« Si tu veux un conseil, oublie que t'as aucune chance. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher ». Effet d’une madeleine de Proust, les films de la troupe du Splendid sont toujours agréables à revoir, mais ce sont surtout les punchlines qui sont mémorables. Jean-Claude Dusse et compagnie sont toujours restés un peu mystérieux alors qu’on les connait depuis 40 ans, alors ça mérite bien un petit retour en arrière. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Yérim Sar LE CLASSEMENT DES 5 FILMS DE LA TROUPE DU SPLENDID PAR YÉRIM ET MAX (qui sont d’accord, pour une fois) : 1 : « Le père Noël est une ordure », (Jean-Marie Poiré, 1982) le plus grinçant et le plus moderne. 2 : « Papy fait de la résistance » (Jean-Marie Poiré, 1983)3 : « Les bronzés font du ski » (Patrice Leconte, 1979)4 : « Les bronzés » (Patrice Leconte, 1978)5 : « Les

Les comptes sont pas bons Kévin ! Inès rêvait que Kévin mette des paillettes dans sa vie, elle en a fait un film. Inès Reg est un pur produit des internets comme on les aime, une punchline, et la toile s’envole. Et elle aussi s’envole jusqu’à sortir son tout premier film « Je te veux moi non plus » disponible sur Amazon Prime. Son personnage « attachiante » est plein de vie et d’ambitions, mais peut-être un peu trop, il aurait fallu canaliser tout ça. Bon, au moins elle se fait plaisir, et nous on a une bulle d’insouciance et de sortie cinéma Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et François Oulac.LA RECO DE PERRINE : « Forte » (Katia Lewkowicz, 2020).LA RECO DE FRANÇOIS : « Soulmates » (Brett Goldstein, 2020), par les réalisateurs de Black Mirror, une dystopie dans laquelle notre âme sœur est détectable scientifiquement.LA RECO DE DANIEL : « Man up » (Ben

Pas d’bras, pas de chocolat ! Vous l’aurez reconnu instantanément, le monumental «&nbsp;Intouchables&nbsp;». Mais ce n’est pas tout, «&nbsp;Nos jours heureux&nbsp;», «&nbsp;Hors-normes&nbsp;», «&nbsp;Le sens de la fête&nbsp;» et encore d’autres, les réalisateurs de ces pépites sont évidemment l’incontournable duo composé d’Éric Toledano et d’Olivier Nakache. Le débat est lancé entre nos chroniqueur.euse.s, quel est le bon et le moins bon de leur filmographie ?&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Yérim Sar.&nbsp;LE TOLEDANO-NAKACHE PRÉFÉRÉ DE PERRINE : «&nbsp;Nos jours heureux&nbsp;» (2006), indiscutable.LE TOLEDANO-NAKACHE PRÉFÉRÉ DE YÉRIM : «&nbsp;Ces jours heureux&nbsp;» (2002) en court-métrage, «&nbsp;Nos jours heureux&nbsp;» en long-métrage.LE TOLEDANO-NAKACHE PRÉFÉRÉ DE DANIEL : «&nbsp;Le sens de la fête&nbsp;» (2017), et particulièrement quand Benjamin Lavernhe disparait au loin sur son ballon.<

La Bacri au féminin ? Marina Foïs est l’actrice de comédies françaises préférée de Max. Son visage fermé et protéiforme lui permet de tout jouer sans forcer. Pas de mimiques superflues, tout dans la voix, la posture et le jeu. Garde du corps dans la série «&nbsp;Les Sauvages&nbsp;» ou clown triste blasée par la vie, on dirait que Marina Foïs peut tout faire. Et quand tout explose autour d’elle comme dans «&nbsp;La tour Montparnasse infernale&nbsp;», le premier degré qu’elle garde et qui lui va si bien rend sa performance hilarante.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.&nbsp;LE TOP 3 MARINA FOÏS PAR MAX :&nbsp;«&nbsp;La tour Montparnasse infernale&nbsp;» (Charles Nemes, 2001)&nbsp;«&nbsp;Papa ou maman » (Martin Bourboulon, 2015)«&nbsp;Polisse&nbsp;» (Maïwenn, 2011)LE TOP 3 MARINA FOÏS PAR PERRINE :&nbsp;«&nbsp;Papa ou maman&nbsp;» (Martin Bourboulon, 2015)«&nbsp;Une intime conviction&nbsp;»

C’est la hess. «&nbsp;En passant pécho&nbsp;», c’est la nouvelle production Netflix sortie le 10 février 2021. Adaptée de la web-série du même nom, le long-métrage raconte l’histoire de deux dealers parisiens qui enchaînent les galères à de nombreux niveaux. Stoner movie par exemple, même si Daniel et ses chroniqueur.euse.s n’étaient pas vraiment la cible, il faut dire que la film n’est pas une réussite. Brutal et hystérique, attention à bien attacher sa ceinture pour le visionnage.LA RECO DE MAX : «&nbsp;En mode VHS&nbsp;» la chaîne youtube à mourir de rire.&nbsp;LA RECO DE PERRINE : «&nbsp;The Mask&nbsp;» (Chuck Russell, 1994), l’art de l’excès et de la grimace.LA RECO DE DANIEL : «&nbsp;Pineapple express&nbsp;» (David Gordon Green, 2008), un stoner movie qui se tient !CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.

Il s’appelle Brice, il vient de Nice, c’est le roi de la glisse… Impossible de se tromper : c’est bien de Jean Dujardin dont Daniel a décidé de parler avec ses chroniqueurs dans l’épisode. Et si OSS 117 est toujours dans les esprits, débat sur la suite et sur le parcours de l’acteur.Animé par Daniel Andreyev, avec Hugo Alexandre et Yérim Sar.LA RECO DE HUGO : «&nbsp;Le daim&nbsp;», pour l’absurdité.LA RECO DE YÉRIM : «&nbsp;I feel good&nbsp;», Dujardin combiné à l’humour et la science du gag de Kervern et Délépine.LA RECO DE DANIEL : un tout petit segment de «&nbsp;Les infidèles&nbsp;» quand Dujardin veut absolument coucher avec Isabelle Nanty. 15 minutes brillantes.&nbsp;CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré à distance en février 2021.&nbsp;Réalisation&nbsp;: Geoffrey Puig. Charg

Le cinéma français a dit au revoir à un gars de qualité, qui a élevé le râlage au rang d’art et dont la resting bitch face servait à mieux cacher la bonté. Jean-Pierre Bacri a toujours pris le temps de bien choisir ses rôles, d’écrire ses films et de ficeler ses dialogues. Seul ou en duo avec Agnès Jaoui, son âme soeur cinématographique, la quête de qualité restera le socle de la carrière de ce comédien hors pair, aux rôles à la fois détestables et touchants, mais toujours profondément marquants.Animé par Daniel Andreyev, avec Perrine Quennesson et Yérim Sar.LA RECO DE YÉRI : «&nbsp;Kennedy et moi&nbsp;», le portrait d’un type déprimé, qui méprise ses enfants, avec Bacri en voix-off.LA RECO DE PERRINE : «&nbsp;Didier&nbsp;», l’histoire incontournable d’un chien, qui devient un mec, qui devient un footballeur, mais où on entend surtout Bacri qui parle tout seul. Et «&nbsp;La-Baule-les-pins&nbsp;», où il amène un peu de douceur à une s

Tenir bon jusqu’à la fin du film, c’est déjà une prouesse. 100% Bio, la nouvelle comédie France 3 de Fabien Onteniente, n’est pas un cadeau. C’est l’histoire d’une jeune fille qui tombe enceinte et doit aller voir sa famille qui vit dans le pays basque avec son compagnon. Problème : il est vegan et «&nbsp;mange des graines&nbsp;», et ça, la belle famille a du mal. Stupéfiant de manque de moyens, les acteur.ice.s qui n’y croient pas du tout, heureusement que c’est gratuit !&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.&nbsp;LA COMÉDIE PRÉFÉRÉE D’ONTENIENTE DE PERRINE ET DANIEL : «&nbsp;Disco&nbsp;» (2008), qui a réussi à émouvoir Daniel et Perrine. LA COMÉDIE PRÉFÉRÉE D’ONTENIENTE DE MAX : «&nbsp;Camping 2&nbsp;» (2010) et «&nbsp;All inclusive&nbsp;» (2019), les meilleurs en termes de réalisation.&nbsp;LA MOINS BONNE COMÉDIE D’ONTENIENTE DE PERRINE : «&nbsp;Turf&nbsp;» (2013).LA MOINS BON

Une année pas comme les autres. Bon, ça y est, on peut le dire, l’année 2020 est bientôt terminée. Et très honnêtement, on ne va pas forcément la regretter. En tout cas, les comédies françaises en ont aussi pris un coup. La preuve, c’est «&nbsp;Ducobu 3&nbsp;» la meilleure comédie françaises de l’année au box-office, oui oui. Mention excellent pour «&nbsp;Tout simplement noir&nbsp;» et ses caméos, drôle, politique et poétique. Et surtout, beaucoup d’espoir pour 2021 !Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Yérim Sar.&nbsp;LA COMÉDIE PHARE DE L’ANNÉE DE YÉRIM : «&nbsp;Tout simplement noir&nbsp;» (Jean-Pascal Zadi, John Waxxx, 2020) sans hésitation, pour la forme, le niveau d’écriture et le format docu-fiction.LA COMÉDIE PHARE DE L’ANNÉE DE PERRINE : «&nbsp;Terrible Jungle&nbsp;» (Hugo Benamozig, David Caviglioli, 2020) pour son décalage et son écriture pas commode.&nbsp;LA RECO DE YÉRIM : «&nbsp;Adieu les cons&

Déconfinement : quelles sont les comédies à se mettre sous la dent ? Daniel, Perrine et Hugo font le tour des sorties de fin 2020 et de début 2021. Iels ont hâte de découvrir «&nbsp;Mandibule&nbsp;», le nouveau Quentin Dupieux, «&nbsp;Les 2 Alfred&nbsp;» de Bruno Podalydès ou encore «&nbsp;Les Cobayes&nbsp;» d’Emmanuel Poulain-Arnaud. Et iels se languissent un peu moins - voire pas du tout - quant à «&nbsp;Tout nous sourit&nbsp;» de Mélissa Drigeard, ou «&nbsp;Les Tuche 4&nbsp;» d’Olivier Baroux. Attention, sans spoiler, il y a quelques bonnes surprises qui raviront les cœurs et les rires.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Hugo Alexandre.&nbsp;LA RECO D’HUGO : «&nbsp;Le monde selon Jeff Goldblum&nbsp;» série-documentaire sur Disney +, Jeff Goldblum va rencontrer des gens passionnés sur des sujets divers et découvre avec nous, des cosmétiques aux chaussures de sport. Il arrive parfaitement à avoir un regard très bienveill

Un petit côté Amélie Poulain agaçant. «&nbsp;Adieu les cons&nbsp;», c’est le dernier film du grand Albert Dupontel. Si ce n’est pas le meilleur de sa filmographie malgré une superbe Virginie Efira, c’est surtout l’occasion de revenir sur les grands classiques du réalisateur et acteur phare des comédies françaises.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Hugo Alexandre.LE FILM PRÉFÉRÉ DE DUPONTEL POUR PERRINE : «&nbsp;9 mois ferme&nbsp;» (Albert Dupontel, 2013), le plus abouti, toute la colère naturelle et renfermée à fleur de peau d’Albert Dupontel avec un vrai travail du rythme de la comédie et d’une inventivité folle. Violent et hilarant.LE FILM PRÉFÉRÉ DE DUPONTEL POUR HUGO : «&nbsp;Le Créateur&nbsp;» (Albert Dupontel, 1999), un mec qui veut faire du théâtre et qui écrit une pièce géniale complètement ivre mais il n’y arrive pas. La quintessence de DupontelLE FILM PRÉFÉRÉ DE DUPONTEL POUR DANIEL : «&nbsp;Bernie&nbsp;»

Affligeant. Dans «&nbsp;30 jours max&nbsp;», Rayane, un jeune flic trouillard et maladroit sans cesse moqué par les autres policiers veut devenir un héros au sein de son commissariat et impressionner sa collègue Stéphanie. On ne change pas une équipe qui gagne, ou plutôt qui perd, la bande à fifi réussit la prouesse de rater un film de plus. Vannes homophobes et racistes, redondantes, éculées, ou juste paresse totale d’écriture : c’était la dernière grande comédie française de 2020. Bon, en même temps, c’est 2020…Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et Max Besnard.LES RECO DE YÉRIM, DE MAX ET AUSSI DE DANIEL : «&nbsp;Y’a-t-il un flic pour sauver la reine ?&nbsp;», «&nbsp;Y’a-t-il un flic pour sauver le président ?&nbsp;», «&nbsp;Y’-a-t-il un pilote dans l’avion ?&nbsp;», «&nbsp;Top secret&nbsp;! » (David Zucker, 1988, 1991, 1980, 1984), les super films de David Zucker, à revoir absolument.CRÉDITSWe Lov

Le film le plus inoffensif de Noémie Saglio. Mais dans le bon sens. Parents d’élèves, c’est une comédie romantique, qui met en scène Vincent Dedienne, un baby-sitteur qui se fait passer pour le père de l’enfant qu’il garde auprès de son institutrice jouée par Camélia Jordana. Et tout ça, bien sûr, pour se rapprocher d’elle. Sur le thème classique du mensonge une fois de plus, cette comédie essaye quand même d’aborder beaucoup de sujets de société, voire même peut-être un peu trop. Oui, il faut savoir choisir parfois, à vouloir tout dire, on ne dit plus grand chose.Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar.LA RECO DE DANIEL : «&nbsp;Le Nouveau&nbsp;» (Rudi Rosenberg, 2015), la période de l’enfance juste avant qu’ils deviennent les personnages des beaux gosses. Plein de justesse dans la période compliquée du collège où les enfants essayent de se situer.&nbsp;LA RECO DE YÉRIM : «&nbsp;Drillbit Taylor, garde du corps&nbsp;» (Steven Brill,

Les déboires de Picsou ? «&nbsp;Mon Cousin&nbsp;», c’est l’histoire de Pierre, joué par Vincent Lindon, ultra-riche, à la tête d’une société familiale. Qui dit société familiale, dit cousin qui rentre en scène, et avec un rôle pas des moindres : il doit signer le transfert de leurs actions communes. Classique Jan Kounen, c’est un peu inclassable. Mais malheureusement, les deux thématiques principales sont pas si bien traitées : ce n’est ni une critique du capitalisme, ni une réflexion sur la santé mentale. Déjà, il aurait peut-être fallu faire un peu moins riche, un peu moins jet privé…Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et François Oulac.LA RECO DE YÉRIM : «&nbsp;Date limite&nbsp;» (Todd Phillips, 2010), le marathon de Peter Highman pour être aux côtés de sa femme pour la naissance de leur premier enfant.LA RECO DE FRANÇOIS : «&nbsp;Kuroko no Basket&nbsp;» (Tadatoshi Fujimaki, 2017), animé où un lycéen qui fait partie d’une gén

Tout est tiède. La Daronne, c’est une comédie-policière où Patience Portefeux, la personnage principale jouée par Isabelle Huppert, interprète franco-arabe pour la brigade des stups, se retrouve à la tête d’un trafic de drogue. Comédie classique où un personnage sort de son milieu pour rentrer dans un autre, ce n’est pourtant pas très drôle. Mais surtout, la dimension policière n’excelle pas non plus, car le film est inoffensif, pas assez creusé, parfois même plein de clichés peu crédibles. Et pourtant, c’est pas faute d’avoir essayé de mettre du folklore un peu partout, mais malheureusement, c’est pas comme ça que ça marche.Animé par Daniel Andreyev avec Clotilde Bruneau et François Oulac.LA RECO DE CLOTILDE : «&nbsp;Weeds&nbsp;» (Jenji Kohan, 2005), sur le même principe que la daronne : une mère de famille se met à dealer pour pouvoir maintenir son niveau de vie.LA RECO DE FRANÇOIS : «&nbsp;Homecoming&nbsp;» (Sam Esmail, Kyle Patri

C’est sous-écrit de A à Z… voire pas du tout écrit du tout. Énorme, c’est l’histoire d’un homme de 40 ans joué par Jonathan Cohen qui veut absolument devenir père. Du coup, il met sa femme Claire, jouée par Marina Foïs, enceinte contre son gré, rien que ça. Scandale sur le plateau télé de Quotidien sur le principe juridique de ce scénario un peu douteux, ce n’est même pas ça le pire. Le film est très très mal écrit, gênant et l’alchimie entre les personnages inexistante. On n’en dit pas plus, à vous de vous faire un avis.Animé par Daniel Andreyev avec Clotilde Bruneau et Yérim Sar.LA RECO DE YERIM : «&nbsp;Teeth&nbsp;» (Mitchell Lichtenstein, 2008), une adolescente du club de chasteté de son lycée est confrontée à la sexualité débridée des autres, on n’en dit pas plus, attention c’est pas pour les enfants.LA RECO DE CLOTILDE : «&nbsp;Les neufs derniers mois&nbsp;» (Cookie Kalkair, 2019), une bande-dessinée documentaire sur la paterni

On a tous.tes déjà rêvé de foncer au milieu d’un rond-point… Trois personnages principaux, désabusés, plein de défauts, se retrouvent dans le même but : lutter contre la machine internet qui est responsable de tout ce qui leur arrive de mauvais dans leur vie. Comme d’habitude avec Kervern et Delépine, c’est dans le désespoir que la magie s’opère, une belle magie d’humanité.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Yérim Sar.&nbsp;CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré le 28 août 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;: Mathieu Thévenon. Chargé d’édition&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbsp;: Albane Fily. Générique&nbsp;: Corentin Kerdraon. Production déléguée&nbsp;: Binge Audio. Direction de production&nbsp;: Joël Ronez.&nbsp;<p style='color:grey; fo

Grinçant, et même pas très drôle. «&nbsp;Tout Simplement Noir&nbsp;», c’est l’histoire d’un acteur raté qui a l’idée d’organiser une marche pour les personnes noires. Le propos est très méta avec beaucoup de personnages qui jouent leur propre rôle, et ça donne envie. Mais malgré ça et la bonne représentation du milieu afro-parisien, ça manque de quelque chose d’unificateur pour en faire un bon film politique. Le comique basé sur le personnage principal face caméra n’est pas une super réussite non plus, au contraire. Conclusion : c’est pas super drôle, voire gênant parfois, mais ça a l’honneur de plutôt bien représenter un milieu si peu décrit au cinéma.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev, avec Yérim Sar et François Oulac.LA RECO DE YÉRIM : «&nbsp;Sorry to bother you&nbsp;», toujours dans une dimension très méta.LA RECO DE FRANÇOIS : «&nbsp;Full metal alchemist&nbsp;», l’anime qui vient d’être ajouté sur Netflix.LA RECO DE DANI

Ça manque d’originalité. C’est le retour de WLMDR en studio, et c’est aussi le retour des nouvelles sorties en salles pour les comédies à venir. Du coup, Daniel a eu envie de faire un petit point actualités du cinéma et de passer en revue tout ce qu’il allait pouvoir aller voir prochainement. Malheureusement, exceptées quelques pépites alléchantes comme «&nbsp;Effacer l’historique&nbsp;» de Kervern et Delépine, la plupart des propositions se ressemblent toutes plus les unes que les autres. Le pitch bateau : «&nbsp;homme seul, la trentaine, cherche à séduire une femme&nbsp;», bon, on a compris.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré le 4 juillet 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;&nbsp;: Mathieu Thévenon. Chargé d’

Les spécialistes des comédies s’en donnent à coeur joie pour critiquer ce qu’iels ont le plus détesté. Quelles sont les pires comédies jamais traitées dans We Love MDR ? De «&nbsp;la bande à Fifi&nbsp;» agressif, lourd, sans intérêt à «&nbsp;Taxi 5&nbsp;», bête et méchant, Daniel et ses chroniqueur.euse.s utilisent un florilège d’adjectifs peu glorieux dans cet épisode. Mais parmi ce flot de médiocrité, certains films retiennent quand même l’attention malgré une réalisation globale plus qu’approximative. «&nbsp;Budapest&nbsp;», «&nbsp;Jamais le premier soir&nbsp;» et d’autres encore : retours sur le pire des comédies françaises.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré à distance en mai 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;: Solène Moulin. Chargé d’édition&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbs

La caricature de la bourgeoise la plus iconique du cinéma français.&nbsp;Les Nuls, Les Visiteurs, La Cité de la peur, personne n’est passé à côté de la brillante Valérie Lemercier depuis ses débuts. Ses personnages décalés et originaux font mouche, elle est une des rares actrices à jouer des rôles de femmes plus âgées alors que le cinéma cultive souvent la jeunesse. Impossible d’oublier quelques terribles fausses notes comme Agathe Clery, mais Valérie Lemercier est remarquable pour sa liberté et son honnêteté.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré à distance en mai 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;: Quentin Bresson. Chargé d’édition : Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbsp;: Albane Fily. Générique&nbsp;: Corentin Kerdraon. Production déléguée&nbsp;: Binge Audio. Direction de production&nbsp;:

La bataille de l’humour a sonné. Trois duos de choc s’affrontent dans cet épisode. Palmashow, Kad et Olivier, Éric et Ramzy, personne n’attendait cette confrontation, Daniel et ses chroniqueur.euses l’ont fait. Et évidemment, avec toute leur bonne foi… ou pas. Montez sur le ring, qui en sortira vainqueur ?&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré à distance en mai 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;&nbsp;: Quentin Bresson. Chargé d’édition&nbsp;&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbsp;&nbsp;: Albane Fily. Générique&nbsp;&nbsp;: Corentin Kerdraon. Production déléguée&nbsp;&nbsp;&nbsp;: Binge Audio. Direction de production&nbsp;&nbsp;: Joël Ronez.&nbsp;<p style='color:grey; font-size:0.75e

Héritiers du Groland, tauliers du genre. Kervern et Delépine, ce sont les incontestables génies du comique de l’absurde empreint de politique bien anarchiste. Les co-auteurs de la Présipauté du Groland, humoristes et réalisateurs, rient jaune, et ça vient de loin : de leurs tripes et de la campagne de leur enfance. Humour mi-punk mi-paysan, ça pourra pas plaire à tout le monde, mais ça devrait plaire aux friands de l’anti-système et de la bonne comédie critique.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Hugo Alexandre.LA RECOMMANDATION POUR DÉCOUVRIR LEUR CINÉMALA RECO D’HUGO : «&nbsp;Mammuth&nbsp;», un roadmovie où le personnage principal joué par Depardieu part à la recherche de tous ses employeurs qui lui doivent de l’argent.LA RECO DE PERRINE : «&nbsp;Louise-Michel&nbsp;», où toutes les ouvrières se retrouvent au chômage et mettent leur argent en commun pour engager un tueur à gages

De Mr. Oizo à Quentin Dupieux. Difficile de passer à côté de l’artiste, du réalisateur, du scénariste engagé dans une relation tumultueuse et pleine de rebondissements avec le cinéma. Fan du personnage, mais pas de tous ses films, Quentin Dupieux a fait des flops mais ses dernières œuvres forment un non-sens étonnamment agréable. Et réussir à faire un bon film sur un blouson en daim, c’est une belle prouesse.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE MAX : «&nbsp;Au Poste !&nbsp;», le plus accessible, le plus classique, court et avec un super twist.LA RECO DE PERRINE : «&nbsp;Réalité&nbsp;», avec Alain Chabat et Jonathan Lambert, «&nbsp;Inception&nbsp;» en mieux selon Perrine.LES RECOMMANDATIONS CONFINÉESLA RECO CACHÉE DE DANIEL : «&nbsp;I Give It a Year&nbsp;» de Dan Mazer.LA RECO CACHÉE DE MAX : «&n

Un aller simple pour les États-Unis s’il vous plait. Daniel adore les comédies, toutes les comédies. Alors quoi de mieux qu’un épisode coups de coeur pour discuter de ce qui nous fait rire outre-atlantique ? Entre malaise, méchanceté et génie absolu, les «&nbsp;Step Brothers&nbsp;» sont deux enfants coincés dans un corps d’adulte. Mais ils ne sont pas seuls sur ce marché, Robbin Williams, Jim Carrey ou encore Larry David, merci à eux de nous faire vivre the American dream… ou plutôt the American rire, par procuration.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré à distance en avril 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;: Solène Moulin. Chargé d’édition&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbsp;: Albane Fily. Générique&nbsp;: C

C’est DINGUE… enfin surtout le premier volet de la série. Les Visiteurs, c’est la comédie culte, le film emblématique de Jean-Marie Poiré parmi tous ses films marquants. Si Les Visiteurs volume 1 est encore un chef-d’oeuvre d’humour, de rythme et même de sens profond, ses successeurs n’ont pas échappé aux dangers typiques des suites de film à succès : ça fait plus le même effet. En tout cas ça donne du grain à moudre à Daniel Andreyev, Perrine Quennesson et Max Besnard qui n’iraient quand même pas jusqu’à se chamailler à propos du dernier volet de la trilogie… quoique.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE PERRINE&nbsp;: le sketch des Nuls de Jacques Martin «&nbsp;L’école des fans&nbsp;», avec le personnage de Valérie Lemercier très proche de celui de son personnage dans «&nbsp;Les Visiteurs&nbsp;».LA RECO DE MAX&nbsp;: l’album de Valérie Lemercier et notamment sa chanson «&nbsp;Poussin Coin-Coin&nbsp;».&nbsp;

Clichés évités… ou peut-être pas.&nbsp;Forte, c’est l’histoire d’une héroïne loin des standards de beauté qui s’essaye au pole dance. Le nouveau film de Katia Lewkowicz est quand même sorti, malgré le confinement, en VOD sur Amazon Prime. Finalement ce n’est peut être pas plus mal : s’il parvient à éviter les écueils de la grossophobie, le manque de subtilité et de continuité suffisent pour que le show tombe à plat.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE PERRINE&nbsp;: «&nbsp;De Plus Belle&nbsp;» d’Anne-Gaëlle Daval pour se sentir bien dans son corps grâce à l’art de la séduction.LA RECO DE MAX&nbsp;: le drôle et subtil «&nbsp;Vilaine&nbsp;» d’Allan Mauduit et Jean-Patrick Benes.LA RECO DE DANIEL&nbsp;: «&nbsp;Fleabag&nbsp;» de Phoebe Waller-Bridge, la «&nbsp;meilleure série&nbsp;» selon Perrine, à l’humour bien british.</

Netflix, OCS ou MyCanal, c’est bien, mais payer un abonnement, ça l’est moins. Heureusement internet est un espace infini de contenus gratuits. Et pour couronner le tout, les spécialistes du rire proposent une émission spéciale recommandations de toutes les pépites les plus drôles à dénicher sur la toile, youtube, instagram et autres.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et Vincent Manilève.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs.&nbsp;Cet épisode a été enregistré à distance en avril 2020.&nbsp;Prise de son et réalisation&nbsp;: Mathieu Thèvenon. Chargé d’édition&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production : Albane Fily. Générique&nbsp;: Corentin Kerdraon. Production déléguée&nbsp;: Binge Audio. Direction de production&nbsp;: Joël Ronez.&nbsp;

Maître absolu du burlesque ou relou qu’on évite en soirée ? Comme le dit si bien Perrine Quennesson, Franck Dubosc, «&nbsp;on aime ou on déteste&nbsp;». Souvent écarté voire raillé par les critiques, ce personnage de loser magnifique est le héros de tant de comédies aussi absurdes que cultes.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;&nbsp;&nbsp;: Omar Erraïs. Cet épisode a été enregistré le 01 avril 2020. Prise de son et réalisation&nbsp;&nbsp;: Mathieu Thèvenon. Chargé d’édition&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbsp;&nbsp;: Albane Fily. Générique&nbsp;&nbsp;: Corentin Kerdraon. Production déléguée&nbsp;&nbsp;: Binge Audio. Direction de production&nbsp;&nbsp;: Joël Ronez. Hébergé par Acast. Visitez <a st

«&nbsp;C’est toi que je t’aime&nbsp;» c’est la formule culte qu’utilise encore Perrine Quennesson pour dévoiler sa flamme. Ces chansons mythiques sont signées Les Inconnus et sont toujours aussi drôles. C’est pourquoi Daniel Andreyev accompagné de ses chroniqueur.euse.s proposent une émission spéciale Les Inconnus, à consommer et re-consommer sans modération.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.CRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;&nbsp;&nbsp;: Omar Erraïs. Cet épisode a été enregistré le 18 mars 2020 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son et réalisation&nbsp;&nbsp;: Mathieu Thèvenon. Chargé d’édition&nbsp;: Dimitri Mayeur. Chargée de production&nbsp;&nbsp;: Albane Fily. Générique&nbsp;&nbsp;: Corentin Kerdraon. Production déléguée&nbsp;&nbsp;: Binge Audio. Direction de production&nbsp;&nbs

Besoin d’inspiration pour apprendre à gérer cette étrange période où tout le monde est «&nbsp;assujetti à résidence&nbsp;» ? Le réalisateur prophète Eric Judor avait tout prévu. L’apocalypse est proche et c’est l’occasion de regarder ou re-re-regarder «&nbsp;Problemos&nbsp;» et «&nbsp;Seuls Two&nbsp;» deux films qui commencent dangereusement à ressembler à la réalité. Côté vie domestique, «&nbsp;Tanguy&nbsp;» est l’occasion pour les jeunes parents qui se retrouvent confinés avec leurs enfants de réaliser une chose… le plus dur est à venir. Pour les fumeur·euses invétéré·e·s qui ont eu peur que les tabacs ferment, il est temps de regarder «&nbsp;Le Pari&nbsp;» pour apprendre à gérer ses vices et ses frustrations. En définitive, pas besoin de sortir de chez soi pour rire aux éclats.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE MAX : Les saisons 1 et 2 d’«&nb

Isabelle en a ras-le-bol. Elle décide de prendre l’air quelques jours et laisse son mari Antoine gérer seul la maison et les quatre enfants. Que dire de «&nbsp;10 jours sans maman&nbsp;» sinon que Franck Dubosc est peu crédible en papa dépassé. Le rôle ne convient pas à l’acteur ou bien l’acteur n’a pas su endosser le rôle, dans tous les cas, ça ne colle pas. Ce film, au scénario bancal et à la fin banale, est en fin de compte un remake paresseux d’une comédie argentine sortie trois ans plus tôt. Next.Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE MAX&nbsp;: l’hyper-drôle «&nbsp;&nbsp;Papa ou Maman&nbsp;&nbsp;» avec Marina Foïs et Laurent LafitteLA RECO D’HUGO&nbsp;: «&nbsp;&nbsp;Trois hommes et un couffin&nbsp;&nbsp;», sans doute le meilleur Coline SerreauLA RECO DE DANIEL&nbsp;: la comédie hilarante «&nbsp;&nbsp;Nos pires voisins&nbsp;&n

Tous les soirs, Djibi invente une histoire pour endormir sa fille de 8 ans, Sofia. Lorsqu’elle s’endort, les récits extraordinaires prennent vie quelque part dans un monde imaginaire. «&nbsp;Le Prince oublié&nbsp;» s’annonçait prometteur mais se révèle est un film décevant, un peu trop emprunté au sublime «&nbsp;Vice-versa&nbsp;». Si la promesse de l’histoire est belle, le scénario n’est pas tant creusé et le talent d’Omar Sy, en éternel père célibataire, est sous-exploité. Il est clair que ce film, réalisé par Michel Hazanavicius, ne suffira pas à nous faire oublier qu’il manque un OSS 117 volume 3.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Yérim Sar.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE YERIM&nbsp;: lire «&nbsp;&nbsp;Sexe, mensonges et banlieues chaudes&nbsp;&nbsp;» de Marie Minelli aka Marlène Schiappa, un genre de porno involontairement drôleLA RECO DE PERRINE&nbsp;: sur le rapport père-

Le début est sans doute la meilleure partie du film. Dans un premier chapitre intitulé «&nbsp;Vlog&nbsp;», on suit Stéphanie, youtubeuse compulsive, incarnée par une Blanche Gardin toujours aussi glaciale, aussi méchante, aussi bidonnante. S’enchaînent d’autres chapitres, d’autres histoires, plus ou moins absurdes, plus ou moins déjà vues - façon «&nbsp;Black Mirror&nbsp;» mais en moins bien - sur l’influence du numérique dans notre quotidien.Tous ces récits, saupoudrés de quelques bonnes punchlines, se recoupent et forment une comédie omnibus au casting fourni. Fournie aussi est l’équipe derrière la caméra puisque «&nbsp;Selfie&nbsp;» est réalisé par non pas un, ni deux, mais quatre réalisateurs. Peut-être est-ce la raison qui fait que ce film à sketches est une prise de risque décevante.Animé par Daniel Andreyev avec Clotilde Bruneau et Max Besnard. RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO DE CLOTILDE : la troisième (et ultime) saison d’«

Quelles sont les comédies à ne pas manquer, et celles à éviter ? Réunie après deux mois d’absence, la team de choc livre ses pronostics.Le programme est bien rempli mais pas franchement réjouissant, malgré quelques duos plutôt alléchants : celui formé par Philippe Katherine et Dany Boon dans « Le Lion » ou Alain Chabat et Blanche Gardin avec « #Jesuislà ». Dix ans après « Dikkenek », « Lucky » est plutôt intrigant. En revanche, c’est un nom ferme et massif pour « Ducobu » de et avec Élie Semoun et « Joyeuse retraite ! » de Michèle Laroque.Ramzy et Vincent Macaigne sauveront-ils «T’as Pécho » ? Elsa Zylberstein et Stéphane de Groodt sauveront-ils «&nbsp;Tout nous sourit&nbsp;» ? On garde en tête « La Bonne épouse », en croisant les doigts pour que le féminisme sous-jacent au film ne soit pas qu’un simple argument marketing. « Mes jours de gloire » peut valoir le déplacement, pour Vincent Lacoste. Idem pour « Papi-Sitter », histoire de voir comme

Leïla Bekhti, thérapeute posée et rationnelle, doit accompagner sa choriste de soeur, campée par Géraldine Nakache, à une audition. Alors qu’elles ont coupé les ponts depuis longtemps, les deux soeurs se retrouvent obligées de partager un trajet en voiture, et de surmonter leurs différends.Revoilà donc le duo à l'écran, toujours touchant et drôle. Mais celui-ci est mis au service d’un scénario qui, mises à part quelques scènes de vocalises tordantes signées Géraldine Nakache, ne tient pas ses promesses. A mi-chemin du film, ce qu’on pensait être une comédie bascule dans une intrigue tire-larme et superflue. Et nous laisse, frustrés, sur le bord de la route.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Clotilde Bruneau.&nbsp;RECOMMANDATIONSLA RECO DE CLOTILDE : aux antipodes de la comédie « Fish Tank», de Andréa Arnold (2009) relate le parcours d’une jeune femme qui passe, elle aussi, une audition.&nbsp;LA RECO DE DANIEL :&nb

L’apathique maire de Lyon Paul Théraneau, étiqueté PS, n’a plus d’idées. L’élu compte sur Alice Heimann, jeune philosophe ignorant tout des arcanes du pouvoir, pour l’aider à écrire le discours de sa vie. Cette comédie douce amère portée par Fabrice Luchini et Anaïs Demoustier n’est pas une succession de gags. Plutôt la chronique déprimée d’une vie de parti, qui génère frustration et aigreur chez ceux qui le font fonctionner. On rit pourtant : de la vacuité du langage managérial, des «&nbsp;walk and talk&nbsp;» le long du Rhône, des chuchotements d’alcôve, des petites et grandes jalousies qui grandissent dans ce monde usé par l’impuissance du pouvoir. Une comédie française pointue et réaliste, qui sort du lot.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Jean-Marie Pottier.RECOMMANDATIONSLA RECO DE XAVIER :&nbsp;«&nbsp;Le grand Paris&nbsp;», un livre d’Aurélien Bellanger (2017) dans lequel un jeune loup se fro

Lors de son passage en prison, Mika rencontre Poutine, détenu cinglé et imprévisible. Une fois sa peine purgée, Mika, joué par Ahmed Sylla, veut faire table rase de son passé d’escroc, sauf que…Poutine le rattrape&nbsp;!Au début, on rit timidement. On force le rictus, parce qu’après tout, on est venu·e voir une comédie. Et puis, sans prévenir, on rit à gorge déployée aux vannes bien trempées d’Alban Ivanov – qui sans surprise endosse le rôle de l’ami gênant et dont les gags ponctuent ce film sans fond, et surtout sans intrigue.Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO D’HUGO&nbsp;: L’extra «&nbsp;Incognito&nbsp;» d’Eric Lavaine avec Bénabar et Franck DuboscLA RECO DE MAX&nbsp;: Voir (ou revoir) «&nbsp;&nbsp;Le Grand Bain&nbsp;&nbsp;» de Gilles Lellouche et «&nbsp;&nbsp;The Cable Guy&nbsp;&nbsp;» réalisé par Ben Stiller avec Jim Carrey

Feydeau doit se retourner dans sa tombe. Cette énième adaptation suffit à perdre toute envie de vivre. Près d’une heure et demi de souffrance où rien ne va&nbsp;: ni le scénario, ni la musique, ni la mise en scène, ni le choix des acteur·ice·s – même Guillaume Gallienne est bien en-dessous de tout. Pire, à aucun moment ne vient l’envie de rire, ni même de sourire. L’impression, au moment du générique de fin, qu’il n’y a qu’un dindon dans cette farce&nbsp;: le public qui a pris son billet pour aller voir ce film.Animé par Daniel Andreyev avec Clotilde Bruneau et Hugo Alexandre.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLA RECO D’HUGO&nbsp;: pour une adaptation très libre et réussie, regardez «&nbsp;La Folie des grandeurs&nbsp;» réalisé par Gérard Oury avec Louis de FunèsLA RECO DE CLOTILDE&nbsp;: «&nbsp;&nbsp;The Philadelphia Story&nbsp;&nbsp;» (ou «&nbsp;&nbsp;Indiscrétions&nbsp;&nbsp;») pour une comédie de remariage ult

Subir la Bande à Fifi, se laisser surprendre par «&nbsp;Problemos&nbsp;» ou se bidonner devant les fantasmes archi-nuls d’Auteuil dans «&nbsp;Amoureux de ma femme&nbsp;». Quelle est la dernière fois que vous avez ri à gorge déployée devant un film made in France&nbsp;? We love MDR fait sa rentrée en abordant ses meilleurs et ses pires souvenirs des productions hexagonales.Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre, Vincent Manilève et Yérim Sar.Vous pouvez regarder l’intégralité des 24 heures de Binge On Air sur le compte YouTube de Binge Audio&nbsp;: bit.ly/2kbjRjTCRÉDITSWe Love MDR est un podcast de We Love Cinema proposé par Goom (Go on media). Directeur des contenus&nbsp;: Omar Erraïs. Cet épisode a été enregistré le 27 septembre 2019 au studio V. Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Réalisation&nbsp;: Solène Moulin. Chargée d’édition&nbsp;: Diane Jean

Tourné dans la cité des Francs-Moisins à Saint-Denis, le deuxième film de Grand Corps Malade et Mehdi Idir est un feel-good movie pour le moins réussi. Malgré une mise en scène fade façon téléfilm, le casting et l’histoire, sur fond de drame social, sont d’une sincérité touchante. Les actrices et acteurs jouent à merveille les protagonistes habituel·le·s de la cour de récré du bahut&nbsp;: le fameux mytho, les moqueurs, les moqué·e·s, le pion aux propos sexistes et le prof’ de sport excentrique. Sans oublier la CPE, aux airs d’assistante sociale, personnage principal qui vient tout juste de débarquer de son Ardèche natale. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Yérim Sar.RECOMMANDATIONS ET COUPS DE CŒURLES RECOS DE VIRGINIE&nbsp;: «&nbsp;L’Esquive&nbsp;», réalisé par Abdellatif Kechiche, sorti en 2004 et «&nbsp;Freaks and Geeks&nbsp;» superbe série NBCLA RECO DE YERIM&nbsp;: «&nbsp;Re

Houellebecq et Depardieu, sémillants sexagénaires en thalassothérapie à Cabourg, discutent de la vie, la mort, la réincarnation, la chiromancie, de dictature Suédoise et de démocratie Suisse. Le réalisateur Guillaume Nicloux rassemble deux têtes d’affiche, deux monstres sacrés, pour un film très conceptuel qui finit par manquer de sel, et vire doucement vers l’effet Xanax. Parfois drôle grâce aux grandes parts laissées à l’improvisation, Houellebecq atteint le sommet de son personnage «&nbsp;Droopy&nbsp;», en lutte contre les machines de cryothérapie. Mais si on enlève la clope, l’alcool, l’environnement carcéral, que reste-t-il au fond ? Une troisième partie faible, à laquelle personne ne croit, et un sentiment d’inachevé.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Hugo Alexandre&nbsp;LES RECOS&nbsp;LA RECO DE HUGO : «&nbsp;The trip&nbsp;», une sitcom avec Steve Coogan, qui part en roadtrip avec un humoriste gallois.&nbsp

Une équipe féminine de volleyball tombe en panne en rase campagne, et se voit pourchassée par des chasseurs locaux assez barrés. Le premier film d’Olivier Alfonso, habituellement responsable d’effets spéciaux - qui sont, il faut le dire, de qualité dans «&nbsp;Girls with Balls&nbsp;» - partait bien pour un slasher comique dans les bois. Mais les faiblesses de réalisation et de mise en scène polluent complètement le travail des actrices. Initialement destiné au salles, Netflix a une fois de plus rattrapé au vol une production de genre, pour attirer le public français. Une aubaine pour le film ? Quoi qu’il arrive, «&nbsp;Girls with Balls&nbsp;» n’est à regarder qu’avec une bonne dose de second degré, jamais avec sérieux. [Ah et attention, on spoile tous les caméos du film. Vous êtes prévenu·e·s.]&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Yérim Sar.&nbsp;RECOS ET COUPS DE COEURSLA RECO DE PERRINE : le classique&nbsp;«&nbsp;L

C’est l’histoire de Christian qui joue Clavier. Dans Ibiza, il interprète Philippe, divorcé, qui tente de séduire les enfants de sa nouvelle compagne, Carole, en les emmenant en vacances dans la station balnéaire espagnole. Clavier décline son personnage habituel, agacé par les jeunes et réticent aux nouveautés, tandis que les adolescent·es restent dans le stéréotype avec leur addiction au téléphone et des références culturelles approximatives. Pour son troisième film, Arnaud Lemort peine encore à séduire la critique. Bref, tout est dit dès la bande-annonce, un scénario prévisible du début à la fin avec toutefois un twist final des plus rocambolesques ! Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et Hugo Alexandre.RECOMMANDATIONSLA RECO DE HUGO ALEXANDRE : "Thalasso", suite de L’Enlèvement de Michel Houellebecq avec les mêmes personnages et Gérard Depardieu.LA RECO DE YÉRIM SAR : "Service non compris", parce qu

Passée une première frayeur vint le soulagement : non, ce film n’est pas un spin-off asiatique de «&nbsp;Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ?&nbsp;». Porté par le tandem François et Bruno, incarnés respectivement par Frédéric Chau et Média Sadoun, «&nbsp;Made in China&nbsp;» parle bien avec tendresse et justesse de la diaspora chinoise, notamment à Paris, notamment dans le 13e arrondissement qui est particulièrement bien mis en valeur. Mais malgré de belles intentions, le film ne décolle jamais et souffre d’un manque d’écriture. Pauvre d’un point de vue cinématographique, mais intéressant du point de vue didactique et efficace dans sa déconstruction des clichés et fantasmes, «Made in China&nbsp;» a le mérite d’exister.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quenneson et François Oulac.&nbsp;LES RECOSLA RECO DE PERRINE : quitte à pousser jusqu’à l’absurde le personnage benêt de Medi Sadoun, autant signer pour Hubert Bonissuer de La B

[Warning : spoiler is coming] C’est l’histoire d’un frigo, connecté qui plus est. Un réfrigérateur intelligent qui finit dans la cuisine de la mémé de Jérem, rappeur en herbe. Le scénario d’ «&nbsp;Yves&nbsp;» est aussi original qu’ambitieux, cela va sans dire. Malheureusement, ses délires le sont moins. Tout repose sur le duo Jérem, joué par William Lebghi et son robot réfrigérant. Un film-concept qui retient l’attention une heure top chrono. «&nbsp;Yves&nbsp;» offre de quoi se gausser, mais pas de quoi glousser.Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Hugo Alexandre.LES RECOSLA RECO DE VIRGINIE&nbsp;: pour une autre comédie-concept avec un chien trop mignon, «&nbsp;&nbsp;Didier&nbsp;&nbsp;» d’Alain Chabat (1997)LES RECOS D’HUGO&nbsp;: les autres travaux de Benoît Forgeard dont son clip «&nbsp;&nbsp;Mon Mec&nbsp;&nbsp;» d’Alka Balbir feat. Philippe Katherine, ses Blow Up sur Arte, la conférence du réalisa

Tous les membres de la famille Chamodot entreprennent un roadtrip dans leur caravane jusqu’à Venise, pour que leur ado puisse assister à un récital de harpe donné par la fille dont il est tombé amoureux. Voyage encombrant s’il en est, et long. Très, très long. Adaptation du roman et de la pièce de théâtre du même nom, «&nbsp;Venise n’est pas en Italie&nbsp;» est une sorte de «&nbsp;Tuche 2&nbsp;» maquillée en pseudo comédie sociale sérieuse, malheureusement très manichéenne. Les pauvres sont gentils, les riches sont méchants, point. Si seulement les personnages étaient plus creusés, les comédien·ne·s - tous bons - pourraient sauver le film. Rendez-nous Little Miss Sunshine.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Mélissa Gazziero et Yérim Sar.&nbsp;LES RECOS&nbsp;LA RECO DE YÉRIM : «&nbsp;Les Miller : une famille en herbe&nbsp;» de Rawson Marshall Thurber (2013), pour un autre road trip de famille dysfonctionnelle.&nbsp;LA RECO DE MÉL

Attention ça spoile tranquille. Après une chirurgie esthétique ratée, une célèbre actrice engage son sosie pour la remplacer lors d’un tournage. Mathilde Seigner se dédouble donc pour incarner deux femmes en crise, deux personnes qui retrouvent une partie d’elles-mêmes et de leur histoire personnelle dans cette rencontre. Signé Anne Giafferi, le film est plus tendre qu’une grosse comédie, très «&nbsp;french quality&nbsp;» avec un côté téléfilm et des décors assez cheap, et profite du tandem de la star blasée et de l’actrice en devenir pour dresser le portrait du monde du cinéma. «&nbsp;Ni une ni deux&nbsp;» est plus malin qu’il n’en à l’air.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Virginie Adane.&nbsp;LES RECOSLA RECO DE VIRGINIE : «&nbsp;Le Come-back&nbsp;» de Marc Lawrence (2007) avec Hugh Grant et Drew Barrymore, et «&nbsp;The Parent trap&nbsp;» de Nancy Meyers (1999) avec Lindsay Lohan.LA RECO DE PERRINE : «&

C’est le retour, le grand come-back de la dream team qui vous spoile en toute allégresse le meilleur du pire (et le meilleur tout court) des comédies sorties en cette début d’année 2019.&nbsp;Un programme chargé et enthousiasmant, avec de l’ennui absolu et classiste dans «&nbsp;Nous finirons ensemble&nbsp;» de Guillaume Canet, et une avalanche de références faciles et de clins d’oeils à Dorothée dans «&nbsp;Nicky Larson&nbsp;» de Philippe Lacheau. Mais également une romcom 50% rom, 50% com très réussie d’Hugo Gélin, «&nbsp;Mon inconnue&nbsp;», et une Sandrine Kimberlain en roue libre dans «&nbsp;Mon bébé&nbsp;» de Liza Azuelos.&nbsp;A ne pas manquer, la suite logique de «&nbsp;Camping 3&nbsp;», une fan fiction des bronzés, Dubosc dans toute sa splendeur, le Easyjet de la comédie : «&nbsp;All inclusive&nbsp;» de Fabien Onteniente. Et une battle au sommet de la comédie la plus raciste, disputée par «&nbsp;Qu’est ce qu’on a encore fait au bon dieu ?&nbsp;» et «&nb

Pour la dernière émission de l’année, Daniel Andreyev revient avec deux de ses chroniqueurs, Hugo Alexandre et Max Besnard sur&nbsp;les comédies qui ont marqué 2018.&nbsp;De la meilleure comédie au pire souvenir, ils font le bilan et passent des réussis Le retour du héros, Tout le monde debout, Le poulain, Roulez jeunesse, aux échecs Ma reum, L'école est finie, Les Déguns, Alad’2, Amoureux de ma femme… Et bien sûr, petit focus sur le gros coup de coeur de l’année, Le grand bain. Pitch improbable, des acteurs au top et belle réalisation, un film touchant qui a été la belle surprise de 2018.La team MDR en profite aussi pour passer en revue quelques bandes-annonces des films prévus en 2019.CRÉDITSMDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 14 décembre&nbsp;&nbsp;2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réal

Pour son deuxième long-métrage, Keiron s’inspire une nouvelle fois de son histoire familiale et revient sur son expérience en tant qu’éducateur social auprès de collégiens décrocheurs. Réalisateur, scénariste et acteur, il interprète Waël, un ancien enfant des rues qui vit de petites arnaques en banlieue parisienne avec Monique, une femme à la retraite. Pris la main dans le sac, l’escroc se retrouve obligé de s’improviser éducateur pour un centre d’enfants exclus du système scolaire. Après un premier essai tendre et efficace avec Nous trois ou rien, le comédien s’essaye au feel good movie. Une romance, des flashbacks en Iran et un polar parachuté de nulle part, le film part rapidement dans tous les sens et finit par ennuyer. En voulant trop faire et se donner à tout prix le beau rôle, Keiron doit vraiment arrêter d’être le héros de ses propres films.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Perrine Quennesson.RECOMMANDATION

Une mère de famille bourgeoise et surinvestie dans l'humanitaire se dévoue corps et âme aux migrants&nbsp;à qui elle donne des cours de français.&nbsp;Avec l'aide d'un moniteur un peu lunaire, elle décide de faire passer le permis à ses élèves. Une comédie sociale sur le paradoxe entre les bonnes intentions et les contradictions inhérentes à leur exécution. Clichés, scénario plat et bons sentiments, Les bonnes intentions est loin d’être une réussite sur le fond comme sur la forme. Encore une fois dans un rôle engagé, Agnès Jaoui commence à tourner en rond. Va-t-elle faire ce type de personnages jusqu’à la fin de sa carrière ?Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre.RECOMMANDATIONSLA RECO DE HUGO ALEXANDRE : Cuisine et dépendances, Un air de famille, Le goût des autres, les films du début de carrière d'Agnès Jaoui et de Jean-Pierre Bacri. L’époque où ils avaient encore des personnages variés.&nbsp;LA RECO DE D

Retour sur l’acteur incontournable du meilleur et du pire des comédies françaises. Les Bronzés, les Visiteurs, Astérix et Obélix mission Cléopâtre, Christian&nbsp;Clavier&nbsp;a enchaîné les succès au box-office lui donnant le statut d'acteur bankable. Des protagonistes comme Jacquouille sont devenus des références cultes du cinéma français. Bête de scène, il arrive à rester bon même dans des films médiocres. Pourtant, depuis le début des années 2000, l’acteur semble se cantonner à des personnages de bourgeois de droite ridicules et finit par ne plus pourvoir sortir de ce rôle. Sa vie son oeuvre sous le prisme MDR.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et Hugo Alexandre.RECOMMANDATIONS -&nbsp;CLAVIERS&nbsp;DE COEUR&nbsp;LA RECO DE HUGO ALEXANDRE : Les Visiteurs, le premier pas la trilogie. Personne d’autre peut faire Jacquouille comme Christian&nbsp;Clavier.&nbsp;LA RECO DE YÉRIM SAR : Le père Noël est une

Victime d'un accident cérébral qui le stoppe dans sa course, Alain est un homme d’affaires qui doit réapprendre à parler et surtout à se reconstruire. Inspiré de l’histoire de l’ex-PDG Christian Streiff, le long-métrage d’Hervé Mimran est un drame ponctué d’humour où l’on découvre un Fabrice Luchini à court de mots. Un film sympathique avec un scénario basé sur le verbe, à regarder un dimanche d'automne.Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève.RECOMMANDATIONSLA RECO DE VINCENT MANILÈVE : Alceste à&nbsp;bicyclette, un film avec Fabrice Luchini et Lambert Wilson.LA RECO DE DANIEL ANDREYEV : Molière, un mauvais film mais Fabrice Luchini est génial en Monsieur Jourdain.CRÉDITSMDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 16 novembre 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de productio

La nouvelle comédie de Pierre Salvadori offre à Adèle Haenel son premier rôle comique. L’actrice y incarne Yvonne, une jeune inspectrice de police qui découvre que son mari, tombé au combat, était un ripou. Déterminée à réparer ses erreurs, elle rencontre Antoine injustement incarcéré par son époux pendant huit ans. Vendu comme un chef d’oeuvre, En liberté !, en passant du burlesque au poétique, finit par perdre le rythme comique qu’il avait réussi à installer, et par la même occasion son public. Une bizarrerie sympathique avec des acteurs excellents, certes, mais loin d’être le coup de coeur de l’année.Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson&nbsp;et Vincent Manilève.RECOMMANDATIONSLA RECO DE PERRINE QUENNESSON : L'impossible Monsieur Bébé, un classique toujours aussi drôle 80 ans après sa sortie. Une vraie leçon de rythme.LA RECO DE VINCENT MANILÈVE : Les combattants de Thomas Cailley avec Adèle Haenel,

Le réalisateur Gilles Lellouche révèle une autre facette de son talent avec ce film choral sur le quotidien d’un groupe de quadragénaires déprimés qui s'essaient à la natation synchronisée masculine.&nbsp;Le grand bain est une comédie mélancolique réussie qui va bien au-delà des apparences et prend le temps de présenter chaque personnage pour installer les enjeux. Inspiré d’un documentaire sur une équipe de natation suédoise, le long-métrage est un drame social sur la dépression, sans être déprimant. Loin de la beauferie et de la moquerie, les blagues sont basées sur les personnages et non pas sur leur pratique sportive. Au niveau du casting, Guillaume Canet continue de sortir des sentiers battus, Philippe Katerine a trouvé le rôle parfait pour lui, Virginie Efira est excellente en entraineuse dépressive et Marina Foïs est géniale dans son personnage d’épouse supportrice et permet d’encrer toute l’histoire dans la réalité. Pour l’instant, la meilleure comédie de l’a

De retour à la comédie, Omar Sy incarne Baaba, un policier qui n’a jamais quitté son quartier, jusqu’au jour où son meilleur ami se fait assassiner sous ses yeux. Le jeune flic se retrouve alors dans le premier avion pour Miami pour le remplacer en tant qu’Officier de liaison auprès du Consulat de France. Mais tout ne se passe pas comme prévu… En voulant rendre hommage aux buddy movies comme Le Flic de Beverly Hills, le film frise le ridicule avec une intrigue vite expédiée, des scènes d’action forcées et des personnages peu attachants. Un film «&nbsp;cheap&nbsp;» totalement dispensable.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Clotilde Bruneau et Vincent Manilève.RECOMMANDATIONSLA RECO DE CLOTILDE BRUNEAU : «&nbsp;Miami&nbsp;» de Will Smith , une chanson à écouter en regardant le film pour avoir l’impression d’y être.&nbsp;LA RECO DE VINCENT MANILÈVE : La cinquième saison de Brooklyn Nine Nine, la comédie d’action par

Kev Adams revient pour la suite des Nouvelles aventures d’Aladin sorti en 2015, qui avait tout de même décroché 4 millions d’entrées. Le deuxième volet ne relève pas le niveau : un scénario paresseux, des accents incohérents, des morceaux chantés ennuyeux, aucune connivence avec le spectateur, et pour seule clef de voute un double One man show entre Kev Adams et Jamel Debbouze, nouvel antagoniste, qui déroulent leurs sketchs sans jamais se rencontrer. L’unique promesse de la bande-annonce d’un duel entre Eric et Ramzy est sabordée. Seule certitude : Kev Adams est un vrai phénomène de génération, capable de mobiliser des millions de fans, mais toujours pas un bon acteur.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre.RECOMMANDATIONSLA RECO D’HUGO ALEXANDRE : «&nbsp;Fiston&nbsp;» de Pascal Bourdiaux (2013) où Kev Adams se fait tirer vers le haut grâce à Franck «&nbsp;God&nbsp;» Dubosc.&nbsp;CRÉDITS<em

Gustave Kervern et Benoît Delépine ont le don de convertir des acteurs connus en personnage de Groland. Dans&nbsp;I Feel Good c’est au tour de Jean Dujardin qui, transformé en loser en quête de l’idée qui va le rendre riche, part retrouver sa soeur (Yolande Moreau) qui dirige une communauté Emmaüs à Pau. Le décor (en matériaux de recup) est posé. Jean Dujardin, excellent, pousse à l’extrême son rôle et se mue en sketch ambulant à la limite de l’absurde. Les deux réalisateurs ont toujours eu beaucoup d’amour pour leurs personnages, mais leur bienveillance prend de plus en plus le pas sur l’humour noir qui leur est caractéristique. Au final, I Feel Good est&nbsp;un film «&nbsp;mignon&nbsp;».&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Yerim Sar.&nbsp;RECOMMANDATIONSLA RECO DE HUGO ALEXANDRE : Le meilleur film de Kervern et Delépine : «&nbsp;Mammuth&nbsp;» avec Gérard Depardieu en retraité qui part à la recherche de ses anciens pa

Après de nombreuses bandes-dessinées, Mathieu Sapin réalise brillamment sa première comédie «&nbsp;Le Poulain&nbsp;». Par un concours de circonstances, le novice Arnaud Jaurès (Finnegan Oldfield) se retrouve assistant d’Agnès Karadzic, terrible dir comm’ d’une candidate aux présidentielles qui va le faire rentrer dans le monde cruel de la politique. Alexandra Lamy, que l’on découvre dans un rôle de méchante castratrice, est bluffante. Le reste du casting est très bien choisi, notamment les seconds rôles qui apparaissent tout au long du film, avec une mention spéciale pour le burlesque Philippe Katerine. Avec beaucoup d’ironie et quelques ingéniosités, comme le fait de dessiner les écrans des réseaux sociaux et de la télévision, le film dépeint la réalité du monde politique actuel mais manque parfois de férocité.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard.RECOMMANDATIONSLA RECO DE HUGO ALEXANDRE : La bande-dessiné «

Après quatre saisons sur Youtube, Karim Jebli et Nordine Salhi ont malheureusement adapté leur mini-série au cinéma. Les deguns ce sont deux marseillais qui se retrouvent en camp de redressement militaire et s’en évadent. Les vannes du film tournent en boucle entre trois thématiques : les mamans, l’anus et le caca. Autant dire que le niveau est vraiment catastrophique … Et ce ne sont pas les multiples caméos qui viendront le rehausser : Cyril Hanouna, mais aussi son garde du corps et la DJ de TPMP ou encore Soprano, Benjamin Castaldi ou Elie Semoun. Marseille ne méritait pas ça.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Yerim Sar et Vincent Manilève.RECOMMANDATIONSLA RECO DE YERIM SAR : «&nbsp;Dumb et Dumber&nbsp;» un film de Peter Farrelly et Bobby Farrelly (1994).LA RECO DE VINCENT MANILÈVE : Une autre web-série, «&nbsp;Spray&nbsp;» réalisée par le duo Les Glamouze sur Pickle TV.LA RECO DE DANIEL ANDREYEV :&nbs

J’ai perdu Albert, la nouvelle comédie de Didier Van Cauwelaert offre son premier rôle principal à Stéphane Plaza, en médium habité par l’esprit d’Albert Einstein. Mais l’habitué des plateaux télé ne réussit pas vraiment sa reconversion avec ce film qui laisse perplexe. Pourquoi ajouter au scénario déjà incompréhensible un discours écologiste et social tiré par les cheveux ? Pourquoi incorporer aux dialogues des sous-entendus sexuels injustifiés ? Pourquoi Josiane Balasko, Bernard Le Coq ou Julie Ferrier ont accepté de jouer dans un film aussi mauvais ? Le seul prétexte pour ne pas quitter la salle : l’anthologique chanson du générique interprétée par Julie Ferrier et Stéphane Plaza.&nbsp;Animé par Daniel Andreyev avec Perrine Quennesson et Max Besnard.RECOMMANDATIONSLA RECO DE MAX BESNARD : «&nbsp;L’Incroyable Destin de Harold Crick&nbsp;» de Marc Forster (2007).LA RECO DE PERRINE QUENNESSON : «&nbsp;L’exorciste&

Eddy Mitchell, Pierre Richard et Roland Giraud incarnent trois amis d’enfance qui se retrouvent après la mort de la femme de l’un d’entre-eux. S’en suivent rebondissements autour de la question de l’héritage, de tromperies, et autres péripéties moyennement comiques et un peu surjouées par ce casting prestigieux. Avec « Les vieux fourneaux », Christophe Duthuron adapte la BD éponyme de Wilfrid Lupano, sans creuser les thématiques sociales comme la vieillesse, la mort, la lutte féministe, le malheur social, qui font la force du livre. Une version moins sombre, qui tient plus de la transcription que l’adaptation, desservie par les multiples flashback mais éclairée par les seconds rôles comme celui d’Alice Pol, comme toujours parfaite dans son jeu. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard. RECOMMANDATIONS LA RECO DE HUGO ALEXANDRE : Une autre bande-dessinée adaptée au cinéma, « Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté (2010) avec Daniel Prévost en road-trip sur les route

Retour sur les comédies de l’été, celles qu’on a aimées mais surtout celles qu’on a subies. Pour commencer en beauté “L’école est finie” avec Bérengère Krief qui met à rude épreuve. Trouver sa place, aider un enfant en difficulté... le film est un condensé de tous les épisodes de “L’Instit” et semble avoir pris vingt ans dès sa sortie. On poursuit ensuite avec Tamara 2, un film complètement foireux mais qui a, lui, le mérite d’être bien dans son époque et d’être un des premiers à mettre en scène un personnage d’influenceur. Dans la catégorie fausse comédie, le prix revient à “Roulez jeunesse”. Tout indiquait que le film allait être drôle (Eric Judor dans le rôle principal, de la vanne en abondance…) et soudain, au beau milieu du long-métrage, la comédie n’en est plus du tout une et se transforme en une réflexion sur l’enfance. On reviendra sur le succès de l’été : “Neuilly sa mère, sa mère”, la suite qu’on avait jamais demandée. Et enfin passage en bref des comédies passées entre les m

Episode un peu spécial pour cette fin de saison : les chroniqueurs de MDR parlent des comédies françaises en général avec un petit bilan rapide et une projection sur celles qui vont sortir en particulier. “Neuilly sa mère, sa mère”, “Le Monde est à Toi”, “Photo de famille”, après un premier semestre assez peu satisfaisant en termes de comédies, les films de l’été parviendront-ils à relever le niveau ? En bonus une lecture de quelques synopsis à venirAnimé par Daniel Andreyev avec Yerim Sar, Clotilde Bruneau et Vincent Manilève RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à Créatis (15 rue de la Fontaine au Roi 10ème) le vendredi 6 juillet 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réalisation : Quentin Bresson. Chargée de production et d’édition : C

Méta, étrange et WTF, la nouvelle comédie de Quentin Dupieux ne déroge pas à la tradition de l’absurde dans laquelle le réalisateur excelle. On retrouve Grégoire Ludig et Benoît Poelvoorde au casting - des noms qui déclenchent des émotions fortes auprès des amateurs de comédie -, mais aussi Michel Hazanavicius, Pedro Winter ou Orelsan qui apparaissent dans quelques caméos déroutants. Proche de la pièce de théâtre, le rythme du film n’est pas celui auquel on s’attend. Tout le film tient sur les répliques, le vocabulaire et le duo Ludig-Poelvoorde, très réussi. Si le twist final laisse un peu sur la réserve puisqu’on ne sait pas exactement si Dupieux va vraiment au bout de son film ou s’il a juste eu du mal à trouver une fin, le long-métrage reste en revanche très drôle tout du long et ça faisait longtemps qu’une comédie française n’avait pas autant fait rire une salle de cinéma. Animé par Daniel Andreyev avec Yerim Sar, Clotilde Bruneau et Vincent Manilève RECOMMANDATIONS LA RECO DE VIN

Comme chaque mois, une nouvelle bande dessinée passe le test de l’adaptation au cinéma. Cette fois-ci c’est au tour de la bretonne Bécassine de faire ses preuves derrière la caméra de Bruno Podalydès. Dark reboot de la bande dessinée, le film tire plus vers les Malheurs de Sophie que vers l’univers mielleux de Chantal Goya. La bigoudène naïve et fantaisiste, interprétée par Emeline Bayart, se retrouve à entrer au service d’une marquise pour éduquer sa petite fille adoptée. S’il ne se passe pas grand chose et que le personnage principal manque de charisme, Bruno Podalydès parvient toutefois à proposer un long-métrage poétique, qui s’adresse aux enfants avec intelligence et humilité. Le film est très respectueux de son personnage, ne tombe pas dans la moquerie et ne tente pas non plus de transformer l’univers de la bande dessinée de 1905. Et c’est finalement assez rare dans les adaptations de BD au cinéma pour être souligné et apprécié ! Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et P

assez bonne surprise. Le long métrage - qui a reçu le prix du jury au festival de l’Alpe d’Huez - raconte l’histoire de Michel, aka Kad Merad, qui a perdu le doudou de sa fille à l’aéroport et de sa rencontre avec Sofiane, joué par Malik Bentalha, qui va essayer de l'arnaquer après avoir vu son avis de recherche. Mais cette histoire de doudou est surtout un prétexte qui laisse rapidement place à un buddy movie attendrissant et très drôle. Kad Merad semble enfin sortir un peu de son rôle de patriarche francilien rabat-joie qui lui colle à la peau et son duo avec Malik Bentalha fonctionne parfaitement. Co-créateur des Tuches et anciennement auteur des Guignols, le réalisateur Philippe Mechelen signe donc une comédie touchante et bon enfant et offre, par la même occasion, son premier bon rôle au cinéma à Eli Semoun. Il était temps. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Perrine Quennesson RECOMMANDATIONS LA RECO DE VINCENT MANILEVE : “La course au jouet” où Schwareneger qui do

Le film de pranks de François Damiens aurait pu être beaucoup plus drôle mais contient quelques vrais moment de bravoure dont on se souviendra longtemps. “Mon Ket” (mon fils, en argot) met en scène Dany, un homme incarcéré qui décide de s’évader et de retrouver son fils Sullivan. Mi-caméra cachée, mi-fiction, le film comporte de très bonnes séquences de canular mais les scènes de fiction, bien plus faibles, ne parviennent pas à faire le liant et l’histoire est plutôt bancale dans l’ensemble. Sans second rôle conséquent, c’est plutôt grâce aux personnes piégées que les séquences fonctionnent. Les punchlines viennent plus des gens rencontrés que de François Damiens lui même, de quoi devenir fan de la Belgique. Mais si on n'échappe pas à deux ou trois fous rires, cela reste un peu léger pour un film entier et les meilleurs séquences auraient peut-être plus leur place sur Youtube que dans les salles obscures. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS LA RECO De HUGO ALE

Une histoire de soeurs, un fond de comédie multiculturelle, une ambiance film de coloc… À force de vouloir tout mettre dedans, on ne retient pas grand chose du dernier long-métrage de Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne. Dans cette version des “Trois frères” au féminin, trois jeunes femmes qui n’ont rien en commun se découvrent un lien de parenté à la mort de leur père et s’installent ensemble dans l’immense appartement parisien qu’il leur a légué. Une juive, une arabe, une parisienne blanche et bourgeoise, en voulant prendre le pli de la comédie communautaire sympa et censée nous rassurer sur l’état de la société française, le film tombe en réalité dans un tourbillon de clichés. Terriblement prévisible et plein de bon sentiments “Demi-soeurs” reste malgré tout un divertissement mignon dont on ne tâchera de retenir que le sympathique duo formé par Alice David et Sabrina Houazzani. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Perrine Quennesson RECOMMANDATIONS LA RECO DE VIRGI

Netflix est de retour dans le sillage de la comédie française avec une nouvelle production qui laisse à désirer. Après un choc sur la tête, Damien, un célibataire endurci qui multiplie les conquêtes, se retrouve dans une société parallèle où les femmes ont le pouvoir. Il tombe amoureux d’Alexandra, son double féminin, et va essayer de comprendre les codes inversés de ce nouveau monde pour la séduire. Dans ce monde la dame bat le roi aux cartes, les hommes s’épilent le torse façon “ticket de métro” et le long-métrage compte de nombreuses bonnes petites idées sur l’inversion des rôles dans la société. Mais l’intérêt du film se limite à ces détails et l’histoire en elle-même manque de rythme et de surprises. “Je ne suis pas un homme facile” n’ose pas aller très loin dans l’humour noir et ce qui pourrait être une critique fine de la société vire en réalité à la caricature un peu simpliste d’un monde où les femmes singeraient une forme de virilité malsaine. Un film à concept donc, dont on f

Un film d’Axelle Laffont, avec Axelle Laffont, qui fait du grand Axelle Laffont et où rien ne va. “MILF” raconte la très peu crédible histoire de trois amies d’enfance parties dans le sud vider une maison et qui vont devenir la cible privilégiée de trois garçons nettement plus jeunes qu’elles et visiblement peu intéressés par les filles de leur âge. Mal filmé, plein de blagues déjà vues et revues, sans personnage secondaire intéressant, le film n’a aucun enjeu si ce n’est celui de voir trois femmes s’amuser avec des hommes. La caractérisation des personnages principaux est loupée, leurs faits et gestes sont injustifiés et on se demande ce que font Virginie Ledoyen et Marie-Josée Croze dans ce traquenard. En bref, difficile de sauver quoi que ce soit dans ce film qui ressemble plus au mélange d’un vlog d’une youtubeuse et d’un épisode de ”Hélène et les garçons” qu’à un long-métrage digne de ce nom. Animé par Daniel Andreyev avec Benjamin François et Vincent Manilève RECOMMANDATIONS LA R

Agréable surprise pour ce buddy movie féminin qui a remporté le prix du public au festival de l’Alpe d’Huez en 2018. “Larguées”, le premier long métrage en solo d'Eloise Lang raconte l’histoire de deux soeurs que tout oppose qui emmènent leur mère en club de vacances à la Réunion pour lui faire oublier son récent drame conjugal. Le film n’a pas vraiment d’intrigue - si ce n’est de savoir si les deux filles parviendront à secouer leur mère - mais est véritablement porté par ses personnages. Miou-Miou interprète à merveille la mère désespérée qui se laisse mourir après sa séparation, Camille Cottin est tout droit sorti de “Connasse” et Camille Chamoux excelle dans son rôle de jeune chef de famille angoissée et agaçante. La comédie semble cousue de fils blancs mais les personnages, bien que très archétypaux, ne vont finalement pas exactement là où on les attend. Particulièrement bien dialogué, le film est une véritable ode à la vanne et on lui pardonne facilement ses nombreuses scènes cli

Addict sexuel victime de son succès, Gabriel aka Kev Adams décide de faire intervenir dans sa vie une experte anti-amour pour l'extirper de cette “malédiction”. Trop jeune ou trop en décalage par rapport au personnage, difficile de prendre l'humoriste au sérieux dans son rôle de tombeur malgré lui. Le film lui donne assez peu d’épaisseur et on comprend mal les raisons de son succès auprès de la gente féminine. Tout semble fait pour protéger l’image de Kev Adams, “un mec bien malgré tout”, qui subi sa condition de Don Juan. Quant au personnage de l’experte, interprétée par Mélanie Bernier, il est lui aussi surjoué et sous-écrit, donnant assez peu de consistance aux figures féminines du film. Mais le plus navrant est que “Love Addict” n’est pas un cas isolé. Les comédies romantiques françaises bas de gamme semblent se multiplier, nivelant par le bas un genre qui aurait bien besoin de renouvellement. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmidt et Vincent Manilève RECOMMANDATIONS LA RE

Daniel Auteuil invite son bon ami Patrick - Gérard Depardieu - à venir dîner chez lui et sa femme Sandrine Kiberlain, pour qu’il leur présente sa nouvelle compagne, Adriana Ugarte. Pendant tout le repas, Daniel se met à fantasmer sur cette jeune femme, s’imaginant une vie romantique à deux bien cliché comme le cinéma français sait les inventer : faire un voyage à Venise, se rouler des pelles dans la cuisine avec une fondue au chocolat… une panoplie de fantasmes consensuels qui reviennent de manière cyclique dans le film selon un principe simple et classique, et bien ennuyeux. L’adaptation par Daniel Auteuil himself de la pièce de Florian Zeller “L’envers du décor” se résume à une heure trente où de vieux lubriques filment, déshabillent littéralement une femme de trente ans de moins qu’eux. Un cas d’école de “male gaze”, cette perspective masculine sur l’action est les personnages. Un film digne d'un téléfilm totalement dispensable. Animé par Daniel Andreyev avec Yérim Sar et Vincent Ma

L'espoir renaît à chaque nouvelle sortie d’un film d'Agnès Jaoui qu’elle reproduise le miracle de son premier long-métrage : “Le Goût des autres”. Mais ce n’est à priori pas pour cette fois-çi. “Place Publique” dresse le portrait et la critique de Castro, une sorte de caricature d’un Ardisson en fin de carrière, interprété par l’attachant Jean-Pierre Bacri. Tout en huis-clôt, le film à des airs de pièce de théâtre. Les personnages sont assez caricaturaux et les dialogues de Jaoui et de Bacri, bien que toujours percutants, sont nettement moins cruels et mordants qu’à leur habitude. On retrouve dans le film la thématique (récurrente dans leur cinéma) du clash des classes sociales. Mais son traitement peu subtil donne l’impression d’un film condescendant avec un discours assez réac’ sur la jeunesse. Alors si l’ambition est belle de vouloir dépeindre notre époque de façon grinçante, le résultat est malheureusement un peu à côté de la plaque. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre, Y

Etait-ce vraiment une bonne idée de se relancer dans la production de la série à succès qui a marqué le cinéma français des 20 dernières années ? A priori, non. Onze ans après la sortie du dernier opus, Taxi 5, réalisé cette fois-ci par Franck Gambastide, reprend les pires éléments de ce qui a fait la série à succès. Écrit par Stéphane Kazadjan (déjà responsable de l’atroce “Bad Buzz” en 2017), le film est certes un peu moins raciste que les précédents mais toutes les vannes reposent sur l’humiliation, la grossophobie, l’homophobie ou encore la misogynie des personnages. Si les premiers numéros étaient porteurs d’une certaine vision de la France de 1998, “Taxi 5” ne parvient pas à s’approprier les codes de cette époque ni à se moderniser pour autant. Tout paraît très ringard et réchauffé dans ce nouveau numéro incapable de s’affranchir des films précédents. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Mélissa Gazziero RECOMMANDATIONS LA RECO DE MAX BESNARD : “Hot Fuzz” (Edgar Wright,

Enfin une adaptation de bande dessinée qui n'abîme pas nos souvenirs d’enfance. L’ancien Robin des Bois Pierre-François Martin-Laval s’est lancé dans l’adaptation périlleuse de l’oeuvre d’André Franquin et s’en sort plutôt bien. On retrouve dans ce film toutes les images iconiques de Gaston Lagaffe, lui même interprété par l’attachant Théo Fernandez, plus connu sous le nom de Coin-Coin dans “Les Tuches”. Mais si les visuels donnent l’impression d’être bel et bien dans la célèbre bande dessinée, le film ne parvient pas pour autant à retranscrire toute la poésie de l’univers de Franquin. Gaston ne travaille plus dans la rédaction d’un journal mais dans une start-up de petits escrocs revendeurs de gadgets et les problématiques de fainéantise et d’inventivité du personnage ne fonctionnent plus. Professionnel de la disruption par essence, Gaston perd un peu en saveur au contact de la start-up nation. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Amandine SchmittRECOMMANDATIONSLA RECO D

Beaucoup de cabotinage dans cette romcom paresseuse réalisée par Emmanuel Gillibert. Arnaud Ducret, le nouveau Gilles Lellouche de la comédie, y joue le rôle d’un lourdaud qui se retrouve en colocation du jour au lendemain avec Jeanne, jouée par Louise Bourgoin, et ses enfants. Rien de bien saillant dans ce long-métrage qui repose sur les ressorts déjà vus et revus de la comédie de colocation. Le film se vautre dans les clichés et le manque d’équilibre entre les personnages est dérangeant. Le macho interprété par Arnaud Ducret prend toute la place dans l’histoire et Emmanuel Gillibert donne assez peu la parole à Louise Bourgoin qui aurait pu sauver le film mais qui se retrouve cantonnée à un rôle stéréotypé de femme castratrice. La progression des personnages est invisible et on sort de la séance en se demandant encore à quel moment ils sont tombés amoureux. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Amandine Schmitt RECOMMANDATIONS ET COUPS DE COEURS LA RECO DE MAX BESNARD

Bien que couronné au Festival de l’Alpe d’Huez, le long-métrage de Robin Sykes laisse dubitatif. Thierry Lhermitte y interprète le grand-père atteint d’Alzheimer de Rayane Bensetti, une sorte de clone de Kev Adams. Une succession d'événements va contraindre le jeune homme à s’occuper de son grand-père pour pouvoir aller à Paris jouer une finale de basket décisive pour son avenir. Dans ce buddy movie, les vannes sont assez peu maîtrisées et l’humour un peu lourd trouve rapidement ses limites. Le comique de répétition et les blagues racistes sont de mise et deviennent franchement dérangeantes au cours du film. Si le long-métrage aurait pu être une belle occasion de parler de la maladie d’Alzheimer, la mise en scène est ici maladroite et peu réaliste. La maladie est exagérée et ses symptômes déformés, rendant le personnage de Thierry Lhermitte assez répugnant. Le film est finalement très premier degré et ce qui aurait pu être un beau drame finit en comédie ratée qui provoque un sourire to

Difficile de qualifier de comédie le dernier long-métrage de Sophie Fillière. On pourrait plutôt parler de science-fiction ni drôle, ni assumée. Dans ce film “What-if”, Margaux 45 ans, jouée par Sandrine Kiberlain, rencontre Margaux, une vingtenaire jouée par Agathe Bonitzer. Les deux femmes sont en réalité la même personne et s’échangent conseils et réflexions en faisant le parallèle de leurs vies. L’absence de naturel dans le film est frappante. Les dialogues hyper surfaits, très écrits et verbeux sont récités scolairement par les acteurs. Le jeu caricatural d’Agathe Bonitzer ou de Melvil Poupaud donne même au film des airs de parodie des Inconnus. Plutôt contemplatif et avec assez peu d’histoire, le film ne parvient pas non plus à exploiter le filon du retour dans le passé. La rencontre des personnages ne conduit qu’à des questionnements futiles, sans tensions ni enjeux. La logique de science-fiction est finalement assez limitée et on imagine mieux ce film très connoté “intello Rive

Drôle, belle, touchante, la première réalisation de Franck Dubosc est une franche réussite. Il y joue le rôle d’un mythomane qui s’invente un handicap pour séduire une femme. Un rôle écrit par et pour Franck Dubosc, qui lui va à merveille et qui ne cannibalise pas pour autant les autres personnages. Il parvient à se mettre en retrait pour laisser briller Alexandra Lamy qui porte tout le film et que l’on redécouvre dans ce long-métrage. Si le pitch est assez délicat, “Tout le monde debout !” comporte de jolis moments de réflexion sur le poids du handicap et son impact sur la vie quotidienne, sans jamais virer au pathos pour autant. La candeur du personnage de Franck Dubosc permet d’aborder ces thématiques avec subtilité. Intelligemment écrit et tourné, l'humoriste signe ici l’une des meilleures comédies de l’année.Animé par Daniel Andreyev avec Mélissa Gazziero, Max Besnard RECOMMANDATIONSLA RECO DE MELISSA : “Le monde de Némo” en VF où Franck Dubosc double Marin, le père de Némo.LA REC

Gaston Lagaffe, Benoît Brisefer, Boule et Bill... toute notre enfance semble devoir passer au filtre du live-action. Ici encore, il s’agit d’une adaptation très libre et peu fidèle par Alexandre Coffre du monument de la bande dessinée franco-belge “Spirou et Fantasio”. Si le film peut plaire aux enfants, les choix d’écriture sont assez particuliers et même étonnamment gores pour un jeune public. On découvre un Spirou pickpocket, et alors qu’il n’a jamais tenu une arme dans les cinquantes premiers albums dessinés, il décide ici délibérément de tuer quelqu'un. Plutôt bien réalisé, le film se limite néanmoins à des images assez lisses, toujours lumineuses et colorées. Si les caractéristiques du célèbre groom ne sont que très peu respectées, on peut tout de même apprécier la performance de Ramzy Bedia qui semble prendre beaucoup de plaisir à terrifier les enfants dans le rôle de Zorglub. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Mélissa Gazziero. RECOMMANDATIONS LA RECO DE VINCENT

Ni corrosif, ni subversif, le 6ème film de Dany Boon reste tout de même un bon film familial et une agréable surprise par rapport aux précédents. Au cours d’un accident de voiture, Valentin, un designer néo-parisien pédant, reçoit un choc sur le crâne qui entraine une amnésie le ramenant à ses 17 ans et à ses origines ch’tis. Plus proche de la fable sur l’ascension sociale que de la pure comédie, ce long métrage se distingue notamment grâce au choix des acteurs : François Berléand dans le rôle du méchant, Laurence Arné et Line Renaud dans des rôles féminins consistants, Dany Boon qui s’octroie des moments de sketchs et enfin, des interventions impromptues de Pierre Richard. Si un certain malaise persiste parfois face à la représentation des ch’tis qui occupent les rôles de bêtas, le film reste tout de même assez surprenant avec une vraie intrigue construite et rythmée du début à la fin. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Amandine Schmitt. RECOMMANDATIONS LA RECO D’AMANDIN

Le premier long métrage français distribué en exclu sur Netflix a des airs de projets fait maison. Le pitch de départ est déjà assez improbable, si ce n’est incohérent : après s’être fait quitté par sa copine fan de comics, un jeune homme passionné de vidéo décide de la reconquérir en organisant et en filmant des faux kidnappings avec des vraies stars, le tout déguisé en super-héros. Avant d’être racheté par Netflix, la production a en partie été réalisée grâce à un financement participatif et il aurait peut-être mieux valu que le long-métrage reste un projet “entre copains”. Car s’il s’agit d’un film sympathique dans un cadre familial où l’on retrouve l’ambiance de bande d’amis, Blockbuster fait preuve de beaucoup d’insuffisances dans sa narration avec un scénario difficile à suivre et des ressorts comiques assez faibles qui ne compensent pas les nombreux passages dépressifs-tristes. En essayant de faire un film alternatif, la réalisatrice July Hygreck tombe assez rapidement dans le c

Notre drôlissime Jean Dujardin est revenu véritablement à la comédie pour notre plus grande joie dans “Le retour du héros” de Laurent Tirard, sous le costume du capitaine Neuville qui est appelé au combat en Autriche en 1809. En France, il laisse une fiancée qui souffre de son silence pendant plusieurs années. Sa soeur Elisabeth, Mélanie Laurent, se met alors à écrire de fausses lettres du capitaine pour finalement le faire mourir au combat. Problème, ce dernier rentre sain et sauf, et va exploiter la situation cousue par Mélanie Laurent. “Le retour du héros” est notre premier vrai coup de coeur de l’année 2018. Une nouvelle comédie du mensonge, oui, mais qui tient cette fois çi. On en attendait pas tant de Mélanie Laurent qui révèle un vrai talent pour la comédie, et on est bluffés par la réalisation classieuse qui met en valeur une galerie de personnages intéressants, et les multiples intrigues dans l’intrigue au sein de ce petit huis-clos. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Mani

Gaspard - Félix Moati - en route pour le remariage de son père rencontre Laura - Laetitia Dosch -, parfaite inconnue à qui il demande de jouer sa petite-amie pour la cérémonie. Tous les deux se rendent dans le zoo familial où Gaspard a grandi, dont il s’est tenu éloigné pendant plusieurs années, et qui est maintenant en déclin. Cette comédie d’Antony Cordier débute donc sur un mensonge peu original, et totalement inutile puisque le personnage de Laetitia Dosch, observatrice mais passive, ne porte pas un regard neutre et extérieur sur la famille atypique, totalement dysfonctionnelle, presque animale qu’elle rencontre. L’amour incestueux, véritable sujet du scénario non assumé, laisse place à un portrait de famille aux rapports compliqués, qui s’abrite derrière une facture classique et une morale à la mords-moi-le-noeud qui ne tient pas. Le film raconte peu de choses, mais un sentiment de malaise est bien présent. Pourtant, l’univers du zoo est plaisant, tout comme le personnage d’enfant

"Brillantissime", c'est donc le premier film de Michèle Laroque, avec pour actrice principale... Michèle Laroque. Celle-ci interprète Angela dont la vie idéale s'écroule un soir de Noël quand sa fille, son mari et sa meilleure amie l'abandonnent. Adapté d'une pièce de 2001, le film à la trame inexistante et aux nombreux caméos, est resté bloqué à cette période avec des gags ringards. A croire qu'il ne s'est rien passé entretemps. Problème, on ne croit pas aux personnages et à leur vie, et il est difficile d'avoir de l'empathie pour eux, de s'intéresser à ce qui leur arrive. L'occasion aussi de revenir sur le financement un peu particulier de ce film qui ne ressemble rien au projet de départ. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Amandine Schmitt. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 01 février 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réal

Jeff Tuche, devenu maire de Bouzolles, souhaite que le TGV marque l'arrêt dans sa ville. Pour porter haut et fort cette revendication, il se présente aux présidentielles, et atterrit contre toute attente à l'Elysée. Faux espoirs déçus : après une campagne électorale intéressante mais trop courte, le film s'enfonce dans des gags téléphonés, lambdas, se repose sur les acquis des précédents opus, pour finalement sombrer dans la vacuité absolue. Chaque personnage répète son propre running gag, aucune évolution des personnages n'est à constater. On n'attend pas avec impatience le Tuches 4. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Alpe d'Huez le samedi 29 janvier 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Montage, chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Hébergé par Acast. Visitez <a style='color:grey;' target='_blank' rel='no

Jour 4, et ultime émission depuis l'épicentre du lol cinématographique français. Mais où l'on a très peu ri devant "Les dents, pipi et au lit", "Mme Mills, une voisine si parfaite" et " Larguées". On vous explique pourquoi, on vous donne nos pronostics pour la compétition, et on vous garde "Les Tuches 3" pour la semaine prochaine. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et François Cau. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l'Alpe d'Huez le vendredi 19 janvier 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jour 3 : où il est question de Foenkinosexploitation avec "Je vais mieux" de Jean-Pierre Améris, de Kad Mérad à la recherche d'un doudou dans toute la France dans le bien-nommé "Le Doudou" de Julien Hervé, et de l'ultime comédie de mensonge à la gloire de Franck Dubosc avec "Tout le monde debout" de ... Franck Dubosc. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et François Cau. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l'Alpe d'Huez le jeudi 18 janvier 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jour 2 de notre opération spéciale au Cannes de la comédie. Au programme du jour : - le très attendu et assez réussi "Les aventures de Spirou et Fantasio" avec Alex Lutz, Thomas Solivérès, Christian Clavier (!), Ramzy Bédia et Géraldine Nakache - "Comme des garçons", l'histoire d'une équipe de foot féminine qui se forme à Reims et joue son premier match en 71, avec Max Boublil. - "La finale", un premier film, pas tout à fait une comédie, qui a pour ambition de faire rire avec Alzheimer. Un drame magnifique. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et François Cau. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l'Alpe d'Huez le mardi 16 janvier 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Hébergé par Acast. Visitez <a style='color:grey;' target='_blank' rel='noopener noreferrer' href='http

Depuis la Mecque de la comédie française, au pied des pistes, les MDRos vous font vivre le Festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez. Jour 1 : focus sur "La Ch’tite famille" de Dany Boon, présenté en ouverture mais hors compétition. Un film schizophrène entre les branchés parisiens et «&nbsp;Bienvenue chez les Ch’ti Origins&nbsp;» (garanti sans spoil). Et un tour d'horizon des films présentés dans les jours à venir : les sportifs "Comme des garçons" et "La Finale", "Je vais mieux de Jean-Pierre Améris, "Madame Mills, une voisine si parfaite" de Sophie Marceau, "Le doudou" où Kad Merad part à la recherche du doudou de sa fille dans un aéroport, "Tout le monde debout" le premier film de Franck Dubosc, mais aussi 'Les aventures de Spirou et Fantasio", "Les Tuche 3" et le très sérieux "Les zombies font du ski". Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et François Cau. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l'Alpe d'Huez le mardi 16 jan

Vincent a juré de ne plus tomber amoureux. Manqué, il trouve l’amour, et se met à mentir à tout va. A sa colloc d’abord, fragile et jalouse. A sa nouvelle petite-amie, qui ne sait pas qu’il vit avec une autre femme. Sauf que Vincent ment très, très mal. “Ceci est une romcom” comme l’annonce fièrement l’affiche du film de Victor Saint Macary, qui rassemble un excellent, séduisant et rafraichissant quatuor de newcomers : William Lebghil dans le rôle principal, Margot Bancilhon, Jonathan Cohen et Camille Razat. A partir de la trame classique du mec tiraillé entre deux filles, “Ami-ami” twiste le propos avec quelques détails appréciables. Une scène de baston apocalyptique radicale, le personnage du héros, subtil et bien écrit, le tès bon travail de lumière et la playlist très affutée sont autant de bons points. Mais problème : difficile parfois de savoir ce qui pousse Vincent à mentir autant, et le regard très masculin porté sur les personnages féminins, qui n’évoluent pas au fil du récit.

MDR reçoit Victor Saint Macary, réalisateur de la rom-com Ami-Ami, et l'acteur Jonathan Cohen. Animé par Daniel Andreyev. CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le lundi 08 janvier 2018. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réalisation, chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Monsieur et Madame Prioux, Christian Clavier et Catherine Frot, découvrent un soir qu’un certain Patrick, s’est installé chez eux, en prétendant rentrer chez ses parents. Sauf que les Prioux n’ont pas d’enfant, n’en ont jamais eu, mais cette arrivée fait remonter les remords de maternité de Madame, et le couple va plus ou moins l’adopter sentimentalement plutôt que d’enquêter sur son identité. Sébastien Thiery (avec Vincent Lobelle) adapte sa propre pièce de théâtre créée il y deux ans avec François Berléand et Muriel Robin, à grands coups de vannes très bas de plafond. L’occasion de revenir sur la montée en puissance de Christian Clavier qui ne cesse de nous ravir, avec cinq films prévus pour 2018. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Vincent Manilève. RECOMMANDATIONS Vincent Manilève : le “générateur de films avec Christian Clavier” (http://depression.cool/clavier/) créé par Adrien Ménielle, auteur web. Le principe est simple : un clic, un pitch imaginaire mais plausible

Ils en ont mangé cette année des comédies, les chroniqueurs de MDR. Une cinquantaine au total. Et certaines pas très fraîches, voire particulièrement rances. C’est ce qui fait un peu la particularité de 2017 où le meilleur a côtoyé le pire du pire Pour cette dernière émission de l'année imaginée en partenariat avec Slate, Daniel Andreyev revient avec trois de ses chroniqueurs, Virginie Adane, Max Besnard et Vincent Manilève sur une dizaine de comédies qui ont marqué 2017. On passe sans transition des réussis Santa &amp; Cie, Coexister, Problemos aux très problématiques Bad Buzz, A Bras Ouverts, Si j'étais un homme, ou encore Epouse-moi mon pote. Une année où on aura beaucoup vu Christian Clavier qui a montré que son talent comique n'avait rien à voir avec son talent de choisir les comédies dans lesquelles il tourne. Pour compléter ce podcast, vous devez lire l'article très complet de Daniel Andreyev publié sur Slate où il revient sur tous les films qu'il a vus. RÉFÉRENCES CITÉES DANS L

Quatre ans après la tournée Stars 80, Vincent et Antoine (Anconina et Timsit) sont victimes d’une escroquerie. En guise de plan de redressement, ils planifient un gigantesque concert au Stade de France avec encore plus de stars. Faire un film sur des stars sur le retour, pourquoi pas, mais un pur produit commercial sans âme… On ne sait plus d’ailleurs si le film de Thomas Langmann est le trailer de la tournée ou inversement. Le film se résume à un assemblage de vignettes interchangeables : Flash Dance par Lio, Sister Act par Gilbert Montagné, Les bronzés font du ski pendant la moitié du film… Le final crépusculaire et horriblement gênant parachève ce monument de déprime, qui ne procure aucune satisfaction de cinéma ou de comédie. Cela nous coûte de le dire, mais le premier est meilleur, et le second à fuir à tout prix. (Attention, on spoile) Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : pour un bel hommage aux années 80’s, la série “Frea

La standupeuse Nawell Madani orchestre le récit de sa propre vie dans “C’est tout pour moi”, à travers l’histoire d’une jeune femme, Lila, qui quitte Bruxelles pour faire carrière dans la danse à Paris, et qui finira par faire de la comédie, du “seule-en-scène”. Difficile de reprocher à Nawell Madani la construction de l’histoire lorsqu’il s’agit d’autofiction. Mais difficile d’échapper à la pression lorsqu’on raconte son parcours, et à la construction de sa propre mythologie. Nawell Madani n’y échappe pas, et étouffe ses traits de caractère : trop travaillé et trop construit, presque millimétré, le film manque de spontanéité. Deuxième écueil : trop de films différents sont condensés en un seul. Son enfance compliquée et la relation avec son père tient une grande partie du film alors que le stand-up n’arrive que dans le tout dernier tiers, et son envie de danser, primordiale au début, disparaît totalement au fur et à mesure de l’histoire. Malgré quelques punchlines et blagues qui font

Quand ses 92 000 lutins tombent tous malades à quelques jours du réveillon, le Père Noël descend sur terre avec ses rennes pour trouver 92 000 tubes de vitamine C, ou Noël n’aura pas lieu. Alain Chabat sous les traits d’un sympathique et nonchalant Santa Claus, met tout son savoir-faire au service d’une comédie pour enfants aux différents niveaux de lecture, notamment grâce à un twist permanent du vocabulaire, potentiellement vulgaire mais aux mots réinterprétés. Oscillant entre Gotlib et Goscinny, ce film à l’écriture magistrale possède des dialogues intelligents, une réalisation chirurgicale et un montage speed. On en prend plein les yeux. L’esprit de troupe avec des bons acteurs qui gravitent autour de Chabat - le Palmashow, Pio Marmai, Golshifteh Farahani, Audrey Tautou - est l’ingrédient qui parfait la recette d’un succès annoncé. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : “Réalité” de Quentin Dupieux (2014) dans lequel j

(Attention on spoile) Neïla, jouée par Camélia Jordana, est une jeune femme qui rêve de devenir avocate. En arrivant à l’université d’Assas, elle se confronte au très misanthrope Pierre Mazard, professeur de droit joué par Daniel Auteuil. Après un dérapage raciste en plein amphi dès le premier jour, il entreprend de coacher Neïla pour un concours d’éloquence pour faire amende honorable, et se sert de la jeune femme comme caution morale. Comme tous les films d’Yvan Attal, “Le Brio” est un film à message, en l’occurrence sur le thème de la bien pensance avec une chute très prévisible et une pseudo morale mignonne mais peu réaliste. Le personnage de Daniel Auteuil ne change pas particulièrement au cours du film, on lui pardonne même presque d’être aussi débectable, son racisme n’est pas remis en question, et la jeune femme répond peu à ses provocations. On a pas détesté, même presque passé un bon moment, en grande partie grâce à la performance de Camélia Jordana. Animé par Daniel Andreyev

Après “Aurore”, voilà la seconde comédie de l’année qui parle de ménopause, signée cette fois-ci David et Stéphane Foenkinos. Karine Viard est une prof divorcée qui vit une période difficile de sa vie, et qui devient (assez) agressive : le stress dévorant lui fait passer ses nerfs sur sa fille et faire foirer son couple, planter les vacances de son ex-mari, insulter la fille sa meilleure amie… La jalousie annoncée par l’affiche se transforme surtout en une porte d’entrée vers le véritable sujet traité, celui de la dépression. Même si l’on ne peut ressentir absolument aucune once d'empathie pour elle, Karine Viard tient entièrement le film. Désagréable, impulsive, sadique et odieuse, elle joue la névropathe comique avec brio. Quelques bonnes séquences, des longueurs, quelques souci de montage : l’équipe est mitigée. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard. RECOMMANDATIONSHugo Alexandre : un vrai bon film sur la dépression, “On connaît la chanson” d’Alain Res

(On spoile le twist final) Vincent Elbaz revient dans son rôle clef : le boulet. Cette fois-çi, il est Adrien, quarantenaire immature qui refuse de fonder une famille et se fait larguer par sa compagne. Alors qu’il vit encore dans l’appartement conjugal, pour la reconquérir et lui prouver qu’il a de la ressource, Adrien fait croire qu’il a un diplôme de puériculture et monte une crèche à domicile. McDo à tous les repas, fumée de clope dans les têtes blondes et mauvais traitements : la cruauté envers les enfants peut être un ressort comique efficace, mais pas lorsqu’elle vient d’un personnage aussi antipathique et malsain. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : “Very bad dads” de Sean Anders avec Will Ferrell et Mark Wahlberg (2016), pas une grande comédie mais assez sympathique malgré tout, disponible sur Netflix. Daniel Andreyev : pour un autre film (très réussi cette fois) avec Laurence Arné, “Radin!” de Fred Cavayé avec Dany Boon sorti en 2016. RETR

Yassine est un jeune étudiant marocain en architecture à Paris, qui se voit obligé de rentrer dans son pays après avoir manqué son examen de fin d’études pour cause de soirée trop arrosée. Sa seule porte de sortie ? Épouser son pote pour obtenir des papiers. Un inspecteur flairant le mariage blanc va poursuivre le “couple”, qui adopte les codes de la culture gay en guise de couverture. Si l’on fait abstraction de la montagne d’incohérences dans le scénario, l’homophobie latente de la dernière comédie de Tarek Boudali et de la bande à Fifi suffit pour être scandalisé par le film. Stéréotypes éculés à base de sex shop dans le Marais, gags à base de tenues efféminées et petits chiens se succèdent pendant une heure et demi sans jamais être dépassés. Humour bateau et caricatures : on espérait mieux en 2017. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Max Besnard. RECOMMANDATIONSVincent Manilève : “Le nom des gens”, dans lequel Sara Forestier couche avec des hommes de droite p

Prince, princesse et citrouille… Après Kev Adams en Aladin, voilà Marilou Berry en Cendrillon dans le deuxième épisode des “Nouvelles aventures” Cinematic Universe de la comédie française. Comme pour le premier volet, le conte est raconté par un narrateur, qui fait évoluer l’histoire au fur et à mesure du film. Alors remanier les mythes, pourquoi pas. Mais on s’attendait à un film horrible et on a pas été déçus. Les gags attendus et lourdingues s’enchaînent dans une esthétique bas de gamme avec des costumes en carton, un montage étrange et un travail globalement très raté sur le plan technique. Dans ce contexte, les acteurs - Marilou Berry, Josiane Balasko, et surtout l’excellent Didier Bourdon - s’en sortent relativement bien. Sans sauver le film pour autant. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : “Jeune femme” de Léonor Serraille, une pure comédie primée à Cannes, qui raconte les errances d’une femme qui se retrouve à la ru

Un prêtre, un rabbin et un imam réunis sur scène pour chanter ensemble : les excellents Guillaume de Tonquédec, Jonathan Cohen et Ramzy Bedia se retrouvent à former le groupe de musique “Coexister”, fondé pour relancer un producteur à la dérive et chanter le “vivre-ensemble”. Derrière et devant la caméra, Fabrice Eboué n’a reculé devant aucune vanne et va jusqu’au bout de sa démarche. Les personnages sont souvent en roue libre, en improvisation, mais costauds et bien écrits. A partir de ce sujet important et un peu lourd en France, des blagues corrosives servent une belle comédie qui conserve son message d’origine. Un grand moment de rire. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : pour faire écho aux faux clips de musique de “Coexister”, le film “Music and lyrics” de Marc Lawrence (2007), avec Hugh Grant qui joue un faux artiste des années 80 sur le retour, un crypto Wham. Des pastiches qui montrent un vrai amour de la pop cu

Le très attendu Toledano et Nakache est à la hauteur des espérances, et se classe dans le haut du panier de la comédie française. Superbement réalisé, rapide et rythmé, très réfléchi, très travaillé, l’ambition du film est visible à tous les plans. Jean-Pierre Bacri, point nodal du scénario, est délectable dans son rôle de chef d’entreprise organisateur de mariages, que l’on suit sur une journée, un mariage, entouré de son équipe. Une fois de plus, le célèbre râleur parvient à faire la gueule pendant l’intégralité du film tout en restant sympathique. Autour de lui gravite une guirlande d’excellents seconds rôles, avec des acteurs aux registres particuliers, avec chacun son type d’humour et son style de répartie : Jean Paul Rouve, Gilles Lellouche, Vincent Macaigne… A la rencontre de ces différents humours, Jean-Pierre Bacri fait le relai entre les univers. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manilève et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Vincent Manilève : “Ma vie en l’air” de Rémi Bezanç

On n’avait pas misé un kopeck sur le dernier film de Bruno Chiche, tant tout reposait sur un pitch de base hasardeux et peu original : Pierre (Stéphane de Groodt) et Pénélope (Louise Bourgoin) sont amants, et se réveillent un jour dans le corps de l’autre. Après une petite vingtaine de minutes un peu gênantes, vient le sourire en coin, puis le rire franc. Force est de constater que ce film se révèle la version moins raciste / sexiste / homophobe du “Si j’étais un homme” d’Audrey Dana. Au fur et à mesure, la sitcom devient romcom. Même si le film n’est pas le plus progressiste du monde, les clichés classiques de la femme fragile et l’homme lourdingue sont évités, et les personnages arrivent à comprendre ce que ressent l’autre. La fin qui n’est pas totalement un happy end finit de nous convaincre. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Amandine Schmitt : l’épisode de la saison 4 de Buffy contre les vampires dans lequel elle échange son cor

“Tu sera un groom mon fils” : le petit Spirou s’apprête à quitter l’école pour endosser le costume traditionnel familial et apprendre la profession qui lui est promise, porter des valises dans un grand hotel. Une nouvelle qui chamboule sa vie d’écolier. Inspiré de la bande dessinée d’origine de Tome et Janry, le film de Nicolas Bary a essayé de dépasser le Spirou historique en mettant plus en avant sa famille. Malheureusement, de manière négative, ce qui tourne à la fable déprimante sur le déterminisme social. Un point positif : les excellents seconds rôles, de François Damiens en Monsieur Mégot à Philippe Katerine en abbé Langélusse, en passant par la belle performance de Gwendolyn Gourvenec en Melle Chiffre. Le tout reste assez mignon, idéal pour les enfants, mais qui ne comble pas du tout les attentes des adultes fan de Spirou. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : trois recos. 1/ le compte instagram de Gwendolyn Gourvenec qui est à lui seul plus c

Michel Hazanavicius voulait traiter Jean-Luc Godard sans faire un simple biopic, l’imitant avec un esprit pop. De ce segment particulier de la vie de Godard, il ressort un pastiche, un portrait tronqué du grand cinéaste ou disparaît son magnétisme et son humour. Louis Garrel, qui voulait lui rendre hommage, force le trait et exagère le chuintement jusqu’à en devenir caricatural. Après le catastrophique “The Search”, “Le Redoutable” prouve que Hazanavicius pousse plus loin son ambition et se prend au sérieux, mais au détriment de la qualité de ses films depuis qu’il ne veut plus être un simple réalisateur de comédies françaises. Même lorsqu’il veut rendre hommage au cinéma qu’il aime. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : toutes les interviews du brillant et drôle Jean-Luc Godard, car sans être fan de son cinéma, certains films ressortent. Pour débuter, en guise d’initiation, Masculin Féminin, avec Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya (1966

Ca y est, les baby-boomeurs ont 70 ans. Et leurs représentants les plus iconiques Catherine Deneuve et Gérard Depardieu se retrouvent dans une romcom pour seniors entre monstres sacrés. Est-ce que la magie opère ? Non. Platonique et chaste, le tandem de l'hôtelière et du garagiste n’est ni comique, ni romantique, sans aspérités, presque plus une amitié entre dépressifs qui ont raté leur vie. Encore Gérard trouve sa place dans le rôle du gentil bougre qui se lie d’amitié avec n’importe qui, mais le personnage dépressif de Deneuve ne fonctionne pas. Florence Quentin signe moins une comédie romantique qu’une chronique d’un petit village de l’Oise avec sa vie et ses habitants, qui pêche jusque dans les détails. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Maxime Donzel et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Maxime Donzel : le podcast en anglais “Truu Stowray” produit par Feral Radio, débrief épisode par épisode d’une des premières téléréalité de l’histoire, “The Real World”. Hugo Alexandre : “A plei

Benoît Poelvoorde, vieux garçon radin et acariâtre, accueille un indien pendant une semaine, le temps pour lui de retrouver son oncle. Sans gags, difficile de parler de comédie pour ce dernier film d’Hector Cabello Reyes, qui essaie de mélanger comédie romantique, buddy movie, conte et comédie sociale, et qui accouche d’un mélange de situations peu intéressantes. Chaque personnage joue bien sa partition, mais Alexandra Lamy est mal castée, Pitobash est sous-exploité, ne reste que Benoît Poelvoorde pour tenir le film à bout de bras. Un peu déçus, on a frôlé l’ennui. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Amandine Schmitt : “L’intime festival” organisé par Benoît Poelvoorde à Namur, avec cette année des lectures de John Fante, une carte blanche à Philippe Katerine ou encore une carte blanche à Nicolas Charlet et Bruno Lavaine. A tester. Hugo Alexandre : “Saint Amour”, le cru 2016 de Benoît Delépine et Gustave Kervern avec Benoît Poelvoorde et G

Pour la rentrée, on s'est regardé toutes les bande annonces des films à venir cette saison 2017-2018, et on débat en équipe pour savoir si on a envie d'aller les voir ou pas. On termine par un blind test, pour tester les réflexes de nos chroniqueurs. Le passage en revue aborde : 7 jours pas plus (de Héctor Cabello Reyes, avec Benoit Poelvoorde), Bonne Pomme (de Florence Quentin, avec Gérard Depardieu et Catherine Deneuve), Le redoutable (de Michel Hazanavicius, avec Louis Garrel et Stacy Martin), L'un dans l'autre (de Bruno Chiche, avec Stephane de Groodt et Louise Bourgoin), Le petit Spirou (de Nicolas Bary, avec Sacha Pinault et François Damiens), Le sens de la fête (de Éric Toledano et Olivier Nakache, avec Jean-Pierre Bacri et Gilles Lellouche), Les nouvelles aventures de Cendrillon (de Lionel Steketee, avec Marilou Berry et Josiane Balasko), Epouse-moi mon pote (de Tarek Boudali, avec Tarek Boudali et Philippe Lacheau) et enfin, en bonus, une lecture de quelques synopsis d'autr

L'été a t'il été aussi pourri en comédies qu'en météo ? Comme toujours, après la pluie, on a toujours quelques éclaircies. Revue de l'été, avec le banc-test de Crash Test Aglaé, premier film d'Eric Gravel, La colle, d'Alexandre Castagnetti, bonne surprise estivale, et Sales gosses, de Frédéric Quiring. Animé par Daniel Andreyev, avec Amandine Schmidt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : Napoleon Dynamite, de Jared Hess. RETROUVEZ MDR - sur Facebook : www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A…249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 28 août 2017. Production exécutive : Binge Audio. Direction de production : Joël Ronez. Réalisation, chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : Corentin Kerdraon. Hébergé par Acast. Visitez <a style='color:gr

Guillaume se retrouve au rattrapage, mais a la riche idée d'aller à un festival electro, un peu forcé par ses camarades qui le persuadent qu'il va mieux réviser. On était curieux de voir ce film de Tristan Séguéla, avec Anthony Sonigo. A la différence du Manoir, où on a regroupé des Youtubeurs à l'humour mainstream, deux youtubeurs belges, Jimmy Labeeu et Gabrielle Garci Diaz, sont au casting avec un humour plus décalé qui finalement ne transparait pas. Animé par Daniel Andreyev, avec Virginie Adane et Vincent Manilève. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : pour le côté teen movie des années 80, un film de Savage Steve Holland avec John Cusack : Better of dead (1985). Vincent Manilève : allez voir sur Youtube ce que font Jimmy Labeeu et Gabrielle Garcia Diaz. Daniel Andreyev : La colle, film de Alexandre Castagnetti, la bonne surprise de l'été. RETROUVEZ MDR - sur Facebook : www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A…249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 C

Océanerosemarie enchaîne les relations amoureuses compliquées, cumule les ex et vit sans lendemain. Sauf qu’elle rencontre la photographe et gymnaste Cécile (jouée par Alice Pol), et persuadée que cette fois çi, c’est la bonne, elle force un peu la main du destin. Avec Embrasse-moi, Océanerosemarie signe avec Cyprien Val la première comédie romantique lesbienne francaise. En “femme à femme”, très rentre-dedans, Océanerosemarie retourne le cliché de cinéma de la lesbienne offensive, et joue à fond ce rôle de femme très entreprenante qui a l’air en partie autobiographique, puisque basé sur ses spectacles de standupeuse. On croit à fond à son personnage, même s’il est parfois un peu trop lourd parfois, qui vampirise le personnage d’Alice Pol et déséquilibre l’ensemble. Pas une grande comédie, mais un film frais qui offre une vision différente, et qui se joue des clichés habituels du genre. Et qui aurait pu aller plus loin. Podcast animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS

Le coeur brisé, Vincent encaisse à 18 ans son premier chagrin d’amour. Pour le sortir des pots de glace qu’il avale à tout va, ses parents se mettent en tête de faire tomber Elina, l’ex en question, de son piédestal. Plus que poussive, cette comédie est presque pénible, tant le pitch casse-gueule annonce dès le début un film dans le film, un décalage vers la relation des parents, couple en faillite amoureuse qui utilise la rupture du fils pour se venger sur l’amour. L’idée de départ ne tient pas jusqu’au bout du film, ce qui donne un résultat composite et sans liant. De surcroît, très vulgaire. Seule consolation, les acteurs jouent bien, même s’ils n’ont rien de bon à jouer. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : Les parrains, Frédéric Forestier (2005) Amandine Schmitt : Papa ou Maman, de Martin Bourboulon (2015) Daniel Andreyev : Le Nouveau, Rudi Rosenberg (2015) RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-10

Un couple d’étudiants, Armand et Leïla (Félix Moati et Camélia Jordana), veulent partir en vacances à New-York. Sauf que le frère de Leïla, devenu fondamentaliste depuis son retour du Yémen, empêche sa soeur de sortir et veut lui trouver un mari. Pour la voir, Armand se fait passer pour Shéhérazade, sous une burka. Et le frère va tomber amoureux de lui/elle. Malgré beaucoup d’efforts pour rendre tous les personnages plaisants, et beaucoup de bonne volonté de la part de Sou Abadi dans sa tentative de raconter quelque chose de fort partir de la radicalisation, il en ressort beaucoup d’ennui. Ni drôle ni pertinent, moralisateur voire pamphlétaire contre le fondamentalisme, il n’y a aucun intérêt dans une comédie à présenter un radicalisé sans aspérités, et détestable du début à la fin. Seul ressort comique : porter le tchador, c’est pas pratique. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : Nous trois ou rien, de Kheiron (2014), qui raconte

Officiellement la pire comédie de l’année, rien de moins, Bad Buzz dépasse toutes nos attentes. Eric et Quentin, animateurs d’une émission de télé pour enfants, ont 48h pour sauver leur job et leur réputation après une vidéo destructrice devenue virale en une nuit. Renverser leur Bad Buzz en Bon Buzz, voilà ce qui donne 1h40 d’un enchaînement de situations lourdingues, absurdes et malheureuses avec des personnages profondément antipathiques. L’écriture est excessivement vulgaire et agressive, abuse de ficelles de gags bas de gamme, le tout est monté très speed comme une vidéo youtube. Et comme ce film est bien le bébé d’Eric et Quentin, puisqu’ils en ont choisi le scénario, le réalisateur et ont donné des indications pour le montage, une seule conclusion s’impose : le duo n’a ni le talent d’écriture, ni celui d’acteurs. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard RECOMMANDATIONS Max Besnard : “Les Clefs de bagnole’ de et par Laurent Baffie (2003), un film qui parle réellement de rien, p

Une myriade de youtubers célèbres se retrouvent au cinéma pour incarner une bande de jeunes en vacances dans un manoir isolé. Avant que tout ne dégénère, et qu’ils ne disparaissent les uns après les autres. Cette comédie (très légèrement) horrifique réussit l’exploit de rassembler Kemar, Natoo, Mister V, Jérôme Niel... bref, des stars d’internet, sans qu’ils ne se disputent les vannes ou que l’un tire la couverture à lui. Même s’il ne sont pas tous comédiens, et cela se ressent parfois dans ce casting inégal. Le film est bien réalisé et bien rythmé, une histoire nous est racontée, il y a de l’ambition et ça se tient. Attention toutefois à apprécier un humour trash et peu consensuel. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Max Besnard : s’il fallait en choisir un, allez découvrir la première partie de la carrière du youtubeur Mister V, sa chaîne Youtube, sa page facebook et les compilations Vine toujours accessibles. Hugo Alexandre : “Tucker et Dale

Retour sur “La Folle histoire de Max et Léon” du Palmashow qui vient de sortir en DVD, l'histoire de deux déserteurs qui fraient leur chemin à travers la Seconde Guerre mondiale. Le Palmashow a le vent en poupe. Pour leur première apparition sur grand écran, le duo sert de bons caméos de potes, mais le film se résume à une succession gênante de gros sketchs qui se succèdent à un rythme made in youtube, pour un résultat décousu et invraisemblable qui ne maîtrise pas les basculements de tons. Non, là où le Palmashow excelle, c’est bien dans leurs parodies de l’actualité, lorsqu’ils parviennent à cerner les tendances et à les transcrire en vidéo à la vitesse d’un tweet. Analyse du phénomène Palmashow, et de leurs centaines d’heures de vidéos. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manileve et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Vincent Manileve : trois sketchs du Palmashow 1. La parodie de Mario et Luigi, 2. “Quand ils tentent un truc” sur un mec qui dort avec une pote pour la nuit et qui… tente

Marie-Francine, jouée par Valérie Lemercier, a cinquante ans quand elle se fait plaquer et retourne vivre dans l’appartement de ses parents très vieille France. Chose rare, voilà une comédie romantique dont les personnages n’ont pas vingt ans ! Malheureusement, le film reste très lisse : tout se passe bien, les quiproquos sont rapidement désamorcés et les situations comiques s'enchaînent sans avoir d'incidences sur le cours de l'histoire. Difficile de réaliser une comédie sans adversité dans le scénario… Mais Valérie Lemercier joue bien, conserve son ton particulier, reste fidèle à son personnage décalé et conserve sa critique de la bourgeoisie planquée derrière son vernis. Animé par Daniel Andreyev avec Mélissa Gazziero et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Mélissa Gazziero : un gag dans Marie-Francine, où on lui propose un trip échangiste, fait penser à un sketch de Kad et Olivier avec Valérie Lemercier. Deux sketchs à voir : celui avec le couple échangiste justement, et celui où Valéri

France, 2025. La présidente Marine le Pen démissionne à cause d’une loi anti-tabac qui ne passe pas. S’en suivent crise et licenciements, et l’on se retrouve dans la vie de deux marginaux, Montaigne et La Boétie (Jean Claude Dreyfus et Jean Marie Bigard). Ce film choral avec des acteurs sous exploités a beaucoup d’ambitions mais peu de moyens, se veut poétique mais tombe dans le vulgaire, et l’objectif d’une critique éthérée de notre monde actuel finit sur des bons sentiments et le ton du "c’était mieux avant". Peut-être il y a-t-il trop de choses dans le film, trop d’arcs narratifs. Une comédie ratée, même si l’effort est touchant. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : “Les saisons du plaisir” (Jean-Pierre Mocky, 1988), une galerie de personnages incarnée par la crème du cinéma français, la quintessence de la grivoiserie française. Max Besnard : “L'incroyable destin de Harold Crick” (Marc Forster, 2006), un inspecteur des impôts

Agnès Jaoui est Aurore, cinquantenaire divorcée mère de deux enfants, et récemment chômeuse. Alors quand elle apprend qu’elle va être grand-mère, c’est le grand chamboulement et le chaos dans sa vie amoureuse. Un film sur la ménopause, avec des tranches de vie du quotidien, voilà un thème bien inhabituel et original pour la comédie française, plutôt habituée à représenter soit la misère sociale, soit la vie rêvée des anges. Résultat : un film réussi, familial et gai qui touche juste, évite la caricature, et met en scène une galerie attachante de personnages féminins de tous âges. Une bienveillance plane sur l’ensemble du film, malheureusement un peu passé sous le radar de la critique. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Virginie Adane RECOMMANDATIONS Amandine Schmitt : un film qui sort à la fin du mois de mai, qui parle également d’une femme de 50 ans récemment célibataire, “Marie Francine” réalisé par Valérie Lemercier. Histoire de faire la comparaison. Virginie Adane :

Eric Judor, en couple parisien moderne un peu cliché, rend visite à un ami dans sa communauté altermondialiste hippie bio en lutte contre la construction d’un parc aquatique. Ils vont être contraints d’y rester. Franche réussite pour cette comédie : une réelle histoire qui évite l’écueil de l’enchaînement de sketchs, de vrais sujets de société (ZAD, Nuit Debout...), un fond assez intelligent, une mise en scène décalée, un Eric Judor féroce et méchant, loin du personnage simplet à l’humour basique qui est habituellement le sien, et des chansons de choix composées par Blanche Gardin. Excessivement bien écrit, acerbe et fin. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS Max Besnard et Hugo Alexandre : “Steak” avec Eric et Ramzy et Jonathan Lambert, premier film de Quentin Dupieux (2007), et peut-être le plus accessible, même s’il est un peu barré. Une comédie peu ordinaire, très surprenante, avec une bande-son fabuleuse. Attention, il faut du temps pour le d

Préparer son mariage avec sa compagne et sa maîtresse qui s’avère être “wedding planner” : Jour J, ou deux heures d’une énième comédie romantique avec un triangle amoureux, mensonges et quiproquos au menu. La scène du bad-trip, les préparatifs du mariage, l’enterrement de vie de jeune fille, le film déroule un kaléidoscope de scènes déjà vues qui fonctionnent plus ou moins bien, mais avec des personnages attachants et sympathiques. Pour deux répliques drôles, trois tombent à côté, mais la variété des registres utilisés compense le tout : blagues de situation, de chute, des flash-backs… Un mariage pas déplaisant, mais qui ne révolutionne rien. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Alexandre Hervaud. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : “Le mariage de mon meilleur ami” de P.J. Hogan (1997) avec Julia Roberts, qui met tout en place pour faire planter le mariage de son meilleur ami, pour qui elle a des sentiments. Alexandre Hervaud : une reco du côté des Etats-Unis, où le film de ma

Un couple de divorcés, Louise Bourgoin et Gilles Lellouche, cohabitent sous le même toit. L’une possède 80% du domicile conjugal, l’autre (avec ses 20%) impose sa personne dans une maison qui ne veut plus de lui. Au delà de l’incohérence du scénario, les quatre acteurs principaux ont beau être excellents, le texte n'est pas à la hauteur. Les enfants plus matures que leurs parents ne sont pas un pari gagnant, et lorsqu’il faut attendre 45 minutes avant de rire, c’est qu’il y a un problème structurel. D’ailleurs les flash-back dans tous les sens sont inutiles et cache-misère. Ni vraiment drôle, ni vraiment triste, cette post-romcom qui se veut douce amère cache heureusement quelques rares bonnes scènes. Animé par Daniel Andreyev avec Mélissa Gazziero et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Mélissa Gazziero : “L’amour c’est mieux à deux” (Dominique Farrugia et Arnaud Lemort, 2010), dans lequel Manu Payet joue exactement le même rôle que dans “Sous le même toit”. Clovis Cornillac croit en l’amo

Un chien, un rouquin, leur famille ; c’est reparti pour un second volet des aventures de Boule et Bill. Le scénario est prometteur, et s’éloigne de la morosité du premier film qui présentait une famille isolée, déprimée, en vase clos. Cette fois-ci, les personnages sont plus nombreux, l’ambiance est plus claire et joyeuse, l’acteur qui incarne Boule est bien meilleur et Franck Dubosc s’en donne à coeur joie. Mais l’ensemble reste frustrant, car malgré de bons passages, cela tourne en rond. Moralité, difficile d’adapter des gags d’une BD, peut-être fallait-il s’éloigner encore plus de l’histoire initiale. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : pour rester dans le film pour enfants, regardez “Volt, star malgré lui” (Byron Howard et Chris Williams, 2008), qui est un peu le “last action hero” de Disney, avec de bons personnages secondaires, même si la mise en abîme du film est peut-être un peu trop complexe pour les enfants. Max Besna

Une famille de riches bourgeois humanistes à tendance réac, incarnés par Christian Clavier et Elsa Zylberstein, accueille (malgré elle) des roms sur sa propriété. Rien ne fonctionne dans ce film, à commencer par des personnages si irréalistes et déconnectés de la vie réelle qu’il est impossible d’en rire. Ary Abittan incarne un rôle de rom caricatural très négatif, peu sympathique, entouré d’autres acteurs authentiquement roms, eux. Gênant, déplacé, personne n’y croit et surtout pas les acteurs. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Vincent Manileve RECOMMANDATIONS Hugo Alexandre : pour se souvenir de la bonne période de Christian Clavier, “Mes meilleurs copains” réalisé par Jean-Marie Poiré en 1988 avec Jean-Pierre Bacri, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Lanvin, Philippe Khorsand. Un vrai modèle de film de potes. Vincent Manileve : pour un film où deux cultures, deux milieux se rencontrent, “Les femmes du 6e étage” (Philippe Le Guay, 2010). Dans les années 60, un couple bourg

Une mère ado attardée et sa fille coincée, jouées respectivement par Juliette Binoche et Camille Cottin, tombent enceintes en même temps. Au départ, une belle histoire à raconter pour Noémie Saglio, mais qui est finalement devenue une comédie fade tenue uniquement par des blagues de situation. En résumé : des personnages aux caractères inconstants impossibles à aimer, un jeu inégal, un vrai manque de profondeur, d’intérêt, et tout simplement de cinéma. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Virginie Adane : pour les relations mère-fille, la série “Gilmore Girls” (2000-2007) et notamment la pseudo saison 8 (2016). Et pour une bonne comédie de femme enceinte, “Baby Mama” de Michael McCullers (2008). Max Besnard : “Mensonges et trahisons et plus si affinités” de Laurent Tirard, une bonne romcom avec Edouard Baer, qui n’a pas pris une ride depuis sa sortie en 2004. Daniel Andreyev : “Victoria” de Justine Trier (2016), ou Virginie Effira en maman "work

Par amour pour une fille, un ado mal assuré, joué par Kev Adams, se met à dealer de la drogue à Amsterdam, se transformant par même occasion en "mec cool". Un florilège de gags lourds et ratés, mais surtout, une gêne latente qui va crescendo au fur et à mesure des blagues racistes, sexistes, homophobes et antisémites. Le film fait d’ailleurs polémique depuis sa sortie, notamment en raison d’un dialogue où le viol est banalisé. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Vincent Manileve. RECOMMANDATIONS Max Besnard : la vie du musicien Johnny Cash incarné par Joaquin Phoenix dans “Walk the line” de James Mangold (2006), et surtout “Walk Hard” de Jake Kasdan (2007), sortie de parodie du premier qui retrace la vie du chanteur (imaginaire) Dewey Cox. Vincent Manileve : un agent secret du Mossad veut réaliser son rêve, être coiffeur. “You don’t mess with the Zohan” de Dennis Dugan (2008) Daniel Andreyev : quitte à voir un film qui parle de drogue, autant voir “The Big Lebowski” des frère

La rom-com tant attendue de ce début d’année s’est un peu plantée. On ne rigole pas beaucoup, et le côté romantique n’est pas très crédible. Le personnage principal, Juliette, est trop improbable pour tenir la route. Et on n’arrive pas à s’attacher à la galerie de personnages tous très caricaturaux. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Max Besnard. RECOMMANDATIONS Max Besnard : la comédie romantique Yes Man de Peyton Reed (2008) un peu sur le même principe que l’Embarras du choix mais en beaucoup plus réussi. Hugo Alexandre : le film Comme la lune de Joël Seria (1972) avec Jean-Pierre Marielle. L’histoire d’un triangle amoureux où plus les hommes sont beaufs plus ils sont attirants. Daniel Andreyev : Protéger et Servir d’Eric Lavaine, avec Kad Merad et Clovis Cornillac. Un mot sur Chacun sa vie de Claude Lelouch (2017) avec beaucoup, beaucoup d’acteurs. Le résultat est édifiant et étrange. Disons que c’est involontairement pathétique et du coup, très drôle. RETROUVEZ MDR -

Dans Baby Phone, les membres d’une famille et des amis se retrouvent confrontés les uns aux autres. Au milieu de ces retrouvailles, un baby phone, qui va vendre la mêche des histoires pas très claires qui rôdent au-dessus de cette fausse bonne ambiance. Olivier Cassas signe une comédie de moeurs dans la lignée du vaudeville. Sauf qu’il n’y a pas de montée en puissance de l’intrigue, tout explose d’un coup et les personnages en deviennent antipathiques. Le film ne fait place qu’à des engueulades et des leçons de morales, comme un règlement de compte généralisé. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS Virginie Adane : le film Cuisine et Dépendance (Philippe Muyl, 1993), adapté par Jaoui et Bacri d’une pièce de théâtre. Hugo Alexandre : le film Versailles Rive Gauche, premier film de Denis Podalydès (1992) qui raconte toute la spirale du mensonge d’un personnage. Daniel Andreyev : Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière (2012).

L’équipe de MDR tenait à rendre hommage au seul acteur français à avoir reçu l’Oscar du Meilleur acteur, en 2012 pour son rôle dans The Artist. De OSS 117 au Convoyeur, des Nous Ç Nous à 99 Francs, de Un Gars une Fille aux Petits Mouchoirs, Jean Dujardin a su prouver son talent de comique et sa capacité à s’entourer. Oui, on dit comique car malgré tout, il reste un peu limité dans son répertoire de jeu. Il a aussi fait des mauvais choix au cours de sa carrière et quoi qu'on en dise, il tend à devenir la parodie du mec sympa et bankable qu’il est. Animé par Daniel Andreyev avec Max Besnard et Alexandre Hervaud RECOMMANDATIONS - Max Besnard : La Classe Américaine : Le Grand Détournement, très grand classique de Michel Hazanavicius. Et son petit frère, Derrick contre Superman, petit shot d’humour - Alexandre Hervaud : la série très courte Palizzi produite et réalisée par Jean Dujardin avec Arsène Mosca - Daniel Andreyev : les James Bond tardifs, à la limite du nanardeux comme Dangereuseme

Un matin, Audrey Dana se réveille et se rend compte qu’elle a “un truc en plus”. Ce nouvel attribut viril va donc enfin lui permettre de se prendre en main et de tenir tête à tout ce qu’elle subit depuis trop longtemps, ce qui vous donne un aperçu du registre... Le concept de départ n’est pas mauvais en soi, malheureusement le message en devient vite beaucoup trop douteux pour un film de 2017. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Maxime Donzel RECOMMANDATIONS Amandine Schmitt : l’oeuvre d’Almodovar, beaucoup plus délicate, qui a toujours respecté les personnes qu’il a filmées, parmi les femmes, les homosexuels et les transexuels. Maxime Donzel : l’émission de télé réalité américaine I Am Caite (E!, 2015) qui suit le coming out trans de Caitlyn Jenner Daniel Andreyev : le manga Ranma ½ de Rumiko Takahashi, où un garçon se transforme en fille au contact de l’eau froide RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855

〚 ATTENTION ÉMISSION TOTALEMENT SPOILER 〛 Quoi de plus naturel que de chercher à se rajeunir quand on se sent vieux ? C’est ce que fait Guillaume Canet avec son dernier film dans lequel on assiste sans ménagement ni pudeur à une grosse crise de la quarantaine. Il s’auto-parodie avec beaucoup d’humour, le rôle de Marion Cotillard fonctionne très bien, bref on s’amuse de cette situation ultra méta où on ne distingue plus très bien le vrai du cinéma. Mais au bout d’un moment, Canet va tellement au bout de son concept que l’histoire vire presque au drame. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS - Hugo Alexandre : Les Acteurs de Bertrand Blier (2000) film très ludique qui met en scène des acteurs qui jouent leurs propres rôles, tous mis en valeur par le réalisateur. - Amandine Schmitt : la série Don’t Trust The B---- in Apartment 23 avec James Van Der Beek, qui joue son rôle d’acteur has been et imbu de sa personne bien qu’il n’ait plus rien fait de

Alibi.com est le nom d’une société un peu immorale qui vent des mensonges clé en main à des hommes et des femmes qui veulent sauver leurs peaux dans des histoires d’adultère ou de vies parallèles. C’est le prétexte de cette comédie dans laquelle Greg, patron de cette société, tombe amoureux d’une jeune fille qui ne supporte pas les mensonges, justement. Un concept pas mauvais, mais qui ne suffit malheureusement pas à tenir les 1h30 du film. Animé par Daniel Andreyev avec Vincent Manileve et Max Besnard RECOMMANDATIONS - Vincent Manileve : le film Le Mytho - Just Go With It (Dennis Dugan, 2011) avec Adam Sandler et Jennifer Aniston, très réussi en terme de gags et de vannes - Max Besnard : Casa de Mi Padre, de Matt Piedmont, avec Will Ferrell qui parle tout le long en espagnol, avec un très mauvais accent. Généralement mal noté et pourtant hilarant. - Daniel Andreyev : Fifty Shades Darker (James Foley, 2017), pour rigoler aux dépens du film. RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.fa

〚 ATTENTION ÉMISSION SPOILER 〛 Cette comédie en fait des tonnes, souffre d’un manque de mise en scène, et de chutes qui durent des siècles. On a du mal à s’identifier à ce personnage de jeune femme ambitieuse et maladroite pas bien écrit. A trop vouloir la laisser improviser pour provoquer le comique, Dany Boon s’efface et abandonne son actrice à un personnage peu crédible. Animé par Daniel Andreyev avec Hugo Alexandre et Alexandre Hervaud RECOMMANDATIONS - Hugo Alexandre : Bienvenue à bord d’Eric Lavaine (2011) avec Franck Dubosc en tandem avec Gérard Darmon. À ne pas confondre avec La Croisière de Pascale Pouzadoux (2011). - Alexandre Hervaud : le film Les Flingueuses (The Heat, Paul Feig, 2013), un très bon buddy movie. - Daniel Andreyev : Radin ! sorti en 2016 et réalisé par Fred Cavayé, pro du polar qui dirige très bien Dany Boon. RETROUVEZ MDR : - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podc

Un jeune de banlieue qui n’a jamais fait de montagne décide de monter l’Everest, par amour. Cette folle aventure inspirée d’une histoire vraie fait preuve d’une authenticité presque imposée. Tout le film repose sur Ahmed Sylla, sympathique et souriant mais finalement un peu seul et sans contre-poid comique. Alice Belaïdi est touchante, mais se laisse séduire un peu trop rapidement par le téméraire néophyte de la montagne, réduisant trop vite le potentiel de rebondissements romantiques. Au final ce n’est ni vraiment un drame ni vraiment une comédie, mais ce n’est pas si mal que ça. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS - Hugo Alexandre : le film Un peu, beaucoup, aveuglément de Clovis Cornillac (2014), une comédie romantique vraiment réussie. - Virginie Adane : le film Les Randonneurs, indémodable, avec Benoît Poelvoord en guide de randonnée (Philippe Harel, 1996). - Daniel Andreyev : Everest de Baltasar Kormákur (2015) qui raconte l’histoire d’

Les parents adoptifs sont noirs et ont leur confie un enfant blanc. C’est sur ce pitch se voulant disruptif que Lucien Jean-Baptiste base toute sa comédie. Ou plutôt, sur les réactions successives de l’entourage du couple, à chaque fois poussées à leurs extrêmes. Les ressorts humoristiques en deviennent parfois un peu rêches mais la galerie de personnages réserve de bonnes surprises. Animé par Daniel Andreyev avec Amandine Schmitt et Hugo Alexandre RECOMMANDATIONS - Hugo Alexandre : le premier film de Nadège Loiseau, Le petit locataire avec Karine Viard - Amandine Schmitt : dans la thématique de l’adoption, Esther, film de Jaume Collet-Serra (2009) RETROUVEZ MDR : - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 20 janvier 2017. Production exécu

Édouard Baer livre un film un peu halluciné, bohème et tout à fait charmant. Après ses nombreux projets résolument absurdes, Ouvert la nuit semble plus accessible et plus abouti aussi. On est transportés dans cette errance aux multiples rebondissements, attendris par un personnage désinvolte, et les dialogues, sincères et pertinents, rendent cette comédie très appréciable. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Alexandre Hervaud RECOMMANDATIONS - Daniel Andreyev : l’émission Cannes co-présenté avec Ariel Wizman - Virginie Adane : Before Sunrise avec Julie Delpy et Ethan Hawke de Richard Linklater (1995), un très beau film sur l’errance la nuit en ville - Alexandre Hervaud : la comédie française Grégoire Moulin contre l’humanité (Artus de Penguern, 2001) RETROUVEZ MDR - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produi

Solange Cicurel s’essaye au genre très à la mode : la comédie romantique de fille. On fait alors la connaissance de quatre cousines qui découvrent que le fiancé de la plus jeune la trompe, à quelques semaines à peine de leur mariage. Elles décident donc de ne pas lui dire… Voila. Hum. Animé par Daniel Andreyev avec Virginie Adane et Amandine Schmitt RECOMMANDATIONS - Virginie Adane : la première saison de Sex And The City (HBO, 1998) qui garde vraiment le même esprit que le livre référence de Candace Bushnell, vraie comédie de moeurs - Amandine Schmitt : la série Insecure (Home Box Office, 2016) qui raconte l’histoire de quatres copines à Los Angeles et qui illustre parfaitement les relations d’amitié entre filles RETROUVEZ MDR : - sur Facebook : www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A…249107848855674/ - sur iTunes : itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 CRÉDITS MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vend

Avec Mes Trésors, Pascal Bourdiaux invite Camille Chamoux, Reem Kherici et Jean Reno à la montagne, pour une improbable réunion familiale destinée à faire un casse. Cette comédie vous donnera t'elle l'envie de passer des vacances aux sports d'hiver ? Animé par Daniel Andreyev, avec Alexandre Hervaud et Hugo Alexandre. RECOMMANDATIONS : - Alexandre Hervaud : Popstar, célèbre à tout prix (Popstar : never stop never stopping), de Akiva Schaffer et Jorma Taccone, avec Andy Samberg, Jorma Taccone, Akiva Schaffer sortie DVD le 3 janvier 2017. Le spinal tap des années 2010? - Hugo Alexandre : Rien ne va plus, de Claude Chabrol (1997), avec Isabelle Huppert et Michel Serrault RETROUVER MDR : - sur Facebook : https://www.facebook.com/MDR-100-com%C3%A9dies-fran%C3%A7aises-249107848855674/ - sur iTunes : https://itunes.apple.com/fr/podcast/mdr/id1192391840?mt=2 MDR est un podcast de Séance radio, produit par Goom. Enregistré à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11ème) le vendredi 6 décembre 20