Chaque semaine, ou presque, de nouvelles techniques de vol ou d'escroquerie sont révélées par les médias. L'une des plus récentes nous vient d'Espagne. Ce "vol à la récolte", comme on l'a baptisée, est notamment répandue en Catalogne. Elle ne consiste pas à voler des épis de blé dans les champs, mais à dérober leurs effets personnels aux automobilistes. Les escrocs ciblent les consommateurs qui sortent d'un supermarché en poussant devant eux un caddie plein de victuailles. Ils les suivent sur le parking jusqu'à leur voiture. Là, ils attendent, avant de l'aborder, que la personne commence à ranger ses courses dans son coffre. Ils s'approchent alors de la voiture et prétendent qu'elle a laissé tomber ses clefs, son téléphone portable ou son portefeuille. L'un des aigrefins prétend l'aider et retient son attention. Le temps qu'elle vérifie l'absence de ces objets, un autre malfrat a déjà ouvert la porte avant du véhicule, qu'il sait ouverte, et prend tout ce qu'il trouve sur les sièges et dans la boîte à gants. Quand le consommateur se rend compte de ce qui se passe, les escrocs sont déjà partis. Les immenses parkings des plus grands supermarchés, comme celui de La Jonquera, non loin de la frontière française, servent souvent de cadres à ce nouveau type d'arnaque. Il est très possible, sinon même probable, qu'une telle escroquerie finisse par se répandre en France. De fait, les deux pays sont frontaliers. Certains Français, en vacances ou habitant près de la frontière, ont déjà été victimes du "vol à la récolte". Les brigades mobiles de la police catalane n'ont pas manqué d'avertir les clients de l'existence de cette escroquerie. Ils l'ont notamment fait au moyen d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans ce domaine, en effet, l'information des consommateurs est la meilleure parade. Une fois mis au courant, les clients n'ont plus qu'à redoubler de vigilance. Si quelqu'un qu'ils ne connaissent pas s'approche d'eux pendant qu'ils déchargent leurs courses, ils doivent rester sur leurs gardes et ne pas se laisser distraire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/25/2024 • 1 minute, 49 seconds
Qui détient la dette française ?
La dette de la France atteint un montant préoccupant. En 2024, elle devrait encore augmenter de plus de 52 milliards, pour s'établir à près de 3 160 milliards d'euros, soit une augmentation de plus de 58 milliards d'euros par rapport à l'année précédente. Cette somme représente plus de 110 % du PIB. Par ailleurs, la France devant emprunter davantage en 2024, 285 milliards d'euros, contre 270 milliards en 2023, le remboursement de la dette publique pourrait devenir, d'ici 2027, le premier poste de dépenses dans le budget de l'État. La prépondérance des prêteurs étrangers Il est légitime de se demander qui détient cette dette. Contrairement à d'autres pays, où les obligations et les bons du Trésor émis par l'État sont surtout entre les mains de nationaux, plus de la moitié de ces titres, en France, sont détenus par des investisseurs étrangers. Parmi ces créanciers, on peut citer des fonds de pension et des banques, dont la Banque centrale européenne (BCE), qui détient près d'un quart de la dette française. D'après les chiffres de la Banque de France, ces derniers en possèderaient plus de 51 % . Il faut noter que plus des deux tiers de ces prêteurs sont des Européens. Le chiffre peut sembler élevé, surtout si on le compare à la situation du début des années 2000, où seulement 28,7 % des obligations émises étaient aux mains d'investisseurs étrangers. Mais il est en net recul par rapport au début des années 2010, où les prêteurs étrangers ont détenu jusqu'à 70 % de la dette française. Dans ce domaine, la France occupe une situation moyenne parmi les pays de l'OCDE. Elle se place en effet à la 5e place en termes de détention de la dette par des non-résidents. Elle est largement derrière la Finlande, dont 60 % de la dette est détenue par des prêteurs étrangers, mais se situe au même niveau, ou à peu près, que l'Allemagne, l'Irlande ou le Danemark. Malgré ces chiffres alarmants, les obligations françaises trouvent encore preneurs, ce qui prouve que les investisseurs étrangers ont toujours confiance dans l'économie de notre pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/24/2024 • 2 minutes, 4 seconds
A partir de quel montant paie-t-on l’impot sur le revenu en France ?
Les sommes dues au titre de l'impôt sur le revenu pèsent lourd dans le budget de certains contribuables. En revanche, d'autres n'ont rien à payer au fisc. Mais à partir de quel montant sont-ils déclarés non imposables ? Il est calculé en fonction du barème. Cet élément de calcul est progressif. Il se compose de tranches de revenus, dont chacune correspond à un taux d'imposition. Ainsi, les contribuables rattachés à la tranche 1 ne paient pas d'impôt, alors que ceux relevant de la tranche 5 sont imposés à hauteur de 45 % de leur revenu. Le montant à payer ne dépend pas seulement des revenus, mais aussi de la situation personnelle et de la composition du foyer. Les seuils à ne pas dépasser Le barème progressif de l'impôt sur le revenu est déterminé par le projet de loi de finances initiale (LFI), transmis au Parlement par le gouvernement. De fait, ce barème est modifié chaque année, pour tenir compte de l'évolution des prix. Compte tenu des prévisions d'inflation, le barème pour 2025 doit être revalorisé de 2 %. Ainsi, le seuil de revenus à ne pas dépasser, dans la première tranche du barème, qui concerne les personnes non imposables, passe à 11 520 euros, contre 11 294 euros en 2024. Rappelons que les revenus pris en compte, pour déterminer le montant de l'impôt pour 2025, sont ceux de 2024. Mais ce seuil de 11 520 euros peut être trompeur. En effet, d'après la loi de finances de 2024, une personne seule et sans enfants est exonérée d'impôt jusqu'à hauteur de 16 762 euros de revenus nets annuels. Une somme obtenue après avoir retranché un abattement de 10 % pour frais professionnels. Autrement dit, une personne seule, et sans enfants, déclarant jusqu'à 18 624 euros en 2023 n'avait aucun impôt à payer. Si l'on tient compte de la revalorisation de 2 %, ce même contribuable sera exempté d'impôt, en 2025, s'il n'a pas déclare plus de 18 996 euros en 2024. Enfin, une personne devant moins de 61 euros d'impôt ne devra rien au fisc non plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/2024 • 2 minutes, 11 seconds
Qu’est-ce que la batterie THAAD antimissiles ?
Depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l'État hébreu doit se défendre contre des menaces venues du Hezbollah libanais et de l'Iran. Jugé pourtant très efficace, le système de défense antiaérienne d'Israël, baptisé le "dôme de fer", a pourtant montré quelques défaillances. En effet, les missiles lancés par l'Iran, le 1er octobre dernier, et les roquettes récemment tirées par le Hezbollah, ont été moins facilement arrêtées. Cette dernière attaque aurait même fait des victimes dans la population israélienne. Une aide américaine bienvenue Cette moindre efficacité du dôme de fer a incité les Américains à renforcer le système de défense israélien. En effet, les États-Unis ont décidé d'installer en Israël une batterie de défense anti-missiles baptisée THAAD. Cette décision montre à quel point l'alliance traditionnelle entre les deux pays est plus solide que jamais. Ce système de défense antiaérienne, qui sera manœuvré par des militaires américains, se compose de 6 à 9 lanceurs, pouvant propulser entre 48 et 72 missiles d'interception. Le dispositif est capable d'intercepter des missiles dont la portée est de moins de 1 000 kilomètres. Mais il peut aussi arrêter les missiles pouvant atteindre un objectif situé entre 3 000 et 5 000 kilomètres. Or, l'Iran utilise précisément de tels missiles, de portée intermédiaire. Ce bouclier semble donc bien adapté au type de menace contre laquelle Israël devra sans doute se garder dans un proche avenir. D'autant que cette batterie est également capable de connaître la vitesse des missiles lancés, ce qui lui permet d'ajuster la riposte. Le système THAAD sera d'autant plus efficace qu'il est conçu pour détruire des missiles volant à haute altitude. Les ogives tirées par la batterie grimpent jusqu'à 150 kilomètres, ce qui leur permet d'anéantir les missiles évoluant dans la haute atmosphère. Une aubaine pour Israël, car le dôme de fer intercepte surtout les missiles évoluant à faible altitude. Ce n'est pas la première fois qu'un tel dispositif est déployé sur le sol israélien. Mais cette nouvelle batterie viendra compléter, de manière plus efficace, un système de défense qui a montré certaines lacunes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/22/2024 • 2 minutes, 8 seconds
Peut-on taxer les propriétaires de chiens ?
Oui, et l’Allemagne le fait ! Dans ce pays, les propriétaires de sont soumis à une taxe spécifique appelée Hundesteuer. Cette taxe existe depuis le début du XXe siècle et vise à réguler la population canine tout en contribuant aux finances publiques pour gérer les infrastructures liées aux animaux, comme les parcs pour chiens ou les services de nettoyage. Voici un article détaillant cette taxe. La Taxe Canine en Allemagne : Une Tradition Fiscalisée En Allemagne, être propriétaire d’un chien ne se limite pas à fournir nourriture, soins et affection. Les propriétaires de chiens sont également soumis à une taxe annuelle appelée Hundesteuer (taxe canine). Cette taxe, en vigueur depuis 1910, varie selon les villes et les Länder (États fédéraux) et a pour but de limiter le nombre de chiens, ainsi que de financer les services publics destinés à la gestion des animaux domestiques. Montant de la taxe Le montant de la Hundesteuer dépend de plusieurs facteurs, notamment la municipalité et le nombre de chiens possédés. Par exemple, à Berlin, un propriétaire doit payer environ 120 euros par an pour un chien. Si la personne possède un deuxième chien, cette somme peut monter à 180 euros par an. Les chiffres peuvent être encore plus élevés dans certaines grandes villes. À Munich, la taxe pour un chien est de 100 euros par an, tandis que pour un deuxième chien, elle passe à 200 euros. La ville de Hambourg, quant à elle, impose une taxe de 90 euros pour un premier chien et 150 euros pour chaque chien supplémentaire. Exemptions et réductions Certaines catégories de chiens sont exemptées ou bénéficient de réductions. Par exemple, les chiens d'assistance, tels que les chiens-guides pour les personnes aveugles, ainsi que les chiens utilisés par les forces de l'ordre, ne sont pas soumis à cette taxe. De plus, dans certaines régions, des réductions sont accordées pour les chiens adoptés dans les refuges afin d’encourager les adoptions et de réduire le nombre d'animaux abandonnés. Objectifs et critiques L’objectif principal de la Hundesteuer est de contrôler la population canine en incitant les citoyens à bien réfléchir avant de prendre la responsabilité de posséder un animal. Les revenus générés par cette taxe sont utilisés pour financer des infrastructures spécifiques, comme des parcs pour chiens, des sacs de déjection canine mis à disposition dans les rues, et les services de nettoyage. Toutefois, cette taxe est également critiquée. De nombreux propriétaires estiment qu’elle constitue une charge financière disproportionnée, surtout pour les personnes à revenu modeste. Certains considèrent également qu’elle n’a qu’un impact limité sur la gestion de la population canine, étant donné que des chiens non déclarés échappent à cette taxe. En conclusion La taxe canine en Allemagne est un exemple unique de régulation par la fiscalité dans un pays où les chiens occupent une place importante dans la vie quotidienne. Bien que critiquée par certains, elle permet aux municipalités de mieux gérer la cohabitation entre humains et animaux dans les espaces publics, tout en générant des revenus pour améliorer les infrastructures. Les propriétaires de chiens doivent donc non seulement se préparer aux responsabilités habituelles d’un animal de compagnie, mais également prévoir cette dépense supplémentaire dans leur budget annuel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/21/2024 • 2 minutes, 9 seconds
Pourquoi les billets de train pour Noël sont-ils si chers ?
Il est possible, depuis le 2 octobre, de réserver son billet de train pour Noël. Dans l'ensemble, les voyageurs doivent s'attendre à le payer plus cher. Surtout s'ils s'y prennent au dernier moment. En effet, selon les principes du "yield management (ou "tarifs dynamiques" en français), les prix augmentent avec la demande. Plus les trains se remplissent, plus vous payez cher. Pour profiter d'un tarif avantageux, il vaut donc mieux acheter son billet à l'avance, alors que les trains sont encore à moitié vides. Il s'agit d'une application classique de la loi de l'offre et de la demande, que la SNCF préfère voir comme une manière d'"optimiser le remplissage des trains". Une augmentation des tarifs en 2024 Si prendre le train pour Noël coûtera plus cher en 2024 que l'année précédente, c'est encore pour une autre raison. De fait, le prix des billets TGV a augmenté de 2,6 % au début de l'année. Pour la SNCF, il s'agissait de s'aligner sur la hausse des prix liée à l'inflation. Mais cette hausse succédant à une augmentation de 5 % en 2023, les usagers commencent à trouver la note un peu lourde. D'autant que, si l'on en croit l'Autorité de régulation des transports, les tarifs des TGV auraient plutôt progressé de 7 % depuis le début de l'année. Quant aux passagers souhaitant se reporter sur les trains moins chers, ils ne sont pas mieux lotis. D'après le même organisme, en effet, le prix des Ouigo aurait augmenté, en moyenne, de 10 % pendant la même période. Par ailleurs, les passagers ont parfois du mal à comprendre des grilles tarifaires assez confuses. Depuis longtemps, des associations critiquent un certain manque de transparence à cet égard. Quoi qu'il en soit, la SNCF exclut de nouvelles augmentations d'ici à la fin de l'année. De quoi mettre un peu de baume au cœur de passagers, qui, malgré tout, restent fidèles, dans leur ensemble, à ce mode de transport. En effet, quelque 122 millions de personnes ont pris le train en 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/17/2024 • 1 minute, 36 seconds
Comment le système heures creuses/heures pleines va-t-il évoluer ?
Les Français connaissent bien ce dispositif, qui module le prix de l'électricité en fonction du moment où elle est consommée. Ainsi préfèrent-ils faire tourner la machine à laver durant les heures creuses, qui vont en principe de 20 h à 8 h du matin et de midi à 17 heures. La note sera moins élevée que pour une utilisation pendant les heures pleines. En moyenne, le tarif en heures creuses est inférieur de 25 % à ce qu'il est en heures pleines. Les consommateurs y ont d'autant plus recours que le prix de l'énergie n'a cessé d'augmenter ces dernières années. Cependant, les habitudes de nos compatriotes vont changer. En effet, ce système bien rodé devrait être modifié en 2025. ...Modifié en 2025 Le principal changement, par rapport au dispositif actuel, c'est que les horaires des heures creuses ne seront pas uniformes toute l'année. Ils dépendront désormais des saisons et ne seront pas les mêmes en été et en hiver. D'après ses concepteurs, ce nouveau système tient mieux compte de la variation de consommation tout au long de l'année. Il se base aussi sur les modalités actuelles de production de l'électricité. Ainsi, durant la saison froide, les heures creuses seraient toujours situées durant la nuit. Ce qui éviterait une surconsommation électrique pendant la journée. La saison estivale, en revanche, devrait voir une modification des horaires réservés aux heures creuses. De fait, des panneaux solaires de plus en plus nombreux produisent plus d'électricité qu'en hiver. Il paraît donc judicieux de prévoir des heures creuses durant les après-midis d'été, à un moment où, en plus, la consommation d'électricité est faible. Cette nouvelle grille horaire semble en effet mieux adaptée à l'évolution des modes de production de l'électricité. À l'époque où le dispositif a été mis en place, dans les années 1960, l'électricité d'origine nucléaire, qui était la plus fréquente, était davantage produite durant la nuit. Aujourd'hui, elle s'adapte plus facilement à la demande. Une telle évolution, jointe à la montée en régime de l'énergie solaire, explique en partie la nouvelle répartition des horaires affectés aux heures creuses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/16/2024 • 1 minute, 53 seconds
Pourquoi vous ne pourrez plus voler sur Ryanair sans téléphone ?
La digitalisation de la société continue à progresser à grands pas. Le secteur aérien n'est pas le dernier à être touché par ce phénomène. La compagnie low cost Ryanair vient ainsi d'annoncer la fin programmée des cartes d'embarquement papier. À compter du 1er mai 2025, les formalités d'enregistrement devront se faire par le biais de l'application. Au lieu du traditionnel billet papier, les passagers auront à présenter leur téléphone, sur lequel figurera la carte d'embarquement. Les voyageurs rétifs à l'informatique ou ne disposant pas d'un téléphone portable devront chercher une autre compagnie aérienne. Réduire les coûts Cette évolution vers des services toujours plus numérisés était déjà perceptible. Ainsi, les passagers préférant s'enregistrer sur place devaient payer un surcoût de 55 euros. Par ailleurs, la compagnie espère que des voyageurs toujours plus nombreux utiliseront l'application. Selon les prévisions, la proportion d'utilisateurs devrait passer de 60 à 80 % d'ici à la fin de l'année. Si elles se réalisent, il devrait être plus facile de passer au tout numérique. L'objectif affiché du patron de Ryanair, l'homme d'affaires irlandais Michael O'Leary, est de réduire les coûts. En effet, la généralisation des billets numériques entraînera la disparition des comptoirs d'enregistrement et donc la suppression de nombreux emplois. Le PDG de la compagnie irlandaise a d'ailleurs d'autres arguments à mettre en avant. Il rappelle ainsi que, grâce à cette diminution des dépenses d'exploitation de la compagnie, Ryanair continuera de proposer des billets bon marché à ses clients. Michael O'Leary insiste également sur le bon fonctionnement de l'application, qui fournit aux passagers toutes les indications nécessaires. Il répond aussi, par avance, à ceux qui ne manqueront pas d'évoquer une possible panne de téléphone. Les voyageurs à qui il arriverait une pareille mésaventure n'ont pas à s'inquiéter. D'après le patron de Ryanair, il suffira qu'ils présentent leur passeport, et que leur nom figure sur la liste des passagers, pour qu'ils puissent embarquer à bord de l'avion. Il n'est pas sûr que cette nouvelle politique d'enregistrement convienne aux personnes âgées et à toutes celles qui se sentent peu à l'aise dans le maniement des outils numériques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/15/2024 • 2 minutes
Le niveau de vie des retraités est-il vraiment supérieur à la moyenne ?
Alors que le gouvernement a décidé le report de la revalorisation des pensions au 1er juillet 2025, la question du niveau de vie des retraités est toujours d'actualité. Selon une étude réalisée par un cabinet de conseil économique, qui s'appuie sur les chiffres de L'Insee et du Conseil d'orientation des retraites, il serait plus élevé, en moyenne, que celui des actifs. À condition, cependant, d'inclure dans les ressources des retraités les revenus du patrimoine. De ce point de vue, les seniors propriétaires sont avantagés, car ils sont plus de 60 % à avoir remboursé leur emprunt immobilier, contre 17 % chez les moins de 50 ans. Si l'on ne tient pas compte des revenus du patrimoine, les retraités avaient, en 2021, un revenu moyen de 2 188 euros, contre 2 489 euros pour les actifs. Si l'on prend en considération ce patrimoine, et notamment les loyers que les propriétaires seniors n'ont plus à payer, les retraités auraient un niveau de vie correspondant à 107,8 % de celui de l'ensemble des ménages, le chiffre étant de 106 % pour les actifs. Une étude fondée sur des chiffres anciens Il faut cependant relativiser les conclusions données par cette étude. En effet, elle repose sur des chiffres de 2019, ce que ses auteurs ne contestent pas. Or, depuis cette date, la situation des retraités a changé. En effet, leur niveau de vie n'a cessé de progresser entre 1970 et le milieu des années 1990, pour devenir équivalent de celui de l'ensemble de la population. Puis, à partir de 2017, et surtout de 2019, le niveau de vie des retraités a commencé à baisser, même en tenant compte des loyers "imputés", autrement dit ceux qu'ils auraient à payer s'ils étaient locataires. Cette évolution s'explique notamment par la baisse du chômage et la prise de mesures en faveur des actifs, comme l'instauration de la prime d'activité par exemple. D'après le Conseil d'orientation des retraites, cette érosion du niveau de vie des retraités devrait se poursuivre dans les décennies à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/14/2024 • 1 minute, 55 seconds
Comment sont imposés les revenus des bitcoins ?
Les cryptomonnaies, dont les bitcoins sont les plus connues, ont le vent en poupe. Les investisseurs désireux de diversifier leurs placements apprécient les rendements relativement élevés qu'elles sont susceptibles d'atteindre. Et ce d'autant qu'il existe aujourd'hui des cryptomonnaies aux cours moins volatils, appelés justement des "stablecoins". Mais les possesseurs de ces monnaies virtuelles s'interrogent parfois sur leur fiscalité. Celle-ci ne s'applique qu'aux plus-values réalisées lors de la cession de ces "cryptoactifs", comme on les appelle parfois. ...Pour les particuliers Un particulier n'est redevable de l'impôt que si la cession de ses cryptomonnaies lui a permis de réaliser, dans l'année, des plus-values supérieures à 305 euros. Ces plus-values se calculent en soustrayant du prix total d'acquisition le prix de cession. Une plus-value n'est imposable que si son prix de vente est converti en une devise "matérielle", comme l'euro par exemple. La fiscalité s'applique sur ces plus-values au-delà de la somme de 305 euros, quelle que soit la fréquence des transactions opérées. Le contribuable a alors le choix entre deux solutions. Il peut d'abord souhaiter que ses gains soient soumis à l'impôt sur le revenu. Mais il peut lui préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui se compose de l'impôt au barème de 12,8 % et des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,2 % Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraît le mieux servir ses intérêts. Ainsi, une personne non imposée ne paiera, en choisissant le PFU, que les prélèvements sociaux. Par ailleurs, certains particuliers exercent une activité de "minage". Leur rôle est de sécuriser le réseau qui permet le fonctionnement des cryptomonnaies et de valider les transactions. En contrepartie de ce travail, le "mineur" reçoit des cryptomonnaies. Les gains qu'il tire de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC). ...Et pour les entreprises Les cryptomonnaies font partie du portefeuille de placements de certaines entreprises. Une fiscalité s'applique également aux gains générés par la vente de ces actifs. Jusqu'au 31 décembre 2022, ces plus-values étaient imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Depuis le 1er janvier 2023, elles relèvent des bénéfices non commerciaux (BNC). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/10/2024 • 2 minutes, 12 seconds
Paylib disparaît au profit de Wero
Les moyens de paiement ne cessent de se diversifier et d'aller vers plus de simplicité pour les usagers. C'était le cas de "Paylib", un mode de paiement conçu par des banques. Il permettait de payer sans contact, grâce au smartphone, dans les magasins équipés du terminal de paiement adéquat. Aucun montant maximum n'était fixé, contrairement à ce qui se passe pour la carte bancaire. Grâce à ce dispositif, il était également possible de faire des achats en ligne sans avoir à indiquer les coordonnées de sa carte bancaire. Enfin, Paylib était une solution de transfert d'argent très simple, qui ne nécessitait qu'un coup de téléphone. Mais ces possibilités sont à mettre au passé, car cet outil très commode va peu à peu cesser d'exister. Paylib remplacé par Wero Pourtant, les 35 millions d'utilisateurs de Paylib n'ont pas à s'inquiéter. En effet, ce moyen de paiement est remplacé par un autre, qui reprend l'une de ses principales fonctionnalités. Mis en place par une quinzaine de banques européennes, réunies au sein de l'"European payments initiative" (EPI), ce nouveau mode de paiement, lancé le dernier jour de septembre 2024, s'appelle Wero. Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer de l'argent à ses proches en composant un numéro de téléphone. À condition, bien sûr, que la banque soit équipée pour pouvoir vous rendre ce service. On le voit, les habitués de Paylib ne seront guère dépaysés. Et ce d'autant plus que Wero prendra la suite sans aucune interruption de service. Pour l'instant, le nouveau mode de paiement ne sera utilisé que pour assurer les transferts d'argent. Mais son champ d'action devrait s'étendre dans les deux années à venir. Ainsi, il sera possible, dans un avenir proche, de faire ses achats, en magasin et sur Internet, avec ce mode de paiement. À terme, Wero devrait, comme le fait déjà Paylib, remplacer la carte bancaire dans la plupart de ses utilisations. Mais il ne relaiera pas son concurrent dans l'immédiat. En effet, le dispositif s'appliquera peu à peu, le temps que les banques partenaires s'adaptent à ce nouveau mode de paiement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/2024 • 1 minute, 20 seconds
Les places de concert doivent-elles être soumises à la tarification dynamique ?
Le public des concerts sera-t-il logé à la même enseigne que les passagers empruntant le train ou l'avion ? En d'autres termes, seront-ils soumis à la tarification dynamique ? Cette pratique commerciale consiste à ajuster les prix à la demande. Si celle-ci augmente, les billets de spectacle suivront la même courbe ascendante. Il s'agit donc d'ajuster les tarifs aux mouvements de la consommation. Et cet ajustement se fait en temps réel, la fixation des prix dépendant étroitement de l'évolution de la demande. Les tarifs ne seraient donc plus fixes, mais flexibles. Pour ses partisans, la tarification dynamique représente une véritable méthode d'optimisation des prix. En effet, si les tarifs peuvent augmenter, même de manière sensible, ils peuvent aussi diminuer. Nombre d'acteurs du monde du spectacle sont favorables à la tarification dynamique. Ils rappellent notamment que, dans d'autres pays, comme le Royaume-Uni, les prix des places de concert sont déjà évalués selon ce principe. Ce mode de tarification n'est pas du goût de tous les consommateurs. Il peut en effet entraîner une hausse très sensible du prix des places. Ainsi, lors d'un récent concert du groupe Oasis, le prix de certains billets, annoncé à 150 livres, soit environ 180 euros, a plus que doublé, pour passer à 350 livres. La demande étant très forte pour ce spectacle, l'application de la tarification dynamique a donc provoqué une très forte augmentation des tarifs. Certains spectateurs se sont d'ailleurs plaints auprès des autorités compétentes. Pour ses défenseurs, cette forme de tarification aurait pour effet, par la hausse des prix qu'elle peut entraîner, d'assécher le marché noir, dénoncé comme un véritable fléau dans de nombreux pays. Elle est également considérée comme le meilleur moyen d'adapter un spectacle aux attentes spécifiques du public. Malgré les critiques qu'elle suscite, la tarification dynamique ne doit donc pas être un sujet "tabou", selon le mot d'un syndicaliste. Il considère, en tous cas, que la question mérite réflexion et qu'elle doit être étudiée de manière objective, sans tenir compte des polémiques qu'elle suscite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/8/2024 • 1 minute, 48 seconds
Combien vaut la "Chouette d’or” ?
La chasse au trésor de la Chouette d'Or est une chasse au trésor légendaire lancée en 1993 en France. Elle a été créée par Max Valentin (pseudonyme de Régis Hauser), avec une sculpture de chouette en or massif réalisée par l'artiste Michel Becker comme récompense pour celui qui résoudrait toutes les énigmes. Le principe est simple en apparence : Max Valentin a dissimulé une chouette en bronze quelque part en France, et les participants doivent résoudre une série d'énigmes pour découvrir son emplacement exact. Une fois l'endroit trouvé, ils peuvent échanger la chouette en bronze contre la véritable chouette d'or et d'argent. Les énigmes sont complexes et demandent une grande dose de réflexion, mêlant des connaissances en histoire, géographie, astronomie, et autres domaines. Depuis plus de 30 ans, malgré de nombreux chasseurs passionnés et des communautés actives, personne n'avait encore trouvé la chouette, alors que cette chasse au trésor a captivé plus de 200 000 participants ! Mais dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024, un participant l’a localisée ! Combien vaut l’original ? Cette chouette en or et argent sertie de pierres précieuses, est conservé dans un coffre-fort bancaire. Sa valeur, initialement estimée à 150 000 euros, pourrait avoir augmenté en raison de la hausse du cours de l'or. En effet l'once d'or est passée de 400 dollars en 1990 à environ 2 600 dollars aujourd'hui. La découverte soulève des questions fiscales. La situation n'est pas claire car il ne s'agit pas d'un véritable trésor. Et si généralement, les gains de jeux de hasard ne sont pas imposables, ceux impliquant des compétences répétées le sont. Dans ce cas, le gagnant a résolu des énigmes complexes sur une longue période. Donc rien n’est certain de ce coté.Enbfin, en cas de revente, une taxe forfaitaire s'appliquerait probablement. Il s'agirait soit d'une taxe sur les métaux précieux (11,5% du prix de vente), soit d'une taxe sur les objets de collection (6,5% du prix de vente). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/7/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Quels sont les avantages de la carte “Famille nombreuse” ?
La composition du foyer peut donner droit à certains avantages. Ainsi les parents ayant au moins trois enfants à charge de moins de 25 ans peuvent bénéficier, à vie, de la carte famille nombreuse. Les enfants en bénéficient également. Les parents de deux enfants, dont l'un est en situation de handicap, ont également droit à cette carte. C'est aussi le cas des parents divorcés, s'ils profitaient déjà de cet avantage. Quant aux membres des familles recomposées, ils ont également accès, sous certaines conditions, à cette carte famille nombreuse. Les ressortissants étrangers en situation régulière peuvent aussi y prétendre. Ils doivent présenter, pour cela, les justificatifs nécessaires. L'octroi de cette carte ne dépend donc que de la composition du foyer, et non de ses ressources. La carte famille nombreuse doit être commandée, justificatifs à l'appui, sur une plateforme en ligne gérée par les pouvoirs publics. La carte étant nominative, chaque membre de la famille doit posséder la sienne. Les titulaires de la carte famille nombreuse voyagent à moindres frais. En effet, ils profitent de réductions spécifiques dans les transports. Elles peuvent représenter jusqu'à 30 % du billet de train pour une famille de trois enfants. La baisse étant proportionnelle au nombre d'enfants, une famille en ayant six profite d'une réduction de 75 % sur le prix du billet. La SNCF n'est d'ailleurs pas la seule à leur consentir ces rabais sur le prix du titre de transport. Des réductions sont également accordées pour un trajet en bus ou en tramway par exemple. Ainsi, dans certains transports en commun d'Île-de-France, les possesseurs de la carte ont droit à un rabais de 50 %. La possession de cette carte permet aussi de faire des économies pendant les vacances. En effet, certains hôtels ou centres de vacances proposent des réductions aux détenteurs de la carte famille nombreuse. Ils se signalent par l'affichage d'un logo spécifique. Des musées, des parcs d'attraction ou d'autres activités de loisirs adoptent la même politique de réduction à l'égard des titulaires de la carte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/2024 • 1 minute, 34 seconds
Les Français gaspillent-ils beaucoup de nourriture ?
La question du gaspillage alimentaire, dans les pays développés, est d'autant plus sensible que des millions de personnes sont encore sous-alimentées ou souffrent même de famines récurrentes. Nos compatriotes n'ont pas, à cet égard, un comportement exemplaire. En effet, si l'on en croit la récente étude menée par "Too good to go", une application luttant contre le gaspillage alimentaire, chaque Français jetterait, en moyenne, 25 kilos de nourriture chaque année. Soit l'équivalent d'un repas par semaine et par personne, dont le coût moyen est estimé à 157 euros. Chaque année, les consommateurs jettent donc à la poubelle près de 9 millions de tonnes d'aliments. Ce qui représente la culture de 1,3 km2 de terre, cultivée pour rien, et de près de 400 litres d'eau, qui auraient pu servir à produire des aliments vraiment consommés. Sans oublier l'émission inutile d'un kilo d'équivalent CO2. Ce sont les consommateurs, dernier maillon de la chaîne alimentaire, qui ont le comportement le moins vertueux. En effet, ils contribuent au gaspillage alimentaire pour près de 40 %, contre 22 % au niveau des exploitations agricoles et 12 % à celui de la distribution. Les Français ne sont pourtant pas les plus mauvais élèves en Europe. Chacun d'entre eux produit en effet 129 kilos de déchets alimentaires par an, ce qui situe la France juste au-dessous de la moyenne européenne, de 131 kilos de déchets alimentaires par an et par habitant. L'application "Too good to go" est donc l'un des acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle essaie notamment de convaincre les producteurs de revendre leurs invendus au lieu de les jeter. Elle leur suggère de les présenter aux consommateurs sous forme de paniers à petits prix. Créée en 2016, l'application revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde et 170 000 partenaires, répartis sur près de 20 pays. Elle prétend, par son action, avoir sauvé du gaspillage plus de 350 millions de repas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/2024 • 1 minute, 43 seconds
Comment la CAF peut vous aider à acheter un ordinateur ?
Dans une société où la plupart des démarches s'accomplissent en ligne, la possession d'un équipement numérique semble indispensable. Mais c'est un matériel onéreux, que certains ménages ne peuvent s'offrir. Pour aider ces familles à acquérir un ordinateur, une tablette ou même une imprimante, certaines caisses d'allocations familiales (CAF) proposent une aide spécifique, accordée sous conditions de ressources. Pour en bénéficier, il faut aussi avoir un enfant à charge, la limite d'âge pouvant varier de 18 à 26 ans. Cette aide de la CAF prend deux formes principales. La Caisse peut d'abord accorder un prêt. Ce qui le rend plus intéressant que la plupart des prêts ordinaires, c'est qu'il est sans intérêt. En règle générale, les bénéficiaires ont deux à trois ans pour le rembourser. Le montant du prêt varie selon les départements concernés, la somme maximale allant de 500 à 600 euros. Quant aux mensualités minimales, elles varient de 15 à 25 euros par mois. Le montant du prêt et les conditions de remboursement dépendent donc de chaque Caisse. Il convient de se renseigner auprès de sa CAF pour connaître les détails. Certaines CAF, comme celle de l'Eure, ont prévu de compléter ce prêt sans intérêt par une subvention. À un prêt sans intérêt de 500 euros, elle ajoute en effet une aide spécifique du même montant. Le prêt et la subvention permettent donc de financer son équipement numérique jusqu'à 1 000 euros. La subvention n'est cependant accordée que sous certaines conditions. Un ménage peut y avoir droit s'il assume la charge d'un enfant de moins de 26 ans poursuivant des études supérieures. Mais la subvention peut aussi être octroyée à l'étudiant lui-même, pour peu qu'il ait moins de 26 ans et continue ses études. La CAF peut réclamer la preuve d'achat du matériel informatique, qui peut se composer d'un écran d'ordinateur ou d'une tablette, mais aussi d'un clavier, d'une souris, d'un scanner ou encore d'une imprimante. Si elle est accordée, certaines CAF prévoient de renouveler cette aide au terme d'une période donnée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/2024 • 1 minute, 41 seconds
La France donne-t-elle vraiment 800 millions à l'Algérie tous les ans ?
On le sait, la situation financière de la France est délicate et le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, n'a pas exclu que certains contribuables soient appelés à faire des efforts pour contribuer à la réduction du déficit public. Dans un tel contexte, la révélation de certains chiffres pourrait créer, au sein des pouvoirs publics, un certain embarras. C'est le cas de cette somme annuelle de 800 millions d'euros que, selon une ancienne magistrate de la Cour des Comptes, la France aurait consacrée au développement de l'Algérie. Si on l'en croit, cette somme aurait été versée à l'Algérie chaque année, entre 2017 et 2022. Cette subvention a été versée au titre de l'aide publique au développement. D'après l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s'agit d'une aide destinée notamment à lutter contre la pauvreté et à stimuler la croissance économique des pays concernés. L'ancienne membre de la Cour des Comptes, également candidate du parti d'extrême-droite Reconquête aux dernières élections européennes, s'appuie sur les chiffres de l'OCDE. Elle aurait tiré ses informations du magazine "Challenges", publié par l'organisation internationale. Selon des journalistes de la chaîne de TV TF1, qui ont voulu vérifier ces chiffres, l'ex magistrate les aurait mal lus. En effet, il est bien question, dans cette publication, d'une somme de 842 millions d'euros, reçue par l'Algérie au titre de l'aide publique au développement. Mais il s'agirait de la somme totale reçue par le pays entre 2017 et 2022, et non d'un montant versé chaque année durant cette période. Si l'on en croit le rapport de l'OCDE, la France a ainsi versé près de 130 millions d'euros à l'Algérie en 2023, sur un total d'un peu plus de 15 milliards d'euros. On est donc loin des 800 millions évoqués par l'ancienne magistrate. De son côté, le ministère de l'Économie donne des chiffres similaires pour les dernières années. D'après Bercy, la France aurait ainsi accordé 112 millions d'euros d'aide à l'Algérie en 2021 et 132 millions l'année suivante. Chacun se fera, au vu de ces informations, sa propre opinion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/1/2024 • 2 minutes, 2 seconds
Pourquoi la Chine a rendu Bernard Arnault beaucoup plus riche en seulement 24h ?
L'annonce imminente de mesures de mesures de relance économique en Chine qui a provoqué une vague d'optimisme sur les marchés financiers, particulièrement bénéfique pour les géants français du luxe. Cette nouvelle a eu un impact significatif sur la fortune de Bernard Arnault, PDG de LVMH. Après une période de déclin, l'action LVMH a ainsi connu une hausse spectaculaire de près de 7% en une seule journée. Cette remontée intervient après une chute continue qui avait vu le titre passer de 872 à 590 euros en six mois. En conséquence, la fortune de Bernard Arnault, qui avait diminué de 28 milliards de dollars selon Bloomberg, a rebondi de 12,6 milliards de dollars en une journée d'après Forbes. Je vous l’ai dit, ce revirement est attribué aux anticipations concernant la Chine. Le président Xi Jinping et le Politburo auraient décidé de stimuler l'économie chinoise, notamment dans les secteurs bancaire et immobilier, avec l'objectif d'atteindre une croissance de 5% en 2024. Et ces mesures sont perçues comme une opportunité majeure pour l'industrie du luxe, la Chine représentant 16% des dépenses mondiales du secteur en 2023. L'impact de cette annonce s'est fait ressentir sur l'ensemble du secteur du luxe et des spiritueux. Kering, Hermès, Pernod Ricard et Rémy Cointreau ont tous enregistré des hausses significatives de leurs actions. Cette réaction du marché souligne à quel point le secteur du luxe avait souffert des inquiétudes liées au ralentissement économique chinois. Les analystes notent que ces nouvelles sont particulièrement bienvenues dans un contexte où les perspectives de ventes pour le second semestre 2024 étaient jusqu'alors pessimistes, avec une prévision de baisse de 1% selon Bank of America. Cette situation illustre l'interdépendance entre l'économie chinoise et l'industrie du luxe française, montrant comment des décisions politiques en Chine peuvent avoir des répercussions immédiates sur la valeur des entreprises et la fortune des milliardaires en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/30/2024 • 2 minutes, 8 seconds
Combien d’argent liquide peut-on garder chez soi ?
Les personnes cachant de l'argent sous un matelas ou le dissimulant dans le fameux "bas de laine" ne font pas seulement partie de la légende. Elles existent réellement. En effet, selon la Banque de France, les Français auraient conservé chez eux, en 2023, entre 50 et 100 milliards d'euros. Ce qui représente de 1 000 à 2 000 euros d'argent liquide par adulte. Cette thésaurisation s'explique toujours par une certaine méfiance envers les banques. De même, ceux qui s'y livrent croient pouvoir mieux faire face à un événement imprévu. À moins de conserver ces billets dans un coffre-fort à toute épreuve, cet argent n'est pourtant pas à l'abri. C'est en effet ce que les cambrioleurs recherchent en priorité, avec les bijoux. Malgré tout, rien n'empêche quelqu'un de garder de l'argent chez lui. À condition, toutefois, de respecter certaines règles. Une somme à ne pas dépasser La première d'entre elles concerne le montant. En effet, la somme conservée à domicile est plafonnée, en vertu d'un usage plus que d'une loi d'ailleurs. De fait, on ne peut pas garder plus de 10 000 euros chez soi, même si aucune loi ne mentionne ce montant. Ce chiffre concerne aussi bien l'argent liquide que l'or. Les pouvoirs publics limitent en effet la détention d'argent liquide à domicile pour mieux en surveiller la provenance. De fait, si quelqu'un garde de grosses sommes d'argent chez lui, plutôt que de les déposer à la banque, c'est peut-être en raison de l'origine frauduleuse de cet argent. Il pourrait venir d'un trafic de stupéfiants par exemple. Aussi, lors d'un éventuel contrôle, on vérifiera aussi bien le montant de la somme conservée à domicile que la provenance de l'argent. C'est ce dernier point, surtout, qui intéresse les autorités. La personne concernée doit donc prouver que cet argent provient bien d'un salaire, d'une pension, d'une épargne ou du paiement d'un loyer. Si elle ne peut pas fournir cette preuve, on pourra alors suspecter une opération de blanchiment d'argent. Si elle est avérée, des amendes peuvent être appliquées et des poursuites pénales engagées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/2024 • 1 minute, 44 seconds
Qu’est-ce que la “flat tax” ?
Annoncée par Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale de 2017, la "flat tax" a été mise en place par la loi de finances de 2018. Appelée aussi "prélèvement forfaitaire unique" (PFU), cette "flat tax" impose les revenus du capital et de l'épargne à hauteur de 30 %. Les intérêts d'assurance-vie ou de livrets bancaires, les dividendes perçues par les détenteurs d'actions ou encore les loyers font partie des revenus imposés au titre du PFU. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un impôt forfaitaire, dont le taux est le même pour tous les contribuables concernés et qui ne dépend donc ni du montant de leur revenu imposable ni de la tranche d'imposition. Pour être plus précis, le PFU se compose de deux parties, 12,8 % étant prélevés au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. La "flat tax" n'est pas concernée par le prélèvement à la source, qui s'applique à d'autres types de revenus. Enfin, le contribuable est libre de choisir entre le PFU et la soumission des ressources concernées à l'impôt sur le revenu. Un PFU augmenté ou supprimé ? Selon les prévisions du ministère de l'Économie, la "flat tax" devrait rapporter près de 7 milliards d'euros en 2024. Une manne bienvenue dans un contexte marqué par le gonflement de la dette publique et le dérapage du déficit. Mais le nouveau gouvernement, que s'efforce toujours de constituer Michel Barnier, pourrait encore l'augmenter. Le nouveau ministre chargé des finances publiques devra en effet trouver de nouvelles recettes, pour tenter d'endiguer le déficit. Une augmentation de la "flat tax", alors que l'Exécutif s'est engagé à ne pas accroître la pression fiscale, serait peut-être moins voyante, à cet égard, qu'une hausse plus classique des impôts. Ainsi, le PFU pourrait passer à 32 % ou même à 35 %. De quoi engranger jusqu'à 3 milliards d'euros supplémentaires. Mais la suppression du PFU, plus avantageuse que l'impôt sur le revenu, serait également envisagée. On en reviendrait alors au seul barème progressif de l'impôt. Affaire à suivre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/2024 • 1 minute, 58 seconds
Quel concurrent de Mac Donald’s s’apprête à débarquer en France ?
Enseigne de fast-food bien connue des Français, McDonald's devra peut-être compter sur un nouveau rival. Une nouvelle chaîne de restaurants pourrait en effet s'implanter en France. Présente en Amérique, au Moyen-Orient et en Asie, Dairy Queen gère 7 500 restaurants dans le monde. Spécialisée dans les desserts glacés, elle est notamment connue pour l'une de ses recettes, le "Blizzard", une crème glacée servie dans un gobelet. Les clients peuvent aussi y déguster des donuts, ou d'autres desserts. Mais les restaurants servent aussi des plats chauds, surtout des burgers. Dairy Queen est détenue par une société d'investissement appartenant au milliardaire américain Warren Buffet. De 100 à 200 restaurants au minimum Ce n'est pas la première fois que cette nouvelle chaîne de fast-food essaie de s'implanter en Europe. Mais ses tentatives pour ouvrir des restaurants en Slovénie ou en Italie ont échoué. En 2015, Dairy Queen a pourtant réussi à s'installer en Pologne, mais une fois encore sans succès. L'entreprise reconnaît avoir rencontré des problèmes. Mais elle prétend les avoir analysés, apprenant ainsi de ses échecs. Elle serait donc prête à affronter le marché français, qu'elle estime "mature", dans de meilleures conditions. En effet, ses responsables considèrent la France comme un marché stratégique. Ils pensent y ouvrir pas moins de 100 à 200 restaurants, sur le modèle de la franchise. Pour mettre au point leur projet, ils comptent donc s'appuyer sur des partenaires locaux expérimentés. Et encore ces chiffres ne sont-ils qu'un minimum, la chaîne espérant se développer davantage. De quoi améliorer encore un chiffre d'affaires atteignant près de 6,4 milliards de dollars en 2023. Pour l'instant, cependant, rien n'est encore acté. De fait, aucun accord officiel n'a encore été signé avec un franchisé. Il faudra donc attendre un peu avant de voir s'installer en France des restaurants Dairy Queen. Selon certaines prévisions, ils pourraient ouvrir leurs portes en 2026 ou 2027. En effet, on estime de 12 à 16 mois le délai courant entre la signature avec un partenaire local et l'inauguration d'un restaurant. Reste à savoir si cette nouvelle enseigne pourra trouver sa place dans un marché déjà très concurrentiel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/2024 • 2 minutes, 1 second
Les héritiers de Karl Lagarfeld vont-ils toucher gros ?
La succession du célèbre couturier Karl Lagerfeld, décédé en 2019, semble enfin réglée. Ses huit héritiers, désignés par un testament fait en 2016, vont pouvoir se partager une fortune estimée à 200 millions d'euros et investie notamment dans l'immobilier. N'ayant pas eu d'enfants, l'homme au catogan a préféré léguer ses biens à ses familiers plutôt qu'à des parents. Sa fortune ira donc à des mannequins, dont l'un était son garde du corps, à une rédactrice de mode ou à une directrice artistique chez Chanel, une fonction exercée par Lagerfeld durant des décennies. On sait que l'un de ces chanceux, ami proche du couturier, devrait recevoir à lui seul près du tiers de cette fortune. Mais la gouvernante de sa chatte adorée, Choupette, n'est pas oubliée. La loi française lui interdisant de transmettre ses biens à un animal, Karl Lagerfeld a confié la garde de l'animal à une personne qui pourra vivre confortablement de ses rentes. Le couturier avait en effet placé l'argent gagné grâce à la publicité faite autour du petit félin, qui a aussi beaucoup d'admirateurs sur les réseaux sociaux. Héritant d'une grande maison, la gouvernante de l'animal sera donc à l'abri du besoin. Un différend fiscal enfin réglé Si cette succession a traîné durant cinq ans, c'est en raison des désaccords des héritiers désignés. En effet, ils ne parvenaient pas à s'entendre sur le règlement des dettes du couturier. Du fait des combinaisons financières imaginées par son comptable, il devait quelque 20 millions d'euros au fisc. Acceptant sa succession, ses héritiers devaient en assumer le passif. Ils ont d'abord essayé d'obtenir une décharge de ces lourdes pénalités fiscales, une démarche qu'avait entreprise Karl Lagerfeld lui-même. Mais leur demande avait finalement été rejetée. Ils ont donc fini par trouver un accord, durant l'été, qui leur permet d'entrer en possession de leur héritage. De fait, ils semblent s'être résignés à payer à l'administration les amendes et pénalités qu'elle leur réclamait. Mais le sacrifice en valait la peine. En effet, même si leur part est un peu entamée, elle représente encore un véritable pactole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/24/2024 • 1 minute, 54 seconds
Quel est le tout dernier projet de Donald Trump ?
La course pour la présidentielle américaine est plus serrée que jamais. Pour l'emporter sur sa rivale, Kamala Harris, Donald Trump a besoin de toutes les voix possibles. Y compris celles des utilisateurs de cryptomonnaies. Pour les séduire, il vient d'annoncer la création d'une plateforme spécialisée, "World liberty financial". Elle est présentée comme un moyen de se passer des intermédiaires financiers traditionnels, comme les banques. L'ex-Président les juge en effet "lentes et obsolètes". Donald Trump se fait ainsi le porte-drapeau de ce que les spécialistes appellent la "finance décentralisée". Une façon de montrer que, malgré son âge, le Président "pro bitcoin", comme il se proclame, est plus "moderne" que sa concurrente. Le champion de l'innovation Le détail du fonctionnement de cette plateforme n'est pas encore connu. On sait cependant qu'elle permettra à ses utilisateurs de prêter et d'emprunter des capitaux exprimés en cryptomonnaies. Les clients potentiels pourraient cependant s'effrayer de la volatilité des cryptomonnaies traditionnelles, comme le bitcoin. Pour éviter cet inconvénient, la plateforme initiée par l'ancien Président misera plutôt sur les "stablecoins". Il s'agit de cryptomonnaies adossées à une devise, comme le dollar, ou à l'or. Leur cours, beaucoup plus stable, a donc de quoi rassurer le public. Les responsables de la plateforme réfléchiraient d'ailleurs à l'émission d'un nouveau "stablecoin", toujours associé au dollar. Autre point sensible : la sécurité des transactions. Elle devrait être assurée par le dépôt des fonds de l'emprunteur dans un "smart contract", émis par le biais d'un "blockchain". Cette technologie permet le stockage sécurisé des données relatives aux transactions financières. Le prêteur serait ainsi assuré de rentrer dans ses frais en cas de problème. Pourfendeur des cryptomonnaies, qu'il assimilait naguère à une "arnaque", Donald Trump a donc changé d'avis sur la question. Il partage désormais l'opinion de son fils, Donald Trump Jr, associé à l'entreprise, qui la qualifie de "révolution financière". Une stratégie qui permet à l'ex Président de se présenter en champion de l'innovation et de damer le pion à Joe Biden, et à sa Vice-Présidente, qui manifestent des réserves envers les cryptomonnaies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/23/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Pourquoi les «Pingti» inquiètent les marques de luxe ?
Il a toujours existé des imitations des produits de luxe. Mais une nouvelle version de ce type de produits rencontre un succès grandissant. Ces articles, qui nous viennent de Chine, ne sont pas à proprement parler des contrefaçons. En effet, s'ils imitent parfaitement certains produits, ils n'en affichent pas les logos.Venant d'Asie, ces produits portent un nom chinois, "pingti", qui, dans cette langue, veut dire "leurre". Ces produits ont pénétré tous les secteurs, qu'il s'agisse de la maroquinerie, des vêtements ou encore de la parfumerie.Ils sont fabriqués avec beaucoup plus de soin que les contrefaçons bon marché, les matériaux utilisés venant parfois des mêmes fournisseurs que ceux auxquels s'adressent les grandes enseignes du luxe.Aussi ces "pingti" sont-ils beaucoup plus chers que les habituelles contrefaçons, tout en restant moins onéreux que des produits arborant des logos célèbres. Les consommateurs chinois semblent de plus en plus séduits par ces imitations qui paraissent aussi vrais que les originaux. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs remplis de témoignages à cet égard.Quant aux plateformes de commerce en ligne, elles proposent de plus en plus ce type d'articles. L'engouement est tel que les grandes marques de luxe commencent à souffrir de cette concurrence.Elle se fait sentir d'ores et déjà sur le marché chinois, où leurs affaires commencent à en pâtir. Les Chinois, et notamment les jeunes, se détournent en effet de produits de luxe longtemps associés à un certain standing social. Touchés par un certain ralentissement économique de leur pays, ils préfèrent acheter, à un prix plus abordable, des produits de très bonne qualité, qui se présentent comme de parfaites reproductions des articles de luxe les plus connus. Ces consommateurs, dont le comportement est donc différent de celui de leurs aînés, se soucient beaucoup moins de l'absence de logos.Il reste à savoir si cette tendance restera cantonnée à la Chine ou s'étendra dans le reste du monde, à commencer par l'Europe. Dans ce dernier cas, les grandes enseignes du luxe, qui, pour l'instant, connaissent une croissance continue, pourraient voir leur chiffre d'affaires baisser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/2024 • 1 minute, 51 seconds
Elon Musk peut-il devenir le premier billionnaire de l'Histoire ?
Elon Musk est d'ores et déjà la personne la plus riche du monde. Pourtant, la fortune du patron de SpaceX, estimée, selon certaines sources, à environ 240 milliards de dollars, pourrait encore s'accroître.De fait, elle pourrait atteindre, d'ici 2027, les 1 000 milliards de dollars. Ce qui ferait d'Elon Musk le premier billionnaire jamais recensé. Du moins si l'on se réfère à la valeur que l'on donne au billion en France.En effet, celui-ci équivaut à 1 000 milliards, ce qui est la valeur du trillion anglais. Aussi le patron de Tesla deviendra-t-il peut-être un billionnaire pour les Français et un trillionnaire pour les Anglo-Saxons. Elon Musk est en effet le meilleur candidat à ce titre très convoité dans le club fermé des milliardaires. De fait, chaque année, sa fortune augmente, en moyenne, de près de 110 %, ce qui pourrait lui permettre de quadrupler en 4 ans. De quoi franchir sans encombre ce nouveau seuil de richesse.Cependant, le chef d'entreprise n'est pas à l'abri des aléas ou même d'un retournement de la conjoncture économique. C'est ainsi qu'il a dû assister à la chute récente des cours de Tesla. Il faudra donc attendre quelques années pour savoir s'il parvient à passer ce nouveau cap.Selon les prévisions, Elon Musk deviendrait donc le premier billionnaire (ou trillonnaire). Mais il ne tarderait pas à être rejoint, dans ce nouveau cénacle de la richesse, par d'autres milliardaires.En effet, l'homme d'affaires indien Gautam Adani, à la tête du groupe du même nom, pourrait y accéder dès 2028. Tout comme l'entrepreneur américano-taïwanais Jenseng Huang, qui dirige la société de technologie Nvidia.À condition, toutefois, que leur fortune continue à progresser dans les mêmes proportions, soit plus de 122 % par an pour le milliardaire indien et près de 112 % pour le patron de Nvidia. On le voit, des entrepreneurs emblématiques comme Bill Gates ou Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, ne feront pas partie, du moins dans les années à venir, des heureux élus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/2024 • 1 minute, 43 seconds
Quels sont les travailleurs de plus en plus absents ?
L'absentéisme au travail ne cesse de progresser. C'est du moins le constat auquel est parvenu une récente étude, portant sur plus de 3 000 entreprises françaises. Selon ses chiffres, cet absentéisme aurait touché 48 % des salariés en 2022, contre 36 % l'année précédente.De plus en plus lié aux troubles psychosociaux, avec une prévalence des problèmes de santé liés à la dépression ou l'anxiété, cet absentéisme touche désormais davantage certaines catégories de travailleurs.Les jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans auraient tendance à s'absenter de plus en plus souvent, ce qui est un fait relativement bouveau. Certes, leur taux d'absentéisme global aurait baissé de 16 % entre 2022 et 2023, contre une diminution de moins de 10 % pour les autres travailleurs.Malgré tout, la part de ces jeunes travailleurs ayant obtenu au moins un arrêt de travail dans l'année, sur une période allant de 2019 à 2023, aurait augmenté de 11 %. Selon une autre source, le taux d'absentéisme de ces jeunes travailleurs aurait progressé de 32 % entre 2019 et 2022, soit la hausse la plus forte.Par ailleurs, ces salariés se feraient prescrire davantage d'arrêts, près de 2 par an, contre un peu plus de 1,5 pour les salariés âgés de 50 à 60 ans.Traditionnellement, les non-cadres s'absentent davantage que les cadres. Cela est toujours vrai, mais l'absentéisme progresse fortement chez ces derniers.Le taux d'absentéisme des cadres serait en effet passé de 25 % en 2021 à 34 % en 2022, soit une progression de près de 35 %.Enfin, les salariés travaillant dans des secteurs où ils sont confrontés au public ou ou à des responsabilités de terrain auraient également plus tendance à s'absenter.Il s'agit notamment des métiers de l'accueil, du commerce, de la restauration ou encore des professions liées à l'entretien et à la sécurité, dans lesquelles les arrêts de travail les plus longs ont été accordés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/2024 • 1 minute, 53 seconds
Quelle est l'arnaque des magnets dans les boites aux lettres ?
Pour s'attirer de nouveaux clients, certaines entreprises utilisent des moyens assez douteux. Elles distribuent en effet, dans les boîtes aux lettres, des magnets dont l'apparence peut inspirer confiance.De fait, ils sont entourés des couleurs nationales ou bordés de noir. Ce qui leur donne un aspect assez officiel. D'autant qu'ils sont conçus avec soin. Ces magnets présentent des numéros de téléphone, la liste fournie contenant des numéros d'urgence, comme ceux des pompiers ou du Samu, et des numéros administratifs, comme celui de la Mairie.Il n'est donc guère étonnant que certains trouvent ces magnets bien pratiques et les placent sur leur réfrigérateur sans se douter de rien.Et pourtant, derrière ces prospectus métalliques d'apparence anodine, se cache une véritable arnaque. La presse et les autorités la dénoncent depuis plusieurs années. Ce qui ne l'empêche pas d'être toujours présente dans plusieurs départements.En premier lieu, la présentation de ces magnets ne doit abuser personne. En effet, ils n'ont pas été cautionnés par les communes ni par aucun service officiel. Par ailleurs, les numéros utiles côtoient habilement ceux de dépanneurs en tous genres.On y trouve en effet les numéros de téléphone d'un serrurier, d'un réparateur de chaudière ou encore d'un déboucheur de canalisations. Le voisinage des numéros de confiance est censé leur donner plus de crédibilité.En regardant de plus près ces numéros, on s'aperçoit qu'il s'agit souvent du même. Et sous ce ou ces numéros, se cachent en réalité des entreprises peu scrupuleuses. En effet, elles recourent souvent à des méthodes de démarchage abusives, comme l'illustre bien l'utilisation de ces magnets.Par ailleurs, plusieurs de ces sociétés ont été signalées pour des facturations excessives, qui ne correspondent nullement aux prestations fournies. Ces prix, parfois exorbitants, sont souvent imposés à des personnes vulnérables ou se trouvant dans une situation d'urgence.Même s'ils ne sont pas dans ce cas, les clients de ces entreprises sont confrontés à une forte pression pour les inciter à faire appel à leurs services. Il ne faut donc pas se laisser berner par leurs manigances. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/17/2024 • 1 minute, 52 seconds
De combien votre facture d'électricité va-t-elle baisser au 1er février?
Certaines annonces, en ce début d'automne, ne peuvent que réjouir les consommateurs. C'est le cas de cette baisse du tarif réglementé de l'électricité. Rappelons que ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui dépend des pouvoirs publics.Et cette baisse, annoncée pour février 2025, n'est pas symbolique. En effet, les abonnés à ce tarif devraient voir leur facture de gaz diminuer de 10 %. Il est vrai qu'après des hausses répétées, qui ont entraîné une augmentation de plus de 40 % de ce tarif réglementé depuis 2022, la note reste encore assez élevée.Une décision qui devrait doper le pouvoir d'achat d'une majorité de Français. En effet, malgré l'existence d'offre alternatives, près de deux ménages sur trois restent assujettis à ce tarif.En fait, ce n'était pas le scénario initialement prévu. En effet, la CRE avait préconisé une hausse du tarif de l'électricité en août 2024. Elle correspondait à une hausse du coût d'acheminement de l'électricité.Or, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie a demandé un report de cette augmentation de prix pour février 2025. Ce que la Commission a accepté. Cette hausse aurait dû être de 1 à 2 % pour les abonnés au tarif réglementé.Or l'évolution des prix de gros de l'électricité a changé la donne. En effet, pour établir le tarif de l'année N, les prix des deux dernières années sont pris en compte. Le prix prévu pour février 2025 sera donc fixé à partir des années 2023 et 2024.Or ce sont des années de baisse du prix de l'électricité. Par conséquent, l'augmentation de 1 à 2 % qui devait être appliquée, en février 2025, sera largement compensée par la baisse sensible des prix de gros de l'électricité.Ce qui est une excellente nouvelle pour les ménages concernés. Ainsi, sur une note annuelle de près de 2 000 euros, qui est considérée comme la facture d'électricité moyenne, pour 2 personnes, il est possible de faire, grâce à la baisse annoncée, une économie de 200 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/16/2024 • 2 minutes, 1 second
Pourquoi votre salaire va probablement baisser en septembre ?
Le salaire du mois de septembre est souvent attendu avec impatience, pour étoffer un budget quelque peu écorné par les vacances d'été. Mais vous pouvez avoir, à cet égard, une mauvaise surprise.En effet, certains salariés vont découvrir une paye moins importante que prévu. Non que les salaires aient subi une baisse inattendue. Le problème n'est pas là. En fait, cette éventuelle diminution est liée au système de prélèvement à la source.Depuis l'adoption de cette réforme, en effet, le salaire mensuel est amputé d'une partie de l'impôt sur le revenu dû par le salarié.Une question de pourcentageOr, le montant de ce prélèvement mensuel dépend du pourcentage établi par l'administration fiscale et transmis ensuite à l'employeur. Et ce pourcentage lui-même est fonction de ce que le salarié déclare au fisc.Si la somme déclarée en 2024, qui correspond aux revenus perçus en 2023, est plus importante que dans la déclaration précédente, le pourcentage de prélèvement va augmenter. Ce qui diminue d'autant le salaire que vous allez toucher.Et comme, chaque année, c'est en septembre que l'administration procède à cette révision, le salaire de ce mois peut accuser une baisse par rapport à celui du mois précédent.Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'attendre votre salaire pour en vérifier le montant. Vous serez renseigné plus rapidement en consultant votre espace personnel, sur le site des impôts.Comment éviter la baisse ?Une fois sur le site, des rubriques spécifiques vous permettent cependant de demander une modification de votre taux de prélèvement. Ce n'est cependant qu'une solution provisoire.Certes, vous pouvez obtenir une baisse de ce taux, ce qui évitera d'entamer votre salaire. Mais l'administration n'ayant pas perçu la somme attendue, elle vous la réclamera l'année suivante. Vous aurez du moins des ressources inchangées pour cette année, ce qui peut vous permettre de mener à bien un projet personnel.Enfin, si vous percevez d'autres revenus en plus de votre salaire, vous pouvez ne pas communiquer votre taux de prélèvement personnalisé à votre employeur, qui appliquera alors un taux neutre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/2024 • 1 minute, 42 seconds
Comment être exonéré de taxe foncière ?
La taxe foncière, payée par les propriétaires de logements comme par les entreprises, ne cesse de s'alourdir. En 2024, elle devrait progresser, au minimum, de 3,9 %, certaines villes prévoyant une augmentation pouvant aller jusqu'à plus de 20 %.Elle devient donc une véritable charge pour certains contribuables. Il est cependant possible d'en être exempté. Et d'abord pour des raisons liées à l'âge. Ainsi, les contribuables âgés de 75 ans et plus, au 1er janvier 2024, profitent d'une exonération totale de la taxe foncière.De leur côté, les propriétaires âgés de 65 ans et plus ont droit à un dégrèvement, pour peu qu'ils justifient d'un certain niveau de ressources.En effet, la modestie des revenus permet aussi de profiter de l'exonération de la taxe foncière. Si le propriétaire d'une résidence principale respecte les conditions de ressources, elle est accordée automatiquement, alors qu'il faut en faire la demande pour une résidence secondaire.Pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser certains seuils, fixés à 12 455 euros par an pour une part fiscale ou à 19 107 euros pour 2 parts.Les ressources des titulaires de certaines allocations correspondent à ces limites. C'est notamment le cas des bénéficiaires de l'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), de l'Allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).Il est également à noter que les résidents d'une maison de retraite ou d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent être dispensés de taxe foncière. À condition, toutefois, qu'ils satisfassent aux conditions de ressources prévues et que leur résidence principale soit inoccupée.Enfin, le logement lui-même peut permettre de bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. C'est notamment le cas si le propriétaire d'un appartement ou d'une maison a entrepris des travaux de rénovation énergétique.Mais l'exonération n'est consentie que pour cinq ans, au maximum. Elle peut être partielle ou totale et dépend de l'ampleur des travaux réalisés.Par ailleurs, les propriétaires de logements neufs profitent d'une exonération limitée à deux ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/2024 • 2 minutes, 2 seconds
Quel bilan pour le Pass Rail ?
Emmanuel Macron veut encourager les jeunes à voyager. Pour ce faire, il a souhaité la création d'un outil adapté. Il se présente sous la forme d'un Pass Rail. Vendu 49 euros, ce titre de transport a permis aux jeunes de 16 à 27 ans d'emprunter à volonté TER et trains Intercités pendant l'été.Grâce au Pass, le voyageur concerné pouvait prendre autant de trains qu'il le souhaitait durant un mois. L'initiative a été couronnée de succès, même si elle n'a pas suscité l'engouement imaginé par le Président de la République.En effet, l'Élysée tablait sur 700 000 abonnements vendus, alors qu'il s'en est écoulé un peu plus de 235 000. Ce qui représente tout de même une réussite notable. Ce chiffre ne signifie d'ailleurs pas que 235 000 jeunes ont profité de cette offre, un certain nombre d'acheteurs ayant pu renouveler leur abonnement.Plus de 2 millions de trajetsLes acheteurs du Pass Rail ont effectué 2,3 millions de trajets durant l'été. Avec deux millions de trajets, les TER ont été plébiscités, alors que les détenteurs du Pass n'ont fait que 190 000 trajets à bord des Intercités.Chaque possesseur du Pass s'en est servi, en moyenne, 8 à 9 fois. Un beau résultat, loin cependant du record atteint par un passager, qui a pu parcourir 13 000 kilomètres grâce au Pass Rail.Dans l'ensemble, cette offre a suscité assez peu de commentaires négatifs, même si beaucoup d'acheteurs déplorent que les TGV en soient exclus. Par ailleurs, la difficulté de réserver un trajet longue distance, sans passer par les TGV, a été soulignée.La SNCF répond qu'elle n'a pu concevoir à temps un filtre de recherche plus adapté. Ces quelques réserves ne remettant pas en cause le succès global du Pass, la société voit dans ce titre de transport un produit d'appel destiné à attirer, de manière plus pérenne, de nouveaux clients.De quoi rentabiliser sans doute une mesure qui a coûté 15 millions d'euros, 80 % de cette somme étant prise en charge par l'État et le reste par les régions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/2024 • 1 minute, 52 seconds
La mascotte des JO s'est elle bien vendue ?
Si la mascotte des jeux olympiques et paralympiques de Paris s'appelle une phryge, c'est qu'elle s'inspire du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. Présenté au public en novembre 2022, ce petit personnage n'a pas fait l'unanimité.Mais ces réserves initiales ont vite été oubliées. En effet, l'engouement suscité par cette mascotte, au début des Jeux, ne s'est pas démenti depuis.En ce début septembre 2024, l'entreprise qui la fabrique annonce en avoir vendu plus d'un million d'exemplaires, ce qui représente un incontestable succès commercial. Une aubaine pour la firme, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 40 %.Au moment de l'ouverture de la compétition, et tout au long des Jeux, les consommateurs se sont précipités sur ce produit phare. Dans une grande enseigne commerciale, il s'en est écoulé plus de 120 000 exemplaires en cinq jours. Un tel succès explique que la phryge soit devenu le produit dérivé numéro un.Et son image est partout, sur des t-shirts, des sacs à dos ou des tasses. Tous produits qui devraient rapporter près de 130 millions d'euros.Une réussite pour la production françaiseL'emblème des JO était fabriqué aussi bien en Chine qu'en Bretagne, où 400 000 peluches sont sorties de l'usine. Ce double choix permettait à la fois de limiter en partie les coûts de production et de présenter l'image de qualité d'un produit local.Si cette mascotte a réussi à surmonter les réticences, jusqu'à devenir le symbole incontesté des Jeux, c'est grâce à une campagne de communication réussie. De fait, la peluche a été très présente sur les réseaux sociaux, ce qui a beaucoup contribué à son succès. Et elle a séduit d'emblée les jeunes spectateurs.L'entreprise ayant conçu la phryge se félicite bien sûr de cette réussite. Elle l'encourage à maintenir en France la production de peluches, malgré un coût de production plus élevé.Elle envisage même l'ouverture d'une école consacrée à la formation du personnel. Et une réflexion est déjà en cours sur l'adoption de dessins susceptibles de séduire d'autres acheteurs potentiels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/10/2024 • 1 minute, 54 seconds
Pourquoi la hausse de la consommation de saucisses inquiète-t-elle ?
Même si, à première vue, ils peuvent paraître assez fantaisistes, certains signes pourraient annoncer une légère dégradation de l'économie américaine. C'est le cas de la consommation des saucisses.Plus économiques, elles remplaceraient, en temps de crise, des viandes plus chères. Ce qui soulagerait le budget alimentation des ménages américains.De fait, 8 milliards de saucisses se seraient vendues aux États-Unis en 2023. En tête des ventes, on trouve de grandes métropoles, comme New York ou Los Angeles. La hausse record des loyers, dans ces villes, pourrait expliquer, en partie, cette forte augmentation de la consommation de saucisses.Sans surprise, ce sont les Américains aux ressources les plus modestes qui se replient sur ce produit moins coûteux. Parmi eux, on trouve notamment les jeunes, les familles nombreuses ou les représentants des classes populaires.Un signe avant-coureur de récession ?Cette ruée sur la saucisse serait-elle donc le signe avant-coureur d'une récession ? Pour l'instant, l'économie américaine semble se porter plutôt bien. En effet, la situation de l'emploi est satisfaisante et l'inflation, qui se maintient à environ 3 %, semble sous contrôle.Par ailleurs, une possible baisse des taux d'intérêt, annoncée prochainement par la Réserve fédérale (FED), pourrait stimuler les investissements et la consommation.D'autres indices sont pourtant plus inquiétants. En premier lieu, il ne faut pas oublier que, si l'inflation paraît maîtrisée, elle a atteint les 8 % en 2022, ce qui a contribué à rogner le pouvoir d'achat des ménages.D'ailleurs, malgré cette relative accalmie de l'inflation, l'indice des prix à la consommation est toujours orienté à la hausse. De ce fait, les Américains consomment moins et tardent parfois à payer leurs factures.Ce rebond dans la vente des saucisses pourrait donc bien exprimer l'inquiétude des Américains quant à l'état de leurs finances. Sous son aspect anecdotique, il pourrait s'agir d'un indicateur fiable, annonçant des lendemains difficiles pour l'économie américaine.Il n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce. Des économistes ont bien imaginé un indice "café au lait", destiné à surveiller l'hyperinflation qui continue à miner l'économie du Venezuela. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Combien de retraités continuent de travailler ?
La retraite ne signifie pas toujours une rupture avec le monde professionnel. En effet, une étude de L'insee révèle que 13 % des retraités continuent de travailler. Ils intègrent alors le dispositif "cumul emploi retraite", qui leur permet, dans certaines conditions, d'ajouter une rémunération à leur pension de retraite.Certaines catégories de travailleurs continuent plus volontiers à travailler que d'autres. Ainsi, un tiers des indépendants poursuivent leur activité après avoir pris leur retraite. C'est encore plus vrai du secteur libéral, dans lequel plus de 40 % des retraités travaillent encore. Quant aux salariés, ils sont moins nombreux à conserver une activité à ce moment de leur vie.Les retraités qui choisissent cette option semblent y avoir réfléchi avant. En effet, ils sont déjà au travail dans les six mois qui suivent leur mise à la retraite. Cette transition avait donc été organisée en amont.Les motifs incitant certains à ne pas lâcher le pied, au moment de la retraite, sont variés. Les raisons financières sont le plus souvent invoquées. Ainsi, d'après les chiffres publiés par l'Insee, 38 % des retraités reprenant le travail le font pour percevoir un revenu supplémentaire.Cette raison est plus souvent avancée par des personnes faisant face à des charges financières, comme le remboursement d'un prêt immobilier par exemple. Par ailleurs, la nécessité de toucher une rémunération complémentaire s'impose plus souvent aux locataires qu'aux propriétaires. La présence d'un enfant à charge peut aussi conduire certains retraités à augmenter leurs ressources.Mais la poursuite d'un travail, au-delà de la retraite, ne s'explique pas seulement par des raisons financières. Selon l'Insee, en effet, si 36 % des retraités, soit à peu près autant que les personnes invoquant des motifs financiers, veulent poursuivre leur activité, c'est qu'ils en retirent une satisfaction.Cette poursuite de l'activité améliore sensiblement le niveau de vie des personnes concernées. En effet, selon une étude publiée par le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, les retraités continuant à travailler toucheraient, en moyenne, 923 euros bruts par mois. Ce qui leur permettrait d'augmenter par 1,5 leurs revenus mensuels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/2024 • 2 minutes, 11 seconds
L’essence vendue en supermarché est-elle de moins bonne qualité ?
À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.Le rôle des additifsDu côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Quels sont les effets d'une adolescence passée dans la précarité ?
Les conditions dans lesquelles se déroulent l'enfance et l'adolescence d'une personne influent sur sa vie d'adulte. Un constat confirmé par une récente étude. D'après ses résultats, en effet, un quart des adolescents ayant vécu dans la précarité deviennent des adultes pauvres.Cette proportion n'est que de 10% pour les adolescents ayant connu une plus grande aisance. Cette étude est issue d'un travail mené, en 2019, sur 5 500 volontaires, âgés de 30 à 54 ans.Avec une situation familiale comparable, le risque de connaître la pauvreté à l'âge adulte est 1,6 fois plus élevé pour un adolescent ayant connu la précarité que pour un jeune élevé dans des conditions plus favorables. Et cette proportion est encore plus élevée pour les femmes.Un parcours scolaire tronquéCette forme de reproduction sociale peut s'expliquer de diverses manières. La première raison est relative au parcours scolaire. En effet, le quart des adolescents pauvres ne sont titulaires que du brevet des collèges, ou se sont même arrêtés avant.Parmi les adolescents ayant connu plus d'aisance, un sur dix, seulement, se situe à ce niveau d'études. De même, les adolescents pauvres sont deux fois moins nombreux à faire des études supérieures.Ce parcours scolaire tronqué s'explique souvent par des décrochages ou même la nécessité d'interrompre ses études pour travailler. De nombreux jeunes, en effet, sont obligés d'aider leur famille financièrement.Ces études interrompues expliquent le choix, souvent conditionné, des professions exercées par les adultes. De fait, environ 60 % des anciens adolescents pauvres deviennent employés ou ouvriers, contre seulement 40 % pour le reste de la population.Il ne faut pas faire preuve, cependant, d'un trop grand déterminisme. En effet, si près de 30 % des adolescents pauvres font partie, à l'âge adulte, des 20 % de personnes ayant le niveau de vie le plus faible, un sur trois se hisse parmi les 40 % ayant le niveau de vie le plus élevé. Ce qui signifie que, loin de tout fatalisme, l'ascension sociale concerne aussi les adolescents vivant dans la précarité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/3/2024 • 2 minutes, 1 second
Quel est le patrimoine de Kamala Harris ?
Première femme à accéder au poste de Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris sera sans doute la candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, qui se tiendra en novembre prochain.En effet, elle a été adoubée par le Président Biden, qui a finalement décidé, le 21 juillet, de se retirer de la compétition. La Vice-Présidente a aussitôt reçu le soutien des grands ténors du parti ainsi que de nombreuses promesses de dons.Kamala Harris sera sans doute amenée, comme Joe Biden, à publier sa déclaration de revenus, une tradition que Donald Trump n'avait pas respectée.Un patrimoine immobilierL'ancienne sénatrice de Californie sera donc amenée à dévoiler l'étendue de son patrimoine. Celui-ci se compose d'abord de trois résidences. L'une d'elles, située à Los Angeles, comprend une piscine.Kamala Harris et son mari, Douglas Emhoff, possèdent également un appartement de 150 m2 à Washington. Compte tenu du prix de l'immobilier dans la capitale fédérale, on ne sera pas étonné que le couple ait dû débourser 1,4 million de dollars pour l'acquérir.De son côté, le mari de Kamala Harris, qui est avocat, avait acheté, dans le quartier résidentiel de Brentwood, à Los Angels, une maison de 100 m2. La valeur de ces trois biens est estimée à 8 millions de dollars.D'autres sources de revenusDu côté de ses revenus, Kamala Harris perçoit, en tant que Vice-Présidente, un salaire annuel brut de 230 000 dollars. Elle a aussi écrit des livres, dont un ouvrage sur son expérience de Procureur général de Californie. Ces ouvrages lui ont rapporté, en 2021, quelque 450 000 dollars de droits d'auteur.Dans la dernière déclaration officielle, faite auprès des services compétents, le patrimoine financier du couple (en dehors de l'immobilier) est évalué à près de 4,8 millions de dollars.Ces économies sont investies dans divers titres financiers, surtout des actions et des obligations. Féru de transactions boursières, Douglas Emhoff a réussi, en 2023, à multiplier par deux la fortune du couple.Du côté du passif, les déclarations montrent que d'importantes dettes ont été remboursées en 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/2/2024 • 2 minutes
Pause estivale – Rendez-vous le 1er septembre !
Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 1er septembre pour la reprise sur Choses à Savoir Economie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/29/2024 • 31 seconds
Comment le tourisme en Espagne se porte-t-il ?
L'économie espagnole se porte plutôt bien. Elle a en effet bénéficié d'une croissance de 2,5 % en 2023, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du gouvernement et de l'OCDE.L'économie a été dopée, entre autres facteurs, par une consommation des ménages stimulée par des mesures favorisant le pouvoir d'achat et par une bonne santé du secteur des services, et notamment du tourisme.En effet, le pays a profité, l'an dernier, d'une fréquentation touristique exceptionnelle, avec environ 84 millions de visiteurs.Mais le tourisme espagnol devrait être encore plus florissant cette année. En effet, selon les prévisions du ministère du Tourisme, le pays devrait accueillir plus de 40 millions de visiteurs durant l'été 2024, soit 13 % de plus que durant la saison estivale de l'année dernière.Des touristes qui semblent disposés à dépenser davantage. En effet, les autorités comptent, pour les mois de juillet et d'août, sur près de 60 milliards d'euros de recettes, soit 22 % de plus que la somme récoltée pendant l'été 2023.Au total, le nombre de touristes étrangers accueillis en Espagne, durant l'année 2024, pourrait franchir le seuil des 90 millions. Un chiffre qui dépasse donc celui de 2023, mais plus encore celui de 2014, année au cours de laquelle environ 75 millions de personnes avaient choisi l'Espagne comme destination de vacances.Cet afflux de touristes fera retomber sur le pays une véritable manne de devises. De fait, les bénéfices pourraient s'élever, en 2024, à 200 milliards d'euros. Soit plus de 4 000 euros par habitant.Certaines régions tirent, plus que d'autres, leur épingle du jeu. En effet, les touristes ont des préférences pour les Baléares et les Canaries, mais aussi pour la capitale, Madrid. À elles trois, ces régions attirent plus de 50 millions de visiteurs chaque année.Pourtant, les méfaits du surtourisme, dans certaines zones, et le sentiment d'une partie de la population de ne pas vraiment profiter de cette manne touristique, tempèrent un peu ce bilan, par ailleurs très positif, du secteur touristique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/25/2024 • 1 minute, 58 seconds
Pourquoi les français bricolent moins que jadis ?
L'immobilier est en pleine crise. Entre juin 2023 et mai 2024, les mises en chantier ont accusé une baisse de plus de 21 %. Durant la même période, on a enregistré un recul de plus de 18 % des permis de construire, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2000.Quant au marché de l'ancien, il a accusé, en 2023, un repli de 22 % sur un an. Cette situation est due en grande partie à une très forte augmentation des taux de crédit entre fin 2021 et fin 2023.On ne s'étonnera pas que cette crise de l'immobilier ait des répercussions sur d'autres secteurs, comme l'ameublement ou le bricolage.En effet, la situation actuelle oblige de nombreuses personnes à remettre à plus tard leurs projets immobiliers. Ils renoncent donc à acheter le matériel de bricolage nécessaire à l'aménagement d'un logement que, pour l'instant, ils n'ont pas les moyens d'acquérir.Et ce d'autant moins que le pouvoir d'achat a très peu progressé (+ 0,3 % en 2023), notamment du fait de l'inflation. Il n'est pas jusqu'au climat, morose durant la saison estivale 2023, qui n'ait découragé les Français d'aménager leur balcon ou leur terrasse.Les grandes enseignes de bricolage accusent le coup. Dans l'ensemble, leur chiffre d'affaires de 2023 est en repli de près de 1,5 % sur un an. En volume, le recul se monte à environ 5 %.Les spécialistes estiment que dans un climat fait d'incertitudes, les Français ont du mal à se projeter dans l'avenir. Ils n'envisagent donc pas de travaux d'ampleur, mais se contentent, au mieux, d'assurer l'entretien courant de leur logement actuel.Une situation qui pourrait changer en 2024. En effet, depuis le début de l'année, les taux d'intérêt repartent à nouveau à la baisse. D'après le site Reassurez-moi, les taux sur 15 ans reculent de plus de 12 % et les taux sur 20 ans de plus de 13,5 %.De quoi redonner le moral aux Français et du cœur à l'ouvrage aux bricoleurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/24/2024 • 1 minute, 57 seconds
Pourquoi les Français sont-ils massivement surendettés ?
Le fléau du surendettement continue de menacer les Français. En effet, plus de 69 300 dossiers de surendettement ont été enregistrés au premier semestre 2024, ce qui représente une progression de près de 15 % par rapport à la même période de l'année dernière.Tout élevé qu'il soit, ce niveau de surendettement se révèle pourtant inférieur de 10 % à celui du premier semestre 2019. Les nombreux incidents de paiement, plus de 500 000 au cours du premier semestre 2024, laissaient présager une telle situation.Elle touche davantage les femmes et les personnes entre 35 et 54 ans, qui représentent environ la moitié des dossiers de surendettement. Les trois quarts des personnes endettées sont locataires, 15 % d'entre elles vivant même chez un tiers. Enfin, près de 70 % de ces ménages ont de petits salaires.Les dettes contractées par les Français sont d'abord liées au paiement des charges courantes, comme le loyer ou les factures d'énergie. Mais beaucoup de Français peinent également à rembourser leurs crédits à la consommation.En effet, ces derniers apparaissent dans environ 72 % des dossiers de surendettement, alors qu'on retrouve des dettes liées au paiement des charges courantes dans un peu plus de 73 % des dossiers. Dans 10 % des cas, le surendettement vient d'une difficulté à rembourser un prêt immobilier.Cette progression du surendettement a des causes variées. En premier lieu, ces difficultés financières sont l'une des conséquences de l'inflation, qui a dépassé les 5 % en mai 2022.De son côté, le fléchissement de l'inflation a entraîné la suppression progressive des aides de l'État, comme le bouclier tarifaire s'appliquant aux prix de l'énergie. À cela s'ajoute la hausse des loyers, qui, en avril 2023, ont augmenté de 2,2 % sur un an.Comme toujours en pareil cas, la survenue d'événements personnels, comme la perte d'un emploi, un divorce ou une maladie, peut se traduire par une baisse du pouvoir d'achat et une difficulté croissante à assumer ses charges. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/23/2024 • 1 minute, 54 seconds
Que sont les « tracances » ?
On sait que, depuis la pandémie de Covid 19, la pratique du télétravail s'est beaucoup répandue. En 2021, près de 40 % des salariés du secteur privé avaient adopté le télétravail, contre 30 % l'année précédente.Profitant de cet engouement, certains salariés décident de prolonger un peu leurs vacances, sous une forme légèrement différente. En effet, ils décident de télétravailler sur le lieu de leurs vacances, un peu avant le début de leurs congés, ou quelques jours après.Ce qui leur permet de mêler travail et vacances. Les voilà donc en "tracances", un néologisme formé à partir de ces deux derniers mots. Une pratique qui séduit de nombreux indépendants, mais qui ne s'applique qu'à certains emplois.La pratique des "tracances" est-elle légale ? A priori, rien n'empêche un salarié de travailler où il le souhaite, à condition qu'il puisse accomplir sa tâche au moyen du télétravail.Pourtant, les choses ne sont pas si simples. En effet, de nombreux employeurs demandent la mise en place d'une charte du télétravail, qui vise à en préciser les modalités. Même s'il n'est pas obligatoire, ce document existe dans nombre d'entreprises.Or, cette charte peut interdire de télétravailler dans certains lieux de villégiature, comme un camping par exemple. Elle précise souvent, en effet, que certains endroits ne sont pas propices à la qualité du travail effectué.Par ailleurs, un salarié doit donner à son employeur des précisions sur le lieu depuis lequel il compte télétravailler. Le patron peut considérer que l'endroit indiqué pose problème, notamment pour des raisons d'assurance.De même, il peut le trouver trop éloigné. Que se passerait-il, en effet, si, pour des raisons de service, l'employeur demandait au salarié de se rendre rapidement à son bureau ?Du point de vue du salarié lui-même, ces "tracances" ne sont peut-être pas une très bonne idée. En effet, il ne pourra pas se détacher complètement de son travail, même durant quelques jours, et devra répondre, même sur son lieu de vacances, à toutes les sollicitations de son patron. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/22/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Quel projet majeur a lieu dans l'Allier ?
Le projet de mine de lithium dans l'Allier, reconnu d'intérêt national majeur, se situe près de Montluçon. Mené par la société française Imerys, ce projet vise à exploiter un gisement de lithium dans une ancienne carrière de kaolin. La mine pourrait produire environ 34 000 tonnes de lithium par an, suffisant pour fabriquer des batteries pour 700 000 véhicules électriques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/18/2024 • 2 minutes, 40 seconds
Est-il possible de voler des cryptomonnaies ?
Oui, il est possible de voler des cryptomonnaies. Les cryptomonnaies peuvent être volées de plusieurs façons, notamment... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/17/2024 • 1 minute, 23 seconds
Quel est le programme économique du Nouveau Front Populaire ?
Le Nouveau Front Populaire (NFP), une alliance de partis de gauche en France, a présenté un programme économique ambitieux pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Ce programme se distingue par plusieurs mesures clés visant à transformer l'économie et la société françaises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/16/2024 • 2 minutes, 11 seconds
Est-il interdit d'écouter de la musique au volant depuis le 1er juillet ?
Il n'est pas interdit d'écouter de la musique au volant depuis le 1er juillet 2024. Cette information est une rumeur sans fondement qui a circulé largement sur les réseaux sociaux et certains médias. En réalité, aucune législation n'a été mise en place pour interdire l'écoute de la musique dans les véhicules à partir de cette date. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/15/2024 • 1 minute, 44 seconds
Quelle est la chaine d'information la plus populaire ?
Alors que 15 chaînes de la TNT sont concernées par la réattribution des fréquences par l'Arcom, le régulateur du secteur audiovisuel, une chaîne d'information, CNews, caracole en tête.Cependant, la chaîne, qui appartient à l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, ne dépasse sa rivale BFMTV que d'une courte tête. D'après les chiffres donnés par Médiamétrie, qui mesure l'audience des chaînes de télévision et de radio, elle a enregistré, en mai, 2,8 % de parts d'audience, contre 2,7 % pour BFMTV.Derrière ces deux leaders, on trouve d'autres chaînes d'informations, comme LCI, avec 1,7 % de parts d'audience en mai, et Franceinfo, qui n'en recueille que 0,7 %.La prédominance de CNews se confirme en juin, pour le deuxième mois consécutif, le score restant cependant très serré. Selon Médiamétrie, CNews aurait recueilli 3,5 % des parts d'audience en juin, contre 3,4 % pour BFMTV. De leur côté, LCI et Franceinfo sont toujours à la traîne.D'une manière générale, les derniers événements politiques, avec les élections européennes et les législatives anticipées provoquées par la dissolution de l'Assemblée, ont stimulé l'audience des chaînes d'information.Les responsables de BFMTV relativisent la portée de ces statistiques. Ils font d'abord remarquer que CNews ne devance leur station que de très peu. Cette avance ne serait significative que si elle se confirmait sur une plus longue période.Par ailleurs, si CNews l'emporte sur sa rivale en termes de parts d'audience, BFMTV revendique un plus grand nombre de spectateurs. D'après ses chiffres, plus de 12 millions de personnes regarderaient la chaîne chaque jour, soit une progression de 10 % sur un an, contre seulement 8,2 millions pour CNews.Une affirmation que certains événements ponctuels tendent à confirmer. Ainsi, lors de la soirée électorale du 9 juin dernier, les spectateurs ont donné la préférence à BFMTV. Entre 20 h et 21 h, 1,4 million de personnes regardaient la chaîne, soit un peu plus de 6 % des spectateurs. La performance de CNews, ce soir-là, a été plus médiocre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/11/2024 • 2 minutes, 1 second
Qu'est-ce que la « taxe attentat » ?
La « taxe attentat » est une contribution obligatoire en France, ajoutée aux contrats d’assurance habitation et automobile, visant à financer le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI). Cette taxe, instaurée après les attentats de 1986, permet d'indemniser les victimes d'actes terroristes ainsi que leurs proches.Voici quelques points clés sur la « taxe attentat » :Créée en réponse aux attaques terroristes, la taxe est destinée à alimenter un fonds spécifique pour indemniser les victimes d'attentats. Elle assure une prise en charge rapide et complète des préjudices subis.Le montant de cette taxe est fixé par le gouvernement et est prélevé annuellement sur les contrats d’assurance. En 2023, elle s'élevait à 5,90 euros par contrat. Mais à partir du 1er juillet 2024, cette contribution passera à 6,50 euros par an et par contrat d'assurance.La collecte de cette taxe est assurée par les compagnies d’assurances, qui la reversent ensuite au FGTI. Ce fonds est géré par l’État pour garantir une indemnisation juste et efficace des victimes. Les fonds collectés sont utilisés non seulement pour indemniser les victimes directes et indirectes d'attentats, mais aussi pour des actions de prévention et d'information liées au terrorisme et à la sécurité publique.En 2023, le FGTI a pris en charge 93 411 victimes et versé 516,1 millions d'euros. L'augmentation de 60 centimes de la contribution vise à renforcer les possibilités d'indemnisation pour certaines victimes parmi les plus vulnérables, telles que les victimes de violences intra-familiales et les mineurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/10/2024 • 1 minute, 37 seconds
Pourquoi Air France s'attend à une baisse de revenus cet été ?
On aurait pu croire que les Jeux olympiques, organisés à Paris en juillet 2024, allaient attirer une masse de touristes dans la capitale. Or ce n'est pas vraiment le cas.C'est du moins ce qui ressort de certains indicateurs. Ainsi, Air France-KLM et sa filiale low cost Transavia France font état, pour l'été, d'un nombre de passagers inférieur aux prévisions.La compagnie parle même d'un "évitement" délibéré de la capitale par les visiteurs étrangers. Si l'on en croit les responsables d'Air France, le décalage avec les autres grandes villes européennes serait significatif.Une tendance confirmée par les chiffres publiés par l'office de tourisme de la capitale. Il annonçait en effet, le mois dernier, une baisse de près de 15 % du nombre de voyageurs étrangers devant rejoindre Paris au mois de juillet. Le recul était d'ailleurs manifeste dès le mois de mai.Il semble donc que beaucoup de touristes aient décidé d'éviter une capitale surpeuplée, durant une période où les prix des hébergements vont sans doute exploser.Les vols internationaux ne sont pas les seuls concernés par cette baisse de fréquentation. Les vols intérieurs sont tout aussi touchés. En effet, la demande, pour les mois d'été, n'est pas à son niveau habituel. Ce qui veut dire qu'un certain nombre de Français semblent avoir reporté leurs vacances.Ils ne partiront qu'après avoir assisté aux épreuves des Jeux olympiques, s'ils ont pu trouver des places, ou regardé leur retransmission à la télévision.De ce fait, les responsables d'Air France font grise mine. Ils annoncent en effet une baisse de leurs recettes pour la saison estivale. Pour la période comprise entre juin et août 2024, la compagnie s'attend à perdre entre 160 et 180 millions d'euros.Elle se rassure cependant, en rappelant que ce mouvement de repli devrait être provisoire. La situation devrait revenir à la normale après les Jeux olympiques. En effet, les réservations pour la fin août et le mois de septembre, en nette hausse, lui redonnent de l'espoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/9/2024 • 1 minute, 51 seconds
Dans quelles villes l'immobilier a-t-il le plus chuté ?
Malgré les craintes du secteur, la hausse des taux immobiliers ne s'est pas poursuivie. En mai 2024, ils étaient souvent inférieurs à 4 %. Une tendance qui, à terme, devrait à nouveau faire grimper les prix.Elle commence d'ailleurs à se dessiner timidement. En effet, même si les ventes ont fléchi d'environ 20 % l'année dernière, les prix reprennent un peu de vigueur en 2024.Selon le site Meilleurs Agents, le prix moyen des appartements aurait progressé de 0,5 % depuis janvier. Mais cette légère reprise cache bien des nuances.En effet, le marché immobilier de certaines villes ne s'accorde pas avec cette tendance haussière. Il voit, au contraire, le prix de ses logements diminuer.Dans certaines cités, la baisse, en 2023, est encore plus nette. C'est notamment le cas de la ville de Mérignac, en Gironde. Avec une diminution de près de 10 % des prix immobiliers, la ville se hisse au premier rang des agglomérations ayant enregistré la plus forte baisse en la matière.Dans la suite du palmarès, on trouve des villes plus notables. En 2e position, voilà Nantes, qui voit le prix de l'immobilier baisser de 8 %, avec un prix au m2 (3 751 euros) plus bas que celui de Mérignac (3 816 euros).Amiens et Limoges se hissent à la troisième place du podium. Les deux villes sont ex æquo, avec une chute de 7,8 % des prix de l'immobilier. Si l'on considère le prix du m2, cette égalité disparaît. À 2 345 euros le m2, les logements sont beaucoup plus chers à Amiens qu'à Limoges, où ils se négocient à 1 713 euros le m2.À Lyon aussi, les prix de l'immobilier sont en net recul. En effet, ils ont fléchi de près de 6 %. Avec 5,3 % de baisse, les prix de l'immobilier parisien sont dans le même mouvement. Mais ce qui distingue toujours la capitale, malgré cette baisse, c'est un niveau de prix toujours très élevé. En effet, le prix au m2 se montait à 9 644 euros en 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/8/2024 • 1 minute, 56 seconds
Pourquoi les français mangent-ils soudainement davantage d'oeufs ?
Les œufs semblent, en ce moment, un aliment très apprécié des Français. En effet, chacun d'entre eux en a consommé 224 en 2023. Il ne s'agit bien sûr que d'une moyenne. Mais le phénomène est bien réel : le secteur concerné a d'ailleurs enregistré une progression inédite de plus de 5 % entre janvier et avril 2023.Pourquoi les Français ont-ils consommé, durant cette année, 24 œufs de plus qu'en 2013 ? La principale explication de cet engouement tient sans doute à son prix. Cet aliment reste en effet la protéine animale la moins chère, un œuf coûtant entre 17 et 28 centimes. Une aubaine en période d'inflation.Les Français ont donc en partie remplacé la viande, dont les prix moyens ont bondi de près de 30 %, par des œufs, qui leur apportent aussi des protéinesEt l'intérêt des consommateurs pour cet aliment n'est pas près de fléchir. En effet, le prix des œufs, comme celui de l'ensemble de l'alimentation animale, commence à diminuer. De fait, une réduction de 0,3 % du prix moyen des œufs a été enregistrée ces derniers mois.Les Français ne les apprécient d'ailleurs pas tous de la même façon. Ils ont une nette préférence pour les œufs de poules élevées au sol et en plein air. Dans ce cas, les volailles vivent dans un bâtiment ou une volière, et peuvent accéder chaque jour à l'extérieur.Les œufs pondus dans ces conditions représentaient plus de 78 % des ventes en 2023, soit une augmentation de plus de 4 points par rapport à l'année précédente.La demande est d'ailleurs telle que les éleveurs ont du mal à y répondre. D'autant que la grippe aviaire a décimé certains élevages au cours de l'année 2023. De ce fait, seulement 10 millions de poules peuplaient les élevages en janvier 2024, contre plus de 15 millions au début de l'année précédente.Pour satisfaire une demande qui ne cesse d'augmenter, les professionnels comptent bâtir environ 300 poulaillers dans les six ans à venir, ce qui représente près d'une nouvelle installation par semaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/4/2024 • 1 minute, 50 seconds
Combien Brigitte Macron coûte-t-elle à la France ?
Dans le cadre de sa mission de contrôle des comptes publics, la Cour des comptes surveille notamment les dépenses des services de la Présidence de la République. Les activités de la Première dame en font partie.Ainsi, la Cour a constaté que les dépenses associées aux activités de l'épouse du chef de l'État s'étaient montées à 315 808 euros en 2022. Une somme qui représente à peine 0,30 % du budget de la Présidence. Elle est cependant en légère augmentation par rapport aux deux années précédentes.Elle sert d'abord à rémunérer les collaborateurs de Mme Macron. Elle dispose en effet d'un cabinet, installé dans une aile du palais présidentiel et composé de deux personnes, qui travaillent aussi pour le Président. Elle est également aidée par deux assistantes, l'une à plein temps et l'autre à temps partiel.Les collaborateurs de Brigitte Macron l'aident notamment à traiter son abondant courrier, organiser son agenda, établir ses relations avec les médias et prévoir les détails de ses déplacements.Par ailleurs, ces sommes sont justifiées par les activités de la Première dame qui, pour la première fois, ont été précisées dans le cadre d'une charte de transparence. Ainsi, l'épouse du Président doit représenter la France à ses côtés, lors de ses voyages à l'étranger, et organiser les réceptions officielles données à l'Élysée.Par tradition, la femme du chef de l'État s'occupe aussi d'œuvres caritatives ou culturelles et reçoit les personnes qui souhaitent la rencontrer. Cependant, il s'agit largement d'activités fondées sur une longue pratique coutumière et non pas de missions prévues par la loi.Elles n'en entraînent pas moins des frais, qui ont donc eu tendance à augmenter en 2023. Cela peut aussi s'expliquer par les voyages qu'effectue Mme Macron sans son mari. En 2022, elle a ainsi fait 16 déplacements, soit davantage qu'en 2019.Certaines dépenses sont partagées avec celles du Président, comme les frais liés à la protection de la Première dame. Par ailleurs, Mme Macron ne dispose pas d'un budget spécifique lui permettant d'assumer les frais de représentation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/3/2024 • 2 minutes, 1 second
Pourquoi Apple risque une amende record de plusieurs dizaines de milliards de dollars ?
Entré en vigueur en mars 2024, le règlement européen sur les marchés numériques (DMA en anglais) vise à mieux encadrer les activités des entreprises de ce secteur.Parmi les éléments contrôlés, figurent les "boutiques d'applications" ou "app stores". Il s'agit de portails en ligne, sur lesquels les consommateurs peuvent sélectionner et télécharger les applications de leur choix.Or la politique en la matière d'un des géants du numérique, Apple, ne paraît pas respecter les nouvelles règles fixées par le DMA. En effet, la Commission européenne juge les pratiques d'Apple anti-concurrentielles.En effet, le règlement européen permet au consommateur de télécharger sur son téléphone une autre boutique d'applications qu'"App store", qui dépend d'Apple.Mais Apple ne semble pas vouloir se conformer à ces nouvelles dispositions. En effet, le géant du numérique veut imposer aux développeurs d'applications, sous certaines conditions, une taxe spécifique, appelée "core technology".Une décision qui, pour la Commission, ne respecte pas les règles de concurrence en vigueur dans l'Union européenne.Par ailleurs, l'"App store" d'Apple doit également permettre aux entreprises diffusant leurs applications par ce biais d'informer leur clientèle de l'existence d'autres boutiques d'applications, proposant notamment des possibilités d'achat plus avantageuses.Ce qui n'est pas le cas actuellement, du fait des restrictions imposées aux développeurs. Les utilisateurs ne sont donc pas suffisamment avertis de l'existence d'offres alternatives.Si Apple ne se conforme pas aux règles édictées par le DMA, il risque de devoir payer une très forte amende. En effet, elle pourrait être fixée à 10 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise.Comme celui-ci se montait à plus de 380 milliards de dollars en 2023, cette amende pourrait donc se chiffrer à près de 40 milliards d'euros. Le DMA prévoit même un doublement de cette pénalité en cas d'infractions répétées.Apple conteste ces accusations et pourrait introduire des recours en justice. Par ailleurs, cet avis de la Commission laisse à l'entreprise le temps de régulariser sa situation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/2/2024 • 1 minute, 53 seconds
Pourquoi Disneyland a écopé de 400.000 euros d'amende ?
De nombreux sites de loisirs prévoient des systèmes de "pass" destinés à fidéliser leur clientèle. Ainsi, le parc d'attractions Disneyland Paris a mis en place des pass annuels. D'autres billets donnent accès au site entre 300 et 350 jours par an.Comme leur nom l'indique, ces titres annuels, dont le nom, "Infinity", indique bien la nature, permettent d'entrer dans le parc 365 jours par an. Du moins en principe. En effet, des détenteurs de pass annuels se sont vu refuser l'entrée, même s'ils avaient pris la précaution d'effectuer une pré-réservation, une démarche présentée d'ailleurs comme obligatoire.Pour expliquer sa décision, Disneyland Paris indique que ces titres d'entrée obéissaient à un système de "quotas".Autrement dit, le parc n'est pas vraiment accessible tous les jours de l'année. Mais les clients n'en étaient pas informés. En effet, une enquête, effectuée par les services compétents, a conclu que le site n'avait pas indiqué de manière claire les restrictions associées à l'achat de ces pass.De son côté, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)a précisé que ces pratiques étaient contraires aux dispositions du Code de la consommation.Et elle a estimé que les quotas liés aux pass annuels étaient bien une manière de tromper les consommateurs. Aussi Disneyland Paris a-t-il été condamné à verser une amende de 400 000 euros. Cette décision a été prise dans le cadre de ce que la DGCCRF appelle une "transaction pénale".Devant les réclamations de la clientèle, la direction du parc avait déjà revu, à l'été 2023, sa politique en matière de titres d'entrée. Elle avait notamment supprimé les quotas attachés aux pass annuels, en profitant cependant pour en augmenter le prix. Ce qui avait suscité de nouvelles protestations.Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le parc d'attractions a maille à partir avec l'administration. En effet, elle lui a déjà infligé une amende de 1,3 million d'euros pour sa politique de paiement des fournisseurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/1/2024 • 1 minute, 45 seconds
Comment les dépenses en armement nucléaire évoluent-elles ?
La recrudescence des tensions internationales, avec la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, rend la période actuelle très dangereuse et conduit les pays concernés à renforcer leurs arsenaux nucléaires.D'après l'Institut international de recherche sur la paix (SIPRI), plus de 9 500 ogives nucléaires, sur les quelque 12 100 existantes, seraient prêtes à servir en cas de besoin. 2 100 ogives pourraient même être utilisées immédiatement.La majeure partie de ces armes destructrices appartiennent à la Russie et aux États-Unis qui, à eux seuls, possèdent environ 90 % des armes nucléaires déployées dans le monde.De nouveaux missiles ont été déployés en 2023 et l'ensemble de ces armes ont été modernisées. Jamais l'armement nucléaire n'a joué un rôle aussi crucial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, de voir s'envoler les dépenses consacrées aux armes nucléaires. D'une manière générale, elles ont augmenté d'un tiers depuis 2018.Selon le dernier rapport de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), les neufs pays possesseurs de l'arme nucléaire ont consacré à ce poste de dépenses, en 2023, pas moins de 91 milliards de dollars, soit 85 milliards d'euros. Ce qui représente près de 11 milliards de dollars de plus que l'année précédente.Près des trois quarts de cette augmentation sont dus aux dépenses américaines en la matière. En effet, ce sont les États-Unis, dont le budget consacré à l'armement nucléaire est de près de 12 milliards de dollars, qui dépensent le plus d'argent pour ces armes.Ils sont suivis par la Chine, la Russie et le Royaume-Uni. Selon l'ICAN, les puissances nucléaires ont consacré, l'année dernière, près de 3 000 dollars par seconde à l'achat et à la modernisation des armes nucléaires.D'après les experts, la tension internationale est telle que cette progression des dépenses consacrées à l'armement nucléaire n'est pas près de s'arrêter. On assiste même, actuellement, à une véritable course aux armements, qui fait planer une menace mortelle sur le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/2024 • 1 minute, 58 seconds
Quelles seraient les conséquences d'un SMIC à 1600 euros ?
Depuis l'annonce, par le Président de la République, de la dissolution de l'Assemblée nationale, les candidats aux prochaines élections législatives n'ont pas manqué de faire de nombreuses propositions, notamment en matière économique.L'une d'elles, avancée par le Nouveau front populaire, qui rassemble les partis de gauche, a été particulièrement remarquée. Si cette alliance arrivait au pouvoir, elle revaloriserait aussitôt le SMIC.Et dans des proportions notables. En effet, le SMIC net serait porté de 1 398,70 euros, sa valeur actuelle, à 1 600 euros. Soit une augmentation de plus de 14 %.Certains observateurs ont souligné les avantages d'une telle mesure. Pour eux, en effet, elle donnerait un gain immédiat de pouvoir d'achat aux salariés les plus modestes. Ce qui ne pourrait que stimuler la croissance.Ce coup de pouce serait d'autant plus productif, à cet égard, qu'il serait accordé dès l'arrivée au pouvoir de la coalition. Ses effets ne seraient pas annulés par l'inflation, comme ce serait probablement le cas si cette augmentation était étalée dans le temps.D'autres acteurs, syndicalistes ou responsables politiques, ont plutôt souligné les inconvénients qu'aurait, à leurs yeux, une telle augmentation du SMIC. Ils considèrent que beaucoup d'employeurs, notamment les dirigeants de PME, n'auront pas les moyens de payer des salaires aussi élevés.Selon ces mêmes sceptiques, ils n'auront donc pas d'autre choix que de licencier une partie de leur personnel ou de limiter l'embauche de nouveaux employés. Pour certains, les pertes d'emplois, liées à cette mesure, seraient comprises entre 350 000 et 400 000. Une prévision qui ne fait d'ailleurs pas l'unanimité.Ils insistent également sur la répercussion que la mesure ne pourrait qu'avoir sur les autres salaires. Que se passera-t-il pour les salariés gagnant moins de 1 600 euros, sans pour autant être au SMIC ?Quant à ceux qui touchent une rémunération équivalente ou légèrement supérieure à ces 1 600 euros nets, ils se verront rattrapés par le SMIC. Et rien n'oblige les employeurs à augmenter leurs salaires dans les mêmes proportions que le salaire minimum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/26/2024 • 1 minute, 49 seconds
Combien de piscines le fisc a-t-il repéré grâce à l'IA ?
Les contribuables souhaitant échapper en partie à l'impôt ont des soucis à se faire. En effet, tous les possesseurs de piscines ne les déclarent pas au fisc. Or, toute piscine d'au moins 10 m2 est soumise à l'impôt.Mais, depuis quelques années, l'administration fiscale a trouvé la parade. En 2021, en effet, elle a mis au point une technique pour repérer les équipements non déclarés. Le dispositif a d'abord été déployé dans certains départements. C'est dans les Bouches-du-Rhône que se trouvaient le plus grand nombre de piscines que leurs propriétaires n'avaient pas signalées au fisc.Le système fonctionne grâce à l'intelligence artificielle et à des données cartographiques. Il permet d'exploiter les informations données par des vues aériennes et de les combiner avec les relevés cadastraux. L'utilisation de l'IA a grandement amélioré la collecte de ces données. Ce qui montre tout l'intérêt de cet outil pour l'administration.Une fois les piscines repérées, leurs propriétaires reçoivent une lettre leur demandant de régulariser leur situation à l'égard du fisc. La moyenne de ces rattrapages fiscaux est de l'ordre de 200 à 300 euros.Ce système a permis de détecter 140 000 piscines non déclarées en 2023 et de récupérer ainsi environ 40 millions d'impôts dus par les propriétaires négligents.Il s'agit là d'un résultat nettement meilleur que celui enregistré en 2022, année au cours de laquelle 20 000 piscines avaient été repérées. L'administration avait pu recouvrer 10 millions d'euros.Appelé "foncier innovant", ce système, qui fait appel à l'IA, est utilisé dans un cadre plus large que le seul repérage des piscines non déclarées. Il a ainsi permis à l'État d'augmenter de 4 % le nombre de ses contrôles fiscaux.Épaulée par une technologie résolument moderne, l'administration a pu ainsi engranger, au titre des redressements fiscaux, 15,2 milliards d'euros en 2023, contre 10,6 milliards d'euros l'année précédente.Dans un avenir proche, ce dispositif pourrait ne pas se limiter aux piscines. Le fisc songe à l'étendre à d'autres constructions non déclarées, sans excepter les extensions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/25/2024 • 1 minute, 51 seconds
Que sont les « dark patterns » utilisés pour piéger les consommateurs ?
On sait que, sur Internet, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper la vigilance des utilisateurs. Mais, à côté de ces arnaques, il existe des procédés destinés à les pousser à acheter un produit ou un service. On les appelle des "dark patterns".Certains consistent à rendre plus difficile le refus des propositions faites par une plateforme de commerce en ligne. Dans le même temps, tout est fait pour conduire le consommateur à acheter le produit proposé.D'autres procédés jouent sur l'urgence. Pour précipiter la décision de l'utilisateur, un compte à rebours est déclenché ou le site indique que le nombre de produits disponibles est limité.Enfin, derrière les offres d'essai gratuites, ou des propositions similaires, se dissimulent en fait des abonnements en bonne et due forme. Les entreprises estiment que la plupart des consommateurs ne penseront pas à annuler l'abonnement durant la période d'essai. Ce qui les conduira donc à s'abonner sans qu'ils en soient conscients.Tous ces procédés, qui consistent à piéger le consommateur, peuvent en outre se révéler dangereux puisque, dans certains cas, l'utilisateur peut être amené à divulguer ses données personnelles. Par ailleurs, ils entraînent une surconsommation inutile.Le règlement européen sur les services numériques (DSA), qui s'applique depuis le 17 février 2024, interdit en principe ce type de pratiques. Mais, si l'on en croit l'association UFC-Que Choisir, de nombreuses plateformes de e-commerce ont toujours recours aux "dark patterns".L'administration met en garde les consommateurs contre ces procédés trompeurs. Elle leur recommande de prendre leur temps et de comparer les offres avant de faire un achat en ligne.Elle leur conseille aussi de vérifier la réalité des promotions proposées. Pour qu'il s'agisse vraiment d'une promotion, le consommateur doit pouvoir comparer le prix indiqué pour ce produit avec le prix le plus bas qu'ait proposé l'enseigne au cours du dernier mois.Enfin, le client ne doit pas oublier qu'il peut toujours changer d'avis. Il dispose en effet d'un délai de rétractation de 14 jours, sans avoir à justifier sa décision. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/24/2024 • 1 minute, 51 seconds
Pour quel produit McDonald's ne pourra plus utiliser le mot « Big Mac » ?
McDonald's vient de perdre une bataille. En effet, le Tribunal de première instance des Communautés européennes (TPICE), qui siège à Luxembourg, a retiré au géant de la restauration rapide le droit de nommer "Big Mac" tous ses produits à base de volaille. Une décision qui vaut pour les 27 pays membres de l'UE.Elle est l'aboutissement d'un long processus judiciaire, qui remonte à 2017. Cette année-là, Supermac's, une chaîne de restauration rapide irlandaise, conteste l'attribution exclusive de l'appellation "Big Mac" aux plats à base de poulet servis par McDonald's.Le litige est d'abord porté devant l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO en anglais), qui n'a fait droit qu'à une partie des demandes de Supermac's. La chaîne irlandaise a donc décidé de faire appel de cette décision auprès du TPICE.Et cette juridiction vient de donner raison à Supermac's. Désormais McDonald's ne pourra plus donner le nom "Big Mac" à ses hamburgers au poulet. Pour en avoir le droit, la firme américaine aurait dû démontrer la réelle utilisation de ce nom, pour les produits concernés, durant une période de 5 ans.Or, d'après les juges, McDonald's n'a pas été en mesure de prouver ce point. Supermac's s'est bien sûr félicité de ce jugement. D'autant que, pour lui, il s'agissait d'un combat inégal, dans lequel son rival avait plus de chances de l'emporter.Quant aux responsables de McDonald's, ils en ont relativisé la portée. Ils considèrent en effet que cette décision de justice ne remet pas en cause leur droit à utiliser l'appellation "Big Mac" pour les hamburgers au poulet en dehors de l'UE ou pour d'autres produits. Et ils estiment que le jugement ne changera rien au succès rencontré par ces hamburgers.Le Tribunal étant une juridiction de première instance, McDonald's peut de toute façon faire appel de ce jugement auprès de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui ne juge pas sur le fond, mais sur des points de droit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/23/2024 • 2 minutes
Pourquoi refuser une succession ?
On vient d'apprendre qu'après bien des tergiversations, David Hallyday venait de renoncer à la succession de son père, disparu en 2017.Chacun peut faire comme lui. En effet, personne n'est obligé d'accepter une succession. Les héritiers disposent d'un délai de 4 mois, à compter de l'ouverture de la succession, pour prendre leur décision en toute connaissance de cause.Après avoir réfléchi, vous pouvez faire comme David Hallyday et renoncer à la succession. Et pour les mêmes raisons que lui.De fait, l'une des raisons principales du refus de la succession est l'existence d'un important passif. Autrement dit, de dettes. Car c'est aux héritiers de les payer. On comprend que cette perspective ne les séduise guère, surtout si le passif successoral excède de beaucoup l'actif.Le refus de la succession, matérialisé par un formulaire spécifique, rempli par l'héritier "renonçant", peut cependant s'expliquer d'une autre manière. Certaines personnes préfèrent renoncer à la succession pour elles-mêmes afin d'en faire profiter leurs enfants ou un proche. S'ils héritent déjà d'une part des biens du défunt, ce désistement leur permettra de toucher davantage.Le défunt a pu aussi vous faire une donation, de son vivant. Vous pouvez l'estimer assez importante pour ne pas réclamer, en plus, votre part d'héritage. Vous pouvez aussi renoncer à la succession à cause des droits qui pèsent sur elle.Enfin, il se peut qu'une personne ait perdu tout contact avec le défunt ou n'ait aucune envie, pour des raisons personnelles, de recevoir des biens ou de l'argent venant de lui.La renonciation à la succession n'est pas définitive. Vous pouvez toujours changer d'avis, dans les délais prévus. Si c'est le cas, vous décidez alors d'accepter la succession, sans restriction, ou de l'accepter à concurrence de l'actif net.Dans ce cas, vous n'êtes tenu qu'au paiement des dettes qu'il est possible d'acquitter grâce aux biens du défunt. Autrement dit, votre patrimoine personnel est préservé. Il est à noter que, si l'un des héritiers choisit cette option, elle s'impose aux autres héritiers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/2024 • 1 minute, 59 seconds
Qui sont les personnes riches en France ?
L'Observatoire des inégalités vient de publier son rapport annuel. Il permet de se faire une idée de ce que l'on entend par une personne "riche" en 2024.Comme on peut s'en douter, c'est d'abord une question de revenus. Pour définir le seuil de richesse, l'Observatoire se base sur le revenu médian. Rappelons que ce revenu est tel qu'une moitié des Français gagne davantage tandis que l'autre moitié gagne moins.En 2021, ce revenu médian était de 1 930 euros pour une personne seule. L'Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double de ce revenu médian, soit 3 860 euros. Ce revenu englobe l'ensemble des ressources perçues, y compris les prestations sociales.Cette "richesse" ne dépend pas seulement des revenus. Elle est aussi fonction de la composition de la famille. Pour une personne seule, le seuil est bien de 3 860 euros.Mais on ne multiplie pas cette somme par le nombre de membres du foyer. En effet, chaque personne supplémentaire compte seulement pour une "demi part". Si la première personne considérée vit avec un conjoint, la part de celui-ci sera de 1 930 euros, soit la moitié de 3 860 euros.Aussi, ce foyer sera-t-il considéré comme riche s'il perçoit au moins 5 790 euros de revenus, soit 3 860 + 1 930.La richesse dépend aussi de la possession d'un patrimoine immobilier. Selon l'Observatoire, une personne possédant un patrimoine immobilier d'une valeur d'au moins 531 000 euros est considérée comme riche.Pour estimer le niveau de richesse réel, d'autres paramètres sont à prendre en compte, comme le montant du loyer, pour un locataire, le sexe ou encore la catégorie socio-professionnelle à laquelle on appartient. De fait, les hommes et les cadres supérieurs sont plus riches, en moyenne, que les femmes et les employés.Sur la base de l'ensemble de ces critères, l'Observatoire des inégalités estime à 4,7 millions le nombre de riches en France aujourd'hui. Soit près de 7,5 % de la population. Un chiffre en légère régression, puisqu'il y avait, selon cet organisme, 5,5 millions de personnes riches en 2011. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/2024 • 2 minutes, 10 seconds
Pourquoi Elon Musk veut-il interdire les iPhone dans ses sociétés?
Elon Musk pourrait interdire à ses employés d'utiliser, dans le cadre de leur travail, les iphones gérés par Apple. Il dénonce en effet un accord intervenu entre Apple et OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle.Cet accord prévoit que Ios, le système d'exploitation contrôlé par Apple, bénéficie de nouvelles fonctionnalités. Il pourrait ainsi scanner, à tout moment, les actions de l'utilisateur, ce qui lui permettrait de mieux répondre à ses demandes.Il devrait également compter sur l'aide de ChatGPT, un outil conversationnel fondé sur l'intelligence artificielle et mis au point par OpenAI. Il faudra, toutefois, que l'utilisateur donne son autorisation.Cet accord entre Apple et OpenAI n'est pas du goût du patron de Tesla. Il y voit en effet une menace pour la sécurité de ses sociétés. Il estime que le sort des données communiquées à Open AI est incertain.Pour lui, l'extension d'OpenAI au niveau du système d'exploitation d'Apple représenterait donc un réel danger pour les sociétés qu'il dirige.Il voit dans ce dispositif "espion", comme il l'appelle, une manière de lui soutirer des informations sensibles. Il est vrai qu'Elon Musk voit d'un mauvais œil tout ce qui vient d'OpenAI. Il a d'ailleurs quitté cette entreprise, qu'il a contribué à fonder, parce qu'il reprochait déjà à ses dirigeants de ne pas prendre assez de précautions en matière de sécurité.Pour éviter des fuites préjudiciables à ses intérêts, Elon Musk ne voit qu'une solution : bannir les iphones de ses entreprises. Rappelons que ces téléphones portables sont une variété de smartphones créés par Apple.Les employés ne sont pas les seuls visés par cette mesure. Un visiteur entrant dans l'entreprise avec un portable Apple en poche devra le laisser dans une cage cde Faraday. Il s'agit d'un système qui bloque les ondes électromagnétiques externes.Autrement dit, le possesseur de l'appareil ne pourra établir aucun contact avec l'extérieur.Elon Musk s'est servi des réseaux sociaux pour faire connaître ses intentions. Mais il n'a pas non plus ménagé ses attaques à l'égard de Tim Cook, le dirigeant d'Apple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/18/2024 • 1 minute, 58 seconds
L'employeur doit-il être averti si deux de ses employés sont en couple ?
Le lieu de travail peut être propice aux rencontres sentimentales. Ainsi, selon un sondage de 2018, près de 15 % des couples se forment dans le cadre de leur activité professionnelle.L'employeur doit-il être averti de cette situation ? En principe, cela ne le regarde pas. En effet, le Code civil rappelle que "chacun a droit au respect de sa vie privée". Ce qui vaut donc aussi sur le lieu de travail.De même, le Code du travail interdit à un employeur de sanctionner ou de licencier un salarié en raison de "sa situation de famille". Par conséquent, le fait que deux employés soient mariés, ou vivent en couple, relève de leur vie privée.Par ailleurs, il n'est pas possible de faire figurer dans le contrat de travail une clause interdisant à deux salariés de nouer entre eux des relations sentimentales.Le principe général de respect de la vie privée sur le lieu de travail souffre tout de même quelques exceptions. En premier lieu, les sentiments éprouvés par deux salariés ne doivent pas s'exprimer de façon trop manifeste dans l'entreprise.Ils sont en effet tenus, comme tout employé, au respect de la séparation nécessaire entre vie privée et vie professionnelle.Tant qu'ils demeurent discrets, et que l'un d'entre eux n'exerce pas de responsabilités importantes, l'employeur n'a donc pas à être informé de leurs relations. En effet, si l'un des deux salariés en couple est responsable des promotions dans l'entreprise, par exemple, il peut y avoir conflit d'intérêt.Dans ce cas, l'employeur doit être au courant de leurs relations. Il doit en effet veiller à ce qu'aucune promotion ne soit motivée par la situation personnelle de la personne promue. Dans ce cas, il doit s'assurer que cette personne n'a pas été promue en raison de ses liens personnels avec le responsable de sa promotion.Enfin, une sanction peut être prise si un salarié cause à l'entreprise un trouble objectif bien établi, en lien avec les relations qu'il entretient avec une autre salariée (ou l'inverse). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/17/2024 • 1 minute, 52 seconds
Quelle option surprenante est disponible sur Indigo Airlines ?
La compagnie aérienne Indigo Airlines offre une surprenante option à ses passagers. Ou plutôt à ses passagères. En effet, celles-ci peuvent choisir, au moment de la réservation, un "siège féminin".Elles sont alors assurées de se retrouver assises à côté d'une autre femme. La compagnie indienne met en avant le sentiment de sécurité que peuvent ressentir certaines voyageuses à l'idée de côtoyer une autre femme durant le voyage.D'autres arguments sont évoqués pour justifier la mise en place de cette nouvelle option. Certaines passagères auraient ainsi la perspective d'un voyage plus confortable. D'autres pourraient plus facilement nouer des contacts avec une autre femme qu'avec un homme.La compagnie rappelle également que cette initiative s'inscrit dans sa volonté de favoriser une plus grande égalité entre les sexes. Si l'on se souvient de la condition subalterne des femmes, dans la société indienne, et de la recrudescence de viols souvent impunis, une telle politique, de la part de la compagnie, ne manque pas de courage.Ce choix d'un siège "féminin" est réservé aux femmes voyageant seules ou avec leurs enfants. Le fait que cette modalité de voyage soit proposée par une compagnie indienne ne doit rien au hasard.En effet, les femmes indiennes empruntant l'avion sont souvent victimes d'agressions. Les agressions sexuelles, visant le plus souvent des femmes seules, ne sont pas rares, et pas seulement dans les avions indiens d'ailleurs. Pourtant, les voyageuses indiennes ressentent sans doute, plus que d'autres passagères dans le monde, un véritable sentiment d'insécurité à bord des avions.C'est pourquoi un siège "féminin", qui leur garantit la présence d'une autre femme à leurs côtés, durant le vol, doit leur paraître plus sûr. La compagnie veut d'abord tester cette nouvelle fonctionnalité, avant de l'intégrer de manière définitive à son offre.Cette option, unique en son genre pour l'instant, pourrait aussi fidéliser une clientèle déjà nombreuse. Fondée en 2005, Indigo, qui possède plus de 300 avions, est en effet la première compagnie indienne, notamment en termes de parts de marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/13/2024 • 1 minute, 47 seconds
Doit-on cesser de travailler en cas de non-paiement du salaire ?
Un salarié travaille toujours dans le cadre d'un contrat. Celui-ci entraîne des obligations pour les deux parties. Le salarié s'engage ainsi à travailler et l'employeur à lui verser un salaire.S'il cesse de le payer, alors que le salarié fournit un travail, cette action équivaut à une rupture du contrat de travail. Un salaire mensualisé devant être versé tous les mois, un retard de paiement répété, de plus d'1 ou 2 jours, équivaut au non-paiement du salaire.Dans ce cas, le salarié doit saisir le Conseil des prud'hommes. Il peut aussi invoquer une exception d'inexécution, un mécanisme qui permet, dans tout contrat, de suspendre l'exécution de ses obligations tant que l'autre partie ne remplit pas les siennes.Dans le même temps, il peut engager une procédure spécifique : la prise d'acte de la rupture du contrat de travail. Le non-paiement du salaire fait partie des motifs qui ouvrent droit à cette démarche.Par cette procédure, le salarié exprime sa décision de rompre le contrat qui le lie à un employeur avec lequel toute collaboration lui paraît impossible. Cette prise d'acte entraîne la rupture immédiate du contrat de travail.Le salarié doit prévenir son employeur, par courrier, de son intention d'engager une telle procédure. Il doit indiquer, dans cette lettre, les manquements qu'il lui reproche.Cette démarche peut être entreprise à tout moment, sauf si le salarié est en période d'essai. Elle se justifie même en cas de paiement partiel du salaire. En effet, l'employeur doit verser au salarié l'intégralité de sa rémunération. Si le motif invoqué par le salarié est jugé valide, il se trouve confronté à un cas de licenciement injustifié.Le salarié a donc tout à fait le droit de cesser le travail si l'employeur ne lui verse pas son salaire. Il n'est pas obligé, avant de s'y décider, de mettre en demeure son patron.Par contre, il serait dans son tort s'il arrêtait de travailler parce que son salaire a été suspendu. En effet, l'employeur pourrait agir ainsi en cas d'abandon de poste ou de mise à pied du salarié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/12/2024 • 2 minutes, 4 seconds
Quel est l'impact économique des émeutes en Nouvelle Calédonie ?
Les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, à partir de la mi-mai, ont éclaté à cause d'un projet de révision constitutionnelle, vivement contesté par les indépendantistes, portant sur la composition du corps électoral.Au cours de ces journées agitées, les manifestants ont saccagé, et parfois pillé, de nombreux commerces et entrepôts et dressé des barrages sur les routes.Aussi cette révolte se solde-t-elle par un bilan matériel très lourd. Les dégâts pourraient se chiffrer à 200 millions d'euros, ce qui représente une somme considérable si on la rapporte au budget global de l'archipel.De très nombreux commerces sont partis en fumée et une centaine d'entreprises auraient été partiellement détruites. D'après le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, environ 5 000 personnes auraient d'ores et déjà perdu leurs emplois.D'après lui, 7 000 personnes, au total, pourraient se retrouver au chômage à cause de ces émeutes. D'autres observateurs envisagent même la perte d'environ 20 000 emplois. D'autres sources évoquent 15 000 postes menacés, ce qui représente le quart de l'emploi salarié en Nouvelle-Calédonie.On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la présidente du Medef local parle d'une véritable "catastrophe". Une situation d'autant plus préoccupante que la baisse du cours du nickel, principale ressource de l'archipel, avait déjà fragilisé son économie.Malgré un retour progressif au calme, la reprise de l'activité économique demeure très fragile. Ainsi, certaines boutiques du centre de Nouméa ont bien rouvert leurs portes, mais ne font encore que 15 ou 20 % de leur chiffre d'affaires habituel.Dans ce contexte, les élus de Nouvelle-Calédonie demandent à l'État de mettre la main à la poche. Conscients de la nécessité d'une intervention rapide des pouvoirs publics, les ministres de l'Économie et des Outre-Mer ont créé, avec des élus et des acteurs du monde économique local, une "cellule de crise économique".Elle devrait faire des propositions rapides pour permettre la reconstruction de l'archipel. En attendant, le ministre de l'Économie va demander aux assureurs de verser, dans les meilleurs délais, des indemnités substantielles aux sinistrés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/11/2024 • 2 minutes, 7 seconds
Sommes-nous moins nombreux à prendre l'avion ?
Les préoccupations écologiques, et un coût moyen des billets assez élevés, ne semblent pas décourager les adeptes de l'avion. En effet, les passagers empruntant ce mode de transport devaient être plus nombreux que jamais cette année.D'après les chiffres de l'Association internationale du transport aérien (IATA), les compagnies aériennes devraient transporter près de 5 milliards de voyageurs en 2024. Soit davantage qu'en 2019, où un peu plus de 4,5 milliards de personnes avaient pris l'avion. Un chiffre qui faisait pourtant de 2019, un an avant le Covid, une année record.Cet afflux de passagers permet au secteur aérien d'engranger, cette année, un bénéfice de plus de 30 milliards de dollars. Ce qui ne s'était encore jamais vu.En fait, cet optimisme doit être nuancé. Tous les vols ne profitent pas de cette reprise. Elle concerne surtout les vols internationaux, qui enregistrent, en 2024, un nombre de passagers supérieur à celui de 2019.Mais ce n'est pas le cas des vols intérieurs. Dans ce domaine, le taux de remplissage des avions, en 2024, n'atteint que près de 80 % de celui de 2019. Ce qui s'explique en partie par les prix, ceux des vols intérieurs accusant une hausse de 21 % sur un an, alors que le coût des vols longs-courriers baissait, sur la même période, de près de 3 %.Les statistiques publiées par l'IATA devraient en tous cas rassurer les compagnies. Ce retour massif des passagers devrait renflouer en partie leurs caisses. De fait, durant l'épidémie de Covid, entre 2020 et 2022, les pertes se sont montées à plus de 180 millions de dollars.Cette embellie sur le front du voyage aérien ne résout cependant pas tous les problèmes. Les coûts de fonctionnement ont en effet beaucoup augmenté, notamment à cause de la hausse des prix du carburant. Selon l'IATA, ce seul poste de dépense se monte à plus de 290 milliards de dollars. De quoi compromettre la rentabilité de certaines compagnies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/10/2024 • 1 minute, 49 seconds
Quels sont les nouveaux tarifs des consultations médicales ?
Si les négociations entamées entre les syndicats de médecins et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), dans le cadre de la nouvelle convention tarifaire, devaient aboutir, les consultations médicales coûteront plus cher, à la Sécurité sociale ou aux patients.En effet, la consultation chez un médecin généraliste devrait passer de 26,50 euros à 30 euros. Mais le taux de remboursement de l'Assurance Maladie restera le même, 70 % de la consultation, soit 21 euros désormais.Le reste à charge des patients ayant une mutuelle, qui rembourse 30 % du prix de la consultation, devrait donc se limiter, comme aujourd'hui, aux 2 euros de la participation forfaitaire.Dans quelques cas limités, comme une sortie d'hospitalisation par exemple, le tarif de la consultation, chez un généraliste, pourra s'élever à 60 euros pour un patient âgé de 80 ans ou plus.Les tarifs des médecins spécialistes devraient être également revalorisés. Si le médecin est conventionné en secteur 1, il ne pratique pas de dépassements d'honoraires. Il pourra facturer sa consultation, en principe, entre 31,50 euros et 67 euros.Pour peu que le patient soit d'abord passé par son médecin traitant, ou qu'un accès direct au spécialiste soit possible, l'Assurance Maladie et la mutuelle le rembourseront dans les mêmes conditions qu'une consultation chez le généraliste. De ce fait, son reste à charge devrait se limiter à la participation forfaitaire de 2 euros.Certains spécialistes ont opté pour l'"option pratique tarifaire maîtrisée" (OPTAM). Dans ce cas, les conditions de prise en charge sont plus avantageuses. Le spécialiste peut fixer sa consultation à 40 euros, qui est le nouveau tarif retenu par la Sécurité sociale pour servir de base au remboursement.Dans ce cas, le patient n'aura à s'acquitter que de la participation forfaitaire. Si le spécialiste pratique malgré tout des dépassements d'honoraires, le remboursement, par l'Assurance Maladie et la mutuelle, sera plus notable, et le reste à charge plus minime, que la prise en charge prévue pour un spécialiste n'ayant pas accepté l'OPTAM. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/9/2024 • 1 minute, 59 seconds
Qu'est-ce que le nouveau logo « Origin'info » ?
Les consommateurs sont de plus en plus désireux de savoir d'où viennent les produits qu'ils consomment. Une demande qui répond autant à des préoccupations sanitaires qu'à la volonté de mieux protéger l'environnement.La mention de l'origine du produit, sur l'emballage, permettrait aussi de favoriser certaines productions locales ou nationales. Consciente des lacunes de l'étiquetage, dans ce domaine, la ministre de la Consommation vient d'annoncer la création d'un nouveau logo.De couleur bleue ou noire, ce logo, appelé "Origin'info", devrait être appliqué sur les produits transformés. Toutes les références ne sont donc pas concernées.L'origine des ingrédients utilisés pour confectionner le produit sera indiquée de manière simple, pour que le consommateur n'ait pas de doute à ce sujet. Si, par exemple, des tomates et de la viande entrent dans la composition d'un plat préparé, le consommateur trouvera, sur l'étiquette : "tomates Italie" et "porc France".Le pays d'origine doit donc être mentionné. Le fait de savoir que les ingrédients utilisés viennent d'Europe ne semble pas une information suffisante. Aussi des indications du type "UE", par exemple, ne sont pas acceptées.Ce logo permettra de connaître l'origine des produits primaires entrant dans la composition d'un plat préparé. Ainsi, le consommateur saura d'où vient le blé, par exemple, mais pas la farine permettant de confectionner les pâtes.Il est possible que le logo soit complété par des mentions supplémentaires. L'une indiquerait la part de chaque pays dans la composition finale du produit, l'autre le lieu de transformation de ce produit.Cette volonté de fournir aux consommateurs un logo détaillé et facilement lisible est cependant démentie en partie par la possibilité laissée aux industriels de remplacer ce logo par un QR code.Les associations de consommateurs saluent la mise en place de ce nouveau logo, mais déplorent qu'il ne soit pas obligatoire. En effet, pour l'heure, son apposition sur un produit demeure facultative.La ministre rappelle cependant que 80 industriels et distributeurs se sont engagés à l'utiliser. D'ici la fin de l'année, le logo "Origin'info" devrait ainsi figurer sur plus de 10 000 produits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/2024 • 1 minute, 59 seconds
Pourquoi l'Etat veut-il durcir les règles de l'assurance chômage ?
Les conditions d'indemnisation prévues par l'assurance chômage devraient être durcies. C'est ce qui ressort de l'annonce que vient de faire le Premier ministre.Actuellement, les chômeurs de moins de 53 ans ont droit à une indemnisation durant 18 mois, pour peu qu'ils aient travaillé durant 6 mois sur les derniers 24 mois. Désormais, il faudra travailler 8 mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé pendant 15 mois.De même, les salariés de 53 ans et plus et de 57 ans et plus, qui bénéficiaient respectivement de durées d'indemnisation de 22 mois et demi et de 27 mois, n'y auront plus droit.Cet avantage est remplacé par un "bonus emploi senior". Il permet aux salariés âgés d'au moins 57 ans, et qui touchent, dans leur nouvel emploi, un salaire plus faible, de cumuler, durant un an, leur salaire avec les allocations chômage.Le Premier ministre précise que ces conditions d'indemnisation s'appliqueront si les "conditions actuelles", caractérisées par un chômage à moins de 9 %, se maintiennent.Selon le Premier ministre, la mise en place de mesures plus contraignantes, pour obtenir une indemnisation chômage, a d'abord pour but d'inciter les chômeurs à rechercher plus activement un nouvel emploi. Le gouvernement évalue ainsi à 90 000 le nombre de personnes susceptibles, grâce à ces mesures, de revenir sur le marché du travail.Les autorités comptent également sur une poursuite de la croissance pour faciliter ce retour à l'emploi. La durée d'indemnisation pourrait d'ailleurs s'abaisser encore si la situation économique devait s'améliorer.Ce qui ne semble pas devoir se produire en 2024, le gouvernement tablant sur une croissance de 1 % pour cette année, tandis que la Banque de France prévoit une progression du PIB de 0,8 %.Ce durcissement des règles d'indemnisation du chômage devrait aussi permettre de faire des économies. Selon les autorités, elles devraient être de l'ordre de 3,6 milliards d'euros.De leur côté, la majorité des syndicats dénoncent des mesures qui, selon eux, vont renforcer la précarité des chômeurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/2024 • 2 minutes, 7 seconds
Est-il possible de conserver un appartement en HLM une fois à la retraite ?
Le gouvernement voudrait durcir les règles concernant la location de logements sociaux. Un projet de loi, présenté en juin prochain, prévoit ainsi, au bout de deux ans, la résiliation automatique du bail de personnes assez aisées pour se loger ailleurs.Mais qu'en est-il des retraités ? Récemment interrogé sur la question, le ministre chargé du logement a rappelé que certains logements sociaux étaient réservés à des fonctionnaires.Autrement dit, ils sont censés occuper ces logements tant qu'ils sont en activité, et les quitter dès qu'ils sont à la retraite. Il faut en conclure que, du moins aux yeux des autorités, le logement social à vie n'est pas un droit.Une déclaration qui montre la volonté des autorités de réserver le logement social aux personnes qui, de leur point de vue, en ont réellement besoin.Pourtant, les personnes de 65 ans et plus bénéficient parfois de mesures plus protectrices que d'autres locataires. En effet, la loi de 2017 leur permet de bénéficier du droit au maintien dans les lieux, même si leurs ressources dépassent les plafonds prévus.Et si une résiliation du bail est en cours, pour ce motif, elle peut être interrompue si le locataire atteint l'âge de 65 ans. Ceci étant, le bail d'un retraité, comme celui de tout autre locataire d'un logement social, peut être résilié dans certains cas. Ainsi, cette résiliation intervient notamment si le retraité est à l'origine de troubles de voisinage, si le bâtiment dans lequel se trouve son logement doit être démoli ou si, durant une certaine période, il ne répond pas aux enquêtes visant à connaître ses ressources.Certains s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement. Ils craignent en effet que le souhait exprimé par les pouvoirs publics de réserver davantage de logements sociaux aux personnes en activité ne fragilise la situation des personnes âgées.Or, pour les défenseurs du logement social, une majorité de seniors fait partie de ces personnes vulnérables qui ont du mal à se loger. D'où l'urgence de construire davantage de logements à loyers modérés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/4/2024 • 2 minutes
Combien gagnent les joueurs de tennis à Roland Garros ?
S'il est un domaine qui n'est guère touché par les aléas de l'économie, c'est bien le secteur du sport de compétition. Ainsi, les joueuses et les joueurs de tennis participant aux qualifications et au tournoi de Roland-Garros vont encore toucher un véritable pactole.Et il est même en augmentation. En effet, les joueurs se sont partagé, en 2023, la coquette somme de 49,6 millions d'euros, en augmentation de plus de 12 % par rapport à la dotation de l'année précédente.En 2024, ce "prize money" est porté à plus de 53 millions d'euros, soit une hausse de plus de 7,8 % par rapport à 2023.Même les joueurs qui ne sont pas retenus à l'issue des qualifications ne repartent pas les mains vides. Ceux qui ne dépassent pas le 1er tour empochent tout de même 20 000 euros. Au 3e tour, cette gratification passe à 41 000 euros. Soit près de 25 % d'augmentation par rapport à 2023.Les sommes touchées par les joueurs qualifiés pour participer à la compétition augmentent logiquement à chaque fois qu'ils franchissent une étape.Ainsi, les joueurs participant au premier tour gagnent déjà 73 000 euros. Ils perçoivent 110 000 euros s'ils atteignent le second tour. Et les rémunérations ne cessent ensuite de grimper.Le joueur parvenu au 8e de finale peut compter sur la confortable somme de 250 000 euros. Une somme qui passera à 415 000 euros s'il se qualifie pour le quart de finale. Quant à celui qui gagne la compétition, les sourires qu'il adresse au public viennent de sa victoire, mais peut-être aussi de la perspective d'empocher 2,4 millions d'euros.Cette dotation déjà très généreuse a encore été augmentée de 100 000 euros par rapport à celle de l'année précédente.Des gratifications sont également prévues pour les compétitions en double ainsi que pour les joueurs participant au tournoi handisport de Roland-Garros. Selon la nature de leur handicap, et la forme de la compétition, ces derniers toucheront des sommes allant de 5 000 euros à 62 000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/3/2024 • 1 minute, 46 seconds
Pourquoi le projet de ville The Line est-il un flop ?
Pour faire oublier le maintien d'une Monarchie absolue anachronique et la persistance de coutumes moyenâgeuses, l'Arabie Saoudite cherche à donner au monde une image plus moderne.Le grandiose projet de construction d'une ville futuriste en plein désert, baptisé "The Line", s'inscrit dans cette ambition. Fleuron du programme d'urbanisme "NEOM", cette cité devrait s'étendre sur pas moins de 170 kilomètres et abriter 9 millions de personnes.Alimentée par des énergies renouvelables, la ville devrait être dépourvue de voitures. Un système de transports en commun très rapides devrait assurer les déplacements de la population. La ville s'articulerait autour d'îlots urbains, composés d'immeubles très hauts, dont les commerces et autres commodités seraient accessibles en quelques minutes.Ce projet d'urbanisme s'inscrit dans un vaste programme de diversification économique, "Saudi Vision 2030", qui doit développer d'autres activités que les industries liées au pétrole.Le coût de ce projet pharaonique a été estimé à 500 milliards de dollars, certaines sources citant des montants bien plus importants encore. Des travaux qui devaient être financés grâce la manne pétrolière."The line" a cependant pris beaucoup de retard. En effet, d'ici 2030, la ville devrait s'étendre sur seulement 2,4 kilomètres, sur les 170 prévus. Et, au lieu d'accueillir, d'ici à la fin de la décennie, 1,5 million d'habitants, il faudra sans doute se contenter d'en loger 300 000.Ces difficultés s'expliquent avant tout par la baisse des revenus pétroliers. En effet, la chute des cours, ces dernières années, prive le Royaume des devises dont il a besoin pour mener à bien ce gigantesque chantier.Aussi les initiateurs du projet tentent-ils d'intéresser à cette ville futuriste de nouveaux investisseurs, chinois notamment. Mais les réactions demeurent assez timides. Beaucoup d'observateurs, en effet, se demandent si ce projet est réaliste et si cette cité surgira un jour du désert.Des voix se sont aussi élevées pour alerter sur les dangers que la construction de cette cité gigantesque ferait courir à l'environnement.En attendant, le chantier tourne au ralenti, ce qui provoque le licenciement de nombreux ouvriers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/2024 • 2 minutes, 9 seconds
Qu'est-ce que le « congé malheur » ?
Il n'est pas toujours facile d'aller travailler quand on ne se sent pas au mieux de sa forme. Le salarié bénéficie certes de congés spécifiques quand il est malade ou frappé par certaines épreuves, comme un deuil.Mais il n'en va pas de même s'il a le moral en berne ou se sent un peu déprimé. C'est à de telles situations qu'a songé un chef d'entreprise chinois.Il a en effet décidé d'octroyer à ses employés jusqu'à dix jours de congé par an pour faire face à ces moments de déprime. Et il a baptisé ces temps de repos des "congés de malheur". Un nom bien choisi, que certains pourraient trouver un peu trop évocateur.Ces nouveaux congés s'ajoutent à ceux qui, comme dans toutes les entreprises, sont accordés pour la maladie ou les vacances. Pour profiter de ces "congés malheur", le salarié n'a besoin de fournir aucun justificatif. Et les chefs d'équipe ne peuvent s'opposer à de telles demandes.Le but d'une telle initiative est double : ces temps de pause peuvent d'abord contribuer au bien-être des salariés, et donc améliorer leur productivité. Mais ils doivent aussi les inciter à s'arrêter pour la simple raison qu'ils ne se sentent pas en forme.Autrement dit, ce nouveau type de congé doit amener à briser un tabou : celui de la santé mentale des salariés. Ainsi, un employé déprimé ne doit plus éprouver de honte à prendre un congé pour ce motif.Ce qui pourrait aussi l'encourager à parler des problèmes qu'il rencontre dans son travail. Cette libération de la parole serait ainsi de nature à prévenir les situations d'épuisement professionnel et de burn-out.Le fait qu'un employeur chinois ait pris une telle initiative peut susciter un certain étonnement. En effet, les entreprises de ce pays sont davantage connues pour la longueur de leurs journées de travail que pour l'attention apportée au bien-être de leurs employés.Reste à savoir si cette initiative originale pourrait être imitée par des employeurs français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/2024 • 1 minute, 48 seconds
Que contient la fiche de paie d'Emmanuel Macron ?
Les Français se demandent parfois ce que gagnent leurs hommes politiques, et notamment le Président de la République. Grâce à l'intervention du tribunal administratif et aux efforts conjoints d'une chercheuse et d'une association, il a été possible de se procurer une fiche de paie d'Emmanuel Macron.Certains s'étonnent d'ailleurs de cette difficulté à obtenir un document que, d'après la loi, tout Français a le droit de consulter. Dans un premier temps, en effet, l'Élysée avait refusé de le fournir. Quoi qu'il en soit, la communication de cette fiche de paie présidentielle est une première.On y voit que le salaire mensuel perçu par le chef de l'État est de 16 039 euros bruts. Sous la présidence de François Hollande, cette rémunération, qui était alors de 21 300 euros, avait été diminuée de 30 %.Si l'on veut entrer dans les détails, on s'aperçoit que la rémunération du Président de la République est divisée en plusieurs postes. La somme indiquée comprend d'abord un traitement de base, d'un montant de 12 457 euros par mois.S'y ajoutent une indemnité de fonction de 3 207 euros par mois et une indemnité de résidence de 373 euros. Chaque fonctionnaire a droit à cette indemnité, qui doit compenser une hausse éventuelle du coût de la vie dans l'endroit où il a été nommé.Par ailleurs, le logement mis à la disposition du Président est considéré comme un avantage en nature. Sa valeur mensuelle est fixée à 2 418,25 euros par mois.Il ne s'agit pas d'une somme versée au chef de l'État, mais d'une manière d'apprécier l'avantage qui lui est gracieusement consenti. Cependant, cette somme est assujettie à l'impôt et aux prélèvements sociaux.Pour autant, tous les renseignements portés sur cette fiche de paie ne sont pas lisibles. En effet, certaines lignes ont été grisées, ce qui empêche notamment de connaître le détail des retenues opérées sur la rémunération brute du Président, et donc le montant de son salaire net. Par ailleurs, le nombre d'heures travaillées n'est pas non plus indiqué. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/2024 • 1 minute, 56 seconds
Pourquoi le prix du jus d'orange a quintuplé depuis 2020 ?
Les consommateurs voient le prix de leur petit-déjeuner s'envoler. Du moins ceux qui boivent du jus d'orange au saut du lit. En effet, le prix de ce produit connaît une hausse spectaculaire.En effet, le prix du jus d'orange concentré a atteint plus de 4,5 dollars la livre. En un an, le prix de gros s'est envolé de 77 %. Et, depuis 2020, il a même été multiplié par 5.Si le prix du jus d'orange s'emballe à ce point, c'est d'abord en raison de la faiblesse des récoltes au Brésil, qui demeure le plus grand producteur mondial d'oranges.De fait, la récolte n'a jamais été aussi basse depuis 1988. La raison en incombe d'abord à des épisodes de sécheresse, qui ont notamment touché l'État de Sao Paulo, la principale région productrice du pays. Ces périodes de sécheresse s'y sont prolongées durant des mois.Ces mauvaises récoltes sont également dues à une maladie. Cette maladie du "dragon jaune" ou maladie de "Huanglongbing (HLB), s'attaque aux agrumes, dont elle réduit la taille, et finit par provoquer la chute précoce des oranges.Les États-Unis récoltent aussi des oranges destinées à la fabrication de jus. Même si la dernière récolte semble légèrement supérieure à celle de l'année précédente, elle enregistre une baisse de près de 40 % par rapport à celle de 2022.En Floride, la principale région productrice, les oranges ont été également touchées, plus encore qu'au Brésil, par la maladie du dragon jaune. Sans oublier le passage d'ouragans, qui ont ravagé les plantations. Il faudra beaucoup de temps pour réparer les dégâts causés aux cultures par ces intempéries.Enfin, il y a fort à parier qu'une telle hausse des prix va décourager les consommateurs. Cette baisse supplémentaire de la demande va donc contribuer à augmenter encore le prix du jus d'orange.Une tendance qui confirme la désaffection des Américains pour ce produit, la consommation de jus d'orange ayant déjà baissé de près de 60 % entre 2002 et 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/28/2024 • 1 minute, 55 seconds
Pourquoi la Chine menace-t-elle l’Union européenne de représailles ?
Des mesures prises par l'Union européenne et certains de ses membres, et visant le commerce avec la Chine, passent mal à Pékin.Ainsi, le nouveau bonus écologique mis en vigueur en France, à partir du 1er janvier 2024, ne s'applique pas aux voitures électriques chinoises, dont l'empreinte carbone est jugée trop élevée.Si la mesure est justifiée par la nécessité de préserver l'environnement, elle illustre aussi la volonté de la commission européenne de protéger le secteur automobile européen contre la concurrence chinoise.Par ailleurs, la Commission avait annoncé, en octobre dernier, le lancement d'une enquête antidumping à propos de l'exportation de véhicules électriques par la Chine. Elle la soupçonne en effet de les vendre à des prix moins élevés que ceux pratiqués sur le marché intérieur.Selon les conclusions de l'enquête, il pourrait être décidé de relever les droits de douane sur ces véhicules. Enfin, les Pays-Bas ont interdit l'exportation vers la Chine de puces électroniques pouvant être utilisées dans la fabrication d'armes achetées par la Russie.Les autorités chinoises n'ont pas tardé à réagir à des décisions qu'elles interprètent comme des entraves à leur commerce. Elles ont donc menacé de "contre-attaquer", une expression utilisée par un réseau social proche de la télévision d'État.C'est ainsi que la Chine a annoncé l'ouverture d'une enquête antidumping portant sur des spiritueux fabriqués en Europe, comme l'armagnac ou le cognac. Une réponse du berger à la bergère.Elle a également rappelé la dépendance de l'Europe à certains produits chinois, comme le vin justement, l'aéronautique ou les produits laitiers.Il s'agit pour l'instant d'un simple avertissement. Ces annonces sont en effet destinées à faire passer un message : l'Europe ne doit pas aller trop loin, au risque de déclencher une véritable guerre commerciale avec la Chine.Celle-ci espère que ce coup de semonce suffira. Soucieuse de ménager l'avenir, la réponse chinoise reste donc, pour l'instant, assez modérée. Menacée par le déclin démographique et la baisse de la consommation, l'industrie chinoise ne peut pas se passer du marché européen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/27/2024 • 2 minutes, 5 seconds
Comment recevoir de l'argent sans payer d'impôts ?
Il est bien rare de recevoir une somme d'argent sans avoir à la déclarer à l'administration fiscale. Et pourtant, c'est possible. En effet, le "présent d'usage" n'est pas imposable.Mais de quoi s'agit-il ? Comme son nom l'indique, ce présent d'usage est un cadeau que des parents font à leurs enfants, par exemple, à l'occasion de tel ou tel événement. Il peut s'agir d'un anniversaire, d'un mariage, d'une naissance ou encore de la réussite à un examen.Les parents ou grands-parents désireux de faire un présent d'usage peuvent certes donner de l'argent, mais ce cadeau peut aussi prendre la forme d'un tableau, d'un meuble ou encore d'un bijou.Tout se passe de manière informelle, sans qu'il soit nécessaire, comme pour un don manuel ou d'autres formes de donations, d'accomplir certaines démarches ou de faire appel à un notaire.Ce qui distingue surtout le présent d'usage d'autres formes de donations, c'est son caractère modique. Le problème est qu'aucune règle précise ne fixe le montant maximal de ce cadeau.Il existe seulement une règle tacite, selon laquelle le montant du présent d'usage doit représenter, au maximum, 1 à 2 % des revenus ou du patrimoine du donateur. Il ne s'agit donc pas d'un règlement officiel, le ministère de l'Économie précisant qu'il n'existe, en la matière, aucun seuil maximal.Cette règle tacite a cependant le mérite de faire prendre conscience au donateur que le cadeau doit rester raisonnable. S'il est manifestement disproportionné, il n'appartient plus, dès lors, à la catégorie du présent d'usage.L'importance du cadeau dépend donc des revenus du donateur. S'il est fortuné, il pourra donner une voiture à son fils, un présent qui pourra paraître disproportionné si les ressources du donateur sont modestes. Dans ce dernier cas, le cadeau ne sera donc pas considéré comme un présent d'usage.On l'a vu, le présent d'usage n'est pas imposable. Il n'est donc pas nécessaire de le déclarer à l'administration fiscale. Il n'entre pas non plus dans la succession du donateur et n'est donc pas assujetti aux droits de succession. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/26/2024 • 1 minute, 55 seconds
Les banques soutiennent-elles encore les énergies fossiles ?
On sait que les énergies fossiles ne font pas bon ménage avec l'environnement. En effet, l'exploitation du charbon, du pétrole ou du gaz naturel libère dans l'atmosphère une grande quantité de gaz à effet de serre, qui accélèrent le réchauffement climatique.Aussi les États signataires de l'accord de Paris sur le climat, en 2015, se sont-ils engagés à réduire l'empreinte carbone liée à ces énergies fossiles.Mais les secteurs qui les emploient ne dépendent pas, pour l'essentiel, des gouvernements, mais des banques. L'impact climatique de ces sources d'énergie polluantes ne pourrait être réduit que si elles prêtaient moins d'argent aux industries concernées.Les banques ont certes consenti un réel effort dans ce domaine, même si les considérations économiques continuent d'entrer, pour une bonne part, dans le soutien accordé aux industries employant des énergies fossiles.De fait, un récent rapport indique que le financement bancaire des grandes entreprises utilisant l'énergie fossile a baissé de près de 68 %, au niveau mondial, entre 2021 et 2023.D'après cette étude, les banques françaises semblent décidées, de leur côté, à moins soutenir les secteurs concernés. Ainsi, entre 2021 et 2023, les financements accordés aux 12 plus grandes entreprises fossiles, comme ExxonMobil ou TotalEnergies, ont baissé de 82 % à la Société Générale, de 78 % chez BNP Paribas et de 63 % pour le Crédit Agricole.Les défenseurs du climat ne tiennent cependant pas pour suffisant l'effort consenti par les banques. De fait, si les capitaux prêtés aux entreprises concernées ont diminué, ils représentent encore un volume considérable.En effet, depuis l'accord de Paris, en 2015, les banques ont investi, au niveau mondial, près de 6 800 milliards de dollars dans les entreprises fossiles, soit environ 6 400 milliards d'euros.Et, pour la seule année 2023, les 60 plus grandes banques ont octroyé à ces entreprises quelque 705 milliards de dollars, soit environ 645 milliards d'euros. Les écologistes n'en doutent pas : avec un tel soutien des banques, l'empreinte carbone des énergies fossiles n'est pas près de régresser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/2024 • 2 minutes, 5 seconds
Quel est le montant du Smic et comment évolue-t-il ?
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) est, comme son nom l'indique, la rémunération minimale en France. Il peut être versé à tous les salariés majeurs, les mineurs ayant droit, de leur côté, à un Smic minoré. Ce salaire minimum est de droit en métropole et dans la plupart des territoires ultramarins.Le salaire de base et certaines primes et majorations sont pris en compte dans le calcul du Smic. D'autres, en revanche, en sont exclues.Il est revalorisé de manière régulière par le gouvernement. Le Smic augmente ainsi le 1er janvier de chaque année, mais, comme il est indexé sur l'inflation, il peut aussi progresser en cours d'année.Dans ce cas, il augmente en fonction d'une inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles ressources. En outre, le Smic progresse dans les mêmes proportions que la hausse des prix, si celle-ci est égale à au moins 2 %.Enfin, le Smic peut faire l'objet, à tout moment, d'augmentations "coups de pouce" si les autorités décident de suivre les recommandations d'un groupe d'experts réunis pour réfléchir à l'évolution du salaire minimum.Rappelons que le Smic brut n'a subi aucune retenue fiscale et sociale, ce qui n'est pas le cas du Smic net, dont le montant dépend de l'entreprise.Le montant du Smic étant fixé par la loi, il ne peut pas être modifié par une convention collective. Au 1er janvier 2024, le montant du Smic horaire brut a ainsi été porté à 11,65 euros de l'heure et le Smic net à 9,23 euros de l'heure. Ce qui représente une augmentation de 1,13 % par rapport à mai 2023.De son côté, le montant mensuel du Smic brut a été fixé à 1 766,92 euros au 1er janvier 2024, le Smic net s'élevant à 1 398,69 euros.L'augmentation précédente du Smic mensuel, le 1er mai 2023, l'avait porté à 1 747,20 euros bruts et à 1 383,09 euros pour le salaire net. Soit une progression de 2,22 % par rapport à l'augmentation précédente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/22/2024 • 1 minute, 58 seconds
Comment les crypto monnaies sont-elles imposées ?
Les cryptomonnaies rencontrant un succès croissant, de nombreuses personnes achètent ou vendent des bitcoins ou des ethereums, pour ne citer que quelques-unes de ces devises numériques.Cet engouement a conduit le gouvernement à préciser les règles présidant à l'imposition de ces cryptomonnaies.Les gains réalisés par un particulier, à l'occasion de la cession de cryptomonnaies, ne sont imposables que si les sommes en jeu dépassent 305 euros dans l'année. N'est pas non plus imposable l'échange d'une cryptomonnaie contre une autre.Si le détenteur de cryptomonnaies réalise, au cours de l'année, des plus-values supérieures à 305 euros, celles-ci sont imposables.Dans ce cas, le contribuable a le choix entre deux solutions. Il peut d'abord opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Mais il peut préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant un impôt forfaitaire à 12,8 %, auquel s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraîtra le mieux répondre à ses intérêts.Si cette cession d'actifs numériques relève d'une activité professionnelle, les gains qui en proviennent sont imposés, depuis le 1er janvier 2023, au titre des bénéfices non commerciaux (BNC), et non plus au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).La loi ne précisant pas à partir de quel moment cette cession de cryptomonnaies entre dans le cadre d'une activité professionnelle, chaque situation doit être examinée en particulier. L'administration étudiera notamment la fréquence de l'achat et de la vente des cryptomonnaies.Enfin, en cas de pertes, donc de moins-values, le particulier n'a droit à aucun avantage particulier. Ainsi, la moins-value ne peut pas être reportée sur les années suivantes.Le minage consiste à créer de nouvelles unités de cryptomonnaies et aussi à vérifier et à valider les transactions. Ces tâches sont confiées à des "mineurs" qui, en échange, reçoivent une compensation financière.Les gains qu'ils retirent ainsi de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/21/2024 • 2 minutes, 1 second
Les réseaux sociaux nous sont-ils nécessaires?
Si de très nombreux Français utilisent les réseaux sociaux au quotidien, beaucoup d'entre eux ne cachent pas une certaine méfiance à leur endroit. Ainsi, selon un récent sondage, la moitié des utilisateurs préféreraient vivre dans un monde où ils n'existent pas.Une proportion plus importante qu'en Allemagne ou aux États-Unis, où les réseaux sociaux semblent mieux acceptés. Mais ce qui inquiète surtout nos compatriotes, c'est leur influence potentielle sur les enfants.Selon cette enquête, 8 Français sur 10 estiment en effet que les réseaux sociaux leur font courir un véritable danger. Les mineurs y seraient exposés à des tentatives de harcèlement et à des contenus violents ou pornographiques.Pour beaucoup de sondés, ces applications propagent également de fausses nouvelles et sont un vecteur majeur de désinformation. Il faut noter que cette mauvaise image des réseaux sociaux est encore plus répandue chez les sondés plus âgés.Les Français ne se font pas seulement du souci pour leurs enfants. Plus de 70 % d'entre eux considèrent que les réseaux sociaux accordent trop d'importance aux opinions "les plus extrêmes".De ce point de vue, ils représentent, pour la moitié des sondés, une véritable menace pour le "fonctionnement de la démocratie". On le voit, nos compatriotes ne se font pas d'illusions sur les dangers potentiels des réseaux sociaux.Certains de ces sites sont d'ailleurs jugés plus inquiétants que d'autres, la plateforme TikTok étant la plus critiquée.On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les personnes interrogées demandent un contrôle plus strict des réseaux sociaux. Près de 60 % d'entre elles estiment en effet que les pouvoirs publics n'ont pas mis en place une régulation suffisante de ces plateformes.Et les trois quarts des sondés approuvent l'idée d'une majorité numérique, fixée à 15 ans, une proposition faite récemment par le Président Macron. Près de 60 % des Français sont même favorables à une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Beaucoup d'entre eux insistent également sur la nécessité d'une procédure efficace de vérification de l'âge des utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/2024 • 1 minute, 50 seconds
Le marché de l'immobilier continue-t-il de chuter ?
Toutes les réponses à tes questions !Le marché immobilier n'est toujours pas au mieux de sa forme. En effet, le montant des crédits immobiliers n'a jamais été aussi bas depuis près de 10 ans.D'après les statistiques publiées par la Banque de France, ils s'élevaient, au début mai 2024, à 6,7 milliards d'euros, contre environ 6 milliards en octobre 2014, où ils avaient atteint leur niveau le plus bas.Et ce volume de crédits a encore baissé par rapport au mois dernier, où il se situait à 7,4 milliards d'euros. Dans l'ensemble, ces crédits destinés à l'habitant auraient diminué de plus de 22 % depuis mars 2022.Autre signe de cette mauvaise santé du marché immobilier : le nombre de permis de construire, qui a fléchi de près de 25 % en 2023. On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la construction de nouveaux logements soit également à la peine.En effet, les mises en chantier se sont raréfiées en 2023, et seulement 287.100 logements ont été édifiés, soit un recul de 22 % par rapport à l'année précédente. De ce point de vue, la situation est plus mauvaise que dans la période précédant l'épidémie de Covid. En effet, les ouvertures de chantier accusent un repli de plus de 24 % par rapport à cette période.L'une des principales raisons de ce marasme doit être recherchée dans le niveau des taux d'intérêt des crédits immobiliers. Même s'ils ont amorcé une légère décrue, ils atteignaient encore près de 4 % en mars 2024, toutes durées confondues.Les candidats à l'achat sont également découragés par un niveau toujours élevé des prix de l'immobilier. Par ailleurs, les conditions d'octroi du crédit se sont encore durcies, sous l'effet de mesures prises par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui fixe les règles en la matière.Dans leur ensemble, les acheteurs potentiels reportent leur décision, dans l'attente d'une baisse significative des taux. Cette véritable crise du marché immobilier s'explique enfin par l'augmentation des coûts de construction et la hausse des prix du foncier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/2024 • 1 minute, 51 seconds
Combien de jours faut-il pour vendre un bien immobilier ?
Il faut de plus en plus de temps aux propriétaires pour vendre leurs logements, surtout s'ils sont situés en ville. C'est du moins ce qui ressort d'une récente enquête, menée auprès d'environ 30.000 agences immobilières.Dans toutes les villes, le constat est le même. Les délais de vente ne cessent de s'allonger. Selon cette enquête, la vente de ces biens, situés dans les plus grandes agglomérations françaises, a nécessité, entre mai 2023 et mai 2024, 17 jours supplémentaires.Il s'agit cependant d'une moyenne, ces délais variant selon les villes. Ainsi, il fallait, en mai 2023, 65 jours pour vendre un logement à Nice, et 79 jours un an plus tard. Mais, durant la même période, le délai ne s'est accru que de 11 jours à Aix-en-Provence.À l'inverse, en mai 2024, les propriétaires antibois devaient patienter 20 jours de plus, par rapport à la même période de l'année précédente.Il est vrai que de tels délais peuvent paraître relativement raisonnables. En effet, en 2024, le propriétaire d'un bien doit patienter environ 3 mois avant de pouvoir le vendre.Le temps d'attente tend cependant à augmenter dans les grandes villes où, voilà environ 2 ans, il fallait compter 60 jours, en moyenne, pour vendre son bien.Ces délais ne sont pas non plus uniformes. Ils varient en effet selon les logements. Dans les grandes villes, les petites et moyennes surfaces sont plus demandées et se vendent donc plus vite.Ainsi, selon des chiffres datant de 2022, un studio se vendait en 74 jours, en moyenne, alors que la transaction n'aboutissait, pour un appartement de 3 pièces, qu'au bout de 76 jours.La situation de l'appartement ou de la maison influe aussi sur le délai de vente. Dans certains secteurs, plus prisés que d'autres, les transactions sont plus rapides. Il faut aussi tenir compte de l'examen des droits de préemption des locataires ou des collectivités locales, qui peut également ralentir la vente.Des prix trop élevés, ou le caractère atypique d'un bien, tendent aussi à prolonger le délai de vente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/15/2024 • 1 minute, 49 seconds
Pourquoi les « vols fantômes » sont-ils un scandale ?
La compagnie australienne Quantas va devoir indemniser des milliers de passagers mécontents. Et on peut comprendre leur colère.En effet, la compagnie admet avoir délibérément trompé les usagers, en leur vendant des sièges sur des vols qui avaient été annulés ou reprogrammés à la hâte. Le scandale de ces "vols fantômes" a provoqué des critiques unanimes, des autorités australiennes en premier lieu.De fait, la commission chargée d'examiner cette affaire a jugé "inacceptable" la conduite de la compagnie. Sa nouvelle directrice, Vanessa Hudson, a d'ailleurs reconnu que les clients, obligés parfois de renoncer à leurs projets de vacances, avaient été laissés à eux-mêmes. Et elle admet que, dans cette circonstance, Quantas n'a pas même respecté ses propres règles.Elle a également admis que de nombreux clients n'avaient pas été prévenus à temps de l'annulation ou de la modification de leur vol. Et elle présente ses excuses pour les désagréments subis. Ce qui ne sera sans doute pas suffisant pour apaiser le ressentiment légitime des passagers.Ce comportement inapproprié a valu à la compagnie aérienne une amende d'un montant notable. Elle devra débourser, en tout, près de 80 millions de dollars, dont 13 millions serviront à indemniser les passagers lésés. Ils seraient environ 86.000 à pouvoir profiter de ce remboursement.Quantas, qui a plus d'un siècle d'existence, est pourtant une véritable institution dans le pays. On l'a même baptisée "l'esprit de l'Australie". Cette nouvelle affaire va cependant porter un coup supplémentaire à un crédit déjà bien entamé.En effet, durant la récente crise sanitaire liée au Covid, la compagnie avait fortement augmenté le prix de ses billets et licencié 1.700 personnes. Ce qui avait provoqué de vives réactions, de la part des usagers comme de celle des syndicats.Des déconvenues qui ne sont sans doute pas étrangères au fléchissement des bénéfices de l'entreprise, en baisse de plus de 13 % au second semestre 2023. Les efforts de Vanessa Hudson, qui avait commencé à redorer le blason de Quantas, sont donc en partie annulés par ce scandale des "vols fantômes". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/14/2024 • 1 minute, 58 seconds
Qui paie l'impôt sur la fortune immobilière ?
L'impôt sur la fortune immobilière (IFI) a remplacé, en 2018, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Cet impôt a rapporté, en 2023, près de 2 milliards d'euros à l'État, soit une progression de 22 % par rapport à l'année précédente. Les Français redevables de ce nouvel impôt composent une élite financière très restreinte.D'après les chiffres du ministère de l'Économie, seulement 143 337 foyers fiscaux étaient assujettis à cet impôt en 2020, soit environ 0,3 % des ménages. Ils étaient près de 176 000 en 2023.Le petit nombre de contribuables concernés n'a rien d'étonnant. En effet, seules les personnes dont le patrimoine immobilier est supérieur à 1,3 million d'euros sont soumises à cet impôt.La moitié des Français payant l'IFI possèdent un patrimoine immobilier compris entre 1,3 et 1,8 million d'euros. Pour les trois quarts d'entre eux, ce patrimoine varie entre 1,3 million d'euros et 2,5 millions d'euros.Quant aux contribuables les plus fortunés, qui détiennent des biens immobiliers d'une valeur de plus de 10 millions d'euros, ils ne sont qu'une poignée. En effet, moins de 1 500 personnes sont à la tête d'une telle fortune.On ne s'étonnera guère que la grande majorité de ces Français très aisés soient relativement âgés. En effet, près de 90 % d'entre eux ont plus de 55 ans, un tiers ayant même dépassé les 75 ans.En revanche, seuls 3 % ont moins de 45 ans. Les Français redevables de l'IFI déclarent en moyenne 150 000 euros de revenus par an, soit environ 12 700 euros par mois. Ils font partie du 1 % des Français les plus riches.Les revenus de ces personnes ne proviennent que pour la moitié des salaires et pensions, qui représentent 95 % des ressources des Français non assujettis à l'IFI.Ce sont leurs divers placements qui fournissent à ces Français fortunés l'autre moitié de leurs revenus. L'investissement dans l'immobilier locatif représente, à lui seul, près de 21 % de ces revenus. Le reste vient des dividendes des actions ou d'autres actifs financiers. Enfin, les plus-values représentent environ 2,5 % de leurs ressources. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/13/2024 • 2 minutes, 12 seconds
Combien les français donnent-ils aux associations ?
La générosité des Français ne se dément pas, même si, en 2023, elle a accusé un léger fléchissement. En 2021, les dons consentis aux associations avaient augmenté de 4,5 % par rapport à 2020, année durant laquelle les donateurs s'étaient déjà montrés généreux.Ces dons se montaient à 149 euros en moyenne, soit une progression d'environ 2 % par rapport à l'année précédente. D'après le Baromètre des générosités, les Français s'étaient montrés encore plus larges dans leurs dons en 2022.Ils ont en effet donné, cette année-là, 200 euros en moyenne. Des dons un peu plus étriqués en 2023, puisqu'ils se montent, en moyenne, à 191 euros.Dans l'ensemble, les dons tendent donc à s'amenuiser. En 2023, en effet, 65 % des personnes concernées ont fait des dons inférieurs à 100 euros. Et 46 % de ces donateurs ont versé des sommes comprises entre 1 et 50 euros.Parmi les causes pouvant expliquer ce léger fléchissement de la générosité des Français, figurent, en bonne place, les effets de l'inflation. En effet, pour 87 % des personnes interrogées, toujours dans le cadre de ce Baromètre de la générosité, la baisse de ressources liée à l'inflation expliquerait le caractère plus modique de leurs dons.Contraints de surveiller davantage leurs dépenses, les Français n'en sont pas moins prêts à aider leurs compatriotes en difficulté. Mais pas forcément en donnant de l'argent aux associations.En effet, 45 % des sondés se disent prêts à les soutenir par des dons de matériel, 44 % d'entre eux se disant prêts à donner de leur temps plutôt que de l'argent.Par ailleurs, les gens se souciant davantage de la destination de leurs dons, ils ont plus tendance à en faire à des associations de quartier ou même à leurs proches.On ne s'étonnera pas que cette légère diminution du montant des dons inquiète les associations, dont c'est une source de revenus essentielle. Le Président des Restos du Cœur considère même que, dans ces conditions, l'association pourrait cesser ses activités d'ici trois ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/12/2024 • 1 minute, 38 seconds
Combien d'argent de poche les enfants reçoivent-ils ?
Les parents qui donnent de l'argent de poche à leurs enfants y voient un moyen de leur apprendre à l'utiliser et à renforcer leur autonomie. Aujourd'hui, environ un enfant sur deux, dans la tranche 10-18 ans, reçoit régulièrement de l'argent de poche. Et l'âge auquel il en touche pour la première fois serait un peu au-dessus de 7 ans.Les parents donnent, en moyenne, 29 euros d'argent de poche par mois à leurs enfants. Les sommes données varient selon leur âge. Ainsi, les 8-10 ans reçoivent 24 euros par mois, en moyenne, alors que les 13-14 ans empochent 32 euros.Il s'agit surtout d'espèces, l'argent liquide représentant près de 90 % des sommes versées.Mais que font les enfants de cet argent de poche ? Ils sont plus nombreux à vouloir le dépenser. En effet, une enquête révèle que, pour la première fois depuis 5 ans, ils préfèrent la dépense à l'épargne.De fait, 52 % entendent dépenser leur argent de poche, alors que seulement 45 % veulent plutôt le mettre de côté. Et la majorité de ceux qui le dépensent, soit 57 % des enfants interrogés, entendent le faire seuls, sans solliciter les conseils d'un adulte.La moitié des enfants dépensent leur argent en ligne. Certains soulignent d'ailleurs les dangers de ces achats précoces sur Internet, insistant sur la nécessité d'un accompagnement.Ils suivent aussi les tendances du moment. Comme leurs parents, en effet, beaucoup d'entre eux se tournent vers les objets d'occasion. Ainsi, près de 70 % des enfants disent utiliser leur argent de poche pour en acheter.Dans la même logique, près de la moitié d'entre eux affirment d'ailleurs leur intention de revendre les vêtements ou les objets dont ils n'ont plus l'usage.Enfin, recevoir de l'argent de poche semble avoir familiarisé les enfants avec un environnement financier qu'ils paraissent mieux comprendre. Ainsi, plus de la moitié d'entre eux savent ce qu'est un budget. Et plus de 70 % de ces enfants sont sensibles, comme leurs parents, aux effets de l'inflation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/2024 • 1 minute, 42 seconds
Qu'est-ce que l'arnaque appelée « spoofing » ?
On le sait, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper leurs victimes. Aussi les arnaques ne cessent-elles de se multiplier, en utilisant les supports les plus variés.L'une d'elles s'est imposée comme l'une des escroqueries les plus utilisées en 2023. Il s'agit du "spoofing", fondée sur l'usurpation d'identité. L'escroc se fait alors passer pour un conseiller bancaire.Il appelle sa victime et prétend lui téléphoner depuis la banque où elle est cliente. Pour mieux la duper, l'escroc fait apparaître le véritable numéro de téléphone de la banque en question.Certains logiciels permettent en effet d'afficher le numéro souhaité sur l'appareil du destinataire. Ceci fait, l'arnaqueur prétend que quelqu'un essaie de vider les comptes de la personne.Il lui demande alors ses codes bancaires, afin de transférer l'argent qui reste sur un compte prétendument sécurisé. Effrayés par une telle perspective, certaines personnes tombent dans le panneau et permettent ainsi aux escrocs de s'emparer de sommes parfois importantes.Les pouvoirs publics ont entrepris de combattre le "spoofing". En effet, en vertu de la loi Naegelen, entrée en application à l'été 2023, les opérateurs auront l'obligation d'authentifier les numéros de téléphone.Ainsi, à partir de l'automne prochain, l'ensemble des opérateurs téléphoniques devra veiller à ce que les numéros soient conformes au plan de numérotation mis en place par l'ARCEP, l'autorité de régulation du secteur des communications.Si le numéro n'est pas authentifié, il devra être immédiatement bloqué. Le problème est que ce dispositif ne s'applique qu'aux correspondants appelant depuis la France. Or les adeptes du "spoofing" composent souvent leurs numéros frauduleux à l'étranger. Dans ce cas, ce dispositif de sauvegarde ne fonctionne pas.Une vigilance renforcée, de la part des usagers, représente donc la seule parade efficace. Ils ne doivent jamais communiquer, par téléphone ou par mail, des informations confidentielles, comme les identifiants ou les codes bancaires.Et ce même s'ils ont reçu un code de sécurité, que certains escrocs sont capables de leur envoyer. Les banques ne cessent d'ailleurs de rappeler qu'elles ne demandent jamais de tels renseignements à leurs clients, du moins de cette manière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/8/2024 • 1 minute, 56 seconds
Pourquoi 2023 est-elle une année historique pour Vinted ?
Pour réduire leurs dépenses ou défendre l'environnement, des consommateurs toujours plus nombreux achètent des produits d'occasion. Certains sites de commerce en ligne ont su saisir cette opportunité.C'est le cas de la plateforme Vinted, spécialisée dans la vente de vêtements de seconde main. Fondée en 2008, l'entreprise a pourtant eu beaucoup de peine à s'affirmer.En effet, les bénéfices se sont longtemps fait attendre. Depuis sa création, Vinted a éprouvé de grandes difficultés, au point qu'elle a subi une perte de plus de 20 millions d'euros en 2022.Mais la chance semble avoir enfin tourné. Après la déconfiture de 2022, 2023 restera sans doute une année historique pour l'entreprise, qui emploie aujourd'hui environ 2000 salariés.En effet, les ventes ont bondi de plus de 60 %, permettant à la plateforme de réaliser un chiffre d'affaires record de plus de 596 millions d'euros. Pour l'année 2023, cette progression spectaculaire permet d'enregistrer un bénéfice net de près de 18 millions d'euros.Une performance d'autant plus à retenir que Vinted devient bénéficiaire pour la première fois.Plusieurs facteurs expliquent le succès de l'entreprise. Elle a d'abord exploité avec plus de méthode ses marchés de prédilection. Et elle s'en est ouvert d'autres, comme la mode de luxe, qui n'entrait pas dans sa production habituelle. Elle a aussi mis en place de nouveaux services de livraison, améliorant ainsi son image de marque auprès des clients.Autant d'investissements qui n'ont donc pas empêché l'entreprise d'engranger des bénéfices. Par ailleurs, la plateforme, implantée en Lituanie, a étendu ses ventes à d'autres pays, comme le Danemark, la Roumanie ou encore la Finlande.Certains marchés restent plus porteurs que d'autres. C'est le cas de la France qui, avec environ 23 millions d'utilisateurs, demeure le premier marché de Vinted, représentant près de 30 % de sa clientèle mondiale.Certaines classes d'âge semblent plus friandes de ces vêtements de seconde main. Ainsi, ils séduisent 26 % des 36-45 ans, suivis de près, avec une proportion de 22 %, par les 46-55 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/7/2024 • 1 minute, 52 seconds
Combien les radars rapportent-ils ?
Voilà un peu plus de 20 ans que les radars automatiques ont été installés au bord de nos routes. Le premier, en effet, a été mis en place en octobre 2003.Leur efficacité n'est plus vraiment remise en cause. En effet, ils auraient contribué à faire baisser la mortalité routière de 45 % entre 2003 et 2023. Durant cette période, ils auraient sanctionné plus de 200 millions d'infractions. De quoi inciter les automobilistes à la prudence.Comme chaque infraction correspond à une amende, ces radars ont donc aussi permis de récolter de l'argent. Sur ces deux décennies, en effet, ils ont rapporté environ 12,5 milliards d'euros à l'État.Certaines années sont cependant plus fructueuses que d'autres en termes de recettes. En 2023, en effet, les amendes liées aux infractions routières se sont montées à plus de 2 milliards d'euros. Une somme sans précédent, en hausse de 7 % par rapport à 2022.Et les radars automatiques ont contribué à ces recettes à hauteur de 747 millions d'euros. Une somme en progression, qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre de radars. De fait, 4.661 ont été placés sur les routes en 2023, contre 4.530 l'année précédente.À quoi sert l'argent récolté grâce aux radars ?On peut se demander comment est utilisé l'argent récolté grâce à ces radars automatiques. D'après les chiffres donnés par le site de la Sécurité routière, pour 2021, 11,5 % des 859 millions recueillis ont d'abord été affectés au remboursement de la dette de l'État.Par ailleurs, 273 millions d'euros ont été consacrés à l'amélioration du réseau routier et de la sécurité des usagers. 145 millions d'euros ont été alloués aux projets des collectivités territoriales destinés à la sécurité routière.Une part importante, 316 millions d'euros, a servi à assurer le bon fonctionnement des radars, mais aussi une meilleure gestion du dispositif du permis à points. Enfin, 26 millions d'euros ont permis d'améliorer la prise en charge, dans des établissements de soins et de réadaptation, des personnes victimes d'accidents de la route. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/6/2024 • 2 minutes, 6 seconds
Pourquoi de nouvelles affichettes vont-elles apparaître dans les grandes surfaces ?
Le gouvernement entend lutter contre la pratique de la "shrinkflation". Ce terme peu gracieux vient d'une contraction entre le verbe anglais "to shrink", qui signifie "rétrécir", et le mot "inflation".Cette pratique consiste, pour un industriel, à réduire la quantité d'un produit sans en diminuer le prix, voire, dans de rares cas, en l'augmentant. Ainsi, le prix de la boîte de petits pois ou du paquet de riz achetés d'habitude ne varie pas, mais le poids de la marchandise a diminué.Cette pratique, qualifiée d'"arnaque" par le ministre de l'Économie, est considérée comme une forme d'inflation cachée, d'autant plus inopportune qu'elle intervient dans un contexte de hausse des prix. Et elle préoccupe d'autant plus les autorités que les consommateurs n'en sont pas forcément conscients.C'est précisément pour les en avertir qu'à compter du 1er juillet 2024, une nouvelle affichette devrait être apposée sur les produits concernés. Son but est d'informer les consommateurs que le prix du produit n'a pas bougé mais que son poids, en revanche, a baissé.Cette affichette, dont les termes devraient être clairs et concrets, devrait rester deux mois dans les rayons des supermarchés.On ne s'étonnera pas que les associations de consommateurs aient accueilli favorablement une telle mesure. Certains font cependant remarquer que les fabricants sont libres de fixer leurs prix.Ils rappellent aussi que la réduction du grammage s'accompagne souvent d'une nouvelle manière de préparer le produit. Si bien qu'il s'agit en fait d'un nouveau produit, et pas seulement du même produit réduit en quantité.De leur côté, les acteurs de la grande distribution déplorent que cette nouvelle obligation d'information des consommateurs leur incombe. Ils considèrent, en effet, que c'est aux industriels de s'en occuper.C'est aussi l'avis de la ministre déléguée au Commerce, pour qui cet affichage dans les grandes surfaces n'est qu'une mesure provisoire. Elle a en effet décidé de porter l'affaire au niveau européen, espérant que la Commission demandera aux industriels pratiquant la "shrinkflation" d'en informer les consommateurs. Elle devrait faire cette proposition l'année prochaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/5/2024 • 1 minute, 59 seconds
La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?
La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/4/2024 • 1 minute, 38 seconds
Pourquoi les habitants des Canaries manifestent-ils ?
Certaines villes ou régions prennent des mesures pour limiter les conséquences, jugées néfastes, d'un tourisme de masse en constante progression. C'est ainsi que Venise a décidé d'imposer un droit d'entrée aux visiteurs du centre ville.C'est au tour des îles Canaries de s'opposer à ce surtourisme. En effet, des milliers d'habitants sont descendus dans les rues, en ce mois d'avril, pour protester contre cet afflux de visiteurs. Entre 20.000 et 50.000 personnes auraient ainsi manifesté leur mécontentement.Elles ont répondu à l'appel d'une association dont le nom, "Les Canaries n'en peuvent plus", exprime assez la lassitude des habitants. Certains de ses membres ont même décidé d'entamer une grève de la faim.On peut comprendre les raisons de cette colère en rappelant que l'année dernière, pas moins de 14 millions de touristes ont envahi cet archipel de l'Atlantique, alors que la population ne dépasse pas les 2 millions d'habitants.Pour ces manifestants, le tourisme de masse menace leur environnement. En effet, des hôtels toujours plus nombreux bétonnent et enlaidissent les rivages des îles de l'archipel.Par ailleurs, la fréquentation excessive des espaces naturels perturbe l'équilibre d'écosystèmes souvent fragiles.Les habitants critiquent aussi le nombre excessif de logements saisonniers, loués par l'intermédiaire de plateformes en ligne très utilisées. Comme en bien d'autres lieux, le grand nombre de ces appartements destinés à la location de courte durée entraîne une forte augmentation des loyers.De ce fait, les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Dans leur ensemble, les Canariens ne s'opposent pas au tourisme en tant que tel. D'autant moins qu'environ 40 % d'entre eux en vivent.Mais ils demandent que des mesures soient prises pour limiter le nombre de ces visiteurs. Certains n'hésitent pas, à cet égard, à pointer du doigt les compagnies low cost et les gigantesques navires de croisière qui déversent, à longueur de temps, des milliers de touristes sur les rivages ensoleillés de ces îles. Et à réclamer une politique tarifaire moins favorable au surtourisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/2024 • 1 minute, 55 seconds
Les baskets de Roger Federer sont-elles un succès ?
Il n'est pas rare que des sportifs de haut niveau se reconvertissent dans les affaires. C'est ce qu'a choisi de faire l'ex champion de tennis Roger Federer, qui a pris sa retraite en 2022.En effet, il est devenu l'actionnaire majoritaire d'une entreprise suisse, "On Running" qui, comme son nom l'indique, s'est spécialisée dans les articles destinés à la course à pied.La société y a vu le moyen de renforcer son image de marque, notamment auprès des sportifs professionnels. Placées sous l'égide de Federer, les baskets qu'elle a conçues remportent un grand succès, qui stimule la croissance de l'entreprise.Le chiffre d'affaires de "On Running", qui doit inaugurer une seconde boutique à Paris, sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées, se montait en effet à près de 1,80 milliard de francs suisses en décembre 2023.Et l'entreprise compte doubler ce résultat d'ici 2026, avec l'ambition de devenir, dans un avenir proche, le leader mondial des articles de sport haut de gamme.Il semble donc que Roger Federer ne puisse que se féliciter d'avoir investi dans cette entreprise. Mais la médaille a cependant son revers. En effet, "On Running" est, depuis quelque temps, l'objet d'une controverse qui pourrait nuire à son image et, par contrecoup, à celle de son actionnaire principal.En effet, certains médias se sont étonnés de l'ampleur des marges bénéficiaires réalisées par l'entreprise. En étudiant certaines données, douanières notamment, ils ont constaté que la société vendait une paire de baskets 190 francs suisses, alors qu'elle ne payait aux fabricants vietnamiens qu'un peu moins de 18 francs suisses, soit près de 19 euros.Autrement dit, ces chaussures, patronnées par l'ex star du tennis mondial, seraient vendues dix fois fois plus cher que ce qu'elles ont coûté à l'entreprise.Sur certains modèles de prestige, l'écart serait encore plus grand. Les médias soulignent d'ailleurs que ces marges sont, dans l'ensemble, plus élevées que celles pratiquées par d'autres marques connues.De son côté, la société se défend d'avoir voulu exploiter les travailleurs vietnamiens qui fabriquent ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/2024 • 1 minute, 46 seconds
Combien les locataires gagnent-ils grâce à l'encadrement des loyers ?
En vigueur dans certaines grandes villes, comme Paris, Lille ou Lyon, l'encadrement des loyers semble avoir contenu leur progression. C'est notamment le constat fait à Paris, où cette mesure est appliquée depuis juillet 2019.Si l'on en croit une étude demandée par la mairie de la capitale, cette mesure d'encadrement a permis d'éviter, entre juillet 2019 et juin 2023, une hausse supplémentaire des loyers parisiens de plus de 4 %.Une augmentation qui, sans cette mesure, aurait même atteint plus de 6 % pour les petits logements.La mise en place de cette mesure d'encadrement a donc permis aux locataires parisiens de payer leur loyer moins cher. D'après l'étude déjà citée, ils auraient ainsi économisé, en moyenne, 64 euros par mois. Ce qui représente une économie moyenne de 768 euros par an.Mais la mesure aurait encore été plus efficace si tous les propriétaires concernées l'avaient respectée. D'après la mairie de Paris, ce n'est manifestement pas le cas.En effet, près de 40 % des annonces de location parues entre juillet 2022 et juin 2023 n'auraient pas respecté le loyer de référence, que le bailleur est normalement tenu de ne pas dépasser. Si tout le monde avait joué le jeu, les locataires parisiens auraient pu faire deux fois plus d'économies.Toujours selon cette étude, l'encadrement des loyers est moins respecté par les propriétaires de logements meublés. Près de la moitié d'entre eux, en effet, fixent des loyers dépassant le seuil légal. En comparaison, seuls 29 % de propriétaires de logements vides en font autant.Dans ces conditions, la mairie de Paris invite les locataires concernés à signaler ces dépassements illégaux. Ainsi, entre janvier et septembre 2023, près de 1.200 signalements ont été recensés.Sur cette base, environ 800 mises en demeure ont été adressées aux bailleurs récalcitrants. Si le propriétaire est une personne physique, il risque, en cas de dépassement du loyer de référence, une amende de 5.000 euros.Cet encadrement des loyers demeure critiquée par certains, qui l'accusent de restreindre l'offre de logements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/2024 • 1 minute, 59 seconds
A-t-on le droit de faire un barbecue sur son balcon ?
Avec le retour de la belle saison, vous avez envie de réunir vos amis autour d'un barbecue. Si vous avez la chance de posséder un jardin, rien n'est plus facile que d'organiser ce moment convivial.Mais si vous vivez en appartement, pouvez-vous faire un barbecue sur votre balcon ? D'un point de vue légal, vous en avez le droit. En effet, aucune loi n'interdit cette pratique.Malgré tout, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, le règlement de copropriété, dont le respect est assuré par le syndic, peut vous interdire de faire un barbecue sur votre balcon.Vous devez donc consulter ce document avant de faire griller vos saucisses !Le règlement de copropriété n'énonce pas toujours une interdiction absolue. Certains documents limitent cette prohibition à certaines heures. D'autres ne proscrivent que certains types de barbecue, comme les appareils fonctionnant au charbon de bois.En effet, les braises générées par ces barbecues peuvent s'envoler s'il y a du vent et provoquer des départs de feu. En outre, ils produisent une épaisse fumée, qui peut salir les murs et même la façade de l'immeuble. De quoi gêner vos voisins et vous valoir un avertissement du syndic de copropriété.De ce fait, d'autres appareils, comme les barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz, peuvent être autorisés.Une éventuelle interdiction ne provient pas seulement du syndic. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi interdire les barbecues sur le balcon. Dans ce cas, l'interdiction peut être générale, ou s'appliquer à certaines heures ou à certaines périodes de l'année.En effet, l'utilisation du barbecue peut présenter plus de danger dans les régions chaudes du sud de la France, et notamment en été.Même si cette pratique est permise, pensez à prévenir vos voisins. Et utilisez plutôt un barbecue électrique, qui produit très peu de fumée, qu'un appareil fonctionnant au charbon.Certains modèles sont équipés d'un couvercle, ce qui limite les émanations de fumée mais aussi la propagation des odeurs. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas importuner vos voisins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/28/2024 • 1 minute, 45 seconds
Pourquoi Paris a perdu la moitié de ses boucheries en seulement deux décennies ?
Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/2024 • 2 minutes, 1 second
Combien les JO coûtent-ils à la France ?
Pendant que certains ne veulent considérer que le côté festif des Jeux olympiques à venir, d'autres insistent sur une facture qui ne cesse de s'alourdir.En effet, le coût de ces Jeux de Paris a été estimé, au départ, à 3,8 milliards d'euros. Or, la note s'élève déjà à près de 9 milliards d'euros. Selon de nombreuses prévisions, le seuil des 10 milliards devrait même être franchi.Si cette manifestation sportive coûte aussi cher, c'et qu'il faut construire le village olympique, édifier de nouvelles infrastructures, comme le centre aquatique olympique de Saint-Denis, ou encore louer le Stade de France pendant la durée de la compétition.C'est au Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) qu'il appartient de prévoir ce financement. Une partie de l'argent nécessaire au déroulement de ces Jeux provient de sources privées ou de structures internationales.Ainsi, la vente de billets devrait rapporter environ 1,4 milliards d'euros, les divers sponsors fournissant, de leur côté, un peu plus de 1,2 milliard d'euros. Le Comité international olympique (CIO) met lui aussi la main à la poche, pour une somme comparable.Mais l'État participe également au financement des Jeux olympiques. Il a confié cette mission à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), un établissement public chargé de financer mais aussi de livrer certains ouvrages olympiques.Le budget global de cet organisme est estimé à 4,4 milliards d'euros. Il doit notamment permettre de financer de nouvelles piscines, la passerelle reliant le Stade de France au nouveau centre aquatique olympique ou encore le village olympique.Environ 110 millions d'argent public doivent encore contribuer au financement des Jeux paralympiques. En fin d'année 2022, le budget d'ensemble a été augmenté de 10 %, afin de tenir compte de l'inflation.Ces Jeux de Paris, qui devraient donc compter plus de 10 milliards d'euros, ne sont pourtant pas considérés comme une compétition très onéreuse. À titre de comparaison, les JO de Londres, en 2012, auraient coûté entre 12 et 15 milliards d'euros, alors que ceux de Tokyo, en 2021, auraient mobilisé un budget d'environ 12 milliards d'euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/24/2024 • 2 minutes, 1 second
Vers quelles régions les citadins fuient-ils ?
Le bruit, la pollution, le manque de verdure figurent parmi les raisons qui peuvent inciter certains citadins à s'échapper des villes. Une envie qui s'est faite plus pressante durant les confinements liés à l'épidémie de Covid.On aurait pu penser que la plupart de ces habitants, fatigués par le mode de vie urbain, avaient quitté les villes pour les campagnes. Or il n'en est rien. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, publiée par la Fondation Jean Jaurès.Elle s'appuie sur une analyse de la population des cantons français entre 2017 et 2021.Les zones connaissant un excédent de population entre ces deux dates sont avant tout les littoraux. Ceux de l'Atlantique d'abord, depuis la Bretagne jusqu'à l'Aquitaine. Ceux de la Méditerranée ensuite, depuis la côte du Languedoc jusqu'au département des Alpes-Maritimes et à la Corse.La mer exerce donc toujours un puissant appel sur des citadins lassés de l'environnement urbain. En effet, toutes ces régions maritimes ont vu leur population augmenter de 2 à 5 % entre 2017 et 2021.Beaucoup parmi ces nouveaux résidents étaient venus dans ces régions au moment de l'épidémie de Covid. Et une partie d'entre eux a finalement décidé de rester. Ils ont ainsi l'impression de vivre à l'année dans des lieux associés d'habitude aux vacances.Les citadins ont aussi tendance à délaisser le cœur des grandes villes pour gagner les périphéries. De nombreuses cités, comme Lyon, Montpellier, Strasbourg ou Metz, ont connu une telle évolution.Enfin, certaines régions frontalières, come celle bordant la Suisse, attirent également de nouveaux habitants. Les auteurs de l'étude nomment ces trois régions capables de capter une nouvelle population le "nouveau croissant fertile".En revanche, ils soulignent l'attrait modéré exercé par de nombreuses régions rurales, dont la population a baissé entre les deux dates considérées. Si certaines personnes s'installent tout de même à la campagne, elles choisissent plutôt des lieux proches des villes.On le voit, l'idée couramment exprimée, selon laquelle les Français fuiraient les villes pour les campagnes, relève largement du mythe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/23/2024 • 1 minute, 58 seconds
Quel est le prix d'une location pour les JO ?
Les Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris cet été devraient attirer près de 16 millions de visiteurs. Des Français bien sûr, mais aussi des amateurs de sport venus du monde entier. On estime leur nombre entre 1,2 et 2,3 millions.Il faudra bien sûr les loger. Et une telle augmentation de la demande ne peut qu'influer sur des prix qui, de fait, ont beaucoup augmenté.Selon certains analystes, le prix d'une nuitée aurait atteint à la fin mars 2024, 700 à 800 euros, soit 3,5 fois de plus que le prix normal.Une telle hausse des tarifs d'hébergement ne concerne pas seulement la capitale. En Île-de-France aussi, où ont d'ailleurs lieu certaines épreuves, les prix ont également bondi. Il faudrait compter, en moyenne, plus de 530 euros la nuit, soit une augmentation de près de 200 %.Mais cette analyse n'est pas partagée par tous les observateurs. Ainsi, une étude publiée, le 18 avril, par le comparateur d'assurances "Réassurez-moi", insiste plutôt sur la baisse du prix de ces logements loués pour les Jeux olympiques.Selon ce document, en effet, le prix moyen d'une location, en juillet 2023, était de plus de 1.000 euros. En février 2024, ce prix avait déjà beaucoup fléchi, pour se situer à un peu plus de 680 euros.Des prix certes plus élevés que d'habitude, mais qui ne correspondent pas aux attentes des propriétaires. Le comparateur d'assurances explique cette baisse par la nécessité, pour les propriétaires et les plateformes de location, de refléter la demande réelle.En effet, ils ont dû tenir compte du pouvoir d'achat moyen des visiteurs. Compte tenu des autres dépenses nécessitées par leur séjour à Paris, dont le prix des billets, des transports et de la nourriture, ils ne pouvaient pas se permettre, dans l'ensemble, de payer autant pour se loger.Aussi les propriétaires devront-ils sans doute réviser leurs ambitions à la baisse. En effet, ils pouvaient espérer toucher, en 2023, environ 16.000 euros pour une location de 16 jours. Ils devront peut-être se contenter de 7.000 euros aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/22/2024 • 2 minutes, 1 second
Qu'est-ce que l'arnaque à la poubelle ?
On le sait, l'imagination des escrocs est sans limite. Ils parviennent toujours à élaborer de nouveaux stratagèmes pour tromper leurs victimes. Ainsi, une nouvelle arnaque a été signalée, le mois dernier, dans certaines communes du nord de la France, comme Wimereux ou Équihen-Plage. On l'appelle "l'arnaque à la poubelle". La presse régionale s'en est d'ailleurs fait l'écho.Des individus se sont en effet présentés aux habitants de certains quartiers de ces villes. Ils se sont dits mandatés par la commune pour procéder au remplacement des bacs de collecte des déchets, autrement dit des poubelles collectives utilisées par les résidents.Ces prétendus agents municipaux ont alors indiqué que ce remplacement n'était pas gratuit. L'un de ces escrocs a ainsi réclamé 10 euros pour changer les poubelles. Il semble établi que, dans certains cas, à Équihen-Plage par exemple, ces malfrats aient agi seuls.Comme toujours en pareil cas, les escrocs s'adressent de préférence aux personnes âgées, qui ne se méfient pas toujours et qu'il semble plus facile d'abuser.Il va de soi qu'une fois l'argent encaissé, les escrocs s'empressent de disparaître de la circulation, sans se soucier des poubelles des habitants qu'ils viennent de gruger.Avertis, les services municipaux concernés ont aussitôt mis en garde les habitants contre ce démarchage abusif. Ce message d'avertissement a notamment été diffusé sur les réseaux sociaux. Ils rappellent que les agents municipaux n'ont pas pour habitude de faire du porte-à-porte. En effet, les informations à connaître ne sont jamais communiquées de cette façon.Par ailleurs, les mairies ont profité de l'occasion pour signaler que le remplacement de ces bacs était gratuit et pris en charge par les collectivités territoriales. Un appel à la vigilance qui, en l'occurrence, semble inutile.En effet, malgré l'insistance des escrocs, il semble que les habitants soient restés sceptiques. D'après la presse locale personne ne se serait laissé abuser. Ce qui n'empêche pas les services de gendarmerie de poursuivre activement ces arnaqueurs.En effet, une opération de recherche a été lancée, mais elle n'a pour l'instant donné aucun résultat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/21/2024 • 1 minute, 40 seconds
Pourquoi faut-il déclarer son abri de jardin ?
Si vous avez construit un abri de jardin pour ranger vos outils ou vos vélos, il vous faudra peut-être le déclarer au fisc. Quelles sont les règles en la matière ?Pour savoir si la construction doit être déclarée, il faut calculer sa surface de plancher, qui correspond à la somme des surfaces closes et couvertes, ou son emprise au sol, qui rend compte de la surface totale de la construction, avec les murs extérieurs.Les bâtiments dont la surface de plancher ou l'emprise au sol est supérieure à 5 m2, et dont la hauteur de plafond dépasse 1,80 mètre, sont en principe imposés.Ils entrent alors dans la catégorie des constructions requérant une autorisation d'urbanisme. Il peut s'agir, selon les dimensions de l'abri de jardin, d'une déclaration préalable de travaux ou d'un permis de construire.Si votre abri de jardin dépasse certaines dimensions, et qu'il vous faut solliciter une autorisation d'urbanisme pour pouvoir le construire, il sera assujetti à la taxe d'aménagement, aussi appelée taxe "abri de jardin".Le montant de cette taxe est fixé chaque année, au début janvier. En 2023, elle a augmenté de 8 % par rapport à 2022. Ce qui représente 1004 euros par m2 pour l'Île-de-France, et 886 euros le m2 en dehors de cette région. Et la taxe a encore bondi de plus de 3 % en 2024.Vous avez donc tout intérêt à déclarer votre abri de jardin s'il entre dans la catégorie des biens imposables. D'autant que l'administration fiscale s'est dotée des moyens nécessaires à la détection de ces constructions extérieures.Avec la collaboration de certains organismes, le fisc pourra en effet examiner des images aériennes pour y repérer des abris de jardin ou des vérandas qui n'auraient pas été déclarés.Les contrevenants s'exposent au paiement d'amendes. Ils devront d'abord s'acquitter d'une amende de 150 euros pour n'avoir pas déclaré leur abri de jardin. À quoi peut s'ajouter une amende supplémentaire, qui peut varier de 1.200 à 6.000 euros par m2, si vous avez omis de demander l'autorisation d'urbanisme nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/18/2024 • 1 minute, 54 seconds
Comment vous manque-t-il pour être « à l'aise » ?
Beaucoup de Français estiment n'avoir pas assez de ressources financières pour pouvoir vivre confortablement. Selon une récente enquête, menée pour le compte d'une banque en ligne, seuls 39 % d'entre eux éprouvent ce que les auteurs du sondage appellent un "bien-être financier".Interrogés sur ce qu'elles entendent par là, 18 % des personnes interrogées évoquent l'impossibilité de s'offrir de "petits plaisirs" et 27 % la difficulté à satisfaire des besoins essentiels.Et l'enquête révèle que, pour se sentir à l'aise financièrement, les Français auraient besoin, en moyenne, de 897 euros supplémentaires par mois. Pour près de 20 % des sondés, plus de 1.000 euros devraient même s'ajouter à leurs revenus pour atteindre un véritable bien-être financier.Il s'agit notamment des personnes plus âgées, entre 55 et 64 ans, ou encore des familles avec enfants.On le voit, il faudrait à la majorité des Français plus d'un demi Smic net en plus, chaque mois, pour vivre à leur aise. Ce qui n'est pas une somme négligeable.Ce relatif désenchantement des Français illustre bien l'importance qu'ont les questions financières à leurs yeux. La même enquête montre en effet que plus de 65 % des personnes interrogées pensent régulièrement à l'argent, 20 % d'entre elles y pensant même tous les jours.Sans surprise, les personnes aux revenus moyens souvent plus faibles, comme les membres des familles monoparentales ou les jeunes, sont encore plus sensibles à ce sujet. Pour elles, l'argent est donc surtout une cause d'angoisse.Et cette situation est d'autant plus mal ressentie que beaucoup de sondés estiment difficile de parler des problèmes d'argent à leurs proches.Cette étude nous montre donc des français qui, dans l'ensemble, s'accommodent mal de leur situation financière. Un constat d'autant plus inquiétant que, pour plus des trois quarts des personnes interrogées, l'argent serait essentiel à leur bien-être.Pourtant, plus de la moitié des sondés disent se sentir satisfaits de leur vie actuelle. Ce qui peut sembler un peu contradictoire, mais manifeste aussi le rapport assez complexe qu'ont les Français à l'argent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/17/2024 • 1 minute, 56 seconds
Que sont les « clefs Michelin » ?
Depuis près d'un siècle, le guide Michelin décerne des étoiles aux restaurants qui lui paraissent mériter cette distinction. Mais le célèbre livre rouge a décidé d'élargir le champ de ses récompenses.En effet, certaines sont désormais réservées aux hôtels. Ils ne recevront pas des étoiles, mais des clefs. Les établissements censés faire passer à leurs clients un "séjour singulier" sont récompensés d'une clef.Si le guide juge le séjour "exceptionnel", l'hôtel qui l'organise se voit octroyer deux clefs. Et les trois clefs sont, comme les trois étoiles pour les restaurants, la distinction suprême. Elle promet en effet aux clients des hôtels retenus un séjour "extraordinaire".189 établissements ont été sélectionnés pour ce premier palmarès. Ce sont des hôtels variés, qui vont des petits établissements familiaux de trois chambres à de grands complexes hôteliers comprenant plus de 200 chambres.Parmi tous les hôtels examinés par les inspecteurs du guide Michelin, qui, bien entendu, ne révèlent pas leur identité, 127 ont reçu une clef, 38 deux clefs et seuls 24 hôtels ont obtenu le premier prix, autrement dit les trois clefs.On ne sera guère étonné de trouver, parmi ces derniers hôtels, des palaces de la capitale, de la Côte d'Azur ou d'une station de ski huppée. Avec 22 hôtels distingués, dans toutes les catégories, Paris se taille la part du lion.Pour le reste, toutes les régions sont représentées dans ce palmarès, certaines, comme la Corse ou la Bretagne, plus que d'autres.Ces récompenses ont été attribuées sur la base de certains critères. L'accueil des clients et la tenue générale de l'hôtel sont l'un des éléments retenus. Les inspecteurs chargés d'une petite enquête sur l'établissement vérifient aussi l'adéquation entre les tarifs et les prestations servies aux clients.Le cadre, aussi bien intérieur qu'extérieur, compte également. Quant à la qualité du service, elle influe aussi sur la note donnée à l'établissement.Le guide Michelin ne décerne pas des récompenses aux seuls hôtels de l'hexagone. Entre avril et juillet 2024, il dévoilera son classement pour les établissements américains, espagnols ou encore japonais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/16/2024 • 2 minutes, 4 seconds
Comment l'accès aux sites pornographiques va-t-il être limité ?
Selon l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui régule la communication audiovisuelle en France, plus de 2 millions de mineurs fréquenteraient régulièrement des sites pornographiques. Plus de la moitié des garçons, dès l'âge de 12 ans, s'y rendraient en effet chaque mois.En attendant de mettre au point un dispositif plus complet, pour leur en interdire l'usage, l'Arcom va prendre des mesures provisoires. La principale consiste à contrôler l'âge des utilisateurs en leur demandant de donner les références de leur carte bancaire. Ce dispositif provisoire devrait mis en place durant une période de six mois.L'Arcom part en effet du principe que ces cartes ne sont pas délivrées à des mineurs et que quasiment tous les Français en possèdent. L'existence et la validité de ces cartes seront vérifiées, ainsi que leur système d'authentification, par un organisme indépendant des sites concernés.Le but n'est pas de faire payer un abonnement à ces sites. Il peut être question, dans certains cas, du paiement d'une somme très modique, mais qui devrait être aussitôt remboursée.Par ailleurs, l'Arcom accorde une attention particulière à la protection des données personnelles contenues dans les cartes bancaires. Leur confidentialité serait respectée par des services de vérification qui, on l'a vu, ne dépendent pas des sites pornographiques. En outre, ils devraient utiliser un mécanisme de contrôle permettant de ne pas divulguer l'identité des possesseurs de cartes bancaires.Pour l'instant, les sites concernés par cette mesure sont situés en France ou sont hébergés hors d'Europe. Les sites provenant de pays membres de L'UE ne sont pas tenus d'appliquer ce mécanisme de surveillance. Du moins jusqu'à la conclusion d'un accord dans ce sens avec chacun d'entre eux.Ce projet s'ajoute à d'autres dispositions, comme la loi SREN, visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. Adoptée en octobre 2023, mais pas encore promulguée, cette loi, qui transpose dans le droit français des directives européennes, permet à l'Arcom de retirer du web les sites pornographiques ne contrôlant pas suffisamment l'accès des mineurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/15/2024 • 2 minutes, 6 seconds
Pourquoi les photos des annonces immobilières sont-elles essentielles ?
Si vous souhaitez acheter ou louer un appartement, ou une maison, vous allez fonder votre décision sur certains éléments. Les photos mises en vitrine par les agences immobilières, ou publiées sur leurs sites, sont l'un d'entre eux.Et non des moindres. En effet, d'après un récent sondage, la quasi totalité des personnes interrogées, soit 98 % d'entre elles, considèrent les photos comme un critère de choix essentiel. Et près de 60 % les estiment même indispensables.Ces photos sont en effet, du moins dans un premier temps, la seule manière de se projeter dans le logement. Et plus elles sont nombreuses, plus les clients sont satisfaits.En effet, 6 Français sur 10 pensent inutile de visiter un logement dont toutes les pièces n'ont pas été photographiées.Un vendeur ou un loueur ont donc tout intérêt à disposer d'un dossier photographique fourni. Même si toutes les pièces doivent faire l'objet de photos, certaines d'entre elles doivent se retrouver plus souvent sur ces clichés.C'est notamment le cas de la cuisine, du salon ou de la salle de bains, que bien des clients considèrent comme des pièces essentielles. Il ne faut donc pas hésiter à les photographier sous tous les angles. Il faut aussi penser à prendre des photos du balcon, s'il y en a un, et de l'environnement extérieur immédiat.Mais la quantité ne suffit pas. Il faut aussi soigner ces images. Leur qualité peut inciter de nombreux clients, jusque-là hésitants, à franchir le pas. Mais l'inverse est également vrai.Selon une autre enquête, près de 65 % des personnes interrogées se seraient dites moins intéressées par un logement dont les photos étaient de mauvaise qualité.Sans aller jusqu'au "home staging", une technique consistant à mettre en valeur un logement, dans le seul but de le vendre plus cher, on peut du moins soigner la décoration avant de prendre les photos.Il est à noter, enfin, que les vidéos et même les visites virtuelles remplacent ou du moins s'ajoutent souvent aux photos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/14/2024 • 1 minute, 47 seconds
Quelle poudre la France va-t-elle à nouveau produire ?
La fin de la guerre froide, marquée notamment, au début des années 1990, par la disparition de l'URSS et de ses États satellites, a semblé faire reculer la menace de guerre en Europe.Aussi certains pays, comme la France, ont-ils décidé de réduire leur effort militaire. Une telle décision s'est notamment traduite par une moindre production de poudre propulsive, nécessaire à la fabrication des obus.En 2007, en effet, il a été décidé de ne plus fabriquer cette poudre en France, mais d'en relocaliser la production sur un site suédois. Cette décision explique en partie la diminution de la production d'obus, passée de 5.000 unités de 2007 à 2012, à environ 500 entre 2012 et 2017.Mais le conflit avec l'Ukraine, déclenché par Moscou en 2022, a profondément changé la donne. En effet, la guerre est à nouveau aux portes de l'Europe.Dans ce contexte international beaucoup plus tendu, la France a décidé de relancer sa production de poudre propulsive. Et de la rapatrier sur le territoire national. De fait, le site de Bergerac, qui abritait une usine de fabrication de poudre, a été reconstitué en un délai très bref.En effet, d'après le responsable de ce site, il aura fallu deux ans pour le réactiver alors qu'il en faut d'ordinaire quatre à cinq pour mener à bien ce type d'opérations. Cette performance a été rendue possible grâce à un investissement de 50 millions d'euros, auxquels s'est ajoutée une aide publique de 10 millions d'euros.L'usine devrait être en mesure, dès l'année prochaine, de produire environ 1.200 tonnes de poudre, ce qui permettrait de fabriquer 100.000 obus par an. Une production qui devrait monter en puissance dès 2026 grâce à l'automatisation d'une ligne de production fonctionnant en permanence.Une nouvelle qui ne pourra que réjouir les autorités ukrainiennes. En effet, la plus grande partie de cet armement, environ 80 %, leur est en principe destinée. Une livraison d'autant plus attendue que ces obus de 155 mm équipent les très efficaces canons Caesar fournis par la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/2024 • 1 minute, 55 seconds
L'or est-il encore un bon placement ?
L'or est souvent considéré comme un placement très avantageux. Mais est-ce encore le cas aujourd'hui ? À cette question, il faut répondre par l'affirmative.En effet, le cours de l'or ne cesse de grimper. Après avoir atteint la valeur record de 2.210 dollars l'once, le 21 mars dernier, soit environ 2025 euros, le cours du métal jaune s'est ensuite maintenu au-dessus des 2.000 dollars, avant d'arriver à un nouveau palier, encore jamais franchi, le cours s'établissant à plus de 2.265 dollars le 1er avril.Les raisons de cette envolée ne manquent pas. En cette période où, à la guerre en Ukraine, qui se poursuit, s'est ajouté le conflit dans la bande de Gaza, l'or remplit parfaitement son rôle de valeur refuge.Par ailleurs, le métal jaune est aussi sensible à l'inflation que tout autre produit. Ce facteur explique lui aussi la montée des cours. Des achats massifs d'or par certaines banques centrales vont dans le même sens.Il faut aussi rappeler qu'une possible baisse des taux, évoquée par des banques centrales comme la BCE ou la FED a également orienté le cours de l'or à la hausse. En effet, des taux directeurs trop élevés sont considérés comme un signal négatif par les investisseurs intéressés par l'or.Il semble donc que l'or représente un excellent placement pour le moment. Mais cette ascension des cours va-t-elle se poursuivre ? Bien malin qui pourrait le dire.Le léger repli de l'inflation pourrait provoquer une légère baisse, mais l'or pourrait aussi réagir, par une hausse des cours, à des événements graves qui, dans le contexte international tendu que nous connaissons aujourd'hui, peuvent toujours se produire.Dans cette perspective, les relations entre les États-Unis et la Chine et la prochaine élection présidentielle américaine sont également scrutées avec attention par les investisseurs.Aussi certains spécialistes envisagent-ils la possibilité d'une once d'or à 2.500 euros pour l'année 2024, d'autres prévoyant plutôt une stabilisation du cours.Ceci étant, le métal jaune étant un placement à long terme, il ne faut sans doute pas focaliser son attention sur des baisses ponctuelles toujours possibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/2024 • 2 minutes
Pourquoi les sushis se vendent-ils moins ?
Les sushis sont très appréciés des Français, qui en sont les plus gros consommateurs en Europe. Ce mets japonais, composé notamment de poisson cru, de fruits de mer et de riz, est très populaire dans l'hexagone depuis une vingtaine d'années.Et sa consommation s'est encore accrue durant l'épidémie de Covid. En effet, le chiffre d'affaires des restaurants de sushis augmente de 20 % entre 2019 et 2022. Mais, en réalité, il marque le pas dès 2021, la progression n'étant que de 2 % entre 2021 et 2022.Depuis quelques années, par conséquent, les Français semblent se détourner de ce plat. À tel point qu'une enseigne de restauration, spécialisée dans les sushis, a dû mettre la clef sous la porte.Un sondage, réalisé au début de cette année, montre que les Français préfèrent les pizzas, les burgers ou les kebabs aux sushis. D'après cette enquête, seules 15 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé des sushis.Mais comment expliquer ce désamour ? La première raison en est le coût. Parmi les produits de la restauration rapide, le sushi était déjà l'un des plus chers. Il fallait en effet dépenser une vingtaine d'euros, en moyenne, pour s'en régaler.Alors que, dans certains fast-foods, on pouvait, avec la moitié de cette somme, s'offrir un menu avec un burger. Et du fait de l'enchérissement de certains de ses ingrédients, comme le saumon, le prix des sushis a encore augmenté.Par ailleurs, les consommateurs ressentent peut-être une certaine lassitude. En effet, le sushi peine à se réinventer, contrairement à d'autres spécialités de la restauration rapide. C'est donc devenu un plat un peu trop banal.Certains mets profitent en plus d'une offre plus large, les burgers, par exemple, étant aussi bien servis aujourd'hui dans des restaurants traditionnels que dans des enseignes de restauration rapide. Ce qui n'est pas forcément le cas des sushis.Enfin, d'autres spécialités culinaires japonaises, comme les ramens, un plat à base de pâtes et de bouillon de poisson, concurrencent de plus en plus les sushis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/9/2024 • 1 minute, 50 seconds
Quelle est la « semaine en 4 jours » souhaitée par Gabriel Attal ?
Le Premier ministre voudrait que le travail soit organisé avec plus de souplesse. D'où sa récente proposition d'une semaine "en quatre jours", et non "de quatre jours", a-t-il tenu à préciser.Il s'agirait donc de permettre à ceux qui le souhaitent, pour l'instant certains fonctionnaires, de faire les 35 heures de leur semaine de travail en lui consacrant un jour de moins. Ce qui veut dire que, chaque jour, devraient arriver au travail un peu plus tôt et partir un peu plus tard.S'il s'agit bien de diminuer le nombre de jours de travail hebdomadaires, il n'est donc pas question de réduire le temps de travail.Le chef du gouvernement a également indiqué qu'une plus grande flexibilité du travail serait particulièrement utile à certains, comme les couples séparés par exemple. En effet, on pourrait imaginer que l'un des partenaires travaille davantage une semaine, et moins la semaine suivante.Ce qui permettrait d'assurer plus facilement la garde alternée des enfants. Gabriel Attal a d'ailleurs précisé qu'un tel dispositif pourrait tout aussi bien convenir à d'autres salariés.L'idée de cette semaine raccourcie n'est pas nouvelle pour le Premier ministre. Il l'avait annoncée, en janvier dernier, dans sa déclaration de politique générale. Et il l'avait déjà expérimentée quand il était ministre des Comptes publics.Si cette mesure devait entrer en vigueur, elle ne concernerait d'ailleurs qu'une partie de la fonction publique d'État. En effet, environ un million de fonctionnaires sur cinq pourraient essayer cette semaine "en quatre jours". Mais elle ne s'appliquerait ni aux enseignants ni aux forces de l'ordre.Pour l'instant, les syndicats restent réservés. D'autant que la mise en place de cette nouvelle semaine de travail pourrait s'accompagner d'une réorganisation du système des RTT. Il n'est pas exclu, notamment, que les fonctionnaires concernés soient amenés à renoncer à certains de ces jours de repos.Et les employeurs ne sont pas très enthousiastes non plus. Ils voient surtout la proposition du Premier ministre comme un système compliqué et difficile à mettre en place dans la pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/8/2024 • 1 minute, 46 seconds
Pourquoi les pensions de retraite ne sont payées que le 8 ou 9 du mois ?
Si vous êtes retraité, vous avez sans doute remarqué que votre pension de base est toujours versée le 8 ou le 9 de chaque mois.Si le 9, qui est la date de versement normalement retenue, est un samedi, un dimanche ou encore un jour férié, la pension sera alors versée le jour précédent ou le jour suivant. Ce qui sera le cas plusieurs fois en 2024.Ainsi, par exemple, la pension d'avril sera versée le 7 mai et celle de mai le 7 juin. Mais pourquoi cette date de versement tardive, alors que la pension versée au titre de la retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco est mise en paiement le premier jour ouvré de chaque mois ?Ce calendrier de versement peut en effet poser des problèmes à des retraités qui se retrouvent notamment à découvert.Pour comprendre les raisons de ce versement tardif des pensions de base, il faut rappeler qu'elles sont alimentées par les cotisations versées par les actifs.Or il faut un certain temps à l'URSSAF, chargé de la collecte et de la gestion de ces cotisations, pour les recueillir. En effet, il faut d'abord les collecter auprès de chaque entreprise, puis les réunir au niveau de la Caisse nationale de l'URSSAF.Des démarches qui, on s'en doute, prennent un peu de temps. En principe, la Caisse nationale ne recueille l'ensemble des sommes prévues que le 5 de chaque mois.Il faut ensuite compter un délai supplémentaire de 4 jours, nécessaire au transfert de l'argent vers les caisses de retraite et au paiement effectif des pensions.L'Assurance retraite semble bien consciente des difficultés inhérentes à ce calendrier de versement. Mais les contraintes spécifiques liées à la nature même de ces pensions ne permet guère de le modifier. Pour l'heure, en effet, il n'est pas prévu de changer la date de paiement des pensions de base.Pour l'Assurance retraite, c'est donc surtout une question de pédagogie. Il importe, en effet, d'expliquer aux retraités les raisons particulières expliquant ce paiement tardif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/2024 • 1 minute, 46 seconds
Qu'est-ce que la taxe lapin ?
Les Français ne semblent pas toujours respecter leurs engagements. Pas plus auprès des restaurateurs, qui leur ont réservé une table, qu'auprès des médecins, chez qui ils ont pris un rendez-vous.Certains d'entre eux, en effet, ne s'y rendent pas, et ne prennent pas la peine de prévenir le cabinet du médecin. Selon les chiffres publiés dans une étude récente, entre 6 à 10 % des patients ne se présentent pas, chaque semaine, au rendez-vous prévu.Ce qui représenterait pas moins de 27 millions de rendez-vous perdus chaque année. Un chiffre provenant des réponses d'environ 16.000 médecins franciliens à un questionnaire que leur a soumis, en 2022, une association professionnelle. Environ 95 % des praticiens interrogés se disaient concernés par ces rendez-vous manqués.Ils représentent donc une véritable gêne pour les médecins. S'ils étaient prévenus à temps de ces désistements, ils pourraient en effet proposer ces plages horaires vacantes à d'autres patients. Ce qui leur éviterait d'avoir recours à des services d'urgences souvent saturés.Les médecins ne sont pas les seuls à déplorer cette situation. Les pouvoirs publics comptent en effet prendre des mesures pour lutter contre une pratique jugée inacceptable.Ainsi, le Premier ministre a-t-il proposé de faire payer une taxe spécifique aux patients indélicats. Pour Gabriel Attal, en effet, une personne prenant un rendez-vous et ne s'y présentant pas, sans prévenir son médecin, doit s'acquitter de cette taxe que d'aucuns ont baptisée ironiquement "taxe lapin".En sanctionnant financièrement les personnes qui "posent un lapin" à leur médecin, on espère les sensibiliser aux conséquences de ce manquement. En d'autres termes, les responsabiliser.L'autre objectif de la mesure est d'éviter de faire perdre leur temps aux médecins et aux patients, qui attendraient moins longtemps pour obtenir un rendez-vous.Alors ministre des Comptes publics, Gabriel Attal avait déjà évoqué cette question. Il avait alors proposé de limiter le remboursement de la consultation d'un patient n'ayant pas honoré son rendez-vous précédent.D'autres propositions ont été faites en la matière, comme le prélèvement d'une franchise médicale spécifique pour les patients fautifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/2024 • 1 minute, 59 seconds
Pourquoi la France va-t-elle financer le décollage de fusées privées ?
Dans le domaine de l'exploitation spatiale, comme dans beaucoup d'autres, la concurrence est rude. Avec certains pays d'abord, comme les États-Unis et la Chine, qui s'affirment comme les plus grandes puissances spatiales.Mais il faut aussi compter, désormais, avec certaines entreprises privées, qui se sont lancées dans l'aventure spatiale. C'est notamment le cas pour la société d'Elon Musk, SpaceX, qui a à son actif pas moins de 107 lancements pour l'année 2023.La France a l'intention de tenir sa partie dans cette compétition. C'est en tout cas l'intention affirmée du Président de la République, qui devait visiter, en mars 2024, le centre spatial de Kourou, en Guyane, à l'occasion des 60 ans de sa création.Mais le chef de l'État ne compte pas en rester là. Même s'il a reçu plusieurs fois Elon Musk à l'Élysée, il tient surtout à encourager des entreprises françaises prêtes à suivre l'exemple de SpaceX.Sur toutes les sociétés ayant répondu à cet appel, les pouvoirs publics en ont sélectionné quatre. Leur objectif est de construire de petites fusées, que les spécialistes de l'aérospatiale appellent des "lanceurs".Ils devraient être en mesure de mettre en orbite des charges utiles comprises entre 100 kg et 1,5 tonne, à des altitudes variables, entre 400 et 600 kilomètres.Le premier vol de ces petites fusées devrait être financé en partie par l'État. C'est en effet ce qui ressort des propos du Président Macron, désireux de développer l'initiative privée en matière de conquête de l'espace.Il suivrait en cela l'exemple des autorités américaines, qui soutiennent SpaceX par de nombreuses subventions.Si tout se passe comme prévu, les premiers lancements pourraient avoir lieu à l'horizon 2026-2027. Même s'ils se déroulent un peu plus tard que ceux prévus par le programme de lancements de l'Agence spatiale européenne (ESA), ils se placent dans la même logique.Dans les deux cas, en effet, il s'agit de promouvoir de nouveaux modèles de lanceurs de petite taille. Même au niveau européen, par conséquent, la concurrence sera au rendez-vous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/2/2024 • 1 minute, 50 seconds
Que représentent les nouvelles pièces en euro ?
Les pays ayant adopté l'euro comme leur monnaie frappent de temps en temps de nouvelles pièces. Ils en profitent pour y faire figurer de nouvelles effigies ou d'autres représentations.L'Allemagne, l'Espagne et la Belgique ont ainsi fait paraître de nouvelles pièces de 2 euros. Certaines des pièces allemandes rendent hommages au Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale. La tradition veut en effet que les régions allemandes soient célébrées de cette manière.D'autres pièces commémorent le 175e anniversaire de la Constitution de Francfort qui fut, en 1849, un instrument de l'unité allemande. De son côté, l'Espagne célèbre, à travers ses nouvelles pièces, l'inscription de Séville au patrimoine mondial de l'Unesco et le bicentenaire de la mise en place de la police nationale.Quant à la Belgique, elle a décidé de mettre en exergue la présidence belge du Conseil de l'Union européenne, entre le 1er janvier et le 30 juin 2024.La France a aussi émis de nouvelles pièces, de 10, 20 et 50 centimes d'euros. À cette occasion, la Monnaie de Paris, qui frappe ces nouvelles pièces, a décidé de rendre hommage à trois femmes illustres. Leurs portraits ont été dessinés, comme toutes les figures apparaissant sur nos pièces, par le service de la gravure, sous la direction du graveur général des monnaies.Ces trois figures féminines font partie des sept femmes reposant au Panthéon. Simone Veil a été choisie pour figurer sur les nouvelles pièces de 10 centimes. C'est la rescapée d'Auschwitz tout autant que l'auteur de la loi autorisant l'avortement qui est ainsi honorée.C'est une éminente résistante, mais aussi une artiste appréciée, qui doit figurer sur les nouvelles pièces de 20 centimes. C'est en effet le profil de Joséphine Baker, l'interprète de "J'ai deux amours", qu'on doit retrouver sur ces pièces.Prestigieuse scientifique et découvreuse du radium, Marie Curie apparaîtra sur les nouvelles pièces de 50 centimes. Toutes ces pièces seront disponibles à partir de ce printemps.D'autres détails figurent sur ces pièces, comme les étoiles du drapeau européen et certains éléments du drapeau français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/1/2024 • 2 minutes
Pourquoi les prix des billets d'avion depuis la France augmentent-ils ?
Les prix modérés pratiqués par certaines compagnies aériennes font aujourd'hui de l'avion un mode de transport très apprécié des voyageurs. Mais, en 2024, les choses pourraient changer, du moins pour les passagers français.Il se peut en effet que, au cours de cette année, le prix des billets reparte assez nettement à la hausse. La faute en incombe à une nouvelle taxe que le gouvernement devrait imposer à certains aéroports.En effet, ne sont concernés que ceux dont le revenu dépasse les 120 millions d'euros et dont la rentabilité se situe à un certain niveau. Seuls les cinq plus grands aéroports français, dont les deux aéroports parisiens et ceux de Nice et Marseille, devraient s'acquitter de cette taxe.Elle devrait rapporter autour de 600 millions d'euros par an et encourager les aéroports à consentir davantage d'efforts en faveur de la transition écologique.Or les aéroports en question ne semblent pas prêts à supporter, à eux seuls, la charge de ce nouvel impôt. Il devrait ainsi peser pour environ 90 millions d'euros dans le budget de l'aéroport d'Orly.Ils pourraient donc se défausser d'une partie de ces taxes sur les compagnies aériennes. Cela pourrait passer par une augmentation des redevances dont elles doivent s'acquitter.Des redevances qui contribuent notamment à l'entretien des pistes et à la gestion des comptoirs d'enregistrement des bagages. Par un effet classique de dominos, les compagnies envisagent à leur tour de répercuter ce coût supplémentaire sur les passagers.Cependant, une telle augmentation ne serait pas prévue dans l'immédiat. Elle n'est pourtant pas exclue dans les mois ou les années à venir. L'effet de cette taxe viendrait alors s'ajouter aux charges supplémentaires liées au respect de l'environnement. De ce fait, le billet d'avion deviendrait moins abordable.Ce que déplorent certains acteurs du secteur aérien. Ils critiquent notamment l'injustice d'une taxe appliquée dans un seul pays, et non pas au niveau de l'Europe, et se disent convaincus que l'avion ne doit pas être réservé à une élite de privilégiés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/29/2024 • 1 minute, 52 seconds
Vladimir Poutine est-il l'homme le plus riche du monde ?
Si l'on en croit sa déclaration de patrimoine, Vladimir Poutine ne posséderait qu'une fortune assez modeste. Dans ce document, il mentionne un spacieux appartement de 250 m2, au cœur de Saint-Pétersbourg, quelques voitures de collection, des montres de prix et une caravane.
À quoi s'ajoute son salaire de fonctionnaire, de l'ordre de 125.000 euros par an. Mais, pour de nombreux observateurs, ces biens ne représenteraient même pas la partie émergée de l'iceberg.
En effet, la fortune réelle du dirigeant russe est estimée à une somme variant entre 40 et 200 milliards de dollars, soit environ 175 milliards d'euros. Une somme qui en ferait l'un des hommes les plus riches du monde.
Dans un documentaire sorti en 2021, l'opposant Alexei Navalny, qui vient de mourir dans les geôles de Moscou, estime la fortune de Poutine à environ 200 milliards de dollars.
Il évoque notamment un somptueux et gigantesque palais de 17.000 m2, que le Président russe aurait fait construire sur les bords de la mer Noire. La valeur de cette résidence de prestige serait estimée à environ 1,5 milliard de dollars.
Si l'on en croit certaines sources, Vladimir Poutine posséderait bien d'autres demeures luxueuses, une vingtaine en tout. Du côté des moyens de transport, le dirigeant russe posséderait, pour son seul usage, toute une flotte de yachts.
Mais aussi des centaines de voitures, plus de 40 jets privés et pas moins d'une quinzaine d'hélicoptères.
Le Président russe aurait édifié un véritable empire financier. Pour brouiller les pistes, et tromper d'éventuels enquêteurs, il aurait partagé ses biens entre divers prête-noms, des sociétés écrans et des fondations.
Ainsi, rien ne serait vraiment au nom de Poutine. Mais ses hommes de paille, propriétaires officiels de ses biens, seraient tenus de lui verser régulièrement une notable partie de cette manne.
L'origine même de cette fortune reste assez mystérieuse. D'aucuns murmurent qu'elle n'aurait cessé de grossir grâce à diverses entreprises de racket.
Quoi qu'il en soit, Vladimir Poutine se garde bien de garder cet argent en Russie. Il serait placé en Suisse, dans certains pays européens ou même aux États-Unis.
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3/28/2024 • 2 minutes, 34 seconds
Vladimir Poutine est-il l'homme le plus riche du monde ?
Si l'on en croit sa déclaration de patrimoine, Vladimir Poutine ne posséderait qu'une fortune assez modeste. Dans ce document, il mentionne un spacieux appartement de 250 m2, au cœur de Saint-Pétersbourg, quelques voitures de collection, des montres de prix et une caravane.À quoi s'ajoute son salaire de fonctionnaire, de l'ordre de 125.000 euros par an. Mais, pour de nombreux observateurs, ces biens ne représenteraient même pas la partie émergée de l'iceberg.En effet, la fortune réelle du dirigeant russe est estimée à une somme variant entre 40 et 200 milliards de dollars, soit environ 175 milliards d'euros. Une somme qui en ferait l'un des hommes les plus riches du monde.Dans un documentaire sorti en 2021, l'opposant Alexei Navalny, qui vient de mourir dans les geôles de Moscou, estime la fortune de Poutine à environ 200 milliards de dollars.Il évoque notamment un somptueux et gigantesque palais de 17.000 m2, que le Président russe aurait fait construire sur les bords de la mer Noire. La valeur de cette résidence de prestige serait estimée à environ 1,5 milliard de dollars.Si l'on en croit certaines sources, Vladimir Poutine posséderait bien d'autres demeures luxueuses, une vingtaine en tout. Du côté des moyens de transport, le dirigeant russe posséderait, pour son seul usage, toute une flotte de yachts.Mais aussi des centaines de voitures, plus de 40 jets privés et pas moins d'une quinzaine d'hélicoptères.Le Président russe aurait édifié un véritable empire financier. Pour brouiller les pistes, et tromper d'éventuels enquêteurs, il aurait partagé ses biens entre divers prête-noms, des sociétés écrans et des fondations.Ainsi, rien ne serait vraiment au nom de Poutine. Mais ses hommes de paille, propriétaires officiels de ses biens, seraient tenus de lui verser régulièrement une notable partie de cette manne.L'origine même de cette fortune reste assez mystérieuse. D'aucuns murmurent qu'elle n'aurait cessé de grossir grâce à diverses entreprises de racket.Quoi qu'il en soit, Vladimir Poutine se garde bien de garder cet argent en Russie. Il serait placé en Suisse, dans certains pays européens ou même aux États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/28/2024 • 2 minutes, 4 seconds
L'Etat-providence a-t-il de l'avenir ?
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays comme la France ou la Grande-Bretagne mettent en place ce que les historiens appelleront l'"État-providence". Il s'agissait notamment de protéger les citoyens contre les aléas de la vie.
En France, Ce sera la tâche de la Sécurité sociale, instituée en 1945. Cet État n'est pas l'État gendarme des libéraux, qui se contente d'assurer le maintien de l'ordre, le respect des droits des citoyens et la régulation du marché.
L'État providence, lui, intervient dans des domaines qui, jusque là, relevaient le plus souvent de la sphère privée.
De nos jours, des voix s'élèvent régulièrement pour remettre en cause cette conception de l'État. Dernier en date, le ministre de l'Économie lui-même s'avoue pessimiste sur les chances de survie de ce modèle. Il confie ses doutes, à cet égard, dans un article récent.
Pour Bruno Le Maire, les interventions multiples de l'État-providence entraînent des dépenses publiques toujours plus importantes. Et il déplore que le recours à ces dépenses devienne quasi automatique, sans qu'on examine toujours leur réelle utilité ou même leur pertinence.
Le ministre considère que si l'État doit protéger ses citoyens contre les risques de la vie, il ne peut assurer la gratuité de tous les services et pour tout le monde. C'est toute la différence, pour lui, entre un État-providence et un État protecteur.
Pour Bruno Le Maire, en tous cas, le modèle actuel est devenu "intenable". Le montant du déficit public et, plus encore, celui de la dette, doivent conduire à faire des choix. Il pense, en effet, qu'il est urgent de rétablir les comptes publics, qui conditionnent la santé de l'économie française. Le ministre ne croit donc pas possible de satisfaire tout le monde en même temps.
Il pense en effet qu'il y a certaines priorités : le travail, qu'il faut encourager par de meilleurs salaires et une orientation mieux conçue, ou encore l'hôpital, dont les services d'urgence sont dans une situation critique. Quant à la Sécurité sociale, elle doit concentrer ses efforts sur les plus démunis.
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3/27/2024 • 2 minutes, 28 seconds
L'Etat-providence a-t-il de l'avenir ?
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays comme la France ou la Grande-Bretagne mettent en place ce que les historiens appelleront l'"État-providence". Il s'agissait notamment de protéger les citoyens contre les aléas de la vie.En France, Ce sera la tâche de la Sécurité sociale, instituée en 1945. Cet État n'est pas l'État gendarme des libéraux, qui se contente d'assurer le maintien de l'ordre, le respect des droits des citoyens et la régulation du marché.L'État providence, lui, intervient dans des domaines qui, jusque là, relevaient le plus souvent de la sphère privée.De nos jours, des voix s'élèvent régulièrement pour remettre en cause cette conception de l'État. Dernier en date, le ministre de l'Économie lui-même s'avoue pessimiste sur les chances de survie de ce modèle. Il confie ses doutes, à cet égard, dans un article récent.Pour Bruno Le Maire, les interventions multiples de l'État-providence entraînent des dépenses publiques toujours plus importantes. Et il déplore que le recours à ces dépenses devienne quasi automatique, sans qu'on examine toujours leur réelle utilité ou même leur pertinence.Le ministre considère que si l'État doit protéger ses citoyens contre les risques de la vie, il ne peut assurer la gratuité de tous les services et pour tout le monde. C'est toute la différence, pour lui, entre un État-providence et un État protecteur.Pour Bruno Le Maire, en tous cas, le modèle actuel est devenu "intenable". Le montant du déficit public et, plus encore, celui de la dette, doivent conduire à faire des choix. Il pense, en effet, qu'il est urgent de rétablir les comptes publics, qui conditionnent la santé de l'économie française. Le ministre ne croit donc pas possible de satisfaire tout le monde en même temps.Il pense en effet qu'il y a certaines priorités : le travail, qu'il faut encourager par de meilleurs salaires et une orientation mieux conçue, ou encore l'hôpital, dont les services d'urgence sont dans une situation critique. Quant à la Sécurité sociale, elle doit concentrer ses efforts sur les plus démunis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/27/2024 • 1 minute, 58 seconds
Quel est le prix moyen d'un burger en France ?
Même si les burgers sont un plat très populaire dans l'hexagone, les Français n'en sont pas les plus friands. Ils n'arrivent en effet qu'en quatrième position, laissant les premières places aux Anglo-Saxons qui, sans surprise, sont les plus gros mangeurs de burgers.
Les Français en consomment tout de même environ 1,2 milliard chaque année. Ce qui représente environ une trentaine de burgers par an pour chaque Français. On peut se demander si le prix joue un rôle dans cet engouement. En d'autres termes, le burger est-il un aliment économique ?
Certains consommateurs en doutent. Pour eux, en effet, le prix du burger est devenu trop élevé.
Ces dernières années, ce prix ne cesse en effet de progresser. Si l'on en croit le cabinet de conseil Gira, le prix moyen d'un burger se serait établi à 10,89 euros en 2021, soit une augmentation de plus de 3,5 % par rapport à 2019.
D'après le site bfm.tv, le prix moyen, pour 2023, aurait encore progressé, pour s'établir à 12,02 euros. Ce qui représente une hausse d'environ 10 % par rapport à 2021.
Mais, comme toutes les moyennes, ces chiffres cachent de grandes disparités. En effet, le burger n'est pas vendu au même prix partout. Si l'on reprend les données fournies par le cabinet Gira, on constate qu'en 2021 le burger coûtait, en moyenne, 5,5 euros dans les fastfoods, mais 14,8 euros dans les restaurants traditionnels et même 22,5 euros dans les établissements gastronomiques.
Si le prix des burgers ne cesse d'augmenter, c'est notamment en raison de l'inflation, qui touche ce produit comme les autres. En effet, le blé et la viande de bœuf ont connu, de ce fait, une hausse sensible.
À tel point que, désormais, le burger est devenu trop cher pour une partie de la clientèle. Comme de nombreux consommateurs s'en détournent, on en vend moins. Ainsi, le nombre de burgers écoulés, en 2023, serait en baisse de près de 3 %. Ce repli annonce peut-être des lendemains difficiles pour tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la vente de ce produit emblématique.
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3/26/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Quel est le prix moyen d'un burger en France ?
Même si les burgers sont un plat très populaire dans l'hexagone, les Français n'en sont pas les plus friands. Ils n'arrivent en effet qu'en quatrième position, laissant les premières places aux Anglo-Saxons qui, sans surprise, sont les plus gros mangeurs de burgers.Les Français en consomment tout de même environ 1,2 milliard chaque année. Ce qui représente environ une trentaine de burgers par an pour chaque Français. On peut se demander si le prix joue un rôle dans cet engouement. En d'autres termes, le burger est-il un aliment économique ?Certains consommateurs en doutent. Pour eux, en effet, le prix du burger est devenu trop élevé.Ces dernières années, ce prix ne cesse en effet de progresser. Si l'on en croit le cabinet de conseil Gira, le prix moyen d'un burger se serait établi à 10,89 euros en 2021, soit une augmentation de plus de 3,5 % par rapport à 2019.D'après le site bfm.tv, le prix moyen, pour 2023, aurait encore progressé, pour s'établir à 12,02 euros. Ce qui représente une hausse d'environ 10 % par rapport à 2021.Mais, comme toutes les moyennes, ces chiffres cachent de grandes disparités. En effet, le burger n'est pas vendu au même prix partout. Si l'on reprend les données fournies par le cabinet Gira, on constate qu'en 2021 le burger coûtait, en moyenne, 5,5 euros dans les fastfoods, mais 14,8 euros dans les restaurants traditionnels et même 22,5 euros dans les établissements gastronomiques.Si le prix des burgers ne cesse d'augmenter, c'est notamment en raison de l'inflation, qui touche ce produit comme les autres. En effet, le blé et la viande de bœuf ont connu, de ce fait, une hausse sensible.À tel point que, désormais, le burger est devenu trop cher pour une partie de la clientèle. Comme de nombreux consommateurs s'en détournent, on en vend moins. Ainsi, le nombre de burgers écoulés, en 2023, serait en baisse de près de 3 %. Ce repli annonce peut-être des lendemains difficiles pour tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la vente de ce produit emblématique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/26/2024 • 1 minute, 52 seconds
Qu'est-ce que le Ceta ?
Le "Ceta", un acronyme que l'on peut traduire, en français, par "accord économique et commercial global", désigne un traité de libre-échange conclu entre l'Union européenne et le Canada.
Les négociations ont débuté en 2009, l'accord étant signé en 2016, avant de s'appliquer, l'année suivante, à l'ensemble de l'UE.
Ce volumineux document, de plus de 2.300 pages, entend donc réguler les échanges commerciaux entre les deux parties. Il prévoit ainsi une disparition presque totale des droits de douane entre l'Europe et le Canada.
Par ailleurs, il donne plus de facilités aux entreprises européennes pour accéder aux marchés publics canadiens et leur permet d'investir davantage dans le pays. Le Ceta prévoit également des quotas d'importation pour certains produits agricoles canadiens.
Cette dernière mesure n'a pas suffi à calmer la grogne des agriculteurs français, et notamment des éleveurs. En effet, ils craignent une concurrence déloyale de la part des éleveurs canadiens, qui auraient des coûts de production moins élevés et devraient respecter des normes moins contraignantes.
Une opposition relayée par les responsables politiques. En effet, le Sénat vient de refuser, le 21 mars dernier, la ratification de ce traité de libre-échange. Le vote a été obtenu par une alliance insolite de la droite et de la gauche, les communistes votant, une fois n'est pas coutume, avec les Républicains.
L'Assemblée nationale avait déjà approuvé le traité, en 2019, mais le Sénat n'avait pas été consulté. Or le vote de la Haute assemblée doit entraîner un nouvel examen du traité par les députés, qui risquent de le rejeter à leur tour.
Si cela devait arriver, le rejet du traité par le Parlement français pourrait empêcher son application à l'échelle de l'Europe. À condition, toutefois, de notifier ce rejet, ce qu'un pays comme Chypre, qui a aussi refusé le traité, n'a toujours pas fait.
Alors que la grande majorité des mesures prévues par le Ceta sont déjà appliquées, on peut se demander quel pourra être l'effet réel de ce vote du Parlement. Un ministre, en tous, n'a pas hésité à le qualifier de "signal ravageur".
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3/25/2024 • 2 minutes, 34 seconds
Qu'est-ce que le Ceta ?
Le "Ceta", un acronyme que l'on peut traduire, en français, par "accord économique et commercial global", désigne un traité de libre-échange conclu entre l'Union européenne et le Canada.Les négociations ont débuté en 2009, l'accord étant signé en 2016, avant de s'appliquer, l'année suivante, à l'ensemble de l'UE.Ce volumineux document, de plus de 2.300 pages, entend donc réguler les échanges commerciaux entre les deux parties. Il prévoit ainsi une disparition presque totale des droits de douane entre l'Europe et le Canada.Par ailleurs, il donne plus de facilités aux entreprises européennes pour accéder aux marchés publics canadiens et leur permet d'investir davantage dans le pays. Le Ceta prévoit également des quotas d'importation pour certains produits agricoles canadiens.Cette dernière mesure n'a pas suffi à calmer la grogne des agriculteurs français, et notamment des éleveurs. En effet, ils craignent une concurrence déloyale de la part des éleveurs canadiens, qui auraient des coûts de production moins élevés et devraient respecter des normes moins contraignantes.Une opposition relayée par les responsables politiques. En effet, le Sénat vient de refuser, le 21 mars dernier, la ratification de ce traité de libre-échange. Le vote a été obtenu par une alliance insolite de la droite et de la gauche, les communistes votant, une fois n'est pas coutume, avec les Républicains.L'Assemblée nationale avait déjà approuvé le traité, en 2019, mais le Sénat n'avait pas été consulté. Or le vote de la Haute assemblée doit entraîner un nouvel examen du traité par les députés, qui risquent de le rejeter à leur tour.Si cela devait arriver, le rejet du traité par le Parlement français pourrait empêcher son application à l'échelle de l'Europe. À condition, toutefois, de notifier ce rejet, ce qu'un pays comme Chypre, qui a aussi refusé le traité, n'a toujours pas fait.Alors que la grande majorité des mesures prévues par le Ceta sont déjà appliquées, on peut se demander quel pourra être l'effet réel de ce vote du Parlement. Un ministre, en tous, n'a pas hésité à le qualifier de "signal ravageur". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/25/2024 • 2 minutes, 4 seconds
Le magazine L'Express a-t-il été dirigé par un espion ?
De temps à autre, les médias révèlent le nom d'une personnalité qui, tout en occupant une place de premier plan dans son pays, n'a pas hésité à l'espionner pour le compte d'une puissance étrangère.
Tel est le cas du journaliste Philippe Grumbach. Après avoir travaillé, à la fin des années 1940, à l'Agence française de presse (AFP), il était devenu rédacteur au journal l'Express en 1954.
Puis il avait franchi tous les échelons de cet organe de presse très influent. Rédacteur en chef de 1956 à 1960, il devient directeur de la rédaction en 1974. Philippe Grumbach, qui travaille dans d'autres journaux, est également très bien introduit dans les milieux politiques.
Familier de François Mitterrand, il est aussi un conseiller écouté du Président Giscard d'Estaing, qui pense à lui pour diriger Antenne 2 ou la station de radio RTL.
En résumé, Philippe Grumbach est un personnage très influent. Mais l'homme a une face cachée. En effet, il a également été un espion du KGB. Du moins si l'on en croit l'Express. Décidant de clarifier le passé, le journal n'a pas hésité à faire lui-même cette étonnante révélation.
Dans un éditorial, le directeur de la rédaction explique que le journal de Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui avait toujours combattu les dérives du totalitarisme, et notamment celles du communisme, ne pouvait pas garder pour lui un tel secret.
Les activités occultes de Philippe Grumbach ont pu être découvertes grâce à l'étude des papiers d'un archiviste du KGB, passé à l'ouest en 1992. Ces précieux documents, dont l'authenticité n'a jamais été remise en cause, ont permis de révéler l'identité de plusieurs espions occidentaux, passés au service de l'URSS.
Reste à savoir pour quelles raisons, idéologiques ou plus prosaïques, le journaliste avait décidé de trahir son pays. Il n'était semble-t-il pas le seul. Si l'on en croit encore l'Express, l'ancien ministre de la Défense Charles Hernu, un autre proche du Président Mitterrand, se serait livré lui aussi à des activités d'espionnage pour le compte du KGB.
L'organisme aurait ainsi réussi à pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir.
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3/21/2024 • 2 minutes, 49 seconds
Le magazine L'Express a-t-il été dirigé par un espion ?
De temps à autre, les médias révèlent le nom d'une personnalité qui, tout en occupant une place de premier plan dans son pays, n'a pas hésité à l'espionner pour le compte d'une puissance étrangère.Tel est le cas du journaliste Philippe Grumbach. Après avoir travaillé, à la fin des années 1940, à l'Agence française de presse (AFP), il était devenu rédacteur au journal l'Express en 1954.Puis il avait franchi tous les échelons de cet organe de presse très influent. Rédacteur en chef de 1956 à 1960, il devient directeur de la rédaction en 1974. Philippe Grumbach, qui travaille dans d'autres journaux, est également très bien introduit dans les milieux politiques.Familier de François Mitterrand, il est aussi un conseiller écouté du Président Giscard d'Estaing, qui pense à lui pour diriger Antenne 2 ou la station de radio RTL.En résumé, Philippe Grumbach est un personnage très influent. Mais l'homme a une face cachée. En effet, il a également été un espion du KGB. Du moins si l'on en croit l'Express. Décidant de clarifier le passé, le journal n'a pas hésité à faire lui-même cette étonnante révélation.Dans un éditorial, le directeur de la rédaction explique que le journal de Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui avait toujours combattu les dérives du totalitarisme, et notamment celles du communisme, ne pouvait pas garder pour lui un tel secret.Les activités occultes de Philippe Grumbach ont pu être découvertes grâce à l'étude des papiers d'un archiviste du KGB, passé à l'ouest en 1992. Ces précieux documents, dont l'authenticité n'a jamais été remise en cause, ont permis de révéler l'identité de plusieurs espions occidentaux, passés au service de l'URSS.Reste à savoir pour quelles raisons, idéologiques ou plus prosaïques, le journaliste avait décidé de trahir son pays. Il n'était semble-t-il pas le seul. Si l'on en croit encore l'Express, l'ancien ministre de la Défense Charles Hernu, un autre proche du Président Mitterrand, se serait livré lui aussi à des activités d'espionnage pour le compte du KGB.L'organisme aurait ainsi réussi à pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/21/2024 • 2 minutes, 19 seconds
Les allemands n'aiment-ils plus les voitures électriques ?
L'Allemagne avait prévu de faire rouler 15 millions de voitures électriques d'ici 2030, ce qui représentait environ 30 % des véhicules en circulation. Pour encourager les particuliers à acheter ces véhicules, le gouvernement fédéral avait mis en place un bonus qui pouvait atteindre plus de 6.700 euros.
Or, voilà quelques mois, les autorités ont changé de pied. Il a d'abord été question de réduire cette subvention, pour la porter à 4.000 euros. Puis, les pouvoirs publics ont finalement décidé, en décembre dernier, de supprimer le bonus.
Pourquoi une telle décision ? Elle est liée à un récent arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, qui a jugé illégale l'utilisation faite par l'État d'un fonds de 60 milliards d'euros, destiné à couvrir les frais engendrés par la pandémie de Covid.
Or, le gouvernement allemand a voulu se servir de cet argent à d'autres fins, notamment pour favoriser la production de voitures électriques. Ce que n'ont pas admis les magistrats de la haute juridiction.
Se retrouvant avec un trou imprévu de 60 milliards d'euros, le gouvernement a donc dû trancher dans les dépenses publiques. Comme d'autres programmes, les subventions destinées à soutenir l'achat de voitures électriques en ont fait les frais.
Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées est en effet passé de près de 55.000 en décembre 2023 à 22.500 le mois suivant.
Une situation très préoccupante pour les constructeurs allemands, qui sont déjà confrontés à la concurrence des Chinois, dont les voitures électriques sont moins chères.
Cette suppression du bonus va sans doute continuer à faire baisser la demande. Ce qui rendra l'objectif des 15 millions de véhicules électriques à l'horizon 2030, déjà très ambitieux, quasiment impossible à tenir.
Décidément, la transition écologique allemande tarde à s'inscrire dans les faits. Ces difficultés sont également illustrées par un nouveau recours au gaz et au charbon, qui, associé à une moindre circulation des véhicules électriques, rend assez illusoire l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre.
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3/20/2024 • 2 minutes, 38 seconds
Les allemands n'aiment-ils plus les voitures électriques ?
L'Allemagne avait prévu de faire rouler 15 millions de voitures électriques d'ici 2030, ce qui représentait environ 30 % des véhicules en circulation. Pour encourager les particuliers à acheter ces véhicules, le gouvernement fédéral avait mis en place un bonus qui pouvait atteindre plus de 6.700 euros.Or, voilà quelques mois, les autorités ont changé de pied. Il a d'abord été question de réduire cette subvention, pour la porter à 4.000 euros. Puis, les pouvoirs publics ont finalement décidé, en décembre dernier, de supprimer le bonus.Pourquoi une telle décision ? Elle est liée à un récent arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, qui a jugé illégale l'utilisation faite par l'État d'un fonds de 60 milliards d'euros, destiné à couvrir les frais engendrés par la pandémie de Covid.Or, le gouvernement allemand a voulu se servir de cet argent à d'autres fins, notamment pour favoriser la production de voitures électriques. Ce que n'ont pas admis les magistrats de la haute juridiction.Se retrouvant avec un trou imprévu de 60 milliards d'euros, le gouvernement a donc dû trancher dans les dépenses publiques. Comme d'autres programmes, les subventions destinées à soutenir l'achat de voitures électriques en ont fait les frais.Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées est en effet passé de près de 55.000 en décembre 2023 à 22.500 le mois suivant.Une situation très préoccupante pour les constructeurs allemands, qui sont déjà confrontés à la concurrence des Chinois, dont les voitures électriques sont moins chères.Cette suppression du bonus va sans doute continuer à faire baisser la demande. Ce qui rendra l'objectif des 15 millions de véhicules électriques à l'horizon 2030, déjà très ambitieux, quasiment impossible à tenir.Décidément, la transition écologique allemande tarde à s'inscrire dans les faits. Ces difficultés sont également illustrées par un nouveau recours au gaz et au charbon, qui, associé à une moindre circulation des véhicules électriques, rend assez illusoire l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/20/2024 • 2 minutes, 8 seconds
Pourquoi le cacao est-il devenu si cher ?
Les prix du cacao ne cessent de monter. Le prix de la tonne de cacao s'est récemment négocié, à New York, à plus de 6.000 dollars, soit environ 5.600 euros. Les records historiques enregistrés en 1977 sont même battus.
Cette flambée des prix est due à une diminution drastique de la production de ces fèves, dont on fait une poudre chocolatée appréciée au petit-déjeuner. Entre octobre 2023 et le début de février 2024, le principal pays producteur de cacao, la Côte-d'Ivoire, a vu sa production chuter de près de 40 %.
Elle a d'ailleurs décidé de suspendre ses exportations pour la saison 2023-2024. Une décision difficile, dans la mesure où le cacao représente environ 40 % de ses recettes d'exportation. Quant au Ghana, un autre important producteur de cacao, il a enregistré, à peu près durant la même période, une baisse de 35 % de ses exportations.
Ce net fléchissement de la production est d'abord dû à de mauvaises conditions climatiques. Pour s'épanouir, les fèves de cacao ont besoin d'une subtile alternance entre les périodes d'ensoleillement et les épisodes pluvieux.
Or, ces régions d'Afrique de l'Ouest, où se concentre la culture des cacaoyers, a subi, dans les derniers mois, des précipitations trop abondantes. Cette pluviométrie excessive a favorisé l'apparition de maladies qui ont compromis les récoltes.
On peut notamment citer la maladie dite des "cabosses noires", qui se traduit par l'apparition d'une pourriture noire sur les cabosses, qui contiennent les fèves de cacao. Une situation que la sécheresse imputable au phénomène climatique "El Nino" ne devrait pas arranger.
Par ailleurs, les exploitants déplorent l'extension d'une autre maladie, causée par des insectes, qui entraîne le gonflement des rameaux et le flétrissement des feuilles des cacaoyers.
Cette hausse des cours du cacao, qui paraît avantager les producteurs, pourrait, à terme, se retourner contre eux si la hausse, en se poursuivant, finissait par freiner la demande.
Ce qui pourrait se produire, en effet, dans la mesure où le prix du chocolat pourrait augmenter, d'ici la fin de l'année, de 10 à 15 %.
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3/19/2024 • 2 minutes, 41 seconds
Pourquoi le cacao est-il devenu si cher ?
Les prix du cacao ne cessent de monter. Le prix de la tonne de cacao s'est récemment négocié, à New York, à plus de 6.000 dollars, soit environ 5.600 euros. Les records historiques enregistrés en 1977 sont même battus.Cette flambée des prix est due à une diminution drastique de la production de ces fèves, dont on fait une poudre chocolatée appréciée au petit-déjeuner. Entre octobre 2023 et le début de février 2024, le principal pays producteur de cacao, la Côte-d'Ivoire, a vu sa production chuter de près de 40 %.Elle a d'ailleurs décidé de suspendre ses exportations pour la saison 2023-2024. Une décision difficile, dans la mesure où le cacao représente environ 40 % de ses recettes d'exportation. Quant au Ghana, un autre important producteur de cacao, il a enregistré, à peu près durant la même période, une baisse de 35 % de ses exportations.Ce net fléchissement de la production est d'abord dû à de mauvaises conditions climatiques. Pour s'épanouir, les fèves de cacao ont besoin d'une subtile alternance entre les périodes d'ensoleillement et les épisodes pluvieux.Or, ces régions d'Afrique de l'Ouest, où se concentre la culture des cacaoyers, a subi, dans les derniers mois, des précipitations trop abondantes. Cette pluviométrie excessive a favorisé l'apparition de maladies qui ont compromis les récoltes.On peut notamment citer la maladie dite des "cabosses noires", qui se traduit par l'apparition d'une pourriture noire sur les cabosses, qui contiennent les fèves de cacao. Une situation que la sécheresse imputable au phénomène climatique "El Nino" ne devrait pas arranger.Par ailleurs, les exploitants déplorent l'extension d'une autre maladie, causée par des insectes, qui entraîne le gonflement des rameaux et le flétrissement des feuilles des cacaoyers.Cette hausse des cours du cacao, qui paraît avantager les producteurs, pourrait, à terme, se retourner contre eux si la hausse, en se poursuivant, finissait par freiner la demande.Ce qui pourrait se produire, en effet, dans la mesure où le prix du chocolat pourrait augmenter, d'ici la fin de l'année, de 10 à 15 %. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/19/2024 • 2 minutes, 11 seconds
TikTok peut-il être interdit en Europe ?
Fondé en 2012, le réseau social TikTok, propriété d'une société chinoise, rencontre un grand succès, notamment auprès des jeunes. Il a en effet séduit plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde.
Mais cette spectaculaire réussite pourrait se trouver compromise. En effet, le réseau social est l'objet de vives critiques, notamment aux États-Unis et en Europe. Mais la contestation n'a pas la même origine.
Du côté des Américains, la principale crainte est que ce réseau, qu'on croit sous la coupe du parti communiste chinois, ne soit utilisé pour espionner les utilisateurs américains à partir de leurs données.
D'ores et déjà, la chambre des Représentants a adopté une loi exigeant de la maison mère de TikTok qu'elle vende sa filiale américaine, sous peine d'être interdite.
Mais TikTok connaît aussi quelques soucis de l'autre côté de l'Atlantique. Pour des raisons différentes cependant. En effet, la Commission européenne ne reproche pas au réseau social de vouloir surveiller la population du vieux continent.
Elle le met plutôt en garde contre l'insuffisance des mesures prises pour assurer la protection des mineurs, notamment contre certains contenus, jugés préjudiciables. Des garde-fous d'autant plus nécessaires que les utilisateurs du réseau social sont souvent très jeunes.
D'autres questions sont soulevées, à propos de la nature de la publicité ou de l'éventuel transfert des données vers la Chine.
S'ils étaient avérés, ces dysfonctionnements pourraient tomber sous le coup du "Digital Services Act" (DSA), le règlement européen sur les services numériques entré récemment en vigueur.
Pour s'en assurer, la Commission vient de diligenter une enquête. Ce n'est pas la première du genre puisque, en décembre dernier, une autre procédure similaire avait visé le réseau X d'Elon Musk.
Selon le Commissaire chargé du Marché intérieur, cette enquête doit permettre de s'assurer que TikTok prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses jeunes utilisateurs.
Pour autant, l'existence du réseau social ne semble pas menacée, comme elle l'est aux États-Unis. En effet, il est peu probable qu'il soit interdit. En revanche, il s'expose à une amende estimée à 10 milliards de dollars, soit environ 6 % de son chiffre d'affaires.
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3/18/2024 • 2 minutes, 40 seconds
TikTok peut-il être interdit en Europe ?
Fondé en 2012, le réseau social TikTok, propriété d'une société chinoise, rencontre un grand succès, notamment auprès des jeunes. Il a en effet séduit plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde.Mais cette spectaculaire réussite pourrait se trouver compromise. En effet, le réseau social est l'objet de vives critiques, notamment aux États-Unis et en Europe. Mais la contestation n'a pas la même origine.Du côté des Américains, la principale crainte est que ce réseau, qu'on croit sous la coupe du parti communiste chinois, ne soit utilisé pour espionner les utilisateurs américains à partir de leurs données.D'ores et déjà, la chambre des Représentants a adopté une loi exigeant de la maison mère de TikTok qu'elle vende sa filiale américaine, sous peine d'être interdite.Mais TikTok connaît aussi quelques soucis de l'autre côté de l'Atlantique. Pour des raisons différentes cependant. En effet, la Commission européenne ne reproche pas au réseau social de vouloir surveiller la population du vieux continent.Elle le met plutôt en garde contre l'insuffisance des mesures prises pour assurer la protection des mineurs, notamment contre certains contenus, jugés préjudiciables. Des garde-fous d'autant plus nécessaires que les utilisateurs du réseau social sont souvent très jeunes.D'autres questions sont soulevées, à propos de la nature de la publicité ou de l'éventuel transfert des données vers la Chine.S'ils étaient avérés, ces dysfonctionnements pourraient tomber sous le coup du "Digital Services Act" (DSA), le règlement européen sur les services numériques entré récemment en vigueur.Pour s'en assurer, la Commission vient de diligenter une enquête. Ce n'est pas la première du genre puisque, en décembre dernier, une autre procédure similaire avait visé le réseau X d'Elon Musk.Selon le Commissaire chargé du Marché intérieur, cette enquête doit permettre de s'assurer que TikTok prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses jeunes utilisateurs.Pour autant, l'existence du réseau social ne semble pas menacée, comme elle l'est aux États-Unis. En effet, il est peu probable qu'il soit interdit. En revanche, il s'expose à une amende estimée à 10 milliards de dollars, soit environ 6 % de son chiffre d'affaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/18/2024 • 2 minutes, 10 seconds
Quels sont les « biais de l'investisseur » ?
En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers...
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3/14/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Quels sont les « biais de l'investisseur » ?
En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/14/2024 • 1 minute, 33 seconds
Qu'est-ce qu'un port franc ?
L'histoire des ports francs remonte à l'Antiquité. En effet, c'est durant cette période que certaines cités se sont mises à élaborer un stratagème pour favoriser les activités commerciales...
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3/13/2024 • 2 minutes, 2 seconds
Qu'est-ce qu'un port franc ?
L'histoire des ports francs remonte à l'Antiquité. En effet, c'est durant cette période que certaines cités se sont mises à élaborer un stratagème pour favoriser les activités commerciales... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/13/2024 • 1 minute, 32 seconds
Pourquoi parle-t-on de neutralité du net ?
Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. ..
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3/11/2024 • 2 minutes, 14 seconds
Pourquoi parle-t-on de neutralité du net ?
Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. .. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/11/2024 • 1 minute, 44 seconds
Quel est le rôle des agences de notation ?
Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ?
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3/10/2024 • 2 minutes, 9 seconds
Quel est le rôle des agences de notation ?
Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/10/2024 • 1 minute, 39 seconds
Pourquoi l'effet de leurre est-il efficace ?
Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes).
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3/7/2024 • 2 minutes, 33 seconds
Pourquoi l'effet de leurre est-il efficace ?
Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/7/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Qu'est-ce que la « destruction créatrice » ?
Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles.
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3/6/2024 • 2 minutes, 1 second
Qu'est-ce que la « destruction créatrice » ?
Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/6/2024 • 1 minute, 31 seconds
Qu'est-ce-que le communisme ?
Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée...
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3/4/2024 • 3 minutes, 17 seconds
Qu'est-ce-que le communisme ?
Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/4/2024 • 2 minutes, 46 seconds
Comment Warren Buffet est-il devenu aussi riche ?
Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes.
Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers.
Né le 30 août 1930 à Omaha (dans le Nebraska) il est tout simplement l'investisseur qui a amassé la plus grande fortune, au cours du XXe siècle.
En se documentant sur sa biographie, il apparaît clair que l'actionnaire majoritaire de Berkshire Hathaway montrait de réelles prédispositions entrepreneuriales dès le plus jeune
âge. En effet, doué d'une mémoire des chiffres exceptionnelle, le jeune Warren était déjà capable de mémoriser des colonnes entières de chiffres quand il n'était encore qu'un enfant.
Et c'est pour fêter son onzième anniversaire que le jeune garçon décida de faire son premier investissement. Il s'agissait de l'acquisition de 6 actions de Cities Services Preffered (achetées 38 $ l'unité). Après avoir en avoir donné 3 à sa sœur, le jeune Warren attendit qu'elles atteignent la valeur de 40 $, pour les vendre et faire un léger bénéfice. Néanmoins, les actions culminèrent peu après à 200 $ ; un événement qui donna une leçon au jeune investisseur, en lui apprenant la patience nécessaire pour sentir les bons coups et prendre les décisions idoines au bon moment.
Puis, âgé de seulement 13 ans, il dirige, pour la première fois, sa propre petite entreprise, en faisant du porte-à-porte pour vendre des magazines et des gadgets.
L'année de ses 15 ans, le jeune adolescent gagne déjà près de 180 $ par mois et remplit ses premières déclarations fiscales. Détenteur d'un bon pécule, il achète rapidement une ferme pour la modique somme de 1200 $. Cet investissement sera à l'origine de son premier bénéfice important, puisqu'il revendra la demeure, six ans plus tard, en dégageant une marge de 96 000 $.
Après avoir mené des études de finance et d'économie (il valide l'équivalent d'un Master à la « Columbia Business School », en 1951), Warren Buffet travaille chez Graham-Newman en
tant qu'analyste financier (il gagne alors 12 000 $ par an). Puis il fonde Buffet Partnership, en 1962.
À la tête, déjà, d'une fortune considérable, il investit peu après, dans une usine textile (Berkhsire Hathaway), pour finalement en devenir l'actionnaire majoritaire.
La suite de la carrière de Warren Buffet se déroule alors comme une succession d'investissements fructueux dans des entreprises colossales (comme Coca-Cola) qui l'amènent à devenir officiellement l'Homme le plus riche du monde, avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à son actif.
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3/3/2024 • 2 minutes, 53 seconds
Comment Warren Buffet est-il devenu aussi riche ?
Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes.Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers.Né le 30 août 1930 à Omaha (dans le Nebraska) il est tout simplement l'investisseur qui a amassé la plus grande fortune, au cours du XXe siècle.En se documentant sur sa biographie, il apparaît clair que l'actionnaire majoritaire de Berkshire Hathaway montrait de réelles prédispositions entrepreneuriales dès le plus jeuneâge. En effet, doué d'une mémoire des chiffres exceptionnelle, le jeune Warren était déjà capable de mémoriser des colonnes entières de chiffres quand il n'était encore qu'un enfant.Et c'est pour fêter son onzième anniversaire que le jeune garçon décida de faire son premier investissement. Il s'agissait de l'acquisition de 6 actions de Cities Services Preffered (achetées 38 $ l'unité). Après avoir en avoir donné 3 à sa sœur, le jeune Warren attendit qu'elles atteignent la valeur de 40 $, pour les vendre et faire un léger bénéfice. Néanmoins, les actions culminèrent peu après à 200 $ ; un événement qui donna une leçon au jeune investisseur, en lui apprenant la patience nécessaire pour sentir les bons coups et prendre les décisions idoines au bon moment.Puis, âgé de seulement 13 ans, il dirige, pour la première fois, sa propre petite entreprise, en faisant du porte-à-porte pour vendre des magazines et des gadgets.L'année de ses 15 ans, le jeune adolescent gagne déjà près de 180 $ par mois et remplit ses premières déclarations fiscales. Détenteur d'un bon pécule, il achète rapidement une ferme pour la modique somme de 1200 $. Cet investissement sera à l'origine de son premier bénéfice important, puisqu'il revendra la demeure, six ans plus tard, en dégageant une marge de 96 000 $.Après avoir mené des études de finance et d'économie (il valide l'équivalent d'un Master à la « Columbia Business School », en 1951), Warren Buffet travaille chez Graham-Newman entant qu'analyste financier (il gagne alors 12 000 $ par an). Puis il fonde Buffet Partnership, en 1962. À la tête, déjà, d'une fortune considérable, il investit peu après, dans une usine textile (Berkhsire Hathaway), pour finalement en devenir l'actionnaire majoritaire.La suite de la carrière de Warren Buffet se déroule alors comme une succession d'investissements fructueux dans des entreprises colossales (comme Coca-Cola) qui l'amènent à devenir officiellement l'Homme le plus riche du monde, avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à son actif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/3/2024 • 2 minutes, 23 seconds
Rendez-vous le 3 mars !
Je prends une semaine de vacances.
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2/25/2024 • 10 seconds
Rendez-vous le 3 mars !
Je prends une semaine de vacances. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/25/2024 • 10 seconds
Quel est le projet fou de Sam Altman ?
Décidément, le jeune patron de OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle, voit grand. Sam Altman pourrait pourtant se reposer sur ses lauriers. Les résultats du groupe, en effet, ont atteint 2 milliards de dollars en décembre 2023, et devraient même doubler d'ici 2025.
Mais, pour l'industriel, le compte n'y est pas. Il estime que l'avenir de sa société, et du secteur de l'intelligence artificielle, nécessite un plan d'investissement dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très ambitieux.
Pour mener à bien ses projets d'avenir, Sam Altman entend en effet collecter pas moins de 5.000 à 7.000 milliards de dollars. Une somme colossale, qui représente près de deux à trois fois le PIB de la France.
Le jeune dirigeant d'OpenAI ne veut pas se contenter du succès de ChatGPT, cette application d'intelligence artificielle capable de converser avec un humain. Il veut mettre au point un système encore plus performant, qui puisse imiter l'être humain dans toutes ses fonctions.
Mais, pour cela, il a besoin d'une énorme quantité de puces électroniques. Elles permettent notamment de concevoir les processeurs indispensables à la mise au point des réseaux de neurones artificiels de son désormais célèbre agent conversationnel.
L'appel d'offres de Sam Altman devrait donner un prodigieux coup d'accélérateur à un secteur innovant déjà très porteur. En effet, ces semi-conducteurs, nécessaires au fonctionnement des dispositifs d'IA, équipent déjà les ordinateurs, les smartphones et les "datas centers", ces centres de données où sont regroupés les équipements informatiques des entreprises.
Pour parvenir à ses fins, le patron d'OpenAI entend s'appuyer sur le leader du secteur, le groupe taïwanais TSMC qui, à lui seul, contrôle environ 60 % du marché des semi-conducteurs.
Mais il appelle aussi de ses vœux un rééquilibrage de la production de puces électroniques, avec la création d'entreprises dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Ainsi, on éviterait à la fois une trop grande dépendance à l'égard de quelques producteurs et un risque de pénurie de semi-conducteurs, comparable à celui que le monde a connu durant l'épidémie de Covid.
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2/22/2024 • 2 minutes, 21 seconds
Quel est le projet fou de Sam Altman ?
Décidément, le jeune patron de OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle, voit grand. Sam Altman pourrait pourtant se reposer sur ses lauriers. Les résultats du groupe, en effet, ont atteint 2 milliards de dollars en décembre 2023, et devraient même doubler d'ici 2025.Mais, pour l'industriel, le compte n'y est pas. Il estime que l'avenir de sa société, et du secteur de l'intelligence artificielle, nécessite un plan d'investissement dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très ambitieux.Pour mener à bien ses projets d'avenir, Sam Altman entend en effet collecter pas moins de 5.000 à 7.000 milliards de dollars. Une somme colossale, qui représente près de deux à trois fois le PIB de la France.Le jeune dirigeant d'OpenAI ne veut pas se contenter du succès de ChatGPT, cette application d'intelligence artificielle capable de converser avec un humain. Il veut mettre au point un système encore plus performant, qui puisse imiter l'être humain dans toutes ses fonctions.Mais, pour cela, il a besoin d'une énorme quantité de puces électroniques. Elles permettent notamment de concevoir les processeurs indispensables à la mise au point des réseaux de neurones artificiels de son désormais célèbre agent conversationnel.L'appel d'offres de Sam Altman devrait donner un prodigieux coup d'accélérateur à un secteur innovant déjà très porteur. En effet, ces semi-conducteurs, nécessaires au fonctionnement des dispositifs d'IA, équipent déjà les ordinateurs, les smartphones et les "datas centers", ces centres de données où sont regroupés les équipements informatiques des entreprises.Pour parvenir à ses fins, le patron d'OpenAI entend s'appuyer sur le leader du secteur, le groupe taïwanais TSMC qui, à lui seul, contrôle environ 60 % du marché des semi-conducteurs.Mais il appelle aussi de ses vœux un rééquilibrage de la production de puces électroniques, avec la création d'entreprises dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Ainsi, on éviterait à la fois une trop grande dépendance à l'égard de quelques producteurs et un risque de pénurie de semi-conducteurs, comparable à celui que le monde a connu durant l'épidémie de Covid. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/22/2024 • 1 minute, 51 seconds
Recharger une voiture coûte-t-il toujours moins cher que de faire le plein ?
Pour favoriser la transition énergétique, le gouvernement ne cesse de mettre l'accent sur les voitures électriques. Il a récemment pris, à cet égard, diverses mesures, comme le bonus écologique ou le leasing social.
Des initiatives qui ont remporté un grand succès. Cependant, même si les particuliers achètent toujours plus de véhicules électriques, ils continuent de se poser une question : la recharge de ces voitures coûte-t-elle vraiment moins cher qu'un plein d'essence ?
En fait, tout dépend de l'endroit choisi pour recharger sa voiture. D'après une étude publiée par un fabricant de bornes de recharge, le coût de la recharge à domicile serait pratiquement le tiers de celui d'un plein d'essence, et pour une distance équivalente de 100 km.
Cependant, la dépense serait plus ou moins importante selon le moment choisi. Ainsi, il n'en coûterait que 2,50 euros en heures "super creuses", 3,70 euros en heures creuses et 5,30 euros en heures pleines.
Si la recharge de son véhicule électrique à domicile demeure moins onéreuse que le plein d'essence, son coût est cependant plus élevé que l'an dernier. En effet, l'augmentation de 9 % de l'électricité, au 1er février 2024, représente, en heures creuses, un surcoût de 75 centimes (toujours pour 100 km) par rapport à la même période de 2023.
Recharger sa voiture électrique chez soi reste donc une solution économique. Mais ce n'est plus le cas si vous recourez à des bornes extérieures. En effet, la recharge, toujours pour 100 km, coûte en moyenne 10,60 euros sur l'autoroute.
Ce qui est plus onéreux que le sans plomb 95 qui, pour la même distance de 100 km, coûtera environ 9,80 euros.
Il faut donc faire le choix de la recharge à domicile. En procédant de la sorte, il serait possible d'économiser 13.000 euros sur 10 ans, soit une durée de détention raisonnable de la voiture. Une somme qui prend en compte le coût de la recharge, mais aussi celui de l'installation de la borne, qui représente un investissement de 1.200 à 2.000 euros en moyenne.
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2/21/2024 • 2 minutes, 31 seconds
Recharger une voiture coûte-t-il toujours moins cher que de faire le plein ?
Pour favoriser la transition énergétique, le gouvernement ne cesse de mettre l'accent sur les voitures électriques. Il a récemment pris, à cet égard, diverses mesures, comme le bonus écologique ou le leasing social.Des initiatives qui ont remporté un grand succès. Cependant, même si les particuliers achètent toujours plus de véhicules électriques, ils continuent de se poser une question : la recharge de ces voitures coûte-t-elle vraiment moins cher qu'un plein d'essence ?En fait, tout dépend de l'endroit choisi pour recharger sa voiture. D'après une étude publiée par un fabricant de bornes de recharge, le coût de la recharge à domicile serait pratiquement le tiers de celui d'un plein d'essence, et pour une distance équivalente de 100 km.Cependant, la dépense serait plus ou moins importante selon le moment choisi. Ainsi, il n'en coûterait que 2,50 euros en heures "super creuses", 3,70 euros en heures creuses et 5,30 euros en heures pleines.Si la recharge de son véhicule électrique à domicile demeure moins onéreuse que le plein d'essence, son coût est cependant plus élevé que l'an dernier. En effet, l'augmentation de 9 % de l'électricité, au 1er février 2024, représente, en heures creuses, un surcoût de 75 centimes (toujours pour 100 km) par rapport à la même période de 2023.Recharger sa voiture électrique chez soi reste donc une solution économique. Mais ce n'est plus le cas si vous recourez à des bornes extérieures. En effet, la recharge, toujours pour 100 km, coûte en moyenne 10,60 euros sur l'autoroute.Ce qui est plus onéreux que le sans plomb 95 qui, pour la même distance de 100 km, coûtera environ 9,80 euros.Il faut donc faire le choix de la recharge à domicile. En procédant de la sorte, il serait possible d'économiser 13.000 euros sur 10 ans, soit une durée de détention raisonnable de la voiture. Une somme qui prend en compte le coût de la recharge, mais aussi celui de l'installation de la borne, qui représente un investissement de 1.200 à 2.000 euros en moyenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/21/2024 • 2 minutes, 1 second
Pourquoi le leasing social est-il suspendu ?
Désireux de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement continue de favoriser l'achat de véhicules électriques. En plus du bonus écologique, cependant revu à la baisse cette année, il avait prévu la mise en place d'un "leasing social".
Lancé, en décembre dernier, à l'initiative du Chef de l'État, ce dispositif permettait à certains conducteurs de louer un véhicule électrique à des conditions très avantageuses.
Il était en effet possible, dans le cadre d'une location avec option d'achat (LOA), de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois, 150 euros pour certains modèles. Ces tarifs s'entendent hors assurance et entretien.
L'État finance cette location, prévue pour trois ans et renouvelable une fois, à hauteur de 13.000 euros au maximum. Sont éligibles à ce dispositif des personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15.400 euros par an et qui font plus de 8.000 kilomètres dans l'année ou habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail.
Enfin, ce leasing social ne s'applique qu'aux véhicules produits en France ou en Europe.
Or, le gouvernement vient d'annoncer la suspension de ce dispositif. Il n'est donc pas prévu, pour l'instant, de reconduire le leasing social en 2024.
Non qu'il n'ait pas fonctionné. Bien au contraire. En effet, le dispositif est victime de son succès. Le gouvernement avait prévu de l'appliquer à 20 ou 25.000 véhicules électriques.
Or, ce n'est pas moins de 90.000 personnes qui se sont inscrites pour pré-réserver leur voiture. Et les pouvoirs publics ont retenu 50.000 candidatures. Soit le double des prévisions les plus optimistes.
Le ministère en charge de l'Écologie ne peut que se satisfaire d'un tel engouement, qui dépasse toutes les attentes. Mais, en même temps, il entraîne un coût supplémentaire pour le budget de l'État, de l'ordre de 400 millions d'euros.
C'est la même volonté de ménager les finances publiques qui vient de conduire les autorités à réserver le bonus écologique de 7.000 euros, versé à l'occasion de l'achat d'un véhicule électrique, aux ménages les plus modestes.
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2/20/2024 • 2 minutes, 28 seconds
Pourquoi le leasing social est-il suspendu ?
Désireux de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement continue de favoriser l'achat de véhicules électriques. En plus du bonus écologique, cependant revu à la baisse cette année, il avait prévu la mise en place d'un "leasing social".Lancé, en décembre dernier, à l'initiative du Chef de l'État, ce dispositif permettait à certains conducteurs de louer un véhicule électrique à des conditions très avantageuses.Il était en effet possible, dans le cadre d'une location avec option d'achat (LOA), de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois, 150 euros pour certains modèles. Ces tarifs s'entendent hors assurance et entretien.L'État finance cette location, prévue pour trois ans et renouvelable une fois, à hauteur de 13.000 euros au maximum. Sont éligibles à ce dispositif des personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15.400 euros par an et qui font plus de 8.000 kilomètres dans l'année ou habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail.Enfin, ce leasing social ne s'applique qu'aux véhicules produits en France ou en Europe.Or, le gouvernement vient d'annoncer la suspension de ce dispositif. Il n'est donc pas prévu, pour l'instant, de reconduire le leasing social en 2024.Non qu'il n'ait pas fonctionné. Bien au contraire. En effet, le dispositif est victime de son succès. Le gouvernement avait prévu de l'appliquer à 20 ou 25.000 véhicules électriques.Or, ce n'est pas moins de 90.000 personnes qui se sont inscrites pour pré-réserver leur voiture. Et les pouvoirs publics ont retenu 50.000 candidatures. Soit le double des prévisions les plus optimistes.Le ministère en charge de l'Écologie ne peut que se satisfaire d'un tel engouement, qui dépasse toutes les attentes. Mais, en même temps, il entraîne un coût supplémentaire pour le budget de l'État, de l'ordre de 400 millions d'euros.C'est la même volonté de ménager les finances publiques qui vient de conduire les autorités à réserver le bonus écologique de 7.000 euros, versé à l'occasion de l'achat d'un véhicule électrique, aux ménages les plus modestes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/20/2024 • 1 minute, 58 seconds
Pourquoi le pouvoir d'achat devrait réellement augmenter en 2024 ?
Dans ce contexte économique morose, marqué par une inflation qui cède à peine le pas, voilà qu'une bonne nouvelle devrait enfin redonner, en ce début d'année, un peu d'optimisme aux Français. En effet, leur pouvoir d'achat devrait augmenter en 2024.
Cette progression s'explique d'abord par une hausse prévisible des salaires. D'après la Banque de France, ils devraient augmenter, en moyenne de 3,5 % cette année. D'autres observateurs prévoient même une hausse de 4 %.
Cette appréciation des salaires n'est certes pas nouvelle. Mais elle devrait être nettement supérieure à celle des années précédentes. En effet, les salaires avaient progressé, en moyenne, de 1,5 % en 2020 et de 1,7 % en 2021.
Le ralentissement de l'inflation devrait également permettre aux Français de regagner du pouvoir d'achat. Selon la Banque de France, en effet, elle devrait se situer à 2,5 % en 2024, contre 5,7 % l'année dernière.
L'augmentation des salaires devrait donc être supérieure à celle des prix, ce qui ne peut qu'améliorer la situation financière des Français.
À tel point d'ailleurs que l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) estime que leur pouvoir d'achat devrait être, en moyenne, supérieur de 2,5 % à ce qu'il était en 2019.
Pour autant, tous ces chiffres ne sont que des moyennes. Si, dans l'ensemble, la hausse des salaires devrait bien être supérieure à celle des prix en 2024, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne.
En effet, pour près de 20 % des salariés, la rémunération restera en-deçà de l'inflation. Au contraire, près de 40 % des salariés verront leur salaire progresser dans une fourchette comprise entre 2,5 et 4 %.
Ces salariés chanceux travaillent dans certains secteurs d'activité, comme la chimie ou la métallurgie. On les trouve aussi dans les transports qui, face à la pression syndicale, ont relevé les salaires de près de 4 %. Ces augmentations notables des rémunérations se remarquent aussi dans les métiers de la construction, qui ont toujours de la peine à recruter.
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2/19/2024 • 2 minutes, 31 seconds
Pourquoi le pouvoir d'achat devrait réellement augmenter en 2024 ?
Dans ce contexte économique morose, marqué par une inflation qui cède à peine le pas, voilà qu'une bonne nouvelle devrait enfin redonner, en ce début d'année, un peu d'optimisme aux Français. En effet, leur pouvoir d'achat devrait augmenter en 2024.Cette progression s'explique d'abord par une hausse prévisible des salaires. D'après la Banque de France, ils devraient augmenter, en moyenne de 3,5 % cette année. D'autres observateurs prévoient même une hausse de 4 %.Cette appréciation des salaires n'est certes pas nouvelle. Mais elle devrait être nettement supérieure à celle des années précédentes. En effet, les salaires avaient progressé, en moyenne, de 1,5 % en 2020 et de 1,7 % en 2021.Le ralentissement de l'inflation devrait également permettre aux Français de regagner du pouvoir d'achat. Selon la Banque de France, en effet, elle devrait se situer à 2,5 % en 2024, contre 5,7 % l'année dernière.L'augmentation des salaires devrait donc être supérieure à celle des prix, ce qui ne peut qu'améliorer la situation financière des Français.À tel point d'ailleurs que l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) estime que leur pouvoir d'achat devrait être, en moyenne, supérieur de 2,5 % à ce qu'il était en 2019.Pour autant, tous ces chiffres ne sont que des moyennes. Si, dans l'ensemble, la hausse des salaires devrait bien être supérieure à celle des prix en 2024, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne.En effet, pour près de 20 % des salariés, la rémunération restera en-deçà de l'inflation. Au contraire, près de 40 % des salariés verront leur salaire progresser dans une fourchette comprise entre 2,5 et 4 %.Ces salariés chanceux travaillent dans certains secteurs d'activité, comme la chimie ou la métallurgie. On les trouve aussi dans les transports qui, face à la pression syndicale, ont relevé les salaires de près de 4 %. Ces augmentations notables des rémunérations se remarquent aussi dans les métiers de la construction, qui ont toujours de la peine à recruter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/19/2024 • 2 minutes, 1 second
Quels sont les « mauvais payeurs » de l'OTAN ?
En pleine campagne pour les primaires républicaines, en vue des élections présidentielles de novembre prochain, Donald Trump vient de faire une de ces déclarations fracassantes dont il a le secret. Et elle a de quoi inquiéter ses alliés occidentaux.
Au cours d'un meeting, en effet, on a demandé à l'ancien Président s'il continuerait à faire profiter de la protection de l'OTAN un pays qui ne serait pas à jour de sa contribution à cette alliance militaire.
Donald Trump a répondu que non seulement il ne le protègerait pas mais qu'il inciterait la Russie à le traiter comme elle l'entend. Autrement dit, sans doute, à l'envahir. Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien à la Maison Blanche qu'en Europe et créé un certain malaise chez les républicains.
L'OTAN est financé par des contributions directes de ses membres, dont le montant est révisé tous les deux ans. Elles permettent de subvenir au fonctionnement de l'alliance et à l'entretien de ses infrastructures.
Même s'ils peuvent paraître élevés, ces versements, de l'ordre de 3,3 milliards d'euros, ne représentent qu'environ 0,3 % des dépenses militaires des pays membres. Les
États-Unis et l'Allemagne, avec un peu plus de 16 % du total chacun, sont les plus gros contributeurs.
Mais il faut aussi compter avec les dépenses liées aux opérations de l'Otan. Chaque pays membre doit en principe consacrer au moins 2 % de son PIB au financement de ces frais, plus importants que les contributions directes.
Or, si certains pays, comme la Pologne (3,9 % du PIB), les États-Unis (3,5 % du Pib) ou la Grèce (3 % du PIB), font plus que respecter leur part du contrat, d'autres se comportent comme de mauvais payeurs.
C'est notamment le cas de l'Allemagne (1,6 % du PIB), de l'Italie (1,5 %), de l'Espagne (1,3 %) ou encore du Luxembourg, qui avec 0,7 % de son PIB consacré à ces dépenses, arrive en dernière position.
En fait, depuis le départ, les États-Unis assument à eux seuls environ la moitié des dépenses totales de l'OTAN. De quoi donner raison à Donald Trump ?
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2/18/2024 • 2 minutes, 25 seconds
Quels sont les « mauvais payeurs » de l'OTAN ?
En pleine campagne pour les primaires républicaines, en vue des élections présidentielles de novembre prochain, Donald Trump vient de faire une de ces déclarations fracassantes dont il a le secret. Et elle a de quoi inquiéter ses alliés occidentaux.Au cours d'un meeting, en effet, on a demandé à l'ancien Président s'il continuerait à faire profiter de la protection de l'OTAN un pays qui ne serait pas à jour de sa contribution à cette alliance militaire.Donald Trump a répondu que non seulement il ne le protègerait pas mais qu'il inciterait la Russie à le traiter comme elle l'entend. Autrement dit, sans doute, à l'envahir. Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien à la Maison Blanche qu'en Europe et créé un certain malaise chez les républicains.L'OTAN est financé par des contributions directes de ses membres, dont le montant est révisé tous les deux ans. Elles permettent de subvenir au fonctionnement de l'alliance et à l'entretien de ses infrastructures.Même s'ils peuvent paraître élevés, ces versements, de l'ordre de 3,3 milliards d'euros, ne représentent qu'environ 0,3 % des dépenses militaires des pays membres. LesÉtats-Unis et l'Allemagne, avec un peu plus de 16 % du total chacun, sont les plus gros contributeurs.Mais il faut aussi compter avec les dépenses liées aux opérations de l'Otan. Chaque pays membre doit en principe consacrer au moins 2 % de son PIB au financement de ces frais, plus importants que les contributions directes.Or, si certains pays, comme la Pologne (3,9 % du PIB), les États-Unis (3,5 % du Pib) ou la Grèce (3 % du PIB), font plus que respecter leur part du contrat, d'autres se comportent comme de mauvais payeurs.C'est notamment le cas de l'Allemagne (1,6 % du PIB), de l'Italie (1,5 %), de l'Espagne (1,3 %) ou encore du Luxembourg, qui avec 0,7 % de son PIB consacré à ces dépenses, arrive en dernière position.En fait, depuis le départ, les États-Unis assument à eux seuls environ la moitié des dépenses totales de l'OTAN. De quoi donner raison à Donald Trump ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/18/2024 • 1 minute, 55 seconds
Dans quelle station de ski l'immobilier est-il le plus cher ?
Les vacances d'hiver approchent à grands pas, et beaucoup de Français voudront en profiter pour retrouver les joies de la neige. Plutôt que de louer un chalet ou une chambre d'hôtel, certains préféreront acquérir un bien sur place.
Pour cela, ils vont rechercher les secteurs où les prix de l'immobilier restent abordables. À cet égard, le prix moyen au m2 était, en février 2021, de 5.272 euros dans les Alpes du Nord, un tarif trois fois plus élevé que dans les Vosges.
Mais si, en raison de vos goûts ou d'une certaine proximité, vous préférez les Alpes, il faut examiner la situation de plus près. En effet, le prix de l'immobilier y est plus élevé dans certaines stations de ski que dans d'autres.
Si l'on devait établir le classement des stations où l'immobilier est le plus cher, la première place reviendrait à Val d'Isère, en Savoie. En effet, si l'on en croit Meilleurs Agents, une référence en matière d'estimation immobilière, le prix moyen au m2, dans cette station, était déjà de 12.279 euros en février 2021. D'après le site Money Vox, le prix moyen aurait encore progressé, pour atteindre 15.268 euros le m2 en janvier 2024.
L'achat d'un appartement à Val d'Isère coûterait donc plus cher qu'à Paris où pourtant, on le sait, les prix de l'immobilier sont les plus élevés en France. À titre de comparaison, il fallait compter, au début 2021, 12.032 euros le m2 dans le second arrondissement de la capitale.
Val d'Isère subit, comme les autres stations, mais de manière encore plus marquée, les conséquences de la hausse de l'immobilier dans les Alpes du Nord. Toujours d'après Meilleurs Agents, les prix y auraient progressé de près de 10 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Et la hausse atteint même près de 23 % sur les trois dernières années.
Sur ce podium des stations de ski les plus chères, on trouve ensuite Courchevel, en Savoie, puis Megève, en Haute Savoie, où le prix moyen au m2 avoisine les 10.000 euros.
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2/15/2024 • 2 minutes, 12 seconds
Dans quelle station de ski l'immobilier est-il le plus cher ?
Les vacances d'hiver approchent à grands pas, et beaucoup de Français voudront en profiter pour retrouver les joies de la neige. Plutôt que de louer un chalet ou une chambre d'hôtel, certains préféreront acquérir un bien sur place.Pour cela, ils vont rechercher les secteurs où les prix de l'immobilier restent abordables. À cet égard, le prix moyen au m2 était, en février 2021, de 5.272 euros dans les Alpes du Nord, un tarif trois fois plus élevé que dans les Vosges.Mais si, en raison de vos goûts ou d'une certaine proximité, vous préférez les Alpes, il faut examiner la situation de plus près. En effet, le prix de l'immobilier y est plus élevé dans certaines stations de ski que dans d'autres.Si l'on devait établir le classement des stations où l'immobilier est le plus cher, la première place reviendrait à Val d'Isère, en Savoie. En effet, si l'on en croit Meilleurs Agents, une référence en matière d'estimation immobilière, le prix moyen au m2, dans cette station, était déjà de 12.279 euros en février 2021. D'après le site Money Vox, le prix moyen aurait encore progressé, pour atteindre 15.268 euros le m2 en janvier 2024.L'achat d'un appartement à Val d'Isère coûterait donc plus cher qu'à Paris où pourtant, on le sait, les prix de l'immobilier sont les plus élevés en France. À titre de comparaison, il fallait compter, au début 2021, 12.032 euros le m2 dans le second arrondissement de la capitale.Val d'Isère subit, comme les autres stations, mais de manière encore plus marquée, les conséquences de la hausse de l'immobilier dans les Alpes du Nord. Toujours d'après Meilleurs Agents, les prix y auraient progressé de près de 10 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Et la hausse atteint même près de 23 % sur les trois dernières années.Sur ce podium des stations de ski les plus chères, on trouve ensuite Courchevel, en Savoie, puis Megève, en Haute Savoie, où le prix moyen au m2 avoisine les 10.000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/2024 • 1 minute, 42 seconds
Pourquoi une compagnie aérienne veut-elle peser les passagers ?
Les passagers seront-ils bientôt traités comme leurs bagages ? La compagnie aérienne Korean Air a en effet inauguré, dans deux aéroports de Corée du Sud, une nouvelle pratique : peser les voyageurs. Elle leur a donc récemment demandé de monter sur la balance avant d'accéder à leur avion.
Ce qui n'a pas manqué de susciter l'indignation de certains d'entre eux. On a ainsi vu fleurir de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. On a pu assimiler cette pratique à une forme de discrimination.
On s'est aussi demandé si, désormais, le prix des billets dépendrait du poids des passagers. Enfin, certains ont rappelé que, pour répondre à cette curieuse demande de la compagnie, il fallait divulguer des données personnelles et confidentielles.
Mais Korean Air n'est pas la première à peser ses passagers. La compagnie nationale néo-zélandaise et plusieurs compagnies américaines s'y sont déjà essayées.
Les compagnies ont cependant des arguments à faire valoir. En enregistrant le poids des voyageurs, et notamment celui de leurs clients réguliers, elles peuvent ainsi mieux les répartir dans les avions et prévoir la charge représentée, dans chaque appareil, par les passagers.
Ce serait donc une question de sécurité. De fait, la prise en compte du poids précis de chaque voyageur permettrait de mesurer avec beaucoup plus de précision la charge de l'avion. Jusqu'alors, en effet, on se contentait de compter environ 80 kg par voyageur, ce qui est loin de correspondre à la réalité.
Mais cette pratique permettrait aussi d'économiser le carburant. Plus un avion est lourd, plus il consomme du kérosène. Ce serait donc une manière, pour les compagnies, de limiter leurs coûts d'exploitation.
Par ailleurs, elles tentent de répondre aux critiques. Ainsi, Korean Air assure que les passagers sont pesés de manière anonyme et en toute discrétion. Certains suggèrent que les voyageurs donnent eux-mêmes cette information à l'avance, au moment de réserver leur billet.
Une solution qui ne devrait pas forcément convaincre les responsables des compagnies aériennes. En effet, rien ne leur garantit que les passagers leur donneront des informations exactes.
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2/14/2024 • 2 minutes, 24 seconds
Pourquoi une compagnie aérienne veut-elle peser les passagers ?
Les passagers seront-ils bientôt traités comme leurs bagages ? La compagnie aérienne Korean Air a en effet inauguré, dans deux aéroports de Corée du Sud, une nouvelle pratique : peser les voyageurs. Elle leur a donc récemment demandé de monter sur la balance avant d'accéder à leur avion.Ce qui n'a pas manqué de susciter l'indignation de certains d'entre eux. On a ainsi vu fleurir de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. On a pu assimiler cette pratique à une forme de discrimination.On s'est aussi demandé si, désormais, le prix des billets dépendrait du poids des passagers. Enfin, certains ont rappelé que, pour répondre à cette curieuse demande de la compagnie, il fallait divulguer des données personnelles et confidentielles.Mais Korean Air n'est pas la première à peser ses passagers. La compagnie nationale néo-zélandaise et plusieurs compagnies américaines s'y sont déjà essayées.Les compagnies ont cependant des arguments à faire valoir. En enregistrant le poids des voyageurs, et notamment celui de leurs clients réguliers, elles peuvent ainsi mieux les répartir dans les avions et prévoir la charge représentée, dans chaque appareil, par les passagers.Ce serait donc une question de sécurité. De fait, la prise en compte du poids précis de chaque voyageur permettrait de mesurer avec beaucoup plus de précision la charge de l'avion. Jusqu'alors, en effet, on se contentait de compter environ 80 kg par voyageur, ce qui est loin de correspondre à la réalité.Mais cette pratique permettrait aussi d'économiser le carburant. Plus un avion est lourd, plus il consomme du kérosène. Ce serait donc une manière, pour les compagnies, de limiter leurs coûts d'exploitation.Par ailleurs, elles tentent de répondre aux critiques. Ainsi, Korean Air assure que les passagers sont pesés de manière anonyme et en toute discrétion. Certains suggèrent que les voyageurs donnent eux-mêmes cette information à l'avance, au moment de réserver leur billet.Une solution qui ne devrait pas forcément convaincre les responsables des compagnies aériennes. En effet, rien ne leur garantit que les passagers leur donneront des informations exactes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/14/2024 • 1 minute, 54 seconds
Pourquoi le prix du gaz ne cesse de grimper ?
Décidément, la facture énergétique ne cesse de s'alourdir. Après une augmentation de 10 % du tarif de l'électricité, on annonce une nouvelle hausse du prix du gaz pour l'été prochain.
À partir du 1er juillet 2024, en effet, le tarif du gaz devrait progresser de 5,5 % pour les clients se chauffant avec ce mode d'énergie. Et la hausse devrait être de 10,4 % pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude ou la cuisson des repas.
Pour le gestionnaire du réseau, cette nouvelle augmentation s'explique d'abord par la nécessité de payer des frais d'entretien qui ne cessent de progresser. Pour pouvoir couvrir ces coûts fixes, le gestionnaire avait demandé une augmentation de 40 % des tarifs du gaz sur quatre ans. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) ne lui a accordé qu'un peu plus de 27 % de hausse.
Si les charges du gestionnaire ne cessent d'augmenter, c'est, du moins en partie, en raison de la baisse constante de la consommation. En effet, les particuliers utilisent de moins en moins le gaz comme source d'énergie.
La consommation a baissé de 9,5 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période 2018-2019. Or, les exigences, en matière d'entretien du réseau, restent les mêmes. C'est en effet une question de sécurité pour le consommateur.
Il faut donc répartir ces frais d'entretien, qu'on ne peut réduire, sur des consommateurs moins nombreux. Ce qui représente, pour chacun d'entre eux, un prix plus élevé.
Ce phénomène a alors tendance à enclencher un véritable cercle vicieux. En effet, cette hausse des tarifs conduira de nouveaux consommateurs à abandonner le gaz. Ce qui provoquera une nouvelle augmentation de ces frais fixes, donc une nouvelle baisse de la demande. Et ainsi de suite.
Il faut donc s'attendre à de nouvelles augmentations dans les prochaines années. D'autant que le montant des taxes, qui représente une partie du prix, et le prix du gaz naturel lui-même devraient également subir de nouvelles hausses.
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2/13/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Pourquoi le prix du gaz ne cesse de grimper ?
Décidément, la facture énergétique ne cesse de s'alourdir. Après une augmentation de 10 % du tarif de l'électricité, on annonce une nouvelle hausse du prix du gaz pour l'été prochain.À partir du 1er juillet 2024, en effet, le tarif du gaz devrait progresser de 5,5 % pour les clients se chauffant avec ce mode d'énergie. Et la hausse devrait être de 10,4 % pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude ou la cuisson des repas.Pour le gestionnaire du réseau, cette nouvelle augmentation s'explique d'abord par la nécessité de payer des frais d'entretien qui ne cessent de progresser. Pour pouvoir couvrir ces coûts fixes, le gestionnaire avait demandé une augmentation de 40 % des tarifs du gaz sur quatre ans. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) ne lui a accordé qu'un peu plus de 27 % de hausse.Si les charges du gestionnaire ne cessent d'augmenter, c'est, du moins en partie, en raison de la baisse constante de la consommation. En effet, les particuliers utilisent de moins en moins le gaz comme source d'énergie.La consommation a baissé de 9,5 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période 2018-2019. Or, les exigences, en matière d'entretien du réseau, restent les mêmes. C'est en effet une question de sécurité pour le consommateur.Il faut donc répartir ces frais d'entretien, qu'on ne peut réduire, sur des consommateurs moins nombreux. Ce qui représente, pour chacun d'entre eux, un prix plus élevé.Ce phénomène a alors tendance à enclencher un véritable cercle vicieux. En effet, cette hausse des tarifs conduira de nouveaux consommateurs à abandonner le gaz. Ce qui provoquera une nouvelle augmentation de ces frais fixes, donc une nouvelle baisse de la demande. Et ainsi de suite.Il faut donc s'attendre à de nouvelles augmentations dans les prochaines années. D'autant que le montant des taxes, qui représente une partie du prix, et le prix du gaz naturel lui-même devraient également subir de nouvelles hausses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/13/2024 • 1 minute, 52 seconds
Qu'est-ce que le « No spend February » ?
Nos contemporains ont pris l'habitude de se lancer des défis. Ainsi, le "dry january" les invitait à réduire leur consommation d'alcool durant ce mois, ou même à ne plus boire du tout.
Voilà maintenant le "no spend february". Comme son nom l'indique, il s'agit, en ce second mois de l'année, de moins dépenser ou de laisser même, certains jours, son porte-monnaie dans sa poche.
L'idéal serait de se limiter aux achats utiles. Lancé sur les réseaux sociaux, ce nouveau défi semble rencontrer un grand succès.
Le but du "no spend february" est donc d'apprendre à maîtriser ses dépenses. Ses promoteurs ne se contentent pas de lancer un slogan accrocheur, ils donnent des conseils simples mais judicieux.
Les uns préconisent de suivre ses dépenses au jour le jour, pour ne pas en perdre le contrôle. D'autres proposent des astuces pratiques, comme la technique des enveloppes, devenue très populaire.
Elle consiste à mettre dans une enveloppe la somme réservée au paiement d'une facture, à un achat ou une activité. Le budget consacré à chaque dépense perd ainsi son caractère théorique et il devient plus facile de le contrôler.
Pour profiter de cette opération, il faut d'abord faire le point de toutes ses dépenses mensuelles. Sur cette base, il sera possible de faire le tri entre les dépenses essentielles, sur lesquelles on ne peut guère économiser, et les achats superflus.
Si certaines dépenses, comme le loyer ou certaines factures, ne peuvent subir de compression, d'autres habitudes d'achat peuvent être modifiées. Ainsi, on peut aller au restaurant une fois par mois au lieu de quatre ou se préparer une thermos de café plutôt que de le prendre en terrasse.
C'est donc un certain rapport à la consommation qui doit changer. Il faudrait la voir alors davantage comme une action utilitaire que comme une manière de vivre. C'est bien l'objectif que semble s'être assigné le "no spend february".
Au risque d'encourager un état de "sous-consommation" trop difficile à endurer pour les adeptes des achats compulsifs. Mais nous n'en sommes pas encore là.
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2/12/2024 • 2 minutes, 25 seconds
Qu'est-ce que le « No spend February » ?
Nos contemporains ont pris l'habitude de se lancer des défis. Ainsi, le "dry january" les invitait à réduire leur consommation d'alcool durant ce mois, ou même à ne plus boire du tout.Voilà maintenant le "no spend february". Comme son nom l'indique, il s'agit, en ce second mois de l'année, de moins dépenser ou de laisser même, certains jours, son porte-monnaie dans sa poche.L'idéal serait de se limiter aux achats utiles. Lancé sur les réseaux sociaux, ce nouveau défi semble rencontrer un grand succès.Le but du "no spend february" est donc d'apprendre à maîtriser ses dépenses. Ses promoteurs ne se contentent pas de lancer un slogan accrocheur, ils donnent des conseils simples mais judicieux.Les uns préconisent de suivre ses dépenses au jour le jour, pour ne pas en perdre le contrôle. D'autres proposent des astuces pratiques, comme la technique des enveloppes, devenue très populaire.Elle consiste à mettre dans une enveloppe la somme réservée au paiement d'une facture, à un achat ou une activité. Le budget consacré à chaque dépense perd ainsi son caractère théorique et il devient plus facile de le contrôler.Pour profiter de cette opération, il faut d'abord faire le point de toutes ses dépenses mensuelles. Sur cette base, il sera possible de faire le tri entre les dépenses essentielles, sur lesquelles on ne peut guère économiser, et les achats superflus.Si certaines dépenses, comme le loyer ou certaines factures, ne peuvent subir de compression, d'autres habitudes d'achat peuvent être modifiées. Ainsi, on peut aller au restaurant une fois par mois au lieu de quatre ou se préparer une thermos de café plutôt que de le prendre en terrasse.C'est donc un certain rapport à la consommation qui doit changer. Il faudrait la voir alors davantage comme une action utilitaire que comme une manière de vivre. C'est bien l'objectif que semble s'être assigné le "no spend february".Au risque d'encourager un état de "sous-consommation" trop difficile à endurer pour les adeptes des achats compulsifs. Mais nous n'en sommes pas encore là. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/12/2024 • 1 minute, 55 seconds
Je vous parle de mon nouveau podcast: La folle épopée
Pour écouter La folle épopée:
Apple Podcasts:
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-folle-%C3%A9pop%C3%A9e/id1727649957
Spotify:
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Deezer:
https://deezer.com/show/1000659242
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2/10/2024 • 1 minute, 20 seconds
Je vous parle de mon nouveau podcast: La folle épopée
Pour écouter La folle épopée:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-folle-%C3%A9pop%C3%A9e/id1727649957Spotify:https://open.spotify.com/show/74el11FIusukqlTkEMPstjDeezer:https://deezer.com/show/1000659242 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/10/2024 • 1 minute, 20 seconds
Qu'est-ce que le Green Deal ?
La colère des agriculteurs ne se manifeste pas seulement contre le gouvernement. Ils en veulent aussi à la Commission européenne. Parmi les mesures prises par cet organisme, et qu'ils contestent, figure notamment le "Green Deal" ou "Pacte vert", mis en place dès 2019.
Mais de quoi s'agit-il ? L'objectif de ce Pacte vert est de parvenir, pour l'Europe, à la neutralité climatique d'ici 2050. On y atteindra le jour où les émissions de gaz à effet de serre issus de l'activité humaine seront en quelque sorte annulées par ce que les spécialistes appellent les "puits de carbone".
Il s'agit de réservoirs naturels, comme les sols ou les forêts, ou de techniques artificielles de captage, capables d'absorber une partie du carbone émis dans l'atmosphère.
Le "Green Deal" cherche donc à ménager l'environnement et à préserver la qualité de vie des Européens, sans sacrifier pour autant la croissance économique.
Les mesures prises dans le cadre de ce Pacte vert concernent de nombreux secteurs, comme les transports, l'agriculture ou l'industrie. Ainsi, pour parvenir à la neutralité climatique, une taxe carbone devrait être instituée aux frontières sur certains produits polluants.
Pour lutter contre la déforestation, au niveau mondial, l'interdiction de produits tels que l'huile de palme ou le cacao cultivé dans certaines conditions est également prévue par le Pacte vert. De même que la mise en circulation, à partir de 2035, de véhicules neufs n'émettant plus de gaz à effet de serre.
Par ailleurs, la nouvelle Politique agricole commune (PAC), entrée en vigueur en janvier 2023, doit s'inscrire dans le cadre du Green Deal. Une PAC qui, comme on le sait, provoque le mécontentement des agriculteurs.
Elle leur impose en effet, au nom du maintien de la biodiversité, de laisser au moins 4 % de leurs terres en jachère. D'autres mesures doivent enrayer la baisse des populations d'oiseaux ou de papillons.
En outre, la PAC prévoit l'interdiction de certains pesticides, qui ne devront pas passer les frontières européennes. D'une manière générale, le Green Deal entend promouvoir une alimentation à la fois suffisante et plus durable.
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2/8/2024 • 2 minutes, 26 seconds
Qu'est-ce que le Green Deal ?
La colère des agriculteurs ne se manifeste pas seulement contre le gouvernement. Ils en veulent aussi à la Commission européenne. Parmi les mesures prises par cet organisme, et qu'ils contestent, figure notamment le "Green Deal" ou "Pacte vert", mis en place dès 2019.Mais de quoi s'agit-il ? L'objectif de ce Pacte vert est de parvenir, pour l'Europe, à la neutralité climatique d'ici 2050. On y atteindra le jour où les émissions de gaz à effet de serre issus de l'activité humaine seront en quelque sorte annulées par ce que les spécialistes appellent les "puits de carbone".Il s'agit de réservoirs naturels, comme les sols ou les forêts, ou de techniques artificielles de captage, capables d'absorber une partie du carbone émis dans l'atmosphère.Le "Green Deal" cherche donc à ménager l'environnement et à préserver la qualité de vie des Européens, sans sacrifier pour autant la croissance économique.Les mesures prises dans le cadre de ce Pacte vert concernent de nombreux secteurs, comme les transports, l'agriculture ou l'industrie. Ainsi, pour parvenir à la neutralité climatique, une taxe carbone devrait être instituée aux frontières sur certains produits polluants.Pour lutter contre la déforestation, au niveau mondial, l'interdiction de produits tels que l'huile de palme ou le cacao cultivé dans certaines conditions est également prévue par le Pacte vert. De même que la mise en circulation, à partir de 2035, de véhicules neufs n'émettant plus de gaz à effet de serre.Par ailleurs, la nouvelle Politique agricole commune (PAC), entrée en vigueur en janvier 2023, doit s'inscrire dans le cadre du Green Deal. Une PAC qui, comme on le sait, provoque le mécontentement des agriculteurs.Elle leur impose en effet, au nom du maintien de la biodiversité, de laisser au moins 4 % de leurs terres en jachère. D'autres mesures doivent enrayer la baisse des populations d'oiseaux ou de papillons.En outre, la PAC prévoit l'interdiction de certains pesticides, qui ne devront pas passer les frontières européennes. D'une manière générale, le Green Deal entend promouvoir une alimentation à la fois suffisante et plus durable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/8/2024 • 1 minute, 56 seconds
Pourquoi la chute d'Evergrande en Chine est-elle inquiétante ?
Prix en baisse, chantiers de construction à l'arrêt, la Chine est en pleine crise de l'immobilier. Et ce n'est pas la chute d'Evergrande, le plus grand promoteur immobilier du pays, qui va arranger la situation.
Le groupe avait en effet accumulé les dettes, encore accrues par les restrictions de crédit intervenues à partir de 2020. Elles ont fini par atteindre le chiffre impressionnant de 328 milliards de dollars.
Étranglé par cette dette, Evergrande, déclaré en faillite aux États-Unis, n'a pu faire face, dès 2021, à certains de ses paiements. Aussi une demande de liquidation a-t-elle été déposée, en juin 2022, auprès d'un tribunal de Hong-Kong.
Estimant qu'aucun plan de restructuration convaincant n'avait été présenté par le groupe, le tribunal vient de le placer en liquidation judiciaire.
Les conséquences de ce véritable coup de théâtre n'ont pas tardé à se faire sentir. En effet, dès que la nouvelle a été connue, l'action d'Evergrade a accusé une baisse de plus de 20 %. Au point que la bourse de Hong-Kong a dû suspendre la cotation du titre.
Il reste à savoir si la décision sera vraiment appliquée. En effet, elle émane d'un tribunal situé dans une région semi-autonome. Les milieux économiques se demandent si elle sera vraiment mise en œuvre en Chine continentale, où Evergrande a son siège.
En effet, le pouvoir de Xi Jinping, le dirigeant chinois, y est sans partage. Malgré ce jugement, il pourrait donc soutenir le géant de l'immobilier chinois qui, à l'époque de sa prospérité, était un véritable moteur de l'économie chinoise.
Mais le groupe ne doit pas s'attendre à un tel soutien. En effet, le président chinois, qui a ordonné de réduire l'accès du groupe au crédit, considère la situation d'Evergrande, et d'autres sociétés immobilières, comme un véritable danger pour une économie chinoise déjà en souffrance.
En effet, la crise du secteur immobilier, révélée par la faillite d'Evergrande, fragilise encore plus l'économie d'un pays qui n'est plus, d'ores et déjà, le moteur de la croissance mondiale.
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2/7/2024 • 2 minutes, 20 seconds
Pourquoi la chute d'Evergrande en Chine est-elle inquiétante ?
Prix en baisse, chantiers de construction à l'arrêt, la Chine est en pleine crise de l'immobilier. Et ce n'est pas la chute d'Evergrande, le plus grand promoteur immobilier du pays, qui va arranger la situation.Le groupe avait en effet accumulé les dettes, encore accrues par les restrictions de crédit intervenues à partir de 2020. Elles ont fini par atteindre le chiffre impressionnant de 328 milliards de dollars.Étranglé par cette dette, Evergrande, déclaré en faillite aux États-Unis, n'a pu faire face, dès 2021, à certains de ses paiements. Aussi une demande de liquidation a-t-elle été déposée, en juin 2022, auprès d'un tribunal de Hong-Kong.Estimant qu'aucun plan de restructuration convaincant n'avait été présenté par le groupe, le tribunal vient de le placer en liquidation judiciaire.Les conséquences de ce véritable coup de théâtre n'ont pas tardé à se faire sentir. En effet, dès que la nouvelle a été connue, l'action d'Evergrade a accusé une baisse de plus de 20 %. Au point que la bourse de Hong-Kong a dû suspendre la cotation du titre.Il reste à savoir si la décision sera vraiment appliquée. En effet, elle émane d'un tribunal situé dans une région semi-autonome. Les milieux économiques se demandent si elle sera vraiment mise en œuvre en Chine continentale, où Evergrande a son siège.En effet, le pouvoir de Xi Jinping, le dirigeant chinois, y est sans partage. Malgré ce jugement, il pourrait donc soutenir le géant de l'immobilier chinois qui, à l'époque de sa prospérité, était un véritable moteur de l'économie chinoise.Mais le groupe ne doit pas s'attendre à un tel soutien. En effet, le président chinois, qui a ordonné de réduire l'accès du groupe au crédit, considère la situation d'Evergrande, et d'autres sociétés immobilières, comme un véritable danger pour une économie chinoise déjà en souffrance.En effet, la crise du secteur immobilier, révélée par la faillite d'Evergrande, fragilise encore plus l'économie d'un pays qui n'est plus, d'ores et déjà, le moteur de la croissance mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/7/2024 • 1 minute, 50 seconds
Comment va le moral des français ?
Le contexte économique actuel, marqué par une inflation qui marque à peine le pas, n'incite guère à l'optimisme. Malgré ces difficultés conjoncturelles, le moral des Français semble pourtant s'améliorer légèrement.
C'est du moins ce qui ressort d'un récent rapport de l'Insee. En effet, l'indicateur mesurant la confiance des ménages affiche le score de 91, un résultat en hausse de deux points par rapport au mois de décembre.
Il est cependant à relativiser si on le compare au chiffre 100, qui est la moyenne de longue période de cet indice de confiance.
D'autres indicateurs témoignent de l'optimisme mesuré dont font preuve les Français. Ainsi, toujours d'après l'Insee, l'indice se rapportant à la perception qu'ont les ménages de leur situation financière est en hausse d'un point.
De même, les Français envisagent avec plus de confiance l'évolution économique. En effet, ils sont plus nombreux (une hausse de 2 points) à penser que leur niveau de vie a progressé au cours des 12 derniers mois. Et ils sont encore plus optimistes pour l'avenir.
En effet, l'Insee note une progression de 6 points de l'indicateur mesurant l'opinion des ménages à propos de l'évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois.
Là encore, cependant, cette confiance retrouvée témoigne d'un sursaut assez timide, ces chiffres demeurant inférieurs à la moyenne de longue période.
Malgré tout, d'autres signes montrent que les Français ont davantage le moral. Ainsi, ils craignent un peu moins la perspective d'un chômage élevé. De même, l'indice appréciant l'opinion des Français par rapport à la poursuite de l'inflation est en baisse de 5 points. Ils sont donc plus nombreux à penser que la hausse des prix devrait marquer le pas.
Même tempéré, cet optimisme témoigne d'une relative confiance dans l'avenir, alors même que l'Insee dévoile, à cet égard, d'autres chiffres plus inquiétants. En effet, il indique que 2023 n'a pas été une très bonne année pour les entreprises. De fait, il s'en est créé 10.000 de moins qu'en 2022. De quoi, peut-être, infléchir le moral des Français.
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2/6/2024 • 2 minutes, 23 seconds
Comment va le moral des français ?
Le contexte économique actuel, marqué par une inflation qui marque à peine le pas, n'incite guère à l'optimisme. Malgré ces difficultés conjoncturelles, le moral des Français semble pourtant s'améliorer légèrement.C'est du moins ce qui ressort d'un récent rapport de l'Insee. En effet, l'indicateur mesurant la confiance des ménages affiche le score de 91, un résultat en hausse de deux points par rapport au mois de décembre.Il est cependant à relativiser si on le compare au chiffre 100, qui est la moyenne de longue période de cet indice de confiance.D'autres indicateurs témoignent de l'optimisme mesuré dont font preuve les Français. Ainsi, toujours d'après l'Insee, l'indice se rapportant à la perception qu'ont les ménages de leur situation financière est en hausse d'un point.De même, les Français envisagent avec plus de confiance l'évolution économique. En effet, ils sont plus nombreux (une hausse de 2 points) à penser que leur niveau de vie a progressé au cours des 12 derniers mois. Et ils sont encore plus optimistes pour l'avenir.En effet, l'Insee note une progression de 6 points de l'indicateur mesurant l'opinion des ménages à propos de l'évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois.Là encore, cependant, cette confiance retrouvée témoigne d'un sursaut assez timide, ces chiffres demeurant inférieurs à la moyenne de longue période.Malgré tout, d'autres signes montrent que les Français ont davantage le moral. Ainsi, ils craignent un peu moins la perspective d'un chômage élevé. De même, l'indice appréciant l'opinion des Français par rapport à la poursuite de l'inflation est en baisse de 5 points. Ils sont donc plus nombreux à penser que la hausse des prix devrait marquer le pas.Même tempéré, cet optimisme témoigne d'une relative confiance dans l'avenir, alors même que l'Insee dévoile, à cet égard, d'autres chiffres plus inquiétants. En effet, il indique que 2023 n'a pas été une très bonne année pour les entreprises. De fait, il s'en est créé 10.000 de moins qu'en 2022. De quoi, peut-être, infléchir le moral des Français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/6/2024 • 1 minute, 53 seconds
Que contient la proposition de loi « anti Airbnb » ?
Une loi sur les logements meublés touristiques vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée Nationale. Dans le viseur de ce texte : les appartements et maisons loués par le biais d'Airbnb, un site mettant en relation les propriétaires et les vacanciers souhaitant louer un logement pour une courte période.
En effet, la présence de ces logements saisonniers, de plus en plus nombreux, accentuerait la crise d'un secteur en difficulté. Pour les spécialistes, en effet, elle serait l'une des principales responsables de la baisse du nombre de logements mis en location.
L'agence Foncia, une référence en matière de gestion locative, l'estimait à 10 % pour l'année 2021. Depuis, la situation ne s'est guère améliorée.
La loi qui vient d'être adoptée, en première lecture, par les députés, doit inciter les propriétaires à remettre leurs logements dans le circuit normal de la location, ou, en tous cas, à proposer des baux de plus longue durée.
La mesure la plus attendue est de nature fiscale. Elle ramène à 30 %, au lieu de 50 ou même 71 %, l'abattement appliqué sur les revenus tirés de la location de ces logements saisonniers. L'abattement de 71 % ne serait plus valable que dans des secteurs ruraux connaissant une faible densité de population.
Les maires auront également la possibilité de réduire le nombre de jours durant lesquels une résidence principale peut être louée dans l'année. Ainsi, cette période de location annuelle pourrait passer de 120 à 90 jours.
Par ailleurs, de nouvelles exigences, en termes de diagnostic de performance énergétique, seront imposés aux propriétaires de meublés touristiques.
Les mesures contenues dans la loi sont jugées satisfaisantes par l'ensemble des députés de l'opposition, qui ont d'ailleurs voté le texte. Certains demandent d'aller plus loin et de supprimer tous les avantages fiscaux dont profitent les propriétaires de ces logements saisonniers.
Ce serait, pour eux, la meilleure façon de lutter contre la pénurie de logements qui se fait sentir dans de nombreuses régions. Pour l'heure, la loi doit être encore examinée par le Sénat.
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2/5/2024 • 2 minutes, 26 seconds
Que contient la proposition de loi « anti Airbnb » ?
Une loi sur les logements meublés touristiques vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée Nationale. Dans le viseur de ce texte : les appartements et maisons loués par le biais d'Airbnb, un site mettant en relation les propriétaires et les vacanciers souhaitant louer un logement pour une courte période.En effet, la présence de ces logements saisonniers, de plus en plus nombreux, accentuerait la crise d'un secteur en difficulté. Pour les spécialistes, en effet, elle serait l'une des principales responsables de la baisse du nombre de logements mis en location.L'agence Foncia, une référence en matière de gestion locative, l'estimait à 10 % pour l'année 2021. Depuis, la situation ne s'est guère améliorée.La loi qui vient d'être adoptée, en première lecture, par les députés, doit inciter les propriétaires à remettre leurs logements dans le circuit normal de la location, ou, en tous cas, à proposer des baux de plus longue durée.La mesure la plus attendue est de nature fiscale. Elle ramène à 30 %, au lieu de 50 ou même 71 %, l'abattement appliqué sur les revenus tirés de la location de ces logements saisonniers. L'abattement de 71 % ne serait plus valable que dans des secteurs ruraux connaissant une faible densité de population.Les maires auront également la possibilité de réduire le nombre de jours durant lesquels une résidence principale peut être louée dans l'année. Ainsi, cette période de location annuelle pourrait passer de 120 à 90 jours.Par ailleurs, de nouvelles exigences, en termes de diagnostic de performance énergétique, seront imposés aux propriétaires de meublés touristiques.Les mesures contenues dans la loi sont jugées satisfaisantes par l'ensemble des députés de l'opposition, qui ont d'ailleurs voté le texte. Certains demandent d'aller plus loin et de supprimer tous les avantages fiscaux dont profitent les propriétaires de ces logements saisonniers.Ce serait, pour eux, la meilleure façon de lutter contre la pénurie de logements qui se fait sentir dans de nombreuses régions. Pour l'heure, la loi doit être encore examinée par le Sénat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/5/2024 • 1 minute, 56 seconds
Quel est le portrait type de l'agriculteur en France ?
Le monde agricole est en ébullition. Les agriculteurs se disent étranglés par l'augmentation des charges et la concurrence des produits importés, qu'ils jugent déloyale. Ils réclament aussi l'allègement des normes européennes.
Les paysans dont donc en colère. Mais à quoi ressemblent-ils au juste aujourd'hui ? D'abord ils sont beaucoup moins nombreux. En effet, on ne comptait qu'un peu moins de 400.000 exploitations agricoles en 2020, contre environ 1,5 million en 1970. Soit près de quatre fois moins en 50 ans.
En 2021, les agriculteurs ne représentent donc plus que 1,5 % de la population active, contre un peu plus de 7 % en 1980.
En revanche, ces exploitations sont plus grandes, ce qui compense un peu la diminution de leur nombre. En effet, la superficie moyenne des exploitations agricoles a augmenté de 50 hectares en 50 ans.
Dans l'ensemble, les agriculteurs sont également plus âgés. En effet, selon le dernier recensement agricole, environ la moitié des exploitations étaient dirigées, en 2020, par des agriculteurs âgés de 55 ans et plus. Ces agriculteurs plus chenus, on les retrouve d'ailleurs davantage encore dans certaines régions, comme le Sud-Ouest, la Normandie, la Bretagne ou encore la région PACA.
En 2020, moins de 40 % des agriculteurs avaient moins de 40 ans. À cette date, leur âge moyen était d'un peu plus de 51 ans. Une situation qui ne laissera pas de poser de graves problèmes au moment du départ en retraite de ces agriculteurs âgés. Il faut peut-être craindre alors la disparition d'un certain nombre d'exploitations.
Par ailleurs, le monde agricole semble peu propice aux agricultrices. En effet, on ne comptait, en 2020, qu'un peu plus de 26 % d'exploitantes, ou de femmes dirigeant l'exploitation avec leurs maris. Un chiffre qui montre même un léger recul par rapport à 2010.
Enfin, les agriculteurs d'aujourd'hui ont fait davantage d'études. Ainsi, près de 75 % ont un niveau bac, contre 48 % dans la génération précédente. Et 44 % ont suivi un cursus dans le supérieur.
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2/4/2024 • 2 minutes, 52 seconds
Quel est le portrait type de l'agriculteur en France ?
Le monde agricole est en ébullition. Les agriculteurs se disent étranglés par l'augmentation des charges et la concurrence des produits importés, qu'ils jugent déloyale. Ils réclament aussi l'allègement des normes européennes.Les paysans dont donc en colère. Mais à quoi ressemblent-ils au juste aujourd'hui ? D'abord ils sont beaucoup moins nombreux. En effet, on ne comptait qu'un peu moins de 400.000 exploitations agricoles en 2020, contre environ 1,5 million en 1970. Soit près de quatre fois moins en 50 ans.En 2021, les agriculteurs ne représentent donc plus que 1,5 % de la population active, contre un peu plus de 7 % en 1980.En revanche, ces exploitations sont plus grandes, ce qui compense un peu la diminution de leur nombre. En effet, la superficie moyenne des exploitations agricoles a augmenté de 50 hectares en 50 ans.Dans l'ensemble, les agriculteurs sont également plus âgés. En effet, selon le dernier recensement agricole, environ la moitié des exploitations étaient dirigées, en 2020, par des agriculteurs âgés de 55 ans et plus. Ces agriculteurs plus chenus, on les retrouve d'ailleurs davantage encore dans certaines régions, comme le Sud-Ouest, la Normandie, la Bretagne ou encore la région PACA.En 2020, moins de 40 % des agriculteurs avaient moins de 40 ans. À cette date, leur âge moyen était d'un peu plus de 51 ans. Une situation qui ne laissera pas de poser de graves problèmes au moment du départ en retraite de ces agriculteurs âgés. Il faut peut-être craindre alors la disparition d'un certain nombre d'exploitations.Par ailleurs, le monde agricole semble peu propice aux agricultrices. En effet, on ne comptait, en 2020, qu'un peu plus de 26 % d'exploitantes, ou de femmes dirigeant l'exploitation avec leurs maris. Un chiffre qui montre même un léger recul par rapport à 2010.Enfin, les agriculteurs d'aujourd'hui ont fait davantage d'études. Ainsi, près de 75 % ont un niveau bac, contre 48 % dans la génération précédente. Et 44 % ont suivi un cursus dans le supérieur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/4/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Quelle va être l'augmentation des franchises dans le domaine de la santé ?
Les largesses du "quoi qu'il en coûte", cette politique de protection de l'économie mise en place durant la crise du Covid, semblent bien terminées. En effet, l'heure est au redressement des finances publiques, mises à mal par les généreuses dépenses de la période précédente.
Le gouvernement veut donc trouver de nouvelles ressources et faire des économies, et ce dans tous les secteurs. Y compris celui de la santé. En effet, 800 millions d'économies sont prévues dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024.
On doit d'abord les trouver dans une augmentation des franchises médicales, ces sommes qui restent à la charge du patient, en plus du ticket modérateur.
Et cette hausse n'est pas symbolique. En effet, le gouvernement annonce un doublement de ces franchises, une mesure qui devrait être effective au plus tard fin mars 2024. Ainsi, la somme restant à la charge du patient, sur les médicaments remboursés par l'Assurance maladie, passera de 50 centimes à 1 euro.
Même augmentation pour la franchise à payer à l'occasion de la consultation d'un professionnel de santé paramédical. Et la franchise passera de 2 à 4 euros pour les transports sanitaires.
Mais la hausse ne concerne pas seulement les franchises médicales. Elle s'applique aussi aux participations forfaitaires, des contributions financières déduites des remboursements de l'Assurance maladie. Et, là encore, le gouvernement a décidé de les doubler.
Ainsi, elle passe de 1 à 2 euros pour une consultation chez le médecin ou des examens en laboratoire.
Pour atténuer en partie l'effet de ces mesures, certains gardes-fous sont cependant conservés. Ainsi, le montant annuel des franchises médicales est toujours plafonné à 50 euros. Ce qui peut limiter l'impact financier de cette augmentation pour les personnes souffrant de pathologies lourdes et ayant besoin, de ce fait, de traitements de longue durée.
De même, certaines catégories, comme les mineurs, les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, demeurent exonérés des franchises médicales. Elles ne sont donc pas concernées par ces nouvelles mesures.
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2/1/2024 • 2 minutes, 28 seconds
Quelle va être l'augmentation des franchises dans le domaine de la santé ?
Les largesses du "quoi qu'il en coûte", cette politique de protection de l'économie mise en place durant la crise du Covid, semblent bien terminées. En effet, l'heure est au redressement des finances publiques, mises à mal par les généreuses dépenses de la période précédente.Le gouvernement veut donc trouver de nouvelles ressources et faire des économies, et ce dans tous les secteurs. Y compris celui de la santé. En effet, 800 millions d'économies sont prévues dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024.On doit d'abord les trouver dans une augmentation des franchises médicales, ces sommes qui restent à la charge du patient, en plus du ticket modérateur.Et cette hausse n'est pas symbolique. En effet, le gouvernement annonce un doublement de ces franchises, une mesure qui devrait être effective au plus tard fin mars 2024. Ainsi, la somme restant à la charge du patient, sur les médicaments remboursés par l'Assurance maladie, passera de 50 centimes à 1 euro.Même augmentation pour la franchise à payer à l'occasion de la consultation d'un professionnel de santé paramédical. Et la franchise passera de 2 à 4 euros pour les transports sanitaires.Mais la hausse ne concerne pas seulement les franchises médicales. Elle s'applique aussi aux participations forfaitaires, des contributions financières déduites des remboursements de l'Assurance maladie. Et, là encore, le gouvernement a décidé de les doubler.Ainsi, elle passe de 1 à 2 euros pour une consultation chez le médecin ou des examens en laboratoire.Pour atténuer en partie l'effet de ces mesures, certains gardes-fous sont cependant conservés. Ainsi, le montant annuel des franchises médicales est toujours plafonné à 50 euros. Ce qui peut limiter l'impact financier de cette augmentation pour les personnes souffrant de pathologies lourdes et ayant besoin, de ce fait, de traitements de longue durée.De même, certaines catégories, comme les mineurs, les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, demeurent exonérés des franchises médicales. Elles ne sont donc pas concernées par ces nouvelles mesures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/1/2024 • 1 minute, 58 seconds
Le fisc peut-il utiliser les réseaux sociaux ?
Les pouvoirs d'investigation du fisc et des agents des douane ne cessent de s'étendre. Depuis 2021, ils pouvaient collecter et utiliser des données publiées sur des sites de petites annonces.
En ce début 2024, leur contrôle s'élargit encore. En effet, le fisc a reçu le droit de consulter les données publiées sur les réseaux sociaux. Le but est de repérer plus facilement la fraude.
L'analyse de ces informations peut permettre de comparer la déclaration fiscale d'une personne au train de vie que trahissent les renseignements donnés sur les réseaux sociaux.
Il s'agit également de vérifier si certaines personnes, prétendant vivre le plus souvent à l'étranger, ne résident pas, en fait, sur le territoire national. Leur but étant, bien sûr, d'échapper à l'impôt français.
Ces nouveaux pouvoirs accordés au fisc ne l'ont pas été sans réticences. En effet, le Conseil constitutionnel et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avaient formulé des réserves à l'égard d'une telle intrusion de l'administration dans la vie privée des contribuables.
La CNIL avait même appelé les autorités à faire preuve d'une "grande prudence" dans le recueil de ces données personnelles. C'est ainsi que la collecte de ces informations a d'abord été encadrée par un certain nombre de limites.
La plus notable était l'impossibilité pour les services fiscaux de créer un compte sue les réseaux sociaux, ce qui, de fait, les empêchait d'y accéder. Cet obstacle vient d'être supprimé. Le fisc aura désormais le droit d'ouvrir un compte.
Pour autant, l'accès aux réseaux sociaux ne résoudra pas le problème de la fraude fiscale d'un coup de baguette magique. L'administration le reconnaît elle-même, ne concevant cette démarche que comme une expérimentation. Seuls ses résultats permettront de se prononcer sur l'efficacité de la méthode.
En effet, le fisc est bien conscient de la relativité des informations publiées sur les réseaux sociaux. Rien ne garantit, par exemple, l'authenticité des photos qu'on y trouve. Ainsi, la luxueuse maison d'un contribuable n'est peut-être pas la sienne ou bien ne lui appartient plus.
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1/31/2024 • 2 minutes, 27 seconds
Le fisc peut-il utiliser les réseaux sociaux ?
Les pouvoirs d'investigation du fisc et des agents des douane ne cessent de s'étendre. Depuis 2021, ils pouvaient collecter et utiliser des données publiées sur des sites de petites annonces.En ce début 2024, leur contrôle s'élargit encore. En effet, le fisc a reçu le droit de consulter les données publiées sur les réseaux sociaux. Le but est de repérer plus facilement la fraude.L'analyse de ces informations peut permettre de comparer la déclaration fiscale d'une personne au train de vie que trahissent les renseignements donnés sur les réseaux sociaux.Il s'agit également de vérifier si certaines personnes, prétendant vivre le plus souvent à l'étranger, ne résident pas, en fait, sur le territoire national. Leur but étant, bien sûr, d'échapper à l'impôt français.Ces nouveaux pouvoirs accordés au fisc ne l'ont pas été sans réticences. En effet, le Conseil constitutionnel et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avaient formulé des réserves à l'égard d'une telle intrusion de l'administration dans la vie privée des contribuables.La CNIL avait même appelé les autorités à faire preuve d'une "grande prudence" dans le recueil de ces données personnelles. C'est ainsi que la collecte de ces informations a d'abord été encadrée par un certain nombre de limites.La plus notable était l'impossibilité pour les services fiscaux de créer un compte sue les réseaux sociaux, ce qui, de fait, les empêchait d'y accéder. Cet obstacle vient d'être supprimé. Le fisc aura désormais le droit d'ouvrir un compte.Pour autant, l'accès aux réseaux sociaux ne résoudra pas le problème de la fraude fiscale d'un coup de baguette magique. L'administration le reconnaît elle-même, ne concevant cette démarche que comme une expérimentation. Seuls ses résultats permettront de se prononcer sur l'efficacité de la méthode.En effet, le fisc est bien conscient de la relativité des informations publiées sur les réseaux sociaux. Rien ne garantit, par exemple, l'authenticité des photos qu'on y trouve. Ainsi, la luxueuse maison d'un contribuable n'est peut-être pas la sienne ou bien ne lui appartient plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/31/2024 • 1 minute, 57 seconds
Comment la Grèce va-t-elle lutter contre le vieillissement de sa population ?
De nombreux pays européens sont confrontés à la baisse des naissances et, partant, au vieillissement et à la diminution de la population. Même la France, dont le taux de fécondité demeure le plus élevé de l'Union européenne, a vu le nombre de naissances chuter de plus de 6,5 % en 2023.
La Grèce est l'un des pays les plus touchés par ce tassement démographique. Déjà bas, le taux de fécondité, de 1,5 enfant par femme en 2012, est encore descendu à 1,3 enfant par femme en 2019. Or, ce taux devrait être à 2,1 enfant par femme pour assurer le renouvellement des générations.
Cette évolution de la fécondité explique en partie la baisse de 3,5 % de la population grecque depuis 2011. Ce recul s'explique aussi par une émigration massive des Grecs qui, durant la grave crise économique qui a récemment frappé leur pays, ont quitté la Grèce pour trouver du travail à l'étranger.
L'exode de ces 450.000 Grecs a contribué, par lui-même, au recul de la population. Mais la grande majorité de ces émigrés étant âgés de moins de 40 ans, c'est autant de personnes en âge de procréer qui ont quitté le pays.
Le gouvernement grec a donc pris des mesures pour enrayer le déclin démographique et le vieillissement de la population.
En 2020, les pouvoirs publics avaient déjà instauré une prime de naissance de 2.000 euros. Le gouvernement a décidé d'en augmenter le montant et de le faire dépendre du nombre d'enfants.
Ainsi, pour la naissance d'un premier enfant, la prime passera de 2.000 à 2.400 euros. Les parents d'un deuxième enfant toucheront 2.700 euros. Et, pour le troisième enfant, le montant sera de 3.000 euros.
Le montant prévu pour un quatrième enfant n'est pas précisé. Les autorités ont sans doute pensé qu'un tel événement devient trop rare en Grèce pour qu'on le prenne en compte.
Un programme nataliste plus large devrait être annoncé prochainement. Comportant sept mesures au total, il devrait coûter environ 90 millions d'euros à l'État.
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1/30/2024 • 2 minutes, 27 seconds
Comment la Grèce va-t-elle lutter contre le vieillissement de sa population ?
De nombreux pays européens sont confrontés à la baisse des naissances et, partant, au vieillissement et à la diminution de la population. Même la France, dont le taux de fécondité demeure le plus élevé de l'Union européenne, a vu le nombre de naissances chuter de plus de 6,5 % en 2023.La Grèce est l'un des pays les plus touchés par ce tassement démographique. Déjà bas, le taux de fécondité, de 1,5 enfant par femme en 2012, est encore descendu à 1,3 enfant par femme en 2019. Or, ce taux devrait être à 2,1 enfant par femme pour assurer le renouvellement des générations.Cette évolution de la fécondité explique en partie la baisse de 3,5 % de la population grecque depuis 2011. Ce recul s'explique aussi par une émigration massive des Grecs qui, durant la grave crise économique qui a récemment frappé leur pays, ont quitté la Grèce pour trouver du travail à l'étranger.L'exode de ces 450.000 Grecs a contribué, par lui-même, au recul de la population. Mais la grande majorité de ces émigrés étant âgés de moins de 40 ans, c'est autant de personnes en âge de procréer qui ont quitté le pays.Le gouvernement grec a donc pris des mesures pour enrayer le déclin démographique et le vieillissement de la population.En 2020, les pouvoirs publics avaient déjà instauré une prime de naissance de 2.000 euros. Le gouvernement a décidé d'en augmenter le montant et de le faire dépendre du nombre d'enfants.Ainsi, pour la naissance d'un premier enfant, la prime passera de 2.000 à 2.400 euros. Les parents d'un deuxième enfant toucheront 2.700 euros. Et, pour le troisième enfant, le montant sera de 3.000 euros.Le montant prévu pour un quatrième enfant n'est pas précisé. Les autorités ont sans doute pensé qu'un tel événement devient trop rare en Grèce pour qu'on le prenne en compte.Un programme nataliste plus large devrait être annoncé prochainement. Comportant sept mesures au total, il devrait coûter environ 90 millions d'euros à l'État. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/30/2024 • 1 minute, 57 seconds
Qu'est-ce que Cosmc's, la nouvelle chaine de McDonald's ?
La nouvelle était dans l'air, le patron de McDonald's l' a confirmée en décembre dernier. Il a en effet annoncé la naissance d'une petite sœur de la célèbre chaîne de restauration rapide.
Elle s'appelle Cosmc's. Cette nouvelle enseigne est placée sous l'égide d'un petit personnage à six bras, qui ressemble à un extraterrestre. il est apparu dans des spots publicitaires, dans les années 1980 et 1990.
L'offre de ces nouveaux restaurants complète celle de McDonald's. En effet, ses clients n'en poussent pas les portes pour faire de vrais repas, ce qui aurait pu représenter une concurrence pour les restaurants de la chaîne. Cosmc's essaierait plutôt de rivaliser avec le groupe Starbucks, une chaîne mondiale de cafés.
De fait, la nouvelle enseigne de McDonald's propose plutôt des encas et des desserts. En effet, viennoiseries, gâteaux, sandwichs et glaces sont au menu. Pour étancher sa soif, on a le choix entre les limonades, le café froid, les milk-shakes ou encore une sélection de thés spéciaux. Des boissons aux saveurs inédites sont aussi proposées aux clients.
Ils ne resteront d'ailleurs pas longtemps dans ces nouveaux cafés. En effet, le service ne se fait pas dans la salle, mais seulement en drive. L'argument invoqué est le gain de temps.
Le premier restaurant de Cosmc's s'est ouvert, en décembre dernier, dans la banlieue de Chicago. Il a connu d'emblée un franc succès. Sa fréquentation est déjà bien supérieure à celle d'un McDonald's. En effet, il a enregistré plus du double de visites.
Et ce serait même encore plus si l'on tient compte de la taille plus limitée de ces nouveaux restaurants. Le personnel n'a d'ailleurs même pas pu prendre toutes les commandes.
Avec cet établissement, la direction de McDonald's volait sonder le terrain. À cet égard, le test semble pleinement réussi. Une dizaine de restaurants supplémentaires devraient donc voir le jour en 2024, notamment au Texas.
Pour l'heure, McDonald's n'a rien dit d'un éventuel déploiement de son nouveau concept dans le reste du monde. Si Cosmc's devait arriver en France, on se demande comment il faudrait prononcer son nom.
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1/29/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Qu'est-ce que Cosmc's, la nouvelle chaine de McDonald's ?
La nouvelle était dans l'air, le patron de McDonald's l' a confirmée en décembre dernier. Il a en effet annoncé la naissance d'une petite sœur de la célèbre chaîne de restauration rapide.Elle s'appelle Cosmc's. Cette nouvelle enseigne est placée sous l'égide d'un petit personnage à six bras, qui ressemble à un extraterrestre. il est apparu dans des spots publicitaires, dans les années 1980 et 1990.L'offre de ces nouveaux restaurants complète celle de McDonald's. En effet, ses clients n'en poussent pas les portes pour faire de vrais repas, ce qui aurait pu représenter une concurrence pour les restaurants de la chaîne. Cosmc's essaierait plutôt de rivaliser avec le groupe Starbucks, une chaîne mondiale de cafés.De fait, la nouvelle enseigne de McDonald's propose plutôt des encas et des desserts. En effet, viennoiseries, gâteaux, sandwichs et glaces sont au menu. Pour étancher sa soif, on a le choix entre les limonades, le café froid, les milk-shakes ou encore une sélection de thés spéciaux. Des boissons aux saveurs inédites sont aussi proposées aux clients.Ils ne resteront d'ailleurs pas longtemps dans ces nouveaux cafés. En effet, le service ne se fait pas dans la salle, mais seulement en drive. L'argument invoqué est le gain de temps.Le premier restaurant de Cosmc's s'est ouvert, en décembre dernier, dans la banlieue de Chicago. Il a connu d'emblée un franc succès. Sa fréquentation est déjà bien supérieure à celle d'un McDonald's. En effet, il a enregistré plus du double de visites.Et ce serait même encore plus si l'on tient compte de la taille plus limitée de ces nouveaux restaurants. Le personnel n'a d'ailleurs même pas pu prendre toutes les commandes.Avec cet établissement, la direction de McDonald's volait sonder le terrain. À cet égard, le test semble pleinement réussi. Une dizaine de restaurants supplémentaires devraient donc voir le jour en 2024, notamment au Texas.Pour l'heure, McDonald's n'a rien dit d'un éventuel déploiement de son nouveau concept dans le reste du monde. Si Cosmc's devait arriver en France, on se demande comment il faudrait prononcer son nom. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/29/2024 • 1 minute, 52 seconds
Les mangas sont-ils encore à la mode ?
D'après les spécialistes, le marché du livre demeure dynamique en France, surtout si on le compare à la situation d'autres pays européens. En effet, les lecteurs français achèteraient autant de livres que les Italiens et les Britanniques réunis.
Ce marché n'en accuse pas moins un léger reflux en 2023. En effet, 351 millions de livres neufs ont été vendus l'année dernière, ce qui représente un recul d'environ 4 % par rapport à l'année précédente.
Ce qui n'empêche pas le chiffre d'affaires du secteur de progresser légèrement. En effet il est en hausse de 1 %, ce qui s'explique notamment par une augmentation moyenne de 5 % du prix des livres. Comme les autres, le marché du livre est en effet sensible à l'inflation.
En 2023, le marché du livre a d'abord été tiré vers le haut par la littérature. En effet, les romans représentent environ 28 % des ventes. Les lecteurs français manifestent un goût particulier pour la romance, des récits où les histoires d'amour ont la part belle.
En effet, ce genre représente, à lui seul, 7 % des ventes totales et un titre sur neuf en matière de littérature. Dans ce classement des livres les plus vendus, viennent ensuite les bandes dessinées, avec 23 % des ventes, et les livres pour la jeunesse, qui, avec 21 % des ventes, arrivent en troisième position.
Même si elles prennent le seconde place de ce palmarès, les bandes dessinées amorcent cependant un repli. Surtout si on compare ses ventes avec celles des deux années précédentes, durant lesquelles le secteur avait engrangé de notables profits.
Cette baisse s'explique notamment par le reflux du manga, cette bande dessinée dont les personnages et les codes graphiques particuliers nous viennent du Japon. En effet, seulement 39,6 millions de mangas se sont vendus en 2023, ce qui représente une baisse d'environ 11 %.
Un repli lié en partie, là encore, à la hausse des prix. Il est cependant à relativiser, compte tenu de la très forte production de mangas ces dernières années.
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1/28/2024 • 2 minutes, 16 seconds
Les mangas sont-ils encore à la mode ?
D'après les spécialistes, le marché du livre demeure dynamique en France, surtout si on le compare à la situation d'autres pays européens. En effet, les lecteurs français achèteraient autant de livres que les Italiens et les Britanniques réunis.Ce marché n'en accuse pas moins un léger reflux en 2023. En effet, 351 millions de livres neufs ont été vendus l'année dernière, ce qui représente un recul d'environ 4 % par rapport à l'année précédente.Ce qui n'empêche pas le chiffre d'affaires du secteur de progresser légèrement. En effet il est en hausse de 1 %, ce qui s'explique notamment par une augmentation moyenne de 5 % du prix des livres. Comme les autres, le marché du livre est en effet sensible à l'inflation.En 2023, le marché du livre a d'abord été tiré vers le haut par la littérature. En effet, les romans représentent environ 28 % des ventes. Les lecteurs français manifestent un goût particulier pour la romance, des récits où les histoires d'amour ont la part belle.En effet, ce genre représente, à lui seul, 7 % des ventes totales et un titre sur neuf en matière de littérature. Dans ce classement des livres les plus vendus, viennent ensuite les bandes dessinées, avec 23 % des ventes, et les livres pour la jeunesse, qui, avec 21 % des ventes, arrivent en troisième position.Même si elles prennent le seconde place de ce palmarès, les bandes dessinées amorcent cependant un repli. Surtout si on compare ses ventes avec celles des deux années précédentes, durant lesquelles le secteur avait engrangé de notables profits.Cette baisse s'explique notamment par le reflux du manga, cette bande dessinée dont les personnages et les codes graphiques particuliers nous viennent du Japon. En effet, seulement 39,6 millions de mangas se sont vendus en 2023, ce qui représente une baisse d'environ 11 %.Un repli lié en partie, là encore, à la hausse des prix. Il est cependant à relativiser, compte tenu de la très forte production de mangas ces dernières années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/28/2024 • 1 minute, 46 seconds
Pourquoi Carrefour et Netflix s'allient-ils ?
Dans ces temps d'inflation, où les baisses de prix tardent à se faire sentir dans le budget des ménages, les acteurs de la grande distribution rivalisent d'imagination pour fidéliser leurs clients ou même en attirer de nouveaux.
C'est ainsi que le groupe Carrefour a eu l'idée d'un partenariat original avec la plateforme Netflix. Une forme de collaboration déjà testée aux États-Unis, mais encore jamais en France.
À ce stade d'ailleurs, tous les clients ne sont pas concernés, mais seulement ceux habitant aux alentours de Rouen et de Bordeaux. Au total, plus de 100 magasins Carrefour, de toutes tailles, participent à cette nouvelle offre.
D'après l'accord conclu entre Carrefour et Netflix, les clients intéressés vont pouvoir souscrire à un abonnement de 5,99 euros par mois, sans engagement, qui leur permet d'accéder à un forfait Netflix.
L'abonnement pourra être souscrit au moyen d'une carte-cadeau, disponible en magasin, ou par l'intermédiaire d'un compte sur la plateforme. Et les clients pourront accéder à d'autres formules d'abonnement.
Cependant, la principale originalité de cette offre, c'est qu'elle permet d'associer ces abonnements à des réductions spécifiques. En effet, les clients concernés auront également droit à une réduction de 10 % sur quelque 6.000 produits.
L'éventail des articles éligibles à ce rabais est très large, puisqu'on trouve aussi bien des aliments que des produits de droguerie ou d'hygiène.
Les deux partenaires espèrent trouver leur compte dans cet accord. Netflix pense pouvoir toucher, par ce biais, des clients peu susceptibles de venir sur la plateforme par d'autres voies.
De son côté, Carrefour pense intéresser environ 3 % de sa clientèle. Une telle manière de fidéliser ses clients lui a d'ailleurs été inspirée par une autre forme d'abonnement, alimentaire celui-là.
En effet, le groupe avait déjà essayé, dans la région de Rouen, une forme d'abonnement, donnant droit à 15 % de réduction sur certains produits. La formule semble avoir eu un certain succès.
Si cette offre conjointe, entre Carrefour et Netflix, en a aussi, le groupe de la grande distribution pourrait étendre la formule à tout le territoire à partir de 2025.
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1/26/2024 • 2 minutes, 25 seconds
Pourquoi Carrefour et Netflix s'allient-ils ?
Dans ces temps d'inflation, où les baisses de prix tardent à se faire sentir dans le budget des ménages, les acteurs de la grande distribution rivalisent d'imagination pour fidéliser leurs clients ou même en attirer de nouveaux.C'est ainsi que le groupe Carrefour a eu l'idée d'un partenariat original avec la plateforme Netflix. Une forme de collaboration déjà testée aux États-Unis, mais encore jamais en France.À ce stade d'ailleurs, tous les clients ne sont pas concernés, mais seulement ceux habitant aux alentours de Rouen et de Bordeaux. Au total, plus de 100 magasins Carrefour, de toutes tailles, participent à cette nouvelle offre.D'après l'accord conclu entre Carrefour et Netflix, les clients intéressés vont pouvoir souscrire à un abonnement de 5,99 euros par mois, sans engagement, qui leur permet d'accéder à un forfait Netflix.L'abonnement pourra être souscrit au moyen d'une carte-cadeau, disponible en magasin, ou par l'intermédiaire d'un compte sur la plateforme. Et les clients pourront accéder à d'autres formules d'abonnement.Cependant, la principale originalité de cette offre, c'est qu'elle permet d'associer ces abonnements à des réductions spécifiques. En effet, les clients concernés auront également droit à une réduction de 10 % sur quelque 6.000 produits.L'éventail des articles éligibles à ce rabais est très large, puisqu'on trouve aussi bien des aliments que des produits de droguerie ou d'hygiène.Les deux partenaires espèrent trouver leur compte dans cet accord. Netflix pense pouvoir toucher, par ce biais, des clients peu susceptibles de venir sur la plateforme par d'autres voies.De son côté, Carrefour pense intéresser environ 3 % de sa clientèle. Une telle manière de fidéliser ses clients lui a d'ailleurs été inspirée par une autre forme d'abonnement, alimentaire celui-là.En effet, le groupe avait déjà essayé, dans la région de Rouen, une forme d'abonnement, donnant droit à 15 % de réduction sur certains produits. La formule semble avoir eu un certain succès.Si cette offre conjointe, entre Carrefour et Netflix, en a aussi, le groupe de la grande distribution pourrait étendre la formule à tout le territoire à partir de 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/26/2024 • 1 minute, 55 seconds
Pourquoi ne pourrons-nous pas utiliser 27 millions de pièces de monnaie ?
Comme son nom le laisse supposer, l'une des missions de la Monnaie de Paris est de fabriquer les pièces mises en circulation sur le territoire national.
Or, les nouvelles pièces de 10, 20 et 50 centimes, frappées en novembre 2023, ne rempliront pas votre porte-monnaie. En effet, ces 27 millions de pièces ont été détruites. Ce qui a coûté à l'État la bagatelle d'un million d'euros.
Mais comment en est-on arrivé là ? Avant d'être mises en circulation, les pièces doivent recevoir le feu vert de la Commission européenne. Or, cette fois-ci, elle n'a pas donné son accord. Au motif que les étoiles, un des symboles majeurs de l'Union européenne, ne sont pas assez visibles sur ces pièces de monnaie.
Les responsables de la Monnaie de Paris ont voulu minimiser l'affaire. Ils rappellent d'abord que la fabrication de ces pièces ne représentait qu'environ 2 % de la production annuelle de l'organisme. En effet, ces 27 millions de pièces sont assez de peu de chose face aux 1,4 milliard de pièces fabriquées chaque année.
Par ailleurs, si les pièces en elles-mêmes ont bien été détruites, le métal, recyclé, sera utilisé pour la fabrication de nouvelles pièces. Et, si l'on en croit la Monnaie de Paris, de nouvelles pièces sont déjà en cours de fabrication.
L'organisme se défend d'avoir voulu précipiter les choses, pour pouvoir présenter les nouvelles pièces au ministre de l'Économie, en visite dans l'établissement début décembre 2023.
Or, d'après la Monnaie de Paris, tout avait été prévu pour sortir les pièces début janvier 2024. Un planning qui ne tenait donc pas compte de la visite ministérielle.
L'organisme avance encore un autre argument. La réponse de la Commission européenne étant plus longue que de coutume, la Monnaie aurait été obligée d'anticiper la production pour tenir les délais. Et ce d'autant plus, à en croire ses responsables, que les nouvelles pièces semblaient répondre aux attentes de la Commission. En effet, leur validation semblait n'être qu'une simple formalité.
Dès réception de l'avis européen, le 1er décembre, le design des pièces a été revu et validé juste avant Noël.
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1/25/2024 • 2 minutes, 23 seconds
Pourquoi ne pourrons-nous pas utiliser 27 millions de pièces de monnaie ?
Comme son nom le laisse supposer, l'une des missions de la Monnaie de Paris est de fabriquer les pièces mises en circulation sur le territoire national.Or, les nouvelles pièces de 10, 20 et 50 centimes, frappées en novembre 2023, ne rempliront pas votre porte-monnaie. En effet, ces 27 millions de pièces ont été détruites. Ce qui a coûté à l'État la bagatelle d'un million d'euros.Mais comment en est-on arrivé là ? Avant d'être mises en circulation, les pièces doivent recevoir le feu vert de la Commission européenne. Or, cette fois-ci, elle n'a pas donné son accord. Au motif que les étoiles, un des symboles majeurs de l'Union européenne, ne sont pas assez visibles sur ces pièces de monnaie.Les responsables de la Monnaie de Paris ont voulu minimiser l'affaire. Ils rappellent d'abord que la fabrication de ces pièces ne représentait qu'environ 2 % de la production annuelle de l'organisme. En effet, ces 27 millions de pièces sont assez de peu de chose face aux 1,4 milliard de pièces fabriquées chaque année.Par ailleurs, si les pièces en elles-mêmes ont bien été détruites, le métal, recyclé, sera utilisé pour la fabrication de nouvelles pièces. Et, si l'on en croit la Monnaie de Paris, de nouvelles pièces sont déjà en cours de fabrication.L'organisme se défend d'avoir voulu précipiter les choses, pour pouvoir présenter les nouvelles pièces au ministre de l'Économie, en visite dans l'établissement début décembre 2023.Or, d'après la Monnaie de Paris, tout avait été prévu pour sortir les pièces début janvier 2024. Un planning qui ne tenait donc pas compte de la visite ministérielle.L'organisme avance encore un autre argument. La réponse de la Commission européenne étant plus longue que de coutume, la Monnaie aurait été obligée d'anticiper la production pour tenir les délais. Et ce d'autant plus, à en croire ses responsables, que les nouvelles pièces semblaient répondre aux attentes de la Commission. En effet, leur validation semblait n'être qu'une simple formalité.Dès réception de l'avis européen, le 1er décembre, le design des pièces a été revu et validé juste avant Noël. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/25/2024 • 1 minute, 53 seconds
Quels sont les métiers les plus menacés par l'IA ?
On le sait, les outils d'intelligence artificielle se développent de plus en plus. Certains s'inquiètent, aujourd'hui, de leur impact sur l'emploi. Selon une récente étude, 7 % des emplois pourraient déjà être remplacés par des dispositifs reposant sur l'IA.
Aux États-Unis comme en Europe, deux tiers des emplois seraient déjà fragilisés par le recours, plus ou moins développé, à l'IA. À terme, ces dispositifs ne menaceraient pas moins de 300 millions d'emplois dans le monde.
Même si la plupart des métiers peuvent être concernés, à un titre ou à un autre, par la généralisation de l'IA, certains sont plus exposés que d'autres.
Selon un récent rapport du Forum économique mondial, l'automatisation et l'informatisation croissante des tâches concerneraient environ 26 millions d'emplois, dans l'administration, mais aussi dans la tenue de caisses, qui pourraient être supprimés dans le monde d'ici 2027.
Parmi les professions les plus touchées par l'IA, se trouvent également les métiers de bureau, comme le secrétariat ou la comptabilité. Ainsi, si l'on en croit l'Institut Sapiens, un "think tank" connu, le nombre de secrétaires a chuté de plus de 25 % entre 1986 et 2016. En effet, la prise de rendez-vous et l'organisation des plannings sont de plus en plus souvent confiés à des instruments d'IA.
Durant la même période, le nombre de comptables a reculé de 10 %, certains analystes prédisant même leur disparition à l'horizon 2040.
Une catégorie similaire d'emplois est également menacée par l'IA, toujours d'après l'Institut Sapiens : celle des employés de banque ou d'assurance, dont le nombre a diminué de près de 40 % en 30 ans (de 1986 à 2016). Certains envisagent même leur disparition programmée d'ici 2040 ou 2050.
En effet, les clients se déplacent beaucoup moins en agence pour s'informer ou procéder à leurs opérations courantes. Ils passent donc de plus en plus par Internet.
Quant aux caissiers et caissières, leur nombre est en constante régression depuis le début des années 2.000. Dans nombre de magasins, en effet, ces employés sont remplacés par des caisses automatiques.
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1/24/2024 • 2 minutes, 30 seconds
Quels sont les métiers les plus menacés par l'IA ?
On le sait, les outils d'intelligence artificielle se développent de plus en plus. Certains s'inquiètent, aujourd'hui, de leur impact sur l'emploi. Selon une récente étude, 7 % des emplois pourraient déjà être remplacés par des dispositifs reposant sur l'IA.Aux États-Unis comme en Europe, deux tiers des emplois seraient déjà fragilisés par le recours, plus ou moins développé, à l'IA. À terme, ces dispositifs ne menaceraient pas moins de 300 millions d'emplois dans le monde.Même si la plupart des métiers peuvent être concernés, à un titre ou à un autre, par la généralisation de l'IA, certains sont plus exposés que d'autres.Selon un récent rapport du Forum économique mondial, l'automatisation et l'informatisation croissante des tâches concerneraient environ 26 millions d'emplois, dans l'administration, mais aussi dans la tenue de caisses, qui pourraient être supprimés dans le monde d'ici 2027.Parmi les professions les plus touchées par l'IA, se trouvent également les métiers de bureau, comme le secrétariat ou la comptabilité. Ainsi, si l'on en croit l'Institut Sapiens, un "think tank" connu, le nombre de secrétaires a chuté de plus de 25 % entre 1986 et 2016. En effet, la prise de rendez-vous et l'organisation des plannings sont de plus en plus souvent confiés à des instruments d'IA.Durant la même période, le nombre de comptables a reculé de 10 %, certains analystes prédisant même leur disparition à l'horizon 2040.Une catégorie similaire d'emplois est également menacée par l'IA, toujours d'après l'Institut Sapiens : celle des employés de banque ou d'assurance, dont le nombre a diminué de près de 40 % en 30 ans (de 1986 à 2016). Certains envisagent même leur disparition programmée d'ici 2040 ou 2050.En effet, les clients se déplacent beaucoup moins en agence pour s'informer ou procéder à leurs opérations courantes. Ils passent donc de plus en plus par Internet.Quant aux caissiers et caissières, leur nombre est en constante régression depuis le début des années 2.000. Dans nombre de magasins, en effet, ces employés sont remplacés par des caisses automatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/24/2024 • 2 minutes
Peut-on avantager un de ses enfants dans une succession ?
En France, la transmission de son patrimoine à ses enfants est fondée sur un principe d'égalité. Considérés comme des héritiers réservataires, ils doivent recevoir, faute de dispositions spécifiques, une part égale d'une partie de la succession, appelée "réserve".
Le montant de cette part dépend du nombre d'enfants. Ainsi, deux enfants recevront chacun un tiers de cette réserve et trois enfants un quart de celle-ci.
vous pourrez disposer comme bon vous semble du reste de la succession, appelé "quotité disponible".
Les donations accordées aux enfants de votre vivant sont considérées comme des avances sur la succession. Au moment de régler celle-ci, on les prendra en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant.
L'existence de ces règles assez strictes n'empêche pourtant pas d'avantager l'un de ses enfants. Le premier moyen consiste à faire à cet enfant une donation "hors part successorale". Elle sera prélevée sur la quotité disponible, la part de l'héritage dont vous pouvez disposer librement.
Cette mention (hors part successorale) est essentielle. Dans ce cas, en effet, elle ne sera pas prise en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant. Tout ou partie de la quotité disponible peut également être léguée par testament à l'un de ses enfants.
Une autre solution consiste à désigner l'un de ses enfants comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, ces contrats n'entrent pas dans la succession. S'ils se sentent lésés, les héritiers ne peuvent pas remettre en cause le contrat lui-même, mais peuvent contester le montant des primes versées, qui peut parfois être jugé exagéré.
Enfin, il est possible de faire, à l'un de ses enfants, un don ou un legs "pour services rendus". Ce don "rémunératoire" n'est pas pris en compte pour établir la part de chacun dans l'héritage et n'est soumis à aucun droit de succession.
Pour autant, là encore, il ne doit pas paraître exagéré aux autres héritiers. Faute de quoi, une partie de ce legs peut être considéré comme une donation ordinaire, soumise, on l'a vu, à des règles différentes.
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1/23/2024 • 2 minutes, 33 seconds
Peut-on avantager un de ses enfants dans une succession ?
En France, la transmission de son patrimoine à ses enfants est fondée sur un principe d'égalité. Considérés comme des héritiers réservataires, ils doivent recevoir, faute de dispositions spécifiques, une part égale d'une partie de la succession, appelée "réserve".Le montant de cette part dépend du nombre d'enfants. Ainsi, deux enfants recevront chacun un tiers de cette réserve et trois enfants un quart de celle-ci.vous pourrez disposer comme bon vous semble du reste de la succession, appelé "quotité disponible".Les donations accordées aux enfants de votre vivant sont considérées comme des avances sur la succession. Au moment de régler celle-ci, on les prendra en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant.L'existence de ces règles assez strictes n'empêche pourtant pas d'avantager l'un de ses enfants. Le premier moyen consiste à faire à cet enfant une donation "hors part successorale". Elle sera prélevée sur la quotité disponible, la part de l'héritage dont vous pouvez disposer librement.Cette mention (hors part successorale) est essentielle. Dans ce cas, en effet, elle ne sera pas prise en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant. Tout ou partie de la quotité disponible peut également être léguée par testament à l'un de ses enfants.Une autre solution consiste à désigner l'un de ses enfants comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, ces contrats n'entrent pas dans la succession. S'ils se sentent lésés, les héritiers ne peuvent pas remettre en cause le contrat lui-même, mais peuvent contester le montant des primes versées, qui peut parfois être jugé exagéré.Enfin, il est possible de faire, à l'un de ses enfants, un don ou un legs "pour services rendus". Ce don "rémunératoire" n'est pas pris en compte pour établir la part de chacun dans l'héritage et n'est soumis à aucun droit de succession.Pour autant, là encore, il ne doit pas paraître exagéré aux autres héritiers. Faute de quoi, une partie de ce legs peut être considéré comme une donation ordinaire, soumise, on l'a vu, à des règles différentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/23/2024 • 2 minutes, 3 seconds
Quelle somme maximale peut-on payer en cash ?
Dans certains pays, comme l'Allemagne ou l'Autriche, le paiement en espèces n'était limité par aucun plafond, du moins jusqu'à aujourd'hui.
Dans d'autres pays, comme la France, il existe au contraire un seuil à ne pas dépasser pour ce mode de paiement. Son montant dépend des situations. Ainsi, on ne peut pas payer des impôts ou des taxes en espèces au-delà d'une somme de 300 euros.
Si vous faites vos courses, vous ne pouvez donner plus de 1.000 euros en cash au commerçant. Par contre, il n'y a pas de plafonds pour les transactions en argent liquide entre particuliers. Mais, à partir d'un montant de 1.500 euros, il faut fournir une preuve écrite de la transaction, qui peut être un contrat ou une attestation de vente.
Le plafond est plus élevé dans certains pays de l'Union européenne, comme la Pologne, où il ne peut pas dépasser 15.000 euros pour tout le monde.
Le Parlement européen a voulu mettre fin à ces disparités entre les États membres. Désormais, dans tous les pays de l'Union européenne, aucune transaction ne devra donner lieu à un paiement en espèces dépassant 10.000 euros.
La définition donnée à l'argent liquide par le Parlement européen inclut bien sûr les billets de banque et les pièces, mais aussi l'or, sous forme de pièces ou de lingots, ou même la monnaie n'ayant plus cours.
Ce plafond, on le voit, est bien supérieur aux plafonds existant en France. Cette mesure devrait permettre de mieux repérer les transactions douteuses. Le but est donc de lutter contre le blanchiment d'argent et d'entraver le financement du terrorisme.
Dans la même logique, les voyageurs entrant dans l'Union européenne et ayant sur eux une somme en argent liquide supérieure à 10.000 euros devront faire une déclaration spécifique auprès du service des douanes.
Cette mesure, destinée à combattre le terrorisme et le blanchiment d'argent, s'accompagne de décisions allant dans le même sens, comme la création, en décembre 2023, d'une agence consacrée à la lutte contre ces deux fléaux.
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1/22/2024 • 2 minutes, 21 seconds
Quelle somme maximale peut-on payer en cash ?
Dans certains pays, comme l'Allemagne ou l'Autriche, le paiement en espèces n'était limité par aucun plafond, du moins jusqu'à aujourd'hui.Dans d'autres pays, comme la France, il existe au contraire un seuil à ne pas dépasser pour ce mode de paiement. Son montant dépend des situations. Ainsi, on ne peut pas payer des impôts ou des taxes en espèces au-delà d'une somme de 300 euros.Si vous faites vos courses, vous ne pouvez donner plus de 1.000 euros en cash au commerçant. Par contre, il n'y a pas de plafonds pour les transactions en argent liquide entre particuliers. Mais, à partir d'un montant de 1.500 euros, il faut fournir une preuve écrite de la transaction, qui peut être un contrat ou une attestation de vente.Le plafond est plus élevé dans certains pays de l'Union européenne, comme la Pologne, où il ne peut pas dépasser 15.000 euros pour tout le monde.Le Parlement européen a voulu mettre fin à ces disparités entre les États membres. Désormais, dans tous les pays de l'Union européenne, aucune transaction ne devra donner lieu à un paiement en espèces dépassant 10.000 euros.La définition donnée à l'argent liquide par le Parlement européen inclut bien sûr les billets de banque et les pièces, mais aussi l'or, sous forme de pièces ou de lingots, ou même la monnaie n'ayant plus cours.Ce plafond, on le voit, est bien supérieur aux plafonds existant en France. Cette mesure devrait permettre de mieux repérer les transactions douteuses. Le but est donc de lutter contre le blanchiment d'argent et d'entraver le financement du terrorisme.Dans la même logique, les voyageurs entrant dans l'Union européenne et ayant sur eux une somme en argent liquide supérieure à 10.000 euros devront faire une déclaration spécifique auprès du service des douanes.Cette mesure, destinée à combattre le terrorisme et le blanchiment d'argent, s'accompagne de décisions allant dans le même sens, comme la création, en décembre 2023, d'une agence consacrée à la lutte contre ces deux fléaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/22/2024 • 1 minute, 51 seconds
Dans quels départements l'immobilier baisse-t-il le plus ?
La situation du marché immobilier est toujours délicate en ce début d'année 2024. En effet, les taux immobiliers sont toujours élevés, ce qui tend à freiner la demande. Ainsi, pour donner un exemple de cette tendance, les ventes de logements anciens ont reculé de 22 % en 2023. Ce qui n'était pas arrivé depuis un demi siècle.
D'une manière générale, les ventes immobilières ont fléchi un peu partout en 2023, la grande majorité des départements enregistrant une baisse de plus de 7 %. Certaines zones, comme la Saône-et-Loire, avec un recul de 27 % des transactions immobilières, ou la région parisienne, avec une baisse de 20 à 30 %, connaissent un repli encore plus net.
Cette diminution du nombre d'acheteurs potentiels se ressent dans l'allongement du délai pour trouver un acquéreur. En 2023, il fallait ainsi compter 8 jours de plus, en moyenne, pour vendre une maison, et 17 jours supplémentaires pour conclure la vente d'un appartement.
Cette envolée des taux s'est notamment traduite par un enchérissement du crédit immobilier. Ajoutée à la baisse de la demande, elle a aussi entraîné, dans certaines régions, une baisse des prix de l'immobilier.
...Et un recul des prix dans de nombreuses régions
Ce phénomène de baisse se fait d'abord sentir dans certaines grandes villes où, il est vrai, les prix de l'immobilier avaient fortement augmenté depuis une dizaine d'années.
Ainsi, la baisse est très sensible dans des agglomérations comme Bordeaux, où, en 2023, le prix au m2 fléchit de 8,4 %, ou Lyon, où le prix chute de 8,3 %. Dans des villes comme Paris et Nantes, la baisse est d'environ 5 %.
Mais les prix de l'immobilier reculent aussi dans certains départements ruraux. Dans ce cas, la baisse concerne surtout le prix des maisons, très nombreuses dans ces régions moins touchées par l'emprise urbaine.
Ainsi, de mars à mai 2023, les prix de l'immobilier ont baissé de 2,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, de 2,7 % dans le département du Rhône, de 2,6 % en Vendée ou encore de 2,5 % dans le Finistère.
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1/18/2024 • 2 minutes, 26 seconds
Dans quels départements l'immobilier baisse-t-il le plus ?
La situation du marché immobilier est toujours délicate en ce début d'année 2024. En effet, les taux immobiliers sont toujours élevés, ce qui tend à freiner la demande. Ainsi, pour donner un exemple de cette tendance, les ventes de logements anciens ont reculé de 22 % en 2023. Ce qui n'était pas arrivé depuis un demi siècle.D'une manière générale, les ventes immobilières ont fléchi un peu partout en 2023, la grande majorité des départements enregistrant une baisse de plus de 7 %. Certaines zones, comme la Saône-et-Loire, avec un recul de 27 % des transactions immobilières, ou la région parisienne, avec une baisse de 20 à 30 %, connaissent un repli encore plus net.Cette diminution du nombre d'acheteurs potentiels se ressent dans l'allongement du délai pour trouver un acquéreur. En 2023, il fallait ainsi compter 8 jours de plus, en moyenne, pour vendre une maison, et 17 jours supplémentaires pour conclure la vente d'un appartement.Cette envolée des taux s'est notamment traduite par un enchérissement du crédit immobilier. Ajoutée à la baisse de la demande, elle a aussi entraîné, dans certaines régions, une baisse des prix de l'immobilier....Et un recul des prix dans de nombreuses régionsCe phénomène de baisse se fait d'abord sentir dans certaines grandes villes où, il est vrai, les prix de l'immobilier avaient fortement augmenté depuis une dizaine d'années.Ainsi, la baisse est très sensible dans des agglomérations comme Bordeaux, où, en 2023, le prix au m2 fléchit de 8,4 %, ou Lyon, où le prix chute de 8,3 %. Dans des villes comme Paris et Nantes, la baisse est d'environ 5 %.Mais les prix de l'immobilier reculent aussi dans certains départements ruraux. Dans ce cas, la baisse concerne surtout le prix des maisons, très nombreuses dans ces régions moins touchées par l'emprise urbaine.Ainsi, de mars à mai 2023, les prix de l'immobilier ont baissé de 2,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, de 2,7 % dans le département du Rhône, de 2,6 % en Vendée ou encore de 2,5 % dans le Finistère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/18/2024 • 1 minute, 56 seconds
Les feux de cheminées sont-ils autorisés à Paris ?
En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint.
En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015.
Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées.
À condition de respecter certaines conditions
Les Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée.
Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées.
Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé.
Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013.
Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).
Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement.
Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France.
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1/17/2024 • 2 minutes, 25 seconds
Les feux de cheminées sont-ils autorisés à Paris ?
En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint.En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015.Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées.À condition de respecter certaines conditionsLes Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée.Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées.Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé.Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013.Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement.Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/17/2024 • 1 minute, 55 seconds
Les appartements du village olympique parisien se vendent-ils bien ?
La construction des appartements du futur village olympique parisien suit son cours et, si tout se passe comme prévu, ils devraient être livrés au Comité d'organisation des Jeux olympiques au début du mois de mars 2024.
Ces logements, construits dans un nouveau quartier de la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, pourraient accueillir, après les Jeux, jusqu'à 6.000 personnes.
Se projetant déjà dans la période post olympique, les promoteurs immobiliers ont d'ores et déjà mis en vente les 88 appartements réservés à des particuliers après les Jeux. Or, les acheteurs potentiels ne se bousculent pas.
En effet, en ce début d'année 2024, seuls 7 appartement ont été achetés et 2 ont été réservés. Beaucoup d'autres devraient être mis en vente avant 2026, puisque sur les quelque 2.800 logements construits, plusieurs centaines sont destinés aux résidents.
Hausse des taux d'intérêt et prix trop élevés
On peut se demander pourquoi ces appartements du village olympique, dont certains donnent pourtant sur la Seine, se vendent aussi mal.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce faible engouement, au premier rang desquelles la hausse des taux d'intérêt. La rareté des commerces, à proximité des logements, aurait aussi découragé certains clients.
Mais la raison essentielle tient sans doute à des prix souvent jugés excessifs, notamment pour les petits volumes, comme les T1 et les T2. Pourtant, le responsable de ce programme de constructions les jugeait conformes aux tendances du marché.
Mais, devant la hausse des taux d'intérêt et le faible nombre de vente, les promoteurs ont dû se résoudre à baisser leurs tarifs, le prix moyen au m2 passant de 7.500 euros à 6.900 euros.
Pour accélérer les ventes, les promoteurs ont été contraints de demander l'aide des agences immobilières, de manière à toucher davantage d'acheteurs potentiels. Elles peuvent en effet mettre à leur disposition un portefeuille client très fourni. Une collaboration qui n'était pas envisagée au départ.
Du fait de ce partenariat, et du temps restant encore pour commercialiser ces appartements, les promoteurs restent néanmoins confiants. Ils semblent compter sur la dynamique qui, après les Jeux, pourrait mettre en valeur ce nouveau quartier.
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1/16/2024 • 2 minutes, 28 seconds
Les appartements du village olympique parisien se vendent-ils bien ?
La construction des appartements du futur village olympique parisien suit son cours et, si tout se passe comme prévu, ils devraient être livrés au Comité d'organisation des Jeux olympiques au début du mois de mars 2024.Ces logements, construits dans un nouveau quartier de la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, pourraient accueillir, après les Jeux, jusqu'à 6.000 personnes.Se projetant déjà dans la période post olympique, les promoteurs immobiliers ont d'ores et déjà mis en vente les 88 appartements réservés à des particuliers après les Jeux. Or, les acheteurs potentiels ne se bousculent pas.En effet, en ce début d'année 2024, seuls 7 appartement ont été achetés et 2 ont été réservés. Beaucoup d'autres devraient être mis en vente avant 2026, puisque sur les quelque 2.800 logements construits, plusieurs centaines sont destinés aux résidents.Hausse des taux d'intérêt et prix trop élevésOn peut se demander pourquoi ces appartements du village olympique, dont certains donnent pourtant sur la Seine, se vendent aussi mal.Plusieurs raisons peuvent expliquer ce faible engouement, au premier rang desquelles la hausse des taux d'intérêt. La rareté des commerces, à proximité des logements, aurait aussi découragé certains clients.Mais la raison essentielle tient sans doute à des prix souvent jugés excessifs, notamment pour les petits volumes, comme les T1 et les T2. Pourtant, le responsable de ce programme de constructions les jugeait conformes aux tendances du marché.Mais, devant la hausse des taux d'intérêt et le faible nombre de vente, les promoteurs ont dû se résoudre à baisser leurs tarifs, le prix moyen au m2 passant de 7.500 euros à 6.900 euros.Pour accélérer les ventes, les promoteurs ont été contraints de demander l'aide des agences immobilières, de manière à toucher davantage d'acheteurs potentiels. Elles peuvent en effet mettre à leur disposition un portefeuille client très fourni. Une collaboration qui n'était pas envisagée au départ.Du fait de ce partenariat, et du temps restant encore pour commercialiser ces appartements, les promoteurs restent néanmoins confiants. Ils semblent compter sur la dynamique qui, après les Jeux, pourrait mettre en valeur ce nouveau quartier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/16/2024 • 1 minute, 58 seconds
Pourquoi la vie privée d'Elon Musk inquiète-t-elle ?
Un récent article d'un grand journal américain met en cause la vie privée du milliardaire américain Elon Musk. Ce qui est visé, en l'occurrence, c'est l'éventuelle consommation de drogues dures du patron de SpaceX.
Selon certains témoignages, sur lesquels s'appuie le journal, il s'adonnerait notamment, lors de soirées privées, au LSD et à la cocaïne. Il prendrait aussi des cachets d'ecstasy et utiliserait la kétamine, un psychotrope employé comme anesthésique, pour lutter contre ses accès de dépression.
Elon Musk avait pourtant pris ses précautions pour que cette éventuelle consommation de drogue ne soit pas connue des médias, faisant notamment signer des contrats de confidentialité à ses invités.
Si cette consommation de drogue était avérée, elle menacerait bien sûr la santé d'Elon Musk. Mais elle inquiète aussi les cadres travaillant dans ses sociétés, qui craignent l'impact de telles habitudes sur la gestion des affaires du milliardaire.
Ses collaborateurs chez Tesla et SpaceX ont notamment fait part de leurs préoccupations. Ils ont en effet révélé qu'Elon Musk était parfois dans un état second lors de certaines réunions.
L'un de ces cadres rapporte aussi qu'à l'occasion d'un événement professionnel, en 2017, le milliardaire aurait gagné sa place en titubant et aurait ensuite tenu des propos incohérents.
Le milliardaire dément ces allégations
Face à ces accusations, le patron de Tesla n'a pas tardé à réagir. Il a en effet démenti, dans un tweet, toute consommation de drogue, du moins durant les trois dernières années.
En effet, il ne nie pas avoir fumé de la marijuana, en 2018, lors du talk-show du célèbre acteur et animateur américain Joe Rogan. Une initiative qui avait inquiété la NASA, qui, on le sait, collabore avec SpaceX. Certains de ses responsables auraient pu, à cette occasion, s'interroger sur la poursuite du partenariat avec la société d'Elon Musk.
Ce dernier s'était alors engagé, auprès des responsables de l'agence spatiale américaine, à subir, sans être prévenu à l'avance, des tests sanguins. Or, d'après le milliardaire, aucun d'entre eux n'aurait révélé, depuis trois ans, la moindre trace de drogue ou d'alcool.
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1/15/2024 • 2 minutes, 24 seconds
Pourquoi la vie privée d'Elon Musk inquiète-t-elle ?
Un récent article d'un grand journal américain met en cause la vie privée du milliardaire américain Elon Musk. Ce qui est visé, en l'occurrence, c'est l'éventuelle consommation de drogues dures du patron de SpaceX.Selon certains témoignages, sur lesquels s'appuie le journal, il s'adonnerait notamment, lors de soirées privées, au LSD et à la cocaïne. Il prendrait aussi des cachets d'ecstasy et utiliserait la kétamine, un psychotrope employé comme anesthésique, pour lutter contre ses accès de dépression.Elon Musk avait pourtant pris ses précautions pour que cette éventuelle consommation de drogue ne soit pas connue des médias, faisant notamment signer des contrats de confidentialité à ses invités.Si cette consommation de drogue était avérée, elle menacerait bien sûr la santé d'Elon Musk. Mais elle inquiète aussi les cadres travaillant dans ses sociétés, qui craignent l'impact de telles habitudes sur la gestion des affaires du milliardaire.Ses collaborateurs chez Tesla et SpaceX ont notamment fait part de leurs préoccupations. Ils ont en effet révélé qu'Elon Musk était parfois dans un état second lors de certaines réunions.L'un de ces cadres rapporte aussi qu'à l'occasion d'un événement professionnel, en 2017, le milliardaire aurait gagné sa place en titubant et aurait ensuite tenu des propos incohérents.Le milliardaire dément ces allégationsFace à ces accusations, le patron de Tesla n'a pas tardé à réagir. Il a en effet démenti, dans un tweet, toute consommation de drogue, du moins durant les trois dernières années.En effet, il ne nie pas avoir fumé de la marijuana, en 2018, lors du talk-show du célèbre acteur et animateur américain Joe Rogan. Une initiative qui avait inquiété la NASA, qui, on le sait, collabore avec SpaceX. Certains de ses responsables auraient pu, à cette occasion, s'interroger sur la poursuite du partenariat avec la société d'Elon Musk.Ce dernier s'était alors engagé, auprès des responsables de l'agence spatiale américaine, à subir, sans être prévenu à l'avance, des tests sanguins. Or, d'après le milliardaire, aucun d'entre eux n'aurait révélé, depuis trois ans, la moindre trace de drogue ou d'alcool. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/15/2024 • 1 minute, 54 seconds
Combien les livrets vont-ils rapporter en 2024 ?
Les livrets d'épargne réglementés rencontrent toujours autant de succès auprès des Français. Ils apparaissent comme une solution sûre pour mettre de l'argent de côté sans grands risques, surtout dans une période économique difficile, marquée notamment par la résurgence de l'inflation.
Le livret A demeure le placement préféré des épargnants. En effet, 8 Français sur 10 en possèdent un. Cet engouement ne se dément pas, même si le taux du livret A est inférieur à l'inflation. Il est pour l'instant de 3 %.
Ainsi, 1.000 euros déposés sur un livret A avant le 1er janvier 2024 rapporteront 30 euros au dernier jour de l'année, si l'épargnant n'y a pas touché entretemps. Le placement de 5.000 euros, à la même date, devrait rapporter 150 euros au 31 décembre 2024.
Et, pour 22.950 euros placés, ce qui représente le plafond du livret A, l'épargnant devrait récolter près de 689 euros.
Le livret d'épargne populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, est également apprécié des épargnants. En fin d'année 2023, environ 19 milliards d'euros auront été déposés sur ces plans.
Son succès, le LEP le doit à un taux attractif. Pour l'instant, il demeure à 6 %, avant d'être sans doute abaissé dès le mois prochain. Il est donc encore temps d'en profiter.
En plaçant 1.000 euros sur un LEP avant le 1er janvier 2024, on peut donc engranger, grâce à ce taux de 6 %, 60 euros le dernier jour de l'année. Le placement de 5.000 euros, à la même date, rapportera 300 euros au 31 décembre 2024. Et en atteignant le plafond, récemment relevé à 10.000 euros, on peut récolter 600 euros.
Avec un taux fixé à 3 % pour l'année 2024, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) rapportera 30 euros en fin d'année, pour 1.000 euros placés avant le 1er janvier 2024 et 360 euros pour un dépôt de 12.000 euros. Une somme maximale, le plafond ayant été abaissé, dans le cas de ce livret, et représentant désormais à peu près la moitié de celui du livret A.
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1/14/2024 • 2 minutes, 19 seconds
Combien les livrets vont-ils rapporter en 2024 ?
Les livrets d'épargne réglementés rencontrent toujours autant de succès auprès des Français. Ils apparaissent comme une solution sûre pour mettre de l'argent de côté sans grands risques, surtout dans une période économique difficile, marquée notamment par la résurgence de l'inflation.Le livret A demeure le placement préféré des épargnants. En effet, 8 Français sur 10 en possèdent un. Cet engouement ne se dément pas, même si le taux du livret A est inférieur à l'inflation. Il est pour l'instant de 3 %.Ainsi, 1.000 euros déposés sur un livret A avant le 1er janvier 2024 rapporteront 30 euros au dernier jour de l'année, si l'épargnant n'y a pas touché entretemps. Le placement de 5.000 euros, à la même date, devrait rapporter 150 euros au 31 décembre 2024.Et, pour 22.950 euros placés, ce qui représente le plafond du livret A, l'épargnant devrait récolter près de 689 euros.Le livret d'épargne populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, est également apprécié des épargnants. En fin d'année 2023, environ 19 milliards d'euros auront été déposés sur ces plans.Son succès, le LEP le doit à un taux attractif. Pour l'instant, il demeure à 6 %, avant d'être sans doute abaissé dès le mois prochain. Il est donc encore temps d'en profiter.En plaçant 1.000 euros sur un LEP avant le 1er janvier 2024, on peut donc engranger, grâce à ce taux de 6 %, 60 euros le dernier jour de l'année. Le placement de 5.000 euros, à la même date, rapportera 300 euros au 31 décembre 2024. Et en atteignant le plafond, récemment relevé à 10.000 euros, on peut récolter 600 euros.Avec un taux fixé à 3 % pour l'année 2024, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) rapportera 30 euros en fin d'année, pour 1.000 euros placés avant le 1er janvier 2024 et 360 euros pour un dépôt de 12.000 euros. Une somme maximale, le plafond ayant été abaissé, dans le cas de ce livret, et représentant désormais à peu près la moitié de celui du livret A. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/14/2024 • 1 minute, 49 seconds
Qui contrôle désormais les publicités dans les rues ?
Comme tous les débuts d'année, le 1er janvier 2024 amène un certain nombre de changements. Ainsi, à partir de cette date, le contrôle de la publicité extérieure et des enseignes sera dévolu aux maires ou aux intercommunalités. Jusque là, c'était une compétence commune des préfets et des maires.
Le décret d'application conférant de nouvelles compétences aux municipalités, en matière de publicité extérieure, a été pris en vertu d'une loi de 2021. Il ne change d'ailleurs rien dans certaines communes, dont les maires étaient déjà chargés de faire respecter le plan local de publicité.
L'autorité des maires, sur cette question, s'étendra aussi bien, en amont, à l'étude des demandes d'autorisation visant à la mise en place d'une publicité extérieure, qu'au contrôle, en aval, de la mise en place des panneaux. Les éventuelles sanctions relèveront aussi de leur compétence.
Les maires devront notamment vérifier que des panneaux n'aient pas pas été érigés sans autorisation ou qu'ils restent conformes aux lois ou au règlement local de publicité, quand il existe.
Une mesure qui n'est pas du goût de tous les maires, tant s'en faut. Les édiles des petites communes estiment en effet ne pas avoir les moyens de faire appliquer ces nouvelles dispositions.
En effet, il leur faudra désormais contrôler l'absence de publicité en dehors des villes et, à l'intérieur de la commune, la conformité des panneaux publicitaire à la réglementation. Les maires auront aussi à gérer les demandes d'autorisation préalable, nécessaires à l'installation de certains types de supports publicitaires.
Ces maires considèrent que l'État, qui possède tous les moyens nécessaires à un contrôle efficace, n'aurait pas dû se décharger d'une telle compétence. Ils le font savoir par l'intermédiaire de l'Association des maires de France (AMF), qui a publié un communiqué en ce sens.
Celui-ci déplore en outre la mise en application très rapide du décret et l'absence de compensations, malgré un évident surcroît de travail pour le personnel municipal. De leur côté, les pouvoirs publics considèrent que ce contrôle publicitaire est plus aisé pour des autorités locales.
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1/11/2024 • 2 minutes, 31 seconds
Qui contrôle désormais les publicités dans les rues ?
Comme tous les débuts d'année, le 1er janvier 2024 amène un certain nombre de changements. Ainsi, à partir de cette date, le contrôle de la publicité extérieure et des enseignes sera dévolu aux maires ou aux intercommunalités. Jusque là, c'était une compétence commune des préfets et des maires.Le décret d'application conférant de nouvelles compétences aux municipalités, en matière de publicité extérieure, a été pris en vertu d'une loi de 2021. Il ne change d'ailleurs rien dans certaines communes, dont les maires étaient déjà chargés de faire respecter le plan local de publicité.L'autorité des maires, sur cette question, s'étendra aussi bien, en amont, à l'étude des demandes d'autorisation visant à la mise en place d'une publicité extérieure, qu'au contrôle, en aval, de la mise en place des panneaux. Les éventuelles sanctions relèveront aussi de leur compétence.Les maires devront notamment vérifier que des panneaux n'aient pas pas été érigés sans autorisation ou qu'ils restent conformes aux lois ou au règlement local de publicité, quand il existe.Une mesure qui n'est pas du goût de tous les maires, tant s'en faut. Les édiles des petites communes estiment en effet ne pas avoir les moyens de faire appliquer ces nouvelles dispositions.En effet, il leur faudra désormais contrôler l'absence de publicité en dehors des villes et, à l'intérieur de la commune, la conformité des panneaux publicitaire à la réglementation. Les maires auront aussi à gérer les demandes d'autorisation préalable, nécessaires à l'installation de certains types de supports publicitaires.Ces maires considèrent que l'État, qui possède tous les moyens nécessaires à un contrôle efficace, n'aurait pas dû se décharger d'une telle compétence. Ils le font savoir par l'intermédiaire de l'Association des maires de France (AMF), qui a publié un communiqué en ce sens.Celui-ci déplore en outre la mise en application très rapide du décret et l'absence de compensations, malgré un évident surcroît de travail pour le personnel municipal. De leur côté, les pouvoirs publics considèrent que ce contrôle publicitaire est plus aisé pour des autorités locales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/11/2024 • 2 minutes, 1 second
Pourquoi la construction de l' « Adora Magic City » est une première ?
Deuxième puissance économique mondiale, la Chine tient à s'imposer sur tous les marchés. Y compris sur celui du tourisme de masse. C'est dans cette intention que le pays vient de lancer le premier bateau de croisière fabriqué en Chine. La mise en service de ce navire permet aussi aux industriels chinois d'affirmer leur place dans la construction navale, un secteur jusque là dominé par les Européens.
Le 1er janvier 2024, le bateau a en effet quitté le port de Shanghai, pour se lancer dans un voyage inaugural qui doit le mener au Japon et en Corée du Sud.
Et les croisiéristes chinois ont vu grand. En effet, ce nouveau mastodonte des mers, jaugeant quelque 135.000 tonnes, ne fait pas moins de 323 mètres de long. Réparties autour de ses 16 ponts, ses 21.225 cabines peuvent accueillir près de 5.250 passagers.
L'"Adora Magic City", c'est le nom de ce bateau, a été conçu pour plaire à une clientèle issue, pour l'essentiel, de la classe moyenne. Un public qui s'ouvre de plus en plus aux loisirs et qui découvre les joies de la croisière au long cours.
Aussi le navire comprend-il des équipements censés convenir à ces passagers. On pourra ainsi leur servir, à bord, des spécialités dont ils sont friands, comme la fondue chinoise.
Ils pourront aussi s'adonner à leurs loisirs favoris. En effet, on trouve notamment, sur ce nouveau bateau de croisière, une salle dévolue à la pratique du mahjong, un jeu de société très populaire en Chine. Le navire contient aussi un casino et une salle de spectacle.
Si la Chine, au travers du lancement de ce bateau, a bien l'intention de concurrencer, dans tous les domaines, les autres puissances industrielles, ce pari n'est pas tout à fait gagné, du moins en termes de localisation de la production.
En effet, les concepteurs du bateau ont dû faire venir de l'étranger de nombreux éléments du navire. À en croire le responsable du projet, cependant, la Chine devrait être capable, dans un avenir proche, d'assurer son indépendance dans ce domaine.
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1/10/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Pourquoi la construction de l' « Adora Magic City » est une première ?
Deuxième puissance économique mondiale, la Chine tient à s'imposer sur tous les marchés. Y compris sur celui du tourisme de masse. C'est dans cette intention que le pays vient de lancer le premier bateau de croisière fabriqué en Chine. La mise en service de ce navire permet aussi aux industriels chinois d'affirmer leur place dans la construction navale, un secteur jusque là dominé par les Européens.Le 1er janvier 2024, le bateau a en effet quitté le port de Shanghai, pour se lancer dans un voyage inaugural qui doit le mener au Japon et en Corée du Sud.Et les croisiéristes chinois ont vu grand. En effet, ce nouveau mastodonte des mers, jaugeant quelque 135.000 tonnes, ne fait pas moins de 323 mètres de long. Réparties autour de ses 16 ponts, ses 21.225 cabines peuvent accueillir près de 5.250 passagers.L'"Adora Magic City", c'est le nom de ce bateau, a été conçu pour plaire à une clientèle issue, pour l'essentiel, de la classe moyenne. Un public qui s'ouvre de plus en plus aux loisirs et qui découvre les joies de la croisière au long cours.Aussi le navire comprend-il des équipements censés convenir à ces passagers. On pourra ainsi leur servir, à bord, des spécialités dont ils sont friands, comme la fondue chinoise.Ils pourront aussi s'adonner à leurs loisirs favoris. En effet, on trouve notamment, sur ce nouveau bateau de croisière, une salle dévolue à la pratique du mahjong, un jeu de société très populaire en Chine. Le navire contient aussi un casino et une salle de spectacle.Si la Chine, au travers du lancement de ce bateau, a bien l'intention de concurrencer, dans tous les domaines, les autres puissances industrielles, ce pari n'est pas tout à fait gagné, du moins en termes de localisation de la production.En effet, les concepteurs du bateau ont dû faire venir de l'étranger de nombreux éléments du navire. À en croire le responsable du projet, cependant, la Chine devrait être capable, dans un avenir proche, d'assurer son indépendance dans ce domaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/10/2024 • 1 minute, 51 seconds
Quelles ont été les voitures les plus vendues en 2023 ?
En 2023, le marché français de l'automobile a certes retrouvé des couleurs. On observe en effet une hausse de plus de 16 % par rapport à 2022. Mais, avec la vente de moins de deux millions de voitures en 2023, il reste en deçà des performances réalisées dans les années précédant le Covid.
Les modèles les plus vendus, en 2023, sont des voitures de petit gabarit comme la Renault Clio ou la Peugeot 208. De grands classiques, comme on le voit. La Dacia Sandero, qui se signale toujours comme la voiture neuve la moins chère du marché, prend la troisième position de ce classement.
Mais les modèles thermiques ne sont plus les seuls à susciter l'engouement des acheteurs français. En effet, les véhicules électriques font une belle percée. Il s'en est vendu près de 300.000 en 2023, soit environ une immatriculation sur cinq. Au total, la vente de véhicules électriques a connu une progression de 47 % par rapport à 2022.
Et entre les voitures hybrides et les modèles purement électriques, un modèle sur deux fonctionne en tout ou partie à l'électricité.
Parmi les voitures électriques qui se démarquent du lot, signalons la Tesla Model Y, qui occupe la huitième place de ce palmarès des meilleures ventes pour l'année 2023. Et ce malgré un prix d'achat minimum de près de 46.000 euros, que ne compense pas toujours l'octroi d'un bonus écologique.
La Fiat 500 électrique tire également son épingle du jeu. Toute électrique ou en version hybride, elle s'inscrit à la dernière place de ce top 10 des meilleures ventes automobiles de 2023. Et le constructeur annonce déjà le modèle suivant, qui prendra logiquement le nom de Fiat 600.
Du côté des entreprises, c'est la Renault Clio qui, avec plus de 21.000 exemplaires vendus en 2023, se hisse en tête du peloton. Les autres voitures de fonction les plus appréciées sont la Citroën C3, avec près de 14.000 ventes, et la Peugeot 208, qui s'est vendue, sur ce marché, à plus de 12.400 exemplaires.
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1/9/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Quelles ont été les voitures les plus vendues en 2023 ?
En 2023, le marché français de l'automobile a certes retrouvé des couleurs. On observe en effet une hausse de plus de 16 % par rapport à 2022. Mais, avec la vente de moins de deux millions de voitures en 2023, il reste en deçà des performances réalisées dans les années précédant le Covid.Les modèles les plus vendus, en 2023, sont des voitures de petit gabarit comme la Renault Clio ou la Peugeot 208. De grands classiques, comme on le voit. La Dacia Sandero, qui se signale toujours comme la voiture neuve la moins chère du marché, prend la troisième position de ce classement.Mais les modèles thermiques ne sont plus les seuls à susciter l'engouement des acheteurs français. En effet, les véhicules électriques font une belle percée. Il s'en est vendu près de 300.000 en 2023, soit environ une immatriculation sur cinq. Au total, la vente de véhicules électriques a connu une progression de 47 % par rapport à 2022.Et entre les voitures hybrides et les modèles purement électriques, un modèle sur deux fonctionne en tout ou partie à l'électricité.Parmi les voitures électriques qui se démarquent du lot, signalons la Tesla Model Y, qui occupe la huitième place de ce palmarès des meilleures ventes pour l'année 2023. Et ce malgré un prix d'achat minimum de près de 46.000 euros, que ne compense pas toujours l'octroi d'un bonus écologique.La Fiat 500 électrique tire également son épingle du jeu. Toute électrique ou en version hybride, elle s'inscrit à la dernière place de ce top 10 des meilleures ventes automobiles de 2023. Et le constructeur annonce déjà le modèle suivant, qui prendra logiquement le nom de Fiat 600.Du côté des entreprises, c'est la Renault Clio qui, avec plus de 21.000 exemplaires vendus en 2023, se hisse en tête du peloton. Les autres voitures de fonction les plus appréciées sont la Citroën C3, avec près de 14.000 ventes, et la Peugeot 208, qui s'est vendue, sur ce marché, à plus de 12.400 exemplaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/9/2024 • 1 minute, 52 seconds
Pourquoi Carrefour ne vend plus de Pepsi ?
En décembre 2023, l'inflation, qui se situe finalement à 3,7 % sur l'année, progresse légèrement par rapport au mois précédent. C'est dire que, si elle marque un peu le pas, elle est encore loin d'être enrayée.
Dans ce contexte, les professionnels de la grande distribution ont à cœur de se présenter à leurs clients comme les défenseurs vigilants du pouvoir d'achat.
C'est dans cet esprit que le groupe Carrefour annonce le retrait prochain de ses rayons des produits commercialisés par le groupe Pepsico. Il s'agit notamment des boissons Pepsi, du thé Lipton, des chips Lay's, des tortillas Doritos ou encore des biscuits apéritif Bénénuts.
Alors que des négociations commerciales sont en cours, entre les acteurs de la grande distribution, afin de fixer les prix pour 2024, Carrefour juge "inacceptables" les hausses tarifaires proposées par Pepsico.
Après avoir écoulé les stocks existants, le groupe cessera donc de vendre ces produits. À partir du 4 janvier 2024, les consommateurs seront avertis de cette décision au moyen de petites affiches.
Une telle mesure marque l'échec relatif des groupes de la grande distribution, dans leur tentative d'amener les professionnels de l'agro-alimentaire à abaisser leurs prix. En effet, ces derniers demanderaient toujours des hausses de prix comprises entre 6 et 8 %.
La décision du gouvernement d'avancer la date de ces négociations commerciales, qui devraient se terminer mi ou fin janvier, au lieu de début mars, n'aura donc sans doute pas l'effet escompté. Elle devait permettre, en effet, de faire sentir plus tôt les baisses de prix espérées dans les rayons.
Un tel déréférencement n'est pas une mesure inédite. Elle a eu en effet d'autres précédents. Mais elle prend plus de relief dans le contexte inflationniste actuel. Elle est d'ailleurs à double tranchant pour les groupes de la grande distribution.
Elle peut certes convenir à des consommateurs satisfaits d'une décision destinée à lutter contre la hausse des prix. Mais elle peut aussi en pousser certains, à la longue, à fréquenter des magasins proposant toujours les produits en question.
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1/8/2024 • 2 minutes, 29 seconds
Pourquoi Carrefour ne vend plus de Pepsi ?
En décembre 2023, l'inflation, qui se situe finalement à 3,7 % sur l'année, progresse légèrement par rapport au mois précédent. C'est dire que, si elle marque un peu le pas, elle est encore loin d'être enrayée.Dans ce contexte, les professionnels de la grande distribution ont à cœur de se présenter à leurs clients comme les défenseurs vigilants du pouvoir d'achat.C'est dans cet esprit que le groupe Carrefour annonce le retrait prochain de ses rayons des produits commercialisés par le groupe Pepsico. Il s'agit notamment des boissons Pepsi, du thé Lipton, des chips Lay's, des tortillas Doritos ou encore des biscuits apéritif Bénénuts.Alors que des négociations commerciales sont en cours, entre les acteurs de la grande distribution, afin de fixer les prix pour 2024, Carrefour juge "inacceptables" les hausses tarifaires proposées par Pepsico.Après avoir écoulé les stocks existants, le groupe cessera donc de vendre ces produits. À partir du 4 janvier 2024, les consommateurs seront avertis de cette décision au moyen de petites affiches.Une telle mesure marque l'échec relatif des groupes de la grande distribution, dans leur tentative d'amener les professionnels de l'agro-alimentaire à abaisser leurs prix. En effet, ces derniers demanderaient toujours des hausses de prix comprises entre 6 et 8 %.La décision du gouvernement d'avancer la date de ces négociations commerciales, qui devraient se terminer mi ou fin janvier, au lieu de début mars, n'aura donc sans doute pas l'effet escompté. Elle devait permettre, en effet, de faire sentir plus tôt les baisses de prix espérées dans les rayons.Un tel déréférencement n'est pas une mesure inédite. Elle a eu en effet d'autres précédents. Mais elle prend plus de relief dans le contexte inflationniste actuel. Elle est d'ailleurs à double tranchant pour les groupes de la grande distribution.Elle peut certes convenir à des consommateurs satisfaits d'une décision destinée à lutter contre la hausse des prix. Mais elle peut aussi en pousser certains, à la longue, à fréquenter des magasins proposant toujours les produits en question. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/8/2024 • 1 minute, 59 seconds
Pourquoi la composition des croquettes pour chiens et chats va-t-elle changer ?
Il n'y aura plus de nitrites dans les croquettes pour chiens et chats, ainsi que dans d'autres produits destinés à l'alimentation animale. Cette initiative a été prise par les fabricants eux-mêmes.
Ils avaient commencé par retirer, en 2021, la demande d'autorisation concernant certains additifs, comme les nitrites. De ce fait, l'autorisation provisoire de cette substance a été suspendue par la Commission européenne, ce qui équivaut à une interdiction, à la suite de quoi les producteurs ont finalement décidé de ne plus utiliser de nitrites dans les croquettes pour animaux.
Les nitrites sont également employés dans les articles de charcuterie. C'est ce qui donne sa couleur rose au jambon.
Cet additif fait l'objet, depuis des années, d'une controverse récurrente. Pour les industriels de l'agroalimentaire, les nitrites sont nécessaires à la conservation de certains aliments, comme plusieurs produits de charcuterie.
Cette substance permettrait aussi de protéger les consommateurs contre le botulisme, une grave intoxication alimentaire, qui peut conduire au décès dans certains cas.
Mais les détracteurs de ce produit ne sont pas du même avis. Selon eux, les nitrites seraient impliqués dans l'apparition de certains cancers. Malgré les nombreuses expertises demandées, la Commission européenne n'a jamais exprimé une position claire sur l'éventuelle nocivité des nitrites.
Elle considère tout de même le produit comme un danger potentiel, puisqu'elle a limité les quantités autorisées en octobre dernier. Mais, pour l'instant, le produit n'a pas été interdit.
On en arrive donc à ce que certains considèrent comme un paradoxe, à savoir une meilleure protection des animaux que des hommes. Une affirmation à relativiser quelque peu, dans la mesure où ces croquettes représentent la majeure partie, sinon la totalité, de l'alimentation quotidienne des chiens et des chats.
Ce qui n'est pas le cas, tant s'en faut, du jambon et d'autres articles de charcuterie. Le jambon sans nitrites existe d'ailleurs, mais il est nettement plus cher. Ce qui réserverait la charcuterie contenant cet additif, potentiellement dangereux, aux consommateurs moins aisés. Certains en tirent argument pour dénoncer l'existence d'une alimentation à deux vitesses.
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1/7/2024 • 2 minutes, 31 seconds
Pourquoi la composition des croquettes pour chiens et chats va-t-elle changer ?
Il n'y aura plus de nitrites dans les croquettes pour chiens et chats, ainsi que dans d'autres produits destinés à l'alimentation animale. Cette initiative a été prise par les fabricants eux-mêmes.Ils avaient commencé par retirer, en 2021, la demande d'autorisation concernant certains additifs, comme les nitrites. De ce fait, l'autorisation provisoire de cette substance a été suspendue par la Commission européenne, ce qui équivaut à une interdiction, à la suite de quoi les producteurs ont finalement décidé de ne plus utiliser de nitrites dans les croquettes pour animaux.Les nitrites sont également employés dans les articles de charcuterie. C'est ce qui donne sa couleur rose au jambon.Cet additif fait l'objet, depuis des années, d'une controverse récurrente. Pour les industriels de l'agroalimentaire, les nitrites sont nécessaires à la conservation de certains aliments, comme plusieurs produits de charcuterie.Cette substance permettrait aussi de protéger les consommateurs contre le botulisme, une grave intoxication alimentaire, qui peut conduire au décès dans certains cas.Mais les détracteurs de ce produit ne sont pas du même avis. Selon eux, les nitrites seraient impliqués dans l'apparition de certains cancers. Malgré les nombreuses expertises demandées, la Commission européenne n'a jamais exprimé une position claire sur l'éventuelle nocivité des nitrites.Elle considère tout de même le produit comme un danger potentiel, puisqu'elle a limité les quantités autorisées en octobre dernier. Mais, pour l'instant, le produit n'a pas été interdit.On en arrive donc à ce que certains considèrent comme un paradoxe, à savoir une meilleure protection des animaux que des hommes. Une affirmation à relativiser quelque peu, dans la mesure où ces croquettes représentent la majeure partie, sinon la totalité, de l'alimentation quotidienne des chiens et des chats.Ce qui n'est pas le cas, tant s'en faut, du jambon et d'autres articles de charcuterie. Le jambon sans nitrites existe d'ailleurs, mais il est nettement plus cher. Ce qui réserverait la charcuterie contenant cet additif, potentiellement dangereux, aux consommateurs moins aisés. Certains en tirent argument pour dénoncer l'existence d'une alimentation à deux vitesses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/7/2024 • 2 minutes, 1 second
3 recommandations pour ce week-end
1/ Pourquoi le "y" est-il grec ?
Apple Podcasts:
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-le-y-est-il-grec/id1048372492?i=1000640425090
Spotify:
https://open.spotify.com/episode/7177g2059O7XKzFMdhPUKy?si=8d9ce9e0d3ed412c
2/ Qu'est-ce qu'une « impasse mexicaine » au cinéma ?
Apple Podcasts:
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/quest-ce-quune-impasse-mexicaine-au-cin%C3%A9ma/id1048372492?i=1000640229543
Spotify:
https://open.spotify.com/episode/5ZkjGDh6dODYbvgOv16fSe?si=5ea0d2ff45954535
3/ Pourquoi Richelieu serait-il à l'origine des couteaux ronds ?
Apple Podcasts:
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-richelieu-serait-il-%C3%A0-lorigine-des-couteaux-ronds/id1048372492?i=1000640311625
Spotify:
https://open.spotify.com/episode/4XeBb49bZH8Eq4K7Eqxvsz?si=0cfca48730ca4eb7
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1/6/2024 • 39 seconds
3 recommandations pour ce week-end
1/ Pourquoi le "y" est-il grec ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-le-y-est-il-grec/id1048372492?i=1000640425090Spotify:https://open.spotify.com/episode/7177g2059O7XKzFMdhPUKy?si=8d9ce9e0d3ed412c2/ Qu'est-ce qu'une « impasse mexicaine » au cinéma ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/quest-ce-quune-impasse-mexicaine-au-cin%C3%A9ma/id1048372492?i=1000640229543Spotify:https://open.spotify.com/episode/5ZkjGDh6dODYbvgOv16fSe?si=5ea0d2ff459545353/ Pourquoi Richelieu serait-il à l'origine des couteaux ronds ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-richelieu-serait-il-%C3%A0-lorigine-des-couteaux-ronds/id1048372492?i=1000640311625Spotify:https://open.spotify.com/episode/4XeBb49bZH8Eq4K7Eqxvsz?si=0cfca48730ca4eb7 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/6/2024 • 39 seconds
Le lancement de l'application Threads est-il un succès en France ?
Les utilisateurs français vont de nouveau avoir accès à Threads, le nouveau réseau social lancé par Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, pour faire pièce à X, l'ancien réseau Twitter racheté par Elon Musk.
En effet, Threads avait été accessible, en Europe, durant une brève période, en juillet dernier, mais la diffusion du réseau avait été rapidement interrompue. Elle vient d'être reprise, le 14 décembre, et cette fois-ci, du moins l'espère-t-on, pour de bon.
Ce nouveau réseau social a rencontré un grand succès dès sa création, en juin dernier. Dans la semaine suivant son lancement, en effet, il a attiré 100 millions de personnes. Au point de provoquer l'irritation d'Elon Musk, le patron de X qui, depuis le rachat de Twitter, en octobre 2022, aurait perdu environ 13 % d'utilisateurs.
Il semble que le succès de la nouvelle application soit aussi au rendez-vous en Europe, et notamment en France. En effet, elle aurait été téléchargée plus de 1,6 millions de fois dans les pays de l'Union européenne, et ce dans les trois jours qui ont suivi son lancement.
Et 1,4 million de personnes auraient utilisé ce nouveau réseau social dès le premier jour de mise en service. Ce sont les Italiens et les Allemands qui ont témoigné le plus d'engouement pour ce nouveau réseau social.
Mais les Français viennent immédiatement après. En Effet, 440.000 utilisateurs français se seraient déjà rendus sur ce nouveau réseau social. Certaines fonctionnalités expliquent sans doute le succès de Threads.
Ainsi, les messages postés sont plus longs que sur X, 500 signes contre environ 280. On peut aussi publier plus de photos, 10 sur Threads, contre 4 sur X.
une autre différence entre les deux réseaux concerne la politique de modération. Alors que X est parfois accusée de négligence en la matière, Threads annonce son intention de contrôler la diffusion d'informations sur son réseau, au moyen de programmes spécifiques.
Les quelque 15.000 modérateurs employés par Meta pourraient veiller à l'application de ces programmes, destinés à lutter contre la désinformation.
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1/4/2024 • 2 minutes, 20 seconds
Le lancement de l'application Threads est-il un succès en France ?
Les utilisateurs français vont de nouveau avoir accès à Threads, le nouveau réseau social lancé par Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, pour faire pièce à X, l'ancien réseau Twitter racheté par Elon Musk.En effet, Threads avait été accessible, en Europe, durant une brève période, en juillet dernier, mais la diffusion du réseau avait été rapidement interrompue. Elle vient d'être reprise, le 14 décembre, et cette fois-ci, du moins l'espère-t-on, pour de bon.Ce nouveau réseau social a rencontré un grand succès dès sa création, en juin dernier. Dans la semaine suivant son lancement, en effet, il a attiré 100 millions de personnes. Au point de provoquer l'irritation d'Elon Musk, le patron de X qui, depuis le rachat de Twitter, en octobre 2022, aurait perdu environ 13 % d'utilisateurs.Il semble que le succès de la nouvelle application soit aussi au rendez-vous en Europe, et notamment en France. En effet, elle aurait été téléchargée plus de 1,6 millions de fois dans les pays de l'Union européenne, et ce dans les trois jours qui ont suivi son lancement.Et 1,4 million de personnes auraient utilisé ce nouveau réseau social dès le premier jour de mise en service. Ce sont les Italiens et les Allemands qui ont témoigné le plus d'engouement pour ce nouveau réseau social.Mais les Français viennent immédiatement après. En Effet, 440.000 utilisateurs français se seraient déjà rendus sur ce nouveau réseau social. Certaines fonctionnalités expliquent sans doute le succès de Threads.Ainsi, les messages postés sont plus longs que sur X, 500 signes contre environ 280. On peut aussi publier plus de photos, 10 sur Threads, contre 4 sur X.une autre différence entre les deux réseaux concerne la politique de modération. Alors que X est parfois accusée de négligence en la matière, Threads annonce son intention de contrôler la diffusion d'informations sur son réseau, au moyen de programmes spécifiques.Les quelque 15.000 modérateurs employés par Meta pourraient veiller à l'application de ces programmes, destinés à lutter contre la désinformation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/4/2024 • 1 minute, 49 seconds
Les aéroports français sont-ils les champions du retard ?
Les passagers empruntant les transports aériens se plaignent souvent des perturbations qu'ils ont à subir. Et, à cet égard, les voyageurs français ne sont pas les derniers à exprimer leur mécontentement.
Un récent rapport semble leur donner raison. Cette enquête classe les compagnies et les aéroports en fonction des annulations et des retards de vols qu'ils ont connus.
Or, la France se classe en deuxième position dans ce classement. Ce qui signifie qu'elle est, avec l'Allemagne, qui arrive en tête du peloton, le mauvais élève de l'Europe en matière de transport aérien.
En effet, 1,75 % des vols ont été annulés, en 2023, dans les aéroports français, et près d'un quart ont subi des retards. Ce qui représente une augmentation par rapport à l'année précédents, au cours de laquelle 1,11 % des vols avaient été annulés et près de 21 % retardés.
Quant aux aéroports français, ils ne font pas meilleure figure. Paris Orly apparaît même comme l'aéroport le plus perturbé d'Europe. En 2023, il a en effet enregistré près de 2.200 annulations de vols et près de 15.850 retards.
L'aéroport de Nice arrive en seconde position, avec un peu plus de 1.000 vols annulés et 15.275 retards. Des perturbations qui ne sont pas sans conséquences financières pour des passagers qui doivent souvent modifier leur séjour.
Si, à Roissy Charles-de-Gaulle, le taux d'annulation n'est que de 1,19 %, ce qui lui vaut la 12e place du classement, le nombre de retards se monte à plus de 63.000 en 2023, soit près de quatre fois plus qu'à Orly et Nice.
Ces dysfonctionnements montrent à quel point certains aéroports ont du mal à faire face à l'augmentation significative du nombre de passagers et à la récurrence des mouvements sociaux.
En revanche, les compagnies aériennes françaises s'en sortent mieux. En effet, dans le tableau classant les compagnies en fonction des annulations et des retards, figure une seule compagnie française, Air France, qui occupe la 10e place. En revanche, les compagnies néerlandaises et allemandes, notamment, sont plus mal classées.
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1/3/2024 • 2 minutes, 22 seconds
Les aéroports français sont-ils les champions du retard ?
Les passagers empruntant les transports aériens se plaignent souvent des perturbations qu'ils ont à subir. Et, à cet égard, les voyageurs français ne sont pas les derniers à exprimer leur mécontentement.Un récent rapport semble leur donner raison. Cette enquête classe les compagnies et les aéroports en fonction des annulations et des retards de vols qu'ils ont connus.Or, la France se classe en deuxième position dans ce classement. Ce qui signifie qu'elle est, avec l'Allemagne, qui arrive en tête du peloton, le mauvais élève de l'Europe en matière de transport aérien.En effet, 1,75 % des vols ont été annulés, en 2023, dans les aéroports français, et près d'un quart ont subi des retards. Ce qui représente une augmentation par rapport à l'année précédents, au cours de laquelle 1,11 % des vols avaient été annulés et près de 21 % retardés.Quant aux aéroports français, ils ne font pas meilleure figure. Paris Orly apparaît même comme l'aéroport le plus perturbé d'Europe. En 2023, il a en effet enregistré près de 2.200 annulations de vols et près de 15.850 retards.L'aéroport de Nice arrive en seconde position, avec un peu plus de 1.000 vols annulés et 15.275 retards. Des perturbations qui ne sont pas sans conséquences financières pour des passagers qui doivent souvent modifier leur séjour.Si, à Roissy Charles-de-Gaulle, le taux d'annulation n'est que de 1,19 %, ce qui lui vaut la 12e place du classement, le nombre de retards se monte à plus de 63.000 en 2023, soit près de quatre fois plus qu'à Orly et Nice.Ces dysfonctionnements montrent à quel point certains aéroports ont du mal à faire face à l'augmentation significative du nombre de passagers et à la récurrence des mouvements sociaux.En revanche, les compagnies aériennes françaises s'en sortent mieux. En effet, dans le tableau classant les compagnies en fonction des annulations et des retards, figure une seule compagnie française, Air France, qui occupe la 10e place. En revanche, les compagnies néerlandaises et allemandes, notamment, sont plus mal classées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/3/2024 • 1 minute, 52 seconds
Pouvez-vous bénéficier du Bail réel solidaire ?
La hausse actuelle des taux d'intérêt plonge le secteur immobilier dans un certain marasme. Malgré ce contexte difficile, le gouvernement veut faciliter l'accès à la propriété.
C'est dans ce but qu'il vient d'assouplir les règles relatives au Bail réel solidaire (BRS), mesure prise en faveur des primo-accédants. Le BRS a été créé en 2015, mais n'est vraiment entré en vigueur qu'en 2019. Cette mesure vise à proposer des logements dont le prix est inférieur d'environ 40 % à celui du marché.
Le BRS a la particularité de dissocier la propriété du logement même, qui revient à l'acheteur, de celle du terrain, remise à un organisme ad hoc, l'office foncier solidaire (OFS). Ce dispositif concerne les logements neufs et en Vefa (vente en l'état futur d'achèvement).
Depuis 2019, environ 3.000 logements par an ont été construits dans le cadre du BRS, ce qui en représente, aujourd'hui, quelque 11.500.
Pour élargir la portée de cette mesure, les pouvoir publics ont décidé de relever les plafonds du Bail réel solidaire. Ainsi, pour avoir droit au BRS, un couple habitant en dehors de Paris et de l'Île-de-France, de la Côte d'Azur et de quelques grandes villes, comme Lille ou Lyon, ne devra pas avoir de ressources supérieures à 43.633 euros.
En effet, cette mesure s'applique dans le cadre d'un zonage spécifique : la zone A regroupe, entre autres régions, l'agglomération parisienne, les grandes villes et la Côte d'Azur, la zone A bis concerne Paris, la zone B1 certaines agglomérations de plus de 250.000 habitants. Il existe également des zones B2 et C.
Cette augmentation du plafond de ressources devrait permettre à 3,8 millions de ménages supplémentaires d'accéder à la propriété.
Ce dispositif leur procure encore d'autres avantages. En effet, tous les acquéreurs peuvent bénéficier, quelle que soit la zone, du prêt à taux zéro, d'un taux de TVA réduit et, dans certains endroits, d'un abattement sur la taxe foncière. Ils ont également la garantie que leur logement sera racheté par l'Office foncier solidaire, mais à un prix inférieur à celui du marché.
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1/2/2024 • 2 minutes, 35 seconds
Pouvez-vous bénéficier du Bail réel solidaire ?
La hausse actuelle des taux d'intérêt plonge le secteur immobilier dans un certain marasme. Malgré ce contexte difficile, le gouvernement veut faciliter l'accès à la propriété.C'est dans ce but qu'il vient d'assouplir les règles relatives au Bail réel solidaire (BRS), mesure prise en faveur des primo-accédants. Le BRS a été créé en 2015, mais n'est vraiment entré en vigueur qu'en 2019. Cette mesure vise à proposer des logements dont le prix est inférieur d'environ 40 % à celui du marché.Le BRS a la particularité de dissocier la propriété du logement même, qui revient à l'acheteur, de celle du terrain, remise à un organisme ad hoc, l'office foncier solidaire (OFS). Ce dispositif concerne les logements neufs et en Vefa (vente en l'état futur d'achèvement).Depuis 2019, environ 3.000 logements par an ont été construits dans le cadre du BRS, ce qui en représente, aujourd'hui, quelque 11.500.Pour élargir la portée de cette mesure, les pouvoir publics ont décidé de relever les plafonds du Bail réel solidaire. Ainsi, pour avoir droit au BRS, un couple habitant en dehors de Paris et de l'Île-de-France, de la Côte d'Azur et de quelques grandes villes, comme Lille ou Lyon, ne devra pas avoir de ressources supérieures à 43.633 euros.En effet, cette mesure s'applique dans le cadre d'un zonage spécifique : la zone A regroupe, entre autres régions, l'agglomération parisienne, les grandes villes et la Côte d'Azur, la zone A bis concerne Paris, la zone B1 certaines agglomérations de plus de 250.000 habitants. Il existe également des zones B2 et C.Cette augmentation du plafond de ressources devrait permettre à 3,8 millions de ménages supplémentaires d'accéder à la propriété.Ce dispositif leur procure encore d'autres avantages. En effet, tous les acquéreurs peuvent bénéficier, quelle que soit la zone, du prêt à taux zéro, d'un taux de TVA réduit et, dans certains endroits, d'un abattement sur la taxe foncière. Ils ont également la garantie que leur logement sera racheté par l'Office foncier solidaire, mais à un prix inférieur à celui du marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/2/2024 • 2 minutes, 5 seconds
Pourquoi l'UE ouvre une enquête contre X ?
Avec le "Digital services act" (DSA), la Commission européenne s'est dotée d'un instrument de régulation et de contrôle des contenus en ligne. Ces nouvelles dispositions vont s'appliquer, pour la première fois, au réseau social X, anciennement Twitter.
Voilà deux mois, une procédure préliminaire avait été ouverte contre le réseau d'Elon Musk. Une étape supplémentaire vient d'être franchie, le 18 décembre, avec l'annonce d'une enquête. En effet, les réponses données par le réseau aux questions de la Commission ne lui ont pas paru suffisantes.
Mais que reproche-ton à l'ancien réseau Twitter ? En premier lieu d'avoir laissé passer de fausses informations. Pour l'Union européenne, X serait donc coupable de désinformation.
Le commissaire européen chargé du numérique, qui suit l'affaire pour la Commission européenne, signale aussi des "contenus violents", des "discours de haine" et des propos de nature à favoriser le terrorisme. Ils auraient notamment été tenus à l'occasion de l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier.
Autrement dit, le réseau social n'aurait pas mis en place les mesures de modération propres à empêcher la diffusion d'informations mensongères et de propos non conformes aux règles et à la législation européennes.
La Commission reproche également à l'ancien réseau Twitter un certain manque de transparence. Dès lors, peut-elle le sanctionner ? De fait, elle en a désormais les moyens.
Si elle l'estime nécessaire, la Commission peut en effet infliger au réseau social X une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires. Elle pourrait même interdire le réseau dans toute l'Union européenne.
Elle peut aussi obliger X à prendre les mesures qu'elle estime nécessaires en matière de lutte contre la désinformation et de modération des contenus violents et haineux.
Nous n'en sommes pas encore là. Avant de prendre d'éventuelles mesures de rétorsion, la Commission va réclamer de nouvelles informations aux responsables du réseau. Et elle va poursuivre ses investigations, dans le but de rassembler des preuves, si elles existent.
Pour l'instant, aucune date limite n'a été fixée pour la fin de l'enquête.
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1/1/2024 • 2 minutes, 31 seconds
Pourquoi l'UE ouvre une enquête contre X ?
Avec le "Digital services act" (DSA), la Commission européenne s'est dotée d'un instrument de régulation et de contrôle des contenus en ligne. Ces nouvelles dispositions vont s'appliquer, pour la première fois, au réseau social X, anciennement Twitter.Voilà deux mois, une procédure préliminaire avait été ouverte contre le réseau d'Elon Musk. Une étape supplémentaire vient d'être franchie, le 18 décembre, avec l'annonce d'une enquête. En effet, les réponses données par le réseau aux questions de la Commission ne lui ont pas paru suffisantes.Mais que reproche-ton à l'ancien réseau Twitter ? En premier lieu d'avoir laissé passer de fausses informations. Pour l'Union européenne, X serait donc coupable de désinformation.Le commissaire européen chargé du numérique, qui suit l'affaire pour la Commission européenne, signale aussi des "contenus violents", des "discours de haine" et des propos de nature à favoriser le terrorisme. Ils auraient notamment été tenus à l'occasion de l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier.Autrement dit, le réseau social n'aurait pas mis en place les mesures de modération propres à empêcher la diffusion d'informations mensongères et de propos non conformes aux règles et à la législation européennes.La Commission reproche également à l'ancien réseau Twitter un certain manque de transparence. Dès lors, peut-elle le sanctionner ? De fait, elle en a désormais les moyens.Si elle l'estime nécessaire, la Commission peut en effet infliger au réseau social X une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires. Elle pourrait même interdire le réseau dans toute l'Union européenne.Elle peut aussi obliger X à prendre les mesures qu'elle estime nécessaires en matière de lutte contre la désinformation et de modération des contenus violents et haineux.Nous n'en sommes pas encore là. Avant de prendre d'éventuelles mesures de rétorsion, la Commission va réclamer de nouvelles informations aux responsables du réseau. Et elle va poursuivre ses investigations, dans le but de rassembler des preuves, si elles existent.Pour l'instant, aucune date limite n'a été fixée pour la fin de l'enquête. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/1/2024 • 2 minutes, 1 second
Bonnes fêtes de fin d'année !
Rendez-vous le 1er janvier pour la reprise !
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12/25/2023 • 1 minute, 44 seconds
Bonnes fêtes de fin d'année !
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12/25/2023 • 1 minute, 44 seconds
Spotify et Deezer vont-ils être taxés ?
Les plateformes d'écoute de musique en ligne, comme Spotify, Deezer ou Apple, devraient être bientôt soumises à une taxe spécifique. La mesure a été annoncée, voilà quelques mois, par le Président de la République. Et elle a fait l'objet, en novembre dernier, d'un récent vote positif, au Sénat, dans le cadre du vote du budget 2024. En tout état de cause, elle devrait être appliquée en 2024.
Le but de cette taxe est de contribuer au financement du Centre national de la musique (CNM). Créé en 2020, et placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV).
Sa mission, qui consiste à soutenir la musique dans tous ses aspects, et auprès de tous les publics, est restée la même.
La taxe projetée devrait être minime. En effet, le rapport parlementaire relatif à cette mesure prévoit un montant de 1,75 %, prélevé sur le chiffre d'affaires des plateformes. Cependant, rien n'est encore décidé et les modalités de mise en œuvre de cette taxe ne sont pas encore connues.
Comme on pouvait s'y attendre, les principaux intéressés contestent cette mesure, qu'ils jugent inéquitable. Elles ne sont pas opposées, par principe, à tout effort financier. Mais elles privilégient plutôt une contribution volontaire. Les principales plateformes, auxquelles se sont associées des réseaux sociaux, comme Tiktok, et des sites d'hébergement de vidéos, comme Youtube, viennent de faire une offre en la matière.
Dans un récent communiqué, les acteurs concernés proposent en effet de verser 14 millions d'euros d'ici 2025, notamment pour soutenir le CNM. Ce qui n'est pas très loin des 15 millions d'euros attendus de la taxe.
Quelle que soit sa provenance, une telle somme serait la bienvenue pour le CNM, dont le budget annuel se monte à 80 millions d'euros. Les milieux musicaux indiquent toutefois leur préférence pour la mise en place d'une taxe, le meilleur moyen, selon deux, d'assurer un financement pérenne de la création musicale.
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12/22/2023 • 2 minutes, 22 seconds
Spotify et Deezer vont-ils être taxés ?
Les plateformes d'écoute de musique en ligne, comme Spotify, Deezer ou Apple, devraient être bientôt soumises à une taxe spécifique. La mesure a été annoncée, voilà quelques mois, par le Président de la République. Et elle a fait l'objet, en novembre dernier, d'un récent vote positif, au Sénat, dans le cadre du vote du budget 2024. En tout état de cause, elle devrait être appliquée en 2024.Le but de cette taxe est de contribuer au financement du Centre national de la musique (CNM). Créé en 2020, et placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV).Sa mission, qui consiste à soutenir la musique dans tous ses aspects, et auprès de tous les publics, est restée la même.La taxe projetée devrait être minime. En effet, le rapport parlementaire relatif à cette mesure prévoit un montant de 1,75 %, prélevé sur le chiffre d'affaires des plateformes. Cependant, rien n'est encore décidé et les modalités de mise en œuvre de cette taxe ne sont pas encore connues.Comme on pouvait s'y attendre, les principaux intéressés contestent cette mesure, qu'ils jugent inéquitable. Elles ne sont pas opposées, par principe, à tout effort financier. Mais elles privilégient plutôt une contribution volontaire. Les principales plateformes, auxquelles se sont associées des réseaux sociaux, comme Tiktok, et des sites d'hébergement de vidéos, comme Youtube, viennent de faire une offre en la matière.Dans un récent communiqué, les acteurs concernés proposent en effet de verser 14 millions d'euros d'ici 2025, notamment pour soutenir le CNM. Ce qui n'est pas très loin des 15 millions d'euros attendus de la taxe.Quelle que soit sa provenance, une telle somme serait la bienvenue pour le CNM, dont le budget annuel se monte à 80 millions d'euros. Les milieux musicaux indiquent toutefois leur préférence pour la mise en place d'une taxe, le meilleur moyen, selon deux, d'assurer un financement pérenne de la création musicale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/22/2023 • 1 minute, 52 seconds
Quelle est la première chaine d'info ?
La diffusion d'informations peut drainer un nombre important de spectateurs. Aussi plusieurs chaînes d'informations, dont la programmation est souvent continue, se sont-elles installées durablement dans le paysage audiovisuel.
Elles se livrent à une vive compétition qui, pour la première fois, semble mettre en avant l'une de ces chaînes, CNews. En effet, dans la semaine du 4 au 10 décembre, cette chaîne, qui fait partie du groupe Canal+, a obtenu 2,7 % de parts d'audience.
Ce qui la place devant BFMTV, LCI et FranceInfo, les autres leaders du secteur. Pour la première fois, CNews détrône donc, sur une semaine entière, BFMTV, qui, avec 2,5 % de parts d'audience, n'est pas très loin derrière. C'est cependant un événement dans le monde médiatique, dans la mesure où BFMTV était, depuis longtemps, la chaîne d'informations la plus regardée.
Quant aux autres chaînes, elles sont à la traîne, LCI devant se contenter de 1,6 % de parts d'audience et FranceInfo de 0,8 %.
Un succès solide
Ces chiffres confirment la progression de CNews, qui avait déjà talonné BFMTV en novembre. Ce succès semble d'autant plus solide que toutes les tranches horaires, animées par des journalistes en vue, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari, voient leur audience augmenter.
Certaines émissions, qui rencontrent un succès encore plus notable, tirent la chaîne vers le haut. C'est notamment le cas de "L'heure des pros", un débat diffusé deux fois par jours et animé par Pascal Praud.
Durant la semaine du 4 au 10 décembre, l'émission du soir a rassemblé plus de 850.000 spectateurs, soit une augmentation de près de 24 % par rapport à la même période de l'an dernier.
Créée en 2017 et contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré, CNews est régulièrement accusée, par les milieux de gauche, de propager des idées conservatrices.
Une accusation démentie par le président de l'Arcom, le régulateur des médias qui, dans une récente intervention, a indiqué que CNews respectait les règles en matière de pluralisme politique. Ce qui ne l'empêcherait pas de se comporter, à certains égards, comme une chaîne d'opinion.
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12/21/2023 • 2 minutes, 23 seconds
Quelle est la première chaine d'info ?
La diffusion d'informations peut drainer un nombre important de spectateurs. Aussi plusieurs chaînes d'informations, dont la programmation est souvent continue, se sont-elles installées durablement dans le paysage audiovisuel.Elles se livrent à une vive compétition qui, pour la première fois, semble mettre en avant l'une de ces chaînes, CNews. En effet, dans la semaine du 4 au 10 décembre, cette chaîne, qui fait partie du groupe Canal+, a obtenu 2,7 % de parts d'audience.Ce qui la place devant BFMTV, LCI et FranceInfo, les autres leaders du secteur. Pour la première fois, CNews détrône donc, sur une semaine entière, BFMTV, qui, avec 2,5 % de parts d'audience, n'est pas très loin derrière. C'est cependant un événement dans le monde médiatique, dans la mesure où BFMTV était, depuis longtemps, la chaîne d'informations la plus regardée.Quant aux autres chaînes, elles sont à la traîne, LCI devant se contenter de 1,6 % de parts d'audience et FranceInfo de 0,8 %.Un succès solideCes chiffres confirment la progression de CNews, qui avait déjà talonné BFMTV en novembre. Ce succès semble d'autant plus solide que toutes les tranches horaires, animées par des journalistes en vue, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari, voient leur audience augmenter.Certaines émissions, qui rencontrent un succès encore plus notable, tirent la chaîne vers le haut. C'est notamment le cas de "L'heure des pros", un débat diffusé deux fois par jours et animé par Pascal Praud.Durant la semaine du 4 au 10 décembre, l'émission du soir a rassemblé plus de 850.000 spectateurs, soit une augmentation de près de 24 % par rapport à la même période de l'an dernier.Créée en 2017 et contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré, CNews est régulièrement accusée, par les milieux de gauche, de propager des idées conservatrices.Une accusation démentie par le président de l'Arcom, le régulateur des médias qui, dans une récente intervention, a indiqué que CNews respectait les règles en matière de pluralisme politique. Ce qui ne l'empêcherait pas de se comporter, à certains égards, comme une chaîne d'opinion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/21/2023 • 1 minute, 53 seconds
Quels vont être les jouets les plus offerts à Noël ?
Un Noël sans jouets serait un peu comme un été sans soleil. C'est donc une période cruciale pour les professionnels du secteur, qui font environ 60 % de leur chiffre d'affaires entre octobre et décembre, dont un tiers sur le dernier mois de l'année.
Mais quels jouets les enfants vont-ils trouver sous le sapin cette année ? Sensibles, eux aussi, aux modes et aux tendances, ils changent sans cesse. L'une des stars de cette fin d'année, ce sont les compagnons interactifs.
Les enfants ont en effet adopté Bitzee, un petit animal 3D en forme d'hologramme. Pour le voir grandir, il faut s'en occuper. On doit donc lui parler et même le nourrir.
Dans le domaine des jouets interactifs, on peut encore citer Furby. Cette douce peluche chante et change de couleur. mais surtout elle réagit au toucher et peut imiter la voix de l'enfant.
De leur côté, les jouets inspirés des films à la mode ont toujours du succès. Ainsi, les enfants sont toujours heureux d'ouvrir leurs boîtes de Lego et de fabriquer les vaisseaux interstellaires pilotés par les héros de Star Wars.
Venus d'autres séries célèbres, comme Pat'Patrouille, la Petite Sirène, Barbie ou les Tortues Ninja, des figurines, véhicules, peluches et autres objets feront la joie de leurs jeunes fans.
Quant aux jeux de société, ce sont toujours des valeurs sûres, d'autant que leur prix reste modéré. Le groupe Hasbro tire son épingle du jeu cette année, avec des jeux comme Dr Maboul, Puissance 4 ou Qui est-ce? Mais des classiques comme Cluedo ou Monopoly ont toujours leurs adeptes.
Enfin, les cartes Pokémon ne se démodent pas. Elles se collectionnent et certaines sont difficiles à trouver, ce qui suscite autant l'intérêt de certains adultes que celui des enfants.
Il est à noter que les parents sont de plus en plus sensibles à l'impact environnemental des jouets. Ainsi, des jouets fabriqués en France, à partir de bois durable ou de matériaux recyclés sont souvent préférés à d'autres. Aussi de nombreux fabricants, comme Globber ou Ravensburger, lancent-ils un département écoresponsable.
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12/20/2023 • 2 minutes, 19 seconds
Quels vont être les jouets les plus offerts à Noël ?
Un Noël sans jouets serait un peu comme un été sans soleil. C'est donc une période cruciale pour les professionnels du secteur, qui font environ 60 % de leur chiffre d'affaires entre octobre et décembre, dont un tiers sur le dernier mois de l'année.Mais quels jouets les enfants vont-ils trouver sous le sapin cette année ? Sensibles, eux aussi, aux modes et aux tendances, ils changent sans cesse. L'une des stars de cette fin d'année, ce sont les compagnons interactifs.Les enfants ont en effet adopté Bitzee, un petit animal 3D en forme d'hologramme. Pour le voir grandir, il faut s'en occuper. On doit donc lui parler et même le nourrir.Dans le domaine des jouets interactifs, on peut encore citer Furby. Cette douce peluche chante et change de couleur. mais surtout elle réagit au toucher et peut imiter la voix de l'enfant.De leur côté, les jouets inspirés des films à la mode ont toujours du succès. Ainsi, les enfants sont toujours heureux d'ouvrir leurs boîtes de Lego et de fabriquer les vaisseaux interstellaires pilotés par les héros de Star Wars.Venus d'autres séries célèbres, comme Pat'Patrouille, la Petite Sirène, Barbie ou les Tortues Ninja, des figurines, véhicules, peluches et autres objets feront la joie de leurs jeunes fans.Quant aux jeux de société, ce sont toujours des valeurs sûres, d'autant que leur prix reste modéré. Le groupe Hasbro tire son épingle du jeu cette année, avec des jeux comme Dr Maboul, Puissance 4 ou Qui est-ce? Mais des classiques comme Cluedo ou Monopoly ont toujours leurs adeptes.Enfin, les cartes Pokémon ne se démodent pas. Elles se collectionnent et certaines sont difficiles à trouver, ce qui suscite autant l'intérêt de certains adultes que celui des enfants.Il est à noter que les parents sont de plus en plus sensibles à l'impact environnemental des jouets. Ainsi, des jouets fabriqués en France, à partir de bois durable ou de matériaux recyclés sont souvent préférés à d'autres. Aussi de nombreux fabricants, comme Globber ou Ravensburger, lancent-ils un département écoresponsable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/20/2023 • 1 minute, 49 seconds
Fabriquer des billets est-il dommageable pour l'environnement ?
Si l'on en croit un récent rapport de la Banque centrale européenne (BCE), l'impact environnemental de la fabrication des billets en euros serait très faible. Elle serait l'équivalent d'un modeste trajet en voiture de huit kilomètres.
Autre équivalence annoncée, qui rend bien compte, elle aussi, de l'incidence écologique limitée de cette fabrication de billets : elle correspondrait à 0,01 % de l'impact qu'a la consommation d'un Européen sur la nature.
Pour mesurer cette empreinte environnementale, les auteurs du rapport ont pris en compte aussi bien l'empreinte carbone de cette activité que la consommation en eau qu'elle engendre.
Cette étude rappelle que cette atteinte de l'environnement est surtout due aux transports de billets et à l'énergie dépensée par les distributeurs de coupures. La fabrication du papier et les diverses activités de traitement ont, à cet égard, un rôle plus modeste.
...Limité encore par une série de mesures
La Banque centrale européenne souligne également les efforts faits pour limiter encore l'impact de la fabrication de billets sur l'environnement. Elle insiste notamment sur son choix d'un coton durable pour la fabrication des billets. Autrement dit, un coton dont la culture a demandé beaucoup moins de pesticides et d'eau.
Par ailleurs, les billets usagés ne sont plus versés dans des décharges. Des mesures d'élimination des déchets plus respectueuses de l'environnement sont à l'étude, ainsi qu'un meilleur recyclage des billets usagés. On a également réussi à diminuer de 35 %, entre 2004 et 2019, l'incidence des distributeurs automatiques de billets sur l'environnement.
La Banque annonce aussi la poursuite de programmes de recherches destinés à réduire encore l'impact de la fabrication des billets, et ce à tous les stades du processus. Une politique qui permet à la BCE de respecter ses engagements en matière d'environnement.
Cette incidence s'amenuise d'ailleurs de manière mécanique, par la limitation de la circulation des billets de banque et des pièces. En effet, s'ils demeurent encore le principal mode de paiement, en Europe, leur part tend à se réduire. De fait, les paiements en espèces sont passés de 72 % en 2018 à 59 % l'année suivante.
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12/19/2023 • 2 minutes, 30 seconds
Fabriquer des billets est-il dommageable pour l'environnement ?
Si l'on en croit un récent rapport de la Banque centrale européenne (BCE), l'impact environnemental de la fabrication des billets en euros serait très faible. Elle serait l'équivalent d'un modeste trajet en voiture de huit kilomètres.Autre équivalence annoncée, qui rend bien compte, elle aussi, de l'incidence écologique limitée de cette fabrication de billets : elle correspondrait à 0,01 % de l'impact qu'a la consommation d'un Européen sur la nature.Pour mesurer cette empreinte environnementale, les auteurs du rapport ont pris en compte aussi bien l'empreinte carbone de cette activité que la consommation en eau qu'elle engendre.Cette étude rappelle que cette atteinte de l'environnement est surtout due aux transports de billets et à l'énergie dépensée par les distributeurs de coupures. La fabrication du papier et les diverses activités de traitement ont, à cet égard, un rôle plus m