Le juge à la retraite Jacques Chamberland a présidé la Commission d'enquête sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques. Michel Lacombe rencontre cet homme qui, durant sa carrière, a surtout aimé son poste de sous-ministre de la Justice.

Paule Beaugrand-Champagne a occupé des postes de direction dans tous les grands médias du Québec. Michel Lacombe fait un tour d'horizon de sa riche carrière en sa compagnie.

Depuis une quarantaine d'années, Dinu Bumbaru fait tout pour que le patrimoine montréalais brille. Bien que ses origines soient roumaines en partie et qu'il soit né à Vancouver, c'est bien à Montréal qu'il a élu domicile. Michel Lacombe rencontre le directeur des politiques de l'organisme Héritage Montréal.

Soleil Launière pose une question importante : comment être Québécoise et Autochtone en même temps. Elle est née à Mashteuiatsh, près de Roberval, au Lac-Saint-Jean, et son questionnement identitaire l'a menée à la danse, à la musique et au théâtre.

Après une carrière de plusieurs années au sein de prestigieux festivals en Europe, Martine Dennewald codirige depuis mai2021, avec Jessie Mill, le Festival TransAmériques (FTA). Conversation avec une polyglotte pour qui « aller voir ailleurs, c'est l'essentiel ».

« Je ne me limite pas à la danse », affirme Mélanie Demers, lauréate du Grand Prix de la danse de Montréal en 2021. Dans ses spectacles Les angles morts, La goddam Voie lactée, Confession publique et Cabaret noir, la danseuse et chorégraphe flirte assurément avec le théâtre.

Lors du tremblement de terre en Haïti en 2010, l'ingénieur informatique Samuel Pierre s'est dit que les Haïtiens devaient rebâtir le pays eux-mêmes. En sollicitant les dons de la diaspora à Montréal, il a lancé la Cité du savoir et l'Institut des sciences, des technologies et des études avancées d'Haïti (ISTEAH).

Mélikah Abdelmoumen aime dire : « Je n'écris pas pour changer le monde, j'écris pour le comprendre. » Michel Lacombe discute de cette mission avec l'écrivaine, qui dirige également la revue littéraire Lettres québécoises.

Dans son livre-choc Wall Street à l'assaut de la démocratie, le banquier d'affaires Georges Ugeux explique pourquoi l'économie financière est de plus en plus incompatible avec l'économie réelle : « Je crois que la période de la COVID a permis de voir des drames humains, des problèmes d'emplois et des destructions d'entreprises, tandis que la bourse s'envolait », dit-il.

Essayiste et professeur de littérature au Collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, Mathieu Bélisle a lu son premier grand livre, la Bible, à 7 ans. « Je me suis toujours senti à la fois partie de la majorité et un peu à côté. Je pense que ça m'a permis d'entretenir ce regard un peu décalé, un peu oblique par rapport au Québec et à bien des questions », explique-t-il à Michel Lacombe.

Dès le plus jeune âge, Frantz Saintellemy dit avoir développé « l’esprit d’entreprendre », une faculté encore bien utile. « Je n’ai pas eu le choix : quand on vient d’une famille pauvre, on trouve des solutions. Ça m’a donné un avantage incroyable. » Ingénieur, inventeur et maintenant nouveau chancelier de l’Université de Montréal, le Québécois d’adoption a toujours considéré les problèmes comme des énigmes à résoudre.

Le spécialiste en relations internationales, en stratégies militaires et en questions nucléaires Michel Fortmann est souvent présent dans les médias traditionnels pour analyser l'état actuel de la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Ces temps-ci, il y réfléchit beaucoup et n'est pas rassuré par le déroulement du conflit. Selon lui, c'est « une situation de crise qui va perdurer [...], une guerre d'usure qui va se poursuivre. »

Fils de commerçant, Fady Dagher s’est tourné vers les études policières sans en parler à son père. Aujourd’hui, il suscite l’intérêt de plusieurs à titre de directeur de la police de Longueuil en mettant de l’avant une approche communautaire inédite dans l’univers policier au Québec.

En 2012, alors qu’il dirige le département de sociologie de l’UQAM, Jacques Beauchemin est appelé par la première ministre Pauline Marois à remplir une mission plutôt ardue : réformer la loi 101 sur l’affichage en français. Rien de moins. « C’était toute une affaire! Je n’étais pas certain que j’avais les compétences nécessaires pour livrer cette bataille-là. »

«L'invasion de l'Ukraine par la Russie va changer la face du continent européen», croit Frédéric Mérand, spécialiste des relations politiques européennes. Au sujet de l'avenir de nos démocraties, le professeur estime par ailleurs que la pandémie de COVID-19 a permis de revaloriser grandement le rôle de l'État.

« J'aurais pu aller voir ailleurs, mais ce pays est dans mon cœur, dans mon sang, et il m'inspire. Donc, j'ai choisi de rester ici », affirme Emmelie Prophète, récemment nommée ministre de la Culture et des Communications en Haïti. L'autrice des romans Les villages de dieu, Un ailleurs à soi et Le testament des solitudes explique au micro de Michel Lacombe les raisons qui lui font entrevoir, ne serait-ce qu'un instant, des jours meilleurs dans son pays natal, profondément affecté par la violence, la pauvreté et la corruption.

L'infirmière et militante syndicale Régine Laurent restera marquée longtemps par la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse, qu'elle a présidée. « Un jour, je ferai la paix avec ça », dit-elle. Pour l'instant, elle n'est pas encore remise de la colère, de la honte et de l'étonnement vécus en cours de commission.

Mia Homsy ne prévoyait pas développer une passion pour l'économie. Aujourd'hui, cette fille d'un couple d'immigrants égyptiens est pourtant très influente dans le milieu. Elle dirige l'Institut du Québec, une firme qui conseille le gouvernement et le grand public en matière de politique économique.

L'astronome René Doyon discute de ses études sur l'univers grâce au télescope James Webb.

L'ancien ministre Alexandre Cloutier a récemment présidé la Commission scientifique et technique indépendante sur la reconnaissance de la liberté académique dans le milieu universitaire. Il discute de ce mandat et revient sur son parcours en politique active.

La professeure de littérature et poète Marie-Hélène Voyer est devenue essayiste par accident en publiant une lettre d'amour au territoire intitulée L'habitude des ruines : le sacre de l'oubli et de la laideur au Québec. « Il y a moyen d'être baveux tout en étant aimant », dit-elle au sujet de ce titre.

Michel Lacombe rencontre Daniel Lamarre, qui raconte son expérience antérieure dans le domaine des relations publiques et des médias. « C'est important pour moi de voir [les choses selon] un horizon de 10 ans, et de dire "Qui peut assurer cette pérennité?" », affirme l'ex-PDG du Cirque du Soleil.

Émilien Pelletier, de l'Institut des sciences de la mer de Rimouski (ISMER), a toujours alerté les gens sur les dangers qui guettent le grand fleuve, l'estuaire et le golfe du Saint-Laurent. Il se définit comme un écotoxicologue marin, « qui se préoccupe de la toxicité et des effets néfastes des contaminants qui peuvent porter atteinte aux écosystèmes marins ».

Marie-France Kenny a été élue trois fois à la tête de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA). Sa carrière de traductrice au fédéral lui a permis de connaître à fond la Loi sur les langues officielles et son application. Discussion avec une infatigable militante du français au pays.

Les droits de la personne, ainsi que la défense des Autochtones au Canada et celle de groupes de personnes persécutées un peu partout sur la planète préoccupent Fannie Lafontaine au plus haut point. Michel Lacombe rencontre l'avocate, qui entretient une étroite relation professionnelle avec la juge Louise Arbour.

En entrevue avec Michel Lacombe, Éric Bédard affirme être persuadé que les événements les plus importants de l'histoire ne sont pas les plus spectaculaires, et que les périodes de réformes et de consolidations ont souvent des conséquences politiques plus importantes que les grandes révoltes.

L'éditeur, poète et essayiste Rodney Saint-Éloi a fondé la maison d'édition Mémoire d'encrier en 2003 pour créer des passerelles entre les imaginaires du Québec et d'Haïti. Il se raconte au micro de Michel Lacombe.

Konrad Sioui a été grand chef huron-wendat 12 ans. Le gouvernement Legault l'a récemment nommé président du conseil d'administration de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ). Michel Lacombe discute avec lui de sa carrière politique et des droits des Premières Nations.

« Je veux que les gens aiment ça autant que moi, ou au moins s'intéressent un petit peu [à la politique] pour qu'ils soient mieux informés lorsqu'ils prennent des décisions », affirme Françoise Boivin. Michel Lacombe rencontre une passionnée qui se dit une représentante du peuple qui a préféré ses électeurs à ses patrons politiques.

La vie du professeur de gestion Omar Aktouf est tout sauf banale. À 11 ans, il ne savait pas lire. Pourtant, à 16 ans, il a dirigé une école primaire en Algérie. Il a tâté de la politique pendant quelques années, mais a surtout été professeur à HEC Montréal pendant longtemps, où il a été mis sur la touche, car il clamait haut et fort qu'il fallait abolir les écoles de gestion et de commerce.

Édith Cloutier dirige depuis 30 ans le Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or, en Abitibi. D'origine québécoise et anichinabée, elle s'assure de jouer un rôle de jonction entre la société blanche majoritaire et les nations autochtones. Michel Lacombe discute avec elle de cette mission.

Les recherches du Québécois Karim Zaghib sont autant d'étincelles essentielles qui permettent le fonctionnement des voitures électriques et des téléphones cellulaires. Ses travaux effectués sur la batterie à lithium-ion sont cités partout dans le monde. Il raconte son parcours dans cette longue entrevue.

Le politologue Jean Mercier a coécrit le livre Comment survivre aux controverses pour le transport à Québec?, dans lequel il aborde le débat sur le troisième lien, ce tunnel que le gouvernement Legault a promis entre Québec et Lévis. Il explique pourquoi ce débat a pris tant d'importance.

Benoît Pelletier est un miraculé de la vie. À la fin de 2020, il a attrapé une forme très grave de la COVID-19 et a été plongé dans un coma artificiel de 56 jours. Il s'est alors réveillé, à la surprise des médecins. Aujourd'hui, malgré d'importantes répercussions, il a repris ses fonctions de professeur de droit et de commentateur politique. Michel Lacombe fait le point sur son état de santé et sur les grands moments de sa carrière.

Michel Lacombe rencontre Jean-Louis Roy. L'ex-directeur du Devoir et ancien délégué général du Québec à Paris a quitté la présidence de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) en mai 2021 en soulignant qu'il fallait prendre très au sérieux le virage numérique de cette société d'État. « Toutes les fonctions classiques d'une bibliothèque ou d'un accès aux archives doivent être recréées dans un autre environnement par rapport à une offre qui est très différente », dit-il.

Il y a 38 ans, l'historien Frantz Voltaire fondait à Montréal le Centre international de documentation et d'information haïtienne et caribéenne (CIDIHCA), qui prête des livres, qui en publie et qui produit des documentaires. Il est donc l'une des personnes les mieux éclairées pour discuter longuement d'Haïti.

« De 0 à 15 ans, j'ai vécu dans huit villes différentes, et c'était tout à fait intégré au milieu familial, ces voyages, ces déménagements », raconte Florence Dubé-Moreau. Cette vie de nomade a été capitale dans l'émergence de son intérêt pour l'art contemporain, qu'elle fait connaître aujourd'hui avec l'aide de son compagnon, le joueur de football Laurent Duvernay-Tardif.

Le muséologue Michel Côté a été directeur du Musée de la civilisation, à Québec. La France l'a ensuite embauché pour construire et pour diriger le Musée des Confluences, à Lyon. Il se décrit comme un administrateur culturel, c'est-à-dire « quelqu'un qui permet aux choses culturelles d'arriver ». Mais dans le milieu, on le qualifie plutôt de « faiseur de musées ».

«L'avenir de la francophonie va m'habiter jusqu'à la fin de mes jours», affirme Clément Duhaime. Ce haut fonctionnaire né à Trois-Rivières a œuvré pour différents organismes de la francophonie. Après avoir démissionné en 2015 de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), il a continué à s'impliquer dans de nombreux dossiers. Il discute aujourd'hui du rôle de l'Afrique dans la fondation de l'OIF et de celui du Québec dans la survie de la langue française, et pose un regard critique sur l'implication de la France dans cette cause.

«Dans la petite bibliothèque de l'école, il y avait les volumes du Boréal Express. C'était un enchantement chaque fois que je les ouvrais», affirme l'historien Éric Bédard qui a été marqué par Jacques Lacoursière. Il raconte pourquoi il est aussi reconnaissant envers l'historien qui lui a permis de connaître l'histoire du Québec et du Canada à travers ses multiples travaux. Selon lui, le talent de Jacques Lacoursière était de savoir divulguer l'histoire d'une manière simple et attirante.

Depuis son jeune âge, Diane a vu sa famille faire face à des problèmes financiers. Ça a éveillé un intérêt pour comprendre le système économique et ses implications sociales. Sa passion pour l'économie, son intérêt pour le plein emploi et sa participation dans la création du Forum pour l'emploi ont été les premiers pas vers une carrière politique comme sénatrice sous le gouvernement Harper et, par la suite, comme sénatrice indépendante.

La défense des Franco-Ontariens et la réforme du droit sont les deux principaux chevaux de bataille de Nathalie Des Rosiers, juriste et ancienne ministre sous le gouvernement libéral de Kathleen Wynne, en Ontario. Née à Montréal, elle a fait sa maîtrise en droit à l'Université Harvard, puis est partie vivre, par amour, à London, Ontario. Celle qui se considère comme une Franco-Ontarienne d'adoption a lutté pour soutenir l'accès à la justice et à l'éducation en français.

Née dans la ville de Québec, Pierre Anctil a passé ses étés dans le Maine aux États-Unis. «Je pense qu'il faut quitter son pays pour la comprendre et quitter sa culture pour l'observer», affirme l'historien et anthropologue. Selon lui , ses parents l'ont envoyé pendant toute son enfance dans les camps de vacances parce qu'ils étaient des commerçants et il était important pour eux qu'il apprenne l'anglais. Il discute avec Michel Lacombe de comment ses expériences de jeunesse ont enrichi et transformé sa vie d'adulte.

«Une partie de mon rôle de mentore est aussi de former la prochaine génération et de lui expliquer la science», affirme la Dre Caroline Quach. Elle discute avec Michel Lacombe de sa carrière comme pédiatre ainsi que de son rôle comme microbiologiste et infectiologue. Celle qui est quotidiennement présente dans les médias donne aussi son point de vue sur la vaccination, les méthodes de dépistage utilisées par le gouvernement et les diverses mesures sanitaires mises en place.

Colette Roy-Laroche voulait céder sa place après trois années à titre de mairesse de Lac-Mégantic. La tragédie ferroviaire survenue dans sa municipalité dans la nuit du 6 juillet 2013 en aura décidé autrement. L'accident qui a coûté la vie à 47 personnes est considéré comme l'un des pires du genre dans l'histoire au pays. Elle explique à Michel Lacombe comment elle a composé avec le drame, mais aussi avec un autre malheur, soit le décès de son mari. «J'ai toujours cru qu'après une épreuve, la vie pouvait nous apporter de bons moments», fait valoir Colette Roy-Laroche.

Le juriste acadien Michel Doucet a consacré sa carrière à défendre la langue française au Nouveau-Brunswick. La province est la seule officiellement bilingue au Canada, du moins, « sur papier », fait valoir le spécialiste des droits linguistiques. En entrevue avec Michel Lacombe, Michel Doucet raconte comment il a placé le fait français au cœur de ses actions pour la communauté acadienne. Il croit d'ailleurs qu'en nous inspirant de ce qui se passe à l'international, nous pourrions arriver à une meilleure reconnaissance de nos langues communes.

« Ce qui presse ce qu’on s’assoit avec les peuples autochtones pour travailler à combler l’écart et faire en sorte qu’on les ramène au cœur de la société », commente la sénatrice Renée Dupuis. Cette avocate de profession a trouvé sa véritable vocation alors qu’elle cherchait un stage à la fin du barreau. Elle est prise au sein de L’Association des Indiens du Québec au moment de la signature du développement du projet de la Baie-James. Elle s’engage rapidement dans le projet et son intérêt pour la défense des droits de la personne et des autochtones se développe rapidement.

Engagée dans la promotion de l'éducation en français, de la culture et de l'histoire francophones de Calgary, Suzanne rêve de faire de la capitale de l'Alberta une ville officiellement bilingue. Québécoise d'origine, cette femme commence à lutter pour les droits de francophone alors qu'elle habitait au nord de la Saskatchewan. Reconnue pour défendre les droits de Franco-Albertains de manière bénévole pendant toute une vie, Suzanne lance un premier livre qui retrace l'histoire de la communauté francophone de Calgary.

«J'ai créé, parce qu'il y a des situations qui me donnent envie de crier et de hurler», note la chorégraphe et directrice artistique Rhodnie Désir. Sa passion pour la danse s'est manifestée à un très jeune âge, mais c'est à 13 ans qu'elle a commencé à vouloir plus sérieusement faire carrière dans ce domaine. Gagnante du Grand Prix de la danse de Montréal pour l'œuvre Bow't Trail Retrospek, elle affirme sentir la profonde nécessité de documenter l'histoire et les situations par des gestes. Avec Bow't Trail, elle parcourt six pays pour retracer l'histoire de Noirs en Amérique.

Stéphane Aquin est celui qui dirige maintenant le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM). Après la tourmente de l'été 2020 causée par le congédiement de Nathalie Bondil, il estime qu'il entre en poste dans des conditions idéales, lui qui connaît très bien le MBAM pour y avoir été conservateur deux fois plutôt qu'une par le passé. Au micro de Michel Lacombe, Stéphane Aquin explique que la façon dont il entend diriger le Musée est celle inspirée notamment par Pierre Théberge.

Linguiste et auteure du Multidictionnaire, Marie-Éva de Villers s'est impliquée tout au long de sa vie au sein de l'Office de la langue française. Toujours créative et innovante, elle a participé activement au vaste chantier visant à faire du français la langue de travail dans les années 70et à la création du grand dictionnaire terminologique du Québec. Elle a aussi mis à contribution ses compétences pour d'autres projets importants mettant de l'avant l'usage du français au Québec.

«Je pense que j'ai une vocation pour l'enseignement beaucoup plus que pour l'écriture», affirme Catherine Mavrikakis, écrivaine et professeure au Département des littératures de langue française à Université de Montréal. L'écrivaine se penche sur son amour pour le métier d'enseignante et se trouve chanceuse d'avoir l'occasion de transformer le monde de manière immédiate, en se trouvant devant une classe.

Caroline Andrieux a été initiée à l'art grâce à sa grand-mère, une «peintre du dimanche» qui affichait ses tableaux dans sa maison provençale. Au tournant des années 2000, elle a été invitée à transformer une ancienne usine en galerie d'art contemporain, la Fonderie Darling, un lieu diffusion et de création incontournable au pays. Elle explique comment les artistes ont un rôle essentiel dans la vie de la cité.

«Les communications et échanges humains sont les routes de la propagation du virus. Il y a toujours un aspect intéressant entre la géographie et la propagation des maladies infectieuses.» Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif à Montréal reviennent sur les traces historiques de nombreuses pestes. Il s'intéresse à l'origine de la COVID-19 et aux milliers de recherches qui essaient d'expliquer la maladie.

À l'occasion du 25e anniversaire du référendum de 1995 sur l'indépendance du Québec, Le 21e vous présente la rediffusion de la dernière grande entrevue de Jacques Parizeau, accordée au journaliste Michel Lacombe le 4 février 2015 à Montréal. Ce grand homme politique québécois parle généreusement de son enfance, vécue dans un milieu bourgeois, cultivé et très ouvert, de ses études au Collège Stanislas, de son emploi de « technocrate sans âme » au gouvernement du Québec sous Jean Lesage et de sa confiance envers les jeunes de l'époque. (Rediffusion du 6 avril 2015).

« Je pense que d'avoir été à l'intérieur du gouvernement, d'avoir pris des décisions, d'avoir vu les contraintes aussi, de l'interne, ça a aidé beaucoup. La perspective est beaucoup plus large. » Robert Asselin a occupé le poste de directeur des politiques et du budget du ministre des Finances du Canada Bill Morneau au sein du gouvernement Trudeau de 2015 à 2017. Aujourd'hui, il est vice-président responsable des politiques publiques du Conseil canadien des affaires. Au micro de Michel Lacombe, M. Asselin revient sur son parcours universitaire, politique et professionnel.

« Rester trop longtemps dans la politique professionnelle apporte en soi des problèmes de compromis. [Le] fait qu'on se coupe de la société fait en sorte qu'on n'est pas capable de faire le travail de représentation que la démocratie exigerait. Un mandat exercé trop longtemps concentre trop de pouvoir », affirme Amir Khadir, ancien député de Québec solidaire, au micro de Michel Lacombe. Homme politique physicien et médecin spécialisé en microbiologie-infectiologie, Amir Khadir fait un retour sur son enfance à Téhéran, au cœur d'un pays en crise, et parle des raisons qui l'ont amené à la politique québécoise.

Il est né à Calgary, mais c’est un Montréalais éminent. Après avoir voyagé de nombreuses années partout dans le monde, Matthew Pearce s’est occupé des gens de la rue, les sans-abri. Celui qui a été près de 13 ans président de la Mission Old Brewery, un organisme en première ligne de la lutte contre l’itinérance, a pris sa retraite en septembre 2020. Au micro de Michel Lacombe, Matthew Pearce retrace son parcours et aborde les questions de souveraineté, d’inégalités et d’équité, ainsi que la réalité des itinérants à Montréal.

« À mon avis, la crise est grave, assez grave pour qu'il y ait une volonté de changement dans la population. [...] Mais il faut qu'il y ait un leadership disponible, et ça, j'en suis moins certaine.» Au micro de Michel Lacombe, la politologue et économiste Geneviève Tellier fait part de ses observations sur les politiques mises en place par le gouvernement canadien depuis le début de la crise actuelle. Aujourd'hui professeure à l'École d'études politiques à l'Université d'Ottawa, elle revient également sur son parcours universitaire.

Grande entrevue avec Monique Cormier, vice-rectrice associée à la langue française à l’Université Montréal et directrice du Bureau de valorisation de la langue française et de la Francophonie.

« C'est assez bien documenté que les crises offrent des opportunités de faire de nouveaux apprentissages et de changer les choses. » Le Dr Jean Rochon a été ministre de la Santé sous les gouvernements de Jacques Parizeau et de Lucien Bouchard, de 1994 à 1998. Malgré tous les bouleversements que génère la pandémie de COVID-19, Jean Rochon soutient qu'il y aura un moment, quelques mois après la crise, où la santé publique pourra réfléchir aux changements à apporter pour améliorer le système actuel.

« On a du mal à s'habituer à une couverture régulière de l'Amérique latine. » Jean-Michel Leprince est journaliste à Radio-Canada et spécialiste de l'Amérique latine, qu'il couvre depuis 1994. Au fil des ans, il a constaté que les longs reportages sur l'actualité de cette partie du monde se font plutôt rares au Canada. Au micro de Michel Lacombe, il raconte son parcours de journaliste et les grandes couvertures qu'il a réalisées, notamment entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.

«Comme productrice, mon travail c'est de pallier les faiblesses d'un film», affirme avec modestie la cinéaste Lyse Lafontaine au micro de Michel Lacombe. Mme Lafontaine, qui a travaillé avec les plus grands réalisateurs québécois, souligne aussi quelles les qualités qu'il faut déployer pour accompagner ces cinéastes souvent hors normes, tant par leur talent que par leur égo.

Au micro de Michel Lacombe, l'avocate et sénatrice Renée Dupuis, qui a eu une brillante carrière de juriste, revient sur le souvenir encore très vif d'une anecdote scolaire pas si anodine, puisqu'elle est à l'origine de son choix d'exercer ce métier d'abord et avant tout pour défendre les droits de la personne.

Née à Laval, l'auteure Brigitte Alepin se positionne désormais comme l'une des fiscalistes les plus influents de la planète. Avec trois collègues, elle organise depuis 2015 une série de conférences internationales annuelles pour une plus grande équité dans la fiscalité mondiale. Celles-ci permettent de discuter avec les grandes organisations internationales, les multinationales et les États des meilleurs moyens pour s'attaquer à l'évasion fiscale.

« Quand vous découvrez un médicament, ce sont des milliers d'humains que vous aidez », dit Mona Nemer, nommée conseillère scientifique en chef du Canada en 2017. Les travaux de la biochimiste ont notamment permis de réduire considérablement la mortalité infantile liée aux malformations cardiaques. Au micro de Michel Lacombe pour la série Le 21e, elle revient sur son parcours difficile, elle qui a dû fuir la guerre civile au Liban à 17 ans pour étudier au Kansas, aux États-Unis, puis au Québec.

L'ex-présidente de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec revient sur ses combats pour valoriser la profession infirmière, dont la création d’Info-santé, en 1992. Elle aborde également son rôle en tant que présidente du Conseil interprofessionnel du Québec, qui réunit 46 ordres professionnels, de même que son intérêt pour la politique.

Le coauteur de La grande aventure de la langue française et de Pas si fous, ces Français! croit que la langue française a un bel avenir devant elle.

Racisme, sexisme, pauvreté: la première juge noire de la Cour du Québec, Juanita Westmoreland-Traoré a été de tous les combats depuis les années 60.

Bonne écoute!

La fondatrice de Fierté au travail Canada raconte son enfance, ses errances au début de l'âge adulte et son combat pour la cause LGBTQ+ après qu'elle eut perdu son emploi au sein des Forces armées canadiennes en raison de son orientation sexuelle.

Autrefois une vedette de la santé publique québécoise, le Dr Jean Robert, spécialiste en santé communautaire et en microbiologie-infectiologie, est désormais très critique envers le système en place. « Le système ne fonctionne que pour lui-même, il est imbu de lui-même.2019

À venir

à venir

«Entraîner de bons joueurs de tennis et entraîner des joueurs de haut niveau, ce n'est pas le même métier» affirme Louis Borfiga, directeur du développement de l'élite chez Tennis Canada au micro de Michel Lacombe. M Borfiga revient sur son parcours de joueur et d'entraîneur de tennis professionnel qui depuis la France l'a emmené jusqu'à Montréal où il est à l’origine de l'embellie du tennis canadien

«Je me suis engagé en politique parce que j’avais le goût de régler des problèmes. Et je l’ai fait à l’échelon municipal parce que c’est là qu’on est le plus près des gens» affirme Maxime Pedneaud-Jobin au micro de Michel Lacombe. Le maire de Gatineau se souvient aussi que c’est sa mère, alors propriétaire du journal local de Buckingham, qui lui a donné ses premières leçons de politique : être fidèle à ses convictions et ne pas avoir peur de dénoncer les injustices

Entretien avec Yves Lamontagne

Entretien avec Hélène Laurendeau.

Aujourd'hui à l'émission: Michel-Marc Bouchard

Aujourd'hui à l'émission: Pauline Marois

Aujourd'hui à l'émission: Line Beauchesne

Aujourd'hui à l'émission: Jean-Marc Vallée

A l'émission aujourd'hui: Yann Martel

Aujourd'hui à l'émission: Gilles Rivard

Aujourd'hui à l'émission: Alain Stanké

Béatrice (Betty) Bonifassi

Chantal Petitclerc

Olivier Farmer

De l'Atlantique au Pacifique, pendant des années, Marie Wilson, commissaire à la Commission de vérité et réconciliation Canada, a entendu des milliers de témoignages émouvants de personnes ayant vécu dans des pensionnats autochtones. Devant elle, dit-elle, ils redevenaient de jeunes enfants vivant toute la peine d'autrefois. Michel Lacombe l'a rencontrée le 14 décembre 2015.

Charles Richard-Hamelin

Au début des années soixante, Gérald Larose est l'un des fondateurs de l'École provinciale de cyclotourisme. Dans les années soixante-dix, il est, brièvement, prêtre catholique rédemptoriste. Celui qui a été président de la CSN de 1983 à 1999 raconte sa jeunesse dans un village anglophone et son engagement social peu commun dans un long entretien avec Michel Lacombe.

Michel Lacombe s'entretient avec l'architecte Pierre Thibault. Amoureux des paysages québécois, il conçoit des maisons paysage qui sont en harmonie avec la nature. Pour lui, l'architecture est une forme de culture. Il crée un dialogue entre l'architecture et le paysage et il travaille la maison de l'intérieur vers l'extérieur. Émission en rediffusion

Michel Lacombe discute avec Emmanuel Bilodeau, cet humoriste débutant le plus âgé dans le monde de l'humour, ce dit inquiet quant à la survie de la culture. Selon lui, il faut que les Québécois réalisent la grande force qu'ils possèdent et qu'ils aillent de l'avant, vers quelque chose de concret et de grandiose.

Michel Lacombe reçoit Pierre Thibault. Pour lui, l'architecture est une forme de culture. Amoureux des paysages québécois, il conçoit des maisons paysage qui sont en harmonie avec la nature. Respectueux du développement durable et de l'environnement, il s'assure que ses maisons magnifient le paysage et que le paysage magnifie ses maisons. L'architecture est une valeur ajoutée dans l'environnement où il construit, dit-il. Ses maisons étant complètement vitrées, « la fenestration est un tableau en changement perpétuel », avoue Pierre Thibault. Il crée un dialogue entre l'architecture et le paysage et il travaille la maison de l'intérieur vers l'extérieur. Écoutez cet enseignant d'architecture à l'Université Laval, cet artiste, parler avec passion de son travail, de sa vision et de sa philosophie de vie à Michel Lacombe.

Le philosophe Daniel Weinstock, membre de la Commission Bouchard-Taylor, s'ouvre à Michel Lacombe.

L'historien, le politicien, l'éditeur, l'homme de culture, Denis Vaugeois discute passionnément avec Michel Lacombe.

Cette semaine, Michel Lacombe rencontre Phyllis Lambert, figure marquante de l'architecture au Québec. L'héritière de la famille Bronfman a consacré sa carrière à la promotion d'un développement urbain harmonieux. La fondatrice du Centre canadien d'architecture revient sur ses batailles pour la sauvegarde du patrimoine bâti de Montréal et ses collaborations avec l'architecte Mies Van der Rohe. Pour Phyllis Lambert, les projets architecturaux doivent être esthétiquement intéressants mais surtout, ils doivent répondre aux besoins des gens. Ardente défenseure des consultations publiques en matière d'urbanisme, elle est d'avis que « les projets qui ne prennent pas en compte les intérêts de la population mènent toujours à des désastres. »

John Ralston Saul, écrivain engagé Cette semaine, Michel Lacombe rencontre l'essayiste et romancier John Ralston Saul. À titre de président de PEN International, il nous parle de son engagement pour la défense de la liberté d'expression à travers le monde. En citant son essai Mon pays métis: quelques vérités sur le Canada, il explique sa théorie selon laquelle les principes amérindiens ont eu plus d'influence sur les fondements de la société canadienne que les cultures britannique et française. Très critique du discours des élites financières, il analyse la crise qui secoue l'Europe en soulignant que « jamais en 2500 ans d'histoire, nous n'avons vu une société en crise qui s'en sort par l'austérité. »

Dr Vadeboncoeur est aussi le vice-président de Médecins québécois pour le régime public. Il explique ainsi son combat pour un système de santé public : « Les solutions publiques sont en général aussi efficaces que les solutions privées et généralement moins chères, tout en étant plus justes. »

Michel Lacombe rencontre Boucar Diouf, « l'immigrant idéal ». Océanographe, il est arrivé à Rimouski, en 1991, pour faire un doctorat sur l'adaptation de l'éperlan au froid. Boucar Diouf a toujours été « mélangé », et c'est lui qui le dit! Humoriste, animateur, scientifique, vulgarisateur, il raconte, dans son langage coloré, son histoire.

Michel Lacombe rencontre le philosophe français Marcel Gauchet. Laïcité, accommodements raisonnables, fracture sociale : ils discutent du désarroi de nos sociétés. Le philosophe, qui se définit comme un « héritier des années 60 », explique que nous sommes actuellement dans un grand moment de redéfinition de la démocratie, une redéfinition qui se fera dans la douleur.

Michel Lacombe rencontre l'avocat Jean-Claude Hébert. Souvent appelé à expliquer et à commenter l'actualité judiciaire, l'avocat criminaliste est une figure connue du public. Avec Michel Lacombe, il évoque son enfance dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal et le début de sa carrière, de la Chambre des notaires à la naissance de l'Aide juridique. Jean-Claude Hébert explique le danger, pour une société, de chercher la vérité à tout prix, une pente glissante qui permet de justifier l'utilisation de techniques comme la torture pour obtenir des aveux. Il identifie aussi le grand défi actuel de notre système de justice : l'accessibilité pour tous, même pour la classe moyenne.

Michel Lacombe reçoit Alex Türk, qui avait jusqu'à tout récemment le mandat de protéger la vie privée des citoyens français. Au moment de l'enregistrement de cette entrevue, en juin dernier, il était le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés en France. Il a depuis quitté son poste. Alex Türk explique à Michel Lacombe qu'aujourd'hui, « l'être humain est suivi, tracé, repéré, entendu et vu ». Il donne l'exemple de Londres, où il n'est plus possible de marcher trois minutes sans passer dans le champ d'une caméra. Des réseaux sociaux à la biométrie en passant par la vidéosurveillance, Alex Türk décrit notre monde et dénonce le « syndrome du rien à cacher, rien à me reprocher ».

Cette semaine, Michel Lacombe rencontre Jacques Proulx. Président de l'Union des producteurs agricoles de 1981 à 1993 et de Solidarité rurale de1991 à 2008, celui-ci vit dans les Cantons de l'Est, sur la ferme que sa famille possède depuis quatre générations.

Cette semaine, Michel Lacombe rencontre Vincent de Gaulejac, directeur du Laboratoire de changement social de l'Université de Paris. Sociologue, spécialiste du travail, Vincent de Gaulejac s'intéresse au vécu des travailleurs. Son dernier livre s'intitule Travail, les raisons de la colère.

Michel Lacombe rencontre le designer de réputation internationale Michel Dallaire. Ensemble, ils évoquent la petite histoire des objets qu'il a créés et qui nous sont familiers. Michel Dallaire raconte comment le BIXI est né et comment l'hiver québécois l'a forcé à trouver une solution imaginative pour l'installation des stations de vélos. Il revient aussi sur l'histoire de la mallette de plastique popularisée par le Musée d'art moderne de New York et sur la conception du flambeau olympique.

Michel Lacombe reçoit la politologue Nicole Bacharan, spécialiste de la société américaine et des relations entre la France et les États-Unis. Elle lui présente son livre "11 septembre : le jour du chaos". Michel Lacombe vous convie à une rencontre avec une femme aux rôles multiples : la politologue, la femme amoureuse, la « mère de ses enfants » et la « fille de sa mère ».

Cette semaine, Michel Lacombe reçoit Raymond Chrétien, qui a oeuvré pendant 38 ans comme diplomate aux Affaires étrangères et dans différents postes de haut fonctionnaire. Ex-ambassadeur du Canada en France, aux États-Unis, en Belgique, au Mexique et au Congo, Raymond Chrétien revient sur les moments forts de sa carrière. Il est d'avis que l'un des grands moments de l'histoire récente de la politique étrangère canadienne a été le choix d'Ottawa de ne pas suivre les Américains dans leur aventure en Irak. C'est pour lui l'événement qui a le plus marqué son séjour à l'ambassade de Washington. Raymond Chrétien constate avec inquiétude la transformation de la politique étrangère canadienne sous la gouverne de Stephen Harper. Il espère que le transfert de ressources vers l'armée ne se fera pas au détriment du travail diplomatique, qui est essentiel, selon lui, à la préservation de l'influence du Canada sur la scène internationale.

Cette semaine, Michel Lacombe reçoit un homme dont la carrière est intimement liée à l'histoire de l'aviation civile. Embauché en 1955 comme technicien chargé de l'analyse des défaillances mécaniques, Pierre Jeanniot a quitté Air Canada 35 ans plus tard après avoir participé au développement de la boîte noire et occupé le poste de PDG de l'entreprise pendant 6 ans. Connu pour ses qualités de leader, il explique comment il a fait fit des recommandations du département de marketing d'Air Canada pour mettre en place les premiers vols non-fumeurs au Canada au début des années 1980. Une décision controversée pour l'époque qui s'est toutefois avérée un succès commercial. Nommé en 1993 directeur général de l'Association du transport aérien international (IATA), il a consacré toutes ses énergies à faire de la sécurité aérienne la priorité de l'organisation. Dix ans après son arrivée aux commandes de l'IATA, la fréquence des accidents d'avion avait diminué de moitié.

Cette semaine, Michel Lacombe reçoit le père Jean, un homme qui a consacré sa vie à accompagner les détenus de la prison de Bordeaux, au nord de Montréal. Un engagement hors du commun qui a valu à l'aumônier André Patry d'être surnommé le «pape de Bordeaux». Lorsqu'il était appelé à fréquenter des criminels endurcis son approche a toujours été de ne pas cautionner le mal qu'ils avaient commis, mais d'être complice du bien qui est en eux dans l'espoir qu'ils arrivent à se repentir et à changer leur vie. Son approche pastorale auprès des prisonniers est basée sur l'écoute, l'accueil inconditionnel et le respect de la dignité humaine.

Cette semaine, Michel Lacombe reçoit le sociologue Guy Rocher, qui a consacré plus d'un demi-siècle à la recherche et à l'enseignement. Véritable pionnier des sciences sociales au Québec, Guy Rocher raconte comment il avait été impressionné par la culture universitaire américaine lors de ses études doctorales à l'Université Harvard à la fin des années 1940. Il se réjouit du chemin qui a été parcouru depuis dans les universités québécoises, mais il s'inquiète de l'instrumentalisation de la recherche qui nuit au financement de la recherche fondamentale. Reconnu tant pour la portée internationale de ses recherches que pour sa participation aux débats de société, Guy Rocher raconte qu'il a toujours été militant et qu'il ne peut concevoir de ne pas s'engager dans des causes sociales. Il revient sur son rôle au sein de la commission Parent, qui a redéfini les bases du système scolaire québécois au début des années 1960.

Cette semaine, Michel Lacombe reçoit le biologiste Claude Villeneuve, directeur de la Chaire en éco-conseil à l'Université du Québec à Chicoutimi. Reconnu internationalement pour son expertise dans le domaine du développement durable et des changements climatiques, Claude Villeneuve raconte les origines de sa passion pour l'écologie. Questionné sur la difficulté de limiter notre impact sur l'environnement alors que l'économie mondiale est fondée sur une croissance continue, Claude Villeneuve rappelle les limites d'un développement économique basé sur l'extraction des ressources. Le chercheur n'hésite pas à réclamer une refonte des postulats de base de la science économique pour tenir compte des principes du développement durable.

Cette semaine, Michel Lacombe reçoit l'architecte Dan Hanganu qui enrichit depuis une quarantaine d'années le patrimoine architectural québécois de ses bâtiments audacieux. L'entrevue débute par une discussion sur le controversé pavillon des HEC Montréal et son intégration aux édifices voisins du chemin Côte-Sainte-Catherine à Outremont. Dan Hanganu discute aussi en détail de la conception du musée d'archéologie et d'histoire de Pointe-à-Callière dans le Vieux-Montréal et de la réalisation des ateliers du Cirque du Soleil sur le site d'un ancien dépotoir du quartier Saint-Michel. Arrivé au Canada dans les années 1970 à une époque où tout semblait possible, il déplore la situation actuelle en architecture.

Michel Lacombe reçoit Nancy Neamtan, figure de proue de l'économie sociale au Québec. Dans une entrevue d'une heure, Mme Neamtan explique que l'économie sociale se distingue de l'économie traditionnelle par le souci accordé aux besoins des personnes et des collectivités. Elle souligne l'importance des coopératives, des mutuelles et des organismes à but non lucratif, qui représentent 8 % du produit intérieur brut du Québec. Nancy Neamtan revient aussi sur ses origines et son engagement communautaire au cours des 40 dernières années.

Michel Lacombe reçoit Bernard Pouliot, homme d'affaires québécois, dirigeant de l'entreprise de services financiers hongkongaise Quam. M. Pouliot vit à Hong Kong depuis 1979, a épousé une Chinoise et est père de deux garçons qui ont fréquenté l'école publique à Hong Kong. Dans cette entrevue d'une heure, il raconte comment il a été témoin des énormes transformations de la société chinoise au cours des 30 dernières années.

Michel Lacombe reçoit la juge Louise Otis, pionnière de la médiation judiciaire au Québec. Dans cette entrevue d'une heure, la juge Otis raconte comment elle est arrivée à démontrer l'efficacité de cette approche révolutionnaire en dépit du scepticisme du milieu judiciaire. Elle explique avec passion comment cette alternative aux longs et coûteux procès contribue à redonner aux citoyens l'accès à la justice.

Michel Lacombe passe une heure avec le Dr Vincent Échavé, qui parcourt le monde avec Médecins sans frontières depuis une vingtaine d'années. Ses missions l'ont conduit dans plus de vingt pays du Rwanda au Darfour, en passant par le Kosovo et l'Afghanistan.

Une heure avec Louise Fréchette, ancienne vice-secrétaire générale des Nations unies.