Résumé des épisodes précédents :La Lucha Libre, ce sont trois desperados. El Flaco, le maigre, El Gordo, le gros et El Loco, le fou, ex catcheurs mexicains contraints de quitter précipitamment Guadalajara suite à de sombres affaires qu’il est sage de ne pas évoquer ici. Ils traversèrent l’Atlantique en barque ou en pédalo selon qui raconte la légende, et perdirent tout accent latino en débarquant à Brest se croyant à Antwerpen (Belgique). Certes, ce n’est pas leurs QI cumulés qui alourdissaient l’esquif...À peine un pied à terre, la première échoppe aperçue fut un resto Tex-Mex arborant une guitare illuminée, ils choisirent donc de devenir musiciens. Ce ne fut pas la pire idée qu’ils aient eue. Connaissant les lieux, on frémit toutefois en songeant que le Tex-Mex jouxte un resto à sushiset qu’ils eussent pu opter pour le shamisen et le haïku...Après Porn Pixel et Da very fucking big Dick Rivers, le single sorti en septembre 2014, les trois ex luchadores ont pris le temps de concocter un second opus qui ne demande qu’à venir chatouiller vos oreilles déprimées par une crise qui n’en fi nit pas de finir et un programme télé affl igeant.Le groupe a la très facheuse particularité de faire n'importe quoi. Cela ne les empêche pas de faire des belles premières parties (Pégase, Didier Super, Asian Dub Fondation, Soviet Suprem) et de mettre un joyeux bordel, là où on les appelle.