Les crises actuelles entrainent des changements d'une amplitude toujours plus grande. Rien ne restera intact. C'est à la fois une opportunité et une menace sérieuse, car tout dépendra, comme le dit Michel Cartier, de notre capacité à nous poser les bonnes questions. (Première partie)

Pourquoi le Québec a-t-il développé en un temps record un plan pour la prospection pétrolière, mais rien encore pour le plan numérique? Qui donc dans ce pays réfléchit sur le sujet? Jean-François Gauthier le fait!

Le changement ne réside pas dans le fait que nos outils sont plus puissants, mais dans le fait que nous ne faisons plus avec eux les mêmes choses qu’avant, ce qui change qui nous sommes. C'est de cette culture qui monte que Michel Cartier nous parle. (Dernière partie)

Depuis quelques années est apparu l'étonnant concept de ludification. C'est l’intégration des mécanismes du jeu appliqué à d'autres domaines que le jeu lui-même. Et si jeu remplaçait les devoirs? Jean Desjardins le croit

Internet, les nouvelles technologies mobiles, et les médias sociaux ont-ils un effet tangible sur les habitudes de travail des journalistes politiques de la presse écrite? Comment les journalistes s'adaptent aux incessantes vagues de changement technologique? Catherine Mathys nous parle de son mémoire de Maîtrise sur le sujet.

Annonce de la nouvelle saison 2014

Talking about having no interface at all, one can feel it's either to give us a break from the digital world or to make us dive further in the rabbit hole. Hold on tight, we enter the latter. With Jeff Poulin and Golden Krishna.

Je poursuis mon exploration sur ce qui fait qu'au Québec l'écosystème de statups est a la source de bouleversement qui mettra à l'avant-scène tout une série d'acteurs. À la base de cet écosystème se trouvent les incubateurs et les accélérateurs. Ces lieux jouent le rôle de moteur et de courroie de transmission pour faire tourner un système qui carbure autant à l'innovation, qu'au partage et qu'aux échanges. Ne cherchez pas plus loin pourquoi le numérique et les startups vont main dans la main. Avec Sébastien Provencher, Ilias Benjelloun, Laurent Queige, Paul Arseneault, Saber Triki et Marie-Julie Gagnon.

Les rapports interpersonnels et collectifs passent par une telle médiatisation numérique que notre démocratie se retrouve davantage intriquée avec la machine. Qui s'en soucie? demande Pierrot Péladeau

La Quatrième révolution industrielle défie les spéculations, mais elle n'en est pas moins à nos portes. Qu'allez-vous faire quand elle vous rattrapera? Je vous raconte comment sous forme de saga. Il y a longtemps, dans une province lointaine, très lointaine...

L’enjeu ici dans un monde qui est de plus en plus numérique, c'est la maîtrise de l’information qui devient une expertise essentielle. Sans maîtriser cette capacité, il y a une partie de notre avenir qui nous échappe. Josée Plamondon en sait quelque chose!

Sans exception, les élèves qui travaillent avec un iPad en classe affirment qu'ils ne pourraient plus s'en passer. Mais aucun d'entre eux ne souligne que la tablette favorise l'apprentissage. Au Québec, plus de 5000 élèves utilisent de façon quotidienne la tablette en classe. Quels sont les principaux avantages et défis rencontrés? Alexandre Gagné (conseiller TIC, historien, journaliste, communicateur, prof) a assez de chapeaux pour ne pas parler à travers le sien.

Nous basculons vers l'inconnu, un monde où l’accès à la connaissance est ubiquitaire, tapissé d’écrans et d’objets intelligents, noyé dans un tsunami en temps réel d’informations non validées a priori. Comment allons-nous pouvoir apprivoiser la vie dans une telle société? Michel Cartier, professeur à la retraite, a passé la sienne a analyser les signes de cette rupture et à chercher à nous donner un cadre cohérent pour expliquer ce qui nous arrive.

Accrochez-vous à votre lecteur audio, nous sortons de votre zone de confort. Les médias sociaux renforcent-ils l'altruisme ou développent-ils l'hyperindividualisme? André Mondoux pourfend les attitudes qui exacerbent les valeurs de l'individu au détriment du social. Ce sociologue de formation et critique des médias sociaux n'est pas tendre envers toute idéologie qui n'affiche pas leur nom. Faut-il brûler les réseaux socionumériques?

Le numérique force une fois de plus une redéfinition de la vocation des infrastructures, que ce soit en politique ou en culture. Ce nouveau plan culturel est un signal que le virage numérique peut s'amorcer. Mario en a long à dire.

Bloc pour annoncer la saison 3 (2015)

La surabondance d'information n'a jamais été aussi grande que depuis l'arrivée d'internet; il va falloir commencer à s'y habituer, car elle fait partie maintenant de la condition humaine. La première étape, vaincre le FOMO et ses sbires, les notifications.

Un des grands mythes de la Silicon Valley, c'est que tout le monde collabore et est connecté en ligne. Quel est encore la place du face-à-face à l'ère des réseaux? Pour ça, il faut comprendre la différence entre le compliqué et le complexe. Et croyez Régis, qui fait un doctorat là-dessus, ce n'est pas si simple!

Les médias ont eu à s'adapter au choc du numérique. Éditeurs et annonceurs se reprochent mutuellement un manque d’innovation. Comment penser la place de la communauté dans la nouvelle chaîne de valeur? Bruno Boutot a une réponse.

Sylvain Carle est un entrepreneur en série. Deux fois parti à San Francisco, deux fois revenu à Montréal. En quittant Twitter pour venir ici et nulle part ailleurs, Sylvain a envoyé un signal très fort dans tout l'écosystème montréalais.

Jean-Robert Bisaillon milite depuis longtemps dans le monde de la musique au Québec et s'intéresse aux enjeux de la musique numérique. Quand il dit s'intéresser aux métadonnées, c'est parce que tout le monde a intérêt aussi à s'y intéresser. Sinon, oubliez vouloir retrouver votre culture en ligne. Détails : http://www.zeroseconde.com/2015/09/tgit-sauver-votre-culture

La question est franche et direct. Les savoirs développés dans la blogosphère peuvent-ils s'intégrer aux savoirs universitaires? Mélanie Millette, transfuge de la blogosphère et doctorante à l'école des médias de l'Université du Québec à Montréal y répond. Des podcasts aux médias sociaux, elle connaît exactement la façon dont les réseaux sociaux sont relatés à l'intérieur des murs académiques. Ce sera sans appel.

Le numérique serait plus que l'informatique, plus que l'Internet, sans pourtant qu'on soit capable de savoir ce que recouvre ou non ce terme. Une conversion avec Francis Gosselin et Louis-Félix Binette de fandco.ca sur le sens ou le contre sens d'un plan qui se voudrait numérique

Le problème de la surabondance d'information n'en est pas un, aussitôt que l'on cesse de voir toute cette masse d'information comme étant pleine de sens.

Dans une rupture, il y a un avant et un après. Y a-t-il alors un "bon côté" de la "fracture numérique" où il ferait bon être? Notre invité voit trois ruptures qui existent, et il n'y a pas de "bon" ou de "mauvais" côté.

S’il y a bien une place où le numérique n'a pas tout envahi, c’est bien en éducation. Ce n’est peut-être pas du tout un mal. Après tout, c’est peut-être que les outils ne sont pas encore à la hauteur. Mais le numérique est un révélateur de grandes tensions dans le monde de l’éducation, un révélateur d’enjeux plus profonds et qu'il dévoile au grand jour. Marc-André Girard, directeur au secondaire du Collège Beaubois en sait quelque chose. Détails: http://www.zeroseconde.com/2015/09/edutech-la-reconversion-attendue

Les 10 dernières années ont été époustouflantes sur Internet. Jon Husband dit que nous n'avons rien vu encore. Internet reste encore un vecteur très puissant pour provoquer des changements, excitants, mais aussi très douloureux.

Si le numérique était un nouveau continent, alors les nouveaux explorateurs du 21e siècle sont les fondateurs de startups. Il est presqu’impossible de comprendre les enjeux du numérique des 2o dernières années sans comprendre ce qui motive les fondateurs de startups en technologie. Première partie: nous explorons les motivations qui rendent l'écosystème de Montréal si dynamique. Avec Philippe Telio, Sébastien Provencher, Sylvain Carle, Laurent Queige et Paul Arseneault.

On se demande si la volonté de fondre les interfaces dans notre environnement participe de la volonté de nous sortir du monde numérique, ou au contraire, de nous y faire immerger encore davantage. Conversation avec JF Poulin et Golden Krishna.

La pierre angulaire d'une stratégique numérique repose entre autres sur les logiciels libres et les données ouvertes. Mais la difficulté d'implantation du logiciel libre au niveau gouvernemental ne tient pas nécessairement à la migration technologique. La difficulté tient surtout au fait que c’est un renversement de l'ordre établi.

Avec Oculus Rift, les mondes immersifs offrent une telle expérience sensorielle unique qu’on a l’impression que ce type d’appareil replacera toutes les autres formes d’expérience. Véronick Raymond affirme que c'est une nouvelle opportunité pour les artistes.

Oh que oui! (45 secondes bien investies)

Ceux qui savent collecter avant les autres les signaux faibles dans le magma de la surabondance d'information possèdent les clés de la réussite à l'ère du numérique. Conversation avec Sébastien Provencher.

C'est en éducation que la technologie rencontre une grande résistance, plus que nulle part ailleurs (où elle est pourtant triomphale, comme en médecine ou en affaires). Cette résistance est-elle réellement due à un combat d'arrière-garde, ou au contraire, à un sursaut de lucidité? Sébastien Wart amène des pistes de réflexion.

Les médias sociaux ne sont pas une question de technologie, de réseaux ou de « plateformes » : c’en est une de culture d’entreprise et stratégie de communication bien avant d'être du marketing. L'opportunité s'offre à tous, mais tous n’y parviennent pas. Benoit Descary, l'un des blogueurs techno les plus lus, nous en parle.

De passage à Montréal, Sylvain Carle nous parle de ce qu'il fait chez Twitter, de la révolution internet des 15 dernières années et comment le web a finalement changé nos vies. Il est une des figures de proue du monde des start-ups techno de Montréal, même s'il est maintenant à San Francisco. Il fait partie de ceux qui souhaitent que le Québec se donne un Plan numérique. On l'a rencontré cet été sur une terrasse ensoleillée autour d'une bonne bière.

La montée du numérique érode les hiérarchies en place. On parle maintenant de "partager la gouvernance", "d'accroître l'étendue de l'autonomie des gens" et de "créer une démocratie de l'information". Tout ceci se trouvait déjà depuis longtemps dans le concept de "wirearchy" de Jon Husband qu'il a développé il y a une dizaine d'années. Rencontre avec un érudit du numérique qui est entré dans le 21e siècle avant les autres.