durée : 00:03:35 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Alors voilà.

durée : 00:03:53 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Chronique un peu spéciale pour Adrian Chaboche car on parle d’hypnose et que c’est un sujet qui lui est aussi personnel !

durée : 00:02:57 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Revoyons le sens de priorités de nos masculinités..!;

durée : 00:05:13 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - L'humain a un besoin vital de "faire rien", pour se connaître, se réinventer là où le sens de nos vies peut se trouver dans une spiritualité laïque ou religieuse si on veut qui nous manque tant. Par Adrian Chaboche.

durée : 00:03:45 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Aujourd'hui Baptiste Beaulieu se pose une question : faut-il reconstruire notre rapport à la médecine ?

durée : 00:03:23 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Cette semaine, le Dr Adrian Chaboche s'intéresse à la peau.

durée : 00:02:35 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Cette semaine, Baptiste Beaulieu parle d'aspects parfois méconnus de la parentalité, des pleurs fantômes aux pensées intrusives, et souligne l'urgence pour les professionnels de santé d'apporter un soutien aux nouveaux parents.

durée : 00:03:40 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - C'est quoi la maladie ?

durée : 00:03:16 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu

durée : 00:04:13 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Le bien-être c’est pas du luxe

durée : 00:03:07 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu

durée : 00:04:41 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Le syndrome méditerranéen

durée : 00:04:16 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Le gouvernement, qui est aussi l’ami des médecins, est très attentif à leur qualité d’exercice, dit que 27 millions de consultations sont perdues à cause de lapins, c’est-à-dire un patient qui ne vient pas alors qu’il a pris rendez-vous. Alors trop c’est trop, voilà la "taxe lapin".

durée : 00:03:42 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste parle souvent du délitement du système de santé, qu'il vit en tant que médecin de famille, il confie ses difficultés quotidiennes pour assurer des soins de qualité. Ce délitement, il les illustre avec les personnes qui en sont les premières victimes, les usagers de santé.

durée : 00:04:33 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - J’ai une patiente qui souffre de ses règles depuis des années. Elle a erré de médecins en médecins, et se voyait dire qu'il était tout à fait normal que les règles fassent mal, quand ce n'est pas dans la tête… Sous-entendu : "vous exagérez un peu madame"….

durée : 00:03:33 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:03:16 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - C’est une histoire d’emprise qui tourne toujours mal. Dans cette chronique, Baptiste Beaulieu pense à tous les patients qui ont un gros souci avec l’alcool, qui viennent à son cabinet et ne s’en sortent pas, ou très mal. Un fléau qui détruit souvent des vies et des familles.

durée : 00:05:37 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:04:14 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu

durée : 00:02:59 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu

durée : 00:03:29 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:03:49 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - La vie, en ce moment, c’est pas la joie. Vraiment pas. Quand tu es soignant, ton boulot c’est d’accueillir la plainte. Trente fois pas jour, tu écoutes des personnes qui ne vont pas bien.

durée : 00:05:44 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:03:13 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - La base de la santé publique, c’est la vulgarisation, la vulgarisation et encore la vulgarisation...

durée : 00:03:52 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Ce sont des traumatismes que j’ai vécus qui ont fait le médecin que je suis. Sylvaine avait une sainte peur d’être malade, et l’année dernière, ironie du calendrier d’Octobre Rose, grâce au dépistage on lui apprend qu'elle a un cancer du sein.

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:03:48 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Si nous continuons à soutenir que "nous ne nous comprendrons jamais", alors cela voudrait dire qu'il serait impossible de se parler, d’échanger, de faire l’effort de se comprendre. Ce serait anéantir ce que l’empathie rend possible et protège du minimum d’humanité dont nous avons tant besoin.

durée : 00:03:44 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:05:33 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Jour pour jour, il y a 4 ans, nous entendions parler d’un virus en Chine. Aujourd’hui, je suis vraiment inquiet, car on s'efforce toujours de dire qu’on fait toujours au mieux pour cacher notre orgueil, or la Covid expose avant tout nos fragilités.

durée : 00:02:51 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Non, c’est une question d’humanisme.

durée : 00:03:41 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:03:33 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - A quand une prise en charge humaine, sérieuse et efficace pour les usagers en psychiatrie et leurs proches?

durée : 00:03:12 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Le Burn-out ce n’est pas juste une petite fatigue. Personne n’apprend aux docteurs à bien soigner cette pathologie qu’on a encore trop de mal à reconnaître, car elle nous montre que notre société est malade. Mais le travail, c'est aussi et la santé.

durée : 00:02:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - À sa naissance, Bébé a de la force mais manque de tonus musculaire. Comment ça se développe un muscle chez le bébé ? Est-ce qu’on peut/doit en stimuler le développement ? Si oui comment ?

durée : 00:03:42 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - « Les examens sont normaux, vous n’avez rien, c’est dans votre tête ». Une fois de plus, une fois de trop !

durée : 00:03:40 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - On doit trouver pour nos patients des thérapies alternatives qui permettent de restaurer un sommeil naturel et non artificiel.

durée : 00:03:05 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Quel genre de société est la nôtre si nous accordons si peu de valeur au travail des infirmiers et infirmières à domicile ?

durée : 00:03:35 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - C'est un sujet de société qui concerne tout le monde je crois, même moi, je me sens éco-anxieux. J’ai dû quitter les réseaux sociaux après avoir simplement cherché à apaiser mes angoisses en demandant les quelques bonnes raisons de parachuter un bébé dans ce monde.

durée : 00:03:26 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Nos sens ont beaucoup à nous apprendre et à nous apporter dans l’évaluation quotidienne de notre état de santé.

durée : 00:03:22 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Le système de santé français n’est pas parfait, il peut être amélioré, mais il doit être défendu coûte que coûte. À titre de comparaison, une youtubeuse américaine, a partagé le récit de son accouchement et du coût que la santé peut représenter aux Etats-Unis.

durée : 00:03:27 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste Beaulieu partage son désarroi au sujet de nombreux médecins qui ne se rendent pas toujours compte qu'ils peuvent être maltraitants auprès de certaines patientes. Si c'est humain de faire preuve de maladresse verbale, tous les médecins ne se comportent pas comme cela.

durée : 00:05:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Un praticien basant son savoir sur les données validées par la science ne devrait pas être une fin en soi.

durée : 00:03:01 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Je suis tombé sur la vidéo de l'acteur américain Michael J. Fox, qui souffre de la maladie de Parkinson, montant sur une scène et montrant publiquement les symptômes de la maladie qui le frappe. Énormément de personnes ont vanté son courage. Mais comparer la maladie à une bataille est une erreur.

durée : 00:05:34 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Est-ce que l’hygiène ou les odeurs corporelles sont utiles à un examen clinique ?

durée : 00:06:00 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Que répondre à : "les médecins sont formés et payés par les impôts".

durée : 00:04:02 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Durant les six premiers mois de leur grossesse, il arrive que de nombreuses femmes voient leur sensations de faim modifiées. Aucune étude scientifique ne permet de vérifier que c'est hormonal. Seulement une forme de libération que s'autorisent les femmes pour rompre avec les injonctions courantes.

durée : 00:03:45 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Un pseudo-cabinet médical tel un photomaton en libre service… L'idée : entrer dans une cabine et, en un coup de carte vitale, vous voilà en pleine consultation avec un docteur en médecine. Baptiste Beaulieu partage son désarroi vis-à-vis de cette invention car, selon lui, tout n’est pas uberisable.

durée : 00:02:41 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - En ce début d'année 2022, Baptiste Beaulieu a tenu à rendre hommage à tous ses patients qui lui ont apporté un présent en guise de remerciement alors même que beaucoup n'en ont pas forcément les moyens. Un principe de réciprocité et d'altruisme fondamental selon lui avec le contexte actuel.

durée : 00:03:07 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Je veux vous parler de ce patient qui m'a permis d'apprendre davantage de chose en tant que jeune médecin parce que, oui, même avec le masque, notre métier reste une histoire de visages qui se rencontrent, et d'expériences qui permettent de progresser chaque jour.

durée : 00:04:02 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - La lutte contre la douleur est fondamentale. Soulager toujours, mais pas au prix de la dépendance de nos patients... - invités : Baptiste Beaulieu - Baptiste Beaulieu : Médecin

durée : 00:03:24 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste revient sur un point qu'il juge essentiel dans le rapport qu'un patient et son médecin entretiennent ensemble : la confiance. Il rappelle quelles sont les vertus qui construisent cette confiance et dont le patient a besoin au premier rang desquelles l'écoute sans jugement. - réalisé par : Théo Raizon

durée : 00:02:48 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Méfions-nous des petites études vite faites qu’on peut lire dans les magazines.

durée : 00:05:57 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Les infirmiers aident les malades chroniques depuis longtemps. Pour leur rendre hommage, Baptise a souhaité partager cette consultation d’une collègue Infirmière à domicile.

durée : 00:03:28 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Pourquoi Baptiste Beaulieu a l’impression que ce sont toujours des femmes qui lui parlent d’huiles essentielles ? Jamais des hommes... Quand l'utilisation des huiles essentielles se révèle genrée. Le médecin se penche sur ces méthodes naturelles prises en charge par les femmes.

durée : 00:02:43 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste Beaulieu répond à cette question qu'une lectrice lui a envoyée sur son compte Insta. Il explique pourquoi, selon lui, on ne peut pas sortir avec quelqu’un dont le travail, antérieur à la naissance du sentiment amoureux, consiste à se réparer. Pourquoi ça ne peut pas aller ?

durée : 00:03:39 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Vous savez que j’essaie, ici, dans mes romans, sur Instagram, à ma mesure et ma manière, d’attirer l’attention sur les violences médicales, et particulièrement les violences gynécologiques.

durée : 00:04:47 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Qu’est-ce que c’est un traitement de substitution ? C’est d'abord un combat de longue haleine. Les drogues dures ? C’est facile d’y tomber. Ça prend des années à en sortir. Baptiste confie son expérience de praticien avec ses patients souffrant de toxicomanie.

durée : 00:04:13 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste revient sur l'importance pour un médecin de prendre en considération les hypothèses et ressentis personnels des patients dans le cadre d'une maladie, car il y a peut-être matière à intuition scientifique.

durée : 00:03:08 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Aucun patient, parce qu’il a mis un pied dans un cabinet de soignants, n'abandonne son droit à l’autonomie, au consentement, à l’auto-détermination. Si une patiente dit non à un examen ou une manipulation c’est non.

durée : 00:04:04 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Comme Antoine, l'un des patients dont Baptiste s'est occupé, pour qui la marche à pied a été un vrai remède pour mieux supporter les épreuves de la vie. Une occasion de rappeler combien la course à pied est excellente dans la vie de tous les jours.

durée : 00:03:59 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - J’ai reçu ce témoignage d’un formidable confrère médecin, qui voulait me soumettre une expérience vécue récemment en tant que soigné. De son séjour aux urgences, il a retenu ceci : il est difficile pour le commun des patients d’être pris en urgence par le système hospitalier tel qu’il fonctionne.

durée : 00:04:47 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Alors voilà, en dix ans de médecine générale, je crois que j’ai bien pris 10 kg, 1 kg par année, et je crois même que je peux me souvenir de chacune des situations qui a occasionné la prise de ces kilos.

durée : 00:03:25 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste Beaulieu reprend le témoignage envoyé par une auditrice. Elle a eu un rendez-vous avec un spécialiste qui, à aucun moment n'a pris le soin de la regarder et de l'écouter… Elle est sortie traumatisée et avec une confiance ébranlée dans la médecine.

durée : 00:02:55 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu

durée : 00:04:51 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - En médecine on écoute, on s’adapte au patient, à sa situation, à ce qu’il accepte de nous livrer de son intimité. Il faut oser parler de ces problèmes à son médecin. Baptiste Beaulieu a reçu un patient qui rencontrait un problème d'érection. Il l'a orienté vers un(e) spécialiste...

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

durée : 00:04:55 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Médecin, les mains dans le cambouis humain qui ne sent pas la rose, Baptiste Beaulieu met au défi n'importe quel homme de recevoir chaque jour 30 patients, dont 60 % de patientes, et de ne pas peu à peu se sentir violemment révolté devant la somme de privilèges des hommes.

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

durée : 00:03:55 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste explique pourquoi il est essentiel selon lui qu'un médecin soigne sans susciter de la culpabilisation ni adresser de reproches à ses patients : "nous ne sommes pas les papas ou les mamans de nos patients, nous sommes des scientifiques".

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "Quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT !" Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT !" Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre. Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Mousseline....'"Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange. Ca restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des Panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué : « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « Staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

durée : 00:03:57 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Les bons conseils de tonton Baptiste pour prendre soin de votre microbiote intestinal. Prenez soin de votre microbiote comme il prend soin de vous. Ces deux kilogrammes de bactéries qu’on a dans le ventre il faut les gâter, pas les gâcher.

durée : 00:03:41 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - .

durée : 00:04:49 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Vous méritez de ne pas avoir mal, et que quelqu’un prenne soin de vous, et ce quelqu’un ça devrait commencer par être vous-même.

durée : 00:06:00 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Que répondre à : "les médecins sont formés et payés par les impôts".

durée : 00:03:28 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Quand l'utilisation des huiles essentielles se révèle genrée. Baptiste Beaulieu se penche sur ces

durée : 00:07:57 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Si une patiente a dit "ok" pour un examen, mais qu’elle souhaite, pour n'importe quelle autre raison qui la regarde, stopper l’examen en cours, c’est son droit !

durée : 00:03:49 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Je passe mes journées assis, à écouter des gens, je ne dis pas que ce n’est pas difficile, mais mon corps n’est pas mis à rude épreuve. Je veux vivre dans un monde où les patients que je soigne ne pâtissent pas d’une espérance de vie inférieure de 7 années au médecin qui les soigne.

durée : 00:05:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Un praticien basant son savoir sur les données validées par la science ne devrait pas être une fin en soi.

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence.

durée : 00:04:55 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Médecin, les mains dans le cambouis humain qui ne sent pas la rose, Baptiste Beaulieu met au défi n'importe quel homme de recevoir chaque jour 30 patients, dont 60 % de patientes, et de ne pas peu à peu se sentir violemment révolté devant la somme de privilèges des hommes.

durée : 00:04:21 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Suite à un rendez-vous en cabinet qui l'a alerté sur la méconnaissance des Français sur le sujet, le docteur Baptiste Beaulieu fait un peu de pédagogie et rappelle les risques encourus en cas de surdosage au paracétamol : "Il y a les doses thérapeutiques et les doses nocives voir létales".

durée : 00:03:26 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Nos sens ont beaucoup à nous apprendre et à nous apporter dans l’évaluation quotidienne de notre état de santé.

durée : 00:04:54 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Une pression sociale de plus en plus forte, s’exerçant à travers les films les séries les publicités qui ne peuvent s’empêcher de nous coller des corps parfaitement normés.

durée : 00:04:47 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Qu’est-ce que c’est un traitement de substitution ? C’est d'abord un combat de longue haleine. Les drogues dures ? C’est facile d’y tomber. Ça prend des années à en sortir. Baptiste confie son expérience de praticien avec ses patients souffrant de toxicomanie.

durée : 00:03:16 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - La santé des gens ne devrait jamais être sujet à un conflit d’intérêts.

durée : 00:05:57 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Les infirmiers aident les malades chroniques depuis longtemps. Pour leur rendre hommage, Baptise a souhaité partager cette consultation d’une collègue Infirmière à domicile.

durée : 00:03:18 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Consulter sans rendez-vous est un acte militant et politique. Mais vendredi dernier, à 18h15, voyant la salle d’attente pleine, je mets un écriteau sur la porte « cabinet plein, merci de revenir lundi ». Je ne pouvais pas accueillir de 41e patient.

durée : 00:03:55 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste explique pourquoi il est essentiel selon lui qu'un médecin soigne sans susciter de la culpabilisation ni adresser de reproches à ses patients : "nous ne sommes pas les papas ou les mamans de nos patients, nous sommes des scientifiques".

durée : 00:03:18 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - "Soyons attentifs les uns aux autres", c'est l'un des messages que souhaite faire passer Baptiste Beaulieu aujourd'hui

durée : 00:05:29 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - *

durée : 00:03:59 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - J’ai reçu ce témoignage d’un formidable confrère médecin, qui voulait me soumettre une expérience vécue récemment en tant que soigné. De son séjour aux urgences, il a retenu ceci : il est difficile pour le commun des patients d’être pris en urgence par le système hospitalier tel qu’il fonctionne.

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