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La vie à peu près - RTS

French, Social, 1 season, 332 episodes, 4 minutes
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Une histoire de vie réactivée par une chanson. Une chronique proposée par David Golan. Fichiers audio disponibles durant 30 jour(s) après diffusion.
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Emmanuelle Antille 4/5 - La Biennale de Venise, le cinéma et lʹauto-production

Artiste, vidéaste, cinéaste, Emmanuelle Antille observe et capte les gestes créatifs, elle explore les territoires du merveilleux, et rejoue parfois les rituels activateurs de liens. Elle chérit les collections de toutes sortes, les voitures, les interstices dʹoù jaillissent des pépites de lumière. Elle aime se créer des aventures et garder une autonomie créative, autoproduisant en grande partie ses films. Alors âgée dʹune petite trentaine dʹannées, en 2003, elle représente la Suisse à la Biennale de Venise investissant le pavillon national. Depuis, elle ne cesse de humer le monde et de nous éclairer de ses découvertes qui rendent visibles des personnages producteurs dʹunivers inédits, inouïs et extraordinaires à lʹinstar de son dernier film " The Wonder Way " (2023) primé lors du festival Visions du Réel. En 2003, Emmanuelle Antille représente la Suisse à la 50ème Biennale de Venise dans le pavillon national. Elle montre " Angels Camp ". Autour de ce long métrage se groupent différentes installations vidéo, une installation sonore, un diaporama, de la musique, des textes, un objet lumineux et des photographies. Première femme à investir lʹentier du lieu, elle est aussi une " jeune " artiste. " Quand on est jeune, une année en vaut trois ", dit celle qui entre 24 et 29 ans passe dʹun pays à lʹautre chaque mois pour montrer son travail. A la suite de la Biennale, elle auto-produit " Rollow " son premier long métrage de fiction qui sortira en salle ; lʹauto-production lui permettant de prendre des risques et de les assumer.
10/24/202430 minutes, 42 seconds
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Emmanuelle Antille 3/5 - Amsterdam, filmer les femmes de la famille, sʹacheter sa première voiture

Artiste, vidéaste, cinéaste, Emmanuelle Antille observe et capte les gestes créatifs, elle explore les territoires du merveilleux, et rejoue parfois les rituels activateurs de liens. Elle chérit les collections de toutes sortes, les voitures, les interstices dʹoù jaillissent des pépites de lumière. Elle aime se créer des aventures et garder une autonomie créative, autoproduisant en grande partie ses films. Alors âgée dʹune petite trentaine dʹannées, en 2003, elle représente la Suisse à la Biennale de Venise investissant le pavillon national. Depuis, elle ne cesse de humer le monde et de nous éclairer de ses découvertes qui rendent visibles des personnages producteurs dʹunivers inédits, inouïs et extraordinaires à lʹinstar de son dernier film " The Wonder Way " (2023) primé lors du festival Visions du Réel. Lors de son post-grade à Amsterdam, à la Rijksakademie, Emmanuelle Antille rencontre des artistes importants comme Luc Thuymans et Dan Graham qui lui ouvrent les horizons. Elle découvre que le sujet qui va la tenailler pour la suite est cette question peu exploitée dans le cinéma ou lʹart dans cette fin des années 90 : quʹest-ce que cʹest être une femme ? Elle réalise alors des vidéos où elle se met en scène, puis elle introduit les femmes de sa famille. Elle se fait repérer par des curateurs, elle expose à lʹinternational et, entre deux expositions, trace la route au volant de sa première voiture.
10/23/202430 minutes, 22 seconds
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Emmanuelle Antille 2/5 - Construire sa vie en douce

Artiste, vidéaste, cinéaste, Emmanuelle Antille observe et capte les gestes créatifs, elle explore les territoires du merveilleux, et rejoue parfois les rituels activateurs de liens. Elle chérit les collections de toutes sortes, les voitures, les interstices dʹoù jaillissent des pépites de lumière. Elle aime se créer des aventures et garder une autonomie créative, autoproduisant en grande partie ses films. Alors âgée dʹune petite trentaine dʹannées, en 2003, elle représente la Suisse à la Biennale de Venise investissant le pavillon national. Depuis, elle ne cesse de humer le monde et de nous éclairer de ses découvertes qui rendent visibles des personnages producteurs dʹunivers inédits, inouïs et extraordinaires à lʹinstar de son dernier film " The Wonder Way " (2023) primé lors du festival Visions du Réel. " Pour entrer dans un projet, ça prend du temps, ça doit prendre aux tripes, ça doit être féérique ". Parole de celle qui découvre le cinéma jeune adolescente à la faveur dʹun prof de littérature inspiré.Premier choc, un film de Werner Herzog. Plus tard ce sera Cassavetes, Jean Rouche, des réalisateurs entre documentaires et fictions qui donnent à leurs images une impression de réalité très forte, au cœur des liens humains. Dans ses souvenirs il y a Pasolini et le Festival international du film de Locarno  quʹelle découvre à 17 ans.
10/22/202430 minutes, 39 seconds
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Emmanuelle Antille 1/5 - Lʹenfance, les explorations et une curiosité sans fin

Artiste, vidéaste, cinéaste, Emmanuelle Antille observe et capte les gestes créatifs, elle explore les territoires du merveilleux, et rejoue parfois les rituels activateurs de liens. Elle chérit les collections de toutes sortes, les voitures, les interstices dʹoù jaillissent des pépites de lumière. Elle aime se créer des aventures et garder une autonomie créative, autoproduisant en grande partie ses films. Alors âgée dʹune petite trentaine dʹannées, en 2003, elle représente la Suisse à la Biennale de Venise investissant le pavillon national. Depuis, elle ne cesse de humer le monde et de nous éclairer de ses découvertes qui rendent visibles des personnages producteurs dʹunivers inédits, inouïs et extraordinaires à lʹinstar de son dernier film " The Wonder Way " (2023) primé lors du festival Visions du Réel. Emmanuelle Antille vit aujourdʹhui à Territet, là-même où jadis lʹOrient express sʹarrêtait. Son appartement abritait pendant des années les bureaux du Montreux Jazz. Musique et récit, ainsi quʹimages, cadrage, mouvements : des constantes au cœur de son travail qui mélange lʹart et la vie. Son enfance passée entre Pully et la Broie lui offre une grande liberté de rêver, dʹexplorer, de découvrir des trésors, de tisser ces liens avec la nature et lʹémerveillement quʹelle suscite.
10/21/202430 minutes, 26 seconds
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Claude Thébert 5/5 - Marcher pour se retrouver

Saulcy-sur-Meurthe. Ses anciennes usines textiles Boussac, ses champs agricoles et ceux de la Grande-Guerre. On y était paysan, ouvrier, souvent les deux à la fois sur cette terre des Vosges. Rien ne prédisposait Claude Thébert, né en 1947, à devenir comédien. Il a toutefois suffi dʹun instituteur qui considérait lʹécole comme une fenêtre sur le monde. Une fois la tempête de Mai 68 apaisée, le jeune comédien se retrouve côté suisse, membre de lʹaventure du Théâtre populaire romand. Volontiers vagabond, il préfère quitter le TPR en 1985 lorsquʹil se sédentarise enfin à la Chaux-de-Fonds. Suivent des pérégrinations sur les chemins de traverse : le Théâtre du Sentier à Genève, les Trois Petits Tours à Morges. Au micro de Thierry Sartoretti, suivons lʹitinéraire dʹun acteur marcheur. Le matin, Claude Thébert garde sa porte ouverte, prêt à vous lire un texte dans son local des voies couvertes de Saint-Jean, à Genève. Lʹaprès-midi ? Il déambule, rencontre, converse, avance en zig-zag, promeneur solitaire se nourrissant des rencontres et des conversations, camarade spirituel des écrivains Haldas, Bouvier, Cingria, Walser, Bille ou Cendrars, des plumes suisses qui ont la bougeotte comme lui. Poésie, fiction, théâtre, le comédien est devenu passeur de texte, colporteur dʹhistoires. Presque un rêve dʹenfant.
10/18/202430 minutes, 27 seconds
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Claude Thébert 4/5 - Trois petits tours et un sentier

Saulcy-sur-Meurthe. Ses anciennes usines textiles Boussac, ses champs agricoles et ceux de la Grande-Guerre. On y était paysan, ouvrier, souvent les deux à la fois sur cette terre des Vosges. Rien ne prédisposait Claude Thébert, né en 1947, à devenir comédien. Il a toutefois suffi dʹun instituteur qui considérait lʹécole comme une fenêtre sur le monde. Une fois la tempête de Mai 68 apaisée, le jeune comédien se retrouve côté suisse, membre de lʹaventure du Théâtre populaire romand. Volontiers vagabond, il préfère quitter le TPR en 1985 lorsquʹil se sédentarise enfin à la Chaux-de-Fonds. Suivent des pérégrinations sur les chemins de traverse : le Théâtre du Sentier à Genève, les Trois Petits Tours à Morges. Au micro de Thierry Sartoretti, suivons lʹitinéraire dʹun acteur marcheur. Lorsque le TPR se sédentarise, Claude Thébert préfère battre la campagne et les places publiques avec son équipe du Théâtre du Sentier. On a pu le voir tirant une cariole, à la fois décor de théâtre, bar et librairie, marchant de village en village. Et quand il ne joue pas, il met en scène des textes inédits avec les amateurs très éclairés du Théâtre des Trois petits tours à Morges.
10/17/202430 minutes, 23 seconds
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Claude Thébert 3/5 - Lʹaventure du TPR

Saulcy-sur-Meurthe. Ses anciennes usines textiles Boussac, ses champs agricoles et ceux de la Grande-Guerre. On y était paysan, ouvrier, souvent les deux à la fois sur cette terre des Vosges. Rien ne prédisposait Claude Thébert, né en 1947, à devenir comédien. Il a toutefois suffi dʹun instituteur qui considérait lʹécole comme une fenêtre sur le monde. Une fois la tempête de Mai 68 apaisée, le jeune comédien se retrouve côté suisse, membre de lʹaventure du Théâtre populaire romand. Volontiers vagabond, il préfère quitter le TPR en 1985 lorsquʹil se sédentarise enfin à la Chaux-de-Fonds. Suivent des pérégrinations sur les chemins de traverse : le Théâtre du Sentier à Genève, les Trois Petits Tours à Morges. Au micro de Thierry Sartoretti, suivons lʹitinéraire dʹun acteur marcheur. Un premier contact audacieux. Le jeune programmateur vosgien Claude Thébert invite à Saint-Dié, lʹintégralité de la saison théâtrale dʹune bande de nomades suisses. Comédien, animateur aussi, il rejoint à son tour cette fantastique troupe du metteur en scène Jean Joris et pose son sac à la Chaux-de-Fonds. De la chaîne du Jura au Mexique, le TPR est une épopée et un engagement total.
10/16/202430 minutes, 23 seconds
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Claude Thébert 2/5 - En 1968, je ne comprenais plus rien

Saulcy-sur-Meurthe. Ses anciennes usines textiles Boussac, ses champs agricoles et ceux de la Grande-Guerre. On y était paysan, ouvrier, souvent les deux à la fois sur cette terre des Vosges. Rien ne prédisposait Claude Thébert, né en 1947, à devenir comédien. Il a toutefois suffi dʹun instituteur qui considérait lʹécole comme une fenêtre sur le monde. Une fois la tempête de Mai 68 apaisée, le jeune comédien se retrouve côté suisse, membre de lʹaventure du Théâtre populaire romand. Volontiers vagabond, il préfère quitter le TPR en 1985 lorsquʹil se sédentarise enfin à la Chaux-de-Fonds. Suivent des pérégrinations sur les chemins de traverse : le Théâtre du Sentier à Genève, les Trois Petits Tours à Morges. Au micro de Thierry Sartoretti, suivons lʹitinéraire dʹun acteur marcheur. Mai 68 est arrivé. Il fallait alors tuer les maîtres et bousculer les règles. Adieu Jerzy Grotowski, metteur en scène polonais pour qui le corps comptait autant sinon plus que la voix. Claude Thébert sillonne la France, rêve de donner du travail aux chômeurs de la scène ou de faire fleurir le théâtre là où il nʹa jamais poussé. Les années 70 sont le temps de tous les possibles, dʹAix à Saint-Dié-des Vosges.
10/15/202430 minutes, 25 seconds
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Claude Thébert 1/5 - La clé cachée de lʹinstituteur

Saulcy-sur-Meurthe. Ses anciennes usines textiles Boussac, ses champs agricoles et ceux de la Grande-Guerre. On y était paysan, ouvrier, souvent les deux à la fois sur cette terre des Vosges. Rien ne prédisposait Claude Thébert, né en 1947, à devenir comédien. Il a toutefois suffi dʹun instituteur qui considérait lʹécole comme une fenêtre sur le monde. Une fois la tempête de Mai 68 apaisée, le jeune comédien se retrouve côté suisse, membre de lʹaventure du Théâtre populaire romand. Volontiers vagabond, il préfère quitter le TPR en 1985 lorsquʹil se sédentarise enfin à la Chaux-de-Fonds. Suivent des pérégrinations sur les chemins de traverse : le Théâtre du Sentier à Genève, les Trois Petits Tours à Morges. Au micro de Thierry Sartoretti, suivons lʹitinéraire dʹun acteur marcheur. " Je vous rappelle quʹil ne faut pas aller en classe durant la nuit " disait lʹinstituteur tout en montrant à ses élèves où il cachait la clé. Une malicieuse manière de titiller la curiosité. Par exemple pour la musique, lʹécole disposant dʹun précieux tourne disques. Sans parler de la lecture, quʹon ne trouvait pas chez les époux Thébert, trop occupés par le travail et les coups de main chez les voisins de Saulcy-sur-Meurthe pour songer à ces distractions jugées futiles. Curieux, le jeune Claude fera son chemin de collégien puis de comédien au hasard dʹune virée en autostop dans le Sud.
10/14/202430 minutes, 28 seconds
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Claude Barras 5/5 - De lʹécologie à lʹintelligence articifielle

Bien sûr, tout le monde connaît " Ma Vie de Courgette ". Ce film dʹanimation de Claude Barras fît sensation au festival de Cannes en 2016 et remporta, par la suite, un succès autant critique que public avec une nomination aux Oscar et surtout quelques César, Crystal et autres Quartz glanés à travers lʹEurope. Mais qui est Claude Barras ? Dʹoù vient-il ? Où va-t-il ? Quʹest-ce qui lʹanime ? Comment est née sa passion de lʹanimation en capture de mouvement ? Cet été, profitant dʹun répit avant la sortie en salle de son nouveau film " Sauvages ", le cinéaste a accepté de sillonner sa vie à peu près. De son enfance en Valais dans les années septante dans une famille de viticulteurs, à la reconnaissance mondiale de ses films, Claude Barras, lʹamoureux de la nature, se dévoile le temps dʹune balade dans un décorum superbe, un bisse au-dessus de Venthône en Valais. Combien coûte un film en capture de mouvement ? Et si on lui offrait un budget illimité, Claude Barras changerait-il sa manière de réaliser ses films ? Pourrait-il se lancer un jour dans une série pour une plateforme ? Et quid de lʹintelligence artificielle ? LʹIA peut-elle devenir un allié dans la création ? Faut-il se méfier de cette technologie qui avance si vite ? Cette idée du progrès et cette accélération frénétique méritent dʹêtre interrogées. Faut-il en rire comme Quentin Dupieux le fait avec " Le Deuxième Acte " ? Dupieux, voilà un réalisateur que Claude Barras adore. Et quitte à évoquer ses chouchous, il cite volontiers " Heidi " ou " Rémi sans famille ", ce qui explique peut-être lʹorigine de son goût pour la figure de lʹorphelin dont il se plait à sʹemparer dans ses films. Sur une proposition de Philippe Congiusti.
10/11/202430 minutes, 31 seconds
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Claude Barras 4/5 - " Sauvages ", de lʹécriture du scénario au montage final

Bien sûr, tout le monde connaît " Ma Vie de Courgette ". Ce film dʹanimation de Claude Barras fît sensation au festival de Cannes en 2016 et remporta, par la suite, un succès autant critique que public avec une nomination aux Oscar et surtout quelques César, Crystal et autres Quartz glanés à travers lʹEurope. Mais qui est Claude Barras ? Dʹoù vient-il ? Où va-t-il ? Quʹest-ce qui lʹanime ? Comment est née sa passion de lʹanimation en capture de mouvement ? Cet été, profitant dʹun répit avant la sortie en salle de son nouveau film " Sauvages ", le cinéaste a accepté de sillonner sa vie à peu près. De son enfance en Valais dans les années septante dans une famille de viticulteurs, à la reconnaissance mondiale de ses films, Claude Barras, lʹamoureux de la nature, se dévoile le temps dʹune balade dans un décorum superbe, un bisse au-dessus de Venthône en Valais. Sʹil nʹavait pas été cinéaste, Claude Barras aurait peut-être travaillé dans le génie civil ou serait devenu, comme ses grands-parents, agriculteur. Seulement voilà, il est un réalisateur de films dʹanimation reconnu mondialement, toujours animé du même désir de transmettre aux enfants des thèmes importants à ses yeux. Mais comment se fabrique une telle œuvre dʹart ? Car on doit parler dʹœuvre dʹart lorsque lʹon évoque un film en capture de mouvement, tant sa conception requiert une minutie insensée. En sʹappuyant sur " Sauvages ", Claude Barras raconte les différentes étapes, du scénario aux premières ébauches de dessins, des sculptures du décors aux marionnettes, de lʹenregistrement des voix des comédiens au tournage, pour finir par le montage et la bande sonore. Sur une proposition de Philippe Congiusti.
10/10/202430 minutes, 22 seconds
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Claude Barras 3/5 - De " Banquise " à " Ma vie de Courgette "

Bien sûr, tout le monde connaît " Ma Vie de Courgette ". Ce film dʹanimation de Claude Barras fît sensation au festival de Cannes en 2016 et remporta, par la suite, un succès autant critique que public avec une nomination aux Oscar et surtout quelques César, Crystal et autres Quartz glanés à travers lʹEurope. Mais qui est Claude Barras ? Dʹoù vient-il ? Où va-t-il ? Quʹest-ce qui lʹanime ? Comment est née sa passion de lʹanimation en capture de mouvement ? Cet été, profitant dʹun répit avant la sortie en salle de son nouveau film " Sauvages ", le cinéaste a accepté de sillonner sa vie à peu près. De son enfance en Valais dans les années septante dans une famille de viticulteurs, à la reconnaissance mondiale de ses films, Claude Barras, lʹamoureux de la nature, se dévoile le temps dʹune balade dans un décorum superbe, un bisse au-dessus de Venthône en Valais. Quand le téléphone sonne un premier avril et que le festival de Cannes annonce vouloir sélectionner " Banquise " son court métrage coréalisé avec Cédric Louis, il croit dʹabord à une blague. Et pourtant non ! Avec son compère, les voici partis en goguette sur la Croisette en 2007. Ils sʹenvoleront pour la biennale dʹanimation dʹHiroshima au Japon la même année. Lʹanimation japonaise lʹinspire énormément de par les thématiques liées à la nature souvent traitées dans les films de Miyazaki, pour ne citer que lui. Se disant proche de cette cinématographie-là, il est aussi un spectateur éclectique qui aime autant le cinéma dʹaction que dʹauteur en prises de vues réelles. De retour en 2016 à Cannes à la Quinzaine des cinéastes, il nous raconte un peu de la coulisse de ce raout mondial du 7ème art. Sur une proposition de Philippe Congiusti
10/9/202430 minutes, 41 seconds
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Claude Barras 2/5 - De " Max and Co " à " Sauvages "

Bien sûr, tout le monde connaît " Ma Vie de Courgette ". Ce film dʹanimation de Claude Barras fît sensation au festival de Cannes en 2016 et remporta, par la suite, un succès autant critique que public avec une nomination aux Oscar et surtout quelques César, Crystal et autres Quartz glanés à travers lʹEurope. Mais qui est Claude Barras ? Dʹoù vient-il ? Où va-t-il ? Quʹest-ce qui lʹanime ? Comment est née sa passion de lʹanimation en capture de mouvement ? Cet été, profitant dʹun répit avant la sortie en salle de son nouveau film " Sauvages ", le cinéaste a accepté de sillonner sa vie à peu près. De son enfance en Valais dans les années septante dans une famille de viticulteurs, à la reconnaissance mondiale de ses films, Claude Barras, lʹamoureux de la nature, se dévoile le temps dʹune balade dans un décorum superbe, un bisse au-dessus de Venthône en Valais. Claude Barras découvre lʹanimation de volume alors quʹil travaille sur " Max and Co " des frères Guillaume. Après quelques courts métrages superbes coréalisés avec Cédric Louis, il passe au long métrage avec " Ma vie de Courgette ". Attentif au combat du zurichois Bruno Manser le défenseur des tribus Penan de la forêt de Bornéo spoliées de leur espace vital par lʹindustrie du bois, il déroule dans " Sauvages ", son nouveau film, une aventure à hauteur dʹenfant qui sʹinspire de ce combat pour les inviter à réfléchir avec leurs parents sur des questions environnementales. Au-delà du film, une campagne dʹimpact sur le site sauvages-lefilm.com prend le relai car pour Claude Barras le cinéma doit parfois servir à faire réfléchir et pousser à agir. Sur une proposition de Philippe Congiusti.
10/8/202430 minutes, 21 seconds
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Claude Barras 1/5 - Des alpages au cinéma dʹanimation

Bien sûr, tout le monde connaît " Ma Vie de Courgette ". Ce film dʹanimation de Claude Barras fît sensation au festival de Cannes en 2016 et remporta, par la suite, un succès autant critique que public avec une nomination aux Oscar et surtout quelques César, Crystal et autres Quartz glanés à travers lʹEurope. Mais qui est Claude Barras ? Dʹoù vient-il ? Où va-t-il ? Quʹest-ce qui lʹanime ? Comment est née sa passion de lʹanimation en capture de mouvement ? Cet été, profitant dʹun répit avant la sortie en salle de son nouveau film " Sauvages ", le cinéaste a accepté de sillonner sa vie à peu près. De son enfance en Valais dans les années septante dans une famille de viticulteurs, à la reconnaissance mondiale de ses films, Claude Barras, lʹamoureux de la nature, se dévoile le temps dʹune balade dans un décorum superbe, un bisse au-dessus de Venthône en Valais. Petit-fils dʹagriculteur et fils de viticulteur, Claude Barras prend conscience très jeune que lʹemploi de pesticides nʹest pas une bonne chose pour cette nature quʹil adore tant. Dans ce premier épisode, il raconte son goût pour la randonnée, se souvient de son enfance en Valais, mais aussi de cette période où il était gardien de troupeaux de vaches en été dans les alpages pour financer ses études. Dʹabord attiré par le dessin, la peinture et la sculpture, il trouvera finalement sa voie dans le cinéma dʹanimation. Sur une proposition de Philippe Congiusti.
10/7/202430 minutes, 21 seconds
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Luc Baghdassarian 5/5 - Le Piano et la voix

Chef dʹorchestre, pianiste et directeur de chœurs, Luc Baghdassarian exerce son métier de musicien en Suisse romande depuis une trentaine dʹannée avec une passion de tous les instants et un sens aigu de la pédagogie et de la transmission. Au micro dʹYves Bron, Luc Baghdassarian évoque ses itinéraires et ses vastes territoires sonores qui passent par Beethoven, Schumann, Bartok et les musiques arméniennes. Dans ce dernier épisode, Luc Baghdassarian revient sur son activité de chef de chœur et son amour du répertoire chanté. Il évoque également sa relation au piano quʹil pratique en public dans des concerts de musique de chambre ou en privé dans des moments dʹimprovisation.
10/4/202430 minutes, 34 seconds
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Luc Baghdassarian 4/5 - Le Pouvoir du Plaisir

Chef dʹorchestre, pianiste et directeur de chœurs, Luc Baghdassarian exerce son métier de musicien en Suisse romande depuis une trentaine dʹannée avec une passion de tous les instants et un sens aigu de la pédagogie et de la transmission. Au micro dʹYves Bron, Luc Baghdassarian évoque ses itinéraires et ses vastes territoires sonores qui passent par Beethoven, Schumann, Bartok et les musiques arméniennes. En Suisse romande, Luc Baghdassarian a fondé lʹOrchestre des Variations Symphoniques et lʹOrchestre Riviera Symphonique. Dans ces formations, où le travail et lʹesprit de famille font bon ménage, il cultive ce " pouvoir du plaisir " quʹil évoque régulièrement en parlant de son amour pour la direction dʹorchestre.
10/3/202430 minutes, 10 seconds
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Luc Baghdassarian 3/5 - Apprentissage

Chef dʹorchestre, pianiste et directeur de chœurs, Luc Baghdassarian exerce son métier de musicien en Suisse romande depuis une trentaine dʹannée avec une passion de tous les instants et un sens aigu de la pédagogie et de la transmission. Au micro dʹYves Bron, Luc Baghdassarian évoque ses itinéraires et ses vastes territoires sonores qui passent par Beethoven, Schumann, Bartok et les musiques arméniennes. Luc Baghdassarian a suivi sa formation musicale au Conservatoire de Genève. Il en est ressorti avec un diplôme de direction dʹorchestre dans la classe dʹArpad Gerecz et un premier prix de virtuosité de piano dans la classe de Maria Tipo. Mais cʹest en Italie, à la faveur dʹune master class, quʹil a fait une rencontre déterminante pour la suite de son parcours avec un chef dʹorchestre légendaire : Carlo Maria Giulini.
10/2/202430 minutes, 43 seconds
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Luc Baghdassarian 2/5 - Enfant à Genève

Chef dʹorchestre, pianiste et directeur de chœurs, Luc Baghdassarian exerce son métier de musicien en Suisse romande depuis une trentaine dʹannée avec une passion de tous les instants et un sens aigu de la pédagogie et de la transmission. Au micro dʹYves Bron, Luc Baghdassarian évoque ses itinéraires et ses vastes territoires sonores qui passent par Beethoven, Schumann, Bartok et les musiques arméniennes. Luc Baghdassarian évoque ses premières années de vie à Genève, une enfance heureuse et insouciante entre le sport, la musique et la famille. Il rend hommage à ses parents aimants et érudits qui lui ont permis de sʹengager sur la voie de la musique, en tant que pianiste et chef dʹorchestre.
10/1/202430 minutes, 26 seconds
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Luc Baghdassarian 1/5 - De retour dʹArménie

Chef dʹorchestre, pianiste et directeur de chœurs, Luc Baghdassarian exerce son métier de musicien en Suisse romande depuis une trentaine dʹannée avec une passion de tous les instants et un sens aigu de la pédagogie et de la transmission. Au micro dʹYves Bron, Luc Baghdassarian évoque ses itinéraires et ses vastes territoires sonores qui passent par Beethoven, Schumann, Bartok et les musiques arméniennes. Luc Baghdassarian revient sur son actualité musicale récente, notamment sur plusieurs concerts effectués cet été en Arménie, son pays dʹorigine quʹil a réellement découvert à lʹâge adulte.  Il évoque ensuite sa rentrée avec LʹOrchestre des Collèges et Gymnases Lausannois quʹil dirige depuis plus de vingt ans.
9/30/202430 minutes, 25 seconds
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Anoush Abrar 5/5 - Lʹailleurs, lʹI.A, lʹavenir de la photographie

Né en 1976 à Téhéran, Anoush Abrar arrive en Suisse à lʹâge de 5 ans, 2 ans après lʹarrivée au pouvoir de lʹayatollah Khomeini. Encouragé par ses parents à suivre une voie qui ne lui convenait pas, Anoush Abrar obtient sans enthousiasme un diplôme dʹélectronicien et décide aussitôt de changer dʹorientation. Il se spécialise alors dans la photographie à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne et obtient son BA en communication visuelle puis un master en photographie. Depuis, le photographe récompensé par de nombreux prix nʹaime rien tant que de découvrir des mondes cachés, aller à la rencontre de lʹautre, en alternance avec des travaux de commande. Il est également enseignant à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne. Ce quʹil aime, cʹest aller voir ailleurs. Le Kosovo et le Japon, les demeures secrètes des milliardaires et lʹhôpital vétérinaire de Berne. Plus récemment, la Namibie, pays pour lequel il a un véritable coup de coeur. Ce qui nʹempêche pas le geek de se questionner sur lʹavenir de la photographie, notamment face à lʹI.A. Ces voyages font-ils de lui un transfuge permanent ? Sur une proposition de Pierre Philippe Cadert.
9/27/202430 minutes, 46 seconds
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Anoush Abrar 4/5 - Le caméléon

Né en 1976 à Téhéran, Anoush Abrar arrive en Suisse à lʹâge de 5 ans, 2 ans après lʹarrivée au pouvoir de lʹayatollah Khomeini. Encouragé par ses parents à suivre une voie qui ne lui convenait pas, Anoush Abrar obtient sans enthousiasme un diplôme dʹélectronicien et décide aussitôt de changer dʹorientation. Il se spécialise alors dans la photographie à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne et obtient son BA en communication visuelle puis un master en photographie. Depuis, le photographe récompensé par de nombreux prix nʹaime rien tant que de découvrir des mondes cachés, aller à la rencontre de lʹautre, en alternance avec des travaux de commande. Il est également enseignant à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne. Le milieu du Porno à Los Angeles, les juif iraniens exilés en Californie, les paysans du Kosovo, les geishas de Kyoto. Partout, il sait se fondre dans le paysage, sʹadapter aux coutumes, accepter une cigarette alors quʹil ne fume pas ! Pour obtenir la bonne image, Anoush Abrar parvient à entrer là ou lʹon disait quʹil était impossible dʹaller. Sur une proposition de Pierre Philippe Cadert.
9/26/202430 minutes, 14 seconds
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Anoush Abrar 3/5 - L'art du portrait

Né en 1976 à Téhéran, Anoush Abrar arrive en Suisse à lʹâge de 5 ans, 2 ans après lʹarrivée au pouvoir de lʹayatollah Khomeini. Encouragé par ses parents à suivre une voie qui ne lui convenait pas, Anoush Abrar obtient sans enthousiasme un diplôme dʹélectronicien et décide aussitôt de changer dʹorientation. Il se spécialise alors dans la photographie à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne et obtient son BA en communication visuelle puis un master en photographie. Depuis, le photographe récompensé par de nombreux prix nʹaime rien tant que de découvrir des mondes cachés, aller à la rencontre de lʹautre, en alternance avec des travaux de commande. Il est également enseignant à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne. Remarqué pour ses portraits, Anoush Abrar a été deux fois lauréat du Taylor Wessing Photographic Portrait Prize avec un portrait de Kofi Annan, les yeux fermés et celui dʹun bébé au regard intense. Son portrait photographique trouve ses racines chez Balthus ou Le Caravage. Sur une proposition de Pierre Philippe Cadert.
9/25/202430 minutes, 26 seconds
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Anoush Abrar 2/5 - La photographie

Né en 1976 à Téhéran, Anoush Abrar arrive en Suisse à lʹâge de 5 ans, 2 ans après lʹarrivée au pouvoir de lʹayatollah Khomeini. Encouragé par ses parents à suivre une voie qui ne lui convenait pas, Anoush Abrar obtient sans enthousiasme un diplôme dʹélectronicien et décide aussitôt de changer dʹorientation. Il se spécialise alors dans la photographie à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne et obtient son BA en communication visuelle puis un master en photographie. Depuis, le photographe récompensé par de nombreux prix nʹaime rien tant que de découvrir des mondes cachés, aller à la rencontre de lʹautre, en alternance avec des travaux de commande. Il est également enseignant à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne. Après avoir étudié le graphisme puis la photographie à lʹEcal, Anoush Abrar travaille dans la mode, produit des reportages et utilise son appareil photo comme un accélérateur dʹintimité. Sur une proposition de Pierre Philippe Cadert.
9/24/202430 minutes, 34 seconds
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Anoush Abrar 1/5 - Lʹiran

Né en 1976 à Téhéran, Anoush Abrar arrive en Suisse à lʹâge de 5 ans, 2 ans après lʹarrivée au pouvoir de lʹayatollah Khomeini. Encouragé par ses parents à suivre une voie qui ne lui convenait pas, Anoush Abrar obtient sans enthousiasme un diplôme dʹélectronicien et décide aussitôt de changer dʹorientation. Il se spécialise alors dans la photographie à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne et obtient son BA en communication visuelle puis un master en photographie. Depuis, le photographe récompensé par de nombreux prix nʹaime rien tant que de découvrir des mondes cachés, aller à la rencontre de lʹautre, en alternance avec des travaux de commande. Il est également enseignant à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne. $ Cette rencontre avec le photographe est lʹoccasion pour lui dʹexplorer son passé familial. De poser à ses parents des questions qui le travaillent depuis longtemps. LʹIran, la vie sous les mollahs, les raison de la venue de son père en Suisse et comment sa famille parviendra à le rejoindre. Une famille pas spécialement portée vers les arts, et pourtant....    Sur une proposition de Pierre Philippe Cadert.
9/23/202430 minutes, 4 seconds
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Brecht Evens 5/5 - De lʹimagination. Grandiose et dangereuse.

Cʹest à Paris, au 11e étage dʹun immeuble dans le XIXe arrondissement que niche lʹauteur de bandes dessinées et romans graphiques belge Brecht Evens. De chez lui, on embrasse une vue maximaliste sur la ville, dans laquelle on devine des vies innombrables – à lʹimage de celles qui se fondent dans les dessins du bédéaste comme dans des hauts-fourneaux. Il a déposé sur la table basse des milliers (vraiment : des milliers) de feuillets : albums et cahiers – quand- lʹenfant Brecht dessinait comme en transe. Ou concevait des histoires avec sa sœur. Jusquʹaux planches de lʹouvrage en cours : le deuxième tome du Roi Méduse (le premier volume est un chef-dʹœuvre). Où lʹon entre, par la peinture, dans la tête des personnages… A nous dʹentrer, par la peinture, dans la tête de Brecht Evens. " Et tu sens dès que tu te réveilles ton cerveau se relancer avec ce truc ultrapuissant, tu sais même pas encore à quoi tu vas lʹutiliser ce jour-là, mais tu sais quʹil va y avoir épiphanie après épiphanie, prends doucement ton temps pour boire ton petit café, ton petit dej, tʹinquiète, tu vas changer le monde dʹici une demi-heure, pas besoin de le faire tout de suite... " Brecht Evens a connu dans sa vie des enthousiasmes maniaques. Est-ce pour cela que lʹimagination apparaît dans ses livres comme une puissance grandiose et parfois dangereuse ? Comique, grotesque, redoutable. Dans les cerveaux enfantins de Panthère, ou dans son chef dʹœuvre – le premier tome du Roi Méduse, où la fantaisie dʹun dʹun enfant sʹentretisse avec celle de son père paranoïaque…
9/20/202430 minutes, 23 seconds
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Brecht Evens 4/5 - La ville : fusion des psychismes

Cʹest à Paris, au 11e étage dʹun immeuble dans le XIXe arrondissement que niche lʹauteur de bandes dessinées et romans graphiques belge Brecht Evens. De chez lui, on embrasse une vue maximaliste sur la ville, dans laquelle on devine des vies innombrables – à lʹimage de celles qui se fondent dans les dessins du bédéaste comme dans des hauts-fourneaux. Il a déposé sur la table basse des milliers (vraiment : des milliers) de feuillets : albums et cahiers – quand- lʹenfant Brecht dessinait comme en transe. Ou concevait des histoires avec sa sœur. Jusquʹaux planches de lʹouvrage en cours : le deuxième tome du Roi Méduse (le premier volume est un chef-dʹœuvre). Où lʹon entre, par la peinture, dans la tête des personnages… A nous dʹentrer, par la peinture, dans la tête de Brecht Evens. Sortir de la dépression, dit Brecht Evens, cʹest retrouver de la place dans sa tête. Pouvoir donner de la place à ce quʹon voit, à ce quʹon entend. Les Rigoles (Prix spécial du Jury à Angoulême en 2019) album de sortie de dépression, dépeint la ville comme un lieu où fusionnent et sʹentrechoquement des psychismes innombrables – un magma dʹambiances et dʹhumanités. Une vision du monde se peint là en 300 planches : constructions spatiales inouïes, superpositions en transparence de sensations, dʹimages et de mots, dans la désinhibition de la nuit.
9/19/202430 minutes, 40 seconds
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Brecht Evens 3/5 - Lʹaventure de dessiner

Cʹest à Paris, au 11e étage dʹun immeuble dans le XIXe arrondissement que niche lʹauteur de bandes dessinées et romans graphiques belge Brecht Evens. De chez lui, on embrasse une vue maximaliste sur la ville, dans laquelle on devine des vies innombrables – à lʹimage de celles qui se fondent dans les dessins du bédéaste comme dans des hauts-fourneaux. Il a déposé sur la table basse des milliers (vraiment : des milliers) de feuillets : albums et cahiers – quand- lʹenfant Brecht dessinait comme en transe. Ou concevait des histoires avec sa sœur. Jusquʹaux planches de lʹouvrage en cours : le deuxième tome du Roi Méduse (le premier volume est un chef-dʹœuvre). Où lʹon entre, par la peinture, dans la tête des personnages… A nous dʹentrer, par la peinture, dans la tête de Brecht Evens. " La présentation de lʹécole Saint-Luc de Gand, cʹétait un prof avec une grande barbe qui rêvassait à son pupitre, il a sursauté quand je me suis approché parce quʹil ne sʹy attendait pas du tout - il mʹa vite filé une brochure pour que je reparte. Intrigant ! " A lʹécole dʹart, où Brecht Evens arrive très sûr de lui, il apprend, selon ses mots, à ne pas devenir un dessinateur qui sʹennuie, et que dessiner, ça peut toujours être une aventure. A la fin de lʹécole, il réalise Les Noceurs, quʹil considère comme son Opus 1 – Prix de lʹAudace à Angoulême.
9/18/202430 minutes, 21 seconds
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Brecht Evens 2/5 - Un caca venu de lʹespace

Cʹest à Paris, au 11e étage dʹun immeuble dans le XIXe arrondissement que niche lʹauteur de bandes dessinées et romans graphiques belge Brecht Evens. De chez lui, on embrasse une vue maximaliste sur la ville, dans laquelle on devine des vies innombrables – à lʹimage de celles qui se fondent dans les dessins du bédéaste comme dans des hauts-fourneaux. Il a déposé sur la table basse des milliers (vraiment : des milliers) de feuillets : albums et cahiers – quand- lʹenfant Brecht dessinait comme en transe. Ou concevait des histoires avec sa sœur. Jusquʹaux planches de lʹouvrage en cours : le deuxième tome du Roi Méduse (le premier volume est un chef-dʹœuvre). Où lʹon entre, par la peinture, dans la tête des personnages… A nous dʹentrer, par la peinture, dans la tête de Brecht Evens. Où notre héros découvre quʹil peut boire des verres avec de lʹargent gagné en dessinant. Sur la lancée Brecht Evens, 19 ans, remporte un concours avec une histoire moqueuse et sans paroles : un extraterrestre atterrit brièvement sur terre, suscitant lʹattention de toute la planète – juste pour faire ses besoins. Ce sera son premier album – avec critiques et interviews....
9/17/202431 minutes, 4 seconds
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Brecht Evens 1/5 - Les enfants exercent un pouvoir

Cʹest à Paris, au 11e étage dʹun immeuble dans le XIXe arrondissement que niche lʹauteur de bandes dessinées et romans graphiques belge Brecht Evens. De chez lui, on embrasse une vue maximaliste sur la ville, dans laquelle on devine des vies innombrables – à lʹimage de celles qui se fondent dans les dessins du bédéaste comme dans des hauts-fourneaux. Il a déposé sur la table basse des milliers (vraiment : des milliers) de feuillets : albums et cahiers – quand- lʹenfant Brecht dessinait comme en transe. Ou concevait des histoires avec sa sœur. Jusquʹaux planches de lʹouvrage en cours : le deuxième tome du Roi Méduse (le premier volume est un chef-dʹœuvre). Où lʹon entre, par la peinture, dans la tête des personnages… A nous dʹentrer, par la peinture, dans la tête de Brecht Evens. " Ce sont des outils grandioses : un crayon, une feuille. Ça a fait des De Vinci, ça a changé le monde. Un enfant les a aussi. " " Les enfants font du dessin, se déguisent, bricolent un costume. Ils ont toute une production, idéalement décomplexée. Ils le font avec un sérieux qui ne correspond pas à lʹidée de jouer. Cʹest quʹils sont en train dʹexercer un pouvoir. Celui de rendre plus réel, tactilement, ce quʹon a dans sa tête. "
9/16/202430 minutes, 23 seconds
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Robin Girod 5/5 - Swiss made

Multi-instrumentiste, compositeur, producteur et co-fondateur du label Cheptel Records, lʹartiste genevois Robin Girod diffuse ses sons ici et ailleurs, depuis bientôt 20 ans. Parmi ses nombreuses aventures collectives, Duck Duck Grey Duck, Bandit voyage, LʹOrage, et plus récemment une série de projets en solo initiés sous le nom de Komet City. Multiplier les groupes, enregistrer des artistes, sʹoccuper dʹun label : la " méthode " Robin Girod est plus proche de la permaculture que de la gestion de projets enseignée dans les hautes écoles de musique. Pour créer un écosystème sonore foisonnant, il lui suffit de semer des graines sur des terrains divers et variés, les arroser (un peu) et voir grandir les projets pour, ensuite, savourer leurs fruits. Le plus important étant que chaque histoire puisse se développer librement, tout comme les musiciens et musiciennes dont Robin Girod produit des albums et qui, aujourdʹhui, volent de leurs propres ailes. De Meinier, où il vit dans une vieille bâtisse familiale, à Saconnex-dʹArve où il participe au développement dʹune distillerie reprise par des amis, en passant par la Louisiane, Tulsa, Londres et le Brésil, la vie de Robin Girod roule comme sur les patins à roulettes sur lesquels il file à travers les rues genevoises. En Suisse, pays vierge de toute industrie musicale, les artistes se développent en dehors des cadres et contraintes imposés par des labels. Côté pile : pas de formatage et une liberté de création qui séduit à lʹétranger. Côté face : une scène peu structurée nʹoffrant pas suffisamment de ressources aux artistes pour leur permettre de vivre de leur musique. Aux yeux de Robin Girod la friche musicale suisse est un biotope unique quʹil faut préserver. Et pour avoir connu les dessous dʹun éminent label lié à Sony, Entreprise, qui avait signé Bandit Voyage – duo poético-punk quʹil forme avec Anissa Cadelli –, il apprécie le retour à la liberté helvétique. En parlant dʹartistes suisses qui ont connu un succès à lʹétranger, Robin Girod revient sur sa rencontre avec Jean-Pierre Huser disparu en 2023. De leurs échanges a germé un album qui est en train de murir dans le jardin sonore du musicien-permaculteur.
9/13/202430 minutes, 6 seconds
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Robin Girod 4/5 - De Tulsa à Brixton avec des boîtes à rythmes, J.J. Cale et Lee Scratch Perry

Multi-instrumentiste, compositeur, producteur et co-fondateur du label Cheptel Records, lʹartiste genevois Robin Girod diffuse ses sons ici et ailleurs, depuis bientôt 20 ans. Parmi ses nombreuses aventures collectives, Duck Duck Grey Duck, Bandit voyage, LʹOrage, et plus récemment une série de projets en solo initiés sous le nom de Komet City. Multiplier les groupes, enregistrer des artistes, sʹoccuper dʹun label : la " méthode " Robin Girod est plus proche de la permaculture que de la gestion de projets enseignée dans les hautes écoles de musique. Pour créer un écosystème sonore foisonnant, il lui suffit de semer des graines sur des terrains divers et variés, les arroser (un peu) et voir grandir les projets pour, ensuite, savourer leurs fruits. Le plus important étant que chaque histoire puisse se développer librement, tout comme les musiciens et musiciennes dont Robin Girod produit des albums et qui, aujourdʹhui, volent de leurs propres ailes. De Meinier, où il vit dans une vieille bâtisse familiale, à Saconnex-dʹArve où il participe au développement dʹune distillerie reprise par des amis, en passant par la Louisiane, Tulsa, Londres et le Brésil, la vie de Robin Girod roule comme sur les patins à roulettes sur lesquels il file à travers les rues genevoises. Enregistrer au débotté, bidouiller avec du matériel " low-fi ", puiser dans des genres divers et variés tout en jouant " laid back " (à la cool) : toutes ces facettes du métier, Robin Girod les partage avec J.J Cale. En hommage à cet immense musicien américain originaire de lʹOklahoma, Robin Girod, aka Komet City, entouré de nombreux musiciens, a enregistré un album de fausses reprises, " Donʹt go to Strangers - A tribute to the Tulsa sound under the loving light of JJ Cale ".  Après lʹOklahoma, cʹest Londres, et plus spécifiquement le quartier de Brixton, où vibrait une incroyable scène reggae " digitale ", qui inspire à Komet City son premier projet solo. Dans " Digital Reggae Party " des boîtes à rythme pulsent sur des réminiscences caribéennes pendant quʹun saxophone coltranien sʹélève sur la voix du légendaire Lee Scratch Perry qui pose ici ses derniers mots avant son départ pour le paradis des rastas.
9/12/202430 minutes, 39 seconds
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Robin Girod 3/5 - Liberté, spontanéité et instant présent

Multi-instrumentiste, compositeur, producteur et co-fondateur du label Cheptel Records, lʹartiste genevois Robin Girod diffuse ses sons ici et ailleurs, depuis bientôt 20 ans. Parmi ses nombreuses aventures collectives, Duck Duck Grey Duck, Bandit voyage, LʹOrage, et plus récemment une série de projets en solo initiés sous le nom de Komet City. Multiplier les groupes, enregistrer des artistes, sʹoccuper dʹun label : la " méthode " Robin Girod est plus proche de la permaculture que de la gestion de projets enseignée dans les hautes écoles de musique. Pour créer un écosystème sonore foisonnant, il lui suffit de semer des graines sur des terrains divers et variés, les arroser (un peu) et voir grandir les projets pour, ensuite, savourer leurs fruits. Le plus important étant que chaque histoire puisse se développer librement, tout comme les musiciens et musiciennes dont Robin Girod produit des albums et qui, aujourdʹhui, volent de leurs propres ailes. De Meinier, où il vit dans une vieille bâtisse familiale, à Saconnex-dʹArve où il participe au développement dʹune distillerie reprise par des amis, en passant par la Louisiane, Tulsa, Londres et le Brésil, la vie de Robin Girod roule comme sur les patins à roulettes sur lesquels il file à travers les rues genevoises. Jouer dans et avec lʹinstant présent, cʹest entendre quelquʹun chanter et enregistrer ensemble un album trois jours plus tard. Cʹest aussi renverser une situation inconfortable de concert, en trouvant " le " truc qui détendra public et musiciens (comme garder ses patins à roulettes ou descendre de la scène batterie et amplis pour jouer dans le public). La liberté et la spontanéité sont au cœur de toutes les aventures musicales de Robin Girod : de Duck Duck Grey Duck à Space Age Sunset en passant par Temps des Nuits et Bandit Voyage.
9/11/202430 minutes, 26 seconds
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Robin Girod 2/5 - Développer un écosystème

Multi-instrumentiste, compositeur, producteur et co-fondateur du label Cheptel Records, lʹartiste genevois Robin Girod diffuse ses sons ici et ailleurs, depuis bientôt 20 ans. Parmi ses nombreuses aventures collectives, Duck Duck Grey Duck, Bandit voyage, LʹOrage, et plus récemment une série de projets en solo initiés sous le nom de Komet City. Multiplier les groupes, enregistrer des artistes, sʹoccuper dʹun label : la " méthode " Robin Girod est plus proche de la permaculture que de la gestion de projets enseignée dans les hautes écoles de musique. Pour créer un écosystème sonore foisonnant, il lui suffit de semer des graines sur des terrains divers et variés, les arroser (un peu) et voir grandir les projets pour, ensuite, savourer leurs fruits. Le plus important étant que chaque histoire puisse se développer librement, tout comme les musiciens et musiciennes dont Robin Girod produit des albums et qui, aujourdʹhui, volent de leurs propres ailes. De Meinier, où il vit dans une vieille bâtisse familiale, à Saconnex-dʹArve où il participe au développement dʹune distillerie reprise par des amis, en passant par la Louisiane, Tulsa, Londres et le Brésil, la vie de Robin Girod roule comme sur les patins à roulettes sur lesquels il file à travers les rues genevoises. Au cours dʹun voyage en Irlande, au milieu des années 2000, alors quʹil jam dans des bars sur des airs populaires irlandais, Robin Girod découvre le plaisir de la musique, sans autre but que le partage, le plaisir du jeu et de lʹécoute. La connaissance dʹun répertoire commun que lʹon peut jouer avec dʹautres interprètes, au débotté : une pratique diablement présente en Irlande, aux Etats-Unis ou au Brésil, mais inexistante à Genève (la faute à Calvin !) Fort de ses expériences aux quatre coins du monde, Robin Girod importe dans sa ville natale une pratique spontanée du jeu, tout en créant un écosystème qui favorisera lʹéclosion de nouvelles pousses musicales.
9/10/202430 minutes, 33 seconds
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Robin Girod 1/5 - Capter le son

Multi-instrumentiste, compositeur, producteur et co-fondateur du label Cheptel Records, lʹartiste genevois Robin Girod diffuse ses sons ici et ailleurs, depuis bientôt 20 ans. Parmi ses nombreuses aventures collectives, Duck Duck Grey Duck, Bandit voyage, LʹOrage, et plus récemment une série de projets en solo initiés sous le nom de Komet City. Multiplier les groupes, enregistrer des artistes, sʹoccuper dʹun label : la " méthode " Robin Girod est plus proche de la permaculture que de la gestion de projets enseignée dans les hautes écoles de musique. Pour créer un écosystème sonore foisonnant, il lui suffit de semer des graines sur des terrains divers et variés, les arroser (un peu) et voir grandir les projets pour, ensuite, savourer leurs fruits. Le plus important étant que chaque histoire puisse se développer librement, tout comme les musiciens et musiciennes dont Robin Girod produit des albums et qui, aujourdʹhui, volent de leurs propres ailes. De Meinier, où il vit dans une vieille bâtisse familiale, à Saconnex-dʹArve où il participe au développement dʹune distillerie reprise par des amis, en passant par la Louisiane, Tulsa, Londres et le Brésil, la vie de Robin Girod roule comme sur les patins à roulettes sur lesquels il file à travers les rues genevoises. De son enfance, Robin Girod garde le souvenir des vinyles de ses parents. Rock et jazz des années 70 chez son père, hits américains des années 60 chez sa mère. Son premier cd, offert par son père alors quʹil a huit ans, est une compilation des Beach Boys de leurs débuts aux années 90. En lʹécoutant, il se rend compte quʹau fil des décennies le son et lʹesthétique changent : ce sera sa première incursion dans lʹunivers de la production. Arrivent la batterie et la guitare, puis les ateliers à lʹAMR, à Genève, et les premiers groupes montés avec des amis qui partagent, aujourdʹhui, encore, ses nombreux projets.
9/9/202430 minutes
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Marion Müller Colard 5/5 - De lʹengagement dans le réel

Essayiste, romancière, théologienne, aumônière dʹhôpital, éditrice, mère. Marion Müller-Colard a de la tendresse et du tranchant. Son intelligence alerte est tendue entre le scandale de lʹinjustifiable et la beauté du monde. Lʹironie et lʹémotion se disputent souvent ses répliques, tandis que la gratitude lui revient sans cesse, en contemplant des paysages ou certains aspects de lʹhumanité. Après avoir été membre du Conseil National Consultatif dʹEthique en France, après avoir écouté des mots inimaginables au sein de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans lʹEglise, elle dirige aujourdʹhui les Editions Labor et Fides. Femme de paroles, elle sʹengage aujourdʹhui avec passion dans ce nouveau métier: faire des livres, ces objets qui sont des seuils entre lʹintimité et le monde. Les faire exister, les porter. Fin de vie, IVG : membre du Comité Consultatif National dʹEthique, Marion Müller Colard sʹattelle à dʹimportantes questions éthiques et sociales. Puis ce sera la bouleversante expérience de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans lʹEglise. Elle lʹévoque en convoquant les paysages dʹHodler où les cimes se reflètent dans le lac : " Les abîmes ont été profonds. Le sentiment de la capacité à sʹélever a été à la proportion des gouffres. " Aujourdʹhui, deux utopies lʹaniment : faire exister des livres, en tant quʹéditrice. Et faire renaître un lieu, une ancienne colonie de vacances réaménagée - expérience écologique, économique, politique et conviviale.
9/6/202430 minutes
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Marion Müller Colard 4/5 - Quelque chose plutôt que rien

Essayiste, romancière, théologienne, aumônière dʹhôpital, éditrice, mère. Marion Müller-Colard a de la tendresse et du tranchant. Son intelligence alerte est tendue entre le scandale de lʹinjustifiable et la beauté du monde. Lʹironie et lʹémotion se disputent souvent ses répliques, tandis que la gratitude lui revient sans cesse, en contemplant des paysages ou certains aspects de lʹhumanité. Après avoir été membre du Conseil National Consultatif dʹEthique en France, après avoir écouté des mots inimaginables au sein de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans lʹEglise, elle dirige aujourdʹhui les Editions Labor et Fides. Femme de paroles, elle sʹengage aujourdʹhui avec passion dans ce nouveau métier: faire des livres, ces objets qui sont des seuils entre lʹintimité et le monde. Les faire exister, les porter. Face à la souffrance injustifiable : croire quʹil est bon quʹil y ait quelque chose plutôt rien - quʹil est bon que le monde existe. Ce pourrait être en une phrase la synthèse de son plus célèbre livre, " LʹAutre Dieu ", où elle affrontait ses rencontres avec la souffrance en compagnie dʹun vieil ami biblique :  Job.
9/5/202430 minutes
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Marion Müller-Colard 3/5 - Lʹempathie

Essayiste, romancière, théologienne, aumônière dʹhôpital, éditrice, mère. Marion Müller-Colard a de la tendresse et du tranchant. Son intelligence alerte est tendue entre le scandale de lʹinjustifiable et la beauté du monde. Lʹironie et lʹémotion se disputent souvent ses répliques, tandis que la gratitude lui revient sans cesse, en contemplant des paysages ou certains aspects de lʹhumanité. Après avoir été membre du Conseil National Consultatif dʹEthique en France, après avoir écouté des mots inimaginables au sein de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans lʹEglise, elle dirige aujourdʹhui les Editions Labor et Fides. Femme de paroles, elle sʹengage aujourdʹhui avec passion dans ce nouveau métier: faire des livres, ces objets qui sont des seuils entre lʹintimité et le monde. Les faire exister, les porter. A huit ans, Marion Müller Colard rend visite à lʹhôpital une vieille tante quʹelle ne connait guère, et qui demande à la famille de lʹaider à mourir. " Je me souviens de la détresse de cette femme, de lʹembarras des adultes autour, moi dʹêtre débordée par une émotion ingérable… Et du détachement des adultes par rapport à mon émotion. Ils ont trouvé ça mignon. Je ne sais toujours pas trop quoi en faire. "
9/4/202430 minutes
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Marion Müller-Colard 2/5 - Lʹenfance et la souffrance

Essayiste, romancière, théologienne, aumônière dʹhôpital, éditrice, mère. Marion Müller-Colard a de la tendresse et du tranchant. Son intelligence alerte est tendue entre le scandale de lʹinjustifiable et la beauté du monde. Lʹironie et lʹémotion se disputent souvent ses répliques, tandis que la gratitude lui revient sans cesse, en contemplant des paysages ou certains aspects de lʹhumanité. Après avoir été membre du Conseil National Consultatif dʹEthique en France, après avoir écouté des mots inimaginables au sein de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans lʹEglise, elle dirige aujourdʹhui les Editions Labor et Fides. Femme de paroles, elle sʹengage aujourdʹhui avec passion dans ce nouveau métier: faire des livres, ces objets qui sont des seuils entre lʹintimité et le monde. Les faire exister, les porter. Marion Müller-Colard est magnétisée par lʹenfance – très présente dans son oeuvre, notamment à travers sa propre maternité. Elle en est lʹun des axes – aux côtés de la souffrance. Est-ce cela qui la fascine dans la figure de Jésus - enfant et souffrant ?
9/3/202430 minutes
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Robin Girod 1/5 - Capter le son

Multi-instrumentiste, compositeur, producteur et co-fondateur du label Cheptel Records, lʹartiste genevois Robin Girod diffuse ses sons ici et ailleurs, depuis bientôt 20 ans. Parmi ses nombreuses aventures collectives, Duck Duck Grey Duck, Bandit voyage, LʹOrage, et plus récemment une série de projets en solo initiés sous le nom de Komet City. Multiplier les groupes, enregistrer des artistes, sʹoccuper dʹun label : la " méthode " Robin Girod est plus proche de la permaculture que de la gestion de projets enseignée dans les hautes écoles de musique. Pour créer un écosystème sonore foisonnant, il lui suffit de semer des graines sur des terrains divers et variés, les arroser (un peu) et voir grandir les projets pour, ensuite, savourer leurs fruits. Le plus important étant que chaque histoire puisse se développer librement, tout comme les musiciens et musiciennes dont Robin Girod produit des albums et qui, aujourdʹhui, volent de leurs propres ailes. De Meinier, où il vit dans une vieille bâtisse familiale, à Saconnex-dʹArve où il participe au développement dʹune distillerie reprise par des amis, en passant par la Louisiane, Tulsa, Londres et le Brésil, la vie de Robin Girod roule comme sur les patins à roulettes sur lesquels il file à travers les rues genevoises. De son enfance, Robin Girod garde le souvenir des vinyles de ses parents. Rock et jazz des années 70 chez son père, hits américains des années 60 chez sa mère. Son premier cd, offert par son père alors quʹil a huit ans, est une compilation des Beach Boys de leurs débuts aux années 90. En lʹécoutant, il se rend compte quʹau fil des décennies le son et lʹesthétique changent : ce sera sa première incursion dans lʹunivers de la production. Arrivent la batterie et la guitare, puis les ateliers à lʹAMR, à Genève, et les premiers groupes montés avec des amis qui partagent, aujourdʹhui, encore, ses nombreux projets.
9/2/202430 minutes
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Mohamed Hamidi 5/5 - Terminal et MDR comme Marrakech du Rire

Mohamed Hamidi du haut de sa cinquantaine a déjà eu plusieurs vies ! Dʹabord professeur agrégé dʹéconomie et de gestion, il sʹinvestit très tôt auprès des jeunes de Bondy, sa ville natale. En créant lʹassociation Alter-Egaux, il leur montre que la réussite est possible, même quand on vit en cité, à condition de travailler. Au lendemain des tensions qui secouent les banlieues, un Suisse, Serge Michel du journal LʹHebdo le contacte. Ensemble, ils vont fonder ce qui deviendra très vite une institution : le Bondy Blog. Cet espace dʹexpression libre réservé à des jeunes de cités exclus des médias traditionnels a permis de former au journalisme nombres dʹentre eux qui officient désormais dans des rédactions réputées. Autour de 2007, une autre rencontre déterminante va le propulser dans la grande famille du 7 ème art. Alors que son frère Ahmed Hamidi travaille comme auteur sur lʹémission " Les Guignols de lʹInfo ", il croise Jamel Debbouze. Le courant passe. Mohamed Hamidi est recruté pour écrire des sketchs, signer la musique et mettre en scène des humoristes inconnus dans le théâtre fraichement acquis par lʹartiste, le Jamel Comedy Club. Les deux hommes deviennent amis, travaillent de concert sur les one man show de Jamel ainsi que sur le MDR ou Marrakech du Rire dès 2011. En 2013, Mohamed Hamidi peut compter sur Jamel pour produire et jouer dans son premier long métrage " Né quelque part ". Lʹaventure démarre alors et se poursuivra avec dʹautres longs comme " La Vache " jusquʹà la sitcom " Terminal " sorti en 2024. Mohamed Hamidi a réalisé récemment " Terminal ", ou comment Canal+ a relancé la sitcom en France sous lʹimpulsion de Jamel Debbouze. Lʹexercice est complexe car il nʹest jamais aisé de réussir la captation dʹun spectacle vivant joué en public et censé devenir un produit pour la télévision. Nʹen déplaise aux haineux qui se sont défoulés sur les réseaux, " Terminal " a si bien marché auprès du public quʹune saison deux est en cours de développement !  Ces tribunaux populaires, Mohamed Hamidi préfère les fuir. A la limite, autant en rire pour lui qui a été directeur artistique durant dix ans du MDR, le fameux Marrakech du Rire, qui, peut-être un jour, sera relancé. Cet épisode est justement lʹoccasion de parler MDR, mise en scène de one man show et rire en général. Mais cʹest sans rire, le plus sérieusement du monde, quʹil se refermera sur lʹannonce dʹun projet avec le lausannois Claude Baechtold ; lʹadaptation en série humoristique de son documentaire " Riverboom ".
8/30/202430 minutes
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Mohamed Hamidi 4/5 - La Vache, la belle équipe, le foot et Kylian Mbappé

Mohamed Hamidi du haut de sa cinquantaine a déjà eu plusieurs vies ! Dʹabord professeur agrégé dʹéconomie et de gestion, il sʹinvestit très tôt auprès des jeunes de Bondy, sa ville natale. En créant lʹassociation Alter-Egaux, il leur montre que la réussite est possible, même quand on vit en cité, à condition de travailler. Au lendemain des tensions qui secouent les banlieues, un Suisse, Serge Michel du journal LʹHebdo le contacte. Ensemble, ils vont fonder ce qui deviendra très vite une institution : le Bondy Blog. Cet espace dʹexpression libre réservé à des jeunes de cités exclus des médias traditionnels a permis de former au journalisme nombres dʹentre eux qui officient désormais dans des rédactions réputées. Autour de 2007, une autre rencontre déterminante va le propulser dans la grande famille du 7 ème art. Alors que son frère Ahmed Hamidi travaille comme auteur sur lʹémission " Les Guignols de lʹInfo ", il croise Jamel Debbouze. Le courant passe. Mohamed Hamidi est recruté pour écrire des sketchs, signer la musique et mettre en scène des humoristes inconnus dans le théâtre fraichement acquis par lʹartiste, le Jamel Comedy Club. Les deux hommes deviennent amis, travaillent de concert sur les one man show de Jamel ainsi que sur le MDR ou Marrakech du Rire dès 2011. En 2013, Mohamed Hamidi peut compter sur Jamel pour produire et jouer dans son premier long métrage " Né quelque part ". Lʹaventure démarre alors et se poursuivra avec dʹautres longs comme " La Vache " jusquʹà la sitcom " Terminal " sorti en 2024. Pour sa seconde comédie " La Vache ", Mohamed Hamidi enthousiasme public et critique. Ce road movie dʹun Algérien invité à rejoindre le salon de lʹagriculture à Paris avec sa vache Jacqueline sera lʹoccasion dʹune rencontre avec lʹacteur Lambert Wilson. Il se pourrait bien dʹailleurs que ces deux-là se retrouvent un jour sur une suite car Mohamed Hamidi a la sensation quʹil reste encore des choses à raconter sur ce sujet. A voir ce quʹen pense son complice dʹécriture depuis ses débuts dans le cinéma, Alain Michel Blanc, scénariste de Radu Mihaileanu sur " La Source des femmes ", " Le Concert ", " Va, vis et Deviens . Alain Michel Blanc et Mohamed Hamidi forment un joli tandem. Quelle Belle équipe ! " La Belle Equipe ", il en sera question aujourdʹhui, une comédie sociale qui a pour cadre le foot amateur dans le nord de la France. Le ballon rond, voilà une autre passion, normale pour un gars qui vient de Bondy, la ville qui a vu naître un certain Kylian MBappé, encore un ami du cinéaste !
8/29/202430 minutes
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Mohamed Hamidi 3/5 - Dis-moi pas que cʹest pas vrai !

Mohamed Hamidi du haut de sa cinquantaine a déjà eu plusieurs vies ! Dʹabord professeur agrégé dʹéconomie et de gestion, il sʹinvestit très tôt auprès des jeunes de Bondy, sa ville natale. En créant lʹassociation Alter-Egaux, il leur montre que la réussite est possible, même quand on vit en cité, à condition de travailler. Au lendemain des tensions qui secouent les banlieues, un Suisse, Serge Michel du journal LʹHebdo le contacte. Ensemble, ils vont fonder ce qui deviendra très vite une institution : le Bondy Blog. Cet espace dʹexpression libre réservé à des jeunes de cités exclus des médias traditionnels a permis de former au journalisme nombres dʹentre eux qui officient désormais dans des rédactions réputées. Autour de 2007, une autre rencontre déterminante va le propulser dans la grande famille du 7 ème art. Alors que son frère Ahmed Hamidi travaille comme auteur sur lʹémission " Les Guignols de lʹInfo ", il croise Jamel Debbouze. Le courant passe. Mohamed Hamidi est recruté pour écrire des sketchs, signer la musique et mettre en scène des humoristes inconnus dans le théâtre fraichement acquis par lʹartiste, le Jamel Comedy Club. Les deux hommes deviennent amis, travaillent de concert sur les one man show de Jamel ainsi que sur le MDR ou Marrakech du Rire dès 2011. En 2013, Mohamed Hamidi peut compter sur Jamel pour produire et jouer dans son premier long métrage " Né quelque part ". Lʹaventure démarre alors et se poursuivra avec dʹautres longs comme " La Vache " jusquʹà la sitcom " Terminal " sorti en 2024. " Dis-moi pas que cʹest pas vrai ? "  Quiconque a suivi les pérégrinations de Jamel Debbouze, Ramzi Bédia, Eric Judor, Jean-Luc Bideau et consort dans la sitcom " H ", au début des années 2000, a forcément en mémoire cette réplique. Jamel, un numéro, une vedette du petit et grand écran, un modèle de réussite qui aurait très bien pu mal tourner. Le destin sʹest chargé de le remettre dans le droit chemin. Ce même destin a fait en sorte que Mohamed Hamidi croise sa route alors que Ahmed Hamidi, son frère, est auteur aux " Guignols de lʹInfo ". Le courant passe immédiatement. Cette amitié débouchera sur une collaboration sans faille sur les one man show du comédien, sur la création du Marrakech du Rire, sur la réalisation de son premier film " Né quelque part ", lʹhistoire dʹun homme qui retourne en Algérie et renoue avec ces racines.
8/28/202430 minutes
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Mohamed Hamidi 2/5 - Bondy Blog

Mohamed Hamidi du haut de sa cinquantaine a déjà eu plusieurs vies ! Dʹabord professeur agrégé dʹéconomie et de gestion, il sʹinvestit très tôt auprès des jeunes de Bondy, sa ville natale. En créant lʹassociation Alter-Egaux, il leur montre que la réussite est possible, même quand on vit en cité, à condition de travailler. Au lendemain des tensions qui secouent les banlieues, un Suisse, Serge Michel du journal LʹHebdo le contacte. Ensemble, ils vont fonder ce qui deviendra très vite une institution : le Bondy Blog. Cet espace dʹexpression libre réservé à des jeunes de cités exclus des médias traditionnels a permis de former au journalisme nombres dʹentre eux qui officient désormais dans des rédactions réputées. Autour de 2007, une autre rencontre déterminante va le propulser dans la grande famille du 7 ème art. Alors que son frère Ahmed Hamidi travaille comme auteur sur lʹémission " Les Guignols de lʹInfo ", il croise Jamel Debbouze. Le courant passe. Mohamed Hamidi est recruté pour écrire des sketchs, signer la musique et mettre en scène des humoristes inconnus dans le théâtre fraichement acquis par lʹartiste, le Jamel Comedy Club. Les deux hommes deviennent amis, travaillent de concert sur les one man show de Jamel ainsi que sur le MDR ou Marrakech du Rire dès 2011. En 2013, Mohamed Hamidi peut compter sur Jamel pour produire et jouer dans son premier long métrage " Né quelque part ". Lʹaventure démarre alors et se poursuivra avec dʹautres longs comme " La Vache " jusquʹà la sitcom " Terminal " sorti en 2024. Mohamed Hamidi a toujours été engagé politiquement. Actif dans sa cité auprès dʹassociations comme Alter-Egaux quʹil a créé pour donner lʹenvie aux jeunes dʹétudier, lorsquʹil rencontre Serge Michel de LʹHebdo, il se lance tête baissée dans ce qui deviendra le Bondy Blog, une institution. Alors que le journaliste suisse veut écrire sur la banlieue au lendemain des évènements de 2005, il demande à Mohamed Hamidi de lʹaider dans sa tâche. En immersion à Bondy, Serge Michel observe et avec dʹautres journalistes, offre un regard neuf sur ce qui sʹy passe, ce qui sʹy vit, ce qui sʹy dit. Le Bondy Blog deviendra ensuite un moyen dʹexpression pour les jeunes des quartiers, amené à documenter leur quotidien. De là, naitra aussi une école de journalisme, une fierté pour Mohamed Hamidi. Aujourdʹhui, certains passés par le Bondy Blog travaillent au sein de rédactions réputées. Malheureusement, le vivre ensemble, la mixité de son enfance se sont réduits comme peau de chagrin au fil des ans. Mohamed Hamidi le constate et le déplore. La banlieue, il lʹa filmée aussi en mode comédie dans " Jusquʹici tout va bien ". Il aime enfin la voir dans des films plus dramatiques comme ceux de Ladj Ly, réalisateur de " Les Misérables " ou " Bâtiment 5 ". 
8/27/202430 minutes
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Mohamed Hamidi 1/5 - De Bondy à Grenoble !

Mohamed Hamidi du haut de sa cinquantaine a déjà eu plusieurs vies ! Dʹabord professeur agrégé dʹéconomie et de gestion, il sʹinvestit très tôt auprès des jeunes de Bondy, sa ville natale. En créant lʹassociation Alter-Egaux, il leur montre que la réussite est possible, même quand on vit en cité, à condition de travailler. Au lendemain des tensions qui secouent les banlieues, un Suisse, Serge Michel du journal LʹHebdo le contacte. Ensemble, ils vont fonder ce qui deviendra très vite une institution : le Bondy Blog. Cet espace dʹexpression libre réservé à des jeunes de cités exclus des médias traditionnels a permis de former au journalisme nombres dʹentre eux qui officient désormais dans des rédactions réputées. Autour de 2007, une autre rencontre déterminante va le propulser dans la grande famille du 7 ème art. Alors que son frère Ahmed Hamidi travaille comme auteur sur lʹémission " Les Guignols de lʹInfo ", il croise Jamel Debbouze. Le courant passe. Mohamed Hamidi est recruté pour écrire des sketchs, signer la musique et mettre en scène des humoristes inconnus dans le théâtre fraichement acquis par lʹartiste, le Jamel Comedy Club. Les deux hommes deviennent amis, travaillent de concert sur les one man show de Jamel ainsi que sur le MDR ou Marrakech du Rire dès 2011. En 2013, Mohamed Hamidi peut compter sur Jamel pour produire et jouer dans son premier long métrage " Né quelque part ". Lʹaventure démarre alors et se poursuivra avec dʹautres longs comme " La Vache " jusquʹà la sitcom " Terminal " sorti en 2024. Attablé à une terrasse au cœur du 20è arrondissement de Paris, Mohamed Hamidi se livre dans ce premier épisode sur ce quartier populaire où il vit et où lʹart est partout. Né à Bondy en Seine St Denis en 1972 dans la France de Pompidou, il est le dernier dʹune fratrie de neuf enfants. Son désir dʹétudier lʹemporte sur celui de faire des bêtises. Elève studieux, curieux de tout, il suit son bonhomme de chemin, encouragé et soutenu par ses frères et sœurs. Il découvre la musique, la soul, le funk, le cinéma, la lecture, la poésie, lʹhistoire, les langues étrangères. Lʹarrivée de Mitterrand au pouvoir, en 1981, sera synonyme dʹespoir. Marqué par la marche des beurs en 1983, il ne le sait pas encore mais des années plus tard, il collaborera avec son frère Ahmed à lʹécriture du scénario de ce film " La Marche ". Pour le moment, il sʹaccroche à ses études et décroche son diplôme de professeur agrégé en économie et gestion. A sa stupéfaction, lʹéducation nationale lʹexpédie pour sa première affectation… à Grenoble !
8/26/202430 minutes
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Alain Tissot 5/5 - Quand Moutier prévaut

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. À la croisée des chemins de fer qui relient rapidement avec la plaine et le Nord, mais avec assez de montagne autour pour en faire un havre de vie et de création, Moutier et Alain Tissot sont restés liés.Moutier, quant à elle, vivra les remous bernois et jurassiens que le jeune Tissot résoudra par la musique, par la culture, comme il se doit. "La culture ne peut pas avoir de frontières, c'est pas possible !". Toute une vie de culture et de famille à Moutier, dans une maison de famille qui date des périodes industrielles et qu'il n'a jamais quittée, en rayonnant partout au-delà des montagnes une musique qui lui ressemble, ou plutôt qui ressemble à son génie de l'architecture ET de l'amitié, tout en respectant l'instant présent.Le présent, ce sont aussi les enfants qui prolongent la vie, rythmée par le talent, encore une fois.
8/23/202430 minutes, 24 seconds
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Alain Tissot 4/5 - Composer, enseigner, maçonnerie de base

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. Compositeur, compositrice : celui ou celle qui agence les sons de son esprit et laisse surgir l'inattendu. Pour Alain Tissot, la quantité de musique pratiquée, tous styles confondus, lui permet d'envisager toutes les architectures sonores. Il suffit de mettre la main à la pâte sans douter de soi, mais en se questionnant. Et les mandats se sont enchainés, avec succès. Comment ne pas transmettre aux plus jeunes la nature de son moteur de vie ? Susciter à son tour, comme on a reçu à ses débuts ? Contempler l'éveil de la musique dans l'esprit humain est une gageure qui mérite que l'on soigne la qualité de la pédagogie et de la didactique. Dont acte pour Alain Tissot qui a édité moult méthodes et transcriptions, allez consulter www.alaintissot.ch
8/22/202430 minutes, 42 seconds
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Alain Tissot 3/5 - Fondations et compagnonnage

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. Le compagnonnage et l'amitié donneront vie à des groupes importants qui ont marqué la musique de jazz et de fusion. Tout se joue par cette chose subtile difficile à expliquer qui connecte les musiciens à une pensée commune partagée dans l'instant, et une énergie inépuisable pour assurer la qualité de ces instants."Nous, avec la musique, on est là pour colorer le quotidien des gens". Dixit Alain Tissot, qui prendra le temps d'être le père de famille qu'il a envie d'être, en modulant son temps de tournée et de studio.Parmi les compagnons de route, il en est un qui vient de quitter ce monde : Marcel Papaux. Complicité rare et improvisation libre : la lumière à tous les étages pour deux batteurs qui font tourner la planète. Liberté et batteries. Un joyau qui complète les groupes InsideOut et UniTrio.
8/21/202430 minutes, 32 seconds
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Valérie 5/5 - Le lieu de la peinture

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Rien ne la retient. Ce qui lʹempêche de créer, cʹest elle-même. Lâcher pour mieux reprendre, maintenir le " work en progress " et aller en peinture, cʹest lʹendroit du monde où elle se sent le mieux. Cʹest là où elle peut prendre tous les risques. Aller très loin dans une technique, puis lʹoublier…Valérie Favre observe cette vie qui devient de plus en plus complexe. En tant quʹartiste "éponge ", il lui faut prendre de la distance pour la relater à sa façon. Travailler encore et encore dans cet atelier qui lʹempêche et la transcende, espérant fermement que lʹart et la culture puissent être des agents actifs pour aider ce monde en bascule.
8/16/202430 minutes, 14 seconds
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Valérie Favre 4/5 - Les robes rouges, Berlin et la finitude

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Si le blanc a été la première couleur explorée par Valérie Favre, le rouge lui portera bonheur. Cʹest, en effet, sa série des robes rouges qui va la propulser sur la scène internationale de lʹart contemporain. En 1996, elle expose à Berlin, une ville où elle sʹinstallera deux ans plus tard. La peinture y est puissante, intéressante, ça la stimule et lʹenjoint à amorcer sa série " Lapine Univers " dont le jeu de mots fera mouche et les choux gras de la presse spécialisée. Elle initie également sa série au long cours dédiée au suicide, peignant plus de 100 façons de se suicider, mais sans avoir recours, cette fois, à la couleur rouge
8/15/202430 minutes, 27 seconds
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Valérie Favre 3/5 - Paris, lʹusine éphémère, la liberté de créer

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Si elle se souvient avec beaucoup dʹémotion de son passage sur le tournage du film " Passion " de Jean-Luc Godard, Valérie Favre se tourne radicalement vers la peinture en cette fin des années 80. Installée dans la cave de lʹUsine Ephémère — une ancienne usine de chimie qui accueille des artistes de tous genres — elle se met à peindre exclusivement avec du blanc, une couleur meilleur marché que les autres. Sa première exposition personnelle à Paris, en 1994, à la Galerie Nathalie Obadia la révèle, le critique dʹart Philippe Dagen la remarque et quelques années plus tard le compositeur John Cage lʹencourage dans sa pratique.
8/14/202430 minutes, 12 seconds
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Valérie Favre 2/5 - De la peinture au théâtre, en passant par Londres

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. A quinze ans, Valérie Favre quitte Neuchâtel pour faire une maturité artistique au Collège Voltaire à Genève. Un an plus tard, elle abandonne sa scolarité et part à Londres tenter sa chance dans une école dʹart. Elle essuie deux refus, mais décide quand même de rester à Londres, apprendre lʹanglais, peindre et exposer. Puis, un retour précipité plus tard, la voici à la Comédie de Genève. En peignant des décors de théâtre, elle se fait repérer par le metteur en scène André Steiger. La suite se déroule sur les planches, un lieu où lʹartiste, toujours en recherche, ne se sent pas à sa place, mais qui, pourtant, la fera monter à Paris. 
8/13/202430 minutes, 18 seconds
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Valérie Favre 1/5 - Le dessin comme refuge

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Petite, Valérie Favre se rêve en capitaine de bateau. En attendant, elle construit des maisons pour les escargots dans le jardin de sa demeure familiale dʹEvilard, sur les hauteurs de Bienne. Un milieu bourgeois quʹelle juge ennuyeux, et qui a pour effet dʹaiguiser sa curiosité. Elle pose son regard partout, comme si elle constituait déjà ce quʹelle appelle maintenant sa " valise de paysages intérieurs ". Sa première rencontre avec la peinture se fait à lʹAcadémie de Meuron à Neuchâtel. Si lʹécole nʹest pas son dada, même si elle a de très bonnes dispositions en maths, lʹexpression artistique semble déjà au cœur de son existence.
8/12/202430 minutes, 18 seconds
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Denis Maillefer 5/5 - Relancer la Comédie de Genève

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Il sʹagissait de transformer ce vieux théâtre empli de fantômes et à la réputation ensablée en une formidable salle de spectacles et un lieu de production à lʹéchelle européenne. Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer reprennent la Comédie de Genève en 2017. Très vite le tandem NKDM emporte lʹadhésion en dépit des retards de chantier du nouveau vaisseau prévu aux Eaux-Vives et la crise du covid. En 2023, cʹest la crise avec la fin de la co-direction et lʹannulation dʹun spectacle phare, " Les Emigrants " mis en scène par le Polonais Krystian Lupa.
8/9/202431 minutes, 2 seconds
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Denis Maillefer 4/5 - Le sport est une épopée

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Le sport est sa passion la plus ancienne. Actif, Denis Maillefer arpente les routes des tours cyclistes et les chemins de montagne. Dans son salon, le metteur en scène trépigne devant les matches de foot, les parties de tennis et les classiques du vélo. A son héros Roger Federer, il a dédié un spectacle co-écrit avec son complice et fan lui aussi Bastien Semenzato. Le titre résume tout : " In love with Federer ". Dans les journaux, il chronique lʹeffort, lʹexploit, lʹépopée. Car le sport aussi est un spectacle.
8/8/202430 minutes, 28 seconds
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Denis Maillefer 3/5 - Garder la flamme du théâtre

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Comment durer au théâtre ? Garder la flamme au bout de 37 ans de créations ? Continuer à susciter la curiosité du public avec un théâtre qui cherche le sens et également une certaine harmonie plastique entre scénographie et musiques. Et comment passer sur scène des textes dʹici, quʹils soient signés Ramuz (" Passage du Poète ", 1991, " La Beauté sur la Terre ",1992, " Toi partout ", 2010) ou Jaccoud (" Je suis le mari de Lolo ", 2001 " On liquide ", 2004,), se lancer dans une aventure folle (" La Supplication " de Svetlana Alexievitch, 2001) et revenir encore et toujours à " La Cerisaie " de Tchekhov, comme une balise.
8/7/202431 minutes, 4 seconds
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Denis Maillefer 2/5 - Une écriture au je

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Denis Maillefer imagine parfois un théâtre aux frontières du documentaire et de lʹauto-fiction. Deux exemples récents : " Marla, portrait dʹune femme joyeuse " (2016) et " Mourir, dormir, rêver peut-être " (2017). Le premier abordait la vie dʹune travailleuse du sexe et le second la profession dʹemployer des pompes funèbres. Dans ces deux cas, interview et enquêtes précèdent un travail de réécriture personnelle dans le respect du sujet.
8/6/202430 minutes, 34 seconds
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Denis Maillefer 1/5 - Du parcours Vita à la Dolce Vita

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Une naissance à la campagne. On y pratiquait le sport plutôt que la course aux spectacles. En se rapprochant de Lausanne, Denis Maillefer découvre le théâtre avec les représentations scolaires et la troupe de son gymnase. Un petit tour au conservatoire, mais son intérêt se focalise déjà sur la mise en scène et un art de la débrouille en phase avec la culture alternative des années 80. " Fool for love ", sa première pièce en 1987 se joue dans un club de rock désormais mythique, la Dolce Vita.
8/5/202430 minutes, 46 seconds
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Albertine 5/5 - Escapades intérieures

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Dans ses dessins et peintures, Albertine accorde une attention particulière aux postures, aux corps, et plus particulièrement aux corps des femmes. Si dans ses livres, les corps des femmes se déploient, dans mille et une formes, ses peintures, elles, révèlent des corps plus standard évoluant dans de vastes espaces. Assises ou couchées dans des canapés disposés dans des intérieurs colorés sʹouvrant sur lʹextérieur, les femmes de la série " Paysages intérieurs " (exposées en 2023 à la Galerie Ligne 13) invitent à la contemplation. Une épure et une douce mélancolie qui résonnent aussi dans lʹun de ses derniers ouvrages, " Le Livre Bleu ", un vibrant hommage à ce moment privilégié de la lecture du soir entre parents et enfants.
8/2/202430 minutes, 26 seconds
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Albertine 4/5 - Le livre comme espace de jeu

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Albertine le rappelle souvent : " le livre est un espace de jeu absolument dingue parce que on peut tout faire. " Au gré des ouvrages publiés par La Joie de lire, maison dʹédition genevoise spécialisée dans la littérature jeunesse, Albertine et Germano convoquent aussi bien une vache rousse voyageuse quʹun joyeux hôtel à Rimini, en passant par des robes débordantes, des gratte-ciels délirants, et une exploration des sentiers imaginaires ouverts par la lecture. Pour Albertine, chaque ouvrage appelle une technique particulière, crayon, peinture, collages et photos, parfois, " bricolos ".
8/1/202430 minutes, 24 seconds
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Albertine 3/5 - " Ca boum boum Albertine "

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. 1993, au cours dʹune soirée festive au Rhino, squat mythique genevois, Albertine croise une connaissance accompagnée dʹun ami qui se prénomme Germano. Au cours des présentations Germano lui demande : " ça boum boum Albertine " ? Et les voilà embarqués dans une histoire dʹamour et de livres qui se poursuit à ce jour.  Germano écrit, Albertine dessine ; mots et dessins sʹentrelacent, dialoguent, tout en conservant leur indépendance.
7/31/202430 minutes, 50 seconds
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Albertine 2/5 - Et la couleur fut…

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Après avoir terminé la scolarité obligatoire, Albertine intègre, à Genève, lʹécole des Arts décoratifs. Après les années grises passées au Cycle dʹorientation, la-voilà enfin dans son élément, entourée dʹune joyeuse bande dʹamis débordants de créativité. Durant ces années dʹapprentissage qui se poursuivent aux Beaux-Arts, elle apprend à sʹexprimer, découvre émerveillée les mille et une couleurs de la sérigraphie et continue à dessiner des personnages inspirés de ses observations des scènes quotidiennes de la vie.
7/30/202431 minutes, 2 seconds
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Albertine 1/5 - Une enfance en robe de princesse

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Née en 1967 à Dardagny (Genève), Albertine grandit dans une bulle de joie et de créativité. Dans la maison familiale, ouverte aux quatre vents, un musée du jouet voisine avec un petit théâtre qui accueillie des artistes de passage. Avec ses amis, Albertine joue, invente des histoires, dessine et se déguise, se rendant à lʹécole en robe de princesse. A onze ans, cette bulle de joie éclate avec le divorce de ses parents. Lʹadolescence se pointe et avec elle un poids qui prend la forme dʹun établissement scolaire étouffant dans la zone industrielle genevoise.
7/29/202431 minutes, 1 second
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Michel Voïta 5/5 - Les livres

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Puisquʹil travaille sur scénario ou apprend sa pièce de théâtre, l'acteur est forcément un lecteur chevronné. Michel Voïta double ses lectures professionnelles dʹune passion certaine pour nombre d'auteurs qu'il donnera plus tard sur scène : Proust, Camus, Sarraute, Jim Harrison ou le poète Jaccotet figurent parmi son panthéon.
7/26/202430 minutes, 16 seconds
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Michel Voïta 4/5 - La Télévision, les séries

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Quiconque a été formé au théâtre dans les années 70 ne peut que regarder avec dédain la télévision et parfois même le cinéma. Pourtant, Michel Voïta va aller voir de plus près de quoi il retourne et faire son nid dans les séries, avec succès. R.I.S série policière de TF1, Baron Noir pour Canal+ dans laquelle il interprète un président de la République Française ou encore Sacha, de Léa Fazer ont installé sa notoriété avec des épisodes dont les scores dʹaudience dépassent fréquemment le 5 millions de téléspectateurs en France. Cʹest également la découverte de la virtuosité quʹexige le tournage dʹune série, et un apprentissage dʹune nouvelle manière de faire son métier.
7/25/202430 minutes, 37 seconds
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Michel Voïta 3/5 - Les débuts au cinéma

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Un tout premier rôle au cinéma dans " Alexandre " (1983), le premier film que réalise le veveysan Jean-François Amiguet, et voici que s'ouvre la porte du 7e art. Michel Voïta ne va pas délaisser le théâtre pour autant puisque, après avoir tourné avec Daniel Schmid (Jenatsch, 1987) il refusera des propositions de films, quatre coup sur coup, il préférera sʹen tenir à la parole donnée et retrouver André Steiger à la Comédie de Genève à qui il avait promis de jouer le rôle dʹOswald dans Les Revenants dʹIbsen. Un milieu du cinéma qui nʹest pas épargné par la violence, et depuis longtemps.
7/24/202430 minutes, 16 seconds
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Michel Voïta 2/5 - Le Théâtre National de Strasbourg

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Alors qu'il travaille comme régisseur lors de la fête des vignerons de 1977, Michel Voïta vit les deux moments fondateurs de sa vie future : il rencontre sa femme, Laurence, le 1er août, et il est admis au TNS, le théâtre National de Strasbourg, considéré comme la meilleure école de l'époque. À Strasbourg, il intègre le groupe 18 du TNS, aux côtés d'un autre suisse : Jean-Quentin Châtelain. Trois années d'apprentissage et d'expérimentation au sein d'une troupe et dʹun milieu dont l'engagement politique violent à l'extrême gauche de lʹépoque désoriente quelque peu notre pacifique helvète.
7/23/202430 minutes, 35 seconds
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Michel Voïta 1/5 - Cully 1977, lʹenfant du lac et des vignes

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Le fils des pharmaciens de Cully vit une enfance lacustre et tourmentée. Il se confie au lac, grandit entre un père affligé de maladies chroniques, une mère qui travaille pour trois et un grand-père psychiatre aux origines ukrainiennes, dont la présence froide laisse des traces dans son entourage. A 15 ans, Michel Voïta se rebelle contre cette ambiance mortifère. Ses résultats scolaires sont en chute libre, il se lance alors dans un apprentissage de vigneron tout en participant aux petites pièces de théâtre local avec les camarades de son âge. Sa rencontre avec le dramaturge Bernard André, puis sa participation à la fête des vignerons de 1977 seront décisifs dans le choix de sa vie future.
7/22/202430 minutes, 30 seconds
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Christine Sefolosha 5/5 - Sur une île

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. Créer, cʹest sʹappuyer sur un mouvement intérieur, sur le fil de lʹintuition : cʹest une île au milieu de nulle part. Parmi les expositions récentes présentées en Suisse, il y a celle de 2019 au Château de Chillon où Christine Sefolosha présente, entre autres, dʹimmenses monotypes. Lʹoccasion pour elle de rendre hommage à lʹimprimeur dʹart Raymond Meyer, spécialiste de lʹestampe monumentale qui a mis la gravure et lʹestampe au même niveau que le dessin ou la peinture et qui accompagne lʹartiste dans la réalisation de ses désirs créatifs.
7/19/202430 minutes, 34 seconds
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Christine Sefolosha 4/5 - Retour en Suisse, enseigner et exposer, ici et ailleurs

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. De retour en Suisse avec deux (et bientôt trois) enfants, lʹartiste ouvre une petite école dʹart sur les quais de la gare de Montreux ; en 1988 elle expose pour première fois dans une galerie de Vevey. A partir de ce moment, cʹest le début de son ancrage dans le milieu artistique et dʹune carrière qui lʹemmène à Paris, Chicago, New-York. Elle souligne lʹimportance de plusieurs femmes cruciales pour son parcours, parmi elles : Geneviève Roulin, alors conservatrice à la Collection de lʹart brut qui lʹencourage et lui ouvre les portes de Paris et à Paris, la galeriste Céres Franco qui la présente à lʹinternational.
7/18/202430 minutes, 41 seconds
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Christine Sefolosha 3/5 - Le rideau sʹouvre et tout ce qui va avec

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. La découverte à Johannesburg du Market theatre, le théâtre de la lutte contre lʹapartheid où des artistes africains performent et sʹengagent dans toutes sortes formes dʹart, permet à Christine Sefolosha de se connecter à des valeurs communes et de ressentir une nécessité, une urgence à créer. Elle se sépare de son mari, déménage dans un quartier pauvre de la ville et rencontre le musicien Pat Sefolosha ; union risquée dans un pays scindé par lʹapartheid. Alors quʹelle tombe enceinte, il lui faut songer à rentrer en Suisse.
7/17/202430 minutes, 23 seconds
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Christine Sefolosha 2/5 - Entre deux mondes

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. La concernant, Christine Sefolosha aime bien lʹexpression " Go between " : celui ou celle qui réunit différents mondes, états. Adolescente, elle continue à dessiner surtout des chevaux ; devenue en effet une cavalière de haut niveau. Si on lʹencourage à faire les Beaux-Arts, cʹest par le cheval que sa vie bascule vers un départ en Afrique du Sud. Elle a à peine 20 ans, elle est mariée et mère dʹun petit garçon. Elle nʹimagine pas encore combien cette nouvelle vie plongée dans les injustices de lʹapartheid va entrer en collision avec ses valeurs.
7/16/202430 minutes, 36 seconds
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Christine Sefolosha 1/5 - Un jardin à soi

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. Lʹenfance solitaire de Christine Sefolosha se déroule à la Tour-de-Peilz (VD). Si sa mère est à la maison, cʹest une nounou italienne qui sʹoccupe dʹelle. Une ambiance parfois lourde, dit-elle sans amertume. Pour sʹévader, son lieu de prédilection et de rêverie est le jardin de la maison. Lʹexploration est au cœur de cette période, celle dʹunivers sensibles et pas forcément visibles, celle des textures et des couleurs quʹoffre ce jardin clos et celle du dessin pour lequel elle est encouragée par ses parents. Une enfance qui contient déjà les ingrédients de son œuvre future.
7/15/202430 minutes, 35 seconds
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Robert Bouvier 5/5 - Jouer et faire jouer

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Il y a des rôles qui marquent (Lorenzaccio, Saint-François dʹAssise, le Poisson Combattant), des mises en scène qui vous transforment (" Cinq Hommes "), des metteurs en scène qui vous révèlent (Mathias Langhoff) ou sʹavèrent aussi fascinants que dangereux (Claude Régy). Et puis, il y a le hasard qui vous fait jouer au Moyen-Orient avec Vanessa Redgrave comme douce fée ou cette envie de faire jouer tout ce qui peut se passer dans la tête dʹun comédien à lʹinstant dʹentrer en scène. " La vie est un passage et le monde une salle de spectacle " aurait dit Démocrite.
7/12/202430 minutes, 30 seconds
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Robert Bouvier 4/5 - Monsieur le directeur

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Le 27 mars 1999, Neuchâtel pose enfin la première pierre dʹun théâtre digne de cette ville. Robert Bouvier, néophyte en matière de direction dʹinstitution se lance dans lʹaventure pour trois saisons. Il y reste 25 ans. Premier lever de rideau en compagnie de Peter Brook. De belle augure pour un théâtre qui va façonner la scène culturelle dʹune ville, susciter des vocations (Robert Sandoz notamment) et sʹinviter parfois dans le débat politique (lors de la suppression de lʹenseignement de grec).
7/11/202430 minutes, 11 seconds
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Robert Bouvier 3/5 - Paris-Strasbourg-Avignon

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Rêver de théâtre, dʹétudes littéraires. Paris sʹimpose plutôt que Lausanne et son directeur brechtien, André Steiger. Adieu le rêve, bonjour la galère, jusquʹau jour où il est admis à lʹEcole supérieure dʹart dramatique au TNS, à Strasbourg où officie Jacques Lassalle. Le voici comédien de théâtre. Avec pour Mecque estivale, le Festival dʹAvignon où Robert Bouvier joue dans le In, comme dans le Off, parfois avec deux spectacles différents le même jour.
7/10/202430 minutes, 38 seconds
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Robert Bouvier 2/5 - Cinéma quand tu nous prends

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Déjà passionné de mise en scène, lʹétudiant Robert ne parvient pas à rassembler sa bande pour des répétitions. Les filmer serait plus simple ? Le voici dirigeant un long métrage en super 8 sur les traces du castrat Porporino en ville et sur les berges du Lac de Neuchâtel. Ce premier essai est un succès, tentative libre et romantique à lʹimage de son auteur. Le voici dans les festivals, à la télévision, salué par Freddy Buache. Suivent des courts métrages avec Valérie Dréville. Robert Bouvier désormais cinéaste comme les Tanner et consorts ? Un film coûte si cher…
7/9/202430 minutes, 20 seconds
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Robert Bouvier 1/5 - Le cocon neuchâtelois

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Maman Eva Anna parlait italien à la maison et nʹhésitait pas à inventer des expressions françaises de son cru. Papa David avait lʹesprit bohème et littéraire. Né un 17 mai 1961, Robert Louis (en hommage à Stevenson, lʹauteur de lʹîle au Trésor) vit une enfance à la fois studieuse, poussée par un frère protecteur, et buissonnière, en compagnie dʹune cousine future danseuse et chorégraphe. Le monde est un terrain dʹaventure et la littérature son meilleur guide de voyage.
7/8/202430 minutes, 25 seconds
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Elisa Shua Dusapin 5/5 - Tempête et retraite

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. En 2021, alors quʹelle nʹa pas encore 30 ans, Elisa Shua Dusapin reçoit, à sa grande surprise, le National Book Award, catégorie littérature traduite, pour " Hiver à Sokcho ". La remise de ce prestigieux prix littéraire américain est suivie dʹune tempête de sollicitations aux quatre coins du monde ; une campagne de promotion effrénée qui la force à reporter, dʹune année, lʹécriture de son quatrième roman, " Le Vieil Incendie ". Pour écrire ce récit, mettant en scène deux sœurs – dont la cadette Véra est aphasique –, qui se retrouvent après quinze ans dʹéloignement dans la maison familiale quʹelles doivent vider, Elisa Shua Dusapin se retire pendant plusieurs mois dans le Périgord. Là, loin de tout, elle se livre entièrement à son roman, celui quʹelle décrit comme étant le plus personnel à ce jour.
7/5/202430 minutes, 53 seconds
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Elisa Shua Dusapin 4/5 -Ttranscrire le monde

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. De la Corée à la Dordogne en passant par le Japon et Vladivostok : dans ses quatre romans, Elisa Shua Dusapin transcrit les ambiances et les atmosphères quʹelle éprouve dans ses voyages. Les décors de ses romans font apparaître des intérieurs décatis dans lesquels évoluent des personnages dont lʹâme et la psyché sont aussi fêlées que leurs logis. Lʹinteraction entre personnages et décors est un dispositif tout sauf anodin : quand un personnage lui apparaît complètement, lʹautrice nʹhésite pas à lui trouver un lieu plus adapté, même sʹil faut, pour cela, recomposer un récit, prévu initialement à New York, dans le Périgord !
7/4/202430 minutes, 2 seconds
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Elisa Shua Dusapin 3/5 - Sculpter le texte

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. Quand elle écrit, Elisa Shua Dusapin puise dans un matériau qui vient du plus profond dʹelle-même, des éléments dont, parfois, elle ne se souvient pas, mais quʹelle sait avoir toujours " été là ". Lʹacte dʹécrire est, avant tout, une transformation ou une métabolisation de la vie qui la traverse ou du monde quʹelle observe. Telle une sculptrice, lʹécrivaine travaille son matériau, retirant ce qui est superflu, creusant une aspérité ou révélant un angle inattendu. Au final, apparaît un texte toujours surprenant pour sa créatrice ; un texte qui révèle ce qui se formait en creux au fond dʹelle-même, mais dont elle nʹavait pas pleinement conscience.
7/3/202431 minutes, 35 seconds
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Elisa Shua Dusapin 2/5 - Commencer à écrire

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. Cʹest durant ses années dʹétudes au lycée de Porrentruy quʹElisa Shua Dusapin, guidée par des professeurs de français passionnés, commence à écrire. Si le violon, la danse, le dessin et le théâtre occupent une place importante dans sa vie, lʹécriture la saisit presque par surprise, au détour dʹun travail de maturité qui prend la forme dʹun texte dont certaines scènes se retrouveront, ensuite, dans son premier roman, " Hiver à Sokcho ".
7/2/202430 minutes, 33 seconds
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Elisa Shua Dusapin 1/5 - Trouver sa place

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. Née en 1992, à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne, Elisa Shua Dusapin grandit entre la France et la Suisse alémanique avant de sʹétablir à Porrentruy. Dans sa famille internationale – son père est français, sa mère sud-coréenne –, les cultures et les langues sʹemmêlent et sʹentrechoquent. Une double culture puissante, mais pas toujours facile à assumer dans un petit village jurassien où les enfants étrangers ne sont pas nombreux. Pour Elisa Shua Dusapin, trouver sa place parmi ses camarades, comme dans sa famille, devient une quête essentielle quʹelle placera, par la suite, au cœur de ses quatre romans.
7/1/202430 minutes, 28 seconds
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Emmanuelle Bayamack-Tam 5/5 - Le Medicis, la reconnaissance critique et le prochain roman

Depuis son premier roman, Rai-de-coeur (1996) jusquʹau Prix Médicis obtenu avec le tout dernier, La treizième heure (2022), Emmanuelle Bayamack-Tam a construit un étonnant travail aussi transgressif que furieusement littéraire. Autrice emblématique des éditions POL elle est avant tout singulière par sa phrase, curieux tissage de citations classiques et dʹargot. Mais ce sont aussi des thématiques récurrentes, lʹincertitude sur le genre ou les origines, qui font de Bayamack-Tam une des romancières françaises les plus intéressantes aujourdʹhui. Entretien réalisé par Sylvie Tanette. Le prix du livre Inter en 2018 et le Medicis en 2022 ont permis dʹinstaller à sa juste place le nom de Bayamack-Tam dans le paysage littéraire français. Dans ce dernier épisode, lʹécrivaine analyse lʹévolution de son travail sur plus de vingt ans et nous parle de son prochain roman, qui paraîtra en août prochain sous le pseudo de Rebecca Lighieri.
6/28/202430 minutes, 36 seconds
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Emmanuelle Bayamack-Tam 4/5 - Rebecca Lighieri/Bayamack Tam et la transidentité des personnages

Depuis son premier roman, Rai-de-coeur (1996) jusquʹau Prix Médicis obtenu avec le tout dernier, La treizième heure (2022), Emmanuelle Bayamack-Tam a construit un étonnant travail aussi transgressif que furieusement littéraire. Autrice emblématique des éditions POL elle est avant tout singulière par sa phrase, curieux tissage de citations classiques et dʹargot. Mais ce sont aussi des thématiques récurrentes, lʹincertitude sur le genre ou les origines, qui font de Bayamack-Tam une des romancières françaises les plus intéressantes aujourdʹhui. Entretien réalisé par Sylvie Tanette. Emmanuelle Bayamack-Tam écrit aussi depuis 2013 sous le pseudo de Rebecca Lighieri. Ce qui était au départ une simple tentative, explique-t-elle, de tester de nouvelles formes dʹécriture, est devenu expérience hautement libératrice. La transidentité est dʹailleurs une de ses thématiques récurrentes, avec des personnages métissés dont on ignore les origines.
6/27/202430 minutes, 14 seconds
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Emmanuelle Bayamack-Tam 3/5 - Des études de lettres à la publication du premier roman chez POL

Depuis son premier roman, Rai-de-coeur (1996) jusquʹau Prix Médicis obtenu avec le tout dernier, La treizième heure (2022), Emmanuelle Bayamack-Tam a construit un étonnant travail aussi transgressif que furieusement littéraire. Autrice emblématique des éditions POL elle est avant tout singulière par sa phrase, curieux tissage de citations classiques et dʹargot. Mais ce sont aussi des thématiques récurrentes, lʹincertitude sur le genre ou les origines, qui font de Bayamack-Tam une des romancières françaises les plus intéressantes aujourdʹhui. Entretien réalisé par Sylvie Tanette. Après le bac, Emmanuelle Bayamack-Tam fait des études de lettres et devient professeure de français. Cʹest lʹépoque où elle commence à écrire des romans, et le premier est publié chez POL, éditeur auquel elle est toujours fidèle aujourdʹhui. Dans cet épisode elle nous raconte la construction de sa culture littéraire durant les années dʹuniversité, et la naissance de son style.
6/26/202430 minutes, 14 seconds
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Emmanuelle Bayamack-Tam 2/5 - Lʹadolescence, moment des transformations et de lʹincertitude de genre

Depuis son premier roman, Rai-de-coeur (1996) jusquʹau Prix Médicis obtenu avec le tout dernier, La treizième heure (2022), Emmanuelle Bayamack-Tam a construit un étonnant travail aussi transgressif que furieusement littéraire. Autrice emblématique des éditions POL elle est avant tout singulière par sa phrase, curieux tissage de citations classiques et dʹargot. Mais ce sont aussi des thématiques récurrentes, lʹincertitude sur le genre ou les origines, qui font de Bayamack-Tam une des romancières françaises les plus intéressantes aujourdʹhui. Entretien réalisé par Sylvie Tanette. Lʹadolescence est un des grands thèmes dʹEmmanuelle Bayamack-Tam, comme moment des transformations et de découverte de la sexualité. Elle revient dans cet épisode sur ses jeunes personnages, telle Farah, héroïne dʹArcadie (2018), dont le corps se virilise. Lʹautrice a parlé de la fluidité de genre des années avant que le terme nʹentre dans le vocabulaire courant.
6/25/202431 minutes, 15 seconds
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Emmanuelle Bayamack-Tam 1/5 - Une enfance à Marseille et des enfants perdus dans les romans

Depuis son premier roman, Rai-de-coeur (1996) jusquʹau Prix Médicis obtenu avec le tout dernier, La treizième heure (2022), Emmanuelle Bayamack-Tam a construit un étonnant travail aussi transgressif que furieusement littéraire. Autrice emblématique des éditions POL elle est avant tout singulière par sa phrase, curieux tissage de citations classiques et dʹargot. Mais ce sont aussi des thématiques récurrentes, lʹincertitude sur le genre ou les origines, qui font de Bayamack-Tam une des romancières françaises les plus intéressantes aujourdʹhui. Entretien réalisé par Sylvie Tanette. Emmanuelle Bayamack-Tam est née et a grandi à Marseille, au sein dʹune famille dʹorigine italienne par son père, issue de lʹaristocratie provençale par sa mère. Dans ce premier épisode elle se souvient de sa ville natale et des premiers poèmes quʹelle a écrit, enfant. Lʹenfance est un thème récurrent chez elle, qui met souvent en scène des parents maltraitants.
6/24/202430 minutes, 35 seconds
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Sandrine Pelletier 5/5 - En mouvement, toujours et pourquoi pas avec davantage de légèreté ?

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet. Dans ce dernier épisode, Sandrine Pelletier dit : " jʹaime la finesse, pas la fin ". Toujours en projet, en mouvement, elle part en 2018 au Liban juste avant que la grande révolte ne gronde. Elle travaille alors le papier peint, les déchirures, la présence des plantes, sʹinspirant des décors de Beyrouth en lambeaux. Si elle réalise souvent des installations, elle produit aussi des œuvres pour des galeries : céramique, bronze, verre … des matériaux dont le point commun est le feu. Son voyage en 2023 en Bolivie lʹamène à créer une cascade noire dʹécrans télé trouvés dans la rue. Dès le 21 juin, au Palais de Rumine à Lausanne, elle présente une installation immersive en lien avec la fontaine aux dauphins du Palais, aujourdʹhui désactivée.
6/21/202430 minutes, 21 seconds
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Sandrine Pelletier 4/5 - Voyage(s) en Egypte

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet. En 2011, Sandrine Pelletier arrive au Caire pour une résidence offerte par la Ville de Lausanne.Elle souhaite réaliser un travail sur des " métalleux " qui font de la musique aux antipodes de tout orientalisme. La relation à cette ville extraordinairement chaotique et qui agite en permanence les stimuli lʹinspire tout autant quʹelle lʹépuise. Sur place, elle dessine et réalise un livre " Les plantes de lʹenfer ". Après six mois, elle rentre se disant que le Caire " plus jamais ". Pourtant, peu de temps après, elle y retourne, répondant à une invitation dʹune galerie cairote. Ce sera le début de dix ans de vie partagée entre lʹEgypte et la Suisse, " dix ans sur la planète mars ", comme elle le dit souvent. Dans la foulée, elle produira, en 2017, lʹune de ses grandes installations à lʹEglise Saint François à Lausanne : 95 échelles carbonisées envahissant la nef et le chœur de lʹéglise, faisant référence aux 95 thèses rédigées par Luther.
6/20/202430 minutes, 26 seconds
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Sandrine Pelletier 3/5 - De Paris-paillettes au bois brûlé

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet. Après quelque temps à Londres, Sandrine Pelletier débarque à Paris en 2005. Sur place, elle explore plusieurs directions créatives. La chance est avec elle, son travail de diplôme a été repéré dans une exposition au Centre Pompidou. Elle monte son premier " solo-show ", réalise des illustrations pour des grandes marques, fait des vitrines, scénarise des défilés de mode, participe à des foires dʹart. Elle jouit dʹune grande visibilité. Tout va vite et elle se retrouve à exposer au Japon. Pendant ce séjour, elle découvre la technique du bois brûlé quʹelle va développer jusquʹà en faire une des constantes de son œuvre. Si à partir de là sa carrière prend lʹascenseur, la peur que tout sʹarrête reste un moteur pour toujours aller de lʹavant.
6/19/202430 minutes, 16 seconds
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Sandrine Pelletier 2/5 - Transformation, exploration : du commerce à lʹart

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet. Adolescente, Sandrine Pelletier arbore les rues de Lausanne en mode gothique, avant de séjourner quelques mois à Londres comme jeune fille au pair. Elle découvre sur place la vie nocturne et le plaisir de coudre ses vêtements de créature de la nuit. Rentrée en Suisse, on la guide vers un apprentissage de commerce. Six mois plus tard, elle quitte le commerce et entre à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, en section décoration. Elle y apprend toute sortes de techniques et développe un univers déjà bien campé. Elle poursuit ses études à lʹECAL en communication visuelle et commence à trouver sa place.
6/18/202430 minutes, 32 seconds
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Sandrine Pelletier 1/5 - Une enfance qui sent les bonbons, la bande dessinée, et déjà les envies dʹailleurs

Le feu, le métal, le bois brûlé, les éclats de miroirs, le bronze, le dessin, la broderie, le verre… Depuis toujours, lʹartiste vaudoise Sandrine Pelletier nʹhésite jamais à inventer et transformer des techniques qui vont servir ses propos, ses narrations, ses fulgurances. Connue pour ses installations spectaculaires, son amour des chats qui, comme elle, ont plusieurs vies – elle a vécu à Londres, Paris, Bruxelles, au Caire et au Liban -, lʹartiste quadragénaire a de lʹappétit pour tout ce qui la fait bouger, pulser, inventer. A la fois souveraine et animée de doutes, elle développe un travail qui sʹaccorde au lieu quʹil vient activer. Comme un diapason, elle inocule à ses créations vibration, puissance, mélancolie, ténèbres de feu et sourire en coin. Son œuvre a été récompensée par des prix prestigieux notamment le Grand Prix 2020 de la Fondation vaudoise pour la culture ainsi que la même année le Prix Gustave Buchet. Si Sandrine Pelletier vit depuis quelques années à nouveau à Lausanne, elle a posé, auparavant, ses bagages un peu partout. Londres, Paris, Bruxelles, Le Caire, Beyrouth … Un virus du voyage peut-être inoculé par son grand-père qui a fait le tour du monde en sidecar, comme le raconte la légende familiale. Enfant elle se voyait danseuse ou majorette par amour du costume, du spectacle et de la discipline, mais elle tombe aussi dans le chaudron de la BD quʹelle ne cessera de pratiquer, même si aujourdʹhui cʹest son œuvre de plasticienne qui prédomine. .
6/17/202430 minutes, 32 seconds
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Jean-Paul Goude 5/5 - Les Galeries Lafayette, Kim Kardashian et la fin dʹune époque

Enfant de la guerre et de la balle, il voulait devenir danseur professionnel, suivre les pas de sa mère tant aimée. Il dansa tout de même, le jour et la nuit mais n'en fit pas un métier.Il devient l'un des plus grands artistes-réalisateurs publicitaires français de la fin du XXème siècle. Si aujourdʹhui Jean-Paul Goude du haut de ses 85 ans ne peut plus danser, sa mémoire reste intacte.Son esprit vif et facétieux, sa curiosité et son goût de la conversation entretiennent l'homme, fier de son parcours d'une richesse créative qui en fait l'un des piliers de la pop-culture francophone des années 80. Retour sur la vie d'un géant en 5 actes. Entretien réalisé par Witold Langlois.  Pour Jean-Paul Goude, toujours actif, les années 2000 et 2010 semblent être pourtant ses derniers moments majeurs. Aujourd'hui incompris par la nouvelle génération, son oeuvre ne trouve plus sa place, son fils métisse ne veut plus le voir.La fin d'une époque pour le pygmalion faiseur de pub, d'affiches et de spectacles inoubliables.
6/14/202430 minutes, 17 seconds
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Jean-Paul Goude 4/5 - Égoïste et les années 90

Enfant de la guerre et de la balle, il voulait devenir danseur professionnel, suivre les pas de sa mère tant aimée. Il dansa tout de même, le jour et la nuit mais n'en fit pas un métier.Il devient l'un des plus grands artistes-réalisateurs publicitaires français de la fin du XXème siècle. Si aujourdʹhui Jean-Paul Goude du haut de ses 85 ans ne peut plus danser, sa mémoire reste intacte.Son esprit vif et facétieux, sa curiosité et son goût de la conversation entretiennent l'homme, fier de son parcours d'une richesse créative qui en fait l'un des piliers de la pop-culture francophone des années 80. Retour sur la vie d'un géant en 5 actes.Entretien réalisé par Witold Langlois.  Pour Jean-Paul Goude, les années 90 sont marquées par ses campagnes publicitaires TV pour Chanel. Vanessa Paradis dans une cage à oiseau, les femmes qui crient "Égoïste"...Tout le monde se souvient de ces spots fameux uniques et aux mises en scène grandioses.
6/13/202430 minutes, 35 seconds
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Jean-Paul Goude 3/5 - Jean-Paul Goude : Les années 80 et le bicentenaire de la Révolution française

Enfant de la guerre et de la balle, il voulait devenir danseur professionnel, suivre les pas de sa mère tant aimée. Il dansa tout de même, le jour et la nuit mais n'en fit pas un métier.Il devient l'un des plus grands artistes-réalisateurs publicitaires français de la fin du XXème siècle. Si aujourdʹhui Jean-Paul Goude du haut de ses 85 ans ne peut plus danser, sa mémoire reste intacte.Son esprit vif et facétieux, sa curiosité et son goût de la conversation entretiennent l'homme, fier de son parcours d'une richesse créative qui en fait l'un des piliers de la pop-culture francophone des années 80. Retour sur la vie d'un géant en 5 actes. Entretien réalisé par Witold Langlois.  De retour en France, Jean-Paul Goude marquera la décennie des années 80. Kodak, Lee Cooper, les albums de Grace Jones chez Island Record, jusqu'au monumental et fantastique défilé du bicentenaire de la Révolution française en 1989.
6/12/202430 minutes, 39 seconds
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Jean-Paul Goude 2/5 - De New York à Grace Jones

Enfant de la guerre et de la balle, il voulait devenir danseur professionnel, suivre les pas de sa mère tant aimée. Il dansa tout de même, le jour et la nuit mais n'en fit pas un métier.Il devient l'un des plus grands artistes-réalisateurs publicitaires français de la fin du XXème siècle. Si aujourdʹhui Jean-Paul Goude du haut de ses 85 ans ne peut plus danser, sa mémoire reste intacte.Son esprit vif et facétieux, sa curiosité et son goût de la conversation entretiennent l'homme, fier de son parcours d'une richesse créative qui en fait l'un des piliers de la pop-culture francophone des années 80. Retour sur la vie d'un géant en 5 actes. Entretien réalisé par Witold Langlois.  Après les premiers pas dans la publicité pour l'enseigne marchande française Le Printemps, c'est New York qui invite le jeune Jean-Paul Goude à tenter sa chance d'abord comme danseur et bientôt comme graphiste-artiste pour le prestigieux magazine "Esquire". Et Goude créa Grace Jones, avec qui il formera un couple à la ville comme à la campagne... publicitaire !
6/11/202430 minutes, 24 seconds
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Jean-Paul Goude 1/5 - Premiers émois

Enfant de la guerre et de la balle, il voulait devenir danseur professionnel, suivre les pas de sa mère tant aimée. Il dansa tout de même, le jour et la nuit mais n'en fit pas un métier.Il devient l'un des plus grands artistes-réalisateurs publicitaires français de la fin du XXème siècle. Si aujourdʹhui Jean-Paul Goude du haut de ses 85 ans ne peut plus danser, sa mémoire reste intacte.Son esprit vif et facétieux, sa curiosité et son goût de la conversation entretiennent l'homme, fier de son parcours d'une richesse créative qui en fait l'un des piliers de la pop-culture francophone des années 80. Retour sur la vie d'un géant en 5 actes. Entretien réalisé par Witold Langlois.  Jean-Paul Goude est né juste avant la guerre, en 1938, en banlieue parisienne. Il est fils unique. Très vite, il dessine, et très vite, il ne sʹen cache pas, il jette son dévolu sur la gente féminine aux yeux noirs et à la peau foncée. Cette fascination donnera un La esthétique à toute son oeuvre.
6/10/202430 minutes, 18 seconds
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Carmen Perrin 5/5 - Regarder le glacier sʹen aller

Lʹart et la vie, une seule et même chose pour lʹartiste dʹorigine colombienne qui vit et travaille dans la zone industrielle de la Praille, à Genève. A 71 ans, cette femme debout, toujours à lʹaffût, équilibre son travail entre celui qui se fomente à lʹatelier, et celui qui se déploie dans lʹespace public. A son actif plus de trente œuvres réalisées pour des lieux aussi divers que des aéroports, une piscine, un cimetière, une gare, une salle de spectacle, une rade. Aimant la matière, les tensions entre les éléments, les forces, les antagonismes, lʹartiste crée des pièces activatrices de narrations. Engagée, concernée, toujours en marche, en quête, elle continue à faire sens avec un travail inspirant et puissant. " Je vous ai regardé travailler, vous dépassez vos limites, il faut penser à votre corps, il faut accepter de lʹaide ". Ces mots, Carmen Perrin les entend de la bouche de lʹartiste Meret Oppenheim avec qui elle participe à une exposition collective au début de sa carrière. Cette phrase, qui reste à jamais dans sa mémoire, lui apprend à gérer son énergie. Carmen Perrin, toujours en mouvement, en marche a besoin de se renouveler et de faire des liens, comme dans " Regarder le glacier sʹen aller ", une recherche initiée en 2019, à lʹInstitut Furkablick. Porté, aujourdʹhui, par de nombreux dʹartistes et musées ce projet dʹexpositions se déroule dans toute la Suisse.
6/7/202431 minutes, 18 seconds
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Carmen Perrin 4/5 - Lʹart, la lumière et lʹespace, lʹart et la vie.

Lʹart et la vie, une seule et même chose pour lʹartiste dʹorigine colombienne qui vit et travaille dans la zone industrielle de la Praille, à Genève. A 71 ans, cette femme debout, toujours à lʹaffût, équilibre son travail entre celui qui se fomente à lʹatelier, et celui qui se déploie dans lʹespace public. A son actif plus de trente œuvres réalisées pour des lieux aussi divers que des aéroports, une piscine, un cimetière, une gare, une salle de spectacle, une rade. Aimant la matière, les tensions entre les éléments, les forces, les antagonismes, lʹartiste crée des pièces activatrices de narrations. Engagée, concernée, toujours en marche, en quête, elle continue à faire sens avec un travail inspirant et puissant. Au fil de sa carrière, Carmen Perrin a conçu plus de trente œuvres pour lʹespace public – aéroports, institutions diverses, piscine, cimetière, salle de spectacle – , rien ne lʹarrête semble-t-il. Le fait dʹêtre une femme sur des chantiers nʹest pas toujours simple, jusquʹau moment où elle se rend compte que pour être respectée, il faut sʹy rendre avec son équipe.Sa carrière est récompensée par de nombreux prix, notamment le Prix culturel de la Fondation Leenaards quʹelle reçoit en 2015 ; des récompenses quʹelle évoque avec reconnaissance .
6/6/202430 minutes, 23 seconds
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Carmen Perrin 3/5 - Faire des trous, des petits trous…

Lʹart et la vie, une seule et même chose pour lʹartiste dʹorigine colombienne qui vit et travaille dans la zone industrielle de la Praille, à Genève. A 71 ans, cette femme debout, toujours à lʹaffût, équilibre son travail entre celui qui se fomente à lʹatelier, et celui qui se déploie dans lʹespace public. A son actif plus de trente œuvres réalisées pour des lieux aussi divers que des aéroports, une piscine, un cimetière, une gare, une salle de spectacle, une rade. Aimant la matière, les tensions entre les éléments, les forces, les antagonismes, lʹartiste crée des pièces activatrices de narrations. Engagée, concernée, toujours en marche, en quête, elle continue à faire sens avec un travail inspirant et puissant. Perforer des piles des Cahiers du cinéma ayant appartenu au père de Carmen Perrin, trouer une chaise qui devient aussi fragile quʹune dentelle rappelant la vulnérabilité de sa mère et de lʹhumain. Faire des trous, oui, mais ne pas détruire les objets, en gardant, plutôt, la tension de la matière, entre le vide et le plein.Tout en enseignant à la HEAD dès 1986, et en exposant dans diverses galeries, Carmen Perrin sʹinstalle à Marseille, où pendant huit ans elle sʹinspire du chaos lumineux de la ville phocéenne, des îles, et de la mer.Une manière dʹexplorer toujours davantage la confrontation à des forces et leur donner une dimension narrative.
6/5/202430 minutes, 24 seconds
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Carmen Perrin 2/5 - LʹIle du Soleil, les Beaux-Arts et lʹespace Dioptre.

Lʹart et la vie, une seule et même chose pour lʹartiste dʹorigine colombienne qui vit et travaille dans la zone industrielle de la Praille, à Genève. A 71 ans, cette femme debout, toujours à lʹaffût, équilibre son travail entre celui qui se fomente à lʹatelier, et celui qui se déploie dans lʹespace public. A son actif plus de trente œuvres réalisées pour des lieux aussi divers que des aéroports, une piscine, un cimetière, une gare, une salle de spectacle, une rade. Aimant la matière, les tensions entre les éléments, les forces, les antagonismes, lʹartiste crée des pièces activatrices de narrations. Engagée, concernée, toujours en marche, en quête, elle continue à faire sens avec un travail inspirant et puissant. A Genève, parmi les créations dʹart dans lʹespace public de Carmen Perrin, il y a la grande porte ajourée de la Gare Cornavin. Cʹest dʹailleurs toujours par la porte des rencontres que tout sʹorganise, ici ou ailleurs. Lʹailleurs, elle y retourne, le bac en poche, avec son amie Amalia en 1974. Elles visitent cinq pays et sʹarrêtent à la Paz, avant de se rendre sur lʹÎle du Soleil. Un lieu singulier qui appartient à lʹhistoire de sa famille. De retour en Suisse, elle entre aux Beaux-Arts de Genève puis ouvre, avec les artistes Stéphane Brunner, Albert Pilloud et Jean Stern lʹEspace Dioptre, un lieu artistique qui fera date dans la Genève de ces années 80 .
6/4/202430 minutes, 54 seconds
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Carmen Perrin 1/5 - La terre mère et père.

Lʹart et la vie, une seule et même chose pour lʹartiste dʹorigine colombienne qui vit et travaille dans la zone industrielle de la Praille, à Genève. A 71 ans, cette femme debout, toujours à lʹaffût, équilibre son travail entre celui qui se fomente à lʹatelier, et celui qui se déploie dans lʹespace public. A son actif plus de trente œuvres réalisées pour des lieux aussi divers que des aéroports, une piscine, un cimetière, une gare, une salle de spectacle, une rade. Aimant la matière, les tensions entre les éléments, les forces, les antagonismes, lʹartiste crée des pièces activatrices de narrations. Engagée, concernée, toujours en marche, en quête, elle continue à faire sens avec un travail inspirant et puissant. Carmen Perrin naît à la Paz en 1953, ses premiers souvenirs sont liés à la terre quʹelle adore toucher, pétrir, sculpter. Déjà la matière au cœur de cette enfance qui se déroule en partie en Bolivie puis à Genève, où elle arrive avec sa famille en 1960 dans le quartier de la Jonction. Son père, photographe, archéologue et militant, décide à la suite dʹun événement politique qui le met dans une situation délicate de retourner en Suisse, où il est né. De son père, Carmen Perrin reçoit la prise de risque, le jeu comme moteur de tout, et de sa mère, le courage, la ténacité.
6/3/202428 minutes, 20 seconds
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Ursula Meier 5/5 - Bande à Part

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Si en 1968 les réalisateurs Tanner, Goretta, Soutter, Roy et Lagrange créaient le Groupe5, quelques décennies plus tard, Ursula Meier, Lionel Baier, Frédéric Mermoud et Jean-Stéphane Bron leur ont emboîté le pas pour sʹunir au sein de Bande à Part. Pourquoi cette association ? Quʹest-ce qui unit ces quatre cinéastes ? Quel regard portent-ils sur le cinéma des uns et des autres ? Autant de questions posées à Ursula Meier dans ce dernier volet de sa Vie à Peu Près.
5/31/202430 minutes, 15 seconds
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Ursula Meier 4/5 - Les Festivals

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". De Locarno - où elle fut récompensée pour son film de fin dʹétudes - à Clermont Ferrand où elle reçut un Prix Spécial du Jury en 1998 pour son court métrage " Des Heures sans Sommeil ", passant par lʹOurs dʹargent à Berlin pour " lʹEnfant dʹen haut " en 2012, sʹy ajoutant encore  les nombreux Quartz du cinéma suisse amassés pour " Home ", " lʹEnfant dʹen Haut " et " La Ligne ", on sʹattarde aujourdʹhui sur ces distinctions en festivals, mais aussi sur le rôle quʹUrsula Meier a pu jouer comme jury ou même présidente dans les rendez-vous mondiaux les plus prestigieux comme Venise ou Cannes.
5/30/202430 minutes, 36 seconds
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Ursula Meier 3/5 -Jeu, set et filme !

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Ursula Meier a su, au fil des ans, tailler, polir et faire briller ce diamant brut Kacey devenu Mottet Klein, un grand acteur. Dernièrement, Elli Spagnolo, à qui lʹon prédit le même avenir, crevait lʹécran dans " La Ligne ". Mais la cinéaste nʹest pas seulement une découvreuse de jeunes talents. Sur son set de tournage, elle se révèle être une directrice dʹacteurs et dʹactrices hors pair. Ce nʹest pas Isabelle Huppert, Olivier Gourmet, Léa Seydoux, Fanny Ardant, Stéphanie Blanchoud, Valéria Bruni-Tedeschi ou India Hair qui vous diront le contraire.
5/29/202430 minutes, 22 seconds
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Ursula Meier 2/5 - Réaliser un film, cʹest…

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Réaliser un film, cʹest être complètement fou selon Ursula Meier. Réaliser un film, cʹest dʹabord lʹécrire, recruter une équipe technique et artistique pour matérialiser une histoire fantasmée sur le papier. Réaliser un film, cʹest être concentré sur chacune des étapes de sa fabrication, du tournage à lʹétalonnage. Réaliser un film, cʹest aussi créer une famille que lʹon a plaisir à retrouver. Agnès Godard sa cheffe opératrice et Antoine Jaccoud son co-scénariste en font partie.
5/28/202430 minutes, 40 seconds
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Ursula Meier 1/5 - Une vocation née à lʹadolescence

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Cʹest après avoir acheté une caméra avec ses économies quʹUrsula Meier attrape le virus du cinéma. Pour notre plus grand plaisir, elle nʹen guérira jamais ! Resté à lʹétat de rush, ce premier film inachevé lui donne le goût de lʹécriture et de la mise en scène. Ursula Meier vient de souffler ses 15 bougies et elle sait déjà ce quʹelle fera de sa vie professionnelle : elle sera cinéaste après un passage par lʹIAD en Belgique, lʹInstitut des Arts de Diffusion.
5/27/202430 minutes, 19 seconds
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Pierre Banderet 5/5 - Le Nord sur un plateau

Dʹorigine vaudoise, 69 ans, le comédien Pierre Banderet vit aujourdʹhui littéralement à cheval sur la frontière franco-suisse. Une localisation qui lui correspond bien. Depuis la fin des années 70, il aura autant joué dans des créations à Paris, Lyon, Marseille quʹà Lausanne et Genève. On le croise au cinéma dans les films de Robert Guédiguian ou côté de Bruno Ganz sous la caméra de Germinal Rouaux. Sur les planches, cela va dʹAntoine Vitez à Oscar Gomez Mata en passant par Matthias Langhoff, Krystian Lupa ou Benno Besson. Un sacré parcourt, mené andante avec assurance et ponctué à domicile de traductions de théâtre espagnol et de musique classique jouée au piano ou au violoncelle. Au cinéma, Pierre Banderet aura souvent été marseillais. Depuis 2017, au théâtre, il est avant tout islandais, danois ou norvégien, interprétant Lars Von Trier ou Henrik Ibsen, vivant une aventure théâtre assez exceptionnelles et surtout joyeuse aux côtés du metteur en scène Oscar Gomez Mata le temps des spectacles " Le Direktør " et " Le Royaume ". Deux critiques acides du monde de lʹentreprise qui collent bien avec lʹesprit de ce comédien peu enclin à rester dans le moule de la routine.
5/24/202430 minutes, 14 seconds
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Pierre Banderet 4/5 - Le temps des maîtres

Dʹorigine vaudoise, 69 ans, le comédien Pierre Banderet vit aujourdʹhui littéralement à cheval sur la frontière franco-suisse. Une localisation qui lui correspond bien. Depuis la fin des années 70, il aura autant joué dans des créations à Paris, Lyon, Marseille quʹà Lausanne et Genève. On le croise au cinéma dans les films de Robert Guédiguian ou côté de Bruno Ganz sous la caméra de Germinal Rouaux. Sur les planches, cela va dʹAntoine Vitez à Oscar Gomez Mata en passant par Matthias Langhoff, Krystian Lupa ou Benno Besson. Un sacré parcourt, mené andante avec assurance et ponctué à domicile de traductions de théâtre espagnol et de musique classique jouée au piano ou au violoncelle. Dans les années 80, le théâtre se déclinait au masculin. Cʹétait le temps des maîtres et des metteurs en scène omnipotents. Pierre Banderet les fréquente. Le jeune comédien grandit à leurs côtés. Il y a dʹabord Antoine Vitez et Jacques Lassalle, puis la paire Matthias Langhoff et Manfred Karge, et enfin Benno Besson et Claude Stratz. Des figures fortes et marquantes.
5/23/202430 minutes, 18 seconds
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Pierre Banderet 3/5 - Les Emigrants, dans la douleur

Dʹorigine vaudoise, 69 ans, le comédien Pierre Banderet vit aujourdʹhui littéralement à cheval sur la frontière franco-suisse. Une localisation qui lui correspond bien. Depuis la fin des années 70, il aura autant joué dans des créations à Paris, Lyon, Marseille quʹà Lausanne et Genève. On le croise au cinéma dans les films de Robert Guédiguian ou côté de Bruno Ganz sous la caméra de Germinal Rouaux. Sur les planches, cela va dʹAntoine Vitez à Oscar Gomez Mata en passant par Matthias Langhoff, Krystian Lupa ou Benno Besson. Un sacré parcourt, mené andante avec assurance et ponctué à domicile de traductions de théâtre espagnol et de musique classique jouée au piano ou au violoncelle. Ce devait être lʹévénement de la Comédie de Genève et le spectacle dʹouverture du Festival dʹAvignon : " Les Emigrants " mis en scène par le Polonais Krystian Lupa dʹaprès des nouvelles de W.G. Sebald. La distribution était largement suisse avec Pierre Banderet dans le rôle de lʹauteur-narrateur. Las, un conflit de travail aigu fait capoter ce projet très ambitieux qui sera finalement sauvé au Théâtre de lʹOdéon à Paris. Comment traverse-t-on une telle tourmente ?
5/22/202430 minutes, 16 seconds
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Pierre Banderet 2/5 - Une famille de cinéma

Dʹorigine vaudoise, 69 ans, le comédien Pierre Banderet vit aujourdʹhui littéralement à cheval sur la frontière franco-suisse. Une localisation qui lui correspond bien. Depuis la fin des années 70, il aura autant joué dans des créations à Paris, Lyon, Marseille quʹà Lausanne et Genève. On le croise au cinéma dans les films de Robert Guédiguian ou côté de Bruno Ganz sous la caméra de Germinal Rouaux. Sur les planches, cela va dʹAntoine Vitez à Oscar Gomez Mata en passant par Matthias Langhoff, Krystian Lupa ou Benno Besson. Un sacré parcourt, mené andante avec assurance et ponctué à domicile de traductions de théâtre espagnol et de musique classique jouée au piano ou au violoncelle. Qui trouvait-on dans la volée 1979 du Conservatoire de Paris aux côtés de Pierre Banderet ? Catherine Frot, Claudia Stavisky et surtout Jean-Pierre Daroussin et Ariane Ascaride, cette dernière étant mariée à un certain Robert Guédiguian. Cʹest la naissance dʹamitiés profondes qui vont se traduire par une fidélité cinématographique et marseillaise de " Kilosa " à " Lady Jane " en passant par " Marius et Jeannette ".
5/21/202430 minutes, 29 seconds
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Pierre Banderet 1/5 - De Mutrux à Paris

Dʹorigine vaudoise, 69 ans, le comédien Pierre Banderet vit aujourdʹhui littéralement à cheval sur la frontière franco-suisse. Une localisation qui lui correspond bien. Depuis la fin des années 70, il aura autant joué dans des créations à Paris, Lyon, Marseille quʹà Lausanne et Genève. On le croise au cinéma dans les films de Robert Guédiguian ou côté de Bruno Ganz sous la caméra de Germinal Rouaux. Sur les planches, cela va dʹAntoine Vitez à Oscar Gomez Mata en passant par Matthias Langhoff, Krystian Lupa ou Benno Besson. Un sacré parcourt, mené andante avec assurance et ponctué à domicile de traductions de théâtre espagnol et de musique classique jouée au piano ou au violoncelle. Une enfance paysanne dans un petit village du Nord vaudois. A priori rien de destine Pierre Banderet au théâtre. Et pourtant : ce garçon né en 1954 présente une appétence pour les études. Des enseignants attentifs lui permettent dʹétudier à Lausanne où les turbulences de Mai 68 le poussent vers la culture et le théâtre
5/20/202430 minutes, 37 seconds
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Valérie 5/5 - Le lieu de la peinture

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Rien ne la retient. Ce qui lʹempêche de créer, cʹest elle-même. Lâcher pour mieux reprendre, maintenir le " work en progress " et aller en peinture, cʹest lʹendroit du monde où elle se sent le mieux. Cʹest là où elle peut prendre tous les risques. Aller très loin dans une technique, puis lʹoublier…Valérie Favre observe cette vie qui devient de plus en plus complexe. En tant quʹartiste "éponge ", il lui faut prendre de la distance pour la relater à sa façon. Travailler encore et encore dans cet atelier qui lʹempêche et la transcende, espérant fermement que lʹart et la culture puissent être des agents actifs pour aider ce monde en bascule.
5/17/202430 minutes, 34 seconds
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Valérie Favre 4/5 - Les robes rouges, Berlin et la finitude

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Si le blanc a été la première couleur explorée par Valérie Favre, le rouge lui portera bonheur. Cʹest, en effet, sa série des robes rouges qui va la propulser sur la scène internationale de lʹart contemporain. En 1996, elle expose à Berlin, une ville où elle sʹinstallera deux ans plus tard. La peinture y est puissante, intéressante, ça la stimule et lʹenjoint à amorcer sa série " Lapine Univers " dont le jeu de mots fera mouche et les choux gras de la presse spécialisée. Elle initie également sa série au long cours dédiée au suicide, peignant plus de 100 façons de se suicider, mais sans avoir recours, cette fois, à la couleur rouge
5/16/202430 minutes, 34 seconds
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Valérie Favre 3/5 - Paris, lʹusine éphémère, la liberté de créer

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Si elle se souvient avec beaucoup dʹémotion de son passage sur le tournage du film " Passion " de Jean-Luc Godard, Valérie Favre se tourne radicalement vers la peinture en cette fin des années 80. Installée dans la cave de lʹUsine Ephémère — une ancienne usine de chimie qui accueille des artistes de tous genres — elle se met à peindre exclusivement avec du blanc, une couleur meilleur marché que les autres. Sa première exposition personnelle à Paris, en 1994, à la Galerie Nathalie Obadia la révèle, le critique dʹart Philippe Dagen la remarque et quelques années plus tard le compositeur John Cage lʹencourage dans sa pratique.
5/15/202430 minutes, 25 seconds
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Valérie Favre 2/5 - De la peinture au théâtre, en passant par Londres

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. A quinze ans, Valérie Favre quitte Neuchâtel pour faire une maturité artistique au Collège Voltaire à Genève. Un an plus tard, elle abandonne sa scolarité et part à Londres tenter sa chance dans une école dʹart. Elle essuie deux refus, mais décide quand même de rester à Londres, apprendre lʹanglais, peindre et exposer. Puis, un retour précipité plus tard, la voici à la Comédie de Genève. En peignant des décors de théâtre, elle se fait repérer par le metteur en scène André Steiger. La suite se déroule sur les planches, un lieu où lʹartiste, toujours en recherche, ne se sent pas à sa place, mais qui, pourtant, la fera monter à Paris. 
5/14/202430 minutes, 37 seconds
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Valérie Faver 1/5 - Le dessin comme refuge

Si la peinture est le lieu où elle se sent le mieux, là où elle peut prendre tous les dangers, Valérie Favre a eu dʹabord plusieurs vies, entre Evilard (BE) et Paris. Une brève vie de comédienne, dʹabord, quasi à lʹinsu de son plein gré qui lʹa fait croiser André Steiger, Hanna Schygulla ou Jean-Luc Godard. A lʹâge de 25 ans, à Paris, elle commence sa vie de plasticienne à lʹUsine Ephémère où son travail est repéré. Sʹensuivent toutes sortes de séries : objets domestiques, robe rouges dépossédées du corps qui les porte, lapines en cuissardes, inventaire des suicides possibles, saltimbanques, créatures imaginaires, fantômes, symboles mystérieux, autoportraits et citations qui entrent dans la cosmogonie de lʹartiste. Installée depuis 1998 à Berlin, où elle enseigne à lʹUniversität der Künste, elle retourne, plus récemment, à ses origines en sʹétablissant à Neuchâtel. En 2024, elle reçoit le prix Meret Oppenheim. Petite, Valérie Favre se rêve en capitaine de bateau. En attendant, elle construit des maisons pour les escargots dans le jardin de sa demeure familiale dʹEvilard, sur les hauteurs de Bienne. Un milieu bourgeois quʹelle juge ennuyeux, et qui a pour effet dʹaiguiser sa curiosité. Elle pose son regard partout, comme si elle constituait déjà ce quʹelle appelle maintenant sa " valise de paysages intérieurs ". Sa première rencontre avec la peinture se fait à lʹAcadémie de Meuron à Neuchâtel. Si lʹécole nʹest pas son dada, même si elle a de très bonnes dispositions en maths, lʹexpression artistique semble déjà au cœur de son existence.
5/13/202430 minutes, 21 seconds
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Lee Maddeford 5/5 - Helvète, accent vaudois américain

Lee Maddeford a vu le jour aux premières gelées de l'automne 1959 à Anchorage en Alaska. Il a 13 ans lorsque sa famille part à Seattle pour suivre son père qui travaille dans l'aviation nationale. Issu d'une grande famille dont il est l'avant-dernier (et second garçon) de sept enfants, il sera le seul à embrasser une carrière artistique et quitter l'Amérique.En Suisse où il est établi depuis plus de quarante ans, la somme des spectacles, disques et compositions impressionne, avec une constante : être au service de la voix. Accompagner donc, arranger aussi, au piano, à la voix (quelle voix !), ou les deux, Lee Maddeford est l'homme de la situation. Rythmicien et pianiste hors pair, il participera à mille et un projets qui rayonneront sur les scènes helvétiques.  Et pour chaque collaboration, il y a chez Lee Maddeford ce petit truc original qui sera sa signature, comme la présence du sousaphone parmi les sons choisis, par exemple. L'intégration est terminée. D'ailleurs Lee Maddeford est suisse depuis quelques lustres. Lorsque le piano ou la composition sommeillent quelques instants, y a-t-il place pour un loisir ? Un jardin secret ? Enseigner la musique est une ressource pour beaucoup de musiciens mais pas tous. Pour Lee Maddeford, enseigner l'entraine vers une impatience comparable à celle qu'il a vécue jeune, sur les bancs d'école... sa route musicale se fera donc différemment. On se quitte avec la musique d'un spectacle que vous avez peut-être vu récemment : " The Story of John OʹHara ", musique signée par Lee Maddeford qui boucle ainsi une ellipse imaginaire partie d'Irlande pour passer par l'Alaska et le canton de Vaud.
5/10/202430 minutes, 27 seconds
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Lee Maddeford 4/5 - Au service des voix

Lee Maddeford a vu le jour aux premières gelées de l'automne 1959 à Anchorage en Alaska. Il a 13 ans lorsque sa famille part à Seattle pour suivre son père qui travaille dans l'aviation nationale. Issu d'une grande famille dont il est l'avant-dernier (et second garçon) de sept enfants, il sera le seul à embrasser une carrière artistique et quitter l'Amérique.En Suisse où il est établi depuis plus de quarante ans, la somme des spectacles, disques et compositions impressionne, avec une constante : être au service de la voix. Accompagner donc, arranger aussi, au piano, à la voix (quelle voix !), ou les deux, Lee Maddeford est l'homme de la situation. Rythmicien et pianiste hors pair, il participera à mille et un projets qui rayonneront sur les scènes helvétiques.  Et pour chaque collaboration, il y a chez Lee Maddeford ce petit truc original qui sera sa signature, comme la présence du sousaphone parmi les sons choisis, par exemple. Des collaborations les plus longues et lumineuses de Lee Maddeford, il en est deux qui sortent du lot et nous rapprochent de deux artistes amoureuses de textes et de musiques dans des contextes très différents : Marie Henchoz et Yvette Théraulaz. Avec Marie Henchoz, il plonge, en 1990, dans lʹaventure " Sautecroche ", fameuse collection de chansons pour enfants qui se décline en une "pellée" de disques et des spectacles qui ont permis aux voix des plus jeunes de participer en "live".Yvette Théraulaz, ensuite, comédienne, chanteuse, à l'humour fin, rapide et mélodique, qui sait que quand le rythme et l'harmonie sont dans les mains sûres de Lee Maddeford, le spectacle sera à la hauteur. Et puis... Joëlle Mauris et Bérengère Mastrangelo et bien d'autres encore chercheront à naviguer sur le tapis volant musical de Lee Maddeford.
5/9/202431 minutes, 1 second
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Lee Maddeford 3/5 - 52 blanches et 36 noires : les pianistes en congrégation

Lee Maddeford a vu le jour aux premières gelées de l'automne 1959 à Anchorage en Alaska. Il a 13 ans lorsque sa famille part à Seattle pour suivre son père qui travaille dans l'aviation nationale. Issu d'une grande famille dont il est l'avant-dernier (et second garçon) de sept enfants, il sera le seul à embrasser une carrière artistique et quitter l'Amérique.En Suisse où il est établi depuis plus de quarante ans, la somme des spectacles, disques et compositions impressionne, avec une constante : être au service de la voix. Accompagner donc, arranger aussi, au piano, à la voix (quelle voix !), ou les deux, Lee Maddeford est l'homme de la situation. Rythmicien et pianiste hors pair, il participera à mille et un projets qui rayonneront sur les scènes helvétiques.  Et pour chaque collaboration, il y a chez Lee Maddeford ce petit truc original qui sera sa signature, comme la présence du sousaphone parmi les sons choisis, par exemple. Le compagnonnage pianistique de Lee Maddeford va passer par Piano Seven, mais aussi par la collaboration entre piano et piano à bretelles avec le groupe Diatonikachromatik de Daniel Perrin, ou encore le formidable et époustouflant duo avec Olivier Rogg. Dès lors, les plus prestigieux pianistes helvétiques intègrent ce nouveau-venu à l'accent inimitable et à la rigueur rythmique impeccable. Le théâtre Suisse romand va aussi comprendre rapidement que le compositeur Lee Maddeford est redoutablement efficace pour les musiques de scène. Enfin, la voix de Lee Maddeford lui servira à donner vie sur scène à deux stars de son cœur : Randy Newman et Tom Waits.
5/8/202430 minutes, 59 seconds
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Lee Maddeford 2/5 - Transatlantique helvétique

Lee Maddeford a vu le jour aux premières gelées de l'automne 1959 à Anchorage en Alaska. Il a 13 ans lorsque sa famille part à Seattle pour suivre son père qui travaille dans l'aviation nationale. Issu d'une grande famille dont il est l'avant-dernier (et second garçon) de sept enfants, il sera le seul à embrasser une carrière artistique et quitter l'Amérique.En Suisse où il est établi depuis plus de quarante ans, la somme des spectacles, disques et compositions impressionne, avec une constante : être au service de la voix. Accompagner donc, arranger aussi, au piano, à la voix (quelle voix !), ou les deux, Lee Maddeford est l'homme de la situation. Rythmicien et pianiste hors pair, il participera à mille et un projets qui rayonneront sur les scènes helvétiques.  Et pour chaque collaboration, il y a chez Lee Maddeford ce petit truc original qui sera sa signature, comme la présence du sousaphone parmi les sons choisis, par exemple. Avec des études de piano classique à la clef, dans les champs jazz, au Cornish College of the Arts, Art Lande sera le professeur le plus décisif : esprit de liberté et d'improvisation, maitrise du temps et du rythme. Constatant le manque dʹenthousiasme de son jeune élève pour les études, Art Lande encourage Lee Maddeford à voyager, sʹimprégner du monde avant dʹéventuellement retourner sur les bancs de lʹuniversité. Suivant les conseils de son prof, Lee Maddeford débarque en 1981, en Suisse romande. Rapidement, il rencontre des musiciens qui partagent ses goûts et qui comprennent et apprécient les compétences de ce pianiste et compositeur venu de ce gigantesque coin de pays, tout en haut à gauche sur les mappemondes.Il ne manquait plus que son cœur bascule vers Adrien Rachieru - lui aussi déraciné en Suisse, mais de Roumanie - et leur destin helvétique était ficelé. Les collaborations théâtrales, Adrien pour les textes et Lee pour les musiques, témoignent du succès de leurs travaux communs et de leur formidable absorption de la langue française.
5/7/202430 minutes, 33 seconds
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Lee Maddeford 1/5 - Anchorage - Seattle, de l'enfance à l'adolescence

Lee Maddeford a vu le jour aux premières gelées de l'automne 1959 à Anchorage en Alaska. Il a 13 ans lorsque sa famille part à Seattle pour suivre son père qui travaille dans l'aviation nationale. Issu d'une grande famille dont il est l'avant-dernier (et second garçon) de sept enfants, il sera le seul à embrasser une carrière artistique et quitter l'Amérique.En Suisse où il est établi depuis plus de quarante ans, la somme des spectacles, disques et compositions impressionne, avec une constante : être au service de la voix. Accompagner donc, arranger aussi, au piano, à la voix (quelle voix !), ou les deux, Lee Maddeford est l'homme de la situation. Rythmicien et pianiste hors pair, il participera à mille et un projets qui rayonneront sur les scènes helvétiques.  Et pour chaque collaboration, il y a chez Lee Maddeford ce petit truc original qui sera sa signature, comme la présence du sousaphone parmi les sons choisis, par exemple. Aujourd'hui, début 2024 à Lausanne, Lee Maddeford cultive le projet "Radio Garage" avec des musiciens et musiciennes de toutes provenances, afin de nouer un projet qui rassemble, pour le meilleur de chacune et chacun. Si on commence à Anchorage, de retour au début des 60' dans une région du monde où à -40° on ne va plus à l'école - chouette ! -, entre l'école et la maison, il y a la possibilité de découvrir le monde, un monde également catholique par la confession de ses parents. Le prêtre de la paroisse sera dʹailleurs le premier chanteur "live" à la maison des Maddeford à impressionner le jeune Lee. Jusqu'au jour où la famille part pour Seattle afin de suivre le père vers son nouveau job. Dans cette grande ville, avec une scène jazz plus riche, les rencontres importantes vont s'enchainer.
5/6/202430 minutes, 27 seconds
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Sarah Marcuse 5/5 - La quête du happy end

Le besoin de trouver la paix. De vivre au quotidien la gaité et lʹinsouciance quʹelle ne trouve vraiment que sur scène. Au demeurant, la scène et la famille ne sont dʹailleurs pas pour elle des mondes séparés. Elle vit la troupe comme une famille. Met sa maternité au centre dʹun spectacle. Met son fils en scène, et sa fille devient lʹillustratrice dʹune histoire quʹelle écrit pour surmonter la douleur de la séparation dʹavec son père. Elles y inventent une possible issue heureuse. Un geste emblématique de son aspiration la plus profonde dans la vraie vie comme sur scène : trouver le happy end.
5/3/202430 minutes, 20 seconds
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Sarah Marcuse 4/5 - Luna Park ou la Peur en boîte

En quête dʹun théâtre gai, joyeux et truculent (à contrepied dʹune bonne part de la production de pièces contemporaines, à lʹen croire), Sarah Marcuse, dʹabord comédienne, écrit de plus en plus ses propres spectacles Au cœur de cet épisode, une pièce de sa plume, Luna Park, écrite avec son premier bébé au sein. Elle la met en scène en 2006. Une histoire de forains qui inventent un manège extraordinaire. Celles et ceux qui le prennent sont débarrassés de leurs peurs, lesquelles se retrouvent enfermées dans une boîte de conserve. " Je nʹai jamais cherché quʹune chose : ne plus avoir peur. "…
5/2/202430 minutes, 56 seconds
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Sarah Marcuse 3/5 - La piste ou les planches

Lʹécole Steiner dans lʹOise (ou elle découvre le théâtre), puis le collège Voltaire à Genève. Une enfant dʹabord discrète. Puis meneuse. Mais toujours docile. Bonne élève. Une adolescente jamais rebelle. Grande lectrice. Une année dʹétudes de lettres (notamment pour renouer avec le chinois), puis une année dʹécole de cirque (très sélective), chez Dimitri. Elle y domestique son corps en acrobate – ce corps que la tête a appris à plier à sa volonté. Enfin la formation théâtrale dans lʹEcole Serge Martin – quʹelle adore. Et encore la télévision : des émissions pour enfants et adolescents. Lʹenfance, toujours.
5/1/202430 minutes, 23 seconds
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Sarah Marcuse 2/5 - Le viol et lʹorgasme

A 7 ans, Sarah Marcuse subit le viol incestueux. " Jʹai vécu lʹorgasme, et du coup, le corps en a redemandé : et ça, ça a été insupportable. " Un éclatement, une dissociation. " La tête qui disait non, le corps qui disait oui. " Source dʹune dissociation, dʹun éclatement. Depuis quelques années, elle traite de manière approfondie et impressionnante cette histoire, à travers un seul en scène, mais plus largement à travers tout un projet : conférences, ateliers… Cʹest le Holyshit Project, à Genève au printemps 2024. Un projet aux dimensions artistiques, sociales, politiques.
4/30/202430 minutes, 21 seconds
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Sarah Marcuse 1/5 - Cosmopolite ou apatride

Comédienne, acrobate, autrice, metteuse en scène, Sarah Marcuse vit dans un merveilleux coin de nature au large de Genève. Entre sa basse-cour et son potager. Artiste bohème ? Ou bohémienne, relève-t-elle : apatride jusquʹà 12 ans, née à Taiwan – son grand père était sinologue ; sa mère : indonésienne et hollandaise (cʹest lʹhistoire des colonies) avec une composante juive - et son grand père musulman avait aussi des origines …. soudanaises ? Elle ne sait plus… Elle porte peut-être trop de choses en elle, et remarque de nombreux trous de mémoire depuis quʹelle explore activement les douleurs venues de lʹenfance.
4/29/202430 minutes, 51 seconds
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Denis Maillefer 5/5 - Relancer la Comédie de Genève

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Il sʹagissait de transformer ce vieux théâtre empli de fantômes et à la réputation ensablée en une formidable salle de spectacles et un lieu de production à lʹéchelle européenne. Natacha Koutchoumov et Denis Maillefer reprennent la Comédie de Genève en 2017. Très vite le tandem NKDM emporte lʹadhésion en dépit des retards de chantier du nouveau vaisseau prévu aux Eaux-Vives et la crise du covid. En 2023, cʹest la crise avec la fin de la co-direction et lʹannulation dʹun spectacle phare, " Les Emigrants " mis en scène par le Polonais Krystian Lupa.
4/26/202430 minutes, 30 seconds
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Denis Maillefer 4/5 - Le sport est une épopée

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Le sport est sa passion la plus ancienne. Actif, Denis Maillefer arpente les routes des tours cyclistes et les chemins de montagne. Dans son salon, le metteur en scène trépigne devant les matches de foot, les parties de tennis et les classiques du vélo. A son héros Roger Federer, il a dédié un spectacle co-écrit avec son complice et fan lui aussi Bastien Semenzato. Le titre résume tout : " In love with Federer ". Dans les journaux, il chronique lʹeffort, lʹexploit, lʹépopée. Car le sport aussi est un spectacle.
4/25/202430 minutes, 22 seconds
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Denis Maillefer 3/5 - Garder la flamme du théâtre

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Comment durer au théâtre ? Garder la flamme au bout de 37 ans de créations ? Continuer à susciter la curiosité du public avec un théâtre qui cherche le sens et également une certaine harmonie plastique entre scénographie et musiques. Et comment passer sur scène des textes dʹici, quʹils soient signés Ramuz (" Passage du Poète ", 1991, " La Beauté sur la Terre ",1992, " Toi partout ", 2010) ou Jaccoud (" Je suis le mari de Lolo ", 2001 " On liquide ", 2004,), se lancer dans une aventure folle (" La Supplication " de Svetlana Alexievitch, 2001) et revenir encore et toujours à " La Cerisaie " de Tchekhov, comme une balise.
4/24/202430 minutes, 23 seconds
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Denis Maillefer 2/5 - Une écriture au je

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Denis Maillefer imagine parfois un théâtre aux frontières du documentaire et de lʹauto-fiction. Deux exemples récents : " Marla, portrait dʹune femme joyeuse " (2016) et " Mourir, dormir, rêver peut-être " (2017). Le premier abordait la vie dʹune travailleuse du sexe et le second la profession dʹemployer des pompes funèbres. Dans ces deux cas, interview et enquêtes précèdent un travail de réécriture personnelle dans le respect du sujet.
4/23/202424 minutes, 44 seconds
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Denis Maillefer 1/5 - Du parcours Vita à la Dolce Vita

Présent sur les scènes romandes et françaises depuis 1987, le metteur en scène vaudois Denis Maillefer a porté sur scène des textes forts, de Ramuz à Antoine Jaccoud, de Svetlana Alexievitch à Jon Fosse en passant par Pascal Rambert et Tchekhov dont il vénère la Cerisaie. On lui doit aussi une écriture personnelle sur des sujets allant des Pompes funèbres aux travailleuses du sexe, de même que des chroniques de presse et deux spectacles consacrés au sport dont une ode à son héros tennistique Roger Federer. Denis Maillefer a également co-dirigé deux théâtres romands : les Halles à Sierre et la Comédie de Genève, une aventure terminée en 2023. Une naissance à la campagne. On y pratiquait le sport plutôt que la course aux spectacles. En se rapprochant de Lausanne, Denis Maillefer découvre le théâtre avec les représentations scolaires et la troupe de son gymnase. Un petit tour au conservatoire, mais son intérêt se focalise déjà sur la mise en scène et un art de la débrouille en phase avec la culture alternative des années 80. " Fool for love ", sa première pièce en 1987 se joue dans un club de rock désormais mythique, la Dolce Vita.
4/22/202430 minutes, 33 seconds
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Sara Oswald 5/5 - Une vie de musicienne indépendante

Après une formation en musique classique, la violoncelliste et compositrice Sara Oswald a rapidement choisi de suivre un parcours original et atypique, en développant une musique aux influences diverses.  Grâce à ses nombreuses collaborations avec des artistes aux univers très variés (The Young Gods, Pascal Auberson, Emile Zoe, Sophie Hunger, Antoine Jaccoud), elle est, aujourdʹhui, une actrice incontournable des scènes romandes. Elle consacre également beaucoup de temps à ses projets solo, dans lesquels sʹexpriment son style musical et son amour pour la montagne. Être une musicienne indépendante en Suisse, cʹest devoir être active sur de nombreux fronts, du booking à la comptabilité, de la gestion de projet à la production dʹalbum. Quand on est musicien.ne indépendant.e, lʹartistique occupe une part congrue de lʹemploi du temps ; une part qui est également, trop souvent, encore, mal rémunérée, plongeant lʹinterprète dans une précarité insoupçonnée par le grand public. Dans ce dernier épisode, Sara Oswald raconte les difficultés auxquelles elle a été confrontée, comme de nombreux autres artistes, pendant la période de pandémie. Elle évoque également son identité dʹartiste féminine, un aspect quʹelle met de plus en plus en avant dans ses choix de production.
4/19/202430 minutes, 33 seconds
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Sara Oswald 4/5 - La Montagne

Après une formation en musique classique, la violoncelliste et compositrice Sara Oswald a rapidement choisi de suivre un parcours original et atypique, en développant une musique aux influences diverses.  Grâce à ses nombreuses collaborations avec des artistes aux univers très variés (The Young Gods, Pascal Auberson, Emile Zoe, Sophie Hunger, Antoine Jaccoud), elle est, aujourdʹhui, une actrice incontournable des scènes romandes. Elle consacre également beaucoup de temps à ses projets solo, dans lesquels sʹexpriment son style musical et son amour pour la montagne Voilà plusieurs années que la montagne a pris une place importante dans la vie de Sara Oswald ainsi que dans ses productions artistiques. Nombreux sont ses projets qui font référence de près ou de loin à la montagne et à la nature.  Elle évoque sa passion pour les longues randonnées de plusieurs jours quʹelle effectue chaque année, sources dʹune solitude recherchée et inspirante. 
4/18/202430 minutes, 41 seconds
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Sara Oswald 3/5 - Collaborations

Après une formation en musique classique, la violoncelliste et compositrice Sara Oswald a rapidement choisi de suivre un parcours original et atypique, en développant une musique aux influences diverses.  Grâce à ses nombreuses collaborations avec des artistes aux univers très variés (The Young Gods, Pascal Auberson, Emile Zoe, Sophie Hunger, Antoine Jaccoud), elle est, aujourdʹhui, une actrice incontournable des scènes romandes. Elle consacre également beaucoup de temps à ses projets solo, dans lesquels sʹexpriment son style musical et son amour pour la montagne. De la scène aux enregistrements, en passant par la composition de musiques de films, de théâtre ou encore de lectures musicales, Sara Oswald collabore très régulièrement avec des artistes dʹhorizons différents. Elle ainsi travaillé avec Sophie Hunger, Pascal Auberson, Yvette Théraulaz, Antoine Jaccoud, Stéphane Goel, Emilie Zoe et bien dʹautres. Elle revient, aujourdʹhui, sur quelques-unes de ses nombreuses collaborations qui enrichissent sa vie artistique.
4/17/202430 minutes, 19 seconds
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Sara Oswald 2/5 - Formation

Après une formation en musique classique, la violoncelliste et compositrice Sara Oswald a rapidement choisi de suivre un parcours original et atypique, en développant une musique aux influences diverses.  Grâce à ses nombreuses collaborations avec des artistes aux univers très variés (The Young Gods, Pascal Auberson, Emile Zoe, Sophie Hunger, Antoine Jaccoud), elle est, aujourdʹhui, une actrice incontournable des scènes romandes. Elle consacre également beaucoup de temps à ses projets solo, dans lesquels sʹexpriment son style musical et son amour pour la montagne. Après une enfance passée dans la campagne fribourgeoise, Sara Oswald entame une formation de violoncelliste professionnelle au Conservatoire de Lausanne. Se sentant un peu à lʹétroit dans le monde de la musique classique, elle décide de suivre son propre chemin en développant un style musical personnel aux influences diverses. Elle évoque ses années de formation et ses débuts dans le monde musical professionnel, avec, entre autres, Barbouze de chez Fior, un quatuor à cordes formé de quatre musiciennes, qui sʹest spécialisé dans de multiples collaborations (The Young Gods, Pascal Auberson, Raphelson, Christophe Calpini, etc.) et des compositions personnelles.
4/16/202430 minutes, 11 seconds
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Sara Oswald 1/5 - Bivouac

Après une formation en musique classique, la violoncelliste et compositrice Sara Oswald a rapidement choisi de suivre un parcours original et atypique, en développant une musique aux influences diverses.  Grâce à ses nombreuses collaborations avec des artistes aux univers très variés (The Young Gods, Pascal Auberson, Emile Zoe, Sophie Hunger, Antoine Jaccoud), elle est, aujourdʹhui, une actrice incontournable des scènes romandes. Elle consacre également beaucoup de temps à ses projets solo, dans lesquels sʹexpriment son style musical et son amour pour la montagne. Parmi ses nombreux concerts, spectacles et musiques de film, Sara Oswald sʹest lancée dans un premier projet dʹécriture dans lequel elle évoque son lien à la montagne. La montagne, qui est au centre de sa vie, est également au cœur de son premier spectacle solo " Bivouac ", créé en 2022, dans lequel se mêlent violoncelle, chant, piano et " Field Recording ".
4/15/202430 minutes, 19 seconds
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Albertine 5/5 - Escapades intérieures

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Dans ses dessins et peintures, Albertine accorde une attention particulière aux postures, aux corps, et plus particulièrement aux corps des femmes. Si dans ses livres, les corps des femmes se déploient, dans mille et une formes, ses peintures, elles, révèlent des corps plus standard évoluant dans de vastes espaces. Assises ou couchées dans des canapés disposés dans des intérieurs colorés sʹouvrant sur lʹextérieur, les femmes de la série " Paysages intérieurs " (exposées en 2023 à la Galerie Ligne 13) invitent à la contemplation. Une épure et une douce mélancolie qui résonnent aussi dans lʹun de ses derniers ouvrages, " Le Livre Bleu ", un vibrant hommage à ce moment privilégié de la lecture du soir entre parents et enfants.
4/12/202430 minutes, 35 seconds
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Albertine 4/5 - Le livre comme espace de jeu

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Albertine le rappelle souvent : " le livre est un espace de jeu absolument dingue parce que on peut tout faire. " Au gré des ouvrages publiés par La Joie de lire, maison dʹédition genevoise spécialisée dans la littérature jeunesse, Albertine et Germano convoquent aussi bien une vache rousse voyageuse quʹun joyeux hôtel à Rimini, en passant par des robes débordantes, des gratte-ciels délirants, et une exploration des sentiers imaginaires ouverts par la lecture. Pour Albertine, chaque ouvrage appelle une technique particulière, crayon, peinture, collages et photos, parfois, " bricolos ".
4/11/202430 minutes, 32 seconds
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Albertine 3/5 - " Ca boum boum Albertine "

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. 1993, au cours dʹune soirée festive au Rhino, squat mythique genevois, Albertine croise une connaissance accompagnée dʹun ami qui se prénomme Germano. Au cours des présentations Germano lui demande : " ça boum boum Albertine " ? Et les voilà embarqués dans une histoire dʹamour et de livres qui se poursuit à ce jour.  Germano écrit, Albertine dessine ; mots et dessins sʹentrelacent, dialoguent, tout en conservant leur indépendance.
4/10/202430 minutes, 33 seconds
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Albertine 2/5 - Et la couleur fut…

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Après avoir terminé la scolarité obligatoire, Albertine intègre, à Genève, lʹécole des Arts décoratifs. Après les années grises passées au Cycle dʹorientation, la-voilà enfin dans son élément, entourée dʹune joyeuse bande dʹamis débordants de créativité. Durant ces années dʹapprentissage qui se poursuivent aux Beaux-Arts, elle apprend à sʹexprimer, découvre émerveillée les mille et une couleurs de la sérigraphie et continue à dessiner des personnages inspirés de ses observations des scènes quotidiennes de la vie.
4/9/202430 minutes, 25 seconds
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Albertine 1/5 - Une enfance en robe de princesse

Des corps de femmes, des costumes éclatants, des personnages. Dans ses dessins et peintures, Albertine croque les corps, les postures, les expressions des humains dans leur quotidien. Au crayon, à la plume ou au pinceau, elle transforme les petits détails de la vie de tous les jours en histoires fabuleuses, extravagantes ou touchantes. Avec son mari, Germano Zullo, elle publie une cinquantaine dʹouvrages jeunesse aux Editions La Joie de lire, sans oublier une délicieuse série de petits livres érotiques, aussi poétiques que déjantés aux Editions Humus. Née en 1967 à Dardagny (Genève), Albertine grandit dans une bulle de joie et de créativité. Dans la maison familiale, ouverte aux quatre vents, un musée du jouet voisine avec un petit théâtre qui accueillie des artistes de passage. Avec ses amis, Albertine joue, invente des histoires, dessine et se déguise, se rendant à lʹécole en robe de princesse. A onze ans, cette bulle de joie éclate avec le divorce de ses parents. Lʹadolescence se pointe et avec elle un poids qui prend la forme dʹun établissement scolaire étouffant dans la zone industrielle genevoise.
4/8/202430 minutes, 28 seconds
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Christine Sefolosha 5/5 - Sur une île

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. Créer, cʹest sʹappuyer sur un mouvement intérieur, sur le fil de lʹintuition : cʹest une île au milieu de nulle part. Parmi les expositions récentes présentées en Suisse, il y a celle de 2019 au Château de Chillon où Christine Sefolosha présente, entre autres, dʹimmenses monotypes. Lʹoccasion pour elle de rendre hommage à lʹimprimeur dʹart Raymond Meyer, spécialiste de lʹestampe monumentale qui a mis la gravure et lʹestampe au même niveau que le dessin ou la peinture et qui accompagne lʹartiste dans la réalisation de ses désirs créatifs.
3/29/202430 minutes, 48 seconds
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Christine Sefolosha 4/5 - Retour en Suisse, enseigner et exposer, ici et ailleurs

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. De retour en Suisse avec deux (et bientôt trois) enfants, lʹartiste ouvre une petite école dʹart sur les quais de la gare de Montreux ; en 1988 elle expose pour première fois dans une galerie de Vevey. A partir de ce moment, cʹest le début de son ancrage dans le milieu artistique et dʹune carrière qui lʹemmène à Paris, Chicago, New-York. Elle souligne lʹimportance de plusieurs femmes cruciales pour son parcours, parmi elles : Geneviève Roulin, alors conservatrice à la Collection de lʹart brut qui lʹencourage et lui ouvre les portes de Paris et à Paris, la galeriste Céres Franco qui la présente à lʹinternational.
3/28/202430 minutes, 12 seconds
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Christine Sefolosha 3/5 - Le rideau sʹouvre et tout ce qui va avec

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. La découverte à Johannesburg du Market theatre, le théâtre de la lutte contre lʹapartheid où des artistes africains performent et sʹengagent dans toutes sortes formes dʹart, permet à Christine Sefolosha de se connecter à des valeurs communes et de ressentir une nécessité, une urgence à créer. Elle se sépare de son mari, déménage dans un quartier pauvre de la ville et rencontre le musicien Pat Sefolosha ; union risquée dans un pays scindé par lʹapartheid. Alors quʹelle tombe enceinte, il lui faut songer à rentrer en Suisse.
3/27/202430 minutes, 49 seconds
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Christine Sefolosha 2/5 - Entre deux mondes

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. La concernant, Christine Sefolosha aime bien lʹexpression " Go between " : celui ou celle qui réunit différents mondes, états. Adolescente, elle continue à dessiner surtout des chevaux ; devenue en effet une cavalière de haut niveau. Si on lʹencourage à faire les Beaux-Arts, cʹest par le cheval que sa vie bascule vers un départ en Afrique du Sud. Elle a à peine 20 ans, elle est mariée et mère dʹun petit garçon. Elle nʹimagine pas encore combien cette nouvelle vie plongée dans les injustices de lʹapartheid va entrer en collision avec ses valeurs.
3/26/202430 minutes, 29 seconds
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Christine Sefolosha 1/5 - Un jardin à soi

Christine Sefolosha est née en 1955 à la Tour-de-Peilz en Suisse. Elle expose en Suisse, en France et aux Etats-Unis. Depuis enfant, elle dessine et fait remonter à la surface du papier japon – ou tout autre support – son univers intérieur. Peuplées de chimères, de fantômes, de paysages où lʹorganique et lʹanimal sʹentremêlent, ces œuvres nous embarquent dans un voyage où affleurent les liens avec lʹinconscient collectif, la métamorphose et lʹalchimie. Sa vie en Afrique du Sud, où elle réside sept ans entre 1975 et 1983, alors que lʹapartheid sévit, imprègne son œuvre dʹéchos africains. De retour en Suisse, elle développe une pratique entre peinture, gravure et dessin, nʹhésitant pas à sʹattaquer aux grands formats en monotype. Si le doute est un des moteurs de lʹartiste, qui se définit comme une " Go Between " – une intermédiaire entre plusieurs mondes –, la prise de risque, la ténacité et la richesse qui se déploient à travers ses territoires imaginaires sont les signes distinctifs de son travail. Lʹenfance solitaire de Christine Sefolosha se déroule à la Tour-de-Peilz (VD). Si sa mère est à la maison, cʹest une nounou italienne qui sʹoccupe dʹelle. Une ambiance parfois lourde, dit-elle sans amertume. Pour sʹévader, son lieu de prédilection et de rêverie est le jardin de la maison. Lʹexploration est au cœur de cette période, celle dʹunivers sensibles et pas forcément visibles, celle des textures et des couleurs quʹoffre ce jardin clos et celle du dessin pour lequel elle est encouragée par ses parents. Une enfance qui contient déjà les ingrédients de son œuvre future.
3/25/202430 minutes, 23 seconds
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Michel Voïta 5/5 - Les livres

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Puisquʹil travaille sur scénario ou apprend sa pièce de théâtre, l'acteur est forcément un lecteur chevronné. Michel Voïta double ses lectures professionnelles dʹune passion certaine pour nombre d'auteurs qu'il donnera plus tard sur scène : Proust, Camus, Sarraute, Jim Harrison ou le poète Jaccotet figurent parmi son panthéon.
3/22/202430 minutes, 23 seconds
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Michel Voïta 4/5 - La Télévision, les séries

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Quiconque a été formé au théâtre dans les années 70 ne peut que regarder avec dédain la télévision et parfois même le cinéma. Pourtant, Michel Voïta va aller voir de plus près de quoi il retourne et faire son nid dans les séries, avec succès. R.I.S série policière de TF1, Baron Noir pour Canal+ dans laquelle il interprète un président de la République Française ou encore Sacha, de Léa Fazer ont installé sa notoriété avec des épisodes dont les scores dʹaudience dépassent fréquemment le 5 millions de téléspectateurs en France. Cʹest également la découverte de la virtuosité quʹexige le tournage dʹune série, et un apprentissage dʹune nouvelle manière de faire son métier.
3/21/202430 minutes, 14 seconds
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Michel Voïta 3/5 - Les débuts au cinéma

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Un tout premier rôle au cinéma dans " Alexandre " (1983), le premier film que réalise le veveysan Jean-François Amiguet, et voici que s'ouvre la porte du 7e art. Michel Voïta ne va pas délaisser le théâtre pour autant puisque, après avoir tourné avec Daniel Schmid (Jenatsch, 1987) il refusera des propositions de films, quatre coup sur coup, il préférera sʹen tenir à la parole donnée et retrouver André Steiger à la Comédie de Genève à qui il avait promis de jouer le rôle dʹOswald dans Les Revenants dʹIbsen. Un milieu du cinéma qui nʹest pas épargné par la violence, et depuis longtemps.
3/20/202430 minutes, 24 seconds
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Michel Voïta 2/5 - Le Théâtre National de Strasbourg

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Alors qu'il travaille comme régisseur lors de la fête des vignerons de 1977, Michel Voïta vit les deux moments fondateurs de sa vie future : il rencontre sa femme, Laurence, le 1er août, et il est admis au TNS, le théâtre National de Strasbourg, considéré comme la meilleure école de l'époque. À Strasbourg, il intègre le groupe 18 du TNS, aux côtés d'un autre suisse : Jean-Quentin Châtelain. Trois années d'apprentissage et d'expérimentation au sein d'une troupe et dʹun milieu dont l'engagement politique violent à l'extrême gauche de lʹépoque désoriente quelque peu notre pacifique helvète.
3/19/202430 minutes, 32 seconds
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Michel Voïta 1/5 - Cully 1977, lʹenfant du lac et des vignes

Au théâtre, au cinéma, à la télévision, sur la scène de la fête des vignerons, cela fait plus de 40 ans que le comédien vaudois explore toutes les facettes de son métier. Formé au TNS de Strasbourg, après un apprentissage de vigneron, sa palette de jeu lui permettra dʹinterpréter des rôles extrêmement divers. Au théâtre, dans un premier temps, mis en scène par André Steiger. Puis au cinéma, dirigé par Jean-François Amiguet et enfin à la télévision qui il lui apportera une forte notoriété. Depuis quelques années, Michel Voïta qui est un grand lecteur, donne à entendre des textes de Proust, Camus, ou encore Nathalie Sarraute dont il avait joué la pièce " Pour un oui pour un non " en Avignon en 1986. Lié à sa terre, au lac, attaché au travail manuel, lʹenfant de Cully dit souvent " Je suis un bouseux !" encore ébaubi aujourdʹhui de la chance quʹil a eue et dʹune bienveillance dont il a bénéficié tout au long de sa fructueuse carrière. Le fils des pharmaciens de Cully vit une enfance lacustre et tourmentée. Il se confie au lac, grandit entre un père affligé de maladies chroniques, une mère qui travaille pour trois et un grand-père psychiatre aux origines ukrainiennes, dont la présence froide laisse des traces dans son entourage. A 15 ans, Michel Voïta se rebelle contre cette ambiance mortifère. Ses résultats scolaires sont en chute libre, il se lance alors dans un apprentissage de vigneron tout en participant aux petites pièces de théâtre local avec les camarades de son âge. Sa rencontre avec le dramaturge Bernard André, puis sa participation à la fête des vignerons de 1977 seront décisifs dans le choix de sa vie future.
3/18/202430 minutes, 16 seconds
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Alain Tissot 5/5 - Quand Moutier prévaut

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. À la croisée des chemins de fer qui relient rapidement avec la plaine et le Nord, mais avec assez de montagne autour pour en faire un havre de vie et de création, Moutier et Alain Tissot sont restés liés.Moutier, quant à elle, vivra les remous bernois et jurassiens que le jeune Tissot résoudra par la musique, par la culture, comme il se doit. "La culture ne peut pas avoir de frontières, c'est pas possible !". Toute une vie de culture et de famille à Moutier, dans une maison de famille qui date des périodes industrielles et qu'il n'a jamais quittée, en rayonnant partout au-delà des montagnes une musique qui lui ressemble, ou plutôt qui ressemble à son génie de l'architecture ET de l'amitié, tout en respectant l'instant présent.Le présent, ce sont aussi les enfants qui prolongent la vie, rythmée par le talent, encore une fois.
3/1/202430 minutes, 21 seconds
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Alain Tissot 4/5 - Composer, enseigner, maçonnerie de base

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. Compositeur, compositrice : celui ou celle qui agence les sons de son esprit et laisse surgir l'inattendu. Pour Alain Tissot, la quantité de musique pratiquée, tous styles confondus, lui permet d'envisager toutes les architectures sonores. Il suffit de mettre la main à la pâte sans douter de soi, mais en se questionnant. Et les mandats se sont enchainés, avec succès. Comment ne pas transmettre aux plus jeunes la nature de son moteur de vie ? Susciter à son tour, comme on a reçu à ses débuts ? Contempler l'éveil de la musique dans l'esprit humain est une gageure qui mérite que l'on soigne la qualité de la pédagogie et de la didactique. Dont acte pour Alain Tissot qui a édité moult méthodes et transcriptions, allez consulter www.alaintissot.ch
2/29/202430 minutes, 15 seconds
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Alain Tissot 3/5 - Fondations et compagnonnage

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. Le compagnonnage et l'amitié donneront vie à des groupes importants qui ont marqué la musique de jazz et de fusion. Tout se joue par cette chose subtile difficile à expliquer qui connecte les musiciens à une pensée commune partagée dans l'instant, et une énergie inépuisable pour assurer la qualité de ces instants."Nous, avec la musique, on est là pour colorer le quotidien des gens". Dixit Alain Tissot, qui prendra le temps d'être le père de famille qu'il a envie d'être, en modulant son temps de tournée et de studio.Parmi les compagnons de route, il en est un qui vient de quitter ce monde : Marcel Papaux. Complicité rare et improvisation libre : la lumière à tous les étages pour deux batteurs qui font tourner la planète. Liberté et batteries. Un joyau qui complète les groupes InsideOut et UniTrio.
2/28/202430 minutes, 43 seconds
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Alain Tissot 2/5 - Chocs et résolutions, classique et jazz

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. Lorsque le jeune Alain Tissot se retrouve avec des potes à découvrir son propre talent, il perçoit rapidement l'ampleur de son pouvoir sur la musique et la nature de leur relation.Mais parfois, la vie impose. Le talent, certes, mais aussi le fait que l'on doit lui consacrer sa vie. Et elle peut choisir des détours brusques : un grave accident de ski par exemple. A 18 ans, Alain Tissot va frôler la tétraplégie au point que, une fois au-delà de l'épreuve longue et pénible, les choix se transforment en certitude : la musique, assurément, mais selon son chemin.Il faut donner forme à cela. Le Conservatoire de La Chaux-de-Fonds et son professeur de percussion Jacques Dietisheim apporteront lumière, savoir et philosophie.
2/27/202430 minutes, 10 seconds
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Alain Tissot 1/5 - Premiers pas rythmés

Alain Tissot opère avec ces outils précieux que sont convictions et questionnement. Du classique au jazz, le rythme sous-tend la vie, il faut donc lui donner vie en retour : jouer, produire, composer, arranger, enseigner, créer et travailler sans relâche, puisque la vocation a imposé son rythme.Musicien, percussionniste, batteur, père de famille, il est né en 1963 et a grandi à Moutier. Il a fait ses études de percussion classique au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et approfondi ses connaissances en improvisation et en jazz avec quelques maîtres bien choisis. Les orchestres symphoniques ou de jazz avec lesquels il a collaboré nous sont témoins de sa maitrise.A soixante balais et quelques, la somme accomplie est impressionnante. Les disques, les tournées, les méthodes d'enseignement à la didactique efficace, les oeuvres harmonisées à l'architecture, la danse ou le théâtre ont laissé des souvenirs forts et nombreux.Chaque jour, tôt, dans le précieux local de production et de répétition, l'ordinateur sur le bureau est allumé et l'écran montre la partition de l'oeuvre qui est en route, ce qui n'empêche évidemment pas Alain Tissot de quitter sa chaise pour travailler ses instruments entre deux sessions d'écriture, ou aller faire un tour à vélo pour prendre de la hauteur sur les choses et ressourcer le corps comme l'esprit. Aujourd'hui, début 2024, Alain Tissot nous raconte la musique juste terminée d'une chanteuse pour laquelle il assure aussi la production. Puis, nous visitons le dernier étage sous les combles de cette ancienne usine de Moutier qui est devenu un lieu de travail qui voit se créer, se travailler et s'enseigner une somme de musique considérable.Alain Tissot est né dans une famille dont le père aux talents multiples - harmonica et peinture artistique - a fait des choix parfois drastiques afin que sa famille puisse continuer à voguer, avant de revenir à ce qui était une vraie passion : la peinture. L'exemple à suivre : ne pas résister à une passion. Une mère qui a pris soin d'Alain et de son petit frère comme de la maison familiale, autre force précieuse dans cette famille où l'art se manifeste avec force. Pour le gamin des années 60' et 70', le sport et la forêt apportent leur lot d'énergie vitale, avant que les grands compositeurs classiques ne s'installent...
2/26/202430 minutes, 47 seconds
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Robert Bouvier 5/5 - Jouer et faire jouer

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Il y a des rôles qui marquent (Lorenzaccio, Saint-François dʹAssise, le Poisson Combattant), des mises en scène qui vous transforment (" Cinq Hommes "), des metteurs en scène qui vous révèlent (Mathias Langhoff) ou sʹavèrent aussi fascinants que dangereux (Claude Régy). Et puis, il y a le hasard qui vous fait jouer au Moyen-Orient avec Vanessa Redgrave comme douce fée ou cette envie de faire jouer tout ce qui peut se passer dans la tête dʹun comédien à lʹinstant dʹentrer en scène. " La vie est un passage et le monde une salle de spectacle " aurait dit Démocrite.
2/16/202430 minutes, 29 seconds
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Robert Bouvier 4/5 - Monsieur le directeur

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Le 27 mars 1999, Neuchâtel pose enfin la première pierre dʹun théâtre digne de cette ville. Robert Bouvier, néophyte en matière de direction dʹinstitution se lance dans lʹaventure pour trois saisons. Il y reste 25 ans. Premier lever de rideau en compagnie de Peter Brook. De belle augure pour un théâtre qui va façonner la scène culturelle dʹune ville, susciter des vocations (Robert Sandoz notamment) et sʹinviter parfois dans le débat politique (lors de la suppression de lʹenseignement de grec).
2/15/202430 minutes, 22 seconds
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Robert Bouvier 3/5 - Paris-Strasbourg-Avignon

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Rêver de théâtre, dʹétudes littéraires. Paris sʹimpose plutôt que Lausanne et son directeur brechtien, André Steiger. Adieu le rêve, bonjour la galère, jusquʹau jour où il est admis à lʹEcole supérieure dʹart dramatique au TNS, à Strasbourg où officie Jacques Lassalle. Le voici comédien de théâtre. Avec pour Mecque estivale, le Festival dʹAvignon où Robert Bouvier joue dans le In, comme dans le Off, parfois avec deux spectacles différents le même jour.
2/14/202430 minutes, 26 seconds
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Robert Bouvier 2/5 - Cinéma quand tu nous prends

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Déjà passionné de mise en scène, lʹétudiant Robert ne parvient pas à rassembler sa bande pour des répétitions. Les filmer serait plus simple ? Le voici dirigeant un long métrage en super 8 sur les traces du castrat Porporino en ville et sur les berges du Lac de Neuchâtel. Ce premier essai est un succès, tentative libre et romantique à lʹimage de son auteur. Le voici dans les festivals, à la télévision, salué par Freddy Buache. Suivent des courts métrages avec Valérie Dréville. Robert Bouvier désormais cinéaste comme les Tanner et consorts ? Un film coûte si cher…
2/13/202430 minutes, 33 seconds
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Robert Bouvier 1/5 - Le cocon neuchâtelois

Au terme de 25 ans de direction du Théâtre du Passage, Robert Bouvier tire sa révérence avec un spectacle autobiographie et ironique : " ça veut jouer ou bien ". Lʹoccasion idéale pour revenir sur une carrière sous le signe de la curiosité et de lʹémerveillement. Elle débute à Neuchâtel dans le cinéma dʹauteur, puis à Paris et Strasbourg, pour y apprendre le métier de comédien. A 63 ans, cet éternel jeune homme se concentre désormais sur sa compagnie du… Passage. Un mot qui vaut profession de foi. Au micro de Thierry Sartoretti. Maman Eva Anna parlait italien à la maison et nʹhésitait pas à inventer des expressions françaises de son cru. Papa David avait lʹesprit bohème et littéraire. Né un 17 mai 1961, Robert Louis (en hommage à Stevenson, lʹauteur de lʹîle au Trésor) vit une enfance à la fois studieuse, poussée par un frère protecteur, et buissonnière, en compagnie dʹune cousine future danseuse et chorégraphe. Le monde est un terrain dʹaventure et la littérature son meilleur guide de voyage.
2/12/202430 minutes, 31 seconds
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Joseph Incardona 5/5 - Espérance

Né en 1969, Joseph Incardona, rital en banlieue genevoise, connaîtra des années incertaines et rockʹnʹroll, avant de construire une œuvre romanesque dʹune petite vingtaine dʹouvrages. Il est aujourdʹhui lʹun des rares romanciers de Suisse romande à vivre de sa plume. Proche du roman noir ici, burlesque là, doté dʹune technique romanesque conquise par le travail, la discipline et la lecture de très nombreux auteurs, il brille par sa capacité à embarquer le lecteur dans de vraies histoires, entre cynisme et fraternité, tendre et impitoyable à la fois. Avec les années arrivent les succès, les rééditions en poche. Son lectorat se constitue, grandit. Lʹhumour de son écriture dissimule souvent de vraies ambitions formelles. Joseph revient vivre à Genève. En 2015, Derrière les panneaux il y a des hommes est lauréat du Grand prix de littérature policière, la plus importante distinction française du genre. Il vit désormais de lʹécriture. La Soustraction des possibles remporte en 2020 le Prix Relay. Ce sont des noirs sans rédemption. Mais ses deux derniers livres, Les Corps solides (2022) et Stella et lʹAmérique (2024), lʹun dans la gravité lumineuse, lʹautre dans le comique, se terminent dans lʹespérance, dans la promesse.
2/9/202430 minutes, 25 seconds
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Joseph Incardona 4/5 - Baron rouge

Né en 1969, Joseph Incardona, rital en banlieue genevoise, connaîtra des années incertaines et rockʹnʹroll, avant de construire une œuvre romanesque dʹune petite vingtaine dʹouvrages. Il est aujourdʹhui lʹun des rares romanciers de Suisse romande à vivre de sa plume. Proche du roman noir ici, burlesque là, doté dʹune technique romanesque conquise par le travail, la discipline et la lecture de très nombreux auteurs, il brille par sa capacité à embarquer le lecteur dans de vraies histoires, entre cynisme et fraternité, tendre et impitoyable à la fois. Bourlingueur, traversant lʹEurope ou lʹAustralie Joseph Incardona se demande soudain sʹil pourrait sʹarrêter là, prendre un job et se poser pour toujours… Mais il reprend la route. En lʹan 2000, il se décide à… monter à Paris pour devenir un vrai écrivain. Cʹest cliché nʹest-ce pas ? Un jour au Baron Rouge, il boit un verre avec Jim Harrison (tout de même). Et rencontre une éditrice qui lui donnera sa chance. Cʹest le début dʹune œuvre, construite livre après livre.
2/8/202430 minutes, 30 seconds
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Joseph Incardona 3/5 - Sur sa route

Né en 1969, Joseph Incardona, rital en banlieue genevoise, connaîtra des années incertaines et rockʹnʹroll, avant de construire une œuvre romanesque dʹune petite vingtaine dʹouvrages. Il est aujourdʹhui lʹun des rares romanciers de Suisse romande à vivre de sa plume. Proche du roman noir ici, burlesque là, doté dʹune technique romanesque conquise par le travail, la discipline et la lecture de très nombreux auteurs, il brille par sa capacité à embarquer le lecteur dans de vraies histoires, entre cynisme et fraternité, tendre et impitoyable à la fois. Après ses études, Joseph Incardona se cherche, et passe par le journalisme. Mais sʹy montre incapable de sʹen tenir aux faits. Il commence à écrire de la fiction, sous lʹinfluence principalement dʹécrivains américains: Henry Miller, Flannery OʹConnor, John Fante, Carson MacCullers, Raymond Carver... Chez qui selon lui lʹécriture naît de la vraie vie. Comme beaucoup dʹauteurs quʹil admire, il enchaîne les petits boulots les plus divers. Un peu pour garder la liberté dʹécrire, un peu pour nourrir lʹécriture par lʹexpérience.
2/7/202430 minutes, 33 seconds
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Joseph Incardona 2/5 - Devenir un homme

Né en 1969, Joseph Incardona, rital en banlieue genevoise, connaîtra des années incertaines et rockʹnʹroll, avant de construire une œuvre romanesque dʹune petite vingtaine dʹouvrages. Il est aujourdʹhui lʹun des rares romanciers de Suisse romande à vivre de sa plume. Proche du roman noir ici, burlesque là, doté dʹune technique romanesque conquise par le travail, la discipline et la lecture de très nombreux auteurs, il brille par sa capacité à embarquer le lecteur dans de vraies histoires, entre cynisme et fraternité, tendre et impitoyable à la fois. Enfant, Joseph Incardona tantôt sert la messe, tantôt se lance dans une BD sur le monde des trafiquants de drogue. Il éprouve le fossé entre les classes sociales. Plus tard, trois de ses romans (Le Cul entre deux chaises, Banana Spleen, Une Saison en enfance) mettront en scène un alter ego : André Pastrella, jeune homme impulsif et au bord de la casse, ou enfant bagarreur et solitaire, encaissant pas mal de coups, sʹaccrochant à lʹécriture pour réussir à devenir un homme…
2/6/202430 minutes, 10 seconds
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Joseph Incardona 1/5 - Pinocchio

Né en 1969, Joseph Incardona, rital en banlieue genevoise, connaîtra des années incertaines et rockʹnʹroll, avant de construire une œuvre romanesque dʹune petite vingtaine dʹouvrages. Il est aujourdʹhui lʹun des rares romanciers de Suisse romande à vivre de sa plume. Proche du roman noir ici, burlesque là, doté dʹune technique romanesque conquise par le travail, la discipline et la lecture de très nombreux auteurs, il brille par sa capacité à embarquer le lecteur dans de vraies histoires, entre cynisme et fraternité, tendre et impitoyable à la fois. Pinocchio, cʹétait son meilleur ami quand il était petit. Cʹétait un teckel. Il appartenait à des gens fort riches pour qui travaillaient ses parents. Sa mère (suisse) gouvernante et cuisinière. Son père (italien), jardinier, homme à tout faire. Peinant à sʹintégrer, au fil dʹune enfance faite de déménagements, entre une Rome pasolinienne la Suisse des hôtels et des banlieues, le petit rital (en Suisse), alias " lo Svizzero " (en Italie), gardera une nostalgie de des milieux populaires de son enfance, entre rivalités et solidarités.
2/5/202430 minutes, 22 seconds
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Virginie Otth 5/5 - Une rétrospective, un livre et vive la suite !

" Petites définitions ", " Quotidiennetés ", " Presque rien ", " Poussières " : des mots qui font partie de lʹunivers de la photographe Virginie Otth. Si lʹinterstice, le hors champ, le moindre plutôt que le grandiose activent sa pratique, il nʹen est pas moins vrai que les grands thèmes liés à la photographie sont présents : du désir à la perception, en passant par le regard. Née en 1971 à Lausanne dans une famille dʹartistes, elle se méfiera longtemps du terme " art ". Afin de gagner sa vie, elle obtient un CFC de photographe à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, avant de se faire rattraper par cet " art " quʹelle tente, pourtant, de contourner. Très travailleuse, aimant à la fois les défis et les choses qui se répètent comme des rituels, - elle nage dans le lac quasi tous les jours de lʹannée, répertoriant cet instant en images -, Virginie Otth est toujours en quête. Exposition en cours jusquʹau 25 février à Photo Elysée, Lʹun pour lʹautre, Plateforme 10, Lausanne Lʹannée 2023 est faste, elle se termine par une rétrospective à Photo Elysée à Lausanne et la publication dʹun livre " Pour lʹinstant. " aux éditions art&fiction. Dans ce livre, on voyage dans les différents travaux de lʹartiste, en passant, notamment, par des portraits de mains, thème crucial pour Virginie Otth, par de grandes compositions dʹimages constituées de formats différents dont les thèmes sont le désir ou les odeurs ; lʹolfaction est elle aussi un sens qui la passionne ; odeurs comme bulles mentales, des voyages surprenants et infinis. Et après ce regard rétrospectif, que réserve alors la prospection ?
2/2/202430 minutes, 27 seconds
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Virginie Otth 4/5 - Le lac, enseigner, ouvrir un espace dʹart contemporain

" Petites définitions ", " Quotidiennetés ", " Presque rien ", " Poussières " : des mots qui font partie de lʹunivers de la photographe Virginie Otth. Si lʹinterstice, le hors champ, le moindre plutôt que le grandiose activent sa pratique, il nʹen est pas moins vrai que les grands thèmes liés à la photographie sont présents : du désir à la perception, en passant par le regard. Née en 1971 à Lausanne dans une famille dʹartistes, elle se méfiera longtemps du terme " art ". Afin de gagner sa vie, elle obtient un CFC de photographe à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, avant de se faire rattraper par cet " art " quʹelle tente, pourtant, de contourner. Très travailleuse, aimant à la fois les défis et les choses qui se répètent comme des rituels, - elle nage dans le lac quasi tous les jours de lʹannée, répertoriant cet instant en images -, Virginie Otth est toujours en quête. Exposition en cours jusquʹau 25 février à Photo Elysée, Lʹun pour lʹautre, Plateforme 10, Lausanne Depuis 2013, Virginie Otth nage dans le Léman quasi cinq fois par semaine. Chaque bain occasionne une image, une photo de paysage prise; une pratique qui, à la fois, lʹenthousiasme et la déroute, lʹévidence du sujet, en effet, nʹest pas une mince affaire pour elle qui, avant tout, sʹinterroge sur la perception du sujet. Cette question, centrale dans son travail, elle la partage et la développe depuis 2000 au sein de son enseignement à lʹEcole des arts appliqués de Vevey dans le cadre de la Formation supérieure en photographie. Elle prend part également à la vie culturelle lausannoise en co-fondant, en 2005, lʹespace dʹart lausannois Standard Deluxe.
2/1/202430 minutes, 12 seconds
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Virginie Otth 3/5 - New-York bis, petits boulots et collaboration

" Petites définitions ", " Quotidiennetés ", " Presque rien ", " Poussières " : des mots qui font partie de lʹunivers de la photographe Virginie Otth. Si lʹinterstice, le hors champ, le moindre plutôt que le grandiose activent sa pratique, il nʹen est pas moins vrai que les grands thèmes liés à la photographie sont présents : du désir à la perception, en passant par le regard. Née en 1971 à Lausanne dans une famille dʹartistes, elle se méfiera longtemps du terme " art ". Afin de gagner sa vie, elle obtient un CFC de photographe à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, avant de se faire rattraper par cet " art " quʹelle tente, pourtant, de contourner. Très travailleuse, aimant à la fois les défis et les choses qui se répètent comme des rituels, - elle nage dans le lac quasi tous les jours de lʹannée, répertoriant cet instant en images -, Virginie Otth est toujours en quête. Exposition en cours jusquʹau 25 février à Photo Elysée, Lʹun pour lʹautre, Plateforme 10, Lausanne En 1998, Virginie Otth retourne à New-York. Sʹoffre à elle une expérience du réel avec deux petits boulots : lʹun dans un magasin de vêtements et lʹautre dans une agence de photographie scientifique. Elle réalise des images avec un microscope électronique se familiarisant avec les cellules et les virus. Le langage, les protocoles, les hypothèses liés à ce milieu singulier vont infuser son travail personnel. Cette période est aussi marquée par une collaboration au long cours avec lʹami de toujours : le photographe Nicolas Lieber.
1/31/202430 minutes, 26 seconds
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Virginie Otth 2/5 - Vevey, New-York, Trévise

" Petites définitions ", " Quotidiennetés ", " Presque rien ", " Poussières " : des mots qui font partie de lʹunivers de la photographe Virginie Otth. Si lʹinterstice, le hors champ, le moindre plutôt que le grandiose activent sa pratique, il nʹen est pas moins vrai que les grands thèmes liés à la photographie sont présents : du désir à la perception, en passant par le regard. Née en 1971 à Lausanne dans une famille dʹartistes, elle se méfiera longtemps du terme " art ". Afin de gagner sa vie, elle obtient un CFC de photographe à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, avant de se faire rattraper par cet " art " quʹelle tente, pourtant, de contourner. Très travailleuse, aimant à la fois les défis et les choses qui se répètent comme des rituels, - elle nage dans le lac quasi tous les jours de lʹannée, répertoriant cet instant en images -, Virginie Otth est toujours en quête. Exposition en cours jusquʹau 25 février à Photo Elysée, Lʹun pour lʹautre, Plateforme 10, Lausanne Dans son cursus, Virginie Otth fera dʹabord un saut par LʹEcole des Arts décoratifs de Genève, puis par les Beaux-arts de cette même ville, mais cʹest à lʹEcole de photographie de Vevey quʹelle obtient, en 1994, un CFC de photographie. Son diplôme en poche, elle sʹenvole avec un aller simple pour New-York où elle intègre une école de cinéma (New York Film Academy). En 1996, après une résidence artistique à lʹAbbaye de Royaumont, elle se retrouve à La Fabrica à Trévise, un centre de recherche en art et design fondé par le photographe Oliviero Toscani et Luciano Benetton; une année privilégiée qui prépare Virginie Otth à la suite aussi étonnante quʹévidente.
1/30/202430 minutes, 14 seconds
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Virginie Otth 1/5 - Grandir avec des parents artistes.

" Petites définitions ", " Quotidiennetés ", " Presque rien ", " Poussières " : des mots qui font partie de lʹunivers de la photographe Virginie Otth. Si lʹinterstice, le hors champ, le moindre plutôt que le grandiose activent sa pratique, il nʹen est pas moins vrai que les grands thèmes liés à la photographie sont présents : du désir à la perception, en passant par le regard. Née en 1971 à Lausanne dans une famille dʹartistes, elle se méfiera longtemps du terme " art ". Afin de gagner sa vie, elle obtient un CFC de photographe à lʹEcole des arts appliqués de Vevey, avant de se faire rattraper par cet " art " quʹelle tente, pourtant, de contourner. Très travailleuse, aimant à la fois les défis et les choses qui se répètent comme des rituels, - elle nage dans le lac quasi tous les jours de lʹannée, répertoriant cet instant en images -, Virginie Otth est toujours en quête. Exposition en cours jusquʹau 25 février à Photo Elysée, Lʹun pour lʹautre, Plateforme 10, Lausanne Virginie Otth le dit elle-même, ses parents sont deux artistes mythiques, Jean Otth pionnier de lʹart vidéo et Marie-Jeanne Otth danseuse-chorégraphe. Dans les deux cas, au centre de leurs recherches, le corps : corps féminin - celui du modèle - dans les créations du père, le corps en mouvement dans la pratique artistique de la mère. Son propre corps, la jeune Virginie Otth lʹéprouve à travers une maladie rare du système immunitaire qui va lʹextraire, pendant de nombreux mois, du réel. Une bulle depuis laquelle elle imagine, ressent, observe ; des traits qui vont activer ses envies de photographie dès lʹâge de 13 ans.
1/29/202430 minutes, 27 seconds
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Samuel Blaser 5/5 - Projets

Reconnu internationalement comme un musicien incontournable des scènes de jazz, le tromboniste suisse Samuel Blaser enchaîne les projets et les enregistrements depuis de nombreuses années en partageant la scène et les studios avec des grands noms du jazz actuel. De la Chaux-de-Fonds à New-York, en passant par Paris et Berlin, il évoque sa vie et sa passion pour les musiques improvisées. Lʹimposante discographie de Samuel Blaser dévoile une énergie et une curiosité insatiable. Du solo au big band, de la musique improvisée au jazz modal, en passant par le blues et le reggae, son trombone résonne dans des contrées sonores variées. Pour faire " vivre " ses nombreux projets, il organise soigneusement chaque étape dʹune tournée ou dʹune session dʹenregistrement. Hotels, transports, restaurants, répétitions : en partant avec lui aux quatre coins de lʹEurope, les musiciens savent quʹils nʹont pas à se soucier dʹautre chose que… de musique !
1/26/202427 minutes, 26 seconds
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Samuel Blaser 4/5 - Rencontres

Reconnu internationalement comme un musicien incontournable des scènes de jazz, le tromboniste suisse Samuel Blaser enchaîne les projets et les enregistrements depuis de nombreuses années en partageant la scène et les studios avec des grands noms du jazz actuel. De la Chaux-de-Fonds à New-York, en passant par Paris et Berlin, il évoque sa vie et sa passion pour les musiques improvisées. Le parcours musical de Samuel Blaser est ponctué de rencontres avec des grands noms du jazz. Daniel Humair, Paul Motian, Pierre Favre et beaucoup dʹautres ont ainsi partagé la scène avec le tromboniste suisse. Il raconte quelques-unes de ses rencontres, parfois intimidantes mais toujours enrichissantes.
1/25/202430 minutes, 12 seconds
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Samuel Blaser 3/5 - Les sons du trombone

Reconnu internationalement comme un musicien incontournable des scènes de jazz, le tromboniste suisse Samuel Blaser enchaîne les projets et les enregistrements depuis de nombreuses années en partageant la scène et les studios avec des grands noms du jazz actuel. De la Chaux-de-Fonds à New-York, en passant par Paris et Berlin, il évoque sa vie et sa passion pour les musiques improvisées. " Jʹessaie dʹaller à lʹencontre de la nature de mon instrument tout en gardant ses qualités sonores " dit Samuel Blaser en évoquant les multiples possibilités sonores du trombone et des choix quʹil opère en fonction de ses partenaires de scène et dʹenregistrement. Cette riche palette sonore, acquise grâce une très bonne connaissance de styles musicaux différents, lui permet de servir au mieux ses multiples projets.
1/24/202430 minutes, 24 seconds
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Samuel Blaser 2/5 - La Chaux de Fonds, New York

Reconnu internationalement comme un musicien incontournable des scènes de jazz, le tromboniste suisse Samuel Blaser enchaîne les projets et les enregistrements depuis de nombreuses années en partageant la scène et les studios avec des grands noms du jazz actuel. De la Chaux-de-Fonds à New-York, en passant par Paris et Berlin, il évoque sa vie et sa passion pour les musiques improvisées. Né en 1981 à la Chaux-de-Fonds, dans une famille de mélomanes et musiciens, Samuel Blaser étudie la musique classique au conservatoire de sa ville natale, tout en découvrant le jazz et les musiques improvisées quʹil pratique au sein du Big Band de la Swiss Jazz School de Berne. Ses envies de voyages et de nouveaux terrains de jeu, le mènent ensuite à New York où il poursuit ses études de jazz et rencontre des partenaires de jeu inspirants.
1/23/202430 minutes, 8 seconds
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Samuel Blaser 1/5 - Retour de tournée

Reconnu internationalement comme un musicien incontournable des scènes de jazz, le tromboniste suisse Samuel Blaser enchaîne les projets et les enregistrements depuis de nombreuses années en partageant la scène et les studios avec des grands noms du jazz actuel. De la Chaux-de-Fonds à New-York, en passant par Paris et Berlin, il évoque sa vie et sa passion pour les musiques improvisées. Situé au sous-sol de son domicile à La Chaux-de-Fonds, le studio de musique de Samuel Blaser est composé dʹune batterie, de trombones, dʹune machine à café et dʹune bibliothèque remplie dʹinnombrables disques vinyles. " Jʹécoute de la musique tout le temps, cʹest maladif ", dit-il avant dʹévoquer sa dernière tournée qui lʹa emmenée, durant un mois, dans les clubs et studios dʹenregistrements européens.
1/22/202430 minutes, 16 seconds
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Elisa Shua Dusapin 5/5 - Tempête et retraite

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. En 2021, alors quʹelle nʹa pas encore 30 ans, Elisa Shua Dusapin reçoit, à sa grande surprise, le National Book Award, catégorie littérature traduite, pour " Hiver à Sokcho ". La remise de ce prestigieux prix littéraire américain est suivie dʹune tempête de sollicitations aux quatre coins du monde ; une campagne de promotion effrénée qui la force à reporter, dʹune année, lʹécriture de son quatrième roman, " Le Vieil Incendie ". Pour écrire ce récit, mettant en scène deux sœurs - dont la cadette Véra est aphasique -, qui se retrouvent après quinze ans dʹéloignement dans la maison familiale quʹelles doivent vider, Elisa Shua Dusapin se retire pendant plusieurs mois dans le Périgord. Là, loin de tout, elle se livre entièrement à son roman, celui quʹelle décrit comme étant le plus personnel à ce jour.
1/19/202430 minutes, 28 seconds
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Elisa Shua Dusapin 4/5 -Ttranscrire le monde

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. De la Corée à la Dordogne en passant par le Japon et Vladivostok : dans ses quatre romans, Elisa Shua Dusapin transcrit les ambiances et les atmosphères quʹelle éprouve dans ses voyages. Les décors de ses romans font apparaître des intérieurs décatis dans lesquels évoluent des personnages dont lʹâme et la psyché sont aussi fêlées que leurs logis. Lʹinteraction entre personnages et décors est un dispositif tout sauf anodin : quand un personnage lui apparaît complètement, lʹautrice nʹhésite pas à lui trouver un lieu plus adapté, même sʹil faut, pour cela, recomposer un récit, prévu initialement à New York, dans le Périgord !
1/18/202430 minutes, 26 seconds
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Elisa Shua Dusapin 3/5 - Sculpter le texte

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers, dont le National Book Award for Translated Literature. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. Quand elle écrit, Elisa Shua Dusapin puise dans un matériau qui vient du plus profond dʹelle-même, des éléments dont, parfois, elle ne se souvient pas, mais quʹelle sait avoir toujours " été là ". Lʹacte dʹécrire est, avant tout, une transformation ou une métabolisation de la vie qui la traverse ou du monde quʹelle observe. Telle une sculptrice, lʹécrivaine travaille son matériau, retirant ce qui est superflu, creusant une aspérité ou révélant un angle inattendu. Au final, apparaît un texte toujours surprenant pour sa créatrice ; un texte qui révèle ce qui se formait en creux au fond dʹelle-même, mais dont elle nʹavait pas pleinement conscience.
1/17/202430 minutes, 11 seconds
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Elisa Shua Dusapin 2/5 - Commencer à écrire

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers, dont le National Book Award for Translated Literature. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. Cʹest durant ses années dʹétudes au lycée de Porrentruy quʹElisa Shua Dusapin, guidée par des professeurs de français passionnés, commence à écrire. Si le violon, la danse, le dessin et le théâtre occupent une place importante dans sa vie, lʹécriture la saisit presque par surprise, au détour dʹun travail de maturité qui prend la forme dʹun texte dont certaines scènes se retrouveront, ensuite, dans son premier roman, " Hiver à Sokcho ". Cʹest durant ses années dʹétudes au lycée de Porrentruy quʹElisa Shua Dusapin, guidée par des professeurs de français passionnés, commence à écrire. Si le violon, la danse, le dessin et le théâtre occupent une place importante dans sa vie, lʹécriture la saisit presque par surprise, au détour dʹun travail de maturité qui prend la forme dʹun texte dont certaines scènes se retrouveront, ensuite, dans son premier roman, " Hiver à Sokcho ".
1/16/202430 minutes, 10 seconds
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Elisa Shua Dusapin 1/5 - Trouver sa place

Le cœur dans le Jura, le corps aux quatre coins du monde quʹelle parcourt au gré des résidences dʹécriture et des rencontres avec ses lecteurs, Elisa Shua Dusapin est lʹune des plumes suisses les plus remarquables de sa génération. Son premier roman, " Hiver à Sokcho " (Zoé, 2016), publié à lʹâge de 23 ans, obtient de nombreux prix littéraires francophones et étrangers, dont le National Book Award for Translated Literature. Dans ses trois romans suivants, " Les Billes du Patchinko ", " Vladivostok Circus " et " Le Vieil Incendie ", elle continue à explorer les thèmes qui lui tiennent à cœur autour de lʹidentité, du rapport au langage et de la difficulté à communiquer. Traduite dans plus de 35 langues, lʹœuvre dʹElisa Shua Dusapin se découvre également au théâtre et au cinéma : adapté par le réalisateur Koya Kamura," Hiver à Sokcho " sortira au printemps 2024 avec Roschdy Zem et Bella Kim dans les rôles principaux. Née en 1992, à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne, Elisa Shua Dusapin grandit entre la France et la Suisse alémanique avant de sʹétablir à Porrentruy. Dans sa famille internationale - son père est français, sa mère sud-coréenne -, les cultures et les langues sʹemmêlent et sʹentrechoquent. Une double culture puissante, mais pas toujours facile à assumer dans un petit village jurassien où les enfants étrangers ne sont pas nombreux. Pour Elisa Shua Dusapin, trouver sa place parmi ses camarades, comme dans sa famille, devient une quête essentielle quʹelle placera, par la suite, au cœur de ses quatre romans.
1/15/202430 minutes, 11 seconds
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Ursula Meier 5/5 - Bande à Part

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Si en 1968 les réalisateurs Tanner, Goretta, Soutter, Roy et Lagrange créaient le Groupe5, quelques décennies plus tard, Ursula Meier, Lionel Baier, Frédéric Mermoud et Jean-Stéphane Bron leur ont emboîté le pas pour sʹunir au sein de Bande à Part. Pourquoi cette association ? Quʹest-ce qui unit ces quatre cinéastes ? Quel regard portent-ils sur le cinéma des uns et des autres ? Autant de questions posées à Ursula Meier dans ce dernier volet de sa Vie à Peu Près.
1/12/202430 minutes, 17 seconds
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Ursula Meier 4/5 - Les Festivals

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". De Locarno - où elle fut récompensée pour son film de fin dʹétudes - à Clermont Ferrand où elle reçut un Prix Spécial du Jury en 1998 pour son court métrage " Des Heures sans Sommeil ", passant par lʹOurs dʹargent à Berlin pour " lʹEnfant dʹen haut " en 2012, sʹy ajoutant encore les nombreux Quartz du cinéma suisse amassés pour " Home ", " lʹEnfant dʹen Haut " et " La Ligne ", on sʹattarde aujourdʹhui sur ces distinctions en festivals, mais aussi sur le rôle quʹUrsula Meier a pu jouer comme jury ou même présidente dans les rendez-vous mondiaux les plus prestigieux comme Venise ou Cannes.
1/11/202430 minutes, 31 seconds
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Ursula Meier 3/5 -Jeu, set et filme !

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Ursula Meier a su, au fil des ans, tailler, polir et faire briller ce diamant brut Kacey devenu Mottet Klein, un grand acteur. Dernièrement, Elli Spagnolo, à qui lʹon prédit le même avenir, crevait lʹécran dans " La Ligne ". Mais la cinéaste nʹest pas seulement une découvreuse de jeunes talents. Sur son set de tournage, elle se révèle être une directrice dʹacteurs et dʹactrices hors pair. Ce nʹest pas Isabelle Huppert, Olivier Gourmet, Léa Seydoux, Fanny Ardant, Stéphanie Blanchoud, Valéria Bruni-Tedeschi ou India Hair qui vous diront le contraire.
1/10/202430 minutes, 37 seconds
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Ursula Meier 2/5 - Réaliser un film, cʹest…

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Réaliser un film, cʹest être complètement fou selon Ursula Meier. Réaliser un film, cʹest dʹabord lʹécrire, recruter une équipe technique et artistique pour matérialiser une histoire fantasmée sur le papier. Réaliser un film, cʹest être concentré sur chacune des étapes de sa fabrication, du tournage à lʹétalonnage. Réaliser un film, cʹest aussi créer une famille que lʹon a plaisir à retrouver. Agnès Godard sa cheffe opératrice et Antoine Jaccoud son co-scénariste en font partie.
1/9/202430 minutes, 18 seconds
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Ursula Meier 1/5 - Une vocation née à lʹadolescence

Productrice, réalisatrice, scénariste reconnue à lʹinternational, Ursula Meier, - depuis quʹelle filme -, sonde lʹâme humaine. Elle nous offre un cinéma physique autant que cérébral, parfois oppressant comme dans " Home ", bouleversant comme dans " LʹEnfant dʹen Haut ", violent comme dans " La Ligne ". Cʹest après avoir acheté une caméra avec ses économies quʹUrsula Meier attrape le virus du cinéma. Pour notre plus grand plaisir, elle nʹen guérira jamais ! Resté à lʹétat de rush, ce premier film inachevé lui donne le goût de lʹécriture et de la mise en scène. Ursula Meier vient de souffler ses 15 bougies et elle sait déjà ce quʹelle fera de sa vie professionnelle : elle sera cinéaste après un passage par lʹIAD en Belgique, lʹInstitut des Arts de Diffusion.
1/8/202430 minutes, 12 seconds
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Lʹentretien de Frédéric Mermoud 5 : Sortir du texte

Alors quʹil est en train dʹécrire un prochain film historique qui se déroulera à Genève, Frédéric Mermoud évoque lʹéconomie du cinéma, qui ne sʹest pas tout à fait remise du Covid, mais aussi ce moment ingrat de lʹécriture. Le scénario prend une importance démesurée au moment où on tente de faire un film, estime-t-il. Cʹest un objet important, dont il faudrait toutefois relativiser la portée. Car lʹenjeu du cinéma, cʹest dʹaller au-delà du texte.
12/22/202328 minutes, 37 seconds
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Lʹentretien de Frédéric Mermoud 4 : Lancer la machine

Peu de cinéastes suisses peuvent se targuer dʹavoir tourné plusieurs épisodes de séries pour Canal + ("Les Revenants", "Engrenages") ou Netflix ("Criminal: France"). Frédéric Mermoud estime quʹil a eu la chance dʹavoir été choisi au moment où, dans la culture francophone, les séries amorçaient un tournant artistique important. Travailler dans un temps plus court et mettre en scène des textes quʹil nʹa pas écrits lui a donné une forme de liberté.
12/21/202327 minutes, 34 seconds
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Lʹentretien de Frédéric Mermoud 3 : Heureux compagnonnages

Frédéric Mermoud vit en France depuis vingt-cinq ans, il se sent donc entre deux territoires. Est-ce quʹun cinéaste suisse doit forcément revendiquer une filiation avec un maître de son pays? Parmi les réalisateurs qui lʹont impressionné, Frédéric Mermoud cite principalement Alain Tanner ou Richard Dindo. Et il sait quʹil peut compter sur le regard bienveillant de ses "compagnons de route" de Bande à part, Jean-Stéphane Bron, Lionel Baier et Ursula Meier.
12/20/202328 minutes, 58 seconds
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Lʹentretien de Frédéric Mermoud 2 : Le bal des actrices

Nina Meurisse dans "Complices", Emmanuelle Devos dans "Moka", Suzanne Jouannet dans "La Voie royale". Dans ses trois longs-métrages, Frédéric Mermoud donne le rôle principal à des femmes, tout comme dans ses courts-métrages dʹailleurs, sans quʹil puisse réellement expliquer pourquoi. Est-ce simplement une affaire dʹaltérité? A ses yeux en tout cas, les actrices et acteurs ont une connaissance du rôle qui le dépasse souvent, lui, cinéaste.
12/19/202326 minutes, 15 seconds
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L'entretien de Frédéric Mermoud 1 : La périphérie au centre

Cinéphile averti, nourri aux westerns et aux polars, Frédéric Mermoud a dès lʹadolescence lʹidée de quitter son Valais natal. A lʹécole, les cours de théâtre lui donnent le goût de la troupe, du jeu et de la mise en scène. Après des études de philosophie à lʹUniversité de Genève, il se lance dans des études de cinéma à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne, puis sʹinstalle à Paris. Une ville mythique de cinéma, quʹil a pourtant peu filmée.
12/18/202327 minutes, 18 seconds
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L'entretien de Véronique Ovaldé 5 : La phrase dʹOvaldé

Véronique Ovaldé est aussi et surtout une écriture, une phrase qui va à lʹessentiel. La romancière travaille la sobriété, sans sʹinterdire lʹhumour et la causticité, et sait habilement jouer sur les genres littéraires. Contes et légendes, roman des origines mais aussi polar, ses textes inclassables sont de ceux quʹon ne lâche pas.
12/15/202326 minutes, 21 seconds
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L'entretien de Véronique Ovaldé 4 : Les personnages

Des filles qui sʹenfuient, se débrouillent dʹune situation inquiétante. Les personnages féminins de Véronique Ovaldé forment une grande famille. Comme les hommes, parfois ogres menaçants dont elles se doivent se protéger, parfois amoureux discrets qui savent les attendre. Bien avant Metoo, la romancière féministe avait abordé nombre de thèmes qui nous occupent aujourdʹhui.
12/14/202327 minutes, 53 seconds
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L'entretien de Véronique Ovaldé 3 : Les lieux de la fiction

Mexique, Californie, grand nord canadien ou Sicile, Véronique Ovaldé crée des lieux plus vrais que nature et pourtant imaginaires. Ils constituent un terreau fertile où la romancière installe ses histoires. Souvent, ses romans confrontent deux lieux : lʹun accueillant et apaisé, et lʹautre plus obscur, inquiétant, lointain, celui des origines et de lʹenfance.
12/13/202327 minutes, 3 seconds
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L'entretien de Véronique Ovaldé 2 : Lʹédition et les débuts dʹécrivaine

Alors quʹelle écrit depuis lʹenfance et quʹelle lit de façon compulsive, après le bac Véronique Ovaldé fréquente une école dʹart pour pouvoir travailler dans le secteur de lʹédition. Elle intègre le Seuil, travaille à la fabrication, et publie son premier roman. Remarquée pour son inventivité, on lui colle une étiquette de " conteuse ", dont elle a du mal à se défaire.
12/12/202326 minutes, 43 seconds
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L'entretien de Véronique Ovaldé 1 : Lʹenfance

Véronique Ovaldé est née en 1972 en Seine-Saint-Denis dans un milieu ouvrier. De son père dʹorigine espagnole elle évoque le parler argotique, la rudesse aussi. De sa mère elle dit que cʹest un ange. La petite fille sʹépanouit à la bibliothèque municipale, et à sept ans elle avait déjà rédigé la liste de ses futurs livres. Lʹenfance est toujours là dans les romans dʹOvaldé, cʹest le lieu où se construit lʹimaginaire.
12/11/202329 minutes, 5 seconds
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L'entretien de Nétonon Noël Ndjékéry 5 : Ecrivain à plein temps

Aujourdʹhui, Nétonon Noël Ndjékéry a mis un terme à son métier alimentaire dʹinformaticien. Il se réveille le matin pour lire et pour écrire. Des conditions qui lui ont permis de terminer son grand roman Il nʹy a pas dʹArc-en-ciel au paradis : une saga familiale centrée sur la traite transsaharienne du XIXe siècle à nos jours, autour du Lac Tchad. Le sentiment de plénitude de cette vie littéraire cohabite avec la douleur de voir lʹAfrique postcoloniale empêtrée dans son insoluble tragédie, et avec le manque laissé par le départ de sa mère, lorsquʹil était enfant.
12/8/202327 minutes, 17 seconds
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L'entretien de Nétonon Noël Ndjékéry 4 : LʹAfrique et la Suisse

Après Paris, ce sera la Suisse, avec sa bien-aimée. Il faudra pourtant de nombreuses années pour que Nétonon Noël Ndjékéry sʹaventure hors de lʹAfrique dans les romans quʹil écrit. Le processus commence avec Mosso : lʹhistoire dʹune Tchadienne, femme de tête, entreprenant un commerce entre le Tchad et Schaffhouse. Un roman où il est question de prostitution. Car la traite humaine est une préoccupation majeure de lʹauteur, depuis lʹenfance - quand on lui rapportait des histoires dʹesclavagistes, quʹon le mettait en garde contre les enlèvements dʹenfants…
12/7/202339 minutes, 9 seconds
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L'entretien de Nétonon Noël Ndjékéry 3 : De la Négritude à la Littérature-monde

Fuyant Ndjaména, où il étudie les mathématiques, pour sauver sa peau, Nétonon Noël Ndjékéry rencontre Marie-Antoinette : une enseignante suisse qui travaille pour la coopération - leur couple dure jusquʹà aujourdʹhui. Un prix littéraire lui permet de passer un mois à Paris. Héritier de la Négritude dʹAimé Césaire, il sʹattelle à la tâche de sa génération : montrer ce que lʹAfrique peut offrir à lʹhumanité, en proximité avec les représentants de la Littérature-monde.
12/6/202324 minutes, 59 seconds
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L'entretien de Nétonon Noël Ndjékéry 2 : Du divorce à la guerre

Quand son père, affreusement révolté par le racisme du curé, renonce à la monogamie que lui imposait sa religion catholique, la mère de Nétonon Noël ramasse ses affaires et sʹen va pour toujours. Lʹenfant se réfugie dans les livres - ces " cercueils de paroles mortes ", mal vus de son milieu, adorés de lui. Bon élève, soutenu par des bourses, il étudie les mathématiques sans les avoir choisies. Jusquʹà ce quʹen 1979, le Tchad sombre dans la violence et le sang.
12/5/202327 minutes, 44 seconds
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L'entretien de Nétonon Noël Ndjékéry 1 : Ramasser des balles

Son père avait ramassé des éclats dʹobus dans lʹépaule droite au Sud de lʹItalie, pendant la Deuxième Guerre, comme tirailleur sénégalais, au service de la France libre. Il reviendra couvert de médailles " jusquʹà la braguette ", et irréparablement blessé par la ségrégation quʹil aura connue dans les rangs de lʹarmée française. Nétonon Noël, lui, gamin, ramasse des balles sur lʹunique court de tennis de sa ville natale (ou jouent surtout les blancs). On le paie en bonbons, ou… en livres !
12/4/202325 minutes, 24 seconds
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L'entretien de Bill Holden 5 : Aux confins du son et de la musique

Et si, au-delà de ses ateliers de construction dʹinstruments de musique originaux, Bill Holden devait utiliser son propre corps nu comme instrument de musique à lʹintention dʹune œuvre contemporaine donnée dans un musée ? Cʹest arrivé. Puis il y a la tradition, la transmission. Et la synergie fait que les étudiants des hautes écoles se déplacent vers Bill Holden afin dʹentrer dans cet univers sonore qui englobe la musique, sans forcément lʹinclure, lorsque le son est nu, en somme. Expérimentation, recherche, curiosité, fascination, passion, écoute, matière nouvelle.
12/1/202322 minutes, 41 seconds
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L'entretien de Bill Holden 4 : La Chaux-de-Fonds, les rencontres, lʹintégration

Si comme Bill Holden, vous avez dû pratiquer toutes sortes de métiers en plus de la musique, y compris se lever tôt par temps de neige à La Chaux-de-Fonds pour aller vendre des légumes et des épices au marché du samedi, vous avez certainement rencontré les gens dʹici, de tous les milieux, de toutes les traditions qui sont nombreuses en ville. Mais pour gagner sa vie aussi comme musicien, il faut "descendre" dans la plaine, aller vers le Léman, même le bout du Léman, à Genève, afin de rejoindre les orchestres, comme la Fanfare du Loup, qui aiment voir arriver le sourire et le son de trompette de Bill Holden. Ajoutez quelques expériences musicales qui sont, en soi, une véritable leçon de sociologie, et la vie garde un pétillant que lʹon nʹéchangerait contre rien au monde.
11/30/202323 minutes, 22 seconds
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L'entretien de Bill Holden 3 : Voir du pays, à la quête de soi

Dans les années 60, malgré le fait que la musique soit omniprésente dans la vie de Bill Holden, lʹexplosion des trente glorieuses basée sur une croissance économique implique un credo qui peut ne pas convenir. Des parents qui se séparent, un racisme systémique plus quelques questions fondamentales liées à la guerre du Vietnam et la possibilité soudaine de jouer une autre carte, de solidarité cette fois-là, va opérer un tournant dans sa vie. Le chemin passe par le Maroc où il sʹengage, durant trois ans, en tant que volontaire, comme professeur dʹanglais. Suit un périple à travers lʹAfrique du Nord, lʹEurope et la Suisse où il posera son sac à dos à La Chaux-de-Fonds, en 1979.
11/29/202328 minutes, 10 seconds
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L'entretien de Bill Holden 2 : Lʹépicerie du son, la Sonorie !

Animation musicale + petit budget = créer ses instruments soi-même. Ça implique récupération et banc dʹessai, recherche patiente et passionnante ainsi quʹun atelier précieux, lieu de tous les possibles. Cet atelier, cʹest la " Sonorie " de la Chaux-de-Fonds, une caverne dʹAli Baba remplie dʹinstruments extraordinaires qui sont soufflés, frottés, pincés, secoués et frappés par des enfants qui participent, depuis 1983, aux ateliers dʹéveil musical de Bill Holden.
11/28/202326 minutes, 56 seconds
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L'entretien de Bill Holden 1 : Grandir dans le Tennessee

Quatre ans après la deuxième guerre mondiale, dans une Amérique qui a pris le chemin du nucléaire comme support dʹun pouvoir militaire absolu, nait Bill Holden le 14 juillet 1949 à Oak Ridge dans le Tennesse. La ville est surnommée " Atomic City " ; cʹest là que se concentrent tous les cerveaux qui planchent sur cette nouvelle source dʹénergie. Père médecin, mère compositrice et pianiste, deux petites sœurs, un petit frère. Deux artistes, deux scientifiques, trois de chaque avec les parents. Dans de la forêt qui borde la ville, Bill Holden et ses amis sʹinventent des mondes nouveaux, alors quʹà lʹécole, il éprouve ses premiers frissons en jouant de la trompette dans lʹorchestre, se sentant emporté par la puissance du collectif.
11/27/202335 minutes, 3 seconds
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L'entretien de Lisa Mandel 5 : Exemplaire

" Une année exemplaire ", cʹest le nom du défi que Lisa Mandel sʹest lancée en 2019 en sʹimposant de dessiner une page par jour où elle raconte son combat contre ses addictions (alcool, tabac, sucres raffinés, junk-food, jeux vidéo et séries " débiles "). Suivies sur les réseaux sociaux, ses aventures seront également publiées grâce à un financement participatif. Ce premier projet dʹautoédition, qui a permis à lʹautrice de suivre toute la chaîne de fabrication dʹun livre, a été à lʹorigine des éditions " Exemplaire ", une structure éditoriale dont le but est une redistribution plus juste des revenus pour les auteur.ices.
11/24/202328 minutes, 17 seconds
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L'entretien de Lisa Mandel 4 : Nouvelles pages

Des BD jeunesse qui " marchent bien ", un premier album de chroniques autobiographiques relatant son séjour en Argentine (" Libre comme un poney sauvage ") : au milieu des années 2000, Lisa Mandel a le vent en poupe, mais, en 2007, lʹannée de ses 30 ans, une forme rare dʹépilepsie, lʹépilepsie de lecture sʹabat sur elle. Après deux années " très sombres ", Lisa Mandel commence à apprivoiser sa nouvelle vie. Perdant sa légèreté, mais non son humour, elle tourne la page des récits jeunesse pour embrasser la BD du réel avec le projet " HP ". Dans ces deux albums publiés chez LʹAssociation, elle raconte, sur la base des témoignages de sa mère et son beau-père, infirmiers en psychiatrie, les hôpitaux dans les années 60-70, au moment où les asiles dʹaliénés deviennent des établissements de soins, et les " aliénés " des patients. Après ces premiers récits, où elle expérimente une méthode dʹenquête journalistique, Lisa Mandel poursuit ses investigations du réel en compagnie de sociologues, dont Yasmine Bouagga, avec laquelle elle racontera la " jungle " de Calais (" Les Nouvelles de la jungle "), avant de fonder la collection Sociorama chez Casterman.
11/23/202328 minutes, 25 seconds
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L'entretien de Lisa Mandel 3 : " Raconter ce quʹon veut ! "

Après un séjour de plusieurs mois au Cambodge, en 2001, Lisa Mandel, de retour à Marseille, commence à dessiner dans le magazine " Tchô " Nini Patalo. Cette Fifi Brindacier du XXIe siècle qui vit sans parents se reconstitue une famille déjantée avec un canard en peluche devenu vivant, un homme préhistorique décongelé, un petit bonhomme métamorphe et une armée de mini pingouins dans son frigo. Publiés chez Glénat, entre 2003 et 2009, les cinq albums deviennent un " classique " de la BD jeunesse. En parlant de son dessin, Lisa Mandel évoque ouvertement ses limites. " Je suis capable de tout dessiner mais mal ! " ; une boutade qui rappelle quʹavant tout, le dessin est, pour elle, un " outil " au service de la narration. " Ce qui est important, quand on fait de la BD, rappelle lʹautrice, c'est de pouvoir raconter ce qu'on veut. Et moi j'estime que le style que j'ai développé aujourd'hui me permet justement de raconter ce que je veux. Ça me permet d'aller vite et d'être efficace. "
11/22/202322 minutes, 20 seconds
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L'entretien de Lisa Mandel 2 : Etudes à Strasbourg, école buissonnière à Dakar

En 1995, un bac orientation Arts appliqués en poche, Lisa Mandel débarque aux Arts déco de Strasbourg. Son envie de faire de la BD est plus forte que jamais, mais son dessin débridé, cartoonesque, à mille lieues du style ultra réaliste des auteurs quʹelle admire comme Rosinski (" Thorgal ") ou Loisel (" Peter Pan "), ne cadre pas avec le " style " BD de lʹépoque. Suivant les recommandations de ses profs de Marseille, Lisa Mandel sʹinscrit à Strasbourg en illustration jeunesse, et là entre les joies de la vie estudiantine et le premier grand voyage au Sénégal, côté études… " cʹest un peu la déconfiture " !
11/21/202324 minutes, 12 seconds
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L'entretien de Lisa Mandel 1 : Une enfance à Marseille

Des histoires extraordinaires, Lisa Mandel en entend depuis son enfance. Dans sa famille, où se côtoient plusieurs générations, la narration est un art qui nourrit lʹimaginaire de la dessinatrice en herbe. Fascinée par les bandes dessinées, avant même de savoir lire, elle commence à imaginer des histoires en parcourant les albums de ses parents. Plus tard, devenue centrale dans sa vie, la lecture lui offrira des fenêtres dʹévasion du monde réel.
11/20/202329 minutes, 10 seconds
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L'entretien de Caroline Bachmann 5 : Tempête et reconnaissance

Lʹinsomnie est une compagne de longtemps pour Caroline Bachmann qui a décidé dʹen prendre son parti en réalisant ses dessins à la lumière de lʹaube. Lʹinsomnie permet de voir les choses fraîchement, on découvre dʹautres lumières, de nouveaux mondes et, justement, ça tombe bien pour une artiste qui aime les ailleurs. Peindre des lacs calmes ou tempétueux ; la tempête est aussi présente dans la vie de lʹartiste. En 2021, son compagnon Stefan Banz décède dʹune crise cardiaque, lʹannée suivante, elle reçoit le prix prestigieux Meret Oppenheim ; deux galeries importantes - berlinoise et zurichoise - lʹexposent dans des foires et à lʹinternational. Le curseur de la reconnaissance change ce qui ne lʹempêche pas de garder précieusement sa valeur cardinale : la lenteur et une envie continue de travailler.
11/17/202324 minutes
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L'entretien de Caroline Bachmann 4 : Marcel Duchamp et la peinture

En 2006, Caroline Bachmann a lʹopportunité de rentrer à Cully avec Stefan Banz qui souhaite sʹinstaller dans le Lavaux. Une heureuse coïncidence transforme ce retour en une grande époque fertile. Les deux artistes travaillent sur la copie dʹune photo de lʹultime installation de Marcel Duchamp intitulée " Etant donnés 1° la chute dʹeau 2° le gaz dʹéclairage ". En commençant leur travail, le duo sʹintéresse à la chute dʹeau qui apparaît sous la forme dʹun photomontage dans cette installation. Quelques recherches plus tard, il sʹavère que cette chute dʹeau de Forestay se trouve entre la commune de Puidoux et Chexbres, à deux pas de Cully où Duchamp a séjourné une semaine en 1946. À partir de là, sʹamorcera toute une aventure autour de Duchamp qui aura, également, des répercussions sur le travail de Caroline Bachmann.
11/16/202326 minutes, 5 seconds
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L'entretien de Caroline Bachmann 3 : Travailler à deux dans la complémentarité et suivre son propre

En 2002, Caroline Bachmann est à Berlin, en résidence. Cʹest là quʹelle rencontre son futur compagnon, le curateur-artiste Stefan Banz - décédé en 2021. Très actif sur la scène artistique suisse, il emmène Caroline à Lucerne. A ce moment-là, alors que personne ne la connaît en Suisse, elle devient le nom du binôme Bachmann/Banz qui collaborera entre 2004 et 2014, profitant des atouts de lʹun et de lʹautre. Lui le rapide et lʹhyper productif, elle la plus lente et minutieuse. Au sein de ce duo, Caroline Bachmann explore de nouvelles techniques qui vont nourrir ses débuts en peinture à lʹhuile et lui donneront aussi envie dʹavoir un travail distinct du couple artistique.
11/15/202327 minutes, 14 seconds
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L'entretien de Caroline Bachmann 2 : Lʹenvie dʹailleurs, Barcelone-Rome

Un des jeux favoris de lʹartiste, lorsquʹelle est enfant, cʹest de se balader sur les quais et de " parler des langues étrangères ". A Genève, durant ses études de graphisme, elle goûte déjà à une ville plurielle et polyglotte, mais elle ne va pas y rester. Elle part en stage de graphisme à Barcelone où elle demeurera jusquʹà son départ pour Rome. Entre deux, elle savoure cette vie trempée dans les années 80 où tout semble possible. Elle, qui aime " faire ", fonde avec des amis un atelier qui transforme une usine désaffectée en ruche créative. Vivre sur place permet de voir les choses quotidiennement, contempler des apparitions de formes et de structures, dʹespace. Et surtout de goûter à lʹhistoire, celle quʹelle va aussi convoquer en allant sʹinstaller à Rome, fascinée quʹelle est par la végétation et la culture qui traverse la ville éternelle.
11/14/202325 minutes, 34 seconds
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L'entretien de Caroline Bachmann 1 : Lʹenfance de lʹart et lʹart de lʹenfance

Lʹatelier de Caroline Bachmann a pignon sur rue à Cully, cʹest sa grotte comme elle aime à dire. Là où sʹactive le déclenchement du travail. Un travail qui passe par un processus lent et bien à elle. Son enfance très heureuse et riche dʹéchanges avec des parents architectes passionnés lui donne aussi lʹenvie de lʹailleurs. Au cœur de cet épisode : la relation à la lecture, à la bande dessinée, à lʹespace, au lac, aux découvertes de Beuys et de Bonnard qui fondent lʹarc à la fois conceptuel et hédoniste de son œuvre.
11/13/202327 minutes
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L'entretien de Nicolas Wadimoff 5 : Et maintenant, que vais-je faire ?

Nicolas Wadimoff, des étincelles plein les yeux, parle de cette série quʹil tourne actuellement sur le club de football du Servette de Genève. Parti sans financement, il sʹinterroge sur lʹabsence dʹune plateforme de diffusion helvétique digne de ce nom qui favoriserait lʹémergence de tels projets. Il se question aussi sur le financement du cinéma en Suisse. Et si on tenait là notre futur Monsieur Cinéma ? Pas sûr que ce poste lʹintéresse !
11/3/202329 minutes, 57 seconds
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L'entretien de Nicolas Wadimoff 4 : Transmission

Après moult hésitations, Nicolas Wadimoff, passé par lʹexcellente école de formation " Temps Présent " à la TSR au début des années 90, accepte de prendre la direction du département cinéma de la Head en 2019, dans lʹespoir de partager son expérience. De ce passage en plein Covid au sein de cette institution genevoise, il en tire une réflexion : Le monde change et la jeunesse nʹa plus le même rapport au cinéma et à la télévision. Il est temps de sérieusement réformer les méthodes dʹenseignement du cinéma.
11/2/202329 minutes, 54 seconds
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L'entretien de Nicolas Wadimoff 3 : Arrêt en Palestine

Converser avec Nicolas Wadimoff, cʹest forcément évoquer la Palestine, des films comme " LʹAccord " sur les coulisses dʹun traité de paix illusoire, " Aisheen " avec entre autre les rappeurs gazaouis de Drag Team, ou encore le documentaire " LʹApollon de Gaza ". Il ouvre une parenthèse sur lʹhumour, si important dans ces territoires, un humour ravageur qui aide à supporter lʹhorreur. (A signaler que lʹenregistrement de cet entretien sʹest déroulé le 6 octobre 2023, la veille de lʹattaque du Hamas et de la riposte dʹIsraël sur Gaza)
11/1/202329 minutes, 56 seconds
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L'entretien de Nicolas Wadimoff 2 : Si je vous dis…

Avec Nicolas Wadimoff, on joue à ce jeu simpliste mais riche dʹenseignements. Si je lui dit Marseille, il pense au Vélodrome autant quʹau spartiate Yvan Sorrel. Si je lui dit Montréal, il se remémore son école de cinéma. Il dérive sur son mentor Samir qui lʹintroduisit dans le milieu du 7è art au festival de Locarno en 1996 alors quʹil préparait son premier long " Clandestin ". Si je lui dis Cannes, il raconte cette année 2012 où " Opération Libertad " est sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes. On peut être un cinéaste libre et punk, on nʹéchappe pas aux mondanités.
10/31/202329 minutes, 13 seconds
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L'entretien de Nicolas Wadimoff 1 : Naissance dʹun punk

Dans les bureaux de Akka Films, société de production quʹil a fondé il y a 20 ans, Nicolas Wadimoff sʹinterroge sur cette étrange notion de " cinéma engagé ". Cette étiquette lui colle à la peau, lui, le genevois dʹorigine géorgienne italo-thaïlandaise né en 64 à Genève et qui va découvrir très tôt le délit de faciès. A lʹadolescence, guitariste dans des formations punk, il succombe au tumulte des squat, se souvient du " Fiasco ", puis de la création de ce lieu alternatif toujours debout et auquel il a activement participé : " LʹUsine ".
10/30/202328 minutes, 10 seconds
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L'entretien de Nicolas Pahlisch 5 : Noir comme lʹencre de Chine, un micro et le Tai-chi

Au fond, la pêche à la mouche, le Tai-chi, la création, leur point commun cʹest la fluidité du mouvement, quelque chose qui intéresse Nicolas Pahlisch, toujours autant. Tout en continuant dʹenseigner, de créer, il va aussi accéder aux ondes de la RTS (2001-2016), comme chroniqueur arts visuels notamment. Lʹoccasion pour lui de faire des rencontres extraordinaires, comme celle, si généreuse, avec lʹartiste Rolf Iseli. Sʹil ne parle plus dans le poste aujourdʹhui, il dépose ses mots à proximité de ses dessins.
10/27/202329 minutes, 20 seconds
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L'entretien de Nicolas Pahlisch 4 : Enseigner, dessiner dans lʹespace et parler sur les ondes

Au sortir de ses études, en 1983, Nicolas Pahlisch va enseigner (23 ans au Collège de la Tour-de-Peilz et 17 au Gymnase de Burier). Si ses débuts semblent ardus, il saisit combien cette profession va le combler tout en lui permettant de garder une pratique artistique ; " on ne peut pas enseigner la cuisine sans faire la cuisine ", bien évidemment. Cet équilibre est essentiel pour cet homme ouvert à toutes sortes de nouvelles explorations, comme la sculpture en métal et la radio.
10/26/202327 minutes, 57 seconds
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L'entretien de Nicolas Pahlisch 3 : Etudes: amitiés et peinture à lʹhuile, à vie

Nicolas Pahlisch est un artiste des sens. Il évoque la synesthésie : le bleu aurait un goût dʹagrume dit-il. Aujourdʹhui, face au paysage, il le peint. " Ça peint tout seul " aime-t-il ajouter. A sa façon, il rend hommage à la nature, œil-main-sens; tout fonctionne tout le temps ensemble. Mais il a fallu un certain temps et de la patience pour apprivoiser la peinture à lʹhuile quʹil découvre à lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne au tout début des années 80. Découvertes de techniques et rencontre cruciale et amicale avec Philippe Becquelin, le très regretté Mix&Remix.
10/25/202327 minutes, 29 seconds
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L'entretien de Nicolas Pahlisch 2 : Bleu comme un mardi, et les débuts en art

Et vert comme les vestes US Army que beaucoup dʹélèves portaient au collège dʹAigle au milieu des années 70. Parce quʹil savait dessiner, Nicolas Pahlisch se met un jour à décorer le dos dʹune de ces vestes avec un stylo feutre indélébile noir. Cʹest aussi les années où le virus de lʹart va être activé par un certain Pierre Keller (futur directeur de lʹEcole cantonale dʹart de Lausanne), alors tout jeune enseignant. Avec lui lʹart contemporain déboule dans le Chablais vaudois. Puis au Gymnase de Burier, ce sera la rencontre avec son mentor, Jean Curchod, celui qui lui montre que comprendre une peinture cʹest aussi bien que de la regarder longuement et que tout est affaire de liens.
10/24/202328 minutes, 57 seconds
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L'entretien de Nicolas Pahlisch 1 : Le rouge, la forêt, lʹeau, le féminin

Du plus loin quʹil se souvienne, Nicolas Pahlisch se revoit à une année, à peine, ramper avec bonheur sur la couleur rouge crème glacée du linoléum de sa chambre. La physiologie, les sens, la contemplation déjà au cœur de son enfance passée entourée de femmes dans lʹinstitut familial. Pas loin de son atelier actuel, au-dessus dʹOllon, la forêt inspirante quʹil arpente et quʹil peint aujourdʹhui. Lʹeau nʹest jamais loin non plus.
10/23/202331 minutes, 27 seconds
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L'entretien d'Emilie Charriot 5 : A lʹécole du théâtre

Au moment de passer le concours dʹentrée de la Manufacture, la Haute école des arts de la scène de Lausanne, Emilie Charriot avait déjà dix ans de pratique théâtrale en région parisienne et sept ans dʹenseignement à des enfants et des adolescents. Elle a poursuivi plus tard ce travail de transmission au Théâtre Forum Meyrin et aujourdʹhui encore à la Manufacture comme intervenante. Une implication pédagogique forte qui nʹest pas sans lien avec la générosité de sa passion.
10/20/202327 minutes, 27 seconds
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L'entretien d'Emilie Charriot 4 : Jouer ou faire jouer

Un parcours, cʹest une somme de volonté et de hasards. Emilie Charriot rêve de grands rôles, dʹune carrière dʹinterprète, Phèdre ou rien. Et voici quʹune brève maladie lʹéloigne dʹun plateau. Entière, elle est à deux doigts de tout plaquer lorsquʹelle décide de monter avec une amie comédienne le texte dʹune autrice alors passablement controversée : Virginie Despentes et son premier essai teinté dʹautobiographie " King Kong Théorie ". Cʹest une consécration qui la mène au Festival dʹAvignon et lui ouvre la porte des théâtres francophones.
10/19/202329 minutes, 52 seconds
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L'entretien d'Emilie Charriot 3 : Entre Suisse et France

Une simple frontière et pourtant deux cultures passablement différentes. La Suisse nʹa ni Molière ni Racine et du coup affiche une certaine liberté avec le répertoire et la tradition théâtrale. Et puis, il y a la création germanique, toute proche, qui la fait rêver depuis ses jeunes années parisiennes. Emilie Charriot découvre un théâtre qui nʹa pas oublié le corps et se frotte volontiers à la danse et à la performance. De Lausanne à Bâle - où elle travaille des mises en scène en allemand - la metteuse en scène se plonge avec bonheur dans la diversité suisse.
10/18/202328 minutes, 10 seconds
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L'entretien d'Emilie Charriot 2 : Une histoire de passion

" Mon théâtre, cʹest moi ". Emilie Charriot vit corps et âmes avec ses créations scéniques. Lorsquʹelle reprend, seule en scène, un texte dʹAnnie Ernaux racontant la vie dʹune femme plaçant son existence au service exclusif dʹune passion amoureuse, on ne peut pas sʹempêcher dʹy voir une déclaration personnelle. " Il nʹy a pas que le théâtre dans une vie " lʹa mise en garde Valérie Dréville, figure tutélaire du théâtre français, lors de la dernière création de la metteuse en scène franco-suisse. Oui, certes, mais quand on a la " Vocation ", titre de lʹun de ses spectacles, le théâtre ne vous lâche pas. Malgré tout.
10/17/202328 minutes, 36 seconds
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L'entretien d'Emilie Charriot 1 : Dʹune classe à lʹautre

Une enfance à Montigny-Le-Bretonneux, 30 minutes en train de la capitale française. Cʹest tout près de lʹOdéon, de la Comédie française et pourtant un autre monde " où lʹon nʹa pas les codes ", dit cette fille dʹinstituteurs grandie dans lʹécole de sa mère. Celle qui trouve très tôt sa voie dans le théâtre se bat pour entrer dans ce milieu. On la trouve formidable, mais… Le salut viendra du côté de Lausanne. Les choix de mise en scène, de celle qui se décrit " transfuge de classe " ont aujourdʹhui la force dʹune revendication, portant des voix de femmes affirmées et connectée avec leurs origines.
10/16/202335 minutes, 52 seconds
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L'entretien d'Yves Dana : La vie quotidienne 5/5

Parlons concrètement. De bon pognon, dʹabord. Combien coûte un kilo de pierre ? La trouve-t-on au supermarché du coin ? Quels échecs lʹont empêtré ? Quel est lʹavenir dʹYves ? Y a-t-il des pierres qui nʹexistent pas ? Après cinq fois une demi-heure, quel est son tout dernier mot ?
10/13/20234 minutes, 40 seconds
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L'entretien d'Yves Dana 4 : Inspirations

Quʹest-ce qui inspire Yves Dana ? Dans cet épisode, lʹEsprit descend dans la matière. Le feu anime la pierre : incendie décapant des introspections, étincelle dansante des musiques, braise continue de la sagesse juive, flamme tressautante des danses, feu blanc de la mort.
10/12/202326 minutes, 30 seconds
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L'entretien d'Yves Dana 3 : Panorama

On reprend depuis le début. Quʹa-t-il fait et quand ? Quelles techniques ? Plâtre, métal, pierre, dessin. Et détour par la mémoire égyptienne. (un retour aux sources en1996). On se promène dans cet atelier dont lʹesprit tient du laboratoire dʹalchimiste et de la cuisine du grand gourmand. Sculpter, cʹest une danse avec la matière et parfois, le point de gravité tient dans le vide.
10/11/202329 minutes, 14 seconds
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L'entretien d'Yves Dana 2 : Plongée dans les profondeurs

Loupe psychique sur le travail dʹYves Dana. A cœur ouvert sur le ressenti, la matière, les outils, les techniques, la transformation du sculpteur par le travail de la matière, la pierre en particulier, qui lʹa longtemps occupé ( dès 1996 ). On croit travailler lʹobjet, mais cʹest lui qui nous travaille… Episode Ouverture de Conscience à 360°.
10/10/202328 minutes, 43 seconds
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L'entretien d'Yves Dana 1 : Les Racines

Yves Dana nous présente sa famille. Ses parents, juifs originaires dʹEgypte, fuient les évènements historiques des années 60. La famille - et Yves - sʹimplantent avec bonheur à Lausanne, qui devient le fief dʹYves. En bon méditerranéen, Dana nous raconte sa Toscane ( un lieu de sculpteurs ) et son émotion devant les ports : immigration et exil, fouillis et fécondité créative.
10/9/202333 minutes
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L'entretien de Michel Layaz 5 : Le désir dʹécrire, toujours

Ecrire : par quoi commencer? Le titre? La fin? Quel est le processus? Les thèmes, comment sʹimposent-ils? Est-ce quʹune œuvre dʹart, art - notamment contemporain - que lʹauteur connaît et apprécie, peut être une amorce de livre? Comment créer les personnages, les faire vivre, parler à leur place? Comment sʹemparer dʹune figure ayant existé (Louis Soutter, Louis Chevrolet) et imaginer sans trahir ce qui les a agis ? Une leçon dʹécriture façon Michel Layaz.
10/6/202324 minutes, 25 seconds
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L'entretien de Michel Layaz 4 : Il passo romano, Paris, écrire et enseigner

En 1996-1997 Michel Layaz vit et écrit au sein de lʹInstitut suisse de Rome. Une année inspirante, où il se plonge dans Caravage et se marie sur les hauts du Capitole. Après lʹexpérience romaine, il arpentera les rues de Paris, où son épouse rédige sa thèse en histoire de lʹart. Ce sera lʹoccasion pour lʹécrivain dʹexpérimenter cette ville à laquelle il reste très attaché. Une vie entre écriture et enseignement : un équilibre pour ce futur père de famille.
10/5/202322 minutes, 41 seconds
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L'entretien de Michel Layaz 3 : Faire ses humanités, puis publier

En Lettres à lʹUniversité de Lausanne, Michel Layaz choisit dʹétudier le roman de Cendrars, " Moravagine ", sujet de son mémoire. Cʹest pendant ses études quʹil rencontre sa compagne et future épouse Véronique Mauron, historienne de lʹart et curatrice. Ensemble et avec dʹautres camarades, ils ouvriront la galerie dʹart Aparté. Il part aussi voyager autour de la Méditerranée et publie, en 1993 " Quartier terre " aux Editions LʹÂge dʹhomme.
10/4/202337 minutes, 41 seconds
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L'entretien de Michel Layaz 2 : Voyager

Le goût de lʹailleurs est très présent chez lʹadolescent qui vit désormais à Lausanne. Il se souvient dʹun Interrail dans les pays de lʹEst où il découvre à 15 ans toute la noirceur lyrique, mystérieuse de Prague. Un autre monde, dʹautres gens, dʹautres tempéraments. Pour payer ses voyages, il travaille, - notamment en 1979 - dans le deuxième McDonald's de Suisse implanté à Lausanne ; une façon très concrète dʹéprouver le monde, ses limites et la prise de conscience de ses privilèges. Il est né du bon côté, il peut choisir qui il souhaite de devenir et quoi faire.
10/3/202323 minutes, 30 seconds
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L'entretien de Michel Layaz 1 : Une enfance en mouvement, libre, rêver dans la paille

Si les origines de Michel Layaz sont fribourgeoises, il nʹa pas de souvenirs de cette ville puisque sa famille déménage beaucoup. Un père homme de radio (RSR), peintre et auteur, Alphonse Layaz, une mère dédiée à la vie de famille, une sœur qui deviendra danseuse. Sa mémoire est pleine des échos de ces vacances passées près du Moléson, dans un poulailler transformé en maison. Liberté, terrain de jeu, dʹimaginaire et de sensations.
10/2/202321 minutes, 44 seconds
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L'entretien d'Eugène 5 : Vers sa vie

Le parcours dʹauteur dʹEugène, ce sont plus de vingt livres (contes, récits, pensées, pièces de théâtres). Or, au début de ce parcours, lʹauteur se refusait à être autobiographique. Mais peu à peu, il commence à se raconter, de manière pas trop frontale, dans des ouvrages structurés par des contraintes. Aujourdʹhui, il assume pleinement ce parcours, dans un apaisement croissant avec son passé… Il assume aussi son désir de transmission, comme enseignant à lʹInstitut Littéraire Suisse, et comme père.
9/29/202327 minutes, 11 seconds
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L'entretien d'Eugène 4 : Vers la Russie

Le premier janvier 2000 (si, si !) une histoire dʹamour naît entre Eugène et Alexandra, dite Sasha - une jeune femme russe qui lui montrera bientôt Saint-Pétersbourg. En 2003, ils réalisent ensemble un guide de voyage - un vrai cette fois, mais alternatif. Quelques années plus tard, Sasha présente à Eugène le cinéma de Tarkovski. Elle retrouve le décorateur de Tarkovski, Rashit Safiullin. Ensemble, ils montent avec lui une exposition à la Maison dʹAilleurs dʹYverdon… Avant dʹavoir un enfant, Bogdan, qui semble sorti de la Chambre des désirs de Stalker…
9/28/202327 minutes, 28 seconds
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L'entretien d'Eugène 3 : Suivez le guide

Drôle Eugène ? Certes - et il adore amuser. Mais la gravité est bien présente dans ses livres. Et ses premiers textes étaient sombres. Il lui faut du temps et du travail pour " faire léger ". Dans ce processus, un livre marque un tournant : un faux guide de voyage fantasque permettant de découvrir un pays imaginaire, une dictature du Moyen-Orient, si fermée que nul nʹen a jamais entendu parler : la Pamukalie. Le livre est édité à Paris et devient un spectacle avec des musiciens… pamukales !
9/27/202324 minutes, 57 seconds
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L'entretien d'Eugène 2 : Truffe de platine

Bègue et étranger, Eugène découvre que pour sʹintégrer, il a " lʹobligation dʹêtre super sympa ". Ça tombe bien : il sait faire rire. A lʹadolescence, il se découvre des talents de danseur - dans un style… très personnel ! Danseur inénarrable du groupe Sakaryne, formé avec des copains, il remporte avec eux une " Truffe de Platine " et passe sur France Inter (oui : Eugène danse à la radio…). Il est parfois aussi parolier du groupe et se confronte aux retours critiques des autres membres. Il découvre ainsi quʹécrire, cʹest récrire.
9/26/202324 minutes, 45 seconds
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L'entretien d'Eugène 1 : " Quand ce sera pire, pourvu que ce soit comme aujourdʹhui ! "

Eugène a donc six ans quand ses parents décident de quitter Bucarest et la dictature roumaine. Sans rien lui dire. Et en les laissant, son frère et lui, sous la garde des tantes et des grands-mères, en espérant réussir à les faire venir dans un deuxième temps. Lʹinstitutrice retire solennellement à ce fils de " traîtres à la partie " son abécédaire bien-aimé. Est-ce sa revanche de devenir écrivain ?
9/25/202325 minutes, 8 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 5 : Dʹautres horizons

Dans ce dernier épisode, Marina Viotti nous parle de lʹéclectisme de ses goûts musicaux et de sa volonté de toucher à différents styles musicaux. Cet éclectisme sʹest exprimé récemment dans le projet Melankhôlia avec Vincent Flückiger au luth et Fred Chappuis aux synthétiseurs, un tour de chant sur le thème de la mélancolie dans lequel les musiques de John Dowland côtoient celles de Lana Del Rey ou Metallica.
9/22/202354 minutes, 25 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 4 : Une vocation tardive

Commencer le chant lyrique à 25 ans et, six ans plus tard, se produire aux quatre coins du monde sur les plus grandes scènes dʹopéra. Dans ce quatrième épisode, Marina Viotti raconte sa vocation tardive et son éclosion vocale auprès de trois professeurs: Heidi Brunner à Vienne, Brigitte Balleys à la Haute Ecole de musique de Lausanne et Raùl Gimenez à Barcelone.
9/21/202357 minutes, 32 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 3 : Le Clan

Dans la fratrie Viotti, il y a Marina la chanteuse, Milena et Alessandro, tous deux cornistes et Lorenzo qui a troqué ses baguettes de percussionniste contre celle de chef d'orchestre, s'engageant dans la même voie que leur père, Marcello, disparu en 2005 à lʹâge de 50 ans. Marina Viotti raconte ce "clan" soudé qui aime se réunir à Lyon, dans la maison de leur mère, Marie-Laurence, qui a été violoniste avant de s'occuper de la gestion des études et des loisirs de ses quatre enfants.
9/20/202355 minutes, 4 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 2 : Laisser une trace

Dans son dernier album, "A Tribute to Pauline Viardot", paru chez Aparte, Marina Viotti rend hommage à cette fameuse cantatrice du XIXe siècle aux côtés de Christophe Rousset et des Talens Lyriques. Elle évoque sa fascination pour cette grande musicienne et compositrice ainsi que sa collaboration avec Christophe Rousset qui lui a permis de faire ses premières expériences réjouissantes dans le monde de la musique baroque.
9/19/202359 minutes, 32 seconds
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L'entretien d'Emmanuel Pahud 5 : Création contemporaine

Travail avec les compositeurs et amitiés musicales Dans ce dernier volet de la rencontre à La Chaux-de-Fonds, Emmanuel Pahud brosse le portrait du plus récent directeur musical et artistique de lʹOrchestre philharmonique de Berlin, à savoir Kirill Petrenko - une personnalité aux antipodes de Claudio Abbado et de Simon Rattle. Il parle de son activité dans le domaine de la création, auprès des compositeurs les plus en vue qui ont écrit des œuvres pour lui. Il évoque son activité de concertiste en compagnie de collègues avec lesquels il partage une estime réciproque, notamment le violoniste Kolja Blacher, Les Vents Français et des solistes de lʹOrchestre philharmonique de Berlin. Enfin, il parle de sa flûte en or 14 carats - désormais un peu " vintage " - quʹil a acquise il y a 34 ans et qui recèle des qualités bien spécifiques.
9/15/202330 minutes, 9 seconds
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L'entretien d'Emmanuel Pahud 4 : la vie à lʹOrchestre philharmonique de Berlin

le travail avec les chefs titulaires Le travail avec les chefs titulaires Durant cette quatrième rencontre, Emmanuel Pahud évoque son métier de musicien dʹorchestre au sein du Philharmonique de Berlin depuis quʹil y est entré comme principale flûte solo en 1992. Il parle des approches de travail très différentes de Claudio Abbado et de Simon Rattle, du renouvellement des musiciens de cette prestigieuse phalange au cours des années 1990.
9/14/202328 minutes, 33 seconds
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L'entretien d'Emmanuel Pahud 3 : Vie estudiantine à Paris dans les années 1980

Et Aurèle Nicolet à Bâle Au fil de cette troisième rencontre, Emmanuel Pahud évoque ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et sa fréquentation des milieux culturels parisiens durant la deuxième moitié des années 1980. A lʹâge de 19 ans, il commence à occuper un poste de flûte solo à mi-temps à lʹOrchestre symphonique de Bâle - une expérience qui le familiarisera avec le métier de musicien dʹorchestre. Mais cʹest surtout le grand flûtiste neuchâtelois Aurèle Nicolet, résidant alors à Bâle, qui va le préparer pour affronter le Concours International dʹExécution Musicale de Genève (CIEM), quʹil remportera en 1992, ainsi que le concours dʹentrée à Berlin. Emmanuel Pahud est flûtiste solo à lʹOrchestre philharmonique de Berlin depuis quʹil a remporté ce concours dʹentrée en 1992.
9/13/202325 minutes, 3 seconds
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L'entretien d'Emmanuel Pahud 2 : Emmanuel Pahud et ses mentors

Considérations sur lʹart de lʹinterprétation Emmanuel Pahud évoque son cursus dʹapprentissage dʹabord à Rome, auprès de François Binet, fils du compositeur genevois Jean Binet, puis auprès dʹautres professeurs en particulier à Bruxelles, Paris, Bâle et en Italie. Il se familiarise ainsi avec différentes écoles de la flûte traversière, participe à des stages dʹapprofondissement et commence à passer des concours où il remporte ses premiers succès. Tout cet apprentissage a nourri sa façon dʹappréhender le métier de musicien professionnel.
9/12/202327 minutes, 6 seconds
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L'entretien d'Emmanuel Pahud 1 : Une enfance nomade, la révélation de la flûte

Emmanuel Pahud serait-il devenu flûtiste professionnel sʹil nʹavait pas entendu un voisin à Rome travailler le fameux " Concerto pour flûte en sol majeur " de Mozart ? Ce pur concours de circonstances a déclenché sa passion de lʹinstrument. Exprimant son envie de jouer ce concerto, le jeune garçon prend des cours avec Philippe Binet, âgé de 15 ans, puis auprès du père de ce dernier, François Binet - la famille Binet résidait alors dans le même immeuble à Rome. A lʹâge de 19 ans, Emmanuel Pahud commence à occuper un poste de flûte solo à mi-temps à lʹOrchestre symphonique de Bâle, tandis quʹil termine encore ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Cʹest en 1992 quʹil remporte coup sur coup un Premier Prix au Concours de Genève et le concours dʹentrée de flûte solo à lʹOrchestre philharmonique de Berlin.
9/11/202332 minutes, 24 seconds
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L'entretien de Valère Novarina 5 : Le succès

A partir des années 2000, les pièces de Valère Novarina trouvent un public. De quoi réjouir lʹauteur qui voit les succès sʹaccumuler : en 2006, " LʹEspace furieux " entre au répertoire de la Comédie française. Une année plus tard, il est invité à créer et à mettre en scène " lʹActe inconnu " dans la Cour du Palais des Papes à Avignon. Avec ses mises en scène, la scénographie tient également un rôle primordial. Novarina peint lui-même les décors de ses spectacles, ce sont souvent des énormes toiles, dont il recouvre le plateau de son théâtre. En 2017 il est invité à exposer ses peintures et ses dessins au Musée dʹart moderne et contemporain des Sables DʹOlonne. En 2023, il publie " La Clef des langues " un livre illustré qui reprend les peintures de sa première mise en scène, celle du " Drame de la vie ". Sa prochaine création est prévue en septembre 2023, au Théâtre de la Colline à Paris, elle sʹappellera " Les Personnages de la pensée " et sʹinspirera largement de " La Clef des langues ", son dernier ouvrage en date.
9/8/202333 minutes, 42 seconds
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L'entretien de Valère Novarina 4 : Le théâtre chanté

A partir du " Discours aux animaux " publié en 1987, Valère Novarina explore dans son écriture, en plus de lʹinvention de mots et des noms, la chanson. " Lʹopérette imaginaire " (1998) en est lʹexemple le plus flagrant. Lʹœuvre met en scène une opérette, avec un mort qui la traverse. Une histoire autobiographique etant donné que lʹauteur perd sa tante durant lʹécriture du texte. Pour écrire les paroles des chansons, quʹil rédige de nuit, il sʹinspire de la chanson populaire et écoute assidûment Damia, Margaux Oswald et Félix Mayol. Très proche dans le temps " LʹOrigine Rouge " (2000) est créée à Avignon ; la pièce reprend les thèmes préférés de lʹauteur ; la mort, la résurrection, avec toujours, beaucoup dʹhumanité et dʹhumour !
9/7/202327 minutes, 32 seconds
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L'entretien de Valère Novarina 3 : " Le drame de la vie ", sa première mise en scène

Lʹannée 1986 marque un tournant dans la carrière de lʹécrivain car il devient alors non seulement le dramaturge de son œuvre mais aussi le metteur en scène. La pièce " Le Drame de la vie " puise sa source dans la Bible. Le texte, composé de 2 587 personnages, met en scène des êtres qui entrent, et ressortent sans préavis, meurent, naissent et qui ressuscitent. Il compose une troupe, " La Compagnie de lʹUnion des Contraires " et crée son premier spectacle avec le casting suivant : Bernard Ballet, Michel Baudinat, Roséliane Goldstein, Laurence Mayor, Pascal Omhovère, Olivier Rabourdin et Anne Wiazemsky. Dans la foulée, il publie, chez Actes Sud un monolgue devenu célèbre " Pour Louis de Funès " ; un acteur que Novarina découvre enfant et qui ne cessera de le fasciner. Ce texte lui est dédié ainsi quʹà lʹun de ses artistes fétiches, André Marcon.
9/6/202328 minutes, 9 seconds
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L'entretien de Valère Novarina 2 : Les années dʹuniversité

En 1963, Valère Novarina sʹinscrit à la Sorbonne à Paris en philosophie, philologie et histoire du théâtre. Il écrit son travail de mémoire sur lʹœuvre dʹAntonin Artaud et suit assidûment les cours de Bernard Dort son professeur dʹhistoire du théâtre. Cʹest à lui quʹil fera lire pour la première fois un manuscrit. Durant la période de mai 1968, il traverse Paris à mobylette, prend part aux manifestations et essaye de faire éditer ses écrits. Sans succès. Cʹest du côté de la mise en scène que les choses se débloquent ; en 1972, Jean-Pierre Sarrazac décide de mettre en scène pour la première fois un texte de Novarina, " LʹAtelier Volant ". Les répétitions sont tendues, malgré la réussite de la mise en scène. Le public, choqué, nʹest pas conquis et la pièce est annulée à des nombreuses reprises. Dans ce contexte, il écrit un célèbre pamphlet théâtral " Lettre aux acteurs ", quʹil distribue aux comédiens de la troupe.
9/5/202327 minutes, 43 seconds
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L'entretien de Valère Novarina 1 : Les années dʹuniversité

Valère Novarina nous reçoit dans la maison de son enfance, dans le lieu-dit Trécout en Haute- Savoie au-dessus de Thonon- les- Bains. Une maison voisine, à celle, construite par son père architecte, en 1936. Pourtant, cʹest à Morzine, âgé de 7-8 ans, alors quʹil est pension chez Mme Marullaz quʹil écrit ses premiers " écrits scientifiques ". Cʹest ainsi quʹil les appelle car ils sont faits de dessins et de symboles cabalistiques. Par pudeur et par honte il les cache sous des pierres plates. Il connait leurs emplacements, mais il nʹest encore jamais allé les récupérer.
9/4/202347 minutes, 36 seconds
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L'entretien de Jean Liermier 5 : " Le plus beau théâtre de Carouge du monde "

En novembre 2021, le Théâtre de Carouge inaugure son nouveau bâtiment. Une grande salle de 468 places, une autre de 135 places et un espace de répétition sont nichés au cœur dʹun bâtiment recouvert de 280'000 briques couleur sable. Treize ans plus tôt, en 2008, quand Jean Liermier prend la direction du Théâtre de Carouge, lʹancien bâtiment, construit en 1972, commence à montrer ses limites, tant sur le plan des espaces que des infrastructures vieillissantes. Commence, alors, une épopée architecturale, administrative et politique, qui, au terme de nombreuses péripéties, donnera naissance à cet écrin surnommé par Jean Liermier le " plus beau théâtre de Carouge du monde ".
9/1/202326 minutes, 11 seconds
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L'entretien de Jean Liermier 4 : Prendre le temps

Se perdre dans une œuvre pour mieux se trouver. Lorsque Jean Liermier monte une pièce, il commence par explorer, durant les répétitions, des myriades de pistes, de possibilités, refusant de prioriser une direction par rapport à une autre. Puis arrive ce moment, où, perdu dans les abysses dʹune œuvre, il commence à tailler, sculpter et opérer des choix dans ses idées. Enfin, à quelques jours de la première, les éléments commencent à sʹagencer. Au Théâtre de Carouge, Jean Liermier défend ardemment le " temps long " : huit semaines de répétitions par spectacle qui reste ensuite un mois, voire plus à lʹaffiche. Ce temps long permet aussi au directeur du théâtre de sʹadresser à un large public quʹil espère non seulement toucher par la beauté de la langue, mais aussi inviter à aiguiser sa pensée afin de se donner les moyens de rêver un monde meilleur.
8/31/202326 minutes, 20 seconds
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L'entretien de Jean Liermier 3 : Savoir-faire et savoir défaire

Après lʹobtention de son diplôme à lʹESAD, en 1992, Jean Liermier joue dans de nombreuses créations sous la direction de Claude Stratz, André Engel, Richard Vachoux, Philippe Morand, Hervé Loichemol et Michel Voita. En 2001, à lʹissue dʹune série de représentations des " Bijoux de la Castafiore ", mis en scène par Dominique Catton, au Théâtre Am Stram Gram, Jean Liermier (merveilleux Tintin !) décide de suspendre durant une année son activité de comédien. A lʹissue de cette pause, il constate que si le théâtre lui est toujours aussi vital, le fait de jouer ne lui manque pas.
8/30/202327 minutes, 32 seconds
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L'entretien de Jean Liermer 2 : Une fête de tous les instants

Tout en préparant un bac scientifique au lycée dʹAnnemasse, Jean Liermier, franchit tous les mercredi après-midi et samedi matin la frontière pour se rendre au Conservatoire de Genève où il prend des cours de théâtre avec Leyla Aubert, professeure et doyenne de lʹEcole supérieure dʹart dramatique (lʹESAD). Cʹest également à lʹESAD quʹil poursuivra sa formation, cultivant sa passion pour le jeu, la mise en scène et tout ce qui entoure le moment du spectacle. Afin quʹune représentation se déroule dans les meilleures conditions qui soient, lʹattention portée aux autres, quʹil sʹagisse dʹun artiste ou des publics, est primordiale. Être au service du théâtre, accompagner et faire en sorte quʹune représentation soit une fête de tous les instants : telle est la mission de Jean Liermier qui dirige, depuis 2008, le théâtre de Carouge.
8/29/202331 minutes, 6 seconds
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L'entretien de Jean Liermer 1 : Toi, tu feras du théâtre "

À lʹâge de 12 ans, alors quʹil récite en classe, devant des camarades ébahis, un texte dʹAlphonse Daudet, Jean Liermier ressent un frisson quʹil nʹavait encore jamais éprouvé. À partir de cette expérience fondatrice, il sʹinscrit à des cours de théâtre et met en scène, dans son lycée, ses premiers spectacles. Adolescent, sʹil nʹa aucun doute sur sa vocation, il hésite quant à la voie à suivre afin de réaliser ses rêves. Sur sa route, il croise quelques autres amoureux de la scène, dont Jean-Louis Barrault, Jeanne Moreau et une comtesse anglaise qui lʹencouragent à alimenter cette flamme théâtrale qui brûle de plus en plus fort.
8/28/202329 minutes, 50 seconds
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L'entretien de Sara Lazarus 5 : Liberté, égalité, musicalité

Les projets de Sara Lazarus sous son nom se déclinent par des disques, avec des guitaristes brillants comme Biréli Lagrène et des batteurs de rêve comme Winard Harper. Les meilleurs pour ses enregistrements sous le label Dreyfus Jazz. Ajoutons des cordes sur certaines plages afin de sublimer les arrangements et l'émotion vous gagne ! Les mots justes et les " lyrics " sont toujours au centre de l'attention de Sara Lazarus qui n'oublie jamais son amour des langues et de la littérature. Parmi ses rêves, elle évoque son envie de chanter avec un trio de musiciens américains " dʹune certaine époque " ; des " maîtres " dépositaires dʹune tradition certes souple et novatrice, mais dont les qualités historiquement premières sont plus vivaces du côté Ouest de l'océan Atlantique.
8/25/202334 minutes, 49 seconds
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L'entretien de Sara Lazarus 4 : Concours et bonnes étoiles

En 1994, Sara Lazarus remporte le premier prix du concours international Thelonious Monk. Consécration inattendue d'un travail qui ne visait pas pareille sanction. Alors que les scènes américaines lʹattendent, elle décide de poursuivre sa carrière en France, où il est plus simple de concilier le métier dʹartiste et la vie de famille. Parlons jazz : le "Great American Songbook", ce fabuleux répertoire commun de chansons, issues principalement de comédies musicales, a fourni au jazz des pépites de mélodies qui ont nourri arrangeurs et improvisateurs. Pour la professeure Sara Lazarus, à la Haute école de musique de Lausanne, c'est un outil de base et de partage essentiel. Si on ajoute le "scat" et les "vocalese", la richesse du langage qu'elle enseigne devient extrêmement polyvalent. La voix comme instrument à part entière.
8/24/202334 minutes, 13 seconds
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L'entretien de Sara Lazarus 3 : Une Américaine à Paris, l'intégration qui swingue

En été 1984, Sara Lazarus s'installe à Paris. Son arrivée sur la scène parisienne et française se passe en deux temps trois mouvements. L'accueil est excellent pour cette musicienne qui fonce en s'adaptant à tous les contextes jazz. La France et l'Amérique, l'Amérique et la France : comment se regardent-elles ? Se comprennent-elles, l'une l'autre ? Comment la musique et un certain savoir-vivre des uns enrichissent-ils les traditions des autres ? Récit éclairant d'une citoyenne musicienne franco-américaine transatlantique.
8/23/202330 minutes, 27 seconds
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L'entretien de Sara Lazarus 2 : De la littérature au jazz

Aspirations, métier et nécessités On peut faire des rencontres décisives dans le domaine du jazz lorsqu'on étudie la littérature à Harvard: Illinois Jacket, saxophoniste ténor qui a joué avec Count Basie, Cab Calloway et Nat King Cole, par exemple. Formée au jazz au sein des big band, Sara Lazarus cultive sa passion pour le chant, de manière confidentielle, jusquʹau jour où Illinois Jacquet lʹentend, et, percevant son talent vocal exceptionnel, lʹengage pour des concerts avec son orchestre en France. Très francophile, Sara Lazarus se laissera tenter, après ses études, par Paris, haut-lieu des musiques improvisées, même si ses parents, eux, ont grandi, comme le jazz, à New-York.
8/22/202332 minutes, 12 seconds
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L'entretien de Sara Lazarus 1 : Famille et jardins secrets

1964, Wilmington, Delaware, USA : naissance de Sara Lazarus, un premier avril. Toute petite, déjà, elle est absorbée par la musique, les disques de jazz, les comédies musicales quʹelle chante sans arrêt, par-dessus la voix de son idole, Judy Garland ! Dès lʹâge de six ans, elle joue du piano, suivi, à lʹadolescence, du saxophone ténor quʹelle pratique dans les orchestres du collège et du lycée.
8/21/202330 minutes, 33 seconds
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L'entretien de Till et Léopold Rabus 5 : Partout, de la beauté

Pour ce dernier épisode, on quitte lʹatelier de Léopold pour découvrir celui de Till. Ayant travaillé 10 ans ensemble dans ce même lieu à Corcelles, en 2011, les deux jeunes pères de famille dʹalors décident de changer de configuration. Si Léopold sʹinstalle dans un autre atelier contigu à celui de sa mère, les deux frères vivent à quelques encablures lʹun de lʹautre. Dans lʹodeur de térébenthine fraîche, on y parle portrait, nus, érotisme post " Me Too ", animaux mis en scène, gigantisme des formats, trivialité, harmonie, équilibre, joie dʹêtre au monde, la peindre, et la transmettre.
6/23/202330 minutes, 25 seconds
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L'entretien de Till et Léopold Rabus 4 : Peindre " le réel "

La Galerie Aeroplastics de Bruxelles expose dʹabord Léopold, puis Till, et invite même les parents Rabus à réaliser une exposition commune avec leurs fils, en 2009. Le " Rabus Show " tournera bien au-delà des frontières européennes. La figuration est un des points communs de la peinture des frères Rabus, raconter des histoires, cʹest important, et questionner lʹabstraction avec des sujets repérables, ça lʹest aussi.
6/22/202332 minutes, 9 seconds
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L'entretien de Till et Léopold Rabus 3 : Brésil, Paris, la beauté et la mort

Après une année et demie de service civil au Brésil, pour Till (2000-2002), et des tournées avec la compagnie Gloria Rigole, pour Léopold, Paris et la Cité internationale des arts les accueillent successivement. Ce sera lʹoccasion dʹacheter ensemble une vieille boutique qui deviendra atelier et lieu de partage. Et pourquoi ne pas en profiter pour parler de la beauté et de la mort, déposées au cœur de leur peinture ?
6/21/202326 minutes, 52 seconds
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L'entretien de Till et Léopold Rabus 2 : Jonglage, death metal, théâtre et art contemporain

Deux frères peintres aux trajectoires très différentes. La musique, le rock, lʹenvie dʹêtre illustrateur de pochettes de disques, pour Till - ce qui le mène à entrer à lʹécole des arts appliqués de la Chaux-de-Fonds en 1991 -, le jonglage, le Val Verzasca pour apprendre lʹitalien et entrer à lʹécole Dimitri où il ne restera pas longtemps, pour Léopold. Quelques années plus tard : un QG situé à Corcelles, une ancienne usine, qui devient atelier et lieu de vie pour les deux frères ; site idéal pour des fêtes, pour créer, cʹest là notamment que répète la compagnie Gloria Rigole cofondée par Léopold. Cette fin des années 90 est fertile et ouvre déjà sur leurs premières expositions.
6/20/202330 minutes, 28 seconds
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L'entretien de Till et Léopold Rabus 1 : Une enfance beatnik à Cortaillod

Lʹenfance des frères Rabus se déroule dans le village de Cortaillod (NE). Vie à la campagne, modeste et laborieuse, avec des parents beatniks entourés dʹamis dont Bruno Manser, lʹactiviste écologiste suisse. Une enfance où le sens de la collectivité est important avec, comme point commun, une scolarité très chaotique et le dessin comme antidote contre lʹennui.
6/19/202330 minutes, 3 seconds
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L'entretien d'Oscar Gómez Mata 5 : Ecrire… ou pas

Les créations de la Compagnie de lʹAlakran sont issues dʹune écriture de plateau. Comprenez que le fond et la forme finale du spectacle se cherchent et se trouvent lors du travail collectif de création. Ce qui nʹempêche pas lʹécriture. Parfois ce qui est écrit disparait et ce sont les accidents de parcours qui se retrouvent sur scène. Certaines des pièces dʹOscar Gómez Mata ont été publiées, mais leur auteur avoue préférer le temps de la création et du jeu à celui de la publication. Plutôt que dʹimprimer ses spectacles pour la postérité, il préfère proposer un "Catalogue de dérives" co-écrit avec sa complice de toujours Esperanza López, autant de pistes dʹexploration sous la forme de déambulations aux injonctions philosophiques.
6/16/202331 minutes, 38 seconds
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L'entretien d'Oscar Gómez Mata 4 : Faire le clown

Il a débuté avec un nez rouge et des pantalons à rayures, sillonnant lʹEspagne du Pays basque à lʹAndalousie, jouant dans des lieux alternatifs comme sur des places de villages. Et cʹest par intérêt pour un jeu très physique, que le jeune comédien Oscar Gómez Mata franchit les Pyrénées pour suivre les cours parisiens de Serge Martin. Son dernier spectacle, " Makers ", co-écrit avec le comédien espagnol Juan Loriente lui a valu le titre de clown métaphysique. En 25 ans de présence en Suisse, le théâtre de sa compagnie lʹAlakran nʹa jamais oublié de rire.
6/15/202333 minutes, 18 seconds
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L'entretien d'Oscar Gómez Mata 3 : La volonté de transmettre

Intervenant à la Manufacture, la Haute école romande des arts de la scène, Oscar Gómez Mata invite promotion après promotion les jeunes comédiennes et comédiens à penser par eux-mêmes et trouver leur personnalité via "un système dʹentraînement de lʹacteur-rice". Un livre, "Penser lʹaction", co-signé avec Yvane Chapuis détaille des exercices aux intitulés comme des titres de spectacle : "Des gens qui marchent", "La boule en plomb" ou encore "Présence rien faire".
6/14/202340 minutes, 50 seconds
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L'entretien d'Oscar Gómez Mata 2 : Un théâtre dʹengagement

"Jʹai la volonté très politique que mes spectacles soient utiles", explique le metteur en scène et comédien hispano-suisse Oscar Gómez Mata. Lʹengagement passe par lʹenvie de bousculer le public et de le faire réfléchir. Il peut se traduire par la mise à nu de la représentation théâtrale. Ainsi dans la pièce "Kaïros, Sisyphe et Zombies" en 2009, les différents protagonistes de lʹéconomie théâtrale, du figurant vendeur de fleurs au Conseiller dʹEtat responsable de la culture, défilaient sur scène pour y remettre salaires, subventions et cachets dont les montants étaient révélés au public.
6/13/202335 minutes, 5 seconds
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L'entretien d'Oscar Gómez Mata 1 : Une enfance au Pays basque

Oscar ou Oskar ? Il voit le jour en 1963 dans un Pays basque alors en pleine crise. Franquisme oblige, la langue basque a dʹabord été interdite. A lʹarrivée de la démocratie, la Communauté autonome basque devient le lieu de toutes les tensions indépendantistes et sociales entre luttes de lʹETA et désindustrialisation des villes ouvrières Bilbao et Irun. Instituteur proche des milieux musicaux punk et anarchistes, le jeune Oscar Gómez Mata se lance dans le théâtre avec ses amis Esperanza López et Txubio Fernández de Jauregui. Avec un répertoire qui va du clown aux expérimentations dadaïstes.
6/12/202339 minutes, 3 seconds
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L'entretien de Lydie Salvayre 5 : Un Goncourt et une place à part dans la littérature française

Aujourdʹhui Impertinente, politique, féministe, grande styliste et surtout libre, les adjectifs ne manquent pas pour désigner Lydie Salvayre. Dans cette dernière émission, lʹautrice parle de la maladie qui lʹa frappée il y a quelques années et a infléchi son parcours. Car elle sʹautorise désormais lʹautobiographie, et se confie sur son expérience de transclasse.
6/9/202327 minutes, 2 seconds
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L'entretien de Lydie Salvayre 4 : La politique

Le refus de lʹautorité et la dénonciation de la société marchande Lydie Salvayre depuis toujours se moque des puissants. Ses textes dénoncent les dérives libérales de nos sociétés, du Portrait de lʹécrivain en animal domestique (2007) à son délicieux Irréfutable essai de successologie (2023), implacable satire du milieu littéraire parisien sous forme dʹun faux manuel de développement personnel.
6/8/202324 minutes, 42 seconds
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L'entretien de Lydie Salvayre 3 : Lʹécriture, un humour féroce et lʹélégance dʹun phrasé

Ce qui frappe chez Lydie Salvayre, cʹest son travail sur la langue. Plusieurs de ses livres sont des pastiches de discours, comme Passage à lʹennemie (2003), mais elle a surtout su créer une phrase alliant argot et alexandrin. Et au départ de cet amour pour lʹécrit, il y a la littérature, dont témoigne son hommage à Cervantès, Rêver debout (2021).
6/7/202329 minutes, 33 seconds
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L'entretien de Lydie Salvayre 2 : Les débuts, la psychiatrie et un premier roman

Après des études de lettres, Lydie Salvayre a fait médecine pour devenir psychiatre, et lʹon croise dans ses romans, comme La puissance des mouches (1995), des personnages enfermés dans leur folie. Elle avait 44 ans quand elle sʹest enfin autorisée à publier La Déclaration. Elle dit aujourdʹhui que, longtemps, devenir écrivaine lui semblait inaccessible.
6/6/202331 minutes, 37 seconds
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L'entretien de Lydie Salvayre 1 : Lʹenfance

Une famille de réfugiés espagnols et un petit village dans le sud-ouest de la France. Lydie Salvayre est née en 1946 dans le sud-ouest de la France, dʹune famille qui avait fui lʹEspagne franquiste. Dans Marcher jusquʹau soir (2019) et Pas pleurer (2014), elle a parlé de son père ouvrier communiste, de sa mère anarchiste, du mépris social quʹelle a dû affronter. Elle dit ici combien cette enfance dans le bilinguisme a forgé sa personnalité dʹautrice.
6/5/202351 minutes, 12 seconds
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L'entretien de Dimitri de Perrot 5 : Lʹécoute en jeu

Depuis 2016, Dimitri de Perrot développe des spectacles et installations dans lesquelles le son occupe une place centrale. Dans ses dispositifs comme " Myousic " ou " Niemandsland ", le public participe à lʹactivation de lʹespace sonore. " Ecouter, écrit Dimitri de Perrot, demande du temps : donner du temps à quelqu'un ou à quelque chose signifie lui donner de l'espace, dans notre propre réalité, dans notre propre espace. Il s'agit d'une qualité essentielle permettant la rencontre, la découverte et la possibilité dʹune compréhension et dʹun changement."
6/2/202326 minutes, 41 seconds
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L'entretien de Dimitri de Perrot 4 : Un théâtre sans paroles

Un clown, un danseur et un DJ se retrouvent dans une soirée zurichoise… Cette rencontre impromptue est celle de Martin Zimmerman, Gregor Metzger et Dimitri de Perrot qui créent, en 1998, leur premier spectacle, " Gopf ". Traquant lʹabsurde dans les situations de la vie quotidienne et le fragile (dés)équilibre des relations humaines, les trois artistes développent un théâtre sans paroles, à la croisée de la danse, du nouveau cirque, des arts visuels, de lʹarchitecture et, bien sûr de la musique - personnage à part entière de chaque projet. Après trois créations, Martin Zimmerman et Dimitri de Perrot poursuivront lʹaventure en duo, parcourant, entre 2006 et 2017, les scènes internationales avec des spectacles récompensés par de multiples distinctions, dont trois Prix de design de la Confédération suisse pour les scénographies de " Gaff Aff ", " Öper Öpis " et " Chouf Ouchouf ".
6/1/202330 minutes, 19 seconds
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L'entretien de Dimitri de Perrot 3 : Derrière les platines

Au début des années 90, Dimitri de Perrot, âgé de 15 ans, commence à mixer dans les lieux alternatifs zurichois. Avec patience et passion, il sʹinitie à lʹart du " turntablism ", construisant des DJ sets constitués de morceaux et de sons quʹil puise dans sa vaste collection de vinyles. Les platines deviennent un instrument à part entière qui lui permet de sʹexprimer, amenant le public à danser sur des musiques inattendues. Jazz, chanson, disco et hip-hop sont mixés par le jeune Dimitri, qui est, à lʹépoque, lʹun des premiers scratchers à Zurich. Au fil de ces soirées, il commence à appréhender ses sets tel un metteur en scène, plongeant les clubbers dans une véritable dramaturgie sonore.
5/31/202331 minutes, 7 seconds
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L'entretien de Dimitri de Perrot 2 : Zurich, scène ouverte

Né en 1976 au sein dʹune famille neuchâteloise installée à Zurich, Dimitri de Perrot grandit dans un environnement irrigué par la culture, les arts et lʹengagement. La rue, comme espace dʹexpression politique et artistique, constitue une scène sur laquelle il fait ses premiers pas. A lʹâge de sept ans, il fait des graffitis, du breakdance dans son quartier, le Seefeld, aujourdʹhui très chic, mais qui ressemble, dans les années 80, à une Brooklyn en miniature. Il rêve de New York, des fresques de Basquiat, de Keith Harring, des scratch et mix rugissants de Grandmaster Flash, DJ légendaire et pionnier du hip-hop… De cette enfance, libre et créative, Dimitri de Perrot, qui a ensuite slalomé à la marge des genres artistiques, garde, aujourdʹhui, un goût pour la rencontre et pour lʹexploration de tout ce qui nʹest pas défini, attendu ou calibré.
5/30/202328 minutes
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L'entretien de Dimitri de Perrot 1 : Au Centquatre

Au 104 rue dʹAubervilliers à Paris, une ruche culturelle bouillonnante sʹest installée, depuis 2008, sur lʹancien site des pompes funèbres. Dans ce lieu, constitué de grandes halles, cafés, librairies, salles de spectacle et studios de répétition, les artistes en résidence côtoient les badauds, les familles du quartier et toutes celles et ceux qui investissent quotidiennement les espaces ouverts pour des " pratiques artistiques en accès libre ". Cʹest dans ce laboratoire culturel, qui invite à la rencontre, au partage et à la collision avec lʹinattendu, que Dimitri de Perrot entame sa quatrième résidence avec une recherche sur le sol, dont il a présenté, en avril 2023, au Festival Archipel, la première étape sous la forme de lʹinstallation sonore " Into the Dirt ".
5/29/202326 minutes, 3 seconds
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L'entretien de Cédric Pescia 5 : Berlin

Dans ce dernier épisode de sa rencontre avec Yves Bron, le pianiste Cédric Pescia nous parle de Berlin, sa ville dʹadoption depuis plusieurs années. Après un premier séjour pendant ses études pour suivre les cours de Klaus Hellwig, il a décidé de sʹy installer, séduit par le foisonnement artistique et lʹétat dʹesprit créatif qui planait sur la vie culturelle berlinoise pendant les années 2000.
5/26/202328 minutes, 44 seconds
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L'entretien de Cédric Pescia 4 : Jean-Sébastien Cage

Il suffit dʹun coup dʹœil à la discographie de Cédric Pescia pour se rendre compte de lʹéclectisme de ses choix musicaux. Nourri dès le début par la musique de Bach, de Beethoven et de Schumann, il a ensuite développé une passion similaire pour les musiques modernes et contemporaines en ajoutant avec brio John Cage ou Morton Feldman à son répertoire.
5/25/202338 minutes, 11 seconds
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L'entretien de Cédric Pescia 3 : Les jeunes années

Dans ce troisième épisode de sa rencontre avec Yves Bron, le pianiste Cédric Pescia nous parle de son enfance en Suisse, de sa vocation précoce pour lʹinstrument et de ses années dʹétudes et de perfectionnement. Il nous raconte aussi le début de sa carrière de soliste et sa nette prédilection pour les récitals et la musique de chambre.
5/24/202334 minutes, 13 seconds
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L'entretien de Cédric Pescia 2 : Musicales dʹEpalinges

En parallèle de sa carrière de soliste et de son activité de professeur à la HEM, Cédric Pescia sʹinvestit depuis de nombreuses années dans lʹorganisation annuelle dʹun festival de musique en Suisse Romande. Après quinze ans de collaboration avec le TKM de Renens, il a vécu cette année la première édition des Musicales dʹEpalinges. Il nous confie ici son plaisir de rassembler des musiciens, de choisir la programmation et de donner vie à ces moments de musique et de partage.
5/23/202334 minutes, 30 seconds
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L'entretien de Cédric Pescia 1 : Transmettre

Ce nʹest pas un hasard si cette série dʹentretiens avec Cédric Pescia débute par lʹévocation de son activité de professeur de piano. Nommé il y a quinze ans à la HEM de Genève, il prend cette mission pédagogique très à cœur et a choisi dʹy consacrer une grande partie de son temps et de son énergie, malgré un agenda de concerts bien rempli. Il nous parle de sa passion pour la transmission et évoque aussi ses propres professeurs qui lʹont accompagné au début de son parcours.
5/22/202328 minutes, 1 second
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L'entretien de Jean-Guihen Queyras 5 : Lʹinterprétation, le sens donné à la musique

Jean-Guihen Queyras est un inlassable chercheur. Il nʹest pas du genre à se reposer sur ses acquis ; il interroge sans cesse lʹapproche des partitions, comme les six Suites pour violoncelle de Bach quʹil a magnifiquement enregistrées pour Harmonia Mundi. Il évoque sa " rencontre déterminante " avec le violoncelliste néerlandais Anner Bylsma, lʹun des pionniers du baroque, aux antipodes dʹun Yo-Yo Ma. Son violoncelle est un très beau Gioffredo Cappa de 1696, quʹil joue en utilisant tantôt des cordes en acier, tantôt des cordes en boyau.
5/12/202328 minutes, 56 seconds
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L'entretien de Jean-Guihen Queyras 4 : La famille musicale

Jean-Guihen Queyras ne serait pas lʹimmense musicien quʹil est devenu sans la famille musicale qui lʹentoure. Son parcours est jalonné de rencontres avec des artistes qui ont participé à ses choix de répertoire et à sa façon de concevoir le métier dʹinterprète. La violoniste Isabelle Faust, lʹaltiste Tabea Zimmermann, les pianistes Alexander Melnikov et Alexandre Tharaud - pour nʹen nommer que quelques-uns - font partie de ces collègues chers à son cœur.
5/11/202326 minutes, 18 seconds
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L'entretien de Jean-Guihen Queyras 3 : Une carrière entamée à lʹEnsemble intercontemporain

La carrière de Jean-Guihen Queyras a pris un envol décisif au moment dʹêtre engagé par Pierre Boulez à lʹEnsemble intercontemporain de Paris. Il parle de sa relation à feu Pierre Boulez et à dʹautres compositeurs comme les Hongrois György Ligeti et György Kurtág, dʹune exigence folle. Il évoque son goût pour la création contemporaine, les difficultés liées à lʹapprentissage de partitions aux techniques inédites (Messagesquisse de Boulez).
5/10/202332 minutes, 17 seconds
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L'entretien de Jean-Guihen Queyras 2 : La formation musicale, de Manosque à New York

Le musicien évoque une formation musicale au contact de pédagogues dʹobédiences variées : Claire Rabier à Manosque, Reine Flachot à Lyon, Christoph Henkel à Freiburg im Breisgau (pour la rigueur " germanique "), Timothy Eddy à New York. Tout un faisceau dʹinfluences qui ont nourri sa fibre artistique. Très jeune, il sʹest frotté à des grandes pages du répertoire pour violoncelle, développant une oreille incroyablement fine et curieuse.
5/9/202333 minutes, 9 seconds
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L'entretien de Jean-Guihen Queyras 1 : Les origines, les racines

Le violoncelliste a mené une première partie dʹexistence marquée des déplacements et des influences plurielles. Naissance au Québec, enfance en Algérie et en Provence au sein dʹune famille recomposée. Il a été bercé au son de musiques bigarrées, des cantates de Bach diffusées sur les haut-parleurs de la chaîne hifi familiale à la Drum Suite de Art Blakey and the Jazz Messengers, quʹil choisit de faire écouter aux auditeurs dʹEspace 2.
5/8/202335 minutes, 12 seconds
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L'entretien de Nicolas Rauss 5 : " Cʹest dans dix ans… "

… Sʹen ira-t-il ? Comment Nicolas Rauss envisage-t-il son avenir, après la parenthèse qui lʹa rendu conscient que " chef dʹorchestre " nʹest quʹune partie volatile de son identité ? Prêt à quitter le Canada où il réside avec sa compagne chilienne, le Genevois se verrait bien poser ses valises durablement dans lʹUruguay de sa jeunesse - pays du football, dont le métier dʹentraîneur est si semblable au sien. Et si la musique sʹarrête de nouveau, importer du Gruyère authentique au Nouveau Monde pourrait tenter Nicolas Rauss. Dʹailleurs le répertoire classique peine aujourdʹhui à sʹélargir : qui sont les Bach, Beethoven, Verdi du futur ?
5/5/202337 minutes, 16 seconds
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L'entretien de Nicolas Rauss 4 : Le métier de chef

Dirigeant désormais sans baguette, par cœur, en tunique indienne de couleur, le chef suisse de lʹOrquesta Sinfónica del SODRE aime bien aussi commenter les pièces brièvement au public. Le concert nʹest que la pointe de lʹiceberg dʹun travail technique, philosophique, psychologique, qui est dʹabord celui de la partition, dont il faut étudier lʹintention. Puis viennent les répétitions : les musiciens doivent être invités à suivre les phrasés non écrits. Et le passionné de la direction dʹorchestre quʹest Nicolas Rauss cite volontiers ses grands collègues du passé.
5/4/202341 minutes, 4 seconds
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L'entretien de Nicolas Rauss 3 : La Suisse de lʹAmérique

Au centre de la ville de Montevideo, métropole au bord du Río de la Plata qui abrite la moitié des trois millions dʹUruguayens, lʹAuditorium du SODRE est un splendide multiplex de salles de concerts. La radio nationale est devenue " Service Officiel de Diffusion, Représentations et Spectacles ", sous lʹégide du ministère de la Culture. Dans son studio de travail, le chef dʹorchestre parle des particularités de lʹUruguay, quʹon appelle encore parfois la " Suisse de lʹAmérique " en raison de sa tradition de démocratie sociale. La direction dʹun orchestre à Santiago, de lʹautre côté des Andes, ces dernières années, lui permet une réflexion sur la différence des publics et leur vieillissement, là-bas comme chez nous.
5/3/202332 minutes, 22 seconds
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L'entretien de Nicolas Rauss 2 : Atlantique Sud

La rencontre, à Genève dans la classe de Michel Corboz, dʹune brillante organiste montévidéenne change la vie de lʹapprenti chef dʹorchestre. Nous sommes au début des années 80, et à celui de la musique sʹajoute lʹattrait des mers du sud : le jeune couple sʹinstalle en Uruguay entre deux voyages transatlantiques, et Nicolas Rauss passe de concours de direction à lʹexercice de son métier au pupitre dʹorchestres suisses et sud-américains, non sans remises en question.
5/2/202337 minutes, 27 seconds
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L'entretien de Nicolas Rauss 1 : " Jʹai dix ans… "

" Tʹvoir ta gueule à la récré ", chante Alain Souchon. Lʹenfance de Nicolas Rauss se déroule à Plan-les-Ouates, loin de la chanson pop ou yéyé. Dans une famille aux goûts conservateurs, le petit Nicolas, ni cancre ni premier de classe, se passionne pour Beethoven, commence le violon, et rêve tôt de diriger un orchestre… ou dʹélever des canards. Une première rencontre amoureuse avec lʹUruguay décidera dʹun départ à long terme pour les Amériques.
5/1/202334 minutes, 34 seconds
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L'entretien de Vincent Baudriller 5 : Avignon, capitale éphémère du théâtre

Il y aura passé 21 ans. De ses débuts comme attaché de production, à 23 ans et mèches, à son ultime édition comme co-directeur. Chaque juillet depuis sa fondation en 1947, le festival dʹAvignon est une capitale éphémère, le cœur battant du théâtre et des arts de la scène. Avec sa ferveur, ses emportements et ses batailles politiques ou esthétiques. Vincent Baudriller emménage avec épouse et enfants au milieu du Rhône. Les bureaux du festival quittent également Paris pour le Vaucluse afin de mieux lier le festival à la population locale et accompagner les artistes qui créent sur place. Aujourdʹhui Vincent Baudriller dirige Vidy-Lausanne, théâtre phare de Suisse. Mais lʹesprit dʹAvignon reste proche et le Rhône tout près. Il coule en profondeur à quelques mètres sous le Léman.
4/28/202334 minutes, 37 seconds
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L'entretien de Vincent Baudriller 4 : Une expérience : spectateur

" La question qui se pose à moi le matin, cʹest souvent celle-ci : quel spectacle vais-je aller voir le soir ? " Il y a les créations et les accueils de son théâtre à Vidy-Lausanne, bien sûr. Et tout le reste : en Suisse romande, à Bâle, Berne ou Zurich, à lʹétranger, dans des théâtres ou lors de festivals et de salons dʹartistes. Une vie de spectateur, ce sont des centaines, voire des milliers de créations vécues et sédimentées en souvenirs. Ce sont aussi des attentes, des déceptions, des surprises, des émerveillements et quelques petites habitudes. Voici Vincent Baudriller côté public, (presque) simple spectateur.
4/27/202331 minutes, 2 seconds
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L'entretien de Vincent Baudriller 3 : Un métier : producteur artistique

Vincent Baudriller nʹapprécie pas le mot programmateur. Trop informatique et technocratique. Il préfère parler de " producteur artistique " et se déclare " au service des artistes ". De la simple idée jetée dans une conversation à la tournée dʹun projet ambitieux, dʹun rêve de mise en scène à sa concrétisation, récit dʹun métier où il faut savoir rendre lʹambition et lʹinattendu possible… et parfois poser des limites. Plongée au cœur de la fabrication dʹun spectacle.
4/26/202335 minutes, 4 seconds
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L'entretien de Vincent Boudriller 2 : Diriger une maison de création

Ce lundi matin de février, les bâtiments de Vidy-Lausanne sont aussi calmes que les eaux du Léman sises à quelques mètres. Une tranquillité rare. Un théâtre de création est habituellement une ruche bourdonnante du matin à tard dans la nuit : répétition des créations, lancement de nouveaux projets, travail technique, constructions, suivi des tournées, accueil des artistes, accueil du public. Les journées sont longues pour le directeur et ses équipes. Vincent Baudriller raconte la vie de " son " théâtre.
4/25/202335 minutes, 58 seconds
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>>MUSIQUE

4/24/202331 minutes, 55 seconds
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L'entretien de Nina Childress 5 : Lʹamour again et du vent dans les voiles de la carrière artistique

En 2011, alors que la carrière de Nina Childress commence à prendre un bel élan, un nouvel amour inspirant arrive dans sa vie en la personne du comédien Thierry Paret. Au fil du temps, des personnages complètent la galerie de portraits de lʹartiste. Sylvie Vartan devient quasi un motif, il y aura Hedy Lamarr, Simone de Beauvoir ou encore les très récentes toiles représentant les membres du groupe Led Zeppelin bien chevelus (évidemment !) qui seront présentés dans la galerie Art : Concept à Paris dès le 13 mai. Visite dʹatelier et propos dʹartiste " in situ ".
4/7/202328 minutes, 45 seconds
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L'entretien de Nina Childress 4 : Peindre, être mère, la galère des galeries et lʹenseignement

Lʹarrivée des enfants, en 1992 et 1998, complexifie pour Nina Childress les relations avec le monde des galeries ; elle vit des difficultés à exposer. À la fin des années 1990, elle commence à enseigner à lʹUniversité Paris 8, puis à lʹEcole nationale supérieure dʹart de Nancy. Tout en continuant à peindre, elle apprend à rédiger et à transmettre. En 2019, elle est nommée professeure de peinture aux Beaux-arts de Paris ; lʹoccasion pour nous de recevoir quelques conseils de lʹartiste à propos de peinture, de parler motifs, obsessions et de feuilleter quelques pages de son catalogue raisonné chronologique " 1081 Peintures " qui répertorie tout son travail.
4/6/202330 minutes, 4 seconds
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L'entretien de Nina Childress 3 : Les frères Ripoulins, lʹaccident de parapente et le renouveau

En 1984, avec son aura de peintre de boîte de nuit, Nina Childress est invitée dans le groupe des Frères Ripoulin. Avec eux, jusquʹen 1987, elle va apprendre et vivre beaucoup de choses, dans ces années Lang, où le foisonnement culturel est dʹune intensité irrésistible et où tout semble possible. Puis, le groupe se dissout, elle arrête de fumer, se met au sport, rencontre le futur père de ses enfants, Henri Flesh. À la suite dʹun grave accident de parapente, en 1990, elle entame un nouveau tournant dans sa vie et sa peinture.
4/5/202328 minutes, 4 seconds
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L'entretien de Nina Childress 2 : Des cheveux au punk, lʹaventure Lucrate Milk

Après un bac scientifique, Nina Childress sʹinscrit à des cours du soir pour préparer son entrée aux arts décos de Paris, mais son rêve est ailleurs. A la fin des années 80, fascinée par les punks, à lʹinstar du groupe Bazooka, elle adapte sa coiffure à la mode punk, comme une carte de visite ou un étendard. Les cheveux deviendront dʹailleurs un des thèmes récurrents de sa peinture. En passant le Concours aux Arts-Déco, elle rencontre Masto, futur saxophoniste du groupe Bérurier Noir, avec qui elle vivra de 1981 à 1984 la folle aventure dʹun groupe qui fera date, Lucrate Milk.
4/4/202327 minutes, 50 seconds
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L'entretien de Nina Childress 1 : Lʹenfance en deux temps

Nina Childress peintre, née Christine Carol Childress, devenue Nina Kuss pendant ses années punk en France est née à Pasadena, en Californie en plein été de lʹannée 1960. Elle garde un souvenir idyllique de ces cinq premières années américaines, le goût du sucré et de lʹinsouciance, la découverte de lʹart et de la télévision; la rupture se fait lorsque sa mère se sépare du père et quitte New-York avec elle et son frère et vient sʹétablir dans la banlieue parisienne.
4/3/202326 minutes, 4 seconds
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L'entretien de Vincent Flückiger 5 : Un air nouveau

En 2014, pour la première fois depuis ses débuts au luth, Vincent Flückiger joue dans un projet de jazz-fusion, " Heima ", avec le corniste Olivier Picon, où il retrouve sa chère guitare électrique agrémentée de quelques effets. Cette échappée stylistique déclenche lʹenvie de nouvelles explorations sonores dans lesquelles la musique ancienne sʹhybride aux tissages électroniques. En 2018, il est engagé par lʹOpéra de Lucerne, en tant que directeur musical, sur " Flow My Tears ", un spectacle qui réunit des airs de John Dowland et des compositions électroniques. Avec son complice de toujours, Fred Chappuis, il croise la route de la mezzo-soprano Marina Viotti. Une rencontre qui aboutit à la formation dʹun trio et du projet Melankhôlia dans lequel Dowland dialogue avec Neil Young, U2, Lana Del Rey ou Metallica.
3/31/202322 minutes, 10 seconds
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L'entretien de Vincent Flückiger 4 : La page blanche

Un jour, Vincent Flückiger commence à dessiner ce quʹil voit autour de lui. De carnet en carnet, il rejoint les Urban Sketchers, une communauté mondiale de dessinateurs qui se consacre à la pratique du dessin sur place. La page blanche de laquelle émergent ses dessins le ravit. Sur Facebook, il poste des croquis avec des réflexions désopilantes de sa petite fille, puis des scénettes comiques croquées durant ses répétitions dans les ensembles de musique ancienne. Cette série de dessins donnera naissance, en 2020, au livre "LʹAmbiance va être chouette ! Dans les coulisses de la musique baroque ".
3/30/202335 minutes, 2 seconds
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L'entretien de Vincent Flückiger 3 : En luth

Après Genève, Vincent Flückiger débarque à Bâle où il poursuit ses études à la Schola Cantorum auprès de Peter Croton et Hopkinson Smith. A lʹépoque, il se donne dix ans pour apprendre le luth, puis bifurquer ailleurs, mais son instrument lʹabsorbe. Il commence à jouer avec des musiciens et des ensembles, part en tournée, gagne sa vie, mais pas suffisamment pour payer, en toute tranquillité, ses factures en Suisse. Il se rend compte, également, que le métier dʹinterprète ne le comble pas pleinement; il a besoin de partir dʹune page blanche, de créer ses propres univers. La création lui tombera dessus de manière inattendue, par le dessin, mais avant de sʹadonner à cette nouvelle activité artistique, il va poursuivre lʹapprentissage des langues. Au russe, pratiqué durant ses études de théâtre à Saint-Pétersbourg, sʹajoutera lʹallemand, après son installation à Bâle, puis le letton parlé avec sa compagne et enfin le tchèque, appris en autodidacte avec la méthode Assimil.
3/29/202329 minutes, 26 seconds
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L'entretien de Vincent Flückiger 2 : De la guitare rock à la musique baroque

A quinze ans, Vincent Flückiger attrape une guitare quʹil ne lâchera plus. Pendant cinq ans, il écume les scènes fribourgeoises avec des groupes de rock ; une période intense qui le marquera profondément. Mais un jour, il entend un disque de musique baroque ; la voix du contreténor Gérard Lesne le saisit. Au gré de rencontres, il se retrouve à un premier cours de luth. Le professeur est Jonathan Rubin qui va convaincre son élève, qui, à lʹépoque, ne sait pas lire une partition, de le rejoindre au Centre de musique ancienne à Genève.
3/28/202329 minutes, 24 seconds
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L'entretien de Vincent Flückiger 1 : Sur les scènes entre Fribourg et Saint-Pétersbourg

Au sein dʹune famille mélomane et férue dʹart, Vincent Flückiger commence son parcours de musicien par la flûte à bec quʹil délaissera à lʹadolescence pour la guitare électrique. Mais avant la musique, il se découvre une passion pour le théâtre quʹil pratique dʹabord au sein du Théâtre Zed, une troupe de jeunes dirigée par Anne-Laure Vieli, puis dans la compagnie Le Guignol à Roulettes emmené par Pierre Alain Rolle et Marie-Dominique Lambert. A la faveur dʹun échange culturel russo-suisse, Vincent Flückiger se retrouve à Tcheliabinsk, dans lʹOural, puis à Saint-Pétersbourg, dans une école de théâtre où il suit une formation intensive de six mois auprès dʹun professeur et metteur en scène charismatique, Mikhaïl Khoussid.
3/27/202333 minutes, 45 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 5 : Dʹautres horizons

Dans ce dernier épisode, Marina Viotti nous parle de lʹéclectisme de ses goûts musicaux et de sa volonté de toucher à différents styles musicaux. Cet éclectisme sʹest exprimé récemment dans le projet Melankhôlia avec Vincent Flückiger au luth et Fred Chappuis aux synthétiseurs, un tour de chant sur le thème de la mélancolie dans lequel les musiques de John Dowland côtoient celles de Lana Del Rey ou Metallica.
3/24/202331 minutes, 56 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 4 : Une vocation tardive

Commencer le chant lyrique à 25 ans et, six ans plus tard, se produire aux quatre coins du monde sur les plus grandes scènes dʹopéra. Dans ce quatrième épisode, Marina Viotti raconte sa vocation tardive et son éclosion vocale auprès de trois professeurs: Heidi Brunner à Vienne, Brigitte Balleys à la Haute Ecole de musique de Lausanne et Raùl Gimenez à Barcelone.
3/23/202325 minutes, 32 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 3 : Le Clan

Dans la fratrie Viotti, il y a Marina la chanteuse, Milena et Alessandro, tous deux cornistes et Lorenzo qui a troqué ses baguettes de percussionniste contre celle de chef d'orchestre, s'engageant dans la même voie que leur père, Marcello, disparu en 2005 à lʹâge de 50 ans. Marina Viotti raconte ce "clan" soudé qui aime se réunir à Lyon, dans la maison de leur mère, Marie-Laurence, qui a été violoniste avant de s'occuper de la gestion des études et des loisirs de ses quatre enfants.
3/22/202325 minutes, 42 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 2 : Laisser une trace

Dans son dernier album, "A Tribute to Pauline Viardot", paru chez Aparte, Marina Viotti rend hommage à cette fameuse cantatrice du XIXe siècle aux côtés de Christophe Rousset et des Talens Lyriques. Elle évoque sa fascination pour cette grande musicienne et compositrice ainsi que sa collaboration avec Christophe Rousset qui lui a permis de faire ses premières expériences réjouissantes dans le monde de la musique baroque.
3/21/202330 minutes, 54 seconds
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L'entretien de Marina Viotti 1 : Un nouveau chapitre

De passage à Lausanne pour quelques représentations du " Requiem " de Verdi, Marina Viotti revient sur ses derniers mois dʹactivité artistique dans de nombreuses maisons dʹopéra. Une période de travail très intense, pendant laquelle les productions lyriques se sont enchaînées à un rythme effréné. Elle nous confie son désir et son besoin de souffler un peu et de faire dorénavant un choix dans ses engagements, afin de préserver sa forme et sa flamme.
3/20/202333 minutes, 7 seconds
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L'entretien de Béatrice Graf 5 : Esprit ouvert, vie conséquente

Lorsque l'acte et la parole sont liés, la création artistique s'en ressent. Chez Béatrice Graf, la question ne s'est jamais posée. Et puis, la vie hors musique nourrit également. L'amour des musées, suggéré par un pianiste curieux lui aussi; l'amour de la cuisine qui a des racines dans le potager vertueux, l'état du monde moderne qui pousse encore à l'activisme, écologique, cette fois. Les réflexions de Béatrice Graf nous poussent vers la sagesse et vers un pragmatisme sans faux-semblant. Comme sa musique.
3/17/202340 minutes, 27 seconds
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L'entretien de Béatrice Graf 4 : Batteure militante battante

Pourquoi faut-il plus pour les uns que pour les autres ? On pourrait ainsi résumer la pensée de Béatrice Graf, mais c'est un peu trop simpliste. Son chemin de militance est long et obstiné. Comme les ostinatos de sa musique. On obtient peu de choses sans obstination, alors il faut de la pratique. Béatrice Graf préside la FGMC, la Fédération Genevoise des Musiques de Création, entre autres associations dont le but est de défendre les artistes qui vivent et font vivre de musique créative, pour la joie et l'épanouissement d'un public qui ne connait pas toujours les conditions de travail véritables de ce qu'il a apprécié. Mode d'emploi et convictions.
3/16/202333 minutes, 34 seconds
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L'entretien de Béatrice Graf 3 : De la proximité des gens et des sons

La musique en duo, c'est magique ! "Ester Poly" en est l'exemple clef de la carrière de Béatrice Graf. Une aventure hautement créative et colorée en compagnie de la bassiste Martina Berther. La batterie est un assemblage de percussion typée par le jazz et le rock. Mais sa métamorphose - son évolution - au gré des envies de Béatrice Graf est sans fin. Presque. L'idée dominante étant aussi que l'instrument doit pouvoir se transporter avec un minimum d'énergie, bon sens éco-logique oblige. Avantage : ça vous rapproche des gens, l'instrument se déployant en tous lieux, pour tous publics, du jardin de la maison à la rue qui le borde, puis la ville qui l'entoure, enfin les théâtres qui, pour la danse et la dramaturgie, accueillent les percussions de Béatrice Graf.
3/15/202335 minutes, 7 seconds
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L'entretien de Béatrice Graf 2 : Liberté et batterie

L'école de la scène, le conservatoire populaire, un professeur mentor, la pratique. Béatrice Graf a l'esprit ouvert à toutes les musiques, toutes les formations musicales, y compris les orchestres de bal, histoire de faire danser et gagner des sous pour vivre, et ainsi avoir la liberté de créer dans d'autres champs, d'autres chants. Rock, jazz et leurs cousines. On dit LA liberté, LA batterie et LA femme. Cependant, la féminité dans un monde dominé par la gent masculine se vit selon plusieurs modalités, plus ou moins musicales, plus ou moins agréables. Les préséances de genre vont-elles mourir pour de bon sous l'excellence de la musique ? Béatrice Graf nous le raconte.
3/14/202333 minutes, 9 seconds
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L'entretien de Béatrice Graf 1 : Rien n'est jamais acquis

De la rotondité du monde, on en déduit qu'il tourne et que cette infiniment grande horloge rythme nos vies, nos actes, nos libertés, nos amours, nos musiques, notre condition humaine. Ça s'apprend tout de suite lorsqu'on est enfant de paysan. La nature dicte son rythme. Tout le monde met la main à la pâte, comme dans un bon orchestre. La solidarité est vitale. Et si la musique s'impose comme une évidence et que l'on est un vrai touche-à-tout, l'envol peut paraitre un brin désordonné, mais la perspective, elle, se précise vite et le travail donne une constance qui emmène Béatrice Graf tout autour de la planète.
3/13/202333 minutes, 3 seconds
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4/12/20115 seconds