Kiffe ta race, le podcast de Rokhaya Diallo et Grace Ly qui saute à pieds joints dans les questions raciales reprend pour une cinquième saison produite par Pseudo Radio, à retrouver ici : https://linktr.ee/kifftarace On en profite pour vous faire découvrir un de nos coups de cœur à Binge Audio : la série documentaire « Réparations » de Adélie Pojzman-Pontay & Iris Ouédraogo produite par Paradiso Media, initialement diffusée dans le podcast L’Histoire en 2022.Impossible d'évoquer les réparations sans revenir sur les conditions de l’abolition et l’indemnisation des propriétaires. Deux facteurs clefs qui permettent d’expliquer en quoi les sociétés caribéennes se sont fondées sur cet héritage social et politique."Réparations" est la deuxième série de "L'Histoire", le podcast Paradiso Media qui vous immerge dans les pans méconnus de notre h

Kiffe ta race, le podcast de Rokhaya Diallo et Grace Ly qui saute à pieds joints dans les questions raciales reprend pour une cinquième saison produite par Pseudo Radio, à retrouver ici : https://linktr.ee/kifftarace On en profite pour vous faire découvrir un de nos coups de cœur à Binge Audio : la série documentaire « Réparations » de Adélie Pojzman-Pontay & Iris Ouédraogo produite par Paradiso Media, initialement diffusée dans le podcast L’Histoire en 2022.La lutte pour les réparations n’est pas récente. Depuis qu’il y a esclavage, il y a demande de liberté et demande de réparations. Par les esclavisés eux-mêmes, par les nouveaux libres et par des défendeurs de leur cause. Dans cet épisode, nous retraçons 3 récits de luttes."Réparations" est la deuxième série de "L'Histoire", le podcast Paradiso Media qui vous immerge dans les pans m

Kiffe ta race, le podcast de Rokhaya Diallo et Grace Ly qui saute à pieds joints dans les questions raciales reprend pour une cinquième saison produite par Pseudo Radio, à retrouver ici : https://linktr.ee/kifftarace On en profite pour vous faire découvrir un de nos coups de cœur à Binge Audio : la série documentaire « Réparations » de Adélie Pojzman-Pontay & Iris Ouédraogo produite par Paradiso Media, initialement diffusée dans le podcast L’Histoire en 2022.Réparations. Ce slogan, on l’entend de plus en plus à travers le monde. Dans des manifestations Black Lives Matter après la mort de George Floyd, dans les rassemblements en soutien à Adama Traoré. Le passé colonial et esclavagiste de l’occident continue de faire mal. Est-ce que les réparations de l’esclavage seraient la solution ? Nous avons eu envie d’explorer cette utopie en se focalisant s

[REDIFFUSION] Synonyme d’oppression pour certain·e·s, expression de la liberté de culte pour d’autres, l’évoquer revient à ouvrir la boîte de Pandore. Le débat public autour des différents foulards portés par les musulmanes, réduits au terme de voile, se cristallise souvent sur son interdiction ou non.En quoi réguler le port du foulard peut aller à l’encontre de la liberté des femmes à disposer elle-mêmes de leur corps ? Comment certains arguments de ses détracteur·rice·s relèvent de l’islamophobie ou du sexisme ?Grace Ly et Rokhaya Diallo reçoivent Nadiya Lazzouni, journaliste, productrice et fondatrice du Speak Up Channel, un média créé en 2017. À travers son expérience, elle explique ce qui, selon elle, est à l’origine de cette obsession française.Un épisode initialement diffusé le mardi 4 juin 2019.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONRetrouvez toutes les références à l’adresse <a href="https://www.

[REDIFFUSION] Un Français·e sur quatre dit avoir été victime de discrimination au travail. En tête des critères d’exclusion : le genre et l’origine, selon le baromètre 2018 du Défenseur des droits. Que faire quand, au bureau, on est continuellement exposé·e à des remarques liées à nos origines réelles ou supposées ?Commentaires désobligeants, blagues plus ou moins lourdes voire harcèlement ou discrimination : les micro agressions qui peuvent être quotidiennes sont souvent minimisées. Comment se faire entendre ? Comment convertir l’anxiété pour mieux se défendre ? Et surtout comment s’en sortir par le haut ?Grace Ly et Rokhaya Diallo reçoivent Marie Dasylva, coach, à la tête de l’agence Nkali qui « élabore des stratégies de survie pour les personnes racisées ».Un épisode initialement diffusé le mardi 26 mars 2019.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L’ÉMISSIONRetrouvez toutes les références à l’adresse <a href="ht

De quelle manière les discriminations et les stéréotypes sexistes et racistes marquent le quotidien ? Depuis 2018, Rokhaya Diallo, Grace Ly et leurs invitées ont parcouru cette question dans de nombreux épisodes de leur podcast.&nbsp;Dans cette compilation d’extraits de précédents épisodes de Kiffe ta race, la parole est laissée à des femmes non-blanches qui se sont exprimées au micro de Rokhaya et Grace pour partager leurs anecdotes quotidiennes et leurs expériences spécifiques : des vécus traversés à la fois par l’assignation raciale et la misogynie.&nbsp;&nbsp;ÉPISODES ET RÉFÉRENCES COMPILÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références sur https://www.binge.audio/podcast/kiffetarace/dans-la-peau-des-femmes-non-blanches&nbsp;CRÉDITS&nbsp;<p

[REDIFFUSION] Lorsqu’elle était petite, Laura Nsafou n’était pas une grande lectrice. Peut-être parce qu’aucun des personnages des romans de la bibliothèque de son école ne lui ressemblait ? Assez vite, à 7 ou 8 ans, elle s’est mise à écrire ses propres histoires. Aujourd’hui, Laura Nsafou est autrice et blogueuse afro-féministe. Elle a notamment publié trois livres de littérature jeunesse aux éditions Cambourakis : Comme un million de papillons noirs (2018), Le Chemin de Jada (2020) et La Demeure du ciel (2021).&nbsp;Dans ce quarante-cinquième épisode de Kif

[REDIFFUSION] La femme noire est puissante, la femme arabe est soumise, la femme asiatique est docile&nbsp;: comment sortir de cet imaginaire collectif autour des femmes non-blanches&nbsp;? Alors que la quasi totalité des mots-clés favoris des Français sur les sites pornographiques ont trait à la nationalité ou à l’ethnie, comment ces clichés exotiques influencent les relations de séduction et les fantasmes&nbsp;? Peut-on avoir une préférence sexuelle pour un type ethnique sans être raciste&nbsp;?Rokhaya Diallo et Grace Ly parlent fétichisme, pouvoir et domination avec la romancière Faïza Guène, dont le premier livre «&nbsp;Kiffe Kiffe demain&nbsp;» a connu un grand succès et dont le dernier roman «&nbsp;Millénium blues&nbsp;» est paru en janvier 2018.Un épisode initialement diffusé le 9 octobre 2018.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références sur https://www.binge.audio/podcast/kiffetara

[REDIFFUSION] La question raciale s’immisce même dans la sphère intime, dans la relation amoureuse. Être dans un couple racialement mixte, c’est s’exposer à la caricature, au jugement, à la suspicion d’inconnu·es, mais aussi se confronter aux attentes familiales en matière de choix du conjoint.&nbsp;Le choix de son couple peut-il, doit-il, être un choix militant ? Quelles attentes personnelles projette-t-on sur un·e conjoint·e de même culture que soi ? Comment bien appréhender les rapports potentiellement conflictuels avec sa belle famille, son entourage, ses amis ?&nbsp;Rokhaya Diallo, Grace Ly et Fatima Aït Bounoua, autrice du recueil de nouvelles La Honte (éd. Édilivre, 2009), parlent de fétichisation, de #Blacklove et de « power couple ».Un épisode initialement diffusé le 1er octobre 2019.RÉF

À rebours du mythe de la neutralité et de l’exceptionnalité historique qu’on lui prête, la Suisse charrie, elle aussi, un passé colonial et esclavagiste qui a laissé des traces dans la société actuelle. Les marques de ce racisme systémique se révèlent notamment dans le milieu de l’Art et de la culture, en dépit des soutiens symboliques affichés par des institutions sur les réseaux sociaux après le meurtre de George Floyd en 2020. Dans deux lettres ouvertes (l’une publiée en 2020, l’autre en 2021), 60 artistes et travailleur·ses noir·es ont interpelé 76 de ces organismes, réclamant une prise de responsabilité concrète contre le racisme dans les

À l’image de sa population, le Grand Paris est un territoire aux multiples facettes et à l’identité composite. Pour tenter d’en saisir les contours, les Ateliers Médicis et le Centre national des arts plastiques (CNAP) ont passé commande auprès d’artistes photographes pour en faire une exposition photographique : les Regards du Grands Paris.Qu’est-ce que recouvre le Grand Paris ? En quoi l’approche de cette “ville-monde” est-elle pertinente pour réfléchir sur les questions raciales ? Quelles questions éthiques se posent aux artistes lorsqu’il s’agit de prendre des personnes minorisées en photo ?Dans le cadre de la « Nuit des Regards » - soirée lors de laquelle des artistes, collectifs, journalistes et militant·es de la scène culturelle émergente ont posé leurs regards sur cette exposition - Rokhaya Diallo et Grace Ly ont reçu les photographes <a href="https://regardsdugrandparis.fr/artiste/alassan-diawara/" rel="noopener noreferrer" ta

Pour de nombreuses familles issues de l’immigration post-coloniale, congés d’été riment avec retour au pays d’origine ou dans les territoires ultramarins. Un grand voyage qui nécessite toute une logistique et dont le coût implique bien souvent de lourds sacrifices. Ces vacances au bled donnent lieu à de grandes retrouvailles avec sa famille locale, sources d’une joie immense mais aussi, parfois, de querelles et de tiraillements.&nbsp;Comment les descendant·es d’immigré·es né·es en France hexagonale vivent les vacances au bled ? Qu’est-ce que ces vacances révèlent des conflits d’identité inhérents au fait d’incarner une double culture ? Quels sont les enjeux du retour au bled pour les personnes qui ont quitté leur pays de naissance pour s’élever socialement ?&nbsp;Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly partagent leurs souvenirs familiaux avec Chadia Chaïbi-Loueslati, autrice, illustratrice et scénariste de bande-dessinées. Dans son roman gra

Né dans des communautés rejetées et violentées par une société raciste, le hip-hop incarne aujourd’hui un des mouvements culturels les plus populaires de notre époque. Il s’inscrit pourtant dans une tradition de protestation marginalisée. À ses origines, la danse hip-hop exprimait avant tout, par le mouvement, les tensions raciales et sociales qui traversent l’espace public. Depuis, nous dit-on, le hip-hop est passé “de la rue à la scène”.Comment la récupération du hip-hop par les institutions a-t-elle fait évoluer cette danse ? Comment se faire une place dans le milieu du hip-hop en tant que femme et chorégraphe, avec tous les clichés de genre qu’on attribue à cette discipline ? Qu’est-ce que la médiatisation du hip-hop révèle du traitement des questions raciales en France ?&nbsp;Pour échanger sur ce sujet, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent la chorégraphe et directrice artistique Bintou Dembélé. Figure majeure du mouvement hip-hop en France

Que ce soit dans le paysage médiatique comme dans l’écriture fictionnelle, les récits sur l’expérience des populations anciennement colonisées peinent encore à trouver leur juste place dans les représentations françaises. Pris·es en étau entre l’omniprésence d’une identité nationale fantasmée et la fréquente perte de lien avec leur langue maternelle, les descendant·es de l’immigration post-coloniale luttent par l’écriture pour faire valoir leurs existences et celles de leurs ancêtres.Comment passe-t-on du journalisme à la fiction lorsque l’on traite des questions raciales ? Qu’est-ce que le rapport des descendant·es d’immigré·es à la langue de leurs parents révèle de l’histoire coloniale ? En tant que journaliste, comment faire pour jongler entre l’exigence d’objectivité et la subjectivité de son point de vue situé ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent la journaliste, autrice et scénariste de bande-dessinée Doan Bui. Lauréate du

Face à l’hégémonie du récit national majoritaire, l’écriture autobiographique représente un outil puissant pour sauver les vécus des populations issues de l’immigration postcoloniale de l’oubli. Telle est la démarche de l’autrice, comédienne et ex-championne de boxe Aya Cissoko dans son triptyque littéraire composé de Danbé (co-écrit avec Marie Desplechin, éd. Calmann-Lévy, 2011), N’ba (éd. Calmann-Lévy, 2016) et Au nom de tous les tiens (éd. Seuil, 2022). Dans ces ouvrages, elle propose une relecture du parcours de sa mère, de sa fille et d’elle-même à travers une analyse des angles morts

On conçoit souvent la sexualité libre, notamment la sexualité queer, comme inconciliable avec la religion musulmane. Coincé·es entre la honte, l’illicite religieux et la discrimination d’un côté, et un climat national islamophobe de l’autre, les personnes arabes et/ou musulmanes sont au carrefour de multiples oppressions.&nbsp;Quels sont les clichés autour de la sexualité des personnes racisées qui pratiquent l’islam ? Quand on réfléchit à la condition des personnes arabes et/ou musulmanes queer, comment faire pour contourner l’instrumentalisation raciste ? Comment agir en tant qu’allié·e pour soutenir des causes qui ne nous concernent pas directement ?Pour en parler dans un épisode spécial en crossover, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Jamal, militant, journaliste, réalisateur, scénariste et créateur du podcast JINS. Dan

Nés dans la bouche de l’extrême-droite, les termes “ensauvagement”, “racaille” ou encore “barbare” sont fréquemment repris dans les sphères politique et médiatique, de manière complètement décomplexée. Ils renvoient à un imaginaire raciste et colonial selon lequel il y aurait des races inférieures, primitives, incivilisées. Pour s’intégrer à la société, le ou la barbare devrait alors, selon cette idéologie, nier sa culture, ses origines et son identité.&nbsp;Que désigne la figure du barbare ? Comment la réappropriation de ce terme peut-elle servir de paravent face à l’oppression raciste ? Dans quelles mesures ce motif de la barbarie est-il genré ? La violence est-elle le seul moyen dont disposent les minorités pour rétablir un rapport de force avec le pouvoir ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent la journaliste et autrice Louisa Yousfi. Partant de l’expression de l’écrivain algérien Kateb Yacine, l’invitée propose dans son essai

On vante souvent la laïcité ou la sécularisation comme des spécificités occidentales, voire françaises. Elles renverraient à un affranchissement des principes religieux, et permettraient de mieux entériner les principes de la République dans notre société. Or c’est sur ces principes, établis lors de l’expansion coloniale française, que l’islam a été mythifiée comme étant incompatible avec le consensus culturel national.Comment la sécularisation de la France a-t-elle permis d’asseoir l’Empire colonial français ? Par quels mécanismes l’islam a-t-il été diabolisé dans la République française ? Qu’est-ce que l’expression “mission de civilisation” révèle du colonialisme ?&nbsp;Pour évoquer ces questions complexes et pointues, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Mohamed Amer Meziane, agrégé et docteur en philosophie, également chargé de recherches et enseignant à Columbia University à New-York. Dans son foisonnant ouvrage <a href="https://www.editio

Pour fêter la sortie du livre Kiffe ta race (en librairie depuis janvier 2022), Rokhaya Diallo et Grace Ly ont retrouvé leurs auditeurices et des invité·es du podcast à la Machine du Moulin Rouge, le 23 mars 2022.&nbsp;À l’occasion de cette soirée de célébration et dans leur volonté de faire circuler les paroles, Rokhaya et Grace ont convié 5 jeunes femmes pour animer des échanges autour du livre Kiffe ta race :Thu-An et Chi Guecky, les deux jeunes femmes derrière @origines.tv, le média qui explore les sujets d’immigration et d'héritage culturelDeli (fondatrice de @overbookees, le club de lecture pour les fatigué·es de CNews), Daisy (@a.hurani<

Si la littérature s’avère parfois exotisante ou violente lorsqu’elle aborde les vies colonisées, elle permet aussi de rendre un juste hommage à des vies longtemps jugées indignes d’intérêt. Telle est la démarche d’Abdellah Taïa dans l’ouvrage Vivre à ta lumière (éd. Seuil, 2022). Dans ce roman, l’écrivain retrace la vie d’une femme marocaine de la campagne, de l’ère de la colonisation française à la mort du roi Hassan II.&nbsp;Par quels mécanismes les figures féminines, non-blanches et pauvres sont-elles rendues invisibles dans les récits postcoloniaux ? Quelles sont les idées reçues sur le vécu des personnes LGBTQIA+ dans les pays non-occidentaux ? En quoi la soumission coloniale perdure-t-elle dans la littérature aujourd’hui ?Ce sont les sujets que Rokhaya Diallo, Grace Ly et le romancier Abdellah Taïa

Au-delà d’être un sujet majeur dans les débats féministes et queer, la question de la maternité est lourdement chargée du point de vue racial. Plus souvent associées au care (au soin) que les femmes blanches, les femmes racisées sont perçues comme intrinsèquement maternelles, assignées à des représentations ou des stéréotypes racialisant·es.Qu’est-ce que les différences culturelles produisent dans la façon de faire famille ? Comment les femmes noires qui ne désirent pas d’enfant sont-elles perçues dans la société ? Dans quelles mesures les histoires politiques françaises qui entourent la natalité sont-elles différenciées entre femmes blanches et femmes racisées ?&nbsp;À l’occasion de la symbolique date du 8 mars, journée des droits des femmes, Rokhaya Diallo et Grace Ly échangent sur ces sujets dans un épisode spécial, à partir de leurs trajectoires personnelles. Une discussion intimiste et politique sur un sujet intersectionnel par ex

Depuis plusieurs années, l’espace public numérique est devenu une puissante plateforme de lutte pour les mouvements antiracistes. Grâce à leur accessibilité et leur viralité, les réseaux sociaux comme Instagram ou Twitter servent de nouveaux vecteurs de conscientisation politique et d’éducation populaire sur les questions raciales. Plus encore, ces réseaux sont des espaces de décryptage et de riposte face aux discours réactionnaires, qui n’ont de cesse de diaboliser et de distordre les revendications des luttes progressistes.Par où commencer lorsque l’on veut s’éduquer et partager ses connaissances sur les questions raciales ? Quelles sont les particularités de l’activisme en ligne ? Qu’est-ce que le call out ? Comment faire pour conserver un espace sécurisant dans la lutte antiraciste, face à la violence du cyber-harcèlement ?&nbsp;Pour répondre à ces questions, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Frank, créateur du compte Instagram <a href="

Rues en mémoire de militaires coloniaux, statues à la gloire de personnages impliqués dans l’esclavagisme… Loin de son image de “ville lumière” et de “capitale de l’amour”, Paris porte les traces des violences racistes et sexistes dans son espace public. Souvent peu contextualisé·es, ces voies, bas-reliefs et bâtiments qui valorisent des figures de l’oppression impérialiste rendent la ville inhospitalière pour beaucoup et fait le récit d’une Histoire partielle, écrite par les dominant·es.&nbsp;De quelle manière l’ex-empire français se rend-t-il visible dans l’espace public parisien ? Comment transformer notre regard sur une Histoire qui occulte le vécu des opprimé·es ? Quelle forme peut prendre la décolonisation de l’espace public ?&nbsp;Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Seumboy Vrainom :€. Créateur de la <a href="https://www.youtube.co

S’il fait largement appel à l’imaginaire, le domaine de l’illustration est loin d’échapper aux stéréotypes raciaux qui traversent la société. Entre manque de représentation et caricatures proches de l’imagerie coloniale raciste, les dessins qui incarnent les personnes racisées prouvent à quel point l’illustration est politique.&nbsp;&nbsp;Quels sont les écueils à éviter lorsque l’on dessine des personnes non-blanches ? Qui peut représenter les minorités ? Qu’est-ce que l’illustration inclusive ?&nbsp;Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent l’illustratrice, graphiste et artiviste Hina Hundt. Confrontée au racisme dès son arrivée en France à 9 ans, l’artiste ambitionne d’utiliser son art pour interroger la société et ses normes, afin d’honorer la multiplicité et la fluidité des identités marginalisées.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION&nbsp;Retrouvez toutes les références sur <a href="https://www.bin

4 ans après sa création, le podcast Kiffe ta race devient un livre ! Dans cet ouvrage co-édité par First Éditions et Binge Audio Éditions, Rokhaya Diallo et Grace Ly poursuivent la démarche de l’émission et explorent les questions raciales sans tabou, à l’intersection entre le témoignage personnel et l’analyse théorique.&nbsp;Dans cet épisode bonus, les deux autrices évoquent la démarche derrière le livre de Kiffe ta race et échangent sur la conception de la couverture avec la dessinatrice et artiviste Hina Hundt.&nbsp;Retrouvez le livre Kiffe ta race de Rokhaya Diallo et Grace Ly dès le jeudi 13 janvier en librairie !CRÉDITS&nbsp;Kiffe ta race est un podcast de Binge Audio animé par Rokhaya Diallo et Grace Ly. Cet épisode a été enregistré en janvier 2022 au studio Virginie Despentes, dans les locaux de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son et réalisation : Elisa Grenet. Génériq

Que ce soit par l’exclusion, des statuts administratifs discriminants ou des stéréotypes racistes, la société française n’a eu de cesse de pousser les « gens du voyage » au retranchement social. Alors qu’elle recouvre des communautés culturelles et ethniques très diverses, cette catégorie a été construite de toutes pièces et entérine une assignation à la fois raciale et politique.&nbsp;Dans quels espaces les « gens du voyage » sont-ils relégués ? Qu’est-ce que l’antitsiganisme ? Par quels outils administratifs les « gens du voyage&nbsp;» restent-ils, encore aujourd’hui, victimes d’une racialisation spécifique ? À partir de quels éléments la figure du Tsigane a-t-elle été construite médiatiquement ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent le juriste et chercheur William Acker. Auteur de l’ouvrage

Cheese nan, curry, tandoori… Quand on parle de cuisine indienne en France, c’est souvent à ces plats que l’on pense. Ces mots-valises sont à mille lieux de traduire toute la diversité du monde culinaire sud-asiatique et font référence à des déclinaisons gastronomiques bien éloignées des traditions locales, adaptées à un “palais français”.&nbsp;&nbsp;Quels sont les clichés qui planent autour des cuisines sud-asiatiques ? Comment ces clichés sont-ils liés à l’histoire coloniale et plus largement aux questions raciales ? Dans quelle mesure la méconnaissance de ces cuisines reflète l’invisibilisation des communautés de l’Asie du Sud ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Selva alias Jody Danasse, blogueuse et dessinatrice culinaire. Française d’origine tamoule indienne, l’invitée organise des food tours dans le quartier indien à Paris. À travers une histoire des communautés de ce quartier et de leurs habitudes culinaires, elle décons

Depuis une quinzaine d'années et après être longtemps restée très masculine et monochrome, la sphère politique française laisse de plus en plus la place aux femmes et aux minorités raciales. Si cette avancée tend à contrer l’idée reçue selon laquelle la politique serait réservée à certaines personnes - autrement dit aux hommes blancs&nbsp;- elle n’exempte pas tous ces nouveaux visages du sexisme et du racisme.Cette nouvelle représentation des femmes et des personnes non-blanches dans la sphère politique a-t-elle occasionné des transformations concrètes ? Comment les femmes racisées qui évoluent dans le monde politique sont-elles traitées médiatiquement ? Le fait d’être une femme noire a-t-il un impact sur le quotidien professionnel dans une institution telle que l’Assemblée nationale ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Danièle Obono, députée dans la 17e circonscription de Paris affiliée à La France Insoumise. Régulièrement exp

Souvent relégués au rang de faits divers, les crimes racistes sont restés et restent encore largement dans l’ombre de l’Histoire française contemporaine. Tributaires de mécaniques institutionnelles qui effacent leurs mobiles racistes, ces agressions, attentats et homicides spécifiques peinent à être correctement jugé·es, sanctionné·es et réparé·es, ce qui empêche de les penser dans un système plus global.&nbsp;Comment mener une étude sociologique sur les crimes racistes dans un contexte universitaire plongé dans un déni face aux questions raciales ? Quels liens peut-on tisser entre de tels crimes et l’histoire coloniale française ? Dans un état démocratique comme le nôtre, comment expliquer la persistance de l’impunité du caractère raciste d’agressions et de meurtres ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Rachida Brahim, sociologue et chercheure associée à l’URMIS (Unité de Recherche Migrations et Société). Dans son ouvrage <a hr

La danse des canards est-elle une tradition qui illustrerait la culture blanche ? Si la colonisation a eu un impact sans précédent sur les pays et les populations colonisé·es, on peut aussi se demander à quel point elle a créé un vide culturel chez les Occidentaux·ales. Contrairement aux cultures non-blanches qui ont su, malgré la violence du colonialisme, perpétuer leurs traditions, leurs coutumes ou leurs danses, le monde occidental a vu disparaître ses pratiques culturelles populaires en même temps qu’il imposait son empire colonial.Dans quelles mesures la culture coloniale a-t-elle eu des conséquences sur les chants et les danses de tradition occidentale ? Comment la culture blanche est-elle perçue par les extra-Occidentaux·ales ? En quoi la culture coloniale a-t-elle bouleversé le rapport des Occidentaux·ales à leur propre corps ?Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Jérémie Piolat, docteur en Sciences polit

Au travail, dans le cadre amical, dans les relations intimes ou au sein du débat public… Quotidiennement, les personnes non-blanches qui subissent des assignations raciales ou des micro-agressions doivent non seulement endurer ces violences mais aussi prendre sur elles pour trouver des issues sans heurt à ces situations. Cette double peine, c’est ce qu’on appelle la « charge raciale ».&nbsp;À quoi peut-on percevoir la « charge raciale » au quotidien ? De quelle manière fait-elle peser un devoir d’exemplarité et de représentation sur les personnes racisées ? Quelles sont les conséquences psychologiques de cette défavorisation raciale quotidienne ? Comment faire pour se décharger de cette « charge raciale » ?À l’occasion du festival des « Chichas de la pensée » imaginé par Mehdi Meklat et Badroudine Saïd Abdallah en collaboration avec Asma Barch

Depuis que les luttes écolos sont devenues mainstream, on associe souvent la nourriture bio, le véganisme ou l’écoféminisme aux personnes blanches CSP+. Comme si l’écologie ne concernait pas les personnes racisées. Cette récupération fait écho à des clichés racistes qui matérialisent la ligne raciale qui traverse ces sujets : les pays dits “du Sud” seraient en retard sur la conservation de l’environnement, les cuisines non-occidentales seraient très carnées...&nbsp;De quoi parle-t-on quand on évoque le véganisme, l’animalisme ou l’écoféminisme ? Par quels moyens peut-on tisser des liens entre les luttes féministes et antiracistes d’un côté et les luttes environnementales de l’autre ? Comment conscientiser les pratiques écolos peu visibilisées qui existent dans des milieux populaires et non-blancs ?&nbsp;Pour en parler, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Myriam Bahaffou, doctorante en philosophie féministe et militante écoféministe et vegan. À force d

Moins visible que les violences physiques, l’assignation raciale par le discours est un cas d’école de ce que la domination peut avoir de plus subtil. Face à cela, la reprise de pouvoir sur la représentation de son identité peut, elle aussi, passer par les mots.&nbsp;En quoi la verbalisation d’une expérience traversée par des micro-agressions permet de défier la honte sociale et corporelle vécue par les personnes concernées ? Dans quelle mesure la question raciale pousse à interroger la mobilité sociale ? Comment la sociologie et la littérature peuvent servir d’outils pour penser sa propre condition ?Pour évoquer ces sujets, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent l’écrivaine et chercheure en sociologie Kaoutar Harchi. Dans son ouvrage autobiographique Comme nous existons (éd. Actes Sud, 2021), l’autrice retrace son e