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Poulain Raffûte

French, Rugby, 1 season, 147 episodes, 4 days, 7 hours, 34 minutes
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Poulain Raffûte, c’est un podcast qui part à la rencontre des acteurs du Top 14 pour décrypter l’actualité du rugby. Quelle vie pendant et après le confinement ? Quel avenir pour le rugby professionnel ? Chaque semaine, Raphaël Poulain, ancien ailier du Stade Français et du Racing 92, et Olivier Canton, journaliste à la rédaction d’Eurosport, reçoivent un entraîneur, un président ou un joueur emblématique d’un club. Ensemble, ils passent en revue les sujets brûlants du moment. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
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Florian Grill, président de la FFR : "Ce qui m'intéresse, ce sont les 8 à 10 prochaines années"

Président de la Fédération française de rugby depuis moins d'une semaine, Florian Grill était l'invité de l'émission Poulain Raffûte ce mardi (disponible en intégralité mercredi). Voici son entretien (04:19), durant lequel les sujets de la "cohabitation" (un terme qu'il dit ne pas apprécier), d'Antoine Dupont aux JO de Paris 2024 (?) ou encore du budget de la fédération ont été évoqués. La "Ruade de Poulain" (1:44) et la troisième partie de ce podcast (35:20) sont aussi l'occasion de revenir sur la finale du Top 14, remportée ce samedi par le Stade toulousain face au Stade rochelais, à Saint-Denis, à l'issue d'un exploit de Romain Ntamack. Poulain Raffûte avec le chef de file d'Ovale Ensemble, c'est parti.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/202339 minutes, 28 seconds
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WateRugby et finale du Top 14 entre Toulouse et la Rochelle : Yann Delaigue, invité de Poulain Raffûte

Il faut être cintré, voire complément fou pour envoyer 50 mecs jouer sur la neige... C'était le tournoi des 6 Stations et je vous passe les détails des apéros, descentes à skis et troisième mi-temps vécus à 3000 mètres d'altitude avec une ribambelle d'encoches pour la plupart anciens internationaux accompagnés d’amateurs bien sympas...Aujourd'hui, ce n'est plus sur la neige mais sur l'eau que le rugby se joue avec Yann Delaigue en capitaine de navire !Yann, c'est avant tout un artiste du rugby et un gosse dans un corps de grand, qui a gardé au fond de l'oeil la fameuse bonne connerie du fond du bus. Pour créer un tournoi sur une barge et rassembler ce que la terre du rugby international fait de mieux en terme de retraités, eh bien oui, il faut être barge ! C'est en côtoyant dans les années 90 les anciens du RCT qu'il s'est dit que tout était possible, même les trucs les plus fous !Yann, c'est Vienne, Toulon, Toulouse et Castres. C'est 20 sélections avec le XV de France, c'est 3 Boucliers de Brennus, une Coupe d'Europe et un titre de champion du monde en moins de 18 ans en 1992. Fils de Gilles Delaigue, joueur lui aussi au RCT, le ballon ovale coule dans le sang chez les Delaigue, et je vous l'assure, la 3e mi-temps aussi.______________Yann Delaigue, le petit Mozart du rugby, est l'invité de Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley cette semaine dans "Poulain Raffûte". L'ancien demi de mêlée (20 sélections) est passé par Toulon Castres, mais surtout Toulouse, club avec lequel il a gagné ses 2e et 3e Boucliers de Brennus. C'est odnc avec un oeil avisé qu'il vous donnera son sentiment sur la finale du Top 14 à venir entre le Stade Toulousain et La Rochelle dans ce podcast.Il vous invite aussi à découvrir l'Eden Park WateRugby, un événement original et décalé qui réunit d’anciens internationaux français et étrangers et propose des tournois de rugby sur l’eau ouverts à tous les publics dans une ambiance festive et sportive. Evènement à suivre du 29 juin au 2 juillet 2023 sur le Port de la Daurade à Toulouse. Bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/14/202329 minutes, 34 seconds
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Palisson raccroche : "C'est à la fois un soulagement et une déchirure"

"Alexis, je t'avoue que quand j'ai lu que tu prenais ta retraite, j'ai pris un gros coup de vieux dans ma gueule ! Tu es presque la raison principale de l'arrêt de Poulain Raffûte ! Ben oui, je te revois encore en Coupe du monde 2011, à même pas 14 ans, avec ta gueule de jeune premier mettant des crochets fulgurants à tes adversaires avec insouciance ! Il y a toute une génération de mecs qui ont marqué le rugby qui arrête, du coup moi aussi, je n’ai pas envie de faire la saison de trop et je me suis dit : 'Si Alexis arrête, j’arrête'. C'est vrai, quoi, c'est passé tellement vite cette décennie.Autant Basta, Sergio... tu te dis que les mecs ne peuvent pas aller plus loin. Mais pas toi, Alexis, alors que tu as un an de plus que Mathieu Bastareaud. Tu as été à mes yeux un éternel jeune, et à la difference de moi, tu n'es pas resté un éternel espoir car ta carrière est bien pleine. Bon, tu as commencé à Brive-la-Gaillarde en 2005. Quand j'arrête, c'est peut-être pour ça le coup de vieux ! Après t'as été un peu 'globe-trotter' : Toulon Toulouse, le Lou et Paris, la terre promise avant de terminer ta glorieuse carrière à Colomiers. Deux coupes d'Europe, un bouclier, 21 sélections avec le XV de France et un Grand Chelem à la clef, ça a de la gueule pour un gamin de Montauban ! 16 ans de carrière, presque la moitié de ta vie et toujours la tronche à la Tom Cruise, ça ne vieillit pas. Bon, j'imagine que les guibolles sont un peu touchées quand même, on ne sort pas indemne d'une telle carrière et on va en parler. Une page se tourne et justement Alexis, j’aimerais que tu nous racontes comment tu as vécu cette soirée du 5 mai. Dernier match d’une grande et belle carrière.C’était avec ton club de Colomiers contre Massy. Belle victoire et un dernier essai… Raconte-nous tout ça..."Alexis Palisson, néo-retraité, est l'invité de Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley cette semaine dans "Poulain Raffûte". L'ailier international (21 sélections, 2 essais) parle de son passage à Toulouse, de ses heures de gloire à Toulon, de la Coupe du monde 2011, du regard que son fils porte sur lui, et de son après-carrière, dans ce podcast. Bonne écoute.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/202332 minutes, 45 seconds
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Un monument qui vit ses derniers jours à La Rochelle : Romain Sazy est l'invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Romain Sazy, capitaine historique du Stade Rochelais, au club depuis 13 ans et récent double vainqueur de la Champions Cup, qui vit ses derniers jours sous le maillot des Maritimes. C'est le "sheriff" ! Un surnom qu'il va falloir que Romain Sazy nous explique. Originaire de Castelsarrasin, il est devenu le patron de La Rochelle en une bonne grosse dizaine d'années. Après être passé 4 ans à Montauban, Sazy devient le boss du club des Maritimes avec lequel il a tout vécu, et tout nouvellement oréolé d une deuxième étoile européenne. Bon les gens ne le savent pas mais c'est au football que ce 2e ou 3e ligne a fait ses armes. Pas sûr qu'avec un tel gabarit, il ait pu faire la même carrière que celle de rugbyman. Romain, c'est le capitaine par excellence : exemplaire dans le combat, fidèle, droit dans ses lattes, c'est celui que tu peux suivre au bout du monde en 3e voir 4e mi-temps les soirs de victoires. Un type simple et généreux. Jules Plisson nous parlait de Romain Sazy comme celui qui l'avait accueilli à la Rochelle en provenance de Paris et qui l'avait accompagné avec bienveillance a ses débuts dans le club. Nous avions reçu le natif du Tarn-et-Garonne il y a 3 ans avec lequel nous avions beaucoup parlé des babasses et de l’état d’esprit « Rugby ». Force est de constater que cet état d’esprit perdure chez les jaune et noir. Au programme également cette semaine, une ruade de Poulain consacré au goût très particulier, le départ de Toulon de Cheslin Kolbe et la remontée en Top 14 d'Oyonnax. Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Antoine Lebreton, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/202342 minutes, 30 seconds
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Poulain Raffûte avec Julien Dupuy, "la Grole, le Bacri du rugby"

"On le sait et on l’a déjà dit ici, la vie d’entraîneur n’est pas un long fleuve tranquille. La valise toujours à la main et toujours prêt à valser, à se faire lourder. Métier à risque psychologique, surtout à l’heure où l’on parle de plus en plus de 'rps', les managers, les entraîneurs et les staff sont en première ligne. Vous me voyez arriver avec une transition toute pourrie : Julien, lui, n’a pas joué en 1ere ligne mais il fait partie de la trempe des 9 de caractère, éternel insatisfait, perfectionniste. C'est le Bacri du rugby et il se partage le rôle avec 'Kiki' Laussucq. Allez, trêve de galéjades ! Leader dans l'âme et fin stratège, Julien, tu as su prendre des risques et te mettre en danger tout au long de ta carrière. Partir de Biarritz vers Leicester, arriver au Stade Français alors que le club vit une transition délicate... tu fais partie de ces type 'à l'ancienne', comme on dit, qui ont connu plusieurs aventures et avec chaque club son titre. Avec le BO en 2005 et 2006 avec Leicester en 2009 et avec le Stade Français en 2015. 350 matches de haut niveau, 8 selections avec le XV de France tu as été successivement entraîneur au Stade Français, avec les U20 puis au RCT jusqu à l'année dernière. tu viens de signer à Aix en Provence et vas nous expliquer ses choix de carrière et de vie. Il y a des mecs qui puent le rugby, qui vivent rugby, tu fais partie de ces gonzes passionnés, on imagine que cette année sabbatique n’a pas dû petre confortable, non, ou est-ce-que la coupure a fait du bien ? Bienvenue dans Poulain Raffûte, Julien Dupuy." Bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/202339 minutes, 54 seconds
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La Rochelle dans les traces de Toulouse ? Les ressemblances entre les deux clubs avec Grégory Lamboley

Cette semaine, Grégory Lamboley est l'invité de Poulain Raffûte sur Eurosport. Aux côtés de notre consultant Raphaël Poulain et du journaliste du Midi Olympique Arnaud Beurdeley, l'ancien joueur du Stade Toulousain et du Stade Rochelais nous raconte les similitudes entre ces deux institutions. Les deux clubs se tirent la bourre en tête du Top 14 et le club de la Charente Maritime va jouer sa 3e finale de Coupe d'europe d'affilée, marchant sur les traces des Haut-Garonnais. Quelles chances pour les Jaune et Noir face au Leinster ? Peuvent-ils faire le doublé ? Dans la ruade de Poulain, notre consultant revient sur l'importance des retrouvailles. Le week-end dernier, les anciens vainqueurs du titre de champion de France 2003 se sont retrouvés pour fêter en grande pompe les vingts de leur Brennus et avec le joie de constater qu'entre eux, rien n'avait changé.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/202347 minutes, 12 seconds
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De la difficile expérience de l'après-carrière : Terry Bouhraoua, invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, la parole est donnée à Terry Bouhraoua, invité de Poulain Raffûte sur Eurosport. Aux côtés de notre consultant Raphaël Poulain et du journaliste du Midi Olympique Arnaud Beurdeley, l'ancien demi de mêlée français du rugby à 7 (et ex-Stadiste à XV) nous parle de sa carrière internationale et de sa difficile fin de carrière, qu'il a réussie à concrétiser en devenant directeur technique du rugby à 7 au Mexique. (04:04)Dans la ruade de Poulain, notre consultant revient sur le cas déchirant de Sébastien Vahaamahina qui a déclaré dans les colonnes de L'Equipe ne plus pouvoir jouer au rugby après une énième blessure à la tête que l'ASM n'a pas su gérer, selon lui, comme d'autres cas avant lui. (01:14)Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/202341 minutes, 25 seconds
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L’invisibilité de la victime et le silence du monde du rugby dans l’affaire Cécillon : Ludovic Ninet est l’invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Ludovic Ninet, ancien journaliste qui revient sur l’affaire Cécillon dans son livre "Chantal, récit d’un féminicide" aux éditions des presses de la cité. Souvenez-vous. C’était le 7 août 2004. L’ancien troisième ligne du XV de France (46 sélections) tire à quatre reprises sur son épouse qui décède sur le coup. Un drame qui a brisé une famille et secoué durement le rugby français. Nous allons longuement évoquer ce drame, mais surtout cet ouvrage, qui fait une large place aux "vraies victimes" comme le dit Ludovic Ninet. Un livre qui remet en cause l’omerta du rugby qui régnait autour de cette affaire. Au programme également cette semaine, une ruade de Poulain consacrée à ces joueurs professionnels qui, en fin de carrière, décident de faire le bonheur de petit club amateur, en mettant leur talent à leur service. Et pour finir place au debrief façon "Poulain Raffûte". Poulain Raffute : saison 6, épisode 34, c’est parti ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/202339 minutes, 59 seconds
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Ancien capitaine de Narbonne à meilleur vigneron du monde : Gérard Bertrand est l’invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport accueille Gérard Bertrand, ancien joueur et capitaine du RC Narbonne, devenu meilleur vigneron du monde. Avec Gérard, ils se sont rencontrés il y a deux mois maintenant, dans son domaine de l’Hospitalet près de Narbonne, sa terre natale. Il le savait ancien rugbyman et capitaine narbonnais, passé à la fin de sa carrière par le stade français, quelques saisons, lors de la remontée fulgurante du club entre 1992 et 1998, et les débuts du Max. Ils ont échangé sur leurs parcours respectifs, sur leurs valeurs, sur leurs rugby et cela a vite glissé vers un échange un peu philosophique sur leurs vies, sur la vie, sur la transcendance, entre autre. Sujets rares que l’on peut aborder avec peu de personnes tant les sujets sont profonds et passionnants. Accompagné d’une bonne bouteille de rouge, d’une bonne viande, Gérard lui a accordé du temps précieux comme le ferait tout bon ancien qui se respecte. Des échanges essentiels pour Raphaël et sa construction d’homme, comme il a eu la chance de le vivre avec Jean-Pierre Rives, Philippe Sella, Olivier Roumat, Jeff Tordo, Jean Marc Pigeaud ou encore Guy Noves. Cette chance de rencontrer des hommes, comme Gérard, et il mesure, à chaque rencontre, combien les anciens sont essentiels dans nos constructions. Des hommes passionnés, plein d’expériences et de recul, capables de raconter leurs échecs, leurs victoires, leurs défaites avec émotions, et qu’il écoute parce que passionnés et passionnants. Ils ont parlé de la transmission, but ultime de toute vie et du voyage que l’on entreprend pour devenir un homme « complet ». Ils ont parlé de vins, du passé et du présent. Et il se sont quittés en échangeant une poignée de main, un sourire, avec la promesse de se revoir vite pour échanger encore sur leurs livres respectifs. Gérard au-delà de la réussite professionnelle, c’est surtout l’homme, sa passion, ses engagements pour le futur, sa manière de parler du vin et de la vie, que Raphaël est venu chercher aujourd’hui et, comme un bon vin, nous allons prendre le temps de le découvrir. Au programme également cette semaine, une ruade de Poulain consacré à Melvyn Jaminet, qui s’est blessé ce week-end à Jean Bouin. Retour sur son parcours atypique. Et pour finir ce nouvel épisode de Poulain Raffûte, le coup de cœur de la semaine consacré à Matthieu Lartot. Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et réalisée par Marion Rabot, journaliste pour Eurosport. Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/202338 minutes, 19 seconds
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Castres Olympique, XV de France et fin de carrière : Rory Kockott est l'invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Rory Kockott, l'ancien demi de mêlée et actuel entraîneur de la défense du Castre Olympique.Parlons peu parlons bien si on considère qu'un demi de mêlée idéal doit être roublard, meneur, beau parleur, leader, chambreur agaçant et bien Rory Kockott coche toutes ses cases et pas que ! Dans un rugby qui se cherchait au beau milieu des années 2010, il a fait ressentir à tous les amateurs de rugby à la fois de l'amour pour cette équipe de Castres et de la colère parfois tellement il parlait dans la bouche des mecs. Benjamín Urdapilleta nous a bien fait comprendre que Rory était aussi chiant sur le terrain que bonnards dans la vie de tous les jours et ça rassure ! Parce qu'il faut une sacrée dose de confiance quand on était adversaire de Castres et plus précisément quand on était numéro 9 face à toi. Il ronge, il applaudit, il chambre, il rit, il gueule, il parle dans la bouche des types, bref il fait dégoupiller tes adversaires et c'est justement aussi pour ça qu'il était l'un des meilleurs à son poste ces 10 dernières années. Il rendait fou mais si Castres a récolté deux titres 2013 et 2018, c'est en grande partie grâce à cette force de caractère qu'il représentait lui et toute cette bande de vieux briscards et rien que pour ça : chapeau !Au programme également cette semaine, une ruade de Poulain consacré au retour au premier du RC Toulon, un retour sur le souhait du joueur australien Emmanuel Meafou d'évoluer sous les couleurs du XV de France et un coup de coeur en la personne de Sekou Macalou.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Antoine Lebreton, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/19/202348 minutes, 52 seconds
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La fin de saison du Stade Toulousain, son passé de septiste et le XV de France : Arthur Retière est l'invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Arthur Retière, ailier et demi de mêlée du Stade Toulousain est invité dans Poulain Raffûte. Alors que les Toulousains vont affronter l'ogre Leinster à la fin du mois d'avril en Coupe d'Europe, le joueur de 25 ans reste confiant sur la fin de saison. Avec nos raffûteurs, il revient sur son essai l'année dernière qui offre le titre européen à La Rochelle, son passé de septiste et ses difficultés à s'installer avec le XV de France.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Anne Thirion, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/202328 minutes, 28 seconds
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Racing, RC Toulon, XV de France : Teddy Baubigny invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, la parole est donnée à Teddy Baubigny, invité de Poulain Raffûte sur Eurosport. Aux côtés de notre consultant Raphaël Poulain et du journaliste du Midi Olympique Arnaud Beurdeley, le talonneur du RC Toulon (et ex-Racingman) nous parle de son expérience du Top 14, de son départ délicat dans le sud de la France, de la Coupe d'Europe et aussi de l'équipe de France avec qui il a eu la chance de jouer un match sous l'ère Galthié. (04:00)La ruade de Poulain sera un nouvel hommage à Antoine Dupont, désigné meilleur joueur du Tournoi des Six Nations, avant d'être élu président ? (01:06), ainsi qu'à Benjamin Fall, qui vient de prendre sa retraite (31:40).Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/202335 minutes, 31 seconds
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Stade Français, famille, derby : Djibril Camara, l'inclassable invité de Poulain Raffûte

Alors que le Top 14 se met sur pause pendant 15 jours, le temps que les Champions et Challenge Cups se déroulent, il est temps de prendre des nouvelles des anciens. Une tâche qui tient à coeur de Raphaël Poulain qui a tenu à donner la parole à Djibril Camara, camarade du Stade Français, actuellement en délicatesse avec un genou au point de viser bientôt une retraite officielle, après être passé par l'Aviron Bayonnais.Champion de France en 2015 et vainqueur du Challenge européen deux ans plus tard, Djibril est un inclassable du rugby. Mais un joueur lié à vie au Stade Français, même si le club s'est séparé de lui assez brutalement, comme une histoire d'amour, ou passion fusionnelle qui ne peut pas bien se terminer. Djibril est un excessif à l'état brut qui ne se laisse pas apprivoiser facilement, un homme en quête de grands frères, mais qui tend à en devenir un.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/29/202337 minutes, 19 seconds
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Vincent Clerc se raconte : "Je ne me considérais pas destiné à ça"

Vincent Clerc est l’invité de Poulain Raffûte cette semaine sur Eurosport. Aux côtés de notre consultant Raphaël Poulain et du journaliste du Midi Olympique Arnaud Beurdeley, l'ancien joueur du Stade Toulousain et de l’équipe de France revient notamment sur le Tournoi des Six Nations des Bleus (4:56).Il évoque aussi sa reconversion (13:55) et sa grande carrière, avec un regret : la Coupe du monde 2011 (18:32). La ruade de Poulain sur le ton de l'hommage (1:21) et un retour sur le Tournoi de Thibaud Flament (34:37) sont aussi au programme.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Pour écouter tous les podcasts Poulain Raffûte, c'est ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/21/202338 minutes, 19 seconds
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Angleterre-France, Stade Toulousain, Dupont : Guy Novès, invité de Poulain Raffûte

Guy Novès est l’invité exceptionnel de Poulain Raffûte cette semaine sur Eurosport. Aux côtés de notre consultant Raphaël Poulain et du journaliste du Midi Olympique Arnaud Beurdeley, l’ex-manager du Stade Toulousain et sélectionneur de l’équipe de France revient sur la victoire historique des Bleus en Angleterre.  Champion de France à dix reprises avec le Stade Toulousain, Novès évoque également se fierté de voir que dix joueurs toulousains portaient le maillot tricolore le week-end dernier. Sans oublier de vanter les qualités d’Antoine Dupont et de se prononcer sur la possibilité des joueurs de Fabien Galthié de remporter la Coupe du monde 2023.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/14/202348 minutes, 52 seconds
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Castres, terroir et AOP : Geoffrey Palis, invité de Poulain Raffûte

En attendant que reprenne le Tournoi des 6 Nations à la fin de la semaine, les joueurs du Top 14 prennent un peu de repos entre deux journées. A l'image de l'invité de la semaine de Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley : Geoffrey Palis, ailier du Castres Olympique, fidèle parmi les fidèles du CO depuis une dizaine d'années.Champion de France en 2018 et vice-champion en 2014 et 2022, cet Albigeois a connu la période dorée du club du Tarn mais connait cette saison un exercice plus compliqué à se battre pour ne pas descendre à défaut de décrocher un ticket pour les phases finales. Pierre-Henri Broncan n'est plus là, mais l'âme de son équipe est toujours vaillante à l'image de Geoffrey, qui ne boude pas son plaisir de jouer dans une région qui sent bon le rugby.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/7/202327 minutes, 36 seconds
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Océanographe, coupe Gambardella et Perpignan, Alan Brazo est l'invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Alan Brazo, troisième ligne de l'USA Perpignan et tout nouvau diplômé d'océanographie.Alan Brazo, professionnel depuis bientôt 9 ans et fidèle de l'USAP depuis tes débuts en plus et pour ça : chapeau ! Je me trompe peut être mais j'ai l' impression que ce sport, ou en tout cas son côté professionnel, lui est un peu tombé dessus par hasard et qu’il profite de chacun de ses moments. C’est du bonus ! ! Les Bretons sont rares à percer dans notre cher rugby et justement, Alan,c'est plutôt la mer sa passion et c’est aussi pour ça qu’on voulait l’inviter. Quand j'ai lu qu’il venait d’obtenir son diplôme d'océanographe, j’ai trouvé ça génial et au-delà du fait que ça sonne bien et encore mieux venant d' un rugbyman,  j' ai voulu en savoir plus sur lui, son parcours, son présent de rugbyman et son futur métier !Dans Poulain Raffûte, il sera aussi question de troisième mi-temps avec Ugo Mola ou encore de calendrier surchargé à l'image de la blessure d'Anthony Jelonch.Raphaël tenait aussi à parler d'autres choses moins légère à l'image du traitement odieux reçu sur les réseaux sociaux par Mohamed Haouas après son carton rouge face à l'Ecosse pendant le tournoir des VI Nations. Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Antoine Lebreton, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/28/202336 minutes, 48 seconds
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Clermont, Guy Novès, Tahar Rahim : Wesley Fofana, invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Wesley Fofana, ex-joueur de l'ASM Clermont-Auvergne et ex-international français qui a été sacré champion de France avec les Jaune et Bleu. Ah qu'est-ce qu'il a sauté de son canapé en le regardant jouer ! illuminant cette Equipe de France dans ces années compliquées avec ses 48 selections et ses 15 essais. Pas simple sous les années Guy Novès. Et pas simple après, mais Wesley est un fidèle. Il a joué pendant 13 saisons sous le maillot auvergnat pour deux boucliers de Brennus à la clé sans jamais tourner le dos aux Clermontois. Et c'est sans retenue qu'il se livre dans cette interview.Raphaël tenait aussi à rendre hommage à un autre homme : Sergio Parisse, sorti sur un carton rouge ce week-end et attrapé par les caméras trop indiscrètes en train de pleurer dans les vestiaires. Les larmes de Sergio nous ont plongé, joueuses et joueurs amateurs ou pros, supporters de tout bord, dans ce moment si spécial où l'on sent que la fin est proche et que chaque moment est abyssalement important, voire vital, aux côtés de nos frères d'armes.Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/21/202340 minutes, 5 seconds
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Ovale Ensemble, XV de France, quel avenir pour la FFR ? Philippe Spanghero invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Philippe Spanghero, porte-parole d’Ovale Ensemble, groupe d’opposition au sein de la Fédération Française de Rugby.Il est évidemment question de la situation actuelle à la tête de la FFR. Une situation qui ne satisfait pas notre invité : "On ne peut pas faire fi des règles et des statuts", lance-t-il en espérant voir la situation évoluer. Au programme également : la ruade de Poulain et le coup de cœur et de gueule de Raph’.Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/202349 minutes, 27 seconds
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Reconversion et prise de conscience : Nikola Karabatic et Benjamin Kayser invités de Poulain Raffûte

Cette semaine, une bulle d'air dans l'irrespirable calendrier des matches qui s'enchaînent avec cette émission un peu spéciale. Ce n’est pas un invité, mais deux champions qui seront avec Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley : Nikola Karabatic, handballeur international français champion du monde et olympique, et Benjamin Kayser, ex-rugbyman international français, champion de France avec le Stade Français et l'ASM Clermont-Auvergne.Il y a peu, Benjamin Kayser a créé la société "Teampact Ventures" : une structure d'investissement permettant aux sportifs d'investir et de s'engager aux côtés de start-ups à fort potentiel économique et surtout qui ont un impact positif sur la planète.Par exemple, avec Nikola Karabatic, mais aussi le rugbyman Antoine Dupont et le volleyeur Antoine Brizard, ils ont décidé de soutenir Entocycle, société qui a pour objectif de démocratiser l'accès à la protéine d'insectes afin de réduire l'impact carbone de l'industrie agroalimentaire mondiale. Une idée de reconversion aussi originale qu'engagée.Raphaël Poulain a voulu mettre en avant ces actions comme celles menées par Benjamin et Nikola parce qu'au-delà de leur parcours de sportifs et des récompenses qui vont avec, nos champions se bougent pour mener à bien des projets d'envergure internationale pour changer la donne face aux enjeux climatiques et sociétaux.Une émission spéciale qui n'empêchera pas de parler rugby, mais aussi reconversion professionnelle : bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/8/202340 minutes, 9 seconds
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Le rugby italien, Italie-France, le Stade Français : Mauro Bergamasco invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Mauro Bergamasco, ex-3e ligne international de l’équipe d’Italie, qui a passé huit ans au Stade Français. Double Champion de France, Mauro Bergamasco a disputé 13 tournois des 6 Nations et 5 Coupes du monde. Avant le match entre l’Italie et la France, premier match du Tournoi des 6 Nations prévu dimanche, Raph avait envie de partager un bon moment avec celui avec qui il a partagé le vestiaire du Stade Français. Des souvenirs, il y en a dans ce podcast. Il est aussi question de rugby italien et de mêlée !   Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/31/202343 minutes, 39 seconds
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Clermont, reconversion, Urios : Alexandre Audebert invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Alexandre Audebert, ex-3e ligne de l'ASM Clermont-Auvergne et ex-international français qui a été sacré champion de France avec les Jaune et Bleu en 2010. Après une d’entraîneur, il a réussi sa reconversion dans le para-médical, en étant en charge du développement d'une gamme d'échographes mobiles et portables dans une société travaillant notamment avec les clubs de rugby tels que l’UBB, Clermont ou le RCT.Raphaël et lui ont eu l'occasion de jouer l'un contre l'autre certes, mais aussi ensemble en France A pendant l'année 2000/2001. Alexandre a trouvé les clefs du XV de France par deux fois et aussi des Barbarians : "ce qui prouve qu'au delà de la très belle carrière et du guerrier que tu as été, il y a la connerie et l'état d'esprit du bon mec qui va avec et que j'ai toujours aimé chez toi" ! Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/24/202345 minutes, 18 seconds
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Stade Français, Pink Rockets, XV de France : Coumba Diallo invitée de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley (re)mettent le rugby féminin à l'honneur avec Coumba Diallo, troisième ligne de l'équipe de France, évoluant au Stade Français Paris depuis 2018.La Pink Rocket apporte sourire et fraîcheur (oui même à travers un podcast), elle qui est consultante pour TF1 lors de la dernière Coupe du monde en Nouvelle-Zélande et qui prend avec plaisir le rôle d'ambassadrice de son sport de par son expérience, son parcours et son leadership.Mais Poulain Raffûte ne sera pas complet sans la ruade de Poulain, coup de gueule dédié au rugby qui prend une mauvaise tournure avec les affaires qui éclatent à neuf mois de la Coupe du monde. Mais aussi sans une dédicace à Laurent Sempéré.Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/17/202336 minutes, 57 seconds
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LOU, Mignoni, XV de France : Baptiste Couilloud, demi de mêlée de Lyon, invité de Poulain Raffûte

Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, accueillent Baptiste Couilloud, demi de mêlée international de Lyon, celui-là même qui s'est jeté dans la Seine avec le trophée des 6 Nations remporté après le Grand Chelem des Bleus en mars dernier.Révélé auprès de Pierre Mignoni, il est l'un des grands talents du Top 14. C'est ici l'occasion d'en savoir plus sur ce joueur qui coche toutes les cases pour devenir le plus grand au poste de demi de mêlée.Mais Poulain Raffûte ne sera pas complet sans la Ruade de Poulain que vous retrouverez en première partie, ainsi que les autres coups de gueule et de coeur de l'ancien joueur du Stade Français, qu'il donnera en fin d'émission.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/10/202326 minutes, 57 seconds
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Urios, UBB, Top 14 : Frédéric Charrier, entraîneur de Bordeaux-Bègles, invité de Poulain Raffûte

Bonne année à toutes et tous ! Cette semaine, Raphaël Poulain, consultant Eurosport, et Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, vous présentent leurs meilleurs voeux pour l'année qui débute sur les chapeaux de roue avec Frédéric Charrier comme premier invité de 2023.L'entraîneur des arrières de Bordeaux-Bègles a été mis sur le devant de la scène après le licenciement du manager de l'UBB, Christophe Urios, mi-novembre 2022. Lui avec Julien Laïre ont repris les rênes jusqu'à la fin de la saison pour tenter de décrocher une place qualificative pour les phases finales du championnat de France. Une réorganisation tout sauf simple à vivre pour lui après le départ de son mentor avec qui il a gagné deux titres.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/3/202334 minutes, 9 seconds
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Arthur Vincent : "Je reste en contact avec le staff de l'équipe de France"

La fin de l'année 2022 arrive. Pour ce dernier épisode, on parle bien évidemment de ces douze derniers mois riches pour le rugby tricolore. La France de Fabien Galthié est aujourd'hui l'une des meilleures équipes au monde et donc favorite pour le mondial. Il y a aussi le titre de Montpellier en Top 14. Un parcours qui a surpris les favoris et une troisième mi-temps qui a ravi les suiveurs. Notre invité, Arthur Vincent, fait partie de cette belle aventure.Le centre du MHR a vécu une saison en montagnes russes. L'international français a vécu en 2022 deux blessures au niveau des ligaments. Il a juste eu le temps de revenir pour la phase finale de la saison pour aider son club à soulever le bouclier de Brennus. Dans Poulain Raffute, Arthur Vincent revient sur le premier titre de l'histoire de Montpellier mais aussi sur son regard sur l'année de l'équipe de France. Celui qui est né à Montpellier donne également des précisions sur son retour.Bienvenue et bonne écoute !Émission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Alban Ducardonnet, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/28/202238 minutes, 22 seconds
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Baptiste Pesenti : "Après le derby, le soir du réveillon, je ferai 500 km de route avec mon frère pour rentrer chez moi"

C'est bientôt les fêtes de fin d'année avec son lot de cadeaux et de journées en famille pour la majorité d'entre nous... mais pas pour tout le monde. Cette année, le Boxing Day version Top 14 a programmé deux journées de championnat les 22-24 décembre et les 30-31décembre-1er janvier. Pas de jour de répit pour les rugbymen qui s'apprêtent à passer les fêtes sur les routes de France, en bus ou en voiture comme notre invité de la semaine, Baptiste Pesenti.Le deuxième ligne du Stade Français, passé une saison par le Racing 92 l'an passé, s'apprête à jouer son premier derby parisien le 24 décembre après-midi à Jean-Bouin, avant de filer avec frère et père pour rentrer du côté de Saint-Calude dans le Jura après 500 kilomètres de route. Il fait escale cette semaine dans Poulain Raffûte pour parler de ce match particulier, de cette période particulière et de cette passion qui le met toujours vent debout.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/20/202224 minutes, 16 seconds
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Juan Imhoff : "Ce qui fait encore courir à 34 ans ? La peur... de me faire rattraper"

La semaine dernière, c'était la reprise de cette bonne vieille Coupe d'Europe... enfin difficile de l'appeler encore comme cela car désormais des franchises sud-africaines participent à cette compétition. Une véritable révolution qui fait suite à leur intégration dans la United Rugby Championship, ex-Ligue Celte.Bonne ou mauvaise chose ? C'est un sujet de discussion parmi d'autres qu'ont eu Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley avec Juan Imhoff, ailier supersonique du Racing 92, meilleur marqueur d'essais du club francilien depuis 2009.Contraint à une hygiène de vie impeccable, l'Argentin se veut exigeant avec lui-même pour garder une forme d'excellence pour rester à un très haut niveau et être compétitif afin de garder sa place au Racing 92 ainsi que chez les Pumas, avec qui il rêvent de jouer la finale de la Coupe du monde 2023 en France. Ce qui se comprend face à l'exigence d'un calendrier de plus en plus dense...Juan fait partie des joueurs fidèles parmi les fidèles, avec ses douze années passées au Racing 92 et avec l'équipe d'Argentine qu'il chérit tant. Et qui de mieux que son compatriote Gonzalo Quesada, entraîneur du Stade Français, pour livrer quelques anecdotes à Raphaël sur Juan Imhoff...Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/13/202240 minutes, 29 seconds
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Sébastien Piqueronies : "Le challenge de la Section paloise : grandir en Top 14 et attirer les jeunes talents"

Pas simple d'être un entraîneur ou manager de clubs de rugby, et particulièrement en Top 14. Obligation de résultats, gestion des médias, du vestiaire et de la pression des supporters et du président... Tout cela fait que ce métier est vraiment à part. Alors penchons-nous justement sur ce boulot chronophage au possible mais terriblement passionnant à travers l'invité de la semaine de Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley : Sébastien Piqueronies, manager de la Section paloise.Après cet entretien, Raphaël vous servira deux coups de coeur : le premier sur l'initiative de Wally Salvan, personnage atypique du milieu rugbystique, fondateur des pratiques du rugby fauteuil et président de la Fédération Internationale de Rugby à 7 en Fauteuil. Il va traverser l'Europe pour faire reconnaître ce sport.Et le deuxième, c'est cet ouvrage : Gueules de Rugby, tome 3, de Jean-Pierre Pagès (aux éditions 2 JP) retraçant les portraits des joueurs majeurs de l'équipe de France pour comprendre la grande histoire du rugby.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/6/202237 minutes, 38 seconds
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Philippe Tayeb : "Je ne ferai pas une maison de retraite de l'Aviron Bayonnais"

Cette semaine, honneur aux présidents de club, ces hommes qui construisent et qui donnent tout pour leur équipe. Des hommes de challenge, parfois qui arrivent sans rien connaître au rugby et qui découvent un monde particulier. Et il y a des hommes passionnés qui ont peu de moyens mais beaucoup de coeur, au point de faire tout ce qui est possible pour faire vivre leur club de coeur. Raphaël Poulain accueille cette semaine un de ces héros du rugby professionnel : Philippe Tayeb, président de l'Aviron Bayonnais, ancien joueur de rugby, homme de valeurs attaché au pays basque et à ce club de Bayonne qu'il reconstruit depuis 2018 avec toute son énergie à défaut de mécénat. Après avoir fait le yoyo entre la ProD2 et le Top 14, l'Aviron essaye de s'installer durablement dans l'élite avec un recrutement intelligent, à une formation performante et à des joueurs qui s'épanouissent. C'est cela que Raphaël a tenu à mettre en lumière cette semaine.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/29/202237 minutes, 40 seconds
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Marjorie Mayans : "Si on nous avait dit qu'on perdrait d'un point contre les Black Ferns, on ne l'aurait pas cru"

Après la Coupe du monde féminine, remportée par les Black Ferns en Nouvelle-Zélande, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley reçoivent Marjorie Mayans, 3e ligne du XV de France qui a terminé troisième de la compétition, battu d'un petit point par les Néo-Zélandaises en demi-finale.Après une ruade de notre consultant, qui s'étonne encore des discours alarmants des observateurs du XV de France masculin, qui gagne trop fort, trop vite, trop constamment à moins d'un an de la Coupe du monde en France, les deux compères débrieferont l'interview de Marjorie Mayans, qui a décidé de prendre sa retraite sportive.Ils reviendront aussi sur le prix remis à Wayne Smith, sacré champion du monde avec les Black Ferns, prix du meilleur entraîneur de l'année 2022 remis au World Rugby Awards à Monaco.Pour terminer un coup de coeur de Raphaël sur cette initiative solidaire mise en place par la Fédération Française des Supporters de Rugby (FFSR) et Emmaüs : c'est un partenariat Solidarité afin d'organiser une collecte de vêtements, mais aussi de jouets, de petit électroménager ou d’équipements sportifs sur le territoire national durant le week-end du 18 au 21 novembre.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/23/202238 minutes, 26 seconds
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Alexandre Roumat : "Ce que j'aime chez les 'Baa-baas' c'est les rencontres"

Les Barbarians français joue ce samedi face aux Fidji à Lille. A cette occasion, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste à Midi Olympique, ont voulu se concentrer sur ce qui fait la spécificité des "Baa-baas". Pour en parler, ils ont invité Alexandre Roumat, troisième ligne du Stade Toulousain et des Barbarians français, fils d'Olivier Roumat, capitaine des "Baa-baas" en 2001.Juste avant de recevoir notre invité de la semaine, Raphaël Poulain a voulu, dans la ruade de Poulain, expliquer ce qui fait l'âme des des Barbarians.Enfin, Raphaël et Arnaud feront un petit retour sur le match (très) ruguex entre le XV de France et l'Afrqiue du Sud samedi dernier.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Anne Thirion, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/15/202236 minutes, 9 seconds
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Brian Liebenberg : "On est exigeant avec le XV de France car il nous a trop gâtés"

Après France-Australie, gagné d'un point le week-end dernier, cap sur l'Afrique du Sud pour les Bleus de Fabien Galthié à Marseille samedi prochain. Et qui de mieux pour en parler que Brian Liebenberg, l'ancien international tricolore originaire du pays des Springboks, pour évoquer ce match dans Poulain Raffûte aux côtés de Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste au Midi Olympique ?Avant de parler du XV de France et du passé entre notre invité et Raphaël, anciens coéquipiers au Stade Français, la ruade de Poulain porte sur les commentaires de cette victoire poussive des Bleus face à l'Australie et ceux qui oublient tout ce que les Tricolores ont réalisé jusque là.Il termineront sur une exclusivité : le film pour la prévention du cancer de la prostate, réalisé dans le cadre de l'opération "Movember". Cela fait suite au témoignage de Philippe Sella, il y a quelques semaines dans l'émission, évoquant cette maladie que l'ancien international a combattu, et à celui de Stéphane Beaumont, ambassadeur du mouvement. Avec ce message : Dépistez-vous !Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/8/202244 minutes, 4 seconds
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Julien Bonnaire : "Si l'année prochaine à la Coupe du monde, on ne fait pas quelque chose, on ne le fera jamais"

Cette semaine dans Poulain Raffûte, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley reçoivent un grand nom du rugby tricolore, Julien Bonnaire. L'ancien troisième ligne de Clermont et de l'équipe de France vient nous parler de son association Handi, move & fun qui favorise l’inclusion des enfants en situation de handicap dans le sport.Mais avant cela, Raphaël, avec sa "ruade de Poulain", rend hommage à ceux qui mettent la tête là où beaucoup n'y mettrait pas un orteil. Un moment de régal pour tous les amoureux du rugby.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Alban Ducardonnet, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/1/202244 minutes, 4 seconds
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Philippe Sella : "Je me sentais comme un zombie"

Cette semaine dans Poulain Raffûte, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley reçoivent une des légendes du XV de France, Philippe Sella, ainsi que Stéphane Beaumont, venu représenter l'association Movember qui lutte contre les cancers masculins et la dépression. L'ancien trois-quarts centre du SU Agen, né à Tonneins dans le Lot-et-Garonne, vient, lui, évoquer le cancer contre lequel il se bat, les difficultés qu'il a connues lorsqu'il en a pris connaissance, le tabou lié à la maladie et à la dépression dans le rugby, tandis que Stéphane Beaumont appuie ses propos avec de la prévention notamment contre les cancers des testicules et de la prostate.Mais avant cela, Raphaël se lance dans sa "ruade de Poulain" autour de "la bonne vieille vrillée à l’ancienne !". Un moment de régal pour tous les amoureux du rugby.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Maxime Ducher, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/26/202259 minutes
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Camille Lopez : "Retourner à Bayonne avec cette ferveur, je ne m'y attendais pas"

Cette semaine dans Poulain Raffûte, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley reçoivent le demi d'ouverture de l'Aviron Bayonnais Camille Lopez. L'ancien joueur de l'ASM, né à Oloron-Sainte-Marie dans le Béarn, et désormais à Bayonne vient évoquer sa carrière, son enfance à Mauléon, son rêve d'avoir évoluer en équipe de France et son retour dans le Pays Basque. Mais avant cela, Raphaël se lance dans sa "ruade de Poulain" autour de "la bonne vieille vrillée à l’ancienne !". Un moment de régal pour tous les amoureux du rugby.Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/18/202240 minutes, 50 seconds
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Maxime Lucu : "En Bleu avec Charles Ollivon, on a compris qu'on écrivait quelque chose de fort pour notre village"

Cette semaine dans Poulain Raffûte, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley vont parler de rugby amateur, celui qui représente les racines de ce sport que l'on aime tant. Après un petit billet d’humeur autour du RCT (Rugby Club Tarasconnais), ils reçoivent Maxime Lucu, demi de mêlée de l'Union Bordeaux-Bègles.Ce joueur né dans le Pays basque a commencé à jouer à Saint Pée sur Nivelle, club où il a côtoyé un certain Charles Ollivon; international et capitaine du XV de France. Force tranquille de l'UBB, il est devenu une pièce maîtresse du jeu bordelais, tout comme de l'équipe de France, et a su imposer sa pâte, discrètement et sûrement. Mais il n'en oublie pas ses racines pour autant. Qui est ce joueur aussi talentueux qu'énigmatique ? Venez le découvrir dans Poulain Raffûte !Bienvenue et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/11/202250 minutes, 10 seconds
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Marie Sempéré : "J'aurais aimé jouer dans un stade de 20 000 personnes qui te poussent"

Cette semaine, c’est 100% féminin dans cet épisode 6 de cette nouvelle saison. Accompagné d’Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, Raphaël Poulain reçoit Marie Sempéré, ancien joueuse internationale française, avant le lancement de la Coupe du monde féminine de rugby en Nouvelle-Zélande le 8 octobre avec France-Afrique du Sud.Dans la première partie de ce podcast, Raphaël Poulain rend hommage à ces chaînes qui se dévouent pour diffuser cet événement mondial, qui n'était pas médiatisée il y a plusieurs années. Mais grâce à la montée en puissance de ce sport et des performances de l'équipe de France, TF1 va nous permettre de suivre cela comme jamais auparavant, même si cela sera en pleine nuit la plupart du temps...L'invité de la semaine à découvrir est donc Marie Sempéré. Ancienne internationale française, elle est depuis 5 ans maintenant consultante rugby notamment sur Eurosport. Marie est aussi coach professionnelle de la performance et sera dans quelques jours LA consultante rugby pour TF1.En fin de podcast, Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley feront un débrief de cette interview, avant d'évoquer les cas de Lenaïg Corson, absente de cette Coupe du monde, et des soeurs Ménager qui, elles, auront le bonheur de la disputer ensemble.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Romane Ménager : "On a le jeu et les qualités pour être championnes du monde en Nouvelle-Zélande"Gaëlle Hermet : "On veut prouver à la France entière qu’on peut gagner ce Mondial"Safi N'Diaye: "Les rugbymen m'ont fait rêver, aux femmes de faire rêver les jeunes générations" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/202233 minutes, 45 seconds
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Giovanni Habel Küffner : "J'aimerais porter le maillot bleu face aux Blacks le 8 septembre 2023"

Épisode 5 de cette nouvelle saison avec un nouveau format. Accompagné d’Arnaud Beurdeley, journaliste du Midi Olympique, Raphaël Poulain reçoit Giovanni Habel Küffner, 3e ligne du Stade Français, après avoir décortiqué l’actualité du rugby.Dans la première partie de ce podcast, Raphaël Poulain revient sur la lourde mais courageuse décision d'arrêter Bernard Le Roux pour les six prochains mois en raison d'une commotion cérébrale décelée après un coup reçu à la tête lors du match du Racing contre Lyon. (01:15)L'invité de la semaine à découvrir est donc Giovanni Habel Küffner, nouveau 3e ligne du Stade Français, d'origine néo-zélandaise, samoane et allemande, avec un prénom à consonnance italienne et une vie française après être issue de la filière JIFF : une vraie "salade de fruits" pour reprendre ses termes. S'il a débarqué à Paris cette saison, il a lancé sa carrière professionnelle en France dans la Section paloise il y a 7 ans quand il avait 20 ans. (03:23)En fin de podcast, Raphaël Poulain reviendra sur l'actualité du rugby autour du Racing 92 et de la nomination de Stuart Lancaster à la tête de l'équipe première la saison prochaine, de Guy Novès et enfin du LOU de Xavier Garbajosa. (26:07)Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Baptiste Serin : "J'ai l'étiquette du challenger, mon objectif est de revenir en équipe de France"Joe Rokocoko : "Mon cœur balance désormais entre la France et les All Blacks" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/202231 minutes, 54 seconds
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Plisson, le prodige secoué n’a rien lâché : "Je ne changerais ce que j’ai vécu pour rien au monde"

Épisode 4 de cette nouvelle saison avec un nouveau format. Toujours accompagné d’Arnaud Beurdeley, Raphaël Poulain vous sert sur un plateau son humeur du jour avant de recevoir un invité eu deuxième partie, et pour terminer Raphaël et Arnaud décortiqueront l’actualité du rugby.Dans la première partie de ce podcast, Raphaël Poulain s’interroge sur ce qui fait encore courir les "mecs exceptionnel(s)" qui jouent toujours en pro’ à près de quarante ans. Et il le fait avec admiration.Le cœur de l’émission est consacré à Jules Plisson, invité du jour. Ancien n°10 du Stade Français, qui a connu le XV de France, Plisson (31 ans) est "à la relance" avec l’ASM Clermont Auvergne. Son passage à La Rochelle (2019-2022) a été couronné de succès, collectivement, mais pas d’une grande réussite individuelle. Il revient dans cette discussion sur sa capacité à se relever des mauvaises passes, mais aussi sur une tonne de bons moments vécus dans le club parisien. En fin de podcast, Raphaël Poulain vous parle de rugby féminin, à l’approche de la Coupe du monde (qui débute le 8 octobre prochain)… puis de ses craintes concernant la Coupe du monde 2023, pour les Bleus cette fois. Gare aux blessures. Il revient également sur le retour à la compétition d’un "héros des temps modernes" : Mathieu Bastareaud. Bonne écoute.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Baptiste Serin : "J'ai l'étiquette du challenger, mon objectif est de revenir en équipe de France"Joe Rokocoko : "Mon cœur balance désormais entre la France et les All Blacks" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/202241 minutes, 39 seconds
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Joe Rokocoko : "Mon coeur balance désormais entre la France et les Blacks"

Épisode 3 de cette nouvelle saison avec un nouveau format. Toujours accompagné d’Arnaud Beurdeley, Raphaël Poulain nous sert sur un plateau son humeur du jour avant de recevoir un invité prestigieux eu deuxième partie, et pour terminer Raphaël et Arnaud décortiqueront l’actualité du rugby : Mermoz, la Coupe du monde qui s'annonce dans un an ou encore la belle victoire de Bayonne face au Racing.Pour ce troisième épisode de la saison, Raphaël Poulain accueille une légende du rugby mondial : Joe Rokocoko. Tenez-vous bien : 68 sélections avec les All Blacks et 46 essais ! Aujourd'hui entraîneur des espoirs du Racing 92, il accepte de parler à coeur ouvert de la France, de sa nouvelle mission à Paris et bien sûr des Blacks.Pour Raphaël, Rokocoko, c'est cette pirouette géniale face à l’Italie en Coupe du monde mais aussi de ses plongeons si spéciaux dans l’enbut avec ce sourire figé sur son visage. C'est un joueur hors-normes, capable avec ses 100 kilos de la jouer en frontal mais surtout dans l’évitement cherchant constamment l’intervalle comme nos ailiers de poches. Il est dans la lignée tout aussi spectaculaire d’un Jonah Lomu ou un Christrophe Dominici, un mixte des deux, bref une légende...Bienvenue à tous dans Poulain Raffûte, bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Baptiste Serin : "J'ai l'étiquette du challenger, mon objectif est de revenir en équipe de France"Philippe Saint-André : « Le rugby français s’est identifié à notre équipe" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/202231 minutes, 44 seconds
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Baptiste Serin : "J'ai l'étiquette du challenger, mon objectif est de revenir en équipe de France"

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Poulain Raffute. Épisode 2 de cette nouvelle saison avec un nouveau format. Toujours accompagné d’Arnaud Beurdeley, Raphaël Poulain nous servira sur un plateau son humeur du jour avant de recevoir un invité prestigieux eu deuxième partie, et pour terminer Raphaël et Arnaud décortiqueront l’actualité du Rugby.Pour ce deuxième épisode de la saison, Raphaël Poulain accueille Baptiste Serin dans Poulain Raffûte.Baptiste et Raphaël se sont connus, il y a 9 ans maintenant, sur les bancs de Marcoussis. Raphaël, en vieux con venant parler à la nouvelle génération, Baptiste, en jeune espoir du rugby français, entouré d'autres futurs cracks tels que Teddy Thomas, Christopher Tolofua, Paul Jedraziak ou encore Anthony Belleau. Baptiste, on a l’impression que ça fait 20 ans qu'on le voit sur les terrains de Top 14. C'est à se demander s'il n'a pas joué en Top 16. Bref, à tout juste 28 ans, Baptiste Serin compte 42 sélections et plus de 200 matches en pros entre Bordeaux et Toulon, où il a confirmé ce week-end sapolyvalence avec caractère. D'ailleurs c’est ce mot qui vient a l’esprit en pensant à lui : du caractère... Et du talent. Deux mots qui collent parfaitement à l'ADN de Mayol et du RCT : ce côté clébard qui ne lâche rien et cette gouaille typique des demis de mêlée toujours à a limite...Après une saison compliquée et malgré tout positive dans l’état d’esprit, on espère pour les hommes de Pierre Mignoni et Franck Azéma une fin plus glorieuse encore. Raphaël l'a annoncé la semaine dernière, il faudra compter sur Baptiste Serin et le RCT cette année.Bienvenue à tous dans Poulain Raffûte, bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Antoine Lebreton, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Philippe Saint-André : « Le rugby français s’est identifié à notre équipe »Guilhem Guirado : "Le rugby va me manquer mais en partant sur une belle note, la boucle est bouclée" Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/6/202236 minutes, 54 seconds
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Philippe Saint-André : « Le rugby français s’est identifié à notre équipe »

Nouvelle saison, nouveau format pour Poulain Raffûte. Toujours accompagné d’Arnaud Beurdeley, Raphaël Poulain nous servira sur un plateau son humeur du jour avant de recevoir un invité prestigieux eu deuxième partie, et pour terminer Raphaël et Arnaud décortiqueront l’actualité du Rugby.Pour ce premier épisode de la saison, Raphaël Poulain accueille Philippe Saint-André dans Poulain Raffûte.Qui de mieux pour cette rentrée que le champion en titre pour nous compter cet été si particulier que vive toutes les championnes et les champions de rugby amateurs ou professionnel. Le bouclier ou la coupe voyageant de village en village, rendant fiers les joueurs et leurs origines. Cet été a dû être bien particulier pour Philippe Saint-André. Comme un goût de revanche. Parce qu'il il a dû en faire taire des bouches de vieilles au coup de sifflet final, fin juin au Stade de France, brandissant le bout de bois mettant un terme à tout débat sur sa légitimité, son parcours, ses embûches, son coaching patin couffin. Circulez, il n’y a plus rien à voir. Ah si moi je l’imagine PSA s’allonger en mode romain, sortir les pop-corn, les lunettes de soleil, le verre de pinard et voir défiler une ribambelle de gonzes qui n’auraient pas parier un kopeck sur lui et son staff lui cirant les lattes à grands coups de "on y croyait tous depuis le début, on peut faire un selfie ?" Ceux-là même qui le clouaient au pilori, l’envoyant au 5e sous-sol avant que Mohed Altrad croit en lui à nouveau. Bon faut dire que les résultats piquaient un peu quand même.Bref quel kiff, quel vent nouveau et quel plaisir de recevoir Philippe dans Poulain Raffûte, bienvenue Philippe ! Bienvenue à tous dans Poulain Raffûte, bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Marion Rabot, journaliste pour Eurosport. Ecoutez d'autres épisodes :Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain" Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire" Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/30/202239 minutes, 31 seconds
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Guilhem Guirado : "Le rugby va me manquer mais en partant sur une belle note, la boucle est bouclée"

Ce jeudi, nous sommes ravis de recevoir celui qui a eu mille vies en une à tout juste 36 ans ! Champion du monde en 2006, champion d'Europe en 2015, champion de France en 2009 et 2022, 74 capes en équipe de France... Ça c'est pour le palmarès mais Guilhem Guirado, c'est avant tout une histoire : de Céret à Perpignan, de Toulon à Montpellier et aussi en équipe de France avec laquelle il nous disait il y a quelques mois qu'il avait bouffé une bonne "tartine de merde" et préparé un terreau favorable à l'émergence d'une nouvelle équipe, d'un nouveau staff et surtout d'une culture ou toutes les instances jouent enfin le jeu pour l'intérêt supérieur du coq !Aucun des joueurs de cette génération passés sous le maillot bleu ne nous a témoigné de regrets concernant cette période. Parce qu'elle était belle malgré tout l'aventure avec comme capitaine de navire un petit taureau catalan, capitaine courage d'une équipe qui en a chié mais qui a tout donné. Guilhem c'est un besogneux, c'est un exemple parce qu'il en faut des épaules pour affronter le monde mediatico-réseaux sociaux et c'est parfois plus violent qu'une dizaine de percus. Et c'est le cul bien installé sur le Bouclier qu'il tire sa révérence et qu'il fera taire les derniers médisants s'il en reste encore après ses 16 années généreuses.Il y a l'homme au bandeau de Toulon en la personne de Daniel Herrero, un mythe, une légende. Il y a aujourd'hui Guilhem Guirado, "el hombre de Perpignan", qui va pouvoir enfin l'enlever son bandeau après 16 années de bons et loyaux services ! Bienvenue dans Poulain Raffûte Guilhem ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain"Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/6/202254 minutes, 10 seconds
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La fierté d'Alexandre Ruiz : "Montpellier a fait taire quelques mauvaises langues"

Ce lundi, Olivier Azam devait participer au podcast animé par Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley… mais un titre de champion de France, cela se fête ! D’où son forfait de dernière minute. Alexandre Ruiz, lui aussi sacré en tant que membre du staff du MHR vendredi, l’a remplacé au pied levé. L’ancien arbitre avait déjà participé à l'émission, l'an passé. Il parle de son rôle et du triomphe montpelliérainRuiz revient sur la finale remportée par Montpellier face à Castres, vendredi, et la bringue qui a suivi (2:51). Un élément clef dans ce succès : l'esprit de "revanche" qui a animé tous les coaches du MHR (7:39).Son passé d'homme au sifflet est bien derrière lui. Il appuie là-dessus, précisant qu'il n'est pas seulement là pour gérer l'aspect "discipline" de la préparation des joueurs (8:40).Alexandre Ruiz présente aussi sa double casquette : dimanche, il a aussi failli être champion de France... en Honneur, dans le club de Sète, qu'il entraîne (11:06).Le coach de 35 ans livre également son regard sur la critique, et le recul qu'il estime devoir prendre, par rapport aux réseaux sociaux notamment (28:28). Bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain"Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/202236 minutes, 29 seconds
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Léo Coly : "Le Stade Montois a su se faire aimer de nouveau par Mont-de-Marsan"

Nous avons tous suivi (surtout notre confrère Olivier Canton) le parcours stratosphérique de Mont-de-Marsan cette année et nous avions tous aussi prédit au coin du bar ou sur nos canapés la montée de ce club jaune et noir en Top 14. Raté.Tous les ingrédients étaient réunis pour que la fête soit belle : un public de fou, une bande de potes avec ce grain de folie qui fait les grandes équipes, de la jeunesse, de l’expérience, Julien Tastet, Rémi Talès faisant partie du staff et issus du club, une saison record et quelques déguisements qui prouvaient que le groupe vivait bien et pourtant c’est bel et bien à la fin du bal qu’on paye les musiciens...Le club landais n’a pas été récompensé de cette saison. Qu’elles sont dures et tragiques parfois ces phases finales. Injustes même, au vu de la manière dont Mont-de-Marsan à rouler sur la Pro D2... mais c’est le sport ! Quand on dit que cette Pro D2 est rude, âpre, engagée, compliquée, elle permet aussi d’être une pépinière de talents, un vivier de jeunes pousses qui s’aguerrissent dans le dur pour venir un jour côtoyer le très haut niveau. C’est le cas de Léo Coly numéro 9 de cette équipe et futur espoir du rugby français. C’est la révélation de cette saison et le futur numéro 9 de Montpellier !C’est déjà un joueur bien expérimenté malgré son âge : 22 ans ! Alors comment ce jeune né à Rennes et ayant découvert le rugby à Biscarosse est devenu champion du monde en 2019 et surtout le titulaire indiscutable de ce club mythique ? Comment a-t-il vécu la montée en puissance de son club cette saison et cette notoriété grandissante ? Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport. Ecoutez d'autres épisodes : Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain" Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"  Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/21/202240 minutes, 2 seconds
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Yannick Bru : "Nulle part ailleurs j'avais senti de telles marques d'amour et j'ai retrouvé la force de repartir"

Que c’est bon ces phases finales ou les masques tombent enfin les soirs de victoires. On peut enfin se lâcher, larguer la pression, décompresser et laisser apparaître un sourire de soulagement qui en dit long sur ces saisons longues, dures et intenses.La particularité de Yannick Bru, quand il célèbre la victoire finale, ce sont les bras en l’air cherchant l’accolade et ce sourire de gosse qui réapparaît enfin après toutes ces semaines, ces mois de stress. Et il les a souvent levés les bras en tant que joueur, entraineur et manager ! Je ne vous fais pas l’historique de son palmarès, ça serait presque indécent tellement l’armoire dégueule de trophées chez Yannick. Non, au-delà de cette réussite encore marquée par ce titre de champion de ProD2 et cette montée en Top 14, ce qui est marquant chez ce monsieur c’est sa fidélité, son engagement et sa combativité. Souvenez-vous ces droites partagées généreuses avec Mathieu Blin et David Auradou entre autres. Fidélité parce que nous avons reçu Jeff Dubois il y a quelques semaines qui a encore formé un super duo ou l’amitié prime et les valeurs sont partagées. J’avais senti lors de notre échange une vraie fierté et une joie non dissimulée lorsqu’on lui a parlé de toi, Yannick, et de votre duo. Ce qui prouve que des amitiés sincères peuvent nous faire faire de jolis voyages peu importe la destination même si c’est toujours plus agréable de partir le cul assis sur un bouclier. Bienvenue Yannick Bru dans Poulain Raffute Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Ecoutez d'autres épisodes : Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain" Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"  Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/14/202256 minutes, 33 seconds
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Martin Puech : "Les jeunes sont trop formatés, ils n’ont que le rugby, c’est dommage"

Raphaël Poulain accueille Martin Puech dans Poulain Raffûte On a tous des parcours particuliers, des vies non linéaires faites de moments glorieux, de moments compliqués, de remises en question et de pertes aussi, qui font souvent grandir à grands coups de claques.Et puis il y a des parcours un peu plus atypiques qui sortent de la norme, qui inspirent et qui poussent à l'audace de croire que tout est possible et ça fait du bien !Quand tu écoutes le parcours de Martin Puech, tu te dis que tout est possible. Originaire de Cahors, formé à la Jeunesse sportive gramatoise puis à Saint-Céré et Bretenoux, c’est à Blagnac puis Colomiers qu'il découvre le rugby pro. Alors pourquoi atypique me direz-vous, mis à part le nom de ses clubs qui fleurent bons l’ovalie. Et bien, c’est que Martin Puech n’a pas grandi rugbystiquement parlant dans un centre de formation, et pourtant il fait une super carrière, ce qui donne espoir à bien des profils dans tous nos clubs amateurs. Atypique, parce qu’il est le meilleur plaqueur du Top 14 avec 293 placages en 16 matches en 2020. Rendez-vous compte, j’ai dû plaquer 100 types au cours de mes 70 matches en pro, c’est vous dire la rudesse du type. Et atypique aussi, parce qu’il est titulaire d’une licence de biologie cellulaire et physiologie, diplômé de la Toulouse Business School, il est encore en course pour obtenir le plus de diplômes pour un rugbyman en activité dans un cursus type Master école de commerce. Bref avec mon cap de playstation, mon deug de bringue et mon doctorat en science de la connerie, je fais pâle figure face à ce palois d'adoption. Bienvenue à tous et à Martin Puech dans Poulain Raffûte, bonne écoute ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Marion Rabot, journaliste pour Eurosport. Ecoutez d'autres épisodes : Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain" Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"  Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/8/202238 minutes, 29 seconds
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Kélian Galletier : "Très excité de découvrir une nouvelle aventure à Perpignan mais j'ai aussi la trouille"

Mon invité du jour est un joueur qui a fait toutes ses gammes dans l'Hérault. Formé au Pic Saint-Loup, c'est au MHR qu'il fait ses gammes pour devenir champion de France Reichel puis Espoirs avant de devenir professionnel en 2011. Vainqueur du Challenge européen en 2016 et 2021, finaliste du Top 14 en 2018 Kélian Galletier a passé 16 ans à Montpellier. C'est désormais à l'Usap qu'il va jouer l'année prochaine.Ce qui me plaît chez lui, au-delà du très bon joueur, c'est que Kélian est titulaire d’un Master 2 de commerce de la Business School de Montpellier. Diplômé en 2015, il a toujours pensé à son avenir et il va nous expliquer son futur de rugbyman mais aussi d'entrepreneur. D'ailleurs, si vous êtes curieux, il présente son projet "Factory Club" mêlant start-ups et sportifs, mercredi 1er juin à 18h. Pour vous connecter, c'est par ici : https://meet.google.com/qmz-zbgb-mdd?authuser=0&hs=122Un parcours inspirant qui prouve qu'on peut allier les deux et être tout aussi performant voire peut-être plus encore quand tout est bien cadré et anticipé.Bienvenue Kélian dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain"Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devantmon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/202243 minutes, 14 seconds
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Philippe Guillard : "J’ai passé 20 ans à faire rire, maintenant j’ai envie de faire pleurer"

Raphaël Poulain accueille Philippe Guillard dans Poulain Raffûte Quel honneur aujourd'hui de recevoir celui qui a fait marrer le monde du rugby pendant une bonne vingtaine d'années, à grands coups d’audace et d'humour décalé. Je vous raconterai ma première interview avec cet homme qui est devenu un pote bien au-delà du rugby.  Philippe a bercé mon adolescence et mon arrivée à Paris. C’est une bible du rugby et surtout un mec qui te parle à cœur ouvert, certes des grands moments sportifs, mais surtout des petits moments spéciaux qu’il transforme très souvent en fou rire et toujours avec une certaine émotion. Laguille c’est un conteur, un drôle de mec et un mec drôle, et c'est rare.  Philippe ce sont ces petits bruits de couloir qui manque quand tout s'arrête. Laguille c’est un homme avec un cœur de gosse, un hyper sensible, un artiste de la vie qui cache ses maux dans ses films et les transforme en émotions, souvent drôle et toujours simples et impactantes ! Laguille c’est le Fils à Jo et le père d’une génération, la mienne, qui a grandi avec ses petits journaux et ses tchik tchak parodiant toutes stars du rugby des années 80 et 2000, en les rendant plus humains et accessibles. Philippe c’est un réalisateur de talent qui apporte dans ses films de l'amour et de l’humain en toute simplicité. Laguille c’est tout ça et bien plus encore alors merci d’être dans Poulain Raffûte, Philippe on va se ré-ga-ler ! Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Marion Rabot, journaliste pour Eurosport.  Ecoutez d'autres épisodes :Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain" Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter" Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devantmon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/17/202258 minutes, 17 seconds
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Pierre Rabadan : "Je m'implique dans mes nouvelles activités avec les mêmes intensité et volonté que sur le terrain"

Encore une semaine spéciale pour moi. Difficile d’être objectif à chaque émission car chaque invité depuis maintenant 5 ans que Poulain Raffûte existe m’a touché par son parcours et son caractère, souvent bien trempé, et toujours en décalage avec l’image qu’il peut véhiculer. Cette émission a une saveur un peu particulière pour moi car nous avons créé et entretenu avec notre invité de la semaine une amitié depuis maintenant 24 ans.17 ans de carrière au Stade Français, 5 Boucliers de Brennus et deux fois plus de calendriers, 2 sélections avec l’équipe de France et trois fois plus avec les Barbarians, c’est un monument du rugby français que l’on reçoit aujourd’hui et, pour couronner le tout, une reconversion réussi car il est en charge des Jeux Olympiques 2024 à la ville de Paris. Vous avez reconnu sans doute : Pierre Rabadan.Alors comme vous l’aurez compris je serais difficilement objectif sur le bonhomme car je le connais bien. Nous avons été champion de France Reichel ensemble et ça a soudé une forme d’amitié que beaucoup vivent dans notre sport. Pierre fait partie de ces types posés, mesurés et réfléchis mais qui cachent aussi ce petit brin de folie nécessaire en, amitié et sur le terrain, pour perdurer.Homme de défi, il a vu évoluer le Stade Français ces 25 dernières années et est resté toujours fidèle à ses valeurs. Il s’est construit, d’Aix-en-Provence à Paris, un parcours de vie qui force le respect même si le bonhomme n’est pas parfait, mais ça on va se le garder entre nous !Aujourd’hui impliqué en politique, fervent défenseur de l’environnement : qu’est-ce qui pousse cet homme qui vient de la société civile à s’impliquer corps et âme dans ce nouveau challenge avec la même intensité que sur le terrain ? Parce que, il faut le savoir, Pierre mettait la tête là où peu aurait osé mettre les paluches. C’est quand même le seul type en France à avoir plus de points de sutures sur le visage que de nombre de matchs joués en Top 14 et il en joué plus de 300...Bienvenue dans Poulain Raffûte !Bonne écoute.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit.Ecoutez d'autres épisodes :Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter"Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire""Repose-toi mon ami, je t’aime" : Christophe Dominici raconté par Franck Comba et Raphaël PoulainVous pouvez réagir à cet épisode sur notre page TwitterRetrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/10/202250 minutes, 24 seconds
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David Berty : "Pour moi, le fauteuil n'existe plus, c’est une renaissance"

"Le monde et son évolution nous obligent à nous révolutionner chaque jour et à nous poser les bonnes questions sur notre condition… je vais loin, peut-être, mais pour s’humaniser, il est important de se regarder en face. Nous avons tous autour de nous des sources d’inspiration, des chemins de vie qui forcent le respect et qui permettent de relativiser notre quotidien. David Berty fait partie de ces hommes-là, des types qui affrontent l’adversité et la transforment en force. Champion à cinq reprises avec le Stade Toulousain, vainqueur de la Coupe d’Europe… cela semble presque anecdotique à côté du combat qu’il mène au quotidien depuis maintenant 25 ans. Touché par la sclérose en plaques, le bonhomme ne s’est pas laissé abattre et a fait de son handicap une putain de force. Son quotidien est une source d’inspiration et de motivation pour tous les handicapés de la vie que nous sommes. Parce que le handicap n’est pas que physique, nous avons tous besoin de ce genre de témoignage pour nous permettre de garder le cap dans des moments compliqués et de relativiser un petit peu nos maux.Aujourd’hui, David se lance des défis que peu d’entre nous pourraient affronter : l'ascension du Kilimanjaro, une Coupe du monde avec l’équipe d’Espagne et une vie bien remplie d’aventure. David est aussi conférencier et il va nous parler de son parcours, de son combat et de cette force devenue presque naturelle pour humaniser un peu plus encore ce fameux handicap encore trop marginalisé. Bienvenue dans Poulain Raffûte, David, salut !"Bonne écoute.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique.Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page TwitterRetrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/202251 minutes, 53 seconds
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Benjamín Urdapilleta : "Personne ne nous attendait cette année encore, et on est toujours là"

Les beaux jours arrivent, les phases finales sont en approche et les places sont chères, l'étau se resserre et on aime ce suspens. On imagine toujours en début d'année les grosses écuries et leurs armadas figurer en bonne place pour les phases finales mais il y a toujours un caillou dans leurs godasses. Et ce caillou est magnifiquement représenté selon moi par le Castres Olympique. Et le Castre Olympique est magnifiquement représenté par Benjamin Urdapilleta.En le citant, je m'imagine sirotant un maté aux abords d'un asado accompagné d'une bonne bière et des amis à nuque longue comme "Nani" Corleto, Jean Martin Hernandez et autre Agustin Pichot. Je trouve que Benjamin incarne les vraies valeurs de notre cher sport : engagement, fidélité, soutien, amitié sans faille… Le tout saupoudré d'une émotivité rare avec de la rage, de la joie, de la tristesse parfois et toujours exprimé sur le terrain. C'est marqué dessus : ce mec est un "vrai".Champion d'Angleterre avec les Harlequins, champion de France Pro D2 avec Oyonnax, champion de France Top 14 avec Castres... A 36 ans, il joue sa 10e saison en France et on sent qu'il peut nous faire une "Diego Dominguez" et finir sa carrière plus proche encore de la quarantaine. Un bon type quoi. Bienvenue dans Poulain Raffûte Benjamin ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/26/202238 minutes, 13 seconds
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Fulgence Ouedraogo : "J'ai du mal à m'y faire et à l'admettre, une grande page de ma vie va s'arrêter"

Il y a des parcours qui forcent l’admiration. Des itinéraires de vie inspirants et des attitudes d'homme qui ne trompent pas. Il y a des types qui rassurent aussi dans un groupe de rugby et pas obligatoirement par de grands discours mais plus par une posture et un jeu qui imposent le respect sur et en dehors du terrain. Originaire du Burkina Faso, Fulgence Ouedraogo arrive à 3 ans en France et commence le rugby à l'ER Pic Saint Loup où il jouera pendant 10 ans avant de partir à Montpellier pour devenir professionnel. Champion du monde des moins de 20 ans en 2006, capitaine du MHR à 21 ans, premier joueur du MHR à être sélectionné avec le XV de France, 39 sélections, 4 tournois, 2 Coupes du monde plus tard et surtout 18 saisons en professionnel dans le même club... "Fufu", surnom donné par son premier éducateur Jean Luc Ortega, va mettre un terme à sa carrière a la fin de la saison après 30 ans de bons et loyaux services dans le rugby. Une derniere ligne droite qu'on lui souhaite assis sur le Bouclier comme beaucoup de joueurs devenus légendes en achevant leur carrière faisant le tour du Stade de France un trophée dans une main, le maillot d’un seul club dans l’autre ! Et ils sont rares ces mecs la ! Fulgence peut finir en beauté une carrière que je qualifierais d'exemplaire à bien des égards. Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/20/202240 minutes, 15 seconds
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Ses débuts au RCT et en bleu, la remontada de Toulon et son avenir à Clermont : Anthony Belleau est l'invité de Poulain Raffûte

“Comment vit-on un début de carrière à un âge où on est censé passer son bac et découvrir le monde parfois loin du cocon familial ? Comment vit-on aussi d’être propulsé voir catapulté au beau milieu d'une constellation de stars à jouer au ballon ovale dans une ville où ça vit rugby comme rarement ailleurs. Comment accepte-t-on la notoriété, le fait d'être propulsé sur le devant de la scène quand on a tout juste 20 ans ? Et comment on fait presque figure d’ancien a tout juste 26 ans alors que tous nos potes d'enfances viennent à peine d’entrer dans leur jeune vie d’adultes ?Anthony Belleau fait partie de ces mecs qui ont déjà bien vécu voir tout connu à haut niveau ! Originaire de Monflanquin, passé par Agen, c’est au RCT qu’il connaît le haut niveau en 2014 à tout juste 18 ans ! Plus d’une centaine de matches joués en rouge et noir et comptabilisant douze sélections en équipe de France, Anthony a aussi vécu des moments de doutes, de non sélections aussi et vient de décider de tourner la page de la rade en fin de saison et de se projeter en Auvergne à l'ASM.En lisant certains articles et en voyant son évolution, j’ai senti chez ce mec une vraie maturité et une capacité de se remettre en question dans les moments compliqués qu'il a traversés. Parce qu'on le sait, la vie d'un sportif n’est pas faite que de strass et de paillettes et qu'il faut un bon mental pour garder le cap je suis content de pouvoir découvrir l'homme derrière ce maillot emblématique !Mais avant de quitter Toulon, il reste une saison à finir et on leur souhaite, à tous ces passionnés de la rade, une remontada histoire de clôturer de la meilleure des manières pour Anthony, huit années passées dans le Var.Merci Anthony d’être dans Poulain Raffûte.”En première partie d’émission, le Toulonnais raconte ses débuts dans la rade et le moment où il rentre dans le bureau de Mourad Boudjellal pour lui demander de le garder chez les pros, un choix plutôt ambitieux de sa part, au milieu de cette constellation de stars. (2:20)Après un petit crochet sur les difficultés du XV de France (17:24) lors de ses débuts, Anthony Belleau évoque la saison du RCT et la remontada du club en cette fin de saison (22:14).Enfin, le demi d’ouverture se livre sur sa future aventure du côté de l’ASM, où il s’est engagé pour trois saisons (33:10).Bonne écoute ! Ecoutez d'autres épisodes : Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde" "Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneur Adrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial" Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/12/202246 minutes, 50 seconds
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La triple confrontation face au Stade Français, la formation et la vie au Racing : Poulain Raffûte reçoit Antoine Gibert et Boris Palu

"Il est difficile pour moi au sortir d un derby maîtrisé de la tête est des épaules par l adversaire de me dire que je vais échanger pendant une demi-heure avec l'ennemi. La passion me pousse a reculer au dernier moment l'écriture de mon entrée en matière. Et pourtant il faut rendre a César ce qui appartient à César !Quand le Racing se trouve, difficile de ne pas en faire un favori au titre. C'est complet, c'est froid, c'est méthodique et pourtant on sent aussi une bonne grosse dose d'amitié entre des bonhommes venus d'horizons différents.Oui le groupe vit bien et ça fait plaisir à voir, même si ça fait mal de se faire rouler dessus par plus fort que soi. Boris Palu et Antoine Gibert ont tous les deux été biberonnés au rugby ciel et blanc. Issus de la formation du Racing, ils sont devenu en quelques années, 5 ans exactement, des pièces maîtresses du jeu mis en place par Laurent Travers. Le Racing est le deuxième club au classement des JIFF utilisés en Top 14 et ils prouvent tous les 2 que la formation se porte bien pour la "Racing Family" et qu'il est possible de performer sur la durée en mêlant constellation de stars et jeunes issus de la formation !Les ciel et blanc l'ont démontré ce weekend et il faudra compter sur eux jusqu'au bout du suspense en top T4, en espérant, pour le supporteur rose que je suis, un faux pas en coupe d'Europe... même si mes espoirs ressemblent plus a une utopie. Je suis ravi de recevoir ces deux Racingmen et d'enterrer, l'espace d'uninstant, la hache de guerre.Boris et Antoine, soyez les bienvenus dans Poulain Raffûte !"Place à l'actualité en début d'émission : autour d'Arnaud Beurdeley et Raphaël Poulain, Boris Palu et Antoine Gibert reviennent sur la triple confrontation face à au rival. Après une première victoire face au Stade Français en Top 14 le week-end dernier (53-20), le 3e ligne et le demi d'ouverture se préparent à la bataille en Coupe d'Europe face à l'ennemi parisien (2:08).Puis, les deux Racingmen racontent la vie au sein du club francilien (12:38). L'occasion pour eux de revenir un peu sur leur parcours au sein de la formation ciel et blanche.Enfin, dans la dernière partie de ce podcast, Boris Palu et Antoine Gibert expliquent l'importance de la formation au sein du club des Hauts-de-Seine et surtout le rôle qu'ont pu jouer les anciens dans l'épanouissement de la jeune génération (21:28).Bonne écoute !Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/202233 minutes, 50 seconds
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Clément Castets découvre un nouveau rôle au Stade Français : "Ma voix porte plus qu’à Toulouse"

"Les derbys ont une saveur particulière pour tout joueur et supporter qui se respecte. Il y a un clocher à défendre, des couleurs à protéger et une fierté à sortir vainqueur coûte que coûte. Ces matches ont un goût particulier pour les supporters et les médias qui raffolent de l’escalade de la pression entre les parties prenantes jusqu’au coup d’envoi. Allez dire à Henry Chavancy ou Antoine Burban que les Stade Francais vs Racing sont des matches comme les autres. Osez dire à Paul Gabrillagues ou Camille Chat que ces confrontations n’ont plus la même saveur qu'avant... que nenni ! Perso, je me souviens des joutes verbales comme entre bandes rivales, ça se cherchait par médias interposés comme pour faire monter la sauce entre Max et René lors des Stade Français - Toulouse de l’époque. Le nord contre le sud. C’était au début des années 2000. Pas de place à l’amitié. le Racing a refait surface depuis une bonne dizaine d'années et chaque match entre les deux clubs, le rose et le bleu, est un théâtre où les coups d'éclats sont au rendez-vous et où la pression tient toute ses promesses. Cela tombe bien, on va avoir droit à trois derbys en trois semaines et pour venir nous parler du premier, ce wee-kend, nous avons invité Clément Castets. Champions de France et d'Europe avec Toulouse, il a décidé de venir jouer à la capitale et va nous expliquer comment on prépare un tel match et comment on vit le rugby à Paris. Clément est un homme de son temps, pilier complet mais aussi impliqué dans le développement durable, il nous parlera de son double projet et son engagement dans l’écologie. Bienvenue dans Poulain Raffute, Clément Castets !"(2:00) Clément Castets évoque le derby Stade Français - Racing, qui va se dérouler trois fois en trois week-ends. Un derby dont il découvre l'intensité, lui qui réalise sa première saison dans la capitale. (16:22) Il confie les raisons de son départ de Toulouse, pour prendre la direction de Paris. "Il me fallait avoir une part un peu plus importante dans un groupe", explique-t-il notamment.(31:04) Castets revient également sur une phrase, qu'il a adressée à Emmanuel Macron en 2019, juste avant la finale du Top 14. Une phrase sur l'écologie, un sujet qui lui tient à cœur. Bonne écoute !Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/29/202252 minutes, 43 seconds
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Agustin Pichot rend hommage à Federico Martin Aramburu : "Un mec exceptionnel, une grande personne"

Federico Martin Aramburu a été tué par balles, dans la nuit du vendredi 18 mars au samedi 19 mars 2022, à Paris. Agustin Pichot est l’invité de Raphaël Poulain et d'Arnaud Beurdeley, dans un Poulain Raffûte spécial cette semaine, pour rendre hommage à son ami, avec qui il a notamment défendu les couleurs de l'équipe d'Argentine lors de la Coupe du monde 2007. Réalisation : Hadrien Hiault et Simon Farvacque.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/22/202221 minutes, 38 seconds
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Bakary Meïté : "Je ne voulais même pas parler de rugby dans mon livre"

"Le joueur est mort, vive l'homme ! C'est dans une de ses fameuses tribunes dans le Midi Olympique, la première post-carrière d'ailleurs, que Bakary Meïté nous a offert ce regard décalé qu'on aime chez les personnalités qui fleurissent encore dans notre cher rugby.Oui, on a parlé il y a peu de 'petite morte du sportif', ce moment délicat ou tout s'arrête pour beaucoup. Et bien, à l'image du bonhomme qui ne se laisse pas porter par une forme de défaitisme ou de bien-pensance, Bakary a plutôt vécu une renaissance après avoir passé 15 ans de sa vie à s'y filer à haut niveau de Drancy a Montluçon, de Domont à Orléans, de Massy à Béziers en passant par le Stade Francais ou encore Carcassonne.Bakary a une histoire particulière mais aussi une plume, une audace et un talent certain pour raconter des moments de vie, des histoires autour du rugby mais aussi comment il devient homme à travers ses expériences et ses rencontres.Il ose faire couiner de temps en temps par ses écrits notre microcosme rugbystique englué parfois dans une image un peu trop policée. Bakary a toujours été, à mes yeux en tout cas, un électron libre, le mec que tu ne peux pas 'foutre' dans une case, et c'est peut être par ce parcours atypique et aussi parce qu'il n était pas passionné depuis l'enfance par le rugby qu'il a ce détachement que j apprécie. Vraiment.Je crois que toutes mes intros de podcast tentent d'avoir un fil conducteur, un sens. Et bien pour la première fois je vous avoue que ces mots sortent de ma bouche, sans être vraiment certain d'être compris et ne prenez pas ça comme un manque de respect bien au contraire. J'ai juste envie de me laisser porter par cette rencontre atypique, rare, sans avoir peur d'être jugé ni chercher un sens à ce moment. Juste me laisser porter par l'échange comme le fait notre invité. Bienvenue Bakary dans Poulain Raffûte !"Bakary Meïté, ex-rugbyman professionnel, est l'auteur du livre "Les Chiffons bleus", paru le 11 mars 2022. Il y raconte notamment comment il a souhaité se rendre utile en 2020, dans le cadre de la crise sanitaire due au Covid-19, au sein de l'hôpital Sainte Périne (Paris) (8:07).Dans ce podcast, Meïté revient aussi sur sa carrière, avec un passage douloureux au Stade Français (34:01) et parle de sa volonté de devenir agent de joueur (57:07). Bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/15/20221 hour, 3 minutes, 27 seconds
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Christopher Tolofua : "Micro dépression, acceptation du doute... C’est important d’en parler"

Dans notre sport de bonhommes, le droit à la dépression parfois passagère est souvent perçu comme une faiblesse, une faille, un tabou parce que ces moments nous rappellent à notre humanité, à notre vulnérabilité face à la vie. Pourtant, quand elle est mise en lumière et identifiée, cette période permet souvent une prise de conscience salvatrice.  Christopher Tolofua est l'un de ceux qui osent parler de ses fragilités et de ces moments compliqués vécus pendant une carrière. À 29 ans il a déjà tout connu : équipe de France, champion de France avec le Stade toulousain, champion d'Angleterre et d'Europe avec les Saracens… Bref, le tableau est plutôt magnifique en apparence. Mais tout n'a pas été rose car il a aussi connu la blessure, importante, les moments de doute et un moment de dépression passagère qu’il a eu le courage de mettre des mots dans un article publié dans Midi Olympique. Selevasio Tolofua, Romain, Sebastien et Killian Taofifenua, Mika Tuugahala, Laurent Pakihivatau, Sébastien Vahaamahina, Peato Mauvaka, Yoram Moefana… Depuis que le rugby pro existe, des phénomènes aux gabarits hors normes font les beaux jours des clubs de top 16 et top 14 ! Des hommes venus du bout du monde, de Wallis et Futuna, un archipel du Pacifique polynésien ou encore de Nouvelle Calédonie aux traditions fortes ou la famille reste la colonne vertébrale et un support essentiel voire vital pour l’équilibre mental et professionnel de ces joueurs hors normes déracinés et pourtant tellement solides ! Christopher porte en lui ses origines et même s’il a grandi à Marcq-en-Baroeul, il fait partie de ces hommes qui ont une innocence et une timidité qui contrecarrent la puissance qu’ils dégagent sur et en dehors du terrain. J’ai toujours été fasciné par leur discrétion, leur engagement, leur légèreté aussi et la manière dont ils abordent notre sport. Fasciné aussi par leur gentillesse, je trouvais ça intéressant d’avoir le regard de l’un d’entre eux sur cette construction de gladiateur des temps modernes, aux antipodes de ce qu’ils sont véritablement.  Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde""Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneurAdrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/8/202253 minutes, 45 seconds
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Adrien Chalmin: "Voir notre titre européen de rugby fauteuil comme une performance sportive, c'est primordial"

La France est, depuis une semaine, championne d'Europe mesdames et messieurs en rugby fauteuil et c’est une sacrée performance un peu éclipsée par notre XV de France et sa victoire en Ecosse et pourtant c’est un exploit retentissant que l'on se devait de mettre en lumière cette semaine dans Poulain Raffûte !Pour ma part, je ne fais plus aucune distinction entre ces sports depuis le jour où j’ai participé à un entraînement de rugby fauteuil avec l’équipe des CAPSAAA Paris. Les joueurs m'ont mis à l'amende pendant 20 minutes et j’en suis ressorti aussi lessivé qu'après un match à Jean Bouin quelques années plus tôt.  Percussions, déplacements à la force des bras, esquives, conduite du fauteuil, anticipation des adversaires, trajectoires à trouver sur 4 roues pour marquer, défendre sur l'homme tout en calculant à ne pas se retourner. Ça pivote, ça slalome, ça s’entrechoque à une vitesse hallucinante... Bref l'handicapé sur le coup c’était moi et ça calme ton petit égo d'homme soit disant "normal".Adrien Chalmin était un grand espoir du rugby français. Est survenu un accident lors d’une rencontre contre Vannes avec les Espoirs de l’ASM Clermont-Auvergne… Il est ensuite devenu l’un des ambassadeurs du rugby fauteuil ! T’en veux de la résilience ? Selon Philippe Croizon, Adrien est avant tout un sportif de très haut niveau qui participe à changer notre regard sur le handicap !Adrien a déjà fait les JO et est à la tête de l’association handischool. Il intervient en tant que conférencier inspirant dans les écoles, les prisons et les entreprises et vient d'ajouter un titre de champion d'Europe à son parcours d'homme et d'athlète ! Une source d'inspirations pour beaucoup d'entre nous !Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend"Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/1/202235 minutes, 8 seconds
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Guy Accoceberry : "L'objectif pour le XV de France c'est la coupe du Monde"

A chaque génération ses idoles. Aujourd'hui Dupont Ntamack Jaminet font rêver les jeunes pousses, hier Yachvili, Michalak, Dominici ont fait lever les foules et aimer le rugby. Dans les années 90, au delà des posters de mobylettes dans ma chambre (oui, on est en Picardie), je me souviens de Camberabero en 4 par 3 au-dessus de mon lit préparant sa transformation, Castagnède claquant un drop, figé sur la porte de mon placard et bien sûr mon idole Jean Luc Sadourny en mode cad deb. La classe. J'ai souvenir de ces matches du tournoi à crier avec mon père dans le salon quand Sella traversait le terrain, quand Abdel jouait un deux contre un, tellement de souvenirs et, bien sûr, la dernière passe de Guy Accocebery pour Jean Luc Sadourny lors de l 'essai du bout du monde alors qu'il pouvait applatir après une relance de 80 mètres.J'ai la chance aujourd'hui, au delà de poulain Raffûte, de pouvoir partager parfois une bière avec ces légendes qui m'ont fait aimer ce sport.Guy Accocebery c'est 19 sélections en équipe de France avec a la clef un Grand Chelem en 1997. Passé par Tyrosse, où il jouera 7 ans en premiere division, c'est au Club Athletique Bordeaux Bègles Gironde où il officie a la mêlée avant de prendre sa retraite pour devenir pharmacien. Il est aujourd'hui aussi consultant rugby et aime à partager avec passion son amour pour le rugby et pour l'équipe de France.Bienvenue dans Poulain Raffute Guy !----Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport iciPrésentation : Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste au Midi OlympiqueMontage : Norman Staron Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/22/202248 minutes, 42 seconds
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"Je n'ai pas peur de l'échec" : Christophe Urios nous donne sa vision du métier d'entraîneur

Comment devenir une meilleure version de soi-même ? Comment faire face au doute ? Comment vivre sereinement sous pression ? Comment réussir ses échecs ?En 2008, je me suis plongé à âme perdue dans le développement personnel, dans la philosophie et la psychologie pour tenter de m'apprendre différemment, essayer de grandir autrement qu'avec les clichés de virilité qui peuvent étouffer quand ils ne sont pas compris. Je vous avoue j'en suis devenu con et dogmatique un temps certain. Car les mots sont beaux mais peuvent sonner creux sans les actes derrière. Bref si un jour on m'avait dit que les réponses à mes questions existentielles me seraient apportées en partie par le monde du rugby, je n'aurais pas mis une pièce. Et pourtant, le sport se doit d'inspirer la société, surtout dans les moments compliqués qu'elle traverse."Une saison en enfer" fait partie de ces livres que tu dévores parce qu'il allie à la fois théories, expériences, philosophie, voyage initiatique et petits exercices pratiques. Un ouvrage qui ose parler, dans un sport très viril, de droit à l'échecs, de remise en question et de vulnérabilité.Dans ce monde incertain où tout va vite et où le paraître est le maître mot pour réussir sa vie, la confiance en soi, le leadership, la réussite ou l'esprit d'équipe passeraient presque aux yeux de certains pour de l'arrogance. Et pourtant, nous avons besoin de s'inspirer de ces personnes que j'appelle des "Merlins l'enchanteur".Christophe Urios et son compère de voyage, Frédéric Rey Millet, nous offrent dans ce livre, comme une madeleine de Proust, un moment de pause, un temps de réflexion, un break pour s'apprendre différemment. Parce qu'être meilleur ne s'arrête jamais, parce que devenir son propre héros demande du courage et un retour sur soi, parce que sans l'autre, nous ne sommes rien, je suis heureux de partager ce moment avec toi, Christophe, pour tenter de comprendre l'homme derrière le coach, derrière le chef d'entreprise.Merci Christophe Urios d'être dans Poulain Raffûte !Ecoutez d'autres épisodes :Jeff Dubois : "Mon envie d'entraîner et ma passion pour ce sport sont toujours présentes""L'art de coacher à la néo-zélandaise" mais pas seulement : Lespinas présente sa vision du rôle de l'entraîneurVous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport iciPrésentation : Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste au Midi OlympiqueMontage : Antoine Lebreton, journaliste à Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/20221 hour, 2 minutes, 48 seconds
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Jeff Dubois : "Mon envie d'entraîner et ma passion pour ce sport sont toujours présentes"

"La vie d'entraîneur, de manager n'est pas de tout repos. A vrai dire, il faut être un peu cintré ou complètement passionné, ou les deux, au sortir d'une carrière pour y retourner dans le bordel avec la casquette d'entraîneur. Pour avoir déjà 'pas mal' échangé avec beaucoup d'entre eux, certains arrivent au club à 7h pour organiser la journée de leurs joueurs. Il faut gérer les séances de travail, les égo, la stratégie, les blessés, les collaborateurs, fixer des objectifs à court, moyen et long termes, s'engager sur un deux ou trois ans, atteindre le but fixé à chaque mandat par le président, affronter les pressions médiatiques, la pression du résultat, remobiliser les troupes en cas de creux ou de défaite et tout ça en parallèle d'une vie de famille qui demande parfois autant d'énergie. D'où l'importance d'être accompagné par un staff de confiance et de former une belle équipe avec sa femme ou son mari... Jean-Frédéric Dubois ou Jeff Dubois pour les intimes, ou Jeff 'Duwood' ou 'Del bosquet' pour les bilingues comme moi, a un parcours qui force le respect : asseyez-vous bien et écoutez moi ça : formé à Peyrehorade et joueur à Dax comme son papa, il passe successivement par Béziers, Colomiers, le Stade Toulousain - avec qui il devient champion d'Europe en 2005 face au Stade Francais - puis termine sa carrière au Racing 92 avec un titre de champion de Pro D2 en 2009. Quelle belle année nous avions passée mon cher Jeff, en 2007/2008, avec une belle bande de types. Bon, le résultat n'a pas été au rdv mais qu'est ce qu'on s'est bien marré ! Bref, il devient entraîneur de Massy et du Stade Francai, avec qui il est champion de France en 2015, sous les ordres de Gonzalo Quesada. S'ensuit deux années en équipe de France puis Montauban avant d'œuvrer à Bayonne, où il officie avec son compère Yannick Bru. Jeff? pour moi, c'est un papa, c'est le bon mec par excellence avec l'état d'esprit rugby qui va avec et une force tranquille. En terme de force je ne parle, bien entendu, pas de force physique vu qu'il n'a jamais vraiment pu blairer une barre de muscu' et les séances de PMA, comme Bibi ou Agustin Pichot à l'époque. Bref, Jeff c’est un mec à l'ancienne qui, à bientôt 50 ans - eh oui Jeff -, fait figure d'ancien dans le panel des entraîneurs français. Ne nous attardons pas plus, bienvenue Jean-Frédéric dans Poulain Raffûte !"Ecoutez d'autres épisodes :Maxime Machenaud : "Si je dois gagner la Coupe d'Europe, c'est peut-être cette année"Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport iciPrésentation : Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste au Midi OlympiqueMontage : Simon Farvacque, journaliste à Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/9/202248 minutes, 53 seconds
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"L'art de coacher à la néo-zélandaise" mais pas seulement : Lespinas présente sa vision du rôle de l'entraîneur

"Il y a des noms qui fleurent bon le rugby, le clocher, le barbecue, les tribunes en bois et la passe sur un pas. Rien qu'en les prononçant, tu voyages. Écoutez plutôt : Walter Spanghero, André Boniface, Jean-Pierre Rives, Amédée Domenech, Jean-Pierre Garuet... ça sent Lourdes, Lannemezan, Lavalette, Saint-Claude, toutes ces bourgades où fleurissent encore de futurs grands noms et où ça joue encore à l'ancienne. Il y a un type qui a bourlingué à travers la France du rugby mais aussi jusqu'en Nouvelle-Zélande et qui a ce genre de prénom qui invite au voyage ! Il fait pourtant partie de notre génération et il s’appelle Régis Lespinas. Avouez que rien qu’en entendant son nom, vous avez envie de repartir au front avec les potes avant de vous achever par un bon carreau !Régis, c’est un globetrotter du rugby : formé à Brive, passé successivement par Montpellier, Montauban, Lyon, Hawke's Bay, Oyonnax... il termine sa carrière à Provence Rugby? avant de repartir en Nouvelle-Zélande pour y créer 'NZ Rugby Connect', proposant des offres d’immersion rugbystique au pays des All Blacks. Fort de ses expériences et surtout de son amour du jeu et du plaisir qu’il en a tiré il a aussi créé 'Sport Process Academy', qui propose de former les entraîneurs, les éducateurs à devenir meilleurs jour après jour, en remettant la notion de jeu et de plaisir au centre du village. Mêlant les valeurs de l’ancien temps couplé au professionnalisme du monde moderne, Régis va nous raconter son parcours, ses voyages, ses projets... son rugby. Bienvenue à toi dans Poulain Raffute, Régis !"Ecoutez d'autres épisodes :Maxime Machenaud : "Si je dois gagner la Coupe d'Europe, c'est peut-être cette année"Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport iciPrésentation : Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste au Midi OlympiqueMontage : Simon Farvacque, journaliste à Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/1/202259 minutes, 37 seconds
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Hirèche explique son lien avec le CAB : "A Brive, le rugby fait partie de la vie de chacun"

"Dans chaque club de rugby, que l'on soit supporter de la Rochelle, de Toulon, de Biarritz ou d'ailleurs, on peut citer au moins un joueur emblématique actuel de chaque club de Top 14 ! Des types qui collent parfaitement à l'ADN de leur ville, de leurs supporters et qui vivent pour défendre les couleurs. L'importance du maillot. Antoine Burban au Stade Français, Camille Chat au Racing, Morgan Parra à l'ASM et bien sûr Saïd Hirèche pour Brive. Capitaine du club corrézien depuis 2018 et le départ d'Arnaud Méla, Saïd y joue sa 10e saison après être passé par le Stade Français puis Aurillac. Originaire de Mantes-la-Jolie, il fait partie de ces types exemplaires qui prouvent qu'avec de l'envie, du soutien familial, et énormément de persévérance on peut atteindre le très haut niveau ! Saïd, au-delà de ses 300 matches joués en pro, c'est avant tout une gueule, des valeurs, c'est un type autant discret que généreux qui ne s'échappe pas et qui a su tirer son épingle du jeu à la force du mental. Comme Brive, qui s'accroche et s'arrache chaque saison pour exister face aux armadas multimillionnaires.À 36 ans il a encore cette force de caractère et apporte son expérience au club de Brive pour encore quelques coups d'éclat, on lui souhaite dans ce Top 14 compliqué.Bienvenu dans Poulain Raffûte, Saïd !"Hirèche, capitaine du CA Brive, raconte comment il est devenu un cadre du club briviste, où il officie depuis dix ans (3:51). Il parle également de son avenir, alors que la question de la fin de sa carrière sportive se pose, à 36 ans (13:10).Brive est 13e du Top 14, avant de recevoir Biarritz (14e) lors de la 16e journée ce samedi. Le troisième ligne nous parle de l’expérience dont il dispose, pour faire face au contexte stressant de la lutte pour le maintien (27:06).Ecoutez d'autres épisodes :Maxime Machenaud : "Si je dois gagner la Coupe d'Europe, c'est peut-être cette année"Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport iciPrésentation : Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste au Midi OlympiqueMontage : Simon Farvacque, journaliste à EurosportVoir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/25/202231 minutes, 12 seconds
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Romain Buros : "Objectif : revenir avant la fin de la saison régulière"

On le sait une carrière n'est pas un long fleuve tranquille ! Le parcours est semé d'embûches et un joueur alterne entre moments de gloire éphémère et remises en question.On en parle peu mais les étapes passent très vite pour les futurs joueurs professionnels. Entre le moment où on quitte le domicile familial jeune, à un âge où on est encore en pleine découverte de la vie, des potes et du lycée, et où on intègre un centre de formation, où il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus, ensuite il faut franchir les sélections pour atteindre le saint Graal et faire partie d’une équipe pro ! Et puis il y a l’opportunité à ne pas louper, le premier match puis le second et l’ascension rapide, quand parfois tout nous sourit ! Et tout d’un coup une blessure, une non-sélection, vient entacher le beau tableau et c’est à ce moment-là où la force de caractère, le fameux mental peut être mis à rude épreuve !Romain Buros a été formé à l'école de rugby de l'Avenir aturin à Aire-sur-l'Adour avant de rejoindre la Section paloise, où il jouera 4 matches en 3 ans. Mais c’est à l'UBB où il signe en 2018 qu'il explose et enchaîne les belles prestations jusqu'aux portes de l’équipe de France ! Cadre de l’équipe de Christophe Urios cette année, il vient de se blesser à l'épaule et est écarté des terrains pour les 4 prochains mois.Comment vit-on ces moments, à la fois intenses et compliqués, entre belles prestations et blessures, alors que son club est leader du top 14 et que Fabien Galthié et son staff nous a dans le viseur. Romain nous raconte son expérience, son quotidien et comment il se projette dans notre cher rugby pro.  Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par MarionRabot, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Maxime Machenaud : "Si je dois gagner la Coupe d'Europe, c'est peut-être cette année"Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend" Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/18/202242 minutes, 3 seconds
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Maxime Machenaud : "Si je dois gagner la Coupe d'Europe, c'est peut-être cette année"

300 ! C’est le nombre de matches de haut niveau disputés par notre invité en 15 ans de carrière... et ce n’est pas fini pour Maxime Machenaud !C’est peut être un détail pour vous mais ces chiffres montrent l'énorme régularité du bonhomme qui, à 33 ans, joue sa dernière saison avec le Racing 92 où il aura joué 10 saisons avant de rejoindre l'Aviron Bayonnais l'été prochain.Formé au Stade Bordelais, puis au CABBG avant de rejoindre Agen où il explose en Top 14 en 2010, c’est en 2012 qu'il rejoint le club des Hauts de Seine. Pour moi Maxime Machenaud, c’est un peu le gendre idéal, un jeune premier doué, talentueux, qui colle bien à l'image du club ciel et blanc. C’est aussi une forme d’éternelle jeunesse, un professionnalisme et une maturité aguerrie au fil des matchs compliqués en équipe de France ces 10 dernières années et avec le Racing 92.En 15 ans, il a tout connu du rugby pro. L’ivresse de la victoire avec ce Bouclier conquis en 2016 au Camp Nou, mais aussi la défaite avec trois finales de Coupe d’Europe perdues, ou encore l’Equipe de France avec laquelle il a joué 38 fois.Au-delà du nombre de matches et du joueur, connaît-on vraiment l'homme derrière le sportif, ses galères ? Comment a-t-il vécu son évolution de Bordeaux à aujourd'hui, d'Agen à Paris ? Victorieux de l'ASM ce week-end avec le Racing, il nous parlera de son parcours de ce club francilien atypique, de sa vie d'homme et de son futur projet, familial et professionnel.Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend"Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/11/202243 minutes, 4 seconds
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Jérôme Fillol: "Porter le maillot toulousain devant mon grand-père agenais, ça m'a toujours fait rire"

On a tous dans nos contacts et surtout dans nos souvenirs ces mecs qui nous marquent dans notre cher rugby. Des mecs qui attachent et qui accrochent, les indéboulonnables de l’amitié, toujours au soutien sur et en dehors du terrain, les fidèles parmi les fidèles. Ceux qui, en un quart de seconde et en un fou rire au téléphone, peuvent te faire traverser la France pour des retrouvailles et une bringue efficace en pleine semaine de boulot. Bref ceux qui savent, qui sentent et qui sont là.Je vous mets au défi de ne pas en trouver un dans vos répertoires. Perso, je pourrais vous citer toutes celles et ceux qui, grâce au rugby, m'ont permis de grandir et d'affronter la vie : il y a les Luc, les Pierre, les Salim, les Eugénie, les Norbert, les Rodolphe, les Topher, les Nani... et au milieu de cette liste infinie, il y a Jérôme Fillol. Presque 20 ans d’amitiés.Biberonné au rugby, enfant de la balle ovale, tout n’a pas été rose pour la belette et pourtant il a l’un des plus beaux palmarès du rugby français et une belle reconversion. Il faut dire qu'il n’a pas dormi et a su anticiper l’après.Formé à Agen passé par Toulouse, puis au Stade Français, il s'expatriera quelques saisons au Racing avant de finir sur un titre en 2015 avec le Stade Français. Cinq boucliers de Brennus, autant de clubs et 17 ans de carrière plus tard, le voilà, à bientôt 44 ans, père de deux garçons, et gérant de deux enseignes à Bordeaux : La Belle Saison et O Bureau.Fils et petit-fils de rugbyman, il a plusieurs fois porté le maillot des Baabaas dont le grand-père, Guy Basquet, était l’un des créateurs. Je pourrais vous écrire un livre sur l’animal tellement j’ai de belles anecdotes sur lui, sur nous mais, comme on le dit toujours, tout ce qui est dans le rugby reste dans le rugby... Alors autant entrer tout de suite dans le vif du sujet.Bienvenue Mila dans Poulain Raffûte... et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-Olympique, et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend"Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/4/202236 minutes, 50 seconds
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Kevin Gourdon : "Je suis super excité par cette nouvelle vie qui m'attend"

On aimerait tous connaître cette fin de carrière avec un ultime match devant son public porté en triomphe par ses frères. Je ne parlerais que de ceux que j'ai connus : Diego Dominguez, assis sur le Bouclier de Brennus, faisant un tour d'honneur au Stade de France, Jérôme Fillol et Pierre Rabadan, achèvant unecarrière bien remplie avec le bout de bois en guise de paraphe, Herbe Chaffardon qui, après 20 ans de carrière, la termine avec l'équipe junior...Il y a ceux donc qui font de belles carrières et qui tournent la page d'une adolescence prolongée jusqu'à 35 ans. Et puis sur ce chemin compliqué et enivrant il y a ceux qui s'arrêtent avant, pour cause de blessure, ou parce que le destin en a décidé autrement.Kevin Gourdon vient de nous donner une belle leçon ces derniers jours. Obligé d'arrêter sa carrière pour raison médicale il y a quelques jours, c'est avec le sourire qu'il s'est retrouvé un micro dans une main, la main de son fils dans l'autre au beau milieu de l'un des plus beaux publics de France à La Rochelle pour rendre hommage à son public et ses coéquipiers avant de partir.Je ne sais pas pour vous, mais pour moi Kevin, c'est la classe incarnée, un type intemporel, un style de jeu particulier, c'est une gueule à la Clint Eastwood et une carrière bien remplie. Formé à la Voulte puis Toulon et Clermont, Kevin, c'est, depuis 9 ans une fidélité, un joueur troisième ligne complet toujours porté sur l'attaque et un type serein catapulté dans un sport en manque de ce genre de personnalité.Il y avait (oui ca fait bizarre de parler au passé) chez ce mec un flegme particulier autant en équipe de France qu'avec le Stade Rochelais. S'en était d'ailleurs devenu un papa et, personnellement, je l'aurais bien vu de retour en Equipe de France et encore une bonne dizaine d'années à fouler les terrains de Top 14.Et maintenant ? Et demain ? J'ai comme l'impression que tout se passera bien pour lui, même si on connaît la complexité de l'après. Je l'imagine bien sur un canasson face caméra à scruter l'horizon, une confiance à la lucky, Luke prêt à en découdre et affronter ce nouveau challenge. Bienvenue dans Poulain Raffûte et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/29/202139 minutes, 55 seconds
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Talès : " Pour être franc, je n'avais pas prévu d'être coach tout de suite."

Comme beaucoup le savent, j’ai eu la malchance de ne pas jouer une seule finale de mon club, Le Stade français. Mais peu savent aussi que ça n’est pas 6 finales, mais bien 7 que j’ai loupées dans ma carrière : 4 finales de championnats, 2 de Coupe d’Europe et une de ProD2 avec le Racing le 21 juin 2008.Ce jour-là, en costard dans les tribunes, comme à mon habitude, je regardais cette armada francilienne bleue et blanche avec une flopée de grands noms : Bibi Auradou, Michel Dieudé, Augustin Pichot, Thomas Lombard, Jonathan Wisniewski, jeff Dubois Sireli Bobo, Lo cicero et Festuccia. On était armé pour jouer le top 14 et pourtant, c’est bel et bien Mont de Marsan qui a atteint le Saint Graal ce jour-là. Il y avait un groupe d’un côté et une équipe de potes de l’autre avec les Julien Tastet les Benat Arrayet et surement le plus connu à l’époque : Laurent Travigny dit “la Trave” !13 ans plus tard, et même si on n’est qu’à la moitié de la saison, je revois dans le Mont de Marsan de Rémi Tales cet état d’esprit, ce côté désinvolte d’une équipe qui ose tout, qui s’amuse, qui joue et surtout qui continue à représenter ce truc à la David contre Goliath coûte que coûte. C’est humain, c’est accessible, ça sent la tradition, le terroir avec une touche de modernité calée entre la Casa de Papel et les Peaky Blinders. Le mec est quand même arrivé en canasson au club suivi de son équipe pour le dernier match du bloc avant les fêtes ! Faut avoir l’audace d’arriver déguisé. C’est magique ! Moi j’ai trouvé ça classe !Rémi Talès et Julien Tastet, deux joueurs emblématiques du club, en sont les entraîneurs aujourd’hui. Même si je dois toujours aller déguster avec Julien quelques liqueurs d’Armagnac au domaine de Marquesto (“J’ai pas oublié Julien”), je connais moins Rémi Talès et j’avais envie d’aller gratter un peu parce qu’il faut dire que l’homme m’intrigue. Rémi a été formé dans ce club mythique et, après une énorme carrière qui l’a fait voyager de La Rochelle à Castres, en passant par le Racing avec à la clé une vingtaine de sélections en équipe de France (24 en tout) et surtout deux Brennus, il décide de finir sa carrière dans son club formateur après 18 ans de bons et loyaux services ! Personnellement, j’ai suivi en tant qu’amateur de rugby la carrière de Rémi et chapeau parce que pour un petit gars des Landes qui est devenu l’un des leaders du titre de 2013 avec Castres face à l'armada toulonnaise de l’époque, se faire une coupe du monde en 2015, aller soulever le bouclier au Campenou en 2016 avec le Racing et revenir au bercail après ce sacré voyage, ça force l’admiration !Heureux de pouvoir connaître enfin l’homme derrière le maillot et maintenant derrière la casquette d’un Mont de Marsan qui survole la ProD2. Bienvenue Rémi dans Poulain Raffute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Hadrien Hiault, journaliste pour Eurosport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/21/202153 minutes, 45 seconds
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Dubié : "On ne doit pas perdre la mentalité du rugby, les footballeurs nous l'envient"

Je suis sûre que vous avez tous dans vos souvenirs de rugbyman ce type capable de se retrouver après une sortie de boîte compliquée à 30 kilomètres de son lieu de résidence, se réveillant à midi dans une station-service sans comprendre le pourquoi du comment il a pu se paumer aussi loin, alors qu’il n’habitait qu’à deux pas de la discothèque. Ce même type capable de fulgurances tant sur le terrain qu’en dehors. Celui-là même qui, sur un défi ou un pari à 50 balles, peut te faire un tour de périphérique parisien en moins de 20 minutes en string sur une moto à trois roues. C’est ce type capable pour 20 euros de te bouffer cul sec sans réfléchir une motte de wasabi grosse comme une balle de "ping-pong" sans se soucier du souci gastrique du lendemain. Celui-là même qui est titulaire indiscutable du "manger c’est tricher". Le leader du cul sec. Bref, vous l’aurez compris on n’a pas casté un introverti cette semaine. On ne vous parlera pas de stratégico-technique dans Poulain Raffûte cette semaine. D’un autre côté ça n’a jamais été notre spécialité on ne va pas s'en cacher et pas sûre d’avoir un casting 5 étoiles chaque semaine si on vous parlait de cadrage débordements et autres activités à haute intensité. On aime les histoires et ceux qui l’écrivent à grands coups d'humains et de générosité.Jean-Baptiste Dubié, notre invité, m’avait proposé de faire l’émission en direct du bateau d’un de ses amis à 5000 bornes d’ici pendant ses vacances. Pour une question de connexion nous avons préféré repousser l’enregistrement ce qui m’a permis d’aller chercher quelques dossiers auprès de ses amis.Boulou pour les intimes, c’est 8 années au Stade montois et depuis 2015 à l'UBB. C'est surtout plus de sélections avec les Baa-Baas qu’en équipe de France, c’est dire l’état d’esprit du bonhomme. Laurent Marti m’a envoyé un message super te concernant, Jean-Baptiste, je le cite : "J’ai envie d’insister sur le courage de l’homme, il joue à un poste de centre ou d’ailier ou régulièrement tu as des molosses à affronter en un contre un et depuis plusieurs saisons je ne l’ai jamais vu se sortir? bien au contraire. C’est un athlète avec un très bon sens du rugby mais son courage hors-norme m’a toujours impressionné."Bref, pas grand-chose à ajouter sur le portrait merci monsieur Marti et on ne va pas épiloguer. Entrons vite dans le vif du sujet : bienvenue Jean-Baptiste dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Pierre-Henry Broncan: "Un club n'est pas une usine, bien le connaître est primordial"Laurent Labit : "Pendant les années qui arrivent, il n’y aura pas beaucoup d’équipes qui nous rouleront dessus"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/7/202157 minutes, 53 seconds
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Romain Poite : "Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’arbitre n’est pas là pour se mettre en scène"

Notre rugby évolue et se révolutionne d'année en année, pour apporter à la société une voie différente et inspirante. Ses valeurs, souvent mises en avant, sont essentielles au bon fonctionnement d'une rencontre et tout rugbyman, et toute rugbywoman, se doit de les respecter. Être au soutien, combattre l’adversaire dans le respect de son intégrité physique et morale. Avancer ensemble, s'oublier et fusionner dans un collectif pour son bon fonctionnement. L’une des valeurs cardinales de notre cher sport, c’est le respect ! Respect de ses coéquipiers, respect de l’adversaire, respect réciproque des supporteurs et bien sûr du corps arbitral ! Nous avons la chance en France d’avoir d’excellents arbitres et nous avons eu la chance dans Poulain Raffûte d'en recevoir quelques-uns. Aujourd'hui, c’est le meilleur arbitre français de ces dix dernières années qui nous fait l’honneur d’être présent ! Romain Poite en quelques chiffres sur les dix dernières années au plus haut niveau c’est : six fois élu meilleur arbitre français. C’est trois Coupes du monde, c’est une pluie de matches internationaux, allant du Six Nations aux matches des Lions britanniques, en passant par les coupes d’Europe. Romain Poite, c’est une gueule, un accent et au-delà d’un coup de sifflet, c’est un homme intègre. Parce qu’il en faut de la justesse et de l’entièreté pour se faire respecter chaque weekend sur les terrains de Top 14. Parce qu’il faut être juste et prendre la bonne décision en un quart de seconde pendant 80 minutes, quand tu te sens épié par trente bonhommes et des milliers de supporteurs dans les tribunes et face a leurs télés ! Parce que la moindre erreur peut te coûter un flot de remarques parfois excessives de la part des réseaux, des managers ou des présidents qui mouillent, eux aussi, chaque weekend, la chemise. Parce qu’il est l’homme à respecter, quoi qu’il t'en coûte quand tu es joueur, et qu’il est le garant d’un jeu à la fois cadré et fluide, nous voulions savoir comment Romain avait vécu sa carrière internationale et comment il vivait ses derniers moments en tant qu’arbitre de notre cher Top 14. Merci Romain d’être dans Poulain Raffute- La carrière internationale de Poite s’est récemment achevée, par une rencontre entre l’Ecosse et l’Australie, le 7 novembre dernier. Il raconte l’émotion qu’il a ressentie à cette occasion (03:18).- Romain Poite évoque également la naissance de sa vocation. Lui qui était capitaine et "un grand pénible" quand il était joueur (28:18). - Poite, c’est aussi une actualité : celle de l’annonce de ses interventions à venir, à partir de ce mercredi, au Stade Français. Il s’en explique, précisant qu’il n’intègre pas le staff du club parisien (34:11). Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Laurent Cardona : "Au départ, on veut casser la gueule à tout le monde"Alexandre Ruiz, d'arbitre à entraîneur : "C'est un choix profond en moi"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/30/202156 minutes, 23 seconds
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"Repose-toi mon ami, je t’aime" : Christophe Dominici raconté par Franck Comba et Raphaël Poulain

Chaque génération a ses légendes qui lui permettent de s’identifier, de rêver, de grandir, de croire et d’ouvrir le champ des possibles. S’inspirer de nos sportifs de nos artistes nous offre la possibilité de nous dire que tout est envisageable. Les lendemains de matches comme ceux vécus ce weekend à Castres avec la victoire des femmes, au Stade de France avec celle des hommes, face à la Nouvelle-Zélande, sont tellement bons. On se refait le match on revoit les exploits de nos héros Les Ntamack, Les Bourdon, les Woki et autre Hermet... et on rêve, et ça fait du bien, dans ce climat sociétal toujours plus anxiogène. Oui, le sport et ses exploits peuvent nous apporter ce supplément d’âme qui nous manque cruellement dans nos quotidiens. J’étais au Stade de France et je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une pensée émue pour Domi. Parce que ça va faire un an. Parce que les soirs de matches au Stade de France on croise toujours des anciennes gloires au milieu du public : les Olivier Brouzet, les Cali, les Titou Lamaison, Les Richard Castel, les Guy Accocebery, les Marc Andrieux, les légendes de mon enfance... et samedi Domi n’était pas là. Parce qu’il était la dernière légende vivante de cette putain de victoire contre les Blacks en 1999. Parce qu’après un an la tristesse est toujours là, même un soir de victoire. Parce que c’était un de mes "King" et, comme je le disais il y a un an tout juste, les Héros meurent jeunes et ça fait chier.J’ai voulu inviter mon autre "King", Franck Comba. Frère d’armes indissociable de Christophe, grand frère qui ne se rend pas compte de ce qu’il m’a apporté à mes débuts en pro au Stade, Franck était titulaire lors de la dernière victoire des Bleus, en France, face aux Blacks, au Vélodrome en 2000. Franck, c’est à mes yeux une sensibilité, un humour subtil, c’est à la fois du calme et de la dynamite, c’est un rire et c’est un grand de notre sport. Parce qu’on ne peut pas et on ne veut pas oublier Domi, parce qu’on a besoin de le garder dans notre mémoire le plus longtemps possible, parce que le souvenir de ses fulgurances sur et en-dehors du terrain nous permet de continuer à rêver malgré la tristesse. Parce que le récit de nos légendes qui ne sont plus sur le terrain est tout aussi inspirant qu’une passe à l’aveugle de Ntamack, il était important pour moi de partager ce moment avec toi, Franck. Au nom de Christophe, merci d’être dans Poulain Raffute. Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Marco Tauleigne : "La tournée avec les Baa-Baas est mon meilleur souvenir rugbystique" Sofiane Guitoune : "Je sais d'où je viens et la chance que j'ai de vivre de ma passion" Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/23/202153 minutes, 6 seconds
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Romane Ménager : "On a le jeu et les qualités pour être championnes du monde en Nouvelle-Zélande"

Il y a des fratries qui marquent notre sport depuis toujours. Pour en citer quelques-unes, il y a eu les frères Boniface, les Camberabero, les Spanghero, les Underwoods, Tuilagi, Armitage, Du Plessis, les frères Bergamasco, Lièvremont et plus récemment les frères Marchand, Couilloud et Arnolds à Toulouse !Depuis plus de six ans maintenant, les sœurs Ménager, Romane la 3e ligne et Marine l’ailière, font les beaux jours du rugby féminin de Lille à Montpellier et surtout en équipe de France. Toutes deux en contrat fédéral depuis 2018, elles sont championnes en 2016 avec Lille puis en 2019 avec Montpellier !Romane, c’est trois Tournois des Six Nations, dont un Grand Chelem en 2018. Elle est devenue une référence à son poste de 3e ligne et vient d’affronter l’une des deux bêtes noires de l’équipe de France, les Black Ferns.Safi N'Diaye dit de Romane qu’elle est une joueuse exceptionnelle, bosseuse, technique, physique, une des meilleures joueuses du monde à son poste et qu’elle est fière de jouer à ses côtés à Montpellier et en équipe de France. Gaëlle Hermet, capitaine de l’équipe de France, ne tarit pas d’éloges non plus et nous a avoué que Romane est le genre de joueuse que tu préfères avoir dans ton équipe que contre toi. C’est une joueuse de grande qualité, autant humaine que technique. Et Lénaïg Corson de conclure : c’est une bête de travail, une superbe athlète. Bref une joueuse complète et une femme qui fait l’unanimité dans le vestiaire et dans la vie !Au sortir d’un match génial et d’une victoire épique face aux Black Ferns ce week-end pour une nouvelle génération de joueuses du XV de France, Romane fait presque office "d'ancienne" à seulement... 25 ans ! Elle va nous raconter son parcours, son rugby partagé avec sa sœur jumelle Marine, ses ambitions et sa vision du rugby féminin qui prend de plus en plus de place sur la toile et dans le cœur des français.Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte.Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Safi N'Diaye: "Les rugbymen m'ont fait rêver, aux femmes de faire rêver les jeunes générations"Gaëlle Hermet : "On veut prouver à la France entière qu’on peut gagner ce Mondial"Jessy Trémoulière : "Non, le rugby n’est pas réservé qu’aux hommes"Lenaïg Corson: "Ne plus parler de l'équipe de France féminine, c'est difficile à vivre"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/17/202132 minutes, 18 seconds
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Vasil Kakovin : "France - Géorgie ? Si on gagne la première mi-temps, je serai content !"

Quand on dit que le rugby commence devant, on n'imagine pas le boulot de l’ombre, souvent ingrat, des deuxièmes lignes qui poussent en mêlée, qui sautent en touche, qui plaquent à tour de bras. On n’imagine pas la tension et la concentration nécessaire pour un talonneur qui lance, avec souvent un public hostile qui meugle derrière la barrière pour déstabiliser le lancer. Celui-là même qui doit talonner un ballon sur une jambe avec la pression exercée par les 800 kilos adverses...On n’imagine encore moins le boulot des deux piliers qui, symboliquement, vont à la mine à chaque entrée en mêlée. Il y a ceux qui déstabilisent par la parole, il y a ceux qui, stratégiquement, peuvent jouer avec la règle, te foutant les côtes en travers et les cervicales en lambeaux. La plupart du temps ce sont des taiseux, des besogneux, des silencieux qui ne brillent pas comme ces artistes, feux follets, des lignes arrières.Ca tombe bien, dans Poulain Raffûte, à l’approche de France-Géorgie dimanche, nous avons trouvé un référent. Un boucher, un Géorgien, un dur au mal, en la personne de Vasil Kakovin. Passé par Brive, Toulouse, puis le Racing, il est devenu en 10 ans une référence à son poste. De la trempe des Rodrigo Roncero, des Jean-Jacques Crenca, des Jean-Baptiste Poux et autre Nicolas Mas, il entretient cette tradition des piliers géorgiens comme Zirakashvili ou encore Shvelidze ! Des types venus de l’Est qui t’apportent une stabilité et une confiance dans les moments difficiles où, à la 78ème, alors qu’un des artistes des lignes arrières balance une saucisse d’en-avant à deux mètres de ta ligne, ils te sortent encore une ultime poussée salvatrice mémorable, vue trop souvent comme normale, et qui te sauve un match. Ce sont des hommes à part, hors-normes. Des buffles, des taureaux indispensables, voire vitaux.Vasil Kakovin c’est 1m83 et 115 kilos. C’est 22 sélections. Des centaines de mêlées poussées, des centaines de plaquages, des centaines de mecs de plus de 100 kilos poussés à bout de bras en touche. Et toujours ce calme qui rassure, et qui honore un peuple dur au mal, besogneux et généreux à l’extrême. Merci Vasil d’être dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Anne Boyer, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Pierre-Henry Broncan: "Un club n'est pas une usine, bien le connaître est primordial"Laurent Labit : "Pendant les années qui arrivent, il n’y aura pas beaucoup d’équipes qui nous rouleront dessus"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/10/202139 minutes, 15 seconds
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Mauricio Reggiardo: "Entraîner les Pumas a été la chose la plus dure à vivre en tant que coach"

On ne peut pas rester indifférent aux styles de jeu et de vie des Argentins qui sont venus jouer et qui jouent encore sur nos terrains de Top 14. Impossible. Comme on ne peut pas rester non plus indifférents à leur style vestimentaire...Il faut dire qu'ils ont un état d'esprit particulier, un esprit de compétition. Ils sont généreux, passionnés, investis coeur et âme au maillot... et aussi un style bien à eux avec leur liquette en peau de lama, leur nuque longue et leur bol d'herbes acides qu'ils sirotent à la paille en regardant l'horizon en mode poètes avec leur sourire ultra bright ! Ils sont latins, comme nous, mais ils ont un truc en plus et j'espère pouvoir enfin découvrir ce mystère grâce à Mauricio Reggiardo, notre invité de la semaine.Mauricio Hauracio Reggiardo a commencé le rugby à Mar del Plata et au club Athletico San Isidro à Buenos Aires ! Mais Mauricio, c'est l'homme d'un club en France : le Castres Olympique, club avec lequel il va jouer 9 ans et qu'il va entraîner à plusieurs périodes-clés. Tout au long de sa carrière, il va être manager, entraîneur des avants, consultant puis entraîneur principal, passant par Mazamet qu'il entraîne avec son ami Ugo Mola puis Albi, Agen et Castres avant de rejoindre le Provence Rugby d'Aix-en-Provence où il officie depuis le 22 mars 2021.Personnellement, j'ai eu la chance de jouer avec certains d'entre eux. Peut-être les plus talentueux. Franchement, c'est la classe quand tu joues avec Nani Corleto, Juan Martin Hernandez, Augustin Pichot, Gonzalo Quesada ou encore Roro Roncero. Mais aussi Fernandez Lobbé, Pato Albacete. J'ai eu aussi la malchance de jouer contre Mauricio. Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Une époque où les maillots étaient trop larges et les coups bas de rigueur. J'ai gardé en souvenir ce pilier hors norme avec son metre 90, ses 120 barres, ses mains de bûcheron, un mec qui m'avait salué en fin de match avec une gentillesse qui ne collait pas à son corps de brute.Je l'ai appris par la suite en côtoyant les Nani, Roro, Ficha : il existe un peuple dans notre cher rugby doté d'un truc en plus qui en fait une équipe unique et presque à part. Un truc perdu entre la classe et la folie. J'aime ce peuple, j'aime les voir jouer j'aime cette amitié que j'ai encore avec mon ami Ignacio Corleto et aussi ceux qui sortent du lot, comme notre invité, MauricioBonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Sébastien Petit, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Pierre-Henry Broncan: "Un club n'est pas une usine, bien le connaître est primordial"Laurent Labit : "Pendant les années qui arrivent, il n’y aura pas beaucoup d’équipes qui nous rouleront dessus"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/3/202156 minutes, 11 seconds
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Marco Tauleigne : "La tournée avec les Baa-Baas est mon meilleur souvenir rugbystique"

Un bus de rugbymen, c’est un peu comme dans la vie : quand tu y montes, tu trouveras toujours, devant, le manager, les entraîneurs et l’intendant, celui sans qui tu jouerais à poil et qui est tout aussi essentiel que le capitaine. Juste derrière, tu retrouves souvent les piliers, les taiseux, ceux qui ont besoin de calme avant la tempête. Ceux qui foutent la tête là où tu ne mettrais pas les mains. En général, ils font le travail de l’ombre, ce sont les besogneux, limites introverties, ceux sans qui le ballon ne sortirait pas proprement. Après il y a les deuxièmes lignes qui passent le voyage les genoux dans la bouche et qui rigolent aux conneries des branleurs du font du bus. Là, tu y retrouves la sève de la connerie, les pilotes de la bouffonnerie, les troisièmes lignes et les trois-quarts, ceux qui se prennent pour des artistes et qui, après une victoire, te foutent un boxon et de grandes "nuquettes" à tout-va, racontant leurs exploits et faisant rêver les jeunes loups qui cherchent leur place au milieu de ce théâtre de vie hallucinant. Il y règne comme une montée en puissance, les soirs de victoire, à celui qui fera marrer le plus fort ! C’est tellement bon et ça manque tellement. Marco Tauleigne, je l’imagine bien, comme Domi, comme Nans Ducuing, et même Sofiane Guitoune, posé au milieu de cette banquette à 5 places. Ce sont des Dujardin en puissance, des Poelvoorde, et comme je l’expliquais la semaine dernière en parlant de Sofiane : tu les sens bien ces mecs-là ! Ça se ressent dans le regard cette lueur qui peut tout faire partir en vrille en un quart de tour. Au-delà du bon mec, Marco Tauleigne, c’est 5 sélections avec le XV de France (33:45), c’est un titre de champion de France Espoir avec l'UBB (18:04), ce sont des débuts dans la Drôme et à Bourgoin-Jallieu et c’est surtout deux sélections avec les Barbarians (27:25) ! Et je trouve que ce maillot lui colle bien à la peau, à ce mec qui, à la base, n’aimait pas le rugby avant que ses potes d’enfance ne viennent partager un bout de pelouse avec lui. Marco Tauleigne, c’est le parcours atypique d'un type au physique hors de la norme qui, à force de travail, a su s’élever au rang des tout meilleurs troisièmes lignes de sa génération et qui évolue aujourd'hui au MHR. Bienvenue dans Poulain Raffûte, Marco !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Simon Farvacque, journaliste pour Eurosport.Ecoutez d'autres épisodes :Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter.Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/27/202149 minutes, 17 seconds
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Sofiane Guitoune : "Je sais d'où je viens et la chance que j'aie de vivre de ma passion"

L’image que l’on a du rugbyman est souvent à des années-lumière de ce qu’ils sont réellement. Leur carrure imposante, le regard souvent froid et concentré, les attitudes conquérantes et les gabarits souvent hors de la norme en fond des hommes extraordinaires et paraissant souvent inaccessibles. Pour en connaître pas mal, je peux vous assurer qu’il n’en est rien. J’en veux pour preuve notre invité : Sofiane Guitoune, centre du Stade Toulousain.Déjà qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, le type a toujours la classe. Une coupe de cheveux toujours avant-gardiste. Il a ce petit truc, cette connerie au coin de l’œil un peu à la Nans Ducuing, toujours prêt à chambrer et à appuyer là où ça pique pour faire partir les avants au quart de tour. Bref, on sent un mec heureux de vivre son sport pleinement.Tout n’a pas été rose pourtant pour Sofiane malgré une carrière déjà bien remplie à 32 ans. Pas épargné par les blessures, il a pourtant la besace bien remplie de titres et pas mal d’expériences dans les différentes équipes de France : c’est 14 ans de carrière et encore de belles années à venir. C’est un titre de Prod2 avec Agen en 2010, 2 boucliers de Brennus avec le Stade Toulousain et une coupe d’Europe. C’est aussi 13 sélections avec le XV de France, 2 coupes du monde et quelques voyages avec l’équipe de France à 7 qui le mèneront à disputer deux rencontres lors des JO de 2016 à Rio.Né à Alger, c’est au Vierzon SAV qu’il débute le rugby avant de passer par Brive, Agen, Albi et l’USAP. En 2014, il pose ses valises pour 2 ans à l’UBB avant de rejoindre le Stade Toulousain en 2016. Ce qui me marque chez ce mec au-delà du très bon joueur qu’il est c’est cette capacité à toujours avoir le "smile", la banane qu’il soit titulaire, remplaçant ou en costard dans les tribunes à encourager ses potes.C’est ce genre de types qui apportent ce petit plus parfois qui permet de faire redescendre la pression. Il suffit parfois d’un regard pour que ça parte au quart de tour et que ça finisse à 6 heures du matin. Sofiane est ce genre de type, essentiel sur un terrain, dans un vestiaire c’est pourquoi je suis ravi qu’il vienne nous parler de ses experiences, de son vécu dans le rugby avec ce sourire qui le caratérise.Bienvenue dans Poulain Raffute et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital EurosportEcoutez d'autres épisodes :Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie" Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/20/202150 minutes, 4 seconds
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Pierre-Henry Broncan: "Un club n'est pas une usine, bien le connaître est primordial"

On aime les parcours atypiques dans Poulain Raffute et le milieu du rugby n’en manque pas ! Des mecs d’horizons différents provenant pour la plupart de petits clubs locaux qui font la richesse de nos grosses écuries. Des noms qui sentent bon le terroir, les valeurs, les clochers, les barbecues, les bières, le bruit des vieux crampons, les maillots trop larges ou trop serrées, les ronflants dans les tribunes.On y sent la terre et comme une forme de rudesse des doubles projets amateurs: bosser parfois à l’usine, parfois à la ferme, et jouer tous les dimanches pour un retour au boulot le lundi matin, amochés certes mais heureux d’avoir guerroyé la veille et d’en être sorti indemnes malgré le mal de casque et les courbatures. C’est ça le rugby de la plupart de nos joueurs, partout à travers le monde.Pierre-Henry Broncan est un enfant bercé à ce rugby et fidèle à ce qui fait la sève de notre sport : l’humain. J’ai souvenir d’un moment très simple partagé après nos carrières respectives. Malgré nos parcours différents, une chose nous avait réunis. Le vrai, l’authentique. Ce genre de rencontre ne s’explique pas d’ailleurs, ça se vit.Pierre-Henry débute à lombez Samatan où il jouera 16 ans avant de partir dans des clubs tels que Auch, Aurillac, Montauban, Béziers et le stade Montois. Que des clubs légendaires pour tout amateur de rugby. En tant qu’entraineur C’est à Blagnac qu’il débute au FC Auch. Aurillac, Colomiers puis c'est à Tarbes qu’il fait ses armes avant de passer 3 ans au stade Toulousain. Passionné du jeu et des hommes qui le composent, il s’intéresse à tous les aspects du jeu et c’est à Bath qu’il s’expatrie pour découvrir les méthodes anglo-saxonnes avant de revenir au chevet d’un Castres Olympique mal en point en 2020.Aujourd’hui entraineur principal du CO, Pierre-Henry Broncan est une encyclopédie de notre cher rugby et il était tout naturel que nous l’invitions dans Poulain Raffute pour qu’il nous donne sa vision d’un sport qu’il connait sur le bout des paluches et d’un club, le CO, qui lui correspond bien.Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital EurosportEcoutez d'autres épisodes :Laurent Labit : "Pendant les années qui arrivent, il n’y aura pas beaucoup d’équipes qui nous rouleront dessus" Philippe Sella : "Les tournées, ce sont aussi plein de petits moments qui restent à vie"Alexandre Ruiz, d'arbitre à entraîneur : "C'est un choix profond en moi"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/13/202151 minutes
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Adrien Pélissié : "Agriculteur, rien ne me prédestinait à devenir rugbyman professionnel"

On se souvient tous de cette citation du publicitaire Jacques Séguéla : "Si à 50 ans, on n’a pas une Rolex, on a raté sa vie". Une sortie médiatique qui avait fait pas mal de bruit et qui montre un peu l’image que l’on peut se faire et que l’on peut fantasmer d’une réussite professionnelle. Force est de constater qu’aujourd’hui si on n’a pas la belle bagnole, la belle maison, la gueule de l’emploi, le bon costard, on a loupé quelque chose. Mais on se rend compte, grâce à des témoignages, grâce à des chemins de vie différents et inspirants, que la réussite humaine n’est pas toujours celle qu’on a bien voulu nous vendre.Adrien Pélissié, talonneur de l’ASM et notre invité de la semaine, a un parcours particulier à bien des égards. Formé à l’Union Sportive Caussadaise, passé par Castres où il fait ses armes en junior, il découvre le haut niveau au Stade Aurillacois, puis c’est à Bordeaux qu’il atteint le Top 14 en 2017. Il y connait ses premières sélections en équipes de France et il signe à l’ASM en 2020.Joueur besogneux, puissant, rapide, c’est le prototype du talonneur moderne mais au-delà du très bon joueur qu’il est, une de ses paroles me vient à l’esprit : "Si je ne retourne pas à la ferme j’aurais raté ma vie !" Cette ferme, c’est la ferme familiale située Septfonds plus précisément au Gaec de Baraves. A l’heure où on s’imagine que tout joueur rêve exclusivement de devenir rugbyman professionnel et d’en vivre, il est bon de voir que certains ont d’autres passions, d’autres envies et aspirent aux choses simples.Attention "simples" ne veut pas dire "faciles". A 30 ans, Adrien a décidé de retourner à l’école pour anticiper son avenir et garder les pieds sur terre et dans la terre. Exercice compliqué quand on est impliqué à 100% dans sa vie de sportif de haut niveau que de cumuler vie professionnelle et formation en parallèle.A 31 ans, Adrien a un double challenge : réussir sa vie de rugbyman et d’homme ! Comme quoi une réussite professionnelle n’est pas toujours celle que l’on croit.Bienvenue dans Poulain Raffute et bonne écoute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital EurosportEcoutez d'autres épisodes :Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie" Philippe Sella : "Les tournées, ce sont aussi plein de petits moments qui restent à vie"Alexandre Ruiz, d'arbitre à entraîneur : "C'est un choix profond en moi"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/6/202148 minutes, 39 seconds
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Jérémy Clamy-Edroux : "Peu importe le jugement des gens, ma seule crainte, c'était celui de mon père"

Je suis ravi et honoré de pouvoir échanger cette semaine avec un homme de son temps. Un homme qui a eu le courage de prendre la parole dans un documentaire génial réalisé par Canal+ : "Faut qu'on parle". Cet homme, c'est Jérémy Clamy-Edroux.Tout au long de ma carrière, j’ai ressenti cette virilité exacerbée dans des mots, des attitudes de bonhommes, et ce cri de motivation scandé avant de rentrer sur le terrain pour se motiver : "on n'est pas des pédés".Dans un groupe de rugbymen, on ne parle pas d’amour, on ne parle pas de ressentis, on ne parle pas de vulnérabilité. Dans un groupe de rugbymen, l’homosexualité, cette différence d’orientation sexuelle, fait peur et reste un sujet tabou malgré des prises de conscience poussives et nécessaires. C’est sociétal : la différence fait peur.Il y a 20 ans, Jérémy Clamy-Edroux aurait été montré du doigt comme une caricature : il est noir, catholique, il a des dreadlocks et il est homosexuel. Du pain béni pour tous les homophobes et autres racistes. Aujourd'hui la société évolue et même si la différence fait encore peur, il y a des personnes, hommes et femmes, qui font avancer les choses en prenant la parole, en assumant leur parcours, leurs différences ! Car c’est une richesse de nos jours d’avoir ce courage, cette audace de s’assumer dans un monde où l’uniformité et le moule rassurent l’ignorant.Oui, c’est une prise de risque car le jugement sans fondement est devenu une mode. Oui, c’est courageux de déranger ceux qui pensent que l’amour n'est qu'un papa et une maman. Pardon je m’égare.Pour ma part, je trouve ça inspirant : c’est pourquoi je suis ravi d’avoir Jérémy dans notre émission pour qu’il nous parle de son rugby, de Rouen et de son parcours d’homme au milieu d’autres hommes.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital EurosportEcoutez d'autres épisodes :Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie" Philippe Sella : "Les tournées, ce sont aussi plein de petits moments qui restent à vie"Alexandre Ruiz, d'arbitre à entraîneur : "C'est un choix profond en moi"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/29/202150 minutes, 38 seconds
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Gillian Galan : "J’aimerais faire un match d’adieu avant de passer à une nouvelle vie"

Gillian Galan n’a que 30 ans. Pourtant, sa carrière de joueur de rugby est mise en stand-by, et l’espoir de la voir reprendre son cours semble infime. L’ancien n°8 du Stade Toulousain souffre du syndrome de l’artère poplitée piégée, qui entraîne dans son cas une perte de sensibilité dans un pied. Il raconte cela dans Poulain Raffûte (3:27) et évoque ce à quoi sa nouvelle vie pourrait ressembler (12:14).Passé par le LOU sans jouer, à cause de ce fameux problème de santé, Galan évoque aussi ses ex-coéquipiers de Toulouse et son rôle d’élément fédérateur. Il se revendique moteur dans un groupe…et pas seulement en tant que bon vivant qui ne rechigne pas à faire des troisièmes mi-temps. Cela va plus loin et il l’explique (46:05).L’ancien international français en U20 débat également avec Raphaël Poulain de l’évolution du rugby (51:38). De ce que change la professionnalisation de ce sport dans sa singularité. Peut-il la conserver ? Il termine enfin par une note d’espoir (55:13), en faisant le souhait de jouer (au moins) une dernière fois au rugby, "pour (lui), pour les supporters, pour dire au revoir à tout le monde, tous ceux qui (l)’ont aidé".Bonne écoute. Ecoutez d'autres épisodes de Poulain Raffûte : Philippe Sella : "Les tournées, ce sont aussi plein de petits moments qui restent à vie"Alexandre Ruiz, d'arbitre à entraîneur : "C'est un choix profond en moi"Alban Placines : "On n'est pas un bon rugbyman, si l'on n'est pas un homme accompli"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici Animation : Arnaud Beurdeley et Raphaël Poulain Production : Simon Farvacque [Eurosport.fr] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/22/202156 minutes, 22 seconds
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Steffon Armitage : "Je suis un 3e ligne qui se prend pour un n°10"

Steffon Armitage est un troisième ligne redoutable. L'une des références de la planète rugby en matière de ballons récupérés dans les rucks. Mais il raconte à Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley qu'il se prend (parfois) pour un ouvreur. C'est l'une des anecdotes de l'émission Poulain Raffûte de ce jeudi, qui n'en manque pas.Mais Armitage est aussi très sérieux, quand il parle de l'avenir du Biarritz Olympique, dont il est capitaine cette saison en Top 14 (35:55). Selon lui, le travail est fait sur le terrain. Il espère qu'en dehors, l'engagement sera au diapason de celui des joueurs.Dans ce podcast, Steffon Armitage évoque aussi l'équipe d'Angleterre, dont il a défendu les couleurs. Et l'équipe de France, pour qui il n'a jamais joué... malgré une rumeur de possible sélection. Il explique pourquoi (24:01).Bonne écoute.Ecoutez d'autres épisodes de Poulain Raffûte :Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie""Des rugbymen qui changent de club par intérêt, ça a toujours existé, même en amateur" : Poulain Raffûte avec Miguel FernandezLaurent Labit : "Pendant les années qui arrivent, il n'y aura pas beaucoup d'équipes qui nous rouleront dessus"Vous pouvez réagir à cet épisode sur notre page Twitter. Retrouvez tous les podcasts d'Eurosport ici. Animation : Raphaël Poulain et Arnaud BeurdeleyRéalisation : Simon FarvacqueProduction : Eurosport.fr  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/15/202152 minutes, 17 seconds
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Hugo Bonneval : "Je n'ai pas la force mentale de me dire que ma carrière est finie"

Oui c’est la reprise de notre cher Top 14 ! Avec ses affiches alléchantes, son public enfin de retour, ça fait du bien de se dire aussi que le rugby amateur va retrouver ses barbecues, ses supporteurs, ses joutes dominicales et ses minots qui cavalent partout.Il y a ceux qui débutent et ceux qui, sans club malheureusement, sont obligés de mettre un terme à leur carrière professionnelle. Blessures à répétition, contre-performance, trop vieux pour continuer ou tout simplement sans club, ils ont été une soixantaine cette année à se retrouver au chômage. Certains ont rebondi dans les catégories inférieures et d’autres font le choix de s’exiler pour tenter l’aventure à l’étranger. L’une des grandes complexités est d’arriver à accepter que le corps vieillit à un âge où, normalement, nous sommes en pleine ascension professionnelle.Hugo Bonneval fait partie de ces types bercés par le rugby depuis l’enfance ! Enfant surdoué de la génération des Plisson, Flancard, Camara, Danty et autre Slimani, il est champion de France en 2015 avec le Stade Français et après une bonne centaine de matches sous le maillot rose, il décide de tenter l’aventure avec le RC Toulon, puis la Section paloise. Après de nombreuses blessures, c’est une autre aventure qui se présente à lui aujourd’hui : les Etats Unis.Connaître la gloire, se blesser, partir, se remettre en question, emmener femme et enfants au bout du monde pour tenter de se relancer une dernière fois à 31 ans : peu d’entre nous oserait tenter cette aventure... Je trouve son parcours, son audace, inspirants à bien des égards, c’est pourquoi nous avons décidé Arnaud Beurdeley et moi-même d’inviter Hugo pour qu'il nous parle de sa carrière et de sa vie d’homme.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/8/202157 minutes, 40 seconds
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"Des rugbymen qui changent de club par intérêt, ça a toujours existé, même en amateur" : Poulain Raffûte avec Miguel Fernandez

Mais quel bonheur de vous retrouver pour une nouvelle saison - la cinquième ! - avec un homme que je connais depuis plus de vingt ans. Un ami qui est dans le milieu du rugby depuis autant de temps. Cet homme, c'est Miguel Fernandez.Quand je dis "le milieu", ça fait un peu parrain, affranchis et parfois un peu l'image que l'on se fait du métier d'agent sportif. Au coin du rad et sur Twitter, on entend déjà tous les spécialistes dire : "Tous pourris ceux-là, de toute façon ils ne sont là que pour l'oseille !" C'est fou d'ailleurs ces jugements d'apparence, souvent hâtifs et sans fondement mais qui rassurent le pauvre bougre et son tweet tout pourri qu'il pense être unique et révolutionnaire.Miguel Fernandez, c'est 21 ans de rugby, un duo avec Pascal Forni, un accompagnement quotidien de plus de mille joueurs sur ces vingt dernières années, c'est la venue de Dan Carter, de Bottas, de Nonu, de Corleto, de Hernandez... Miguel parle 5 langues, donne des cours d'économie du sport en école de commerce, il connaît tous les rouages de ce milieu rugbystique qui a bien évolué depuis ses débuts professionnels en 1995.Il nous donnera son point de vue sur ces changements, ces évolutions, ses déviances, car tout n'est pas rose, vous l'imaginez bien... J'en veux pour preuve la galère que nous avons pour avoir des joueurs en interview, c'est une tannée dans certains clubs et... je m'emballe. Nous en reparlerons.Au-deà d'être un bon mec, c'est un ami qui m'a accompagné depuis près de vint ans, dans mon parcours de joueur au début, puis dans mon parcours d'homme. Parmi ceux qui comptent, il a une place toute particulière car il a toujours été présent pour un café, une accolade, une discussion. Sa plus grande force ? Sa capacité d'empathie et d'écoute qui pourra toujours en inspirer plus d'un dans notre cher rugby.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/1/20211 hour, 3 minutes, 27 seconds
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Laurent Labit : "Pendant les années qui arrivent, il n’y aura pas beaucoup d’équipes qui nous rouleront dessus"

Qui de mieux qu’un des acteurs principaux de la renaissance du XV de France pour clore cette 4e saison de Poulain Raffûte. Force est de constater que depuis l’arrivée du nouveau staff, l’équipe de France nous fait vibrer à chaque rencontre depuis deux ans maintenant. Au sortir d’une saison marathon, le piège d’une tournée compliquée pour beaucoup de jeunes joueurs dont c’était la première sélection était tout annoncé. Mais, et comme ce match contre l’Angleterre avec la soi-disant « équipe B », force est de constater que le rugby français connait une génération de joueurs absolument géniaux et acquis à la cause du maillot tricolore. Alors comment la mayonnaise a-t-elle prise si rapidement à l’autre bout du monde ? Comment depuis deux ans, le rugby français renait de ses cendres ? Est-ce la complémentarité du staff, est-ce la philosophie de la gagne inculquée par les hommes de Fabien Galthier, est-ce le talent doublé voir triplé à chaque poste ou est-ce l’amalgame de tous ces ingrédients ? Laurent Labit, champion de France avec Montauban, Castres et le Racing et entraîneur des arrières du XV de France, est l’invité de Poulain Raffûte. Il nous parle de cette tournée magnifique des hommes d’ Anthony Jelonch qui annoncent un futur magnifique pour tous les supporters de l’équipe de France/ Bienvenue Laurent dans Poulain Raffûte !  Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/21/202144 minutes, 34 seconds
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Philippe Sella : "Les tournées, ce sont aussi plein de petits moments qui restent à vie"

On se souvient tous des moments marquants. Ce sont des dates parfois joyeuses comme le 12 juillet 1998, parfois beaucoup moins comme le 11 septembre 2001. Parfois ce sont des instants éphémères qui se gravent pour l'éternité.Moi, c'était en Italie à Rome, piazza Navona, je viens de finir mes pasta, ma pizza et mon café et je m'apprête à rejoindre le stade. Au détour d'une fontaine : Philippe Sella ! Pour la première fois, je rencontre l'un des deux joueurs qui m'ont fait aimer le rugby, l'autre étant Jean-Luc Sadourny.Tout va vite aujourd'hui et pourtant, l'espace d'un instant, je repars dans mon salon avec mon père et je revois les actions, les stades et ce joueur magnifique, racé, athlétique, légendaire quoi. Philippe, c'est 111 sélections en équipe de France et 30 essais. C'est surtout un club, le SU Agen, avec lequel il soulève deux Boucliers de Brennus ! Il participe à 3 Coupes du monde, remporte une coupe d'Angleterre avec les Saracens en 1998...En plus de 20 ans de carrière, Philippe Sela a marqué plusieurs générations et reste viscéralement accroché à Agen encore aujourd'hui ! Il nous parlera de son club de coeur, de l'équipe de France et de cette superbe victoire face aux Australiens en nous donnant son regard sur le rugby d'aujourd'hui !Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/14/20211 hour, 5 minutes, 38 seconds
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Patrick Arlettaz : "C'était tellement triste pendant 10 ans, les Bleus doivent gagner quelque chose maintenant"

Notre invité est un fidèle parmis les fidèles. Né à Perpignan où il fait ses classes rugby à l'USAP, il jouera successivement à Narbonne et Montpellier pour finir sa carrière de joueur à l'ES Catalane.Patrick Arlettaz, c'est une sélection avec le XV de France et... deux essais, pour un ratio qui n'est quand même pas mal. C'est un titre de champion de France de Pro D2 avec Montpellier en 2003 en tant que joueur, c'est deux titres de champion de France avec l'USAP en 2018 et 2021 en tant que coach.C'est surtout un Catalan pur souche, pur produit sang et or qui va nous parler de son club de coeur du futur de l'USAP en Top 14 et de son joueur Melvyn Jaminet qui était titulaire à l'arrière du XV de France lors du test-match contre l'Australie ce mercredi. Une courte défaite frustrante sur laquelle nous allons aussi revenir.Bienvenue dans Poulain Raffute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/7/202139 minutes, 17 seconds
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Alexandre Ruiz d'arbitre à entraîneur : "ça va surprendre, mais c'est un choix profond en moi"

Le changement fait peur car il requiert de l’entraînement, une vision et surtout beaucoup de courage ! Expérimenter, lâcher prise, découvrir, apprendre différemment, s’adapter, accepter la nouveauté. Je vous dis ça car notre invité a surpris tout le monde en changeant totalement de domaine passant d’un rôle d’arbitre à celui d’entraîneur.A 34 ans, Alexandre Ruiz avait encore une bonne dizaine d’années à parcourir les terrains de France et du monde du rugby. Lui qui a commencé sa carrière d’arbitre à 16 ans, un âge où l'on a plus tendance à refuser l’autorité par tous les moyens à l’adolescence, lui il l’embrasse et devient arbitre semi-professionnel dès 2011.Arbitre de Top 14 à tout juste 25 ans, arbitre de plusieurs world séries rugby à 7, arbitre de coupe d’Europe et en coupe du monde, il a développé en parallèle d’autres compétences, notamment celle d’entraîneur des avants à Sète, puis à l’Union Cognac Saint Jean d’Angély.Après dix années à cavaler sur tous les terrains du monde, il a décidé de poser ses valises à Montpellier pour devenir entraineur des avants du club et revenir un peu à la source, lui qui est originaire de Béziers à quelques encablures de là. Il a surpris son monde et surtout celui de l’arbitrage c’est pourquoi j’ai voulu en savoir plus sur son choix, peu commun mais totalement assumé et sur ses sources de motivation.Bienvenue dans Poulain Raffute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/30/202138 minutes, 13 seconds
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Emile Ntamack : "La Rochelle ne fera pas l'erreur de sous-estimer le Stade Toulousain"

Ça y est ! Nous connaissons donc l’affiche de la finale de Top 14 qui se jouera vendredi soir : La Rochelle-Toulouse. Alors parlons-en avec Emile Ntamack !Notre invité, malgré sa retraite prise il y a quinze ans maintenant, est au centre de l’actualité étant donné sa filiation avec un certain Romain Ntamack mais aussi du fait de sa connaissance du meilleur club français et européen depuis le début de l’air professionnel : le Stade Toulousain. Là même où Emile est désormais manager de la formation.Alors J’entends déjà les supporteurs des autres contrées rugbystiques couiner à l’écoute de ces mots mais force est de constater que les chiffres parlent pour Toulouse, écoutez plutôt : depuis que le rugby est pro, le Capitole a vu défiler pas moins de 5 coupes d’Europe et 9 Boucliers de Brennus. Circulez, il n’y a plus rien à voir. Avec Toulouse, Emile Ntamack a remporté 6 Boucliers de Brennus toujours plus, trois coupes d’Europe et disputé pas moins de 388 matches entre 1988 et 2005. En équipe de France, c’est 46 sélections deux Coupes du monde disputées et un Grand Chelem en 1997. La classe quoi.Son frangin Francis, que j’embrasse bien fort et avec qui j’ai eu l’honneur de jouer, a lui aussi été international et Emile est le père de Romain que l’on ne présente plus, mais aussi Théo qui vient de remporter le titre de champion de France espoir avec ce même Stade Toulousain. Bref vous l’aurez compris, le rugby est une histoire de famille chez les Ntamack.Et en parlant de famille, vu la structure du Stade Toulousain avec Didier Lacroix, Jean Bouilhou, Clément Poitrenaud, Ugo Mola, Virgile Lacombe, Jérôme Cazalbou entre autres, on se rend compte de l’importance de la transmission et l’importance de continuer à écrire l’histoire avec des mecs qui se connaissent et qui connaissent le club par cœur. Alors que se cache-t-il derrière le maillot rouge et noir et tous ces titres ? Quel est l’ADN de ce club mythique qu’est le Stade Toulousain ? Qui de mieux qu’Emile Ntamack pour nous en parler...Bienvenue dans Poulain Raffute.!Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste Eurosport,et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/23/202141 minutes, 57 seconds
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Mathieu Acebes : "Pour exister en Top 14, l'USAP n'aura pas de star mais aura du coeur"

Cette semaine, honneur aux nouveaux. Enfin, au retour d'un grand club de rugby dans le Top 14 : l'USAP. Et qui de mieux pour parler de sa remontée dans l'élite que le capitaine de Perpignan : Mathieu Acebes.J'ai souvenir de matchs rugueux dans des contrées hostiles et au public passionné, de Bourgoin à Sapiac, de Toulouse à Biarritz, nous étions toujours reçu comme il se doit mais je dois avouer qu'à Aimé-Giral, la tension était toujours un peu plus forte qu'ailleurs ! La chaleur, les couleurs, la passion, ce côté sanguin des supporters...J’ai l’impression que notre invité de la semaine est un joueur né à l'USAP tellement son investissement a grandi au sein du club depuis son arrivée en 2016. Alors que certains ont préféré relever d’autres défis après la descente en ProD2 il y a deux ans, j’ai eu comme l’impression que, dès le coup de sifflet final, Mathieu Acebes se projetait déjà avec le même maillot en Pro D2 l’année d'après !Devenu capitaine, Mathieu a su garder le cap et cet objectif de revenir le plus vite possible en Top 14. C’est un type qu'on aime pour ses discours, son engagement son franc-parler, c’est un caractère qui correspond tout à fait à ce club sang et or. D’ailleurs, il m’a promis qu’il n’aurait pas de langue de bois mais, à vrai dire, je le savais déjà en composant son numéro de téléphone.Apres des débuts au Boucau Tarnos stade, il passe successivement par Biarritz, Bayonne, Auch, puis la Section Paloise avant d’atterrir en terres catalanes en 2016. Mathieu, c’est 35 sélections en équipe de France à 7, 3 titres de champion de France de Pro D2 (1 avec la Section Paloise et deux avec l’USAP). Mathieu c’est un capitaine, une gueule, une gouaille qu’on est ravi de recevoir pour qu’il nous parle de son rugby, de son parcours, de son engagement et du futur de Perpignan dans l'élite.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympique,et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/16/202145 minutes, 32 seconds
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Mohed Altrad: "Dans le business, on n'a pas ces émotions fortes que procure le rugby"

Il y a des rencontres que l'on fait au fil de nos voyages, qui inspirent plus que d'autres. J'ai eu la chance tout au long de mon parcours de faire des rencontres de personnes au parcours de vie atypique, qui m'ont redonné confiance, qui m'ont permis de me relever et d'avancer dans des moments compliqués.Parmi ces personnes, Mohed Altrad. Je l'ai rencontré il y a quelques années dans son bureau à Montpellier et notre rendez-vous, qui ne devait durer qu'un quart d'heure, s'est transformé en une heure, puis deux, puis trois. Nous avons parlé de sa vie, de la mienne, de nos livres, du désert, de sa réussite, de ses échecs et paradoxalement très peu de rugby. J'ai découvert un homme passionné avec une vraie sensibilité, à l'écoute, intéressant et intéressé par les hommes et leurs vies. J'en suis sorti grandi, soulagé aussi par l'humanité d'un homme que l'on aurait tendance à percevoir comme froid et distant. Il n'en est rien. Oui, j'ai eu le privilège de parler à un homme qui m a profondément touché.Non, Mohed Altrad n'est pas qu'une fortune qui arrose le rugby de ses millions d'euros. Non, Mohed Altrad n'est pas qu'une réussite professionnelle. Bien sûr c'est toujours plus facile de faire ces raccourcis et toujours plus facile de mettre des gens dans des cases car ça rassure mais ça empêche aussi l'ouverture la curiosité de chercher à connaître l'homme derrière l'apparence souvent trompeuse.Mohed Altrad, c'est 11 ans à la tête d'un MHR qui végétait en ProD2, ce sont deux titres de champion d'Europe et une finale de Top 14. C'est aussi une main tendue à de nombreuses associations, un homme passionné qui n'hésite pas à donner aussi au monde du rugby amateur.Oui, Mohed Altrad, c'est une marque, un sponsor, une réussite mondiale, mais c'est avant tout un homme passionné, un écrivain, un homme engagé que je suis ravi de recevoir.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi Olympiqueet réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/9/202149 minutes, 54 seconds
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Pascal Papé : "Je suis devenu un super rugbyman grâce à mon histoire difficile et fantastique"

Notre invité de la semaine a représenté pendant une bonne quinzaine d'années le gladiateur des temps modernes. Cet homme, c'est Pascal Papé.Comme beaucoup, il a joué avec une armure... et je ne parle pas de celle portée avec le maillot de Givors, de Bourgoin, de Castres, du Stade Francais et même cette armure bleue sous les couleurs de l'équipe de France. Non, je parle de cette armure invisible qui protège, qui donne le change et qui cache une vulnérabilité difficilement assumable dans notre cher sport et notre chère société. Une armure de super-héros, comme une cape qui nous rend tout puissant et protège l'enfant en chacun d'entre nous.Pascal Papé, c'est 65 sélections en équipe de France, c'est un Bouclier de Brennus et une Challenge Cup avec le Stade Francais. Ce sont deux Grands Chelems, deux Six Nations et une finale de Coupe du monde. Directeur du centre de formation du Stade Francais depuis 2017, il vient d'être nommé directeur sportif de Bourgoin, comme un retour aux sources !Au-delà de sa magnifique carrière, j'ai voulu inviter Pascal parce que son histoire peut résonner en chacun de nous. Je parle de cette génération d'hommes qui a peut-être un jour subi le poids de son passé des maux portés et tus parce que dans notre cher monde, les failles, la dépression, la vulnérabilité sont tabous et montrent la part de faiblesse qu'on a pourtant tous en chacun de nous.Et je ne cesserais de le répéter, mais un homme, c'est avant tout un être capable de faire de son passé une force et pour cela il se doit d'être accompagné aussi par des témoignages comme celui de Pascal. Cela s’appelle la résilience."Mes forces de joueur viennent de mes faiblesses d'homme" : en une phrase, il a réussi à résumer combien il est important de comprendre que derrière chaque performance, il y a des sources de motivation propres à chacun et parfois ces forces proviennent de cicatrices enfouies bien profondément. Ravi donc de pouvoir parler à l'homme derrière l'immense joueur qu'il a été...Bonne écoute et bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste commentateur EurosportProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/3/202145 minutes, 22 seconds
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Jean-Baptiste Elissalde : "Voir Montpellier si bas et maintenant à ce niveau, c'est incroyable"

Ce qui me marque chez les demis de mêlée depuis ma plus tendre enfance, c’est à la fois leur caractère de crevard, cette énergie déployée sans limite pour être les plus casse-couilles possibles, mais aussi cette capacité à diriger, à embarquer des mecs deux fois plus gaillards qu’eux. C’est un peu le cerveau de la bande.Jean-Baptiste Elissalde, notre invité de la semaine, a été l’un des meilleurs de sa génération. J’en veux pour preuve son palmarès en quelques chiffres : 35 sélections en équipe de France, deux en six Nations dont un Grand Chelem, 3 Coupes d’Europe, un bouclier de Brennus et surtout 3 sélections avec les Barbarians.Je vous avoue que je ne pouvais pas le saquer quand on jouait contre le Stade Toulousain. Je pense d’ailleurs que, lors de nos confrontations, personne pouvait se blairer et c’est ce qui faisait la saveur de nos confrontations Paris/Toulouse. C’est bien sûr les Parisiens sont des putains de mercenaires et les Toulousains des bouffeurs de cassoulet ! Je ne parle que sur de nos échanges le terrain car en dehors je ne connaissais pas le bonhomme !Depuis 2010 et son passage de l’autre côté, après avoir tout connu de La Rochelle à Toulouse en tant que joueur, il va tout connaitre en tant qu’entraîneur : Champion de France en 2012, entraîneur des trois-quarts de l’équipe de France sous la demi-ère Brunel, il rejoint ensuite le MHR en janvier 2020 sous les ordres de Xavier Garbajosa.Autant vous dire qu’il n’a pas eu un parcours tout tracé et qu’avant de gagner sa dernière coupe d’Europe ce week-end, il a bourlingué et n’a pas évolué dans le confort. Comme sur le terrain, il se les pelait... Issu d’une famille de rugbymen de père en fils, il va nous parler de son parcours de joueur d’entraîneur et de son actualité au sein du MHR !Bienvenue dans Poulain Raffute !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste commentateur EurosportProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/27/202138 minutes, 36 seconds
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Julien Jané : "A Agen, la saison est foutue, mais pas l'avenir"

Cette semaine, parole à un joueur hybride : qui joue aussi bien à XV qu'à VII : Julien Jané.Pour tout vous avouer, je ne connais pas l'homme mais plutôt le joueur que j'ai vu évoluer sous les couleurs de la France à VII mais aussi à Béziers où il fait ses débuts. Passé par le Racing, puis a Bayonne, c'est à Agen qu'il joue actuellement. Un club dernier de la classe du Top 14 dont il va nous raconter cette saison particulière qui va l'amener à retrouver la ProD2 en fin d'exercice.Ce que j'ai pu ressentir de l'homme sur le terrain, et des échos que j'ai eu de quelques amis qui l'ont côtoyé, c'est le bon mec par excellence ! Physiquement, c'est un peu le Patrick Dewaere du rugby français et c'est le genre de type qu'il faut avoir dans son équipe. Celui au fond du bus, bien installé au milieu de ses potes à faire le con !D'ailleurs, il nous parlera peut-être de son jeu de jambes et de sa preparation physique bossés en équipe avec ses acolytes Mazoue, Deniau et Saubade au piano bar "Les 3 maillets". Gros danseur m'a-t-on dit ! Julien Jané, c'est 91 sélections avec la France à VII, un titre de ProD2 avec Bayonne en 2019 et c'est surtout un joueur d'expérience qui va nous parler de son parcours, de son histoire de rugbyman à travers la France et le monde et de son rugby.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi OlympiqueProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/202147 minutes, 29 seconds
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Alban Placines: "On n'est pas bon rugbyman si l'on n'est pas un homme accompli"

Ce n'est pas mon histoire que je vais vous raconter, mais cela y ressemble... Non pas en tout point, mais vous devinerez qu'il y a une blessure là-dessous. Cette histoire est celle d'Alban Placines.Mais d'abord, retour aux sources. On le sait, la ProD2 et son championnat est un vivier à pépites depuis une bonne dizaine d’années maintenant ! On n’énumèrera pas tous les joueurs passés par ce championnat âpre et engagé qui n’a rien à envier à notre cher Top 14. Biarritz, après la génération des Yachvili, Harinordoquy et autre Thion, a vu naître une génération de types talentueux, prêts à relever le défi d’un retour en Top 14 dès 2014. Les frères Lucu, Kiliam Hamdaoui ont pu éclore et s’aguerrir avant de rejoindre légitimement notre cher championnat.Gonzalo Quesada, qui a eu notre invité sous ses ordres, dit de lui qu’il est un joueur de caractère leader qui, lors de son passage à Biarritz, a été impressionné par l’homme et son attachement au club et ses valeurs. Impressionné aussi par le travail sur lui-même au-delà du joueur afin de se connaître mieux et grandirGonzalo sait reconnaitre les bons mecs, c’est pourquoi je l’ai sondé en amont de notre échange.Alban Placines, toujours selon les dires du coach argentin, est un homme sain, gentil, généreux et engagé sur et en dehors du terrain.Formé à Coarraze Nay avant de faire sa formation au Biarritz Olympique, il devient capitaine sous l’ère Quesada en août 2017 avant de signer l’année d’après au Stade toulousain. Champion de France en 2019 avec Toulouse, il s’épanouit dans un effectif pléthorique et, pour sa 3e année dans le club champion de France en titre, va le voir disputer une finale de Champions Cup et sûrement jouer les phases finales du Top 14. Oui, voir et pas jouer, car notre invité s'est fracturé le radius du bras gauche il y a peu et manquera cette finale et sans doute la fin de saison...Important de le signaler en parallèle de sa carrière, il a un diplôme d’osthéo, comme quoi, il est possible dans notre cher rugby d’anticiper son avenir intelligemment et de préparer son avenir. On va se régaler à échanger avec un homme à la fois discret et engagé !Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi OlympiqueProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/12/202146 minutes, 11 seconds
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Grégory Coupet: "Le foot devrait s'inspirer davantage de la mentalité du rugby"

Mesdames et messieurs, laissez-moi vous présenter un footballeur fan absolu de rugby : Grégory Coupet. Oui, l'ancien gardien international, de l'OL et du PSG, entre autres. Et aujourd'hui, entraîneur des gardiens de Dijon. Mais alors pourquoi lui ?Il n'a pas hésité un seul instant à traverser la France décollant de Madrid pour atterrir à Paris, sautant dans sa voiture pour descendre à Oyonnax où nous nous sommes retrouvés avec notre pote "Topher" dans cet hotel-bar-restaurant près du stade Charles-Matton pour siroter quelques bières avant la finale de ProD2 de notre ami Salim Tebani ! C'était en 2013 et, au-delà du choc thermique (parce qu'il en faut du courage pour passer d'un bon 25 degrés madrilène à un bon -5°C oyonnaxien) nous avons passé une nuit géniale partagée avec joueurs et supporters. Il est comme ça Greg Coupet : généreux, avenant, toujours la banane et amoureux du rugby depuis qu'il regardait avec son père le Tournoi des 5 Nations au début des années 80. Au fond de lui, je crois qu'il rêvait de jouer au rugbyPote des Delannoy, Pakivato et autre Cedric Chaubeau qu'il rencontre au LOU dans les années 2000, il s'est lié d'amitié, pas avec les plus finos de la bande, mais avec ceux avec qui il aurait aimé partager un bout de vestiaire. Je ne parlerais pas de l’inauguration de son restaurant à Villeurbanne où, porté en triomphe par cette belle bande d’encoches, il a réussi à marcher sur le plafond de son bar !Je ne parlerais pas non plus des halles de Lyon, lieu de quatrième mi-temps bien arrosées ou avec ces mêmes acolytes il avait acheté un banc de dorades qu’il baladait au milieu des passant recréant l’espace d’une matinée un banc de poissons. D’ailleurs, je remarque en passant que les halles sont quand même un lieu universel pour tout bon rugbyman qui se respecte et qui aime la 4e mi-temps. Celle-ci commence en général à l’ouverture du marché, au petit jour en général le dimanche matin, et voit débarquer de Nîmes à Lyon, de Biarritz à Bordeaux, une belle bande de joyeux lurons venant s’achever à grands coups de savoureux Mâcon Blanc, d’huitres royales d’Isigny et autres côtes de bœuf saignantes. Bref vivement que ça rouvre !A l'heure où certains racontent au coin d'un tweet que le rugby se "footballise", qu'il perd de ses valeurs, je me suis dit que ce ne serait pas mal d'avoir un mec comme Greg qui vienne nous parler de son foot, sport peu connu dans la sphère rugbystique, et surtout vu son palmarès (7 titres consécutifs de champion de France avec l'OL !!) qu'il nous raconte les similitudes qui existent entre nos deux sports. Il n'a pas hésité pour venir nous rejoindre. Alors prenons exemple sur ce genre de mec qui reste hyper accessible. J'en veux pour preuve cette nuit de bringue passée à Oyonnax. Greg a dû faire 50 photos par heure avec les supporteurs. Aucun refus, aucun raffût, il a été exemplaire d'ouverture... Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Emission concoctée par Raphaël Poulain, Raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi OlympiqueProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digital Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/6/202149 minutes, 14 seconds
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Safi N'Diaye: "Les rugbymen m'ont fait rêver, aux femmes de faire rêver les jeunes générations"

Cette semaine, replaçons la femme au centre des débats. Les Bleues viennent de terminer le Tournoi des 6 Nations, donc coup de projecteur sur l'une des plus talentueuses d'entre nos joueuses françaises : Safi N'Diaye, après avoir reçu Lenaïg Corson, Jessy Trémoulière et Gaëlle Hermet.J’ai découvert une bande de filles complètement barjots, avec une patate impressionnante et un esprit chaleureux. Elles m’ont dit : "Mardi, on joue contre les garçons, tu viens. Ne t’inquiète pas, on t’amène des affaires, tu prends le ballon et tu cours le plus vite possible"... et je me suis éclaté ! Depuis, c’est toujours ma bande de copines...Notre invitée est un monument de notre sport, et je miserais bien sur le plus beau palmarès de notre cher sport hommes et femmes confondus ! Ecoutez plutôt : 6 fois championne de France avec Montpellier, 3 Grands Chelems, 79 sélections avec les Bleues. Au-delà des chiffres, Safi N Diaye est élue meilleure joueuse en 2014 par le Midi Olympique. Elle est au quotidien monitrice, éducatrice et secrétaire générale de Provale... bref, une source d'inspiration pour beaucoup !Safi débute sa vie de joueuse au Castres Rugby Féminin, club avec lequel elle gagnera deux autres titres : championne de France Fédérale 3 et Fédérale 2 avant de partir au Montpellier Rugby Club qui évolue en Top 10. Aujourd'hui, elle est la pièce maîtresse de l’équipe de France et en direct de Marcoussis pour préparer la revanche contre les Anglaises qui aura lieu vendredi soir à Villeuneuve-d’Ascq...Bienvenue dans Poulain Raffûte !Emission concoctée par Raphaël Poulain, Raffûteur en chef, et Olivier Canton, journaliste EurosportProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste digitale Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/28/202134 minutes, 13 seconds
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Jefferson Poirot: "J'ai remis le rugby au rang de passion et non à celui de métier"

Il y a des décisions parfois qui étonnent et qui détonent dans notre petit monde du rugby. Non, je ne vous parlerai pas aujourd'hui de Gaël Fickou et de son passage de l'autre côté du périphérique en pleine heure de pointe au beau milieu d'une saison où tout est vraisemblablement possible, même de passer chez l'ennemi au beau milieu de la bataille... Du jamais vu ! Comme la décision de Jefferson Poirot de ne plus vouloir porter le maillot de l'équipe de France...Blasphème !, diront certains, hérésie !, diront d'autres (oui, ce sont des mots à la mode en ce moment) et pourtant, moi, je le comprends Jefferson ! On dit que le rugby a changé, que les hommes ne sont plus les mêmes, que cette nouvelle génération est déresponsabilisée, patin-couffin, que ça se footballise, mais fermons-la un peu et observons au-delà des apparences !Est-ce qu'on les écoute vraiment ces joueurs avant de les clouer au pilori ? On pourrait croire que tout bon rugbyman qui se respecte devrait crever pour son équipe, pour le maillot ! Eh bien, c'est le cas pour Jefferson Poirot et pourtant il passerait presque pour un incompris ! Le type est capitaine de l'UBB, compte une bonne trentaine de selections en équipe de France, il est dans le circuit depuis bientôt 10 ans, n'a même pas 30 ans et décide de mettre un terme à sa carrière internationale alors qu'il est appelé dans le groupe de Fabien Galthié.Et tout ça, pour quoi ? Pour se consacrer pleinement à sa vie de papa et gagner des titres avec son club bordelais. En plus de ça, il veut aussi se consacrer à sa future vie professionnelle. Personnellement, je trouve ça exemplaire comme décision à l'heure où nous avons tous besoin d'exemple inspirants, de parcours atypiques pour nous sortir de cette sinistrose ambiante ou le fameux "faire carrière à tout prix" prend le pas sur certaines valeurs essentielles pour que notre sport reste un sport à part !Né à l'Isle-Adam, formé à Lalinde, il débute à Brive sa carriere pro avant de devenir à Bordeaux l'un des meilleurs piliers de sa génération. Parce que Bordeaux vit une année exceptionnelle avec sa qualification dans le dernier carré de la Coupe d'Europe, certes l'UBB n'est pas encore qualifié pour les phases finales du Top 14, mais ils semblent en prendre le bon chemin.Parce que la décision de ce jeune homme est honorable et que son choix est respectable en tout point, bienvenue dans Poulain Raffûte Jefferson Poirot !Emission concoctée par Raphaël Poulain, Raffûteur en chef, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi OlympiqueProduite et réalisée par Sébastien Petit, journaliste vidéaste Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/21/202144 minutes, 21 seconds
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Laurent Cardona : "Au départ on veut casser la gueule à tout le monde !"

Vous le savez, notre sport a bien évolué ces 25 dernières années. Ah, il est loin ce temps du monde amateur avec ses bourre-pifs, ses coups de pied dans la bouche, ces fourchettes aveuglantes et ces guerres de clocher qui se réglaient à grands coups de boules, à grands coups de bières et de barbecues. Ah, il est loin ce temps de mes joueurs fétiches à la liquette en coton et aux chaussures carrées qui ont bercé mon enfance à grands coups de placages cathédrales et autres raffuts à la glotte. Tout ça, c’était avant et c’est ma foi pas plus mal. Les bedaines ont rétréci, les maillots aussi, tout va dix fois plus vite, les joueurs ont évolué, les mentalités aussi. Bref une véritable révolution !  Et au milieu, acteurs principaux de nos joutes dominicales, les arbitres ont, eux aussi, vu leur activité se professionnaliser : finis la clope d’avant-match, le déjeuner avec les dirigeants avec ballon de rouquin, plateau de fromage et digeo au café. Aujourd’hui, ce sont devenus des athlètes de haute précision qui n’ont presque plus le droit à l’erreur dans un monde où tout se voit, tout s’entend, tout se surenchérie pendant 80 minutes chaque weekend et toute la semaine sur nos chers réseaux « asociaux » souvent. Une chose qui ne change pas pour eux, par contre, et même avant que notre sport devienne pro, ce sont les insultes de certains supporters mais ça c’est universel et très français. On a du mal avec l’autorité ! Ah si, une chose a changé. Avant, c’était sur le bord du terrain que les « courageux », si on peut les appeler ainsi, couinaient leurs désaccords à grands coups de : « Enculé l’arbitre ! ». Alors qu’aujourd’hui, à l’heure du Covid et des stades vides, leurs seuls lieux d’expression se trouvent sur les réseaux sociaux et là, mesdames et messieurs, c’est la cour des miracles des fautes d’orthographe et des acharnements sur cet homme sans qui il n’y aurait pas de match.  L’image de l’arbitre et son statut ont bien changé ces 25 dernières années. Et avant même de citer notre invité, j’entends déjà les bouches de vieilles commencer à grincer des ratiches, se souvenant d’un match perdu à cause de l’arbitre. Un arbitre fera rarement l’unanimité, que l’on soit côté vainqueur ou vaincu. Et pourtant, il fait partie du décor, du folklore, de ce théâtre de vie qu’on appelle le rugby. Laurent Cardona va nous raconter comment on devient arbitre, comment vit l’homme derrière le costume d’autorité qui se doit d’être respecté de toutes et tous pour l’intérêt supérieur de notre cher sport.  Bienvenue dans Poulain Raffute !   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/14/202151 minutes, 29 seconds
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Henry Chavancy: "L’image du Racing est meilleure aujourd’hui qu’il y a une dizaine d’années"

Retour en arrière. 2007 était une superbe année pour moi. J’ai fait des rencontres absolument géniales dont Pierre Berbizier qui me fait confiance et me voilà parti pour relancer ma carrière avec les Michel Diodé, Paul Laussucq, David Gérard, Augustin Pichot, Thomas Lombard, Ludo Valbon et autre Greg Coudol, ainsi que quelques jeunes issus de la formation : Dimartino, Durieux, et au milieu de cette constellation de mecs venus de partout, il y avait ce jeune premier, sage, besogneux qui discrètement mais sûrement grappille cette année les feuilles de match : Henry Chavancy, notre invité de la semaine. Je vais peut-être faire couiner les afficinados de la stat et les fans de belles histoires de Héros, mais Henry Chavancy a commencé le rugby à 9 ans à... Nîmes. Eh non, il n'est pas né dans une serviette bleu clair et blanche, c'est bien dans le Gard qu'il débute sa passion avant d'arriver à Paris à 11 ans pour ne plus quitter les couleurs de son club de coeur : le Racing 92.Avant de parler de son palmarès, je voulais dire qu'on avait un point commun avec Henry, on a tous les deux fait l'École de management Léonard de Vinci à Paris. Sauf que toi, tu y es resté quatre ans et moi quatre jours. Et on ne le dira jamais assez l'importance d'avoir un bagage pour anticiper l'après.Henry, c'est 15 ans de carrière au plus haut niveau : Equipe de France moins de 20 ans, France A, équipe de France aussi et Barbarians bien entendu, champion de France ProD2 en 2009, champion de France en 2016, 3 fois finaliste de la Coupe d’Europe. Il gravit les échelons posément, intelligemment tout au long de son parcours pour devenir un capitaine à l'image de son club, le Racing 92 : régularité, discipline, exemplarité, engagement, avec au milieu l'amitié et un peu de bonne connerie pour que la mayo prenne bien.Il y a quelque chose d'atypique dans ce club et son histoire. Un truc qui attache et qui laisse pas indifférent : est ce que ça vient de son histoire, de ses couleurs, sa géographie, de sa U Arena ? Il y a quelque chose de précurseur qui à la fois intrigue, détonne et dérange mais je ne pourrais pas expliquer quoi en particulier.Qui de mieux que l'enfant de ce club pour venir nous parler de son président, de son histoire et de ses figures emblématiques comme les Chabal, Merthens, Szarzewski, Fillol, Carter, dont il a été le parrain à son arrivée ? Qui de mieux que Henry Chavancy pour nous parler de son Racing 92 ? Même gravement blessé à l'épaule, il a tenu à maintenir cet entretien pour en parler avec nous et c'est tout à son honneur...Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/7/202144 minutes, 22 seconds
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Thomas Combezou: "Je n'ai pas signé à Paris de peur de vivre en appartement avec le bruit des voitures

Il y a des mecs comme ça qui sont multi-casquettes, qui ont de multiples facettes et qui forcent le respect par leur aura. Parmi eux, Thomas Combezou, notre invité de la semaine.Formé à l'US Ussel, passé par Clermont, puis La Rochelle puis Montpellier avant de poser ses valises à Castres, club où il vient de resigner pour deux ans, notre invité, au-delà du très bon joueur de rugby qu'il est, est avant tout un véritable globe-trotter à faire pâlir Lionel Beauxis qui vient d’ailleurs signer dans son 17e club en 15 ans de carrière : Béziers !Au-delà d’être un très bon chasseur, Thomas Combezou est un véritable sniper faisant passer des vieux roublards de journalistes pour de jeunes stagiaires, à moitié dépucelé en un seul regard bien fixe qui te transperce avec cette fameuse phrase devenue culte : "Ça ne me fait pas rigoler" avant de quitter la scène du crime sans crier gare, laissant comme un con le journaliste et son micro. Thomas, c'est aussi un comédien de grande classe et j'en veux pour preuve ce chef d'oeuvre où il partage (voire crève) l'écran avec son compère Loïc Jacquet ! Et je sais reconnaître un bon acteur, moi qui ai joué au côté d'Isabelle Adjani. Bon, pour tout vous avouer, j'avais le rôle d un apprenti bourreau, muet, en 1100 en Ecosse. Le jeune bourreau titulaire s'était fait clapper par des loups et je devais le remplacer au pied levé... mais muet. Donc j'ai pu analyser pendant deux heures chaque soir le jeu magnifique d'Isabelle.J'ai épluché la vidéo du duo castrais et ils n'ont rien à envier aux meilleurs. Les seuls qui peuvent aujourd'hui les dépasser en termes d'acting sont les nominés suivant : Rory Kockott, pour son œuvre globale, et plus récemment Jean-Marc Doussain, qui a récupéré l'Oscar de la plus belle simulation...Sérieusement, il nous en faut des joueurs de caractère, des papas qui connaissent le métier. Passé par presque toutes les sélections France, il est champion de France junior avec l'ASM, champion de ProD2 avec La Rochelle et Champion de France avec Castres.Au-delà du palmarès, il est devenu une pièce maîtresse de l'effectif du CO depuis son arrivée en 2014 avec les Kockott, Urdapilleta, Jacquet, Jelong, Babillot, Battle, Palis et autre Dumora ! Moi, il me regale sur et en dehors du terrain. Sans me cacher, je suis un peu fan du bonhomme qui me rappelle que les anciens de 34 ans existent encore bel et bien dans les clubs et qu'ils sont essentiels pour garder le cap dans les moments compliqués, comme cette saison pour le CO qui est 8e du top 14 avant d'affronter Toulouse le 17 avril dans un derby qui s'annonce brûlant !Vont-ils nous refaire l'exploit de 2018 ? Personnellement, comme il y a trois ans, je remettrais bien un petit billet sur le club du Tarn cette année !Bienvenue dans Poulain Raffûte !Podcast préparé er animé par Raphaël Poulain, votre serviteur, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-OlympiqueRéalisé par Sébastien Petit, journaliste Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/31/202141 minutes, 29 seconds
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Aldigé, président du BO : "Face à la décision de la mairie : soit on ferme, soit on délocalise"

Que va-t-il advenir du Biarritz Olympique, en proie à des problèmes financiers ? Jean-Baptiste Aldigé, président du directoire du club basque depuis 2018, a d’abord envisagé un rebond grâce à la rénovation du plateau d’Aguiléra. Mais sans le soutien de la mairie biarrote, il estime ce projet voué à l’échec. Reste alors l’hypothèse d’une délocalisation qui fait couler beaucoup d’encre : de Saint-Sébastien à Lille, de nombreuses villes sont murmurées… qu’en est-il réellement ? Le jeune président biarrot (36 ans) est l’invité de Raphaël Poulain - accompagné d’Olivier Canton, journaliste d’Eurosport, à la présentation -, dans Poulain Raffûte ce jeudi 25 mars. Pour s’expliquer sur cette actualité brûlante, mais aussi pour parler de l’ambition sportive d’un BO qui est en forme sur le pré, et vous faire découvrir le bonhomme qui se cache sous la carapace du dirigeant qui défraie la chronique. Réalisation : Hadrien Hiault et Simon Farvacque.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/24/202144 minutes, 2 seconds
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Joris Segonds : "Le Stade Français est un peu jalousé à travers la France"

Est-ce que quelqu’un connait Decazeville ? Petite bourgade de l’Aveyron, situé à quelques encablures d’Aurillac, c’est une petite ville minière qui peine à survivre après la fermeture des ses usines. Je suis allé à Decazeville et je peux vous dire que son peuple est acquis à la cause de son club de rugby : le Sporting club Decazevillois !Joris Segonds, notre invité de la semaine, y a joué 10 ans avant de partir à Aurillac de 2016 à 2019 où il est passé de pilier à ouvreur, parcours peu classique pour ce jeune joueur qui n’a pas connu de sélections internationales... Et pourtant il est aujourd’hui le numéro 10 du club de la capitale !Ce type rêvait de jouer sous les couleurs toulousaines et c’est au Stade Francais qu’il a posé ses valises en 2019. C’est un peu comme Pierre Rabadan qui rêvait d’être footballeur à Marseille et qui est devenu rugbyman à Paris, ou comme Jérôme Fillol qui rêvait d’être grand tout simplement, ou comme moi qui rêvais de faire carrière.En attendant Joris Segonds fait les beaux jours d’un Stade Francais qui renaît petit à petit de ses cendres.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Podcast animé par Raphaël Poulain, votre serviteur, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi-OlympiqueMonté par Sébastien Petit, journaliste Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/17/202135 minutes, 46 seconds
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Jean-Marc Doussain : "C'était quelque chose d'incroyable de me retrouver en finale de Coupe du monde pour ma première sélection"

Son coach Pierre Mignoni dit de lui que c’est un garçon extrêmement attachant et hyper important dans un groupe. Un fédérateur qui crée le lien dans une équipe et un vestiaire. Un vrai leader sur et en dehors du terrain. Un mec de caractère, un joueur atypique. En effet il a un profil de talon avec son 1m74 et ses 92 kilos mais c’est à la mêlée ou à l’ouverture qu’il officie en s'adaptant au choix du coach pour le bien de l'équipe. C’est, toujours selon Pierre Mignoni, sa philosophie : le collectif en premier.Originaire de Sainte-Croix-Volvestre, il a joué à Saint-Girons jusqu’à ses 16 ans avant de faire ses classes au Stade Toulousain, club avec lequel il gagne 4 titres de champions : champion de France cadet en 2008, champion d’Europe en 2010 et champion de France en 2011 et 2012. Meilleure révélation la même année, il s’expatrie 6 ans plus tard au LOU ou il vient de resigner pour 3 saisons supplémentaires.Passé par toutes les équipes de France jeune, Jean Marc Doussain connaît sa première sélection lors de la finale de la Coupe du monde contre les All Blacks en 2011 à tout juste 20 ans. Il jouera 17 fois sous le maillot tricolore avec trois sélectionneurs différents. Guy Novès dit de lui que c’est une forme d’assurance tout risque, un véritable roc en défense. Irréprochable sur son investissement et essentiel dans la vie de groupe.Allez pour l’anecdote, et je tiens ça de son attachée de presse Caro Thiébaut : beaucoup le confondent avec Thibaut Regard sur le terrain et ça le fait disjoncter. Plus sérieusement c’est un joueur atypique, attachant engagé et généreux. Un mec incroyablement facile à manager, très humain, avec un cœur énorme. Personnellement y a deux mecs qui m’impressionnent plus que d’autres depuis quelques années dans notre rugby. Guilhem Guirado qu’on a reçu il y a peu et Jean-Marc Doussain. J’ai rarement vu un type s’échapper sur un terrain mais ces deux-là ont quelque chose de particulier. Une sorte d’engagement total, tête la première, comme si c’était une question de survie à chaque impact et que chaque centimètre était vital.J’ai pu analyser il y a peu dans un documentaire appelé « Un philosophe dans l’arène », la manière dont le taureau s’investi corps et âme dans la bataille. Et bien Jean-Marc et Guilhem ont ce côté animal sauvage, massif, entier qui les différencient des autres avec cette volonté fière et presque brutale d’une bête dont chaque action devient vitale. Ces deux joueurs sont spectaculaires dans l’affrontement direct avec leur gabarit atypique et ça force le respect. Je suis heureux de recevoir dans Poulain Raffûte Jean-Marc Doussain ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/10/202143 minutes, 48 seconds
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Judicaël Cancoriet : "On n’a pas le temps de polémiquer sur le départ de Franck Azéma, profitons de lui et qu’il parte sur un titre"

A n’en pas douter Massy est LE club formateur distributeur de pépites depuis une bonne vingtaine d’années dans les clubs de l'élite. Mais on parle peu de tous ces clubs formateurs franciliens qui œuvrent pour le développement de notre sport (tout comme ceux des petites villes à travers la France et qui fournissent les clubs professionnels) : Bobigny, Saint Denis, Saint Maur et bien d’autres ont vu éclore des joueurs de classe internationale et méritent un coup de projecteur.  Notre invité a commencé le rugby à Sarcelles avant de faire ses classes au RCME. C’est en 2015 qu’il signe à l'ASM ou il devient champion de France en 2017 et vainqueur du Challenge européen en 2019. Un parcours exemplaire avec des sélections en U18 et U20 avant de connaitre la grande équipe de France en 2017. Judicaël Cancoriet est de la trempe des Macalou, Bastareaud, Camara, Azagoh, Delbouis, Slimani, Cerqueira, Delhommel, Etien, David, Qadiri, Tadjer, Soave, Bonnot, Frisch, Woki, Codjo, Abraham ! Des joueurs formés au biberon francilien qui prouvent que la formation, au-delà des titres de champions du monde U20 de ces deux dernières années, se porte à merveilles depuis que le rugby est devenu professionnel.  Massy est un club a part car même s’il navigue entre la Pro D2 et la Nationale, il continue de se battre et de survivre en allant détecter et former à travers l’Île de France des talents qui font les beaux jours des grosses écuries. En espérant qu’un jour ce club soit reconnu à sa juste valeur comme tous ceux qui forment nos joueurs pros. Il était de notre devoir de mettre en avant leurs actions, leurs formations, notamment celle de Sarcelles d’où sortent entre autres Sékou Macalou, Rabah Slimani et, donc, Judicaël Cancoriet.Bienvenue dans Poulain Raffûte !Podcast animé par Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi OlympiqueMonté par Hadrien Hiault, journaliste Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/3/202135 minutes, 54 seconds
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Guirado: "Sans les Mas, Picamoles, Dusautoir, Bastareaud..., je ne serais pas le capitaine que je suis"

Guilhem Guirado est notre homme de la semaine et surtout un capitaine emblématique. Il a tout connu : l'ivresse de la victoire à un âge où la plupart partent de chez leurs parents pour découvrir le monde : champion de France avec Perpignan à tout juste 23 ans, champion d'Europe à 29 ans avec le RCT.Mais aussi les défaites. Comme on dit, c'est dans l'échec et la remise en question qu'on reconnait un homme bien fait. Capitaine d'une équipe de France qui a subi les maux d'un Top 14 avide de stars étrangères, joueur emblematique d'une génération sacrifiée par des calendriers toujours plus remplis où la politique de l'homme en forme a pris le pas sur la construction d'un groupe sur la longueur : ingrédient essentiel pourtant pour vivre ensemble, fédérer et construire des victoires.On pouvait dire au sortir de la Coupe du monde au Japon que sa génération a mangé pendant près de 10 ans une bonne tartine de merde et que la suivante pourra surfer sur les prises de conscience et les remises en questions d'un système gangrené par les guéguerres entre la Ligue et la Fédération, oubliant ses soldats pourtant acteurs principaux sur le pré et considérés comme des pions interchangeables à souhait. Force est de constater que, avec les résultats de la nouvelle génération, les leçons ont été tirées un peu tard malheureusement pour celle d'avant. Notre invité, au-delà du capitaine emblématique, est un joueur passionné, humble, stable qui a pourtant affronté les médias, l'arrivée des réseaux sociaux et son lot de bourreaux bien planqués. Parce qu'il en faut du courage et des épaules bien larges pour ce gosse de Ceret formé à Arles-sur-Tech pour affronter les 60 millions de sélectionneurs potentiels autoproclamés à chaque sortie de l'équipe de France. Exemplaire dans le combat partout où il a joué, il l'est aussi en ce qui concerne sa reconversion. Titulaire dun BAC S, il anticipe à Nice son futur et force le respect : en formation bachelor BAC+4 en management, il va nous parler de son futur professionnel, de son présent au MHR et de ses années passées sur les terrains du monde entier à toujours tenter le tout pour le tout pour le bien du collectif. Et peut-être au vu de l'hécatombe en équipe de France, pourquoi pas un scoop avec l'annonce de son retour en équipe de France pour le match contre l'Ecosse ce week-end ? :-)Bienvenue Guilhem Guirado dans Poulain Raffûte !Podcast animé par Raphaël Poulain, votre serviteur, et Arnaud Beurdeley, journaliste reporter au Midi OlympiqueMonté par Sébastien Petit, journaliste Eurosport Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/24/202156 minutes, 20 seconds
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Dimitri Yachvili : "Pour l'instant, le XV de France n'a rien révolutionné, il s'est juste remis au niveau"

Il y a des personnes dans ma vie qui m’ont inspiré et avec qui j’aime échanger sur des sujets qui peuvent paraitre inaccessibles. Des discussions sur la vie, nos échecs, nos doutes, nos espoirs, la paternité, notre rôle dans la société en tant qu’homme, en tant que joueur de rugby, en tant que jeune père, en tant que mari. Par exemple, Richard Escot, grand journaliste à L’Equipe, passionné de rugby et de beaux mots, m’a fait découvrir la philosophie et je pourrais l’écouter pendant des heures me parler de la vie. Jean-Pierre Rives m’a permis de faire le deuil du rugbyman professionnel que j’étais à seulement 25 ans et m’a offert l’accès à ma sensibilité à travers l’art grâce à ses mots, son regard bienveillant et son humour. Rares sont ceux avec qui je peux échanger et voyager en profondeur dans des réflexions, des questionnements sur l’existence. Parler de vulnérabilité à coeur ouvert, parler avec passion des mots et de leurs sens, parler avec pudeur d'amour du prochain sans le côté pompeux religieux et avec bienveillance et sans rien attendre de l’autre qu’un silence qui écoute ou un mot bien placé. Comme une action collective ou tu trouves l’autre les yeux fermés, comme une passe fluide, bref comme une amitié. C’est aussi pour ça que le rugby me manque. Cette authenticité dans l’échange. Et bien je le retrouve de temps en temps avec notre invité. Originaire de Brive, passé par le PUC puis Gloucester avant de poser ses valises dans le Pays Basque : c’est Dimitri Yachvili, dit : "le Yach". Il est une légende vivante de notre sport. Je pourrais vous sortir sa fiche Wikipédia avec son palmarès mais il est bien plus que son Challenge européen gagné avec Biarritz en 2012 ou ses deux boucliers avec le BO en 2005 et 2006. Il est bien plus que son titre de champion avec Gloucester ou ses quatre tournois remportés dont deux Grands Chelems entre 2002 et 2012. Il est bien plus que ses 61 sélections, ses essais contre l’Angleterre et ses 373 points avec l’équipe de France. Dimitri, c’est une histoire forte, c’est une fratrie, ce sont des origines mêlées entre la Géorgie, la Grèce, l’Arménie et la France. Le Yach c’est un type attachant, à l’allure posée et pourtant. Bref, c’est un homme tout aussi mystérieux que passionnant. Dimitri c’est aussi le parrain de l'association Kourir, association pour les familles d'enfants atteints d'arthrite chronique juvénile. Bref, ça va au-delà du rugby et même s’il nous régale de ses commentaires chaque weekend de Coupe d’Europe ou du Tournoi des 6 Nations sur les antennes de France 2, accompagné bien sûr de ce bon Matthieu Lartot et de Cecile Grès, il reste surtout pour moi ce mec avec qui j’ai joué en 2001 une Coupe du monde avec une équipe de malade, il reste ce type spécial un peu inaccessible en apparence mais généreux comme un Corse quand il t’a à la bonne. Et malgré la distance, le temps et nos différences, il est surtout une personne inspirante pour moi et que je suis ravi d’avoir comme invité dans Poulain Raffûte.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/17/202148 minutes, 11 seconds
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Jeremy Davidson : "Cette fois-ci, nous (Irlande) ne sommes pas favoris chez nous et cela me gêne"

Vu l’actualité, on va parler de l’Irlande bien entendu. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, l’Irlande, je m’en fais une image particulière ; non pas parce que j’y ai chopé l’appendicite à Dublin et que j’y ai passé une bonne semaine en service gériatrie alors que j’étais aux portes de l’équipe de France en 2001, mais parce que pour moi c’est là où l’on a battu le Munster en demi-finale de Coupe d’Europe avec le Stade Français. L’Irlande, c’est ce public mythique de l’Ulster. L’Irlande, c’est Conor Mc Gregor, Brian O’Driscoll. Ce sont ces batailles épiques sur le terrain avec des guerriers qui ne lâchent rien. L’Irlande, c’est aussi l’histoire d’un pays attachant qui intrigue et qui marque. L’Irlande, c’est guerrier, coloré, c’est le courage dans leur sang, un esprit rageur. L’Irlande, c’est une lutte constante pour l’existence. Notre invité en est un pur produit. On a joué quelques fois l’un contre l’autre quand il était à Castres ou à l’Ulster. Il est de la trempe des Paul O’Connell, des Devin Toner, des deuxièmes "barres" : rugueux, lourds, massifs et qui ne lâchent rien, qui s'accrochent jusqu’à la dernière minute comme la boue sous les crampons un soir d’automne au Ravenhill Stadium (Kingspan Stadium aujourd’hui).  Jeremy Davidson, c’est 32 sélections avec l’équipe d'Irlande et 3 avec les Lions Britanniques. c’est une Coupe du monde en 1999 et c’est surtout un parcours de coach, humble, travailleur, rigoureux et pointilleux.A la fin de sa carrière, il entraîne pendant 4 ans dans son club formateur au Dungannon RFC avant d’entraîner les avants de Castres puis de l' Ulster du Stade Aurillacois, ainsi qu’à l’UBB, avant de devenir Manager du CA Brive Corrèze qu’il ramène en Top 14 dès sa première saison en 2019 en tant que coach.Il nous racontera comment il vit en Corrèze un rugby spécial avec un groupe, une équipe qui tient la dragée haute aux cadors du Top 14 et qui est aujourd’hui 9e du championnat. Non, Brive ne joue pas sa survie cette année et compte bien déranger la hiérarchie à grands coups de surprises et de coups d’éclats. Jeremy nous donnera son point de vue sur la confrontation du week-end Irlande-France : Sexton va-t-il jouer ? Est-ce un match piège pour la France ? Bière ou whisky ? Le coq va-t-il picorer le trèfle ?Mesdames, messieurs, rien de mieux qu’un spécialiste irlandais en terre française pour nous parler de son rugby. Merci Jeremy Davidson d’être avec nous dans Poulain Raffute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/10/202148 minutes, 9 seconds
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Yann Delaigue : "Ntamack, Jalibert, Carbonel, ce sont des petits génies du rugby"

Il y a des joueurs que tu "bades" quand t’es gamin, qui te font aimer ton sport par leurs fulgurances et leur talent. Dans les années 90, ça ne nous rajeunit pas, qui ne s’est pas levé de son canapé, son père à ses côtés, quand Philippe Saint-André décide de relancer de ses 22 face aux Blacks pour marquer ce que les spécialistes appellent "l’essai du bout du monde" ? 29 secondes et 8 passes plus tard, c’est Jean-Luc Sadourny qui marque après une chevauchée épique et neuf joueurs qui croisent, qui débordent, qui passent après contact. Et au milieu de cette relance épique, il y a "le petit Mozart" Yann Delaigue, qui nous régale d’un "assis toi et donne" pétant les chevilles de son adversaire avant d’offrir la balle à Guy Accoceberry. Les maillots trop larges, le public des Blacks admiratifs et consternés et moi les bras en transe au milieu du salon prenant mon père dans mes bras. Qui aurait pu croire que, sept ans plus tard, ce gosse picard de 14 ans jouerait aux côtés de ce fameux Yann Delaigue lors d’un match des Barbarians à Mayol face aux Fidji. Yann Delaigue est de la trempe des mecs uniques par leur talent et leur vista. Ces numéros 10 comme Castaignède, Michalak et maintenant Ntamack, Jalibert voire Carbonel ! Qui de mieux qu’une ancienne gloire pour venir nous parler de la renaissance de l’équipe de France, de ce poste si particulier qu’est celui d'ouvreur. Yann Delaigue, c’est trois titres de champion de France et un de Coupe d’Europe, c’est vingt sélections avec l’équipe de France, c’est Toulon, c’est Toulouse, c’est Castres. Yann Delaigue c’est le Tournoi des 6 Stations qu'il a créée en 2013. Il faut être complètement "cintré" pour imaginer six équipes mêlant anciens joueurs pros et amateurs se rentrer dedans sous la neige à grands coups d’apéro et de fraternité. Il faut être tout aussi "cintré" pour créer le Water Rugby et jouer à toucher sur une barge sur la Garonne a Toulouse ! Et bien Yann l’a fait. C’est donc aussi l'occasion de parler avec Yann du monde de l’événementiel dans un contexte très compliqué pour le monde du sport. Yann Delaigue c’est aussi Rugby French Flair, une association d’anciens joueurs qui viennent en aide aux enfants défavorisés à travers le monde. Bref Yann Delaigue c’est un type généreux, créatif, un talent qui inspire et qu’on est heureux de recevoir. Bienvenue dans Poulain Raffute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/3/202148 minutes, 23 seconds
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Yoann Huget: "C'est le bon moment pour arrêter ma carrière"

Cette semaine, parole encore aux joueurs. Et quel joueur : Yoann Huget. L'ailier du Stade Toulousain a annoncé que cette saison serait la dernière, au terme d'un exercice étrange où Toulouse semble survoler les débats. 16 ans de carrière au plus haut niveau, avec des très hauts et des très bas, l'homme ne fait pas dans la demi-mesure : j'en veux pour preuve son doublé contre le Stade Francais il y a peu avec ses cannes de 20 ans, lui qui en a bientôt 34 ans. J'ai eu la chance de jouer quelques classicos dans les années 2000 entre le Stade Francais et le Stade Toulousain à l'époque où quelques bourre-pifs et autre nuquette appuyée étaient encore tolérés ! Cette rivalité se ressent encore à chaque confrontation entre le club de la capitale, Paris, et la capitale du rugby, Toulouse.Je me suis amusé à compter le nombre de titres glanés au 21e siècle, persuadé que mon club de coeur était LE club qui avait glané le plus de titres ces 20 dernières années... eh bien non : 5 titres pour chaque club, nous sommes à égalité. Et force est de constater qu'aujourd'hui, Toulouse est au dessus ! Premier du top 14, champion de France en titre, après une période de vache maigre ces 10 dernières années avec le slogan "jeu de main, jeu de Toulousains" n'a jamais aussi bien résonné au Sept Deniers (quartier toulousain du stade Ernest-Wallon) que depuis l'arrivée de cette nouvelle generation, élevée au biberon du fameux "assis-toi et donne".Pour ma part, j'ai essayé une fois de les imiter... claquage à la clef...Malheureusement vidée de ses supporteurs mais toujours autant plaisant à voir jouer que sous l'aire Michalak, Poitrenaud, Clerc, Jauzion, Fritz et j'en passe, la tradition perdure de génération en génération et notre invité en est la preuve vivante. Formé au Stade Toulousain, il a tout connu du haut niveau depuis ses débuts en Top 14 en 2005.Champion de France de Prod2 avec Agen, il passe par Bayonne avant de revenir dans son club de coeur en 2012 avec lequel il remporte deux Boucliers. 62 selections au compteur, 14 essais à la clef, 2 quarts de finale de Coupe du monde, 6 participations au tournoi des 6 nations, il a vu évoluer le rugby avec l'arrivée d'une nouvelle génération, l'arrivee des réseaux sociaux et l'hyper professionnalisation de son sport.Yoann Huget a donc annoncé la fin de sa carrière au terme de cette saison étrange. Adoré, très souvent détesté parfois, c'est le prix à payer quand on fait partie de la classe des grands. Et comme les plus grands, il a choisi sa porte de sortie en espérant surfer sur le Bouclier un soir de juin au Stade de France. Un stade rempli, souhaitons-le pour notre cher rugby.Bienvenue dans Poulain Raffute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/27/202148 minutes, 11 seconds
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Gaëlle Hermet : "On veut prouver à la France entière qu’on peut gagner ce Mondial"

C'est une semaine spéciale... Et quel dommage que ce ne soit pas un mois ou une année. Toujours est-il que cette semaine, nous mettons en lumière le sport féminin. Et, dans le milieu du rugby, qui de mieux pour en parler que la jeune et talentueuse Gaëlle Hermet, 3e ligne aile du Stade Touloulain et surtout capitaine de l'équipe de France.J'ai toujours considéré, et même pendant ma carriere, que les héroïnes et les héros du quotidien étaient plus dans les hôpitaux ou au service des autres plutôt qu'à plaquer des types sur un terrain. Et j'en suis d'autant plus persuadé depuis que je suis en âge de comprendre le travail de ma mère qui était assistante sociale et qui gérait 90 dossiers par mois en plus de trois gosses complètement cintrés, avec l'aide de mon papa bien entendu.Si je vous raconte ça, c'est qu'en plus d'être nos héroïnes au quotidien, nos femmes peuvent inspirer notre société en manque de repère et un peu plus encore depuis l'arrivee du covid il y a un an. Si je vous dis : Agathe Sochat, Camille Boudaud, Émeline Gros, Amandine Loubet, ça vous parle sûrement en tant que joueuses du XV de France qui font les beaux jours du rugby feminin ! Mais saviez-vous que ces filles sont en première ligne depuis mars 2020 et viennent en aide au quotidien auprès des plus vulnérables en plus de leur metier de joueuses de rugby ? Eh oui la femme n'est pas l'avenir de l'homme mais bel et bien son présent.Bref, notre invitée est aussi cette héroïne. En plus de son parcours en club et en équipe de France, Gaelle hermet est aussi ergotherapeuthe et est, comme ses coéquipieres du XV de France, en premiere ligne face au covid ! Une double fonction qui inspirerait plus d'un jeune de nos chers centres de formation car oui : on peut réussir sa vie et sa carrière en menant de front deux metiers qui nous tiennent à coeur. Gaëlle en est l'exemple parfait et c'est ce que vous allez découvrir à travers cette émission.Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/20/202137 minutes, 10 seconds
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Jamie Cudmore: "Côté commotion, il faut arrêter de jouer avec la vie des joueurs"

Attention, ça va faire mal. Avec Jamie Cudmore, notre invité de la semaine, il ne faut pas se rater parce que, lui, sinon, ne vous rate pas.Formé au club de Capilano RFC de Vancouver, passé par Llanelli puis Grenoble, avant de faire l'essentiel de sa carrière à l'ASM sous les ordres de Vern Cotter, notre homme est plus connu pour son caractère bien trempé et sa réputation de joueur flirtant toujours avec les limites que pour ses deux contre un. J'en veux pour preuve le nom donné à son vin "Côte d'Auvergne" dont l'appellation "Sin Bin Wine" désigne le "banc de pénalité" en anglais et dont l'étiquette le représente en compagnie... d'un ours.Ça ne rigole pas avec Jamie Cudmore ; demandez plutôt à Jérôme Fillol ou Paul O'Connell et tous ceux qui l'ont croisé sur un terrain. Je vais eviter de lui parler aujourd'hui de pancakes, de sirop d'érable, de Caribou et tous ces clichés canadiens de peur de me faire éteindre à distance par son regard et son silence.Le but de cette invitation est d'échanger avec lui sur sa carrière de joueur, son image de bagarreur, sa carrière d'entraîneur et d'un sujet qui lui tient à coeur parce que directement concerné : les commotions cérébrales. Il est important de parler des sujets qui derangent, ne serait-ce que pour comprendre par l'expérience ce que peuvent vivre les joueurs pendant et après leur carrière.Nous avons tous été marqués par les drames successifs de ces dernieres années dans notre cher rugby et le mot "commotion" fait peur. Autant en parler avec quelqu'un qui connait son sujet en profondeur, histoire de comprendre de quoi on parle... sans langue de bois (et sans mauvais jeu de mots avec sa première profession : bûcheron).Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/13/202147 minutes, 6 seconds
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Gabin Villière: "Quand j’étais petit, je voulais être un Dominici"

Mais quel bonheur de voir des mecs du nord briller dans notre cher rugby pro ! On entend souvent le nom des petits clubs du sud de la France qui sentent bon le rugby de clocher, des clubs centenaires et formateurs qui puent le rugby, la bière fraîche et les barbecues du dimanche après-midi mais quel bonheur d'entendre parfois le nom de Crepy-en-Vallois, d'un Soisson, d'un Marcq-en-Baroeul, d'un Cambrai, d'un Rouen, d'un Beauvais. Et ce bonheur vient de Gabin Villière, notre invité de la semaine.Elvis Vermeulen, Alex Bias, Yoann Montes, Alex Flancard, ça vient du nord et ça fait les beaux jours des clubs de top 14 ! Vire, petite bourgade de Normandie dans le Calvados, plus connu pour son andouillette et sa boisson fortement alcoolisée, que l'oncle Robert se file dans le gosier pour digérer le chapon trop dodu des fêtes de tante Berthe, que pour sa pépinière de jeunes rugbymen à haut potentiel... Et pourtant, Vire brille par la naissance d'un nouvel espoir en la personne de Gabin !On peut le dire : cette année 2020 était une année de merde pour le rugby mais c'est sans compter sur cette renaissance de l'équipe de France et cette nouvelle génération de gosses hyper doués et acquis à la cause du staff tricolore. Au milieu de cette année à la con dans notre cher Top 14, se démarquent quelques pepites, des fulgurances comme Dupont, Kolbe, Etien qui nous filent le sourire et nous font lever du canapé faisant sursauter maman à defaut de nous lever dans les stades qui nous manquent.Et au milieu de cette nouvelle constellation de stars une etoile filante un joueur passé par Rouen et maintenant à Toulon : Gabin ! Ailier gratteur, rapide et gaillard sur les appuis, (encore un qui m'aurait envoyé dans les tribunes si je l'avais croisé il y a quelques années), il est aussi raffûteur comme papa et prouve que ce genre de gabarit athlétique et pas surbodybuildé a toute sa place dans notre championnat et en équipe de France !2021 sera une belle année, mesdames et messieurs, car au-delà de nos bonnes intentions et autres belles résolutions (qui explosent en général à l'arrivée de la deuxième semaine de janvier), nous avons dans notre escarcelle de joueurs à haut potentiel un futur Dominici, juste pour faire perdurer la tradition des mecs un peu fous qui nous font aimer, malgré la sinistrose ambiante, notre cher rugby par leur fougue et leur talent.Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/6/202127 minutes, 52 seconds
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Max Guazzini : "Perdre le Stade Français a été le plus grand drame de ma vie"

Finissons l'année en beauté. Difficile pour moi de dresser le portrait de notre invité, tant il a marqué ma vie et celle d'une bonne trentaine de potes. Cet invité, c'est Max Guazzini.Il y a des hommes comme ça qui sont hors de tout hors du temps qui t'inspirent par leur parcours, leur excentricité, leur clairvoyance et leur audace. Notre invité n'est pas du sérail et pourtant il a révolutionné le rugby ces 25 dernières années en le rendant populaire et accessible.Au-delà du palmarès, en tant que président du Stade Français, il a fait passer notre sport dans une autre sphère : celle du spectacle. Pom Pom girls, calendrier des dieux du Stade, dresseur d'ours, French Cancan, des arrivées de ballons en hélicoptère, en parachute, en char romain qui traverse Paris un jour de finale, les places à 5 euros, des Parc des Princes et Stade de France remplis pour des matches de championnat... et toujours un casting de mecs bonnards, revenchards, acquis à la cause d'un homme pour qui tout était possible.Il a gagné cinq titres de champions de France. Max Guazzini dérange, choque, révolutionne un monde rugbystique patriarcal et un peu consanguin, il faut le dire. Détesté parfois, admiré très souvent, il a su trouver les bons ingrédients pour créer une machine de guerre où des hommes venus du monde entier sont encore nostalgiques de cette époque où tout était possible. Avec Max, chaque début d'année la couleur était annoncée : on va être champion de France et champion d'Europe.Max, c'est une époque : c'est la radio libre, c'est des marraines du Stade Français comme Madonna ou Naomi Campbell. Pour ceux qui ne le savent pas, c'est un chanteur aussi : Manuel Guazzi, mais c'est aussi son amour pour Dalida. Max, c'est un parcours atypique de Toscane à Marseille, d'Aix-en-Provence à Paris. C'est une histoire d'amour avec un club depuis 28 ans et j'aimerais lui rendre hommage comme il se doit à travers ce portrait car sa sortie due à un enfoiré de publicitaire foireux (que je ne nommerai pas) a été un déchirement pour lui, les supporters, les joueurs et pour le rugby. J'ai eu la chance d'être dans le même bateau que lui et de jouer sous ses couleurs bleues et rouges de 1998 à 2005 et de vivre des moments hallucinants à ses côtés. Une aventure extraordinaire pour un petit Picard à peine déniaisé. C'était fou, c'était fort, c'était bien et je ne le répèterais jamais assez : Max Guazzini beaucoup imité, jamais égalé.Bienvenue dans Poulain Raffûte !  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/30/202047 minutes, 22 seconds
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Nicolas Alcalde: "Pourquoi je me suis dopé et pourquoi c'était une connerie"

Parce que nous avons tous, un jour ou l'autre, franchi la ligne blanche, parce que nous avons toutes et tous un jour déconné dans nos vies soit disant si parfaites, parce qu'il est toujours plus facile de critiquer le voisin plutôt que de se regarder en face et voir qu'on n'est pas tout blanc, j'ai décidé de mettre consciemment et volontairement les pieds dans le plat.Nicolas Alcalde, notre invité cette semaine, touché par la passion du rugby depuis ses 5 ans et en proie à une belle carrière en Fédérale 1, a été rattrapé par la patrouille. En octobre 2018, lors d’un contrôle antidopage, le talonneur du RC Nîmes est déclaré positif à un anabolisant. Coup de massue : il est suspendu 4 ans par la FFR. Et le 4 décembre dernier, il a été condamné à de la prison avec sursis et à ne pas entraîner. Courageusement, il a décidé de témoigner pour expliquer ce geste malheureux et pourquoi ses condamnations sont à ses yeux disproportionnées.Notre sport, aussi magnifique soit-il, par ses valeurs son engagement, sa fraternité connaît lui aussi des dérives, des sorties de route, des perditions. Comme la vie de tout un chacun, celle des sportives et des sportifs n'est pas parfaite, tout n'est pas linéaire et c'est tant mieux. Car c'est en apprenant à tomber, en apprenant de nos erreurs qu'on grandit, qu'on murit. Certains diront de notre invité qu'il a dépassé les bornes, qu'il a déconné, que c'est un enfoiré, que les sportifs normalement doivent montrer l'exemple. Ces raccourcis sont devenus tellement à la mode, souvent condensés en 140 caractères, qu'ils peuvent faire très mal.Que celui qui a le mode d'emploi du parfait être humain se lève et m'apporte le Saint-Manuscrit. Oui, notre homme s'est dopé à grands coups de piquouzes, dans le jargon du pilier de bar. Oui, il s'est chargé et en l'invitant je ne lui cherche pas d'excuses... Qui je suis, moi, pour le juger ?Est ce que je le connais bien ? Est-ce que j'ai vécu son parcours, ses peurs, ses blessures, ses doutes ? Alors plutôt que de tirer à vue sur un homme déjà à terre, comme le font de manière trop simpliste certains médias, je lui donne la parole pour comprendre comment il en est arrivé à franchir cette ligne blanche tant redoutée par le commun des mortels.Notre homme sait de quoi il parle et il va nous inviter chacun et chacune à la tolérance de par l'exposition d'un bout de son histoire. Ce podcast aujourd'hui se veut inspirant, empathique et compatissant. Merci Nicolas Alcade d’être avec nous pour expliquer l'inexplicable.Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/23/202047 minutes, 8 seconds
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Jessy Trémoulière : "Non, le rugby n’est pas réservé qu’aux hommes"

Nous avons toutes et tous besoin de figures inspirantes pour nous aider au quotidien à avancer dans nos vies tumultueuses. Des personnes qui, par leur parcours, nous permettent de croire en nous et en des valeurs chères à notre sport. Et Jessy Trémoulière en fait partie.Notre invitée est une touche à tout, passée par la pétanque, le basket, le tennis et le football. Elle ne découvre le rugby qu’à l’âge de 16 ans et intègre l’équipe de l’ovalie Romagnatoise. C’est en 2011 qu’elle intègre la grande Equipe de France au poste d’arrière. Joueuse polyvalente à 7 comme a XV, elle jouera quelques saisons au stade rennais avant de revenir dans sa région à l’ASM Romagnat.Jessy Trémoulière, c’est 2 Grands Chelems en 2014 et 2018, 57 sélections avec l’équipe de France et des distinctions magnifiques : meilleure joueuse française et du monde en 2018 et meilleure joueuse de la décennie au niveau mondial sur la période 2010 2020.Jessy a connu aussi beaucoup de blessures ce qui lui a permis de garder les pieds sur terre et, en parlant de terre et au-delà de toutes ces distinctions, elle est très attachée à la nature et au terroir. En parallèle de sa carrière de rugbywoman, elle est agricultrice à Barlière où elle s’occupe de la ferme familiale avec son papa.Femme simple et passionnée, Jessy jongle entre ballon ovale et exploitation familiale et y trouve un bel équilibre nécessaire à son épanouissement et à ses performances. J’ai eu la chance d’échanger avec elle lors d’un Village Rugby Tour avec la Ligue et je vous assure qu’elle est inspirante de par son franc-parler, sa passion et sa simplicité.Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/16/202038 minutes, 43 seconds
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Harinordoquy: "Les commotions, ça m'a fait peur, il faut plus en parler"

Notre invité est un nom bien connu de notre cher rugby de ces 20 dernières années : Imanol Harinordoquy ! C’est à Saint-Jean Pied de Port qu’il grandit et c'est à l'US Garazi qu’il débute le rugby à 14 ans avec une bande de potes sans vraiment connaître les règles… après être passé par le foot la pelote basque et le judo.C’est à la Section Paloise qu’il prend ses marques au haut niveau et entame une magnifique carrière en équipe de France à partir de 2002, avant de partir jouer pour le BO pendant 12 ans en 2004. Avec le Biarritz Olympique, il remportera deux titres en 2005 et 2006 ainsi que la Challenge cup avant de partir en 2014 au Stade Toulousain.Il joue 82 fois sous le maillot tricolore et remporte avec le XV de France 4 tournois des 6 Nations dont 3 Grands Chelems et participera à 4 Coupes du monde. Je me permets de dire 4 car il y a eu 2003, 2007 et 2011 et cette finale contre les Blacks, mais nous avons eu l’opportunité d’en disputer une ensemble en Australie en 2001 en équipe de France moins de 21 ans avec un groupe de malades : écoutez plutôt : Nico Mas, Pierre Rabadan, Thierry Dusautoir, Dimitri Yashvili, Fred Michalak, Julien Peyrelongue, Rida Jahouer, Jeff Coux et donc en troisième centre Imanol Harinordoquy. Je ne comprends toujours pas comment on n’a pas pu finir champion du monde avec cette équipe de malades.Bref : Imanol est aujourd'hui avec nous pour nous parler de son rugby, de l’équipe de France et de ses souvenirs…Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/9/202045 minutes, 15 seconds
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Fonteneau: "A Agen, la Pro D2 n'est pas un sujet tabou"

"The show must go on". Reprise de notre émission après une semaine marquée par le décès de Christophe Dominici."Le show doit continuer". C'est sans doute ce que se dit notre invité de cette semaine, Jean-François Fonteneau, président du club d'Agen qui est lanterne rouge du championnat de France après 10 journées et un bilan pour le moment sans appel : 10 matches, 10 défaites.Originaire d'Arcachon comme le rugby en universitaire, il débute à Salon de Provence à XIII avant de venir au XV puis de s'expatrier à Casteljaloux puis l'US Marmande à la fin des années 80. Il jouera de 1992 à 95 au Stade Bordelais, alors en groupe A, avant de revenir à Marmande alors en Elite A 2, l'équivalent de la deuxième division où il terminera sa carrière officiellement en 1997 a 33 ans.Jean-François revient sur les terrains en tant que président-joueur des cadets de Gascogne de l'US Casteljaloux Club, avec lequel il remportera le titre de champion de France de Fédérale 3 en 2006. Il sera à l'origine de la fusion entre Marmande et Casteljaloux et raccrochera définitivement les crampons en 2007. En 2011, il intègre le conseil d'administration du SU Agen et en deviendra le président en 2018 succédant à Alain Tingaud.Homme d'affaires passionné par son sport et par les hommes, il est donc à la tête d'un club mal en point en Top 14 au beau milieu d'une saison bizarre, tant économiquement que sportivement.Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/2/202046 minutes, 13 seconds
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Dominici, putain de légende mon King

Christophe Dominici nous a quittés tragiquement ce mardi 24 novembre. Pas d'émission classique cette semaine, l'actu attendra, mais cette lettre que je souhaite vous lire comme un hommage à cet homme que j'admirais plus que tout."Tout va merveilleusement bien, mais je ne préfère pas parler pour le moment." J’ai lancé le 31 août une invitation à Christophe Dominici, Domi, pour qu’il vienne nous parler de sa carrière, de ses grands moments et du feuilleton biterrois dont il a été l’un des principaux acteurs cet été. "Tout va merveilleusement bien", m’avait -il répondu. Et puis… le choc. Comme un coup d’arrêt brutal, un coup de massue. Son départ.Dans notre sport de bonhommes, on ne pleure pas parce qu’on est des héros des surhommes invulnérables. Domi vient de nous rappeler toutes et tous à notre humanité à notre vulnérabilité. Domi, c’était mon king, notre king à tous, il a marqué ma génération. S'il y a bien trois choses que Domi m’a inspirées, c’est l’audace, la passion et le courage. Domi, c’était un homme entier pourfendu qui faisait lever les foules du monde entier.Domi est une légende maintenant et ça fait chier de le dire trop tôt parce que c’est beaucoup trop tôt.Max Guazzini l’a dit : le Stade Français, c'est une grande famille. OUI, je vous l’assure. Domi, mon king, tu restes l’un des papas de cette famille avec ton fameux "dis-moi fils..." et une belle figure tutélaire pour toute une génération. Alors MERCI pour ta générosité, ta passion, ton entièreté, ton talent et tout ce que tu nous as apporté à tous famille, amis, joueurs, adversaires et supporteurs. Putain de légende, putain de dieu du stade. Mon King. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/26/20207 minutes, 17 seconds
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Benjamin Kayser : "Les Anglais aussi sont heureux de revoir une grande équipe de France"

Nous sommes le 23 avril 2005 il est 16h45 quand Christophe Dominici marque après 8 minutes d’arrêt de jeu l’essai qui délivre le Parc des Princes d’une tension hallucinante. 8 minutes d’arrêt de jeu et nous voilà en finale de la coupe d’Europe de rugby. Après un tour de terrain en communion avec notre public, je me retrouve avec Benjamin Kayser au milieu du terrain à planter avec nos crampons un drapeau bleu et rouge floqué d’éclairs. On a marché sur le Parc des Princes.Benjamin, c’est un globe-trotter, un enfant de la balle ovale qui débute sa carrière professionnelle au Stade Français en 2004. Il passera par Leicester, Castres puis Clermont où il jouera 8 saisons entre 2011 et 2019.Les chiffres parlent pour lui : 2 fois champion de France en 2007 avec le Stade Francais, puis en 2017 avec l’ASM, champion d’Angleterre avec Leicester, vainqueur du Challenge européen avec l’ASM en 2019, 5 fois finaliste de la coupe d’Europe et 3 fois finaliste du Top 14, il compte 37 sélections avec l’équipe de France avec laquelle il participe à 4 tournois des six Nations et une Coupe du monde. 15 ans plus tard, c’est la besace pleine de titres qu’il met un terme à sa carrière pour devenir consultant sur TF1, puis sur France 2 et Sud Radio où il nous régale de ses commentaires, de son professionnalisme et de son humour.Au-delà du joueur, c’est un fédérateur, un homme intelligent fin et drôle qui porte aujourd’hui un regard lucide et pro sur l’évolution de son sport sans langue de bois... Je vous le garantis !Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/19/20201 hour, 39 seconds
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Lenaïg Corson: "Ne plus parler de l'équipe de France féminine, c'est difficile à vivre"

Cette semaine, place aux femmes. Et une femme en particulier : voici Lenaïg Corson, joueuse internationale du Stade Français ! Née à Paimpol, une petite bourgade de Bretagne, et après avoir été heptathlonienne dans sa jeunesse, notre invité commence le rugby sur le tard au Stade Rennais Rugby en 2009. Elle connaîtra sa première sélection avec le XV de France en 2012 puis avec l'équipe de France à 7 jouant tantôt 2e ligne tantôt ailière.Joueuse athlétique, elle fait partie de ces femmes qui ont popularisé le rugby féminin ces 10 dernières années avec notamment une montée en puissance et des résultats face aux Anglaises et aux All-Blacks qui positionne l'équipe de France dans le trio de tête des équipes mondiales.Et pourtant, malgré de très bons résultats, malgré ce vent de fraîcheur féminin face à un rugby masculin gangréné par des guerres d'égo et des résultats décevants de l'équipe de France ces dernières années, malgré un rugby de mouvement et un état d'esprit collectif de battantes qui te fait lever de ton canapé et courir dans ton salon aux côté des Trémoulières, des Julie Aneyry, des Safi N'Diaye et autres soeurs Ménager, et bien non, le rugby féminin reste encore l'enfant pauvre de notre sport et c'est bien dommage...Alors c'est avec un énorme plaisir que je reçois Lenaïg pour nous parler de son rugby, de ses actions sur et en dehors du terrain pour faire évoluer son sport qui mérite sa place au soleil, aux côtés des hommes et non plus derrière eux. Problème sociétal, me direz-vous, c'est à nous de jouer pour faire évoluer les mentalités et c'est ce que j'espère faire en invitant une joueuse rugbywoman dans Poulain Raffûte. Parce que la femme n'est plus l'avenir de l'homme mais bien son présent ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/11/202048 minutes, 48 seconds
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Benoit August: "Le rugby français a besoin des petits clubs pour sortir de grands joueurs"

Nostalgie, quand tu nous tiens... En appelant notre invité de la semaine, j'ai pris une vague nostalgique dans la tronche. Un coup de jeunesse avec une pluie de souvenirs sur et en dehors des terrains : Old Navy, St-Jean d'Arves, Jean-Bouin mais aussi le Parc des Princes... avec Benoit August.Avec Ben, nous avons joué trois ans ensemble et il fait toujours partie des mecs avec qui j'ai partagé un bout de vestiaire sur une durée assez conséquente pour dire que même si tu ne l'as vu depuis dix ans, tu sais qu'en un regard un fou rire et c'est reparti comme en 40.Né à Mont-de-Marsan, c'est à Dax qu'il a fait ses armes avant de partir au Stade Français où il jouera 3 saisons et il remportera 2 titres, puis c'est avec Biarritz pendant 8 saisons qu'il continuera à glaner 2 autres titres de champion de France et un Challenge européen.Fait improbable : c'est le seul joueur de l'ère professionnel à avoir remporté 4 Boucliers de Brennus d'affilée et c'est le seul avec Pierre Rabadan à avoir plus de 50 sélections avec les Babas... Je rigole bien sûr :) Après avoir été consultant à Canal+, entraîneur du BO, puis de l'US Tyrosse, il devient président, comme son père mais 20 ans plus tard, de l'US Dax, son club de coeur.C'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai le plaisir d'inviter cette semaine Benoit August dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/4/202038 minutes, 49 seconds
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Adrien Buononato : "On arrivait à quelque chose qui ne me convenait pas"

Raphael Poulain reçoit l'ex-entraineur de Soyaux Angoulême Adrien Buononato. Présent au stade pour soutenir son ancien club, il revient sur son départ mais aussi sur la venue de Vincent Etcheto.L'ancien talonneur revient aussi sur le métier d'entraineur ainsi que sur celui de formateur sans oublier quelques anecdotes lors de son passage au Stade Français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/28/202035 minutes, 11 seconds
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Antoine Burban: "Nous voulons lancer notre saison en battant le Racing à domicile"

Pierre Rabadan disait de lui il y a quelques années qu'il n'y avait pas d'équivalent physiquement en France au poste de 3e ligne. Lui, c'est Antoine Burban du Stade Français.Puissant, athlétique, endurant, gratteur talentueux, c'est au PUC qu'il se forme avant d'arriver au Stade Francais en 2006 pour devenir champion de france un an plus tard avec le club de la capitale. Elu espoir de l'année en 2007, il connait quelques blessures qui l'écarte des terrain à de nombreuses reprises. il aura tout connu au stade : le depart de Max, la fusion avorté avec le Racing, un autre titre en 2015, l'Equipe de France avec laquelle il jouera deux tournois mais aussi l'arrivée de Heyneke Meyer qui aura fait beaucoup de mal à l'image de son club et provoqué les départs successifs de ses amis : les Dupuy, Parisse, Camara, Plisson, Flancard, Slimani...Fidèle parmis les fidèles, le voilà de retour sur les terrains avec un nouveau statut : celui de leader et capitaine. Pour conclure ce portrait, comment ne pas mentionner sa sélection avec les Barbarians qui reflète tellement l'état d'esprit de notre invité...Bienvenue Antoine Burban dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/202026 minutes, 28 seconds
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"Le rugby ne va pas bien : rendons le plus citoyen et responsable" : Poulain Raffûte avec Julien Pierre

La légende dit de lui qu'il a été élevé dans un zoo. Né à Rodez en 1981, c'est aux Sables d'Olonne qu'il grandit et fait ses classes en découvrant le rugby, avant de partir à La Rochelle en 1998. Champion de France espoir avec le Stade Rochelais, c'est à Bourgoin-Jallieu qu'il s'émancipe et connaît ses premières sélections avec les Barbarians en 2007... c'est dire qu'il a l'esprit rugby, le mec !Julien Pierre a été un rugbyman accompli : champion de France avec Clermont en 2010, vainqueur du Grand Chelem avec l'équipe de France la même année, et vice-champion du monde en 2011, il termine sa carrière à Pau en 2018 où il est devenu coordinateur sportif.Désormais, cet amoureux de la nature depuis toujours s'est mué principalement en homme impliqué sur les questions environnementales. Il a créé avec le parc animalier d'Auvergne, pendant ses années à l'ASM, l'association La Passerelle Conservation dont il est le président. Le but : trouver des fonds à destination de programmes de sauvegarde d'espèces animales menacées.Présent également aux côtés de Florian Grill, dans une liste opposition à celle de Bernard Laporte lors de la récente élection à la présidence de la Fédération Française de Rugby, Julien Pierre est un homme engagé, comme vous allez pouvoir le constater, avec des idées claires sur les problèmes du rugby actuel.Bienvenue dans Poulain Raffûte ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/14/202037 minutes, 11 seconds
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Jonathan Wisniewski : "Déposer le bilan dans 6 mois, c'est notre crainte"

Il y a des hommes que l'on aime voir jouer et briller sur les terrains de Top 14. Des meneurs d'hommes, des métronomes, des joueurs au talent à l'état pur, et qu'on aurait aimé voir évoluer en équipe de France. Jonathan Wisniewski fait partie de ceux-là. Et c'est tout naturellement qu'il est l'invité de Raphaël Poulain et Arnaud Beurdeley cette semaine.Du haut de ses 35 ans, le demi d'ouverture du LOU a bien bourlingué partout en France, mais c'est avec le Racing qu'il est devenu champion de France en 2009. C'est à Lyon désormais qu'il poursuit sa carrière et qu'il prépare avec attention son après-carrière.La crise du Covid étant passée par là, c'est avec un oeil alerte et bienveillant qu'il tire un bilan de cette période compliquée en espérant des jours meilleurs pour son club, comme pour le rugby professionnel. En homme averti, Jonathan est déjà chef d'entreprise mais aspire surtout à devenir entraîneur après avoir été joueur de haut niveau. Venez découvrir l'étonnant et talentueux Wisniewski qui pourrait bien vous surprendre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/7/202039 minutes, 2 seconds
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Baptiste Serin : "J’avais besoin de me mettre en danger et ça a été le bon choix de rejoindre Toulon"

Cette semaine, Raphaël Poulain accueille Baptiste Serin, demi de mêlée du Rugby club toulonnais, pour parler de l’actualité de la semaine. Une belle semaine marquée par la qualification du RCT pour la finale de la Challenge Cup aux dépends de Leicester. L’ancien joueur de l’UBB, qui attaque sa deuxième saison sur la rade, se remet doucement d’une blessure à l’épaule. Au micro de Raphaël Poulain, il en profite pour faire le point sur les échéances à venir avec notamment une grosse affiche face à Toulouse dimanche soir. A 26 ans, Baptiste Serin se projette aussi sur le XV de France qu’il a envie de retrouver le plus vite possible pour s’installer et viser les grandes échéances à venir, comme la Coupe du monde 2023 en France.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/30/202025 minutes, 33 seconds
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Rémi Lamerat : "L'UBB veut solder la saison dernière par un titre en Challenge Cup"

Cette semaine, Raphaël Poulain accueille Rémi Lamerat, centre de l'Union Bordeaux-Bègles, pour parler de l'actualité de la semaine. Une semaine rythmée par les Coupes d'Europe où l'UBB va affronter Bristol en demi-finale de Challenge Cup. Une équipe qui a récupéré Semi Radradra, centre fidjien parti de Bordeaux cet été... pour se retrouver face à son ancien club.Cela n'empêchera pas les Bordelais d'avoir la ferme intention de passer ce cap pour tenter de remporter cette compétition, belle consolation en vue pour un club qui était leader du championnat de France avant que la pandémie de Covid ne vienne conclure les débats avant même de disputer les phases finales.Mais l'ancien de Castres et de Clermont n'est pas seulement un rugbyman accompli, c'est aussi un passionné de vin. Passion dont il va parler avec son hôte et qui va l'emmener, si tout va bien, à devenir vigneron après sa carrière professionnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/23/202037 minutes, 4 seconds
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Florian Grill: "On ne sera jamais champion du monde si la FFR et la LNR ne s'entendent pas"

Raphaël Poulain aurait pu vous parler des quarts de finale sulfureux de Coupe d'Europe qui s'annoncent ; il aurait pu vous parler de la belle victoire du Stade Français à Castres pour sa première sortie de la saison de Top 14 ou des difficultés de Montpellier, que Mohed Altrad tient à bout de bras... mais non.Election oblige, Raphaël accompagné d'Arnaud Beurdeley accueillent cette semaine Florian Grill, président de la Ligue régionale d'Île de France et surtout candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby, tout comme le sera aussi son adversaire Bernard Laporte, candidat à sa propre succession le 3 octobre prochain.Florian Grill est un challenger qui croit fermement en son projet, qu'il vous présente en une demi-heure, autour de thèmes comme la formation, le calendrier international et l'apaisement des tensions entre la Fédération et la Ligue nationale, entre autres... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/16/202035 minutes, 20 seconds
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Thomas Lombard: "Nous n'oublions pas que le Stade Français a fini dernier"

Le Stade Français va enfin pouvoir lancer sa saison 2020/2021. Privé de match inaugural face à Bordeaux-Bègles faute d'être prêt à temps à cause du covid-19, le club parisien se rend à Castres ce week-end. Et qui de mieux que Thomas Lombard, directeur général du Stade, pour en parler avec Raphaël Poulain ?Flanqué de Damien Bourdeilh, l'ancien stadiste revient sur le retour de son ancien coéquipier au sein du club dans la peau du dirigeant pour expliquer l'arrivée de Quesada et de sa nouvelle équipe, pour redonner espoir et moral à des joueurs qui n'en avaient plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/202035 minutes, 45 seconds
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Frédéric Michalak: "Changeons les mentalités et ce rugby d'avant"

Comme les écoliers, Poulain Raffûte fait sa rentrée ! La saison 2020/21 se lance ce début septembre, mais ira-t-elle jusqu'à son terme cette fois-ci ? C'est la grande question que se pose Raphaël Poulain et ses acolytes d'Eurosport, dont cette semaine, Damien Bourdeilh.Avec eux pour lancer la 4e saison de cette émission, désormais culte, et tenter de répondre aux questions qui préoccupent les fans de rugby : Frédéric Michalak, ancien international tricolore, passé par Toulouse, Toulon ou encore Lyon, et actuellement actionnaire majoritaire du Blagnac Rugby, club de Federale 1.PS à nos abonnés, et à ceux qui nous rejoignent : vous allez constater un problème de son au cours de votre écoute, malheureusement indépendante de notre volonté. Veuillez nous en excuser, soyez sûr que nous ferons mieux la prochaine fois... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/2/202041 minutes, 15 seconds
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Arthur Iturria, l'homme qui a grandi plus vite que prévu

Pour ce dernier épisode de son tour de France parmi les clubs de l'élite, Raphaël Poulain achève sa tournée à Clermont avec Arthur Iturria. Le 2e (ou 3e) ligne de l'ASM, international en attente de meilleurs jours, a connu plusieurs générations de joueurs emblématiques du club auvergnat et a su grandir auprès des meilleurs pour faire partie lui aussi de ceux qui auront marqué le club.Originaire de Bayonne, Arthur pose ses valises en Auvergne en 2012 pour terminer sa formation. C'est en 2015 qu'il intègre le groupe sénior où il connaîtra les joies de remporter le championnat de France en 2017 et le Challenge Européen en 2019, mais aussi les peines de perdre une finale de Coupe d'Europe il y a trois ans... compétition où l'ASM aura encore son mot à dire cette saison, avec un choc face au Racing en quart de finale au mois de septembre. Non sans impatience pour notre dernier invité.Même s'il ne porte plus le maillot du XV de France pour le moment, le colosse l'ASM attend de nouveau son heure en prenant la vie du bon côté. Laissez-vous donc embarquer avec Raphaël Poulain à la rencontre d'Arthur Iturria pour clore ce tour de France du Top 14. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/19/202032 minutes, 41 seconds
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Romain Sazy, l'homme qui rêvait de voir le Stade de France

Souriant, affable, voire réservé, Romain Sazy est l'invité de Raphaël Poulain cette semaine dans "Poulain Raffûte". A l'issue d'une saison dernière achevée à la cinquième place pour le club de Charente-Maritime, et marquée par une fracture de la cheville au mois de janvier pour le joueur de 33 ans, Sazy fait le point avant la reprise : restrictions sanitaires, tribunes limitées à 5000 places, nouvelles recrues et revue d'effectif.L'ancien joueur de Montauban, arrivé à la Rochelle en 2010, confie également ses ambitions pour l'exercice à venir, et après deux demi-finales, rêve de fouler la pelouse du Stade de France en finale. Pour toucher, enfin, ce Graal, qu'il convoite tant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/12/202027 minutes, 36 seconds
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Mathieu Babillot, l'homme de la situation pour redresser Castres

Mathieu Babillot est troisième ligne aile. Né d'une mère auvergnate et d'un père centrafricain, le joueur de 26 ans n'a connu qu'un seul club dans sa vie de rugbyman : le Castres Olympique. Après un exercice 2019-2020 éprouvant et marqué notamment par une luxation de l'épaule, Babillot espère retrouver les sommets avec son équipe fortement remaniée à l'intersaison puisque 16 joueurs sont partis. Le quintuple champion de France va devoir se renouveler.Cette saison, le Français retrouve ses galons de capitaine. Epaulé par trois vice-capitaines, Babillot est attaché viscéralement au CO et s'avance comme l'homme de la situation pour redresser la formation tarnaise, lauréate du Brennus en 2018.Mais sous contrat jusqu'en 2022, Babillot rêve aussi d'équipe de France. Désormais international tricolore, appelé pour le Tournoi des Six Nations par Jacques Brunel en 2018, le 3e ligne, très marqué par le décès de son ami et ancien Castrais, Ibrahim Diarra, en décembre dernier, compte 4 sélections chez les Bleus et n'a pas abandonné l'idée de représenter à nouveau son pays. C'est ce qu'il a confié, notamment, au micro de Raphaël Poulain.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/5/202025 minutes, 43 seconds
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Jean-Baptiste Péjoine, l'homme qui aimait son club de toujours : Brive

Jean-Baptiste Péjoine est l'homme d'un club, Brive. L'ancien demi de mêlée a posé les pieds en Corrèze il y a plus de 20 ans et y a fait toute sa carrière. Et l'histoire n'est pas finie puisqu'il fait désormais partie de l'encadrement du club où il est en charge des trois-quarts dans le staff de Jeremy Davidson.Au micro de Raphaël Poulain, Jean-Baptiste évoque son parcours personnel, les résultats de la saison dernière qu'il jugent positivement mais aussi la philosophie du club qui souhaite faire grandir de jeunes joueurs. Enfin, il évoque les ambitions de Brive, l'un des plus petits budgets du Top 14. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/29/202032 minutes, 52 seconds
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Laurent Travers, l'homme qui aimait son Président

Laurent Travers est un passionné qui aime les passionnés de rugby. Lui qui a connu la folie briviste sous l'ère Patrick Sébastien dans les années 90, connaît désormais celle du Racing sous l'égide de Jacky Lorenzetti, un révolutionnaire et un visionnaire avant d'être un homme d'affaires, vous diront ceux qui le cotoient.Laurent Travers, longtemps indissociable de Laurent Labit de Montauban à Paris en passant par Castres avant que celui-ci ne rejoigne l'encadrement de l'équipe de France, a appris à manoeuvrer seul et avec brio, au sein d'un groupe et d'un club qu'il vénère par-dessus tout. Et avec lequel il espère désormais conquérir l'Europe après avoir conquis le championnat de France en 2016, comme il l'a reconnu sans peine au micro de Raphaël Poulain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/22/202037 minutes, 58 seconds
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Bernard Pontneau, l'homme qui ne voulait plus être président

Bernard Pontneau est le premier président d'un club de Top 14 à être invité dans Poulain Raffûte. Et sans doute le seul. Ce club, c'est la Section Paloise remontée de Pro D2 vers l'élite en 2015. L'élite, Pau s'y accroche avec coeur et envie même si les Béarnais luttent chaque saison au milieu de tableau à défaut de jouer un rôle majeur dans le championnat de France, et n'ont encore jamais été pris de vertige d'une nouvelle descente.Comme vous allez le remarquer, Bernard Pontneau est un président franc, sincère, investi et passionné, qui a une opinion tranchée aussi bien sur le XV de France que sur les réseaux sociaux... Mais un président qui va bientôt passer la main à la tête du club à l'issue de la saison 2020/2021 qu'il espère meilleure que la dernière, faute d'avoir pu aller à son terme. Avec surtout le public au rendez-vous, sans qui le club ne pourra pas survivre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/15/202036 minutes, 44 seconds
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Gonzalo Quesada, l'homme qui aimait les voyages et le Stade Français

Gonzalo Quesada est le gendre idéal, celui avec lequel tu aimes plaisanter, passer de bons moments autour d'un barbecue argentin en regardant du polo, même si tu n'aimes pas ça, car en fin de compte l'Argentin sait plaire.Oubliez le sourire ultra bright, Gonzalo est un manager d'hommes qui aime les voyages, tant il a roulé sa bosse, et aussi les défis. Passé par beaucoup de clubs français, l'Argentin a une histoire particulière avec le Stade Français, club avec lequel il a gagné le championnat de France en 2015 et la Challenge Cup en 2017.Après un passage en Argentine, le voici de retour à Paris où il reprend les rênes d'un club marqué par les dernières saisons ratées, pour ne pas dire gâchées, malgré les millions mis sur la table. Et qui dit d'autre pour parler avec lui de ce retour très attendu que son ancien coéquipier Raphaël Poulain ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/9/202040 minutes, 15 seconds
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Sergio Parisse, l'homme qui attend toujours sa "happy end"

Sergio Parisse n'est plus un joueur du Stade Français. Cela fait bizarre de dire cela après 14 ans de vie commune, mais c'est une réalité depuis 2019. Il fait désormais les beaux jours du RC Toulon, où il espère tirer la plus belle des révérences à bientôt 37 ans. Sincère dans son propos et droit dans ses bottes, le 3e ligne centre italien a autant le coeur sur le main que la Squadra dans le coeur. Sa sélection avec laquelle il n'a pas encore réussi à tirer un trait définitif et à laquelle il prédit un avenir plus radieux que ces dernières années.Après un typhon en Coupe du monde et un virus perturbateur en Tournoi des 6 Nations, Sergio Parisse arrivera-t-il à dire au revoir à tous ceux qui l'ont adulé pendant des années ? Stadiste dans l'âme comme lui, Raphaël Poulain, lui, n'a pas attendu la fin du monde pour lui dire tout le bien qu'il pensait de lui, autour d'une demi-heure de conversation pour parler de Toulon, de l'Italie et bien sûr de sa belle carrière professionnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/1/202039 minutes, 13 seconds
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Pierre Mignoni, l'homme qui vise le Brennus avant le XV de France

Pierre Mignoni est un meneur d'hommes, un perfectionniste au gros caractère avec de l'ambition à revendre. C'est avant tout le manager de l'équipe lyonnaise du LOU depuis 5 ans, qu'il a fait remonter de Pro D2 au Top 14. Demi-finaliste la saison dernière, son équipe était deuxième du championnat avant que le covid ne stoppe une ascension aussi irrésistible que programmée. Qu'à cela ne tienne, ce n'est que partie remise.Parmi les meilleurs demis de mêlée des années 2000, Pierre Mignoni est aujourd'hui un manager reconnu et respecté de tous, notamment de Raphaël Poulain, heureux de pouvoir s'entretenir avec celui qu'il voit un jour prendre les rênes de l'équipe de France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/24/202035 minutes, 2 seconds
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Yannick Bru, l'homme qui veut laisser le XV de France derrière lui

Yannick Bru ne laisse personne indifférent. Joueur emblématique du Stade Toulousain des années 2000, avec deux titres de champion de France et deux titres européens à la clé, l'ancien talonneur international a roulé sa bosse sur les terrains en devenant entraîneur des avants, d'abord à Toulouse, puis en équipe de France sous Philippe Saint-André et Guy Novès avant de se faire remercier, sans ménagement.De cette expérience douloureuse, Yannick Bru s'en est remis avec brio en prenant en main l'Aviron Bayonnais, pour faire monter le club de Pro D2 en Top 14 avec un objectif : faire bonne figure face aux grosses écuries du championnat de France avec qui il est difficile de rivaliser. C'est ce qu'il explique avec toute sa sincérité à Raphaël Poulain et Olivier Canton cette semaine dans Poulain Raffûte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/17/202037 minutes, 12 seconds
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Christophe Laussucq, l'homme qui n'a pas sa langue dans sa poche

Attention les oreilles ! Cette semaine, Raphaël Poulain accueille Christophe Laussucq, le manager du SUA, ancien demi de mêlée international et ex-coéquipier de son hôte. A la tête du groupe d'Agen depuis 2019, ce Bordelais est brut de décoffrage, et ça, Raphaël adore : que ce soit sur la situation économique du rugby français, de l'équipe de France ou d'autres sujets brûlants du moment, "Kiki" (uniquement pour les intimes) n'élude aucun sujet, avec coeur et une passion toujours intacte.Chaque semaine, Raphaël Poulain invite un acteur du Top 14 pour décrypter l’actualité du rugby aux côtés d’Olivier Canton, journaliste à la rédaction d’Eurosport. L’ancien ailier du Stade Français et du Racing 92 balaie les sujets du moment et se projette sur le futur de son sport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/10/202034 minutes, 31 seconds
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François Cros, l'homme-exception du rugby français

Cette semaine, Raphaël Poulain reçoit François Cros pour le troisième épisode de son émission post-confinement. Le troisième ligne du Stade Toulousain est le bon élève du Top 14 pour avoir mené de front des études de podologie avec sa carrière professionnelle de rugbyman. Diplôme en poche, le voilà assuré d'avoir un après-carrière tout tracé, une exception toutefois dans le paysage du rugby français.Chaque semaine, Raphaël Poulain invite un acteur du Top 14 pour décrypter l’actualité du rugby aux côtés d’Olivier Canton, journaliste à la rédaction d’Eurosport. L’ancien ailier du Stade Français et du Racing 92 balaie les sujets du moment et se projette sur le futur de son sport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/3/202029 minutes, 54 seconds
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Philippe Saint-André, l'homme qui fait son retour en Top 14

Pour le deuxième épisode de son émission post-confinement, Raphaël Poulain reçoit Philippe Saint-André, directeur de rugby du Montpellier Hérault Rugby, arrivé en février 2020, juste avant l'arrêt de la saison en raison de la pandémie du covid-19. Après un passage en Angleterre et en équipe de France, en tant que sélectionneur des Bleus, PSA revient en Top 14 dans des circonstances exceptionnelles qu'il nous explique à coeur ouvert.Chaque semaine, Raphaël Poulain invite un acteur du Top 14 pour décrypter l’actualité du rugby aux côtés d’Olivier Canton, journaliste à la rédaction d’Eurosport. L’ancien ailier du Stade Français et du Racing 92 balaie les sujets du moment et se projette sur le futur de son sport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/27/202042 minutes, 58 seconds
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Christophe Urios, l'homme apaisé

Chaque semaine, Raphaël Poulain invite un acteur du Top 14 pour décrypter l’actualité du rugby aux côtés d’Olivier Canton, journaliste à la rédaction d’Eurosport. L’ancien ailier du Stade Français et du Racing 92 balaie les sujets du moment et se projette sur le futur de son sport. Pour le retour de l’émission, Raphaël Poulain reçoit Christophe Urios, le manager de l'Union Bordeaux-Bègles, en tête du Top 14 avant l’arrêt du championnat pour cause de pandémie. Son parcours, son club, ses ambitions pour la suite, les baisses de salaires dans le rugby, Urios n’élude aucun sujet avec son franc-parler habituel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/20/202047 minutes, 38 seconds