Winamp Logo
Chronique économique Cover
Chronique économique Profile

Chronique économique

French, Economic, 1 season, 297 episodes, 20 hours, 25 minutes
About
Amid Faljaoui dans sa chronique économique nous dévoile les coulisses des entreprises et passe en revue les grands événements de l'actualité économique. La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 dans Coffee on the Rocks et à 17h30 dans On The Road Again.
Episode Artwork

Pourquoi l’arrivée des robots humanoïdes rend ringard le débat sur l’immigration ?

L’arrivée de l’extrême droite au gouvernement des Pays Bas montre la peur viscérale de certains Européens à l’égard de l’immigration. Mais ce débat qui alimente les élections européennes est un débat ringard car l’intelligence artificielle, avec l’arrivée des robots humanoïdes, pose d’autres questions bien plus importantes. Je parlais avec un homme politique important qui s’étonnait que la campagne locale électorale à Bruxelles ne démarrait pas vraiment. Mais pour les élections européennes, je me demande si elles ne vont pas vraiment démarrer maintenant. En effet, le représentant de l’extrême droite néerlandaise, Geert Wilders, a fini par trouver un accord avec d’autres partis de droite, il pourra donc former une coalition et monter au gouvernement. C’est une première pour les Pays-Bas, une première assez triste et cela va rouvrir le débat sur la montée de l’extrême droite en Europe. Aujourd’hui, que constate-t-on ? En réalité, c’est que l’Europe est confrontée indirectement, via l’Ukraine, à un ennemi externe, la Russie. Mais en réalité, les Européens, les sondages le montrent, sont inquiets par deux ennemis l’ennemi externe, la Russie, mais aussi l’ennemi interne, autrement dit le migrant qui continue à faire peur à une partie de la population. Concernant l’IA, à force de parler de ChatGPT, on en arriverait à oublier la Robolution, la contraction du mot robot et révolution. Et cette révolution, elle est en marche devant nous avec la mise au point des robots humanoïdes… Mots-Clés : géographie, européenne, rôle, Moscou, Méditerranée, question, ennemi, interne, peur, identité, externe, constat, débat, vague brune, Parlement, européen, nécessité, porte, immigration contrôlée, compenser, bébé, assurer, pérennité, modèle social, entreprises, raison, pénurie, main-d’œuvre, arbitre, IA, Dr Laurent Alexandre, spécialiste, éléphant, milieu, pièce, personne, sociétés, Silicon Valley, Chine, dextérité manuelle, être humain, QI, polytechnicien, distinction, travail, manuel, intellectuel, fonctions, majordome, conseiller, confident, médecin, précepteur, enfants, ami, amant, film, science-fiction, déclaration, Elon Musk, milliard, sang neuf, territoire, souci, important, automatiquement, marché de l’emploi, problème, politique, rythme, logiciels, hier, technologie, allure, exponentiel, avenir, dystopique, post, X, twitteur, société, Unitary Robotics, vidéo, médias, grand public, réalité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/16/20244 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Les Européens s’assurent moins que par le passé. La faute à qui ?

Mais à l’inflation, au coût de la vie qui a entraîné l’indexation des primes d’assurances, et cette absence de couverture risque de nourrir les partis d’extrême droite. Personne n’aime payer sa prime d’assurance, c’est une évidence et c’est souvent considéré comme une sorte de mal nécessaire pour s’assurer contre les aléas de la vie. Mais comme la vie est tout sauf un long fleuve tranquille, on finit par payer sa prime et on libère du même coup son esprit. Sauf que, depuis que l’inflation a fait son retour en Europe, le nombre de personnes qui refusent, ou estiment qu’il n’est plus nécessaire, de s’assurer a malheureusement augmenté. C’est le constat établi par le régulateur européen des assurances au travers d’un sondage et c’est en soi une très mauvaise nouvelle. Pourquoi ? Parce que qui dit absence d’assurance, dit risque d’exclusion de la société en cas d’accident de la vie. Les élections européennes approchent à grands pas et la plupart des observateurs s’inquiètent d’une percée des partis d’extrême droite. Car une population qui ne s’assure pas, ou nettement moins que par le passé, est par définition, une population qui a donc peur de l’avenir et la peur de l’avenir et bien pousse souvent dans les bras des partis extrêmes… Mots-Clés : confrères, quotidien, économique, Les Echos, assureurs, indexer, primes, non-vie, franchises, ascenseur, haut, choix, augmentation, frais, réparation, auto, exemple, régulateur, européen, l’inflation, origine, renouvellement, essentiel, santé, habitation, énorme, intuitif, impact, politique, mission, jouer, rôle, canari, mine, prévenir, dangers, invisible, grand public, tendance, sous assurance, citoyens, fragile, raison, succomber, sirène, direct, clair, courtier, en ligne, gain de temps, confort, cliquer, impulsif, boulot, options favorables, élément, psychologique, pression, esprit, placements, conseils, agent, habitude, combattre, jeune, minorité, cotiser, arrêt, assurances-vies, erreur, Albert Einstein, intérêt, merveille, monde, France, montant, vieux, protéger, évidence, aléas, vote, sujet, campagne, électorales, discours. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/15/20244 minutes, 23 seconds
Episode Artwork

Des journaux de référence ont-ils vendu leur âme en donnant accès à leurs articles à OpenAI, la maison mère de ChatGPT ?

Certains médias, et non des moindres d’ailleurs comme Le Monde ou le Financial Times, ont clairement vendu leur âme au diable. On parle là de ce qu’on appelle un pacte faustien. L’expression tire son origine de la littérature populaire allemande dans laquelle le héros Faust accepte de vendre son âme au diable en échange de la connaissance universelle, ce qui, bien entendu, le mènera à sa perte. Mais comme il a signé ce contrat avec son sang, il ne pourra plus changer d’avis. Trop tard. Le diable avait gagné, le mal était fait. Et je me demande, je ne suis pas le seul dans le secteur des médias à me poser la question est ce que les médias ou certains médias du moins, n’ont pas signé un contrat faustien avec OpenAI, la maison mère de ChatGPT ? Je m’explique, en simplifiant quelque peu les choses : si l’intelligence artificielle est aussi forte aujourd’hui, eh bien c’est parce que, comme le dit le docteur Laurent Alexandre, nous sommes les idiots utiles de l’intelligence artificielle. En clair, en surfant sur le web, nous laissons des tas de données numériques qui sont utilisées pour nourrir la bête, pour nourrir cette même intelligence artificielle. En d’autres mots, nous donnons en quelque sorte aux ingénieurs de l’IA la corde qui servira à nous pendre. ChatGPT se nourrit de milliards de textes, photos et vidéos disponibles gratuitement sur le web, et c’est ce qui lui permet de nous donner les réponses à nos questions. Mais voilà, après avoir asséché, si je puis dire, le web, ce qui compte aujourd’hui, ce sont les données de qualité, notamment celles liées à l’actualité. Or, qui détient ces informations, si ce n’est les médias, bien entendu. Et afin d’éviter quelques procès retentissants, la direction d’OpenAI a décidé de négocier au cas par cas des contrats de redevances avec des médias de qualité, diviser pour régner… Mots-Clés : quotidien, Le Monde, Financial Times, bible, monde, affaires, référence, espagnol, El País, associated Press, agence, presse internationale, éditeurs, journaux, cavalier, seul, encaisser, contrepartie, accès, millions, article, apprendre, journalisme, algorithmes, spécialiste, Frédéric Filloux, sceller, cercueil, information de qualité, court terme, encaisser, redevance, services, danger, moyen terme, concurrent, similaire, sites, destination, lecteurs, Elon Musk, Twitter, X, résumer, actualité, rémunérer, déteste, sacré, défi, nouveau, service, individualiser, offre, éditorial, dézinguer, affaire à suivre, feuilletons. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/14/20244 minutes, 37 seconds
Episode Artwork

Êtes-vous prêt pour la baisse des taux d’intérêt en juin prochain ?

A force de parler des élections européennes de juin prochain et même d’ailleurs nationales en Belgique, on en oublierait une autre nouvelle alors au moins aussi importante, si ce n’est plus, c’est qu’en juin prochain, les taux d’intérêt devraient enfin baisser en zone euro. Alors ? Pas énormément, mais ils devraient baisser. Et en soi, c’est déjà une excellente nouvelle. Cela prouve que l’inflation a suffisamment baissé, en tout cas aux yeux de la Banque centrale européenne, pour qu’elle accepte de diminuer ses taux d’intérêt directeurs. L’inflation, c’est vrai, a diminué du côté de la demande, tout simplement parce que l’effet de consommation effrénée COVID est derrière nous. Et l’inflation a également diminué du côté de l’offre en raison de la guerre en Ukraine. Nous avons trouvé d’autres fournisseurs depuis deux ans et que dure cette guerre pour justement remplacer ou compléter les exportations en provenance de là-bas. Mais l’inflation en zone euro a également diminué parce que l’effet rattrapage des salaires s’estompe au fil du temps. Dernier point, l’inflation a diminué également car si les entreprises, tous secteurs confondus, ont profité du retour de l’inflation pour retrouver ou améliorer leurs marges, cette période de rattrapage est également terminée, car la consommation patine aujourd’hui et les entreprises ont compris qu’elles ne peuvent plus augmenter leur prix de vente au-delà du raisonnable. Bref, tout est prêt pour la baisse des taux d’intérêt qui, de l’avis majoritaire en tout cas auprès des experts, devrait donc se produire d’ici quelques semaines, au mois de juin… Mots-Clés : année, nouvelle, Etats-Unis, Europe, paradoxal, américaine, 2024, 2025, débiteurs, nœud coulant, desserrer, créanciers, rente, sens, terme, placer, épargne, investissements, histoire, citoyens, ménages, entreprises. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/13/20243 minutes, 5 seconds
Episode Artwork

Adieu l’art et le divertissement. Bienvenue à l’économie de la dopamine !

Sommes-nous en train de passer d’une culture du divertissement à une culture de la dopamine ? La question est clairement posée par certains intellectuels dont notamment Ted Gioia qui a publié un texte devenu viral sur les réseaux sociaux ainsi que dans la lettre d’information « Snowball Report ». Amid Faljaoui nous en dit plus . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/10/20243 minutes, 48 seconds
Episode Artwork

Peut-on vendre un antidiabétique 350 dollars alors que son prix de revient est de 5 dollars ?

Avec quelle marge doit être vendu un produit pharmaceutique grand public ? C’est la question qui se pose en ce moment autour de certains antidiabétiques comme l’Ozempic. Et la question n’est pas posée par une ONG, un syndicat ou un parti d’extrême gauche, mais bien par des scientifiques américains, britanniques et des représentants de Médecins sans frontières. Ces scientifiques ont publié une étude dans laquelle ils démontrent que le prix de revient de l'Ozempic. L’antidiabétique, star du laboratoire danois Novo Nordisk, est fabriqué avec un coût inférieur à 5 $. Sauf que son prix de vente, lui, il peut aller de 80 à 3153 $ selon les pays. Présentée comme ça, la différence de marge peut choquer. Pourquoi un produit de santé publique qui coûte un petit peu moins de 5 $ se retrouve en vente sur le marché à des prix pareils ? Alors, cette étude, publiée dans la revue scientifique JAMA, a déclenché la colère de certains politiques, et notamment aux États-Unis, pour évidemment immédiatement demander une renégociation des prix et une baisse du prix. Et bien entendu, les industriels concernés ne se laissent pas faire, leur argumentation pour justifier cette différence de prix est la suivante : calculez le prix de revient d’un médicament sur la seule base de son coût de production est une erreur, parce que pour développer un nouveau médicament, il faut compter en moyenne quinze années jusqu’à sa mise sur le marché. Et c’est effectivement le cas pour le sémaglutide, donc la molécule active de l’Ozempic… Mots-Clés : prix de revient, compte, recherche, développement, milliard, dollars, esprit, phase, finale, essais cliniques, laboratoires pharmaceutiques, faible, coûts, recherche, échecs, produit, démonstration, excès, élément, développement, labos, Peter Thiel, gourou, investisseur, emblématique, Silicon Valley, livre, référence, logique, monde, start-up, technologie, chemin, enseigner, manuels d’économie, marché, parfait, concurrence, compétition, loosers, entreprise, monopole, imposer, cynique, réalité, vision, ultralibérale, Eli Lilly, Sanofi, oligopole, coupe faim, bourse, société danoise, occurrence, fameux, montant, supérieur, PIB, richesse, national, annuel, Danemark, question, prétexte, total, liberté, fixer, terme, marge, contraire, social, efficaces, régime soviétique, gel des prix. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/8/20244 minutes, 50 seconds
Episode Artwork

Dumping chinois, des pans entiers de notre industrie européenne menacés

La visite du président chinois en Europe montre que l’usine du monde est en train de nous inonder de produits à prix cassés. l’Europe parle bdaucoup mais n’agit pas assez pour défendre notre industrie. Difficile de passer à côté de la visite du président chinois en Europe. Et derrière les sourires des uns et des autres, derrière le protocole et derrière les accolades officielles, se cachent en réalité un véritable bras de fer entre la Chine, l’Europe, les Etats-Unis, mais aussi d’autres pays comme le Brésil, le Mexique ou encore l’Afrique du Sud. tous ces pays, sans exception sont remontés en ce moment contre la Chine pour la simple raison que la Chine inonde ces pays et en particulier l’Europe avec des produits vendus à perte. Le risque ? C’est que cette offensive chinoise risque de décimer des pans industriels entiers en Europe après la pandémie. Souvenez-vous, nos dirigeants européens nous disaient qu’il fallait absolument réindustrialiser l’Europe et notamment avec les technologies vertes, les technologies du futur. Sur le papier, la réalité, c’est que c’est la Chine qui fabrique et vend ses produits verts au monde entier. En gros, la Chine, elle fait le boulot que nous devrions faire, nous Européens, et c’est normal. Depuis sa sortie du COVID, l’économie chinoise patine… Mots-Clés : discours, croissance, interne, raison, Chinois, consommateur, citoyens, méfiants, immobilier, local, exemple, difficulté, consommer, épargne, argent, résultat, vide, consommation, interne, exportation, stocks, invendus, industriels, surcapacité, prix cassés, voitures électriques, panneaux solaires, batteries, déflation, presse, chinoise, formidable, ironie, transition énergétique, affaiblir, pouvoir d’achat, ménage, papier, lutte, armes, égal, dumping, consommateur, phase, chômage, clé, paillasson, Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen, prix, revient, peine, foudre, propos, chancelier, allemand, Chine, désir, réalité, parts de marché, industries, cavalier seul, divisions internes, vendre, véhicules thermiques, eurodéputés, tapis rouge, constructeurs chinois, risque, scandale, Dieselgate, politique, représentants, propos, viril, enquêtes, montrer les dents, muscles, usine, narguer, impunité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/7/20244 minutes, 28 seconds
Episode Artwork

Hausse de l’action d’Apple, entre rachat d’actions et l’arrivée prochaine de l’iPhone 16 optimisé à l’intelligence artificielle…

Apple est en recul en Chine, son deuxième marché mondial, mais la Bourse n’en a pas tenu compte et l’action Apple est en hausse. Est-ce grâce à l’arrivée prochaine de l’iPhone 16 qui devrait être dopé avec l’intelligence artificielle ? Les derniers chiffres de la société Apple sont éloquents et ils en disent assez long sur l’état de notre économie mondiale. D’abord, Apple, c’est vrai, a subi un recul de 4% de son chiffre d’affaires et une baisse de 2% de son bénéfice net. Mais c’est moins que prévu, et devinez quoi ? Les investisseurs ont été rassurés et le cours de l’action a grimpé. Alors, déjà ça comme information, c’est assez étonnant pour le grand public. En gros, ton bulletin de classe est mauvais, mais comme c’est moins mauvais que prévu, et bien le cours de ton action va tout de même augmenter. À l’inverse, on a vu par le passé à Wall Street des sociétés cotées afficher de bons résultats, mais comme ils étaient moins bons que prévu, et bien le cours de l’action a baissé. Si Apple a pu performer en bourse, c’est aussi parce que sa direction a annoncé parallèlement le plus grand programme de rachats d’actions de l’histoire économique américaine. On parle de racheter des actions Apple pour 110 milliards de dollars et elle a immédiatement grimpé de 6% après la clôture des marchés, donc vendredi dernier. Là c’est normal, quand une entreprise rachète ses actions, elle diminue mécaniquement le nombre d’actions en circulation, opération magique qui augmente automatiquement le bénéfice par action normale. Et comme le marketing d’Apple est l’un des meilleurs du monde, sa direction a laissé passer quelques fuites savamment orchestrées sur le futur iPhone 16, dont la sortie est prévue en septembre prochain, devrait intégrer de nombreuses fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle… Mots-Clés : bénéfice, dope, cours, magie, cuisiniers, plats, sauce, Chinois, programme, colossal, concurrentiel, passé, firme, pomme, montée, puissance, marché, société, Huawei, concurrent critiquer, Titok, Huawei, Occident, raison, sociétés, espions, Parti communiste, interdiction, fonctionnaires, travail, smartphones, étrangers, tablette, affiche, marge, brute, entreprise, monde, services, téléchargement, musiques, films, séries, stockage, données, paiements, numériques, volet, services, anodin, chiffre d’affaires, milliards, dollars, trimestre, sésame, grimper, réussir, ensorceler, bourse, New-York. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/6/20244 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

La taxe sur les riches était le thème principal de ce 1er mai

La taxe sur les riches était le thème principal de ce 1er mai. Mais qu'est-ce qu'elle signifie en réalité ? C'est ce que nous explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/3/20244 minutes, 6 seconds
Episode Artwork

La presse a t-elle perdu la guerre de l'attention ?

La presse a t-elle perdu la guerre de l'attention ? C'est la question à laquelle répond Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
5/2/20244 minutes, 40 seconds
Episode Artwork

Airbnb sponsor des JO de Paris, un paradoxe…

Airbnb est très critiquée par les maires des grandes villes, que ce soit à Bruxelles ou même à Paris, notamment pour mettre une pression sur les loyers des habitations privées ou d’empêcher donc les habitants d’accéder à un logement en centre-ville avec un loyer décent. Et pourtant, malgré toutes ces critiques récurrentes, malgré de nouvelles réglementations contraignantes, Airbnb affiche des résultats financiers, historiques. Et cette entreprise est aujourd’hui courtisée car sans Airbnb il serait impossible d’héberger les touristes qui seront là pour assister aux JO de Paris. S’il y a bien une entreprise qui est vivement critiquée dans pratiquement toutes les villes du monde, c’est bien Airbnb. Le roi de la location de courte durée. La mairie de Paris, qui elle aussi est habituellement assez hostile à l’égard d’Airbnb, compte sur cette entreprise on line pour que les Jeux Olympiques soient un succès. Sursaut d’affection tardif ? C’est juste un calcul économique. Environ 15 millions de visiteurs sont attendus durant les Jeux olympiques, dont plus de 2 millions auront donc besoin d’un logement. Et il ne faut pas être expert en calcul pour comprendre qu’il n’y a pas assez d’hôtels pour héberger ces 2 millions de personnes. Bien entendu, on n’allait pas construire de nouveaux hôtels juste pour un événement mondial qui dure quelques semaines. Raison pour laquelle Airbnb est aujourd’hui le sponsor officiel des JO de Paris, opportunité extraordinaire pour cette société de s’acheter une légitimité auprès des maires des grandes villes du monde entier. Et puis, comme toujours dans ces cas-là, ce genre de société fait du lobbying avec l’aide d’une société de consulting. Et ici en l’occurrence, c’est le consultant Deloitte qui a calculé que chaque touriste restera en moyenne six nuitées en Île de France. Et donc au total, les séjours d’Airbnb pourraient donc avoir 1 milliard d’euros d’impact économique pour la France… Mots-Clés : changement, attitude, firme, Amsterdam, New York, Barcelone, Los Angeles, reproche, paradoxe, virus, planète, tourisme, survie, réalité, modèle économique, géniale, monétise, catégorie, actifs, biens immobiliers, Monsieur, Madame, propriétaire, entretenir, concurrents, hôteliers, frais, investir, acquisition, clients, moteurs de recherche, médias sociaux, Efinal, trafic, site web, COVID, raison, monétise, rembourser, crédits hypothécaires, coûts d’entretien, consultant, amortir, sacrée, revanche, monde politique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/30/20244 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Pourquoi les prochaines élections américaines seront celles de l’ingratitude ? Phénomène qui va aussi se propager en Europe

Pourquoi en Belgique ou en France, par exemple, nos hommes et nos femmes politiques devraient faire attention à ce qui se passe sur le plan politique aux Etats-Unis ? Pour la simple raison que tout ce qui se passe aux Etats-Unis, finit par arriver un jour ou l’autre en Europe. Et comme nous sommes à la veille d’élections importantes en juin prochain, ces politiques européens devraient se dire qu’aujourd’hui les bons chiffres économiques, quand il y en a, ne sont plus une garantie pour être élu ou réélu. Aux Etats-Unis, les élections présidentielles de novembre prochain seront en fait les élections de l’ingratitude. Il y a encore peu de temps, les prévisionnistes avaient remarqué qu’une des lois non dite de la politique américaine, c’est que la situation économique, bonne ou mauvaise, est attribuée à ceux qui sont au pouvoir au moment où un phénomène négatif ou positif est ressenti par la population, même s’ils n’en sont pas responsables. Mais cette loi ne semble plus fonctionner aujourd’hui. Les Etats-Unis ont un problème de luxe aujourd’hui et que nous n’avons d’ailleurs hélas pas en Europe. Leur économie est en surchauffe. Le chômage est à un niveau historiquement bas, les usines européennes et mondiales viennent de s’y installer à tour de bras car l’énergie est très bon marché. La croissance américaine est trois fois supérieure à celle de la zone euro. Les marchés boursiers américains sont à des niveaux stratosphériques malgré les récents coups de froid. Mais voilà, il n’y a rien à faire. Les sondages sont plutôt en faveur de Donald Trump. En clair, la confiance des ménages, des citoyens, n’est plus en lien avec la croissance économique. Alors la question, c’est pourquoi cette ingratitude à l’égard du président sortant Joe Biden ? Mots-Clés : lecteurs, Bill Clinton, journalistes, remporter, Maison-Blanche, George Bush, père, economy, stupid, Phrase, compte. Bilan, médiocre, explosion, crise, subprimes, immobilier, crise financière, banquiers, manque, imagination, époque, commercialiser, crédits hypothécaires, insolvables, relance, prédécesseur, Mauvais timing, réponse, réseaux d’information, réseaux sociaux, chaînes d’information, continu, partisan, CNews, résultat, population américaine, danger, algorithmes, bulles cognitives, électeurs, démocrates, républicains, camp, rationnel, ressenti, hystérie, médias, partisans, fanatiques, intelligence artificielle, divorce, réalité images, vidéos, professionnel, nucléaire, enfant, dévaloriser, diplôme, universitaire, biologique, précipice. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/29/20244 minutes, 29 seconds
Episode Artwork

Guerre Iran-Israel, pourquoi les pétromonarchies arabes ne réagissent-elles pas ?

Guerre Iran-Israel-Palestine, pourquoi les pétromonarchies arabes ne réagissent-elles pas ? La cause palestinienne passe, pour les pays arabes, après leurs intérêts économiques et les intérêts des pétromonarchies sont effectivement clairement économiques. Alors si vous vous posez la question pourquoi ces pays, ces pétromonarchies ne sont pas solidaires dans les faits avec les Palestiniens ? C’est parce que notamment ils redoutent plus que tout une escalade du conflit dans l’ensemble de la région. Avec le recul, ce qui frappe dans les attaques réciproques entre Israël et l’Iran, c’est que l’escalade militaire, crainte par les uns et les autres, n’a pas eu lieu. Les experts du Moyen-Orient vous diront que c’était d’ailleurs prévisible. L’Iran, par exemple, n’a pas intérêt à une escalade, car il fait partie de ce qu’on appelle les pays du seuil, pays au seuil de posséder l’arme nucléaire. Et malgré la sympathie que le régime iranien a clairement à l’égard de la cause palestinienne, il ne mettra pas en danger sa propre capacité à posséder l’arme nucléaire en affrontant réellement et pas Israël. Côté économique, pour la plupart des pays arabes emploient une main-d’œuvre étrangère originaire souvent par exemple, du Pakistan ou du Bangladesh. Et c’est vrai qu’en cas de conflit sur leur propre sol, ces ouvriers du bâtiment ou de la restauration prendraient peur et quitteraient l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis. Or, ces personnes ne peuvent pas être remplacées vu que les autochtones de ces pays ne travaillent pas dans ces secteurs, mais plutôt dans l’administration. Et en plus, en termes de nombre, ils ne pourraient pas remplacer ces immigrés. Et donc un exil massif de ces travailleurs étrangers ferait tanguer l’économie de pays comme l’Arabie saoudite par exemple… Mots-Clés : inventeur, jeu d’échecs, Corée du Nord, Pakistan, assurance-vie, régime, force, pays arabes, Jordanie, missiles, dirigeant, jeu, maximum, manne pétrolière, gazière, pétrole, gaz, plans stratégiques, or noir, horizon, Arabie saoudite, centre, financier, sportif, touristique, autorités, saoudiennes, valeur, patrimoine, historique, nabatéen, D’al Ula, attraction, majeure, Dubaï, échos, local, cité-Etat, inondations, impact, volonté, escalade, Etat hébreu, question, calme, conflit, Hamas, reconversion, marche, absolu, bruit, bottes, investissement, général, de Gaulle, intérêts, actualité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/26/20243 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

ChatGPT permet d’écrire plus facilement, résultat : le web est déjà pollué…

La pollution est partout aujourd’hui, y compris dans des endroits que l’on ne soupçonnerait pas. Prenez par exemple le cas de LinkedIn, le réseau social professionnel. Avez-vous remarqué que des gens que vous connaissez et qui sont généralement plutôt fâchés avec la langue française rédigent tout d’un coup des posts bien écrits et bien balancés ? Bien entendu, on voit immédiatement que la personne en question a utilisé ChatGPT ou une autre intelligence artificielle. A priori, si ChatGPT permet à tout le monde de mieux s’exprimer à l’écrit, pourquoi pas ? Eh bien non, très souvent tous ces textes finissent par se ressembler, sans âme ou sans aucune âme personnelle. Et le style finit par se reconnaître assez facilement. Alors à la limite, vous vous dites : et alors ? C’est grave ? Et le web est de plus en plus pollué par ce genre d’écrits. Comme tout le monde peut écrire plus facilement, plus personne ne se gêne. Sauf que le contenu reste hélas bien souvent très indigent. Et le drame, c’est que ceux et celles qui ont vraiment quelque chose d’intéressant à dire vont donc être noyés par les autres qui se contentent de débiter des banalités Et puis l’autre drame, c’est que les moteurs de recherche de type Google ont fait le choix, pour le moment en tout cas, de ne pas faire de différence entre les contenus générés par les humains et les contenus générés par l’intelligence artificielle… Mots-Clés : Umberto Eco, écrivain, italien, époque, âneries, bar, café, banalités, voisins, mégaphone, intelligence artificielle, explication, officiel, qualité, dirigeant, algorithme, usage, abus, outils, Benoît Raphaël, observateur, monde, journaliste, information, IA, info, médias, belge, presse papier, quotidiens, campagne, sensibilisation, lecteurs, élections, slogan, presse quotidienne, essentiel, métier, crise, COVID, danger, institut, Reuters, relation, actualité, Internet, volontaire, smartphone, échapper, négatif, centres d’intérêt, chantiers, personnaliser, lecteurs, source, contenu, forme, ton, demande, public. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/25/20244 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

La croissance de l'Europe aura aussi la couleur du sang…

Après la transition énergétique, on va devoir s’habituer à une nouvelle expression : la transition militaire. La croissance de demain ne sera pas seulement verte, elle aura aussi la couleur du sang ! On attendait la croissance verte et au final, on aura sans doute d’abord la croissance brune couleur sang. Alors c’est assez étonnant, mais personne n’avait donc prévu ce scénario. Et comme d’habitude, les vraies tendances surprennent les meilleurs prévisionnistes. Après le COVID, les médias et les politiques nous ont bassinés avec le plan de relance vert de l’Europe. Les montants cités d’ailleurs étaient astronomiques. L’Europe allait devenir indépendante de la Chine, mais également se verdir à la vitesse éclair. Et avec le recul, on constate que l’Europe se verdit, mais pas aussi vite qu’elle ne l’avait prévu et parfois même au détriment de son industrie, comme on le constate d’ailleurs avec la déferlante de voitures électriques chinoises dans nos concessions, mais aussi dans nos ports fluviaux transformés. Concernant la croissance brune, couleur sang, c’est la croissance due au réarmement de l’Europe mais aussi du reste du monde. L’Europe qui est priée par Donald Trump, mais il ne faut pas se leurrer, elle est également priée par Joe Biden de faire plus d’efforts, c’est-à-dire de porter le budget de sa défense à hauteur de 2% du PIB. – La Belgique, la France, pour ne citer que deux pays et puis d’autres aussi, ne respectent pas ce minimum. – Le résultat, c’est que le monde est en train de se réarmer… Mots-Clés : parking, écoulement, anciens modèles, décote, coût, voiture thermique, européenne, dégâts, concurrence déloyale, montant, global, milliards, dollars, dépenses, hausse, réarmement, Vladimir Poutine, agent commercial, VRP, monde, dépenses, Banque européenne d’investissement, BEI, climat, critères, financement, effort de guerre, privé, prêt, secteur de la défense, respect, normes ESG, tabac, alcool, restrictions, ironie, histoire, impact positif, croissance, court terme, vertueux, et verte, citoyen, expression, financer, ennemi, kilomètres. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/24/20243 minutes, 51 seconds
Episode Artwork

Cryptomonnaies : le halving du Bitcoin vient d’avoir lieu mais qu’est-ce que c’est ?

Le halving du Bitcoin a eu lieu fin de semaine dernière. Derrière la technique et le jargon, cette opération de halving est surtout une nouvelle forme de la cupidité humaine. Petit cours de rattrapage accéléré sur le halving du Bitcoin cet événement planétaire qui a eu lieu vendredi soir dernier. Du moins je vais essayer car n’appartenant pas à la génération Z, je ne suis pas sûr de bien tout comprendre et même s’il y a vraiment quelque chose à comprendre. Le halving, quand je vous dis que c’est un événement planétaire, je parle évidemment de la planète des cryptomonnaies qui survient tous les quatre ans environ. Celui de vendredi soir dernier est le 4e dans l’histoire du bitcoin. Le bitcoin, à l’inverse de la monnaie que vous avez dans votre poche ou sur votre compte, n’est pas illimité. On sait depuis le départ que seulement 21 millions d’unités de la cryptomonnaie seront émises à terme et donc l’offre est forcément limitée. Nous avons déjà 19 millions de bitcoins en circulation et si on ne peut en produire que 21 millions, la messe est dite. La fin est donc proche. Pour le bitcoin, eh bien pas du tout. Le dernier qui sera émis ne le sera qu’en 2140. On a donc le temps. Pourquoi 2140 seulement ? Mais parce que tous les 4 ans, les millions de Bitcoin sont divisés par deux. C’est ça le fameux halving du Bitcoin dont on nous parle tant. Et les précédentes divisions par deux se sont soldées par des hausses importantes du cours du bitcoin. iIci, ça ne semble pas trop être le cas, pour la simple raison que cette opération de halving a été anticipée et que le prix du bitcoin avait déjà bondi en amont de cette opération. Évidemment, les amateurs de Bitcoin restent très excités. Pourquoi ? Mots-Clés : offre, demande, banques américaines, produits d’investissement, indexé, cryptomonnaies, amateurs, logique, hausse, loi, avis, le net, spécialistes, question, temps, zéro, commentateur, boursier, Marc Fiorentino, bon sens, paysan, actif spéculatif, épargnants, dynamique, froid, yeux, exemple, doper, portefeuille, risques, périls, or, anxiolytique, financier, viagra, métaphore. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/23/20243 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Réchauffement climatique, le modèle économique espagnol va devoir être revu de fond en comble

Le modèle économique espagnol est basé sur le "sol y playa" ou "soleil et plage". Mais si ce modèle a permis à l’Espagne de sortir de la pauvreté, il est aujourd’hui à bout de souffle à cause du réchauffement climatique. Suite aux violents orages et aux pluies diluviennes qui ont frappé la péninsule arabique et la ville de Dubaï, je vous avais expliqué que ce chaos local n’était qu’un prélude au réchauffement climatique pour cette région et des pays plus proches de nous, comme l’Espagne. Ce souci aura un impact sur le prix des secondes résidences à la baisse bien évidemment. En réalité, c’est bien plus que ça. C’est carrément le modèle économique de l’Espagne que son gouvernement est en train de revoir depuis plusieurs mois, même plusieurs années. D’abord, tous les partis politiques ont compris que l’eau en Espagne est devenue de l’or, une denrée rare, qu’on a eu tendance, hélas, à trop négliger pendant ces dernières décennies. Aujourd’hui, les Européens du Nord, nous avons tendance à voir l’Espagne comme notre potager. Le pays exporte des tomates, des avocats, des fraises, des concombres que nous retrouvons dans tous nos supermarchés. Un économiste vous dirait que l’Espagne, pays le plus aride d’Europe, a donc fait le choix d’une agriculture qui exporte l’eau du pays à l’étranger, la production agricole espagnole consomme 80% de l’eau produite en Espagne. Il n’est donc pas normal que ce pays aride soit devenu le potager de l’Europe et s’amuse à exporter du riz, alors même que la culture du riz demande cinq fois plus d’eau que toute autre culture. Et donc oui, les économistes ont raison de dire que si du point de vue du PIB, de la croissance, l’agriculture espagnole est une réussite. Mais c’est aussi, et c’est le revers de la médaille, un immense échec… Mots-Clés : export, fruits, légumes, sécheresse, raison, autorités locales, décisions drastiques, réduire, gaspillages d’eau, pays, millions, habitants, visiteurs, succès touristique, consommation, désastre, étude, Barcelone, client, hôtel, étoiles, consommer, résident local, Belgique, France, municipalité, été, interdire, douches, plage, pression, robinets, campings, golfs, piscines, décennies, souffle, avantage, carte, culture, gastronomie, bien être, sport, désaisonnaliser, économie locale, impact, prix, immobilier. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/22/20243 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

Dubai a été victime de pluies torrentielles

Dubai a été victime de pluies torrentielles. Les influenceurs qui se sont installés là-bas pleurnichent sur leur malheur et montrent des vidéos qui démontrent l'impact du réchauffement climatique. Amid Faljaoui nous rappele que le risque climatique touchera également l'Espagne ou la France mais il constate aussi que les prix de l'immobilier dsns ces deux pays n'ont pas encore piqué du nez car les acheteurs sont dans le déni. Mais jusqu'à quand ? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/19/20244 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

Les voitures électriques Chinoises sont amassées en masse sur les ports européens

Aujourd’hui, les députés européens qui ont voté en faveur de la fin de la vente des moteurs thermiques en Europe à partir de l’année 2035 doivent se demander s'ils ne devraient pas présenter des excuses. Non pas en ce qui concerne l'objectif de décarbonisation d'une industrie polluante, mais plutôt sur le fait d’avoir pris ce choix d’interdire les voitures thermiques sans étude préalable de l’impact de cette interdiction. Les responsables du port de Zeebrugge reconnaissent que les constructeurs automobiles chinois se servent des ports européens comme d’immenses parkings pour stocker leurs véhicules invendus, parfois depuis 18 mois. Ceci est le résultat d’un chaos sur le marché de la voiture électrique : les Chinois sont en surcapacité sur leur propre marché mais ils n’arrivent pas non plus à écouler les véhicules sur le marché européen car la demande se révèle plus faible que prévu. Deux raisons expliquent cela. Tout d’abord, plusieurs pays ont annulé leurs subsides à l'achat de voitures électriques. Ensuite, la demande est freinée en raison d'un manque de bornes de recharge ou d'une autonomie limitée, ainsi que du prix encore plus élevé par rapport à une voiture thermique. On ne pourra pas dire d’ailleurs que les eurodéputés n’étaient pas au courant. Carlos Tavares, pour ne citer que le patron de Stentys, les avait prévenus en disant que cette interdiction pour 2035 de vendre des voitures thermiques sur le sol européen revenait à dérouler le tapis rouge aux voitures électriques chinoises qui sont 20 à 25% moins chères que les nôtres. Certains observateurs se disent maintenant que la date de 2035, date de la fin de la vente des voitures thermiques sur le sol européen, ne sera pas respectée. Mots-clés : bourse, economie, entreprise, exportation, faljaoui amid, tendances, véhicule électrique, chine, surcapacité, chaos --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/18/20243 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Le patron du groupe automobile Stellantis a reçu une rémunération de 36.5 millions d'euros !

Le patron du groupe automobile Stellantis a reçu une rémunération de 36.5 millions d'euros. Le montant choque. Et provoque des remous que nous décrit Amid Faljaoui . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/17/20244 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

L'or est en hausse !

L'or est en hausse. Il n'arrête pas de grimper. Il est vrai que l'or profite des craintes d'une escalade guerrière au Proche Orient. Mais il y a d'autres raisons pour expliquer la très bonne forme de l'or comme nous l'explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/16/20243 minutes, 31 seconds
Episode Artwork

L'attaque Iranienne contre Israël n'est que la suite d'une autre guerre invisible que se livrent ces deux pays

L'attaque Iranienne contre Israël n'est que la suite d'une autre guerre invisible que se livrent ces deux pays comme nous l'explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/15/20243 minutes, 28 seconds
Episode Artwork

La banque centrale européenne garde ses taux d'intêrêts

Avec la baisse des taux d'intérêt, Amid Faljaoui va nous parler de nos espoirs, de nos peurs et même de notre cupidité m. On l'écoute   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/12/20243 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

La plus grande banque américaine se lance dans la publicité en vendant les données de ses clients

La plus grande banque américaine se lance dans la publicité en vendant les données de ses clients. Peut-on imaginer que demain les banques belges feront la même chose ? C'est à cette question que répond Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/11/20244 minutes, 25 seconds
Episode Artwork

Le prix des batteries des voitures électriques est en forte baisse

Le prix des batteries des voitures électriques est en forte baisse. Pourquoi ? Et est-ce une bonne nouvelle pour les futurs acheteurs de véhicules électriques ? Amid Faljaoui répond à ces deux questions avec quelques nuances. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/10/20243 minutes, 6 seconds
Episode Artwork

Sommes-nous en train de passer d’une culture du divertissement à une culture de la dopamine ?

La question est clairement posée par certains intellectuels, dont notamment Ted Gioia qui a publié un texte devenu viral sur les réseaux sociaux. Alors, sa thèse est très simple, quand vous regardez en Bourse le classement des dix entreprises les plus puissantes au monde, la moitié d’entre elles vendent en quelque sorte de la drogue. Une drogue technologique, mais une drogue tout de même. Les jours où les dealers se cachaient pour vendre leur came appartiennent au passé. Aujourd’hui, les dealers opèrent en plein jour dans votre maison, dans votre appartement et dans toutes les sphères de notre vie privée. En effet, des sociétés comme Meta et aussi ses autres filiales que sont par exemple Instagram ou Google via par exemple sa filiale YouTube, nous refilent de la came à dose quotidienne, au vu et au su de tout le monde. Et la drogue à laquelle cet intellectuel fait allusion, c’est la dopamine, autrement dit un neurotransmetteur qui agit sur notre cerveau humain comme une croquette sur un petit chien. Et dans l’industrie culturelle, on ne parle pas de dopamine, évidemment, mais de gamification. C’est plus chic ou en français ludification. Autrement dit, notre vie est devenue un jeu et en raison de cette ludification massive de notre société, nous sommes à la recherche d’une gratification instantanée. C’est ça la dopamine, c’est ça la dépendance. Elle produit un sentiment de satisfaction immédiat, mais hélas de très courte durée. Et devinez quoi ? On en redemande encore et encore. Et c’est ce qui explique qu’aujourd’hui les jeunes et moins jeunes sont scotchés à leurs écrans car les formats courts qui s’enchaînent la queue leu leu sont faits pour nous empêcher de lever la tête. N’oubliez pas que l’esclave, par définition, a la tête courbée et les algorithmes sont donc conçus pour fabriquer cette dépendance… Mots-Clés : prime, musique, vidéo, formats courts, ultracourts, algorithmes, géants, numérique, pénaliser, formats longs, cycle, dépendance, intellectuel, totalisation, Disney, studios, cinéma, Paramount, crise, licencier, séries TV, maximum, plateau, demande, classique, chute, règne, scroll, swipe, stimuli, totalisation, marche, TikTok, réseau social, professionnel, LinkedIn, vidéos, application, boursière, américaine, Robin Hood, vogue, jeunes, investissement, ludique, danger, risques, acheter, vendre, action, musulmans, te jeûne, ramadan, auteur, livre, Dopamine Nation, médecin, formation, exemple, écrans, Anna Lembke. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/9/20243 minutes, 54 seconds
Episode Artwork

L’Europe peut-elle concurrencer les panneaux photovoltaïques chinois à prix cassés ?

L’Europe enquête sur les panneaux photovoltaïques chinois soupçonnés d’être vendus à prix cassés en Europe car ils bénéficient d’une aide du gouvernement chinois. Mais perdons-nous notre temps à vouloir combattre les chinois ? L’Europe ne veut plus être une passoire pour les panneaux solaires fabriqués en Chine, elle a donc décidé d’enquêter sur des subventions chinoises, soupçonnées donc de fausser la concurrence sur le marché européen. Alors dit comme ça, on se dit que c’est très viril comme décision, que l’Europe a enfin décidé de ne plus se laisser faire. Mais est-ce aussi simple ? C’est vrai qu’aujourd’hui les groupes chinois, directement ou indirectement d’ailleurs, via leurs filiales en Europe, inondent le marché européen de panneaux photovoltaïques à prix cassés. Et les quelques fabricants européens qui sont sur le marché tirent la langue car ils ne peuvent pas s’aligner sur les prix chinois et donc ils crient tous au loup en affirmant que ces prix ne sont pas honnêtes mais qu’ils sont artificiellement très bas car le gouvernement chinois les subventionne. Autrement dit, c’est du dumping, de la concurrence déloyale. Et c’est cette concurrence déloyale que doit démontrer la Commission européenne. Alors j’ai envie de dire bonne chance. Pour quelle raison ? Mais parce que la première raison pour laquelle ces panneaux solaires inondent l’Europe, c’est d’abord parce que la croissance chinoise tourne au ralenti. Et comme les fabricants chinois ont surinvesti dans ce secteur ces dernières années, ils n’arrivent plus à écouler leurs panneaux solaires en Chine et donc ils bradent ceux-ci partout où ils peuvent et donc également en Europe. Mais que peut-on faire ? Mots-Clés : surproduction, batteries, électriques, voitures, éoliennes, aides massives, Etat, compte, point de vue, consommateurs, exporter, déflation, réindustrialiser, nouvelle, producteurs, Interdire, importation, taxer, solaires, déficit, ingénieurs, continent, industrie, jeune, retard, matière, recherche, développement, usine, robotisé, productive, main-d’œuvre qualifiée, compétitive, problème, pénurie, métiers, techniques, chaîne, valeur, minerai, base, silicium, textile, jeans, label, made in Europe, réalité, enquête, détruire, filière industrielle, taxer, producteurs, économiste, Vietnamiens, Indiens, dépendance, focaliser, technologies, avantage compétitif, portefeuille. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/8/20244 minutes, 8 seconds
Episode Artwork

L’OTAN fête ses 75 ans cette année, l’occasion de revenir sur le financement de la dette américaine

Chacun sait que l’OTAN fête cette année ses 75 ans d’existence. Mais la fête se fera dans un climat d’incertitude et de tensions. Alors les incertitudes, elles sont liées à un éventuel retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier 2025. L’occasion de lui rappeler quelque chose qu’il ne sait pas et que peu de gens savent : nous autres européens, nous finançons les dépenses militaires américaines en achetant la dette publique américaine. Entre 1945 et 2022, l’Europe a connu la plus grande période de paix depuis l’Empire romain. Mais tout ça, c’est grâce effectivement à la protection militaire américaine qui, je le rappelle, représente tout de même 70% des dépenses militaires de l’OTAN. Et nous, en Europe, naïvement, collectivement, nous avons profité de ces dividendes de la paix, comme on les appelle, pour désinvestir dans notre défense. C’est vrai que sur les 31 pays membres de l’OTAN, seulement onze d’entre eux atteignent la fameuse barre des 2% du PIB en dépenses militaires. Et Trump, évidemment, joue sur ce manque, sur ce déficit pour menacer l’Europe comme un vulgaire boutiquier, alors qu’il ne s’agit pas d’une facture d’un commerçant qui ne serait pas honoré, mais de la défense d’un continent de plus de 500 millions d’habitants. Mais voilà, s’ils veulent atteindre les 2% du PIB consacré à la défense, les Européens devraient, selon certains calculs, investir 460 milliards d’euros d’ici 2028, c’est-à-dire demain. La question qui est posée aujourd’hui à plusieurs pays en Europe et sous la forme d’un dilemme, sachant qu’ils devront allouer entre 1 à 2% de leurs dépenses publiques à la défense, la question reviendra à dire aux électeurs voulez-vous augmenter les dépenses liées à notre défense ou maintenir l’État providence ? Si c’est vrai que les Européens ne dépensent pas autant qu’il avait promis de le faire pour leur défense, Donald Trump oublie juste une chose nous autres Européens, nous finançons également les dépenses militaires de son pays. Alors non pas via des impôts, mais via des prêts… Mots-Clés : membres, efforts budgétaires, défense, voisins, russe, esprit, lettre, principes fondateurs, tensions, pays européens, réponse, raison, France, lobbying, partenaires, européens, investissement, compte, tensions, incertitudes, interne, obligations, États, protection, contrepartie, bases militaires, monde, porte-avions, océans, protéger, libre, milliards, dollars, dette américaine, consommateur, taux d’intérêt, sécurité, gratuit, parapluie américain, achat, monnaie, roi, compter, modèle, libéral, plan Marshall, seconde guerre mondiale, bonheur, multinationales. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/5/20244 minutes, 23 seconds
Episode Artwork

Fusillades à Bruxelles, éliminer le trafic de stupéfiants, le combat contre la drogue est aussi un problème d économie, donc d’offre et de demande

Que faut-il faire pour éliminer le trafic de drogue et que faut-il penser des récentes fusillades à Bruxelles ? Le combat contre la drogue est aussi un problème d économie, celui de l’offre et de la demande. Parler de la drogue, c’est également parler d’économie. Les médias eux ont surtout parlé, c’est normal, des dégâts et de l’effroi causé par les règlements de comptes entre dealers à Bruxelles, à Anvers mais également à Marseille, les 3 villes sont liées via le trafic de drogue. Les dernières fusillades chez nous, en pleine ville, ont suscité plusieurs commentaires. Les plus optimistes, notamment certains criminologues, disent que cette violence urbaine qui ne se cache plus, est plutôt le symptôme d’un marché de la cocaïne totalement déstabilisé. Notamment depuis qu’en 2022, la police a réussi à infiltrer le réseau de téléphone crypté Sky IQ, qui est ou qui était donc utilisé par la mafia de la drogue à l’époque. 110 tonnes de cocaïne, soit tout de même 5% de la production mondiale, avaient été saisies dans le port d’Anvers. Forcément, ça a fait des mécontents et certains en profitent aujourd’hui pour prendre la place des autres. C’est ce redécoupage du gâteau de la cocaïne qui expliquerait en partie les violences actuelles, le marché de la coke se réorganise. Mots-Clés : présidence, belge, Union européenne, patrons, ports, européens, volonté, coopération, Pays-Bas, Belgique, combat, Rotterdam, cœur, Europ, réseau dense, autoroutes, accès, pays limitrophes, idéal, avis, Europol, quantités, cocaïne, prix de vente, augmenter, dissuader, demande, opérations, coup de poing, com, citoyens, inefficace, déplacement, Emmanuel Macron, président, parti, Alain Bauer, professeur, criminologie, Conservatoire national des arts et métiers, flexibilité, opérateurs, criminels, réinvestir, lieux, outils, commercialisation, distribution, type, Uber, sheet, domicile, pizza, burgers, présence ponctuelle, police, assécher, territoire, policiers, plan sécuritaire, court terme, long terme, nourrices, guetteurs, agents commerciaux, rupture, capacités, production, risque, tensions, émeutes, raison, inavouable, gouvernements, autorités locales, prudent, coopération, jeunes, mineurs, mimétisme, tendance, enfant, adultes, réflexe, bande, chef, Jacques Garello, professeur, université, éducation, national, école, problème, dégâts, réchauffement climatique, inégalités sociales, valeurs morales, bien, mal, respect, harcèlement, théorique, programme, résultats, Australie, Corée du Sud. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/4/20244 minutes, 41 seconds
Episode Artwork

Après le texte, la photo et la vidéo, c’est la voix qui peut être clonée par l intelligence artificielle, la porte ouverte aux escroqueries en masse

Avec l’intelligence artificielle, on n’en a pas fini d’être étonné, chaque jour apporte son lot de surprises. La dernière trouvaille de la société Open AI, maison mère de ChatGPT fait peur car ces bien fait pourrait être largement surpassé par les malheurs qu’elle peut produire. Nous savons déjà que des textes peuvent être trafiqués par l’intelligence artificielle. Nous savons que c’est aussi le cas pour les photos et les vidéos avec un degré de sophistication qui est hallucinant. Et maintenant c’est ma voix, votre voix qui peut être clonée par Voice Engine, le petit dernier d’OpenAI. Le clonage de voix existe déjà et des sociétés peuvent déjà le faire. Et j’ai moi-même fait le test avec l’une de mes chroniques sous forme d’une vidéo qui reprend ma voix à s’y méprendre. Mais ici, avec Voice Engine, et à en croire la maison mère de ChatGPT, on va encore plus loin dans la reproduction fidèle de la voix, du timbre, des intonations, etc. Et sur la base d’un simple échantillon audio de 15 secondes. Et cette intelligence artificielle peut cloner notre voix, votre voix, et donc potentiellement nous faire dire n’importe quoi. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle Open AI n’a pas encore lâché, si je puis dire, cette nouveauté en pleine nature car elle a peur des fraudes et des crimes qu’elle peut générer… Mots-Clés : direction, tests, remarques, utilisateurs, disponible, service, clonage, président, États-Unis, victime, Joe Biden, ému, découverte, demande, encadrer, criminels, cols blancs, piéger, Monsieur, madame, tout le monde, membres, famille, danger, personne, moyen, confiance, texte, vidéo, identité, question, savoir, téléphone, somme, compte, directeur, société, souvenir, sel, sucre, clonage, monde, difficile, impossible, vrai, faux, sens critique, politique, victimes, arnaques, outil, cadre, discours, public, speech, TV, radio, prise, politicien, humanité, voter, nostalgie, inventions, divertissement, infini, escroquerie, diable, arme, suspicion, distinguer, faux, vrai, Lénine, capitalistes, corde, Silicon Valley, géants, numérique, réalité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/3/20244 minutes, 20 seconds
Episode Artwork

Les entreprises sont-elles plus fortes que les États ? La réponse est oui, démonstration…

Ces patrons, ces milliardaires, qui ont beaucoup plus de pouvoir que le président des États-Unis. Ils peuvent décider seuls désormais de l’avenir du monde. Et nous autres Européens sommes pour le moment au balcon, vu que ces entreprises géantes qui façonnent donc le monde sont soit aux USA, soit en Chine. Comme l’écrit avec justesse ma consœur Christine Kerdellant dans son dernier livre au titre très explicite "Ces milliardaires plus forts que les États". Elle cite dans ce livre le cas de Bill Gates, qui gouverne donc la santé mondiale. Elle parle d’Elon Musk qui coupe l’accès à Internet de l’armée ukrainienne quand il veut l’empêcher d’agir. Elle cite aussi Mark Zuckerberg, le patron de Facebook et d’Instagram, qui, je la cite, attise le populisme et met en danger une génération d’adolescents. Elle n’oublie pas, évidemment, Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, qui veut nous faire vivre dans des capsules géantes en apesanteur. Et, last but not least, elle lance aussi une pique envers les deux fondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, qui préparent la fusion de l’homme et de la machine pour en finir avec la mort. Et c’est vrai que ces hommes, tous américains au demeurant, sont devenus riches au-delà de toute imagination grâce au numérique et à l’intelligence artificielle. Demain, ils sont même devenus, disons-le, plus puissants que des chefs d’États… Mots-Clés : interview, pépites, société, ASML, Pays-Bas, fleuron, technologique, mondial, raison, fabrique, semi-conducteurs, puces, fonctionnement, intelligence artificielle, talents, parti, extrême droite, menace, époque, interdire, libre entrée, étrangers, direction, néerlandais, délocaliser, mesures, Hollandais, manger, tartine, lait, enjeu, monde, Chine, possession, Taïwan, île, semi-conducteurs, mondiaux, erreur, stratégie, colossal, monumentale pour l’Europe. C’est vrai que cela n’aurait rien changé. France, intérêt, stratégique, preuve, matière, négociation, Etats, bypassé, gouvernement, taux d’intérêt, Francfort, Banque centrale européenne, budget, Commission européenne, évolutions économiques, sociétales, Meta, Google, Microsoft, Tesla, Nvidia, politique, dragon, papier. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
4/2/20244 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Amid Faljaoui fait un parallèle osé entre un licenciement et le monde politique

Avoir raison trop tôt, c’est avoir tort, c’est ce qu’a découvert, ou redécouvert, il y a quelques jours, Stephen Scherr, l’ancien patron du loueur de voitures Hertz : il a été viré après avoir été nommé à ce poste il y a seulement deux ans. Et pourtant, au départ, son arrivée a été saluée par une hausse du cours de Hertz en Bourse de 42% en moins de quinze jours. Au final, ses idées de génie ne se sont pas du tout vérifiées dans la réalité et c’est la raison pour laquelle il a dû prendre la porte il y a quelques jours. Morale de cette histoire: dans les affaires, quand on fait un pari qui est raté, c’est la porte de sortie immédiate. Comme nous le voyons en politique, avec les prochaines élections, on peut se viander pendant 20 ou 30 ans et solliciter le suffrage de l’électeur sans fard et sans honte. Mots clés : bourse, actions, hertz, voitures électriques, tesla, location, politique, affaires, licenciement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/29/20244 minutes
Episode Artwork

Explosion des cours du cacao sur les marchés mondiaux, les conséquences pour nos œufs de Pâques et tablettes de chocolat ?

Les amateurs de chocolat risquent de payer d’ici peu un peu plus cher leur péché de gourmandise, pour la simple raison que les cours du cacao et du sucre se sont littéralement envolés ces derniers mois. Dans le cas du cacao, les prix ont explosé en moins d’un an et demi, ces prix tutoient, aujourd’hui, la barre des 9000 € la tonne. Bien sûr, les chocolatiers se posent des questions, surtout à la veille de Pâques qui représente tout de même souvent 10% de leurs ventes annuelles. La tablette de chocolat va-t-elle devenir un produit de luxe ou les industriels vont-ils changer sa composition, la dégrader donc pour calmer la valse des étiquettes ? Pour le moment, personne ne peut répondre vraiment à ces questions et les grands industriels du secteur restent plutôt muets sur leurs stratégies de prix pour 2024 et 2025. La seule marque à être sortie du bois, c’est le chocolatier suisse Lindt, qui lui a annoncé des hausses de prix pour 2024 et 2025. Mais, revenons-en à la base. Pourquoi cette hausse du prix du cacao et du sucre ? Dans le cas du cacao, il y a un peu de spéculations, certes, mais dans les deux cas, cacao et sucre, il y a surtout le réchauffement climatique qui impacte les prix mondiaux. Pour le cacao par exemple, 2 pays, la Côte d’Ivoire et le Ghana, fournissent à eux seuls 60% des fèves mondiales. Et pas de bol pour ces deux pays, des pluies diluviennes ont fait pourrir le cacao et ensuite c’est malheureusement la sécheresse. La sécheresse qui a pesé sur les rendements des plantations et donc pour aggraver la situation, les conditions climatiques en Inde ont également joué contre la production du sucre… Mots-Clés : attention, gourmandise, risque, coûter, climat, homme, rôle, cours, économie politique, baisse, production, mécaniquement, hausse, prix, rare, raisonnement, humain, jeu, groupe, chocolatier, rémunération, planteurs, formation, planteur, résultat, jeune, cultiver, manioc, rentable, offre, diminution, mécanique, broyeur, canne à sucre, coût, carburants, bond, intérêt, produire, éthanol, base, opportunité, quotidien, faiblesse, Noël, distributeur, approvisionnement, mois, avance, dérapage, prix, carte, shrink, inflation, taille, barre, chocolatée, diminuer, recette, dégrader, qualité, offre, matière, végétale, nobles, frein, envie, Coluche, ennemi. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/28/20244 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Entrée en Bourse de Truth Social, Trump va pouvoir payer ses amendes à la justice américaine et rester dans la course présidentielle

Ce 26 mars, Donald Trump a vu sa fortune grimper en un seul jour de 5.5 milliards de dollars. Trump va pouvoir payer ses amendes à la justice américaine et rester dans la course présidentielle. Le pourquoi et comment de ce miracle. Il y a quelques jours encore, et malgré les sondages qui le donnent gagnant pour la course à la présidentielle américaine, ses détracteurs espéraient que la justice américaine l’empêcherait de se présenter à la Maison-Blanche. Et les plus anti-Trump se réjouissaient déjà du fait que la justice américaine l’avait condamné pour avoir menti sur la valeur de ses actifs et notamment pour obtenir donc des prêts bancaires. La justice américaine avait eu la main très lourde et condamné à payer 454 millions de dollars. Donald Trump ne s’est pas laissé faire et fait appel de cette décision. Mais en attendant, il devait tout de même déposer une caution, une garantie de 165 millions de dollars. Raison pour laquelle, il avait multiplié les appels aux dons auprès de ses fans. Mais depuis ce mardi, on sait qu’il n’aura sans doute plus besoin du tout de leur aide ou de qui que ce soit d’ailleurs. Pour quelle raison ? Mots-Clés : adoration, électeurs, cercle, grandes fortunes, mondiales, fortune, milliard, magie, tour de passe passe, fusion, réseau social, Trust social, coquille vide, cotée en Bourse, New-York, entité, issue, valorisation, Bourse, dollars, chiffres, logique, perte, entité, voter, portefeuille, miracles, transformer, plomb, or, payer, amendes, raisons techniques, période, verrouillage, garantie, guerre, Ukraine, barrières douanières, Chine, proverbe, maison, voisin, imposer, déménager. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/27/20243 minutes, 53 seconds
Episode Artwork

Décapitation de la direction de Boeing, l’avionneur a perdu sa culture d’ingénieurs au profit d’une culture purement financière...

La direction de l’avionneur Boeing a été littéralement décapitée ce lundi. Et c’est normal avec tous ces problèmes de sécurité récurrents sur ces avions, Boeing ne garde la tête aujourd’hui au-dessus de l’eau que grâce aux contrats du Pentagone, autrement dit de l’armée américaine. C’est le grand Winston Churchill qui disait "la démocratie est un mauvais système, mais c’est le moins mauvais de tous les systèmes". Et ce lundi, on a redécouvert que le capitalisme est un mauvais système aussi, mais le moins mauvais de tous les systèmes. Le PDG de Boeing a annoncé qu’il partait au plus tard pour la fin de l’année et ce délai de quelques mois n’étant là que pour donner le temps au conseil d’administration de lui trouver un remplaçant. Et quant au président du conseil d’administration actuel, il a fait comprendre qu’il ne se représenterait pas à son poste lors du renouvellement du conseil d’administration. Et comme je vous parlais de capitalisme, cette décapitation de la tête de la direction a permis à l’action de Boeing de reprendre des couleurs, ce qui montre à quel point la bourse est non seulement une grande trouillarde, mais également une grande ingrate. Sur le côté ingrat, on se souvient de la perte en plein vol d’une porte d’un Boeing 737 Max d’Alaska Airlines début janvier. Ce n’est hélas pas le seul incident enregistré par Boeing, la faute à qui ? Mots-Clés : mer, Tasmanie, altitude, passagers, ceinture, plafond, blessés, Japon, aéroport, Los Angeles, catastrophe, pneu, décollage, incidents, décennie, ingratitude, bourse, aspects financiers, avionneur, McDonnell Douglas, réduction, coûts, concentration, performances, résultat, rachat, culture, cas d’école, documentaire, Netflix, preuve, majoritaires, dividendes, rachats, actions, doper, cours, mémoire, Airbus, concurrent, européen, investissements récurrents, déboires, inverse, système, communiste, anticorps, raison, rapport. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/26/20244 minutes, 1 second
Episode Artwork

Faut-il laisser l’entreprise Van Hool, bien connue pour ses bus, tomber en faillite ou pas ?

Faut-il laisser l’entreprise Van Hool, bien connue pour ses bus, tomber en faillite ou pas ? Le fabricant d’autobus et d’autocars Van Hool, l’un des fleurons industriels de la Flandre, est au bord de la faillite. Et pour éviter cette faillite, la direction de cette société comptait licencier plus d’un millier de personnes et délocalisé la fabrication en Macédoine du Nord pour des raisons de coûts salariaux. À trois mois des élections fédérales et régionales, ce n’est pas une super nouvelle pour le gouvernement flamand. Les associations patronales en ont conclu que les difficultés de cette icône de l’industrie flamande sont d’abord le résultat des coûts salariaux des coûts de l’énergie trop élevés en Belgique, sans même oublier, évidemment l’accumulation de réglementations nuisibles à un business, donc confronté à la concurrence internationale. Tout cela est en partie vrai, mais la presse flamande a bien joué son rôle et a surtout constaté que si l’entreprise Van Hool va mal, c’est d’abord et avant tout parce que cette société est très mal gérée, qu’elle est en proie à des querelles internes intestines entre les héritiers de la troisième génération, que la direction des bus Van Hool n’a pas su anticiper l’avenir, qu’elle a raté le virage de l’électrification… Alors que l’emploi de 2000 personnes est en jeu, le gouvernement flamand garde malgré tout l’espoir de sauver cette entreprise ou de la relancer. Les médias flamands se sont posé la question de savoir s’il fallait vraiment sauver ce fleuron vu la très très mauvaise gestion de la famille qui est aux manettes. C’est un fait assez rare pour ne pas le noter. Chez nous en Wallonie, le ministre de l’Economie aurait déjà été convoqué depuis belle lurette et les outils de financement seraient déjà mis sous pression forte pour qu’on sauve ce fleuron sans trop discuter… Mots-Clés : wallon, citoyen, sauvetage, contribuable, déclaration d’impôts, culturel, Sud, bobo médiatique, jupes, Etat, nounou, question, responsabilité, gestion, propriétaires, avenir, presse, politiques, chômage, avis, unanime, ouvriers, licencié, job, région, scénario, Ford, Genk, gestion, denier, public, parti politique, culturel, Nord, pays, problème, générations, changer, patronat, flamand, prétexte, comparaison, querelles, présence, manager, crise sauver. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/25/20244 minutes, 8 seconds
Episode Artwork

Les Européens veulent aider les Ukrainiens à se défendre contre la Russie.

Ce jeudi soir, les 27 pays de l’Union européenne se sont enfin mis d’accord, à Bruxelles, pour utiliser les profits générés par les avoirs russes gelés en Europe. On parle d’environ 200 milliards qui produisent chaque année +- 3 milliards de revenus. Ce sont ces 3 milliards d’euros annuels qui seront saisis pour soutenir militairement l’Ukraine. Au fond, cette saisie montre que l’Europe a décidé d’aider l’Ukraine mais qu’elle n’en a en fait pas les moyens. Les finances publiques des Etats européens ont été mises à rude épreuve avec le COVID, l’endettement public est déjà à des niveaux stratosphériques et l’aide à l’Ukraine depuis deux ans n’a évidemment pas arrangé les choses. Et comme, en plus, les règles budgétaires européennes imposent aux Etats membres de revenir dans les clous, c’est une équation plutôt difficile à résoudre. Mots clés: Ukraine, Europe, Russie, guerre, finance, entreprises, banques, normes ESG, Environnement, Sociaux, Gouvernance, industrie, armement, défense. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/22/20244 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

A priori en entreprise, la guerre des talents véhicule beaucoup d’idées fausses sur la jeune génération…

Dans la vie, il faut parfois se méfier des évidences, notamment dans le monde de l’entreprise. L’une d’elles voudrait par exemple que les jeunes générations aient moins d’ardeur au travail et soient davantage préoccupées par l’équilibre vie privée et vie professionnelle. C’est ce que pense la grande majorité des patrons d’entreprises que je côtoie ou que je rencontre quotidiennement. En réalité, ce n’est peut-être pas le cas. Il ne suffit pas de contredire un sentiment général, surtout lorsqu’il est bien ancré. Encore faut-il le prouver. C’est ce qu’a fait en France, par exemple, l’association Terranova via un sondage qui montre que ce ressenti n’est au fond qu’un ressenti et qu’au contraire, les jeunes générations sont tout aussi intéressées par leur boulot que les anciennes générations y compris. Et c’est étonnant en termes d’horaires. Mais c’est vrai que pour les jeunes, donner du sens à leur travail n’est pas une chose négociable. De même, certains peuvent aussi avoir le sentiment qu’on met sur un piédestal les jeunes générations. Et plutôt que de parler de recrutement ou de recherche d’emploi, tout le monde vous parle depuis plusieurs années déjà de guerre des talents. Sous entendu que les jeunes d’aujourd’hui auraient du talent alors que leurs aînés, en creux, auraient dû se contenter d’avoir juste des compétences. Mais au-delà de cette polémique sur les mots, d’autres études récentes montrent qu’en la matière, il y a aussi des idées fausses qui circulent en circuit fermé dans le monde de l’entreprise sur cette fameuse guerre des talents du genre… Mots-Clés : performance, stars, réalité, études, sujet, corrélation, dispersion, salaires, performance, activité, coopération, employés, dialoguiste, cinéma, français, Michel Audiard, humour, personne, personnages, con, intellectuel, postulat, améliorer, employabilité, salarié, concurrent, turn-over, intuitif, PDG, américain, dilemme, dégâts, légende, histoire, réalité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/21/20243 minutes, 22 seconds
Episode Artwork

Bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises, la baisse des taux d’intérêt en Europe prévue pour juin prochain

Bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises, la baisse des taux d’intérêt en Europe prévue pour juin prochain C’est une excellente nouvelle dont on ne parle pas assez, les taux d’intérêt devraient baisser en Europe au plus tard au mois de juin. Après toutes ces hausses de taux d’intérêt depuis deux ans, souvent d’ailleurs brutales et rapides, nous allons enfin avoir des taux d’intérêt nettement plus bas. Comment puis-je être aussi sûr de moi ? C’est simple, j’ai simplement écouté ce qu’ont dit la présidente de la Banque centrale européenne et son homologue américain. Les deux ont indiqué qu’il était plus que probable qu’une première baisse des taux d’intérêt aurait lieu d’ici le mois de juin pour l’Europe. Le gouverneur de la Banque centrale française a même été plus précis, tout en restant vague, si je puis dire. Il a dit "Une première baisse des taux d’intérêt en Europe aura lieu au printemps et je rappelle que le printemps est une saison qui va de mars au 21 juin". Alors pourquoi attendre jusqu’en juin ? Mots-Clés : question, chefs d’entreprise, projet, mode, pause, économistes, institution, inflation, maîtrisée, mandat, rôle, dérapage, salaires, réalité, mandat, officiel, euro, dollar, monnaie, stable, rémunération, produits, import, énergétiques, cercle vicieux, prudence, risque, récession, positif, important, certitude, court terme, bougies, obscurité, monde, business, logiciel, marabout. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/20/20243 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

TikTok, menacé d’interdiction aux États-Unis, outil de séduction politique en Europe

TikTok risque d’être interdit aux États-Unis, au grand profit de Facebook et d’Amazon. En Europe, les politiques se servent de TikTok pour draguer les jeunes en vue des élections européennes. Le réseau social qui plaît tant aux jeunes et aussi aux moins jeunes, risque donc d’être banni aux États-Unis, sauf si la maison mère de Tiktok accepte de vendre sa partie américaine. C’est le projet de loi déposé en ce moment par des élus républicains et démocrates. C’est assez rare de voir les deux partis soutenir la même thèse pour ne pas le faire remarquer. Les élus américains se méfient comme de la peste de Tiktok. D’abord parce que ce réseau social est influent puisqu’il compte plus de 170 millions d’utilisateurs américains. Mais surtout et avant tout parce qu’à tort ou à raison, les députés et sénateurs américains pensent que les autorités chinoises ont accès aux données des Américains, même si celles-ci sont en réalité conservées sur des serveurs américains et gérés par une société américaine, en l’occurrence Oracle. Par contre en Europe, on ne parle pas d’interdiction ou d’obliger Tiktok à vendre sa filiale européenne. Tous les politiques européens draguent les jeunes par TikTok interposé, car le réseau chinois est leur 1re source d’information… Mots-Clés : projet, loi, Donald Trump, président, bannir, territoire, américain, attaque, partisans, Capitole, comptes, Facebook, discours, chiffre d’affaires, yiddish, schmock, connard, patron, vidéo, volonté, réseaux sociaux, business, Amazon, remarque, agence, information financière, Bloomberg, activité, commerce, menace, haine, Chine, parlementaire, risques, jeunesse, exposition, commercial, enjeu, tribunaux, premier, amendement, Constitution, liberté d’expression, Joe Biden, outil, communiquer, jeunesse, erreur, hypocrisie, Europe, vendre, filiale, européenne, fonctionnaires européens, national, smartphone, officiel, politiques, exception, politique, réseau chinois, source, information, limiter, abstention, élections, utilisateurs, enjeu, accessoire, constat, échec, médias, audiovisuel, classique, cible, annonceurs, pression, démocratie, voter, dopamine, réseaux asociaux. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/19/20244 minutes, 13 seconds
Episode Artwork

Poutine a été réélu triomphalement mais est ce vraiment une surprise ? L’élection américaine n’est-elle pas plus importante ?

La réélection triomphale de Vladimir Poutine est-elle vraiment la nouvelle la plus importante du jour ? Alors j’ai envie de dire non pour au moins deux raisons. La première, c’est que ce n’est pas une surprise. Au-delà même de la guerre en Ukraine, Poutine avait déjà réformé la constitution de son pays en 2020 pour pouvoir donc rester à la tête de la Russie jusqu’en 2036. La deuxième raison, c’est qu’en dépit de sa véritable popularité au sein de la population russe, voter autrement aurait été de toute façon impossible. Et comme l’explique Michael Vinogradov, le président du Centre d’études politiques de Saint-Pétersbourg, le vote en Russie était électronique. Et même si, en théorie, les électeurs russes pouvaient voter pour d’autres candidats, la réalité, c’est que les électeurs russes sont convaincus que les autorités pouvaient surveiller leur vote. Et cette peur était d’autant plus forte chez les électeurs dont les revenus dépendent de l’État, comme les retraités ou les fonctionnaires, ces électeurs pensaient que leur employeur attendait d’eux qu’ils se rendent aux urnes et votent pour Poutine. En réalité, la seule élection qui aura un grand impact cette année, c’est l’élection éventuelle de Donald Trump à la Maison Blanche… Mots-Clés : syndrome, Gilbert Montagné, question, Israël, Biden, État hébreu, Arabie saoudite, Ukraine, crainte, Occidentaux, guerre, Chine, Chinois, Taïwan, question, menace, pression, Européens, défense, Belgique, France, objectifs, PIB, retardataire, effort, fardeau, alliés, gâteau, signal, Pékin, scénario, ennemi, peur, Staline, Union européenne, réussite, spectaculaire, paix, vieux continent, dirigeants, défense, tendance, crabe, élégant, démarche, compte. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/18/20243 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Les partis de gauche veulent séduire les patrons et indépendants

La campagne électorale devient intéressante en Belgique francophone. Elle est même très étonnante car même des partis de gauche semblent vouloir séduire un électorat de petits indépendants ou de patrons de PME. On vient encore de le voir hier avec le parti Ecolo qui a réussi à rallier Jacques Crahay, l'ancien président de l'Union wallonne des entreprises, autrement dit le patron des patrons wallons. Le parti des Engagés avait aussi fait fort il y a quelques semaines en mettant sur sa liste deux anciens managers de l'année. Quant au MR, il n'a pas voulu rester sur le banc de touche et il a réussi aussi à convaincre, récemment encore, l'actuel directeur de BECI, la Chambre de commerce de Bruxelles. Même le PTB n'est pas resté au balcon. A défaut d'avoir sur sa liste un patron ou un ancien patron, le Parti communiste belge veut parler aux indépendants et aux petits patrons en leur proposant une fiscalité plus progressive, en faisant davantage payer les multinationales, en réglementant mieux les loyers commerciaux, en proposant de bloquer les prix de l'énergie… C'est vrai que les patrons qui ont été recrutés ici ou là ne sont pas connus du grand public. Ils ne sont donc pas des pourvoyeurs de voix massives comme d'anciens sportifs ou d'anciens présentateur du journal télévisé. Mais ces patrons donnent une crédibilité aux discours des partis concernés, et notamment parce qu'on reproche souvent aux partis de gauche de vivre hors sol. Et puis, même si les indépendants et patrons, faut pas se leurrer, resteront malgré tout assez fidèles aux partis de droite, quelques milliers de voix qui se déportent vers la gauche peuvent tout de même faire la différence dans ce genre de scrutin. Mots clés : élections, belgique, gauche, droite, PTB, guerre des classes, indépendants, PME, électorat, agriculteurs, partis politiques, vote. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/15/20243 minutes, 34 seconds
Episode Artwork

Zara au plus haut en Bourse, les raisons de sa forme et ses défis environnementaux

La marque de prêt-à-porter Zara affiche un profit historique alors que le secteur du prêt-à-porter traverse une véritable tempête avec des faillites en cascade dans le secteur. Elle semble défier les lois de la gravitation et ses derniers chiffres montrent qu’il est possible de bien se porter dans un monde qui va mal. Et c’est vrai que la crise sanitaire, suivie de la guerre en Ukraine, suivie elle-même de la crise énergétique, a montré que les consommateurs, en tout cas lorsqu’ils devaient faire des arbitrages en termes de pouvoir d’achat, préfèrent arbitrer en faveur des vacances plutôt que de leur garde-robe. Le secteur du prêt-à-porter est un secteur sinistré. Le nombre de faillites de marques connues ne se compte plus. Alors les temps sont effectivement très durs. Sauf pour Zara qui vient d’afficher un bénéfice non seulement record mais historique de plus de 5 milliards d’euros. Ce chiffre n’est pas en réalité celui de Zara uniquement, mais d’Inditex, groupe espagnol coté en Bourse et qui représente d’autres marques : Zara bien entendu, mais aussi Massimo Dutti, Paul Bert, Stradivarius, Home et Bershka. Afficher des résultats pareils n’a pas été une promenade de santé pour ce géant de la mode rapide. Ne serait-ce que parce qu’en 2022, lorsque l’héritière du groupe Inditex a été nommée à la tête de l’entreprise, elle n’a pas eu de chance. Elle a dû faire face au début de la guerre en Ukraine et faire une croix sur un marché qui représentait tout de même 8,5% de son résultat net en Russie. Inditex a pu compenser la perte du marché russe par le déploiement du marché américain, qui est le deuxième marché de la maison mère de Zara, après l’Espagne. Alors pour le reste, ce qui a fait le succès du groupe bien subsiste et marche encore plus en cette période de crise permanente et notamment le fait de produire la majorité de ses vêtements dans le pourtour méditerranéen plutôt qu’en Asie pour justement répondre plus vite aux envies de mode des clients… Mots-Clés : résultat, stocks, calcul, minimum, confection, usines, Portugal, Maroc, Turquie, proximité, fabrication, HM, Gap, critiques, champion, fast fashion, mode rapide, entreprise, modèle économique, clients, achats compulsifs, mini-collections, ambition, émissions de gaz, effet de serre, 2030, neutralité carbone, 2040, défi, magasins, fournisseurs, tissus, rivières, géants, produits, invendus, boulot, greenwashing, crédibilité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/14/20243 minutes, 44 seconds
Episode Artwork

La face cachée du Bitcoin qui a franchi un nouveau record et fait 1500 millionnaires chaque jour…

Ce qui se passe en ce moment avec le Bitcoin est absolument fascinant. Les amateurs de cette "monnaie virtuelle", se frottent les mains car un nouveau record vient d’être battu à 72.000 $. Et beaucoup de fans du Bitcoin nous disent que ce n’est que le début et qu’après avoir plongé jusqu’à 16.000 $, le voilà parti pour franchir la barre des 150.000 $. Alors est-ce possible ? En fait, personne n’en sait rien. Le bitcoin, effectivement, défie les lois de la gravitation, deux chiffres simplement pour vous le prouver. Depuis le début de cette année, le bitcoin a grimpé de 70% et vous avez chaque jour 1500 personnes qui deviennent millionnaires grâce au Bitcoin. Et ça risque de continuer. Comme la production de Bitcoin va être diminuée, il y aura moins d’offres et qu’il y a plus de demande puisque, depuis le 11 janvier dernier, les grandes institutions bancaires américaines peuvent enfin proposer des produits financiers indiciels qui répliquent le bitcoin et qui donc sont accessibles plus facilement à l’épargnant du coin. Je résume offres en baisse, demandes en hausse, résultats Bitcoin en hausse. C’est logique. D’ailleurs, pour prendre un peu de recul, le bitcoin n’est pas le seul actif à grimper. L’or n’arrête pas non plus de grimper, les actions n’en parlons même pas et même les obligations sont en pleine forme. Sauf qu’il y a quand même des différences. Une action, elle rapporte un dividende, une obligation, elle rapporte un coupon, un intérêt. Un bien immobilier offre un loyer. Il n’y a que l’or et le bitcoin qui ne rapportent rien. Mais là encore, il y a une différence. L’or a une utilité pour lui-même. En revanche, le bitcoin n’a strictement aucun usage… Mots-Clés : raison, commentaires, compte, LinkedIn, amateurs, beauté, être d’accord, or, offre, demande, halving, opération, placements, ascenseur, palpable, virtuel, matériau de base, bijoux, industrie, notamment, puces électroniques, prothèses dentaires, dent, bague, monnaie, valeur, historien israélien, Yuval Noah Harari, histoire, confiance, croyance, nuance, États, défaillants, dette, publique, message, solidité, système, financier, rhétorique, appât, fans, cryptomonnaie, courbe, actif, pente ascendante, critiques, monde, disque. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/13/20243 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Question iconoclaste : les animaux de compagnies vont-ils remplacer les enfants ?

Les économistes vous le diront, la partie la plus sérieuse, la plus indiscutable de leur matière, c’est la démographie. Les chiffres sont implacables et les courbes qui sont tracées ne font pas l’objet de discussions. Et ce qui est certain, c’est que l’Europe, après le Japon, est en train de devenir un continent de personnes âgées et surtout une région de dénatalité. L’Europe, Russie comprise, va passer de 743 millions d’habitants à 500 millions d’ici à peine 40 ans. C’est une chute drastique qui s’explique évidemment par le faible taux de fécondité en Europe. En France, le président Macron s’en est ému il n’y a pas longtemps et a même déclaré avec l’une des formules dont il a le secret, qu’il fallait que la France vive son réarmement démographique. En Belgique, nous avons le même problème puisqu’avec 1,6 enfants par femme, la Belgique est sous le seuil de remplacement et pour maintenir la population actuelle, il faut 2,1 enfants par femme. Nous sommes loin du compte. Les explications de cette dénatalité sont nombreuses, du recul de l’âge moyen pour avoir un enfant, en passant par l’allongement de la durée des études des femmes, par la participation justement massive des femmes au marché du travail, jusqu’à l’inquiétude sur l’avenir de la planète et de l’utilité d’avoir des enfants dans ce monde. Et concernant les animaux de compagnie, ils sont en train de devenir visiblement des membres de la famille. La journaliste et vétérinaire française Hélène Gateau a fait un carton avec son livre dans lequel elle explique sans fard qu’elle préfère le meilleur ami de l’homme à un enfant. Ce remplacement des enfants par des animaux de compagnie suscite tout de même des interrogations… Mots-Clés : baisse, fécondité, choix, modèle social, actifs, pensionnés, sécurité sociale, génération, baby boomers, coût, pensions, soins de santé, allongement, durée de vie, temps, recours, immigration, jeunes, discours, unanimité, phénomène, rôle, chiens, petite taille, effectifs, mode de vie urbain, émotions, convictions, enquête, quotidien, Le Figaro, explosion, croquettes, gluten, convictions, malbouffe, affection, animaux de compagnie, membres, famille, politiques, nombre, affiches électorales, sincère, calcul, juges, confrères, perpétuer, traditions histoire, compte, financer, retraites, teckel. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/12/20244 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

L’intelligence artificielle pour doper le marché des smartphones alors que tout le monde est équipé et que le marché est saturé ?

La nature humaine a horreur du statu quo et a un besoin frénétique de changement. Mais comment faire changer de smartphone à des gens qui ont fini par se lasser de changer tous les deux ans de leur doudou électronique sous prétexte qu’il y a donc une dernière version encore plus performante que la précédente ? C’est la question que se posent tous les fabricants de smartphones à un moment donné ? Ils ont cru que l’arrivée de la 5G allait doper leurs ventes. Mais en Europe, le bilan de la 5G sur les ventes est assez contrasté, c’est du côté de Barcelone, au dernier salon annuel de la téléphonie mobile, qu’il faut sans doute chercher les futurs relais de croissance des smartphones. Sur le stand de chinois Lenovo, il y avait une foule de curieux agglutinés devant un smartphone Enroulable qui se portent donc comme une montre ou un bracelet. Une prouesse technologique inspirée d’une colonne vertébrale humaine. L’opérateur allemand Deutsche Telekom, a présenté deux smartphones sans applications, les applis ont été remplacées par un assistant vocal dopé à l’intelligence artificielle. Il vous suffit de poser une question pour avoir la réponse ou pour réserver un billet de train ou d’avion. Et c’est là que se situe le véritable relais de croissance des smartphones de demain dans l’intelligence artificielle… Mots-Clés : exemple, départ, retouche, photo, X, années, fusionner, vidéo, texte, musique, intégré, stade, marché, arme, distraction, massive, Deutsche Telekom, initiative, industrie, Google, Apple, raison, Apple Store, Play Store, géants, poule aux œufs d’or, milliards, dollars, réflexion, Occident, marché, saturé, consommateur, coût, acquisition, client, prohibitif, croissance, efforts, financiers, fournisseur, X, industriels, assurer, croissance, marché délimité, saturé, addiction, marketing, humoriste, modèle capitalistique, besoin, argent, gens, fabricant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/11/20243 minutes, 56 seconds
Episode Artwork

La Bourse a décidé de regarder les actions de façon binaire

Les marchés boursiers sont aujourd’hui euphoriques, et cela depuis quelques mois, en particulier depuis le début de cette année 2024. La plupart des records enregistrés le sont en bonne partie grâce à l’engouement des investisseurs pour l’intelligence artificielle. Il n’y a qu’à regarder le cours de l’action de Nvidia, le spécialiste des puces électroniques pour l’intelligence artificielle, qui a grimpé de 240% en 2023. Et depuis le début de l’année 2024, l’action Nvidia a encore pris 85% de hausse. C’est du jamais vu. C’est simple, en ce moment, les algorithmes qui sont derrière la bourse ont une vision très très binaire des actions. Il y a d’un côté les actions qui vont profiter à plein de l’intelligence artificielle, qui sont rangées dans la case croissance. Et il y a les entreprises qui risquent d’être laminées, éliminées à cause de l’arrivée de l’intelligence artificielle : les actions rangées dans la case valeur "à la casse". Et cette façon binaire, pour ne pas dire primitive, de classer les actions, est évidemment injuste. Elle est imparfaite, car les conséquences véritables de l’intelligence artificielle ne sont pas encore bien connues. Mots clés : marchés, Nvidia, Teleperformance, centres d’appels, Bourse, Paris, fintech, client virtuel, intelligence artificielle, société, technologique, business model, assistant virtuel, danger, actions, binaire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/8/20244 minutes, 15 seconds
Episode Artwork

Le Bitcoin et l'or ont atteint des sommets !

Le Bitcoin et l'or sont à des sommets et ils ont atteint leurs pics au même moment mardi dernier ! Il est vrai que le Bitcoin et l'or ont des points communs comme nous l'explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/6/20243 minutes, 51 seconds
Episode Artwork

Quelle est l’efficacité véritable et à quoi servent les sanctions économiques contre la Russie ?

A priori, elles ne marchent pas car elles sont contournées par la Russie avec l’aide de nombreux pays. Les sanctions économiques et financières, est-ce que ça fonctionne ? A cette question, on a envie de dire pas trop. Il suffit d’ailleurs de regarder Poutine à la télévision. Il semble en bonne forme et il a même retrouvé le sourire. A croire qu’il pense qu’à l’usure, il finira par gagner. Alors soit parce que Trump prendra le pouvoir aux Etats Unis en novembre prochain et cessera donc de soutenir l’Ukraine, soit parce que la population européenne sera fatiguée de situation dont elle ne voit d’ailleurs pas la fin. Et c’est vrai que lorsqu’on regarde les chiffres, la Russie ne donne pas l’impression de plier et cela malgré les très nombreuses sanctions économiques dont elle fait l’objet, c’est pire encore. La Russie a terminé l’année 2023 avec une croissance économique de 3%, alors que des pays européens comme la Grande-Bretagne ou la toute-puissante Allemagne sont entrés en récession. Et de fait, si les sanctions mettent du temps à produire leurs effets, c’est parce qu’en réalité elles sont contournées… Mots-Clés : pétrole, officiellement, Union européenne, réalité, prix, Inde, Chine, produits, interdit, exportation, destination, Turquie, Kazakhstan, Golfe, clause, Européens, pression, oligarques, russes, milliardaires, propriétés, Côte d’Azur, histoire, fortune, physique, fortune, entreprises, occident, Afrique du Sud, apartheid, embargo, sanctions, partisans, planète, condamné, invasion, opinion, Occident, constat, alternatives, discussion, utilisation, intérêts, milliards, avoirs gelés, tribu, réalité, complexe, Etats de droit, avoirs, étrangers, dirigeants, idiots, message, africain, asiatique, conflit, querelle, gelé, risque, fuite, capitaux étrangers, résultats, retard, réseaux sociaux, patience, persévérance, marbre, immédiateté. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/6/20244 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

Folie des marchés financiers : le Bitcoin n’arrête pas de grimper

La Bourse est folle, sa hausse suscite l’étonnement et le Bitcoin n’arrête pas de grimper, il flirte avec la barre des 60.000 dollars. La folie spéculatrice est donc de retour en Bourse. Il n’y a d’ailleurs qu’à lire la dernière édition du magazine The Economist avec un titre en couverture qui en dit assez long. Jusqu’où peuvent donc monter les Bourses ou les actions ? La question est débattue au sein de ce magazine qui est la bible du monde des affaires, avec un constat très simple : les taux d’intérêt ont monté brutalement et fortement en deux ans, ce qui est mauvais pour l’économie, mauvais pour la Bourse. La guerre commerciale fait rage entre les Etats-Unis et la Chine, de grands pays pratiquent le protectionnisme, la guerre continue en Ukraine, aucun cessez-le-feu en vue au Proche-Orient, des pays d’Afrique subissent des changements de régime, des pays industrialisés sont entrés en récession… Malgré toutes ces mauvaises nouvelles, comment se fait-il que la Bourse n’en finit pas de grimper ? Et comment expliquer que le Bitcoin, la reine des cryptomonnaies, flirte aujourd’hui avec la barre des 60.000 $ ? Mots-Clés : réponse, torture, analyse, justifier, injustifiable, reine, scandales, institutions financières, fonds d’investissement, autorisation, milliards, particuliers, américains, banques centrales, Banque centrale européenne, blog, investisseurs, Salvador, statut, commerçants, citoyens, avatars, polluants, transaction, litres, eau, accusation, crime, accusation, âme sœur, arnaques sentimentales, vogue, réseaux sociaux, photos, analyse, posts, intelligence artificielle, vidéos, méfiance, placements lucratifs, télécharger, application, trading, crypto, escrocs, commerce mondial. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/5/20243 minutes, 57 seconds
Episode Artwork

Le monde est en train de changer à très grande vitesse et sans nous demander notre avis

Le monde a changé d’échelle, on le voit au travers de quelques chiffres absolument délirants. L’économie, c’est de la psychologie, bien entendu, mais c’est aussi des chiffres et ce sont surtout des chiffres. Mais voilà, les chiffres d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier ou d’avant-hier. Aujourd’hui, tout se compte en milliards de dollars, voire en milliers de milliards de dollars. Ce changement d’échelle montre à lui seul que nous sommes en train de changer de monde et sans nous en rendre compte. Prenez les sociétés cotées en Bourse. Quand Apple avait franchi, il y a quelques années à peine, la barre des 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière, même les investisseurs les plus blasés se frottaient les yeux. Aujourd’hui, la valeur d’Apple en Bourse est de 3000 milliards de dollars. Et cet exploit n’est plus un exploit puisqu’il est aujourd’hui partagé par six autres sociétés, les sept magnifiques et il n’y a pas un gérant de bourse qui ne les a pas en portefeuille. Katie Wood, à la bourse de New-York tout le monde la connaît car elle avait réussi en 2020 l’exploit d’avoir enregistré avec l’un de ses fonds une performance de 150% car elle avait misé avant les autres sur les actions Tesla. Suite à des calculs très compliqués début d’année 2023, elle est arrivée à la conclusion qu’elle devait vendre ses actions Nvidia, qui fait partie de sept magnifiques. Mais la grande prêtresse des actions technologiques s’est plantée. Et quand je vous disais que nous avons changé d’échelle, on le voit aussi dans les levées de fonds avec Sam Altman, le PDG de OpenAI… Mots-Clés : spécialiste, puces électroniques, intelligence artificielle, résultat, chiffres délirants, fonds en actions, perte, avis, Morningstar, société, analyse, performances, fonds, monde, gérant, américain, valeur, clients, transformer, industrie, semi-conducteurs, anticiper, Emirats, investisseurs, dettes, secteur,énergie, échelle, transition, ressources, renouvelables, écologiques, Agence, internationale, sensation, serpent, aveugle. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/4/20244 minutes, 17 seconds
Episode Artwork

Pourquoi les entreprises européennes ne quittent-elles pas le marché risqué chinois ?

C’est vrai que la Chine n’est plus ce qu’elle était, elle ne fait plus rêver les multinationales. Avec le président chinois actuel, le business est devenu, il faut le dire, plus compliqué que par le passé. Et même les patrons chinois s’en plaignent car la politique économique de leur pays est devenue, on peut le dire, illisible. Et cette crainte, on la mesure bien dans les flux d’argent qui sortent des fonds en actions chinoises. Les flux sortants sont aujourd’hui nettement plus importants que les flux entrants et c’est la preuve que les gérants internationaux en action ont moins confiance en la Chine d’aujourd’hui que celle d’hier. Et pourtant, à l’inverse de ce qui s’est passé pour la Russie, on constate quoi ? Qu’il est difficile pour nos entreprises occidentales de quitter la Chine. Alors ce n’est pas trop étonnant car pour le dire brutalement, un drogué ne peut pas quitter son dealer, c’est trop douloureux. Les consommateurs occidentaux, vous et moi, nous sommes drogués au prix bas et certains produits ne peuvent être fabriqués qu’en Chine. On peut le déplorer, mais c’est ainsi. Mais la drogue est tout aussi forte pour des entreprises comme LVMH ou L’Oréal. Impossible pour ces entreprises, entreprises multinationales du luxe de quitter du jour au lendemain la Chine… Mots-Clés : eldorado, luxe, profits, valeur boursière, Bourse de Paris, marque, automobile, raison, produits, consommateur, chinois, Bérézina, Tesla, discours, Occident, copieurs, réalité, électrique, continent, technologie, batteries, mainmise, matières premières, fabriquer, bas de gamme, tutelle, haut de gamme, moyen de gamme, fabricants, véhicule thermique, définition, durée de vie, soucis, bornes de recharge, autonomie, temps, présidence, imprévisible, décisions, gérants, action, méfiance, pays, produit, dépendance, relation, dealer. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
3/1/20244 minutes, 4 seconds
Episode Artwork

Problème, la désinformation est partout et notre cerveau adore ça

Nous sommes entourés de fausses nouvelles c’est d’autant plus déplorable que ça a été prouvé scientifiquement et notre cerveau aime, que dis-je, adore la désinformation. Or, nous savons tous qu’en 2024, la moitié de la planète va participer à des élections. Et nous savons aussi que de très nombreuses élections vont être manipulées par l’intelligence artificielle. Récemment encore, le président américain Joe Biden a été victime d’un faux message téléphonique. Au Pakistan, ce sont les fans de l’ancien Premier ministre Imran Khan qui ont utilisé l’intelligence artificielle pour générer des discours plus vrais que nature de leur leader, alors que ce dernier est en prison. Alors les géants du numérique comme Meta, Microsoft, Google, OpenAI ou Tiktok sont bien conscients de ce danger de manipulation. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la plupart des géants du numérique se sont engagés à lutter contre la désinformation. L’une des techniques mises en place consiste à apposer un tatouage numérique sur les vidéos générées par l’intelligence artificielle. Ce tatouage numérique sera invisible à nos yeux humains, mais il pourra être détecté par une machine pour justement éviter ou reconnaître les fake news. Mais comment éviter un raz de marée de fausses nouvelles alors que notre cerveau adore la désinformation comme l’ont démontré plusieurs études récentes ? Mots-Clés : victimes, biais cognitifs, défauts, cerveau, mentir, dormir, nuit, réceptivité, baratin, termes, réflexe, déclaration, complexe, sérieux, latin, médecins, Molière, maladie, discours, patient, jargon, économique, financier, vérité, illusoire, algorithmes, réseaux sociaux, vidéo, thème, algorithme, président, Ronald Reagan, détracteurs, constat, influence sociale, validation, réalité, croyances, groupe, questions, origine, psychologique, époque, dangereux, tribu, solitaire, risque, animal sauvage, cortex, millénaires, habitudes, réflexe, réflexion, spécialistes, programmes, scolaires, cours, éducation, médias, obligatoire, hommes, femmes, politiques, Albert Einstein, folie, résultat, différent. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/29/20244 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Coder, programmer ? Avec L’intelligence artificielle, ce genre d’idée est totalement dépassée

C’est ce que dit Jensen Huang, l’une des personnes les plus écoutées en matière d’intelligence artificielle, une drôle d’idée qui va à l’encontre de tout ce qu’on nous a dit jusqu’à présent. La vidéo du patron de Nvidia est devenue entre-temps virale. Nvidia, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’une des firmes les plus importantes au monde, pour la simple raison qu’elle fabrique les puces électroniques sans lesquelles l’intelligence artificielle ne pourrait pas fonctionner. Je schématise, bien entendu, mais c’est à peu près ça. Le patron de Nvidia vient d’être interviewé sur ce que devraient étudier les enfants à l’école aujourd’hui. C’est vraiment la bonne question à poser. Et là, il va à l’encontre de ce que disent les experts et nos ministres de l’Éducation depuis 15 ou 20 années. On nous disait qu’il faut se diriger davantage vers des formations informatiques et que nous devons tous apprendre à coder si nous voulons survivre dans le monde de demain. Et l’un des patrons les plus écoutés en matière d’intelligence artificielle nous dit que c’est faux, que son job à lui et de ses équipes, c’est justement de créer des systèmes informatiques qui ne nécessitent pas de savoir coder, de savoir programmer… Mots-Clés : humain, spécialités respectives, ordinateur, miracle, automatique, résultats, extraordinaire, docteur Laurent Alexandre, tribune, magazine, L’Express, dingue, bon sens, réalité absurde, technologie, électriciens, électricité, révolution industrielle, culture numérique, monde, évidence, codeur, illusion, ministre, Education, national, consigne, bacheliers, constat, chiffre, niveau, enseignement général, filières techniques, résultat, métiers, pénurie, technique, développer, esprit critique, capacité, raisonner, marché du travail, parti politique, gauche, droite, normal, élections, nationales, européennes, défis. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/28/20244 minutes
Episode Artwork

L'Inde, le pays le plus peuplé au monde, fait rêver les chefs d'entreprises.

Fabien Pinckaers, chef d’entreprise belge devenu aujourd’hui milliardaire grâce à Odoo, une société informatique, a été interviewé par un journaliste indien qui lui demandait ce qu’il faisait en Inde. Il lui a donc répondu que l’Inde est le pays d’avenir. Et d’ailleurs, si Odoo réalise 500 millions d’euros de chiffre d’affaires, l’Inde ne représente que 5 millions d’euros. Donc même les employés de Odoo se sont demandé ce que faisait leur patron en Inde, car il y a quand même déménagé avec femmes et enfants. La réponse de Fabien Pinckaers est très intéressante. Il constate que dans les pays émergents, les fameux BRICS, seule l’Inde tire son épingle du jeu. D’ailleurs, la presse économique ne dit-elle pas que la croissance économique sera formidable ? Elle sera de l’ordre de 7% en 2024. Et c’est sans doute là où il faut peut-être tempérer les ardeurs des uns et des autres. Pour quelle raison ? Parce que le tiers de la croissance indienne aujourd’hui est tiré uniquement par le secteur financier, ce qui n’est jamais bon. D’abord parce que la finance crée peu d’emplois et parce que cela peut préfigurer d’une bulle boursière. Mots clés : bourse, economie, entreprise, faljaoui amid, tendances, inde, croissance, agriculture, informatique, odoo, chef d'entreprise, brics, patron, chiffre d'affaires --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/27/20244 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Laissez les salariés se concentrer !

Laisser les salariés se concentrer ! Une injonction qui est plus que jamais d’actualité. Les directions des entreprises sont aux prises avec d’énormes changements. Au milieu de ces changements permanents, les premiers perdus sont les cadres, ceux et celles qui doivent transmettre et mettre en place la vision de la haute direction. À l’étage inférieur, cela se traduit par un trop-plein : trop-plein d’e-mails, trop-plein de réunions, trop-plein de projets. Résultat : cette surcharge émotionnelle reliée au trop-plein d’informations, parfois contradictoires, fait perdre le sens du travail à une bonne partie des employés. Au fil du temps, les entreprises ont mis en place des systèmes d’information partagés entre les employés en pensant que cela allait fluidifier l’information. Mais en réalité, comme personne n’a été formé pour prioriser et distinguer les infos vraiment importantes de celles qui se font passer pour importantes, le résultat est parfois désastreux. Comment demander aux employés de rester concentrés sur ce qui fait l’essence même de leur boulot alors que le management perturbe l’environnement de l’employé avec des sollicitations et des urgences permanentes ? En mettant sur un piédestal le multitasking et l’ultra-réactivité, le management fait le choix du court terme sur le long terme. Le multitasking n’est qu’une occasion de rater plusieurs choses à la fois. Quant à l’urgence, elle revient à donner une préférence aux récompenses immédiates au détriment des récompenses différées. Il faudrait donc à nouveau laisser les salariés se concentrer. Mots-clés : intelligence artificielle, Ryan Holiday, changements, middle management, évolution, reconnaissance sociale, réunions, --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/26/20244 minutes, 27 seconds
Episode Artwork

Les vrais attributs de la puissance américaine ?

Les vrais attributs de la puissance américaine ? Le dollar et 11 porte-avions. Redif du 290124 --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/23/20243 minutes, 47 seconds
Episode Artwork

Le nouveau bon d’État n’aura pas d’avantage fiscal comme en septembre dernier. Pourquoi ?

Les épargnants belges ont donc perdu une bataille, mais pas la guerre. Depuis ce 21 février, tous les Belges en quête de rendement pour leur épargne le savent. Il n’y aura pas d’avantage fiscal pour les Belges qui souscriront aux bons d’État à un an du mois de mars, les souscriptions démarrent déjà ce jeudi 22 février. Il y a au moins trois différences entre le bon d’État du mois de septembre dernier, qui avait récolté la somme record de 22 milliards d’euros, et le nouveau bon d’État de ce mois de mars. La première, c’est que le précompte mobilier restera donc bien à 30% et non pas à 15% comme c’était le cas en septembre dernier, pas d’avantage fiscal par rapport à d’autres produits bancaires. La deuxième différence, le rendement net en septembre dernier était de 2,81% alors qu’il ne sera que de 2,1% net à un an. Et la troisième différence, c’est qu’à l’inverse de la situation de septembre dernier, les banques ont compris le message du ministre des Finances, il existe d’autres placements comme des comptes à terme qui donnent le même rendement net, voire un tout petit peu plus. La même chose pour les simples comptes d’épargne, mais à une différence près, c’est que le rendement offert par ces comptes d’épargne provient la plupart du temps de la prime de fidélité, qui nécessite de ne pas toucher à son argent pendant douze mois d’affilée. D’autres alternatives sont encore plus intéressantes, au niveau obligataire notamment, et bien entendu aussi du côté des actions, mais ça, c’est du capital à risque. La question évidente qui pointe, c’est pourquoi le ministre des Finances n’a donc pas obtenu un avantage fiscal pour ce bon d’Etat du mois de mars, alors qu’il l’avait obtenu très rapidement en septembre dernier ? Mots-Clés : épargnant, belge, stable, défiscalisé, critères, élections, partis, prétexte, Robin des Bois, Premier ministre, circonscription, région, Flandre orientale, concurrent, marchés, défenseur, droite, déstabiliser, secteur bancaire, partis, gauche, Ecolo, Conseil des ministres, consensus, milliards, euros, morale, histoire, concurrence, rémunérer, Nouveau-Monde, Etat, politiciens, surréalisme. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/22/20244 minutes, 11 seconds
Episode Artwork

La Bourse ne jure plus que par l’intelligence artificielle, les boursicoteurs achètent tous les mêmes actions, danger ?

La bourse est complètement dingue en ce moment, ceux et celles qui investissent en Bourse ont décidé de ne plus jurer que par deux mots : intelligence artificielle, ces deux mots sont actuellement le carburant principal de la bourse américaine. Et ce sont surtout les particuliers qui se sont entichés de ces valeurs technologiques, des actions comme Meta, Microsoft, Google, Apple, Amazon ou encore Nvidia n’arrêtent pas de voir leur cours grimper. Ces actions avaient déjà la cote auprès des investisseurs depuis des années. Mais c’est vrai que l’arrivée de l’intelligence artificielle qui, selon les dires du patron de Google, va littéralement changer notre monde, donne une raison de plus aux investisseurs d’acheter ces valeurs qui, en bonne logique sont aux premières loges en matière d’intelligence artificielle. Et d’autres valeurs moins connues, comme l’action Supermicro Computer a aussi fait l’objet d’une vague de spéculation. Cette société spécialisée dans l’assemblage des serveurs a vu son cours exploser de 1000% entre janvier 2023 et le jeudi 15 février et a perdu 20% d’un seul coup le lendemain, le vendredi 21 février. Clairement, c’est de la spéculation. Les investisseurs, surtout les particuliers aux Etats-Unis, tentent en fait de repérer les futurs gagnants de l’adoption massive de l’intelligence artificielle. Les spécialistes, y compris les analystes des plus grandes banques, s’alarment de voir que les investisseurs du monde entier concentrent leurs choix, leurs choix boursiers sur une grosse dizaine de valeurs technologiques seulement, et d’autres pensent que les particuliers, notamment américains, vont se ramasser une belle gamelle car ils ne suivent pas les fondamentaux de ces entreprises… Mots-Clés : constater, requêtes, demandes, information, options d’achat, financiers, termes, forums, mentions, Zodiac, spécialiste, infrastructure, Tesla, foule, meute, panique, vendre, alerte, critique, diversifier, portefeuille, riches, monde, Warren Buffett, milliard, dollars, commentateur, Marc Fiorentino, panier. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/21/20244 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Et si nous parlions de choses positives ?

Et si nous parlions de choses positives ce mardi ? Vous avez parfois l'impression que l'actualité s'emballe et semble n'être constituée que de mauvaises nouvelles. Pourtant, il y a parfois des nouvelles plus positives. Prenons, par exemple, le cas de l'énergie : l'Europe était biberonnée au gaz russe. Or, deux ans après l'invasion en Ukraine, elle a réussi à couper le cordon ombilical avec Moscou et à diversifier ses sources d'approvisionnement. Le COVID et les fermetures de frontières ont perturbé les chaînes d'approvisionnement pendant deux années, mais le commerce mondial montre sa résistance et continue de tourner. Depuis deux ans, tout le monde se plaint de la hausse des taux d'intérêt. Auparavant, une hausse aussi brutale aurait envoyé dans les cordes l'économie mondiale ; pourtant, les grandes banques affichent des profits historiques. Même la faillite de certains grands promoteurs immobiliers n'a pas entraîné l'économie globale vers le ravin. Que du contraire ! L'économie mondiale montre donc une résilience sans pareille. L'une des principales raisons données par les économistes et les observateurs, c'est que nous sommes dans une économie numérisée. Quand il y a un point de blocage quelque part, la solution passe par un détour. Les entreprises se sont très vite adaptées et relocalisent plus près. Elles diversifient aussi leurs fournisseurs pour ne plus être dépendantes, comme par le passé, d'une seule source. Quant à l'Europe, elle reste le continent le plus désirable au monde. Le débat sur l'adhésion à l'euro est relancé en Tchéquie, en Suède et en Pologne. Depuis la guerre en Ukraine, la Finlande et la Suède ne rêvent que d'une seule chose : rejoindre l'OTAN. Autrement dit, la guerre et le retour de l'inflation rendent notre zone euro et notre continent de plus en plus désirables aux yeux de nos plus proches voisins. Mots clés : taux d'interet, promoteur immobilier, inflation, euro, OTAN,gaz --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/20/20243 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Sora, la nouvelle invention d'OpenAI

Après le test avec Jupiter, après l'image avec Dali, la société OpenAI passe maintenant à la vidéo avec Sora, le nom de son nouvel outil dopé à l'intelligence artificielle. Au départ d'un texte de quelques lignes, ce nouvel outil permettra de produire une vidéo plus vraie que nature d'une minute. Cette nouvelle percée technologique pourrait être un outil dévastateur en matière de désinformation. Si OpenAI est encore en train de tester et de voir les dangers associés à ce nouvel outil, on peut être sûr que d'autres sociétés n'auront pas les mêmes scrupules. Car au delà de la désinformation, ce nouvel outil risquera aussi de mettre au chômage une bonne partie du secteur audiovisuel. Vous comprenez mieux pourquoi les plus grands patrons du monde, qui se sont réunis il y a quelques semaines à Davos, ont indiqué à travers un sondage que la menace la plus importante pour l'économie et nos sociétés n'était pas le réchauffement climatique, la hausse des taux d'intérêt, ni la baisse de la croissance, mais bien la montée de la désinformation. Mots clés : désinformation, openAI, sora,chatGPT; video, intelligence artificielle, chomage, dangers --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/19/20244 minutes, 25 seconds
Episode Artwork

Sans Nvidia il n’y aurait pas d’intelligence artificielle

Nvidia, société de tous les superlatifs, est une société que le grand public ne connaît pas. Mais elle figure parmi les 4 plus grandes sociétés cotées en Bourse. Tout ça parce que sans Nvidia il n’y aurait pas d’intelligence artificielle. L’action Nvidia, lundi dernier, a dépassé en une seule séance deux mastodontes de la Bourse américaine et de la Bourse mondiale tout court. Nvidia s’est payé le luxe de dépasser la capitalisation boursière à la fois d’Amazon et de Google. Autrement dit Nvidia est devenue la troisième plus grosse capitalisation mondiale, derrière Microsoft et derrière Apple. Bien sûr, en bourse, les places peuvent changer d’un jour à l’autre, ce qui est le cas ici. Mais Nvidia est aujourd’hui l’entreprise reine de l’intelligence artificielle. Regardez d’ailleurs les recommandations des analystes financiers du monde entier. Ils sont tous à l’achat sur cette action, sur cette valeur, alors que son cours a déjà explosé tous les compteurs. Et c’est normal, Nvidia fabrique les puces nécessaires pour faire fonctionner l’intelligence artificielle. Ce sont des puces qui s’arrachent à 40.000 $ la pièce et qui sont particulièrement adaptées pour les calculs très gourmands que nécessite donc l’intelligence artificielle. Les amateurs de bourse connaissent bien ce dicton "Dans la ruée vers l’or, ce sont surtout les vendeurs de pelles et de pioches qui s’enrichissent le plus". Or, la ruée vers l’or, c’est aujourd’hui l’intelligence artificielle et les pelles et pioches, ce sont les fameuses puces et processeurs de Nvidia… Mots-Clés : profit, ingénieurs, origine, création, consécration, fast-food, Californie, magnifiques, Amazon, Facebook, Tesla, smartphones, voitures électriques, acteur, e commerce, réseau social, milliards, capitalisation boursière, usine, laboratoires, sous traiter, production, Warren Bennis, gourou, management, futur, employés, homme, chien, nourrir, saboter, machine, constat, optimiste, emplois, Tristan Bernard, travailler, preuve, fatigue. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/16/20243 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Paradoxe économique : Saint Valentin et élections américaines, deux sujets qui ont un point commun

La Saint Valentin et les élections américaines ont un point commun : il y a un paradoxe économique qui se cache derrière ces deux sujets d’actualité. "Qui suit l’amour, l’amour le fuit et qui fuit l’amour, l’amour le suit.’’ La Saint-Valentin carbure davantage avec ceux et celles qui doivent séduire plutôt qu’avec ceux ou celles qui ont déjà séduit. Et aux États-Unis pour Joe Biden, malgré ses bons résultats, les électeurs ne lui donnent pas le crédit de ces bonnes nouvelles. La Saint-Valentin est derrière nous et à en croire les déclarations des commerçants et des restaurateurs, c’était le carton plein. C’est en soi assez étonnant. C’est même un paradoxe économique, vu que le nombre de célibataires dans les grandes villes comme Paris, Londres, New York ou même Bruxelles explose. Du côté des Etats Unis, le président sortant a toujours une prime sur son rival, surtout lorsqu’il affiche un bon bilan économique. Or, c’est le cas pour Joe Biden. Son pays est en plein emploi. La croissance est excellente, l’inflation est en train de reculer. Les États-Unis sont devenus non seulement indépendants sur le plan énergétique, mais ils sont même exportateurs d’hydrocarbures. La guerre en Ukraine, et ailleurs, montre qu’ils sont les vrais patrons, les vrais gendarmes du monde. Notre cher Joe Biden, malgré l’excellente tenue de son économie et des indices boursiers américains, malgré le fait que l’avenir de l’intelligence artificielle, notre avenir, s’écrit aux États-Unis et nulle part ailleurs, malgré tout ça, les électeurs ne lui donnent pas le crédit de ces bonnes nouvelles. Une bonne partie d’entre eux, du moins selon les sondages actuels, estiment que Trump sera meilleur gestionnaire au niveau économique. Alors on verra tout ça en novembre prochain si la perception l’emportera sur la réalité des chiffres… Mots-Clés : Trump, menace, défendre, pays, Otan, dépenses, PIB, industrie, armement, européen, Belgique, France, lecteurs, Maximes, Chamfort, philosophe, chanteur, soleil, réflexion, question, rhétorique, plan, Parti démocrate, factions, courants, dirigeants, vice président ou vice président, chance, mémoire, Macron, Mitterrand, Égypte, Mexique, forme, physique, olympique, présidence, Napoléon, ennemi, erreur, compte, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/15/20243 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

La Belgique est vraiment le pays du surréalisme, démonstration avec le lancement de deux nouveaux bons d’Etat…

Voici deux nouveaux bons d’Etat qui devraient séduire les épargnants belges. Alors que nous devons faire des économies de 30 milliards d’euros en sept ans à peine. Que font nos partis pour nous inciter à voter pour eux, pour rééquilibrer et nettoyer la maison Belgique S.A. ? Les uns proposent un salaire minimum de 2800 €, d’autres enrôlent des anciens dirigeants d’entreprise sur leurs listes électorales pour faire les yeux doux aux électeurs du centre droit. D’autres mettent en bonne position une ancienne Miss Belgique pour récolter des voix. Et quant à notre ministre des Finances, c’est le plus fort de tous, il se sert des deniers publics fédéraux pour faire sa campagne électorale en Flandre. Il a compris que le Belge adore les placements rentables et de préférence défiscalisé, et a déjà tenté son coup. Il l’a bien réussi avec, en septembre de l’année dernière, le lancement d’un bon d’état défiscalisé à 50%. Et il a récolté, à son propre étonnement d’ailleurs, 22 milliards d’euros qui sont partis des comptes bancaires vers les comptes de l’État. Alors tout le monde était content à l’époque, notre ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, avait réussi à donner une claque à ces méchants banquiers qui, d’après lui, refusaient de rémunérer correctement les comptes d’épargne des Belges. Et quant aux citoyens, surtout les plus aisés, ils étaient aux anges d’avoir un rendement intéressant, notamment parce qu’ils n’étaient taxés qu’à 50%. Les seuls à avoir râlé, ce sont évidemment les banquiers. Mais qui les a écoutés ? Personne. Et c’est reparti, notre ministre des Finances va lancer deux nouveaux bons d’États. Le premier, en mars prochain, devrait récolter 6 milliards d’euros et le second en juin en plein mois électoral, devrait lui récolter 5 milliards d’euros… Mots-Clés : Difficile, électoralistes, timing, citoyens, partis, majorité, campagne, trésor public, sondages, Cdnv, parti politique, électeurs flamands, Robin des Bois, distorsion, concurrence, taxé, produits bancaires, résultats, profits, historiques, pays, monde, finances publiques, succès, électoral, poste fédéral, francophone, Flandre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/14/20243 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Et si au fond Trump nous avait rendu service en nous menaçant de ne plus défendre automatiquement l’Europe face à une probable agression de la Russie

L’ancien président Jacques Chirac avait une formule choc pour décrire notre indifférence au réchauffement climatique. Il disait "Notre planète brûle et nous regardons ailleurs". Aujourd’hui, après les menaces de Donald Trump d’abandonner la défense automatique des pays de l’OTAN en cas d’attaque de la Russie, les citoyens européens découvrent que leur maison brûle et qu’ils continuent de dormir. Les Européens dorment debout et rêvent d’un monde disparu car nous avons connu, entre 1945 et 2022, la plus longue période de paix depuis l’Empire romain. Et il faut oser le dire et le répéter grâce à la protection des Américains. Alors on peut s’offusquer des propos de Donald Trump qui agit à l’encontre des pays de l’OTAN comme le ferait un propriétaire de terrains de golf qu’il est et qui interdirait donc l’accès aux membres qui ne sont pas en ordre de cotisation. C’est choquant car il s’agit ici de la défense de l’Europe et de ses citoyens face à la Russie. Mais sur le fond, ce qui étonne, c’est l’étonnement des Européens. Pourtant Trump a déjà menacé de se retirer en quelque sorte de l’OTAN en 2017. A ce moment, on a ouvert un œil, mais nous nous sommes vite rendormis. Même Barack Obama, la coqueluche des médias et des chefs d’États européens, avait mis la pression sur les Européens en 2014 pour qu’ils s’engagent à au moins investir 2% de leur PIB dans la défense d’ici à 2024. Nous sommes en 2024 et il faut bien constater que seulement onze pays sur les 31 pays membres de l’OTAN ont rempli cet objectif. La Belgique a fait des efforts, mais nous sommes toujours sous le seuil des 2% et la France frôle à peine la barre des 2%. En conclusion, malgré les appels sympathiques d'Obama et moins sympathique de Trump, l’Europe reste en partie amorphe et dépend donc dangereusement des États-Unis pour sa propre sécurité. Trump nous a en réalité rendu service. Il a rappelé à nos gouvernants que nous devons investir plus et mieux dans notre propre défense… Mots-Clés : diplomates, cyniques, administration, Biden, défi, chinois, experts, élite, origine, blanc, Indiens, sud-américains, Asiatiques, personnes, ancêtre, racine, techniquement, formule, ministre, Affaires étrangères, français, industrie, défense, fabriquer, assurance vie, feed-back, in the gift, Allemagne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/13/20243 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Trump a menacé de ne plus défendre les pays de l’OTAN, s’il est élu président des États-Unis

Coup d’éclat, Donald Trump a menacé l’Europe s’il est élu président des Etats-Unis de ne plus défendre les pays de l’OTAN en retard de paiement. Et comme si cela ne suffisait déjà pas, il a aussi précisé qu’il irait jusqu’à encourager en quelque sorte la Russie à les attaquer. Les médias en parlent comme la grande surprise du siècle, or cette déclaration à l’emporte-pièce était prévisible. Le magazine The Economist, jugé comme le meilleur magazine au monde, avait prévenu fin 2023 que toutes les prévisions des experts valaient tripette si Trump était élu en novembre prochain. Les propos d’un des historiens les plus écoutés au monde, le Britannique Michael Ferguson, a annoncé, il y a quelques semaines devant des hauts dirigeants européens, que l’Europe n’avait pas dix ans, mais juste dix mois pour compter sur elle-même en matière de défense et dix mois dans l’esprit de Noël. Le temps qui nous sépare de l’élection éventuelle de Donald Trump. Alors, est-ce un drame, cette déclaration ? La réponse pourrait être non. Non, parce qu’elle va révéler notamment le monde du business et de la finance qui pense qu’une seconde présidence de Trump serait bonne pour les affaires. Mais comment faire des affaires si le chaos s’installe un peu partout dans le monde ? Non parce que l’Europe en arrive à s’unir et à bouger que quand elle est en crise ou qu’elle a un ennemi commun… Mots-Clés : deuxième guerre mondiale, ennemi commun, Staline, Poutine, nouvelle, générations, paix, ennemis, guerre, Ukraine, garantie, Etats, dépenses militaires, militaire, américain, guerriers, garanties, Russie, journaliste, racket, protection, alliés, Washington, commerçants, don, chef, mafia, local, recettes, hebdomadaire, partisans, dérailler, présidentielle, profit, Joe Biden, star, chanson, Taylor Swift, sondages, Mégastar, balance, démocrates, équilibre, monde, plan économique, financier, géopolitique, talents. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/12/20243 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

Est-ce la fin de la prime de fidélité sur les comptes d'épargne ?

Les banques belges vont-elles devoir être plus généreuses à l'égard des épargnants ? C'est le rêve de pas mal de politiciens qui en ont d'ailleurs fait un cheval de bataille. Le premier d'entre eux, c'est notre ministre des Finances qui, grâce à son fameux bon d'État, était parvenu à secouer le monde bancaire belge en lui piquant 22 milliards d'euros qui sont partis des comptes d'épargne vers ce bon d'État. Ce ministre des Finances ne l'a pas vraiment joué à la loyale puisque ce bon d'État avait bénéficié d'une taxation avantageuse par rapport aux comptes d'épargne bancaires. Les banques belges ont compris la leçon et, comme un seul homme, elles ont toutes augmenté la rémunération de leurs comptes d'épargne. Suite à cela, le ministre de l'Économie avait commandité un rapport de l'Autorité de la concurrence. Ce rapport publié en fin de l'année dernière n'était pas tendre à l'égard des banques belges car il indique que les quatre grandes banques belges avaient toutes les caractéristiques d'un oligopole. C'est le mot juridique et poli pour dire simplement que ces quatre banques s'entendent entre elles. Visiblement, le message a été entendu puisque mes confrères du quotidien économique L'Echo ont eu vent tout récemment d'une lettre du gouverneur de la Banque nationale au gouvernement. Cette lettre dit notamment que la Banque nationale n'est pas contre l'idée de supprimer la fameuse prime de fidélité sur les comptes d'épargne pour justement favoriser la concurrence entre les banques. Le gouverneur de la Banque nationale ajoute aussitôt qu'il ne faudrait pas la supprimer immédiatement de manière subite et soudaine parce que cette prime de fidélité contribue justement à la stabilité de l'épargne des Belges. Cette épargne sert à financer l'économie et notamment les prêts hypothécaires des particuliers. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/9/20244 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Les entreprises doivent-elles rester en dehors de la politique et de la géopolitique ?

Les entreprises doivent rester en dehors de la politique et de la géopolitique. Le message est clair, il est net et il émane de Richard Edelman, le patron de la plus grande agence mondiale de relations publiques. Ce spécialiste de la communication estime que les entreprises n'ont rien à gagner à se mêler de politique et de géopolitique mais ,au contraire, n'ont que des coups à prendre. En effet, il estime que ce sont soit les clients qui sont affectés par les prises de position de l'entreprise, soit ce sont les employés, soit les deux. Ce spécialiste des relations publiques n'est pas en train de demander que les entreprises reviennent en arrière sur la défense de valeurs comme l'inclusion ou encore la diversité en entreprise. Par contre, il dit que cela doit rester en interne au sein des murs de l'entreprise et non pas se transformer en discours militant avec des prises de positions externes. Le message lancé par Richard Edelman aux entreprises de rester en dehors de la politique et de la géopolitique n'est pas simple à suivre. Car paradoxalement, le sondage qu'il a mené auprès des citoyens de 28 pays montre que les citoyens ont perdu confiance dans leurs hommes et femmes politiques. Et ce non respect de la hiérarchie mais aussi des autorités politiques conduit aussi, selon ce sondage, à nourrir la désinformation. La confiance envers les députés et les ministres s'est réduite au profit d'une confiance beaucoup plus locale. Les citoyens font donc davantage confiance à leur maire, donc aux bourgmestres, qu'aux entreprises. mais aussi davantage confiance aux informations véhiculées par leurs amis ou leurs proches par WhatsApp. Mots clés : géopolitique, économie, europe, entreprise, politique, désinformation. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/8/20244 minutes, 27 seconds
Episode Artwork

Les 7 magnifiques qui dominent le monde et la Bourse, une nouvelle bulle ?

Ils sont riches et célèbres, la bourse ne parle que d’eux en ce moment. Les investisseurs les appellent d’ailleurs les 7 magnifiques, allusion au film "Les sept mercenaires", Ils ont pour nom Microsoft, Apple, Amazon, Alphabet, Meta, Tesla et Nvidia, le spécialiste des puces dopées à l’intelligence artificielle, ils représentent aujourd’hui presque 28% d’un indice boursier. Mais la bourse ne vit-elle pas en ce moment une bulle boursière ? Pourquoi ces sociétés sont appelées les sept magnifiques ? Vous connaissez beaucoup de sociétés dont le cours peut grimper de 200 milliards de dollars d’un seul coup dans une seule séance boursière ? C’était le cas encore il y a quelques jours pour Meta, le nouveau nom de Facebook. Alors ici, c’est parce que les nouvelles étaient plutôt bonnes, mais en sens inverse, quand les nouvelles sont mauvaises, comme ça a été le cas pour Alphabet qui a déçu la bourse avec des résultats positifs mais en dessous de ce qu’attendait le marché, alors ni une ni deux, la bourse a fait chuter le cours de l’action d’Alphabet de 7,5%. Seulement voilà, quand la valorisation est déjà très haute, une baisse de 7,5%, c’est 150 milliards de dollars qui partent en fumée, l’équivalent de la totalité de la valeur boursière d’une firme comme Danone. Danone, qui donc s’est évaporée en une seule journée. Et ces sept entreprises sont dans tous les portefeuilles boursiers. Statistiquement, les trois quarts des personnes qui sont investies en Bourse ont au moins une de ces sept sociétés en portefeuille, les investisseurs préférant acheter des actions Apple que des obligations d’État. Pourquoi ? Mais parce que les obligations, les actions de ces sept magnifiques sont perçues comme plus sûres que des obligations des États les plus solides… Mots-Clés : gestionnaire, souci, monde, bourse, intelligence artificielle, promesses, future, laboratoires, médicaments anti-obésité, revers, histoires, concentration, déceptions, banque américaine, JP Morgan, étude, euphorie, oubliettes, investisseurs, rêve, Belgique, conflits, intérêts. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/6/20243 minutes, 46 seconds
Episode Artwork

L’immobilier souffre le martyre, le secteur de l’ameublement victime collatérale de cette crise

Le secteur de l’immobilier souffre un peu partout chez nous, en Belgique mais aussi en France, avec des faillites à la clé de certains promoteurs immobiliers. L’immobilier va mal, en partie aussi parce que la demande des ménages n’est plus là. Le marasme du secteur immobilier impacte aussi d’autres secteurs comme l’ameublement par exemple. On peut vraiment dire aujourd’hui que le meuble est la victime collatérale de la crise de l’immobilier. Il y en a marre. C’est à peu près l’état d’esprit qui prévaut chez pas mal d’économistes, mais également chez de très nombreux chefs d’entreprise en Europe en ce moment. Mais marre de quoi ? Eh bien du fait que la Banque centrale européenne, l’organisme qui dirige nos taux d’intérêt à court terme, ne veut pas baisser ses taux. Alors l’inflation a beau avoir baissé de plus de moitié, et continuer sa descente, il n’y a rien à faire. La Banque centrale européenne estime n’être pas encore à 100% certaine que l’inflation a durablement baissé, qu’elle est totalement maîtrisée et donc elle maintient ses taux d’intérêt qui, comme vous le savez, ont grimpé très fortement et surtout très rapidement en moins de deux ans. Alors vous me direz que les Américains n’ont pas baissé non plus leurs taux d’intérêt et qu’ils ne le feront sans doute pas avant le mois de juin. Comparaison n’est pas raison, les Américains sont en plein emploi et ont enregistré une croissance l’an dernier de 2,5%. Ils peuvent donc se permettre d’attendre de voir si l’inflation est bien vaincue ou pas. Mais en Europe, ce n’est pas le même scénario. Nous, nous avons frôlé de peu la récession car notre croissance en 2023 n’était pas de 2,5% comme aux États-Unis, mais d’à peine 0,5%. l’Allemagne, qui est la première puissance économique de la zone euro, est en récession légère mais en récession. Et donc la question c’est qu’attend donc la BCE pour enfin baisser ses taux d’intérêt ? Mots-Clés : économistes, chefs d’entreprise, Jean-laurent Bonnafé, patron, BNP Paribas, mondial, banque, comptes, millions, clients, résultats, baisse, taux, mensualité, ménages, marché, immobilier, promoteurs, faillite, logements, neuf, offre, faible, biens, vendre, cuisines, investissements lourds, salles de bains, mesure, difficultés, marque, Maison du Monde, Habitat, explication, maison, centenaire, Godot, Bruxelles, faillite, métaphore, actualité, souvenir, écrivain, Paul Valéry. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/5/20244 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Facebook fête ses 20 ans, un anniversaire qui n’est pas nécessairement synonyme de progrès pour l’humanité

Facebook fête ses 20 ans, pas sûr que le verbe fêter soit approprié. Il faudrait plutôt parler de commémorer, comme lorsqu’on parle d’une guerre qui a fait des dégâts humains innombrables. Et c’est le cas selon moi de Facebook. Nous connaissons tous l’adage "pour vivre heureux, vivons cachés". En 20 ans, Facebook est parvenu à changer cet adage en "pour vivre heureux, vivons surexposés". Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, l’avait avoué lui-même en 2010 : la vie privée, c’est terminé. Oui, sauf que pendant qu’il a réussi à forcer aujourd’hui 4 milliards d’êtres humains à déballer leur vie et leurs petits secrets, cet homme, ce milliardaire dont nous avons tous volontairement fait la fortune, et bien lui, il a acheté quatre superbes propriétés mitoyennes à la sienne pour justement vivre à l’abri du regard des autres. C’est une très belle hypocrisie, mais assez commune à tous ces dirigeants de la Silicon Valley qui nous incitent tous à être devant nos écrans 12 heures matin et soir, pendant qu’ils interdisent à leurs enfants d’être exposés à ces mêmes écrans et les inscrivent dans des écoles privées californiennes sans écrans. Alors au départ de la création de Facebook et d’autres réseaux sociaux, l’idée semblait généreuse. Tous ces liens, tous ces likes, tous ces cœurs auraient ou ont toujours pour but de garder contact avec notre famille, nos amis, nos proches, alors qu’en réalité, ce sont des machines à récolter massivement nos données personnelles. Mais voilà, pour nous inciter à nous dévoiler, à partager nos petits et grands secrets, les ingénieurs de la Silicon Valley ont joué sur nos biais cognitifs bien connus des psychologues pour doper au final notre ego et notre envie de nous montrer… Mots-Clés : Le Figaro, géant du numérique, prospérer, civilisation, impudeur, commerce de l’intimité, réseau des réseaux, réglementé, concurrence, Tiktok, Meta, Messenger, WhatsApp, Instagram, emprise, données, vente, annonceurs, publicité, poumon, revenus, chiffres, époque, milliards, dollars, écrivain, André Malraux, être humain, secrets, misérables, dirigeants, infini, données, monétisables, servitude, volontaire, progrès, humanité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/2/20243 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Le monde surveille prudemment l’éclatement de la bulle immobilière chinoise

La bulle immobilière Chinoise est en train de se dégonfler et a provoqué la faillite du plus grand promoteur immobilier du monde. Et ces remous en Chine nous concernent aussi. "Quand l’immobilier tousse, le reste de l’économie attrape une pneumonie" adage qui démontre l’importance de l’immobilier dans nos économies. C’est vrai qu’aujourd’hui l’immobilier, tousse et tousse, même, très fort en Belgique, en France et dans d’autres pays d’Europe. Mais fort heureusement, le reste de l’économie ne sombre pas. Alors les fournisseurs sous traitants des promoteurs immobiliers font la grimace. Mais en dépit de ces difficultés, l’économie globalement tient malgré tout le coup. En revanche, en Chine, les difficultés du secteur immobilier, elles, font davantage peur, non seulement aux chinois, mais également au reste du monde. Evergrande, le plus grand promoteur chinois de l’immobilier, vient d’être placé en liquidation judiciaire. C’est en quelque sorte la faillite du plus grand promoteur immobilier au monde, il n’y a qu’à voir le niveau d’endettement de ce promoteur : 300 milliards de dollars pour. Juste pour vous donner une idée, c’est l’équivalent de 61% de la dette publique belge. Mais ce n’est pas tout… Mots-Clés : liquidation, promoteur, ménages, chinois, livraison, logement, payé, actionnaires, action, créanciers, avoirs, miracle, remous, secteur immobilier, puissance économique, mondial, culbute, COVID, explosion, gouvernement, spéculation, immobilière, propriété immobilière, résultat, liquidité, réglementation, faillites, systémique, croissance, péril, puissance mondiale. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
2/1/20243 minutes, 36 seconds
Episode Artwork

Premier implant électronique dans un cerveau humain, les conséquences de cette innovation historique

Neuralink, la start-up fondée par Elon Musk, a posé cette semaine le premier implant électronique dans un cerveau humain. Ce lundi Elon Musk, a annoncé que pour la première fois, une puce électronique a été implantée dans le cerveau d’un humain via sa start-up Neuralink. Il ajoute que le patient se porte bien et que les premiers résultats montrent une activité neuronale prometteuse. Le but de cet implant, qui est de la taille d’une pièce de monnaie, est d’abord médical. Il s’agit de permettre à des personnes paralysées d’agir sur leur environnement ou d’améliorer, par exemple, le sort des malades de Parkinson. Elon Musk a même précisé que le but premier de cette puce greffée au cerveau, elle est destinée aux personnes qui ont donc perdu l’usage de leurs membres. Imaginez, dit-il, que le célèbre physicien Stephen Hawking, que tout le monde connaît au travers des images le montrant en chaise roulante, que ce génie puisse communiquer plus rapidement qu’une dactylographe. Alors ce n’est pas pour demain, mais sans doute après-demain, car selon lui, il faudra six ans pour terminer l’étude sur l’implant, qui vient donc d’être greffé sur un être humain. Alors bien sûr, les scientifiques se diront que Elon Musk n’est pas le premier à travailler sur ce sujet et ils auront raison. Mais les observateurs font davantage attention aux avancées d’Elon Musk qu’aux autres… Mots-Clés : raison, génie, révolution, marché, voitures électriques, marque, Tesla, domaine spatial, société, SpaceX, fusée réutilisable, histoire, avancée, puces électroniques greffées, patients, paralysés, vue, aveugles, guérir, maladies psychiatriques, dépression, langues, but ultime, intelligence artificielle, robots, dopé, humanité, questions, éthiques, sociétales, inventions, bienfaits, innovations, avenir, dérapages, politiques, agriculteurs, élections, nationales, européennes, problèmes, maîtres du monde. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/31/20244 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

Et si au fond les agriculteurs luttaient d’abord pour éviter leur disparition !

J’avais eu la chance d’animer un débat devant 500 exploitants agricoles et en parlant avec plusieurs d’entre eux, je me suis rapidement rendu compte que je n’avais au final que de vagues notions des défis enjeux de cette profession. Et c’est d’ailleurs bien là l’une des sources de la colère actuelle des agriculteurs. Au fil du temps, ils sont devenus invisibles pour la majeure partie de la population. Le consommateur, lorsqu’il est attablé devant les produits que son estomac va engloutir, n’a pas à l’esprit l’agriculteur qui est à la base de son alimentation, mais plutôt, ou trop souvent, le supermarché ou le détaillant près duquel il s’est fourni. Mais voilà, trop, c’est trop. Et les invisibles, si je puis dire, se sont installés depuis quelques jours sur nos autoroutes, nos routes et surtout sur nos écrans. En fait, ces agriculteurs sont en train de lutter contre leur disparition. L’un des meilleurs économistes au monde, l’écrivain Michel Houellebecq, l’écrivait il y a cinq ans déjà dans l’un de ses romans ''Sérotonine". Il y écrivait, je le cite ''Ce qui se passe en ce moment avec l’agriculture, c’est un énorme plan social, le plus grand plan social à l’heure actuelle. Mais c’est un plan secret, invisible où les gens disparaissent individuellement dans leur coin". Alors Michel Houellebecq parle évidemment des agriculteurs français, mais ce qu’il écrit est aussi valable pour nos agriculteurs wallons. Leur situation est hélas assez simple à décrire. Ils sont non seulement invisibilisés auprès de la population, mais en plus ils sont pris en tenaille entre un marché international absolument dérégulé et un marché local national qui lui est sur régulé, sur réglementé… Mots-Clés : respect, normes sanitaires, restrictif, distributeurs, producteurs étrangers, produits interdits, prix final, baisse, concurrence déloyale, réglementations, planification soviétique, presse écrite, surcharge administrative, exploitation agricole, braquage, hold-up, grande distribution, coûts augmentés, mazout, engrais, protéines, marketing, défenseur, consommateur, variable d’ajustement, colère, tracteurs, autoroute, solution, réponse, Europe, conscience, fin du monde. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/30/20243 minutes, 41 seconds
Episode Artwork

Croissance, les États-Unis en tête face à l’Europe, les raisons du décrochage

Les États-Unis devaient entrer en récession et au final ils ont une croissance supérieure à l’Europe. Il y a de quoi être jaloux : mais comment font ces Américains pour toujours nous dépasser ? À une certaine époque, les amateurs de football disaient qu’à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent, sous-entendu les matchs et les championnats importants. En matière de croissance économique, c’est exactement la même chose, à la fin, c’est toujours les Américains qui gagnent. On vient encore de le voir avec les chiffres officiels de la croissance aux Etats-Unis. Nos amis américains ont terminé l’année 2023 avec une croissance annuelle de 2,5%, alors qu’en Europe, on flirte dangereusement avec la récession. C’est une gifle monumentale pour tous les prévisionnistes qui s’attendaient à une croissance négative, donc à une récession pour les Etats-Unis. On ne peut pas trop les blâmer de s’être trompés. Pourquoi ? Mais parce que, comme l’inflation avait explosé, la banque centrale américaine a fait monter brutalement ses taux d’intérêt de quasiment 0% à 5,25%. C’est vrai qu’avec des taux pareils, l’économie américaine aurait dû s’étrangler. Mais pas du tout… Mots-Clés : Joe Biden, argument, réélire, explications, consommateur, épargne, COVID, carte de crédit, avenir, confiance, croissance, revenu, disponible, prudent, différence, plans de relance, gouvernement, massifs, déficit, dollar, devise, monde, monnaie, déficits budgétaires, crédit, président, guerre, dette, dynamisme, entreprises, porte-avions, bases militaires, gendarmes, investisseurs, confiance, endetter, pays, planète. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/29/20243 minutes, 47 seconds
Episode Artwork

A quoi servirait un cadastre des fortunes ?

Déclaration assez étonnante : l’ancien patron du fisc belge estime que ce cadastre des fortunes ne servirait à rien car le fisc sait déjà beaucoup de choses sur chacun d’entre nous. En Belgique, il ne vous a pas échappé que nous sommes bel et bien entrés en période électorale. Et la meilleure preuve, c’est que les partis de gauche et de droite se critiquent par fiscalité interposée. Pour les uns, les riches ne payent pas assez d’impôts. Et les autres rétorquent que c’est faux, que contrairement à ce qu’on laisse entrevoir, la Belgique est un enfer fiscal. En réalité, ce débat n’a qu’un seul but conforter les électeurs de chaque camp, que l’autre n’en fait pas assez ou en fait trop. Il suffit d’ailleurs de lire la dernière interview du patron de l’administration fiscale, au quotidien économique l’Echo, à l’occasion de son départ à la retraite, pour comprendre qu’en Belgique, le fisc est de mieux en mieux outillé pour justement éviter qu’il y ait des trous dans la raquette. D’abord, le fisc travaille aujourd’hui avec 14.000 agents de moins qu’auparavant, mais il a toujours le même rendement. Ça signifie que le rendement de ces fonctionnaires du fisc est plus important que par le passé… Mots-Clés : fonctionnaires, intelligence artificielle, patron, algorithmes, administration fiscale, déclarations, priorité, conteneur, scanner, port, Anvers, débiteurs, caisses, Etat, contrôle fiscal, rénover, maison, prix, partis, gauche, syndicats, cadastre, fortunes, fraude, numéro, compte bancaire, solde, immobiliers, successions, entreprises, registre, ubo, bénéficiaires, cash, automates, alliance, banques, débats électoraux. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/26/20244 minutes, 1 second
Episode Artwork

Pourquoi la Russie ne s’effondre pas malgré les sanctions économiques mises en place par les pays occidentaux ?

Dans les médias. La règle actuelle, c’est qu’une information chasse l’autre. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’interroger. Comment se fait-il en effet que malgré les plus grandes sanctions économiques mises en place dans l’histoire à l’égard d’un pays, l’économie de la Russie, loin de s’effondrer, tient encore debout. Récemment encore, Vladimir Poutine s’est excusé, mais pas pour les raisons que vous pourriez imaginer. Il s’est excusé auprès de ses compatriotes, non pas d’avoir envahi son voisin ukrainien, ça se saurait, mais à cause de l’explosion du prix des œufs plus 60% en un an. Le Wall Street Journal, la Bible quotidienne des hommes d’affaires internationaux, a consacré un reportage sur le Roi des œufs, le PDG du plus grand élevage de volailles en Russie, qui a été la victime d’une tentative d’assassinat suite à une enquête menée par le gouvernement russe pour essayer de cerner l’origine de l’augmentation du prix des œufs en Russie. Mais hormis cette anecdote, la Russie, tient le coup et surtout elle continue à vendre son pétrole et son gaz. Elle vend ses hydrocarbures avec des rabais assez forts, mais elle le vend quand même au monde entier avec l’aide de pays comme la Chine, la Turquie ou encore des pays du Golfe. Et nous Européens, comme le dit le commentateur boursier Marc Fiorentino, nous autres en Occident, nous faisons semblant de ne pas reconnaître l’origine de nos importations de pétrole… Mots-Clés : étiquette, origine, barils, pétrole, historien, anthropologue, Emmanuel Todd, effondrement, empire, soviétique, La défaite de l’Occident, journaliste, Figaro, thèse, statu quo, Américains, défaite, supériorité, industriel, militaire, immédiate, faiblesse, démographie, objectifs, recrutement, militaire, logique, Ukraine, Otan, pays, victoire, Trump, Maison Blanche, danger, populations, occidental, dirigeants, efforts budgétaires, Moscou, élections, eurodéputés, extrême droite. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/25/20243 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

Les partis politiques partent à la chasse aux voix en jouant la carte des célébrités. c est du marketing !

Les partis politiques belges sont donc partis à la chasse aux voix. La vôtre et la mienne bien sûr. Mais avant ça, ils ont décidé de faire la chasse aux célébrités, aux Wallons connus comme on dit chez nous. Alors c’est aussi de l’économie. Pourquoi ? Mais parce que cela montre que le monde politique est devenu de plus en plus consumériste. Il faut dire que le marché électoral est un marché fermé qui, par définition donc, n’est pas en expansion. Chaque parti essaie de grignoter des voix chez l’autre. Le MR, par exemple, a pour tactique ancienne de chasser les célébrités et sa dernière recrue, Julie Taton. Une ex-Miss Belgique sera donc deuxième sur la liste électorale au fédéral, juste derrière le président du parti, Georges-Louis Bouchez. Par le passé, le MR a surtout chassé du côté des journalistes, que ce soit des présentateurs de la RTBF ou de RTL-TVI. Et le parti Defi, lui, vient de débaucher, par exemple Michel Claise, un ancien juge d’instruction parti à la retraite, mais bien connu dans le monde des affaires. Et quant aux Engagés, ils ratissent un peu plus large dans la société civile, mais aussi en prenant des figures du monde patronal comme Yvan Verougstraete, le fondateur de Medi Market et ancien manager de l’année, ou plus récemment encore, Jean-Jacques Cloquet, l’ancien patron emblématique de l’aéroport de Charleroi et lui aussi ancien manager de l’année. Ou encore Olivier de Wasseige, ancien administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises. Alors bien entendu, toutes ces personnes sont d’abord et avant tout des attrapes voix. C’est aussi une manière de chercher des visages connus de la population ou d’une frange précise de cette population. Et donc leur rôle, si je puis dire, c’est d’acheter des parts de marché plus rapidement et plus facilement, surtout en cette période de désamour de la population à l’égard de la politique… Mots-Clés : greffe, terme, patrons, réponse, carrière, poste, fonction, différence, monde, entreprise, ennemi, extérieur, intérieur, PS, candidat, concurrence, parti, cycle, temps, stratégie, objectif, tactique, avenir, électeurs, génération, marchés, consommateurs, produit, service, citoyen, schizophrène, homme d’Etat, discours, vérité, codes. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/24/20244 minutes, 28 seconds
Episode Artwork

Grogne ambiante à l’encontre des banques et des banquiers

Récemment encore, le gouverneur de la Banque nationale, qui est censé donc être la plus haute autorité financière du pays, a reconnu que les banques belges avaient encore une marge de manœuvre pour augmenter le rendement des comptes d’épargne. Les quelques chroniques que j’ai pu consacrer aux banques belges ont parfois suscité des réactions négatives, souvent, pour estimer que les banques offrent des services encore plus lamentables que l’administration et ne méritent pas donc les propos nuancés que j’ai pu tenir à certains moments. Récemment, j’expliquais que le succès du bon État auprès des épargnants belges avait un prix et ce prix serait payé d’une manière ou d’une autre par les épargnants. Et pour appuyer cette démonstration, et celle des observateurs avisés, j’ai pointé du doigt le fait qu’il y a quelques jours à peine, la banque KBC avait décidé d’augmenter ses frais bancaires, ce qui montrait bien, selon moi, que nous étions donc dans une histoire du type arroseur arrosé. Les banques belges ont dû se résoudre à augmenter le rendement de leurs comptes d’épargne suite à la pression du ministre des Finances, sous peine de voir encore une partie de leurs épargnes partir vers un deuxième bon état. Elles se rattrapent donc sur les frais bancaires. Ce problème des frais bancaires ne joue pas seulement pour les comptes d’épargne, il joue aussi négativement sur les produits de placement. Mots-Clés : auditeur, mauvais coup, bon d’État, hausse, frais bancaires, arguments, association, Febelfin, lobby, Belgique, pays, étude, SPF Economie, administration, compte, inflation, Fsma, gendarme financier, belge, fonds, moyenne, hommes politiques, scoop, rémunération, comptes d’épargne. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/23/20243 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

40% des jeunes Belges investisseurs en Bouse se sont déjà fait arnaquer

John Kenneth Galbraith, économiste réputé pour son franc-parler, disait que la fonction principale de la Bourse était de séparer les imbéciles de leur argent. Le dernier sondage de la banque ING auprès des épargnants belges ne fera sourire personne. Il montre que pas moins de 40% des jeunes de moins de 35 ans ont déjà été arnaqués et le plus souvent via des plateformes on line qui leur ont fait donc miroiter des rendements de 10% minimum, qui plus est garantis. Ce sondage montre que pas moins de 40% des jeunes investisseurs de moins de 35 ans ont déjà été arnaqués, le plus souvent via des plateformes on line qui leur ont fait miroiter des rendements de 10% minimum et qui plus est, garantis. Mes confrères de la presse écrite se sont étonné que des jeunes puissent tomber dans des pièges aussi grossiers. 10% de rendement et en plus garanti. Mais c’est faire injure aux jeunes de penser qu’ils sont plus stupides que leurs aînés en matière financière. Hélas, toutes les classes d’âge sans exception, restent très naïves. Je rappelle que l’escroquerie, tout de même la plus importante de l’histoire, a été réalisée par Bernard Madoff qui avait réussi à berner les membres bien informés pourtant de la belle société new yorkaise, avec des rendements de 11% annuels et qui tombaient chaque année avec une régularité de métronome suisse. Des hommes d’affaires réputés, des acteurs confirmés et même un Prix Nobel de la paix ont cru aux belles paroles et aux chiffres du passé de notre ami Bernard Madoff. Jusqu’au jour où on a découvert que c’était l’argent des nouveaux clients qui servait à payer le rendement offert aux anciens clients, une arnaque vieille comme les pyramides. Aujourd’hui, c’est souvent par les cryptomonnaies que l’escroquerie vient. Elle est facile d’ailleurs à vendre. L’an dernier, le Bitcoin a tout de même grimpé de 160% en 2023 et c’est donc tentant de se dire qu’il est possible de devenir riche rapidement. Et les jeunes sont des proies faciles via les réseaux sociaux, surtout si on ne leur dit pas qu’un an auparavant, la même cryptomonnaie avait chuté de 60%… --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/22/20243 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

La première chaîne d’information réalisée à 100% par l’intelligence artificielle débarque en mars 2024

Cauchemar pour les journalistes, c’est fait, le rêve des propriétaires de chaînes de télévision est en train de se réaliser. Dans la programmation d’une chaîne de télévision, presque tous les programmes sont censés rapporter de l’argent, sauf les journaux télévisés qui, par définition, coûtent de l’argent, beaucoup d’argent. Et donc traditionnellement, le JT est un centre de coûts qui est couvert ou compensé par les recettes des autres émissions et donc de la publicité. Mais ce souci économique va sans doute disparaître bientôt au mois de mars prochain. Channel One, une chaîne américaine d’information entièrement réalisée avec l’intelligence artificielle verra donc le jour. La chaîne en question promet même des JT 100% personnalisés et basés sur des faits vérifiés. A priori, on peut croire ses fondateurs, c’est-à-dire le producteur Scott Bielski et l’entrepreneur Adam Mosam. Car le pilote, comme on dit dans le jargon de la télé, autrement dit la démo qu’ils ont montré, est à proprement parler époustouflant. Vous y voyez des journalistes plus vrais que nature. Certains sont des clones de journalistes célèbres et d’autres sont des créations de l’I.A. La salle de rédaction est aussi plus vraie que nature. Les textes sont rédigés par ChatGPT et le ton des journalistes est fluide. Les mouvements des lèvres sont absolument naturels. Impossible de savoir que ce ne sont pas des êtres humains de chair et de sang. Et les reportages s’enchaînent aussi très naturellement. Ce sont de véritables reportages achetés à des agences d’information. Et donc, dans ce journal 100% intelligence artificielle, on nous parle d’actualités du Proche-Orient, d’économie, de culture, exactement comme dans un vrai journal. Mieux encore, quand le président chinois s’exprime dans un reportage, il vous parle en français ou dans la langue de votre choix. Et demain ? Mots-Clés : propriétaires, chaîne, journal télévisé, argent, coûts, fabrication, humain, place, vérifier, sources, , reportages sur place, robot, Interviewer, sportif ou, homme politique, terrain, investigation, dépêches, information, Internet, éliminer, IA, fondamentaux, métier, source, terrain, plateau télé, exemple, clones, humains, convivialité, spontanéité, humour, coups de gueule, surdévelopper, humanité, service, machine, banquiers, services, industries. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/19/20244 minutes, 10 seconds
Episode Artwork

Le monde du business en éternelle évolution pour pouvoir garder la 1re place

La grande différence entre le monde politique et le monde du business, c’est que dans le monde du business, tout va très vite, rien n’est figé et les rois d’hier peuvent être relégués à la deuxième place le lendemain. Prenez par exemple la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre de la France. Les médias se sont surtout braqués sur sa jeunesse, sur ses 34 ans. Mais peu d’observateurs ont relevé que son discours d’intronisation, dynamique et optimiste, reprenait essentiellement les thèmes de la nouvelle société décrits par Jacques Chaban-Delmas il y a plus de 40 ans, et le discours de Nicolas Sarkozy sur le mérite et l’importance du travail. En clair, en 2024, un jeune politique est obligé de faire rêver la France avec de vieux discours. Alors c’est cruel à dire, mais ça signifie que les progrès, les changements ont été minimes en 40 ans sur le plan politique en France. En Belgique, ce n’est guère mieux. En revanche, dans le business, si vous ne bougez pas, vous perdez votre place séance tenante. Prenez le cas d’Apple. La firme à la pomme occupe la place enviée d’entreprises la plus chère au monde, puisque sa capitalisation boursière frôle aujourd’hui les 3000 milliards de dollars en Bourse. C’est d’ailleurs historique. Malgré ces très bons résultats, c’est Microsoft qui à présent lui a chipé sa place de premier de classe. Grâce à quoi ? Mais grâce à l’intelligence artificielle, puisque le patron de Microsoft a eu l’intelligence de miser sur le bon poulain... Mots-Clés : milliards, dollars, OpenAI, ChatGPT, valorisation, Microsoft, cours, action, entreprise polluante, Exxon Mobil, monde, statique, politiques, bruit, mouvement, Apple, titre, vendeur, smartphones, mondial, Samsung, leader, segment, gamme, iPhone, volume, preuve, intelligence artificielle, traduction simultanée, voyage, étranger, langue, locale, IA, business, Tesla, voiture électrique, Etats-Unis, Chine, BYD, parts de marché, robot humanoïde, exploit, technologique, Elon Musk, commentaire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/18/20244 minutes, 10 seconds
Episode Artwork

Panique des réseaux sociaux accusés de menacer la santé mentale de nos enfants

Les réseaux sociaux essaient d’éviter ou de désamorcer de nouvelles réglementations. Depuis quelques semaines, voire quelques mois, des réseaux sociaux comme Facebook, YouTube ou encore TikTok ont acheté des pages pleines et entières de publicités dans les journaux pour nous dire quoi ? Mais en gros, qu’ils font attention à nos enfants en préconisant à ceux-ci, par exemple, de ne pas rester trop longtemps accrochés à leurs écrans. On peut se dire, voilà au moins une démarche responsable de la part de ces géants du numérique. Finalement, ils ne pensent pas qu’au fric. Détrompez vous, ces pages de publicité responsables entre guillemets, ne sont pas venues via le Saint-Esprit. C’est uniquement parce que les dirigeants de la Commission européenne, mais aussi 33 États américains, sont en train de mener une enquête sur l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale de nos enfants, et en particulier des adolescents. Alors, les réseaux sociaux essaient de montrer patte blanche pour justement éviter des législations qui pourraient briser leur modèle économique et donc leur croissance. Ce n’est pas la première fois que les réseaux sociaux sont menacés d’être attaqués par les législateurs. Ils ont été accusés de ne pas protéger nos données numériques, de favoriser la désinformation. Et maintenant, ils sont accusés d’être nuisibles à la santé mentale de nos enfants. Et donc Meta, YouTube, Tiktok et SnapShat sont très conscients de ce danger, raison pour laquelle ils multiplient tous des annonces publicitaires pour dire qu’eux aussi font tout pour protéger les plus jeunes des dangers d’internet… Mots-Clés : audience, investisseurs, bourse, achat, actions, banques, Edmond de Rothschild, Asset, Management, Facebook, portefeuille, société, responsabilité sociale, polluant, droit social, combat, notifications, numérique, design, psychologie, machines à sous, casinos, Instagram, photos, vidéos, circuit, récompense, dopamine, cerveau, Anna Lamb, professeur, psychiatrie, université, Stanford, caractère, addictif, techniques, marketing, fidélisation, intérêt, utilisateur, infini, scroll, contenus, éphémères, Europe, États-Unis, sociétés, Chine, démocratie, Lénine, capitalistes. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/17/20244 minutes, 10 seconds
Episode Artwork

Dans un monde interconnecté, un grain de sable et tout est bloqué

S’il faut déjà retenir quelque chose de cette année 2024 qui démarre à peine, c’est qu’elle montre à chaque instant que nous sommes de plus en plus interdépendants des autres. Ça s’est vu lors du dernier sondage effectué pour le forum de Davos de 2024. Ce qui en ressort, c’est l’inquiétude, pour ne pas dire la frayeur des dirigeants d’entreprises face à un monde sur lequel ils n’ont plus de prise. Ni les entreprises, et encore moins les citoyens, n’ont de prise sur ce qui se passe, par exemple aux États-Unis, en Chine, au large de la mer Rouge. Pourtant, ce qui se passe dans ces régions a un impact direct ou indirect sur chacun de nous, que ce soit notre pouvoir d’achat ou bénéficier des produits que nous avons commandé et payé à l’avance. L’exemple le plus frappant de cette interdépendance, c’est le conflit qui se déroule en ce moment même au large de la mer Rouge. Des rebelles yéménites qui ont pris l’habitude d’attaquer des navires transportant des conteneurs à destination de l’Europe. Le résultat ? Le résultat, c’est que de guerre lasse, la plupart des compagnies maritimes ont décidé d’éviter cette partie du monde et de ne plus passer par le canal de Suez. Le résultat, c’est que ces navires doivent passer au sud de l’Afrique par le cap de Bonne Espérance et les livraisons sont retardées d’une dizaine de jours… Mots-Clés : détournement, société, économie, entreprise, stock, financiers, Justin Time, perturbations, COVID, guerre, Ukraine, sources d’approvisionnement, résilience, théorie, rebelles, kilomètres, usine Tesla, Allemagne, réaction, Volvo, Gand, Belgique, boîtes à vitesses, économie mondialisée, navire, Ever Given, canal de Suez, manœuvre, capitaine, bateau, voitures, destination, appareils électroménagers, rayons, commerce maritime, hausse, inflation, assureur, Allianz, pays, Egypte, boycott, droits de passage, Proche-Orient, administration, Gaza, actualité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/16/20243 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Pourquoi les élections à Taïwan sont si importantes pour nous ?

En ce début de semaine, ce qui fait la une des médias, c’est la victoire d’un candidat chinois antichinois à la présidence de Taïwan. En temps normal, ce genre d’élections n’aurait pas produit autant d’articles ou de reportages en Europe. Mais les temps changent. L’année 2024, nous dit-on, ne dépend que d’une seule élection l’élection américaine. Le magazine économique The Economist, lorsqu’il a publié ses prévisions pour l’année en cours, avait d’ailleurs clairement indiqué dans son éditorial que toutes les prévisions économiques, géopolitiques que l’on pouvait faire seraient réduites à néant, si Trump arrive au pouvoir au mois de novembre prochain. L’un des meilleurs historiens au niveau mondial, le Britannique Niall Ferguson, a prévenu les autorités européennes en leur disant que nous n’avions que dix mois pour nous réformer, sous entendu avant l’arrivée de Trump qui voudra sans doute sortir de l’OTAN. Ceux qui nous lisent savent qu’un conflit en Ukraine ou au Moyen-Orient, aussi lointain qu’il soit, a au final un impact sur, par exemple, notre inflation et donc sur notre pouvoir d’achat. Et si ce n’est pas le cas, ce sont des retards de livraison, comme vient par exemple de le découvrir Volvo Belgique en raison d’attaques de rebelles Houtis en Mer Rouge. Et donc les élections à Taïwan sont encore plus importantes pour nous. Pourquoi ? Mais car les Chinois qui ne reconnaissent pas Taïwan vu que pour eux cette île indépendantiste fait partie de leur nation, de la mère patrie, bien ces mêmes chinois, surtout avec leur président actuel qui est tout sauf prévisible, pourraient par exemple commettre une grosse erreur comme Vladimir Poutine avec l’Ukraine en lançant une guerre contre Taïwan. Alors aujourd’hui, les plus pessimistes des observateurs pensent que l’envahissement de Taïwan pourrait se faire en 2027. Mots-Clés : date, président chinois, mandat, électeurs, chinois, annexion, rebelle, Pékin, appareils électroniques, sophistiqué, arrêt, livraisons, conflit, économie mondiale, production, semi-conducteurs, puces électroniques, iPhone, nanomètre, société, Tsmc, secrétaire, État, américain, Blinken, guerre, Ukraine, Parlement, Washington, COVID, conflit, Moyen-Orient, intelligence artificielle, monde, surmédiatisé, Belgique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/15/20243 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

Le Bitcoin fait une entrée en fanfare à Wall Street

Voilà un sujet très controversé. On pensait leur règne terminé, que la mode des cryptomonnaies était passée. En 2022, l’industrie des cryptomonnaies avait reçu, plusieurs uppercuts, et le chaos final est revenu après la faillite de FTX, la fameuse plateforme d’échange des cryptomonnaies. Mais voilà, le canard Bitcoin est toujours vivant et très bien vivant. La preuve, c’est que sur l’année 2023, le cours du Bitcoin a grimpé de 160%. C’est clairement aujourd’hui l’actif financier qui a été le plus rentable en 2023. Et cet actif numérique très décrié a reçu une consécration cette semaine. En effet, la SEC, la Securities and Exchange Commission. Autrement dit, le gendarme financier de la Bourse américaine a autorisé à entrer à Wall Street les cryptomonnaies, donc a approuvé la création d’ETF. Alors c’est un sigle en trois lettres, bien connu des investisseurs et ces ETF sont en réalité tout simplement des fonds indiciels. C’est quoi ? Comme son nom l’indique, il a pour but de répliquer, de copier un indice, l’évolution d’un indice ou un actif quel qu’il soit. Et ici en l’occurrence, ces fonds indiciels vont donc reproduire l’évolution de la performance du bitcoin. C’est un bouleversement majeur, en tout cas pour ceux qui sont intéressés par les cryptomonnaies. Pourquoi ? Parce que ces fonds indiciels basés sur le bitcoin, et sans doute demain sur d’autres cryptomonnaies, vont permettre aux particuliers de diversifier leurs placements sans devoir détenir directement des bitcoins… Mots-Clés : acheter, plateformes d’échange, risques, décision, défense, consommateurs, Etats-Unis, erreur, historique, libérer, prédateurs, millions, investisseurs, retraités. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/12/20242 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

La désinformation dopée par l’intelligence artificielle, 1re crainte des chefs d’entreprise

Quels sont les dangers de l’économie en 2024 ? C’est la question que se posent effectivement pas mal de dirigeants en ce moment. C’est très étonnant mais selon le Forum de Davos, la première crainte des chefs d’entreprise, c’est la désinformation dopée par l’intelligence artificielle. Alors c’est vrai, les budgets sont déjà clôturés, mais les questions, elles, elles subsistent. Et les dirigeants du Forum économique mondial de Davos, qui va d’ailleurs démarrer ses travaux la semaine prochaine, ont eu l’excellente idée de poser la question directement aux chefs d’entreprise pour savoir ce qui les a empêchés ou ce qui pourrait les empêcher de dormir en 2024. Le dérèglement du climat ? Eh bien c’est faux. La hauteur des taux d’intérêt ? L’inflation qui reste trop forte ? Les conflits armés qui se multiplient ? Alors c’est étonnant, mais c’est rien de tout cela. Ce qui inquiète les dirigeants des grandes entreprises mondiales, c’est la désinformation. C’est d’ailleurs la première fois que ce risque est cité par ces grands patrons. Et ce problème de la désinformation s’est hissé à la première place dès la première année. Alors pourquoi cette peur de la désinformation ? Mais parce que pour la première fois dans l’histoire, plus de la moitié de l’humanité va voter en 2024. Alors les uns pour des élections nationales, d’autres pour des élections régionales, d’autres plus locales… Mots-Clés : sujet, préoccupations, voter, pays, démocratie, élections, truqué, manipulé, États-Unis, Donald Trump, Europe, tsunami, partis, extrême droite, désinformation, rôle, manipuler, voix, textes, images, vrai, faux, réseau social, X, Twitter, gendarme financier, Bourse américaine, réseaux sociaux, bitcoin, manipulation, danger, citoyens, confiance, Brexit, guerre en Ukraine, Proche-Orient, partis, extrême droite, société, Politique, social, sondages, Britanniques, homme, femme, politique, médias, labels, qualité, crédibilité, protection, fake news. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/11/20244 minutes, 7 seconds
Episode Artwork

La hausse des frais bancaires en 2024 montre que la réussite du bon d’Etat 2023 était une victoire en trompe-l’œil !

Vous vous souvenez du bon débat lancé l’an dernier par notre ministre des Finances et qui rapportait 2,81% de rendement net ? A l’époque, la majorité de la population en Belgique se plaignait des banquiers et de leur inertie à relever le rendement des comptes d’épargne. Le citoyen savait que les taux d’intérêt étaient en train d’augmenter rapidement dans le monde et en Belgique donc. Mais il se demandait pourquoi les banques belges étaient si rapides à répercuter cette hausse sur les crédits et notamment hypothécaires. Mais pas quand il s’agissait aussi d’augmenter le rendement des comptes d’épargne. Et là, effectivement, les banques étaient aux abonnés absents. Alors, les banquiers donnaient des tas d’explications techniques pour expliquer le fait qu’elle n’augmentait pas le rendement de notre épargne, mais l’explication ne passait pas. En revanche, notre ministre des Finances, qui a raté sa réforme fiscale puisqu’elle n’a pas eu lieu, a compris qu’il pouvait sauver sa réputation et donc son avenir électoral, a lancé un bon d’Etat qui rapportait 2,81% net. Cela a été un succès massif puisque le ministre a récolté 22 milliards d’euros en quelques jours. Et même la presse étrangère a parlé de cet exploit. Les banques belges ont râlé car elles ont perdu des fonds qui sont partis vers ce fameux bon d’Etat. Mes confrères du quotidien économique Les Echos ont calculé que les banques belges ont perdu au total 31 milliards d’euros qui ont quitté leurs comptes d’épargne. Et pour éviter une autre hémorragie, toutes les banques ont fini par augmenter le rendement de leurs comptes d’épargne. Mais ce que ce qui se perd d’une main se rattrape de l’autre… Mots-Clés : Sébastien Buron, journaliste, magazine, Trends Tendances, finance, gratuit, preuve, KBC, frais, packs bancaires, milliards, euros, augmenter frais bancaires, épargnant, belge, augmentation, rendement, compte. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/10/20243 minutes, 40 seconds
Episode Artwork

L’Euro a 25 ans, mais qui s’en soucie ?

"Ce qui fait du bien ne fait pas de bruit mais que ce qui fait du bruit ne fait pas de bien". Les réseaux sociaux et certains médias savent que ce qui fait cliquer les gens, c’est la psychologie de base. Dans le jargon des médias, on appelle même ces liens des putaclic et c’est vrai que cette expression vous donne déjà une idée de la fonction première de ces articles putassier. Il n’y a pas d’autre terme dont l’unique fonction est donc de nous garder scotché sur le site web du média en question. Alors pour vendre quoi ? Nos données personnelles aux annonceurs. Pour le moment, en dehors des prévisions économiques et boursières, l’autre exercice à la mode en ce moment consiste à nous faire peur. Comment ? Et bien par exemple, en nous disant que 70 pays vont voter en 2024, soit 4,2 milliards de personnes. Mais au lieu de s’en réjouir, on nous dit que le monde risque de basculer dans la radicalisation, voire que certains votes risquent de susciter de nouvelles guerres. Alors, c’est normal, les prophètes de malheur ont de l’écoute car les mauvaises nouvelles, ça a été prouvé scientifiquement, voyagent six fois plus vite que les bonnes nouvelles. Malheureusement, comme le dit l’ancien proverbe, "ce qui fait du bien ne fait pas de bruit et ce qui fait du bruit ne fait pas de bien". Ce qui fait du bien en ce moment et ne fait pas de bruit, ce sont les 25 ans de l’Euro. L’anniversaire est passé quasi inaperçu durant la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier. Et pourtant, c’est grâce à l’Euro et à la présence de la Banque centrale européenne que nous avons pu, par exemple, réduire l’inflation de plus de moitié et la ramener sans doute fin 2024 vers l’objectif de 2%… Mots-Clés : crise financière, dette publique, faillite, Grèce, Britanniques, marchands, rêves, populistes, droite radicale, Union européenne, destin, riche, Brexit, croissance, zone euro, ménages, inflation, continent, taux d’intérêt, pénuries, main-d’œuvre, secteurs, santé, agriculture, restaurants, transports, services, départ, Européens, pays, Europe de l’Est, histoire, immigrés, boulangerie, pain, boulanger, bouclier, citoyens, nouvelle, négative. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/9/20243 minutes, 30 seconds
Episode Artwork

A quoi servent les prévisions économiques et boursières en début d’année ?

En ce début d’année, nous sommes entrés dans la période des prévisions économiques et boursières pour 2024. Mais à quoi servent ces prévisions vu que la plupart des temps ces prévisionnistes se trompent ? Comme d’habitude, c’est le moment des grandes résolutions dont nous savons tous, qu’elles ne durent que le temps d’y penser. C’est aussi la période des prévisions économiques, une tradition bien vivace, et tous les économistes des grandes banques internationales et nationales font tourner leurs modèles économiques pour nous dire à quoi pourrait plus ou moins ressembler 2024. A vrai dire, je ne sais pas à quoi sert cet exercice, car il est tellement complexe qu’en réalité il est vain. La preuve, c’est que le consensus des économistes a eu tort la plupart du temps. Il n’y a pas de raison d’ailleurs pour que ces beaux esprits ne se plantent pas aussi en 2024. Alors si vous avez des doutes, souvenez-vous juste des prévisions de 2023. À l’époque, on nous avait dit que les Etats-Unis allaient entrer en récession à cause de la hausse brutale des taux d’intérêt. Au final, ça n’a pas été le cas. On nous avait dit aussi que l’économie chinoise, après trois années de politique de COVID zéro, allait rebondir et faire exploser la croissance et même notre inflation. Au final, ça n’a pas été le cas… Mots-Clés : inflation, prix, pétrole, guerre, Ukraine, tensions, Moyen-Orient, Bourse, taux d’intérêt, euphorie, Bitcoin, scandales, faillites, fraude, plateformes, échange, cryptomonnaies, l’or, valeur refuge, once, tradition, humain, incertitude, avenir, druides, chamans, algorithmes, baisse, pronostic, Marc Fiorentino, observateur, cycle, ménages, bien immobilier, entreprises, financer, projets, États, surendettés. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
1/8/20244 minutes, 2 seconds
Episode Artwork

L’actualité de cette fin d’année joue sur ce grand corps qu'est l’économie mondiale

Pour cette dernière chronique de l’année 2023, je voulais rappeler que les économistes, les experts en géopolitique, les consultants à poils et à plumes peuvent parler de beaucoup de concepts sophistiqués et chic pour un dîner mondain. Mais au final, on en revient toujours à la base, au concret, au terre à terre. Hier soir encore, je lisais le Financial Times et je me rendais compte que de simples pirates des mers ou la baisse du niveau d’eau pouvaient bloquer ou gripper notre commerce mondial. Des pirates Houthis font peur à des transporteurs maritimes internationaux et détournent 12% du trafic maritime mondial qui passe par la Mer Rouge à cause d’actes de piraterie. Ce corridor de la mer Rouge qui mène vers le canal de Suez est en danger et le re-routage des navires par l’Afrique du Sud prolonge les délais de livraison de neuf jours en moyenne. Une firme multinationale comme Ikea a déjà annoncé à ses clients qu’il y aura des retards sur les livraisons. Mais ce n’est pas tout. Une autre route maritime très célèbre, le canal de Panama, rencontre aussi des difficultés en ce moment à cause de la sécheresse, donc du réchauffement climatique. Les eaux sont trop basses pour assurer une fluidité du transport maritime entre donc l’océan Pacifique et l’océan Atlantique, le canal de Panama, en tout cas selon le Financial Times, n’est opérationnel aujourd’hui qu’à 55% de ses capacités. Au travers de ces deux routes maritimes, il suffit donc d’un couac des pirates d’un côté, une sécheresse de l’autre côté pour voir ce grand corps de l’économie mondiale se rétracter… Mots-Clés : jouets, enfants, Noël, retard, économie, conteneurs, Asie, Europe, Etats-Unis, autoroutes, mer, corps humain, fragilité, maison, job, voiture, conjoint, histoire, planète, milliardaires, américains, coloniser, lune, Mars, Terre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/22/20233 minutes, 30 seconds
Episode Artwork

Retour sur le bonus de 12 millions d’euros octroyé à Ilham Kadri la PDG de Solvay

En Belgique comme en France d’ailleurs, on n’aime pas les personnes qui gagnent trop d’argent, sauf si ce sont des sportifs. En revanche, si ce sont des dirigeants d’entreprise, malheur à eux ou à elles. C’est tout de suite l’opprobre public. Alors, vu de la planète Mars, ce comportement semble plutôt curieux. Ça revient à fermer les yeux sur des salaires extrêmes de footballeurs qui donnent certes du plaisir à leurs spectateurs, mais qui ne créent aucune valeur pour la société. Alors que les dirigeants de certaines grandes entreprises emploient des milliers de personnes, paient des impôts et des cotisations sociales dans le pays du siège d’exploitation, alors que ces mêmes footballeurs sont souvent payés dans des paradis fiscaux. Alors j’en parle en cette fin d’année. Pourquoi ? Mais parce que la scission en deux entités d’un de nos fleurons industriels, la firme Solvay, a été une réussite complète. La valorisation combinée des deux nouvelles entités est nettement supérieure à celle du groupe avant l’opération. Ça a l’air technique dit comme ça, et ça l’est en réalité, scinder en deux entités un conglomérat et bien peu de gens savent le faire. Et y arriver sans faire de casse, c’est infiniment plus complexe et peu de patrons de grandes entreprises sont capables de mener à bien une telle opération. Chez Solvay, la CEO Ilham Kadri a réussi la scission de son entreprise, cette CEO très énergique a eu le malheur de recevoir 12 millions d’euros de bonus de la part de son conseil d’administration pour avoir mené à bien cette opération… Mots-Clés : scissions, entreprises, Bourse, conglomérats, acteurs actifs, activité, pure players, Belgique, excessif, signal, négatif, population, commentaires, métier, société privée, bonus, fiscalisé, salaires, actionnaires, milliards, euros, commentateurs, critique, américains, femme, Maroc, doctorat, sciences, France, Etats-Unis, belges, catholiques, noblesse, Casablanca, fleuron, européen, reportage, film, réussite, parcours. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/21/20234 minutes, 48 seconds
Episode Artwork

Montée du populisme en Europe et aux USA, les dangers de la désinformation

Montée du populisme en Europe et aux USA Les populistes ont la cote en Europe et aux USA. La faute à qui ? Aux élites qui n’écoutent pas, aux réseaux asociaux et même à une partie des médias dont le modèle de l’engagement favorise aussi les opinions extrêmes. L’époque est à la morosité. Les populistes de gauche, de droite en profitent d’ailleurs pour gagner d’abord les sondages et ensuite les élections. Il faut dire que les mauvaises nouvelles s’enchaînent et sont tout aussi déplorables les unes que les autres. Entre le réchauffement climatique, les crises sociales, les crises géopolitiques, les bruits de bottes ici ou là, tout est fait pour provoquer l’angoisse au sein des populations. Ce sentiment qu’est le déclin, la catastrophe, la montée de la violence, la violence est partout dans le monde. Et si par malheur quelqu’un venait simplement nuancer ne serait-ce qu’un peu cette vision du monde apocalyptique, il ou elle n’est pas écouté car notre époque déteste et vomit la nuance. Elle a besoin de castagne, de préjugés, de sentiments forts. Et comme le résumait fort bien d’ailleurs l’éditorialiste Eric Le Boucher chez mes confrères des Echos, les questions sont binaires : Palestine ou Israël, pour les pauvres ou contre les riches, pour ou contre les fossiles ? Tout le monde est sommé de choisir sans bien souvent avoir les connaissances qui vont avec. Et certains médias, je ne parle pas des réseaux sociaux, jouent aussi ce jeu morbide du parti pris. Alors normal, ce sont les partis pris les plus extrêmes qui provoquent le plus de clics, le plus d’audience, le plus d’engagement comme on dit et donc le plus de publicité numérique… Mots-Clés : valeurs, monétisé, leçons, réseaux sociaux, asociaux, surenchère, pire, meilleur, attention, scientifique, danger, survivance, cerveau, désinformation, algorithmes, scroller, infos, direction, victoire, populistes, Belgique, Pays-Bas, France, États-Unis, résultat, démotivation, national, élite, Belges, Français, société, Grenoble, dispositif médical, maladie, Parkinson, traitement, ARN messager, Moderna, Merck, cancer, peau, obésité, labos, Novo Nordisk, Sécurité sociale, AstraZeneca, bronchiolite, nourrissons, Sanofi. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/20/20234 minutes, 10 seconds
Episode Artwork

L’information de qualité en danger, ChatGPT est le clou dans le cercueil des médias traditionnels…

En cette fin d’année 2023, je dois bien constater que nous sommes dans un monde où la mauvaise information chasse la bonne, comme le prédisait l’économiste Grisham. Les fausses infos, il y en a eu de tous les temps, mais avec l’intelligence artificielle combinée à la puissance de ces réseaux sociaux, nous allons assister à une montée de la désinformation comme jamais auparavant. Déjà, les algorithmes ont tendance à enfermer leurs utilisateurs actuels dans des bulles cognitives. Forcément, ces algos sont conçus pour proposer des contenus qui plaisent en fonction de l’engagement. Mais le gros hic pour nos démocraties, c’est que l’engagement, il est suscité par des contenus haineux, choquants, blessants, outrageux, partiaux. Or, les réseaux sociaux qui véhiculent ces contenus non vérifiés par définition, prennent chaque jour davantage de place auprès des jeunes qui avouent ne s’informer que par ce biais. Et quant aux lecteurs plus âgés, ils sont souvent en mode défiance à l’égard des médias traditionnels. Et comme si cela ne suffisait pas, comme les réseaux asociaux sont gratuits et que les médias traditionnels font payer leurs informations sourcées, il y a, comme disent les économistes, une asymétrie qui est malheureusement propice à la montée de la désinformation. Et au final, comme le prédit le docteur Laurent Alexandre, grand spécialiste de l’intelligence artificielle, seule une petite élite, souvent anglo saxonne, aura accès à une information payante mais de grande qualité… Mots-Clés : lecteurs, médias, The Economist, New York Times, Financial Times, Foreign Affairs, regard, monde, élites, classes moyennes, populaires, liste, quotidiens, magazine, inégalités, foisonnante, débridée, ultra-partiale, non vérifiée, vérité, fast-food, fast news, fast fake, fragiliser, modèle économique, Google, ChatGPT, sites web, connaissance, mondiale, chiffre d’affaires, surenchère, réseaux sociaux, perdants, méfiance, monopole, journalistes, liberté, réfléchir. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/13/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

C’est reparti pour la bourse, les indices sont tous passés au vert vif

Grâce à l espoir de voir les taux d intérêt baisser plus vite que prévu, les indices boursiers sont tous passés au vert vif. Mais quelles sont les conséquences de ce rallye boursier de fin d année ? Le mois de novembre, qui vient de s’achever, a été excellentissime pour la plupart des indices. Il faut remonter au mois de novembre 2020 en plein COVID, mois durant lequel nos scientifiques ont découvert le vaccin contre ce virus pour retrouver des indices boursiers aussi verts. Et tout ça grâce à quoi ? Essentiellement à un espoir, et comme vous le savez, l’espoir, c’est du bonheur qui attend. Et ce bonheur, c’est la baisse des taux. Depuis deux ans maintenant, les taux d’intérêt n’ont fait que grimper. Alors c’est mauvais pour les actions Et certains secteurs qui vivent de l’endettement, comme le secteur immobilier, souffrent le martyre de cette hausse des taux, jugée trop haute, trop rapide et trop brutale. Mais voilà, la plupart des acteurs de la finance sont aujourd’hui persuadés que la hausse des taux d’intérêt arrive enfin à sa fin et tout le monde va enfin pouvoir respirer. En tout cas, en 2024, les ménages qui veulent emprunter pour acheter une maison ou un appartement, les entrepreneurs qui pourront se financer à un taux plus raisonnable et les États surendettés qui n’aiment pas les taux trop élevés pour ne pas se retrouver asphyxié avec des remboursements démesurés… Mots-Clés : sondage, Financial Times, économistes, Banque centrale, américaine, monde, cours, rallye boursier, fin d’année, affaire, clients, rendements, positifs, concurrence, bonus, banquiers, accident, grimpe, actions, l’or, cryptomonnaies, valeurs soldées, penny stock, mode, faillite, conseils, influenceurs, boursiers, leurres, John Rockefeller, célèbre, milliardaire, histoire, crise, 1929, New-York, évolution. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/7/20233 minutes, 53 seconds
Episode Artwork

Les taux d’intérêt à long terme commencent à baisser significativement

Après des mois de hausse de taux d’intérêt ininterrompue, les taux d’intérêt à long terme commencent à baisser significativement. Enfin, et c’est une bonne nouvelle. Cette baisse est inattendue mais pourquoi ? Jusqu’ici, la plupart des économistes tablaient encore sur des taux d’intérêt assez élevés ou au minimum stables car les taux longs, les taux d’intérêt longs influencent le marché hypothécaire. Il faut bien rappeler que la mensualité que nous payons chaque mois lorsqu’on achète un bien, est directement corrélée au taux d’intérêt à dix ans, aux taux longs donc. C’est donc une bonne nouvelle que ce revirement, qui a d’ailleurs pris de court la plupart des observateurs vu qu’il est arrivé plus tôt que prévu. Une banque comme ING d’ailleurs, n’hésite plus à tabler sur une baisse des taux courts pour juin 2024. Tout ça est de nature plutôt réjouissante car il faut qu’on se le rappelle tous, vu que l’actualité est tellement frénétique et qu’elle nous transforme sans le savoir en poisson rouge. Autrement dit, une info chasse l’autre et nous n’avons plus de recul, plus de perspective. Rappelons que cette hausse des taux d’intérêt a été tout de même décidée en 2022 pour lutter contre l’inflation et que cette hausse a été extrêmement brutale… Mots-Clés : hausse, détermination, banques centrales, lutte, inflationniste, période, incertitude, choc, investisseurs, valeurs refuges, or, franc suisse, obligations souveraines, obligations d’État, Etats-Unis, Europe, Allemagne, prix, ralentissement, croissance, acheteurs, immobilier, hausse, mécanique, mensualité, banque, secteur, faillites, promoteurs, Europe, endettement. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/6/20233 minutes, 20 seconds
Episode Artwork

Le Bitcoin et l'or ont atteint des records ce lundi

Pour ce premier lundi du mois de décembre, nous avons eu droit à non pas un mais à deux bang supersonique. le premier, c'est celui du cours du bitcoin. La reine des crypto monnaies s'est envolée à son plus haut niveau, depuis avril 2022, à plus de 42.000 $. Et si l'on prend du recul, on remarque même que le Bitcoin a pris tout de même 150 % en 2023. Alors c'est très étonnant. Pourquoi? Mais parce que le secteur des crypto monnaies a tout de même laissé beaucoup de particuliers sur le carreau. Et puis la confiance a été rompue avec la faillite retentissante de FTX, la deuxième plus grande plateforme d'échange de crypto monnaie au monde. Et d'ailleurs son fondateur et patron, Sam Bankman-Fried, risque la bagatelle de 110 ans de prison pour la plus grande fraude financière de l'histoire des Etats-Unis, l'une des plus grandes, presque aussi importante que celle de Bernie Madoff qui est mort en prison. Mais voilà, le bitcoin me fait penser à ce que me disait mon ancien professeur de droit à l'université et qui nous disait en nous taquinant que cela fait des siècles que les séducteurs racontent les mêmes salades aux femmes et ça fait des siècles qu'elles tombent dedans. Et bien pour les placements, c'est un petit peu la même chose. Si le bitcoin a repris des belles couleurs, c'est parce que de grandes sociétés américaines attendent une autorisation du gendarme de la bourse américaine pour pouvoir distribuer de nouveaux produits financiers qui permettraient d'investir dans les crypto monnaies, mais sans avoir à en acheter directement. Et ces sociétés de gestion, dont BlackRock, la plus grande au monde, sont optimistes et pensent qu'elles auront donc cette autorisation. En revanche, l'or, ce bon vieux métal jaune, lui se porte bien. Un chiffre, un seul à retenir en ce mardi 2 135 $ l'once d'or. C'est un record historique. Le précédent date du mois d'août 2020, en plein COVID… Mots Clés : arme, destruction massive, épargne, particuliers, avenir, relique, barbare, Keynes, économiste, inflation, baisse, métal jaune, valeur refuge, spécialistes, taux d'intérêt, baisse, dollar, tensions, Proche-Orient, Russie, Chine, Iran, guerre, Ukraine, États-Unis, européens, dépendance, banques centrales, Yves Montand, Louis de Funès. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/5/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Le groupe de divertissement Disney a vu sa valorisation en Bourse fondre de 50% en deux ans.

Le groupe de divertissement Disney a vu sa valorisation en Bourse fondre de 50% en deux ans. La faute à qui ou à quoi ? Il semblerait selon le patron de Disney que cette désaffection du public est imputable à un trop-plein d'idéologie minoritaire dans les scénarios des films de Disney. Amid Faljaoui nous en dit plus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/4/20234 minutes, 2 seconds
Episode Artwork

Et si cette COP 28 à Dubaï pouvait se résumer à une histoire de grenouille et de casserole ?

La 28ᵉ conférence sur le réchauffement climatique a donc démarré ce 30 novembre à Dubaï. Ce qui, en soi est déjà un magnifique paradoxe, ne fera que confirmer que toute cette histoire de réchauffement climatique pourrait se réduire, hélas, également à cette histoire de grenouille que connaissent bien les coachs en management. Voici cette histoire : si vous plongez d’un seul coup une grenouille dans une casserole avec de l’eau bouillante. C’est simple, le choc thermique sera tellement grand qu’elle sautera d’un seul bond pour sortir de la casserole. En revanche, si vous la mettez cette grenouille dans la casserole avec de l’eau tiède, elle ne bougera pas. Et ensuite, vous augmentez tout doucement la température jusqu’à ce qu’elle entre en léthargie et meurt de sa belle mort. C’est exactement ce qui se passe avec notre humanité et le climat. Sauf que la grenouille, nous autres, nous n’avons pas d’autre planète où sauter. Mais la question ne se pose pas encore car visiblement, vu les faibles progrès réalisés au cours de ces dix dernières années, il semblerait que la température de l’eau de la casserole semble encore supportable. C’est très dommage. C’est vrai, les médias vont nous tartiner avec le fait qu’il y a 140 chefs d’états qui sont présents à Dubaï, que 60.000 personnes sont présentes, que ce soit des chefs d’entreprises, des ONG, des journalistes ou des lobbyistes, que tout cela c’est du jamais vu et montre donc l’importance que les grands de ce monde accordent au climat. Mais comme disent les Britanniques, les faits sont plus têtus qu’un Lord-maire. Et les faits, c’est que si la majorité des pays affirme atteindre la neutralité carbone pour 2050, la réalité, c’est que l’appétit pour les énergies fossiles, elle, n’a pas baissé… Mots-Clés : entreprises pétrolières, discours, verdissement, retrait, énergies fossiles, énergies renouvelables, retrait, investissements, pétrole, gaz, pays, Sud, épargnants, investir, bourse, sociétés, actions, éthique, éditorialistes, consommer, offre, prix, économistes, pompe, gilets jaunes, chefs d’États occidentaux, conférences, réchauffement climatique, pays riches. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
12/1/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

L’or est au plus haut depuis 6 mois, pour quelles raisons ?

L’or se porte comme un charme, il est même au plus haut depuis six mois autour des 2040 $ l’once. Alors c’est vrai que les amateurs de métal jaune se frottent plutôt les mains. Mais pourquoi donc cette envolée de l’once d’or ? C’est notamment parce que les investisseurs tablent sur une baisse des taux d’intérêt aux États-Unis au mois de mai prochain. C’est ce que pense le consensus des analystes financiers. La baisse des taux provoque mécaniquement une baisse du dollar. Mais justement, l’or et d’autres matières premières sont libellés en dollars. Et donc s’il y a une baisse du dollar, l’or sera par définition moins cher à acheter, ce qui va donc provoquer une hausse de la demande et donc le prix du métal jaune va lui aussi augmenter. Ça, c’est pour la démonstration en tout cas en dollars, puisque la progression en euros, elle est plus faible. Alors la deuxième raison ou l’une des raisons qui poussent l’or aussi à la hausse, c’est que quand des taux d’intérêt sont plus bas, ils rendent certains placements sans risque, comme les obligations par exemple un petit peu moins intéressantes. Et donc l’or qui par définition ne rapporte aucun intérêt, redevient lui, intéressant. Autrement dit, l’or retrouve petit à petit sa fonction de valeur refuge. Et à la question de savoir s’il faut en avoir, je botterai en touche… Mots-Clés : commentateur boursier, Marc Fiorentin, anxiolytique, financier, portefeuille, Christine Lagarde, présidente, Banque centrale européenne, institution, taux d’intérêt, Europe, cryptomonnaies, économies, étudiants, Francfort. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
11/30/20232 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

ChatGPT, la bataille de pouvoir des technos optimistes contre les technos pessimistes

ChatGPT a un an aujourd’hui, je profite de cet anniversaire pour rappeler que si le patron de ChatGPT a été viré de son poste puis réintégré à son poste quelques jours plus tard, c est parce qu’il y a une bataille entre les technos optimistes et les technos pessimistes. Cela fait un an exactement que le monde entier a découvert le nom de la maison mère de ChatGPT. L’intelligence artificielle, qui était surtout connue des universitaires et des scientifiques, a fait une entrée fracassante avec ChatGPT et toute sa puissance, qui se retrouve donc dans nos mains ou dans nos poches ou dans notre ordinateur. On en a beaucoup parlé dernièrement avec Sam Altman, son créateur, qui avait été viré de son poste le 17 novembre et puis réintégré le 21 novembre suivant. Alors, non seulement, Sam Altman a repris son poste, mais il a viré son propre conseil d’administration. C’est la bataille de pouvoir la plus médiatisée et en même temps la plus courte de l’histoire de la Silicon Valley. Mais ne croyez surtout pas que cette bataille s’est faite uniquement entre le principal gourou de l’intelligence artificielle et son conseil d’administration. Ce n’est sans doute que d’ici quelques mois, ou peut-être quelques années qu’on saura si la date du 21 novembre est à maudire ou pas, date où Sam Altman a réintégré son poste de PDG. Mais c’est peut-être aussi la date à partir de laquelle les machines, autrement dit l’intelligence artificielle, auraient gagné contre les humains, contre nous tous… Mots-Clés : scientifiques, société, danger, humanité, bataille, pouvoir, techno, optimistes, pessimistes, scientifiques, purs, règlement, être humain, Bill Gates, Elon Musk, Stephen Hawking, démon, monde, entreprise, dirigeant, étude de marché, appel d’offres, menaces, futur, États, enjeux, Américains, morale, Chine, business, intérêts, humanité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
11/29/20233 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

COP 28, le verdissement du parc automobile pas aussi simple que prévu annonce Hertz

Les déboires du loueur de voitures Hertz démontrent que le verdissement du parc automobile ne sera pas aussi simple que prévu. A deux jours de la COP 28, c est un rappel assez cruel. La COP 28, celle qui devrait donc acter des mesures exceptionnelles sans plus attendre, maintenant, tout de suite. En tout cas, c’est le vœu public du Secrétaire général de l’ONU. Mais, l’actualité montre que la lutte contre le réchauffement climatique, alors, bien que nécessaire, n’est pas un long fleuve tranquille. Démonstration avec le loueur de voitures Hertz. Voilà une entreprise qui, comme ses concurrents, a connu les pires problèmes pendant la période du COVID. Imaginez toutes ces milliers de voitures bloquées dans un parking pendant des mois et des mois. Il y avait de quoi effectivement pousser tous ces loueurs au bord de la faillite, du moins à l’époque. Alors Hertz fait partie des rescapés de cette immense crise et ses dirigeants ont vu grand durant la sortie de crise. Et c’est vrai qu’en octobre 2021, Hertz a même annoncé une commande de 100.000 véhicules à Tesla. L’idée était donc de verdir son parc automobile à très vive allure. Alors le potentiel s’annonçait et s’annonce d’ailleurs toujours énorme vu le nombre de villes qui veulent et exigent même de la mobilité décarbonée. Une ville comme New-York impose d’ailleurs aux VTC de type Uber de rouler avec des voitures électriques à partir de 2030. Autrement dit demain. Mais seulement voilà, entre ce que j’appelle les raisonnements de type tableau Excel et la réalité, il y a hélas un immense gouffre qui surgit et fait souvent déraper les meilleures prévisions… Mots-Clés : PDG, deal, cours, bourse, voitures thermiques, collisions, réparations, dommages, pièces détachées, prix, concurrents, mécanique, milliard, dollars, dépréciation, théorie, millions, partenariat, Uber, flotte, location, clients, flotte, ménage, la fin du monde. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
11/28/20233 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

Coup d’Etat avorté chez OpenAI, maison mère de ChatGPT, démontre qu’une entreprise ne vaut rien sans ses talents

Bonne nouvelle tous les êtres humains ne sont pas interchangeables. On a beau nous dire et nous répéter que le cimetière est plein de gens irremplaçables, la crise de la semaine dernière chez OpenAI montre qu’il n’en est rien. L’entreprise vit et survit même grâce à ses talents, parfois même à rien d’autre et le patron de ChatGPT vaut au minimum 50 milliards de dollars. Pour rappel, Sam Altman, le créateur de ChatGPT, avait été licencié de son poste de PDG d’OpenAI, donc la maison mère de ChatGPT, le vendredi 17 novembre dernier. L’annonce avait fait beaucoup de bruit une fois qu’elle a été connue et après quatre jours de rebondissements dignes d’un scénario hollywoodien, Sam Altman a donc retrouvé son poste de PDG le mercredi 22 novembre. Alors mon message est très simple alors qu’on nous dit à longueur de journée que l’intelligence artificielle va nous remplacer et ou qu’une partie de nos tâches va disparaître, le coup d’État avorté chez GPT, la société emblématique pour l’intelligence artificielle, montre au contraire que l’humain, du moins celui qui est qualifié, a encore de très beaux jours devant lui. Sam Altman, à peine a-t-il été viré que cet homme de 38 ans a sans doute été l’homme le plus chassé de la planète, au sens de chasseur de têtes de recrutement, avec des centaines de propositions de jobs en un week-end, y compris du gouvernement français, pour venir exercer ses talents en France. Il a failli, indirectement, commettre l’un des plus grands homicides d’entreprise qui se serait traduit par la plus grande destruction de valeur de l’histoire de l’entreprise… Mots-Clés : adjoint, valeur, milliards, dollars, employés, conseil d’administration, licenciement, PDG, Microsoft, actionnaire, valorisation, bourse, capital, observateurs, extrême. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
11/27/20233 minutes, 38 seconds
Episode Artwork

Le Black Friday, ce vendredi noir qui est aussi la période préférée des escrocs qui sévissent online

C’est le vendredi noir, ce fameux Black Friday qui fait fantasmer tellement de consommateurs. Les soldes, quel que soit d’ailleurs leur nom, elles jouent sur notre psychologie. Car bien souvent, nous achetons des biens dont nous n’avons pas vraiment besoin, avec bien souvent de l’argent que nous n’avons pas et pour impressionner des gens que l’on ne connaît pas. Et encore faut-il que le Black Friday soit réellement une aubaine. La plupart des personnes qui s’y adonnent pensent que le Black Friday permet de lutter contre l’inflation et donne un petit peu de couleur donc à leur pouvoir d’achat. En fait, rien n’est plus faux. Test-achats, l’association de défense des consommateurs, a suivi plus de 17.000 deals et a constaté que seulement 24% de ces 17.000 deals étaient de bonnes affaires. Le Black Friday est donc aussi une menace pour les petits commerçants physiques. D’autant que la communication autour de ce vendredi noir démarre de plus en plus tôt. Le résultat, c’est que les consommateurs reportent leurs achats au détriment de ces petits commerçants locaux. Sans oublier que le vendredi noir devient de plus en plus une semaine noire. Autrement dit, le Black Friday s’étire parfois au-delà des 24 h. Là encore, au détriment des commerces locaux et au grand bénéfice des grands acteurs du commerce qui sont souvent situés en dehors de la Belgique et qui, eux, peuvent jouer sur l’effet volume. Hormis ces constats, il faut aussi plus que jamais expliquer que Black Friday permet sans doute quelques bonnes affaires, mais que c’est aussi la période préférée des escrocs. Les petits et grands escrocs sont en effet de sortie à partir de ce vendredi… Mots-Clés : réductions, prix, artificiellement gonflés, but, rabais, solution, arnaquer, comparer, produit, sites, urgence, messages, stock, abonnements, prudence, SMS, e-mails, numéro surtaxé, dropshipping, technique, vente, vendeur, fournisseur, commande, shopping, online, marketing. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.   Merci pour votre écoute   Pour écouter Classic 21 à tout moment : www.rtbf.be/classic21 Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/802  Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.    
11/24/20233 minutes, 28 seconds
Episode Artwork

ChatGPT, suite du feuilleton rocambolesque pour Sam Altman

Sam Altman, le patron d'OpenAI, la maison mère de ChatGPT a défrayé la chronique depuis trois jours et jusqu'à ce matin. Et ce n'est sans doute pas fini, à mon avis. Il faut dire que Sam Altman risque de se souvenir jusqu'à la fin de ses jours du vendredi 17 novembre dernier. Vendredi dernier, à 12 h, Sam Altman rejoint une vidéoconférence organisée par le conseil d'administration d’OpenAI et, surprise du chef. Il y apprend qu'il est licencié. Jusqu'à ce mercredi matin, ce licenciement dingue du patron de JP a fait d'énormes vagues. Mais après la surprise, le patron de Microsoft a brillamment sorti son joker puisque le conseil d'administration d’OpenAI ne voulait plus de Sam Altman. Eh bien, ni une ni deux, il avait décidé de l'engager chez Microsoft et Sam Altman a aussitôt accepté. Et une fois cette information connue, quasi tous les employés d'OpenAI ont écrit une lettre au conseil d'administration pour faire comprendre qu'ils étaient prêts, eux aussi, à quitter l'entreprise et à rejoindre Microsoft. Il faut dire qu'ils avaient été choqués par la méthode, mais qu'ils ont aussi réagi, sans doute par intérêt, car sans Sam Altman et quelques chercheurs qui l'ont suivi, OpenAI risquait de devenir une coquille vide. Nouveau coup de théâtre. On a appris donc ce mercredi matin qu'un accord avait été trouvé finalement et que Sam Altman revenait chez OpenAI. Mais en attendant, c'est vrai que le patron de Microsoft a eu chaud, très chaud, mais il a bien joué sa partie. Il a surtout évité que Sam Altman et ses équipes ne partent chez un concurrent comme Google ou Amazon… - Mots-Clés : investissement, danger, avenir, technologies, vendre, entreprises, bureautique, Microsoft 365, système exploitation, Windows, produits, intelligence artificielle, gagner, milliards, dollars, action, joker, méthode, intérêt, chercheurs, multimillionnaire, négociations, concurrent, Google, Amazon, siège, révolution. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/22/20234 minutes, 33 seconds
Episode Artwork

A quoi ressemblera l’année 2024 si Trump gagne les élections américaines ?

La fin de l’année approche à grands pas et comme chaque année, il y aura forcément des dossiers consacrés à l’année 2024 et donc à quoi elle pourrait ressembler. En langage journalistique, on appelle ça un marronnier, ces dossiers qui refleurissent chaque année. Et si je devais vous conseiller une seule lecture en cette fin d’année, c’est le supplément annuel du magazine The Economist intitulé "Le Monde en 2024". La version anglaise est déjà disponible en kiosque, mais la version française, du moins pour la Belgique, le sera d’ici quelques semaines, via le magazine économique Trends Tendances. Le magazine The Economist est considéré comme le meilleur au monde au niveau des analyses et vous y trouverez des tas d’analyses économiques, sociales, technologiques, géopolitiques et toutes sont forcément très documentées et vous permettront certainement aussi de mieux comprendre le monde autour de nous. Mais il y a un bémol que même The Economist insiste pour que nous le prenions en compte toutes les prévisions pour 2024 et les années suivantes ne seront valables qu’à une seule condition que Donald Trump ne gagne pas les élections américaines de novembre 2024. En clair, s’il gagne ces élections, c’est simple, vous pourrez jeter à la poubelle toutes les prévisions que vous lirez certainement ici ou là d’ici la fin de l’année. Pourquoi ? Mais parce que rien que sur le plan géopolitique par exemple, son élection serait déjà en soi un séisme, car il a déjà annoncé qu’il arrêtera la guerre en Ukraine dès le premier jour de son entrée à la Maison Blanche. On comprend mieux pourquoi Poutine attend le retour de son ami Trump et il fera tout aussi sans doute pour influencer les élections américaines au travers, j’imagine, de la manipulation des réseaux sociaux… Mots-Clés : Taïwan, Chine, alliés, États-Unis, économique, made in America, America First, taxe, importations, Joe Biden, Californie, élections, amateurisme, équipe, pratique, mandat, justice, délits, pouvoir, juges, hauts fonctionnaires, postes clés, milliardaire, LinkedIn, républicain, politique, Michel Houellebecq, empire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/22/20234 minutes, 7 seconds
Episode Artwork

Bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des ménages, le combat contre l’inflation est en train d’être gagné

Souvenez-vous, en 2022, l’inflation avait fait un retour fracassant dans nos vies quotidiennes et notamment via l’augmentation de nos factures d’énergie et la valse des étiquettes au supermarché. Et comme d’habitude, certains experts abonnés à l’erreur nous ont expliqué doctement que nous étions revenus aux années septante, l’époque des chocs pétroliers et que nous devions donc nous attendre à une inflation haute, couplée en plus à une hausse du chômage. Au final, et heureusement d’ailleurs, nous n’avons eu ni l’un ni l’autre et c’est un exploit. Cet exploit, nous le devons en partie d’ailleurs aux banques centrales qui, pour lutter contre l’inflation, n’ont donc pas hésité à augmenter brutalement les taux d’intérêt. Le combat n’était pas gagné d’avance. Souvenez-vous, un ancien ministre des finances allemand avait d’ailleurs résumé ce combat contre l’inflation en disant qu’il était perdu d’avance. Pourquoi ? Mais parce que, disait-il, l’inflation, c’est comme le dentifrice une fois qu’il est sorti du tube, bonne chance pour le remettre dans le tube. Eh bien non, le diable inflationniste est en train de retourner dans sa boîte ou dans son tube si vous préférez. En un peu plus d’un an et dix hausses de taux d’intérêt, en tout cas en Europe, l’inflation a été diminuée de moitié. Alors bien sûr, elle est encore trop élevée, et notamment parce que le mandat officiel des banquiers centraux consiste à réduire l’inflation autour des 2%. Alors, c’est vrai, on n’y est pas encore aux 2%, mais on est loin des 10% d’inflation constatée en 2022. Le combat contre l’inflation commence à être gagné. C’est une victoire aussi pour le pouvoir d’achat des ménages. Mais ce combat contre l’inflation va aussi se traduire par une baisse mécanique des taux d’intérêt. Mots-Clés : baisse, taux d’intérêt, banques centrales, discours, officiel, présidents, arme, dérapage, discours, réalité, période, plan, historique, négatifs, situations, argent, emprunt, époque, mutation, changements. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/21/20234 minutes, 3 seconds
Episode Artwork

ChatGPT, feuilleton rocambolesque en pleine Silicon Valley, le patron de Microsoft est furieux

Feuilleton rocambolesque en pleine Silicon Valley, le patron de Microsoft est l’actionnaire principal de ChatGPT et pourtant il n’avait même pas été informé du licenciement du patron de ChatGPT si ce n’est 5 minutes avant l’envoi du communiqué de presse. Le C4 le plus médiatisé de la Silicon Valley. En ce mercredi, les médias ne savent toujours pas ce que va devenir Sam Altman. Le patron d’OpenAI, la maison mère de ChatGPT risque de se souvenir jusqu’à la fin de ses jours du vendredi 17 novembre dernier, vers 12 h, Sam Altman a rejoint une visio conférence organisée par le conseil d’administration d’OpenAI. Et là, surprise du chef, il y apprend son licenciement. Il a été licencié comme un malpropre, avec des raisons assez vagues donné par le conseil d’administration. Il ne s’agit ni d’une malversation, ni de harcèlement moral ou sexuel. Il semblerait que les scientifiques à bord du conseil d’administration lui auraient reproché d’aller trop vite et notamment d’adopter une stratégie trop commerciale à leurs yeux. Et tout ça a eu lieu vendredi dernier à 12 h et à 12h25, cinq minutes avant de diffuser le communiqué de presse indiquant donc le licenciement de Sam Altman, le conseil d’administration donne un coup de fil à l’actionnaire principal à savoir Microsoft. Alors vous imaginez la tête du patron de Microsoft ? Sa boîte a investi plus de 15 milliards de dollars dans OpenAI et on lui apprend cinq minutes avant l’envoi d’un communiqué de presse, que la tête pensante et surtout la cheville ouvrière de ChatGPT est licenciée comme un salarié lambda. Autant vous dire que le patron de Microsoft a vu rouge… Mots-Clés : investissement, danger, avenir, technologies, vendre, entreprises, bureautique, Microsoft 365, système exploitation, Windows, produits, intelligence artificielle, gagner, milliards, dollars, action, joker, méthode, intérêt, chercheurs, multimillionnaire, négociations, concurrent, Google, Amazon, siège, révolution. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/21/20234 minutes, 34 seconds
Episode Artwork

Entre la Chine et les États-Unis, c'est l'heure de la pause dans leur rivalité

La semaine dernière, l’événement le plus important, c’était la rencontre entre les deux dirigeants des deux plus puissants pays du monde. Cette rencontre entre le président américain et chinois était en soi un message au monde entier que je pourrais résumer de la sorte : il y a déjà deux conflits majeurs en ce moment en Ukraine et à Gaza, n’ajoutons pas un troisième conflit. Quelles sont les raisons cachées de cette pause ou trêve stratégique entre les plus grandes puissances économiques mondiales ? Trois conflits, c’est visiblement un de trop pour Washington, surtout à un an des élections présidentielles américaines. Lors de cette rencontre au sommet, les deux dirigeants n’ont pas hésité à dire publiquement, je cite " Nous avons décidé de pouvoir décrocher notre téléphone et de nous parler directement. " Les États-Unis, s’ils jouent la carte de la pause stratégique en ce moment, c’est aussi parce qu’ils ont compris que la Chine n’était pas l’URSS. A l’époque de la guerre froide, la stratégie des États-Unis, c’était d’isoler Moscou et d’attendre l’effondrement de son régime communiste. En ce qui concerne la Chine, l’attente risque d’être nettement plus longue et la Chine, pour l’heure, ne semble pas prête du tout de s’effondrer. Alors pourquoi cette pause stratégique dans ce conflit larvé et surtout économique entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales ? La première raison, c’est que Joe Biden a besoin de ce répit, il se représente aux prochaines élections présidentielles et n’a pas besoin de tensions économiques supplémentaires. L’autre raison pour laquelle les Américains veulent aussi une pause stratégique, c’est parce qu’ils ont besoin de temps pour se rendre indépendants des semi-conducteurs de Taïwan. Mots-Clés : vision, Russes, Poutine, Trump, Maison Blanche, Messie, cauchemar, alliance, Pékin, Washington, Californie, semi-conducteurs, monde, Taïwan, danger, embargo, fabriquer, annexer, technologie, indépendant, superpuissance, embrassade, rationalité, hystérie. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/20/20233 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

Le krach immobilier n’aura pas lieu en Belgique

Alors qu’une grande banque belge tablait sur une chute des prix de l’immobilier au second semestre 2022, c’est tout le contraire qui se déroule. Les statistiques pour le 1er semestre 2023 montrent même que les prix font de la résistance en Belgique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/17/20234 minutes, 13 seconds
Episode Artwork

Le déclin des SMS va s'accélérer !

Les SMS, c'est comme les dinosaures, ils vont finir par disparaître. C'est notre comportement, et surtout celui de nos entreprises, qui sera à l'origine de sa disparition programmée. Mais c'est vrai que pour le moment on parle plutôt de déclin que de disparition totale des SMS. La société de consultants Jupiter a d'ailleurs publié une nouvelle étude qui démontre que les opérateurs télécoms vont perdre 3 milliards de dollars avec ce déclin. La faute à qui ? Pas tellement aux particulier, car le déclin pour les particuliers avait déjà démarré avec l'arrivée de Facebook en 2004. Les SMS à visée commerciale utilisés, donc par les entreprises, se payent cher, très cher. Mais voilà, les plateformes comme WhatsApp, Instagram et Messenger captent de plus en plus ces flux de messages et, en plus, ces plateformes proposent le paiement intégré ou des chatbots, autrement dit des agents conversationnels qui sont dopés à l'intelligence artificielle. Ce qui plaît évidemment aux entreprises qui ont quelque chose à vendre aux particuliers. Selon la société de consultants Jupiter, le nombre de messages envoyés par les entreprises à leurs clients via Messenger, WhatsApp et tous les autres va quadrupler d'ici 2028. Et Jupiter évalue d'ailleurs ce marché à quasiment 10 milliards de dollars. Et c'est vrai que ces plateformes séduisent les entreprises pour la simple raison qu’elles sont véritablement des espions que nous hébergeons. En contrepartie de leur gratuité, les entreprises peuvent avoir, par exemple, accès à l'historique de nos achats, à notre parcours de navigation, avoir notre taux de clics. Bref, elles savent tout, ou presque, sur notre manière d'acheter sur le web. Et ça, évidemment, ça a un prix. Au final, ce sont les opérateurs télécoms qui vont perdre de l'argent avec ce déclin des SMS. Mais c'est aussi la raison pour laquelle, en Europe, il y a une grosse discussion entre ces plateformes, ces messageries, et les opérateurs télécoms pour savoir si ces plateformes ne devraient pas payer l'usage des réseaux mis à disposition par les opérateurs télécoms. Pour le moment, chacun se regarde en chien de faïence et c'est vrai que la Commission européenne n'a pas encore réglé ce sujet plutôt épineux, pour la simple raison que les 27 pays n'arrivent pas à se mettre d'accord autour de la table. Et pendant ce temps, on a appris que l'intelligence artificielle, via une filiale de Google, a réussi à faire mieux pour la première fois dans l'histoire que les modèles de prévisions météo à dix jours. Mais malgré ça, je suis encore assez étonné que peu de gens parlent de l'intelligence artificielle au sein des entreprises, à croire que personne ne croit à ce tsunami. C'est un peu bizarre cet aveuglement, à croire aussi que certaines vérités dérangent et qu'on préfère les mettre sous le tapis. Et vous savez, ça me fait penser un petit peu à la phrase de la comtesse du Barry, l'ancienne maîtresse de Louis XV, qui aurait demandé un ultime répit au bourreau Samson avant qu'il ne la guillotine en lui disant, je cite encore, « un instant Monsieur le bourreau ». --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/16/20234 minutes, 6 seconds
Episode Artwork

Et si les taux élevés favorisaient surtout les rentiers et les personnes plus âgées au détriment des plus jeunes

Et si les taux élevés favorisaient surtout les rentiers et les personnes plus âgées au détriment des plus jeunes. C'est une vision à discuter. Et c'est ce que fait Amid Faljaoui qui nous parle de la magie cachée des taux d'intérêt. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/15/20233 minutes, 43 seconds
Episode Artwork

Nouveau bon d'état

Notre ministre des Finances, Vincent van Peteghem, est surtout connu en Belgique et en particulier en Flandre pour son fameux bon d’Etat, qu’il a donc lancé en septembre au nez et à la barbe des banquiers et qui lui a permis donc de récolter 22 milliards de la part des épargnants belges. Le point commun d’ailleurs de tous ces épargnants, c’est qu’ils estimaient que leur épargne était très mal rémunérée par les banquiers, que les taux d’intérêt augmentaient partout sauf sur leur compte d’épargne. Et donc, quand notre ministre des Finances a lancé un bon d’Etat qui offrait du 2,81% net, les Belges ont retiré leur argent de leur banque et se sont rués sur ce bon d’Etat. Et on sait que grâce à ça, Vincent Van Peteghem a sauvé sa peau sur le plan politique. Mais ne soyons pas comme des poissons rouges. N’oublions pas qu’il avait été nommé pour réussir la réforme fiscale et pour apporter plus de justice dans notre taxation. Or, il termine son mandat sur un échec total. Il n’y a pas plus de réforme fiscale en Belgique que de trapéziste au Vatican. Mais notre ministre est très malin. Il a tout compris au marketing et notamment le marketing dit "du Club Med". Amid Faljaoui vous explique tout dans sa chronique économique du jour à écouter ci-dessus.
11/14/20234 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Les médicaments coupe faim

La bourse, vue de loin, semble impersonnelle, mais elle a aussi ses sautes d’humeur, exactement comme un être humain. Elle peut broyer du noir ou être extrêmement enthousiaste et son dernier coup de cœur porte sur les promesses de ces fameux médicaments coupe-faim. C’est vrai que j’en avais déjà parlé dans cette chronique, ce sont ces fameux médicaments destinés au départ aux diabétiques et qui ont été en quelque sorte détournés par les patients pour uniquement perdre du poids. Et c’est vrai, Tiktok regorge de vidéos qui expliquent comment utiliser ces médicaments coupe-faim. Suite à cela, les stocks de ces médicaments ont plongé. Au point d’ailleurs que même en Belgique, le ministre de la Santé souhaite intervenir pour que ces médicaments soient réservés en priorité aux diabétiques. D’autant que personne ne connaît encore les effets à long terme de la prise de ces médicaments pour maigrir. Alors les études sont en cours, mais il n’y a rien pour l’instant sur d’éventuels effets nocifs de ces coupe-faim. En revanche, les investisseurs boursiers ont très bien écouté les paroles du patron de Walmart, le plus grand distributeur du monde. Le patron américain de Walmart a donné une interview à l’agence d’information financière Bloomberg, dans laquelle il avoue que ses clients achètent un petit peu moins de nourriture et surtout des produits moins caloriques. Il avoue aussi que c’est trop tôt pour en tirer des conclusions définitives. Mais tout de même, son interview a semblé être une sorte d’alarme alarme négative pour des firmes comme Coca-Cola, Pepsi, Nestlé et Unilever ou McDonald. Car si ces médicaments coupe-faim devaient se "démocratiser" – alors j’utilise le verbe "démocratiser", tout simplement parce que ces médicaments sont assez chers, plus de 1000 € par mois – eh bien ces géants de la distribution de l’agroalimentaire pourraient souffrir en bourse et voir le cours de leur action dégringoler… Une hypothèse que développe Amid Faljaoui dans sa chronique économique à écouter ci-dessus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/13/20233 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

Fin de la gratuité des réseaux sociaux, un nouveau modèle économique via des abonnements payants

Pendant des années, la promesse des réseaux sociaux, c’était d’être en contact permanent avec nos amis, notre famille, mais gratuitement, à condition évidemment d’accepter que nous soyons le produit. Autrement dit, nous ne payons rien pour être sur Facebook, Instagram, Twitter, Snapchat et d’autres. Mais en contrepartie, bien les propriétaires de ces réseaux sociaux vendaient, vendent encore nos données numériques contre de la publicité ciblée aux annonceurs. Meta a très bien gagné sa vie grâce à ce modèle de la gratuité. Par exemple, en 2022, Meta a réalisé 117 milliards de dollars de revenus et chacun de ces utilisateurs, c’est-à-dire vous et moi, a rapporté en moyenne donc 220 $ par an. Comme quoi le gratuit, ça paye. Mais voilà, les gens derrière ces réseaux sociaux savent compter et surtout anticiper. Or des signaux faibles montrent que petit à petit, l’audience de ces réseaux sociaux semble atteindre un plateau, surtout en Europe et aux États-Unis. Dans le cas de Twitter, la reprise par Elon Musk a même été une catastrophe industrielle, si je puis dire, et les annonceurs ont déserté sa plateforme en masse, ce qui lui a d’ailleurs imposé de mettre en place des abonnements : le basique, le premium et même le premium plus. Mais on le voit, Facebook, alias Meta et les autres réseaux sociaux commencent aussi à proposer des formules payantes. Souvent, ce sont d’ailleurs des formules qui vous garantissent un plus grand confort. Pas de publicité par exemple, ou le fait que nos posts soient mieux mis en avant, ce qui est très important pour certains et montre que Meta et les autres réseaux sociaux savent jouer sur notre ego, sur notre envie d’être en vitrine en quelque sorte… Mots-Clés : force, payer, abonnements, euros, internautes, porte-monnaie, offre, gratuit, diversifier, revenus, numérique, Instagram, Snapchat, Meta, intérêt, plateforme, streaming, online, Netflix, Disney, hébergeur, statut, éditeur, responsabilité, NewsGuard, informations, conflit, Proche-Orient, désinformer, priorité, réseaux, asociaux, dangers. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/10/20234 minutes
Episode Artwork

L’or pour diversifier les réserves des états et se libérer du Dollar

De Gaulle disait "Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts", c’est encore vrai aujourd’hui, on peut constater à travers l’actualité récente et la hausse de l’or que le général De Gaulle avait raison. Le métal jaune se porte comme un charme, et depuis le 7 octobre dernier, début du conflit entre le Hamas et Israël, l’or a grimpé de 10%. Ce qui est le plus étonnant, c’est l’origine véritable de cette hausse de l’or. L’or a toujours été une valeur refuge en cas de guerre ou de tension, mais c’était moins le cas ces dernières années. La vraie raison de la hausse du métal jaune aujourd’hui, elle est plutôt à rechercher du côté des banques centrales qui achètent massivement de l’or. Et quelles sont les banques centrales qui sont les plus acheteuses d’or et qui donc provoquent cette hausse ? Ce sont des pays comme la Chine ou d’autres encore qui se méfient des Etats-Unis. Ces pays ont moins confiance dans le dollar que par le passé car ils ont vu constater de leurs propres yeux, si je puis dire, qu’avec l’Ukraine, les Etats-Unis n’ont pas hésité avec l’Europe à mettre en place des sanctions financières très dures contre la Russie et donc la Chine. Mais d’autres pays asiatiques et du Moyen-Orient, au travers de leurs banques centrales, ont très bien compris qu’ils doivent donc diversifier leurs réserves, leurs avoirs et leurs devises et donc ne plus tout miser sur le dollar. Et le métal jaune est la forme suprême de cette diversification. En réalité, tous ces pays ne rêvent que d’une seule chose c’est se libérer du dollar. Mais entre le rêve et la réalité, il y a une marge effectivement, car le billet vert reste encore et de loin, la monnaie la plus utilisée dans le monde. C’est donc ça l’économie ? Mots-Clés : ennuis, puissance économique, monde, Poutine, Taïwan, politique, président, George Bush, fils, axe du mal, Iran, Venezuela, Joe Biden, exportations, pétrole guerre, Israël, Hamas, géopolitique, bombe, nucléaire, rhétorique, pro palestinien, péril, assurance-vie, Perse, échecs, Pakistan, Corée du Nord, realpolitik, Premier ministre, Belgique, président, République française, philosophe, Chamfort. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/9/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Les voitures de demain fabriquées avec moins de pièces pour un prix plus modéré

Les voitures de demain seront fabriquées avec moins de pièces, cette tendance permettra de vendre des voitures électriques à un prix plus modéré. Pas plus tard que ce mardi, on apprenait que Tesla préparait dans sa nouvelle usine en Allemagne, à Berlin plus précisément, un nouveau modèle électrique coûtant à peu près 25.000 €. Ce n’est pas une véritable surprise dans le sens où Elon Musk a très bien compris qu’en interdisant la vente de voitures thermiques en Europe après 2035, les eurodéputés allaient tout simplement dérouler le tapis rouge pour les constructeurs chinois qui eux, sont en avance en matière de voitures électriques et peuvent donc déjà proposer aux citoyens européens des véhicules électriques à très bas prix. D’ici quelques années, vous verrez dans nos rues des marques de voitures inconnues jusqu’ici. Alors l’Américain Tesla compte aussi avoir sa part de gâteau de ce marché offert. Et dans le chef de Tesla, ça a commencé par une guerre des prix pour prendre des parts de marché aux constructeurs européens. Et maintenant on apprend que Tesla prépare la sortie d’un véhicule électrique autour de 25.000 €. Les constructeurs européens ne restent pas les bras croisés. Ils font ce qu’ils peuvent pour résister à la fois au bulldozer chinois et à Tesla. On l’a vu récemment avec Citroën, qui a présenté au mois d’octobre dernier sa C3, une voiture électrique elle aussi à un peu moins de 25.000 €. La guerre des prix a démarré en Europe pour rafler la mise de ce marché débutant de la voiture électrique. Et cette guerre se fait surtout sur le milieu de gamme, en tout cas pour l’instant. Mais ce qui est intéressant de noter, c’est que pour gagner cette guerre, tous les constructeurs s’inspirent d’Elon Musk et de ce qu’il a fait avec Tesla. Il a demandé à ses ingénieurs de construire des voitures avec le moins de pièces possibles… Mots-Clés : secteur automobile, schémas, gain de temps, assemblage, gain, productivité, coûts, expert, vis, attaches, moteur, électrique, giga presse, machines, châssis, alliage, aluminium, fonderie, constructeurs, Renault, R5, Yohann Cruyff, avantage, accident, danger, garagistes, chômage, politiques, taxer, commune, Bruxelles, bornes électriques, monde, innovation. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/8/20234 minutes, 5 seconds
Episode Artwork

Le patron de JP Morgan vend ses titres, ça ravive les théories des marchands de peur

On dit souvent que la première victime d’une guerre, c’est la vérité. Dans le business et la haute finance, il est tout aussi difficile de démêler le vrai du faux. Il suffit que le patron de la plus grande banque du monde vende un million d’actions de sa propre banque pour qu’aussitôt certains se disent que c’est le signal que tout va mal et qu’un ouragan économique nous attend. Alors que tous les grands banquiers du monde sont auscultés à la loupe ces derniers jours, Jimmy Diamond, le patron de JP Morgan la plus puissante banque du monde, le seul d’ailleurs à avoir survécu à la crise bancaire de 2008, a annoncé qu’il vendait pour la première fois de sa vie un paquet d’un million d’actions de cette dernière, ce qui devrait lui rapporter la petite bagatelle de 140 millions de dollars. Il a encore en portefeuille sept autres millions d’actions de sa propre banque, qui ne sera donc pas à la rue. Mais quand le patron emblématique de la première banque des États-Unis vend des actions de sa propre banque, ça suscite des interrogations. Il y a ceux et celles qui se contentent de lire le communiqué officiel lié à cette vente. En gros, Jimmy Diamond est comme vous et moi, il a des besoins d’argent pour sa famille et c’est en gros d’ailleurs ce qu’il a déclaré. Ce qui prouve que les multimillionnaires sont des gens comme les autres. D’autres se disent au contraire que si le banquier le plus puissant de la planète vend des actions de sa propre banque, c’est qu’il se prépare à quitter sa banque et donc qu’une succession est ouverte. Reste évidemment une troisième thèse, celle choisie par des commentateurs boursiers que je ne vais pas qualifier de complotiste. Ils disent et surtout ils écrivent à leurs abonnés que c’est quand même bizarre que le patron d’une très grande banque vende ses titres. Comme Jimmy Diamond est supposé être un initié et un homme prudent, les auteurs de ces commentaires boursiers en profitent pour faire indirectement peur à leurs abonnés en leur expliquant ce qu’ils doivent faire pour se protéger contre cet ouragan économique à venir… Mots-Clés : menaces, guerre, Ukraine, Moyen-Orient, crise énergétique, inflation, record, États, surendettés, taux d’intérêt, hausse, faillites, entreprises, climat social, récession, société, investissement, Invesco, conflits, stress, bourse, augmenter, crise, missiles, Cuba, guerre des Six Jours, Kippour, Afghanistan, Malouines, Irak, Koweït, 11 septembre, 2001, Golfe, attentats, Paris, Ukraine, drames, humains, marchands, peur, raisonnement. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/7/20234 minutes, 3 seconds
Episode Artwork

Cryptomonnaies, quand la naïveté humaine n’a pas de limites

Tout ce qui brille n’est pas de l’or. La naïveté et la cupidité humaine n’ont aucune mémoire. L’exemple avec deux faillites retentissantes, comme la déconfiture des NFT, ces jetons non fongibles qui vous donnent droit à une part virtuelle d’une image numérique, et cette escroquerie qui vaut 110 ans de prison pour le patron d’une plate-forme de cryptomonnaies. Le marché des NFT avait intéressé de très nombreux investisseurs, y compris des sociétés de luxe ou le marché de l’art et le buzz en 2021, tournait autour de quelques collectionneurs qui avaient notamment gagné des dizaines et des dizaines de millions avec ces NFT purement virtuels. Et quasi deux ans après ce buzz, une étude de la société Gamble montre que nonante 5% de ces NFT ne valent plus rien. Pour la simple raison, encore une fois, que la cupidité humaine a permis des manipulations de ce marché. Au final, les NFT se sont retrouvés être un repère pour les pyramides de Ponzi, une technique vieille comme le monde et qui consiste à faire payer des supposés gains aux précédents entrants, mais par l’argent du dernier entré dans cette pyramide. Et la semaine dernière, deux autres nouvelles nous rappellent que la naïveté humaine n’a pas de limite. D’abord, c’est la faillite de la société Wework. Cette faillite est à elle seule le symbole de l’explosion d’une bulle immobilière dans le secteur du coworking. Et Sam Backman, un génie des mathématiques à peine âgé de 31 ans, vient d’être condamné à l’unanimité par un jury à New York à 110 ans de prison. Tous ses associés, y compris son ex-compagne, l’ont accablé durant ce procès et le jury l’a finalement reconnu : coupable… Mots-Clés : Wework, milliards, dollars, société, séance boursière, Crashed, série télévisée, Apple TV, leader mondial, coworking, Adam Neumann, fondateur, FTX, plateforme, échange, monde, cryptomonnaies, faillite, patron, argent, clients, financer, fonds spéculatif, histoire, justice américaine, verdict, sanction, Belgique, France, procédure, argent facile, magique, taux d’intérêt, dirigeants, start-up, scandales, storytelling, vérité, bulles, prison, faillite. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/6/20234 minutes, 10 seconds
Episode Artwork

Le premier sommet international pour réglementer l intelligence artificielle a eu lieu en Grande Bretagne.

Le premier sommet international pour réglementer l intelligence artificielle a eu lieu en Grande Bretagne. Amid Faljaoui nous explique aujourd hui que brider l IA est une nécessité mais qui risque de se heurter aux désir d'immortalité de certains dirigeants de multinationales numériques. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/3/20233 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

Le conflit entre Israël et le Hamas se traduit aussi par une bataille entre les franchises McDonalds au Proche Orient.

En Belgique, on a beaucoup parlé du distributeur Delhaize et de ses ennuis avec ses franchisés. Mais ces soucis ne sont rien à côté des ennuis auxquels est confrontée aujourd’hui la maison mère de McDonald’s avec ses franchisés au Proche-Orient. Alors, non pas parce que ces derniers ne soient pas rentables, mais tout simplement parce que certains de ces franchisés ont pris fait et cause pour l’une des deux parties dans cette horrible guerre qui se déroule en ce moment entre le Hamas et Israël. Et il est vrai que ce drame humain se prolonge aussi dans les assiettes et les restaurants McDonald’s du Proche-Orient. Juste après l’attaque du Hamas, la franchise McDonald’s Israël a annoncé sur les réseaux sociaux avoir donc donné des milliers de repas gratuits au personnel militaire des forces de défense du pays. Alors, si l’initiative a évidemment plu à la population locale, cette même initiative, vous vous en doutez, n’a pas fait des heureux dans le camp des pays arabes ou musulmans opposés à Israël dans cette guerre. Et donc il y a ceux qui, par réseaux sociaux, demandent que les musulmans du monde entier boycottent les enseignes McDonald’s, et puis d’autres, comme les franchisés McDonald’s des Émirats arabes unis, d’Oman, du Liban, de la Turquie, du Pakistan qui s’inspirent de Tsahal, en versant des dons financiers à la population civile de Gaza. D’autres pays, comme l’Afrique du Sud, préfèrent rester neutres. Le franchisé local a même rappelé à mes confrères du Figaro n’avoir qu’un seul objectif : servir de la bonne nourriture et un service exceptionnel… La suite, en audio ci-dessus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
11/2/20233 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Les dirigeants d'entreprises broient du noir en ce moment

Les investisseurs broient du noir en ce moment. Jamais un chef d'entreprise n'a été confronté à autant d'incertitudes. Rien que sur les trois dernières années, il a fallu faire face aux conséquences du COVID et à la désorganisation que cela impliquait dans les entreprises, faire face à la guerre en Ukraine et à redécouvrir l'effet papillon. C'est à dire qu'un événement au bout du monde a un impact direct sur, par exemple, la livraison de votre voiture ou sur le prix des aliments dans votre caddie. Au supermarché, il a fallu faire face au retour de l'inflation et à une indexation salariale carabinée et qui, à l'inverse des matières premières, ne revient pas en arrière. Les 3 % d'indexation salariale de 2024 s'ajoutent aux 11 % de l'année dernière. Nos entreprises doivent donc avoir les reins solides pour absorber cette hausse salariale, alors que leurs recettes sont souvent en baisse. Les mêmes dirigeants d'entreprises doivent faire face à une hausse rapide des taux d'intérêt. Et voilà en cette fin d'année un conflit entre Israël et le Hamas. La Banque mondiale nous dit que les prix du pétrole et du gaz, qui sont donc déjà très volatils depuis deux ans, risquent de s'envoler s'il y a une extension du conflit à d'autres pays comme l'Iran, le Qatar, l'Arabie Saoudite et même l'Egypte. Et d'ailleurs, dans un scénario extrême, la Banque mondiale voit le baril de Brent grimper au dessus des 150 $ (il tourne aujourd'hui autour des 85 $). Et donc il n'y a pas que les citoyens ou le patron de PME à être dans le brouillard. Même les toutes grandes entreprises, les multinationales cotées en bourse sont également dans le brouillard le plus complet. Et d'ailleurs, on le voit bien d'ailleurs au travers de la bourse. Et quand la bourse a peur elle devient cruelle, elle devient injuste. Elle massacre des entreprises qui ont fait d'excellents résultats malgré toutes les incertitudes que je viens de balayer. Mais comme ces résultats positifs sont juste un peu inférieurs aux attentes, eh bien la bourse les massacre quand même avec une violence inouïe. Même des valeurs qui occupent notre quotidien comme Alphabet, Google, Apple ou encore Tesla ont parce que leur croissance, bien que très positive, ne l'était pas assez au goût de la bourse et des algorithmes qui font et défont les actions cotées. Si tout le monde met le pied sur le frein par prudence, alors c'est clair, l'économie finira par passer par la case arrêt. En fait, hormis le cas du Proche-Orient, nos entreprises et la Bourse sont en train de redécouvrir ce qu'est une économie cyclique. À force d'avoir été droguée pendant presque 20 ans à coups de taux d'intérêt à 0 % avec des banquiers centraux transformés en dealers, on a oublié que l'économie, elle aussi, était cyclique. Et que, oui, il y a des creux, mais qu'elle peut aussi rebondir. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/31/20234 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Le ministre de la santé a décidé de réserver certains médicaments pour diabétiques.

le ministre de la santé a décidé de réserver certains médicaments pour diabétiques uniquement à ces derniers et donc les personnes obèses qui les utilisaient pour perdre du poids ne pourront plus compter sur des prescriptions de complaisance. C est sur ce sujet social, éthique et économique que revient aujourd hui Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/30/20233 minutes, 29 seconds
Episode Artwork

L’or se porte bien et frôle la barre des 2000 dollars l’once malgré la hausse des taux d’intérêt

Le métal jaune reste la valeur refuge reine. Et c’est exactement le scénario actuel avec la crise en Ukraine et avec la crise au Proche-Orient, l’or a repris des couleurs et tutoie même la barre des 2000 $ l’once. Un niveau qu’il n’a pas souvent atteint. Avant le 7 octobre dernier, avant l’attaque du Hamas contre Israël, la tendance de l’or était plutôt dirigée vers la baisse. Parce que l’or, par définition, ne rapporte ni intérêt ni dividende. Son atout, c’est effectivement sa hausse, la hausse du cours. Mais l’or, on l’a constaté au fil du temps, va nettement mieux quand les taux d’intérêt sont en baisse ou très faible. Or, ici, les rendements des emprunts d’Etat américains sont à la hausse. Il frôle même les 5% et c’est donc une concurrence pour le métal jaune qui ne donne aucun rendement. Mais entre la hausse des taux et puis le risque d’élargissement du conflit au Proche-Orient, les investisseurs ont choisi la deuxième option. Autrement dit, la géopolitique l’a emporté sur les taux d’intérêt en quelque sorte. Et l’or a retrouvé de sa superbe et sa qualité de valeur refuge traditionnelle. Mais attention, les très fortes tensions actuelles au Proche-Orient n’expliquent pas à elles seules la bonne tenue de l’or. Il y a aussi le rôle des banquiers centraux qui achètent à tour de bras de l’or, des lingots d’or. Et ce sont surtout les banques centrales de pays qui craignent des sanctions américaines qui sont donc à l’origine de ces achats massifs de métal jaune... Mots-Clés : acheter, diversifier, avoirs, réserves, pays, Russie, Chine, sanctions, île, Taïwan, dette, personne, contrepartie, victime, sanctions. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/27/20232 minutes, 43 seconds
Episode Artwork

Les prix de l'immobilier font de la résistance

Vous vous en souvenez peut être, une grande banque belge tablait l'année dernière sur une chute des prix de l'immobilier au second semestre 2022. Eh bien, c'est tout le contraire qui se déroule, car les statistiques, en tout cas pour le premier semestre 2023, montrent même que les prix font de la résistance en Belgique. Alors c'est assez étonnant car la Banque centrale européenne a augmenté, comme vous le savez rapidement et très fortement les taux d'intérêt en Europe. Et on aurait pu s'attendre à une sorte de vases communicants entre la hausse des taux d'intérêt et puis une baisse relativement brutale des prix de l'immobilier en Belgique et ailleurs. Mais ce n'est pas, ou en tout cas pas encore le cas chez nous. Alors en France, par exemple, même à Paris, les prix ont baissé et c'est vrai que le prix au mètre carré est même redescendu sous les dix zéro zéro 0 €. Et comme l'écrivait joliment Jean-Marc Vittori, éditorialiste au quotidien français Les Echos, c'est la panique dans les beaux quartiers de Paris. Car il ne sera plus possible de s'acheter une voiture électrique en vendant l'équivalent d'un espace pour Wess. Mais revenons en à la résistance de l'immobilier en Belgique pour le marché secondaire, c'est à dire celui du logement ancien. Alors d'abord, cette résistance, elle s'explique par le fait qu'un bien immobilier n'est pas l'équivalent d'une action ou d'une obligation. On n'achète pas ou on vend sur un coup de tête. L'immobilier sert à la fois en effet de logement et d'épargne. Et donc quand les taux d'intérêt augmentent et que les prix devraient baisser, eh bien ces derniers ne baissent pas autant qu'il le faudrait. Pourquoi? Parce que les vendeurs potentiels font de la résistance. Ils ont en tête un prix et ils n'en démordent pas. Ils ne veulent pas brader, disent ils, leurs biens au nouveau prix attendu par le ou les acheteurs. Et puis n'oublions pas que dans le logement ancien, celui ou celle qui voulait vendre son appartement pour en acheter un nouveau plus grand, par exemple, eh bien il ne peut plus le faire aussi facilement que par le passé. Pourquoi? Mais pour la simple raison qu'il ou elle a souvent contracté un emprunt hypothécaire à il y a quelques années, donc à des taux très bas pour son bien immobilier, et que s'il doit vendre et acheter un appartement plus grand ou une maison, et bien la personne concernée devra s'endetter pour le solde, mais avec un taux d'intérêt nettement plus élevé. Et ça, évidemment, ça freine les ardeurs des vendeurs sur le marché secondaire, autrement dit sur le marché de l'immobilier d'occasion. Et ça, c'est aussi le résultat de la magie, si je puis dire, des taux d'intérêt. S'il y a bien un actif qui est ultra sensible à la hausse des taux d'intérêt, c'est bien l'immobilier. Il y a même un effet de levier négatif. En effet, une hausse des taux d'intérêt de 1 % correspond souvent à une hausse de la mensualité de 10 %. Et donc oui, cela pèse fortement sur le budget d'un ménage. Autrement dit, le pouvoir d'achat immobilier des Belges, mais plus globalement des ménages un peu partout dans le monde a fortement baissé suite à ces hausses de taux d'intérêt. Il n'y a donc pas pour le moment de crash de l'immobilier, pour la simple raison que dans la situation actuelle, la baisse des prix, elle, est remplacée par plutôt la baisse des transactions. Les ménages qui souhaitaient acheter temporise en attendant des jours meilleurs. Et d'ailleurs les banques le voient bien les ménages ont diminué fortement leur demande pour des prix hypothécaires. Et donc ce qu'on voit d'abord, c'est d'abord une baisse du nombre des transactions. Et de voir. Mes confrères du Soir ont publié les derniers chiffres de Statbel pour le premier semestre 2023. Et on découvre quoi? Que le nombre de maisons vendues a diminué de 23 % et celui des appartements de 16 %. Il n'y a donc pas de crash immobilier à attendre malgré la hausse des taux d'intérêt, pour la raison déjà indiquée. Quand les prix baissent, les vendeurs refusent de vendre et donc la chute attendue en tout cas par certains économistes, eh bien elle s'étale sur plusieurs années. Mais bon, le fantôme du crash immobilier reste toujours dans les esprits et chacun le sait, il est impossible d'enterrer un fantôme. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/26/20234 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

Drôle de retour des cryptomonnaies, le Bitcoin tutoie à nouveau la barre des 35.000 dollars

C’est vraiment à désespérer de la crédulité humaine. Si vous pensiez que le Bitcoin, ses petits frères et ses petites sœurs étaient entrés dans un long hiver de léthargie, vous vous trompez. Comme moi d’ailleurs. Dans la nuit de lundi à mardi, le Bitcoin, a bondi de plus de 10% et a donc tutoyé la barre des 35.000 $. En réalité, cela fait plusieurs jours déjà que le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies semblent sortir de l’hiver où je pensais que ces fausses monnaies étaient condamnées. En un an et demi, le monde de la cryptomonnaie a tout de même été fortement secoué à la fois par le crash de Terra, par celui de Celsius et de la plateforme d’échange FTX, de la hausse des taux d’intérêt et même par plusieurs procès qui sont d’ailleurs toujours en cours. Malgré tous ces déboires, le canard est toujours vivant. Le bitcoin ne semble pas près de mourir et une banque, comme Morgan Stanley, vient même de publier une étude à la mi-octobre où elle annonce un printemps des cryptos. Et pourquoi ce nouvel intérêt pour les cryptomonnaies alors ? Les spécialistes voient au moins deux raisons. La première, la plus faible, c’est que depuis la guerre entre Israël et le Hamas, les cryptomonnaies essayent à nouveau à jouer le rôle de valeur refuge. Mais la seconde, la vraie raison de l’intérêt accru pour le bitcoin vient du monde de la finance… Mots-Clés : or, franc suisse, argent, métal, obligations d’état, fonds, américain, justice, américain, cour d’appel, fédéral, Washington, gestionnaire, actifs, technique, mais en gros, indiciel, indexé, gendarme, financier, protéger, épargnants, création, produit, épargne, plan, retraite, assurance, Allianz, étude, européen, concept, boursiers, Belgique, bons d’État, rentable, réduction, précompte mobilier, milliards, euros, volatiles, fausses monnaies, purgatoire, bug, logique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/25/20234 minutes, 10 seconds
Episode Artwork

Le marché de l’obésité fait saliver la Bourse, vu le succès de nouveaux coupe-faim dérivés de médicaments pour les diabétiques

La bourse est en ce moment aime le franc suisse et l’or, valeurs refuges en ces temps troublés. Mais aussi les obligations d’État, la dette des États sûrs comme l’Allemagne ou les États-Unis ont toujours été une valeur refuge classique en période de crise. En revanche, la Bourse aime aussi les obèses et ça, c’est franchement nouveau. La bourse aime tellement les obèses qu’elle a fait d’une société cotée danoise, Novo Nordisk la première valeur boursière européenne, et cela devant le géant du luxe mondial LVMH. Alors pour quelle raison ? Les investisseurs pensent que l’obésité sera un eldorado et notamment grâce au coupe-faim lancé par ce laboratoire danois Novo Nordisk, spécialisé dans la lutte contre le diabète. Cette société danoise a effectivement le vent en poupe en Bourse grâce à son coupe-faim star Wegovy, principe actif que l’Ozempic, utilisé justement par des vedettes internationales comme Kim Kardashian ou quelqu’un comme Elon Musk. C’est une déclinaison coupe-faim de son antidiabétique vedette. Et bien entendu, des réseaux sociaux ont vanté les effets perte de poids de ces médicaments antidiabétiques. Et d’ailleurs, la frontière entre coupe-faim et antidiabétique n’est plus d’ailleurs comprise par le grand public et malgré son prix très élevé, il y a aujourd’hui une pénurie de ces médicaments. Et le comble, c’est que ce sont les vrais diabétiques qui, hélas, en font les frais... Mots-Clés : ordonnances, complaisance, Premier ministre, britannique, Boris Johnson, journalisme, investisseurs, Wall Street, milliards, dollars, banque, Morgan Stanley, bourse, labos pharmaceutiques, mirage, médicaments, sécurité sociale, prix, États-Unis, assureurs, Américains, fortune, New-York, multinationale, Nestlé, danger, succès, consommateurs, produits alimentaires, investisseurs, clients, traitement, capitalisme, publicité, économie circulaire, éthique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/24/20233 minutes, 57 seconds
Episode Artwork

Et si pour assurer la transition énergétique nous devions tous devenir locataires ?

La surprise n’en est plus une aujourd’hui. Au fil du temps, le citoyen a compris que la transition énergétique est nécessaire pour sauvegarder notre planète et la rendre vivable pour nos enfants. Mais le même citoyen a également compris que si le vert, c’est bien, le vert, c’est aussi très cher ! Que ce soit pour se déplacer via des voitures électriques bien souvent 50% plus chères que des voitures thermiques. Ou que ce soit pour isoler sa passoire thermique et la faire passer de la lettre G à la lettre D ou C, le citoyen sait qu’il va devoir passer à la caisse. Bien entendu, c’est en cela que la transition énergétique est inégalitaire : elle frappe d’abord le portefeuille des classes populaires et moyennes. Nos gouvernants le savent bien, et ils ont aussi compris qu’entre la fin de mois, et la fin du monde, ils devront arbitrer en faveur hélas de la fin du mois. Raison pour laquelle, plusieurs pays, dont par exemple, la Grande-Bretagne ont fait marche arrière sur leurs engagements climatiques. Non pas, parce que leurs dirigeants politiques sont subitement devenus climato-sceptiques, mais parce qu’ils veulent éviter d’avoir une version 2 des gilets jaunes sur leur territoire. La version 2 est d’autant plus probable que nos Etats sont ultra endettés : n’oublions pas que l’Etat est intervenu en 2008 pour sauver nos banques de la faillite, il est encore intervenu en 2020 pour le COVID, et donc, on voit mal comment l’Etat va trouver à nouveau de l’argent pour à la fois aider les automobilistes et les citoyens à devenir propriétaires de leur logement? D’où l’excellente suggestion d’Eric Le Boucher, éditorialiste aux ECHOS (France) : et si au fond, la transition énergétique rimait avec location ? Mots-Clés : propriétaire, notion récente, siècle, comportement, jeunes, voiture, liberté, auto-écoles, mobilité douce, possession, concessionnaires, automobiles, publicités, prix d’achat, mensualité, achat, Belgique, Ethias, leasing, société, assurance, banques, électrique, logement, location, Belges, éditorialiste, Echos, intérêt, entreprises énergétiques, chaudière, travaux, isolation, propriétaire, abonnement, énergie, coût, transition énergétique, bâtiment, industriels, assureurs, Etat, innover, formules, fin du mois, fin du monde, challenger, enfants. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/23/20233 minutes, 48 seconds
Episode Artwork

Citroën lance la bataille des voitures électriques avec la 1re citadine européenne à moins de 25.000 €

La bataille pour la voiture électrique a donc démarré en Europe. Nos députés européens ont voté en masse une loi qui interdit donc de vendre des voitures thermiques sur notre continent à partir de 2035. Et à l’époque, les politiques avaient salué une décision positive pour la planète. Mais les industriels du secteur automobile, eux, ont fait la grimace. Selon eux, nos eurodéputés ont surtout ouvert un boulevard gigantesque aux voitures électriques chinoises. Et c’est vrai que le défi, c’est de proposer à la classe moyenne un véhicule électrique à un prix abordable. Or, jusqu’à présent, ce n’était pas le cas. Bien souvent, le seuil des 30 ou 35.000 € était dépassé. Les constructeurs européens ont d’abord voulu cibler la clientèle premium, celle qui est donc la plus facile à convaincre. Mais depuis cette semaine, Citroën a fait fort. Elle a présenté la première voiture européenne électrique à moins de 25.000 €. L’idée de ce coup de pub, c’est d’arriver avec une voiture dont l’objectif principal est de populariser les véhicules à batteries. Thierry Costa, le patron de la marque, estime que la C3, puisque c’est d’elle dont il s’agit, avec son prix autour des 25.000 €, pourra aider à faire décoller ce marché de la voiture électrique en Europe pour l’instant, les voitures électriques représentent environ 15% des ventes de voitures en Europe. Mais à l’horizon 2035, c’est simple ce chiffre de 15% devra passer à 100% et donc les constructeurs doivent mettre les bouchées doubles… Mots-Clés : coûts, chimie, batterie, énergie, marché, équipements, écran numérique, ingénieurs, pièces, temps, production, assemblage, version, X3, Slovaquie, essence, hybride, volumes, fabrication, prix, consommateurs, bataille, mobilité, autonomie, véhicule, kilomètres, trajets, domicile, travail, sorties, week-end, vacances, spécialiste, autoroute, coffre, passagers, chauffage, route, montagne, recharger, vitesse de croisière, défi, concurrence, chinois, Renault, Volkswagen, essence, vert, cher. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/19/20234 minutes, 22 seconds
Episode Artwork

Les réseaux sociaux pourraient cesser d'être gratuits !

Les fanas de réseaux sociaux ont peut-être des soucis à se faire car ces réseaux sociaux gratuits comme Meta, l’ex Facebook, Instagram ou Snapchat risquent de devenir payants d’ici quelques semaines ou quelques mois. C’est déjà le cas avec Twitter depuis que Elon Musk l’a racheté. C’est étonnant comme information dans le sens où ces réseaux sociaux sont totalement gratuits depuis leur naissance. Il n’y a pas un utilisateur qui ne connaît la fameuse phrase " si c’est gratuit, c’est que c’est toi qui es le produit ". De fait, tous ces réseaux sociaux sont gratuits parce que nous acceptions volontairement de nous faire, comment dire, aspirer nos données numériques personnelles pour que Facebook, par exemple, puisse nous envoyer des publicités ultra-ciblées. Alors pourquoi changer un modèle gagnant ? Si vous vous posez la question aux dirigeants de ces réseaux sociaux, ils vous diront que ce n’est pas leur faute, mais celle des autorités européennes. En fait, l’Europe a imposé une nouvelle législation pour effectivement protéger les consommateurs. C’est ce qu’on appelle le Digital Service Act DSA et qui impose notamment aux réseaux sociaux de mieux modérer le contenu de leurs plateformes. Et ça, évidemment, ça a un coût qu’il faut bien combler… Mots-Clés : chiffre d’affaires, Meta, manque à gagner, offre premium, pubs personnalisées, abri, payer, abonnement, réaction, législation, protection, consommateurs, problème, Twitter, payer, service, gratuit, abonné, télécharger, vidéos, haute définition, conditions optimales, diffuser, contenu, direct, formule, échec, inégalité, traitement, théorique, réalité, utilisation, professionnel, produit, visiteurs, commenter, liker, solde, représentation, vie réelle, société, monde, propriétaires, business, inertie, population. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/18/20233 minutes, 37 seconds
Episode Artwork

Conflit Hamas/Israël, l’Arabie saoudite voit son projet de diversification et d’indépendance au pétrole retardé…

La plupart des experts sont d’accord pour dire que l’attaque du Hamas contre Israël a également été motivée pour torpiller l’extension des accords d’Abraham. Ces accords de paix négociés avec des pays comme le Maroc, mais également les Émirats arabes unis et Bahreïn. Ces accords historiques de paix devaient normalement s’élargir à l’Arabie saoudite. Et si l’attaque du Hamas n’avait pas eu lieu, cela aurait signifié qu’Israël aurait été en paix avec toutes les monarchies du Golfe et d’ailleurs. Ce rapprochement effectué dans le cadre de ces accords n’a pu se faire que parce que ces pays ont un ennemi commun avec Israël, à savoir l’Iran. l’Iran a donc un intérêt objectif à faire capoter ce rapprochement, puisque la répression d’Israël l’empêchera automatiquement. Le Hamas et l’Iran ont donc fait le calcul de prendre leurs distances avec une paix qui engage les régimes, mais pas nécessairement les peuples. Comme l’écrit Dominique Moïsi, l’un de nos grands géopoliticiens francophones : si le marché du pétrole reste aussi calme, c’est parce que nous ne sommes pas en 1963. À l’époque, l’embargo sur l’or noir avait fait l’unanimité des pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient. Et aujourd’hui, ce n’est pas du tout le cas. La plupart des régimes qui entourent Israël, sauf la Syrie, détestent le Hamas. Mais la pression médiatique et les images véhiculées par ces médias empêcheront donc à court et moyen terme cette normalisation entre les pétromonarchies du Golfe et Israël. Et c’est là où j’en viens à l’Arabie saoudite. Son prince héritier, Mohammed Ben Salmane, gouverne d’une main de fer son royaume tant que son père le laisse faire. Et l’obsession du jeune prince héritier, c’est de diversifier son économie au plus vite… Mots–Clés : prévisions, Agence internationale de l’énergie, planète, énergie fossile, pays exportateurs, pétrole, Vision 2030, milliards, dollars, pays, dépendance, prince, héritier, diversification, Emirats Arabes Unis, prix, or, footballeurs, monde, investisseurs, pub, jeunesse, femmes, voiture, voyager, mari, frère, restaurant, concert, mixte, stars américaines, stars libanaises, destination touristique, lieux culturels, mer Rouge, préislamique, judaïque, tribus juives, ville industrielle, port flottant, monde, projets, géographie, local, normalisation, Etat d’Israël, conflit, répercussions, média, politique, palais, royaume. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/16/20234 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

Comment expliquer que le marché pétrolier et les Bourses restent indifférents à la crise actuelle au Proche Orient ?

Alors que les médias justement n’ont d’yeux que pour le conflit entre le Hamas et Israël, l’économie, les marchés financiers, la bourse, elle semble avoir les yeux ailleurs. C’est un paradoxe, voire un divorce entre les angoisses des uns et une forme d’indifférence des autres, du côté des marchés financiers. Prenons le cas du pétrole. Son cours n’a quasi-pas été affecté par cette poussée de fièvre au Moyen-Orient, pour la simple raison qu’Israël n’est pas un pays exportateur de pétrole et que tant que le conflit ne contamine pas l’Iran ou l’Arabie saoudite, le prix du pétrole ne devrait pas bouger. Là encore, le raisonnement actuel est à nuancer car, comme l’expliquait pas plus tard qu’hier l’économiste Patrick Artus, vu que le marché pétrolier est très tendu, il suffirait qu’il manque 1 million de barils par jour pour que le prix grimpe aussitôt de 20 $, et perdre 1 million de barils par jour, ça peut vite arriver. On n’en est pas encore là. Du côté des marchés financiers, de la Bourse, c’est encore pire en termes d’indifférence aux conflits qui se déroulent en ce moment au Moyen-Orient. Les indices boursiers ont même grimpé pendant les trois premiers jours de cette semaine. Pourtant, l’ancien président américain Donald Trump avait déclaré que nous étions à l’aube d’une troisième guerre mondiale. Et donc, visiblement, Wall Street a dû penser que l’ancien président américain était incompétent en matière économique et géopolitique puisqu’en effet les indices boursiers ont continué de grimper. En réalité, ce que l’on constate clairement en cette fin de semaine, et alors que l’offensive terrestre Israël n’a pas encore démarré, c’est que les marchés financiers, les bourses donc, ne sont intéressés que par une seule et unique chose : l’évolution des taux d’intérêt. La preuve via un autre paradoxe alors que les chiffres de l’emploi sont meilleurs que prévu aux États-Unis, eh bien ils ont été fraîchement accueillis par la Bourse américaine. Là aussi, c’est un paradoxe. Mots-Clés : taux d’emploi, investisseurs, boursiers, chômage, pression, salaires, inflation, taux d’intérêt, mauvais, ménages, entreprises, États, endetté, paradoxes, transition énergétique, avenir, planète, menace, hausse, taux d’intérêt environnement, projet, finance, endettement, rentable, court terme, résultat, indice boursier, Global Clean Energy, Index, sociétés actives, solaire, éolien, énergies renouvelables, indice propre, baisse, performance, gaz, activités fossiles, rentable, réchauffement climatique, futur, marché immobilier, Chine, Europe.--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/13/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Crises économiques, géopolitiques et climatiques : combien de temps ça va durer ?

En cette période troublée, il y a des livres qui parfois tombent à pic et c’est le cas du livre qui sort ce jeudi et rédigé donc par le journaliste économique François Lenglet et dont le titre dit tout en quelque sorte. ‘’Combien de temps ça va durer ?’’ Sous entendu combien de temps vont donc durer ces crises géopolitiques, économiques et climatiques ? La réponse de François Lenglet, c’est que ce changement de monde, cette transition globale en quelque sorte, aura pour unité de temps la génération, c’est-à-dire une vingtaine d’années. Et il ajoute que si les transitions sont aussi longues, c’est parce qu’il faut du temps pour qu’une génération supplante celle qui se trouve incapable de résoudre la crise qu’elle a causée. Et François Lenglet précise même que c’est le principal avantage d’une guerre, c’est qu’elle déclenche le renouvellement forcé des élites et donc du logiciel collectif. Et c’est vrai qu’en temps de paix, le processus, il est plus long, il est rythmé par la démographie et par le vieillissement des individus… Mots-Clés : suprématie, Occident, Américains, frontières naturelles, dilatation, sphère, influence géographique, conflit, Ukraine, humanité, Russie, guerre, Irak, mandat, Saddam Hussein, génération, cycle idéologique, baby boomers, , liberté, valeur, plan politique, dégâts, autorités, professeur, policier, experts, scientifiques, Internet, réseaux sociaux. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/12/20233 minutes, 40 seconds
Episode Artwork

Coût de l’énergie : le conflit entre le Hamas et Israël risque-t-il de faire flamber le prix du pétrole ?

Face au drame humain qui se déroule en ce moment au Moyen-Orient, il est toujours délicat de parler d’économie. Mais l’une des inquiétudes économiques aujourd’hui porte sur une éventuelle flambée des prix de l’énergie. Nous avions eu peur, de passer un hiver rude l’an dernier, mais grâce aux mesures prises par la Commission européenne et par les différents gouvernements, cela n’a pas été le cas. Avec la guerre entre le Hamas et Israël, se pose à nouveau la question de savoir si le prix du pétrole ne va pas exploser. Et comme l’offensive du Hamas a été déclenchée au lendemain des 50 ans de la guerre du Kippour qui a duré du 6 au 25 octobre 1963, certains auditeurs et auditrices qui ont vécu cette période peuvent s’interroger légitimement pour savoir si nous n’allons pas revivre un remake de 1963. A priori, ce ne sera pas le cas, pour plusieurs raisons. Si vous observez le marché pétrolier en ce moment, les experts vous diront que la prime de risque liée à ce conflit est minime en ce moment, pour la simple raison qu’Israël et les territoires palestiniens ne sont pas des producteurs de pétrole. Ensuite, l’autre différence avec 1963, c’est qu’à l’époque, tous les pays de la région au Moyen-Orient qui exportait du pétrole avaient déclaré un embargo sur l’or noir, ce qui avait conduit à une explosion des cours. Or, justement, les spécialistes en géopolitique l’ont reconnu. L’une des raisons de l’attaque du Hamas, c’est justement d’empêcher leur rapprochement en cours de l’Arabie saoudite avec l’Etat d’Israël. Mots-Clés : configuration, pays arabes, monarchies pétrolières, marchés financiers, investisseurs, conflit, local, Iran, marché pétrolier, embargo, américain, administration, Iraniens, exporter, marché, mondial, pétrole, attaque, la Maison-Blanche, exportations, brut, marché, production, compte, inquiétude, détroit d’Ormuz, extension, public, hausse, taux d’intérêt. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/11/20233 minutes, 26 seconds
Episode Artwork

Le gouvernement a bouclé son budget en taxant notamment les banques, pratique à la mode en ce moment en Europe

Le gouvernement fédéral a donc enfin bouclé son budget pour l’année 2024. Je vais épingler la taxation des banques, avec une mesure qui devrait donc rapporter 150 millions d’euros dans les caisses de l’État fédéral. C’est d’abord une non-surprise. Après l’Italie, l’Espagne, la Hongrie, les Pays-Bas, c’était clair que c’était au tour de la Belgique de taxer ses banques. Cette liste de pays ne va sans doute pas s’arrêter de s’allonger tellement la tentation de taxer les banques est trop grande. Pourquoi ? D’abord parce que les banques sont soupçonnées par les députés de tous bords d’avoir bénéficié d’une rente exceptionnelle en raison de la hausse des taux d’intérêt, mais sans avoir répercuté cet avantage auprès des ménages. En clair, ce que reproche le monde politique européen aux banquiers, c’est d’avoir trop tardé à remonter la rémunération des dépôts alors qu’ils estiment que la hausse du taux des crédits, elle, a été immédiate. Et la population suit évidemment ce raisonnement des politiques, car le banquier est malheureusement, on peut le déplorer, un personnage qui n’a jamais été trop aimé. Et exactement comme pour les énergéticiens, lorsque les prix de l’électricité ont flambé, la population a l’impression que les banquiers ont affiché des profits indécents mais ont ignoré l’appel des politiques à relever la rémunération des comptes d’épargne. Certains partis politiques vont évidemment crier victoire car le gouvernement va taxer les banques à hauteur de 150 millions d’euros. En réalité, les banquiers échappent au pire car ils bénéficient sans le dire de la jurisprudence de l’Italie… Mots-Clés : gouvernement, italien, surprofits, cours, actions bancaires, Banque centrale européenne, contrôle, supervise, résultat, secteur, payer, taxe, réserves, capital, millions, euros, fédéral, population, problème, concurrence, secteur, histoire, taxation, communiquer, preuve, autisme, COVID, crédits, taux variable, ménages, entreprises, défis, époque, révolution, numérique, environnement, Napoléon, Bonaparte, ennemi, erreur, ministres, négociations, journalistes, rue de la Loi. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/10/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Le business des animaux domestique est en plein essor

Nos amis à quatre pattes sont en train de prendre plus d’importance à un moment où le taux de fécondité en Europe s’est effondré. Quel impact ce double phénomène aura sur nos pensions ? Je vous parlais de l'effondrement du taux de fécondité en Europe. Je vous avais également expliqué qu’à terme, notre problème ne sera pas une planète surpeuplée, mais au contraire vide à cause de cet ajustement, de cette démographie inversée qui frappe tous les pays, y compris en Afrique et en Asie. Mais j’avais oublié de partager avec vous un élément important : nos animaux domestiques sont sans doute en train de remplacer nos enfants en termes d’affection. J’ai eu la puce à l’oreille en lisant le post d’un ami consultant dans lequel il s’affiche avec son chien en photo et dans lequel ses amis affirment qu’il ne s’attendait pas à trouver au travers de son chien un consultant en stress. Et il finit son post en recommandant aux entrepreneurs qui cherchent un associé silencieux, fidèle et toujours de bonne humeur d’opter donc pour un compagnon à quatre pattes. Il ne croit pas si bien dire, comme l’a fait remarquer justement Marc Fiorentino, un commentateur boursier bien connu. Ce n’est pas un hasard non plus si l’un des livres qui cartonne le plus en librairie en cette rentrée littéraire a pour titre "Pourquoi j’ai choisi d’avoir un chien et donc pas un enfant" d’Helen Gatto. Pas de chiffres pour la Belgique, mais je viens de voir qu’en France, 15 millions de ménages ont au moins un chat et 12 millions de ménages ont au moins un chien et seulement 8 millions de ménages ont au moins un enfant. Le business connaît très bien l’importance de ces chiffres. Raison pour laquelle les assureurs, même si c’est encore timide en Belgique ou en France, s’engouffrent dans ce créneau. Ils savent qu’en Suède, nonante et 1% des chiens sont assurés et 56% des chats le sont également. Mots-Clés : Suède, taux, élevé, assurance, bien-être, animal, pays, suédois, abandonner, domestique, coûter, prison, vétérinaires, chiffres, chiens, chats, pandémie, gagnants, économiques, COVID, mars, américain, barres chocolatées, Royal Canin, confinement, télétravail, période, résultat, chiffre d’affaires, milliards, dollars, vente, croquettes, start-up, créneau, animaux domestiques, applications, destination, exemple, collier connecté, traceur, GPS, protéines, insectes, business, démographie, Europe, modèle social, personnes, humains, actifs, cotisations sociales, retraités, enfants, alimenter, croissance. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/9/20233 minutes, 44 seconds
Episode Artwork

Et si nous parlions des maîtres du monde ?

Qui sont d'après vous, les maîtres du monde ? Ce sont sept sociétés et elles sont toutes américaines. Et les investisseurs en bourse leur ont même donné un surnom. Ils les appellent les Sept Fantastiques. Alors bon, j'arrête de vous faire lanterner et c'est cette entreprise ont pour nom Apple, Google, Microsoft, Amazon, Tesla, Meta, l'ancien Facebook et Nvidia. Et c'est sept sociétés ont comme point commun d'être toutes des locomotives de la bourse américaine. La plus petite Nvidia, qui est elle même, se présente comme le moteur de l'intelligence artificielle, pèse un peu plus de un zéro zéro zéro milliards de dollars de capitalisation boursière. Et la plus grosse, c'est Apple, avec plus de 3000 milliards de capitalisation boursière. C'est un club très fermé, tout simplement parce que peu de sociétés au monde peuvent se targuer d'afficher une capitalisation boursière de minimum 1000 milliards de dollars. C'est aussi un club très fermé dans le sens où les performances boursières de ces sept sociétés cotées sont tellement phénoménales qu'elles sont en quelque sorte l'arbre qui cachait la forêt. Je veux dire par là que si les indices boursiers américains ont été aussi bons durant, par exemple le premier semestre de cette année, bien, c'est surtout le fait de ces sept sociétés. Si vous prenez l'indice boursier Snpi 500, celui qui regroupe donc les 500 sociétés cotées sur la bourse américaine et vous pouvez dire sans trop exagérer que c'est sept sociétés ont quasiment laissé sur place les 483 autres valeurs. C'est exactement d'ailleurs comme à la Bourse de Paris L'indice CAC 40 s'est bien comporté à un moment donné, mais il a surtout, surtout été porté par les valeurs du luxe comme les actions LVMH ou Hermès. Alors là aussi, l'arme du luxe a caché la forêt des déceptions, si je puis dire. Ce qui est aussi intéressant de noter, c'est que c'est cette société cotées américaines, les sept fantastiques dont je vous ai parlé, les Apple, les Google, les Microsoft, les Amazone, les Tesla, les Meta et Nvidia sont aussi devenus en quelque sorte les maîtres du monde, car non seulement ils font la pluie et le beau temps dans le secteur technologique, mais également en bourse tout court. Et d'ailleurs, c'est simple prenez les patrons ou le patron de n'importe laquelle de ses sept entreprises et observez comment ils sont reçus, mais comme des chefs d'Etat par les présidents ou premier ministre de nos grands ou plus petits pays. Regardez comment chaque pays fait les yeux doux aux patrons de ces sept fantastiques pour qu'ils viennent investir dans leur pays. Ces entreprises sont donc toutes puissantes et font tout d'ailleurs pour le rester en 2022. Juste pour vous donner un exemple, Google, Amazon, Apple, Meta et Microsoft ont investi 200 milliards de dollars sous forme de recherche et développement. Alors juste pour vous donner une idée, c'est 200 milliards. C'est l'équivalent de 30 % du budget de la recherche de toutes les entreprises cotées aux Etats-Unis. Et donc, oui, le groupe ABBA avait raison de chanter The Winner Tax Mittal. C'est à dire que les gagnants de l'économie d'aujourd'hui non seulement raflent la mise, mais ils ne laissent que des miettes aux autres. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/6/20233 minutes, 27 seconds
Episode Artwork

"Submersion" le livre qui démontre comment la révolution numérique nous épuise !

Bruno Patino, c’est le président de la chaîne de télévision Arte et sans doute, il faut le dire, l’un des meilleurs connaisseurs de notre vie et économie digitale. Il vient de sortir un petit livre chez Grasset, une bonne centaine de pages et dont le titre "Submersion" est très clair. De manière très brillante. Bruno Patino nous explique comment nos smartphones, que nous touchons plus de 600 fois par jour en moyenne, est en train de nous engloutir. D’où le titre du livre : Submersion, c’est une autre manière d’expliquer comment la révolution numérique est en train de nous épuiser. Au fond, Bruno Patino explique et détaille ce que disait de manière plus brute l’acteur Fabrice Luchini dans une interview, à savoir, selon lui, que la plus grande catastrophe après la guerre, c’est le portable. Et cet immense comédien pointait du doigt le danger de nous abreuver uniquement et quotidiennement de clash, de colères et donc avec le risque de devenir de plus en plus binaire. Et c’est d’ailleurs ce qui se passe en ce moment aux Etats-Unis avec une société extrêmement polarisée. Bruno Patino nous dit par exemple que la nuit a disparu. C’est vrai qu’elle avait déjà commencé à disparaître avec l’invention de la bougie, puis encore plus de l’électricité et de manière plus irrémédiable, avec l’invention de l’iPhone qui, je le rappelle aux distraits, n’existe que depuis 2007 seulement. Alors la nuit s’en est allée, écrit-il, et nous sommes tous devenus en quelque sorte des rois fainéants. Nous avons une infinité de choix, de contenus à lire, à regarder et à écouter. Nous pouvons donc tout choisir. Mais nous sommes fatigués à la simple idée de devoir le faire. Nous sommes comme des rois avec trop de divertissements, nous sommes accablés, même nos corps se sont modifiés, écrit encore Bruno Patino. Mots-Clés : tête baissée, main collée, pouce, regard, casques, réalité mixte, Apple, marché, oreilles, écouteurs, ChatGPT, intelligence artificielle, production, contenus, online, experts, en ligne, produits, monde, économie, attention, machines, journalistes, photographes, consultants, professeurs, tradeurs, bourse, campagne, interdiction, label, humains, gain de cause, production, annuelle, vidéos, YouTube, étude, britannique, passivité. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/5/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Les défis de l’enseignement face à ce tsunami de l’intelligence artificielle

Je vais vous parler du Wall Street Journal, de Chat GPT et surtout de vos enfants, ceux à naître et ceux qui sont déjà nés. Le lien entre les trois sujets est extrêmement fort. D’abord, je vous donne un chiffre 90 milliards de dollars. C’est la valorisation aujourd’hui d’Open AI, la maison mère de Chat GPT. Cette boîte était valorisée à 29 milliards de dollars en décembre dernier. Elle a donc triplé de valeur en moins d’un an, alors qu’en 2022, elle perdait encore 500 millions de dollars par année. Ce n’est plus le cas puisqu’avec sa version payante, elle va pouvoir dégager 1 milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2023. Et ce n’est que le début. Alors ces chiffres cités par le Wall Street Journal montrent que Microsoft a fait une très belle affaire en entrant dans le capital d’Open AI. Toujours d’après le Wall Street Journal, Microsoft serait donc le plus gros actionnaire de Chat GPT, puisqu’elle aurait 49% du capital de sa maison mère. C’est la raison pour laquelle Microsoft a pu intégrer aussi vite et aussi facilement tous ses outils d’intelligence artificielle dans Word et dans Excel, et même dans son moteur de recherche Bing. Les auditeurs et auditrices qui utilisent la version payante de Chat GPT, environ 20 € par mois, pourront même bientôt converser, parler ou soumettre des images à Chat GPT. Et là, je ne vous parle même pas de ce que sont en train de faire les rivaux comme Google ou Amazon en matière d’intelligence artificielle. Et c’est là justement où j’en viens à nos enfants. L’excellente lettre d’information TT rappelle les défis auxquels devra faire face l’école face à ce tsunami de l’intelligence artificielle qui risque tout simplement de la bousculer pour ne pas dire la rendre inutile. Pour Elon Musk, la messe est dite. C’est lui qui le dit. L’école, c’est ce qu’il y a de pire. Quant au fondateur d’Ali Baba, le Chinois Jack Ma, lui-même ancien prof d’anglais, ajoute que l’éducation de nos enfants, qui vise à la mémorisation maximale de connaissances, elle date de l’ère industrielle. Mots-Clés : Elon Musk, éducation, bande passante, langage, productivité, Nicholas Negroponte, MIT Media Lab, centre de recherche, nouvelles technologies, omniscience, Internet, capacités, constat, solution, experts, gourous, avenir, piratage, hacking, cerveaux, humains, interfacer, ordinateur, Neuralink, sociétés, voler, hélicoptère, Michel Drucker, télécharger, connaissances, vol, neurones, et hop, piloter, science-fiction, réalité, doute, vidéo, collègues, français, néerlandais, horizons, Bruxelles, Wallonie, budget, coût, enseignement, éducation, indexation salariale, prévisions, budget, microscopique, question, parlementaire, écriture inclusive, théorie du genre, Jacques Chirac, climat. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/4/20234 minutes, 41 seconds
Episode Artwork

Désamour à l’égard des banquiers, boucs émissaires des politiques et plaintes de la population

En politique, c’est le retour des boucs émissaires depuis la crise énergétique de l’année dernière. Souvenez-vous, les politiques de tout poil voulaient rendre gorge aux géants pétroliers, aux énergéticiens, en disant qu’ils profitaient de cette crise et qu’ils devaient donc être taxés sur leurs super profits. Aujourd’hui, c’est au tour des banquiers d’être très critiqués. Et comme ces banques font des bénéfices plantureux, voire historiques pour la plupart d’entre elles, les politiques se sont fait le relais de la population qui ne comprend pas que lorsque les taux d’intérêt augmentent comme ils le font depuis plus d’un an maintenant, les banques sont rapides à répercuter ces hausses des taux sur les crédits. Mais pas du tout, ou alors vraiment à la marge sur la rémunération des comptes d’épargne. Et c’est donc ce deux poids deux mesures qui fait qu’un pays comme l’Italie a décidé récemment encore de taxer les profits des banques italiennes. Alors, ce pays n’est plus le seul à vouloir agir de la sorte. D’autres pays, comme les Pays-Bas, vendredi dernier, la Belgique, l’Espagne ou la Hongrie sont plus ou moins avancés ou discutent en tout cas sur des projets de taxation des super profits des banques. C’est un sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire. D’abord, la communication des banques. Je parle là plutôt de notre pays, la Belgique, que je connais mieux que les autres et donc je trouve leur communication. Elle est déplorable. Je rappelle qu’être banquier était considéré presque comme une honte après la crise financière des subprimes de 2008. Et puis le temps a fort heureusement fait son œuvre et surtout, les banques ont joué le jeu pendant la période du COVID et elles ont donc pu redorer leur blason auprès de la population. Mais là, elles sont où ? Elles ont à nouveau perdu tout leur crédit et toute leur popularité auprès de la population. Mots-Clés : Total Énergies, comptes d’épargne, agences, payer, services, gratuits, clientèle, prix, service, transitions, numérique, environnement, Italie, Belgique, France, prêts, taux variable, taux, ménages, entreprises, crédits, taux fixe, hausse, collimateur, bon d’Etat, dépôts, Dieu, pays, enquête, rémunération, dépôts bancaires, plancher, Winston Churchill, succès, somme, erreurs --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/3/20233 minutes, 57 seconds
Episode Artwork

Comment résoudre le problème de la dénatalité en Belgique et en Europe ?

Et si nous parlions de bébé sous l’angle statistique. Le constat aujourd’hui, c’est que l’Europe ne fait plus assez de bébés pour assurer son train de vie. En Belgique, par exemple, notre taux de fécondité par femme est de 1,55 et pour stabiliser notre population, il faudrait idéalement un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme. La plupart des pays européens, y compris nos voisins français, sont en dessous de ce seuil de 2,1 enfants par femme. Le pire record au monde est détenu par la Corée du Sud avec 0,78 enfant par femme. Autant dire que le pays est en déclin fort démographique. J’évoque ce baby crash pour au moins trois raisons. La première, c’est que ceux et celles qui ont peur d’une planète surpeuplée se trompent, en tout cas à long terme. Le mondial va encore grimper autour des 9 milliards d’habitants, mais comme cette baisse de la natalité est mondiale, y compris dans un pays aussi surpeuplé comme l’Inde, le risque à terme à la fin de ce siècle du moins, c’est paradoxalement d’avoir une planète vide. Et les raisons de cette dénatalité sont assez connues. Les femmes ont leurs enfants plus tard que par le passé. Et puis il y a aussi une forme d’individualisme et de souci de bien être qui incite les couples à avoir moins. Et même les enfants d’immigrés de la troisième génération suivent exactement la même trajectoire. La deuxième raison de parler de cette dénatalité, c’est que la réponse la plus évidente à ce problème serait par exemple l’apport de personnes étrangères. Mais en Europe, l’immigration, en tout cas extra-européenne, est rejetée par une très grande majorité de la population pour des questions de préservation de l’identité européenne. C’est un choix. Mais en Italie par exemple, d’ici 25 ans, c’est demain. Donc il y aura un actif pour un retraité. D’où la question comment vont faire les Italiens pour préserver leur modèle social et payer leurs pensions et leurs dépenses sociales ? Personne n’a vraiment la réponse aujourd’hui. Certainement pas en Italie. Mais il y a un pays qui est dans le même cas depuis très longtemps et qui lui a trouvé une forme de réponse assez radicale. Et c’est le Japon et le Japon. C’est simple et contre toute forme d’immigration. Ils ne veulent même pas que des nounous d’origine étrangère s’occupent de leurs enfants, c’est pour vous dire. Et donc ce pays, comme la Corée du Sud d’ailleurs, a résolu ce problème de dénatalité en robotisant un maximum. Et demain ce sera l’intelligence artificielle qui compensera donc le manque de bébés japonais, à moins de faire onze bébés comme Elon Musk qui lui est clairement obsédé par cette dénatalité mondiale. Mots-Clés : budgets, gouvernements, fédéral, régions, réalité, compte, démographique, économie, branche, 100%, discussion, erreur, démographie, politiques, coût, pouvoir d’achat, transition, énergétique, équilibre, médias, erronés, tronqués, compatriotes, problèmes. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
10/2/20233 minutes, 56 seconds
Episode Artwork

Les prix de l'immobilier font de la résistance

Vous vous en souvenez peut être, une grande banque belge tablait l'année dernière sur une chute des prix de l'immobilier au second semestre 2022. Eh bien, c'est tout le contraire qui se déroule, car les statistiques, en tout cas pour le premier semestre 2023, montrent même que les prix font de la résistance en Belgique. Alors c'est assez étonnant car la Banque centrale européenne a augmenté, comme vous le savez rapidement et très fortement les taux d'intérêt en Europe. Et on aurait pu s'attendre à une sorte de vases communicants entre la hausse des taux d'intérêt et puis une baisse relativement brutale des prix de l'immobilier en Belgique et ailleurs. Mais ce n'est pas, ou en tout cas pas encore le cas chez nous. Alors en France, par exemple, même à Paris, les prix ont baissé et c'est vrai que le prix au mètre carré est même redescendu sous les dix zéro zéro 0 €. Et comme l'écrivait joliment Jean-Marc Vittori, éditorialiste au quotidien français Les Echos, c'est la panique dans les beaux quartiers de Paris. Car il ne sera plus possible de s'acheter une voiture électrique en vendant l'équivalent d'un espace pour Wess. Mais revenons en à la résistance de l'immobilier en Belgique pour le marché secondaire, c'est à dire celui du logement ancien. Alors d'abord, cette résistance, elle s'explique par le fait qu'un bien immobilier n'est pas l'équivalent d'une action ou d'une obligation. On n'achète pas ou on vend sur un coup de tête. L'immobilier sert à la fois en effet de logement et d'épargne. Et donc quand les taux d'intérêt augmentent et que les prix devraient baisser, eh bien ces derniers ne baissent pas autant qu'il le faudrait. Pourquoi? Parce que les vendeurs potentiels font de la résistance. Ils ont en tête un prix et ils n'en démordent pas. Ils ne veulent pas brader, disent ils, leurs biens au nouveau prix attendu par le ou les acheteurs. Et puis n'oublions pas que dans le logement ancien, celui ou celle qui voulait vendre son appartement pour en acheter un nouveau plus grand, par exemple, eh bien il ne peut plus le faire aussi facilement que par le passé. Pourquoi? Mais pour la simple raison qu'il ou elle a souvent contracté un emprunt hypothécaire à il y a quelques années, donc à des taux très bas pour son bien immobilier, et que s'il doit vendre et acheter un appartement plus grand ou une maison, et bien la personne concernée devra s'endetter pour le solde, mais avec un taux d'intérêt nettement plus élevé. Et ça, évidemment, ça freine les ardeurs des vendeurs sur le marché secondaire, autrement dit sur le marché de l'immobilier d'occasion. Et ça, c'est aussi le résultat de la magie, si je puis dire, des taux d'intérêt. S'il y a bien un actif qui est ultra sensible à la hausse des taux d'intérêt, c'est bien l'immobilier. Il y a même un effet de levier négatif. En effet, une hausse des taux d'intérêt de 1 % correspond souvent à une hausse de la mensualité de 10 %. Et donc oui, cela pèse fortement sur le budget d'un ménage. Autrement dit, le pouvoir d'achat immobilier des Belges, mais plus globalement des ménages un peu partout dans le monde a fortement baissé suite à ces hausses de taux d'intérêt. Il n'y a donc pas pour le moment de crash de l'immobilier, pour la simple raison que dans la situation actuelle, la baisse des prix, elle, est remplacée par plutôt la baisse des transactions. Les ménages qui souhaitaient acheter temporise en attendant des jours meilleurs. Et d'ailleurs les banques le voient bien les ménages ont diminué fortement leur demande pour des prix hypothécaires. Et donc ce qu'on voit d'abord, c'est d'abord une baisse du nombre des transactions. Et de voir. Mes confrères du Soir ont publié les derniers chiffres de Statbel pour le premier semestre 2023. Et on découvre quoi? Que le nombre de maisons vendues a diminué de 23 % et celui des appartements de 16 %. Il n'y a donc pas de crash immobilier à attendre malgré la hausse des taux d'intérêt, pour la raison déjà indiquée. Quand les prix baissent, les vendeurs refusent de vendre et donc la chute attendue en tout cas par certains économistes, eh bien elle s'étale sur plusieurs années. Mais bon, le fantôme du crash immobilier reste toujours dans les esprits et chacun le sait, il est impossible d'enterrer un fantôme. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/29/20234 minutes, 8 seconds
Episode Artwork

L'action Nvidia et la vie du Roi Louis XIV : les leçons cachées.

A priori, la vie du roi Louis XIV et la flambée en Bourse de l’action Nvidia n’ont aucun rapport. Et pourtant, Amid Faljaoui va tenter aujourd hui de vous démontrer le contraire, et la conclusion est extrêmement positive pour nous tous. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/28/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Campagne électorale

La Belgique est entrée en campagne électorale. Les politiques qui veulent durer et surtout apporter une réponse durable et non populiste aux électeurs doivent comprendre que le citoyens en Belgique et en Europe fait face à 3 peurs. Mais Lesquelles ? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/27/20233 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

A Hollywood la première grève de l'histoire contre ChatGPT vient de se terminer.

Ce lundi 25 septembre, après tout de même 146 jours de grève, le syndicat des scénaristes de Hollywood a enfin trouvé un accord avec les studios américains de cinéma et de télévision. Dit comme ça, cela a l’air anecdotique, mais c’est en réalité la première grève de l’histoire contre ChatGPT. C’est simple, au-delà d’une revalorisation de leurs honoraires pour tenir compte de l’inflation, les scénaristes, qui se sont donc mis en grève à Hollywood, avaient surtout peur, très peur que les studios n’utilisent l’intelligence artificielle pour les remplacer progressivement ou à tout le moins les marginaliser fortement. Les grévistes exigeaient que leur scénario, déjà rédigé par le passé, ne puisse être utilisé pour entraîner une intelligence artificielle à s’en inspirer pour produire et reproduire des scénarios à la chaîne pour le cinéma et la télévision. Les scénaristes, et les acteurs qui les ont rejoints dans leur mouvement, ont donc eu raison de se mettre en grève. Pourquoi ? La réponse dans la Chronique économique d’Amid Faljaoui ci-dessus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/26/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Le travail est il devenu "vintage" ?

La volonté de travailler pour la jeune génération semble cassée, meurtrie. Le travail serait devenu en quelque sorte "vintage", pour reprendre une jolie formule. Et c’est ce qu’explique l’économiste français Pascal Perri qui sévit aussi sur la chaîne d’information LCI. Son dernier livre, intitulé Génération Farniente, essaye de comprendre pourquoi la plus jeune génération semble avoir perdu le goût du travail. Cette désaffection semble être très présente dans des métiers dont les horaires sont pourtant tout à fait normaux. Alors pour l’économiste Pascal Perri, cette désaffection, ce moindre goût pour le travail est un danger, car il rappelle à juste titre que le travail est le seul capital de ceux qui n’en ont pas. Sur le plan collectif, ce désamour à l’égard du travail met aussi en danger notre modèle social qui est, il faut le rappeler, financé sur la quantité et la qualité du travail. Pas mal d’entreprises semblent par ailleurs déchanter à l’égard du télétravail. Pourquoi ? Mais parce qu’elles font face à une pénurie de talents. Et pour la jeune génération, le télétravail, ce n’est pas ou ce n’est plus négociable. D’ailleurs, les statistiques d’un réseau social comme LinkedIn le montrent bien plus d’un tiers des offres d’emploi aujourd’hui sont des emplois hybrides, donc incluant d’office le télétravail. En fait, les DRH et les patrons de TPE et de PME sont en plein désarroi. Ils ont tous compris que l’entreprise directive ou autoritaire de papa n’a plus de sens aujourd’hui. Ecoutez la suite ci-dessus.
9/25/20233 minutes, 43 seconds
Episode Artwork

Notre ministre des Finances, l’homme le plus chanceux de Belgique, et son coup de pied au secteur bancaire

Notre ministre des Finances, l’homme le plus chanceux de Belgique, et son coup de pied au secteur bancaire Dans la vie, on le sait bien, il faut avoir un petit peu de chance. D’ailleurs, on raconte que l’immense Talleyrand refusa un poste diplomatique important à un aristocrate quand ce dernier lui avoua qu’il n’avait jamais eu de chance dans sa vie. En clair, Talleyrand ne croyait pas à la chance ou la malchance, mais uniquement à la volonté. Une anecdote en rapport avec notre gouvernement belge. La coalition Vivaldi n’a pas réalisé de grandes choses durant cette législature. Pas de réforme fiscale et pas de véritable réforme des pensions. Et là, grâce à un coup de bol historique, le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, qui allait donc rester dans les annales comme le ministre ayant raté la seule mission qui lui était réservé, à savoir réussir la réforme fiscale, il s’en tire par le haut, car il a réussi à récolter 22 milliards d’euros en une semaine à peine, via son fameux bon d’Etat. Je vous en reparle parce que ce fameux bon d’Etat, qui inspire même le gouvernement grec, aujourd’hui bénéficie d’une réduction d’impôt, à savoir d’un précompte mobilier de 15% au lieu de 30%. Certains juristes se demandaient si cette réduction d’impôt accordée uniquement aux bons d’Etat, est-ce qu’elle n’allait pas être retoquée par le Conseil d’Etat car ce serait une forme de concurrence déloyale vis-à-vis d’autres produits financiers vendus par exemple par des banques ou des assureurs ? Et c’est là où notre ministre des Finances a une chance de cocu. Le Conseil d’Etat vient donc de valider son précompte mobilier réduit de 50%. Mots-Clés : aristocrate, bon d’Etat, ministre, Finances, milliard, euros, argent, Conseil d’Etat, blanc, fiscal, assurance, politiques, 2024, discours, Vivaldi, épargne, banquiers, profits, records, comptes, épargne, Belges, population, agences, humain, réduction, distributeurs, billets, clients, riches, service, ennemi, confort, allégeance, empire, attention, citoyens. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/22/20233 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

Elon Musk : placer des implants sur le cerveau humain pour contrer l’intelligence artificielle

Rêve ou un cauchemar, c’est selon. La dernière information livrée sur Twitter par Elon Musk, il est en train de recruter des patients pour ses premiers essais humains, pour sa start-up Neuralink. Il a reçu les autorisations des autorités sanitaires américaines pour pouvoir le faire et a réussi à trouver un hôpital pour ces tests qui devraient durer six années. Elon Musk, l’homme qui a fondé Tesla, révolutionné l’industrie de la voiture électrique, a racheté, il y a quelques mois, Twitter, et qui est parti à la conquête de l’espace avec sa société Space X. Ce que l’on sait moins, c’est qu’avec sa start-up Neuralink, il veut tester des implants cérébraux connectés sur des humains. Pour le moment, c’est plutôt pour réparer ces humains qui sont par exemple atteints de quadriplégie due à la lésion de la moelle épinière. Jusqu’à présent, les équipes scientifiques d’Elon Musk ont pu utiliser des prototypes de la taille d’une petite pièce de monnaie et qui ont donc été implantés dans le crâne d’animaux. Le Dr Laurent Alexandre, qui est l’un des spécialistes de l’intelligence artificielle, rappelle et constate que ces expérimentations ne sont pas lancées uniquement par Elon Musk. D’autres sociétés, notamment américaines, font exactement la même chose que le milliardaire Elon Musk. L’idée de ces recherches est que ces implants technologiques puissent guérir des patients affectés de maladies comme Alzheimer, de dépression grave ou même de lésions de la moelle épinière. Mais vous connaissez aussi les ambitions démesurées d’Elon Musk. Il ne veut pas se contenter de réparer l’humain, il veut à terme l’augmenter… Mots-Clés : intelligence artificielle, domestique, labrador, choix, capacités intellectuelles, implants, start-up Neuralink, critiques, auditeurs, auditrices, extrême, peur, livre, La guerre des intelligences au temps de Chat GPT, produire, ingénieur, radiologue, éduquer, IA, Laurent Alexandre, école, artisanat, archaïque, éducation, cerveaux, silicium, géants, numérique, puissance, industries, initiatives, Chinois et 38% , Américains, QI, bébé, biotechnologies, européens, futur, surdoués, chaîne, questions existentielles, tweet, fantasque, monde. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/21/20233 minutes, 53 seconds
Episode Artwork

L'Europe va pouvoir contrôler l'argent gagné grâce aux cryptomonnaies

Dans l'indifférence quasi totale des médias, 535 eurodéputés contre 57 ont approuvé une directive dite Dsk8 qui, derrière ces lettres et chiffres, dit simplement que le fisc, autrement dit la police, aura désormais accès à toutes nos transactions en crypto monnaie via des plateformes. C'est donc fini le temps où certains pouvaient investir en crypto monnaie, empocher une plus-value et oublier de déclarer cette somme au fisc. Comme toujours, pour contraindre les fraudeurs à rentrer dans les clous, le fisc a compris, mais depuis bien longtemps, qu'il fallait arrêter de courir après les fraudeurs. Normal, ils sont trop nombreux aux yeux du fisc et le combat semble donc perdu d'avance pour les contrôleurs fiscaux. Donc leur idée est géniale. C'est la raison pour laquelle, on le sait d'ailleurs très bien en Belgique, le législateur a imposé aux conseillers des particuliers et des entreprises, que sont par exemple les comptables, experts comptables, réviseurs d'entreprises, agents immobiliers, banquiers, etc. de jouer au contrôleur fiscal, autrement dit de dénoncer leurs clients, du moins si l'argent dont ils disposent ou qu'ils utilisent n'est pas justifiable. Et s'ils ne le font pas, ce sont eux qui risquent d'avoir de gros soucis. Et donc la boucle est bouclée. Pour donc éviter de courir après les détenteurs de crypto monnaie, qu'on ne connaît d'ailleurs pas, les eurodéputés imposent aux prestataires de services crypto opérant en Europe de déclarer toutes les transactions de leurs clients européens. Le but, évidemment, c'est d'éviter l'évasion fiscale. En 2026, date butoir, date d'application de cette directive, toutes les personnes qui passeront par une plateforme d'échange de crypto monnaie verront donc leurs informations transmises automatiquement aux autorités fiscales. Alors autant vous dire que certains paniquent. Déjà en Belgique, par exemple, il semblerait que certaines personnes concernées tentent de profiter de la dernière amnistie fiscale qui prendra donc fin le 31 décembre 2023. Demain, donc, pour tenter d'obtenir l'immunité fiscale, et surtout pénale, pour les gains qu'ils auraient réalisés avec les crypto monnaies. Alors c'est assez sage comme décision, car aujourd'hui il est impossible d'aller déposer de l'argent en banque sans justifier son origine. C'est impossible. La banque ne l'acceptera pas et vous dénoncera car elle n'a pas le choix. C'est d'ailleurs une obligation qui lui est imposée par la Banque nationale de Belgique. Le public l'oublie parfois, mais au fil du temps, les banques sont devenues plus que des organismes de prêt. Les banquiers sont devenus aussi, il faut le dire comme ça, des délateurs et des collecteurs d'impôts. C'est normal. Car comme dirait Henri Poincaré, un banquier est toujours en liberté provisoire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/20/20233 minutes, 46 seconds
Episode Artwork

Et si pour lutter contre l’inflation il fallait réapprendre à cuisiner !

Et si pour nous sauver de l’inflation qui reste encore trop vivace en Europe, la seule réponse venait alors non pas des économistes, mais de Top Chef ou pour les plus anciens d’entre nous, de Maïté, cette dame qui nous apprenait à cuisiner dans les années 80 par écrans télévisés interposés. La Banque centrale européenne nous a rappelés pas plus tard que jeudi dernier que même si l’inflation avait baissé de moitié en Europe, elle va tout de même tourner autour encore des 5% en 2023. C’est beaucoup trop pour la Banque centrale européenne, dont le rôle principal est de nous défendre contre l’inflation. Elle l’a fait en augmentant encore plus haut les taux d’intérêt en zone euro. La ministre déléguée du Commerce, Olivia Grégoire, nous avons appris que pour lutter contre l’inflation, il faut, je cite, réapprendre à cuisiner. C’est ce qu’elle a déclaré aux lecteurs du quotidien Sud Ouest le week-end dernier. Alors, suivant son raisonnement puissant, je la cite à nouveau ''Face à l’explosion des prix des produits alimentaires, il faut réapprendre à cuisiner des produits bruts pour éviter d’acheter des produits tout prêts et donc plus chers.’’ Et elle ajoute même ''il faut que les cours de cuisine rentrent à l’école.’’ Vous vous en doutez, en France, pays aux émotions plus qu’épidermiques, la réaction sur les réseaux sociaux n’a évidemment pas tardé. Alors les indices que le 1er avril, c’est quand même un peu dépassé. D’autres disent que cette ministre ferait mieux d’apprendre un cours d’économie plutôt que de cuisine pour lutter contre l’inflation. Et évidemment, Jean-Luc Mélenchon ne l’a pas ratée… Mots-Clés : princesse, Marie-Antoinette, pauvres, pain, brioche, réponse, patron, Auchan, France, légumes, surgelés, frites, produit de luxe, prix, énergie, économe, pommes de terre, chef, étoilé, Thierry Marx, produits frais, non transformés, santé, porte-monnaie, crédit, banque, européenne, Belges, pipi gate, ministre, Van Quickenborne, fonction, dîner, arrosé, uriner, fourgon, police, guerre, Ukraine, hausse, prix du pétrole, taux d’intérêt, intelligence artificielle, presse mondiale.--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/19/20234 minutes, 22 seconds
Episode Artwork

Elon Musk accusé d'avoir empêché une attaque de l'Ukraine contre la flotte russe

A lire la biographie consacrée à Elon Musk par le journaliste américain Walter Isaacson qui a pu suivre comme son ombre le milliardaire. Pendant deux années, il lui a permis d’interviewer ses ex-épouses. Il lui a même permis d’interroger Bill Gates et Jeff Bezos, deux hommes d’affaires de génie avec lesquels pourtant, il a des relations très tendues. Et puis surtout, Walter Isaacson est un journaliste hors norme. C’est d’ailleurs lui qui a signé la meilleure biographie consacrée à Steve Jobs, le fondateur d’Apple. Les génies des affaires, qu’ils soient adulés ou haïs, détesté, Walter Isaacson sait comment les dépeindre sans concession. Cerise sur le gâteau, cette biographie n’a pas été relue par Elon Musk, c’était d’ailleurs une condition sine qua non de Walter Isaacson, elle n’est pas censurée ou édulcorée. On y apprend que Musk a empêché une attaque de drone ukrainien sur la flotte russe en Crimée en refusant d’activer la connectivité Starling dans cette région. Je rappelle que Starling, c’est le réseau de satellites qui appartient à Elon Musk. Et depuis que cette biographie est sortie avec cette révélation, c’est la polémique en Ukraine, aux États-Unis et ailleurs. Elon Musk a justifié d’avoir débranché son réseau satellitaire pour justement ne pas être complice d’un autre mini Pearl Harbour, avec le risque d’une riposte nucléaire tactique de la part des Russes. Et cette éventuelle riposte lui a été soufflée à l’oreille par l’ambassadeur russe à Washington. Musk a d’ailleurs aussi prévenu l’état-major américain en prévenant qu’il ne voulait pas que sa technologie soit utilisée à des fins offensives par les Ukrainiens. Mots-Clés : révélations, biographie, Elon Musk, Twitter, pouvoir, riche, monde, infrastructures, États, interférer, guerre, crucial, vision, Ukrainiens, résistants, vaillants, courage, disposition, réseau satellitaire, Starling, Réseau, améliorer, communications, dispositifs ennemis, tirs, capacités offensives, russes, écrivain, Thierry Wolton, histoires, indignations, hypocrisie, Ukraine, militaires occidentaux, entreprise privée, défaillance technologique, gouvernement, chantage, ambassadeur, russe, pays, arme, nucléaire, Europe, États-Unis, territoire, prudents, technologie. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/18/20234 minutes, 15 seconds
Episode Artwork

Hausse des taux d’intérêt par la banque centrale européenne, n’est-ce pas criminel ?

Si vous voulez savoir si les taux d’intérêt, du moins ceux à court terme, vont baisser, ne vous faites aucune illusion. Ce n’est pas avant 2024 pour la zone euro. Et si je suis aussi sûr de moi, alors qu’en matière de prévisions financières, c’est plutôt la prudence qui prime. C’est parce que, ce jeudi, la Banque centrale européenne n’a donc pas hésité à augmenter pour la 10ᵉ fois, en un peu plus d’un an, son taux d’intérêt principal. Elle a provoqué 10 hausses de taux d’intérêt de notre Banque centrale européenne en un peu plus de 18 mois environ, qui est désormais fixé à 4%, son plus haut niveau historique depuis 2000. J’ai dit que la Banque centrale européenne n’a pas hésité à encore augmenter ses taux d’intérêt, au lieu de se calmer, de se mettre en mode pause. J’en parle, parce que le mandat de la Banque centrale européenne, il est clair, il est supposé lutter contre l’inflation en zone euro dès qu’elle dépasse les 2% en moyenne. Or, justement, les prévisions pour la zone euro montrent que même si l’inflation n’est plus à 10% comme en 2022, mais elle reste encore trop élevée autour des 5% en 2023 et sans doute autour des 3% en 2024. Et donc, la Banque centrale européenne fait ce qu’elle estime devoir faire, c’est-à-dire augmenter les taux d’intérêt pour refroidir encore plus l’inflation. Alors vous me direz qu’elle est dans son rôle ? Ça dépend, beaucoup d’économistes estiment que cette hausse des taux de ce jeudi, c’était la hausse de trop. Pourquoi ? Mais parce qu’il n’y a pas que l’inflation qui compte dans la vie. La croissance, elle, est aussi très importante. Or, justement, en raison de toutes ces hausses de taux d’intérêt, on voit bien qu’en Europe, la croissance, elle est en train de caler. Et donc la vraie question débattue en ce moment entre les économistes, c’est fallait-il vraiment encore augmenter les taux d’intérêt pour faire baisser l’inflation alors que les signes d’une éventuelle récession sont à nos portes, en tout cas pour 2024 ? Mots-Clés : critique, Banque centrale européenne, remède, croissance, chômage, sauvegarder, pouvoir d’achat, mort, dirigeants, lutter, inflation, aveugle, impact, économie, secteur, immobilier, martyr, hausses, taux, bâtiment, vieillissement, population, démondialisation, transition énergétique, prix, BCE, cible, juristes, loi, Christine Lagarde, présidente, formation, presse, week-end, débat, court terme, Europe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/15/20234 minutes, 32 seconds
Episode Artwork

La Commission européenne enquête sur les subventions de la Chine à ses constructeurs automobiles

Les marques automobiles électriques Chinoises déferlent sur le marché européen. C était hélas prévu avec l’interdiction de vendre des voitures thermiques en 2035. Vu le danger, La Commission européenne s est enfin réveillée ce mercredi et a décidé d ouvrir une enquête sur les subventions accordées par la Chine à ses constructeurs automobiles. Les députés européens en votant l’interdiction de la vente de voitures thermiques pour 2035 sans laisser aucune chance à d’autres formes de motorisations moins polluantes, ont tout simplement déroulé le tapis rouge aux constructeurs automobiles chinois. Le patron de Stellantis l’avait dit, il l’avait répété à l’infini, l’Europe est le seul continent au monde à avoir adopté ce genre de loi et donc à avoir accepté de voir une industrie vieille de plus d’un siècle disparaître comme ça, sous les coups de butoir chinois, alors que nous avions une avance sur le monde entier. Et l’Europe, de l’avis unanime des constructeurs auto, a donc décidé de se faire harakiri, de se suicider sur le plan industriel, alors qu’elle sait que les voitures chinoises électriques sont moins chères et qu’en plus la Chine fabrique la majeure partie des batteries électriques au niveau mondial. Et cette menace est double. Elle a pris forme de manière très concrète. Où ? Mais au Salon de l’automobile de Munich de ce mois de septembre, plus de 40% des entreprises représentées à ce salon étaient d’origine chinoise. Mots-Clés : chiffres, macroéconomiques, segment électrique, menace, danger, gamme, Europe, Volkswagen, histoire, Cette année, c’est une marque chinoise, BYD, Chine, bataille, Américains, amortir, modèles, analystes, banque suisse, UBS, voiture électrique, présidente, Commission européenne, concurrence, déloyale, séisme, Ursula von der Leyen, Coluche, fonctionnaires, Sahara. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/14/20234 minutes, 26 seconds
Episode Artwork

Télétravail : 1300 milliards de dollars vont s’évaporer de l’immobilier de bureau

Le consultant McKinsey a dévoilé tout récemment une étude mondiale sur le télétravail qui peut être résumée par un seul chiffre 1300 milliards de dollars. C’est l’impact financier qu’aura donc le télétravail sur l’immobilier des principales villes du monde 1300 milliards de dollars qui vont s’évaporer comme neige au soleil d’ici 2030. Et tout cela à cause du télétravail. Sur l’immobilier résidentiel, l’impact du télétravail sera assez faible, même si on le voit dans les grandes villes, notamment européennes, avec des collaborateurs qui préfèrent maintenant s’éloigner du centre-ville et acceptent d’avoir des temps de trajets plus longs qu’ils assument mieux que par le passé. Tout simplement parce qu’ils ne viennent plus que deux, voire trois jours par semaine au bureau. En revanche, l’impact du télétravail, selon McKinsey, sera terrible pour l’immobilier de bureau. Plus les entreprises ont recours au travail à distance et plus elles diminuent logiquement la taille de leurs bureaux et donc leurs charges de loyer. Et ça impacte de plein fouet le business des promoteurs immobiliers. Le plus cocasse dans cette histoire de télétravail, c’est de voir qu’une entreprise comme Zoom, dont nous utilisons tous l’application chaque jour, fait le forcing en ce moment pour imposer à ses employés la présence au bureau cinq jours sur cinq. Mots-Clés : comptable, interne, directeur financier, somme, compte, ordre, supérieur, conseil, question, logiciels, intelligence artificielle, escroc, technologie, ondes, RTBF, copier, voix, malfaisant, chef d’entreprise, victime, président, mail, dirigeant, société, secrétaire, IA, deepfake, banques, dérives, vigilance, escroquer, réseaux sociaux, suicide, angoisse, crise, espoir, mondial. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/13/20234 minutes, 42 seconds
Episode Artwork

Attention à la SHRINKFLATION : éviter d’augmenter les prix en diminuant la quantité

Carrefour dénonce les marques qui pratiquent la SHRINKFLATION, cette technique pratiquée par certaines marques qui, pour éviter d’augmenter les prix, diminuent la quantité en jouant par exemple sur l’emballage. Voici les tenants et aboutissants de ce piège à con. Avez-vous déjà eu l’impression, en ouvrant un paquet de chips, que ce dernier contenait plus d’air que d’habitude ou en achetant un produit lacté, que ce dernier se consommait également plus vite que d’habitude ? Ce n’est pas une impression ou un mirage, c’est juste une réalité. Vous avez été victime de ce que les spécialistes appellent la "shrinkflation". Cet anglicisme est la contraction de deux mots "inflation" et du verbe "to shrink" qui veut dire rétrécir en anglais. C’est la technique tout à fait déplorable de certaines marques que vous trouvez dans les rayons de supermarché et qui, pour éviter d’augmenter les prix, préfèrent réduire discrètement la quantité. Alors les marques qui pratiquent la "shrinkfashion" le font évidemment de manière très discrète. Par exemple en même temps qu’une actualisation de la recette de base et avec une adaptation de l’emballage qui devient par exemple plus étroit pour garder la même hauteur, car l’œil humain perçoit plus facilement un changement de la hauteur du récipient qu’un changement de volume. Mots-Clés : spécialistes, retail, période, inflation, économiste, français, Emmanuel Combe, question, entreprise, barre chocolatée, augmenter, prix, quantité, comportement, consommateur, psychologie, industriels, logique, prix, études économiques, américain, hausse, crème glacée, Carrefour, France, enseigne, Belgique, marques, informer, métier, défense, pouvoir d’achat, belge, français, réflexion, Nicolas Beytout, quotidien, L’opinion, politique, services publics, impôts, écoles, classement, international, PISA, budgets. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/12/20233 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Quel lien entre l'horrible tremblement de terre au Maroc et l'intelligence artificielle ?

Le dramatique séisme qui a donc eu lieu au Maroc nous rappelle que la nature n'est pas aussi bonne que certains veulent nous le répéter. En lisant ou relisant le livre du Dr Laurent Alexandre consacré à la guerre des intelligences au temps de Chat GPT, il y a sans doute un lien à faire entre le drame horrible que vivent les Marocains en ce moment et l'essor de l'intelligence artificielle. Un sismologue a annoncé qu'il travaillait avec ses équipes sur de nouveaux outils qui utilisent l'intelligence artificielle pour tenter de prédire ce genre de tremblement de terre. Pour l'heure, il estime que les outils qu'il est en train de mettre en place sont relativement efficaces pour des grandes villes situées loin de l'épicentre. Dans le cas de Marrakech, malheureusement, l'épicentre est situé à seulement 77 kilomètres, ce qui est trop proche selon lui, pour qu'un système d'alerte des populations puisse vraiment fonctionner. Mais c'est là où j'en viens à la thèse du docteur Laurent Alexandre et qui va donc à l'encontre de l'opinion d'une partie de la population. Selon lui, l'existence n'a jamais été aussi douce que depuis que nous combattons la nature. Les lunettes, le savon, le chauffage, les vaccins, les médicaments, les toilettes, pour ne citer que d'infimes exemples, ne sont pas naturels. Les maladies, elles, sont naturelles. Et, bien entendu, avec cet horrible drame de Marrakech, vous pouvez aussi ajouter les tremblements de terre et autres tsunamis. Grâce aux progrès, par exemple, de la médecine, un enfant né aujourd'hui a plus de chances d'atteindre l'âge de la retraite que ses ancêtres n'en avaient de vivre jusqu'à cinq ans. Donc, oui, l'intelligence artificielle, autrement dit le génie humain, pourra peut-être, demain, nous aider à prévenir à temps les populations en danger d'un tremblement de terre. On n’y est pas encore, c'est clair, mais l'intelligence artificielle forte pourra sans doute le faire comme elle pourra le faire pour nous aider à éliminer le cancer ou à lutter contre le réchauffement climatique ou régler des tas de problèmes insolubles pour l'instant pour l'esprit humain. Alors le danger c'est de contrôler cette IA, cette intelligence artificielle forte pour qu'elle ne tombe pas dans des mains nocives. Et pourtant, malgré ces dangers potentiels, elle verra le jour pour une simple raison : les patrons de Google, d'Oracle et bien d'autres milliardaires de la Silicon Valley ne veulent pas brider cette intelligence artificielle forte, car elle seule leur permettra de vivre 100 ou 200 ans, voire plus. Et d'ailleurs, ils ne s'en cachent pas, tous ces milliardaires de la Silicon Valley : leur rêve est d'être en quelque sorte immortels. Alors, vous l'avez compris, la nature n'est pas toujours bonne par définition. Pensez à Marrakech. Quant au progrès scientifique, on le dénigre car nous avons une mémoire de poisson rouge. Pour autant, ce progrès sur ce progrès, surtout s'il s'agit de l'intelligence artificielle forte, devra être encadré pour éviter d'éventuelles dérives. En fait, comme toujours, il y a ceux qui vous peignent la vie en noir ou blanc. Ce sont ceux qui ont du succès sur les réseaux sociaux. Et puis il y a la réalité qui est plutôt grise et en pointillé. Mais cette réalité ne capte pas l'attention et ne provoque pas assez d'émotion et donc n'a aucune chance dans cette économie de l'attention. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/11/20234 minutes, 57 seconds
Episode Artwork

Le prix de l’essence est reparti à la hausse suite à la volonté d’un seul homme

Les prix de l’essence à la pompe sont repartis à la hausse, c’est étonnant. Pourquoi ? Parce que l’économie n’est pas au top de sa forme, que les risques de récession, même minimes, sont évoqués par la plupart des économistes. Donc, comment se fait-il que le prix de notre carburant reparte à la hausse alors que la consommation, la demande est à la baisse ? C’est juste la volonté d’un seul homme ou presque, en l’occurrence de Mohamed Ben Salmane, le prince héritier d’Arabie saoudite, avec son allié russe. Il a réussi à imposer aux autres membres de l’OPEP de réduire leur production. Il avait déjà imposé cette réduction en juin dernier, souvenez-vous, la réduction devait être d’ailleurs temporaire. Et ici, pas plus tard que mardi dernier, tout ce beau monde de l’OPEP, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a décidé de prolonger la réduction de la production de pétrole jusqu’à la fin de décembre 2023. Et, à mon avis, ça continuera après. La volonté, bien sûr, de l’Arabie saoudite et de ses alliés, c’est de réduire la production pour pousser mécaniquement les prix du pétrole à la hausse, au minimum au-dessus des 80 $. L’idéal pour l’Arabie saoudite, c’est que le prix du baril passe la barre des 100 $. En clair, les prix à la pompe ne vont donc pas se calmer de sitôt. Et si l’Arabie saoudite agit de la sorte c’est parce que son prince héritier essaye de faire pression sur Joe Biden, le locataire de la Maison-Blanche. Il fait tout pour énerver Joe Biden. D’abord en lui rendant la vie difficile avec un pétrole cher. Ne l’oublions pas, aux États-Unis, la campagne électorale, elle, a commencé et le nouveau président des Etats-Unis sera connu donc en novembre 2024. Or, les Américains, qui roulent énormément, sont très sensibles au prix de l’essence. Et lorsque le prince héritier se rapproche de son ennemi héréditaire, l’Iran, cela rend aussi fou l’administration américaine qui ne décolère pas. Et tout cela pourquoi ? Mais parce que le prince héritier de l’Arabie saoudite utilise l’arme du pétrole comme une arme de négociation géopolitique à l’égard des Etats-Unis… Mots-Clés : armes, nucléaire, pays, Corée du Nord, Russie, renversement, régime, géopolitiques, volonté, diversification, économie, Saoudiens, Wall Street Journal, distributeur, billets, automatique, monde, entier, investisseurs, région, siège social, capitale, Riyad, Dubaï, émir, puissant, voisin, finance, ticket d’entrée, Davos, désert, services secrets, journaliste, opposant, Jamal Khashoggi, tonnes, dollars, inflation, pouvoir d’achat, consommation, croissance, danger, Keynes, mort, impôts. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/8/20234 minutes, 56 seconds
Episode Artwork

Bons d’État : le patron de la banque Belfius critiqué par des politiques de gauche

Cette semaine, le patron de la banque Belfius a été invité à la télévision pour donner son avis sur l'incroyable ruée des particuliers belges sur le bon d'Etat. Et malgré d'infinies précautions langagières, malgré le fait qu'il disait que ce qu'il expliquait était juste une mécanique bancaire et pas nécessairement son avis personnel ou une réalité de demain, eh bien il s'est littéralement fait flinguer par des représentantes du Parti socialiste et du parti écolo. Le crime du patron de Belfius a été de dire que l'argent qui a été retiré par les particuliers en Belgique en faveur du bon état, c'est de l'argent qui risque de ne plus pouvoir servir pour des crédits demain. Et donc, aussitôt dit, aussitôt flingué en public. Les politiques en question se sont enflammés littéralement pour dire qu'en creux, c'est une forme de menace de diminuer les crédits. Mais quelle menace? On peut aimer ou pas le propos, c'est de la pure mécanique bancaire. Une bonne partie des 300 milliards d'euros qui sont déposés aujourd'hui sous forme de dépôts bancaires ne dorment pas. Contrairement à ce que le grand public pense. Ces dépôts sont utilisés pour octroyer des crédits aux particuliers et aux entreprises. Il n'y a qu'une petite partie de ces 300 milliards d'euros qui reste bloquée. La grande majorité de cette somme. Elle est donc réinvestie dans l'économie sous forme de crédits. Mais si BNP Paribas Fortis l'a annoncé, a perdu 6 milliards d'euros ou Belfius 4 milliards au profit du bon d'Etat, c'est mécaniquement autant d'argent qui n'ira sans doute pas sous forme de crédits, surtout si l'Etat a la bonne idée de lancer d'autres bons d'Etat d'ici quelques mois, ce qui est son droit. Mots-Clés : banques, bon d'Etat, patron, KBC, Etat, concurrence, précompte mobilier, banques commerciales, rendement, conditions, impôts, polémique, défenseurs, petit épargnant, droit, réalité, Belge, droite, PS, Ecolo, électorat, MR, NV-A, campagne électorale. . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/7/20234 minutes, 32 seconds
Episode Artwork

Perte inexorable du pouvoir d'achat de la classe moyenne belge

La hausse des taux d’intérêt et l’empilement de normes est en train de tuer a petit feux le pouvoir d’achat de la classe moyenne. Ce qui me frappe en ce moment, c’est la manière dont la classe politique, les médias et le grand public semblent découvrir des choses qui pourtant sont relativement évidentes, pour ne pas dire parfois élémentaires. La hausse des taux d’intérêt, par exemple. Il ne faut pas avoir un doctorat en économie pour savoir qu’elle aurait un impact sur le secteur de l’immobilier. On le voit avec les difficultés des promoteurs immobiliers en ce moment en Belgique. La hausse des taux impacte aussi d’ailleurs le pouvoir d’achat des Belges. Mes confrères du quotidien économique l’Echo ont publié un article qui fait froid dans le dos et d’après un communiqué de presse commun du secteur de la construction, de la promotion et des notaires, les Wallons auraient donc perdu la moitié de leur pouvoir d’achat immobilier en quatre ans. En cause la hausse des taux d’intérêt qui a fait augmenter le coût des prêts hypothécaires. Mais c’est également en raison de la hausse du coût des matériaux de construction. Et quant aux politiques, au lieu de calmer le jeu en période de tension, ils continuent à délivrer des permis de bâtir au compte-gouttes et ils imposent des normes d’isolation qui, si elles sont nécessaires pour combattre le réchauffement climatique, arrivent hélas au pire moment. Aujourd’hui, beaucoup de Belges ne s’en rendent pas compte, mais ils seront d’une certaine manière expropriés de leurs logements. Pas physiquement bien sûr, mais économiquement… Mots-Clés : attention, promoteurs, imprudent, endettement, taux d’intérêt, normes, isolation, propriétaires, passoire thermique, vendre, louer, assurer, classes supérieures, bien immobilier, normes, classes populaires, classes moyennes, charge, pouvoirs publics, danger, destruction, bâti ancien, historique, villes, cœur, village, patrimoine, lutter, réchauffement climatique, voitures roulant, diesel, population, interdiction, complications, université, hôpital, transports en commun, performant, problème, aide financière, Etat, régions, citoyens, euro, numérique, technocrate, Bruxelles, anonymat, transactions, financières, centime. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/6/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Le succès du bon d’État n’a pas révélé tous ses secrets, en voici des exemples

Maintenant que la fièvre autour du bon d’état est retombée, il n’est pas inutile de faire quelques remarques. La première, c’est que les Belges sont visiblement fâchés avec la finance. Il y a très clairement un manque d’éducation financière dans notre pays, comme le faisait remarquer à juste titre un économiste. Car si le Belge était légitimement frustré avec le rendement de son livret d’épargne, il pouvait sans effort trouver d’autres placements tout aussi rentables, voire plus, et tout aussi sécurisés que le bon état. Et puis l’autre remarque, c’est que l’État a, de l’avis général, bien fait de secouer les banques en proposant son fameux bon d’état à 2,81%, net de rendement. Ça a visiblement marché car plusieurs banques, et non des moindres, ont avoué qu’elles avaient perdu plusieurs milliards d’euros, qui sont donc partis en direction de ce fameux bon d’État. Et c’est là où j’en viens à une remarque qui n’a pas été faite en public jusqu’à présent, l’État a évidemment le droit de se financer en direct auprès des Belges, mais n’importe quel financier vous le dira. Quand une entreprise lève des fonds, elle indique le montant exact qu’elle souhaite lever. Ici, pas du tout, le ministre des Finances n’a rien dit et il a fini par récolter 22 milliards d’euros en quelques jours. C’est énorme. En fait, je vais vous l’avouer, puisque nous sommes entre nous, le ministre des Finances nous a en quelque sorte manipulés psychologiquement. En finance, on appelle ça la technique du FOMO. C’est un acronyme anglo saxon très bien connu des boursiers ''fear of missing out’’ FOMO. En français, c’est tout simplement la peur de rater le train. Mots-Clés : taux, élevé, livrets d’épargne, date limite, souscrire, marketing, argent, récolte, secteur bancaire, bank run, panique, faillite, privé, dirigeants, ministre, finances, succès de foule, réaction, Conseil d’État, droit, taux, précompte mobilier, concurrence, déloyale, plan fiscal, fiscalité, placements, cash, taxe, comptes titres, PTB, escamotage, impôt, Belge, confiance, panneaux solaires. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/5/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

La lettre de motivation qui accompagne les CV va perdre de son importance, si elle ne disparaît pas rapidement, en cause : ChatGPT

S’il y a bien un rituel auquel les employeurs sont habitués, c’est l’envoi d’un CV, couplé donc à une belle lettre de motivation. Surtout en cette période de rentrée qui rime aussi avec entrée dans le monde du travail des nouveaux diplômés. Un rituel, c’est vrai est ancien, mais si le fond de son CV et de sa lettre de motivation n’a pas changé bien la forme, elle a bel et bien changé. Premier constat, la lettre de motivation qui accompagne souvent ces CV va sans doute mourir de sa belle mort. On se posait déjà la question depuis quelques années, car les candidats se rendaient compte que bien souvent, leur recruteur n’avait même pas lu cette lettre, lui posait des tas de questions auxquelles la lettre répondait déjà et que c’était donc bien souvent juste une case à cocher avant de publier l’offre d’emploi. Mais ce qui risque surtout de tuer définitivement la lettre de motivation, c’est ChatGPT. Les candidats ne sont pas idiots. Ils savent qu’avec l’intelligence artificielle, ils peuvent aujourd’hui rédiger en 30 secondes la meilleure des lettres de motivation qui soit. Et c’est ce que certains d’entre eux font déjà aujourd’hui. L’aide de ChatGPT ne peut être que temporaire et qu’elle peut, et ça c’est important, accélérer une prise de rendez-vous, ce qui n’est déjà pas si mal. Mais il n’y a rien à faire. À un moment donné, le candidat ou la candidate sera en tête à tête avec son éventuel futur employeur. Et là, il faudra bien répondre aux questions sans l’aide de ChatGPT. Mots-Clés : CV, postuler, feuille A4, sésame, entreprise, directions, ressources humaines, algorithmes, sélectionner, candidat, Employeur, traces, réseaux sociaux, profils, LinkedIn, marché, Internet, administration fiscale, déclaration d’impôt, recrutement, rencontre, physique, COVID, entretiens d’embauche, visio conférence, intelligence artificielle, masse, données privées, numériques. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/4/20233 minutes, 16 seconds
Episode Artwork

Wallonie : engager des travailleurs étrangers, même non qualifiés, malgré un taux de chômage très élevé, un paradoxe

La Wallonie veut réformer et accélérer l’octroi d’un permis de travail pour des travailleurs étrangers, justement pour lutter contre les pénuries d’emplois. A priori, on a plutôt envie d’applaudir si ces métiers trouvent preneur. C’est très bon pour la croissance. Les associations patronales applaudissent cette initiative. Les entreprises, qu’elles soient petites ou grandes, pleurent pour trouver des personnes pour ces jobs vacants. Dieu sait s’il y en a, plus de 200.000. Le problème, c’est qu’il n’y a qu’un constat possible, nous sommes en échec total. Notre politique économique en Wallonie et même à Bruxelles est un fiasco monumental qui ne dit pas son nom. Pourquoi ? Alors, aller chercher des travailleurs étrangers pour les engager, mais ces étrangers doivent avoir des qualifications, des compétences que nous ne trouvons pas chez nous. C’est l’échec de notre enseignement supérieur qui est donc pointé du doigt en filigrane. Nos universités francophones ne produisent pas assez d’ingénieurs, par exemple. Si avant seule l’industrie y faisait appel, aujourd’hui les banques, les assureurs, les sociétés informatiques et d’autres encore pleurent chaque jour pour en trouver. Mais ce constat, qu’est-ce que c’est, sinon l’échec de notre efficacité ? En dépit de notre pression fiscale qui est la plus élevée au monde, malgré tout cet argent qui nous est ponctionné pour le bien collectif, nous n’arrivons pas à former des techniciens et des ingénieurs en suffisance à l’heure de l’intelligence artificielle. Ce n’est pas rassurant pour notre avenir. Pire encore, si c’est pour engager des travailleurs étrangers non qualifiés… Mots-Clés : plan, moral, papiers, langue, qualification, job, pénurie, taux de chômage, Wallonie, Bruxelles, étranger, sans-papiers, français, pays, flamands, travailleurs, emplois, vacants, Mexique, politiques, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
9/1/20233 minutes, 22 seconds
Episode Artwork

Succès du bon d’État, mais n’y a-t-il pas d autres placements plus rentables et tout aussi sécurisés ?

Les épargnants belges sont excités en ce moment par le fameux bon d’Etat qui rapporte donc du 2,8% net. En moins de 4 jours, il a déjà rapporté 16 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat fédéral. Et ce n’est pas fini, la souscription s’arrête ce vendredi 1er septembre, il devrait rapporter au final 20 milliards d’euros. Ça montre que les Belges en ont marre de leur livret d’épargne qui ne rapporte pas grand-chose et se tournent vers ce bon d’Etat au rendement net de 2,8%. Mais est-ce une bonne affaire ? Je risque peut-être de décevoir certains. Oui, c’est une bonne affaire, mais surtout, pour le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem. Son échec, c’est la réforme fiscale : il n’avait que cela à faire durant toute sa législature et il a réussi à rater complètement cette réforme qui n’aura pas lieu, vu que maintenant c’est trop tard. La campagne électorale a déjà démarré et Vincent Van Peteghem sauve son image ou sa peau sur le plan politique, avec le succès éclatant de ce bon d’Etat. Pour les épargnants, c’est plus nuancé. D’abord, il y a des comptes à terme bancaires qui donnent environ le même rendement net que le bon d’Etat. Renseignez-vous et vous verrez que c’est tout à fait possible. L’autre alternative aux bons d’Etat, c’est une obligation d’un Etat solide comme la Belgique, la France ou l’Allemagne. L’avantage c’est que ces obligations offrent des rendements plus ou moins similaires, mais sur des durées plus longues qu’un an, souvent 4 ou 5 ans… Mots-Clés : monde, politique, médiatique, mémoire, épargnants, taux d’intérêt, sécuriser, rendement, obligations, État, américain, risque, change, dollar, Belges, affaire, montants, dettes, milliards, euros, livrets d’épargne, population, dette publique, entreprises, innovation, succès, risque, incitant fiscal, caisses, bonus, fiscal, soldat. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/31/20234 minutes, 16 seconds
Episode Artwork

Comme la télévision traditionnelle avec YouTube, Netflix et Disney+, la presse écrite va souffrir à cause de ChatGPT

Être à la tête d’un média écrit ou télévisé, c’est se faire courtiser par tout le monde, notamment par le monde politique, par le monde de l’entreprise. On y rencontre ceux et celles qui font l’actualité de ce monde, y compris des stars du monde du cinéma, du monde sportif. C’est vrai, mais ce qu’on ignore souvent, c’est que les propriétaires ou les dirigeants de média, aujourd’hui ils se rongent les ongles toute la journée et ont de plus en plus de cheveux gris. Prenez le cas de la télévision, le média le plus puissant est en train de perdre de sa superbe, à une vitesse inouïe. La télévision de papa lutte déjà depuis des années pour garder la publicité et ces téléspectateurs. Il y a des fuites notamment en raison de la concurrence des réseaux sociaux qui prennent du temps d’attention, mais aussi à cause de Google, de Méta et autres YouTube qui eux, prennent une bonne partie de la publicité numérique. Les choses ne s’améliorent pas. Pour la première fois, les Américains ont passé plus de temps sur le petit écran, non pas pour regarder les chaînes de télévision classiques, mais bien pour regarder YouTube, Netflix et Disney +. Ce renversement de pouvoir s’est fait en juillet dernier. Les tentations sont trop fortes pour le téléspectateur, les nouveaux téléviseurs ou les nouvelles télécommandes. Un géant comme YouTube a souvent sa propre touche. YouTube a un modèle économique ultra-puissant puisqu’il peut compter sur ses millions de producteurs de contenus et qui, en plus le font gratuitement. Comment lutter ? Mais regardez aussi la presse écrite. Chacun sait qu’elle se débat depuis des années aussi avec la concurrence des informations gratuites délivrées par les réseaux sociaux et les géants du net. Mais l’arrivée de ChatGPT va ou aggrave déjà encore plus le déclin de la presse écrite Généraliste. Pour quelle raison ? Mots-Clés : Google, ChatGPT, lecteurs, médias, réponse, synthétiser, connaissance, mondiale, site média, trafic, publicité, Etats-Unis, Europe, éditeurs, groupes de médias, codes informatiques, articles, site, voler, piller, contenus, journalistes, rémunérer, travail, bataille, monde. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/30/20233 minutes, 51 seconds
Episode Artwork

Le cash n’est pas encore mort mais en très fort déclin, c’est un danger invisible : la faute au Covid, aux banques et aux commerçants…

La société du cash est une société de liberté. C’est une société où l’anonymat est encore préservé et c’est une société où l’on peut décider de donner quelques euros à mendiant ou une récompense à ses petits enfants sans être tracés par l’administration fiscale ou n’importe quelle autre autorité, qu’elle soit bancaire ou pas. Or, il ne faut pas se le cacher, le cash est en train de mourir, tout doucement, mais sûrement. Pour vous en convaincre, il suffit de regarder les derniers chiffres livrés par la Banque centrale européenne. Les paiements en espèces représentaient en 2022, donc pour la dernière année, dont on a les chiffres, environ 59% des transactions en magasins en zone euro. Alors vous me direz que 50% c’est pas mal, ce n’est pas du tout la mort du cash. Oui, sauf qu’en 2016, les paiements en cash représentaient 80% des transactions en magasin. Le cash est en très fort déclin. La faute à qui ? Au COVID qui a favorisé l’usage de la carte pour des raisons sanitaires. Aussi aux banques qui ferment de plus en plus des distributeurs de billets et rendent l’accès au cash très difficile. C’est aussi la faute aux commerçants, y compris dans les festivals. J’en parle parce que l’été est en train de se terminer. Si vous avez participé à un festival musical en, vous aurez constaté quoi ? Que les transactions sur place achat de boissons, de nourriture se font quasi exclusivement via des bracelets que vous pouvez recharger sur place par carte bancaire bien souvent, un gain de temps incroyable pour les organisateurs, ça évite les vols, le stockage, etc. Une perte de liberté pour les festivaliers. Ou l’interdiction d’imprimer des tickets de caisse en magasin, présenté comme une victoire pour l’environnement. En façade, oui, un ticket consomme plus de litres d’eau et plus de papier qu’un ticket dématérialisé, mais on oublie juste que si ce ticket est envoyé ensuite par mail, ce qui est souvent le cas, il consomme en revanche plus de CO2. Il émet cinq grammes de CO2 là où le ticket papier émet deux grammes, ce qu’on gagne en eau, on le perd en CO2, comme le rappelle l’essayiste Guillaume Patron. Et je ne parle même pas des données privées qui sont souvent récoltées via ce ticket numérique et de la pollution de la publicité qui est parfois jointe à ce ticket de caisse numérique et qui donc augmente encore plus l’impact en termes de CO2… Mots-Clés : trottinettes, libre service, utilisateurs, données privées, technophiles, traçage cartes de fidélité, supermarchés, exponentiel, produire, données, paradoxe, monde, numérique, dématérialisation, climat, dirigeant, la Poste, colis, explosion, commerce, papier, lettre, emballages, carton, produits, climat, Chine, disparition, aurore numérique, autorités publiques, privées, dématérialisation, civilisation, recyclable, métaux, téléphones portables, smartphones, Belgique, France, Europe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/29/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Implants électroniques dans le cerveau humain, tests autorisés par les autorités sanitaires américaines à Elon Musk

Elon Musk a obtenu l’autorisation de tester des implants électroniques dans les cerveaux humains, une information assez capitale. Le but est de permettre à l’être humain de lutter contre l’intelligence artificielle pour éviter que cette dernière ne nous transforme en animaux domestiques. La thèse d’Elon Musk, c’est que nous n’avons pas le choix. Il faudra hybrider nos cerveaux pour nous éviter d’être les labradors des machines de demain. C’est vrai que ces effets ne se verront que dans quelques années sans doute. Mais sa promesse, ou en tout cas ses dangers sont vertigineux. Neural Inc., la start-up de l’homme d’affaires Elon Musk a annoncé la semaine dernière qu’elle avait reçu l’accord des autorités sanitaires américaines pour tester des implants cérébraux connectés sur des humains. Elon Musk fait partie de ces milliardaires américains en tout comme Bill Gates qui depuis des lustres nous avertissent du danger de l’intelligence artificielle qui, si elle n’est pas réglementée drastiquement, pourrait nous transformer en labradors dociles et aux ordres de la machine toute puissante. Qu’est donc l’intelligence artificielle, En tout cas pour sa version autonome et méchante. Elon Musk se rend compte que les autorités politiques n’écoutent pas ses propos Il a décidé de fonder une moraline qui a pour but de brider notre cerveau avec des puces électroniques avant donc que l’intelligence artificielle forte ne nous transforme en animaux domestiques. Son objectif à terme, c’est d’implanter de minuscules composants électroniques entrelacés avec nos 86 milliards de neurones, ce qui ferait donc de nous des cyborgs. Pour Elon Musk, l’IA va nous dépasser et de très loin, intellectuellement. Selon lui, il faut soigner le mal par le mal et donc augmenter entre guillemets l’être humain via ses implants cérébraux pour que justement l’être humain puisse tenir la comparaison et éviter que les générations suivantes, nos enfants et petits enfants ne soient transformés en une armée de main-d’œuvre servile aux ordres d’une intelligence artificielle devenue totalitaire et autonome comme HAL 9000 Upset dans le film 2001, ''l’Odyssée de l’espace'', le chef-d’œuvre de Stanley Kubrick. La question éthique de savoir si transformer les êtres humains en cyborgs ne lui pose pas de problème ? Mots-Clés : choix, survivre, dangers, intelligence artificielle, autonome, milliardaire, visionnaire, cyborgs, outils, téléphone, ordinateur, construit, extension, implants, êtres humains, autorité, américain, refus, tests, surchauffe, tissu cérébral, dispositif, vitesse, chercheurs, Neuralink, presse, scientifiques, aspects, éthiques, avancée, avenir, école, éducation, nationale, cerveaux, biologiques, géants, numérique, américains, chinois, cerveaux industriels, milliard, puissant, enseignement, billet, doctorat, dupliquer, docteur, Laurent Alexandre, silicium. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/28/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Des points communs porteurs de leçons entre l’explosion du cours de l’action technologique Nvidia et la vie du Roi Louis XIV

A priori, la vie du roi Louis XIV et la flambée en bourse de l’action de Nvidia n’ont strictement aucun rapport. Et pourtant, je vais tout de même tenter de vous démontrer le contraire et la conclusion est extrêmement positive. D’abord, il y a Wall Street, le temple boursier mondial. En ce moment, tous les traders ont les yeux de l’amour pour l’action de Nvidia. Alors Nvidia, c’est quoi ? C’est une boîte américaine fondée par trois jeunes ingénieurs américains. Au départ, Nvidia a été créée pour concevoir des puces graphiques pour les jeux vidéo et le démarrage a d’ailleurs été assez lent et l’entreprise a même frôlé la faillite. Mais aujourd’hui, on en est loin avec l’irruption de l’intelligence artificielle et Nvidia se retrouve au-devant de la scène pour la simple raison que ces ingénieurs ont conçu une nouvelle puce dont la puissance de calcul permet de faire fonctionner tous ces outils d’intelligence artificielle. Le résultat, il est clair : cette boîte technologique est devenue l’entreprise de tous les records depuis le début de l’année. Le cours, l’action a grimpé de 200%. C’est dingue et ça risque de ne pas s’arrêter car depuis ce 23 août, on a aussi appris que cette entreprise a doublé son chiffre d’affaires en un an seulement. Et quant à son bénéfice, il a explosé plus 843% en un an seulement. Nvidia a rejoint le club extrêmement select, extrêmement fermé des entreprises cotées en Bourse dont la valeur boursière vaut plus de 1000 milliards de dollars… Mots-Clés : information, avis, experts, bulle médiatique, avenir, intelligence artificielle, plan médical, marchands, peurs, livre, La guerre des intelligences au temps de Xi Jinping, docteur, Laurent Alexandre, roi, Louis XIV, puissant, époque, Versailles, hiver, vin, Saint Jean de Luz, ouvrier, Paris, Biarritz, low cost, informations, smartphone, bas de gamme, dentisterie, santé, Sécurité sociale, roi Soleil, opération, chirurgie, médias, politiques, histoire, présent, Paul Claudel, Le Soulier de satin. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/25/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Les montres de luxe, ces objets haut de gamme devenus monnaies, comme l’euro ou le dollar

Les vols de montres de luxe explosent littéralement. Les derniers chiffres publiés cette semaine par The Watch Register dévoilent une hausse de 60 % du nombre de ces vols pour l'année 2022. Mais pour 2023, ça continue de plus belle visiblement. Je parle évidemment des vols de montres haut de gamme. Et en tête de cette liste des montres dérobées, qui trouve t on? Je vous le donne en 1000 : Rolex, qui représente donc 44 % des montres volées en 2022. Et puis viennent ensuite des marques comme Omega 7 %, Breitling 6 % ou encore TAGHeuer aussi à 6 %. Les plus naïfs se diront que c'est normal que Rolex arrive en tête de ce classement car cette marque est devenue iconique au fil du temps. Souvenez vous de la phrase choc du publicitaire français Jacques Séguéla qui avait secoué les médias sociaux lorsqu'il avait un peu trop rapidement dit ‘’Si à 50 ans tu n'as pas une Rolex, c'est que tu as quand même un peu raté ta vie’’. Alors d'autres moins naïfs diront que c'est normal que Rolex soit convoité par les voleurs car il y a un délai d'attente énorme pour une montre neuve. Et quand au marché de l'occasion, il est en superbe forme. Le marché de l'horlogerie d'occasion frôle aujourd'hui la barre des 22 milliards d'euros et pourrait passer à 35 milliards d'euros d'ici l'année 2030. En vérité, cette explosion des vols de montres de luxe et en particulier de la marque Rolex, montre que cette marque suisse est devenue une monnaie. Mots-Clés : monnaie, question, argent, cash, Pays, règles, lois, blanchiment d'argent, France, payer, achat, montant, virement, dessous de table, monnayer , service, clubs de foot, pièces d'or, lingots, droits de succession, valeur,marché de l'occasion, plus value , crypto monnaies, cours, bitcoin, bon d'État, Belgique, inflation, placements, média, ministre,Finances , contribuables,réforme, fiscale, ovni ,législature,salaire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/24/20233 minutes, 40 seconds
Episode Artwork

Les experts qui expliquent comment devenir riche grâce à ChatGPT sont souvent incompétents et abusent de notre naïveté

En ce moment, il y a un sujet qui me fascine et c’est vrai que c’est l’intelligence artificielle. Mais ce qui me fascine encore plus, c’est la naïveté humaine. Je découvre en effet chaque jour qu’elle est d’une profondeur infinie. En effet, depuis que ChatGPT est apparu sur la scène publique autour de l’automne dernier, tout d’un coup, une floraison de livres sur le sujet rédigés à la va-vite et qui vous expliquent comment devenir riche ou très riche grâce à l’intelligence artificielle paraît. C’est justement là où la mode actuelle pour ChatGPT, l’intelligence artificielle me fait penser un petit peu aux cryptomonnaies. J’anime des débats sur les matières financières et je me suis retrouvé souvent confronté à des participants qui me demandaient ce que je pensais des cryptomonnaies. Naïvement, je leur demandais s’ils savaient que la blockchain était la technologie qui supportait ces cryptomonnaies. La plupart n’avaient jamais entendu parler de blockchain et mes explications me faisaient passer pour une sorte de Martien. En fait la technologie derrière ces cryptomonnaies, ils s’en fichaient, la seule chose qu’ils voyaient, c’était le graphique qui ne faisait que monter du cours du bitcoin et de ses petits frères, non pas de la curiosité pour une nouvelle monnaie qui les attirait, l’éclosion d’une nouvelle finance ou d’une monnaie qui serait indépendante de l’État. Non, pas du tout. La seule chose qui les intéressait, c’était la capacité à gagner beaucoup d’argent et très vite. On connaît aujourd’hui des faillites personnelles et des déconvenues monstrueuses. La nouvelle chimère à la mode, c’est l’intelligence artificielle. Une immense révolution mais la plupart des personnes qui en parlent aujourd’hui sur les réseaux sociaux ne sont pas compétentes en la matière. Et comme le faisait remarquer d’ailleurs un ingénieur en intelligence artificielle, je le cite Je vois de plus en plus de personnes qui se disent expertes en intelligence artificielle. Mais savoir rédiger un prompte sur ChatGPT, ce n’est pas être expert en intelligence artificielle. Le prompte, c’est la manière subtile de savoir poser des questions à ChatGPT pour justement pour que cette intelligence artificielle donne la meilleure réponse possible. En fait, vous devez vous poser une seule question : quelle est la légitimité de l’expert en question pour en parler ? Mots-Clés : livre, Dieu, coach, titre, biographie, auteur, expérience, matière, intelligence, artificielle, efficace, méthode, séduction, arriviste, payer, loyer, réseaux, sociaux, asociaux, riche, intelligent, Jupiter, auditeurs, commentaires, positifs, négatifs, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/23/20233 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

Les défauts supposés du télétravail, quelques arguments assez étonnants

Le livre sur l’impact sociétal des technologies dans lequel la philosophe spécialisée dans les problématiques d’entreprise Julia de Funès, la petite fille du fameux acteur Louis de Funès, écrit des choses extrêmement brillantes sur le télétravail. C’est vrai que les questions sur la pertinence du télétravail vont à nouveau resurgir. Alors le poncif habituel consiste à dire que le télétravail entame l’esprit collectif. Mais justement, selon Julia de Funès, c’est faux. Selon elle, le télétravail renforce au contraire le collectif. C’est vrai qu’organiser des moments en collectif est plus compliqué avec le télétravail. Mais le télétravail n’empêche pas d’organiser ces moments collectifs. D’abord parce qu’en Belgique ou en France, rares sont les personnes à travailler cinq jours sur cinq en télétravail. Ensuite, parce que le présentiel n’a jamais garanti un collectif fort. Il n’y a qu’à regarder ces grandes surfaces de bureaux qu’on appelle open space et où les employés sont souvent à un mètre et demi de distance des uns des autres et préfèrent s’envoyer des mails pour officiellement ne pas déranger l’ensemble du plateau. Ce qui revient à faire du télétravail en présentiel, comme le souligne la philosophe Julia de Funès. Et puis l’autre attrait du télétravail, c’est qu’il rend désirable les rencontres en présentiel. Et comme elle le dit, le fait d’être privé de l’autre attise les retrouvailles. Il suffit d’ailleurs de se souvenir du plaisir que les gens ont eu à se retrouver après avoir été confinés plusieurs mois ou plusieurs semaines… Mots-Clés : amoureux, amour, cadre, dirigeant, employé, réunions, efficaces, vigueur, intérêt, collectifs, leçons, virus, employeurs, facteur humain, ressource rare, gain, transport, libération psychologique, entreprises, comédie humaine, jeu social, culture, résultat, look, horaires, résultat, patrons, chronique, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/22/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

La rentrée nous rappelle que l'usage de notre temps libre est à la fois politique et économique

L’écrivain américain Rihan Holiday disait ''pour accélérer, il faut ralentir''. Autrement dit, lorsqu’on débranche la prise pour quelques jours ou quelques semaines, c’est à ce moment-là que notre cerveau se met en marche et nous permet de revenir avec de nouvelles idées, de nouveaux projets. Mais encore faut-il que ce temps libre, permis par les vacances, ne soit pas accaparé par nos écrans de smartphones. La lecture d’un article de mes confrères du Figaro m’a justement fait prendre conscience que l’usage de notre temps est à la fois politique et économique, même si nous ne nous en rendons pas compte. Et c’est vrai qu’il a d’abord été politique, car l’invention de l’horloge mécanique en 1280, à l’époque, c’était une manière de contester le pouvoir de l’Église et de ses clochers. Et plus près de nous avec le virus du COVID 19, la dimension temps et la recherche de sens est redevenue centrale. La découverte du temps libre et donc de la recherche de sens a modifié les rapports entre employés, employeurs, surtout dans la restauration, mais pas que. Et donc l’usage de notre temps a donc bel et bien un aspect politique et économique. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir comment les grandes villes essayent toutes d’appliquer le concept de la ville du quart d’heure, Autrement dit, toutes nos activités quotidiennes école, sport, loisirs, restauration devraient, selon ce concept, être idéalement situé à moins de quinze minutes de notre lieu d’habitation. Et le débat sur la retraite en France, mais aussi chez nous en Belgique, porte sur l’usage de notre temps libre. Avec en filigrane évidemment, la question de savoir qui va le financer. Et comme toujours en politique, chacun souhaite que ce soit le voisin qui fasse le plus d’effort. En réalité, ce débat sur le temps, je le soulève car comme nous sommes à la rentrée, il va très vite se compresser ce temps. Nous aurons tous, à des degrés divers, un ressenti de manque de temps alors que paradoxalement, nous n’avons jamais eu autant de temps libre au cours des dernières décennies. Et cela ne serait-ce que, par exemple, beaucoup de tâches ménagères ont été automatisées et qu’en plus une économie de la paresse a fait son apparition dans nos villes avec toute sa livraison à domicile permise par le commerce ou par ces jeunes gens en scooter qui viennent nous livrer des tas de choses nuit et jour. Ou par ces abonnements de type Amazon Prime ou Netflix qui amène le divertissement chez soi, chez nous, sans devoir sortir au cinéma ou aux concerts. D’où mon expression d’économie de la paresse… Mots-clés : temps libre, écrans, réalité, vie, numérique, sociologue, fabrique, crétins, jeux, vidéo, Olivier Babeau, La tyrannie du divertissement, qualité, loisirs, futur, carrière, professionnelle, pays, autoritaire, Chine, succès, performance, cerveaux, jeunes, intérêt, addiction, opium, mental, accès, réseaux sociaux, 18 ans, Jacques Chirac, climat, terre, brûle, guerre, cerveaux. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
8/21/20234 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Comment peut-on limiter les voyages en avion ?

Pendant des décennies, l'avion a été associé au mot évasion, tout comme d'ailleurs la voiture a été associée au mot liberté. À la notion d'évasion a succédé un sentiment de culpabilité. Ce flag scam, comme on l'appelle, cette honte de voler, partagée d'ailleurs par une partie croissante de la population, n'empêche pas le paradoxe. Celui de voir que les réservations pour l'été à l'étranger sont au plus haut depuis 2019 et de voir que le plus important salon aéronautique du monde, celui du Bourget, vient de fermer ses portes avec des commandes d'avions historiques. Les prévisions le montrent bien, d'ici 20 ans, le nombre d'avions en activité devrait doubler. Vous avez, d'un côté, des militants écologistes radicaux qui veulent bannir des jets privés et qui escaladent les grilles des aéroports pour scander des slogans anti avion. Et puis de l'autre côté, des gérants d'aéroports et des dirigeants de compagnies aériennes qui ne peuvent plus ouvrir la bouche sans nous parler de réduction des émissions de CO2. Et puis, au milieu, nous autres, simples citoyens, désireux de voyager, mais quelque part honteux de le faire. Et ce sentiment n'est pas le fait simplement de la génération des B boomers, mais également des plus jeunes qui disent évidemment qu'ils sont sensibles au climat, mais montrent dans les faits qu'ils restent friands d'exotisme et ne sont pas les derniers à prendre l'avion. Face à cette tartufferie générale, que peut on faire ? Le philosophe Gaspard Koenig nous dit qu'il y a, en gros, trois possibilités. La première, c'est qu'il ne se passera rien. Les économistes connaissent d'ailleurs très bien ce dilemme. En clair, chacun d'entre nous renonce à agir tant que le voisin, c'est à dire l'autre, ne fait rien non plus. La deuxième option, c'est de transformer l'offre. Et ça, c'est tout le discours sur l'innovation et donc les avions à hydrogène et les biocarburants. Et la troisième voie est de réduire la demande. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/20/20234 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

Les plus jeunes générations vont devoir dire adieu à un rêve.

Le logement va en effet devenir inaccessible pour beaucoup de Belges et surtout les jeunes, ceux qu'on appelle les primo accédants. ce sera un rêve inaccessible et non pas plus difficile ou plus compliqué. Et la différence, elle est de taille. On sait qu'aujourd'hui environ 60 % des Belges sont propriétaires de leur logement, sauf à Bruxelles où c'est plutôt le rapport inverse, sachant que la grande majorité des habitants de la capitale sont locataires. Vu le prix du mètre carré. Mais donc ce rêve de devenir propriétaire s'éloigne chaque jour de plus en plus pour les jeunes générations. Alors la faute à qui? À la hausse des taux d'intérêt bien entendu. Les taux hauts sont censés casser l'inflation, mais en attendant, ils cassent surtout le moral des candidats acheteurs qui voient leurs mensualités grimper de manière déraisonnable. Il y a aussi les prix de l'immobilier qui se tassent sur certains segments ou dans certaines régions. Mais ce tassement n'est pas assez important pour compenser la hausse de la mensualité. Il faudrait en réalité une vraie baisse des prix, mais le marché ne réagit pas de la sorte. En effet, les vendeurs ne veulent pas vendre car ils estiment que le prix obtenu sera bradé et les acheteurs ne veulent pas acheter car ils espèrent que les prix vont baisser. Résultat la baisse a lieu, mais elle est étalée sur plusieurs années. Il n'y a donc pas de chute brutale qui pourrait être une opportunité pour la jeune génération. De plus, il est vrai que le prix du logement neuf a eu tendance à augmenter à cause des coûts de la construction qui suivent une pente ascendante. Et quant au marché secondaire, celui du logement ancien, il est soumis aussi à pression, ne serait ce que parce que les passoires thermiques et Dieu sait si c'est la majorité des logements en Belgique, ces passoires thermiques doivent être adaptés rapidement, sinon ces logements ne pourront bientôt plus être ni loués, ni même vendus. C'est le politique qui le souhaite. Alors c'est vrai pour des bonnes raisons, c'est à dire lutter contre le réchauffement climatique. Oui, sauf que ces travaux de rénovation, d'isolation, le jeune accédants à la propriété n'a pas les moyens de se les payer, surtout si la banque lui demande d'ajouter ces travaux dans son crédit immobilier, ce qui rend l'équation du financement encore plus complexe. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/19/20234 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

Et si les risques de cyber attaques ou les risques liés au changement climatique devenaient inassurables ?

Nous entrons, sans le savoir, dans un monde où il sera de plus en plus difficile de s'assurer. C'est vrai aussi bien pour le particulier que pour l'entreprise ou une administration publique. Ce danger d'entrer dans un monde inassurable, c'est le directeur général de Zurich Insurance qui l'a indiqué au Financial Times. Pour lui, c'est très clair, les cyberattaques vont devenir inassurable, encore plus que les catastrophes naturelles qui font pourtant les gros titres des médias. C'est évidemment une mauvaise nouvelle pour les hôpitaux, les entreprises, mais aussi les infrastructures de transport ou d'énergie. Face à la multiplication de ces attaques, les assureurs deviennent de plus en plus frileux. Ils ont d'abord augmenté leurs primes, mais aujourd'hui, certains d'entre eux ne veulent plus absorber, endosser les pertes et la plupart d'entre eux excluent déjà les cyberattaques déclenchées par des États. Alors les assureurs estiment qu'ils n'ont pas à prendre en charge les conséquences de ces attaques qu'ils estiment comme des risques systémiques. Mais le résultat, c'est qu'il y a déjà des procès, comme on l'a vu récemment encore aux Etats-Unis. Alors justement, parlons des Etats-Unis. Pas pour le plaisir, mais parce qu'en général, ce qui s'y passe finit par arriver chez nous quelques mois ou quelques années plus tard. Et aujourd'hui, par exemple, le changement climatique fait fuir les assureurs. State Farm, un assureur très connu aux Etats-Unis, a décidé de ne plus prendre de nouveaux clients en Californie. Car face à la multiplication des feux de forêt, des tornades, des usines et des inondations, le business model de cet assureur est en danger. Et d'ailleurs, d'autres assureurs l'ont imité. Si d'autres assureurs, et notamment en Europe, devaient tour à tour se retirer de leur métier qui consiste pourtant à nous protéger contre l'incertitude, après tout, on ne s'en rend pas compte. La faute à qui alors? Mais au risque. Le métier d'un assureur, comme vous le savez, c'est justement de calculer au plus juste ce risque et de lui donner un prix sous forme d'une prime à payer. Mais que peut faire l'assureur quand le risque échappe au calcul des probabilités ? Et on a vu ce phénomène lors de la crise sanitaire avec un virus dont aucun scientifique ne comprenait vraiment les mutations. On le voit avec la géopolitique et les cyberguerres, et on le voit avec les mutations rapides du climat. Donc, oui, les assureurs, lentement mais sûrement, refusent d'assurer l'inassurable, laissant sans doute à nouveau l'Etat seul face à ses responsabilités. Or, l'Etat, vous le savez tous, est déjà hyper endetté et n'a pas vocation à être l'assureur en dernier ressort. Il faudra donc que l'assurance se réinvente et c'est donc aujourd'hui seulement qu'on se rend compte que sans assurance, c'est simple, il n'y a pas de développement économique possible. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/18/20233 minutes, 46 seconds
Episode Artwork

L'inflation n'est pas encore assez forte, la faute à qui ?

La semaine dernière, par exemple, les marchés européens ont signé leur meilleure semaine depuis trois mois, et cela grâce à l'inflation qui a baissé aux Etats-Unis. Si les investisseurs boursiers étaient ravis, c'est parce qu'effectivement l'inflation est en baisse. Elle a même été divisée par deux par rapport à 2022, en tout cas, aux Etats-Unis. Elle est aujourd'hui de 3 %, contre 8 % en 2022. En Europe, l'inflation est encore autour de 5,5 %. C'est donc un chiffre plus élevé qu'aux Etats-Unis. C'est normal parce que la Banque centrale européenne a commencé à lutter contre l'inflation avec plusieurs mois de retard sur les Etats-Unis. Puisque, vous vous en souvenez, l'inflation a d'abord été niée. Ensuite, ses dirigeants ont estimé qu'elle était temporaire. Et puis, quand ils ont vu qu'ils se sont largement trompés, c'était la panique à bord. Et c'est seulement à ce moment-là que la Banque centrale européenne a commencé à augmenter ses taux d'intérêt pour casser l'inflation. Et on va y arriver car tous les économistes sérieux vous le diront : entre le moment où une banque centrale augmente ses taux d'intérêt et le moment où ces derniers ont de l'effet, il faut compter entre un an et un an et demi pour voir l'impact sur l'économie réelle. Or, aux Etats-Unis, ça fait maintenant seize mois que la hausse des taux a débuté. C'est donc logique que l'inflation baisse comme elle le fait ou comme elle l'a fait ces derniers mois. Mais attention, la hausse des taux n'est pas terminée. Parce que, malgré la baisse de l'inflation, cette baisse n'est pas assez forte aux yeux des banquiers centraux qui pilotent nos taux d'intérêt. En effet, les prix de l'énergie ont baissé, les prix de l'alimentation sont aussi en train de baisser. Tout ça est vrai. Mais on le constate, la baisse n'est pas aussi forte que souhaitée. La faute à qui? Les uns diront que c'est la faute aux entreprises. Comme elles n'ont pas pu augmenter leurs prix pendant des années, elles se rattrapent aujourd'hui. Ensuite, il y a ceux qui blâment en quelque sorte les salariés et qui estiment que, profitant de la tension sur le marché de l'emploi, les salariés en Europe ont demandé une augmentation de leurs salaires qui alimente l'inflation. C'est ce que les économistes appellent l'inflation de second tour, avec le souci qu'à l'inverse du gaz ou du pétrole qui peuvent baisser après avoir augmenté, pas les salaires. Les deux visions sont correctes, sont justes. Sauf que la hausse des salaires est souvent inférieure à l'inflation. Mais comme il y a un ralentissement économique, cette tension sur le marché de l'emploi va sans doute se résorber et les salaires reviendront « à la normale ». Quant aux entreprises, elles ne peuvent pas continuer à augmenter leurs prix indéfiniment. D'ailleurs, la demande est en train de baisser justement à cause de ces hausses de prix. Donc oui, l'inflation devrait normalement baisser encore d'ici quelques mois. Lentement mais sûrement. Et donc, oui, en bonne logique, les taux d'intérêt pourraient baisser vers le milieu de l'année 2024. Mais ça, c'est un scénario sans surprise. Or, depuis trois ans, la vie n'a pas été avare en surprises. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/17/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Que vaut Bard, le nouveau concurrent de ChatGPT lancé par Google ?

Depuis ce jeudi, Chat GPT a un nouveau concurrent, et de taille. Son nom c'est Bard. Il s'agit aussi d'un logiciel conversationnel dopé à l'intelligence artificielle et conçu par Google. Il arrive quatre mois après, ici, en Europe, en France, en Belgique, donc après son lancement aux Etats-Unis et dans certains pays anglo saxons. Première remarque, Bard est plus polyglotte que son concurrent chat GPT, et il intègre toutes les données du web sans limite de date de péremption, si je puis dire. Alors que les réponses de Chat GPT sont limitées aux informations qui ont été intégrées dans son « logiciel » jusqu'en 2021. C'est évidemment un avantage concurrentiel notable. Néanmoins, Bard est conçu pour non seulement répondre à des questions, mais surtout pour nous permettre de développer des idées ou de stimuler l'imagination humaine. Les représentants de Google ont donné plusieurs exemples de ce que pouvait par exemple faire Bard, comme suggérer plusieurs textes d'email préformaté à envoyer à son patron pour demander un jour de congé, ou encore tout simplement de suggérer différents plans d'entraînement en fonction d'un objectif sportif. Mais pour Google, l'enjeu est également de bien distinguer Bard de Google Search, le moteur de recherche habituel. Quand on pose une question à Bard, il ne propose pas une seule réponse mais trois formulations différentes de réponses dénommées draft. C'est donc à vous, à nous, de choisir la réponse qui nous convient le mieux et d'approfondir ensuite, du moins si on le souhaite, avec des liens qui nous réorientent vers Google Search. Évidemment, l'avantage aussi de Bard, c'est que vous pouvez exporter les réponses reçues vers Gmail ou Google Sheets et vous pouvez même écouter les réponses sous forme audio. Autre bonne nouvelle, ce nouvel outil est gratuit pour le moment, car la tradition chez Google, c'est d'abord de voir l'usage que nous faisons de ces produits et puis de monétiser le produit lorsque l'usage est bien établi. Et donc si Google gagnera sa vie via la publicité, exactement comme le fait son moteur de recherche aujourd'hui, le produit sera gratuit car nous serons le produit qu'on vendra aux annonceurs. Soit ce sera un service d'abonnement, comme le fait d'ailleurs Chat GPT. Mais la gratuité restera de mise encore quelques mois. Car que ce soit Chat GPT hier, Bard aujourd'hui, ou le futur logiciel conversationnel de Méta, tous ces géants du net jouent évidemment d'abord sur la gratuité ou des tarifs très très faibles pour rafler un maximum de parts de marché. Et lorsque ce dernier sera stabilisé, la monétisation commencera enfin. Car comme le disent les Américains « There is no free lunch », il n'y a pas de repas gratuit. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/14/20234 minutes, 6 seconds
Episode Artwork

17 mois après l'invasion de l'Ukraine, l'Occident doit montrer à la Russie qu'elle ne gagnera pas la bataille du temps

Ça fait 17 mois maintenant que Vladimir Poutine a démarré sa guerre contre l'Ukraine. Mais où en sommes-nous aujourd'hui ? Est-ce que les sanctions économiques donnent enfin des résultats ou pas? La réponse est clairement oui. Il suffit d'ailleurs de regarder l'évolution du rouble pour en avoir la confirmation. Le rouble a perdu un tiers de sa valeur depuis le début de l'année 2023 et cette baisse de la monnaie russe s'explique par l'exode des entreprises étrangères, mais également par la baisse en valeur des exportations de pétrole et de gaz. C’est vrai que Moscou pompe encore autant de pétrole et l'exporte à tout va, mais ses exportations de pétrole se font à des prix bradés, à des prix discount, et donc la valeur globale des exportations russes est à la baisse. Ce sont autant de rentrées en moins dans les caisses de l'Etat russe. Sur le plan géopolitique, c'est également un échec pour Poutine. Il a voulu, vous le savez bien, affaiblir l'OTAN en envahissant l'Ukraine, et 17 mois après, qu'est-ce que le chef du Kremlin constate ? Qu'il a réussi l'exploit. Et ce n'est pas triste d'amener deux pays traditionnellement neutres, comme la Finlande et la Suède, à toquer à la porte de l'OTAN, à demander à entrer dans l'OTAN. Même la Turquie, qui était réticente au départ, a finalement accepté récemment que la Suède entre dans l'OTAN. C'est donc un double camouflet pour Poutine. Mais est ce que Poutine a compris le message ? Visiblement pas encore. Alors c'est vrai qu'il a eu peur avec le faux coup d'Etat de Wagner, mais pas assez pour abandonner la partie, même s'il a été fragilisé avec ce faux coup d'Etat. Les diplomates le savent bien. Moscou joue quoi ? Moscou joue la montre. Poutine pense encore que les opinions publiques occidentales en auront marre de cette guerre qui s'éternise. Et il espère aussi que Trump ou les Républicains reviennent au pouvoir à la Maison-Blanche. Or Trump et ses amis sont contre cette guerre et sont plutôt isolationnistes. Et Moscou espère aussi qu'en France les partis de gauche prennent le pouvoir car des politiques comme Mélenchon, par exemple, sont pro russes. Et donc oui, même si l'Ukraine n'a pas encore intégré l'OTAN, c'est que le temps ne joue pas en faveur de la Russie. L'occident essaie de faire passer ce message en programmant son soutien financier et armé sur plusieurs années. Autrement dit, l'aide de l'Occident à l'Ukraine est programmée désormais sur la durée du conflit, et même au-delà. C'est un message plus que subliminal destiné aux Russes et qui montre que la patience est de notre côté. Histoire de montrer aux dirigeants du Kremlin qu'ils ne gagneront pas cette guerre à l'usure. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/13/20233 minutes, 33 seconds
Episode Artwork

La commission Européenne espère faire voter ce mercredi après-midi un texte visant à imposer l'obligation de restaurer la nature

Un texte qu'on pourrait dénommer « restauration de la nature » provoque des tensions entre eurodéputés. D'un côté, ce texte souhaite instaurer l'obligation de restaurer les surfaces terrestres et les fonds marins dégradés. L'idée de base de ce texte législatif est de conclure que les technologies à elles seules ne pourront pas lutter contre les dégâts du réchauffement climatique et que donc nos écosystèmes et nos habitats naturels, comme des tourbières ou encore des dunes, sont et resteront nos principaux remparts contre le réchauffement climatique. Mais comme le constate la Commission européenne, 60 % des sols de l'Union européenne et 80 % des habitats naturels sont dégradés. Face à ce constat amer et chiffré, un certain nombre de pays, notamment du côté de l'Europe de l'Est, mais aussi des partis plutôt à droite, estiment que s'il faut évidemment restaurer la nature, cela ne doit pas se faire au prix d'un arrêt de mort de toute production économique, industrielle, forestière ou agricole en Europe. Le débat qui a lieu donc en ce moment au sein du Parlement européen montre qu'il y a un clivage politique entre ceux et celles qui estiment qu'il est 0 h -5 et qu'il ne faut donc pas procrastiner avec des mesures drastiques à prendre pour lutter contre ce réchauffement climatique. Et puis, de l'autre côté, ceux et celles qui estiment que cette avalanche de textes va trop vite, va trop fort. Donc, oui, les deux camps se regardent en ce moment en chiens de faïence. En fait, ce débat sur le climat est extrêmement intéressant aussi sur le plan du clivage politique, car jusqu'à présent, en Europe, la voie du compromis était la voie habituelle pour voter ce genre de texte. Or, ici, on est parti sur la voie de la polarisation entre les extrêmes de droite et de gauche, exactement comme aux États-Unis, avec les dégâts que l'on connaît sur la qualité de la vie démocratique. Et d'ailleurs, la preuve de cette radicalisation des extrêmes, c'est que certains députés européens de gauche ne se privent pas déjà d'annoncer par médias interposés que si le texte sur la restauration de la nature n'est pas voté, c'est simple, la gauche barrera la route aux textes portant sur, par exemple, la réduction des pesticides. Et donc le résultat du vote nous dira si le beau mot de la langue française « compromis » aura eu gain de cause ou pas. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/12/20233 minutes, 28 seconds
Episode Artwork

Bientôt de nouveaux billets de banques en Europe

Les Européens faisant partie de la zone euro savent que, d'ici quelques années, ils auront à leur disposition de nouveaux billets de banque. Ça fait au total 347 millions d'habitants qui pourront donc bientôt disposer de ces nouveaux billets de banque, plus incarnés et plus proches d'eux sur le plan culturel que les billets actuels qui sont jugés souvent comme étant trop froids ou trop technocratiques. L'idée, comme l'a annoncé Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, c'est que les Européens de tous âges et de tous horizons puissent enfin se sentir plus proches de ces nouveaux billets de banque. Mais après 2026. En réalité, ce choix de la froideur de nos billets en Europe a été un choix par défaut. Parce que les onze pays fondateurs de l'euro ne sont pas arrivés à se mettre d'accord sur des artistes, des écrivains, des philosophes ou encore des monuments connus, puisque chaque pays voulait mettre en avant ses propres célébrités. Or, avec onze pays à l'époque et six formes de coupures de billets, c'était impossible de contenter tout le monde. Depuis ce lundi, la Banque centrale a donc lancé une consultation auprès d'un échantillon de 23 000 personnes, toutes européennes, évidemment, pour leur demander leur avis sur le design des futurs billets en euros. Mais attention, ça ne veut pas dire nécessairement que les futurs billets en euros auront la tête d’un Léonard de Vinci, d'un Victor Hugo ou encore de la Joconde, pour la simple raison que les jeunes générations européennes sont, c'est vrai, aussi, moins attachées aux figures du passé. Et donc la Banque centrale européenne souhaite aussi inclure de ces jeunes. D'autant qu'au-delà de l'annonce de l'arrivée prochaine de ces nouveaux billets, la Banque centrale lance aussi un message que je pourrais qualifier de subliminal, à savoir que le cash ne va pas disparaître, même si son utilisation, on le constate, diminue, et notamment dans des pays comme la Suède. Au point d'ailleurs que le nombre d'attaques de banques ou de cambriolages a fortement régressé dans ce pays, justement faute de cash. Reste à savoir si ce message subliminal n'est pas tronqué et ne vise pas surtout à rassurer la population. Car en même temps que l'annonce de ces nouveaux billets en euros, plus incarnés et donc plus proche des Européens, la même banque centrale continue mordicus son projet d euro numérique. Une monnaie virtuelle qui verra le jour prochainement et qui aura aussi donc pour but de concurrencer les monnaies privées que pourraient lancer les géants du web comme méta par exemple? Et puis c'est aussi une manière d'assurer l'indépendance de l'Europe, car les moyens de paiement sont aujourd'hui dominés par des acteurs américains. Alors espérons juste que cette annonce sur les futurs billets de banque ne cache pas la disparition programmée du cash dont j'ai souvent parlé ici et qui serait la mort lente de nos libertés. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/11/20233 minutes, 32 seconds
Episode Artwork

Twitter a désormais un concurrent dénommé Threads, un clone lancé par Mark Zuckerberg, le patron de Meta, un duel historique

Mark Zuckerberg, le patron de Méta, et Elon Musk ne s’aiment pas. Ils en sont même venus à se menacer mutuellement de régler leurs différends à mains nues. Le combat n’aura pas lieu physiquement, mais par réseaux sociaux interposés. Mark Zuckerberg a profité des critiques lancées à l’encontre de Twitter, racheté 44 milliards de dollars par Elon Musk. Depuis lors, les décisions prises par Elon Musk ont irrité pas mal d’usagers qui lui reprochent soit de ne pas modérer assez bien Twitter, soit de limiter le nombre de posts pouvant être revus chaque jour. Mais le problème pour ces usagers c’est qu’ils ne savent pas où aller. Il n’y a pas vraiment d’alternative à Twitter, sauf sur quelques réseaux assez confidentiels, en tout cas en termes de nombre d’usagers. Depuis quelques jours, il y a une alternative. C’est Threads, qu’on peut traduire en français par le mot fil comme fil d’information. Threads lancé par Méta est un véritable clone de Twitter et d’ailleurs son succès est fulgurant, en quelques jours il y a déjà plus de 30 millions d’inscrits. Il faut dire que le patron de Meta a joué quelque part sur du velours puisque le groupe Meta regroupe à la fois Facebook, Instagram et WhatsApp. Meta a littéralement copié les principales fonctions de Twitter, et s’est basé sur les 2 milliards d’utilisateurs d’Instagram en leur permettant tout simplement d’utiliser leur identifiant actuel pour créer en deux ou trois secondes un compte. En fait, les internautes concernés par ces changements ont donc aujourd’hui finalement le choix de rester sur Twitter et donc subir les caprices d’Elon Musk ou aller sur Threads et renforcer encore plus le pouvoir de l’empire de Mark Zuckerberg sur les réseaux sociaux. C’est vrai, le choix n’est pas terrible, sauf peut-être pour les annonceurs qui en ont sans doute marre des frasques d’Elon Musk et qui ont compris qu’il y avait désormais en tout cas une alternative à Twiter, ce qui rendra, si c’est le cas, encore plus difficile le fait de vendre des publicités sur Tweeter. Cette initiative de Méta, elle est à suivre de près. Pourquoi ? Mais parce qu’à part TIK TOK et Snapchat, deux véritables succès mondiaux que n’a pas vu venir Mark Zuckerberg, jusqu’à présent, aucun autre réseau social n’a pu éclore et grandir durablement à l’ombre de Méta. Toutes les autres tentatives ont été des échecs, ce qui en soi est un souci en termes de liberté, de choix. Et donc, si Thread continue sa progression en termes d’abonnés comme il le fait depuis plusieurs jours, le patron de Méta aura remis au goût du jour la phrase de Picasso, à savoir les bons artistes copient, les grands artistes volent et Elon Musk penche plutôt pour la deuxième option. Mots-Clés : concurrence, problème, tricherie, Méta, origine, vol, propriété intellectuelle, guerre, ego, Europe, combat, Threads, réseau social, concurrent, Twitter, officiellement, pouvoir, respecter, réglementation, numérique, européen, conformité, version officielle, observateurs, snober, marché, millions, utilisateurs, chantage, béton, mastodontes, américains, internautes, pression, élus, matière, chantage, milliards, table, but, ligoter, écran, maximum, temps, vendre, cerveau, annonceurs, liberté, média, affaire, argent, victimes, consentant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/10/20234 minutes, 36 seconds
Episode Artwork

Et si l’Arabie saoudite s’offrait les stars du foot mondial pour changer l’image du pays ? C’est ce qu’on appelle le soft power, c’est-à-dire le pouvoir médiatique et symbolique.

Cette débauche d’argent pour débaucher des joueurs comme Cristiano Ronaldo répond à un calcul purement économique, démonstration. S’il y a bien un pays qui veut changer l’image que le monde entier a de lui en ce moment, c’est bien l’Arabie saoudite. Si on devait faire d’ailleurs un rapide sondage auprès de la population, je suis certain que ce qui arrivera en tête : l’aspect rigoriste de la religion telle que pratiquée dans ce pays, le rôle minoré, pour ne pas dire absent des femmes, le lien avec le terrorisme islamique via le financement direct ou indirect d’Al Qaida pendant des années, et plus récemment encore, l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi dans des conditions atroces au consulat saoudien à Istanbul. Mais justement, le prince héritier d’Arabie saoudite est conscient de cette image négative et il n’a de cesse de vouloir donc l’éliminer en modernisant son pays à marche forcée. Alors il le fait comment ? Notamment en copiant ses voisins que sont le Qatar ou les Émirats arabes unis. C’est vrai que le Qatar utilise en effet son soft power via la présence de la chaîne de télévision Al-Jazira. Les Émirats arabes unis le font via, par exemple Dubaï, pour attirer les riches de la planète et les touristes du monde entier. Et donc ce soft power, ce pouvoir médiatique et symbolique, l’Arabie saoudite essaie de se l’offrir aussi via le transfert de plusieurs stars du foot mondial comme le quadruple Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo ou encore l’arrivée d’autres stars du Ballon d’Or comme Karim Benzema et bien d’autres encore. Il suffit de se souvenir des montants évoqués par les médias ces dernières semaines pour comprendre que le royaume saoudien a décidé de sortir son chéquier. Et c’est vrai qu’à coups de centaines de milliards de millions de dollars, l’Arabie saoudite propose des salaires totalement indécents et qu’aucun être humain ne pourrait refuser. Donc, vu d’ici, cette débauche d’argent pour attirer des stars du foot semble totalement indécente. Mais vu du royaume saoudien, c’est juste un calcul économique. Mohammed Ben Salmane, le prince héritier, a imposé son plan Vision 2030 pour moderniser à coups forcés son pays. Alors 2030, c’est dans sept ans, demain donc. Or, si offrir un salaire de 100 millions de dollars semble démesuré, les autorités saoudiennes font un autre calcul avec la même somme. C’est vrai, ils auraient pu obtenir une campagne de publicité sur la chaîne de télévision internationale qui durerait peu de temps, alors qu’en débauchant pour la même somme des stars du foot, ils s’assurent du buzz pendant toute l’année, pour la simple raison que ces stars du foot sont épiées, copiés dans leurs moindres faits et gestes sur les réseaux sociaux. Quoi de mieux pour un pays dont les moins de 35 ans représentent d’ailleurs 70% de la population ? Et quoi de mieux que de mettre ses stars du foot européen en situation pour montrer qu’aujourd’hui les cafés et les restaurants sont mixtes en Arabie saoudite, que les femmes saoudiennes peuvent encore conduire leur voiture et sortir du pays pour voyager sans demander l’autorisation d’un tuteur masculin, ou qu’elles peuvent encore, ou qu’on peut encore montrer que les jeunes Saoudiennes peuvent enfin s’attabler ensemble et fumer une chicha sans recevoir donc des coups de bâtons de la police religieuse qui faisait le tour de la ville il y a six ans encore. L’Arabie saoudite, donc, a besoin de paix et d’argent. Mots-Clés : consolider, Israël, destination, touristique, temples, nabatéens, préislamique, sites archéologiques, mer Rouge, paix, l’argent, manne pétrolière, revenus, pétrole, prince, Ben Salmane, prix, baril, $, allié, traditionnel, États-Unis, prince, héritier, américain, ennemi, héréditaire, Iran, relations, Chine, Russie, arme, nucléaire, renversé, Corée du Nord, soft power, football, pouvoir, Occident, histoire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/7/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Certains partis politiques proposent de taxer les personnes qui ont plus d’un million d’euros sur leur compte bancaire sous forme d’actions et d’obligations

Le PTB mais aussi le PS, préconise de taxer les riches entre guillemets. Lors de sa dernière émission ''Jeudi en prime'' sur les ondes de la RTBF, Paul Magnette, le président du Parti socialiste, s’est dit en faveur d’un impôt européen sur la fortune, sur les personnes qui détiennent au moins donc 1 million d’euros sur leur compte en banque, et cela sous forme de titres, donc d’actions, d’obligations. Après un an et demi de palabres, notre gouvernement fédéral a donc pu enfin trouver un accord sur le nucléaire avec Engie. Galvanisé par cette réussite au forceps, Alexandre De Croo tente de trouver également un accord sur la grande réforme fiscale. Un dossier qui empoisonne maintenant la majorité depuis plus d’un an. L’objectif est de trouver un compromis d’ici le 21 juillet. Compromis est d’ailleurs le bon terme. Car si la réforme fiscale devait être d’envergure et viser à baisser de 6 milliards d’euros les charges sur le travail, cette vision ambitieuse s’est heurtée à la réalité des négociations. Car bien entendu, cette réduction de 6 milliards de charges sur le travail doit être compensée par des hausses d’impôts ailleurs. C’est d’ailleurs tout le problème de cette réforme fiscale, c’est qu’elle doit être neutre budgétairement. Ce qui veut dire aussi qu’il faudra déshabiller Paul pour habiller Pierre. Et ce qui veut dire aussi que tous ceux qui auront quelque chose à perdre seront mécontents. Et à un an des élections fédérales, chaque parti veille à ce que son électorat ne soit évidemment pas déçu. Et comme chaque parti défend donc son pré carré, rien n’avance pour le moment. Et des 6 milliards d’euros de baisses de charges évoqués au début de législature, on ne parle plus aujourd’hui que de 2 milliards d’euros à compenser. Et donc cette grande réforme fiscale entre guillemets et risque d’être donc au final un pétard mouillé. Alors, le souci de cette proposition, c’est qu’elle semble accréditer la thèse qu’il n’y a pas d’impôt sur le capital en Belgique. Malheureusement, c’est faux. Au-delà des impôts sur les successions qui sont aussi des impôts sur le capital, ce capital, lorsqu’il vous verse un dividende, est déjà ponctionné à hauteur de 30% sous forme de précompte mobilier. Et puis il y a la taxe sur les comptes titres qui elle aussi vient ponctionner les revenus des personnes qui ont 1 million ou plus sur leur compte bancaire, encore une fois sous forme d’actions ou d’obligations. Et puis cela revient aussi à accréditer la thèse que les personnes les plus aisées en Belgique se défileraient à l’égard de l’impôt, alors que justement, les statistiques officielles montrent que 10% de la population belge paye plus de 60% des impôts récoltés en Belgique. Mots-Clés : contribution, aisée, impôt, tycoon, immobilier, bruxellois, démonstration, chiffre, obligations, actions, répartition, banquiers, privés, compte, rendement, moyen défalquer, taxe, comptes titres, inflation, bénéfice, capital, million, euros, calcul, homme d’affaires, opérations, bourse, frais, gestion, gérer, avoirs, réalité, personne, question, risque, rémunéré, définition, tableau, quotidien, économique, L’écho, Belgique, Europe, zone euro, services publics, hôpitaux, écoles, administrations, transports publics, déroute, citoyens, belges, argent, rythme.. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/6/20234 minutes, 43 seconds
Episode Artwork

Comment l’immobilier va vous empêcher de divorcer !

La durée moyenne réelle d’un crédit hypothécaire est de 7 ans. À cause de quoi ? Principalement le divorce ! Les ventes de voitures neuves ne sont pas au beau fixe, en tout cas pour les particuliers. Ces derniers ne s’y retrouvent plus dans toutes ces différentes motorisations. Comme, en plus, les réglementations fiscales changent, que le prix de ces voitures a méchamment augmenté ou que simplement l’accessibilité à certaines villes est devenue impossible pour certaines motorisations, les particuliers s’abstiennent d’acheter un véhicule neuf pour le moment. Pour le logement, la question ne se pose pas : tout le monde a envie de devenir propriétaire surtout les plus jeunes d’entre eux, sauf que les derniers chiffres dévoilés par mes confrères du quotidien économique belge L’Echo risquent aussi de susciter une réticence à l’achat d’un bien immobilier. D’après les simulations réalisées par un consultant, il faut désormais deux fois plus de temps pour amortir un achat immobilier qu’il y a trois ans encore. En d’autres mots, avec des taux d’intérêt fixes de 3,5%, si l’on y ajoute le prix d’achat, les frais annexes comme les droits d’enregistrement, les frais de notaire, les frais d’entretien et, bien entendu, les intérêts du crédit, il faut d’après cette simulation compter 6 ans à Bruxelles et 7 ans en Wallonie pour que le bien immobilier soit rentabilisé. En 2020 par exemple, comme les taux étaient nettement plus bas, il fallait entre 2 et 3 ans pour rentabiliser un bien immobilier. En d’autres mots, comme le démontrent mes confrères de L’Echo, il est plus rentable aujourd’hui d’être locataire durant les 6 ou 7 premières années d’une acquisition. Ce n’est qu’une fois ce délai dépassé que le statut de propriétaire redevient intéressant. Voilà pour le constat. Vous me voyez arriver pour les commentaires. Le premier va étonner mes lecteurs, mais c’est la réalité. Si vous êtes convaincu de la véracité de ces chiffres, mais que vous souhaitez malgré tout acheter un bien immobilier, alors vous n’avez plus le choix : vous ne pouvez plus divorcer de votre conjoint ! --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/5/20234 minutes, 13 seconds
Episode Artwork

Emeutes en France : le rôle des réseaux sociaux et l’impact économique sur les familles des mineurs qui sont à l’origine de ce cahot

L’embrasement de la France a été favorisé par la diffusion de vidéos et la puissance virale des réseaux sociaux. Et le côté paradoxal de ces émeutes, c’est qu’elles pénalisent les familles de ces mineurs en premier lieu, car les quartiers saccagés sont aussi ceux où leurs parents font leurs courses. En gros, ces émeutes sont une forme, il faut le dire, de suicide social et économique. C’est vrai que j’ai longtemps hésité avant d’évoquer le sujet des émeutes en France, jusqu’au moment où j’ai constaté qu’il y avait une sorte d’effet mimétisme à Bruxelles et à Liège. Je me suis rendu compte à nouveau de la puissance virale des réseaux sociaux, débaptisée en réseaux asociaux. La preuve, Snapchat et ses messageries éphémères sont aujourd’hui dans le collimateur du gouvernement français. Il n’est d’ailleurs pas le seul réseau social à avoir été invité par les autorités françaises à faire preuve de responsabilité. C’est aussi le cas pour les dirigeants de Méta, c’est-à-dire d’Instagram, de WhatsApp, de Facebook, Twitter et bien entendu de l’incontournable TIK TOK. Tous les responsables de ces réseaux sociaux en France ont été convoqués pour réfléchir justement à la manière d’arrêter ce qu’Emmanuel Macron a appelé le mimétisme de la violence. C’est le constat établi par les autorités françaises, l’embrasement du pays a en effet été favorisé par la diffusion de ces vidéos, notamment en direct. Sans oublier que ces plateformes ont aussi permis l’organisation d’actes violents. Raison pour laquelle le garde des Sceaux, l’équivalent de notre ministre de la Justice, a dû menacer les mineurs de ces quartiers difficiles en leur disant qu’on peut retrouver leurs adresses IP et donc retrouver leur identité, même s’ils se cachent derrière un pseudo. L’embrasement des quartiers a aussi fait l’affaire des médias classiques, notamment les chaînes d’information continue, comme CNEWS ou BFMTV, qui ont donc connu des pics d’audience, encore plus grands d’ailleurs que du temps de la crise des gilets jaunes. Pour la simple raison que si pour les gilets jaunes, le rendez-vous était hebdomadaire, c’est-à-dire le week-end, ici les émeutiers s’invitaient en direct le soir dans le créneau du prime time, c’est-à-dire le créneau le plus regardé par les téléspectateurs. Alors la différence effectivement avec les réseaux sociaux, c’est qu’ici les chaînes de télé classiques donnaient au moins la parole aux différents protagonistes, alors que les réseaux sociaux ou asociaux n’ont pas ce genre de modération et laissent trop souvent libre cours à une seule version des faits. D’où ce mimétisme de la violence à laquelle faisait allusion Emmanuel Macron. Mots-Clés : résultat, affaire, final, Etat, Etat protecteur, Etat biberon, victimes, dégâts, vandales, contribuable, régler, note, mairies, France, situation, difficile, dilemme, réduire, nombre, qualité, services, augmenter, fiscalité, locale, argent, familles, jeunes, subsides, transports publics, réduction, tarifs sociaux, cantine scolaire, Belgique, scénario, préjudiciable, Wallonie, communes, faillite, virtuelle, banques, belges, étude, sujet, émotion, légitime, émeutes, social, médias sociaux, économie. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/4/20233 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

Apple vaut aujourd’hui 3000 milliards de dollars en Bourse, autant que le PIB d’un pays comme la France

Il y a des chiffres qui en disent long sur notre société. Les tentatives de putsch avortées en Russie ou encore les récentes émeutes urbaines en France n’émeuvent pas visiblement les marchés financiers. Pour quelles raisons ? Parce que leur vision est à plus long terme. Et l’horizon, pour le moment pour la Bourse s’appelle l’intelligence artificielle. Et ces deux termes, intelligence artificielle ont poussé en bonne partie la bourse américaine à la hausse ce premier semestre de 2023. Les chiffres parlent d’eux mêmes l’action Apple a grimpé de 53% depuis le début de l’année. C’est surtout Wall Street qui en a bénéficié, pour la simple raison que c’est aux Etats-Unis que l’on retrouve un maximum de sociétés susceptibles de bénéficier donc de l’engouement des investisseurs pour cette nouvelle révolution, que beaucoup considèrent d’ailleurs comme aussi importante que l’arrivée de l’électricité dans nos sociétés ou encore de l’invention de la machine à vapeur. L’action Google, ou plutôt sa maison mère Alphabet, a réussi aussi l’exploit d’afficher un plus 30% depuis janvier dernier. Et je ne parle même pas de l’action Meta. Donc le nouveau nom de Facebook qui, après une année catastrophique en 2022, a rebondi, tenez-vous bien, de 130% depuis le début de l’année. Et je terminerai ce rapide tour d’horizon avec Microsoft qui a aussi grimpé de 40% depuis le 1er janvier 2023. Alors c’est vrai, toutes ces entreprises ne jouent pas toutes nécessairement un premier rôle en matière d’intelligence artificielle, mais elles gagnent tellement d’argent qu’elles sont capables d’acheter, d’investir dans cette nouvelle technologie sans aucun problème. C’est le cas, par exemple de Microsoft, qui a investi à un moment donné 10 milliards de dollars dans OpenOffice, qui est donc la maison mère de la très célèbre application Chat GPT et qui a vu quasiment instantanément, qui a vu sa capitalisation boursière grimper de 500 milliards de dollars. Car les investisseurs sont persuadés tout simplement que l’IA, c’est le nouveau pétrole, c’est le nouveau Graal. Alors la seule nuance, si je puis dire, dans ce tableau idyllique, c’est Apple. La société californienne pèse maintenant, c’est vrai, 3000 milliards de dollars en Bourse, c’est colossal. C’est l’équivalent du PIB, donc du revenu national d’un pays comme la France. Mots-Clés : question, Président, République, français, Premier ministre, indien, Elon Musk, patron, Tesla, sociétés technologiques, Apple, Microsoft, Meta, Alphabet, puissant, États, feu, PDG, entreprises, chefs d’État, évolution, société, dollars, valeur, refuge, actions, différence, majorité, temps, iPhone, iPad, Mac, Apple Watch, casque, réalité virtuelle, vision pro, abonner, services, écosystème, applications, commission, accro, système, monde, patron, dividendes, rachats d’actions, procédures, technique, gérants, fonds d’actions, hausse, valeurs technologiques, indice, Nasdaq, thématique, bulle, bourse. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
7/3/20234 minutes, 54 seconds
Episode Artwork

Quelques bonnes nouvelles sur le plan économique en cette fin juin…

Et si on terminait ce mois de juin sur une note positive ? Je me contente simplement de relater l’interview récente de l’économiste en chef de la banque américaine Goldman Sachs, la Rolls Royce des banques mondiales. Cet économiste en chef donne envie de partir en vacances le cœur un petit peu plus léger. Nous sommes à la mi-chemin de l’année 2023 et il faut garder en mémoire ce qu’on nous annonçait encore à la fin 2022 ou même au début 2023, par exemple la récession un peu partout. Or, la récession, à part l’Allemagne, nous l’avons évitée de peu, mais nous l’avons évitée. On nous avait annoncé une explosion du nombre de faillites et une hausse du taux de chômage. Six mois plus tard, nous pouvons constater que c’est le plein-emploi dans beaucoup de pays, y compris dans le nôtre, et nous avons même une augmentation du taux d’emploi, ce qui est une très bonne nouvelle également. N’oublions jamais que le travail, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Et puis l’inflation, c’était notre cauchemar éveillé en 2022. En juin 2023, l’inflation a quand même été divisée par deux dans beaucoup de pays en Europe, sauf, c’est vrai, au Royaume-Uni, mais là, c’est à cause du Brexit. Les Britanniques ne se sont pas rendu compte que leur politique d’isolement a fait fuir beaucoup de ressortissants d’Europe centrale, polonais, hongrois, et cetera. C’est la raison pour laquelle des tas de métiers comme chauffeur de camion ou serveur ne trouvent pas de candidats. Ce qui pousse évidemment les salaires à la hausse et donc l’inflation. Mais justement, qui dit inflation dit aussi hausse des taux d’intérêt. Là encore, on l’a vu, le rythme d’augmentation des taux est en train enfin de baisser. Et le consensus entre les économistes table encore sur deux hausses de taux en 2023, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis d’ailleurs. Et donc, comme le prédit l’économiste en chef de Goldman Sachs, les taux d’intérêt vont commencer à baisser vers la mi 2024. C’est une bonne nouvelle pour tout le monde… Mots-Clés : candidats, acheteurs, promoteurs, immobiliers, banques, privées, clients, acheter, obligations, entreprises, qualité, rendement, taux d’intérêt, fenêtre, opportunité, taux bas, rendement, livret d’épargne, monde, croissance, faible, Europe, Etats-Uni, économie, inflation, intelligence artificielle, doper, productivité, efficacité, scénario, croissance économique, travail, temps, productivité, tâches, automatisables, ennui, productivité, libre, salaire, égal, inégalité, réchauffement climatique, émeutes, France, centre, Bruxelles, raison, fer, journée, années, confiance, avenir, psychologie, Ingrid Bergman, bonheur, santé, mémoire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/30/20234 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

Et si devenir propriétaire de son logement est un rêve devenu inaccessible pour les jeunes Belges ? Voici quelques arguments

Les plus jeunes générations vont devoir dire adieu à un rêve. Le logement va en effet devenir inaccessible pour beaucoup de Belges et surtout les jeunes, ceux qu'on appelle les primo accédants. ce sera un rêve inaccessible et non pas plus difficile ou plus compliqué. Et la différence, elle est de taille. On sait qu'aujourd'hui environ 60 % des Belges sont propriétaires de leur logement, sauf à Bruxelles où c'est plutôt le rapport inverse, sachant que la grande majorité des habitants de la capitale sont locataires. Vu le prix du mètre carré. Mais donc ce rêve de devenir propriétaire s'éloigne chaque jour de plus en plus pour les jeunes générations. Alors la faute à qui? À la hausse des taux d'intérêt bien entendu. Les taux hauts sont censés casser l'inflation, mais en attendant, ils cassent surtout le moral des candidats acheteurs qui voient leurs mensualités grimper de manière déraisonnable. Il y a aussi les prix de l'immobilier qui se tassent sur certains segments ou dans certaines régions. Mais ce tassement n'est pas assez important pour compenser la hausse de la mensualité. Il faudrait en réalité une vraie baisse des prix, mais le marché ne réagit pas de la sorte. En effet, les vendeurs ne veulent pas vendre car ils estiment que le prix obtenu sera bradé et les acheteurs ne veulent pas acheter car ils espèrent que les prix vont baisser. Résultat la baisse a lieu, mais elle est étalée sur plusieurs années. Il n'y a donc pas de chute brutale qui pourrait être une opportunité pour la jeune génération. De plus, il est vrai que le prix du logement neuf a eu tendance à augmenter à cause des coûts de la construction qui suivent une pente ascendante. Et quant au marché secondaire, celui du logement ancien, il est soumis aussi à pression, ne serait ce que parce que les passoires thermiques et Dieu sait si c'est la majorité des logements en Belgique, ces passoires thermiques doivent être adaptés rapidement, sinon ces logements ne pourront bientôt plus être ni loués, ni même vendus. C'est le politique qui le souhaite. Alors c'est vrai pour des bonnes raisons, c'est à dire lutter contre le réchauffement climatique. Oui, sauf que ces travaux de rénovation, d'isolation, le jeune accédants à la propriété n'a pas les moyens de se les payer, surtout si la banque lui demande d'ajouter ces travaux dans son crédit immobilier, ce qui rend l'équation du financement encore plus complexe. Mots-Clés : banques, freins, mentionner , prêt, 100 % ,crédit , jeunes, candidats ,achat, fonds propres , parents , moyens , coup de pouce, constat, acheter , logement, promoteurs , construire, neufs, difficulté , permis de bâtir, hausse ,coûts, construction , taux d'intérêt, modèle économique, offre, demande, solvable, poste ,dépenses, contraintes, Belge, serrer la ceinture , payer , home sweet home, rêve, danger , politiques, risque , fracture , générations, légitime, anciens, dette publique, himalaya, environnement, pensions , financé, accès,propriété. Dans le dernier livre du docteur Laurent Alexandre, ‘’La guerre des intelligences à l'heure de ChatGPT’’,à un moment donné, il fait remarquer que la plupart de nos politiques sont analphabètes en matière de nouvelles technologies et n'ont pas compris que si eux vivaient encore avec le rythme du XIXᵉ siècle, le monde externe, celui des nouvelles technologies, lui allait très vite et ne leur laisserait pas de répit pour s'adapter à ce nouveau monde. Voilà l'inculture économique assez généralisée au sein du monde politique, sa cécité face aux réalités économiques, et cela en raison de leur emprisonnement au sein d'idéologies parfois mortifères. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/29/20234 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

Et si la fuite du chef de la milice Wagner illustrait en soi la décomposition de l’économie en Russie et la fuite des cerveaux ?

C’est la question que se posent clairement les élites économiques occidentales mais également russes. Le raisonnement des milieux économiques est assez simple, c’est que la milice n’aurait pas tenté son coup d’Etat si justement le chef de cette milice n’était pas lui-même convaincu que l’Ukraine était bel et bien perdue pour Moscou, comme d’ailleurs le relate mon confrère Jean-Marc Sylvestre, éditorialiste chez Atlantico.fr. Selon ses sources, si le chef de la milice Wagner a rebroussé chemin alors qu’il était en tout cas que ses chars étaient à 200 kilomètres des portes de Moscou, c’est d’abord et avant tout pour sauver son propre business, notamment son business en Afrique. Il a raisonné de la sorte, selon les milieux d’affaires cités par Jean-Marc Sylvestre, il n’avait que deux options. Soit obtenir un changement de gouvernance en Russie auprès de l’armée afin justement d’être mieux traité. Soit abandonner et se replier sur l’Afrique. Et c’est ce qu’il devrait faire. Alors j’utilise simplement le conditionnel, car d’ici là, comme vous le savez, un accident est vite arrivé, comme on le sait et surtout dans cette région-là. Déjà, rien que ce putsch avorté en dit long sur la décomposition au sommet de l’Etat russe. Mais le vrai problème de la Russie, il n’est pas là. Il est, comme le dit Jean-Marc Sylvestre, dans La fuite des cerveaux, plus de 1.300.000 personnes qualifiées ont quitté le territoire russe. Des ingénieurs, des techniciens pointus, des spécialistes du digital, des chercheurs, des médecins. Bref, la crème de la crème a déjà quitté le pays, ce qui pose des tas de problèmes de fonctionnement pour l’économie russe, d’autant que celle-ci n’arrive pas à recruter des gens qualifiés. À cause évidemment de cette fuite de cerveaux que je viens d’évoquer, et ensuite parce que la conscription obligatoire de salariés fait que le chômage est au plus bas en Russie. Le taux de chômage est inférieur à 4% et donc il y a des tensions. Et puis il ne faut surtout pas oublier que beaucoup d’oligarques ont quitté le pays. Alors les uns pour aller en Israël, d’autres pour la Turquie et davantage encore pour Dubaï. Mots-Clés : immobilier, Dubaï, Russes, fortunés, salariés, compétent, économie, russe, sanctions, occidentaux, pays, Inde, Chine, Turquie, nommer, embargos et notamment, pétrole, prix, bradé, revendre, prix du marché, Saoudiens, production, prix, or noir, Moscou, monde, exploit, problème, fuite, cerveaux, économie, histoire, putsch, avorté, Kremlin, lassitude, gagner, guerre, usure, épisode, Wagner, Ukrainiens, Poutine, direct. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/28/20233 minutes, 34 seconds
Episode Artwork

LinkedIn, la machine à récolter des informations sur le marché mondial de l’emploi où l’on apprend énormément sur nos comportements

LinkedIn est associé à la couleur bleue de l’application qui se trouve sur la plupart de nos téléphones portables. Mais en réalité, derrière cette appli, on retrouve la plus formidable machine à récolter de l’information sur le marché de l’emploi. Ce n’est pas pour rien que Microsoft a racheté cette pépite de la Silicon Valley en 2016 pour la modeste somme de 27 milliards de dollars. A l’époque, les commentateurs croyaient que cette somme était complètement délirante, une folie pure et simple. Et puis, quelques années plus tard, chacun a compris que Microsoft a fait au contraire une très belle affaire. La preuve ? L’an dernier, en 2022, cette plateforme de recrutement a dégagé en une seule année presque 14 milliards de dollars de revenus. J’en reviens à ce que peut nous donner comme information la masse de données qui se trouvent sur LinkedIn. Car n’oublions pas que chaque jour, 930 millions de personnes se connectent de par le monde et que les informations qu’elles laissent valent donc leur pesant de plutonium. De l’or donc. D’abord, les chiffres montrent que le marché de l’emploi a également ses cycles durant le COVID. Le nombre de personnes qui aspiraient à changer de job avait augmenté de 100% en certains mois et dans certains secteurs. C’est ce que dit Ryan Ross Lansky, le patron mondial de LinkedIn, sur la base de ce qu’il a comme chiffre. Et aujourd’hui, trois ans plus tard, qu’est-ce qu’on constate ? Comme nous sommes revenus à des niveaux similaires avant la pandémie, le marché de l’emploi a également ses hauts et ses bas. C’est une bonne nouvelle pour les employeurs le retour de la stabilité des employés et donc quelque part en cours. En revanche, ce qui est clair, c’est que la demande de télétravail est là pour durer. Là encore, avant, sur les 15 millions d’offres d’emploi postées sur LinkedIn, seulement 2% de ces offres étaient pour des emplois à distance avant le COVID donc. Puis ce chiffre a grimpé jusqu’à 21% en avril 2022 et aujourd’hui, nous sommes retombés à 12%. En clair, l’offre de télétravail n’est plus aussi élevée que durant la pandémie, mais plus élevée tout de même qu’avant la pandémie. Et chose intéressante à noter, les 12% d’emplois qui offrent le télétravail attirent 49% des candidatures, ce qui montre que la demande pour travailler à domicile, elle, reste forte trois ans après le COVID. Alors sur ce plan, les entreprises sont encore réticentes. On le voit bien avec les chiffres donnés effectivement par le PDG de LinkedIn. Car si pendant la pandémie, l’offre de télé de travail était montée à 21%, elle n’est plus que de 12% aujourd’hui. Donc la question c’est est ce que les entreprises n’écoutent pas les aspirations de leurs employés ? Mots-Clés : réponse, réticence, télétravail, chiffres, entreprises, valeurs, mine d’or, consultation, offres d’emploi, mots-clés, références, mission, postulants, confirme, antenne, marché, emploi, sélection, séduction, candidat, qualifié, employeur, génération Z, aspects, social, environnemental, exemple, type, génération, position, environnement, sujets, diversité, parité, intelligence artificielle, tâche, cols blancs, automatisé, séduire, employeur, postulant, question, remarque, compte, LinkedIn. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/27/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Economie de l’attention : Titan contre naufrage de réfugiés Méditerranée quand le traitement médiatique suscite la polémique

Le traitement médiatique de la disparition du sous-marin TITAN et les moyens démesurés pour tenter de le retrouver ont choqué en raison de l indifférence ou la maigre couverture médiatique du naufrage de centaines de réfugiés en pleine Méditerranée, une polémique liée à l’économie de l’attention. Toute l’attention a donc été accordée par les médias occidentaux au sauvetage du sous-marin touristique Titan en est donc la preuve supplémentaire. La forte médiatisation de cette très triste affaire surpasse, et de loin la médiatisation des migrants décédés en Méditerranée, cela choque pas mal de gens. Et d’abord au sein de la profession des journalistes. Plusieurs voix du métier se sont élevées pour déplorer le manque d’intérêt des médias occidentaux et américains, en particulier pour le destin des migrants échoués au large de la Grèce. Alors que la couverture médiatique de ce sous-marin Titan perdu dans l’Atlantique a requis des moyens médiatiques hors normes. D’ailleurs, le journaliste Alex Taylor a précisé sur son compte Tweeter que ce deux poids deux mesures soulevait un vrai problème déontologique dans la hiérarchie des journaux télévisés. Ayant relaté ces deux informations, il faut dire que la débauche médiatique pour sauver cinq personnes contre pas grand-chose pour sauver 750 enfants, femmes et hommes en pleine Méditerranée, en a choqué donc plus d’un. Mais faut il s’en étonner ou juste constater une dérive qui hélas existe depuis quelques années déjà ? D’abord, l’information obéit à des règles pas toujours très sympas. Les journalistes apprennent très jeune la règle du mort au kilomètre. Autrement dit, un ou des morts dans votre ville ont plus d’impact sur notre cerveau reptilien que des dizaines ou des centaines de morts au bout du monde. Et là, pas besoin d’explication pour comprendre la fascination des médias américains qui respectent donc à la lettre cette règle bien connue des journalistes. Mots-Clés : choc, débat, règle journalistique, chaînes de télévision ; continu, phénomène, machines, faim, prétexte, informer, public, direct, chaud, réalité, économie de l’attention, études, information, esprit reptilien, négatif, virale, positif, Jacques Attali, intellectuel, commentaire, médiatisation, sous-marin touristique, horrible, fait divers, époque, fascination, spectacle, mort, goût, illimité, riches, consommation, luxe, sensations fortes, passion, folie, puissants, sauver, intellectuels, drame médiatique, vestiges, Titanic, questions, réchauffement climatique, bateau de pêche, Méditerranée, catastrophe, pessimisme, autorités, politiques, économiques, rassurer, vivant, mesures, façade, monde, court terme, enfer, fenêtre de tir, fossoyeurs, assassins, petits enfants. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/26/20233 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

Le marché immobilier sous l’angle de l’allongement de la durée des crédits hypothécaires

Le Belge a de la chance : ses prêts hypothécaires variables sont protégés du pire. Ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays voisins. La France est un paradis peuplé de gens qui se croient en enfer. Alors cette phrase remarquable de l’écrivain Sylvain Tesson pourrait sans problème s’appliquer aux Belges. Encore une fois, je ne dis pas qu’il n’y a pas de souffrance, pas de difficultés, mais à force de regarder le trou dans le pantalon, on en oublierait presque qu’il y a un pantalon. Alors la preuve ? Pas plus tard que cette semaine, des millions de Britanniques découvrent qu’eux vivent vraiment en enfer. Alors à cause de qui ? Ou à cause de quoi ? Mais de l’inflation, elle ne retombe pas. Elle reste trop élevée en Grande Bretagne. Et donc la Banque centrale d’Angleterre a durci cette semaine pour la 13ᵉ fois d’affilée ses taux d’intérêt. Résultat le coût du crédit hypothécaire est au plus haut depuis quinze ans. Et alors ? En Belgique, c’est à peu près la même chose, non ? Pas du tout, car en Grande-Bretagne, comme dans d’autres pays comme l’Espagne, la Suède, l’Italie ou encore la Grèce, des pays où on va aller cet été, la majorité des ménages empruntent à taux variable. Et quand les taux augmentent, comme c’est le cas actuellement, régulièrement et vite, la hausse de la mensualité, elle fait mal, elle fait très mal. En Grande-Bretagne, 1,4 million de foyers britanniques risquent de perdre 20% de leur pouvoir d’achat à cause de la seule hausse du coût des crédits immobiliers. Et comme le montrent plusieurs enquêtes sur place, les citoyens britanniques, en tout cas la classe moyenne, rognent sur toutes les dépenses discrétionnaires. Pire encore, pas mal de ménages doivent recourir au crédit à la consommation pour faire face à la hausse de leurs mensualités. Et c’est là où j’en reviens à mon histoire d’enfer en Belgique. Notre pays, comme la France d’ailleurs, protège mieux ses citoyens. D’abord, nous avons la chance d’avoir l’indexation automatique des salaires qui, à défaut de compenser la totalité de la hausse des coûts, sert au moins d’amortisseur social. Et puis la législation belge fait que le Belge qui emprunte à taux variable est nettement mieux protégé que, par exemple en Grande-Bretagne. Mots-Clés : banque, obligation, simulation, scénario, pire, candidat, acheteur, Belgique, surprise, pays, mécanisme, impose, taux variable, doubler, taux initial, protection, enfer, mécanismes, protection, résultat, hausse, saisies, immobilier, Grèce, ménages, difficulté, Espagne, mensualités, Grande Bretagne, accès, population, état, classe moyenne, saigner, veines, la Manche, Belge, diminuer, mensualité, allonger, durée, prix, hypothécaire, constat, monde, normal, rembourser, peine, prison, réflexion, marché, logement, logique, mariage, divorces, formule, Figaro, endetter, discussion, week-end. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/23/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Le grand public et les jeunes s’informent plus via les réseaux sociaux que via les sites d’information

La gratuite des réseaux sociaux est en train de mettre en péril tous les abonnements payants. La guerre de l’attention a commencé il y a quelques années déjà. Notre attention, donc notre temps, vaut de l’or. Car pendant que nous croulons sur nos réseaux sociaux préférés, les algorithmes, eux, font leur boulot. C’est-à-dire qu’ils vendent notre temps d’attention aux annonceurs qui plus que jamais, en savent plus chaque jour sur nous grâce aux milliers de données que nous laissons en contrepartie de la gratuité de ces réseaux sociaux. Et c’est vrai que lorsque Patrick Le Lay, l’ancien patron de TF1, avait résumé dans les années 80 de façon choc, son métier, il avait osé dire qu’il vendait du temps de cerveau disponible pour Coca-Cola, et à l’époque, la phrase avait choqué tout le monde. Mais il avait juste dit la vérité. Et cette vérité est 1000 fois plus forte aujourd’hui avec les réseaux sociaux. La preuve cette semaine, l’information publiée par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, elle m’a attristé. Ça y est, c’est fait. La bascule est faite. Les jeunes et le grand public s’informent de plus en plus via les réseaux sociaux et notamment sur Tik Tok. Et cette étude, elle est très sérieuse. Elle est basée sur un sondage en ligne auprès de 94.000 personnes dans 46 pays. Résultats : c’est un format 30% via les réseaux sociaux, au détriment des sites d’information qui eux, ne recueillent que 22% de l’intérêt du grand public. C’est un triste constat pour moi, homme de média, car l’étude montre que Tik Tok et ses influenceurs ont aujourd’hui plus d’impact sur notre jeunesse lorsqu’il s’agit de s’en former que des journalistes ou des médias réputés. Alors vous comprenez mieux pourquoi nos hommes ou nos femmes politiques sont aujourd’hui assez hypocrites sur le sujet. D’un côté, c’est vrai, ils accusent Tik Tok d’être manipulés par la Chine et ils interdisent aux fonctionnaires de télécharger cette application. Et puis de l’autre, tous ces politiques sont sur Tik Tok, tout simplement parce qu’ils ne sont pas fous. Ils savent que c’est là où les jeunes vont s’informer s’ils se réveillent, si ce verbe est encore adéquat. En gros, ce sondage mondial de retard montre que les journalistes perdent de l’influence et que le grand public a un moindre appétit pour l’information en général et a même moins confiance, ce qui est un comble dans les médias que par le passé. Résultat avec l’inflation qui est encore très présente et son corollaire la baisse du pouvoir d’achat, la propension à payer de l’information reste faible. Pourquoi en effet s’abonner à un site d’information si je pense, à tort ou à raison, la trouver sur Tik Tok ou sur YouTube ? Mais cette montée en puissance des réseaux sociaux ne fait pas que de l’ombre aux journalistes et aux finances de leur média. Elle menace aussi des géants comme Amazon Prime, comme Disney plus ou encore Netflix. Là encore, une autre étude montre que notre temps n’est pas extensible… Mots-Clés : résultat, grand public, consommer, vidéo, gratuite, YouTube, stock, temps, Netflix, Disney, problème, plateformes payantes, ennemis, baisse, pouvoir d’achat, consommateurs, arbitrage, abonnement, payant, offre gratuite, réseaux sociaux, attention, conclusion, jeux vidéo, télévision, musique, type, Deezer, Spotify, chiffres, Fédération, internationale, industrie, phonographique, YouTube, Tik Tok, Facebook, Instagram, services, menace, géant mondial, streaming, musical, navigation, défilement, vertical, patron, époque, concurrent, plateformes, sommeil, éveil, champ de bataille, Mesdames, Messieurs, attention. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/22/20234 minutes, 50 seconds
Episode Artwork

Prendre du recul sur l'actualité et voir l’aspect positif occulté par les médias populaires et réseaux sociaux

Et si aujourd’hui on se donnait un coup de boost collectif ? Se donner ce luxe de sortir de l’actualité immédiate et souvent anxiogène pour prendre juste un petit peu de recul sur des nouvelles parfois, souvent morose. Alors le faire, ce n’est pas du tout refuser de voir. L’arrêter, c’est juste prendre de la hauteur et se dire qu’au fond, le pire n’est pas toujours certain, comme l’indiquait en sous-titre de son livre ''Le Soulier de Satin'', ce cher Paul Claudel. Cette pièce de théâtre n’est quasiment jamais jouée, car sa mise en scène nécessiterait une durée de 11 h. Et moi, je n’ai que quelques minutes pour prouver que le pire n’est pas toujours certain. Alors souvenez-vous, quand la bulle Internet a explosé l’année 2000, à l’époque, déjà, les Cassandre nous annonçaient la fin du monde occidental. Résultat, nous avons tous survécu malgré tout à cette crise. Et au-delà des faillites qui ont fait la une des médias, on oublie souvent que les survivants de cette crise s’appellent aujourd’hui Amazon, par exemple. En 2001, un an après donc, quelques terroristes à l’imagination débridée se sont mis dans l’idée de détourner des avions de ligne et de les encastrer dans les deux tours de Manhattan. Exploit et effroi mondial réussi. Là encore, l’émoi et la guerre qui en a suivi nous prédisaient un affrontement féroce entre les forces du bien et celle du mal. Et devinez quoi ? Nous avons fort heureusement survécu à cette horrible période, même si effectivement, des victimes innocentes ont payé le prix fort de cet horrible épisode de notre histoire contemporaine. Faisons encore un saut de puce vers 2008. Nouvelle crise provoquée cette fois par des financiers véreux américains et dénommés à l’époque crise des subprimes. Mot savant, juste pour dire que des financiers américains sans scrupule ont vendu des prêts hypothécaires à des citoyens américains insolvables et ont titrisés ces prêts hypothécaires alors titrisés. C’est un autre mot savant qui veut simplement dire qu’on a habillé ces prêts hypothécaires en valeurs mobilières et qu’on les a refourgués, passez-moi l’expression, aux financiers du monde entier qui, par l’odeur alléchée des rendements, n’ont pas été trop regardants. Et hop ! La crise financière, qui devait rester au départ localisée aux Etats-Unis, s’est répandue comme une traînée de poudre dans le monde entier. Enfin, presque, puisque l’Italie, étonnamment, n’a pas été trop prise dans cette crise des subprimes… Mots-Clés : ministre, Finances, Financial Times, banquiers, italien, anglais, produits, financiers, subprimes, crise, intermédiaire, histoire, humanité, magnifique, mode, récession, sauver, vies, pénible, collectivement, discours, guerre, Ukraine, Europe, plan financier, Russie, pouvoir d’achat, prix, sang, amis, ukrainiens, guerre mondiale, une rencontre, niveau, président chinois, secrétaire d’Etat, américain, Anthony Blain Keynes, superpuissances, trêve, croissance, chinoise, COVID, Chine, sanctions, exportations, Américains, dépendant, atelier, monde, puces électroniques, Taïwan, sujet, pays, acheter, découplage, nations, rabiot, liste, crises, personne, temps, experts, bienveillant, fin du monde, résilience collective, Homo Sapiens, carte. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/21/20234 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

Quand le télétravail et l’intelligence artificielle pèsent sur le marché de l'emploi

Si vous vous demandez pourquoi l’inflation ne baisse pas aussi vite que prévu, et même si la décrue est là, effectivement, eh bien ne cherchez pas un coupable, ce n’est pas le prix de l’énergie qui semble résister. Ce ne sont même pas les marges de certaines entreprises qui ont profité de l’inflation pour majorer leurs prix au-delà de la hausse de leurs coûts. La véritable cause de l’inflation, tenez-vous bien, c’est la chanteuse Beyoncé. C’est la Banque centrale de Suède qui a fait les calculs et qui estime que les deux concerts de la chanteuse américaine organisée à Stockholm au début de ce mois ont fait augmenter à eux seuls les prix des nuitées d’hôtel et les prix des restaurants. Et c’est le très sérieux Financial Times qui relate cette histoire qui, à mon avis et je l’espère, est unique à la Suède. Je l’espère, parce que Beyoncé est en tournée européenne et je ne vois pas la Banque centrale commencer à augmenter ses taux d’intérêt pour lui interdire de chanter devant ses fans. Ça n’aurait pas un grand effet, je vous l’assure. En revanche, un sujet plus sérieux, c’est le télétravail. C’est vrai qu’on en parle plus car il est entré dans les mœurs depuis l’arrivée du COVID. Alors les salariés, c’est une évidence, plébiscitent le télétravail et certains patrons, il faut l’avouer, font avec, à défaut d’être extrêmement enthousiaste. De toute façon, comme le marché de l’emploi est très tendu, alors que l’économie n’est pas au mieux de sa forme, le rapport de force est en faveur des candidats, surtout les candidats qualifiés. Et n’importe quel DRH vous le dira. Nous sommes passés d’un marché du travail de la sélection à un marché du travail de la séduction. Il faut donc désormais séduire les candidats pour les inciter à bien vouloir venir travailler chez vous. Et le télétravail est un atout, bien évidemment. Sauf qu’aujourd’hui, avec le recul, certaines études montrent que le télétravail ne favorise pas la créativité. On s’en doutait, mais là, c’est vérifié, et notamment selon l’université américaine de Stanford. Les outils de communication à distance ont un impact négatif sur la créativité des entreprises. L’étude parle même d’une diminution de 13% des idées créatives en visioconférence, comparées à des réunions en face-à-face. Mots-Clés : surprise, scientifique, chef d’entreprise, innover, inventeur, garage, travail, équipe, siège de l’entreprise, potentiel, attraction, personnes, capital, social, tendance, évaluer, présentiel, compte, aptitude, partager, idées, écouter, compte, opinions, avis, bâtiment, capital social, encadrement, étude, consultant, McKinsey, , intelligence artificielle, automatiser, cadres, cols blancs, rapport, prudence, conclusions, panique, travail, demain, job, activité, politique, libéraux, Nicolas Sarkozy, commentateur, Marc Fiorentino. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/20/20234 minutes, 29 seconds
Episode Artwork

Limiter le nombre de vols par citoyen

Le monde entier est au rendez-vous au Bourget cette semaine. C'est là qu'a lieu en ce moment le plus grand salon de l'aéronautique au monde. Seulement voilà, aujourd'hui l'aviation est l'objet de critiques de la gauche radicale et écolo. Un ingénieur écolo préconise de ne prendre l'avion que 4 ou 5 fois dans sa vie. C'est drastique, mais c'est la seule solution pour atteindre nos objectifs de réduction d'émission de CO2 en vue de limiter la hausse des températures. L'aviation, c'est vrai, doit se décarboner à vive allure. C'est une évidence et c'est même une exigence. Mais il faut aussi rappeler qu’elle a une surface médiatique inversement proportionnelle à sa pollution. En effet, l'aviation ne représente que 2,5 % des émissions de CO2 d'origine humaine. C'est peu dans l'absolu par rapport à la pollution du logement ou encore de la voiture. Mais c'est vrai, c'est encore trop. Parmi les trois thèmes choisis cette année par le Salon de l'aviation du Bourget, il y a évidemment le thème de la décarbonation. Tous les industriels qui sont là-bas sont alignés pour venir avec des solutions technologiques qui permettront le zéro net émissions pour l'horizon 2050. Le Bourget est d'ailleurs très, très fier d'annoncer que plus de 300 start up venues du monde entier seront à Paris cette semaine pour montrer leurs solutions, notamment en matière de décarbonation. Alors ça aussi, c'est une première mondiale. Tout comme la voiture neuve est devenue maintenant un produit de luxe, c'est une évidence, l'aviation de demain le redeviendra aussi. Car, à défaut de nous interdire de voler plus de quatre fois, en tout cas tout au long de notre vie, ces nouvelles solutions de décarbonation de l'aviation coûteront de l'argent et auront un impact à la hausse sur les prix des billets d'avion.
6/19/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Les investisseurs en bourse, des profiteurs qui gagnent de l’argent qui n’est pas taxé, un scandale selon un homme politique belge mais ce raisonnement est faux

Il y a un homme politique belge qui s’amuse sur TikTok à faire croire qu’il y a des gens qui ne font rien, qui en plus gagnent de l’argent presque en dormant. Il vise bien entendu les personnes qui achètent et vendent des actions en Bourse et se font des gains de 2 ou 3000 € chaque jour, dit-il. Et en plus sans payer d’impôts puisque c’est connu en Belgique, il n’y a pas d’impôt sur les plus-values, ce qui pour lui est un véritable scandale. Car à côté de cela, dit-il, l’humble travailleur, celui qui se lève à l’heure du laitier et se tape les embouteillages matinaux, est rapidement taxé sur son labeur à plus de 45%. Je devine bien à qui est destiné ce genre de vidéo, mais son contenu est faux, archi faux. Et comme souvent sur Tik Tok, quand un homme politique, quel qu’il soit, n’a pas de contradicteur devant lui pour le ramener au sein du cercle de la raison, il dit des bêtises. D’abord, je ne connais personne qui gagne systématiquement en bourse. Ça se saurait si c’était le cas. En 2022, juste pour vous citer un exemple, la plupart des indices étaient dans le rouge vif. C’était du moins 50%, du moins 60% 100. Et je n’ai pas vu de vidéo de cet homme politique venir plaindre ces pauvres citoyens rentiers comme il les appelle. Ensuite, cet argent lorsqu’il est investi en Bourse, mais c’est de l’épargne. Autrement dit, c’est le résidu, ce qui reste d’un revenu professionnel lorsqu’il a déjà été taxé. Ce n’est pas de l’argent investi en Bourse qui tombe du ciel. Et dire qu’il n’y a pas de taxation. Mais c’est faux. Il y a le précompte mobilier sur les dividendes de 30% et les taxes sur les opérations de Bourse qui ne sont pas négligeables. Et en cas de décès, les avoirs mobiliers de ce vilain rentier comme l’appelle cet homme politique, ils tombent automatiquement dans la masse successorale et seront donc taxés. Dire qu’il n’y a pas de taxation sur le capital en Belgique, c’est faux. Mots-Clés : politique, vidéo, problème, réseaux, asociaux, mensonge, vérité, miner, démocratie, récepteurs, message, codes, déchiffrer, message, biaisé, euphémisme, actualité, raison, bourse, temple, argent, reins solides, nerfs d’acier, épargnants, spéculateurs, indigne, faux, déconvenue, secret, baisse, cours, déculottée, vendeurs, découvert, baisse des cours, raisonnement, 2023, difficile, crédit, disponible, inflation, crise énergétique, envahisseurs, pactole, Wall Street, indice, SNP 500, l’indice le plus important de Wall Street, niveau, pertes, action, Nvidia, société, puces électroniques, intelligence artificielle, milliards, dollars, valeurs, méta, Facebook, Tesla, discours, soupe populaire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/16/20235 minutes, 8 seconds
Episode Artwork

L’Europe va réglementer l’intelligence artificielle, deux visions extrêmes s’affrontent

Le commissaire européen Thierry Breton, un ancien homme d’affaires, vient de rendre hommage au Parlement européen en disant ni plus ni moins que nous avons l’un des parlements les plus compétents au monde en matière de numérique. Et il a raison, car c’est ce même Parlement européen qui a donc avalisé, ce mercredi, un projet de réglementation de l’intelligence artificielle. Maintenant, les négociations pourront démarrer avec les États membres et la Commission européenne. Et elle espère qu’elle aura trouvé un accord sur cette réglementation de l’IA, donc de l’intelligence artificielle, avant la fin de l’année 2023. Ce qui laisserait aux entreprises concernées à peu près deux ans pour s’adapter, puisque l’idée est que cette législation puisse entrer en vigueur en 2026. Après-demain, donc. D’autant que si l’intelligence artificielle fascine, elle inquiète aussi. Et donc le rôle de la Commission n’est pas tant d’interdire évidemment cette révolution technologique, mais plutôt de l’encadrer. C’est vrai que quand l’intelligence artificielle sert à détecter plus tôt que prévu certaines maladies, des cancers ou que sais-je, personne n’y trouve rien à redire. Mais quand cette intelligence artificielle couplée à la reconnaissance faciale peut briser l’anonymat et entraîner certains gouvernements dans des dérives autocratiques. Ça fait effectivement très peur. Alors les plus technophiles diront qu’une fois de plus, l’Europe mène une guerre perdue d’avance. Le commissaire Thierry Breton a bien résumé récemment auprès des médias, vous avez d’un côté la voie chinoise vis-à-vis des technologies et qu’elle est autocratique, autoritaire. Elle cherche à encadrer également l’intelligence artificielle. Alors officiellement, c’est pour s’assurer qu’elle est conforme aux valeurs socialistes de la Chine. En réalité, c’est pour s’assurer d’un meilleur contrôle de sa population. Et l’autre extrême du spectre, vous avez les Etats-Unis qui ont encore une approche trop laxiste, comme le dit lui-même le commissaire européen Thierry Breton. Et c’est vrai que les Américains sont aussi conscients des dangers de l’intelligence artificielle. Le président américain Joe Biden a réuni les principaux acteurs de l’intelligence artificielle à la Maison-Blanche pour leur rappeler leur devoir éthique, leur devoir déontologique. Mais à part cette rencontre, ils ont du mal, on le voit bien, à légiférer sur le sujet, ne serait-ce que parce qu’ils ont peur. Parce que les États-Unis, c’est vrai, ont une avance sur le monde entier en matière d’intelligence artificielle, ce qui leur donne un avantage compétitif colossal sur le reste des nations. Mots-Clés : anciens, président, patronat italien, États-Unis, innover, Chine, copie, Europe, réglement, adage, années, honnête, enjeux, différents, version, grand public, Judge Pity, invention, société américaine, interdire, encadrer, modèle, monde, précurseurs, réglementation, entreprises, scientifiques, institutions, Djibouti, pays, encadrement n’est, strict, spécialistes, docteur, Laurent Alexandre, dirigeants politiques, Chat GPT, pays sous développés, Zimbabwe, enfants, pauvre, choquer, esprits, méthode, politique, médiatique, marque de fabrique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/15/20234 minutes, 50 seconds
Episode Artwork

Rester locataire en Wallonie et à Bruxelles

Les ventes de voitures neuves ne sont pas au beau fixe, en tout cas pour les particuliers, car ces derniers ne s'y retrouvent plus dans toutes ces différentes motorisations. Et comme en plus les réglementations fiscales changent, que le prix de ses voitures a méchamment augmenté, ou que simplement l'accessibilité à certaines villes est devenue impossible pour certaines motorisations, le résultat c'est que les particuliers s'abstiennent d'acheter une voiture neuve pour le moment. Pour le logement, la question ne se pose pas. Tout le monde a envie de devenir propriétaire, surtout les plus jeunes d'entre nous. Sauf que les derniers chiffres risquent aussi de susciter un début de réticence à l'achat d'un bien immobilier. Pour quelles raisons ? Parce que d'après les simulations réalisées par un consultant, il faut désormais deux fois plus de temps pour amortir un achat immobilier qu'il y a trois ans. Il faut, d'après cette simulation, compter six ans à Bruxelles et sept ans en Wallonie pour que le bien immobilier soit rentabilisé. Si vous êtes convaincu de la véracité de ces chiffres, mais que vous souhaitez malgré tout acheter un bien immobilier, vous n'avez plus le choix, vous ne pouvez plus divorcer de votre conjoint. Je dis ça parce que c'est bien connu des banquiers, les jeunes acquéreurs discutent parfois des heures et des heures pour savoir si leur prêt aura une durée de 15 ans, 20 ans ou 25 ans, alors qu'hélas, la durée moyenne réelle d'un crédit hypothécaire, elle est de l'ordre de sept ans environ. Principalement à cause du divorce. Et donc c'est l'autre leçon de cette étude, si vous avez une brique dans le ventre, comme la plupart des Belges, vous devez donc vous projeter davantage dans l'avenir. Et si vous envisagez de changer de logement pour avoir plus d'enfants, par exemple, ou si vous comptez tout simplement vous expatrier un jour prochain, mieux vaut rester locataire. En tout cas en l'état des choses. Si le marché immobilier devait baisser, il est clair, d'après les simulations, que le délai de rentabilisation sera encore plus grand en cas de baisse des prix de l'immobilier résidentiel de 10 % par exemple en 2024. L'amortissement de l'achat ferait qu'il faudrait 14 ans pour le rentabiliser, si vous habitez en Wallonie, et 12 ans à Bruxelles. Mais une telle chute de 10 %, par exemple, est improbable parce que le logement n'est pas une action cotée en bourse. Lorsque les prix baissent, les vendeurs refusent de vendre. Ce sont d'abord le nombre de transactions qui chutent et donc la chute des prix s'étale sur plusieurs années. Elle n'est donc pas aussi brutale que sur la Bourse. Et n'oublions pas qu'en Belgique, l'écrasante majorité des emprunts hypothécaires sont à taux fixe. Et quand l'inflation grimpe, c'est un gain de pouvoir d'achat pour ces ménages endettés, vu qu'ils bénéficient par ailleurs de l'indexation automatique des salaires. Nous ne sommes pas en Espagne, ni en Grande-Bretagne, où la plupart des prêts hypothécaires sont souvent à taux variable. Thanks God! --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/14/20234 minutes, 13 seconds
Episode Artwork

La guerre continue et les taux d’intérêt ne baissent pas, mais la Bourse n’a plus peur et reste très optimiste !

L’indice de nervosité est à son plus bas niveau : celui d avant le Covid et l’Ukraine. Et la question que se posent les personnes qui ont un petit peu ou beaucoup d’argent investi en Bourse, c’est est-ce que l’été sera chaud ? Cette question, c’est une bénédiction pour les quotidiens et hebdomadaires économiques. Sans oublier la lettre d’information spécialisée dans les questions boursières. A défaut de pouvoir vraiment répondre à la question, ce qui n’est pas simple, cette question vend du papier. Si j’en crois l’excellent commentateur boursier Marc Fiorentino, l’été pourrait être calme. Parce qu’il a remarqué que l’indice de nervosité ou si vous voulez l’indice de peur de la bourse, ce fameux VIX comme on l’appelle, est à son plus bas niveau depuis janvier 2020. Je rappelle qu’en janvier 2020, il n’y avait pas de COVID, il n’y avait pas de guerre en Ukraine, il n’y avait pas de hausse des taux d’intérêt et pas d’explosion de l’inflation. Ça veut dire quoi si ce n’est que la bourse parie donc sur une accalmie. C’est étonnant car sauf si je suis mal informé, la guerre en Ukraine, elle continue toujours. Les taux d’intérêt sont toujours en train de monter. Et j’ajouterais même qu’il y a depuis peu des craintes de récession en Europe. Et quand aux Etats-Unis, les craintes de faillites bancaires sont encore dans tous les esprits. Mais justement, par quel esprit sain cet indice de la peur, de la nervosité est-il tombé à son niveau d’avant le COVID, d’avant la guerre en Ukraine ? Réponse de Marc Fiorentino, d’ailleurs partagée par bien d’autres experts, les investisseurs tablent sur le fait que le pic de l’inflation est derrière nous. Première bonne nouvelle. Ensuite, parce que ces mêmes investisseurs parient sur le fait que les taux d’intérêt vont commencer à baisser à partir de 2024 l’année prochaine. Et last but not least, ces investisseurs estiment que l’économie ralentit suffisamment, en tout cas assez pour que l’inflation puisse baisser. Autrement dit, l’inflation tue l’inflation, mais pas trop que pour détériorer la situation des entreprises. Mots-Clés : options, investisseur, illusion, atterrissage, calme, tempête, hypothèse, fabricant, puce, électronique, Nvidia, milliards, dollars, valorisation, hausse, phénomène, psychologique, avidité, FOMO, Fear of missing out, monde, intelligence artificielle. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/13/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Les États-Unis vont s’éloigner de l’Europe dans le futur car l’élite américaine sera d’origine chinoise et indienne

L’interview croisée d’Emmanuel Todd dans le quotidien Le Figaro : Alain Minc, intellectuel libéral bon teint, était face à Emmanuel Todd, un excellent historien, plutôt classé à gauche. Première remarque intéressante d’Alain Minc au fond, l’Europe se construit toujours sous la menace. Nous croyons tous que l’Europe est née avec la volonté de fer de Jean Monnet et quelques-uns de ses disciples. Eh bien non, elle est née grâce à Staline et à ses menaces sur notre vieux continent. Alain Minc précise que Vladimir Poutine est également une sorte de nouveau père de l’Europe, car c’est grâce à lui et à ses menaces que l’Allemagne a donc cessé de lorgner vers les pays de l’Est et rapprochée de l’Europe de l’Ouest et des Etats-Unis. Et si nous nous sommes rapprochés des Etats-Unis, c’est parce que nous n’avons pas les moyens militaires de nous défendre par nous-mêmes. Ce sont les Etats-Unis qui tirent les marrons du feu de cette guerre en Ukraine et ce sont eux qui font le plus grand effort militaire en Ukraine. Et c’est là où l’interview croisée devient passionnante. Pour l’historien Emmanuel Todd, pas du tout. Nous n’étions pas menacés par la Russie. Pour lui, c’est du pipeau pour le grand public ou les médias, dans le sens où, selon lui, les Russes ne menaçaient pas l’Europe occidentale, vu la disproportion des forces conventionnelles entre l’OTAN et la Russie. Pour lui, la vraie raison de cette guerre, c’est que les Etats-Unis ne voulaient pas d’une domination allemande sur l’Europe. Les Etats-Unis redoutaient une mise en complémentarité de l’industrie allemande et des ressources énergétiques russes. Le rapprochement entre Moscou et Berlin aurait signé l’expulsion des Anglo saxons du continent. Et donc les Etats-Unis ont donc fait exploser le gazoduc Nord Stream, qui associait donc la Russie à l’Allemagne. De son côté, Alain Minc remarque que les Etats-Unis sont en train de changer sur le plan de la géopolitique, changement qui vient principalement de la démographie : les Etats-Unis d’Amérique ont été fondés par des Européens, souvent des Britanniques, des Allemands ou des Néerlandais, et l’élite américaine est donc resté proche de l’Europe au fil du temps. Mais demain, les Américains d’origine chinoise auront remplacé les white anglo saxons protestants. Ce qu’on appelle les WASP et les Américains d’origine indienne auront remplacé la communauté juive. Selon Alain Minc, la carte stratégique des Etats-Unis ne sera plus une carte occidentale ou pro occidentale. L’élite américaine de demain sera asiatique, surtout chinoise et indienne. Et pour eux, l’Europe, c’est juste un continent de vieux avec lequel ils n’ont aucun lien ancestral. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/12/20233 minutes, 48 seconds
Episode Artwork

Baisser la mensualité des crédits hypothécaires en proposant des prêts d’une durée plus longue, des doutes sur l’utilité…

Dans le dernier rapport de notre Banque nationale sur la stabilité financière de notre pays, il préconise et incite même les banques belges à ne plus se montrer timides et donc ne pas hésiter à proposer des crédits hypothécaires d’une durée de plus de 20 ans. Alors la demande est évidente. Comme les taux d’intérêt sont plus élevés aujourd’hui qu’hier et que les prix de l’immobilier restent encore trop élevés, de nombreux ménages, surtout les plus jeunes et surtout ceux et celles qui n’ont pas de parents assez fortunés pour leur donner un petit coup de pouce. Toute une frange de la jeunesse se retrouve aujourd’hui interdite d’accès à la propriété immobilière. La Banque nationale, jusqu’à présent, ne poussait pas à ce que les banques belges prêtent au-delà de 20 ans, car les taux d’intérêt étaient très bas. Mais aujourd’hui, vous le savez, ce n’est plus le cas. D’où ce changement de discours pour inciter les banques commerciales à en quelque sorte jouer un rôle social, vu qu’en allongeant la durée des prêts hypothécaires, on diminue du même coup la mensualité à payer par ces jeunes ménages en désir d’achat immobilier. Alors c’est vrai, a priori, dit comme ça, on ne peut qu’applaudir. En réalité, c’est mon côté piquant qui ressort. Je me pose quand même plusieurs questions. Mots-Clés : couples, acheter, question, taux, durée, prêt hypothécaire, Suisse, banquiers, réalité, Belgique, divorce, Europe, philosophique, penseur, tort, raison, esclavagisme, salariat, embouteillages, remboursement, garant, société, paix sociale, personnes, endetté, révolution, vision, politique, âge, jeune, révolutionnaire, Jean-Claude Brazil, Exit, social, brique, aveu, constat, échec, logement, abordable, vert, mensualité, solution, pyramide, spécialiste, villes, intelligence, pollution, édiles communaux, permis de bâtir, bombe, social, économistes, hommes d’affaires, COVID, Ukraine, entreprise, Robin Ries, gains, pouvoir d’achat, loyers, prix.--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/9/20234 minutes, 47 seconds
Episode Artwork

Peut- on vivre en Belgique avec une hausse des températures de 4 degrés comme c’est prévu par le scénario extrême du GIEC ?

Question pourrons-nous vivre en Belgique ou en France avec une température à plus quatre degrés ? Je fais allusion au scénario extrême du GIEC, mais la question reste bonne. On sait qu’à ce niveau de température, des villes comme Venise ou Alexandrie auront disparu. A Bruxelles ou Paris, nous aurons le climat à peu près de Seville. D’où la question peut-on vivre économiquement avec ce réchauffement ? Alors en Belgique, en France, dans le nord de l’Europe en général, la réponse est oui. La preuve, tout le monde a été à Séville. C’est une ville dynamique, il y a une vie culturelle, il y a une vie économique, il y a des usines. Et donc la réponse pour nous, en tout cas au Nord, elle est oui. Et nous pourrons même cultiver des légumes et des fruits du Sud, si je puis dire. Mais la question qui vient est plus déplaisante. Qu’en est-il des pays du Sud ? Ceux qui seront frappés de plein fouet par la canicule ? Resteront-ils sagement chez eux ou légitimement ? N’iront-ils pas au Nord pour fuir justement des contrées devenues invivables ? Bonne question, n’est ce pas ? Alors je me pose d’ailleurs au passage la question de savoir comment l’immobilier au sud de l’Espagne, au Portugal, à Marrakech va se comporter. Alors là, pour le moment, ça tient. C’est même très à la mode. Mais demain ou après-demain ? Alors je ne comprends pas non plus l’engouement pour l’immobilier à Dubaï entre le mois de mai et fin octobre. C’est la fournaise la plus complète. Dès à aujourd’hui, on tourne souvent autour des 50 degrés. Mots-Clés : taxi, époque, Pakistan, Philippines, prévisions, GIEC, immobilier, Russe, riche, Ukrainien, rebooster, marché, crises, offre, logement, croître, désert, blocage, espace urbain, prix, mètre carré, offre, résident, technique, Chinois, nuage, ensemencement, questions, réponses, chamanisme, technologique, politique, autruche, Miami, région, risque, plan climatologique, dynamique, immobilier, resto, branché, argent, gouverneur, New-Yorkais, hausse, taxes, Big Apple, New-York, oligarque, financiers, avantages fiscaux, anonymat, long terme, fortune. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/8/20234 minutes, 22 seconds
Episode Artwork

L'or brille de mille feux en ce moment, mais pourquoi et pour combien de temps ?

Et si nous parlions de l’or ? Ne pas en parler serait d’ailleurs un crime, car pour le moment l’or brille de 1000 feux. Et comme cette relique barbare, comme l’a surnommé d’ailleurs l’économiste Keynes, a de tout temps attiré notre regard. Je voulais simplement vous signaler que le métal jaune est en pleine forme. Il tourne d’ailleurs aujourd’hui autour de 2000 $ l’once, soit 1820 €. Alors ce seuil n’est pas vraiment nouveau. C’était le seuil que l’or avait atteint lorsque le COVID avait grippé l’ensemble de nos économies. Et ce seuil avait de nouveau été atteint quand notre ami Poutine a décidé d’envahir son voisin ukrainien. Mais cette envolée n’a duré que le temps d’un feu de paille. Pourtant, aujourd’hui, le métal jaune est à nouveau en pleine forme. Avant de poser la sempiternelle question : est-ce que ça va durer ? La première question à se poser, en tout cas selon moi, c’est pourquoi cette bonne tenue de l’or, alors que le défaut principal de l’or, c’est de ne pas rapporter d’intérêts ni de dividendes. Alors son seul intérêt sans jeu de mots, c’est donc la hausse de son cours. Et comme toujours, les explications pour justifier la bonne santé de l’or, c’est la mauvaise santé des autres et par exemple des banques. Je ne dis pas que les banques sont en mauvaise santé, que du contraire. Leur dernier bilan montre qu’elles sont en pleine forme. Mais tout de même, les faillites bancaires aux Etats-Unis, le rachat in extremis du Crédit Suisse par son compatriote UBS montrent aux investisseurs qu’il y a tout de même encore des doutes sur la santé de certaines banques. Par prudence, certains achètent de l’or juste au cas où. Alors l’autre explication de la bonne tenue de métal jaune tient à l’effondrement du cours des cryptomonnaies. Tous les gourous de ces monnaies parallèles sont aujourd’hui sans le sou et leurs arguments selon lesquels les cryptomonnaies seraient insensibles à la hausse des taux d’intérêt ou seraient des alternatives aux monnaies officielles, donc corrompues par nos États, tout ça n’a pas tenu très longtemps. Et encore moins après quelques faillites de plateformes de cryptomonnaies. Mots-Clés : suicide, crédulité, fortune, argument, achat, banques centrales, pays, diversifier, avoirs, financier, portefeuille, tonnes, logique, cours, métal jaune, eau, Russie, pays en voie de développement, tensions, Europe, Etats-Unis, sanctions, geler, dollars, euros, livres sterling, Chine, mésaventure, Taiwan, valeur refuge, actif, géopolitique, milliardaire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/7/20234 minutes, 25 seconds
Episode Artwork

Apple se lance dans la réalité virtuelle via un nouveau casque très design, quelle est l’utilité de ces soi-disant innovations technologiques ?

Le nouveau casque de réalité virtuelle à 3499 $ présenté hier en grande pompe, ce casque au design très chic, proche d’ailleurs des lunettes de ski, ne sera disponible qu’en 2024. C’est un lancement qui a plutôt étonné le petit monde technologique. D’abord parce qu’il va à l’encontre de la tendance du moment, à savoir qu’aujourd’hui on ne parle que d’intelligence artificielle. Et ensuite parce que la réalité virtuelle, on pensait que c’était mort ou quasiment. Cet univers parallèle tant vanté par Mark Zuckerberg n’était au final qu’une diversion pour détourner le regard du fait que Facebook, alias Meta, était devenu un colosse aux pieds d’argile. Alors non seulement son audience est en train de vieillir, mais encore sa filiale la plus dynamique, c’est-à-dire Instagram, souffre de la concurrence de TIK TOK. Donc, pour détourner l’attention des investisseurs, Mark Zuckerberg aurait abattu sa carte maîtresse, le métavers. Il a beau être l’un des hommes les plus riches du monde, je ne vois pas Mark Zuckerberg s’amuser à dilapider dix ou 15 milliards de dollars juste pour convaincre le monde entier que l’avenir sera demain dans le métavers, le fameux monde virtuel qu’il essaye de nous vendre en vain, et cela depuis plus d’un an. Je dis en vain, car ce métavers est dépeuplé moins de 200.000 utilisateurs selon certaines études et même les chercheurs, en charge de ce monde virtuel à conquérir, ont démissionné de leurs postes. Faute d’y croire eux-mêmes. Et même les annonceurs ont fini d’ailleurs par bouder le métavers. Autant Facebook a d’abord créé une audience, fabriqué une audience gigantesque qu’elle a vendue ensuite aux annonceurs, ce qui est logique sur le plan économique. Ici, dans le métavers, il n’y avait personne ou presque. Et malgré tout, quelques annonceurs alors sans doute victimes de la mode ou de substances hallucinogènes, s’y sont quand même lancés, comme l’écrivent mes confrères des Echos. Ben c’est un peu comme si un magazine avait déjà de la publicité, mais sans article. Bref, le monde à l’envers. Et donc voir Apple se lancer aussi dans la réalité virtuelle étonne et la question reste pendante : que va faire Apple dans ce monde ? Mots-clés : casques, beaux, utilité, écosystème, message, iPhone, révolutionnaire, marché, 2007, applications imaginées, communauté, développeurs, succès, Apple Store, 2024, développeurs, reproduire, exploit, univers, virtuel, question, éditorialiste, Eric Le Boucher, Bitcoin, technologies, utile, Unesco, défis, éducation, eau, réchauffement climatique, innovations, contemporain, divertissement, manipulation, émotions, intérêts, attention, vendre, données, annonceurs, monde réel, monde virtuel, peu importe, capitalisme, surveillance, chercheurs, développer, intelligence artificielle, professeurs, médecins, journalistes, aide, meilleur, performant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/6/20234 minutes, 36 seconds
Episode Artwork

Après un hiver doux et trop sec, un été sous tension en matière de pénurie d’eau ? Les répercussions d’une sécheresse à venir

Il fait beau, très beau. Une météo pareille, c’est évidemment toujours très bon pour le moral, mais elle montre aussi la puissance de la météo sur notre avenir économique et sur notre avenir tout court. L’hiver doux que nous avons vécu nous a permis de ne pas souffrir de l’embargo volontaire contre la Russie. Et avec le recul, nous nous sommes tous dits ouf ! Le pire ne s’est donc pas produit, contrairement à ce que nous prédisaient nos experts en catastrophes. Seulement voilà, un hiver doux, c’était aussi un hiver exceptionnellement sec. Et c’est là où j’ai l’impression que l’actualité nous a fait un pied de nez. Comme si le mal que nous avons évité a été remplacé par un autre. En effet, le résultat, c’est qu’après, en été 2022, assez dévastateur sur le plan climatologique, plusieurs pays de l’Union européenne se préparent déjà à un été très difficile. La plupart des pays du sud de l’Europe ont déjà soif d’eau. 19 départements, par exemple en France, présentent des risques de sécheresse estivale du fait que les nappes phréatiques sont au plus bas et ont donc été classées au niveau d’alerte de crise. La couverture neigeuse dans les Alpes est également sous la moyenne et les grands fleuves européens, comme le Rhin, le Rhône ou encore le Pô ne pourront donc pas compter beaucoup sur beaucoup d’eau de fonte au cours de l’été à venir. C’est évidemment une bien mauvaise nouvelle pour l’agriculture. En Italie, cette sécheresse précoce menace même le made in Italy. C’est vrai que la production d’huile d’olive a chuté de 37%. Et comme la production laitière a également baissé, elle a des répercussions sur la fabrication du parmesan. Mais des fleuves au plus bas ont aussi une implication négative sur la navigation fluviale qui, je le rappelle, est extrêmement importante pour l’économie allemande. Rappelons aussi que la sécheresse a aussi un impact négatif sur l’approvisionnement en électricité. Je veux vous alerter sur le fait que la bataille de l’eau a déjà démarré et dans un avenir prochain, c’est vrai que chaque goutte d’eau sera importante. Alors heureusement, des solutions existent… Mots de passe : exemple, gestion, ressources, eaux existantes, changement, méthodes, agricoles, sélection, plantes, adaptée, pays, modèle, Israël, ressource stratégique, population, mode européen, américain, climat, semi-aride, France, recycle, eaux usées, Italie, Espagne, dessein, pays agricoles, sud de l’Europe, leçons, habitude, réponse, question, scientifique, Nasa, écrivain, réalisateur, Marc Dugain, journal, Les Échos, confinement, règle, multiplication, épidémies, chaleur, été, enfermé, proverbe, malien, occidentaux, heure, temps, peur, nord, sud, chute, production, Floride, prix, jus d’orange, pétrole, caviar, jouer, collectivement. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/5/20234 minutes, 15 seconds
Episode Artwork

Le prix est devenu le premier critère de choix d'un achat

Il y a parfois des signaux faibles qu'il vaut mieux voir avant d'être dépassés par les événements. Mes confrères du quotidien économique français Des Échos ont donc attiré mon regard sur un phénomène aussi bien français que belge et pour tout dire international. Et ce phénomène, c'est que les marques sont en quelque sorte en soldes. Alors c'est normal. Avec le retour de l'inflation, les consommateurs se sont donc mis à privilégier les produits et les services les moins chers. Le prix est donc redevenu le premier critère d'achat d'un produit ou d'un service. Alors le constater, c'est bien. Ce n'est pas très original d'ailleurs, mais c'est interroger, c'est encore mieux. Et si l'inflation est là pour durer, même à des niveaux moindres, n'est ce pas là un danger pour la notion même de marque? A priori, la fonction d'une marque, c'est de permettre d'être rapidement identifié et surtout différencié par le consommateur par une valeur ajoutée supposée ou plutôt réelle, en tout cas par rapport aux marques de distributeur par exemple. Or, on le voit bien aujourd'hui, l'une des marques préférées des Belges et des Français, c'est par exemple action. Et c'est, selon certains experts en marketing, un véritable électrochoc. Car les marques qui ont ou qui essaient de se différencier par des valeurs ou des engagements sont moins audibles que par le passé. Leur message. Alors, à défaut de passer totalement à la trappe, c'est vrai, n'est plus aussi pertinent que par le passé. Face au rouleau compresseur de la baisse du pouvoir d'achat, alors les plus négatives diront qu'on est en train de créer une société sans projet collectif, où chacun veut juste trouver la bonne affaire et ne pas se faire gruger par une société qu'il estime injuste et prédatrice. Et puis d'autres plus optimistes diront que la discount isation de notre société a réintroduit le plaisir de consommer. Plaisir malin, certes, mais le plaisir est de retour. Alors d'autres pensent aussi que ce phénomène de discount isation de nos sociétés va durer et qu'il n'est pas lié seulement au retour de l'inflation, mais qu'il devient d'ailleurs un phénomène culturel et la preuve du style. Il n'y a qu'à voir tous ces défis pour dénicher des bonnes affaires mises en avant par un réseau social comme TIC Toc. Autrement dit, si c'est vrai, le discord devient une culture et pas simplement une niche comportementale. Alors pour les marques, c'est un défi de taille qui se pose elles? Comment se distinguer dans un environnement pareil? Et par ailleurs, les plus pessimistes pourraient se dire que la discount isation de notre société montre clairement que la classe moyenne est en train de se déliter. Et au fait, c'est même pessimiste pourrait presque ajouter que la discrétisation de notre société n'est rien d'autre que la reconnaissance du déclassement de la classe moyenne et sans doute même d'une paupérisation croissante d'une partie de la population. Alors les plus optimistes diront que la discount isation, c'est l'une des réponses aux deux grands défis de notre époque, c'est à dire l'inflation et la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, l'inflation incite les citoyens à plus de sobriété et finalement une forme de décroissance involontaire, mais que beaucoup de personnes appellent de leurs vœux. Ce qui voudrait dire que le retour de l'inflation, eh bien en fait plus pour la décroissance que les discours politiques. Et vous, vous en pensez quoi? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/2/20233 minutes, 32 seconds
Episode Artwork

Pourquoi les banques belges rechignent à mieux rémunérer notre épargne ? Pourtant elles n’ont plus le choix et vont devoir en augmenter le rendement

Pourquoi les banques belges rechignent à mieux rémunérer notre épargne ? Pourtant elles n’ont plus le choix et vont devoir en augmenter le rendement Les banques belges sont enfin mises devant leurs responsabilités. Elles vont devoir augmenter le rendement des comptes d’épargne alors qu’elles rechignaient à le faire. Or, depuis plusieurs semaines, les partis politiques, surtout de gauche c’est vrai, poussent les banques à augmenter le rendement de nos comptes d’épargne vu la hausse des taux d’intérêt au niveau global. A un an des élections, critiquer les banques, c’est toujours un bon filon qui marche. Le député Ecolo Gilles Vanden Burre, par exemple, avait même menacé de faire changer la législation si les banques ne bougeaient pas. Même le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, quelqu’un de tempéré, estimait que les banques devaient faire un effort. Et il a même ajouté que si cette hausse du rendement de nos livrets d’épargne n’avait pas lieu, cela démontrerait qu’il y a donc une concurrence trop faible entre les banques belges. Et même pour un économiste, qui n’est pourtant pas un cryptomarxiste, comme Etienne de Callataÿ toute rémunération de nos comptes d’épargne en dessous de 2% n’est pas acceptable et serait, selon lui, la manifestation d’une absence de concurrence. De leur côté, évidemment, les banques belges se défendent comme elles peuvent, et notamment via leur fédération, qui n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer avec le plus grand des sérieux que si le gouvernement devait obliger les banques à augmenter le rendement de l’épargne des Belges, eh bien cela pourrait affecter profondément la stabilité du secteur bancaire. Alors le problème ou le seul souci avec ce raisonnement qui pourrait être compréhensible, c’est qu’il est inaudible pour le commun des mortels. D’abord, le citoyen n’est pas idiot, il lit la presse et il constate que les banques belges se portent bien, qu’elles affichent des bénéfices records, voire parfois historiques pour 2022. Le bénéfice des banques belges a dépassé les 10 milliards d’euros. Les banquiers pourraient contrer ces arguments avec des tas de raisonnements plus ou moins sophistiqués. Mais le souci, c’est comment peuvent-elles encore se défendre quand un directeur de la Banque nationale, ancien ministre des Finances lui-même, publie pas plus tard que cette semaine un rapport sur la stabilité financière de nos établissements bancaires et qu’il affirme à micro ouvert que nos banques peuvent faire un effort vu qu’elles sont solides. Mots-Clés : effort, solides, Belgique, pays, surréalisme, contrôle, rentabilité, solvabilité, histoire, médias, liquidités, concurrence, Belge, compte-gouttes, collusion, habitude, réseaux sociaux, attention, indignation, actualité, info, chasse, cortex reptilien, dommage, psychologue, philosophe, canadien, Jordan Peterson, rôle, mémoire, leçons, avenir. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
6/1/20234 minutes, 6 seconds
Episode Artwork

Fin du partage du code de Netflix, qui avec ses concurrents comme Disney + ou Amazon Prime sont en train de copier les codes de la télévision de papa

Je dois bien l’avouer, je ne regarde jamais la télévision, faute de temps et surtout par manque d’intérêt. Mais la décision prise par Netflix, le géant de streaming vidéo d’interdire récemment de partager son mot de passe Netflix gratuitement avec des personnes non-membres du foyer. Eh bien, c’est quelque chose qui m’a interpellé, tout bonnement parce que c’est du business. Et c’est vrai que cette interdiction s’applique désormais à une centaine de pays, dont évidemment la Belgique, puisque je rappelle que Netflix a tout de même plus de 232 millions d’abonnés dans le monde. Alors la décision n’est donc pas anecdotique, vu que, d’après les statistiques disponibles, plus de 100 millions de foyers partageraient leur compte, ce qui est évidemment un manque à gagner flagrant pour Netflix. C’est donc un frein selon cette société pour investir dans de nouveaux films et de nouvelles séries télévisées. C’est vrai qu’en réalité, Netflix ne l’a pas fait de gaieté de cœur. D’ailleurs, c’est simple tant que la croissance des abonnés était au rendez-vous, Netflix fermait les yeux sur ce partage de code avec des non-membres de la famille. Surtout pendant la pandémie où là, tout le monde, tout le monde était scotché à Netflix. Mais l’année 2022 est passée par là et elle a tout changé. Pourquoi ? Mais parce qu’au cours du premier trimestre 2022, Netflix a affiché pour la première fois de son histoire une perte d’abonnés et cela a créé immédiatement un séisme en Bourse. Et l’action Netflix a d’ailleurs dégringolé car jusqu’à présent, c’est vrai, la seule tendance des abonnés, c’était toujours à la hausse. Mots-clés : analystes, modèle, maturité, maximum, direction, stratégie, croissance, abonnés, resquilleur, partage, code Netflix, abonnement, publicité, annonceurs, publics, petit écran, télévision, digital, concurrents, Disney, Amazon Prime, programmes, plateformes, émissions, divertissement, jeux de téléréalité, jeux, cuisine, immobilier, décoration, fitness, années 80, plateformes, chaînes, télés classiques, droits, matchs sportifs, cérémonies, Hollywood, ralentissement, croissance, inflation, pouvoir d’achat, taux d’intérêt, propriétaires, rentabilité, promenade --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/31/20234 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Il y a eu un miracle à Wall Street et ce miracle nous concerne tous

Si vous voulez assister à un miracle, il ne faut absolument pas aller à Lourdes, mais se rendre plutôt à Wall Street, au cœur de la ville de New York. Je parle de miracle car il n'y a pas beaucoup d'entreprises cotées en bourse qui peuvent bondir d'un seul coup de 200 milliards en une seule séance. C'était pourtant le cas, fin de la semaine dernière, de la société Nvidia, qui a gagné 200 milliards de dollars en une seule journée de cotation boursière. Nvidia a donc gagné, en une seule séance, la valeur boursière totale d'une firme aussi importante que McDonalds. Je parle aussi de miracle car Nvidia affiche une hausse de 130 % depuis le début de cette année. Et comme si ces records n'étaient pas suffisants, cette société frôle aujourd'hui la barre des 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière. En clair, elle entre, ou va entrer, dans le club ultra select des sociétés qui pèsent plus de 1000 milliards de dollars. Et il n'y en a pas 25. Il y en a exactement cinq au monde : Apple, Microsoft, Alphabet, la maison mère de Google, et Amazon. Mais pourquoi? Nvidia fabrique des puces électroniques destinées, à l'origine, à améliorer la création d'images dans les jeux vidéo notamment. Et c'est sur la base de ce savoir-faire technologique très puissant que Nvidia a donc pu se diversifier dans l'intelligence artificielle. Ces produits sont très demandés. En clair, comme vous le savez, nous assistons en ce moment à une bataille de géants entre Microsoft, qui a investi 10 milliards de dollars dans ChatGPT, et la Bourse a tellement crû dans cet investissement que Microsoft a pu voir sa valeur augmenter de 500 milliards. Et donc, dans cette bataille entre Microsoft et Google, Google qui est en train de réagir fortement aussi pour ne pas se laisser distancer dans la course à l'intelligence artificielle. Les historiens le savent bien, parce qu'ils l'ont remarqué auparavant dans la course au pétrole, ceux qui ont le plus gagné d'argent sont les vendeurs de pelles, de pioches. Et aujourd'hui, en 2023, l'or noir sur lequel se bataillent Microsoft et Google, c'est l'intelligence artificielle. Ceux qui vendent aujourd'hui des pelles et des pioches s'appellent Nvidia ou AMD ou SML. Et donc, au-delà de ces chiffres, au-delà du fait que le fondateur de Nvidia est devenu en quelques jours l'un des hommes les plus riches du monde, ce qu'il faut surtout retenir de cette modeste chronique, c'est que la Bourse estime que l'intelligence artificielle, c'est comme l'arrivée d'Internet, c'est comme l'arrivée de l'iPhone. C'est un moment crucial. C'est sans doute donc le début d'une nouvelle révolution technologique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/30/20233 minutes, 38 seconds
Episode Artwork

Faut-il taxer les riches pour financer la transition écologique ? Pas d’accord, au risque d’être critiqué

Le débat qui porte sur la chasse aux riches fascine une partie des politiques aujourd’hui. On l’a vu récemment en Belgique avec un homme politique qui arbore une veste avec comme slogan taxe de riches sur le dos. Le slogan d’ailleurs n’est pas très original puisqu’il l’a piqué à un défilé de mannequins à Paris en 2018. Et vous avez maintenant nos voisins français qui voudraient proposer de financer la transition écologique en taxant un peu plus les 10% de ménages les plus riches, et cela sur une période étalée de 30 ans. Je cite la France. Pourquoi ? Mais parce que nos politiques wallons ont la fâcheuse tendance de s’inspirer de ce qui se passe dans l’hexagone. Et chez nous, la taxation des riches est censée financer la baisse de la fiscalité du travail, tandis qu’en France, c’est pour financer la transition écologique. Et c’est là où le débat va donc démarrer. Je me lance, quitte à recevoir une volée de bois vert. D’abord, j’ai envie de rappeler que les riches ne sont pas des parasites et que dans l’immense partie de cette planète, ils ne sont pas critiqués mais au contraire enviés dans le bon sens. En France, par exemple, certains ont fustigé le fait que Bernard Arnault était devenu l’homme le plus riche du monde. Une honte selon Mélenchon. Oui, sauf qu’en Allemagne, il y a plus de milliardaires qu’en France. Et pourtant, le taux de chômage est nettement plus faible. Cherchez l’erreur. Ensuite, instaurer une sorte d’impôt sur la fortune pour financer la nécessaire transition écologique, c’est mettre en place ce qu’on appelle un impôt imbécile, surtout s’il s’étale sur 10, 20 ou 30 ans, comme vient de le proposer un économiste pourtant proche d’Emmanuel Macron. Alors pourquoi cet impôt est–il qualifié d’imbécile ? Mais parce qu’il va inciter à l’exil fiscal des personnes les plus productives et les plus doués. Parce qu’il va écorner l’image de la Belgique ou de la France auprès des investisseurs étrangers. Je rappelle que nous venons de dégringoler dans le classement des pays attractifs et notamment la Wallonie. Et puis parce qu’il va décourager les investissements productifs. Je rappelle qu’une entreprise wallonne intéressante a décidé, pas plus tard qu’il y a quelques jours, d’installer une usine ailleurs qu’en Belgique. Et pourtant, l’investissement porte sur 500 millions d’euros. Et je rappelle aussi que ce sont les riches, comme certains disent, qui sont susceptibles de rénover le parc de logements. Mots-clés : infrastructures, État, régions, réindustrialisation, pays, Premier ministre, Alexandre de Croo, textes législatifs, environnemental, détracteurs, réchauffement climatique, réalité, normes contraignantes, monde, matière, industries, polluant, kilomètres, textes coercitifs, schizophrénie, réflexe pavlovien, problème, taxes, artisan, outil, emploi, impôts, cotisations, financement, compétence, enfants, chômeurs, diplômés, qualifiés, avenir, école, revalorisation, métier, enseignant, influenceur, tik tok. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/26/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Le gouverneur d'une banque centrale a avoué qu'il n'a pas vu venir l'inflation car les modèles économiques ne fonctionnent plus !

Mea-culpa extraordinaire ! Le gouverneur de la Banque centrale britannique, qui a été auditionné cette semaine par les parlementaires britanniques, a dû leur expliquer pourquoi l’inflation en Grande Bretagne est restée plus élevée que sur le continent. Et surtout, il a aussi expliqué à ces députés pourquoi lui et tous ces économistes brillants qui travaillent dans son institution n’ont pas vu venir l’inflation. J’aimerais tout de même vous rappeler un petit souvenir, celui de la reine d’Angleterre qui nous a quittés il y a quelques mois déjà. Et c’est vrai que lorsque la crise des subprimes a éclaté en 2008, à l’époque, tout le monde a eu peur que le système bancaire n’éclate, ne sombre et que l’économie mondiale ne s’enfonce dans un puits sans fond. lorsque la reine a été invitée à visiter la London School of Economics, l’une des plus prestigieuses universités du monde, réputée notamment par la qualité de ces économistes, la reine a posé une question simple : Mais puisqu’il y a autant d’esprits brillants dans cette université, comment se fait-il que les économistes qui sont alignés en rang d’oignons devant elle n’ont pas vu venir cette crise bancaire majeure ? IL y eut un grand silence, tellement la simplicité de la question laissait pantois ses interlocuteurs. Et à l’époque, personne n’avait fait son mea culpa. C’est en gros un remake, des questions de la reine, mais adaptées à la situation actuelle. Sauf qu’ici, et c’est là où c’est extraordinaire, le gouverneur de la Banque centrale britannique a expliqué bien que ces modèles de prévisions étaient ''broken'' cassés. Il a utilisé le mot ''cassé'' en termes plus fleuris. ces modèles sont moins fiables que par le passé, parce que notre environnement économique est plus instable et subit des transformations majeures qui empêchent ces modèles économiques de bien fonctionner. C’est un aveu mais majeur, capital, étonnant et rafraîchissant à la fois. Vous connaissez l’adage faute avouée à moitié pardonnée, mais comme l’a ajouté un humoriste bien connu, faute cachée totalement pardonnée. Et donc ici rendons grâce à un fonctionnaire d’avoir avoué son incompétence. Alors les députés britanniques se posent maintenant la question de savoir ce qu’il faut penser des prévisions de leur banque centrale qui prévoit effectivement que l’inflation au Royaume-Uni va redescendre à 2%. Mais comme le faisait remarquer l’excellent Marc Fiorentino dans sa lettre d’information, les regards se tournent maintenant sur la Banque centrale européenne qui fête ses 25 ans. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/25/20233 minutes, 51 seconds
Episode Artwork

La guerre des prix dans la distribution est la bienvenue mais elle sera de courte durée…

L’inflation, ce n’est pas simplement un chiffre abstrait. L’inflation est en train tout simplement de changer notre mode de consommation et d’ailleurs de faire éclore de nouvelles formes de business. Et le tout d’ailleurs avec un impact parfois contradictoire sur le climat. Quelques exemples : en Belgique, les distributeurs dans le secteur alimentaire ont décidé de soulager quelque peu notre portefeuille, coup sur coup, on a vu par Aldi annoncer qu’ils avaient déjà réduit le prix de 420 produits. Et puis c’est son concurrent direct Lidl qui a fait de même avec des réductions de prix sur 250 produits. même le géant Carrefour a annoncé des baisses de prix sur une centaine de produits d’usage courant, comme la farine, les pâtes, les céréales ou encore les biscuits. Alors, le seul à ne pas avoir bougé d’un iota dans ce début de guerre de prix, c’est Colruyt qui claironne qu’il n’a pas besoin de le faire puisque sa politique éternelle, si je puis dire, c’est d’être le moins cher et donc d’ajuster en permanence ses prix par rapport à la concurrence. Mais si ces baisses de prix sont les bienvenues, on ne doit pas trop se faire d’illusions. C’est sans doute, entre guillemets, un feu de paille et plutôt un jeu de prise de parts de marché, notamment parce que Delhaize est aujourd’hui en mauvaise posture. Mais la guerre des prix ne sera jamais sanglante pour la simple raison que le géant hollandais de la distribution, Albert Heijn, a décidé de conquérir la Belgique. il avance ses pions dans le nord du pays, mais aussi autour de Bruxelles et essaye de prendre ses parts de marché en jouant évidemment sur les prix. réagir à ces attaques rogne déjà pas mal la marge des distributeurs belges, ils ne sont pas assez fous pour se lancer dans une deuxième guerre des prix. il est plus que probable que nos distributeurs vont surtout jouer sur la communication et sur les promotions ponctuelles, ils feront aussi encore quelques efforts sur les marques de distributeurs. Mais cette bataille autour du frigo, si je peux l’appeler ainsi, montre qu’aujourd’hui la question, elle est simple pour énormément de ménages, préserver la terre ou remplir son frigo. Et quand on voit la chute des ventes du bio, on se dit que le choix a déjà été fait. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/24/20234 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Augmenter le rendement des comptes d'épargne, un dossier épineux pour le ministre des finances car les banques ne veulent pas le faire

Les hommes et les femmes politiques en Belgique ont trouvé un ennemi commun et c’est le banquier. C’est vrai que c’est un ennemi facile dans le sens où la plupart des citoyens se posent la question de savoir pourquoi ? Alors que les taux d’intérêt augmentent en Europe et dans le monde, pourquoi l’épargnant belge est-il scotché avec un rendement minimal de 0,11% sur son livret d’épargne depuis plusieurs années ? Et ce même citoyen comprend encore moins l’attitude des banquiers qu’il constate que la plupart d’entre eux réduisent leurs services, rendent payants des services qui étaient auparavant gratuits et qu’en plus toutes les banques affichent des profits records et parfois même historiques. Donc les politiques qui d’habitude se battent entre eux ont compris qu’ils avaient là une occasion unique de se mettre les citoyens de leur côté. Et donc, le ministre des Finances, pas plus tard qu’il y a quelques jours, s’est permis d’envoyer une lettre au secteur bancaire pour lui demander de relever le rendement du compte d’épargne. il est appuyé par le Parti socialiste flamand qui dit ne pas comprendre pourquoi le coût des crédits hypothécaires a augmenté et pas celui des comptes d’épargne. Et même des économistes très écoutés comme l’économiste flamand Paul De Grauw, pourtant libéral sur le plan économique, a également indiqué qu’il fallait que les banques fassent un effort pour donc mieux rémunérer l’épargne des Belges. Alors, vu comme ça, on se dit que les banques vont réagir et c’est ce qu’elles ont fait, mais en maintenant leur position. Alors leur ligne de défense, pour ne pas augmenter le rendement des comptes d’épargne est assez simple. c’est vrai qu’à un moment donné, entre juin 2014 et juillet 2022, les banques belges, comme toutes les banques européennes, ont dû payer les dépôts qu’elles faisaient quotidiennement à la Banque centrale européenne. Autrement dit, si une banque belge avait un excédent, elle devait le déposer auprès de cette Banque centrale européenne qui lui imposait un taux d’intérêt négatif. L’idée est donc ou était donc à l’époque de forcer les banques à prêter cet argent plutôt qu’à le déposer. Mais il est vrai que ce taux négatif les banques ne le répercutent pas au consommateur final, donc aux clients belges qui eux gardaient un tout faible de 0,11%. Mais un taux positif tout de même. le deuxième argument des banquiers, c’est que si vous augmentez aujourd’hui le rendement des comptes d’épargne, vous devez augmenter tous les comptes d’épargne d’un seul coup. Et comme les Belges ont 300 milliards d’euros en compte d’épargne, une augmentation de 1% sur ces comptes coûterait donc aux banques 3 milliards d’euros. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/23/20234 minutes, 8 seconds
Episode Artwork

Les politiques redécouvrent que l'avenir, c'est l'industrie !

Après la folie et le hype autour des start-up, les politiques redécouvrent que l'avenir, c est l'industrie. Amid Faljaoui nous explique ce virage idéologique. S’il fallait retenir une information économique importante de la semaine écoulée, c’est la moindre attractivité de la Wallonie pour les investisseurs étrangers. En tout cas, c’est ce qu’il découle du dernier baromètre de la société de consultance. La Wallonie signe pour 2022 son plus mauvais score d’attractivité depuis dix ans. Ça va d’autant plus mal que la Flandre, une fois de plus, suit le chemin inverse. On peut discuter de la méthodologie mais cette société spécialisée dans les plastiques biosourcés a décidé d’investir 500 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle usine, pas en Wallonie, mais en France. On peut dire que c’était la double claque. Alors heureusement, qu’il y a Cockerill, l’une de nos plus belles entreprises, qui elle aussi a annoncé qu’elle allait s’allier avec le français Technip énergie pour donner justement naissance aux premiers champions européens de l’hydrogène vert. C’est sur le sol belge que la nouvelle entité sera donc localisée. Alors tout n’est donc pas perdu en termes de réindustrialisation. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/22/20234 minutes, 25 seconds
Episode Artwork

Les acheteurs font de nouveau la loi sur le marché immobilier !

Les acheteurs font de nouveau la loi sur le marché immobilier alors que c était l'inverse durant la période de Covid. C'est ce que nous explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/19/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Et si les États-Unis faisaient faillite ?

Et si les Etats-Unis faisaient faillite? Poser la question comme ça a l'air totalement saugrenu. Comment la première puissance économique mondiale pourrait faire faillite? C'est rigoureusement impossible, direz vous. Et pourtant, c'est la question qui se pose en ce moment et qui rend d'ailleurs très nerveux les marchés financiers. Et cette faillite pourrait techniquement avoir lieu pas plus tard que ce 1ᵉʳ juin prochain. En tout cas, c'est ce qu'a laissé entendre Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor ou, si vous préférez, l'équivalent du ministre des Finances aux États-Unis. Ce scénario fait peur et on voit déjà des tradeurs se positionner sur le franc suisse, la valeur refuge suprême, exactement comme en 2011, lorsque le gouvernement américain avait aussi frôlé la faillite. On peut mesurer cette nervosité des marchés financiers aux coûts des CDS. Ces trois petites lettres désignent des produits financiers qui jouent un petit peu le rôle d'une assurance contre le défaut de paiement d'un emprunteur, que ce soit une société ou un Etat. Or, justement, ces CDS, ces instruments de protection donc, ont vu leur prix augmenter. Pour les Etats-Unis, cela coûte plus cher en ce moment de s'assurer contre une faillite de l'Etat américain que contre une faillite de la Grèce, du Brésil ou du Mexique. C'est donc complètement dingue. Et pourquoi cette nervosité aujourd'hui ? Parce que, justement, les deux partis qui dirigent les Etats-Unis ne sont pas d'accord entre eux pour relever ce que l'on appelle le plafond de la dette américaine. Ce plafond, c'est le montant maximum que peut représenter l'endettement des États-Unis. Or, on devrait l'atteindre d'ici le 5 juin, au grand plus tard, selon certains calculs. Quand ce plafond est atteint, c'est simple, l'Etat américain ne peut plus emprunter d'argent sur les marchés financiers et donc il ne pourra plus payer ses fonctionnaires, ni ses créanciers, ni ses fournisseurs. En bon français, ça s'appelle une faillite. Les démocrates disent qu'il faut donc relever ce plafond sans discuter. Et les Républicains disent qu'il n'en est pas question, sauf s'il y a des concessions. Autrement dit, les Républicains estiment que les démocrates sont des dépensiers et qu'ils doivent absolument baisser les dépenses publiques. C'est un dialogue de sourds qui a lieu en ce moment. Et pendant ce temps, là bas, l'horloge fait tic tac, tic tac, tic tac. Au fond, les marchés financiers sont très nerveux, mais on estime qu'un accord sera tout de même trouvé au dernier moment, comme cela a été le cas toutes les autres fois par le passé. Bref, que ce psychodrame fait partie d'une négociation serrée, mais ni les démocrates ni les républicains ne voudront que leur pays fasse officiellement faillite. Et dehors, le calcul a déjà été fait. Si le plafond n'est pas relevé et que techniquement les Etats-Unis tombent en faillite, le chômage passerait de 3,5 % à 9 %, le PIB national, donc la richesse nationale, chuterait de 4 % et les actions plongeraient de 30 %. Sans oublier que les taux d'intérêt monteraient en flèche et que plus personne ne voudrait acheter des obligations de l'Etat américain. Ce scénario de l'horreur du relèvement du plafond de la dette se pose pour la 421ᵉ fois dans l'histoire des Etats-Unis. Il montre que le vrai problème, au fond, c'est la taille de l'Etat. Jusqu'où peut-il grandir sans cesse ? C'est comme si un ménage venait voir son banquier parce qu'il est à sec et lui promet de mieux gérer ses économies pour ne plus être dans le rouge. Promis, juré, monsieur le banquier! Oui, sauf que ce ménage a donc menti 421 fois à son banquier. Que pensez-vous que ferait un vrai banquier ? Il fermerait le compte du ménage en question et enverrait un huissier saisir la voiture ou/et l'habitation du ménage en question. Mais ça, c'est dans la vraie vie. En revanche, les États ont cette capacité d'être hors sol, de ne pas respecter les règles qu'ils imposent eux mêmes aux ménages. Et donc ce mauvais film d'horreur va continuer aux Etats-Unis, mais aussi chez nous, en Belgique ou en France. C'est ce que disait Michel Audiard « À force de vivre à crédit, les ardoises deviennent des tuiles ». --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/17/20234 minutes, 31 seconds
Episode Artwork

Erdogan risque de rempiler pour un autre mandat malgré les espoirs soulevés par son rival

Visiblement, la direction de la Turquie n'est pas prête de changer. De l'avis des observateurs, l'actuel président Erdogan, qui est déjà au pouvoir depuis 20 ans maintenant, risque bel et bien de rempiler pour un autre mandat le 28 mai prochain. Bien entendu son opposant s'est bien défendu, il a même forcé Erdogan à un second tour. D'où ce tour du 28 mai prochain. Mais l'espoir d'un changement semble peu probable, ne serait-ce que parce que le président sortant profite et active à fond les leviers du pouvoir. Non seulement il contrôle à peu près 11 % la presse locale, mais il a pu bénéficier de 48 h d'antenne à la télévision turque, contre 32 minutes pour son rival. Le contraste est pour le moins saisissant. En Europe, c'est vrai que ces élections en Turquie sont surveillées de très près, ne serait ce que parce que la Turquie appartient à l'OTAN et ce pays reste très proche de Moscou pour diverses raisons économiques. C'est sans doute étonnant, mais l'Europe, la Commission européenne en particulier, tout en ne prenant pas parti pour aucun des deux candidats, ne serait pas forcément à l'aise avec une victoire de l'opposant d'Erdogan. Pourquoi? D'abord parce qu'il a promis à ses compatriotes turcs des voyages en Europe mais sans visa, et qu'en plus il voudrait eprendre les négociations d'adhésion auprès de l'Union européenne. Or, vous le savez, la plupart des pays européens sont opposés à l'adhésion de la Turquie. Alors que, de son côté, Erdogan est beaucoup plus prévisible. Certes, il est évidemment très autoritaire, trop autoritaire, mais avec le temps, les Européens ont appris à composer avec lui. Ils savent comment négocier avec lui car il est essentiellement transactionnel, comme disent les diplomates. Autrement dit, je te donne ça et toi, en contrepartie, tu me donnes ceci. En attendant, la bourse turque fait grise mine. Il faut dire qu'elle s'attendait à une victoire nette de Kemal Kılıçdaroğlu, l'opposant d'Erdogan. Et donc, la bourse anticipe malheureusement une victoire du président sortant qui est fâché avec des économistes, qui est fâché avec les théories économiques. Alors que l'inflation est au plus haut dans son pays, Erdogan, au lieu d'augmenter les taux d'intérêt, s'entête à les baisser et les gouverneurs de la banque centrale, qui se sont opposés à lui, il les a virés, il les a licenciés. Erdogan a donc épuisé trois gouverneurs de banque centrale en moins de quatre ans. Et pendant ce temps, la livre turque ne cesse de plonger, et les Turcs achètent de l'or pour se protéger contre l'inflation galopante. Alors, si Erdogan rempile à la tête de la Turquie, la confiance des investisseurs internationaux n'est pas prête de revenir. Et d'ailleurs les actions et les obligations turques ne les intéressent plus, elles leur brûlent littéralement les doigts. Il y a dix ans, les investisseurs étrangers détenaient 152 milliards d'avoirs turcs sous forme d'actions d'obligations. Aujourd'hui, c'est seulement à peine 24 milliards. Quel gâchis! Mais bon, il paraît que les peuples sont libres de choisir leur destin. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/16/20233 minutes, 37 seconds
Episode Artwork

L'inflation est en train de baisser mais il est illusoire d'espérer un retour aux prix d avant.

L'inflation. On en parle encore pas mal, mais c'est vrai, elle ne fait plus systématiquement la une de nos médias. Alors d'abord parce que la règle aujourd'hui, c'est qu'une information chasse l'autre, et puis aussi parce qu'après avoir évoqué le pire, le pire, avec des prix de l'énergie aussi haut que l'Himalaya, et puis un hiver durant lequel nous devions tous grelotter de froid en raison d'un black out énergétique. Eh bien le pire, une fois de plus, est fort heureusement d'ailleurs, ne s'est donc pas produit. Alors pour autant, même si l'inflation est en train de baisser un peu partout en Europe, il faudra bien garder à l'esprit qu'il est illusoire, illusoire de retrouver les prix d'avant. D'avant quoi, Bien d'avant le COVID et la guerre en Ukraine. Nous sommes, comme le disent savamment les économistes en période de désinflation, à ne pas confondre avec la déflation. En effet, la déflation, c'est quand les prix baissent durablement alors que la désinflation, ce que nous vivons en ce moment, c'est juste le ralentissement de la hausse des prix. Autrement dit, le prix de votre magret de canard ou de votre abonnement à votre magazine préféré ne baissera pas. Il cessera d'augmenter aussi fort que par le passé, mais les prix ne baisseront pas. Pour filer la métaphore, si vous voulez, c'est exactement comme les aiguilles d'une montre, elles ne reviennent jamais en arrière et d'ailleurs c'est impossible pour au moins quelques années. Alors il suffit d'ailleurs de regarder autour de soi pour s'en convaincre. Des secteurs très émetteurs de CO2 comme les transports, le bâtiment, la sidérurgie sont en train de se décarboner. Et c'est merveilleux en soi pour la biodiversité. Mais c'est aussi pour ces secteurs une source de coûts supplémentaires. Et comme le disent les Américains There is no free lunch. Autrement dit, il n'y a pas de repas gratuits. Traduction bien aller hausse de ces coûts, de ces coûts seront évidemment à répercuter chez les consommateurs finaux. De même, j'en ai parlé la semaine dernière, le réchauffement climatique se traduit d'ores et déjà par des tensions sur l'eau. Et donc c'est clair que moins d'eau égale hausse des prix sur certains produits alimentaires, comme par exemple l'huile d'olive dont je vous ai exactement parlé la semaine dernière. Même le vieillissement de notre population est également une source inflationniste car elle se traduit par une baisse de la population active et donc ça ravive encore plus les pénuries de main d'oeuvre. Et qui dit pénurie de main d'oeuvre dit également hausse des salaires. Prenez par exemple la profession comptable. En Belgique, tout le monde s'accorde pour dire que les jeunes diplômés d'aujourd'hui sont en moyenne moins bons que ceux des générations précédentes pour diverses raisons. On le voit d'ailleurs tout simplement au taux de réussite des stages. Il est catastrophique. Mais il n'empêche, les diplômés qui sortent sont en général mieux payés que leurs ainés au même âge à l'époque. Pour la simple raison bien que les professionnels du chiffre se font rares, sont rares. Alors ça ne durera pas encore très longtemps car l'intelligence artificielle risque de faire des ravages au sein de la profession comptable si en tout cas cette dernière ne s'adapte pas et au pas de charge. Et puis dernier point qui va soutenir l'inflation au cours des prochaines années? Et bien c'est que nous avons décidé en Europe d'être indépendant de la Russie mais également de la Chine. Il n'y a pas de miracle, les activités qui reviendront sur notre territoire créeront de l'emploi. Alors c'est super! Wow! Mais vu nos coûts salariaux et nos normes environnementales, bien c'est clair, les produits made in Europe de demain seront plus chers que les produits made in China. Bref, l'époque sera donc à une inflation plus élevée que par le passé. Et vous savez quoi? Bah tant que les salaires suivent sans s'emballer, sans s'emballer, ça c'est une condition importante. Ben c'est plutôt une bonne nouvelle car nous avons vécu pendant presque deux générations. La déflation et la déflation pousse les ménages à attendre avant d'acheter. C'est mauvais pour l'économie, c'est mauvais pour l'emploi, c'est mauvais pour les salaires et c'est mauvais pour les marges des entreprises. Et comme dirait l'ancienne légende du foot, Yohann Cruyff chaque inconvénient a ses avantages. Vous voyez, j'arrive même à citer un joueur de foot dans une chronique économique. Alors c'est pas la fin du monde, c'est juste que le monde a changé. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/15/20234 minutes, 20 seconds
Episode Artwork

Il faut punir les banquiers en faillite !

Chaque année, des milliers de personnes font un pèlerinage ; des pèlerins qui vont dans une petite ville américaine, Omaha, dans le Nebraska. C'est là que vit Warren Buffett, le cinquième homme le plus riche du monde, considéré comme le plus grand investisseur boursier de tous les temps. Et malgré ses nonante deux ans, les plus grands de ce monde, y compris les personnes les plus modestes, viennent chaque année chercher des conseils auprès de lui. Ce n'est donc pas pour rien qu'on le surnomme l'oracle d'Omaha, du nom de sa ville. Il est surnommé ainsi pour sa sagesse. Bien qu'étant le cinquième homme le plus riche du monde, il vit toujours modestement dans une maison ultra ultra sobre, ultra modeste, qu'il a acheté il y a plusieurs décennies. Et il continue à manger des hamburgers et à boire du coca cherry. Il a d’ailleurs beau être l'actionnaire le plus important de Coca Cola, on se dit qu'il a quand même des goûts très frugaux, pour ne pas dire bizarre. Cette année, lors de son assemblée générale retransmise sur les réseaux sociaux, il s'est lâché contre les banquiers américains. Mais il l'a fait à l'américaine, si je puis dire, c'est à dire sans mâcher ses mots. En résumé, les patrons de ces banques régionales américaines qui ont fait faillite ces derniers mois sont selon lui les responsables premiers de leur déconfiture. Ils sont responsables de leur choix catastrophique de gestion. Après tout, comme Warren Buffett l'a précisé, offrir des prêts immobiliers sur dix ans à taux fixe alors que les taux montent, c'est une véritable folie. Et Warren Buffett estime donc que si on ne punit pas ces patrons de banques, d'autres referont les mêmes erreurs, les mêmes bêtises. Au passage, il a aussi sermonné les autorités de contrôle américaines qu'il considère être des amateurs sur le plan de la communication. Cet investisseur philosophe de nonante deux ans est sans pitié car il reste un capitaliste pur sang, ce qui est d'ailleurs une race en train de disparaître. Car ceux qui se disent capitalistes aujourd'hui et qui tiennent des propos assez virils sont souvent les premiers à courir dans les jupes de l'État lorsque leurs affaires tournent mal. Et pendant ce temps, ce que tout le monde peut constater, c'est que malgré ces faillites bancaires aux Etats-Unis, malgré les risques de contagion, qu'est ce qu'on constate aujourd’hui ? Que les banques vont bien et affichent la plupart du temps des profits records historiques. Aux Etats-Unis, les grandes banques vont extrêmement bien. Elles ont vu d'ailleurs la clientèle des banques régionales, donc des plus petites banques, fuir pour venir déposer leur argent auprès des grandes banques. Et donc, aux Etats-Unis, les profits des banques sont à plus de 80 milliards de dollars. C'est aussi un record historique. Mais le deuxième élément qui explique aussi la bonne tenue des banques, que ce soit d'ailleurs aux Etats-Unis ou en Europe, c'est la remontée des taux d'intérêt. C'est normal. Une hausse des taux permet aux banques d'améliorer leurs marges. Et comme en plus l'économie résiste bien, contrairement aux attentes, et que le chômage baisse des deux côtés de l'Atlantique, les taux de défaut des banques sont plutôt faibles et donc les elles doivent faire moins de provision pour risques que par le passé, ce qui augmente mécaniquement leurs profits. Est-ce à dire que la crise bancaire du début de l'année est totalement derrière nous ? Personne ne peut vraiment répondre fermement à cette question. D'autant qu'aux Etats-Unis, il y a quelques soucis en ce moment avec l'immobilier commercial. Mais il ne faudrait pas bouder son plaisir. Souvenez-vous, à une certaine époque, on disait « quand le bâtiment va, tout va ». Aujourd'hui, c'est plutôt quand ma banque se porte bien, c'est bon pour moi. Car c'est vrai, sans banque, pas de crédit, pas d'investissement et donc pas d'emplois. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/12/20233 minutes, 54 seconds
Episode Artwork

Parlons de la chasse qui a lieu en ce moment en Bourse

On dit souvent que l’histoire se répète, et c’est l’impression que j’ai en ce moment. Alors je vous le démontre au travers de deux chiffres que je qualifierais de magiques. Vous connaissez beaucoup de sociétés, vous, qui investissent la coquette somme de 10 milliards dans une start-up et qui voient leur propre valeur boursière augmenter de 500 milliards de dollars quelques mois seulement après ? Alors c’est complètement dingue, mais c’est exactement ce qui s’est passé pour Microsoft. Cette société américaine a eu la bonne idée de miser sur Open AI, la société mère de ChatGPT. Et en l’espace de quelques mois, sa capitalisation boursière a grimpé de 500 milliards de dollars. Alors ça, si ce n’est pas de la magie, qu’est-ce que c’est alors ? Même trajectoire pour la société Nvidia, bien connue de la bourse. Cette société fabrique des puces pour les outils conversationnels à base d’intelligence artificielle et son cours a aussi grimpé de nonante 6% depuis le mois de janvier dernier. Ça aussi, c’est un très beau coup de baguette magique, non ? Et tout ça, grâce à l’intelligence artificielle. La bourse américaine ne jure plus que par l’IA, comme on dit. Alors bien sûr, les résultats de l’entreprise, le cours du pétrole, du gaz, la géopolitique, les taux d’intérêt continuent à influencer les cours de bourse. Mais aujourd’hui, l’un des drivers de la bourse américaine, c’est l’intelligence artificielle. Et d’ailleurs, si je vous dis que l’histoire se répète, c’est parce qu’on a connu des engouements pareils début de l’année 2000 à l’époque… Ecoutez la suite ci-dessus. Et si nous parlions de la chasse qui a lieu en ce moment en Bourse ? Cette chasse porte sur l'Intelligence Artificielle comme nous l'explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/11/20234 minutes, 34 seconds
Episode Artwork

Sécheresse en Espagne, au Maroc, explosion des prix de l’huile d'olive, l'eau va devenir un produit de luxe, plus cher que le caviar !

C’est un signal faible, donc quelque chose que le commun des mortels ne voit pas. Mais c’est un signal quand même. La sécheresse qui sévit en ce moment au Maroc et en Espagne est une sorte de mise en bouche de ce qui nous attend à l’horizon 2050 (les climatologues estiment qu’une ville comme Nîmes aura le climat de la Tunisie). Et cette sécheresse actuelle en Espagne et au Maroc rappelle que l’eau devient doucement mais sûrement un bien rare et donc un bien cher, très cher. La preuve après que nous avons tous subi l’inflation due à la période de COVID, après qu’elle se soit accélérée à cause de la guerre en Ukraine, voilà que les spécialistes nous prédisent une valse des étiquettes à cause de ces prix liés à la chaleur. Autrement dit, cette inflation de la chaleur viendrait s’ajouter à l’inflation alimentaire que nous subissons déjà. Et c’est vrai que les amateurs d’huile d’olive seront les premiers à s’en rendre compte au niveau de leur porte-monnaie. Pour quelles raisons ? Eh bien on ne s’en rend pas compte en Belgique, surtout ces derniers jours pluvieux. Mais l’Espagne est en pleine canicule, avec des températures inhabituelles pour le mois d’avril dernier. Et le résultat, c’est que des régions comme l’Andalousie ou la Catalogne se retrouvent avec des sols asséchés et un déficit de pluie. Or, l’Espagne est le premier producteur d’huile d’olive d’Europe, 65% de la production européenne provient de là-bas. Et si vous ajoutez à cela que le prix de l’huile d’olive est également influencé par l’augmentation des prix de l’énergie, des engrais, du verre, des emballages et du transport, vous avez là un cocktail parfait pour une flambée des prix de l’huile d’olive. Produits simples, produits de base, mais qui risque lui aussi d’en devenir un de luxe. Si les nappes phréatiques, en Espagne, en Italie notamment, ne peuvent plus se recharger à cause de ces vagues de chaleur de plus en plus systématiques et toutes liées au réchauffement climatique. Le changement climatique pose la question ultime à nos politiques que mangerons-nous quand l’eau sera rare ? Mots-clés : question, débat, niveau politique, Belgique, français, sécheresse, idées, sols, exception, Pays-Bas, pays, battre, nature, ministère, Affaires étrangères, place, site web, quotidienne, eau, or bleu, fiole eau pure, litres, €, cubes, fromage, chocolat, futur apocalyptique, réaliste, horizon, 2050, génie humain, apprendre, adapter, cultiver, contenu, assiette, défis climatiques, intelligence artificielle, vies privées, professionnelle, politiques, horizons, court terme, réforme fiscale, réforme des pensions, Jacques Chirac, maison. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/10/20233 minutes, 33 seconds
Episode Artwork

C’est la fin des influenceurs, dans le collimateur du fisc et remplacés par des influenceurs virtuels via l’IA !

Le monde des influenceurs est sous pression. Fini le temps du Far-West, le temps où ces jeunes gens, jeunes filles, profitaient d’un flou juridique pour vendre à leurs milliers ou millions de followers tout et n’importe quoi. Je m’en suis rendu compte pas plus tard qu’hier, lors d’une réunion hebdomadaire du magazine Tendances que j’ai le plaisir de diriger. Et c’est vrai que l’un de mes journalistes a évoqué le fait que le fisc belge avait dans le collimateur une dizaine d’influenceurs belges et qu’un redressement avait déjà eu lieu pour trois d’entre eux. Alors oui, ça fait mal. Alors bien entendu, le fisc a un devoir de réserve et je ne peux pas vous donner les noms de ces heureux redressés pour la simple raison que je ne les connais pas. Aux Etats-Unis, c’est vrai aussi, les influenceurs sont également dans le collimateur des autorités et notamment ces influenceurs qui ont donc profité de l’engouement des particuliers pour la bourse durant le COVID pour faire acheter des actions à leurs milliers de followers alors que ces influenceurs avaient déjà acheté préalablement, donc en amont ces actions. Le truc est vieux comme le monde, ces influenceurs autoproclamés experts en bourse, se coordonner entre eux, vanter les mérites d’une action, attendaient que le cours de bourse monte et puis vendaient leurs actions, empochaient leurs gains et cessaient évidemment de recommander ces actions dont le cours retombait fatalement. L’arnaque, elle est vieille comme le monde, c’est une corde usée et donc facile à découvrir. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle plusieurs influenceurs aux Etats-Unis risquent de fortes amendes et quelques années en prison. Alors, plus près de nous, en France, Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, tout en reconnaissant que ces influenceurs ont du talent, il ne va pas les insulter publiquement, il sait que ces influenceurs ont de l’impact sur la population et notamment les plus jeunes. Bruno Le Maire a quand même mis en place des garde-fous pour éviter les arnaques et donc protéger les consommateurs dont il a la charge. Ces nouvelles contraintes, alliées à d’autres, marchent tellement bien qu’une bonne partie des influenceurs ont vu leurs revenus être divisé par dix depuis quelques mois déjà. Mes confrères du Figaro évoquent le cas de plusieurs influenceurs obligés de se produire. Alors qui, dans des boîtes de nuit, des supermarchés, voire des bowlings ou des kartings ? Pour maintenir leur train de vie et pour la plupart d’entre eux, c’est une humiliation, c’est un retour en arrière. Pour d’autres, c’est parfois une révélation. Et les marques font de plus en plus appel à des influenceurs ou influenceuses virtuelles. Et la tendance, c’est vrai, vient du Japon. Mais avec l’intelligence artificielle, tout cela va changer ou va être accéléré. L’influence sera désormais virtuelle et les marques seront certaines en tout cas qu’avec leur avatar il n’y aura pas de scandales et surtout pas d’honoraires à payer. Et d’ailleurs, un autre métier lucratif risque lui aussi de disparaître assez rapidement, c’est celui de mannequins. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/9/20234 minutes, 17 seconds
Episode Artwork

Joe Biden postule pour un second mandat, quand 3/4 de la population mondiale est dirigée par des vieillards

C’est loin d’être anecdotique. Presque tous les commentateurs ou presque se sont amusés à épingler l’âge avancé de Joe Biden alors qu’il brigue un second mandat à la tête des Etats-Unis. Et c’est vrai que s’il gagne les prochaines élections présidentielles, le président démocrate aura 86 ans au compteur lorsqu’il quittera la Maison Blanche. Je dis que c’est amusant entre guillemets, parce qu’en réalité, le monde d’aujourd’hui est déjà dirigé par des personnes qui ont donc largement dépassé l’âge de la retraite. Et ce n’est donc pas une spécialité des Etats-Unis. Lorsque Joe Biden quittera la Maison-Blanche après un second mandat. Donc, s’il gagne, le président chinois Xi Jinping aura 75 ans. Vladimir Poutine, s’il n’est pas renversé d’ici là, aura 66 ans. Le nouveau président du Brésil, Lula da Silva, aura 83 ans. Le Premier ministre indien Narendra Modi tutoie la barre des 78 ans. Et si on ajoute encore un grand pays comme la Turquie, et pour peu qu’il gagne les élections, le président turc Erdogan aura aussi 74 ans. Bref, plus des trois quarts de l’humanité seront dirigés par des personnes qui n’ont donc pas voulu prendre leur retraite. Alors quand je dis trois quarts de l’humanité, je n’exagère pas puisqu’il s’agit de pays aussi peuplés que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, la Turquie, sans oublier l’Afrique du Sud dirigée elle aussi par un président qui aura 76 ans quand Joe Biden quittera la Maison-Blanche d’ici cinq ans, s’il gagne à nouveau. Et donc, comme le faisait remarquer mes confrères du quotidien suisse Le Temps. C’est amusant de voir que notre continent, qui est souvent qualifié négativement péjorativement de vieux continent, fait exactement le chemin inverse et met le plus souvent des hommes et des femmes jeunes à la tête de leur gouvernement, que ce soit en France, en Belgique, en Autriche, en Italie ou en Finlande. Alors maintenant, la question qui se pose, faut-il être jeune pour gouverner un pays ? Autrement dit, à quel moment la sagesse et l’expérience se transforment-elles en handicap ? La réponse, c’est que la question est mal posée. Aux Etats-Unis, par exemple, les jeunes devraient voter massivement pour Joe Biden d’après les sondages, et cela malgré son âge avancé, notamment en raison de ses prises de position sociétales sur l’avortement, mais également son plan de lutte contre le réchauffement climatique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, malgré la campagne anti tic toc au Parlement américain, l’application chinoise ne sera sans doute pas bannie avant la fin de la campagne électorale, pour la simple raison que les démocrates iront séduire, draguer ces jeunes là où ils se trouvent donc sur Tik Tok. De plus, de même qu’on parle souvent des salaires des grands patrons pour les critiquer alors qu’on ne dit rien des salaires mirobolants des joueurs de foot. Ici, comme le faisait remarquer une porte-parole du Parti démocrate, personne, personne ne trouve rien à redire à Mik Jagger ou à Paul McCartney alors qu’ils ont le même âge que Joe Biden. Devrait-on donc leur demander d’arrêter leur concert ? Non, évidemment. En fait, les experts, ce sont, il faut s’en rendre compte, se sont toujours trompés. Souvenez-vous, quand Joe Biden a été élu, nos experts, nos savants ont tous prédit qu’il ne terminerait pas son mandat et que sa vice-présidente, Kamala Harris, prendrait le relais. Avec le recul, on voit que Sleepy Joe, comme la presse l’a surnommé un peu vite, a fait plus en trois ans que la plupart de ses prédécesseurs. Et puis, comme l’avait fait remarquer Bill Clinton, les élections aux Etats-Unis se jouent toujours sur le bilan économique quand l’économie va le président sortant et automatiquement réélu. Or, Joe Biden a aujourd’hui un bilan économique ultra-flatteur. Le chômage est au plus bas, la réputation des Etats-Unis est au plus haut. Il a mis en place des plans budgétaires massifs pour relancer les infrastructures, pour fabriquer des semi-conducteurs localement et pour réduire sa dépendance à l’égard de la Chine. Et puis, Joe Biden a aussi promulgué un plan de 400 milliards de dollars pour verdir l’économie américaine à coups de subventions. Un plan qui marche tellement bien qu’il est en train d’attirer d’ailleurs des industriels européens sur le sol américain, au grand dam de notre vieux continent. Au fond, le seul vrai défi de Joe Biden sera de tenir le coup durant cette campagne électorale qui durera tout de même un an et demi. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/8/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Demain, on nous demandera des comptes sur l’usage de nos loisirs

Demain, la qualité de nos loisirs sera plus déterminante que notre diplôme dans notre carrière. J’ai pensé que ce serait bien de partager avec vous un grand secret, Même s’il n’est basé que sur un soupçon d’un économiste, il vaut la peine d’être partagé avec vous. Ce secret, c’est qu’il y a une vérité que personne n’ose nous dire, mais demain, on nous demandera des comptes sur l’usage de nos loisirs. On ne nous dira pas ''qu’as-tu fait à l’école, mais bien en dehors de celle-ci ?’’. Le ‘on’ ce sera aussi bien notre futur patron ou même notre futur conjoint dans la vie. En tout cas, c’est la thèse du dernier livre d’Olivier Babeau, économiste, chroniqueur et auteur d’un livre intitulé ''La tyrannie du divertissement'' aux éditions Buchet. Que dit en substance Olivier Babeau dans ce magnifique livre ? Que jusqu’à présent, nous faisions tous un distinguo entre notre travail et nos loisirs. Immense erreur selon cet auteur. Motif ? L’essentiel de notre réussite de demain ne passera pas par la case école, mais bien par la case ‘loisirs studieux’. Rien de plus normal, la qualité de nos loisirs aura plus d’impact demain qu’aujourd’hui pour la simple raison que si par exemple en 1841, nous passions 70% de notre vie éveillée à travailler, ce temps de travail s’est réduit aujourd’hui à 10%. Le sociologue Jean Viard estime à 70.000 heures en moyenne notre temps de travail dans une vie à comparer aux 700.000 heures de notre existence. Raison pour laquelle, il estime que le débat sur la retraite est tronqué à la base… --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/5/20234 minutes, 46 seconds
Episode Artwork

Le 1er mai a permis aux partis de gauche et de droite de ressortir leurs vieilles lubies

Comme le disait Philippe Bouvard : dans le vocabulaire syndicaliste, on ne passe à l'action qu'en cessant toute activité. Et c'est exactement ce qui s'est passé ce 1ᵉʳ mai, fête du travail nous dit-on. Mais c'était surtout l'occasion pour les partis politiques de montrer leurs muscles à leurs militants avec des discours fracassants et souvent, hélas, non documentés. En fait ils ne racontent qu'une partie de l'histoire, celle qui évidemment plaît aux militants. En Belgique, par exemple, les partis libéraux du nord et du sud ont profité de la brèche ouverte par le Parti socialiste flamand pour fustiger directement ceux et celles qui profiteraient des allocations de chômage sur une trop longue durée. Bref, c'est en résumé le fameux discours bien connu du « à bas les profiteurs ». Dire qu'il n'y en a pas serait évidemment mentir, bien entendu. Dire qu'il y a d'autres explications plus économiques, plus sociales, et qu'en plus elles sont dues à certaines mesures mises en place par les politiques eux-mêmes serait évidemment trop long à expliquer aux militants. Et d'ailleurs, les militants, ils s'en fichent comme d'une guigne. Ils ne veulent pas des raisonnements, mais de la castagne. Et à gauche, comme toujours en période de crise, il faut que quelqu'un paie et sauve la classe moyenne. C’est donc leur slogan, vieux comme le monde, « taxons les riches » qui a retrouvé une nouvelle jeunesse et un nouvel attrait auprès des militants. Ce malaise que j'ai à l'égard de ces discours hémiplégiques est normal, ne serait-ce que parce que les véritables sujets ne sont pas du tout abordés. Ils sont jugés sans doute trop complexes pour les communicants de ces partis et donc non susceptibles d'être en mode viral sur Tic Toc. Pour nos auditeurs et auditrices qui en douteraient encore, l'information c'est de plus en plus la place à l'opinion, hélas ! Et comme la partie information est réduite à peau de chagrin sur les médias de masse classiques ou ne sont plus regardés, notamment par les jeunes, les partis politiques ont compris qu'ils devaient devenir eux-mêmes des médias. D'où l'omniprésence de nos politiciens sur des médias viraux comme Tic Toc. Les mêmes politiques qui fustigent, les uns, les riches et, les autres, les chômeurs de longue durée, sont au moins d'accord sur un seul sujet. Bien sûr, il faut interdire à nos fonctionnaires d'avoir l’appli Tic Toc car c'est une appli aux mains du Parti communiste chinois. Mais ce sont les mêmes politiciens qui y sont présents à longueur de journée. Et là, c'est le nirvana. C'est normal sur Tic Toc, il n'y a pas de journalistes pour venir vous contredire quand vous dites une bêtise. Donc personne, durant ce 1ᵉʳ mai, ne nous a expliqué ce qu'on allait faire pour nos retraites, par exemple, alors que l'intelligence artificielle a fait son entrée officielle dans nos vies via ChatGPT. Et ce n'est que le début. Petite question par exemple : nos retraites sont actuellement financées par le travail, mais quid si demain il n'y a plus, ou moins, de travail à cause de l'intelligence artificielle ? Comment va t on financer nos retraites ? Ou, au contraire, l'IA ne va-t-elle pas, comme le dit un prix Nobel d'économie, faciliter l'arrivée de la semaine des quatre jours ? Et surtout, ne va-t-elle pas nous débarrasser des aspects les plus routiniers et les plus ennuyeux de nos jobs, de nos métiers ? Alors si la réponse est oui, quid du débat sur la pénibilité des métiers ? Débat souvent lié à l'âge de départ à la retraite. De même, quand tout le monde, la main sur le cœur, est d'accord pour qu'on réindustrialise notre pays, et l'Europe en général, comment fait-on en pratique lorsqu'au même moment des normes environnementales surabondantes rendent difficile le retour de ces mêmes usines réclamées par tout le monde à cor et à cri ? Je pourrais continuer de la sorte, mais à quoi bon? Mon sentiment, en tout cas, après les discours de ce 1ᵉʳ mai, c'est que nos politiques sont à la hauteur des problèmes alors qu'ils devraient être d'abord à la hauteur des solutions. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/3/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

L'impact de l'intelligence artificielle sur nos métiers

Je voulais partager avec vous aujourd'hui le contenu d'une vidéo qui a été réalisée par un ami consultant français, Philippe Boulanger, qui vit donc une bonne partie de l'année à Bruxelles. D'abord, dit il, si ChatGPT, et plus globalement l'intelligence artificielle, font à ce point peur à la population, c'est tout simplement parce qu'elle suscite de la peur pour notre avenir professionnel. Or, l'émotion humaine la plus ancienne, la plus forte, c'est la peur et surtout, en particulier, la peur de l'inconnu. Justement, si l'industrie a pu remplacer les emplois perdus par la modernisation de l'agriculture, si les services ont pu remplacer les emplois perdus de l'industrie à cause des délocalisations, aujourd'hui se pose la question de qui va donc remplacer ces jobs du tertiaire si ceux-ci sont remplacés ou réalisés par une intelligence artificielle? Que va t-on faire si les emplois de cadres supérieurs et même de personnes très créatives peuvent être remplacés par l'intelligence artificielle? Que vais-je donc devenir demain ou après demain? Donc, en résumé, notre cerveau reptilien a bien saisi les enjeux de l'intelligence artificielle et ceci explique en partie notre peur face à un saut dans l'inconnu comme nous n'en avons jamais connu auparavant. Et c'est là où la vidéo de mon ami Philippe Boulanger est géniale. Il nous parle de son jardinier. Ce dernier avait l'habitude d'offrir ses services tous les quinze jours pendant la période de tonte. Puis le jardinier a un jour proposé à Philippe Boulanger de lui mettre à disposition une tondeuse robot. L'avantage, c'est qu'elle peut tondre automatiquement la nuit et en silence. En fait, qu’a fait ce jardinier ? Il est devenu un jardinier augmenté, augmenté par sa tondeuse robot. Et mon ami consultant était ravi car, en plus, pour le même prix, le jardinier pouvait s'occuper d'entretenir d'autres parties, d'autres endroits de son jardin. Le résultat, c'est que mon ami consultant était tellement ravi qu'il a évidemment recommandé son jardinier à d'autres amis qui disposent comme lui d'un jardin. La leçon de cette vidéo, elle est très simple : nous avons tous la possibilité de nous faire augmenter par l'intelligence artificielle, c'est à dire d'en faire une alliée. Mais surtout, cette vidéo nous démontre que nous ne serons pas remplacés par l'intelligence artificielle, mais bien par un humain qui utilisera l'IA ou l'automatisation à son profit. Donc la question en conclusion : Pourquoi vous et moi ne serions-nous pas cet humain augmenté? Bref, être cet humain qui a compris que l'intelligence artificielle peut aussi être domestiquée et nous faire grandir? Et comme disait ma grand-mère, il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu'elle découvre le ciel. Et donc, merci à Philippe de nous avoir renversé avec cette magnifique vidéo. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
5/2/20233 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Les banques sont-elles devenues immortelles ?

La panique bancaire du début de l'année semble déjà loin dans les mémoires, ne serait-ce que parce que dans notre monde de surinformation, une info chasse l'autre sans qu'on ait vraiment pris la peine de savoir si on a bien compris ce qui se passait. Or, justement, la panique bancaire, si nous n'en parlons plus en Europe, fait encore la une des médias américains. Là aussi, parce qu'une banque régionale connue comme la First Republic Bank a de très grosses difficultés en ce moment et on découvre qu'elle fait face à une véritable fuite, à un véritable exode de ses clients. Plus de 100 milliards de dollars ont d'ailleurs été retirés de cette banque. Mais où va l'argent de ses déposants ? Vers d'autres banques plus grandes et donc supposées être plus solides. Autrement dit, après les trois faillites bancaires de ce début d'année aux Etats-Unis, et notamment des banques spécialisées dans les crypto monnaies ou le financement des start ups, les Américains semblent avoir perdu confiance dans leurs banques régionales de plus petite taille. Il y a donc un exode clair des clients vers les plus grosses banques comme JP Morgan, Citibank ou encore Bank of America. Cet exode n'a en quelque sorte aucun sens logique. Parce que le gouvernement et la Banque centrale américaine ont montré au cours de ces trois faillites bancaires, dont tout le monde a parlé, que si l'actionnaire pouvait tout perdre, il n'était pas question, en revanche, de laisser les clients boire la tasse et donc tous les dépôts des clients de ces banques qui ont fait faillite aux Etats-Unis, ont été garantis et au-delà même de la limite légale. Autrement dit, tout le monde a récupéré le moindre euro, ou plutôt le moindre dollar. Mais malgré ce geste de faveur, les ménages et les entreprises américaines ont visiblement perdu confiance dans leurs banques régionales, leurs plus petites banques, et partent donc se réfugier en masse dans les plus grandes banques américaines. Vous vous en doutez, un pareil exode ne fait pas du tout l'affaire des autorités monétaires qui ont peur d'un effet domino. Et il est donc à peu près clair qu'on va assister à une vague de reprise ou de fusions entre banques américaines. Ce qui est complètement dingue dans cette histoire de panique bancaire, c'est que les grandes banques sont qualifiées de banques systémiques. Que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, le mot systémique veut simplement dire en français courant que la banque en question est trop grande pour la laisser partir en faillite. Les Américains disent too big to fail, ce serait tout simplement trop dangereux pour le reste de l'économie. En fait, ça revient en quelque sorte à dire que les banques, elles, sont immortelles, elles ne peuvent pas mourir de leur belle mort. En soi c’est une contradiction fondamentale mais fondamentale aux principes du capitalisme pur et dur. Une banque comme une autre, une entreprise qui a été mal gérée, devrait faire faillite. Sinon, on incite les autres banques à mal gérer ou à prendre de mauvaises décisions pour leur entreprise, sachant effectivement qu'il n'y aura pas de sanction à la clé. Mais cette théorie, si elle est belle sur le papier, est en réalité dangereuse en pratique. Et c'est à cause de cet aléa moral, comme on dit, qu'on a d’ailleurs laissé Lehman Brothers faire faillite à l'époque. Et depuis lors, toutes les autorités monétaires du monde entier ont bien compris que la morale, c'est peut-être bien pour une religion, mais pas pour le secteur bancaire. Il n'y a qu'à se souvenir des dégâts en chaîne provoqués par la faillite de Lehman Brothers. Et donc oui, on l'a encore vu avec le sauvetage en quasi 48 h de la banque Crédit Suisse par la banque UBS. Les banques sont aujourd'hui de moins en moins mortelles. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/28/20234 minutes, 1 second
Episode Artwork

La Chine deviendra bientôt le premier exportateur de voitures au monde

Le monde change. Et c’est vrai qu’il faut faire un saut de puce jusqu’à Shanghaï pour s’en rendre compte de manière encore plus vive. Alors pourquoi est ce que je dis Shanghai ? Tout simplement parce que c’est là-bas que ferme aujourd’hui ses portes le Salon de l’automobile chinois. Et c’est vrai que mes confrères du Figaro nous disent que les visiteurs de ce salon ont pu voir 1000 constructeurs alignés sur les starting-blocks avec 150 nouveaux modèles dont la plupart, c’est vrai, sont électriques. Alors je vous en parle aujourd’hui. Pourquoi ? Autant les constructeurs japonais et sud coréens ont réussi à imposer leur marque, que ce soit Toyota, Nissan ou Kia, autant il était encore impensable pour un citoyen européen d’imaginer rouler au volant d’une voiture made in China il y a peu. Je cite : Vous montez sans inquiétude dans un ascenseur japonais. Montriez-vous avec la même tranquillité d’esprit dans un ascenseur chinois ? Évidemment, les gens disaient non, il y a peu. Mais cette anecdote n’est plus qu’une mauvaise blague. Aujourd’hui, c’est un mauvais souvenir. Là encore, pour une raison très simple : les dernières statistiques de cette semaine montrent que la Chine va bientôt devenir le premier exportateur mondial de voitures. La Chine est en train de dépasser même l’Allemagne et va essayer de détrôner le Japon qui reste encore le premier exportateur de voitures au monde, mais plus pour longtemps, selon ses spécialistes. Alors à cause de quoi ? La suite dans la Chronique économique à écouter ci-dessus.
4/27/20234 minutes, 20 seconds
Episode Artwork

Le luxe se porte à merveille en pleine crise !

La crise. Quelle crise? Si elle existe, elle n'est pas pour tout le monde. La preuve : le luxe se porte bien. LVMH, le premier groupe mondial du luxe, est même devenu depuis quelques jours l'entreprise la plus importante d'Europe. Elle vaut depuis quelques jours plus de 500 milliards de dollars en bourse, c-à-d 453 milliards d’euros. C'est énorme, c'est bluffant, même pour les plus blasés de la bourse. Malgré le COVID, malgré la guerre en Ukraine, malgré la fermeture de la Chine pendant trois ans pour cause de crise sanitaire (alors que c'est le premier marché de LVMH), ce groupe de luxe passe à travers tous les orages, toutes les tempêtes, et à chaque fois. Les prévisions financières de ce géant du luxe dépassent les attentes des analystes financiers. L'action LVMH est aujourd'hui valorisée 23 fois ses bénéfices par actions, alors que la moyenne de la Bourse de Paris est de 13 fois les bénéfices. Ca veut dire qu'elle est chère, très très chère. Elle n'est d'ailleurs pas la seule dans ce cas. La preuve, Hermès, le concurrent du groupe LVMH, est certes un groupe plus petit de taille, mais il y a encore mieux valorisé en bourse puisque l'action Hermès s'achète à 2 000 € pièce, si je puis dire. Et pire encore, l'action Hermès est valorisée. Alors non pas 23 fois ses bénéfices comme LVMH, mais 50 fois ses bénéfices. C'est ahurissant. Ce genre de chiffre en dit long sur l'état de l'économie de chaque côté de l'Atlantique. Aux Etats-Unis, les sociétés les mieux cotées, les mieux valorisées en bourse sont les GAFAM, les Google et Apple et Facebook, les Amazone et autres Microsoft. Et chez nous, dans notre vieille Europe, ce sont les valeurs du luxe, dont LVMH, qui arrive donc en tête. De là à dire qu'en Amérique on valorise les nouvelles technologies, donc l'avenir, et que nous autres nous valorisons le luxe, donc le passé, il n'y a qu'un pas qu'il faut se garder de franchir, car, en réalité, c'est plus complexe que cela. Voir que le secteur du luxe est devenu aujourd'hui le secteur le mieux valorisé en bourse, en Europe en tout cas, c'est interpellant, surtout en pleine crise. C'est simple, LVMH est tellement plébiscité en bourse qu'elle arrive dans le top dix mondial en termes de capitalisation boursière. Avec ces 500 milliards de dollars de valorisation, la valeur de LVMH a dépassé celle de la carte Visa. Elle va sans doute vite dépasser la valeur de Tesla qui construit des voitures et qui n'est qu'à 5 milliards de dollars de différence. Et le propriétaire des sacs Vuitton pourrait même bientôt dépasser en valorisation Meta, le nouveau nom de Facebook. C'est sans doute une question de semaines ou de jours, qui sait ? A l'écoute de cette chronique, je parie que j'aurai au moins deux attitudes, l'une consistant à dire faut-il acheter cette action LVMH ou est-ce trop tard ? Et puis l'autre consistant à dire que c'est scandaleux ce déluge d'argent pour des choses frivoles comme des sacs ou des parfums ! Je me garderai évidemment bien de prendre position. Parce que j'ai lu Paul Valéry et j'ai appris, comme lui, et je le cite, que ce qui est simple est toujours faux et ce qui ne l'est pas est inutilisable. Bonne méditation, et surtout très belle journée à vous tous. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/26/20234 minutes
Episode Artwork

Le coût du logement

Les chiffres le montrent, le chiffre d'affaires du secteur de la distribution a diminué de 7 % en moyenne en Europe, pour la simple raison que, vu la hausse de l'inflation, les consommateurs ont opté massivement pour des produits moins chers. Mais la pression, elle, s'exerce aussi aujourd'hui sur d'autres secteurs, et notamment sur l'immobilier. L'ancien patron des patrons de France, Geoffroy Roux de Bézieux, a eu raison de pousser une gueulante ce week end dans la presse dominicale. C'est vrai, que ce soit pour la France, comme il l'a dit, ou la Belgique, si rien n'est fait, dit-il, on va vers la catastrophe. Il fait allusion au manque de construction de logements neufs. Et c'est vrai que cette tension entre une demande qui reste forte, notamment par la démographie, et une offre trop faible, obère le pouvoir d'achat des Français, mais également des Belges, bien entendu. Car on a tendance à l'oublier, si l'alimentaire et l'énergie ont fait la une des journaux et restent des postes importants de dépenses pour les ménages, on a encore eu une piqûre de rappel cet hiver avec l'embargo sur le pétrole et le gaz russe. Les politiques ne devraient tout de même pas oublier que le premier poste budgétaire d'un ménage, c'est le coût du logement. Le Belge c'est, comme le disait d'ailleurs malicieusement Philippe Bouvard, que lorsqu'on vit trop à crédit, les ardoises deviennent des tuiles. En fait, les politiques ne veulent pas densifier les centres villes. Ils veulent aussi préserver la diversité. Ils rechignent à délivrer des permis de bâtir ou le font beaucoup trop lentement pour diverses raisons. Mais ils s'égosillent en même temps à nous dire que nos concitoyens n'arrivent plus à se loger et que les plus jeunes, sauf coup de pouce parental, n'ont plus l'occasion de réaliser le rêve des générations précédentes, à savoir devenir propriétaire de son home sweet home. C'est ce qu'on appelle des injonctions contradictoires. Dire tout, et faire son contraire. Au fond, les politiques me font penser à cette vieille blague du polytechnicien chargé d'étudier une puce. Alors le polytechnicien attrape une puce, il la pose sur la table en lui disant Saute! Évidemment, la puce saute. Il la rattrape et puis vérifie plusieurs fois la reproductibilité de son expérience. Puis après, il lui coupe les pattes et la pose à nouveau sur la table en lui disant Saute! La puce ne saute pas. Le polytechnicien sort donc son carnet et note « Quand on coupe les pattes à une puce, la puce devient sourde. » J'ajouterai aujourd'hui que nos politiques sont sourds et aveugles devant la catastrophe du logement qui pourtant se profile à l'horizon. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/24/20233 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Paradoxe à propos du dollar

C'est marrant si je puis dire, en ce moment, un petit peu partout dans le monde, il y a quelques petits malins qui jouent une partie d'ailleurs de leur fortune en spéculant contre le dollar. Et ces petits malins sont la plupart du temps des fonds spéculatifs dont certains sont très connus. Alors c'est étonnant. C'est étonnant puisque la plupart des experts répètent à l'infini qu'avec l'invasion de l'Ukraine, on a découvert, on a remarqué, On constate tous les jours que les Etats-Unis sont d'ores et déjà les grands gagnants de cette triste guerre. Et d'ailleurs, le magazine The Economist a encore consacré quelques pages à la suprématie, qu'elle soit politico économique des Etats-Unis. Un seul exemple le PIB américain, qu'on disait en déclin, représente encore 25 % du PIB mondial, donc un quart de la richesse mondiale. Et la Chine dont on nous rabat les oreilles, on nous dit qu'elle va supplanter les Etats-Unis. Eh bien, elle ne représente que 18 % de ce PIB mondial. Il y a encore donc de la marge. Donc, avant que la Chine ne prenne la première place du podium mondial, si ça devait arriver un jour, ce qui est loin d'être le cas. D'autant que chacun le sait, ce qui compte aujourd'hui, c'est la technologie. Et à ce sujet, le magazine The Economist rappelle que les Etats-Unis ont plus de brevets que la Chine et l'Allemagne réunis, ce qui n'est pas rien. Et donc, à ce propos, j'ai vu hier un chiffre qui m'a donné le tournis. Vous savez que Shuji pity cette intelligence artificielle qui était encore inconnue du grand public il y a à peine trois ou quatre mois. Et bien le site web de Tchatche Pity a recensé 4 milliards de visites depuis le mois de novembre 2022 et rien que pour ce mois de mars, Shaggy Pity a eu 1,6 milliards de visites pour un seul mois. Donc j'en parlais d'ailleurs. Pas plus tard qu'hier, un ami économiste qui me disait que cette intelligence artificielle allait visiblement tout chambouler, tout bouleverser. Il m'expliquait même que toutes ces écoles de codage dont on parle tant n'auront peut être aucun avenir puisque Shaggy pity code à notre place. Et quant à sa fille qui étudie le droit à Londres, bah il essaie de se rassurer sur son avenir en se disant qu'il étudie au moins le droit de la concurrence. Un segment du droit assez mouvant, assez changeant, alors que selon lui, les professions juridiques allaient être totalement, totalement chamboulées par Shaggy, Pythies et ses petits clones. Alors je rappelle d'ailleurs que Chaser Pity appartient à la société Open High, une société américaine. Et donc j'en reviens à mes spéculateurs de départ. Pourquoi misent ils alors tous ces milliards contre le dollar alors que l'économie américaine domine le reste du monde comme je viens encore de le rappeler et sur presque tous les plans? Réponse Eh bien, parce que ces spéculateurs pensent que l'économie américaine va voir sa croissance ralentir et surtout, ils pensent que les taux d'intérêt vont cesser d'augmenter aux Etats-Unis et qu'ils vont même baisser en 2024, alors qu'en Europe, par exemple, nous allons encore avoir quelques augmentations de taux d'intérêt. En fait, ce que font ces spéculateurs, eh bien ils jouent sur le différentiel de taux d'intérêt. Ils partent du principe que l'argent ira là où il sera le mieux rémunéré et donc plus aux États-Unis, et que donc le dollar va continuer à baisser. Et comme en plus il y a une crise de l'immobilier commercial aux États-Unis et que certaines banques régionales sont en difficulté car leurs clients ont pris peur et sont partis avec leur épargne la déposer chez les grandes banques américaines, fragilisant encore plus ces petites banques régionales qui n'avaient absolument pas besoin de cette sortie de liquidités. Et donc, pour toutes ces raisons, et sans doute d'autres encore, les spéculateurs jouent à la baisse le dollar. Ce qui démontre une fois de plus que le spéculateur ne s'intéresse pas du tout au long terme, mais uniquement au court terme. Sans doute, sans doute parce qu'ils se souviennent de ce que disait l'économiste britannique Keynes à long terme, on est tous morts. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/24/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Tesla vient de lancer la guerre des prix en Europe sauf en Belgique, mais pourquoi ?

Elon Musk adore se présenter comme le sauveur de l’humanité ou en tout cas comme la conscience de cette humanité. C’est d’abord et avant tout un génie des affaires qui peut d’ailleurs se montrer très cynique quand il le veut. Elon Musk baisse le prix de son modèle phare, la Tesla Model 3. Très cynique, on l’a vu récemment lorsqu’il a réuni des centaines de scientifiques et de chercheurs. Pour signer quoi ? Mais une pétition dans laquelle il demande formellement une pause de six mois, avant de continuer à utiliser l’intelligence artificielle, histoire d’évaluer ses conséquences négatives éventuelles. Et son appel a suscité beaucoup de remous, beaucoup d’articles, beaucoup d’analyses, beaucoup de commentaires, mais il n’y a pas eu de pause de six mois. Et qu’est-ce qu’on apprend quelques semaines après ? Elon Musk lance lui aussi sa propre intelligence artificielle, décidément. Alors, soit il a une mémoire de poisson rouge, mais ça, ça m’étonnerait très fort, ou plutôt c’est un as de la communication, un as du : faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais. Et maintenant c’est avec Tesla qu’il lance une guerre en Europe, une guerre pacifique, une guerre des prix car pour la deuxième fois en quelques mois à peine, Elon Musk baisse le prix de son modèle phare, la Tesla Model 3. Et en l’occurrence, si j’ai bien compris, la baisse est de 11.000 €. Et c’est vrai qu’il avait déjà baissé ces prix l’automne dernier et il refait le même coup aujourd’hui en Europe. Alors le résultat de cette guerre des prix qu’il vient d’enclencher, c’est que la Tesla Model trois de base coûte aujourd’hui moins cher que ses concurrentes, comme la Mégane Hi-Tech de Renault ou la I Detroit de Volkswagen. Mots-clés : Elon Musk, exemple, guerre, prix, voitures électriques, constructeurs, chinois, Tesla, dégaine, premier, rabais, voitures, stratégie, envahir, marché, Europe, carte, volume, détriment, marge, soucis, esprit, Ford, General Motors, Bourse, baisses, logique, cours, action, chute, semaine, constructeurs, saumâtre, sec, Renault, français, machine, anticiper, futur, guerre, prix, marges, industrie, automobile, patrons, pénurie, semi-conducteurs, délais, livraison, long, question, rogner, marges, Belgique, explication, France, Pays-Bas, exemple, primes, prix plafond, éligible, baisse, avantage, significatif, voitures de société, déduction, carburant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/21/20234 minutes, 41 seconds
Episode Artwork

Trop de lois pour sauver l’environnement, l’empilement d’avis de concertation risque juste de créer un ras-le-bol des classes populaires…

Je lance un pavé dans la mare en espérant que j’aurais beaucoup de réactions à cette chronique, qu’elle soit d’ailleurs positive ou négative. Les Américains disent toujours que "feed back is the gift", alors allons-y. Nous sommes tous d’accord pour affirmer haut et clair qu’il faut sauver notre planète et sa biodiversité. Nous sommes tous d’accord aussi pour inciter les entreprises et les citoyens à devenir plus vertueux et plus respectueux de la nature. Personne ne va contester ça. Mais reste encore la méthode et surtout le rythme. Aujourd’hui, chaque gouvernement à la Commission européenne y va de sa petite ou grande mesure pour l’environnement. Rien à dire, sauf qu’à force d’empiler, c’est le bon verbe, les lois et les contraintes, nos politiques jouent aux apprentis sorciers. En clair, comme le disent mes confrères du quotidien économique Les Echos, ces mesures très souvent punitives risquent de nourrir le ras-le-bol des classes populaires et des classes moyennes. Alors pas parce que ces mesures sont mauvaises dans l’absolu, mais parce qu’elles arrivent toutes en même temps et sans concertation entre les différents niveaux de pouvoirs : Commission européenne, Etat, villes et communes et j’en passe. Et c’est ce trop-plein qui risque de tuer à petit feu nos concitoyens qui sont justement les plus démunis, qui sont les plus fragiles socialement et financièrement. Comme toujours, les bonnes intentions provoquent des drames pas toujours bien évalués par nos politiques qui sont souvent myopes. Vous avez des doutes contre mes attaques ? Eh bien regardez l’interdiction de l’entrée de certains véhicules dans les grandes villes, qui est le premier affecté ? Mais les plus pauvres parmi nous, ceux qui ne peuvent pas se payer une voiture électrique et qui doivent aller au centre-ville pour gagner leur croûte. Changer de voiture ? Oui, c’est possible. Sauf que le prix des voitures neuves et d’occasion est aujourd’hui atrocement élevé. Regardez encore ces législations qui veulent imposer la rénovation de nos maisons et de nos appartements. C’est une superbe idée là encore. Le bâtiment, on le sait, est aussi à l’origine du CO2. Sauf que ceux et celles qui habitent dans des passoires thermiques sont parmi les plus pauvres de la population. Et donc sans une aide de l’état qui tarde à venir si elle vient un jour, ils n’ont pas les moyens d’isoler leurs habitations et dans certains cas, c’est pire encore. Les travaux sont tellement importants qu’ils feraient mieux de raser leurs biens et en construire un nouveau. Mais avec quel argent mesdames et messieurs ? Alors même chose pour la nourriture de ces ménages les plus fragiles. L’inflation les a contraints à bouder les rayons bios… Sujets évoqués : classes moyennes, classes populaires, vacances, Belgique, réservations, été, tabac, voyagistes, records, voyager, découvrir, terroir local, trémolos, voix, ménages, choix, ressentiment, classe, tyrannie, bien, dépôt, propos, lénifiants, Europe, interdire, moteurs thermiques, aide, État, bornes supplémentaires, baisse des prix, voitures électriques, train, paupériser, population, vote, extrêmes, origine, textes, règlements, punitifs, déclaration, président, Georges Pompidou, événements, mai 1968, emmerder, Français lois, textes, règlements, pays, crève, vivre, libérer, Belge, état d’esprit. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/20/20234 minutes, 43 seconds
Episode Artwork

Aura-t-on bientôt des voitures électriques à 25.000 euros ?

S’il y a une règle qui se vérifie toujours dans l’histoire, c’est qu’il ne faut jamais, jamais désespérer du capitalisme pour la simple raison que le capitalisme n’est pas du tout une idéologie, mais souvent une manière de répondre aux besoins des consommateurs qui parfois crée artificiellement ses besoins. Prenons le cas des voitures électriques. Aujourd’hui, c’est vrai qu’elles sont largement réservées à une clientèle aisée, soucieuse certes de la planète, mais qui a tout de même les moyens de se payer une voiture dont le prix d’achat souvent démarre à 40.000 €. Le résultat aujourd’hui, c’est que la voiture est devenue un produit de luxe, en tout cas pour une bonne partie de la population. Un sondage en France a récemment montré que 68% de la population n’était pas prête à mettre plus de 30.000 € dans leur prochaine voiture et qu’elle soit d’ailleurs électrique ou thermique d’ailleurs, peu importe. Cela rejoint aussi le même constat en Belgique puisque 90% des voitures électriques sont vendues comme voitures de société qui ne sont donc pas détenues par des particuliers. Et c’est là où j’en viens justement à l’agilité légendaire historique du capitalisme. Les constructeurs automobiles ont bien compris que l’argent se trouve dans le volume, mais à condition d’offrir un prix décent à la population qui aura donc toujours besoin de mobilité et donc coût surcoût. Plusieurs constructeurs, récemment, dont plusieurs constructeurs automobiles européens, ont annoncé qu’ils seraient prêts, les uns parlent de 2024, les autres 2025, à nous proposer donc des voitures électriques autour de 25.000 €. Une promesse alléchante. Comment y arriver ? La question est importante car la sanction est assez simple si nos constructeurs automobiles n’arrivent pas à baisser le prix de leurs voitures électriques, c’est simple le marché sera pris par Tesla et par les voitures chinoises, il ne restera plus que nos yeux pour pleurer car la casse sociale sera terrible. Parmi les méthodes employées pour réduire ou tenter de réduire le prix de ces voitures électriques, il y a effectivement la fabrication de batteries moins chères. La batterie représente parfois 40% du coût de la voiture. Et donc l’une des manières de réduire ce coût, c’est de construire soi-même sa propre usine de batteries… Sujets évoqués : Volkswagen, prix, voitures électriques, produire, pays, bas salaires, Inde, emporter, Citroën, C3, électrique, Europe centrale, destination, choix, réduire, coûts, nouvelles plateformes, partage, modèles de voitures, économies, constructeurs, idiots, attente, population, distribuer, marché, bon prix, horizon, abordable, délai, illusions, court, marketing, sens, voitures citadines, autonomies, batterie, kilomètres, maximum, entrée de gamme, minimum, Egypte, affiches, administrations, Dieu, patients. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/19/20234 minutes, 28 seconds
Episode Artwork

Pourquoi l’or a-t-il à nouveau la cote auprès des particuliers et est-ce durable ? Les aspects positifs et négatifs du métal jaune

Dans le film ''La folie des grandeurs'' avec Louis de Funès où Yves Montand réveillait son maître avec quelques paroles bien choisies. Et puis un tintement de pièces d’or. ''Il est l'or se réveiller, Monseigneur, il est 8 heures". Faut croire que l’ordre s’est réveillé ces dernières semaines. La preuve, c’est qu’il s’échange aujourd’hui autour des 2000 $ l’once. La mesure de l’once, c’est 31 grammes l’or. Et donc, après avoir végété durant tout l’été dernier autour des 1600 $, l’once d’or a retrouvé son brillant, si je puis dire. Alors d’abord, pour des raisons purement mécaniques, quand le dollar baisse, eh bien le métal jaune grimpe et vice versa. Or, c’est exactement ce qui se déroule en ce moment. Le billet vert, souvenez vous, avait atteint à un moment donné la parité avec l’or avec l’euro. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et lorsque le dollar chute, eh bien c’est simple, l’or brille un peu plus. Et puis l’autre argument que nous servent en tout cas souvent, où la plupart du temps les spécialistes, j’ai failli dire depuis que je suis né, c’est que l’or est la valeur refuge par excellence. Alors j’ai toujours un doute à ce propos, car l’actualité a montré des tas et des tas de cas de tensions géopolitiques et autres difficultés. Et pourtant, l’or n’avait pas bougé d’un iota. Et donc oui, l’or, valeur refuge, je pense que c’est plutôt un dogme religieux plutôt qu’une véritable vérité statistique. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, les vendeurs d’or aux particuliers ont remarqué qu’avec les faillites de trois banques aux Etats-Unis et des questions qui se posent encore sur le véritable état de solidité de nos banques, eh bien, certains particuliers se disent tout de même, par prudence, qu’il faut avoir un petit peu d’or chez soi. Ce qui montre que l’achat d’or suit aussi les soubresauts de notre actualité. Alors c’était le cas d’ailleurs aussi lorsque le virus du COVID a littéralement gelé nos économies pendant de très longs mois. Mais comme je vous l’ai déjà indiqué, l’inquiétude autour du secteur bancaire n’est donc pas la seule raison qui explique la bonne santé de l’or. La faiblesse du dollar joue également un rôle important. Sujets évoqués : particuliers, or, physique, banque, tomber, faillite, prix, clair, Londres, souci, métal jaune, rapport, rendement, intérêt, gagner, argent, monde, feu, sang, produit, période, inflation, banques centrales, combattre, taux, élevés, vendre, argument, amoureux, achats massifs, doper, cours, aficionados, pays, Chine, Russie, dollar, accumuler, devise, américaine, optimistes, pari, miel, piqûre, abeilles. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/18/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Notre taxi Uber, notre restaurant, notre hôtel…, les dangers de notre société de la notation !

Je vais partager avec vous mon impression sur le dernier livre de l’économiste et essayiste Pierre Bentata ''Tous notés", publié aux éditions de l’Observatoire. C’est vrai qu’il a raison. Nous sommes entrés, sans nous en rendre compte, dans une société où nous notons tout, mais vraiment tout. Autrement dit, nous portons un jugement sur tous les objets, les lieux et les humains. Nous notons notre chauffeur de taxi Uber, nous notons les restaurants où nous allons, nous notons les hôtels. Nous notons même des objets inanimés comme des montagnes. Et bien sûr, nous notons aussi les êtres humains. Est-ce un mal ? C’est vrai que pour Pierre Bentata, la réponse est évidemment nuancée, c’est pourquoi il sera d’ailleurs impossible d’interdire ce phénomène de la notation. Mais cette société de la notation le met malgré tout à l’aise. Alors oui, c’est vrai, il y a des partisans de cette notation et c’est vrai qu’avec la jungle qu’est devenu Internet, avec les millions d’informations qui circulent, avoir des notes, c’est utile si on doit par exemple faire appel à un corps de métier comme on est noyé d’informations. La seule manière de ne pas se faire arnaquer, c’est d’avoir les avis de ceux ou celles qui ont donc utilisé les services de ce carreleur ou de ce jardinier, pour ne citer que deux exemples. Et c’est d’autant plus précieux qu’aujourd’hui, un certain laxisme professionnel a saisi énormément de professions et donc l’utilité des notes, que ce soit sous forme de like, d’étoile, de pouces de cœur, de followers ou que sais-je encore, se révèle très utile. Ce système de notation ne va donc pas disparaître du jour au lendemain. Mais, et c’est là l’intérêt de ce livre de Pierre Bentata, c’est qu’il questionne tout de même notre société qui veut absolument tout noter, tout mesurer, tout juger… Sujets évoqués : raison, manie, courir, marcher, dormir, individu, force, évaluer, vie, prisme, chiffres, compétition permanente, statistiques, moyenne, compte, machines, perfectionner, démocratisé, le net, comportements, motivations, poli, respect, autrui, simplement, politesse, résultat, peur, notations, société, hypocrisie, compter, biaisé, tronqué, médecin, contenu, scientifique, l’accueil, rapidité, rendez-vous, prescrire, médicament, fragile, qualité, réduction, monde, chiffres, illusoire, exemple, débat, crise, sanitaire, fondamental, liberté, poids, graphique, COVID, débat, message, attention, société, liberticide. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/17/20234 minutes, 52 seconds
Episode Artwork

Le métier de journaliste est il menacé par l intelligence artificielle ?

Voici une interrogation importante, et même vitale pour nos démocraties : aura-t-on encore besoin demain de journalistes pour faire leur métier ? Posée de la sorte, la question peut sembler saugrenue. Et pourtant, le petit monde des journalistes a été secoué, il y a quelques jours, quand ils ont découvert qu'une présentatrice virtuelle avait fait son apparition pendant treize secondes, sur le site Twitter d'un journal chrétien. Elle était blonde aux yeux clairs, vêtue d'un tee shirt blanc à col V, recouvert d'une veste noire. Et elle a prononcé ces quelques mots en arabe classique. Je cite « Je suis fada, la première présentatrice au Koweït qui travaille avec l'intelligence artificielle à Koweït News. Quel genre d'actualité préférez-vous? Écoutons vos opinions. » Fin de citation. C'est évidemment bluffant. Le visage est ultra réaliste. C'est d'ailleurs le résultat d'un amalgame, d'un composite de plusieurs visages réels. Et le rédacteur en chef de ce site d'information chrétien nous dit que ce n'est qu'un début et que cette présentatrice virtuelle pourra demain parler avec le dialecte koweitien parlé par les 4 millions d'habitants de cette monarchie pétrolière. Pour le moment on ne sait pas si c'est un coup de com ou si c'est une véritable avancée en matière d'intelligence artificielle. Autrement dit, on ne sait pas si cette présentatrice virtuelle va lire simplement un texte écrit documenté par des humains ou si elle va d'elle-même chercher l'information du jour, la trier, la hiérarchiser, la vérifier et puis la présenter sur antenne. Ce qui n'est absolument pas la même chose que de juste « réciter » un texte réalisé par autrui. Mais il n'empêche, cette présentatrice virtuelle a donc rappelé aux journalistes que, eux aussi, pouvaient être remplacés demain par une intelligence artificielle. Il ne s'agit pas simplement de parler des financiers, des comptables, de juristes. Non, les journalistes aussi sont concernés. Les uns se rassurent en se disant que c'est un coup de com, un coup de bluff, les autres en disant qu'une présentatrice virtuelle parle comme un robot, qu'elle n'aura pas d'humour ou de coup de gueule, bref, tout ce qui fait la spécificité d'un être humain. Et puis les autres, plus cyniques, se diront que c'est peut-être le rêve des propriétaires de chaînes de télévision qui va se réaliser, puisqu'en fait la présentatrice virtuelle ne sera jamais fatiguée, elle ne prendra pas de congé maladie, elle n'aura pas de congé de maternité, elle ne fera pas grève. Elle pourra même écrire pour les réseaux sociaux pendant ses pauses et ne demandera pas un bonus ou un 13ᵉ mois. Bref, le rêve ou le cauchemar absolu selon que l'on est journaliste ou propriétaire de chaînes de télévision. Ce coup médiatique de ce journal koweitien rappelle aussi aux journalistes du monde entier que leur profession n'est donc pas à l'abri d'un immense big bang. Mais d'ailleurs, ce n'est pas nouveau. Plusieurs journaux anglo saxons font déjà appel à l'intelligence artificielle. Soit, par exemple, pour rédiger des articles liés à des résultats de matchs de foot ou liés aux résultats d'entreprises cotées en bourse. Il y a quelques semaines encore, l'un des plus importants groupes media européens, le groupe Axel Springer, a annoncé qu'à l'avenir il travaillera avec nettement moins de journalistes, pour la simple raison que certaines tâches sans grande « valeur ajoutée » seront réalisées par l'IA, l'intelligence artificielle. Les journalistes qui resteront seront donc ceux qui iront chercher des scoops ou faire de l'information sur le terrain, ce qu'évidemment l'intelligence artificielle ne pourra pas faire. Donc oui, la profession de journaliste est elle aussi en train de s'interroger sur son avenir. Et c'est un exercice qui n'est pas simple. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/14/20233 minutes, 58 seconds
Episode Artwork

Les politiques qui interdisent aux fonctionnaires d'utiliser l'application TikTok seraient-ils des hypocrites ?

Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais en matière de réseaux sociaux, la règle de nos politiques c’est "Faites exactement ce que je vous dis, mais pas du tout ce que je fais". Prenez le cas de TikTok par exemple. A écouter la plupart des gouvernements occidentaux, cette application chinoise n’est pas là pour nous divertir, mais pour piquer nos données numériques au profit du Parti communiste chinois. Et donc, ni une ni deux, aux États-Unis, au Canada, à la Commission européenne, en Belgique, en France, pour ne citer que quelques pays, il est exigé – même pas demandé - de la part des fonctionnaires de ces pays de ne pas utiliser TikTok, et même de retirer cette appli de leur smartphone. Mais pendant ce temps-là, les politiques, eux, continuent de l’utiliser. Mais attention hein, pas sur leurs portables de fonction, uniquement sur leurs portables privés. Et pour se sortir de ce double discours qui n’a ni queue ni tête, évidemment, ces mêmes politiques ne nous disent pas qu’ils n’ont pas le choix, mais qu’ils doivent être là où se trouvent leurs électeurs… Ecoutez la suite ci-dessus.
4/13/20234 minutes, 49 seconds
Episode Artwork

Amid Faljaoui a décide de répondre aujourd hui a un auditeur qui a pose une excellente question.

Amid Faljaoui a décide de répondre aujourd hui a un auditeur qui a pose une excellente question sur sa chronique économique de ce mardi. Et il lui répond grâce à ChatGPT, l intelligence artificielle dont tout le monde parle. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/12/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Et si l intelligence artificielle nous permettait de passer à la semaine des 4 jours ?

Et si l intelligence artificielle nous permettait de passer à la semaine des 4 jours ? C est ce que nous dit aujourd hui Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/11/20236 minutes, 41 seconds
Episode Artwork

Et si l intelligence artificielle nous permettait de passer à la semaine des 4 jours ?

Le prix Nobel d'économie, à l'inverse de tous ceux qui nous prédisent le pire avec l'arrivée de l'intelligence artificielle, pense que, grâce à l'amélioration de notre productivité, nos sociétés seront donc enfin capables d'offrir la semaine de quatre jours à salaire égale. Alors c'est un vieux rêve de la gauche, qui verrait le jour, non pas à cause des grèves, non pas à cause des manifestations, mais une technologie née en Californie. Bref, ce serait donc le capitalisme tellement détesté par ces gens de gauche qui offriraient enfin la semaine de quatre jours, ce qui déjà en soi est un paradoxe. Mais comment un restaurateur ferait si cette semaine de quatre jours voit effectivement le jour? J'ai posé la question à ChatGPT, et voici ce qu'il m'a répondu, je cite "Avec une semaine de travail de quatre jours, les restaurateurs peuvent réduire les coûts de main d'oeuvre en embauchant moins de travailleurs à temps plein. Les employés à temps partiel peuvent être utilisés pour couvrir les heures supplémentaires pendant les heures de pointe, ce qui peut être moins cher pour les restaurants en termes de salaires et d'avantages sociaux. Une semaine de travail de quatre jours peut également contribuer à améliorer la satisfaction des employés en leur permettant d'avoir plus de temps libre. Cela peut aider à maintenir un équilibre entre leur vie professionnelle, leur vie personnelle, réduire leur stress et donc améliorer leur productivité. Mieux encore, la semaine des quatre jours pour aider les restaurants à attirer, et surtout retenir, des employés talentueux et expérimentés, ce qui peut donc contribuer à améliorer la qualité des produits et des services." Fin de citation. J'ai continué à poser la question à ChatGPT : si demain la semaine de quatre jours devait se généraliser grâce à l'intelligence artificielle et au gain de productivité qu'elle va induire, est ce qu'on ne pourrait pas imaginer que les gens iraient davantage au restaurant car, justement, ils auraient le même salaire mais davantage de temps disponible? Je cite. "Si les travailleurs ont plus de temps libre, ils pourraient être plus disposés à sortir pour manger au restaurant, surtout pendant les jours de semaine où les restaurants ont souvent moins de clients. Bref, cela pourrait augmenter le nombre de clients pendant ces heures de moindre affluence." Fin de citation. Je ne sais pas si ces réponses tiennent vraiment la route. Par contre les médias, les réseaux sociaux nous vendent à longueur de journée des informations négatives. C'est normal, notre vieux cerveau reptilien les capte malheureusement mieux que les bonnes nouvelles. Pendant des centaines de milliers d'années, nous devions être réceptifs à la moindre alerte, au moindre danger, sans quoi nous étions dévorés par un prédateur animal ou massacré par la tribu d'à côté. Alors en 2023, fort heureusement, ces dangers n'existent plus. Mais notre cerveau a gardé ses réflexes de survie. D'où notre attrait quasiment morbide pour les mauvaises nouvelles. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/11/20234 minutes, 26 seconds
Episode Artwork

Avec les fausses images, fausses vidéos et des fausses voix générées par le côté sombre de l'intelligence artificielle, nous entrons dans une terrible ère du doute, un défi posé aux Medias

Le business des médias est à nouveau menacé dans sa crédibilité. Et le nouvel ennemi des médias, c’est la face sombre de l’intelligence artificielle. Alors, sauf si vous avez vécu dans une grotte au fin fond de l’Afghanistan, vous avez tous vu ces images avec le Pape, portant donc une immense doudoune blanche Balenciaga ou Emmanuel Macron poursuivi par des manifestants dans les rues de Paris ou encore cette photo de l’ancien président américain Donald Trump, déambulant dans les rues de New York avec une foule immense derrière lui. D’ailleurs, l’office de Donald Trump a republié cette photo qui a été vue depuis lors plus de 6 millions de fois. Le gros souci, c’est vraiment un très gros souci pour les médias et donc notre démocratie, c’est que ces photos n’en représentent pas la réalité vu que ces événements n’ont jamais existé. Dans le cas de la photo de Donald Trump, il n’a fallu sans doute que quelques secondes à ce fan pour créer une image totalement fausse, mais tout de même relayée dans les médias du monde entier. Rien de plus simple en effet, puisque des outils d’intelligence artificielle sont à la portée aujourd’hui de n’importe qui. Le résultat, c’est que les médias doivent plus que jamais avertir leurs lecteurs et leurs téléspectateurs que les images, les vidéos ou les voix qu’ils entendent peuvent être fausses, trafiquées par l’intelligence artificielle avec une telle précision, une telle véracité, qu’il est impossible pour quelqu’un qui n’est pas un spécialiste de dire si cette image vidéo ou voix est fausse ou vraie. Vous voyez déjà tous les dégâts que l’on peut faire demain, pour ne pas dire déjà aujourd’hui. Avec cette intelligence artificielle, les experts s’attendent déjà à voir des vidéos de personnes célèbres, y compris nos politiques, dans des situations pornographiques plus que gênantes et avec le risque qu’une partie de la population y croit mordicus. Vous l’avez donc compris, cette face sombre de l’intelligence artificielle peut conduire à des usurpations d’identité pour frauder par exemple, ou pour exercer un chantage ou plus simplement désinformer. Et notamment à la veille d’élections importantes. Alors bien sûr, les médias ont immédiatement réagi et les meilleurs d’entre eux donnent déjà des astuces ou des trucs pour tenter de vérifier la véracité des images ou vidéos. C’est vrai aussi que les technologies de détection suivent, mais elles ont toujours une longueur de retard sur les manipulations. Sujets évoqués : police, Lada, truands, Ferrari, interrogations, médias, nouvelles technologies, illustrer, sujets difficiles, résultat, bluffant, question, savoir, avertir, lecteur, téléspectateur, image, vidéo, graphique, intelligence artificielle, danger, citoyen, distinguer, vrai, faux, photos, voix, compliqué, confrères, quotidien, suisse, Le Temps, raison, ère, doute, poison, optimiste, opportunité, nom, citoyen, marques, probité, honnêteté, respect, déontologie, label, garantie, réseaux sociaux, pari, légendes urbaines, vérité, réalité, nouveau, soleil, sel, sucre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/7/20234 minutes, 27 seconds
Episode Artwork

L’homme et la femme les plus riches au monde sont français, une première historique qui relance le débat sur la taxation des nantis y compris en Belgique

En période de crise, mieux vaut pas crier sur les toits que tout va bien pour soi et encore moins quand on est riche. Mais dans une société de transparence absolue, il est parfois impossible d’échapper au rouleau compresseur des médias. C’est le cas cette semaine en France, puisque pour la première fois dans l’histoire du magazine américain Forbes pour l’édition 2023, magazine qui calcule minute par minute les fortunes de ce monde, au classement mondial vous avez deux Français en tête. D’un côté, l’homme le plus riche du monde, Bernard Arnault, le patron de LVMH, donc le géant mondial du luxe, avec une fortune estimée par le magazine Forbes à 211 milliards de dollars. Et puis de l’autre, vous avez Françoise Bettencourt Mayer, l’héritière de L’Oréal, qui est donc pour la troisième fois consécutive la femme la plus riche du monde, avec une fortune estimée à 80 milliards de dollars. Et comme toujours dans ces cas-là, vous avez les réseaux sociaux qui se déchaînent. Les uns disent ou écrivent que pendant ce temps-là, nous avons 11 millions de pauvres. Et puis d’autres font un rapide calcul et voudraient juste taxer ces riches d’un ou 2% chaque année pour résoudre tous les maux de la France, tous les déficits. Même le problème de la retraite en France serait réglé d’un coup de rabot fiscal. Et puis d’autres encore, comme Mélenchon, nous disent qu’avoir sur le sol français ou européen l’homme le plus riche du monde c’est une offense. Car je le cite selon lui, ''les riches sont responsables du malheur des pauvres'' et ‘'accumuler de l’argent, c’est immoral, puisque ce qui est accumulé, c’est ce qu’on a pris aux autres''. Bref, vous l’avez compris, en France mais également en Belgique francophone, les riches n’ont pas bonne presse, encore moins évidemment en période de crise. Alors personnellement, je vous le dis, tout net, je ne suis pas riche si ce n’est de l’amour de ma famille et de mes amis. Mais je sais en tout cas une chose que l’histoire économique a montrée et démontré des dizaines et des centaines de fois. Contrairement à ce que disent les populistes, ce qu’il faut faire, ce n’est pas abaisser les riches, c’est relever les pauvres. Ce qu’il faut faire, ce n’est pas combattre la richesse, mais combattre la pauvreté. En Allemagne, d’ailleurs, éternel rival de la France, il y a plus de milliardaires, en tout cas en nombre et il y a aussi moins de pauvres. Ces chiffres qui peuvent sembler indécents aux oreilles de certains, 211 milliards de dollars pour Bernard Arnault, 80 milliards de dollars pour l’actionnaire de L’Oréal. Ce sont des fortunes professionnelles, pas les fortunes personnelles. Ce que calcule le magazine Forbes, c’est la valeur de l’entreprise en Bourse et pas le montant qui figure sur le compte personnel de Bernard Arnault ou de madame Bettencourt. C’est une sacrée nuance. Sujets évoqués : Bernard Arnault, Françoise Bettencourt Mayer, argent, premier, contribuable, France, employeur, milliards, euros, impôts, année, délocaliser, siège social, nouveau, inaudible, tare, congénitale, réussir, chef d’entreprise, BFM, Business, défi, auditeurs, mérite, parasite, réaliser, ponctionner, camarades, milliardaires, problèmes, bâtir, empire, luxe, bourse, redistribuer, argent, personne, incapable, gérer, friterie, faillite, mois, miracle, bâtir, voter. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/6/20234 minutes, 29 seconds
Episode Artwork

La Chine perd ses usines et risque de ne plus être l’atelier du monde !

La Chine est en train de se vider de ses usines. Alors très doucement, très discrètement, mais elle en perd chaque jour qui passe. Et même si la Chine reste encore l’atelier du monde, cet atelier est de plus en plus concurrencé par d’autres pays. C’est assez étonnant car si la Chine a littéralement fermé son pays pendant trois ans pour lutter contre le COVID, et bien Aujourd’hui, cette page du COVID, avec toutes ses restrictions drastiques, est une page qui est complètement tournée. Mais voilà, les industriels et les grandes multinationales de ce monde ne sont pas dirigés par des personnes qui ont une mémoire de poisson rouge. Et 2023 n’est absolument pas 2019. Et donc les patrons qui ne juraient que par la Chine se posent aujourd’hui des questions, et cela malgré la réouverture de la Chine au monde entier. Leur première question, normale d’ailleurs quand on dirige une entreprise, c’est : est il prudent de trop investir en Chine si c’est pour se faire voler ses brevets et sa technologie ? Et puis deuxième question : peut-on être rassuré d’une stabilité politique en Chine quand on se souvient de la violence extrême avec laquelle les mesures anti COVID ont été imposées par les autorités chinoises ? Et d’ailleurs la plupart des cadres expatriés, qu’ils soient américains ou européens qui ont vécu cette période, ne veulent plus rester en Chine à cause justement de la violence extrême, des mesures anti COVID. Donc attirer des cadres européens ou d’ailleurs en Chine n’est absolument pas simple aujourd’hui. Et puis, la tension entre les Etats-Unis et la Chine est au plus haut. C’est une guerre froide qui ne dit pas son nom. Alors même si elle est archi classique sur le plan historique, c’est toujours la même histoire. C’est celle du premier de classe qui veut garder son rang et fait tout pour que le deuxième de la classe ne la lui pique pas. Mais c’est vrai que si Taïwan est envahi demain par l’armée chinoise, les entreprises qui auront tout misé sur la Chine risquent évidemment de se mordre les doigts. Elles ne pourront pas dire qu’elles n’ont pas été prévenues. Et donc voilà pourquoi je vous disais que la Chine se vide lentement, lentement, très lentement mais sûrement de ces usines. Sujets évoqués : entreprises, américaines, européennes, essentiel, réduire, risque, Chine, plan, propriété intellectuelle, attention, protéger, savoir faire, technologique, constructeurs, automobiles, européens, part de marché, parc automobile, chinois, baisse, tiers, énorme, intelligence, convertir, électrique, vitesse, surprise, diversifier, sources, approvisionnement, pays, Inde, Vietnam, Turquie, Europe de l’Est, Maroc, relocalisation, exemple, Apple, dépendance, fournisseur, Foxconn, entreprise taïwanaise, délocaliser, production, iPhone, USA, démarche, capitalisme, pragmatique, vie, contraire, idéologie, réalité, dogmes, défauts, Dieu. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/5/20234 minutes, 3 seconds
Episode Artwork

La Netflixisation ou l’abonnement de notre économie…

Nos exigences en tant que consommateurs sont de plus en plus paradoxales, comme nous sommes tous ou presque biberonnés aux services d’Amazon et de ses petits frères de l’i commerce, nous avons appris à vouloir tout, tout de suite et au plus petit prix. Mais comme le réchauffement climatique est passé par là depuis lors, nous sommes aussi devenus plus exigeants sur les sujets environnementaux et nous essayons tous de consommer mieux. Tout cela est paradoxal vu que c’est vrai. Le culte de l’instantanéité se heurte de face à la notion de consommer mieux. Mais c’est vrai que pour dénouer ce paradoxe, nous autres, le consommateur, nous avons malgré tout fait naître de nouvelles voies pour favoriser le retour des circuits courts, du consommer local. Nous sommes aussi un petit peu détournés de l’achat au profit de la location, surtout les plus jeunes générations. Ce phénomène, on l’appelle la Netflixisation de l’économie. Du nom de Netflix, évidemment. Autrement dit, l’économie de l’abonnement se répand un peu partout aujourd’hui, et c’est vrai qu’au-delà des classiques abonnements liés au monde du divertissement du type Deezer, Spotify, Disney plus Netflix évidemment, eh bien l’économie de l’abonnement se retrouve aussi dans les livraisons à domicile, pour les produits bios par exemple, ou chez Décathlon pour les articles de sport usagés. Même Porsche propose en test un service abonnement qui vous permet de changer de voiture contre un gros 2000 € par mois. Le consommateur d’aujourd’hui n’a plus besoin de posséder un bien pour en profiter et son prix à l’usage est nettement moins élevé que l’achat d’un bien neuf en magasin ou en concession par exemple. Tout cela est donc positif pour la planète. On avance donc dans la bonne direction. En revanche, c’est une démarche en crabe. On avance, mais pas toujours de manière élégante et avec parfois l’impression qu’on recule. Alors c’est notamment le cas pour les relocalisations. Et c’est vrai qu’après le COVID, tout le monde n’avait que ce mot à la bouche. Il fallait absolument et très rapidement éviter que des secteurs stratégiques ne soient trop dépendants de certains pays comme la Chine. A défaut de rapatrier les usines en France, en Belgique, etc. Au moins les localiser pas loin de l’Europe. Et c’est vrai qu’avec l’invasion de l’Ukraine, ce mouvement de relocalisation est en route. Je cite un exemple la société de textile Etam a par exemple recentré sa production en Tunisie. Les constructeurs automobiles, notamment français, s’investissent davantage au Maroc. Sujets évoqués : pays, Turquie, démarche, crabe, claquer, doigts, relocaliser, Europe, main-d’œuvre, qualifié, industriel, fabriquer, place, politique, Erdogan, inflation, Apple, produire, iPhone, Inde, Chine, diversifier, dépendance, presse, américain, presse économique américaine, dévoiler, qualité, production, déchets, clé, administration, ultra, vague, industries, Asie, protecteur, Etats-Unis, prétexte, législation, anti inflation, subventions, slogans, réalité, terrain, chemin, parcourir. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/4/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

La disparition programmée des distributeurs de billets de banque est en réalité une attaque contre notre liberté !

Via communiqué de presse, le PTB, parti communiste, défend l’accès au cash qui devient de plus en plus rare en Belgique, vu qu’il y a de moins en moins de distributeurs de billets. La Belgique compte 4000 distributeurs de billets de banque en moins depuis 2017. Le PTB voudrait que les autres partis politiques se rallient à sa cause, à savoir qu’il faudrait bétonner légalement l’accès au cash en faisant en sorte qu’il y ait donc un distributeur de billets à maximum quinze minutes à pied, du moins en ville. La disparition programmée et volontaire des distributeurs de billets, est voulue par les banques qui défendent la fermeture de ces automates sous divers prétextes. Le premier, c’est qu’en Belgique, moins d’un paiement sur deux se fait encore en liquide. Le deuxième argument, c’est que la moitié des Belges n’ont généralement en poche qu’entre zéro et 20 € maximum. Troisième argument, c’est que tout ce cash, sa manipulation, son stockage coûte de l’argent aux banques. Et puis le quatrième argument répété à l’infini, surtout par le gouvernement et le fisc, c’est que le cash serait une source de fraude fiscale. Bref, à l’époque du paiement électronique et du paiement sans contact, le cash n’aurait donc plus aucun avenir. D’où cette disparition de distributeurs de billets. Et le défendre comme je le fais, c’est être ringard. Ou alors c’est qu’on fraude. D’ailleurs, ce pays qu’on appelle la Belgique et qui dit être une démocratie, interdit tout paiement en liquide au-dessus de 3000 €. Je ne sais pas si le PTB sera sensible à mes arguments, car moi, au-delà des aspects d’accessibilité, je pense que le cash est en effet l’un des derniers attributs de notre liberté, c’est comme l’eau et l’air, on croit qu’ils sont acquis. Et puis là on redécouvre que ce n’est pas vrai du tout. D’abord une société sans cash, ce vers quoi on nous dirige sans nous le dire évidemment, pourrait être une société totalitaire dans laquelle l’État saura tout, y compris si vous avez offert un bonbon à vos petits enfants. Quant aux banques, elles n’auront plus peur qu’en cas de panique bancaire, vous puissiez retirer votre argent, il n’y aura plus d’argent liquide, un point c’est tout. Et quant au fisc, pour lui, la société sans cash, c’est le paradis sur terre. Un fonctionnaire pourra donc, par claviers interposés, vous couper de votre argent. Comme le faisait remarquer l’économiste Simone Walper, qui est une grande spécialiste de cette question. Et quant aux arguments des coûts de manipulation et de stockage pour les banques, ils prêtent à sourire. Pourquoi ? Mais comme si la mise en place de systèmes de sécurité informatique pour justement éviter les cyberattaques était eux, gratuits. La preuve, plusieurs banques ont été victimes d’attaques de ce genre. Quant à l’argument de la fraude liée à l’utilisation du cash, ben c’est vrai, les fraudeurs adorent le cash. Mais comme le précise également Simone Walper, les fraudeurs utilisent aussi les autoroutes, ils utilisent aussi les réseaux téléphoniques. Et quand ils sont malades, vous savez quoi ? Ils prennent comme vous et moi des médicaments. Ne devrait-on pas interdire aussi les réseaux routiers, le téléphone et restreindre l’accès aux médicaments tant qu’on y est ? Sujets évoqués : histoire, cash, but, évasion fiscale, vrai, sujet, PTB, communiqué, axe, accessibilité, société, tuer, électeurs, porte, petits, faibles, démunis, vrai, fraudeurs, montage, sociétés écrans, sociétés, étranger, débat, susciter, auditeurs, auditrices, fin, mise sous tutelle, population, contrôle, épargne, misère, exemple, secteur, Horeca, souffrir, absence, serveurs, mendiants, absence, question, nombre, distributeurs, société, liberté, dernier, rempart éventuel, gouvernement, dictatorial. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
4/3/20234 minutes, 39 seconds
Episode Artwork

Mettre sur pause l’intelligence artificielle durant 6 mois, le temps de pouvoir la contrôler ? Il est déjà trop tard !

Vous souvenez-vous de ce dialogue savoureux de Michel Audiard dans la bouche de l’acteur Jean-Paul Belmondo ''Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent'' ? Là je crois qu’il faut écouter Elon Musk lorsqu’il signe une tribune avec des centaines d’experts du monde entier pour nous dire qu’il faut faire une pause de six mois avec l’intelligence artificielle, le temps de pouvoir l’encadrer. Elon Musk est un génie des affaires et un génie tout court. Et les experts qui ont signé avec lui cette tribune savent de quoi ils parlent. On doit donc les écouter. D’autant que tous les signataires de cette tribune estiment que l’intelligence artificielle non contrôlée pose des risques majeurs à notre humanité. Voici quelques extraits de cette tribune qui a provoqué un véritable choc. Je cite ''Devons nous laisser les machines inonder nos canaux d’information, de propagande et de mensonges ? Devrions nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont gratifiants ? Devons nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour être plus nombreux, plus intelligents et nous remplacer'' etc. Et ces mêmes signataires estiment que face à toutes ces questions abyssales, il n’est pas question de laisser l’avenir de notre humanité aux mains des seules sociétés technologiques, d’autant moins que leurs patrons de ces sociétés n’ont pas été élus. Et il est vrai que les études se suivent et se contredisent sur l’impact de l’intelligence artificielle sur nos vies quotidiennes. Et d’ailleurs, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs a estimé récemment que Chat GPT et l’intelligence artificielle menacent 300 millions d’emplois dans le monde. Ce n’est pas anecdotique. Alors, est ce à cause de ça que le patron de ChatGPT, n’a d’ailleurs pas signé cette pétition d’Elon Musk ? Je n’en sais trop rien. Mais la même étude de Goldman Sachs montre aussi que ChatGPT et les autres intelligences artificielles pourraient faire progresser notre PIB, autrement dit notre richesse nationale de 7%, ce qui est évidemment colossal, bien entendu. Mais comme le faisait remarquer d’ailleurs mes confrères de l’excellente lettre d’information TTU sous développement de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle peut être aussi dangereuse qu’une bombe atomique, c’est ce que disent, à tort ou à raison, certains experts. Autant il est facile d’essayer de contrôler les Etats qui détiennent ces bombes atomiques car on les connaît un par un, autant c’est impossible pour l’intelligence artificielle, pour la simple raison que c’est une myriade de sociétés privées, de laboratoires privés et publics pas toujours identifiables. Bref, c’est impossible d’avoir une cartographie complète de qui fait quoi en matière d’intelligence artificielle. Ensuite, l’intelligence artificielle, c’est un enjeu crucial pour la Chine qui en a fait une arme pour dépasser les Etats-Unis sur le plan économique. La preuve, c’est que 52% des dépôts de brevets en intelligence artificielle sont déposés par la Chine, contre seulement 17% pour les Etats-Unis et 4% pour l’Europe, ça fait froid dans le dos. Sujets évoqués : lettre d’information, TT ESO, IA, manipuler, Microsoft, étincelle, intelligence, générale, cerveau humain, capable, apprentissage, raisonnement, conscience, sentiment, temps, France, voisins, sujet, XIXᵉ siècle, réforme, retraites, Belgique, gouvernement, régional, tomber, université, droit, cursus, médical, complet, côté, scientifiques, politiques, jouer, bac à sable, pouvoir, plaisanter, pétition, bien, contraire, exagérément, pessimiste. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/31/20234 minutes, 35 seconds
Episode Artwork

Braquer une banque sans risque d’aller en prison ? Totalement immoral mais c’est pourtant ce qui se passe en ce moment !

Je vais vous expliquer quelque chose de totalement interdit, totalement amoral : comment braquer une banque. Et le pire, c’est que vous ne devrez même pas porter une cagoule pour masquer votre visage. Et cerise sur le gâteau, vous ne risqueriez même pas d’aller en prison car c’est un hold-up totalement légal. Je vais vous expliquer comment effectuer ce braquage en toute légalité. C’est un petit peu technique, concentrer vous et vous verrez qu’il n’y a rien de plus simple en ce moment que de braquer une banque. Bon, est-ce que vous êtes prêts ? Petite précision, Ce que je vais vous expliquer là, c’est ce que font en ce moment des tradeurs et des fonds spéculatifs sur les actions bancaires européennes. Et si la Deutsche Bank a fait la une des médias ces derniers jours, c’est qu’elle a été elle aussi braquée par ses tradeurs et ses fonds spéculatifs. Autre info supplémentaire. Il semblerait qu’une quinzaine de banques européennes soient dans le collimateur de ces excités de l’argent facile. Ces hold-up bancaires sont très rémunérateurs. Les vendeurs à découvert ont déjà gagné 430 millions de dollars grâce à l’effondrement de l’action Crédit Suisse. Et vous savez quoi ? Les gendarmes financiers, ils sont perdus, Ils râlent, ils viennent de comprendre, comme le disait l’un d’eux, qu’il suffit d’un petit 5 millions d’euros sur le marché des CDS, pour faire perdre 1,6 milliard d’euros de valeur en bourse à une seule banque. Je vous explique le braquage actuel des banques avec l’aide de Marc Fiorentino qui a le mieux expliqué ce véritable hold-up légal. D’abord, vous choisissez une banque qui a des difficultés ou qui a une réputation d’avoir des difficultés. Et puis vous vendez l’action de cette banque à découvert. Ça veut dire que vous vendez des actions d’une banque que vous n’avez pas mais que vous allez emprunter. Le but, si l’action de cette banque chute, vous pourrez les racheter à très vil prix et c’est dans votre poche. La différence ? De Très beau bénéfice. Deuxièmement, vous achetez en même temps des CDS de cette banque. Les CDS, c’est quoi ? C’est une assurance contre la faillite d’une banque. Plus une banque est menacée ou plus elle est sous pression et plus ces CDS flambent sur le marché. Et c’est ce qui s’est d’ailleurs passé avec la Deutsche Bank ces derniers jours… Sujets évoqués : coup, vendre, action, banque,cours, baisser, exemple, CDS, Deutsche Bank, envol, commentaires, presse, pression, articles, déposants, barre, difficulté, jackpot, portée, main, panique, engendre, faillite, sauvetage, question, découvert, fortune, technique, risque, physique, véritable, attaque, main armée, nom, spéculation, légal, danger, millions, entreprises, ménages, Michel Audiard, police, Vierge, Marie, foi. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/29/20234 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

Interdiction de TikTok, ce business de l’attention qui suscite beaucoup d’hypocrisie…

Parlons du business de l’attention, Notre attention, Votre attention, De l’hypocrisie de nos politiques et du mal-être de nos adolescents. Parlons du mal-être, Il est bien documenté, il est bien connu, hélas. Le Financial Times, la bible du monde des affaires, vient encore d’y consacrer un article. En résumé, l’impact addictif des applications des réseaux sociaux provoque de plus en plus de dépressions et de suicides chez nos jeunes. Aux États-Unis, Les suicides des jeunes de 10 à 19 ans ont bondi de plus de 45% en dix ans et les études académiques citées d’ailleurs par le Financial Times montrent qu’il y a bien une corrélation. C’est important qu’il y ait une corrélation entre l’utilisation intensive des réseaux sociaux et les soucis d’alimentation, d’angoisse ou encore de dépression de ces jeunes. Environ 20% des jeunes âgés de 10 à 17 ans sont sur Tik Tok ou YouTube. Et tout le monde sait que ces réseaux sociaux sont des armes de destruction massive de notre attention et créent bien souvent de la dopamine mortelle pour notre concentration. Mais rien à faire, rien ne bouge. Pourquoi ? Parce que le business s’y retrouve. Et quand vous pensez qu’aujourd’hui le gaming est l’un des secteurs économiques les plus florissants au monde, eh bien il y a de quoi s’interroger sur la décadence de nos sociétés. Mais il n’y a pas que le business qui s’y retrouve, les politiques aussi. Et c’est là où j’en viens à l’hypocrisie forcée d’ailleurs de nos politiques aux Etats-Unis, en Europe, en France, en Belgique, avant-hier, on a banni l’application Tik Tok des téléphones des fonctionnaires sous le motif fallacieux que c’est une société chinoise et qu’elle va ou qu’elle risque donc de détourner nos données numériques au profit du Parti communiste chinois. Mais si cela est vrai, comme le clament nos politiques, y compris en Belgique, pourquoi prend-on alors un portable privé dans lequel ils gardent bien au chaud leur Tik Tok ? Pas la réponse. Elle est simple, elle est cynique la jeune génération. Elle s’informe sur cette appli, alors ne pas y être, c’est en quelque sorte se suicider politiquement, surtout à un an des élections en Belgique. D’où la double contorsion intellectuelle des politiques avec d’un côté notre Premier ministre qui interdit cette appli pour les fonctionnaires. Et puis de l’autre côté, la plupart des présidents de partis qui y sont tous les jours, alors qu’ils soient de gauche, d’extrême gauche ou d’extrême droite, ils y sont. Sujets évoqués : politique, gens, spécialiste, réseaux sociaux, marchés, matinaux, rencontre, électeurs, désamour, cours de récréation, hypocrisie, flagrant, Etats-Unis, députés, sénateurs, aimer, plaisir, audition, direct, patron, agressé, termes, questions, dures, réponses, interrompu, femme, chinois, Singapour, garanties, ma, absolu, américains, façade, excellent, article, agence, information, Bloomberg cinéma, probabilité, élections, millions, électorat, extrême, important, démocrates, tirer, balle, pieds, coups, menton, déclarations, malheur, final, hystérie, Meta, Instagram, Snapchat, perturbants, jeunesse, drogue, made in, America, nationalité, toxique. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/28/20234 minutes, 32 seconds
Episode Artwork

Et si les réseaux sociaux étaient la cause de la crise bancaire actuelle ?

L’actualité de ces deux dernières semaines a beaucoup été monopolisée par les trois faillites des banques américaines et par le sauvetage in extremis de la banque Crédit Suisse. Et c’est normal ? Même les plus jeunes se souviennent de la crise financière de 2008 qui a mis tout de même la planète tout entière dans un pétrin incommensurable. Et personne n’a envie de revivre ce scénario noir fait à base de contagion et de banques qui tombent comme des dominos. C’est vrai, nous avons tous pu voir, en direct, comment en cinq jours à peine, une banque suisse qui a pourtant une histoire de 167 ans a disparu de la carte en cinq jours et a été absorbée par une autre banque suisse, UBS. Certains commentateurs n’hésitent d’ailleurs pas à dire que c’est en quelque sorte le hold-up du siècle. Pour quelle raison ? Mais parce qu’en résumé, aujourd’hui, le Crédit Suisse est une banque qui a des fonds propres évalués à 60 milliards, qui ont été payés à peine 3 milliards par UBS. Si ça, ce n’est pas la plus belle affaire du siècle, qu’est-ce que c’est alors ? Et si c’est le casse du siècle, cela risque hélas aussi d’être la casse sociale du siècle en Suisse puisque ces deux banques ont énormément d’agences en doublon. L’autre leçon que tirent tous les banquiers et sur tous ceux et celles qui ont pour mission de les contrôler, c’est qu’ils n’avaient pas pensé à une chose : les réseaux sociaux. C’est simple, lorsqu’on a demandé au président du Crédit Suisse qui était le responsable de cette catastrophe, il n’a pas hésité. Il a répondu la tempête sur les réseaux sociaux. C’est vrai. Lorsque la crise financière de 2008 avait éclaté. On se souvient des images à la télévision montrant les queues de déposants devant la banque britannique Northern Rock. Aujourd’hui, on a vu aucune image de la sorte devant les guichets des trois banques américaines qui ont fait faillite. Étonnant, non ? Parce qu’en 2008, je vous le rappelle, c’était juste un an après l’apparition de l’iPhone. Et oui, l’iPhone ne date que de 2007 et les autres constructeurs ont également suivi par la suite. Autrement dit, dans le cas de la Silicon Valley Bank, ce qui a fait fuir ses déposants, ce sont les commentaires sur des applis comme Slack, WhatsApp, Tweeter ou redite et la rumeur des difficultés de la Silicon Valley Bank. Elle s’est répandue à la vitesse de l’éclair et les clients des déposants ont pu d’un seul clic retirer leur argent via leur application mobile. Merci l’iPhone et merci aux autres constructeurs de smartphones… Sujets évoqués : résultat, milliards, dollars, Figaro, réseaux sociaux, difficultés, banques, panique, faillite, mouvement, moutonnier, gendarmes, financiers, monde, procédures, contrôle, aspect, inédit, esprits, animaux, psychologues, finance, terme, scientifique, mouton de Panurge, smartphone, poche, temps, cryptomonnaies, crise bancaire, Bitcoin, optimistes, génération spontanée, traditionnel, avenir, preuve, indépendants, système, états, manipuler, optimistes congénitaux, alternative, cas, œil, plonger, centaines, milliers, personnes, épargne, suicide, influenceurs, arbres, ciel. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/27/20234 minutes, 30 seconds
Episode Artwork

I.A domination

Mon ancien professeur au centre de journalisme à Paris nous disait que si l'actualité n'avait pas de talent, il fallait lui en donner. Aujourd'hui, j'applique donc à la lettre ce précepte en citant une phrase récente de Bill Gates, le fondateur de Microsoft, qui n'a pas hésité à dire récemment que le développement de l'intelligence artificielle était aussi fondamental que la création, tenez-vous bien, du microprocesseur, de l'ordinateur personnel, d'Internet et du téléphone mobile. Ce n'est effectivement pas rien comme comparaison. Elle vient d'une personne qui, en principe, sait ce qu'elle dit. Et d'ailleurs il a formidablement raison. Il n'y a qu'à voir comment cette intelligence artificielle a été très très rapidement adoptée, et notamment via ChatGPT. Sans marketing, sans un franc, sans 1 € de publicité, Chat GPT n’a mis que deux mois pour conquérir 100 millions d'utilisateurs alors qu'il aura fallu cinq ans à Gmail pour arriver au même nombre d'utilisateurs et dix ans pour Netflix. Pour quelque chose à laquelle personne ne comprend rien, c'est plutôt rapide, vous l'avouerez, comme adoption. Mais ça ira encore plus vite dans les semaines et mois à venir. Pourquoi ? On comprend mieux maintenant pourquoi une société comme Microsoft a investi la petite somme de 10 milliards de dollars dans OpenAI, la maison mère de ChatGPT. Vous êtes tous utilisateur des outils de Microsoft via la suite Office. C’est fantastique, d'ici peu, vous allez avoir des assistants numériques puissants et quasiment gratuits. Je m'explique. Microsoft a décidé d'intégrer l'intelligence artificielle dans tous ses produits bureautiques comme Word, Excel, PowerPoint, Outlook etc. Autrement dit, il nous sera bientôt possible de dire à cette intelligence artificielle de répondre à cet email à notre place, de résumer un échange ou une réunion zoom ou encore de rédiger en une fraction de seconde un PowerPoint au départ de tel ou tel document. C'est complètement fou, en effet, et c'est quelque chose que le public n'évalue pas bien encore. Nous avons été habitués pendant des années à nous reposer sur Google pour ne plus fatiguer notre mémoire. C'est vrai, à quoi bon la surcharger si le petit rectangle de Google peut me trouver la réponse à ma question, au départ, en plus, de mon iPhone. Ici, avec l'intelligence artificielle, on passe à un cran au-dessus. Nous allons lui sous-traiter, à cette intelligence artificielle, non pas la connaissance comme pour Google, mais notre capacité de raisonnement. Et là, on est dans le vertige complet, comme l'écrivent mes confrères de la lettre d'information TTCO. C'est là où j'en viens à ce que propose Edouard Tétreau, un ancien analyste financier reconverti dans le conseil aux dirigeants, et qui, lui, appelle à la course aux armements. Pour lui, Chat GPT et ses petits frères et petites sœurs, qui vont venir bientôt sur le marché, sont comparables à la bombe atomique. Il y aura les nations qui l'auront et qui commanderont les autres, et puis celles qui ne l'auront pas. Les autres nations devront donc obéir. Or, que nous dit Edouard Tétreau ? Que la Chine, comme toujours discrète mais misant à fond sur le long terme, va consacrer 150 milliards de dollars d'investissement dans l'intelligence artificielle d'ici 2030. Les États-Unis, en tenant compte des budgets de l'armée et des entreprises de la Silicon Valley, investissent aussi 30 milliards de dollars par an. C'est aussi énorme, car les Américains sont conscients à la fois du danger et de l'immense opportunité de l'intelligence artificielle. Et nous, en Europe, qu'est-ce qu'on fait ? On consacre juste 1 milliard d'euros par an via différents programmes européens. Autant dire rien. Rien face aux deux géants que sont la Chine et les Etats-Unis. Et donc, si notre continent et ses habitants, et surtout nos enfants, ne veulent pas devenir les domestiques des Américains, des Chinois, il va falloir cravacher. Nos politiques, et notamment en Wallonie, sont en train de mettre en danger le gouvernement uniquement pour savoir si une université dans le Hainaut a droit ou pas à avoir un cursus complet au niveau des études médicales. Et pendant ce temps, la maison, elle, brûle. Et comme dirait Jacques Chirac, on regarde ailleurs. Il y a un proverbe perse qui dit qu'il faut que le hasard renverse la fourmi pour qu'elle découvre le ciel. J'ajouterai qu'il est temps pour que quelqu'un renverse la fourmi belge et wallonne, pour qu'elle voit l'intelligence artificielle et l'inutilité de certains débats qui datent vraiment du siècle dernier. Nos enfants ne nous pardonneront pas de les avoir paupérisés par manque de vision. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/24/20234 minutes, 33 seconds
Episode Artwork

La hausse des taux va-t-elle se calmer ?

L’information du jour ne fait pas la une des médias les plus populaires et c’est d’ailleurs normal. Comment voulez-vous exciter, intéresser le grand public en lui disant que Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine, c’est-à-dire en fait l’homme le plus puissant au monde après le président des Etats-Unis, n’a augmenté ses taux d’intérêt américains que de 0,25% ce mercredi ? Je comprendrais tout à fait le désarroi du public tellement cette information, c’est vrai, de prime abord, a l’air technique et, pour tout dire, incompréhensible pour le commun des mortels. Et pourtant, elle est extrêmement importante. Le rôle principal de Jerome Powell, c’est de lutter contre l’inflation et de faire en sorte qu’elle tourne autour de 2%. Or, que ce soit aux Etats-Unis, ou d’ailleurs en Europe, l’inflation est très loin de ce chiffre aux Etats-Unis. L’inflation, c’est vrai, s’est calmée, mais pas assez, puisqu’en février dernier, elle tournait toujours autour des 6%. Et jusqu’il y a quelques jours, il n’y avait aucun doute que Jerome Powell allait encore augmenter ses taux d’intérêt, sans doute de 0,50%, voire même de 0,65% pour casser cette fièvre inflationniste. Je rappelle là encore que la hausse des taux n’a qu’un seul but : empêcher les consommateurs de consommer et les investisseurs d’investir pour calmer la valse des étiquettes. Mais si l’information d’hier est si importante, c’est parce que ce scénario visant à casser l’inflation le plus rapidement possible, il est plus difficile à réaliser aujourd’hui qu’hier. Pour quelle raison ? La réponse dans la chronique d’Amid Faljaoui ci-dessus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/23/20234 minutes, 6 seconds
Episode Artwork

Piratage des données des clients de Ferrari

C'est un fléau dont on parle régulièrement, mais rien ne semble bouger. Je parle des cyberattaques. Presque toutes les semaines, on apprend qu'une entreprise, un ministère, un hôpital ou une banque se sont vu subtiliser, dérober des milliers et des centaines de milliers, voire des millions de données par des pirates. Et à chaque fois, c'est toujours la même rengaine. Les uns disent qu'ils ont payé la rançon et puis les autres disent qu'ils n'ont pas du tout céder au chantage. Mais, au final, les fuites de données en série montrent qu'il y a encore une forme de laxisme généralisé dans nos sociétés, et notamment de la part des géants de la tech en matière de cybersécurité. On l'a vu encore dans l'actualité cette semaine auprès de Ferrari. En moins de six mois, la firme au cheval cabré a été piratée. Le dernier piratage date d'ailleurs officiellement de ce lundi. D'autres constructeurs automobiles, c'est vrai, ont aussi été piratés. Mais il est vrai que la clientèle de Ferrari rend cette société extrêmement intéressante pour les pirates. Car les propriétaires de ces véhicules, qui coûtent souvent un porte-avions, donnent beaucoup d'informations pour acheter leurs petites voitures rouges et donc leurs données ont visiblement plus de valeur sur le marché des hackers. Alors la direction de Ferrari n'a pas cédé au chantage et elle a même précisé, par porte-parole interposé, qu'elle ne comptait pas verser de l'argent au pirate en question. Un ami facétieux m'a avoué que c'était une très mauvaise décision, car les pirates, souvent d'ailleurs logés en Russie, aiment les objets de luxe et ils auraient sans doute utilisé cet argent pour s'acheter une Ferrari. Enfin, pas tout à fait, car il faut dire que les résultats financiers de Ferrari sont exceptionnels. L'année 2022 s'est terminée d'ailleurs avec un bénéfice qui tutoie le milliard d'euros et comme la marge opérationnelle était de 34 %, mais alors loin, très loin des marges des autres constructeurs automobiles, les analystes financiers classent souvent Ferrari dans le monde du luxe plutôt que celui de l'automobile. D'ailleurs, citez moi, c'est un défi. Un autre constructeur qui décide de ne plus prendre de commandes en 2023 pour certains modèles comme vient de le faire Ferrari. Revenons à nos moutons, c'est à dire au piratage de Ferrari. Ce qu'on découvre aussi aujourd'hui, et c'est en soi une assez bonne nouvelle, c'est que nos données numériques sont tellement souvent piratées qu'elles en ont perdu de la valeur. Et mes confrères de Numérama cite l'exemple des 235 millions d'adresses mail reliées à un compte Twitter qui ont été vendues pour moins de 2 € sur un forum de hackers. Et mes confrères de Numérama ont raison de rappeler, qu'aujourd'hui, un numéro de téléphone, une adresse mail n'ont plus de valeur, ne serait-ce que parce que les réseaux sociaux les vendent déjà aux annonceurs pour les ciblages publicitaires. En revanche, c'est vrai, l'usage de ces données croisées avec d'autres peuvent être très dangereuses, notamment lorsque les pirates envoient un courrier plus vrai que nature, par exemple, à la comptable du patron pour verser telle somme rapidement sur tel compte. Et c'est vrai que c'est une des craintes liées à l'arrivée de l'intelligence artificielle, et notamment de ChatGPT, qui pourrait, par sa simplicité justement démocratiser, si je puis dire, la cyber criminalité. Mais au fond, c'est l'éternel combat entre l'arme et la cuirasse. Et la meilleure cuirasse de l’avis même des experts, c'est d'avoir. C'est que nous ayons tous et toutes une hygiène numérique. Au fond, j'ai failli dire peu importe l'outil qui sera utilisé demain pour nous hacké, ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est qu'à la fin des fins, la nature des demandes, elle, elle ne va pas varier. On va nous demander d'envoyer de l'argent, de communiquer des données ou des accès, ou de télécharger des pièces jointes, ou encore de cliquer sur un lien. Alors c'est vrai que mes amis avocats fiscalistes me disent souvent que dans le doute, l'administration fiscale n'hésite pas, elle taxe. Eh bien, nous, simples contribuables, simples citoyens! Dans le doute, on fera l'inverse du fisc, on ne cliquera pas. C'est une sorte de 11ᵉ commandement avec lequel il nous faudra apprendre à vivre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/22/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Le monde est dingue !

Le monde qui nous entoure est dingue et le bon sens a quitté notre planète depuis quelques temps déjà. En Belgique, par exemple, notre dette est devenue insoutenable. Ce n'est pas un secret. 50 économistes l'ont encore redit sous forme d'une tribune publique il y a quelques jours à peine, et un homme politique de premier plan nous dit que si nous ne bougeons pas, c'est simple la Belgique sera en faillite d'ici 5 à 10 ans maximum. Et pour toute réponse, notre magnifique gouvernement fédéral n'arrive toujours pas à trouver un accord budgétaire. C'est un petit peu comme si votre maison était en feu et que vous discutiez sur la couleur de l'extincteur à utiliser. En France, chez nos voisins, ce n'est guère mieux, pour ne pas dire que c'est encore pire. C'est la gauche et l'extrême gauche qui ont finalement tué la retraite par répartition. Un produit de gauche vient d'être tué par la gauche et comme le gouvernement a échoué à imposer sa solution et que l'opposition politique et les syndicats n'ont pas proposé, en tout cas, une alternative cohérente, devinez qui va sortir gagnant de ce dialogue avorté ? Les banques et les compagnies d'assurances qui, elles, proposent depuis de longue date des produits de capitalisation pour la retraite de nos amis français. C'est ce qu'on appelle le coup de pied de l'âne. Cette discussion n'a pas encore eu vraiment lieu en Belgique. Ici, c'est encore plus simple, on met les problèmes sous le tapis. Mais que ce soit en Belgique ou en France, ou ailleurs d'ailleurs, cette discussion sur les retraites est dirigée et négociée par des gens, souvent des politiques ou des syndicalistes, qui sont un peu comme ces chrétiens de Byzance : ils ont beau être assiégés par l'ennemi à l'extérieur, ils n'avaient pas d'autre sujet de conversation que de connaître le sexe des anges. Or, aujourd'hui, l'ennemi à l'extérieur, c'est l'intelligence artificielle. Pire. Pierre Bentata, un intellectuel que j’adore pour son franc-parler et son intelligence disait encore récemment à mes confrères d’Atlantico.fr, « cette réforme des retraites n’a pas vraiment de sens face à de tels bouleversements. Ne serait-ce que parce que ChatGPT va favoriser le travail indépendant, la possibilité de travailler en dehors des grandes villes, etc. Tout cela est passé sous silence, car nous sommes focalisés sur une demi-réforme qui nous fait perdre de vue l’essentiel ». Le plus amusant dans cette actualité qui n'a ni queue ni tête, je l'ai laissé pour la fin. Alors, sauf si vous viviez dans une grotte au fin fond de l'Afghanistan, vous avez tous entendu parler de la faillite de cette banque californienne, la Silicon Valley, banque qui a fait donc trembler le monde bancaire mondial. Et vous savez quoi? La presse économique américaine nous dévoile que juste avant sa faillite, les dirigeants de cette banque avaient envoyé une convocation pour leur assemblée générale, dans laquelle ils indiquaient très fièrement que 45 % de leurs administrateurs étaient des femmes, qu'il y avait aussi des vétérans de guerre, des personnes de couleur noire et des membres de la communauté LGBTQ+. Et comme le faisait remarquer mes confrères de la chronique Agora, peut on nous expliquer mais vraiment en quoi le statut militaire, la couleur de peau ou l'orientation sexuelle d'une personne l'aident ou pas à évaluer les risques bancaires? Ben c'est un peu le mal de l'époque actuelle. La communication a remplacé le fond, donc la réflexion. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/21/20233 minutes, 36 seconds
Episode Artwork

Banquiers stupides ou cupides, une nouvelle crise bancaire mondiale évitée

Voici un sujet dans l’actualité sur lequel je ne peux absolument pas faire l’impasse. Et c’est le cas du sauvetage de la banque Credit Suisse par UBS, une autre grande banque suisse. On a d’abord envie de pousser un ouf de soulagement, un immense ouf ! Après le COVID et la guerre en Ukraine, On avait besoin de tout sauf d’une belle et grande crise bancaire mondiale. La semaine dernière a tout de même montré que le monde de la finance est toujours aussi requin et parfois irresponsable. À croire que les leçons du passé, elles ne servent à rien. D’abord, on vient d’apprendre qu’avant que leur banque ne se déclare en faillite, les dirigeants de la banque californienne Silicon Valley Bank avaient vendu pour des millions de dollars d’actions de leurs banques, avant donc que la panique des déposants ne démarre. Cela montre bien que les banques américaines ne sont pas tenues par le code d’honneur des capitaines de navires, à savoir les femmes et les enfants d’abord. Cela montre aussi que les dirigeants de cette banque étaient très bêtes. Eux et d’autres dirigeants de petites banques américaines disent avoir été surpris par la hausse des taux d’intérêt. Mais comme le faisait remarquer l’excellent humoriste suisse Thomas Wiesel sur les ondes de la RTS et il n’est pas économiste, les taux d’intérêt ? Eh bien, ils n’ont que deux options monter ou descendre. Ce n’est pas sorcier. Et tout le monde avait été prévenu qu’il allait monter. Sauf en Californie, visiblement, où l’on doit être coupé de l’actualité, visiblement. Alors ? Ce qu’on a aussi appris aussi avec cette crise bancaire qui a duré plus d’une semaine, c’est que les paniques sont aujourd’hui accélérées par les nouvelles technologies. Avant, s’il y avait un danger, les clients devaient faire la queue devant l’établissement bancaire pour tenter de retirer vaille que vaille leur argent avant qu’il ne soit trop tard. Pas ici, d’un seul clic de souris et hop, l’argent est transféré ailleurs. Bref, les retraits se font nettement plus vite et les mauvaises rumeurs vont plus vite via les réseaux sociaux et donc le bankrun. Le retrait massif des dépôts, il se fait aussi de manière accélérée. Alors ce qu’on a aussi appris, c’est que des banques peuvent survivre longtemps alors qu’elles sont en réalité des zombies. Le Crédit Suisse, cette banque a déjà survécu à plus de huit restructurations en moins de onze ans. Et à nouveau, comme le racontait plaisamment l’humoriste suisse Thomas Wiesel, Crédit Suisse. C’est un petit peu comme un ex-toxique qui revient toujours à la maison, en nous disant qu’il ou elle a changé. Oui, Sauf que l’ex en question, le Credit Suisse a un casier judiciaire aussi chargé que celui d’Al Capone. Sujets évoqués : secteur, bancaire, banque, sauver, durée, baisse, casier judiciaire, termes, scandales, financiers, Belgique, Suisses, réputation, sérieux, austérité, droit, chemin, mauvaises langues, autorités, nationales, main, cœur, sauvetage, créer, champion, national, crédible, patron, mercredi, matin, urbi et orbi, milliard, prêt, Banque nationale, pause, déjeuner, avis. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/20/20234 minutes
Episode Artwork

Dette publique ou retraites, tous ces problèmes sont déjà dépassés par les défis de l’intelligence artificielle !

Alors qu’en Belgique, un collectif de 50 économistes est en train de tirer la sonnette d’alarme sur notre dette publique ou qu’en France on continue de s’étriper sur la réforme des retraites, pendant que d’autres s’interrogent aussi pour savoir si les difficultés de la banque Crédit Suisse auront ou non des répercussions ici ou là. Eh bien, vous savez quoi ? Et ça, c’est un scoop entre guillemets. La vie, elle, elle continue. Et les vrais sujets sont ailleurs et pas là où l’on pense. Cette chronique ne sert pas tant à décrypter l’actualité économique que de vous alerter sur les véritables enjeux. Des enjeux, parfois bien cachés par l’écume de l’actualité et dont on ne parle pas, ou très peu, ou alors très mal. J’en veux pour preuve la nouvelle version de Chat GPT, L’intelligence artificielle dont tout le monde vous parle. Sa maison mère vient de dévoiler une nouvelle version, encore plus puissante que la précédente. Pour l’heure, c’est vrai, elle est encore en test et ne sera d’ailleurs disponible que pour ceux et celles qui auront pris la formule payante de Chat GPT et qui acceptent donc de payer 20 € par mois. Je vous le dis tout de suite, à ce prix-là, c’est donner la dernière version Chat GPT qui est tellement puissante qu’elle a été d’ailleurs soumise à une simulation de passage de l’examen du barreau américain. Et Devinez quoi ? Chat GPT s'est classé parmi les 10% des meilleurs candidats avocats à cet examen du barreau. Je rappelle que l’ancienne version, ce n’était pas il y a un siècle. La progression ? Elle n’est pas linéaire, elle n’est pas géométrique, elle est exponentielle. Elle est fulgurante en quelques mois à peine. Et de même, Chat GPT a bluffé un cardiologue et professeur d’université qui était interrogé récemment par mes confrères du New York Times. Et ce médecin décrit quoi ? Bien les antécédents médicaux d’un patient qu’il avait vu la veille. Et lorsqu’il a demandé à l’intelligence artificielle comment il devait traiter le patient, Chat GPT lui a donné, dit-il, la réponse parfaite… Sujets évoqués : commentaire, aspect, désuet, inutile, discussions, réforme, retraites, avis, spécialiste, intelligence artificielle, bruit, métiers, pointus, créatifs, frères, sœurs, train, éclore, débat, base, Twitter, tweet, Rowan Chung, tableau, jobs, version, comptables, traducteurs, copywriters, télé marketeurs, assistants virtuels, journalistes, dépêches, agents de voyages, modérateurs, contenus, métiers, banque, finance, consulting, développeurs, hackers, marketing, éducation, enseignement, message, panique, auditeurs, auditrices, actualité, corps, sujet, démultiplier, force, talents, technologie, neutre, couteau, politiques, retard, guerre, biologique, traiter, problèmes, XXᵉ siècle, réveil, forme, claque. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/17/20234 minutes, 9 seconds
Episode Artwork

Revirement, l'Allemagne bloque le texte visant à interdire la vente de voitures thermiques en 2035

C’est fait. L’Allemagne a bloqué la fin du moteur thermique en Europe. Et pourtant cette décision semblait gravée dans le marbre. La messe semblait même être dite. C’est vrai que sans ce revirement de dernière instance, cette semaine encore, l’Europe s’était engagée effectivement à interdire la vente de véhicules thermiques neufs en 2035. Nous étions d’ailleurs le seul continent à avoir pris ce genre de décision. C’est vrai que c’est un revirement comme on n’en a jamais vu en Europe, vu que ce texte avait été approuvé par la Commission européenne, par les États membres et par le Parlement européen. Et là, les Allemands font tout capoter sous le motif fallacieux de l’une ou l’autre dérogation. Mais en réalité, l’industrie allemande s’est rendu compte qu’elle allait droit dans le mur. En fait, jusqu’ici, ce sont les Italiens qui s’étaient montrés les plus réticents. Ils avaient d’ailleurs obtenu une dérogation appelée Ferrari, qui permettait donc à l’Italie et à son secteur automobile de haut de gamme et de niche, donc moins de 1000 véhicules par an, de bénéficier d’un délai plus long que la date butoir de 2035. On savait aussi que les Polonais et les Bulgares étaient très réticents. Mais ici, avec le refus de dernière minute des Allemands, ce texte visant à interdire les moteurs thermiques neufs en 2035 ne passera pas car sans l’Allemagne, il n’y a plus de majorité qualifiée. Car pour que le texte passe, il faut l’accord de 55% des États membres qui représentent 65% de la population européenne. Ce revirement de dernière minute ne réjouit personne car il montre une fois de plus que les politiques décident trop souvent sous le coup de l’émotion, de l’ambiance du moment et sans faire une étude d’impact sur, par exemple, les jobs perdus sur les sous-traitants qui vont mourir, ou sur le fait que les classes populaires et moyennes n’auront plus accès à la voiture qui va devenir un moyen de transport pour riches vu que tout le monde ne peut pas se permettre d’acheter une Tesla. Et je ne parle même pas du risque de voir les voitures chinoises électriques déferler sur le continent et rafler le marché et donc détruire l’un des rares secteurs industriels où l’Europe avait encore une avance technologique sur les autres. Sujets évoqués : constructeurs, automobile, plans, horizon, investissement, long terme, légifèrent, politiques, réalité, divorce, cash, Nostradamus, interdiction, grandes villes, interdire, thermique, bombe, social, démunis, ville, Lyon, écolos, marche arrière, forcer, propriétaires, logements, bombe, retardement, louable, normes techniques, étude, impact, Twitter, réseaux sociaux, erreur, arrière, volonté, décarboner, continent, confrère, BFM Business, économiste, libéral, statistiques, météo, colonisateur, britannique, 1901, réchauffement climatique, Inde, nourrir, population, monde, Chine, Bangladesh, carte, magnifique, historique, Alexandrie, Claude François, Jean-Marc Daniel, balance, emplois, sauvetage, planète, débat, émotion, public, drame, époque, réflexion. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/16/20234 minutes, 51 seconds
Episode Artwork

Quelles leçons tirer de la faillite de la Silicon Valley Bank provoquant la chute des actions bancaires en Europe ?

Alors que les mauvaises nouvelles se répandent six fois plus vite sur les réseaux sociaux, la bonne nouvelle c’est que nous avons évité un séisme financier de grande ampleur comme nous en avions connu un en 2008. Souvenez-vous de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers. La faillite de la petite banque californienne Silicon Valley Bank n’a pas eu, grâce au ciel, d’effets de contamination, ni sur les grandes banques américaines, ni sur les grandes banques européennes. Pour être plus précis, l’effet de contamination a été arrêté brusquement grâce aux interventions des autorités monétaires américaines ce week-end. C’est là où j’aimerais justement partager avec vous quelques réflexions. La première, c’est que la Silicon Valley Bank avait pour clients environ la moitié des start-up américaines. La crème de la crème en matière de QI et d’intelligence était clients auprès de cette banque. Pourtant, tous ces clients super intelligents ou supposés être, ont paniqué comme des débutants et en retirant tous leur argent au même moment. Ce sont ces dirigeants de start-up supposés être brillantissimes qui ont provoqué la faillite de leur banque. La Silicon Valley Bank a donc beau porter un nom très technologique, elle a été la victime d’un bête bank run, autrement dit d’une bête panique de ses déposants. Elle a beau être au cœur du monde ultra-sophistiqué de la Silicon Valley, elle est morte. Morte comme des milliers d’autres banques avant elle, d’une simple panique de sa clientèle. Ici, ça ne s’est pas vu pour la simple raison que les déposants ne font plus la queue devant le guichet de leur banque, mais peuvent retirer leur argent d’un seul clic. Mais le résultat est quand même là. L’autre leçon à tirer, c’est que cette banque située au cœur du capitalisme américain, a donc fait faillite. L’idéal pour ces start-up c’est un monde sans Etat, sans réglementation, et la majorité de ces startupers américains sont pour un laisser faire total complet. En tout cas, c’est l’esprit dominant des entrepreneurs à la Silicon Valley. Sujets évoqués : philosophie, dominer, secteur, libéralisme, liberté, mœurs, modèle, Elon Musk, multimilliardaires, banque centrale américaine, Silicon Valley Bank, clients, startuper, libertariens, fonctionnaires, Etat, permis, argent, totalité, exception, loi, officiellement, dépôts, $, start-up, millions dépôt, Zorro, main, marché, Lehman Brothers, gendarmes, financiers, monde, effet, domino, économie, radar, surveillance, autorités, monétaires, recul, dirigeants, Californie, erreurs, débutants, personne, normal, directeur, investissement, CV, maudit, générations. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/15/20234 minutes, 13 seconds
Episode Artwork

TikTok est désormais interdit pour les fonctionnaires fédéraux

Les risques d’espionnage par la Chine ne sont qu’une partie du problème que pose TikTok ou les autres réseaux sociaux. C’est fait. La Belgique rejoint aussi d’autres pays dans la lutte contre Tik Tok. Notre Premier ministre a annoncé vendredi dernier l’interdiction, en tout cas pour six mois, de l’usage de l’application Tik Tok sur des téléphones de fonction, donc fournis par l’Etat fédéral. Ce qui m’intéresse, moi, dans cette interdiction, c’est qu’elle se focalise surtout sur des risques d’espionnage, de propagande ou encore sur d’éventuels liens avec Pékin. En réalité, tout cela est possible, mais le véritable danger, il est ailleurs. Il est dans la manière dont Tik Tok, mais aussi des autres réseaux sociaux, pourtant bien américains, sont en train de décérébrer une bonne partie de notre jeunesse occidentale. Michel Desmurget, docteur en neurosciences, chercheur au CNRS et auteur du livre ''La fabrique du crétin digital'', ne cesse d’ailleurs de répéter que les réseaux sociaux ont des effets négatifs indirects, en prenant du temps sur d’autres activités comme le sommeil ou encore la lecture. Interrogé sur le fait de savoir s’il fallait brider Tik Tok, comme le fait d’ailleurs le gouvernement chinois pour sa propre jeunesse, Michel Desmurget raconte qu’on a demandé à un officier chinois pourquoi il limitait le temps d’usage des jeux vidéo et des réseaux sociaux en Chine, alors que cela risque de tuer un secteur technologique pourtant important pour la Chine. Cet officier chinois ne s’est pas démonté et a répondu spontanément : ces enfants sont l’avenir de notre nation. Difficile d’être plus clair. En réalité, comme l’écrit Scott Galloway, l’un des meilleurs spécialistes du marketing au niveau mondial, nous ne nous rendons pas compte que Tik Tok, mais aussi les autres réseaux sociaux, sont des machines extrêmement polluantes. Alors non pas avec des émissions de CO2, mais ces réseaux sociaux vivent de notre attention et ce sont aujourd’hui des armes de distraction massive. D’ailleurs, Scott Galloway a réalisé un petit calcul et un tableau très explicite. Aujourd’hui, notre attention génère plus de profit que la vente de pétrole. Convertir notre attention en profit, personne ne s’en rend vraiment compte, que c’est devenu aujourd’hui la meilleure façon de gagner de l’argent en ce bas monde. D’ailleurs, entre 2002 et 2022, Google a généré plusieurs milliards de dollars de revenus publicitaires et même Amazon, le plus grand détaillant au niveau mondial, a par exemple gagné 38 milliards de dollars par an en vendant des publicités. Et si on prend le pétrolier américain Chevron, ces sociétés ont enregistré en 2022, grâce à la hausse du pétrole, une année historique sur le plan de sa rentabilité. Google, qui a eu au contraire une mauvaise année entre guillemets en 2022, a pourtant réalisé le double des bénéfices de Chevron. C’est donc dire que le marché de l’attention, notre attention, vaut plus que du pétrole, même en pleine crise. C’est vrai que le monde change. Si on regarde la liste des dix entreprises les plus florissantes aux États-Unis en 1980, ça simple sept des dix premières entreprises étaient des entreprises pétrolières. Je dis bien étaient, car la même liste aujourd’hui est différente. Les sept premières entreprises les plus florissantes sur les dix premières sont Apple, Microsoft, Google ou encore Amazon. Bref, des entreprises qui, si je puis le dire, raffinent notre attention comme d’autres raffinent le pétrole pour la transformer en dollars sonnants et trébuchants. Alors, le grand souci de ces réseaux sociaux, dont le modèle est basé sur la gratuité et donc sur la vente de nos données, c’est que pour nous garder scotché de manière permanente à nos écrans, ces réseaux sociaux, et pas seulement Tik Tok, nous poussent vers souvent du contenu qui nous met en partie en rage, en colère ou nous enferme dans des identités tribales de plus en plus étroites. Et c’est un immense souci. Pourquoi ? Mais parce que les grands problèmes de la planète que sont le changement climatique et les relations tendues entre la Chine et les États-Unis, ou encore les pandémies nécessitent d’avoir des citoyens capables de dialoguer et de développer un consensus sur des solutions ou des actions à mettre en place. Mais comment le faire quand notre attention a été collectivement kidnappée et qu’elle est détournée pour nous conditionner à être en rage permanente ? Scott Galloway rappelle que sur Twitter, les mensonges se répandent six fois plus vite que la vérité. Et l’ingénieur de tweeter le regrette d’ailleurs. Et comme il l’a dit, je le cite Nous venons peut-être de remettre une arme chargée à un enfant de quatre ans. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/14/20234 minutes, 40 seconds
Episode Artwork

Faillite de la Silicon Valley Bank, une panique bancaire en forme d’opportunité d’achat ?

Les actions bancaires américaines et européennes ont été secouées à cause de la fermeture d une petite banque californienne et qui est en plus inconnue du grand public. Comment cet effet domino est un possible en 2023 ? Les dirigeants des banques européennes ont eu chaud, très chaud vendredi dernier. Il est vrai qu’en Bourse, ce n’était pas la joie pour le secteur bancaire, la plupart des actions bancaires européennes ont d’ailleurs chuté comme un seul homme. L’action de BNP Paribas a perdu 3.16% en une seule séance, ING a également perdu 4.19%, la banque espagnole Santander a lâché même un bon 5% et ainsi de suite. Et toute cette dégringolade des actions bancaires a été provoquée par la fermeture d’une petite banque américaine qui en plus est inconnue du grand public. En effet, personne ne connaît la Silicon Valley Bank située en Californie, cette petite banque a elle-même perdu 60% de sa valorisation boursière jeudi dernier. C’est donc cette Silicon Valley Bank qui a provoqué cet effet domino, d’abord sur les grandes banques américaines jeudi dernier. Je rappelle que jeudi dernier les 4 plus grandes banques américaines ont perdu d’un seul coup 52 milliards de dollars de capitalisation. Et puis l’effet domino a continué sur les banques européennes vendredi dernier. Bon, avant d’aller plus loin dans les explications, je vous rassure tout de suite, nous ne sommes pas dans un scénario à la Lehman Brothers, cette banque qui en faisant faillite avait mis en difficulté la planète financière entière, aujourd’hui, nous ne sommes pas au même niveau d’inquiétude, fort heureusement, et la Silicon Valley Bank n’est pas le canari dans la mine de charbon. Restons donc calmes en ce lundi, il y a déjà assez de mauvaises nouvelles sans ajouter une couche de stress supplémentaire. Sujets évoqués : difficultés, banque,analyser, cash, start-up, américain, fonds, Venture capital, cercle vertueux, raison, hausse, taux d’intérêt, mécanique, baisser, valeur,portefeuille, obligataire, résultat, banque californienne, acter, perte, milliards, dollars, peur, clients, panique, comptes, Silicon Valley Bank, accès, liquidités, retraits, cascade, dépôts, patron, paniquer, jargon financier, bank run, fuite des dépôts, déboires, banques américaines, européennes, investisseurs, peur, taux d’intérêt, réduit, valeur, portefeuilles obligataires, réponse, spécialistes, étonnement, risque, autorités, contrôle, tests, résistance, souci, la Bourse, trouillard, expression, professeur, université, actions bancaires, baisse, cours, opportunité, achat, malheur, bonheur. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/13/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Et si les Américains étaient les profiteurs de cette guerre économique et guerre tout court ?

Les amateurs de football savent qu’il y avait une sorte de proverbe qui disait "qu’à la fin, ce sont toujours les Allemands qui gagnent". Si ce proverbe s’est vérifié pendant des décennies, c’est moins vrai aujourd’hui en matière de football. Par contre, au niveau économique, on pourrait dire la même chose pour les États-Unis, d’ailleurs mes confrères du Figaro viennent de titrer l’un de leurs articles "pourquoi les États-Unis sont toujours gagnants dans les crises face à l’Europe" comme c’est tellement vrai. Il y a plusieurs semaines de cela je vous parlais déjà d’un grave danger, celui de voir nos amis mais concurrents américains d'attirer sur leur sol des entreprises industrielles européennes. Comment ? Mais tout simplement via un plan de plusieurs centaines de milliards de dollars que vient de mettre en place Joe Biden. L’objectif officiel de ce plan c’est de verdir l’économie américaine, mais en réalité c’est un aspirateur à entreprises européennes, elles sont attirées à venir s’installer sur le sol américain à coups de subsides, de crédits d’impôts et aussi d’un coût de l’énergie 4 à 5 fois moins chère qu’en Europe. Comment en effet résister à une telle offre ? Difficile, tellement difficile que Volkswagen, entreprise bien européenne, et deuxième constructeur automobile européen viennent d’annoncer aux fonctionnaires européens qu’elle allait suspendre son projet d’usine de batterie en Europe de l’Est et donner priorité à une usine similaire aux Etats-Unis. C’est le Financial Times qui a dévoilé le pot aux roses ce mercredi. C’est évidemment un coup de bambou sur la tête de notre vieille Europe. Après le covid et l’invasion de l’Ukraine, tous les États européens se sont juré de faire revenir certaines entreprises industrielles en Europe, histoire d’assurer notre souveraineté économique. Et puis, que voit-on aujourd’hui ? C’est que nous n’arrivons même pas à garder sur le sol européen les grandes entreprises qui y sont déjà. Pire encore, comme le faisait remarquer Le Figaro, je cite : "en privé, des hauts fonctionnaires européens estiment que les Américains sont des profiteurs de guerre", pourquoi des profiteurs ? Mais d’abord, parce qu’ils nous vendent du gaz naturel liquéfié 4 à 7 fois plus cher qu’aux États-Unis pour remplacer le gaz russe. Et ensuite, parce qu’avec leur plan de décarbonation de l’économie américaine, ils ont mis sur la table 430 milliards de subventions, ce qui est leur droit, mais malheureusement ce plan agit comme un attrape-mouche pour les industriels européens. l’Europe risque donc de se faire avoir par les Américains dans cette guerre économique et guerre tout court, une première fois en achetant trop cher le gaz américain, et une deuxième fois en devant laisser filer des fleurons industriels vers les États-Unis. En fait, ce qu’il faudrait fustiger, ce n’est pas tant le dynamisme américain, mais plutôt la naïveté européenne, après tout, ce n’est pas la première fois qu’ils nous font ce coup de Jarnac nos amis américains. Souvenez-vous de la faillite de Lehman Brothers en 2008, c’était une crise purement américaine, générée au départ de crédits hypothécaires donnés à des personnes américaines insolvables, et au final, c’est l’Europe qui a le plus souffert de cette crise financière pourtant purement américaine au départ. Sujets évoqués : Volkswagen, contreparties, Europe, usine, batteries, Atlantique, âge, Joe Biden, maladresses, Donald Trump, priorité, Made in America, discret, coup de gueule, dehors, homme, poli, affable, train, détrousser, sourire, pickpocket, économie mondiale, bravo, artiste. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/10/20234 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Et si la transition énergétique était un noeud coulant pour la classe populaire ?

Transition énergétique et suicide programmé de la classe moyenne : à Bruxelles, un mini-drame s’est déroulé ces derniers jours sans qu’on en parle trop dans les médias, le vendredi 3 mars dernier quand les journalistes et les fonctionnaires européens étaient partis en week-end comme le fait remarquer le site antlantico.fr. Sans prévenir qui que ce soit, nos amis allemands ont décidé de ne pas entériner la décision prise par le Parlement européen d’interdire en Europe la vente des voitures à moteur thermique à partir de 2035. Le texte était approuvé par tout le monde et même s’il suscite encore des débats, la demande de sursis des Allemands a surpris les députés européens, pour pas mal d’entre eux, ce qu’a fait l’Allemagne est un précédent dangereux, car c’est la première fois qu’un Etat membre donne son accord officiel et revient au moment de la formulation officielle de cet accord, sur la parole donnée. On savait que cette interdiction de vendre des voitures thermiques en 2035 en Europe ne plaisait pas aux Italiens qui défendent Ferrari. On savait aussi que la Pologne était réticente à voter ce texte car elle souhaitait aussi protéger ces usines de montages et on savait aussi que la Bulgarie s’abstiendrait de voter ce texte. Mais tout cela était gérable sauf si un grand pays producteur de voitures comme l’Allemagne ou la France mettait des bâtons dans les roues. Et donc, au final, c’est l’Allemagne qui bloque sur ce texte au dernier moment. Pour les entreprises, ce genre de revirement d’attitude est malsain, car les entreprises ont besoin de temps pour s’adapter et surtout pour planifier leur flotte des voitures de sociétés des années à l’avance. D’après les connaisseurs des rouages politiques européens, cette demande de sursis de la part des Allemands est sans doute une manœuvre politique notamment de la part du plus parti de la coalition gouvernementale allemande. Autrement dit, le dossier de la fin des moteurs thermiques finira par passer, mais ce couac de dernier moment montre à quel point l’Europe peut parfois légiférer sous le coup de l’émotion médiatique et sans tenir compte de tous les inconvénients d’une interdiction que nous sommes les seuls au monde à mettre en place. Dans le fond pourquoi pas, après tout, l’Europe peut montrer l’exemple en matière de climat ? Mais alors il faut aussi régler en amont tous les problèmes connexes à cette décision d’interdire les moteurs thermiques en 2035. Aucun expert ne peut vous dire aujourd’hui s’il y aura assez de batteries de fabrication européenne et à des prix abordables. Si ce n’est pas le cas, c’est simple, l’industrie automobile européenne sera ravagée par les constructeurs chinois qui eux sont prêts à inonder le marché européen. Sujets évoqués : inconnue, marché, électrique, voitures, cher, thermiques, chinois, marché, gouvernements, européens, contribuable, paie, poche, pénurie, hiver, ciel, avenir, réseau, demande, transition, énergétique, négociable, sauver, planète, constat, partis, classe moyenne, classes populaires, droit, accès, grandes villes, motorisation, isoler, appartement, maison, conformité, nouvelles, règles, écologiques, prix, bien immobilier, chuter, vendre, normes, isolation, accès, produits bios, porte-monnaie, voyager, avion, vols. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/9/20234 minutes, 30 seconds
Episode Artwork

Les bizarreries de la bourse et les effets d’aubaine liés à l’inflation

En Bourse, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas : jusqu’à ce mardi, les cours de Bourse, tout en variant, suivaient malgré tout une courbe ascendante depuis plusieurs semaines. C’est bizarre, même très bizarre, de voir que la Bourse grimpe en parallèle avec la hausse des taux d’intérêt : c’est une relation inverse qui devrait exister entre les deux puisqu’il est plus intéressant de placer son argent dans des actifs sans risques plutôt que dans des placements au rendement très variables. Jusqu’à hier, ce scénario de bon sens n’était pas entièrement respecté. Philippe Béchade, un commentateur attitré de la Bourse, via sa lettre d’information quotidienne, s’est hasardé à donner une explication. Si je l’ai bien compris, selon lui, la Bourse a aussi récompensé ces dernières semaines des entreprises cotées qui ont su profiter des effets d’aubaine de l’inflation (celle-ci a dopé les chiffres d’affaires et également les marges). Ce qu’il veut dire par là, c’est que s’il est normal de voir le secteur bancaire ou le secteur du luxe afficher de belles performances en Bourse (parce que le luxe résiste aux crises et va profiter de l’ouverture de l’économie chinoise ou parce que les banques améliorent mécaniquement leur bilan grâce à la hausse des taux d’intérêts), tout ça est normal, et justifie la hausse des cours des actions du luxe ou du secteur bancaire. En revanche, on a vu des entreprises afficher des profits historiques alors que leur chiffre d’affaires est en baisse. Philippe Béchade cite l’exemple du groupe automobile Stellantis. ses ventes de voitures ont baissé de 8%, mais son profit a explosé à presque 17 milliards d’euros, jackpot ! Comment Stellantis est arrivé à ce paradoxe ? Parce que comme les autres constructeurs automobiles, Stellantis manquait de certains composants pendant le covid et la guerre en Ukraine, et donc, la direction a décidé de ne livrer en priorité que les marques « premium » du groupe et donc elle a fait en quelque sorte une croix sur les modèles d’entrée de gamme y compris sous sa marque Fiat. Autrement dit, Stellantis s’est adressé à sa clientèle aisée, celle qui a encore gardé de l’épargne accumulée du temps du Covid. De plus, il faut le rappeler, les ventes de voitures électriques sont plus rentables car les voitures électriques coûtent souvent deux fois plus cher que les voitures thermiques et pour une autonomie 3 fois moindre comme le rappelle avec malice Philippe Béchade – et donc, oui, cela rejoint ce qu’a découvert Christine Lagarde, la présidente de la banque centrale européenne lors d’un séminaire de banquiers centraux, à savoir que certaines entreprises ont profité de l’inflation pour se refaire des marges en béton massif, d’où les bonnes performances de certaines actions en Bourse. Mais hier, Jérôme Powell, le président de la banque centrale américaine a rappelé que les hausses de taux d’intérêt n’étaient pas terminée, ce qui a douché quelque peu les investisseurs boursiers et a plongé dans le rouge les indices. Reste à savoir si ce rappel à l’ordre va perdurer et permettre à la Bourse de ne plus être aussi déconnectée avec la réalité du terrain. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/8/20233 minutes, 54 seconds
Episode Artwork

Le danger dont on parle peu, ou pas du tout, pour les voitures et camions électriques : le piratage à distance

On dit souvent que le Diable se niche dans les détails qui sont parfois encombrants et souvent on fait semblant de ne pas les voir. C’est ce qui s’est passé avec l’industrie automobile. En étant le seul continent à interdire à horizon de 2035 la vente de moteurs thermiques sur le sol européen, les députés européens ont laissé (par mégarde ?) la porte grande ouverte aux marques chinoises pour vendre leurs voitures électriques aux Européens. Carlos Tavares, le patron de Stellantis l’a plusieurs fois répété, c’est une erreur historique d’avoir tout misé sur l’électrique alors que d’autres formules peu polluantes existent et que le bilan des voitures électriques en matière de CO2 n’est pas aussi neutre qu’on veut nous le faire croire, ne serait-ce que pour la construction des batteries. Mais le plus surprenant encore, et c’est le Wall Street Journal qui le dévoile, c’est que le risque de piratage des voitures et des camions électriques est immense et ne fait pas la UNE de nos médias. Le piratage potentiel de nos véhicules électriques est mis en avant par plusieurs experts en cybersécurité contactés par le Wall Street Journal. C’est vrai que par définition, nos voitures électriques sont bourrées de puces et de logiciels, qui d’une manière ou d’une autre contrôlent les batteries, les freins. Sans oublier que ces voitures électriques sont branchées quasi chaque jour sur une borne de recharge qui envoie et reçoit des flux d’informations. Bref, c’est ce cocktail de données informatiques pas toujours contrôlables qui fait craindre à ces experts que les voitures électriques seront le futur terrain de jeu des pirates, des HACKERS comme on dit aujourd’hui. L’imagination de ces experts en cybersécurité n’a pas de borne, ils pensent au cas de l’installation d’un logiciel malveillant sur plusieurs milliers ou millions de voitures électriques qui bloquerait les voitures en question jusqu’à ce que les propriétaires de celles-ci paient une rançon. Sujets évoqués : entreprises, données sensibles, hôpitaux, banques, payer, cher, vilain précieux, données, experts, vicieux, bornes de recharge, trafic, batteries, surcharge, risque, feu, terrorisme, véhicules électriques, scénario, contrôle, réseaux, recharge, clients, science-fiction, Wall Street Journal, réseau, chargeur, île, Wight, images, pornographiques, Maison Blanche, danger, bible, monde, affaires, réunion, Washington, réunion, fabricant, voitures, chargeurs, renforcer, sécurité, camions, routes, attaques, distance, limiter, maximum, connexions, boîtier, commande, électronique, sans fil, systèmes, freinage, direction, propulsion, matière, sécurité, décisions, réglementations, attaque majeure, banquier, affaire, succession, chef, entreprise, direction, enfants, alerte, cardiaque, obsession, choc. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/7/20234 minutes, 18 seconds
Episode Artwork

L’info qui dérange : Les entreprises ont-elles profité de l’effet d’aubaine de l’inflation ?

Si vous écoutez cette chronique jusqu’au bout, je vous dévoilerai une information presque confidentielle car elle ne fait pas plaisir à entendre sur l’origine bizarre de la très étonnante résistance de l’inflation. Le mot inflation qui était sur toutes les lèvres en 2022. Après des années d’inflation proche de 0% nous avions perdu de vue que l’inflation pouvait revenir et avec la sortie du covid et l’invasion en Ukraine, l’inflation est montée à 10% en moyenne en zone euro au mois d’octobre dernier. Depuis lors, on en parle moins, car on sait qu’elle est en baisse partout en zone euro, ce qui est une excellente nouvelle après une année et demie de hausse ininterrompue. Mais la mauvaise nouvelle, c’est que cette inflation en zone euro baisse moins vite que prévue. Pour le mois de février elle est à 8.5% alors que les experts tablaient sur 8.2%, ce n’est pas énorme comme différence, mais elle montre que la baisse des prix n’est pas aussi rapide qu’on le voudrait. Ce qu’on constate aussi, c’est que si en 2022, ce sont les prix de l’énergie (électricité, gaz, pétrole) qui ont fortement alimenté cette alimentation, là en début 2023, les experts de la banque centrale européenne qui ausculte au scalpel notre inflation constatent que ce sont les prix alimentaires qui ont pris le relais, pas une bonne nouvelle non plus. On a l’impression de passer de la peste au choléra. D’autres économistes, nous disent qu’il ne faut pas s’inquiéter, après tout nous sommes dans une économie de guerre, et les périodes de guerres sont toutes inflationnistes. Mais tout cela ne fait pas l’affaire des investisseurs ni des entreprises ni même des ménages, car qui dit que l’inflation reste hausse dit aussi que la banque centrale européenne risque de continuer à augmenter ses taux d’intérêt pour justement freiner cette inflation… Sujets évoqués : mission, banque centrale, Europe, inflation, zone euro, conclusion arrêt, hausse, taux, intérêt, année, baisse, taux, 2022, affaire, passion, Bourse, agence, information, Reuters, dirigeants, banque centrale européenne, séminaire, huis clos, confidentiel, origine, hausse, prix, euro, énergie, entreprise, augmenter, prix, coûts, effet, aubaine, BCE, marges, moyenne, covid, guerre, Ukraine, population, scoop, mauvaise nouvelle, frein, vente, parts de marché, théorie, influence, baril, miracle. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/3/20234 minutes, 47 seconds
Episode Artwork

TikTok va limiter le temps d'exposition des jeunes à 60 minutes par jour

TikTok va limiter le temps d'exposition des jeunes à 60 minutes par jour. Au delà de cette information, cette nouvelle pose des questions d'espionnage, et d'une économie basée sur la crétinisation de notre jeunesse. C'est ce que nous explique Amid Faljaoui. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/2/20234 minutes, 7 seconds
Episode Artwork

ChatGPT, entre spéculation et cupidité humaine

ChatGPT, la nouvelle intelligence artificielle à la mode, pendant que certains s’extasient sur ce qu’on peut faire avec cette intelligence artificielle générative sans qu’on comprenne bien ce que signifie ce suffixe, d’autres au contraire, nous disent de nous en méfier. Pour ma part, je voulais plutôt m’attarder sur l’âme humaine. Quand ChatGPT et ses clones peuvent rédiger en quelques secondes des poèmes, de devoirs de classe, un mémoire de fin d’étude, composer une vidéo, un rapport marketing, une campagne publicitaire ou rédiger des milliers de lignes de code ou encore générer de la musique, l’attaque ne tarde pas à venir : ChatGPT et ses petits frères et sœurs ne risquent-ils pas de détruire des emplois, mais aussi de favoriser la paresse intellectuelle jusqu’à peut-être, demain, décider à notre place de ce que nous faisons de nos journées. Et pendant que nous nous posons ces questions existentielles, des petits malins, eux, ont bien compris que la cupidité est l’un des moteurs principaux de l’âme humaine. D’ailleurs, le Wall Street Journal a consacré un reportage sur toutes ces start-up déclinantes qui en accolant juste les mots "intelligence artificielle" à leur nom de société arrivent à trouver des investisseurs voraces en recherche de gains rapides. C’est vrai que les investisseurs, amateurs ou plus avisés, sont souvent guidés par le syndrome FOMO (expression américaine qui est l’acronyme de 4 lettres pour Fear Of Missing Out) qui veut dire bêtement que l’humain a toujours peur de rater une bonne occasion… Sujets évoqués : investisseur, naïf, intelligence, artificiel, bouleverser, vie, privé, boulot, investir, départ, start-up, coté, Bourse, peur, futur, Google, Wall Street, Journal, milliard, dollars, capital, spécialiste, générative, aveu, interview, impossible, séparer, bidon, tour, faute, distinguo, bête, syndrome, FOMO, tête, taureau, corrida, chiffon rouge, quête, gain, rapide, excuse, béton, OpenAI, valorisé, chiffres d’affaires, sceptiques, IA générative, mode, cryptos, Métavers, cannabis, impression, 3D, ingénieur, chercheur, GAFAM, généreux, chèque, employeur, quête, profil, spéculation, action, crédulité, imperméable, lassitude. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
3/1/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Quel bilan tirer après un an de guerre en Ukraine ?

Difficile d’échapper au bilan de la guerre en Ukraine, un an après son invasion par les troupes russes, je vous propose donc aussi de résumer ce qui a changé en un an et tout cela en 3 minutes. Premier constat : en 1991 et 1992, souvenez-vous, la guerre des Balkans avait divisé l’Union européenne et c’est la même division qui a été constatée lorsque la guerre en Irak contre Saddam Hussein avait scindé l’Europe en deux camps. Mais en 2023, on peut dire comme le fait remarquer l’expert en géopolitique Dominique Moisi, qu’il y a plus d’Europe, une Europe nettement plus unie qu’avant l’invasion de l’Ukraine, pourquoi cette différence avec les guerres passées ? Sans doute parce que les Européens se sentaient moins menacés par Milosevic ou par Saddam Hussein que par le chantage nucléaire de Vladimir Poutine. Et puis, la règle bien connue des journalistes, c’est la loi cynique du mort-kilomètre, autrement dit, plus un événement est distant de nous, moins il éveillera l’attention. L’autre constat, c’est que les Etats-Unis sont les premiers gagnants de cette guerre en Ukraine, leur influence politique et militaire via l’OTAN en sort grandie. De plus, tous les budgets défense des armées européennes sont en hausse, et on l’a vu avec le budget de la défense allemande, c’est l’industrie de l’armement américaine qui décroche les plus importants contrats. Et puis, notre volonté de réduire notre dépendance pétrolière et gazière à l’égard de la Russie a fait exploser les exportations de pétrole et de gaz naturel américain. L’autre grand gagnant de cette triste guerre, c’est également la Chine : la Russie est tombée dans la zone d’influence de la Chine, ne serait-ce que parce que les deux principaux pays auquel la Russie peut vendre massivement son pétrole sont l’Inde mais surtout la Chine. Et comme la Chine veut accélérer sa croissance après 3 ans de politique de Zéro-Covid, elle a une soif d’énergie énorme, et pour l’assouvir, la Chine a tout simplement fait main basse sur la Russie, l’un des principaux producteurs d’énergie au monde. Et quant à l’Europe, me direz-vous, n’est-elle pas le dindon de cette guerre ? Sujets évoqués : guerre, rôle, Etats-Unis, négociation, central, Ukrainiens, passeport européen, sacrifices, covid, transition digitale, entreprises, numérique, Covid-19, transition énergétique, production, énergies fossiles, charbon, imposer, embargo, Russie, court terme, climat, victime, plan, verdir, économie, boost, investissements, renouvelables, milliard, euros, paradoxe, auteur, Ryan Holliday. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/28/20233 minutes, 53 seconds
Episode Artwork

Et si on parlait du business de la presse People et de la presse TV ?

Sébastien Cauet, la presse People et le coup de pied de Diverto dans le marché de la presse TV : j’ai eu le plaisir d’interviewer avec un collègue journaliste le célèbre animateur Sébastien Cauet – non pas pour ses prouesses en radio ou en télévision, mais parce que peu de personnes le savent mais Sébastien Cauet est aussi un businessman très averti – et nous voulions, mon confrère et moi, avoir son avis sur le business du podcast vu qu’il a mis sur pied une société dénommée Podcast Stories et dont c’est le métier de fabriquer des podcasts à la série. Ce qui m’avait aussi frappé au détour de cette conversation à Paris, c’est son avis plutôt pessimiste sur la presse papier. Il n’est pas le premier à tenir ce discours bien entendu, mais il avait insisté sur le fait que le déclin de cette presse papier qui aurait pu encore durer 10 ans allait être accéléré par la hausse du prix de l’énergie et la flambée du prix du papier. Il donnait deux ans maximum encore à la presse papier. Je pense qu’il exagère, mais pour la presse people, il semble avoir vu juste au vu des derniers chiffres publiés ici ou là. L’envolée du prix du papier qui est passé de 400 euros à 1000 euros la tonne donne effectivement des sueurs froides aux rédacteurs en chef de tous les quotidiens et hebdomadaires TV, et c’est vrai que les chiffres sont cruels : il y a 30 ans ''Voici'' écoulait 1.3 millions d’exemplaires semaines, aujourd’hui, ce même magazine en écoule un peu moins de 200.000 exemplaires. Bien entendu, personne ne reste les bras croisés face à cette diffusion divisée par dix en 30 ans, et chacun y va de sa solution. Dans la presse People par exemple, on peut même parler de réinvention en cours, pourquoi ? Mais parce que la chasse au scoop ne suffit plus à rentabiliser des magazines comme Voici, Gala, Public ou Closer, même la saison d’été ne suffit plus à sauver les ventes de ces magazines People, la faute à qui ? D’abord, à la concurrence de réseaux sociaux comme Instagram, TikTok, mais aussi à la matière première de ces magazines, en effet, les célébrités, les acteurs et autres chanteurs sont devenus leur propre média aujourd’hui… Sujets évoqués : stars, téléréalité, partager, détails, intimes, réseaux sociaux, survivre, informations, écrans, magazines People, mordants, envers du décor, déconstruire, image trompeuse, influenceur, carte, shopping, rubrique, lectrices, lecteurs, acheter, produit, confrère, Figaro, affaires, Voici, Gala, publicité, digital, presse, People, réinventer, France, nouveau, magazine, TV, Diverto, titre, ultra, grille, papa, maman, départ, force, frappe, presse quotidienne, régional, quotidiens régionaux, analyser, proposer, grille TV, plateformes, payant, gratuit, vidéos, demande, général, Netflix, Disney +, Amazon Prime, Podcast, dirigeants, lecteurs, écrans, jungle, amazone, payer, recommandations, prescriptions, public, smartphone, tablette, marché, rentable, univers, impitoyable. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/27/20234 minutes, 55 seconds
Episode Artwork

Entre 2023 et 2030, ça va être la jungle dans l'industrie automobile

Je vais vous parler aujourd’hui de Carlos Tavares, un homme d’exception qui est la tête du groupe automobile Stellantis – vous savez c’est le nom de ce groupe né de la fusion entre le groupe français PSA et le groupe italien Fiat-Chrysler – ce groupe gère 13 marques automobiles différentes et dont les plus connues sont Fiat, Peugeot et Citroën ou Jeep. A l’inverse de Mercedes, les marques gérées par Stellantis ne sont pas aussi prestigieuses et la société n’écoule pas autant de voitures que son concurrent allemand, mais grâce aux efforts de Carlos Tavares, Stellantis occupe aujourd’hui le trio de tête des groupes automobiles les plus rentables – avec une marge de 13% et un profit record de quasi 17 milliards d’euros – et ça, c’est le boulot des équipes mais surtout d’un homme d’exception : Carlos Tavares. Amid Faljaoui vous explique pourquoi dans la Chronique économique à écouter ci-dessus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/24/20234 minutes, 50 seconds
Episode Artwork

Et si le salarié prenait sa revanche contre le client ?

Et si le salarié prenait sa revanche contre le client ? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/23/20234 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Les arnaques financières se portent bien !

Les arnaques financières se portent très bien. Les pyramides de Ponzi sont au plus haut depuis Bernard Madoff – vous savez, c’est cet escroc new-yorkais qui, en 2008, a réussi à détrousser une partie de la jet-set internationale en leur promettant des rendements alléchants qu’il vente ou qu’il pleuve – jusqu’au jour où l’on a découvert que ces rendements étaient fictifs. C’était simplement l’argent des derniers clients, des derniers arrivés appâtés par les gains, qui servait en fait à donner un rendement aux anciens clients. C’est bêtement cela, une pyramide de Ponzi : l’argent des nouveaux clients sert à donner un prétendu rendement aux anciens clients – tant que la pyramide fonctionne, c’est-à-dire, tant que des nouveaux clients arrivent, ça tient le coup – et donc, selon ce rapport établi par un cabinet d’avocats (Raymond James) en 2022, on a pu mettre à jour 57 pyramides de Ponzi aux Etats-Unis, soit une arnaque par semaine ! La cible, toujours la même, ici, ce sont des retraités aisés qui ont décidé de couler des jours heureux en Floride ou en Californie et qui ont été dupés. Et puis, ce qui est en vogue depuis quelques années et en particulier en 2002, ce sont les arnaques sur les cryptomonnaies qui, comme je le dis souvent, n’ont rien d’une monnaie – et dans le monde de la crypto, ce qui marche bien, ce sont les " arnaques à la bouilloire "… Ecoutez la suite ci-dessus. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/22/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

La Bourse est en hausse forte depuis le début de l'année. Mais assez étonnement, cette hausse boursière est une hausse mal aimée

La Bourse est en hausse forte depuis le début de l'année. Mais assez étonnement, cette hausse boursière est une hausse mal aimée. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/20/20233 minutes, 43 seconds
Episode Artwork

Et si on parlait de l'industrie du luxe qui se porte au mieux malgré la crise

Le luxe a la cote en bourse. Et c’est vrai que les investisseurs ne jurent que par ce secteur. Et d’ailleurs, suite aux déboires d’Elon Musk avec Twitter et ses répercussions sur Tesla, l’homme le plus riche du monde n’est plus américain mais français. Je parle évidemment de Bernard Arnault, le PDG de LVMH, le plus grand groupe mondial du luxe. Le luxe a la cote en bourse. Et c’est vrai que les investisseurs ne jurent que par ce secteur. Et d’ailleurs, suite aux déboires d’Elon Musk avec Twitter et ses répercussions sur Tesla, l’homme le plus riche du monde n’est plus américain mais français. Je parle évidemment de Bernard Arnault, le PDG de LVMH, le plus grand groupe mondial du luxe. LVMH est devenu depuis peu la plus importante société cotée en Bourse en Europe. L’entreprise vaut plus de 400 milliards d’euros en Bourse de Paris, bien loin devant les géants de l’automobile, de l’aviation, de l’industrie ou encore de la banque. Les actions du luxe sont toutes en hausse et compensent d’ailleurs pour les investisseurs les pertes qu’ils ont réalisées sur les actions technologiques qui ont toutes ou quasiment toutes bu la tasse en 2022. Mais alors que le mot crise récession est encore dans pas mal d’esprits, tous les chiffres de ventes et de profits sont au vert vif pour les groupes de luxe, que ce soit chez LVMH, mais aussi chez Hermès, Chanel ou Kering. Sujets évoqués : groupe, Kering, bande, nom, holding, marques prestigieuses, iconique, Gucci, Balenciaga, Yves Saint-Laurent, observateur, patrons, sociétés, cotées, analystes financiers, chiffres, François Henri Pinault, PDG, chiffre d’affaires, annuel, milliards, public, performances, attentes, restrictions, sanitaires, marché chinois, marché, luxe, américain, zéro, COVID, gouvernement, chinois, citoyens, résidence, politique, investisseurs, action, marque, affaire, Etat, état-major, business, commentateurs, auditeur, intelligence artificielle, ChatGPT, algorithme, homme, Napolitain, Sabato de Sarno, image, cerveau, iconique, défilé, Milan, créations, magasin, 2024, LVMH, musicien, styliste, Pharrell Williams, directeur artistique, Louis Vuitton, collection, nomination, romance, monde du luxe, culture pop au sens large, artiste, saltimbanque, euros, chiffre d’affaires, annuel, humain, gagné. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/16/20234 minutes, 54 seconds
Episode Artwork

Comment les 6 premières compagnies pétrolières ont réalisé un profit cumulé de 200 milliards d’euros, alors qu’on ne parle que de transition énergétique ?

Le chiffre à retenir : 200 milliards d’euros, c’est le montant cumulé des profits réalisés par les six plus grandes compagnies pétrolières occidentales. C’est pour vous donner un ordre de grandeur, l’équivalent du PIB d’un pays comme la Finlande. C’est historique, c’est même très étonnant. Je devrais plutôt dire que c’est contradictoire avec le discours ambiant de ces dernières années. Ne parlait-on pas de transition énergétique à longueur de journée ? Oui, c’est vrai. Sauf que ce montant de 200 milliards d’euros de profit montre que l’énergie fossile a encore de très belles heures devant elle. Et ce qui pose paradoxalement un problème à certains fonds boursiers qui avaient décidé d’investir uniquement sur des actions d’entreprises qui ne sont donc pas actives dans les énergies fossiles. Elles s’en mordent les doigts aujourd’hui, car si je prends l’action Total Energie, elle a pris 30% d’eau en plus trois ans et tout en versant chaque année de manière régulière un dividende de plus de 5%, ce qui est bien entendu nettement mieux qu’un rendement d’un livret d’épargne. Les plus attachés à la cause écologique se demanderont mais comment une telle monstruosité ? Je parle évidemment des profits records des 200 milliards d’euros. Comment est ce possible d’afficher des profits aussi indécents alors que les politiques n’ont que le mot ou les expressions transition énergétique et sortie des énergies fossiles à la bouche ? La réponse, elle est simple si les profits sont aussi élevés alors que les prix du pétrole ne sont pas plus élevés qu’il y a dix ans, c’est parce qu’il y a eu l’invasion de l’Ukraine et les embargos décidés par l’Union européenne sur l’importation de produits pétroliers. Et donc tout cela a poussé les prix vers le haut. Et puis, il ne faut pas l’oublier, que suite aux pressions des ONG et des mouvements écologistes, les investissements dans l’exploration de production de pétrole et de gaz ont été divisés par deux entre 2014 et 2019, nous disent les spécialistes. Et le résultat, c’est que si vous avez d’un côté des investissements réduits, donc une offre réduite, et de l’autre côté, une demande accrue, vous ne pouvez avoir qu’une pression à la hausse sur les prix et donc une hausse stratosphérique des profits pour des entreprises comme Total, BP, Shell et autres Exxon Mobil… Sujets évoqués : scénario, fil blanc, chiffre, milliards, euros, profit, cris, pétitions, scandale, entreprise, profit, guerre, enrichir, question, réponse, résumer, points, distribuer, dividendes, monstre, actionnaires, forme, réinvestir, énergies, renouvelables, gaz liquéfié, décarbonation, pétrolier, contributeur, contribuables, modèle, payer, impôts, Shell, exceptionnel, Union européenne, Total Énergie, ristourne, consommateur, français, occurrence, colère, population, hauteur, profits, raison, scandale, paradoxe, discours, transition énergétique, spécialiste, hypocrite. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/15/20234 minutes
Episode Artwork

Et si le robot conversationnel ChatGPT était plus important que la réforme des pensions ou la réforme fiscale ?

Quel impact de ChatGPT sur le monde de l’éducation et en particulier à l’université ? Comment vont réagir les professeurs face à cette intelligence artificielle qui permet à leurs élèves de rédiger des mémoires de grande qualité, et cela en quelques secondes ? Et surtout, quel sera l’impact de cette intelligence artificielle sur le boulot même de ces professeurs ? Même les traders en bourse se posent aujourd’hui la question ne risque-t-il pas de connaître d’ici deux ou trois ans maximum le même sort que les ouvriers du siècle dernier ? C’est vrai que près de la moitié des traders interrogés par la banque américaine JP Morgan et pas plus tard que début 2023, ils estiment que l’intelligence artificielle aura un impact plus fort sur les marchés dans les trois prochaines années. Demain, donc. Le docteur Laurent Alexandre, français d’origine mais vivant à Bruxelles, vient de signer une tribune conjointe avec son compatriote Olivier Babeau dans Le Figaro. Alors le titre de leur article est très clair, ChatGPT est pour eux plus important que la réforme des retraites qui occupe tellement les Français en ce moment. Pour les Belges, je pourrais dire exactement la même chose. ChatGPT ou plutôt l’intelligence artificielle, est un thème infiniment plus important que la réforme fiscale ou la réforme des pensions. Réformes qui, soit dit en passant, ne sont toujours pas passées en Belgique, faute d’accord au sein d’un gouvernement hétéroclite dont la qualité principale consiste surtout à ne pas décider et donc à contourner l’obstacle. Pourtant, cette intelligence artificielle va avoir un impact énorme sur nos sociétés et comme l’écrivent Laurent Alexandre et Olivier Babeau, comment se fait-il que nos gouvernements ne mettent pas en place une war room, autrement dit une cellule de crise ? Sujets évoqués : frein, inéluctable, opportunité, intelligence artificielle, problème, politiques, mesure, vitesse, chambouler, emploi, structure, financement, sécurité sociale, exemple, adoption, public, novembre, application, million, utilisateur, coqueluche, web, Google, Translate, Uber, Spotify, Instagram, TIK TOK, usagers, monde, numérique, mécanique, physique, avion, passagers, voiture, conducteurs, accélération, fulgurant, milliard, dollars, capital, citadelle, Bourse, générative, personne, société, question, grimpe, ciel, pensions, bande passante, attention médiatique, focaliser, sujets, Saint-Valentin. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/14/20234 minutes, 37 seconds
Episode Artwork

L'économie va bien, le chômage est historiquement faible. Ces bonnes nouvelles déplaisent aux banques centrales qui dirigent nos taux d'intérêt, explications sur les raisons de ce paradoxe :

Quand les choses vont mieux que vous ne vous y attendiez, comment réagissez vous ? J’imagine que vous êtes content et que vous remerciez le ciel ou qui vous voulez. N’importe quel être humain réagirait de la même manière. Pas tout à fait, je connais au moins deux personnes en ce bas monde qui ne réagissent pas exactement comme nous. Et mon souci, c’est que ces deux personnes, un homme et une femme, font partie des personnes les plus puissantes de cette planète. Je parle de Jérôme Pauwels, le président de la Banque centrale américaine et de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne. A eux deux, ils dirigent les taux d’intérêt de notre petite planète. Et eux, qu’est-ce qu’ils constatent ? Et bien que les prévisions de récession ne se sont pas réalisées, que les économies ralentissent mais se portent plutôt bien, que le chômage reste trop faible, alors c’est complètement dingue. Mais toutes ces bonnes nouvelles ne plaisent pas à ces présidents de banques centrales. Jérôme Pauwels l’a d’ailleurs dit crûment tout cela ne lui plaît pas trop. Pour lui, l’économie doit absolument passer par la case récession, donc une croissance négative. Une récession de courte durée, mais une récession tout de même. Car il est juste entouré d’économistes qui lui disent que si l’inflation doit baisser durablement, il faut que nos économies passent à un moment par la case récession pour que la fièvre inflationniste retombe définitivement. Or, là, ce n’est absolument pas le cas. Les ménages continuent de consommer parce qu’ils piochent dans leur épargne. Une épargne qu’ils ont constituée durant la période de COVID. Et quant aux entreprises, du moins celles qui vont bien, elles anticipent un rebond économique et sont davantage préoccupées de ne pas trouver les ouvriers, les employés et les employés nécessaires pour faire tourner leur business que par la récession. Quant à la Bourse, après avoir été en rouge vif une bonne partie de l’année 2022, elle est repartie de plus belle. C’est simple, le mois de janvier dernier a été le meilleur mois boursier depuis huit ans. Sujets évoqués : envolée, bourse, banquiers centraux, Marc Fiorentino, commentateur, boursier, avisé, effet, richesse, alimente, consommation, baisse, inflation, économie, enfer, récession, paradis, inflation, change, taux d’intérêt, purgatoire, métaphore, religieux, dirigeants, bluffeur, remonter, fort, jeu, poker, menteur, yeux, moment, spectateur, historien, américain, négociation, menu. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/10/20233 minutes, 44 seconds
Episode Artwork

Google et Microsoft menacés par le robot conversationnel CHatGPT ? Ils affirment qu'ils seront bientôt les leaders mondiaux de l'intelligence artificielle !

Le mot de l’année 2023 devait être le mot récession, c’est ce que pensaient les économistes, les politiques et les commentateurs habituels. C’est raté. D’abord parce que la récession n’a pas pointé le bout de son nez, mais surtout parce que le mot ou l’expression qui a la cote en ce moment, c’est l’intelligence artificielle. Il faut dire que ce regain d’intérêt pour l’intelligence artificielle, on le doit aux robots ''Conversationnel'' ChatGPT lancé en novembre dernier il y a trois mois, donc, ChatGPT a déjà conquis 100 millions de visiteurs actifs en janvier dernier. C’est absolument dingue. ChatGPT qui rend dingue nos adolescents a mis neuf mois après son lancement pour atteindre les 100 millions d’utilisateurs. Et ce buzz médiatique est une excellente nouvelle car il a révélé quelques géants endormis en quelques jours. Les PDG de Google et de Microsoft se sont lancés via conférences de presse interposées dans une sorte de surenchère indiquant que chacun dans son coin allait devenir le leader mondial de l’intelligence artificielle. Ce qui est amusant d’ailleurs à noter, c’est que les deux patrons de ces deux mastodontes, Satya Nadella pour Microsoft et Sundar Pichai pour Google, sont d’origine indienne. C’est aussi en soi un basculement dont on parle peu. Mais les meilleurs élèves des écoles scientifiques aux États-Unis sont très majoritairement des Asiatiques et bien souvent des Indiens. Le monde est un patchwork, on le voit et c’est tant mieux. Mais revenons à la course contre la montre à laquelle se livrent donc les géants de la tech pour dominer l’intelligence artificielle. Google se bat notamment pour que son moteur de recherche n’apparaisse pas comme ringard par rapport à ChatGPT. Et c’est la raison pour laquelle Google a demandé à ses salariés de tester Bard son propre robot conversationnel. Ce que le patron de Google demande à ses salariés, c’est de lui faire des retours, des feedbacks et de l’améliorer au plus vite. Le patron de Google a même demandé à ses salariés de considérer cela comme une sorte de hackathon interne. Et comme Google n’est pas une start-up comme la maison mère de ChatGPT, elle ne peut pas se permettre de lancer sur le marché Bard avant d’être sûr qu’il soit totalement fiable. Mais c’est donc une très bonne nouvelle pour nous tous. On aura donc bientôt ce nouvel outil à notre disposition. Quant à Microsoft, elle vient d’annoncer, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, qu’elle allait intégrer ChatGPT dans Teams Pour les distraits, c’est cet outil de vidéoconférence qui a aussi beaucoup été utilisé pendant le COVID. Sujets évoqués : entreprises, employés, outil, automatique, délivrer, résumés, intelligents, retranscription, automatique, réunion, fonctionnalité, points, pertinents, important, exemple, nom, document, partagé, gagner, temps, productif, filiale, YouTube, essayer, virtuel, vêtements, générer, vidéo possible, allure, expression, 2023, récession, intelligence artificielle, buzz, vie quotidienne, commande, machine, café, voix, invention, technologique, électricité, moteur, explosion, gain, productivité, généré, actionnaire, patron, salariés, Etat, question, réponse. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/9/20234 minutes, 24 seconds
Episode Artwork

Les banques se portent bien, et c est plutôt une bonne nouvelle même si le grand public n'aime pas trop les banquiers

Les résultats des banques se suivent et fort heureusement se ressemblent dans la bonne direction. Autrement dit, les banques se portent plutôt bien et c’est vrai que nous devons nous en réjouir. Car si auparavant nos parents nous répétaient que quand le bâtiment va bien, tout va bien, aujourd’hui, il faudrait dire que quand les banques vont bien, et bien tout va ou presque. C’est vrai, le banquier a parfois une réputation négative. On lui reproche encore trop souvent de prêter un parapluie quand il fait beau et de le retirer quand il pleut. Mais au-delà de ces critiques habituelles, il faut garder à l’esprit que nous avons tous eu très chaud en 2008, quand la crise financière a éclaté aux États-Unis à l’époque. Souvenez-vous, toutes les banques ont eu de très gros soucis et ça, ça s’est immédiatement répercuté sur l’économie dans son ensemble. Tout simplement parce que la banque, c’est le poumon de l’économie. Or, en 2023, malgré deux ans de COVID et une guerre en Ukraine, les banques enregistrent souvent de très beaux profits. BNP Paribas, la première banque d’Europe, vient de dévoiler les siens et ils sont à un record historique. Alors, bien entendu, les banquiers ont appris à parler à la presse et le patron de BNP Paribas ne fait pas exception. Il s’est vite empressé de préciser que ces bons résultats permettent à la banque de continuer à soutenir l’économie et d’accompagner les clients dans leurs projets. C’est d’ailleurs le seul discours à tenir pour ne pas avoir un effet boomerang. Alors que les médias évoquent à longueur de journée les difficultés des uns ou des autres. Mais justement, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais la tonalité des économistes a quelque peu changé depuis le début de l’année. En 2022, ils n’avaient qu’un seul mot à la bouche, c’était le mot inflation. Et puis les mêmes économistes nous ont annoncé que le seul mot qui allait compter en 2023, c’est le mot en R, le mot a récession. La plupart des institutions de prévisions économiques nous disaient d’ailleurs que l’Europe allait passer par la case récession, donc une croissance négative. Pas plus tard que début de cette année, on allait donc avoir cette récession. Or, justement, la récession, elle n’est pas là. Elle est aux abonnés absents et c’est tant mieux. Et c’est là où j’en reviens aux résultats de la plupart des banques qui sont positifs, et notamment ceux de BNP Paribas, qui est donc, je le rappelle, la première banque d’Europe et qui donc a une bonne vision d’ensemble de notre économie. Sujets évoqués : réalité, raisons, gouvernements européens, milliards d’euros, ménages, entreprises, hausse, coût, énergie, patron, PIB, Europe, dirigeant, crises, efficacité, technologie, souci, personnel, qualifié, carnets, commandes, taux, chômage, emploi, élevé, historiquement, Belgique, Observatoire, crédit, endettement, constat, Belge, diminution, indexation, automatique, salaires, permis, pouvoir d’achat, diminuer, nécessité, endetter, fragile, secteur, restauration, difficulté, chronique, réalité, globalement, économie, résiste, coups de butoir, différent, crises, degrés, pantalon, focaliser. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/8/20234 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Le FMI annonce que la croissance économique en Russie sera plus élevée que la croissance de l'Europe, Amid Faljaoui nuance cette information

''Le bonheur ce n’est pas la destination mais c’est le chemin.'' Un bon rappel aussi en économie où le maître mot de l’année 2022, c’était le mot inflation. Et pour cause, elle avait disparu de nos contrées pendant des lustres. Et là, à la faveur du COVID 19 et de la guerre en Ukraine, elle a resurgi comme un diable hors de sa boîte. Et puis, pour 2023, le maître mot devait être le mot récession. Tout simplement parce qu’à cause de cette invasion en Ukraine, nos économies occidentales devaient connaître une croissance négative, ce qui est la définition d’une récession. Or, fort heureusement, ce n’est pas le cas en Europe. Même l’Allemagne, pourtant très dépendante de la Russie pour le gaz, a évité le choc de la récession. A la grande surprise des commentateurs. Bonne nouvelle donc, mais les bonnes nouvelles sont minorées par les médias et les réseaux asociaux. Car les bonnes nouvelles ne sont pas assez virales. Elles ne provoquent pas assez de clics dans ce marché de l’attention qu’est devenu le monde médiatique. En revanche, ce qui m’a étonné, c’est de voir que la Russie, pourtant criblée de sanctions économiques en tout genre, va non seulement échapper à la récession en 2023, mais devrait connaître une meilleure croissance que la zone euro en 2024. Et ce n’est pas moi qui le dis, mais le FMI, une institution économique vénérable. Évidemment, quand on lit ça, on a juste envie d’ajouter : à quoi bon tous ces morts ? À quoi bon tous ces sacrifices économiques si c’est pour en arriver à ça, pour voir la Russie dépasser l’Europe en termes de croissance en 2024. C’est perturbant. On peut se rassurer. Primo d’abord en se disant que le FMI se plante très souvent dans ses prévisions. Il vient d’ailleurs de le faire dans l’arrêt pour la récession en Europe. Ou encore se rassurer justement avec les propos d’Eric Chaney, un économiste bien connu en France, et que mes confrères de Atlantico.fr ont eu la bonne idée d’interviewer sur le sujet. D’abord, il faut se rendre compte que si la Russie tient encore le coup sur le plan économique, c’est en bonne partie parce que les sanctions occidentales ont été contournées. Alors que ce soit pour les importations de produits occidentaux que pour les exportations de pétrole. Mais tout ça est en train de changer radicalement et les sanctions commencent à porter leurs fruits. Enfin, l’industrie automobile russe est quasi à l’arrêt en raison des difficultés à se procurer des pièces détachées par exemple. Quant à l’embargo sur le pétrole, il est de mieux en mieux respecté car l’Europe notamment à utiliser l’arme de l’assurance. Les sociétés européennes ne sont plus autorisées à assurer les navires pétroliers qui transportent de l’or noir russe. La non-assurance de la cargaison a donc de quoi refroidir les plus les plus rusés. Sujets évoqués : Eric Chaney, économie russe, guerre, technologie, occidental, Chine, signe, symptôme, déclin, ingénieurs, pays, discrétion, médias, vassal, voitures chinoises, aviation, règle, temps, Mao, maîtres, Kremlin, Poutine, satellite, Empire, chinois, humoriste, indépendant, libre. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/7/20234 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

Et si on parlait d’une autre guerre qui a lieu en ce moment et qui ne fait aucun mort ?

Une autre guerre se déroule en ce moment ailleurs qu’en Ukraine, une guerre froide invisible que livrent en ce moment les États-Unis à la Chine, et cela d’ailleurs avec la complicité de l’Europe, cette guerre, c’est celle des puces électroniques, comme diraient les Américains. Autrement dit, pour l’heure, les Américains font tout, absolument tout, pour attirer sur leur territoire des équipementiers qui fabriquent donc ces puces. Pour y arriver, les Américains ont mis en place un plan de 52 milliards de dollars pour convaincre ces sociétés, et notamment des sociétés taïwanaises, de venir fabriquer leurs puces dernière génération sur le sol américain. Et en même temps, comme dirait Macron, ces mêmes Américains font tout pour ralentir les progrès de la Chine en matière de puces. Comment ? Mais le plus simplement du monde en interdisant ou en limitant les exportations des technologies occidentales vers la Chine. Les Américains ont même réussi à convaincre les Pays Bas, le Japon, à les rejoindre dans ce combat qu’ils livrent contre la Chine. Là encore, ces deux pays ont chez eux deux équipementiers clés en matière de fabrication de puces électroniques dernière génération. Et l’administration de Joe Biden a très vite compris qu’il ne servait à rien de mettre une forme d’embargo sur la Chine si son rival chinois peut aller se servir aux Pays-Bas ou au Japon. Joe Biden a donc fini par convaincre récemment ces deux pays à le rejoindre dans sa guerre froide contre la Chine. En fait, cette compétition entre les deux grandes puissances mondiales, elle n’est pas nouvelle, mais elle a été accélérée par le COVID et par l’invasion russe en Ukraine. Alors le COVID, avec la désorganisation que ce virus a provoqué sur les chaînes de production et d’approvisionnement a rappelé tout simplement aux Américains que sans puce, donc sans semi-conducteurs, son industrie automobile tournait au ralenti. Et puis l’invasion de l’Ukraine a également rappelé aux députés américains qu’une seule société du nom de TSMC produisait la majeure partie des puces mondiales et cette société, elle est installée à Taïwan, une île dont les Chinois veulent prendre le contrôle. D’où l’appel du pied de Joe Biden à cette société pour qu’elle vienne aussi ouvrir une usine de puces avancée sur le sol américain. Sujets évoqués : Arizona, ouvriers, train, terre, usine, puces, haut de gamme, Américains, Européens, COVID, guerre, Ukraine, armée, sophistiqué, automobiles, roule, smartphone, fonctionner, avions, décoller, réalité, priver, Chine, oxygène, digital, accès, semi-conducteurs, ancien, génération, longueur d’avance, rival, systémique, manière, brutal, interdire, monter, puissance, compétence, peur, machine, entraîner, intelligences artificielles, espionnage, piratage, perfectionner, système, militaire, surprise, cynique, donnée, échiquier, mondial, guerre froide, maîtrise, radar, médias, invisible, mort, émotion, dommage, invisible, avantage, impact, visible. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/3/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Et si nos amis Américains étaient aussi, en même temps, nos pires ennemis sur le plan économique ?

C’est notre immense Voltaire qui écrivait ''Gardez moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge.'' Cette citation, c’est vrai, n’a pas pris une ride en plus de trois siècles. Elle montre que c’est souvent de notre propre camp que viennent les critiques les plus acerbes ou les coups les plus rudes parfois. Les hommes politiques le savent bien d’ailleurs, mais c’est aussi le cas sur le plan économique et notamment pour notre bonne vieille Europe. Officiellement, nos amis alliés sont en principe les Américains et nos ennemis, ou nos concurrents, sont en principe, par exemple, les Russes et les Chinois. En réalité, c’est plus compliqué que cela dans le sens où les États-Unis sont aussi nos concurrents. Ils l’ont toujours été d’une certaine manière. Mais durant l’été dernier, les Américains ont été un pas plus loin. Ils ont voté une loi Inflation Reduction Act et qui est en soi une loi très vicieuse. D’abord parce que son nom est trompeur. Cette loi ne vise pas tant à lutter contre l’inflation qu’à surtout donner une longueur d’avance aux entreprises américaines, et cela via un immense plan de 500 milliards de dollars sous forme de subventions et d’allègements fiscaux pendant dix ans pour soutenir leur technologie propre. Le danger de cette Inflation Reduction ACT est hélas hypersimple si l’Europe ne bouge pas, ce plan est un véritable aspirateur pour les entreprises industrielles européennes. C’est un plan qui incite nos entreprises à se délocaliser et à aller s’installer aux États-Unis pour bénéficier d’une partie de cette manne de 500 milliards de dollars. Non seulement si elles s’installent là-bas, nos entreprises auront des aides fiscales, mais en plus elles disposeront d’un coût de l’énergie quatre ou cinq fois moins cher qu’en Europe. Comment résister à une pareille offre ? Sujets évoqués : panique, souffle, Bruxelles, bureaux, Commission européenne, résultat, président, Ursula von der Leyen, plan industriel, officiel, verdir, économie, réalité, réponse, subvention, plan, Europe, exploit, Mais au moins, février, Etats membres, subtils équilibrages, éviter, crabe, démarche, riposte, citoyens, chronique, Chine, Vietnam, Inde, délocaliser, alliés. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/2/20233 minutes, 20 seconds
Episode Artwork

La voiture électrique sera chinoise !

Le patron de Renault au niveau mondial n'est pas français mais italien. Il s'appelle Lucas de Meo. En France, c'est une star auprès de ses collègues patrons, pour la simple raison qu'il est en train de redresser de main de maître la marque Renault. Il était de passage hier à Bruxelles pour une conférence de presse comme nouveau président de l'Association des constructeurs européens pour faire passer un message aux autorités politiques européennes. C'est normal, c'est son rôle de président de défendre son industrie, l'industrie automobile. Et, en gros, son message on peut le résumer assez simplement : il est d'accord avec les autorités politiques qui veulent que cette industrie automobile soit évidemment moins polluante. Mais il rappelle aussi que le choix de l'Europe de tout miser sur le 100 % électrique, au détriment d'autres alternatives, lui pose un problème, à lui et à ses collègues, ne serait ce que parce que les matières premières nécessaires à la fabrication des batteries ne sont sourcés qu'à 5 % en Europe. Avec la voiture électrique, c'est simple, l'Europe se jette dans les bras des Chinois. Comme quoi la révolution, finalement, n'est jamais qu'un changement de maître. Justement, revenons sur les batteries de ces voitures électriques. Elles sont composées majoritairement de cobalt et de lithium. Or la majorité des réserves de cobalt sont situées au Congo. Mais c'est la Chine qui est propriétaire de 80 % de ce cobalt pour la simple raison qu'elle a acheté ses mines congolaises. Quant au lithium, son exploitation est un désastre écologique. Pour sortir une tonne de lithium, il faut faire évaporer 1 million de litres d'eau. Et donc, quand la presse économique dit que la France dispose dans le Massif Central d'une belle réserve de lithium, on peut se réjouir et se dire que l'Europe aura aussi bientôt son propre minerais à domicile. Ou, au contraire, s'en plaindre car il faudra faire évaporer 1 million de litres d'eau au sortir d'un épisode de sécheresse. Encore une fois, tout ça, les patrons de l'industrie automobile le savent bien, mais leur parole est décrédibilisée auprès des politiques, notamment après l'affaire du scandale du diesel. Ils représentent le mal absolu pour les députés européens. D'où d'ailleurs ce vote massif pour imposer la fin des ventes des moteurs thermiques en 2035. Alors, sur le principe, là encore c'est une bonne idée. L'europe montre le chemin aux autres pays, aux autres continents, mais reste encore à s'approprier les détails de cette transition du thermique vers l'électrique. Vous le savez, le diable se niche dans les détails. Et aujourd'hui, si la transition du thermique vers l'électrique se fait sans nuance, la voiture électrique de demain sera de marque chinoise en Europe. François-Xavier Pietri, qui a rédigé d'ailleurs un livre intitulé « Voiture électrique, ils sont devenus fous ! » rappelle que la voiture électrique va aussi poser des problèmes de reconversion aux sous-traitants, aux garagistes, car la voiture électrique nécessite peu d'entretien. Il évoque aussi l'avenir des stations service et de leurs salariés qui ne pourront pas toutes se transformer en bornes de recharge. Bref, entre un souhait légitime, encore une fois, et nécessaire, et la réalité du terrain, il y a évidemment énormément de nuances à prendre en compte. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
2/1/20233 minutes, 57 seconds
Episode Artwork

Et si le salarié prenait sa revanche contre le client ?

Nous n’avons plus souvent le recul pour trier ce qui est important de ce qui est accessoire. Et c’est d’autant plus difficile qu’aujourd’hui l’information, elle, ne nous vient pas d’un seul canal, mais d’une moyenne de huit canaux différents chaque jour. Je vous propose de prendre le recul et de vous poser une question fondamentale : est-ce que les salariés ne sont tout bonnement pas en train de prendre leur revanche sur les clients ? C’est étonnant, car tout le discours ambiant depuis des décennies consiste à mettre le client en avant. On nous a répété ad nauseam que le client était roi et que le salarié devait s’adapter à ses désirs, voire à ses caprices. Et là, je suis en train de vous dire que le client va être détrôné par les salariés. Ce n’est pas moi qui le dis, mais Antoine Foucher qui a consacré une tribune à ce sujet auprès de mes confrères du quotidien économique Les Echos. Il est le premier, je crois, a avoir perçu ce phénomène. Sa démonstration est limpide. Regardez autour de vous, que ce soit en Belgique, en France ou dans d’autres pays avoisinants, toutes les entreprises, dans tous les secteurs se plaignent de ne pas trouver de personnel. C’est la fameuse pénurie de main-d’œuvre qui n’affecte pas seulement les métiers de la restauration, de l’hôtellerie, mais également les ingénieurs. Et cette pénurie de main-d’œuvre, elle est là pour durer encore quelques années, pour la simple raison qu’elle n’est pas conjoncturelle mais structurelle. Nos universités, en Belgique par exemple, ne forment pas assez d’ingénieurs pour la demande qui a explosé pour ce type de profils, y compris dans de nouveaux secteurs. Et nos restaurateurs et autres cafetiers ne trouvent plus de candidats serveurs pour la simple raison que le COVID est passé par là et que donc, dans pas mal de secteurs, les employés ouvriers ont découvert qu’ils avaient parfois une vie de chien. Bref, les horaires coupés, les horaires tardifs, c’est fini. Très peu pour moi cher monsieur. Maintenant, une fois que je vous ai dit ça, mettez-vous quelques secondes à la place des employeurs en question. Que peuvent-ils faire pour motiver ces salariés à venir travailler chez eux ? Augmenter le salaire est évidemment la solution la plus évidente, mais si on peut le faire pour des métiers très spécialisés, c’est plus compliqué pour des métiers de proximité, de services à la personne, qui sont des métiers à très faible marge. Et puis n’oubliez pas, le patron a beau être généreux et accepter éventuellement de mordre sur sa marge, il a un associé invisible, très gourmand, qui ne l’oublie jamais. Et c’est évidemment le fisc. Et donc oui, à quoi bon augmenter un serveur ou une femme de ménage si la majeure partie de cette augmentation part en charges sociales et fiscales ? Reste alors à agir sur les conditions de travail pour rendre justement ces jobs plus attractifs. Et c’est ce que pose comme question Antoine Foucher jusqu’où les entreprises seront-elles prêtes à aller pour attirer et garder leurs salariés ? Sujets évoqués : entreprise, riche, exemple, garderie, enfants, nettoyage, personnel, horaires éclatés, salariés, bureau, client, secteur, distribution, logistique, semaine, flexibilité, faible, prix, augmenter, habitude, banques, COVID, agence, improvise, service, Philippe Bloch, fondateur, chaîne, Colombus Café, coutume, exemple, supermarché, Etats-Unis, magasins. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/31/20234 minutes, 19 seconds
Episode Artwork

Et si Netflix, Disney+ et Amazon Prime risquaient aussi de disparaître comme la télévision de papa ?

A la grande loterie de la vie, personne n’est totalement maître de son destin. Alors la réflexion est valable également pour le monde de l’entreprise. Reed Hastings, le génial patron de Netflix, n’a pas cessé de répéter à qui veut l’entendre que la télévision va peut-être mourir d’ici cinq ans ou dix ans. Alors, le seul souci, c’est que Netflix pourrait connaître aussi le même sort. Ce que Reed Hastings voulait dire exactement, c’est que la télévision de papa n’est plus regardée que par les vieux et que les jeunes la désertent depuis belle lurette. Et comme les jeunes seront, les adultes de demain, la télévision perdra non seulement son audience, mais également ses revenus publicitaires. Sur le fond de cette analyse, il a raison. Sauf que le patron de Netflix, mais également celui de Disney+, mais également celui d’Amazon Prime, découvrent eux aussi que les jeunes délaissent leurs plateformes de films et vidéo à la demande. En clair, eux aussi sont menacés par le péril du vieillissement de leur audience. Les chiffres sont implacables que ce soit en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en France ou en Allemagne, les jeunes désertent ces plateformes depuis deux ans. La faute à qui ? Mais notamment à YouTube et à TIK TOK sont aujourd’hui ces deux réseaux sociaux qui font non seulement la concurrence à la télévision de papa, mais aussi et depuis peu, aux plateformes de vidéo à la demande. La Bourse s’en émeut aussi car toutes ces entreprises comme Netflix et Disney + sont cotées en Bourse. Et c’est vrai que les investisseurs se rendent compte que la croissance infinie des abonnés, c’est du passé. Les jeunes délaissent ces plateformes et ne s’abonnent coup par coup. Sujets évoqués : exemple, série, intérêt, abonner, regarder, abonnement, colmate, fuite, abonnés, épisodes, diffusion, hebdomadaire, succès, type, Le Seigneur des Anneaux, House of the Dragons, riposte, factuel, changer, codes, création, monde, audiovisuel, terme, durée, vidéos, durée, attention, année, minute, secondes, moyenne, amateur, combat, inégal, dépense, milliard, dollars, réaliser, film, modèle, propriétaire, contenu, utilisateur, hasard, Instagram, Real, YouTube, Short, Snapchat, Spotlight, format, Rich Greenfield, Analyse, secteur médiatique, remède, ennui, concurrent, sommeil. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/30/20233 minutes, 41 seconds
Episode Artwork

ChatGPT, le robot conversationnel va t-il remplacer les métiers de millions de cols blancs ?

La Révolution ChatGPT, ce robot conversationnel capable de rédiger à la vitesse de l’éclair, en devoir scolaire, un rapport pour notre supérieur hiérarchique rédiger un poème, une chanson ou des vœux de début d’année, ou encore pisser des lignes de code pour informaticien en panne de créativité, voire, par exemple, d’établir une campagne de publicité. Bien entendu, les résultats, s’ils peuvent être bluffants de réalisme dans certains cas, manquent encore leur coup dans pas mal d’autres cas. L’intelligence artificielle en question n’en est qu’à ses débuts et elle s’auto-améliore, là encore à la vitesse de l’éclair. Et depuis que la start-up californienne OpenAI, la mise en ligne en novembre dernier, le site ChatGPT est pris d’assaut par les internautes du monde entier. Face à l’irruption d’une nouvelle technologie, les questions sont plus nombreuses que les réponses. Alors première question celle du remplacement de l’homme par la machine. Face au réalisme des réponses données, cette intelligence artificielle pose la question de savoir si elle ne signe pas la fin de certains métiers exercés par des cols blancs. Alors oui et non. Oui, pour les plus radicaux. Pour eux, c’est juste une question de temps avant que l’homme ne soit remplacé par l’intelligence artificielle. Et ceux qui pensent ça sont dans l’optique de Warren Bennis. Le spécialiste du management aux États-Unis qui disait que l’usine du futur aura seulement deux employés, un homme et un chien. L’homme aura pour tâche de nourrir le chien et le chien sera là pour empêcher l’homme de saboter les machines. Et puis d’autres, heureusement plus optimistes, imaginent que ChatGPT sera plutôt un auxiliaire de l’homme plus que son remplaçant. Alors je vous cite un exemple parmi d’autres ChatGPT pourrait aider par exemple un automobiliste cité en justice pour excès de vitesse. En lui donnant des arguments de défense. Mais ce n’est pas pour cela que l’avocat serait remplacé automatiquement. Il faudra bien plaider l’affaire devant un juge. De même, les progrès de l’intelligence artificielle en matière d’imagerie médicale, c’est vrai, sont très rapides et spectaculaires. Mais ce sera toujours à l’humain, au corps médical, qu’il reviendra. La tâche d’annoncer ou non un cancer au patient et de prendre la responsabilité du diagnostic et de la thérapie. En tout cas, c’est ce que dit Murielle Popa-Fabre, une chercheuse au Collège de France et experte au Conseil de l’Europe. Sujets évoqués : réponse, nuances, satisfaire, auditeurs, question légitime, profession, futur, postes de surveillants, intelligence artificielle, complexe, expert, danger, escrocs, générer, e-mail, réalisme, abuser, escroquer, liens malveillants, informations sensibles, fausses informations, manipuler, opinion publique, réseaux asociaux, abus, technologie, tiers, couteau, neutre, propriétaire, responsable, usage, sujet structurant, avenir, médias, chars, Ukraine, terrain médiatique, problème --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/27/20234 minutes, 14 seconds
Episode Artwork

La génération Z, une génération pleine de contradiction qui a peur du réchauffement climatique mais fait appel aux services de livraisons rapides

La génération Z, cette génération née après 1947 qui suscite des interrogations auprès des entreprises et des annonceurs. Les marques ne savent pas toujours comment aborder cette génération Z, ni d’ailleurs avec quel canal de communication. Et quant aux recruteurs, parlez tout simplement avec quelques chefs d’entreprise ou directeurs de ressources humaines et vous entendrez dire de cette génération qu’elle est : victimaire, infidèle, narcissique, désinformé… L’écrivain américain Bret Easton Ellis a même parlé d’une génération chochotte dans un article qui a suscité énormément de commentaires à l’époque. Bien entendu, ce n’est qu’une vision forcément parcellaire. Et puis d’autres se disent au contraire qu’on a trop tendance à regarder cette génération avec les lunettes de notre propre génération et qu’en réalité, il faudrait plutôt parler d’une génération Z, qui serait une génération engagée, sensible, exigeante, mais également prête à prendre davantage de risques que ses aînés. Tout cela est vrai. Mais ce qui est encore plus vrai, c’est que cette génération Z a un point commun avec les autres, c’est qu’elle est remplie de contradictions. C’est le résultat d’une étude publiée par le magazine économique The Economist. Rappelons que cette génération a été non pas structurée mais déstructurée à la fois par la crise financière de 2008, mais surtout par les années de COVID et bien entendu par le réchauffement climatique. Ce sont autant d’évènements ou de phénomènes perturbants et donc déstructurants. Le cabinet de conseil McKinsey montre qu’un quart de cette génération Z pense qu’elle n’aura pas les moyens de prendre sa retraite. D’où les difficultés qu’on a en France en ce moment. Et la moitié pense qu’elle ne saura jamais propriétaire d’un bien immobilier. Eh bien rien que ça, ça devrait déjà faire réfléchir les générations plus anciennes… Sujets évoqués : qualificatif, péjoratif, contradiction, épinglé, peur, avenir, mode, surconsommation, général, ligne, réseaux sociaux, smartphone, prothèse, montre, poignet, fonction, adeptes, acheter, maintenant, payer, Américains, crédit, abonnements, divertissement, en ligne, tendance, dirigeants, entreprise, étude, Netflix, économie, emprise, livraisons rapides, contradiction, réchauffement climatique, écolo, colère, carte bancaire, luxe, élément, moyenne, quinze, objet, 30 ans, Jacques Séguéla, publicitaire, France, rire, scandale, Rolex, 50 ans, vie, contradictions, responsable, marketing, marques, philosophe, Régis Debray, cahier des charges, ange. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/26/20234 minutes, 12 seconds
Episode Artwork

Et si nous parlions des bonnes nouvelles dont on ne nous parle pas ?

--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/25/20233 minutes, 30 seconds
Episode Artwork

Et si nous parlions des bonnes nouvelles ?

Quand une catastrophe est évitée ou vient d'être évitée, c'est uniquement pour nous parler d'une autre qui nous attendrait au coin de la rue. C'est normal, le négativisme vend plus que les bonnes nouvelles. Et si, en ce début d'année, on faisait le contraire, on remercie le ciel ou qui vous voulez en se disant que tout n'est pas nécessairement noir. Les auditeurs de cette chronique économique sont souvent situés majoritairement en Belgique, mais également au Grand-Duché de Luxembourg et dans le nord de la France. Or, dans ces trois pays, le citoyen devrait se dire merci que les taux d'intérêt hypothécaires soient à taux fixe, très majoritairement. Pour quelles raisons? Parce qu'avec l'inflation, les taux sont inférieurs au taux de l'inflation et les taux d'emprunt sont inférieurs aux taux de l'inflation. Alors que si vous étiez britannique, vous auriez, comme c'est le cas aujourd'hui pour 800.000 personnes, un taux d'emprunt immobilier qui va doubler cette année lors du renouvellement obligatoire de leurs emprunts à un nouveau taux de marché. Alors merci qui? Merci le régulateur belge, français, luxembourgeois. Deuxième autre bonne nouvelle, nous ne sommes pas au Brésil, ni même d'ailleurs à Washington. Nous devrions donc remercier le ciel de ne pas avoir quelques fous furieux qui envahissent et saccagent nos parlements pour contester une élection. Merci qui? Merci aux citoyens tempérés européens et aussi aux médias européens qui ne jouent pas la polarisation entre les citoyens. Autre exemple, on nous a prédit la fin du monde avec des prix du gaz qui allaient nous mettre K.O. Définitivement. Et c'est vrai qu'après l'invasion russe de l'Ukraine, le gaz a atteint la barre des 350 €. Aujourd'hui, il tourne autour des 70 €, soit le niveau d'avant l'invasion de l'Ukraine. Grâce à quoi? Parce que l'offre s'est ajustée au ralentissement économique. Ensuite, parce que nous avons eu, et avons encore, des températures clémentes et parce que les stocks sont au plus haut. Bien entendu, les Cassandre n'aiment pas perdre et donc ils nous disent que l'horreur c'est pas l'hiver 2022 mais celui de 2023. En attendant, savourons tout de même le fait que les experts en fin du monde se soient une fois de plus plantés. Idem d'ailleurs pour les puces, ou si vous préférez les semi-conducteurs. L'Ukraine nous a révélé que ce sera au tour de Taïwan d'être envahie et que nous n'aurons plus de puces car elles sont partout dans nos équipements électroniques et nos voitures. Or ces puces sont majoritairement fabriquées à Taïwan. Résultat, le prix de ces puces avait explosé. Mais depuis lors, on n’en parle plus. Ses prix des puces à chuter parce que les Etats-Unis, l'Europe, la Chine se sont mis à construire des usines à puces. Et comme l'économie tourne au ralenti, devinez quoi? Il y a trop de puces aujourd'hui sur le marché. Et les prix font quoi? Ils s'effondrent. Mais de cela, personne n'en parle car une bonne nouvelle n'est pas forcément très vendeuse. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/25/20233 minutes, 31 seconds
Episode Artwork

50% des Belges seraient demandeurs d’un gouvernement autoritaire, et si ces sondés faisaient fausse-route ?

C’est un classique de l’histoire des sondages, mais il n’empêche, il fait peur. Ce dernier sondage réalisé en Belgique par la RTBF et le quotidien Le Soir montre qu’un Belge sur deux souhaite une gouvernance autoritaire. Une partie non négligeable des Belges avoue un faible pour un chef ou un chef providentiel dont l’autorité ne serait donc pas entravée ni par des juges, ni par des médias ou encore des fonctionnaires. Fort sagement, les auteurs de ce sondage préconisent de ne pas juger les réponses, mais plutôt de se mettre à l’écoute de la population, de mieux comprendre les peurs exprimées. Et il ajoute qu’il vaut mieux tenter de convaincre ces sondés que des sociétés plus ouvertes, plus démocratiques protègent mieux le citoyen que les gouvernements autoritaires. C’est ce que je vais faire dans le cadre de cette chronique économique d’utilité publique. Je leur dirai en premier lieu à ces sondés, de nous croire ou de ne pas croire plutôt tout ce que je dis, mais d’aller vérifier via Google par exemple, tous mes arguments. Je leur dirais par exemple d’aller voir en Turquie, là-bas, c’est un homme fort qui dirige le pays, il n’est donc pas entravé par qui que ce soit, et c’est là son problème. Alors que son pays va mal, il ne fait aucune confiance aux experts. À quoi bon donc exactement ce que veulent d’ailleurs une partie des Belges sondés par ce sondage de la RTBF et du Soir. Le résultat, c’est qu’Erdogan a viré plusieurs gouverneurs de sa banque centrale qui lui ont dit qu’ils devaient augmenter les taux d’intérêt et non pas les baisser pour lutter contre l’inflation. Il ne les a évidemment pas écoutés, il les a même virés. Et aujourd’hui, l’inflation tourne autour des 65% et son pays est tellement instable que même les entreprises qui veulent quitter la Chine hésitent à s’installer en Turquie alors que ce pays est aux portes de l’Europe et qu’il a une main-d’œuvre qualifiée. Prenons notre ami Poutine. Là encore, les Russes ont voté pour lui car ils croyaient en l’homme providentiel et au sauveur de la Sainte Russie. Le résultat, c’est qu’aujourd’hui des mères russes posent la question de savoir ce que vont devenir leurs fils envoyés au front ukrainien. Elle demande à Poutine si Zielinski est vraiment un nazi et quel est l’intérêt de prendre des terres aux Ukrainiens alors que la Russie a des millions de kilomètres carrés inexploités ? Or, chacun sait que la Russie a déjà perdu la guerre, décidée aussi par un homme autoritaire et donc, comme le veulent une partie des Belges, par un chef sans contre-pouvoir. Le résultat au sortir de la guerre, la Russie va être ramenée à l’âge de pierre. Qui voudra encore investir dans ce pays s’il reste au pouvoir ? Les oligarques qui l’ont fait roi doivent d’ailleurs sans doute lui dire merci. Merci. Depuis qu’ils ont perdu leurs yachts et leurs villas de prestige. Quant aux Chinois, leur pays est sorti de la misère. C’est vrai de la misère noire grâce à un mélange de capitalisme et de communisme. Mais aujourd’hui, ils découvrent que leur dernier président est devenu un petit peu fou en raison du COVID, à force de mentir. C’est normal, il n’y a pas de presse libre pour le contredire. Sujets évoqués : président, chine, vaccins chinois, vaccins occidentaux, Occident, plan, immunité collective, rôle, primeur, économie, vie, médiocre, démocratie, résultat, modèle, magazine économique, The Economist, million, morts, autoritarisme, politique, zéro COVID, COVID, infini, avis, population, élites, chinoises, gouvernement, Belge, Singapour, Iran, jeunesse, dévot, corrompu, moelle, réalité, autoritaire, papier, imaginaire, foules, frustrées, absurdité, confinement, inflation, galop, Dieu, danger, crise, peur, ennemi, pensée.--- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/24/20234 minutes, 27 seconds
Episode Artwork

Doit-on s attendre à l'explosion d une bombe sociale le 5 février prochain, date de l'embargo européen sur le diesel russe ?

Le magazine L’Express nous avertit que le 5 février prochain, il y a un risque qu’une bombe sociale explose. C’est dans quatorze jours et si bombe il y a, elle a une longue mèche. Mais ce n’est pas une raison tout de même pour essayer de la désamorcer. Le problème, c’est que la bombe en question va même être activée par l’Europe. C’est une bombe que nous avons placée nous-mêmes… Je m’explique : l’Europe, depuis l’invasion de l’Ukraine, a décidé de punir la Russie avec des sanctions économiques. L’une d’elles est d’ailleurs à double tranchant puisque l’Europe a décidé il y a quelques semaines d’interdire aux navires de décharger la moindre goutte de pétrole dans un port européen. Mais le 5 février prochain, nous allons faire un pas supplémentaire. L’union européenne va interdire également les importations de produits pétroliers raffinés russes. Et quand on dit raffinés, vous devez comprendre Diesel. Or, le souci, c’est que notre vieux continent importe 50% de son diesel de Russie. La faute à qui ? Ça ne sert à rien de regarder du côté de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel. Après tout, il ne faut pas lui faire porter tous les malheurs de la terre à cette brave dame. Non, c’est le résultat, Comme le confirment mes confrères de L’Express, à la fois d’un pur calcul économique. Ce n’était pas intéressant de garder ces activités de raffinage en Europe occidentale, car les marges bénéficiaires étaient trop faibles. Et puis, comme son raffinage posait quelques soucis environnementaux, on a préféré déléguer ça aux Russes. Une fois de plus, on a exporté notre pollution à nos frontières pour gagner en pouvoir d’achat interne. Mais si l’embargo sur les produits raffinés, donc le diesel se met bien en place le 5 février comme prévu, ne risque-t-on pas une envolée des prix à la pompe ? Bonne question. Alors a priori non. Fort heureusement, car les opérateurs pétroliers sont au courant de cet embargo depuis le mois de juin dernier. Ils ont donc eu huit mois pour tenter de s’adapter, ce qui, vous l’avouerez avec moi, n’est pas énorme comme délai, pour la simple raison que vous ne remplacez pas un fournisseur important d’un claquement de doigts. Ces opérateurs pétroliers du type Total, énergie et autres ont été toquer à la porte d’autres fournisseurs dans d’autres pays, comme l’Arabie saoudite, la Chine, également l’Inde et les États-Unis. Sujets évoqués : dirigeant, chinois, indiens, situation, achat, pétrole, brut, russe, rabais, transformer, raffiner, revendre, prix, fort, Europe, diversification, principe, pénurie, diesel, hausse des prix, optimiste, chaîne, approvisionnement, nette, termes, distance, Russie, cher, coûts, transport, répercuté, pompe, coup, canif, pouvoir d’achat, ménages, peur, confrère, gilets jaunes, Paul Claudel, Le Soulier de satin, pire, marché, carburants, imprévisible, ralentissement, économie mondiale, demande globale, prix, bas, mauvais, nouvelles, récession. . --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/23/20234 minutes, 5 seconds
Episode Artwork

ChatGPT la nouvelle intelligence artificielle qui plait tant aux étudiants fait peur à Google qui a d ailleurs émis en interne un "code rouge" contre cet IA

ChatGPT, sorte d’intelligence artificielle tellement puissante qu’elle fait peur à certains et notamment tout récemment à la ville de New York qui vient d’interdire son utilisation dans les écoles de la ville. Pour ceux et celles qui n’auraient pas entendu parler de ChatGPT, je rappelle que vous pouvez demander tout ou presque à cette intelligence artificielle et qu’elle vous répondra en quelques fractions de seconde. C’est vrai qu’elle peut faire les dissertations les plus difficiles à la place de l’élève ou résoudre encore pour cet élève les problèmes de maths les plus ardus, les plus compliqués. Et ça, juste le temps de cligner de l’œil. C’est un beau débat qui doit encore venir chez nous, sachant que tous les débats sociétaux américains finissent toujours par atterrir chez nous avec un peu de recul. Ce qui m’a intéressé de comprendre, c’est pourquoi la direction de Google a émis un code rouge en interne comme réponse à cette intelligence artificielle. Se pourrait-il donc que le plus puissant moteur de recherche au monde ait peur de chat Djibouti ? Alors je crois que c’est trop tôt pour le dire et il faut parfois se méfier du buzz excessif autour d’une nouvelle découverte comme tchat Djibouti. Mais tout de même, Google a raison de rester méfiant. Pourquoi ? Mais parce que Microsoft, qui n’est quand même pas la PME du coin, a déjà investi 1 milliard de dollars dans Tchatche Djibouti. Et Microsoft vient aussi d’annoncer qu’elle allait intégrer ChatGPT dans son propre moteur de recherche Bing, mais aussi dans la suite de produits Microsoft Office. C’est donc une révolution qui se prépare en quelque sorte. Pour quelle raison ? Mais parce que toutes les entreprises du monde travaillent avec Microsoft Office. Désormais, lorsque nous voudrons par exemple rédiger un e-mail et que nous manquons d’inspiration, ChatGPT pourra le faire à notre place. Même chose si nous devons écrire quelque chose en Word. Même chose encore si nous avons une présentation PowerPoint. La simple intégration de ChatGPT dans Microsoft Office et son moteur de recherche Bing pourra donc nous permettre de produire du contenu en quelques secondes tout en allant chercher des données, ou des images, ou que sais-je encore pour l’insérer dans notre magnifique PowerPoint avec des milliards d’utilisateurs dans le monde. Bien, c’est vrai. Microsoft est donc sur le point d’intégrer un assistant d’intelligence artificielle avancée dans tous les PC distribués dans le monde. Et c’est cela qui expliquerait que la rumeur voudrait que Microsoft pourrait encore investir 10 milliards de dollars dans l’actionnariat de ChatGPT. En quoi est-ce un danger pour le moteur de recherche Google ? C’est un danger dans le sens où les recherches que nous faisons sur Google visent bien entendu à nous donner une réponse. Mais chacun le sait, les liens qui arrivent en premier sont des liens d’entreprises qui ont payé pour être mieux référencés, donc arriver en premier. Le moteur de recherche Google rend différents services. Mais c’est aussi et d’abord une machine à chercher de la publicité. Sujets évoqués : moteur, recherche, ChatGPT, fonctionnement, différent, modèle, réponse, place, annonceurs, diriger, contenu, payé, menace, modèle économique, Google, code rouge, interne, direction, résultats, amateur, concurrence, sain, Silicon Valley, concurrence, loups, point de vue, patronal, consommateur. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/20/20234 minutes, 13 seconds
Episode Artwork

OXFAM fustige les milliardaires responsables selon cet ONG de la plupart de nos maux, mais il faut nuancer nuancer ces communiqués de presse…

Je vous parlais de l’utilité discutable du Forum de Davos, la réunion des hommes et des femmes les plus puissants de la planète. Ne serait-ce pas une raison pour aussi questionner l’attitude d’Oxfam, une ONG britannique que tout le monde connaît. C’est vrai que beaucoup d’économistes ont un souci avec Oxfam. Non pas sur son boulot ou ses objectifs, mais sur cette manie de sortir des chiffres chocs en même temps que l’ouverture de Davos. En fait, en bon communicant, les dirigeants d’Oxfam profitent de la notoriété de Davos pour jouer à la stratégie du ''Coucou''. Comme ce sont les puissants et les riches qui se réunissent à Davos, eh bien nous, Oxfam, on sort systématiquement des chiffres qui montrent que ces riches sont nuisibles, qu’ils sont à l’origine quasiment de tous nos soucis ou presque, et que pour rétablir l’équilibre, il faut. Devinez quoi ? Je vous le donne en 1000. Il faut les taxer. Pour cette édition 2023, Oxfam a davantage, que les autres années, cibler les milliardaires. En gros, ces vilains cocos, si je puis dire, se sont enrichis pendant que le citoyen lambda se serait appauvri. Sur les 61 pages du rapport d’Oxfam, les mots impôt ou imposition reviennent 350 fois. C’est pas mal. Et puis ça marche ce genre de communication. Que fait Oxfam ? C’est simple, elle brandit des chiffres faramineux représentant la fortune des ultra-riches. Et puis de l’autre, elle les compare à nos modestes revenus. Et comme le gouffre est béant, flagrant. L’émotion suit et malheureusement le raisonnement s’effondre. Alors je vous rassure, je ne suis pas milliardaire, mais le raisonnement d’Oxfam est vicié et ça fait des années que les économistes le disent, mais en vain. Il est vicié car Oxfam montre les chiffres de la fortune de ces milliardaires. Mais cette fortune est basée sur le cours de Bourse de leur action. Un seul exemple : Oxfam avait fustigé le fait que les milliardaires se sont enrichis pendant la pandémie. Oui, c’est vrai, mais grâce à qui ? Mais aux gouvernements qui nous ont assigné à demeure pour ne pas attraper le COVID. Résultat toutes les actions comme Facebook, Netflix ou Zoom ont crevé les plafonds pour la simple raison que sans le commerce, sans les divertissements à domicile, la période du COVID aurait été plus compliquée à gérer. Sujets évoqués : fortune, indécence, milliardaires, taxer, virtuel, Elon Musk, homme, riche, monde, cours, action, Tesla, effondré, fisc, belge, français, loi, capitalisme, boursier, secteur, luxe, Français, Bernard Arnault, PDG, LVMH, géant, mondial, pommes, poires, Pierre Ben, Tata, stock, flux, valeur, fictif, revenu, réel, ménages, capitalisation, bourse, entreprise, comptable, examen, historien, Fabrice d’Almeida, auteur, livre, histoire, mondiale, riches, programmation, Club, affaires, peuples, frustrations, inégalités, message, chiffres, interprétation, philo, citation, polémique, accord, désaccord. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/19/20234 minutes, 30 seconds
Episode Artwork

Et si assister au Forum de Davos ne servait à rien ? La question insolente d'Amid Faljaoui

Le Forum de Davos a démarré ses travaux cette semaine. Chaque année en tout cas, sauf les années de COVID, c’est dans cette station de ski suisse, à Davos, que se réunit le gratin mondial de l’économie, de la finance et encore de la politique. C’est la plus grande concentration de gens puissants pendant quelques jours dans un seul endroit au monde. Les organisateurs de ce forum de Davos, pour qui c’est aussi un business lucratif, ont enregistré cette année le plus fort taux de participation du monde du business. C’est vrai que le Forum de Davos attend en effet 40 chefs d’État et 2600 participants. A 60.000 € le ticket de base pour faire partie de cette sauterie, c’est pas mal. Ça a l’air impressionnant en été, comme l’écrit l’excellente lettre d’information TTS. Il faut nuancer ce cri de cocorico des organisateurs du forum de Davos. D’abord, sur les 40 chefs d’État annoncés, il n’y en aura qu’un seul qui appartient au G7, donc à l’une des sept plus grandes économies mondiales. Ils étaient pourtant six en 2018, contre seulement un pour 2023. Et même l’Ukraine, qui avait envoyé l’an dernier une forte délégation, a réduit de moitié sa présence à Davos. C’est aussi un symbole, un signe. Alors signe de quoi ? Je n’en sais rien. Faut toujours être prudent. Mais en tant qu’observateur externe, on sait bien que ce forum de Davos a raté tout de même, malgré tous les brillants esprits qui sont là, la plupart des grandes crises et évolutions de nos sociétés et n’ont pas vu venir la crise de 2008 par exemple, ni la crise de la dette publique en 2012. Autrement dit, payer au minimum 60.000 € pour participer à Davos ne vous garantira en aucune manière d’avoir des infos que les autres n’ont pas. Mais est-ce le but de Davos ? N’est ce pas plutôt un lieu de networking de très haut niveau ? Je ne vais pas blâmer plus que ça. Les organisateurs de Davos, les économistes de la Banque centrale américaine et européenne n’ont pas vu venir l’inflation non plus. Et d’ailleurs, cette chronique économique n’a qu’un seul but avertir les auditeurs de toujours rester curieux, mais de ne jamais se laisser embobiner ou convertir par un discours ambiant préformaté. Pour la simple raison que ce discours peut être réducteur ou tronqué. Sujets évoqués : P chefs d’entreprise, politiques, rivalité, Chine, États-Unis, monde, guerre, Ukraine, élimination, programmée, puissance, russe, préparatifs, éliminer, véritable, rival, défier, puissance économique, américain, combat, excellent, confrère, de TESO, raison, démographie, déclin, détail, population, contraire, ONU, calculs, population, vieillissant, baisse, productivité, croissance, déprime, dépassement, Wall Street, Journal, vie --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/18/20233 minutes, 59 seconds
Episode Artwork

Le dernier baromètre des notaires, et si on parlait de l’évolution du marché immobilier ?

Pour tenter de déceler l’évolution des prix de l’immobilier, leur baromètre reste un bon indicateur. Et cet indicateur montre que le marché de l’immobilier a levé quelque peu le pied en 2022, surtout au second semestre. C’est vrai, là encore, l’inflation est la hausse. Des taux d’intérêt n’y sont évidemment pas pour rien, mais à la grosse louche, le marché résiste tout de même. Il n’y a pas d’effondrement des prix, fort heureusement. Et cette belle résistance a plusieurs explications culturelles. D’abord avec la fameuse phrase que chaque Belge connaît bien, à savoir que le Belge a une brique dans le ventre. Alors, au-delà de faire sourire, elle signifie quoi cette phrase ? Elle signifie surtout que la Belgique est d’abord un marché de propriétaires, bref, de gens qui cherchent à se loger pour eux-mêmes avant tout. Autrement dit, notre pays n’est pas un pays d’investisseurs en immobilier. Alors il y en a bien entendu et fort heureusement. Mais ce ne sont pas eux qui drivent le marché. Et cet aspect culturel permet donc aux prix de l’immobilier de résister, en tout cas mieux que dans d’autres pays. Ce qui sauve aussi le marché belge, c’est sa réglementation. Et comme le faisait d’ailleurs remarquer Philippe Ledent, économiste à la banque ING auprès de mes confrères du quotidien Le Soir, c’est étonnant de se dire qu’une contrainte est une bénédiction. Mais c’est la vérité. En fait, à l’inverse de certains pays qui ont des taux variables très bas mais qui peuvent exploser sans limite à la hausse en cas de remontée brutale des taux d’intérêt, ce n’est pas le cas de la Belgique. Pourquoi ? Parce que les taux variables sont strictement encadrés et ne peuvent augmenter que dans certaines limites, ce qui est bien entendu de nature à rassurer le candidat emprunteur. L’autre enseignement de ce baromètre, c’est que les maisons et appartements avec un bon certificat PEB, autrement dit ceux qui ne sont pas des passoires thermiques se vendent mieux que les autres, ce qui est logique, ce qui est normal. Mais cette différence entre les PME B, A et B, les meilleures donc, et puis les autres, s’est creusé au fil du temps. Alors je me permets juste une incise, un commentaire personnel sur ce sujet. Et comme toujours, la tentation du bien peut mener au pire, on l’a vu sur le plan politique. Bien sûr qu’il faut améliorer l’isolation des bâtiments, c’est une évidence d’ailleurs. Sinon comment combattre le réchauffement climatique ? Seulement voilà, ce sont souvent les ménages les moins nantis financièrement qui occupent ces immeubles. Sujets évoqués : acheter, voiture électrique, cher, produits bios, se déplacer, job, prix, carburant, interdit, grandes villes, propriétaire, véhicule, polluant, segment, population, fragile, virage, 180 degrés, changement, raison, explosions sociales, rythme, rapide, aide, pouvoirs publics, ordre, idée, baromètre, notaires, âge moyen, acheteur, 39 ans, Belgique, proportion, jeunes, 30 ans, Bruxelles, prix, immobilier, capitale, inabordables, coup de pouce, famille, enfants, nantis, plan, financier, Italie, taux, fécondité, Europe, brique, Tanguy, film, parents, domicile, économistes, hausse, préservatifs, chiffres, vie, nuances.. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/17/20234 minutes, 8 seconds
Episode Artwork

Et si on parlait de Franco Dragone et du rôle des médias en économie ?

Je suis triste alors triste de voir qu’un homme que je n’ai d’ailleurs pas connu, Franco Dragone, n’a pas reçu la justice médiatique à laquelle il avait légitimement droit. Franco Dragone était issu d’un milieu populaire de Wallonie. Il avait rendu sa ville natale, La Louvière, mondialement connue car c’est au départ de La Louvière qu’il concevait la mise en scène de ses spectacles que des visiteurs du monde entier pouvaient d’ailleurs venir voir à Las Vegas ou à Dubaï, pour ne citer que quelques villes. Alors les médias belges avaient, c’est vrai, beaucoup parlé de lui lorsque la justice s’était intéressée à lui pour un dossier de fraude fiscale, de montages fiscaux internationaux. Il est mort le 30 septembre dernier sans savoir qu’il serait blanchi par la justice de son pays. Trois mois plus tard, soit ce vendredi dernier, le treize, une date symbolique. Or, si vous lisez La presse, ce non-lieu, un non-lieu qui n’est pas uniquement lié au décès de Franco Dragone, mais au fond de l’affaire. Ce non-lieu n’a fait l’objet que de quelques articles rikikis et encore en page sept, onze, treize ou quatorze des quotidiens. Et l’audiovisuel qui a passé la majorité du temps sous silence l’information. J’en parle, d’abord par correction, mais aussi par souci de rappeler que nous vivons dans un monde où notre attention est fragmentée, ultra-sollicitée. Et comme nous avons une mémoire de poisson rouge, ce n’est pas une critique. Je subis le même syndrome. Le business des médias, c’est vrai, est fabriqué de sorte qu’une information chasse l’autre. Alors le problème, c’est le recul. On n’en a plus. Tout se vaut alors que justement c’est faux, ce n’est pas vrai. Quelques exemples : le 31 décembre dernier, la presse économique, qui en tout cas en Belgique, fait état d’une étude d’une société selon laquelle les faillites risquent de s’accélérer en 2023. Première réaction oui, c’est possible, c’est même plausible. Mais la même société de consultance avait dit la même chose en 2020 et 2021, et les faits l’ont pourtant démenti. Mais qui nuance donc la nouvelle étude ? Personne, ou presque. Autre titre d’article, une PME sur six envisage de licencier a premier trimestre 2023, nous dit une autre étude. Mais cinq jours plus tôt, le même média se basant d’ailleurs sur la même étude. Affirmer que les PME veulent éviter les licenciements, notamment parce qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre. En fait, comme toujours, c’est une question de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Faut-il titrer sur le fait qu’une PME sur six veut licencier ou plus tôt ? Ce qui est plutôt mon optique sur le fait que malgré les difficultés, cinq PME sur six ne veulent pas le faire ? Choisis ton camp, camarade. Alors plus sérieusement, on sait ce que valent les prévisions des grandes institutions économiques mondiales. Prenons le cas du FMI. Que dit sa directrice générale début janvier, le 3 janvier pour être précis, mais que la moitié de l’Union européenne sera en récession en 2023. Et puis qu’est-ce que je lis ce matin dans Le Figaro ? Je dis bien ce matin que l’économie européenne résiste mieux que prévu, que la récession maintes fois annoncée, risque de ne pas arriver. Pourquoi ? Sujets évoqués : économie, continent, Allemagne, récession, gouvernement, grands pays, vieux continent, raisons, prix, gaz, invasion, Ukraine, réserves européennes, maximum, hiver, doux, consommation, baisse, europe, 700 milliards, euros, soutenir, ménages, entreprises, titres de presse, médias, bruit ambiant, hiérarchiser, information, éditorialiste, Eric Le Boucher, quotidien économique, Les Echos, fonction, instruction, publique, hiérarchie, événements, faute, moyens financiers, humains, presse, qualité, tri --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/16/20234 minutes, 21 seconds
Episode Artwork

Les banques belges augmentent le rendement de leurs comptes d’épargne, mais ces hausses de rendement sont des trompe l’œil !

Si vous ne vous occupez pas de l’économie, l’économie s’occupera de vous. C’est d’ailleurs une vérité éternelle qu’ont redécouvert les citoyens avec le retour de l’inflation. L’inflation, tout le monde en a peur et cherche à s’en protéger. Les plus motivés sont ceux et celles qui ont de l’argent bien entendu, et qui voient le pouvoir d’achat de leur épargne fondre comme neige au soleil, ce qui en soi est déjà un business. Je suis abonné à une lettre d’information financière française et les auteurs de cette lettre sont véritablement des as du marketing. Ils ont compris que l’inflation était corrosive et pour inciter les abonnés de cette lettre d’information à s’inscrire à un évènement en ligne, censé donc leur expliquer comment éviter la déconfiture de leur épargne, ils ont mis en place une sorte de compteur en direct et ce compteur tourne en boucle sur leur site. Il part du principe que vous aviez 100.000 € sur un compte au 1er janvier 2022 et ce même compteur vous montre qu’avec l’inflation, eh bien vous n’aurez plus que 93.311 € le 16 janvier prochain, pour citer une date prise au hasard. Donc dans le cas présent, dans trois jours à peine, votre épargne aura ou aurait donc perdu un bon 7000 €. Ça fait mal au cœur et au portefeuille, bien entendu. Et encore, en Belgique, le montant perdu serait nettement plus élevé puisque notre inflation est plus élevée qu’en France. Bref, le message subliminal, c’est bougez-vous, faites fructifier votre épargne, sans quoi elle va fondre. En Belgique, certains épargnants risquent donc d’être leurré par les dernières annonces des banques locales. Vous savez qu’en Belgique, la plupart des banques ne donnent que du 0,11% de rendement sur les comptes d’épargne. Et encore, c’est parce que c’est le taux minimum légal, sinon elles n’auraient pas hésité à ne rien donner vu que pendant des années, les rendements sans risques étaient d’ailleurs proches de 0%. Mais voilà, il y a du changement depuis quelques jours dans le monde bancaire belge et la plupart des banques belges annoncent donc des hausses de rendement de leur compte d’épargne. Alors rien de terrible. Dans les meilleurs cas, on frôle le 1% de rendement, ce qui est risible quand l’inflation flirte en Belgique avec du sept, huit ou 10%. Et c’est encore plus risible quand on sait que ces hausses de rendements sont assorties de tellement de conditions qu’en réalité ce sont des leurres. Dans beaucoup de cas, la hausse est en trompe-l’œil car c’est la partie prime de fidélité qui a surtout augmenté. Or, cette prime de fidélité qui porte bien son nom, vous ne pouvez l’encaisser que si vous ne touchez pas à votre épargne pendant un an. Autrement dit, si vous sortez ne serait-ce que 1 € de ce compte durant l’année, vous perdez votre prime de fidélité. Dans d’autres cas, eh bien la hausse du rendement est liée au fait qu’il faut ouvrir un nouveau compte bancaire. Et c’est là où j’en reviens au marketing extraordinaire de cette lettre d’information française. En fait, elle dit quoi ? Que notre épargne est gangrenée par l’inflation. Ici, il ajoute même que la France est en phase terminale. Ça, c’est un peu d’exagération, mais tout de même, ça aide. Grâce à l’économiste qui va donc prendre la parole durant ce webinaire, on va découvrir un plan en quatre étapes pour sauver ce qui peut être sauvé et sans rien changer à notre vie. C’est magnifique ! Comme ils ont des milliers d’abonnés ces as du marketing rappelle qu’il n’y a que 1000 places disponibles, c’est du marketing. En fait les uns font peur pour vendre leurs solutions et puis les autres communiquent sur des comptes bancaires en trompe-l’œil. Vous voyez, l’inflation est également un business juteux. Le business de la peur et la peur fait toujours vendre. C’est un grand classique. D’ailleurs, les investisseurs le savent bien, les marchés baissiers sont une somme de peur, les marchés aussi, une somme d’erreurs. Et tous détestent l’incertitude. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
1/13/20234 minutes, 7 seconds