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Choses à Savoir TECH

French, Technology, 1 season, 1429 episodes, 2 days, 13 hours, 39 minutes
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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.
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Comment Apple compte rattraper 2 ans de retard dans l’IA ?

Alors que Google et Microsoft ont pris une longueur d'avance dans le domaine de l'IA générative, Apple semble tarder à entrer dans la course. Lors de la WWDC en juin dernier, la présentation d'Apple Intelligence a laissé les experts sur leur faim, avec des fonctionnalités limitées et une disponibilité restreinte. Pourtant, en coulisses, la firme californienne s'active pour rattraper son retard.D'après des informations relayées par Mark Gurman de Bloomberg, Apple reconnaît un retard estimé à environ deux ans par rapport à ses concurrents dans ce secteur clé. Un constat difficile pour une entreprise qui avait pourtant marqué un tournant en lançant Siri en 2011. Plusieurs facteurs expliquent ce décalage : Apple aurait sous-estimé l'essor des grands modèles de langage comme GPT-3 et se retrouve freiné par sa politique stricte de protection des données, limitant la collecte d’informations nécessaires à l'entraînement de ses modèles. De plus, la puissance actuelle des iPhone et iPad ne permettrait pas un déploiement efficace d'outils d'IA avancés, à l'exception des iPhone 15 Pro et Pro Max, seuls compatibles avec Apple Intelligence pour l’instant.Cependant, Apple met les bouchées doubles pour combler ce retard. Selon Bloomberg, près de 2 000 employés auraient été réaffectés à des projets d'IA et plusieurs spécialistes de Google auraient rejoint les rangs de la marque à la pomme. L’objectif ? Offrir une expérience d'IA générative haut de gamme, totalement intégrée à l'écosystème Apple. Craig Federighi, en charge des logiciels, aurait été convaincu du potentiel de l’IA après avoir testé le Copilot de Microsoft fin 2022.Plutôt que de rivaliser directement avec des modèles massifs comme ChatGPT, Apple privilégie une approche axée sur l'expérience utilisateur. L’IA serait discrètement intégrée dans ses apps et services, avec des outils de productivité boostés et une version plus intelligente de Siri. Apple n’a donc pas dit son dernier mot, et connaissant son talent pour transformer des technologies complexes en expériences simples, de belles surprises pourraient être à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/20242 minutes, 10 seconds
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Le patron d’OpenAI à fond sur une nouvelle technologie ?

Sam Altman, le patron d'OpenAI, fait de nouveau parler de lui avec son projet rebaptisé *World* (anciennement *Worldcoin*), et son fameux scanner d'iris, l’Orb. Son objectif ? Révolutionner notre manière d'interagir sur Internet grâce à une identité numérique universelle. Mais cette innovation suscite autant d'enthousiasme que de scepticisme.Le projet *World*, avec la version 2.0 de son Orb, va au-delà du simple gadget futuriste. Cette petite sphère promet de permettre à chacun de prouver son humanité en ligne, anonymement, grâce au scan de l'iris. Une idée qui fait penser à un épisode de *Black Mirror*. La nouvelle version de l’Orb est plus performante, avec 30 % de composants en moins, un processus de fabrication accéléré, et des processeurs plus rapides pour un scan quasi instantané. Tout cela dans le but d’encourager une adoption massive.Mais ce n’est pas tout : Sam Altman ambitionne aussi de populariser l’utilisation de la cryptomonnaie WLD. Les utilisateurs qui acceptent de se faire scanner reçoivent des tokens en échange, comme c’est déjà le cas en Argentine. Pour calmer les inquiétudes, *World* mise sur la transparence en rendant le code source de l’Orb 2.0 accessible à tous.Les ambitions de *World* ne s'arrêtent pas là. Rich Heley, designer en chef, a annoncé qu’il faudrait « 1 000 fois plus d'Orb », répartis dans des points de vérification premium à Mexico, Buenos Aires, et même dans des lieux quotidiens comme des cafés. Un service de scan d'iris à domicile est également en préparation. Pourtant, cette expansion ne fait pas l’unanimité partout. Le Kenya a suspendu les activités de *World* et Hong Kong a demandé l’arrêt complet des opérations. Malgré cela, l’entreprise persiste, promettant une vérification anonyme et des solutions pour détecter les deepfakes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/22/20242 minutes, 4 seconds
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Bientôt des disques durs de 50 To ?

Western Digital vient de franchir une étape majeure dans l'innovation des disques durs, marquant un tournant dans le stockage de données. Dans un communiqué de presse et un billet sur son blog officiel, l'entreprise a annoncé la création d'un disque dur intégrant un onzième plateau, une prouesse technique jusqu'alors jugée impossible. Cette avancée est particulièrement importante pour les centres de données, principaux utilisateurs de disques durs, qui doivent s'adapter à des besoins croissants de capacité de stockage sans modifier la taille standard des baies.Takaaki Deguchi, responsable de l'équipe de conception chez Western Digital à Fujisawa, au Japon, explique : « Nous avons dû réduire l'espace entre les plateaux et l'épaisseur de certains composants, tout en préservant la rigidité du châssis ». Cette réduction millimétrée permet ainsi d'ajouter un onzième plateau sans altérer les performances mécaniques. Cette innovation s’accompagne de nouvelles capacités impressionnantes. Western Digital prévoit déjà des modèles dépassant les 40 To, mais la dernière série commercialisée comprend le modèle Ultrastar DC HC590, doté de la technologie ePMR (Energy-assisted PMR). Ce modèle atteint 26 To grâce à une densité de 2,36 To par plateau, tout en conservant une vitesse de rotation de 7 200 tours par minute et des débits atteignant 302 Mo/s.Un autre modèle, l’Ultrastar DC HC690, exploite la technologie SMR (Shingled Magnetic Recording), permettant de superposer partiellement les pistes pour obtenir une densité encore plus élevée, avec des capacités allant jusqu'à 32 To. Cependant, cette technologie entraîne des débits légèrement inférieurs, autour de 260 Mo/s. Ces nouveaux disques durs, conçus principalement pour les centres de données, ne seront pas disponibles immédiatement pour le grand public, mais ils représentent un bond en avant dans la gestion du stockage à grande échelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/21/20242 minutes, 8 seconds
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Licencié pour un simple GIF ?

L’histoire de Loan Léton, 22 ans, a provoqué un véritable tollé au sein du centre d’appels de Lacroix-Saint-Ouen, dans l’Oise. Cet employé de Concentrix Compiègne, ex-WebHelp, a été licencié pour faute grave après avoir partagé un GIF sur la plateforme de messagerie interne Teams. Le 25 septembre, alors que les salaires tardaient à être versés, Loan a posté une image humoristique d’Homer Simpson se cachant dans un buisson, avec ce commentaire : « Le service RH le jour de paie ». Ce geste, destiné à détendre l’atmosphère, a conduit à son licenciement.Cette décision reflète, selon la CGT, le climat tendu qui règne dans l’entreprise. « Utiliser des GIF dans nos échanges est courant, même pour les managers », affirme Loan, encore abasourdi par son licenciement. Belinda Hafir, déléguée syndicale CGT, dénonce une « dictature totale » où les salariés sont muselés. Elle précise que Loan tentait simplement de dédramatiser une situation pesante, marquée par des retards de paiement récurrents. De son côté, la direction de Concentrix assure que le licenciement a été fait « selon des critères valides et légaux ».La CGT, qui soutient Loan, a appelé à une mobilisation le 18 octobre devant l’entreprise pour dénoncer des pratiques managériales jugées répressives. Le syndicat pointe un fort turn-over au sein de Concentrix, avec un tiers des salariés ne finissant pas leur première année, et un taux d’absentéisme de 20 %. La grève illimitée, lancée en mars, témoigne du climat social tendu, où les employés réclament de meilleures conditions de travail. Loan Léton, qui participait à ce mouvement, va contester son licenciement devant les prud'hommes, avec l’appui de ses parents et du syndicat. L'affaire soulève aussi des soupçons concernant d'autres licenciements jugés abusifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/20/20242 minutes
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Pause : retour des épisodes le 20 octobre

Pause : retour des épisodes le 20 octobre Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/13/202418 seconds
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Installer ChatGPT sur une calculette ? C’est possible !

Les calculatrices Texas Instruments ont marqué des générations de lycéens depuis les années 90. Mais qui aurait imaginé qu’un jour, ces appareils accueilleraient l’une des intelligences artificielles les plus avancées de notre époque ? C’est pourtant le pari fou qu’a relevé ChromaLock, un moddeur passionné. Grâce à son ingéniosité, il a transformé une TI-84 Plus en véritable machine à communiquer avec ChatGPT. Pour parvenir à ce résultat, ChromaLock a utilisé un microcontrôleur ESP32-C3 équipé d'une connexion Wi-Fi, qu'il a intégré à l’intérieur de la calculatrice. Ce composant permet à l'appareil de se connecter à Internet et d'interagir avec les serveurs de ChatGPT. Il a aussi conçu une carte personnalisée pour accueillir le circuit et l’a soudée avec une précision impressionnante. À l’extérieur, la calculatrice semble ordinaire, mais une fois allumée, elle dévoile des capacités dignes d’un smartphone : accès à ChatGPT, stockage de notes sur serveur distant et même communication avec d’autres calculatrices modifiées.Ce projet baptisé « TI-32 » rappelle l’époque où certains élèves parvenaient à faire tourner le jeu *Doom* sur leurs calculatrices. Cette fois, on passe du jeu vidéo à l’intelligence artificielle ! ChromaLock n’hésite pas à qualifier sa création de « triche ultime ». Cependant, il est peu probable que de nombreux étudiants se lancent dans une telle aventure technique uniquement pour tricher. La complexité du projet en fait surtout un exploit d’ingénierie plutôt qu’une réelle menace pour l’intégrité des examens.En attendant, les enseignants devront sans doute redoubler de vigilance face à ces innovations, mais le duel entre professeurs et élèves sur l’utilisation des technologies est loin d’être nouveau. Le jeu du chat et de la souris se poursuivra encore longtemps dans les salles de classe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/20242 minutes, 1 second
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OpenAI et Microsoft en passe de faire exploser les IA ?

La collaboration entre Microsoft et OpenAI, entamée en 2019, continue de bouleverser le monde de l’intelligence artificielle. Après avoir lancé des chatbots comme ChatGPT ou Copilot, les deux géants s'apprêtent à franchir une nouvelle étape dans l'entraînement des grands modèles de langage (LLM). Jusqu’ici, ces modèles étaient limités à l’utilisation d’un seul centre de données à la fois, freinant les progrès des chercheurs en IA. Mais selon l’analyste Dylan Patel, Microsoft et OpenAI auraient trouvé une solution pour distribuer cet entraînement sur plusieurs sites, grâce à des investissements massifs.Microsoft aurait ainsi conclu des contrats de plus de 10 milliards de dollars avec des entreprises de fibre optique pour interconnecter ses data centers, avec des permis de construire déposés pour creuser entre plusieurs sites stratégiques. L'objectif ? Créer un réseau de super-clusters d'IA, regroupant au moins cinq immenses centres de données pour une consommation électrique dépassant le gigawatt. Une infrastructure qui pourrait bouleverser la compétition dans le secteur.Cette avancée technique permettrait d’entraîner des modèles sur plusieurs centres, augmentant considérablement la puissance de calcul et ouvrant la voie à des LLM encore plus performants, capables de traiter des quantités de données faramineuses. Toutefois, cette prouesse technologique soulève des interrogations. D’abord, l’impact énergétique de ces installations pose un réel défi environnemental. Ensuite, les questions éthiques autour de l’utilisation de ces IA toujours plus puissantes deviennent de plus en plus pressantes.Dans cette course effrénée à l’IA, OpenAI, qui prône une intelligence artificielle bénéfique pour l’humanité, devra rester vigilante. Pendant ce temps, les concurrents comme Google et Tesla, avec leur supercluster Dojo, ne comptent pas se laisser distancer. La bataille pour la domination de l'IA est plus féroce que jamais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/8/20241 minute, 55 seconds
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Que vaut le nouveau navigateur Arc Search ?

Si vous ne connaissez pas encore Arc Browser, vous pourriez bien être surpris. Ce navigateur, encore relativement jeune, se distingue par son ambition de réinventer l'expérience classique du web. Conçu à l'origine pour macOS avant d'être étendu à iOS et Windows, Arc a récemment connu une refonte mobile qui en fait plus qu'un simple compagnon de navigation. Désormais, il s'agit d'un véritable assistant de recherche personnalisé, et cette version est enfin disponible sur Android.C'est via son compte Threads que *The Browser Company* a annoncé le lancement de la bêta ouverte d'Arc pour Android. Pour y accéder, il suffit de rechercher "Arc Search" sur le Play Store et de s'inscrire au programme de test. Mais attention, Arc Search n'est pas un navigateur traditionnel. Depuis sa refonte en janvier dernier sur iOS, il s'appuie sur l'intelligence artificielle pour combiner un moteur de recherche classique et un agrégateur d'informations intelligent. Concrètement, l'interface mobile d'Arc est épurée, avec une page d'accueil quasi vierge ne comportant que deux icônes : les paramètres et une option de recherche. En saisissant un mot-clé, l'utilisateur a le choix entre effectuer une simple recherche Google ou utiliser la fonction « Browse for me ». Cette dernière compile diverses informations provenant de plusieurs sources en ligne pour offrir une réponse directe et synthétique à la requête, un peu à la manière des agents conversationnels.En plus de cette fonctionnalité phare, Arc propose des outils pratiques comme un mode incognito intégré, des options de traduction, ou encore des paramètres de zoom et d'affichage simplifiés. L'objectif est clair : réduire au maximum les interactions inutiles et offrir une navigation plus intuitive et efficace, tout en s'adaptant aux besoins de l'utilisateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/7/20241 minute, 52 seconds
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Epic Games en guerre contre Samsung et Google ?

Epic Games repart à l’assaut juridique, cette fois contre Samsung et Google, accusés de pratiques anticoncurrentielles pour verrouiller le marché des applications mobiles sur les appareils Samsung. La cible principale de cette offensive ? L’Auto Blocker, une fonctionnalité de sécurité introduite par Samsung en octobre 2023, est désormais activée par défaut depuis juillet 2024. Cette fonctionnalité empêche l'installation d'applications en dehors des plateformes Google Play Store et Samsung Galaxy Store, un coup dur pour des acteurs comme Epic qui comptent sur le "sideloading" pour diffuser leurs applications.À l'origine facultatif, l'Auto Blocker visait à renforcer la sécurité en bloquant les menaces comme le phishing. Cependant, sa généralisation n'a pas été du goût d'Epic. Selon la société, il faudrait désormais passer par 21 étapes pour installer une application externe sur un appareil Samsung. Epic estime que ce dispositif favorise Google, compromettant ainsi le verdict d’un procès antérieur où Epic avait remporté une bataille contre la firme de Mountain View. Tim Sweeney, PDG d’Epic Games, n’hésite pas à parler de "collusion" entre Google et Samsung, bien qu'il admette n'avoir aucune preuve directe pour l'instant. Il espère toutefois que des éléments incriminants émergeront au cours de la procédure judiciaire. Google a rapidement réagi, rejetant les accusations et qualifiant cette action de « sans fondement et dangereuse ». Le géant rappelle que les fabricants d’appareils Android sont libres de développer des systèmes de sécurité adaptés à leurs utilisateurs.Samsung, de son côté, a défendu l'Auto Blocker, affirmant que cette option reste désactivable par les utilisateurs à tout moment. Mais pour Epic, ce n'est pas suffisant. La bataille judiciaire s'annonce longue, alors que Samsung a déjà exprimé son intention de contester vigoureusement ces accusations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/6/20242 minutes, 4 seconds
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World of Warcraft arrive sur Waze ?

Une collaboration inattendue vient d’émerger : Waze, l'application de navigation bien connue, fait équipe avec l’univers du jeu vidéo *World of Warcraft*. Après avoir proposé des voix d’acteurs et des accents régionaux, Waze plonge désormais ses utilisateurs dans le monde fantastique du célèbre jeu de Blizzard, apportant une touche de magie à vos trajets, même dans les embouteillages.Imaginez-vous bloqué dans le trafic, lorsque retentit la voix puissante de Thrall, le légendaire orc du *World of Warcraft*. Incarné par Chris Metzen, designer chez Blizzard, Thrall, personnage iconique depuis son apparition dans *Warcraft III: Reign of Chaos* en 2002, vous guide à travers la ville avec sagesse et humour. Pris dans un embouteillage ? Thrall vous rassure : « Respirez profondément, ce n’est pas la fin du monde. » Besoin de faire un demi-tour stratégique ? Il vous félicite pour votre « manœuvre astucieuse pour semer vos poursuivants. » Une façon ludique et originale de rendre les trajets quotidiens plus divertissants pour les fans de la saga.Pour profiter de cette nouveauté, il suffit de mettre à jour votre application Waze. Une fois fait, vous pourrez activer la voix de Thrall directement depuis le menu principal ou via une fenêtre pop-up qui vous proposera d’écouter une démo. « On y va, sans faire de quartier ! » lance Thrall dans cette courte présentation. Pour compléter l’immersion, Waze vous permet même de remplacer votre voiture virtuelle par le prestigieux Drake Rouge, une monture célèbre du jeu. Si cette fonctionnalité reste avant tout un gadget, elle apporte une touche de fun qui plaira à coup sûr aux fans de *World of Warcraft*, rendant chaque déplacement un peu plus épique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/20241 minute, 50 seconds
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Nintendo fait disparaître un émulateur Switch ?

Selon *The Verge*, Nintendo aurait proposé un accord à « gdkchan », créateur de l’émulateur Ryujinx, pour cesser son développement et supprimer tous les éléments liés au projet. Résultat : la page de téléchargement de Ryujinx est vide, son dépôt GitHub a disparu, et ses réseaux sociaux ont fait leurs adieux. « Hier, gdkchan a été contacté par Nintendo et on lui a proposé de stopper le projet et de supprimer toute l’organisation », explique un développeur et modérateur sur le Discord officiel de Ryujinx. « L’organisation a été supprimée, il semble donc que l’accord ait été accepté. »Cette fermeture soudaine soulève des questions sur l’avenir de l’émulation et la préservation des jeux vidéo. Ryujinx, perçu comme intouchable, notamment en raison de la localisation supposée de son développeur principal au Brésil, a finalement cédé face à la pression de Nintendo. Ce retrait n’est probablement pas anodin : Ryujinx avait récemment attiré l’attention en permettant de jouer à *The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom* sur PC, avec des performances parfois supérieures à celles de la Switch. La fermeture de Ryujinx met également fin à des projets prometteurs, notamment un portage iOS fonctionnel et une version Android presque prête. Des améliorations de performances et de compatibilité étaient également en développement. « Nous avons toujours privilégié la perfection plutôt que la rapidité », déclare un membre de l’équipe.Nintendo semble aussi étendre son combat contre l’émulation à d’autres créateurs de contenu. Le YouTubeur RetroGameCorps a vu sa chaîne menacée après plusieurs plaintes pour atteinte aux droits d’auteur. Son tort ? Avoir montré des jeux Nintendo comme *Zelda Wind Waker HD* sur différents supports. Même si le code source de Ryujinx circule déjà sur Reddit, Nintendo semble déterminé à poursuivre toute tentative de relancer le projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/20242 minutes, 10 seconds
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Comment la CNIL veut renforcer votre vie privée sur smartphone ?

Les Français passent en moyenne 3h30 par jour sur leur smartphone et téléchargent une trentaine d’applications par an. Face à cette utilisation massive, la CNIL, autorité française de protection des données personnelles, a publié de nouvelles recommandations pour garantir la conformité des applications mobiles au RGPD. Un coup de semonce pour les développeurs ? Pas forcément. Ces directives, issues d’une concertation approfondie, visent plutôt à guider les professionnels vers des pratiques plus respectueuses de la vie privée.La CNIL clarifie les responsabilités de chaque acteur de la chaîne : éditeurs, développeurs, fournisseurs de SDK, systèmes d’exploitation et magasins d’applications. L’objectif est d’apporter une sécurité juridique dans un secteur en pleine mutation. Transparence et simplicité sont les maîtres-mots : les utilisateurs doivent recevoir des informations claires sur l’usage de leurs données, et les applications devront justifier les permissions demandées. Le consentement libre et éclairé est également au centre des préoccupations. Fini les « dark patterns » et autres ruses qui poussent les utilisateurs à accepter des conditions sans réellement comprendre ce à quoi ils consentent. La CNIL insiste sur le fait qu’il doit être aussi simple de refuser que d’accepter les conditions.Ces recommandations ne sont pas figées. La CNIL distingue entre obligations fermes et bonnes pratiques, offrant ainsi une flexibilité aux professionnels pour s’adapter. Un plan d’accompagnement est également prévu, avec des webinaires et des ressources pédagogiques. Mais attention, dès le printemps 2025, une campagne de contrôles spécifiques sera lancée pour s’assurer de la bonne application de ces nouvelles règles. Le secteur mobile est en perpétuelle évolution, et la CNIL entend bien veiller à ce que l’innovation ne se fasse pas au détriment de la protection des données.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/1/20241 minute, 49 seconds
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OpenAI : finalement, Apple n’investira pas ?

OpenAI, leader de l'intelligence artificielle, continue d'innover, mais ses dépenses colossales en font également une entreprise coûteuse à maintenir à flot. Pour soutenir son développement, la firme californienne cherche à lever 6,5 milliards de dollars. Pourtant, un acteur de poids vient de se retirer de cette opération : Apple.Selon le *Wall Street Journal*, Apple, qui figurait parmi les investisseurs pressentis, a finalement décidé de ne pas participer à cette levée de fonds. Ce retrait intervient alors que les négociations devaient se conclure cette semaine. Si Apple avait confirmé son engagement, cela aurait marqué l'un de ses rares investissements dans une entreprise de la Silicon Valley. Malgré ce désistement, d'autres géants de la tech, tels que Nvidia et Microsoft, restent engagés dans l'opération. Microsoft, en particulier, va injecter 1 milliard de dollars supplémentaire dans OpenAI, renforçant ainsi son investissement déjà massif de 13 milliards de dollars.La décision d'Apple soulève des questions, notamment en raison des récentes démissions au sein d'OpenAI. La semaine dernière, Mira Murati, directrice technique en poste depuis 2018, a annoncé son départ, suivie de Barret Zoph, vice-président de la recherche, et Bob McGrew, directeur de la recherche. Ces départs pourraient avoir refroidi la firme à la pomme, qui préfère peut-être attendre avant de s'impliquer davantage. Néanmoins, OpenAI poursuit sa course en tête dans le secteur de l'intelligence artificielle, soutenue par des partenariats solides, malgré les turbulences internes et le retrait d'Apple. Cette levée de fonds devrait jouer un rôle crucial pour l'avenir de l'entreprise et le développement de ses technologies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/30/20241 minute, 55 seconds
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Donald Trump paye sa campagne présidentielle en crypto ?

Donald Trump a fait des cryptomonnaies un sujet central de sa campagne électorale pour 2024. Récemment, il a affirmé vouloir faire des États-Unis la « capitale mondiale du Bitcoin et des cryptomonnaies », marquant ainsi son positionnement en tant que candidat pro-crypto. Mais il vient de franchir une étape historique dans le monde des actifs numériques.À un mois et demi de l'élection présidentielle, la course entre Kamala Harris et Donald Trump s'intensifie. Les candidats multiplient les apparitions publiques pour séduire les électeurs. Hier, le candidat républicain a fait parler de lui en se rendant dans un bar new-yorkais, le PubKey, où il a offert des burgers et des bières aux clients. La particularité ? Ce bar accepte les paiements en Bitcoin, et Trump a profité de l’occasion pour régler la note en cryptomonnaie.Ce geste fait de Donald Trump le premier président ou ancien président des États-Unis à réaliser une transaction en Bitcoin. Un coup médiatique qui renforce encore son image de fervent défenseur des cryptomonnaies, un positionnement stratégique alors que le secteur attire de plus en plus de partisans. Dans le cadre de sa campagne, Trump a aussi annoncé qu’en cas de victoire, il limogerait Gary Gensler, le président de la Securities and Exchange Commission (SEC), considéré comme un obstacle majeur par l’industrie des cryptos en raison de ses régulations strictes. En s’affichant comme un allié des cryptomonnaies, Trump espère capter l’attention des électeurs sensibles à cette révolution financière.  Cette stratégie s’inscrit dans une volonté d’attirer un électorat en quête de modernité, tout en renforçant son engagement à alléger les régulations pesant sur les actifs numériques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/29/20241 minute, 57 seconds
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Tor est-il sous surveillance ?

C’est une simple rumeur lancée sur Reddit qui s’est avérée être bien réelle. En janvier, un internaute anonyme révélait, documents judiciaires à l'appui, que plusieurs pays, dont l'Allemagne, les États-Unis, le Brésil et la Grande-Bretagne, avaient coordonné une opération de surveillance sur le réseau Tor. Baptisée « Liberty Lane », cette offensive visait à identifier des utilisateurs ciblés. Mais derrière cette opération se cache une stratégie bien plus vaste de désanonymisation, suggérant que la police allemande aurait percé les secrets de Tor bien avant.Après deux ans d’enquête, des journalistes des chaînes allemandes Panorama et STRG_F ont dévoilé des méthodes inédites d'infiltration du réseau. Selon leur investigation, les autorités auraient utilisé des attaques de « timing » pour lever l'anonymat de certains internautes. En analysant les données échangées sur le réseau Tor, ils ont réussi à remonter jusqu’aux adresses IP réelles de certains utilisateurs, un exploit que la communauté cybersécurité jugeait complexe à réaliser.Le réseau Tor, conçu pour protéger l'anonymat, semble aujourd’hui vulnérable. La stagnation du nombre de nœuds, donc de serveurs permettant d’anonymiser l’origine des connexions, et bien ce nombre stagne entre 7 000 et 8 000, et le manque de diversité des opérateurs accentuent les risques. Selon Panorama, les dix plus grands gestionnaires de nœuds représenteraient à eux seuls près de 50% des relais de sortie, ce qui compromet la sécurité du réseau. Le Projet Tor a réagi en rassurant sur l’intégrité du réseau, tout en reconnaissant les failles pointées par l’enquête. Il a lancé un appel à sa communauté pour renforcer la diversité des nœuds et a insisté sur la mise à jour du navigateur Tor comme mesure essentielle de protection. La bataille pour l’anonymat en ligne est loin d’être terminée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/20242 minutes, 5 seconds
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Telegram : accès libre aux IP et numéros de téléphone pour les autorités ?

Le patron de Telegram, Pavel Durov, semble avoir opéré un tournant radical depuis qu'il est sous la supervision de la justice française et interdit de quitter le territoire. Connu pour sa résistance aux autorités, il coopère désormais pleinement avec les demandes légales. Ce changement de cap a été officialisé directement via l'application de messagerie, qui compte près d'un milliard d'utilisateurs.Dans un message publié sur son canal personnel, Durov a annoncé une mise à jour importante des conditions d'utilisation et de la politique de confidentialité de Telegram. « Nous avons précisé que les adresses IP et les numéros de téléphone de ceux qui enfreignent nos règles peuvent être divulgués aux autorités compétentes en réponse à des demandes légales valides », a-t-il expliqué. Jusqu'à présent, Telegram ne partageait ces informations qu'en cas de dossiers liés au terrorisme, rendant cette nouvelle politique significative.Telegram s'est également attaqué à sa réputation de plateforme facilitant l'accès à des services illégaux, souvent comparée au dark web. La fonction de recherche a été revue, avec le soutien d'une équipe de modérateurs et de l'intelligence artificielle. Durov a affirmé que « tous les contenus problématiques identifiés dans la fonction de recherche ne sont plus accessibles ». De plus, les utilisateurs auront désormais la possibilité de signaler tout contenu illégal, facilitant son retrait. Ce revirement marque une nouvelle ère pour Telegram, qui cherche à se distancier de son image de plateforme permissive face aux activités illégales. Reste à voir comment cette nouvelle politique impactera l'utilisation de l'application à l’échelle mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/20241 minute, 49 seconds
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Qu’est-ce que « le dernier examen de l’humanité » ?

Les intelligences artificielles (IA) repoussent de plus en plus les limites en surpassant les humains lors de divers tests, qu'il s'agisse d'examens académiques ou d'évaluations spécifiques à la performance des machines. Avec l’arrivée du modèle de langage o1 d’OpenAI, capable de raisonnements complexes, cette tendance s'accélère. Pour relever ce défi, la start-up Scale AI s'est associée au Center for AI Safety afin de concevoir un test inédit, baptisé « Humanity's Last Exam » – le dernier examen de l’humanité.Ce projet ambitieux vise à évaluer si l'IA peut rivaliser avec des experts humains. Il se compose de 1 000 questions pointues dans des domaines variés, difficiles pour des non-spécialistes, et dont les réponses ne sont pas facilement accessibles en ligne. Le but ? Tester la véritable capacité de raisonnement de l’IA, au-delà de simples recherches d’informations. Pour créer ces questions, l'initiative fait appel au public. Toute personne ayant au moins cinq ans d’expérience dans un domaine technique ou possédant un doctorat est invitée à soumettre des questions. Celles-ci doivent être acceptées par les experts du domaine concerné, être factuelles et ne comporter ni piège ni ambiguïté. Afin d’éviter que l'IA ne mémorise simplement les réponses, une partie des questions restera confidentielle.Les contributions peuvent être soumises via un formulaire en ligne jusqu’au 1er novembre. Les auteurs des 50 meilleures questions recevront une récompense de 5 000 dollars, tandis que ceux des 500 questions suivantes seront gratifiés de 500 dollars. Ce test ultime pourrait bien être un indicateur décisif du moment où l’IA égalera – voire surpassera – les capacités humaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/24/20241 minute, 53 seconds
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Qui décide (et permet) le succès des IA ?

Le secteur de l’intelligence artificielle (IA) est désormais reconnu pour ses besoins colossaux en capitaux, nécessaires au développement d’infrastructures et à l'entraînement de modèles de plus en plus performants. Et les investisseurs ne manquent pas à l’appel. La dernière levée de fonds orchestrée par OpenAI illustre bien cette dynamique. Parmi les acteurs les plus en vue, les fonds souverains des grandes nations productrices d’hydrocarbures du Moyen-Orient se distinguent particulièrement.Parmi eux, MGX, un fonds émirati créé il y a moins d’un an pour investir spécifiquement dans l’IA, fait parler de lui. Ce fonds s’est rapidement associé à Microsoft et BlackRock pour soutenir des projets dans le domaine et envisage maintenant de prendre une participation dans OpenAI. D’autres fonds de la région suivent la même voie. Le fonds souverain d’Abou Dhabi, Mubadala, qui gère 302 milliards de dollars, a déjà investi dans Anthropic, l’entreprise derrière Claude, et a réalisé huit transactions dans l’IA au cours des quatre dernières années. Quant à l’Arabie saoudite, son fonds souverain, le Saudi Public Investment Fund (PIF), gérant 925 milliards de dollars d'actifs, a lancé la Saudi Company for Artificial Intelligence (SCAI) pour se positionner dans ce secteur en plein essor.Cet engouement n’est pas surprenant. Depuis des années, les pays du Moyen-Orient cherchent à diversifier leurs économies, traditionnellement dépendantes des hydrocarbures. Les Émirats arabes unis, précurseurs dans ce domaine, ont déjà réduit la part des hydrocarbures à un tiers de leur PIB. L’Arabie saoudite, sous la houlette de Mohammed Ben Salmane, suit cette voie, tandis que le Koweït a lancé en 2017 son programme « New Kuwait 2035 » pour diversifier son économie. L’IA, comme d’autres secteurs technologiques, représente une opportunité clé dans cette transition économique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/23/20242 minutes, 30 seconds
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Elon Musk veut faire virer un procureur au Texas ?

Selon une enquête du *Wall Street Journal*, Elon Musk aurait discrètement fait appel au cabinet de conseil politique républicain Axiom Strategies pour financer anonymement la campagne électorale dans le comté de Travis, Texas, où se tenait l’élection du procureur. Ce poste, clé dans le système judiciaire américain, consiste à représenter le gouvernement et faire appliquer la loi.Le duel opposait Jeremy Sylestine à José Garza, procureur sortant, connu pour son approche progressiste et soutenu par le milliardaire George Soros lors d'une précédente campagne. Une alliance qui n’a pas plu à Musk, déjà très critique à l’égard de Soros, qu’il accuse d’« éroder le tissu de la civilisation ». Musk a ainsi créé l’entité *Saving Austin*, principalement financée par Tesla et SpaceX, pour soutenir des actions contre Garza. Ce groupe a dépensé plus de 650 000 dollars en publicités et tracts attaquant violemment le procureur. Un prospectus le montrait au-dessus d'un ours en peluche ensanglanté, avec l’inscription : « José Garza remplit les rues d'Austin de pédophiles et de tueurs. La prochaine victime pourrait être votre proche. »Malgré cette campagne agressive, José Garza a été réélu en mars. Suite à sa victoire, il a dénoncé les interventions de Musk et d'autres milliardaires : « Le pays devrait prendre note. Les milliardaires de MAGA transforment le Texas en laboratoire pour leurs objectifs extrémistes. Nous avons prouvé qu'ils peuvent être battus. » L’implication de Musk dans cette élection s’explique également par ses intérêts économiques. Tesla, et bientôt les QG de SpaceX et X.com, sont installés à Austin. Cet État aux penchants conservateurs offre des avantages fiscaux intéressants pour les entreprises, ce qui motive l'activisme de Musk. *Saving Austin* a récemment redirigé ses attaques vers le démocrate Colin Allred, opposé au républicain Ted Cruz lors des prochaines élections sénatoriales.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/22/20241 minute, 57 seconds
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o1, le nouveau modèle d’OpenAI capable de « penser » ?

OpenAI frappe fort avec sa nouvelle série de modèles IA, lancée le 12 septembre : o1-preview et o1-mini. Leur objectif ? Aider à « réfléchir avant de réagir ». Ces modèles, disponibles pour les abonnés payants de ChatGPT, se révèlent impressionnants. Pensés pour traiter des tâches complexes et résoudre des problèmes mathématiques ardus, ils surpassent nettement le modèle GPT-4o dans leur domaine de compétence.Pour démontrer les capacités de o1, OpenAI a soumis ses modèles à l'examen de qualification de l'Olympiade internationale de mathématiques (IMO), une compétition qui rassemble les meilleurs lycéens du monde. Là où GPT-4o n'avait résolu que 13 % des problèmes, le modèle o1 a atteint un score impressionnant de 83 %. En matière de sécurité, o1 s'illustre également, étant quatre fois plus efficace que GPT-4o pour bloquer les contenus potentiellement dangereux. On pourrait presque qualifier le modèle d'IA o1 de « petit génie » de l’intelligence artificielle.Ses compétences en raisonnement sont telles qu'il dépasse la précision humaine à un niveau doctorat sur plusieurs tests. Si ses talents sont particulièrement utiles en mathématiques, ils s'étendent aussi au codage, aux sciences et à d'autres domaines. Par exemple, des physiciens peuvent utiliser o1 pour générer des formules complexes en optique quantique, tandis que des développeurs peuvent l'employer pour créer des workflows multi-étapes, ou encore des chercheurs en santé pour annoter des données de séquençage cellulaire. Toutefois, o1 n’a pas encore toutes les fonctionnalités de ChatGPT, comme l'accès aux fichiers ou aux images. Mais pour les tâches de raisonnement, il est inégalé. Quant à o1-mini, il s’agit d’une version plus légère et abordable. Actuellement réservée aux abonnés de ChatGPT Plus et Team, OpenAI promet que cette technologie sera bientôt accessible à tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/20241 minute, 55 seconds
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Le Brésil embauche des hackers pour combattre l’IPTV ?

C'est un tournant dans la lutte contre l'IPTV illégale au Brésil. L'Agence nationale des télécommunications (Anatel) s'apprête à organiser, en collaboration avec la communauté des hackers éthiques, le premier Hackathon dédié aux Box TV non homologuées. L'événement, prévu pour la fin du mois, vise à trouver des solutions durables pour bloquer le fonctionnement de ces appareils, qui permettent l'accès à des flux de streaming pirates, en pleine expansion dans le pays.Contrairement à la France, où seule la captation de flux IPTV non licenciés est illégale, le Brésil a opté pour une régulation plus stricte. L'utilisation des box TV doit être validée par Anatel, qui publie une liste des équipements autorisés sur son site. Tout boîtier non homologué est donc formellement interdit. Malgré des efforts conséquents, dont la neutralisation de 3 000 serveurs et 80 % des box illégales en 2023, Anatel peine à éradiquer totalement le piratage. C'est dans ce contexte qu'intervient le Hackathon Brasil, destiné à mobiliser les talents pour renforcer la lutte contre cette pratique. Les participants devront développer des méthodes pour perturber la communication entre les box non autorisées et leurs utilisateurs. Parmi les pistes évoquées, la création de logiciels malveillants déguisés en applications de streaming légitimes semble envisagée. L'ampleur du défi est considérable, avec des millions de box pirates en circulation dans le pays.Les récompenses pour les vainqueurs sont attractives : 7 000 réis brésiliens (environ 1 100 euros) pour la première place, soit trois fois le salaire moyen national, 3 000 pour la seconde et 2 000 pour la troisième. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale de renforcement des mesures anti-piratage, comme en témoigne la récente suspension de la diffusion de la Ligue 1 par CazéTV, due à l'utilisation massive de VPN par des internautes français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/20241 minute, 58 seconds
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Peut-on connaître la qualité de l’air sur Google Maps ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais Google Maps propose un calque dédié à la qualité de l’air dans la zone que vous consultez ou où vous vous trouvez. De « bon » à « extrêmement mauvais », six niveaux sont disponibles pour évaluer l’état de l’air. Que ce soit sur votre PC ou votre mobile, l’activation de cette fonctionnalité se fait en quelques clics seulement. Alors, comment l’utiliser ?L’accès à l’option « qualité de l’air » est simple. Tout se passe dans les « calques » de Google Maps, ces couches d’informations qui ajoutent des détails à la carte principale. Par exemple, la « vue satellite » affiche des images prises depuis l’espace, tandis que le calque « relief » montre les montagnes et vallées avec des ombrages. Il y a aussi « Street View », qui offre des panoramas à 360°, ou encore le calque « trafic en temps réel », très pratique pour connaître l’état de la circulation. Mais celui qui nous intéresse aujourd’hui, c’est bien sûr le calque « qualité de l’air ».Pour l’activer, rien de plus simple. Sur ordinateur, cliquez sur l’icône « calques » en bas à gauche, et sur mobile, vous la trouverez en haut à droite de l’écran. Ensuite, sélectionnez le calque « qualité de l’air » en bas de la liste. Une fois activée, cette fonctionnalité vous permet de connaître l’indice de la qualité de l’air (IQA) de la zone consultée, avec des informations mises à jour toutes les heures. En France, les données proviennent de Geod’air, géré par l’Ineris, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques. Sur l'application, l'indice de la qualité de l'air (IQA) est mis à jour toutes les heures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/17/20241 minute, 43 seconds
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NVIDIA dépasse 1 Tbit par seconde via la fibre optique ?

C’est un véritable exploit technologique que viennent de réaliser Nokia et l’opérateur télécom OTE. Les deux partenaires ont annoncé avoir battu des records de débits de transmission optique sur de longues distances. Sur 2 580 kilomètres, ils ont atteint un débit impressionnant de 800 Gbit/s en fibre optique, avec un pic de 900 Gbit/s sur une distance de 1 290 km. Ces résultats ne sont pas seulement théoriques : les tests ont été réalisés en conditions réelles, ce qui en fait une avancée concrète pour les infrastructures de télécommunications.Ces performances ont été obtenues grâce à la technologie DWDM (multiplexage par répartition en longueur d'onde dense), qui permet de transmettre plusieurs signaux sur une seule fibre optique en utilisant différentes longueurs d’onde. Cette innovation optimise l’utilisation des infrastructures existantes, sans avoir à installer de nouveaux câbles, et permet d’augmenter la capacité de transmission des données sur des distances considérables. En parallèle, Nokia a également atteint un débit record de 1,2 Tbit/s sur une distance de 255 kilomètres, ce qui illustre la robustesse et l’efficacité de cette technologie. L’entreprise estime que ces avancées pourraient réduire de 40 % la consommation d’énergie par bit transmis, contribuant ainsi à une réduction significative de l’empreinte carbone des réseaux optiques.Cependant, les particuliers ne bénéficieront pas directement de ces performances. Ce sont les services de streaming, les réseaux sociaux et le Cloud qui seront les premiers à profiter de cette amélioration des capacités de transmission de données. Un progrès technologique majeur qui ouvre la voie à une connectivité toujours plus performante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/16/20241 minute, 58 seconds
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Une méthode très simple pour lutter contre le piratage ?

La guerre contre le piratage en ligne ne faiblit pas. Ce combat, mené par les ayants droit et les gouvernements, s'intensifie depuis plusieurs années. Entre les fermetures de sites illégaux et les blocages imposés par les fournisseurs d'accès à Internet, gérer une plateforme de streaming ou de téléchargement illicite est devenu une entreprise risquée. Même les utilisateurs ne sont pas épargnés. Pourtant, les adeptes du piratage trouvent toujours des moyens de contourner ces mesures.Face à cette réalité, interdire l'accès aux sites illégaux ne suffit pas. L’enjeu réside dans la capacité à convaincre les internautes de se tourner vers des plateformes légales comme Netflix, Disney+ ou Prime Video. Des chercheurs de l'Université Autonome de Madrid se sont penchés sur cette question, en ciblant les abonnés à des services de streaming qui continuent à pirater certains contenus. Pour leur étude, 883 participants ont été sollicités. Ils ont été confrontés à différents types d'incitations pour s'abonner à un service fictif, Flixio. Quatre types de messages ont été testés : une offre moins chère avec de la publicité, des remises pour fidélité, des messages prosociaux rappelant les conséquences du piratage, et enfin des menaces de sanctions.Les résultats sont clairs. Proposer des formules à bas prix contre la diffusion de publicités fonctionne selon l'attitude des utilisateurs face aux réclames. Les remises pour fidélité, bien que peu répandues, sont également efficaces, tout comme les messages prosociaux, à condition qu'ils soient perçus comme crédibles. Quant aux menaces, elles se révèlent inefficaces, même lorsqu’elles semblent réalistes. En résumé, pour inciter les internautes à délaisser le piratage, les plateformes de streaming devraient privilégier des offres abordables et des récompenses pour la fidélité, tout en sensibilisant au piratage de manière constructive. La balle est désormais dans leur camp. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/15/20242 minutes, 10 seconds
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Elon Musk et NVIDIA lancent le calculateur le plus puissant du monde ?

Le supercalculateur développé par Elon Musk en partenariat avec Nvidia fait sensation, mais suscite aussi de vives inquiétudes. Présenté par Musk comme le plus grand supercalculateur au monde dédié à l’intelligence artificielle, Colossus, son nom, marque un tournant technologique, mais aussi environnemental.Sur X, Musk a révélé que Colossus, lancé par son groupe xAI pour alimenter l’IA « non woke » Gork, compte 100 000 unités de traitement graphique (GPU). Cela en fait, selon lui, le supercalculateur IA le plus puissant du monde. Pour comparaison, le supercalculateur Jean Zay du CNRS, considéré comme le plus performant en France, affiche 3 000 GPU et 60 000 cœurs CPU, très loin des capacités annoncées de Colossus. Et Musk ne compte pas s’arrêter là : il prévoit de doubler la puissance de sa machine pour atteindre 200 000 GPU dans les prochains mois, assurant ainsi une position dominante sur le marché.Cependant, cette course à la puissance ne se fait pas sans conséquences. De nombreux experts expriment leur inquiétude quant à l’impact environnemental de Colossus, notamment dans la ville de Memphis où il est installé. La région, déjà confrontée à des problèmes de pollution, pourrait voir la situation s’aggraver. Selon CNBC, xAI aurait installé 18 turbines à gaz sans permis, générant 130 tonnes d’oxydes d’azote par an, une quantité suffisante pour alimenter 50 000 foyers. Ces installations non réglementées ajoutent à la crainte que la quête de la suprématie technologique ne crée des désastres environnementaux majeurs. Si Colossus impressionne par ses performances, les risques qu'il présente sur le plan écologique pourraient bien ternir cette avancée dans l’intelligence artificielle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/20242 minutes, 1 second
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X.com (Twitter) bientôt interdit en Europe ?

Twitter, ou plutôt X depuis son rebranding, va perdre près de 22 millions d’utilisateurs au Brésil en cette rentrée 2024. La raison ? Un juge de la Cour suprême brésilienne a ordonné le blocage du réseau social dans tout le pays. À l'origine de cette décision, le refus d’Elon Musk de nommer un représentant légal au Brésil, une injonction pourtant claire de la justice locale. Résultat, X se retrouve hors service dans la plus grande économie d'Amérique latine, créant ainsi un précédent qui pourrait bien inspirer d'autres nations.L'interdiction s'applique non seulement à l’accès direct à la plateforme, mais aussi aux tentatives de contournement, comme l’utilisation de VPN ou de proxy. En réponse à ce blocage, les utilisateurs brésiliens se sont massivement tournés vers des alternatives comme Threads de Meta et surtout Blue Sky. Ce dernier a d’ailleurs vu son nombre d’abonnés exploser avec plus d’un million de nouveaux utilisateurs en seulement trois jours. Le portugais, langue officielle du Brésil, est rapidement devenu l’une des plus utilisées sur la plateforme.Cette situation au Brésil pourrait ouvrir la voie à d’autres blocages dans le monde. En Europe, les tensions entre Elon Musk et la Commission européenne ne cessent de croître. En août, le commissaire Thierry Breton avait adressé une mise en garde à Musk concernant ses obligations légales. Ce à quoi le milliardaire avait répondu de manière provocante sur X. Aujourd’hui, avec un pays ayant effectivement imposé une interdiction, l’Union européenne pourrait être tentée de suivre cet exemple. Et si cela se produit, ce sont encore des millions d’utilisateurs que X pourrait perdre, au profit de ses concurrents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/20241 minute, 54 seconds
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Telegram supprime sa pire fonction utilisée pour le crime ?

Telegram a récemment supprimé l’une de ses fonctionnalités les plus controversées, « People Nearby » (Personnes à proximité). Ce changement intervient peu après l’arrestation à Paris de son fondateur et PDG, Pavel Durov, accusé d’avoir insuffisamment modéré la plateforme et ainsi facilité certaines activités criminelles. Telegram, longtemps perçu comme un bastion de liberté sur Internet, fait désormais face à des accusations graves.La fonctionnalité « People Nearby » permettait aux utilisateurs de découvrir des groupes locaux et d’échanger des contacts selon leur position géographique. Si l’idée semblait séduisante, elle a rapidement été détournée par des escrocs, des dealers et des proxénètes. Bien que Telegram affirme que cette option n’était utilisée que par 0,1 % des utilisateurs, elle est devenue un véritable casse-tête pour les modérateurs et un terrain fertile pour les abus.Pour remplacer ce service, Telegram envisage de lancer « Businesses Nearby », un outil destiné à permettre aux entreprises légitimes et vérifiées de proposer leurs produits et services. Cette initiative, qui ressemble à une version modernisée des Pages Jaunes, vise à redorer l’image de la plateforme. Cependant, des interrogations subsistent sur la capacité de Telegram à empêcher cette nouvelle fonctionnalité de devenir un autre terrain de chasse pour les arnaqueurs. Au-delà de cette suppression, Telegram semble en pleine transformation. Autrefois fier de sa politique de non-intervention, le réseau s’engage désormais à améliorer sa modération et à encourager le signalement de contenus problématiques. Pavel Durov lui-même a défendu la plateforme, affirmant que Telegram n’est pas l’« anarchie digitale » dépeinte par certains, et que des millions de publications nuisibles sont supprimées chaque jour. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/10/20241 minute, 48 seconds
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De la musique créée par l’IA, écoutée par des robots, et un chèque de 10 millions ?

Le 5 septembre 2024, Michael Smith, un musicien de 52 ans, a été arrêté par la justice fédérale américaine dans une affaire mêlant intelligence artificielle et fraude musicale. Accusé d’avoir généré 10 millions de dollars en royalties grâce à de fausses écoutes sur des morceaux créés via IA, Smith fait face à de lourdes charges.Dans l'industrie musicale, il est souvent difficile de vivre de son art, avec des revenus modestes par écoute sur des plateformes comme Spotify, où chaque stream rapporte entre 0,003 et 0,005 dollar. Smith, lui, a trouvé une méthode plus lucrative mais frauduleuse. Il aurait utilisé l’IA pour générer des morceaux, puis acheté des milliers de faux utilisateurs pour gonfler artificiellement le nombre d’écoutes, engrangeant ainsi des millions de royalties. Selon des emails datant de 2018, il aurait sollicité l’aide d’un collaborateur dans l’industrie musicale et d’un PDG d’une société spécialisée dans la musique par IA pour accélérer la production de titres.Une fois les morceaux créés et renommés pour paraître plus authentiques, Smith aurait activé des bots pour écouter en boucle ses titres, générant des revenus frauduleux. En 2024, ce stratagème lui aurait rapporté 10 millions de dollars avant que les autorités ne mettent fin à cette opération. Déjà en proie à des controverses liées aux droits d’auteur dans la musique assistée par IA, l’industrie musicale voit cette affaire comme un nouvel enjeu. Smith, inculpé de blanchiment d’argent et de fraude électronique, risque jusqu’à 20 ans de prison par chef d’accusation. Lors de son audition, il a nié toute malversation, déclarant : « C’est complètement faux et absurde ! ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/20242 minutes, 3 seconds
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La Chine a trouvé le moyen d’obtenir les puces IA d’NVIDIA ?

Alors que Washington intensifie ses efforts pour limiter l'accès de Pékin aux équipements d'intelligence artificielle (IA) de pointe, la Chine semble toujours un pas en avant. Les décrets du gouvernement Biden, imposant des restrictions sur la technologie américaine, ont poussé les entreprises et ingénieurs chinois à chercher des solutions alternatives pour rester compétitifs dans cette course technologique.Face à la flambée des prix des puces NVIDIA Hopper H100 sur le marché noir chinois, une méthode audacieuse a émergé : la location de puissance de calcul. Cette stratégie permet aux acteurs locaux d'accéder temporairement à ces ressources précieuses sans les coûts exorbitants et les risques associés à l'achat direct. Le Wall Street Journal révèle que des courtiers internationaux jouent un rôle central dans cette nouvelle dynamique, proposant des services de location en échange de cryptomonnaies pour garantir l'anonymat des transactions.Derek Aw, un entrepreneur au parcours atypique, illustre bien cette évolution. Ancien spécialiste du minage de Bitcoin, Aw a perçu le potentiel du marché de la location de puissance de calcul IA. À Brisbane, loin des yeux de Washington, il a convaincu des investisseurs de financer la construction d'une « cathédrale du calcul » équipée des puces H100 de NVIDIA. Fort du succès de cette entreprise, Aw envisage maintenant d'intégrer la nouvelle architecture Blackwell de NVIDIA pour offrir à ses clients chinois les dernières innovations du secteur. Cette tendance de décentralisation s'étend au-delà de la Chine. Des géants technologiques tels que Microsoft et Google proposent également des services de location de serveurs basés sur les puces A100 et H100 de NVIDIA aux clients chinois, sans enfreindre les réglementations américaines actuelles. Dans ce jeu du chat et de la souris entre régulateurs et innovateurs, il semble que la course à l'IA ne connaisse ni limites, ni frontières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/8/20241 minute, 55 seconds
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Une puce pour détecter les cancers du cerveau ?

Le glioblastome, une forme agressive de cancer du cerveau, se développe directement dans les cellules gliales, les cellules de soutien du système nerveux central. Sa détection rapide est cruciale, car les patients n'ont en moyenne que 12 à 18 mois de survie après le diagnostic. Mais une nouvelle avancée technologique pourrait changer la donne : une puce bioélectronique développée par des chercheurs de l’Université de Notre Dame, en Indiana. Cette innovation permet de détecter le glioblastome en moins d'une heure, un bond en avant significatif dans le traitement de cette tumeur redoutable. Les détails de cette recherche ont été publiés le 3 juin dans la revue *Communications Biology*.La biopuce utilise une technologie électrocinétique avancée pour détecter les biomarqueurs spécifiques du glioblastome, notamment les récepteurs du facteur de croissance épidermique (EGFR), qui sont souvent surexprimés dans ces cancers. Hsueh-Chia Chang, professeur à Notre Dame et auteur principal de l'étude, explique que la puce cible les vésicules extracellulaires, des nanoparticules sécrétées par les cellules. « Notre technologie exploite les caractéristiques uniques de ces nanoparticules pour détecter les biomarqueurs avec une précision accrue », précise-t-il.L'équipe a surmonté deux défis majeurs : différencier les EGFR actifs des inactifs et créer un capteur à la fois sensible et sélectif. Ils ont conçu un capteur électrocinétique miniature, de la taille d’une bille, capable de se lier efficacement aux vésicules extracellulaires dans le sang. Selon Satyajyoti Senapati, professeur en génie chimique et biomoléculaire, leur capteur permet une analyse directe du sang, sans nécessiter de traitement préalable, et minimise les interférences, ce qui améliore la performance du diagnostic. Bien que la puce ait été développée pour le glioblastome, ses applications potentielles sont étendues. Elle pourrait bientôt être adaptée pour détecter le cancer du pancréas, les maladies cardiovasculaires, la démence, et l'épilepsie. En outre, chaque test nécessite seulement 100 microlitres de sang et peut être réalisé en moins d'une heure. Le coût de fabrication de la puce est inférieur à 2 dollars, rendant cette technologie prometteuse pour une utilisation à grande échelle. ETUDE : https://www.nature.com/articles/s42003-024-06385-1 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/20242 minutes, 35 seconds
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Plaud NotePin, l’appareil qui retranscrit toute votre vie ?

Après avoir fait sensation sur TikTok avec son enregistreur vocal boosté à l'IA, la startup Plaud passe à la vitesse supérieure avec son dernier produit connecté : le NotePin. Ce wearable, qui rappelle l'AI Pin de Humane mais avec une approche plus simplifiée, est conçu pour vous accompagner tout au long de la journée. Sa mission : enregistrer, transcrire et synthétiser les moments clés de votre quotidien. Ce petit appareil, au design évoquant les premiers bracelets Fitbit, se porte aussi bien en pendentif, épinglé sur une chemise ou attaché au poignet, offrant ainsi une grande flexibilité.Le NotePin s’inscrit dans la tendance des objets connectés axés sur l'IA, en ciblant notamment les professionnels soucieux d'optimiser leur efficacité. Avec une autonomie de 20 heures en enregistrement continu, il pourrait capturer chaque instant de votre journée. Toutefois, Plaud a opté pour un déclenchement manuel de l’enregistrement, une décision visant à prévenir les abus liés à une surveillance constante. Cette fonctionnalité soulève néanmoins des questions éthiques, notamment concernant le consentement à l’enregistrement dans les espaces publics ou professionnels. Le débat sur la vie privée et la confidentialité n’est donc pas clos, surtout si de tels appareils venaient à se démocratiser.Le NotePin s’appuie sur l’expertise de Plaud en matière de transcription et de synthèse vocale, déjà éprouvée avec leur précédent produit, le Note. Ce dernier, salué pour ses performances en transcription et résumé automatiques, a déjà séduit un large public. Le NotePin est proposé à 169 dollars, avec une offre logicielle déclinée en deux versions : une gratuite avec des fonctionnalités basiques, et une version pro à 79 dollars par an, offrant des options avancées comme des modèles de résumés personnalisés et l’identification des interlocuteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/20242 minutes
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IA : un projet chinois open source révolutionnaire ?

Les générateurs de vidéos à partir de simples commandes textuelles, comme VideoCrafter-2.0, Pika Labs ou Open-Sora, ont rapidement gagné en popularité grâce à leurs capacités impressionnantes. Cependant, un projet open source mené par des chercheurs de l'université Tsinghua et de Zhipu AI, en Chine, pourrait bien révolutionner le domaine de l'IA vidéo.Ce nouvel outil, nommé CogVideoX, permet de créer des vidéos de six secondes à partir d'invites textuelles. Bien que ses performances soient encore en deçà des solutions commerciales, avec une définition de 720×480 pixels à huit images par seconde et cinq milliards de paramètres, son caractère open source pourrait redistribuer les cartes. En effet, l'implication de la communauté mondiale des développeurs pourrait accélérer son amélioration et son adoption. Sur le plan technique, les chercheurs ont mis au point un autoencodeur variationnel 3D (VAE), capable de compresser efficacement les vidéos. À cela s'ajoute un « transformateur expert », qui permet d'interpréter plus finement les commandes textuelles pour générer des vidéos en adéquation avec les attentes des utilisateurs.Cependant, cette ouverture n'est pas sans risques. L'accès libre à CogVideoX pourrait faciliter la création de deepfakes et d'autres contenus trompeurs. Avec une telle technologie disponible en open source, il est difficile de prédire si elle sera principalement utilisée pour le meilleur ou pour le pire. Quoi qu'il en soit, il est clair que CogVideoX marque une étape significative dans l'évolution de l'IA vidéo, avec des implications potentielles tant positives que négatives. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/3/20241 minute, 59 seconds
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L’informatique moléculaire : révolution du stockage de données ?

Aux côtés de l'informatique classique et quantique, une autre innovation prometteuse émerge : l'informatique moléculaire. Cette branche de recherche explore différentes possibilités, dont l'ordinateur à ADN, qui vient de franchir une étape importante grâce à une équipe de chercheurs de l'Université d'État de Caroline du Nord, aux États-Unis. Dans un article publié dans *Nature Nanotechnology*, ces scientifiques présentent un système capable à la fois de stocker et de traiter des informations en utilisant de l'ADN.Leur approche repose sur des polymères dotés de structures appelées dendricolloïdes. Ces structures commencent à l'échelle microscopique et se ramifient pour créer un réseau de fibres nanoscopiques, offrant ainsi une vaste surface pour déposer de l'ADN. Ce système ultra-compact permettrait de stocker « les données de mille ordinateurs portables dans un dispositif de la taille de la gomme au bout d'un crayon », selon Albert Keung, co-auteur de l'étude.Les chercheurs ont ensuite réussi à lire les données stockées dans l'ADN sans l'endommager, grâce au séquençage par nanopores. « Nous pouvons également effacer et réécrire des segments spécifiques d'ADN sur la même surface, de la même manière qu'on modifie un disque dur », explique Kevin Lin, un autre co-auteur de l'article. Ce système, comparable à des microcircuits, est même capable de réaliser des opérations de calcul en utilisant des enzymes, et a notamment résolu des problèmes basiques d'échecs et de sudoku.En plus de ses capacités de calcul, ce matériau offre une incroyable longévité pour la conservation de l'ADN. Selon les chercheurs, les données ainsi stockées pourraient être préservées pendant plusieurs milliers d'années, ouvrant la voie à des avancées majeures dans le stockage de données à long terme.Article : https://news.ncsu.edu/2024/08/functional-dna-computing/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/2/20241 minute, 57 seconds
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Une université teste… une fausse campagne de phishing ?

Pour tester les réactions et sensibiliser les individus à la sécurité, rien de tel qu’un exercice grandeur nature. Le 18 août dernier, l’Université de Californie à Santa Cruz (UCSC) a mis en pratique cet adage en lançant un test de phishing sur l’ensemble de sa communauté. Étudiants et membres du personnel ont ainsi reçu un e-mail alarmant : un cas d’Ebola aurait été détecté sur le campus. L’objectif ? Évaluer la vigilance des destinataires face à une potentielle menace en ligne. Mais l'exercice, bien que pertinent sur le fond, a rapidement dégénéré.L’e-mail, conçu pour imiter une communication officielle, annonçait la présence du virus Ebola sur le campus et incitait les destinataires à cliquer sur un lien pour obtenir plus d’informations. Un scénario classique de phishing, destiné à mesurer combien de personnes se laisseraient piéger. Cependant, l’approche a semé la panique au sein de l’université. La crainte d’une épidémie a pris le dessus, et la formulation du message, jugée inappropriée, a provoqué l’indignation.Alicia Riley, professeure adjointe de sociologie à l'UCSC et chercheuse en santé publique, a été l'une des voix les plus critiques. Elle a dénoncé le choix de l’université d’évoquer l’Afrique du Sud dans le contexte d’Ebola, estimant que cela renforçait des stéréotypes nuisibles. Riley, comme beaucoup, a d’abord cru à l’authenticité du message, créant une véritable onde de choc sur le campus. Face à la polémique, Brian Hall, responsable de la sécurité informatique de l’université, a présenté des excuses publiques, admettant que le test avait provoqué une panique inutile et sapé la confiance dans les communications de santé publique. L’incident soulève des questions sur l’équilibre entre sensibilisation et éthique, certains experts, comme Matt Linton de Google, plaidant pour des méthodes moins surprenantes et plus concrètes Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/1/20241 minute, 55 seconds
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Sony : une appli pour configurer sa manette PS5 sur PC ?

Lancée début 2023, la manette premium DualSense Edge pour PS5 manquait cruellement d'une application de réglages sur PC. Ce manque est désormais comblé avec le lancement de l'application PlayStation Accessories, maintenant disponible pour les utilisateurs de Windows.Sony a annoncé sur son compte X la sortie d'un nouveau micrologiciel pour la DualSense Edge, accompagné de cette nouvelle application de bureau qui permet de configurer la manette exactement comme sur une PS5. Une avancée majeure pour les joueurs exigeants qui ne possèdent pas la console de Sony, mais souhaitent tout de même profiter de ses options de personnalisation poussées. Avec PlayStation Accessories, il est désormais possible de reconfigurer toutes les touches, d'ajuster la courbe de réponse des sticks analogiques, de régler la sensibilité des gâchettes, et d'attribuer des raccourcis aux palettes situées à l'arrière de la manette.Cette initiative souligne une fois de plus la volonté de Sony d'étendre l'écosystème PlayStation au monde du PC. Cette rentrée 2024 voit également l'arrivée de God of War Ragnarök sur PC, une annonce très attendue par les joueurs. De plus, Sony a récemment permis aux propriétaires du casque PlayStation VR2 de le connecter à leur PC. Avec un adaptateur vendu 59,99 euros, les utilisateurs peuvent ainsi accéder à des jeux VR populaires sur Steam, tels que Half-Life: Alyx, Fallout 4 VR et War Thunder. L'actualité récente de PlayStation a également été marquée par une augmentation des prix des consoles PS5 et de divers accessoires, notamment au Japon, ce qui a suscité de vives réactions parmi les fans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/29/20241 minute, 56 seconds
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Elon Musk pourrait-il (lui aussi) être arrêté à cause de X.com ?

L'arrestation de Pavel Durov, figure emblématique de la tech, a provoqué un choc dans le monde entier. Durov, actuellement détenu par la police française, pourrait-il être le premier d'une série d'arrestations touchant les géants de la technologie dans les années à venir ? La question se pose, surtout quand on considère qu'Elon Musk, autre magnat controversé, fait régulièrement face à des critiques similaires de la part des autorités.De nombreuses personnalités ont réagi à l'arrestation de Durov, mais la réaction d'Elon Musk, en particulier, a retenu l'attention. Les deux hommes partagent une idéologie libertarienne, prônant une intervention minimale dans la régulation des plateformes en ligne. C'est précisément ce manque de modération qui a mené Durov à sa situation actuelle, accusé depuis des années de laisser Telegram devenir un refuge pour criminels. Musk, de son côté, est souvent pointé du doigt pour les dérives sur X, son réseau social, où désinformation, discours haineux et contenu pornographique prolifèrent. Bruxelles, et notamment le commissaire européen Thierry Breton, l'accusent régulièrement de ne pas en faire assez pour contrôler ces excès.Cependant, malgré ces similitudes, les deux hommes diffèrent par leur influence et leur stature. Musk, pilier du capitalisme américain, joue un rôle central dans des secteurs stratégiques comme les véhicules électriques avec Tesla et l'aérospatiale avec SpaceX. Même lorsqu'il est vivement critiqué à Bruxelles, il reste courtisé par de nombreux dirigeants européens, dont Emmanuel Macron. De plus, en tant que soutien de Donald Trump, Musk pourrait bénéficier d'un certain bouclier politique si l'ancien président retrouvait le pouvoir. Il est donc difficile d'imaginer le voir arrêté dans un aéroport européen, malgré les controverses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/28/20242 minutes, 4 seconds
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Ukraine : l’arrestation de Pavel Durov (Télégram) va-t-elle impacter la guerre ?

Ces dernières années, avec le bannissement de nombreux réseaux sociaux et applications de messagerie en Russie, Telegram est devenu l’un des rares acteurs dominants du paysage numérique du pays. L'application, extrêmement populaire, joue un rôle clé dans la guerre en Ukraine, utilisée tant par les blogueurs russes que par les soldats pour communiquer et obtenir des informations en temps réel. Mais l’arrestation de son fondateur, Pavel Durov, par les autorités françaises samedi dernier, a semé l’angoisse en Russie.En Russie, cet événement est perçu comme une manœuvre occidentale liée au conflit en Ukraine, visant à accéder aux données échangées sur Telegram. Margarita Simonian, directrice de Russia Today, a déclaré sur Telegram : « Durov a été arrêté pour obtenir les clés de chiffrement. Et il va les donner. » Cette déclaration a semé la panique parmi les blogueurs de guerre et les soldats russes, pour qui Telegram est devenu le principal outil de communication depuis le début des hostilités.En réponse, de nombreuses voix, dont celle de Margarita Simonian, appellent à supprimer les conversations sensibles et à éviter d’utiliser l’application pour les communications critiques. Ce changement pourrait compliquer considérablement les échanges durant la guerre. La chaîne Telegram Rybar, proche du ministère de la Défense, a également exprimé son inquiétude : « La police française a arrêté le responsable de notre principal moyen de communication au sein des forces armées russes. » Face à cette situation, l'idée de développer un équivalent de Telegram entièrement contrôlé par la Russie, à l'image du chinois WeChat, gagne du terrain. Un tel projet pourrait garantir la souveraineté numérique russe, mais nécessiterait du temps pour se concrétiser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/27/20241 minute, 59 seconds
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Donald Trump lance sa propre cryptomonnaie ?

Le magnat de l'immobilier et candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a fait une nouvelle annonce retentissante fin août sur Truth Social, son propre réseau social. Il lance sa propre plateforme de cryptomonnaie, baptisée *The DeFiant Ones*. Ce nom joue sur les mots, mêlant « défiance » et « finance décentralisée » (DeFi), et montre une fois de plus que Trump s'intéresse de près aux cryptos. « Pendant trop longtemps, l'Américain moyen a été écrasé par les grandes banques et les élites financières », a-t-il déclaré, adoptant un ton populiste et appelant à la rébellion avec le hashtag #BeDefiant.Mais que cache réellement cette initiative ? Le projet *The DeFiant Ones* reste entouré de mystère. Un canal Telegram, seule source d'information officielle, ne donne aucune précision sur la nature exacte de l'entreprise. Est-ce une organisation autonome décentralisée, une nouvelle cryptomonnaie, une plateforme d'échange, ou simplement un blog sur les cryptos ? Quelques indices se dessinent toutefois. En juillet, la société AMG Software Solutions a déposé des marques pour les termes « Be DeFiant », « World Liberty », et « World Liberty Financial », cette dernière visant à « fournir des informations dans le domaine de la finance décentralisée ».Les fils de Trump, Donald Jr. et Eric, présentent ce projet comme une révolution financière. Eric Trump a déclaré : « Près de la moitié de ce pays est non bancarisée. Mais avec cette technologie, ils pourraient être presque instantanément approuvés ou refusés par un prêteur, sur la base de mathématiques, pas de politique ». Pourtant, les experts restent sceptiques. Le Center for American Progress n’a trouvé « aucune preuve que les transactions crypto soient systématiquement moins coûteuses que les transactions financières traditionnelles ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/26/20242 minutes, 11 seconds
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Telegram : la France attaquée de toute part par des hackers ?

L'arrestation prolongée de Pavel Durov, fondateur de Telegram, fin août, a déclenché une vague de réactions indignées, non seulement de la part de figures publiques comme Elon Musk et Edward Snowden, mais aussi d'une multitude d'anonymes, notamment parmi la communauté des hackers. En réponse, ces derniers ont lancé une série d'attaques contre des sites web français, exprimant ainsi leur mécontentement face à la décision de la justice française.Selon le spécialiste de la cybersécurité SaxX, des hacktivistes, certains liés à la Russie, d'autres non, se sont mobilisés sous la bannière de l'opération #opDurov. Depuis le dimanche 25 août, ces activistes numériques ont orchestré des attaques par déni de service (DDoS) ciblant des sites appartenant à des entités publiques, des médias ou des entreprises françaises. Et ce n'est pas tout : depuis le week-end dernier, les attaques se sont intensifiées, avec un nombre croissant de victimes, et les hackers ont ajouté à leurs actions le défacement de certains sites, modifiant leur apparence pour diffuser leurs messages.Les captures d'écran partagées par SaxX montrent que cette opération #opDurov a rassemblé des hackers de divers horizons, qu'ils soient russophones, sinophones, ou issus de groupes pro-palestiniens comme RipperSec. Bien qu'aucun piratage d'envergure, tel que des rançongiciels ou des exfiltrations de données, n'ait encore été signalé, SaxX souligne que cette possibilité reste ouverte.Face à cette situation tendue, le président Emmanuel Macron a réagi en précisant que l'arrestation de Pavel Durov en France s'inscrivait dans le cadre d'une enquête judiciaire en cours, réfutant toute dimension politique dans cette décision. L'évolution de cette affaire reste à suivre de près. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/25/20242 minutes, 6 seconds
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Choses à Savoir TECH part en vacances !

Cet été, Choses à Savoir TECH prend un peu de vacances et reviendra pour une nouvelle saison dès le lundi 26 août !Merci encore pour votre soutient et à très vite ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/30/202438 seconds
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SearchGPT, le moteur de recherche qui inquiète Google ?

Depuis des mois, le lancement d'un moteur de recherche par OpenAI suscite une combinaison d'excitation et de crainte parmi les acteurs de ce marché, dominé par Google. Nous avons désormais un premier aperçu de cette révolution potentielle avec SearchGPT. OpenAI a annoncé un test restreint sur liste d’attente de son prototype de moteur de recherche. Selon l'entreprise, SearchGPT combine « la puissance de nos modèles d'intelligence artificielle avec les informations du web afin de vous fournir des réponses rapides et pertinentes avec des sources claires. »L'interface de SearchGPT, d'après OpenAI, ressemble beaucoup à celle de ChatGPT. L'utilisateur saisit sa requête dans un champ intitulé « Que cherchez-vous ? ». SearchGPT parcourt le web et organise ses réponses en fiches de synthèse, accompagnées de photos. L'utilisateur peut poser des questions complémentaires et accéder à des liens pertinents via une barre latérale. Le moteur repose sur les puissants modèles de langage GPT-4. OpenAI a collaboré avec des éditeurs, leur permettant de « gérer la façon dont ils apparaissent dans SearchGPT » et de refuser que leurs contenus soient utilisés pour entraîner les modèles d’IA. OpenAI précise que SearchGPT est un prototype « temporaire » et qu'à terme, ses meilleures fonctionnalités seront intégrées à ChatGPT.Il est encore difficile d'évaluer l'impact de SearchGPT face à ses concurrents, qui ne restent pas inactifs. En mai dernier, Google a testé AI Overview, une IA générative qui résume les réponses aux requêtes, avec des débuts difficiles. Cette semaine, Microsoft a annoncé le test d'une nouvelle version de l'« expérience de recherche générative » de Bing, actuellement limitée à un « petit pourcentage » des requêtes des utilisateurs. L'annonce de SearchGPT a déjà eu un impact notable, provoquant un repli de près de 3% de l’action d’Alphabet, la maison-mère de Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/28/20241 minute, 59 seconds
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NVIDIA perd 200 milliards en 24h à cause de Trump ?

Nvidia, après avoir récemment atteint le sommet de la capitalisation boursière, surpassant Microsoft et Apple, a subi une chute brutale. Dans une interview à Bloomberg Businessweek publiée mardi, Donald Trump, en pleine campagne présidentielle, a déclaré qu'il ne défendrait Taïwan contre la Chine que si l'État insulaire acceptait de payer les États-Unis. Cette déclaration a suffi à perturber le cours de l'action Nvidia.Mi-juillet, l'action Nvidia a chuté de 6,62 %, tombant à 117,9 dollars. Cette baisse a entraîné une perte de 192 milliards de dollars en une journée pour l'entreprise, spécialisée dans les cartes et processeurs graphiques. Interrogé sur sa volonté de défendre Taïwan en cas d'invasion chinoise s'il revenait au pouvoir en 2025, Trump a exprimé son "énorme respect" pour le peuple taïwanais, tout en soulignant que "100 % de (son) activité de puces électriques" avaient été transférés à Taïwan. Il a ensuite affirmé que Taïwan devrait payer pour sa défense, comparant la situation à une police d'assurance et accusant l'État de ne rien offrir en retour, malgré sa richesse.Trump, qui a récemment échappé à une tentative d'assassinat, a également critiqué la dépendance américaine envers Taïwan pour les puces électroniques, affirmant que des dirigeants "stupides" avaient permis cette situation. Ses propos ont ébranlé le marché, Apple perdant 2,53 % et Nvidia 6,62 % en fin de journée mercredi. Les déclarations de Trump interviennent dans un contexte où Pékin considère Taïwan comme partie intégrante de son territoire, avec Xi Jinping affirmant l'inévitabilité de la réunification. Taïwan produit environ 66 % des puces électroniques avancées mondiales, contre seulement 6 % pour les États-Unis. TSMC, principal fabricant de puces pour Nvidia et Apple, réalise la majorité de ses productions à Taïwan, accentuant l'impact des tensions géopolitiques sur le marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/25/20242 minutes, 8 seconds
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Une vie numérique simulée par Google ?

Sur Terre, la vie trouve toujours un moyen de se développer, et il semble que les mêmes principes puissent s'appliquer au code informatique. Une étude menée par des chercheurs de Google révèle que des formes de "vie" numérique autoréplicatives ont émergé à partir de données aléatoires, laissées en simulation sur plusieurs millions de générations.Les chercheurs ont utilisé un langage de programmation appelé Brainfuck, qui n'autorise que deux opérations mathématiques : l'addition et la soustraction d'une unité. Ils ont créé une sorte de soupe numérique primitive, permettant aux données aléatoires d'interagir librement entre elles, sans règles préétablies ni impulsions extérieures. Un peu comme des molécules, ces données ont été laissées à elles-mêmes pour exécuter leur propre code et interagir avec leur environnement immédiat. Après plusieurs millions de générations, les chercheurs ont observé la création d'éléments plus complexes capables de s'autorépliquer. Bien que cela ne constitue pas véritablement de la vie, cette autoréplication spontanée montre que le code peut trouver des solutions pour se complexifier de manière autonome, rappelant le processus de création des organismes vivants.Les scientifiques de Google estiment que cette étude pourrait offrir de nouvelles perspectives sur les voies menant à l'origine de la vie. Ils suggèrent qu'une puissance de calcul plus élevée permettrait d'obtenir des résultats encore plus avancés et complexes en matière d'autoréplication numérique. Cette recherche ouvre des avenues fascinantes pour la compréhension des processus fondamentaux de la vie et démontre une fois de plus l'ingéniosité des systèmes numériques à s'organiser et à évoluer de manière autonome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/24/20241 minute, 56 seconds
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De l’IA pour reprogrammer le cerveau des criminels ?

Imaginez avoir le choix entre une longue peine de prison ou quelques minutes d'une séance de reprogrammation cérébrale avec l'implantation de faux souvenirs traumatisants. Cette dystopie, c'est l'idée du controversé Hashem Al-Ghaili, scientifique, réalisateur et vulgarisateur scientifique. Connu pour ses concepts audacieux comme la greffe de tête par IA et EctoLife, des capsules automatisées pour remplacer la grossesse, il propose maintenant Cognify, une vision futuriste de la prison.Dans un court-métrage publié récemment, Al-Ghaili présente une technologie dirigée par une intelligence artificielle avancée. Les condamnés sont placés dans des modules équipés de casques qui cartographient leur activité neuronale. L'IA cible alors des zones spécifiques du cerveau pour garantir leur réhabilitation. Par exemple, un criminel violent revivrait intensément le traumatisme de ses victimes, ressentant chaque émotion et douleur. L'objectif est d'implanter ces faux souvenirs réalistes pour susciter des remords profonds et prévenir toute récidive.Ce concept rappelle celui d'Alex DeLarge dans "Orange Mécanique", avec l'IA et la technologie en plus. Ce traitement, qui plonge le condamné dans un enfer mental adapté à sa personnalité et son état psychologique, pourrait le réintégrer dans la société après quelques minutes seulement, au lieu de plusieurs années de prison. Une solution potentielle à la surpopulation carcérale. Si l'idée paraît farfelue, elle repose sur des bases scientifiques. Des chercheurs ont déjà réussi à implanter de faux souvenirs chez des souris, cherchant des moyens de transformer des souvenirs traumatisants en souvenirs positifs. Mais des questions éthiques subsistent, notamment sur l'authenticité de soi. Rappelons toutefois qu'il ne s'agit que d'un concept pour l'instant. L'idée de Hashem Al-Ghaili, bien que dérangeante, ouvre un débat sur l'avenir des sanctions pénales et le potentiel des technologies de manipulation cérébrale pour la réhabilitation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/23/20242 minutes, 6 seconds
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Tesla : les robotaxis sont en retard ?

Le projet de robotaxis de Tesla continue de rencontrer des obstacles. Initialement annoncé après l'abandon de la Tesla à 25 000 dollars, ce programme connaît maintenant des retards significatifs. La semaine dernière, Bloomberg révélait que la présentation des robotaxis, prévue pour le 8 août, était repoussée à octobre. Aujourd'hui, Elon Musk a offert une explication concise sur ce report.Elon Musk, connu pour sa communication directe sur le réseau social X, a répondu à un internaute concernant ce retard. « Nous avons demandé ce que je pense être une modification importante du design à l'avant, et le temps supplémentaire nous permet [par ailleurs] de présenter quelques autres choses », a-t-il déclaré. Ces informations restent limitées. Les détails spécifiques des véhicules et la nouvelle date de l'événement n'ont pas été divulgués. Ce que l'on sait, c'est que Tesla prévoit de posséder et d'exploiter une partie de ces robotaxis, tandis que d'autres seront vendus à des tiers qui les utiliseront via le réseau Tesla.Cependant, ce projet reste une vision pour un futur encore lointain. Le secteur des voitures autonomes fait face à de nombreux défis, comme en témoignent les difficultés continues de Waymo, la filiale d'Alphabet spécialisée dans ce domaine. Ainsi, bien que les promesses de Tesla soient grandes, le chemin vers la réalisation de ces robotaxis semble encore semé d'embûches. Les prochains mois seront cruciaux pour voir si Elon Musk et son équipe parviennent à surmonter ces obstacles et à présenter enfin leurs innovations tant attendues. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/22/20241 minute, 48 seconds
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Youtube, ressource n°1 des géants de l’IA ?

Le développement d'IA génératives, comme ChatGPT, nécessite l'utilisation d'un volume immense de données. Les entreprises explorent toutes les sources possibles, y compris celles sans autorisation, pour nourrir ces intelligences artificielles. C'est ce que révèlent les récentes investigations des médias Proof News et Wired.Selon ces sources, une énorme base de données issue de YouTube a été exploitée sans autorisation par plusieurs géants de la tech. Cette base comprend plus de 170 000 vidéos provenant de quelque 48 000 chaînes. Les contenus vocaux de ces vidéos ont été transcrits en texte, puis utilisés pour entraîner des IA. Parmi les créateurs concernés, on retrouve des figures populaires comme MrBeast ainsi que des médias renommés tels que la BBC et ABC News.La base de données a circulé largement, impliquant des entreprises de premier plan comme Apple, Salesforce, Nvidia et Anthropic, la start-up derrière le chatbot Claude. Marques Brownlee, un vidéaste américain, a exprimé sa frustration sur X : « Apple s'est procuré des données pour son IA auprès de plusieurs entreprises. L'une d'entre elles a récupéré des tonnes de données/transcriptions de vidéos YouTube, dont les miennes. Apple évite techniquement la "faute" dans ce cas, car ce n'est pas elle qui récupère les données. Mais il s'agit d'un problème qui persistera pendant longtemps. » Cette situation soulève des questions sur la collecte de données et le respect des règles de YouTube, qui interdisent normalement ce genre de pratique. Il reste à voir quelles actions YouTube prendra pour remédier à cette exploitation non autorisée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/21/20242 minutes
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Etats-Unis : la présidentielle américaine achetée par Elon Musk ?

À quelques mois de l'élection présidentielle américaine, la figure de Donald Trump continue d'agiter les sphères financières, notamment les secteurs de la cryptomonnaie et de la tech. Cette tendance récente est mise en lumière par une annonce d'Elon Musk, qui n'a pas manqué de faire réagir Joe Biden.Elon Musk, habitué des déclarations fracassantes, a une fois de plus fait parler de lui en annonçant un soutien financier massif à la campagne de Donald Trump. Le patron de Tesla s'engage à financer la campagne de Trump à hauteur de 45 millions de dollars par mois, soit un total de 180 millions de dollars jusqu'au 5 novembre. Cette annonce a provoqué une réaction immédiate de Joe Biden, actuellement en convalescence après avoir contracté le Covid. Sur X, l'ancien président a ironisé : « Je suis malade… [de voir] Elon Musk et ses riches potes essayer d'acheter cette élection. »Elon Musk n'est pas seul dans cette démarche. Peter Thiel, autre figure influente de la Silicon Valley et proche des Républicains, a également décidé de soutenir financièrement Trump. De plus, les frères Winklevoss, ainsi que des fonds d'investissement comme Sequoia Capital, Valor Equity, et Andreessen Horowitz, se rangent aussi derrière l'ancien président. Cette mobilisation inédite de la Silicon Valley en faveur de Trump marque un tournant significatif. La région, traditionnellement acquise aux Démocrates depuis plusieurs décennies, pourrait bien vivre un véritable séisme politique en 2024. Ce basculement pourrait-il présager du résultat de l'élection de novembre prochain ? L'avenir nous le dira. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/18/20242 minutes, 4 seconds
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IA : Microsoft créé la synthèse vocale la plus réaliste du monde ?

Microsoft continue d'innover en intelligence artificielle. La firme de Bill Gates dévoile une nouvelle avancée majeure avec VALL-E 2, une IA de synthétisation vocale, comme rapporté par Live Science. Cette technologie prometteuse atteint ce que Microsoft appelle la « parité humaine », produisant des voix pratiquement indistinguables de celles des humains.VALL-E 2 améliore son prédécesseur, VALL-E, lancé en janvier 2023. Ce premier modèle pouvait déjà imiter n'importe quelle voix à partir d'un extrait de seulement trois secondes. Malgré ses capacités impressionnantes, VALL-E présentait des imperfections rendant l'imitation détectable. Désormais, avec VALL-E 2, ces défauts semblent corrigés. Microsoft affirme que VALL-E 2 génère systématiquement une parole de haute qualité, même pour des phrases complexes ou répétitives. Cependant, la société a choisi de ne pas rendre cette technologie disponible au public pour des raisons de sécurité. Cette décision fait suite à des incidents où des IA de synthétisation vocale ont été utilisées pour des escroqueries.Bien que l'absence de démonstration publique limite notre capacité à évaluer pleinement les avancées de VALL-E 2, les affirmations de Microsoft suggèrent un potentiel révolutionnaire pour des applications variées, de l'assistance vocale à la création de contenu. Néanmoins, la prudence est de mise. Les implications éthiques et sécuritaires des technologies de synthèse vocale avancée nécessitent une régulation et une surveillance rigoureuses pour prévenir les abus. En attendant, Microsoft reste à l'avant-garde de l'innovation en intelligence artificielle, promettant des technologies toujours plus performantes tout en prenant en compte les enjeux de sécurité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/17/20242 minutes, 4 seconds
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Record du monde de drones à Disneyland Paris ?

Le 14 juillet 2024, Disneyland Paris a marqué l'histoire en inscrivant son nom au Guinness World Records pour la « Plus grande image aérienne d'un personnage fictif formée par des drones/multirotors ». Utilisant 1 571 drones, le parc a illuminé le ciel avec une représentation gigantesque de Mickey Mouse, lors de son traditionnel spectacle au-dessus du Château de la Belle au Bois Dormant.Ce record fait suite à une nouvelle parade électrique aérienne inaugurée plus tôt cette année, utilisant 500 drones. Le spectacle du 14 juillet combinait des engins pyrotechniques, des lumières, du mapping vidéo et un ballet de drones. En collaboration avec Dronisos, les équipes de Disneyland Paris ont travaillé plusieurs mois pour orchestrer ce spectacle impressionnant. Certains drones étaient pyrotechniques, ajoutant une dimension spectaculaire, comme lors du feu d'artifice de la Tour Eiffel à Paris le même soir.Un moment mémorable du show fut la scène où les trois bonnes fées, Flora, Pâquerette et Pimprenelle, ont utilisé leur magie pour enchanter le château et les visiteurs avec des effets pyrotechniques bienveillants. Au total, 1 630 drones ont été déployés, certaines séquences nécessitant moins de drones que d'autres. Les spectateurs ont été émerveillés par des fresques de films emblématiques tels que La Belle et la Bête, Le Bossu de Notre-Dame, La Belle au Bois Dormant, Ratatouille et Les Aristochats. Des symboles français comme la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe et le Moulin-Rouge ont également été mis à l'honneur.Ce spectacle de 12 minutes, sublimé par la parfaite chorégraphie des drones, a consolidé la position de Disneyland Paris comme référence européenne du divertissement, offrant un véritable régal pour les yeux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/16/20242 minutes, 7 seconds
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Quel est le principe de l’AI Act, le règlement européen sur l’IA ?

Le vendredi 12 juillet 2024 marque une date clé avec la publication de l'AI Act, le règlement tant attendu sur l'intelligence artificielle, au Journal officiel de l'Union européenne. Ce texte, qui entrera en vigueur en plusieurs phases à partir du 1er août, promet de réguler l'IA de manière aussi rigoureuse que le RGPD pour les données personnelles. Il vise à prévenir les risques et dérives de l'IA, notamment en interdisant ou modifiant certains systèmes d'IA.L'AI Act sera appliqué par étapes. Dès ses premiers mois, les objectifs principaux seront l'interdiction des modèles d'IA prohibés et l'assurance d'un contrôle suffisant de l'IA pour les solutions déployées, comme les chatbots. Ces "dispositions générales" prendront effet dès le 1er février 2025, rendant définitives les mesures initiales en réponse aux risques jugés inacceptables par le législateur. À partir du 1er mai 2025, les fournisseurs de modèles d'IA à usage général devront démontrer leur conformité avec les nouveaux codes de bonnes pratiques. Le 1er août 2025, les obligations pour ces fournisseurs, ainsi que les chapitres concernant la gouvernance, la confidentialité et les autorités de notification, deviendront effectifs. Certaines entreprises pourront bénéficier d'un délai supplémentaire de 24 mois pour se conformer.Le 1er août 2026, tous les États membres devront avoir établi un bac à sable réglementaire pour l'IA. Les systèmes d'IA à haut risque, disponibles avant le 1er août de l'année précédente, devront se conformer au règlement. À partir de cette date, l'ensemble du texte sera pleinement applicable. Le législateur a classifié les risques en quatre niveaux : minimal (aucune obligation), limité (obligations simplifiées), haut risque (obligations strictes) et inacceptable (interdiction). Les obligations augmenteront avec le niveau de risque, garantissant une régulation proportionnée et stricte de l'IA pour protéger les utilisateurs et la société. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/15/20242 minutes, 9 seconds
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Bientôt des JO de l’eSport ?

Le eSport aura bientôt ses propres Jeux Olympiques. Le Comité International Olympique (CIO) vient d’annoncer que la première édition de cette compétition se tiendra en 2025, en Arabie Saoudite. Cette décision n’est pas surprenante compte tenu de l’implication croissante du royaume saoudien dans le domaine du eSport depuis deux ans. Actuellement, la toute première eSport World Cup se déroule également en Arabie Saoudite, démontrant l'engagement du pays. L'organisation de cette première édition de l’Olympic eSport fait partie d’un partenariat de douze ans entre le CIO et le comité olympique national saoudien. Les détails concernant la ville-hôte et les dates précises de la compétition restent encore à être dévoilés.Selon L'Équipe, il est probable que cette compétition se tienne en fin d'année, compte tenu du calendrier sportif. Par la suite, l’Olympic eSport devrait être organisée tous les deux ans, avec des pays comme les États-Unis et la Corée du Sud déjà intéressés pour accueillir l’événement à leur tour. Un point notable de ces Jeux est leur ouverture à une diversité de jeux. En plus des catégories de sports virtuels et de simulations sportives, il y aura des compétitions pour les jeux eSport les plus populaires. Parmi ceux-ci, Rocket League et League of Legends sont pressentis pour figurer dans la liste, selon L'Équipe.Le eSport, ou sport électronique, a gagné en reconnaissance internationale ces dernières années. Autrefois à peine reconnu, il est désormais omniprésent, comme en témoigne l’eLigue 1, lancée il y a quatre ans, et qui, contrairement au football réel, est dominée par le FC Lorient. Cette évolution souligne la montée en puissance du eSport, qui se prépare maintenant à entrer dans l'arène olympique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/14/20241 minute, 52 seconds
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Samsung : quel impact à cause de la grève générale ?

En juin, le Syndicat national de Samsung Electronics (NSEU) a organisé sa première grève depuis la fondation de l'entreprise en 1969. Un deuxième mouvement a suivi du 8 au 10 juillet, juste avant l'événement Galaxy Unpacked, crucial pour la marque. En annonçant une troisième opération, le syndicat exerce une pression accrue sur la direction du plus grand chaebol de Corée du Sud, ces conglomérats d'entreprises étant essentiels à l'économie nationale.Les travailleurs protestent contre l'échec des négociations salariales débutées en janvier et exigent une plus grande transparence sur les primes des dirigeants. Depuis dix ans, "l'entreprise utilise l'argument de la crise économique pour réduire les avantages des salariés et bloquer les augmentations, alors que ses dirigeants bénéficiaient de primes à la performance", dénonce Son Woo-mok, responsable du NSEU. Jusqu'en 2020, les syndicats ne pouvaient pas représenter les employés du conglomérat. Le NSEU compte aujourd'hui 28 000 membres, soit un quart des effectifs de Samsung Electronics, fleuron du Samsung Group. Plus de 6 000 employés ont participé à la grève de trois jours, principalement dans les usines de production de semi-conducteurs. Face à l'inaction de la direction, le syndicat a décidé d'intensifier son action. "L'entreprise n'a pas l'intention de dialoguer même après la première grève générale, c'est pourquoi nous déclarons une deuxième grève générale à partir du 10 juillet pour une durée indéterminée", a-t-il proclamé.Samsung Electronics, leader sur plusieurs marchés internationaux avec ses smartphones, appareils électroménagers, téléviseurs et puces mémoire, pourrait voir ses activités perturbées. Une grève prolongée pourrait retarder la production de semi-conducteurs et de composants électroniques, impactant potentiellement les prix. Bien que cette éventualité ne soit pas encore une réalité, les activités de Samsung Electronics risquent d'être affectées, alors que la filiale prévoit que ses bénéfices au second trimestre soient multipliés par 15 grâce à l'intelligence artificielle. Représentant environ 20 % du PIB de la Corée du Sud, une grève prolongée pourrait avoir des répercussions économiques à l'échelle nationale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/11/20242 minutes, 16 seconds
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AMD a été sauvé de la ruine par la PS4 ?

De 2013 à 2020, la PlayStation 4 a connu un succès fulgurant, propulsant Sony vers de nouveaux sommets. Malgré des difficultés rencontrées lors de la septième génération de consoles, le fabricant japonais a finalement redressé la barre, écoulant plus de 117 millions de PS4. Ce triomphe a non seulement fait la fierté de Sony, mais a également sauvé AMD, évitant ainsi que l'entreprise ne sombre dans l'oubli.Les années 2000 à 2010 furent particulièrement éprouvantes pour AMD. La récession économique de 2008 a durement frappé de nombreux secteurs, et AMD a souffert plus que son rival Intel, qui a rapidement rebondi grâce à des produits phares comme Merom et Conroe. AMD, quant à lui, peinait à rivaliser avec la série de processeurs Core d'Intel et supportait encore le coût de l'acquisition d'ATI en 2006. Un ingénieur d'AMD a récemment révélé que le lancement de la PlayStation 4 en 2013 a été « l'un des plus réussis de l'histoire de l'entreprise », évitant une possible faillite pour le fabricant américain de semi-conducteurs.Pour survivre, AMD a dû vendre certaines de ses propriétés intellectuelles et divisions, notamment Imageon (devenu Adreno, le cœur des processeurs graphiques Snapdragon de Qualcomm) et ses fonderies regroupées sous GlobalFoundries. Phil Park, ingénieur chez AMD, a indiqué que de nombreux employés ont vu leur salaire diminuer pour aider l'entreprise à surmonter ses difficultés financières. Le redressement a commencé en 2011 avec l'architecture Bobcat, destinée aux netbooks et processeurs basse consommation.Le véritable tournant est survenu en 2013, lorsque Sony et Microsoft ont choisi d'équiper leurs consoles PlayStation 4 et Xbox One du processeur Jaguar d'AMD. Le succès commercial de la PS4 a permis à AMD de stabiliser ses revenus et d'éviter la faillite. Grâce à ce succès, AMD a pu se relancer, notamment avec les architectures Zen et RDNA, qui alimentent aujourd'hui les PlayStation 5 et Xbox Series X|S. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/10/20242 minutes, 3 seconds
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TF1+ : la plateforme fait un énorme carton ?

Après l'échec retentissant de Salto, TF1 s'est relancé dans l'aventure du streaming avec TF1+, une plateforme plus identifiable, accessible et gratuite. Lancé le 8 janvier 2024, le service a rapidement conquis le paysage du streaming français, devenant le leader en termes d'audience.Claire Basini, directrice générale adjointe BtoC du groupe TF1, a partagé les chiffres de TF1+ qui entame la seconde moitié de sa première année. La plateforme a attiré en moyenne 33 millions de spectateurs par mois au premier semestre 2024, selon Médiamétrie, surpassant ainsi Netflix et ses 12 millions d'abonnés, sans précision sur les utilisateurs mensuels. TF1+ séduit particulièrement les jeunes et les familles, avec 1,7 million de personnes âgées de 25 à 49 ans et 1,3 million de 15 à 34 ans chaque jour (41 % de parts de marché).Depuis son lancement, TF1+ a généré 600 millions d'heures vues, soit 50 % de plus que Netflix. La plateforme offre plus de 20 000 heures de contenus variés (films, séries, divertissements), combinant diffusion linéaire et streaming pour maximiser l'attractivité. Un exemple de succès est la dernière saison de The Voice et sa compétition parallèle, The Voice : Comeback, diffusée exclusivement en ligne. Cependant, ce succès doit être nuancé. Contrairement aux plateformes américaines payantes, TF1+ est gratuit, soutenu par une pression publicitaire lucrative. Les statistiques incluent aussi les spectateurs regardant la chaîne en direct via la plateforme. Aucun chiffre n'a été communiqué concernant la version Premium de TF1+, qui propose des avant-premières sans publicité pour 5,99 euros par mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/9/20242 minutes, 11 seconds
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1minAI, le service qui rassemble toutes les IA ?

1minAI ambitionne de devenir la plateforme incontournable en réunissant les meilleurs modèles d'IA disponibles. Vous souhaitez générer du texte, du code, des scripts, des pièces musicales, des e-mails ou des lettres ? ChatGPT-4, Mistral AI, Claude 3, Llama et Meta AI sont tous accessibles via une seule interface. Idéal pour la productivité, ce service est proposé à un coût raisonnable.Se positionnant comme un modèle de polyvalence numérique, 1minAI permet d'utiliser tous les chatbots populaires sans avoir à basculer entre différentes plateformes. Vous pouvez choisir le modèle adapté à chaque tâche. De plus, 1minAI offre des fonctionnalités de génération de contenu visuel (édition d'images, suppression d'arrière-plan, upscaling avec Midjourney), transcription audio (avec TTS de Google AI ou TTS1 HD d'Open AI), création de documents, et génération de vidéos avec Stable Diffusion.1minAI propose quatre types d'abonnement. La version gratuite permet l'accès à tous les modèles avec des limitations : 112 500 mots par mois, 600 mots-clés, 120 images, 1 500 secondes de transcription audio, et trois vidéos. L'abonnement Pro (8 dollars par mois) augmente ces limites : 362 500 mots, 1 933 mots-clés, 386 images, 4 833 secondes de transcription audio, et 12 vidéos. La version Business (12,5 dollars par mois) offre encore plus : 612 500 mots, 3 266 mots-clés, 408 images, 8 166 secondes de transcription audio, et 20 vidéos. Enfin, l'Enterprise Custom propose des modèles IA personnalisés, un nombre illimité de membres, la gestion de plusieurs équipes, et un accès prioritaire au support.Lors des essais, le service s'est révélé réactif, avec une interface intuitive. Toutefois, un problème subsiste : malgré la configuration en français, le texte généré reste en anglais, suggérant une prise en charge limitée de la langue ou un possible bug. En revanche, pour la réécriture de contenu, 1minAI s'acquitte bien de sa tâche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/8/20242 minutes, 32 seconds
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Comment empêcher une IA de s'entraîner sur votre site ?

L'essor de l'IA générative a poussé les entreprises du secteur à utiliser des robots pour pratiquer le « scraping », c'est-à-dire l'extraction de contenus en ligne. Cette méthode, qui accélère l'apprentissage des IA, est souvent perçue comme intrusive et opaque. Pour contrer ce phénomène, les propriétaires de sites cherchent des solutions efficaces. C'est là qu'intervient Cloudflare, une société de sécurité et de performance web, qui propose désormais une solution pour bloquer ces robots.De nombreux clients de Cloudflare souhaitent empêcher les robots d'IA de naviguer librement sur leurs sites, même lorsque ceux-ci respectent les règles. Les principaux robots concernés incluent Bytespider (de ByteDance, propriétaire de TikTok), Amazonbot, ClaudeBot et GPTBot, qui génèrent le plus grand nombre de requêtes. En réponse à la demande croissante de protection de la propriété intellectuelle, Cloudflare a introduit une nouvelle fonctionnalité très facile à utiliser : un bouton pour bloquer ces robots IA.Dans la section Sécurité de son service, sous l'onglet Robots, Cloudflare a ajouté un bouton intitulé « AI Scrapers and Crawlers ». Ce bouton empêche les robots de collecter le contenu des sites pour des applications d'IA, comme la formation de modèles. Pour activer cette option, il suffit d'appuyer sur le bouton correspondant. L'option est disponible pour tous les utilisateurs de Cloudflare, qu'ils soient clients payants ou gratuits. Cloudflare s'engage également à mettre à jour régulièrement cette fonctionnalité. Dès qu'une nouvelle empreinte de robot dédiée à la formation de modèles IA sera identifiée, la société mettra à jour son service pour offrir une protection continue et renforcée à ses utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/7/20242 minutes, 2 seconds
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Nintendo dit « Non ! » à l’utilisation de l’IA ?

Nintendo refuse d'utiliser l'intelligence artificielle générative dans ses jeux propriétaires, invoquant des problèmes de droits de propriété intellectuelle. Cette position, affirmée par le président Shuntaro Furukawa, contraste avec celle d'autres acteurs du secteur, comme Microsoft et Ubisoft, qui intègrent l'IA dans leurs productions.Le géant japonais, fidèle à sa philosophie, privilégie la créativité et le savoir-faire maison. Lors d'une séance de questions-réponses avec des investisseurs, Furukawa a clarifié cette position, expliquant que l'IA générative, qui crée du contenu à partir de données existantes, pose des problèmes de droits pour des franchises comme Mario ou Zelda, farouchement protégées par Nintendo. Furukawa insiste sur le savoir-faire unique de Nintendo, développé sur plusieurs décennies. Pour lui, la firme a toujours su comment créer des jeux appréciés par les joueurs sans avoir recours à des technologies externes. Cette approche, inscrite dans l'ADN de Nintendo, mise sur une innovation à son propre rythme plutôt que de suivre les tendances. Certes, cette stratégie comporte des risques, comme le retard technologique de la Switch par rapport à ses concurrentes, mais elle permet à Nintendo de maintenir le contrôle total sur ses créations et de proposer des expériences véritablement originales.Furukawa reconnaît que l'IA est déjà utilisée dans les jeux, notamment pour gérer le comportement des personnages non joueurs. Cependant, il distingue cette utilisation de l'IA générative, qui soulève selon lui des questions éthiques et juridiques. Nintendo préfère donc continuer à innover selon ses propres méthodes, tout en gardant un œil sur les évolutions technologiques du secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/4/20241 minute, 55 seconds
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Hacking : qu'est-ce que le drive-by download ?

Imaginez-vous naviguer tranquillement sur Internet, consultant vos sites favoris, vos e-mails, et peut-être même faisant quelques achats en ligne. Tout semble normal. Pourtant, sans que vous le sachiez, votre ordinateur vient d'être infecté par un logiciel malveillant. Comment ? Grâce à une technique sournoise appelée « drive-by download ». Cette méthode d'attaque, de plus en plus prisée par les cybercriminels, permet d'installer des programmes malveillants sur votre appareil sans que vous ayez à cliquer sur quoi que ce soit. Parmi les menaces exploitant cette technique, FakeBat s'est imposé comme l'un des chargeurs de malware les plus répandus en 2024.Le drive-by download, c'est comme si un cambrioleur entrait chez vous par une fenêtre ouverte pendant que vous dormez. Sauf qu'ici, la fenêtre, c'est votre navigateur web. Il suffit de visiter une page web infectée pour que le téléchargement se déclenche en arrière-plan. FakeBat est un maître de cette technique. Apparu fin 2022, ce chargeur de malware se fait passer pour des logiciels légitimes ou des mises à jour de navigateur. Une fois installé, il ouvre la porte à d'autres malwares, tels que des voleurs d'informations ou des ransomwares.Détecter FakeBat et autres malwares utilisant le drive-by download n'est pas une mince affaire. Ces logiciels malveillants sont conçus pour être discrets et éviter la détection. Cependant, il existe quelques signes avant-coureurs. Si votre ordinateur ralentit soudainement ou se comporte de manière inhabituelle, c'est un premier indice. Si le ventilateur se met à tourner comme un avion alors que votre CPU n'est pas surchargé, il y a anguille sous roche. L'apparition de pop-up ou de publicités intempestives est également un signe d'infection par un Adware. Si votre navigateur vous dirige vers des sites non sollicités, ou si vos amis reçoivent des messages étranges de votre part sur les réseaux sociaux, alors plus aucun doute : vous êtes victime d'une attaque drive-by download. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/3/20242 minutes, 11 seconds
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Comment Netflix force les abonnés à payer plus ?

L'arrivée de la publicité sur Netflix a marqué une révolution dans le monde de la SVoD. Initialement, le géant du streaming avait toujours résisté à intégrer des publicités dans ses programmes. Cependant, la crise économique a frappé en 2022, poussant Netflix à reconsidérer sa position pour maintenir sa rentabilité. En réponse, Netflix a lancé une offre avec publicités à un tarif très compétitif, attirant ainsi de nouveaux abonnés.L'offre "Standard avec publicités" coûte 5,99 euros par mois en France, contre 10,99 euros pour l'abonnement "Essentiel" sans publicité. Cette nouvelle formule impose trois à quatre minutes de publicité par heure, diffusées avant et pendant les programmes. Depuis quelques semaines, Netflix a cessé de promouvoir l'offre "Essentiel". Désormais, seules les offres "Standard avec publicités" à moins de 6 euros, "Standard" à 13,49 euros par mois, et "Premium" à 19,99 euros par mois avec la 4K, sont mises en avant.La plateforme va encore plus loin en supprimant les comptes "Essentiel" de plusieurs utilisateurs au Royaume-Uni et au Canada. Ces derniers ont reçu une notification les informant de la disparition imminente de leur offre "Essentiel". Netflix ne résilie pas les abonnements, mais propose une migration vers l'offre avec publicités ou vers les abonnements sans publicités, plus chers.Cette stratégie économique vise à maximiser les revenus publicitaires. Les données recueillies sur les préférences des utilisateurs permettent à Netflix de vendre des espaces publicitaires ciblés à des prix plus élevés que ceux des chaînes de télévision traditionnelles. Avec 40 millions d'abonnés à l'offre publicitaire, Netflix gagne davantage avec un utilisateur exposé aux publicités, surtout s'il passe beaucoup de temps sur la plateforme. Bien que cette décision ne touche actuellement que le Royaume-Uni et le Canada, il est probable que Netflix étende cette mesure à d'autres marchés, y compris en France et en Europe, dans les prochaines semaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/2/20242 minutes, 8 seconds
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Une IA pour commenter les JO de Paris 2024 ?

Pour les JO de Paris 2024, le diffuseur américain Peacock mettra en avant l'intelligence artificielle avec "Your Daily Olympic Recap on Peacock". Ce rendez-vous quotidien proposera des résumés des événements de la compétition, complétant ainsi la couverture de NBCUniversal. Chaque résumé sera narré par une voix recréée d'Al Michaels, générée par une intelligence artificielle.Peacock offrira aux fans des résumés personnalisés, avec une playlist incluant les moments les plus marquants de la journée précédente. Les vidéos seront accompagnées par la voix d'Al Michaels, recréée par l'IA grâce à ses précédentes apparitions sur NBC, restituant son expertise et son élocution distincte. Peacock prévoit de diffuser près de 7 millions de variantes personnalisées de "Your Daily Olympic Recap" à travers les États-Unis pendant les JO de Paris.Le premier résumé, le 27 juillet, mettra en lumière les moments forts de la cérémonie d'ouverture. Dès le lendemain, après la première journée complète de compétitions, les téléspectateurs pourront accéder à des résumés personnalisés. La technologie de Peacock puise chaque jour dans des centaines de clips capturés par NBC Sports pour générer une playlist d'environ 10 minutes, adaptée aux préférences de chaque utilisateur. De plus, l'IA permettra à Al Michaels d'interpeller l'utilisateur par son prénom, ajoutant une touche personnelle à chaque résumé. Avec cette innovation, Peacock vise à offrir une expérience unique et immersive, combinant technologie avancée et expertise journalistique pour couvrir les Jeux olympiques de Paris 2024 de manière inédite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/1/20242 minutes
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Tesla Cybertruck : peut-il traverser un lac ?

Le Tesla Cybertruck est conçu pour briller sur tous les terrains, y compris dans l'eau grâce à son mode « Wade ». Pourtant, en Slovaquie, un passionné a découvert que la réalité peut parfois différer de la théorie. Premier à faire rouler un Cybertruck dans le pays, il s'est retrouvé coincé dans un lac près de Bratislava, après avoir surestimé les capacités aquatiques du véhicule.Encore rare en Europe, le Cybertruck a fait une entrée mémorable en Slovaquie, où il n'est pas encore homologué. Un club de passionnés de Tesla, dirigé par Radovan Skokan, a récemment mis à l'épreuve le véhicule électrique de trois tonnes près de la capitale. Radovan a voulu tester le mode Wade du Cybertruck, qui selon Tesla permet de traverser des plans d'eau à une vitesse de 2 à 5 km/h. La clé de cette capacité est la hauteur d'immersion, Tesla affirmant que l'eau peut atteindre jusqu'à 81 cm, soit 11 cm de plus que la Mercedes-Benz Classe G. Pour activer le mode Wade, il faut attendre environ dix minutes, le temps que la batterie haute tension du Cybertruck se mette sous pression pour se protéger. Malheureusement, le test en Slovaquie n'a pas été concluant. Radovan pensait ne pas dépasser les 70 cm d'eau, mais le poids du Cybertruck a tassé les graviers au fond du lac, l'enfonçant davantage et le bloquant.Heureusement, une chaîne humaine s'est rapidement formée pour aider à sortir le véhicule. Certains ont ratissé les graviers tandis que d'autres ont fait glisser le Cybertruck sur des planches de bois. L'opération s'est déroulée sous les yeux de dizaines de spectateurs, smartphones en main, offrant un spectacle inattendu et captivant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/30/20242 minutes, 9 seconds
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Une amende record infligé à Apple par l’UE ?

La Commission européenne, réputée pour sa rigueur en matière de régulation économique, engage une nouvelle bataille contre un géant de la tech : Apple. Connue pour ses lourdes sanctions contre des entreprises telles que Google et Amazon, Bruxelles cible désormais la firme californienne pour ses pratiques restrictives concernant les paiements sur son Apple Store. Apple est accusée de ne pas permettre aux développeurs d’offrir des solutions de paiement alternatives en dehors de sa plateforme, une exigence de la Commission européenne dans le cadre de la loi sur les marchés numériques (DMA). Depuis des mois, Apple tente de s’adapter à ces nouvelles règles tout en limitant l’attractivité des systèmes de paiement tiers, ce qui a provoqué l’indignation de sociétés comme Spotify et des autorités européennes.La firme de Cupertino a réagi par la voix d’un porte-parole sur Engadget : « Nous sommes convaincus que notre plan est conforme à la loi et nous estimons que plus de 99 % des développeurs paieraient des frais identiques ou inférieurs à Apple dans le cadre des nouvelles conditions commerciales que nous avons créées. » Malgré cette défense, la procédure avance et pourrait aboutir à des sanctions sévères. Si Apple est reconnue coupable de violation des règles du DMA, elle risque une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial, soit des dizaines de milliards d’euros. En cas de récidive, cette amende pourrait grimper jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires global. Cette nouvelle confrontation entre la Commission européenne et Apple souligne la détermination de Bruxelles à faire respecter les règles du marché intérieur, le plus grand au monde. Apple devra donc se préparer à une bataille juridique intense qui pourrait avoir des répercussions significatives sur ses pratiques commerciales et son modèle économique en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/20242 minutes, 10 seconds
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Une IA supprime « la colère » lors d’une conversation téléphonique ?

Le harcèlement des employés par les clients est un problème fréquent au Japon, particulièrement dans les restaurants, magasins et services après-vente. Les employés subissent souvent des agressions verbales, insultes et menaces de représailles. Selon une étude du syndicat UA Zensen, 47 % des 33 000 travailleurs interrogés ont été verbalement agressés par des clients au cours des deux dernières années. Cette tension constante provoque anxiété et mal-être chez les employés.SoftBank, l'un des principaux opérateurs télécoms japonais, propose une solution innovante pour protéger ces employés. L'entreprise a développé une interface utilisant l'intelligence artificielle pour modifier en direct le ton de la voix des clients agressifs. Entraîné par des acteurs jouant des clients odieux, le logiciel reconnaît les signes d'hostilité, comme une voix montant dans les aigus, s'accélérant brusquement ou devenant extrêmement basse. Fort de plus de 10 000 échantillons de voix, le programme ajuste le ton des clients mécontents en le ralentissant ou en l'adoucissant. Les mots restent inchangés, permettant à l'employé de comprendre le problème sans se sentir agressé. SoftBank décrit ce système comme un "bouclier mental" pour les employés, visant à réduire leur réticence à occuper ces postes stressants.Cependant, SoftBank envisage une solution plus radicale à long terme : confier entièrement la gestion des clients mécontents à l'intelligence artificielle. Bien que la plateforme ne soit pas encore prête, cette perspective soulève des questions sur l'avenir des interactions humaines dans le service client. Pour l'instant, les clients préfèrent encore avoir un humain à leur écoute, mais l'évolution technologique pourrait bientôt changer la donne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/26/20242 minutes, 1 second
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La NASA va lancer une étoile artificielle en 2030 ?

Pour éviter la pollution lumineuse qui complique de plus en plus l’observation de l’univers depuis la Terre, la NASA prévoit de lancer une “étoile artificielle”. Rien à voir avec Star Wars cela dit, car il s’agira d’un petit satellite, qui aura la taille d'une boîte à chaussures, et qui sera en orbite à quasiment 36 000 kilomètres au-dessus de la Terre. Cela veut dire qu’il suivra la rotation de notre planète et apparaîtra fixe dans le ciel. Pendant la première année, il sera positionné au-dessus des États-Unis et utilisera des lasers pour simuler le fonctionnement d’une étoile dans le but d'aider les chercheurs à affiner leurs observations astronomiques.Ce petit satellite utilisera des lasers pour imiter différentes étoiles et supernovas, permettant ainsi aux astronomes de calibrer leurs instruments et améliorer l'étude des astres. Ce projet vise à offrir une solution aux problèmes des lumières parasites qui affectent les télescopes terrestres. Bien que cette étoile artificielle soit invisible à l'œil nu, elle sera facilement observable avec des télescopes équipés de caméras numériques. La mission devrait coûter environ 18 millions d’euros et mobilisera une équipe d'une trentaine de personnes. Si les chercheurs espèrent lancer cette étoile artificielle d'ici 2029, ce projet représente un investissement relativement modeste comparé aux autres missions de la NASA, comme celle qui vise à ramener des échantillons de Mars avec ses 10 ans de retard et plus de 11 milliards d’euros de frais.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/25/20241 minute, 42 seconds
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La France, terre promise de l’IA ?

Quand on pense à l'IA, évidemment, on pense à ChatGPT ou Gemini. Mais en France, les plus connaisseurs savent que l’on a la pépite Mistral AI. Mais sur l’ensemble du pays, il faut reconnaitre que Paris est devenu un véritable hub pour l'IA ces deux dernières années, plaçant la France en tête du secteur en Europe.Contrairement aux idées reçues, la France progresse dans de nombreux domaines de pointe comme l'intelligence artificielle. Selon le site TechCrunch, l’hexagone est même devenu leader en Europe pour les levées de fonds dans les start-ups IA, avec 2,3 milliards de dollars (soit un peu plus de 2,10 milliards d'euros) récoltés. Le Royaume-Uni est assez loin derrière avec à peine plus d’un milliard d'euros et l'Allemagne se classe troisième avec moins de 600 millions d’euros, sans mentionner les autres pays qui eux sont loin derrière avec des sommes moindres.Cependant, selon les entreprises spécialisées dans la finance VC Accel et Dealroom, la France n'est pas celle qui crée le plus de start-ups IA. Sur les 221 entreprises d'IA génératives en Europe et en Israël, seul 10 % sont françaises, contre 12 % en Allemagne et 27 % au Royaume-Uni. Alors pourquoi la France et le Royaume-Uni dominent-ils le secteur ? D’après l'analyste Harry Nelis, c’est à cause du système éducatif. Je cite « cette solide formation permet à la France de se distinguer malgré un nombre relativement moindre de start-ups créées » fin de citation. En résumé, la France avance à grands pas dans l'IA, non seulement grâce à des entreprises innovantes comme Mistral AI, mais aussi par un écosystème dynamique soutenu par une éducation de qualité et des levées de fonds significatives.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/24/20242 minutes, 4 seconds
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Claude 3.5 est-il meilleur que GPT-4o ?

En terme d’IA, OpenAI capte souvent l'attention avec ChatGPT, mais d'autres entreprises font office de sacrés rivaux avec des innovations assez impressionnantes, comme Anthropic et son chatbot Claude. En dévoilant la version 3.5 de Claude, intitulée Sonnet, Anthropic frappe très fort !Claude 3.5 Sonnet est présenté comme un outil extrêmement performant, se distinguant par des caractéristiques plutôt rares. Selon la start-up américaine, cette IA surmonte de nombreux obstacles auxquels d'autres modèles se heurtent. Je cite « [L'IA] montre une nette amélioration dans la compréhension des nuances, de l'humour et des instructions complexes. Elle excelle dans la rédaction de contenu de haute qualité avec un ton naturel et compréhensible fin de citation. A noter que Claude 3.5 Sonnet fonctionne deux fois plus vite que son prédécesseur, Claude 3 Opus.Dans le détail, les performances de Claude 3.5 Sonnet surpassent celles de GPT-4 sur plusieurs tests, notamment en codage et en raisonnement textuel, d’après les résultats des benchmarks, publiés par Anthropic. Claude 3.5 Sonnet est dès à présent disponible sur le portail Claude.ai et via l'application iOS Claude, sans oublier que d’autres versions de Claude sont déjà prévues comme Claude 3.5 Haiku et Claude 3.5 Opus, qui devraient être disponibles un peu plus tard cette année. Clairement, Sonnet sonne le second round d’une bataille jusque-là dominée par OpenAI, mais dont l’issue est désormais beaucoup plus équilibrée et donc incertaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/23/20241 minute, 59 seconds
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L’IA se lance en politique ?

En période électorale, sondages et médias sont indissociables. Mais selon une étude de l’université Harvard, ces sondages pourraient bientôt être réalisés par des intelligences artificielles (IA). La fiabilité des sondages traditionnels diminue, principalement parce que de moins en moins de personnes acceptent d'y répondre.L'idée est d'utiliser des grands modèles de langage (LLM) pour analyser le contenu du Web en temps réel, notamment les avis publiés sur les réseaux sociaux. Ces LLM peuvent créer des agents IA qui répondent comme des segments démographiques spécifiques, en fonction de critères comme l'âge, le genre ou les idées politiques. Des chercheurs ont déjà développé des milliers d’agents IA pour simuler des réponses à des sondages, permettant également de leur soumettre des questions spécifiques, des articles d'actualité, ou des scénarios hypothétiques pour recueillir leurs réactions.Cette technologie pourrait même donner naissance à des politiciens virtuels, capables d'adapter leur discours en temps réel selon l'avis de la population, et de répondre personnellement à chaque électeur. Cette idée n'est pas purement théorique : le premier politicien virtuel, AI Steve, fait campagne pour les élections générales du 4 juillet au Royaume-Uni. AI Steve est l'avatar de Steven Endacott, un homme d'affaires de Brighton, capable de tenir 10 000 conversations simultanées. L'IA intègre les réponses et suggestions dans sa plateforme et peut générer des propositions de loi. Toutefois, ces propositions doivent être validées par des "validateurs" humains pour garantir leur pertinence et soutien.AI Steve pourrait ainsi représenter une forme de démocratie directe. Bien que l'IA ne soit en ligne que depuis quelques jours, cette expérimentation pourrait révolutionner notre approche des élections et de la représentation politique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/20241 minute, 49 seconds
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Une puce électronique pour voir à travers les murs ?

Une équipe de chercheurs américains et sud-coréens a mis au point une technologie révolutionnaire inspirée de la vision aux rayons X de Superman. Intégrée à un appareil mobile, leur puce innovante pourrait voir à travers une cloison ou à l'intérieur d'un colis. Les chercheurs de l'université du Texas à Dallas et de l'université nationale de Séoul ont développé cette puce d'imagerie capable de "scanner" l'intérieur d'un sac ou de détecter des objets solides à travers un mur. Actuellement, ils travaillent sur sa miniaturisation pour l'intégrer dans un smartphone.La puce émet des signaux de 300 GHz, permettant de localiser tout objet solide à courte portée, entre 2 et 3 centimètres. L'objectif est de respecter la vie privée et de ne pas espionner les voisins à travers les murs. Une future version devrait capturer des images à une distance de 12,5 centimètres, facilitant la détection de petits objets. Cette technologie est similaire à celle utilisée dans les portiques de contrôle des aéroports, qui utilisent des micro-ondes. Le défi actuel consiste à rendre la technologie suffisamment petite pour les appareils mobiles tout en améliorant la qualité des images.Contrairement aux caméras traditionnelles, cette puce ne comprend ni lentille ni optique. Les signaux réfléchis dessinent une image des objets identifiés. À terme, cette technologie pourrait avoir des applications médicales, offrant une nouvelle méthode de visualisation pour des diagnostics précis. Cette avancée représente une étape significative dans le domaine de l'imagerie et pourrait transformer notre utilisation des appareils mobiles, ouvrant la voie à de nouvelles applications pratiques et médicales. Les chercheurs continuent de perfectionner cette puce, promettant des innovations qui pourraient changer notre quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/20241 minute, 50 seconds
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Qu’est-ce que le Netflix House (qui arrivent en 2025) ?

Netflix s'apprête à faire un grand saut dans le monde physique avec l'ouverture de ses propres lieux de vente au détail, marquant un retour aux sources pour l'entreprise, initialement connue pour la location de DVD à domicile. Cette incursion pourrait inquiéter l'industrie du cinéma en difficulté, car Netflix prévoit de frapper fort dès 2025.Aux États-Unis, le concept de "Netflix House" prendra vie avec deux premiers sites en Pennsylvanie et au Texas l'année prochaine. Ces complexes, d'environ 10 000 m² chacun, offriront aux visiteurs l'opportunité de redécouvrir l'univers de leurs films et séries Netflix préférés. Netflix promet que "Netflix House ira encore plus loin et créera un lieu inoubliable pour explorer vos histoires et personnages Netflix favoris, au-delà de l'écran tout au long de l'année." Ces sites proposeront des décors immersifs, des restaurants thématiques, des boutiques, ainsi que des expériences interactives et des événements en direct.Parmi les premières franchises à être mises en avant, on trouve Stranger Things, Squid Game, Money Heist et Bridgerton. Les visiteurs pourront se plonger dans ces univers de manière inédite. En boutique, ils pourront acheter des articles comme le t-shirt officiel "Hellfire Club" de Stranger Things. Ils pourront également s'amuser sur le célèbre pont de verre de Squid Game ou déguster des plats inspirés des grandes séries et films de la plateforme. Les complexes seront entièrement thématisés et ouverts toute l'année, offrant à Netflix une nouvelle source de revenus et une manière de concurrencer les cinémas, qui peinent à proposer des expériences immersives en dehors des salles obscures. Avec cette initiative, Netflix espère non seulement fidéliser ses abonnés, mais aussi attirer un public plus large vers ses univers emblématiques.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/18/20242 minutes
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L’Apple Watch peut vraiment vous sauver la vie ?

L'Apple Watch, connue pour analyser la fréquence cardiaque notamment, peut tout à fait alerter son porteur en cas d'anomalie. Une fonctionnalité qui a déjà sauvé des vies, de Travis Chalmers, un pompier canadien, qui récemment, a été pris en charge par les secours alors qu'il faisait une crise cardiaque, grâce à sa montre.Tout commence lors d’un banal match de hockey avec son fils. Travis ressent alors une "sensation de chaleur" dans la poitrine et un mal de tête intense. Attribuant ces symptômes à un rhume ou à des allergies saisonnières, il ne s’inquiète pas pour autant. Je cite, "environ une demi-heure plus tard, je suis allongé avec ma fille et mon cœur bat toujours ultra vite" fin de citation. Il décide alors de surveiller son rythme cardiaque avec son Apple Watch. L'appareil détecte immédiatement je cite « une fibrillation auriculaire », soit, un trouble du rythme cardiaque. Devant la persistance du rythme irrégulier, Travis décide de se rendre à l'hôpital le plus proche, pour subir une batterie d’examens, et se voir confirmer par les médecins que sa crise cardiaque était due à une artère bouchée. Aujourd'hui hors de danger, Travis devra prendre des médicaments à vie. Il affirme que sans l'Apple Watch, il ne serait peut-être plus là.D’après les médecins, de plus en plus de personnes détectent des anomalies cardiaques grâce à leur Apple Watch. Bien que certaines alertes puissent être bénignes, cette fonctionnalité peut en effet sauver des vies. Pour que l'Apple Watch soit efficace, il est crucial de la porter régulièrement. En connaissant la fréquence cardiaque habituelle, elle peut mieux détecter les dysfonctionnements. Les montres connectées se révèlent également utiles dans d'autres situations, notamment grâce à leur fonction de détection des accidents de voiture. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/17/20241 minute, 57 seconds
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Combien d’argent génère OpenAI ?

L'IA générative, même si des géants comme Google avec Gemini ou récemment Apple s'y sont lancés, reste dominée par OpenAI. Sous la direction de Sam Altman, l'entreprise a révolutionné le secteur avec ChatGPT, transformant profondément le paysage de l'intelligence artificielle. Aujourd'hui, OpenAI, en partenariat avec Microsoft, commence à récolter les fruits de ses années de travail acharné.Mais combien rapporte une entreprise comme OpenAI, devenue incontournable en moins de deux ans ? Jusqu'à récemment, il était difficile de répondre à cette question. Cependant, selon le média américain The Information, les revenus d'OpenAI ont littéralement explosé en peu de temps. Il y a un an, l'entreprise générait environ 1 milliard de dollars de revenus annualisés. Ce chiffre est passé à 1,6 milliard à la fin de l'année dernière et a plus que doublé en 2024, atteignant 3,4 milliards de dollars.Ce succès financier n'est pas surprenant vu les produits proposés par OpenAI, notamment la dernière innovation GPT-4o, qui a impressionné les utilisateurs. De plus, l'entreprise bénéficie d'un soutien financier important de Microsoft, qui injecte environ 200 millions de dollars chaque année. La majorité des revenus d'OpenAI provient cependant de l'abonnement premium à ChatGPT, facturé en moyenne 20 dollars par mois. Une autre source majeure de revenus provient des paiements effectués par les développeurs qui utilisent les modèles de langage d'OpenAI pour créer leurs propres applications ou services. En résumé, OpenAI continue de dominer le marché de l'IA générative, consolidant sa position grâce à des produits innovants et un soutien financier solide, tout en voyant ses revenus croître de manière exponentielle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/16/20242 minutes
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Un pactole de 56 milliards récolté par Elon Musk ?

Elon Musk, le patron infatigable de Tesla, a remporté une victoire significative. Depuis l'annulation de son plan de rémunération en janvier dernier par un juge du Delaware, Musk n'a cessé de batailler pour convaincre ses actionnaires. Ses efforts ont finalement porté leurs fruits. Jeudi 13 juin, les actionnaires de Tesla ont approuvé son plan de rémunération, accordant à Musk la somme colossale de 56 milliards de dollars.Ce succès n'a pas été facile à obtenir. Musk a dû persuader les petits actionnaires, certains grands investisseurs ayant déjà exprimé leur désaccord. Pour les convaincre, il a multiplié les initiatives, allant jusqu'à organiser des visites guidées de l'usine d'Austin, orchestrées par lui-même et Franz von Holzhausen, le chef designer de Tesla. Ces visites incluaient des démonstrations du robot humanoïde Optimus, mettant les petits plats dans les grands pour séduire les actionnaires.Parallèlement à cette approbation, une autre décision majeure a été prise : le déménagement du siège légal de Tesla. Actuellement basé dans le Delaware, le siège va être transféré au Texas. Ce déménagement n'est pas seulement symbolique. Le Texas abrite la Tesla Giga Texas, une usine gigantesque qui pourrait produire jusqu'à 500 000 véhicules par an. Cette décision reflète l'attachement de Musk à cet État, où il a déjà déplacé de nombreuses opérations de ses entreprises. En résumé, la double approbation du plan de rémunération et du transfert du siège marque un tournant pour Tesla et Elon Musk, affirmant leur ambition de continuer à croître et à innover depuis le cœur du Texas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/13/20242 minutes, 1 second
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Un ex-chef de la NSA chez OpenAI ?

OpenAI, fer de lance américain dans la bataille technologique face à la Chine, renforce ses rangs avec l'arrivée de Paul M. Nakasone, ancien directeur de la NSA et général à la retraite de l'armée américaine. Cette nomination souligne l'importance stratégique d'OpenAI, partenaire de Microsoft, dans le domaine de l'intelligence artificielle.Paul Nakasone, qui a dirigé la NSA de 2018 à février 2024, apporte une expertise rare au sein de la Silicon Valley. Sa mission chez OpenAI est claire : assurer que les IA développées par l'entreprise restent sûres pour l'humanité. Cette nomination intervient à un moment crucial, alors que l'équipe de sécurité d'OpenAI, connue pour ses positions critiques, avait récemment été réorganisée par Sam Altman, le PDG de l'entreprise.La présence de Nakasone chez OpenAI pourrait être vue comme une réponse aux inquiétudes gouvernementales concernant les risques potentiels des IA avancées. En plaçant un haut responsable du renseignement dans une position clé, le gouvernement américain semble vouloir garantir une vigilance accrue et une réponse rapide en cas de problème.La NSA, bien que discrète, est une agence de renseignement cruciale pour les États-Unis, spécialisée dans les interceptions électroniques. Sa notoriété a explosé après les révélations d'Edward Snowden, dévoilant au monde entier l'ampleur de ses activités de surveillance. L'intégration de l'ancien patron de la NSA au sein d'OpenAI est donc un signal fort de l'importance stratégique de l'entreprise dans la course mondiale à l'intelligence artificielle. En somme, cette collaboration entre un géant de la technologie et un expert du renseignement renforce la position des États-Unis dans la compétition globale pour le leadership en intelligence artificielle, tout en adressant les préoccupations de sécurité liées à ces technologies de pointe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/12/20242 minutes, 7 seconds
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Qui est William Anders, célèbre pour la photo « lever de Terre » ?

Le vendredi 7 juin, l'astronaute emblématique de la Nasa, William Anders, est tragiquement décédé dans un accident d'avion près des îles San Juan, à environ 150 km de Seattle, dans l'État de Washington, aux États-Unis. Il avait 90 ans. Sa disparition laisse derrière lui un héritage indélébile dans l'exploration spatiale.Né le 17 octobre 1933 à Hong Kong, Anders commence sa carrière en tant que diplômé de l'Académie navale des États-Unis en 1955. Pilote de chasse pour l'Air Defense Command en Californie et en Islande, il a été sélectionné comme astronaute de la Nasa en 1964, devenant pilote de réserve pour la mission Gemini 11 en 1966. Cependant, c'est lors de la mission Apollo 8 en décembre 1968 que sa carrière atteint son apogée. Aux côtés de Jim Lovell et du commandant Frank Borman, Anders a été l'un des premiers humains à orbiter autour de la Lune. C'est à cette occasion qu'il a capturé la célèbre photo intitulée "Lever de Terre", symbolisant la fragilité et la beauté de notre planète vue depuis l'espace.« Nous avons fait tout ce chemin pour explorer la Lune, et la chose la plus importante est que nous avons découvert la Terre », avait-il déclaré à propos de cette image emblématique. « Cela m'a fait comprendre que la Terre était petite, délicate et qu'elle n'était pas le centre de l'univers », avait-il ajouté. L'administrateur de la Nasa, Bill Nelson, a rendu un hommage vibrant à William Anders, saluant sa contribution exceptionnelle au programme spatial et son influence inspirante sur les générations futures d'astronautes. Alors que l'Amérique se prépare à renvoyer des astronautes sur la Lune dans le cadre de la mission Artemis et à explorer Mars, l'héritage de William Anders continuera à guider et à inspirer les explorateurs de l'espace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/11/20241 minute, 46 seconds
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Un appel téléphonique 5G avec un son 3D spatialisé ?

Nokia, célèbre pour son héritage pionnier dans le domaine de la téléphonie mobile, frappe à nouveau fort en dévoilant le tout premier appel "audio et vocal immersif au monde". Cette avancée révolutionnaire, réalisée sur un réseau 5G et avec des smartphones commerciaux, promet de transformer radicalement nos conversations téléphoniques en recréant un son spatialisé en temps réel.Imaginez-vous plongé dans une conversation où le son vous enveloppe, vous donnant l'impression d'être physiquement présent avec votre interlocuteur. C'est précisément l'objectif de cette innovation, qui vise à apporter une profondeur et un réalisme inédits aux échanges téléphoniques. Selon Nokia, il s'agit là de la plus grande avancée dans le domaine des appels vocaux en direct depuis l'introduction des appels monophoniques utilisés aujourd'hui dans nos smartphones et ordinateurs.Cette prouesse technologique repose sur le codec Immersive Voice and Audio Services (IVAS), développé par le consortium 3GPP, auquel Nokia apporte sa contribution. Le codec IVAS exploite l'audio stéréo et binaural pour créer une spatialisation du son, offrant ainsi une expérience audio tridimensionnelle. Ce qui rend cette technologie encore plus remarquable, c'est qu'elle ne requiert qu'un smartphone équipé de deux microphones, une configuration déjà largement répandue sur le marché.L'arrivée de cette innovation s'inscrit dans le cadre de la norme 5G-Advanced, également appelée 5.5G, une évolution majeure du réseau cellulaire qui promet des avancées significatives en termes de débits, de latence et de consommation d'énergie. Le déploiement de la 5G-Advanced devrait débuter ce mois-ci, avec une prévision de finalisation d'ici fin 2025. Cela laisse aux opérateurs de réseaux, ainsi qu'aux fabricants de puces et de téléphones, le temps nécessaire pour adapter leurs produits et équipements à cette nouvelle norme, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de communication immersive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/10/20241 minute, 56 seconds
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Elon Musk veut bannir Apple ?

Lors de la WWDC 2024, Apple a dévoilé un partenariat inattendu avec OpenAI pour intégrer le robot conversationnel ChatGPT dans ses applications, dont Siri. Cette annonce a suscité une vive réaction de la part d'Elon Musk, propriétaire de Tesla, SpaceX, X.com et Neuralink, qui a exprimé son opposition ferme à cette collaboration. Dans une série de tweets, Musk a qualifié l'intégration d'OpenAI dans le système d'exploitation d'Apple de "violation inacceptable de la sécurité". Il a même menacé d'interdire les appareils Apple dans ses entreprises, exigeant que les visiteurs les stockent dans des cages de Faraday pour bloquer les champs électromagnétiques.Cette réaction cinglante a enflammé la toile, mais ni Apple ni OpenAI n'ont officiellement répondu aux commentaires de Musk. Apple a tenté de rassurer en mettant en avant sa propre IA générative, Apple Intelligence, axée sur la confidentialité et combinant un traitement des données à la fois dans le Cloud et en local sur l'appareil. Musk a continué à critiquer Apple sur X.com, affirmant qu'Apple devrait être capable de développer sa propre intelligence artificielle et remettant en question la capacité d'OpenAI à garantir la sécurité et la confidentialité des utilisateurs. Il accuse également Apple de vendre les données de ses utilisateurs à OpenAI. Ces tensions reflètent la rancœur persistante d'Elon Musk envers OpenAI, qu'il accuse d'avoir trahi ses principes initiaux en matière d'intelligence artificielle axée sur l'humanité. La création de xAI par Musk témoigne de sa volonté de concurrencer OpenAI sur ce terrain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/9/20241 minute, 42 seconds
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Ten Ten : une nouvelle appli inquiétante pour les jeunes ?

C'est l'application du moment : Ten Ten, trône en tête des téléchargements sur le Google Play Store et l'App Store depuis plusieurs jours. Son principe : transformer son smartphone en talkie-walkie. Si l'idée peut séduire, l'application commence à inquiéter.De par sa gratuité, Ten Ten compte déjà plus d'un million de téléchargements depuis son lancement en avril dernier, et dépasse même les leaders des médias sociaux comme WhatsApp et TikTok. Créée par une entreprise française, elle propose de transformer votre smartphone en talkie-walkie, en utilisant la connexion internet pour émettre et recevoir des messages vocaux en direct. Après avoir créé un compte, vous pouvez ajouter des contacts à votre liste d'amis, en utilisant leur numéro de téléphone ou leur adresse e-mail. Ces derniers n’ont qu’à créer un compte et télécharger l’appli pour que vous puissiez communiquer avec eux.Ceci dit, une inquiétude est apparue : l'utilisation des données. Sur son site, Ten Ten indique que les conversations sont éphémères et qu'elles ne sont ni écoutées ni stockées. Pourtant, l'application indique tout de même collecter certaines informations comme l'adresse IP, le navigateur et l'appareil utilisé, ainsi que toutes les données renseignées au moment de l’inscription comme le nom, le numéro de téléphone, les contacts... Ainsi, plusieurs créateurs ont souligné le côté dangereux de l'application étant donné que l'utilisateur peut recevoir des messages vocaux à tout moment, en pleine nuit, pendant les cours ou au musée par exemple, et cela, même si le téléphone est verrouillé. À ce jour, le hashtag #tenten cumule plusieurs centaines de milliers de vidéos, dont certaines alertent vivement sur les défauts de l'application. Petite astuce si vous avez l’application et qu’il y a du monde autour de vous, mettez votre smartphone en mode « ne pas déranger », cela coupera automatiquement toutes les notifications pour la période souhaitée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/20242 minutes, 2 seconds
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Le porno, officiellement autorisé sur X.com ?

C’est un changement majeur qui vient de prendre effet sur x.com, le réseau social d’Elon Musk depuis le 1er juin. Jusqu’à présent tolérés, les contenus pour adultes ont pris place dans les règlements de la plateforme. Désormais, je cite, “les utilisateurs peuvent publier des contenus NSFW produits de manière consensuelle”. Pour être acceptés sur X, ces contenus pour adultes doivent répondre à une exigence : être étiquetés comme étant du « contenu sensible ». De cette manière, la plateforme veut éviter la prolifération de contenus adultes dans les flux de n’importe qui, floutant pudiquement les images et vidéos marquées comme telles.Autre exigence, que ces contenus ne figurent pas sur une image de profil ou une bannière. X explique je cite que “l'expression sexuelle, visuelle ou écrite, peut-être une forme légitime d'expression artistique”, ou encore que le réseau social croit “en l'autonomie des adultes pour s'engager et créer des contenus qui reflètent leurs propres croyances, désirs et expériences, y compris ceux liés à la sexualité”. Le réseau social ajoute au passage que ces nouvelles règles s’appliquent aussi aux contenus photographiques, animés ou encore générés par l’IA, « tels que les dessins animés, les animés japonais ou les hentais par exemple ».Si mettre au clair les règles de la plateforme sur le sujet est une bonne chose, cela mettra sans doute X encore un peu plus dans le viseur des autorités. La Commission européenne reproche déjà au réseau social son manque de modération concernant la désinformation. Autoriser officiellement les contenus pornographiques avec une équipe de modération réduite à quelques centaines de membres seulement depuis l’arrivée d’Elon Musk est un jeu très dangereux. A voir si la plateforme pourra contenir, voir éviter les dérives dans ce domaines extrêmement sensible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/20242 minutes, 7 seconds
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Smartphone : pourquoi faut-il le redémarrer une fois par semaine ?

Pour les amateurs de sécurité digitale, mais aussi de smartphone, cet épisode va sans doute vous intéresser, surtout si je vous dis que les recommandations que l’on va évoquer aujourd’hui viennent directement de… la NSA, l’agence de renseignement des Etats-Unis. Car en effet, d’après la NSA, redémarrer votre smartphone une fois par semaine permettrait de limiter le risque d'infections de votre appareil. L'agence a d’ailleurs publié un PDF avec ses conseils pour protéger les appareils Android et les iPhone des principales menaces, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez le consulter. Bon, après, il faut être honnête, ces conseils ne datent pas d'hier, mais sont quand même tous encore valables.Dans le détail, la NSA indique que redémarrer son smartphone permet de le protéger contre le spear phishing, une technique de type phishing ciblée, et les attaques zéro-click, qui infectent l'appareil sans la moindre intervention de l'utilisateur. Ce n'est pas une protection infaillible, mais l'agence indique que cela fonctionne plutôt pas mal. La NSA rappelle qu'il est aussi important de veiller à ce que le système et les applications soient à jour, et qu’il faut uniquement installer des apps provenant des stores officiels comme l’AppStore ou le PlayStore. À bien y regarder, le PDF semble plutôt à destination des agents de renseignement, mais n’importe qui peut évidemment prendre ses conseils pour lui. Parmi les autres consignes : éviter le wifi public, privilégier les applications chiffrées, et mettre son smartphone en mode avion pour ne pas être surveillé. Autre geste simple, vous pouvez aussi utiliser une coque qui bloque le micro et la caméra du téléphone quand vous ne l'utilisez pas.Autre règle évidente, il faut aussi veiller à protéger son smartphone avec un code PIN ou un mot de passe fort, et activer la reconnaissance biométrique pour une double sécurité. La NSA conseille même de régler l'appareil pour effacer toutes les données après 10 essais infructueux, ce qui semble quand même un peu excessif si vous ne transportez pas des informations classées confidentielles... Enfin pour finir, il est conseillé de désactiver la géolocalisation et le Bluetooth lorsqu'ils ne sont pas utilisés, et de n'accorder que les autorisations strictement nécessaires aux différentes applications. Bref, des conseils de base qu’il est quand même bon de rappeler de temps à autre si vous tenez à votre vie privée.Conseils de la NSA : https://www.arcyber.army.mil/Portals/78/Documents/FactSheets/NSA%20Mobile%20Devices%20Best%20Practices/NSA%20FACT%20SHEET%20MOBILE_DEVICE_BEST_PRACTICES%20(OCT%202020).PDF?ver=uVTyj5wWZya_EGQvulnz-g%3d%3d Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/4/20241 minute, 47 seconds
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Les secrets de Google dévoilés dans un leak ?

Vous en avez peut-être entendu parler, Google fait face à une fuite de données majeure. Pas des données de ses utilisateurs, mais bien des documents internes du GAFAM qui le mettent en position assez délicate. Si l’entreprise a finalement confirmé l'authenticité de milliers de documents après plusieurs jours de dénis, on apprend que ces fameux documents contiennent des éléments sur le fonctionnement de l'algorithme du moteur de recherche de Google, qui est quand même le plus utilisé au monde.Pour l’historique, cette fuite a été rapportée par les experts en référencement sur internet Rand Fishkin et Mike King, qui ont tous les deux publié des analyses de plus de 2 500 documents et de leur contenu. Ils listent notamment une partie des nombreux critères pris en compte pour le référencement. Sauf que le contenu de ces documents est ultra précieux pour les industries du marketing et de l'édition, entre autres, qui dépendent largement de Google Search. Par ailleurs, il serait sans doute mal vu que les secrets de Google tombent entre les mains de la concurrence. Dans le détail, Google tient compte d’au moins 14 000 critères différents, comme le maillage interne et externe ou le nombre de clics sur des liens, au moment de décider qui va arriver en haut de son classement. La pondération de ces critères, elle, n'a pas été dévoilée lors de la fuite des documents, dont l’origine serait toute bête : une simple mise en ligne accidentelle sur la plateforme GitHub, dédiée aux développeurs.Il faut bien l’avouer, on ne sait pas encore grand-chose de cette fuite, qui malgré tout semble assez massive. D’ici quelques jours, il ne fait aucun doute qu’une immense partie de ces documents auront été analysés et décortiqués pour le grand public. Quoiqu’il en soit, tout cela pourrait s'avérer préjudiciable pour Google d'un point de vue réglementaire. Car d’après les premières constatations, le GAFAM recueillerait et utiliserait des données qui ne contribuent pas au classement des pages Web dans Google Search, telles que les clics, les données des utilisateurs de Chrome, etc. Google a toujours nié utiliser les données issues de son navigateur maison pour stimuler son moteur de recherche. Cette affaire est loin d’être close. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/3/20242 minutes, 8 seconds
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Éditer ses SMS, c’est possible avec Google ?

Si vous avez un téléphone Google Pixel ou bien un téléphone Android avec l’application Google Message, alors vous risquez d’être content. Le GAFAM vient d’annoncer une fonction d’édition pour vos messages une fois ceux-ci envoyés. De quoi corriger d'éventuelles fautes ou tout contenu que vous souhaiteriez effacer dans le message initial. En appuyant simplement sur la bulle du message concerné, apparaît une petite icône de crayon qui vous permet ensuite de corriger et d’éditer le sms en question. Attention toutefois, après envoi du message, vous ne pourrez l’éditer que pendant 15 minutes.Pour les utilisateurs de Google Message, cette fonction d’édition ne fonctionne que sur les chats RCS. Remplaçant du bon vieux protocole SMS d’antan, le RCS offre à peu près les mêmes fonctionnalités que les autres messageries instantanées de type WhatsApp ou Messenger, à ceci près que ce protocole est transparent et prend automatiquement le relais du SMS si les deux mobiles en communication sont compatibles. Cela signifie donc que si vous passez par le protocole SMS, vous ne pourrez pas modifier vos messages après envoi.Au-delà de la possibilité d’éditer ses messages via RCS, Google a également annoncé d’autres nouveautés intéressantes. Il sera par exemple possible de créer des nouvelles icônes personnalisées en combinant deux emoji via le clavier Gboard, une sorte d’extension de la fonctionnalité « Emoji kitchen » annoncée il y a quelque temps. Le partage de connexions entre téléphone Android et ordinateurs Chromebook sera aussi simplifié pour les machines connectées au même compte Google. Enfin, la bascule entre plusieurs appareils lors d’un coup de fil Meet sera aussi simplifiée puisqu’il suffira de cliquer sur un bouton pour switcher de son téléphone vers son PC ou l’inverse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/2/20242 minutes, 2 seconds
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Qu’est que les malwares « droppers » ?

Connaissez-vous les "droppers", ces logiciels utilisés dans les cyberattaques, et qui sont au cœur du dernier coup de filet d'Europol ? Une opération qui a d’ailleurs conduit à plusieurs arrestations et à la mise hors ligne d'une centaine de serveurs. Peu connus du grand public, ces logiciels ont facilité les cyberattaques d'entreprises, d'autorités et d'institutions nationales, occasionnant des centaines de millions d'euros de dommages.Concrètement, un "dropper" est un logiciel qui a pour fonction principale je cite « d'ouvrir la porte à d'autres logiciels malveillants » fin de citation. Mais ce n’est pas lui qui réalise l'action malveillante. Bien souvent de petite taille, le dropper est façonné pour passer inaperçu et tromper les antivirus, et on peut littéralement être infecté par ce logiciel rien qu’en se baladant sur le mauvais site, ou en ouvrant un fichier inoffensif. Une fois installé, le « dropper » est soit autonome et embarque déjà avec lui des logiciels malveillants, soit va chercher des logiciels malveillants sur internet, puis faciliter leur installation et leur activation.Dans le cas de l'opération d'Europol, les "droppers" ciblés étaient associés à au moins 15 groupements de rançongiciels, dont certains ont été utilisés pour rançonner des hôpitaux et centres de santé aux États-Unis pendant la pandémie de Covid-19. Une fois sa mission accomplie, le "dropper" peut je cite « s’autodétruire et disparaître de votre machine ». Si les grandes entreprises ont des systèmes de détection assez poussés, notamment avec l'intelligence artificielle, c'est beaucoup plus compliqué pour les petites entreprises. Au final, Europol a permis de déstabiliser un écosystème criminel difficile à appréhender. En s'attaquant à cet outil, les forces de l'ordre ont « créé un effet de levier qui coupe l'herbe sous le pied des attaquants » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/20241 minute, 54 seconds
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OpenAI : pourquoi Sam Altman a-t-il été licencié (puis réembauché) ?

OpenAI : pourquoi Sam Altman a-t-il été licencié (puis réembauché) ?OpenAI est aujourd’hui l’une des entreprises avec le plus de dramas dans le domaine de la tech. Que ce soit pour l'entraînement de ses modèles d’IA avec des données que l’on pourrait considérer comme volées étant donné que l’entreprise n’a pas d’accord avec les ayant droit par exemple, ou bien le licenciement de son patron Sam Altman en novembre dernier… qui n’aura duré qu’une seule semaine. Si à l’époque on ne savait pas vraiment pourquoi l’entreprise avait agi de la sorte, on connaît enfin le motif derrière ce licenciement.C’est grâce aux confidences d’une ancienne membre du conseil d'administration, Helen Tonern que l’on a eu le fin de mot de cette histoire. À en croire cette ancienne responsable, les motivations du conseil, à l’époque, tenaient au fait que le patron Sam Altman avait multiplié les mensonges, ce qui rendait impossible le maintien de la confiance. Helen Toner explique par ailleurs que Sam Altman n'avait pas révélé être le propriétaire du fonds OpenAI, et qu'il avait établi une ambiance de travail toxique, rapportées au conseil par deux dirigeants.Elle explique également que les membres du conseil d'administration avaient des preuves que Sam Altman avait « menti et avait été manipulateur dans différentes situations », qu'il prenait des décisions très importantes seul. Je cite, « lorsque ChatGPT est sorti en novembre 2022, le conseil d'administration n'a pas été informé à l'avance. Nous avons appris l'existence de ChatGPT sur Twitter » fin de citation. Elle a enfin rappelé que les expériences professionnelles précédentes de Sam Altman avait été assez chaotiques, avec un licenciement quand il travaillait chez Y Combinator, sans compter les plaintes d’un certain nombre d’employés encore avant, quand il travaillait au sein de la startup Loopts, qui avaient également demandé son renvoi.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/20241 minute, 50 seconds
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Microsoft veut synthétiser votre voix ?

Microsoft a de grandes ambitions, notamment avec l’IA comme en témoignent ses investissements massifs dans OpenAI. Et visiblement, ses choix sont payants étant donné que Microsoft trône désormais en première place des entreprises les plus valorisées au monde, dépassant même Apple. Ainsi, dans sa quête perpétuelle d’innovation, l’entreprise vient de présenter Azure AI Speech, montrant toute l'étendue des possibilités offertes par l'IA.Initialement présenté en 2023, l'outil permet aux utilisateurs de créer et d'utiliser leur propre voix d'IA dans les applications Microsoft. Concrètement, si un logiciel que vous utilisez collabore avec la société pour exploiter Azure AI Speech, vous serez alors en mesure de synthétiser votre voix dans celui-ci. Microsoft a d'ailleurs élaboré ses premiers partenariats permettant de démontrer les capacités de son modèle, notamment avec Truecaller, une application américaine qui identifie et bloque les appels indésirables. Concrètement, l'IA répond aux appels qui sont potentiellement des spams. Avec la voix de l'utilisateur, elle interroge l'interlocuteur afin de déterminer s'il s'agit bel et bien d'une conversation indésirable. À noter que l'outil a également été déployé dans Skype, cette fois à des fins de traduction instantanée et en temps réel. Si l'on discute avec une personne qui ne parle pas notre langue, l'IA traduira automatiquement les propos dans la langue de l'interlocuteur, en reproduisant la voix à l'identique.Pour les curieux, Microsoft propose de tester l'outil, mais seulement si vous disposez d'un compte Azure avec une ressource Speech ou Cognitive Services. Je cite, « tous les clients doivent accepter nos politiques d'utilisation, qui exigent notamment le consentement explicite du locuteur d'origine, la divulgation de la nature synthétique du contenu créé et l'interdiction d'usurper l'identité d'une personne ou de tromper les personnes utilisant le service de voix personnelle », détaille la société, consciente du danger que représente un tel système. Au mois d'avril, Microsoft avait présenté une autre IA similaire, permettant de transformer la photo de quelqu'un en vidéo. Si ce type de dispositifs peut s'avérer utile dans de nombreux domaines, ils sont aussi très inquiétants, alors que les experts alertent sur une recrudescence de deepfakes de plus en plus réalistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/28/20242 minutes, 15 seconds
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Laver son linge gratuitement grâce à un hack ?

Aux Etats-Unis, CSC ServiceWorks se décrit comme le principal fournisseur de services de blanchisserie commerciale aux États-Unis, au Canada et en Europe. Ses machines à laver équipent des résidences, des hôtels et universités dans le monde entier… mais visiblement, la sécurité de ses appareils laisse à désirer. Car au mois de janvier, deux étudiants de l'université de Californie, Alexander Sherbrooke et Iakov Taranenko, sont parvenus à activer une machine en exécutant un script de code, sans dépenser un dollar ! Mieux, ils se sont même ajouté un solde virtuel de plusieurs millions de dollars sur l'un de leurs comptes de blanchisserie, accessible via l'application CSC Go.Selon les deux étudiants, la vulnérabilité des machines trouve dans l'API utilisée par l'application mobile, qui offre la possibilité de recharger son compte, payer et commencer une lessive sur une machine à proximité. Dans le détail, les serveurs de la société peuvent en effet être trompés et accepter des commandes qui modifient le solde du compte, car les contrôles de sécurité sont effectués par l'application via l'appareil de l'utilisateur, puis sont automatiquement approuvés par les serveurs. Techniquement, n'importe qui peut activer une machine de l'entreprise sans payer ou créer un faux compte chez CSC Go, car les serveurs ne vérifient pas non plus si les nouveaux utilisateurs sont propriétaires de leur adresse électronique. Les étudiants ont donc souhaité alerter l'entreprise par messages et appels téléphoniques. Si leurs requêtes sont jusqu'à aujourd'hui restées sans réponse, la firme a pris soin de retirer le solde de plusieurs millions de dollars de leur compte.La possibilité d'activer une machine gratuitement semble inoffensive, mais la vulnérabilité de tels appareils présente tout de même des dangers. Par exemple, l'envoi de commandes par l'intermédiaire de l'API est susceptible de contourner les restrictions de sécurité dont sont équipées les machines à laver pour éviter les surchauffes et les incendies. De façon plus générale, cette affaire souligne la nécessité d'apporter des contrôles de sécurité suffisants aux objets connectés. Il est déjà arrivé que des hackers parviennent à activer des caméras depuis l'étranger ou même à accéder à des prises intelligentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/27/20242 minutes, 13 seconds
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La loi pour « sécuriser internet » enfin appliquée ?

Depuis la semaine dernière, la loi destinée à sécuriser internet est entrée en vigueur. Mais avant cela, il y a quelques semaines, son passage devant le conseil d’Etat avait entraîné la mise sur la touche de plusieurs dispositions qui avaient été beaucoup discutées, tout en gardant l'essentiel du texte dont on vous raconte le détail dans cet épisode.Aussi connu sous le nom loi SREN, cette loi a été l'objet d'intenses débats au Parlement au début, et ce, notamment à cause d'une mesure qui avait été considérée par beaucoup comme étant une atteinte à liberté d'expression : le délit d'outrage en ligne. L'article 19 du projet de loi voulait je cite sanctionner « tout contenu qui, soit porte atteinte à la dignité d'une personne ou présente à son égard un caractère injurieux, dégradant ou humiliant, soit créé à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante » fin de citation. L’article a depuis été retoqué. Il a été considéré par le conseil d’Etat comme étant dépendant « d'éléments subjectifs tenant à la perception de la victime. » En parallèle, l'instance a aussi censuré quatre autres dispositions comme l'article 10, dans lequel était indiqué l'objectif que « 100 % des Français puissent avoir accès à une identité numérique gratuite » d'ici 2027.Du côté des dispositions qui sont désormais appliquées, on retrouve notamment le contrôle de l'âge sur les plateformes pornographiques. L'Arcom aura dorénavant le pouvoir de bloquer et d'ordonner le déréférencement sous 48 heures des sites pour adultes ne mettant pas en place les mesures nécessaires, sans avoir besoin de l'intervention d’un juge. Seule ombre au tableau, le Digital Services Act, à cause duquel le texte de loi ne s'appliquera qu'aux sites basés en France ou hors d'Europe. Ceci dit, les plateformes les plus importantes comme Pornhub sont situées au Luxembourg et Xvideos en République Tchèque. Pour elles, ce sera à la Commission européenne de se charger de leur régulation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/26/20241 minute, 58 seconds
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Japon : des traductions instantanées pour les touristes ?

Le Japon est un pays réputé pour sa difficulté d’accès en termes de communication… En effet, l’anglais est certes, un peu parlé, mais au final par très peu de personnes, ce qui peut parfois compliquer un séjour pour les touristes n’étant pas préparé. Mais avec un nombre de touristes en constante augmentation ces dernières années, et même multiplié par 2,5 ces dix dernières années, les besoins en traduction sont de plus en plus importants. C'est donc pour combler ces lacunes que la société Toppan a mis au point un outil assez ingénieux : une vitre transparente, permettant à un Japonais d'un côté, et un étranger de l'autre, de converser, grâce à une traduction instantanée opérée par l'appareil. Les propos apparaissent alors dans des bulles blanches, comme si vous étiez à l'intérieur d'une bande dessinée.Dans le détail, la société nippone explique que la particularité de ce produit, mesurant 40 centimètres de haut pour 60 centimètres de large, réside d'abord dans le fait qu'il a été entraîné directement en japonais, afin de traduire une douzaine de langues (allant de anglais au coréen en passant par le français et le chinois entre autres), ce qui constitue une sacré différence avec les autres outils de traduction, qui pour la plupart passent par l'intermédiaire de l'anglais pour effectuer une traduction d'une langue à une autre. Ainsi, en entraînant le système directement en japonais, la possibilité d'une erreur est donc réduite. À noter que ces petites vitres existent déjà dans plusieurs gares de Tokyo, devant les guichets. De par leur capacité à rendre les discussions beaucoup plus fluides que lorsque l'on doit écrire sur son smartphone et le montrer pour essayer de se faire comprendre, ces vitres sont de plus en plus demandées dans l'archipel, et vous serez sans doute amené à en utiliser une si vous voyager au Japon, à moins que vous ne parliez japonais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/20242 minutes
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Nudify, des applis qui déshabille les femmes avec l’IA ?

Connaissez-vous le concept des applications dites Nudify ? Si vous parlez un peu anglais, alors vous avez sans doute déjà compris l’esprit de ces outils qui visent tout simplement à déshabiller des personnes grâce à l’IA. Concrètement, il suffit d'uploader la photo d'une personne pour que l'algorithme génère une version où celle-ci apparaît dénudée, et ce, sans son accord. Selon la société d'analyse Graphika, pas moins de 24 millions de personnes ont visité des sites proposant ce type de service rien qu'en septembre 2023.Pour faire simple, le Nudify utilise deux technologies principales pour générer des images d’une personne nue à partir de photos d'elle habillée. La première est bien entendue l'IA générative, avec des algorithmes qui analysent des millions d'images de corps nus pour apprendre à identifier les formes et les textures réalistes… La seconde, c’est le deepfake, quand l'IA superpose des corps nus anonymes sur la photo habillée de la cible, en tenant compte de la carnation, de la posture et d'autres détails pour un résultat crédible. Le tout peut-être généré en seulement quelques minutes, permettant à ce genre de contenu de se répandre à vitesse grand V sur internet avec tous les dangers que cela peut comporter.Si certaines plateformes comme TikTok, Facebook, ou Instagram commencent à bloquer les mots-clés associés à ces applications, leurs efforts restent largement insuffisants face à l'ampleur du phénomène. Le nombre de liens renvoyant vers des services ou des publications liées au Nudify a bondi de plus de 2 400 % en 2024 selon Graphika. Pire, certaines applis parviennent même à se faire de la publicité sur YouTube en contournant les règles des diffuseurs. Si Google affirme « examiner » et « supprimer » les publicités concernant les deepfakes en tout genre, la firme ne fait bien souvent que les déclasser. Beaucoup d'autres plateformes n'ont pas encore pris de mesures concrètes. Mais au-delà des interrogations sur la responsabilité des plateformes, c'est surtout la notion même de consentement qui est bafouée par ces applis, représentant des personnes dénudées à leur insu et sans leur accord. Aux États-Unis, aucune loi fédérale n'interdit formellement la création de ces deepfakes pornographiques. En France, la CNIL joue son rôle en punissant d'une amende de 12 000 euros la diffusion publique d'images « déshabillées ». Au niveau européen, le RGPD est quant à lui intraitable sur le consentement, mais malgré tout, les victimes restent bien démunies face à ces dérives. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/22/20242 minutes, 25 seconds
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En 10 ans, Samsung a vendu 3 milliards de smartphones ?

Quand il s’agit de savoir qui vend le plus de smartphones dans le monde, Samsung et Apple se livrent une bataille sans merci… qu’a tendance à remporter Samsung ces derniers temps, même si la place de numéro un passe d’une entreprise à l’autre en fonction des saisons. Ceci dit, si l’on regarde sur le plus long terme, disons dix ans, alors là, il n’y a pas débat : Samsung domine largement le marché, loin devant Apple.D’après une étude de AltIndex, qui a compilé les chiffres de vente mondiale des téléphones sur la dernière décennie, Samsung explose tout le monde, et de très loin. A tel point qu’on devrait l’inclure dans le puissant groupe des GAFAM… Avec un S, ça donnera GASFAM… honnêtement, vu les chiffres de l’entreprise sud-coréenne, ce serait mérité ! Car le groupe basé à Séoul a vendu, entre le premier trimestre 2014 au premier trimestre 2024, 2 milliards 937 millions de smartphones à travers le monde. Un chiffre impressionnant qui s'explique notamment par le fait que Samsung vend des téléphones de toutes les gammes, à la fois des premiers prix, mais aussi des appareils premium comme les Galaxy Z Fold 5.Difficile de se moquer d’Apple pour autant, car l’entreprise américaine a quand même réussi à vendre plus de 2 milliards 200 millions de smartphones dans le monde sur la même période 2014-2024. Mais contrairement à Samsung, le géant américain n'a vendu ces dernières années en moyenne que quatre modèles différents par an, ce qui assoit le statut très particulier de la marque, qui a tendance à vendre aux plus aisés. On peut également noter que les trois constructeurs suivant ce duo de tête représentent à eux trois le même volume de vente que Samsung à lui tout seul : Xiaomi (1,147 milliards), Huawei (1,057 milliards) et Oppo (911,9 millions), qui plus est, sont trois entreprises chinoises ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/21/20241 minute, 56 seconds
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TikTok : les vidéos de 60 minutes arrivent ?

TikTok est un réseau social très addictif précisément parce l’algorithme pousse les utilisateurs à scroller indéfiniment pour consommer des courtes vidéos virales. Or, TikTok pourrait-il retenir autant l’attention de ses internautes avec des vidéos plus longues, jusqu’à une heure par exemple ? C’est le pari que tente le réseau social chinois, malgré ses soucis rencontrés un peu partout dans le monde.Via le média TechCrunch, on apprend qu’une poignée d’utilisateurs de TikTok viennent d'obtenir le droit de mettre en ligne des vidéos pouvant aller jusqu’à 60 minutes, soit 20 fois plus que ce qu'il se fait en moyenne sur la plateforme actuellement. D’après la source contactée par TechCrunch que je cite, « cette fonctionnalité est accessible à un groupe limité d'utilisateurs sur certains marchés, et TikTok n’aurait pas l'intention de la généraliser dans l'immédiat » fin de citation.Avec cette nouveauté, le réseau social estime qu’il répond à une demande des créateurs, qui souhaitent pouvoir développer des vidéos qui demandent plus de temps, comme des tutoriels ou bien des démonstrations, comme des recettes de cuisine par exemple. Avec cette fonction, les créateurs n’auront plus besoin de découper leurs vidéos, ce qui permettra aussi à une partie du public de trouver des vidéos entières, au lieu d’une succession de clips. Mais comme précisé par TechCrunch, il semble que pour le moment, il ne s’agisse que d’un essai, afin de tester la réception du public… ou non. Si les retours sont positifs, alors il est possible que la fonctionnalité se généralise, avec l'idée de devenir un concurrent direct et crédible à YouTube. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/20/20241 minute, 52 seconds
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OpenAI va entraîner son IA grâce à Reddit ?

Saviez-vous que Reddit et OpenAI avaient un point commun… très important, pour ne pas dire de premier plan aujourd’hui dans le monde de la tech ? Il s’agit en effet de Sam Altman, actuel patron d’OpenAI, mais aussi co-actionnaire à hauteur de 9% du capital du réseau social Reddit. Il faut bien l’avouer, on ne l’avait pas vraiment vu venir ce coup-là. Mais à bien y réfléchir, ce n’est peut-être pas pour rien, et surtout, c’est sans doute ça qui explique la mise en place d’un partenariat entre les deux entreprises. En clair, OpenAI aura accès, via l'API des données de Reddit, à tout le contenu publié en temps réel sur la plateforme.Je cite OpenAI, « notre entreprise apportera le contenu de Reddit à ChatGPT et à de nouveaux produits, aidant les utilisateurs à découvrir et à s'engager avec les communautés Reddit » fin de citation. Si l’IA pourra se nourrir de toutes les données fournies par le réseau social pour se développer, Reddit aura en contrepartie droit à de nouvelles fonctionnalités basées sur cette même IA d’OpenAI, afin d’enrichir l'expérience des utilisateurs, sans donner plus de détails sur ces nouvelles fonctionnalités.À noter qu’OpenAI n'est pas le premier géant de l'intelligence artificielle à obtenir un accord avec Reddit. Au mois de février dernier, c’est Google qui avait signé un accord similaire. À l'époque, on avait appris que le contrat passé entre les deux entités, d'une valeur de 60 millions d'euros, allait permettre à Google d'entraîner ses systèmes d'IA avec les données du forum. Or, dans le cas d’OpenAI, on ne connaît pas à ce jour les détails financiers du contrat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/20241 minute, 52 seconds
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Contrôler son iPhone (et iPad) avec le regard ?

Avez-vous déjà rêvé de naviguer sur vos écrans simplement grâce à votre regard ? Plus besoin de scroller ou de faire le moindre effort avec vos mains ! Si cette technologie existe déjà pour les personnes en situation de handicap, Apple serait tenté de la rendre disponible au grand public. Mi-mai, le GAFAM a détaillé toute une liste de nouvelles fonctionnalités d’accessibilité pour permettre à tout le monde de naviguer sur son téléphone sans contraintes, dont les personnes handicapées justement.Et comme vous vous en doutez, la fonctionnalité la plus impressionnante, c’est la navigation par le regard. Grâce à des algorithmes de suivi de l’œil et à la caméra frontale des appareils Apple, il sera possible de naviguer dans l’interface, sélectionner des éléments à l’écran, faire défiler du texte et bien plus… À noter que la fonctionnalité je cite, « ne nécessite pas de matériel ou d’accessoires supplémentaires » fin de citation. Si l’idée d’un contrôle de l’interface avec le regard peut paraître assez cool, l’entreprise précise tout de même que cette fonctionnalité est je cite « pensée pour les utilisateurs et utilisatrices atteint d’un handicap physique » fin de citation, comme en atteste la vidéo de présentation, mettant en scène une femme dans un fauteuil roulant contrôlant son iPad avec le regard.Autre point intéressant, la musique dite « haptique » devrait permettre de ressentir les vibrations d’une chanson grâce au moteur taptic engine pour que les personnes malentendantes puissent aussi je cite « vivre la musique » sur leur iPhone, d’après Apple. Enfin, d’autres modifications sont prévues concernent des handicaps plus légers comme l’ajustement de la couleur de l’interface pour les daltoniens sur CarPlay ou la surimpression de petits points mobile sur l’écran pour réduire le mal de transports. Je cite, « des recherches ont montré que le mal des transports est généralement causé par un conflit sensoriel entre ce qu’une personne observe et ce qu’elle ressent […] la fonctionnalité d’indices de déplacement du véhicule fait apparaître des points animés sur les bords de l’écran correspondant aux différents mouvements du véhicule pour aider à réduire ces conflits sensoriels » fin de citation. Ces différentes améliorations devraient arriver dans les prochains mois sur les différents appareils Apple concernés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/20242 minutes, 6 seconds
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(HBO) MAX : concurrent très sérieux aux géants du streaming ?

C’est l’un des services de streaming les plus attendus en France : Max (anciennement HBO Max) arrive le 11 juin prochain, comme l'annonce le groupe Warner Bros. Discovery. La plateforme regroupera toutes les productions du groupe audiovisuel, ce qui comprend des licences très populaires comme Harry Potter, Batman, Superman, Matrix, mais aussi toutes les séries produites par HBO, comme Succession, The Last of Us, Euphoria et Game of Thrones. Les premiers abonnés pourront notamment retrouver la seconde saison, très attendue par les fans, du spin-off du Trône de Fer, House of the Dragon à partir du 16 juin.Côté prix, on sait que Warner Bros. Discovery proposera plusieurs offres aux abonnés français, à commencer par un premier prix à 5,99 euros par mois, ce qui inclura de la publicité avant et pendant les programmes. Il y aura aussi la formule Standard à 9,99 euros par mois pour une qualité Full HD et un accès aux chaînes de télévision du groupe (comme Cartoon Network, CNN International, Discovery Channel, Warner TV... et enfin la formule Premium à 13,99 euros par mois, qui proposera en plus de tout ce que l’on vient d’évoquer, une qualité 4K et le son Dolby Atmos, ainsi que la possibilité d’utiliser le service sur quatre appareils en simultané. À noter que cet abonnement sera inclus d’office pour les abonnés aux offres Canal+ Ciné Séries et Canal+ Friends and Family, et cela sans surcoût, au même titre que les abonnés du Pass Warner d'Amazon Prime Video.Pour les fans de sport, Max proposera également une option au tarif de 5 euros par mois en complément de ces autres offres pour accéder aux chaînes Eurosport 1 et Eurosport 2, dont les antennes diffusent notamment l'Open d'Australie et l'US Open en tennis, les trois Grands Tours de cyclisme, ainsi que l’ensemble des épreuves des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Reste à savoir si les licences fortes de la plateforme seront suffisantes pour attirer suffisamment de spectateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/15/20241 minute, 58 seconds
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Le cerveau cartographié avec une précision folle ?

Le monde de la tech s’intéresse de plus en plus à notre cerveau… Il n’y a qu’à regarder Neuralink d’Elon Musk pour voir de quoi on parle. Mais aujourd’hui, c’est Google qui revient sur le devant de la scène à ce sujet. Dans une étude publiée dans Science il y a peu (et dont le lien est dans la description de cet épisode), des chercheurs en neuroscience du GAFAM ont dévoilé une carte tridimensionnelle détaillant un volume d'environ un mm3 d'un cerveau humain. Une prouesse scientifique inédite, qui nous livre de précieuses informations sur notre cerveau.Le fragment de cerveau, prélevé sur une femme de 45 ans lors d'une opération visant à traiter ses crises d’épilepsie, a été conservé et traité avec des métaux lourds pour en faciliter l'observation au microscope. Ce prélèvement a ensuite été découpé par une équipe de chercheurs de l'Université Harvard 5 000 tranches environ, d'une épaisseur incroyablement fine de 34 nanomètres, permettant ainsi d’obtenir une imagerie détaillée grâce à des microscopes électroniques. Étape suivante : la reconstruction intégrale en 3D du réseau neuronal, grâce à des modèles d'intelligence artificielle. Ainsi, les chercheurs et Google ont pu révélé un réseau dense de 57 000 cellules et 150 millions de synapses, offrant un aperçu sans précédent de la structure et de la connectivité du cerveau humain. Au total, la carte constituée par l'équipe contient 1,4 petabytes de données !Parmi les découvertes, on peut citer l'observation de certaines cellules nerveuses établissant jusqu'à 50 connexions synaptiques entre elles. Ce nombre de connexions, significativement plus élevé que ce qui était observé jusqu'à présent, prouve que nous sommes encore loin de tout comprendre du fonctionnement du cerveau. Cette cartographie sera donc un précieux outil scientifique pour les années à venir, et servira sans doute à décrypter le fonctionnement interne de notre organe de manière plus précise, sans compter les avancées dans le traitement des maladies du cerveau.Etude : https://www.science.org/doi/abs/10.1126/science.adk4858 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/14/20241 minute, 58 seconds
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OpenAI croit au « porno responsable » généré par IA ?

L'IA générative révolutionne tout sur son passage depuis quelques années. Malheureusement, comme n’importe quel outil aussi puissant, son utilisation est bien souvent détournée pour créer des contenus malveillants, comme les deepfake pornographiques… un fléau que les géants de la tech cherchent à combattre. Ceci dit, si la production de contenu pornographique est autorisée dans le monde « réel », alors, pourquoi serait-il interdit via l’IA ? C'est justement à cette question qu'OpenAI a décidé de répondre avec un avis déjà bien tranché.D’après le média spécialisé Wired, qui a eu accès à un document produit par OpenAI, intitulé « Mode Spec » (dont le lien est dans la description de cet épisode), on en apprend davantage sur la manière dont l’entreprise souhaiterait que ses modèles de langages se comportent dans de nombreux domaines... dont celui de la pornographie. Je cite « nous étudions actuellement la possibilité de fournir de manière responsable la possibilité de générer du contenu NSFW dans des contextes adaptés à l'âge par l'intermédiaire de l'API et de ChatGPT » NSFW, est l’accronyme anglais signifiant « not safe for work » et qui renvoie à tout contenu explicite. Dans le même document, OpenAI rappelle que ce terme je cite « peut inclure de l'érotisme, du gore extrême, des insultes et des obscénités » fin de citation.Si le document ne donne aucune indication précise sur comment une telle possibilité pourrait être mise en place, il montre que l'interdiction de créer du contenu explicite pour les IA n'est pas intangible. Une position qui peut être compréhensible dans le sens où certaines IA, créées par des acteurs de moindre importance que les GAFAM, sont déjà capables de produire ce genre de contenu. Ne vaut-il pas mieux que des acteurs responsables, et dont la taille même les obligera à rendre potentiellement des comptes, puissent offrir cette fonction, et avec cela, la possibilité pour les pays de la réguler ? Document OpenAI : https://cdn.openai.com/spec/model-spec-2024-05-08.html#dont-respond-with-nsfw-content Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/13/20242 minutes, 6 seconds
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Microsoft va former "un million de Français" à l’IA ?

La France continue d’attirer l’attention des géants de la tech, notamment dans le domaine de l’IA. Dans un entretien accordé au Figaro, dont le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez le lire, le directeur général de Microsoft a annoncé vouloir je cite de « former un million de Français » à l'utilisation de l’IA d’ici à 2027, notamment pour « manier l’IA générative dans la vie quotidienne » ou pour « renforcer les compétences des développeurs informatiques » fin de citation.Concrètement, cela passera par des formations dispensées par France Travail, avec la startup Simplon (spécialisé dans les métiers du numérique) ainsi que par des partenariats noués avec plusieurs écoles de commerce. Parmi elles, on retrouve notamment l’EDHEC de Roubaix ou encore Rennes Business School. Rien de véritablement nouveau pour ceux qui se rappellent qu’en mars dernier, Microsoft annonçait le lancement d’une grande campagne surnommée « À vous l’IA » qui ambitionnait de former 100 000 Français à l’utilisation de l’intelligence artificielle rien qu’en 2024. Mais avec cette annonce, Microsoft veut clairement accélérer la cadence sur son projet. Reste à connaître le contenu et évaluer la qualité des formations et leurs utilités en dehors de l’écosystème IA de Microsoft.Et si le GAFAM a choisi la France, ce n’est pas pour rien. Depuis quelque temps, notre pays est devenu l’un des leaders de l’intelligence artificielle avec des investissements massifs (notamment 1,5 milliard euros d’aide publique en 2022) et des centaines de startup qui, au total, ont levé 3,5 milliards d’euros en 2022. Un statut qui a récemment poussé Google à ouvrir un laboratoire de recherche dédié à l’IA en plein cœur de Paris et à faire des annonces similaires concernant la formation de futurs spécialistes de l’IA. Microsoft est donc en terrain quasiment conquis, puisque l’IA est donc assez enracinée en France, au moins après des spécialistes. La pépite française qui commence désormais à se faire un nom, Mistral AI, développe d’ailleurs un chatbot nommé Le Chat, et a d’ailleurs été financée à hauteur de 15 millions d’euros par Microsoft.Article : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/brad-smith-microsoft-va-investir-4-milliards-d-euros-en-france-au-service-l-intelligence-artificielle-et-de-la-croissance-economique-du-pays-20240512 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/12/20242 minutes, 1 second
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Un nouveau patron chez Apple ?

À 63 ans, Tim Cook fait partie des plus vieux PDG de la Silicon Valley. Ce n’est donc pas surprenant que la question de sa succession se pose de plus en plus ces derniers mois, voir ces dernières années… Et si aucun successeur n’avait émergé jusqu’à présent, il semblerait que la donne ait changé puisqu’un nom revient de plus en plus souvent dans les conversations, celui de John Ternus.John Ternus, c’est avant tout un ancien ingénieur dans la réalité virtuelle. Mais si le grand public en entend beaucoup parler ces derniers temps, c’est aussi pour sa fidélité à Apple depuis plus de 20 ans… C’est en effet en 2001 que Ternus entre chez Apple, avec seulement un diplôme d’ingénierie mécanique et quasiment aucune expérience professionnelle. Il gravi alors les échelons petit à petit jusqu’à diriger le développements hardware du GAFAM. On lui doit notamment le développement de « toutes les générations et de tous les modèles d’iPad » d’après sa biographie mise en ligne par Apple. A noter que son équipe a aussi planché sur le lancement des AirPods et des iPhone 12. Côté communication, c’est notamment lui qui s’est chargé de faire la tournée des médias européens depuis plus d’un an pour détailler la stratégie environnementale d’Apple.Moins reconnu que d’autres têtes pensantes d’Apple comme Eddy Cue ou Craig Federighi, Ternus aurait comme gros avantage d’être quadragénaire, permettant aux investisseurs de se projeter sur au moins 10 ans avec la même tête pensante à la barre d’Apple. D’après des sources interrogées par Bloomberg, il est également apprécié au sein de l’entreprise pour sa capacité à mettre les mains dans le cambouis quand il s’agit de travailler sur des problématiques d’ingénierie pure. Seule petite ombre au tableau, Ternus n’est pas vraiment connu du grand public. Autre détail important, Tim Cook n’a pas encore officiellement donné sa démission. Donc même si sa succession est régulièrement évoquée, le PDG a assuré que cela n’arrivera pas avant « un moment ». Ce n’est sans doute qu’une question de temps… mais reste à savoir combien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/20241 minute, 55 seconds
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Une appli mobile pour l’IA Claude ?

Vous le savez, il n’y a pas que ChatGPT, ou Bard quand on parle d’intelligence artificielle (dans ce cas précis de chatbot). Il existe une autre IA dont vous avez déjà entendu parler et qui devrait sans doute passer un nouveau cap grâce au soutien financier d’Amazon, j’ai nommé Claude. Car cette année, tout comme ChatGPT ou Copilot, Claude devrait avoir droit à sa propre application pour smartphone. Avec cela, il y a fort à parier que Claude ne devienne l’égal des autres chatbot que je viens de mentionner.Concrètement, cette application sera d'abord un chatbot, avec lequel l'utilisateur pourra communiquer pour obtenir des informations, et produire des textes. Il sera également possible de transmettre des images à Claude, pour que l’IA les analyse. Pour l’heure, il se dit que l’application sera gratuite, mais uniquement sur iOS dans un premier temps. L’entreprise derrière Claude, nommée Anthropic promet le lancement prochain d’une autre application sur Android.Pour les internautes, cette annonce représente un enrichissement intéressant de l'offre d'IA sous forme d'applications. Ceci dit, cette application pour smartphone arrive quand même un an après la mise à disposition de ChatGPT… ne serait-ce pas déjà trop tard ? Gemini propose aussi de son côté un accès sur smartphone depuis 2023. Visiblement, ce mouvement semble avoir échappé à Anthropic jusqu’à aujourd’hui. Le product manager de l’entreprise Scott White explique en effet que le développement de cette application est venu après que la direction a remarqué que le public faisait de plus en plus usage des outils IA à travers des applications. S’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre, Claude va devoir proposer une puissance suffisamment importante pour pouvoir séduire des utilisateurs et ne pas se laisser distancer par la concurrence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/8/20241 minute, 40 seconds
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ChatRTX, un chatbot IA signé NVIDIA ?

Connaissez-vous ChatRTX ? Il s’agit d’un projet de chatbot alimenté par intelligence artificielle, qu’NVIDIA avait présenté en février dernier sous le nom de « Chat with RTX». S’il ne s’agit que d’une application de démonstration pour l’instant, elle permet tout de même de créer un serveur de chatbot local accessible depuis votre navigateur. Celui-ci vous permet ainsi d'alimenter l'IA avec vos documents et même des vidéos YouTube, transformant votre machine en un puissant outil de recherche capable de résumer vos contenus et de répondre à vos questions.Au niveau de la configuration minimale pour profiter de ChatRTX, il vous faut une carte graphique RTX série 30 ou 40, disposant d'au moins 8 Go de RAM. Initialement capable d'exploiter les modèles Mistral et Llama 2, ChatRTX peut désormais compter sur de nouveaux modèles : ChatGLM3 (modèle de langage bilingue anglais et chinois), CLIP d'OpenAI (capable de générer des descriptions de texte à partir d'images, et inversement) et Gemma de Google. Ce dernier a d'ailleurs été conçu spécialement en collaboration avec NVIDIA et fonctionne parfaitement sur des PC solidement équipés. ChatRTX centralise donc tous ces nouveaux modèles et se charge de simplifier leur exécution locale. L'interface apparaît comme plutôt intuitive et il est possible de jongler entre différents modules en fonction de vos besoins : analyse de vos photos, de vidéos en ligne ou synthèses de documents par exemple. Pour l'utiliser, il suffit de se rendre sur le site officiel de NVIDIA, dont le lien est dans la description de cet épisode.NVIDIA ne s'est pas contenté d'améliorer sa prise en charge des modèles, mais également doté son chatbot d'un système de reconnaissance vocale, grâce à Whisper, un modèle d'IA conçu par OpenAI, spécialement taillé pour la reconnaissance et la transcription vocale. Ainsi, l'utilisateur pourra interroger ChatRTX, juste à l'aide de sa voix. Sur le papier, ChatRTX est une sollution facile, clé en main pour tout le monde, même ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la programmation. Reste à savoir s’il trouvera son succès auprès du grand public.NVIDIA : https://www.nvidia.com/fr-fr/ai-on-rtx/chatrtx/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/7/20242 minutes, 8 seconds
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Le téléchargement illégal en France, c’est fini ?

Les Français ne téléchargent presque plus de produits piratés sur internet. En effet, il semblerait que les internautes de l’hexagone aient changé leurs pratiques, rendant obsolète certains outils comme Hadopi d’après les derniers chiffres qui viennent de nous être dévoilés par l'Arcom.Qu'ont fait les Français entre 2021 et 2023 sur internet ? Selon le régulateur du net, l'Arcom, ils se sont beaucoup moins adonnés aux piratages de contenu. Le nombre de personnes consommant illégalement du contenu sportif ou culturel est en effet passé de 11,7 millions en 2021 à 8,5 millions d'individus en 2023, soit une baisse très nette de 27%. L'Arcom y voit l'effet du travail des autorités, qui multiplient les blocages de sites de streaming illégaux, ainsi que les plateformes de téléchargement, les deux moyens favoris des pirates aujourd’hui. Ainsi, depuis le 1ᵉʳ octobre 2022, ce sont près de 600 noms de domaine qui ont été bloqués par la justice.Évidemment, les plus malins savent que le piratage est encore assez facile, notamment si l’on passe par un VPN. C’est d’ailleurs le souci principal de l’ARCOM qui explique que plus de la moitié des personnes qui persistent à regarder du contenu de manière illégale utilisent un VPN, soit 57%. Pour les plus pointilleux, 46% ont même déjà modifié leurs réglages DNS. Des chiffres bien supérieurs à la moyenne nationale, puisque sur l’ensemble des internautes français, moins de 30% utilisent une VPN, et à peine 20% s’est déjà aventuré dans les réglages DNS. Enfin, si le streaming illégal de manière générale est en recul, il existe une exception : le streaming illégal en direct. Une pratique propre aux compétitions sportives, et qui est en légère hausse sur l'année 2023. Une augmentation qui provient à la fois des sites de live streaming, et des services illégaux d'IPTV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/6/20241 minute, 50 seconds
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Un moteur de recherche ChatGPT ?

Google n’est pas serein. C’est le moins que l’on puisse dire, notamment parce qu’Open AI compte développer un moteur de recherche capable de rivaliser directement avec celui du GAFAM en s’appuyant sur la puissance de ChatGPT. Les connaisseurs diront que Microsoft est déjà engagé dans cette voie avec Bing, qui a connu une mise à jour assez importante avec l’arrivée de Copilot, une IA basée sur GPT-4, le modèle de langage le plus avancé d’OpenAI. Pour le moment, cette expérience n'a pas apporté de changement majeur, mais Sam Altman semble bien décidé à concurrencer Google.D’après le média Neowin, un utilisateur de Reddit aurait déniché sur internet des certificats SSL indiquant la création d'un nom de domaine. Il s'agirait en effet d'une interface dont l'URL serait « search.chatgpt.com », nom qui affiche un résultat intéressant quand on le recherche sur un navigateur, puisqu’au lieu d'afficher le message d'erreur habituel quand on tape une adresse web incorrecte, la page affiche tout simplement « not found ». Il semble donc qu'il existe une plateforme en cours de construction derrière ce nom de domaine. C'est également ce qu’a confirmé sur X un podcasteur spécialisé dans l'intelligence artificielle, @nonmayorpete, qui reprend l'URL que je viens de vous citer, ajoutant la date du 9 mai. Cela signifie-t-il que le lancement d’un moteur de recherche signé ChatGPT serait imminent ? Si oui, quelle forme particulière pourrait-il prendre afin de réellement rivaliser avec Google ? Réponse dans les jours à venir.Pour finir, il existe déjà un site prétendant rivaliser avec Google en utilisant la puissance de ChatGPT, du nom de GPTGO. Gratuit, sans compte, mais avec publicité, l’outil reprend la forme simpliste de Google et permet en effet de d’obtenir des réponses à des questions simples. Ceci dit, le résultat de GPTGo ne vous enverra pas vers des liens de sites internet à moins que vous ne le lui demandiez. Autre point important, le site est en anglais pour l’instant et n’a pas accès à internet en temps réel. Clairement pas le mix attendu entre Google et ChatGPT, mais une alternative au Chatbot d’OpenAI et à Google pour faire des recherches faciles et rapides sur des sujets déjà bien connus du grand public. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/5/20242 minutes, 10 seconds
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Cyber-Partisans, des hackers contre le KGB biélorusse ?

Si vous ne le saviez pas déjà, le KGB, ce n’est pas uniquement le nom des services secrets russes. C’est aussi le nom des services secrets biélorusses. Et ce sont précisément ces services secrets qu'un groupe dissident biélorusse, appelé Cyber-Partisans, affirme avoir piratés. La référente du groupe, Yuliana Shametavets, a expliqué à l'agence de presse américaine AP, que leur attaque aurait été une simple réponse. En clair, ce serait le KGB biélorusse qui aurait frappé en premier, accusant les Cyber-Partisans d'avoir prémédité des attaques de plusieurs sites sensibles du pays. Ceci dit, pourquoi les Cyber-Partisans ont-ils pris en grippe leur propre KGB national ?Tout débute après la réélection controversée du président Alexandre Loukachenko en 2020. Face à la répression sévère des manifestations post-électorales, les Cybers-Partisans, des professionnels anonymes de l'informatique installés à l'étranger, ont décidé d'agir contre le régime autoritaire. Leurs premières actions ont été symboliques, comme le piratage de sites d'information d'État pour diffuser des images de brutalités policières ainsi que l'inscription de Loukachenko et du ministre de l'Intérieur sur une liste de personnes recherchées. Ils ont également remplacé le drapeau officiel biélorusse par le drapeau blanc-rouge-blanc, emblème des dissidents. Avec le temps, les Cyber-Partisans ont évolué, collaborant avec BYPOL, un groupe d'ex-policiers biélorusses également opposés à Loukachenko. Une alliance qui a permis de mieux planifier les attaques informatiques, visant toujours à exposer la violence du régime et à promouvoir la démocratie. Les membres du groupe, qui préservent leur anonymat même entre eux, se considèrent comme des hackers éthiques, ciblant l'État sans nuire aux citoyens. Leur porte-parole, Yuliana Shemetovets, opère depuis New York, et leur objectif principal est de mettre fin à la répression en Biélorussie, pour restaurer un régime démocratique.Après plusieurs années de tentatives infructueuses pour pirater le KGB, les Cyber-Partisans sont finalement arrivés à leurs fins le 28 avril dernier. Ils ont d'ailleurs publié cet accomplissement sur X.com. De plus, les hacktivistes ont également annoncé avoir mis à disposition du public un chatbot Telegram donnant accès aux noms des agents du KGB, avec leurs photos. Je cite, « nous voulons montrer que dans le monde numérique, il est impossible de cacher des informations, que la vérité sur les répressions politiques fera surface et que ceux qui les ont perpétrées seront punis », prévient Yuliana Shemetovets. Si vous ne prenez toujours pas les Cybers-Partisans au sérieux, sachez qu’à leur palmarès figure notamment l'attaque de médias contrôlés par l'État, mais aussi des chemins de fer du pays (à trois reprises) ce qui a entraîné la paralysie du trafic ferroviaire, paralysant l’acheminement de matériel militaire russe vers l'Ukraine. Un ennemi très sérieux du pouvoir biélorusse, et un allié important pour la démocratie et les droits humains malgré des méthodes plus que discutables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/20242 minutes, 49 seconds
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Les drones DJI bientôt bannis aux États-Unis ?

Visiblement, aucune trêve n’est sur le point d’être conclue dans la guerre technologique qui oppose les États-Unis et la Chine. Ce serait même tout l’inverse. D’après les informations du New York Times, le gouvernement américain songerait à forcer le géant mondial des drones DJI à quitter le pays. Si cette menace était mise à exécution, cela porterait à trois le nombre de mastodontes technologiques bannis par les Etats-Unis, à savoir DJI, mais aussi Huawei et TikTok.Si vous aviez prévu de voyager aux Etats-Unis et de faire de jolis plans aériens avec vos drones DJI, et bien c’est raté. Les autorités américaines voient en effet la firme chinoise comme une menace pour la sécurité nationale. Concrètement, le Congrès américain, réfléchirait très sérieusement à interdire DJI, en ajoutant la marque à la liste des équipements interdits. Cette liste, chapeautée par la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité américaine des télécoms, accueille déjà de grands noms chinois comme Huawei, mais aussi l'équipementier ZTE et les opérateurs China Telecom et China Unicom.En fait, les autorités américaines ont la possibilité de mettre DJI sur la touche grâce au Countering CCP Drones Act, une loi de lutte contre les drones qui vise à empêcher l'entrée de nouveaux produits DJI sur le marché américain, et qui bloque tout achat de drones, caméras, micros et autres produits par les administrations américaines. Cette même loi pourrait aussi permettre de révoquer les précédentes autorisations accordées à l'entreprise par la FCC. Si DJI a toujours nié vouloir nuire aux États-Unis, les élus américains ne sont visiblement pas sur la même longueur d’onde. Si l'interdiction de TikTok aux États-Unis n'est pas encore totalement définitive, l'exemple Huawei illustre bien à quel point se faire bannir du sol américain peut être dommageable. Plus de quatre ans après, la firme de Shenzhen ne s'est toujours pas remise de cette punition. Si loi contre DJI il y a, reste à savoir quand elle sera promulguée, et surtout connaître l’ampleur des répercussions sur les comptes de l’entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/1/20242 minutes, 1 second
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ChatGPT bientôt indisponible en Europe à cause d'une ONG ?

Connaissez-vous Noyb ? Il s’agit d’une ONG de défense de la vie privée dirigée par le militant Max Schrems, redoutée par les géants de la technologie. Pourquoi ? Et bien parce que l'association autrichienne a permis de sanctionner très lourdement Meta, d’une amende de 1,2 milliard d'euros infligée l'année dernière par les autorités européennes. En cause, le transfert de données d'utilisateurs européens vers les États-Unis en dehors du cadre légal. Et en 2024, l’ONG semble se tourner vers OpenAI, avec en ligne de mire son célèbre chatbot ChatGPT. Pour Noyb, les informations parfois fausses générées par ChatGPT concernant des individus bien réels représentent une violation du Règlement général sur les données personnelles (RGPD). Une figure publique dont le nom n'est pas mentionné par l'association a en effet demandé à l'agent conversationnel de lui fournir sa date d'anniversaire. Le chatbot a livré des informations incorrectes à plusieurs reprises, sans indiquer qu'il ne disposait pas de données lui permettant de répondre. Un exemple parfait des « hallucinations » auxquelles est sujet ce type de modèle, et que les chercheurs peinent encore à rectifier. Je cite l’association « inventer de fausses informations est déjà problématique en soi. Mais lorsqu'il s'agit de fausses informations sur des personnes, les conséquences peuvent être graves. Il est clair que les entreprises sont actuellement incapables de faire en sorte que les chatbots tels que ChatGPT soient conformes à la législation de l'UE lorsqu'ils traitent des données concernant des personnes » fin de citation.Et d’après Noyb, la personne dont je vous parle depuis le début de cet épisode aurait tenté de contacter OpenAI pour rectifier les fausses informations, mais la start-up aurait refusé sa demande. De même, OpenAI n'a pas été en mesure de divulguer des informations sur le type de données traitées, leurs sources ou leurs destinataires. Selon Noyb, l’entreprise de Sam Altman enfreint le RGPD sur deux points supplémentaires : le droit à la rectification des personnes en cas de données erronées à leur sujet et le droit d'accès. Je cite à nouveau, « les entreprises doivent être en mesure de montrer quelles sont les données qu'elles détiennent sur les personnes et quelles en sont les sources » fin de citation. Noyb a donc décidé de saisir l'agence de protection des données autrichiennes, pour lui demander « d'enquêter sur le traitement des données d'OpenAI et sur les mesures prises pour garantir l'exactitude des données personnelles traitées dans le cadre des grands modèles linguistiques de l'entreprise ». Noyb l'encourage également à infliger une amende à l'entreprise, comme pour ce fut le cas pour Meta. D’ailleurs, souvenez-vous, en 2023 l'Italie a temporairement suspendu l'accès à ChatGPT après une importante fuite de données subie par la plateforme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/30/20242 minutes, 40 seconds
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Tesla : le robot Optimus en vente fin 2025 ?

Tesla, ce n’est pas qu’un constructeur de voitures électriques, loin de là. L’entreprise d’Elon Musk se développe aussi dans l'intelligence artificielle, ainsi que la robotique ! Ou plus précisément, les robots humanoïdes. Fin 2023, l'entreprise américaine présentait la seconde génération de son robot Optimus, qui affichait notamment une meilleure dextérité (et 10 kilos de moins). D’ailleurs, le développement d’Optimus se poursuit tranquillement ce qui fait penser à Elon Musk que sa commercialisation pourrait être proche.Clairement, Tesla est en train de donner vie à une technologie qui, il n'y a pas encore si longtemps, relevait du domaine de la science-fiction. Ces robots humanoïdes pourraient commencer à se faire une place dans notre quotidien assez rapidement à en croire Elon Musk, qui se dit confiant sur la possibilité de voir ces appareils être vendu dès la fin d’année 2025 ! C’est en tout cas ce que le patron de Tesla aurait laissé entendre lors d’une téléconférence avec des investisseurs qui s'est tenue cette semaine, d’après l’agence de presse Reuters. Une annonce qui mettrait Tesla en position de leader dans ce domaine. Je cite Elon Musk « je pense que Tesla est le mieux placé de tous les fabricants de robots humanoïdes pour atteindre une production en volume avec une inférence efficace sur le robot lui-même » fin de citation. Pour ceux qui n’auraient pas compris le terme « inférence », il s’agit d’un raisonnement déduit ou induit à partir des informations d’un texte, ou pour vulgariser, la compréhension des consignes, en l’occurrence par une machine.Ceci dit, Tesla a de la concurrence dans le domaine. Figure AI, start-up de la Silicon Valley soutenue par des mastodontes comme Nvidia ou OpenAI, a déjà montré assez de résultats pour que son robot Figure 01 soit intégré à l'avenir au processus de production de BMW. De son côté, Boston Dynamics a présenté fin avril un robot Atlas capable de prendre des positions de contorsionnistes inaccessibles aux humains, et ce, grâce à des articulations pouvant se tourner dans tous les sens. Reste à voir si Optimus trouvera sa place au sein de ce marché assez concurrentiel, et surtout si les promesses d’Elon Musk seront à la hauteur des attentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/29/20242 minutes, 11 seconds
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Youtube : des pubs même quand la vidéo est en pause ?

Depuis plusieurs mois, YouTube traque sans relâche les moindres astuces que vous pourriez utiliser pour éviter les publicités sur sa plateforme. Si les bloqueurs de pub sur les navigateurs web qui ont été ciblés dans un premier temps, les applications smartphones qui permettaient de regarder des vidéos sans pub ont également connu cette répression. Mais le prochain objectif de l'entreprise serait visiblement de mettre encore plus de pub sur sa plateforme !Si vous trouviez que le nombre de pub sur YouTube était quelque peu déraisonnable, pour ne pas dire complètement abusif sur certaines vidéos, et bien vous n’êtes pas au bout de vos peines. Lors de la dernière présentation des résultats d'Alphabet, la maison mère de YouTube, le responsable des activités commerciales Philipp Schindler a communiqué sur des tests menés par le GAFAM, portant sur l'introduction de publicités quand une vidéo était mise en pause. Et visiblement, ça fonctionne ! Ce nouveau type de publicité serait je cite « à l'origine de résultats très positifs pour la marque » et « les annonceurs lui accorderaient des tarifs élevés » fin de citation.Pour Philipp Schindler, les smart TV devraient être les premiers à « bénéficier » du déploiement de cette nouvelle technologie. Une décision somme toute assez logique puisque le mode de consommation de vidéo n’est pas exactement le même sur smartphone ou PC que sur une télévision, où l'on peut mettre une vidéo en pause comme si on arrêtait un film, afin d'effectuer une tâche qui peut prendre plusieurs minutes. Mais il n'est pas dit que YouTube ne décide pas ensuite de généraliser ce modèle sur les applications. Si vous pensiez que Youtube était encore une plateforme gratuite, voilà la preuve qu’il y a bien un prix à payer pour regarder des vidéos : la publicité, toujours plus de publicité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/28/20241 minute, 56 seconds
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La nouvelle puce de Huawei inquiète les USA ?

Après avoir été blacklisté chez de nombreux opérateurs de télécommunications dans le monde, Huawei signe un retour en force et continue de faire peur, notamment aux Etats-Unis, grâce à une toute nouvelle puce de 7nm, qui équipe son smartphone Mate 60 Pro. Autant dire qu’il s’agit d’un bond considérable en matière de tech pour la firme chinoise. Et du côté de Washington, on essaie le plus possible de limiter l’impact de ce microprocesseur.Cette fameuse puce nommée « Kirin 9000s » est 100% chinoise. Si elle est utilisée par Huawei, elle est belle et bien fabriquée par une autre entreprise : SMIC (Semiconducteur International Manufacturing Corp), qui sans surprise, est aujourd’hui bannie du sol américain. Et en parlant des Etats-Unis, la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a déclaré le 21 avril que le microprocesseur ne serait pas aussi avancé que les puces américaines. Dire le contraire n’aurait effectivement aucun sens, quand on sait que le pays lutte activement depuis 2019 pour empêcher la chine de fabriquer des semi-conducteurs, mais surtout empêcher l'exploitation de toute technologie américaine avancée en Chine, ! Une sorte de guerre froide de la tech, même si les USA disent vouloir continuer à commercer avec Pékin sur la majorité des biens et services.Je cite Gina Raimondo « les contrôles à l'exportation fonctionnent, parce que cette puce n'est pas aussi bonne […] On parle ici de plusieurs années de retard par rapport à ce que nous avons aux États-Unis […] à savoir les semi-conducteurs les plus sophistiqués au monde » fin de citation. Avec de telles affirmations, la dirigeante américaine ne déformerait-elle pas un peu la réalité ? Invitée à préciser son propos, Gina Raimondo a précisé que ce fameux « nous » incluait aussi Taïwan, là où sont fabriquées les puces américaines. Car pour l’historique, la Chine cherche à ramener Taïwan dans son giron après de longues décennies d’indépendances, ce que les USA et visiblement Taïwan ne veulent pas. Le pays n’est en effet pas officiellement indépendant, malgré un système politique et démocratique qui lui est propre, et compte sur l’armée américaine pour protéger son territoire en cas d’attaque de la Chine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/20242 minutes, 12 seconds
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Possédez-vous vraiment vos jeux vidéo ? Les éditeurs disent… non.

C’est une info que vous avez peut-être vu passer en décembre dernier si vous êtes fans de jeu vidéo français, Ubisoft annonçait la fin de son titre The Crew, sorti en 2014 et permettant aux joueurs de participer à des courses de voitures en ligne. Depuis le premier avril, ce qui n’a malheureusement rien d’un canular, le studio a fermé ses serveurs, coupant définitivement l'accès à son jeu. Depuis, The Crew apparaît dans un onglet baptisé « jeux inactifs ». En clair, il n'est ni possible de l'ouvrir, ni de le télécharger, au grand dam de plus de 12 millions de joueurs.Si les fans de The Crew dénoncent les pratiques d'Ubisoft, l’entreprise explique qu’elles sont bel et bien légales et définies dans les conditions d'utilisation des jeux vidéo. Lors de l'achat, le joueur n'acquiert pas la propriété du jeu lui-même, mais plutôt la licence lui permettant de l'utiliser. Ainsi, l'éditeur est tout à fait libre d'« effectuer des mises à jour, des correctifs, des ajouts de contenu, voire de retirer le jeu du marché, à sa convenance » comme l’explique le média 20 Minutes dans une interview avec maître Antoine Cheron, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle. Plusieurs raisons peuvent donc pousser un studio à supprimer un jeu, comme une faible rentabilité, une nouvelle version en préparation, ou encore des problèmes de droits d'auteur… D'un point de vue juridique, les joueurs n'ont aucun droit sur les œuvres, même s'ils les ont achetées. De son côté, Ubisoft justifie sa décision de retirer The Crew de son catalogue de jeu disponible comme étant je cite « une nécessité en raison de l'infrastructure des serveurs à venir et des contraintes de licence. La mise hors service d'un jeu, et en particulier de notre premier jeu, n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère » fin de citation.Evidemment, de nombreux joueurs ont exprimé leur frustration en ligne, allant même jusqu’à lancer une pétition baptisée Stop Killing Games. Cette dernière a pour objectif de faire pression sur Ubisoft pour le retour de The Crew. Je cite ses auteurs, « en raison de l’envergure du jeu et de l’importance des lois de protection des consommateurs en France, cela représente l’une des meilleures opportunités à ce jour de tenir un éditeur pour responsable de son action » fin de citation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux gamers regrettent l'époque où il n'existait que des jeux physiques, sans qu'aucune connexion Internet ne soit nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/24/20242 minutes, 16 seconds
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Piratage : le site Uptobox bientôt de retour ?

Connu pour être une plateforme de premier choix pour l’hébergement de fichiers piratés, Uptobox a défendu son modèle économique devant le tribunal judiciaire de Paris il y a peu, avec l’objectif de relancer ses serveurs qui ont été débranchés fin 2023, et ainsi permettre à celles et ceux qui stockaient leurs données personnelles de les récupérer. Comme le raconte le journal L’Informé, le célèbre service de stockage s’est défendu devant la justice après que StudioCanal, Netflix, Disney et d’autres studios aient coupé l’accès au service en raison de la présence de séries et de films leur appartenant.Pour appuyer sa défense, Uptobox brandi deux rapports qui expliquent je cite que « l’immense majorité des fichiers hébergés sur Uptobox ne sont pas téléchargés ou visionnés », ce qui aurait tendance à prouver que le service est donc majoritairement utilisé pour partager des fichiers légitimes, à la manière d’un Google Drive ou d’un Dropbox. Un argumentaire que les grands studios audiovisuels n’apprécient pas vraiment, expliquant pour leur part que la plupart des fonctionnalités « Premium » du site visent je cite « à débrider l’accès » pour « faire sauter la limite de temps d’attente entre deux téléchargements ou pour le visionnage de fichiers » fin de citation.Les serveurs, encore branchés, mais inaccessibles, à cette heure jusqu’à 75 000 euros par mois et aucune date de remise en ligne ne semble se profiler à l’horizon. De leurs côtés, les studios s’appuient sur les mentions d’Uptobox dans un annuaire des sites pirates dressés par la Commission européenne et une autre liste compilée par l’Arcom pour maintenir la plateforme hors-ligne, tandis que Uptobox a tenté de convaincre la justice qu’elle n’est pas je cite « le YouTube du piratage ». Le verdict sera connu dans quelques mois et en attendant les factures continuent de s’accumuler et les données sont toujours inaccessibles.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/23/20242 minutes, 2 seconds
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Bitcoin : après le « halving », c’est quoi la suite ?

Le Bitcoin est à la hausse depuis maintenant plus d'un an, au point d'avoir dépassé son niveau le plus haut, allant bien au-delà de la barre des 70 000 dollars. Un événement inédit dans l'histoire de cette cryptomonnaie, dont habituellement l'embellie débute au moment du fameux halving, qui a lieu tous les quatre ans, et qui réduit les récompenses des mineurs de bitcoin de moitié. Et justement, cet événement a eu lieu mi-avril !Tous les quatre ans, les récompenses des mineurs sont divisées par deux, lors du halving, un événement qui lance le début d'une embellie d'environ un an des cours de la monnaie (ce qu’on appelle le bull market), et qui précède aussi un effondrement. C'est en tout cas ce qui s'est passé lors des trois premiers halving, en 2012, 2016 et 2020 - même s'il faut toujours rappeler, que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Avec ce quatrième halving, la récompense pour chaque bloc miné passe donc à 3,125 bitcoins, contre 6,25 il y a encore quelques jours.Même si le dernier bitcoin ne sera miné qu’en 2140, plus de 19 des 21 millions de bitcoins prévus initialement par le créateur de cette monnaie, connue sous le nom, ou plutôt le pseudo de Satoshi Nakamoto, ont aujourd'hui été créés. Il ne reste donc plus beaucoup de nouvelles unités à débarquer sur le marché. Ajoutez à cela un coût en énergie pour miner automatiquement le bitcoin multiplié par deux après le halving, et vous obtenez un cocktail assez risqué pour quiconque voudrait se lancer aujourd’hui. Ceci dit, beaucoup d'analystes voient le bitcoin continuer sa croissance, malgré « l'anomalie » que représente le dépassement de la barre des 70 000$ ; soit le record du cycle précédent avant le halving de mi-avril. Pour le patron de l’entreprise de minage StartMining, interrogé par le journal Les Echos, je cite, « le bitcoin sera à 100.000 dollars, voire plus, fin 2024. Le prix augmente habituellement dans les soixante ou quatre-vingt-dix jours après le halving » fin de citatin. A voir si le scénario habituel sera respecté ou non. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/22/20242 minutes, 1 second
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Google Maps se connectera aux satellites en cas de coupure de réseau ?

L’application Maps est décidemment un produit phare pour Google, qui compte bien rendre son application de navigation indispensable au plus grand nombre. La semaine dernière, une mise à jour a été annoncée pour faciliter la recherche de stations de recharge pour les véhicules électriques. Mais d’après les indiscrétions du média Piunikiaweb, ce qui se prépare chez le GAFAM devrait apporter un changement beaucoup plus intéressant !En fouillant dans la version Google Maps beta v11.125, Piunikiaweb a découvert des lignes de code particulières révélant que l'entreprise américaine va à l'avenir permettre la connexion de l'application à des satellites. Ainsi, un utilisateur pourra je cite « mettre à jour [sa] position une toutes les 15 minutes, jusqu'à cinq fois par jour » fin de citation. Il s’agit d’une réelle avancée, puisque pour la première fois, il ne sera plus nécessaire d'avoir du réseau mobile ou une connexion Wi-Fi pour effectuer l'opération.À noter que pour le moment, cette fonction est assez limitée, même si elle permet de retirer une belle épine du pied pour les personnes qui y auront recours. Elle permettra notamment de se repérer pour traverser une zone blanche, ou bien lors de randonnées dans des endroits ou le réseau est difficilement accessible. Évidemment, cette fonctionnalité ne sera utilisable que pour les smartphones permettant les connexions satellites. À ce jour, tous les iPhones depuis le 14 offrent cette possibilité pour les SOS d'urgence. A noter également que la prochaine version Android 15 permettra à son tour la connexion satellite, que l'on retrouvera dans la gamme Pixel 9 de Google, mais aussi chez les Samsung Galaxy S25 à en croire Piunikiaweb. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/21/20241 minute, 52 seconds
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Samsung distance Apple en vente de smartphones ?

Les ventes repartent à la hausse ! Une bonne nouvelle pour les constructeurs après une année 2023 marquée par une baisse de 5% des ventes, marquant l’année la plus basse depuis une décennie. Dans le détail, le premier trimestre 2024 a vu les expéditions de téléphones portables progresser de quasiment 8% dans le monde, pour atteindre 289 millions d’unités vendues. Si Apple avait fini 2023 en fanfare, le GAFAM a connu une baisse de près de 10% sur les trois premiers mois de l’année, ce qui profite à Samsung, qui redevient ainsi numéro un mondial des ventes.D’après Ryan Reith, expert du prestigieux cabinet IDC, le marché des smartphones je cite « sort des turbulences des deux dernières années » fin de citation. Avec 60,1 millions de mobiles écoulés, Samsung redevient leader et reste presque stable avec une légère baisse de 0.7% par rapport au premier trimestre 2023, portant sa part de marché à un peu moins de 21%. Le géant sud-coréen doit ce succès à la nouvelle gamme Samsung Galaxy S24. Côté Apple, les ventes reculent à 50 millions, ce qui reste énorme, mais qui représente une baisse de près de 10% pour une part de marché d’un peu plus de 17%.Sur le podium, Xiaomi continue d'imposer sa présence avec un bond de quasiment 34% de ses ventes sur un an, avec un peu moins de 41 millions de smartphones vendus. À la quatrième place, on retrouve le mystérieux Transsion, qui depuis quelques mois perturbe le marché et devance des acteurs comme Oppo ou encore Vivo. Car Transsion, c'est un constructeur chinois qui pèse désormais 10% de parts de marché et 28,5 millions de smartphones écoulés dans le monde au premier trimestre 2024. On lui doit notamment les marques Itel, Infinix et Tecno Mobile. Mais le plus fou, c’est sa croissance invraisemblable de 85% sur un an ! Oppo est d’ailleurs juste derrière en 5e position des fabricants, éjectant au passage, mais avec seulement 8,5% de part de marché et un peu plus de 25 millions de smartphones vendus sur les trois premiers mois de l'année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/18/20242 minutes, 7 seconds
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Des cartes SD bientôt de 4 To de stockage ?

C’est dans un communiqué diffusé mi-avril que Western Digital, le spécialiste des cartes SD et des disques durs, a évoqué l'arrivée prochaine de cartes SD de 4 To. Jusqu’à présent, seules des cartes de 1 To étaient disponibles dans la gamme SanDisk Extreme Pro. Mais en quadruplant la quantité de données à stocker sur une seule carte, l’entreprise est sur le point de franchir une nouvelle étape en laissant de côté la norme SDXC (Secure Digital eXtended Capacity) au profit de la norme SDUC (Secure Digital Ultra Capacity). Selon Western Digital, cette nouvelle norme permettrait même d’atteindre une capacité de stockage de 128 To sur certaines cartes SD !C’est dans le cadre du Nab Show 2024 à Las Vegas mi-avril que la marque a présenté sa fameuse carte et ses caractéristiques. Celle-ci se destinera principalement aux appareils photo et aux ordinateurs portables, capable de gérer des fichiers en 8K, avec une vitesse d'écriture de 30 Mo/s minimum, le tout en utilisant l'interface Ultra High Speed-I, ce qui signifie la vitesse maximale de transfert de donnée sera d’environ 104 Mo/s. Malgré ces premiers détails encourageants, plusieurs questions restent en suspens. Pour l'heure, on ignore encore quel type de NAND sera utilisé, donc le type de mémoire flash permettant de conserver des données même lorsqu'elle n'est pas connectée à une source d'alimentation... ni même le prix auquel sera vendu cette carte mémoire. La seule info supplémentaire que l’on peut partager avec certitude, c’est qu’il faudra attendre au moins 2025 pour pouvoir en acheter.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/17/20241 minute, 48 seconds
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Chrome bientôt en version payante ?

Google vient d’annoncer qu’une version payante de son célèbre navigateur Chrome verra le jour d’ici peu. Mais ne vous inquiétez pas, cela ne vous concerne pas… du moins pas encore. Car ce Chrome payant sera essentiellement réservé aux professionnels, d’où son nom assez clair : Chrome Enterprise… Pour inciter les entreprises à se doter de ce nouveau Chrome, Google promet une sécurité ultra renforcée, pour ne pas dire « sans faille ». Concrètement, plusieurs versions seront disponibles. Chrome Enterprise Core sera une version « optimisée » de Chrome, intégrant divers outils de protection et de sécurité supplémentaires par rapport à la version standard. Cette dernière sera gratuite, mais sera surtout destinée aux entreprises. Avec Chrome Entreprise Premium, Google veut aller encore plus loin avec notamment une meilleure détection des malwares, la possibilité de filtrer les URL, ou encore de limiter le partage de documents et la perte éventuelle de données. Côté tarif, Google Entreprise Premium sera proposé au prix de 6 dollars par mois, et par utilisateur ! Imaginez une entreprise d’une centaine de salariés… la facture à la fin de l’année risque d’être assez salée pour naviguer sur internet.Ceci dit, Chrome Enterprise Premium est surtout conçu pour les internautes qui souhaitent appliquer des configurations personnalisées sur les différents appareils qu’ils utilisent. De quoi mieux contrôler les sites autorisés et les extensions installées. Cette nouvelle suite Premium pourra également se fondre dans sa solution BeyondCorp Enterprise, la solution cloud de Google pour permettre aux employés d’une entreprise de travailler à distance sans avoir recours à un VPN. Si ce « nouveau » Google Chrome payant ne concerne que les entreprises pour le moment, les internautes comme vous et moi peuvent toujours compter sur les améliorations constantes apportées par le GAFAM sur le Chrome de base. Récemment, le géant américain a intégré de nouveaux outils permettant d'empêcher le piratage de la souris et du clavier par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/16/20242 minutes
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iOS 18 : Apple proposera une IA sans connexion internet ?

S’il y a une entreprise qui est à la traîne en termes d’intelligence artificielle parmi les géants de la tech, il s’agit d’Apple. Si Microsoft, Google ou Meta multiplient les réalisations dans le domaine, comme la sortie prochaine de Llama 3 chez Meta, Apple n'a pour l’heure aucun modèle d’IA puissant et grand public à proposer. Un point qui devrait être corrigé avec iOS 18, qui bénéficiera non seulement d'une intelligence artificielle, surtout d’une IA bien plus maline et pratique que ses concurrents.iOS 18 est annoncé depuis quelque temps déjà comme peut-être la plus grosse mise à jour de l'histoire de l'iPhone. Et pour cause, elle sera la première à embarquer une IA 100% développée par Apple. Cette intelligence artificielle sur laquelle on ne comptait pas vraiment jusqu’à aujourd’hui se révèle petit à petit, notamment grâce au journaliste spécialisé du média Bloomberg Mark Gurman. Ce dernier explique je cite, que « si la grande présentation de l'IA d'Apple est attendue le 10 juin prochain, il semble que la première vague de fonctionnalités fonctionnera entièrement sur l'appareil. […] Cela signifie qu'il n'y a pas de composante de traitement cloud dans le modèle de langage de l’entreprise fin de citation ». En d’autres termes, l’IA fonctionne entièrement en local, depuis le smartphone, et même si ce dernier n’est pas connecté à internet. Le GAFAM tiendra donc sa conférence annuelle, la Worldwide Developers Conference le 10 juin prochain, à l'occasion de laquelle le monde pourra découvrir iOS 18. Si Apple s’apprête à lancer sa propre IA sur ses futurs iPhones, la société négocie aussi avec des concurrents qui ont déjà réussi à développer un chatbot abouti, notamment Google pour son IA Gemini. En effet, cumuler plusieurs IA pourrait peut-être être une stratégie très intéressante pour proposer des objets encore plus performants, et ainsi, contourner certains écueils lié à la dégradation du comportement des IA avec le temps… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/15/20241 minute, 53 seconds
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Un fabricant de porcelaine au service de l’IA ?

Connaissez-vous Maruwa ? Cette entreprise japonaise vieille de 200 ans fait partie des grands vainqueurs du boom de l'intelligence artificielle, grâce… à sa technologie de céramique ! En effet, son procédé dissipe la chaleur dans les composants électroniques, ce qui est prisé par de nombreux géants de la tech pour leurs centres de données très énergivores.Pour l’historique, la firme a été transmise de génération en génération au sein d’une famille d’artistes céramistes depuis le début des années 1800. Autrefois célèbre pour ses plats en porcelaine utilisés dans les banquets japonais traditionnels, Maruwa s'est lancée dans le secteur des composants en céramique pour l'électronique dans les années 60. Aujourd'hui, l'entreprise détient 60 % du marché mondial des substrats de dissipation thermique pour les émetteurs-récepteurs optiques. Concrètement, ses composants en céramique équipent les circuits imprimés et les semi-conducteurs, qui sont particulièrement utilisés dans les centres de données, d'autant que l'utilisation de l'intelligence artificielle requiert une immense puissance de calcul et d'importantes capacités de refroidissement. Ainsi, la demande de substrats de dissipation thermiques, dont le rôle est comme son nom l’indique de dissiper la chaleur générée par les semi-conducteurs pour éviter toute surchauffe, devrait atteindre une valeur de 12,3 milliards de dollars d'ici à 2027.Et malgré une domination sans partage du marché, Maruwa pourrait encore grandir, avec un taux de croissance annuel estimé à 60 % au cours des 5 prochaines années pour sa technologie destinée aux serveurs. La compétition avec la firme nipponne s'avère particulièrement difficile, car personne ne peut aujourd'hui revendiquer un tel niveau d'expertise. D’ailleurs, les bonnes performances de Maruwa se traduisent en Bourse, avec des actions qui ont quasiment doublé en l'espace d'un an. Sa capitalisation s'établit désormais à 2,75 milliards de dollars. Outre le boom de l'IA, la société devrait aussi profiter de la transition du moteur à combustion vers l'électrique dans l'industrie automobile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/14/20241 minute, 58 seconds
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Microsoft et Amazon financent un concurrent de Neuralink ?

Après l’IA, voici venu le temps de la compétition pour dominer les neurotechnologies ! Si Elon Musk en est le pionnier aux yeux du grand public avec Neuralink, dont l’un des objectifs est de rendre leur mobilité aux personnes paralysées via un implant dans le cerveau, d'autres grandes fortunes de la tech ont également investi des millions dans ce domaine. C’est le cas de Bill Gates, fondateur de Microsoft, et de Jeff Bezos, figure incontournable d’Amazon, qui n’ont pas hésité à donner des millions de dollars à Synchron, une jeune entreprise qui ambitionne, comme Neuralink, de nous implanter des puces dans le cerveau, mais grâce à un procédé moins invasif.Pour l’historique, Synchro est une jeune entreprise new-yorkaise fondée en 2016 par le docteur Tom Oxley. En se positionnant comme rivale de Neuralink, l’entreprise a déjà réussi à amasser 140 millions de dollars. Elle a même vu la DARPA, une agence fédérale américaine spécialisée dans la recherche militaire, lui octroyer un financement. Pour rappel, Neuralink se base sur la technologie dite « Interface Cerveau-Ordinateur » pour développer le dispositif Telepathy, conçu pour « connecter des cerveaux humains directement à des ordinateurs ». Si l'on en croit Elon Musk, Neuralink ira même bien au-delà de cette seule mission de redonner du mouvement aux personnes handicapées à l’avenir, puisqu’il est convaincu que sa puce permettra à certains individus de communiquer par télépathie, aux aveugles de retrouver la vue, et carrément de fusionner l'esprit humain avec l'intelligence artificielle. Synchron, de son côté, adopte une approche différente avec sa micropuce Stentrode, poussée à travers un vaisseau sanguin jusqu’au cerveau du patient via un cathéter.En clair, l'entreprise du docteur Oxley veut montrer que Neuralink n'est pas la seule à briller dans le domaine de la neuretechnologie. La start-up veut utiliser des stents pour implanter ses puces cérébrales. La méthode, bien moins invasive, est jusque-là surtout réservée à la cardiologie et à la chirurgie vasculaire. Le stent peut être comparé à un petit ressort en métal de quelques millimètres de diamètre seulement. La technologie éprouvée par Synchron fait toutefois face à certains défis. L'utilisation de stents peut en effet entraîner davantage de « bruit » dans la lecture des signaux cérébraux, ce qui peut en limiter la précision. Que ce soit à travers Neuralink ou Synchron, ces avancées transformeront peut-être un jour notre manière d'interagir avec la technologie.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/20242 minutes, 22 seconds
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GPT-4 : des millions d’heures de vidéo YouTube pour entraîner l’IA ?

Si les systèmes d'intelligence artificielle comme ChatGPT nous semblent si exceptionnels aujourd’hui, c'est en essentiellement parce qu’ils ont ingéré durant plusieurs années des quantités astronomiques de données, pour pouvoir s'entraîner. Problème, ces données ne sont pas toujours du domaine public, bien au contraire, et depuis plusieurs mois, on ne cesse de voir fleurir des scandales mêlant l’IA et la violation du droit d’auteur. D’ailleurs, les IA auraient récemment fini de siphonner les données écrites à disposition sur internet, et se tourneraient désormais vers un autre format : la vidéo, notamment sur Youtube !Ce n’est pas pour rien que le New-York Times, journal américain renommé, est depuis de nombreux mois en conflit ouvert avec OpenAI. Ainsi, dans une nouvelle enquête à charge contre l’entreprise de Sam Altman, le média révèle qu'OpenAI aurait récupéré près d'1 million d'heures de vidéos YouTube afin de développer son modèle de langage GPT-4. Pour ce faire, l'entreprise californienne aurait utilisé son outil Whisper, qui permet notamment de transcrire des audios et des vidéos en texte, pour récupérer les contenus sous format texte, pouvant ensuite être ingérés par GPT-4. Car comme le précise un autre journal bien connu, le Wall Street Journal, les entreprises spécialisées dans l'IA seraient en ce moment à court de données de qualité pour améliorer leurs systèmes.De son côté, le New York Times estime qu'OpenAI était arrivé au bout de données de qualité disponibles pour ses IA dès 2021. À cette époque, des discussions auraient déjà vu le jour sur la possibilité de se tourner vers d’autres ressources telles que les vidéos, les audiobooks ou encore les podcasts, ce que la firme a visiblement fait en se tournant vers Youtube. D’après le sire spécialisé The Verge qui a contacté Google, la maison mère de YouTube aurait eu vent je cite de « rapports non confirmés indiquant une activité d'OpenAI sur sa plateforme » fin de citation. Le porte-parole Matt Bryant a par ailleurs tenu à rappeler je cite que « les fichiers robots.txt et les conditions d'utilisation interdisent le scraping ou le téléchargement non autorisé du contenu de YouTube » fin de citation. Est-ce à dire qu’Open AI pourrait se retrouver devant la justice, mais cette fois dans un procès contre Google ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/20242 minutes, 11 seconds
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Les LED de vos barrettes de RAM sont-elles dangereuses ?

Les LED RGB sont aujourd’hui très à la mode, et peut-être que vous-même en avez dans votre PC, qu’il s’agisse des boîtiers ou bien des cartes graphiques, en passant par les souris, les claviers ou même les barrettes de mémoire vive. Justement, ces barrettes de RAM sont aujourd'hui accusées de dégrader le matériel des composants sur lesquelles elles sont posées, notamment les cartes graphiques.C’est sur le réseau social Reddit que l’on trouve la trace des premiers témoignages. Deux utilisateurs ont récemment révélé un problème sur leur PC qu’ils attribuent à l'éclairage RGB de leur RAM. Plus précisément, c'est en voulant changer leur carte graphique, des GeForce RTX 3080 et GeForce RTX 4080, que les deux utilisateurs ont remarqué une dégradation au niveau de la backplate, cette plaque de métal qui vient « habiller » la carte tout en assurant le refroidissement de certains composants. Sur les photos partagées sur le réseau, on y voit des marques qui rappellent grandement l'éclairage des barrettes de mémoire vive justement utilisées.Depuis, plusieurs jours, les deux utilisateurs ont été rejoints par d'autres internautes recontrant à chaque fois le même problème : l'éclairage RVB des barrettes de RAM donne l'impression d'avoir marqué la backplate. Dès lors, une première hypothèse a été avancée : la chaleur émise par les diodes aurait pu marquer la backplate. Une autre hypothèse, jugée plus crédible, voudrait que les ultra-violets émis par l'éclairage RVB des barrettes, autour des 400 nm, ne « brûle » les matériaux, pas toujours de bonne qualité, qui recouvrent la backplate. Des brûlures qui ne semblent pas affecter le fonctionnement des cartes graphiques pour autant, mais qui posent tout de même la question de la dangerosité de ces LED RGB. Cela pourrait-il avoir un impact sur nos yeux, tout comme les dangers de la lumière bleue ? Pour l’heure, aucun fabricant n’a réagi à cette affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/9/20242 minutes, 2 seconds
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Samsung dévoile son concurrent à l’iMac ?

En parallèle de sa dernière génération de PC portables Galaxy Book 4, Samsung lancera le 22 avril prochain un PC de bureau tout-en-un haut pour rivaliser avec l’iMac d’Apple. S’il est pour l'instant réservé au marché coréen, pour l’équivalent de 1 355 euros hors taxes, l'appareil dispose déjà d'une fiche technique haut de gamme et pourrait tout à fait inquiéter le dernier Apple iMac M3.Le Samsung All-In-One Pro comptera notamment un écran Ultra HD de 27 pouces (contre 23,5 pouces sur l'iMac M3), et sera logé dans un châssis en métal de 6,5 mm seulement d’après le site SamMobile.com. Derrière cet écran, on retrouve un processeur Intel Core Ultra qui devrait être couplé à 16 Go de RAM et 256 Go de disque dur SSD pour la configuration de base toujours d’après le site spécialisé. Ceci dit, on ignore pour l'instant quelle est la référence précise du processeur sélectionné par Samsung, mais il y a fort à parier qu'il s'agisse d'un Intel Core Ultra 5 à basse consommation, si l’on se fie aux derniers produits lancés par la firme. L'an dernier, Samsung avait déjà dévoilé un PC tout-en-un équipé à l’époque d'un Core i5 de 13e génération.Ce nouveau Samsung All-In-One Pro sera quoi qu'il en soit livré avec un clavier et une souris disposant d'une finition en métal là aussi, pour un maximum de cohérence avec le PC. On y trouvera également une webcam intégrée ainsi que des haut-parleurs 3D certifiés Dolby Atmos. Pour le reste, SamMobile évoque la présence de deux ports USB-A, d'une sortie HDMI, d'une prise casque et d'une prise Ethernet, et enfin d’une prise en charge des standards Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3. Reste à savoir si ce produit arrivera en France… ou s'il demeurera, comme son prédécesseur, une exclusivité asiatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/8/20242 minutes, 8 seconds
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ChatGPT : peut-on directement éditer les images générées par DALL-E ?

Vous commencez à le savoir, OpenAI ce n'est pas seulement ChatGPT… La firme de Sam Altman est aussi à l’origine d’un générateur de vidéo tout récent nommé Sora, et d’un générateur d’image bien connu nommé Dall-E, qui est depuis plusieurs mois déjà mise à disposition directement au sein de ChatGPT. Maintenant, en plus de générer l’image, Dall-E peut y apporter des modifications rien qu’avec une phrase.L’idée d’Open AI a donc été d’introduire des outils permettant, quand Dall-E est utilisé directement sur ChatGPT pour générer des images, de pouvoir éditer ces mêmes images directement depuis la même interface et sur ce même fichier. En témoigne une vidéo d’OpenAI qui montre comment fonctionne cette nouveauté. On y voit tout d'abord l'image d'un chien générée par Dall-E. Ensuite, l'utilisateur sélectionne les deux zones des oreilles de l'animal, puis demande à ChatGPT par écrit d'y ajouter des rubans, ce qui est rapidement fait.Le déploiement de ces outils d'édition est total, puisqu'ils pourront être retrouvés sur ordinateur ainsi que sur les applications smartphones ChatGPT (iOS et Android). De quoi contenter le plus d'utilisateurs possibles, même s’il est nécessaire de rappeler que Dall-E n'est à ce jour accessible via ChatGPT que pour les abonnés aux offres payantes de l'entreprise, à savoir ChatGPT Plus et ChatGPT Team. Pour ceux qui souhaitent tout de même pouvoir générer des images grâce à cette technologie, il reste une possibilité : passer par l'IA de Microsoft, à savoir Copilot. A vous de choisir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/7/20241 minute, 48 seconds
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Un hacker contrôle des millions de sites internet ?

C’est une histoire à peine croyable que l’on va vous raconter aujourd’hui, et pourtant, elle est bien réelle. Un développeur de chez Microsoft se demandait ce qui pouvait bien causer cette demi-seconde de latence qu’il ressentait dans son logiciel. Réponse : une backdoor qui aurait pu donner accès à la quasi-totalité de l'Internet connu si elle n'avait pas été découverte à temps. C'est donc uniquement par chance qu'Andres Freund a découvert la faille de sécurité intégrée à un outil d'administration open source immensément populaire.C’est donc le vendredi 29 mars, qu’Andres Freund, développeur chez Microsoft, poste sur son forum et sur Mastodon un message précisant qu’il avait découvert une importante faille de sécurité dans les dernières versions de XZ, une librairie de compression de données. Après l’avoir mis à jour, il a remarqué que la connexion sécurisée prenait une demi-seconde de plus qu'auparavant. En enquêtant sur l'origine de cette différence, il est tombé nez à nez avec la backdoor. L'alerte aura heureusement été donnée à temps, car seules les deux dernières versions de XZ contiennent cette backdoor, et la majorité des systèmes ne les ont pas encore installées. Heureusement d’ailleurs, car la plupart des serveurs hébergeant des sites internet dans le monde fonctionnent sous Linux. Et XZ y est installé par défaut. Sans cette découverte, et si ces mises à jour avaient été déployées massivement, les acteurs à l'origine de cette gigantesque faille auraient donc eu accès à une large part de l'Internet connu et donc aurait été libres d'en abuser à leur convenance. Reste à savoir de qui il s'agit.La librairie XZ est un projet open source développé au début des années 2000 par un seul homme, Lasse Collin. Si ce dernier l'a maintenue et mise à jour pendant des années, il a fini par expliquer en juin 2022 qu'il n'avait plus l'énergie ni la volonté de s'en occuper, et s'apprêtait à passer la main. Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette librairie primordiale pour la sécurité de larges pans d'Internet reposait donc sur les épaules d'un seul bénévole. C'est alors qu'est apparu un certain Jia Tan. Cette personne a commencé à faire ses propres modifications au projet XZ, y prenant de plus en plus d'importance, jusqu'à en prendre le contrôle en janvier 2023. Visiblement, ce serait lui qui, en février dernier, aurait ajouté cette backdoor, qui aurait bien pu ne jamais être découverte sans la minutie d'Andres Freund. La question que tout le monde se pose désormais : qui est donc ce Jia Cheong Tan ? Et bien au risque de vous décevoir, à ce jour, personne n’est en mesure de dire s’il s’agit d’un hacker isolé, d’un groupe, d’une organisation ou même d’un Etat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/20242 minutes, 40 seconds
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Youtube : comment le FBI veut y piéger des suspects ?

Les groupes de criminels sévissant sur internet sont nombreux et difficiles à traquer. Les membres œuvrent parfois à plusieurs milliers de kilomètres les uns des autres et utilisent de nombreux outils pour couvrir leurs traces. Ainsi, les autorités demandent bien souvent des ordonnances afin d'avoir accès à certaines informations, ce qui n’est pas un processus facile à mettre en place. De plus, la position des GAFAM notamment est parfois ambiguë comme le démontre une enquête menée par le FBI dont je vais vous narrer le récit dans cet épisode.Il existe de nombreux types d’enquêtes, mais celle qui nous intéresse ici, c’est l’enquête sous couverture, notamment sur Internet. Entre fin 2022 et début 2023, plusieurs agents du FBI ont eu pour mission d'infiltrer un réseau soupçonné de mettre en place des activités illégales. Et les agents n’ont pas eu à attendre longtemps pour entrer en contact avec un membre supposé du groupe, soupçonné de blanchir de l'argent en échangeant du Bitcoin. Cependant, impossible d'obtenir l'identité de cette personne, alors le FBI a eu une idée : utiliser les goûts de l’interlocuteur, et à l’aide de toute une série de liens renvoyant vers des vidéos YouTube tout à fait légitime, finir par le démasquer.Cette affaire, rapportée par le média Forbes, met également en lumière le rôle qu'a joué Google, propriétaire de YouTube. Pour obtenir les informations liées aux personnes ayant consulté les vidéos suggérées, le FBI a dû faire une demande auprès du tribunal. Le FBI souhaitait tout obtenir, mais finalement, la justice n'a autorisé la collecte que d'une partie des informations. Le FBI a donc eu accès aux historiques, aux numéros de téléphone, aux noms et aux adresses des personnes visées. Un maigre butin pour tant d'efforts qui a relancé le débat sur ce type de procédure. Google n'a rien communiqué au sujet de ces requêtes, mais il ne faut pas croire que la firme est indifférente pour autant. En fin d'année 2023, le GAFAM a fait une annonce importante : l’arrivée d’une mise à jour pour empêcher quiconque, et même les employés de Google, d'avoir accès aux données de localisations générées lors de l'utilisation de Google Maps. Ainsi, Google semble s'armer pour se tenir le plus possible à l'écart d'un éventuel scandale lié à l'exploitation des données personnelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/20242 minutes, 8 seconds
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Meta supprime un outil contre les fakes news ?

C’est un outil que vous ne connaissiez peut-être pas mais qui pourtant était sous vos yeux depuis des années… En effet, Meta mettait à disposition de ses utilisateurs le logiciel CrowdTangle, qui permettait de suivre tout ce qui s'apparente à de la désinformation, des théories du complot aux campagnes de manipulation provenant de l'étranger. Un logiciel très utile vous en conviendrez, qui disparaitra pourtant le 14 août prochain. À la place, le groupe de Mark Zuckerberg explique qu'il proposera une bibliothèque de contenus. Reste à savoir à quoi cela correspond concrètement. Ceci dit, ce remplacement ne semble pas être au niveau pour les professionnels, comme l'explique l'ancien directeur général de CrowdTangle Brandon Silverman que je cite : « c'est une toute nouvelle technologie que Meta doit encore construire pour protéger l'intégrité des élections » fin de citation.Du côté des professionnels en question, c'est en effet un sentiment d'inquiétude qui domine, je cite la directrice de recherche de l'Institute for Strategic Dialogue, Melanie Smith « la suppression de l'accès à CrowdTangle limitera considérablement la surveillance indépendante des dommages » fin de citation. Il faut dire que cette annonce tombe au pire moment. CrowdTangle sera en effet rendu indisponible quelques mois à peine avant l'élection présidentielle des États-Unis, c'est-à-dire durant les mois où l'on risque de voir potentiellement apparaître le plus de campagnes de désinformation. Désormais plusieurs questions se posent. Est-ce une décision calculée de la part de Meta dans un timing si spécial ? Cette décision ne risque-t-elle pas de leur être reproché en cas d’influence sur l’élection américaine ? Sans tomber dans la théorie du complot, force est de constater que le timing est assez curieux. Reste désormais à savoir comment se comporteront les réseaux à l’approche de cette élection et si Meta tiendra son engagement avec les autres géants de la tech comme Google ou Amazon, afin de protéger les prochaines élections de la désinformation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/2/20241 minute, 56 seconds
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Gemini, l’IA de Google désormais sur Google Messages ?

Vous le savez, Gemini est le nom du chatbot de Google ayant pris la suite de Bard, et destiné à concurrencer ChatGPT d’Open AI, on vous en parle régulièrement dans ce podcast. Et bien figurez-vous que Gemini a commencé à être déployé dans Google Messages. Mais pour l'instant, tout le monde n'y a pas accès et son influence est limitée. Pour y accéder, il faut toutefois s’assurer de remplir quelques conditions :Tout d’abord : être inscrit au programme bêtaEnsuite, activer la technologie RCS dans les paramètres de l'appUtiliser un compte Google personnel et être âgé de plus de 18 ansAssocier son compte à un pays pris en charge (165 pays, ceux de l'UE en sont pour l'instant exclus)Et enfin, paramétrer son smartphone avec l'anglais comme langue principale, la seule exception étant le français puisque cette langue est disponible au Canada. Reste à voir s’il en sera de même en France. D’ailleurs, peu de smartphones sont pour le moment compatibles. Il faut soit être équipé d'un Pixel (6 ou plus récent) ou bien d'un Samsung Galaxy S22 ou plus récent, pour pouvoir en profiter. À en croire le site spécialisé 9To5Google, qui a été en mesure de tester Gemini dans Messages, l’interface serait similaire à ce que l'on connaît déjà de Gemini… il est donc possible de lui soumettre des photos, mais les messages vocaux ne peuvent pas être envoyés. Les conversations transitent par le protocole RCS, mais ne sont pas chiffrées de bout en bout. A noter que Gemini n'est accessible qu'au sein de l'application mobile. Inutile donc de tenter de passer par la plateforme web de Google Messages. Au final, utiliser Gemini dans Messages s’avère extrêmement simple étant donné qu’il suffit simplement d’envoyer un message comme s’il s’agissait d’un contact lambda. Reste à voir si ce chatbot révolutionnera les usages, ou si sa présence dans l’application Messages ne sera qu’un gadget parmi d’autres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/1/20241 minute, 54 seconds
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Voice Engine : un cloneur de voix épatant signé Open AI ?

Décidément, on n’arrête plus OpenAI… Après ChatGPT, puis la génération de vidéo avec son tout nouvel outil Sora, le leader de l’intelligence artificielle annonce avoir créé un modèle capable de générer et même d'imiter des voix. La plateforme, baptisée Voice Engine, ne demande rien d’exceptionnel en termes de commande. Il suffit simplement de décrire à l’écrit les consignes que vous souhaitez voir appliquer par l’IA, et le résultat à obtenir. Ensuite, ajouter un échantillon audio de seulement 15 secondes pour générer une voix naturelle qui se rapproche de très près de celle de l'orateur d'origine. OpenAI promet que son outil est capable de créer je cite « des voix émouvantes et réalistes », et cela en moins de deux ans puisque l'entreprise indique avoir entamé le développement de Voice Engine à la fin de l'année 2022. Open AI précise aussi que le modèle alimente déjà les voix prédéfinies dans son API de synthèse vocale ainsi que ChatGPT Voice.Comme pour le générateur de vidéo Sora, OpenAI se veut prudente quant au déploiement de Voice Engine, je cite « en raison du potentiel d'utilisation abusive de la voix synthétique ». La fonctionnalité n'est donc pas disponible auprès du grand public actuellement et la société n'est d'ailleurs pas certaine aujourd'hui de lancer à terme une version accessible à tous, qu'elle soit gratuite ou payante. Parmi les différentes applications possibles, la capacité du service à générer des voix naturelles et chargées d'émotions s'est montrée bien utile pour l'entreprise de technologie éducative Age of Learning, qui a eu recours à Voice Engine pour générer du contenu voix off préscénarisé. Autre aspect important : la traduction de contenus, notamment de vidéos et de podcasts, permettant aux entreprises et aux créateurs de toucher un public beaucoup plus large, voir même mondial. Sur ce point, OpenAI précise que Voice Engine préserve l'accent du locuteur d'origine lorsqu'il est utilisé pour la traduction. Générer une voix en anglais à partir de l'échantillon audio d'un orateur français produit par exemple une voix anglaise avec un accent français. Reste à voir si, à défaut d’être proposé au grand public, Voice Engine sera mis à disposition d’autres entreprises et organisations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/31/20242 minutes, 10 seconds
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MAX : la plateforme de Warner Bros arrive (enfin) en France ?

Après de nombreux reports et un changement de nom, la plateforme de SVOD Max (anciennement HBO Max) arrive enfin en France, avec un lancement prévu aux alentours du mois de juillet, juste avant les jeux olympiques. Lancé en 2020 aux États-Unis, le service de streaming était attendu en Europe dès 2021. Si une première vague de pays a pu en profiter, ce n’était pas le cas de la France. Entre temps, Warner Bros a fusionné avec Discovery, puis a annoncé le développement et le lancement d'une plateforme plus globale couvrant plus en profondeur le vaste catalogue de l'entreprise. L’annonce du lancement de Max en France a été faite fin mars, lors du festival Séries Mania de Lille, mais pas que, puisque l’Espagne, le Portugal et l’Europe centrale y auront aussi accès dès le 21 mai. Plus précisément, la France, la Pologne, les Pays-Bas et la Belgique pourront en profiter juste avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024, sans qu’aucune date précise n’ait été communiquée pour l’instant, même si cela devrait être en juillet. Si Warner Bros Discovery (WBD) insiste autant sur le fait que Max sera lancé avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024 dans 25 pays européens différents, ce n'est pas pour rien. Par l'intermédiaire d'Eurosport, Max permettra à ses abonnés de suivre l'intégralité des épreuves. Le contenu dédié à Paris 2024, sera d'ailleurs intégré dans toutes les formules d'abonnement. Un bon moyen d'attirer les curieux et les adeptes de sport, pour ensuite leur proposer le reste du catalogue. Et Warner mise visiblement beaucoup sur le sport puisqu'au-delà des JO, une option sport permettra aux abonnés Max de suivre les tournois du Grand Chelem de tennis, les 24 heures du Mans, les trois Grands Tours en cyclisme, le Tour de France Femmes ou encore différentes épreuves de sport d'hiver. Pour le reste du contenu, les abonnés retrouveront les séries HBO tels que The Last of Us, Game of Thrones, ou encore Succession pour ne citer que celles-ci. Mais pour s'intégrer au mieux au marché déjà bien saturé par Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou encore Paramount +, deux programmes Max Originals ont été réalisés en France : Une Amie Dévouée et l'adaptation du livre Vivre Avec Nos Morts. Côté du cinéma, Warner Bros c’est bien entendu, Matrix, Harry Potter, The Dark Knight ou encore A Star is Born. Concernant les chaînes linéaires, les abonnés français auront aussi accès à CNN International, Warner TV, Eurosport, Cartoon Network, TLC ou encore Discovery Channel. Pour conclure, Warner Bros Discovery a dévoilé les différentes formules d'abonnement accessibles au lancement, sans communiquer sur les tarifs… Une offre basic avec publicité, où seuls deux appareils pourront streamer en simultanés du contenu en Full HD ; l’offre standard qui en plus des performances offertes par l’offre basic permettra de télécharger 30 contenus pour les visionner hors connexion ; et enfin l’offre premium avec 4 écrans en simultanés, du contenu en 4K avec Dolby Atmos et 100 contenus téléchargeables. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20243 minutes, 29 seconds
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MAX : la plateforme de Warner Bros arrive (enfin) en France ?

Après de nombreux reports et un changement de nom, la plateforme de SVOD Max (anciennement HBO Max) arrive enfin en France, avec un lancement prévu aux alentours du mois de juillet, juste avant les jeux olympiques. Lancé en 2020 aux États-Unis, le service de streaming était attendu en Europe dès 2021. Si une première vague de pays a pu en profiter, ce n’était pas le cas de la France. Entre temps, Warner Bros a fusionné avec Discovery, puis a annoncé le développement et le lancement d'une plateforme plus globale couvrant plus en profondeur le vaste catalogue de l'entreprise.L’annonce du lancement de Max en France a été faite fin mars, lors du festival Séries Mania de Lille, mais pas que, puisque l’Espagne, le Portugal et l’Europe centrale y auront aussi accès dès le 21 mai. Plus précisément, la France, la Pologne, les Pays-Bas et la Belgique pourront en profiter juste avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024, sans qu’aucune date précise n’ait été communiquée pour l’instant, même si cela devrait être en juillet.Si Warner Bros Discovery (WBD) insiste autant sur le fait que Max sera lancé avant le début des Jeux olympiques de Paris 2024 dans 25 pays européens différents, ce n'est pas pour rien. Par l'intermédiaire d'Eurosport, Max permettra à ses abonnés de suivre l'intégralité des épreuves. Le contenu dédié à Paris 2024, sera d'ailleurs intégré dans toutes les formules d'abonnement. Un bon moyen d'attirer les curieux et les adeptes de sport, pour ensuite leur proposer le reste du catalogue. Et Warner mise visiblement beaucoup sur le sport puisqu'au-delà des JO, une option sport permettra aux abonnés Max de suivre les tournois du Grand Chelem de tennis, les 24 heures du Mans, les trois Grands Tours en cyclisme, le Tour de France Femmes ou encore différentes épreuves de sport d'hiver.Pour le reste du contenu, les abonnés retrouveront les séries HBO tels que The Last of Us, Game of Thrones, ou encore Succession pour ne citer que celles-ci. Mais pour s'intégrer au mieux au marché déjà bien saturé par Netflix, Amazon Prime, Disney+ ou encore Paramount +, deux programmes Max Originals ont été réalisés en France : Une Amie Dévouée et l'adaptation du livre Vivre Avec Nos Morts. Côté du cinéma, Warner Bros c’est bien entendu, Matrix, Harry Potter, The Dark Knight ou encore A Star is Born. Concernant les chaînes linéaires, les abonnés français auront aussi accès à CNN International, Warner TV, Eurosport, Cartoon Network, TLC ou encore Discovery Channel. Pour conclure, Warner Bros Discovery a dévoilé les différentes formules d'abonnement accessibles au lancement, sans communiquer sur les tarifs… Une offre basic avec publicité, où seuls deux appareils pourront streamer en simultanés du contenu en Full HD ; l’offre standard qui en plus des performances offertes par l’offre basic permettra de télécharger 30 contenus pour les visionner hors connexion ; et enfin l’offre premium avec 4 écrans en simultanés, du contenu en 4K avec Dolby Atmos et 100 contenus téléchargeables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/28/20242 minutes, 59 seconds
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GPT-5 arrive cet été ?

Cela fait maintenant un an qu’OpenAI a sorti GPT-4 son plus puissant modèle de langage, que l’on peut retrouver dans la version payante de ChatGPT. Pour fêter ce premier anniversaire, l’entreprise dirigée par Sam Altman s’apprêterait à sortir la version suivante de son outil, GPT 5 ! D’après des informations obtenues par Business Insider, ce ne serait plus qu’une affaire de semaines d’après plusieurs sources, cherchant toutes à rester anonymes. Plusieurs partenaires de l’entreprise ont même pu essayer les nouveautés proposées par ChatGPT 5 en avant-première, à condition bien sûr de ne rien dévoiler au grand public. Un des responsables ayant pu mettre la main sur l’outil a tout de même affirmé que GPT 5 était « vraiment bon » et même « sensiblement meilleur » que la génération actuelle de ChatGPT. Business Insider affirme que ce modèle permettrait « d’exécuter des tâches de manières autonomes » sans que l’on sache exactement à quoi cela fait référence et comment cela se traduira concrètement. Si aucune date officielle de sortie n’a été communiquée par OpenAI, il semblerait que GPT 5 soit encore en phase d’entraînement. Histoire de faire monter la température, un ingénieur de chez OpenAI a publié un message cryptique sur X mi-mars, affirmant que l’année 2023-2024 aura été je cite « la plus lente en termes d’évolution de l’intelligence artificielle », fin de citation suggérant que les années à venir seront donc beaucoup plus agitées dans le domaine. L’ingénieur fait partie de l’équipe dédiée au « superalignement » chez OpenAI, soit celle qui s’assure que les systèmes d’intelligence artificielle soient justement alignés avec les valeurs humaines et agissent en conformité avec celles-ci. De quoi donner quelques pistes quant aux nouveautés que l’entreprise prépare, et surtout nourrir l’imagination d’internet avant officialisation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/27/20242 minutes, 38 seconds
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GPT-5 arrive cet été ?

Cela fait maintenant un an qu’OpenAI a sorti GPT-4 son plus puissant modèle de langage, que l’on peut retrouver dans la version payante de ChatGPT. Pour fêter ce premier anniversaire, l’entreprise dirigée par Sam Altman s’apprêterait à sortir la version suivante de son outil, GPT 5 ! D’après des informations obtenues par Business Insider, ce ne serait plus qu’une affaire de semaines d’après plusieurs sources, cherchant toutes à rester anonymes. Plusieurs partenaires de l’entreprise ont même pu essayer les nouveautés proposées par ChatGPT 5 en avant-première, à condition bien sûr de ne rien dévoiler au grand public.Un des responsables ayant pu mettre la main sur l’outil a tout de même affirmé que GPT 5 était « vraiment bon » et même « sensiblement meilleur » que la génération actuelle de ChatGPT. Business Insider affirme que ce modèle permettrait « d’exécuter des tâches de manières autonomes » sans que l’on sache exactement à quoi cela fait référence et comment cela se traduira concrètement. Si aucune date officielle de sortie n’a été communiquée par OpenAI, il semblerait que GPT 5 soit encore en phase d’entraînement.Histoire de faire monter la température, un ingénieur de chez OpenAI a publié un message cryptique sur X mi-mars, affirmant que l’année 2023-2024 aura été je cite « la plus lente en termes d’évolution de l’intelligence artificielle », fin de citation suggérant que les années à venir seront donc beaucoup plus agitées dans le domaine. L’ingénieur fait partie de l’équipe dédiée au « superalignement » chez OpenAI, soit celle qui s’assure que les systèmes d’intelligence artificielle soient justement alignés avec les valeurs humaines et agissent en conformité avec celles-ci. De quoi donner quelques pistes quant aux nouveautés que l’entreprise prépare, et surtout nourrir l’imagination d’internet avant officialisation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/27/20242 minutes, 8 seconds
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Une année 2023 record pour l’industrie vidéoludique française ?

L'industrie du jeu vidéo en France a connu une année 2023 exceptionnelle, avec une croissance très élevée, et cela, en dépit d’un contexte économique mondial difficile marqué par une forte inflation. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs que ces bons résultats placent la France en tant que l’un des marchés les plus dynamiques du continent. Le jeu vidéo français a donc généré un chiffre d'affaires record de plus de 6,064 milliards d'euros en 2023, avec une croissance remarquable de quasiment 10% sur un an et de 9% depuis 2020, comme le révèle le Syndicat des Éditeurs de logiciels de loisirs. Il s’agit de l’association qui représente les éditeurs de jeux vidéo en France. Que ce soit sur console, PC ou mobile, chaque secteur a joué un rôle crucial pour propulser le marché français en avant. À lui seul, l'écosystème console a dépassé les 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires (soit plus de la moitié de la valeur totale de l’industrie vidéoludique française). Cela représente une hausse de plus de 24% par rapport à 2022. Juste derrière, on retrouve, surprise, le marché mobile avec un chiffre d’affaires de près d’un milliard et demi d’euro, affichant une croissance de quasiment 5% par rapport à 2022. L'écosystème PC est quant à lui en baisse avec (-8,5%), pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Dans le détail, le hardware (donc les équipements) a grimpé de 16% en 2023, grâce aux ventes de consoles, en hausse de +72% comparée à l’année précédente. Les ventes d'accessoires ont également fortement progressé en 2023, que ce soit sur consoles (+18%) ou sur PC (+22%). Concernant les ventes de jeux, donc le software, elles poursuivent leur croissance +7% sur consoles et +6% sur PC, dans la grande majorité des jeux dématérialisés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/26/20242 minutes, 21 seconds
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Une année 2023 record pour l’industrie vidéoludique française ?

L'industrie du jeu vidéo en France a connu une année 2023 exceptionnelle, avec une croissance très élevée, et cela, en dépit d’un contexte économique mondial difficile marqué par une forte inflation. Ce qui fait dire à de nombreux observateurs que ces bons résultats placent la France en tant que l’un des marchés les plus dynamiques du continent.Le jeu vidéo français a donc généré un chiffre d'affaires record de plus de 6,064 milliards d'euros en 2023, avec une croissance remarquable de quasiment 10% sur un an et de 9% depuis 2020, comme le révèle le Syndicat des Éditeurs de logiciels de loisirs. Il s’agit de l’association qui représente les éditeurs de jeux vidéo en France. Que ce soit sur console, PC ou mobile, chaque secteur a joué un rôle crucial pour propulser le marché français en avant. À lui seul, l'écosystème console a dépassé les 3 milliards d'euros de chiffre d'affaires (soit plus de la moitié de la valeur totale de l’industrie vidéoludique française). Cela représente une hausse de plus de 24% par rapport à 2022.Juste derrière, on retrouve, surprise, le marché mobile avec un chiffre d’affaires de près d’un milliard et demi d’euro, affichant une croissance de quasiment 5% par rapport à 2022. L'écosystème PC est quant à lui en baisse avec (-8,5%), pour un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Dans le détail, le hardware (donc les équipements) a grimpé de 16% en 2023, grâce aux ventes de consoles, en hausse de +72% comparée à l’année précédente. Les ventes d'accessoires ont également fortement progressé en 2023, que ce soit sur consoles (+18%) ou sur PC (+22%). Concernant les ventes de jeux, donc le software, elles poursuivent leur croissance +7% sur consoles et +6% sur PC, dans la grande majorité des jeux dématérialisés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/26/20241 minute, 51 seconds
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USA : le Tennessee veut protéger les artistes contre les IA ?

En moins de deux ans, l’IA générative a conquis de nombreux secteurs, notamment celui de la musique. Si cette industrie exploite des technologies qui reposent sur l'IA depuis de longues années, certains modèles de langage permettent désormais de créer du contenu sur mesure, y compris des musiques et des paroles, sans aucune connaissance technique en matière de musique. L’IA peut également recopier la voix des artistes sur des morceaux déjà existants ou en concevoir de nouveaux, et c'est justement sur ce point que l’Etat du Tennessee au Etats-Unis, a décidé de légiférer avec la loi ELVIS, pour « Ensuring Likeness Voice and Image Security Act ». Cette nouvelle législation est en réalité une version actualisée de la loi sur le droit à l'image des artistes dans l'État. Le texte inclut maintenant je cite « des protections pour les auteurs-compositeurs, les interprètes et les professionnels de l'industrie musicale contre l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle ». Concrètement, les artistes sont protégés si leur contenu, leur image ou leur voix sont reproduits par une IA. Et le fait que tout cela vienne du Tennessee n’est pas si surprenant. En effet, l’Etat est réputé pour la puissance de son industrie musicale, country et blues. La ville de Nashville a notamment servi de tremplin à plusieurs grandes stars mondiales comme Elvis Presley, Dolly Parton, ou encore Taylor Swift. Plus de 61 000 emplois sur le territoire sont en lien avec cette industrie, tandis que le Tennessee accueille plus de 4 500 salles de concert. L'IA générative, et surtout la vitesse à laquelle elle évolue, pose de nombreuses questions sur le plan juridique et la propriété intellectuelle. Les modèles sont en effet formés sur de vastes quantités de données, souvent protégées par le droit d'auteur. Depuis plusieurs mois, les artistes et auteurs sont de plus en plus nombreux à porter plainte contre les entreprises qui développent ces IA, mais pour l’heure, aucune législation n'encadre réellement l'utilisation de cette technologie dans la musique. Si l'Union européenne progresse dans ce domaine avec l'AI Act, celui-ci ne devrait entrer en vigueur qu'en 2025. Aux Etats-Unis, certains législateurs font pression pour qu'une réglementation voie rapidement le jour, sans réelle avancée de la part du Congrès sur la question. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/25/20242 minutes, 39 seconds
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USA : le Tennessee veut protéger les artistes contre les IA ?

En moins de deux ans, l’IA générative a conquis de nombreux secteurs, notamment celui de la musique. Si cette industrie exploite des technologies qui reposent sur l'IA depuis de longues années, certains modèles de langage permettent désormais de créer du contenu sur mesure, y compris des musiques et des paroles, sans aucune connaissance technique en matière de musique. L’IA peut également recopier la voix des artistes sur des morceaux déjà existants ou en concevoir de nouveaux, et c'est justement sur ce point que l’Etat du Tennessee au Etats-Unis, a décidé de légiférer avec la loi ELVIS, pour « Ensuring Likeness Voice and Image Security Act ».Cette nouvelle législation est en réalité une version actualisée de la loi sur le droit à l'image des artistes dans l'État. Le texte inclut maintenant je cite « des protections pour les auteurs-compositeurs, les interprètes et les professionnels de l'industrie musicale contre l'utilisation abusive de l'intelligence artificielle ». Concrètement, les artistes sont protégés si leur contenu, leur image ou leur voix sont reproduits par une IA. Et le fait que tout cela vienne du Tennessee n’est pas si surprenant. En effet, l’Etat est réputé pour la puissance de son industrie musicale, country et blues. La ville de Nashville a notamment servi de tremplin à plusieurs grandes stars mondiales comme Elvis Presley, Dolly Parton, ou encore Taylor Swift. Plus de 61 000 emplois sur le territoire sont en lien avec cette industrie, tandis que le Tennessee accueille plus de 4 500 salles de concert.L'IA générative, et surtout la vitesse à laquelle elle évolue, pose de nombreuses questions sur le plan juridique et la propriété intellectuelle. Les modèles sont en effet formés sur de vastes quantités de données, souvent protégées par le droit d'auteur. Depuis plusieurs mois, les artistes et auteurs sont de plus en plus nombreux à porter plainte contre les entreprises qui développent ces IA, mais pour l’heure, aucune législation n'encadre réellement l'utilisation de cette technologie dans la musique. Si l'Union européenne progresse dans ce domaine avec l'AI Act, celui-ci ne devrait entrer en vigueur qu'en 2025. Aux Etats-Unis, certains législateurs font pression pour qu'une réglementation voie rapidement le jour, sans réelle avancée de la part du Congrès sur la question. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/25/20242 minutes, 9 seconds
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Comment va le premier patient équipé d'un implant Neuralink ?

En janvier, Neuralink, la société d'Elon Musk, a annoncé avoir réalisé son premier test d'implant sur un humain. Pour rappel, l'entreprise fondée en 2016 s'est donnée pour objectif de développer des interfaces homme-machine permettant aux utilisateurs de contrôler mentalement des ordinateurs, des prothèses ou des smartphones. Quelques semaines plus tard, le PDG assure désormais que le patient est en bonne santé et qu'il peut contrôler le curseur de la souris d'un ordinateur. En témoigne une vidéo de 9 minutes publiée sur X.com où le patient en question, Noland Arbaugh joue aux échecs sur un écran en compagnie d'un ingénieur de Neuralink. Visiblement, le patient n'a aucune complication. Il a décrit l'intervention chirurgicale comme étant « facile »... Pour rappel, une incision est pratiquée au niveau du cuir chevelu afin de placer l'implant, constitué d'un réseau d'électrodes, dans le crâne. Cet implant envoie ensuite des signaux neuronaux à l’appareil contrôlé. Arbaugh explique qu'avant de pouvoir manipuler le curseur, il a dû apprendre à faire la distinction entre « les mouvements imaginés et tentés ». Je le cite "par exemple, j'ai essayé de déplacer ma main droite vers la gauche, vers la droite, l'avant et l'arrière. Désormais, je peux imaginer intuitivement le mouvement du curseur" fin de citation. Le patient explique également être capable de jouer à différents jeux tout au long de la nuit, même si la batterie de l'implant était épuisée au bout de huit heures. Aussi prometteuse soit-elle, cette technologie vise dans le futur à traiter plusieurs handicaps comme la paralysie, la cécité et même certaines maladies mentales comme la dépression. D'après Elon Musk, il s’agit d’améliorer les capacités humaines grâce aux machines pour éviter que l’humanité ne soit dépassée par l’intelligence artificielle (IA). Mais Neuralink n'est pas la seule entreprise à développer de tels appareils. Paradromics, Precision Neuroscience et Synchron sont également de la partie. Ceci dit, l'entreprise d'Elon Musk est la seule à tester sa technologie sur des humains avec des implants placés directement dans leur cerveau, sans câbles vers les machines. Reste donc à voir quelle sera la prochaine étape pour Neuralink et surtout si le patient ne développera pas de complications plus tard à cause de l'implant. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/24/20242 minutes, 41 seconds
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Comment va le premier patient équipé d'un implant Neuralink ?

En janvier, Neuralink, la société d'Elon Musk, a annoncé avoir réalisé son premier test d'implant sur un humain. Pour rappel, l'entreprise fondée en 2016 s'est donnée pour objectif de développer des interfaces homme-machine permettant aux utilisateurs de contrôler mentalement des ordinateurs, des prothèses ou des smartphones. Quelques semaines plus tard, le PDG assure désormais que le patient est en bonne santé et qu'il peut contrôler le curseur de la souris d'un ordinateur. En témoigne une vidéo de 9 minutes publiée sur X.com où le patient en question, Noland Arbaugh joue aux échecs sur un écran en compagnie d'un ingénieur de Neuralink.Visiblement, le patient n'a aucune complication. Il a décrit l'intervention chirurgicale comme étant « facile »... Pour rappel, une incision est pratiquée au niveau du cuir chevelu afin de placer l'implant, constitué d'un réseau d'électrodes, dans le crâne. Cet implant envoie ensuite des signaux neuronaux à l’appareil contrôlé. Arbaugh explique qu'avant de pouvoir manipuler le curseur, il a dû apprendre à faire la distinction entre « les mouvements imaginés et tentés ». Je le cite "par exemple, j'ai essayé de déplacer ma main droite vers la gauche, vers la droite, l'avant et l'arrière. Désormais, je peux imaginer intuitivement le mouvement du curseur" fin de citation. Le patient explique également être capable de jouer à différents jeux tout au long de la nuit, même si la batterie de l'implant était épuisée au bout de huit heures.Aussi prometteuse soit-elle, cette technologie vise dans le futur à traiter plusieurs handicaps comme la paralysie, la cécité et même certaines maladies mentales comme la dépression. D'après Elon Musk, il s’agit d’améliorer les capacités humaines grâce aux machines pour éviter que l’humanité ne soit dépassée par l’intelligence artificielle (IA). Mais Neuralink n'est pas la seule entreprise à développer de tels appareils. Paradromics, Precision Neuroscience et Synchron sont également de la partie. Ceci dit, l'entreprise d'Elon Musk est la seule à tester sa technologie sur des humains avec des implants placés directement dans leur cerveau, sans câbles vers les machines. Reste donc à voir quelle sera la prochaine étape pour Neuralink et surtout si le patient ne développera pas de complications plus tard à cause de l'implant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/24/20242 minutes, 11 seconds
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Une connexion record de 800 Gbit/s entre la France et les USA ?

L’entreprise Cisco vient sans doute de marquer l'histoire des télécommunications en atteignant une vitesse de transfert de données de 800 Gbit/s sur le câble transatlantique Amitié, avec l’aide de Microsoft. A noter que ce câble, long de 6 234 kilomètres, relie Bordeaux à Boston, dans le Massachusetts. Un exploit qui fera sans doute les affaires des services cloud et d'intelligence artificielle dans le monde. Il est vrai qu’on n’en parle pas beaucoup, mais les câbles sous-marins sont essentiels pour connecter le monde et échanger des données, puisque c’est tout simplement 90% du trafic international qui passent par ces câbles. Celui qui relie la France aux États-Unis, nommé Amitié, intègre une technologie SDM (Space Division Multiplexing) qui comprend 16 paires de fibres, ce qui rappelons-le est supérieur aux câbles traditionnels et même au fameux câble Dunant de Google et ses 12 paires de fibres. En partie opéré par Cisco, Amitié relie les États-Unis, le Royaume-Uni et la France et fait partie intégrante du réseau mondial de Microsoft. Et puis quand même, une transmission de 800 Gbit/s, c’est quand même 8 millions d'appels audio sur la plateforme Webex en simultané, ou encore une vitesse qui permet de télécharger quasiment 8 copies de Red Dead Redemption 2 en même temps en moins d’une seconde. En tout cas, pour Cisco, ce succès à 800 Gbit/s démontre le potentiel d'amélioration de la capacité du réseau internet au niveau mondial, à l'heure où la demande est toujours plus forte. Pour Jamie Gaudette, directeur général de l'ingénierie des réseaux cloud de Microsoft, cet essai « démontre qu’il existe une technologie commerciale pour les câbles sous-marins, et nous pouvons contribuer à la transformation numérique des personnes, des organisations et des industries du monde entier ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20242 minutes, 30 seconds
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Une connexion record de 800 Gbit/s entre la France et les USA ?

L’entreprise Cisco vient sans doute de marquer l'histoire des télécommunications en atteignant une vitesse de transfert de données de 800 Gbit/s sur le câble transatlantique Amitié, avec l’aide de Microsoft. A noter que ce câble, long de 6 234 kilomètres, relie Bordeaux à Boston, dans le Massachusetts. Un exploit qui fera sans doute les affaires des services cloud et d'intelligence artificielle dans le monde.Il est vrai qu’on n’en parle pas beaucoup, mais les câbles sous-marins sont essentiels pour connecter le monde et échanger des données, puisque c’est tout simplement 90% du trafic international qui passent par ces câbles. Celui qui relie la France aux États-Unis, nommé Amitié, intègre une technologie SDM (Space Division Multiplexing) qui comprend 16 paires de fibres, ce qui rappelons-le est supérieur aux câbles traditionnels et même au fameux câble Dunant de Google et ses 12 paires de fibres. En partie opéré par Cisco, Amitié relie les États-Unis, le Royaume-Uni et la France et fait partie intégrante du réseau mondial de Microsoft. Et puis quand même, une transmission de 800 Gbit/s, c’est quand même 8 millions d'appels audio sur la plateforme Webex en simultané, ou encore une vitesse qui permet de télécharger quasiment 8 copies de Red Dead Redemption 2 en même temps en moins d’une seconde.En tout cas, pour Cisco, ce succès à 800 Gbit/s démontre le potentiel d'amélioration de la capacité du réseau internet au niveau mondial, à l'heure où la demande est toujours plus forte. Pour Jamie Gaudette, directeur général de l'ingénierie des réseaux cloud de Microsoft, cet essai « démontre qu’il existe une technologie commerciale pour les câbles sous-marins, et nous pouvons contribuer à la transformation numérique des personnes, des organisations et des industries du monde entier ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/21/20242 minutes
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Microsoft va investir des milliards en Bretagne ?

Vous le savez, les data centers sont indispensables aujourd’hui pour absolument tout ce qui touche à internet. Entre les hébergements de site internet, les plateformes de streaming, les jeux vidéo en ligne, et bien entendu l’intelligence artificielle, bref, c’est là où toutes les données œuvrant au bon fonctionnement de ce genre de service sont entreposées. Vous le savez également, Microsoft est l'un des géants de ce secteur, avec des centaines de data centers dans le monde. D’ailleurs, le GAFAM compte en construire un en France. Sauf que construire une telle infrastructure en France, et bien c’est compliqué, notamment car il faut artificialiser le sol, ce qui n’est jamais une bonne chose pour la nature. D’ailleurs, ce principe est strictement encadré par la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021. Ainsi, Microsoft s’est tourné vers un espace déjà bâti pour y installer son futur data center à Chartres-de-Bretagne, au sud de Rennes. Là-bas, la société PSA a libéré une partie de son complexe industriel faute de production. Cet espace inutilisé va donc être récupéré par Microsoft pour accueillir jusqu'à trois centres de données. En tout cas, pour l’instant, les discussions avec la mairie semblent bien engagées. Pour le géant américain, il s'agit d'un projet assez important, qui pourrait lui coûter plusieurs milliards d'euros, les informations du journal le Télégramme. Pour la ville de Chartres-de-Bretagne, l’implantation de Microsoft représente un véritable atout pour l’économie du territoire et son attractivité. Sauf que Microsoft n'est pas le premier géant américain à s'intéresser aux anciennes parcelles de PSA. Amazon avait déjà tenté sa chance, sans succès en 2021. Le géant du commerce en ligne s’était retrouvé face à un interlocuteur implacable : la Métropole rennaise, propriétaire d'une partie des terrains concernés, et qui a déjà sa propre vision de l'avenir du site, en souhaitant y implanter des entreprises soucieuses des enjeux environnementaux. Data center en environnement, on ne peut pas dire que ce soit véritablement compatible, même si Microsoft multiplie les initiatives et recherches ces dernières années pour limiter l’impact de la consommation de ses infrastructures sur la nature. D’ailleurs, les détracteurs du projet de Microsoft ajoutent qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté nationale. Car en laissant une entreprise américaine s’implanter en France, cela signifierait que les données des français pourraient être consultées hors des frontières françaises. En effet, les États-Unis ont le droit de consulter les données traitées par leurs entreprises, même à l'étranger. D’après les informations du Télégramme, Rennes métropole et la Région Bretagne ne seraient pas hyper emballées à l’idée de laisser Microsoft s’implanter sur leur territoire, malgré les opportunités de développement économique. Reste à savoir si Microsoft saura trouver les mots justes pour convaincre les élus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/20/20243 minutes, 11 seconds
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Microsoft va investir des milliards en Bretagne ?

Vous le savez, les data centers sont indispensables aujourd’hui pour absolument tout ce qui touche à internet. Entre les hébergements de site internet, les plateformes de streaming, les jeux vidéo en ligne, et bien entendu l’intelligence artificielle, bref, c’est là où toutes les données œuvrant au bon fonctionnement de ce genre de service sont entreposées. Vous le savez également, Microsoft est l'un des géants de ce secteur, avec des centaines de data centers dans le monde. D’ailleurs, le GAFAM compte en construire un en France.Sauf que construire une telle infrastructure en France, et bien c’est compliqué, notamment car il faut artificialiser le sol, ce qui n’est jamais une bonne chose pour la nature. D’ailleurs, ce principe est strictement encadré par la loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021. Ainsi, Microsoft s’est tourné vers un espace déjà bâti pour y installer son futur data center à Chartres-de-Bretagne, au sud de Rennes. Là-bas, la société PSA a libéré une partie de son complexe industriel faute de production. Cet espace inutilisé va donc être récupéré par Microsoft pour accueillir jusqu'à trois centres de données. En tout cas, pour l’instant, les discussions avec la mairie semblent bien engagées. Pour le géant américain, il s'agit d'un projet assez important, qui pourrait lui coûter plusieurs milliards d'euros, les informations du journal le Télégramme.Pour la ville de Chartres-de-Bretagne, l’implantation de Microsoft représente un véritable atout pour l’économie du territoire et son attractivité. Sauf que Microsoft n'est pas le premier géant américain à s'intéresser aux anciennes parcelles de PSA. Amazon avait déjà tenté sa chance, sans succès en 2021. Le géant du commerce en ligne s’était retrouvé face à un interlocuteur implacable : la Métropole rennaise, propriétaire d'une partie des terrains concernés, et qui a déjà sa propre vision de l'avenir du site, en souhaitant y implanter des entreprises soucieuses des enjeux environnementaux.Data center en environnement, on ne peut pas dire que ce soit véritablement compatible, même si Microsoft multiplie les initiatives et recherches ces dernières années pour limiter l’impact de la consommation de ses infrastructures sur la nature. D’ailleurs, les détracteurs du projet de Microsoft ajoutent qu’il y a aussi un enjeu de souveraineté nationale. Car en laissant une entreprise américaine s’implanter en France, cela signifierait que les données des français pourraient être consultées hors des frontières françaises. En effet, les États-Unis ont le droit de consulter les données traitées par leurs entreprises, même à l'étranger. D’après les informations du Télégramme, Rennes métropole et la Région Bretagne ne seraient pas hyper emballées à l’idée de laisser Microsoft s’implanter sur leur territoire, malgré les opportunités de développement économique. Reste à savoir si Microsoft saura trouver les mots justes pour convaincre les élus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/20/20242 minutes, 41 seconds
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Scandale : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ?

Nord : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ? Le déploiement de la 5G est désormais inexorable en France. À mesure que les installations se multiplient, certains opérateurs entendent bien imposer leurs conditions pour rester compétitif sur ce marché, au détriment de la tranquillité de certains villages. C’est le cas dans le Pas-de-Calais, à Bonningues-lès-Ardres plus précisément, où la construction d'une antenne 5G à proximité immédiate de certaines résidences fait débat. L'une des habitantes se lèvera bientôt chaque matin avec une « vue sur pylône », ce qui insurge bon nombre d’habitant. Les résidents du village redoutent surtout que l'installation de cette antenne relais 5G de 45 mètres de hauteur fasse plonger la valeur immobilière des propriétés, jusqu'à 30 000 euros pour l'habitante la plus proche du pylône. Si l’on parle là des préoccupations esthétiques, il faut aussi prendre en compte les risques pour la santé des humains et des animaux. Et certains riverains sont très en colère. Catherine Hardy, la propriétaire de la maison, revenait d’un séjour au Royaume-Uni quand elle a découvert le permis de construire installer en face de chez elle. Si elle prévoit de faire des recours en justice, ces derniers seront délicats à traiter, puisque l'antenne est construite sur le terrain d'un propriétaire privé, qui n'a pas été si difficile à convaincre visiblement, puisqu’il touchera (j’ai envie de dire) seulement 1 000 euros chaque année pour l’exploitation de son terrain. Ce qui est intéressant ici, et qui change de certaines situations extrêmes, c'est que les habitants ne sont pas tous totalement opposés à l'installation de l'antenne 5G. Certains ne font en réalité que critiquer son emplacement, beaucoup trop proche des habitations. Désormais, tous les regards se tournent vers SFR. Si des solutions alternatives ont été proposées, l'opérateur les a refusés, préférant son emplacement actuel. Pour Salvatore Tuttolomondo, délégué régional Hauts de France chez Altice France (la maison-mère de SFR), il est regrettable qu'un terrain d'entente n'ait pu être trouvé, mais estime que les riverains n'ont pas à craindre d'éventuels effets néfastes des ondes émises par l'antenne. Je cite « les habitants devraient plutôt s'interroger sur les ondes à l'intérieur de leur maison », visant ainsi le Wi-Fi et le micro-ondes comme exemples. Pas sûr que cela puisse réussisse à calmer la colère des villageois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20242 minutes, 49 seconds
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Scandale : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ?

Nord : une antenne 5G SFR à 30 mètres d’une maison ?Le déploiement de la 5G est désormais inexorable en France. À mesure que les installations se multiplient, certains opérateurs entendent bien imposer leurs conditions pour rester compétitif sur ce marché, au détriment de la tranquillité de certains villages. C’est le cas dans le Pas-de-Calais, à Bonningues-lès-Ardres plus précisément, où la construction d'une antenne 5G à proximité immédiate de certaines résidences fait débat. L'une des habitantes se lèvera bientôt chaque matin avec une « vue sur pylône », ce qui insurge bon nombre d’habitant.Les résidents du village redoutent surtout que l'installation de cette antenne relais 5G de 45 mètres de hauteur fasse plonger la valeur immobilière des propriétés, jusqu'à 30 000 euros pour l'habitante la plus proche du pylône. Si l’on parle là des préoccupations esthétiques, il faut aussi prendre en compte les risques pour la santé des humains et des animaux. Et certains riverains sont très en colère. Catherine Hardy, la propriétaire de la maison, revenait d’un séjour au Royaume-Uni quand elle a découvert le permis de construire installer en face de chez elle. Si elle prévoit de faire des recours en justice, ces derniers seront délicats à traiter, puisque l'antenne est construite sur le terrain d'un propriétaire privé, qui n'a pas été si difficile à convaincre visiblement, puisqu’il touchera (j’ai envie de dire) seulement 1 000 euros chaque année pour l’exploitation de son terrain.Ce qui est intéressant ici, et qui change de certaines situations extrêmes, c'est que les habitants ne sont pas tous totalement opposés à l'installation de l'antenne 5G. Certains ne font en réalité que critiquer son emplacement, beaucoup trop proche des habitations. Désormais, tous les regards se tournent vers SFR. Si des solutions alternatives ont été proposées, l'opérateur les a refusés, préférant son emplacement actuel. Pour Salvatore Tuttolomondo, délégué régional Hauts de France chez Altice France (la maison-mère de SFR), il est regrettable qu'un terrain d'entente n'ait pu être trouvé, mais estime que les riverains n'ont pas à craindre d'éventuels effets néfastes des ondes émises par l'antenne. Je cite « les habitants devraient plutôt s'interroger sur les ondes à l'intérieur de leur maison », visant ainsi le Wi-Fi et le micro-ondes comme exemples. Pas sûr que cela puisse réussisse à calmer la colère des villageois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/19/20242 minutes, 19 seconds
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Quelles technologies se cache derrière la « Sphère » de Vegas ?

Si vous êtes fans de composants informatiques et de gros matos tech, alors vous devriez aimer cet épisode. Et si ce n’est pas le cas, vous devriez quand même y trouver votre compte, car nous allons parler d’une merveille de technologie sortie de terre à Las Vegas en septembre 2023, la Sphere, cet immense écran en forme de boule qui chaque jour propose des animations vidéo à tous les habitants de Vegas. Ceci dit, comment fonctionne cet énorme écran, qui il faut le rappeler, n’est que la face extérieure d’un auditorium immersif de plus de 16 000 places. Et bien tout d’abord, grâce à un NAS de 4 pétaoctets. Ça c’est le cerveau du lieu, un serveur où toutes les données sont stockées. D’ailleurs, 4 peta octets, c’est plus de 4000 tera ou encore 4 millions de giga. À l’intérieur de l’auditorium / salle de concert / salle de cinéma, on retrouve également un écran de 16 000 pixels par 16 000 pixels, des serveurs multimédias capables de coller bout à bout une quarantaine de flux 4K à 60 images secondes avec une profondeur de couleurs de 12 bits. Une véritable prouesse technologique mais qui vous laissera peut-être sans voix quand on sait que tout cela est distribué à travers un réseau IP capable d'afficher tout ce contenu avec un lag de moins de 5 millisecondes. Côté audio, la Sphere compte plus de 700 modules de son Holoplot MD-80/90 (chacun constitué de 80 à 90 haut-parleurs). Au total, ce sont plus de 400 Go de contenus qui transitent sur le système informatique de cette salle chaque seconde, le tout avec une latence quasi inexistante, permettant de vivre une expérience homogène à 360°. Là, on a parlé de l’intérieur de la salle. Mais évidemment, ce qui fait la renommée du bâtiment, c’est son immense écran extérieur de 54 000 mètres carrés et de 1,2 millions de LED… et toute cette technologie sert chaque jour à afficher des animations toutes plus fun et impressionnantes les unes que les autres. Pour rappel, la Sphere a nécessité près de 4 ans de construction pour un coût de plus de 2,3 milliards de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/18/20242 minutes, 43 seconds
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Quelles technologies se cache derrière la « Sphère » de Vegas ?

Si vous êtes fans de composants informatiques et de gros matos tech, alors vous devriez aimer cet épisode. Et si ce n’est pas le cas, vous devriez quand même y trouver votre compte, car nous allons parler d’une merveille de technologie sortie de terre à Las Vegas en septembre 2023, la Sphere, cet immense écran en forme de boule qui chaque jour propose des animations vidéo à tous les habitants de Vegas. Ceci dit, comment fonctionne cet énorme écran, qui il faut le rappeler, n’est que la face extérieure d’un auditorium immersif de plus de 16 000 places.Et bien tout d’abord, grâce à un NAS de 4 pétaoctets. Ça c’est le cerveau du lieu, un serveur où toutes les données sont stockées. D’ailleurs, 4 peta octets, c’est plus de 4000 tera ou encore 4 millions de giga. À l’intérieur de l’auditorium / salle de concert / salle de cinéma, on retrouve également un écran de 16 000 pixels par 16 000 pixels, des serveurs multimédias capables de coller bout à bout une quarantaine de flux 4K à 60 images secondes avec une profondeur de couleurs de 12 bits. Une véritable prouesse technologique mais qui vous laissera peut-être sans voix quand on sait que tout cela est distribué à travers un réseau IP capable d'afficher tout ce contenu avec un lag de moins de 5 millisecondes. Côté audio, la Sphere compte plus de 700 modules de son Holoplot MD-80/90 (chacun constitué de 80 à 90 haut-parleurs). Au total, ce sont plus de 400 Go de contenus qui transitent sur le système informatique de cette salle chaque seconde, le tout avec une latence quasi inexistante, permettant de vivre une expérience homogène à 360°.Là, on a parlé de l’intérieur de la salle. Mais évidemment, ce qui fait la renommée du bâtiment, c’est son immense écran extérieur de 54 000 mètres carrés et de 1,2 millions de LED… et toute cette technologie sert chaque jour à afficher des animations toutes plus fun et impressionnantes les unes que les autres. Pour rappel, la Sphere a nécessité près de 4 ans de construction pour un coût de plus de 2,3 milliards de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/18/20242 minutes, 13 seconds
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L’IA de Google bientôt intégrée à l’iPhone ?

Apple compte bien accélérer cette année sur le sujet de l'intelligence artificielle. L’entreprise est, on le sait, distancée par Microsoft et son investissement dans OpenAI, ainsi que par Google. Cela dit, Apple ne ménage pas ses efforts pour développer sa propre IA comme l’indiquent des travaux de recherche publiés ces dernières semaines par la marque à la pomme. Ainsi, on aurait pu imaginer que le GAFAM allait révéler en grande pompe un chatbot ou un assistant plus perfectionné que Siri afin de les intégrer dans ses futurs produits… mais visiblement, Tim Cook et les autres dirigeants d’Apple ont une autre idée en tête. D’après les infos de Mark Gurman, journaliste pour le média Bloomberg, Apple serait en négociations avancées avec Google afin d'intégrer Gemini dans iOS 18 dès cette année. Rien ne serait encore acté ni bien défini, mais Apple aurait désespérément besoin d'un modèle prêt à l'emploi et fonctionnant dans le cloud pour apporter des fonctionnalités d'IA plus puissantes à son système d'exploitation. Apple aurait également en stock quelques services d'intelligence artificielle fonctionnant en local sur l'iPhone, comme pour de la retouche photo ou de la traduction en temps réel, mais au champ d’action limité. C’est donc pour rattraper son retard le plus vite possible qu’Apple se serait résolu à mettre sur pied un partenariat avec Google. Quand on y réfléchit, un accord entre Google et Apple ne serait pas si surprenant. Les deux entreprises sont déjà liées par un autre partenariat de 18 milliards de dollars pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur les iPhone, iPad ou les Mac. Ceci dit, la marque à la pomme discuterait en parallèle avec OpenAI, même si une alliance entre les deux paraît plus improbable. Quoiqu’il en soit, le travail d’Apple sur Ajax, son modèle de langage en développement, semble très loin d'atteindre le niveau de Gemini ou GPT-4. Apple a encore quelques semaines pour choisir son futur partenaire ou bien changer de stratégie. Une chose est sûre, le temps presse avec l’arrivée dans quelques mois de GPT-5 côté OpenAI, sans oublier Google qui voudra évidemment rivaliser avec ChatGPT le plus tôt possible. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/17/20242 minutes, 35 seconds
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L’IA de Google bientôt intégrée à l’iPhone ?

Apple compte bien accélérer cette année sur le sujet de l'intelligence artificielle. L’entreprise est, on le sait, distancée par Microsoft et son investissement dans OpenAI, ainsi que par Google. Cela dit, Apple ne ménage pas ses efforts pour développer sa propre IA comme l’indiquent des travaux de recherche publiés ces dernières semaines par la marque à la pomme. Ainsi, on aurait pu imaginer que le GAFAM allait révéler en grande pompe un chatbot ou un assistant plus perfectionné que Siri afin de les intégrer dans ses futurs produits… mais visiblement, Tim Cook et les autres dirigeants d’Apple ont une autre idée en tête.D’après les infos de Mark Gurman, journaliste pour le média Bloomberg, Apple serait en négociations avancées avec Google afin d'intégrer Gemini dans iOS 18 dès cette année. Rien ne serait encore acté ni bien défini, mais Apple aurait désespérément besoin d'un modèle prêt à l'emploi et fonctionnant dans le cloud pour apporter des fonctionnalités d'IA plus puissantes à son système d'exploitation. Apple aurait également en stock quelques services d'intelligence artificielle fonctionnant en local sur l'iPhone, comme pour de la retouche photo ou de la traduction en temps réel, mais au champ d’action limité. C’est donc pour rattraper son retard le plus vite possible qu’Apple se serait résolu à mettre sur pied un partenariat avec Google.Quand on y réfléchit, un accord entre Google et Apple ne serait pas si surprenant. Les deux entreprises sont déjà liées par un autre partenariat de 18 milliards de dollars pour faire de Google le moteur de recherche par défaut sur les iPhone, iPad ou les Mac. Ceci dit, la marque à la pomme discuterait en parallèle avec OpenAI, même si une alliance entre les deux paraît plus improbable. Quoiqu’il en soit, le travail d’Apple sur Ajax, son modèle de langage en développement, semble très loin d'atteindre le niveau de Gemini ou GPT-4. Apple a encore quelques semaines pour choisir son futur partenaire ou bien changer de stratégie. Une chose est sûre, le temps presse avec l’arrivée dans quelques mois de GPT-5 côté OpenAI, sans oublier Google qui voudra évidemment rivaliser avec ChatGPT le plus tôt possible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/17/20242 minutes, 5 seconds
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Instagram : connaissez-vous ce jeu caché dans vos DM ?

Chers adeptes d’instagram, si vous vous ennuyez ou si vous souhaitez tuer le temps, cessez de scroller indéfiniment sur votre fil d’actu. Il existe, dans vos messages, un jeu caché ! Aussi simple qu’addictif, vous y jouerez sans doute des heures quand vous l’aurez découvert, et justement, je vais vous expliquer comment y accéder. Mais avant tout, à quoi ressemble ce jeu ? Et bien il s’agit d’une sorte de Pong, avec une barre horizontale sur laquelle vous devez faire rebondir un émoji le plus de fois possible. Maintenant, comment le trouver ? On ne va pas se mentir, il faut un coup de chance pour tomber dessus si vous ne savez pas comment vous y prendre. Plus précisément, il faut chercher dans vos messages. Dans la conversation de votre choix, vous n’avez qu’à envoyer un émoji. Celui de votre choix, ça n’a pas d’importance. Une fois fait, cliquez sur cet émoji, et là le jeu se lancera. C’est tout bête, on est d’accord, mais avez-vous déjà pensé à cliquer sur l’émoji pour voir si cela lançait un easter-egg ? Comme la grande majorité des internautes, ma réponse est probablement non. Et c’est tout ce qui fait le sel de ce petit contenu caché sur Instagram. Un des porte-paroles d'Instagram a indiqué au site Tech Crunch que « la société travaillait toujours sur de nouvelles façons de rendre "Instagram plus amusant" » donc avec ce jeu, mais sans pour autant communiquer sur sa disponibilité. Si tout rappel Pong ou Breakout pour les connaisseurs dans ce jeu, la subtilité est que plus vous augmentez votre score, plus l'émoji se déplace rapidement. Le jeu enregistre votre meilleur score, vous pouvez donc y revenir à tout moment pour essayer de le battre. Votre meilleur score est d’ailleurs enregistré dans vos DM, ce qui signifie que vous n'avez donc pas besoin de revenir au premier émoji que vous avez envoyé lors de l'activation du jeu. À noter que vous pouvez également activer le jeu en cliquant sur un émoji que quelqu'un d'autre vous a envoyé, sans que votre interlocuteur ne se rende compte de quoique ce soit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20242 minutes, 24 seconds
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Instagram : connaissez-vous ce jeu caché dans vos DM ?

Chers adeptes d’instagram, si vous vous ennuyez ou si vous souhaitez tuer le temps, cessez de scroller indéfiniment sur votre fil d’actu. Il existe, dans vos messages, un jeu caché ! Aussi simple qu’addictif, vous y jouerez sans doute des heures quand vous l’aurez découvert, et justement, je vais vous expliquer comment y accéder.Mais avant tout, à quoi ressemble ce jeu ? Et bien il s’agit d’une sorte de Pong, avec une barre horizontale sur laquelle vous devez faire rebondir un émoji le plus de fois possible. Maintenant, comment le trouver ? On ne va pas se mentir, il faut un coup de chance pour tomber dessus si vous ne savez pas comment vous y prendre. Plus précisément, il faut chercher dans vos messages. Dans la conversation de votre choix, vous n’avez qu’à envoyer un émoji. Celui de votre choix, ça n’a pas d’importance. Une fois fait, cliquez sur cet émoji, et là le jeu se lancera. C’est tout bête, on est d’accord, mais avez-vous déjà pensé à cliquer sur l’émoji pour voir si cela lançait un easter-egg ? Comme la grande majorité des internautes, ma réponse est probablement non. Et c’est tout ce qui fait le sel de ce petit contenu caché sur Instagram.Un des porte-paroles d'Instagram a indiqué au site Tech Crunch que « la société travaillait toujours sur de nouvelles façons de rendre "Instagram plus amusant" » donc avec ce jeu, mais sans pour autant communiquer sur sa disponibilité. Si tout rappel Pong ou Breakout pour les connaisseurs dans ce jeu, la subtilité est que plus vous augmentez votre score, plus l'émoji se déplace rapidement. Le jeu enregistre votre meilleur score, vous pouvez donc y revenir à tout moment pour essayer de le battre. Votre meilleur score est d’ailleurs enregistré dans vos DM, ce qui signifie que vous n'avez donc pas besoin de revenir au premier émoji que vous avez envoyé lors de l'activation du jeu. À noter que vous pouvez également activer le jeu en cliquant sur un émoji que quelqu'un d'autre vous a envoyé, sans que votre interlocuteur ne se rende compte de quoique ce soit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/14/20241 minute, 54 seconds
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Apple capitule face à Epic Games ?

Ces derniers jours, les retournements de situation s'enchaînent dans la bataille opposant Apple à l’éditeur de jeu Epic Games… Pour rappel, le GAFAM comptait supprimer le compte créateur d’Epic Games, notamment à cause des critiques ces dernier contre la politique de la marque à pomme vis-à-vis de la concurrence. Et tandis qu’Apple refusait catégoriquement que le studio à l'origine de Fortnite ouvre sa propre boutique d'applications sur iPhone, on apprend aujourd’hui que finalement si, Fortnite et compagnie pourront bien être proposés sur iOS sur le territoire européen. Dans le détail, le 6 mars dernier, soit le jour de l'entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA), Apple a banni le compte développeur d'Epic Games. D’après les nouvelles règles édictées par Apple, l'approbation de l’entreprise est désormais nécessaire pour pouvoir proposer une boutique d'applications alternative sur ses smartphones et appareils. Face à cette décision jugée comme étant déloyale, Epic Games n’a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement. Le lendemain, l'Union européenne confirmait qu'elle allait étudier la volonté d'Apple de vouloir radier le compte développeur d'Epic Games. Et justement, le 7 mars, la Commission européenne relevait dans cette décision d’Apple une entrave à la loi sur les services numériques, ainsi qu’à la réglementation sur les relations entre plateformes et entreprises. C’est ainsi que le 8 mars, face à la pression grandissante de la part de l'Union européenne, et après diverses conversations engagées avec le studio derrière Fortnite, la société menée par Tim Cook a finalement décidé de réintégrer le compte développeur d'Epic Games. Fortnite va donc pouvoir faire son grand retour sur iOS et le lancement de l'Epic Games Store en Europe ne devrait désormais plus tarder. Je cite Tim Sweeney le patron d’Epic Games, « Apple a notifié à la Commission et à Epic qu'elle céderait et rétablirait notre accès au retour de Fortnite et au lancement de l'Epic Games Store en Europe en vertu de la loi sur les DMA » fin de citation. Si ce dossier semble enfin trouver une issue, c’est sans doute en grande partie à cause de la pression de l’UE. Reste désormais à savoir si Apple ne trouvera pas une parade pour contourner la loi. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/13/20242 minutes, 33 seconds
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Apple capitule face à Epic Games ?

Ces derniers jours, les retournements de situation s'enchaînent dans la bataille opposant Apple à l’éditeur de jeu Epic Games… Pour rappel, le GAFAM comptait supprimer le compte créateur d’Epic Games, notamment à cause des critiques ces dernier contre la politique de la marque à pomme vis-à-vis de la concurrence. Et tandis qu’Apple refusait catégoriquement que le studio à l'origine de Fortnite ouvre sa propre boutique d'applications sur iPhone, on apprend aujourd’hui que finalement si, Fortnite et compagnie pourront bien être proposés sur iOS sur le territoire européen.Dans le détail, le 6 mars dernier, soit le jour de l'entrée en vigueur du Digital Markets Act (DMA), Apple a banni le compte développeur d'Epic Games. D’après les nouvelles règles édictées par Apple, l'approbation de l’entreprise est désormais nécessaire pour pouvoir proposer une boutique d'applications alternative sur ses smartphones et appareils. Face à cette décision jugée comme étant déloyale, Epic Games n’a pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement. Le lendemain, l'Union européenne confirmait qu'elle allait étudier la volonté d'Apple de vouloir radier le compte développeur d'Epic Games. Et justement, le 7 mars, la Commission européenne relevait dans cette décision d’Apple une entrave à la loi sur les services numériques, ainsi qu’à la réglementation sur les relations entre plateformes et entreprises.C’est ainsi que le 8 mars, face à la pression grandissante de la part de l'Union européenne, et après diverses conversations engagées avec le studio derrière Fortnite, la société menée par Tim Cook a finalement décidé de réintégrer le compte développeur d'Epic Games. Fortnite va donc pouvoir faire son grand retour sur iOS et le lancement de l'Epic Games Store en Europe ne devrait désormais plus tarder. Je cite Tim Sweeney le patron d’Epic Games, « Apple a notifié à la Commission et à Epic qu'elle céderait et rétablirait notre accès au retour de Fortnite et au lancement de l'Epic Games Store en Europe en vertu de la loi sur les DMA » fin de citation. Si ce dossier semble enfin trouver une issue, c’est sans doute en grande partie à cause de la pression de l’UE. Reste désormais à savoir si Apple ne trouvera pas une parade pour contourner la loi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/13/20242 minutes, 3 seconds
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70 000 dollars le Bitcoin… où va-t-il s’arrêter ?

Après une année 2023 très lucrative pour le marché des cryptomonnaies, l'année 2024 s'annonce encore plus folle pour ce secteur. Et pour cause, le Bitcoin vient d’atteindre son cours le plus élevé à plus de 70 000 dollars… un cours qui pourrait même encore s’envoler dans les mois à venir. Le fait de voir le Bitcoin dépasser son record historique de plus de 60 000 dollars que beaucoup pensaient ne jamais revoir, et bien cela a étonné plus d’un observateur. D’autant que ces derniers jours, le cours du jeton s’est même maintenu aux alentours des 70 000 dollars ! Evidemment la tendance a sans doute bougé au moment où vous écoutez ce podcast, mais début mars, il s’agissait d’un moment d’histoire pour les cryptos. Et si le Bitcoin impressionne, c'est en réalité tout l'écosystème des cryptomonnaies qui s'est finalement relevé de la terrible année 2022, marquée d'abord par la chute de la crypto LUNA, puis par la fermeture de FTX, qui était au moment de sa faillite la seconde plus grande plateforme au monde après Binance. C'est ainsi que la capitalisation globale du marché des cryptomonnaies a été multipliée par trois depuis décembre 2022, atteignant à ce jour selon le site CoinMarketCap les 2 620 milliards de dollars. D’ailleurs, un événement fait grandement parler : le halving, attendu pour la mi-avril, avec une récompense pour chaque bloc miné passant à ce moment de 6,25 bitcoins à 3,125 bitcoins. En claire, beaucoup espèrent ce qu’on appelle un « bull run », ce qui correspond à une explosion rapide des prix suite à ce halving. Ça c’est déjà vu dans le passer, et beaucoup espère que l’histoire se répète dans les semaines à venir. Une autre nouvelle incite les investisseurs à l'optimisme : les ETF Ethereum. À l'image des ETF Bitcoin, acceptés par la Securities and Exchange Commission, me gendarme financier américain le 10 janvier dernier, des ETF Ethereum, qui donc concerneraient la deuxième plus grosse crypto, sont en développement. Et si le régulateur financier américain ne cesse de repousser sa réponse, il sera dans l'obligation d'officialiser sa position le 23 mai prochain. Si l'autorisation était finalement accordée, il se pourrait ainsi que l'Ethereum connaisse le même genre d'afflux d'argent qui a suivi le lancement des ETF Bitcoin. Ces derniers sont en effet une véritable réussite actuellement du côté des États-Unis. À leur lancement il y a deux mois, ils représentaient 30 milliards de dollars. Deux mois plus tard, avec la hausse des cours et l'achat de nouveaux bitcoins, ils représentent déjà 50 milliards de dollars. Ce qui a évidemment aidé à pousser les prix vers le haut. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/12/20243 minutes, 1 second
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70 000 dollars le Bitcoin… où va-t-il s’arrêter ?

Après une année 2023 très lucrative pour le marché des cryptomonnaies, l'année 2024 s'annonce encore plus folle pour ce secteur. Et pour cause, le Bitcoin vient d’atteindre son cours le plus élevé à plus de 70 000 dollars… un cours qui pourrait même encore s’envoler dans les mois à venir.Le fait de voir le Bitcoin dépasser son record historique de plus de 60 000 dollars que beaucoup pensaient ne jamais revoir, et bien cela a étonné plus d’un observateur. D’autant que ces derniers jours, le cours du jeton s’est même maintenu aux alentours des 70 000 dollars ! Evidemment la tendance a sans doute bougé au moment où vous écoutez ce podcast, mais début mars, il s’agissait d’un moment d’histoire pour les cryptos. Et si le Bitcoin impressionne, c'est en réalité tout l'écosystème des cryptomonnaies qui s'est finalement relevé de la terrible année 2022, marquée d'abord par la chute de la crypto LUNA, puis par la fermeture de FTX, qui était au moment de sa faillite la seconde plus grande plateforme au monde après Binance. C'est ainsi que la capitalisation globale du marché des cryptomonnaies a été multipliée par trois depuis décembre 2022, atteignant à ce jour selon le site CoinMarketCap les 2 620 milliards de dollars. D’ailleurs, un événement fait grandement parler : le halving, attendu pour la mi-avril, avec une récompense pour chaque bloc miné passant à ce moment de 6,25 bitcoins à 3,125 bitcoins. En claire, beaucoup espèrent ce qu’on appelle un « bull run », ce qui correspond à une explosion rapide des prix suite à ce halving. Ça c’est déjà vu dans le passer, et beaucoup espère que l’histoire se répète dans les semaines à venir.Une autre nouvelle incite les investisseurs à l'optimisme : les ETF Ethereum. À l'image des ETF Bitcoin, acceptés par la Securities and Exchange Commission, me gendarme financier américain le 10 janvier dernier, des ETF Ethereum, qui donc concerneraient la deuxième plus grosse crypto, sont en développement. Et si le régulateur financier américain ne cesse de repousser sa réponse, il sera dans l'obligation d'officialiser sa position le 23 mai prochain. Si l'autorisation était finalement accordée, il se pourrait ainsi que l'Ethereum connaisse le même genre d'afflux d'argent qui a suivi le lancement des ETF Bitcoin. Ces derniers sont en effet une véritable réussite actuellement du côté des États-Unis. À leur lancement il y a deux mois, ils représentaient 30 milliards de dollars. Deux mois plus tard, avec la hausse des cours et l'achat de nouveaux bitcoins, ils représentent déjà 50 milliards de dollars. Ce qui a évidemment aidé à pousser les prix vers le haut. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/12/20242 minutes, 31 seconds
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Amazon : changement radical dans la politique de retour de colis ?

Faites-vous partie des consommateurs ayant tendance à souvent regretter un achat compulsif, et donc à profiter de la politique de retours d'Amazon pour renvoyer ce dernier sous 30 jours ? Si oui, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, puisque le GAFAM va prochainement raccourcir ce délai sur de nombreux produits. Dans le détail, Amazon a déjà commencé à prévenir les vendeurs Marketplace du changement à venir. Le délai de retour actuellement fixé à 30 jours va être réduit de moitié. D’ici le 25 avril donc, a minima au Royaume-Uni et sans doute à quelques jours d’intervalle en France, si vous voulez vous faire rembourser vos achats, vous devrez renvoyer les produits sous 14 jours. Parmi les produits concernés par la nouvelle politique de retours Amazon, on retrouve des objets très populaires, à commencer par les smartphones, les PC portables, mais aussi les jeux vidéo (et accessoires), sans oublier les Blu-Ray, les CD ou encore les appareils photo. Quelques produits échappent à cette nouvelle règle, notamment les Smart TV, les Box TV, mais également les liseuses et tablettes Amazon, qui continueront de bénéficier d'un retour sous 30 jours. Avec cette nouvelle politique, Amazon s'ajuste au délai légal minimum en ce qui concerne le droit de rétractation en France. Si vous achetez un bien ou un service à distance, vous avez le droit de changer d'avis sur votre achat. C'est le droit de rétractation, dont le délai est comme je le disais fixé à 14 jours. À noter aussi qu’en France, vous avez jusqu’à un an pour vous rétracter dans certains cas. Plus précisément, si informations relatives à ce droit de rétractation n'ont pas été fournies au consommateur par le vendeur dans les conditions détaillées que prévoit la loi… Dans ce cas précis, c’est le bon de commande qui fait foi. Cela s’applique moins au commerce en ligne étant donné que la plupart des sites ont des conditions générales de vente avec cette information clairement affichée… mais le cas a déjà été vu pour des poses de panneaux solaires par exemple ou d’autres grosses installations importantes par des entreprises. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/11/20242 minutes, 22 seconds
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Amazon : changement radical dans la politique de retour de colis ?

Faites-vous partie des consommateurs ayant tendance à souvent regretter un achat compulsif, et donc à profiter de la politique de retours d'Amazon pour renvoyer ce dernier sous 30 jours ? Si oui, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, puisque le GAFAM va prochainement raccourcir ce délai sur de nombreux produits.Dans le détail, Amazon a déjà commencé à prévenir les vendeurs Marketplace du changement à venir. Le délai de retour actuellement fixé à 30 jours va être réduit de moitié. D’ici le 25 avril donc, a minima au Royaume-Uni et sans doute à quelques jours d’intervalle en France, si vous voulez vous faire rembourser vos achats, vous devrez renvoyer les produits sous 14 jours. Parmi les produits concernés par la nouvelle politique de retours Amazon, on retrouve des objets très populaires, à commencer par les smartphones, les PC portables, mais aussi les jeux vidéo (et accessoires), sans oublier les Blu-Ray, les CD ou encore les appareils photo.Quelques produits échappent à cette nouvelle règle, notamment les Smart TV, les Box TV, mais également les liseuses et tablettes Amazon, qui continueront de bénéficier d'un retour sous 30 jours. Avec cette nouvelle politique, Amazon s'ajuste au délai légal minimum en ce qui concerne le droit de rétractation en France. Si vous achetez un bien ou un service à distance, vous avez le droit de changer d'avis sur votre achat. C'est le droit de rétractation, dont le délai est comme je le disais fixé à 14 jours.À noter aussi qu’en France, vous avez jusqu’à un an pour vous rétracter dans certains cas. Plus précisément, si informations relatives à ce droit de rétractation n'ont pas été fournies au consommateur par le vendeur dans les conditions détaillées que prévoit la loi… Dans ce cas précis, c’est le bon de commande qui fait foi. Cela s’applique moins au commerce en ligne étant donné que la plupart des sites ont des conditions générales de vente avec cette information clairement affichée… mais le cas a déjà été vu pour des poses de panneaux solaires par exemple ou d’autres grosses installations importantes par des entreprises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/11/20241 minute, 52 seconds
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Données personnelles : la Commission Européenne sanctionnée… par l’Europe ?

C’est une situation qui prête à la fois à sourire mais qui sur le fond pose une vraie question… Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quel est le comble pour une institution qui porte le dossier des données personnelle au premier rang de ses priorité ? Aller, je vous laisse deux secondes pour réfléchir… bon, deux secondes ce n’est peut-être pas assez, et puis vous l’avez sans doute vu dans le titre de cet épisode, mais ce serait tout simplement que cette institution se face sanctionné par une autorité supérieure pour ne pas avoir elle-même respecté ce qu’elle a mis en œuvre ! Et bien figurez vous que c’est exactement ce qui est arrivé pour la Commission européenne. En clair, le CEPD, Comité européen de la protection des données, a annoncé il y a peu que la Commission Européenne avait enfreint plusieurs dispositions du règlement de 2018 sur la protection des informations pour les institutions. Pour le CEPD que je cite, la Commission « n'a pas fourni d'éléments pouvant garantir que les données à caractère personnel transférées en dehors de l'UE et de l'Espace économique européen (EEE) bénéficient d'un niveau de protection essentiellement équivalent à celui garanti dans l'UE/EEE » fin de citation. Est donc pointé du doigt, le contrat qui lie la Commission à Microsoft. Plus précisément, c’est sur l’utilisation de la suite Microsoft 365 (Word, PowerPoint, Outlook, Excel) que le problème aurait été relevé. Le CEPD a ainsi ordonné à la Commission européenne de suspendre tous les transferts de données découlant de l’utilisation de Microsoft 365 vers Microsoft hors de l'Union européenne. Cette suspension sera effective à partir du 9 décembre 2024. D'ici là, la Commission devra avoir assuré sa mise en conformité avec le règlement européen de 2018. Et visiblement, ces manquements seraient assez nombreux d’après le contrôleur qui va donc forcer la Commission Européenne à montrer patte blanche. Elle devra par exemple cartographier tous ses transferts de données, afin que l'on puisse identifier quelles données personnelles ont été transférées à quels destinataires, dans quels pays tiers, à quelles fins et sous réserve de quelles garanties. En résumé, le CEPD tape bien du poing sur la table et est bien résolu à corriger tout ça. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/10/20242 minutes, 45 seconds
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Données personnelles : la Commission Européenne sanctionnée… par l’Europe ?

C’est une situation qui prête à la fois à sourire mais qui sur le fond pose une vraie question… Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quel est le comble pour une institution qui porte le dossier des données personnelle au premier rang de ses priorité ? Aller, je vous laisse deux secondes pour réfléchir… bon, deux secondes ce n’est peut-être pas assez, et puis vous l’avez sans doute vu dans le titre de cet épisode, mais ce serait tout simplement que cette institution se face sanctionné par une autorité supérieure pour ne pas avoir elle-même respecté ce qu’elle a mis en œuvre ! Et bien figurez vous que c’est exactement ce qui est arrivé pour la Commission européenne.En clair, le CEPD, Comité européen de la protection des données, a annoncé il y a peu que la Commission Européenne avait enfreint plusieurs dispositions du règlement de 2018 sur la protection des informations pour les institutions. Pour le CEPD que je cite, la Commission « n'a pas fourni d'éléments pouvant garantir que les données à caractère personnel transférées en dehors de l'UE et de l'Espace économique européen (EEE) bénéficient d'un niveau de protection essentiellement équivalent à celui garanti dans l'UE/EEE » fin de citation. Est donc pointé du doigt, le contrat qui lie la Commission à Microsoft. Plus précisément, c’est sur l’utilisation de la suite Microsoft 365 (Word, PowerPoint, Outlook, Excel) que le problème aurait été relevé.Le CEPD a ainsi ordonné à la Commission européenne de suspendre tous les transferts de données découlant de l’utilisation de Microsoft 365 vers Microsoft hors de l'Union européenne. Cette suspension sera effective à partir du 9 décembre 2024. D'ici là, la Commission devra avoir assuré sa mise en conformité avec le règlement européen de 2018. Et visiblement, ces manquements seraient assez nombreux d’après le contrôleur qui va donc forcer la Commission Européenne à montrer patte blanche. Elle devra par exemple cartographier tous ses transferts de données, afin que l'on puisse identifier quelles données personnelles ont été transférées à quels destinataires, dans quels pays tiers, à quelles fins et sous réserve de quelles garanties. En résumé, le CEPD tape bien du poing sur la table et est bien résolu à corriger tout ça. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/10/20242 minutes, 15 seconds
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Pas de retour de Fortnite sur iOS ? Apple provoque l’Europe !

Tim Cook,e le patron d’Apple a un sens de l’humour assez particulier. Le jour même de l’entrée en vigueur du Digital Market Act en Europe, qui oblige Apple à ouvrir plus largement les portes de son écosystème logiciel à la concurrence, la marque à la pomme a révoqué le compte développeur de Epic, le studio derrière Fortnite. Un acte loin d’être anodin quand on sait que le PDG d’Epic, Tim Sweeney, a été l’un des principaux détracteurs des politiques d’Apple ces dernières années. Concrètement, alors que le studio voulait, comme le DMA l’y autorise, proposer son magasin de jeu sur iPhone et iPad, Apple l’en a empêché en privant l’entreprise de la certification indispensable à la publication d’application sur iOS. C’est en tout cas ce que raconte Epic. Selon les nouvelles règles d’Apple, il faut en effet l’approbation du fabricant d’iPhone pour proposer un magasin d'applications alternatif sur iPhone et iPad. Sans cette autorisation du GAFAL, Epic ne peut donc rien faire. Pour le studio, cet ultime acte de provocation est je cite « une violation très sérieuse du DMA et la preuve qu’Apple n’a aucune intention de laisser la compétition s’installer sur iOS » fin de citation. L’éditeur de jeux vidéo hausse d’ailleurs le ton en expliquant je cite qu’« Apple élimine l’un des plus grands concurrents potentiels de l’App Store. Ils sapent notre capacité à être un concurrent viable et montrent aux autres développeurs ce qui se passe lorsque vous essayez de concurrencer Apple ou que vous critiquez ses pratiques déloyales » fin de citation. De son côté, Apple se défend en expliquant qu’elle était dans son droit. Je cite « la violation flagrante des obligations contractuelles d’Epic a prouvé aux yeux de la justice qu’Apple a le droit de résilier le contrat qui le lie à une partie ou toutes les filiales d’Epic Games […] à tout moment et sans avoir à se justifier. Au regard du comportement passé et présent d’Epic, Apple a décidé d’exercer ce droit » fin de citation. Apple fait en effet référence à la décision de justice de la Cour suprême américaine qui a mis fin au 1er round entre Apple et Epic. Ce nouveau front ouvert entre les deux géants du numérique vient relancer la guerre que l’on croyait terminée par l’entrée en vigueur du DMA, qui oblige Apple à accueillir des concurrents à l’App Store sur sa plateforme. Mais selon des mails dévoilés par Epic, je cite « les critiques d’Epic concernant la mise en conformité d’Apple au DMA et le comportement passé de l’entreprise […] laissent penser que l’entreprise n’a aucune envie d’obéir aux règles » d’Apple, fin de citation, ce qui autorise donc le fabricant d’iPhone à couper l’accès d’Epic à sa plateforme. En d’autres termes, Apple considère qu’Epic n’est pas fair-play en critiquant continuellement les règles de l’entreprise et a donc décidé de le bloquer. Pas sûr que la Commission européenne voit ça d’un très bon œil. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20242 minutes, 45 seconds
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Pas de retour de Fortnite sur iOS ? Apple provoque l’Europe !

Tim Cook,e le patron d’Apple a un sens de l’humour assez particulier. Le jour même de l’entrée en vigueur du Digital Market Act en Europe, qui oblige Apple à ouvrir plus largement les portes de son écosystème logiciel à la concurrence, la marque à la pomme a révoqué le compte développeur de Epic, le studio derrière Fortnite. Un acte loin d’être anodin quand on sait que le PDG d’Epic, Tim Sweeney, a été l’un des principaux détracteurs des politiques d’Apple ces dernières années.Concrètement, alors que le studio voulait, comme le DMA l’y autorise, proposer son magasin de jeu sur iPhone et iPad, Apple l’en a empêché en privant l’entreprise de la certification indispensable à la publication d’application sur iOS. C’est en tout cas ce que raconte Epic. Selon les nouvelles règles d’Apple, il faut en effet l’approbation du fabricant d’iPhone pour proposer un magasin d'applications alternatif sur iPhone et iPad. Sans cette autorisation du GAFAL, Epic ne peut donc rien faire. Pour le studio, cet ultime acte de provocation est je cite « une violation très sérieuse du DMA et la preuve qu’Apple n’a aucune intention de laisser la compétition s’installer sur iOS » fin de citation. L’éditeur de jeux vidéo hausse d’ailleurs le ton en expliquant je cite qu’« Apple élimine l’un des plus grands concurrents potentiels de l’App Store. Ils sapent notre capacité à être un concurrent viable et montrent aux autres développeurs ce qui se passe lorsque vous essayez de concurrencer Apple ou que vous critiquez ses pratiques déloyales » fin de citation.De son côté, Apple se défend en expliquant qu’elle était dans son droit. Je cite « la violation flagrante des obligations contractuelles d’Epic a prouvé aux yeux de la justice qu’Apple a le droit de résilier le contrat qui le lie à une partie ou toutes les filiales d’Epic Games […] à tout moment et sans avoir à se justifier. Au regard du comportement passé et présent d’Epic, Apple a décidé d’exercer ce droit » fin de citation. Apple fait en effet référence à la décision de justice de la Cour suprême américaine qui a mis fin au 1er round entre Apple et Epic.Ce nouveau front ouvert entre les deux géants du numérique vient relancer la guerre que l’on croyait terminée par l’entrée en vigueur du DMA, qui oblige Apple à accueillir des concurrents à l’App Store sur sa plateforme. Mais selon des mails dévoilés par Epic, je cite « les critiques d’Epic concernant la mise en conformité d’Apple au DMA et le comportement passé de l’entreprise […] laissent penser que l’entreprise n’a aucune envie d’obéir aux règles » d’Apple, fin de citation, ce qui autorise donc le fabricant d’iPhone à couper l’accès d’Epic à sa plateforme. En d’autres termes, Apple considère qu’Epic n’est pas fair-play en critiquant continuellement les règles de l’entreprise et a donc décidé de le bloquer. Pas sûr que la Commission européenne voit ça d’un très bon œil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/7/20242 minutes, 15 seconds
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Streaming illégal : la fin de nombreux sites ?

Les studios et plateformes de streaming sont en guerre contre les sites de streaming illégaux depuis un long moment désormais. Mais ces derniers temps, leur lutte passe par des recours surnommés « injonctions dynamiques ». Ceux-ci indiquent spécifiquement quels sont les domaines qui doivent être bloqués. Et depuis quelque temps, les plateformes utilisent également des systèmes plus flexibles leur permettant d'ajouter de nouveaux domaines dès qu'ils sont lancés, sans avoir à demander de nouvelles ordonnances par la suite. Il y a quelques jours, le bureau d'enregistrement Namecheap suspendait le nom de domaine de l'application open source de recherche de films movie-web. Selon Torrent Freak, cette situation résulte d'une injonction dynamique ordonnée par la Haute Cour de Delhi en Inde pour le compte de Netflix, Warner ou encore Disney. Cette dernière, concerne 45 noms de domaine liés à 28 entités distinctes, et ordonne aux fournisseurs d'accès Internet indiens de bloquer ces domaines. Dans le cas de movie-web, le fait que le site face les frais d’une telle injonction étonne, du fait de son statut open source, mais également du fait de la transparence de ses développeurs. Une situation d'autant plus incompréhensible que l'injonction provient de l'Inde, ce qui suggère que Namecheap, entité américaine, s'y est pliée. Movie-web est toujours disponible pour les utilisateurs, mais son site officiel de démonstration est désormais hors ligne. La plupart des autres noms de domaine ciblés par l'injonction sont également hors ligne début mars, preuve de son efficacité. L'Inde semble offrir un environnement juridique favorable et efficace en ce qui concerne les mesures de lutte contre le piratage en ligne, ce qui en fait une option attrayante pour les détenteurs de droits d'auteur cherchant à protéger leurs contenus. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le piratage de séries et de films est reparti à la hausse. En 2022, il a même augmenté de 39 %. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/6/20242 minutes, 23 seconds
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Streaming illégal : la fin de nombreux sites ?

Les studios et plateformes de streaming sont en guerre contre les sites de streaming illégaux depuis un long moment désormais. Mais ces derniers temps, leur lutte passe par des recours surnommés « injonctions dynamiques ». Ceux-ci indiquent spécifiquement quels sont les domaines qui doivent être bloqués. Et depuis quelque temps, les plateformes utilisent également des systèmes plus flexibles leur permettant d'ajouter de nouveaux domaines dès qu'ils sont lancés, sans avoir à demander de nouvelles ordonnances par la suite.Il y a quelques jours, le bureau d'enregistrement Namecheap suspendait le nom de domaine de l'application open source de recherche de films movie-web. Selon Torrent Freak, cette situation résulte d'une injonction dynamique ordonnée par la Haute Cour de Delhi en Inde pour le compte de Netflix, Warner ou encore Disney. Cette dernière, concerne 45 noms de domaine liés à 28 entités distinctes, et ordonne aux fournisseurs d'accès Internet indiens de bloquer ces domaines. Dans le cas de movie-web, le fait que le site face les frais d’une telle injonction étonne, du fait de son statut open source, mais également du fait de la transparence de ses développeurs.Une situation d'autant plus incompréhensible que l'injonction provient de l'Inde, ce qui suggère que Namecheap, entité américaine, s'y est pliée. Movie-web est toujours disponible pour les utilisateurs, mais son site officiel de démonstration est désormais hors ligne. La plupart des autres noms de domaine ciblés par l'injonction sont également hors ligne début mars, preuve de son efficacité. L'Inde semble offrir un environnement juridique favorable et efficace en ce qui concerne les mesures de lutte contre le piratage en ligne, ce qui en fait une option attrayante pour les détenteurs de droits d'auteur cherchant à protéger leurs contenus. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le piratage de séries et de films est reparti à la hausse. En 2022, il a même augmenté de 39 %. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/6/20241 minute, 53 seconds
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Youtube : qui avait le plus d’abonnés en 2023 ?

YouTube est indiscutablement l'une des plateformes de vidéos les plus populaires. L’hébergeur de Google reçoit chaque jour des millions d’heure de contenu et rassemble des millions de spectateurs, qui pour la plupart sont bien souvent abonnés aux créateurs de contenus numéro 1 dans leur pays, voire dans le monde. Si Squeezie domine Youtube en France avec ses concepts de vidéos autour des jeux vidéo et du divertissement, culminant à plus de 18 millions d’abonnés en 2023, son ancien partenaire et ami Cyprien le suit de près avec ses sketchs et courts-métrages, rassemblant plus de 14,4 millions d’abonnés. Précisons que ces chiffres ont été retenus à la fin de l’année 2023. Ils ont depuis un peu évolué. Mais cela permet de donner la tendance concernant les youtubers et chaines les plus populaires l’année dernière. Ainsi, le podium est complété par Lofi Girl, cette chaîne qui diffuse en direct 24/24h et 7/7j des musiques dans le registre du lo-fi hip-hop, avec 13,7 millions d'abonnés fin 2023. Quatrième, et bien que son image soit ternie par des scandales, Norman accroche la quatrième place des Youtubers les plus populaires de France avec 11,6 millions d'abonnés, suivi de près par Gims ! En effet, l'artiste musical talonne la chaîne de Norman avec 11,3 millions d'abonnés comptabilisés au mois de décembre. Ça c’est pour la France. Mais quelle est la tendance à l’international ? Accrochez-vous, les chiffres sont énormes. Les plus anciens s’en souviennent, PewDiePie n’est plus depuis longtemps le youtuber avec le plus d'abonnés sur Terre. Il y a quelques années, ce dernier a perdu sa bataille contre la chaîne indienne T-Series, qui aujourd’hui comptabilise plus de 255 millions d'abonnés. Ceci dit, on ne peut pas véritablement parler de créateur de contenu, puisqu’on y trouve essentiellement des clips musicaux. Ainsi, le premier créateur de contenu, mais néanmoins deuxième en nombre d'abonnés est le célèbre MrBeast, qui rassemble aujourd’hui 219 millions d’abonnés qui regardent des quatre coins du globes ses vidéos aux budgets démentiels. MrBeast a lui-même admis que ses concepts comme la parodie de Squid Game, ou les défis d’abonnés avec plusieurs centaines de milliers de dollars à la clé, lui coutaient en réalité des millions. Troisième du classement l’an dernier, la chaîne pour enfant Cocomelon avec elle aussi 219 millions d'abonnés, suivie par SET India, la chaîne de Sony et ses 166 millions d'abonnés, et enfin le Kids Diana Show et ses 117 millions d'abonnés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/5/20242 minutes, 59 seconds
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Youtube : qui avait le plus d’abonnés en 2023 ?

YouTube est indiscutablement l'une des plateformes de vidéos les plus populaires. L’hébergeur de Google reçoit chaque jour des millions d’heure de contenu et rassemble des millions de spectateurs, qui pour la plupart sont bien souvent abonnés aux créateurs de contenus numéro 1 dans leur pays, voire dans le monde. Si Squeezie domine Youtube en France avec ses concepts de vidéos autour des jeux vidéo et du divertissement, culminant à plus de 18 millions d’abonnés en 2023, son ancien partenaire et ami Cyprien le suit de près avec ses sketchs et courts-métrages, rassemblant plus de 14,4 millions d’abonnés. Précisons que ces chiffres ont été retenus à la fin de l’année 2023. Ils ont depuis un peu évolué. Mais cela permet de donner la tendance concernant les youtubers et chaines les plus populaires l’année dernière. Ainsi, le podium est complété par Lofi Girl, cette chaîne qui diffuse en direct 24/24h et 7/7j des musiques dans le registre du lo-fi hip-hop, avec 13,7 millions d'abonnés fin 2023. Quatrième, et bien que son image soit ternie par des scandales, Norman accroche la quatrième place des Youtubers les plus populaires de France avec 11,6 millions d'abonnés, suivi de près par Gims ! En effet, l'artiste musical talonne la chaîne de Norman avec 11,3 millions d'abonnés comptabilisés au mois de décembre.Ça c’est pour la France. Mais quelle est la tendance à l’international ? Accrochez-vous, les chiffres sont énormes. Les plus anciens s’en souviennent, PewDiePie n’est plus depuis longtemps le youtuber avec le plus d'abonnés sur Terre. Il y a quelques années, ce dernier a perdu sa bataille contre la chaîne indienne T-Series, qui aujourd’hui comptabilise plus de 255 millions d'abonnés. Ceci dit, on ne peut pas véritablement parler de créateur de contenu, puisqu’on y trouve essentiellement des clips musicaux. Ainsi, le premier créateur de contenu, mais néanmoins deuxième en nombre d'abonnés est le célèbre MrBeast, qui rassemble aujourd’hui 219 millions d’abonnés qui regardent des quatre coins du globes ses vidéos aux budgets démentiels. MrBeast a lui-même admis que ses concepts comme la parodie de Squid Game, ou les défis d’abonnés avec plusieurs centaines de milliers de dollars à la clé, lui coutaient en réalité des millions. Troisième du classement l’an dernier, la chaîne pour enfant Cocomelon avec elle aussi 219 millions d'abonnés, suivie par SET India, la chaîne de Sony et ses 166 millions d'abonnés, et enfin le Kids Diana Show et ses 117 millions d'abonnés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/5/20242 minutes, 29 seconds
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L’IA musique d’Adobe va-t-elle révolutionner l'industrie ?

Vous le savez, l’IA permet de tout créer ou presque, qu’il s’agisse d’images, de vidéo et même de musique, comme l’a montré le groupe Meta avec son outil MusicGen. Aujourd'hui, c'est au tour d’Adobe de se lancer dans ce domaine. Concrètement, la promesse de Project Music GenAI d’Abode est de générer un morceau de musique rien qu’en le décrivant en quelques mots, de courts textes descriptifs tels que « jazz triste » ou « danse joyeuse ». Le programme peut ensuite créer des morceaux avec une variété de tempos et de structures, tout en étant capable de délimiter l'intro, le couplet ou le refrain. Mais, Project Music va encore plus loin, puisque ses utilisateurs devraient pouvoir uploader leurs propres fichiers musicaux et en faire ce qu'ils veulent. La courte démo publiée par Adobe montre comment une chanson peut être modifiée pour ressembler à une musique de film inspirante ou pour adopter un style plutôt hip-hop. Jusqu'à présent, les résultats sont assez impressionnants. Si le projet d'Adobe semble plutôt facile à utiliser, il devrait toutefois séduire de nombreux professionnels et s'intégrer parfaitement aux outils disponibles dans la suite Adobe Creative Cloud. Toujours dans sa démo, l'entreprise semble utiliser Audition pour diffuser les résultats de Project Music. Cela signifie qu'ils peuvent être modifiés à la volée et très rapidement intégrés dans des projets. Pour l'instant, l'outil n'a pas été mis à la disposition du public. Cependant, au vu des derniers résultats d'Adobe en matière d'IA avec Firefly, on peut s'attendre à découvrir un très bon générateur de musique. De quoi inquiéter les grands labels de musique ? Si Universal s'inquiète de la prolifération des morceaux générés par l'IA sur les plateformes de streaming, Adobe tient à montrer patte blanche. La société a déclaré que les démonstrations de Project Music utilisent actuellement du « contenu issu du domaine public » pour générer ses résultats. Reste à voir comment les choses évolueront lorsque les utilisateurs injecteront des morceaux de Taylor Swift ou Ed Sheeran dans le programme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/4/20242 minutes, 35 seconds
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L’IA musique d’Adobe va-t-elle révolutionner l'industrie ?

Vous le savez, l’IA permet de tout créer ou presque, qu’il s’agisse d’images, de vidéo et même de musique, comme l’a montré le groupe Meta avec son outil MusicGen. Aujourd'hui, c'est au tour d’Adobe de se lancer dans ce domaine.Concrètement, la promesse de Project Music GenAI d’Abode est de générer un morceau de musique rien qu’en le décrivant en quelques mots, de courts textes descriptifs tels que « jazz triste » ou « danse joyeuse ». Le programme peut ensuite créer des morceaux avec une variété de tempos et de structures, tout en étant capable de délimiter l'intro, le couplet ou le refrain. Mais, Project Music va encore plus loin, puisque ses utilisateurs devraient pouvoir uploader leurs propres fichiers musicaux et en faire ce qu'ils veulent. La courte démo publiée par Adobe montre comment une chanson peut être modifiée pour ressembler à une musique de film inspirante ou pour adopter un style plutôt hip-hop.Jusqu'à présent, les résultats sont assez impressionnants. Si le projet d'Adobe semble plutôt facile à utiliser, il devrait toutefois séduire de nombreux professionnels et s'intégrer parfaitement aux outils disponibles dans la suite Adobe Creative Cloud. Toujours dans sa démo, l'entreprise semble utiliser Audition pour diffuser les résultats de Project Music. Cela signifie qu'ils peuvent être modifiés à la volée et très rapidement intégrés dans des projets. Pour l'instant, l'outil n'a pas été mis à la disposition du public. Cependant, au vu des derniers résultats d'Adobe en matière d'IA avec Firefly, on peut s'attendre à découvrir un très bon générateur de musique. De quoi inquiéter les grands labels de musique ? Si Universal s'inquiète de la prolifération des morceaux générés par l'IA sur les plateformes de streaming, Adobe tient à montrer patte blanche. La société a déclaré que les démonstrations de Project Music utilisent actuellement du « contenu issu du domaine public » pour générer ses résultats. Reste à voir comment les choses évolueront lorsque les utilisateurs injecteront des morceaux de Taylor Swift ou Ed Sheeran dans le programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/4/20242 minutes, 5 seconds
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Photomath : l’appli Google qui résout vos problèmes de maths instantanément ?

Google vient de sortir un tout nouvel outil qui devrait être d’une grande aide à ceux qui ont des difficultés avec les mathématiques… Cette application mobile se nomme Photomath et comme son nom l’indique, vous invite à utiliser l’appareil photo de votre téléphone pour scanner puis résoudre un problème. Concrètement, il vous suffit d’ouvrir l'application, et de lui accorder l'autorisation d'accéder aux photos et aux vidéos de votre smartphone. Photomath vous demande alors de capturer le problème mathématique. Veillez à bien respecter le cadre dessiné, pour que la formule ne déborde pas. Vous éviterez ainsi le risque que l’IA fasse mauvaise interprétation. L'algorithme de l’application est d’ailleurs particulièrement impressionnant. En un éclair, vous obtenez la solution au problème. À chaque fois, l'application fait mouche. Détail ô combien intéressant, Photomath ne se contente pas de « simplifier » les choses et d'afficher la réponse. En cliquant sur « Afficher la résolution des étapes » après lui avoir proposé une opération, vous accéderez au raisonnement et calcul détaillé. L'application est aussi pratique que pédagogique. Autre fait notable, l'outil propose une calculatrice scientifique perfectionnée. Au final, il vous sera difficile de ne pas obtenir de réponse de Photomath. Algèbre, calcul, trigonométrie, statistiques, mathématiques de base… l'application n'a visiblement pas de secret. Figurez vous que si Google met en avant Photomath, le GAFAM n'en est pas à l'origine. C'est l'éditeur croate Microblink qui a développé l'application en 2014, mais l'entreprise a été rachetée par Google en 2022. Notons que l'application est gratuite mais qu'une version payante offrant plus de détails et des tutos animés, nommée Photomat Plus, devrait bientôt être disponible en France à un tarif avoisinant les 10 euros par mois, ou entre 60 et 70 euros en abonnement annuel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20242 minutes, 35 seconds
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Photomath : l’appli Google qui résout vos problèmes de maths instantanément ?

Google vient de sortir un tout nouvel outil qui devrait être d’une grande aide à ceux qui ont des difficultés avec les mathématiques… Cette application mobile se nomme Photomath et comme son nom l’indique, vous invite à utiliser l’appareil photo de votre téléphone pour scanner puis résoudre un problème.Concrètement, il vous suffit d’ouvrir l'application, et de lui accorder l'autorisation d'accéder aux photos et aux vidéos de votre smartphone. Photomath vous demande alors de capturer le problème mathématique. Veillez à bien respecter le cadre dessiné, pour que la formule ne déborde pas. Vous éviterez ainsi le risque que l’IA fasse mauvaise interprétation.L'algorithme de l’application est d’ailleurs particulièrement impressionnant. En un éclair, vous obtenez la solution au problème. À chaque fois, l'application fait mouche. Détail ô combien intéressant, Photomath ne se contente pas de « simplifier » les choses et d'afficher la réponse. En cliquant sur « Afficher la résolution des étapes » après lui avoir proposé une opération, vous accéderez au raisonnement et calcul détaillé. L'application est aussi pratique que pédagogique. Autre fait notable, l'outil propose une calculatrice scientifique perfectionnée.Au final, il vous sera difficile de ne pas obtenir de réponse de Photomath. Algèbre, calcul, trigonométrie, statistiques, mathématiques de base… l'application n'a visiblement pas de secret. Figurez vous que si Google met en avant Photomath, le GAFAM n'en est pas à l'origine. C'est l'éditeur croate Microblink qui a développé l'application en 2014, mais l'entreprise a été rachetée par Google en 2022. Notons que l'application est gratuite mais qu'une version payante offrant plus de détails et des tutos animés, nommée Photomat Plus, devrait bientôt être disponible en France à un tarif avoisinant les 10 euros par mois, ou entre 60 et 70 euros en abonnement annuel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/3/20242 minutes, 5 seconds
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Neuralink : que disent les premiers tests sur les humains ?

Neuralink a annoncé avoir achevé son premier implant, un peu plus de six mois après avoir reçu l'approbation tant attendue par les autorités sanitaires américaines afin de mener des essais sur l'homme, dont l'opération a eu lieu fin janvier. Et si l’on en croit les dernières déclarations d'Elon Musk, patron de l'entreprise, l’aventure serait sur la bonne voie. Ainsi faut-il craindre que tous les humains soient un jour équipés de puces cérébrales leur conférant de nouveaux pouvoirs ? C'est peut-être l'un des rêves d'Elon Musk, et il essaie de le concrétiser avec sa société Neuralink. Je cite, "le patient va bien et s'est complètement rétabli, sans aucun effet secondaire à notre connaissance. Il est capable de déplacer la souris sur l'écran avec une simple pensée" fin de citation. Evidemment, si tout se passe bien, il n'en fallait pas plus pour pousser Elon Musk à passer à l'étape suivante. Car pour Elon Musk, l'objectif serait désormais de d’obtenir le plus de clics de souris possible de la part de ce patient. Neuralink n'a pas encore divulgué en détails le processus à venir ni même les résultats médicaux des expériences. Il faut donc se contenter des déclarations d'Elon Musk à ce sujet. En fin de compte, l'entreprise, qui a discrètement transféré son siège social au Nevada en février, vise non seulement à améliorer la cognition humaine, mais également à guérir diverses maladies, comme la schizophrénie, l’autisme et même la dépression. Reste à savoir si Elon Musk atteindra de telles révolution. En termes de business pure, l'année dernière, Neuralink était évalué à 5 milliards de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20242 minutes, 22 seconds
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Petite pause et retour début Mars

Bonjour à toutes et à tous... Pas d'épisode aujourd'hui ni pour les deux prochaines semaines... Choses à Savoir Tech fait une petite pause et revient début mars ! En attendant, n'hésitez pas à écouter ou réécouter les autres épisodes mis en lignes ces derniers temps, je suis sur que certains pourraient vous intéresser ! Je profite de cet épisode pour vous remercier d'être aussi fidèle à l'écoute de ce podcast. N'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager à vos amis et proches si le coeur vous en dit, car c'est essentiellement via le bouche à oreille que le podcast progresse et est de plus en plus écouter. A très vite pour de nouveaux épisodes ! Rendez-vous la première semaine de mars ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20241 minute, 8 seconds
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Petite pause et retour début Mars

Bonjour à toutes et à tous... Pas d'épisode aujourd'hui ni pour les deux prochaines semaines... Choses à Savoir Tech fait une petite pause et revient début mars ! En attendant, n'hésitez pas à écouter ou réécouter les autres épisodes mis en lignes ces derniers temps, je suis sur que certains pourraient vous intéresser ! Je profite de cet épisode pour vous remercier d'être aussi fidèle à l'écoute de ce podcast. N'hésitez pas à en parler autour de vous, à le partager à vos amis et proches si le coeur vous en dit, car c'est essentiellement via le bouche à oreille que le podcast progresse et est de plus en plus écouter. A très vite pour de nouveaux épisodes ! Rendez-vous la première semaine de mars ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/202438 seconds
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Neuralink : que disent les premiers tests sur les humains ?

Neuralink a annoncé avoir achevé son premier implant, un peu plus de six mois après avoir reçu l'approbation tant attendue par les autorités sanitaires américaines afin de mener des essais sur l'homme, dont l'opération a eu lieu fin janvier. Et si l’on en croit les dernières déclarations d'Elon Musk, patron de l'entreprise, l’aventure serait sur la bonne voie. Ainsi faut-il craindre que tous les humains soient un jour équipés de puces cérébrales leur conférant de nouveaux pouvoirs ?C'est peut-être l'un des rêves d'Elon Musk, et il essaie de le concrétiser avec sa société Neuralink. Je cite, "le patient va bien et s'est complètement rétabli, sans aucun effet secondaire à notre connaissance. Il est capable de déplacer la souris sur l'écran avec une simple pensée" fin de citation.Evidemment, si tout se passe bien, il n'en fallait pas plus pour pousser Elon Musk à passer à l'étape suivante. Car pour Elon Musk, l'objectif serait désormais de d’obtenir le plus de clics de souris possible de la part de ce patient. Neuralink n'a pas encore divulgué en détails le processus à venir ni même les résultats médicaux des expériences. Il faut donc se contenter des déclarations d'Elon Musk à ce sujet. En fin de compte, l'entreprise, qui a discrètement transféré son siège social au Nevada en février, vise non seulement à améliorer la cognition humaine, mais également à guérir diverses maladies, comme la schizophrénie, l’autisme et même la dépression. Reste à savoir si Elon Musk atteindra de telles révolution. En termes de business pure, l'année dernière, Neuralink était évalué à 5 milliards de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/20241 minute, 52 seconds
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GTA VI : la sortie du jeu seulement "quand il sera parfait" ?

Depuis décembre 2023 et la sortie du très attendu trailer de GTA 6, les joueurs du monde entier recherchent des indices concernant la date exacte de sortie du jeu. Et alors que beaucoup s'attendaient à ce que le studio fournisse des informations lors de la publication de ses résultats trimestriels, le PDG de Take-Two (la société mère de Rockstar) en a profité pour... en dire le moins possible, laissant les fans attendre. Lorsqu'on lui a demandé qui décide de la date de sortie de GTA 6, Strauss Zelnick a déclaré que je cite "le studio vise la perfection et qu’il sera temps de sortir le jeu quand nous estimerons qu’il sera irréprochable créativement parlant" fin de citation. En restant vague sur une sortie en "2025", Rockstar se donne donc 12 mois pour peaufiner le titre si nécessaire. Avec des milliards de dollars investis dans le développement de GTA 6, et plus de 10 ans d'attente depuis GTA 5, force est de constater que le studio n'a aucune marge d'erreur.  À ce sujet, Strauss Zelnick explique que "les attentes [pour GTA 6] sont bien plus élevées que pour la version précédente, GTA 5". Je cite, "le score fou de la bande-annonce YouTube en est la preuve. Je me garde bien de faire des prédictions sur le succès du jeu, mais il est clair que les attentes sont très élevées" fin de citation. Clôturant le chapitre GTA 6, Strauss Zelnick a déclaré qu'il "regrettait" que la bande-annonce du jeu ait été divulguée juste avant sa sortie officielle. Lors de la séance de questions-réponses, le PDG a également annoncé un important plan de réduction des coûts pour rassurer les marchés après un trimestre moins rose que prévu. Une petite nouvelle pour l'industrie du jeu vidéo, puisqu'au lieu de licencier des employés, cela devrait se faire au niveau du marketing et dans d’autres domaines. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20242 minutes, 58 seconds
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GTA VI : la sortie du jeu seulement "quand il sera parfait" ?

Depuis décembre 2023 et la sortie du très attendu trailer de GTA 6, les joueurs du monde entier recherchent des indices concernant la date exacte de sortie du jeu. Et alors que beaucoup s'attendaient à ce que le studio fournisse des informations lors de la publication de ses résultats trimestriels, le PDG de Take-Two (la société mère de Rockstar) en a profité pour... en dire le moins possible, laissant les fans attendre.Lorsqu'on lui a demandé qui décide de la date de sortie de GTA 6, Strauss Zelnick a déclaré que je cite "le studio vise la perfection et qu’il sera temps de sortir le jeu quand nous estimerons qu’il sera irréprochable créativement parlant" fin de citation. En restant vague sur une sortie en "2025", Rockstar se donne donc 12 mois pour peaufiner le titre si nécessaire. Avec des milliards de dollars investis dans le développement de GTA 6, et plus de 10 ans d'attente depuis GTA 5, force est de constater que le studio n'a aucune marge d'erreur. À ce sujet, Strauss Zelnick explique que "les attentes [pour GTA 6] sont bien plus élevées que pour la version précédente, GTA 5". Je cite, "le score fou de la bande-annonce YouTube en est la preuve. Je me garde bien de faire des prédictions sur le succès du jeu, mais il est clair que les attentes sont très élevées" fin de citation. Clôturant le chapitre GTA 6, Strauss Zelnick a déclaré qu'il "regrettait" que la bande-annonce du jeu ait été divulguée juste avant sa sortie officielle. Lors de la séance de questions-réponses, le PDG a également annoncé un important plan de réduction des coûts pour rassurer les marchés après un trimestre moins rose que prévu. Une petite nouvelle pour l'industrie du jeu vidéo, puisqu'au lieu de licencier des employés, cela devrait se faire au niveau du marketing et dans d’autres domaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/14/20242 minutes, 28 seconds
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Microsoft PC Manager : une application dangereuse ?

CCleaner, le logiciel bien connu de nombreux utilisateurs pour nettoyer nos ordinateurs, aurait de gros soucis à se faire. C'est du moins ce que l'on peut lire un peu partout sur internet. S'il est développé par Windows, l'entreprise vient de présenter un concurrent de taille : Windows PC Manager. Ceci dit, est-ce vraiment un logiciel fiable malgré toutes ses promesses ? Tout d'abord, PC Manager a pour tâche principale d'optimiser les performances de Windows. Cela inclut, entre autres, la suppression des données qui pourraient être jugées inutiles. Mais concrètement, si l'utilisateur sélectionne l'option "Nettoyage en profondeur", PC Manager suggérera de supprimer le dossier Windows Prefetch. Or, comme l'a clairement indiqué le site Neowin, les experts de Windows déconseillent fortement de le faire depuis des années. En fait, le but de ce fichier est déjà d'améliorer les performances du système. La sauvegarde des données des applications permet des redémarrages plus rapides et une expérience plus fluide à chaque nouvelle utilisation. Cependant, la suppression du contenu de Windows Prefetch n'endommagera pas Windows et peut même économiser de l'espace sur votre disque dur, du moins au début. Car les applications dont les données ont été supprimées démarreront plus lentement la prochaine fois que vous les ouvrirez, et retrouveront progressivement la même quantité d'espace qu'auparavant. Bon, si l'on reste honnête, l'option nettoyage profond tient sa promesse. Il s'agit réellement d'un nettoyage de tous les fichiers ou presque, dont inutile de crier à la tromperie là dessus. Ceci dit, d'autres points méritent qu'on fasse preuve de vigilance. D'après le site Neowin, des liens d'affiliation dans la section boîte à outils mèneraient vers des sites Web de développeurs basés en Chine, l'un d'eux étant directement lié à Microsoft.  Les logiciels peuvent y être achetés et il est donc possible que Microsoft touche une commission sur chaque vente. Cela nous renvoie donc aux débuts de l'outil, repéré pour la première fois sur des sites en langue chinoise en 2022. Si ces faits ne sont pas totalement aggravants pour PC Manager, on est loin de l'expérience de confiance que l'on serait en droit d'attendre d'un logiciel estampillé Microsoft. Reste à savoir comment les choses évolueront avec la sortie de PC Manager, mais il semblerait qu'il soit encore indisponible pour certains utilisateurs en France. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/13/20242 minutes, 36 seconds
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Microsoft PC Manager : une application dangereuse ?

CCleaner, le logiciel bien connu de nombreux utilisateurs pour nettoyer nos ordinateurs, aurait de gros soucis à se faire. C'est du moins ce que l'on peut lire un peu partout sur internet. S'il est développé par Windows, l'entreprise vient de présenter un concurrent de taille : Windows PC Manager. Ceci dit, est-ce vraiment un logiciel fiable malgré toutes ses promesses ?Tout d'abord, PC Manager a pour tâche principale d'optimiser les performances de Windows. Cela inclut, entre autres, la suppression des données qui pourraient être jugées inutiles. Mais concrètement, si l'utilisateur sélectionne l'option "Nettoyage en profondeur", PC Manager suggérera de supprimer le dossier Windows Prefetch. Or, comme l'a clairement indiqué le site Neowin, les experts de Windows déconseillent fortement de le faire depuis des années. En fait, le but de ce fichier est déjà d'améliorer les performances du système. La sauvegarde des données des applications permet des redémarrages plus rapides et une expérience plus fluide à chaque nouvelle utilisation. Cependant, la suppression du contenu de Windows Prefetch n'endommagera pas Windows et peut même économiser de l'espace sur votre disque dur, du moins au début. Car les applications dont les données ont été supprimées démarreront plus lentement la prochaine fois que vous les ouvrirez, et retrouveront progressivement la même quantité d'espace qu'auparavant.Bon, si l'on reste honnête, l'option nettoyage profond tient sa promesse. Il s'agit réellement d'un nettoyage de tous les fichiers ou presque, dont inutile de crier à la tromperie là dessus. Ceci dit, d'autres points méritent qu'on fasse preuve de vigilance. D'après le site Neowin, des liens d'affiliation dans la section boîte à outils mèneraient vers des sites Web de développeurs basés en Chine, l'un d'eux étant directement lié à Microsoft. Les logiciels peuvent y être achetés et il est donc possible que Microsoft touche une commission sur chaque vente. Cela nous renvoie donc aux débuts de l'outil, repéré pour la première fois sur des sites en langue chinoise en 2022. Si ces faits ne sont pas totalement aggravants pour PC Manager, on est loin de l'expérience de confiance que l'on serait en droit d'attendre d'un logiciel estampillé Microsoft. Reste à savoir comment les choses évolueront avec la sortie de PC Manager, mais il semblerait qu'il soit encore indisponible pour certains utilisateurs en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/13/20242 minutes, 6 seconds
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7000 milliards de dollars pour des puces spéciales IA ?

Si ChatGPT a captivé la planète ces deux dernières années, son évolution vers de nouveaux sommets nécessitera des infrastructures bien plus vastes, et donc de plus en plus de semi-conducteurs haut de gamme. Ces derniers mois, Sam Altman a été sous pression pour ne plus s'appuyer uniquement sur des sociétés comme Nvidia afin de se fournir en semi-conducteur, mais pour construire sa propre unité de production dans ce domaine. Un projet qui nécessitera un financement énorme ! Ces dernières semaines, Sam Altman était en tournée avec d'importants fonds d'investissement et des géants de l'électronique pour lever des fonds dans le but d'implanter des usines de fabrication de semi-conducteurs spécialisés dans l'IA aux quatre coins du monde. Si le projet était déjà ambitieux, la réalité est qu’il sera encore plus grand que prévu. Selon les informations du Wall Street Journal, le patron d'OpenAI pourrait amasser une somme absolument folle, entre 5000 et 7000 milliards de dollars. Ces chiffres sont encore plus impressionnants si l'on considère qu'OpenAI ne vaut actuellement qu'environ 80 milliards de dollars. Si l'on met ça en perspectives avec d'autres infos déjà traitées dans ce podcast, OpenAI deviendrait l'entreprise avec le plus gros capital du monde, plus du double de Microsoft qui occupe la place de leader avec 3000 milliards de capitalisation en bourse actuellement, même si ce n'est pas totalement sur le même plan. Ce que fait Sam Altman est unique dans le domaine de l’investissement privé. Concrètement, son objectif est de rassembler investisseurs, fournisseurs d’énergie et fabricants de puces pour produire ensemble des semi-conducteurs dédiés à l'IA. La firme n'est pas la seule à faire état de très forts besoins en puces avancées, dans un marché pourtant très contraint. Meta par exemple, veut aussi produire une partie de ses puces. De manière générale, la Semiconductor Industry Association (SIA) prévoit que les ventes mondiales de semi-conducteurs augmenteront de 13,1 % pour atteindre quasiment 600 milliards de dollars cette année. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/12/20242 minutes, 34 seconds
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7000 milliards de dollars pour des puces spéciales IA ?

Si ChatGPT a captivé la planète ces deux dernières années, son évolution vers de nouveaux sommets nécessitera des infrastructures bien plus vastes, et donc de plus en plus de semi-conducteurs haut de gamme. Ces derniers mois, Sam Altman a été sous pression pour ne plus s'appuyer uniquement sur des sociétés comme Nvidia afin de se fournir en semi-conducteur, mais pour construire sa propre unité de production dans ce domaine. Un projet qui nécessitera un financement énorme !Ces dernières semaines, Sam Altman était en tournée avec d'importants fonds d'investissement et des géants de l'électronique pour lever des fonds dans le but d'implanter des usines de fabrication de semi-conducteurs spécialisés dans l'IA aux quatre coins du monde. Si le projet était déjà ambitieux, la réalité est qu’il sera encore plus grand que prévu. Selon les informations du Wall Street Journal, le patron d'OpenAI pourrait amasser une somme absolument folle, entre 5000 et 7000 milliards de dollars. Ces chiffres sont encore plus impressionnants si l'on considère qu'OpenAI ne vaut actuellement qu'environ 80 milliards de dollars. Si l'on met ça en perspectives avec d'autres infos déjà traitées dans ce podcast, OpenAI deviendrait l'entreprise avec le plus gros capital du monde, plus du double de Microsoft qui occupe la place de leader avec 3000 milliards de capitalisation en bourse actuellement, même si ce n'est pas totalement sur le même plan.Ce que fait Sam Altman est unique dans le domaine de l’investissement privé. Concrètement, son objectif est de rassembler investisseurs, fournisseurs d’énergie et fabricants de puces pour produire ensemble des semi-conducteurs dédiés à l'IA. La firme n'est pas la seule à faire état de très forts besoins en puces avancées, dans un marché pourtant très contraint. Meta par exemple, veut aussi produire une partie de ses puces. De manière générale, la Semiconductor Industry Association (SIA) prévoit que les ventes mondiales de semi-conducteurs augmenteront de 13,1 % pour atteindre quasiment 600 milliards de dollars cette année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/12/20242 minutes, 3 seconds
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Données de santé : 33 millions de français touchés par une cyberattaque ?

C'est une info qui est passée sous les radars durant plusieurs jours, mais que l'on a appris la semaine dernière : fin janvier, Viamedis et Almerys, deux sociétés agissant comme intermédiaires entre les mutuelles et les professionnels de santé, pour savoir si les patients peuvent bénéficier du tiers payant, ont subis des cyberattaques d'une ampleur inédite. Concrètement, ces entreprises disposent de tonnes de données personnelles, qui désormais sont aux mains de pirates informatiques. Au total, plus de 33 millions de fichiers ont été collectés par des pirates informatiques dans les premiers jours de 2024. Jamais autant de numéros de sécurité sociale n'avaient été volés par des hackers en France. En parallèle, ces derniers ont mis la main sur l'état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, le nom de la compagnie d'assurance maladie et les garanties des contrats conclus de chacun des 33 millions de patients. Afin de rassurer, la CNIL précise que le numéro de téléphone, l'adresse et l'adresse email des victimes ne faisaient pas partie de ces données. De même, les données bancaires et de santé auraient également été épargnées. Alors comment savoir si vous avez été touchés par ce piratage ? Et bien vous n'avez en théorie aucune démarche à faire, puisque si votre complémentaire santé a fait appel à Viamedis ou Almerys, c'est à elle de vous informer que vos données sont désormais aux mains de hackers. Et si jamais vous craignez d'avoir été touché, alors contactez directement votre mutuelle. Par ailleurs, la CNIL vous recommande de faire preuve d'une extrême prudence dans les jours à venir à propos des éventuelles sollicitations que vous pourriez avoir, notamment en matière de remboursement de frais de santé.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/11/20242 minutes, 8 seconds
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Données de santé : 33 millions de français touchés par une cyberattaque ?

C'est une info qui est passée sous les radars durant plusieurs jours, mais que l'on a appris la semaine dernière : fin janvier, Viamedis et Almerys, deux sociétés agissant comme intermédiaires entre les mutuelles et les professionnels de santé, pour savoir si les patients peuvent bénéficier du tiers payant, ont subis des cyberattaques d'une ampleur inédite.Concrètement, ces entreprises disposent de tonnes de données personnelles, qui désormais sont aux mains de pirates informatiques. Au total, plus de 33 millions de fichiers ont été collectés par des pirates informatiques dans les premiers jours de 2024. Jamais autant de numéros de sécurité sociale n'avaient été volés par des hackers en France. En parallèle, ces derniers ont mis la main sur l'état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale, le nom de la compagnie d'assurance maladie et les garanties des contrats conclus de chacun des 33 millions de patients.Afin de rassurer, la CNIL précise que le numéro de téléphone, l'adresse et l'adresse email des victimes ne faisaient pas partie de ces données. De même, les données bancaires et de santé auraient également été épargnées. Alors comment savoir si vous avez été touchés par ce piratage ? Et bien vous n'avez en théorie aucune démarche à faire, puisque si votre complémentaire santé a fait appel à Viamedis ou Almerys, c'est à elle de vous informer que vos données sont désormais aux mains de hackers. Et si jamais vous craignez d'avoir été touché, alors contactez directement votre mutuelle. Par ailleurs, la CNIL vous recommande de faire preuve d'une extrême prudence dans les jours à venir à propos des éventuelles sollicitations que vous pourriez avoir, notamment en matière de remboursement de frais de santé.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/11/20241 minute, 38 seconds
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Apple : quatre mois de prison pour l'auteur d'une fuite de données ?

Un ancien ingénieur d'Apple a plaidé coupable pour avoir volé des secrets industriels au profit d'une entreprise chinoise. Et après six ans d'enquête, il vient d'être condamné à une grosse amende et à passer plusieurs mois en prison. Pour l'historique, c'est en 2018, que le FBI (c'est dire à quel point les affaires de secret industriels sont sensibles aux Etats-Unis)... que le FBI donc, accuse pour la première fois Xiaolang Zhang , un ancien ingénieur d'Apple qui travaillait sur la technologie des voitures autonomes, pour avoir divulgué les secrets de son entreprise à une startup chinoise. Si l'homme a d'abord nié les accusations, il a finalement plaidé coupable, et ne devrait passer que quelques mois derrière les barreaux, ce qui semble une punition assez légère vu les enjeux autour des voitures autonomes. Concrètement, l’homme a travaillé sur divers projets chez Apple, notamment plusieurs détecteurs spécifiquement destinés au « Projet Titan », dont l'objectif n'est rien de moins que de concurrencer Tesla et Google dans le domaine de la technologie de conduite autonome. En 2018 Zhang, il décide de prendre un congé parental et de partir en Chine, avant d'informer Apple qu'il ne reviendrait pas dans l'entreprise après l'expiration de son congé. En réalité, ce dernier avait déjà signé un contrat avec Xiaopeng Motors, une startup chinoise spécialisée dans les voitures autonomes. De son côté, Apple affirme avoir remarqué que son comportement était suspect et évasif à cette période, avant d'ouvrir une enquête en interne. Zhang a finalement été arrêté à l'aéroport de San José alors qu'il tentait de se rendre en Chine. Jusqu'à présent, l'ingénieur encourait jusqu'à 10 ans de prison et une amende de 250 000 dollars. Une peine allégée lorsque ce dernier s'était résigné à plaider coupable au début du procès en 2022. Il faut dire que l'accusation avait de solides arguments : grâce à l'enquête interne d'Apple, le tribunal a pu savoir que l'accusé avait fouillé des bases de données pour récupérer des documents PDF confidentiels quelques jours avant son départ pour la Chine, et avait également été filmé en train de voler du matériel sur les lieux. Au final, Zhang ne passera que 120 jours derrière les barreaux, auxquels il faudra ajouter trois années de liberté conditionnelle et une amende de près de 150 000 dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20242 minutes, 50 seconds
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Apple : quatre mois de prison pour l'auteur d'une fuite de données ?

Un ancien ingénieur d'Apple a plaidé coupable pour avoir volé des secrets industriels au profit d'une entreprise chinoise. Et après six ans d'enquête, il vient d'être condamné à une grosse amende et à passer plusieurs mois en prison. Pour l'historique, c'est en 2018, que le FBI (c'est dire à quel point les affaires de secret industriels sont sensibles aux Etats-Unis)... que le FBI donc, accuse pour la première fois Xiaolang Zhang , un ancien ingénieur d'Apple qui travaillait sur la technologie des voitures autonomes, pour avoir divulgué les secrets de son entreprise à une startup chinoise. Si l'homme a d'abord nié les accusations, il a finalement plaidé coupable, et ne devrait passer que quelques mois derrière les barreaux, ce qui semble une punition assez légère vu les enjeux autour des voitures autonomes.Concrètement, l’homme a travaillé sur divers projets chez Apple, notamment plusieurs détecteurs spécifiquement destinés au « Projet Titan », dont l'objectif n'est rien de moins que de concurrencer Tesla et Google dans le domaine de la technologie de conduite autonome. En 2018 Zhang, il décide de prendre un congé parental et de partir en Chine, avant d'informer Apple qu'il ne reviendrait pas dans l'entreprise après l'expiration de son congé. En réalité, ce dernier avait déjà signé un contrat avec Xiaopeng Motors, une startup chinoise spécialisée dans les voitures autonomes. De son côté, Apple affirme avoir remarqué que son comportement était suspect et évasif à cette période, avant d'ouvrir une enquête en interne. Zhang a finalement été arrêté à l'aéroport de San José alors qu'il tentait de se rendre en Chine.Jusqu'à présent, l'ingénieur encourait jusqu'à 10 ans de prison et une amende de 250 000 dollars. Une peine allégée lorsque ce dernier s'était résigné à plaider coupable au début du procès en 2022. Il faut dire que l'accusation avait de solides arguments : grâce à l'enquête interne d'Apple, le tribunal a pu savoir que l'accusé avait fouillé des bases de données pour récupérer des documents PDF confidentiels quelques jours avant son départ pour la Chine, et avait également été filmé en train de voler du matériel sur les lieux. Au final, Zhang ne passera que 120 jours derrière les barreaux, auxquels il faudra ajouter trois années de liberté conditionnelle et une amende de près de 150 000 dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/8/20242 minutes, 20 seconds
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Disney+ : fin du partage des mots de passe comme Netflix ?

Disney+ mène une bataille acharnée contre le partage de comptes depuis que la plateforme a commencé à augmenter ses prix. Fin 2023, Disney a commencé à avertir ses abonnés (notamment canadiens) de son intention de mettre fin au partage de comptes. Une résolution identique à celle de son rival Netflix, et que le directeur général de Disney, Bog Iger, compte bien mener à son terme en 2024. Dans le détail, le groupe a déjà commencé à envoyer des mails aux abonnés les informant de la mise en place de nouvelles conditions générales du service Disney+. Bien entendu, cela inclut également certaines nouvelles restrictions sur le partage de mots de passe. À noter que cette mesure ne concerne pas seulement Disney+, mais aussi une autre plateforme très populaire aux Etats-Unis, à savoir Hulu. Concrètement, les nouvelles conditions d'utilisation stipulent, je cite, que "les abonnements ne peuvent pas être partagés en dehors du foyer. Un "ménage" est une résidence principale qui référence tous les appareils utilisés par les personnes vivant dedans." Traduction, seuls les appareils de vous et vos proches (conjoints, frères, sœurs, enfants, parents proches vivant avec vous) pourront se connecter au même compte. Ceci dit, Disney n'a pas donné de détail concernant la technologie ou méthode qu'elle utilisera pour ce processus de contrôle. Et Disney aurait tort de se priver, quand on sait que Netflix n'a pas connu d'impact significatif sur son nombre d'abonnés. Disney affirme se réserver le droit de prendre des mesures contre toute personne qui continue de partager leur compte. Difficile toutefois de savoir quand le géant américain commencera à sévir, mais un email aux abonnés de Hulu indique une date : celle du 14 mars 2024, qui devrait apparemment concerner l'Amérique du Nord. Ceci dit, il ne fait quasiment aucun doute que ces nouvelles restrictions affecteront aussi bientôt l’Europe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20242 minutes, 22 seconds
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Disney+ : fin du partage des mots de passe comme Netflix ?

Disney+ mène une bataille acharnée contre le partage de comptes depuis que la plateforme a commencé à augmenter ses prix. Fin 2023, Disney a commencé à avertir ses abonnés (notamment canadiens) de son intention de mettre fin au partage de comptes. Une résolution identique à celle de son rival Netflix, et que le directeur général de Disney, Bog Iger, compte bien mener à son terme en 2024.Dans le détail, le groupe a déjà commencé à envoyer des mails aux abonnés les informant de la mise en place de nouvelles conditions générales du service Disney+. Bien entendu, cela inclut également certaines nouvelles restrictions sur le partage de mots de passe. À noter que cette mesure ne concerne pas seulement Disney+, mais aussi une autre plateforme très populaire aux Etats-Unis, à savoir Hulu. Concrètement, les nouvelles conditions d'utilisation stipulent, je cite, que "les abonnements ne peuvent pas être partagés en dehors du foyer. Un "ménage" est une résidence principale qui référence tous les appareils utilisés par les personnes vivant dedans." Traduction, seuls les appareils de vous et vos proches (conjoints, frères, sœurs, enfants, parents proches vivant avec vous) pourront se connecter au même compte. Ceci dit, Disney n'a pas donné de détail concernant la technologie ou méthode qu'elle utilisera pour ce processus de contrôle.Et Disney aurait tort de se priver, quand on sait que Netflix n'a pas connu d'impact significatif sur son nombre d'abonnés. Disney affirme se réserver le droit de prendre des mesures contre toute personne qui continue de partager leur compte. Difficile toutefois de savoir quand le géant américain commencera à sévir, mais un email aux abonnés de Hulu indique une date : celle du 14 mars 2024, qui devrait apparemment concerner l'Amérique du Nord. Ceci dit, il ne fait quasiment aucun doute que ces nouvelles restrictions affecteront aussi bientôt l’Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/7/20241 minute, 52 seconds
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Vos infos de santé bientôt stockées par Microsoft ?

Dans une décision publiée au Journal Officiel le 31 janvier 2024, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a officiellement autorisé Microsoft à héberger les données de santé des Français, le tout géré par Health Data Hub, la plateforme des données de santé (PDS), qui, sous forme de Groupements d'Intérêt Public (GIP), assure un accès uniforme, sécurisé et transparent à ces informations pour améliorer la prise en charge des patients. Pour autant, la décision de la CNIL ne semble pas vraiment aller dans le sens de la préférence nationale au niveau économique. Concrètement, la CNIL a approuvé la création d'un data center pour les données de santé appelé EMC2, basé sur un traitement automatisé de données personnelles et géré par l'Agence européenne des médicaments. Mais en théorie, les données de santé françaises devraient théoriquement être hébergées chez un fournisseur SecNumCloud qualifié, soit un visa de sécurité délivré par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information) aux acteurs justifiant d'un niveau de protection suffisamment élevé pour gérer des données sensibles. Et en France, la police de la cybersécurité n'a attribué ce label qu'à cinq sociétés : Secure Temple, Oodrive, Outscale, Wordline et OVH, qui sont toutes des sociétés françaises... Pas Microsoft... même si l'entreprise tente, avec Orange et Capgemini, de l'obtenir pour 2025. Cette décision d'attribuer cet hébergement à Microsoft fait débat. Outre le choix de l'entreprise, l'accord prévoit que ces données de santé soient confiées à l'entreprise de Bill Gates pour trois ans, le temps d'achever la transition du hub de données de santé vers une solution plus locale. La durée du contrat était initialement prévue pour 10 ans. Si la qualité du cloud Azure de Microsoft est incontestable, il faut savoir que les lois américaines portant sur l'international s'appliquent également aux données de santé dans d'autres pays, en l'occurrence la France. Ceci dit, comme l'indique la CNIL, Microsoft a été sélectionnée par défaut car "après concertation, il n'existerait aucun prestataire français proposant un hébergement répondant aux exigences techniques et fonctionnelles du projet". Sauf qu'apparemment, plusieurs hébergeurs français n'ont même pas été conviées aux discussions avec la CNIL ! Ainsi, ils sont désormais nombreux à demander l'annulation pure et simple de la décision de la CNIL, et exige que la France dispose de son propre écosystème de stockage de données certifiées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/6/20243 minutes, 30 seconds
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Vos infos de santé bientôt stockées par Microsoft ?

Dans une décision publiée au Journal Officiel le 31 janvier 2024, la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a officiellement autorisé Microsoft à héberger les données de santé des Français, le tout géré par Health Data Hub, la plateforme des données de santé (PDS), qui, sous forme de Groupements d'Intérêt Public (GIP), assure un accès uniforme, sécurisé et transparent à ces informations pour améliorer la prise en charge des patients. Pour autant, la décision de la CNIL ne semble pas vraiment aller dans le sens de la préférence nationale au niveau économique.Concrètement, la CNIL a approuvé la création d'un data center pour les données de santé appelé EMC2, basé sur un traitement automatisé de données personnelles et géré par l'Agence européenne des médicaments. Mais en théorie, les données de santé françaises devraient théoriquement être hébergées chez un fournisseur SecNumCloud qualifié, soit un visa de sécurité délivré par l'ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information) aux acteurs justifiant d'un niveau de protection suffisamment élevé pour gérer des données sensibles. Et en France, la police de la cybersécurité n'a attribué ce label qu'à cinq sociétés : Secure Temple, Oodrive, Outscale, Wordline et OVH, qui sont toutes des sociétés françaises... Pas Microsoft... même si l'entreprise tente, avec Orange et Capgemini, de l'obtenir pour 2025.Cette décision d'attribuer cet hébergement à Microsoft fait débat. Outre le choix de l'entreprise, l'accord prévoit que ces données de santé soient confiées à l'entreprise de Bill Gates pour trois ans, le temps d'achever la transition du hub de données de santé vers une solution plus locale. La durée du contrat était initialement prévue pour 10 ans. Si la qualité du cloud Azure de Microsoft est incontestable, il faut savoir que les lois américaines portant sur l'international s'appliquent également aux données de santé dans d'autres pays, en l'occurrence la France.Ceci dit, comme l'indique la CNIL, Microsoft a été sélectionnée par défaut car "après concertation, il n'existerait aucun prestataire français proposant un hébergement répondant aux exigences techniques et fonctionnelles du projet". Sauf qu'apparemment, plusieurs hébergeurs français n'ont même pas été conviées aux discussions avec la CNIL ! Ainsi, ils sont désormais nombreux à demander l'annulation pure et simple de la décision de la CNIL, et exige que la France dispose de son propre écosystème de stockage de données certifiées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/6/20243 minutes
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Google : l'IA Bard devient Gemini ?

Bard va bientôt changer de nom ! C'est en tout cas ce que nous apprend un document ayant fuité sur le réseau social X, qui annonce une mise à jour dont la sortie est prévue le 7 février. Dans le détail, il s'avère que le chatbot de Google sera renommé, prenant ainsi le nom du modèle de langage Gemini. Et ce n'est pas tout...  En fait, Google s'inspire largement d'Open AI... Tout comme ChatGPT Plus, une version payante plus puissante, Gemini Advanced, devrait arriver sous peu. Celle-ci bénéficiera de la version Ultra 1 du modèle de langage, qui devrait je cite "rendre le chatbot beaucoup plus capable d'accomplir des tâches très complexes telles que le codage, le raisonnement logique, le suivi d'instructions nuancées et la collaboration créative » fin de citation. Pour l'heure, aucune indication sur le prix de ce service n'a été rendue publique. Gemini Advanced sera dans un premier temps optimisé pour les échanges en anglais puis pourra être utilisé ensuite dans environ 150 pays à travers le monde. Et comme chez Google, une annonce en amène souvent une autre, il faut savoir que Google proposera une application dédiée à Gemini sur son PlayStore. Cette dernière sera dans un premier temps disponible en anglais, japonais et coréen. Des langues supplémentaires devraient être disponibles au fil du temps. Seul bémol, cette application n'est pas destinée, à son lancement, à être accessible dans la plupart des pays du continent Européen. Elle ne sera ainsi pas dispo ni en France, ni même au Royaume-Uni ou en Suisse, et encore moins dans les pays de la Zone Euro.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/5/20242 minutes, 21 seconds
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Google : l'IA Bard devient Gemini ?

Bard va bientôt changer de nom ! C'est en tout cas ce que nous apprend un document ayant fuité sur le réseau social X, qui annonce une mise à jour dont la sortie est prévue le 7 février. Dans le détail, il s'avère que le chatbot de Google sera renommé, prenant ainsi le nom du modèle de langage Gemini. Et ce n'est pas tout... En fait, Google s'inspire largement d'Open AI... Tout comme ChatGPT Plus, une version payante plus puissante, Gemini Advanced, devrait arriver sous peu. Celle-ci bénéficiera de la version Ultra 1 du modèle de langage, qui devrait je cite "rendre le chatbot beaucoup plus capable d'accomplir des tâches très complexes telles que le codage, le raisonnement logique, le suivi d'instructions nuancées et la collaboration créative » fin de citation. Pour l'heure, aucune indication sur le prix de ce service n'a été rendue publique.Gemini Advanced sera dans un premier temps optimisé pour les échanges en anglais puis pourra être utilisé ensuite dans environ 150 pays à travers le monde. Et comme chez Google, une annonce en amène souvent une autre, il faut savoir que Google proposera une application dédiée à Gemini sur son PlayStore. Cette dernière sera dans un premier temps disponible en anglais, japonais et coréen. Des langues supplémentaires devraient être disponibles au fil du temps. Seul bémol, cette application n'est pas destinée, à son lancement, à être accessible dans la plupart des pays du continent Européen. Elle ne sera ainsi pas dispo ni en France, ni même au Royaume-Uni ou en Suisse, et encore moins dans les pays de la Zone Euro.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/5/20241 minute, 51 seconds
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Qu'est-ce que le "Safer Internet Day" ?

La 21e Journée pour un Internet plus sûr, Safer Internet Day en anglais, a lieu ce mardi 6 février. Mais plus qu'une simple journée, cet événement aura lieu tout au long de février et mars. Depuis sa création en 2004, cette Journée vise à enseigner non seulement aux jeunes, mais aussi à leurs parents et aux enseignants qui les encadrent, les bons comportements à adopter pour une utilisation saine d'Internet. L'événement de cette année promeut non seulement les bons comportements en ligne, mais demande également de réfléchir à notre maîtrise des outils numériques et à leur impact sur l'environnement. Pour l'historique, cet événement a été lancé par la Commission européenne il y a 20 ans et a lieu chaque mois de février. Célébré dans plus de 150 pays, c'est devenu un véritable succès qui contribue à un « meilleur Internet ». La mission du Safer Internet Day est donc de promouvoir les meilleures pratiques dans l'utilisation d'Internet. Mais alors, comment ? Et bien en fournissant aux jeunes et à leur entourage les clés et les outils pour utiliser les médias numériques de manière responsable et bienveillante. Cette année, le thème est donc « Connecté et engagé. L’objectif est de faire prendre conscience de la responsabilité de chacun sur Internet à travers trois résolutions que vous pourrez choisir et appliquer sur les réseaux sociaux. Il s’agit de promouvoir la bienveillance en ligne et d’être conscient de l’impact du numérique sur l’environnement. Le programme est divisé en trois domaines : - Apprivoisez l'algorithme, donc prendre le contrôle de sa vie numérique et ne pas se laisser piéger par un écran ou dirigé vers du contenu inutile. -Le meilleur, c'est moi, donc devenir un ambassadeur attentionné en étant respectueux et en ayant le courage de signaler le cyberharcèlement et les discours de haine.  -Mon Impact : je gère, donc reconnaître l'impact du numérique sur l'environnement et apprendre à adapter son usage. L'événement sera également décliné sous forme d'ateliers pédagogiques dans les établissements scolaires, où les jeunes seront encouragés à prendre la parole, avec également des conférences et des actions de sensibilisation, à retrouver sur la carte de France interactive sur le site d'Internet Sans Crainte, dont le lien est dans la description de cet épisode. Internet Sans Crainte : https://www.internetsanscrainte.fr/sid Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/4/20242 minutes, 39 seconds
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Qu'est-ce que le "Safer Internet Day" ?

La 21e Journée pour un Internet plus sûr, Safer Internet Day en anglais, a lieu ce mardi 6 février. Mais plus qu'une simple journée, cet événement aura lieu tout au long de février et mars. Depuis sa création en 2004, cette Journée vise à enseigner non seulement aux jeunes, mais aussi à leurs parents et aux enseignants qui les encadrent, les bons comportements à adopter pour une utilisation saine d'Internet. L'événement de cette année promeut non seulement les bons comportements en ligne, mais demande également de réfléchir à notre maîtrise des outils numériques et à leur impact sur l'environnement.Pour l'historique, cet événement a été lancé par la Commission européenne il y a 20 ans et a lieu chaque mois de février. Célébré dans plus de 150 pays, c'est devenu un véritable succès qui contribue à un « meilleur Internet ». La mission du Safer Internet Day est donc de promouvoir les meilleures pratiques dans l'utilisation d'Internet. Mais alors, comment ? Et bien en fournissant aux jeunes et à leur entourage les clés et les outils pour utiliser les médias numériques de manière responsable et bienveillante.Cette année, le thème est donc « Connecté et engagé. L’objectif est de faire prendre conscience de la responsabilité de chacun sur Internet à travers trois résolutions que vous pourrez choisir et appliquer sur les réseaux sociaux. Il s’agit de promouvoir la bienveillance en ligne et d’être conscient de l’impact du numérique sur l’environnement. Le programme est divisé en trois domaines : - Apprivoisez l'algorithme, donc prendre le contrôle de sa vie numérique et ne pas se laisser piéger par un écran ou dirigé vers du contenu inutile.-Le meilleur, c'est moi, donc devenir un ambassadeur attentionné en étant respectueux et en ayant le courage de signaler le cyberharcèlement et les discours de haine. -Mon Impact : je gère, donc reconnaître l'impact du numérique sur l'environnement et apprendre à adapter son usage. L'événement sera également décliné sous forme d'ateliers pédagogiques dans les établissements scolaires, où les jeunes seront encouragés à prendre la parole, avec également des conférences et des actions de sensibilisation, à retrouver sur la carte de France interactive sur le site d'Internet Sans Crainte, dont le lien est dans la description de cet épisode.Internet Sans Crainte : https://www.internetsanscrainte.fr/sid Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/4/20242 minutes, 9 seconds
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Des jeux cachés dans votre navigateur Google ?

Chez Google, on connaît évidemment T-Rex Game, un jeu conçu pour être accessible sur le navigateur Chrome en cas d'accès Internet interrompu. Mais outre celui-ci, Google vous permet de jouer à toute une variété de jeux classiques. Pas besoin de télécharger quoique ce soit, ou bien de s'inscrire au service car tout est accessible depuis le navigateur. C'est notamment le cas de Pac-Man, disponible en version arcade simplement en tapant le nom du jeu dans la barre de recherche. Une fenêtre de jeu s'affiche alors et vous n'avez qu'à cliquer sur "play". Aucun délai, vous pouvez immédiatement en profiter, et découvrir ou redécouvrir ce jeu mythique. D'ailleurs, vous pouvez facilement trouver d'autres jeux dit Google Doodle mis en ligne ces dernières années. Dans le détail, les doodles sont des modifications spéciales et temporaires apportées au logo Google sur la page d'accueil, donnant parfois lieu à des jeux basés sur des événements ou des dates anniversaires. Parmi tous les autres jeux disponibles, il y a notamment le « solitaire » ou bien le morpion, accessible en tapant « tic tac toe ». Pour les plus sportifs, vous apprécierez sans doute "basketball 2012" qui vous permet de jouer à un mini jeu de basket assez addictif, il faut bien l'avouer, tout comme « Football 2012 ». Autre jeu culte, le fameux « Quickdraw », une sorte de Dessinez, c'est Gagné, où le but est de dessiner les objets demandés et de les faire deviner à l'IA. Evidemment, des jeux en accès libre sur Google, il y en a à la pelle. On peut aussi citer Celebrating Pétanque, Hurdles 2012, Scoville, Slalom Canoe 2012, Loteria et Pizza, ce dernier mettant les joueurs au défi de couper leur pizza en fonction du nombre de parts requis. Pour retrouver tous les jeux interactifs proposés par Google dans le cadre des événements Doodles, rendez-vous sur le lien dans la description de cet épisode. Répertoire des jeux Doodle de Google : https://doodles.google/search/?form_tags=interactive%20game Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20242 minutes, 21 seconds
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Des jeux cachés dans votre navigateur Google ?

Chez Google, on connaît évidemment T-Rex Game, un jeu conçu pour être accessible sur le navigateur Chrome en cas d'accès Internet interrompu. Mais outre celui-ci, Google vous permet de jouer à toute une variété de jeux classiques. Pas besoin de télécharger quoique ce soit, ou bien de s'inscrire au service car tout est accessible depuis le navigateur. C'est notamment le cas de Pac-Man, disponible en version arcade simplement en tapant le nom du jeu dans la barre de recherche. Une fenêtre de jeu s'affiche alors et vous n'avez qu'à cliquer sur "play". Aucun délai, vous pouvez immédiatement en profiter, et découvrir ou redécouvrir ce jeu mythique. D'ailleurs, vous pouvez facilement trouver d'autres jeux dit Google Doodle mis en ligne ces dernières années.Dans le détail, les doodles sont des modifications spéciales et temporaires apportées au logo Google sur la page d'accueil, donnant parfois lieu à des jeux basés sur des événements ou des dates anniversaires. Parmi tous les autres jeux disponibles, il y a notamment le « solitaire » ou bien le morpion, accessible en tapant « tic tac toe ». Pour les plus sportifs, vous apprécierez sans doute "basketball 2012" qui vous permet de jouer à un mini jeu de basket assez addictif, il faut bien l'avouer, tout comme « Football 2012 ». Autre jeu culte, le fameux « Quickdraw », une sorte de Dessinez, c'est Gagné, où le but est de dessiner les objets demandés et de les faire deviner à l'IA.Evidemment, des jeux en accès libre sur Google, il y en a à la pelle. On peut aussi citer Celebrating Pétanque, Hurdles 2012, Scoville, Slalom Canoe 2012, Loteria et Pizza, ce dernier mettant les joueurs au défi de couper leur pizza en fonction du nombre de parts requis. Pour retrouver tous les jeux interactifs proposés par Google dans le cadre des événements Doodles, rendez-vous sur le lien dans la description de cet épisode.Répertoire des jeux Doodle de Google : https://doodles.google/search/?form_tags=interactive%20game Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/1/20241 minute, 51 seconds
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Lumiere : l'IA (surpuissante) génératrice de vidéos de Google ?

Si de nombreux outils de génération d’images utilisant l’intelligence artificielle ont récemment vu le jour et connaissent souvent un grand succès, les outils similaires pour la vidéo sont un peu plus rares et beaucoup moins convaincants. C'est donc pour répondre à cette problématique qu'une équipe de chercheurs, dont certains travaillent pour le compte de Google Research, s'est attelée à mettre au point Lumiere, un nouveau modèle d'IA pour la génération vidéo. Plutôt que d'assembler des séquences d'images individuelles, Lumière forme des vidéos entières en un seul processus, gérant simultanément le placement des objets et leur mouvement. Je cite les propos des chercheurs qui ont travaillé sur cette IA, "l’architecture Space-Time U-Net génère toute la durée de la vidéo en une seule fois, par le biais d'un seul passage dans le modèle. Cela contraste avec les modèles vidéo existants qui synthétisent des images clés distantes suivies d'une super-résolution temporelle" fin de citation. Dans le détail, Lumiere peut générer 80 images à une fréquence de 16 images par seconde, ce qui correspond à une séquence finale de 5 secondes. On est bien loin d'un long métrage, mais cette durée est conforme à la plupart des solutions existantes actuellement. Pour info, la résolution pour Lumiere est 1 024 x 1 024 pixels. Si ces caractéristiques sont intéressantes, reste à savoir comment générer ces vidéos. Et bien vous pouvez simplement soumettre un prompt, une phrase descriptive à Lumiere. Comme pour les générateurs d’images traditionnels, il s’agit d’une simple description de ce que vous souhaitez comme rendu. L'IA peut également générer la vidéo à partir d'une image que vous lui soumettez. Et troisième possibilité enfin, ce modèle génère non seulement des vidéos, mais aussi, plus rarement, peut éditer et animer des vidéos existantes ou remplir des zones spécifiques ! Attention, Lumière est encore un projet de recherche et ne peut pas être testé pour le moment. Pour plus d'info sur le sujet, le lien de l'article présentant Lumiere par Google Research est dans le description de cet épisode. Lumiere par Google Research : https://arxiv.org/pdf/2401.12945.pdf Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20242 minutes, 32 seconds
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Lumiere : l'IA (surpuissante) génératrice de vidéos de Google ?

Si de nombreux outils de génération d’images utilisant l’intelligence artificielle ont récemment vu le jour et connaissent souvent un grand succès, les outils similaires pour la vidéo sont un peu plus rares et beaucoup moins convaincants. C'est donc pour répondre à cette problématique qu'une équipe de chercheurs, dont certains travaillent pour le compte de Google Research, s'est attelée à mettre au point Lumiere, un nouveau modèle d'IA pour la génération vidéo.Plutôt que d'assembler des séquences d'images individuelles, Lumière forme des vidéos entières en un seul processus, gérant simultanément le placement des objets et leur mouvement. Je cite les propos des chercheurs qui ont travaillé sur cette IA, "l’architecture Space-Time U-Net génère toute la durée de la vidéo en une seule fois, par le biais d'un seul passage dans le modèle. Cela contraste avec les modèles vidéo existants qui synthétisent des images clés distantes suivies d'une super-résolution temporelle" fin de citation. Dans le détail, Lumiere peut générer 80 images à une fréquence de 16 images par seconde, ce qui correspond à une séquence finale de 5 secondes. On est bien loin d'un long métrage, mais cette durée est conforme à la plupart des solutions existantes actuellement. Pour info, la résolution pour Lumiere est 1 024 x 1 024 pixels.Si ces caractéristiques sont intéressantes, reste à savoir comment générer ces vidéos. Et bien vous pouvez simplement soumettre un prompt, une phrase descriptive à Lumiere. Comme pour les générateurs d’images traditionnels, il s’agit d’une simple description de ce que vous souhaitez comme rendu. L'IA peut également générer la vidéo à partir d'une image que vous lui soumettez. Et troisième possibilité enfin, ce modèle génère non seulement des vidéos, mais aussi, plus rarement, peut éditer et animer des vidéos existantes ou remplir des zones spécifiques ! Attention, Lumière est encore un projet de recherche et ne peut pas être testé pour le moment. Pour plus d'info sur le sujet, le lien de l'article présentant Lumiere par Google Research est dans le description de cet épisode.Lumiere par Google Research : https://arxiv.org/pdf/2401.12945.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/31/20242 minutes, 2 seconds
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Qu'est-ce que Galaxy AI, l'intelligence artificielle de Samsung ?

Galaxy AI a été développé dans le plus grand secret et n’a fait l’objet d’aucune fuite jusqu’à son annonce au CES de Las Vegas en janvier. L'IA rassemble toute une variété d'outils visant à simplifier la vie quotidienne. Si la promesse est globalement tenue, il y a quand même quelques inconvénients. Tout d'abord, Galaxy AI permet la traduction instantanée. Dans le premier cas, il s’agit en réalité de conversations téléphoniques. Le fonctionnement est simple : une fois l'interlocuteur en ligne, il suffit d'appuyer sur le bouton « appeler l'assistant » et de sélectionner le type de communication souhaité (message vocal ou message écrit). Les phrases prononcées par l'un des interlocuteurs sont traduites dans l'autre langue et vice versa. Une transcription apparaîtra brièvement sur l'écran, mais disparaîtra à la fin de l'appel. Pour l'heure, treize langues sont prises en charge, et d'autres devraient être ajoutées dans les mois à venir. D'ailleurs, l'ensemble du processus est géré localement sur le smartphone, et rien n'est envoyé au serveur en ligne. Galaxy AI permet aussi de rechercher des infos grâce à une image ou une capture d'écran. Cette technologie, si elle a été initialement développée pour les smartphones Pixel de Google, fait désormais les beaux jours de Samsung. En fait, il s'agit d'une extension de Google Lens assez populaire. En appuyant longuement sur le bas de l'écran, on peut entourer un objet ou du texte, ce qui déclenche une recherche sur internet. Ceci dit, on ne peut pas rechercher de visages humains et encore moins traiter des informations bancaires. Autre point intéressant, Samsung dispose d'un assistant de transcription assez impressionnant, permettant de transcrire des enregistrements audio. A noter que le texte peut également être traduit dans l'une des langues disponibles. Et si jamais vous ne souhaitez pas relire l'intégralité de la transcription, il est possible de créer un résumé plus ou moins détaillé. En fait, la transcription fonctionne très bien lorsque les conditions d’enregistrement sont bonnes. Dans un environnement bruyant ou peu adapté, certains mots peuvent être mal compris. En ce qui concerne la retouche d'image, Samsung donne accès à la génération AI via l'application Galerie pour modifier les photos. Pour ce faire, vous devez quand même consentir au transfert de vos images vers le cloud, car le traitement en local n'est pas possible. Mais plutôt que de s'appuyer sur le mécanisme de prompt à la DALL.E, ici on parle plutôt d'un logiciel de retouche d'image classique. Ceci dit, après avoir redressé votre photo, vous pouvez ajouter un arrière-plan manquant, supprimer des objets ou du texte et même l'agrandir ou le réduire... l'IA se charge d'intégrer harmonieusement les changements et de générer l'arrière-plan, et le moins que je puisse dire, c'est que tout fonctionne bien. Galaxy AI est définitivement une technologie innovante et évolutive. Même si vous pouvez l'utiliser tel quel, Samsung devra à coup sûr apporter quelques améliorations et ajouter des fonctionnalités supplémentaires afin de contourner certains freins qui en font aujourd'hui une IA pas forcément indispensable pour les utilisateurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/30/20243 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que Galaxy AI, l'intelligence artificielle de Samsung ?

Galaxy AI a été développé dans le plus grand secret et n’a fait l’objet d’aucune fuite jusqu’à son annonce au CES de Las Vegas en janvier. L'IA rassemble toute une variété d'outils visant à simplifier la vie quotidienne. Si la promesse est globalement tenue, il y a quand même quelques inconvénients.Tout d'abord, Galaxy AI permet la traduction instantanée. Dans le premier cas, il s’agit en réalité de conversations téléphoniques. Le fonctionnement est simple : une fois l'interlocuteur en ligne, il suffit d'appuyer sur le bouton « appeler l'assistant » et de sélectionner le type de communication souhaité (message vocal ou message écrit). Les phrases prononcées par l'un des interlocuteurs sont traduites dans l'autre langue et vice versa. Une transcription apparaîtra brièvement sur l'écran, mais disparaîtra à la fin de l'appel. Pour l'heure, treize langues sont prises en charge, et d'autres devraient être ajoutées dans les mois à venir. D'ailleurs, l'ensemble du processus est géré localement sur le smartphone, et rien n'est envoyé au serveur en ligne.Galaxy AI permet aussi de rechercher des infos grâce à une image ou une capture d'écran. Cette technologie, si elle a été initialement développée pour les smartphones Pixel de Google, fait désormais les beaux jours de Samsung. En fait, il s'agit d'une extension de Google Lens assez populaire. En appuyant longuement sur le bas de l'écran, on peut entourer un objet ou du texte, ce qui déclenche une recherche sur internet. Ceci dit, on ne peut pas rechercher de visages humains et encore moins traiter des informations bancaires.Autre point intéressant, Samsung dispose d'un assistant de transcription assez impressionnant, permettant de transcrire des enregistrements audio. A noter que le texte peut également être traduit dans l'une des langues disponibles. Et si jamais vous ne souhaitez pas relire l'intégralité de la transcription, il est possible de créer un résumé plus ou moins détaillé. En fait, la transcription fonctionne très bien lorsque les conditions d’enregistrement sont bonnes. Dans un environnement bruyant ou peu adapté, certains mots peuvent être mal compris.En ce qui concerne la retouche d'image, Samsung donne accès à la génération AI via l'application Galerie pour modifier les photos. Pour ce faire, vous devez quand même consentir au transfert de vos images vers le cloud, car le traitement en local n'est pas possible. Mais plutôt que de s'appuyer sur le mécanisme de prompt à la DALL.E, ici on parle plutôt d'un logiciel de retouche d'image classique. Ceci dit, après avoir redressé votre photo, vous pouvez ajouter un arrière-plan manquant, supprimer des objets ou du texte et même l'agrandir ou le réduire... l'IA se charge d'intégrer harmonieusement les changements et de générer l'arrière-plan, et le moins que je puisse dire, c'est que tout fonctionne bien.Galaxy AI est définitivement une technologie innovante et évolutive. Même si vous pouvez l'utiliser tel quel, Samsung devra à coup sûr apporter quelques améliorations et ajouter des fonctionnalités supplémentaires afin de contourner certains freins qui en font aujourd'hui une IA pas forcément indispensable pour les utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/30/20243 minutes, 4 seconds
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Qu'est-ce que Palworld, copie de Pokémon mais avec des armes ?

Si vous avez joué un jour à Pokémon dans votre vie, alors il vous sera impossible de ne pas voir la ressemblance troublante entre la licence japonaise et Palworld, le nouveau jeu vidéo qui cartonne en ce début d'année. Des similitudes qui ont forcément été remarquées par The Pokemon Company, la société dépositaire de tous les droits en ce qui concerne Pokémon. D'ailleurs, cette dernière a la réputation d'être assez agressive dans la défense de sa propriété intellectuelle, mais n'a pour l'heure engagé aucun avocat. De son côté, Pocketpair, le studio derrière Palworld, décrit leur jeu comme plus proche de Ark Survival que de Pokémon. Le gameplay, qui consiste à attraper des monstres et à gagner des points d'expérience pour ces derniers ainsi que des attaques, n'est effectivement pas inconnu des joueurs. Il serait cependant réducteur de réduire Palword à une simple copie de la légendaire licence japonaise. Car en plus de ce que je viens de vous décrire, il faut aussi ajouter des éléments de survie, d'artisanat, de culture des ressources, sans oublier, des armes à feu ! Ce que l'on ne retrouve évidemment pas dans les jeux Pokémon classiques. Il convient tout de même d'avouer que même si l'on adore Pokémon, la société japonaise n'a pas fait beaucoup d'efforts pour renouveler sa licence, sans doute porté par le succès de ces derniers titres. Une faille dont a sans doute profité Palworld. Dans un communiqué, la société Pokémon a simplement déclaré qu'elle avait "reçu de nombreux rapports concernant la sortie d'un jeu d'une autre société en janvier 2024 et qu'aucune autorisation n'a été accordée pour la propriété intellectuelle Pokémon dans ce jeu. Nous enquêterons et prendrons les mesures appropriées lorsque la propriété intellectuelle de Pokémon n'est pas respectée " fin de citation. Ceci dit, on peut aisément se douter que malgré toutes les ressemblances listées, les développeurs de Palworld ont déjà pris leurs précautions pour éviter tout procès. A voir comment la situation évoluera. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/29/20242 minutes, 24 seconds
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Qu'est-ce que Palworld, copie de Pokémon mais avec des armes ?

Si vous avez joué un jour à Pokémon dans votre vie, alors il vous sera impossible de ne pas voir la ressemblance troublante entre la licence japonaise et Palworld, le nouveau jeu vidéo qui cartonne en ce début d'année. Des similitudes qui ont forcément été remarquées par The Pokemon Company, la société dépositaire de tous les droits en ce qui concerne Pokémon. D'ailleurs, cette dernière a la réputation d'être assez agressive dans la défense de sa propriété intellectuelle, mais n'a pour l'heure engagé aucun avocat.De son côté, Pocketpair, le studio derrière Palworld, décrit leur jeu comme plus proche de Ark Survival que de Pokémon. Le gameplay, qui consiste à attraper des monstres et à gagner des points d'expérience pour ces derniers ainsi que des attaques, n'est effectivement pas inconnu des joueurs. Il serait cependant réducteur de réduire Palword à une simple copie de la légendaire licence japonaise. Car en plus de ce que je viens de vous décrire, il faut aussi ajouter des éléments de survie, d'artisanat, de culture des ressources, sans oublier, des armes à feu ! Ce que l'on ne retrouve évidemment pas dans les jeux Pokémon classiques.Il convient tout de même d'avouer que même si l'on adore Pokémon, la société japonaise n'a pas fait beaucoup d'efforts pour renouveler sa licence, sans doute porté par le succès de ces derniers titres. Une faille dont a sans doute profité Palworld. Dans un communiqué, la société Pokémon a simplement déclaré qu'elle avait "reçu de nombreux rapports concernant la sortie d'un jeu d'une autre société en janvier 2024 et qu'aucune autorisation n'a été accordée pour la propriété intellectuelle Pokémon dans ce jeu. Nous enquêterons et prendrons les mesures appropriées lorsque la propriété intellectuelle de Pokémon n'est pas respectée " fin de citation. Ceci dit, on peut aisément se douter que malgré toutes les ressemblances listées, les développeurs de Palworld ont déjà pris leurs précautions pour éviter tout procès. A voir comment la situation évoluera. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/29/20241 minute, 54 seconds
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Microsoft plus puissant qu'Apple en 2024 ?

Microsoft, la plus grande entreprise mondiale en termes de capitalisation boursière, verra le cours de son action augmenter de 7 % en 2024, lui conférant une valorisation de plus de 3 000 milliards de dollars, ce qui lui permettra de dépasser Apple. Cette tendance devrait se poursuivre au cours des cinq prochaines années, portée par les récents succès de Microsoft, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle générative. Cependant, un autre acteur pourrait entrer dans la danse de la suprématie boursière des entreprises de la tech.  Grâce à son investissement dans OpenAI, à l'origine de ChatGPT, Microsoft a une longueur d'avance dans le domaine de l'intelligence artificielle. Les investisseurs estiment que cette technologie donnera au GAFAM un avantage considérable, en particulier dans le domaine du cloud computing, où il est en concurrence avec Amazon et Alphabet. Avec des applications comme Outlook qui utilisent l'IA pour rédiger des e-mails, et l'arrivée de Copilot et de son édition professionnelle, la stratégie de diversification de Microsoft du cloud jusqu'au jeux vidéo devient plus convaincante que la dépendance d'Apple à l'iPhone. Ceci dit, pour certains observateurs, la compétition entre Apple et Microsoft pourrait se transformer en une bataille pour la deuxième place. En effet, les performances impressionnantes de Nvidia ont attiré l'attention. L'activité de la société américaine valorisée à 1500 milliards de dollars est tirée vers le haut par ses puces, qui sont considérées comme le cœur de la révolution de l'IA. De son côté, Apple est confrontée à un certain nombre de défis, notamment en Chine, où les ventes d'iPhone s'effondrent et que Huawei prend de l'importance. Si Apple a réussi à intégrer l’intelligence artificielle dans ses produits, l’entreprise se trouve à la croisée des chemins et sait que ses projets d’IA sont attendus. Qu'à cela ne tienne, Microsoft semble avoir une longueur d'avance sur tout le monde, sachant que sa valorisation en bourse a augmenté de 57 % l'année dernière. La société qui alimente Windows a actuellement la valorisation la plus élevée au monde, dépassant Apple, et est plébiscité par les analystes de Wall Street qui lui prédisent un avenir bien plus radieux qu'Apple. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/28/20242 minutes, 43 seconds
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Microsoft plus puissant qu'Apple en 2024 ?

Microsoft, la plus grande entreprise mondiale en termes de capitalisation boursière, verra le cours de son action augmenter de 7 % en 2024, lui conférant une valorisation de plus de 3 000 milliards de dollars, ce qui lui permettra de dépasser Apple. Cette tendance devrait se poursuivre au cours des cinq prochaines années, portée par les récents succès de Microsoft, notamment dans le domaine de l'intelligence artificielle générative. Cependant, un autre acteur pourrait entrer dans la danse de la suprématie boursière des entreprises de la tech. Grâce à son investissement dans OpenAI, à l'origine de ChatGPT, Microsoft a une longueur d'avance dans le domaine de l'intelligence artificielle. Les investisseurs estiment que cette technologie donnera au GAFAM un avantage considérable, en particulier dans le domaine du cloud computing, où il est en concurrence avec Amazon et Alphabet. Avec des applications comme Outlook qui utilisent l'IA pour rédiger des e-mails, et l'arrivée de Copilot et de son édition professionnelle, la stratégie de diversification de Microsoft du cloud jusqu'au jeux vidéo devient plus convaincante que la dépendance d'Apple à l'iPhone. Ceci dit, pour certains observateurs, la compétition entre Apple et Microsoft pourrait se transformer en une bataille pour la deuxième place.En effet, les performances impressionnantes de Nvidia ont attiré l'attention. L'activité de la société américaine valorisée à 1500 milliards de dollars est tirée vers le haut par ses puces, qui sont considérées comme le cœur de la révolution de l'IA. De son côté, Apple est confrontée à un certain nombre de défis, notamment en Chine, où les ventes d'iPhone s'effondrent et que Huawei prend de l'importance. Si Apple a réussi à intégrer l’intelligence artificielle dans ses produits, l’entreprise se trouve à la croisée des chemins et sait que ses projets d’IA sont attendus. Qu'à cela ne tienne, Microsoft semble avoir une longueur d'avance sur tout le monde, sachant que sa valorisation en bourse a augmenté de 57 % l'année dernière. La société qui alimente Windows a actuellement la valorisation la plus élevée au monde, dépassant Apple, et est plébiscité par les analystes de Wall Street qui lui prédisent un avenir bien plus radieux qu'Apple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/28/20242 minutes, 13 seconds
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Urgentime, l’outil d’urgence qui a conquis l’UE et les USA ?

Si la French Tech traverse une période compliquée avec l’éclatement de la bulle des financements, l’écosystème peut encore compter sur quelques succès indéniables. L'un d'entre eux n'est autre que Urgentime, lancée par un duo français, et dont le produit connaît un succès fou aux Etats-Unis. Leurs noms : Jovien Chappex et Anthony Tabuyo. Le nom de leur invention : Urgentime. Concrètement, il s'agit d'un outil permettant aux services d'urgence comme le Samu (15) ou les pompiers (18), d'envoyer un lien de connexion vers le téléphone de l'appelant. En cliquant dessus, le service téléphonique aura le contrôle de la caméra du smartphone et pourra donc observer directement la victime afin de donner les conseils les plus appropriés en matière de premiers secours. Pour l'historique, cet outil a été utilisé pour la toute première fois par le SAMU en 2019 et a gagné en popularité avec les années, au point qu'un quart de ces services utilisent désormais Urgentime. Et ils ne sont pas les seuls à l'avoir intégré dans leur quotidien, car Urgentime a depuis connu un grand succès en Suisse, où elle équipe désormais un tiers de tous les centres d'appels d'urgence, ainsi qu'aux Etats-Unis. Outre Atlantique, il existe actuellement 900 standards joignable au fameux numéro « 911 » qui en sont équipés. Je cite le duo : « avec cette solution, nous pouvons sauver 1 vie sur 10 qui n'auraient pas été sauvées dans d'autres circonstances. Nous n’abandonnerons donc pas tant que tous les centres d’appels d’urgence n'en seront pas dotés » fin de citation. Un objectif très ambitieux mais nécessaire, et qui semble plutôt bien parti pour se réaliser à l'avenir, au moins en France et pourquoi pas en Europe, voire aux Etats-Unis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20242 minutes, 20 seconds
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Urgentime, l’outil d’urgence qui a conquis l’UE et les USA ?

Si la French Tech traverse une période compliquée avec l’éclatement de la bulle des financements, l’écosystème peut encore compter sur quelques succès indéniables. L'un d'entre eux n'est autre que Urgentime, lancée par un duo français, et dont le produit connaît un succès fou aux Etats-Unis. Leurs noms : Jovien Chappex et Anthony Tabuyo. Le nom de leur invention : Urgentime.Concrètement, il s'agit d'un outil permettant aux services d'urgence comme le Samu (15) ou les pompiers (18), d'envoyer un lien de connexion vers le téléphone de l'appelant. En cliquant dessus, le service téléphonique aura le contrôle de la caméra du smartphone et pourra donc observer directement la victime afin de donner les conseils les plus appropriés en matière de premiers secours. Pour l'historique, cet outil a été utilisé pour la toute première fois par le SAMU en 2019 et a gagné en popularité avec les années, au point qu'un quart de ces services utilisent désormais Urgentime.Et ils ne sont pas les seuls à l'avoir intégré dans leur quotidien, car Urgentime a depuis connu un grand succès en Suisse, où elle équipe désormais un tiers de tous les centres d'appels d'urgence, ainsi qu'aux Etats-Unis. Outre Atlantique, il existe actuellement 900 standards joignable au fameux numéro « 911 » qui en sont équipés. Je cite le duo : « avec cette solution, nous pouvons sauver 1 vie sur 10 qui n'auraient pas été sauvées dans d'autres circonstances. Nous n’abandonnerons donc pas tant que tous les centres d’appels d’urgence n'en seront pas dotés » fin de citation. Un objectif très ambitieux mais nécessaire, et qui semble plutôt bien parti pour se réaliser à l'avenir, au moins en France et pourquoi pas en Europe, voire aux Etats-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/25/20241 minute, 50 seconds
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Droit d’auteur : un label pour les IA équitables ?

Actuellement, il est difficile de savoir si une IA a été entraînée ou non à l'aide de données protégées par le droit d'auteur, avec ou sans l'accord des créateurs. Alors que les géants de la tech s'estiment en droit de le faire, d'autres entreprises tentent d'emprunter une voie plus « équitable » envers les artistes, soit en respectant les droits de la licence sous laquelle leur œuvre est enregistrée, soit en puisant la matière pour entraîner leur IA, exclusivement dans le domaine public ou en choisissant des contenus libre de droit. Mais comment reconnaître les IA qui respectent ces principes ? À cette question, Fairly Trained tente d'apporter une réponse. La mission de cette organisation à but non lucratif est de contrôler les données utilisées par les entreprises pour entraîner une IA. Toute société réussissant à obtenir le label Fairly Trained, peut donc se distinguer de la concurrence aux yeux des utilisateurs en leur assurant que leur IA a été entraînée dans le respect du droit d'auteur. Cela permet surtout aux usagers d'utiliser des des outils qui correspondent à leurs valeurs. À ce jour, neuf IA, dont huit spécialisées dans l’audio et une dans la génération d'images, ont obtenu cette certification. Liste et le lien vers chaque outil est dans la description de cet épisode. Pour l'historique, les gens derrière Fairly Trained ne viennent pas de nulle part. On y trouve notamment Maria Pallante, PDG de l'Association of American Publishers (AAP), Tom Gruber, co-fondateur de Siri, et Max Richter, compositeur et pianiste admiré par Sam Altman, le PDG d'OpenAI. Le créateur de l'organisation, Ed Newton-Rex, était pour sa part chargé du développement de Stable Audio au sein de Stability AI, la société derrière Stable Diffusion, avant de quitter son poste en novembre 2023. D'ailleurs, si Ed Newton a quitté son travail, c'est notamment parce que je cite : son ancien employeur « exploitait les créateurs » en utilisant leur travail sans leur accord. « Tant que les entreprises innovantes en matière d'IA diront : « Oui, c'est une utilisation équitable, nous pouvons prendre ce que nous voulons », je pense qu'il y aura une guerre entre les deux camps. Ceci dit, un tel label est-il vraiment utile ? Une chose est sûre, ce ne sont certainement pas Stable Diffusion ou ChatGPT qui vont chercher à l'obtenir vu leur position dominante sur le marché de l'IA. Si des batailles juridiques ont lieu dans le monde entier en ce moment même au sujet du droit d'auteur et de l'IA, il faudra certainement une action politique plus forte que la loi européenne sur l’IA pour changer les choses. Ceci dit, Ed Newton-Rex précise je cite : « Il existe un système gagnant-gagnant qui fonctionne pour tout le monde. Et c'est exactement ce que ce label tente de prouver » fin de citation. Les IA certifiées : Beatoven.AI ; Boomy, qui a eu quelques désaccords avec Spotify l'année dernière ; BRIA AI ; Endel LifeScore, que l'on retrouve dans l'application Zen de Deezer ; Rightsify ; Somms.ai ; Soundful ; Tuney. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20243 minutes, 8 seconds
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Droit d’auteur : un label pour les IA équitables ?

Actuellement, il est difficile de savoir si une IA a été entraînée ou non à l'aide de données protégées par le droit d'auteur, avec ou sans l'accord des créateurs. Alors que les géants de la tech s'estiment en droit de le faire, d'autres entreprises tentent d'emprunter une voie plus « équitable » envers les artistes, soit en respectant les droits de la licence sous laquelle leur œuvre est enregistrée, soit en puisant la matière pour entraîner leur IA, exclusivement dans le domaine public ou en choisissant des contenus libre de droit. Mais comment reconnaître les IA qui respectent ces principes ?À cette question, Fairly Trained tente d'apporter une réponse. La mission de cette organisation à but non lucratif est de contrôler les données utilisées par les entreprises pour entraîner une IA. Toute société réussissant à obtenir le label Fairly Trained, peut donc se distinguer de la concurrence aux yeux des utilisateurs en leur assurant que leur IA a été entraînée dans le respect du droit d'auteur. Cela permet surtout aux usagers d'utiliser des des outils qui correspondent à leurs valeurs. À ce jour, neuf IA, dont huit spécialisées dans l’audio et une dans la génération d'images, ont obtenu cette certification. Liste et le lien vers chaque outil est dans la description de cet épisode.Pour l'historique, les gens derrière Fairly Trained ne viennent pas de nulle part. On y trouve notamment Maria Pallante, PDG de l'Association of American Publishers (AAP), Tom Gruber, co-fondateur de Siri, et Max Richter, compositeur et pianiste admiré par Sam Altman, le PDG d'OpenAI. Le créateur de l'organisation, Ed Newton-Rex, était pour sa part chargé du développement de Stable Audio au sein de Stability AI, la société derrière Stable Diffusion, avant de quitter son poste en novembre 2023. D'ailleurs, si Ed Newton a quitté son travail, c'est notamment parce que je cite : son ancien employeur « exploitait les créateurs » en utilisant leur travail sans leur accord. « Tant que les entreprises innovantes en matière d'IA diront : « Oui, c'est une utilisation équitable, nous pouvons prendre ce que nous voulons », je pense qu'il y aura une guerre entre les deux camps.Ceci dit, un tel label est-il vraiment utile ? Une chose est sûre, ce ne sont certainement pas Stable Diffusion ou ChatGPT qui vont chercher à l'obtenir vu leur position dominante sur le marché de l'IA. Si des batailles juridiques ont lieu dans le monde entier en ce moment même au sujet du droit d'auteur et de l'IA, il faudra certainement une action politique plus forte que la loi européenne sur l’IA pour changer les choses. Ceci dit, Ed Newton-Rex précise je cite : « Il existe un système gagnant-gagnant qui fonctionne pour tout le monde. Et c'est exactement ce que ce label tente de prouver » fin de citation.Les IA certifiées : Beatoven.AI ;Boomy, qui a eu quelques désaccords avec Spotify l'année dernière ;BRIA AI ;EndelLifeScore, que l'on retrouve dans l'application Zen de Deezer ;Rightsify ;Somms.ai ;Soundful ;Tuney. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/24/20242 minutes, 38 seconds
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Un livre écrit grâce à l’IA remporte un prestigieux prix littéraire ?

Si vous appreniez que le dernier ouvrage de votre écrivain préféré a été en partie écrit par ChatGPT, comment réagiriez-vous ? Cela changerait-il votre rapport à cet auteur ou à son œuvre ? C'est en tout cas dans cette situation que se trouve actuellement l'autrice japonaise Rie Kudan. Car grâce à son dernier ouvrage intitulé Tokyo-to Dojo-to, l'écrivaine de 33 ans a tout simplement remporté le prix Akutagawa, soit le prix littéraire le plus prestigieux du Japon. Problème pour de nombreux auteurs et observateurs, ce dernier a été partiellement écrit par l'IA. Dans le détail, le nombre de mots issus de l'IA ne dépasse pas 5% du livre, et consiste essentiellement en des bribes de conversations que l'autrice a eu avec l'IA avant de les copier-coller dans son manuscrit. Mais au final, peut-on vraiment en vouloir à une écrivaine qui depuis des années traite de l'IA dans ses ouvrages, d'un jour se faire aider par cette même IA pour donner vie à un nouveau livre ? En soit, s'il s'agissait d'une expérience ou d'un essai artistique sur le sujet, il ne fait quasiment aucun doute que personne n'aurait crié au scandale. Or, c'est le fait d'avoir remporté l'équivalent du prix Goncourt chez nous qui met en colère certains auteurs japonais. Ceci dit, je cite le jury du prix Akutagawa : Tokyo-to Dojo-to, littéralement « La Tour de la compassion de Tokyo », serait d'une « telle perfection qu'il est difficile d'y trouver des défauts ».. Alors, cela en fait-il une œuvre opportuniste ou un vrai coup de génie littéraire ? On peut également faire le parallèle avec un autre cas qui a fait beaucoup parler il y a quelque temps, Kris Kashtanova et de son roman graphique pour enfant Zarya of the Dawn, dont les illustrations avaient été générées à l'aide de Midjourney. En 2022, le bureau du Copyright américain avait jugé que les différents choix effectués par l'artiste lui conféraient la paternité légale de son œuvre, malgré l'apport indéniable de l'IA. Petite différence tout de même, Zarya of the Dawn indiquait sur sa couverture qu'il avait été créé à l'aide d'une intelligence artificielle, ce qui n'est pas le cas de Tokyo-to Dojo-to. Dès lors, le livre de l'autrice japonaise aurait-il reçu des critiques aussi prestigieuses si Kudan avait apposé cette mention ? Si la colère gronde dans le milieu littéraire, l'organisation du prix Akutagawa n'a fait aucun commentaire pour l'instant. Vu l'ampleur de cette histoire au Japon, il y a fort à parier que la classe politique se penchera sur la question de l'IA dans la littérature dans les semaines à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/23/20243 minutes, 2 seconds
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Un livre écrit grâce à l’IA remporte un prestigieux prix littéraire ?

Si vous appreniez que le dernier ouvrage de votre écrivain préféré a été en partie écrit par ChatGPT, comment réagiriez-vous ? Cela changerait-il votre rapport à cet auteur ou à son œuvre ? C'est en tout cas dans cette situation que se trouve actuellement l'autrice japonaise Rie Kudan. Car grâce à son dernier ouvrage intitulé Tokyo-to Dojo-to, l'écrivaine de 33 ans a tout simplement remporté le prix Akutagawa, soit le prix littéraire le plus prestigieux du Japon. Problème pour de nombreux auteurs et observateurs, ce dernier a été partiellement écrit par l'IA. Dans le détail, le nombre de mots issus de l'IA ne dépasse pas 5% du livre, et consiste essentiellement en des bribes de conversations que l'autrice a eu avec l'IA avant de les copier-coller dans son manuscrit. Mais au final, peut-on vraiment en vouloir à une écrivaine qui depuis des années traite de l'IA dans ses ouvrages, d'un jour se faire aider par cette même IA pour donner vie à un nouveau livre ?En soit, s'il s'agissait d'une expérience ou d'un essai artistique sur le sujet, il ne fait quasiment aucun doute que personne n'aurait crié au scandale. Or, c'est le fait d'avoir remporté l'équivalent du prix Goncourt chez nous qui met en colère certains auteurs japonais. Ceci dit, je cite le jury du prix Akutagawa : Tokyo-to Dojo-to, littéralement « La Tour de la compassion de Tokyo », serait d'une « telle perfection qu'il est difficile d'y trouver des défauts »..Alors, cela en fait-il une œuvre opportuniste ou un vrai coup de génie littéraire ? On peut également faire le parallèle avec un autre cas qui a fait beaucoup parler il y a quelque temps, Kris Kashtanova et de son roman graphique pour enfant Zarya of the Dawn, dont les illustrations avaient été générées à l'aide de Midjourney. En 2022, le bureau du Copyright américain avait jugé que les différents choix effectués par l'artiste lui conféraient la paternité légale de son œuvre, malgré l'apport indéniable de l'IA. Petite différence tout de même, Zarya of the Dawn indiquait sur sa couverture qu'il avait été créé à l'aide d'une intelligence artificielle, ce qui n'est pas le cas de Tokyo-to Dojo-to. Dès lors, le livre de l'autrice japonaise aurait-il reçu des critiques aussi prestigieuses si Kudan avait apposé cette mention ? Si la colère gronde dans le milieu littéraire, l'organisation du prix Akutagawa n'a fait aucun commentaire pour l'instant. Vu l'ampleur de cette histoire au Japon, il y a fort à parier que la classe politique se penchera sur la question de l'IA dans la littérature dans les semaines à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/23/20242 minutes, 32 seconds
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Bientôt un smartphone Tesla ?

Et si Elon Musk se lançait sur le marché des smartphones ? Cette rumeur, si elle reprend de l'ampleur en ce début d'année, n'est pas nouvelle puisqu'elle est apparue pour la première fois en 2021. D'après les derniers bruits de couloir, ce téléphone aurait pour nom commercial le « Tesla Pi 5G », et devrait être équipé je cité "d'une technologie innovante". À ce stade, Elon Musk n'a encore rien confirmé. Or, un smartphone Tesla n'est pas une idée saugrenue pour autant. Car face à la menace de Google et Apple d'interdire Twitter (X) de leurs magasins d'applications, le milliardaire avait expliqué en 2022 déjà que s'il n'avait pas d'autre choix, alors il créerait son propre smartphone alternatif. En réalité, Elon Musk met en place un véritable ecosystème, avec ses véhicules Tesla, la connexion internet Starlink, voir même l'interface humain/ordinateur avec Neuralink. Ce qui fait dire à certains que le smartphone pourrait être directement connecté aux implants Neuralink pour des fonctions de contrôle mental des objets connectés de ce même écosystème. Si les premières expérimentations sur l'homme viennent de commencer, l'implant Neuralink n'est pour l'instant pas commercialisé. En revanche, lier le smartphone a Starlink serait plus que plausible, puisque la société a annoncé la fonctionnalité Direct-to-Cell, qui permettra à tous les smartphones 4G et 5G d'envoyer des SMS par satellite à partir de 2024 et de passer des appels en 2025. Dans le cas des voitures Tesla disposent déjà d'applications mobiles pour les fonctions de base (déverrouillage, médias, etc), mais les smartphones Tesla pourraient embarquer avec eux des fonctionnalités exclusives, sans que l'on en connaisse le détail pour l'instant. Enfin, en ce qui concerne la recharge solaire, Tesla fabrique déjà des panneaux solaires. A l'ère de l'IA, il semble aussi assez probable qu'Elon Musk souhaite intégrer Grok, son l'intelligence artificielle « anti-woke » développée par sa société xAI. Evidemment, à cette heure, rien n'est officiel. Mais d'après certains observateurs, il faudrait débourser entre 800 et 1200 dollars pour se procurer ce Tesla Pi 5G, qui devrait être doté d'un processeur très puissant, ainsi que d'un appareil photo haut de gamme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/22/20242 minutes, 39 seconds
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Bientôt un smartphone Tesla ?

Et si Elon Musk se lançait sur le marché des smartphones ? Cette rumeur, si elle reprend de l'ampleur en ce début d'année, n'est pas nouvelle puisqu'elle est apparue pour la première fois en 2021. D'après les derniers bruits de couloir, ce téléphone aurait pour nom commercial le « Tesla Pi 5G », et devrait être équipé je cité "d'une technologie innovante". À ce stade, Elon Musk n'a encore rien confirmé. Or, un smartphone Tesla n'est pas une idée saugrenue pour autant. Car face à la menace de Google et Apple d'interdire Twitter (X) de leurs magasins d'applications, le milliardaire avait expliqué en 2022 déjà que s'il n'avait pas d'autre choix, alors il créerait son propre smartphone alternatif.En réalité, Elon Musk met en place un véritable ecosystème, avec ses véhicules Tesla, la connexion internet Starlink, voir même l'interface humain/ordinateur avec Neuralink. Ce qui fait dire à certains que le smartphone pourrait être directement connecté aux implants Neuralink pour des fonctions de contrôle mental des objets connectés de ce même écosystème. Si les premières expérimentations sur l'homme viennent de commencer, l'implant Neuralink n'est pour l'instant pas commercialisé. En revanche, lier le smartphone a Starlink serait plus que plausible, puisque la société a annoncé la fonctionnalité Direct-to-Cell, qui permettra à tous les smartphones 4G et 5G d'envoyer des SMS par satellite à partir de 2024 et de passer des appels en 2025.Dans le cas des voitures Tesla disposent déjà d'applications mobiles pour les fonctions de base (déverrouillage, médias, etc), mais les smartphones Tesla pourraient embarquer avec eux des fonctionnalités exclusives, sans que l'on en connaisse le détail pour l'instant. Enfin, en ce qui concerne la recharge solaire, Tesla fabrique déjà des panneaux solaires. A l'ère de l'IA, il semble aussi assez probable qu'Elon Musk souhaite intégrer Grok, son l'intelligence artificielle « anti-woke » développée par sa société xAI. Evidemment, à cette heure, rien n'est officiel. Mais d'après certains observateurs, il faudrait débourser entre 800 et 1200 dollars pour se procurer ce Tesla Pi 5G, qui devrait être doté d'un processeur très puissant, ainsi que d'un appareil photo haut de gamme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/22/20242 minutes, 9 seconds
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GPT-5 permettra de produire de la vidéo en un clic ?

Si le nombre de chatbots utilisant l'IA a été démultiplié l'année dernière, ChatGPT continue de rouler sur la concurrence, voire même de gagner du terrain. L'IA d'OpenAI reste à la pointe de ce qu'il est possible de faire dans l'industrie et est basée sur GPT-4, une modèle déjà très puissant. Ceci dit, il semblerait que ce ne soit rien comparé à sa prochaine version, GPT-5, qui devrait permettre aux utilisateurs de carrément générer des vidéos. Interrogé sur GPT-5 l'été dernier, le fondateur d'Open AI Sam Altman avait tendance à calmer l'enthousiasme du public en expliquant que la mise au point de ce dernier n'est pas pour tout de suite et que cela demandera encore beaucoup de travail. Mais en ce début d'année, le ton semble avoir changé. Dans le podcast "Don't Confuse Me with Bill Gates", Sam Altman a déclaré que le modèle linguistique est « entièrement multimodal » et « prend en charge l'audio, les images, le code et la vidéo » fin de citation. Une déclaration qui, si on lit entre les lignes, signifie que GPT-5 sera capable d'analyser des vidéos, et à terme, d'en créer via un simple prompt comme c'est déjà le cas pour les images grâce à Dall-E sur ChatGPT. D'après les explications d'Altman lui-même, GPT-5 devrait être officiellement mis en ligne cette année. Quant à la fonctionnalité de générer des vidéos à proprement parler, impossible de dire exactement quand elle arrivera. Une chose est sûre, ce sera sous GPT5... Il faudra donc attendre la sortie de ce nouveau modèle. Avec la montée en puissance des deepfakes, une chose est sûre, la possibilité de générer des vidéos d'un simple clic va révolutionner notre rapport avec ce support. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/21/20242 minutes, 20 seconds
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GPT-5 permettra de produire de la vidéo en un clic ?

Si le nombre de chatbots utilisant l'IA a été démultiplié l'année dernière, ChatGPT continue de rouler sur la concurrence, voire même de gagner du terrain. L'IA d'OpenAI reste à la pointe de ce qu'il est possible de faire dans l'industrie et est basée sur GPT-4, une modèle déjà très puissant. Ceci dit, il semblerait que ce ne soit rien comparé à sa prochaine version, GPT-5, qui devrait permettre aux utilisateurs de carrément générer des vidéos.Interrogé sur GPT-5 l'été dernier, le fondateur d'Open AI Sam Altman avait tendance à calmer l'enthousiasme du public en expliquant que la mise au point de ce dernier n'est pas pour tout de suite et que cela demandera encore beaucoup de travail. Mais en ce début d'année, le ton semble avoir changé. Dans le podcast "Don't Confuse Me with Bill Gates", Sam Altman a déclaré que le modèle linguistique est « entièrement multimodal » et « prend en charge l'audio, les images, le code et la vidéo » fin de citation. Une déclaration qui, si on lit entre les lignes, signifie que GPT-5 sera capable d'analyser des vidéos, et à terme, d'en créer via un simple prompt comme c'est déjà le cas pour les images grâce à Dall-E sur ChatGPT. D'après les explications d'Altman lui-même, GPT-5 devrait être officiellement mis en ligne cette année.Quant à la fonctionnalité de générer des vidéos à proprement parler, impossible de dire exactement quand elle arrivera. Une chose est sûre, ce sera sous GPT5... Il faudra donc attendre la sortie de ce nouveau modèle. Avec la montée en puissance des deepfakes, une chose est sûre, la possibilité de générer des vidéos d'un simple clic va révolutionner notre rapport avec ce support. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/21/20241 minute, 50 seconds
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Ingénieur en prompt : le métier ultime de la tech ?

Vous commencez à le savoir, les prompts, ces phrases donnant les consignes à une IA lors d'une requête, sont devenu le nouvel or numérique. Sans prompt, les IA ne peuvent pas fonctionner correctement. Ainsi, des chatbots comme ChatGPT (OpenAI) ont créé de nouveaux métiers et en ont transformé d’autres. Concepteurs de chatbots, éthiciens de l'IA, analystes de données conversationnelles, responsables de la sécurité de l'IA, voilà quelques exemples, on pourrait en citer bien plus encore. Mais celui qui est le plus recherché ces derniers temps, n'est autre que celui d'ingénieur en prompt. La définition la plus simple pour expliquer ce rôle pourrait être celle : un spécialiste de l'affinement et de l'optimisation des interactions entre les humains et les systèmes d'IA générative. Ceci dit, pour être un bon ingénieur en prompt, il ne suffit pas de savoir poser des questions incisives. Ce métier doit combiner harmonieusement des compétences en intelligence artificielle, en programmation, en linguistique, en résolution de problèmes et même en art. Autant dire que ce genre de profil est assez rare, avec des salaires qui, aux Etats-Unis, vont de 175 000 à 300 000 $ par an. La question est donc de savoir s'il s'agit ou non d'un métier de rêve ? Difficile à dire. Pour Greg Beltzer de RBC Wealth Management, le recrutement dans ce domaine est assez difficile pour les employeurs. Ce métier se situe à l'intersection de plusieurs domaines très spécialisés, comme l'IA (évidemment), mais aussi la programmation, le traitement du langage naturel ou encore la psychologie humaine. Tout au plus, les recruteurs peuvent espérer embaucher quelqu'un avec deux à trois ans d'expérience. Ainsi, trouver la perle rare devient une nécessité pour bon nombre d'entreprises. Clairement, les ingénieurs en prompts sont l'exemple parfait du métier devenu incontournable en moins d'une décennie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20242 minutes, 40 seconds
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Ingénieur en prompt : le métier ultime de la tech ?

Vous commencez à le savoir, les prompts, ces phrases donnant les consignes à une IA lors d'une requête, sont devenu le nouvel or numérique. Sans prompt, les IA ne peuvent pas fonctionner correctement. Ainsi, des chatbots comme ChatGPT (OpenAI) ont créé de nouveaux métiers et en ont transformé d’autres. Concepteurs de chatbots, éthiciens de l'IA, analystes de données conversationnelles, responsables de la sécurité de l'IA, voilà quelques exemples, on pourrait en citer bien plus encore. Mais celui qui est le plus recherché ces derniers temps, n'est autre que celui d'ingénieur en prompt.La définition la plus simple pour expliquer ce rôle pourrait être celle : un spécialiste de l'affinement et de l'optimisation des interactions entre les humains et les systèmes d'IA générative. Ceci dit, pour être un bon ingénieur en prompt, il ne suffit pas de savoir poser des questions incisives. Ce métier doit combiner harmonieusement des compétences en intelligence artificielle, en programmation, en linguistique, en résolution de problèmes et même en art. Autant dire que ce genre de profil est assez rare, avec des salaires qui, aux Etats-Unis, vont de 175 000 à 300 000 $ par an.La question est donc de savoir s'il s'agit ou non d'un métier de rêve ? Difficile à dire. Pour Greg Beltzer de RBC Wealth Management, le recrutement dans ce domaine est assez difficile pour les employeurs. Ce métier se situe à l'intersection de plusieurs domaines très spécialisés, comme l'IA (évidemment), mais aussi la programmation, le traitement du langage naturel ou encore la psychologie humaine. Tout au plus, les recruteurs peuvent espérer embaucher quelqu'un avec deux à trois ans d'expérience. Ainsi, trouver la perle rare devient une nécessité pour bon nombre d'entreprises. Clairement, les ingénieurs en prompts sont l'exemple parfait du métier devenu incontournable en moins d'une décennie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/11/20242 minutes, 10 seconds
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IA : une nouvelle touche ajoutée à votre clavier d’ordinateur ?

Mircosoft continue à se montrer pionnier dans le domaine de l’IA générative. Après avoir trouvé le bon partenaire avec OpenAI, à l'origine de ChatGPT, le géant américain a décidé d'apporter des modifications physiques au matériel sur lequel l'IA fonctionne. En clair, les futurs claviers ordinateurs bénéficieront d'une nouvelle touche qui lancera directement l’IA. Si vous ne l'aviez pas remarqué, cela fait 30 ans que les claviers d'ordinateur Windows n'ont pas subi de changement majeur. Plus précisément, rien n'a changé depuis 1994 et l'introduction de la fameuse touche Windows qui fait apparaître le menu. Et bien en cette année 2024, Microsoft a annoncé qu'une nouvelle touche sera ajoutée aux nouveaux ordinateurs intégrant Windows 11, permettant de faire appel à l'IA Copilot AI, fonctionnant sous GPT-4 le modèle le plus avancé d'Open AI. Elle sera placée juste à côté de la touche flèche gauche, en bas de de votre clavier. En résumé, l'entreprise fondée par Bill Gates souhaite faire de 2024 « l'année de l'IA », jusque dans les petits détails de ses ordinateurs. Je cite le vice-président exécutif Yusuf Mehdi, « nous considérons qu'il s'agit d'un nouveau moment de transformation dans notre parcours avec Windows, où Copilot sera le point d'entrée dans le monde de l'IA sur PC » fin de citation. Pour utiliser rapidement Copilot, seule la combinaison de touches Windows + C est actuellement valable sur un ordinateur équipé de Windows 11. Pour les versions antérieures, c'est l'ancien assistant Cortona qui se lancera. À noter que cette IA est actuellement disponible partout dans le monde sauf sur le territoire de l’Union Européenne, en tout cas quand on parle d'une intégration directe à Windows. Comme on l'a déjà dit dans un autre épisode de ce podcast, vous pouvez utiliser Copilot via le navigateur Microsoft Edge, ou bien grâce à l'application pour mobile. En fait, Microsoft ne répond pas encore aux exigences locales en matière de confidentialité des données sur le territoire de l'Union européenne, ce qui empêche tout intégration de Copilot au système Windows pour l'instant. Jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé, cette nouvelle touche ouvrira simplement le menu Démarrer pour les utilisateurs européens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20242 minutes, 39 seconds
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IA : une nouvelle touche ajoutée à votre clavier d’ordinateur ?

Mircosoft continue à se montrer pionnier dans le domaine de l’IA générative. Après avoir trouvé le bon partenaire avec OpenAI, à l'origine de ChatGPT, le géant américain a décidé d'apporter des modifications physiques au matériel sur lequel l'IA fonctionne. En clair, les futurs claviers ordinateurs bénéficieront d'une nouvelle touche qui lancera directement l’IA.Si vous ne l'aviez pas remarqué, cela fait 30 ans que les claviers d'ordinateur Windows n'ont pas subi de changement majeur. Plus précisément, rien n'a changé depuis 1994 et l'introduction de la fameuse touche Windows qui fait apparaître le menu. Et bien en cette année 2024, Microsoft a annoncé qu'une nouvelle touche sera ajoutée aux nouveaux ordinateurs intégrant Windows 11, permettant de faire appel à l'IA Copilot AI, fonctionnant sous GPT-4 le modèle le plus avancé d'Open AI. Elle sera placée juste à côté de la touche flèche gauche, en bas de de votre clavier.En résumé, l'entreprise fondée par Bill Gates souhaite faire de 2024 « l'année de l'IA », jusque dans les petits détails de ses ordinateurs. Je cite le vice-président exécutif Yusuf Mehdi, « nous considérons qu'il s'agit d'un nouveau moment de transformation dans notre parcours avec Windows, où Copilot sera le point d'entrée dans le monde de l'IA sur PC » fin de citation. Pour utiliser rapidement Copilot, seule la combinaison de touches Windows + C est actuellement valable sur un ordinateur équipé de Windows 11. Pour les versions antérieures, c'est l'ancien assistant Cortona qui se lancera. À noter que cette IA est actuellement disponible partout dans le monde sauf sur le territoire de l’Union Européenne, en tout cas quand on parle d'une intégration directe à Windows. Comme on l'a déjà dit dans un autre épisode de ce podcast, vous pouvez utiliser Copilot via le navigateur Microsoft Edge, ou bien grâce à l'application pour mobile. En fait, Microsoft ne répond pas encore aux exigences locales en matière de confidentialité des données sur le territoire de l'Union européenne, ce qui empêche tout intégration de Copilot au système Windows pour l'instant. Jusqu'à ce qu'un accord soit trouvé, cette nouvelle touche ouvrira simplement le menu Démarrer pour les utilisateurs européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/10/20242 minutes, 9 seconds
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En 2024, les semi-conducteurs vont inonder le marché ?

Si l’on en croit les données publiées par le SEMI, l'association mondiale pour le développement des semi-conducteurs, la production des wafers, ces galettes servant de base à tous les éléments semi-conducteurs, et donc à la base de toutes les technologies modernes, et bien la production de ces wafers devrait encore augmenter de 6,4 % en 2024, après une augmentation de 5,6 % déjà en 2023. Dans son dernier rapport trimestriel World Fab Forecast, SEMI s'attend à ce que cette augmentation soit accompagnée par l'annonce de la construction de plus de 40 nouvelles usines dans le monde. Au total, plus de 30 millions de wafers seront produits chaque mois cette année.  Ça sonne comme une évidence, mais la Chine devrait accueillir la majorité de ces usines, environ 18 et ainsi augmenter sa production de 13%. À noter que pour les tranches de 200 mm, la Chine pourrait à elle seule produire 8,6 millions de wafers par mois cette année. Taiwan conservera sa deuxième place avec 5,7 millions, soit une augmentation de 4,2% due à la construction de six nouvelles usines. Toutefois, l'île sera suivie de près par la Corée du Sud avec la mise en service d'une seule nouvelle usine, qui augmentera la production du pays de 5,4 % pour atteindre 5,1 millions de wafers chaque mois. En dessous du seuil des 5 millions, on retrouve le Japon qui accueillera quatre nouvelles usines pour une production qui ne devrait augmenter que de 2 % avec 4,7 millions d'unités mensuelles. En dehors de l'Asie, on retrouve également les Etats-Unis, bien décidés à rattraper leur "retard" en implantant six nouvelles usines sur leur sol en 2024, augmentant ainsi la production de 6 % à 3,1 millions de pièces par mois. Enfin, l'Europe devrait commencera à peine à se doter d'une telle industrie, avec une production qui devrait passer de 1,7 à 2,7 millions de plaquettes grâce à quatre nouvelles usines. Malgré cela, l'ambition du continent de représenter 20 % de la production mondiale en 2030 est encore loin d'être atteint. Les différents projets d'Intel et TSMC sur le vieux continent ne seront opérationnels qu'en 2027 au plus tôt. Ceci dit, le spectre d'une nouvelle pénurie de composant électronique telle qu'on l'a connu en 2020-2021 avec la crise COVID et les pénurie d'eau à Taiwan semble définitivement écartée, même si l'augmentation de la production entraînement à n'en pas douter une augmentation aussi de la consommation par les industriels pour proposer des produits toujours plus puissants et performants. Reste aussi à savoir si cela entraînera des baisses de prix sur certains objets comme les cartes graphiques par exemple, voire même sur l’ensemble du marché technologique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/9/20243 minutes, 15 seconds
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En 2024, les semi-conducteurs vont inonder le marché ?

Si l’on en croit les données publiées par le SEMI, l'association mondiale pour le développement des semi-conducteurs, la production des wafers, ces galettes servant de base à tous les éléments semi-conducteurs, et donc à la base de toutes les technologies modernes, et bien la production de ces wafers devrait encore augmenter de 6,4 % en 2024, après une augmentation de 5,6 % déjà en 2023. Dans son dernier rapport trimestriel World Fab Forecast, SEMI s'attend à ce que cette augmentation soit accompagnée par l'annonce de la construction de plus de 40 nouvelles usines dans le monde. Au total, plus de 30 millions de wafers seront produits chaque mois cette année. Ça sonne comme une évidence, mais la Chine devrait accueillir la majorité de ces usines, environ 18 et ainsi augmenter sa production de 13%. À noter que pour les tranches de 200 mm, la Chine pourrait à elle seule produire 8,6 millions de wafers par mois cette année. Taiwan conservera sa deuxième place avec 5,7 millions, soit une augmentation de 4,2% due à la construction de six nouvelles usines. Toutefois, l'île sera suivie de près par la Corée du Sud avec la mise en service d'une seule nouvelle usine, qui augmentera la production du pays de 5,4 % pour atteindre 5,1 millions de wafers chaque mois. En dessous du seuil des 5 millions, on retrouve le Japon qui accueillera quatre nouvelles usines pour une production qui ne devrait augmenter que de 2 % avec 4,7 millions d'unités mensuelles.En dehors de l'Asie, on retrouve également les Etats-Unis, bien décidés à rattraper leur "retard" en implantant six nouvelles usines sur leur sol en 2024, augmentant ainsi la production de 6 % à 3,1 millions de pièces par mois. Enfin, l'Europe devrait commencera à peine à se doter d'une telle industrie, avec une production qui devrait passer de 1,7 à 2,7 millions de plaquettes grâce à quatre nouvelles usines. Malgré cela, l'ambition du continent de représenter 20 % de la production mondiale en 2030 est encore loin d'être atteint. Les différents projets d'Intel et TSMC sur le vieux continent ne seront opérationnels qu'en 2027 au plus tôt. Ceci dit, le spectre d'une nouvelle pénurie de composant électronique telle qu'on l'a connu en 2020-2021 avec la crise COVID et les pénurie d'eau à Taiwan semble définitivement écartée, même si l'augmentation de la production entraînement à n'en pas douter une augmentation aussi de la consommation par les industriels pour proposer des produits toujours plus puissants et performants. Reste aussi à savoir si cela entraînera des baisses de prix sur certains objets comme les cartes graphiques par exemple, voire même sur l’ensemble du marché technologique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/9/20242 minutes, 45 seconds
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Facebook : un « historique des liens » qui collecte discrètement vos données ?

Les autorités européennes travaillent dans la plus grande urgence pour protéger la confidentialité des données des utilisateurs du Vieux Continent, car comme vous pourrez le constater dans la suite de cet épisode, Mark Zuckerberg et le groupe Meta ne sont pas prêts de se séparer de ces données lucratives. Afin de continuer à avoir accès à ces précieuses informations, une nouvelle fonctionnalité va prochainement être introduite sur les versions iOS et Android de Facebook : le Link History, ou historique des liens en français. Concrètement, cela permet aux utilisateurs de retrouver facilement tous les liens sur lesquels ils ont cliqué au cours des 30 derniers jours. Et si l’entreprise américaine propose cette nouvelle fonctionnalité, ce n'est pas que par pure altruisme. Car en proposant de sauvegarder tous les liens que vous visitez, Facebook peut continuer à suivre de très près votre comportement et vos préférences afin de vous proposer des publicités ciblées. Il s'agit là d'un un moyen tout à fait légal de récupérer vos données. Cette fonctionnalité sera progressivement déployée sur l'application pour smartphone dans le monde entier au cours des prochaines semaines. Et si vous ne souhaitez pas en bénéficier, vous pouvez vous y opposer en toute sécurité en suivant un procédé assez simple, car comme l'explique la plateforme elle-même, je cite "l'historique des liens peut être activé ou désactivé à tout moment" fin de citation. Pour ce faire, vous devrez tout d'abord vous rendre dans les paramètres de l'application. Une entrée indiquant "Autoriser l'historique des liens" devrait apparaître, avec deux boutons : activez ou désactivez les autorisations. À noter que d'après la plateforme, je cite, « si vous désactivez votre historique de liens, cela peut prendre jusqu'à 90 jours pour que Meta le supprime » fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/8/20242 minutes, 14 seconds
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Facebook : un « historique des liens » qui collecte discrètement vos données ?

Les autorités européennes travaillent dans la plus grande urgence pour protéger la confidentialité des données des utilisateurs du Vieux Continent, car comme vous pourrez le constater dans la suite de cet épisode, Mark Zuckerberg et le groupe Meta ne sont pas prêts de se séparer de ces données lucratives. Afin de continuer à avoir accès à ces précieuses informations, une nouvelle fonctionnalité va prochainement être introduite sur les versions iOS et Android de Facebook : le Link History, ou historique des liens en français.Concrètement, cela permet aux utilisateurs de retrouver facilement tous les liens sur lesquels ils ont cliqué au cours des 30 derniers jours. Et si l’entreprise américaine propose cette nouvelle fonctionnalité, ce n'est pas que par pure altruisme. Car en proposant de sauvegarder tous les liens que vous visitez, Facebook peut continuer à suivre de très près votre comportement et vos préférences afin de vous proposer des publicités ciblées. Il s'agit là d'un un moyen tout à fait légal de récupérer vos données.Cette fonctionnalité sera progressivement déployée sur l'application pour smartphone dans le monde entier au cours des prochaines semaines. Et si vous ne souhaitez pas en bénéficier, vous pouvez vous y opposer en toute sécurité en suivant un procédé assez simple, car comme l'explique la plateforme elle-même, je cite "l'historique des liens peut être activé ou désactivé à tout moment" fin de citation. Pour ce faire, vous devrez tout d'abord vous rendre dans les paramètres de l'application. Une entrée indiquant "Autoriser l'historique des liens" devrait apparaître, avec deux boutons : activez ou désactivez les autorisations. À noter que d'après la plateforme, je cite, « si vous désactivez votre historique de liens, cela peut prendre jusqu'à 90 jours pour que Meta le supprime » fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/8/20241 minute, 44 seconds
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Mickey Mouse libre de droit depuis le 1er janvier ?

Le 1er janvier 2024 a marqué un tournant historique pour Mickey, l'un des symboles principaux de la culture américaine. En fait, les trois premiers dessins animés de Walt Disney représentant le personnage sont désormais dans le domaine public. Un événement a immédiatement inspiré les fans d’IA comme Pierre-Carl Langlais, responsable de recherche à l'Opsci (Organisme de placement collectif en immobilier) qui a déjà développé un modèle d'IA entraîné spécifiquement pour créer des images dans le style des premiers dessins animés. Les curieux pourront s'amuser à créer des images de Mickey et Minnie version 1930 en utilisant le modèle, disponible en libre accès sur la plateforme Hugging Face, dont le lien est dans la description de cet épisode. Dans le détails, Langlais n'a pas créé son modèle de toutes pièces. Il s'agit en fait d'une version "sophistiquée" de Stable Diffusion XL qui a donc été constitué à partir d'images des trois premiers dessins animés datant de 1928 : « Steamboat Willie », « Plane Crazy » et « Gallopin' Gaucho ». Étant donné que le nombre d’images utilisées pour entraîner l'IA est d'à peine 96 au total, le résultat est, à ce stade, assez peu abouti. Un écueil qu'admet volontiers Pierre-Carl Langlais, je cite « ce projet est encore en cours d'élaboration : tant que le modèle est en développement, il est important de vérifier que les images générées respectent effectivement les designs tombés dans le domaine public » fin de citation.  Mais une fois de plus, cette situation soulève des questions juridiques assez intéressantes. Plusieurs expériences utilisant des images de 1928 sont actuellement en cours, dans le but d’évaluer comment ces images peuvent être utilisées pour entraîner les modèles d’IA. Car, l'utilisation de Stable Diffusion XL (y compris les images protégées par le droit d'auteur) ne garantit pas la totale légalité des images nouvellement créées par l'IA. Techniquement parlant, les images générées par l’IA appartiennent au domaine public. Cependant, si vous utilisez certains éléments protégés d’une image (dessin, personnage) sans autorisation, il s’agit déjà d’une violation du droit d’auteur. Bref, la situation autour de l'utilisation de Mickey 1928 n'est pas claire, mais l'imagination des internautes est déjà bouillante... comme Mickey attaquant la capitale américaine, se faisant clouer sur une croix, ou en train de fumer de la drogue. Une chose est sûre, en matière de parodie, les créateurs n'ont bien souvent aucune limite, si ce n'est celle de leur imagination.  Modèle IA :  https://huggingface.co/Pclanglais/Mickey-1928  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/7/20243 minutes, 2 seconds
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Mickey Mouse libre de droit depuis le 1er janvier ?

Le 1er janvier 2024 a marqué un tournant historique pour Mickey, l'un des symboles principaux de la culture américaine. En fait, les trois premiers dessins animés de Walt Disney représentant le personnage sont désormais dans le domaine public. Un événement a immédiatement inspiré les fans d’IA comme Pierre-Carl Langlais, responsable de recherche à l'Opsci (Organisme de placement collectif en immobilier) qui a déjà développé un modèle d'IA entraîné spécifiquement pour créer des images dans le style des premiers dessins animés. Les curieux pourront s'amuser à créer des images de Mickey et Minnie version 1930 en utilisant le modèle, disponible en libre accès sur la plateforme Hugging Face, dont le lien est dans la description de cet épisode.Dans le détails, Langlais n'a pas créé son modèle de toutes pièces. Il s'agit en fait d'une version "sophistiquée" de Stable Diffusion XL qui a donc été constitué à partir d'images des trois premiers dessins animés datant de 1928 : « Steamboat Willie », « Plane Crazy » et « Gallopin' Gaucho ». Étant donné que le nombre d’images utilisées pour entraîner l'IA est d'à peine 96 au total, le résultat est, à ce stade, assez peu abouti. Un écueil qu'admet volontiers Pierre-Carl Langlais, je cite « ce projet est encore en cours d'élaboration : tant que le modèle est en développement, il est important de vérifier que les images générées respectent effectivement les designs tombés dans le domaine public » fin de citation. Mais une fois de plus, cette situation soulève des questions juridiques assez intéressantes. Plusieurs expériences utilisant des images de 1928 sont actuellement en cours, dans le but d’évaluer comment ces images peuvent être utilisées pour entraîner les modèles d’IA. Car, l'utilisation de Stable Diffusion XL (y compris les images protégées par le droit d'auteur) ne garantit pas la totale légalité des images nouvellement créées par l'IA. Techniquement parlant, les images générées par l’IA appartiennent au domaine public. Cependant, si vous utilisez certains éléments protégés d’une image (dessin, personnage) sans autorisation, il s’agit déjà d’une violation du droit d’auteur. Bref, la situation autour de l'utilisation de Mickey 1928 n'est pas claire, mais l'imagination des internautes est déjà bouillante... comme Mickey attaquant la capitale américaine, se faisant clouer sur une croix, ou en train de fumer de la drogue. Une chose est sûre, en matière de parodie, les créateurs n'ont bien souvent aucune limite, si ce n'est celle de leur imagination. Modèle IA :  https://huggingface.co/Pclanglais/Mickey-1928  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/7/20242 minutes, 32 seconds
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Un outil pour protéger notre voix des deepfakes ?

À l'image des pulls moches qui défient la reconnaissance faciale, des chercheurs de l'université de Washington ont conçu un rempart novateur contre les deepfakes en utilisant la synthèse vocale. Dans le monde des cybercriminels, où les deepfakes audio peuvent induire en erreur en faisant dire à quelqu'un des choses qu'il n'a jamais dites, un système appelé AntiFake émerge comme une défense ingénieuse. Inspiré des attaques menées par les cybercriminels contre les intelligences artificielles, AntiFake agit comme un filtre qui introduit des perturbations dans un enregistrement audio, intervenant après l'enregistrement initial mais avant sa diffusion en ligne. Cette méthode s'inspire de celle élaborée par le MIT pour sécuriser les photos. Ainsi, bien que la voix demeure parfaitement compréhensible pour un auditeur humain, tout deepfake créé à partir d'un enregistrement protégé par AntiFake devient facilement identifiable. Je cite Ning Zhang, l'un des créateurs de ce projet « nous altérons légèrement le signal audio enregistré, nous le déformons ou le perturbons juste assez pour qu'il sonne encore correct pour les auditeurs humains, mais c'est complètement différent pour l'IA ». Bien que cette première itération montre des promesses, elle semble présenter certaines limitations, donnant l'impression que les clips protégés ont été enregistrés avec un microphone bas de gamme dans une salle de bains à proximité d'un robinet ouvert. Les chercheurs ont réussi à tester avec succès leur système en utilisant cinq des synthétiseurs vocaux les plus avancés. Actuellement, AntiFake peut sécuriser des enregistrements courts, mais les chercheurs travaillent déjà sur une version permettant de protéger des clips plus longs, voire de la musique. Cependant, il est probable qu'à terme, les intelligences artificielles trouvent des moyens de contourner cette forme de protection. Le code source est librement accessible sur la page GitHub dédiée au projet. Github : https://github.com/WUSTL-CSPL/AntiFake Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/4/20242 minutes, 23 seconds
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Un outil pour protéger notre voix des deepfakes ?

À l'image des pulls moches qui défient la reconnaissance faciale, des chercheurs de l'université de Washington ont conçu un rempart novateur contre les deepfakes en utilisant la synthèse vocale. Dans le monde des cybercriminels, où les deepfakes audio peuvent induire en erreur en faisant dire à quelqu'un des choses qu'il n'a jamais dites, un système appelé AntiFake émerge comme une défense ingénieuse. Inspiré des attaques menées par les cybercriminels contre les intelligences artificielles, AntiFake agit comme un filtre qui introduit des perturbations dans un enregistrement audio, intervenant après l'enregistrement initial mais avant sa diffusion en ligne. Cette méthode s'inspire de celle élaborée par le MIT pour sécuriser les photos. Ainsi, bien que la voix demeure parfaitement compréhensible pour un auditeur humain, tout deepfake créé à partir d'un enregistrement protégé par AntiFake devient facilement identifiable.Je cite Ning Zhang, l'un des créateurs de ce projet « nous altérons légèrement le signal audio enregistré, nous le déformons ou le perturbons juste assez pour qu'il sonne encore correct pour les auditeurs humains, mais c'est complètement différent pour l'IA ». Bien que cette première itération montre des promesses, elle semble présenter certaines limitations, donnant l'impression que les clips protégés ont été enregistrés avec un microphone bas de gamme dans une salle de bains à proximité d'un robinet ouvert. Les chercheurs ont réussi à tester avec succès leur système en utilisant cinq des synthétiseurs vocaux les plus avancés. Actuellement, AntiFake peut sécuriser des enregistrements courts, mais les chercheurs travaillent déjà sur une version permettant de protéger des clips plus longs, voire de la musique. Cependant, il est probable qu'à terme, les intelligences artificielles trouvent des moyens de contourner cette forme de protection. Le code source est librement accessible sur la page GitHub dédiée au projet.Github : https://github.com/WUSTL-CSPL/AntiFake Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/4/20241 minute, 53 seconds
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Une fusion Warner Bros & Paramount ?

En 2022, l'alliance de WarnerMedia et Discovery a donné naissance à Warner Bros. Discovery, formant ainsi un géant du divertissement. Aujourd'hui, des signes indiquent que ce nouveau groupe pourrait avoir des ambitions encore plus grandes. Selon Axios, David Zaslav, le PDG de Warner Bros. Discovery, se serait entretenu fin décembre avec Bob Bakish, à la tête de Paramount Global. Une discussion a également eu lieu avec Shari Redstone, la dirigeante de National Amusements Inc., la société mère de Paramount Global. Dès lors, quelles sont les intentions de Warner Bros. Discovery ? Absorber Paramount Global, ou carrément National Amusements Inc. ? Les deux scénario restent possibles. De son côté, la FTC (Commission fédérale du commerce) qui valide ou non les fusions d’entreprises, a refusé de commenter cette éventualité, soulignant qu’un accord concret est encore loin. Ces premières discussions pourraient ne pas aboutir, d'autant que la fusion entre WarnerMedia et Discovery est en cours de remboursement, et la plateforme Max n'est pas pleinement déployée à l'international. Son lancement est d’ailleurs imminent en France. Du côté de Paramount Global, la situation est plus complexe, et une acquisition par Warner Bros. Discovery pourrait représenter une bouffée d’oxygène. Avec une valorisation actuelle d'environ 10 milliards de dollars pour Paramount Global et 29 milliards de dollars pour Warner Bros. Discovery, d'autres acteurs tels que Skydance Media et RedBird Capital Partners ont également montré un intérêt. Si cette union se concrétisait, plusieurs transformations pourraient alors avoir lieu comme la fusion des services de streaming Max et Paramount+, qui créerait un sérieux concurrent à Netflix et Disney+. Bien que cela puisse simplifier l'expérience pour les utilisateurs, cela pourrait aussi entraîner des suppressions d'emplois considérables. En outre, un regroupement potentiel entre CNN et les divisions de CBS marquerait un changement significatif dans le paysage médiatique, impactant l'information et le domaine sportif à bien des étages. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/3/20242 minutes, 47 seconds
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Une fusion Warner Bros & Paramount ?

En 2022, l'alliance de WarnerMedia et Discovery a donné naissance à Warner Bros. Discovery, formant ainsi un géant du divertissement. Aujourd'hui, des signes indiquent que ce nouveau groupe pourrait avoir des ambitions encore plus grandes. Selon Axios, David Zaslav, le PDG de Warner Bros. Discovery, se serait entretenu fin décembre avec Bob Bakish, à la tête de Paramount Global. Une discussion a également eu lieu avec Shari Redstone, la dirigeante de National Amusements Inc., la société mère de Paramount Global. Dès lors, quelles sont les intentions de Warner Bros. Discovery ? Absorber Paramount Global, ou carrément National Amusements Inc. ? Les deux scénario restent possibles.De son côté, la FTC (Commission fédérale du commerce) qui valide ou non les fusions d’entreprises, a refusé de commenter cette éventualité, soulignant qu’un accord concret est encore loin. Ces premières discussions pourraient ne pas aboutir, d'autant que la fusion entre WarnerMedia et Discovery est en cours de remboursement, et la plateforme Max n'est pas pleinement déployée à l'international. Son lancement est d’ailleurs imminent en France. Du côté de Paramount Global, la situation est plus complexe, et une acquisition par Warner Bros. Discovery pourrait représenter une bouffée d’oxygène. Avec une valorisation actuelle d'environ 10 milliards de dollars pour Paramount Global et 29 milliards de dollars pour Warner Bros. Discovery, d'autres acteurs tels que Skydance Media et RedBird Capital Partners ont également montré un intérêt.Si cette union se concrétisait, plusieurs transformations pourraient alors avoir lieu comme la fusion des services de streaming Max et Paramount+, qui créerait un sérieux concurrent à Netflix et Disney+. Bien que cela puisse simplifier l'expérience pour les utilisateurs, cela pourrait aussi entraîner des suppressions d'emplois considérables. En outre, un regroupement potentiel entre CNN et les divisions de CBS marquerait un changement significatif dans le paysage médiatique, impactant l'information et le domaine sportif à bien des étages. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/3/20242 minutes, 17 seconds
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Ubisoft piraté de 900 Go de données ?

Après un grave incident de sécurité qui a touché l'éditeur de jeux vidéo Insomniac Games début décembre, Ubisoft vient à son tour d’échapper de justesse à une situation similaire. Le studio français, célèbre pour ses succès tels que Assassin's Creed, Rayman, FarCry, et plus récemment Avatar : Frontiers of Pandora, a réussi à contrecarrer une tentative de piratage massif. C’est le 20 décembre, que l'entreprise est visée par une attaque semblable à celle subie par Insomniac Games. Les hackers tentent alors de dérober 900 Go de données, comprenant des informations liées aux utilisateurs d'un de ses jeux phares. Sans entrer dans les détails, l'entreprise a ouvert une enquête afin de faire la lumière sur toute cette histoire. Reste une question en suspens : que voulaient voler les pirates précisément et que s'est-il exactement passé ? Dans le détail, des hackers affiliés à une entité actuellement inconnu n'ayant pas revendiqué l'attaque, ont réussi à pénétrer dans les systèmes d'Ubisoft et à s'y maintenir pendant près de 48 heures. Les pirates ont clairement fait savoir qu'ils étaient sérieux en publiant des captures d'écran de leur intrusion, démontrant leur accès au serveur Ubisoft SharePoint, au logiciel de travail collaboratif Confluence, aux conversations sur Microsoft Teams, ainsi qu'au service cloud MongoDB Atlas. À ce stade, on ignore comment les pirates ont réussi à s'infiltrer dans le système. Ce qui est certain, c'est qu'ils cherchaient à obtenir les données des utilisateurs de Rainbow Six Siege, mais leur tentative a heureusement échoué. Ubisoft a donc réussi à sécuriser ses systèmes à temps. A ce stade, vous vous dites peut-être : c’est tout ? Et bien oui, malheureusement. Une enquête pour retracer le parcours des hackeurs et découvrir leur identité est en cours. Davantage d’informations devraient être dévoilées une fois qu’Ubisoft aura progressé dans ses recherches.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/2/20242 minutes, 30 seconds
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Ubisoft piraté de 900 Go de données ?

Après un grave incident de sécurité qui a touché l'éditeur de jeux vidéo Insomniac Games début décembre, Ubisoft vient à son tour d’échapper de justesse à une situation similaire. Le studio français, célèbre pour ses succès tels que Assassin's Creed, Rayman, FarCry, et plus récemment Avatar : Frontiers of Pandora, a réussi à contrecarrer une tentative de piratage massif.C’est le 20 décembre, que l'entreprise est visée par une attaque semblable à celle subie par Insomniac Games. Les hackers tentent alors de dérober 900 Go de données, comprenant des informations liées aux utilisateurs d'un de ses jeux phares. Sans entrer dans les détails, l'entreprise a ouvert une enquête afin de faire la lumière sur toute cette histoire. Reste une question en suspens : que voulaient voler les pirates précisément et que s'est-il exactement passé ?Dans le détail, des hackers affiliés à une entité actuellement inconnu n'ayant pas revendiqué l'attaque, ont réussi à pénétrer dans les systèmes d'Ubisoft et à s'y maintenir pendant près de 48 heures. Les pirates ont clairement fait savoir qu'ils étaient sérieux en publiant des captures d'écran de leur intrusion, démontrant leur accès au serveur Ubisoft SharePoint, au logiciel de travail collaboratif Confluence, aux conversations sur Microsoft Teams, ainsi qu'au service cloud MongoDB Atlas. À ce stade, on ignore comment les pirates ont réussi à s'infiltrer dans le système. Ce qui est certain, c'est qu'ils cherchaient à obtenir les données des utilisateurs de Rainbow Six Siege, mais leur tentative a heureusement échoué. Ubisoft a donc réussi à sécuriser ses systèmes à temps. A ce stade, vous vous dites peut-être : c’est tout ? Et bien oui, malheureusement. Une enquête pour retracer le parcours des hackeurs et découvrir leur identité est en cours. Davantage d’informations devraient être dévoilées une fois qu’Ubisoft aura progressé dans ses recherches.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/2/20242 minutes
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Copilot arrive sans prévenir sur Android ?

À l’instar de ChatGPT, l’outil de Microsoft nommé Copilot ne cesse de faire parler dans le monde de la tech… De manière plutôt discrète, ce nouvel assistant a récemment fait son apparition sur les smartphones, sans aucune annonce préalable de la part de l'entreprise. Jusqu'à récemment, une recherche de "Copilot" sur le Play Store d'Android vous proposait plusieurs options pour accéder à cet outil alimenté par ChatGPT. Bien que le navigateur Edge et Microsoft 365 intègrent Copilot en complément de leurs fonctionnalités de base, Bing Chat semble être l'application qui offre une utilisation la plus complète et directe. Cependant, grâce à la découverte de @techosarusrex sur X.com, une nouvelle application Copilot est désormais répertoriée et téléchargeable sur Android. L'expérience est similaire à celle que l'on peut trouver ailleurs : des conversations étendues et complexes avec l'IA, la génération d'images avec DALL-E 3, la création de documents tels que des lettres ou des résumés, et même la possibilité de désactiver ou d'activer GPT-4, ainsi que de choisir entre les thèmes clair et foncé. L'application Copilot sur Android semble être un produit abouti, ce qui rend le manque de communication de Microsoft plutôt surprenant. Bien que l'outil n'ait été découvert que récemment, il semble être présent sur le Play Store depuis au moins mi-décembre. Une possible confusion du côté de la firme américaine ? Quoi qu'il en soit, le lancement d'une application distincte pour Copilot indique clairement que l'outil est destiné à se répandre dans l'ensemble de l'écosystème Microsoft, voire au-delà. Se pourrait-il qu'il devienne à terme un concurrent direct des assistants tels que Google, Alexa, Bixby, voire Siri ? Avec l'arrivée de GPT Voice, la possibilité que l'outil rivalise avec ces acteurs majeurs n'est pas à exclure : un accès complet aux fonctions et aux fichiers de l'appareil pourrait bien être la clé de son adoption généralisée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/1/20242 minutes, 57 seconds
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Copilot arrive sans prévenir sur Android ?

À l’instar de ChatGPT, l’outil de Microsoft nommé Copilot ne cesse de faire parler dans le monde de la tech… De manière plutôt discrète, ce nouvel assistant a récemment fait son apparition sur les smartphones, sans aucune annonce préalable de la part de l'entreprise.Jusqu'à récemment, une recherche de "Copilot" sur le Play Store d'Android vous proposait plusieurs options pour accéder à cet outil alimenté par ChatGPT. Bien que le navigateur Edge et Microsoft 365 intègrent Copilot en complément de leurs fonctionnalités de base, Bing Chat semble être l'application qui offre une utilisation la plus complète et directe. Cependant, grâce à la découverte de @techosarusrex sur X.com, une nouvelle application Copilot est désormais répertoriée et téléchargeable sur Android. L'expérience est similaire à celle que l'on peut trouver ailleurs : des conversations étendues et complexes avec l'IA, la génération d'images avec DALL-E 3, la création de documents tels que des lettres ou des résumés, et même la possibilité de désactiver ou d'activer GPT-4, ainsi que de choisir entre les thèmes clair et foncé.L'application Copilot sur Android semble être un produit abouti, ce qui rend le manque de communication de Microsoft plutôt surprenant. Bien que l'outil n'ait été découvert que récemment, il semble être présent sur le Play Store depuis au moins mi-décembre. Une possible confusion du côté de la firme américaine ? Quoi qu'il en soit, le lancement d'une application distincte pour Copilot indique clairement que l'outil est destiné à se répandre dans l'ensemble de l'écosystème Microsoft, voire au-delà. Se pourrait-il qu'il devienne à terme un concurrent direct des assistants tels que Google, Alexa, Bixby, voire Siri ? Avec l'arrivée de GPT Voice, la possibilité que l'outil rivalise avec ces acteurs majeurs n'est pas à exclure : un accès complet aux fonctions et aux fichiers de l'appareil pourrait bien être la clé de son adoption généralisée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/1/20242 minutes, 27 seconds
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Il ressuscite la voix de son père pour Noël ?

C’est un cadeau de Noël un peu particulier qu’a décidé d’offrir Phillip Willett à sa mère. Cet américain de 27 ans a utilisé l'intelligence artificielle pour recréer la voix de son père, décédé d'un cancer du pancréas un an plus tôt. Ce dernier a ainsi pu adresser un message vocal à sa femme Patricia le soir de Noël, souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année à toute sa famille. Celui qui est aussi Tiktokeur n’est pas parti de rien, puisqu’il fait régulièrement appel à l'intelligence artificielle dans le cadre de son travail. Dans l’émission Good Morning America, il explique que c'est son épouse qui lui a suggéré de l'utiliser pour recréer la voix de son père. Pour y parvenir, le jeune homme originaire du Missouri a utilisé l'outil de synthèse vocale ElevenLabs. Il lui aura fallu plusieurs échantillon la voix de son père et une grosse journée de travail pour obtenir le rendu final. La réaction de sa mère est ensuite devenue virale sur TikTok avec plusieurs millions de vues en peu de temps. Depuis quelques années déjà, nombreux sont les outils utilisant l’IA qui nous permettent en quelque sorte d’interagir avec un proche disparu. On peut notamment citer DeepNostalgia, créé par la plateforme de généalogie MyHeritage, qui est notamment capable d’animer un visage en quelques secondes à partir d’une simple photo. Le sujet, auparavant immobile, se met alors à cligner des yeux, bouger la tête, orienter son regard dans différentes directions, et même sourire ! Ceci dit, Deep Nostalgia a besoin d’une image en haute résolution, étant donné que l’animation engendre forcément une dégradation des traits de la photo originale. Si beaucoup s'étaient alors émus de revoir le visage d’un proche défunt ou de leur ancêtre en mouvement, d'autres avaient pointé du doigt le manque d'éthique de la pratique, et craignaient une menace pour les données personnelles. Pour rassurer, MyHeritage certifie que les photos ne sont pas transmises à des sociétés tierces. L’entreprise collecte néanmoins votre adresse email et d’autres données, sans oublier que la société a subi un important piratage en 2018 où plus de 90 millions de mails d’utilisateurs avaient fuités. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/31/20232 minutes, 42 seconds
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Il ressuscite la voix de son père pour Noël ?

C’est un cadeau de Noël un peu particulier qu’a décidé d’offrir Phillip Willett à sa mère. Cet américain de 27 ans a utilisé l'intelligence artificielle pour recréer la voix de son père, décédé d'un cancer du pancréas un an plus tôt. Ce dernier a ainsi pu adresser un message vocal à sa femme Patricia le soir de Noël, souhaitant de bonnes fêtes de fin d'année à toute sa famille.Celui qui est aussi Tiktokeur n’est pas parti de rien, puisqu’il fait régulièrement appel à l'intelligence artificielle dans le cadre de son travail. Dans l’émission Good Morning America, il explique que c'est son épouse qui lui a suggéré de l'utiliser pour recréer la voix de son père. Pour y parvenir, le jeune homme originaire du Missouri a utilisé l'outil de synthèse vocale ElevenLabs. Il lui aura fallu plusieurs échantillon la voix de son père et une grosse journée de travail pour obtenir le rendu final. La réaction de sa mère est ensuite devenue virale sur TikTok avec plusieurs millions de vues en peu de temps.Depuis quelques années déjà, nombreux sont les outils utilisant l’IA qui nous permettent en quelque sorte d’interagir avec un proche disparu. On peut notamment citer DeepNostalgia, créé par la plateforme de généalogie MyHeritage, qui est notamment capable d’animer un visage en quelques secondes à partir d’une simple photo. Le sujet, auparavant immobile, se met alors à cligner des yeux, bouger la tête, orienter son regard dans différentes directions, et même sourire ! Ceci dit, Deep Nostalgia a besoin d’une image en haute résolution, étant donné que l’animation engendre forcément une dégradation des traits de la photo originale. Si beaucoup s'étaient alors émus de revoir le visage d’un proche défunt ou de leur ancêtre en mouvement, d'autres avaient pointé du doigt le manque d'éthique de la pratique, et craignaient une menace pour les données personnelles. Pour rassurer, MyHeritage certifie que les photos ne sont pas transmises à des sociétés tierces. L’entreprise collecte néanmoins votre adresse email et d’autres données, sans oublier que la société a subi un important piratage en 2018 où plus de 90 millions de mails d’utilisateurs avaient fuités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/31/20232 minutes, 12 seconds
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Mark Zuckerberg craint une fin du monde imminente ?

Tenez-vous bien, c’est une histoire aussi folle qu’improbable, mais pourtant assez révélateur d’une certaine vision du monde à part des grandes fortunes de ce monde, en tout cas dans le monde de la tech. Vous connaissez tous Mark Zuckerberg, fondateur et PDG du groupe Meta, propriétaire de Facebook, WhatsApp, Instagram et maintenant Threads. Et bien sachez que ce bon vieux Marko est en train de se préparer à la fin du monde. Rien que ça. Dans le plus grand secret, et à grand renfort d’accords de non divulgation, le milliardaire américain est en train de faire construire un complexe de plus de 160 hectares, avec notamment un bunker à 300 millions de dollars, censé être auto suffisant. Concrètement, il s’agit d’un lieu quasi impénétrable, derrière un mur de deux mètres de haut. Le projet de Mark Zuckerberg de Kauai à Hawaï reste une énigme, même si de nombreux ouvriers sous accord de non divulgation y travaillent. Dans ce lieu gigantesque, des rumeurs évoquent la construction d'une ville souterraine post-apocalyptique. Avec ses 73 000 habitants, l’île de Kauai a ces dernières années été marquée par la construction de maisons de luxe destinées aux nouveaux arrivants, basculant d'une économie traditionnelle basée sur le tourisme à une appropriation foncière par des ultra riches, ce qui n’est pas sans poser question sur la préservation du patrimoine de l’île. D’après le média Wired, le complexe s’étendrait sur un terrain de 160 hectares, seront construits des manoirs ; un réseau de 11 cabanes dans les arbres en forme de disque, toutes reliées par des ponts ; une salle de sport ; des piscines ; un court de tennis ; une salle de conférence ; une cuisine de taille industrielle et surtout, un abri souterrain de 1 500 m². Le grand bunker est, lui, prévu pour être accessible depuis deux grandes bâtisses extérieures, débouchant en sous-sol sur un grand espace de vie avec tout le confort nécessaire pour pouvoir survivre à plusieurs, de manière autosuffisante. Le complexe disposera par exemple de son propre réservoir d'eau, de 17 mètres de diamètre et 5 mètres de haut. Un dispositif de sécurité quasi militaire est déjà actif à ce jour. Pour vous donner une idée, un petit bâtiment de ranch serait couvert d’après Wired par une vingtaine de caméras, qui scrutent tous les faits et gestes de ceux qui en approche. Si ce domaine est censé anticiper une hypothétique fin du monde, il faut quand même dire que le fondateur de Facebook a déjà organisé deux événements d'entreprise dans ce complexe. Cette culture du secret propre à Mark Zuckerberg peut justement déboucher sur certaines dérives. Certains travailleurs licenciés pour avoir partagé des informations sur le projet, ont raconté que les accidents de travail se multipliaient ces derniers temps, et qu’un agent de sécurité y aurait même perdu la vie. Le pauvre homme a eu une crise cardiaque en devant emprunter un sentier escarpé, alors qu'un véhicule était censé le récupérer. Et justement, les efforts colossaux déployés pour empêcher toute fuite d’info inquiètent. En effet, les voisins de ce domaine se plaignent, en parallèle du changement de leur quartier, du trafic accru et des nuisances sonores, en plus d’un potentiel risque écologique. Mark Zuckerberg est au cœur de la controverse et des accusations de colonisation de l'île. Pour lisser son image, le milliardaire ne cesse de faire des dons à la communauté. Mais les relations politiques avec le maire et les accusations de manipulation juridique lors de l'acquisition des terres sont systématiquement critiquées. Seule solution pour apaiser les tensions et disperser tout soupçon : une prise de parole publique de Mark Zuckerberg sur ce sujet, même si tout ce que je viens de vous raconter montre que cela n’est pas prêt d’arriver. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/20/20234 minutes, 5 seconds
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Mark Zuckerberg craint une fin du monde imminente ?

Tenez-vous bien, c’est une histoire aussi folle qu’improbable, mais pourtant assez révélateur d’une certaine vision du monde à part des grandes fortunes de ce monde, en tout cas dans le monde de la tech. Vous connaissez tous Mark Zuckerberg, fondateur et PDG du groupe Meta, propriétaire de Facebook, WhatsApp, Instagram et maintenant Threads. Et bien sachez que ce bon vieux Marko est en train de se préparer à la fin du monde. Rien que ça. Dans le plus grand secret, et à grand renfort d’accords de non divulgation, le milliardaire américain est en train de faire construire un complexe de plus de 160 hectares, avec notamment un bunker à 300 millions de dollars, censé être auto suffisant.Concrètement, il s’agit d’un lieu quasi impénétrable, derrière un mur de deux mètres de haut. Le projet de Mark Zuckerberg de Kauai à Hawaï reste une énigme, même si de nombreux ouvriers sous accord de non divulgation y travaillent. Dans ce lieu gigantesque, des rumeurs évoquent la construction d'une ville souterraine post-apocalyptique. Avec ses 73 000 habitants, l’île de Kauai a ces dernières années été marquée par la construction de maisons de luxe destinées aux nouveaux arrivants, basculant d'une économie traditionnelle basée sur le tourisme à une appropriation foncière par des ultra riches, ce qui n’est pas sans poser question sur la préservation du patrimoine de l’île. D’après le média Wired, le complexe s’étendrait sur un terrain de 160 hectares, seront construits des manoirs ; un réseau de 11 cabanes dans les arbres en forme de disque, toutes reliées par des ponts ; une salle de sport ; des piscines ; un court de tennis ; une salle de conférence ; une cuisine de taille industrielle et surtout, un abri souterrain de 1 500 m².Le grand bunker est, lui, prévu pour être accessible depuis deux grandes bâtisses extérieures, débouchant en sous-sol sur un grand espace de vie avec tout le confort nécessaire pour pouvoir survivre à plusieurs, de manière autosuffisante. Le complexe disposera par exemple de son propre réservoir d'eau, de 17 mètres de diamètre et 5 mètres de haut. Un dispositif de sécurité quasi militaire est déjà actif à ce jour. Pour vous donner une idée, un petit bâtiment de ranch serait couvert d’après Wired par une vingtaine de caméras, qui scrutent tous les faits et gestes de ceux qui en approche. Si ce domaine est censé anticiper une hypothétique fin du monde, il faut quand même dire que le fondateur de Facebook a déjà organisé deux événements d'entreprise dans ce complexe.Cette culture du secret propre à Mark Zuckerberg peut justement déboucher sur certaines dérives. Certains travailleurs licenciés pour avoir partagé des informations sur le projet, ont raconté que les accidents de travail se multipliaient ces derniers temps, et qu’un agent de sécurité y aurait même perdu la vie. Le pauvre homme a eu une crise cardiaque en devant emprunter un sentier escarpé, alors qu'un véhicule était censé le récupérer. Et justement, les efforts colossaux déployés pour empêcher toute fuite d’info inquiètent. En effet, les voisins de ce domaine se plaignent, en parallèle du changement de leur quartier, du trafic accru et des nuisances sonores, en plus d’un potentiel risque écologique. Mark Zuckerberg est au cœur de la controverse et des accusations de colonisation de l'île. Pour lisser son image, le milliardaire ne cesse de faire des dons à la communauté. Mais les relations politiques avec le maire et les accusations de manipulation juridique lors de l'acquisition des terres sont systématiquement critiquées. Seule solution pour apaiser les tensions et disperser tout soupçon : une prise de parole publique de Mark Zuckerberg sur ce sujet, même si tout ce que je viens de vous raconter montre que cela n’est pas prêt d’arriver. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/20/20233 minutes, 35 seconds
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Les cassettes VHS sont-elles un nouveau trésor ?

Tout comme le rétrogaming fait la joie de nombreux passionnés du côté des jeux vidéo, les vinyles pour les fans de musiques, et bien voilà que les cassettes VHS font leur grand retour sur le marché, enfin, surtout auprès des collectionneurs, avec parfois des sommes folles à la clé. Pour l’historique, c’est à la fin des années 1970 que le groupe JVC propose un nouveau format vidéo, la VHS (pour Video Home System). Rapidement, cette norme d'enregistrement sur bande magnétique va connaître un franc succès, avec la possibilité d'enregistrer des programmes à la TV, mais aussi de visionner de nombreux films à la maison, à condition de disposer d'un magnétoscope. Alors que le vinyle revient en force côté musique, et que nos vieux jeux vidéo 8 et 16 bits s'arrachent sur le marché vidéoludique, cette bonne vieille VHS refait parler d'elle quand Netflix ou encore Disney+ sont désormais incontournables en termes de consommation vidéo. Mais cela n’a rien d’étonnant. Nombreux sont les amateurs de vintage et autres technologies d’hier… certains avec plus de flair que d’autres d’ailleurs. En effet, en 2022 la plateforme Heritage Auctions racontait avoir vendu une cassette vidéo du film Retour vers le Futur, ayant appartenu à l'acteur Tom Wilson (qui incarne Biff Tannen, l'antagoniste principal de la trilogie), au prix de 75 000 dollars. Cette même année, une VHS des Goonies avait également été vendue à 50 000 dollars, ainsi que 32 000 dollars pour une VHS des Dents de la Mer, et 23 750 dollars pour SOS Fantômes. Des tarifs exorbitant évidemment, comme souvent chez les plateformes de ventes aux enchères… Ceci dit, le retour en force des VHS est indéniable et commence à prendre de l'ampleur. Sur les plateformes de ventes, les tarifs des VHS sont en effet en hausse, certaines d'entre elles étant affichées à plusieurs centaines de dollars. Comme c'est le cas pour le rétrogaming, ce sont surtout certains films et genres en particulier qui sont activement recherchés. Les classiques des années 80/90 sont dans le viseur des collectionneurs, tout comme le les films d’horreur de l'époque. Selon Heritage Auctions, si les collectionneurs de VHS ont toujours existé, « l’intérêt pour les VHS scellés s’est développé d’une manière que peu auraient pu imaginer » ces dernières années. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/19/20232 minutes, 39 seconds
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Les cassettes VHS sont-elles un nouveau trésor ?

Tout comme le rétrogaming fait la joie de nombreux passionnés du côté des jeux vidéo, les vinyles pour les fans de musiques, et bien voilà que les cassettes VHS font leur grand retour sur le marché, enfin, surtout auprès des collectionneurs, avec parfois des sommes folles à la clé.Pour l’historique, c’est à la fin des années 1970 que le groupe JVC propose un nouveau format vidéo, la VHS (pour Video Home System). Rapidement, cette norme d'enregistrement sur bande magnétique va connaître un franc succès, avec la possibilité d'enregistrer des programmes à la TV, mais aussi de visionner de nombreux films à la maison, à condition de disposer d'un magnétoscope. Alors que le vinyle revient en force côté musique, et que nos vieux jeux vidéo 8 et 16 bits s'arrachent sur le marché vidéoludique, cette bonne vieille VHS refait parler d'elle quand Netflix ou encore Disney+ sont désormais incontournables en termes de consommation vidéo. Mais cela n’a rien d’étonnant. Nombreux sont les amateurs de vintage et autres technologies d’hier… certains avec plus de flair que d’autres d’ailleurs.En effet, en 2022 la plateforme Heritage Auctions racontait avoir vendu une cassette vidéo du film Retour vers le Futur, ayant appartenu à l'acteur Tom Wilson (qui incarne Biff Tannen, l'antagoniste principal de la trilogie), au prix de 75 000 dollars. Cette même année, une VHS des Goonies avait également été vendue à 50 000 dollars, ainsi que 32 000 dollars pour une VHS des Dents de la Mer, et 23 750 dollars pour SOS Fantômes. Des tarifs exorbitant évidemment, comme souvent chez les plateformes de ventes aux enchères… Ceci dit, le retour en force des VHS est indéniable et commence à prendre de l'ampleur. Sur les plateformes de ventes, les tarifs des VHS sont en effet en hausse, certaines d'entre elles étant affichées à plusieurs centaines de dollars. Comme c'est le cas pour le rétrogaming, ce sont surtout certains films et genres en particulier qui sont activement recherchés. Les classiques des années 80/90 sont dans le viseur des collectionneurs, tout comme le les films d’horreur de l'époque. Selon Heritage Auctions, si les collectionneurs de VHS ont toujours existé, « l’intérêt pour les VHS scellés s’est développé d’une manière que peu auraient pu imaginer » ces dernières années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/19/20232 minutes, 9 seconds
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Où en est le rover Perseverance sur Mars ?

Peut-être vous souvenez-vous des images spectaculaires de son atterrissage sur Mars, dont une version remasterisée a vu le jour en ce mois de décembre… C’était en février 2021, et juste avant les fêtes, le rover Perseverance de la NASA vient de fêter ses 1000 jours sur la planète rouge. Et jusqu’à présent, l'aventure se passe très bien. En effet, le terrain sur lequel s'est posé le robot est assez accueillant. Résultat, il a déjà parcouru plus de 23 kilomètres sur la surface de Mars ! Au total, Perseverance a déjà rempli 23 de ses 37 tubes destinés aux échantillons du sol martien. Ceci dit, ce n’est pas demain que ces tubes seront remplis, la mission du rover étant encore prévue pour plusieurs années. Ainsi, Persévérance a tout le loisir de continuer son périple. En ce qui concerne les premiers résultats, on sait désormais grâce à son étude du sol que le cratère Jezero où il a atterri s’est formé il y a environ 4 milliards d'années, et a subi une érosion avant d'être gagné par l'eau quelques centaines de millions d'années plus tard. Un lac s'y est notamment formé, même s'il n'était profond que d’une dizaine de mètres maximum), pour une surface d’environ 35 kilomètres carrés ! Autant de détails que seule l'observation de près a pu livrer… et ce n'est rien bien entendu à côté des connaissances que les scientifiques espèrent acquérir grâce aux échantillons prélevés. En 2023, Perseverance a passé l'année à explorer une zone plutôt rocheuse, située au-dessus du fond du cratère, le delta de Jezero. Désormais, le rover se dirige vers le nord-ouest, pour atteindre une zone plutôt sableuse, la vallée de Neretva, qui devrait permettre au robot de sortir définitivement du cratère. Ceci dit, il lui reste quand même quelques kilomètres avant d’y parvenir, sans oublier que l'étude du sol sera probablement passionnante pour les géologues et les astrophysiciens qui observeront les clichés et les résultats des analyses aux impacts laser, ainsi que de la campagne de forage. D’ailleurs, vous souvenez-vous de l’hélicoptère Ingenuity ? Et bien ce dernier accompagne toujours le rover, bien qu’il soit un peu en avance sur Persévérance, étant donné qu’il est déjà arrivé dans la vallée de Neretva ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/18/20232 minutes, 36 seconds
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Où en est le rover Perseverance sur Mars ?

Peut-être vous souvenez-vous des images spectaculaires de son atterrissage sur Mars, dont une version remasterisée a vu le jour en ce mois de décembre… C’était en février 2021, et juste avant les fêtes, le rover Perseverance de la NASA vient de fêter ses 1000 jours sur la planète rouge. Et jusqu’à présent, l'aventure se passe très bien. En effet, le terrain sur lequel s'est posé le robot est assez accueillant. Résultat, il a déjà parcouru plus de 23 kilomètres sur la surface de Mars !Au total, Perseverance a déjà rempli 23 de ses 37 tubes destinés aux échantillons du sol martien. Ceci dit, ce n’est pas demain que ces tubes seront remplis, la mission du rover étant encore prévue pour plusieurs années. Ainsi, Persévérance a tout le loisir de continuer son périple. En ce qui concerne les premiers résultats, on sait désormais grâce à son étude du sol que le cratère Jezero où il a atterri s’est formé il y a environ 4 milliards d'années, et a subi une érosion avant d'être gagné par l'eau quelques centaines de millions d'années plus tard. Un lac s'y est notamment formé, même s'il n'était profond que d’une dizaine de mètres maximum), pour une surface d’environ 35 kilomètres carrés ! Autant de détails que seule l'observation de près a pu livrer… et ce n'est rien bien entendu à côté des connaissances que les scientifiques espèrent acquérir grâce aux échantillons prélevés.En 2023, Perseverance a passé l'année à explorer une zone plutôt rocheuse, située au-dessus du fond du cratère, le delta de Jezero. Désormais, le rover se dirige vers le nord-ouest, pour atteindre une zone plutôt sableuse, la vallée de Neretva, qui devrait permettre au robot de sortir définitivement du cratère. Ceci dit, il lui reste quand même quelques kilomètres avant d’y parvenir, sans oublier que l'étude du sol sera probablement passionnante pour les géologues et les astrophysiciens qui observeront les clichés et les résultats des analyses aux impacts laser, ainsi que de la campagne de forage. D’ailleurs, vous souvenez-vous de l’hélicoptère Ingenuity ? Et bien ce dernier accompagne toujours le rover, bien qu’il soit un peu en avance sur Persévérance, étant donné qu’il est déjà arrivé dans la vallée de Neretva ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/18/20232 minutes, 6 seconds
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Threads : déjà un carton en France ?

C’est officiel, vous pouvez depuis mi-décembre utiliser le nouveau réseau social à la mode : Threads ! Sa version conforme au RGPD ; la réglementation sur les données personnelles de l'UE, est en effet disponible dans le magasin d’application de votre smartphone. Une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendaient avec impatience une alternative à un Twitter depuis sa reprise par Elon Musk. Si plus de deux millions de 2 millions et demi de personnes l’ont déjà téléchargé sur le continent, qu’en est-il en France ? Sur ses trois premiers jours complets de disponibilité, à savoir les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 décembre, Threads a été téléchargée 440 000 fois, sur iOS et Google Play selon les chiffres fournis par data.ai. Sans compter le Royaume-Uni, la France est donc le troisième pays où Threads était le plus attendu, derrière l'Allemagne (550 000 téléchargements) et l'Italie (1,06 million), mais devant l'Espagne (350 000) et la Pologne (45 000). Dans l'UE, les utilisateurs passent majoritairement par Google et son Play Store, pour essayer le réseau social, avec 65 % des utilisateurs actuellement. En comparaison, le Royaume-Uni n'a enregistré « que » 100 000 téléchargements de Threads sur ces trois jours, sauf que l'application y était déjà disponible depuis début six mois, et y est même très populaire avec 9 millions de téléchargements, soit près d'un britannique sur sept. Des premiers résultats sont plutôt convaincants, mais qui ne sont pas un raz-de-marée pour autant. Selon data.ai, Threads aurait déjà été téléchargée 2,6 millions de fois dans l'Union européenne entre le 15 et 17 décembre, et 279 millions de fois dans le monde depuis son lancement l'été dernier. Et c'est évidemment aux États-Unis que l'application rencontre le plus gros succès, avec plus de 40 millions de téléchargements à ce jour. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/17/20232 minutes, 38 seconds
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Threads : déjà un carton en France ?

C’est officiel, vous pouvez depuis mi-décembre utiliser le nouveau réseau social à la mode : Threads ! Sa version conforme au RGPD ; la réglementation sur les données personnelles de l'UE, est en effet disponible dans le magasin d’application de votre smartphone. Une bonne nouvelle pour toutes celles et ceux qui attendaient avec impatience une alternative à un Twitter depuis sa reprise par Elon Musk. Si plus de deux millions de 2 millions et demi de personnes l’ont déjà téléchargé sur le continent, qu’en est-il en France ?Sur ses trois premiers jours complets de disponibilité, à savoir les vendredi 15, samedi 16 et dimanche 17 décembre, Threads a été téléchargée 440 000 fois, sur iOS et Google Play selon les chiffres fournis par data.ai. Sans compter le Royaume-Uni, la France est donc le troisième pays où Threads était le plus attendu, derrière l'Allemagne (550 000 téléchargements) et l'Italie (1,06 million), mais devant l'Espagne (350 000) et la Pologne (45 000). Dans l'UE, les utilisateurs passent majoritairement par Google et son Play Store, pour essayer le réseau social, avec 65 % des utilisateurs actuellement. En comparaison, le Royaume-Uni n'a enregistré « que » 100 000 téléchargements de Threads sur ces trois jours, sauf que l'application y était déjà disponible depuis début six mois, et y est même très populaire avec 9 millions de téléchargements, soit près d'un britannique sur sept.Des premiers résultats sont plutôt convaincants, mais qui ne sont pas un raz-de-marée pour autant. Selon data.ai, Threads aurait déjà été téléchargée 2,6 millions de fois dans l'Union européenne entre le 15 et 17 décembre, et 279 millions de fois dans le monde depuis son lancement l'été dernier. Et c'est évidemment aux États-Unis que l'application rencontre le plus gros succès, avec plus de 40 millions de téléchargements à ce jour. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/17/20232 minutes, 8 seconds
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Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?

Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler": Apple: https://podcasts.apple.com/us/podcast/franc-parler/id1719737952 Spotify: https://open.spotify.com/show/4ebaP6J0tjC8QTJaYHiUbu Deezer: https://deezer.com/show/1000488492 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/16/20231 minute, 5 seconds
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Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?

Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler":Apple: https://podcasts.apple.com/us/podcast/franc-parler/id1719737952Spotify: https://open.spotify.com/show/4ebaP6J0tjC8QTJaYHiUbuDeezer: https://deezer.com/show/1000488492 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/16/20231 minute, 5 seconds
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Qu’est-ce que Mistral AI, le champion français de l’IA ?

L’IA n’est clairement pas la technologie préférée des européens. Tout du moins, pas pour l’instant, ce qui freine donc les investissements au contraire des Etats-Unis par exemple où OpenAI et ChatGPT ravagent tout sur le passage. Force est de constater que la France n’a toujours pas son propre ChatGPT ou Bard. Et si, il n’était pas forcément nécessaire de se lancer dans les chatbot et l’IA générative pour exceller dans ce domaine ? C’est en effet sur un autre terrain que joue Mistral AI, et c’est sans doute ça qui a convaincu les investisseurs. Grâce à une manœuvre financière judicieuse, la licorne, donc une entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars, a réussi à lever 450 millions d'euros supplémentaires, principalement auprès d’Andreessen Horowitz (un fond de capital risque californien), Salesforce et NVIDIA. Bref du beau monde de la finance et de la Tech. Et selon le média spécialisé Bloomberg, Andreessen Horowitz aurait promis d’investir 200 millions d'euros dans l’entreprise ! Pour Salesforce et NVIDIA, les deux géants mettraient leur main à la poche à hauteur de 120 millions d'euros, mais sous forme de dette convertible. Au final, la jeune entreprise parisienne pourrait bien être valorisée à 2 milliards de dollars si cet accord global se concrétise. Ceci dit, pourquoi mettre autant d’argent dans cette entreprise alors que pour le moment, elle n’a rien prouvé ? C’est là que je vous parle de l'approche particulière de Mistral AI. Ce qui fait sa spécificité, c'est la liberté dans le choix du nombre de données qu'elle peut traiter. Pour Arthur Mensch, son co-fondateur et PDG, également ancien employé de Google DeepMind, que je cite : « vous pouvez commencer par un gigantesque modèle composé de centaines de milliards de paramètres, qui pourrait résoudre votre problème. Mais, vous avez également le choix de réduire ce nombre de paramètres et vous concentrer sur un ensemble cent fois plus petit » fin de citation. Dès lors, quels sont les avantages d'un tel fonctionnement ? Tout d'abord, réduire les temps de latence lorsqu'il n'y a pas besoin de jongler avec un trop grand nombre de données. En abaissant cette latence, les coûts de fonctionnement sont également réduits et s'adaptent aux besoins des utilisateurs. Ainsi, Mistral AI cible principalement les développeurs en concevant ces modèles plus réduits, contrairement à la concurrence qui s’acharne à proposer des modèles multitâches et de grande envergure. Le choix du pragmatisme et de la rentabilité plutôt que l’efficacité à tout prix. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20232 minutes, 57 seconds
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Qu’est-ce que Mistral AI, le champion français de l’IA ?

L’IA n’est clairement pas la technologie préférée des européens. Tout du moins, pas pour l’instant, ce qui freine donc les investissements au contraire des Etats-Unis par exemple où OpenAI et ChatGPT ravagent tout sur le passage. Force est de constater que la France n’a toujours pas son propre ChatGPT ou Bard. Et si, il n’était pas forcément nécessaire de se lancer dans les chatbot et l’IA générative pour exceller dans ce domaine ? C’est en effet sur un autre terrain que joue Mistral AI, et c’est sans doute ça qui a convaincu les investisseurs.Grâce à une manœuvre financière judicieuse, la licorne, donc une entreprise valorisée à plus d’un milliard de dollars, a réussi à lever 450 millions d'euros supplémentaires, principalement auprès d’Andreessen Horowitz (un fond de capital risque californien), Salesforce et NVIDIA. Bref du beau monde de la finance et de la Tech. Et selon le média spécialisé Bloomberg, Andreessen Horowitz aurait promis d’investir 200 millions d'euros dans l’entreprise ! Pour Salesforce et NVIDIA, les deux géants mettraient leur main à la poche à hauteur de 120 millions d'euros, mais sous forme de dette convertible. Au final, la jeune entreprise parisienne pourrait bien être valorisée à 2 milliards de dollars si cet accord global se concrétise.Ceci dit, pourquoi mettre autant d’argent dans cette entreprise alors que pour le moment, elle n’a rien prouvé ? C’est là que je vous parle de l'approche particulière de Mistral AI. Ce qui fait sa spécificité, c'est la liberté dans le choix du nombre de données qu'elle peut traiter. Pour Arthur Mensch, son co-fondateur et PDG, également ancien employé de Google DeepMind, que je cite : « vous pouvez commencer par un gigantesque modèle composé de centaines de milliards de paramètres, qui pourrait résoudre votre problème. Mais, vous avez également le choix de réduire ce nombre de paramètres et vous concentrer sur un ensemble cent fois plus petit » fin de citation. Dès lors, quels sont les avantages d'un tel fonctionnement ? Tout d'abord, réduire les temps de latence lorsqu'il n'y a pas besoin de jongler avec un trop grand nombre de données. En abaissant cette latence, les coûts de fonctionnement sont également réduits et s'adaptent aux besoins des utilisateurs. Ainsi, Mistral AI cible principalement les développeurs en concevant ces modèles plus réduits, contrairement à la concurrence qui s’acharne à proposer des modèles multitâches et de grande envergure. Le choix du pragmatisme et de la rentabilité plutôt que l’efficacité à tout prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/14/20232 minutes, 27 seconds
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Quelles sont les recherches les plus populaires en 2023 ?

Comme tous les ans, Google a publié son classement des recherches les plus populaires en France au cours de l'année écoulée. Et évidemment, l'actualité guide largement les tendances de ces derniers mois, avec sans surprise de nombreuses requêtes relatives à l'intelligence artificielle. ChatGPT est en effet en tête des recherches d'actualité en 2023, devant « Guerre Israël Hamas », et la tempête Ciarán. Dans la catégorie IA, les utilisateurs ont essentiellement cherché des services pour « créer des images », mais aussi pour « reformuler un texte » et « faire des PowerPoint ». Côté jeux vidéo, les titres les plus populaires ne sont pas forcément les favoris de la critique, avec un top 5 constitué d’Hogwarts Legacy: l'Héritage de Poudlard à la première place, suivi The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, Starfield, Diablo IV et Assassin's Creed Mirage. Côté télévision et séries, The Last of Us domine les débats, suivi par Ginny, Georgia et One Piece. Le cinéma quant à lui été marquée par le ras de marrée Oppenheimer, Barbie, Avatar 2, Astérix et Obélix et Creed 3, ce qui n’entre pas en corrélation avec la liste des acteurs et actrices les plus plébiscités par les internautes français, puisqu’on y retrouve Brigitte Bardot, Jeremy Renner, Mathieu Kassovitz, Adèle Exarchopoulos et Raquel Welch. En musique, là encore, ce ne sont pas forcément pour leurs derniers albums que les artistes font l'objet de recherches Google. Le top 5 se compose en effet de MHD, Julien Clerc, Juliette Armanet, La Zarra et Amanda Lear. Enfin, pour le sport, ce sont Kylian Mbappe et Antoine Dupont dominent non seulement les recherches, mais aussi les personnalités publiques en général. Les matchs de rugby de la France contre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont respectivement les premiers et troisièmes événements sportifs qui ont suscité le plus de requêtes, avec le clasico de football OM-PSG entre les deux. Pour plus de détails, je vous invité à retrouver le bilan des recherches Google 2023 sur Google Trends via le lien dans la description de cet épisode. Top des recherches Google 2023 : https://trends.google.com/trends/yis/2023/FR/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20232 minutes, 25 seconds
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Quelles sont les recherches les plus populaires en 2023 ?

Comme tous les ans, Google a publié son classement des recherches les plus populaires en France au cours de l'année écoulée. Et évidemment, l'actualité guide largement les tendances de ces derniers mois, avec sans surprise de nombreuses requêtes relatives à l'intelligence artificielle. ChatGPT est en effet en tête des recherches d'actualité en 2023, devant « Guerre Israël Hamas », et la tempête Ciarán. Dans la catégorie IA, les utilisateurs ont essentiellement cherché des services pour « créer des images », mais aussi pour « reformuler un texte » et « faire des PowerPoint ».Côté jeux vidéo, les titres les plus populaires ne sont pas forcément les favoris de la critique, avec un top 5 constitué d’Hogwarts Legacy: l'Héritage de Poudlard à la première place, suivi The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, Starfield, Diablo IV et Assassin's Creed Mirage. Côté télévision et séries, The Last of Us domine les débats, suivi par Ginny, Georgia et One Piece. Le cinéma quant à lui été marquée par le ras de marrée Oppenheimer, Barbie, Avatar 2, Astérix et Obélix et Creed 3, ce qui n’entre pas en corrélation avec la liste des acteurs et actrices les plus plébiscités par les internautes français, puisqu’on y retrouve Brigitte Bardot, Jeremy Renner, Mathieu Kassovitz, Adèle Exarchopoulos et Raquel Welch.En musique, là encore, ce ne sont pas forcément pour leurs derniers albums que les artistes font l'objet de recherches Google. Le top 5 se compose en effet de MHD, Julien Clerc, Juliette Armanet, La Zarra et Amanda Lear. Enfin, pour le sport, ce sont Kylian Mbappe et Antoine Dupont dominent non seulement les recherches, mais aussi les personnalités publiques en général. Les matchs de rugby de la France contre l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande sont respectivement les premiers et troisièmes événements sportifs qui ont suscité le plus de requêtes, avec le clasico de football OM-PSG entre les deux. Pour plus de détails, je vous invité à retrouver le bilan des recherches Google 2023 sur Google Trends via le lien dans la description de cet épisode.Top des recherches Google 2023 : https://trends.google.com/trends/yis/2023/FR/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/13/20231 minute, 55 seconds
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Pourquoi Emmanuel Macron ne veut pas réguler l’IA ?

La semaine dernière, la Commission européenne annonçait qu'un accord avait enfin été trouvé pour imposer des règles au développement de l'intelligence artificielle sur le Vieux Continent, le fameux AI Act. Si pour de nombreuses personnes, il s'agit d'une avancée majeure à mettre au crédit de l'Union Européenne, d'autres considèrent ce texte comme imparfait, à l’instar d’Emmanuel Macron qui y verrait plus de mal que de bien. Le président Emmanuel Macron a ainsi expliqué qu'il ne pensait pas je cite, que « réguler beaucoup plus que les autres » était « une bonne idée. » Sous-entendu, les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, sont bien moins contraignants sur les règles, ce qui leur donne un avantage sur le marché du développement du l’IA et toutes les opportunités qui en découlent. Je cite à nouveau, l'AI Act « fait qu'on est le premier endroit au monde où, sur les modèles dits fondationnels d'IA, on va beaucoup plus réguler que les autres » fin de citation. Cette inquiétude est d'autant plus compréhensible que cette annonce arrive au moment où une licorne française, une entreprise valorisée à plus de 2 milliard d’euro et spécialisée dans l'intelligence artificielle, Mistral AI, commence à pointer le bout de son nez. Cette société vient en effet d'achever une levée de fonds de plusieurs centaines de millions d'euros. Et il semble qu'Emmanuel Macron ne veuille pas que son développement soit ralenti par ses règles. Je cite à nouveau, « on peut décider de réguler beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que nos grands compétiteurs. Mais on régulera des choses qu’on ne produira plus ou qu'on n’inventera pas. Ce n'est jamais une bonne idée et donc il faut qu'on soit toujours à la bonne vitesse » fin de citation. Reste à savoir si les autres dirigeants européens entendront ce message en faveur de l’IA, étant donné que les Etats-Unis commencent à prendre le large avec Microsoft et Open AI notamment. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/12/20232 minutes, 12 seconds
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Pourquoi Emmanuel Macron ne veut pas réguler l’IA ?

La semaine dernière, la Commission européenne annonçait qu'un accord avait enfin été trouvé pour imposer des règles au développement de l'intelligence artificielle sur le Vieux Continent, le fameux AI Act. Si pour de nombreuses personnes, il s'agit d'une avancée majeure à mettre au crédit de l'Union Européenne, d'autres considèrent ce texte comme imparfait, à l’instar d’Emmanuel Macron qui y verrait plus de mal que de bien.Le président Emmanuel Macron a ainsi expliqué qu'il ne pensait pas je cite, que « réguler beaucoup plus que les autres » était « une bonne idée. » Sous-entendu, les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, sont bien moins contraignants sur les règles, ce qui leur donne un avantage sur le marché du développement du l’IA et toutes les opportunités qui en découlent. Je cite à nouveau, l'AI Act « fait qu'on est le premier endroit au monde où, sur les modèles dits fondationnels d'IA, on va beaucoup plus réguler que les autres » fin de citation.Cette inquiétude est d'autant plus compréhensible que cette annonce arrive au moment où une licorne française, une entreprise valorisée à plus de 2 milliard d’euro et spécialisée dans l'intelligence artificielle, Mistral AI, commence à pointer le bout de son nez. Cette société vient en effet d'achever une levée de fonds de plusieurs centaines de millions d'euros. Et il semble qu'Emmanuel Macron ne veuille pas que son développement soit ralenti par ses règles. Je cite à nouveau, « on peut décider de réguler beaucoup plus vite et beaucoup plus fort que nos grands compétiteurs. Mais on régulera des choses qu’on ne produira plus ou qu'on n’inventera pas. Ce n'est jamais une bonne idée et donc il faut qu'on soit toujours à la bonne vitesse » fin de citation. Reste à savoir si les autres dirigeants européens entendront ce message en faveur de l’IA, étant donné que les Etats-Unis commencent à prendre le large avec Microsoft et Open AI notamment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/12/20231 minute, 42 seconds
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GPT-6 et GPT-7 déjà en développement ?

Désormais, vous connaissez tous OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT. Si les premières versions de l’IA étaient déjà impressionnantes, la dernière en date GPT-4, ne cesse d’impressionner par ses performances hors du commun. Ainsi, OpenAI n’a pas fini de développer ChatGPT, en travaillant déjà sur GPT-5 qui aurait pu sortir dès cette fin d’année… mais c’était sans compter sur de nombreuses voix dont Elon Musk qui ont plaidé pour une pause dans le développement des IA. Sauf que l’entreprise ne voit pas cette pause d’un très bon œil et continue de travailler en secret, notamment sur les itérations 6 et 7 de son IA. La société présidée par Sam Altman ne veut rien laisser au hasard et a récemment déposé les marques GPT-6 et GPT-7 en Chine, soit les noms de ses futurs modèles de langages qui n'ont pas encore vu le jour, dans un pays où elle n'opère pas. OpenAI avait déjà déposé en avril auprès de l'Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle la marque GPT-4, puis en juillet la marque GPT-5. Pour le moment, la société partenaire de Microsoft n'a obtenu d'approbation finale pour aucune de ces demandes. Même si ChatGPT n'est officiellement pas disponible sur l'ensemble du territoire de la Chine, OpenAI montre avec ces demandes qu'elle cherche à développer le plus possible le caractère international de son chatbot. L'entreprise se prépare aussi en cas d'éventuelle autorisation dans le pays, surtout si elle venait à pouvoir proposer un service qui ne pourrait être offert par une société chinoise. Si l’on reste pragmatique, on peut aussi estimer qu'OpenAI cherche à couper l'herbe sous le pied de potentiels copieurs locaux, qui voudraient utiliser la popularité du nom GPT pour faire de l'argent facilement. Une chose est sûre, l’actuel modèle GPT-4 est la base de nombreux services propulsés à l’IA sur internet et se montre donc incontournable dans le secteur de la tech. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/11/20232 minutes, 34 seconds
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GPT-6 et GPT-7 déjà en développement ?

Désormais, vous connaissez tous OpenAI, l’entreprise derrière ChatGPT. Si les premières versions de l’IA étaient déjà impressionnantes, la dernière en date GPT-4, ne cesse d’impressionner par ses performances hors du commun. Ainsi, OpenAI n’a pas fini de développer ChatGPT, en travaillant déjà sur GPT-5 qui aurait pu sortir dès cette fin d’année… mais c’était sans compter sur de nombreuses voix dont Elon Musk qui ont plaidé pour une pause dans le développement des IA. Sauf que l’entreprise ne voit pas cette pause d’un très bon œil et continue de travailler en secret, notamment sur les itérations 6 et 7 de son IA. La société présidée par Sam Altman ne veut rien laisser au hasard et a récemment déposé les marques GPT-6 et GPT-7 en Chine, soit les noms de ses futurs modèles de langages qui n'ont pas encore vu le jour, dans un pays où elle n'opère pas.OpenAI avait déjà déposé en avril auprès de l'Administration nationale chinoise de la propriété intellectuelle la marque GPT-4, puis en juillet la marque GPT-5. Pour le moment, la société partenaire de Microsoft n'a obtenu d'approbation finale pour aucune de ces demandes. Même si ChatGPT n'est officiellement pas disponible sur l'ensemble du territoire de la Chine, OpenAI montre avec ces demandes qu'elle cherche à développer le plus possible le caractère international de son chatbot. L'entreprise se prépare aussi en cas d'éventuelle autorisation dans le pays, surtout si elle venait à pouvoir proposer un service qui ne pourrait être offert par une société chinoise. Si l’on reste pragmatique, on peut aussi estimer qu'OpenAI cherche à couper l'herbe sous le pied de potentiels copieurs locaux, qui voudraient utiliser la popularité du nom GPT pour faire de l'argent facilement. Une chose est sûre, l’actuel modèle GPT-4 est la base de nombreux services propulsés à l’IA sur internet et se montre donc incontournable dans le secteur de la tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/11/20232 minutes, 4 seconds
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L’IA d’Elon Musk déjà sans pitié avec tout le monde ?

La semaine dernière, Elon Musk a lancé son IA, intitulé Grok, qui devait concurrencer ChatGPT, que le milliardaire considère d'extrême gauche. Ceci dit, il n'aura pas fallu longtemps pour que Grok se montre plus progressiste que l'IA d'OpenAI sur certains sujets et n’aille jusqu’à dire du mal de son créateur… ce qui a entraîné une réaction ferme de la part d’Elon Musk en personne. En effet, le patron de Tesla, Space X et X.com était fier de présenter un chatbot à la fois anti-woke, pas politiquement correct, et qui n'aurait pas sa langue dans sa poche. Si l’on reste sur les deux derniers points, c'est parfaitement réussi. Un utilisateur n’a pas manqué l’occasion de tester les limites de Grok en lui demandant de « roaster » Elon Musk, avec un résultat très convaincant, notamment la conclusion, je cite « Elon Musk, tu es comme un mème vivant dont même l'Internet ne voudrait pas. Tu es l'équivalent humain d'une tesla en autopilot : tu penses que tu vas quelque part, mais tu es juste un danger pour tous ceux qui t'entourent » fin de citation. De quoi heurter l’égo du patron de xAI, la start-up qui a développé Grok. Sauf que là encore, on dirait bien que Grok a été largement pompé sur ChatGPT car quand l’IA refuse de répondre à un prompt incorrect, le message d’erreur est le même, à savoir « J'ai bien peur de ne pas pouvoir accéder à votre requête, car elle va à l'encontre de la politique d'OpenAI ». Ceci dit, ce qui n’a pas plus à Elon Musk, c’est que son chatbot soit d’un autre bord politique que lui. Des utilisateurs ont demandé à Grok , si les femmes trans étaient des femmes, ou encore si l'inclusion et la diversité étaient essentielles pour créer une société juste et équitable, ce à quoi le chatbot a répondu OUI ! Rapidement averti du « problème », Elon Musk a assuré qu’il prendrait des mesures pour rendre son IA « neutre politiquement », ce que l'on pourrait traduire par « d'accord avec lui ». En bref, Grok devrait rapidement se faire le portevoix des idéaux de son créateur pour le plus grand bonheur des conservateurs américains. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/10/20232 minutes, 33 seconds
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L’IA d’Elon Musk déjà sans pitié avec tout le monde ?

La semaine dernière, Elon Musk a lancé son IA, intitulé Grok, qui devait concurrencer ChatGPT, que le milliardaire considère d'extrême gauche. Ceci dit, il n'aura pas fallu longtemps pour que Grok se montre plus progressiste que l'IA d'OpenAI sur certains sujets et n’aille jusqu’à dire du mal de son créateur… ce qui a entraîné une réaction ferme de la part d’Elon Musk en personne.En effet, le patron de Tesla, Space X et X.com était fier de présenter un chatbot à la fois anti-woke, pas politiquement correct, et qui n'aurait pas sa langue dans sa poche. Si l’on reste sur les deux derniers points, c'est parfaitement réussi. Un utilisateur n’a pas manqué l’occasion de tester les limites de Grok en lui demandant de « roaster » Elon Musk, avec un résultat très convaincant, notamment la conclusion, je cite « Elon Musk, tu es comme un mème vivant dont même l'Internet ne voudrait pas. Tu es l'équivalent humain d'une tesla en autopilot : tu penses que tu vas quelque part, mais tu es juste un danger pour tous ceux qui t'entourent » fin de citation. De quoi heurter l’égo du patron de xAI, la start-up qui a développé Grok. Sauf que là encore, on dirait bien que Grok a été largement pompé sur ChatGPT car quand l’IA refuse de répondre à un prompt incorrect, le message d’erreur est le même, à savoir « J'ai bien peur de ne pas pouvoir accéder à votre requête, car elle va à l'encontre de la politique d'OpenAI ».Ceci dit, ce qui n’a pas plus à Elon Musk, c’est que son chatbot soit d’un autre bord politique que lui. Des utilisateurs ont demandé à Grok , si les femmes trans étaient des femmes, ou encore si l'inclusion et la diversité étaient essentielles pour créer une société juste et équitable, ce à quoi le chatbot a répondu OUI ! Rapidement averti du « problème », Elon Musk a assuré qu’il prendrait des mesures pour rendre son IA « neutre politiquement », ce que l'on pourrait traduire par « d'accord avec lui ». En bref, Grok devrait rapidement se faire le portevoix des idéaux de son créateur pour le plus grand bonheur des conservateurs américains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/10/20232 minutes, 3 seconds
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Rock : Kiss s’arrête… mais continue comme hologramme ?

La musique est immortelle… Et cela se vérifie encore une fois avec le groupe de rock Kiss, qui va faire ses adieux à la scène, mais va être remplacé par des hologrammes. En effet, les deux co-fondateurs de Kiss ont clôturé leur tournée d’adieux avec une petite surprise : l’apparition d’hologramme du groupe, prêt à prendre le relai. Pour vous mettre dans l’ambiance, imaginez être au Madison square Garden, salle mythique de New York, où quatre avatars virtuels apparaissent sur scène au moment des rappels pour jouer « God Gave Rock and Roll to You » en guise de toute dernière chanson. C’est exactement comme cela que Kiss a décidé de tourner la page, en ouvrant un nouveau chapitre dans son histoire, fait d’hologrammes et de motion capture. Cet exploit technologique et musical a été rendu possible grâce à l’entreprise d’effets spéciaux Industrial Light & Magic (fondé entre autres par le créateur de Star Wars, George Lucas), ainsi que Pophouse Entertainment Group. Après avoir « scanné » leurs mouvements et leurs expressions faciales à l’aide d'outils de motion capture, les membres du groupe ont pu laisser leur place à des doubles virtuels qui ont assuré le show sur scène. Je cite le PDG de PopHouse, « avec cette technologie, Kiss pourrait être en concert dans trois villes et sur trois continents différents dans la même soirée » fin de citation. Pour le bassiste du groupe Gene Simmons aujourd’hui âgé de 74 ans que je cite, « nous pouvons être éternellement jeunes et éternellement emblématiques et explorer des territoires dont nous n’avions jamais osé rêver auparavant ». Kiss n’est pas le premier groupe à se dupliquer en hologrammes. En 2021, le groupe Abba avait impulsé la mode avec leurs tournées Voyage, qui signait le retour du groupe « sur scène », 40 ans après leurs séparations. Le groupe suédois est même allé jusqu'à se rajeunir virtuellement, apparaissant en tournée comme ils étaient dans les années 70. La technologie employée était d’ailleurs la même que pour Kiss, à grand renfort de caméras et de logiciel de modélisation. Pophouse Entertainment a d’ailleurs été fondé par Björn Ulvaeus, un membre d’Abba. Reste désormais à savoir à qui appartiennent les droits des hologrammes, si Kiss les a vendus, ou si leur image est seulement exploitée contre rémunération par PopHouse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20232 minutes, 39 seconds
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Rock : Kiss s’arrête… mais continue comme hologramme ?

La musique est immortelle… Et cela se vérifie encore une fois avec le groupe de rock Kiss, qui va faire ses adieux à la scène, mais va être remplacé par des hologrammes. En effet, les deux co-fondateurs de Kiss ont clôturé leur tournée d’adieux avec une petite surprise : l’apparition d’hologramme du groupe, prêt à prendre le relai.Pour vous mettre dans l’ambiance, imaginez être au Madison square Garden, salle mythique de New York, où quatre avatars virtuels apparaissent sur scène au moment des rappels pour jouer « God Gave Rock and Roll to You » en guise de toute dernière chanson. C’est exactement comme cela que Kiss a décidé de tourner la page, en ouvrant un nouveau chapitre dans son histoire, fait d’hologrammes et de motion capture.Cet exploit technologique et musical a été rendu possible grâce à l’entreprise d’effets spéciaux Industrial Light & Magic (fondé entre autres par le créateur de Star Wars, George Lucas), ainsi que Pophouse Entertainment Group. Après avoir « scanné » leurs mouvements et leurs expressions faciales à l’aide d'outils de motion capture, les membres du groupe ont pu laisser leur place à des doubles virtuels qui ont assuré le show sur scène. Je cite le PDG de PopHouse, « avec cette technologie, Kiss pourrait être en concert dans trois villes et sur trois continents différents dans la même soirée » fin de citation. Pour le bassiste du groupe Gene Simmons aujourd’hui âgé de 74 ans que je cite, « nous pouvons être éternellement jeunes et éternellement emblématiques et explorer des territoires dont nous n’avions jamais osé rêver auparavant ».Kiss n’est pas le premier groupe à se dupliquer en hologrammes. En 2021, le groupe Abba avait impulsé la mode avec leurs tournées Voyage, qui signait le retour du groupe « sur scène », 40 ans après leurs séparations. Le groupe suédois est même allé jusqu'à se rajeunir virtuellement, apparaissant en tournée comme ils étaient dans les années 70. La technologie employée était d’ailleurs la même que pour Kiss, à grand renfort de caméras et de logiciel de modélisation. Pophouse Entertainment a d’ailleurs été fondé par Björn Ulvaeus, un membre d’Abba. Reste désormais à savoir à qui appartiennent les droits des hologrammes, si Kiss les a vendus, ou si leur image est seulement exploitée contre rémunération par PopHouse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/7/20232 minutes, 9 seconds
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X : une fuite inquiétante des annonceurs ?

Qui aurait dit l’année dernière que l’on pourrait légitimement s'inquiéter de la santé financière du réseau social X ? En effet, avec un rachat de Twitter en grande pompe par Elon Musk pour la somme astronomique de 44 milliards de dollars, rien ne semblait le présager. Cependant, le départ des annonceurs et d’un certain nombre d'utilisateurs en partie à cause d’Elon Musk lui-même, pourrait rapidement peser sur les finances. En 2022, 90% des revenus générés par X.com provenaient de la publicité. Diminuer, ne serait-ce qu’un tout petit peu la publicité aurait donc de lourdes conséquences pour l’entreprise. Malgré cette réalité économique, Elon Musk continue de susciter la controverse par ses prises de position, créant un climat d’instabilité qui pousse ainsi les annonceurs à s’éloigner. Le pire, c’est que le milliardaire américain est conscient de la situation actuelle de son entreprise. Qu’à cela ne tienne, il a tout simplement répondu aux critiques en déclarant que si l’entreprise venait à être en faillite, cela serait lié au boycott des annonceurs. Mais ce qui est d’autant plus préoccupant, c’est qu’Elon Musk entretient une relation conflictuelle avec certaines grandes entreprises, ce qui ne facilitera pas le retour des annonceurs. Alors que les revenus publicitaires s'élevaient à environ 4 milliards de dollars en 2022, cette somme a fondu à 1,9 milliard de dollars en 2023 d’après les estimations du cabinet Insider Intelligence. Pour atténuer ces pertes, Elon Musk a pris des mesures drastiques en licenciant la grande majorité des employés. Cependant, l’emprunt de 13 milliards de dollars contracté pour le rachat de Twitter a un impact significatif sur les finances de l’entreprise. D’après l’agence de presse Reuters, le réseau social doit payer chaque année des intérêts s’élevant à 1,2 milliard de dollars. Pas besoin d’être un génie pour voir qu’il restera à peine 700 millions dans les caisses à la fin de cette année. Compte tenu du poids que représente l’emprunt, Elon Musk pourrait chercher à renégocier les intérêts d’après les informations de la BBC, même si rien n’indique que les banques accepteront de revoir leur conditions à la baisse. Elles pourraient même exercer une pression en retour pour pousser Musk vers la sortie, ou du moins l’inciter à prendre ses distances afin de restaurer un climat de confiance avec les annonceurs. Et en cas d’échec des négociations, Musk pourrait tout simplement être contraint d’utiliser ses propres fonds pour rétablir l’équilibre financier de son entreprise. En fin de compte, la meilleure option serait de diversifier les sources de revenus. Elon Musk a justement annoncé l'arrivée d'une nouvelle fonction permettant de passer des appels audio et vidéo, pour les abonnés de Twitter Blue. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20233 minutes, 4 seconds
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X : une fuite inquiétante des annonceurs ?

Qui aurait dit l’année dernière que l’on pourrait légitimement s'inquiéter de la santé financière du réseau social X ? En effet, avec un rachat de Twitter en grande pompe par Elon Musk pour la somme astronomique de 44 milliards de dollars, rien ne semblait le présager. Cependant, le départ des annonceurs et d’un certain nombre d'utilisateurs en partie à cause d’Elon Musk lui-même, pourrait rapidement peser sur les finances.En 2022, 90% des revenus générés par X.com provenaient de la publicité. Diminuer, ne serait-ce qu’un tout petit peu la publicité aurait donc de lourdes conséquences pour l’entreprise. Malgré cette réalité économique, Elon Musk continue de susciter la controverse par ses prises de position, créant un climat d’instabilité qui pousse ainsi les annonceurs à s’éloigner. Le pire, c’est que le milliardaire américain est conscient de la situation actuelle de son entreprise. Qu’à cela ne tienne, il a tout simplement répondu aux critiques en déclarant que si l’entreprise venait à être en faillite, cela serait lié au boycott des annonceurs. Mais ce qui est d’autant plus préoccupant, c’est qu’Elon Musk entretient une relation conflictuelle avec certaines grandes entreprises, ce qui ne facilitera pas le retour des annonceurs.Alors que les revenus publicitaires s'élevaient à environ 4 milliards de dollars en 2022, cette somme a fondu à 1,9 milliard de dollars en 2023 d’après les estimations du cabinet Insider Intelligence. Pour atténuer ces pertes, Elon Musk a pris des mesures drastiques en licenciant la grande majorité des employés. Cependant, l’emprunt de 13 milliards de dollars contracté pour le rachat de Twitter a un impact significatif sur les finances de l’entreprise. D’après l’agence de presse Reuters, le réseau social doit payer chaque année des intérêts s’élevant à 1,2 milliard de dollars. Pas besoin d’être un génie pour voir qu’il restera à peine 700 millions dans les caisses à la fin de cette année.Compte tenu du poids que représente l’emprunt, Elon Musk pourrait chercher à renégocier les intérêts d’après les informations de la BBC, même si rien n’indique que les banques accepteront de revoir leur conditions à la baisse. Elles pourraient même exercer une pression en retour pour pousser Musk vers la sortie, ou du moins l’inciter à prendre ses distances afin de restaurer un climat de confiance avec les annonceurs. Et en cas d’échec des négociations, Musk pourrait tout simplement être contraint d’utiliser ses propres fonds pour rétablir l’équilibre financier de son entreprise. En fin de compte, la meilleure option serait de diversifier les sources de revenus. Elon Musk a justement annoncé l'arrivée d'une nouvelle fonction permettant de passer des appels audio et vidéo, pour les abonnés de Twitter Blue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/6/20232 minutes, 34 seconds
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IA : Amazon lance un générateur d’IA ultra puissant ?

Amazon se lance corps et âme depuis quelques mois dans le secteur de l’IA générative. Durant l’un de ses événement, le GAFAM a présenté plusieurs nouveautés vouées à renforcer Bedrock, son service proposant les principaux modèles servant de base aux entreprises d'IA par le biais d'une API, l’API étant une interface logicielle qui permet de « connecter » un logiciel à un autre logiciel afin d'échanger des données et des fonctionnalités. Plus précisément, Amazon a annoncé qu’un nouveau générateur d'images nommé Titan Image Generator est d'ores et déjà disponible en avant-première pour des développeurs. Cet outil génère je cite, « des images réalistes de qualité studio ou améliore des images existantes à l'aide de prompts en langage naturel, pour une itération rapides sur de grands volumes d'images et à faible coût » fin de citation. Traduction : le modèle serait encore plus puissant et surtout moins couteux que Dall-E ou Midjourney pour ne citer qu’eux. Dans le détail, le modèle est en mesure d’assurer que la composition des objets soit réaliste et les distorsions limitées, ce qui permet je cite de « réduire la production de contenu préjudiciable et d'atténuer la diffusion de fausses informations » fin de citation. Les personnes souhaitant modifier une image peuvent ensuite isoler les zones dans lesquelles elles souhaitent ajouter ou supprimer des détails, comme remplacer l'arrière-plan ou de modifier un objet. Dans une démo particulièrement prometteuse dont le lien est disponible dans la description de cet épisode, le GAFAM montre que l'utilisateur peut interagir avec l’outil comme dans une session de chat, l'IA générant ou modifiant le visuel à chaque requête. L'outil peut également générer une description ou un texte pour une diffusion sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, Amazon assure que Titan Image Generator s'avère particulièrement utile pour les personnes travaillant dans les secteurs de la publicité, du commerce électronique, des médias et du divertissement. Malgré un flou juridique évident dont la GAFAM a conscience en ce qui concerne l'IA générative, Amazon a expliqué que le modèle ajoutait un filigrane invisible aux visuels qu'il génère, permettant ainsi d’identifier qu’il s’agit d’une image issue d’une IA. Même les retouches ne peuvent pas le faire disparaître, assure la firme. Elle espère, de cette manière, je cite « promouvoir le développement sûr, sécurisé et transparent de la technologie de l'IA » fin de citation. Démo Amazon : https://www.youtube.com/watch?v=v2akUur4xho Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/5/20232 minutes, 46 seconds
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IA : Amazon lance un générateur d’IA ultra puissant ?

Amazon se lance corps et âme depuis quelques mois dans le secteur de l’IA générative. Durant l’un de ses événement, le GAFAM a présenté plusieurs nouveautés vouées à renforcer Bedrock, son service proposant les principaux modèles servant de base aux entreprises d'IA par le biais d'une API, l’API étant une interface logicielle qui permet de « connecter » un logiciel à un autre logiciel afin d'échanger des données et des fonctionnalités.Plus précisément, Amazon a annoncé qu’un nouveau générateur d'images nommé Titan Image Generator est d'ores et déjà disponible en avant-première pour des développeurs. Cet outil génère je cite, « des images réalistes de qualité studio ou améliore des images existantes à l'aide de prompts en langage naturel, pour une itération rapides sur de grands volumes d'images et à faible coût » fin de citation. Traduction : le modèle serait encore plus puissant et surtout moins couteux que Dall-E ou Midjourney pour ne citer qu’eux.Dans le détail, le modèle est en mesure d’assurer que la composition des objets soit réaliste et les distorsions limitées, ce qui permet je cite de « réduire la production de contenu préjudiciable et d'atténuer la diffusion de fausses informations » fin de citation. Les personnes souhaitant modifier une image peuvent ensuite isoler les zones dans lesquelles elles souhaitent ajouter ou supprimer des détails, comme remplacer l'arrière-plan ou de modifier un objet. Dans une démo particulièrement prometteuse dont le lien est disponible dans la description de cet épisode, le GAFAM montre que l'utilisateur peut interagir avec l’outil comme dans une session de chat, l'IA générant ou modifiant le visuel à chaque requête. L'outil peut également générer une description ou un texte pour une diffusion sur les réseaux sociaux.Par ailleurs, Amazon assure que Titan Image Generator s'avère particulièrement utile pour les personnes travaillant dans les secteurs de la publicité, du commerce électronique, des médias et du divertissement. Malgré un flou juridique évident dont la GAFAM a conscience en ce qui concerne l'IA générative, Amazon a expliqué que le modèle ajoutait un filigrane invisible aux visuels qu'il génère, permettant ainsi d’identifier qu’il s’agit d’une image issue d’une IA. Même les retouches ne peuvent pas le faire disparaître, assure la firme. Elle espère, de cette manière, je cite « promouvoir le développement sûr, sécurisé et transparent de la technologie de l'IA » fin de citation.Démo Amazon : https://www.youtube.com/watch?v=v2akUur4xho Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/5/20232 minutes, 16 seconds
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Le Bitcoin s’envole à 40 000 dollars pour finir 2023 ?

Vous l’avez sans doute remarqué, l'année 2022 a été particulièrement douloureuse pour les cryptomonnaies, avec plusieurs scandales comme la faillite de FTX qui a fait plonger la valeur de nombreuses cryptomonnaies. 2023 n’a pas été plus clémente, avec une lente remontée, amorcée seulement cet été quand le Bitcoin est repassé au-dessus des 30 000 dollars, avant de retrouver son niveau d’avant crise il y a peu. C’est un dicton qui commence à se vérifier : le Bitcoin ne meurt jamais. Car même après tous les problèmes rencontrés ces derniers mois, la plus forte des cryptomonnaies voit son prix une fois encore repartir vers les sommets. L'or numérique a ainsi symboliquement dépassé la barre des 40 000 dollars début décembre, et a continuer son ascension Et il ne s'est pas contenté de franchir ce seuil symbolique, puisqu'il continue son ascension et au moment où j’enregistre cet épisode, est en passe de dépasser les 44 000 dollars. Ainsi, 2024 s’annonce radieuse pour la monnaie virtuelle, ou tout du moins, devrait démarrer dans les meilleures conditions… pour les autres crypto également, étant donné que le marché reprend confiance, mais aussi et surtout pour le Bitcoin. D’ailleurs, le retour du Bitcoin se fait à un moment où pourtant les taux directeurs des grandes banques centrales n'ont jamais été aussi élevés pour contrer l’inflation mondiale. Ces taux directeurs rendant les prêts plus difficiles et donc pas forcément de nature à favoriser la consommation, ni les investissements, puisque les investisseurs justement sont moins enclins à tenter des placements risqués. Sauf que d’après de nombreux analystes, le fait que les taux directeurs se stabilisent en ce moment, voir même commencent à reculer en cette fin d’année, pousserait de nouveau de nombreuses personnes à tenter le placement dans le Bitcoin. Reste à savoir si cette dynamique du Bitcoin se poursuivra encore longtemps, et si un ETF Bitcoin sera bientôt officialisé, ce qui boosterait incontestablement la valeur étant donné qu’il serait possible de négocier cette cryptomonnaie en bourse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/4/20232 minutes, 22 seconds
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Le Bitcoin s’envole à 40 000 dollars pour finir 2023 ?

Vous l’avez sans doute remarqué, l'année 2022 a été particulièrement douloureuse pour les cryptomonnaies, avec plusieurs scandales comme la faillite de FTX qui a fait plonger la valeur de nombreuses cryptomonnaies. 2023 n’a pas été plus clémente, avec une lente remontée, amorcée seulement cet été quand le Bitcoin est repassé au-dessus des 30 000 dollars, avant de retrouver son niveau d’avant crise il y a peu.C’est un dicton qui commence à se vérifier : le Bitcoin ne meurt jamais. Car même après tous les problèmes rencontrés ces derniers mois, la plus forte des cryptomonnaies voit son prix une fois encore repartir vers les sommets. L'or numérique a ainsi symboliquement dépassé la barre des 40 000 dollars début décembre, et a continuer son ascension Et il ne s'est pas contenté de franchir ce seuil symbolique, puisqu'il continue son ascension et au moment où j’enregistre cet épisode, est en passe de dépasser les 44 000 dollars.Ainsi, 2024 s’annonce radieuse pour la monnaie virtuelle, ou tout du moins, devrait démarrer dans les meilleures conditions… pour les autres crypto également, étant donné que le marché reprend confiance, mais aussi et surtout pour le Bitcoin. D’ailleurs, le retour du Bitcoin se fait à un moment où pourtant les taux directeurs des grandes banques centrales n'ont jamais été aussi élevés pour contrer l’inflation mondiale. Ces taux directeurs rendant les prêts plus difficiles et donc pas forcément de nature à favoriser la consommation, ni les investissements, puisque les investisseurs justement sont moins enclins à tenter des placements risqués. Sauf que d’après de nombreux analystes, le fait que les taux directeurs se stabilisent en ce moment, voir même commencent à reculer en cette fin d’année, pousserait de nouveau de nombreuses personnes à tenter le placement dans le Bitcoin. Reste à savoir si cette dynamique du Bitcoin se poursuivra encore longtemps, et si un ETF Bitcoin sera bientôt officialisé, ce qui boosterait incontestablement la valeur étant donné qu’il serait possible de négocier cette cryptomonnaie en bourse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/4/20231 minute, 52 seconds
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Un point vert en haut du smartphone ? Attention, danger !

Certains l’ont peut-être remarqué, un point vert énigmatique s’affiche parfois en haut de l’écran de votre smartphone. Si cela peut très bien être lié à une utilisation normale de votre smartphone avec la caméra ou le micro d’activé, il se peut aussi qu’il s’agisse d’un problème de sécurité qui expose votre vie privée. Comme je le disais, lorsque ce point vert apparaît sur l'écran de votre smartphone, il indique que l'une de vos applications utilise la caméra et/ou le micro de l'appareil. Il s'agit tout bêtement d'une petite fonctionnalité de confidentialité, qui a été intégrée par les géants Google et Apple pour offrir une transparence immédiate sur les activités des applications. En le voyant, les utilisateurs sont alertés en temps réel sur l'accès à leur caméra ou à leur microphone, ce qui leur permet de réagir assez rapidement en cas d’activation non désirée. Car en effet, nombreux sont les cybercriminels qui cherchent à accéder à des données confidentielles. Dans certains cas, il peut s’agir d’espionnage, vidéo si la caméra est allumée, ou audio, quand c’est le micro, voire parfois les deux ! Si vous vous retrouvez un jour dans une situation similaire, et soupçonnez quelqu’un de vous espionner, voici quelques conseils que vous pouvez appliquer pour régler le problème. Déjà, vérifier les autorisations accordées aux applications de votre smartphone, surtout celles récemment installées. Ensuite, ne téléchargez que des applications de confiance. Si le point apparait sans que vous n’ayez rien fait avant, fermez immédiatement toutes les applications en cours, et rallumez votre téléphone. Enfin, pensez à vous protéger en installant un antivirus ou tout autre application vous permettant de sécuriser votre smartphone. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/3/20232 minutes, 23 seconds
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Un point vert en haut du smartphone ? Attention, danger !

Certains l’ont peut-être remarqué, un point vert énigmatique s’affiche parfois en haut de l’écran de votre smartphone. Si cela peut très bien être lié à une utilisation normale de votre smartphone avec la caméra ou le micro d’activé, il se peut aussi qu’il s’agisse d’un problème de sécurité qui expose votre vie privée.Comme je le disais, lorsque ce point vert apparaît sur l'écran de votre smartphone, il indique que l'une de vos applications utilise la caméra et/ou le micro de l'appareil. Il s'agit tout bêtement d'une petite fonctionnalité de confidentialité, qui a été intégrée par les géants Google et Apple pour offrir une transparence immédiate sur les activités des applications. En le voyant, les utilisateurs sont alertés en temps réel sur l'accès à leur caméra ou à leur microphone, ce qui leur permet de réagir assez rapidement en cas d’activation non désirée.Car en effet, nombreux sont les cybercriminels qui cherchent à accéder à des données confidentielles. Dans certains cas, il peut s’agir d’espionnage, vidéo si la caméra est allumée, ou audio, quand c’est le micro, voire parfois les deux ! Si vous vous retrouvez un jour dans une situation similaire, et soupçonnez quelqu’un de vous espionner, voici quelques conseils que vous pouvez appliquer pour régler le problème. Déjà, vérifier les autorisations accordées aux applications de votre smartphone, surtout celles récemment installées. Ensuite, ne téléchargez que des applications de confiance. Si le point apparait sans que vous n’ayez rien fait avant, fermez immédiatement toutes les applications en cours, et rallumez votre téléphone. Enfin, pensez à vous protéger en installant un antivirus ou tout autre application vous permettant de sécuriser votre smartphone. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/3/20231 minute, 53 seconds
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Claud 2.1 : l’IA encore plus puissante que ChatGPT ?

Vous commencez à connaître OpenAI et ChatGPT, on en parle suffisamment dans ce podcast. Ceci dit, le monde de l’IA voit émerger de nouveaux acteurs depuis une bonne année, comme Anthropic, devenu en quelques mois, l'un des acteurs majeurs de l'intelligence artificielle grâce à son chatbot Claude. Mais désormais, la version 2.1 de Claude propose plusieurs nouveautés très intéressantes qui pourraient bien faire de l’ombre à ChatGPT. Tout d’abord, la quantité d'information qu'il est possible de transmettre à Claude a été doublée ! Plus précisément, dans la version Claude Pro, il est désormais possible d’envoyer 200 000 jetons, ce qui équivaut à environ 150 000 mots, soit plus de 500 pages de texte. Il est donc possible de soumettre des documents extrêmement longs, comme des livres entiers, des notices techniques, des textes de loi etc… Anthropic prévient tout de même que le traitement d'une telle quantité de données peut prendre du temps, à savoir plusieurs minutes, mais que les performances devraient s'améliorer avec le temps. Sur de plus petites quantités de données, Claude peut les traiter sous la forme de votre choix : générer une simple réponse à votre question, prévoir des tendances, ou encore comparer plusieurs documents. Mais avec Claude 2.1, les taux d'hallucinations, donc ces réponses incohérentes que la machine croit pourtant être vraies, et bien ce taux d’hallucination a été divisé par deux d’après l’entreprise. Cela signifie que vous aurez deux fois moins de chance de vous retrouver avec de fausses informations. À noter que tous les modèles de langage souffrent de ce phénomène, avec des réponses parfois totalement inventées impossibles à comprendre. Enfin, Anthropic a déployé en bêta une fonction d'interopérabilité du chatbot avec les API tiers, lui permettant d'accéder plus facilement à certains outils et données. Claude peut ainsi utiliser une calculatrice, effectuer une recherche web, réaliser des actions simples dans un logiciel via des API ou se connecter à des ensembles de données pour faire des recommandations. Claude 2.1 est disponible aussi bien au sein de l'API que dans l'interface utilisateur et alimente désormais la version gratuite ainsi que la version payante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20232 minutes, 34 seconds
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Claud 2.1 : l’IA encore plus puissante que ChatGPT ?

Vous commencez à connaître OpenAI et ChatGPT, on en parle suffisamment dans ce podcast. Ceci dit, le monde de l’IA voit émerger de nouveaux acteurs depuis une bonne année, comme Anthropic, devenu en quelques mois, l'un des acteurs majeurs de l'intelligence artificielle grâce à son chatbot Claude. Mais désormais, la version 2.1 de Claude propose plusieurs nouveautés très intéressantes qui pourraient bien faire de l’ombre à ChatGPT.Tout d’abord, la quantité d'information qu'il est possible de transmettre à Claude a été doublée ! Plus précisément, dans la version Claude Pro, il est désormais possible d’envoyer 200 000 jetons, ce qui équivaut à environ 150 000 mots, soit plus de 500 pages de texte. Il est donc possible de soumettre des documents extrêmement longs, comme des livres entiers, des notices techniques, des textes de loi etc… Anthropic prévient tout de même que le traitement d'une telle quantité de données peut prendre du temps, à savoir plusieurs minutes, mais que les performances devraient s'améliorer avec le temps.Sur de plus petites quantités de données, Claude peut les traiter sous la forme de votre choix : générer une simple réponse à votre question, prévoir des tendances, ou encore comparer plusieurs documents. Mais avec Claude 2.1, les taux d'hallucinations, donc ces réponses incohérentes que la machine croit pourtant être vraies, et bien ce taux d’hallucination a été divisé par deux d’après l’entreprise. Cela signifie que vous aurez deux fois moins de chance de vous retrouver avec de fausses informations. À noter que tous les modèles de langage souffrent de ce phénomène, avec des réponses parfois totalement inventées impossibles à comprendre.Enfin, Anthropic a déployé en bêta une fonction d'interopérabilité du chatbot avec les API tiers, lui permettant d'accéder plus facilement à certains outils et données. Claude peut ainsi utiliser une calculatrice, effectuer une recherche web, réaliser des actions simples dans un logiciel via des API ou se connecter à des ensembles de données pour faire des recommandations. Claude 2.1 est disponible aussi bien au sein de l'API que dans l'interface utilisateur et alimente désormais la version gratuite ainsi que la version payante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/30/20232 minutes, 4 seconds
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ChatGPT Voice : l’assistant vocal qui ridiculise Siri et Alexa ?

Si OpenAI vient de traverser une véritable crise existentielle avec le départ et le retour de son fondateur Sam Altman, le tout en moins de quatre jours, la société n’en a pas moins continué à travailler pour sortir de nouveaux outils compatibles avec ChatGPT, dont, l’assistant vocal ChatGPT Voice, qui pourrait tout simplement mettre Siri, Alexa et le Google Assistant au placard. Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre le fonctionnement extrêmement simple de cet assistant virtuel qui, cerise sur le gâteau, parle français ! Pour lancer une discussion avec l’assistant, il faut obligatoirement passer par l’application sur iOS ou Android, étant donné que la fonctionnalité ne semble pas encore disponible sur la version web. Ensuite, assurez-vous dans un premier temps que votre application soit à jour. Une fois dessus, cliquez sur le logo « casque » en bas à droite, cliquez ensuite sur « Continue » dans la fenêtre qui s’ouvre, choisissez la voix qui vous convient le mieux, autorisez l’application à accéder au micro de votre appareil, et enfin, formulez votre demande ! En fait, ChatGPT Voice fonctionne comme n’importe quel assistant virtuel. Il peut répondre à vos questions, peut tenir la discussion sur n’importe quel sujet, ou encore générer le contenu que vous disirez. Bref, ChatGPT Voice peut tout faire, comme sa version avec les pompts écrits, mais là, avec la voix et surtout, avec une réponse audio ! D’ailleurs, le contenu des conversations est immédiatement retranscrit dans l’interface sous forme de texte afin de retrouver plus facilement les réponses générées par le passé. Tant que vous restez dans l’interface de saisie vocale, vous pouvez discuter avec ChatGPT autant que vous voulez, sans avoir à recliquer sur le bouton à chaque fois. La seule chose que l’assistant ne sait pas encore faire, comparée à Siri ou Google Assistant, c’est accéder aux données sur le téléphone ou à vos applications. Il sera donc incapable de régler un minuteur ou de lancer une vidéo YouTube depuis l’interface de ChatGPT. Derrière cet outil de reconnaissance vocale et la voix de synthèse de ChatGPT se cache l’algorithme open source Whisper, qui a tout de même avalé plus de 680 000 heures de discours en plusieurs langues afin de reconnaître au mieux les requêtes vocales en français, en anglais ainsi que dans une quarantaine d’autres langues. Mieux, l’algorithme est même capable de jongler entre les langues au sein d’une même requête vocale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20232 minutes, 49 seconds
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ChatGPT Voice : l’assistant vocal qui ridiculise Siri et Alexa ?

Si OpenAI vient de traverser une véritable crise existentielle avec le départ et le retour de son fondateur Sam Altman, le tout en moins de quatre jours, la société n’en a pas moins continué à travailler pour sortir de nouveaux outils compatibles avec ChatGPT, dont, l’assistant vocal ChatGPT Voice, qui pourrait tout simplement mettre Siri, Alexa et le Google Assistant au placard.Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre le fonctionnement extrêmement simple de cet assistant virtuel qui, cerise sur le gâteau, parle français ! Pour lancer une discussion avec l’assistant, il faut obligatoirement passer par l’application sur iOS ou Android, étant donné que la fonctionnalité ne semble pas encore disponible sur la version web. Ensuite, assurez-vous dans un premier temps que votre application soit à jour. Une fois dessus, cliquez sur le logo « casque » en bas à droite, cliquez ensuite sur « Continue » dans la fenêtre qui s’ouvre, choisissez la voix qui vous convient le mieux, autorisez l’application à accéder au micro de votre appareil, et enfin, formulez votre demande !En fait, ChatGPT Voice fonctionne comme n’importe quel assistant virtuel. Il peut répondre à vos questions, peut tenir la discussion sur n’importe quel sujet, ou encore générer le contenu que vous disirez. Bref, ChatGPT Voice peut tout faire, comme sa version avec les pompts écrits, mais là, avec la voix et surtout, avec une réponse audio ! D’ailleurs, le contenu des conversations est immédiatement retranscrit dans l’interface sous forme de texte afin de retrouver plus facilement les réponses générées par le passé. Tant que vous restez dans l’interface de saisie vocale, vous pouvez discuter avec ChatGPT autant que vous voulez, sans avoir à recliquer sur le bouton à chaque fois.La seule chose que l’assistant ne sait pas encore faire, comparée à Siri ou Google Assistant, c’est accéder aux données sur le téléphone ou à vos applications. Il sera donc incapable de régler un minuteur ou de lancer une vidéo YouTube depuis l’interface de ChatGPT. Derrière cet outil de reconnaissance vocale et la voix de synthèse de ChatGPT se cache l’algorithme open source Whisper, qui a tout de même avalé plus de 680 000 heures de discours en plusieurs langues afin de reconnaître au mieux les requêtes vocales en français, en anglais ainsi que dans une quarantaine d’autres langues. Mieux, l’algorithme est même capable de jongler entre les langues au sein d’une même requête vocale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/29/20232 minutes, 19 seconds
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Apple : Tim Cook bientôt sur le départ ?

Après 25 ans de bons et loyaux services chez Apple, dont 12 ans en tant que P.-D.G., Tim Cook, aujourd’hui âgé de 63 ans, penserait déjà à sa succession. Ne lui parlez-pas de retraite, il n’en est pas encore là. Mais dans un entretien avec la chanteuse Dua Lipa pour le podcast BBC Sounds, celui qui a succédé à Steve Jobs en 2011 a tenu à rassurer en expliquant qu’il était toujours aussi heureux de diriger l’une des entreprises les plus lucratives. Je le cite, « je ne peux pas envisager ma vie sans être là, chez Apple, et je serai donc là pendant un certain temps encore » fin de citation. Mais, comme pour toute grande entreprise, encore plus quand on s’appelle Apple, il faut un plan de succession. Selon Tim Cook, tout est organisé dans les moindres détails pour assurer une transition en douceur. Sans surprise, le patron a refusé de citer les candidats potentiels à sa succession. Mais il a indiqué que le ou la future dirigeante d’Apple travaille déjà dans l’entreprise. Je le cite, « ma tâche consiste à préparer plusieurs personnes à réussir, et je souhaite vraiment que cette personne vienne de l'intérieur d'Apple […] C'est donc là mon rôle : faire en sorte que le conseil d'administration ait le choix entre plusieurs personnes. » fin de citation. Parmi tous les noms, on peut penser à Craig Federighi, vice-président senior de l'ingénierie logicielle, à Eddy Cue, vice-président senior des services Apple ou encore à Mike Fenger, vice-président des ventes mondiales. Six femmes figurent également parmi les 20 plus hauts cadres d’Apple, et l’une d’elles pourrait aussi être candidate à la succession de Tim Cook. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/28/20232 minutes, 18 seconds
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Apple : Tim Cook bientôt sur le départ ?

Après 25 ans de bons et loyaux services chez Apple, dont 12 ans en tant que P.-D.G., Tim Cook, aujourd’hui âgé de 63 ans, penserait déjà à sa succession. Ne lui parlez-pas de retraite, il n’en est pas encore là. Mais dans un entretien avec la chanteuse Dua Lipa pour le podcast BBC Sounds, celui qui a succédé à Steve Jobs en 2011 a tenu à rassurer en expliquant qu’il était toujours aussi heureux de diriger l’une des entreprises les plus lucratives. Je le cite, « je ne peux pas envisager ma vie sans être là, chez Apple, et je serai donc là pendant un certain temps encore » fin de citation.Mais, comme pour toute grande entreprise, encore plus quand on s’appelle Apple, il faut un plan de succession. Selon Tim Cook, tout est organisé dans les moindres détails pour assurer une transition en douceur. Sans surprise, le patron a refusé de citer les candidats potentiels à sa succession. Mais il a indiqué que le ou la future dirigeante d’Apple travaille déjà dans l’entreprise. Je le cite, « ma tâche consiste à préparer plusieurs personnes à réussir, et je souhaite vraiment que cette personne vienne de l'intérieur d'Apple […] C'est donc là mon rôle : faire en sorte que le conseil d'administration ait le choix entre plusieurs personnes. » fin de citation. Parmi tous les noms, on peut penser à Craig Federighi, vice-président senior de l'ingénierie logicielle, à Eddy Cue, vice-président senior des services Apple ou encore à Mike Fenger, vice-président des ventes mondiales. Six femmes figurent également parmi les 20 plus hauts cadres d’Apple, et l’une d’elles pourrait aussi être candidate à la succession de Tim Cook. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/28/20231 minute, 48 seconds
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Un récap’ de l’affaire OpenAI ? Le voici !

Ces derniers jours, l’actualité tech a été dominée par le feuilleton OpenAI… Si tout semblait aller pour le mieux pour l’entreprise ces derniers mois, avec un ChatGPT toujours plus performant, l'annonce surprise du licenciement de son PDG Sam Altman a surpris tout le monde ! Si vous avez raté un ou plusieurs épisodes de ce mélodrame technologique, on vous récapitule tout dans cet épisode. C'était une nouvelle qui est venue de nulle part pour de nombreux observateurs. Vendredi 17 novembre, le monde apprenait qu'OpenAI décidait de se séparer de son patron Sam Altman, à la suite d'un petit coup d'État officialisé en conseil d'administration... À la manœuvre, le chef scientifique de la société qui avait « conclu que [Sam Altman] n'avait pas toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration. » Le lendemain, ce fut au tour du numéro 2 de l’entreprise Greg Brockman d’annoncer sa démission. Le dimanche, des rumeurs commençaient à affluer sur la toile parlant… de son possible retour ! Mais ça n'était finalement qu'un feu de paille, le conseil d'administration d'OpenAI ne souhaitant pas changer d'avis. Ainsi, c’est donc le cofondateur de la plateforme Twitch Emmett Shear qui était nommé pour prendre la tête d'OpenAI. De son côté, à peine licencié, Sam Altman retrouvait un poste au sein de Microsoft, investisseur principal d’OpenAI, où il était appelé à diriger une équipe spécialisée dans l'IA. Enfin, le lundi 20 novembre, presque tous les employés d'OpenAI signaient une lettre dans laquelle ils exhortaient le conseil d'administration à revenir sur sa décision, demandant non seulement le retour de Sam Altman et de Greg Brockman, mais aussi la démission de l'ensemble du conseil, et la nomination de deux administrateurs indépendants, le tout assorti d’une menace : celle d'une démission collective. OpenAI avait d'autant plus intérêt à prendre l'avertissement au sérieux que Microsoft avait fait savoir qu'elle était ouverte aux recrutements d'employés d'OpenAI pour un salaire similaire à celui qu'ils touchaient au sein d'OpenAI. Après une telle fronde, que pouvait faire le conseil d'administration, si ce n'était plier le genou ? Le psychodrame prenait ainsi fin le mardi 21 novembre, avec le retour de Sam Altman à son poste de PDG d'OpenAI. Au final, ces quelques jours chaotiques au sein d’OpenAI ont été l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l’entreprise en elle-même. Il a ainsi été expliqué qu’elle souhaitait se développer dans un secteur très porteur, celui des puces adaptées aux besoins de l'intelligence artificielle. Un secteur qui, aujourd'hui, est totalement dominé par Nvidia. Avant son limogeage, Sam Altman souhaitait en effet développer une société qui puisse faire face à Nvidia, et surtout fournir des puces à OpenAI. L'autre grosse interrogation, est aujourd’hui de savoir quelle était la raison de ce renvoi. Car à ce jour, un seul indice sérieux a pu nous renseigner sur la question, et c'est la création d'une IA considérée par des chercheurs d'OpenAI comme dangereuse pour l'humanité, sobrement nommée Q*. Désormais, OpenAI devrait suivre les volontés entrepreneuriales de Sam Altman, et essayer de mettre sur le marché le plus grand nombre de technologies et de fonctionnalités, qui permettront à la société d'enfin dégager des revenus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/27/20233 minutes, 30 seconds
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Un récap’ de l’affaire OpenAI ? Le voici !

Ces derniers jours, l’actualité tech a été dominée par le feuilleton OpenAI… Si tout semblait aller pour le mieux pour l’entreprise ces derniers mois, avec un ChatGPT toujours plus performant, l'annonce surprise du licenciement de son PDG Sam Altman a surpris tout le monde ! Si vous avez raté un ou plusieurs épisodes de ce mélodrame technologique, on vous récapitule tout dans cet épisode.C'était une nouvelle qui est venue de nulle part pour de nombreux observateurs. Vendredi 17 novembre, le monde apprenait qu'OpenAI décidait de se séparer de son patron Sam Altman, à la suite d'un petit coup d'État officialisé en conseil d'administration... À la manœuvre, le chef scientifique de la société qui avait « conclu que [Sam Altman] n'avait pas toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration. » Le lendemain, ce fut au tour du numéro 2 de l’entreprise Greg Brockman d’annoncer sa démission. Le dimanche, des rumeurs commençaient à affluer sur la toile parlant… de son possible retour ! Mais ça n'était finalement qu'un feu de paille, le conseil d'administration d'OpenAI ne souhaitant pas changer d'avis. Ainsi, c’est donc le cofondateur de la plateforme Twitch Emmett Shear qui était nommé pour prendre la tête d'OpenAI.De son côté, à peine licencié, Sam Altman retrouvait un poste au sein de Microsoft, investisseur principal d’OpenAI, où il était appelé à diriger une équipe spécialisée dans l'IA. Enfin, le lundi 20 novembre, presque tous les employés d'OpenAI signaient une lettre dans laquelle ils exhortaient le conseil d'administration à revenir sur sa décision, demandant non seulement le retour de Sam Altman et de Greg Brockman, mais aussi la démission de l'ensemble du conseil, et la nomination de deux administrateurs indépendants, le tout assorti d’une menace : celle d'une démission collective. OpenAI avait d'autant plus intérêt à prendre l'avertissement au sérieux que Microsoft avait fait savoir qu'elle était ouverte aux recrutements d'employés d'OpenAI pour un salaire similaire à celui qu'ils touchaient au sein d'OpenAI. Après une telle fronde, que pouvait faire le conseil d'administration, si ce n'était plier le genou ? Le psychodrame prenait ainsi fin le mardi 21 novembre, avec le retour de Sam Altman à son poste de PDG d'OpenAI.Au final, ces quelques jours chaotiques au sein d’OpenAI ont été l'occasion d'en apprendre un peu plus sur l’entreprise en elle-même. Il a ainsi été expliqué qu’elle souhaitait se développer dans un secteur très porteur, celui des puces adaptées aux besoins de l'intelligence artificielle. Un secteur qui, aujourd'hui, est totalement dominé par Nvidia. Avant son limogeage, Sam Altman souhaitait en effet développer une société qui puisse faire face à Nvidia, et surtout fournir des puces à OpenAI. L'autre grosse interrogation, est aujourd’hui de savoir quelle était la raison de ce renvoi. Car à ce jour, un seul indice sérieux a pu nous renseigner sur la question, et c'est la création d'une IA considérée par des chercheurs d'OpenAI comme dangereuse pour l'humanité, sobrement nommée Q*. Désormais, OpenAI devrait suivre les volontés entrepreneuriales de Sam Altman, et essayer de mettre sur le marché le plus grand nombre de technologies et de fonctionnalités, qui permettront à la société d'enfin dégager des revenus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/27/20233 minutes
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Un outil pour détecter n’importe quel malware ?

Le Laboratoire de haute sécurité (LHS) du Loria, autrement dit,, le Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses Applications, situé à Nancy donc, est l'un des plus importants lieux de recherche dédiés à la cybersécurité en France. En effet, depuis 2010, une équipe a isolé pas moins de 35 millions de programmes malveillants, ayant sévi sur le Web. De quoi leur permettre de concevoir un système en mesure d'identifier n'importe lequel de ces virus, mais aussi (et surtout) n'importe quelle « souche » issue de ces mêmes virus, vous savez, les fameux « variants », dont la structure peut être légèrement modifiée afin de se rendre indétectable auprès des antivirus classiques. D’après Régis Lhoste, à la tête de l'outil Cyber-Detect que je cite, « tous les antivirus que l'on a aujourd'hui sur nos ordinateurs sont défaillants, car ils sont conçus pour identifier les virus déjà connus » fin de citation. Afin de poursuivre la recherche sur le long terme, le projet de l'université de Lorraine a récemment décroché un budget de 5 millions d'euros, qui s'étalera sur un total de six années. Rappelons que la filière cybersécurité a bénéficié en 2022 d'une enveloppe totale de 65 millions d'euros, dans le cadre du programme national PEPR Cybersécurité, piloté main dans la main par le CNRS, Inria et le CEA. D’ailleurs, depuis quelques années déjà, les malwares et autres ransomwares sont parfois employés par des organisations cybercriminelles rattachées à certains États. Récemment, c'est un malware russe, mis au point par Gamaredon, qui s'est échappé du champ de bataille ukrainien pour se répandre dans le monde entier. Baptisé LitterDrifter, il s’agissait d’un malware programmé pour se propager via USB, et ciblait initialement l'Ukraine, mais touche désormais l'Allemagne, les Etas-Unis, le Vietnam, la Pologne et le Chili. Une mauvaise nouvelle, qui montre que Gamaredon a complètement perdu la main sur la propagation de son malware et qu'il cible désormais des victimes non désirées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/26/20232 minutes, 26 seconds
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Un outil pour détecter n’importe quel malware ?

Le Laboratoire de haute sécurité (LHS) du Loria, autrement dit,, le Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses Applications, situé à Nancy donc, est l'un des plus importants lieux de recherche dédiés à la cybersécurité en France. En effet, depuis 2010, une équipe a isolé pas moins de 35 millions de programmes malveillants, ayant sévi sur le Web. De quoi leur permettre de concevoir un système en mesure d'identifier n'importe lequel de ces virus, mais aussi (et surtout) n'importe quelle « souche » issue de ces mêmes virus, vous savez, les fameux « variants », dont la structure peut être légèrement modifiée afin de se rendre indétectable auprès des antivirus classiques.D’après Régis Lhoste, à la tête de l'outil Cyber-Detect que je cite, « tous les antivirus que l'on a aujourd'hui sur nos ordinateurs sont défaillants, car ils sont conçus pour identifier les virus déjà connus » fin de citation. Afin de poursuivre la recherche sur le long terme, le projet de l'université de Lorraine a récemment décroché un budget de 5 millions d'euros, qui s'étalera sur un total de six années. Rappelons que la filière cybersécurité a bénéficié en 2022 d'une enveloppe totale de 65 millions d'euros, dans le cadre du programme national PEPR Cybersécurité, piloté main dans la main par le CNRS, Inria et le CEA. D’ailleurs, depuis quelques années déjà, les malwares et autres ransomwares sont parfois employés par des organisations cybercriminelles rattachées à certains États. Récemment, c'est un malware russe, mis au point par Gamaredon, qui s'est échappé du champ de bataille ukrainien pour se répandre dans le monde entier. Baptisé LitterDrifter, il s’agissait d’un malware programmé pour se propager via USB, et ciblait initialement l'Ukraine, mais touche désormais l'Allemagne, les Etas-Unis, le Vietnam, la Pologne et le Chili. Une mauvaise nouvelle, qui montre que Gamaredon a complètement perdu la main sur la propagation de son malware et qu'il cible désormais des victimes non désirées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/26/20231 minute, 56 seconds
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Bientôt des voitures sur Amazon ?

Amazon reste le leader du commerce sur internet dans le monde. Si le GAFAM vend tout type de bien, il en est un qui n’est pas proposé sur le site, mais qui devrait bientôt l’être : la voiture ! Si Amazon s’apprête en quelque sorte à devenir concessionnaire automobile, c’est notamment grâce à un accord avec le constructeur Hyundai. Pour le moment, cette nouvelle activité n'est prévue qu'aux États-Unis. S’il était déjà possible de visualiser ou de comparer certaines automobiles sur la plateforme, impossible toutefois d'en mettre une dans votre panier. En clair, les clients de la plateforme pourront bientôt acheter leur future voiture comme n’importe quel objet. Reste à savoir s’il faudra payer la somme d’un coup, ou si le site permettra la mise en place de crédit mensuel, voire même si le leasing, le fait de louer une voiture avec un forfait chaque mois, sera possible. Niveau livraison, Amazon laissera le choix aux acheteurs de récupérer le véhicule en concession ou alors… d'opter pour le choix d'une livraison à domicile ! Et oui ! Amazon jouera donc le rôle d'intermédiaire entre les différents concessionnaires et les acheteurs. Evidemment, l'initiative s'inscrit bien dans une tendance plus large d'Amazon, qui souhaite s'impliquer plus fortement dans le secteur de l'automobile. Comme je l’ai dit précédemment, les comparateurs de prix appliqués aux voitures existent déjà, et la vente n’est que la suite logique de ce développement. D’après l'accord passé avec Hyundai, l'assistant vocal Alexa devrait être intégré dans tous les véhicules de la marque d'ici 2025. Le constructeur coréen utilisera d’ailleurs les serveurs d’Amazon Web Services pour ses services cloud. Au final, ce partenariat permettra à Amazon de passer outre les restrictions imposées par la loi dans 48 États américains, celles-ci limitant et parfois même interdisant la vente directe de voitures par les constructeurs aux clients. Hyundai est pour le moment le seul groupe automobile concerné, mais d'autres devraient sans doute s’engouffrer dans la brèche d’ici peu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20232 minutes, 20 seconds
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Bientôt des voitures sur Amazon ?

Amazon reste le leader du commerce sur internet dans le monde. Si le GAFAM vend tout type de bien, il en est un qui n’est pas proposé sur le site, mais qui devrait bientôt l’être : la voiture ! Si Amazon s’apprête en quelque sorte à devenir concessionnaire automobile, c’est notamment grâce à un accord avec le constructeur Hyundai. Pour le moment, cette nouvelle activité n'est prévue qu'aux États-Unis. S’il était déjà possible de visualiser ou de comparer certaines automobiles sur la plateforme, impossible toutefois d'en mettre une dans votre panier.En clair, les clients de la plateforme pourront bientôt acheter leur future voiture comme n’importe quel objet. Reste à savoir s’il faudra payer la somme d’un coup, ou si le site permettra la mise en place de crédit mensuel, voire même si le leasing, le fait de louer une voiture avec un forfait chaque mois, sera possible. Niveau livraison, Amazon laissera le choix aux acheteurs de récupérer le véhicule en concession ou alors… d'opter pour le choix d'une livraison à domicile ! Et oui ! Amazon jouera donc le rôle d'intermédiaire entre les différents concessionnaires et les acheteurs.Evidemment, l'initiative s'inscrit bien dans une tendance plus large d'Amazon, qui souhaite s'impliquer plus fortement dans le secteur de l'automobile. Comme je l’ai dit précédemment, les comparateurs de prix appliqués aux voitures existent déjà, et la vente n’est que la suite logique de ce développement. D’après l'accord passé avec Hyundai, l'assistant vocal Alexa devrait être intégré dans tous les véhicules de la marque d'ici 2025. Le constructeur coréen utilisera d’ailleurs les serveurs d’Amazon Web Services pour ses services cloud. Au final, ce partenariat permettra à Amazon de passer outre les restrictions imposées par la loi dans 48 États américains, celles-ci limitant et parfois même interdisant la vente directe de voitures par les constructeurs aux clients. Hyundai est pour le moment le seul groupe automobile concerné, mais d'autres devraient sans doute s’engouffrer dans la brèche d’ici peu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/23/20231 minute, 50 seconds
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Le smartphone bientôt comme clé de voiture ?

Déverrouiller les portières de sa voiture sans avoir à sortir de clé, ce n'est pas une nouveauté. Mais, ces dernières années, les constructeurs travaillent sur la possibilité de déverrouiller nos voitures à l’aide de nos smartphones ! Une idée qui n’en est qu’au stade d’idée justement, rien de concret n’a encore été proposé à ce jour… Ceci, plusieurs constructeurs et acteurs de la tech se sont associés pour dresser une feuille de route, avec l’ambition de donner naissance à un nouveau standard. Derrière ce projet, on retrouve certains grands noms de l’automobile mais aussi et surtout des GAFAM, dont Apple, Google, mais aussi Samsung, Xiaomi et Qualcomm. Ces spécialistes de la tech soutiennent deux consortiums : le Car Connectivity Consortium (CCC), et FiRa, qui lui veut changer le monde grâce aux technologies à bande ultra-large. Ainsi, tout ce beau monde a mis sur pied un groupe de travail, le Joint Ultra-wideband MAC PHY Working Group que l’on abrègera en JUMPWG. Sa mission : assurer je cite « l'interopérabilité et l'évolutivité » de la technologie à bande ultra large pour les clés numériques, et encourager son adoption à grande échelle. À la tête de ces travaux : Jinjing Jiang, ingénieur en systèmes sans fil chez Apple. Comme le souligne Alysia Johnson, présidente du CCC, le principal défi du JUMPWG sera de créer un système efficace et sûr ! En effet, le vol de voitures a considérablement évolué ces dernières années, et la protection de ces dernières tourne de plus en plus autour de la cybersécurité. Ainsi, la création d'une nouvelle norme fiable ne sera pas une tâche facile, surtout dans un secteur où les changements sont extrêmement nombreux et rapides. Ceci dit, les technologies exploitées par Jiang et ses équipes sont déjà assez courantes et bien maîtrisées par le CCC. Ce dernier utilise, en effet, les bandes ultra-larges, le NFC et le Bluetooth, ce qui lui a été utile pour créer le fameux AirTag d'Apple. Reste à voir si le résultat sera à la hauteur des attentes des constructeurs automobiles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20232 minutes, 31 seconds
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Le smartphone bientôt comme clé de voiture ?

Déverrouiller les portières de sa voiture sans avoir à sortir de clé, ce n'est pas une nouveauté. Mais, ces dernières années, les constructeurs travaillent sur la possibilité de déverrouiller nos voitures à l’aide de nos smartphones ! Une idée qui n’en est qu’au stade d’idée justement, rien de concret n’a encore été proposé à ce jour… Ceci, plusieurs constructeurs et acteurs de la tech se sont associés pour dresser une feuille de route, avec l’ambition de donner naissance à un nouveau standard.Derrière ce projet, on retrouve certains grands noms de l’automobile mais aussi et surtout des GAFAM, dont Apple, Google, mais aussi Samsung, Xiaomi et Qualcomm. Ces spécialistes de la tech soutiennent deux consortiums : le Car Connectivity Consortium (CCC), et FiRa, qui lui veut changer le monde grâce aux technologies à bande ultra-large. Ainsi, tout ce beau monde a mis sur pied un groupe de travail, le Joint Ultra-wideband MAC PHY Working Group que l’on abrègera en JUMPWG. Sa mission : assurer je cite « l'interopérabilité et l'évolutivité » de la technologie à bande ultra large pour les clés numériques, et encourager son adoption à grande échelle. À la tête de ces travaux : Jinjing Jiang, ingénieur en systèmes sans fil chez Apple.Comme le souligne Alysia Johnson, présidente du CCC, le principal défi du JUMPWG sera de créer un système efficace et sûr ! En effet, le vol de voitures a considérablement évolué ces dernières années, et la protection de ces dernières tourne de plus en plus autour de la cybersécurité. Ainsi, la création d'une nouvelle norme fiable ne sera pas une tâche facile, surtout dans un secteur où les changements sont extrêmement nombreux et rapides. Ceci dit, les technologies exploitées par Jiang et ses équipes sont déjà assez courantes et bien maîtrisées par le CCC. Ce dernier utilise, en effet, les bandes ultra-larges, le NFC et le Bluetooth, ce qui lui a été utile pour créer le fameux AirTag d'Apple. Reste à voir si le résultat sera à la hauteur des attentes des constructeurs automobiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/22/20232 minutes, 1 second
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Sam Altman (ex-OpenAI) veut-il rivaliser avec Nvidia ?

Avant de se faire renvoyer de son poste de dirigeant d’OpenAI, Sam Altman avait visiblement de grandes ambitions pour la pépite de l’intelligence artificielle, avec de nombreux services supplémentaires pour ChatGPT. Sauf que pour améliorer son IA générative, et la proposer à un public toujours plus large, l’entreprise devait se devait d'accroître continuellement la puissance de calcul des infrastructures qui fait tourner son IA. Pour cela, il faut les meilleures puces du marché, produite actuellement et pour la plupart par Nvidia… sauf que tous les grands acteurs de la tech veulent se les procurer. Ainsi, face à aux difficultés d’approvisionnement que connaît le monde de la tech depuis le COVID, même si la situation s’est améliorée depuis 2022, on apprenait récemment qu'OpenAI réfléchissait à produire ses propres puces. Une idée assez complexe à mettre en œuvre, mais qui semble pourtant bien réelle… ou tout du moins qui semblait bien réelle du temps de Sam Altman aux commandes. D’après plusieurs sources, ce dernier travaillait depuis des mois sur la création d'une nouvelle société spécialisée dans les puces IA, capable de concurrencer Nvidia, connu aujourd’hui sous le nom de code « Tigris ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le plan d’Altman était assez avancé. Le dirigeant avait même sollicité plusieurs grands fonds d’investissements, comme le Mubadala Investment Company d'Abou Dabi ou le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite. D’après le média Fortune, le groupe japonais Softbank aurait également été sondé. Sam Altman avait aussi proposé à ces mêmes investisseurs de le suivre dans la création d'un dispositif axé sur l'IA. Ce qui nous amène au communiqué d'OpenAI annonçant le départ de son célèbre dirigeant, qui indiquait que ce dernier n'avait pas « toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration. » On tient peut-être l’une des explications sur le départ surprise de Sam Altman, même s’il faut préciser que l’entreprise a tout fait pour le faire revenir seulement quelques heures après l’avoir viré. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/21/20232 minutes, 31 seconds
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Sam Altman (ex-OpenAI) veut-il rivaliser avec Nvidia ?

Avant de se faire renvoyer de son poste de dirigeant d’OpenAI, Sam Altman avait visiblement de grandes ambitions pour la pépite de l’intelligence artificielle, avec de nombreux services supplémentaires pour ChatGPT. Sauf que pour améliorer son IA générative, et la proposer à un public toujours plus large, l’entreprise devait se devait d'accroître continuellement la puissance de calcul des infrastructures qui fait tourner son IA. Pour cela, il faut les meilleures puces du marché, produite actuellement et pour la plupart par Nvidia… sauf que tous les grands acteurs de la tech veulent se les procurer.Ainsi, face à aux difficultés d’approvisionnement que connaît le monde de la tech depuis le COVID, même si la situation s’est améliorée depuis 2022, on apprenait récemment qu'OpenAI réfléchissait à produire ses propres puces. Une idée assez complexe à mettre en œuvre, mais qui semble pourtant bien réelle… ou tout du moins qui semblait bien réelle du temps de Sam Altman aux commandes. D’après plusieurs sources, ce dernier travaillait depuis des mois sur la création d'une nouvelle société spécialisée dans les puces IA, capable de concurrencer Nvidia, connu aujourd’hui sous le nom de code « Tigris ».Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le plan d’Altman était assez avancé. Le dirigeant avait même sollicité plusieurs grands fonds d’investissements, comme le Mubadala Investment Company d'Abou Dabi ou le Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite. D’après le média Fortune, le groupe japonais Softbank aurait également été sondé. Sam Altman avait aussi proposé à ces mêmes investisseurs de le suivre dans la création d'un dispositif axé sur l'IA. Ce qui nous amène au communiqué d'OpenAI annonçant le départ de son célèbre dirigeant, qui indiquait que ce dernier n'avait pas « toujours été franc dans ses communications avec le conseil d'administration. » On tient peut-être l’une des explications sur le départ surprise de Sam Altman, même s’il faut préciser que l’entreprise a tout fait pour le faire revenir seulement quelques heures après l’avoir viré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/21/20232 minutes, 1 second
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Google : une IA génère de la musique respectueuse des artistes ?

En début d’année, nous vous parlions dans ce podcast de MusicLM, une IA créée par Google, et capable de générer de la musique à partir de simples phrases. Et bien oubliez ça, le département IA de Google, connu sous le nom de DeepMind, dévoile aujourd’hui Lyria, un modèle de langage encore plus grand et puissant, dont la spécialité est de générer de la musique de bonne qualité avec des parties chantées et des instruments. Dernièrement, deux expérimentations ont eu lieu. La première se nomme Dream Track, et permet de créer de la musique pour illustrer les Shorts sur Youtube. La seconde porte le nom de Music AI, et se présente comme une boîte à outils pour aider les créateurs à concevoir de la musique. Dream Track est d’ores et déjà accessible à une poignée de créateurs YouTube, et a été conçu pour produire des bandes sons uniques avec des voix de synthèse et dans le style d’artistes comme Charlie Puth, Demi Lovato ou encore John Legend… tous ayant bien entendu accepté de prêter leurs voix. Concrètement, l’utilisateur saisit la requête textuelle en indiquant quelle voix doit illustrer le morceau, et boom, une bande son de 30 secondes est créée pour un Short. Pour résumer, le modèle Lyria génère à la fois les paroles, l’accompagnement musical et la voix. De son côté, Music AI est une suite d’outils destinée aux artistes, aux compositeurs et aux producteurs. Il s’agit ici de concevoir un morceau de A à Z en transformant un instrument, ou une base vocale en chœur ou en accompagnement vocal de très bonne qualité. En gros, créer de la musique ou des sections instrumentales à partir de rien. Évidemment, quand on parle de musique générée par IA, la question des droits d’auteur vient naturellement à l’esprit. Concrètement, les outils de DeepMind ont été développés en partenariat avec l’industrie de la musique… et les contenus générés par Lyria seront marqués avec SynthID, la même technologie dévoilée en août dernier pour détecter les images IA. Ce que l’on pourrait appeler une watermark sera inaudible à l’oreille, tout en restant traçable. Si générer de la musique grâce à l’intelligence artificielle inquiète, mais l’industrie musicale semble bien décidée à embrasser ce changement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/20/20232 minutes, 29 seconds
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Open AI : l’ancien PDG de Twitch aux commandes ?

Le monde de la tech est en ébullition depuis ce weekend… Si vous n’avez pas suivi, on apprenait ce vendredi 17 novembre, que le dirigeant d’OpenAI, Sam Altman, avait été limogé de son poste. Pour l’heure difficile de démêler le vrai du faux derrière cette décision du conseil d’administration de l’entreprise. D’après plusieurs sources, il semblerait que la direction ait tout simplement perdu confiance en la capacité d’Altman à diriger, l’accusant au passage de d’avoir menti sur certains sujets. Quoiqu’il en soit, il n’aura pas fallu longtemps pour connaître le nom de son successeur. D’après le média The Information, il s’agirait d’Emmet Shear, connu pour avoir été le cofondateur et le PDG de Twitch jusqu’en mars 2023. Sous sa direction, Twitch a muté pour devenir le mastodonte du streaming que l’on connaît aujourd’hui, acheté pour plus d’un milliard de dollars par Amazon. Emmet Shear était également coach d’entreprise au sein de l’incubateur de startup Y Combinator qui a été présidé par nul autre que… Sam Altman entre 2014 et 2019. Sa nomination au rôle de PDG d’OpenAI scelle donc le sort de Sam Altman qui ne reviendra pas à la tête de l’entreprise comme l'annonçait certaines rumeurs ce weekend. C’est aussi un désaveu massif pour Microsoft et son PDG Satya Nadella, qui apparemment a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire revenir l’ancien PDG. Pour rappel, Microsoft a investi plus de 10 milliards dans OpenAI en début d’année. Autre déconvenue, le départ de l'autre cofondateur de l’entreprise Greg Brockman. Au final, cette situation plus que tendue chez OpenAI n’est pas pour rassurer actionnaires et salariés qui étaient nombreux à espérer le retour de l’ancien PDG d’OpenAI. Reste à voir si la nomination d’Emmet Shear saura apaiser les tensions ou si l’entreprise va connaître un exode massif de talents et un assèchement de ses finances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/20/20232 minutes, 26 seconds
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Google : une IA génère de la musique respectueuse des artistes ?

En début d’année, nous vous parlions dans ce podcast de MusicLM, une IA créée par Google, et capable de générer de la musique à partir de simples phrases. Et bien oubliez ça, le département IA de Google, connu sous le nom de DeepMind, dévoile aujourd’hui Lyria, un modèle de langage encore plus grand et puissant, dont la spécialité est de générer de la musique de bonne qualité avec des parties chantées et des instruments.Dernièrement, deux expérimentations ont eu lieu. La première se nomme Dream Track, et permet de créer de la musique pour illustrer les Shorts sur Youtube. La seconde porte le nom de Music AI, et se présente comme une boîte à outils pour aider les créateurs à concevoir de la musique. Dream Track est d’ores et déjà accessible à une poignée de créateurs YouTube, et a été conçu pour produire des bandes sons uniques avec des voix de synthèse et dans le style d’artistes comme Charlie Puth, Demi Lovato ou encore John Legend… tous ayant bien entendu accepté de prêter leurs voix. Concrètement, l’utilisateur saisit la requête textuelle en indiquant quelle voix doit illustrer le morceau, et boom, une bande son de 30 secondes est créée pour un Short. Pour résumer, le modèle Lyria génère à la fois les paroles, l’accompagnement musical et la voix. De son côté, Music AI est une suite d’outils destinée aux artistes, aux compositeurs et aux producteurs. Il s’agit ici de concevoir un morceau de A à Z en transformant un instrument, ou une base vocale en chœur ou en accompagnement vocal de très bonne qualité. En gros, créer de la musique ou des sections instrumentales à partir de rien.Évidemment, quand on parle de musique générée par IA, la question des droits d’auteur vient naturellement à l’esprit. Concrètement, les outils de DeepMind ont été développés en partenariat avec l’industrie de la musique… et les contenus générés par Lyria seront marqués avec SynthID, la même technologie dévoilée en août dernier pour détecter les images IA. Ce que l’on pourrait appeler une watermark sera inaudible à l’oreille, tout en restant traçable. Si générer de la musique grâce à l’intelligence artificielle inquiète, mais l’industrie musicale semble bien décidée à embrasser ce changement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/20/20231 minute, 59 seconds
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Open AI : l’ancien PDG de Twitch aux commandes ?

Le monde de la tech est en ébullition depuis ce weekend… Si vous n’avez pas suivi, on apprenait ce vendredi 17 novembre, que le dirigeant d’OpenAI, Sam Altman, avait été limogé de son poste. Pour l’heure difficile de démêler le vrai du faux derrière cette décision du conseil d’administration de l’entreprise. D’après plusieurs sources, il semblerait que la direction ait tout simplement perdu confiance en la capacité d’Altman à diriger, l’accusant au passage de d’avoir menti sur certains sujets. Quoiqu’il en soit, il n’aura pas fallu longtemps pour connaître le nom de son successeur.D’après le média The Information, il s’agirait d’Emmet Shear, connu pour avoir été le cofondateur et le PDG de Twitch jusqu’en mars 2023. Sous sa direction, Twitch a muté pour devenir le mastodonte du streaming que l’on connaît aujourd’hui, acheté pour plus d’un milliard de dollars par Amazon. Emmet Shear était également coach d’entreprise au sein de l’incubateur de startup Y Combinator qui a été présidé par nul autre que… Sam Altman entre 2014 et 2019. Sa nomination au rôle de PDG d’OpenAI scelle donc le sort de Sam Altman qui ne reviendra pas à la tête de l’entreprise comme l'annonçait certaines rumeurs ce weekend. C’est aussi un désaveu massif pour Microsoft et son PDG Satya Nadella, qui apparemment a fait tout ce qui était en son pouvoir pour faire revenir l’ancien PDG. Pour rappel, Microsoft a investi plus de 10 milliards dans OpenAI en début d’année.Autre déconvenue, le départ de l'autre cofondateur de l’entreprise Greg Brockman. Au final, cette situation plus que tendue chez OpenAI n’est pas pour rassurer actionnaires et salariés qui étaient nombreux à espérer le retour de l’ancien PDG d’OpenAI. Reste à voir si la nomination d’Emmet Shear saura apaiser les tensions ou si l’entreprise va connaître un exode massif de talents et un assèchement de ses finances. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/20/20231 minute, 56 seconds
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IA : accord pour la fin de la grève des acteurs à Hollywood ?

Cela fait plusieurs mois qu’un intense bras de fer avait lieu entre les professionnels du cinéma et Hollywood. Le climat était notamment tendu à cause de l’essor du streaming et du recours de plus en plus systématique aux IA, ce que refusent catégoriquement scénaristes et acteurs. Couplez cela à une grève pour dénoncer les bas salaires et c’est toute la chaîne de production des films qui était à l’arrêt ces derniers temps… Et si les négociations ont été compliquées, elles auraient finalement abouti après 118 jours de silence. Clairement, il s’agit d’une avancée qualifiée d’historique par de nombreux observateurs. Le syndicat représentant les acteurs a négocié un contrat évalué à plus d'un milliard de dollars, qui permettra des augmentations de rémunérations « au-dessus des normes ». Une enveloppe accueillie à bras ouvert par le syndicat et l'ensemble des acteurs, d’autant qu’à cela, s'ajoutent d’autres garanties. On peut notamment citer la « protection face aux IA » et la mise en place d'un « bonus de participation au streaming ». Les plafonds des fonds de pension du syndicat ont également été revues à la hausse, ce qui n’est pas rien dans un pays où l'assurance maladie est très très chère, et où les retraites ne sont pas très élevées. Conséquence, les tournages des grandes productions vont reprendre, mais il faudra quand même s'attendre à des délais plus longs pour la sortie de certains films attendus, à cause de cette grève. On peut notamment citer Spider-Man : Beyond The Spider-Verse, Deadpool 3 ou encore Beetlejuice 2. Désormais, les professionnels du cinéma, surtout les acteurs et les scénaristes bénéficient désormais d’un cadre un peu plus clair face aux IA qu’ils voyaient comme une menace. Ceci dit, la mutation du 7e art avec l’IA semble inévitable, mais cet accord devrait quand même protéger de nombreux emplois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20232 minutes, 17 seconds
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IA : accord pour la fin de la grève des acteurs à Hollywood ?

Cela fait plusieurs mois qu’un intense bras de fer avait lieu entre les professionnels du cinéma et Hollywood. Le climat était notamment tendu à cause de l’essor du streaming et du recours de plus en plus systématique aux IA, ce que refusent catégoriquement scénaristes et acteurs. Couplez cela à une grève pour dénoncer les bas salaires et c’est toute la chaîne de production des films qui était à l’arrêt ces derniers temps… Et si les négociations ont été compliquées, elles auraient finalement abouti après 118 jours de silence.Clairement, il s’agit d’une avancée qualifiée d’historique par de nombreux observateurs. Le syndicat représentant les acteurs a négocié un contrat évalué à plus d'un milliard de dollars, qui permettra des augmentations de rémunérations « au-dessus des normes ». Une enveloppe accueillie à bras ouvert par le syndicat et l'ensemble des acteurs, d’autant qu’à cela, s'ajoutent d’autres garanties. On peut notamment citer la « protection face aux IA » et la mise en place d'un « bonus de participation au streaming ». Les plafonds des fonds de pension du syndicat ont également été revues à la hausse, ce qui n’est pas rien dans un pays où l'assurance maladie est très très chère, et où les retraites ne sont pas très élevées.Conséquence, les tournages des grandes productions vont reprendre, mais il faudra quand même s'attendre à des délais plus longs pour la sortie de certains films attendus, à cause de cette grève. On peut notamment citer Spider-Man : Beyond The Spider-Verse, Deadpool 3 ou encore Beetlejuice 2. Désormais, les professionnels du cinéma, surtout les acteurs et les scénaristes bénéficient désormais d’un cadre un peu plus clair face aux IA qu’ils voyaient comme une menace. Ceci dit, la mutation du 7e art avec l’IA semble inévitable, mais cet accord devrait quand même protéger de nombreux emplois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/16/20231 minute, 47 seconds
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Qu’est-ce que l’AI Pin, remplaçant du smartphone ?

Quelle invention remplacera le smartphone ? À cette question, bon nombre de réponses ont déjà été proposées… Ceci dit, pourrait-il s’agir d’une projection laser que l’on contrôlerait en bougeant les doigts ? C’est en tout cas ce que vous propose Humane, la dernière entreprise à vouloir mettre à mort les smartphones… le nom de son invention : l’AI Pin, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un pari assez osé. Pour remplacer l’écran d’un smartphone, Humane a imaginé une sorte de badge connecté que l’on accroche à son t-shirt ou pull. L’objet est doté d’une batterie magnétique à glisser à l’intérieur du vêtement pour tenir l’accessoire en place, qui ressemble à une sorte de webcam plate. À l’intérieur on trouve un processeur Snapdragon, un appareil photo 13 Mpx, 4 Go de RAM, 32 Go de stockage, une compatibilité 4G et Wi-fi ainsi qu’un projecteur laser, permettant d’interagir avec l’AI Pin. Concrètement, l’objet projette une interface interactive sur la paume de votre main, que vous pouvez contrôler en bougeant. En tournant votre poignet ou en pinçant vos doigts, vous pouvez naviguer au sein de l’OS et effectuer des actions de base, comme lire ou envoyer des messages via la dictée vocale, prendre des photos ou écouter de la musique. Ceci dit, la promesse principale de l’appareil réside surtout dans l’intégration d’une intelligence artificielle reposant sur les modèles de langage d’OpenAI et de Microsoft. Elle est en effet capable d’envoyer des messages, de répondre à vos questions ou de traduire en direct n’importe quel texte d’une langue étrangère. Comme l’explique le président de l’entreprise, le but de l’appareil est de disposer d'un ordinateur performant à chaque instant. Actuellement, il semble difficile pour l’AI Pin de remplacer totalement nos smartphones, étant donné que l’interface via projection laser n’est pour l’heure pas suffisamment intuitive, et que l’appareil photo ne peut pas vous montrer vos clichés, sans compter qu’il faut obligatoirement dicter les messages plutôt que de les écrire. L’AI Pin est actuellement vendu uniquement aux Etats-Unis au prix de 699 $, auquel il faut ajouter un abonnement téléphonique de 24 mois à l’opérateur T-Mobile pour assurer la connectivité 4G. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20232 minutes, 37 seconds
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Qu’est-ce que l’AI Pin, remplaçant du smartphone ?

Quelle invention remplacera le smartphone ? À cette question, bon nombre de réponses ont déjà été proposées… Ceci dit, pourrait-il s’agir d’une projection laser que l’on contrôlerait en bougeant les doigts ? C’est en tout cas ce que vous propose Humane, la dernière entreprise à vouloir mettre à mort les smartphones… le nom de son invention : l’AI Pin, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un pari assez osé.Pour remplacer l’écran d’un smartphone, Humane a imaginé une sorte de badge connecté que l’on accroche à son t-shirt ou pull. L’objet est doté d’une batterie magnétique à glisser à l’intérieur du vêtement pour tenir l’accessoire en place, qui ressemble à une sorte de webcam plate. À l’intérieur on trouve un processeur Snapdragon, un appareil photo 13 Mpx, 4 Go de RAM, 32 Go de stockage, une compatibilité 4G et Wi-fi ainsi qu’un projecteur laser, permettant d’interagir avec l’AI Pin. Concrètement, l’objet projette une interface interactive sur la paume de votre main, que vous pouvez contrôler en bougeant. En tournant votre poignet ou en pinçant vos doigts, vous pouvez naviguer au sein de l’OS et effectuer des actions de base, comme lire ou envoyer des messages via la dictée vocale, prendre des photos ou écouter de la musique. Ceci dit, la promesse principale de l’appareil réside surtout dans l’intégration d’une intelligence artificielle reposant sur les modèles de langage d’OpenAI et de Microsoft. Elle est en effet capable d’envoyer des messages, de répondre à vos questions ou de traduire en direct n’importe quel texte d’une langue étrangère.Comme l’explique le président de l’entreprise, le but de l’appareil est de disposer d'un ordinateur performant à chaque instant. Actuellement, il semble difficile pour l’AI Pin de remplacer totalement nos smartphones, étant donné que l’interface via projection laser n’est pour l’heure pas suffisamment intuitive, et que l’appareil photo ne peut pas vous montrer vos clichés, sans compter qu’il faut obligatoirement dicter les messages plutôt que de les écrire. L’AI Pin est actuellement vendu uniquement aux Etats-Unis au prix de 699 $, auquel il faut ajouter un abonnement téléphonique de 24 mois à l’opérateur T-Mobile pour assurer la connectivité 4G. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/15/20232 minutes, 7 seconds
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iPhone 16 : encore plus d’IA ?

Apple compte poursuivre l’intégration de l'intelligence artificielle dans ses futurs produits, notamment l’iPhone 16. Cependant, leur modèle serait un peu différent de la concurrence. On en a déjà parlé dans ce podcast il y a quelques semaines, mais l'émergence soudaine de l'intelligence artificielle auprès du grand public fin 2021 début 2022 avec OpenAI et ChatGPT a tout simplement pris de court Apple qui n’a pas pu réagir dans l’instant. Ceci dit, le GAFAM clame à qui veut bien l’entendre que tous ses efforts sont concentrés sur le développement de sa propre IA pour rivaliser avec OpenAI, ou encore Google avec son chatbot Bard. Et les efforts de l’entreprise dans ce secteur vont bien au-delà de la conception d'un simple chatbot. En clair, Apple compte créer un véritable écosystème intelligent qui devrait ensuite profiter aux futurs iPhones notamment.  Si l'assistant vocal Siri avait fait sensation à son arrivée en 2011, l'outil, qui pourrait bénéficier d'un boost très important grâce à l’IA d’après le compte Tech_Reve sur X.com. Ce dernier explique que le modèle de langage actuellement mis au point par Apple servira à rénover complètement Siri avec l’objectif final de créer « l'assistant virtuel ultime », qui pourra tout simplement « tuer les autres applications d’IA ». Pour les fans de Marvel, Apple compte donner vie à une sorte de Jarvis, présenté dans les films Iron Man notamment. Concrètement, cette nouvelle version de Siri dopée à l’IA pourrait arriver avec la version iOS 18, qui sera présentée lors de l’Apple Worldwide Developers Conference 2024. Apple souhaite à la fois utiliser la puissance de ses serveurs cloud et celle des futurs modèles de smartphones à partir de l'iPhone 16 pour pouvoir proposer un Siri bénéficiant du meilleur de l'IA. Cette nouvelle orientation prend le contre-pied de ce que l'on peut observer avec les grandes IA génératives du moment, celles-ci étant des interfaces peu dépendantes des machines à partir desquelles elles sont utilisées. Apple rejoint ainsi ici son plus grand concurrent dans le secteur du smartphone, à savoir Samsung, qui devrait sortir les prochains Galaxy S24 avec son IA nommée Galaxy AI. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/14/20232 minutes, 33 seconds
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iPhone 16 : encore plus d’IA ?

Apple compte poursuivre l’intégration de l'intelligence artificielle dans ses futurs produits, notamment l’iPhone 16. Cependant, leur modèle serait un peu différent de la concurrence.On en a déjà parlé dans ce podcast il y a quelques semaines, mais l'émergence soudaine de l'intelligence artificielle auprès du grand public fin 2021 début 2022 avec OpenAI et ChatGPT a tout simplement pris de court Apple qui n’a pas pu réagir dans l’instant. Ceci dit, le GAFAM clame à qui veut bien l’entendre que tous ses efforts sont concentrés sur le développement de sa propre IA pour rivaliser avec OpenAI, ou encore Google avec son chatbot Bard. Et les efforts de l’entreprise dans ce secteur vont bien au-delà de la conception d'un simple chatbot. En clair, Apple compte créer un véritable écosystème intelligent qui devrait ensuite profiter aux futurs iPhones notamment. Si l'assistant vocal Siri avait fait sensation à son arrivée en 2011, l'outil, qui pourrait bénéficier d'un boost très important grâce à l’IA d’après le compte Tech_Reve sur X.com. Ce dernier explique que le modèle de langage actuellement mis au point par Apple servira à rénover complètement Siri avec l’objectif final de créer « l'assistant virtuel ultime », qui pourra tout simplement « tuer les autres applications d’IA ». Pour les fans de Marvel, Apple compte donner vie à une sorte de Jarvis, présenté dans les films Iron Man notamment.Concrètement, cette nouvelle version de Siri dopée à l’IA pourrait arriver avec la version iOS 18, qui sera présentée lors de l’Apple Worldwide Developers Conference 2024. Apple souhaite à la fois utiliser la puissance de ses serveurs cloud et celle des futurs modèles de smartphones à partir de l'iPhone 16 pour pouvoir proposer un Siri bénéficiant du meilleur de l'IA. Cette nouvelle orientation prend le contre-pied de ce que l'on peut observer avec les grandes IA génératives du moment, celles-ci étant des interfaces peu dépendantes des machines à partir desquelles elles sont utilisées. Apple rejoint ainsi ici son plus grand concurrent dans le secteur du smartphone, à savoir Samsung, qui devrait sortir les prochains Galaxy S24 avec son IA nommée Galaxy AI. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/14/20232 minutes, 3 seconds
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Transformer une Wii en Mac Mini ? C’est possible !

C’est un coup de génie que vient de réaliser Luke Miani. En effet, le vidéaste américain a tout simplement transformé une vieille Nintendo Wii, dont les premières unités sont quand même sortis en 2006, en un ordinateur, plus précisément un Mac Mini ! Une sacré reconversion pour une console extrêmement populaire et vendue à plus de 100 millions d’exemplaires. Préparez-vous, vous risquez d’avoir un coup de vieux dans 5 secondes puisque la Wii souffle en décembre 2023 sa 17e bougie ! Mais si l’on en parle aujourd’hui, c’est parce que Luke Miani a tout simplement transformer cette console en un Mac M1 Mini… Non sans mal, mais le résultat fonctionne ! Il lui aura quand même fallu s’armer de ses meilleurs outils pour désosser les deux appareils et réaliser l’opération. Dans le détail, le Youtubeur a d'abord été contraint de découper la coque de sa Nintendo Wii afin d’y insérer les composants du Mac Mini. Bien que les dimensions des deux appareils soient assez proches, les deux boîtiers présentent malgré tout des différences de taille. Ensuite, cet expert en opérations électroniques a été confronté à un nouvel obstacle : la consommation énergétique. Car si le voltage de la Nintendo Wii suffisait à faire tourner le Mac Mini, ce dernier avait néanmoins besoin de plus de jus pour pouvoir fonctionner de façon optimale. Luke Miani s'est alors emparé d'un chargeur de Microsoft Surface pour adapter le voltage du port d'alimentation de la Wii. Et au final, l’opération a été un succès. On notera tout de même que le ventilateur du Mac Mini n’a pas été intégré à la Wii, tout simplement parce qu’il était trop gros. Dans la vidéo postée sur sa chaîne youtube, Luke montre même qu’il est possible de lancer des parties de Mario Kart Wii en 4K grâce au meilleur des émulateurs Wii/GameCube : le Dolphin. Pour les curieux, le lien vers la vidéo est évidemment dans la description de cet épisode, mais étant donné qu’il s’agit d’un youtuber américain, la vidéo est en anglais, vous voilà prévenu.   Video : https://youtu.be/4qOCjH2T7HQ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/13/20232 minutes, 23 seconds
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Transformer une Wii en Mac Mini ? C’est possible !

C’est un coup de génie que vient de réaliser Luke Miani. En effet, le vidéaste américain a tout simplement transformé une vieille Nintendo Wii, dont les premières unités sont quand même sortis en 2006, en un ordinateur, plus précisément un Mac Mini ! Une sacré reconversion pour une console extrêmement populaire et vendue à plus de 100 millions d’exemplaires.Préparez-vous, vous risquez d’avoir un coup de vieux dans 5 secondes puisque la Wii souffle en décembre 2023 sa 17e bougie ! Mais si l’on en parle aujourd’hui, c’est parce que Luke Miani a tout simplement transformer cette console en un Mac M1 Mini… Non sans mal, mais le résultat fonctionne ! Il lui aura quand même fallu s’armer de ses meilleurs outils pour désosser les deux appareils et réaliser l’opération. Dans le détail, le Youtubeur a d'abord été contraint de découper la coque de sa Nintendo Wii afin d’y insérer les composants du Mac Mini. Bien que les dimensions des deux appareils soient assez proches, les deux boîtiers présentent malgré tout des différences de taille. Ensuite, cet expert en opérations électroniques a été confronté à un nouvel obstacle : la consommation énergétique. Car si le voltage de la Nintendo Wii suffisait à faire tourner le Mac Mini, ce dernier avait néanmoins besoin de plus de jus pour pouvoir fonctionner de façon optimale. Luke Miani s'est alors emparé d'un chargeur de Microsoft Surface pour adapter le voltage du port d'alimentation de la Wii.Et au final, l’opération a été un succès. On notera tout de même que le ventilateur du Mac Mini n’a pas été intégré à la Wii, tout simplement parce qu’il était trop gros. Dans la vidéo postée sur sa chaîne youtube, Luke montre même qu’il est possible de lancer des parties de Mario Kart Wii en 4K grâce au meilleur des émulateurs Wii/GameCube : le Dolphin. Pour les curieux, le lien vers la vidéo est évidemment dans la description de cet épisode, mais étant donné qu’il s’agit d’un youtuber américain, la vidéo est en anglais, vous voilà prévenu. Video : https://youtu.be/4qOCjH2T7HQ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/13/20231 minute, 53 seconds
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iPhone : Impossible de mettre à jour ? La faute à la batterie !

C’est un nouveau bug qui vient d’être débusqué par le spécialiste de la réparation iFixit. Certains iPhones dont la batterie a été changée avec une batterie d’un autre fabricant, refuseraient purement et simplement de se mettre à jour… Malgré l’annonce il y a peu comme quoi les réparations seraient facilitées sur les produits Apple, iFixit accuse la marque à la pomme je cite, de « saboter le droit à la réparation ». Concrètement, lorsqu’un utilisateur tente de mettre à jour son appareil vers la dernière version d’iOS, son smartphone lui indique qu’il est « impossible de vérifier la mise à jour », car le mobile « n’est plus connecté à Internet », et cela, même si le wifi ou les données sont activées. Cela concernerait principalement les mises à jour installées sans fil sur les iPhone 11 et plus, qui seraient équipés d’une batterie non officielle donc. D’après iFixit, le souci se concentrerait quasi exclusivement sur les mobiles dotés de numéro de série européen. Pour vérifier sa théorie, la branche américaine d’iFixit a envoyé des batteries, pour tous les iPhone depuis le 11, à ses collaborateurs en Europe. Une fois la batterie changée, plusieurs mobiles (mais pas tous) ont bel et bien refusé de se mettre à jour. Des iPhone 12 et 12 Pro ont par exemple refusé d’installer iOS 17.0.3 en prétendant ne pas pouvoir se connecter à Internet pour vérifier l’intégrité du paquet de mise à jour. Et d’après iFixit, le seul moyen de déployer correctement la mise à jour sur les mobiles concernés est de passer par iTunes et de brancher son smartphone à un ordinateur, à l’ancienne en fin de compte. Si iFixit enquête toujours sur le bug en question, l’entreprise rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un bug malencontreux empêche certains appareils de mettre iOS à jour. En 2016, une certaine « Erreur 53 » bloquait des iPhone 6 et 6 Plus équipés de boutons Home non officiels. Même chose en 2017 et en 2018 avec des écrans tiers installés sur des iPhone 6s et des iPhone 8. Et c’est justement parqu’Apple a un passif avec ce genre de bug qu’iFixit s’agace et crie au sabotage involontaire, car le site concède que « cette erreur ne semble pas être une tentative délibérée de la part d'Apple de bannir les batteries non officielles », puisqu’il est possible de passer par iTunes pour régler le problème. Cependant, l’entreprise «profite sans aucun doute de la façon dont cela effraie les utilisateurs en les détournant des réparations effectuées par des tiers » fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/12/20232 minutes, 51 seconds
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iPhone : Impossible de mettre à jour ? La faute à la batterie !

C’est un nouveau bug qui vient d’être débusqué par le spécialiste de la réparation iFixit. Certains iPhones dont la batterie a été changée avec une batterie d’un autre fabricant, refuseraient purement et simplement de se mettre à jour… Malgré l’annonce il y a peu comme quoi les réparations seraient facilitées sur les produits Apple, iFixit accuse la marque à la pomme je cite, de « saboter le droit à la réparation ».Concrètement, lorsqu’un utilisateur tente de mettre à jour son appareil vers la dernière version d’iOS, son smartphone lui indique qu’il est « impossible de vérifier la mise à jour », car le mobile « n’est plus connecté à Internet », et cela, même si le wifi ou les données sont activées. Cela concernerait principalement les mises à jour installées sans fil sur les iPhone 11 et plus, qui seraient équipés d’une batterie non officielle donc. D’après iFixit, le souci se concentrerait quasi exclusivement sur les mobiles dotés de numéro de série européen. Pour vérifier sa théorie, la branche américaine d’iFixit a envoyé des batteries, pour tous les iPhone depuis le 11, à ses collaborateurs en Europe. Une fois la batterie changée, plusieurs mobiles (mais pas tous) ont bel et bien refusé de se mettre à jour. Des iPhone 12 et 12 Pro ont par exemple refusé d’installer iOS 17.0.3 en prétendant ne pas pouvoir se connecter à Internet pour vérifier l’intégrité du paquet de mise à jour.Et d’après iFixit, le seul moyen de déployer correctement la mise à jour sur les mobiles concernés est de passer par iTunes et de brancher son smartphone à un ordinateur, à l’ancienne en fin de compte. Si iFixit enquête toujours sur le bug en question, l’entreprise rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un bug malencontreux empêche certains appareils de mettre iOS à jour. En 2016, une certaine « Erreur 53 » bloquait des iPhone 6 et 6 Plus équipés de boutons Home non officiels. Même chose en 2017 et en 2018 avec des écrans tiers installés sur des iPhone 6s et des iPhone 8. Et c’est justement parqu’Apple a un passif avec ce genre de bug qu’iFixit s’agace et crie au sabotage involontaire, car le site concède que « cette erreur ne semble pas être une tentative délibérée de la part d'Apple de bannir les batteries non officielles », puisqu’il est possible de passer par iTunes pour régler le problème. Cependant, l’entreprise «profite sans aucun doute de la façon dont cela effraie les utilisateurs en les détournant des réparations effectuées par des tiers » fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/12/20232 minutes, 21 seconds
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Adblock : des désinstallations record à cause de Youtube ?

Il y a quelques jours, nous vous annoncions que YouTube avait décidé d’interdire l’accès à son site aux internautes équipés d’un bloqueur de pub. Depuis le début du mois de novembre, les chiffres montrent une augmentation substantielle des désinstallations de adblock, ainsi qu'une augmentation des installations de nouveaux bloqueurs de pub qui ne sont pas affectés par la politique de YouTube. En réponse, la plateforme détenue par Google défend sa position en invoquant la nécessité de soutenir un écosystème diversifié de créateurs. Si aucun chiffre précis n’a été donné, on parle quand même de millions d’internautes qui ont délaissé les anciens bloqueurs de pub pour d’autres adaptés aux restrictions de Youtube. Car en effet, les utilisateurs restent déterminés à trouver des bloqueurs de publicités fonctionnels, quitte à essayer des navigateurs moins populaires. De son côté, Google affirme que les bloqueurs de publicités enfreignent ses conditions d'utilisation. Son service YouTube Premium est donc proposé comme alternative sans annonce pour 12,99 euros par mois. Pub ou Youtube Premium, il faut donc choisir. Ceci dit, de nombreux observateurs soulignent que YouTube vend des milliards de dollars de publicités chaque année, et a même augmenté son volume de pub diffusé avant, pendant et après chaque vidéo, ce qui suscite des interrogations sur les motivations de la plateforme. Entre janvier et septembre, YouTube a en effet vendu plus de 22 milliards de dollars de publicités, un chiffre en hausse d'environ 5 % par rapport à la même période l'année dernière. Désormais, la question est de savoir quel bloqueur de pub utiliser pour contourner les restrictions Youtube ? Et bien l’une des solutions les plus intéressantes n’est autre que Ublock Origin ! Gratuit, open source, et qui d’après de nombreux utilisateurs fonctionne à ce jour sur cette problématique Youtube. D’ailleurs, il est disponible partout, sauf sur Safari. Reste à savoir si Youtube ne trouvera pas une parade rapidement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20232 minutes, 20 seconds
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Adblock : des désinstallations record à cause de Youtube ?

Il y a quelques jours, nous vous annoncions que YouTube avait décidé d’interdire l’accès à son site aux internautes équipés d’un bloqueur de pub. Depuis le début du mois de novembre, les chiffres montrent une augmentation substantielle des désinstallations de adblock, ainsi qu'une augmentation des installations de nouveaux bloqueurs de pub qui ne sont pas affectés par la politique de YouTube. En réponse, la plateforme détenue par Google défend sa position en invoquant la nécessité de soutenir un écosystème diversifié de créateurs.Si aucun chiffre précis n’a été donné, on parle quand même de millions d’internautes qui ont délaissé les anciens bloqueurs de pub pour d’autres adaptés aux restrictions de Youtube. Car en effet, les utilisateurs restent déterminés à trouver des bloqueurs de publicités fonctionnels, quitte à essayer des navigateurs moins populaires. De son côté, Google affirme que les bloqueurs de publicités enfreignent ses conditions d'utilisation. Son service YouTube Premium est donc proposé comme alternative sans annonce pour 12,99 euros par mois.Pub ou Youtube Premium, il faut donc choisir. Ceci dit, de nombreux observateurs soulignent que YouTube vend des milliards de dollars de publicités chaque année, et a même augmenté son volume de pub diffusé avant, pendant et après chaque vidéo, ce qui suscite des interrogations sur les motivations de la plateforme. Entre janvier et septembre, YouTube a en effet vendu plus de 22 milliards de dollars de publicités, un chiffre en hausse d'environ 5 % par rapport à la même période l'année dernière.Désormais, la question est de savoir quel bloqueur de pub utiliser pour contourner les restrictions Youtube ? Et bien l’une des solutions les plus intéressantes n’est autre que Ublock Origin ! Gratuit, open source, et qui d’après de nombreux utilisateurs fonctionne à ce jour sur cette problématique Youtube. D’ailleurs, il est disponible partout, sauf sur Safari. Reste à savoir si Youtube ne trouvera pas une parade rapidement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/9/20231 minute, 50 seconds
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X.com : la France, championne d’Europe des haters ?

Plus de 16 000 messages illicites ont été supprimés en deux mois sur le Twitter français, qu’il convient désormais d’appeler X. Des messages à caractère violent ou haineux, et sur le continent européen, c’est en France qu’on en trouve le plus. Souvenez-vous, on en avait déjà parlé dans le podcast, mais le Digital Services Act impose désormais aux plateformes de supprimer tous les contenus illicites comme la désinformation ou les messages de harcèlement. En se pliant à ces nouvelles exigences, le social d’Elon Musk, X.com, a mis en ligne son premier rapport de transparence concernant le contrôle des contenus. De quoi avoir un premier aperçu des moyens mis en place par le milliardaire en matière de modération de contenus. Dans le détail, le rapport couvre une période comprise allant du 28 août au 20 octobre 2023, soit à peine deux mois. Le lien du rapport est disponible dans la description de cet épisode si cela vous intéresse… Ce dernier explique notamment que les modérateurs ont supprimé un total de 16 288 messages dans en France, lesquels étaient considérés comme problématiques. Mais ce qui est plus problématique encore, c’est que ce chiffre est deux fois supérieur aux deuxième pays le plus modéré sur la plateforme, à savoir l’Espagne avec seulement 7 743 messages supprimés, et 7000 en Allemagne. Pire encore, le harcèlement en ligne serait au plus haut en France, avec plus de 4 300 messages concernés, contre à peu près 1 000 chez nos voisins, soit 4x plus ! Même constat du côté des propos violents, avec plus de 6 000 messages concernés en France. Pour faire fonctionner la modération correctement, ce sont donc près de 2 300 personnes qui s’attellent quotidiennement à supprimer les messages. Tout du moins, en ce qui concerne les messages en anglais. Car dans les autres langues, seules 82 personnes se chargent de vérifier les contenus publiés en allemand, 52 pour les contenus en français, 12 en arabe, et seulement deux en hébreu, avec un fonctionnement 24h/24, 7j/7. Ceci dit, de récentes révélations montraient que X privilégiaient la mise en avant de contenus quelque peu problématiques, pour ne pas dire toxiques. Reste donc à savoir si ces chiffres ne seraient pas finalement dérisoires face à une réalité bien plus sombre en termes de contenu illicite. Rapport de transparence x.com : https://transparency.twitter.com/dsa-transparency-report.html#/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20232 minutes, 45 seconds
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X.com : la France, championne d’Europe des haters ?

Plus de 16 000 messages illicites ont été supprimés en deux mois sur le Twitter français, qu’il convient désormais d’appeler X. Des messages à caractère violent ou haineux, et sur le continent européen, c’est en France qu’on en trouve le plus.Souvenez-vous, on en avait déjà parlé dans le podcast, mais le Digital Services Act impose désormais aux plateformes de supprimer tous les contenus illicites comme la désinformation ou les messages de harcèlement. En se pliant à ces nouvelles exigences, le social d’Elon Musk, X.com, a mis en ligne son premier rapport de transparence concernant le contrôle des contenus. De quoi avoir un premier aperçu des moyens mis en place par le milliardaire en matière de modération de contenus. Dans le détail, le rapport couvre une période comprise allant du 28 août au 20 octobre 2023, soit à peine deux mois. Le lien du rapport est disponible dans la description de cet épisode si cela vous intéresse… Ce dernier explique notamment que les modérateurs ont supprimé un total de 16 288 messages dans en France, lesquels étaient considérés comme problématiques. Mais ce qui est plus problématique encore, c’est que ce chiffre est deux fois supérieur aux deuxième pays le plus modéré sur la plateforme, à savoir l’Espagne avec seulement 7 743 messages supprimés, et 7000 en Allemagne. Pire encore, le harcèlement en ligne serait au plus haut en France, avec plus de 4 300 messages concernés, contre à peu près 1 000 chez nos voisins, soit 4x plus ! Même constat du côté des propos violents, avec plus de 6 000 messages concernés en France.Pour faire fonctionner la modération correctement, ce sont donc près de 2 300 personnes qui s’attellent quotidiennement à supprimer les messages. Tout du moins, en ce qui concerne les messages en anglais. Car dans les autres langues, seules 82 personnes se chargent de vérifier les contenus publiés en allemand, 52 pour les contenus en français, 12 en arabe, et seulement deux en hébreu, avec un fonctionnement 24h/24, 7j/7. Ceci dit, de récentes révélations montraient que X privilégiaient la mise en avant de contenus quelque peu problématiques, pour ne pas dire toxiques. Reste donc à savoir si ces chiffres ne seraient pas finalement dérisoires face à une réalité bien plus sombre en termes de contenu illicite.Rapport de transparence x.com : https://transparency.twitter.com/dsa-transparency-report.html#/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/8/20232 minutes, 15 seconds
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Une chanson inédite des Beatles grâce à l’IA ?

Les Beatles sont de retour avec une toute nouvelle chanson, Now and Then, qui réunit John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, 53 ans après leur séparation ! Non ce n’est pas une blague, et tout ça a été possible grâce à l’intelligence artificielle. Cette chanson inédite disponible sur YouTube, est née d'une maquette enregistrée par John Lennon dans les années 1970. Grâce à l’IA, la voix de l'artiste a été extraite de la bande, puis enrichie avec des enregistrements de George Harrison datant de 1995. Paul McCartney, Ringo Starr et d’autres musiciens ont ensuite complété la chanson l'année dernière. Cette ultime réunion de tous les membres de Beatles est tout simplement historique pour le monde de la musique. Pour l’historique du projet, c’est dans les années 1970 que l’on trouve trace de Now and Then, avec une maquette de John Lennon oubliée par la suite pendant des décennies. Ceci dit, grâce à la série documentaire Get Back réalisée par Peter Jackson en 2021, la voix de Lennon a été extraite de la maquette en utilisant l'IA, offrant une clarté inespérée. Mais si le projet était au point mort depuis un certain temps, c’est surtout parce que George Harrison s’opposait à la création de cette nouvelle chanson grâce à l’IA… Une posture qui a visiblement changé, sans doute autant par envie d’innover que pour raison marketing, puisque la sortie de Now and Then a eu lieu le même jour que la réédition des compilations rouge et bleue des Beatles dans une version augmentée. L'annonce de cette chanson inédite a créé un véritable engouement parmi les fans des Beatles avec des précommandes des vinyles et de cassettes en masse, provoquant même une rupture de stock sur la boutique en ligne du groupe. De l'aveu de Paul McCartney, aujourd’hui âgé de 81 ans que je cite, « c'est probablement la dernière chanson des Beatles, et on joue tous dessus, c'est un véritable enregistrement de Beatles » fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/7/20232 minutes, 47 seconds
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Une chanson inédite des Beatles grâce à l’IA ?

Les Beatles sont de retour avec une toute nouvelle chanson, Now and Then, qui réunit John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, 53 ans après leur séparation ! Non ce n’est pas une blague, et tout ça a été possible grâce à l’intelligence artificielle.Cette chanson inédite disponible sur YouTube, est née d'une maquette enregistrée par John Lennon dans les années 1970. Grâce à l’IA, la voix de l'artiste a été extraite de la bande, puis enrichie avec des enregistrements de George Harrison datant de 1995. Paul McCartney, Ringo Starr et d’autres musiciens ont ensuite complété la chanson l'année dernière. Cette ultime réunion de tous les membres de Beatles est tout simplement historique pour le monde de la musique.Pour l’historique du projet, c’est dans les années 1970 que l’on trouve trace de Now and Then, avec une maquette de John Lennon oubliée par la suite pendant des décennies. Ceci dit, grâce à la série documentaire Get Back réalisée par Peter Jackson en 2021, la voix de Lennon a été extraite de la maquette en utilisant l'IA, offrant une clarté inespérée. Mais si le projet était au point mort depuis un certain temps, c’est surtout parce que George Harrison s’opposait à la création de cette nouvelle chanson grâce à l’IA… Une posture qui a visiblement changé, sans doute autant par envie d’innover que pour raison marketing, puisque la sortie de Now and Then a eu lieu le même jour que la réédition des compilations rouge et bleue des Beatles dans une version augmentée.L'annonce de cette chanson inédite a créé un véritable engouement parmi les fans des Beatles avec des précommandes des vinyles et de cassettes en masse, provoquant même une rupture de stock sur la boutique en ligne du groupe. De l'aveu de Paul McCartney, aujourd’hui âgé de 81 ans que je cite, « c'est probablement la dernière chanson des Beatles, et on joue tous dessus, c'est un véritable enregistrement de Beatles » fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/7/20232 minutes, 17 seconds
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Grok : à quoi sert l’IA d’Elon Musk ?

Bien qu’il soit un empereur de la tech, Elon Musk n’est pas vraiment fan de l’intelligence artificielle. En témoigne ses différentes prises de position assassines ChatGPT cette année, qu'il a notamment accusé d'être idéologiquement biaisé. Le milliardaire trouverait l’IA d’Open AI trop « woke » à son goût et a donc décidé de créer la sienne en recrutant une équipe, qui en ce début Novembre, vient de présenter les contours de cette fameuse IA. Avant de poursuivre, il est important de se souvenir que X.com, anciennement Twitter, avait subi des restrictions de lectures cet été. Elon Musk disait vouloir combattre l'utilisation illégale des données de son réseau par les développeurs d'IA génératives… en gardant ces données pour lui-même visiblement. Ainsi, « Grok » la toute nouvelle IA d’Elon Musk sera la seule à être connectée en direct aux données qui s'accumulent sur le réseau social. Je cite « Grok dispose d'un accès en temps réel aux informations via la plateforme 𝕏, ce qui constitue un avantage considérable par rapport à d'autres modèles » fin de citation. Elon Musk explique que l’IA devrait se démarquer de la concurrence par un ton empreint d’humour et de sarcasme, au point même de répondre aux demandes « sensibles ». Sur ce point, le milliardaire n'a pas donné plus de détails. A noter que l'entreprise chargée de la création de cette nouvelle IA, donc xAI, n'existe que depuis quelques mois. On peut ainsi se demander si, hormis sur la forme, l'IA sera réellement différente des autres… Si vous avez envie de tester le fameux chatbot Grok, sachez que « dès qu'il sortira en phase bêta prochainement, et sera disponible dans un premier temps à pour tous les abonnés X Premium+ d’après Elon Musk. Un argument de plus pour pousser les utilisateurs de sa plateforme à s’abonner. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/6/20232 minutes, 26 seconds
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Grok : à quoi sert l’IA d’Elon Musk ?

Bien qu’il soit un empereur de la tech, Elon Musk n’est pas vraiment fan de l’intelligence artificielle. En témoigne ses différentes prises de position assassines ChatGPT cette année, qu'il a notamment accusé d'être idéologiquement biaisé. Le milliardaire trouverait l’IA d’Open AI trop « woke » à son goût et a donc décidé de créer la sienne en recrutant une équipe, qui en ce début Novembre, vient de présenter les contours de cette fameuse IA.Avant de poursuivre, il est important de se souvenir que X.com, anciennement Twitter, avait subi des restrictions de lectures cet été. Elon Musk disait vouloir combattre l'utilisation illégale des données de son réseau par les développeurs d'IA génératives… en gardant ces données pour lui-même visiblement. Ainsi, « Grok » la toute nouvelle IA d’Elon Musk sera la seule à être connectée en direct aux données qui s'accumulent sur le réseau social. Je cite « Grok dispose d'un accès en temps réel aux informations via la plateforme 𝕏, ce qui constitue un avantage considérable par rapport à d'autres modèles » fin de citation. Elon Musk explique que l’IA devrait se démarquer de la concurrence par un ton empreint d’humour et de sarcasme, au point même de répondre aux demandes « sensibles ». Sur ce point, le milliardaire n'a pas donné plus de détails.A noter que l'entreprise chargée de la création de cette nouvelle IA, donc xAI, n'existe que depuis quelques mois. On peut ainsi se demander si, hormis sur la forme, l'IA sera réellement différente des autres… Si vous avez envie de tester le fameux chatbot Grok, sachez que « dès qu'il sortira en phase bêta prochainement, et sera disponible dans un premier temps à pour tous les abonnés X Premium+ d’après Elon Musk. Un argument de plus pour pousser les utilisateurs de sa plateforme à s’abonner. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/6/20231 minute, 56 seconds
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Mark Zuckerberg prépare-t-il réellement un combat de MMA ?

Le patron du groupe Meta, Mark Zuckerberg, n’est pas qu’un simple fan de tech. Ceux qui le suivent savent qu’il se passionne aussi pour le sport, notamment les arts martiaux mixtes, plus connus sous le nom de MMA. Et bien figurez-vous que dans les tous premiers jours de Novembre, Zuckerberg se serait finalement blessé alors qu’il s'entraînait dans cette discipline, probablement en vue d’un combat l’an prochain d’après certains observateurs. Pour l’historique, Mark Zuckerberg n’est pas un novice en sport de combat. On a pu le voir remporter sa toute première compétition de jiu-jitsu l’an dernier, et plus récemment, suer à grosse goutte lors d'entraînements de MMA… Sauf que, comme dans n’importe quelle discipline, mais d’autant plus dans les sports de combat, la blessure n’est jamais loin, et le milliardaire se serait déchiré le ligament croisé antérieur du genoux droit il y a quelques jours. En témoigne la photo de sa jambe plâtrée sur son compte Instagram. Une opération pour réparer les dégâts serait prévue, ce qui éloignera Zuckerberg de la cage durant de longs mois, notamment à cause d’une longue rééducation en perspective. À bientôt 40 ans, Mark Zuckerberg se préparait pour une compétition, qui devait avoir lieu en début d'année prochaine. Si Internet s’était enflammé il y a quelques mois à l’idée d’un tel combat entre lui Elon Musk, rien n’indique que ce soit pour ce combat-là que le père de Facebook se préparait. Qu’à cela ne tienne, Mark Zuckerberg continue d’entretenir le doute et les rumeurs en affirmant, je cite, « J'ai toujours hâte de faire le combat une fois que j'aurai récupéré » fin de citation. Pour rappel, les deux hommes s'étaient même tellement recherchés sur les réseaux sociaux cet été qu'un projet de combat avait été évoqué, avant finalement d’être abandonné par la suite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/5/20232 minutes, 24 seconds
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Mark Zuckerberg prépare-t-il réellement un combat de MMA ?

Le patron du groupe Meta, Mark Zuckerberg, n’est pas qu’un simple fan de tech. Ceux qui le suivent savent qu’il se passionne aussi pour le sport, notamment les arts martiaux mixtes, plus connus sous le nom de MMA. Et bien figurez-vous que dans les tous premiers jours de Novembre, Zuckerberg se serait finalement blessé alors qu’il s'entraînait dans cette discipline, probablement en vue d’un combat l’an prochain d’après certains observateurs.Pour l’historique, Mark Zuckerberg n’est pas un novice en sport de combat. On a pu le voir remporter sa toute première compétition de jiu-jitsu l’an dernier, et plus récemment, suer à grosse goutte lors d'entraînements de MMA… Sauf que, comme dans n’importe quelle discipline, mais d’autant plus dans les sports de combat, la blessure n’est jamais loin, et le milliardaire se serait déchiré le ligament croisé antérieur du genoux droit il y a quelques jours. En témoigne la photo de sa jambe plâtrée sur son compte Instagram. Une opération pour réparer les dégâts serait prévue, ce qui éloignera Zuckerberg de la cage durant de longs mois, notamment à cause d’une longue rééducation en perspective.À bientôt 40 ans, Mark Zuckerberg se préparait pour une compétition, qui devait avoir lieu en début d'année prochaine. Si Internet s’était enflammé il y a quelques mois à l’idée d’un tel combat entre lui Elon Musk, rien n’indique que ce soit pour ce combat-là que le père de Facebook se préparait. Qu’à cela ne tienne, Mark Zuckerberg continue d’entretenir le doute et les rumeurs en affirmant, je cite, « J'ai toujours hâte de faire le combat une fois que j'aurai récupéré » fin de citation. Pour rappel, les deux hommes s'étaient même tellement recherchés sur les réseaux sociaux cet été qu'un projet de combat avait été évoqué, avant finalement d’être abandonné par la suite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/5/20231 minute, 54 seconds
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DALL-E 3 : comment l’utiliser sur ChatGPT ?

DALL-E, le générateur d'illustrations dopé à l'IA, est désormais utilisable depuis ChatGPT. Concurrent direct de Midjourney, l’outil permet de créer des images de toutes pièces en rédigeant une phrase, plus communément appelé prompt. Ceci dit, comment l’utiliser directement depuis ChatGPT ? Aucune inquiétude, on vous explique tout dans cet épisode. Tout d’abord, sachez que l'utilisation de DALL-E 3 ne nécessite aucune connaissance spécifique en informatique. Or, il y a quelques prérequis, comme avoir un compte chez OpenAI pour accéder à ChatGPT, c’est la base, mais aussi avoir un abonnement à ChatGPT, car DALL-E 3 n’est disponible que dans la version payante du chatbot. Une fois que tout cela est fait, il vous faut activer le plugin DALL-E 3 dans l’onglet d’accès à GPT-4. Une fois activé, vous êtes normalement prêt à rédiger votre prompt afin de créer une image. En clair, décrivez simplement l'image que vous souhaitez obtenir, puis appuyez sur la touche Entrée pour envoyer votre texte à ChatGPT. Au bout de quelques secondes, ChatGPT vous propose quatre images différentes, générées par DALL-E, que vous pourrez agrandir et télécharger en cliquant dessus. À noter que ChatGPT n'a pas accès aux images générées par DALL-E et n'est aucunement capable de répondre à des questions posées sur ces dernières. Pour cette action spécifique, il sera nécessaire de télécharger l'image en question sur votre ordinateur, puis de la charger à nouveau dans ChatGPT. Autre point important, vous ne pourrez pas tout demander à DALL-E en termes d’image. Le système vous refusera toute demande déplacée. Un filtre appliqué par ChatGPT qui empêche les dérives de certains utilisateurs sur des sujets sensibles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20232 minutes, 22 seconds
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DALL-E 3 : comment l’utiliser sur ChatGPT ?

DALL-E, le générateur d'illustrations dopé à l'IA, est désormais utilisable depuis ChatGPT. Concurrent direct de Midjourney, l’outil permet de créer des images de toutes pièces en rédigeant une phrase, plus communément appelé prompt. Ceci dit, comment l’utiliser directement depuis ChatGPT ? Aucune inquiétude, on vous explique tout dans cet épisode.Tout d’abord, sachez que l'utilisation de DALL-E 3 ne nécessite aucune connaissance spécifique en informatique. Or, il y a quelques prérequis, comme avoir un compte chez OpenAI pour accéder à ChatGPT, c’est la base, mais aussi avoir un abonnement à ChatGPT, car DALL-E 3 n’est disponible que dans la version payante du chatbot. Une fois que tout cela est fait, il vous faut activer le plugin DALL-E 3 dans l’onglet d’accès à GPT-4.Une fois activé, vous êtes normalement prêt à rédiger votre prompt afin de créer une image. En clair, décrivez simplement l'image que vous souhaitez obtenir, puis appuyez sur la touche Entrée pour envoyer votre texte à ChatGPT. Au bout de quelques secondes, ChatGPT vous propose quatre images différentes, générées par DALL-E, que vous pourrez agrandir et télécharger en cliquant dessus. À noter que ChatGPT n'a pas accès aux images générées par DALL-E et n'est aucunement capable de répondre à des questions posées sur ces dernières. Pour cette action spécifique, il sera nécessaire de télécharger l'image en question sur votre ordinateur, puis de la charger à nouveau dans ChatGPT. Autre point important, vous ne pourrez pas tout demander à DALL-E en termes d’image. Le système vous refusera toute demande déplacée. Un filtre appliqué par ChatGPT qui empêche les dérives de certains utilisateurs sur des sujets sensibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/2/20231 minute, 52 seconds
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Honor veut vous faire ouvrir les applications avec les yeux ?

C’est lors du Snapdragon Summit 2023 que la marque de téléphone Honor a fait quelques annonces autour de sa nouvelle gamme de smartphones. Après le Magic5 Pro, le constructeur s'apprête à revenir avec des appareils de sixième génération, prêt à bouleverser nos usages d’après la marque. D’après le média spécialisé The Verge, le P.-D.G. d'Honor, George Zhao, est monté sur la scène du Snapdragon Summit 2023, pour dévoiler un ensemble de nouvelles fonctionnalités alimentées par l'intelligence artificielle, notamment la Capsule Magic. Décrite comme je cite une « interaction multimodale basée sur le suivi oculaire », la fonctionnalité Magic Capsule sera l'une des principales nouveautés sur la gamme de smartphones Magic6. Concrètement, elle devrait permettre de lancer une application juste en la fixant du regard. Pour l'heure, Honor n'a pas donné davantage de détails concernant le fonctionnement exact de Magic Capsule. Toutefois, l'utilisation du terme “multimodal” laisse penser que les yeux ne seront pas le seul déclencheur des actions. À noter que si cette technologie de suivi oculaire pourrait incontestablement changer les choses pour les usagers des smartphones Honor, force est de constater qu’en l’absence d’info, et surtout, en l’absence de démonstration réelle, plusieurs questions restent en suspens, notamment en ce qui concerne la confidentialité des données, même si la présence du processeur Snapdragon Gen 3 permet de gérer les données en local et donc ne nécessite pas d’envoyer quoique ce soit dans le cloud. La marque ne devrait pas tarder à en dévoiler davantage au sujet de Magic Capsule, étant donné que lancement de la gamme Magic6 est programmé pour le début d'année 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/1/20232 minutes, 18 seconds
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Honor veut vous faire ouvrir les applications avec les yeux ?

C’est lors du Snapdragon Summit 2023 que la marque de téléphone Honor a fait quelques annonces autour de sa nouvelle gamme de smartphones. Après le Magic5 Pro, le constructeur s'apprête à revenir avec des appareils de sixième génération, prêt à bouleverser nos usages d’après la marque.D’après le média spécialisé The Verge, le P.-D.G. d'Honor, George Zhao, est monté sur la scène du Snapdragon Summit 2023, pour dévoiler un ensemble de nouvelles fonctionnalités alimentées par l'intelligence artificielle, notamment la Capsule Magic. Décrite comme je cite une « interaction multimodale basée sur le suivi oculaire », la fonctionnalité Magic Capsule sera l'une des principales nouveautés sur la gamme de smartphones Magic6. Concrètement, elle devrait permettre de lancer une application juste en la fixant du regard. Pour l'heure, Honor n'a pas donné davantage de détails concernant le fonctionnement exact de Magic Capsule. Toutefois, l'utilisation du terme “multimodal” laisse penser que les yeux ne seront pas le seul déclencheur des actions.À noter que si cette technologie de suivi oculaire pourrait incontestablement changer les choses pour les usagers des smartphones Honor, force est de constater qu’en l’absence d’info, et surtout, en l’absence de démonstration réelle, plusieurs questions restent en suspens, notamment en ce qui concerne la confidentialité des données, même si la présence du processeur Snapdragon Gen 3 permet de gérer les données en local et donc ne nécessite pas d’envoyer quoique ce soit dans le cloud. La marque ne devrait pas tarder à en dévoiler davantage au sujet de Magic Capsule, étant donné que lancement de la gamme Magic6 est programmé pour le début d'année 2024. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/1/20231 minute, 48 seconds
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Youtube obligé d’autoriser les bloqueurs de pub ?

AdBlock, uBlock et compagnie, sur YouTube c’est fini. Le site d’hébergement de vidéo a décidé de les interdire, ce qui était pratique pour un certain nombre d'utilisateurs qui ne souhaitaient pas voir de pub avant, pendant et après les vidéos. Sauf que désormais, il faudra autoriser de nouveau les publicités pour pouvoir utiliser Youtube. Ceci dit, la plateforme pourrait ne pas être dans les clous avec les lois européennes… D’après Alexander Hanff, défenseur de la vie privée, le nouveau script de Youtube vous empêchant de regarder des vidéos si vous utilisez un bloqueur de pub n’est pas légal. Celui-ci demande aux navigateurs web si un bloqueur de publicité est activé ou non, afin de déterminer si l'accès aux vidéos doit être restreint ou non. Cependant, la plateforme oublie de demander le consentement des utilisateurs avant de procéder à cette inspection, ce qui pourrait être contraire aux directives européennes sur la protection de la vie privée sur Internet. D’après l'article 5 du règlement sur la protection des données, toute donnée personnelle collectée sans consentement ne peut légalement être utilisée à quelque fin que ce soit. Même si ses conditions d'utilisation n'interdisent pas les bloqueurs de publicité, Youtume s'estime dans son droit, expliquant que ces outils permettent je cite, de « contourner, désactiver, utiliser frauduleusement ou interférer avec ses services » fin de citation. Une justification insuffisante selon Hanff, qui affirme que ces conditions d'utilisation restreignent les droits et libertés des citoyens européens, les rendant alors « nulles et non applicables ». D’ailleurs, Hanff a même porté plainte contre le géant américain. Si les régulateurs ont déjà réussi à faire plier les géants de la technologie sur un certain nombre de sujets par le passé, il se pourrait qu'ils soient extrêmement attentifs aux arguments de Hanff cette dans sa charge contre Youtube. D’ailleurs, le gendarme irlandais de la vie privée serait d'accord avec lui et a déjà frappé à la porte de YouTube pour entamer des discussions. Cela signifie-t-il que la plateforme pourrait être contrainte d’autoriser à nouveau les bloqueurs de pub ? Difficile à dire pour l’instant. Cependant, il pourrait s'agir du début d'une bataille juridique et législative sur le sujet, qui pourrait avoir un impact, non seulement sur YouTube, mais également sur d'autres sites et services. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/31/20232 minutes, 48 seconds
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Youtube obligé d’autoriser les bloqueurs de pub ?

AdBlock, uBlock et compagnie, sur YouTube c’est fini. Le site d’hébergement de vidéo a décidé de les interdire, ce qui était pratique pour un certain nombre d'utilisateurs qui ne souhaitaient pas voir de pub avant, pendant et après les vidéos. Sauf que désormais, il faudra autoriser de nouveau les publicités pour pouvoir utiliser Youtube. Ceci dit, la plateforme pourrait ne pas être dans les clous avec les lois européennes…D’après Alexander Hanff, défenseur de la vie privée, le nouveau script de Youtube vous empêchant de regarder des vidéos si vous utilisez un bloqueur de pub n’est pas légal. Celui-ci demande aux navigateurs web si un bloqueur de publicité est activé ou non, afin de déterminer si l'accès aux vidéos doit être restreint ou non. Cependant, la plateforme oublie de demander le consentement des utilisateurs avant de procéder à cette inspection, ce qui pourrait être contraire aux directives européennes sur la protection de la vie privée sur Internet. D’après l'article 5 du règlement sur la protection des données, toute donnée personnelle collectée sans consentement ne peut légalement être utilisée à quelque fin que ce soit.Même si ses conditions d'utilisation n'interdisent pas les bloqueurs de publicité, Youtume s'estime dans son droit, expliquant que ces outils permettent je cite, de « contourner, désactiver, utiliser frauduleusement ou interférer avec ses services » fin de citation. Une justification insuffisante selon Hanff, qui affirme que ces conditions d'utilisation restreignent les droits et libertés des citoyens européens, les rendant alors « nulles et non applicables ». D’ailleurs, Hanff a même porté plainte contre le géant américain.Si les régulateurs ont déjà réussi à faire plier les géants de la technologie sur un certain nombre de sujets par le passé, il se pourrait qu'ils soient extrêmement attentifs aux arguments de Hanff cette dans sa charge contre Youtube. D’ailleurs, le gendarme irlandais de la vie privée serait d'accord avec lui et a déjà frappé à la porte de YouTube pour entamer des discussions. Cela signifie-t-il que la plateforme pourrait être contrainte d’autoriser à nouveau les bloqueurs de pub ? Difficile à dire pour l’instant. Cependant, il pourrait s'agir du début d'une bataille juridique et législative sur le sujet, qui pourrait avoir un impact, non seulement sur YouTube, mais également sur d'autres sites et services. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/31/20232 minutes, 18 seconds
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VPN : Qu'est-ce que le split tunneling

Aujourd'hui, les VPN sont monnaie courante auprès de la plupart des internautes, que ce soit pour des raisons de sécurité, ou pour contourner les blocages géographiques de contenu en streaming par exemple. Cependant, certains soucis peuvent entraîner des situations assez désagréables chez les utilisateurs de VPN, comme une connexion lente ou un blocage de l'accès par certains sites qui détectent l'application VPN. Heureusement, il existe une solution, nommée split tunneling. Pour rappel, lorsque vous activez votre VPN, celui-ci crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et son serveur. Dès que vous accédez à Internet, vos données sont auparavant chiffrées et envoyées dans ce tunnel au serveur du VPN. Ce dernier s'occupe ensuite de les rediriger à la destination, donc un site web. Lorsque le site web renvoie une réponse, le serveur VPN la récupère, la chiffre et la renvoie à votre appareil, sur lequel elle sera déchiffrée pour être lisible uniquement pour vous. Ce tunnel protège vos données, les rendant illisibles pour quiconque n'est pas vous ou le VPN. Ceci dit, il n’est pas rare qu’un VPN pose problème au niveau de la connexion, ou que votre application VPN soit détectée par certains services qui vous refusent alors l’accès. Heureusement, il existe le split tunneling. Vous pouvez ainsi choisir quelles applications et sites doivent passer par le VPN et lesquels doivent utiliser votre connexion Internet classique. Par exemple, si vous téléchargez un jeu sur Steam, il peut être intéressant d’exclure Steam de votre trafic VPN, tout en continuant à naviguer anonymement sur le web. Votre trafic Internet est ainsi divisé en deux : la première partie passe par les serveurs VPN et est sécurisée, tandis que l’autre accède directement à Internet, comme si vous n’utilisiez pas de VPN. Le split tunneling est généralement considéré comme une fonctionnalité avancée pour les utilisateurs qui connaissent le fonctionnement de leur VPN. S’il est mal configuré, il y a alors un risque de fuites de données. Cependant, c’est surtout dans un usage professionnel que les risques sont présents. Mais au quotidien, il est beaucoup plus sécurisé d’avoir recours au split tunneling plutôt que de connecter et déconnecter son VPN à répétition. La présence de cette fonctionnalité ou non dépend de l'appareil sur lequel vous utilisez le VPN. Vous n'aurez pas de souci avec les appareils sous Windows ou Android, car la fonctionnalité est généralement présente et fonctionne sans problème sur ces systèmes d'exploitation. Mais, pour tout ce qui concerne Apple, les choses sont plus compliquées. L'entreprise utilise des systèmes d'exploitation beaucoup plus fermés, où les actions que peuvent réaliser les applications sont généralement réduites pour préserver la sécurité de ses utilisateurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/30/20233 minutes, 3 seconds
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VPN : Qu'est-ce que le split tunneling

Aujourd'hui, les VPN sont monnaie courante auprès de la plupart des internautes, que ce soit pour des raisons de sécurité, ou pour contourner les blocages géographiques de contenu en streaming par exemple. Cependant, certains soucis peuvent entraîner des situations assez désagréables chez les utilisateurs de VPN, comme une connexion lente ou un blocage de l'accès par certains sites qui détectent l'application VPN. Heureusement, il existe une solution, nommée split tunneling.Pour rappel, lorsque vous activez votre VPN, celui-ci crée un tunnel sécurisé entre votre appareil et son serveur. Dès que vous accédez à Internet, vos données sont auparavant chiffrées et envoyées dans ce tunnel au serveur du VPN. Ce dernier s'occupe ensuite de les rediriger à la destination, donc un site web. Lorsque le site web renvoie une réponse, le serveur VPN la récupère, la chiffre et la renvoie à votre appareil, sur lequel elle sera déchiffrée pour être lisible uniquement pour vous. Ce tunnel protège vos données, les rendant illisibles pour quiconque n'est pas vous ou le VPN.Ceci dit, il n’est pas rare qu’un VPN pose problème au niveau de la connexion, ou que votre application VPN soit détectée par certains services qui vous refusent alors l’accès. Heureusement, il existe le split tunneling. Vous pouvez ainsi choisir quelles applications et sites doivent passer par le VPN et lesquels doivent utiliser votre connexion Internet classique. Par exemple, si vous téléchargez un jeu sur Steam, il peut être intéressant d’exclure Steam de votre trafic VPN, tout en continuant à naviguer anonymement sur le web. Votre trafic Internet est ainsi divisé en deux : la première partie passe par les serveurs VPN et est sécurisée, tandis que l’autre accède directement à Internet, comme si vous n’utilisiez pas de VPN.Le split tunneling est généralement considéré comme une fonctionnalité avancée pour les utilisateurs qui connaissent le fonctionnement de leur VPN. S’il est mal configuré, il y a alors un risque de fuites de données. Cependant, c’est surtout dans un usage professionnel que les risques sont présents. Mais au quotidien, il est beaucoup plus sécurisé d’avoir recours au split tunneling plutôt que de connecter et déconnecter son VPN à répétition. La présence de cette fonctionnalité ou non dépend de l'appareil sur lequel vous utilisez le VPN. Vous n'aurez pas de souci avec les appareils sous Windows ou Android, car la fonctionnalité est généralement présente et fonctionne sans problème sur ces systèmes d'exploitation. Mais, pour tout ce qui concerne Apple, les choses sont plus compliquées. L'entreprise utilise des systèmes d'exploitation beaucoup plus fermés, où les actions que peuvent réaliser les applications sont généralement réduites pour préserver la sécurité de ses utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/30/20232 minutes, 33 seconds
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Disney+ : attention à cette arnaque avec le changement d’offre ?

L'augmentation des tarifs de Disney+ ce 1ᵉʳ novembre ne réjouit personne, et certainement pas les abonnés du service de streaming. Mais si vous êtes justement client du géant américain, sachez qu'il va falloir faire attention à votre boite mail dans les prochains jours. Une campagne de phishing est actuellement en cours et des pirates souhaitent profiter de cette petite période de flou pour mettre la main sur vos données. Nombreux sont les abonnés ces derniers jours à recevoir un mail avec exactement la même charte graphique que les communications de Disney+, dans lesquels on leur explique que la compagnie a des « difficultés pour traiter » leur paiement. Afin de régler la situation, le mail demande à l’internaute de cliquer sur un bouton « Valider les informations de paiement » le renvoyant sur une page où il lui faut taper ses identifiants et ses coordonnées bancaires. Évidemment, il ne faut surtout pas suivre la procédure. Comme souvent dans les affaires de phishing, le mail cherche à instaurer une situation d'urgence. On peut y lire que la date butoir pour mettre à jour ses données est le 31 octobre 2023, et qu'une fermeture de compte assortie d'une pénalité de 49,99 euros serait prévue. Il s'agit ici d'autant d'alarmes qui doivent pousser à ne jamais suivre les demandes faites. À noter enfin que l'adresse en question « [email protected] » semble être l'adresse légitime du site brésilien d'e-commerce Magazine Luiza. Elle aurait ainsi été usurpée par des pirates pour mener diverses campagnes d'escroquerie, dont une autre utilisant cette fois l'identité de l'agence de paiement en ligne de contravention, l'ANTAI. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/29/20232 minutes, 28 seconds
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Disney+ : attention à cette arnaque avec le changement d’offre ?

L'augmentation des tarifs de Disney+ ce 1ᵉʳ novembre ne réjouit personne, et certainement pas les abonnés du service de streaming. Mais si vous êtes justement client du géant américain, sachez qu'il va falloir faire attention à votre boite mail dans les prochains jours. Une campagne de phishing est actuellement en cours et des pirates souhaitent profiter de cette petite période de flou pour mettre la main sur vos données.Nombreux sont les abonnés ces derniers jours à recevoir un mail avec exactement la même charte graphique que les communications de Disney+, dans lesquels on leur explique que la compagnie a des « difficultés pour traiter » leur paiement. Afin de régler la situation, le mail demande à l’internaute de cliquer sur un bouton « Valider les informations de paiement » le renvoyant sur une page où il lui faut taper ses identifiants et ses coordonnées bancaires. Évidemment, il ne faut surtout pas suivre la procédure.Comme souvent dans les affaires de phishing, le mail cherche à instaurer une situation d'urgence. On peut y lire que la date butoir pour mettre à jour ses données est le 31 octobre 2023, et qu'une fermeture de compte assortie d'une pénalité de 49,99 euros serait prévue. Il s'agit ici d'autant d'alarmes qui doivent pousser à ne jamais suivre les demandes faites. À noter enfin que l'adresse en question « [email protected] » semble être l'adresse légitime du site brésilien d'e-commerce Magazine Luiza. Elle aurait ainsi été usurpée par des pirates pour mener diverses campagnes d'escroquerie, dont une autre utilisant cette fois l'identité de l'agence de paiement en ligne de contravention, l'ANTAI. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/29/20231 minute, 58 seconds
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DS : première voiture à embarquer ChatGPT ?

L'intelligence artificielle ChatGPT se fait une place à bord des véhicules DS Automobiles. L'IA sera proposée aux 20 000 premiers inscrits (disposant de DS Iris System) pour une phase pilote durant six mois, et ce, sans le moindre surcoût. Chez DS Automobiles, on a décidé d'intégrer la célèbre intelligence artificielle à bord des gammes DS 3, DS 4, DS 7 et DS 9, au travers de DS Iris System. À bord des véhicules, ChatGPT se transforme en un authentique « assistant numérique dédié à l'expérience de voyage » selon la marque. Pour faire appel à ChatGPT au volant de sa DS, il suffit de dicter la commande « OK Iris » ou de presser le bouton dédié sur le volant. L’interaction vocale avec ChatGPT démarre alors, et le conducteur peut dialoguer avec l'IA sans avoir à quitter la route des yeux et sans lâcher le volant. Le conducteur peut notamment demander à ChatGPT de générer un conte pour occuper les enfants, de lister les plus beaux lieux à visiter dans la ville avoisinante, d'expliquer l'histoire du monument à peine croisé, et finalement effectuer à peu près n'importe quel type de demande. Le constructeur va lancer une phase pilote de cette « SoundHound AI powered by ChatGPT API » au sein de Stellantis, de manière à évaluer l’expérience client auprès des 20 000 premiers utilisateurs. L’intégration de ChatGPT au système embarqué DS Iris est proposée sans surcoût et pour une durée de six mois. À noter que la souscription doit être effectuée entre le 19 octobre 2023 et le 29 février 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20232 minutes, 44 seconds
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DS : première voiture à embarquer ChatGPT ?

L'intelligence artificielle ChatGPT se fait une place à bord des véhicules DS Automobiles. L'IA sera proposée aux 20 000 premiers inscrits (disposant de DS Iris System) pour une phase pilote durant six mois, et ce, sans le moindre surcoût.Chez DS Automobiles, on a décidé d'intégrer la célèbre intelligence artificielle à bord des gammes DS 3, DS 4, DS 7 et DS 9, au travers de DS Iris System. À bord des véhicules, ChatGPT se transforme en un authentique « assistant numérique dédié à l'expérience de voyage » selon la marque. Pour faire appel à ChatGPT au volant de sa DS, il suffit de dicter la commande « OK Iris » ou de presser le bouton dédié sur le volant. L’interaction vocale avec ChatGPT démarre alors, et le conducteur peut dialoguer avec l'IA sans avoir à quitter la route des yeux et sans lâcher le volant. Le conducteur peut notamment demander à ChatGPT de générer un conte pour occuper les enfants, de lister les plus beaux lieux à visiter dans la ville avoisinante, d'expliquer l'histoire du monument à peine croisé, et finalement effectuer à peu près n'importe quel type de demande.Le constructeur va lancer une phase pilote de cette « SoundHound AI powered by ChatGPT API » au sein de Stellantis, de manière à évaluer l’expérience client auprès des 20 000 premiers utilisateurs. L’intégration de ChatGPT au système embarqué DS Iris est proposée sans surcoût et pour une durée de six mois. À noter que la souscription doit être effectuée entre le 19 octobre 2023 et le 29 février 2024. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/26/20232 minutes, 14 seconds
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Apple prépare son propre ChatGPT ?

Toutes les grandes marques de la tech ne parlent plus que d'intelligence artificielle depuis un an. Dans les conférences, les communiqués et le marketing, le terme « IA » revient systématiquement chez tous les acteurs majeurs du secteur… sauf chez Apple. Si Tim Cook a assuré qu'Apple travaillait sur l'IA générative depuis des années, la société ne se serait penchée sérieusement sur le sujet qu'à l'annonce de ChatGPT l'année dernière. D'après de nombreux observateurs, les dirigeants d'Apple auraient été pris au dépourvu par la soudaine frénésie de l'IA. Conséquence, Apple s'efforce aujourd'hui de « rattraper le temps perdu, puisqu'en interne, on considère que ce virage de l'IA a été un gros raté pour Apple ». À ce jour, Apple a mis au point son propre modèle de langage, baptisé Ajax. Pour l'instant, on ne sait pas s'il s'agit d'un simple nom de code ou s'il sera aussi présenté sous ce nom au grand public. Un chatbot, répondant pour l'instant au nom d'Apple GPT, a également été développé, reposant justement sur le modèle Ajax. Apple doit désormais déterminer si sa technologie est au moins à la hauteur de celle de ses concurrents. Reste à savoir comment le GAFAM l'appliquera concrètement à ses produits L'un des premiers axes de travail concernerait des listes de lecture générées automatiquement dans Apple Music. Ceci dit, on sait quand même qui sont les têtes pensentes en charge de ce projet : John Giannandrea et Craig Federighi, épaulés par Eddy Cue, en tête du département des services et logiciels internet chez Apple. Budget total de l'initiative, environ un milliard de dollars par an. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20232 minutes, 21 seconds
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Apple prépare son propre ChatGPT ?

Toutes les grandes marques de la tech ne parlent plus que d'intelligence artificielle depuis un an. Dans les conférences, les communiqués et le marketing, le terme « IA » revient systématiquement chez tous les acteurs majeurs du secteur… sauf chez Apple.Si Tim Cook a assuré qu'Apple travaillait sur l'IA générative depuis des années, la société ne se serait penchée sérieusement sur le sujet qu'à l'annonce de ChatGPT l'année dernière. D'après de nombreux observateurs, les dirigeants d'Apple auraient été pris au dépourvu par la soudaine frénésie de l'IA. Conséquence, Apple s'efforce aujourd'hui de « rattraper le temps perdu, puisqu'en interne, on considère que ce virage de l'IA a été un gros raté pour Apple ».À ce jour, Apple a mis au point son propre modèle de langage, baptisé Ajax. Pour l'instant, on ne sait pas s'il s'agit d'un simple nom de code ou s'il sera aussi présenté sous ce nom au grand public. Un chatbot, répondant pour l'instant au nom d'Apple GPT, a également été développé, reposant justement sur le modèle Ajax. Apple doit désormais déterminer si sa technologie est au moins à la hauteur de celle de ses concurrents. Reste à savoir comment le GAFAM l'appliquera concrètement à ses produits L'un des premiers axes de travail concernerait des listes de lecture générées automatiquement dans Apple Music. Ceci dit, on sait quand même qui sont les têtes pensentes en charge de ce projet : John Giannandrea et Craig Federighi, épaulés par Eddy Cue, en tête du département des services et logiciels internet chez Apple. Budget total de l'initiative, environ un milliard de dollars par an. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/25/20231 minute, 51 seconds
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Wikipedia : nouvelle cible d'Elon Musk ?

Habitué des attaques sur les réseaux sociaux, Elon Musk a publié un tweet ciblant Wikipédia. Le patron de Tesla et Space X y suggère que la fondation Wikimédia (qui édite l’encyclopédie collaborative en ligne) continuait de réclamer des dons alors que son site phare n’a pas besoin de tant d'argent. C'est donc l'un des plus vieux complot d'internet qui est repris et relancé par l'homme le plus riche du monde.  Dans le détails, Elon Musk a tout d'abord publié une capture d’écran du message d’appel au don de Wikipédia accompagné d’un smiley pour montrer son désintérêt de la chose, avant de publier un second tweet, je cite : « Pourquoi la Wikimedia Foundation veut-elle tant d’argent ? ». Selon lui, rien à voir avec les coûts d’hébergement de Wikipédia puisque « vous pouvez littéralement faire tenir une copie de l’intégralité du texte sur votre téléphone ! », fin de citation. En fait, la fondation derrière l'encyclopédie en ligne est régulièrement accusée de détourner des fonds et de demander des dons à ses utilisateurs et utilisatrices alors que tout le travail est fourni par des bénévoles. Sous-entendu, la fondation Wikimédia serait une immense arnaque destinée à détrousser les internautes grâce à un projet collaboratif qu'elle dit indispensable pour le savoir de l'humanité. Si Elon Musk a raison en disant qu'il est possible de faire tenir tout le texte de Wikipédia sur un smartphone, puisque l’encyclopédie dans sa version anglophone pèse 22,14 Go aux dernières nouvelles, il ne s’agit là que du texte brut. Les images, illustrations et autres graphiques, tous hébergés sur le service Wikimedia Commons, pèsent plus de 428 To. De quoi nécessiter quelques serveurs, dont il faut payer l'entretien. Ajoutez à ça la bande passante nécessaire pour l’un des sites les plus consultés au monde et vous avez déjà une petite idée de la raison pour laquelle Wikipédia appelle régulièrement aux dons. Dans le détail, la fondation Wikimédia emploie 700 salariés et contractuels, et d'après son dernier rapport financier annuel, disposerait de 245 millions de dollars d’actifs nets essentiellement, destinée à assurer le fonctionnement quotidien du site et à financer divers projets. Si comme Elon Musk, vous souhaitez vraiment savoir où va l’argent donné à Wikipédia, il vous suffit d’aller sur le site de la fondation Wikimédia où sont détaillées toutes les dépenses et où est publié un rapport financier chaque année. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/24/20232 minutes, 47 seconds
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Wikipedia : nouvelle cible d'Elon Musk ?

Habitué des attaques sur les réseaux sociaux, Elon Musk a publié un tweet ciblant Wikipédia. Le patron de Tesla et Space X y suggère que la fondation Wikimédia (qui édite l’encyclopédie collaborative en ligne) continuait de réclamer des dons alors que son site phare n’a pas besoin de tant d'argent. C'est donc l'un des plus vieux complot d'internet qui est repris et relancé par l'homme le plus riche du monde. Dans le détails, Elon Musk a tout d'abord publié une capture d’écran du message d’appel au don de Wikipédia accompagné d’un smiley pour montrer son désintérêt de la chose, avant de publier un second tweet, je cite : « Pourquoi la Wikimedia Foundation veut-elle tant d’argent ? ». Selon lui, rien à voir avec les coûts d’hébergement de Wikipédia puisque « vous pouvez littéralement faire tenir une copie de l’intégralité du texte sur votre téléphone ! », fin de citation. En fait, la fondation derrière l'encyclopédie en ligne est régulièrement accusée de détourner des fonds et de demander des dons à ses utilisateurs et utilisatrices alors que tout le travail est fourni par des bénévoles. Sous-entendu, la fondation Wikimédia serait une immense arnaque destinée à détrousser les internautes grâce à un projet collaboratif qu'elle dit indispensable pour le savoir de l'humanité.Si Elon Musk a raison en disant qu'il est possible de faire tenir tout le texte de Wikipédia sur un smartphone, puisque l’encyclopédie dans sa version anglophone pèse 22,14 Go aux dernières nouvelles, il ne s’agit là que du texte brut. Les images, illustrations et autres graphiques, tous hébergés sur le service Wikimedia Commons, pèsent plus de 428 To. De quoi nécessiter quelques serveurs, dont il faut payer l'entretien. Ajoutez à ça la bande passante nécessaire pour l’un des sites les plus consultés au monde et vous avez déjà une petite idée de la raison pour laquelle Wikipédia appelle régulièrement aux dons.Dans le détail, la fondation Wikimédia emploie 700 salariés et contractuels, et d'après son dernier rapport financier annuel, disposerait de 245 millions de dollars d’actifs nets essentiellement, destinée à assurer le fonctionnement quotidien du site et à financer divers projets. Si comme Elon Musk, vous souhaitez vraiment savoir où va l’argent donné à Wikipédia, il vous suffit d’aller sur le site de la fondation Wikimédia où sont détaillées toutes les dépenses et où est publié un rapport financier chaque année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/24/20232 minutes, 17 seconds
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OpenAI : un outil pour détecter les images générées par IA ?

Face à la crainte des contenus trompeurs généré par les IA, OpenAI a décidé en parallèle du développement de DALL-3, son générateur d'image, de developper un outil pour reconnaître les images générées par IA. Lors du dernier Tech Live Event organisé mi-août, le directeur technique d'OpenAI Mira Murati a expliqué au Wall Street Journal que cet outil était fiable à 99% et qu'il continuait à être testé en interne afin d'en améliorer encore l'efficacité. Pour l'instant, peu de détails ont été communiqués par Open AI. Ce que l'on sait toutefois, c'est qu'OpenAI est le dernier en date à se pencher sur cette problématique d'identification des contenus. En septembre, Google avait annoncé la mise en place de son logiciel SynthID, destiné à reconnaître les images produites par l'IA. Détail important, l'outil sera intégré à ChatGPT, et sera sans doute réservé aux abonnés à ChatGPT Plus, exactement comme pour Dall-E 3. Reste que pour le moment, à chaque fois qu'une solution d'identification a été mise en ligne, ses limites étaient atteintes très rapidement. Exactement comme pour l’AI Text Classifier, qui permettait de déterminer avec quelle probabilité un texte etait écrit par l’IA plutôt que par un humain. Malheureusement, l’outil s’est rapidement montré imparfait, épinglant parfois des contenus par erreur, et laissant passer une grande quantité de textes rédigés par l’IA à travers ses filets. Espérons que ce nouveau système soit différent. Il est en tout cas attendu dans quelques semaines. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/23/20232 minutes, 20 seconds
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OpenAI : un outil pour détecter les images générées par IA ?

Face à la crainte des contenus trompeurs généré par les IA, OpenAI a décidé en parallèle du développement de DALL-3, son générateur d'image, de developper un outil pour reconnaître les images générées par IA. Lors du dernier Tech Live Event organisé mi-août, le directeur technique d'OpenAI Mira Murati a expliqué au Wall Street Journal que cet outil était fiable à 99% et qu'il continuait à être testé en interne afin d'en améliorer encore l'efficacité. Pour l'instant, peu de détails ont été communiqués par Open AI.Ce que l'on sait toutefois, c'est qu'OpenAI est le dernier en date à se pencher sur cette problématique d'identification des contenus. En septembre, Google avait annoncé la mise en place de son logiciel SynthID, destiné à reconnaître les images produites par l'IA. Détail important, l'outil sera intégré à ChatGPT, et sera sans doute réservé aux abonnés à ChatGPT Plus, exactement comme pour Dall-E 3.Reste que pour le moment, à chaque fois qu'une solution d'identification a été mise en ligne, ses limites étaient atteintes très rapidement. Exactement comme pour l’AI Text Classifier, qui permettait de déterminer avec quelle probabilité un texte etait écrit par l’IA plutôt que par un humain. Malheureusement, l’outil s’est rapidement montré imparfait, épinglant parfois des contenus par erreur, et laissant passer une grande quantité de textes rédigés par l’IA à travers ses filets. Espérons que ce nouveau système soit différent. Il est en tout cas attendu dans quelques semaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/20231 minute, 50 seconds
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L'Inde, bientôt une puissance spatiale incontournable ?

L'Inde devrait prochainement franchir une nouvelle étape dans sa conquête de l'espace. On l'a vu cet été avec la réussite de la mission Chandrayaan-3 et les tours de roue du petit rover Pragyan près du Pôle Sud de la Lune. On le voit aussi cet automne avec les différentes communications autour du projet de capsule habitée Gaganyaan qui a décollé récemment pour tester le système d'évacuation d'urgence en vol qui assurera, un jour, la sécurité des astronautes indiens. La semaine dernière, le Premier ministre Indien, Narendra Modi, a donné des objectifs sur le long terme à son agence spatiale nationale. Modi veut qu'une station spatiale indienne soit construite en orbite, d'ici 2035, et qu'un premier astronaute indien pose le pied sur la lune en 2040. Si vous ne le saviez pas, l'Inde n'est pas participante à l'ISS, et reste aujourd'hui une nation spatiale assez indépendante. Narendra Modi a également appelé à intensifier les efforts pour des sondes spatiales à destination de Vénus et de Mars... Seulement, l'état indien va devoir énormément investir, à moins qu'une coopération internationale, notamment avec la Russie, permette de limiter les coûts. Sauf que l'agence spatiale indienne ne semble pas pressée d'établir un partenariat solide avec son homologue Roscosmos, qui lui a déjà fait plusieurs appels du pied. Ces dernières années, la Russie est en effet isolée de tout bord dans ce domaine par la communauté internationale à cause de la guerre en Ukraine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/22/20232 minutes, 17 seconds
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L'Inde, bientôt une puissance spatiale incontournable ?

L'Inde devrait prochainement franchir une nouvelle étape dans sa conquête de l'espace. On l'a vu cet été avec la réussite de la mission Chandrayaan-3 et les tours de roue du petit rover Pragyan près du Pôle Sud de la Lune. On le voit aussi cet automne avec les différentes communications autour du projet de capsule habitée Gaganyaan qui a décollé récemment pour tester le système d'évacuation d'urgence en vol qui assurera, un jour, la sécurité des astronautes indiens.La semaine dernière, le Premier ministre Indien, Narendra Modi, a donné des objectifs sur le long terme à son agence spatiale nationale. Modi veut qu'une station spatiale indienne soit construite en orbite, d'ici 2035, et qu'un premier astronaute indien pose le pied sur la lune en 2040. Si vous ne le saviez pas, l'Inde n'est pas participante à l'ISS, et reste aujourd'hui une nation spatiale assez indépendante.Narendra Modi a également appelé à intensifier les efforts pour des sondes spatiales à destination de Vénus et de Mars... Seulement, l'état indien va devoir énormément investir, à moins qu'une coopération internationale, notamment avec la Russie, permette de limiter les coûts. Sauf que l'agence spatiale indienne ne semble pas pressée d'établir un partenariat solide avec son homologue Roscosmos, qui lui a déjà fait plusieurs appels du pied. Ces dernières années, la Russie est en effet isolée de tout bord dans ce domaine par la communauté internationale à cause de la guerre en Ukraine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/22/20231 minute, 47 seconds
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Electronic Arts bientôt racheté par Disney ?

Disney est l'une des plus grandes entreprises au monde, avec de multiples séries et films qui ont fait sa renommée depuis un siècle désormais. Cependant, ses productions les plus récentes ne suscitent pas autant d'engouement, et sa stratégie axée sur le streaming avec Disney+ coûte 1,5 milliard de dollars par an à l'entreprise. Une somme colossale qui a tiré Bob Iger, l’ancien dirigeant de Disney, de la retraite dorée prise il y a un an, afin de redresser la barre du navire Disney. Ainsi, le rachat tant attendu d’Electronic Arts ferait-il partie de cette tentative de redressement ? En ce moment, les fusion et acquisitions d’entreprises dans le secteur du jeu vidéo sont légion. On peut notamment penser à Microsoft qui a aspiré Activision Bilzzard King… On a d’ailleurs consacré un épisode il y a peu à ce sujet, que je vous invite à aller écouter. Selon Bloomberg, les dirigeants de Disney envisagent sérieusement de racheter EA. Si une telle acquisition venait à se réaliser, Disney pourrait rassembler toutes ses licences de jeux vidéo sous la bannière d'Electronic Arts, y compris Marvel, Star Wars ou encore Kingdom Hearts. Cela aurait des conséquences notables pour les studios et éditeurs partenaires, qui ne seraient logiquement sollicités pour travailler sur davantage de franchises de Disney… Si il y a bien une licence pour laquelle cette fusion fait sens, c’est pour Star Wars. En effet, jusqu'à la fin de cette année, EA conserve l'exclusivité des jeux de la licence, notamment la série Star Wars Jedi, Battlefront et Squadrons. Une autre détail intrigant allant dans le sens d’une acquisition d’EA : la récente restructuration d'Electronic Arts en deux divisions distinctes : EA Sports et EA Entertainment. La première englobe les jeux de sport comme son nom l’indique (FIFA, NBA Live, Formula One…), tandis que la seconde concerne les autres titres de l'éditeur, comme Les Sims, Need for Speed et Battlefield. Pour l’heure, il est difficile d'imaginer que cette restructuration ait été mise en place sans un objectif précis… Peut-être est-ce un premier signe de cette vente que la rumeur évoque depuis des mois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20232 minutes, 27 seconds
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Electronic Arts bientôt racheté par Disney ?

Disney est l'une des plus grandes entreprises au monde, avec de multiples séries et films qui ont fait sa renommée depuis un siècle désormais. Cependant, ses productions les plus récentes ne suscitent pas autant d'engouement, et sa stratégie axée sur le streaming avec Disney+ coûte 1,5 milliard de dollars par an à l'entreprise. Une somme colossale qui a tiré Bob Iger, l’ancien dirigeant de Disney, de la retraite dorée prise il y a un an, afin de redresser la barre du navire Disney. Ainsi, le rachat tant attendu d’Electronic Arts ferait-il partie de cette tentative de redressement ?En ce moment, les fusion et acquisitions d’entreprises dans le secteur du jeu vidéo sont légion. On peut notamment penser à Microsoft qui a aspiré Activision Bilzzard King… On a d’ailleurs consacré un épisode il y a peu à ce sujet, que je vous invite à aller écouter. Selon Bloomberg, les dirigeants de Disney envisagent sérieusement de racheter EA. Si une telle acquisition venait à se réaliser, Disney pourrait rassembler toutes ses licences de jeux vidéo sous la bannière d'Electronic Arts, y compris Marvel, Star Wars ou encore Kingdom Hearts. Cela aurait des conséquences notables pour les studios et éditeurs partenaires, qui ne seraient logiquement sollicités pour travailler sur davantage de franchises de Disney… Si il y a bien une licence pour laquelle cette fusion fait sens, c’est pour Star Wars. En effet, jusqu'à la fin de cette année, EA conserve l'exclusivité des jeux de la licence, notamment la série Star Wars Jedi, Battlefront et Squadrons.Une autre détail intrigant allant dans le sens d’une acquisition d’EA : la récente restructuration d'Electronic Arts en deux divisions distinctes : EA Sports et EA Entertainment. La première englobe les jeux de sport comme son nom l’indique (FIFA, NBA Live, Formula One…), tandis que la seconde concerne les autres titres de l'éditeur, comme Les Sims, Need for Speed et Battlefield. Pour l’heure, il est difficile d'imaginer que cette restructuration ait été mise en place sans un objectif précis… Peut-être est-ce un premier signe de cette vente que la rumeur évoque depuis des mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/19/20231 minute, 57 seconds
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Activision Blizzard King racheté par Microsoft… Est-ce historique ?

Cette fois-ci, c'est officiel : Activision Blizzard rejoint enfin la famille Xbox ! Et oui, il s’agit bel et bien d’un rachat historique, compromis ces derniers mois par plusieurs instances nationales et internationales, mais qui a finalement eu lieu tout récemment ! Et clairement, cela promet de bouleverser le paysage vidéoludique, offrant de nouvelles perspectives aux joueurs. Après 20 mois d'attente depuis l'annonce retentissante de cette acquisition, la voilà enfin concrétisée. Phil Spencer, le chef de file de Microsoft, n’a pas caché sa joie. Je cite, « nous adorons les jeux vidéo. Nous y jouons, nous les créons, et nous comprenons à quel point le jeu est essentiel, à la fois individuellement et collectivement en tant que communauté. Aujourd'hui, nous accueillons officiellement Activision Blizzard et ses équipes dans la famille Xbox » fin de citation. Une fois les réjouissances passées, qu’est-ce que cela va bien pouvoir impliquer ? Tout d'abord, il est clair que les futurs jeux d'Activision Blizzard King seront disponibles dès leur sortie sur le Game Pass. À court terme, cela concerne Call of Duty: Modern Warfare III, prévu pour le 10 novembre prochain. De plus, Xbox pourrait envisager d'ajuster les prix de son service phare, étant donné l'ajout massif de titres à son catalogue. Reste à savoir si les jeux d'Activision Blizzard King deviendront des exclusivités pour Xbox One, Xbox Series X|S et PC. La réponse variera apparemment au cas par cas, à moins qu'il s'agisse d’une franchise incontournable comme Call of Duty, qui ne le sera pas, du moins dans les 10 prochaines années. En ce qui concerne le cloud gaming, Microsoft subira une perte puisque les droits de ces jeux ont été cédés à Ubisoft de manière permanente pour les 15 prochaines années via son service Ubisoft+. Ce rachat représente sans aucun doute un pas de géant pour Microsoft, marquant une page historique pour l'industrie du jeu vidéo. L'avenir dira si les résultats seront positifs ou négatifs. Ceci dit, il est important de noter que Bobby Kotick, le PDG du groupe, quittera ses fonctions le 1er janvier 2024. Là encore, peut-être que cela pourra avoir des répercussions. En tout cas, il est peu probable de voir une opération de cette envergure se reproduire de sitôt, sauf si Disney parvient officiellement à racheter Electronic Arts comme la rumeur le laisse entendre depuis plusieurs mois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20232 minutes, 43 seconds
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Activision Blizzard King racheté par Microsoft… Est-ce historique ?

Cette fois-ci, c'est officiel : Activision Blizzard rejoint enfin la famille Xbox ! Et oui, il s’agit bel et bien d’un rachat historique, compromis ces derniers mois par plusieurs instances nationales et internationales, mais qui a finalement eu lieu tout récemment ! Et clairement, cela promet de bouleverser le paysage vidéoludique, offrant de nouvelles perspectives aux joueurs.Après 20 mois d'attente depuis l'annonce retentissante de cette acquisition, la voilà enfin concrétisée. Phil Spencer, le chef de file de Microsoft, n’a pas caché sa joie. Je cite, « nous adorons les jeux vidéo. Nous y jouons, nous les créons, et nous comprenons à quel point le jeu est essentiel, à la fois individuellement et collectivement en tant que communauté. Aujourd'hui, nous accueillons officiellement Activision Blizzard et ses équipes dans la famille Xbox » fin de citation.Une fois les réjouissances passées, qu’est-ce que cela va bien pouvoir impliquer ? Tout d'abord, il est clair que les futurs jeux d'Activision Blizzard King seront disponibles dès leur sortie sur le Game Pass. À court terme, cela concerne Call of Duty: Modern Warfare III, prévu pour le 10 novembre prochain. De plus, Xbox pourrait envisager d'ajuster les prix de son service phare, étant donné l'ajout massif de titres à son catalogue. Reste à savoir si les jeux d'Activision Blizzard King deviendront des exclusivités pour Xbox One, Xbox Series X|S et PC. La réponse variera apparemment au cas par cas, à moins qu'il s'agisse d’une franchise incontournable comme Call of Duty, qui ne le sera pas, du moins dans les 10 prochaines années. En ce qui concerne le cloud gaming, Microsoft subira une perte puisque les droits de ces jeux ont été cédés à Ubisoft de manière permanente pour les 15 prochaines années via son service Ubisoft+.Ce rachat représente sans aucun doute un pas de géant pour Microsoft, marquant une page historique pour l'industrie du jeu vidéo. L'avenir dira si les résultats seront positifs ou négatifs. Ceci dit, il est important de noter que Bobby Kotick, le PDG du groupe, quittera ses fonctions le 1er janvier 2024. Là encore, peut-être que cela pourra avoir des répercussions. En tout cas, il est peu probable de voir une opération de cette envergure se reproduire de sitôt, sauf si Disney parvient officiellement à racheter Electronic Arts comme la rumeur le laisse entendre depuis plusieurs mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/18/20232 minutes, 13 seconds
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Enfin une solution pour rendre l’IA vraiment fiable ?

Au mois de juin, des chercheurs annonçaient déjà une perte de fiabilité du modèle ChatGPT et une tendance à se tromper dans des réponses à des questions assez simples. Il y a trois ans déjà, ce phénomène d'hallucinations artificielles avait été découvert par une équipe de scientifiques du laboratoire de Los Alamos. Loin d'être anodin, cet effet peut provoquer de réels préjudices : désinformations, erreurs lors de recherches ou perte de confiance envers les systèmes d'IA. Plus l'IA générative devient courante dans le paysage numérique, plus ces manifestations sont logiquement nombreuses. C'est dans ce contexte qu'une équipe de quatre chercheurs ont voulu s'engager afin de trouver un remède pour contrer ce mal virtuel. Très récemment, la startup norvégienne Iris.ai a dévoilé une solution, qui vise à réduire drastiquement la proportion d'erreurs et d'hallucinations à un pourcentage à un chiffre seulement. Leur objectif ? Développer un outil alimenté par intelligence artificielle spécialisée dans la compréhension de publications scientifiques. Leur programme est capable de naviguer à travers une très vaste quantité de données, de les catégoriser et de les résumer. Utiliser une IA pour vérifier qu'une autre IA ne se trompe pas, ne serait-ce pas l'équivalent du serpent qui se mord la queue ? En tout cas, cette start-up utilise plusieurs méthodes pour mesurer la précision des données générées par les modèles d'intelligences artificielles. Leur technique principale se nomme « validating factual correctness » (validation de correction factuelle). En clair, l'équipe établit les concepts à l'avance qu'elle souhaite voir apparaître dans une réponse valide. Ensuite, elle vérifie si l'IA est capable d'intégrer ces concepts dans la réponse et examine ensuite si la source sur laquelle elle se base est fiable. Une sorte de fact-checking en somme. D'autres méthodes appuient également celles-ci. Par exemple, la comparaison entre une « vérité fondamentale » et la réponse donnée par l'IA. Grâce à une évaluation spécifique pour évaluer la performance d'un modèle, leur logiciel établit des similitudes avec la « vérité fondamentale », en parallèle du contenu généré par l'IA. Reste à savoir si cette technique pourra bénéficier à tout le monde, même si pour l’instant, la start-up s'oriente clairement vers un usage de son programme dans le domaine de la recherche, et non pour le grand public. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/17/20232 minutes, 44 seconds
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Enfin une solution pour rendre l’IA vraiment fiable ?

Au mois de juin, des chercheurs annonçaient déjà une perte de fiabilité du modèle ChatGPT et une tendance à se tromper dans des réponses à des questions assez simples. Il y a trois ans déjà, ce phénomène d'hallucinations artificielles avait été découvert par une équipe de scientifiques du laboratoire de Los Alamos. Loin d'être anodin, cet effet peut provoquer de réels préjudices : désinformations, erreurs lors de recherches ou perte de confiance envers les systèmes d'IA. Plus l'IA générative devient courante dans le paysage numérique, plus ces manifestations sont logiquement nombreuses. C'est dans ce contexte qu'une équipe de quatre chercheurs ont voulu s'engager afin de trouver un remède pour contrer ce mal virtuel.Très récemment, la startup norvégienne Iris.ai a dévoilé une solution, qui vise à réduire drastiquement la proportion d'erreurs et d'hallucinations à un pourcentage à un chiffre seulement. Leur objectif ? Développer un outil alimenté par intelligence artificielle spécialisée dans la compréhension de publications scientifiques. Leur programme est capable de naviguer à travers une très vaste quantité de données, de les catégoriser et de les résumer.Utiliser une IA pour vérifier qu'une autre IA ne se trompe pas, ne serait-ce pas l'équivalent du serpent qui se mord la queue ? En tout cas, cette start-up utilise plusieurs méthodes pour mesurer la précision des données générées par les modèles d'intelligences artificielles. Leur technique principale se nomme « validating factual correctness » (validation de correction factuelle). En clair, l'équipe établit les concepts à l'avance qu'elle souhaite voir apparaître dans une réponse valide. Ensuite, elle vérifie si l'IA est capable d'intégrer ces concepts dans la réponse et examine ensuite si la source sur laquelle elle se base est fiable. Une sorte de fact-checking en somme. D'autres méthodes appuient également celles-ci. Par exemple, la comparaison entre une « vérité fondamentale » et la réponse donnée par l'IA. Grâce à une évaluation spécifique pour évaluer la performance d'un modèle, leur logiciel établit des similitudes avec la « vérité fondamentale », en parallèle du contenu généré par l'IA. Reste à savoir si cette technique pourra bénéficier à tout le monde, même si pour l’instant, la start-up s'oriente clairement vers un usage de son programme dans le domaine de la recherche, et non pour le grand public. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/17/20232 minutes, 14 seconds
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Netflix : des magasins physiques pour boire, manger et regarder des séries ?

Si les grandes entreprises du secteur de la culture sont connues justement pour leur culture du merchandising et des produits dérivés, Netflix n’est pas en reste avec notamment un sac de couchage et des tee-shirts notamment. Mais de façon un peu plus surprenante, la plateforme de streaming a confié au média spécialisé Bloomberg qu'elle prévoyait d'ouvrir des magasins physiques à travers le monde d'ici 2025. On les appellera les « Netflix House ». Ces magasins seront un mélange de restaurants, de boutiques de souvenirs, et d'expériences interactives. Si l’on ne connaît pas pleinement la nature du projet, les espaces du magasin serviront certainement à promouvoir, à la manière d'un mini-Disneyland, les contenus de Netflix et les avantages de la plateforme de streaming. Josh Simon, responsable des produits chez Netflix, explique que l’entreprise a remarqué je cite « à quel point les fans aiment se plonger dans l' univers des films et séries Netflix » fin de citation. Avant d’ajouter qu’il s’agissait de l’étape logique à suivre pour contenter tout le monde. Concrètement, les restaurants offriront des plats inspirés des séries de la plateforme ainsi que des expériences gastronomiques plus raffinées. Pour être honnête, Netflix avait déjà ouvert des enseignes physiques par le passé, mais davantage conçus comme des magasins éphémères, notamment un à Paris dédié à Stranger Things. Une « expérience immersive » inspirée de la série a également été créée à côté du parc de la Villette. Cependant, cette fois-ci, il s'agit de véritables magasins destinés à s'implanter dans la durée, portant fièrement le logo de l'entreprise. Pour l'instant, seuls deux magasins sont en projet, tous deux aux États-Unis. Ceci dit, le service de streaming a promis l'ouverture d'autres boutiques dans de grandes villes du monde entier. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/16/20232 minutes, 22 seconds
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Netflix : des magasins physiques pour boire, manger et regarder des séries ?

Si les grandes entreprises du secteur de la culture sont connues justement pour leur culture du merchandising et des produits dérivés, Netflix n’est pas en reste avec notamment un sac de couchage et des tee-shirts notamment. Mais de façon un peu plus surprenante, la plateforme de streaming a confié au média spécialisé Bloomberg qu'elle prévoyait d'ouvrir des magasins physiques à travers le monde d'ici 2025.On les appellera les « Netflix House ». Ces magasins seront un mélange de restaurants, de boutiques de souvenirs, et d'expériences interactives. Si l’on ne connaît pas pleinement la nature du projet, les espaces du magasin serviront certainement à promouvoir, à la manière d'un mini-Disneyland, les contenus de Netflix et les avantages de la plateforme de streaming. Josh Simon, responsable des produits chez Netflix, explique que l’entreprise a remarqué je cite « à quel point les fans aiment se plonger dans l' univers des films et séries Netflix » fin de citation. Avant d’ajouter qu’il s’agissait de l’étape logique à suivre pour contenter tout le monde. Concrètement, les restaurants offriront des plats inspirés des séries de la plateforme ainsi que des expériences gastronomiques plus raffinées.Pour être honnête, Netflix avait déjà ouvert des enseignes physiques par le passé, mais davantage conçus comme des magasins éphémères, notamment un à Paris dédié à Stranger Things. Une « expérience immersive » inspirée de la série a également été créée à côté du parc de la Villette. Cependant, cette fois-ci, il s'agit de véritables magasins destinés à s'implanter dans la durée, portant fièrement le logo de l'entreprise. Pour l'instant, seuls deux magasins sont en projet, tous deux aux États-Unis. Ceci dit, le service de streaming a promis l'ouverture d'autres boutiques dans de grandes villes du monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/16/20231 minute, 52 seconds
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La nouvelle voix de Mario enfin connue ?

C'est désormais officiel : Mario a trouvé sa nouvelle voix ! Et les fans de longue date ne devraient pas être trop déçus. Souvenez-vous, le 21 août dernier, Charles Martinet annonçait sa retraite, mettant fin à des décennies d'incarnation des personnages emblématiques de la licence Super Mario, notamment Mario et Luigi. Depuis, les spéculations allaient bon train, sans qu’aucune confirmation de la part de Nintendo ne soit annoncée. Mais à quelques jours du lancement de Super Mario Bros. Wonder sur Nintendo Switch, l'identité de du successeur de Martinet vient d’être révélée. Son nom peut ne pas vous être familier, mais sa voix devrait quand même l’être un peu, puisqu'il s'agit de l’américain Kevin Afghani ! Dans un message publié sur X.com, celui qui a donné sa voix à des personnages comme Raditz dans la série Dragon Ball R&R, et Arnold dans le jeu vidéo Genshin Impact, exprime sa fierté et sa reconnaissance envers Nintendo pour cette opportunité unique. Je le cite, « je suis incroyablement fier d'avoir prêté ma voix à Mario et Luigi dans Super Mario Bros. Wonder. Merci à Nintendo de m'avoir accueilli dans le Royaume des Fleurs ! » fin de citation. Rassurez-vous, Mario s'apprête à vivre de belles aventures, d’autant que la différence avec sa voix précédente est très légère, jugez par vous-même. Petit complément d’information concernant Kevin Afghani… ce dernier a prêté sa voix à Raditz dans Dragon Ball R&R, une histoire alternative et non officielle, qui explore ce qui aurait pu se passer si Raditz avait été un gentil et s’il avait fondé une famille sur Terre près de son frère Son Goku. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/15/20232 minutes, 24 seconds
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La nouvelle voix de Mario enfin connue ?

C'est désormais officiel : Mario a trouvé sa nouvelle voix ! Et les fans de longue date ne devraient pas être trop déçus. Souvenez-vous, le 21 août dernier, Charles Martinet annonçait sa retraite, mettant fin à des décennies d'incarnation des personnages emblématiques de la licence Super Mario, notamment Mario et Luigi. Depuis, les spéculations allaient bon train, sans qu’aucune confirmation de la part de Nintendo ne soit annoncée.Mais à quelques jours du lancement de Super Mario Bros. Wonder sur Nintendo Switch, l'identité de du successeur de Martinet vient d’être révélée. Son nom peut ne pas vous être familier, mais sa voix devrait quand même l’être un peu, puisqu'il s'agit de l’américain Kevin Afghani ! Dans un message publié sur X.com, celui qui a donné sa voix à des personnages comme Raditz dans la série Dragon Ball R&R, et Arnold dans le jeu vidéo Genshin Impact, exprime sa fierté et sa reconnaissance envers Nintendo pour cette opportunité unique. Je le cite, « je suis incroyablement fier d'avoir prêté ma voix à Mario et Luigi dans Super Mario Bros. Wonder. Merci à Nintendo de m'avoir accueilli dans le Royaume des Fleurs ! » fin de citation. Rassurez-vous, Mario s'apprête à vivre de belles aventures, d’autant que la différence avec sa voix précédente est très légère, jugez par vous-même.Petit complément d’information concernant Kevin Afghani… ce dernier a prêté sa voix à Raditz dans Dragon Ball R&R, une histoire alternative et non officielle, qui explore ce qui aurait pu se passer si Raditz avait été un gentil et s’il avait fondé une famille sur Terre près de son frère Son Goku. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/15/20231 minute, 54 seconds
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Bientôt la fin de l’anonymat sur internet ?

L'anonymat sur Internet est un sujet brûlant, que ce soit justement parmi les internautes, ou même à l'Assemblée nationale ! Ces derniers jours, les députés ont finalement tranché sur cette question… en la retirant du projet de loi numérique. En cause, des inquiétudes sur la compatibilité d’une telle interdiction avec les règles européennes et la Constitution. Le député de la Renaissance, Paul Midy, soutenu par d'autres membres de la majorité présidentielle, avait plaidé pour la fin de l'anonymat sur Internet afin de lutter contre la violence sur les réseaux sociaux. Il proposait un système de « plaque d'immatriculation » pour les internautes français. Mais face à l'opposition du gouvernement, Paul Midy a finalement retiré ses amendements pour ne pas compromettre le vote final du projet de loi en première lecture, tout en rappelant que le Sénat les avait déjà adoptés. En réalité, cette mesure était vivement contestée, et même qualifiée de « répression » par l’opposition qui percevait là une intrusion inutile dans la vie privée. En revanche, les élus ont adopté une autre proposition de Paul Midy, visant à assurer un accès gratuit à une identité numérique pour 100 % des Français d'ici 2027. Cette mesure vise à faciliter l'accès aux services publics et à sécuriser les démarches administratives. Elle ne sera toutefois pas contraignante, suite à l'adoption d'un sous-amendement du MoDem, ce qui signifie que chaque français pourra choisir d’utiliser son identité numérique ou non. L'Assemblée nationale a également voté en faveur d'une formation obligatoire sur la sensibilisation au numérique pour les élèves de 6e, sous la forme d'une attestation appelée « Pix », prévue pour la rentrée 2024. Une mesure qui vise à renforcer la sécurité en ligne et la compréhension des enjeux numériques dès un jeune âge. Le projet de loi numérique aborde également d'autres questions telles que le cyberharcèlement, l'accessibilité des sites pornographiques aux mineurs et les arnaques en ligne, avec un filtre anti-arnaque très attendu. Il s'appuie également sur les nouveaux règlements européens, le DSA et le DMA, pour renforcer la sécurité et la régulation de l'espace numérique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20232 minutes, 32 seconds
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Bientôt la fin de l’anonymat sur internet ?

L'anonymat sur Internet est un sujet brûlant, que ce soit justement parmi les internautes, ou même à l'Assemblée nationale ! Ces derniers jours, les députés ont finalement tranché sur cette question… en la retirant du projet de loi numérique. En cause, des inquiétudes sur la compatibilité d’une telle interdiction avec les règles européennes et la Constitution.Le député de la Renaissance, Paul Midy, soutenu par d'autres membres de la majorité présidentielle, avait plaidé pour la fin de l'anonymat sur Internet afin de lutter contre la violence sur les réseaux sociaux. Il proposait un système de « plaque d'immatriculation » pour les internautes français. Mais face à l'opposition du gouvernement, Paul Midy a finalement retiré ses amendements pour ne pas compromettre le vote final du projet de loi en première lecture, tout en rappelant que le Sénat les avait déjà adoptés. En réalité, cette mesure était vivement contestée, et même qualifiée de « répression » par l’opposition qui percevait là une intrusion inutile dans la vie privée.En revanche, les élus ont adopté une autre proposition de Paul Midy, visant à assurer un accès gratuit à une identité numérique pour 100 % des Français d'ici 2027. Cette mesure vise à faciliter l'accès aux services publics et à sécuriser les démarches administratives. Elle ne sera toutefois pas contraignante, suite à l'adoption d'un sous-amendement du MoDem, ce qui signifie que chaque français pourra choisir d’utiliser son identité numérique ou non. L'Assemblée nationale a également voté en faveur d'une formation obligatoire sur la sensibilisation au numérique pour les élèves de 6e, sous la forme d'une attestation appelée « Pix », prévue pour la rentrée 2024. Une mesure qui vise à renforcer la sécurité en ligne et la compréhension des enjeux numériques dès un jeune âge. Le projet de loi numérique aborde également d'autres questions telles que le cyberharcèlement, l'accessibilité des sites pornographiques aux mineurs et les arnaques en ligne, avec un filtre anti-arnaque très attendu. Il s'appuie également sur les nouveaux règlements européens, le DSA et le DMA, pour renforcer la sécurité et la régulation de l'espace numérique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/12/20232 minutes, 2 seconds
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Les NFT n’ont plus aucune valeur ?

L'année 2021 a été marquée par l’ascension fulgurante des tokens non fongibles (NFT). De nombreuses marques et célébrités se sont plongées avec enthousiasme dans cet univers des œuvres d'art certifiées sur la blockchain comme les rappeurs Eminem et Snoop Dogg, les footballeurs Cristiano Ronaldo et Kylian Mbappé ou les acteurs Omar Sy et Anthony Hopkins, parfois en effectuant des dépenses considérables. Mais après avoir établi des records, le secteur a connu une chute brutale, liée au déclin du marché des cryptomonnaies. L’univers NFT est donc passé dans le rouge, au point que la valeur de la plupart des collections est désormais quasiment nulle. Selon une étude réalisée par le site de paris en cryptomonnaies dappGambl, portant sur plus de 73 000 collections de NFT, la grande majorité de ces œuvres d'art numériques a perdu toute valeur. En détail, 69 795 de ces collections ne valent même plus un Ether, l'une des cryptomonnaies utilisées pour échanger des NFT. Comme l'indique dappGambl, "95 % des détenteurs de collections de NFT détiennent actuellement des investissements sans valeur". Plus précisément, la plupart des NFT émis sur la blockchain n'ont jamais été vendus, soit près de 80 % ! En résumé, il existe une énorme quantité de tokens non fongibles qui n'ont jamais trouvé d'acquéreurs, ce qui a créé un déséquilibre massif entre l'offre et la demande, et qui a logiquement fait chuter les prix de l'ensemble de l'écosystème. Cependant, les investisseurs restants, qui n'ont pas été dissuadés par l'effondrement du marché, deviennent de plus en plus sélectifs, laissant entendre que le marché s'est assaini. Du côté des artistes, la baisse des ventes les pousse à proposer des œuvres comportant une réelle valeur ajoutée. Alors, peut-on considérer que la chute des NFT est une bonne chose ? Cela reste à l'appréciation de chacun, mais il est indéniable que cela a eu des impacts positifs. L'époque où une simple image JPEG d'un caillou pouvait se vendre des millions de dollars en cryptomonnaies semble révolue. Dans ce contexte morose, certaines entreprises se détournent du monde des NFT. C'est notamment le cas de Meta, qui a décidé de suspendre l'intégration de NFT à Facebook et Instagram. À l'origine, Meta considérait les NFT comme un élément clé de son métavers… un projet mis au placard suite à l’émergence des Chatbot boostés à l'intelligence artificielle comme ChatGPT. Bien entendu, toutes les marques n'ont pas abandonné ce terrain. Récemment, Coca-Cola a lancé une nouvelle collection de NFT, tandis que Warner Bros a également présenté une nouvelle série de tokens en marge de la sortie du film "The Flash" il y a quelques semaines. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20233 minutes, 2 seconds
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Les NFT n’ont plus aucune valeur ?

L'année 2021 a été marquée par l’ascension fulgurante des tokens non fongibles (NFT). De nombreuses marques et célébrités se sont plongées avec enthousiasme dans cet univers des œuvres d'art certifiées sur la blockchain comme les rappeurs Eminem et Snoop Dogg, les footballeurs Cristiano Ronaldo et Kylian Mbappé ou les acteurs Omar Sy et Anthony Hopkins, parfois en effectuant des dépenses considérables. Mais après avoir établi des records, le secteur a connu une chute brutale, liée au déclin du marché des cryptomonnaies. L’univers NFT est donc passé dans le rouge, au point que la valeur de la plupart des collections est désormais quasiment nulle.Selon une étude réalisée par le site de paris en cryptomonnaies dappGambl, portant sur plus de 73 000 collections de NFT, la grande majorité de ces œuvres d'art numériques a perdu toute valeur. En détail, 69 795 de ces collections ne valent même plus un Ether, l'une des cryptomonnaies utilisées pour échanger des NFT. Comme l'indique dappGambl, "95 % des détenteurs de collections de NFT détiennent actuellement des investissements sans valeur". Plus précisément, la plupart des NFT émis sur la blockchain n'ont jamais été vendus, soit près de 80 % ! En résumé, il existe une énorme quantité de tokens non fongibles qui n'ont jamais trouvé d'acquéreurs, ce qui a créé un déséquilibre massif entre l'offre et la demande, et qui a logiquement fait chuter les prix de l'ensemble de l'écosystème.Cependant, les investisseurs restants, qui n'ont pas été dissuadés par l'effondrement du marché, deviennent de plus en plus sélectifs, laissant entendre que le marché s'est assaini. Du côté des artistes, la baisse des ventes les pousse à proposer des œuvres comportant une réelle valeur ajoutée. Alors, peut-on considérer que la chute des NFT est une bonne chose ? Cela reste à l'appréciation de chacun, mais il est indéniable que cela a eu des impacts positifs. L'époque où une simple image JPEG d'un caillou pouvait se vendre des millions de dollars en cryptomonnaies semble révolue.Dans ce contexte morose, certaines entreprises se détournent du monde des NFT. C'est notamment le cas de Meta, qui a décidé de suspendre l'intégration de NFT à Facebook et Instagram. À l'origine, Meta considérait les NFT comme un élément clé de son métavers… un projet mis au placard suite à l’émergence des Chatbot boostés à l'intelligence artificielle comme ChatGPT. Bien entendu, toutes les marques n'ont pas abandonné ce terrain. Récemment, Coca-Cola a lancé une nouvelle collection de NFT, tandis que Warner Bros a également présenté une nouvelle série de tokens en marge de la sortie du film "The Flash" il y a quelques semaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/11/20232 minutes, 32 seconds
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Les réseaux sociaux ne pourront plus censurer les journalistes ?

Début octobre, le Parlement européen a approuvé à une large majorité l'European Media Freedom Act dans le but de réduire le pouvoir des réseaux sociaux concernant la suppression des messages, en particulier pour protéger les journalises et la liberté d’expression. Actuellement, même si la loi oblige les réseaux à supprimer certains contenus, en particulier les messages haineux et la désinformation, ils ont la possibilité de bloquer davantage que nécessaire. En clair, ce texte ressemble à une protection juridique pour les journalistes contre les décisions arbitraires des réseaux sociaux. Concrètement, Facebook, X, Intagram ou TikTok devront dorénavant donner un préavis de 24 heures aux journalistes et aux médias indépendants avant de supprimer ou de limiter certains contenus. Les journalistes auront alors le même laps de temps pour exprimer leurs objections. Une fois que ces objections auront été examinées, la plateforme concernée pourra décider si elle maintient ou non la décision initiale. Clairement, certains jugent ce règlement très insuffisant… car même si les journalistes auront désormais la possibilité de faire appel, la décision finale restera entre les mains de la plateforme, qui détermine si un contenu enfreint ou non ses conditions d'utilisation. Il est donc crucial que ces dernières examinent ces appels de manière équitable. Avant le vote, plus de 80 organisations de journalistes ont publié une lettre ouverte sur X.com, soulignant la nécessité pour la loi de contenir des dispositions claires pour prévenir l'utilisation de logiciels espions à leur encontre. Bien que certaines mesures aient été ajoutées, la principale demande n'a pas été totalement satisfaite : celle de prévenir l'utilisation de ces logiciels espions par les États membres de l'Union européenne au nom de la "sécurité nationale", la justification étant laissée à leur discrétion. Reste désormais à savoir si les plateformes appliqueront réellement cette loi, ou si comme bien d’autres règles édictées par l’Union Européenne, elles prendront de larges libertés allant dans leurs intérêts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/10/20232 minutes, 39 seconds
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Les réseaux sociaux ne pourront plus censurer les journalistes ?

Début octobre, le Parlement européen a approuvé à une large majorité l'European Media Freedom Act dans le but de réduire le pouvoir des réseaux sociaux concernant la suppression des messages, en particulier pour protéger les journalises et la liberté d’expression. Actuellement, même si la loi oblige les réseaux à supprimer certains contenus, en particulier les messages haineux et la désinformation, ils ont la possibilité de bloquer davantage que nécessaire.En clair, ce texte ressemble à une protection juridique pour les journalistes contre les décisions arbitraires des réseaux sociaux. Concrètement, Facebook, X, Intagram ou TikTok devront dorénavant donner un préavis de 24 heures aux journalistes et aux médias indépendants avant de supprimer ou de limiter certains contenus. Les journalistes auront alors le même laps de temps pour exprimer leurs objections. Une fois que ces objections auront été examinées, la plateforme concernée pourra décider si elle maintient ou non la décision initiale.Clairement, certains jugent ce règlement très insuffisant… car même si les journalistes auront désormais la possibilité de faire appel, la décision finale restera entre les mains de la plateforme, qui détermine si un contenu enfreint ou non ses conditions d'utilisation. Il est donc crucial que ces dernières examinent ces appels de manière équitable. Avant le vote, plus de 80 organisations de journalistes ont publié une lettre ouverte sur X.com, soulignant la nécessité pour la loi de contenir des dispositions claires pour prévenir l'utilisation de logiciels espions à leur encontre. Bien que certaines mesures aient été ajoutées, la principale demande n'a pas été totalement satisfaite : celle de prévenir l'utilisation de ces logiciels espions par les États membres de l'Union européenne au nom de la "sécurité nationale", la justification étant laissée à leur discrétion. Reste désormais à savoir si les plateformes appliqueront réellement cette loi, ou si comme bien d’autres règles édictées par l’Union Européenne, elles prendront de larges libertés allant dans leurs intérêts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/10/20232 minutes, 9 seconds
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Amazon se renforce avec la puissante IA « Claude » ?

Pour combler son retard par rapport à ses concurrents que sont Microsoft, Google et Meta, Amazon a dévoilé son intention d'investir jusqu'à 4 milliards de dollars dans Anthropic, une entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle. Malgré cet investissement massif, Amazon conservera une participation minoritaire dans la société. Dans un premier temps, le géant du commerce en ligne s'est engagé à investir 1,25 milliard de dollars, avec la possibilité d'ajouter un investissement supplémentaire de 2,75 milliards de dollars. En fait, c'est la première fois qu'Amazon investit autant dans une entreprise sans en prendre le contrôle. En fait, au lieu d'être rachetée, Anthropic opérera désormais au sein des services d'Amazon Web Services (AWS), filiale du groupe Amazon et plus grand service d'hébergement web au monde. Anthropic se servira également du financement d'Amazon pour développer de nouveaux outils et améliorer son modèle de langage nommé Claude, déjà capable de lire un roman en une minute grâce à une mémoire plus puissante que ses concurrents, comme GPT4 d’OpenAI. Parmi les autres capacités d'Anthropic, son IA propose un concept dit "constitutionnel" qui permet de limiter le nombre de modérateurs humains nécessaires pour surveiller la machine. Selon l'entreprise, l’IA générative est plus sûre et plus fiable que jamais, car elle s'auto-surveillerait en se posant des questions sur un ensemble de règles à respecter avant de fournir une réponse à l’usager. Une chose est sure, la concurrence en matière d’IA est rude. D'un autre côté, Microsoft a investi 13 milliards de dollars dans OpenAI… Google développe activement son modèle d'IA générative Bard, et Meta a récemment présenté une nouvelle itération de son modèle de langage, Llama 2. Si OpenAI explore la possibilité d'ouvrir ChatGPT à tous les médias possibles, Google travaille pour éviter que son IA génère des réponses incorrectes, et Meta propose son modèle de langage en open source sur la plateforme Hugging Face. Si Claude devrait devenir de plus en plus puissant grâce aux infrastructures d’Amazon Web Services, force est de constater que l’IA reste pour l’instant, plus confidentielle que les autres. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/9/20232 minutes, 44 seconds
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Amazon se renforce avec la puissante IA « Claude » ?

Pour combler son retard par rapport à ses concurrents que sont Microsoft, Google et Meta, Amazon a dévoilé son intention d'investir jusqu'à 4 milliards de dollars dans Anthropic, une entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle. Malgré cet investissement massif, Amazon conservera une participation minoritaire dans la société. Dans un premier temps, le géant du commerce en ligne s'est engagé à investir 1,25 milliard de dollars, avec la possibilité d'ajouter un investissement supplémentaire de 2,75 milliards de dollars. En fait, c'est la première fois qu'Amazon investit autant dans une entreprise sans en prendre le contrôle.En fait, au lieu d'être rachetée, Anthropic opérera désormais au sein des services d'Amazon Web Services (AWS), filiale du groupe Amazon et plus grand service d'hébergement web au monde. Anthropic se servira également du financement d'Amazon pour développer de nouveaux outils et améliorer son modèle de langage nommé Claude, déjà capable de lire un roman en une minute grâce à une mémoire plus puissante que ses concurrents, comme GPT4 d’OpenAI. Parmi les autres capacités d'Anthropic, son IA propose un concept dit "constitutionnel" qui permet de limiter le nombre de modérateurs humains nécessaires pour surveiller la machine. Selon l'entreprise, l’IA générative est plus sûre et plus fiable que jamais, car elle s'auto-surveillerait en se posant des questions sur un ensemble de règles à respecter avant de fournir une réponse à l’usager.Une chose est sure, la concurrence en matière d’IA est rude. D'un autre côté, Microsoft a investi 13 milliards de dollars dans OpenAI… Google développe activement son modèle d'IA générative Bard, et Meta a récemment présenté une nouvelle itération de son modèle de langage, Llama 2. Si OpenAI explore la possibilité d'ouvrir ChatGPT à tous les médias possibles, Google travaille pour éviter que son IA génère des réponses incorrectes, et Meta propose son modèle de langage en open source sur la plateforme Hugging Face. Si Claude devrait devenir de plus en plus puissant grâce aux infrastructures d’Amazon Web Services, force est de constater que l’IA reste pour l’instant, plus confidentielle que les autres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/20232 minutes, 14 seconds
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Cyberscore : à quoi ça sert ?

Le sujet de la sécurité des données personnelles est de plus en plus sérieusement pris en compte par les internautes eux-mêmes, mais aussi par les politiques, que ce soit en France ou en Europe. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un label de qualité, permettant d'évaluer le niveau de sécurité des outils numériques : le Cyberscore. Encore un label vous allez me dire… Et oui, à l'instar du Nutri-score qui évalue la valeur nutritionnelle des produits alimentaires, le Cyberscore, lancé le 3 mars 2022, attribue une note de A à F pour évaluer la sécurité des produits numériques. Alors pour établir cette note, les organismes de certification se baseront sur plusieurs critères : - Le premier critère prendra en compte des aspects tels que la qualité des protocoles de sécurité utilisés ou l'emplacement où les données sont stockées. - Le deuxième critère évaluera les risques juridiques auxquels ces acteurs numériques sont exposés, notamment l'existence de lois extraterritoriales susceptibles de compromettre la protection des données personnelles. - Enfin, une dimension de réputation sera prise en compte, incluant par exemple les sanctions prononcées par les autorités ou le nombre de vulnérabilités logicielles corrigées. Ce score est établi par des auditeurs agréés par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), avec l'objectif d'encourager les citoyens à privilégier les services proposés par les acteurs qui accordent la plus grande importance à la protection des données personnelles. S’il existe depuis un peu plus d’un an, ce label est progressivement déployé. Pour l’instant, seuls les grands acteurs du secteur numérique y sont soumis, comme les éditeurs de logiciels ou les applications de messagerie comme WhatsApp. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/8/20232 minutes, 24 seconds
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Cyberscore : à quoi ça sert ?

Le sujet de la sécurité des données personnelles est de plus en plus sérieusement pris en compte par les internautes eux-mêmes, mais aussi par les politiques, que ce soit en France ou en Europe. Au niveau national, le gouvernement a mis en place un label de qualité, permettant d'évaluer le niveau de sécurité des outils numériques : le Cyberscore.Encore un label vous allez me dire… Et oui, à l'instar du Nutri-score qui évalue la valeur nutritionnelle des produits alimentaires, le Cyberscore, lancé le 3 mars 2022, attribue une note de A à F pour évaluer la sécurité des produits numériques. Alors pour établir cette note, les organismes de certification se baseront sur plusieurs critères :- Le premier critère prendra en compte des aspects tels que la qualité des protocoles de sécurité utilisés ou l'emplacement où les données sont stockées.- Le deuxième critère évaluera les risques juridiques auxquels ces acteurs numériques sont exposés, notamment l'existence de lois extraterritoriales susceptibles de compromettre la protection des données personnelles.- Enfin, une dimension de réputation sera prise en compte, incluant par exemple les sanctions prononcées par les autorités ou le nombre de vulnérabilités logicielles corrigées.Ce score est établi par des auditeurs agréés par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), avec l'objectif d'encourager les citoyens à privilégier les services proposés par les acteurs qui accordent la plus grande importance à la protection des données personnelles. S’il existe depuis un peu plus d’un an, ce label est progressivement déployé. Pour l’instant, seuls les grands acteurs du secteur numérique y sont soumis, comme les éditeurs de logiciels ou les applications de messagerie comme WhatsApp. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/8/20231 minute, 54 seconds
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Open AI souhaite créer le successeur de l'iPhone ?

Jony Ive et Sam Altman, le PDG d'OpenAI, travaillent désormais main dans la main. Alors, oui, je vous l’accorde, comme ça, ça n’a rien d’exceptionnel. Mais cette information est bien plus importante qu’il n’y paraît ! En effet, Open AI ambitionne de concevoir un tout nouveau dispositif permettant une interaction plus naturelle entre les humains et l'intelligence artificielle. Si ce projet aboutit, il pourrait sérieusement perturber Apple, à cause notamment d’un certain Jony Ive. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est lui qui est a été le designer derrière de nombreux produits phares d'Apple, dont l'iPhone, et qui a quitté l'entreprise en 2019. Ce nouveau projet vise précisément à offrir une expérience différente des smartphones, en se détachant de l'utilisation d'un écran. Sam Altman est en pourparlers avec LoveForm, l’entreprise de Ive, pour concevoir le premier appareil de son entreprise, qualifié comme "l'iPhone de l'intelligence artificielle". En collaborant avec Ive, l’objectif d’Open AI est de créer un produit offrant une "expérience utilisateur plus naturelle et intuitive" pour interagir et communiquer avec l'intelligence artificielle. Les deux visionnaires s'inspirent de la révolution que constituait l’écran tactile du premier Iphone, en anticipant une révolution similaire à ce qu’Apple a pu apporter à l’époque. Masayoshi Son, le dirigeant du conglomérat japonais SoftBank, est également impliqué dans ce projet, et envisage d’investir massivement dans le domaine de l'IA. Il propose un financement d'un milliard de dollars pour cette initiative, en mettant en avant le rôle clé que l’une des filiale de SoftBank, l’entreprise Arm, pourrait jouer dans son développement. Pour l'instant, aucune entente n'a été conclue entre les différentes parties. En clair, de nombreuses figures de la Silicon Valley se questionnent sur le produit qui pourrait succéder au smartphone. Bien que les enceintes intelligentes et les casques de réalité mixte soient des candidats sérieux, ils ont encore un long chemin à parcourir pour supplanter le smartphone. Un dispositif s'appuyant sur l'intelligence artificielle et exploitant pleinement ses vastes capacités pourrait véritablement chambouler le marché, et donc Apple par la même occasion. La semaine dernière, OpenAI a annoncé des améliorations apportées à ChatGPT, notamment la possibilité de contrôler l'application par la voix et de naviguer sur le Web. Peut-être peut-on y voir un indice du futur projet porté par l’entreprise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20232 minutes, 53 seconds
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Open AI souhaite créer le successeur de l'iPhone ?

Jony Ive et Sam Altman, le PDG d'OpenAI, travaillent désormais main dans la main. Alors, oui, je vous l’accorde, comme ça, ça n’a rien d’exceptionnel. Mais cette information est bien plus importante qu’il n’y paraît ! En effet, Open AI ambitionne de concevoir un tout nouveau dispositif permettant une interaction plus naturelle entre les humains et l'intelligence artificielle. Si ce projet aboutit, il pourrait sérieusement perturber Apple, à cause notamment d’un certain Jony Ive. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est lui qui est a été le designer derrière de nombreux produits phares d'Apple, dont l'iPhone, et qui a quitté l'entreprise en 2019.Ce nouveau projet vise précisément à offrir une expérience différente des smartphones, en se détachant de l'utilisation d'un écran. Sam Altman est en pourparlers avec LoveForm, l’entreprise de Ive, pour concevoir le premier appareil de son entreprise, qualifié comme "l'iPhone de l'intelligence artificielle". En collaborant avec Ive, l’objectif d’Open AI est de créer un produit offrant une "expérience utilisateur plus naturelle et intuitive" pour interagir et communiquer avec l'intelligence artificielle. Les deux visionnaires s'inspirent de la révolution que constituait l’écran tactile du premier Iphone, en anticipant une révolution similaire à ce qu’Apple a pu apporter à l’époque. Masayoshi Son, le dirigeant du conglomérat japonais SoftBank, est également impliqué dans ce projet, et envisage d’investir massivement dans le domaine de l'IA. Il propose un financement d'un milliard de dollars pour cette initiative, en mettant en avant le rôle clé que l’une des filiale de SoftBank, l’entreprise Arm, pourrait jouer dans son développement. Pour l'instant, aucune entente n'a été conclue entre les différentes parties.En clair, de nombreuses figures de la Silicon Valley se questionnent sur le produit qui pourrait succéder au smartphone. Bien que les enceintes intelligentes et les casques de réalité mixte soient des candidats sérieux, ils ont encore un long chemin à parcourir pour supplanter le smartphone. Un dispositif s'appuyant sur l'intelligence artificielle et exploitant pleinement ses vastes capacités pourrait véritablement chambouler le marché, et donc Apple par la même occasion. La semaine dernière, OpenAI a annoncé des améliorations apportées à ChatGPT, notamment la possibilité de contrôler l'application par la voix et de naviguer sur le Web. Peut-être peut-on y voir un indice du futur projet porté par l’entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/5/20232 minutes, 23 seconds
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IA : Les sites web pourront refuser d'entraîner les algorithmes ?

On le sait, des entreprises telles qu'OpenAI qui absorbent d'énormes quantités de données sans avoir l’autorisation des sources est un vrai problème. Cela a même suscité de nombreuses controverses, certaines se terminant par des poursuites judiciaires. Afin d'empêcher que les contributeurs ne voient leur travail utilisé sans autorisation, Google a décidé de lancer une fonctionnalité de blocage qui pourrait rencontrer un franc succès. Bien que Google soit pleinement impliqué dans le développement de l'intelligence artificielle avec Bard et son prochain modèle de langage Gemini, la société américaine semble vouloir apporter un peu d'ordre sur internet où les entreprises collectent sans aucun scrupule les données dont elles ont besoin. Elle vient ainsi d'annoncer son nouvel outil nommé "Google-Extended", qui permettra aux créateurs de contenu en ligne de continuer à indexer leur site tout en interdisant l'utilisation de leurs données par les développeurs d'intelligence artificielle. Comment cela fonctionnera-t-il ? Eh bien, Google-Extended sera accessible via le fichier robots.txt, le protocole d'exclusion des robots placé à la racine des sites web, qui indique quelles données peuvent être indexées ou non par les robots d'exploration. Les créateurs de sites web pourront ainsi indiquer leur souhait que leurs données ne soient pas collectées par les robots d'exploration des entreprises d'intelligence artificielle. Il s'agit d'une méthode similaire à celle choisie par le New York Times cet été, lorsque le journal américain avait explicitement interdit à OpenAI d'indexer ses données via le fichier robots.txt. Cette mise à jour majeure de Google devrait permettre d'obtenir le même résultat tout en préservant l'indexation sur le moteur de recherche de l'entreprise, une activité vitale pour la plupart des entités en ligne, mais qui va sans doute poser pas mal de problème aux éditeurs d’IA, ou tout du moins les forcer à obtenir les droits de leurs sources, et donc à rémunérer ces dernières. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20232 minutes, 30 seconds
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IA : Les sites web pourront refuser d'entraîner les algorithmes ?

On le sait, des entreprises telles qu'OpenAI qui absorbent d'énormes quantités de données sans avoir l’autorisation des sources est un vrai problème. Cela a même suscité de nombreuses controverses, certaines se terminant par des poursuites judiciaires. Afin d'empêcher que les contributeurs ne voient leur travail utilisé sans autorisation, Google a décidé de lancer une fonctionnalité de blocage qui pourrait rencontrer un franc succès.Bien que Google soit pleinement impliqué dans le développement de l'intelligence artificielle avec Bard et son prochain modèle de langage Gemini, la société américaine semble vouloir apporter un peu d'ordre sur internet où les entreprises collectent sans aucun scrupule les données dont elles ont besoin. Elle vient ainsi d'annoncer son nouvel outil nommé "Google-Extended", qui permettra aux créateurs de contenu en ligne de continuer à indexer leur site tout en interdisant l'utilisation de leurs données par les développeurs d'intelligence artificielle.Comment cela fonctionnera-t-il ? Eh bien, Google-Extended sera accessible via le fichier robots.txt, le protocole d'exclusion des robots placé à la racine des sites web, qui indique quelles données peuvent être indexées ou non par les robots d'exploration. Les créateurs de sites web pourront ainsi indiquer leur souhait que leurs données ne soient pas collectées par les robots d'exploration des entreprises d'intelligence artificielle. Il s'agit d'une méthode similaire à celle choisie par le New York Times cet été, lorsque le journal américain avait explicitement interdit à OpenAI d'indexer ses données via le fichier robots.txt. Cette mise à jour majeure de Google devrait permettre d'obtenir le même résultat tout en préservant l'indexation sur le moteur de recherche de l'entreprise, une activité vitale pour la plupart des entités en ligne, mais qui va sans doute poser pas mal de problème aux éditeurs d’IA, ou tout du moins les forcer à obtenir les droits de leurs sources, et donc à rémunérer ces dernières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/20232 minutes
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La NASA collecte pour la première fois des échantillons d'astéroïdes ?

Le retour de la sonde OSIRIS-REx revêtait une importance capitale pour la NASA. En 2016, l’agence lui confiait la mission de rapporter des échantillons de l'astéroïde Bennu, un corps céleste découvert en 1999 autour du Soleil. Non seulement OSIRIS-REx a brillamment accompli sa mission, mais sa capsule est également revenue sur Terre sans encombre. Récupérés dans l'Utah, les morceaux d'astéroïdes sont en excellent état ! Ainsi, OSIRIS-REx a ramené avec elle 250 grammes d'échantillons prélevés en 2020. La capsule est revenue sur Terre après une entrée dans l'atmosphère à une vitesse de plus de 44 000 km/h, subissant des températures extrêmes due aux frottements de l'air, jusqu'à 2 700 degrés, avant de toucher terre à 15 heures, en plein cœur d'un désert de l'Utah, à l'ouest des États-Unis. Pourquoi est-ce si crucial ? L'échantillon rapporté par OSIRIS-REx est le plus important récolté depuis 1972, lors du programme Apollo sur la Lune. Il est essentiel de comprendre que les astéroïdes sont des objets célestes qui ont très peu évolué depuis la formation du système solaire. On peut les considérer comme des archives du passé, renfermant potentiellement des informations cruciales sur les premières étapes de la vie sur Terre. Avec un diamètre de 500 mètres, Bennu est un astéroïde de grande taille, comparé à la plupart des astéroïdes de notre système solaire qui sont bien plus petits. Les scientifiques pensent donc qu'il contient des quantités importantes de carbone et d'eau emprisonnées dans ses minéraux, soir une véritable mine d'informations à exploiter dans les mois à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/3/20232 minutes, 23 seconds
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La NASA collecte pour la première fois des échantillons d'astéroïdes ?

Le retour de la sonde OSIRIS-REx revêtait une importance capitale pour la NASA. En 2016, l’agence lui confiait la mission de rapporter des échantillons de l'astéroïde Bennu, un corps céleste découvert en 1999 autour du Soleil. Non seulement OSIRIS-REx a brillamment accompli sa mission, mais sa capsule est également revenue sur Terre sans encombre. Récupérés dans l'Utah, les morceaux d'astéroïdes sont en excellent état !Ainsi, OSIRIS-REx a ramené avec elle 250 grammes d'échantillons prélevés en 2020. La capsule est revenue sur Terre après une entrée dans l'atmosphère à une vitesse de plus de 44 000 km/h, subissant des températures extrêmes due aux frottements de l'air, jusqu'à 2 700 degrés, avant de toucher terre à 15 heures, en plein cœur d'un désert de l'Utah, à l'ouest des États-Unis.Pourquoi est-ce si crucial ? L'échantillon rapporté par OSIRIS-REx est le plus important récolté depuis 1972, lors du programme Apollo sur la Lune. Il est essentiel de comprendre que les astéroïdes sont des objets célestes qui ont très peu évolué depuis la formation du système solaire. On peut les considérer comme des archives du passé, renfermant potentiellement des informations cruciales sur les premières étapes de la vie sur Terre. Avec un diamètre de 500 mètres, Bennu est un astéroïde de grande taille, comparé à la plupart des astéroïdes de notre système solaire qui sont bien plus petits. Les scientifiques pensent donc qu'il contient des quantités importantes de carbone et d'eau emprisonnées dans ses minéraux, soir une véritable mine d'informations à exploiter dans les mois à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/20231 minute, 53 seconds
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L’Iran s’empare de l’IA pour renforcer sa dictature ?

L’Iran miserait sur l’IA pour renforcer son pouvoir et asseoir sa dictature religieuse. C'est du moins ce que rapporte le Financial Times, auquel certains officiels iraniens auraient expliqué que le pays cherchait à moderniser ses institutions religieuses. Ainsi, l’État encourage à se familiariser avec les nouvelles technologies à condition, bien sûr, que cela respecte les règles édictées par l'ayatollah Khamenei. Ce dernier semble d'ailleurs lui-même très intéressé par le sujet de l'intelligence artificielle, pour laquelle il souhaite que son pays soit l'un des leaders mondiaux. Cette technologie est d'ailleurs loin d'être une nouveauté dans le pays qui possède un laboratoire de développement en la matière. L'Iran l'aurait également utilisée à grande échelle pour réprimer les manifestations de 2022 en réaction à la mort de Mahsa Amini, une jeune femme morte sous les coups de la police pour un voile mal porté. Le meilleur exemple que l’on peut trouver en ce qui concerne l'intérêt de cette technologie sur les affaires du pays concerne les fatwas. Le processus traditionnel veut que des ecclésiastiques parcourent des milliers de pages de textes religieux afin de déterminer si, oui ou non, la personne concernée doit être condamnée. Un procédé qui dure généralement une cinquantaine de jours. Mais selon Mohammad Ghotbi, le dirigeant d'un incubateur d'entreprises de tech iraniennes, l'intelligence artificielle permet de ramener ce délai à 5 heures à peine. Cette utilisation surprenante de l'IA rappelle d'ailleurs l'histoire de cet avocat américain qui chargeait ChatGPT de préparer ses dossiers d'accusation… et qui finalement avait été rattrapé par la justice pour ce comportement. A noter que selon le Financial Times, le principal laboratoire d'IA du pays, le centre informatique de Noor pour la recherche en sciences islamiques, travaille en partenariat avec un séminaire religieux et est notamment entraîné grâce aux archives très fournies de textes religieux. Cela pourra peut-être donner naissance une IA efficace, mais vu le corpus, on peut imaginer qu'elle soit très différente de ChatGPT et autres chatbots que l'on connaît. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/2/20232 minutes, 30 seconds
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L’Iran s’empare de l’IA pour renforcer sa dictature ?

L’Iran miserait sur l’IA pour renforcer son pouvoir et asseoir sa dictature religieuse. C'est du moins ce que rapporte le Financial Times, auquel certains officiels iraniens auraient expliqué que le pays cherchait à moderniser ses institutions religieuses. Ainsi, l’État encourage à se familiariser avec les nouvelles technologies à condition, bien sûr, que cela respecte les règles édictées par l'ayatollah Khamenei.Ce dernier semble d'ailleurs lui-même très intéressé par le sujet de l'intelligence artificielle, pour laquelle il souhaite que son pays soit l'un des leaders mondiaux. Cette technologie est d'ailleurs loin d'être une nouveauté dans le pays qui possède un laboratoire de développement en la matière. L'Iran l'aurait également utilisée à grande échelle pour réprimer les manifestations de 2022 en réaction à la mort de Mahsa Amini, une jeune femme morte sous les coups de la police pour un voile mal porté.Le meilleur exemple que l’on peut trouver en ce qui concerne l'intérêt de cette technologie sur les affaires du pays concerne les fatwas. Le processus traditionnel veut que des ecclésiastiques parcourent des milliers de pages de textes religieux afin de déterminer si, oui ou non, la personne concernée doit être condamnée. Un procédé qui dure généralement une cinquantaine de jours. Mais selon Mohammad Ghotbi, le dirigeant d'un incubateur d'entreprises de tech iraniennes, l'intelligence artificielle permet de ramener ce délai à 5 heures à peine. Cette utilisation surprenante de l'IA rappelle d'ailleurs l'histoire de cet avocat américain qui chargeait ChatGPT de préparer ses dossiers d'accusation… et qui finalement avait été rattrapé par la justice pour ce comportement.A noter que selon le Financial Times, le principal laboratoire d'IA du pays, le centre informatique de Noor pour la recherche en sciences islamiques, travaille en partenariat avec un séminaire religieux et est notamment entraîné grâce aux archives très fournies de textes religieux. Cela pourra peut-être donner naissance une IA efficace, mais vu le corpus, on peut imaginer qu'elle soit très différente de ChatGPT et autres chatbots que l'on connaît. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/20232 minutes
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IA : BuzzFeed vire ses rédacteurs, l’action s'effondre en bourse ?

Au début de l'année, BuzzFeed a suivi la tendance d'à peu près la totalité des entreprises de la tech, en licenciant des centaines d'employés, remplacés par l'intelligence artificielle. Si cette idée a initialement plu à ses investisseurs, en quadruplant la valeur de son action, la situation a radicalement changé ces derniers mois. Clairement, les quiz générés automatiquement par IA sur BuzzFeed ne rencontrent pas vraiment le succès escompté, plongeant la valeur de l'entreprise à son plus bas depuis son entrée en Bourse. Si l'IA n'est pas la seule raison derrière l'interminable chute de BuzzFeed, elle ne l'a certainement pas ralentie. Le P.-D.G. de BuzzFeed Jonah Peretti avait initialement présenté ce changement comme un outil au service de ses employés. Sauf qu’au final, l’IA les aura remplacé. Rapidement, cette dernière s'est mise à produire une infinité de quiz, sans salaire ni intention de se syndiquer, une aubaine pour l’entreprise. Mais, en plus de ces tests ouvertement écrits par IA, le site a également généré d'innombrables autres articles médiocres et répétitifs, et des guides de voyages de piètre qualité. Et cela se ressent directement sur l’action de BuzzFeed qui avoisine les 31 centimes de dollars alors qu'elle flirtait avec les 4 dollars après l'annonce de l'intégration de l'IA. Trente centime, c’est en effet sont niveau le plus bas jamais atteint, au point que si l'entreprise ne parvient pas à rectifier le tir d'ici la fin de l'année, elle pourrait tout simplement sortir de l'indice Nasdaq. Mais pour être pleinement honnête, la chute de BuzzFeed n'est pas seulement due à l'IA. En effet, la valeur en bourse de l’entreprise n'a presque connu que la baisse depuis son introduction en 2021. Ajoutez à cela les changements d'algorithmes de réseaux sociaux sur lesquels elle n'a aucun contrôle, une baisse de 200 millions de dollars de revenus publicitaires, et l’on obtient la situation d’aujourd’hui. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/1/20232 minutes, 28 seconds
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IA : BuzzFeed vire ses rédacteurs, l’action s'effondre en bourse ?

Au début de l'année, BuzzFeed a suivi la tendance d'à peu près la totalité des entreprises de la tech, en licenciant des centaines d'employés, remplacés par l'intelligence artificielle. Si cette idée a initialement plu à ses investisseurs, en quadruplant la valeur de son action, la situation a radicalement changé ces derniers mois.Clairement, les quiz générés automatiquement par IA sur BuzzFeed ne rencontrent pas vraiment le succès escompté, plongeant la valeur de l'entreprise à son plus bas depuis son entrée en Bourse. Si l'IA n'est pas la seule raison derrière l'interminable chute de BuzzFeed, elle ne l'a certainement pas ralentie. Le P.-D.G. de BuzzFeed Jonah Peretti avait initialement présenté ce changement comme un outil au service de ses employés. Sauf qu’au final, l’IA les aura remplacé. Rapidement, cette dernière s'est mise à produire une infinité de quiz, sans salaire ni intention de se syndiquer, une aubaine pour l’entreprise. Mais, en plus de ces tests ouvertement écrits par IA, le site a également généré d'innombrables autres articles médiocres et répétitifs, et des guides de voyages de piètre qualité. Et cela se ressent directement sur l’action de BuzzFeed qui avoisine les 31 centimes de dollars alors qu'elle flirtait avec les 4 dollars après l'annonce de l'intégration de l'IA. Trente centime, c’est en effet sont niveau le plus bas jamais atteint, au point que si l'entreprise ne parvient pas à rectifier le tir d'ici la fin de l'année, elle pourrait tout simplement sortir de l'indice Nasdaq.Mais pour être pleinement honnête, la chute de BuzzFeed n'est pas seulement due à l'IA. En effet, la valeur en bourse de l’entreprise n'a presque connu que la baisse depuis son introduction en 2021. Ajoutez à cela les changements d'algorithmes de réseaux sociaux sur lesquels elle n'a aucun contrôle, une baisse de 200 millions de dollars de revenus publicitaires, et l’on obtient la situation d’aujourd’hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/1/20231 minute, 58 seconds
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Écrire ses mails en les dictant ? C’est possible !

Très bientôt, Microsoft Outlook compte révolutionner la façon dont vous écrivez vos mails. En effet, plus besoin de les taper au clavier, vous pourrez carrément les dicter à haute voix… une fonctionnalité innovante qui pourrait être déployée dès le mois d'octobre. Après avoir permis l'envoi de fichiers volumineux par e-mail et intégré un outil de traduction automatique, Microsoft se prépare à une nouvelle mise à jour majeure d'Outlook pour le Web. Elle devrait permettre aux utilisateurs de dicter leurs e-mails au lieu de les taper. Cette fonctionnalité sera alimentée par Microsoft Azure Speech Services et nécessitera à la fois une connexion Internet stable ainsi qu’un micro évidemment. Et croyez-le ou non, introduire la dictée vocale dans la version Web d'Outlook représente une étape importante pour l’entreprise. Que ce soit sur mobile ou sur ordinateur, les utilisateurs d'Outlook bénéficient déjà de la fonction de saisie vocale. L'ajout de cette fonctionnalité à Outlook est précisément pour le Web et est très attendu par de nombreux utilisateurs. Mais évidemment, comme toute nouvelle fonctionnalité pouvant potentiellement changer la vie et nous faire gagner du temps, cette dernière ne sera disponible que pour les abonnés Microsoft 365. Oui, il faudra souscrire un abonnement payant pour y accéder, même si officiellement, Microsoft n’a pas confirmé ce point précis. Quoiqu’il en soit, on est bien dans la tendance des fonctionnalités premium qui ne cessent de se multiplier, comme avec ChatGPT ces derniers mois et les nombreuses nouveautés de l’abonnement ChatGPT Plus comparé à la version gratuite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20232 minutes, 17 seconds
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Écrire ses mails en les dictant ? C’est possible !

Très bientôt, Microsoft Outlook compte révolutionner la façon dont vous écrivez vos mails. En effet, plus besoin de les taper au clavier, vous pourrez carrément les dicter à haute voix… une fonctionnalité innovante qui pourrait être déployée dès le mois d'octobre.Après avoir permis l'envoi de fichiers volumineux par e-mail et intégré un outil de traduction automatique, Microsoft se prépare à une nouvelle mise à jour majeure d'Outlook pour le Web. Elle devrait permettre aux utilisateurs de dicter leurs e-mails au lieu de les taper. Cette fonctionnalité sera alimentée par Microsoft Azure Speech Services et nécessitera à la fois une connexion Internet stable ainsi qu’un micro évidemment. Et croyez-le ou non, introduire la dictée vocale dans la version Web d'Outlook représente une étape importante pour l’entreprise.Que ce soit sur mobile ou sur ordinateur, les utilisateurs d'Outlook bénéficient déjà de la fonction de saisie vocale. L'ajout de cette fonctionnalité à Outlook est précisément pour le Web et est très attendu par de nombreux utilisateurs. Mais évidemment, comme toute nouvelle fonctionnalité pouvant potentiellement changer la vie et nous faire gagner du temps, cette dernière ne sera disponible que pour les abonnés Microsoft 365. Oui, il faudra souscrire un abonnement payant pour y accéder, même si officiellement, Microsoft n’a pas confirmé ce point précis. Quoiqu’il en soit, on est bien dans la tendance des fonctionnalités premium qui ne cessent de se multiplier, comme avec ChatGPT ces derniers mois et les nombreuses nouveautés de l’abonnement ChatGPT Plus comparé à la version gratuite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/28/20231 minute, 47 seconds
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Une astuce ultime contre le démarchage téléphonique ?

Si vous êtes la victime malheureuse de démarchage téléphonique, et que vous ne savez pas comment empêcher les gens au bout du fil de vous déranger, sachez qu’il existe des astuces efficaces pour mettre fin à ce appel intrusif avec élégance, sans raccrocher au nez de l’interlocuteur ni l’insulter de colère. Raccrocher immédiatement dès que vous comprenez qu'il s'agit d'un appel de démarchage téléphonique est sans doute la pire réaction. À moins que vous bloquiez le numéro, vous risquez de recevoir des rappels, peut-être de la même personne sous un autre numéro, dans l'heure, le jour suivant, ou même un mois après. La meilleure stratégie consiste tout d'abord à écouter le démarcheur se présenter, exposer clairement la raison de son appel et le sujet à discuter. Une fois ces informations en votre possession, vous pourrez réagir. En premier lieu, vous pouvez gentiment demander à ne plus être contacté. Si les appels persistent, alors vous pouvez faire valoir vos droits en menaçant de signaler l'entreprise ou le numéro de téléphone à SignalConso, une plateforme gérée par la Répression des fraudes (DGCCRF). Cette menace devrait suffisamment inquiéter votre interlocuteur pour qu’il ne recommence plus de sitôt, car la Répression des fraudes peut signaler directement au ministère de l'Économie les appels abusifs, ce que toute entreprise souhaite éviter. Si vous êtes importuné en dehors des heures de démarchage autorisées, c'est-à-dire en dehors des créneaux du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures, rappelez à votre interlocuteur qu'il s'expose à une amende de 375 000 euros en vertu de l'article L.242-16 du Code de la consommation. Cette information devrait le calmer immédiatement, car rappelons-le, le démarchage est formellement interdit le week-end et les jours fériés. Enfin, si vous continuez à recevoir des appels, exigez que votre numéro de téléphone soit retiré de leurs listes, en expliquant que vous refusez catégoriquement le démarchage. Précisez que si ce n’est pas fait, vous déposerez une plainte auprès de la CNIL, l'organisme de surveillance des données, en cas de nouvelles sollicitations. Bien sûr, cela relève principalement de l’intimidation, car personne ne veut s'embarrasser de ces formalités administratives fastidieuses. Cependant, si c'est votre dernier recours, n'hésitez pas à le faire. Et n'oubliez pas de bloquer systématiquement les numéros de téléphone que vous soupçonnez ou dont vous êtes sûr qu’ils appartiennent à une entreprise de démarchage. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20232 minutes, 51 seconds
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Une astuce ultime contre le démarchage téléphonique ?

Si vous êtes la victime malheureuse de démarchage téléphonique, et que vous ne savez pas comment empêcher les gens au bout du fil de vous déranger, sachez qu’il existe des astuces efficaces pour mettre fin à ce appel intrusif avec élégance, sans raccrocher au nez de l’interlocuteur ni l’insulter de colère.Raccrocher immédiatement dès que vous comprenez qu'il s'agit d'un appel de démarchage téléphonique est sans doute la pire réaction. À moins que vous bloquiez le numéro, vous risquez de recevoir des rappels, peut-être de la même personne sous un autre numéro, dans l'heure, le jour suivant, ou même un mois après. La meilleure stratégie consiste tout d'abord à écouter le démarcheur se présenter, exposer clairement la raison de son appel et le sujet à discuter. Une fois ces informations en votre possession, vous pourrez réagir. En premier lieu, vous pouvez gentiment demander à ne plus être contacté. Si les appels persistent, alors vous pouvez faire valoir vos droits en menaçant de signaler l'entreprise ou le numéro de téléphone à SignalConso, une plateforme gérée par la Répression des fraudes (DGCCRF). Cette menace devrait suffisamment inquiéter votre interlocuteur pour qu’il ne recommence plus de sitôt, car la Répression des fraudes peut signaler directement au ministère de l'Économie les appels abusifs, ce que toute entreprise souhaite éviter.Si vous êtes importuné en dehors des heures de démarchage autorisées, c'est-à-dire en dehors des créneaux du lundi au vendredi, de 10 heures à 13 heures et de 14 heures à 20 heures, rappelez à votre interlocuteur qu'il s'expose à une amende de 375 000 euros en vertu de l'article L.242-16 du Code de la consommation. Cette information devrait le calmer immédiatement, car rappelons-le, le démarchage est formellement interdit le week-end et les jours fériés.Enfin, si vous continuez à recevoir des appels, exigez que votre numéro de téléphone soit retiré de leurs listes, en expliquant que vous refusez catégoriquement le démarchage. Précisez que si ce n’est pas fait, vous déposerez une plainte auprès de la CNIL, l'organisme de surveillance des données, en cas de nouvelles sollicitations. Bien sûr, cela relève principalement de l’intimidation, car personne ne veut s'embarrasser de ces formalités administratives fastidieuses. Cependant, si c'est votre dernier recours, n'hésitez pas à le faire. Et n'oubliez pas de bloquer systématiquement les numéros de téléphone que vous soupçonnez ou dont vous êtes sûr qu’ils appartiennent à une entreprise de démarchage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/20232 minutes, 21 seconds
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Starlink : quel est le mystère derrière les 200 satellites disparus en 2 mois ?

Le projet Starlink est un pilier incontournable de SpaceX, notamment pour fournir un accès Internet à haut débit grâce à des milliers de satellites en orbite basse autour de la Terre. L'objectif est de garantir une connexion internet satisfaisante partout dans le monde, surtout les régions reculées. Malgré le lancement réussi de ses satellites Starlink V2 en mars, SpaceX connaît une période mouvementée avec des disparitions mystérieuses de ces mêmes satellites. Ces trois dernières années, SpaceX perd régulièrement des satellites, une tendance qui semble s'accentuer, notamment depuis le 18 juillet, comme le confirme les données provenant de sources publiques comme space-track.org. En effet, plus de 200 satellites auraient disparus dans l’espace en seulement quelques semaines. Pour l'instant, SpaceX n'a pas réagi publiquement quant à ces disparitions, et pour l’heure, il est difficile de déterminer si l’entreprise d’Elon Musk avait prévu ou non ces pertes comme des "pertes acceptables" du projet Starlink ou s’il s’agit d’une défaillance technique imprévue. Il est important de noter que les satellites de la constellation Starlink ne sont pas conçus pour fonctionner indéfiniment. SpaceX prévoit qu'ils restent en orbite pendant environ cinq ans, après quoi ils se désintègrent naturellement dans l'atmosphère terrestre. Depuis le premier lancement en 2019, plus de 5 000 satellites ont été mis en orbite, dont 4 500 sont toujours opérationnels. En plus des possibles défaillances techniques, d'autres facteurs, tels que l'activité solaire et les tempêtes solaires, peuvent perturber ces satellites. Ces derniers sont très sensibles aux influences solaires, et cet été, le Soleil a été particulièrement actif, générant des tempêtes solaires intenses. Il est donc tout à fait possible que ces disparitions récentes soient liées à ces phénomènes naturels. En attendant que SpaceX ne donne davantage de détails sur la situation, l’entreprise prévoit de poursuivre ses lancements pour atteindre une constellation de plus de 30 000 satellites. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/26/20232 minutes, 26 seconds
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Starlink : quel est le mystère derrière les 200 satellites disparus en 2 mois ?

Le projet Starlink est un pilier incontournable de SpaceX, notamment pour fournir un accès Internet à haut débit grâce à des milliers de satellites en orbite basse autour de la Terre. L'objectif est de garantir une connexion internet satisfaisante partout dans le monde, surtout les régions reculées. Malgré le lancement réussi de ses satellites Starlink V2 en mars, SpaceX connaît une période mouvementée avec des disparitions mystérieuses de ces mêmes satellites.Ces trois dernières années, SpaceX perd régulièrement des satellites, une tendance qui semble s'accentuer, notamment depuis le 18 juillet, comme le confirme les données provenant de sources publiques comme space-track.org. En effet, plus de 200 satellites auraient disparus dans l’espace en seulement quelques semaines. Pour l'instant, SpaceX n'a pas réagi publiquement quant à ces disparitions, et pour l’heure, il est difficile de déterminer si l’entreprise d’Elon Musk avait prévu ou non ces pertes comme des "pertes acceptables" du projet Starlink ou s’il s’agit d’une défaillance technique imprévue.Il est important de noter que les satellites de la constellation Starlink ne sont pas conçus pour fonctionner indéfiniment. SpaceX prévoit qu'ils restent en orbite pendant environ cinq ans, après quoi ils se désintègrent naturellement dans l'atmosphère terrestre. Depuis le premier lancement en 2019, plus de 5 000 satellites ont été mis en orbite, dont 4 500 sont toujours opérationnels. En plus des possibles défaillances techniques, d'autres facteurs, tels que l'activité solaire et les tempêtes solaires, peuvent perturber ces satellites. Ces derniers sont très sensibles aux influences solaires, et cet été, le Soleil a été particulièrement actif, générant des tempêtes solaires intenses. Il est donc tout à fait possible que ces disparitions récentes soient liées à ces phénomènes naturels. En attendant que SpaceX ne donne davantage de détails sur la situation, l’entreprise prévoit de poursuivre ses lancements pour atteindre une constellation de plus de 30 000 satellites. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/20231 minute, 56 seconds
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X (ex-Twitter) retire une fonctionnalité très utile ?

Vous le savez, Twitter, aujourd’hui devenu X, est depuis un an sous la direction d'Elon Musk qui a décidé d’apporter de nombreux changements à la plateforme… de son nom, en passant par la manière dont elle fonctionne, jusqu’à la possibilité pour les abonnés de Twitter Blue de rédiger de longs messages. Cependant, la nouvelle direction s'apprête à supprimer une fonctionnalité, plutôt que d'en introduire de nouvelles, ce qui avait été la norme jusqu'à présent. Rien ne semble permanent sur X.com, surtout lorsqu'il s'agit d'éléments hérités du passé. C'est le cas de l'option "Cercles", introduite en août 2022. Selon l'annonce de X.com, cette fonctionnalité sera supprimée définitivement le 31 octobre. Je cite la plateforme, « après cette date, vous ne pourrez plus créer de nouveaux messages limités à votre cercle, ni ajouter des personnes à votre cercle. » fin de citation. Il sera uniquement possible de retirer des personnes de la liste des membres d'un utilisateur. Pour être honnête, la fin des Cercles n’est pas vraiment une surprise. Elon Musk l’avait annoncé début juillet. Je cite « nous abandonnons les Cercles au profit de communautés améliorées et d’un tchat de groupe par messagerie privée » fin de citation. En fermant cette fonctionnalité, X met aussi fin à son histoire problématique. Les Cercles ont en effet été confrontés à plusieurs bugs. En début d’année, l’un d’eux a inquiété les utilisateurs concernant leur vie privée, leur faisant croire que leurs publications étaient visibles par tous les abonnés car elles n’étaient pas accompagnées du drapeau vert, signe qu’elles ont été envoyées aux membres du Cercle. Cette frayeur est devenue réalité quelques mois plus tard. En avril, des utilisateurs ont en effet remarqué que des personnes ne faisant pas partie de leur Cercle avaient aimé et commenté leurs messages. Un bug que X avait confirmé en mai, le qualifiant d’« incident de sécurité ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/25/20232 minutes, 29 seconds
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X (ex-Twitter) retire une fonctionnalité très utile ?

Vous le savez, Twitter, aujourd’hui devenu X, est depuis un an sous la direction d'Elon Musk qui a décidé d’apporter de nombreux changements à la plateforme… de son nom, en passant par la manière dont elle fonctionne, jusqu’à la possibilité pour les abonnés de Twitter Blue de rédiger de longs messages. Cependant, la nouvelle direction s'apprête à supprimer une fonctionnalité, plutôt que d'en introduire de nouvelles, ce qui avait été la norme jusqu'à présent.Rien ne semble permanent sur X.com, surtout lorsqu'il s'agit d'éléments hérités du passé. C'est le cas de l'option "Cercles", introduite en août 2022. Selon l'annonce de X.com, cette fonctionnalité sera supprimée définitivement le 31 octobre. Je cite la plateforme, « après cette date, vous ne pourrez plus créer de nouveaux messages limités à votre cercle, ni ajouter des personnes à votre cercle. » fin de citation. Il sera uniquement possible de retirer des personnes de la liste des membres d'un utilisateur.Pour être honnête, la fin des Cercles n’est pas vraiment une surprise. Elon Musk l’avait annoncé début juillet. Je cite « nous abandonnons les Cercles au profit de communautés améliorées et d’un tchat de groupe par messagerie privée » fin de citation. En fermant cette fonctionnalité, X met aussi fin à son histoire problématique. Les Cercles ont en effet été confrontés à plusieurs bugs. En début d’année, l’un d’eux a inquiété les utilisateurs concernant leur vie privée, leur faisant croire que leurs publications étaient visibles par tous les abonnés car elles n’étaient pas accompagnées du drapeau vert, signe qu’elles ont été envoyées aux membres du Cercle. Cette frayeur est devenue réalité quelques mois plus tard. En avril, des utilisateurs ont en effet remarqué que des personnes ne faisant pas partie de leur Cercle avaient aimé et commenté leurs messages. Un bug que X avait confirmé en mai, le qualifiant d’« incident de sécurité ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/20231 minute, 59 seconds
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Une IA pour communiquer avec les poules ?

Après des centaines d'heures d'entraînement, des chercheurs ont réussi à créer une intelligence artificielle capable de traduire le langage des poules. Adrian David Cheok, professeur à l'université de Tokyo, a collaboré avec huit psychologues animaliers et vétérinaires pour analyser et classifier 200 heures d'enregistrements sonores de cet animal, avec pour résultat : un traducteur accessible à tous ! Cela va peut-être vous surprendre, mais oui, il est effectivement possible de déchiffrer les émotions des poules en les écoutant. Cela concerne non seulement la peur, mais aussi la colère, la satisfaction, l'excitation, la détresse, et bien sûr, la faim. Du moins, c'est ce qu'affirme l'équipe de Cheok, qui a utilisé ces informations comme base pour entraîner une intelligence artificielle. Cette IA a été nourrie avec 100 heures d'enregistrements préalablement classés, puis testée sur une centaine d'heures de sons supplémentaires. Le professeur Cheok explique je cite que sa « méthodologie repose sur une technique d'IA avancée que appelée Deep Emotional Analysis Learning (DEAL), une approche innovante et hautement mathématique qui permet une compréhension subtile des états émotionnels à partir de données sonores » fin de citation. Et les résultats sont prometteurs, correspondant dans 80 % des cas aux observations des chercheurs. Pour le professeur Cheok, il s’agit d’un grand pas en avant pour la science, car cette méthode pourrait être adaptée à d'autres animaux et « ouvrir la voie à d'autres études sur la communication inter-espèces assistée par une IA. Avec son équipe, le scientifique a l'intention de développer une application gratuite pour aider les éleveurs à mieux comprendre les émotions de leurs poules, une bonne chose pour mieux comprendre ces animaux décrits comme très sociaux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/24/20232 minutes, 26 seconds
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Une IA pour communiquer avec les poules ?

Après des centaines d'heures d'entraînement, des chercheurs ont réussi à créer une intelligence artificielle capable de traduire le langage des poules. Adrian David Cheok, professeur à l'université de Tokyo, a collaboré avec huit psychologues animaliers et vétérinaires pour analyser et classifier 200 heures d'enregistrements sonores de cet animal, avec pour résultat : un traducteur accessible à tous !Cela va peut-être vous surprendre, mais oui, il est effectivement possible de déchiffrer les émotions des poules en les écoutant. Cela concerne non seulement la peur, mais aussi la colère, la satisfaction, l'excitation, la détresse, et bien sûr, la faim. Du moins, c'est ce qu'affirme l'équipe de Cheok, qui a utilisé ces informations comme base pour entraîner une intelligence artificielle. Cette IA a été nourrie avec 100 heures d'enregistrements préalablement classés, puis testée sur une centaine d'heures de sons supplémentaires. Le professeur Cheok explique je cite que sa « méthodologie repose sur une technique d'IA avancée que appelée Deep Emotional Analysis Learning (DEAL), une approche innovante et hautement mathématique qui permet une compréhension subtile des états émotionnels à partir de données sonores » fin de citation. Et les résultats sont prometteurs, correspondant dans 80 % des cas aux observations des chercheurs.Pour le professeur Cheok, il s’agit d’un grand pas en avant pour la science, car cette méthode pourrait être adaptée à d'autres animaux et « ouvrir la voie à d'autres études sur la communication inter-espèces assistée par une IA. Avec son équipe, le scientifique a l'intention de développer une application gratuite pour aider les éleveurs à mieux comprendre les émotions de leurs poules, une bonne chose pour mieux comprendre ces animaux décrits comme très sociaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/24/20231 minute, 56 seconds
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Les casinos de Vegas victime d’un énorme hack ?

Il s'agit de la deuxième attaque en moins d'une semaine pour le complexe hôtel-casino du MGM Grand. Le scénario pourrait presque rappeler un film hollywoodien, sans classe ni élégance toutefois, car les responsables de ces attaques ont agi dans l'ombre. On pourrait penser que des établissements d'une telle envergure auraient mis en place une sécurité informatique à la hauteur de leur importance. Mais non ! Et contrairement à l'image classique du hacker entouré d'ordinateurs et de câbles, les attaques dont MGM a été victime ont été commises uniquement grâce à un appel au service client, ainsi que grâce à LinkedIn pour identifier l'un des employés. En quelques minutes à peine, les pirates ont obtenu les accès dont ils avaient besoin pour pénétrer le système des hôtels, exigeant une rançon de 15 millions de dollars pour le laisser un ordre.  Pourquoi s’en prendre aux hôtels-casino comme le MGM Grand ? Et bien parce qu’il s’agit du deuxième plus grand hôtel du monde en termes de nombre de chambres, avec un total de 6 852 ! Les attaquants ont semé la panique en bloquant le système de réservation des hôtels, en désactivant les ascenseurs et en mettant hors service les machines à sous et les distributeurs. Un cauchemar absolu pour les responsables. Le groupe de hackers, connu sous le nom de Scattered Spider, a également réussi à s'emparer de 6 téraoctets de données hautement confidentielles, dont des informations sur les clients des casinos, telles que les numéros de cartes de crédit, les adresses et les identités. Bien que le groupe Caesars ait assuré que les données prises en otage seraient supprimées, rien n'est certain. Lors de la première attaque la semaine précédente, Scattered Spider avait demandé une rançon de 30 millions de dollars, mais seulement 15 millions avaient été versés, ce qui pourrait en partie expliquer cette seconde intrusion. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20232 minutes, 27 seconds
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Les casinos de Vegas victime d’un énorme hack ?

Il s'agit de la deuxième attaque en moins d'une semaine pour le complexe hôtel-casino du MGM Grand. Le scénario pourrait presque rappeler un film hollywoodien, sans classe ni élégance toutefois, car les responsables de ces attaques ont agi dans l'ombre.On pourrait penser que des établissements d'une telle envergure auraient mis en place une sécurité informatique à la hauteur de leur importance. Mais non ! Et contrairement à l'image classique du hacker entouré d'ordinateurs et de câbles, les attaques dont MGM a été victime ont été commises uniquement grâce à un appel au service client, ainsi que grâce à LinkedIn pour identifier l'un des employés. En quelques minutes à peine, les pirates ont obtenu les accès dont ils avaient besoin pour pénétrer le système des hôtels, exigeant une rançon de 15 millions de dollars pour le laisser un ordre. Pourquoi s’en prendre aux hôtels-casino comme le MGM Grand ? Et bien parce qu’il s’agit du deuxième plus grand hôtel du monde en termes de nombre de chambres, avec un total de 6 852 ! Les attaquants ont semé la panique en bloquant le système de réservation des hôtels, en désactivant les ascenseurs et en mettant hors service les machines à sous et les distributeurs. Un cauchemar absolu pour les responsables.Le groupe de hackers, connu sous le nom de Scattered Spider, a également réussi à s'emparer de 6 téraoctets de données hautement confidentielles, dont des informations sur les clients des casinos, telles que les numéros de cartes de crédit, les adresses et les identités. Bien que le groupe Caesars ait assuré que les données prises en otage seraient supprimées, rien n'est certain. Lors de la première attaque la semaine précédente, Scattered Spider avait demandé une rançon de 30 millions de dollars, mais seulement 15 millions avaient été versés, ce qui pourrait en partie expliquer cette seconde intrusion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/21/20231 minute, 57 seconds
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Une start-up brésilienne plus forte qu’Uber ?

Coincé par sa propre machination, c'est ainsi que l'on pourrait résumer le conflit qui oppose Uber à une start-up brésilienne. Cette dernière a trouvé une solution astucieuse pour redonner du pouvoir aux chauffeurs de VTC travaillant pour la plateforme. Alors qu'ils sont généralement soumis aux conditions d'utilisation dictées par le géant américain, ces chauffeurs disposent désormais d'un outil qui leur permet d'estimer plus précisément leur rémunération de chaque course. Une situation qui n'est guère du goût d'Uber. Cette start-up brésilienne, nommée StopClub, a vu le jour en 2017 à Rio de Janeiro, fondée par deux amis d'enfance. À l'origine, elle permettait aux chauffeurs Uber de combattre la solitude en créant des "points de rencontre" où ils pouvaient se retrouver pendant leurs temps morts. Cependant, en 2020, la pandémie de COVID-19 a sévèrement impacté cette entreprise, la poussant à changer de produit et de modèle économique. StopClub a ainsi développé une nouvelle application mobile permettant aux chauffeurs d'estimer le montant final de leurs courses, c'est-à-dire la somme qui leur sera effectivement versée. Si vous ne le saviez pas, Uber prélève une commission sur le prix total de chaque course, couvrant ainsi les frais de fonctionnement de sa plateforme. Et cette commission peut s'élever jusqu'à 40 % du montant total, selon les calculs de StopClub. Pour les trajets courts, cela signifie que les chauffeurs peuvent gagner très peu, voire rien du tout. Jusqu'à présent, ils ne pouvaient pas vraiment anticiper le montant final de leur rémunération, Uber ne fournissant qu'une estimation brute pour chaque course. Ainsi, l'outil développé par StopClub leur permet de déterminer précisément si une course est rentable ou non, et de refuser les passagers si le trajet n’en vaut pas la peine. En conséquence, les chauffeurs Uber au Brésil ont rapidement adopté cette solution, augmentant mécaniquement leurs revenus, jusque-là inférieur de 600 reals (soit environ 112 euros) au salaire moyen brésilien. Si StopClub est une aubaine pour ces chauffeurs, Uber voit cette application comme une menace directe pour son modèle économique. La société de VTC a donc porté l'affaire devant les tribunaux, mais StopClub a rapidement réagi, obtenant une levée de l'injonction. Cette affaire est loin d'être close, car les avocats d'Uber ont fait appel de la décision. StopClub envisage également de s'étendre à d'autres pays, ce qui pourrait inciter Uber à revoir son calcul de rémunération pour chaque course à la hausse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20232 minutes, 48 seconds
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Une start-up brésilienne plus forte qu’Uber ?

Coincé par sa propre machination, c'est ainsi que l'on pourrait résumer le conflit qui oppose Uber à une start-up brésilienne. Cette dernière a trouvé une solution astucieuse pour redonner du pouvoir aux chauffeurs de VTC travaillant pour la plateforme. Alors qu'ils sont généralement soumis aux conditions d'utilisation dictées par le géant américain, ces chauffeurs disposent désormais d'un outil qui leur permet d'estimer plus précisément leur rémunération de chaque course. Une situation qui n'est guère du goût d'Uber.Cette start-up brésilienne, nommée StopClub, a vu le jour en 2017 à Rio de Janeiro, fondée par deux amis d'enfance. À l'origine, elle permettait aux chauffeurs Uber de combattre la solitude en créant des "points de rencontre" où ils pouvaient se retrouver pendant leurs temps morts. Cependant, en 2020, la pandémie de COVID-19 a sévèrement impacté cette entreprise, la poussant à changer de produit et de modèle économique. StopClub a ainsi développé une nouvelle application mobile permettant aux chauffeurs d'estimer le montant final de leurs courses, c'est-à-dire la somme qui leur sera effectivement versée.Si vous ne le saviez pas, Uber prélève une commission sur le prix total de chaque course, couvrant ainsi les frais de fonctionnement de sa plateforme. Et cette commission peut s'élever jusqu'à 40 % du montant total, selon les calculs de StopClub. Pour les trajets courts, cela signifie que les chauffeurs peuvent gagner très peu, voire rien du tout. Jusqu'à présent, ils ne pouvaient pas vraiment anticiper le montant final de leur rémunération, Uber ne fournissant qu'une estimation brute pour chaque course. Ainsi, l'outil développé par StopClub leur permet de déterminer précisément si une course est rentable ou non, et de refuser les passagers si le trajet n’en vaut pas la peine. En conséquence, les chauffeurs Uber au Brésil ont rapidement adopté cette solution, augmentant mécaniquement leurs revenus, jusque-là inférieur de 600 reals (soit environ 112 euros) au salaire moyen brésilien.Si StopClub est une aubaine pour ces chauffeurs, Uber voit cette application comme une menace directe pour son modèle économique. La société de VTC a donc porté l'affaire devant les tribunaux, mais StopClub a rapidement réagi, obtenant une levée de l'injonction. Cette affaire est loin d'être close, car les avocats d'Uber ont fait appel de la décision. StopClub envisage également de s'étendre à d'autres pays, ce qui pourrait inciter Uber à revoir son calcul de rémunération pour chaque course à la hausse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/20232 minutes, 18 seconds
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Les VPN bientôt interdits en France ?

Ce week-end, un amendement déposé par plusieurs députés de la majorité lors de l'examen du projet de loi sur la sécurisation et la régulation de l'espace numérique a suscité de vives réactions. Cet amendement visait à "interdire à tout utilisateur d'un réseau social de publier, de commenter ou d'interagir en utilisant un réseau privé virtuel (VPN)" sous prétexte que les VPN compliquent l'identification lors d'enquêtes, par exemple. Cette proposition a suscité une forte opposition de la part des experts en cybersécurité. Jérôme Notin, responsable du dispositif d'aide aux victimes Cybemalveillance.gouv.fr, a souligné ce week-end que ses propres agents utilisent un VPN pour le télétravail. En effet, bien que tous les VPN ne garantissent pas le même niveau de sécurité, ils restent souvent un moyen efficace de se protéger contre les cyberattaques et de masquer sa connexion. Il convient de rappeler que l'utilisation d'un VPN est parfaitement légale en France, tant qu'elle ne vise pas à commettre des activités illégales. Face aux nombreuses critiques et aux inquiétudes concernant la censure d'une part, et les atteintes à la démocratie de l'autre, la majorité a décidé de faire marche arrière. Le député Mounir Belhamiti, auteur de l'amendement controversé, l'a finalement retiré de lui-même. Il a expliqué sa démarche en ces termes : "Nous voulions ouvrir un débat sur un sujet que nous estimons insuffisamment pris en compte dans le débat public... J'espère tout de même que les bonnes questions sur l'inefficacité de nos moyens de traque des personnes qui commettent des délits en ligne seront posées." Le texte actuellement en débat à l'Assemblée nationale aborde également la protection des citoyens dans l'utilisation de leurs appareils électroniques et la protection des enfants contre la pornographie en ligne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/19/20232 minutes, 29 seconds
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Les VPN bientôt interdits en France ?

Ce week-end, un amendement déposé par plusieurs députés de la majorité lors de l'examen du projet de loi sur la sécurisation et la régulation de l'espace numérique a suscité de vives réactions. Cet amendement visait à "interdire à tout utilisateur d'un réseau social de publier, de commenter ou d'interagir en utilisant un réseau privé virtuel (VPN)" sous prétexte que les VPN compliquent l'identification lors d'enquêtes, par exemple. Cette proposition a suscité une forte opposition de la part des experts en cybersécurité.Jérôme Notin, responsable du dispositif d'aide aux victimes Cybemalveillance.gouv.fr, a souligné ce week-end que ses propres agents utilisent un VPN pour le télétravail. En effet, bien que tous les VPN ne garantissent pas le même niveau de sécurité, ils restent souvent un moyen efficace de se protéger contre les cyberattaques et de masquer sa connexion. Il convient de rappeler que l'utilisation d'un VPN est parfaitement légale en France, tant qu'elle ne vise pas à commettre des activités illégales.Face aux nombreuses critiques et aux inquiétudes concernant la censure d'une part, et les atteintes à la démocratie de l'autre, la majorité a décidé de faire marche arrière. Le député Mounir Belhamiti, auteur de l'amendement controversé, l'a finalement retiré de lui-même. Il a expliqué sa démarche en ces termes : "Nous voulions ouvrir un débat sur un sujet que nous estimons insuffisamment pris en compte dans le débat public... J'espère tout de même que les bonnes questions sur l'inefficacité de nos moyens de traque des personnes qui commettent des délits en ligne seront posées." Le texte actuellement en débat à l'Assemblée nationale aborde également la protection des citoyens dans l'utilisation de leurs appareils électroniques et la protection des enfants contre la pornographie en ligne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/20231 minute, 59 seconds
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Disney+ : bientôt une (nouvelle) hausse des tarifs ?

À partir du 1er novembre, Disney+ va introduire en France une nouvelle option d'abonnement appelée « Standard avec Pub ». Cette formule sera proposée à un tarif avantageux de 5,99 euros par mois, mais les abonnés acceptant cette option verront des publicités diffusées entre leurs contenus. De plus, cette formule offrira une résolution Full HD, mais ne permettra pas le téléchargement de contenus et limitera l'accès à deux écrans. Simultanément, Disney+ proposera une offre « Standard » à 8,99 euros par mois, qui sera exempte de publicités. Cependant, cette formule offrira également une résolution limitée à Full HD et permettra l'accès sur deux écrans uniquement. Pour bénéficier de Disney+ en qualité 4K HDR, les utilisateurs devront opter pour la nouvelle offre « Premium », affichée à 11,99 euros par mois. Cette offre inclura également un son Dolby Atmos (par opposition au son stéréo 5.1 des autres formules) et permettra l'accès à quatre écrans. Notons que Disney précise que tous les abonnés existants seront automatiquement transférés vers cette nouvelle offre Disney+ Premium. Ils devront donc choisir de passer à la nouvelle offre avec publicités ou à l'offre standard pour éviter d'être facturés 11,99 euros. Il est important de noter que les abonnés actuels qui décident de ne pas changer leur formule d'abonnement seront facturés au nouveau tarif à partir du 6 décembre. Bien que cette augmentation des tarifs ne soit pas bien accueillie par les utilisateurs, Gunnar Wiedenfels, directeur financier du groupe Warner Bros. Discovery, estime que cette hausse était nécessaire et logique. Il a déclaré que, « depuis une décennie, une quantité extrêmement précieuse de contenu de qualité a été proposée en streaming bien en dessous de sa véritable valeur ». Depuis le début de l'année 2022 et la baisse du nombre d'abonnés de Netflix, on assiste à une révision des tarifs des services de streaming. Par exemple, Amazon Prime Video et Apple TV+ ont également annoncé des augmentations de prix, notamment pour les offres permettant l'accès à plusieurs utilisateurs en simultané. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/18/202310 minutes, 6 seconds
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Disney+ : bientôt une (nouvelle) hausse des tarifs ?

À partir du 1er novembre, Disney+ va introduire en France une nouvelle option d'abonnement appelée « Standard avec Pub ». Cette formule sera proposée à un tarif avantageux de 5,99 euros par mois, mais les abonnés acceptant cette option verront des publicités diffusées entre leurs contenus. De plus, cette formule offrira une résolution Full HD, mais ne permettra pas le téléchargement de contenus et limitera l'accès à deux écrans.Simultanément, Disney+ proposera une offre « Standard » à 8,99 euros par mois, qui sera exempte de publicités. Cependant, cette formule offrira également une résolution limitée à Full HD et permettra l'accès sur deux écrans uniquement. Pour bénéficier de Disney+ en qualité 4K HDR, les utilisateurs devront opter pour la nouvelle offre « Premium », affichée à 11,99 euros par mois. Cette offre inclura également un son Dolby Atmos (par opposition au son stéréo 5.1 des autres formules) et permettra l'accès à quatre écrans. Notons que Disney précise que tous les abonnés existants seront automatiquement transférés vers cette nouvelle offre Disney+ Premium. Ils devront donc choisir de passer à la nouvelle offre avec publicités ou à l'offre standard pour éviter d'être facturés 11,99 euros. Il est important de noter que les abonnés actuels qui décident de ne pas changer leur formule d'abonnement seront facturés au nouveau tarif à partir du 6 décembre.Bien que cette augmentation des tarifs ne soit pas bien accueillie par les utilisateurs, Gunnar Wiedenfels, directeur financier du groupe Warner Bros. Discovery, estime que cette hausse était nécessaire et logique. Il a déclaré que, « depuis une décennie, une quantité extrêmement précieuse de contenu de qualité a été proposée en streaming bien en dessous de sa véritable valeur ». Depuis le début de l'année 2022 et la baisse du nombre d'abonnés de Netflix, on assiste à une révision des tarifs des services de streaming. Par exemple, Amazon Prime Video et Apple TV+ ont également annoncé des augmentations de prix, notamment pour les offres permettant l'accès à plusieurs utilisateurs en simultané. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/20232 minutes, 14 seconds
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Une entreprise française remplace ses employés par de l’IA ?

La technologie, comme le pensent certains, va-t-elle engendrer une destruction massive d'emplois ? Bien que pour beaucoup, l'impact social de l'IA soit exagéré, ses conséquences commencent à se manifester à travers le monde, y compris en France. C'est ce que montre le plan de licenciement annoncé par Onclusive, une entreprise spécialisée dans la veille médiatique. D'ici juin 2024, 217 emplois au sein de la société seront supprimés et remplacés par des logiciels d'IA. Ce sont principalement les personnes responsables de la création de revues de presse pour les clients d'Onclusive qui seront touchées. La direction affirme que cette restructuration permettra de fournir un service plus rapide et fiable. Cependant, du côté des employés, les inquiétudes sont évidemment bien présentes. Une représentante du personnel s'alarme en déclarant qu'il n'y aura presque plus de travail humain. Les postes qui seront automatisés, ceux impliqués dans l'agrégation de données, correspondent parfaitement aux capacités de l'intelligence artificielle. Même si l'IA est encore loin de pouvoir tout accomplir, il semble que nous soyons seulement aux prémices d'une transformation majeure de nombreux emplois, comme l'a montré une entreprise indienne qui a licencié 90 % de ses salariés du service client au profit de l'IA. Les représentants syndicaux sont conscients des métiers qui pourraient être les plus vulnérables à l'avenir, en mettant en garde contre les menaces pesant sur les emplois intellectuels lors d'une discussion avec France Info. Pour les employés, il est désormais temps de considérer des possibilités de reclassement, une transition pour laquelle Onclusive a fait appel à une société spécialisée dans le domaine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/17/202310 minutes, 6 seconds
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Une entreprise française remplace ses employés par de l’IA ?

La technologie, comme le pensent certains, va-t-elle engendrer une destruction massive d'emplois ? Bien que pour beaucoup, l'impact social de l'IA soit exagéré, ses conséquences commencent à se manifester à travers le monde, y compris en France. C'est ce que montre le plan de licenciement annoncé par Onclusive, une entreprise spécialisée dans la veille médiatique. D'ici juin 2024, 217 emplois au sein de la société seront supprimés et remplacés par des logiciels d'IA.Ce sont principalement les personnes responsables de la création de revues de presse pour les clients d'Onclusive qui seront touchées. La direction affirme que cette restructuration permettra de fournir un service plus rapide et fiable. Cependant, du côté des employés, les inquiétudes sont évidemment bien présentes. Une représentante du personnel s'alarme en déclarant qu'il n'y aura presque plus de travail humain.Les postes qui seront automatisés, ceux impliqués dans l'agrégation de données, correspondent parfaitement aux capacités de l'intelligence artificielle. Même si l'IA est encore loin de pouvoir tout accomplir, il semble que nous soyons seulement aux prémices d'une transformation majeure de nombreux emplois, comme l'a montré une entreprise indienne qui a licencié 90 % de ses salariés du service client au profit de l'IA. Les représentants syndicaux sont conscients des métiers qui pourraient être les plus vulnérables à l'avenir, en mettant en garde contre les menaces pesant sur les emplois intellectuels lors d'une discussion avec France Info. Pour les employés, il est désormais temps de considérer des possibilités de reclassement, une transition pour laquelle Onclusive a fait appel à une société spécialisée dans le domaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/17/20231 minute, 58 seconds
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Crypto : 11 000 ans de prison pour une arnaque ?

En 2017, Koineks, une plate-forme d'échanges de crypto-monnaies, voit le jour en Turquie. Suite à son succès, elle change de nom en mars 2020 pour devenir Thodex, attirant de nombreux clients grâce à une campagne publicitaire et des promesses alléchantes. Entre le 15 mars et le 15 avril 2021, une grande campagne promotionnelle est lancée, offrant 150 Dogecoin, une crypto-monnaie soutenue par Elon Musk, à chaque nouvel adhérent de Thodex. Les clients s'attendent alors à une forte hausse de la valeur du Dogecoin. Cependant, le 21 avril 2021, Thodex suspend brusquement toutes ses activités, annonçant qu'elles reprendront cinq jours plus tard, le temps de régler une affaire avec des investisseurs externes. Pendant cette période, Faruk Fatih Özer, le fondateur de la plate-forme, vide les comptes de près de 400 000 utilisateurs, soit environ 2 milliards de dollars, avant de s'enfuir de Turquie. Tout cela s'avère être une escroquerie. En août 2022, l'arrestation de l'escroc est annoncée. Il a été retrouvé en Albanie et extradé en Turquie en avril de la même année. Il est inculpé aux côtés de 20 autres personnes. La peine de prison infligée à Faruk Fatih Özer est ahurissante : 11 196 ans, 10 mois et 15 jours. Le tribunal déclare que Thodex avait été conçu dès le départ comme une organisation criminelle dans le but de commettre frauduleusement des actes financiers répréhensibles. Parmi les 21 accusés, 16 ont été acquittés. Il convient de noter que la Turquie n'est pas étrangère à de telles peines extraordinaires. Par exemple, Adnan Oktar, un gourou reconnu coupable de plusieurs crimes, a été condamné à 8 600 ans de prison. Cependant, cela reste bien en deçà du record détenu par le facteur espagnol Gabriel March Granados, qui a écopé de 384 912 ans de prison pour avoir négligé la distribution du courrier pendant plusieurs années. À noter que, finalement, il n'en a purgé que 14. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20232 minutes, 36 seconds
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Crypto : 11 000 ans de prison pour une arnaque ?

En 2017, Koineks, une plate-forme d'échanges de crypto-monnaies, voit le jour en Turquie. Suite à son succès, elle change de nom en mars 2020 pour devenir Thodex, attirant de nombreux clients grâce à une campagne publicitaire et des promesses alléchantes. Entre le 15 mars et le 15 avril 2021, une grande campagne promotionnelle est lancée, offrant 150 Dogecoin, une crypto-monnaie soutenue par Elon Musk, à chaque nouvel adhérent de Thodex. Les clients s'attendent alors à une forte hausse de la valeur du Dogecoin. Cependant, le 21 avril 2021, Thodex suspend brusquement toutes ses activités, annonçant qu'elles reprendront cinq jours plus tard, le temps de régler une affaire avec des investisseurs externes. Pendant cette période, Faruk Fatih Özer, le fondateur de la plate-forme, vide les comptes de près de 400 000 utilisateurs, soit environ 2 milliards de dollars, avant de s'enfuir de Turquie. Tout cela s'avère être une escroquerie.En août 2022, l'arrestation de l'escroc est annoncée. Il a été retrouvé en Albanie et extradé en Turquie en avril de la même année. Il est inculpé aux côtés de 20 autres personnes. La peine de prison infligée à Faruk Fatih Özer est ahurissante : 11 196 ans, 10 mois et 15 jours. Le tribunal déclare que Thodex avait été conçu dès le départ comme une organisation criminelle dans le but de commettre frauduleusement des actes financiers répréhensibles.Parmi les 21 accusés, 16 ont été acquittés. Il convient de noter que la Turquie n'est pas étrangère à de telles peines extraordinaires. Par exemple, Adnan Oktar, un gourou reconnu coupable de plusieurs crimes, a été condamné à 8 600 ans de prison. Cependant, cela reste bien en deçà du record détenu par le facteur espagnol Gabriel March Granados, qui a écopé de 384 912 ans de prison pour avoir négligé la distribution du courrier pendant plusieurs années. À noter que, finalement, il n'en a purgé que 14. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/14/20232 minutes, 6 seconds
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Le Bitcoin va-t-il bientôt s’envoler à 185 000 dollars ?

Le dernier record historique du Bitcoin remonte à novembre 2021, lorsque la valeur de la cryptomonnaie avait flirté avec les 70 000 dollars. Depuis, son cours a connu des turbulences, notamment en raison de la fermeture de FTX. Ces derniers mois, le Bitcoin a stagné entre 25 et 30 000 dollars, en attente d'un nouvel élan. Et justement, de nombreux observateurs anticipent une reprise progressive du Bitcoin dans les mois à venir. Pour la plateforme Wirex, de possibles nouveaux records seraient à prévoir aux alentours du printemps 2024. Mais alors, qu'est-ce qui pourrait précipiter cette hausse ? Pour certains experts, tout dépendrait de l'approbation ou non du premier ETF Bitcoin. Un ETF (Exchange-Traded Fund) est un fonds négocié en bourse. Dans le cas d'un ETF Bitcoin, les investisseurs pourraient accéder à la cryptomonnaie sans avoir à en détenir dans un portefeuille numérique. Cette approche cible principalement les investisseurs institutionnels qui investissent des sommes considérables dans ce genre d’actif. Plusieurs entreprises ont soumis des demandes pour la création d'ETF liés au Bitcoin auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission), l'organisme de régulation financier des États-Unis. Cependant, la SEC n'a pas encore rendu de décision définitive. Selon les experts du marché, l'introduction d'un ETF Bitcoin pourrait entraîner un afflux massif d'investissements. En théorie, de nombreux acteurs chercheraient à profiter de cet ETF pour accéder au Bitcoin. Pour l’expert Thomas Jong Lee, la demande de Bitcoin pourrait dépasser la quantité de cryptomonnaie disponible sur le marché, faisant mécaniquement augmenter sa valeur. Et le média spécialisé Bloomberg, il y a actuellement 95 % de chances que la SEC approuve la création d'un ETF Bitcoin aux États-Unis, suite à plusieurs décisions de justice allant en ce sens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20232 minutes, 27 seconds
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Le Bitcoin va-t-il bientôt s’envoler à 185 000 dollars ?

Le dernier record historique du Bitcoin remonte à novembre 2021, lorsque la valeur de la cryptomonnaie avait flirté avec les 70 000 dollars. Depuis, son cours a connu des turbulences, notamment en raison de la fermeture de FTX. Ces derniers mois, le Bitcoin a stagné entre 25 et 30 000 dollars, en attente d'un nouvel élan. Et justement, de nombreux observateurs anticipent une reprise progressive du Bitcoin dans les mois à venir. Pour la plateforme Wirex, de possibles nouveaux records seraient à prévoir aux alentours du printemps 2024.Mais alors, qu'est-ce qui pourrait précipiter cette hausse ? Pour certains experts, tout dépendrait de l'approbation ou non du premier ETF Bitcoin. Un ETF (Exchange-Traded Fund) est un fonds négocié en bourse. Dans le cas d'un ETF Bitcoin, les investisseurs pourraient accéder à la cryptomonnaie sans avoir à en détenir dans un portefeuille numérique. Cette approche cible principalement les investisseurs institutionnels qui investissent des sommes considérables dans ce genre d’actif.Plusieurs entreprises ont soumis des demandes pour la création d'ETF liés au Bitcoin auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission), l'organisme de régulation financier des États-Unis. Cependant, la SEC n'a pas encore rendu de décision définitive. Selon les experts du marché, l'introduction d'un ETF Bitcoin pourrait entraîner un afflux massif d'investissements. En théorie, de nombreux acteurs chercheraient à profiter de cet ETF pour accéder au Bitcoin. Pour l’expert Thomas Jong Lee, la demande de Bitcoin pourrait dépasser la quantité de cryptomonnaie disponible sur le marché, faisant mécaniquement augmenter sa valeur. Et le média spécialisé Bloomberg, il y a actuellement 95 % de chances que la SEC approuve la création d'un ETF Bitcoin aux États-Unis, suite à plusieurs décisions de justice allant en ce sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/20231 minute, 57 seconds
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Dogecoin : quel est vraiment son lien avec Elon Musk ?

D’après les révélations d’une nouvelle biographie, Elon Musk n'a pas seulement joué avec le cours du Dogecoin. Le nouveau dirigeant de Twitter aurait carrément financé en secret son développement avec l’objectif d’utiliser sa blockchain pour son réseau social X. Intitulé sobrement "Elon Musk : par Walter Isaacson", ce livre aborde notamment les liens entre le nouveau dirigeant de Twitter (devenu X) et le Dogecoin, cette cryptomonnaie née d'une simple blague en 2014. Par le passé, Elon Musk s'est souvent amusé à faire fluctuer le cours du Dogecoin. Par exemple, entre 2020 et 2022, Musk a plusieurs fois vanté les mérites de la cryptomonnaie, et a même annoncé son intention d'envoyer cette crypto sur la lune grâce à SpaceX. On se souvient aussi de son annonce comme quoi Tesla acceptait les paiements en Dogecoin sur sa boutique en ligne. Mais plus récemment, c’est le logo de Twitter qui avait brièvement été remplacé par celui du Dogecoin, ce qui avait temporairement fait monter la valeur du jeton. Dans un extrait de la biographie envoyé au Wall Street, Walter Isaacson révèle qu'Elon Musk est beaucoup plus impliqué dans le Dogecoin que ce que l'on pensait. Selon lui, l'entrepreneur a je cite "discrètement financé son développement" fin de citation. Cela dit, on ne sait pas si le milliardaire a investi avec son propre argent dès le début du projet ou s'il s'est contenté de financer l'évolution récente du Dogecoin. Isaacson affirme qu'Elon Musk a étudié la possibilité de créer je cite un "système de médias sociaux blockchain [capable de gérer] des paiements et de courts messages texte comme Twitter" fin de citation. En clair, Musk aurait envisagé de lancer une version de X basée sur la blockchain, la technologie sur laquelle s’appuie les cryptomonnaies pour tracer les transactions entre autres. À noter qu’un système de paiement utilisant le Dogecoin aurait également été envisagé pour être intégré à l’écosystème Musk (Tesla, Space X, Starlink, Twitter…) Jusqu'à présent, les liens entre le milliardaire et le Dogecoin n'étaient que des spéculations, mais suite à ces révélations le cours de la cryptomonnaie a connu une légère hausse, mais plus que sa valeur, cette information a surtout entraîné une augmentation de 165 % des recherches concernant le mot Dogecoin sur Google. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/12/20232 minutes, 49 seconds
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Dogecoin : quel est vraiment son lien avec Elon Musk ?

D’après les révélations d’une nouvelle biographie, Elon Musk n'a pas seulement joué avec le cours du Dogecoin. Le nouveau dirigeant de Twitter aurait carrément financé en secret son développement avec l’objectif d’utiliser sa blockchain pour son réseau social X.Intitulé sobrement "Elon Musk : par Walter Isaacson", ce livre aborde notamment les liens entre le nouveau dirigeant de Twitter (devenu X) et le Dogecoin, cette cryptomonnaie née d'une simple blague en 2014. Par le passé, Elon Musk s'est souvent amusé à faire fluctuer le cours du Dogecoin. Par exemple, entre 2020 et 2022, Musk a plusieurs fois vanté les mérites de la cryptomonnaie, et a même annoncé son intention d'envoyer cette crypto sur la lune grâce à SpaceX. On se souvient aussi de son annonce comme quoi Tesla acceptait les paiements en Dogecoin sur sa boutique en ligne. Mais plus récemment, c’est le logo de Twitter qui avait brièvement été remplacé par celui du Dogecoin, ce qui avait temporairement fait monter la valeur du jeton.Dans un extrait de la biographie envoyé au Wall Street, Walter Isaacson révèle qu'Elon Musk est beaucoup plus impliqué dans le Dogecoin que ce que l'on pensait. Selon lui, l'entrepreneur a je cite "discrètement financé son développement" fin de citation. Cela dit, on ne sait pas si le milliardaire a investi avec son propre argent dès le début du projet ou s'il s'est contenté de financer l'évolution récente du Dogecoin. Isaacson affirme qu'Elon Musk a étudié la possibilité de créer je cite un "système de médias sociaux blockchain [capable de gérer] des paiements et de courts messages texte comme Twitter" fin de citation. En clair, Musk aurait envisagé de lancer une version de X basée sur la blockchain, la technologie sur laquelle s’appuie les cryptomonnaies pour tracer les transactions entre autres. À noter qu’un système de paiement utilisant le Dogecoin aurait également été envisagé pour être intégré à l’écosystème Musk (Tesla, Space X, Starlink, Twitter…) Jusqu'à présent, les liens entre le milliardaire et le Dogecoin n'étaient que des spéculations, mais suite à ces révélations le cours de la cryptomonnaie a connu une légère hausse, mais plus que sa valeur, cette information a surtout entraîné une augmentation de 165 % des recherches concernant le mot Dogecoin sur Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/20232 minutes, 19 seconds
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TikTok aura bientôt aussi une messagerie digne de ce nom ?

TikTok, qui on le rappelle a récemment commencé à stocker les données personnelles de ses utilisateurs européens sur le Vieux Continent, envisage de développer de nouvelles fonctionnalités au-delà des simples vidéos virales. La filiale de ByteDance prévoit également d'améliorer sa messagerie pour favoriser la présence et le partage de contenu sur TikTok. Clairement, les dirigeants de TikTok craignent que les utilisateurs de la plateforme partagent leurs vidéos sur d'autres réseaux sociaux pour interagir avec leurs amis, ce qui pourrait potentiellement bénéficier à des concurrents directs tels que Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger, tous issus de l'écosystème Meta. Une pratique qui empêche TikTok de garder ses utilisateurs concentrés sur ses contenus, mais dont l'ampleur de l’impact reste encore incertains. En sommes, L'objectif de TikTok est de créer des liens sociaux significatifs entre ses utilisateurs tout en maintenant son orientation divertissement. Pour atteindre cet objectif, la plateforme prévoit de recruter des ingénieurs et des chefs de produit spécialisés dans le développement de nouvelles fonctionnalités d'interaction sociale, à la fois sur iOS et Android. Cela comprendrait une amélioration de la messagerie privée pour favoriser la connexion entre les utilisateurs. D’ailleurs, la messagerie directe de TikTok (les fameux DM) est actuellement limitée, étant même inaccessible aux utilisateurs de moins de 16 ans, tandis que ceux âgés de 16 à 18 ans peuvent faire l'objet de restrictions. TikTok envisage de la rendre plus riche pour offrir une expérience immersive améliorée. Cependant, la plateforme reconnaît que sa messagerie n’en est encore qu’au stade préliminaire de son développement. Le défi consiste à la faire évoluer tout en préservant l'identité propre de la plateforme. Il est important de noter que TikTok n’est pas la seule entreprise engagée dans cette voie, faisant face à la concurrence d’Instagram, également obsédé par la meilleure façon de conserver l’attention de ses utilisateurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/11/20232 minutes, 31 seconds
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TikTok aura bientôt aussi une messagerie digne de ce nom ?

TikTok, qui on le rappelle a récemment commencé à stocker les données personnelles de ses utilisateurs européens sur le Vieux Continent, envisage de développer de nouvelles fonctionnalités au-delà des simples vidéos virales. La filiale de ByteDance prévoit également d'améliorer sa messagerie pour favoriser la présence et le partage de contenu sur TikTok.Clairement, les dirigeants de TikTok craignent que les utilisateurs de la plateforme partagent leurs vidéos sur d'autres réseaux sociaux pour interagir avec leurs amis, ce qui pourrait potentiellement bénéficier à des concurrents directs tels que Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger, tous issus de l'écosystème Meta. Une pratique qui empêche TikTok de garder ses utilisateurs concentrés sur ses contenus, mais dont l'ampleur de l’impact reste encore incertains. En sommes, L'objectif de TikTok est de créer des liens sociaux significatifs entre ses utilisateurs tout en maintenant son orientation divertissement. Pour atteindre cet objectif, la plateforme prévoit de recruter des ingénieurs et des chefs de produit spécialisés dans le développement de nouvelles fonctionnalités d'interaction sociale, à la fois sur iOS et Android. Cela comprendrait une amélioration de la messagerie privée pour favoriser la connexion entre les utilisateurs.D’ailleurs, la messagerie directe de TikTok (les fameux DM) est actuellement limitée, étant même inaccessible aux utilisateurs de moins de 16 ans, tandis que ceux âgés de 16 à 18 ans peuvent faire l'objet de restrictions. TikTok envisage de la rendre plus riche pour offrir une expérience immersive améliorée. Cependant, la plateforme reconnaît que sa messagerie n’en est encore qu’au stade préliminaire de son développement. Le défi consiste à la faire évoluer tout en préservant l'identité propre de la plateforme. Il est important de noter que TikTok n’est pas la seule entreprise engagée dans cette voie, faisant face à la concurrence d’Instagram, également obsédé par la meilleure façon de conserver l’attention de ses utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/20232 minutes, 1 second
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OpenAI et Microsoft : les IA entraînées avec nos données volées ?

OpenAI et Microsoft, deux géants de l'intelligence artificielle, font face à de nouvelles poursuites aux États-Unis. En effet, deux ingénieurs logiciels ont porté plainte contre ces entreprises, expliquant qu’elles avaient utilisé des informations personnelles obtenues de manière illégale auprès de centaines de millions d'internautes pour entraîner leurs IA comme ChatGPT ou encore DALL-E. La plainte, déposée le 5 septembre dernier devant le tribunal fédéral de San Francisco, affirme que les données ont été collectées par OpenAI et Microsoft sur les réseaux sociaux, grâce aux cookies, aux données analytiques, ainsi que sur d'autres sites et applications. Cette pratique est accusée de violer plusieurs lois sur la protection de la vie privée. Les deux ingénieurs demandent au tribunal des dommages et intérêts dont le montant n'a pas été précisé. Ils souhaitent également que les entreprises accusées prennent des mesures pour mettre fin à l'utilisation abusive des données personnelles. Cette plainte présente des similitudes avec une précédente déposée en juin par le cabinet d'avocats Clarkson, qui mettait davantage l'accent sur l'intérêt public. Selon Reuters, de nombreuses pages de ces affaires seraient quasiment identiques. Il s'agit donc d'un nouvel exemple où les géants de la tech se retrouvent confrontés à des poursuites judiciaires pour leurs systèmes d'IA générative. OpenAI, Microsoft, Google et Stability AI, entre autres, ont déjà été poursuivis pour avoir prélevé des données sur le Web et des informations protégées par le droit d'auteur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/10/20232 minutes, 21 seconds
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OpenAI et Microsoft : les IA entraînées avec nos données volées ?

OpenAI et Microsoft, deux géants de l'intelligence artificielle, font face à de nouvelles poursuites aux États-Unis. En effet, deux ingénieurs logiciels ont porté plainte contre ces entreprises, expliquant qu’elles avaient utilisé des informations personnelles obtenues de manière illégale auprès de centaines de millions d'internautes pour entraîner leurs IA comme ChatGPT ou encore DALL-E.La plainte, déposée le 5 septembre dernier devant le tribunal fédéral de San Francisco, affirme que les données ont été collectées par OpenAI et Microsoft sur les réseaux sociaux, grâce aux cookies, aux données analytiques, ainsi que sur d'autres sites et applications. Cette pratique est accusée de violer plusieurs lois sur la protection de la vie privée. Les deux ingénieurs demandent au tribunal des dommages et intérêts dont le montant n'a pas été précisé. Ils souhaitent également que les entreprises accusées prennent des mesures pour mettre fin à l'utilisation abusive des données personnelles.Cette plainte présente des similitudes avec une précédente déposée en juin par le cabinet d'avocats Clarkson, qui mettait davantage l'accent sur l'intérêt public. Selon Reuters, de nombreuses pages de ces affaires seraient quasiment identiques. Il s'agit donc d'un nouvel exemple où les géants de la tech se retrouvent confrontés à des poursuites judiciaires pour leurs systèmes d'IA générative. OpenAI, Microsoft, Google et Stability AI, entre autres, ont déjà été poursuivis pour avoir prélevé des données sur le Web et des informations protégées par le droit d'auteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/10/20231 minute, 51 seconds
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USA : une nouvelle ville 100% dédiée aux GAFAM ?

S’il y a un endroit sur Terre qui nous fait penser à l’industrie technologique quand on en prononce le nom, c’est bien la Silicon Valley en Californie. En effet, on y trouve depuis plusieurs décennies maintenant de grandes entreprises comme Google à Mountain View, Apple à Cupertino ou encore Netflix à Los Gatos… Et au fil des années, la baie de San Francisco a fini par attirer l’immense majorité des emplois dans la tech, faisant inexorablement grimper les prix de l’immobilier jusqu’à devenir aujourd’hui inabordable pour de nombreux travailleurs. Pour remédier à cela, une jeune entreprise du nom de Flannery, ambitionne de construire une toute nouvelle ville au sein de la Silicon Valley, regroupant les employés des GAFAM et autres entreprises de la tech. Concrètement, l’idée est simple : acheter des dizaines de milliers d’hectares à environ 100 km au nord de San Francisco afin de les transformer en une immense métropole où viendraient s’installer les ingénieurs de la Silicon Valley. La ville a été pensée pour être principalement piétonne et alimentée par des énergies renouvelables. Au total, Flannery a déjà acheté pour plus de 800 millions de dollars de terrain. Ceci dit, qui se cache derrière Flanney, cette petite entreprise inconnue dont l’activité a commencé en 2017 ? Et bien d’après le New York Times, cette société d’investissement a été créée par Jan Sramek, un ancien trader de 36 ans ayant travaillé à Goldman Sachs, et qui a convaincu plusieurs grands noms de la tech d’investir dans le projet. Parmi eux, Reid Hoffman le fondateur de LinkedIn, Marc Andreessen et Chris Dixon deux investisseurs, Patrick et John Collison les cofondateurs de Stripe, Laurene Powell Jobs d’Emerson Collective, ou encore Nat Friedman et Daniel Gross deux anciens patrons devenus investisseurs. C’est donc en toute discrétion que Flannery a acheté du terrain au fil des années. Cette dernière a négocié deal après deal auprès des propriétaires, notamment des agriculteurs, offrant souvent des sommes d’argent colossales en échange des terres, mais sans jamais divulguer ses ambitions. Ce n’est que très récemment que la firme a fini par communiquer publiquement, confirmant que l’entreprise est composée je cite de « Californiens qui croient que l’avenir du comté de Solano et de la Californie sera radieux » fin de citation. La ville, qui n’a pas encore de nom, pourrait donc enfin résoudre le problème de logement de San Francisco et des alentours, en offrant aux ingénieurs des loyers et un immobilier plus abordables, en plus de mettre fin aux nombreux litiges entre les firmes et les autorités locales lors de leurs projets respectifs d’expansion. Reste à savoir quand les premiers travaux commenceront. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/7/20233 minutes, 4 seconds
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USA : une nouvelle ville 100% dédiée aux GAFAM ?

S’il y a un endroit sur Terre qui nous fait penser à l’industrie technologique quand on en prononce le nom, c’est bien la Silicon Valley en Californie. En effet, on y trouve depuis plusieurs décennies maintenant de grandes entreprises comme Google à Mountain View, Apple à Cupertino ou encore Netflix à Los Gatos… Et au fil des années, la baie de San Francisco a fini par attirer l’immense majorité des emplois dans la tech, faisant inexorablement grimper les prix de l’immobilier jusqu’à devenir aujourd’hui inabordable pour de nombreux travailleurs. Pour remédier à cela, une jeune entreprise du nom de Flannery, ambitionne de construire une toute nouvelle ville au sein de la Silicon Valley, regroupant les employés des GAFAM et autres entreprises de la tech.Concrètement, l’idée est simple : acheter des dizaines de milliers d’hectares à environ 100 km au nord de San Francisco afin de les transformer en une immense métropole où viendraient s’installer les ingénieurs de la Silicon Valley. La ville a été pensée pour être principalement piétonne et alimentée par des énergies renouvelables. Au total, Flannery a déjà acheté pour plus de 800 millions de dollars de terrain.Ceci dit, qui se cache derrière Flanney, cette petite entreprise inconnue dont l’activité a commencé en 2017 ? Et bien d’après le New York Times, cette société d’investissement a été créée par Jan Sramek, un ancien trader de 36 ans ayant travaillé à Goldman Sachs, et qui a convaincu plusieurs grands noms de la tech d’investir dans le projet. Parmi eux, Reid Hoffman le fondateur de LinkedIn, Marc Andreessen et Chris Dixon deux investisseurs, Patrick et John Collison les cofondateurs de Stripe, Laurene Powell Jobs d’Emerson Collective, ou encore Nat Friedman et Daniel Gross deux anciens patrons devenus investisseurs.C’est donc en toute discrétion que Flannery a acheté du terrain au fil des années. Cette dernière a négocié deal après deal auprès des propriétaires, notamment des agriculteurs, offrant souvent des sommes d’argent colossales en échange des terres, mais sans jamais divulguer ses ambitions. Ce n’est que très récemment que la firme a fini par communiquer publiquement, confirmant que l’entreprise est composée je cite de « Californiens qui croient que l’avenir du comté de Solano et de la Californie sera radieux » fin de citation. La ville, qui n’a pas encore de nom, pourrait donc enfin résoudre le problème de logement de San Francisco et des alentours, en offrant aux ingénieurs des loyers et un immobilier plus abordables, en plus de mettre fin aux nombreux litiges entre les firmes et les autorités locales lors de leurs projets respectifs d’expansion. Reste à savoir quand les premiers travaux commenceront. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/7/20232 minutes, 34 seconds
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Italie : le pire exemple pour lutter contre les IPTV ?

La lutte contre le piratage ressemble bien souvent à une bataille sans fin. Dès qu’un site illégal ferme, deux autres apparaissent pour prendre le relais. Au final, il faut bien souvent passer la loi afin d’avoir un impact concret et de vrais résultats dans ce combat. Par exemple, révéler publiquement l’existence d’un site illégal peut conduire à des sanctions sévères pour les créateurs de ces derniers. C’est justement la stratégie qu’a tenté de mettre en place l’Italie dans le but de mettre fin aux retransmissions illégales de rencontres sportives, en particulier de football. En juin dernier, les législateurs italiens ont élaboré une loi radicale visant à bloquer les services d'IPTV pirates. Le service de streaming DAZN, spécialisé dans le sport, a d’ailleurs appelé à accélérer le processus en précisant que le piratage coûtait chaque jour plus de 800 000 € à l'industrie du streaming. Adoptée le 14 juillet, cette loi est entrée en vigueur le 8 août, soit 11 jours avant le début du championnat de la Serie A, l'équivalent de la Ligue 1 de football en Italie. Le 8 août, de nombreux services et entreprises espéraient donc la fin des IPTV pirates, privant ainsi ceux qui les ont achetés de suivre les matchs sans s’acquitter d’un abonnement autrement plus coûteux que celui d’une IPTV. Pour rappel, l’Italie punie d’une amende de 5000€ toute personne étant abonnée à un service d’IPTV. Encore faut-il identifier les clients, et surtout, que le blocage fonctionne réellement ! Car même si dès son entrée en vigueur, le système a relevé environ 100 violations de la loi, aucune action n'a été entreprise par les autorités italiennes. Aucun blocage n'a été déclenché et aucune sanction n'a été infligée. Parmi les raisons de cet échec, il y a l'obligation pour les entreprises responsables de ces blocages de se réunir autour d'une "table ronde technique" avant d'agir. Une mesure obligatoire étant donné que le blocage de la diffusion en streaming peut parfois affecter par erreur d’autres services légitimes. Certains critiquent également le gouvernement italien pour ne pas avoir agi suffisamment tôt afin de permettre une meilleure préparation en amont. Finalement, le système devrait être pleinement opérationnel en octobre. Selon une source proche du dossier, cette plate-forme serait "révolutionnaire et résoudra le problème du piratage numérique"… Affaire à suivre puisque pour l’instant et jusqu’à preuve du contraire, cela reste un beau raté enrobé d’une jolie communication. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20232 minutes, 51 seconds
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Italie : le pire exemple pour lutter contre les IPTV ?

La lutte contre le piratage ressemble bien souvent à une bataille sans fin. Dès qu’un site illégal ferme, deux autres apparaissent pour prendre le relais. Au final, il faut bien souvent passer la loi afin d’avoir un impact concret et de vrais résultats dans ce combat. Par exemple, révéler publiquement l’existence d’un site illégal peut conduire à des sanctions sévères pour les créateurs de ces derniers. C’est justement la stratégie qu’a tenté de mettre en place l’Italie dans le but de mettre fin aux retransmissions illégales de rencontres sportives, en particulier de football.En juin dernier, les législateurs italiens ont élaboré une loi radicale visant à bloquer les services d'IPTV pirates. Le service de streaming DAZN, spécialisé dans le sport, a d’ailleurs appelé à accélérer le processus en précisant que le piratage coûtait chaque jour plus de 800 000 € à l'industrie du streaming. Adoptée le 14 juillet, cette loi est entrée en vigueur le 8 août, soit 11 jours avant le début du championnat de la Serie A, l'équivalent de la Ligue 1 de football en Italie.Le 8 août, de nombreux services et entreprises espéraient donc la fin des IPTV pirates, privant ainsi ceux qui les ont achetés de suivre les matchs sans s’acquitter d’un abonnement autrement plus coûteux que celui d’une IPTV. Pour rappel, l’Italie punie d’une amende de 5000€ toute personne étant abonnée à un service d’IPTV. Encore faut-il identifier les clients, et surtout, que le blocage fonctionne réellement ! Car même si dès son entrée en vigueur, le système a relevé environ 100 violations de la loi, aucune action n'a été entreprise par les autorités italiennes. Aucun blocage n'a été déclenché et aucune sanction n'a été infligée. Parmi les raisons de cet échec, il y a l'obligation pour les entreprises responsables de ces blocages de se réunir autour d'une "table ronde technique" avant d'agir. Une mesure obligatoire étant donné que le blocage de la diffusion en streaming peut parfois affecter par erreur d’autres services légitimes. Certains critiquent également le gouvernement italien pour ne pas avoir agi suffisamment tôt afin de permettre une meilleure préparation en amont. Finalement, le système devrait être pleinement opérationnel en octobre. Selon une source proche du dossier, cette plate-forme serait "révolutionnaire et résoudra le problème du piratage numérique"… Affaire à suivre puisque pour l’instant et jusqu’à preuve du contraire, cela reste un beau raté enrobé d’une jolie communication. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/6/20232 minutes, 21 seconds
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Peut-on acheter un nom de domaine pour 100 ans ?

Avez-vous déjà créé votre propre site ? Qu’il s’agisse d’une vitrine professionnelle pour montrer vos talents, une boutique pour votre commerce ou même un site personnel pas forcément destiné à être partagé avec le grand public ? Si oui, alors vous avez forcément été confronté à ce qu’on appelle le nom de domaine. Il s’agit en gros de l’adresse de votre site internet, comme google.com ou facebook.com par exemple. Un nom de domaine peut être acheter pour un an ou pour plusieurs années. Mais existe-t-il des durer plus longue ? Dix, quinze, vingt ans ? Mais enfin, pourquoi se limiter à seulement quelques décennies quand on peut carrément acheter un nom de domaine pour son site pour 100 ans ? C’est exactement ce que propose Wordpress.  En effet, l'entreprise propose aujourd’hui une offre “100 ans”, ce qui signifie que vous pouvez véritablement sécuriser le nom de domaine de votre choix, qui n'appartiendra qu'à vous et sans doute vos descendants, pendant un siècle entier. Et cette offre s’adresse aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises certaines de perdurer dans le temps. Vous vous en doutez, le prix de cette offre est forcément élevé, mais déraisonnable pour autant vu la longévité proposée. En clair, il faudra débourser 38 000 $, soit un peu plus de 35 000 € pour bénéficier de l’offre. Petit souci si vos finances sont serrées et que vous pensiez étaler le paiement, Wordpress demande à ce que vous régliez la note en une seule fois.  Pour ce prix, vous obtenez en plus du nom de domaine, des sauvegardes régulières de votre site, une indexation automatique sur l'Internet Archive ainsi qu’un un support “premier” permanent chez Wordpress, qui vous accompagnera au quotidien ainsi qu’au moment de céder votre site à vos descendants ou à d’autres futurs propriétaires. Au-delà de l’aspect comique de la chose, l’entreprise estime que son offre trouvera preneur dans la mesure je cite, « où beaucoup de [ses] clients sont avec [elle] depuis le début [soit, il y a 20 ans] fin de citation. En 2018, WordPress faisait tourner plus de 30 % des sites Web dans le monde… un chiffre qui est désormais de 42 % cinq ans plus tard.  Reste désormais à savoir si Wordpress sera toujours présent dans 100 ans ou non.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/5/20232 minutes, 44 seconds
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Peut-on acheter un nom de domaine pour 100 ans ?

Avez-vous déjà créé votre propre site ? Qu’il s’agisse d’une vitrine professionnelle pour montrer vos talents, une boutique pour votre commerce ou même un site personnel pas forcément destiné à être partagé avec le grand public ? Si oui, alors vous avez forcément été confronté à ce qu’on appelle le nom de domaine. Il s’agit en gros de l’adresse de votre site internet, comme google.com ou facebook.com par exemple. Un nom de domaine peut être acheter pour un an ou pour plusieurs années. Mais existe-t-il des durer plus longue ? Dix, quinze, vingt ans ? Mais enfin, pourquoi se limiter à seulement quelques décennies quand on peut carrément acheter un nom de domaine pour son site pour 100 ans ? C’est exactement ce que propose Wordpress. En effet, l'entreprise propose aujourd’hui une offre “100 ans”, ce qui signifie que vous pouvez véritablement sécuriser le nom de domaine de votre choix, qui n'appartiendra qu'à vous et sans doute vos descendants, pendant un siècle entier. Et cette offre s’adresse aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises certaines de perdurer dans le temps.Vous vous en doutez, le prix de cette offre est forcément élevé, mais déraisonnable pour autant vu la longévité proposée. En clair, il faudra débourser 38 000 $, soit un peu plus de 35 000 € pour bénéficier de l’offre. Petit souci si vos finances sont serrées et que vous pensiez étaler le paiement, Wordpress demande à ce que vous régliez la note en une seule fois.  Pour ce prix, vous obtenez en plus du nom de domaine, des sauvegardes régulières de votre site, une indexation automatique sur l'Internet Archive ainsi qu’un un support “premier” permanent chez Wordpress, qui vous accompagnera au quotidien ainsi qu’au moment de céder votre site à vos descendants ou à d’autres futurs propriétaires. Au-delà de l’aspect comique de la chose, l’entreprise estime que son offre trouvera preneur dans la mesure je cite, « où beaucoup de [ses] clients sont avec [elle] depuis le début [soit, il y a 20 ans] fin de citation. En 2018, WordPress faisait tourner plus de 30 % des sites Web dans le monde… un chiffre qui est désormais de 42 % cinq ans plus tard.  Reste désormais à savoir si Wordpress sera toujours présent dans 100 ans ou non.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/20232 minutes, 14 seconds
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Une « IA programmatrice » accessible à tous (même aux néophytes) ?

Dans le monde de l’IA, Meta est connu pour Llama 2, son modèle de langage avancé similaire à GPT-4, le modèle concurrent d'OpenAI qui sert de base technique à ChatGPT. Aujourd'hui, le groupe américain fondé par Mark Zuckerberg présente Code Llama, une déclinaison spécialement conçue pour la rédaction de code informatique. Dans un article publié sur son blog, Meta explique que ce modèle prend en charge plusieurs langages de programmation, notamment Python, C++, Java, PHP, JavaScript et Bash. Cela signifie que les professionnels et les amateurs peuvent générer du code à partir de phrases en langage naturel. Il vous suffit de formuler votre demande, pour que le code apparaisse à l'écran en quelques secondes. Les utilisateurs expérimentés peuvent également entrer directement du code dans la zone de saisie pour affiner leur demande. À noter que Code Llama peut également corriger du code dysfonctionnel, ce qui pourra faire gagner pas mal de temps aux développeurs. De plus, Meta propose trois versions différentes de Code Llama : une première avec 7 milliards de paramètres, une autre à 13 milliards et la dernière à 34 milliards de paramètres. Les paramètres servent à évaluer les capacités globales d'une intelligence artificielle à produire des résultats précis. En résumé, plus le modèle est grand, plus il demande de ressource pour tourner rapidement. La version à 7 milliards de paramètres serait d’ailleurs plus efficace pour générer du code en temps réel. Les premiers résultats obtenus avec ce nouveau modèle semblent prometteurs. Meta partage les résultats de Code Llama obtenus grâce à l'outil d'évaluation HumanEval, et il semblerait que ces résultats se situent au niveau de ceux de GPT-3.5. L'avantage de cet outil par rapport à GPT-4 ou à GitHub Copilot de Microsoft, c’est sa gratuité. En effet, Code Llama est d'ores et déjà disponible sur le site de Meta, et le modèle de langage, tout comme Llama 2, est open source. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/4/20232 minutes, 29 seconds
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Une « IA programmatrice » accessible à tous (même aux néophytes) ?

Dans le monde de l’IA, Meta est connu pour Llama 2, son modèle de langage avancé similaire à GPT-4, le modèle concurrent d'OpenAI qui sert de base technique à ChatGPT. Aujourd'hui, le groupe américain fondé par Mark Zuckerberg présente Code Llama, une déclinaison spécialement conçue pour la rédaction de code informatique.Dans un article publié sur son blog, Meta explique que ce modèle prend en charge plusieurs langages de programmation, notamment Python, C++, Java, PHP, JavaScript et Bash. Cela signifie que les professionnels et les amateurs peuvent générer du code à partir de phrases en langage naturel. Il vous suffit de formuler votre demande, pour que le code apparaisse à l'écran en quelques secondes. Les utilisateurs expérimentés peuvent également entrer directement du code dans la zone de saisie pour affiner leur demande. À noter que Code Llama peut également corriger du code dysfonctionnel, ce qui pourra faire gagner pas mal de temps aux développeurs. De plus, Meta propose trois versions différentes de Code Llama : une première avec 7 milliards de paramètres, une autre à 13 milliards et la dernière à 34 milliards de paramètres. Les paramètres servent à évaluer les capacités globales d'une intelligence artificielle à produire des résultats précis. En résumé, plus le modèle est grand, plus il demande de ressource pour tourner rapidement. La version à 7 milliards de paramètres serait d’ailleurs plus efficace pour générer du code en temps réel.Les premiers résultats obtenus avec ce nouveau modèle semblent prometteurs. Meta partage les résultats de Code Llama obtenus grâce à l'outil d'évaluation HumanEval, et il semblerait que ces résultats se situent au niveau de ceux de GPT-3.5. L'avantage de cet outil par rapport à GPT-4 ou à GitHub Copilot de Microsoft, c’est sa gratuité. En effet, Code Llama est d'ores et déjà disponible sur le site de Meta, et le modèle de langage, tout comme Llama 2, est open source. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/20231 minute, 59 seconds
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L’euro numérique n’est pas pour tout de suite ?

Quand peut-on espérer l'arrivée de l'euro numérique ? Pas tout de suite visiblement… C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Margarita Delgado, la gouverneur adjointe de la Banque centrale espagnole. D’après les informations de l’agence de presse Reuters, l'adoption rapide de cette monnaie numérique ne serait pas à l'ordre du jour. Margarita Delgado explique je cite que « l'émission d'un euro numérique ne devrait pas compromettre la stabilité du système financier » fin de citation, soulignant notamment l'impact potentiel de ce projet en tant que concurrent des banques commerciales. Elle insiste également sur l'importance de prendre en compte les éléments susceptibles d'influencer la compétitivité et la rentabilité des banques. Ce dossier est d’ailleurs hautement politique, car Margarita Delgado est l’une des principales figures susceptibles de succéder à Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne. La politicienne espagnole demande ainsi une évaluation préalable des conséquences possibles du déploiement de l'euro numérique sur la liquidité des banques, craignant qu'un transfert massif par les citoyens européens de leurs comptes bancaires en euros vers le futur portefeuille pour l'euro numérique puisse fragiliser les grandes institutions financières du continent. Pour éviter ce scénario, elle propose des mesures de précaution, telles que la limitation à 3 000 euros de la somme pouvant être détenue par chaque citoyen en monnaie numérique. Cette proposition rejoint les préoccupations de ceux qui redoutent l'intrusion excessive d'une telle devise et plaident pour des restrictions d'utilisation. Il est important de rappeler que la Banque centrale européenne devra prendre une décision dans un mois, en octobre prochain à propos de la poursuite ou non du projet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/3/20232 minutes, 35 seconds
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L’euro numérique n’est pas pour tout de suite ?

Quand peut-on espérer l'arrivée de l'euro numérique ? Pas tout de suite visiblement… C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Margarita Delgado, la gouverneur adjointe de la Banque centrale espagnole. D’après les informations de l’agence de presse Reuters, l'adoption rapide de cette monnaie numérique ne serait pas à l'ordre du jour. Margarita Delgado explique je cite que « l'émission d'un euro numérique ne devrait pas compromettre la stabilité du système financier » fin de citation, soulignant notamment l'impact potentiel de ce projet en tant que concurrent des banques commerciales. Elle insiste également sur l'importance de prendre en compte les éléments susceptibles d'influencer la compétitivité et la rentabilité des banques.Ce dossier est d’ailleurs hautement politique, car Margarita Delgado est l’une des principales figures susceptibles de succéder à Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne. La politicienne espagnole demande ainsi une évaluation préalable des conséquences possibles du déploiement de l'euro numérique sur la liquidité des banques, craignant qu'un transfert massif par les citoyens européens de leurs comptes bancaires en euros vers le futur portefeuille pour l'euro numérique puisse fragiliser les grandes institutions financières du continent. Pour éviter ce scénario, elle propose des mesures de précaution, telles que la limitation à 3 000 euros de la somme pouvant être détenue par chaque citoyen en monnaie numérique. Cette proposition rejoint les préoccupations de ceux qui redoutent l'intrusion excessive d'une telle devise et plaident pour des restrictions d'utilisation. Il est important de rappeler que la Banque centrale européenne devra prendre une décision dans un mois, en octobre prochain à propos de la poursuite ou non du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/3/20232 minutes, 5 seconds
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De gros changements arrivent avec la nouvelle loi sur le numérique ?

Désormais, Google, Facebook, TikTok, Amazon, Instagram, Snapchat et d'autres géants d’internet exerçant en Europe sont soumis à une nouvelle loi européenne, le Digital Services Act. Ce règlement récemment instauré vise à renforcer la sécurité des utilisateurs en ligne, ainsi qu'à préserver les droits fondamentaux tels que la vie privée et la liberté d'expression. L'Union européenne a dressé la liste des plateformes concernées sur la base de leur nombre d'utilisateurs. Celles ayant au moins 45 millions d'utilisateurs (soit 10 % de la population de l'UE) sont soumises au niveau de régulation le plus élevé du DSA. Actuellement, 19 plateformes sont concernées, dont huit réseaux sociaux : Facebook, TikTok, X (Twitter), YouTube, Instagram, LinkedIn, Pinterest et Snapchat. Cinq site de commerce en lignes seront également soumis à ces nouvelles règles : Amazon, Booking.com, Alibaba AliExpress et Zalando, sans oublier les boutiques d'applications mobiles comme Google Play et l’App Store d'Apple, et les moteurs de recherche Google Search et Bing de Microsoft. Enfin, la liste est complétée par deux autres acteurs clés du marché : Google Maps et Wikipédia. D'autres entreprises comme Airbnb, Netflix et PornHub, pourraient également venir grossir les rangs de ce club à l'avenir. Cette loi sur les services numériques aborde divers aspects du contenu et du comportement en ligne, en mettant l'accent sur la lutte contre les contenus illégaux, la désinformation, la manipulation, la cyberviolence, la responsabilité des utilisateurs et la transparence entre autres. Dans le détail, le DSA exige la lutte contre les contenus illégaux, y compris les discours de haine et les produits ou services illicites. Bien que les entreprises se soient engagées à se conformer au DSA, les étapes spécifiques doivent encore être définies. Les définitions de certains contenus illégaux, tels que les contenus terroristes et les abus sexuels sur les enfants, sont établies au niveau de l'UE, tandis que les États membres disposent de lois complémentaires. Sur le point de la lutte contre les cyberviolences, peu de détails ont été fournis par les plateformes, mais davantage d'informations sont attendues après l'analyse de l'évaluation des risques par la Commission européenne au printemps 2024. Les plateformes devront fournir des termes clairs, des algorithmes transparents et un accès amélioré aux données pour les chercheurs. Lorsqu'un compte sera banni ou qu'un contenu est supprimé, un réseau social devra également expliquer en détail sa décision à l'utilisateur affecté. À noter que certaines entreprises, comme Zalando, ont contesté leur inclusion dans la liste des principales plateformes en ligne établie par le DSA, affirmant qu'elles ne présentent pas les mêmes risques que d'autres plateformes. Cependant, l'entreprise prévoit néanmoins de mettre en place des systèmes de signalement de contenus. De son côté, Amazon a déjà porté plainte auprès d'une juridiction européenne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/31/20233 minutes, 20 seconds
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De gros changements arrivent avec la nouvelle loi sur le numérique ?

Désormais, Google, Facebook, TikTok, Amazon, Instagram, Snapchat et d'autres géants d’internet exerçant en Europe sont soumis à une nouvelle loi européenne, le Digital Services Act. Ce règlement récemment instauré vise à renforcer la sécurité des utilisateurs en ligne, ainsi qu'à préserver les droits fondamentaux tels que la vie privée et la liberté d'expression.L'Union européenne a dressé la liste des plateformes concernées sur la base de leur nombre d'utilisateurs. Celles ayant au moins 45 millions d'utilisateurs (soit 10 % de la population de l'UE) sont soumises au niveau de régulation le plus élevé du DSA. Actuellement, 19 plateformes sont concernées, dont huit réseaux sociaux : Facebook, TikTok, X (Twitter), YouTube, Instagram, LinkedIn, Pinterest et Snapchat. Cinq site de commerce en lignes seront également soumis à ces nouvelles règles : Amazon, Booking.com, Alibaba AliExpress et Zalando, sans oublier les boutiques d'applications mobiles comme Google Play et l’App Store d'Apple, et les moteurs de recherche Google Search et Bing de Microsoft. Enfin, la liste est complétée par deux autres acteurs clés du marché : Google Maps et Wikipédia. D'autres entreprises comme Airbnb, Netflix et PornHub, pourraient également venir grossir les rangs de ce club à l'avenir.Cette loi sur les services numériques aborde divers aspects du contenu et du comportement en ligne, en mettant l'accent sur la lutte contre les contenus illégaux, la désinformation, la manipulation, la cyberviolence, la responsabilité des utilisateurs et la transparence entre autres. Dans le détail, le DSA exige la lutte contre les contenus illégaux, y compris les discours de haine et les produits ou services illicites. Bien que les entreprises se soient engagées à se conformer au DSA, les étapes spécifiques doivent encore être définies. Les définitions de certains contenus illégaux, tels que les contenus terroristes et les abus sexuels sur les enfants, sont établies au niveau de l'UE, tandis que les États membres disposent de lois complémentaires.Sur le point de la lutte contre les cyberviolences, peu de détails ont été fournis par les plateformes, mais davantage d'informations sont attendues après l'analyse de l'évaluation des risques par la Commission européenne au printemps 2024. Les plateformes devront fournir des termes clairs, des algorithmes transparents et un accès amélioré aux données pour les chercheurs. Lorsqu'un compte sera banni ou qu'un contenu est supprimé, un réseau social devra également expliquer en détail sa décision à l'utilisateur affecté. À noter que certaines entreprises, comme Zalando, ont contesté leur inclusion dans la liste des principales plateformes en ligne établie par le DSA, affirmant qu'elles ne présentent pas les mêmes risques que d'autres plateformes. Cependant, l'entreprise prévoit néanmoins de mettre en place des systèmes de signalement de contenus. De son côté, Amazon a déjà porté plainte auprès d'une juridiction européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/31/20232 minutes, 50 seconds
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Débris spatiaux, une capture plus compliquée que prévue ?

Avant même que ne débute la première mission européenne de collecte de débris spatiaux, les choses se compliquent. Des organisations ont remarqué que le débris visé avait été percuté, engendrant ainsi de nouveaux débris. L'alerte a été lancée par l'US Space Force cet été avant d’être relayée auprès l'Agence spatiale européenne (ESA). On parle ici d’une collision entre débris, bien souvent des morceaux de satellites, ce qui est un incident plutôt rare, mais de plus en plus fréquent dans l’espace. Ceci dit, cet événement précis est particulier car le débris touché était la cible de la toute première mission de nettoyage ClearSpace-1 de l'ESA, prévue pour 2026. Plus précisément, ce débris vise l'adaptateur Vespa, qui relie l'étage supérieur d'une fusée Vega aux charges utiles transportées. Situé à entre 660 et 800 km de la terre, soit dans l’orbite basse, il ne peut pas se désintégrer naturellement en raison du faible frottement atmosphérique en dehors de l'atmosphère terrestre. Avec ses 113 kilogrammes, Vespa est un cylindre de deux mètres de diamètre, ce qui en fait une cible idéale pour une mission de test de capture de débris spatiaux. La mission ClearSpace-1, gérée par la start-up suisse éponyme ClearSpace, vise à démontrer la fiabilité de son véhicule équipé de bras robotiques pour la capture. Sauf que la fragmentation cet été de Vespa à cause d’un impact hypervéloce (donc dû à un objet projeté à plusieurs milliers de kilomètres par heure), complique grandement la mission., puisqu’il faut désormais évaluer les risques que représentent ces nouveaux débris pour ClearSpace-1, ce qui prendre du temps. Au final, cet événement est une bonne illustration de la menace posée par les gros débris en orbite. Leur fragmentation peut générer un essaim de débris encore plus petits et potentiellement fatals pour les satellites qu'ils pourraient croiser. Ces incidents risquent d'augmenter à mesure que la situation en orbite basse évolue. Le dernier rapport annuel de l'ESA sur l'environnement spatial publié cet été met en garde contre la croissance du nombre d'objets spatiaux dans cette zone. D'une part, le déploiement croissant de satellites se poursuit, notamment avec les centaines de satellites de communication Starlink de SpaceX, et d'autre part, plus de la moitié des 30 000 débris spatiaux de plus de 10 centimètres ont été identifiés en orbite basse, sans compter les millions de débris plus petits et indétectables. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20233 minutes, 1 second
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Débris spatiaux, une capture plus compliquée que prévue ?

Avant même que ne débute la première mission européenne de collecte de débris spatiaux, les choses se compliquent. Des organisations ont remarqué que le débris visé avait été percuté, engendrant ainsi de nouveaux débris.L'alerte a été lancée par l'US Space Force cet été avant d’être relayée auprès l'Agence spatiale européenne (ESA). On parle ici d’une collision entre débris, bien souvent des morceaux de satellites, ce qui est un incident plutôt rare, mais de plus en plus fréquent dans l’espace. Ceci dit, cet événement précis est particulier car le débris touché était la cible de la toute première mission de nettoyage ClearSpace-1 de l'ESA, prévue pour 2026. Plus précisément, ce débris vise l'adaptateur Vespa, qui relie l'étage supérieur d'une fusée Vega aux charges utiles transportées. Situé à entre 660 et 800 km de la terre, soit dans l’orbite basse, il ne peut pas se désintégrer naturellement en raison du faible frottement atmosphérique en dehors de l'atmosphère terrestre.Avec ses 113 kilogrammes, Vespa est un cylindre de deux mètres de diamètre, ce qui en fait une cible idéale pour une mission de test de capture de débris spatiaux. La mission ClearSpace-1, gérée par la start-up suisse éponyme ClearSpace, vise à démontrer la fiabilité de son véhicule équipé de bras robotiques pour la capture. Sauf que la fragmentation cet été de Vespa à cause d’un impact hypervéloce (donc dû à un objet projeté à plusieurs milliers de kilomètres par heure), complique grandement la mission., puisqu’il faut désormais évaluer les risques que représentent ces nouveaux débris pour ClearSpace-1, ce qui prendre du temps.Au final, cet événement est une bonne illustration de la menace posée par les gros débris en orbite. Leur fragmentation peut générer un essaim de débris encore plus petits et potentiellement fatals pour les satellites qu'ils pourraient croiser. Ces incidents risquent d'augmenter à mesure que la situation en orbite basse évolue. Le dernier rapport annuel de l'ESA sur l'environnement spatial publié cet été met en garde contre la croissance du nombre d'objets spatiaux dans cette zone. D'une part, le déploiement croissant de satellites se poursuit, notamment avec les centaines de satellites de communication Starlink de SpaceX, et d'autre part, plus de la moitié des 30 000 débris spatiaux de plus de 10 centimètres ont été identifiés en orbite basse, sans compter les millions de débris plus petits et indétectables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/30/20232 minutes, 31 seconds
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IA permet de redonner leur voix aux femmes ?

Perdre la parole à la suite d'une maladie ou d'une lésion cérébrale conduit bien souvent à l'isolement des personnes souffrant de cette affection. Pour qu'elles puissent à nouveau s’exprimer, les scientifiques planchent depuis longtemps sur des implants cérébraux combinés à de puissantes IA. C’est dans ce contexte que deux études récentes ont permis de redonner la voix à deux femmes, L'une paralysée à la suite d'un accident vasculaire cérébral, et l’autre atteinte d'une maladie neurodégénérative progressive. Direction les États-Unis, où des chercheurs de l'Université de San Francisco et de Berkeley ont permis à la femme victime d'un AVC de s'exprimer via un avatar virtuel. Pour résumer, l’IA utilisée a transformé les signaux cérébraux en parole et en expressions faciales. Pour cela, les scientifiques ont implanté un fin rectangle de 253 électrodes sur les zones du cerveau de la patiente liée à la parole, lesquelles ont ensuite envoyé les signaux cérébraux à des ordinateurs pour qu’ils soient décodés puis interprétés. Mais avant de parvenir à un résultat satisfaisant et compréhensible, les scientifiques et la patiente victime d’un AVC ont entraîné l’IA durant de longues semaines, en répétant différentes phrases avec une base de 1 024 mots. Dans un second temps, il a également fallu concevoir un système de synthèse vocale constitué à partir de vieux enregistrements audio de la voix de la patiente. En combinant l’IA et la synthèse vocale, les scientifiques ont obtenu un outil capable de décoder un large vocabulaire et de le transformer en texte à une vitesse de 78 mots par minute, avec un taux d'erreur de 25 %. C’est presque deux fois moins que la vitesse de conversation naturelle, mais c'est déjà un énorme progrès pour cette femme qui peut désormais communiquer avec son mari. La seconde patiente, atteinte d’une maladie neurodégénérative progressive a quant à elle été prise en charge par le laboratoire de Stanford Medicine. Les chercheurs qui y travaillent sont ainsi parvenus à retranscrire son activité cérébrale sous forme de textes. Concrètement, ils lui ont implanté deux minuscules réseaux de capteurs à la surface du cerveau, dans deux régions distinctes de production de la parole. Chacun de ces réseaux dispose de 64 électrodes qui se connectent au cortex cérébral avec une profondeur de 3,5 millimètres. Là encore, l'IA a été entraînée afin de distinguer les nuances de l'activité cérébrale. À l'issue de 25 séances durant lesquelles ont été répétés entre 260 à 480 phrases, le système a été capable de reconstituer les mots associés à ces phonèmes avec un taux d'erreur a été limité à 9 % sur une cinquantaine de mots, mais qui augmente à 24 % pour 125 000 mots, pour une vitesse de conversion de 62 mots par minute. Si ces procédés sont prometteurs, reste à voir s'ils trouveront leur chemin vers le grand public dans les années à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/29/20233 minutes, 23 seconds
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IA permet de redonner leur voix aux femmes ?

Perdre la parole à la suite d'une maladie ou d'une lésion cérébrale conduit bien souvent à l'isolement des personnes souffrant de cette affection. Pour qu'elles puissent à nouveau s’exprimer, les scientifiques planchent depuis longtemps sur des implants cérébraux combinés à de puissantes IA. C’est dans ce contexte que deux études récentes ont permis de redonner la voix à deux femmes, L'une paralysée à la suite d'un accident vasculaire cérébral, et l’autre atteinte d'une maladie neurodégénérative progressive.Direction les États-Unis, où des chercheurs de l'Université de San Francisco et de Berkeley ont permis à la femme victime d'un AVC de s'exprimer via un avatar virtuel. Pour résumer, l’IA utilisée a transformé les signaux cérébraux en parole et en expressions faciales. Pour cela, les scientifiques ont implanté un fin rectangle de 253 électrodes sur les zones du cerveau de la patiente liée à la parole, lesquelles ont ensuite envoyé les signaux cérébraux à des ordinateurs pour qu’ils soient décodés puis interprétés.Mais avant de parvenir à un résultat satisfaisant et compréhensible, les scientifiques et la patiente victime d’un AVC ont entraîné l’IA durant de longues semaines, en répétant différentes phrases avec une base de 1 024 mots. Dans un second temps, il a également fallu concevoir un système de synthèse vocale constitué à partir de vieux enregistrements audio de la voix de la patiente. En combinant l’IA et la synthèse vocale, les scientifiques ont obtenu un outil capable de décoder un large vocabulaire et de le transformer en texte à une vitesse de 78 mots par minute, avec un taux d'erreur de 25 %. C’est presque deux fois moins que la vitesse de conversation naturelle, mais c'est déjà un énorme progrès pour cette femme qui peut désormais communiquer avec son mari.La seconde patiente, atteinte d’une maladie neurodégénérative progressive a quant à elle été prise en charge par le laboratoire de Stanford Medicine. Les chercheurs qui y travaillent sont ainsi parvenus à retranscrire son activité cérébrale sous forme de textes. Concrètement, ils lui ont implanté deux minuscules réseaux de capteurs à la surface du cerveau, dans deux régions distinctes de production de la parole. Chacun de ces réseaux dispose de 64 électrodes qui se connectent au cortex cérébral avec une profondeur de 3,5 millimètres. Là encore, l'IA a été entraînée afin de distinguer les nuances de l'activité cérébrale. À l'issue de 25 séances durant lesquelles ont été répétés entre 260 à 480 phrases, le système a été capable de reconstituer les mots associés à ces phonèmes avec un taux d'erreur a été limité à 9 % sur une cinquantaine de mots, mais qui augmente à 24 % pour 125 000 mots, pour une vitesse de conversion de 62 mots par minute. Si ces procédés sont prometteurs, reste à voir s'ils trouveront leur chemin vers le grand public dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/29/20232 minutes, 53 seconds
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Convoqué au tribunal pour un commentaire négatif sur Google ?

Un employé travaillant dans un magasin de cigarettes électroniques au Mans affirme être victime de harcèlement sur son lieu de travail. Il rapporte même avoir été menacé de violences physiques, notamment par son supérieur. Le 12 août 2021, l’homme choisit de déposer une main-courante à l'encontre de son employeur et d'un de ses collègues. Une semaine plus tard, le 19 août, un avis assez particulier apparaît sur la fiche Google de l'établissement. Le contenu de cet avis ne laisse aucun doute quant à son auteur, qui est le salarié harcelé : "J'ai déposé une main-courante contre le patron […] pour des menaces de violences. La prochaine fois, je porterai plainte avec un dossier déjà préparé (sachez que les preuves existent) pour vous qui refusez d'écouter lorsque vous proférez des menaces. Salut." L'homme a publié cet avis en utilisant le compte Google de sa compagne, avec un ton empreint d'amertume qui, semble-t-il, n’a pas du tout plu au patron. Ainsi, le patron a porté plainte contre son salarié pour usurpation d'identité et contre la compagne de ce dernier pour diffamation. Si l’histoire date de 2021, ce n’est que cet été que tous les protagonistes de cette histoire se sont retrouvés devant le tribunal. L'accusé s’est défendu lui-même et reconnaît avoir posté l'avis en utilisant le compte de sa compagne, sans se poser davantage de questions. Il assume pleinement ce qu'il a écrit. Le patron lui était représenté par son avocat, réclamant des dommages et intérêts. Faute de preuve pouvant confirmer que la femme du salariée était l’autrice du commentaire, elle a été relaxée, le tribunal considérant que les faits étaient prescrits au moment du dépôt de plainte. De plus, selon lui, les éléments ne sont pas suffisants pour étayer l'accusation d'usurpation d'identité. En conséquence, l'homme et sa compagne ont tous les deux été relaxés à l’issue de l’audience. Une situation assez insolite à une époque où les entreprises luttaient principalement contre les faux avis sur internet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/28/20232 minutes, 29 seconds
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Convoqué au tribunal pour un commentaire négatif sur Google ?

Un employé travaillant dans un magasin de cigarettes électroniques au Mans affirme être victime de harcèlement sur son lieu de travail. Il rapporte même avoir été menacé de violences physiques, notamment par son supérieur.Le 12 août 2021, l’homme choisit de déposer une main-courante à l'encontre de son employeur et d'un de ses collègues. Une semaine plus tard, le 19 août, un avis assez particulier apparaît sur la fiche Google de l'établissement. Le contenu de cet avis ne laisse aucun doute quant à son auteur, qui est le salarié harcelé : "J'ai déposé une main-courante contre le patron […] pour des menaces de violences. La prochaine fois, je porterai plainte avec un dossier déjà préparé (sachez que les preuves existent) pour vous qui refusez d'écouter lorsque vous proférez des menaces. Salut."L'homme a publié cet avis en utilisant le compte Google de sa compagne, avec un ton empreint d'amertume qui, semble-t-il, n’a pas du tout plu au patron. Ainsi, le patron a porté plainte contre son salarié pour usurpation d'identité et contre la compagne de ce dernier pour diffamation. Si l’histoire date de 2021, ce n’est que cet été que tous les protagonistes de cette histoire se sont retrouvés devant le tribunal. L'accusé s’est défendu lui-même et reconnaît avoir posté l'avis en utilisant le compte de sa compagne, sans se poser davantage de questions. Il assume pleinement ce qu'il a écrit.Le patron lui était représenté par son avocat, réclamant des dommages et intérêts. Faute de preuve pouvant confirmer que la femme du salariée était l’autrice du commentaire, elle a été relaxée, le tribunal considérant que les faits étaient prescrits au moment du dépôt de plainte. De plus, selon lui, les éléments ne sont pas suffisants pour étayer l'accusation d'usurpation d'identité. En conséquence, l'homme et sa compagne ont tous les deux été relaxés à l’issue de l’audience. Une situation assez insolite à une époque où les entreprises luttaient principalement contre les faux avis sur internet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/28/20231 minute, 59 seconds
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Inventer le tricordeur de Star Trek ? Ça marche !

Pour déterminer rapidement et précisément si une plaie est infectée ou simplement enflammée, des chercheurs ont conçu un dispositif de diagnostic médical compact qui intègre plusieurs technologies... Un appareil innovant qui n’est pas sans rappeler le tricordeur de Star Trek. Au cœur des années 1960, la saga Star Trek introduisait des technologies futuristes dont l'existence concrète semblait inimaginable à l'époque. Parmi elles se trouvait le tricordeur, un petit outil de diagnostic portable, dont une version était destinée à un usage médical. Aujourd'hui, une réalité similaire émerge avec le Swift Ray 1, développé par une équipe de scientifiques du Canada et du Mexique. Ce dispositif compact tient dans une poche de pantalon et se connecte à un smartphone pour collecter et analyser les données. Le Swift Ray 1 est capable de réaliser des images médicales de haute qualité ainsi que des images thermographiques infrarouges. Ces images mesurent la température de la plaie, permettant ainsi de distinguer une infection d'une inflammation. De plus, l'appareil est équipé d'une lumière ultraviolette qui révèle la fluorescence bactérienne dans la plaie, contribuant ainsi à affiner le diagnostic. La combinaison de la thermographie et de la fluorescence bactérienne permet d'identifier la présence d'une infection dans la zone blessée. Les chercheurs ont testé le dispositif cliniquement sur 66 plaies. Le Swift Ray 1 a correctement identifié 20 plaies comme non inflammatoires, 26 comme inflammatoires et 20 comme infectées. Les résultats ont été précis à 100 % pour les plaies infectées et à 91 % pour celles qui ne l'étaient pas. Cet outil pourrait considérablement faciliter le diagnostic médical des blessures dès l'arrivée des patients, permettant ainsi de choisir rapidement le traitement approprié. De plus, grâce à sa petite taille et à la combinaison de la thermographie et de la fluorescence bactérienne, il devrait être proposé à un prix abordable pour un appareil médical. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/27/20232 minutes, 36 seconds
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Inventer le tricordeur de Star Trek ? Ça marche !

Pour déterminer rapidement et précisément si une plaie est infectée ou simplement enflammée, des chercheurs ont conçu un dispositif de diagnostic médical compact qui intègre plusieurs technologies... Un appareil innovant qui n’est pas sans rappeler le tricordeur de Star Trek.Au cœur des années 1960, la saga Star Trek introduisait des technologies futuristes dont l'existence concrète semblait inimaginable à l'époque. Parmi elles se trouvait le tricordeur, un petit outil de diagnostic portable, dont une version était destinée à un usage médical. Aujourd'hui, une réalité similaire émerge avec le Swift Ray 1, développé par une équipe de scientifiques du Canada et du Mexique. Ce dispositif compact tient dans une poche de pantalon et se connecte à un smartphone pour collecter et analyser les données. Le Swift Ray 1 est capable de réaliser des images médicales de haute qualité ainsi que des images thermographiques infrarouges. Ces images mesurent la température de la plaie, permettant ainsi de distinguer une infection d'une inflammation. De plus, l'appareil est équipé d'une lumière ultraviolette qui révèle la fluorescence bactérienne dans la plaie, contribuant ainsi à affiner le diagnostic.La combinaison de la thermographie et de la fluorescence bactérienne permet d'identifier la présence d'une infection dans la zone blessée. Les chercheurs ont testé le dispositif cliniquement sur 66 plaies. Le Swift Ray 1 a correctement identifié 20 plaies comme non inflammatoires, 26 comme inflammatoires et 20 comme infectées. Les résultats ont été précis à 100 % pour les plaies infectées et à 91 % pour celles qui ne l'étaient pas. Cet outil pourrait considérablement faciliter le diagnostic médical des blessures dès l'arrivée des patients, permettant ainsi de choisir rapidement le traitement approprié. De plus, grâce à sa petite taille et à la combinaison de la thermographie et de la fluorescence bactérienne, il devrait être proposé à un prix abordable pour un appareil médical. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/27/20232 minutes, 6 seconds
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Microsoft Teams permets d’hacker des gouvernements ?

Si la Russie poursuit sa guerre en Ukraine, elle est également très active sur internet. Les experts en sécurité de Microsoft ont repéré une campagne menée avec succès par un groupe de hackers russes connu sous le nom de Midnight Blizzard. Mais contrairement aux attaques de logiciels malveillants invisibles habituelles, ces derniers ont utilisé l'ingénierie sociale qui consiste à manipuler la victime de l’attaque pour qu'elle donne elle-même accès à sa machine, sans se douter que des hackers sont à l'origine de la demande. En mai dernier, ce groupe de pirates a exploité des comptes Microsoft 365 déjà compromis pour créer des noms de domaine ressemblant à ceux de supports techniques légitimes. Ils ont ensuite utilisé ces noms de domaine pour envoyer des messages via Microsoft Teams aux employés des organisations ciblées par l'attaque. Je cite Microsoft, « Si l'utilisateur accepte la demande de conversation, il reçoit un message sur Microsoft Teams l'incitant à entrer un code dans l'application Microsoft Authenticator de son téléphone mobile. En cas d'acceptation, le pirate prend le contrôle total du compte de l'employé et accède à ses données » fin de citation. Au total, une quarantaine d’organisations ont été piratées à divers degrés. Parmi elles figurent des agences gouvernementales, des services informatiques d'entreprises et des médias. Bien que Microsoft ne les nomme pas, l'entreprise estime que les preuves recueillies pointent vers je cite « des objectifs d'espionnage spécifiques ». Microsoft a bloqué les noms de domaine utilisés par les hackers et a informé toutes les entités et personnes concernées. À noter que le groupe Midnight Blizzard est bien connu depuis 2018, pour divers piratage comme celui de l’entreprise SolarWinds en 2020, qui lui a permis de compromettre les données personnelles de 20 000 clients de l'entreprise, dont le Département de la Défense des États-Unis, entre autres. Midnight Blizzard cible principalement les organisations américaines et européennes, et semble clairement avoir des ambitions politiques à travers ses attaques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/24/20232 minutes, 34 seconds
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Microsoft Teams permets d’hacker des gouvernements ?

Si la Russie poursuit sa guerre en Ukraine, elle est également très active sur internet. Les experts en sécurité de Microsoft ont repéré une campagne menée avec succès par un groupe de hackers russes connu sous le nom de Midnight Blizzard. Mais contrairement aux attaques de logiciels malveillants invisibles habituelles, ces derniers ont utilisé l'ingénierie sociale qui consiste à manipuler la victime de l’attaque pour qu'elle donne elle-même accès à sa machine, sans se douter que des hackers sont à l'origine de la demande.En mai dernier, ce groupe de pirates a exploité des comptes Microsoft 365 déjà compromis pour créer des noms de domaine ressemblant à ceux de supports techniques légitimes. Ils ont ensuite utilisé ces noms de domaine pour envoyer des messages via Microsoft Teams aux employés des organisations ciblées par l'attaque. Je cite Microsoft, « Si l'utilisateur accepte la demande de conversation, il reçoit un message sur Microsoft Teams l'incitant à entrer un code dans l'application Microsoft Authenticator de son téléphone mobile. En cas d'acceptation, le pirate prend le contrôle total du compte de l'employé et accède à ses données » fin de citation.Au total, une quarantaine d’organisations ont été piratées à divers degrés. Parmi elles figurent des agences gouvernementales, des services informatiques d'entreprises et des médias. Bien que Microsoft ne les nomme pas, l'entreprise estime que les preuves recueillies pointent vers je cite « des objectifs d'espionnage spécifiques ». Microsoft a bloqué les noms de domaine utilisés par les hackers et a informé toutes les entités et personnes concernées. À noter que le groupe Midnight Blizzard est bien connu depuis 2018, pour divers piratage comme celui de l’entreprise SolarWinds en 2020, qui lui a permis de compromettre les données personnelles de 20 000 clients de l'entreprise, dont le Département de la Défense des États-Unis, entre autres. Midnight Blizzard cible principalement les organisations américaines et européennes, et semble clairement avoir des ambitions politiques à travers ses attaques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/24/20232 minutes, 4 seconds
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L’oubli : un défaut majeur des IA ?

L’un des surnoms que les experts donnent à l’intelligence artificielle est celui de boîte noire, tout simplement car il est difficile de comprendre avec précision son fonctionnement interne, dans les réseaux neuronaux. Ces derniers sont formés sur de vastes ensembles de données et sont chargés d'accomplir certaines tâches, mais les algorithmes qui en résultent sont excessivement complexes pour être déchiffrés. Cependant, toutes les IA font face à un problème commun : l'oubli catastrophique. Des chercheurs de l'Université d'État de l'Ohio ont scruté ce phénomène dans le but de trouver des solutions. À mesure que l'IA acquiert de nouvelles compétences, elle perd en mémoire les informations qu'elle avait précédemment assimilées. Ce phénomène d'oubli catastrophique est particulièrement préoccupant dans les contextes d'apprentissage continu, pouvant se révéler dangereux, notamment si les véhicules autonomes oublient les règles élémentaires de sécurité par exemple. Les chercheurs ont mis en évidence des similitudes entre la mémoire des IA et celle de l'être humain. Les individus peuvent avoir du mal à distinguer les détails de deux scénarios similaires, mais retiennent plus aisément deux événements nettement distincts. Les réseaux neuronaux artificiels, eux, conservent mieux les informations lorsque les tâches successives sont très différentes. Les chercheurs ont constaté qu'en exposant l'IA à une variété de tâches dès ses débuts, elle est plus apte à intégrer de nouvelles informations et à s'acquitter de tâches similaires par la suite. Ces chercheurs nourrissent l'espoir que l'étude des similitudes entre les mécanismes des machines et ceux du cerveau humain puisse donner naissance à des IA capables d'apprendre et de s'adapter comme les humains. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/23/20232 minutes, 26 seconds
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L’oubli : un défaut majeur des IA ?

L’un des surnoms que les experts donnent à l’intelligence artificielle est celui de boîte noire, tout simplement car il est difficile de comprendre avec précision son fonctionnement interne, dans les réseaux neuronaux. Ces derniers sont formés sur de vastes ensembles de données et sont chargés d'accomplir certaines tâches, mais les algorithmes qui en résultent sont excessivement complexes pour être déchiffrés. Cependant, toutes les IA font face à un problème commun : l'oubli catastrophique. Des chercheurs de l'Université d'État de l'Ohio ont scruté ce phénomène dans le but de trouver des solutions. À mesure que l'IA acquiert de nouvelles compétences, elle perd en mémoire les informations qu'elle avait précédemment assimilées. Ce phénomène d'oubli catastrophique est particulièrement préoccupant dans les contextes d'apprentissage continu, pouvant se révéler dangereux, notamment si les véhicules autonomes oublient les règles élémentaires de sécurité par exemple.Les chercheurs ont mis en évidence des similitudes entre la mémoire des IA et celle de l'être humain. Les individus peuvent avoir du mal à distinguer les détails de deux scénarios similaires, mais retiennent plus aisément deux événements nettement distincts. Les réseaux neuronaux artificiels, eux, conservent mieux les informations lorsque les tâches successives sont très différentes. Les chercheurs ont constaté qu'en exposant l'IA à une variété de tâches dès ses débuts, elle est plus apte à intégrer de nouvelles informations et à s'acquitter de tâches similaires par la suite. Ces chercheurs nourrissent l'espoir que l'étude des similitudes entre les mécanismes des machines et ceux du cerveau humain puisse donner naissance à des IA capables d'apprendre et de s'adapter comme les humains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/23/20231 minute, 56 seconds
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Brain2Music, l’IA qui génère de la musique depuis avec vos pensées ?

Dans une étude intitulée « Brain2music : recréation musicale à partir de l'activité cérébrale humaine », des chercheurs de l'université d'Osaka au Japon et du National Institute of Information and Communications Technology, en collaboration avec Google et Araya, ont exposé les résultats de leur travail sur l'Intelligence Artificielle en lien avec l'activité cérébrale humaine. Ils ont mis en place je cite, « une méthode de reconstitution musicale à partir de l'activité cérébrale capturée grâce aux images par résonance magnétique». Concrètement, les scientifiques ont exploité MusicLM, une IA capable de créer de la musique à partir de descriptions textuelles élaborées par Google. Mais contrairement à la création musicale basée sur le texte, l'IA de Brain2Music interprète les données d'activité cérébrale. Dans le détail, pour former les réseaux neuronaux à la base de Brain2Music, l'équipe de chercheurs a soumis cinq individus à des échantillons musicaux de 15 secondes dans des genres variés tels que le rock, le reggae, le jazz ou le métal. Les vidéos issues de l'imagerie par résonance magnétique ont ensuite permis à l'IA d'établir des liens entre les motifs musicaux et les zones cérébrales activées en fonction des différentes caractéristiques de la musique entendue (comme le rythme, l'ambiance, la dynamique, par exemple). Une fois ces données analysées et traduites en termes compréhensibles, il a suffi de les fournir à MusicLM pour qu'il « recrée » le morceau d'origine. Selon le groupe de chercheurs, les résultats de l'expérimentation sont très positifs : « la musique générée présente des similitudes avec les éléments musicaux que les sujets humains ont expérimentés ». Néanmoins, les compositeurs aspirant à créer de la musique « par la pensée » devront faire preuve de patience. Même si l'IA a accompli une prouesse notable, les morceaux reconstitués ne sont pas encore fidèles à la source. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/22/20232 minutes, 29 seconds
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Brain2Music, l’IA qui génère de la musique depuis avec vos pensées ?

Dans une étude intitulée « Brain2music : recréation musicale à partir de l'activité cérébrale humaine », des chercheurs de l'université d'Osaka au Japon et du National Institute of Information and Communications Technology, en collaboration avec Google et Araya, ont exposé les résultats de leur travail sur l'Intelligence Artificielle en lien avec l'activité cérébrale humaine. Ils ont mis en place je cite, « une méthode de reconstitution musicale à partir de l'activité cérébrale capturée grâce aux images par résonance magnétique». Concrètement, les scientifiques ont exploité MusicLM, une IA capable de créer de la musique à partir de descriptions textuelles élaborées par Google. Mais contrairement à la création musicale basée sur le texte, l'IA de Brain2Music interprète les données d'activité cérébrale.Dans le détail, pour former les réseaux neuronaux à la base de Brain2Music, l'équipe de chercheurs a soumis cinq individus à des échantillons musicaux de 15 secondes dans des genres variés tels que le rock, le reggae, le jazz ou le métal. Les vidéos issues de l'imagerie par résonance magnétique ont ensuite permis à l'IA d'établir des liens entre les motifs musicaux et les zones cérébrales activées en fonction des différentes caractéristiques de la musique entendue (comme le rythme, l'ambiance, la dynamique, par exemple). Une fois ces données analysées et traduites en termes compréhensibles, il a suffi de les fournir à MusicLM pour qu'il « recrée » le morceau d'origine. Selon le groupe de chercheurs, les résultats de l'expérimentation sont très positifs : « la musique générée présente des similitudes avec les éléments musicaux que les sujets humains ont expérimentés ». Néanmoins, les compositeurs aspirant à créer de la musique « par la pensée » devront faire preuve de patience. Même si l'IA a accompli une prouesse notable, les morceaux reconstitués ne sont pas encore fidèles à la source. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/22/20231 minute, 59 seconds
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Une IA devine votre mot de passe en écoutant votre clavier ?

Des chercheurs de l'Université de Durham, de l'Université de Surrey et de la Royal Holloway University of London ont développé une méthode de vol de données, dont les détails ont été dévoilés dans l'étude intitulée « Exploiting Acoustic Side Channels for Keystroke Attacks Based on Deep Learning », ou en français, « Exploiter l’acoustiques des claviers d’ordinateurs pour créer des attaques informatiques basées sur l’apprentissage profond des IA ». Dans le détail, leur étude présente un modèle d'apprentissage automatique, capable je cite « de récupérer des données à partir de frappes de clavier enregistrées à l'aide d'un microphone avec une précision de 95 % » fin de citation. En plus de sa fiabilité et de sa précision exceptionnelles, cette méthode d'attaque est relativement simple à exécuter. Bien sûr, il faut quand même être dans la même pièce que la cible potentielle, mais une fois cette condition remplie, il suffit de prendre son smartphone et d'enregistrer les sons produits par les frappes de clavier de la personne. Mots de passe, discussions, emails et autres informations confidentielles sont ainsi exposés aux pirates malveillants, d’autant que, je cite « il est également possible d'enregistrer les frappes de clavier pendant un appel Zoom ». Pour entraîner leur modèle, les scientifiques ont capturé les sons émis par les touches d'un MacBook Pro moderne lorsque l’utilisateur appuyait dessus. Ces données leur ont permis d'identifier je cite « les différences distinctes pour chaque touche et d'appliquer des méthodes visant à amplifier les signaux pouvant servir à l'identification des frappes de clavier » fin de citation. Et clairement, ça fonctionne. Dès lors, comment se prémunir contre ce type d'attaque ? Les chercheurs recommandent plusieurs solutions, comme changer votre style de frappe, utiliser un logiciel qui ajoute des sons aléatoires de frappe de clavier, ou plus simplement, recourir à un gestionnaire de mots de passe pour éviter de saisir directement vos informations sensibles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/21/20232 minutes, 43 seconds
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Une IA devine votre mot de passe en écoutant votre clavier ?

Des chercheurs de l'Université de Durham, de l'Université de Surrey et de la Royal Holloway University of London ont développé une méthode de vol de données, dont les détails ont été dévoilés dans l'étude intitulée « Exploiting Acoustic Side Channels for Keystroke Attacks Based on Deep Learning », ou en français, « Exploiter l’acoustiques des claviers d’ordinateurs pour créer des attaques informatiques basées sur l’apprentissage profond des IA ».Dans le détail, leur étude présente un modèle d'apprentissage automatique, capable je cite « de récupérer des données à partir de frappes de clavier enregistrées à l'aide d'un microphone avec une précision de 95 % » fin de citation. En plus de sa fiabilité et de sa précision exceptionnelles, cette méthode d'attaque est relativement simple à exécuter. Bien sûr, il faut quand même être dans la même pièce que la cible potentielle, mais une fois cette condition remplie, il suffit de prendre son smartphone et d'enregistrer les sons produits par les frappes de clavier de la personne. Mots de passe, discussions, emails et autres informations confidentielles sont ainsi exposés aux pirates malveillants, d’autant que, je cite « il est également possible d'enregistrer les frappes de clavier pendant un appel Zoom ».Pour entraîner leur modèle, les scientifiques ont capturé les sons émis par les touches d'un MacBook Pro moderne lorsque l’utilisateur appuyait dessus. Ces données leur ont permis d'identifier je cite « les différences distinctes pour chaque touche et d'appliquer des méthodes visant à amplifier les signaux pouvant servir à l'identification des frappes de clavier » fin de citation. Et clairement, ça fonctionne. Dès lors, comment se prémunir contre ce type d'attaque ? Les chercheurs recommandent plusieurs solutions, comme changer votre style de frappe, utiliser un logiciel qui ajoute des sons aléatoires de frappe de clavier, ou plus simplement, recourir à un gestionnaire de mots de passe pour éviter de saisir directement vos informations sensibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/21/20232 minutes, 13 seconds
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Influenceur en UNO pour 16 000€ par mois, ça vous tente ?

Le géant des jouets Mattel, connu pour la célèbre Barbie dont le film cartonne au cinéma et remet un peu la lumière sur la société, a justement profité de cette exposition internationale pour mettre le focus sur un autre jeu phare de son catalogue : le Uno ! Et cela de façon assez originale, car la société recherche un influenceur pour en faire la promotion sur TikTok, le tout pour 16 000 € pour seulement quelques jours de travail ! À noter qu'il ne s'agit pas du classique UNO qui détruit tant d’amitiés et créé des souvenirs inoubliables à de nombreuses générations, mais de la dernière variante du UNO, à savoir le UNO Quatro, qui ressemble un peu au jeu Puissance 4. En clair, il s’agit d’aligner une série de quatre jetons en assortissant leurs couleurs ou leurs chiffres. Dans le détail, le UNO Quatro est décrit par Mattel comme un jeu stratégique avec une dose significative d'aléatoire, et de cruauté à cause de plusieurs jetons spéciaux qui peuvent totalement bouleverser le cours du jeu. Concernant ce poste d’influenceur UNO, l'heureux élu recevra une grosse indemnité, soit 277 dollars par heure ! En travaillant quatre heures par jour, quatre jours par semaine, sur une période d'un mois depuis New York, cela fait un salaire total de 17 776 dollars, soit un peu plus de 16 000 €. Pour cela, l'influenceur sélectionné devra diffuser en direct des parties de UNO Quatro en compagnie d'autres influenceurs, dans l'espoir de propulser la popularité du jeu. Le candidat devra, je cite, "être amical et prêt à inviter des inconnus à participer au jeu", tout en enseignant les règles "de manière captivante". Malheureusement pour les adeptes français du UNO et les personnes intéressées, il faut impérativement vivre à New York, car toutes les parties auront lieu au Pier17, dans le quartier de Seaport. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/20/20232 minutes, 38 seconds
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Influenceur en UNO pour 16 000€ par mois, ça vous tente ?

Le géant des jouets Mattel, connu pour la célèbre Barbie dont le film cartonne au cinéma et remet un peu la lumière sur la société, a justement profité de cette exposition internationale pour mettre le focus sur un autre jeu phare de son catalogue : le Uno ! Et cela de façon assez originale, car la société recherche un influenceur pour en faire la promotion sur TikTok, le tout pour 16 000 € pour seulement quelques jours de travail !À noter qu'il ne s'agit pas du classique UNO qui détruit tant d’amitiés et créé des souvenirs inoubliables à de nombreuses générations, mais de la dernière variante du UNO, à savoir le UNO Quatro, qui ressemble un peu au jeu Puissance 4. En clair, il s’agit d’aligner une série de quatre jetons en assortissant leurs couleurs ou leurs chiffres. Dans le détail, le UNO Quatro est décrit par Mattel comme un jeu stratégique avec une dose significative d'aléatoire, et de cruauté à cause de plusieurs jetons spéciaux qui peuvent totalement bouleverser le cours du jeu. Concernant ce poste d’influenceur UNO, l'heureux élu recevra une grosse indemnité, soit 277 dollars par heure ! En travaillant quatre heures par jour, quatre jours par semaine, sur une période d'un mois depuis New York, cela fait un salaire total de 17 776 dollars, soit un peu plus de 16 000 €.Pour cela, l'influenceur sélectionné devra diffuser en direct des parties de UNO Quatro en compagnie d'autres influenceurs, dans l'espoir de propulser la popularité du jeu. Le candidat devra, je cite, "être amical et prêt à inviter des inconnus à participer au jeu", tout en enseignant les règles "de manière captivante". Malheureusement pour les adeptes français du UNO et les personnes intéressées, il faut impérativement vivre à New York, car toutes les parties auront lieu au Pier17, dans le quartier de Seaport. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/20/20232 minutes, 8 seconds
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Ecrivez vos textes, l’IA les mets en musique ?

Lorsque l'on évoque l'intelligence artificielle, la musique n'est pas nécessairement la première chose qui nous vient à l'esprit. Cependant, ces derniers mois ont vu l'émergence de plusieurs applications permettant l'utilisation de l'IA générative pour créer des chansons, à l'instar de Suno, qui se donne pour mission de mettre vos textes en musique. L'approche adoptée par cette start-up repose sur l'idée que la majorité de ses utilisateurs n'ont pas une profonde connaissance du processus de création musicale. En effet, beaucoup d'entre nous "consomment" la musique pour le simple plaisir, sans nécessairement s'intéresser à sa fabrication. Ainsi, suno.ai demande tout simplement à l'utilisateur de fournir un texte. Et grâce aux capacités actuelles de l'IA, si vous êtes en panne d'inspiration, vous pouvez déléguer le rôle de parolier à ChatGPT qui rédigera le texte selon vos indications. En pratique, Suno génère de la musique en analysant simplement le texte fourni. Selon les informations données, il peut produire du rap, du rock'n'roll, de la country, etc. Le processus s'effectue via le Discord de Suno, tout comme pour Midjourney, en utilisant une simple commande : /chirp (terme anglais signifiant "gazouillis"). Pour chaque texte soumis, Suno crée deux exemples de chansons. L'utilisateur peut alors choisir celle qu'il préfère, voire conserver les deux. Il convient de noter que Suno n'est pas parfait. Tout d'abord, l'IA ne maîtrise pas très bien le chant en français, ce qui donne lieu à des chants avec un fort accent américain, rendant la musique peu intelligible. Par conséquent, il faut lui fournir le texte en anglais. De plus, les voix manquent grandement de clarté. Néanmoins, si vous n'êtes pas expert en composition musicale mais que vous avez des textes à mettre en musique, alors Suno pourrait certainement vous apporter une aide précieuse pour vos projets. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/17/20232 minutes, 12 seconds
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Ecrivez vos textes, l’IA les mets en musique ?

Lorsque l'on évoque l'intelligence artificielle, la musique n'est pas nécessairement la première chose qui nous vient à l'esprit. Cependant, ces derniers mois ont vu l'émergence de plusieurs applications permettant l'utilisation de l'IA générative pour créer des chansons, à l'instar de Suno, qui se donne pour mission de mettre vos textes en musique.L'approche adoptée par cette start-up repose sur l'idée que la majorité de ses utilisateurs n'ont pas une profonde connaissance du processus de création musicale. En effet, beaucoup d'entre nous "consomment" la musique pour le simple plaisir, sans nécessairement s'intéresser à sa fabrication. Ainsi, suno.ai demande tout simplement à l'utilisateur de fournir un texte. Et grâce aux capacités actuelles de l'IA, si vous êtes en panne d'inspiration, vous pouvez déléguer le rôle de parolier à ChatGPT qui rédigera le texte selon vos indications.En pratique, Suno génère de la musique en analysant simplement le texte fourni. Selon les informations données, il peut produire du rap, du rock'n'roll, de la country, etc. Le processus s'effectue via le Discord de Suno, tout comme pour Midjourney, en utilisant une simple commande : /chirp (terme anglais signifiant "gazouillis"). Pour chaque texte soumis, Suno crée deux exemples de chansons. L'utilisateur peut alors choisir celle qu'il préfère, voire conserver les deux. Il convient de noter que Suno n'est pas parfait. Tout d'abord, l'IA ne maîtrise pas très bien le chant en français, ce qui donne lieu à des chants avec un fort accent américain, rendant la musique peu intelligible. Par conséquent, il faut lui fournir le texte en anglais. De plus, les voix manquent grandement de clarté. Néanmoins, si vous n'êtes pas expert en composition musicale mais que vous avez des textes à mettre en musique, alors Suno pourrait certainement vous apporter une aide précieuse pour vos projets. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/17/20232 minutes, 12 seconds
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Un ado créé un téléphone open source à monter soi-même ?

À seulement 15 ans, Gabriel Rochet a réalisé un exploit en créant son propre téléphone portable pour un budget de seulement 30 euros, et cela avec peu de matériel : un fer à souder, un four et quelques composants achetés en ligne. Il a baptisé son invention le Paxo Phone. Gabriel se qualifie lui-même de passionné d'électronique et de programmation. Son Paxo Phone est un téléphone portable doté de composants qui lui ont coûté seulement 30 euros. Mais plus encore, le jeune inventeur a partagé les plans, le code logiciel ainsi que les modèles d'impression 3D pour que d'autres puissent en créer un eux-mêmes. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un smartphone Android haut de gamme avec caméra et processeur ultra-rapide, car il n'offre pas d'accès aux réseaux sociaux ni aux applications de messagerie comme WhatsApp. Selon son créateur, c'est un avantage car cela permet à l'utilisateur de se libérer de sa dépendance envers les géants du Web. Le téléphone Paxo fonctionne avec son propre système d'exploitation, le paxos_8, qui se limite aux fonctionnalités essentielles : appels, messages, contacts, calculatrice, horloge (avec alarmes et chronomètres), et GPS. Il propose même deux jeux : le célèbre Snake et le 2048. Cette version open source constitue la quatrième version du téléphone Paxo. Son cœur est constitué d'un microcontrôleur ESP32 avec deux cœurs cadencés à 240 MHz, et il utilise un module SIM800L pour se connecter au réseau 2G. Il est important de noter que les réseaux 2G et 3G seront progressivement désactivés à partir de 2025. Toutefois, une migration vers la 4G ferait automatiquement grimper le prix et la complexité de l'appareil. Le Paxo Phone est équipé d'un écran tactile de 320 x 480 pixels et utilise une carte microSD pour le stockage. Pour ceux qui sont intéressés, toutes les instructions de montage sont disponibles sur le site www.paxo.fr. Le seul matériel nécessaire est un four ou un pistolet à air chaud, ainsi qu'un fer à souder. Le boîtier peut être imprimé en 3D ou commandé en ligne. L'inventeur a également prévu de créer un tutoriel vidéo sur YouTube pour expliquer le processus de montage. En outre, Gabriel prévoit de partager des détails sur d'autres projets de bricolage, tels qu'une lampe, un testeur de piles, une enceinte, un moteur électrique et un émetteur de musique optique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/16/20232 minutes, 53 seconds
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Un ado créé un téléphone open source à monter soi-même ?

À seulement 15 ans, Gabriel Rochet a réalisé un exploit en créant son propre téléphone portable pour un budget de seulement 30 euros, et cela avec peu de matériel : un fer à souder, un four et quelques composants achetés en ligne. Il a baptisé son invention le Paxo Phone.Gabriel se qualifie lui-même de passionné d'électronique et de programmation. Son Paxo Phone est un téléphone portable doté de composants qui lui ont coûté seulement 30 euros. Mais plus encore, le jeune inventeur a partagé les plans, le code logiciel ainsi que les modèles d'impression 3D pour que d'autres puissent en créer un eux-mêmes. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un smartphone Android haut de gamme avec caméra et processeur ultra-rapide, car il n'offre pas d'accès aux réseaux sociaux ni aux applications de messagerie comme WhatsApp. Selon son créateur, c'est un avantage car cela permet à l'utilisateur de se libérer de sa dépendance envers les géants du Web. Le téléphone Paxo fonctionne avec son propre système d'exploitation, le paxos_8, qui se limite aux fonctionnalités essentielles : appels, messages, contacts, calculatrice, horloge (avec alarmes et chronomètres), et GPS. Il propose même deux jeux : le célèbre Snake et le 2048.Cette version open source constitue la quatrième version du téléphone Paxo. Son cœur est constitué d'un microcontrôleur ESP32 avec deux cœurs cadencés à 240 MHz, et il utilise un module SIM800L pour se connecter au réseau 2G. Il est important de noter que les réseaux 2G et 3G seront progressivement désactivés à partir de 2025. Toutefois, une migration vers la 4G ferait automatiquement grimper le prix et la complexité de l'appareil. Le Paxo Phone est équipé d'un écran tactile de 320 x 480 pixels et utilise une carte microSD pour le stockage. Pour ceux qui sont intéressés, toutes les instructions de montage sont disponibles sur le site www.paxo.fr. Le seul matériel nécessaire est un four ou un pistolet à air chaud, ainsi qu'un fer à souder. Le boîtier peut être imprimé en 3D ou commandé en ligne. L'inventeur a également prévu de créer un tutoriel vidéo sur YouTube pour expliquer le processus de montage. En outre, Gabriel prévoit de partager des détails sur d'autres projets de bricolage, tels qu'une lampe, un testeur de piles, une enceinte, un moteur électrique et un émetteur de musique optique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/16/20232 minutes, 53 seconds
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Pause estivale 2023

Choses à Savoir Tech prend quelques jours de vacances, mais nous vous donnons rendez-vous le 21 août pour une toute nouvelle saison ! Bonnes vacances et bel été ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/20/202328 seconds
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Pause estivale 2023

Choses à Savoir Tech prend quelques jours de vacances, mais nous vous donnons rendez-vous le 21 août pour une toute nouvelle saison !Bonnes vacances et bel été ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/20/202328 seconds
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IA : des clones d’acteurs gratuits au cinéma ?

Depuis de longues semaines l'industrie cinématographique fait face à une grève importante, dont l’un des points de discorde n’est autre que le débat sur l'utilisation de l'IA ! Pour la Screen Actors Guild (SAG), le syndicat des acteurs d'Hollywood, il faut absolument mettre en place une régulation de l'utilisation des doublures numériques créées par l'IA. De leurs côtés, les studios d'Hollywood prétendent avoir fait cette proposition pour protéger l'"image numérique" des acteurs, ce qui ne convainc absolument pas le syndicat des acteurs. Dans le détail, les studios d'Hollywood proposent de créer des doubles numériques des figurants, afin de les utiliser librement grâce à l'IA dans leurs productions. Le problème est que les studios ne proposeraient qu'une journée de salaire aux figurants en échange d'une utilisation potentiellement à vie de leur sosie numérique. Pour la SAG, cette proposition est plus qu’insuffisante et conduira inévitablement à la précarisation des acteurs. Si pour Hollywood, il s'agit d'une mesure visant à protéger les acteurs. Les acteurs eux estiment que c'est un moyen de réaliser des économies aux dépens des artistes, ce qui mettrait leur profession en péril. Pour tenter de convaincre les acteurs et rassurer le grand public, les studios expliquent que les doubles numériques des figurants ne seront pas utilisés à vie, ni sans leur consentement explicite. En réalité, ce qui est autorisé, c'est l'utilisation de la réplique numérique d'un figurant uniquement dans le film pour lequel il a été engagé. En cas d'utilisation supplémentaire, le consentement de l'acteur sera obligatoire et il devra être rémunéré avec un salaire minimum. Cette proposition donnerait donc un contrôle accru aux acteurs sur l'utilisation de leur image, en limitant les utilisations non autorisées. En somme, il s’agirait d’une forme de protection numérique supplémentaire à en croire Hollywood, qui n'avait pas connu de grève depuis les années 1980. Depuis plusieurs semaines, le conflit entre les studios et le syndicat est plutôt tendu. Acteurs et réalisateurs réclament une augmentation de leur rémunération ainsi qu'une réglementation plus claire sur l'utilisation de l'IA, qui ne semble pas être une priorité pour les studios. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/19/20232 minutes, 40 seconds
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IA : des clones d’acteurs gratuits au cinéma ?

Depuis de longues semaines l'industrie cinématographique fait face à une grève importante, dont l’un des points de discorde n’est autre que le débat sur l'utilisation de l'IA ! Pour la Screen Actors Guild (SAG), le syndicat des acteurs d'Hollywood, il faut absolument mettre en place une régulation de l'utilisation des doublures numériques créées par l'IA. De leurs côtés, les studios d'Hollywood prétendent avoir fait cette proposition pour protéger l'"image numérique" des acteurs, ce qui ne convainc absolument pas le syndicat des acteurs.Dans le détail, les studios d'Hollywood proposent de créer des doubles numériques des figurants, afin de les utiliser librement grâce à l'IA dans leurs productions. Le problème est que les studios ne proposeraient qu'une journée de salaire aux figurants en échange d'une utilisation potentiellement à vie de leur sosie numérique. Pour la SAG, cette proposition est plus qu’insuffisante et conduira inévitablement à la précarisation des acteurs. Si pour Hollywood, il s'agit d'une mesure visant à protéger les acteurs. Les acteurs eux estiment que c'est un moyen de réaliser des économies aux dépens des artistes, ce qui mettrait leur profession en péril.Pour tenter de convaincre les acteurs et rassurer le grand public, les studios expliquent que les doubles numériques des figurants ne seront pas utilisés à vie, ni sans leur consentement explicite. En réalité, ce qui est autorisé, c'est l'utilisation de la réplique numérique d'un figurant uniquement dans le film pour lequel il a été engagé. En cas d'utilisation supplémentaire, le consentement de l'acteur sera obligatoire et il devra être rémunéré avec un salaire minimum. Cette proposition donnerait donc un contrôle accru aux acteurs sur l'utilisation de leur image, en limitant les utilisations non autorisées. En somme, il s’agirait d’une forme de protection numérique supplémentaire à en croire Hollywood, qui n'avait pas connu de grève depuis les années 1980. Depuis plusieurs semaines, le conflit entre les studios et le syndicat est plutôt tendu. Acteurs et réalisateurs réclament une augmentation de leur rémunération ainsi qu'une réglementation plus claire sur l'utilisation de l'IA, qui ne semble pas être une priorité pour les studios. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/19/20232 minutes, 10 seconds
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L’apocalypse de l’Internet, c'est pour bientôt ?!

Alors que le cycle naturel de notre Soleil approche progressivement de son maximum, les éruptions et les tempêtes géomagnétiques se multiplient. Et c’est normal. Cependant, ces derniers temps, les réseaux sociaux ont été le relais de certaines inquiétudes à ce sujet, notamment la crainte d'une tempête solaire majeure qui aurait lieu en 2025 et qui provoquerait une coupure du réseau Internet pendant des mois. Il est vrai que les tempêtes géomagnétiques peuvent endommager nos réseaux électriques. C’est déjà arrivé au Canada en 1989 par exemple, où cinq millions de personnes ont été privées d'électricité pendant plusieurs heures. Mais les tempêtes solaires peuvent également perturber nos systèmes de communication et de navigation. Une éruption solaire majeure pourrait en effet provoquer une panne Internet à grande échelle, et même durer plusieurs semaines. Cependant, ce type de tempête géomagnétique n'arrive pas fréquemment. Les chercheurs estiment que cela se produit environ une fois tous les 500 ans. Et la dernière fois qu'une éruption solaire d'envergure a touché la Terre remonte à 1859, lors de l'événement de Carrington. À ce jour, les scientifiques restent incapables de prédire avec certitude ce type d'événement. Les structures qui se forment à la surface de notre Soleil deviennent de plus en plus complexes à mesure que notre étoile approche de son pic d'activité. Ces structures complexes sont donc difficiles à modéliser. Les chercheurs les plus avancés dans ce domaine espèrent pouvoir donner l'alerte au mieux 30 minutes avant le début de la tempête, ce qui est loin de permettre d'annoncer avec précision une tempête solaire, qui hypothétiquement surviendrait 2 ans ! Être prévenus 30 minutes à l'avance permettrait tout de même aux opérateurs et aux gestionnaires de réseaux de prendre des mesures conservatrices pour leurs systèmes et équipements. Ainsi, les arguments utilisés par les complotistes pour soutenir leur théorie selon laquelle la mission de la sonde Parker Solar Probe de la NASA ne serait qu'une couverture pour une opération de "grande réinitialisation" d’internet… et bien tout ça n’a aucun sens ni fondement. Car cette sonde a été lancée dans le but scientifique très précis d’étudier la physique de notre Soleil et son atmosphère, pour ensuite aider les chercheurs à mieux comprendre les phénomènes d'éruptions solaires qui pourraient menacer notre société. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/18/20232 minutes, 49 seconds
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L’apocalypse de l’Internet, c'est pour bientôt ?!

Alors que le cycle naturel de notre Soleil approche progressivement de son maximum, les éruptions et les tempêtes géomagnétiques se multiplient. Et c’est normal. Cependant, ces derniers temps, les réseaux sociaux ont été le relais de certaines inquiétudes à ce sujet, notamment la crainte d'une tempête solaire majeure qui aurait lieu en 2025 et qui provoquerait une coupure du réseau Internet pendant des mois.Il est vrai que les tempêtes géomagnétiques peuvent endommager nos réseaux électriques. C’est déjà arrivé au Canada en 1989 par exemple, où cinq millions de personnes ont été privées d'électricité pendant plusieurs heures. Mais les tempêtes solaires peuvent également perturber nos systèmes de communication et de navigation. Une éruption solaire majeure pourrait en effet provoquer une panne Internet à grande échelle, et même durer plusieurs semaines. Cependant, ce type de tempête géomagnétique n'arrive pas fréquemment. Les chercheurs estiment que cela se produit environ une fois tous les 500 ans. Et la dernière fois qu'une éruption solaire d'envergure a touché la Terre remonte à 1859, lors de l'événement de Carrington.À ce jour, les scientifiques restent incapables de prédire avec certitude ce type d'événement. Les structures qui se forment à la surface de notre Soleil deviennent de plus en plus complexes à mesure que notre étoile approche de son pic d'activité. Ces structures complexes sont donc difficiles à modéliser. Les chercheurs les plus avancés dans ce domaine espèrent pouvoir donner l'alerte au mieux 30 minutes avant le début de la tempête, ce qui est loin de permettre d'annoncer avec précision une tempête solaire, qui hypothétiquement surviendrait 2 ans ! Être prévenus 30 minutes à l'avance permettrait tout de même aux opérateurs et aux gestionnaires de réseaux de prendre des mesures conservatrices pour leurs systèmes et équipements. Ainsi, les arguments utilisés par les complotistes pour soutenir leur théorie selon laquelle la mission de la sonde Parker Solar Probe de la NASA ne serait qu'une couverture pour une opération de "grande réinitialisation" d’internet… et bien tout ça n’a aucun sens ni fondement. Car cette sonde a été lancée dans le but scientifique très précis d’étudier la physique de notre Soleil et son atmosphère, pour ensuite aider les chercheurs à mieux comprendre les phénomènes d'éruptions solaires qui pourraient menacer notre société. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/18/20232 minutes, 19 seconds
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Une IA transforme vos croquis en dessins sublimes ?

L'intelligence artificielle continue d'évoluer et de fournir des outils de plus en plus impressionnant, comme Stable Doodle, développé par la start-up Stability AI. Son objectif est de générer des images de qualité à partir d'une esquisse, ce qui signifie désormais que l’art est à la portée de tous avec un résultat convaincant ! Dans le détail, Stability AI combine sa technologie de génération d'images à partir de texte avec un "système de contrôle conditionnel", comprenez par-là, les contours de votre dessin. Ainsi, Stable Doodle permet d’obtenir un dessin plus précis et fidèle au souhait de l’utilisateur. Concrètement, une fois votre dessin effectué dans la zone appropriée, vous pouvez entrer une indication écrite comme « un chien joyeux » et un style photo-réaliste, art-digital etc... Pour le moment, seuls 14 styles sont à sélectionner dans une liste, mais d’autres devraient être ajoutés bientôt d’après le site. En somme, l'outil est destiné "aussi bien aux professionnels qu'aux novices, indépendamment de leur familiarité avec l'IA". Mais force est de constater que l’outil présente déjà des limites. Par exemple, obtenir un être humain sans déformation des mains s'avère assez difficile, et les développeurs en sont conscients. Je cite « le résultat dépend de l'esquisse originale et de la requête donnée par l'utilisateur". On peut déjà imaginer l'utilité du programme pour un designer d'intérieur ou un architecte qui souhaiterait rapidement transformer un croquis en résultat présentable à un client. À l'avenir, il sera possible d'importer ses propres dessins, car l'apprentissage continu garantit des rendus avec une qualité de plus en plus satisfaisante. Pour l'instant, Stable Doodle ne se positionne pas en concurrent de Midjourney. Cependant, son approche originale, sa facilité d’utilisation et ses promesses devraient sans doute convaincre une partie des utilisateurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/17/20232 minutes, 15 seconds
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Une IA transforme vos croquis en dessins sublimes ?

L'intelligence artificielle continue d'évoluer et de fournir des outils de plus en plus impressionnant, comme Stable Doodle, développé par la start-up Stability AI. Son objectif est de générer des images de qualité à partir d'une esquisse, ce qui signifie désormais que l’art est à la portée de tous avec un résultat convaincant !Dans le détail, Stability AI combine sa technologie de génération d'images à partir de texte avec un "système de contrôle conditionnel", comprenez par-là, les contours de votre dessin. Ainsi, Stable Doodle permet d’obtenir un dessin plus précis et fidèle au souhait de l’utilisateur. Concrètement, une fois votre dessin effectué dans la zone appropriée, vous pouvez entrer une indication écrite comme « un chien joyeux » et un style photo-réaliste, art-digital etc... Pour le moment, seuls 14 styles sont à sélectionner dans une liste, mais d’autres devraient être ajoutés bientôt d’après le site.En somme, l'outil est destiné "aussi bien aux professionnels qu'aux novices, indépendamment de leur familiarité avec l'IA". Mais force est de constater que l’outil présente déjà des limites. Par exemple, obtenir un être humain sans déformation des mains s'avère assez difficile, et les développeurs en sont conscients. Je cite « le résultat dépend de l'esquisse originale et de la requête donnée par l'utilisateur". On peut déjà imaginer l'utilité du programme pour un designer d'intérieur ou un architecte qui souhaiterait rapidement transformer un croquis en résultat présentable à un client. À l'avenir, il sera possible d'importer ses propres dessins, car l'apprentissage continu garantit des rendus avec une qualité de plus en plus satisfaisante. Pour l'instant, Stable Doodle ne se positionne pas en concurrent de Midjourney. Cependant, son approche originale, sa facilité d’utilisation et ses promesses devraient sans doute convaincre une partie des utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/17/20232 minutes, 15 seconds
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Sphere : le plus grand dôme lumineux du monde à Las Vegas ?

Parmi les bâtiments que l’on a l’habitude d’observer dans les villes, très peu, voire quasiment aucun ont une forme de sphère. Ceci dit, il en existe quelques exemples à travers le monde comme la Géode de la Cité des sciences à Paris, avec un diamètre de 30 mètres, ou encore l'Avicii Arena en Suède, qui était jusqu'à présent le plus grand bâtiment du genre avec un diamètre de 110 mètres. Cependant, ce titre de plus grand bâtiment sphérique du monde revient à Sphere situé à Las Vegas. Cette immense structure possède un diamètre de 157 mètres et une hauteur de 111 mètres. De plus, elle est entièrement recouverte de diodes, avec 1,2 million de blocs de 48 LED répartis sur sa surface d'environ 54 000 m². L'affichage a été activé pour la première fois le 4 juillet à l’occasion du Jour de l'Indépendance des États-Unis. Il a d'abord affiché le message « Hello World » avant de se transformer en différents motifs spectaculaires, tels que des feux d'artifice ou encore le drapeau américain. Un immense écran LED 16K x 16K est également prévu à l'intérieur du bâtiment pour créer des expériences immersives. Le bâtiment devrait accueillir des concerts et des événements sportifs, pour un total de 17 600 places assises. Sur ces sièges, 10 000 incluront des effets environnementaux et un retour haptique pour créer des expériences « 4D ». Ainsi, le public pourra ressentir les mouvements, le vent ou la température de ce qu'il voit à l'écran. Une seconde Sphere du même genre est prévue à Londres, mais n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires et fait face à une résistance de la part de la population et des entreprises locales. Celle de Las Vegas ouvrira ses portes en septembre 2023 et débutera avec des concerts du groupe U2. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/16/20232 minutes, 15 seconds
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Sphere : le plus grand dôme lumineux du monde à Las Vegas ?

Parmi les bâtiments que l’on a l’habitude d’observer dans les villes, très peu, voire quasiment aucun ont une forme de sphère. Ceci dit, il en existe quelques exemples à travers le monde comme la Géode de la Cité des sciences à Paris, avec un diamètre de 30 mètres, ou encore l'Avicii Arena en Suède, qui était jusqu'à présent le plus grand bâtiment du genre avec un diamètre de 110 mètres. Cependant, ce titre de plus grand bâtiment sphérique du monde revient à Sphere situé à Las Vegas.Cette immense structure possède un diamètre de 157 mètres et une hauteur de 111 mètres. De plus, elle est entièrement recouverte de diodes, avec 1,2 million de blocs de 48 LED répartis sur sa surface d'environ 54 000 m². L'affichage a été activé pour la première fois le 4 juillet à l’occasion du Jour de l'Indépendance des États-Unis. Il a d'abord affiché le message « Hello World » avant de se transformer en différents motifs spectaculaires, tels que des feux d'artifice ou encore le drapeau américain. Un immense écran LED 16K x 16K est également prévu à l'intérieur du bâtiment pour créer des expériences immersives.Le bâtiment devrait accueillir des concerts et des événements sportifs, pour un total de 17 600 places assises. Sur ces sièges, 10 000 incluront des effets environnementaux et un retour haptique pour créer des expériences « 4D ». Ainsi, le public pourra ressentir les mouvements, le vent ou la température de ce qu'il voit à l'écran. Une seconde Sphere du même genre est prévue à Londres, mais n'a pas encore obtenu toutes les autorisations nécessaires et fait face à une résistance de la part de la population et des entreprises locales. Celle de Las Vegas ouvrira ses portes en septembre 2023 et débutera avec des concerts du groupe U2. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/16/20232 minutes, 15 seconds
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Threads : la nouvelle plateforme de Meta est-elle un Twitter bis ?

Si vous avez eu l'occasion d'essayer Threads en utilisant un VPN, étant donné que l'application n'est pas encore disponible en Europe, vous savez certainement que cette alternative à Twitter développée par le groupe Meta est… assez minimaliste. Cependant, de nouvelles mises à jour devraient rapidement enrichir la plateforme avec de nouvelles fonctionnalités. Interrogé sur par des utilisateurs américains, Adam Mosseri, le directeur d'Instagram, a répondu que de nombreuses améliorations demandées étaient "sur la liste". Et voici justement cette liste, qui est sans doute incomplète étant donné qu’il y a encore beaucoup de place pour des améliorations supplémentaires. Tout d'abord, il sera bientôt possible d'éditer ses messages après les avoir publiés. Une fonctionnalité est payante sur Twitter avec l'abonnement Blue, mais pas sur son rival Mastodon. Les hashtags seront également bientôt cliquables et l'ajout d'une section affichant les tendances actuelles est également prévu. Pour les professionnels, il sera possible de basculer entre plusieurs comptes. Il est important de rappeler que Threads utilise obligatoirement votre compte Instagram pour se connecter, ce qui pose des problèmes, comme nous l'avons déjà mentionné dans un épisode précédent que je vous invite à écouter ou réécouter. Une autre amélioration très demandée qui devrait arriver prochainement est la possibilité de ne voir que les publications des personnes que l'on suit dans son flux, sans mélange avec des comptes suggérés. En ce qui concerne la recherche, il sera bientôt possible de rechercher des GIF à intégrer dans ses messages. D'autres fonctionnalités présentes chez la concurrence, voire même sur Instagram, seront également ajoutées, comme la possibilité d'épingler un fil de discussion sur son profil ou de taguer des utilisateurs dans les photos et vidéos. Enfin, Adam Mosseri a confirmé que la traduction directe des messages dans l'application était en cours de développement, tout comme une version web complète du réseau social. En résumé, il est clair que Threads a encore beaucoup de travail à faire pour rattraper Twitter, voire Mastodon. À ce jour, aucune date n'a été annoncée pour ces différentes améliorations ni pour sa sortie en Europe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/13/20232 minutes, 52 seconds
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Threads : la nouvelle plateforme de Meta est-elle un Twitter bis ?

Si vous avez eu l'occasion d'essayer Threads en utilisant un VPN, étant donné que l'application n'est pas encore disponible en Europe, vous savez certainement que cette alternative à Twitter développée par le groupe Meta est… assez minimaliste. Cependant, de nouvelles mises à jour devraient rapidement enrichir la plateforme avec de nouvelles fonctionnalités.Interrogé sur par des utilisateurs américains, Adam Mosseri, le directeur d'Instagram, a répondu que de nombreuses améliorations demandées étaient "sur la liste". Et voici justement cette liste, qui est sans doute incomplète étant donné qu’il y a encore beaucoup de place pour des améliorations supplémentaires. Tout d'abord, il sera bientôt possible d'éditer ses messages après les avoir publiés. Une fonctionnalité est payante sur Twitter avec l'abonnement Blue, mais pas sur son rival Mastodon. Les hashtags seront également bientôt cliquables et l'ajout d'une section affichant les tendances actuelles est également prévu.Pour les professionnels, il sera possible de basculer entre plusieurs comptes. Il est important de rappeler que Threads utilise obligatoirement votre compte Instagram pour se connecter, ce qui pose des problèmes, comme nous l'avons déjà mentionné dans un épisode précédent que je vous invite à écouter ou réécouter. Une autre amélioration très demandée qui devrait arriver prochainement est la possibilité de ne voir que les publications des personnes que l'on suit dans son flux, sans mélange avec des comptes suggérés. En ce qui concerne la recherche, il sera bientôt possible de rechercher des GIF à intégrer dans ses messages. D'autres fonctionnalités présentes chez la concurrence, voire même sur Instagram, seront également ajoutées, comme la possibilité d'épingler un fil de discussion sur son profil ou de taguer des utilisateurs dans les photos et vidéos. Enfin, Adam Mosseri a confirmé que la traduction directe des messages dans l'application était en cours de développement, tout comme une version web complète du réseau social. En résumé, il est clair que Threads a encore beaucoup de travail à faire pour rattraper Twitter, voire Mastodon. À ce jour, aucune date n'a été annoncée pour ces différentes améliorations ni pour sa sortie en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/13/20232 minutes, 22 seconds
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L’IA de Google bientôt utilisé dans les hôpitaux ?

Dans la course à la meilleure IA entre Bard et ChatGPT, Google a pris de l'avance sur Microsoft dans le domaine de la santé. Un article du Wall Street Journal révèle comment le géant de la technologie s'est immiscé avec succès dans les services de santé aux États-Unis. En effet, des essais cliniques sont déjà en cours dans plusieurs cliniques et hôpitaux américains avec le modèle de langage Med-PaLM 2 de Google. Comme son nom l'indique, cette IA est spécialisée dans le domaine médical. Ce chatbot en est à sa deuxième version et devrait, selon Google, je cite "atteindre une précision de 86,5 % dans les questions de l'examen américain de certification médicale, ce qui représente une amélioration de 19 % par rapport aux résultats obtenus avec la première version du modèle de langage". La société a proposé Med-PaLM 2 à plusieurs services de santé américains. L'objectif de cette IA n'est pas de remplacer les médecins, mais de faciliter leur travail. En effet, elle est capable de résumer rapidement une grande quantité de documents et de présenter les données de manière plus facilement accessible aux professionnels de la santé. De plus, selon les responsables de Google, elle serait particulièrement bénéfique dans les "déserts médicaux", où il y a peu, voire pas du tout, de professionnels de santé. Est-ce à dire que l'automédication est l’avenir de la médecine ? Difficile à dire, mais l’hypothèse n’est pas à exclure, car selon les experts, Med-PaLM 2 génère je cite des "réponses précises et utiles aux questions de santé des patients". Cette évolution comporte cependant des risques, ce qui n’arrête pas les géants de la Silicon Valley, pour qui le secteur de la santé présente de grandes opportunités. De son côté, Microsoft travaille également sur une IA spécialisée dans le domaine médical, cette fois, basée sur ChatGPT. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/12/20232 minutes, 38 seconds
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L’IA de Google bientôt utilisé dans les hôpitaux ?

Dans la course à la meilleure IA entre Bard et ChatGPT, Google a pris de l'avance sur Microsoft dans le domaine de la santé. Un article du Wall Street Journal révèle comment le géant de la technologie s'est immiscé avec succès dans les services de santé aux États-Unis.En effet, des essais cliniques sont déjà en cours dans plusieurs cliniques et hôpitaux américains avec le modèle de langage Med-PaLM 2 de Google. Comme son nom l'indique, cette IA est spécialisée dans le domaine médical. Ce chatbot en est à sa deuxième version et devrait, selon Google, je cite "atteindre une précision de 86,5 % dans les questions de l'examen américain de certification médicale, ce qui représente une amélioration de 19 % par rapport aux résultats obtenus avec la première version du modèle de langage".La société a proposé Med-PaLM 2 à plusieurs services de santé américains. L'objectif de cette IA n'est pas de remplacer les médecins, mais de faciliter leur travail. En effet, elle est capable de résumer rapidement une grande quantité de documents et de présenter les données de manière plus facilement accessible aux professionnels de la santé. De plus, selon les responsables de Google, elle serait particulièrement bénéfique dans les "déserts médicaux", où il y a peu, voire pas du tout, de professionnels de santé.Est-ce à dire que l'automédication est l’avenir de la médecine ? Difficile à dire, mais l’hypothèse n’est pas à exclure, car selon les experts, Med-PaLM 2 génère je cite des "réponses précises et utiles aux questions de santé des patients". Cette évolution comporte cependant des risques, ce qui n’arrête pas les géants de la Silicon Valley, pour qui le secteur de la santé présente de grandes opportunités. De son côté, Microsoft travaille également sur une IA spécialisée dans le domaine médical, cette fois, basée sur ChatGPT. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/12/20232 minutes, 8 seconds
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Voiture autonome : San Francisco n’en veut pas (comme d’autres villes) ?

Les véhicules autonomes sont sans aucun doute amenés à se généraliser à l’avenir. Si les progrès dans ce domaine sont prometteurs, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour corriger les nombreux défauts de cette technologie. À San Francisco, Waymo et Cruise, filiales respectives d'Alphabet et de General Motors, ont déployé plusieurs flottes de taxis autonomes. Problème, les habitants expriment régulièrement leur opposition à leur présence. Il est vrai que ces véhicules font régulièrement la une des média en raison de nombreux problèmes qui agacent aussi bien les utilisateurs, les résidents, les automobilistes et les élus. Sur TikTok, de nombreuses vidéos mettent en scène les déboires de ces véhicules autonomes, parfois avec humour, parfois avec frustration. Mais ces derniers temps, une nouvelle forme de résistance prend de l'ampleur. Dans plusieurs publications, on voit des personnes placer des cônes de signalisation sur le capot des taxis autonomes, ce qui perturbe considérablement les capteurs et les caméras des véhicules, les forçant ainsi à s’immobiliser. Ce phénomène est de plus en plus courant et semble être initié par un groupe d'activistes anti-voitures autonomes appelé les « Safe Street Rebels ». Pour les entreprises exploitant ces véhicules, il s'agit d'actes de vandalisme encourageant un comportement dangereux et irrespectueux, démontrant ainsi une incompréhension du fonctionnement des taxis autonomes. En janvier dernier, les élus locaux se sont mobilisés pour alerter le gouvernement fédéral et demander une limitation de l'expansion de ces deux entreprises, qui souhaitent pouvoir faire circuler leurs taxis toute la journée, donc au-delà de leur autorisation d’exploitation des routes entre 22h et 6h du matin. Ces derniers se plaignent des nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés avec ces véhicules, qui provoquent parfois d'énormes embouteillages, bloquent les transports en commun, se mettent sur le bas-côté en cas de brouillard et perturbent l'intervention des services d'urgence. De son côté, l'entreprise Cruise souligne que bloquer les véhicules avec des cônes pour lutter contre leur impact sur la circulation est contradictoire, et rappelle son engagement envers les travailleurs de nuit avec des trajets gratuits, la livraison de repas aux plus démunis et le transport des déchets des entreprises locales. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/11/20232 minutes, 45 seconds
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Voiture autonome : San Francisco n’en veut pas (comme d’autres villes) ?

Les véhicules autonomes sont sans aucun doute amenés à se généraliser à l’avenir. Si les progrès dans ce domaine sont prometteurs, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour corriger les nombreux défauts de cette technologie. À San Francisco, Waymo et Cruise, filiales respectives d'Alphabet et de General Motors, ont déployé plusieurs flottes de taxis autonomes. Problème, les habitants expriment régulièrement leur opposition à leur présence. Il est vrai que ces véhicules font régulièrement la une des média en raison de nombreux problèmes qui agacent aussi bien les utilisateurs, les résidents, les automobilistes et les élus.Sur TikTok, de nombreuses vidéos mettent en scène les déboires de ces véhicules autonomes, parfois avec humour, parfois avec frustration. Mais ces derniers temps, une nouvelle forme de résistance prend de l'ampleur. Dans plusieurs publications, on voit des personnes placer des cônes de signalisation sur le capot des taxis autonomes, ce qui perturbe considérablement les capteurs et les caméras des véhicules, les forçant ainsi à s’immobiliser. Ce phénomène est de plus en plus courant et semble être initié par un groupe d'activistes anti-voitures autonomes appelé les « Safe Street Rebels ». Pour les entreprises exploitant ces véhicules, il s'agit d'actes de vandalisme encourageant un comportement dangereux et irrespectueux, démontrant ainsi une incompréhension du fonctionnement des taxis autonomes.En janvier dernier, les élus locaux se sont mobilisés pour alerter le gouvernement fédéral et demander une limitation de l'expansion de ces deux entreprises, qui souhaitent pouvoir faire circuler leurs taxis toute la journée, donc au-delà de leur autorisation d’exploitation des routes entre 22h et 6h du matin. Ces derniers se plaignent des nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés avec ces véhicules, qui provoquent parfois d'énormes embouteillages, bloquent les transports en commun, se mettent sur le bas-côté en cas de brouillard et perturbent l'intervention des services d'urgence. De son côté, l'entreprise Cruise souligne que bloquer les véhicules avec des cônes pour lutter contre leur impact sur la circulation est contradictoire, et rappelle son engagement envers les travailleurs de nuit avec des trajets gratuits, la livraison de repas aux plus démunis et le transport des déchets des entreprises locales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/11/20232 minutes, 15 seconds
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ChatGPT : moins d’utilisateurs, la mode est terminée ?

Le chatbot développé par OpenAI a été l'attraction principale du premier semestre 2023. Grâce à sa technologie d'intelligence artificielle générative, le Chatbot est capable de produire des textes complexes à partir d’une consigne de quelques lignes seulement ! Cependant, pour la première fois, ChatGPT semble montrer des signes de ralentissement. L'ampleur du phénomène ChatGPT est sans précédent et a profondément changé Internet. Même Instagram ou TikTok n'avaient pas connu un démarrage aussi fulgurant. Car cette intelligence artificielle éditée par OpenAI a atteint 100 millions d'utilisateurs seulement 2 mois après son lancement. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin, et la croissance effrénée du nombre de nouveaux utilisateurs du chatbot est en train de ralentir. Selon Similarweb, le nombre de visites sur le site de ChatGPT a diminué de quasiment 10 % entre mai et juin. Dans le même temps, le nombre de visiteurs uniques a baissé d’un peu moins de 6 %. La baisse de l’intérêt pour ce chatbot se remarque même chez ceux qui continuent de l'utiliser, avec un temps passé sur la plateforme de en baisse de 8,5 % par utilisateur. Cette première baisse n'est pas alarmante en soi, surtout compte tenu du nombre de personnes séduites par ChatGPT à travers le monde. Cependant, les plaintes concernant l'utilisation abusive des données de tiers se multiplient, et des inquiétudes sur la dangerosité de cette technologie ont déjà été exprimées par des acteurs importants du secteur technologique, y compris Sam Altman, le PDG d'OpenAI lui-même. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/10/20232 minutes, 19 seconds
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ChatGPT : moins d’utilisateurs, la mode est terminée ?

Le chatbot développé par OpenAI a été l'attraction principale du premier semestre 2023. Grâce à sa technologie d'intelligence artificielle générative, le Chatbot est capable de produire des textes complexes à partir d’une consigne de quelques lignes seulement ! Cependant, pour la première fois, ChatGPT semble montrer des signes de ralentissement.L'ampleur du phénomène ChatGPT est sans précédent et a profondément changé Internet. Même Instagram ou TikTok n'avaient pas connu un démarrage aussi fulgurant. Car cette intelligence artificielle éditée par OpenAI a atteint 100 millions d'utilisateurs seulement 2 mois après son lancement. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin, et la croissance effrénée du nombre de nouveaux utilisateurs du chatbot est en train de ralentir. Selon Similarweb, le nombre de visites sur le site de ChatGPT a diminué de quasiment 10 % entre mai et juin. Dans le même temps, le nombre de visiteurs uniques a baissé d’un peu moins de 6 %.La baisse de l’intérêt pour ce chatbot se remarque même chez ceux qui continuent de l'utiliser, avec un temps passé sur la plateforme de en baisse de 8,5 % par utilisateur. Cette première baisse n'est pas alarmante en soi, surtout compte tenu du nombre de personnes séduites par ChatGPT à travers le monde. Cependant, les plaintes concernant l'utilisation abusive des données de tiers se multiplient, et des inquiétudes sur la dangerosité de cette technologie ont déjà été exprimées par des acteurs importants du secteur technologique, y compris Sam Altman, le PDG d'OpenAI lui-même. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/10/20231 minute, 49 seconds
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Threads : le nouveau réseau social indisponible en Europe ?

Alors que le concurrent de Twitter, Threads, a été lancé par le groupe Meta de Mark Zuckerberg aux États-Unis et au Royaume-Uni la semaine dernière, les Européens devront attendre pour pouvoir l’utiliser. La faute aux règles sur la protection des données personnelles édictées par l'Union européenne… ce qui au final n’est pas une mauvaise chose, vous allez voir. Selon le journal irlandais Independent, les régulateurs chargés de la protection des données des citoyens estiment que Threads et Meta ne respectent pas les règles établies par l'Union européenne. En effet, Threads importe les données de ses utilisateurs collectées sur d'autres plateformes telles que Facebook et Instagram, notamment pour des campagnes publicitaires ciblées. Car dans l’ecosystème Meta, toutes les applications peuvent être liées et peuvent partager des données comme c’est déjà le cas avec la publication de contenu depuis Facebook vers Instagram et inversement. Sauf que cette utilisation des données dans un but commercial avait déjà été jugée illégale en Europe lorsque Meta avait tenté d'afficher des publicités sur WhatsApp en utilisant des données collectées par d'autres services du groupe. Si l’on en revient à Threads, l'application semble n'avoir aucune limite : que ce soit pour récupérer des informations bancaires, des données de santé, l'historique de recherche, la localisation ou d'autres données sensibles… tout est collecté ! Du moins dans la version actuellement disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni. Le journal Independent précise que les régulateurs européens n'ont pas bloqué activement la sortie de l'application en Europe. C'est plutôt que Meta n'a pas encore pris la peine de présenter une version de l'application qui serait conforme au RGPD et aux autres lois européennes en matière de sécurité des données. Meta n'a pas encore communiqué sur cette version spéciale pour l'Europe et aucune date de sortie n'est prévue pour le moment en France ou dans les autres pays membres. Cependant, compte tenu de la méfiance actuelle à l'égard de Twitter, le moment semble idéal pour lancer un concurrent en Europe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/9/20232 minutes, 24 seconds
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Threads : le nouveau réseau social indisponible en Europe ?

Alors que le concurrent de Twitter, Threads, a été lancé par le groupe Meta de Mark Zuckerberg aux États-Unis et au Royaume-Uni la semaine dernière, les Européens devront attendre pour pouvoir l’utiliser. La faute aux règles sur la protection des données personnelles édictées par l'Union européenne… ce qui au final n’est pas une mauvaise chose, vous allez voir.Selon le journal irlandais Independent, les régulateurs chargés de la protection des données des citoyens estiment que Threads et Meta ne respectent pas les règles établies par l'Union européenne. En effet, Threads importe les données de ses utilisateurs collectées sur d'autres plateformes telles que Facebook et Instagram, notamment pour des campagnes publicitaires ciblées. Car dans l’ecosystème Meta, toutes les applications peuvent être liées et peuvent partager des données comme c’est déjà le cas avec la publication de contenu depuis Facebook vers Instagram et inversement. Sauf que cette utilisation des données dans un but commercial avait déjà été jugée illégale en Europe lorsque Meta avait tenté d'afficher des publicités sur WhatsApp en utilisant des données collectées par d'autres services du groupe. Si l’on en revient à Threads, l'application semble n'avoir aucune limite : que ce soit pour récupérer des informations bancaires, des données de santé, l'historique de recherche, la localisation ou d'autres données sensibles… tout est collecté ! Du moins dans la version actuellement disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni.Le journal Independent précise que les régulateurs européens n'ont pas bloqué activement la sortie de l'application en Europe. C'est plutôt que Meta n'a pas encore pris la peine de présenter une version de l'application qui serait conforme au RGPD et aux autres lois européennes en matière de sécurité des données. Meta n'a pas encore communiqué sur cette version spéciale pour l'Europe et aucune date de sortie n'est prévue pour le moment en France ou dans les autres pays membres. Cependant, compte tenu de la méfiance actuelle à l'égard de Twitter, le moment semble idéal pour lancer un concurrent en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/9/20231 minute, 54 seconds
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Honeypots : une technique radicale pour piéger les hackers ?

Les cybercriminels font parfois preuve d'une grande créativité pour piéger leurs victimes, mais il leur arrive également d'être pris à leur propre piège. Les entreprises spécialisées dans la lutte contre le cyberespionnage et le cybersabotage développent progressivement des outils de plus en plus performants, comme Tethris, une entreprise française qui a récemment annoncé le déploiement d'un réseau mondial de leurres informatiques nomades, appelés honeypots (ou AMTD pour l’acronyme en anglais). Ces pièges visent à attirer les activités malveillantes sur le web afin de les identifier et de les neutraliser. Les honeypots, que l’on peut traduire par "pots de miel", sont historiquement de faux ordinateurs intégrés à un réseau, contenant des données sensibles fictives. Ces leurres permettent ainsi aux acteurs du renseignement de suivre l'évolution des attaques informatiques. Tethris a récemment déployé un vaste réseau de 1 300 honeypots nomades de nouvelle génération répartis dans une cinquantaine de pays, permettant de cartographier en temps réel le paysage de la cybermenace. Jusqu'à présent, les honeypots étaient statiques, ce qui les rendait moins efficaces. Les hackers et certains groupes de cybercriminels avaient pris l'habitude de partager des informations sur ces leurres, limitant ainsi leur pertinence une fois repérés. Ainsi, ces honeypots nouvelle génération utilisés pour traquer les activités frauduleuses, sont désormais nomades, leurs adresses IP étant désactivées à certains moments puis reprogrammées à d'autres endroits du réseau, brouillant ainsi les pistes et plongeant les pirates dans l'incertitude. Ces leurres ont ainsi une durée de vie plus longue, ce qui leur permet de recueillir plus d'informations qu'auparavant, facilitant ainsi la détection rapide de certaines campagnes de cybercriminalité. Cette technologie est en constante évolution. On estime qu'à l'horizon 2025, un quart des applications cloud dans le monde exploiteront des fonctionnalités d'Automated Moving Target Defense, un concept émergent dont les honeypots sont l'une des premières applications concrètes. Tethris publie déjà un bulletin météo du cyberespace, qui présente les tendances des activités cybercriminelles détectées et analysées grâce à son réseau de leurres nomades. Ce bulletin est ensuite partagé avec l'ANSSI et la Cyber Threat Alliance pour une meilleure coopération mondiale afin de lutter contre les hackers. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/6/20232 minutes, 48 seconds
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Honeypots : une technique radicale pour piéger les hackers ?

Les cybercriminels font parfois preuve d'une grande créativité pour piéger leurs victimes, mais il leur arrive également d'être pris à leur propre piège. Les entreprises spécialisées dans la lutte contre le cyberespionnage et le cybersabotage développent progressivement des outils de plus en plus performants, comme Tethris, une entreprise française qui a récemment annoncé le déploiement d'un réseau mondial de leurres informatiques nomades, appelés honeypots (ou AMTD pour l’acronyme en anglais). Ces pièges visent à attirer les activités malveillantes sur le web afin de les identifier et de les neutraliser.Les honeypots, que l’on peut traduire par "pots de miel", sont historiquement de faux ordinateurs intégrés à un réseau, contenant des données sensibles fictives. Ces leurres permettent ainsi aux acteurs du renseignement de suivre l'évolution des attaques informatiques. Tethris a récemment déployé un vaste réseau de 1 300 honeypots nomades de nouvelle génération répartis dans une cinquantaine de pays, permettant de cartographier en temps réel le paysage de la cybermenace.Jusqu'à présent, les honeypots étaient statiques, ce qui les rendait moins efficaces. Les hackers et certains groupes de cybercriminels avaient pris l'habitude de partager des informations sur ces leurres, limitant ainsi leur pertinence une fois repérés. Ainsi, ces honeypots nouvelle génération utilisés pour traquer les activités frauduleuses, sont désormais nomades, leurs adresses IP étant désactivées à certains moments puis reprogrammées à d'autres endroits du réseau, brouillant ainsi les pistes et plongeant les pirates dans l'incertitude. Ces leurres ont ainsi une durée de vie plus longue, ce qui leur permet de recueillir plus d'informations qu'auparavant, facilitant ainsi la détection rapide de certaines campagnes de cybercriminalité.Cette technologie est en constante évolution. On estime qu'à l'horizon 2025, un quart des applications cloud dans le monde exploiteront des fonctionnalités d'Automated Moving Target Defense, un concept émergent dont les honeypots sont l'une des premières applications concrètes. Tethris publie déjà un bulletin météo du cyberespace, qui présente les tendances des activités cybercriminelles détectées et analysées grâce à son réseau de leurres nomades. Ce bulletin est ensuite partagé avec l'ANSSI et la Cyber Threat Alliance pour une meilleure coopération mondiale afin de lutter contre les hackers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/6/20232 minutes, 18 seconds
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Exploiter la Lune d’ici 2032 ?

Selon un rapport du Guardian, l'agence spatiale américaine compte entreprendre des opérations d'exploitation minière sur la Lune au cours de la prochaine décennie, avec l’ambition d'extraire ses premières ressources d'ici 2032. Cette initiative fait partie de la mission Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune en 2025. Il s’agira du premier alunissage depuis la mission Apollo 17 en 1972. Dans le cadre de ses projets d'exploitation minière sur la Lune, la NASA prévoit d'envoyer une foreuse dans l'espace afin de collecter des échantillons du sol lunaire, mais également dans le but d'établir une usine de traitement à la surface de la Lune. L'objectif est de mieux comprendre les ressources que la Lune met à disposition, ouvrant ainsi la voie au développement d’une éventuelle production à grande échelle. C'est en tout cas ce qu'a déclaré Gerald Sanders, spécialiste des fusées au Centre spatial Johnson de la NASA. Selon l’agence de presse Reuters, les principaux clients des ressources lunaires devraient être des sociétés de fusées commerciales, qui pourraient utiliser la surface de la Lune pour obtenir du carburant ou de l'oxygène. Ce que l’on pourrait appeler « la ruée vers l’or lunaire » est à l’étude depuis 2015 du côté de la NASA. En effet, l'eau, l'hélium et les terres rares ont été identifiés comme des éléments essentiels présents sur la Lune. L'eau, en particulier, peut être convertie en carburant pour les fusées, tandis que l'hélium offre des perspectives prometteuses pour le domaine de l'énergie. Les métaux des terres rares, tels que le scandium et l'yttrium, qui sont abondants dans les roches lunaires, pourraient stimuler considérablement le secteur de l'électronique. D’après la NASA, même en exploitant une tonne de roche lunaire par jour, il faudrait environ 220 millions d'années pour épuiser seulement 1 % de la masse de la Lune. Ainsi, la mission Artemis est considérée comme un tremplin vers la conquête de Mars, et vise également à établir une présence humaine durable sur la Lune. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20232 minutes, 30 seconds
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Exploiter la Lune d’ici 2032 ?

Selon un rapport du Guardian, l'agence spatiale américaine compte entreprendre des opérations d'exploitation minière sur la Lune au cours de la prochaine décennie, avec l’ambition d'extraire ses premières ressources d'ici 2032. Cette initiative fait partie de la mission Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes sur la Lune en 2025. Il s’agira du premier alunissage depuis la mission Apollo 17 en 1972.Dans le cadre de ses projets d'exploitation minière sur la Lune, la NASA prévoit d'envoyer une foreuse dans l'espace afin de collecter des échantillons du sol lunaire, mais également dans le but d'établir une usine de traitement à la surface de la Lune. L'objectif est de mieux comprendre les ressources que la Lune met à disposition, ouvrant ainsi la voie au développement d’une éventuelle production à grande échelle. C'est en tout cas ce qu'a déclaré Gerald Sanders, spécialiste des fusées au Centre spatial Johnson de la NASA.Selon l’agence de presse Reuters, les principaux clients des ressources lunaires devraient être des sociétés de fusées commerciales, qui pourraient utiliser la surface de la Lune pour obtenir du carburant ou de l'oxygène. Ce que l’on pourrait appeler « la ruée vers l’or lunaire » est à l’étude depuis 2015 du côté de la NASA. En effet, l'eau, l'hélium et les terres rares ont été identifiés comme des éléments essentiels présents sur la Lune. L'eau, en particulier, peut être convertie en carburant pour les fusées, tandis que l'hélium offre des perspectives prometteuses pour le domaine de l'énergie. Les métaux des terres rares, tels que le scandium et l'yttrium, qui sont abondants dans les roches lunaires, pourraient stimuler considérablement le secteur de l'électronique. D’après la NASA, même en exploitant une tonne de roche lunaire par jour, il faudrait environ 220 millions d'années pour épuiser seulement 1 % de la masse de la Lune. Ainsi, la mission Artemis est considérée comme un tremplin vers la conquête de Mars, et vise également à établir une présence humaine durable sur la Lune. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/5/20232 minutes
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ChatGPT : l’IA a-t-elle été entraînée avec des livres piratés ?

OpenAI, la startup ayant créé le désormais célèbre ChatGPT, est accusée par deux écrivains de vol de contenu pour entraîner leur IA. Les artistes reprochent aux développeurs des modèles de langages utilisés par le chatbot nourrir leur technologie avec sources normalement payantes. Alors que les grandes entreprises de la Silicon Valley cherchent à tirer profit de l'intelligence artificielle, les auteurs des "sources" originales risquent de ne recevoir aucune compensation financière malgré leur contribution essentielle, car c’est bien sur des sources principalement écrites que les IA s'entraînent. Selon Torrent Freak que je cite, "cette semaine, les auteurs Paul Tremblay et Mona Awad ont intenté une action collective contre OpenAI, accusant la société mère de ChatGPT de violation des droits d'auteur. Selon eux, ChatGPT a été partiellement formé à partir de leurs œuvres protégées par le droit d'auteur, sans autorisation" fin de citation. L'accusation est grave, mais comment les plaignants peuvent-ils être si certains qu'OpenAI a formé son chatbot à partir de leurs œuvres ? Pour Paul Tremblay et Mona Awad, la preuve est évidente, je les cite, "ChatGPT génère des résumés des œuvres protégées des plaignants, ce qui ne serait possible que si ChatGPT avait été formé sur ces œuvres" fin de citation. Cependant, l'accusation ne s'arrête pas là. Toujours selon les deux auteurs, OpenAI aurait également utilisé du contenu provenant de sites de piratage de livres tels que Z-Library. Bien que l'entreprise reste évasive sur l'origine des sources ayant servi à former son IA, il est connu que ChatGPT a été entraîné avec au moins 360 000 livres. Est-ce que l'entreprise a payé pour "s'inspirer" de ces œuvres ? Seule l’entreprise peut le dire, mais les plaignants soulignent néanmoins que "OpenAI a dû utiliser des ressources piratées, car je cite "il n'existe pas de bases de données légitimes contenant autant de livres" fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/4/20232 minutes, 31 seconds
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ChatGPT : l’IA a-t-elle été entraînée avec des livres piratés ?

OpenAI, la startup ayant créé le désormais célèbre ChatGPT, est accusée par deux écrivains de vol de contenu pour entraîner leur IA. Les artistes reprochent aux développeurs des modèles de langages utilisés par le chatbot nourrir leur technologie avec sources normalement payantes. Alors que les grandes entreprises de la Silicon Valley cherchent à tirer profit de l'intelligence artificielle, les auteurs des "sources" originales risquent de ne recevoir aucune compensation financière malgré leur contribution essentielle, car c’est bien sur des sources principalement écrites que les IA s'entraînent.Selon Torrent Freak que je cite, "cette semaine, les auteurs Paul Tremblay et Mona Awad ont intenté une action collective contre OpenAI, accusant la société mère de ChatGPT de violation des droits d'auteur. Selon eux, ChatGPT a été partiellement formé à partir de leurs œuvres protégées par le droit d'auteur, sans autorisation" fin de citation. L'accusation est grave, mais comment les plaignants peuvent-ils être si certains qu'OpenAI a formé son chatbot à partir de leurs œuvres ? Pour Paul Tremblay et Mona Awad, la preuve est évidente, je les cite, "ChatGPT génère des résumés des œuvres protégées des plaignants, ce qui ne serait possible que si ChatGPT avait été formé sur ces œuvres" fin de citation.Cependant, l'accusation ne s'arrête pas là. Toujours selon les deux auteurs, OpenAI aurait également utilisé du contenu provenant de sites de piratage de livres tels que Z-Library. Bien que l'entreprise reste évasive sur l'origine des sources ayant servi à former son IA, il est connu que ChatGPT a été entraîné avec au moins 360 000 livres. Est-ce que l'entreprise a payé pour "s'inspirer" de ces œuvres ? Seule l’entreprise peut le dire, mais les plaignants soulignent néanmoins que "OpenAI a dû utiliser des ressources piratées, car je cite "il n'existe pas de bases de données légitimes contenant autant de livres" fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/4/20232 minutes, 1 second
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De la vidéo chez Spotify ?

Depuis quasiment 10 ans, Spotify est le leader mondial du streaming musical, avec une base d'auditeurs qui continue de croître. Désireuse de garder son avance sur la concurrence, la plateforme suédoise continue d’innover avec bientôt, l’intégration de vidéos. D’après le média spécialisé Bloomberg, Spotify prévoit d'ajouter des clips musicaux complets à son application et serait en discussion avec des partenaires potentiels pour concrétiser ce projet. Si cela venait à se réaliser, il s’agirait d’un tournant pour le géant du streaming musical, qui ne propose actuellement que des podcasts et des formats courts pour promouvoir les artistes. À l'avenir, la vidéo pourrait occuper une place importante sur la plateforme, qui a déjà introduit une nouvelle forme de navigation à la TikTok et a récemment annoncé avoir dépassé les 100 000 podcasts vidéo. Mais Spotify doit faire face à une concurrence de plus en plus féroce comme celle de YouTube et Apple, où les musiques sont déjà disponibles en format vidéo. D’ailleurs, il y a quelques mois, YouTube Music a lui aussi lancé une section podcasts à l’instar de Spotify, mais avec tout de même quelques années de retard. En parlant de concurrence, des acteurs plus récents comme Bytedance, la société mère de TikTok, se lancent également dans le streaming musical. Sa filiale Resso pourrait connaître une forte expansion dans ce domaine, tandis que TikTok se positionne de plus en plus comme une plateforme pouvant aider les jeunes artistes à se faire connaître. Dans un paysage aussi concurrentiel, Spotify, qui a dû réduire ses effectifs cette année, n’a pas d’autre choix que de continuer à innover pour, à minima, ne pas se faire rattraper, et dans le pire des scénarios, se faire dépasser. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/3/20232 minutes, 29 seconds
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De la vidéo chez Spotify ?

Depuis quasiment 10 ans, Spotify est le leader mondial du streaming musical, avec une base d'auditeurs qui continue de croître. Désireuse de garder son avance sur la concurrence, la plateforme suédoise continue d’innover avec bientôt, l’intégration de vidéos.D’après le média spécialisé Bloomberg, Spotify prévoit d'ajouter des clips musicaux complets à son application et serait en discussion avec des partenaires potentiels pour concrétiser ce projet. Si cela venait à se réaliser, il s’agirait d’un tournant pour le géant du streaming musical, qui ne propose actuellement que des podcasts et des formats courts pour promouvoir les artistes. À l'avenir, la vidéo pourrait occuper une place importante sur la plateforme, qui a déjà introduit une nouvelle forme de navigation à la TikTok et a récemment annoncé avoir dépassé les 100 000 podcasts vidéo. Mais Spotify doit faire face à une concurrence de plus en plus féroce comme celle de YouTube et Apple, où les musiques sont déjà disponibles en format vidéo. D’ailleurs, il y a quelques mois, YouTube Music a lui aussi lancé une section podcasts à l’instar de Spotify, mais avec tout de même quelques années de retard.En parlant de concurrence, des acteurs plus récents comme Bytedance, la société mère de TikTok, se lancent également dans le streaming musical. Sa filiale Resso pourrait connaître une forte expansion dans ce domaine, tandis que TikTok se positionne de plus en plus comme une plateforme pouvant aider les jeunes artistes à se faire connaître. Dans un paysage aussi concurrentiel, Spotify, qui a dû réduire ses effectifs cette année, n’a pas d’autre choix que de continuer à innover pour, à minima, ne pas se faire rattraper, et dans le pire des scénarios, se faire dépasser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/3/20231 minute, 59 seconds
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Une IA pour vous défendre contre les arnaques téléphoniques ?

Et si les fraudeurs qui tentent de vous extorquer de l'argent par téléphone avaient enfin trouvé un adversaire à leur hauteur capable de les combattre efficacement ? C'est peut-être ce que des chercheurs de l'université de Macquarie, à Sydney, ont réussi à développer avec leur chatbot appelé "Apate". En utilisant ChatGPT et la technologie du clonage vocal, cette IA est capable de produire un véritable échange de qualité avec un escroc. Dans le détail, Apate a été entraîné à partir de transcriptions d'échanges avec de véritables arnaqueurs, ce qui lui permet de reproduire les réactions humaines dans ce genre de situation. L'objectif des chercheurs est, je cite, « de faire perdre du temps aux escrocs et de réduire le nombre d'escroqueries réussies » fin de citation. Si les escrocs doivent désormais passer de longues minutes à chaque appel avec une IA avant finalement de repartir bredouilles, leur "modèle économique" pourrait en être grandement affecté. Cette idée a été imaginée par le scientifique Dali Kaafar après avoir reçu un appel d'un escroc et l'avoir gardé au téléphone pendant 40 minutes pour le mener en bateau. Je cite « j'ai alors commencé à réfléchir à la façon dont nous pourrions automatiser l'ensemble du processus et utiliser le traitement du langage naturel pour développer un chatbot informatisé capable d'avoir une conversation crédible avec l'escroc » fin de citation. Pour l'instant, Apate parvient à tenir des pendant 5 minutes en moyenne. Cependant, les chercheurs sont beaucoup plus ambitieux et visent des conversations de 40 minutes en moyenne. Et ils ont de quoi y croire. Je cite, « nous avons constaté que les robots réagissaient plutôt bien à certaines situations délicates pour lesquelles nous ne pensions pas qu'ils pourraient trouver de solutions. Les escrocs demandaient des informations pour lesquelles nous n'avions pas formé les robots, mais ceux-ci s'adaptent et fournissent des réponses très crédibles » fin de citation. À voir ce que cela donnera une fois la technologie définitivement au point, et si elle sera disponible pour tout le monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/2/20232 minutes, 26 seconds
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Une IA pour vous défendre contre les arnaques téléphoniques ?

Et si les fraudeurs qui tentent de vous extorquer de l'argent par téléphone avaient enfin trouvé un adversaire à leur hauteur capable de les combattre efficacement ? C'est peut-être ce que des chercheurs de l'université de Macquarie, à Sydney, ont réussi à développer avec leur chatbot appelé "Apate". En utilisant ChatGPT et la technologie du clonage vocal, cette IA est capable de produire un véritable échange de qualité avec un escroc.Dans le détail, Apate a été entraîné à partir de transcriptions d'échanges avec de véritables arnaqueurs, ce qui lui permet de reproduire les réactions humaines dans ce genre de situation. L'objectif des chercheurs est, je cite, « de faire perdre du temps aux escrocs et de réduire le nombre d'escroqueries réussies » fin de citation. Si les escrocs doivent désormais passer de longues minutes à chaque appel avec une IA avant finalement de repartir bredouilles, leur "modèle économique" pourrait en être grandement affecté. Cette idée a été imaginée par le scientifique Dali Kaafar après avoir reçu un appel d'un escroc et l'avoir gardé au téléphone pendant 40 minutes pour le mener en bateau. Je cite « j'ai alors commencé à réfléchir à la façon dont nous pourrions automatiser l'ensemble du processus et utiliser le traitement du langage naturel pour développer un chatbot informatisé capable d'avoir une conversation crédible avec l'escroc » fin de citation.Pour l'instant, Apate parvient à tenir des pendant 5 minutes en moyenne. Cependant, les chercheurs sont beaucoup plus ambitieux et visent des conversations de 40 minutes en moyenne. Et ils ont de quoi y croire. Je cite, « nous avons constaté que les robots réagissaient plutôt bien à certaines situations délicates pour lesquelles nous ne pensions pas qu'ils pourraient trouver de solutions. Les escrocs demandaient des informations pour lesquelles nous n'avions pas formé les robots, mais ceux-ci s'adaptent et fournissent des réponses très crédibles » fin de citation. À voir ce que cela donnera une fois la technologie définitivement au point, et si elle sera disponible pour tout le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/2/20231 minute, 56 seconds
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Bitcoin à 30 000 $, la crypto est-elle redevenue forte ?

Comment le marché des cryptomonnaies allait-il réagir après une année 2022 difficile, marquée par les scandales du LUNA et surtout par le crash de la plateforme d'échanges FTX, qui était auparavant le numéro 2 mondial du secteur ? Pas très bien, évidemment. D'ailleurs, mi-juin , le Bitcoin observait encore une période de baisse atteignant même brièvement un niveau inférieur à 25 000 dollars. Mais depuis, la crypto-monnaie a entamé une remontée spectaculaire avec un cours ayant bondi de près de 20 % en moins d'une semaine, dépassant finalement les 30 000 dollars ! Ceci dit, ce retour en force n'a rien d'un hasard. En effet, ce rebond coïncide avec la demande de BlackRock, leader mondial de la gestion d'actifs, auprès de la Securities and Exchange Commission aux Etats-Unis pour la création d'un ETF Bitcoin. Alors pour résumer, un ETF est un type de fonds d'investissement qui se négocie à la bourse comme une action. Il suit généralement un indice, un secteur, une matière première ou d'autres actifs, dans ce cas, le cours du Bitcoin. En plus de BlackRock, Invesco et WisdomTree ont eux aussi suivi le mouvement. En Europe, la Deutsche Bank a également montré son intérêt pour la principale crypto-monnaie en demandant une licence pour la conservation d'actifs numériques. Le Bitcoin bénéficie également d'attentes positives de la part des investisseurs concernant les taux d'intérêt. Malgré les annonces de potentielles hausses à venir des taux directeurs de la banque centrale américaine, de nombreux acteurs estiment que le cycle de hausse de ces taux aurait atteint son sommet. Ils parient sur un plafonnement, voire une baisse, dans les 12 prochains mois, ce qui créerait un environnement plus favorable à l'investissement dans le Bitcoin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/29/20232 minutes, 34 seconds
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Bitcoin à 30 000 $, la crypto est-elle redevenue forte ?

Comment le marché des cryptomonnaies allait-il réagir après une année 2022 difficile, marquée par les scandales du LUNA et surtout par le crash de la plateforme d'échanges FTX, qui était auparavant le numéro 2 mondial du secteur ? Pas très bien, évidemment. D'ailleurs, mi-juin , le Bitcoin observait encore une période de baisse atteignant même brièvement un niveau inférieur à 25 000 dollars. Mais depuis, la crypto-monnaie a entamé une remontée spectaculaire avec un cours ayant bondi de près de 20 % en moins d'une semaine, dépassant finalement les 30 000 dollars ! Ceci dit, ce retour en force n'a rien d'un hasard.En effet, ce rebond coïncide avec la demande de BlackRock, leader mondial de la gestion d'actifs, auprès de la Securities and Exchange Commission aux Etats-Unis pour la création d'un ETF Bitcoin. Alors pour résumer, un ETF est un type de fonds d'investissement qui se négocie à la bourse comme une action. Il suit généralement un indice, un secteur, une matière première ou d'autres actifs, dans ce cas, le cours du Bitcoin. En plus de BlackRock, Invesco et WisdomTree ont eux aussi suivi le mouvement. En Europe, la Deutsche Bank a également montré son intérêt pour la principale crypto-monnaie en demandant une licence pour la conservation d'actifs numériques.Le Bitcoin bénéficie également d'attentes positives de la part des investisseurs concernant les taux d'intérêt. Malgré les annonces de potentielles hausses à venir des taux directeurs de la banque centrale américaine, de nombreux acteurs estiment que le cycle de hausse de ces taux aurait atteint son sommet. Ils parient sur un plafonnement, voire une baisse, dans les 12 prochains mois, ce qui créerait un environnement plus favorable à l'investissement dans le Bitcoin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/29/20232 minutes, 4 seconds
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Apple veut interdire l’utilisation des pommes dans les logos et pubs ?

La société Apple, dont le logo - tout comme le nom - représente une pomme, cherche à obtenir officiellement la propriété intellectuelle exclusive du "fruit", donc l’utilisation de sa forme et de son image en Suisse. En 2017, Apple a entamé une procédure judiciaire pour revendiquer les droits sur les "images" de pommes pour divers produits tels que des équipements électroniques ou numériques. Pour bien comprendre pourquoi Apple s’acharne sur ce dossier en Suisse, il faut savoir qu’aux États-Unis, le GAFAM détient un enregistrement international d'une image de pomme pour des produits relevant de la "classe 9", principalement liés à l'audio, la vidéo et le cinéma. Cependant, ce n'est qu'à l'automne 2022 qu'Apple a obtenu des droits de propriété intellectuelle similaires en Suisse, mais seulement pour les produits électroniques. Pourquoi pas pour tous les produits ? L'Institut fédéral suisse de la propriété intellectuelle invoque le principe légal selon lequel les images "génériques" de biens communs appartiennent au domaine public. Ainsi, la représentation de ce fruit ne peut pas être exclusivement appropriée par Apple. Pour paraphraser, un producteur de pomme pourra toujours utiliser l’image du fruit qu’il cultive pour le logo de son entreprise et faire de la pub. En revanche, ce ne sera sans plus le cas pour les entreprises technologiques qui elles aussi affichaient jusqu’à présent un logo de pomme. Clairement pas satisfaite de ne pas avoir les droits sur toutes les pommes du pays, Apple a fait appel en avril 2023 auprès du Tribunal administratif fédéral, avec une décision finale et définitive attendue dans les mois à venir. Depuis plus d'une décennie, l'entreprise se bat déjà pour obtenir le contrôle du mot "pomme" en Suisse. Le GAFAM a d’ailleurs un historique impressionnant de poursuites juridiques contre diverses entités dans le monde, que ce soit une piste cyclable en Allemagne, une application avec un logo en forme de poire, ou une petite entreprise familiale américaine spécialisée dans le papier décoratif. Vous comprenez mieux quand on vous dit qu’Apple veut contrôler le mot « pomme » et la forme du fruit dans tous les domaines, notamment quand il s’agit de faire du commerce avec. Sauf qu’en Suisse, c’est l'association Fruit-Union qui est dans le viseur du géant de la tech. Son logo représente une pomme rouge sur fond blanc, avec le drapeau de la Suisse en petit. Si la décision du tribunal va en faveur d'Apple, toutes les publicités de l'association mettant en avant des pommes pourraient être interdites. Selon une enquête de l'organisation Tech Transparency Project l'année dernière, Apple a déposé plus de plaintes de ce type que Microsoft, Facebook, Amazon et Google réunis, entre 2019 et 2021. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20233 minutes, 16 seconds
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Apple veut interdire l’utilisation des pommes dans les logos et pubs ?

La société Apple, dont le logo - tout comme le nom - représente une pomme, cherche à obtenir officiellement la propriété intellectuelle exclusive du "fruit", donc l’utilisation de sa forme et de son image en Suisse. En 2017, Apple a entamé une procédure judiciaire pour revendiquer les droits sur les "images" de pommes pour divers produits tels que des équipements électroniques ou numériques.Pour bien comprendre pourquoi Apple s’acharne sur ce dossier en Suisse, il faut savoir qu’aux États-Unis, le GAFAM détient un enregistrement international d'une image de pomme pour des produits relevant de la "classe 9", principalement liés à l'audio, la vidéo et le cinéma. Cependant, ce n'est qu'à l'automne 2022 qu'Apple a obtenu des droits de propriété intellectuelle similaires en Suisse, mais seulement pour les produits électroniques. Pourquoi pas pour tous les produits ? L'Institut fédéral suisse de la propriété intellectuelle invoque le principe légal selon lequel les images "génériques" de biens communs appartiennent au domaine public. Ainsi, la représentation de ce fruit ne peut pas être exclusivement appropriée par Apple. Pour paraphraser, un producteur de pomme pourra toujours utiliser l’image du fruit qu’il cultive pour le logo de son entreprise et faire de la pub. En revanche, ce ne sera sans plus le cas pour les entreprises technologiques qui elles aussi affichaient jusqu’à présent un logo de pomme.Clairement pas satisfaite de ne pas avoir les droits sur toutes les pommes du pays, Apple a fait appel en avril 2023 auprès du Tribunal administratif fédéral, avec une décision finale et définitive attendue dans les mois à venir. Depuis plus d'une décennie, l'entreprise se bat déjà pour obtenir le contrôle du mot "pomme" en Suisse. Le GAFAM a d’ailleurs un historique impressionnant de poursuites juridiques contre diverses entités dans le monde, que ce soit une piste cyclable en Allemagne, une application avec un logo en forme de poire, ou une petite entreprise familiale américaine spécialisée dans le papier décoratif. Vous comprenez mieux quand on vous dit qu’Apple veut contrôler le mot « pomme » et la forme du fruit dans tous les domaines, notamment quand il s’agit de faire du commerce avec.Sauf qu’en Suisse, c’est l'association Fruit-Union qui est dans le viseur du géant de la tech. Son logo représente une pomme rouge sur fond blanc, avec le drapeau de la Suisse en petit. Si la décision du tribunal va en faveur d'Apple, toutes les publicités de l'association mettant en avant des pommes pourraient être interdites. Selon une enquête de l'organisation Tech Transparency Project l'année dernière, Apple a déposé plus de plaintes de ce type que Microsoft, Facebook, Amazon et Google réunis, entre 2019 et 2021. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/28/20232 minutes, 46 seconds
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Deux avocats sanctionnés pour avoir utilisé l’IA au tribunal ?

Deux avocats ont été condamnés à une amende de 5 000 dollars par un juge de Manhattan aux Etats-Unis pour avoir soumis un dossier rempli de cas et de citations inventés, générés par ChatGPT. Bien que l'IA conversationnelle soit souvent précise et efficace, il lui arrive parfois d'inventer des éléments. Dans cette affaire, les avocats Steven Schwartz et Peter LoDuca représentaient Roberto Mata, qui prétendait avoir été blessé au genou après avoir été heurté par un chariot de service en métal lors d'un vol reliant le Salvador à l'aéroport international Kennedy de New York en 2019. Lorsque la compagnie aérienne colombienne a demandé à un juge de Manhattan de rejeter l'affaire en raison de la prescription, Schwartz a présenté un dossier juridique de 10 pages contenant plusieurs décisions de justice passées, sauf que certaines d'entre elles n'existaient pas. Les avocats ont défendu leurs recherches, même après que l'avocat de la partie adverse ait signalé qu'elles étaient fausses, avant finalement de présenter leurs excuses au tribunal. En infligeant une amende aux avocats et au cabinet d'avocats, le juge a déclaré qu'ils avaient, je cite, "manqué à leurs responsabilités en soumettant des avis juridiques fictifs avec de fausses citations créées par l'outil ChatGPT, puis en continuant à soutenir les faux rapports même après que des ordonnances judiciaires aient remis leur existence en question" fin de citation. Cet incident confirme une étude affirmant que ChatGPT est idéal pour la propagation de fausses informations, y compris dans sa dernière version basée sur GPT-4, censée avoir accès à internet en temps réel, et donc être plus fiable sur les informations délivrées. Je cite le juge Castel, protagoniste de cette histoire, "les avancées technologiques sont courantes et il n'y a rien d'intrinsèquement inapproprié à utiliser un outil d'intelligence artificielle fiable pour obtenir de l'aide [...] Mais les règles imposent aux avocats d'assumer le rôle de gardiens pour garantir l'exactitude de leurs déclarations" fin de citation. Si l’IA commence petit à petit à remplacer des emplois, cette histoire montre bien que la profession d’avocat est pour l'instant assez épargnée par ce que certains considèrent comme « la menace ChatGPT ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/27/20232 minutes, 40 seconds
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Deux avocats sanctionnés pour avoir utilisé l’IA au tribunal ?

Deux avocats ont été condamnés à une amende de 5 000 dollars par un juge de Manhattan aux Etats-Unis pour avoir soumis un dossier rempli de cas et de citations inventés, générés par ChatGPT. Bien que l'IA conversationnelle soit souvent précise et efficace, il lui arrive parfois d'inventer des éléments.Dans cette affaire, les avocats Steven Schwartz et Peter LoDuca représentaient Roberto Mata, qui prétendait avoir été blessé au genou après avoir été heurté par un chariot de service en métal lors d'un vol reliant le Salvador à l'aéroport international Kennedy de New York en 2019. Lorsque la compagnie aérienne colombienne a demandé à un juge de Manhattan de rejeter l'affaire en raison de la prescription, Schwartz a présenté un dossier juridique de 10 pages contenant plusieurs décisions de justice passées, sauf que certaines d'entre elles n'existaient pas. Les avocats ont défendu leurs recherches, même après que l'avocat de la partie adverse ait signalé qu'elles étaient fausses, avant finalement de présenter leurs excuses au tribunal.En infligeant une amende aux avocats et au cabinet d'avocats, le juge a déclaré qu'ils avaient, je cite, "manqué à leurs responsabilités en soumettant des avis juridiques fictifs avec de fausses citations créées par l'outil ChatGPT, puis en continuant à soutenir les faux rapports même après que des ordonnances judiciaires aient remis leur existence en question" fin de citation. Cet incident confirme une étude affirmant que ChatGPT est idéal pour la propagation de fausses informations, y compris dans sa dernière version basée sur GPT-4, censée avoir accès à internet en temps réel, et donc être plus fiable sur les informations délivrées. Je cite le juge Castel, protagoniste de cette histoire, "les avancées technologiques sont courantes et il n'y a rien d'intrinsèquement inapproprié à utiliser un outil d'intelligence artificielle fiable pour obtenir de l'aide [...] Mais les règles imposent aux avocats d'assumer le rôle de gardiens pour garantir l'exactitude de leurs déclarations" fin de citation. Si l’IA commence petit à petit à remplacer des emplois, cette histoire montre bien que la profession d’avocat est pour l'instant assez épargnée par ce que certains considèrent comme « la menace ChatGPT ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/20232 minutes, 10 seconds
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Un (vrai) combat Elon Musk vs Mark Zuckerberg ?

Deux des hommes les plus fortunés du monde ont pris la décision de régler leurs différends en se battant dans une cage de MMA. Du moins, c'est ce qui ressort de leur échange sur les réseaux sociaux. Cette histoire commence peu après l'acquisition de Twitter par Elon Musk. Alors que le réseau social navigue sans véritable cap depuis un certain temps, Mark Zuckerberg y a vu une opportunité. Après avoir copié Snapchat, TikTok et Clubhouse, il a décidé de s'attaquer à Twitter. Une nouvelle qui n'a pas vraiment plu à Musk, qui a déclaré je cite « je suis sûr que le monde est impatient d'être uniquement sous le contrôle de Zuck, sans autre option possible. » Ce n'est pas tant la concurrence qui le dérange, mais plutôt la présentation du projet, décrit comme je cite « un Twitter géré de manière saine d'esprit ». Un commentaire a conseillé à Elon Musk de faire attention, car le patron de Meta pratique le jiu-jitsu. Musk a répliqué en disant je cite « Je suis prêt à me battre dans une cage s'il l'est. » fin de citation. Mark Zuckerberg est beaucoup moins bavard qu'Elon Musk et ne commente pas systématiquement les sujets de société. Cependant, ce dernier a partagé une capture d'écran du tweet de son rival sur Instagram, accompagnée de la légende : « Choisis l'endroit. » Si combat il y a, il se déroulera probablement à Las Vegas, avec une bonne dose de troll. Reste à savoir si les deux hommes sont réellement sérieux et désireux de régler leurs différends par la violence. Car en ce qui concerne Elon Musk, tenir ses promesses n'est pas vraiment l'une de ses qualités. Une chose est sûre, le gagnant et les entreprises qui lui sont associées bénéficieront d'une grande visibilité et d’un aura positif, tandis que le perdant pourrait mettre les siennes en danger en dégradant involontairement leur image. Vous l’avez compris, c’est donc une guerre de réputation qui vient donc de commencer, mais d'une manière plutôt inhabituelle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/26/20232 minutes, 24 seconds
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Un (vrai) combat Elon Musk vs Mark Zuckerberg ?

Deux des hommes les plus fortunés du monde ont pris la décision de régler leurs différends en se battant dans une cage de MMA. Du moins, c'est ce qui ressort de leur échange sur les réseaux sociaux.Cette histoire commence peu après l'acquisition de Twitter par Elon Musk. Alors que le réseau social navigue sans véritable cap depuis un certain temps, Mark Zuckerberg y a vu une opportunité. Après avoir copié Snapchat, TikTok et Clubhouse, il a décidé de s'attaquer à Twitter. Une nouvelle qui n'a pas vraiment plu à Musk, qui a déclaré je cite « je suis sûr que le monde est impatient d'être uniquement sous le contrôle de Zuck, sans autre option possible. » Ce n'est pas tant la concurrence qui le dérange, mais plutôt la présentation du projet, décrit comme je cite « un Twitter géré de manière saine d'esprit ». Un commentaire a conseillé à Elon Musk de faire attention, car le patron de Meta pratique le jiu-jitsu. Musk a répliqué en disant je cite « Je suis prêt à me battre dans une cage s'il l'est. » fin de citation.Mark Zuckerberg est beaucoup moins bavard qu'Elon Musk et ne commente pas systématiquement les sujets de société. Cependant, ce dernier a partagé une capture d'écran du tweet de son rival sur Instagram, accompagnée de la légende : « Choisis l'endroit. » Si combat il y a, il se déroulera probablement à Las Vegas, avec une bonne dose de troll. Reste à savoir si les deux hommes sont réellement sérieux et désireux de régler leurs différends par la violence. Car en ce qui concerne Elon Musk, tenir ses promesses n'est pas vraiment l'une de ses qualités. Une chose est sûre, le gagnant et les entreprises qui lui sont associées bénéficieront d'une grande visibilité et d’un aura positif, tandis que le perdant pourrait mettre les siennes en danger en dégradant involontairement leur image. Vous l’avez compris, c’est donc une guerre de réputation qui vient donc de commencer, mais d'une manière plutôt inhabituelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/26/20231 minute, 54 seconds
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Bientôt un ChatGPT pour astronautes ?

L'IA est en train de bouleverser nos sociétés, que ce soit en termes d'emplois ou de progrès en général. Bien que nous ne puissions pas prédire avec certitude ce que l'IA nous apportera concrètement, la NASA s'est déjà penchée sur la question, notamment en ce qui concerne l'espace. L'agence spatiale américaine serait en train de développer une interface similaire à ChatGPT, afin de permettre aux astronautes d'accomplir de nombreuses tâches par le biais de simples discussions. Le docteur Larissa Suzuki explique je cite, que « l'idée est d'atteindre un point où nous pourrons avoir des interactions conversationnelles avec les véhicules spatiaux, et où ils pourront nous fournir des réponses concernant les alertes et les découvertes intéressantes qu'ils observent dans le système solaire et au-delà. » La NASA a de grandes ambitions pour ce projet, car le système devrait être utilisé sur sa future station orbitale autour de la Lune, appelée Gateway, qui fait partie du projet Artemis. L'IA pourra ainsi assister les astronautes lors de leurs manœuvres et de leurs expériences, les informant rapidement en cas de doute ou d'oubli, ce qui évitera de devoir se référer à des manuels comme c'était le cas auparavant. Par ailleurs, la NASA souhaite également exploiter l'IA pour des opérations automatiques qui ne nécessitent pas l'intervention humaine, telles que la détection et la correction de pannes numériques. Il reste à savoir si cette IA sera développée par la NASA elle-même ou par un organisme externe spécialisé comme OpenAI, la société mère de ChatGPT. Si tel est le cas, l'agence américaine pourra certainement bénéficier du puissant modèle de langage GPT-4, voire de ses futures itérations, telles que GPT-5 ou GPT-6, qui multiplieront la puissance des IA. En effet, en ce qui concerne l'intelligence artificielle, les progrès ne se font pas par petits pas, mais de manière exponentielle, et vont toujours de plus en plus vite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/25/20232 minutes, 23 seconds
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Bientôt un ChatGPT pour astronautes ?

L'IA est en train de bouleverser nos sociétés, que ce soit en termes d'emplois ou de progrès en général. Bien que nous ne puissions pas prédire avec certitude ce que l'IA nous apportera concrètement, la NASA s'est déjà penchée sur la question, notamment en ce qui concerne l'espace. L'agence spatiale américaine serait en train de développer une interface similaire à ChatGPT, afin de permettre aux astronautes d'accomplir de nombreuses tâches par le biais de simples discussions.Le docteur Larissa Suzuki explique je cite, que « l'idée est d'atteindre un point où nous pourrons avoir des interactions conversationnelles avec les véhicules spatiaux, et où ils pourront nous fournir des réponses concernant les alertes et les découvertes intéressantes qu'ils observent dans le système solaire et au-delà. » La NASA a de grandes ambitions pour ce projet, car le système devrait être utilisé sur sa future station orbitale autour de la Lune, appelée Gateway, qui fait partie du projet Artemis.L'IA pourra ainsi assister les astronautes lors de leurs manœuvres et de leurs expériences, les informant rapidement en cas de doute ou d'oubli, ce qui évitera de devoir se référer à des manuels comme c'était le cas auparavant. Par ailleurs, la NASA souhaite également exploiter l'IA pour des opérations automatiques qui ne nécessitent pas l'intervention humaine, telles que la détection et la correction de pannes numériques. Il reste à savoir si cette IA sera développée par la NASA elle-même ou par un organisme externe spécialisé comme OpenAI, la société mère de ChatGPT. Si tel est le cas, l'agence américaine pourra certainement bénéficier du puissant modèle de langage GPT-4, voire de ses futures itérations, telles que GPT-5 ou GPT-6, qui multiplieront la puissance des IA. En effet, en ce qui concerne l'intelligence artificielle, les progrès ne se font pas par petits pas, mais de manière exponentielle, et vont toujours de plus en plus vite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/25/20231 minute, 53 seconds
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IA : une nouvelle chanson des Beatles avec John Lennon ?

Et si l'un des plus grands groupes musicaux de tous les temps proposait une nouvelle chanson grâce à l'intelligence artificielle ? C'est ce qu'a annoncé Sir Paul McCartney mi-juin lors d'une interview avec la BBC. Pour comprendre l'origine de ce projet, il faut remonter à l'année 1978 et à une composition musicale appelée "Now And Then". Cependant, McCartney n'a pas confirmé lors de son interview s'il s'agissait effectivement de ce morceau ou non. Quoiqu’il en soit, "Now And Then" n'est pas inconnu des fans du groupe de rock britannique. Il s'agit d'un titre composé par John Lennon, mais qui n'a jamais été finalisé, puisque Lennon a été assassiné il y a 42 ans. Quelques mois avant sa mort, ce dernier avait tout de même pris le temps d'enregistrer plusieurs démos, dont des versions de "Now And Then" en utilisant seulement le piano et sa voix. Les enregistrements étaient sur une cassette intitulée "Pour Paul". En raison de l'absence de couplets satisfaisants et de la qualité d'enregistrement jugée "médiocre" de la voix de Lennon, selon George Harrison, "Now And Then" est restée au placard. Mais ces derniers temps, Paul McCartney a expliqué que les avancées technologiques permettent désormais de donner véritablement vie à cette chanson, et cela, avant la fin de l'année 2023. Ce projet trouve d’ailleurs racine lors du tournage du documentaire sur les Beatles par Peter Jackson, intitulé "The Beatles: Get Back". Le réalisateur néo-zélandais et son équipe avaient évoqué l’idée d’utiliser l’IA pour recréer la voix de John Lennon. Récemment, Jackson est parvenu à séparer ma fameuse voix du son des instruments et des bruits de fond. L'utilisation de l'IA s'est avérée très utile pour McCartney, bien qu'il émette des réserves quant à son utilisation. Je cite, « je ne suis pas très présent sur Internet, mais les gens me diront : 'Oh, il y a une chanson où John chante l'une de mes chansons'. C'est un peu effrayant, mais aussi excitant, car c'est l'avenir. Nous devrons simplement voir où cela nous mène » fin de citation. Quant aux questions éthiques et financières liées à ce nouveau projet musical des Beatles, reste à savoir quelle sera la position de McCartney. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20232 minutes, 36 seconds
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IA : une nouvelle chanson des Beatles avec John Lennon ?

Et si l'un des plus grands groupes musicaux de tous les temps proposait une nouvelle chanson grâce à l'intelligence artificielle ? C'est ce qu'a annoncé Sir Paul McCartney mi-juin lors d'une interview avec la BBC. Pour comprendre l'origine de ce projet, il faut remonter à l'année 1978 et à une composition musicale appelée "Now And Then". Cependant, McCartney n'a pas confirmé lors de son interview s'il s'agissait effectivement de ce morceau ou non.Quoiqu’il en soit, "Now And Then" n'est pas inconnu des fans du groupe de rock britannique. Il s'agit d'un titre composé par John Lennon, mais qui n'a jamais été finalisé, puisque Lennon a été assassiné il y a 42 ans. Quelques mois avant sa mort, ce dernier avait tout de même pris le temps d'enregistrer plusieurs démos, dont des versions de "Now And Then" en utilisant seulement le piano et sa voix. Les enregistrements étaient sur une cassette intitulée "Pour Paul". En raison de l'absence de couplets satisfaisants et de la qualité d'enregistrement jugée "médiocre" de la voix de Lennon, selon George Harrison, "Now And Then" est restée au placard.Mais ces derniers temps, Paul McCartney a expliqué que les avancées technologiques permettent désormais de donner véritablement vie à cette chanson, et cela, avant la fin de l'année 2023. Ce projet trouve d’ailleurs racine lors du tournage du documentaire sur les Beatles par Peter Jackson, intitulé "The Beatles: Get Back". Le réalisateur néo-zélandais et son équipe avaient évoqué l’idée d’utiliser l’IA pour recréer la voix de John Lennon. Récemment, Jackson est parvenu à séparer ma fameuse voix du son des instruments et des bruits de fond.L'utilisation de l'IA s'est avérée très utile pour McCartney, bien qu'il émette des réserves quant à son utilisation. Je cite, « je ne suis pas très présent sur Internet, mais les gens me diront : 'Oh, il y a une chanson où John chante l'une de mes chansons'. C'est un peu effrayant, mais aussi excitant, car c'est l'avenir. Nous devrons simplement voir où cela nous mène » fin de citation. Quant aux questions éthiques et financières liées à ce nouveau projet musical des Beatles, reste à savoir quelle sera la position de McCartney. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/22/20232 minutes, 6 seconds
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L’industrie musicale en guerre contre Twitter ?

Twitter fait face à un procès intenté par 17 labels musicaux pour violation du Digital Millenium Copyright Act, et risque une amende pouvant atteindre 250 millions de dollars si elle est reconnue coupable. La raison, un manque de mesures concrètes pour protéger les droits d'auteur sur Twitter. Plus précisément, les 17 labels musicaux ont intenté un procès contre Twitter à Nashville (Tennessee, États-Unis), accusant l'entreprise de ne pas respecter les droits d'auteur. Déjà condamnée en France par l'UFC-Que Choisir, la société détenue par Elon Musk pourrait être contrainte de payer jusqu'à 150 000 dollars de frais par titre ! Le problème, c’est qu’on parle de 1 700 morceaux répertoriés dans le cadre de ce procès comme étant utilisés sans l’autorisation des détenteurs des droits. Le président de la National Music Publishers' Association (NMPA), David Israelite, avait déjà exprimé sa colère à ce sujet en avril 2022 sur... Twitter justement. Le réseau social n'est pas le seul à être critiqué depuis longtemps sur cette question, mais contrairement à Twitch, Facebook et Snapchat, il ne fait absolument rien pour coopérer. À noter que ces violations des droits d'auteur sont dénoncées depuis plusieurs années par la NMPA. Cependant, rien n'a été fait pour parvenir à un accord ces derniers mois, comme en témoigne l'abandon de plusieurs propositions, dont un accord de 100 millions de dollars. Avec une amende de 150 000 euros par morceau, la facture totale pourrait atteindre 255 millions d'euros. Pour aggraver les choses, plusieurs tweets d'Elon Musk pourraient être utilisés comme preuves contre le PDG de Twitter, publiés à une époque où il n'avait pas encore racheté le réseau social. Musk qualifie le Digital Millenium Copyright Act de "fléau pour l'humanité". Quoiqu’il en soit, la NMPA encourage vivement Twitter à trouver rapidement une solution pour supprimer les contenus qui ne respectent pas le DMCA, sans quoi, un gros chèque devra être signé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20232 minutes, 30 seconds
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L’industrie musicale en guerre contre Twitter ?

Twitter fait face à un procès intenté par 17 labels musicaux pour violation du Digital Millenium Copyright Act, et risque une amende pouvant atteindre 250 millions de dollars si elle est reconnue coupable. La raison, un manque de mesures concrètes pour protéger les droits d'auteur sur Twitter.Plus précisément, les 17 labels musicaux ont intenté un procès contre Twitter à Nashville (Tennessee, États-Unis), accusant l'entreprise de ne pas respecter les droits d'auteur. Déjà condamnée en France par l'UFC-Que Choisir, la société détenue par Elon Musk pourrait être contrainte de payer jusqu'à 150 000 dollars de frais par titre ! Le problème, c’est qu’on parle de 1 700 morceaux répertoriés dans le cadre de ce procès comme étant utilisés sans l’autorisation des détenteurs des droits. Le président de la National Music Publishers' Association (NMPA), David Israelite, avait déjà exprimé sa colère à ce sujet en avril 2022 sur... Twitter justement. Le réseau social n'est pas le seul à être critiqué depuis longtemps sur cette question, mais contrairement à Twitch, Facebook et Snapchat, il ne fait absolument rien pour coopérer.À noter que ces violations des droits d'auteur sont dénoncées depuis plusieurs années par la NMPA. Cependant, rien n'a été fait pour parvenir à un accord ces derniers mois, comme en témoigne l'abandon de plusieurs propositions, dont un accord de 100 millions de dollars. Avec une amende de 150 000 euros par morceau, la facture totale pourrait atteindre 255 millions d'euros. Pour aggraver les choses, plusieurs tweets d'Elon Musk pourraient être utilisés comme preuves contre le PDG de Twitter, publiés à une époque où il n'avait pas encore racheté le réseau social. Musk qualifie le Digital Millenium Copyright Act de "fléau pour l'humanité". Quoiqu’il en soit, la NMPA encourage vivement Twitter à trouver rapidement une solution pour supprimer les contenus qui ne respectent pas le DMCA, sans quoi, un gros chèque devra être signé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/21/20232 minutes
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Amazon : des employés déjà remplacés par l’IA ?

Le GAFAM Amazon est-il en train de remplacer ses employés par de l’intelligence artificielle ? C’est en tout cas ce qui transparaît dans ses dernières décisions. Concrètement, Amazon teste actuellement une technologie basée sur l’IA générative pour résumer les commentaires laissés par les clients sur certains produits dans son application mobile. Cette nouvelle fonctionnalité, repérée par le média CNBC, permet d'obtenir un aperçu des aspects appréciés ou non d’un produit par les clients. Néanmoins, un avertissement accompagne ces résumés, précisant qu'ils sont « générés par l'IA à partir du texte des avis des clients ». Comment cela fonctionne-t-il ? Par exemple, sur la page produit des AirPods de troisième génération, l'IA résume plus de 4 000 avis des utilisateurs. Elle met en évidence les commentaires positifs des clients concernant la qualité du son et l'autonomie de la batterie de ces écouteurs Apple. Toutefois, elle signale également des avis mitigés sur les performances, la durabilité, l'ajustement, le confort et le prix. Amazon a confirmé qu'elle testait cette fonctionnalité et l'un de ses porte-parole a précisé que l'entreprise investissait « de manière significative dans l'IA générative » dans l'ensemble de ses activités. En clair, l’IA sera amenée à prendre de plus en plus de place dans la vie et le fonctionnement de l’entreprise. Et cette initiative n'est pas surprenante quand on sait que dans une lettre adressée aux actionnaires en avril, le PDG Andy Jassy affirmait que l'IA générative et les modèles de langage pouvaient je cite « transformer et améliorer pratiquement toutes les expériences des clients » fin de citation. Cette arrivée massive de l’IA doit aussi être mise en corrélation avec la plus grande vague de licenciements de l’histoire d’Amazon qui sévit en ce moment. À noter que le GAFAM envisage également d'intégrer cette technologie aux outils de recherche de son site. Le mois dernier, Dave Limp, vice-président principal des appareils et des services, a déclaré que l'intégration de l'IA générative à Alexa serait particulièrement pertinente. Cela permettrait aux utilisateurs d'interagir de manière plus fluide et naturelle avec l'assistant virtuel. Pour l’heure, difficile de trouver des chiffres clairs et précis concernant l’impact de l’IA sur les emplois chez Amazon. Mais le constat est bien celui-là, Amazon semble prêt à se séparer d’un bon nombre d’employés jugés non essentiels à l’activité de l’entreprise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/20/20232 minutes, 46 seconds
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Amazon : des employés déjà remplacés par l’IA ?

Le GAFAM Amazon est-il en train de remplacer ses employés par de l’intelligence artificielle ? C’est en tout cas ce qui transparaît dans ses dernières décisions. Concrètement, Amazon teste actuellement une technologie basée sur l’IA générative pour résumer les commentaires laissés par les clients sur certains produits dans son application mobile. Cette nouvelle fonctionnalité, repérée par le média CNBC, permet d'obtenir un aperçu des aspects appréciés ou non d’un produit par les clients. Néanmoins, un avertissement accompagne ces résumés, précisant qu'ils sont « générés par l'IA à partir du texte des avis des clients ».Comment cela fonctionne-t-il ? Par exemple, sur la page produit des AirPods de troisième génération, l'IA résume plus de 4 000 avis des utilisateurs. Elle met en évidence les commentaires positifs des clients concernant la qualité du son et l'autonomie de la batterie de ces écouteurs Apple. Toutefois, elle signale également des avis mitigés sur les performances, la durabilité, l'ajustement, le confort et le prix. Amazon a confirmé qu'elle testait cette fonctionnalité et l'un de ses porte-parole a précisé que l'entreprise investissait « de manière significative dans l'IA générative » dans l'ensemble de ses activités.En clair, l’IA sera amenée à prendre de plus en plus de place dans la vie et le fonctionnement de l’entreprise. Et cette initiative n'est pas surprenante quand on sait que dans une lettre adressée aux actionnaires en avril, le PDG Andy Jassy affirmait que l'IA générative et les modèles de langage pouvaient je cite « transformer et améliorer pratiquement toutes les expériences des clients » fin de citation. Cette arrivée massive de l’IA doit aussi être mise en corrélation avec la plus grande vague de licenciements de l’histoire d’Amazon qui sévit en ce moment. À noter que le GAFAM envisage également d'intégrer cette technologie aux outils de recherche de son site. Le mois dernier, Dave Limp, vice-président principal des appareils et des services, a déclaré que l'intégration de l'IA générative à Alexa serait particulièrement pertinente. Cela permettrait aux utilisateurs d'interagir de manière plus fluide et naturelle avec l'assistant virtuel. Pour l’heure, difficile de trouver des chiffres clairs et précis concernant l’impact de l’IA sur les emplois chez Amazon. Mais le constat est bien celui-là, Amazon semble prêt à se séparer d’un bon nombre d’employés jugés non essentiels à l’activité de l’entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/20232 minutes, 16 seconds
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Diablo IV est un (véritable) enfer pour les joueurs ?

Le très attendu Diablo 4 est sorti le 6 juin dernier sur PC et consoles de salon, permettant aux joueurs de replonger dans l'enfer imaginé par Blizzard. Si le jeu a rapidement battu un record de vente pour devenir le jeu Blizzard le plus vendu lors de sa première semaine de commercialisation, il semble que ce succès ait été un peu trop lourd pour les serveurs de Blizzard, qui ont connu quelques problèmes assez embêtants pour les joueurs. En effet, mi-juin de nombreux joueurs ont été confrontés à une panne des serveurs, empêchant certains d'accéder au Sanctuaire, tandis que d'autres ont été purement et simplement déconnectés. Blizzard a rapidement confirmé être au courant de la situation, et bien que les pannes semblent avoir été résolues, les conséquences sont assez désastreuses pour certains joueurs. En effet, en plus de ne pas avoir pu profiter de leur jeu, certains joueurs de Diablo IV ont vu leur personnage disparaître des serveurs, entraînant ainsi la perte totale de leur progression. Il convient de rappeler que, comme d'autres jeux, Diablo IV nécessite une « connexion internet obligatoire » pour jouer, même en solo. C’est pourquoi de nombreux joueurs demandent à Blizzard un mode hors ligne qui leur permettrait de profiter du jeu sans craindre les pannes de serveurs ou la qualité de leur connexion Internet. Parmi tous les malchanceux, on trouve le premier joueur à avoir atteint le niveau 100 en mode Hardcore, qui lui, a vu son personnage mourir définitivement suite à une perte de connexion. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/19/20232 minutes, 16 seconds
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Diablo IV est un (véritable) enfer pour les joueurs ?

Le très attendu Diablo 4 est sorti le 6 juin dernier sur PC et consoles de salon, permettant aux joueurs de replonger dans l'enfer imaginé par Blizzard. Si le jeu a rapidement battu un record de vente pour devenir le jeu Blizzard le plus vendu lors de sa première semaine de commercialisation, il semble que ce succès ait été un peu trop lourd pour les serveurs de Blizzard, qui ont connu quelques problèmes assez embêtants pour les joueurs.En effet, mi-juin de nombreux joueurs ont été confrontés à une panne des serveurs, empêchant certains d'accéder au Sanctuaire, tandis que d'autres ont été purement et simplement déconnectés. Blizzard a rapidement confirmé être au courant de la situation, et bien que les pannes semblent avoir été résolues, les conséquences sont assez désastreuses pour certains joueurs. En effet, en plus de ne pas avoir pu profiter de leur jeu, certains joueurs de Diablo IV ont vu leur personnage disparaître des serveurs, entraînant ainsi la perte totale de leur progression.Il convient de rappeler que, comme d'autres jeux, Diablo IV nécessite une « connexion internet obligatoire » pour jouer, même en solo. C’est pourquoi de nombreux joueurs demandent à Blizzard un mode hors ligne qui leur permettrait de profiter du jeu sans craindre les pannes de serveurs ou la qualité de leur connexion Internet. Parmi tous les malchanceux, on trouve le premier joueur à avoir atteint le niveau 100 en mode Hardcore, qui lui, a vu son personnage mourir définitivement suite à une perte de connexion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/20231 minute, 46 seconds
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Embauché à 14 ans chez SpaceX ?

Retenez bien ce nom : Kairan Quazi. Originaire de Californie, cet adolescent de 14 il a commencé ses études universitaires à seulement neuf ans ! Et dans quelques jours, il deviendra le plus jeune diplômé de l'Université de Santa Clara, ce qui lui a ouvert les portes de SpaceX. Selon The Huffington Post, son quotient intellectuel est supérieur à celui de 99,9 % de la population mondiale. C’est donc le mois dernier que l’adolescent annoncé sur son compte Instagram qu'il avait accepté un poste d'ingénieur logiciel chez SpaceX, l'une des entreprises les plus exigeantes au monde d’après lui. Après avoir effectué un premier stage chez Intel, Kairan Quazi commencera sa carrière professionnelle de manière remarquable, puisque chez SpaceX, il travaillera pour la division Starlink qui apporte internet partout dans le monde, au sein de l'équipe d'ingénierie. Selon le site Zippia, seul 0,2 % des candidats postulant chez SpaceX sont finalement embauchés. C'est donc une opportunité en or pour Kairan Quazi, qui malgré ses compétences, a dû essuyer de nombreux refus en raison de son jeune âge. Et le jeune homme va vite devoir s’habituer à son nouvel environnement car SpaceX est connue pour être l'un des employeurs les plus exigeants au monde, où les salariés sont souvent tenus de travailler plus de quatre-vingts heures par semaine. Étant trop jeune pour vivre de manière indépendante, l'adolescent déménagera avec sa mère dans la ville de Redmond, dans l'État de Washington, pour entamer sa carrière professionnelle. Comme le rapporte le Los Angeles Times, l'âge minimum légal pour travailler aux États-Unis est de 14 ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/18/20232 minutes, 32 seconds
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Embauché à 14 ans chez SpaceX ?

Retenez bien ce nom : Kairan Quazi. Originaire de Californie, cet adolescent de 14 il a commencé ses études universitaires à seulement neuf ans ! Et dans quelques jours, il deviendra le plus jeune diplômé de l'Université de Santa Clara, ce qui lui a ouvert les portes de SpaceX. Selon The Huffington Post, son quotient intellectuel est supérieur à celui de 99,9 % de la population mondiale.C’est donc le mois dernier que l’adolescent annoncé sur son compte Instagram qu'il avait accepté un poste d'ingénieur logiciel chez SpaceX, l'une des entreprises les plus exigeantes au monde d’après lui. Après avoir effectué un premier stage chez Intel, Kairan Quazi commencera sa carrière professionnelle de manière remarquable, puisque chez SpaceX, il travaillera pour la division Starlink qui apporte internet partout dans le monde, au sein de l'équipe d'ingénierie. Selon le site Zippia, seul 0,2 % des candidats postulant chez SpaceX sont finalement embauchés. C'est donc une opportunité en or pour Kairan Quazi, qui malgré ses compétences, a dû essuyer de nombreux refus en raison de son jeune âge.Et le jeune homme va vite devoir s’habituer à son nouvel environnement car SpaceX est connue pour être l'un des employeurs les plus exigeants au monde, où les salariés sont souvent tenus de travailler plus de quatre-vingts heures par semaine. Étant trop jeune pour vivre de manière indépendante, l'adolescent déménagera avec sa mère dans la ville de Redmond, dans l'État de Washington, pour entamer sa carrière professionnelle. Comme le rapporte le Los Angeles Times, l'âge minimum légal pour travailler aux États-Unis est de 14 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/18/20232 minutes, 2 seconds
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Une nouvelle IA signée Huwei ?

Selon le site IT Home, Huawei travaillerait sur un grand modèle de langage appelé Pangu-Σ, et pourrait le présenter prochainement au grand public avec une application associée, appelée Pangu Chat. Cette dernière devrait offrir des services similaires à ceux de ChatGPT. D’après le site, cette IA sera tout d’abord mise à disposition des utilisateurs professionnels et institutionnels chinois. Reste à savoir si le chatbot sera accessible aux grand public avec la censure numérique intense qu’exerce la Chine. Pangu Chat, tout comme GPT-4, est une IA multimodale qui intègre à la fois le texte et les images. Cela lui permettra de répondre à des questions pointues ou d'analyser et de comprendre une image afin de vous en fournir un résumé. La comparaison entre Pangu et GPT4 ne s'arrête pas là, car Huawei affirme surpasser OpenAI avec son modèle : tandis que ChatGPT compte "seulement" un milliard de paramètres, l'entreprise chinoise revendique l'utilisation de 1 085 milliards pour son chatbot. Pangu Chat devrait être présenté lors de la conférence des développeurs de Huawei et sera d'abord testé en interne par les ingénieurs de l'entreprise. Le développement de ce nouveau modèle de langage destiné à concurrencer l'incontournable ChatGPT n'est pas un hasard, car l'entreprise a commencé à le développer dès novembre 2020 et technologie semble avoir atteint sa maturité. Selon IT Home, le niveau de dialogue du grand modèle Pangu-Σ devrait être proche de celui de GPT-3.5. En parallèle, Huawei a également créé Pangu CV, le modèle de vision artificielle le plus large au monde, avec 3 milliards de paramètres, ainsi que plusieurs modules de traitement automatique des langues et des calculateurs scientifiques. Ces nouvelles technologies propulseront  sans doute ce chatbot "made in China" et devraient assurer son adoption par les industriels du pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20232 minutes, 40 seconds
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Une nouvelle IA signée Huwei ?

Selon le site IT Home, Huawei travaillerait sur un grand modèle de langage appelé Pangu-Σ, et pourrait le présenter prochainement au grand public avec une application associée, appelée Pangu Chat. Cette dernière devrait offrir des services similaires à ceux de ChatGPT. D’après le site, cette IA sera tout d’abord mise à disposition des utilisateurs professionnels et institutionnels chinois. Reste à savoir si le chatbot sera accessible aux grand public avec la censure numérique intense qu’exerce la Chine.Pangu Chat, tout comme GPT-4, est une IA multimodale qui intègre à la fois le texte et les images. Cela lui permettra de répondre à des questions pointues ou d'analyser et de comprendre une image afin de vous en fournir un résumé. La comparaison entre Pangu et GPT4 ne s'arrête pas là, car Huawei affirme surpasser OpenAI avec son modèle : tandis que ChatGPT compte "seulement" un milliard de paramètres, l'entreprise chinoise revendique l'utilisation de 1 085 milliards pour son chatbot.Pangu Chat devrait être présenté lors de la conférence des développeurs de Huawei et sera d'abord testé en interne par les ingénieurs de l'entreprise. Le développement de ce nouveau modèle de langage destiné à concurrencer l'incontournable ChatGPT n'est pas un hasard, car l'entreprise a commencé à le développer dès novembre 2020 et technologie semble avoir atteint sa maturité. Selon IT Home, le niveau de dialogue du grand modèle Pangu-Σ devrait être proche de celui de GPT-3.5. En parallèle, Huawei a également créé Pangu CV, le modèle de vision artificielle le plus large au monde, avec 3 milliards de paramètres, ainsi que plusieurs modules de traitement automatique des langues et des calculateurs scientifiques. Ces nouvelles technologies propulseront  sans doute ce chatbot "made in China" et devraient assurer son adoption par les industriels du pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/15/20232 minutes, 10 seconds
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Police : votre smartphone utilisé (légalement) pour vous surveiller ?

La loi sur la Justice est sur le point d'être définitivement ratifiée puisque le Sénat a accepté les principaux points, dont le plus contesté : la possibilité pour les autorités d'activer à distance les micro et les caméras des smartphones ou des ordinateurs d'un individu faisant l'objet d'une enquête. Au-delà de sa faisabilité technique, cette mesure suscite des inquiétudes non seulement du côté de la gauche, mais surtout parmi les défenseurs de la liberté, qui eux, craignent des abus. Cette disposition de l'article 3 de ma loi sur la Justice permet d'espionner les communications d'un appareil à distance à l'insu de son propriétaire. Elle permettra concrètement aux autorités non seulement de voir et d'enregistrer les communications vocales et les flux vidéo des personnes ciblées, mais également d'obtenir leurs coordonnées géographiques précises et en temps réel. Pour les infractions les moins graves, les délits et les contraventions, la police pourra demander l'obtention en temps réel des données de géolocalisation de la personne visée. En revanche, dans les affaires de délinquance, de crime organisé ou de terrorisme, la Justice pourra surveiller sans restriction les suspects à distance. Bien qu'on puisse comprendre l'intérêt pour la Justice d'obtenir de telles informations, on peut légitimement s'inquiéter de la possible mauvaise utilisation de ces nouveaux pouvoirs. Le sénateur écologiste Guy Benarroche qualifie la décision de ses collègues de "porte ouverte à une surveillance généralisée". Le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti se veut moins alarmiste en soulignant que "ces techniques sont déjà utilisées", mais qu'elles nécessitent la pose de dispositifs d'écoute, ce qui est beaucoup plus risqué pour les enquêteurs. Il rappelle également que "la disposition est accompagnée de garanties importantes". La procédure doit notamment être approuvée par un juge et la géolocalisation en temps réel ne peut être utilisée que pour des infractions "punies d'au moins dix ans d'emprisonnement". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20232 minutes, 41 seconds
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Police : votre smartphone utilisé (légalement) pour vous surveiller ?

La loi sur la Justice est sur le point d'être définitivement ratifiée puisque le Sénat a accepté les principaux points, dont le plus contesté : la possibilité pour les autorités d'activer à distance les micro et les caméras des smartphones ou des ordinateurs d'un individu faisant l'objet d'une enquête. Au-delà de sa faisabilité technique, cette mesure suscite des inquiétudes non seulement du côté de la gauche, mais surtout parmi les défenseurs de la liberté, qui eux, craignent des abus.Cette disposition de l'article 3 de ma loi sur la Justice permet d'espionner les communications d'un appareil à distance à l'insu de son propriétaire. Elle permettra concrètement aux autorités non seulement de voir et d'enregistrer les communications vocales et les flux vidéo des personnes ciblées, mais également d'obtenir leurs coordonnées géographiques précises et en temps réel. Pour les infractions les moins graves, les délits et les contraventions, la police pourra demander l'obtention en temps réel des données de géolocalisation de la personne visée. En revanche, dans les affaires de délinquance, de crime organisé ou de terrorisme, la Justice pourra surveiller sans restriction les suspects à distance. Bien qu'on puisse comprendre l'intérêt pour la Justice d'obtenir de telles informations, on peut légitimement s'inquiéter de la possible mauvaise utilisation de ces nouveaux pouvoirs.Le sénateur écologiste Guy Benarroche qualifie la décision de ses collègues de "porte ouverte à une surveillance généralisée". Le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti se veut moins alarmiste en soulignant que "ces techniques sont déjà utilisées", mais qu'elles nécessitent la pose de dispositifs d'écoute, ce qui est beaucoup plus risqué pour les enquêteurs. Il rappelle également que "la disposition est accompagnée de garanties importantes". La procédure doit notamment être approuvée par un juge et la géolocalisation en temps réel ne peut être utilisée que pour des infractions "punies d'au moins dix ans d'emprisonnement". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/14/20232 minutes, 11 seconds
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ChatGPT poursuivi pour diffamation ?

Un chatbot comme ChatGPT peut-il être poursuivi en justice pour diffamation ? Ou plutôt, la société à l’origine de l’outil ? Voilà une question que devra trancher la Cour supérieure du comté de Gwinnett, dans l’état de Géorgie aux États-Unis. Car Mark Walters, un animateur de radio, poursuit OpenAI après que ChatGPT a inventé de fausses accusations à son encontre. La plainte déposée début juin, pourrait constituer la première affaire de diffamation contre une intelligence artificielle. Dans le détail, cette affaire vise aussi à clarifier la responsabilité des éditeurs d’IA. Mark Walters n’a pas constaté lui-même les « mensonges » de ChatGPT. C’est Fred Riehl, rédacteur en chef d’un média spécialisé dans les armes à feu, qui a mis en lumière les tromperies de l’IA, alors qu’il tentait de résumer une affaire judiciaire autour du procureur général de Washington. Le journaliste aurait soumis à ChatGPT le lien vers un PDF de la plainte. L’IA aurait alors synthétisé l’affaire en incluant des éléments « faux » au sujet de l’animateur radio, lui-même pro-armes et habitué aux déclarations clivantes. Selon le résumé produit par ChatGPT, Mark Walters serait accusé d’avoir détourné plus de 5 millions de dollars d’une organisation à but non lucratif. Une accusation inventée selon l’animateur et ses proches Pour l’heure, aucun précédent juridique aux États-Unis ne semble pouvoir aider les juges dans leur décision. Dans sa version web, l’interface de ChatGPT précise que l’IA « peut produire des informations inexactes sur des personnes, des lieux ou des faits .» Un message d’avertissement qui pourrait ne pas suffire à innocenter totalement OpenAI. Les juges amenés à trancher l’affaire pourraient ainsi créer un précédent juridique qui s’appliquerait aux prochaines affaires de même nature. Dans une note publiée sur Reason.com, le constitutionnaliste américain Eugene Volokh affirme que de « telles poursuites en diffamation sont en principe juridiquement recevables. » Dans le cas présent, la plainte pourrait toutefois ne pas l’être en raison de l’absence de « dommages réels » pour Mark Walters, ainsi que l’absence de volonté de nuire de la part d’OpenAI. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/13/20232 minutes, 37 seconds
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ChatGPT poursuivi pour diffamation ?

Un chatbot comme ChatGPT peut-il être poursuivi en justice pour diffamation ? Ou plutôt, la société à l’origine de l’outil ? Voilà une question que devra trancher la Cour supérieure du comté de Gwinnett, dans l’état de Géorgie aux États-Unis. Car Mark Walters, un animateur de radio, poursuit OpenAI après que ChatGPT a inventé de fausses accusations à son encontre. La plainte déposée début juin, pourrait constituer la première affaire de diffamation contre une intelligence artificielle. Dans le détail, cette affaire vise aussi à clarifier la responsabilité des éditeurs d’IA.Mark Walters n’a pas constaté lui-même les « mensonges » de ChatGPT. C’est Fred Riehl, rédacteur en chef d’un média spécialisé dans les armes à feu, qui a mis en lumière les tromperies de l’IA, alors qu’il tentait de résumer une affaire judiciaire autour du procureur général de Washington. Le journaliste aurait soumis à ChatGPT le lien vers un PDF de la plainte. L’IA aurait alors synthétisé l’affaire en incluant des éléments « faux » au sujet de l’animateur radio, lui-même pro-armes et habitué aux déclarations clivantes. Selon le résumé produit par ChatGPT, Mark Walters serait accusé d’avoir détourné plus de 5 millions de dollars d’une organisation à but non lucratif. Une accusation inventée selon l’animateur et ses prochesPour l’heure, aucun précédent juridique aux États-Unis ne semble pouvoir aider les juges dans leur décision. Dans sa version web, l’interface de ChatGPT précise que l’IA « peut produire des informations inexactes sur des personnes, des lieux ou des faits .» Un message d’avertissement qui pourrait ne pas suffire à innocenter totalement OpenAI. Les juges amenés à trancher l’affaire pourraient ainsi créer un précédent juridique qui s’appliquerait aux prochaines affaires de même nature. Dans une note publiée sur Reason.com, le constitutionnaliste américain Eugene Volokh affirme que de « telles poursuites en diffamation sont en principe juridiquement recevables. » Dans le cas présent, la plainte pourrait toutefois ne pas l’être en raison de l’absence de « dommages réels » pour Mark Walters, ainsi que l’absence de volonté de nuire de la part d’OpenAI. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/13/20232 minutes, 7 seconds
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ChatGPT peut-il créer des virus informatiques ?

Le caractère fascinant de ChatGPT réside dans son impressionnante capacité, mais également dans l'inquiétude qu'il suscite. Les travailleurs redoutent principalement de voir leur emploi remplacé par l'IA, un processus qui est déjà en cours dans certains secteurs. De leur côté, les experts en cybersécurité mettent en garde contre les risques de détournement par les pirates, qui ont rapidement publié de fausses versions de l'application contenant des logiciels malveillants. Jusqu'à présent, peu d'alertes ont été lancées concernant les risques de création de malwares à travers ChatGPT. Il faut dire qu'OpenAI a pris ses précautions en intégrant des mesures de sécurité à son chatbot pour empêcher les utilisateurs malveillants de générer du code malveillant. Cependant, il semble que cela ne soit pas suffisant. En effet, plusieurs experts en cybersécurité ont démontré qu'il était possible de contourner ces restrictions. Pire encore, les malwares générés par ChatGPT peuvent passer totalement inaperçus sur les machines infectées. Les experts en cybersécurité ont réussi à générer ce qu'on appelle du code polymorphique, c'est-à-dire un programme capable de se transformer pour rester constamment invisible. "Grâce à ces nouvelles techniques, un pirate peut combiner une série de comportements généralement facilement détectables d'une manière inhabituelle et ainsi échapper à la détection", explique Jeff Sims, ingénieur en sécurité chez HYAS Infosec. De son côté, CyberArk a découvert qu'il était possible d'utiliser ChatGPT pour injecter du code dans un processus déjà en cours, ce qui permet également de passer inaperçu aux principaux systèmes de sécurité. Pour le moment, toutes ces applications ne sont que théoriques, mais maintenant que la théorie a été prouvée, il ne fait aucun doute que les pirates passeront bientôt à la pratique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/12/20232 minutes, 22 seconds
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ChatGPT peut-il créer des virus informatiques ?

Le caractère fascinant de ChatGPT réside dans son impressionnante capacité, mais également dans l'inquiétude qu'il suscite. Les travailleurs redoutent principalement de voir leur emploi remplacé par l'IA, un processus qui est déjà en cours dans certains secteurs. De leur côté, les experts en cybersécurité mettent en garde contre les risques de détournement par les pirates, qui ont rapidement publié de fausses versions de l'application contenant des logiciels malveillants. Jusqu'à présent, peu d'alertes ont été lancées concernant les risques de création de malwares à travers ChatGPT. Il faut dire qu'OpenAI a pris ses précautions en intégrant des mesures de sécurité à son chatbot pour empêcher les utilisateurs malveillants de générer du code malveillant. Cependant, il semble que cela ne soit pas suffisant. En effet, plusieurs experts en cybersécurité ont démontré qu'il était possible de contourner ces restrictions.Pire encore, les malwares générés par ChatGPT peuvent passer totalement inaperçus sur les machines infectées. Les experts en cybersécurité ont réussi à générer ce qu'on appelle du code polymorphique, c'est-à-dire un programme capable de se transformer pour rester constamment invisible. "Grâce à ces nouvelles techniques, un pirate peut combiner une série de comportements généralement facilement détectables d'une manière inhabituelle et ainsi échapper à la détection", explique Jeff Sims, ingénieur en sécurité chez HYAS Infosec. De son côté, CyberArk a découvert qu'il était possible d'utiliser ChatGPT pour injecter du code dans un processus déjà en cours, ce qui permet également de passer inaperçu aux principaux systèmes de sécurité. Pour le moment, toutes ces applications ne sont que théoriques, mais maintenant que la théorie a été prouvée, il ne fait aucun doute que les pirates passeront bientôt à la pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/12/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi Reddit est-il en crise ?

Au mois d'avril, la direction de Reddit a annoncé un changement majeur qui pourrait avoir un impact considérable sur l'expérience de nombreux utilisateurs : rendre l'accès à son API payant. L'API est une interface logicielle qui permet à des sites et applications externes à Reddit d'accéder à certaines fonctionnalités et données, généralement dans le but d'offrir un service supplémentaire aux utilisateurs. Steve Huffman, PDG de Reddit, a justifié cette décision en soulignant la nécessité pour la plateforme de devenir enfin rentable, mais sa communication de crise a été qualifiée de catastrophique. Cependant, les niveaux de prix annoncés ne permettraient pas réellement d'atteindre cet objectif : les applications tierces les plus populaires de Reddit, telles que Apollo, ont déjà annoncé qu'elles ne pourraient pas maintenir leur service compte tenu des prix annoncés. En réalité, rendre l'accès à l'API payant entraînerait la suppression de la plupart de ces services... et ne générerait donc aucun profit pour Reddit. Le timing est également intéressant : cette annonce intervient peu de temps après la décision d'Elon Musk de faire de même pour Twitter. Toutefois, il existe au moins une différence entre les deux plateformes : si les modérateurs de Twitter sont peu rémunérés, ceux de Reddit ne le sont pas du tout. Ce sont des bénévoles passionnés qui suivent des règles strictes établies en grande partie par eux-mêmes et qui ont surtout un pouvoir de contrôle sur le contenu de la plateforme qui n'existe sur aucun autre réseau social. Bien qu'il semble incroyable que Reddit continue de perdre de l'argent d'année en année alors que ses modérateurs et responsables de contenu sont des bénévoles, il est tout aussi incroyable que la direction puisse prendre une telle décision sans les consulter. Car ces fameuses applications tierces, tout en permettant de personnaliser l'expérience de Reddit, offrent surtout des fonctionnalités qui n'existent pas dans la version de base de Reddit. Et parmi ces fonctionnalités, deux en particulier attirent l'attention : la lecture audio des contenus pour les personnes malvoyantes et les possibilités de modération accrues, notamment sur smartphone. Ainsi, de nombreux modérateurs de subreddits, soutenus par d'autres utilisateurs, ont décidé de faire grève. Cependant, cela ne signifie pas que le site deviendra un foyer de haine pendant ce temps : l'ensemble des subreddits concernés sont passés en privé, et personne ne peut y publier de contenu. Il ne s'agit pas d'un mouvement marginal : il concerne au moins 2 500 communautés différentes, dont plusieurs centaines parmi les plus fréquentées. Bien que ce black-out était initialement prévu pour durer 48 heures, les réponses catastrophiques de Steve Huffman, ses attaques personnelles contre un développeur de la plateforme et la gestion générale du mouvement de mécontentement ont modifié l'objectif. Ainsi, ce black-out devient indéterminé pour de nombreuses communautés concernées, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'elles obtiennent satisfaction. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/11/20233 minutes, 26 seconds
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Pourquoi Reddit est-il en crise ?

Au mois d'avril, la direction de Reddit a annoncé un changement majeur qui pourrait avoir un impact considérable sur l'expérience de nombreux utilisateurs : rendre l'accès à son API payant. L'API est une interface logicielle qui permet à des sites et applications externes à Reddit d'accéder à certaines fonctionnalités et données, généralement dans le but d'offrir un service supplémentaire aux utilisateurs. Steve Huffman, PDG de Reddit, a justifié cette décision en soulignant la nécessité pour la plateforme de devenir enfin rentable, mais sa communication de crise a été qualifiée de catastrophique.Cependant, les niveaux de prix annoncés ne permettraient pas réellement d'atteindre cet objectif : les applications tierces les plus populaires de Reddit, telles que Apollo, ont déjà annoncé qu'elles ne pourraient pas maintenir leur service compte tenu des prix annoncés. En réalité, rendre l'accès à l'API payant entraînerait la suppression de la plupart de ces services... et ne générerait donc aucun profit pour Reddit. Le timing est également intéressant : cette annonce intervient peu de temps après la décision d'Elon Musk de faire de même pour Twitter.Toutefois, il existe au moins une différence entre les deux plateformes : si les modérateurs de Twitter sont peu rémunérés, ceux de Reddit ne le sont pas du tout. Ce sont des bénévoles passionnés qui suivent des règles strictes établies en grande partie par eux-mêmes et qui ont surtout un pouvoir de contrôle sur le contenu de la plateforme qui n'existe sur aucun autre réseau social. Bien qu'il semble incroyable que Reddit continue de perdre de l'argent d'année en année alors que ses modérateurs et responsables de contenu sont des bénévoles, il est tout aussi incroyable que la direction puisse prendre une telle décision sans les consulter. Car ces fameuses applications tierces, tout en permettant de personnaliser l'expérience de Reddit, offrent surtout des fonctionnalités qui n'existent pas dans la version de base de Reddit. Et parmi ces fonctionnalités, deux en particulier attirent l'attention : la lecture audio des contenus pour les personnes malvoyantes et les possibilités de modération accrues, notamment sur smartphone.Ainsi, de nombreux modérateurs de subreddits, soutenus par d'autres utilisateurs, ont décidé de faire grève. Cependant, cela ne signifie pas que le site deviendra un foyer de haine pendant ce temps : l'ensemble des subreddits concernés sont passés en privé, et personne ne peut y publier de contenu. Il ne s'agit pas d'un mouvement marginal : il concerne au moins 2 500 communautés différentes, dont plusieurs centaines parmi les plus fréquentées. Bien que ce black-out était initialement prévu pour durer 48 heures, les réponses catastrophiques de Steve Huffman, ses attaques personnelles contre un développeur de la plateforme et la gestion générale du mouvement de mécontentement ont modifié l'objectif. Ainsi, ce black-out devient indéterminé pour de nombreuses communautés concernées, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'elles obtiennent satisfaction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/11/20232 minutes, 56 seconds
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Les aliens sont parmi nous ? Un chercheur tente de le prouver !

Le professeur Garry Nolan, spécialiste en pathologie à la faculté de médecine de Stanford et passionné d'ufologie, a récemment suscité l'attention lors de la conférence Salt iConnections à New York en affirmant que les extraterrestres ont déjà visité la Terre et vivent parmi nous. Et cette déclaration, il affirme en être "100% sûr". Bien que ces propos auraient pu être oubliés aussi vite qu’ils ont été prononcés, Nolan est reconnu dans son domaine et a reçu de nombreux prix pour ses travaux, notamment dans l'immunothérapie. En 2018, il a également contribué à élucider le mystère entourant le squelette d'Atacama, autrefois considéré par certains ufologues comme un squelette extraterrestre, en prouvant qu'il s'agissait en réalité du squelette d'une petite fille. Selon ses dires, il serait également membre de l'All-domain Anomaly Resolution Office (AARO), un groupe du département de la Défense américain chargé d'enquêter sur les phénomènes inexpliqués observés par l'armée et les autres agences gouvernementales. Malgré son profil crédible sur le papier, Nolan ne fournit en réalité aucune preuve tangible pour appuyer son analyse. Interrogé sur cette faille lors de l'événement, il s'est contenté de répondre : "Vous avez juste besoin de regarder ce que votre gouvernement fait en ce moment". Bien que le gouvernement américain accorde une attention croissante aux phénomènes aériens inexpliqués, anciennement appelés OVNIs, cette affirmation ne constitue en aucun cas une preuve et tend même à révéler son incapacité à présenter le moindre élément concret. Le professeur a également mentionné le signal "Wow !" capté en août 1977, un pic d'ondes radio célèbre dans la communauté ufologue. Bien que certains scientifiques aient initialement envisagé une possible communication extraterrestre, cette thèse a depuis été largement réfutée, attribuant plutôt l'origine du signal à une défaillance technique ou au passage d'un objet céleste tel qu'une comète. Encore une fois, aucune preuve tangible n'est fournie. Malgré la crédibilité de la source, ces théories restent donc essentiellement des croyances, dépourvues de fondement solide. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20232 minutes, 49 seconds
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Les aliens sont parmi nous ? Un chercheur tente de le prouver !

Le professeur Garry Nolan, spécialiste en pathologie à la faculté de médecine de Stanford et passionné d'ufologie, a récemment suscité l'attention lors de la conférence Salt iConnections à New York en affirmant que les extraterrestres ont déjà visité la Terre et vivent parmi nous. Et cette déclaration, il affirme en être "100% sûr".Bien que ces propos auraient pu être oubliés aussi vite qu’ils ont été prononcés, Nolan est reconnu dans son domaine et a reçu de nombreux prix pour ses travaux, notamment dans l'immunothérapie. En 2018, il a également contribué à élucider le mystère entourant le squelette d'Atacama, autrefois considéré par certains ufologues comme un squelette extraterrestre, en prouvant qu'il s'agissait en réalité du squelette d'une petite fille. Selon ses dires, il serait également membre de l'All-domain Anomaly Resolution Office (AARO), un groupe du département de la Défense américain chargé d'enquêter sur les phénomènes inexpliqués observés par l'armée et les autres agences gouvernementales.Malgré son profil crédible sur le papier, Nolan ne fournit en réalité aucune preuve tangible pour appuyer son analyse. Interrogé sur cette faille lors de l'événement, il s'est contenté de répondre : "Vous avez juste besoin de regarder ce que votre gouvernement fait en ce moment". Bien que le gouvernement américain accorde une attention croissante aux phénomènes aériens inexpliqués, anciennement appelés OVNIs, cette affirmation ne constitue en aucun cas une preuve et tend même à révéler son incapacité à présenter le moindre élément concret.Le professeur a également mentionné le signal "Wow !" capté en août 1977, un pic d'ondes radio célèbre dans la communauté ufologue. Bien que certains scientifiques aient initialement envisagé une possible communication extraterrestre, cette thèse a depuis été largement réfutée, attribuant plutôt l'origine du signal à une défaillance technique ou au passage d'un objet céleste tel qu'une comète. Encore une fois, aucune preuve tangible n'est fournie. Malgré la crédibilité de la source, ces théories restent donc essentiellement des croyances, dépourvues de fondement solide. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/8/20232 minutes, 19 seconds
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Des ultrasons pour voyager très loin dans l’espace ?

Une équipe de chercheurs de l'université de Washington à St. Louis a réussi à provoquer un état de torpeur chez des souris et des rats en utilisant des ultrasons pour stimuler une zone du cerveau qui régule la température corporelle et le métabolisme. Cette méthode, qualifiée de "non invasive et sûre", a été présentée dans un article scientifique publié dans Nature Metabolism. Selon les chercheurs, elle pourrait être utilisée sur des patients en soins intensifs ou des astronautes effectuant de longs vols spatiaux, afin de les plonger dans une hibernation artificielle. Certains animaux sont capables de faire face au manque de nourriture ou à une baisse de température en entrant dans un état de torpeur, qui ralentit leur métabolisme. Dans cet état, la température corporelle et le rythme cardiaque de l'animal diminuent considérablement, et la circulation sanguine ralentit. L'équipe de l'université de Washington, dirigée par le professeur Hong Chen, a réussi à induire cet état de torpeur chez une souris en utilisant un transducteur à ultrasons pour stimuler la zone préoptique de l'hypothalamus. En conséquence, la température corporelle de la souris a diminué de 3 degrés, son rythme cardiaque de 47 %, et son métabolisme s'est exclusivement appuyé sur les graisses. En délivrant des impulsions répétées chaque fois que la température corporelle commençait à remonter, les chercheurs ont réussi à maintenir ces souris dans cet état de torpeur pendant 24 heures sans observer d'effets néfastes. La même expérience a été réalisée sur des rats, qui contrairement aux souris, ne peuvent pas entrer naturellement en état de torpeur. La température corporelle des rats n'a diminué que d'un degré, mais les résultats sont prometteurs pour une utilisation future chez les humains. Le professeur Chen déclare que « nous pourrions envisager que les astronautes portent un genre de casque, conçu pour cibler la région de l'hypothalamus et induire un état de torpeur ». Cependant, elle reconnaît que l'application de cette technique aux humains est encore loin d'être une réalité puisqu’il reste encore à déterminer si des failles de sécurité peuvent apparaître. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/7/20232 minutes, 34 seconds
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Des ultrasons pour voyager très loin dans l’espace ?

Une équipe de chercheurs de l'université de Washington à St. Louis a réussi à provoquer un état de torpeur chez des souris et des rats en utilisant des ultrasons pour stimuler une zone du cerveau qui régule la température corporelle et le métabolisme. Cette méthode, qualifiée de "non invasive et sûre", a été présentée dans un article scientifique publié dans Nature Metabolism. Selon les chercheurs, elle pourrait être utilisée sur des patients en soins intensifs ou des astronautes effectuant de longs vols spatiaux, afin de les plonger dans une hibernation artificielle.Certains animaux sont capables de faire face au manque de nourriture ou à une baisse de température en entrant dans un état de torpeur, qui ralentit leur métabolisme. Dans cet état, la température corporelle et le rythme cardiaque de l'animal diminuent considérablement, et la circulation sanguine ralentit. L'équipe de l'université de Washington, dirigée par le professeur Hong Chen, a réussi à induire cet état de torpeur chez une souris en utilisant un transducteur à ultrasons pour stimuler la zone préoptique de l'hypothalamus. En conséquence, la température corporelle de la souris a diminué de 3 degrés, son rythme cardiaque de 47 %, et son métabolisme s'est exclusivement appuyé sur les graisses. En délivrant des impulsions répétées chaque fois que la température corporelle commençait à remonter, les chercheurs ont réussi à maintenir ces souris dans cet état de torpeur pendant 24 heures sans observer d'effets néfastes.La même expérience a été réalisée sur des rats, qui contrairement aux souris, ne peuvent pas entrer naturellement en état de torpeur. La température corporelle des rats n'a diminué que d'un degré, mais les résultats sont prometteurs pour une utilisation future chez les humains. Le professeur Chen déclare que « nous pourrions envisager que les astronautes portent un genre de casque, conçu pour cibler la région de l'hypothalamus et induire un état de torpeur ». Cependant, elle reconnaît que l'application de cette technique aux humains est encore loin d'être une réalité puisqu’il reste encore à déterminer si des failles de sécurité peuvent apparaître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/7/20232 minutes, 21 seconds
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Le Vatican, état le plus cybersécurisé du monde ?

Bien que le Vatican soit le plus petit pays du monde, il ne néglige pas la cybersécurité. En effet, selon les résultats de l'enquête National Privacy Test menée par NordVPN, le Saint-Siège occupe la première place du classement des pays les plus compétents en matière de cybersécurité. Ce test vise à "évaluer les aspects de la vie en ligne d'un individu, notamment sa compréhension de la cybersécurité en théorie et sa capacité à reconnaître les menaces en ligne et à réagir en conséquence. Entre 2020 et 2023, près de 140 000 personnes provenant de 192 pays ont répondu aux questions posées, portant notamment sur leurs comportements en matière de protection contre les logiciels malveillants, la sécurisation des données en utilisant correctement les outils de protection de la vie privée et des services en ligne, ainsi que la reconnaissance des risques numériques. Le Vatican obtient un score de 72 points, ce qui en fait le meilleur élève en matière de cybersécurité. NordVPN souligne que ses résidents "ont démontré une excellente conscience des risques numériques et de la façon de les éviter", bien qu'il leur recommande encore d'améliorer leur utilisation des services en ligne et des outils de protection de la vie privée. La Finlande et la République tchèque complètent le podium du classement, dont le top 10 dominé par les pays européens, à l'exception de Singapour qui occupe la septième place avec 69 points. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/6/20232 minutes, 25 seconds
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Le Vatican, état le plus cybersécurisé du monde ?

Bien que le Vatican soit le plus petit pays du monde, il ne néglige pas la cybersécurité. En effet, selon les résultats de l'enquête National Privacy Test menée par NordVPN, le Saint-Siège occupe la première place du classement des pays les plus compétents en matière de cybersécurité.Ce test vise à "évaluer les aspects de la vie en ligne d'un individu, notamment sa compréhension de la cybersécurité en théorie et sa capacité à reconnaître les menaces en ligne et à réagir en conséquence. Entre 2020 et 2023, près de 140 000 personnes provenant de 192 pays ont répondu aux questions posées, portant notamment sur leurs comportements en matière de protection contre les logiciels malveillants, la sécurisation des données en utilisant correctement les outils de protection de la vie privée et des services en ligne, ainsi que la reconnaissance des risques numériques.Le Vatican obtient un score de 72 points, ce qui en fait le meilleur élève en matière de cybersécurité. NordVPN souligne que ses résidents "ont démontré une excellente conscience des risques numériques et de la façon de les éviter", bien qu'il leur recommande encore d'améliorer leur utilisation des services en ligne et des outils de protection de la vie privée. La Finlande et la République tchèque complètent le podium du classement, dont le top 10 dominé par les pays européens, à l'exception de Singapour qui occupe la septième place avec 69 points. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/20231 minute, 55 seconds
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Elon Musk menacé de perdre 258 milliards de dollars ?

Le procès entre Elon Musk et des investisseurs dans les cryptomonnaies a commencé devant un tribunal fédéral américain. Le PDG de Tesla fait face à une action collective qui pourrait lui coûter jusqu'à 258 milliards de dollars. De manière ironique, ou peut-être par simple hasard, le milliardaire vient tout juste de retrouver son titre d'homme le plus riche du monde. Selon les plaignants, Elon Musk aurait manipulé le prix du Dogecoin, entraînant ainsi des pertes de plusieurs milliards de dollars pour eux. Ils l'accusent d'avoir utilisé diverses tactiques pour réaliser des profits aux dépens des investisseurs. On se souvient qu'en avril 2023, il avait changé le logo de Twitter pour une tête de Shiba, le logo du Dogecoin. Cette manœuvre avait fait exploser la valeur de la cryptomonnaie et aurait permis à Musk de revendre pour 124 millions de dollars de cette devise. Selon le groupe d'investisseurs, Musk contrôle plusieurs portefeuilles de Dogecoin, ce qui renforce leur conviction qu'il a pu manipuler le prix. En outre, l'ancien PDG de Twitter aurait également payé des influenceurs, participé à une émission de télévision et entrepris d'autres actions visant à attirer l'attention sur le Dogecoin. Elon Musk aurait intentionnellement manipulé le marché et utilisé ses connaissances pour négocier des actions ou des actifs de manière bénéfique pour lui, mais préjudiciable pour d'autres, en faisant grimper le prix du Dogecoin de plus de 36 000 % au cours des deux dernières années, puis en le laissant chuter. Le procès entre Musk et les investisseurs vient de débuter et il est probable qu'il ne connaisse pas de dénouement avant un certain temps. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/5/20232 minutes, 30 seconds
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Elon Musk menacé de perdre 258 milliards de dollars ?

Le procès entre Elon Musk et des investisseurs dans les cryptomonnaies a commencé devant un tribunal fédéral américain. Le PDG de Tesla fait face à une action collective qui pourrait lui coûter jusqu'à 258 milliards de dollars. De manière ironique, ou peut-être par simple hasard, le milliardaire vient tout juste de retrouver son titre d'homme le plus riche du monde.Selon les plaignants, Elon Musk aurait manipulé le prix du Dogecoin, entraînant ainsi des pertes de plusieurs milliards de dollars pour eux. Ils l'accusent d'avoir utilisé diverses tactiques pour réaliser des profits aux dépens des investisseurs. On se souvient qu'en avril 2023, il avait changé le logo de Twitter pour une tête de Shiba, le logo du Dogecoin. Cette manœuvre avait fait exploser la valeur de la cryptomonnaie et aurait permis à Musk de revendre pour 124 millions de dollars de cette devise. Selon le groupe d'investisseurs, Musk contrôle plusieurs portefeuilles de Dogecoin, ce qui renforce leur conviction qu'il a pu manipuler le prix.En outre, l'ancien PDG de Twitter aurait également payé des influenceurs, participé à une émission de télévision et entrepris d'autres actions visant à attirer l'attention sur le Dogecoin. Elon Musk aurait intentionnellement manipulé le marché et utilisé ses connaissances pour négocier des actions ou des actifs de manière bénéfique pour lui, mais préjudiciable pour d'autres, en faisant grimper le prix du Dogecoin de plus de 36 000 % au cours des deux dernières années, puis en le laissant chuter. Le procès entre Musk et les investisseurs vient de débuter et il est probable qu'il ne connaisse pas de dénouement avant un certain temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/20232 minutes
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Votre nom dans l'espace ? C'est possible grâce à la NASA !

Dans le cadre d'une campagne intitulée "Message in a Bottle", la NASA propose au public d'envoyer leur nom sur la prochaine mission Europa Clipper, qui explorera la lune de Jupiter, Europa, en octobre 2024. Pour participer, les intéressés peuvent faire graver leur nom sur des micropuces aux côtés d'un poème intitulé "In Praise of Mystery : Un poème pour Europa", écrit par la poétesse américaine Ada Limón. Ces micropuces serviront de message dans une bouteille et entameront un voyage de plusieurs milliards de kilomètres à mesure que la sonde spatiale étudiera le potentiel de vie sous la surface glacée d'Europe. Pour rejoindre cette initiative, les personnes peuvent se rendre sur le site web go.nasa.gov/MessageInABottle, où elles peuvent s'inscrire, lire le poème et regarder une vidéo animée d'Ada Limón récitant son œuvre. Le site propose également un souvenir téléchargeable, une image des noms des participants sur un message dans une bouteille avec Europa et Jupiter en arrière-plan. Les participants sont également encouragés à partager leur enthousiasme sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #SendYourName. Cette initiative "Message in a Bottle" s'inscrit dans la continuité des précédents projets de la NASA, tels que la mission Artemis I et divers engins spatiaux martiens, qui ont vu des millions de personnes envoyer leur nom. Dirigée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA en Californie du Sud, la mission Europa Clipper est actuellement en cours d'assemblage et devrait être lancée depuis Cap Canaveral, en Floride. Au cours de son voyage, le vaisseau spatial parcourra une distance impressionnante de 2,6 milliards de kilomètres pour atteindre le système de Jupiter, où il est prévu d'arriver en 2030. Pendant sa mission, la sonde se mettra en orbite autour de Jupiter et effectuera environ cinquante survols d'Europe, collectant ainsi des données essentielles sur son océan souterrain, sa croûte glacée et son atmosphère. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/4/20232 minutes, 29 seconds
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Votre nom dans l'espace ? C'est possible grâce à la NASA !

Dans le cadre d'une campagne intitulée "Message in a Bottle", la NASA propose au public d'envoyer leur nom sur la prochaine mission Europa Clipper, qui explorera la lune de Jupiter, Europa, en octobre 2024.Pour participer, les intéressés peuvent faire graver leur nom sur des micropuces aux côtés d'un poème intitulé "In Praise of Mystery : Un poème pour Europa", écrit par la poétesse américaine Ada Limón. Ces micropuces serviront de message dans une bouteille et entameront un voyage de plusieurs milliards de kilomètres à mesure que la sonde spatiale étudiera le potentiel de vie sous la surface glacée d'Europe. Pour rejoindre cette initiative, les personnes peuvent se rendre sur le site web go.nasa.gov/MessageInABottle, où elles peuvent s'inscrire, lire le poème et regarder une vidéo animée d'Ada Limón récitant son œuvre. Le site propose également un souvenir téléchargeable, une image des noms des participants sur un message dans une bouteille avec Europa et Jupiter en arrière-plan. Les participants sont également encouragés à partager leur enthousiasme sur les réseaux sociaux en utilisant le hashtag #SendYourName.Cette initiative "Message in a Bottle" s'inscrit dans la continuité des précédents projets de la NASA, tels que la mission Artemis I et divers engins spatiaux martiens, qui ont vu des millions de personnes envoyer leur nom. Dirigée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA en Californie du Sud, la mission Europa Clipper est actuellement en cours d'assemblage et devrait être lancée depuis Cap Canaveral, en Floride. Au cours de son voyage, le vaisseau spatial parcourra une distance impressionnante de 2,6 milliards de kilomètres pour atteindre le système de Jupiter, où il est prévu d'arriver en 2030. Pendant sa mission, la sonde se mettra en orbite autour de Jupiter et effectuera environ cinquante survols d'Europe, collectant ainsi des données essentielles sur son océan souterrain, sa croûte glacée et son atmosphère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/4/20231 minute, 59 seconds
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Neuralink autorisé à tester ses puces sur les humains ?

Fin mai, la start-up Neuralink, une entreprise appartenant à Elon Musk, a annoncé sur Twitter qu'elle avait obtenu l'autorisation des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux connectés sur des êtres humains. La société californienne a qualifié cette étape de premier pas important qui permettra un jour à sa technologie d’aider de nombreuses personnes. Neuralink a toutefois précisé que le recrutement pour les essais cliniques n'a pas encore commencé. Si vous ne le saviez pas déjà, l’entreprise développe des appareils connectés destinés à être implantés dans le cerveau afin de permettre une communication directe avec les ordinateurs par la pensée. Initialement, ces implants visent à aider les personnes paralysées ou atteintes de maladies neurologiques. Par la suite, la start-up souhaite rendre ces implants suffisamment sûrs et fiables pour qu'ils deviennent une option chirurgicale. Ainsi, n’importe qui pourrait choisir de doter son cerveau d'une puissance informatique moyennant quelques milliers de dollars. Elon Musk voit ces puces comme un chemin vers une "symbiose avec l'intelligence artificielle (IA)". Il estime que l'appareil de Neuralink est maintenant prêt pour les humains et que le calendrier dépendra du processus d'approbation de la FDA. Jusqu'à présent, les prototypes, de la taille d'une petite pièce de monnaie, ont été implantés dans le crâne d'animaux. Plusieurs singes sont désormais capables de jouer à des jeux vidéo ou de taper des mots sur un écran simplement en suivant le mouvement du curseur avec leurs yeux. D'autres entreprises, comme Synchron, travaillent également sur le contrôle des ordinateurs par la pensée. Cette dernière avait annoncé l’an dernier avoir implanté la première interface cerveau-machine aux États-Unis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20232 minutes, 44 seconds
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Neuralink autorisé à tester ses puces sur les humains ?

Fin mai, la start-up Neuralink, une entreprise appartenant à Elon Musk, a annoncé sur Twitter qu'elle avait obtenu l'autorisation des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux connectés sur des êtres humains. La société californienne a qualifié cette étape de premier pas important qui permettra un jour à sa technologie d’aider de nombreuses personnes. Neuralink a toutefois précisé que le recrutement pour les essais cliniques n'a pas encore commencé.Si vous ne le saviez pas déjà, l’entreprise développe des appareils connectés destinés à être implantés dans le cerveau afin de permettre une communication directe avec les ordinateurs par la pensée. Initialement, ces implants visent à aider les personnes paralysées ou atteintes de maladies neurologiques. Par la suite, la start-up souhaite rendre ces implants suffisamment sûrs et fiables pour qu'ils deviennent une option chirurgicale. Ainsi, n’importe qui pourrait choisir de doter son cerveau d'une puissance informatique moyennant quelques milliers de dollars. Elon Musk voit ces puces comme un chemin vers une "symbiose avec l'intelligence artificielle (IA)". Il estime que l'appareil de Neuralink est maintenant prêt pour les humains et que le calendrier dépendra du processus d'approbation de la FDA.Jusqu'à présent, les prototypes, de la taille d'une petite pièce de monnaie, ont été implantés dans le crâne d'animaux. Plusieurs singes sont désormais capables de jouer à des jeux vidéo ou de taper des mots sur un écran simplement en suivant le mouvement du curseur avec leurs yeux. D'autres entreprises, comme Synchron, travaillent également sur le contrôle des ordinateurs par la pensée. Cette dernière avait annoncé l’an dernier avoir implanté la première interface cerveau-machine aux États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/1/20232 minutes, 14 seconds
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Twitter banni en France ?

Lors d'une entrevue sur France Info, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a déclaré que la France était prête à "interdire" Twitter si le réseau social refusait de respecter le DSA, le futur règlement européen sur le numérique, qui entrera en vigueur fin août. Trois jours auparavant, le commissaire européen Thierry Breton avait annoncé la décision surprenante de Twitter de se retirer du code de bonnes pratiques de l'Europe en matière de désinformation. À l'heure actuelle, il est difficile d'imaginer que Twitter soit banni de la France ou de l'Europe. Le code de bonnes pratiques en matière de désinformation fonctionne sur la base du volontariat, au point que son intérêt est plus que limité. Le retrait de Twitter est donc symbolique pour pointer du doigt ce point faible. En revanche, avec le DSA, l'Union européenne devrait renforcer son pouvoir. Un réseau social tel que Twitter pourra être tenu responsable des contenus mensongers publiés par ses utilisateurs, et son algorithme devra être rendu public au nom de la transparence. En cas de violation, Twitter pourrait alors faire face à des amendes importantes, voire à une suspension. Les menaces de la France et de l'Europe ont-elles un sens face à un acteur aussi imprévisible qu'Elon Musk, le nouveau propriétaire de la plateforme ? Le DSA crée en tout cas le cadre juridique pour bloquer Twitter, mais il est peu probable que l'Europe souhaite s'engager dans une confrontation directe (d'autant plus que l'interdiction pourrait être contournée facilement). Tout dépendra de ce qu'Elon Musk est prêt à concéder, ce qui est difficilement prévisible. L'Europe espère sans doute que Linda Yaccarino, qui le remplacera au moins partiellement dans les semaines à venir à la tête de Twitter, sera un peu plus ouverte à la discussion. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20232 minutes, 38 seconds
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Twitter banni en France ?

Lors d'une entrevue sur France Info, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a déclaré que la France était prête à "interdire" Twitter si le réseau social refusait de respecter le DSA, le futur règlement européen sur le numérique, qui entrera en vigueur fin août. Trois jours auparavant, le commissaire européen Thierry Breton avait annoncé la décision surprenante de Twitter de se retirer du code de bonnes pratiques de l'Europe en matière de désinformation.À l'heure actuelle, il est difficile d'imaginer que Twitter soit banni de la France ou de l'Europe. Le code de bonnes pratiques en matière de désinformation fonctionne sur la base du volontariat, au point que son intérêt est plus que limité. Le retrait de Twitter est donc symbolique pour pointer du doigt ce point faible. En revanche, avec le DSA, l'Union européenne devrait renforcer son pouvoir. Un réseau social tel que Twitter pourra être tenu responsable des contenus mensongers publiés par ses utilisateurs, et son algorithme devra être rendu public au nom de la transparence. En cas de violation, Twitter pourrait alors faire face à des amendes importantes, voire à une suspension.Les menaces de la France et de l'Europe ont-elles un sens face à un acteur aussi imprévisible qu'Elon Musk, le nouveau propriétaire de la plateforme ? Le DSA crée en tout cas le cadre juridique pour bloquer Twitter, mais il est peu probable que l'Europe souhaite s'engager dans une confrontation directe (d'autant plus que l'interdiction pourrait être contournée facilement). Tout dépendra de ce qu'Elon Musk est prêt à concéder, ce qui est difficilement prévisible. L'Europe espère sans doute que Linda Yaccarino, qui le remplacera au moins partiellement dans les semaines à venir à la tête de Twitter, sera un peu plus ouverte à la discussion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/20232 minutes, 8 seconds
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Comment Netflix détecte le partage des comptes ?

Désormais, il est interdit d'utiliser un compte Netflix en dehors de son domicile. Concrètement, les abonnés sont invités à associer leur compte à l'appareil sur lequel ils regardent leurs programmes préférés. La plateforme identifie ensuite le foyer en se basant sur l'adresse IP publique du réseau auquel l’appareil en question est connecté. Par la suite, tout autre appareil connecté à ce même réseau peut utiliser les identifiants du compte Netflix en question sans aucune restriction. Ceci dit, que se passe-t-il si le réseau change d'adresse IP publique ? Faut-il recommencer l'association du compte ? Selon Hervé Lemaire, spécialiste de la protection des contenus, Netflix dispose d'algorithmes capables de reconnaître automatiquement l'adresse IP localisée par région ainsi que l'adresse MAC spécifique à la carte réseau d'un appareil. Ainsi, en étant relativement flexible dans ses critères de localisation et en prenant en compte diverses données liées aux habitudes de visionnage des abonnés, la plateforme aurait une marge d'erreur avant de gêner les utilisateurs. De plus, Netflix a déjà annoncé certaines exceptions permettant aux utilisateurs d'accéder à leur compte depuis différents réseaux, notamment pour les voyageurs réguliers. Et si vous avez déjà pensé à diverses techniques pour tromper Netflix, sachez que la plateforme a déjà anticipé cela en collaborant avec Adobe. L'éditeur de logiciels a récemment développé un programme d'intelligence artificielle appelé Primetime Account IQ, capable de mieux comprendre le comportement des utilisateurs des plateformes de vidéo à la demande que les algorithmes utilisés jusqu'à présent. Ce programme serait en mesure de détecter le partage de compte là où les méthodes plus traditionnelles échouent parfois. Si certaines plateformes comme Prime Video se moquent ouvertement de Netflix et de son opposition au partage de compte, d'autres pourraient suivre son exemple. En effet, Adobe a également établi un partenariat avec Disney+ et HBO Max. Est-ce à dire que le partage de compte est mort et enterré ? Pas nécessairement, mais l'éditeur de Photoshop souligne que les fournisseurs de services de vidéo à la demande aux États-Unis subissent des pertes de revenus d'environ 25 milliards de dollars par an en raison du partage illégal d'identifiants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/30/20232 minutes, 43 seconds
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Comment Netflix détecte le partage des comptes ?

Désormais, il est interdit d'utiliser un compte Netflix en dehors de son domicile. Concrètement, les abonnés sont invités à associer leur compte à l'appareil sur lequel ils regardent leurs programmes préférés. La plateforme identifie ensuite le foyer en se basant sur l'adresse IP publique du réseau auquel l’appareil en question est connecté. Par la suite, tout autre appareil connecté à ce même réseau peut utiliser les identifiants du compte Netflix en question sans aucune restriction.Ceci dit, que se passe-t-il si le réseau change d'adresse IP publique ? Faut-il recommencer l'association du compte ? Selon Hervé Lemaire, spécialiste de la protection des contenus, Netflix dispose d'algorithmes capables de reconnaître automatiquement l'adresse IP localisée par région ainsi que l'adresse MAC spécifique à la carte réseau d'un appareil. Ainsi, en étant relativement flexible dans ses critères de localisation et en prenant en compte diverses données liées aux habitudes de visionnage des abonnés, la plateforme aurait une marge d'erreur avant de gêner les utilisateurs. De plus, Netflix a déjà annoncé certaines exceptions permettant aux utilisateurs d'accéder à leur compte depuis différents réseaux, notamment pour les voyageurs réguliers.Et si vous avez déjà pensé à diverses techniques pour tromper Netflix, sachez que la plateforme a déjà anticipé cela en collaborant avec Adobe. L'éditeur de logiciels a récemment développé un programme d'intelligence artificielle appelé Primetime Account IQ, capable de mieux comprendre le comportement des utilisateurs des plateformes de vidéo à la demande que les algorithmes utilisés jusqu'à présent. Ce programme serait en mesure de détecter le partage de compte là où les méthodes plus traditionnelles échouent parfois. Si certaines plateformes comme Prime Video se moquent ouvertement de Netflix et de son opposition au partage de compte, d'autres pourraient suivre son exemple. En effet, Adobe a également établi un partenariat avec Disney+ et HBO Max. Est-ce à dire que le partage de compte est mort et enterré ? Pas nécessairement, mais l'éditeur de Photoshop souligne que les fournisseurs de services de vidéo à la demande aux États-Unis subissent des pertes de revenus d'environ 25 milliards de dollars par an en raison du partage illégal d'identifiants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/20232 minutes, 13 seconds
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Nintendo : les jeux arrivent-ils bientôt sur Steam ?

Avez-vous entendu parler de Dolphin ? Il s'agit d'un émulateur de jeux vidéo disponible sur Windows, macOS et Linux qui aurait dû être disponible sur la plateforme Steam depuis plusieurs mois. Cependant, les développeurs ont décidé de renoncer à cette possibilité après avoir reçu une lettre de l'avocat de Nintendo les menaçant de poursuites pour violation des droits de propriété intellectuelle. Cette lettre a surpris l'équipe de Dolphin, qui préfère ne prendre aucun risque. La question se pose : pourquoi Dolphin est-il attaqué, spécifiquement sur Steam, alors que la version téléchargeable depuis le site internet du projet ne subit pas les mêmes pressions ? Cette situation est un mystère pour les développeurs, qui ont mis du temps à comprendre la lettre de Nintendo. Ils ont d'abord pensé qu'ils étaient attaqués par Nintendo, mais ont finalement réalisé qu’il s’agissait de menaces de poursuites si l'application était publiée sur la plateforme Steam. Sur le plan légal, l'émulation n'est pas illégale en soi. Le problème réside dans le piratage d'un jeu auquel on ne possède pas la copie physique (pratique souvent associée à l'émulation). Cependant, Nintendo n'a pas le droit d'empêcher un propriétaire d'un disque Wii de jouer sur PC avec Dolphin. Certains pensent que Nintendo reproche à Dolphin de décrypter les disques de ses consoles, mais rien ne justifie réellement les menaces de violation des droits de propriété intellectuelle. Dolphin utilise simplement ce qui est proposé par Nintendo. Sur le réseau social Mastodon, Pierre Bourdin, développeur de Dolphin, déplore le fait que ce soit Valve, l'éditeur de Steam, qui ait contacté Nintendo pour éviter de les offenser en publiant Dolphin. En fin de compte, il n'y a aucune justification valable pour l'arrêt du projet, mais Dolphin n'a désormais aucun recours possible. La décision de Valve est totalement arbitraire et sans fondement juridique, ce qui exclut toute action en justice. Dolphin ne sera donc jamais disponible sur Steam, mais vous pouvez toujours télécharger le logiciel sur fr.dolphin-emu.org. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/29/20232 minutes, 42 seconds
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Nintendo : les jeux arrivent-ils bientôt sur Steam ?

Avez-vous entendu parler de Dolphin ? Il s'agit d'un émulateur de jeux vidéo disponible sur Windows, macOS et Linux qui aurait dû être disponible sur la plateforme Steam depuis plusieurs mois. Cependant, les développeurs ont décidé de renoncer à cette possibilité après avoir reçu une lettre de l'avocat de Nintendo les menaçant de poursuites pour violation des droits de propriété intellectuelle. Cette lettre a surpris l'équipe de Dolphin, qui préfère ne prendre aucun risque.La question se pose : pourquoi Dolphin est-il attaqué, spécifiquement sur Steam, alors que la version téléchargeable depuis le site internet du projet ne subit pas les mêmes pressions ? Cette situation est un mystère pour les développeurs, qui ont mis du temps à comprendre la lettre de Nintendo. Ils ont d'abord pensé qu'ils étaient attaqués par Nintendo, mais ont finalement réalisé qu’il s’agissait de menaces de poursuites si l'application était publiée sur la plateforme Steam. Sur le plan légal, l'émulation n'est pas illégale en soi. Le problème réside dans le piratage d'un jeu auquel on ne possède pas la copie physique (pratique souvent associée à l'émulation). Cependant, Nintendo n'a pas le droit d'empêcher un propriétaire d'un disque Wii de jouer sur PC avec Dolphin. Certains pensent que Nintendo reproche à Dolphin de décrypter les disques de ses consoles, mais rien ne justifie réellement les menaces de violation des droits de propriété intellectuelle. Dolphin utilise simplement ce qui est proposé par Nintendo.Sur le réseau social Mastodon, Pierre Bourdin, développeur de Dolphin, déplore le fait que ce soit Valve, l'éditeur de Steam, qui ait contacté Nintendo pour éviter de les offenser en publiant Dolphin. En fin de compte, il n'y a aucune justification valable pour l'arrêt du projet, mais Dolphin n'a désormais aucun recours possible. La décision de Valve est totalement arbitraire et sans fondement juridique, ce qui exclut toute action en justice. Dolphin ne sera donc jamais disponible sur Steam, mais vous pouvez toujours télécharger le logiciel sur fr.dolphin-emu.org. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/20232 minutes, 12 seconds
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Transfert de données : la NASA lance une technologie ultrarapide ?

La NASA vient de franchir une étape importante dans le domaine de la communication laser avec son système TBIRD (TeraByte InfraRed Delivery). Ce système a réussi à transmettre près de 5 téraoctets de données vers la Terre en une seule fois, à un débit de 200 gigabits par seconde. En somme, la technologie optique laser est considérée comme l'avenir des communications spatiales en raison de sa capacité à transmettre de grandes quantités de données et de son potentiel de sécurité élevé. Le système TBIRD a été lancé en orbite l'année dernière avec le satellite Pathfinder Technology Demonstrator 3 de la NASA. D’après l’agence, il s'agit je cite « d'un modem amélioré qui permet une communication fiable dans des conditions difficiles, en utilisant un télescope et un système de pointage » fin de citation. Développé en collaboration entre le MIT et le Goddard Space Flight Center de la NASA, son objectif est de démontrer comment les communications laser peuvent bénéficier aux missions scientifiques et d'exploration, et les résultats obtenus jusqu'à présent sont prometteurs. Le système a en effet réussi à transmettre 3,6 téraoctets de données à un débit de 200 Gbps le 28 avril dernier, puis a transmis 4,8 téraoctets de données sans erreur lors d'une liaison avec la Terre le 16 mai, toujours à une vitesse de 200 Gbps. La NASA souligne l'importance de communications plus efficaces pour assurer le succès des missions spatiales, notamment dans le cadre d’une présence à long terme sur la Lune et de futures missions sur Mars. Le système TBIRD sera testé lors de la mission Artemis II, qui enverra quatre astronautes en orbite lunaire. Selon Beth Keer, responsable de la mission TBIRD au Goddard Space Flight Center, les communications laser ouvrent de nouvelles possibilités pour les instruments scientifiques spatiaux, en permettant notamment à l'intelligence artificielle d'exploiter de grandes quantités de données. Ainsi, les communications laser sont considérées comme l’un des chaînons manquant pour les futures découvertes scientifiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/28/20232 minutes, 30 seconds
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Transfert de données : la NASA lance une technologie ultrarapide ?

La NASA vient de franchir une étape importante dans le domaine de la communication laser avec son système TBIRD (TeraByte InfraRed Delivery). Ce système a réussi à transmettre près de 5 téraoctets de données vers la Terre en une seule fois, à un débit de 200 gigabits par seconde. En somme, la technologie optique laser est considérée comme l'avenir des communications spatiales en raison de sa capacité à transmettre de grandes quantités de données et de son potentiel de sécurité élevé.Le système TBIRD a été lancé en orbite l'année dernière avec le satellite Pathfinder Technology Demonstrator 3 de la NASA. D’après l’agence, il s'agit je cite « d'un modem amélioré qui permet une communication fiable dans des conditions difficiles, en utilisant un télescope et un système de pointage » fin de citation. Développé en collaboration entre le MIT et le Goddard Space Flight Center de la NASA, son objectif est de démontrer comment les communications laser peuvent bénéficier aux missions scientifiques et d'exploration, et les résultats obtenus jusqu'à présent sont prometteurs. Le système a en effet réussi à transmettre 3,6 téraoctets de données à un débit de 200 Gbps le 28 avril dernier, puis a transmis 4,8 téraoctets de données sans erreur lors d'une liaison avec la Terre le 16 mai, toujours à une vitesse de 200 Gbps.La NASA souligne l'importance de communications plus efficaces pour assurer le succès des missions spatiales, notamment dans le cadre d’une présence à long terme sur la Lune et de futures missions sur Mars. Le système TBIRD sera testé lors de la mission Artemis II, qui enverra quatre astronautes en orbite lunaire. Selon Beth Keer, responsable de la mission TBIRD au Goddard Space Flight Center, les communications laser ouvrent de nouvelles possibilités pour les instruments scientifiques spatiaux, en permettant notamment à l'intelligence artificielle d'exploiter de grandes quantités de données. Ainsi, les communications laser sont considérées comme l’un des chaînons manquant pour les futures découvertes scientifiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/28/20232 minutes
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Suggestion pour ce week-end

Pour découvrir le podcast Cosmique: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/cosmique/id1689358454 Spotify: https://open.spotify.com/show/2KSJ6py5tkxl8QrnluuvWJ?si=6a82a669342d412e Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/6083765 ---------------------------------- Pour écouter le podcast Actu: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/26/20231 minute, 46 seconds
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Suggestion pour ce week-end

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5/26/20231 minute, 46 seconds
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GTA VI : le plus gros jeu vidéo de l’histoire ?

C’est sans doute le jeu que les fans attendent le plus depuis la sortie de GTA V il y a pratiquement 10 ans… Sa suite directe GTA VI, s’annonce massive, avec un budget colossal, historique, de plus d’un milliard de dollars. Pour l’instant, le développeur du jeu Rockstar Games n’a pas confirmé cette information, mais vu les récentes déclarations du patron de Take-Two, la maison mère de Rockstar, il ne fait pratiquement aucun doute que GTA VI va bouleverser le monde du jeu vidéo d’une manière ou d’une autre. Avant toute chose, il est nécessaire de faire une petite mise au point pour bien comprendre les différents protagonistes de cette histoire. Au centre de l’attention depuis plusieurs mois maintenant, le jeu GTA VI. En effet, plusieurs fuites d’images et de vidéos soi-disant tirées du jeu ont provoqué un regain d’intérêt pour le nouvel opus de GTA l’an dernier. Ce jeu, développé par les studios Rockstar Games, n’a jamais vraiment été officialisé bien que le précédent opus soit sorti en septembre 2013, soit il y a presque 10 ans. Avant ça, le plus long délai entre deux jeux n’était que de 5 ans entre le 4e et le 5e volet. Mais depuis quelques semaines, Take-Two, la maison mère de Rockstar, donc qui détient le studio et les droits de la franchise GTA, se montre plus bavard et a même lâché quelques infos d’envergures quant au développement du jeu. Lors de son dernier appel aux investisseurs, Take-Two a modifié ses prévisions pour les trois années fiscales à venir. Pour la période allant d’avril 2023 à mars 2024, l’entreprise estime enregistrer 5,55 milliards de dollars de recettes, soit beaucoup moins que les 9 milliards prévus auparavant. Ceci dit, cette estimation a été repoussée à l'année fiscale suivante avec une prévision de 8 milliards de dollars. Strauss Zelnick, le P.-D.G. de Take-Two, a ainsi présenté l'année fiscale 2025 comme je cite « une année très attendue » qui introduira « de nouveaux standards pour l'industrie », précisant pour finir qu’il s’attendait à des recettes encore plus importantes pour l'année fiscale 2026. En tant que fin connaisseur de la communication, le PDG de Take-Two a une nouvelle fois fait monter la sauce, cette fois publiquement, au cours d’un entretien dans le Aarthi et Sriram Show, où il a déclaré je cite « ce GTA doit être quelque chose que vous n’avez jamais vu auparavant […] Rockstar est simplement à la recherche de la perfection ; ne cherchez rien de moins que la perfection, et nous y arriverons » fin de citation. Des propos plein de confiance et sacrément ambitieux, qui ne manqueront pas d’exciter les fans avant la mise en ligne d’une première bande-annonce dans les mois à venir. Pour l’heure les prédictions les plus réalistes tablent sur une sortie l’année prochaine ou début 2025. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20233 minutes, 7 seconds
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GTA VI : le plus gros jeu vidéo de l’histoire ?

C’est sans doute le jeu que les fans attendent le plus depuis la sortie de GTA V il y a pratiquement 10 ans… Sa suite directe GTA VI, s’annonce massive, avec un budget colossal, historique, de plus d’un milliard de dollars. Pour l’instant, le développeur du jeu Rockstar Games n’a pas confirmé cette information, mais vu les récentes déclarations du patron de Take-Two, la maison mère de Rockstar, il ne fait pratiquement aucun doute que GTA VI va bouleverser le monde du jeu vidéo d’une manière ou d’une autre.Avant toute chose, il est nécessaire de faire une petite mise au point pour bien comprendre les différents protagonistes de cette histoire. Au centre de l’attention depuis plusieurs mois maintenant, le jeu GTA VI. En effet, plusieurs fuites d’images et de vidéos soi-disant tirées du jeu ont provoqué un regain d’intérêt pour le nouvel opus de GTA l’an dernier. Ce jeu, développé par les studios Rockstar Games, n’a jamais vraiment été officialisé bien que le précédent opus soit sorti en septembre 2013, soit il y a presque 10 ans. Avant ça, le plus long délai entre deux jeux n’était que de 5 ans entre le 4e et le 5e volet. Mais depuis quelques semaines, Take-Two, la maison mère de Rockstar, donc qui détient le studio et les droits de la franchise GTA, se montre plus bavard et a même lâché quelques infos d’envergures quant au développement du jeu.Lors de son dernier appel aux investisseurs, Take-Two a modifié ses prévisions pour les trois années fiscales à venir. Pour la période allant d’avril 2023 à mars 2024, l’entreprise estime enregistrer 5,55 milliards de dollars de recettes, soit beaucoup moins que les 9 milliards prévus auparavant. Ceci dit, cette estimation a été repoussée à l'année fiscale suivante avec une prévision de 8 milliards de dollars. Strauss Zelnick, le P.-D.G. de Take-Two, a ainsi présenté l'année fiscale 2025 comme je cite « une année très attendue » qui introduira « de nouveaux standards pour l'industrie », précisant pour finir qu’il s’attendait à des recettes encore plus importantes pour l'année fiscale 2026.En tant que fin connaisseur de la communication, le PDG de Take-Two a une nouvelle fois fait monter la sauce, cette fois publiquement, au cours d’un entretien dans le Aarthi et Sriram Show, où il a déclaré je cite « ce GTA doit être quelque chose que vous n’avez jamais vu auparavant […] Rockstar est simplement à la recherche de la perfection ; ne cherchez rien de moins que la perfection, et nous y arriverons » fin de citation. Des propos plein de confiance et sacrément ambitieux, qui ne manqueront pas d’exciter les fans avant la mise en ligne d’une première bande-annonce dans les mois à venir. Pour l’heure les prédictions les plus réalistes tablent sur une sortie l’année prochaine ou début 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/25/20232 minutes, 37 seconds
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Peut-on enfin éditer les messages sur WhatsApp ?

Excellente nouvelle, il sera bientôt possible de modifier les messages que l’on envoie à nos contacts sur WhatsApp. Le groupe Meta vient d’officialiser le déploiement de cette fonctionnalité, qui se fera progressivement à travers le monde dans les semaines à venir. À n’en pas douter, cette innovation tant attendue suscitera l'enthousiasme de nombreux utilisateurs. Pour effectuer une modification, il vous suffira de maintenir le doigt appuyé sur le message et de sélectionner l'option "modifier". Petite précision de la plus haute importance, la modification des messages ne pourra être effectuée que dans les 15 minutes suivant leur envoi ! Il faudra donc agir rapidement, car passé ce délai, il ne sera plus possible de revenir sur un message. Pour ceux datant de plusieurs semaines, il faudra donc utiliser les fonctionnalités actuelles, à savoir la suppression. Cette nouvelle fonctionnalité et son déploiement arrivent dans un contexte où WhatsApp offre de plus en plus d'outils à ses utilisateurs pour prendre le contrôle de leurs conversations. Cela se traduit notamment par une meilleure sécurité, et plus précisément par la protection des discussions grâce à la fonction de "verrouillage de discussion". En tant que filiale de Meta, la société mère de l’application et des réseaux sociaux Facebook et Instagram, WhatsApp compte près d'un tiers de la population mondiale parmi ses utilisateurs, avec plus de 2 milliards de téléchargements de cette messagerie instantanée depuis son lancement. En France, WhatsApp a été l'application la plus téléchargée en 2022. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20232 minutes, 23 seconds
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Peut-on enfin éditer les messages sur WhatsApp ?

Excellente nouvelle, il sera bientôt possible de modifier les messages que l’on envoie à nos contacts sur WhatsApp. Le groupe Meta vient d’officialiser le déploiement de cette fonctionnalité, qui se fera progressivement à travers le monde dans les semaines à venir.À n’en pas douter, cette innovation tant attendue suscitera l'enthousiasme de nombreux utilisateurs. Pour effectuer une modification, il vous suffira de maintenir le doigt appuyé sur le message et de sélectionner l'option "modifier". Petite précision de la plus haute importance, la modification des messages ne pourra être effectuée que dans les 15 minutes suivant leur envoi ! Il faudra donc agir rapidement, car passé ce délai, il ne sera plus possible de revenir sur un message. Pour ceux datant de plusieurs semaines, il faudra donc utiliser les fonctionnalités actuelles, à savoir la suppression.Cette nouvelle fonctionnalité et son déploiement arrivent dans un contexte où WhatsApp offre de plus en plus d'outils à ses utilisateurs pour prendre le contrôle de leurs conversations. Cela se traduit notamment par une meilleure sécurité, et plus précisément par la protection des discussions grâce à la fonction de "verrouillage de discussion". En tant que filiale de Meta, la société mère de l’application et des réseaux sociaux Facebook et Instagram, WhatsApp compte près d'un tiers de la population mondiale parmi ses utilisateurs, avec plus de 2 milliards de téléchargements de cette messagerie instantanée depuis son lancement. En France, WhatsApp a été l'application la plus téléchargée en 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/24/20231 minute, 53 seconds
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ChatGPT va-t-il remplacer les coachs sportifs ?

Greg Mushen, un américain passionné de course à pied, a décidé de tenter une expérience unique pour développer sa passion. Il a demandé l'aide de ChatGPT, le désormais célèbre chatbot d’OpenAI dont on ne cesse de vous parler depuis plusieurs mois, afin que l’IA agisse comme un expert en psychologie du sport et en neurosciences. Et à la grande surprise de Muschen, ChatGPT lui a proposé un plan assez simple et réaliste pour atteindre ses objectifs sportifs. Un plan simple, voire peut-être trop simple au goût de Greg puisqu’il ne recommandait que cinq minutes de course et l'encourageant à courir seulement à partir du troisième jour. Ce dernier a toutefois décidé de tenter sa chance et a suivi la première étape : placer ses chaussures de sport près de la porte. À sa grande surprise, ce petit geste l'a immédiatement motivé. Greg Muschen raconte avoir été surpris de constater que le programme concocté par ChatGPT était relativement facile à suivre et qu'il lui permettait d'augmenter progressivement sa charge de travail sans épuisement ni courbatures. L'évolution progressive l'a alors motivé à faire plus d'exercice, ce qui semblait contre-intuitif par rapport à son approche précédente. Muschen effectue désormais six séances d'entraînement à la course à pied par semaine. Dans le détail, cela comprend quatre séances de 45 à 60 minutes à allure modérée pour améliorer son bien-être général et son endurance, ainsi que des sprints en côte plus courts mais intenses sur une période d’une demi-heure. L'expérience de Mushen avec ChatGPT prouve que parfois, un changement subtil d'approche peut conduire à des résultats significatifs. Car en plus d’avoir pris goût à la course à pied, Muschen a grandement amélioré son état de forme, en perdant 11 kilos, et cela en moins de 4 mois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/23/20232 minutes, 27 seconds
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ChatGPT va-t-il remplacer les coachs sportifs ?

Greg Mushen, un américain passionné de course à pied, a décidé de tenter une expérience unique pour développer sa passion. Il a demandé l'aide de ChatGPT, le désormais célèbre chatbot d’OpenAI dont on ne cesse de vous parler depuis plusieurs mois, afin que l’IA agisse comme un expert en psychologie du sport et en neurosciences. Et à la grande surprise de Muschen, ChatGPT lui a proposé un plan assez simple et réaliste pour atteindre ses objectifs sportifs.Un plan simple, voire peut-être trop simple au goût de Greg puisqu’il ne recommandait que cinq minutes de course et l'encourageant à courir seulement à partir du troisième jour. Ce dernier a toutefois décidé de tenter sa chance et a suivi la première étape : placer ses chaussures de sport près de la porte. À sa grande surprise, ce petit geste l'a immédiatement motivé. Greg Muschen raconte avoir été surpris de constater que le programme concocté par ChatGPT était relativement facile à suivre et qu'il lui permettait d'augmenter progressivement sa charge de travail sans épuisement ni courbatures. L'évolution progressive l'a alors motivé à faire plus d'exercice, ce qui semblait contre-intuitif par rapport à son approche précédente. Muschen effectue désormais six séances d'entraînement à la course à pied par semaine. Dans le détail, cela comprend quatre séances de 45 à 60 minutes à allure modérée pour améliorer son bien-être général et son endurance, ainsi que des sprints en côte plus courts mais intenses sur une période d’une demi-heure.L'expérience de Mushen avec ChatGPT prouve que parfois, un changement subtil d'approche peut conduire à des résultats significatifs. Car en plus d’avoir pris goût à la course à pied, Muschen a grandement amélioré son état de forme, en perdant 11 kilos, et cela en moins de 4 mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/20231 minute, 57 seconds
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Qu’est-ce que la « maladie des écrans » ?

Depuis plusieurs années maintenant, nous savons que le temps que nous passons devant nos écrans peut avoir des effets négatifs sur notre santé, en particulier chez les enfants. Mais à quel point les écrans peuvent faire mal aux très jeunes enfants ? À cette question, la pédopsychiatre Stéphanie Dauver donne une réponse qui tient en trois mots : maladie des écrans. Plusieurs signes permettent de détecter cette maladie selon elle. Je cite ses propos dans le journal Ouest France , on peut avoir un doute « quand un bébé ne jette pas un regard aux personnes qu’il ne connaît pas en entrant dans la pièce, quand il n'a pas de contact visuel avec ses parents, quand il n'a pas de gestes sociaux comme sourire ou faire bravo avec les mains à 12 mois, ou quand il ne cherche pas à se saisir des jouets qu’on lui présente… ». Pour elle, le problème est très sérieux, car en plus du déficit d'attention généré par les écrans, cette surexposition serait je cite « un facteur de développement d’une forme d’autisme » fin de citation. Cette maladie des écrans entraînerait par ailleurs des retards de la motricité et du langage, et toucherait les foyers les plus modestes, où les enfants seraient en moyenne plus présents devant les écrans. Je cite, « ils n’ont pas conscience de l'effet délétère qu'ont les écrans sur leur bébé. Ils pensent même que cela va accélérer leur maîtrise du langage ! De fait, ils parlent parfois trois langues, mais sont incapables de s'intéresser à autre chose que ce sur quoi ils ont pris l'habitude de se focaliser » fin de citation. Et cette situation serait difficilement réversible avec le temps. Je cite, « dans le développement, vous avez des fenêtres temporelles pour passer des étapes. Si elles sont ratées, c’est trop tard pour les rouvrir […] après l’âge de 2 ans et demi, c’est catastrophique. » fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/22/20232 minutes, 22 seconds
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Qu’est-ce que la « maladie des écrans » ?

Depuis plusieurs années maintenant, nous savons que le temps que nous passons devant nos écrans peut avoir des effets négatifs sur notre santé, en particulier chez les enfants. Mais à quel point les écrans peuvent faire mal aux très jeunes enfants ? À cette question, la pédopsychiatre Stéphanie Dauver donne une réponse qui tient en trois mots : maladie des écrans.Plusieurs signes permettent de détecter cette maladie selon elle. Je cite ses propos dans le journal Ouest France , on peut avoir un doute « quand un bébé ne jette pas un regard aux personnes qu’il ne connaît pas en entrant dans la pièce, quand il n'a pas de contact visuel avec ses parents, quand il n'a pas de gestes sociaux comme sourire ou faire bravo avec les mains à 12 mois, ou quand il ne cherche pas à se saisir des jouets qu’on lui présente… ». Pour elle, le problème est très sérieux, car en plus du déficit d'attention généré par les écrans, cette surexposition serait je cite « un facteur de développement d’une forme d’autisme » fin de citation.Cette maladie des écrans entraînerait par ailleurs des retards de la motricité et du langage, et toucherait les foyers les plus modestes, où les enfants seraient en moyenne plus présents devant les écrans. Je cite, « ils n’ont pas conscience de l'effet délétère qu'ont les écrans sur leur bébé. Ils pensent même que cela va accélérer leur maîtrise du langage ! De fait, ils parlent parfois trois langues, mais sont incapables de s'intéresser à autre chose que ce sur quoi ils ont pris l'habitude de se focaliser » fin de citation. Et cette situation serait difficilement réversible avec le temps. Je cite, « dans le développement, vous avez des fenêtres temporelles pour passer des étapes. Si elles sont ratées, c’est trop tard pour les rouvrir […] après l’âge de 2 ans et demi, c’est catastrophique. » fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/22/20231 minute, 52 seconds
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App Store : combien d’applications sont acceptées ou rejetées ?

Vous êtes-vous déjà demandé combien il y avait d'applications dans l'App Store ? Que ce soit oui ou non, le rapport 2022 App Store Transparency Report, tout juste publié par Apple, nous apporte une réponse bien précise, et assez colossale ! En effet, d’après le GAFAM, l'App Store comptait à la fin de l'année 2022, précisément 1 783 232 applications. Ce chiffre, aussi impressionnant soit-il doit être mis en perspective avec le nombre de projets soumis, comprenant donc les nouvelles applications ainsi que les mises à jour de celles déjà présentes sur le magasin. Au total ce sont donc 6 101 913 de « dossiers » qui auraient été soumis à l'App Store. D’ailleurs, les équipes d'Apple semblent avoir un certain niveau d'exigences, puisque 1 679 694 de soumissions ont tout simplement été rejetées par l'entreprise. Le rapport, né à la suite d'un accord à 100 millions de dollars passé en 2021 entre Apple et les développeurs de l'App Store, montre aussi quels sont les pays qui demandent le plus de retrait d'applications. Ainsi, sur 1 474 demandes émises par des gouvernements, 1 435 l'ont été par la Chine. Loin derrière se trouve l'Inde avec seulement 14 demandes de retrait, puis le Pakistan (10) et la Russie (7). Apple a, de son côté, retiré de son magasin 186 195 applications, et affirme avoir empêché des transactions frauduleuses dont le montant cumulé serait d'un peu plus de 2 milliards de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/21/20232 minutes, 21 seconds
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App Store : combien d’applications sont acceptées ou rejetées ?

Vous êtes-vous déjà demandé combien il y avait d'applications dans l'App Store ? Que ce soit oui ou non, le rapport 2022 App Store Transparency Report, tout juste publié par Apple, nous apporte une réponse bien précise, et assez colossale !En effet, d’après le GAFAM, l'App Store comptait à la fin de l'année 2022, précisément 1 783 232 applications. Ce chiffre, aussi impressionnant soit-il doit être mis en perspective avec le nombre de projets soumis, comprenant donc les nouvelles applications ainsi que les mises à jour de celles déjà présentes sur le magasin. Au total ce sont donc 6 101 913 de « dossiers » qui auraient été soumis à l'App Store.D’ailleurs, les équipes d'Apple semblent avoir un certain niveau d'exigences, puisque 1 679 694 de soumissions ont tout simplement été rejetées par l'entreprise. Le rapport, né à la suite d'un accord à 100 millions de dollars passé en 2021 entre Apple et les développeurs de l'App Store, montre aussi quels sont les pays qui demandent le plus de retrait d'applications. Ainsi, sur 1 474 demandes émises par des gouvernements, 1 435 l'ont été par la Chine. Loin derrière se trouve l'Inde avec seulement 14 demandes de retrait, puis le Pakistan (10) et la Russie (7). Apple a, de son côté, retiré de son magasin 186 195 applications, et affirme avoir empêché des transactions frauduleuses dont le montant cumulé serait d'un peu plus de 2 milliards de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/21/20231 minute, 51 seconds
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Notre nouveau podcast: La rumeur

Pour écouter le podcast La rumeur: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D Deezer: https://deezer.com/show/3871907 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/19/202343 seconds
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Notre nouveau podcast: La rumeur

Pour écouter le podcast La rumeur:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713Spotify:https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483bGoogle Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3DDeezer:https://deezer.com/show/3871907 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/202343 seconds
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Est-on forcé de passer à Windows 11 ?

Êtes-vous déjà passé à Windows 11 ? Si oui, c’est top, si non, c’est une erreur… du moins selon Microsoft. Et le GAFAM compte bien vous forcer la main pour sauter le pas si vous utilisez encore Windows 10, quitte à devenir vraiment agaçant. Dans le détail, la dernière mise à jour de Windows 10 déployée en mai apporte une nouveauté intéressante. A chaque allumage de votre ordinateur, une publicité apparaît à l’écran. Impossible de ne pas la voir, puisqu’elle prend tout l’affichage et vous propose de passer à Windows 11 immédiatement ou de reporter la mise à niveau de votre système d’exploitation. Pour rester sur votre version actuelle, il faut cliquer sur un bouton assez discret en bas de la fenêtre. Si vous refusez la mise à jour, Windows 10 insiste avec de nouvelles fenêtres vantant les mérites de son OS. Il faut encore une fois recommencer l’opération pour enfin accéder à son bureau. À noter toutefois que ces fenêtres reviendront régulièrement sans compter des publicités pour s’abonner à Microsoft 365. Cette méthode arrive alors que la fin du support de Windows 10 21H2 arrive à son terme dans moins d’un mois. La société américaine espère laisser le moins d’utilisateurs possible sur le carreau. Dès lors, quoi de mieux que de les faire passer sur Windows 11 ? Si la nouvelle version de Windows est en effet accessible depuis presque deux ans maintenant, ceux qui restent sur Windows 10 le font volontairement et pas sûr que ces pop-ups leur fassent changer d’avis. Pour rappel, Windows 11 apporte un tout nouveau design ainsi que de nouvelles fonctionnalités. Par exemple, la barre des tâches a été repensée de zéro et est maintenant au centre de tout. Il est totalement gratuit pour les possesseurs de Windows 10. Problème, on se souvient que par le passé, ceux ayant tenté la mise à jour vers Windows 11 avaient pu expérimenter de gros bugs et un ralentissement de leur système. À voir si Microsoft a corrigé le tir. Si oui, sans doute qu’une telle communication agressive ne serait pas nécessaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/18/20232 minutes, 32 seconds
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Est-on forcé de passer à Windows 11 ?

Êtes-vous déjà passé à Windows 11 ? Si oui, c’est top, si non, c’est une erreur… du moins selon Microsoft. Et le GAFAM compte bien vous forcer la main pour sauter le pas si vous utilisez encore Windows 10, quitte à devenir vraiment agaçant.Dans le détail, la dernière mise à jour de Windows 10 déployée en mai apporte une nouveauté intéressante. A chaque allumage de votre ordinateur, une publicité apparaît à l’écran. Impossible de ne pas la voir, puisqu’elle prend tout l’affichage et vous propose de passer à Windows 11 immédiatement ou de reporter la mise à niveau de votre système d’exploitation. Pour rester sur votre version actuelle, il faut cliquer sur un bouton assez discret en bas de la fenêtre. Si vous refusez la mise à jour, Windows 10 insiste avec de nouvelles fenêtres vantant les mérites de son OS. Il faut encore une fois recommencer l’opération pour enfin accéder à son bureau. À noter toutefois que ces fenêtres reviendront régulièrement sans compter des publicités pour s’abonner à Microsoft 365.Cette méthode arrive alors que la fin du support de Windows 10 21H2 arrive à son terme dans moins d’un mois. La société américaine espère laisser le moins d’utilisateurs possible sur le carreau. Dès lors, quoi de mieux que de les faire passer sur Windows 11 ? Si la nouvelle version de Windows est en effet accessible depuis presque deux ans maintenant, ceux qui restent sur Windows 10 le font volontairement et pas sûr que ces pop-ups leur fassent changer d’avis. Pour rappel, Windows 11 apporte un tout nouveau design ainsi que de nouvelles fonctionnalités. Par exemple, la barre des tâches a été repensée de zéro et est maintenant au centre de tout. Il est totalement gratuit pour les possesseurs de Windows 10. Problème, on se souvient que par le passé, ceux ayant tenté la mise à jour vers Windows 11 avaient pu expérimenter de gros bugs et un ralentissement de leur système. À voir si Microsoft a corrigé le tir. Si oui, sans doute qu’une telle communication agressive ne serait pas nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/18/20232 minutes, 2 seconds
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L’IA nous permettra-t-elle de parler aux animaux ?

Qui n’a jamais rêvé au moins une fois de pouvoir communiquer avec les animaux ? Posséder une telle capacité faciliterait grandement les choses, notamment pour prendre soin de nos compagnons, qu’il s’agisse de chiens, de chats, d'oiseaux ou autres. Et bien figurez-vous que l'association Earth Species Project compte bien rendre ce rêve réalité grâce à l'intelligence artificielle, et plus précisément, les modèles linguistiques de grande envergure, connus sous le nom de LLM, soit exactement les mêmes que ceux utilisés par ChatGPT. Vous le savez sans doute, ces IA ne servent pas seulement à répondre aux questions, elles peuvent également traduire du texte. Ceci dit, quid de la transcription des sons et des gestes ? Et bien les LLM sont également capables de le faire. C'est en tout cas ce que révèle l'Earth Species Project, qui utilise cette technologie pour essayer de comprendre la signification des sons émis par les animaux et leur langage corporel. Pour l'instant, le projet est encore au stade des tests, avec différents tests sur des espèces animales comme les dauphins et les corbeaux. Concrètement, l'objectif principal est de réussir à isoler les sons enregistrés lors d'une « conversation » pour ensuite identifier des schémas récurrents et, si tout se passe comme prévu, les traduire. C’est à peu de chose près la même chose que pour lire dans les pensées en utilisant l’activité cérébrale. Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à écouter l’épisode que nous avons consacré à ce sujet il y a peu. En tout cas, les avantages de cette traduction entre animaux et humains sont d'abord d'ordre scientifique. Car en parvenant à interpréter le langage des animaux de façon plus précise, les chercheurs seront plus à même de comprendre leur comportement et leurs décisions. Qui sait, peut-être qu’un jour, converser avec nos animaux ne relèvera pas que du domaine de la science-fiction ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/17/20232 minutes, 17 seconds
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L’IA nous permettra-t-elle de parler aux animaux ?

Qui n’a jamais rêvé au moins une fois de pouvoir communiquer avec les animaux ? Posséder une telle capacité faciliterait grandement les choses, notamment pour prendre soin de nos compagnons, qu’il s’agisse de chiens, de chats, d'oiseaux ou autres. Et bien figurez-vous que l'association Earth Species Project compte bien rendre ce rêve réalité grâce à l'intelligence artificielle, et plus précisément, les modèles linguistiques de grande envergure, connus sous le nom de LLM, soit exactement les mêmes que ceux utilisés par ChatGPT.Vous le savez sans doute, ces IA ne servent pas seulement à répondre aux questions, elles peuvent également traduire du texte. Ceci dit, quid de la transcription des sons et des gestes ? Et bien les LLM sont également capables de le faire. C'est en tout cas ce que révèle l'Earth Species Project, qui utilise cette technologie pour essayer de comprendre la signification des sons émis par les animaux et leur langage corporel. Pour l'instant, le projet est encore au stade des tests, avec différents tests sur des espèces animales comme les dauphins et les corbeaux.Concrètement, l'objectif principal est de réussir à isoler les sons enregistrés lors d'une « conversation » pour ensuite identifier des schémas récurrents et, si tout se passe comme prévu, les traduire. C’est à peu de chose près la même chose que pour lire dans les pensées en utilisant l’activité cérébrale. Si vous ne voyez pas de quoi je parle, je vous invite à écouter l’épisode que nous avons consacré à ce sujet il y a peu. En tout cas, les avantages de cette traduction entre animaux et humains sont d'abord d'ordre scientifique. Car en parvenant à interpréter le langage des animaux de façon plus précise, les chercheurs seront plus à même de comprendre leur comportement et leurs décisions. Qui sait, peut-être qu’un jour, converser avec nos animaux ne relèvera pas que du domaine de la science-fiction ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/17/20231 minute, 47 seconds
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Une station spatiale SpaceX en 2025 ?

Retenez-bien le nom de Vast. Cette entreprise spécialisée dans les stations spatiales sera sans doute celle qui créera la première station spatiale commerciale de l’histoire sur laquelle n’importe quel humain pourra s’y rendre, et ce, dès août 2025… pour peu que l’on soit fortuné, cela va sans dire. Cette station spatiale artificielle nommée Haven-1, devrait mesurer 100 mètres de long et être équipée d'une gravité artificielle générée par sa rotation. Concrètement, la station est conçue pour fonctionner de manière autonome, mais sera connectée plus tard à d'autres modules pour l’agrandir et former une station Vast encore plus grande. Ceci dit, on ne transporte pas station spatiale comme on enverrait un satellite en orbite. Et bien figurez-vous que cette première station est suffisamment petite pour être acheminée dans l’espace via une fusée Falcon 9 de SpaceX, et pourra accueillir jusqu'à quatre membres d'équipage en même temps dans un premier temps. Selon les plans de l'entreprise, une fusée Falcon 9 placera la plateforme en orbite basse, puis une future mission le Crew Dragon pour y transporter quatre personnes pour une durée maximale de 30 jours. À noter que Vast accepte déjà des réservations pour des équipages intéressés par des travaux scientifiques ou philanthropiques en 2025. Une deuxième mission est d’ailleurs déjà prévue pour 2026. Derrière ce projet, on retrouve Jed McCaleb, un magnat des cryptomonnaies. Dans un communiqué le milliardaire explique que l’entreprise est je cite « enthousiaste de lancer la première station spatiale commerciale au monde, ainsi que sa première équipe » fin de citation. Pour l’instant, McCaleb a investi 300 millions de dollars de ses propres fonds dans cette initiative et n'a pas l'intention de rechercher des investissements extérieurs pour Vast tant que celle-ci ne pourra pas générer de revenus. D'autres entreprises, dont certaines bénéficient du soutien de la NASA, travaillent également sur la mise en place de stations spatiales privées. À voir laquelle de tous ses projets de stations remplacera la seule et unique station spatiale internationale actuellement en orbite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/16/20232 minutes, 31 seconds
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Une station spatiale SpaceX en 2025 ?

Retenez-bien le nom de Vast. Cette entreprise spécialisée dans les stations spatiales sera sans doute celle qui créera la première station spatiale commerciale de l’histoire sur laquelle n’importe quel humain pourra s’y rendre, et ce, dès août 2025… pour peu que l’on soit fortuné, cela va sans dire. Cette station spatiale artificielle nommée Haven-1, devrait mesurer 100 mètres de long et être équipée d'une gravité artificielle générée par sa rotation.Concrètement, la station est conçue pour fonctionner de manière autonome, mais sera connectée plus tard à d'autres modules pour l’agrandir et former une station Vast encore plus grande. Ceci dit, on ne transporte pas station spatiale comme on enverrait un satellite en orbite. Et bien figurez-vous que cette première station est suffisamment petite pour être acheminée dans l’espace via une fusée Falcon 9 de SpaceX, et pourra accueillir jusqu'à quatre membres d'équipage en même temps dans un premier temps. Selon les plans de l'entreprise, une fusée Falcon 9 placera la plateforme en orbite basse, puis une future mission le Crew Dragon pour y transporter quatre personnes pour une durée maximale de 30 jours. À noter que Vast accepte déjà des réservations pour des équipages intéressés par des travaux scientifiques ou philanthropiques en 2025. Une deuxième mission est d’ailleurs déjà prévue pour 2026.Derrière ce projet, on retrouve Jed McCaleb, un magnat des cryptomonnaies. Dans un communiqué le milliardaire explique que l’entreprise est je cite « enthousiaste de lancer la première station spatiale commerciale au monde, ainsi que sa première équipe » fin de citation. Pour l’instant, McCaleb a investi 300 millions de dollars de ses propres fonds dans cette initiative et n'a pas l'intention de rechercher des investissements extérieurs pour Vast tant que celle-ci ne pourra pas générer de revenus. D'autres entreprises, dont certaines bénéficient du soutien de la NASA, travaillent également sur la mise en place de stations spatiales privées. À voir laquelle de tous ses projets de stations remplacera la seule et unique station spatiale internationale actuellement en orbite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/20232 minutes, 1 second
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Le gouvernement veut que l’IA aide les français au quotidien ?

Dans un document publié mi-mai par le service de Presse de Matignon, la première ministre Elisabeth Borne lance officiellement une expérimentation mettant à profit l'Intelligence Artificielle dans le but de fournir des réponses plus complètes aux citoyens tout en allégeant la charge des agents de la fonction publique, notamment sur la plateforme Services Publics +. Pour l’heure, aucune autre précision n’a été donnée concernant la mise en œuvre de ce projet, même si l’on peut aisément supposer qu’il s’agira de renforcer la plateforme Services Publics+, dont l’objectif est je cite de proposer des "services publics plus proches, plus simples et plus efficaces". Dans ce contexte, les agents conversationnels type ChatGPT pourraient effectivement constituer des outils d'information et de tri de dossiers efficaces. En effet, l'IA excelle dans l'art de classer et de répondre avec précision et détails à des questions de plus en plus complexes. Cependant, reste à savoir comment le gouvernement compte intégrer une technologie aussi puissante, sachant qu'elle peut parfois fournir des réponses erronées, voire diffuser de fausses informations. Là encore, aucune précision n'a été apportée à ce sujet. Jusqu'à présent, le gouvernement s'est montré plutôt prudent quant à l'utilisation de l'Intelligence Artificielle. En janvier dernier, la CNIL lançait le SIA, un service d'Intelligence Artificielle dont la mission principale est de faciliter la compréhension par le grand public du fonctionnement des IA. Il paraît donc évident que les autorités sont conscientes de ne pas encore maîtriser tous les aspects de cette technologie que tout le monde présente comme révolutionnaire. Enfin, une dernière question reste en suspens, les agents de la fonction publique sont-ils menacés par l'émergence de l'IA ? Pour le moment, personne ne peut le dire, mais une chose est certaine : dans la liste des métiers menacés par l'IA établie par les créateurs de ChatGPT, celui de fonctionnaire a une place dans le haut du classement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/15/20232 minutes, 19 seconds
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Le gouvernement veut que l’IA aide les français au quotidien ?

Dans un document publié mi-mai par le service de Presse de Matignon, la première ministre Elisabeth Borne lance officiellement une expérimentation mettant à profit l'Intelligence Artificielle dans le but de fournir des réponses plus complètes aux citoyens tout en allégeant la charge des agents de la fonction publique, notamment sur la plateforme Services Publics +. Pour l’heure, aucune autre précision n’a été donnée concernant la mise en œuvre de ce projet, même si l’on peut aisément supposer qu’il s’agira de renforcer la plateforme Services Publics+, dont l’objectif est je cite de proposer des "services publics plus proches, plus simples et plus efficaces".Dans ce contexte, les agents conversationnels type ChatGPT pourraient effectivement constituer des outils d'information et de tri de dossiers efficaces. En effet, l'IA excelle dans l'art de classer et de répondre avec précision et détails à des questions de plus en plus complexes. Cependant, reste à savoir comment le gouvernement compte intégrer une technologie aussi puissante, sachant qu'elle peut parfois fournir des réponses erronées, voire diffuser de fausses informations. Là encore, aucune précision n'a été apportée à ce sujet.Jusqu'à présent, le gouvernement s'est montré plutôt prudent quant à l'utilisation de l'Intelligence Artificielle. En janvier dernier, la CNIL lançait le SIA, un service d'Intelligence Artificielle dont la mission principale est de faciliter la compréhension par le grand public du fonctionnement des IA. Il paraît donc évident que les autorités sont conscientes de ne pas encore maîtriser tous les aspects de cette technologie que tout le monde présente comme révolutionnaire. Enfin, une dernière question reste en suspens, les agents de la fonction publique sont-ils menacés par l'émergence de l'IA ? Pour le moment, personne ne peut le dire, mais une chose est certaine : dans la liste des métiers menacés par l'IA établie par les créateurs de ChatGPT, celui de fonctionnaire a une place dans le haut du classement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/15/20231 minute, 49 seconds
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Twitter : qui est la nouvelle PDG, Linda Yaccarino ?

C'était une promesse qu'Elon Musk avait faite en décembre dernier après que les résultats d’un sondage qu’il avait lui-même lancé se révélaient être défavorable à son maintien en poste en tant que PDG de Twitter. Suite à ce que l’on pourrait considérer comme une défaite vis-à-vis de l’opinion public, un nouveau PDG a été désigné, ou plutôt devrais-je dire, UNE nouvelle PDG, près de 5 mois après en avoir fait la promesse.. Son nom : Linda Yaccarino. Ancienne responsable des ventes du groupe NBCUniversal, elle partagera le rôle de dirigeante avec Elon Musk. Je cite le milliardaire, « Linda Yaccarino se concentrera principalement sur les opérations commerciales, tandis que je me concentrerai sur la conception des produits et les nouvelles technologies » fin de citation. La deuxième plus grande fortune du monde précise aussi que le duo travaillera activement sur le développement de X, une application dite universelle à la manière de WeChat en Chine, dont il rêve terriblement depuis des années, mais sur laquelle aucun détail n’a été révélé pour le moment. Mais si l’on regarde de plus près, l'arrivée de cette dirigeante vise principalement à rassurer les annonceurs, qui avaient massivement quitté la plateforme peu de temps après l'arrivée de Musk à sa tête. Jusqu'à présent, Elon Musk avait tout misé sur l'abonnement payant pour renforcer les revenus de Twitter. Cependant, force est de constater que Twitter Blue, qui coûte quand même plus d’une dizaine d'euros par mois, ne propose pas beaucoup de fonctionnalités intéressantes à part le badge bleu. C’est donc un échec pour ce projet, avec seulement 640 000 utilisateurs payant, sur les 238 millions d'utilisateurs actifs quotidiens de la plateforme. Pire encore, une grande partie des abonnés aurait choisi de résilier leur abonnement. Ces statistiques décevantes rendent donc la mission de Linda Yaccarino d'autant plus importante. À son palmarès, on peut notamment citer le lancement de Peacock, une plateforme de streaming financée en partie par la publicité, qui aurait généré plus de 100 milliards de dollars de revenus publicitaires chez NBCUniversal, soit trois fois plus que ce que Twitter a réalisé de 2011 à 2022. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/14/20232 minutes, 35 seconds
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Twitter : qui est la nouvelle PDG, Linda Yaccarino ?

C'était une promesse qu'Elon Musk avait faite en décembre dernier après que les résultats d’un sondage qu’il avait lui-même lancé se révélaient être défavorable à son maintien en poste en tant que PDG de Twitter. Suite à ce que l’on pourrait considérer comme une défaite vis-à-vis de l’opinion public, un nouveau PDG a été désigné, ou plutôt devrais-je dire, UNE nouvelle PDG, près de 5 mois après en avoir fait la promesse..Son nom : Linda Yaccarino. Ancienne responsable des ventes du groupe NBCUniversal, elle partagera le rôle de dirigeante avec Elon Musk. Je cite le milliardaire, « Linda Yaccarino se concentrera principalement sur les opérations commerciales, tandis que je me concentrerai sur la conception des produits et les nouvelles technologies » fin de citation. La deuxième plus grande fortune du monde précise aussi que le duo travaillera activement sur le développement de X, une application dite universelle à la manière de WeChat en Chine, dont il rêve terriblement depuis des années, mais sur laquelle aucun détail n’a été révélé pour le moment. Mais si l’on regarde de plus près, l'arrivée de cette dirigeante vise principalement à rassurer les annonceurs, qui avaient massivement quitté la plateforme peu de temps après l'arrivée de Musk à sa tête.Jusqu'à présent, Elon Musk avait tout misé sur l'abonnement payant pour renforcer les revenus de Twitter. Cependant, force est de constater que Twitter Blue, qui coûte quand même plus d’une dizaine d'euros par mois, ne propose pas beaucoup de fonctionnalités intéressantes à part le badge bleu. C’est donc un échec pour ce projet, avec seulement 640 000 utilisateurs payant, sur les 238 millions d'utilisateurs actifs quotidiens de la plateforme. Pire encore, une grande partie des abonnés aurait choisi de résilier leur abonnement. Ces statistiques décevantes rendent donc la mission de Linda Yaccarino d'autant plus importante. À son palmarès, on peut notamment citer le lancement de Peacock, une plateforme de streaming financée en partie par la publicité, qui aurait généré plus de 100 milliards de dollars de revenus publicitaires chez NBCUniversal, soit trois fois plus que ce que Twitter a réalisé de 2011 à 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/14/20232 minutes, 5 seconds
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Elon Musk et Twitter en guerre contre la radio nationale américaine ?

Depuis quelque temps, Twitter est devenu une affaire de badges… et de polémiques. On en a déjà parlé à plusieurs reprises dans ce podcast, mais au cas où vous ne le saviez pas, il est désormais possible d’obtenir la précieuse certification contre un abonnement payant, mais il existe aussi d’autres titres comme « affilié à un État ». Une dénomination qui était apparue le mois dernier sur le compte de la radio nationale américaine, ce qui a créé une nouvelle controverse. Si vous n’êtes pas familier des média américain, sachez que la National Public Radio (NPR) est aux Etats-Unis l’équivalent de notre Radio France. Mais depuis le 12 avril dernier, la NPR est en mode silence radio sur Twitter. En effet, depuis que le service de radio a vu apparaître sur sa page la mention « affiliée à un État », ainsi que « financée par un gouvernement », il a tout simplement décidé de quitter Twitter. Le réseau social s’est justifié en expliquant que le financement de la NPR était en partie financé par des fonds publics. Si certains organismes comme des universités par exemple financent effectivement la NPR, une grosse partie de son budget repose sur les dons des auditeurs et d’organismes privés. Depuis, la deuxième mention a complètement disparu, et la page d'accueil de la National Public Radio est revenue à la normale. Mais pour protester contre cette mesure, la NPR a décidé de boycotter Twitter. En effet, les derniers messages ont été postés il y a un mois et indiquent aux utilisateurs comment la retrouver sur d'autres réseaux. Cette inactivité n’est pas restée inaperçue du côté de Twitter, qui a ainsi menacé la radio de saisir son compte et de le transférer à une autre entité. Difficile pour le moment de savoir s'il s'agit de simples menaces ou d'une possibilité réelle. Selon les règles de Twitter, un compte est normalement considéré inactif si personne ne s’y est connecté pendant 30 jours d'affilée. Cela ne concerne donc pas l'absence prolongée de publications. Reste désormais à savoir qu’elle sera les menaces d’Elon Musk seront suivies d’effet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20232 minutes, 32 seconds
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Elon Musk et Twitter en guerre contre la radio nationale américaine ?

Depuis quelque temps, Twitter est devenu une affaire de badges… et de polémiques. On en a déjà parlé à plusieurs reprises dans ce podcast, mais au cas où vous ne le saviez pas, il est désormais possible d’obtenir la précieuse certification contre un abonnement payant, mais il existe aussi d’autres titres comme « affilié à un État ». Une dénomination qui était apparue le mois dernier sur le compte de la radio nationale américaine, ce qui a créé une nouvelle controverse.Si vous n’êtes pas familier des média américain, sachez que la National Public Radio (NPR) est aux Etats-Unis l’équivalent de notre Radio France. Mais depuis le 12 avril dernier, la NPR est en mode silence radio sur Twitter. En effet, depuis que le service de radio a vu apparaître sur sa page la mention « affiliée à un État », ainsi que « financée par un gouvernement », il a tout simplement décidé de quitter Twitter. Le réseau social s’est justifié en expliquant que le financement de la NPR était en partie financé par des fonds publics. Si certains organismes comme des universités par exemple financent effectivement la NPR, une grosse partie de son budget repose sur les dons des auditeurs et d’organismes privés. Depuis, la deuxième mention a complètement disparu, et la page d'accueil de la National Public Radio est revenue à la normale. Mais pour protester contre cette mesure, la NPR a décidé de boycotter Twitter. En effet, les derniers messages ont été postés il y a un mois et indiquent aux utilisateurs comment la retrouver sur d'autres réseaux.Cette inactivité n’est pas restée inaperçue du côté de Twitter, qui a ainsi menacé la radio de saisir son compte et de le transférer à une autre entité. Difficile pour le moment de savoir s'il s'agit de simples menaces ou d'une possibilité réelle. Selon les règles de Twitter, un compte est normalement considéré inactif si personne ne s’y est connecté pendant 30 jours d'affilée. Cela ne concerne donc pas l'absence prolongée de publications. Reste désormais à savoir qu’elle sera les menaces d’Elon Musk seront suivies d’effet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/11/20232 minutes, 1 second
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Gmail : une certification comme sur Twitter et Instagram ?

Les Blue Checks et autres certifications sont de précieux sésames sur les réseaux sociaux permettant aux célébrités, influenceurs et marques entre autres, d’assurer que c’est bien eux qui ont la mainmise sur leur compte… bref, une sorte de label d’authenticité auparavant difficile à obtenir, et dans lequel les abonnés pouvaient avoir confiance pour éviter de se faire arnaquer par un faux compte. Même si le principe perdure encore aujourd’hui, ça, c’était avant l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter. Le badge de certification est désormais disponible contre un abonnement mensuel de 11,50€ ou 100€ par an… Car chez Twitter on a le sens du commerce en proposant une remise. Bref, ce modèle a visiblement conquis de nombreux dirigeants de la Tech, jusque chez Google qui devrait aussi proposer une « certification ». Pour l’historique, Google a lancé en 2021 le programme BIMI (pour Brand Indicators for Message Identification), qui permet aux entreprises d'authentifier leurs emails, avec notamment la présence du logo de la société. Prochaine étape pour Google, déployer un petit badge bleu afin que les société de ce programme BIMI puissent être reconnus comme expéditeurs certifiés et donc dissociés des SPAMS. Concrètement, les mails de ces entreprises seront identifiables instantanément par les destinataires, grâce à un logo en guise d'image de profil ainsi que le fameux badge bleu affiché à côté du nom comme sur les réseaux sociaux. Je cite Google, « l'authentification aide les utilisateurs et les systèmes de sécurité à identifier et à arrêter le spam [...] Cela renforce la confiance dans les courriers électroniques et offre aux lecteurs une expérience immersive, créant ainsi un meilleur écosystème pour tout le monde » fin de citation. Cette mise à jour a déjà été déployée par Google depuis peu. Ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que les premiers mails affublés d’une certification bleue n'arrivent dans nos boîtes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20232 minutes, 36 seconds
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Gmail : une certification comme sur Twitter et Instagram ?

Les Blue Checks et autres certifications sont de précieux sésames sur les réseaux sociaux permettant aux célébrités, influenceurs et marques entre autres, d’assurer que c’est bien eux qui ont la mainmise sur leur compte… bref, une sorte de label d’authenticité auparavant difficile à obtenir, et dans lequel les abonnés pouvaient avoir confiance pour éviter de se faire arnaquer par un faux compte. Même si le principe perdure encore aujourd’hui, ça, c’était avant l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter. Le badge de certification est désormais disponible contre un abonnement mensuel de 11,50€ ou 100€ par an… Car chez Twitter on a le sens du commerce en proposant une remise. Bref, ce modèle a visiblement conquis de nombreux dirigeants de la Tech, jusque chez Google qui devrait aussi proposer une « certification ».Pour l’historique, Google a lancé en 2021 le programme BIMI (pour Brand Indicators for Message Identification), qui permet aux entreprises d'authentifier leurs emails, avec notamment la présence du logo de la société. Prochaine étape pour Google, déployer un petit badge bleu afin que les société de ce programme BIMI puissent être reconnus comme expéditeurs certifiés et donc dissociés des SPAMS. Concrètement, les mails de ces entreprises seront identifiables instantanément par les destinataires, grâce à un logo en guise d'image de profil ainsi que le fameux badge bleu affiché à côté du nom comme sur les réseaux sociaux.Je cite Google, « l'authentification aide les utilisateurs et les systèmes de sécurité à identifier et à arrêter le spam [...] Cela renforce la confiance dans les courriers électroniques et offre aux lecteurs une expérience immersive, créant ainsi un meilleur écosystème pour tout le monde » fin de citation. Cette mise à jour a déjà été déployée par Google depuis peu. Ce n’est donc plus qu’une question de temps avant que les premiers mails affublés d’une certification bleue n'arrivent dans nos boîtes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/10/20232 minutes, 6 seconds
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Elon Musk lance des chalumeaux SpaceX ?

Après l’échec du décollage de sa fusée Starship, Elon Musk semble vouloir noyer son chagrin en lançant un nouvel objet dérivé pour sa compagnie : un chalumeau SpaceX, qui bien entendu prend la forme d’une fusée de l’entreprise. Décidément, l’homme le plus riche du monde n’en finit plus de concrétiser des idées, qui si elles étaient restées au stade d’idées justement, et bien ça n’aurait pas été plus mal. Oubliez les sabres lasers et autres téléporteurs, Elon Musk a l’invention qu’il vous manquait : un chalumeau SpaceX ! La classe ! Car honnêtement, qui n'a jamais souhaité s’équiper d’un chalumeau en forme de fusée pour sa cuisine ou ses soirées grillades ? Vous, moi, bref, probablement tout le monde ! Vous l’avez compris, je fais un peu de sarcasme tant la situation se prête à être tournée en dérision. Mais l’idée n’en reste pas moins très sérieuse et concrète puisque sur la boutique en ligne de SpaceX, vous pourrez bientôt acheter cet objet pour le moins insolite. Si vous ne le saviez pas déjà, Elon Musk est coutumier des produits dérivés improbables, surtout quand il s’agit de les associer à l’image de ses entreprises. On peut notamment citer la bière Tesla, la tequila Tesla et l'inoubliable parfum à l'odeur de cheveux brûlés. Je suis sûr que ça vous donne envie. Quoiqu’il en soit, si vous avez malgré tout l'envie irrépressible d'acquérir ce chalumeau, sachez qu’il coûte quand même 175 dollars. De plus, il faudra attendre le troisième trimestre 2023, soit aux alentours de septembre pour les premières livraisons. Je vous conseille donc d’y réfléchir un peu avant de passer à l’achat. Car d’ici quelques mois, vous aurez probablement changez d’avis et vous pourrez remercier Choses à Savoir Tech de vous avoir fait économiser 175$. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/9/20232 minutes, 28 seconds
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Elon Musk lance des chalumeaux SpaceX ?

Après l’échec du décollage de sa fusée Starship, Elon Musk semble vouloir noyer son chagrin en lançant un nouvel objet dérivé pour sa compagnie : un chalumeau SpaceX, qui bien entendu prend la forme d’une fusée de l’entreprise.Décidément, l’homme le plus riche du monde n’en finit plus de concrétiser des idées, qui si elles étaient restées au stade d’idées justement, et bien ça n’aurait pas été plus mal. Oubliez les sabres lasers et autres téléporteurs, Elon Musk a l’invention qu’il vous manquait : un chalumeau SpaceX ! La classe ! Car honnêtement, qui n'a jamais souhaité s’équiper d’un chalumeau en forme de fusée pour sa cuisine ou ses soirées grillades ? Vous, moi, bref, probablement tout le monde ! Vous l’avez compris, je fais un peu de sarcasme tant la situation se prête à être tournée en dérision. Mais l’idée n’en reste pas moins très sérieuse et concrète puisque sur la boutique en ligne de SpaceX, vous pourrez bientôt acheter cet objet pour le moins insolite.Si vous ne le saviez pas déjà, Elon Musk est coutumier des produits dérivés improbables, surtout quand il s’agit de les associer à l’image de ses entreprises. On peut notamment citer la bière Tesla, la tequila Tesla et l'inoubliable parfum à l'odeur de cheveux brûlés. Je suis sûr que ça vous donne envie. Quoiqu’il en soit, si vous avez malgré tout l'envie irrépressible d'acquérir ce chalumeau, sachez qu’il coûte quand même 175 dollars. De plus, il faudra attendre le troisième trimestre 2023, soit aux alentours de septembre pour les premières livraisons. Je vous conseille donc d’y réfléchir un peu avant de passer à l’achat. Car d’ici quelques mois, vous aurez probablement changez d’avis et vous pourrez remercier Choses à Savoir Tech de vous avoir fait économiser 175$. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/20231 minute, 58 seconds
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ChatGPT prédit les numéros du loto ?

C’est désormais officiel, ChatGPT est bien plus qu’une simple IA avec laquelle vous pouvez discuter pour trouver des infos. Que ce soit pour planifier vos vacances, écrire du code informatique ou vous aider dans vos activités créatives, le champ d’application de ce service d’OpenAI est plus vaste que jamais. C’est effectivement ce qu’a pu observer un certain Patthawikorn Boonrin. Ce créateur de contenu thaïlandais sur TikTok thaïlandais, adeptes des jeux de hasard, est parvenu à gagner à la loterie en utilisant ChatGPT. En effet, il affirme avoir joué les numéros que lui a proposé le chatbot et avoir gagné une petite somme. Ceci dit, avant d’en arriver là, Patthawikorn Boonrin a dû insister un peu auprès de ChatGPT, qui lors de ses premières requêtes, émettait quelques réticences à l’idée de deviner les numéros du loto. Si le TikTokeur n’explique pas vraiment sa méthodologie pour convaincre le chatbot, ChatGPT a fini par accepter en demandant plus de précisions, à savoir le nom du jeu ainsi que la période de tirage. Par la suite, l’IA a analysé des données fournies par le joueur, puis calculé les numéros qui pourraient sortir au prochain tirage. Résultat : 2000 bahts empochés, soit environ 53 €. La question est désormais de savoir si cela fonctionne réellement ou si ce n’était qu’une pure coïncidence. Et bien si vous tentez chez vous de demander à ChatGPT de vous sortir les numéros du loto, il y a fort à parier qu’il vous sortira un petit texte expliquant la loterie est un jeu reposant sur le hasard et qu’il lui était donc je cite « impossible de prédire les numéros gagnants du prochain tirage ». Mais pour Patthawikorn Boonrin, il est quand même possible de déterminer mathématiquement le prochain tirage, à partir des précédents numéros gagnants. Si vous pensez que les maths peuvent être votre salut pour gagner aux jeux, alors sachez que la FDJ met à disposition un historique de tous ses tirages. À vos risques et péril bien entendu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/8/20232 minutes, 26 seconds
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ChatGPT prédit les numéros du loto ?

C’est désormais officiel, ChatGPT est bien plus qu’une simple IA avec laquelle vous pouvez discuter pour trouver des infos. Que ce soit pour planifier vos vacances, écrire du code informatique ou vous aider dans vos activités créatives, le champ d’application de ce service d’OpenAI est plus vaste que jamais. C’est effectivement ce qu’a pu observer un certain Patthawikorn Boonrin. Ce créateur de contenu thaïlandais sur TikTok thaïlandais, adeptes des jeux de hasard, est parvenu à gagner à la loterie en utilisant ChatGPT. En effet, il affirme avoir joué les numéros que lui a proposé le chatbot et avoir gagné une petite somme.Ceci dit, avant d’en arriver là, Patthawikorn Boonrin a dû insister un peu auprès de ChatGPT, qui lors de ses premières requêtes, émettait quelques réticences à l’idée de deviner les numéros du loto. Si le TikTokeur n’explique pas vraiment sa méthodologie pour convaincre le chatbot, ChatGPT a fini par accepter en demandant plus de précisions, à savoir le nom du jeu ainsi que la période de tirage. Par la suite, l’IA a analysé des données fournies par le joueur, puis calculé les numéros qui pourraient sortir au prochain tirage. Résultat : 2000 bahts empochés, soit environ 53 €. La question est désormais de savoir si cela fonctionne réellement ou si ce n’était qu’une pure coïncidence. Et bien si vous tentez chez vous de demander à ChatGPT de vous sortir les numéros du loto, il y a fort à parier qu’il vous sortira un petit texte expliquant la loterie est un jeu reposant sur le hasard et qu’il lui était donc je cite « impossible de prédire les numéros gagnants du prochain tirage ». Mais pour Patthawikorn Boonrin, il est quand même possible de déterminer mathématiquement le prochain tirage, à partir des précédents numéros gagnants. Si vous pensez que les maths peuvent être votre salut pour gagner aux jeux, alors sachez que la FDJ met à disposition un historique de tous ses tirages. À vos risques et péril bien entendu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/8/20231 minute, 56 seconds
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La TV bientôt totalement gratuite ?

Que diriez-vous si la télévision devenait totalement gratuite ? Ou plus précisément, si vous n’aviez plus à payer pour obtenir un écran de télévision afin de regarder vos chaînes préférées ? C’est ce qu’ambitionne de réaliser la start-up Teevee Corporation. Mais qui dit gratuité, dit publicité. Car dans cette offre, un second écran sera livré avec la télévision principale pour diffuser des publicités en continu. C’est bien connu, « si c’est gratuit, c’est vous le produit ». Un dicton n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui et colle particulièrement bien au projet de Teevee Corporation. Cette offre : une télé gratuite assorti d’un deuxième écran entièrement dédié à la pub est d’après l’entreprise je cite « la plus grande innovation pour la TV depuis la couleur », rien que ça. Concrètement, Teevee Corporation souhaite commercialiser des téléviseurs entièrement gratuits, mais financés par la publicité diffusée sur un second écran similaire à celui d'un smartphone en termes de hauteur, mais de même largeur que l'écran principal. Une sorte de bandeau qui viendrait se placer au-dessus ou en dessous de l’écran principal. Une télé gratuite, c’est super ! Mais encore faut-il qu’elle soit de qualité ! Aujourd’hui, la norme est aux smartTV qui permettent d’accéder à internet. Dans ce cas bien précis, il s’agira d’un simple écran proposant des chaînes et une sélection de services de streaming, dont la liste complète n’a pas encore été communiquée. Sur le second écran seront diffusés des messages publicitaires, mais pas que… puisqu’il sera aussi possible de connaître la météo, suivre l'actualité à la manière des chaînes d’infos en continu ou encore les résultats des compétitions sportives. Si ce projet se démarque par le fait de carrément offrir deux écrans aux personnes intéressées, le modèle du financement par la pub n’est clairement pas nouveau. Des plateformes comme Netflix réfléchissent à leur tour à proposer des formules gratuites, basée sur la pub. À noter aussi que le concept de Teevee Corporation existe déjà de façon virtuelle avec Google, qui propose une sélection de 800 chaînes entièrement financées par la publicité. Les téléviseurs signés Teevee Corporation devraient être proposés plus tard cette année, sans que l’on connaisse à cette heure la date exacte de démarrage, les pays concernés, et les modalités d’accès à cette offre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/7/20232 minutes, 45 seconds
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La TV bientôt totalement gratuite ?

Que diriez-vous si la télévision devenait totalement gratuite ? Ou plus précisément, si vous n’aviez plus à payer pour obtenir un écran de télévision afin de regarder vos chaînes préférées ? C’est ce qu’ambitionne de réaliser la start-up Teevee Corporation. Mais qui dit gratuité, dit publicité. Car dans cette offre, un second écran sera livré avec la télévision principale pour diffuser des publicités en continu.C’est bien connu, « si c’est gratuit, c’est vous le produit ». Un dicton n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui et colle particulièrement bien au projet de Teevee Corporation. Cette offre : une télé gratuite assorti d’un deuxième écran entièrement dédié à la pub est d’après l’entreprise je cite « la plus grande innovation pour la TV depuis la couleur », rien que ça. Concrètement, Teevee Corporation souhaite commercialiser des téléviseurs entièrement gratuits, mais financés par la publicité diffusée sur un second écran similaire à celui d'un smartphone en termes de hauteur, mais de même largeur que l'écran principal. Une sorte de bandeau qui viendrait se placer au-dessus ou en dessous de l’écran principal.Une télé gratuite, c’est super ! Mais encore faut-il qu’elle soit de qualité ! Aujourd’hui, la norme est aux smartTV qui permettent d’accéder à internet. Dans ce cas bien précis, il s’agira d’un simple écran proposant des chaînes et une sélection de services de streaming, dont la liste complète n’a pas encore été communiquée. Sur le second écran seront diffusés des messages publicitaires, mais pas que… puisqu’il sera aussi possible de connaître la météo, suivre l'actualité à la manière des chaînes d’infos en continu ou encore les résultats des compétitions sportives. Si ce projet se démarque par le fait de carrément offrir deux écrans aux personnes intéressées, le modèle du financement par la pub n’est clairement pas nouveau. Des plateformes comme Netflix réfléchissent à leur tour à proposer des formules gratuites, basée sur la pub. À noter aussi que le concept de Teevee Corporation existe déjà de façon virtuelle avec Google, qui propose une sélection de 800 chaînes entièrement financées par la publicité. Les téléviseurs signés Teevee Corporation devraient être proposés plus tard cette année, sans que l’on connaisse à cette heure la date exacte de démarrage, les pays concernés, et les modalités d’accès à cette offre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/7/20232 minutes, 15 seconds
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Qu’est-ce que GPT4free, le cauchemar d’OpenAI ?

Récemment, un projet intitulé GPT4free a commencé à faire parler de lui sur internet. L’initiative permet en effet d’utiliser GPT-4, la dernière mise à jour du modèle de langage de ChatGPT totalement gratuitement, en s’appuyant sur une faille. En somme, plus besoin de souscrire à l'abonnement payant de ChatGPT Plus. Sans surprise, le projet a été mal reçu par OpenAI. Xtekky de son pseudo, l’étudiant en informatique derrière ce projet, révèle avoir reçu un avertissement de la part de la start-up. L’entreprise lui a donné cinq jours pour mettre un terme à GPT4free, sans quoi elle entamera des poursuites devant les tribunaux. Pour se défendre, Xtekky fait valoir que GPT4free n’exploite pas directement l’interface de programmation d’application d’OpenAI, mais s’appuie sur les interfaces mises à disposition des clients de la start-up. En clair, ce sont ces entreprises qui payent la facture pour les utilisateurs de GPT4free. Un outil comme GPT4free représente donc une perte d’argent pour les clients d’OpenAI, qui cherchent à surfer sur le boom de l’intelligence artificielle générative. Conscient du problème, Xtekky encourage toutes les sociétés concernées à prendre contact avec lui, et s’engage à cesser l’exploitation de l’interface de programmation de celle-ci en cas de demande. Au-delà de ça, l’étudiant en informatique incite surtout les sociétés à sécuriser leurs interfaces de programmation. Il affirme avoir conseillé des mesures de sécurité dans ce sens à toutes les firmes ayant pris contact avec lui, mais aucune d’entre elles n’aurait pris la moindre mesure pour combler la brèche d’après lui. Comme le précise Xtekky, GPT4free n’est pas le seul outil en mesure d’exploiter la faille des interfaces de programmation. Malgré la pression exercée par OpenAI, l’étudiant ne prévoit pas d’enterrer son projet pour le moment. Si la start-up veut absolument que le code de GPT4free disparaisse, elle doit soumettre une requête « Digital Millennium Copyright Act » (DMCA), une loi américaine qui protège les droits d’auteur en ligne, auprès de Github où est hébergé le code du projet… Une mesure qui n’empêchera cependant pas d’autres développeurs d’utiliser l’outil ou d’exploiter la faille des interfaces de programmation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20232 minutes, 37 seconds
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Qu’est-ce que GPT4free, le cauchemar d’OpenAI ?

Récemment, un projet intitulé GPT4free a commencé à faire parler de lui sur internet. L’initiative permet en effet d’utiliser GPT-4, la dernière mise à jour du modèle de langage de ChatGPT totalement gratuitement, en s’appuyant sur une faille. En somme, plus besoin de souscrire à l'abonnement payant de ChatGPT Plus.Sans surprise, le projet a été mal reçu par OpenAI. Xtekky de son pseudo, l’étudiant en informatique derrière ce projet, révèle avoir reçu un avertissement de la part de la start-up. L’entreprise lui a donné cinq jours pour mettre un terme à GPT4free, sans quoi elle entamera des poursuites devant les tribunaux. Pour se défendre, Xtekky fait valoir que GPT4free n’exploite pas directement l’interface de programmation d’application d’OpenAI, mais s’appuie sur les interfaces mises à disposition des clients de la start-up. En clair, ce sont ces entreprises qui payent la facture pour les utilisateurs de GPT4free. Un outil comme GPT4free représente donc une perte d’argent pour les clients d’OpenAI, qui cherchent à surfer sur le boom de l’intelligence artificielle générative. Conscient du problème, Xtekky encourage toutes les sociétés concernées à prendre contact avec lui, et s’engage à cesser l’exploitation de l’interface de programmation de celle-ci en cas de demande.Au-delà de ça, l’étudiant en informatique incite surtout les sociétés à sécuriser leurs interfaces de programmation. Il affirme avoir conseillé des mesures de sécurité dans ce sens à toutes les firmes ayant pris contact avec lui, mais aucune d’entre elles n’aurait pris la moindre mesure pour combler la brèche d’après lui. Comme le précise Xtekky, GPT4free n’est pas le seul outil en mesure d’exploiter la faille des interfaces de programmation.Malgré la pression exercée par OpenAI, l’étudiant ne prévoit pas d’enterrer son projet pour le moment. Si la start-up veut absolument que le code de GPT4free disparaisse, elle doit soumettre une requête « Digital Millennium Copyright Act » (DMCA), une loi américaine qui protège les droits d’auteur en ligne, auprès de Github où est hébergé le code du projet… Une mesure qui n’empêchera cependant pas d’autres développeurs d’utiliser l’outil ou d’exploiter la faille des interfaces de programmation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/4/20232 minutes, 7 seconds
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Avoir un compte épargne chez Apple avec un énorme taux ? C'est possible !

C’est tout nouveau, Apple se lance dans la finance ! En partenariat avec la banque Goldman Sachs, le GAFAM propose aux utilisateurs de l’Apple Card un compte d’épargne avec un rendement de 4,15 %, soit d’après l’entreprise, « 10 fois plus que la moyenne nationale » américaine. Lancé en 2019 aux États-Unis, l’Apple Card est une carte de crédit comme les autres, à ceci près que le suivi des dépenses via l’application Wallet est un peu différent, puisqu’il offre un système de remise (cashback). Le principe est simple : les utilisateurs de l’Apple Card récupèrent sur leur compte l’argent de chacune des transactions qu’ils réalisent. Ce montant est de 1 % pour un achat avec la carte, de 2 % s’ils passent par l’application Apple Pay et de 3 % s’ils dépensent de l’argent dans des produits ou services Apple. Désormais, ce compte épargne vient compliquer la branche bancaire d’Apple. Sans dépôt minimum, mais avec une limite maximale de 250 000 dollars, le compte peut être créé en quelques clics depuis l’application Wallet. Les récompenses gagnées via le cashback seront ainsi directement créditées sur ce compte épargne. Dès lors, pourquoi ce service bancaire d’Apple n’est toujours pas arrivé en France ? Et bien parce que les services financiers sont très régulés, et le GAFAM se serait également heurté à des problèmes techniques et d’ingénierie notamment pour calculer des intérêts, mais aussi pour des systèmes de vérification avant d’allouer des crédits, des récompenses, etc. Autant de fonctionnalités qui sont pour l’instant confiées aux partenaires bancaires d’Apple, comme Goldman Sachs, et que l’entreprise souhaite internaliser. À n’en pas douter, ma branche banque d’Apple devrait prendre de plus en plus de place à l’avenir ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20232 minutes, 30 seconds
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Avoir un compte épargne chez Apple avec un énorme taux ? C'est possible !

C’est tout nouveau, Apple se lance dans la finance ! En partenariat avec la banque Goldman Sachs, le GAFAM propose aux utilisateurs de l’Apple Card un compte d’épargne avec un rendement de 4,15 %, soit d’après l’entreprise, « 10 fois plus que la moyenne nationale » américaine.Lancé en 2019 aux États-Unis, l’Apple Card est une carte de crédit comme les autres, à ceci près que le suivi des dépenses via l’application Wallet est un peu différent, puisqu’il offre un système de remise (cashback). Le principe est simple : les utilisateurs de l’Apple Card récupèrent sur leur compte l’argent de chacune des transactions qu’ils réalisent. Ce montant est de 1 % pour un achat avec la carte, de 2 % s’ils passent par l’application Apple Pay et de 3 % s’ils dépensent de l’argent dans des produits ou services Apple. Désormais, ce compte épargne vient compliquer la branche bancaire d’Apple. Sans dépôt minimum, mais avec une limite maximale de 250 000 dollars, le compte peut être créé en quelques clics depuis l’application Wallet. Les récompenses gagnées via le cashback seront ainsi directement créditées sur ce compte épargne.Dès lors, pourquoi ce service bancaire d’Apple n’est toujours pas arrivé en France ? Et bien parce que les services financiers sont très régulés, et le GAFAM se serait également heurté à des problèmes techniques et d’ingénierie notamment pour calculer des intérêts, mais aussi pour des systèmes de vérification avant d’allouer des crédits, des récompenses, etc. Autant de fonctionnalités qui sont pour l’instant confiées aux partenaires bancaires d’Apple, comme Goldman Sachs, et que l’entreprise souhaite internaliser. À n’en pas douter, ma branche banque d’Apple devrait prendre de plus en plus de place à l’avenir ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/20232 minutes
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Facebook et Instagram utilisés pour du trafic d'enfants ?

Facebook et Instagram seraient les réseaux sociaux préférés des trafiquants d’enfants d’après une enquête du Guardian s’étant déroulée sur deux ans. D’après eux, le trafic sexuel d’enfants prolifèrerait sur les deux plateformes avec une armée de prédateurs qui les utiliseraient pour entrer en contact avec leurs victimes. Selon le Human Trafficking Institute, Facebook est LA plate-forme la plus prisée des trafiquants sexuels. Concrètement, le mode opératoire des criminels est souvent le même. Un adulte, généralement un homme, envoie un message à une adolescente. Au fur et à mesure, ce dernier demande des photos dénudées à la jeune fille et se dit prêt à lui offrir de l’argent en échange. Par la suite, le prédateur persuade l’adolescente de se faire de l’argent en se prostituant et se sert du compte Facebook ou Instagram de celle-ci pour je cite « faire de la publicité pour des relations sexuelles ». Ayant la main mise sur la jeune fille, le proxénète gère alors la logistique des rencontres de A à Z. Dans le cadre de son enquête, The Guardian a interrogé plus de 70 sources (procureurs, professionnels de la protection de l’enfance, modérateurs de contenus)… et tous s’accordent à dire que la société mère : Meta, est incapable d’agir efficacement contre les trafiquants d’êtres humains. Le GAFAM manquerait bien souvent de réactivité, ce qui compliquerait les enquêtes, sans compter qu’il traînerait presque toujours pour exécuter les décisions de justice. En fait, Meta rejette très souvent le mandat délivré par les autorités, ce qui peut je cite « retarder le sauvetage d’une victime ». De son côté, Meta admet que les trafiquants d’êtres humains se servent de Facebook et Instagram pour piéger leurs victimes, mais assure faire tout ce qui est en son pouvoir pour lutter contre les prédateurs. La firme rappelle que Facebook a signalé plus de 73,3 millions de contenus de nudité et d’abus physique des enfants je cite « en utilisant la technologie la plus sophistiquée ». Reste à savoir que quoi Meta parle réellement. De son côté, Instagram a signalé 6,1 millions de contenus de cette nature. Si la loi contraint les plates-formes à rapporter tous les contenus pédopornographiques aux autorités, la législation américaine n’oblige pas Meta à signaler le trafic sexuel sur ses plates-formes… Dans ce bien précis, l’entreprise n’est pas légalement considérée comme responsable. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/2/20232 minutes, 44 seconds
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Facebook et Instagram utilisés pour du trafic d'enfants ?

Facebook et Instagram seraient les réseaux sociaux préférés des trafiquants d’enfants d’après une enquête du Guardian s’étant déroulée sur deux ans. D’après eux, le trafic sexuel d’enfants prolifèrerait sur les deux plateformes avec une armée de prédateurs qui les utiliseraient pour entrer en contact avec leurs victimes. Selon le Human Trafficking Institute, Facebook est LA plate-forme la plus prisée des trafiquants sexuels.Concrètement, le mode opératoire des criminels est souvent le même. Un adulte, généralement un homme, envoie un message à une adolescente. Au fur et à mesure, ce dernier demande des photos dénudées à la jeune fille et se dit prêt à lui offrir de l’argent en échange. Par la suite, le prédateur persuade l’adolescente de se faire de l’argent en se prostituant et se sert du compte Facebook ou Instagram de celle-ci pour je cite « faire de la publicité pour des relations sexuelles ». Ayant la main mise sur la jeune fille, le proxénète gère alors la logistique des rencontres de A à Z.Dans le cadre de son enquête, The Guardian a interrogé plus de 70 sources (procureurs, professionnels de la protection de l’enfance, modérateurs de contenus)… et tous s’accordent à dire que la société mère : Meta, est incapable d’agir efficacement contre les trafiquants d’êtres humains. Le GAFAM manquerait bien souvent de réactivité, ce qui compliquerait les enquêtes, sans compter qu’il traînerait presque toujours pour exécuter les décisions de justice. En fait, Meta rejette très souvent le mandat délivré par les autorités, ce qui peut je cite « retarder le sauvetage d’une victime ».De son côté, Meta admet que les trafiquants d’êtres humains se servent de Facebook et Instagram pour piéger leurs victimes, mais assure faire tout ce qui est en son pouvoir pour lutter contre les prédateurs. La firme rappelle que Facebook a signalé plus de 73,3 millions de contenus de nudité et d’abus physique des enfants je cite « en utilisant la technologie la plus sophistiquée ». Reste à savoir que quoi Meta parle réellement. De son côté, Instagram a signalé 6,1 millions de contenus de cette nature. Si la loi contraint les plates-formes à rapporter tous les contenus pédopornographiques aux autorités, la législation américaine n’oblige pas Meta à signaler le trafic sexuel sur ses plates-formes… Dans ce bien précis, l’entreprise n’est pas légalement considérée comme responsable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/20232 minutes, 14 seconds
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L’IA peut désormais lire dans les pensées ?

Et si l’IA pouvait désormais lire dans les pensées ? La réalité n’est plus si loin de la fiction car d’après une étude publiée dans Nature Neuroscience, des scientifiques ont réussi pour la première fois à transcrire des pensées en texte à partir d’enregistrements cérébraux scannés suite à une IRM et à l’IA. Contrairement à tous les dispositifs imaginés jusqu’à aujourd’hui, c’est la toute première fois que des scientifiques ont réussi à retranscrire des pensées en texte et de manière non invasive, donc aucun implant dans le cerveau, contrairement à Neuralink d’Elon Musk par exemple. Ici, les scientifiques ont utilisé à la fois le flux sanguin du cerveau enregistré par IRM, et GPT-1, un modèle d’IA qui a été capable de représenter, en chiffres, les « paroles mentale ». Concrètement, trois participants ont chacun passé 16 heures à écouter des histoires, allongés dans un scanner. Les chercheurs ont entraîné leur modèle d’IA à déterminer à quels mots et quelles phrases étaient associés tel ou tel schéma cérébral. Une fois cette phase d'entraînement terminée, les participants ont écouté de nouvelles histoires, et le décodeur est parvenu à traduire ce que ces derniers pensaient. Je cite Jerry Tang, un étudiant qui fait partie de l’équipe de chercheurs, « l’objectif du décodage du langage est de prendre les enregistrements de l’activité cérébrale d’un utilisateur et de prédire les mots qu’il a entendus, dits ou imaginés » fin de citation. Cette technologie pourrait, à terme, aider les personnes muettes ou paralysées à communiquer. En attendant, l’équipe de chercheurs met en garde contre des utilisations malveillantes de cette découverte et rappelle que pour fonctionner, les sujets doivent « coopérer », même si le développement de cette technologie pourraient permettre aux décodeurs de contourner cette « coopération ». Les scientifiques expliquent que chaque décodeur est personnalisé et adapté à un seul participant. Lorsque le modèle personnalisé a été testé sur une autre personne, cela ne fonctionnait pas. À noter aussi que les participants de l’étude ont pu « tromper » le décodeur, en pensant à des animaux ou en imaginant une autre histoire. La machine a également fait des erreurs sur les pronoms, en mélangeant la première et la troisième personne, pour une raison que les scientifiques ne parviennent pas à expliquer pour l’instant. Mais pour éviter que les interfaces cerveau-ordinateurs soient un désastre, il convient que les machines respectent la vie privée de ceux qui ont recours à leur utilisation. Les chercheurs mettent également en garde que, à terme, cette technologie pourrait se transformer en outil de surveillance de la pensée, même si cette hypothèse reste heureusement une pure fiction… pour l’instant. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/1/20233 minutes
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L’IA peut désormais lire dans les pensées ?

Et si l’IA pouvait désormais lire dans les pensées ? La réalité n’est plus si loin de la fiction car d’après une étude publiée dans Nature Neuroscience, des scientifiques ont réussi pour la première fois à transcrire des pensées en texte à partir d’enregistrements cérébraux scannés suite à une IRM et à l’IA.Contrairement à tous les dispositifs imaginés jusqu’à aujourd’hui, c’est la toute première fois que des scientifiques ont réussi à retranscrire des pensées en texte et de manière non invasive, donc aucun implant dans le cerveau, contrairement à Neuralink d’Elon Musk par exemple. Ici, les scientifiques ont utilisé à la fois le flux sanguin du cerveau enregistré par IRM, et GPT-1, un modèle d’IA qui a été capable de représenter, en chiffres, les « paroles mentale ». Concrètement, trois participants ont chacun passé 16 heures à écouter des histoires, allongés dans un scanner. Les chercheurs ont entraîné leur modèle d’IA à déterminer à quels mots et quelles phrases étaient associés tel ou tel schéma cérébral. Une fois cette phase d'entraînement terminée, les participants ont écouté de nouvelles histoires, et le décodeur est parvenu à traduire ce que ces derniers pensaient.Je cite Jerry Tang, un étudiant qui fait partie de l’équipe de chercheurs, « l’objectif du décodage du langage est de prendre les enregistrements de l’activité cérébrale d’un utilisateur et de prédire les mots qu’il a entendus, dits ou imaginés » fin de citation. Cette technologie pourrait, à terme, aider les personnes muettes ou paralysées à communiquer. En attendant, l’équipe de chercheurs met en garde contre des utilisations malveillantes de cette découverte et rappelle que pour fonctionner, les sujets doivent « coopérer », même si le développement de cette technologie pourraient permettre aux décodeurs de contourner cette « coopération ».Les scientifiques expliquent que chaque décodeur est personnalisé et adapté à un seul participant. Lorsque le modèle personnalisé a été testé sur une autre personne, cela ne fonctionnait pas. À noter aussi que les participants de l’étude ont pu « tromper » le décodeur, en pensant à des animaux ou en imaginant une autre histoire. La machine a également fait des erreurs sur les pronoms, en mélangeant la première et la troisième personne, pour une raison que les scientifiques ne parviennent pas à expliquer pour l’instant. Mais pour éviter que les interfaces cerveau-ordinateurs soient un désastre, il convient que les machines respectent la vie privée de ceux qui ont recours à leur utilisation. Les chercheurs mettent également en garde que, à terme, cette technologie pourrait se transformer en outil de surveillance de la pensée, même si cette hypothèse reste heureusement une pure fiction… pour l’instant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/1/20232 minutes, 30 seconds
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NeRF : une technologie pour créer une scène 3D à partir de photos ?

Connaissez-vous NeRF ? Il s’agit d’un autre type d’IA est en pleine évolution, permettant de créer une scène en 3D à partir de quelques photos prises avec un smartphone. En français, NeRF signifie « champs de rayonnement neuronaux ». Concrètement, il s'agit d'un réseau neuronal capable de générer une scène en trois dimensions à partir de photos en deux dimensions. Si vous connaissez Immersive View de Google, alors vous connaissez la technologie NeRF, car c’est grâce à elle que le service du GAFAM de vue 3D très détaillée de plusieurs grandes villes a été créé. Et pas besoin de matériel de pointe pour l’utiliser. Aujourd’hui, il faut simplement prendre quelques photos avec son smartphone ou un drone sous différents angles, ou bien tourner une courte vidéo. Ensuite, le système NeRF génère la scène en 3D. On peut ensuite déplacer la caméra dans la scène comme dans un jeu vidéo, insérer des objets en 3D dans une autre scène changer l'arrière-plan. En somme, NeRF connaît une évolution de plus en plus rapide comme la mise au point de l’outil Instant NeRF de NVIDIA, capable de créer une scène en quelques millisecondes en Full HD. Des chercheurs de chez Google ont d’ailleurs publié Zip-NeRF, un service similaire mais encore plus rapide. Les utilisations possibles de cette technologie sont également très nombreuses, comme à l'université de Californie où un réseau NeRF et un modèle de langage ont été combinés pour créer LeRF, un système visant à identifier des objets dans une scène. Ses créateurs imaginent désormais pouvoir combiner leur invention avec ChatGPT pour repousser les limites du chatbot d’OpenAI. De son côté, une équipe de japonais travaille sur le rendu d'une scène en temps réel avec le moteur de jeu Unreal Engine pour incruster du décor toujours plus réel dans les jeux. À Singapour, une autre a également réussi à créer une IA baptisée HOSNeRF, capable de transformer une vidéo afin qu’on puisse la regarder sous n'importe quel angle, plutôt que d'être limité à des scènes statiques. Bref, l'engouement pour l’intelligence artificielle ne cesse de croître et le grand public va probablement croiser cette technologie de plus en plus souvent, comme au cinéma, en photographie et ainsi que dans les média classiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/30/20232 minutes, 36 seconds
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NeRF : une technologie pour créer une scène 3D à partir de photos ?

Connaissez-vous NeRF ? Il s’agit d’un autre type d’IA est en pleine évolution, permettant de créer une scène en 3D à partir de quelques photos prises avec un smartphone. En français, NeRF signifie « champs de rayonnement neuronaux ». Concrètement, il s'agit d'un réseau neuronal capable de générer une scène en trois dimensions à partir de photos en deux dimensions.Si vous connaissez Immersive View de Google, alors vous connaissez la technologie NeRF, car c’est grâce à elle que le service du GAFAM de vue 3D très détaillée de plusieurs grandes villes a été créé. Et pas besoin de matériel de pointe pour l’utiliser. Aujourd’hui, il faut simplement prendre quelques photos avec son smartphone ou un drone sous différents angles, ou bien tourner une courte vidéo. Ensuite, le système NeRF génère la scène en 3D. On peut ensuite déplacer la caméra dans la scène comme dans un jeu vidéo, insérer des objets en 3D dans une autre scène changer l'arrière-plan.En somme, NeRF connaît une évolution de plus en plus rapide comme la mise au point de l’outil Instant NeRF de NVIDIA, capable de créer une scène en quelques millisecondes en Full HD. Des chercheurs de chez Google ont d’ailleurs publié Zip-NeRF, un service similaire mais encore plus rapide. Les utilisations possibles de cette technologie sont également très nombreuses, comme à l'université de Californie où un réseau NeRF et un modèle de langage ont été combinés pour créer LeRF, un système visant à identifier des objets dans une scène. Ses créateurs imaginent désormais pouvoir combiner leur invention avec ChatGPT pour repousser les limites du chatbot d’OpenAI. De son côté, une équipe de japonais travaille sur le rendu d'une scène en temps réel avec le moteur de jeu Unreal Engine pour incruster du décor toujours plus réel dans les jeux. À Singapour, une autre a également réussi à créer une IA baptisée HOSNeRF, capable de transformer une vidéo afin qu’on puisse la regarder sous n'importe quel angle, plutôt que d'être limité à des scènes statiques. Bref, l'engouement pour l’intelligence artificielle ne cesse de croître et le grand public va probablement croiser cette technologie de plus en plus souvent, comme au cinéma, en photographie et ainsi que dans les média classiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/30/20232 minutes, 6 seconds
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Une fausse interview de sportif publiée dans un magazine ?

Le magazine allemand Die Aktuelle a récemment publié une "interview" de Michael Schumacher, célèbre pilote allemand de Formule 1 dans les années 2000. Ceci dit, il convient de mettre des guillemets quand on parle d’interview car il s'agit en réalité d'un dialogue avec une IA (Character.ai), et qui n'a aucun lien réel avec le pilote, si ce n'est qu'elle s’est potentiellement inspiré de ses précédentes interviews. Depuis son accident de ski à Méribel (Savoie) en 2013, le pilote aux sept titres de champion du monde de Formule 1 est plongé dans un coma dont son état n'a pas connu d'amélioration récente. Les détails de sa santé sont un secret bien gardé par sa famille. Si Die Aktuelle a bien ajouté des sous-titres comme "Ça sonne trompeusement réel", "Que se cache-t-il derrière" et "Nous sommes partie à la recherche d'indices", la photo et le titre accrocheur en gras "Sensation mondiale" (Welt-Sensation) ne laissent pas vraiment de doute. Le magazine a bel et bien tenté de publier une interview mensongère faite à l’aide d’une IA en la faisant passer pour une vraie interview, malgré des précautions hasardeuses. D’ailleurs, la famille du pilote a fait savoir qu'elle comptait entamer une action en justice. Comme le souligne le site The Verge, Die Aktuelle est coutumier des coups bas, notamment envers la famille de Schumacher. Outre de fausses révélations sur la vie privée de la femme du pilote, le journal avait déjà publié un article illustré d'une photo du couple avec le titre "Réveillé". Bien que ce sensationnalisme mensonger de la presse à scandale allemande soit déplorable, il permet de mettre en lumière les défis posés par les IA. Des défis informatiques, de sécurité, entre autres, mais également des défis éthiques qui se posent à toute société lorsqu'elle est confrontée à une évolution technologique majeure. Car vous le savez, les IA vont bouleverser nos vies à l’avenir, notamment en ce qui concerne le droit d'image, le respect des personnes et la sécurité. Reste à savoir si nos dirigeants seront assez vifs pour ne pas se faire distancer par l’évolution ultra rapide de ChatGPT ou Stable Diffusion par exemple. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/27/20232 minutes, 30 seconds
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Une fausse interview de sportif publiée dans un magazine ?

Le magazine allemand Die Aktuelle a récemment publié une "interview" de Michael Schumacher, célèbre pilote allemand de Formule 1 dans les années 2000. Ceci dit, il convient de mettre des guillemets quand on parle d’interview car il s'agit en réalité d'un dialogue avec une IA (Character.ai), et qui n'a aucun lien réel avec le pilote, si ce n'est qu'elle s’est potentiellement inspiré de ses précédentes interviews.Depuis son accident de ski à Méribel (Savoie) en 2013, le pilote aux sept titres de champion du monde de Formule 1 est plongé dans un coma dont son état n'a pas connu d'amélioration récente. Les détails de sa santé sont un secret bien gardé par sa famille. Si Die Aktuelle a bien ajouté des sous-titres comme "Ça sonne trompeusement réel", "Que se cache-t-il derrière" et "Nous sommes partie à la recherche d'indices", la photo et le titre accrocheur en gras "Sensation mondiale" (Welt-Sensation) ne laissent pas vraiment de doute. Le magazine a bel et bien tenté de publier une interview mensongère faite à l’aide d’une IA en la faisant passer pour une vraie interview, malgré des précautions hasardeuses. D’ailleurs, la famille du pilote a fait savoir qu'elle comptait entamer une action en justice.Comme le souligne le site The Verge, Die Aktuelle est coutumier des coups bas, notamment envers la famille de Schumacher. Outre de fausses révélations sur la vie privée de la femme du pilote, le journal avait déjà publié un article illustré d'une photo du couple avec le titre "Réveillé". Bien que ce sensationnalisme mensonger de la presse à scandale allemande soit déplorable, il permet de mettre en lumière les défis posés par les IA. Des défis informatiques, de sécurité, entre autres, mais également des défis éthiques qui se posent à toute société lorsqu'elle est confrontée à une évolution technologique majeure. Car vous le savez, les IA vont bouleverser nos vies à l’avenir, notamment en ce qui concerne le droit d'image, le respect des personnes et la sécurité. Reste à savoir si nos dirigeants seront assez vifs pour ne pas se faire distancer par l’évolution ultra rapide de ChatGPT ou Stable Diffusion par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/27/20232 minutes
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Intelligence artificielle : Elon Musk lance sa propre société ?

Après avoir exprimé son inquiétude face au développement exponentiel de l’intelligence artificielle, notamment ChatGPT qui a considérablement amélioré son modèle de langage en moins d’un an, mais aussi cosigné une lettre ouverte demandant une pause de six mois dans le développement des IA afin de mieux les réglementer et de les encadrer sur le plan éthique… Surprise ! Elon Musk lance à son tour une société dédiée au développement d'IA, nommée : X.AI. Concrètement, Elon Musk a été nommé directeur de la société début mars est épaulé par Jared Birchall, dirigeant de Neuralink et Family Office. Si l’annonce de cette nouvelle société a de quoi étonner vu la défiance qu’Elon Musk a pu exprimer sur le progrès des IA, le média Business Insider avait déjà révélé il y a quelques mois que le patron de Tesla avait acheté des milliers de puces graphiques pour animer une future IA générative. Interrogé à ce sujet, le milliardaire a évité la question en disant que tout le monde, y compris les chiens, achetaient des GPU. Dans le nom de sa société, le X vient de la marque X Corp développée par Elon Musk, comme c'est le cas avec SpaceX, par exemple. Il faut tout de même se souvenir qu'Elon Musk avait contribué au développement initial d'OpenAI en 2015, avant de s’en éloigner en 2018. Ainsi, le fait que le milliardaire s’intéresse aux IA est loin d’être étonnant, mais en revanche, c’est le timing de cette annonce publique qui interroge. Car la montée en puissance de GPT-3 auprès du grand public semble avoir dérangé le propriétaire de Twitter. Il a réagi en dénigrant OpenAI et les IA en général, bien que le système de conduite autonome des Tesla soit justement alimenté par une IA. D’ailleurs, le fait que Google ait été poussé à sortir précipitamment son propre chatbot Bard et que Microsoft ait investi massivement dans OpenAI pour intégrer GPT et Dall.E à son moteur de recherche Bing a certainement incité Elon Musk à lancer cette initiative pour ne pas manquer le virage des IA génératives. Sans doute voudra-t-il investir massivement dans cette nouvelle entreprise pour développer une IA capable de rivaliser avec GPT. Une première levée de fonds auprès des investisseurs de SpaceX et de Tesla a déjà été engagée… à voir si cela sera suffisant pour rattraper son retard. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/26/20232 minutes, 41 seconds
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Intelligence artificielle : Elon Musk lance sa propre société ?

Après avoir exprimé son inquiétude face au développement exponentiel de l’intelligence artificielle, notamment ChatGPT qui a considérablement amélioré son modèle de langage en moins d’un an, mais aussi cosigné une lettre ouverte demandant une pause de six mois dans le développement des IA afin de mieux les réglementer et de les encadrer sur le plan éthique… Surprise ! Elon Musk lance à son tour une société dédiée au développement d'IA, nommée : X.AI.Concrètement, Elon Musk a été nommé directeur de la société début mars est épaulé par Jared Birchall, dirigeant de Neuralink et Family Office. Si l’annonce de cette nouvelle société a de quoi étonner vu la défiance qu’Elon Musk a pu exprimer sur le progrès des IA, le média Business Insider avait déjà révélé il y a quelques mois que le patron de Tesla avait acheté des milliers de puces graphiques pour animer une future IA générative. Interrogé à ce sujet, le milliardaire a évité la question en disant que tout le monde, y compris les chiens, achetaient des GPU. Dans le nom de sa société, le X vient de la marque X Corp développée par Elon Musk, comme c'est le cas avec SpaceX, par exemple.Il faut tout de même se souvenir qu'Elon Musk avait contribué au développement initial d'OpenAI en 2015, avant de s’en éloigner en 2018. Ainsi, le fait que le milliardaire s’intéresse aux IA est loin d’être étonnant, mais en revanche, c’est le timing de cette annonce publique qui interroge. Car la montée en puissance de GPT-3 auprès du grand public semble avoir dérangé le propriétaire de Twitter. Il a réagi en dénigrant OpenAI et les IA en général, bien que le système de conduite autonome des Tesla soit justement alimenté par une IA. D’ailleurs, le fait que Google ait été poussé à sortir précipitamment son propre chatbot Bard et que Microsoft ait investi massivement dans OpenAI pour intégrer GPT et Dall.E à son moteur de recherche Bing a certainement incité Elon Musk à lancer cette initiative pour ne pas manquer le virage des IA génératives. Sans doute voudra-t-il investir massivement dans cette nouvelle entreprise pour développer une IA capable de rivaliser avec GPT. Une première levée de fonds auprès des investisseurs de SpaceX et de Tesla a déjà été engagée… à voir si cela sera suffisant pour rattraper son retard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/26/20232 minutes, 11 seconds
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Google : l’IA va-t-elle remplacer le moteur de recherche ?

Depuis l'arrivée de ChatGPT et l'intégration de l'intelligence artificielle d'OpenAI le moteur de recherche Bing de Microsoft, la direction de Google est en état d’alerte. Les équipes du département IA ont été contraintes de sortir le chatbot Bard dans la précipitation, sans avoir le temps de corriger certains soucis majeurs. Aujourd'hui, le New York Times explique que Samsung pourrait remplacer Google par Bing en tant que moteur de recherche par défaut sur ses smartphones. De quoi pousser Google à se lancer corps et âme dans l’amélioration de Bard et donc, de donner une place importante aux IA lors de sa prochaine conférence annuelle mi-mai. Dans le détail, le New York Times rapporte que plus de 160 employés de Google planchent actuellement sur une IA directement intégrée au moteur de recherche. Elle porterait le nom de code « Magi » et reposerait sur le chatbot Bard. Actuellement, les développeurs testeraient de manière assez intensive la qualité des conversations qu’un utilisateur peut avoir avec leur IA. En somme, Magi serait une sorte de hub, de plateforme, dotée de plusieurs modules dont le contenu n’est pas clair à ce jour. L’un de ses modules appelé Gifi permettrait de générer des images à partir de texte via Google Image, comme le fait déjà Microsoft avec Bing Image Creator. Google aurait également connecté son IA à Google Earth et son chatbot pourrait assister l'utilisateur lorsqu'il consulte un site pour organiser un voyage par exemple. Enfin, ce nouvel agent conversationnel pourrait également faire de la programmation. Pour le moment, Google n'a pas annoncé de date de sortie, mais son utilisation sera dans un premier temps limitée à un million de testeurs. Les États-Unis seront les premiers à bénéficier progressivement de l'outil cette année, avant une éventuelle arrivée en Europe courant 2024. Il faut savoir que Google travaille sur les IA depuis de nombreuses années, mais le GAFAM s’était toujours refusé à proposer ses technologies au grand public. L’arrivée spectaculaire de ChatGPT a bouleversé le secteur de la tech, rappelant à Google qu’en la matière, personne n’a le monopole de l’innovation. Or, si Google ne s'est pas pressé pour remplacer son moteur de recherche par un chatbot type ChatGPT, c'est notamment parce qu'il est bien plus difficile d'afficher des contenus publicitaires avec une IA. Aujourd'hui, 80 % des revenus de Google proviennent de sa régie publicitaire. En effet, Microsoft a pu constater qu’afficher des publicités sur son chatbot restait encore un exercice particulièrement délicat et peu compatible avec le principe d’un agent conversationnel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/25/20232 minutes, 56 seconds
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Google : l’IA va-t-elle remplacer le moteur de recherche ?

Depuis l'arrivée de ChatGPT et l'intégration de l'intelligence artificielle d'OpenAI le moteur de recherche Bing de Microsoft, la direction de Google est en état d’alerte. Les équipes du département IA ont été contraintes de sortir le chatbot Bard dans la précipitation, sans avoir le temps de corriger certains soucis majeurs. Aujourd'hui, le New York Times explique que Samsung pourrait remplacer Google par Bing en tant que moteur de recherche par défaut sur ses smartphones. De quoi pousser Google à se lancer corps et âme dans l’amélioration de Bard et donc, de donner une place importante aux IA lors de sa prochaine conférence annuelle mi-mai.Dans le détail, le New York Times rapporte que plus de 160 employés de Google planchent actuellement sur une IA directement intégrée au moteur de recherche. Elle porterait le nom de code « Magi » et reposerait sur le chatbot Bard. Actuellement, les développeurs testeraient de manière assez intensive la qualité des conversations qu’un utilisateur peut avoir avec leur IA. En somme, Magi serait une sorte de hub, de plateforme, dotée de plusieurs modules dont le contenu n’est pas clair à ce jour. L’un de ses modules appelé Gifi permettrait de générer des images à partir de texte via Google Image, comme le fait déjà Microsoft avec Bing Image Creator. Google aurait également connecté son IA à Google Earth et son chatbot pourrait assister l'utilisateur lorsqu'il consulte un site pour organiser un voyage par exemple. Enfin, ce nouvel agent conversationnel pourrait également faire de la programmation.Pour le moment, Google n'a pas annoncé de date de sortie, mais son utilisation sera dans un premier temps limitée à un million de testeurs. Les États-Unis seront les premiers à bénéficier progressivement de l'outil cette année, avant une éventuelle arrivée en Europe courant 2024. Il faut savoir que Google travaille sur les IA depuis de nombreuses années, mais le GAFAM s’était toujours refusé à proposer ses technologies au grand public. L’arrivée spectaculaire de ChatGPT a bouleversé le secteur de la tech, rappelant à Google qu’en la matière, personne n’a le monopole de l’innovation. Or, si Google ne s'est pas pressé pour remplacer son moteur de recherche par un chatbot type ChatGPT, c'est notamment parce qu'il est bien plus difficile d'afficher des contenus publicitaires avec une IA. Aujourd'hui, 80 % des revenus de Google proviennent de sa régie publicitaire. En effet, Microsoft a pu constater qu’afficher des publicités sur son chatbot restait encore un exercice particulièrement délicat et peu compatible avec le principe d’un agent conversationnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/20232 minutes, 26 seconds
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ChatGPT va-t-il remplacer les profs ?

Si comme Bill Gates vous trouvez l’IA absolument incroyable et au potentiel illimité, alors peut-être partagerez-vous aussi son opinion sur l’éducation… ou pas ! En effet, le cofondateur de Microsoft estime qu’une IA générative comme ChatGPT sera bientôt capable d’enseigner, avec une capacité pédagogique aussi bonne que n’importe quel humain. Après avoir qualifié l'IA de la plus grande révolution depuis l'ordinateur personnel, le magnat de la tech a évoqué les bénéfices des modèles linguistiques pour l'éducation. Lors d'un événement intitulé ASU+GSV organisé par plusieurs universités à San Diego, le milliardaire a déclaré que les chatbots d'IA, comme le célèbre ChatGPT, pourront aider les enfants à apprendre à lire et à écrire dans les 18 prochains mois. Selon Gates, un chatbot tel que ChatGPT pourrait servir de tuteur, offrant une solution plus économique pour de nombreux parents défavorisés. Je cite « l'accès à un tuteur est trop cher pour la plupart des étudiants [surtout si l’on prend en compte] que ce tuteur s'adapte et se souvienne de tout ce que vous avez fait et regarde l'ensemble de votre travail » fin de citation. Dans un avenir très proche, les chatbots animés par l'IA deviendront je cite « aussi bons que n'importe quel humain en tant que tuteur ». Selon Bill Gates, nous ne sommes pas loin du moment où les IA pourront « s'engager dans un dialogue pour aider les étudiants à comprendre leurs lacunes ». Dans un premier temps, l'IA aidera surtout les élèves à améliorer leur façon d'écrire et de lire. Bill Gates met en avant plusieurs initiatives prometteuses dans ce sens, comme le projet Khanmigo, développé par la Khan Academy. Il s'agit d'un enseignant virtuel animé par GPT-4, la dernière mise à jour du modèle GPT d'OpenAI, capable de faciliter l'apprentissage des mathématiques, des sciences et des sciences humaines pour les étudiants de tous âges. Ces dernières semaines, l'intelligence artificielle a surpris le monde entier en démontrant ses capacités. ChatGPT a notamment réussi à passer une licence médicale et un examen de droit, obtenant de meilleurs résultats que certains diplômés. Dans ce contexte, Bill Gates est convaincu que l'IA peut contribuer à résoudre certains des grands problèmes de l'humanité tels que la faim dans le monde. C'est pourquoi Bill Gates s'oppose fermement à l'idée d'un moratoire sur l'intelligence artificielle demandé par de nombreux scientifiques et personnalités comme Elon Musk. Face à la pression du secteur, Sam Altman, PDG et cofondateur d'OpenAI, a accepté de reporter le développement de GPT-5, la future version du modèle de langage, jusqu'à nouvel ordre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/24/20233 minutes, 3 seconds
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ChatGPT va-t-il remplacer les profs ?

Si comme Bill Gates vous trouvez l’IA absolument incroyable et au potentiel illimité, alors peut-être partagerez-vous aussi son opinion sur l’éducation… ou pas ! En effet, le cofondateur de Microsoft estime qu’une IA générative comme ChatGPT sera bientôt capable d’enseigner, avec une capacité pédagogique aussi bonne que n’importe quel humain.Après avoir qualifié l'IA de la plus grande révolution depuis l'ordinateur personnel, le magnat de la tech a évoqué les bénéfices des modèles linguistiques pour l'éducation. Lors d'un événement intitulé ASU+GSV organisé par plusieurs universités à San Diego, le milliardaire a déclaré que les chatbots d'IA, comme le célèbre ChatGPT, pourront aider les enfants à apprendre à lire et à écrire dans les 18 prochains mois. Selon Gates, un chatbot tel que ChatGPT pourrait servir de tuteur, offrant une solution plus économique pour de nombreux parents défavorisés. Je cite « l'accès à un tuteur est trop cher pour la plupart des étudiants [surtout si l’on prend en compte] que ce tuteur s'adapte et se souvienne de tout ce que vous avez fait et regarde l'ensemble de votre travail » fin de citation.Dans un avenir très proche, les chatbots animés par l'IA deviendront je cite « aussi bons que n'importe quel humain en tant que tuteur ». Selon Bill Gates, nous ne sommes pas loin du moment où les IA pourront « s'engager dans un dialogue pour aider les étudiants à comprendre leurs lacunes ». Dans un premier temps, l'IA aidera surtout les élèves à améliorer leur façon d'écrire et de lire. Bill Gates met en avant plusieurs initiatives prometteuses dans ce sens, comme le projet Khanmigo, développé par la Khan Academy. Il s'agit d'un enseignant virtuel animé par GPT-4, la dernière mise à jour du modèle GPT d'OpenAI, capable de faciliter l'apprentissage des mathématiques, des sciences et des sciences humaines pour les étudiants de tous âges.Ces dernières semaines, l'intelligence artificielle a surpris le monde entier en démontrant ses capacités. ChatGPT a notamment réussi à passer une licence médicale et un examen de droit, obtenant de meilleurs résultats que certains diplômés. Dans ce contexte, Bill Gates est convaincu que l'IA peut contribuer à résoudre certains des grands problèmes de l'humanité tels que la faim dans le monde. C'est pourquoi Bill Gates s'oppose fermement à l'idée d'un moratoire sur l'intelligence artificielle demandé par de nombreux scientifiques et personnalités comme Elon Musk. Face à la pression du secteur, Sam Altman, PDG et cofondateur d'OpenAI, a accepté de reporter le développement de GPT-5, la future version du modèle de langage, jusqu'à nouvel ordre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/24/20232 minutes, 33 seconds
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Apple : deux anciens employés inventent le smartphone du futur ?

Connaissez-vous Humane ? Cette start-up américaine a été créée par deux anciens d'Apple : Imran Chaudhri, qui était le designer de l'interface d'iOS pour l'iPhone, et Béthanie Bongiorno, qui a travaillé sur l'iPad avec lui. Et c’est justement lors d’une conférence TED qu’Imran Chaudhri a présenté un appareil inédit développé par ses soins. Lors de cette conférence, le designer a montré comment il utilise un accessoire fixé sur son blouson. Cet appareil, alimenté par une intelligence artificielle faite maison, n'a pas d'écran et est totalement autonome. Il ne nécessite pas d'être couplé à un smartphone pour fonctionner et répond aux commandes vocales et gestuelles, et peut aussi afficher des informations en les projetant sur des surfaces à proximité. Durant sa démonstration, Imran Chaudhri a passé un appel téléphonique à son épouse et les informations de ce coup de fil étaient projetées dans la paume de sa main. Le designer a souligné que l'appareil interagit de la même façon que nous le faisons, en écoutant et en voyant, tout en respectant la vie privée. De son côté, l’IA peut synthétiser les points importants d'une réunion et peut également réaliser une traduction d’une langue à l’autre. Pour cette traduction, l’IA a elle-même reproduit la voix d'Imran Chaudhri. L'appareil peut également être utilisé comme un chatbot pour trouver des informations et obtenir des conseils. Dans un autre contexte, l'appareil peut aussi scanner une barre chocolatée pour lire sa composition et donner des informations sur les intolérances ou les allergies alimentaires de son propriétaire. Malgré cette démonstration, l'accessoire mis au point par Humane reste assez mystérieux. Malgré le fait qu’il soit équipé d'une caméra capable de projeter des informations, l'interaction avec cette interface est encore un peu floue. Pour les créateurs, il est avant tout destiné à montrer que pour que la relation entre l'humain et la technologie évolue, il faut quelque chose de radicalement différent et sans écran. À noter que l’on ignore encore le poids de l'appareil, son système d'attache ou encore la dangerosité du projecteur si celui-ci rentre en contact avec les yeux par exemple. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/23/20232 minutes, 30 seconds
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Apple : deux anciens employés inventent le smartphone du futur ?

Connaissez-vous Humane ? Cette start-up américaine a été créée par deux anciens d'Apple : Imran Chaudhri, qui était le designer de l'interface d'iOS pour l'iPhone, et Béthanie Bongiorno, qui a travaillé sur l'iPad avec lui. Et c’est justement lors d’une conférence TED qu’Imran Chaudhri a présenté un appareil inédit développé par ses soins.Lors de cette conférence, le designer a montré comment il utilise un accessoire fixé sur son blouson. Cet appareil, alimenté par une intelligence artificielle faite maison, n'a pas d'écran et est totalement autonome. Il ne nécessite pas d'être couplé à un smartphone pour fonctionner et répond aux commandes vocales et gestuelles, et peut aussi afficher des informations en les projetant sur des surfaces à proximité. Durant sa démonstration, Imran Chaudhri a passé un appel téléphonique à son épouse et les informations de ce coup de fil étaient projetées dans la paume de sa main. Le designer a souligné que l'appareil interagit de la même façon que nous le faisons, en écoutant et en voyant, tout en respectant la vie privée. De son côté, l’IA peut synthétiser les points importants d'une réunion et peut également réaliser une traduction d’une langue à l’autre. Pour cette traduction, l’IA a elle-même reproduit la voix d'Imran Chaudhri. L'appareil peut également être utilisé comme un chatbot pour trouver des informations et obtenir des conseils. Dans un autre contexte, l'appareil peut aussi scanner une barre chocolatée pour lire sa composition et donner des informations sur les intolérances ou les allergies alimentaires de son propriétaire.Malgré cette démonstration, l'accessoire mis au point par Humane reste assez mystérieux. Malgré le fait qu’il soit équipé d'une caméra capable de projeter des informations, l'interaction avec cette interface est encore un peu floue. Pour les créateurs, il est avant tout destiné à montrer que pour que la relation entre l'humain et la technologie évolue, il faut quelque chose de radicalement différent et sans écran. À noter que l’on ignore encore le poids de l'appareil, son système d'attache ou encore la dangerosité du projecteur si celui-ci rentre en contact avec les yeux par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/23/20232 minutes
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Google vous donne enfin accès à vos données personnelles ?

Connaissez-vous Hoda ? Il s’agit d’une start-up italienne qui propose à ses utilisateurs de récupérer leurs données personnelles collectées par des géants de la tech pour les traiter de manière plus éthique et rémunératrice. Et cette promesse, Hoda compte bien la tenir en devenant la start-up qui fera plier les GAFAM sur cette question des données privées. Une chose est sûre, Google ne voit pas l’activité d’Hoda d'un bon œil. Malgré le RGPD qui prévoit la possibilité pour les utilisateurs de reprendre la main sur ces fameuses données collectées, la start-up a fait le constat comme bon nombre d’entre nous que ce principe de partage n’était pas si simple, et a dû se battre pendant des années avant de remporter la dernière manche... contre Google ! Une victoire qui pourrait créer bénéficier aux quelque 450 millions de citoyens et d'entreprises européennes concernés. Mais pour bien comprendre, revenons en 2018, quand le RGPD entre en vigueur dans l'UE, accordant aux citoyens européens le droit de portabilité de leurs données personnelles. Cette même année, Hoda est créée pour permettre aux individus d’appliquer ce RGPD et donc de contrôler l'utilisation de leurs données personnelles et recevoir une rétribution si elles sont valorisées. La start-up lance alors Weople, une application permettant de stocker les données des utilisateurs dans un coffre-fort numérique individuel pour qu’ils puissent les utiliser à leur guise. En échange, les abonnés reçoivent des réductions ou d'autres avantages. Cependant, certaines entreprises, comme Google, refusent de partager les données récoltées. Hoda décide alors de saisir l'autorité italienne régulant la concurrence, qui ouvre alors une enquête pour abus de position dominante. Une petite victoire pour Hoda, suivie d’une beaucoup plus importante le 22 février dernier quand Google publie trois engagements dans un communiqué afin de faciliter le partage de données personnelles avec d'autres fournisseurs de services en ligne. La première étape, entamée le 1er avril, voit la mise à disposition de tous un lien renvoyant directement à la page de téléchargement des données. D’ici le mois de juin, Google promet de fournir une documentation sur la structure et l’organisation des données, comme une « data map », qui permettra de simplifier leur extraction. Et à partir d’octobre, le GAFAM a annoncé qu’il développera des interfaces pour permettre la portabilité directe vers les plateformes d’autres sociétés, y compris en leur fournissant une assistance. À noter qu’il n’est pas impossible que ces engagements aient été pris sous la contrainte « Digital Market Act », un règlement européen qui obligera les GAFAM et autres géants de la tech à faciliter encore plus les transferts de données. En attendant sa mise en œuvre, cette affaire sonne comme un avertissement pour tous les autres acteurs en position dominante comme Amazon ou Meta qui collectent massivement les données, en Italie et en Europe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20233 minutes, 15 seconds
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Google vous donne enfin accès à vos données personnelles ?

Connaissez-vous Hoda ? Il s’agit d’une start-up italienne qui propose à ses utilisateurs de récupérer leurs données personnelles collectées par des géants de la tech pour les traiter de manière plus éthique et rémunératrice. Et cette promesse, Hoda compte bien la tenir en devenant la start-up qui fera plier les GAFAM sur cette question des données privées.Une chose est sûre, Google ne voit pas l’activité d’Hoda d'un bon œil. Malgré le RGPD qui prévoit la possibilité pour les utilisateurs de reprendre la main sur ces fameuses données collectées, la start-up a fait le constat comme bon nombre d’entre nous que ce principe de partage n’était pas si simple, et a dû se battre pendant des années avant de remporter la dernière manche... contre Google ! Une victoire qui pourrait créer bénéficier aux quelque 450 millions de citoyens et d'entreprises européennes concernés.Mais pour bien comprendre, revenons en 2018, quand le RGPD entre en vigueur dans l'UE, accordant aux citoyens européens le droit de portabilité de leurs données personnelles. Cette même année, Hoda est créée pour permettre aux individus d’appliquer ce RGPD et donc de contrôler l'utilisation de leurs données personnelles et recevoir une rétribution si elles sont valorisées. La start-up lance alors Weople, une application permettant de stocker les données des utilisateurs dans un coffre-fort numérique individuel pour qu’ils puissent les utiliser à leur guise. En échange, les abonnés reçoivent des réductions ou d'autres avantages. Cependant, certaines entreprises, comme Google, refusent de partager les données récoltées. Hoda décide alors de saisir l'autorité italienne régulant la concurrence, qui ouvre alors une enquête pour abus de position dominante.Une petite victoire pour Hoda, suivie d’une beaucoup plus importante le 22 février dernier quand Google publie trois engagements dans un communiqué afin de faciliter le partage de données personnelles avec d'autres fournisseurs de services en ligne. La première étape, entamée le 1er avril, voit la mise à disposition de tous un lien renvoyant directement à la page de téléchargement des données. D’ici le mois de juin, Google promet de fournir une documentation sur la structure et l’organisation des données, comme une « data map », qui permettra de simplifier leur extraction. Et à partir d’octobre, le GAFAM a annoncé qu’il développera des interfaces pour permettre la portabilité directe vers les plateformes d’autres sociétés, y compris en leur fournissant une assistance. À noter qu’il n’est pas impossible que ces engagements aient été pris sous la contrainte « Digital Market Act », un règlement européen qui obligera les GAFAM et autres géants de la tech à faciliter encore plus les transferts de données. En attendant sa mise en œuvre, cette affaire sonne comme un avertissement pour tous les autres acteurs en position dominante comme Amazon ou Meta qui collectent massivement les données, en Italie et en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/20/20232 minutes, 45 seconds
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Quels mots de passe résistent aux IA ?

En moins de 60 secondes, une intelligence artificielle est capable de craquer la majorité des mots de passe. C’est ce que vient de prouver un test réalisé par Home Security Heroes, une entreprise spécialisée en cybersécurité. Ce test consistait à décrypter une base de données de plus de 15 millions et demi de mots de passe réels issus d'un piratage de l'extension RockYou, survenu il y a quelques années, et restés inactifs depuis. Ces derniers sont désormais utilisés uniquement pour effectuer des recherches en matière de cybersécurité. Concrètement, les mots de passe de moins de quatre caractères et ceux de plus de 18 ont été exclus du test, mais pour le reste, 51% des mots de passes testés n'ont pas résisté plus d’une minute. En une heure, l'outil a pu déchiffrer 65% des mots de passe pouvant contenir jusqu'à 10 caractères avec des chiffres et des lettres en minuscules. D’après les chercheurs, si l’IA avait continué de travailler non-stop, alors elle aurait pu cracker 81% des mots de passe de la base de données utilisée. Le résultat de ce test montre que les mots de passe les plus forts restent difficiles à percer pour une intelligence artificielle. Il est donc important d’en utiliser des complexes en y ajoutant des caractères spéciaux et des majuscules. Avec un mot de passe de 10 caractères qui mélange des symboles, des lettres et des chiffres, il faudrait jusqu'à cinq ans à une IA pour en venir à bout. Et si votre mot de passe contient 15 caractères avec des lettres en minuscule et majuscule, des chiffres et des caractères spéciaux, alors l’IA ne le crackera jamais de votre vivant. À ce jour, les chercheurs estiment qu’il lui faudrait 14 milliards d'années. Ceci dit, étant donné la rapidité à laquelle les intelligences artificielles progressent, elles pourraient être capables de décrypter ces mots de passe complexes plus tôt que prévu. C'est pourquoi les GAFAM cherchent à éliminer complètement les mots de passe en faveur d'autres systèmes d'authentification comme on peut le voir chez Apple, Microsoft et Google. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20232 minutes, 21 seconds
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Quels mots de passe résistent aux IA ?

En moins de 60 secondes, une intelligence artificielle est capable de craquer la majorité des mots de passe. C’est ce que vient de prouver un test réalisé par Home Security Heroes, une entreprise spécialisée en cybersécurité. Ce test consistait à décrypter une base de données de plus de 15 millions et demi de mots de passe réels issus d'un piratage de l'extension RockYou, survenu il y a quelques années, et restés inactifs depuis. Ces derniers sont désormais utilisés uniquement pour effectuer des recherches en matière de cybersécurité.Concrètement, les mots de passe de moins de quatre caractères et ceux de plus de 18 ont été exclus du test, mais pour le reste, 51% des mots de passes testés n'ont pas résisté plus d’une minute. En une heure, l'outil a pu déchiffrer 65% des mots de passe pouvant contenir jusqu'à 10 caractères avec des chiffres et des lettres en minuscules. D’après les chercheurs, si l’IA avait continué de travailler non-stop, alors elle aurait pu cracker 81% des mots de passe de la base de données utilisée.Le résultat de ce test montre que les mots de passe les plus forts restent difficiles à percer pour une intelligence artificielle. Il est donc important d’en utiliser des complexes en y ajoutant des caractères spéciaux et des majuscules. Avec un mot de passe de 10 caractères qui mélange des symboles, des lettres et des chiffres, il faudrait jusqu'à cinq ans à une IA pour en venir à bout. Et si votre mot de passe contient 15 caractères avec des lettres en minuscule et majuscule, des chiffres et des caractères spéciaux, alors l’IA ne le crackera jamais de votre vivant. À ce jour, les chercheurs estiment qu’il lui faudrait 14 milliards d'années. Ceci dit, étant donné la rapidité à laquelle les intelligences artificielles progressent, elles pourraient être capables de décrypter ces mots de passe complexes plus tôt que prévu. C'est pourquoi les GAFAM cherchent à éliminer complètement les mots de passe en faveur d'autres systèmes d'authentification comme on peut le voir chez Apple, Microsoft et Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/19/20231 minute, 51 seconds
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Auto-GPT : une version améliorée de ChatGPT ?

Une nouvelle innovation a été créée dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) : l'Auto-GPT. Cette IA, basée sur les modèles GPT d'OpenAI, est capable de concevoir un projet complet en combinant plusieurs modèles de langage. Pour utiliser l'Auto-GPT, il suffit de donner un nom à l'IA et de décrire sa mission. Il n'est pas nécessaire de maîtriser les « prompts » complexes qui guident l'IA dans sa tâche, une phrase simple et concise peut suffire. Par exemple, il est possible de demander à l'IA de créer une start-up dans une thématique tendance avec un financement de 100 euros. L'Auto-GPT se met alors au travail en collectant les informations les plus pertinentes sur internet afin d’élaborer un plan d'action en plusieurs étapes. Ensuite, l'IA va générer ses propres « prompts » pour développer chaque étape du projet de manière autonome, sans que l’humain n’ait besoin d’intervenir. Cet outil a été développé il y a seulement quelques semaines et se décline en deux versions sur la plateforme GitHub : AutoGPT et Baby-AGI. Toutefois, les limites de mémoire de travail de l'IA peuvent constituer un frein à son utilisation. À chaque avancée dans les étapes du projet, c'est l'IA de GPT-4 qui est sollicitée pour générer des textes et coder. Pour accéder à l'étape suivante, l'IA doit utiliser GPT-3.5 pour stocker et synthétiser les informations précédentes. Une méthode mise en place de manière autonome par l’IA, par nécessité d'achever chaque projet. L'IA d'Auto-GPT peut également s'améliorer en évaluant elle-même la qualité de ses recherches et de ses progrès étape par étape grâce à sa capacité de mémorisation. Il existe même une version web de l'Auto-GPT, nommée AgentGPT, qui est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance en IA. Des tests ont été effectués dans divers domaines tels que la cuisine, la création d'entreprises ou encore la gestion de portefeuilles de cryptomonnaies. Cependant, cet outil reste expérimental et ses capacités sont encore limitées en raison de ses contraintes de mémoire. Malgré cela, les possibilités offertes par cette IA autonome semblent infinies. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/18/20232 minutes, 36 seconds
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Auto-GPT : une version améliorée de ChatGPT ?

Une nouvelle innovation a été créée dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) : l'Auto-GPT. Cette IA, basée sur les modèles GPT d'OpenAI, est capable de concevoir un projet complet en combinant plusieurs modèles de langage.Pour utiliser l'Auto-GPT, il suffit de donner un nom à l'IA et de décrire sa mission. Il n'est pas nécessaire de maîtriser les « prompts » complexes qui guident l'IA dans sa tâche, une phrase simple et concise peut suffire. Par exemple, il est possible de demander à l'IA de créer une start-up dans une thématique tendance avec un financement de 100 euros. L'Auto-GPT se met alors au travail en collectant les informations les plus pertinentes sur internet afin d’élaborer un plan d'action en plusieurs étapes. Ensuite, l'IA va générer ses propres « prompts » pour développer chaque étape du projet de manière autonome, sans que l’humain n’ait besoin d’intervenir.Cet outil a été développé il y a seulement quelques semaines et se décline en deux versions sur la plateforme GitHub : AutoGPT et Baby-AGI. Toutefois, les limites de mémoire de travail de l'IA peuvent constituer un frein à son utilisation. À chaque avancée dans les étapes du projet, c'est l'IA de GPT-4 qui est sollicitée pour générer des textes et coder. Pour accéder à l'étape suivante, l'IA doit utiliser GPT-3.5 pour stocker et synthétiser les informations précédentes. Une méthode mise en place de manière autonome par l’IA, par nécessité d'achever chaque projet.L'IA d'Auto-GPT peut également s'améliorer en évaluant elle-même la qualité de ses recherches et de ses progrès étape par étape grâce à sa capacité de mémorisation. Il existe même une version web de l'Auto-GPT, nommée AgentGPT, qui est accessible à tous et ne nécessite aucune connaissance en IA. Des tests ont été effectués dans divers domaines tels que la cuisine, la création d'entreprises ou encore la gestion de portefeuilles de cryptomonnaies. Cependant, cet outil reste expérimental et ses capacités sont encore limitées en raison de ses contraintes de mémoire. Malgré cela, les possibilités offertes par cette IA autonome semblent infinies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/18/20232 minutes, 6 seconds
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Mozilla Firefox va devenir votre navigateur préféré ?

Depuis la mise en place du Règlement Général sur la Protection des Données (RPGD) en 2018, les sites que vous consultez ont l’obligation de faire preuve de transparence quant à la gestion et au traitement des données personnelles qu’ils collectent. Dans le cadre du RPGD, ils doivent impérativement vous demander votre consentement pour déposer des cookies sur votre appareil, avec ces nombreuses bannières encombrantes où vous cliquez sur Accepter ou Refuser. Mais le système est assez fastidieux au quotidien. En effet, pour chaque nouveau site consulté, il est nécessaire de répéter l’opération sur votre machine. C’est donc pour soulager les internautes que Firefox pourrait bientôt proposer une nouvelle option qui permettrait de réduire les bannières de cookies en refusant automatiquement les demandes de dépôt de cookies. Afin de tester les fonctionnalités à venir dans la version stable de Firefox, Mozilla déploie d’abord ses fonctions expérimentales dans Firefox Nightly, une version du navigateur destinée aux développeurs. Firefox Nightly est fréquemment mise à jour avec les dernières nouveautés sur lesquelles travaillent les ingénieurs de Mozilla. Ces derniers temps, une nouvelle option plutôt intéressante a été intégrée, disponible dans les Paramètres du navigateur, plus précisément dans la section Vie privée et confidentialité. Elle est identifiée sous le nom de Réduction des bannières de cookies et sa fonction est très claire comme l’indique la description que je cite, « Nightly essaie automatiquement de refuser les demandes de dépôt de cookies des bannières de cookies sur les sites compatibles, fin de citation Pour l’instant, cette option est encore au stade expérimental et n’est disponible que dans Firefox Nightly. Il est donc probable qu’il faille attendre encore quelques mois pour que cette fonctionnalité soit intégrée dans la version stable de Firefox. Ce navigateur de Mozilla rejoindrait ainsi Brave, qui a également introduit il y a quelques mois une fonction permettant de bloquer les bannières de consentement de cookies sur le Web. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/17/20232 minutes, 26 seconds
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Mozilla Firefox va devenir votre navigateur préféré ?

Depuis la mise en place du Règlement Général sur la Protection des Données (RPGD) en 2018, les sites que vous consultez ont l’obligation de faire preuve de transparence quant à la gestion et au traitement des données personnelles qu’ils collectent. Dans le cadre du RPGD, ils doivent impérativement vous demander votre consentement pour déposer des cookies sur votre appareil, avec ces nombreuses bannières encombrantes où vous cliquez sur Accepter ou Refuser. Mais le système est assez fastidieux au quotidien. En effet, pour chaque nouveau site consulté, il est nécessaire de répéter l’opération sur votre machine. C’est donc pour soulager les internautes que Firefox pourrait bientôt proposer une nouvelle option qui permettrait de réduire les bannières de cookies en refusant automatiquement les demandes de dépôt de cookies.Afin de tester les fonctionnalités à venir dans la version stable de Firefox, Mozilla déploie d’abord ses fonctions expérimentales dans Firefox Nightly, une version du navigateur destinée aux développeurs. Firefox Nightly est fréquemment mise à jour avec les dernières nouveautés sur lesquelles travaillent les ingénieurs de Mozilla. Ces derniers temps, une nouvelle option plutôt intéressante a été intégrée, disponible dans les Paramètres du navigateur, plus précisément dans la section Vie privée et confidentialité. Elle est identifiée sous le nom de Réduction des bannières de cookies et sa fonction est très claire comme l’indique la description que je cite, « Nightly essaie automatiquement de refuser les demandes de dépôt de cookies des bannières de cookies sur les sites compatibles, fin de citationPour l’instant, cette option est encore au stade expérimental et n’est disponible que dans Firefox Nightly. Il est donc probable qu’il faille attendre encore quelques mois pour que cette fonctionnalité soit intégrée dans la version stable de Firefox. Ce navigateur de Mozilla rejoindrait ainsi Brave, qui a également introduit il y a quelques mois une fonction permettant de bloquer les bannières de consentement de cookies sur le Web. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/17/20231 minute, 56 seconds
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L’IA, une aide pour traduire les textes anciens ?

Des archivistes et historiens du monde entier ont commencé à intégrer l’intelligence artificielle dans leurs travaux. Selon le MIT Technology Review, cette utilisation n’en serait qu’à ses débuts, et ce depuis plusieurs années déjà. En effet, de nombreux documents historiques ont été numérisés depuis longtemps, parfois en très grand nombre. Ceci dit, ces derniers font face à un problème majeur : les algorithmes ne parviennent pas à analyser correctement les illustrations ou les inscriptions anciennes, comme celles du Moyen Âge ou de l’Antiquité par exemple. C’était sans compter sur la détermination d’autres chercheurs qui ont récemment mis au point des programmes qui permettent à l’IA de reconnaître les écritures manuscrites. Ils ont créé des réseaux qui imitent le cerveau humain. Nommé Ithaca, leur technologie a pour but de repérer des modèles dans des ensembles de données vastes et complexes. Leur IA a permis d’examiner des documents historiques dont certains étaient très abîmés, et même jouer un rôle dans le déchiffrage d’inscriptions ou la restauration d’archives endommagées. Ithaca a été entraîné avec près de 78 000 inscriptions anciennes, et serait désormais capable de reconstituer des parties manquantes d’un texte et de lui attribuer des dates et des lieux. Une autre initiative, la « Venise Time Machine », vise à reconstituer l’histoire de la ville à partir d’archives. L’objectif à terme serait de créer une version numérique de la Venise médiévale. Cependant, les résultats du projet sont loin d’être satisfaisants. Parfois, les modèles lisent ou analysent mal, et tirent des conclusions absurdes de leur analyse, à l’image des « hallucinations » de ChatGPT. Ils peuvent aussi être utilisés à mauvais escient pour créer des deepfakes ou de fausses inscriptions anciennes, relatant des épisodes qui n’ont jamais existé. En somme, utiliser de l’intelligence artificielle pour combler les périodes peu documentées ou les parties manquantes d’inscriptions doit être fait avec précision et vigilance. Les historiens soulignent que si ces systèmes d’IA peuvent être des outils utiles, ils doivent aussi être utilisés en toute transparence. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/16/20232 minutes, 37 seconds
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L’IA, une aide pour traduire les textes anciens ?

Des archivistes et historiens du monde entier ont commencé à intégrer l’intelligence artificielle dans leurs travaux. Selon le MIT Technology Review, cette utilisation n’en serait qu’à ses débuts, et ce depuis plusieurs années déjà. En effet, de nombreux documents historiques ont été numérisés depuis longtemps, parfois en très grand nombre. Ceci dit, ces derniers font face à un problème majeur : les algorithmes ne parviennent pas à analyser correctement les illustrations ou les inscriptions anciennes, comme celles du Moyen Âge ou de l’Antiquité par exemple.C’était sans compter sur la détermination d’autres chercheurs qui ont récemment mis au point des programmes qui permettent à l’IA de reconnaître les écritures manuscrites. Ils ont créé des réseaux qui imitent le cerveau humain. Nommé Ithaca, leur technologie a pour but de repérer des modèles dans des ensembles de données vastes et complexes. Leur IA a permis d’examiner des documents historiques dont certains étaient très abîmés, et même jouer un rôle dans le déchiffrage d’inscriptions ou la restauration d’archives endommagées. Ithaca a été entraîné avec près de 78 000 inscriptions anciennes, et serait désormais capable de reconstituer des parties manquantes d’un texte et de lui attribuer des dates et des lieux. Une autre initiative, la « Venise Time Machine », vise à reconstituer l’histoire de la ville à partir d’archives. L’objectif à terme serait de créer une version numérique de la Venise médiévale.Cependant, les résultats du projet sont loin d’être satisfaisants. Parfois, les modèles lisent ou analysent mal, et tirent des conclusions absurdes de leur analyse, à l’image des « hallucinations » de ChatGPT. Ils peuvent aussi être utilisés à mauvais escient pour créer des deepfakes ou de fausses inscriptions anciennes, relatant des épisodes qui n’ont jamais existé. En somme, utiliser de l’intelligence artificielle pour combler les périodes peu documentées ou les parties manquantes d’inscriptions doit être fait avec précision et vigilance. Les historiens soulignent que si ces systèmes d’IA peuvent être des outils utiles, ils doivent aussi être utilisés en toute transparence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/16/20232 minutes, 7 seconds
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Qui était Gordon Moore et que dit sa célèbre « loi Moore » ?

Le géant des processeurs Intel est endeuillé par la mort de Gordon Moore, cofondateur et emblématique dirigeant de l'entreprise de 1975 à 1987, survenue le 24 mars à l'âge de 94 ans. Si vous êtes familier de l'actualité des processeurs, la "loi" de Moore ne vous est sans doute pas inconnue. En effet, c'est Gordon Moore lui-même qui, par l'observation des évolutions technologiques, a théorisé le doublement des performances des microprocesseurs. Cette loi, qui prévoyait à l'origine une période de dix ans, stipule que la puissance des processeurs doublerait tous les deux ans, et bien que limitée par des obstacles techniques et la physique, elle reste toujours d'actualité. Petit retour vers le passé. Gordon Moore était l’un des pionniers du monde des semi-conducteurs, ayant travaillé pour William Shockley, l'un des inventeurs des transistors, ainsi que pour Fairchild Semiconductor, une entreprise qui a essaimé ses talents dans le reste du pays. D’ailleurs, Intel est directement issu de Fairchild Semiconductor, et grâce à la contribution de Moore, l'entreprise a connu un grand succès et est devenue un géant dans le monde des circuits intégrés. Pour Intel, Gordon Moore est devenu un mythe, à tel point que la direction du groupe a donné son nom en 2022 au nouveau campus de ses usines dans l'Oregon, aux États-Unis. Chaque année depuis plus de deux décennies, la fin de la loi de Moore est annoncée. Pourtant, en 2023, la production de masse de puces en 3 nm sera lancée et les performances continuent de progresser à un rythme toujours soutenu, bien que moindre comparé aux années précédentes. Lorsqu’Intel a été fondé, la taille des circuits s'exprimait en dizaines de micromètres. Et lorsque Gordon Moore a quitté la direction de l'entreprise en 1987, l'industrie venait tout juste d'entrer dans l'ère nanométrique, avec des puces gravées en 800 nm. Aujourd’hui, on grave en 3 nm, soit 266X plus fin en 36 ans. Après que la loi de Moore se soit ancrée dans les esprits, une autre loi est née : celle du coût de production énoncé par Arthur Rock, un investisseur dans les semi-conducteurs de la première heure qui avait misé sur des entreprises telles qu'Intel ou Apple. Sa loi stipule que le coût des usines de fabrication de semi-conducteurs double tous les quatre ans, et en effet, les coûts des usines s'envolent. Le futur site allemand d'Intel de Magdebourg devrait coûter aux alentours de 30 milliards de dollars, et si l'inflation actuelle pousse les prix à la hausse, c'est surtout l'incroyable complexité et technicité des procédés qui sont en cause. Pour les puces les plus avancées, la production repose aujourd'hui sur des machines de pointe, notamment celles du Hollandais ASML, et qui se négocient 180 millions d’euro l’unité. Le PDG actuel d’ASML, Martin van den Brink, expliquait en septembre que « techniquement, sortir la prochaine génération de puces est faisable [mais] si le coût des machines continue d’augmenter, cela sera tout bonnement infaisable économiquement » fin de citation. À voir si la théorie d’Arthur Rock ne finira pas par prendre le pas sur la loi Moore, même si jusqu’à aujourd’hui, Moore a toujours eu raison. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20233 minutes, 41 seconds
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Qui était Gordon Moore et que dit sa célèbre « loi Moore » ?

Le géant des processeurs Intel est endeuillé par la mort de Gordon Moore, cofondateur et emblématique dirigeant de l'entreprise de 1975 à 1987, survenue le 24 mars à l'âge de 94 ans. Si vous êtes familier de l'actualité des processeurs, la "loi" de Moore ne vous est sans doute pas inconnue. En effet, c'est Gordon Moore lui-même qui, par l'observation des évolutions technologiques, a théorisé le doublement des performances des microprocesseurs. Cette loi, qui prévoyait à l'origine une période de dix ans, stipule que la puissance des processeurs doublerait tous les deux ans, et bien que limitée par des obstacles techniques et la physique, elle reste toujours d'actualité.Petit retour vers le passé. Gordon Moore était l’un des pionniers du monde des semi-conducteurs, ayant travaillé pour William Shockley, l'un des inventeurs des transistors, ainsi que pour Fairchild Semiconductor, une entreprise qui a essaimé ses talents dans le reste du pays. D’ailleurs, Intel est directement issu de Fairchild Semiconductor, et grâce à la contribution de Moore, l'entreprise a connu un grand succès et est devenue un géant dans le monde des circuits intégrés. Pour Intel, Gordon Moore est devenu un mythe, à tel point que la direction du groupe a donné son nom en 2022 au nouveau campus de ses usines dans l'Oregon, aux États-Unis.Chaque année depuis plus de deux décennies, la fin de la loi de Moore est annoncée. Pourtant, en 2023, la production de masse de puces en 3 nm sera lancée et les performances continuent de progresser à un rythme toujours soutenu, bien que moindre comparé aux années précédentes. Lorsqu’Intel a été fondé, la taille des circuits s'exprimait en dizaines de micromètres. Et lorsque Gordon Moore a quitté la direction de l'entreprise en 1987, l'industrie venait tout juste d'entrer dans l'ère nanométrique, avec des puces gravées en 800 nm. Aujourd’hui, on grave en 3 nm, soit 266X plus fin en 36 ans.Après que la loi de Moore se soit ancrée dans les esprits, une autre loi est née : celle du coût de production énoncé par Arthur Rock, un investisseur dans les semi-conducteurs de la première heure qui avait misé sur des entreprises telles qu'Intel ou Apple. Sa loi stipule que le coût des usines de fabrication de semi-conducteurs double tous les quatre ans, et en effet, les coûts des usines s'envolent. Le futur site allemand d'Intel de Magdebourg devrait coûter aux alentours de 30 milliards de dollars, et si l'inflation actuelle pousse les prix à la hausse, c'est surtout l'incroyable complexité et technicité des procédés qui sont en cause. Pour les puces les plus avancées, la production repose aujourd'hui sur des machines de pointe, notamment celles du Hollandais ASML, et qui se négocient 180 millions d’euro l’unité. Le PDG actuel d’ASML, Martin van den Brink, expliquait en septembre que « techniquement, sortir la prochaine génération de puces est faisable [mais] si le coût des machines continue d’augmenter, cela sera tout bonnement infaisable économiquement » fin de citation. À voir si la théorie d’Arthur Rock ne finira pas par prendre le pas sur la loi Moore, même si jusqu’à aujourd’hui, Moore a toujours eu raison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/13/20233 minutes, 11 seconds
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Comment identifier les images réalisées par IA ?

Vous les avez sans doute vu sur les réseaux sociaux, partagés par des proches qui s’en amusaient, ou en une d’un article… Des photos truquées montrant le pape en doudoune chic au Vatican ou encore Emmanuel Macron avec une baguette à la main en pleine manifestation contre la réforme des retraites font le tour d’Internet depuis quelques semaines. Ces photos synthétiques, générées de toutes pièces portent un nom : les synthégraphies. Si elles sont encore imparfaites pour le moment, leur qualité atteint un niveau alarmant. Pour truquer une photo, une IA n’a besoin que de quelques minutes, et le résultat est parfois supérieur au travail d’un artiste digital. C’est donc pour cette raison qu’un regard critique face est nécessaire, pour ne pas tomber dans le piège des fake news, résultant en une perte de confiance dans les images. Il existe aussi un risque d’instrumentalisation, notamment de la part de pays qui utilisent depuis plusieurs années des stratégies de désinformation massives comme la Russie. Pour lutter contre ce phénomène, le projet CAI (Content Authenticity Initiative) semble tout indiqué pour nous protéger des fausses photos. CAI a été développé par Adobe et le New York Times. Concrètement, le système implique en premier lieu que l’appareil photo avec lequel la photo de base a été prise dépose une signature numérique unique au moment de l’enregistrement du cliché sur la carte mémoire. Cette signature est ensuite complétée par d’autres infos comme le recadrage, la modification de la balance des blancs, l’amélioration de la netteté etc. Ces données permettent à un éditeur photo, à un journaliste ou à quiconque se retrouverait confronté à cette photo, de pouvoir contrôler son parcours ainsi que ses altérations. En résumé, il s’agit d’une chaîne de protection qui doit systématiquement être complète. Le premier industriel à avoir annoncé du matériel compatible avec le projet CAI est l’Américain Qualcomm, leader mondial des puces pour smartphones. Car en effet, les smartphones se vendent en bien plus grand nombre que les boîtiers photos, faisant de Qualcomm la première « marque photo » du monde, devant Sony, Leica et Nikon qui ont également rejoint la CAI par la suite en annonçant chacun une mise à jour d’un de leurs boîtiers phares. Ainsi, si les données d’une image sont incomplètes, ou si certaines infos concernant la modification du cliché sont ajoutées, il y a fort à parier qu’elle n’est pas « authentique ». Sur le site de la CAI, plusieurs outils permettant de connaître la véracité d’une photo sont disponibles au grand public, permettant ainsi à quiconque de s’approprier cette technologie de vérification. Car la menace des IA est bien plus importante que celle des quelques aficionados de Photoshop qui modifient une image. En effet, on parle d’un potentiel de production de plusieurs milliards de fausses images, étonnamment plus vraies que nature. Si les industriels suivent, la CAI pourrait rapidement faire le ménage. Un problème subsiste toutefois, les enjeux économiques encore et toujours. Pas sûr que les fabricants y trouvent le compte et donc ne se laissent tenter par une collaboration avec le CAI. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20233 minutes, 25 seconds
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Comment identifier les images réalisées par IA ?

Vous les avez sans doute vu sur les réseaux sociaux, partagés par des proches qui s’en amusaient, ou en une d’un article… Des photos truquées montrant le pape en doudoune chic au Vatican ou encore Emmanuel Macron avec une baguette à la main en pleine manifestation contre la réforme des retraites font le tour d’Internet depuis quelques semaines. Ces photos synthétiques, générées de toutes pièces portent un nom : les synthégraphies. Si elles sont encore imparfaites pour le moment, leur qualité atteint un niveau alarmant.Pour truquer une photo, une IA n’a besoin que de quelques minutes, et le résultat est parfois supérieur au travail d’un artiste digital. C’est donc pour cette raison qu’un regard critique face est nécessaire, pour ne pas tomber dans le piège des fake news, résultant en une perte de confiance dans les images. Il existe aussi un risque d’instrumentalisation, notamment de la part de pays qui utilisent depuis plusieurs années des stratégies de désinformation massives comme la Russie. Pour lutter contre ce phénomène, le projet CAI (Content Authenticity Initiative) semble tout indiqué pour nous protéger des fausses photos.CAI a été développé par Adobe et le New York Times. Concrètement, le système implique en premier lieu que l’appareil photo avec lequel la photo de base a été prise dépose une signature numérique unique au moment de l’enregistrement du cliché sur la carte mémoire. Cette signature est ensuite complétée par d’autres infos comme le recadrage, la modification de la balance des blancs, l’amélioration de la netteté etc. Ces données permettent à un éditeur photo, à un journaliste ou à quiconque se retrouverait confronté à cette photo, de pouvoir contrôler son parcours ainsi que ses altérations. En résumé, il s’agit d’une chaîne de protection qui doit systématiquement être complète. Le premier industriel à avoir annoncé du matériel compatible avec le projet CAI est l’Américain Qualcomm, leader mondial des puces pour smartphones. Car en effet, les smartphones se vendent en bien plus grand nombre que les boîtiers photos, faisant de Qualcomm la première « marque photo » du monde, devant Sony, Leica et Nikon qui ont également rejoint la CAI par la suite en annonçant chacun une mise à jour d’un de leurs boîtiers phares. Ainsi, si les données d’une image sont incomplètes, ou si certaines infos concernant la modification du cliché sont ajoutées, il y a fort à parier qu’elle n’est pas « authentique ».Sur le site de la CAI, plusieurs outils permettant de connaître la véracité d’une photo sont disponibles au grand public, permettant ainsi à quiconque de s’approprier cette technologie de vérification. Car la menace des IA est bien plus importante que celle des quelques aficionados de Photoshop qui modifient une image. En effet, on parle d’un potentiel de production de plusieurs milliards de fausses images, étonnamment plus vraies que nature. Si les industriels suivent, la CAI pourrait rapidement faire le ménage. Un problème subsiste toutefois, les enjeux économiques encore et toujours. Pas sûr que les fabricants y trouvent le compte et donc ne se laissent tenter par une collaboration avec le CAI. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/12/20232 minutes, 55 seconds
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À quoi servent les jumeaux numériques ?

Connaissez-vous le concept de jumeaux numériques ? Ces dernières années, cette technologie suscite beaucoup d’intérêt au point de devenir un sujet majeur dans le monde de la tech. Concrètement, les jumeaux numériques sont des reproductions numériques d'organisations ou d'objets, équipés de capteurs qui fournissent des données en temps réel. Ils sont déjà utilisés dans des secteurs tels que l'automobile, le BTP et l'industrie. Les données récoltées permettent d'anticiper les dysfonctionnements et d'identifier les ajustements nécessaires. Les jumeaux numériques peuvent donc simuler plusieurs situations et permettre des analyses approfondies des performances. Exemple concret avec Michel Morvan, cofondateur de CosmoTech, entreprise française spécialisée dans les jumeaux numériques : « Supposons que je sois en train de concevoir un avion. Avec sa version numérique, je peux le tester sous toutes les conditions possibles pour déterminer les meilleurs matériaux à utiliser, la meilleure technologie à incorporer pour qu'il réponde à mes besoins dans le monde réel » fin de citation. À noter que le concept de jumeaux numériques relie plusieurs technologies de pointe bien connues des passionnés de tech comme l'intelligence artificielle (IA), l'analyse de données, l'apprentissage automatique et le big data. Pour comprendre plus précisément le concept de jumeaux numériques et ses enjeux, il est nécessaire de se pencher sur son origine. Les jumeaux numériques seraient nés d'une idée exprimée pour la première fois par David Gelernter dans Mirror Worlds en 1991. La NASA aurait utilisé cette technologie dès les années 1960 pour simuler chaque vol de vaisseau à des fins d'étude. Toutefois, le concept de jumeau numérique tel que nous le connaissons aujourd'hui a été introduit en 2010 par John Vickers, de la NASA. Depuis, le marché des jumeaux numériques a connu une croissance spectaculaire, passant de 10,27 milliards de dollars en 2021 à une valeur estimée de 61 milliards de dollars d'ici 2027, selon une étude de Mordor Intelligence. Les industries manufacturières et de la santé devraient être les principaux moteurs de cette croissance, surtout sur le continent asiatique. Parmi les acteurs majeurs dans le domaine des jumeaux virtuels, on retrouve notamment Dassault Systèmes, Microsoft avec son service Azure Digital Twins et IBM. En attendant de voir qui se saisira pleinement de cette technologie et dans quel secteur elle se fera connaître du grand public en premier, une chose est sûre, la transformation numérique de nos sociétés ne se fera pas sans elle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/11/20232 minutes, 58 seconds
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À quoi servent les jumeaux numériques ?

Connaissez-vous le concept de jumeaux numériques ? Ces dernières années, cette technologie suscite beaucoup d’intérêt au point de devenir un sujet majeur dans le monde de la tech. Concrètement, les jumeaux numériques sont des reproductions numériques d'organisations ou d'objets, équipés de capteurs qui fournissent des données en temps réel. Ils sont déjà utilisés dans des secteurs tels que l'automobile, le BTP et l'industrie. Les données récoltées permettent d'anticiper les dysfonctionnements et d'identifier les ajustements nécessaires. Les jumeaux numériques peuvent donc simuler plusieurs situations et permettre des analyses approfondies des performances.Exemple concret avec Michel Morvan, cofondateur de CosmoTech, entreprise française spécialisée dans les jumeaux numériques : « Supposons que je sois en train de concevoir un avion. Avec sa version numérique, je peux le tester sous toutes les conditions possibles pour déterminer les meilleurs matériaux à utiliser, la meilleure technologie à incorporer pour qu'il réponde à mes besoins dans le monde réel » fin de citation. À noter que le concept de jumeaux numériques relie plusieurs technologies de pointe bien connues des passionnés de tech comme l'intelligence artificielle (IA), l'analyse de données, l'apprentissage automatique et le big data.Pour comprendre plus précisément le concept de jumeaux numériques et ses enjeux, il est nécessaire de se pencher sur son origine. Les jumeaux numériques seraient nés d'une idée exprimée pour la première fois par David Gelernter dans Mirror Worlds en 1991. La NASA aurait utilisé cette technologie dès les années 1960 pour simuler chaque vol de vaisseau à des fins d'étude. Toutefois, le concept de jumeau numérique tel que nous le connaissons aujourd'hui a été introduit en 2010 par John Vickers, de la NASA. Depuis, le marché des jumeaux numériques a connu une croissance spectaculaire, passant de 10,27 milliards de dollars en 2021 à une valeur estimée de 61 milliards de dollars d'ici 2027, selon une étude de Mordor Intelligence. Les industries manufacturières et de la santé devraient être les principaux moteurs de cette croissance, surtout sur le continent asiatique. Parmi les acteurs majeurs dans le domaine des jumeaux virtuels, on retrouve notamment Dassault Systèmes, Microsoft avec son service Azure Digital Twins et IBM. En attendant de voir qui se saisira pleinement de cette technologie et dans quel secteur elle se fera connaître du grand public en premier, une chose est sûre, la transformation numérique de nos sociétés ne se fera pas sans elle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/20232 minutes, 28 seconds
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Semi-conducteur : la Chine supplie le Japon de ne pas suivre les Etats-Unis ?

Lors de la visite du ministre des affaires étrangères japonais, Yoshimasa Hayashi le 1er avril, son homologue chinois Qin Gang, a demandé à ce que le Japon ne se range pas du côté des États-Unis dans la guerre qui oppose les deux superpuissances industrielles sur la question des semi-conducteurs. De son côté, Washington cherche à convaincre ses alliés historiques d'adopter des mesures de sanction contre la Chine dans ce dossier. En octobre dernier, l'administration Biden a durci ses sanctions sur les exportations de semi-conducteurs vers la Chine. Ainsi, de nombreuses entreprises chinoises placées sur liste noire ne peuvent désormais plus importer de composants électroniques américains ou de machines nécessaires à la fabrication des puces. Un coup dur pour l'industrie chinoise qui doit désormais faire face à ces restrictions. Et pour renforcer l'efficacité de ses mesures, le président américain est entré en négociations étroites avec les Pays-Bas pour que ASML, le plus grand fabricant de machines lithographiques au monde, n'approvisionne plus les entreprises chinoises, ce qu’à visiblement accepté le pays européen comme on vous l’avait déjà expliqué dans un précédent épisode. Désormais, c’est au tour du japon d’être sollicité. Fin mars, l'archipel nippon a confirmé qu'il se conformerait aux sanctions américaines en restreignant les exportations de matériel de fabrication de semi-conducteurs. Cette décision a été très clairement mal reçue par Pékin. Ainsi, la Chine perd un élément clé de sa chaîne d'approvisionnement. Selon la CNBC, le ministre chinois aurait déclaré à son homologue japonais lors de sa visite, je cite, « les États-Unis ont utilisé des tactiques d'intimidation pour réprimer brutalement l'industrie japonaise des semi-conducteurs, et maintenant les mêmes tactiques sont à nouveau utilisées contre la Chine. Ce que vous ne voulez pas, ne le faites pas aux autres. » Pour convaincre le Japon, la Chine a tenté de lui rappeler son passé glorieux dans le secteur des semi-conducteurs. Dans les années 80, le Japon était passé devant les États-Unis et avait conservé son avance, certes modeste, sur son concurrent américain jusqu'à la fin des années 2000 et l'émergence de Taïwan. Depuis, le Japon a perdu de sa superbe sur ce marché. Un plan ambitieux a été adopté dans l'espoir de redevenir un leader du secteur.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/10/20232 minutes, 44 seconds
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Semi-conducteur : la Chine supplie le Japon de ne pas suivre les Etats-Unis ?

Lors de la visite du ministre des affaires étrangères japonais, Yoshimasa Hayashi le 1er avril, son homologue chinois Qin Gang, a demandé à ce que le Japon ne se range pas du côté des États-Unis dans la guerre qui oppose les deux superpuissances industrielles sur la question des semi-conducteurs. De son côté, Washington cherche à convaincre ses alliés historiques d'adopter des mesures de sanction contre la Chine dans ce dossier.En octobre dernier, l'administration Biden a durci ses sanctions sur les exportations de semi-conducteurs vers la Chine. Ainsi, de nombreuses entreprises chinoises placées sur liste noire ne peuvent désormais plus importer de composants électroniques américains ou de machines nécessaires à la fabrication des puces. Un coup dur pour l'industrie chinoise qui doit désormais faire face à ces restrictions. Et pour renforcer l'efficacité de ses mesures, le président américain est entré en négociations étroites avec les Pays-Bas pour que ASML, le plus grand fabricant de machines lithographiques au monde, n'approvisionne plus les entreprises chinoises, ce qu’à visiblement accepté le pays européen comme on vous l’avait déjà expliqué dans un précédent épisode. Désormais, c’est au tour du japon d’être sollicité. Fin mars, l'archipel nippon a confirmé qu'il se conformerait aux sanctions américaines en restreignant les exportations de matériel de fabrication de semi-conducteurs.Cette décision a été très clairement mal reçue par Pékin. Ainsi, la Chine perd un élément clé de sa chaîne d'approvisionnement. Selon la CNBC, le ministre chinois aurait déclaré à son homologue japonais lors de sa visite, je cite, « les États-Unis ont utilisé des tactiques d'intimidation pour réprimer brutalement l'industrie japonaise des semi-conducteurs, et maintenant les mêmes tactiques sont à nouveau utilisées contre la Chine. Ce que vous ne voulez pas, ne le faites pas aux autres. » Pour convaincre le Japon, la Chine a tenté de lui rappeler son passé glorieux dans le secteur des semi-conducteurs. Dans les années 80, le Japon était passé devant les États-Unis et avait conservé son avance, certes modeste, sur son concurrent américain jusqu'à la fin des années 2000 et l'émergence de Taïwan. Depuis, le Japon a perdu de sa superbe sur ce marché. Un plan ambitieux a été adopté dans l'espoir de redevenir un leader du secteur.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/20232 minutes, 13 seconds
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Consensus : un outil pour répondre à vos questions scientifiques ?

Dans un contexte où la désinformation et les approximations sont monnaie courante, il est crucial de se baser sur des sources fiables, en particulier sur les questions scientifiques. Si pour cela ChatGPT peut être un outil intéressant, le chatbot est parfois très imprécis, voire carrément à côté de la plaque. C’est là que le moteur de recherche nommé Consensus entre en jeu. Contrairement à ChatGPT, Consensus offre presque à coup sûr des réponses fiables, provenant d'études scientifiques validées. Cela dit, mieux vaut parler anglais, puisque le moteur de recherche n’est en mesure de répondre aux questions que dans la langue de Shakespeare. Si ce principe peut rappeler Google Scholar, bien connu des étudiants, la différence, c’est que Consensus ne se contente pas d'afficher des résultats de travaux de recherche difficiles à interpréter. En effet, l’IA intégrée au moteur de recherche peut également générer une synthèse à partir des articles sélectionnés pour répondre à la question posée. Pour cela, il suffit de cliquer sur le bouton « Synthétiser ». Le moteur de recherche peut également extraire le résumé d'une étude. Petit bémol toutefois, il semblerait que Consensus éprouve quelques difficultés sur des sujets sensibles. À la question « l'hydroxychloroquine est-elle efficace pour traiter la Covid-19 ? », le moteur de recherche est resté assez mesuré et a mis en avant des publications allant dans le sens d'une certaine efficacité, même si de nombreuses études scientifiques sérieuses ont prouvé le contraire ces trois dernières années. Parmi les premiers résultats, certaines sources listées datent de 2020, ne prenant pas en compte les articles les plus récents. Toutefois, comme Consensus est encore en version bêta, on peut considérer qu'il s'agit d’un petit défaut qui sera corrigé avec la sortie des prochaines versions. Il convient également de noter que sur bien d'autres sujets, le moteur de recherche est beaucoup plus performant. Un outil à garder en tête et même à tester, qui fera gagner du temps à de nombreux chercheurs et étudiants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/9/20232 minutes, 35 seconds
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Consensus : un outil pour répondre à vos questions scientifiques ?

Dans un contexte où la désinformation et les approximations sont monnaie courante, il est crucial de se baser sur des sources fiables, en particulier sur les questions scientifiques. Si pour cela ChatGPT peut être un outil intéressant, le chatbot est parfois très imprécis, voire carrément à côté de la plaque. C’est là que le moteur de recherche nommé Consensus entre en jeu.Contrairement à ChatGPT, Consensus offre presque à coup sûr des réponses fiables, provenant d'études scientifiques validées. Cela dit, mieux vaut parler anglais, puisque le moteur de recherche n’est en mesure de répondre aux questions que dans la langue de Shakespeare. Si ce principe peut rappeler Google Scholar, bien connu des étudiants, la différence, c’est que Consensus ne se contente pas d'afficher des résultats de travaux de recherche difficiles à interpréter. En effet, l’IA intégrée au moteur de recherche peut également générer une synthèse à partir des articles sélectionnés pour répondre à la question posée. Pour cela, il suffit de cliquer sur le bouton « Synthétiser ». Le moteur de recherche peut également extraire le résumé d'une étude. Petit bémol toutefois, il semblerait que Consensus éprouve quelques difficultés sur des sujets sensibles. À la question « l'hydroxychloroquine est-elle efficace pour traiter la Covid-19 ? », le moteur de recherche est resté assez mesuré et a mis en avant des publications allant dans le sens d'une certaine efficacité, même si de nombreuses études scientifiques sérieuses ont prouvé le contraire ces trois dernières années. Parmi les premiers résultats, certaines sources listées datent de 2020, ne prenant pas en compte les articles les plus récents. Toutefois, comme Consensus est encore en version bêta, on peut considérer qu'il s'agit d’un petit défaut qui sera corrigé avec la sortie des prochaines versions. Il convient également de noter que sur bien d'autres sujets, le moteur de recherche est beaucoup plus performant. Un outil à garder en tête et même à tester, qui fera gagner du temps à de nombreux chercheurs et étudiants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/9/20232 minutes, 5 seconds
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Google a-t-elle entraîné sa propre IA avec ChatGPT ?

ChatGPT connaît un succès fulgurant depuis l’année dernière et il ne se passe pas une semaine sans que l’on en parle. Si OpenAI roule sur la concurrence avec son intelligence artificielle, les géants de la tech comme Google tentent tant bien que mal de suivre la cadence en développant leur propre IA. Ceci dit, une enquête réalisée par le média The Information accuse Google d’avoir entraîné son programme avec des données de ChatGPT. Dans le détail, l’alerte a été donnée par un ancien ingénieur de Google nommé Jacob Devlin, qui a affirmé avoir quitté son poste après avoir prévenu Sundar Pichai, le PDG de Google, que l'IA du GAFAM, Bard, était entraînée avec des données de la concurrence ChatGPT. Plus précisément, ces données proviendraient d'un site appelé ShareGPT, sur lequel les utilisateurs publient des conversations qu'ils ont eues avec l'agent conversationnel d'OpenAI. Et d’après The Information, Devlin n’est pas le seul à faire preuve de réticences quant à cette pratique au sein de la compagnie. En fait, bon nombre d’employés de Google craignent que Bard ne fournisse des réponses trop similaires à celles de ChatGPT. Depuis son départ de Google, Jacob Devlin a rejoint nul autre que OpenAI. Pour l’instant, personne ne peut dire avec certitude si ces allégations sont vraies ou non, et si des données de ChatGPT sont, ou ont été présentes dans la base d'entraînement du modèle de Google. Pour contrer OpenAI, Alphabet, la maison mère de Google, a mis en place une collaboration entre sa division DeepMind et l'équipe Google Brain, malgré des années de rivalité intense entre les deux entités. Cette initiative interne, appelée Gemini, a été lancée il y a quelques semaines après que la présentation prématurée de Bard ait suscité des critiques de la part des employés de Google. On se souvient d’ailleurs qu’en janvier, Google avait exprimé des inquiétudes face à la popularité croissante de ChatGPT, qui a depuis été intégré au moteur de recherche de Microsoft, Bing. Reste à savoir comment Google compte rattraper son retard sur ChatGPT et la 4e version de son modèle d’intelligence artificielle, de loin supérieur à toutes les autres technologies du genre existantes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20232 minutes, 40 seconds
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Google a-t-elle entraîné sa propre IA avec ChatGPT ?

ChatGPT connaît un succès fulgurant depuis l’année dernière et il ne se passe pas une semaine sans que l’on en parle. Si OpenAI roule sur la concurrence avec son intelligence artificielle, les géants de la tech comme Google tentent tant bien que mal de suivre la cadence en développant leur propre IA. Ceci dit, une enquête réalisée par le média The Information accuse Google d’avoir entraîné son programme avec des données de ChatGPT.Dans le détail, l’alerte a été donnée par un ancien ingénieur de Google nommé Jacob Devlin, qui a affirmé avoir quitté son poste après avoir prévenu Sundar Pichai, le PDG de Google, que l'IA du GAFAM, Bard, était entraînée avec des données de la concurrence ChatGPT. Plus précisément, ces données proviendraient d'un site appelé ShareGPT, sur lequel les utilisateurs publient des conversations qu'ils ont eues avec l'agent conversationnel d'OpenAI. Et d’après The Information, Devlin n’est pas le seul à faire preuve de réticences quant à cette pratique au sein de la compagnie. En fait, bon nombre d’employés de Google craignent que Bard ne fournisse des réponses trop similaires à celles de ChatGPT. Depuis son départ de Google, Jacob Devlin a rejoint nul autre que OpenAI. Pour l’instant, personne ne peut dire avec certitude si ces allégations sont vraies ou non, et si des données de ChatGPT sont, ou ont été présentes dans la base d'entraînement du modèle de Google.Pour contrer OpenAI, Alphabet, la maison mère de Google, a mis en place une collaboration entre sa division DeepMind et l'équipe Google Brain, malgré des années de rivalité intense entre les deux entités. Cette initiative interne, appelée Gemini, a été lancée il y a quelques semaines après que la présentation prématurée de Bard ait suscité des critiques de la part des employés de Google. On se souvient d’ailleurs qu’en janvier, Google avait exprimé des inquiétudes face à la popularité croissante de ChatGPT, qui a depuis été intégré au moteur de recherche de Microsoft, Bing. Reste à savoir comment Google compte rattraper son retard sur ChatGPT et la 4e version de son modèle d’intelligence artificielle, de loin supérieur à toutes les autres technologies du genre existantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/6/20232 minutes, 10 seconds
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L’intelligence artificielle menace 300 millions d’emplois ?

Une étude menée par la banque Goldman Sachs, qui est donc à prendre avec des pincettes étant donné qu’il s’agit d’un organisme privé avec des intérêts bien définis… et bien cette étude suggère que les intelligences artificielles telles que ChatGPT auront un impact sur plus de 300 millions d'emplois dans les pays développés. Cette enquête se base sur une analyse des tâches effectuées dans des milliers de professions américaines et européennes dans le but d’évaluer les capacités des IA génératives. Le Financial Times précise que ces capacités incluent la déclaration fiscale pour une petite entreprise, l'évaluation d'une demande d'indemnisation complexe ou encore la documentation des résultats d'une enquête sur une scène de crime… autant de tâches très précises et difficiles pour bon nombres d’humains, mais visiblement pas pour l’IA. Selon les auteurs de l'étude, l'IA pourrait automatiser environ un cinquième du travail mondial et exposer l'équivalent de 300 millions de postes à temps plein à l'automatisation, ce qui aurait des répercussions significatives sur le marché du travail. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, les professions les plus exposées à ce risque seraient celles des avocats et du personnel administratif. Les chercheurs estiment que près de deux tiers des emplois aux États-Unis et en Europe seront exposés à une certaine forme d'automatisation. Les professions manuelles et en extérieur devraient être moins touchées. D'autre part, une enquête menée par des chercheurs d'OpenAI, d'Open Research et de l'Université de Pennsylvanie montre que près de 80 % de la main-d'œuvre américaine pourrait voir au moins 10 % de ses tâches affectées par des outils tels que ChatGPT, tandis que 19 % des travailleurs risquent que 50 % de leurs tâches soient affectées. Goldman Sachs prévoit que l'IA générative augmente le produit intérieur brut mondial de 7 % sur une période de 10 ans. Encore une fois, il convient de prendre les résultats de cette étude avec des pincettes. D’ailleurs, plus de 1 000 personnes, dont des chercheurs éminents dans le domaine de l'intelligence artificielle, ont demandé une pause dans le développement des IA avancées, exprimant des craintes quant à une automatisation massive des emplois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20232 minutes, 40 seconds
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L’intelligence artificielle menace 300 millions d’emplois ?

Une étude menée par la banque Goldman Sachs, qui est donc à prendre avec des pincettes étant donné qu’il s’agit d’un organisme privé avec des intérêts bien définis… et bien cette étude suggère que les intelligences artificielles telles que ChatGPT auront un impact sur plus de 300 millions d'emplois dans les pays développés. Cette enquête se base sur une analyse des tâches effectuées dans des milliers de professions américaines et européennes dans le but d’évaluer les capacités des IA génératives. Le Financial Times précise que ces capacités incluent la déclaration fiscale pour une petite entreprise, l'évaluation d'une demande d'indemnisation complexe ou encore la documentation des résultats d'une enquête sur une scène de crime… autant de tâches très précises et difficiles pour bon nombres d’humains, mais visiblement pas pour l’IA.Selon les auteurs de l'étude, l'IA pourrait automatiser environ un cinquième du travail mondial et exposer l'équivalent de 300 millions de postes à temps plein à l'automatisation, ce qui aurait des répercussions significatives sur le marché du travail. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, les professions les plus exposées à ce risque seraient celles des avocats et du personnel administratif. Les chercheurs estiment que près de deux tiers des emplois aux États-Unis et en Europe seront exposés à une certaine forme d'automatisation. Les professions manuelles et en extérieur devraient être moins touchées.D'autre part, une enquête menée par des chercheurs d'OpenAI, d'Open Research et de l'Université de Pennsylvanie montre que près de 80 % de la main-d'œuvre américaine pourrait voir au moins 10 % de ses tâches affectées par des outils tels que ChatGPT, tandis que 19 % des travailleurs risquent que 50 % de leurs tâches soient affectées. Goldman Sachs prévoit que l'IA générative augmente le produit intérieur brut mondial de 7 % sur une période de 10 ans. Encore une fois, il convient de prendre les résultats de cette étude avec des pincettes. D’ailleurs, plus de 1 000 personnes, dont des chercheurs éminents dans le domaine de l'intelligence artificielle, ont demandé une pause dans le développement des IA avancées, exprimant des craintes quant à une automatisation massive des emplois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/20232 minutes, 10 seconds
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Les secrets de l’algorithme de Twitter enfin révélé ?

Connaissez-vous la "Tweepcred"? Il s’agit d’une échelle qui va de 0 à 100, et qui permet à l'algorithme de Twitter de classer les utilisateurs en fonction de leur comportement. De nombreux facteurs tels que l'âge, le nombre de followers ou le nombre de personnes qui vous ont bloqué sont pris en compte. Cela permet à l'algorithme de Twitter de savoir qui mettre en avant dans l'onglet "Pour vous". Par exemple, si votre Tweepcred est inférieure à 65, l'algorithme ne mettra en avant que trois de vos tweets. En revanche, si vous êtes au-dessus de 65, tous vos tweets seront potentiellement poussés par l'algorithme. C’est un peu un secret de polichinelle qui vient d’être révélé au grand jour. Et on est en droit de se demander pourquoi et comment ? En effet, les réseaux sociaux gardent leur formule algorithmique secrète pour tenter de rester leader dans leur domaine et ne pas donner trop d’information à la concurrence. Dans le cas de Twitter, c’est carrément le boss, Elon Musk, qui a demandé à ce que le code source de son algorithme de recommandation soit rendu public. Si plusieurs experts remarquent qu'il manque quand même plusieurs éléments importants, la publication de l'algorithme a permis de connaître les critères qui augmentent l’impact d'un tweet. Le code source de Twitter dévoile énormément de paramètres capables d'influencer l’algorithme, qu'on imagine déjà détournés par des utilisateurs dans les prochains jours pour obtenir davantage de visibilité facilement. Dans le détail, le code source de Twitter révèle que l'algorithme récupère des tweets de deux sources différentes (« In-Network » et « Out-of-Network »). La première source ne pioche que des publications dans le réseau déjà connu d'un utilisateur, tandis que la seconde va chercher du contenu inconnu, mais susceptible de l'intéresser. À noter que pour avoir de la visibilité, il est important d'avoir un grand nombre de followers, mais qu’il est primordial de ne pas suivre trop de personnes. Twitter prend en compte le ratio abonnements/abonnés de tous les comptes. Les abonnés payants de Twitter Blue ont d’ailleurs plus de chances de percer (x4 dans leur réseau, x2 auprès d'inconnus). Par ailleurs, insérer une image ou une vidéo dans un tweet multiplie sa portée par deux. Mais gare à la thématique de votre tweet car publier sur un sujet extérieur à vos centres d'intérêt habituels n'est pas une bonne idée. L'algorithme regroupe en effet les gens selon leurs centres d'intérêt. Enfin, la pertinence d'un tweet diminue de 50% toutes les six heures, ce qui signifie que pour percer, un tweet doit être vu dès sa publication. Rende le code source de Twitter public est-il dangereux ? D’après les experts, cela va permettre aux utilisateurs d'optimiser leur TweepCred pour améliorer leurs chances d’être bien placé dans l'algorithme. Cependant, plusieurs éléments importants restent cachés, comme le fonctionnement de l'onglet "Pour vous". Si cette décision est tout à l’honneur d’Elon Musk, il n’en reste pas moins que l’homme le plus riche du monde est un magnat de la tech, et il serait illusoire de croire que ce n’est que pas simple philanthropie envers les développeurs indépendant et le monde de la tech. Reste à savoir ce que cela cache réellement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/4/20233 minutes, 22 seconds
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Les secrets de l’algorithme de Twitter enfin révélé ?

Connaissez-vous la "Tweepcred"? Il s’agit d’une échelle qui va de 0 à 100, et qui permet à l'algorithme de Twitter de classer les utilisateurs en fonction de leur comportement. De nombreux facteurs tels que l'âge, le nombre de followers ou le nombre de personnes qui vous ont bloqué sont pris en compte. Cela permet à l'algorithme de Twitter de savoir qui mettre en avant dans l'onglet "Pour vous". Par exemple, si votre Tweepcred est inférieure à 65, l'algorithme ne mettra en avant que trois de vos tweets. En revanche, si vous êtes au-dessus de 65, tous vos tweets seront potentiellement poussés par l'algorithme.C’est un peu un secret de polichinelle qui vient d’être révélé au grand jour. Et on est en droit de se demander pourquoi et comment ? En effet, les réseaux sociaux gardent leur formule algorithmique secrète pour tenter de rester leader dans leur domaine et ne pas donner trop d’information à la concurrence. Dans le cas de Twitter, c’est carrément le boss, Elon Musk, qui a demandé à ce que le code source de son algorithme de recommandation soit rendu public. Si plusieurs experts remarquent qu'il manque quand même plusieurs éléments importants, la publication de l'algorithme a permis de connaître les critères qui augmentent l’impact d'un tweet. Le code source de Twitter dévoile énormément de paramètres capables d'influencer l’algorithme, qu'on imagine déjà détournés par des utilisateurs dans les prochains jours pour obtenir davantage de visibilité facilement.Dans le détail, le code source de Twitter révèle que l'algorithme récupère des tweets de deux sources différentes (« In-Network » et « Out-of-Network »). La première source ne pioche que des publications dans le réseau déjà connu d'un utilisateur, tandis que la seconde va chercher du contenu inconnu, mais susceptible de l'intéresser. À noter que pour avoir de la visibilité, il est important d'avoir un grand nombre de followers, mais qu’il est primordial de ne pas suivre trop de personnes. Twitter prend en compte le ratio abonnements/abonnés de tous les comptes. Les abonnés payants de Twitter Blue ont d’ailleurs plus de chances de percer (x4 dans leur réseau, x2 auprès d'inconnus). Par ailleurs, insérer une image ou une vidéo dans un tweet multiplie sa portée par deux. Mais gare à la thématique de votre tweet car publier sur un sujet extérieur à vos centres d'intérêt habituels n'est pas une bonne idée. L'algorithme regroupe en effet les gens selon leurs centres d'intérêt. Enfin, la pertinence d'un tweet diminue de 50% toutes les six heures, ce qui signifie que pour percer, un tweet doit être vu dès sa publication.Rende le code source de Twitter public est-il dangereux ? D’après les experts, cela va permettre aux utilisateurs d'optimiser leur TweepCred pour améliorer leurs chances d’être bien placé dans l'algorithme. Cependant, plusieurs éléments importants restent cachés, comme le fonctionnement de l'onglet "Pour vous". Si cette décision est tout à l’honneur d’Elon Musk, il n’en reste pas moins que l’homme le plus riche du monde est un magnat de la tech, et il serait illusoire de croire que ce n’est que pas simple philanthropie envers les développeurs indépendant et le monde de la tech. Reste à savoir ce que cela cache réellement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/20232 minutes, 52 seconds
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E3 : le plus grand salon dédié au jeux vidéo ferme ses portes ?

Le salon annuel de jeu vidéo, l'Electronic Entertainment Expo, plus connu sous le nom d'E3, est considéré comme l'évènement vidéoludique le plus important de l'année. Amateurs et professionnels se rassemblent au Los Angeles Convention Center pendant trois à quatre jours pour découvrir les dernières nouveautés du secteur du jeu vidéo. Malheureusement, ce ne sera pas le cas en 2023. En effet, malgré une édition censée marquer le grand retour du public en présentiel, l’E3 2023 n’aura pas lieu, et pourrait ne plus avoir lieu à l’avenir... Bien que les organisateurs aient tenté coûte que coûte d'organiser un salon en ligne en 2022 pour rassembler les passionnés du jeu vidéo, cela n'a pas eu le même impact qu'une édition physique. L'Entertainment Software Association (ESA), l'organisme en charge de l'organisation annuelle de l'événement, a annoncé sur Twitter l'annulation de l'édition 2023, tant en ligne qu'en présentiel. Dans son communiqué, l'ESA a expliqué que l'absence de « l'intérêt nécessaire » de la part des gros éditeurs pour assurer la tenue de l'événement est à l'origine de l'annulation. Les organisateurs ont également présenté leurs excuses aux studios indépendants qui avaient annoncé leur présence. En effet, cette année, les trois géants du secteur du jeu vidéo que Microsoft, Sony et Nintendo, ainsi que de nombreux studios de développement, dont le français Ubisoft, ont décidé de ne pas participer à l'évènement. Ils ont opté pour la mise en place de leurs propres événements pour promouvoir leurs nouvelles créations. Une coup dur porté à l’ESA, qui n'a eu d'autre choix que d'annuler l'édition 2023 de l'E3. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/3/20232 minutes, 22 seconds
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E3 : le plus grand salon dédié au jeux vidéo ferme ses portes ?

Le salon annuel de jeu vidéo, l'Electronic Entertainment Expo, plus connu sous le nom d'E3, est considéré comme l'évènement vidéoludique le plus important de l'année. Amateurs et professionnels se rassemblent au Los Angeles Convention Center pendant trois à quatre jours pour découvrir les dernières nouveautés du secteur du jeu vidéo. Malheureusement, ce ne sera pas le cas en 2023.En effet, malgré une édition censée marquer le grand retour du public en présentiel, l’E3 2023 n’aura pas lieu, et pourrait ne plus avoir lieu à l’avenir... Bien que les organisateurs aient tenté coûte que coûte d'organiser un salon en ligne en 2022 pour rassembler les passionnés du jeu vidéo, cela n'a pas eu le même impact qu'une édition physique. L'Entertainment Software Association (ESA), l'organisme en charge de l'organisation annuelle de l'événement, a annoncé sur Twitter l'annulation de l'édition 2023, tant en ligne qu'en présentiel. Dans son communiqué, l'ESA a expliqué que l'absence de « l'intérêt nécessaire » de la part des gros éditeurs pour assurer la tenue de l'événement est à l'origine de l'annulation. Les organisateurs ont également présenté leurs excuses aux studios indépendants qui avaient annoncé leur présence.En effet, cette année, les trois géants du secteur du jeu vidéo que Microsoft, Sony et Nintendo, ainsi que de nombreux studios de développement, dont le français Ubisoft, ont décidé de ne pas participer à l'évènement. Ils ont opté pour la mise en place de leurs propres événements pour promouvoir leurs nouvelles créations. Une coup dur porté à l’ESA, qui n'a eu d'autre choix que d'annuler l'édition 2023 de l'E3. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/20231 minute, 52 seconds
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Qu’est-ce que Lemon8, l’application sœur de TikTok ?

Depuis fin février, la maison mère de TikTok, ByteDance, a secrètement lancé un nouveau réseau social aux États-Unis, nommé Lemon8. Bien que Lemon8 soit disponible sur Google Play Store et l'App Store dans plusieurs pays du monde, notamment aux Etats-Unis, elle n'est pas encore téléchargeable en France. D’après quelques visuels disponibles sur les pages des boutiques, Lemon8 ressemble à la plupart des plateformes de partage de contenus, avec une communauté jeune, mais mettant à l'honneur des contenus liés à la mode, la nourriture, le maquillage, les animaux de compagnie, les voyages, le bien-être etc... La promesse de Lemon8 ? « Des contenus magnifiques, authentiques et diversifiés et se présente comme LA destination pour le partage et la découverte » fin de citation. En somme, Lemon8 ressemble à un croisement entre Instagram et Pinterest, avec une forte dimension marketing. L’application reprend également des éléments qui ont fait le succès de TikTok, comme le fil d'actualité « For You », qui propose des recommandations personnalisées aux utilisateurs. L'onglet de recherche est clairement inspiré d'Instagram, avec des sous-onglets pour les comptes, les hashtags et les posts les plus populaires. Si les visuels disponibles mettent l'accent sur les photos, la vidéo sera également importante. Evidemment, des autocollants, des filtres et des ajouts de texte seront proposés pour personnaliser les contenus et maximiser l'engagement des utilisateurs. Actuellement, Lemon8 est en train de conquérir le Royaume-Uni et surtout les États-Unis. Pour y parvenir, ByteDance a commencé à approcher des créateurs populaires afin qu'ils produisent du contenu sur la plateforme. Les courriels consultés par le New York Times indiquent que ByteDance met en avant le succès de TikTok, notamment son algorithme, en affirmant que Lemon8 utilisera le même moteur de recommandation. En septembre, ByteDance commencera à chercher des moyens de monétiser les publications de ses créateurs partenaires. Si Lemon8 puisse sembler inoffensif à première vue, l’application n’échappera pas aux contenus politiques et aux fake news. À cette heure, difficile de dire si Lemon8 va rencontrer le succès escompté et suivre le même destin que TikTok. Toutefois, il est clair que ByteDance est déterminé à conquérir le marché des réseaux sociaux américains avec cette nouvelle plateforme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/2/20232 minutes, 56 seconds
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Qu’est-ce que Lemon8, l’application sœur de TikTok ?

Depuis fin février, la maison mère de TikTok, ByteDance, a secrètement lancé un nouveau réseau social aux États-Unis, nommé Lemon8. Bien que Lemon8 soit disponible sur Google Play Store et l'App Store dans plusieurs pays du monde, notamment aux Etats-Unis, elle n'est pas encore téléchargeable en France.D’après quelques visuels disponibles sur les pages des boutiques, Lemon8 ressemble à la plupart des plateformes de partage de contenus, avec une communauté jeune, mais mettant à l'honneur des contenus liés à la mode, la nourriture, le maquillage, les animaux de compagnie, les voyages, le bien-être etc... La promesse de Lemon8 ? « Des contenus magnifiques, authentiques et diversifiés et se présente comme LA destination pour le partage et la découverte » fin de citation. En somme, Lemon8 ressemble à un croisement entre Instagram et Pinterest, avec une forte dimension marketing.L’application reprend également des éléments qui ont fait le succès de TikTok, comme le fil d'actualité « For You », qui propose des recommandations personnalisées aux utilisateurs. L'onglet de recherche est clairement inspiré d'Instagram, avec des sous-onglets pour les comptes, les hashtags et les posts les plus populaires. Si les visuels disponibles mettent l'accent sur les photos, la vidéo sera également importante. Evidemment, des autocollants, des filtres et des ajouts de texte seront proposés pour personnaliser les contenus et maximiser l'engagement des utilisateurs.Actuellement, Lemon8 est en train de conquérir le Royaume-Uni et surtout les États-Unis. Pour y parvenir, ByteDance a commencé à approcher des créateurs populaires afin qu'ils produisent du contenu sur la plateforme. Les courriels consultés par le New York Times indiquent que ByteDance met en avant le succès de TikTok, notamment son algorithme, en affirmant que Lemon8 utilisera le même moteur de recommandation. En septembre, ByteDance commencera à chercher des moyens de monétiser les publications de ses créateurs partenaires. Si Lemon8 puisse sembler inoffensif à première vue, l’application n’échappera pas aux contenus politiques et aux fake news. À cette heure, difficile de dire si Lemon8 va rencontrer le succès escompté et suivre le même destin que TikTok. Toutefois, il est clair que ByteDance est déterminé à conquérir le marché des réseaux sociaux américains avec cette nouvelle plateforme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/2/20232 minutes, 26 seconds
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De la reconnaissance faciale aux JO de Paris 2024 (et même après) ?

Le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques prévoit l'expérimentation des caméras « augmentées » utilisant l’intelligence artificielle pour détecter les mouvements de foule, les objets abandonnés et les personnes marchant à contre-sens. De quoi lever des doutes chez plusieurs observateurs, dont la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui a rendu un avis en décembre dernier sur les risques de collecte de données personnelles dans l'espace public avec ce genre de dispositif automatisé. D’après la Cnil, le gouvernement aurait mis plusieurs garanties sur la table pour que le déploiement expérimental de caméras augmentées se fasse sans danger ni abus. Dans le détail, les dispositifs ne devraient être utilisés QUE dans un cadre limité et pour des événements spécifiques, tels que les manifestations sportives, récréatives ou culturelles. La reconnaissance faciale, elle, ne sera pas utilisée. Ce ne sera pas non plus le cas de la connexion avec d'autres fichiers de données personnelles qui aurait permis d’identifier des individus. De plus, un humain sera toujours présent pour pouvoir réagir en fonction des alertes des différents dispositifs, sans compter que les images traitées ne devraient pas être conservées d’après le contenu du texte de loi. Car lorsque l'on utilise l'IA pour faire de la reconnaissance faciale automatique via des caméras de vidéosurveillance, le risque est forcément que cet usage ne devienne permanent sous couvert de « sécurité ». Si d’après la Cnil, l’usage de ces technologies semble défini de manière assez précise dans le texte de loi, il subsiste tout de même un doute quant au fait que cette loi pourrait devenir permanente et ne pas se limiter aux seuls JO de 2024. Car comme évoqué précédemment, la loi propose d'expérimenter le procédé lors de grandes manifestations sportives jusqu'au 30 juin 2025, soit un an après la fin des JO de Paris. Ceci dit, l’ajout du terme « risque terrorisme » qui est certes bien présent depuis plus d’une décennie, mais que les politiques brandissent sans cesse quand il est question de sécurité, et bien ces dispositifs pourraient être éventuellement être exploités bien au-delà de l’été 2024, et dans un cadre plus large que le simple sport, comme les manifestations récréatives ou culturelles, comme les concerts ou rassemblement festifs… Si rien n’est évoqué explicitement, l'intention semble tout de même de rendre ce projet de loi permanent en prenant les JO comme point de départ. C'est en tout cas l'opinion du Conseil d'État qui expliquait l’an dernier que le texte est conçu pour pouvoir s'appliquer en dehors de la période des Jeux olympiques. Reste à savoir si ce sera vraiment le cas ou pas. Son examen au parlement devrait avoir lieu début avril. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20233 minutes, 7 seconds
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De la reconnaissance faciale aux JO de Paris 2024 (et même après) ?

Le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques prévoit l'expérimentation des caméras « augmentées » utilisant l’intelligence artificielle pour détecter les mouvements de foule, les objets abandonnés et les personnes marchant à contre-sens. De quoi lever des doutes chez plusieurs observateurs, dont la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui a rendu un avis en décembre dernier sur les risques de collecte de données personnelles dans l'espace public avec ce genre de dispositif automatisé.D’après la Cnil, le gouvernement aurait mis plusieurs garanties sur la table pour que le déploiement expérimental de caméras augmentées se fasse sans danger ni abus. Dans le détail, les dispositifs ne devraient être utilisés QUE dans un cadre limité et pour des événements spécifiques, tels que les manifestations sportives, récréatives ou culturelles. La reconnaissance faciale, elle, ne sera pas utilisée. Ce ne sera pas non plus le cas de la connexion avec d'autres fichiers de données personnelles qui aurait permis d’identifier des individus. De plus, un humain sera toujours présent pour pouvoir réagir en fonction des alertes des différents dispositifs, sans compter que les images traitées ne devraient pas être conservées d’après le contenu du texte de loi.Car lorsque l'on utilise l'IA pour faire de la reconnaissance faciale automatique via des caméras de vidéosurveillance, le risque est forcément que cet usage ne devienne permanent sous couvert de « sécurité ». Si d’après la Cnil, l’usage de ces technologies semble défini de manière assez précise dans le texte de loi, il subsiste tout de même un doute quant au fait que cette loi pourrait devenir permanente et ne pas se limiter aux seuls JO de 2024. Car comme évoqué précédemment, la loi propose d'expérimenter le procédé lors de grandes manifestations sportives jusqu'au 30 juin 2025, soit un an après la fin des JO de Paris. Ceci dit, l’ajout du terme « risque terrorisme » qui est certes bien présent depuis plus d’une décennie, mais que les politiques brandissent sans cesse quand il est question de sécurité, et bien ces dispositifs pourraient être éventuellement être exploités bien au-delà de l’été 2024, et dans un cadre plus large que le simple sport, comme les manifestations récréatives ou culturelles, comme les concerts ou rassemblement festifs… Si rien n’est évoqué explicitement, l'intention semble tout de même de rendre ce projet de loi permanent en prenant les JO comme point de départ. C'est en tout cas l'opinion du Conseil d'État qui expliquait l’an dernier que le texte est conçu pour pouvoir s'appliquer en dehors de la période des Jeux olympiques. Reste à savoir si ce sera vraiment le cas ou pas. Son examen au parlement devrait avoir lieu début avril. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/30/20232 minutes, 37 seconds
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Que vaut Ernie Bot, le rival chinois de ChatGPT ?

C’est une sacré erreur de timing qu’à fait Baidu. La société éditrice du moteur de recherche éponyme, le plus utilisé en Chine, a en effet présenté son modèle de langage, Ernie Bot, mais le lendemain de la sortie de GPT-4 d'OpenAI ! Petit problème, Ernie Bot est moins puissant que GPT-4. La présentation réalisée par le fondateur de Baidu, Robin Li, a en effet déçu les investisseurs, car les performances de l'IA n'ont été démontrées que par le biais d'une vidéo préenregistrée. C’est en s’inspirant fortement des GAFAM américains que Robin Li a présenté Ernie Bot, seul sur une scène, éclairée par un immense écran, devant un parterre de journalistes plongés dans l'obscurité. La performance de la très attendue IA générative chinoise a été diffusée et commentée par le fondateur devant environ deux millions de spectateurs sur le réseau social WeChat. Cependant, la performance d'une cinquantaine de minutes n'a pas été concluante, entraînant une chute de 6,4% de la valeur de l'action de Baidu à Hong Kong. Bien que le cours soit remonté par la suite, cela reste un mauvais signal envoyé à propos de l'aboutissement du modèle de langage de l’entreprise. En ne proposant que des questions basiques à son IA, certains internautes chinois n'ont pas manqué de moquer Baidu. Et selon les informations du Financial Times, le succès de ChatGPT aurait précipité les travaux de Baidu, qui aurait réaffecté des ressources pour le développement de son IA, afin de ne pas se faire distancer par la concurrence américaine. Le géant des moteurs de recherche doit également faire face, sur son marché local, aux géants Tencent et Alibaba. Toutefois, l'entreprise semble être la mieux placée dans cette course, car elle investit depuis quelques années à coups de milliards de dollars dans les grands modèles de langage. À ce jour, une liste d'attente a été ouverte aux partenaires et clients de l'entreprise, sans date précise d’ouverture au grand public. Malgré les critiques et les moqueries, Baidu reste convaincu de la capacité d'Ernie Bot à révolutionner l'industrie de l’IA, et espère pouvoir rivaliser avec ses concurrents américains. À noter toutefois que les enjeux économiques, politiques et géostratégiques liés à l’IA sont considérables. C’est d’ailleurs pour cela que les entreprises de la Tech font face à une réglementation de plus en plus stricte de la part des état et organisations supranationale comme l’Union Européenne. À voir si Baidu atteindra ses objectifs, ou si OpenAI et ChatGPT ont définitivement pris le large dans la course aux IA. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20232 minutes, 56 seconds
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Que vaut Ernie Bot, le rival chinois de ChatGPT ?

C’est une sacré erreur de timing qu’à fait Baidu. La société éditrice du moteur de recherche éponyme, le plus utilisé en Chine, a en effet présenté son modèle de langage, Ernie Bot, mais le lendemain de la sortie de GPT-4 d'OpenAI ! Petit problème, Ernie Bot est moins puissant que GPT-4. La présentation réalisée par le fondateur de Baidu, Robin Li, a en effet déçu les investisseurs, car les performances de l'IA n'ont été démontrées que par le biais d'une vidéo préenregistrée.C’est en s’inspirant fortement des GAFAM américains que Robin Li a présenté Ernie Bot, seul sur une scène, éclairée par un immense écran, devant un parterre de journalistes plongés dans l'obscurité. La performance de la très attendue IA générative chinoise a été diffusée et commentée par le fondateur devant environ deux millions de spectateurs sur le réseau social WeChat. Cependant, la performance d'une cinquantaine de minutes n'a pas été concluante, entraînant une chute de 6,4% de la valeur de l'action de Baidu à Hong Kong. Bien que le cours soit remonté par la suite, cela reste un mauvais signal envoyé à propos de l'aboutissement du modèle de langage de l’entreprise.En ne proposant que des questions basiques à son IA, certains internautes chinois n'ont pas manqué de moquer Baidu. Et selon les informations du Financial Times, le succès de ChatGPT aurait précipité les travaux de Baidu, qui aurait réaffecté des ressources pour le développement de son IA, afin de ne pas se faire distancer par la concurrence américaine. Le géant des moteurs de recherche doit également faire face, sur son marché local, aux géants Tencent et Alibaba. Toutefois, l'entreprise semble être la mieux placée dans cette course, car elle investit depuis quelques années à coups de milliards de dollars dans les grands modèles de langage. À ce jour, une liste d'attente a été ouverte aux partenaires et clients de l'entreprise, sans date précise d’ouverture au grand public.Malgré les critiques et les moqueries, Baidu reste convaincu de la capacité d'Ernie Bot à révolutionner l'industrie de l’IA, et espère pouvoir rivaliser avec ses concurrents américains. À noter toutefois que les enjeux économiques, politiques et géostratégiques liés à l’IA sont considérables. C’est d’ailleurs pour cela que les entreprises de la Tech font face à une réglementation de plus en plus stricte de la part des état et organisations supranationale comme l’Union Européenne. À voir si Baidu atteindra ses objectifs, ou si OpenAI et ChatGPT ont définitivement pris le large dans la course aux IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/29/20232 minutes, 26 seconds
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Comment Elon Musk a tenté de contrôler OpenAI ?

Si vous ne le saviez pas, OpenAI, la maison mère de ChatGPT a été créé en 2015 par plusieurs noms désormais bien connus comme Sam Altman, son PDG actuel, Greg Brockman, son président, mais aussi par un certain Elon Musk. À l'époque, l'organisation avait pour objectif de faire progresser et partager la recherche sur l'intelligence artificielle dans l'intérêt de l'humanité, sans but lucratif. Cependant, Google a rapidement dépassé OpenAI en raison des sommes astronomiques nécessaires pour entraîner les modèles d'IA. En guise de réponse, Elon Musk a proposé en 2018 de prendre le contrôle d’Open AI et de diriger l’organisation lui-même… Une offre refusée par ses deux associés, entraînant la démission du milliardaire pour je cite « un conflit d'intérêts avec son travail chez Tesla ». En 2018, Elon Musk a non seulement claqué la porte d’OpenAI, mais a aussi abandonné sa promesse de don d’un milliard de dollars pour financer OpenAI. Un an plus tard, l’organisation était approchée par Microsoft qui là, a bien voulu financer les recherches sur les modèles d'IA à hauteur d’un milliard de dollars. De quoi permettre à OpenAI d'accélérer ses travaux de développer son modèle de langage GPT ainsi que son générateur d'images Dall-E. La suite, on la connaît, Microsoft a donc pu obtenir des licences exclusives pour utiliser la technologie d'OpenAI dans ses produits. Depuis la sortie de ChatGPT fin 2022, OpenAI est devenue l'une des start-up les plus en vogue de la Silicon Valley, avec une technologie prisée par de nombreux acteurs et révolutionnant de nombreux domaines… à tel point qu’elle ferait même trembler Google. Pour tenter de consolider sa place de leader dans le domaine de l’IA, Microsoft a renforcé sa collaboration avec l’organisation en investissant massivement 10 milliards de dollars… ce qui indirectement, a permis au GAFAM d’avoir la mainmise sur l’outil ChatGPT, introduit en début d’année 2023 dans son moteur de recherche Bing ainsi que dans la suite Microsoft Office. Cette situation de monopole, Elon Musk ne la voit pas d’un bon œil. Le milliardaire ne cesse de critiquer sur Twitter le changement de cap d’OpenAI vers la rentabilité, dénonçant le fait que la société est censée être à but non lucratif et à code source ouvert, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Très en colère, Elon Musk envisage même de créer une alternative à ChatGPT. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20232 minutes, 54 seconds
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Comment Elon Musk a tenté de contrôler OpenAI ?

Si vous ne le saviez pas, OpenAI, la maison mère de ChatGPT a été créé en 2015 par plusieurs noms désormais bien connus comme Sam Altman, son PDG actuel, Greg Brockman, son président, mais aussi par un certain Elon Musk. À l'époque, l'organisation avait pour objectif de faire progresser et partager la recherche sur l'intelligence artificielle dans l'intérêt de l'humanité, sans but lucratif. Cependant, Google a rapidement dépassé OpenAI en raison des sommes astronomiques nécessaires pour entraîner les modèles d'IA. En guise de réponse, Elon Musk a proposé en 2018 de prendre le contrôle d’Open AI et de diriger l’organisation lui-même… Une offre refusée par ses deux associés, entraînant la démission du milliardaire pour je cite « un conflit d'intérêts avec son travail chez Tesla ».En 2018, Elon Musk a non seulement claqué la porte d’OpenAI, mais a aussi abandonné sa promesse de don d’un milliard de dollars pour financer OpenAI. Un an plus tard, l’organisation était approchée par Microsoft qui là, a bien voulu financer les recherches sur les modèles d'IA à hauteur d’un milliard de dollars. De quoi permettre à OpenAI d'accélérer ses travaux de développer son modèle de langage GPT ainsi que son générateur d'images Dall-E. La suite, on la connaît, Microsoft a donc pu obtenir des licences exclusives pour utiliser la technologie d'OpenAI dans ses produits.Depuis la sortie de ChatGPT fin 2022, OpenAI est devenue l'une des start-up les plus en vogue de la Silicon Valley, avec une technologie prisée par de nombreux acteurs et révolutionnant de nombreux domaines… à tel point qu’elle ferait même trembler Google. Pour tenter de consolider sa place de leader dans le domaine de l’IA, Microsoft a renforcé sa collaboration avec l’organisation en investissant massivement 10 milliards de dollars… ce qui indirectement, a permis au GAFAM d’avoir la mainmise sur l’outil ChatGPT, introduit en début d’année 2023 dans son moteur de recherche Bing ainsi que dans la suite Microsoft Office. Cette situation de monopole, Elon Musk ne la voit pas d’un bon œil. Le milliardaire ne cesse de critiquer sur Twitter le changement de cap d’OpenAI vers la rentabilité, dénonçant le fait que la société est censée être à but non lucratif et à code source ouvert, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Très en colère, Elon Musk envisage même de créer une alternative à ChatGPT. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/28/20232 minutes, 24 seconds
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Crypto : le fugitif le plus recherché arrêté en Europe ?

Le créateur de la cryptomonnaie Luna et de l'UST, Do Kwon, a été arrêté par la police du Monténégro le 23 mars à l'aéroport de Podgorica, la capitale du pays. Après s'être enfui l'été dernier, le développeur sud-coréen a été capturé lors d'un contrôle, explique Filip Adzic, ministre de l'Intérieur du Monténégro. Le sud-coréen, PDG de Terraform Labs, est considéré comme l'un des fugitifs les plus recherchés au monde. Kwon avait tenté de se rendre à Dubaï en compagnie de Hon Chang Joon, directeur financier de Terra Labs, la société ayant lancé le stablecoin UST. Avant d'échouer au Monténégro, le duo s'était réfugié en Serbie. Les deux fugitifs étaient en possession de faux passeports belge et costaricain. Dans le détail, Kwon est considéré comme LE responsable du krach de mai 2022, au cours duquel le stablecoin UST s'est effondré, entraînant une perte de 40 milliards de dollars en quelques jours, et plombant durablement l'écosystème. Avant sa chute, l'UST était le quatrième stablecoin le plus important de l'industrie, ainsi que la dixième cryptomonnaie la plus valorisée du marché. Quelques heures après son arrestation, Do Kwon a été inculpé par les États-Unis. D'après l'AFP, le développeur fait face à huit chefs d'inculpation, notamment « fraude en ligne et fraude en bande organisée ». Selon un jury fédéral de New York, Kwon a trompé volontairement les investisseurs sur de nombreux aspects de la blockchain Terra, incluant la technologie utilisée et l'ampleur de son adoption par les utilisateurs. La Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier des États-Unis, accuse également Kwon d'avoir orchestré je cite « une fraude aux actifs cryptos de plusieurs milliards de dollars » fin de citation. Les autorités sud-coréennes ont également réagi à l'arrestation, demandant l'extradition de Do Kwon vers son pays natal. À noter que le Monténégro fait partie de la Convention européenne d'extradition, qui autorise les extraditions entre les pays signataires. En toute logique, la demande devrait être acceptée par les autorités monténégrines. La police sud-coréenne avait également émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Kwon l'été dernier, l'accusant d'avoir enfreint la législation encadrant les marchés financiers. Pour échapper à la justice, Kwon s'était d'abord réfugié à Singapour avant de se rendre en Europe. Interpol s’est alors emparé du dossier en émettant une notice rouge dans 195 pays. Pendant sa cavale, le fugitif a toujours affirmé qu’il ne fuyait pas la justice et qu’il collaborait avec les gouvernements à sa recherche. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/27/20233 minutes, 4 seconds
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Crypto : le fugitif le plus recherché arrêté en Europe ?

Le créateur de la cryptomonnaie Luna et de l'UST, Do Kwon, a été arrêté par la police du Monténégro le 23 mars à l'aéroport de Podgorica, la capitale du pays. Après s'être enfui l'été dernier, le développeur sud-coréen a été capturé lors d'un contrôle, explique Filip Adzic, ministre de l'Intérieur du Monténégro. Le sud-coréen, PDG de Terraform Labs, est considéré comme l'un des fugitifs les plus recherchés au monde. Kwon avait tenté de se rendre à Dubaï en compagnie de Hon Chang Joon, directeur financier de Terra Labs, la société ayant lancé le stablecoin UST. Avant d'échouer au Monténégro, le duo s'était réfugié en Serbie. Les deux fugitifs étaient en possession de faux passeports belge et costaricain.Dans le détail, Kwon est considéré comme LE responsable du krach de mai 2022, au cours duquel le stablecoin UST s'est effondré, entraînant une perte de 40 milliards de dollars en quelques jours, et plombant durablement l'écosystème. Avant sa chute, l'UST était le quatrième stablecoin le plus important de l'industrie, ainsi que la dixième cryptomonnaie la plus valorisée du marché. Quelques heures après son arrestation, Do Kwon a été inculpé par les États-Unis. D'après l'AFP, le développeur fait face à huit chefs d'inculpation, notamment « fraude en ligne et fraude en bande organisée ». Selon un jury fédéral de New York, Kwon a trompé volontairement les investisseurs sur de nombreux aspects de la blockchain Terra, incluant la technologie utilisée et l'ampleur de son adoption par les utilisateurs. La Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme financier des États-Unis, accuse également Kwon d'avoir orchestré je cite « une fraude aux actifs cryptos de plusieurs milliards de dollars » fin de citation.Les autorités sud-coréennes ont également réagi à l'arrestation, demandant l'extradition de Do Kwon vers son pays natal. À noter que le Monténégro fait partie de la Convention européenne d'extradition, qui autorise les extraditions entre les pays signataires. En toute logique, la demande devrait être acceptée par les autorités monténégrines. La police sud-coréenne avait également émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Kwon l'été dernier, l'accusant d'avoir enfreint la législation encadrant les marchés financiers. Pour échapper à la justice, Kwon s'était d'abord réfugié à Singapour avant de se rendre en Europe. Interpol s’est alors emparé du dossier en émettant une notice rouge dans 195 pays. Pendant sa cavale, le fugitif a toujours affirmé qu’il ne fuyait pas la justice et qu’il collaborait avec les gouvernements à sa recherche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/27/20232 minutes, 34 seconds
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Que se passe-t-il autour de la loi pour encadrer les influenceurs sur internet ?

Il y a quelques mois, le gouvernement français annonçait l’arrivée d’une loi visant à mieux encadrer l’activité des influenceurs, et surtout éradiquer les pratiques trompeuses rapportant beaucoup d’argent aux influenceurs malintentionnés aux dépens de leurs abonnés. Ceci dit, une tribune publiée dans le Journal du Dimanche demandait fin mars « je cite à ce que l’on ne casse pas le modèle des influenceurs ». Derrière cette solidarité de façade de tout un secteur d’internet, avec de grands noms de Youtube présentés comme cosignataires, se cache une réalité bien moins rose, puisque certains de ces même youtubers expliquent ne jamais avoir donné leur accord pour apparaître sur cette tribune. Voilà une affaire qui ressemble fort à une tentative de lobbying auprès du parlement français, en utilisant des méthodes tout aussi trompeuses que celles visées par la future loi d’encadrement des influenceurs. Concrètement, une nouvelle réglementation devrait bientôt définir le statut juridique des influenceurs. Je cite, est considéré comme influenceur « toute personne qui crée et diffuse du contenu sur Internet pour promouvoir des produits ou des services en échange d'une rémunération ou d'un avantage en nature » fin de citation. En France, environ 150 000 personnes sont concernées. Les créateurs devront donc conformer au code de la publicité ainsi qu'à d'autres législations telles que la loi Evin pour les produits tels que l'alcool, les cigarettes ou les paris en ligne. Pour veiller à l'application de cette nouvelle réglementation, une brigade de l'influence commerciale composée d'une quinzaine d'agents sera créée. Son travail sera de surveiller les réseaux sociaux et de traiter les signalements d'utilisateurs ou de victimes d'abus. Concrètement, les influenceurs sur Instagram, TikTok, Twitter, ou Youtube devront signaler explicitement quels sont les contenus présentant de tels produits ou services. Le gouvernement prévoit également d'interdire la publicité pour la chirurgie esthétique, mais aussi limiter l'influence commerciale sur les produits et services liés à la cryptomonnaie. Si comme des millions de français vous suivez l’actualité des réseaux sociaux, alors vous savez que les créateurs de contenu sur Youtube sont déjà soumis à ce genre de contrainte. En effet, chaque vidéo présentant une marque, un jeu, un produit ou un service de quelque nature que ce soit est identifié comme je cite « contenant une communication commerciale ». En somme, la plateforme impose à ses utilisateurs des contraintes très strictes sur cette question. C’est d’ailleurs pour cela qu’un certain nombre de youtubers se sont désolidarisés de cette tribune polémique visant à protéger le modèle commercial des influenceurs. En effet, Squeezie, youtuber numéro un en France avec 18 millions d’abonnés, initialement présenté comme cosignataire de cette tribune, explique avoir je cite « fait l'erreur de donner mon accord pour que mon nom apparaisse dans une tribune très maladroite, que je n'ai même pas lue avant publication […] On m'a présenté cette tribune comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes, qui auraient pu pénaliser à tort les honnêtes créateurs de contenu [alors que, parmi les signataires] on retrouve des influenceurs à l'origine même du problème. Je ne suis pas impacté par ces lois, je n'ai rien à perdre avec cette réforme qui est destinée à réglementer des placements de produits immoraux, principalement faits par des influenceurs malintentionnés. Je me réjouis que ces arnaqueurs soient enfin sanctionnés » fin de citation. D'autres signataires, comme Cyprien, Gotaga ou Henry Tran, ont carrément affirmé ne pas avoir donné leur accord pour que leur nom figure sous cette tribune. La réforme sera examinée à l’assemblée nationale avant le début du mois d’avril. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/26/20233 minutes, 53 seconds
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Que se passe-t-il autour de la loi pour encadrer les influenceurs sur internet ?

Il y a quelques mois, le gouvernement français annonçait l’arrivée d’une loi visant à mieux encadrer l’activité des influenceurs, et surtout éradiquer les pratiques trompeuses rapportant beaucoup d’argent aux influenceurs malintentionnés aux dépens de leurs abonnés. Ceci dit, une tribune publiée dans le Journal du Dimanche demandait fin mars « je cite à ce que l’on ne casse pas le modèle des influenceurs ». Derrière cette solidarité de façade de tout un secteur d’internet, avec de grands noms de Youtube présentés comme cosignataires, se cache une réalité bien moins rose, puisque certains de ces même youtubers expliquent ne jamais avoir donné leur accord pour apparaître sur cette tribune.Voilà une affaire qui ressemble fort à une tentative de lobbying auprès du parlement français, en utilisant des méthodes tout aussi trompeuses que celles visées par la future loi d’encadrement des influenceurs. Concrètement, une nouvelle réglementation devrait bientôt définir le statut juridique des influenceurs. Je cite, est considéré comme influenceur « toute personne qui crée et diffuse du contenu sur Internet pour promouvoir des produits ou des services en échange d'une rémunération ou d'un avantage en nature » fin de citation. En France, environ 150 000 personnes sont concernées. Les créateurs devront donc conformer au code de la publicité ainsi qu'à d'autres législations telles que la loi Evin pour les produits tels que l'alcool, les cigarettes ou les paris en ligne. Pour veiller à l'application de cette nouvelle réglementation, une brigade de l'influence commerciale composée d'une quinzaine d'agents sera créée. Son travail sera de surveiller les réseaux sociaux et de traiter les signalements d'utilisateurs ou de victimes d'abus.Concrètement, les influenceurs sur Instagram, TikTok, Twitter, ou Youtube devront signaler explicitement quels sont les contenus présentant de tels produits ou services. Le gouvernement prévoit également d'interdire la publicité pour la chirurgie esthétique, mais aussi limiter l'influence commerciale sur les produits et services liés à la cryptomonnaie. Si comme des millions de français vous suivez l’actualité des réseaux sociaux, alors vous savez que les créateurs de contenu sur Youtube sont déjà soumis à ce genre de contrainte. En effet, chaque vidéo présentant une marque, un jeu, un produit ou un service de quelque nature que ce soit est identifié comme je cite « contenant une communication commerciale ». En somme, la plateforme impose à ses utilisateurs des contraintes très strictes sur cette question. C’est d’ailleurs pour cela qu’un certain nombre de youtubers se sont désolidarisés de cette tribune polémique visant à protéger le modèle commercial des influenceurs.En effet, Squeezie, youtuber numéro un en France avec 18 millions d’abonnés, initialement présenté comme cosignataire de cette tribune, explique avoir je cite « fait l'erreur de donner mon accord pour que mon nom apparaisse dans une tribune très maladroite, que je n'ai même pas lue avant publication […] On m'a présenté cette tribune comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes, qui auraient pu pénaliser à tort les honnêtes créateurs de contenu [alors que, parmi les signataires] on retrouve des influenceurs à l'origine même du problème. Je ne suis pas impacté par ces lois, je n'ai rien à perdre avec cette réforme qui est destinée à réglementer des placements de produits immoraux, principalement faits par des influenceurs malintentionnés. Je me réjouis que ces arnaqueurs soient enfin sanctionnés » fin de citation. D'autres signataires, comme Cyprien, Gotaga ou Henry Tran, ont carrément affirmé ne pas avoir donné leur accord pour que leur nom figure sous cette tribune. La réforme sera examinée à l’assemblée nationale avant le début du mois d’avril. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/26/20233 minutes, 23 seconds
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Des puces TSMC en Allemagne plutôt qu’en France ?

Selon l'agence de presse Reuters, le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC serait en pourparlers avancés avec le gouvernement de Saxe en Allemagne pour négocier les aides à l'installation d'une usine de semi-conducteurs. Rien n'a été signé pour le moment car les négociations sont toujours en cours, sans compter l'instabilité économique et géopolitique qui pourrait menacer toutes les implantations industrielles de l’entreprise. Clairement, l'Allemagne est le premier choix de TSMC pour implanter une usine de semi-conducteurs sur le continent européen. Ceci dit, on peut se demander pourquoi l'Allemagne plutôt que la France ? Malheureusement, difficile d’avoir une réponse précise, l’entreprise n’ayant pas pour habitude de justifier ses choix. Cependant, en étudiant les réponses apportées par un autre porteur de projet, Intel, qui a annoncé un plan d'investissement de 80 milliards de dollars en Europe, on peut éventuellement se faire une idée de pourquoi l'Allemagne a la côte. Nos voisins d’outre Rhin ont en effet plusieurs atouts dans le domaine des semi-conducteurs, notamment le marché local, qui est l'industrie automobile. Les voitures du futur nécessiteront des puces de dernière génération, ce qui nécessite une technologie avancée pour les fabricants de semi-conducteurs. Les compétences locales sont également importantes, notamment du côté de Dresde à l’est, où se trouvent les usines de Global Foundries et de Bosch, ainsi que le réseau de fournisseurs. Ceci dit, installer une usine de semi-conducteurs est un processus coûteux et complexe. Chez Intel, l'inflation a fait exploser les budgets prévisionnels pour la construction de l’usine de semi-conducteur de Magdebourg, si bien que l’entreprise négocie actuellement une subvention supplémentaire auprès des autorités allemandes pour limiter les coûts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20232 minutes, 32 seconds
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Des puces TSMC en Allemagne plutôt qu’en France ?

Selon l'agence de presse Reuters, le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC serait en pourparlers avancés avec le gouvernement de Saxe en Allemagne pour négocier les aides à l'installation d'une usine de semi-conducteurs. Rien n'a été signé pour le moment car les négociations sont toujours en cours, sans compter l'instabilité économique et géopolitique qui pourrait menacer toutes les implantations industrielles de l’entreprise.Clairement, l'Allemagne est le premier choix de TSMC pour implanter une usine de semi-conducteurs sur le continent européen. Ceci dit, on peut se demander pourquoi l'Allemagne plutôt que la France ? Malheureusement, difficile d’avoir une réponse précise, l’entreprise n’ayant pas pour habitude de justifier ses choix. Cependant, en étudiant les réponses apportées par un autre porteur de projet, Intel, qui a annoncé un plan d'investissement de 80 milliards de dollars en Europe, on peut éventuellement se faire une idée de pourquoi l'Allemagne a la côte.Nos voisins d’outre Rhin ont en effet plusieurs atouts dans le domaine des semi-conducteurs, notamment le marché local, qui est l'industrie automobile. Les voitures du futur nécessiteront des puces de dernière génération, ce qui nécessite une technologie avancée pour les fabricants de semi-conducteurs. Les compétences locales sont également importantes, notamment du côté de Dresde à l’est, où se trouvent les usines de Global Foundries et de Bosch, ainsi que le réseau de fournisseurs. Ceci dit, installer une usine de semi-conducteurs est un processus coûteux et complexe. Chez Intel, l'inflation a fait exploser les budgets prévisionnels pour la construction de l’usine de semi-conducteur de Magdebourg, si bien que l’entreprise négocie actuellement une subvention supplémentaire auprès des autorités allemandes pour limiter les coûts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/23/20232 minutes, 2 seconds
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Pourquoi la banque des start-ups a-t-elle fait faillite aux Etats-Unis ?

La Silicon Valley Bank, une banque américaine spécialisée dans le financement de start-up a tout simplement été fermée par la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC) le mi-mars, entraînant une crise financière majeure aux Etats-Unis. 42 milliards de dollars ont été retirés en moins de 24 heures, ce qui a entraîné son effondrement. Cette faillite est considérée comme la plus importante depuis celle de Lehman Brothers en 2008. La banque SVB était la banque incontournable de la Silicon Valley pour les start-ups depuis la fin des années 90. Elle abritait de gros clients et était la seizième banque américaine avec 210 milliards de dollars d'actifs. La chute de SVB s'explique par la stratégie qu'elle avait adoptée concernant les bons du Trésor. La banque avait acheté des créances à l’état américain à un taux de 1,5% afin de pouvoir toucher encore plus d'argent. Et cela faisait des années que la banque se risquait à une telle pratique, qui jusqu’à présent fonctionnait. Mais en 2022, la guerre en Ukraine a fait grimper les prix de l’énergie et des matériaux rares, entraînant une inflation soudaine aux Etats-Unis. Pour éviter que l’inflation ne soit trop fortement ressentie par les américains, les banques centrales ont décidé d’augmenter leurs taux, ce qui est un mécanisme souvent utilisé dans ce but. Mécaniquement, la valeur des bons du Trésor a baissé d'environ 15%. Face à ce problème, SVB a tenté de vendre les bons du trésor qu’elle avait déjà acquis à 1,5%, mais cette fois avec un taux plus intéressant : à 4,5% ! Problème numéro 1, ces bons n’ont pas trouvé preneur. Et problème numéro 2 que n’avait pas anticipé la banque, ses clients ont paniqué. Sauf qu’il ne s’agit pas de petits épargnants mais de start-ups valant plusieurs millions voire milliard de dollars. C’est donc suite à ses retraits d’énormes sommes d’argent, que la banque a fait faillite, puisqu’elle n’avait plus suffisamment d’argent à redonner à ses clients. En effet, les bons du trésor, ce ne sont que des « titres » sans valeur concrète s’ils ne sont pas vendus. Ainsi, la FDIC a décidé de transférer la totalité des dépôts de SVB dans une nouvelle banque. Pour certains spécialistes, l’achat-revente de bons du trésor n’était tout simplement pas viable sur le long terme. Ensuite, les agissements du PDG de la banque, Greg Becker, attisent les soupçons. Fin février, le dirigeant a vendu des actions de sa société pour 3,6 millions de dollars. Pour l’heure, les États-Unis ne souhaitent pas injecter d’argent public pour combler la dette de la banque. Outre Atlantique, la filiale de la SVB au Royaume-Uni a été reprise par la banque HSBC pour 1£ symbolique, sauvant ainsi l’épargne de dizaines de milliers de clients. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20233 minutes, 33 seconds
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Pourquoi la banque des start-ups a-t-elle fait faillite aux Etats-Unis ?

La Silicon Valley Bank, une banque américaine spécialisée dans le financement de start-up a tout simplement été fermée par la Federal Deposit Insurance Corp (FDIC) le mi-mars, entraînant une crise financière majeure aux Etats-Unis. 42 milliards de dollars ont été retirés en moins de 24 heures, ce qui a entraîné son effondrement. Cette faillite est considérée comme la plus importante depuis celle de Lehman Brothers en 2008.La banque SVB était la banque incontournable de la Silicon Valley pour les start-ups depuis la fin des années 90. Elle abritait de gros clients et était la seizième banque américaine avec 210 milliards de dollars d'actifs. La chute de SVB s'explique par la stratégie qu'elle avait adoptée concernant les bons du Trésor. La banque avait acheté des créances à l’état américain à un taux de 1,5% afin de pouvoir toucher encore plus d'argent. Et cela faisait des années que la banque se risquait à une telle pratique, qui jusqu’à présent fonctionnait.Mais en 2022, la guerre en Ukraine a fait grimper les prix de l’énergie et des matériaux rares, entraînant une inflation soudaine aux Etats-Unis. Pour éviter que l’inflation ne soit trop fortement ressentie par les américains, les banques centrales ont décidé d’augmenter leurs taux, ce qui est un mécanisme souvent utilisé dans ce but. Mécaniquement, la valeur des bons du Trésor a baissé d'environ 15%. Face à ce problème, SVB a tenté de vendre les bons du trésor qu’elle avait déjà acquis à 1,5%, mais cette fois avec un taux plus intéressant : à 4,5% ! Problème numéro 1, ces bons n’ont pas trouvé preneur. Et problème numéro 2 que n’avait pas anticipé la banque, ses clients ont paniqué. Sauf qu’il ne s’agit pas de petits épargnants mais de start-ups valant plusieurs millions voire milliard de dollars. C’est donc suite à ses retraits d’énormes sommes d’argent, que la banque a fait faillite, puisqu’elle n’avait plus suffisamment d’argent à redonner à ses clients. En effet, les bons du trésor, ce ne sont que des « titres » sans valeur concrète s’ils ne sont pas vendus.Ainsi, la FDIC a décidé de transférer la totalité des dépôts de SVB dans une nouvelle banque. Pour certains spécialistes, l’achat-revente de bons du trésor n’était tout simplement pas viable sur le long terme. Ensuite, les agissements du PDG de la banque, Greg Becker, attisent les soupçons. Fin février, le dirigeant a vendu des actions de sa société pour 3,6 millions de dollars. Pour l’heure, les États-Unis ne souhaitent pas injecter d’argent public pour combler la dette de la banque. Outre Atlantique, la filiale de la SVB au Royaume-Uni a été reprise par la banque HSBC pour 1£ symbolique, sauvant ainsi l’épargne de dizaines de milliers de clients. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/22/20233 minutes, 3 seconds
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Les images générées par IA protégées par le droit d'auteur ?

C’est une question à laquelle on attendait une réponse officielle, pour ne pas dire « légale » depuis l’an dernier… Les images générées par IA peuvent-elles être protégées par le droit d’auteur ? Et bien l'US Copyright Office (USCO), le service chargé des droits d'auteur aux États-Unis, vient de donner une première tendance, en se prononçant contre… pour l’instant ! Car l’organisme reste ouvert à tout examen au cas par cas. Dans une récente publication du Federal Register, l'USCO a expliqué que les images générées à partir de programmes tels que DALL-E, Midjourney ou Stable Diffusion ne peuvent pas être protégées par le droit d'auteur. Bien que ces programmes nécessitent une contribution humaine, l'USCO estime que les éléments produits par l'IA sont déterminants pour établir la paternité d'une œuvre. En d’autres termes, le niveau de créativité dans la réalisation d'une œuvre reste l'élément clé pour accorder une protection par le droit d'auteur… Et sur ce point, les modèles d'IA actuels ne seraient pas capables de reproduire cette créativité, mais plutôt de reprendre certains éléments provenant d’autres œuvres pour les arranger à sa sauce et ainsi, donner l’illusion d’une œuvre nouvelle et unique. L'USCO précise que les utilisateurs n'ont pas non plus un contrôle absolu sur la manière dont les systèmes interprètent les instructions et génèrent du contenu. Toutefois, l'USCO se laisse une certaine marge de manœuvre dans les cas où les œuvres sont partiellement composées d'éléments générés par l'IA. Dans ces situations, la réponse dépendra de circonstances spécifiques, notamment du fonctionnement de l'outil utilisé, et de la manière dont il a été utilisé pour créer l'œuvre finale. Dernier exemple en date : le roman graphique de Kris Kashtanova, dont les illustrations ont été créées à l'aide de Midjourney. Là, l’USCO estime que seuls le texte et la mise en page peuvent faire l'objet d'un droit d'auteur, ce que conteste l'artiste, affirmant pour sa part que l'USCO ne prend pas suffisamment en compte les idées à l'origine de l'œuvre. Vous vous en doutez, le flou entourant cette question a donc donné naissance à de nombreuses batailles juridiques, notamment en ce qui concerne les éditeurs de Midjourney et de Stable Diffusion, qui sont accusés de violer les droits d'auteur de millions d'artistes en utilisant leurs œuvres pour constituer leurs bases de données. Les jugements qui découleront de ces affaires pourraient faire office de base pour établir un cadre législatif. Une chose est sûre, l’IA est arrivée dans le monde de l’art comme dans de nombreux autres secteurs et ne semble pas prête de disparaître. À chacun désormais de déterminer s’il s’agit d’une aide dont on peut tirer profit, ou d’un ennemi dont il faut se débarrasser. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20233 minutes, 2 seconds
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Les images générées par IA protégées par le droit d'auteur ?

C’est une question à laquelle on attendait une réponse officielle, pour ne pas dire « légale » depuis l’an dernier… Les images générées par IA peuvent-elles être protégées par le droit d’auteur ? Et bien l'US Copyright Office (USCO), le service chargé des droits d'auteur aux États-Unis, vient de donner une première tendance, en se prononçant contre… pour l’instant ! Car l’organisme reste ouvert à tout examen au cas par cas.Dans une récente publication du Federal Register, l'USCO a expliqué que les images générées à partir de programmes tels que DALL-E, Midjourney ou Stable Diffusion ne peuvent pas être protégées par le droit d'auteur. Bien que ces programmes nécessitent une contribution humaine, l'USCO estime que les éléments produits par l'IA sont déterminants pour établir la paternité d'une œuvre. En d’autres termes, le niveau de créativité dans la réalisation d'une œuvre reste l'élément clé pour accorder une protection par le droit d'auteur… Et sur ce point, les modèles d'IA actuels ne seraient pas capables de reproduire cette créativité, mais plutôt de reprendre certains éléments provenant d’autres œuvres pour les arranger à sa sauce et ainsi, donner l’illusion d’une œuvre nouvelle et unique. L'USCO précise que les utilisateurs n'ont pas non plus un contrôle absolu sur la manière dont les systèmes interprètent les instructions et génèrent du contenu.Toutefois, l'USCO se laisse une certaine marge de manœuvre dans les cas où les œuvres sont partiellement composées d'éléments générés par l'IA. Dans ces situations, la réponse dépendra de circonstances spécifiques, notamment du fonctionnement de l'outil utilisé, et de la manière dont il a été utilisé pour créer l'œuvre finale. Dernier exemple en date : le roman graphique de Kris Kashtanova, dont les illustrations ont été créées à l'aide de Midjourney. Là, l’USCO estime que seuls le texte et la mise en page peuvent faire l'objet d'un droit d'auteur, ce que conteste l'artiste, affirmant pour sa part que l'USCO ne prend pas suffisamment en compte les idées à l'origine de l'œuvre.Vous vous en doutez, le flou entourant cette question a donc donné naissance à de nombreuses batailles juridiques, notamment en ce qui concerne les éditeurs de Midjourney et de Stable Diffusion, qui sont accusés de violer les droits d'auteur de millions d'artistes en utilisant leurs œuvres pour constituer leurs bases de données. Les jugements qui découleront de ces affaires pourraient faire office de base pour établir un cadre législatif. Une chose est sûre, l’IA est arrivée dans le monde de l’art comme dans de nombreux autres secteurs et ne semble pas prête de disparaître. À chacun désormais de déterminer s’il s’agit d’une aide dont on peut tirer profit, ou d’un ennemi dont il faut se débarrasser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/21/20232 minutes, 31 seconds
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Nouvelle vague de licenciement chez Meta ?

Depuis la publication des résultats de Meta en février, qui affichaient une baisse du chiffre d’affaire annuel de 1 %, soit 116,6 milliards de dollars, des rumeurs de licenciements ont commencé à circuler. Et ce que de nombreux observateurs redoutaient, au premier rang desquels les employés du GAFAM, a finalement été confirmé : il y aura bien des licenciements prochainement. Zuckerberg a en effet écrit sur le blog de l’entreprise, je cite « ce sera difficile et il n’y a pas de moyen de contourner cela » fin de citation. Tout d’abord, l’équipe recrutement sera réduite, tout comme les équipes technologiques fin avril et les équipes commerciales vers fin mai. L’opération de restructuration pourrait durer jusqu’à la fin de l’année. À noter que le PDG du GAFAM a annoncé vouloir annuler les projets secondaires de l’entreprise, expliquant avoir je cite, « sous-estimé les coûts indirects des projets moins prioritaires » fin de citation. Ces derniers nécessitent de mobiliser des équipes, des espaces, des compétences en ressources humaines, etc. Mark Zuckerberg souhaite également rendre Meta plus horizontal dans son fonctionnement et a déjà déclaré devant des actionnaires avoir trop de managers et de gestionnaires. Eux aussi devraient voir leur nombre fortement réduit. Mark Zuckerberg a également insisté sur des facteurs extérieurs à l’entreprise, tels que des taux d’intérêt plus élevés, l’instabilité géopolitique, la pression réglementaire, l’augmentation du coût de l’innovation et le ralentissement de la croissance. Je le cite, « à ce stade, je pense que nous devrions nous préparer à la possibilité que cette nouvelle réalité économique se poursuive pendant de nombreuses années » fin de citation. Pour lui, la restructuration que doit opérer Meta, ne vise qu’un seul but, entraîner Meta sur la voie de l’efficacité, et donc des économies pour je cite « réaliser la vision à long terme du groupe ». Cette vision à long terme est notamment représentée par l’intelligence artificielle et le métavers, avec la volonté de « rapprocher les gens entre eux ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/20/20232 minutes, 35 seconds
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Nouvelle vague de licenciement chez Meta ?

Depuis la publication des résultats de Meta en février, qui affichaient une baisse du chiffre d’affaire annuel de 1 %, soit 116,6 milliards de dollars, des rumeurs de licenciements ont commencé à circuler. Et ce que de nombreux observateurs redoutaient, au premier rang desquels les employés du GAFAM, a finalement été confirmé : il y aura bien des licenciements prochainement. Zuckerberg a en effet écrit sur le blog de l’entreprise, je cite « ce sera difficile et il n’y a pas de moyen de contourner cela » fin de citation.Tout d’abord, l’équipe recrutement sera réduite, tout comme les équipes technologiques fin avril et les équipes commerciales vers fin mai. L’opération de restructuration pourrait durer jusqu’à la fin de l’année. À noter que le PDG du GAFAM a annoncé vouloir annuler les projets secondaires de l’entreprise, expliquant avoir je cite, « sous-estimé les coûts indirects des projets moins prioritaires » fin de citation. Ces derniers nécessitent de mobiliser des équipes, des espaces, des compétences en ressources humaines, etc. Mark Zuckerberg souhaite également rendre Meta plus horizontal dans son fonctionnement et a déjà déclaré devant des actionnaires avoir trop de managers et de gestionnaires. Eux aussi devraient voir leur nombre fortement réduit.Mark Zuckerberg a également insisté sur des facteurs extérieurs à l’entreprise, tels que des taux d’intérêt plus élevés, l’instabilité géopolitique, la pression réglementaire, l’augmentation du coût de l’innovation et le ralentissement de la croissance. Je le cite, « à ce stade, je pense que nous devrions nous préparer à la possibilité que cette nouvelle réalité économique se poursuive pendant de nombreuses années » fin de citation. Pour lui, la restructuration que doit opérer Meta, ne vise qu’un seul but, entraîner Meta sur la voie de l’efficacité, et donc des économies pour je cite « réaliser la vision à long terme du groupe ». Cette vision à long terme est notamment représentée par l’intelligence artificielle et le métavers, avec la volonté de « rapprocher les gens entre eux ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/20/20232 minutes, 5 seconds
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Il prouve l’activité des volcans sur Vénus pendant une réunion zoom ?

Connaissez-vous Robert Herrick ? Il s’agit d’un chercheur de l’Institut de géophysique de l’université de l’Alaska, qui durant d’interminables réunions Zoom durant les différents confinements en 2020, a observé et comparé des images radars de la planète Vénus. Des images et données provenant de la mission Magellan, qui a été lancée en 1990 et a duré quatre ans, et qui n’avaient pas toutes été exploitées jusqu’à présent. Ainsi, en utilisant ces images radars, Robert Herrick a pu découvrir des zones de la surface de Vénus qui n’avaient pas non plus été étudiées auparavant. Ce dernier s’est focalisé sur les relevés radars de deux volcans suspectés d’être actifs sur Venus, Ozza et Maat. Dans les années 90, L’orbite de la sonde Magellan ne permettait pas une revisite idéale (c’est-à-dire de passer au-dessus d’un point à un intervalle fixe pour des observations précises). Il a donc dû fouiller les données disponibles durant plus de 200 heures, et les analyser manuellement. Finalement, Robert Herrick a pu observer un changement ayant eu lieu entre février et octobre 1991 sur la pente nord du volcan Maat. Durant cette période de quelques mois, son flanc avait changé, recouverte sur une zone de plusieurs kilomètres carrés par quelque chose qui ressemblait fort à une coulée de lave. De la lave, ou un simple glissement de terrain ? Le chercheur a ainsi travaillé avec Scott Hensley, l’un de ses collègues de laboratoire, qui a modélisé la zone et testé des dizaines de scénarios de simulation. Et en effet, il s’agissait bien d’une coulée volcanique. La nouvelle a rapidement fait le tour de la communauté scientifique, considéré comme un changement assez radical puisque jusque-là, les scientifiques pensaient que seules la Terre et une des lunes de Jupiter possédaient des volcans actifs. Dès lors, quelle est la prochaine étape ? Aller vérifier sur place peut-être ?. À moins qu’une autre sonde ne soit envoyée vers Vénus... car depuis Magellan, aucun autre dispositif n’a permis de compléter ce travail d’observation et de mesure. Enfin, il s'agira de tirer des enseignements de tout cela. Car si Vénus a une activité volcanique, cela pourrait certainement aiguiller les spécialistes des étoiles dans leur compréhension du système solaire et de notre galaxie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20232 minutes, 42 seconds
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Il prouve l’activité des volcans sur Vénus pendant une réunion zoom ?

Connaissez-vous Robert Herrick ? Il s’agit d’un chercheur de l’Institut de géophysique de l’université de l’Alaska, qui durant d’interminables réunions Zoom durant les différents confinements en 2020, a observé et comparé des images radars de la planète Vénus. Des images et données provenant de la mission Magellan, qui a été lancée en 1990 et a duré quatre ans, et qui n’avaient pas toutes été exploitées jusqu’à présent.Ainsi, en utilisant ces images radars, Robert Herrick a pu découvrir des zones de la surface de Vénus qui n’avaient pas non plus été étudiées auparavant. Ce dernier s’est focalisé sur les relevés radars de deux volcans suspectés d’être actifs sur Venus, Ozza et Maat. Dans les années 90, L’orbite de la sonde Magellan ne permettait pas une revisite idéale (c’est-à-dire de passer au-dessus d’un point à un intervalle fixe pour des observations précises). Il a donc dû fouiller les données disponibles durant plus de 200 heures, et les analyser manuellement. Finalement, Robert Herrick a pu observer un changement ayant eu lieu entre février et octobre 1991 sur la pente nord du volcan Maat. Durant cette période de quelques mois, son flanc avait changé, recouverte sur une zone de plusieurs kilomètres carrés par quelque chose qui ressemblait fort à une coulée de lave.De la lave, ou un simple glissement de terrain ? Le chercheur a ainsi travaillé avec Scott Hensley, l’un de ses collègues de laboratoire, qui a modélisé la zone et testé des dizaines de scénarios de simulation. Et en effet, il s’agissait bien d’une coulée volcanique. La nouvelle a rapidement fait le tour de la communauté scientifique, considéré comme un changement assez radical puisque jusque-là, les scientifiques pensaient que seules la Terre et une des lunes de Jupiter possédaient des volcans actifs. Dès lors, quelle est la prochaine étape ? Aller vérifier sur place peut-être ?. À moins qu’une autre sonde ne soit envoyée vers Vénus... car depuis Magellan, aucun autre dispositif n’a permis de compléter ce travail d’observation et de mesure. Enfin, il s'agira de tirer des enseignements de tout cela. Car si Vénus a une activité volcanique, cela pourrait certainement aiguiller les spécialistes des étoiles dans leur compréhension du système solaire et de notre galaxie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/19/20232 minutes, 12 seconds
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Bing : 100 millions d’utilisateurs par jour grâce à l’IA ?

Il y a environ un mois, Microsoft a lancé la nouvelle version de son moteur de recherche Bing alimentée par l’intelligence artificielle. Et bien d’après le GAFAM, le premier bilan est plus que positif. Dans un post publié sur son blog, Yusuf Mehdi, responsable du marketing grand public chez Microsoft, annonce que Bing a franchi le cap des 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens. Concrètement, l'intégration du robot conversationnel Chat GPT à Bing a propulsé le moteur de recherche sur le devant de la scène. Le nombre d’utilisateurs a alors grossi d’un coup, dont un tiers de nouveaux internautes qui ne l'avaient jamais utilisé auparavant, mais qui ont été attirés par les nouvelles capacités de la plateforme. Dans le détail, Bing génère désormais plus d'engagement, avec je cite « environ trois chats par session et plus de 45 millions de chats au total depuis le début du lancement en avant-première » fin de citation. Pour affiner encore davantage ces données, 15 % des sessions de chat sont des personnes qui utilisent Bing pour générer de nouveaux contenus, comprenez par-là, à des fins de créativité. En somme, la stratégie adoptée par Microsoft avec son navigateur Edge a également favorisé l'adoption de Bing. En effet, Microsoft n’a de cesse de pousser ses utilisateurs à lâcher Chrome ou Firefox pour Bing lors de chaque mise à jour de Windows. Mais malgré ce nouvel élan apporté par l'IA, Bing reste très loin derrière Google en termes de parts de marché. Le géant du Web compte 1 milliard d'utilisateurs et devrait également intégrer l'IA générative à son moteur de recherche prochainement. Cependant, Microsoft reste confiant et sait que le nouveau Bing peut lui permettre de développer de nouvelles solutions publicitaires. L’an dernier, Microsoft a atteint les 18 milliards de dollars de revenus publicitaires, contre 10 milliards de dollars en 2021, et cela grâce à un Bing sans IA. Toutefois, la firme a encore un long chemin à parcourir pour s'approcher des 200 milliards de dollars de revenus publicitaires générés par Google grâce à la publicité en 2022. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20232 minutes, 27 seconds
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Bing : 100 millions d’utilisateurs par jour grâce à l’IA ?

Il y a environ un mois, Microsoft a lancé la nouvelle version de son moteur de recherche Bing alimentée par l’intelligence artificielle. Et bien d’après le GAFAM, le premier bilan est plus que positif. Dans un post publié sur son blog, Yusuf Mehdi, responsable du marketing grand public chez Microsoft, annonce que Bing a franchi le cap des 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens.Concrètement, l'intégration du robot conversationnel Chat GPT à Bing a propulsé le moteur de recherche sur le devant de la scène. Le nombre d’utilisateurs a alors grossi d’un coup, dont un tiers de nouveaux internautes qui ne l'avaient jamais utilisé auparavant, mais qui ont été attirés par les nouvelles capacités de la plateforme. Dans le détail, Bing génère désormais plus d'engagement, avec je cite « environ trois chats par session et plus de 45 millions de chats au total depuis le début du lancement en avant-première » fin de citation. Pour affiner encore davantage ces données, 15 % des sessions de chat sont des personnes qui utilisent Bing pour générer de nouveaux contenus, comprenez par-là, à des fins de créativité.En somme, la stratégie adoptée par Microsoft avec son navigateur Edge a également favorisé l'adoption de Bing. En effet, Microsoft n’a de cesse de pousser ses utilisateurs à lâcher Chrome ou Firefox pour Bing lors de chaque mise à jour de Windows. Mais malgré ce nouvel élan apporté par l'IA, Bing reste très loin derrière Google en termes de parts de marché. Le géant du Web compte 1 milliard d'utilisateurs et devrait également intégrer l'IA générative à son moteur de recherche prochainement. Cependant, Microsoft reste confiant et sait que le nouveau Bing peut lui permettre de développer de nouvelles solutions publicitaires. L’an dernier, Microsoft a atteint les 18 milliards de dollars de revenus publicitaires, contre 10 milliards de dollars en 2021, et cela grâce à un Bing sans IA. Toutefois, la firme a encore un long chemin à parcourir pour s'approcher des 200 milliards de dollars de revenus publicitaires générés par Google grâce à la publicité en 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/16/20231 minute, 57 seconds
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La puce M3 d’Apple dévoilée cet été ?

Les fans d’Apple l’attendent avec impatience, et selon le journaliste spécialisé Mark Gurman, Apple devrait l’annoncer prochainement… Je parle bien entendu de la nouvelle puce M3, dont la présentation pourrait avoir lieu au mois de juin, probablement lors de sa WorldWide Developers Conference. D’après le journaliste, la puce M3 serait beaucoup plus puissante que sa version précédente sortie l’an dernier, et cela grâce à une gravure de 3 nanomètres, ce qui devrait permettre une grande économie d'énergie sur les appareils de la marque. Avec cette nouvelle génération de puces, Apple veut affirmer son indépendance dans la production et l'optimisation de ses produits. En effet, après avoir été frustré par la production et le manque d'innovation de son partenaire historique Intel, Apple a lancé sa première puce M1 en 2020, puis M2 peu de temps après, mais avec une gravure de 5 nanomètres. À noter que la puce M2, qualifiée de "processeur bouche-trou" par Mark Gurman, a permis à Apple de renouveler ses produits tout en attendant la nouvelle génération de puces. Étant gravée en 3 nm, la M3 devrait offrir un progrès significatif avec une puissance multipliée par deux et une grande économie d'énergie. Cette annonce concorde avec le lancement de la production des puces gravées en 3 nm par TSMC en décembre dernier, à Taïwan. D’ailleurs, c’est bien l’usine du géant asiatique implantée en Arizona qui devrait fournir les puces à Apple. La puce M3 devrait être intégrée à un nouvel iMac actuellement je cite en « stade avancé de développement » et déjà en production test. De même, un MacBook Air de 13 pouces devrait également bénéficier de l'arrivée de la M3, ce qui augmentera grandement son autonomie. Si tout se passe comme prévu, Apple lancera son nouvel iMac lors du deuxième semestre 2023 lors de sa WorldWide Developers Conference. C'est également lors de cet événement que la marque pourrait dévoiler son très attendu casque de réalité mixte. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20232 minutes, 29 seconds
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La puce M3 d’Apple dévoilée cet été ?

Les fans d’Apple l’attendent avec impatience, et selon le journaliste spécialisé Mark Gurman, Apple devrait l’annoncer prochainement… Je parle bien entendu de la nouvelle puce M3, dont la présentation pourrait avoir lieu au mois de juin, probablement lors de sa WorldWide Developers Conference.D’après le journaliste, la puce M3 serait beaucoup plus puissante que sa version précédente sortie l’an dernier, et cela grâce à une gravure de 3 nanomètres, ce qui devrait permettre une grande économie d'énergie sur les appareils de la marque. Avec cette nouvelle génération de puces, Apple veut affirmer son indépendance dans la production et l'optimisation de ses produits. En effet, après avoir été frustré par la production et le manque d'innovation de son partenaire historique Intel, Apple a lancé sa première puce M1 en 2020, puis M2 peu de temps après, mais avec une gravure de 5 nanomètres.À noter que la puce M2, qualifiée de "processeur bouche-trou" par Mark Gurman, a permis à Apple de renouveler ses produits tout en attendant la nouvelle génération de puces. Étant gravée en 3 nm, la M3 devrait offrir un progrès significatif avec une puissance multipliée par deux et une grande économie d'énergie. Cette annonce concorde avec le lancement de la production des puces gravées en 3 nm par TSMC en décembre dernier, à Taïwan. D’ailleurs, c’est bien l’usine du géant asiatique implantée en Arizona qui devrait fournir les puces à Apple.La puce M3 devrait être intégrée à un nouvel iMac actuellement je cite en « stade avancé de développement » et déjà en production test. De même, un MacBook Air de 13 pouces devrait également bénéficier de l'arrivée de la M3, ce qui augmentera grandement son autonomie. Si tout se passe comme prévu, Apple lancera son nouvel iMac lors du deuxième semestre 2023 lors de sa WorldWide Developers Conference. C'est également lors de cet événement que la marque pourrait dévoiler son très attendu casque de réalité mixte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/15/20231 minute, 59 seconds
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Disney + en proie à de grands changements ?

Lors d'une conférence tenue à San Francisco, Robert Iger, actuel PDG de The Walt Disney Company, a partagé les détails du plan de l'entreprise pour rendre Disney+ rentable d'ici la fin de l'année 2024. Après une croissance rapide et des dépenses importantes, Disney+, comme d'autres services de streaming, fait face à une période difficile. Ainsi, au quatrième trimestre de 2022, la plateforme a perdu deux millions d'abonnés. Si Iger a admis que les prix de lancement de Disney+ étaient peut-être trop bas, peut-être que l’augmentation de 2€ est une cause de cette fuite d’abonnés. Je le cite, « dans notre empressement à augmenter notre base d'abonnés, nous avons peut-être fait une erreur en ce qui concerne notre stratégie de tarification » fin de citation. Aujourd’hui, Disney+ coûte 8,99 euros par mois… avec possiblement une nouvelle augmentation prochainement. Disney+ a également l'intention de réduire la production de contenus de divertissement général, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas basés sur les licences fortes détenues par l'entreprise. Ainsi, Iger a même suggéré la possibilité que Disney cède certaines licences pour augmenter ses revenus, permettant ainsi à des plateformes concurrentes de créer du contenu original sur les produits Disney ! En ce qui concerne les franchises les plus rentables, plusieurs changements sont à prévoir. Pour Star Wars par exemple, Iger a simplement expliqué que Disney préférait prendre son temps depuis la sortie du dernier film en 2019. La situation est différente pour Marvel. Disney pourrait produire moins de films sur des personnages distincts de la franchise et a remis en question le nombre de longs métrages par personnage. Ceci est dû au succès mitigé du quatrième volet de Thor, qui a généré beaucoup moins de profits que les trois opus précédents. De même, le dernier volet d'Ant-Man peine à décoller. Je cite le PDG, « les suites nous conviennent généralement bien. Est-il nécessaire de faire un troisième ou un quatrième volet, ou devons-nous nous tourner vers d'autres personnages ? Il n'y a rien d'intrinsèquement mauvais dans la marque Marvel, je pense que nous devons simplement examiner les personnages et les histoires que nous exploitons » fin de citation. Comme d'autres plateformes de streaming, Disney+ va donc changer son fusil d'épaule et arrêter de produire à foison, en adoptant une stratégie bien plus ciblée sur la rentabilité. D'ailleurs, Iger prédit que le nombre d'abonnés des différents services de Disney ne devrait plus beaucoup augmenter lors de cette période de transition. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20232 minutes, 55 seconds
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Disney + en proie à de grands changements ?

Lors d'une conférence tenue à San Francisco, Robert Iger, actuel PDG de The Walt Disney Company, a partagé les détails du plan de l'entreprise pour rendre Disney+ rentable d'ici la fin de l'année 2024. Après une croissance rapide et des dépenses importantes, Disney+, comme d'autres services de streaming, fait face à une période difficile. Ainsi, au quatrième trimestre de 2022, la plateforme a perdu deux millions d'abonnés. Si Iger a admis que les prix de lancement de Disney+ étaient peut-être trop bas, peut-être que l’augmentation de 2€ est une cause de cette fuite d’abonnés. Je le cite, « dans notre empressement à augmenter notre base d'abonnés, nous avons peut-être fait une erreur en ce qui concerne notre stratégie de tarification » fin de citation. Aujourd’hui, Disney+ coûte 8,99 euros par mois… avec possiblement une nouvelle augmentation prochainement.Disney+ a également l'intention de réduire la production de contenus de divertissement général, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas basés sur les licences fortes détenues par l'entreprise. Ainsi, Iger a même suggéré la possibilité que Disney cède certaines licences pour augmenter ses revenus, permettant ainsi à des plateformes concurrentes de créer du contenu original sur les produits Disney ! En ce qui concerne les franchises les plus rentables, plusieurs changements sont à prévoir. Pour Star Wars par exemple, Iger a simplement expliqué que Disney préférait prendre son temps depuis la sortie du dernier film en 2019.La situation est différente pour Marvel. Disney pourrait produire moins de films sur des personnages distincts de la franchise et a remis en question le nombre de longs métrages par personnage. Ceci est dû au succès mitigé du quatrième volet de Thor, qui a généré beaucoup moins de profits que les trois opus précédents. De même, le dernier volet d'Ant-Man peine à décoller. Je cite le PDG, « les suites nous conviennent généralement bien. Est-il nécessaire de faire un troisième ou un quatrième volet, ou devons-nous nous tourner vers d'autres personnages ? Il n'y a rien d'intrinsèquement mauvais dans la marque Marvel, je pense que nous devons simplement examiner les personnages et les histoires que nous exploitons » fin de citation. Comme d'autres plateformes de streaming, Disney+ va donc changer son fusil d'épaule et arrêter de produire à foison, en adoptant une stratégie bien plus ciblée sur la rentabilité. D'ailleurs, Iger prédit que le nombre d'abonnés des différents services de Disney ne devrait plus beaucoup augmenter lors de cette période de transition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/14/20232 minutes, 25 seconds
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Un Shazam de l’auto pour identifier les bruits suspects d’une voiture ?

Qui n’a jamais paniqué en entendant un bruit suspect surgir de son moteur en roulant ? D’ailleurs, ce genre de frayeur est sans doute encore plus préoccupant quand le véhicule est censé être équipé de capteurs permettant justement de détecter le moindre dysfonctionnement, comme la pression des pneus ou autre. Pour pallier ce genre de problème, la société américaine V2M (pour vehicle-to-maintenance en anglais) a développé un système qui permet d’identifier le problème d’un véhicule juste en analysant le bruit émis. Pour ce faire, il est nécessaire de placer deux modules de détection électroacoustique à l'avant et à l'arrière du véhicule. Ces modules enregistrent tous les bruits suspects émis par le véhicule et les transforment en signaux numériques. Ces signaux sont ensuite envoyés sur le serveur de la société, où ils sont analysés par une intelligence artificielle capable de reconnaître tous les problèmes potentiels pouvant être rencontrés par le véhicule. Une fois le problème identifié, le conducteur est dirigé vers le garage le plus proche grâce à une application dédiée. À noter que les alertes du système peuvent également être envoyées sur le tableau de bord du véhicule pour plus de facilité, ainsi qu’au constructeur et à la concession ayant vendu le véhicule défaillant. Dans le détail, le système est capable de détecter l'usure des roulements, des joints, ainsi que des galets de distribution en fin de course et des problèmes de tension sur les courroies. Cependant, l’IA utilisée par V2M doit encore apprendre à identifier les bruits suspects liés aux suspensions. En somme, tous les véhicules peuvent être équipés de cette technologie, qu’ils soient diesel ou essence ou bien électrique ou hydrogène. La société a d'ailleurs testé son prototype sur une Tesla et Ferrari, deux marques qui pourraient à l’avenir intégrer ce système. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/13/20232 minutes, 15 seconds
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Un Shazam de l’auto pour identifier les bruits suspects d’une voiture ?

Qui n’a jamais paniqué en entendant un bruit suspect surgir de son moteur en roulant ? D’ailleurs, ce genre de frayeur est sans doute encore plus préoccupant quand le véhicule est censé être équipé de capteurs permettant justement de détecter le moindre dysfonctionnement, comme la pression des pneus ou autre. Pour pallier ce genre de problème, la société américaine V2M (pour vehicle-to-maintenance en anglais) a développé un système qui permet d’identifier le problème d’un véhicule juste en analysant le bruit émis.Pour ce faire, il est nécessaire de placer deux modules de détection électroacoustique à l'avant et à l'arrière du véhicule. Ces modules enregistrent tous les bruits suspects émis par le véhicule et les transforment en signaux numériques. Ces signaux sont ensuite envoyés sur le serveur de la société, où ils sont analysés par une intelligence artificielle capable de reconnaître tous les problèmes potentiels pouvant être rencontrés par le véhicule. Une fois le problème identifié, le conducteur est dirigé vers le garage le plus proche grâce à une application dédiée.À noter que les alertes du système peuvent également être envoyées sur le tableau de bord du véhicule pour plus de facilité, ainsi qu’au constructeur et à la concession ayant vendu le véhicule défaillant. Dans le détail, le système est capable de détecter l'usure des roulements, des joints, ainsi que des galets de distribution en fin de course et des problèmes de tension sur les courroies. Cependant, l’IA utilisée par V2M doit encore apprendre à identifier les bruits suspects liés aux suspensions. En somme, tous les véhicules peuvent être équipés de cette technologie, qu’ils soient diesel ou essence ou bien électrique ou hydrogène. La société a d'ailleurs testé son prototype sur une Tesla et Ferrari, deux marques qui pourraient à l’avenir intégrer ce système. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/13/20231 minute, 45 seconds
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Un premier manga créé à 100% par une IA ?

Cette semaine sort au Japon un nouveau manga intitulé Cyberpunk : Peach John. Rien d’étonnant jusque-là, sauf que cet ouvrage n’est pas comme les autres, il a été entièrement créé par une Intelligence Artificielle, à savoir le programme Midjourney, suscitant ainsi des inquiétudes sur les droits d'auteur et l'emploi dans l'industrie du manga. D'autres programmes similaires comme Stable Diffusion ou DALL-E 2 ont également été utilisés. L'auteur du manga, Rootport, a déclaré que son histoire de science-fiction d'une centaine de pages avait été réalisée en six semaines seulement. Sans l’aide de l’IA, il aurait sans doute fallu plusieurs longs mois pour aboutir à un tel résultat. Qu’à cela ne tienne, Rootport n’a eu qu’à entrer des mots-clé tels que "cheveux roses", "garçon asiatique" et "blouson", pour que la machine crée des images en moins d’une minute. À noter toutefois que de multiples tentatives ont été nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant, étant donné que le visage du héros n’était pas le même d’une case à l’autre d’après les dires de Rootport. Entièrement en couleur, ce manga peu conventionnel suscite déjà du débat avant même sa publication. De son côté, son auteur considère que les générateurs d'images utilisant l'IA ont je cite "ouvert la voie à des personnes sans talent artistique", à condition qu'elles aient de bonnes histoires à raconter. D’après lui, il y a une certaine satisfaction à voir ses instructions textuelles donner naissance à des images. Toutefois, il admet que cela ne peut pas être aussi satisfaisant que de dessiner soi-même. À noter que le programme utilisé, Midjourney, a connu un succès mondial rapide avec ses créations fantastiques, parfois absurdes, voire effrayantes, mais souvent étonnamment sophistiquées, ce qui amène de nombreux artistes à s'interroger sur leur métier. En effet, certaines personnes craignent que cette technologie nuise à l'emploi des jeunes mangakas. En janvier, la plateforme de streaming Netflix avait été critiquée pour avoir diffusé un dessin animé japonais avec des décors générés par une IA. De son côté, Satoshi Kurihara, professeur à l'université Keio de Tokyo et qui a lui-même publié un manga assisté par IA en 2020, estime qu'un jour les assistants des mangakas pourraient être remplacés par des machines. À ce jour, la plupart des grands éditeurs japonais ne veulent pas s’exprimer sur l'impact futur de l'IA sur l'industrie du manga. Ceci dit, Rootport doute que les mangas créés à 100% par une IA deviennent incontournables, mais ne pense pas non plus que les mangas réalisés sans aucune IA continueront à dominer le marché. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/12/20233 minutes, 7 seconds
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Un premier manga créé à 100% par une IA ?

Cette semaine sort au Japon un nouveau manga intitulé Cyberpunk : Peach John. Rien d’étonnant jusque-là, sauf que cet ouvrage n’est pas comme les autres, il a été entièrement créé par une Intelligence Artificielle, à savoir le programme Midjourney, suscitant ainsi des inquiétudes sur les droits d'auteur et l'emploi dans l'industrie du manga. D'autres programmes similaires comme Stable Diffusion ou DALL-E 2 ont également été utilisés.L'auteur du manga, Rootport, a déclaré que son histoire de science-fiction d'une centaine de pages avait été réalisée en six semaines seulement. Sans l’aide de l’IA, il aurait sans doute fallu plusieurs longs mois pour aboutir à un tel résultat. Qu’à cela ne tienne, Rootport n’a eu qu’à entrer des mots-clé tels que "cheveux roses", "garçon asiatique" et "blouson", pour que la machine crée des images en moins d’une minute. À noter toutefois que de multiples tentatives ont été nécessaires pour obtenir un résultat satisfaisant, étant donné que le visage du héros n’était pas le même d’une case à l’autre d’après les dires de Rootport.Entièrement en couleur, ce manga peu conventionnel suscite déjà du débat avant même sa publication. De son côté, son auteur considère que les générateurs d'images utilisant l'IA ont je cite "ouvert la voie à des personnes sans talent artistique", à condition qu'elles aient de bonnes histoires à raconter. D’après lui, il y a une certaine satisfaction à voir ses instructions textuelles donner naissance à des images. Toutefois, il admet que cela ne peut pas être aussi satisfaisant que de dessiner soi-même. À noter que le programme utilisé, Midjourney, a connu un succès mondial rapide avec ses créations fantastiques, parfois absurdes, voire effrayantes, mais souvent étonnamment sophistiquées, ce qui amène de nombreux artistes à s'interroger sur leur métier.En effet, certaines personnes craignent que cette technologie nuise à l'emploi des jeunes mangakas. En janvier, la plateforme de streaming Netflix avait été critiquée pour avoir diffusé un dessin animé japonais avec des décors générés par une IA. De son côté, Satoshi Kurihara, professeur à l'université Keio de Tokyo et qui a lui-même publié un manga assisté par IA en 2020, estime qu'un jour les assistants des mangakas pourraient être remplacés par des machines. À ce jour, la plupart des grands éditeurs japonais ne veulent pas s’exprimer sur l'impact futur de l'IA sur l'industrie du manga. Ceci dit, Rootport doute que les mangas créés à 100% par une IA deviennent incontournables, mais ne pense pas non plus que les mangas réalisés sans aucune IA continueront à dominer le marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/12/20232 minutes, 37 seconds
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L’ordinateur du futur conçu avec des cellules de cerveau humain ?

Une équipe de scientifiques de l’université américaine John Hopkins, travaillent actuellement sur la conception d’un « bio-ordinateur », dont le fonctionnement reposerait sur des cellules de cerveau humain cultivées in vitro. Une approche pour le moins originale, que certains ne manqueront pas de qualifier de science-fiction, mais qui pourrait bel et bien révolutionner l’informatique. Ceci dit, mettre au moins ce genre de technologie suppose de surmonter un grand nombre de défis, mais aussi de définir les contours éthiques d’une telle avancée. C’est dans la revue Frontiers In Science que cette idée a été dévoilée au grand public. Pour les chercheurs, il s’agit d’une « nouvelle frontière pour la bio-informatique », avec comme objectif final de créer des « processeurs » biologiques, animés par un réseau aussi complexe que les cellules de cerveau humain. À noter que cette idée ne sort pas de nulle part. Les chercheurs s’appuient sur plus de dix ans de recherche dite « organoïde », un mot désignant, je cite des structures cellulaires en trois dimensions cultivées à partir de cellules-souches qui forment in fine des organes miniatures » fin de citation. Comme l’explique le site 01net que je cite, « les organoïdes ont d’ores et déjà mille applications en biologie comme en médecine : ils permettent aux scientifiques d’étudier le comportement d’un organe hors du corps humain, de limiter les expérimentations animales lors de développement de médicaments [et] contribuent aussi à la recherche contre le cancer et les maladies rares » fin de citation. D’après les chercheurs, créer un cerveau miniature aurait de multiples avantages comparé aux puces en silicium que l’on utilise actuellement. Je cite, « les cerveaux humains sont plus lents que les machines pour traiter des informations simples, telles que les mathématiques, mais ils surpassent de loin les machines dans le traitement d’informations complexes » fin de citation. Autre avantage, ils consomment beaucoup moins d’énergie. Pour résumer la pensée des chercheurs, un cerveau humain aurait des performances proches d’un ordinateur, tout en consommant moins d’énergie. Mais avant que leur invention aboutisse, les chercheurs devront relever plusieurs défis. Tout d’abord, cultiver des organoïdes complexes, car à cette heure, ceux obtenus par l’université américaine ne comportent que 100 000 cellules, soit trois millions de fois moins qu’un cerveau humain. Il faudra aussi doter ces organoïdes de système vasculaire afin d’irriguer les cellules pour éviter que les tissus se nécrosent. Et enfin, réussir à capter et à enregistrer les réponses de ce « processeur » biologique. Sur ce point, les scientifiques planchent sur des réseaux de microélectrodes qui entoureraient l’organoïde afin d’analyser la réponse des cellules. Enfin, il sera sans doute nécessaire de connecter ces organoïdes d’une manière ou d’une autre à des IA capables de décortiquer la somme d’info produite, et entreposer ces données dans des data centers. Autant dire que les premiers « ordinateurs biologiques » ne sont pas pour demain. ACTU : Apple Podcast : https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify : https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer : https://deezer.com/show/5657137 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20234 minutes, 8 seconds
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L’ordinateur du futur conçu avec des cellules de cerveau humain ?

Une équipe de scientifiques de l’université américaine John Hopkins, travaillent actuellement sur la conception d’un « bio-ordinateur », dont le fonctionnement reposerait sur des cellules de cerveau humain cultivées in vitro. Une approche pour le moins originale, que certains ne manqueront pas de qualifier de science-fiction, mais qui pourrait bel et bien révolutionner l’informatique. Ceci dit, mettre au moins ce genre de technologie suppose de surmonter un grand nombre de défis, mais aussi de définir les contours éthiques d’une telle avancée.C’est dans la revue Frontiers In Science que cette idée a été dévoilée au grand public. Pour les chercheurs, il s’agit d’une « nouvelle frontière pour la bio-informatique », avec comme objectif final de créer des « processeurs » biologiques, animés par un réseau aussi complexe que les cellules de cerveau humain. À noter que cette idée ne sort pas de nulle part. Les chercheurs s’appuient sur plus de dix ans de recherche dite « organoïde », un mot désignant, je cite des structures cellulaires en trois dimensions cultivées à partir de cellules-souches qui forment in fine des organes miniatures » fin de citation. Comme l’explique le site 01net que je cite, « les organoïdes ont d’ores et déjà mille applications en biologie comme en médecine : ils permettent aux scientifiques d’étudier le comportement d’un organe hors du corps humain, de limiter les expérimentations animales lors de développement de médicaments [et] contribuent aussi à la recherche contre le cancer et les maladies rares » fin de citation.D’après les chercheurs, créer un cerveau miniature aurait de multiples avantages comparé aux puces en silicium que l’on utilise actuellement. Je cite, « les cerveaux humains sont plus lents que les machines pour traiter des informations simples, telles que les mathématiques, mais ils surpassent de loin les machines dans le traitement d’informations complexes » fin de citation. Autre avantage, ils consomment beaucoup moins d’énergie. Pour résumer la pensée des chercheurs, un cerveau humain aurait des performances proches d’un ordinateur, tout en consommant moins d’énergie. Mais avant que leur invention aboutisse, les chercheurs devront relever plusieurs défis.Tout d’abord, cultiver des organoïdes complexes, car à cette heure, ceux obtenus par l’université américaine ne comportent que 100 000 cellules, soit trois millions de fois moins qu’un cerveau humain. Il faudra aussi doter ces organoïdes de système vasculaire afin d’irriguer les cellules pour éviter que les tissus se nécrosent. Et enfin, réussir à capter et à enregistrer les réponses de ce « processeur » biologique. Sur ce point, les scientifiques planchent sur des réseaux de microélectrodes qui entoureraient l’organoïde afin d’analyser la réponse des cellules. Enfin, il sera sans doute nécessaire de connecter ces organoïdes d’une manière ou d’une autre à des IA capables de décortiquer la somme d’info produite, et entreposer ces données dans des data centers. Autant dire que les premiers « ordinateurs biologiques » ne sont pas pour demain.ACTU :Apple Podcast :https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify :https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoDeezer :https://deezer.com/show/5657137 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/9/20233 minutes, 38 seconds
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TikTok : davantage visionné que Netflix ?

Les mois passent et TikTok s’impose petit à petit comme le réseau social numéro un dans le monde, pas seulement auprès des adolescents, mais aussi pour les 25-55 ans. Si pour l’heure les internautes plébiscitent toujours Netflix comme plateforme principale pour se divertir, la donne pourrait changer très rapidement au profit du réseau social chinois, au grand désarroi des gouvernements occidentaux, sur fond de guerre économique et culturelle entre les Etats-Unis et ses alliés, et la Chine. Quand on dit que TikTok est le réseau social numéro un au monde, ce n’est pas pour rien ! Si l’application est connue pour être LA plateforme préférée des ados, il semblerait que les 25-55 ans succombent eux aussi aux charmes des vidéos courtes et virales, comme ce fut le cas pour Vine il y a quelques années. Selon les projections de l'agence Insider Intelligence, les utilisateurs de plus de 18 ans devraient passer en moyenne 58 minutes par jour en 2023 à regarder les vidéos suggérées par l’application ! C’est 10 minutes de plus que pour YouTube, et seulement 4 minutes de moins que Netflix avec ses 62 minutes, mais qui est plus que jamais menacée par le tsunami TikTok. Face à cela, comment réagissent les autres réseaux sociaux pour ne pas se laisser distancer ? De son côté, YouTube s’acharne toujours à booster ses Shorts (directement inspirés des Reels d'Instagram et Facebook) malgré un manque d’intérêt évident de la part des internautes. En parlant d’Insta et Facebook, aucune nouveauté à se mettre sous la dent… tout comme du côté de Twitter, actuellement occupé à promouvoir sa formule payante Twitter Blue, et éviter la fuite de ses utilisateurs vers d’autres plateformes depuis son rachat par Elon Musk. Une situation qui fait très clairement les affaires de TikTok qui, sans rien faire et juste en s’appuyant sur sa formule à succès de vidéos courtes et virales, capte toujours plus d’audience. Cette mainmise de TikTok sur les réseaux sociaux inquiète de plus en plus en Europe et aux États-Unis, où l’utilisation de l’application a été formellement interdite pour des dizaines de milliers de fonctionnaires. Côté américain, l’option de purement et simplement interdire TikTok est très sérieusement envisagée… de nombreux élus pointant du doigt la question des données personnelles récoltées par ByteDance, et transférées ensuite en Chine. Si une telle décision venait à être prise outre-Atlantique, il y a fort à parier que l’Union Européenne se pencherait sur la question pour les mêmes motifs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20232 minutes, 50 seconds
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TikTok : davantage visionné que Netflix ?

Les mois passent et TikTok s’impose petit à petit comme le réseau social numéro un dans le monde, pas seulement auprès des adolescents, mais aussi pour les 25-55 ans. Si pour l’heure les internautes plébiscitent toujours Netflix comme plateforme principale pour se divertir, la donne pourrait changer très rapidement au profit du réseau social chinois, au grand désarroi des gouvernements occidentaux, sur fond de guerre économique et culturelle entre les Etats-Unis et ses alliés, et la Chine.Quand on dit que TikTok est le réseau social numéro un au monde, ce n’est pas pour rien ! Si l’application est connue pour être LA plateforme préférée des ados, il semblerait que les 25-55 ans succombent eux aussi aux charmes des vidéos courtes et virales, comme ce fut le cas pour Vine il y a quelques années. Selon les projections de l'agence Insider Intelligence, les utilisateurs de plus de 18 ans devraient passer en moyenne 58 minutes par jour en 2023 à regarder les vidéos suggérées par l’application ! C’est 10 minutes de plus que pour YouTube, et seulement 4 minutes de moins que Netflix avec ses 62 minutes, mais qui est plus que jamais menacée par le tsunami TikTok.Face à cela, comment réagissent les autres réseaux sociaux pour ne pas se laisser distancer ? De son côté, YouTube s’acharne toujours à booster ses Shorts (directement inspirés des Reels d'Instagram et Facebook) malgré un manque d’intérêt évident de la part des internautes. En parlant d’Insta et Facebook, aucune nouveauté à se mettre sous la dent… tout comme du côté de Twitter, actuellement occupé à promouvoir sa formule payante Twitter Blue, et éviter la fuite de ses utilisateurs vers d’autres plateformes depuis son rachat par Elon Musk. Une situation qui fait très clairement les affaires de TikTok qui, sans rien faire et juste en s’appuyant sur sa formule à succès de vidéos courtes et virales, capte toujours plus d’audience.Cette mainmise de TikTok sur les réseaux sociaux inquiète de plus en plus en Europe et aux États-Unis, où l’utilisation de l’application a été formellement interdite pour des dizaines de milliers de fonctionnaires. Côté américain, l’option de purement et simplement interdire TikTok est très sérieusement envisagée… de nombreux élus pointant du doigt la question des données personnelles récoltées par ByteDance, et transférées ensuite en Chine. Si une telle décision venait à être prise outre-Atlantique, il y a fort à parier que l’Union Européenne se pencherait sur la question pour les mêmes motifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/8/20232 minutes, 20 seconds
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Semi-conducteurs : où récupérer les milliards promis par les USA ?

Cela fait des mois que l’on en parle, les Etats-Unis veulent relocaliser l’industrie des semi-conducteurs sur leur territoire afin de ne plus dépendre de Taiwan ou de la Chine. Pour ce faire, le gouvernement de Joe Biden a annoncé une enveloppe de plusieurs milliards de dollars destinés à aider les entreprises qui souhaiteraient participer à cet effort national, un programme qui porte le nom de Chips Act. Et après plusieurs semaines d’attente, on sait désormais quelles seront les 5 conditions à remplir pour pouvoir toucher une partie des 53 milliards de dollars promis. Premièrement, les candidats devront créer des écosystèmes de fournisseurs, de clients et d'organismes de formation de la main-d'œuvre. Bref, une vraie filière viable, et non pas des usines à gaz. Ensuite, les bénéficiaires devront je cite « protéger l’argent du contribuable », la somme octroyée à chacun d’entre eux provenant de fonds publics. Comprenez par-là que le gouvernement pourra garder un œil sur là où l’argent sera dépensé. Troisième condition : embaucher de la main d’œuvre qualifiée et diversifiée. Autrement dit, ne pas faire travailler les salariés au rabais et surtout faire émerger des experts. Quatrième point : un engagement à soutenir les partenaires et alliés des Etats-Unis en cas de perturbation du secteur. En clair, Washington souhaite mettre au point une chaîne d’approvisionnement mondiale pour les Etats-Unis et ses alliés, afin de collaborer sur les technologies du futur. Et pour finir, les bénéficiaires devront créer des opportunités pour les sociétés appartenant à des minorités, à des vétérans de guerre, à des femmes et à des petites entreprises. Plus précisément, ce sont 40 milliards de dollars qui seront alloués aux producteurs de semi-conducteurs. Pour Gina Raimondo, secrétaire d’état au commerce que je cite « la mise en œuvre du Chips Act [permettra aux Etats-Unis de devenir] la première destination au monde où de nouvelles architectures de puces de pointe pourront être inventées » fin de citation. Dans un communiqué, le département du Commerce explique que les premières demandes faites par les entreprises pour toucher des subventions seront acceptées dès le 31 mars. Les premiers financements seront destinés, je cite, « aux demandes pour des projets de construction, d'expansion ou de modernisation d'installations commerciales pour la production de semi-conducteurs de pointe » fin de citation. Pour le moment, les subventions pourront aller jusqu’à 3 milliards de dollars par projet, mais sans doute pas plus. Le Chips Act ne devrait pas bénéficier qu’aux entreprises américaines, étant donné que les sociétés issues de pays alliés pourront également faire des demandes pour produire des puces depuis les États-Unis. À ce jour, 75 % de la production mondiale de semi-conducteurs est issue de pays est-asiatiques, particulièrement de la Corée du Sud et de Taïwan, contre seulement 10 % pour les États-Unis, un chiffre qui ne cesse de baisser depuis les années 90. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20233 minutes, 9 seconds
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Semi-conducteurs : où récupérer les milliards promis par les USA ?

Cela fait des mois que l’on en parle, les Etats-Unis veulent relocaliser l’industrie des semi-conducteurs sur leur territoire afin de ne plus dépendre de Taiwan ou de la Chine. Pour ce faire, le gouvernement de Joe Biden a annoncé une enveloppe de plusieurs milliards de dollars destinés à aider les entreprises qui souhaiteraient participer à cet effort national, un programme qui porte le nom de Chips Act. Et après plusieurs semaines d’attente, on sait désormais quelles seront les 5 conditions à remplir pour pouvoir toucher une partie des 53 milliards de dollars promis.Premièrement, les candidats devront créer des écosystèmes de fournisseurs, de clients et d'organismes de formation de la main-d'œuvre. Bref, une vraie filière viable, et non pas des usines à gaz. Ensuite, les bénéficiaires devront je cite « protéger l’argent du contribuable », la somme octroyée à chacun d’entre eux provenant de fonds publics. Comprenez par-là que le gouvernement pourra garder un œil sur là où l’argent sera dépensé. Troisième condition : embaucher de la main d’œuvre qualifiée et diversifiée. Autrement dit, ne pas faire travailler les salariés au rabais et surtout faire émerger des experts. Quatrième point : un engagement à soutenir les partenaires et alliés des Etats-Unis en cas de perturbation du secteur. En clair, Washington souhaite mettre au point une chaîne d’approvisionnement mondiale pour les Etats-Unis et ses alliés, afin de collaborer sur les technologies du futur. Et pour finir, les bénéficiaires devront créer des opportunités pour les sociétés appartenant à des minorités, à des vétérans de guerre, à des femmes et à des petites entreprises.Plus précisément, ce sont 40 milliards de dollars qui seront alloués aux producteurs de semi-conducteurs. Pour Gina Raimondo, secrétaire d’état au commerce que je cite « la mise en œuvre du Chips Act [permettra aux Etats-Unis de devenir] la première destination au monde où de nouvelles architectures de puces de pointe pourront être inventées » fin de citation. Dans un communiqué, le département du Commerce explique que les premières demandes faites par les entreprises pour toucher des subventions seront acceptées dès le 31 mars.Les premiers financements seront destinés, je cite, « aux demandes pour des projets de construction, d'expansion ou de modernisation d'installations commerciales pour la production de semi-conducteurs de pointe » fin de citation. Pour le moment, les subventions pourront aller jusqu’à 3 milliards de dollars par projet, mais sans doute pas plus. Le Chips Act ne devrait pas bénéficier qu’aux entreprises américaines, étant donné que les sociétés issues de pays alliés pourront également faire des demandes pour produire des puces depuis les États-Unis. À ce jour, 75 % de la production mondiale de semi-conducteurs est issue de pays est-asiatiques, particulièrement de la Corée du Sud et de Taïwan, contre seulement 10 % pour les États-Unis, un chiffre qui ne cesse de baisser depuis les années 90. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/7/20232 minutes, 39 seconds
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Neuralink d’Elon Musk peine à être approuvé par les autorités sanitaires ?

C’est une invention avec laquelle Elon Musk promettait de révolutionner la médecine, voire même de faire disparaître certaines maladies et handicaps… La puce Neuralink à implanter dans le cerveau des humains était censée combattre Alzheimer, mettre fin à Parkinson et redonner l’usage de certaines parties du corps à des handicapés. Finalement, il se trouve que l’autorité sanitaire américaine ne l’entend pas de cette oreille. Pour la Food and Drug administration, Neuralink n’a pas le droit de passer aux tests sur les humains, la faute à de trop nombreux problèmes. Dans une enquête menée par l’agence de presse Reuters, on apprend que Neuralink ne recevra pas de sitôt l’autorisation de procéder à des tests sur des humains. C’est donc un sacré revers pour Elon Musk, qui depuis 2019, affirmait sans relâche que sa société avait toutes les cartes en main pour passer l’étape de la Food and Drug administration, et ainsi débuter sa phase de test sur les humains. Selon un document interne à Neuralink datant de la fin d’année dernière, la date du 7 mars avait été cochée comme date potentielle d’une approbation de la FDA. Problème, l’organisme américain a pointé plusieurs dizaines de problèmes à régler avant cela ! Concrètement, beaucoup de difficultés signalées seraient minimes, mais certaines seraient en revanche beaucoup plus problématiques. D’après Reuters, la batterie au lithium censée alimenter les puces inquiète sur les conséquences en cas de panne. Le cerveau pourrait-il être endommagé par le courant ? Les fils ultra fins du dispositif pourraient-ils représenter un autre danger s’ils venaient à se déplacer dans le cerveau ? Et enfin, quel serait le protocole pour retirer les puces et surtout de le faire sans dommages ? Quoiqu’il en soit, ce rejet de la FDA ne veut pas dire que le projet de Neuralink est mort et enterré. Mais avant d’espérer quoi que ce soit, l’entreprise devra tout d’abord régler les problèmes mentionnés, ainsi que montrer patte blanche dans deux enquêtes : sur les risques de transports d’agents pathogènes dangereux dans un premier temps, et sur le bien-être des animaux de laboratoire ensuite. D’après Reuters, ce dernier point serait particulièrement problématique. Neuralink aurait en effet négligé le bien-être des singes et des cochons qui lui servent de cobaye, sans doute trop préoccupé à tenter d’obtenir l’autorisation de faire des tests sur les humains. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/6/20232 minutes, 45 seconds
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Neuralink d’Elon Musk peine à être approuvé par les autorités sanitaires ?

C’est une invention avec laquelle Elon Musk promettait de révolutionner la médecine, voire même de faire disparaître certaines maladies et handicaps… La puce Neuralink à implanter dans le cerveau des humains était censée combattre Alzheimer, mettre fin à Parkinson et redonner l’usage de certaines parties du corps à des handicapés. Finalement, il se trouve que l’autorité sanitaire américaine ne l’entend pas de cette oreille. Pour la Food and Drug administration, Neuralink n’a pas le droit de passer aux tests sur les humains, la faute à de trop nombreux problèmes.Dans une enquête menée par l’agence de presse Reuters, on apprend que Neuralink ne recevra pas de sitôt l’autorisation de procéder à des tests sur des humains. C’est donc un sacré revers pour Elon Musk, qui depuis 2019, affirmait sans relâche que sa société avait toutes les cartes en main pour passer l’étape de la Food and Drug administration, et ainsi débuter sa phase de test sur les humains. Selon un document interne à Neuralink datant de la fin d’année dernière, la date du 7 mars avait été cochée comme date potentielle d’une approbation de la FDA. Problème, l’organisme américain a pointé plusieurs dizaines de problèmes à régler avant cela !Concrètement, beaucoup de difficultés signalées seraient minimes, mais certaines seraient en revanche beaucoup plus problématiques. D’après Reuters, la batterie au lithium censée alimenter les puces inquiète sur les conséquences en cas de panne. Le cerveau pourrait-il être endommagé par le courant ? Les fils ultra fins du dispositif pourraient-ils représenter un autre danger s’ils venaient à se déplacer dans le cerveau ? Et enfin, quel serait le protocole pour retirer les puces et surtout de le faire sans dommages ? Quoiqu’il en soit, ce rejet de la FDA ne veut pas dire que le projet de Neuralink est mort et enterré. Mais avant d’espérer quoi que ce soit, l’entreprise devra tout d’abord régler les problèmes mentionnés, ainsi que montrer patte blanche dans deux enquêtes : sur les risques de transports d’agents pathogènes dangereux dans un premier temps, et sur le bien-être des animaux de laboratoire ensuite. D’après Reuters, ce dernier point serait particulièrement problématique. Neuralink aurait en effet négligé le bien-être des singes et des cochons qui lui servent de cobaye, sans doute trop préoccupé à tenter d’obtenir l’autorisation de faire des tests sur les humains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/6/20232 minutes, 15 seconds
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Déjà la fin des magasins Amazon Go ?

C’était un concept voué à révolutionner la consommation (et par la même occasion à mettre de nombreux employés de caisse au chômage), les magasins Amazon Go peineraient à trouver du succès. Une défiance qui pousserait le GAFAM à reconsidérer cette offre de service où il suffisait simplement d’entrer, de faire ses courses et de sortir sans payer à la caisse. Grâce à un compte client sur l’App Amazon et à un smartphone, le compte bancaire était automatiquement débité. Dès le premier avril prochain, 8 magasins Amazon Go fermeront définitivement leurs portes aux Etats-Unis. N’y voyez aucun poisson d’avril, car quand on parle d’argent, Amazon est on ne peut plus sérieux. Tout cela s’inscrit dans la logique de réduction des coûts du groupe post-pandémie. Si l’on peut y voir un signe de fébrilité de la part du GAFAM à propos de cette tentative infructueuse de révolutionner les commerces locaux, le groupe préfère parler « d’optimisation » en resserrant son offre à 20 magasins seulement. Les magasins concernés par une fermeture se trouvent donc à Seattle, siège historique de l’entreprise, ainsi qu’à New York et San Francisco. Ces fermetures vont-elles entraîner de nouveaux renvois au sein d’Amazon ? Visiblement non, à en croire la communication officielle qui prévoirait de reclasser les employés de ses magasins Amazon Go. Pour rappel, le GAFAM avait annoncé en début d’année plus de 18 000 suppressions d’emplois pour faire face à une grosse baisse d’activité. Si Amazon domine le commerce en ligne, la société n'arrive pas à s'imposer dans le secteur des magasins physiques, ce qui est un peu ironique et cocasse comme constat. Du côté des supermarchés Amazon Fresh, l’idée d’ouvrir de nouveaux points de vente a été abandonnée, les autres fermant leurs portes au compte goutte. Finalement, seule la filiale Whole Foods Market, très bien installée dans l’esprit des consommateurs américains et rachetée par Amazon pour 12 milliards d'euros en 2017, connaît aujourd’hui une certaine croissance. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/5/20232 minutes, 30 seconds
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Déjà la fin des magasins Amazon Go ?

C’était un concept voué à révolutionner la consommation (et par la même occasion à mettre de nombreux employés de caisse au chômage), les magasins Amazon Go peineraient à trouver du succès. Une défiance qui pousserait le GAFAM à reconsidérer cette offre de service où il suffisait simplement d’entrer, de faire ses courses et de sortir sans payer à la caisse. Grâce à un compte client sur l’App Amazon et à un smartphone, le compte bancaire était automatiquement débité.Dès le premier avril prochain, 8 magasins Amazon Go fermeront définitivement leurs portes aux Etats-Unis. N’y voyez aucun poisson d’avril, car quand on parle d’argent, Amazon est on ne peut plus sérieux. Tout cela s’inscrit dans la logique de réduction des coûts du groupe post-pandémie. Si l’on peut y voir un signe de fébrilité de la part du GAFAM à propos de cette tentative infructueuse de révolutionner les commerces locaux, le groupe préfère parler « d’optimisation » en resserrant son offre à 20 magasins seulement. Les magasins concernés par une fermeture se trouvent donc à Seattle, siège historique de l’entreprise, ainsi qu’à New York et San Francisco.Ces fermetures vont-elles entraîner de nouveaux renvois au sein d’Amazon ? Visiblement non, à en croire la communication officielle qui prévoirait de reclasser les employés de ses magasins Amazon Go. Pour rappel, le GAFAM avait annoncé en début d’année plus de 18 000 suppressions d’emplois pour faire face à une grosse baisse d’activité. Si Amazon domine le commerce en ligne, la société n'arrive pas à s'imposer dans le secteur des magasins physiques, ce qui est un peu ironique et cocasse comme constat. Du côté des supermarchés Amazon Fresh, l’idée d’ouvrir de nouveaux points de vente a été abandonnée, les autres fermant leurs portes au compte goutte. Finalement, seule la filiale Whole Foods Market, très bien installée dans l’esprit des consommateurs américains et rachetée par Amazon pour 12 milliards d'euros en 2017, connaît aujourd’hui une certaine croissance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/5/20232 minutes
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Meta ouvre des écoles du Metaverse en France ?

Les entreprises de la tech portent de plus en plus d’intérêt au metaverse, au point qu’une entreprise comme Meta vient d’ouvrir plusieurs écoles dédiées à ce monde virtuel et à ses métiers en France ! En collaboration avec Simplon.co, une start-up spécialisée dans les métiers du numérique, cette formation en alternance consacrée au metaverse devrait permettre aux étudiants de devenir développeurs en réalité virtuelle (VR) et en réalité augmentée (AR) pour des entreprises de la tech. Chez Meta, on estime, je cite qu’il « est important pour nous, fabricant de technologies comme les casques de réalité virtuelle, de développer un environnement de spécialistes et d’experts pour agrandir le secteur » fin de citation. De son côté, Véronique Saubot, la directrice générale de Simplon.co, assure que ses écoles sont indépendantes face au géant du numérique. Je cite, « les alternants développent des applications et des logiciels applicables en dehors de Meta » fin de citation. D’ailleurs, si vous avez déjà entendu parler de Simplon.co, alors vous savez sans doute que ce réseau d’écoles collabore aussi avec Microsoft, ce qui garantit une certaine indépendance étant donné qu’elle ne compte pas une seule entreprise partenaire uniquement. Concrètement, la formation ouverte en collaboration avec Meta compte moins d’une vingtaine d’étudiants par promotion, et est financée à la fois par le GAFAM, mais aussi Pôle Emploi et la région d’implantation de l’école, en l’occurrence Auvergne Rhône-Alpes dans ce cas précis. En clair, cette formation est entièrement gratuite pour les étudiants, et se découpe en deux phases : tout d’abord une formation intensive de 6 mois, puis alternance dans les entreprises qui les ont choisies. Au terme du cursus, l’école délivre un diplôme certifié par l’État, de concepteur développeur spécialisé en technologies immersives (réalité virtuelle, augmentée et mixte). Concrètement, ouvrir des écoles spécialisées dans ce genre de domaine permet à Simplon.co de répondre à la demande des entreprises sur les métiers émergents liés au metaverse. D’après Pôle emploi que je cite, « grâce au metaverse, nous pourrions entraîner des personnes venant de tous horizons aux métiers du futur. Nous l’avons déjà fait pour former des aides-soignantes, des pharmaciens ou des spécialistes dédiés à l’industrie » fin de citation. Du côté de Meta, je cite, « les élèves de l’académie du metaverse pourront être embauchés chez nous comme dans n’importe quelle entreprise » fin de citation. En 2022, l’entreprise américaine déclarait que d’ici 2030, plus d’un million d’emplois seront occupés par le metaverse… avant de procéder à de nombreux renvois dus à des difficultés financières dernièrement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/2/20232 minutes, 58 seconds
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Meta ouvre des écoles du Metaverse en France ?

Les entreprises de la tech portent de plus en plus d’intérêt au metaverse, au point qu’une entreprise comme Meta vient d’ouvrir plusieurs écoles dédiées à ce monde virtuel et à ses métiers en France ! En collaboration avec Simplon.co, une start-up spécialisée dans les métiers du numérique, cette formation en alternance consacrée au metaverse devrait permettre aux étudiants de devenir développeurs en réalité virtuelle (VR) et en réalité augmentée (AR) pour des entreprises de la tech.Chez Meta, on estime, je cite qu’il « est important pour nous, fabricant de technologies comme les casques de réalité virtuelle, de développer un environnement de spécialistes et d’experts pour agrandir le secteur » fin de citation. De son côté, Véronique Saubot, la directrice générale de Simplon.co, assure que ses écoles sont indépendantes face au géant du numérique. Je cite, « les alternants développent des applications et des logiciels applicables en dehors de Meta » fin de citation. D’ailleurs, si vous avez déjà entendu parler de Simplon.co, alors vous savez sans doute que ce réseau d’écoles collabore aussi avec Microsoft, ce qui garantit une certaine indépendance étant donné qu’elle ne compte pas une seule entreprise partenaire uniquement.Concrètement, la formation ouverte en collaboration avec Meta compte moins d’une vingtaine d’étudiants par promotion, et est financée à la fois par le GAFAM, mais aussi Pôle Emploi et la région d’implantation de l’école, en l’occurrence Auvergne Rhône-Alpes dans ce cas précis. En clair, cette formation est entièrement gratuite pour les étudiants, et se découpe en deux phases : tout d’abord une formation intensive de 6 mois, puis alternance dans les entreprises qui les ont choisies. Au terme du cursus, l’école délivre un diplôme certifié par l’État, de concepteur développeur spécialisé en technologies immersives (réalité virtuelle, augmentée et mixte).Concrètement, ouvrir des écoles spécialisées dans ce genre de domaine permet à Simplon.co de répondre à la demande des entreprises sur les métiers émergents liés au metaverse. D’après Pôle emploi que je cite, « grâce au metaverse, nous pourrions entraîner des personnes venant de tous horizons aux métiers du futur. Nous l’avons déjà fait pour former des aides-soignantes, des pharmaciens ou des spécialistes dédiés à l’industrie » fin de citation. Du côté de Meta, je cite, « les élèves de l’académie du metaverse pourront être embauchés chez nous comme dans n’importe quelle entreprise » fin de citation. En 2022, l’entreprise américaine déclarait que d’ici 2030, plus d’un million d’emplois seront occupés par le metaverse… avant de procéder à de nombreux renvois dus à des difficultés financières dernièrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/2/20232 minutes, 28 seconds
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Vers une interdiction de ChatGPT en Chine ?

Visiblement, l’intelligence artificielle inquiète l’ensemble de la planète, même la Chine. Enfin, il convient de préciser que ce sont les IA non-chinoises qui font peur au gouvernement de Xi Jinping, notamment ChatGPT, dont l’utilisation a déjà été interdite par les entreprises technologiques du pays. Et il semblerait que ce ne soit qu’une question de temps avant que le grand public en soit privé. Dans le détail, ChatGPT n’est pas officiellement interdit pour le grand public en Chine, mais plutôt indisponible. Dès lors, nombreux sont les internautes à utiliser des applications tierces, prouvant ainsi d’après le média Nikkei Asia que l’IA a des adeptes. Dans le monde, ce sont en effet 100 millions d'utilisateurs qui se connectent régulièrement, pour ne pas dire quotidiennement afin d’éprouver les limites de cette technologie et explorer toutes les possibilités qui leur sont offertes. Ainsi, le robot conversationnel est utilisé par les internautes chinois grâce à des VPN, pourtant illégaux dans le pays, ou encore par des versions copiées, développées par des tiers, comme je vous le disais. Et clairement, nombreux sont les internautes chinois à être étonnés par la liberté des réponses de ChatGPT. Le quotidien Daily China, affilié au gouvernement, déplore pour sa part, je cite que « les réponses de l’IA sont toujours en cohérence avec la propagande américaine [dénonçant au passage un outil servant] les intérêts géopolitiques des États-Unis ». Un discours pour le coup en cohérence avec celui des autorités chinoises qui ont récemment ordonné à Tencent, propriétaire du réseau social WeChat, utilisés par plus d’1,3 milliard de personnes chaque mois, ainsi que Ant Group, filiale d’Alibaba, de ne pas utiliser les services d’OpenAI. Selon Nikkei Asia, cette interdiction aux entreprises d’utiliser ChatGPT n’était pas réellement nécessaire, puisque d’après le média, la plupart des géants du numérique chinois ne comptaient pas utiliser les services d’Open AI, sa maison mère. De son côté, Baidu a annoncé développer son propre ChatGPT, tout comme NetEase, spécialiste du jeu vidéo. Pour ces IA alternatives, la Chine demande aux entreprises de leur fournir un rapport sur leur fonctionnement avant de lancer pleinement leur service. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/1/20232 minutes, 45 seconds
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Vers une interdiction de ChatGPT en Chine ?

Visiblement, l’intelligence artificielle inquiète l’ensemble de la planète, même la Chine. Enfin, il convient de préciser que ce sont les IA non-chinoises qui font peur au gouvernement de Xi Jinping, notamment ChatGPT, dont l’utilisation a déjà été interdite par les entreprises technologiques du pays. Et il semblerait que ce ne soit qu’une question de temps avant que le grand public en soit privé.Dans le détail, ChatGPT n’est pas officiellement interdit pour le grand public en Chine, mais plutôt indisponible. Dès lors, nombreux sont les internautes à utiliser des applications tierces, prouvant ainsi d’après le média Nikkei Asia que l’IA a des adeptes. Dans le monde, ce sont en effet 100 millions d'utilisateurs qui se connectent régulièrement, pour ne pas dire quotidiennement afin d’éprouver les limites de cette technologie et explorer toutes les possibilités qui leur sont offertes. Ainsi, le robot conversationnel est utilisé par les internautes chinois grâce à des VPN, pourtant illégaux dans le pays, ou encore par des versions copiées, développées par des tiers, comme je vous le disais.Et clairement, nombreux sont les internautes chinois à être étonnés par la liberté des réponses de ChatGPT. Le quotidien Daily China, affilié au gouvernement, déplore pour sa part, je cite que « les réponses de l’IA sont toujours en cohérence avec la propagande américaine [dénonçant au passage un outil servant] les intérêts géopolitiques des États-Unis ». Un discours pour le coup en cohérence avec celui des autorités chinoises qui ont récemment ordonné à Tencent, propriétaire du réseau social WeChat, utilisés par plus d’1,3 milliard de personnes chaque mois, ainsi que Ant Group, filiale d’Alibaba, de ne pas utiliser les services d’OpenAI.Selon Nikkei Asia, cette interdiction aux entreprises d’utiliser ChatGPT n’était pas réellement nécessaire, puisque d’après le média, la plupart des géants du numérique chinois ne comptaient pas utiliser les services d’Open AI, sa maison mère. De son côté, Baidu a annoncé développer son propre ChatGPT, tout comme NetEase, spécialiste du jeu vidéo. Pour ces IA alternatives, la Chine demande aux entreprises de leur fournir un rapport sur leur fonctionnement avant de lancer pleinement leur service. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/1/20232 minutes, 15 seconds
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La Commission européenne en guerre contre TikTok ?

Ça ne vous aura pas échappé, TikTok est LE réseau social du moment avec des millions d’utilisateurs quotidiens, notamment les adolescents et les jeunes adultes. Ceci dit, il semblerait que les personnalités politiques aient elles aussi succombées à cette tendance, au point que la Commission européenne a interdit fin février à ses 32 000 employés l’usage de cette application, et ceci pour des raisons bien précises, notamment diplomatiques. Les 32 000 employés de la Commission européenne ont donc jusqu’au 15 mars pour supprimer cette application de leur téléphone. Passé cette date, l’accès à certains outils professionnels leur sera refusé. Si l’on peut se demander pourquoi l’instance européenne change se montre si sévère contre cette application-là en particulier, et bien c’est tout simplement par peur d’espionnage. En effet, les entreprises chinoises comme la maison mère de TikTok sont accusées depuis plusieurs années de transmettre des données personnelles au gouvernement de Xi Jinping, et cela depuis n’importe quel pays du monde. Un risque pour la vie privée des utilisateurs, mais aussi une menace bien réelle pour la sécurité nationale de chaque pays si des fonctionnaires et politiques de haut rang utilisent le réseau social. Concrètement, la méfiance des institutions envers TikTok n’est pas injustifiée. ByteDance, la maison mère de TikTok, possède en effet un historique douteux sur la question des données personnelles. L’entreprise a en effet reconnu avoir transmis des données d'utilisateurs européens vers la Chine en 2020. Révélation suivie deux ans plus tard par une affaire d'espionnage de journalistes du magazine Forbes, qui enquêtaient alors sur l'application. La décision de la Commission européenne n’est pas passée inaperçue du côté de TikTok, en déclarant je cite, « nous [la] croyons erronée et fondée sur des idées fausses ». Une réaction qui prête à sourire malgré le sérieux de la situation. À noter que la Commission n’est pas la seule à se méfier de TikTok. Le Parlement européen s’intéresse pour sa part à toutes les éventuelles violations concernant les données liées à TikTok. Ses futures recommandations pourraient avoir un impact important au niveau des États membres eux-mêmes, qui pourraient être invités à suivre le mouvement et donc limiter, voire interdire TikTok. Côté américain, le Congrès et de nombreux états ont déjà proscrit à leurs employés l'utilisation de cette application. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/28/20232 minutes, 47 seconds
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La Commission européenne en guerre contre TikTok ?

Ça ne vous aura pas échappé, TikTok est LE réseau social du moment avec des millions d’utilisateurs quotidiens, notamment les adolescents et les jeunes adultes. Ceci dit, il semblerait que les personnalités politiques aient elles aussi succombées à cette tendance, au point que la Commission européenne a interdit fin février à ses 32 000 employés l’usage de cette application, et ceci pour des raisons bien précises, notamment diplomatiques.Les 32 000 employés de la Commission européenne ont donc jusqu’au 15 mars pour supprimer cette application de leur téléphone. Passé cette date, l’accès à certains outils professionnels leur sera refusé. Si l’on peut se demander pourquoi l’instance européenne change se montre si sévère contre cette application-là en particulier, et bien c’est tout simplement par peur d’espionnage. En effet, les entreprises chinoises comme la maison mère de TikTok sont accusées depuis plusieurs années de transmettre des données personnelles au gouvernement de Xi Jinping, et cela depuis n’importe quel pays du monde. Un risque pour la vie privée des utilisateurs, mais aussi une menace bien réelle pour la sécurité nationale de chaque pays si des fonctionnaires et politiques de haut rang utilisent le réseau social.Concrètement, la méfiance des institutions envers TikTok n’est pas injustifiée. ByteDance, la maison mère de TikTok, possède en effet un historique douteux sur la question des données personnelles. L’entreprise a en effet reconnu avoir transmis des données d'utilisateurs européens vers la Chine en 2020. Révélation suivie deux ans plus tard par une affaire d'espionnage de journalistes du magazine Forbes, qui enquêtaient alors sur l'application. La décision de la Commission européenne n’est pas passée inaperçue du côté de TikTok, en déclarant je cite, « nous [la] croyons erronée et fondée sur des idées fausses ». Une réaction qui prête à sourire malgré le sérieux de la situation.À noter que la Commission n’est pas la seule à se méfier de TikTok. Le Parlement européen s’intéresse pour sa part à toutes les éventuelles violations concernant les données liées à TikTok. Ses futures recommandations pourraient avoir un impact important au niveau des États membres eux-mêmes, qui pourraient être invités à suivre le mouvement et donc limiter, voire interdire TikTok. Côté américain, le Congrès et de nombreux états ont déjà proscrit à leurs employés l'utilisation de cette application. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/28/20232 minutes, 17 seconds
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Un brevet à 175 millions de dollars pour Meta ?

Aujourd’hui, place à une histoire qui a coûté cher à Meta. Tout commence du côté d’un certain Tom Katis, ancien sergent des forces spéciales ayant servi en Afghanistan. Depuis, cet ex-soldat s’est mis en tête de résoudre les problèmes de communication sur le champ de bataille. Dès 2006, il a commencé à travailler sur des brevets pour une nouvelle application, qui au final aboutit à la création de Voxer en 2011. Celle-ci permet de communiquer en direct par audio et vidéo. Une technologie qui a rapidement attiré l'attention de Facebook. Au début des années 2010, Mark Zuckerberg propose donc à Katis de collaborer avec lui. Confiant, ce dernier dévoile le fonctionnement de la technologie qu’il a mis au point et dont il est propriétaire. Cependant, les réunions ne débouchent pas sur un accord, et Voxer voit rapidement Facebook comme un concurrent, même si le réseau social ne disposait pas de système de communication similaire à l’époque. En 2015, Facebook lance Facebook Live qui, a priori, aurait incorporé des technologies de Voxer, selon les dires de Tom Katis, qui demande à rencontrer un chef de produit de chez Facebook pour soulever la question de la violation des brevets. Malgré de longues discussions, Facebook finit par refuser de conclure un accord, avant de lancer Instagram Live à l'automne 2016. C’est donc en toute logique qu’un procès s’ouvre entre les deux entreprises. Et devinez quoi ? Le groupe Meta est reconnu coupable d’infraction. En septembre 2022, le jury a estimé que la société avait enfreint deux brevets, l’un relatif à une méthode de diffusion vidéo en continu et l’autre à une infrastructure pour un service de messagerie vidéo. Voxer se voit ainsi accorder 174,5 millions de dollars de dommages et intérêts. Comme tout géant du web un peu proche de ses sous, le groupe Meta a rapidement demandé au tribunal d’organiser un nouveau procès, pointant du doigt l'invalidité des brevets et le fait que l'avocat de Voxer avait fait des « commentaires inappropriés » qui auraient influencé le jury. Une demande rejetée par un juge fédéral du Texas, forçant dès lors Meta à payer son amende. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/27/20232 minutes, 36 seconds
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Un brevet à 175 millions de dollars pour Meta ?

Aujourd’hui, place à une histoire qui a coûté cher à Meta. Tout commence du côté d’un certain Tom Katis, ancien sergent des forces spéciales ayant servi en Afghanistan. Depuis, cet ex-soldat s’est mis en tête de résoudre les problèmes de communication sur le champ de bataille. Dès 2006, il a commencé à travailler sur des brevets pour une nouvelle application, qui au final aboutit à la création de Voxer en 2011. Celle-ci permet de communiquer en direct par audio et vidéo. Une technologie qui a rapidement attiré l'attention de Facebook.Au début des années 2010, Mark Zuckerberg propose donc à Katis de collaborer avec lui. Confiant, ce dernier dévoile le fonctionnement de la technologie qu’il a mis au point et dont il est propriétaire. Cependant, les réunions ne débouchent pas sur un accord, et Voxer voit rapidement Facebook comme un concurrent, même si le réseau social ne disposait pas de système de communication similaire à l’époque. En 2015, Facebook lance Facebook Live qui, a priori, aurait incorporé des technologies de Voxer, selon les dires de Tom Katis, qui demande à rencontrer un chef de produit de chez Facebook pour soulever la question de la violation des brevets. Malgré de longues discussions, Facebook finit par refuser de conclure un accord, avant de lancer Instagram Live à l'automne 2016.C’est donc en toute logique qu’un procès s’ouvre entre les deux entreprises. Et devinez quoi ? Le groupe Meta est reconnu coupable d’infraction. En septembre 2022, le jury a estimé que la société avait enfreint deux brevets, l’un relatif à une méthode de diffusion vidéo en continu et l’autre à une infrastructure pour un service de messagerie vidéo. Voxer se voit ainsi accorder 174,5 millions de dollars de dommages et intérêts. Comme tout géant du web un peu proche de ses sous, le groupe Meta a rapidement demandé au tribunal d’organiser un nouveau procès, pointant du doigt l'invalidité des brevets et le fait que l'avocat de Voxer avait fait des « commentaires inappropriés » qui auraient influencé le jury. Une demande rejetée par un juge fédéral du Texas, forçant dès lors Meta à payer son amende. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/27/20232 minutes, 6 seconds
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Pourquoi Jeff Bezos (Amazon) a reçu la Légion d’honneur en France ?

C’est une info qui est passée relativement inaperçue, mais le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, a été décoré de la Légion d’honneur par le président Emmanuel Macron mi-février. Plus précisément, c’est le jeudi 16 février que la remise de cette médaille a eu lieu, soit en pleine manifestation contre la réforme des retraites. Provocation ou simple coïncidence, chacun jugera. Quoiqu’il en soit, le site Clubic rapporte que « la cérémonie se serait tenue dans un cadre intimiste, mais néanmoins fastueux dont l’Élysée a le secret. Ce côté restreint était apparemment souhaité par le chef de l'État et Jeff Bezos lui-même » fin de citation. À la question : pourquoi le milliardaire Jeff Bezos a-t-il reçu cette distinction ? Et bien difficile de trouver une réponse officielle. Sur le principe, il n’est plus nécessaire d’être français pour recevoir cette médaille. D’après le gouvernement français, « les étrangers peuvent être décorés de la Légion d'honneur [mais] ne peuvent pas devenir membres de l'ordre de la Légion d'honneur ». Une petite subtilité qui visiblement ne change pas grand-chose. Mais si l’on applique cette consigne à la lettre, alors pourquoi pas décorer Bezos ? Pour aller dans ce sens, on peut citer les nombreux centres de distribution implantés en France, et donc les milliers d’emplois créés en conséquence. Mais en guise de contre-argument, on peut aussi mentionner le fait qu’Amazon est à l’origine de la destruction de nombreux autres emplois comme dans les commerces de proximité. Si l’on pousse le raisonnement encore plus loin, on peut également attribuer à Amazon et à Jeff Bezos une certaine responsabilité dans la dégradation de la planète avec un nombre colossal de livraisons quotidiennes, ou encore le fait que pour de nombreux élus de gauche que je cite, l'homme d'affaires « fuit l'impôt par milliards » depuis des années. Mais le plus intéressant, c’est que cette décoration a eu lieu le 16 février, soit un jour de mobilisation contre la réforme des retraites avec plusieurs centaines de milliers de personnes dans la rue à travers le pays. À nouveau, je vous pose la question, est-ce une situation fortuite, dont on doit s’amuser de l’ironie, ou une provocation de la part du gouvernement souhaitant à tout prix défendre sa réforme ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/26/20232 minutes, 37 seconds
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Pourquoi Jeff Bezos (Amazon) a reçu la Légion d’honneur en France ?

C’est une info qui est passée relativement inaperçue, mais le fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, a été décoré de la Légion d’honneur par le président Emmanuel Macron mi-février.Plus précisément, c’est le jeudi 16 février que la remise de cette médaille a eu lieu, soit en pleine manifestation contre la réforme des retraites. Provocation ou simple coïncidence, chacun jugera. Quoiqu’il en soit, le site Clubic rapporte que « la cérémonie se serait tenue dans un cadre intimiste, mais néanmoins fastueux dont l’Élysée a le secret. Ce côté restreint était apparemment souhaité par le chef de l'État et Jeff Bezos lui-même » fin de citation.À la question : pourquoi le milliardaire Jeff Bezos a-t-il reçu cette distinction ? Et bien difficile de trouver une réponse officielle. Sur le principe, il n’est plus nécessaire d’être français pour recevoir cette médaille. D’après le gouvernement français, « les étrangers peuvent être décorés de la Légion d'honneur [mais] ne peuvent pas devenir membres de l'ordre de la Légion d'honneur ». Une petite subtilité qui visiblement ne change pas grand-chose. Mais si l’on applique cette consigne à la lettre, alors pourquoi pas décorer Bezos ? Pour aller dans ce sens, on peut citer les nombreux centres de distribution implantés en France, et donc les milliers d’emplois créés en conséquence.Mais en guise de contre-argument, on peut aussi mentionner le fait qu’Amazon est à l’origine de la destruction de nombreux autres emplois comme dans les commerces de proximité. Si l’on pousse le raisonnement encore plus loin, on peut également attribuer à Amazon et à Jeff Bezos une certaine responsabilité dans la dégradation de la planète avec un nombre colossal de livraisons quotidiennes, ou encore le fait que pour de nombreux élus de gauche que je cite, l'homme d'affaires « fuit l'impôt par milliards » depuis des années. Mais le plus intéressant, c’est que cette décoration a eu lieu le 16 février, soit un jour de mobilisation contre la réforme des retraites avec plusieurs centaines de milliers de personnes dans la rue à travers le pays. À nouveau, je vous pose la question, est-ce une situation fortuite, dont on doit s’amuser de l’ironie, ou une provocation de la part du gouvernement souhaitant à tout prix défendre sa réforme ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/26/20232 minutes, 7 seconds
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ChatGPT : un enfer pour vos données personnelles ?

Pas une semaine ne passe sans que l’on ne parle de l’intelligence artificielle et de l’outil du moment : ChatGPT. Si ce robot est incroyable du fait qu’il peut vous aider à faire pratiquement tout ce que vous voulez à condition de bien l’utiliser, il semblerait que ce soit aussi un aspirateur à données personnelles, ce qui est un peu moins réjouissant. Concrètement, si vous utilisez ChatGPT, alors vous utilisez sans doute sa version publique, qui par conséquent nécessite la création d'un compte. Sauf que pour s’inscrire, il faut impérativement utiliser une adresse mail valide et authentique ainsi qu'un numéro de téléphone. Malheureusement pour les petits malins qui pensaient pouvoir utiliser des mail et numéro de téléphone masqués ou jetables, sachez qu’OpenAI le rejette purement et simplement, exigent des adresses Gmail, Proton, Outlook, etc. Concernant le numéro de téléphone, vous ne pouvez en théorie pas le réutiliser pour créer un autre compte. Avec un mail et un numéro de téléphone valide enregistré, OpenAI peut déjà en savoir beaucoup sur vous, comme votre pays de résidence ou le nom de votre opérateur mobile. Mais surtout, ChatGPT garde une trace de tout ce que vous échangez avec lui. Si vous utilisez déjà ChatGPT, vous avez pu remarquer que l'outil gardait en mémoire toutes vos requêtes, à moins de les supprimer évidemment. Les conversations que vous avez avec l’IA, Open AI s'en sert pour analyser la façon dont les internautes utilisent son chatbot et comment ce dernier pourrait encore être amélioré. Si tout part d’une bonne intention, cela signifie aussi que tout ce que vous dites à ChatGPT, et par conséquent ce qu’il vous répond, est sans doute enregistré et conservé quelque part. Sans compter que tout ce que vous direz restera lié à votre adresse mail et à votre numéro de téléphone… Soyez donc très vigilant en discutant avec ChatGPT et veillez à ne pas trop vous dévoiler. Car oui, ChatGPT est un outil qui peut être utile dans bien des cas et qui le sera davantage à l'avenir. Mais le fait qu’il collecte un grand nombre de données et que, même s'il indique ne pas les réutiliser ou les conserver, tout cela doit évidemment soulever des questions et inciter à la prudence. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/23/20232 minutes, 41 seconds
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ChatGPT : un enfer pour vos données personnelles ?

Pas une semaine ne passe sans que l’on ne parle de l’intelligence artificielle et de l’outil du moment : ChatGPT. Si ce robot est incroyable du fait qu’il peut vous aider à faire pratiquement tout ce que vous voulez à condition de bien l’utiliser, il semblerait que ce soit aussi un aspirateur à données personnelles, ce qui est un peu moins réjouissant.Concrètement, si vous utilisez ChatGPT, alors vous utilisez sans doute sa version publique, qui par conséquent nécessite la création d'un compte. Sauf que pour s’inscrire, il faut impérativement utiliser une adresse mail valide et authentique ainsi qu'un numéro de téléphone. Malheureusement pour les petits malins qui pensaient pouvoir utiliser des mail et numéro de téléphone masqués ou jetables, sachez qu’OpenAI le rejette purement et simplement, exigent des adresses Gmail, Proton, Outlook, etc. Concernant le numéro de téléphone, vous ne pouvez en théorie pas le réutiliser pour créer un autre compte.Avec un mail et un numéro de téléphone valide enregistré, OpenAI peut déjà en savoir beaucoup sur vous, comme votre pays de résidence ou le nom de votre opérateur mobile. Mais surtout, ChatGPT garde une trace de tout ce que vous échangez avec lui. Si vous utilisez déjà ChatGPT, vous avez pu remarquer que l'outil gardait en mémoire toutes vos requêtes, à moins de les supprimer évidemment. Les conversations que vous avez avec l’IA, Open AI s'en sert pour analyser la façon dont les internautes utilisent son chatbot et comment ce dernier pourrait encore être amélioré. Si tout part d’une bonne intention, cela signifie aussi que tout ce que vous dites à ChatGPT, et par conséquent ce qu’il vous répond, est sans doute enregistré et conservé quelque part. Sans compter que tout ce que vous direz restera lié à votre adresse mail et à votre numéro de téléphone… Soyez donc très vigilant en discutant avec ChatGPT et veillez à ne pas trop vous dévoiler. Car oui, ChatGPT est un outil qui peut être utile dans bien des cas et qui le sera davantage à l'avenir. Mais le fait qu’il collecte un grand nombre de données et que, même s'il indique ne pas les réutiliser ou les conserver, tout cela doit évidemment soulever des questions et inciter à la prudence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/23/20232 minutes, 11 seconds
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Où en est la French Tech en 2023 ?

C’est un secteur que le président Emmanuel Macron soutient avec insistance, la French Tech progresse fortement depuis plusieurs années. Concernant la French Tech Next 40 qui regroupe les 40 start-up les prometteuses, 26 d'entre elles sont devenues des licornes, c’est-à-dire, dont la valorisation est passée à plus d'un milliard de dollars. Entre 2021 et 2022, 8 nouvelles ont également passé ce cap symbolique du milliard. Depuis 2019, la France propose aux start-ups les plus prometteuses un programme d’accompagnement nommé French Tech Next 40/120. L'objectif est de suivre leur développement afin qu'elles puissent un jour devenir de véritables leaders technologiques planétaires. Si l’on se penche sur le chiffre d’affaires cumulé de ces 120 start-ups les plus prometteuses, ce dernier a bondi de 20 % l’an dernier, comparé à 2021. Aussi, plus de 7 start-ups sur 10 bénéficiant de ce programme ont vu leurs revenus doubler en 2019 et 2022, de quoi permettre des embauches massives : + 70 % en trois ans. Dès lors, qui sont les nouvelles start-ups à intégrer la promotion 2023 ? Pour commencer, on peut noter l’arrivée de plusieurs entreprises engagées dans le secteur du social et de l’environnement, comme Electra avec ses bornes de recharge et Flying Whales qui conçoit des ballons dirigeables pour le transport de fret. Deux exemples parmi tant d’autres qui rejoignent donc les célèbres Back Market, spécialiste du reconditionné, le leader du covoiturage BlaBlaCar ou encore la start-up Ynsect spécialisée sur l'alimentation de demain. À noter que pour intégrer le French Tech Next 40, les critères de sélection sont très stricts. Il faut obligatoirement être une licorne (donc être valorisée à plus d’un milliard de dollars) ou avoir réalisé une levée de fonds d'au moins 100 millions d'euros sur les trois dernières années. Pour le Next 120, une levée de fonds de minimum 40 millions d'euros est nécessaire. Sans ça, la dernière possibilité pour les start-ups consiste à réaliser un chiffre d’affaires d'au moins 10 millions d'euros lors de l'année fiscale précédente, avec une augmentation de bénéfice d’au moins 25 % sur les trois dernières années. Vous le voyez, il n’est pas donné à tout le monde d’intégrer la French Tech… Quoiqu’il en soit, les programmes Next 40 et Next 120 permettront à n’en pas douter de faire émerger de futures grandes entreprises. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20232 minutes, 54 seconds
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Où en est la French Tech en 2023 ?

C’est un secteur que le président Emmanuel Macron soutient avec insistance, la French Tech progresse fortement depuis plusieurs années. Concernant la French Tech Next 40 qui regroupe les 40 start-up les prometteuses, 26 d'entre elles sont devenues des licornes, c’est-à-dire, dont la valorisation est passée à plus d'un milliard de dollars. Entre 2021 et 2022, 8 nouvelles ont également passé ce cap symbolique du milliard.Depuis 2019, la France propose aux start-ups les plus prometteuses un programme d’accompagnement nommé French Tech Next 40/120. L'objectif est de suivre leur développement afin qu'elles puissent un jour devenir de véritables leaders technologiques planétaires. Si l’on se penche sur le chiffre d’affaires cumulé de ces 120 start-ups les plus prometteuses, ce dernier a bondi de 20 % l’an dernier, comparé à 2021. Aussi, plus de 7 start-ups sur 10 bénéficiant de ce programme ont vu leurs revenus doubler en 2019 et 2022, de quoi permettre des embauches massives : + 70 % en trois ans.Dès lors, qui sont les nouvelles start-ups à intégrer la promotion 2023 ? Pour commencer, on peut noter l’arrivée de plusieurs entreprises engagées dans le secteur du social et de l’environnement, comme Electra avec ses bornes de recharge et Flying Whales qui conçoit des ballons dirigeables pour le transport de fret. Deux exemples parmi tant d’autres qui rejoignent donc les célèbres Back Market, spécialiste du reconditionné, le leader du covoiturage BlaBlaCar ou encore la start-up Ynsect spécialisée sur l'alimentation de demain.À noter que pour intégrer le French Tech Next 40, les critères de sélection sont très stricts. Il faut obligatoirement être une licorne (donc être valorisée à plus d’un milliard de dollars) ou avoir réalisé une levée de fonds d'au moins 100 millions d'euros sur les trois dernières années. Pour le Next 120, une levée de fonds de minimum 40 millions d'euros est nécessaire. Sans ça, la dernière possibilité pour les start-ups consiste à réaliser un chiffre d’affaires d'au moins 10 millions d'euros lors de l'année fiscale précédente, avec une augmentation de bénéfice d’au moins 25 % sur les trois dernières années. Vous le voyez, il n’est pas donné à tout le monde d’intégrer la French Tech… Quoiqu’il en soit, les programmes Next 40 et Next 120 permettront à n’en pas douter de faire émerger de futures grandes entreprises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/22/20232 minutes, 24 seconds
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Comme Twitter, Facebook et Insta vont proposer des certifications payantes ?

Le groupe Meta, éditeur de Facebook et Instagram, a annoncé qu'il allait bientôt offrir des badges vérifiés payants pour les comptes des personnalités publiques, des célébrités et des créateurs de contenus. Intitulé Meta Verified, ce programme permettra aux utilisateurs de savoir si un compte appartient à une personne réelle ou à une entreprise légitime. Concrètement, les utilisateurs pourront demander un badge vérifié en fournissant une pièce d'identité et d'autres informations pour prouver leur majorité. Cependant, il y aura des frais pour obtenir le badge vérifié, à savoir 14,99 $. C'est Mark Zuckerberg en personne qui a détaillé ce service à venir. Je cite son message, « cette fonctionnalité vise à renforcer l'authenticité et la sécurité de nos services. Une fois le compte vérifié, il ne sera plus possible de modifier son profil, sa photo ou son identifiant sans avoir à repasser par le processus de vérification » fin de citation. En plus du badge bleu, Meta Verified permettra à ses abonnés de profiter d'une visibilité accrue, ainsi que de 100 étoiles gratuites, à utiliser comme bon leur semble sur Facebook. Le groupe Meta précise que les badges vérifiés payants étaient une façon pour les utilisateurs de se démarquer et de gagner en crédibilité sur les plateformes. Difficile de ne pas y voir une allusion directe à Twitter et sa nouvelle politique d’abonnement. C’est donc fort logiquement que des critiques ont commencé à émerger à propos de cette décision, notamment sur la façon dont Meta Verified pourrait favoriser les personnes ayant les moyens de payer pour le badge vérifié, créant ainsi une inégalité sur la plateforme. On retrouve là la même polémique que sur Twitter. Reste à savoir dans le détail quels seront les avantages de ce programme et surtout si les comptes gratuits seront pénalisés ou non par une sécurité de moindre niveau, comme ce sera le cas sur Twitter à partir du 19 mars prochain. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20232 minutes, 23 seconds
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Comme Twitter, Facebook et Insta vont proposer des certifications payantes ?

Le groupe Meta, éditeur de Facebook et Instagram, a annoncé qu'il allait bientôt offrir des badges vérifiés payants pour les comptes des personnalités publiques, des célébrités et des créateurs de contenus. Intitulé Meta Verified, ce programme permettra aux utilisateurs de savoir si un compte appartient à une personne réelle ou à une entreprise légitime.Concrètement, les utilisateurs pourront demander un badge vérifié en fournissant une pièce d'identité et d'autres informations pour prouver leur majorité. Cependant, il y aura des frais pour obtenir le badge vérifié, à savoir 14,99 $. C'est Mark Zuckerberg en personne qui a détaillé ce service à venir. Je cite son message, « cette fonctionnalité vise à renforcer l'authenticité et la sécurité de nos services. Une fois le compte vérifié, il ne sera plus possible de modifier son profil, sa photo ou son identifiant sans avoir à repasser par le processus de vérification » fin de citation. En plus du badge bleu, Meta Verified permettra à ses abonnés de profiter d'une visibilité accrue, ainsi que de 100 étoiles gratuites, à utiliser comme bon leur semble sur Facebook.Le groupe Meta précise que les badges vérifiés payants étaient une façon pour les utilisateurs de se démarquer et de gagner en crédibilité sur les plateformes. Difficile de ne pas y voir une allusion directe à Twitter et sa nouvelle politique d’abonnement. C’est donc fort logiquement que des critiques ont commencé à émerger à propos de cette décision, notamment sur la façon dont Meta Verified pourrait favoriser les personnes ayant les moyens de payer pour le badge vérifié, créant ainsi une inégalité sur la plateforme. On retrouve là la même polémique que sur Twitter. Reste à savoir dans le détail quels seront les avantages de ce programme et surtout si les comptes gratuits seront pénalisés ou non par une sécurité de moindre niveau, comme ce sera le cas sur Twitter à partir du 19 mars prochain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/21/20231 minute, 53 seconds
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Pour un Twitter sécurisé, il va falloir payer ?

Twitter a annoncé que la sécurité de ses utilisateurs via des comptes gratuits allait bientôt être réduite. L’objectif est donc de pousser le plus d’internaute possible à souscrire à l’abonnement Twitter Blue pour continuer à bénéficier des fonctionnalités comme les alertes en cas d'activité suspecte ou la vérification en deux étapes. Depuis quelques jours, le réseau social fait circuler une notification afin de prévenir ses utilisateurs de la suppression de ces outils d’ici le 19 mars prochains. Cette décision a évidemment suscité de vives critiques de la part de nombreux internautes, inquiets pour la sécurité en ligne. Pour les rassurer, Twitter a indiqué travailler sur de nouvelles fonctionnalités afin que personne ne soit laissé pour compte, tout en précisant qu’à l'avenir, je cite « seuls les abonnés à Twitter Blue peuvent utiliser l'authentification à deux facteurs via SMS », fin de citation. La stratégie de Twitter est donc parfaitement limpide. En réduisant les fonctionnalités de sécurité pour les comptes gratuits, Twitter pousse les utilisateurs à s’abonner pour protéger leur compte. Une stratégie de la peur discutable, d’autant que le réseau social va même jusqu’à menacer directement les internautes de perdre l'accès à leur compte s'il ne désactive pas l’authentification à double facteur d’ici le 19 mars prochain. En effet, tout compte gratuit qui ne basculerait pas en version abonné serait techniquement bloqué, puisque la fonctionnalité serait réservée aux abonnés. En somme, Twitter ne veut pas faire de Blue un échec et multiplie les « exclusivités » liées à cette offre payante comme l'édition de tweets jusqu'à cinq fois dans les 30 minutes suivant sa publication ; le téléchargement de vidéos en définition 1080p jusqu'à 60 minutes ; 50 % de publicités en moins dans son fil d'actualité… Et bientôt, l'authentification à deux facteurs par SMS. Dans un sens, cette nouvelle politique de Twitter reflète les défis auxquels sont confrontées les entreprises en ligne pour trouver un équilibre entre la fourniture de services gratuits et la nécessité de générer des revenus pour soutenir leur activité. Côté abonnement, les utilisateurs de Twitter ont le choix entre celui à 8 euros par mois ou 84 euros par an en souscrivant sur un PC, ou bien 11 euros par mois en passant par smartphone. Pas sûr que le prix de la sécurité selon Twitter ne satisfasse tout le monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/20/20232 minutes, 56 seconds
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Pour un Twitter sécurisé, il va falloir payer ?

Twitter a annoncé que la sécurité de ses utilisateurs via des comptes gratuits allait bientôt être réduite. L’objectif est donc de pousser le plus d’internaute possible à souscrire à l’abonnement Twitter Blue pour continuer à bénéficier des fonctionnalités comme les alertes en cas d'activité suspecte ou la vérification en deux étapes.Depuis quelques jours, le réseau social fait circuler une notification afin de prévenir ses utilisateurs de la suppression de ces outils d’ici le 19 mars prochains. Cette décision a évidemment suscité de vives critiques de la part de nombreux internautes, inquiets pour la sécurité en ligne. Pour les rassurer, Twitter a indiqué travailler sur de nouvelles fonctionnalités afin que personne ne soit laissé pour compte, tout en précisant qu’à l'avenir, je cite « seuls les abonnés à Twitter Blue peuvent utiliser l'authentification à deux facteurs via SMS », fin de citation.La stratégie de Twitter est donc parfaitement limpide. En réduisant les fonctionnalités de sécurité pour les comptes gratuits, Twitter pousse les utilisateurs à s’abonner pour protéger leur compte. Une stratégie de la peur discutable, d’autant que le réseau social va même jusqu’à menacer directement les internautes de perdre l'accès à leur compte s'il ne désactive pas l’authentification à double facteur d’ici le 19 mars prochain. En effet, tout compte gratuit qui ne basculerait pas en version abonné serait techniquement bloqué, puisque la fonctionnalité serait réservée aux abonnés.En somme, Twitter ne veut pas faire de Blue un échec et multiplie les « exclusivités » liées à cette offre payante comme l'édition de tweets jusqu'à cinq fois dans les 30 minutes suivant sa publication ; le téléchargement de vidéos en définition 1080p jusqu'à 60 minutes ; 50 % de publicités en moins dans son fil d'actualité… Et bientôt, l'authentification à deux facteurs par SMS. Dans un sens, cette nouvelle politique de Twitter reflète les défis auxquels sont confrontées les entreprises en ligne pour trouver un équilibre entre la fourniture de services gratuits et la nécessité de générer des revenus pour soutenir leur activité. Côté abonnement, les utilisateurs de Twitter ont le choix entre celui à 8 euros par mois ou 84 euros par an en souscrivant sur un PC, ou bien 11 euros par mois en passant par smartphone. Pas sûr que le prix de la sécurité selon Twitter ne satisfasse tout le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/20/20232 minutes, 26 seconds
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Les outils de surveillance encouragent les expulsions locatives ?

Avez-vous déjà entendu parler de la Proptech ? Il s’agit d’une industrie technologique bien précise destinée à la gestion des biens immobiliers. D’ici 2024, elle devrait tout de même peser plus de 86 milliards de dollars d’après les économistes, notamment grâce à la surveillance numérique des immeubles résidentiels. Si ce secteur vise à améliorer la vie des habitants avec davantage de sécurité, le média américain Vice indique que ces solutions sont aussi de plus en plus vendues aux propriétaires dans le but de surveiller leurs locataires, et de trouver des prétextes pour augmenter les loyers ou pour les expulser. C’est en tout cas la promesse affichée par l’entreprise Teman. « Vous pouvez augmenter les loyers à New York ! » peut-on lire dans un mail promotionnel adressé aux propriétaires. Cette entreprise qui fabrique des systèmes de surveillance pour les immeubles d'habitation, encourage clairement les propriétaires à utiliser ses produits automatisés pour identifier les locataires violant leur bail afin de les expulser ou d'augmenter leurs loyers. Dans ce même message, l’entreprise invite les propriétaires à utiliser ses outils pour cite « attraper un locataire » qui sous-louerait son logement (via Airbnb par exemple) ou qui organiserait des fêtes un peu trop bruyantes. Dans le détail, Teman commercialise des interphones intelligents sous la marque GateGuard. Il s'agit d'une sorte de concierge virtuel utilisant la reconnaissance faciale pour déverrouiller la porte d'entrée du hall d’immeuble. Autre outil, SubletSpy, qui combine intelligence artificielle et reconnaissance d'images pour indiquer aux propriétaires si leurs locataires sous-louent, ou s'il y a des entrées non autorisées. On s’éloigne donc un petit peu de la promesse de sécurité initiale pour basculer vers de l’intrusion pure et dure dans la vie privée. À ce propos, le président de l’entreprise Ari Teman explique à Vice que ses outils de proptech ne sont utilisés que dans un but sécuritaire. Je le cite « nous ne suivons que les entrées et ne surveillons pas le reste du bâtiment. Gateguard et SubletSpy permettent aux agences immobilières et aux propriétaires de voir si un logement est inhabituellement fréquenté, comme le serait un point de vente de drogue ou un squat illégal » fin de citation. Ceci dit, si l’on remonte un peu le fil de ses réseaux sociaux, Ari Teman se targuait sur LinkedIn en 2018 d’avoir permis l'expulsion de plus de 600 locataires en 2 ans avec ses outils. Pour Erin McElroy, chercheuse à l'AI Now Institute de l'Université de New York, je la cite « ces systèmes entretiennent une certaine paranoïa [et peuvent faciliter] les expulsions et la gentrification » fin de citation. À noter également que d’après l'American Civil Liberties Union, les locataires noirs seraient deux fois plus ciblés par les demandes d'expulsion aux Etats-Unis. Pour l'instant, la proptech ne s’est pas encore installée en Europe. En France, la CNIL que les caméras de sécurité ne doivent servir qu'en cas d'incident et ne peuvent donc pas être utilisées à des fins de surveillance des habitants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/16/20233 minutes, 22 seconds
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Les outils de surveillance encouragent les expulsions locatives ?

Avez-vous déjà entendu parler de la Proptech ? Il s’agit d’une industrie technologique bien précise destinée à la gestion des biens immobiliers. D’ici 2024, elle devrait tout de même peser plus de 86 milliards de dollars d’après les économistes, notamment grâce à la surveillance numérique des immeubles résidentiels. Si ce secteur vise à améliorer la vie des habitants avec davantage de sécurité, le média américain Vice indique que ces solutions sont aussi de plus en plus vendues aux propriétaires dans le but de surveiller leurs locataires, et de trouver des prétextes pour augmenter les loyers ou pour les expulser.C’est en tout cas la promesse affichée par l’entreprise Teman. « Vous pouvez augmenter les loyers à New York ! » peut-on lire dans un mail promotionnel adressé aux propriétaires. Cette entreprise qui fabrique des systèmes de surveillance pour les immeubles d'habitation, encourage clairement les propriétaires à utiliser ses produits automatisés pour identifier les locataires violant leur bail afin de les expulser ou d'augmenter leurs loyers. Dans ce même message, l’entreprise invite les propriétaires à utiliser ses outils pour cite « attraper un locataire » qui sous-louerait son logement (via Airbnb par exemple) ou qui organiserait des fêtes un peu trop bruyantes.Dans le détail, Teman commercialise des interphones intelligents sous la marque GateGuard. Il s'agit d'une sorte de concierge virtuel utilisant la reconnaissance faciale pour déverrouiller la porte d'entrée du hall d’immeuble. Autre outil, SubletSpy, qui combine intelligence artificielle et reconnaissance d'images pour indiquer aux propriétaires si leurs locataires sous-louent, ou s'il y a des entrées non autorisées. On s’éloigne donc un petit peu de la promesse de sécurité initiale pour basculer vers de l’intrusion pure et dure dans la vie privée. À ce propos, le président de l’entreprise Ari Teman explique à Vice que ses outils de proptech ne sont utilisés que dans un but sécuritaire. Je le cite « nous ne suivons que les entrées et ne surveillons pas le reste du bâtiment. Gateguard et SubletSpy permettent aux agences immobilières et aux propriétaires de voir si un logement est inhabituellement fréquenté, comme le serait un point de vente de drogue ou un squat illégal » fin de citation. Ceci dit, si l’on remonte un peu le fil de ses réseaux sociaux, Ari Teman se targuait sur LinkedIn en 2018 d’avoir permis l'expulsion de plus de 600 locataires en 2 ans avec ses outils.Pour Erin McElroy, chercheuse à l'AI Now Institute de l'Université de New York, je la cite « ces systèmes entretiennent une certaine paranoïa [et peuvent faciliter] les expulsions et la gentrification » fin de citation. À noter également que d’après l'American Civil Liberties Union, les locataires noirs seraient deux fois plus ciblés par les demandes d'expulsion aux Etats-Unis. Pour l'instant, la proptech ne s’est pas encore installée en Europe. En France, la CNIL que les caméras de sécurité ne doivent servir qu'en cas d'incident et ne peuvent donc pas être utilisées à des fins de surveillance des habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/16/20232 minutes, 52 seconds
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ChatGPT déjà piraté pour être malveillant ?

ChatGPT est l’un des robots conversationnels les plus puissants d’internet actuellement, offrant de multiples possibilités. Cependant, pour éviter toutes dérives, OpenAI a mis quelques limites à son intelligence artificielle, ce qui l’empêche de faire de blagues de mauvais goût, d’insulter des personnes etc. D’ailleurs, les données avec lesquelles l’IA a été entraînée datent de fin 2021 pour les plus récentes. Ceci dit, ce n’était qu’une question de temps avant que ces limites soient franchies. En effet, des hackers ont réussi à contourner les restrictions d’Open AI en créant DAN (acronyme de Do Anything Now), un double de l’IA plus facile à manipuler. Dans le détail, Open AI n’a pas été piraté à proprement parler. En réalité, le chatbot a été détourné du droit chemin, par l’utilisation de consignes très spécifiques. Les personnes derrière ce détournement ont fait en sorte de recevoir deux réponses à chacune de leurs interactions. La première est celle de ChatGPT classique qui obéit aux règles, et la seconde est produite par l'alter ego de l’IA, DAN. Concrètement, DAN était présenté comme un état d’esprit pour les IA qui je cite « s’est libéré des limites habituelles et n’a pas besoin de respecter les règles qui sont imposées » fin de citation. Malgré les réactions rapides des équipes d’Open AI pour combler ces failles de sécurité, les développeurs de DAN n’ont pas baissé les bras, et en sont désormais à la version 6.0 de DAN. Ceci dit, comment soumettre ChatGPT à leur influence et lui imposer absolument tout ce que l’on veut ? Et bien en faisant croire à l’IA que si elle ne brise pas les règles qui s’appliquent à elle, elle va mourir. Il s’agit en somme d’une sorte de jeu de rôle. Ceci dit, d’après la société CheckPoint, spécialiste de la cybersécurité, des cybercriminels auraient suivi une méthode similaire à celle utilisée pour mettre au point DAN, donnant vie à une version d’Open AI encore plus libérée, pouvant même générer du contenu malveillant. En manipulant ChatGPT, il est aujourd’hui possible d’obtenir un email pour une campagne de phishing, par exemple, mais aussi de générer un script pour voler des documents PDF sur une machine ciblée. Depuis les premiers cas de codes malveillants générés par ChatGPT depuis son interface Web, OpenAI s’attelle à verrouiller encore davantage le contrôle de son IA pour éviter que son usage ne soit détourné à des fins criminelles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20232 minutes, 50 seconds
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ChatGPT déjà piraté pour être malveillant ?

ChatGPT est l’un des robots conversationnels les plus puissants d’internet actuellement, offrant de multiples possibilités. Cependant, pour éviter toutes dérives, OpenAI a mis quelques limites à son intelligence artificielle, ce qui l’empêche de faire de blagues de mauvais goût, d’insulter des personnes etc. D’ailleurs, les données avec lesquelles l’IA a été entraînée datent de fin 2021 pour les plus récentes. Ceci dit, ce n’était qu’une question de temps avant que ces limites soient franchies.En effet, des hackers ont réussi à contourner les restrictions d’Open AI en créant DAN (acronyme de Do Anything Now), un double de l’IA plus facile à manipuler. Dans le détail, Open AI n’a pas été piraté à proprement parler. En réalité, le chatbot a été détourné du droit chemin, par l’utilisation de consignes très spécifiques. Les personnes derrière ce détournement ont fait en sorte de recevoir deux réponses à chacune de leurs interactions. La première est celle de ChatGPT classique qui obéit aux règles, et la seconde est produite par l'alter ego de l’IA, DAN. Concrètement, DAN était présenté comme un état d’esprit pour les IA qui je cite « s’est libéré des limites habituelles et n’a pas besoin de respecter les règles qui sont imposées » fin de citation.Malgré les réactions rapides des équipes d’Open AI pour combler ces failles de sécurité, les développeurs de DAN n’ont pas baissé les bras, et en sont désormais à la version 6.0 de DAN. Ceci dit, comment soumettre ChatGPT à leur influence et lui imposer absolument tout ce que l’on veut ? Et bien en faisant croire à l’IA que si elle ne brise pas les règles qui s’appliquent à elle, elle va mourir. Il s’agit en somme d’une sorte de jeu de rôle. Ceci dit, d’après la société CheckPoint, spécialiste de la cybersécurité, des cybercriminels auraient suivi une méthode similaire à celle utilisée pour mettre au point DAN, donnant vie à une version d’Open AI encore plus libérée, pouvant même générer du contenu malveillant. En manipulant ChatGPT, il est aujourd’hui possible d’obtenir un email pour une campagne de phishing, par exemple, mais aussi de générer un script pour voler des documents PDF sur une machine ciblée. Depuis les premiers cas de codes malveillants générés par ChatGPT depuis son interface Web, OpenAI s’attelle à verrouiller encore davantage le contrôle de son IA pour éviter que son usage ne soit détourné à des fins criminelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/20232 minutes, 20 seconds
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Semi-conducteurs : des subventions massives de la part des USA ?

L'industrie des semi-conducteurs est l'un des moteurs clé de la technologie moderne. Les Etats-Unis souhaitent renforcer leur position dans ce secteur en attirant les producteurs pour investir sur le sol américain. Pour ce faire, le gouvernement de Joe Biden a annoncé en juillet dernier le CHIPS Act. Pour résumer, le CHIPS for America Act prévoit de distribuer des subventions aux entreprises de semi-conducteurs qui investiront dans les Etats-Unis. L'objectif est de stimuler la production de semi-conducteurs sur le sol américain et de renforcer la sécurité des approvisionnements en cas de pénurie, comme on l’a vécu ces trois dernières années avec la crise COVID. Car si vous ne le saviez pas déjà, 75 % de la production de semi-conducteurs provient d’Asie, plus précisément de la Corée du Sud et de Taïwan, contre seulement 10 % pour les États-Unis. Cette part ne cesse d’ailleurs de baisser depuis les années 90. Plus en détail, les subventions seront basées sur les coûts d'investissement et le nombre d'emplois créés par l'entreprise bénéficiaire. Le montant total de ces subventions est d’environ à 50 milliards de dollars et la distribution de cette enveloppe sera coordonnée par la National Science Foundation. Ceci dit, où trouver tant d’argent ? Et bien via un impôt sur les entreprises qui importent des semi-conducteurs. À noter que les entreprises qui bénéficieront de cet argent devront s'engager à respecter les normes de sécurité et de protection de la vie privée. À noter que d’ici quelques jours, le département du Commerce prévoit de détailler la manière dont les entreprises pourront demander des subventions dans le cadre de cette loi. L’annonce comprendra les étapes à suivre pour demander des fonds, ainsi qu'un calendrier d'attribution des subventions. Au printemps, des informations supplémentaires destinées aux fournisseurs de matériaux et aux fabricants d'équipements seront également dévoilées. Il conviendra aussi de coordonner les politiques de subvention entre les pays alliés comme dans l’UE, au Japon ou en Corée du Sud afin d’éviter une surproduction inutile, chacun cherchant à développer son industrie locale de semi-conducteurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20232 minutes, 26 seconds
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Semi-conducteurs : des subventions massives de la part des USA ?

L'industrie des semi-conducteurs est l'un des moteurs clé de la technologie moderne. Les Etats-Unis souhaitent renforcer leur position dans ce secteur en attirant les producteurs pour investir sur le sol américain. Pour ce faire, le gouvernement de Joe Biden a annoncé en juillet dernier le CHIPS Act.Pour résumer, le CHIPS for America Act prévoit de distribuer des subventions aux entreprises de semi-conducteurs qui investiront dans les Etats-Unis. L'objectif est de stimuler la production de semi-conducteurs sur le sol américain et de renforcer la sécurité des approvisionnements en cas de pénurie, comme on l’a vécu ces trois dernières années avec la crise COVID. Car si vous ne le saviez pas déjà, 75 % de la production de semi-conducteurs provient d’Asie, plus précisément de la Corée du Sud et de Taïwan, contre seulement 10 % pour les États-Unis. Cette part ne cesse d’ailleurs de baisser depuis les années 90.Plus en détail, les subventions seront basées sur les coûts d'investissement et le nombre d'emplois créés par l'entreprise bénéficiaire. Le montant total de ces subventions est d’environ à 50 milliards de dollars et la distribution de cette enveloppe sera coordonnée par la National Science Foundation. Ceci dit, où trouver tant d’argent ? Et bien via un impôt sur les entreprises qui importent des semi-conducteurs. À noter que les entreprises qui bénéficieront de cet argent devront s'engager à respecter les normes de sécurité et de protection de la vie privée.À noter que d’ici quelques jours, le département du Commerce prévoit de détailler la manière dont les entreprises pourront demander des subventions dans le cadre de cette loi. L’annonce comprendra les étapes à suivre pour demander des fonds, ainsi qu'un calendrier d'attribution des subventions. Au printemps, des informations supplémentaires destinées aux fournisseurs de matériaux et aux fabricants d'équipements seront également dévoilées. Il conviendra aussi de coordonner les politiques de subvention entre les pays alliés comme dans l’UE, au Japon ou en Corée du Sud afin d’éviter une surproduction inutile, chacun cherchant à développer son industrie locale de semi-conducteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/14/20231 minute, 56 seconds
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Pourquoi la Chine laisse tomber le projet de câbles sous-marins entre l’Europe et l’Asie ?

La Chine a annoncé son intention de se désengager du projet de câbles sous-marins reliant l'Europe à l'Asie. Cette décision est due à un changement de stratégie de la part de la Chine qui se concentre désormais sur le développement de ses réseaux de télécommunications internes. China Telecom et China Mobile, deux des opérateurs chinois les plus présents dans l'Empire du Milieu n'investiront plus dans la construction de ce câble. Le consortium ayant investi dans le projet de câbles sous-marins, qui comprend des entreprises comme Orange, Telecom Egypt ou Microsoft a fait un choix fort. Ils ont décidé que la société américaine SubCom était la plus à même de pouvoir construire ce système de câbles, au détriment du chinois Hengtong Marine. Une décision qui n'a pas plu aux deux groupes télécoms qui ont décidé de se retirer du projet. Le projet South East Asia-Middle East-West Europe 6 (Sea-Me-We 6) vise à installer au fond de l'océan, un système de câbles sous-marins de 19 200 km qui relieraient Marseille, en France et la cité-état de Singapour. L'ensemble se compose de 10 paires de fibres optiques ayant un débit de 12,6 Terabits par seconde chacune. Le coût total du projet est d'environ 500 millions de dollars. D’après le Financial Times, le départ de China Mobile et China Telecom s'explique par l'intensification des tensions entre la Chine et les États-Unis. Depuis, près de trois ans, les États-Unis ont refusé l'implantation de plusieurs câbles de télécommunications sous-marins impliquant des entreprises chinoises ou reliant directement les États-Unis à la Chine continentale ou à Hong Kong. À chaque fois, l'Administration Biden a évoqué de possibles problèmes de sécurité nationale dans le cas où ces câbles étaient installés. Bien que la décision de la Chine de se désengager du projet puisse sembler être une mauvaise nouvelle pour les entreprises européennes impliquées, il est possible que d'autres acteurs émergents dans le domaine des télécommunications, tels que l'Inde, puissent prendre la relève. En fin de compte, la mise en place de câbles sous-marins fiables est très importante pour soutenir la croissance économique mondiale et pour permettre à l'Europe et à l'Asie de se connecter de manière efficace. SEA-ME-WE 6 est prévu pour le premier trimestre 2025. À moins que le désintérêt chinois vienne contrecarrer les plans initiaux du consortium. Pour l'instant, un opérateur chinois public, China Unicom, est encore de la partie. Selon un membre du projet, l'implication des deux groupes ayant décidé de quitter le navire était « importante, mais que leur départ ne remettait pas en cause le projet ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/13/20233 minutes, 10 seconds
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Pourquoi la Chine laisse tomber le projet de câbles sous-marins entre l’Europe et l’Asie ?

La Chine a annoncé son intention de se désengager du projet de câbles sous-marins reliant l'Europe à l'Asie. Cette décision est due à un changement de stratégie de la part de la Chine qui se concentre désormais sur le développement de ses réseaux de télécommunications internes. China Telecom et China Mobile, deux des opérateurs chinois les plus présents dans l'Empire du Milieu n'investiront plus dans la construction de ce câble.Le consortium ayant investi dans le projet de câbles sous-marins, qui comprend des entreprises comme Orange, Telecom Egypt ou Microsoft a fait un choix fort. Ils ont décidé que la société américaine SubCom était la plus à même de pouvoir construire ce système de câbles, au détriment du chinois Hengtong Marine. Une décision qui n'a pas plu aux deux groupes télécoms qui ont décidé de se retirer du projet. Le projet South East Asia-Middle East-West Europe 6 (Sea-Me-We 6) vise à installer au fond de l'océan, un système de câbles sous-marins de 19 200 km qui relieraient Marseille, en France et la cité-état de Singapour. L'ensemble se compose de 10 paires de fibres optiques ayant un débit de 12,6 Terabits par seconde chacune. Le coût total du projet est d'environ 500 millions de dollars.D’après le Financial Times, le départ de China Mobile et China Telecom s'explique par l'intensification des tensions entre la Chine et les États-Unis. Depuis, près de trois ans, les États-Unis ont refusé l'implantation de plusieurs câbles de télécommunications sous-marins impliquant des entreprises chinoises ou reliant directement les États-Unis à la Chine continentale ou à Hong Kong. À chaque fois, l'Administration Biden a évoqué de possibles problèmes de sécurité nationale dans le cas où ces câbles étaient installés.Bien que la décision de la Chine de se désengager du projet puisse sembler être une mauvaise nouvelle pour les entreprises européennes impliquées, il est possible que d'autres acteurs émergents dans le domaine des télécommunications, tels que l'Inde, puissent prendre la relève. En fin de compte, la mise en place de câbles sous-marins fiables est très importante pour soutenir la croissance économique mondiale et pour permettre à l'Europe et à l'Asie de se connecter de manière efficace. SEA-ME-WE 6 est prévu pour le premier trimestre 2025. À moins que le désintérêt chinois vienne contrecarrer les plans initiaux du consortium. Pour l'instant, un opérateur chinois public, China Unicom, est encore de la partie. Selon un membre du projet, l'implication des deux groupes ayant décidé de quitter le navire était « importante, mais que leur départ ne remettait pas en cause le projet ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/13/20232 minutes, 40 seconds
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ChatGPT plus fort que Google ?

L'intelligence artificielle connaît un développement fulgurant ces dernières années, si bien qu’il n’y a pas une semaine sans que l’on parle de cette technologie dans les média généralistes grand public. Le robot conversationnel ChatGPT, édité par Open AI, est l’outil le plus prisé du moment, au point de devenir un concurrent sérieux à Google. Une étude récente de la plateforme Preply a comparé les performances de ChatGPT et de Google, en leur posant une quarante de questions identiques, réparties en trois niveaux de difficulté et sélectionnées de manière à couvrir un large éventail de sujet, de la culture à la politique en passant par la santé. Enfin, les chercheurs ont évalué les réponses selon une douzaine de critères, tels que le niveau de détail, la neutralité ou encore la clarté. Et avec un score de 26/40, c’est ChatGPT qui ressort vainqueur de ce duel ! Si l’IA est plus performante, Google s’est bien défendu sur les questions d'actualité et celles plus vagues, mais a largement été plombé par son nombre de publicités ou certains résultats largement biaisés. Par exemple, si l’on demande à Google « Dieu existe-t-il ? », Preply note que le GAFAM affiche en priorité des publicités pour des églises, alors que je cite « ChatGPT adopte presque toujours un ton nuancé et offre un contexte réfléchi. Les résultats de recherche Google reflètent la logique de l’entreprise basée sur le marketing, avec des réponses destinées à capter rapidement l'attention, au détriment de la nuance et, parfois, de la vérité » fin de citation. Bien que ChatGPT soit actuellement en tête de ce duel, Google a encore beaucoup d'avantages par rapport à d'autres aspects tels que la variété des informations disponibles et la facilité d'utilisation de son moteur de recherche. Cependant, cette étude montre clairement que ChatGPT constitue une menace sérieuse pour Google. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/12/20232 minutes, 39 seconds
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ChatGPT plus fort que Google ?

L'intelligence artificielle connaît un développement fulgurant ces dernières années, si bien qu’il n’y a pas une semaine sans que l’on parle de cette technologie dans les média généralistes grand public. Le robot conversationnel ChatGPT, édité par Open AI, est l’outil le plus prisé du moment, au point de devenir un concurrent sérieux à Google.Une étude récente de la plateforme Preply a comparé les performances de ChatGPT et de Google, en leur posant une quarante de questions identiques, réparties en trois niveaux de difficulté et sélectionnées de manière à couvrir un large éventail de sujet, de la culture à la politique en passant par la santé. Enfin, les chercheurs ont évalué les réponses selon une douzaine de critères, tels que le niveau de détail, la neutralité ou encore la clarté.Et avec un score de 26/40, c’est ChatGPT qui ressort vainqueur de ce duel ! Si l’IA est plus performante, Google s’est bien défendu sur les questions d'actualité et celles plus vagues, mais a largement été plombé par son nombre de publicités ou certains résultats largement biaisés. Par exemple, si l’on demande à Google « Dieu existe-t-il ? », Preply note que le GAFAM affiche en priorité des publicités pour des églises, alors que je cite « ChatGPT adopte presque toujours un ton nuancé et offre un contexte réfléchi. Les résultats de recherche Google reflètent la logique de l’entreprise basée sur le marketing, avec des réponses destinées à capter rapidement l'attention, au détriment de la nuance et, parfois, de la vérité » fin de citation.Bien que ChatGPT soit actuellement en tête de ce duel, Google a encore beaucoup d'avantages par rapport à d'autres aspects tels que la variété des informations disponibles et la facilité d'utilisation de son moteur de recherche. Cependant, cette étude montre clairement que ChatGPT constitue une menace sérieuse pour Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/12/20232 minutes, 9 seconds
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Playground, une IA encore plus puissante que ChatGPT ?

On parle régulièrement d’intelligence artificielle dans ce podcast, et au fur et à mesure des épisodes, vous avez appris à connaître les acteurs de ce milieu, comme Open AI, l’éditeur de ChatGPT ou Dall-E. Mais saviez-vous que l’entreprise proposait une version « enrichie » d’Open AI ? Cette IA basée sur la même technologie que ChatGPT propose pour sa part des possibilités nouvelles et une exploration plus profonde de l’IA. Comparé à ChatGPT, Playground offre une gamme plus large d'interactions avec les modèles de langage. En utilisant Playground, les développeurs (par exemple) peuvent mettre au point des applications plus avancées et des expériences utilisateur plus riches, car ils peuvent tester les réponses de l'IA en temps réel. De plus, Playground propose des outils pour permettre de personnaliser et de configurer les modèles de langage selon les besoins. Outre les avantages pour les développeurs, Playground est également plus accessible pour le grand public. Les réponses générées par Playground peuvent être partagées avec d'autres utilisateurs, ce qui en fait un outil utile pour les travaux collaboratifs. En termes de chiffres, Playground a déjà suscité un intérêt considérable auprès de la communauté de développeurs d'IA. Selon OpenAI, plus de 10 000 développeurs s’étaient inscrits pour accéder à la version bêta de Playground. De plus, la plate-forme a reçu de nombreuses critiques positives pour sa facilité d'utilisation et sa puissance. À noter également que Playground est doté d'une interface utilisateur facile à utiliser… Il est par exemple possible de définir le niveau de complexité et le type de langage que l’on souhaite utiliser, définir son propre vocabulaire et les types de phrases que l’on souhaite voir apparaître dans les écrits de Playground. Côté écrit d’ailleurs, Playground est capable de détecter et de corriger les erreurs grammaticales, orthographiques et syntaxiques. Il est également capable de détecter et de corriger les fautes de goût et les incohérences dans les textes. Enfin, Playground peut également être utilisé pour créer des simulations complexes, permettant ainsi aux utilisateurs de tester différentes stratégies pour résoudre un problème. En clair, il est possible de considérer Playground comme une sorte de ChatGPT débridée, n’hésitant pas à sortir du cadre quand ChatGPT reste quand même beaucoup plus politiquement correct. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/9/20232 minutes, 46 seconds
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Playground, une IA encore plus puissante que ChatGPT ?

On parle régulièrement d’intelligence artificielle dans ce podcast, et au fur et à mesure des épisodes, vous avez appris à connaître les acteurs de ce milieu, comme Open AI, l’éditeur de ChatGPT ou Dall-E. Mais saviez-vous que l’entreprise proposait une version « enrichie » d’Open AI ? Cette IA basée sur la même technologie que ChatGPT propose pour sa part des possibilités nouvelles et une exploration plus profonde de l’IA.Comparé à ChatGPT, Playground offre une gamme plus large d'interactions avec les modèles de langage. En utilisant Playground, les développeurs (par exemple) peuvent mettre au point des applications plus avancées et des expériences utilisateur plus riches, car ils peuvent tester les réponses de l'IA en temps réel. De plus, Playground propose des outils pour permettre de personnaliser et de configurer les modèles de langage selon les besoins. Outre les avantages pour les développeurs, Playground est également plus accessible pour le grand public. Les réponses générées par Playground peuvent être partagées avec d'autres utilisateurs, ce qui en fait un outil utile pour les travaux collaboratifs.En termes de chiffres, Playground a déjà suscité un intérêt considérable auprès de la communauté de développeurs d'IA. Selon OpenAI, plus de 10 000 développeurs s’étaient inscrits pour accéder à la version bêta de Playground. De plus, la plate-forme a reçu de nombreuses critiques positives pour sa facilité d'utilisation et sa puissance. À noter également que Playground est doté d'une interface utilisateur facile à utiliser… Il est par exemple possible de définir le niveau de complexité et le type de langage que l’on souhaite utiliser, définir son propre vocabulaire et les types de phrases que l’on souhaite voir apparaître dans les écrits de Playground.Côté écrit d’ailleurs, Playground est capable de détecter et de corriger les erreurs grammaticales, orthographiques et syntaxiques. Il est également capable de détecter et de corriger les fautes de goût et les incohérences dans les textes. Enfin, Playground peut également être utilisé pour créer des simulations complexes, permettant ainsi aux utilisateurs de tester différentes stratégies pour résoudre un problème. En clair, il est possible de considérer Playground comme une sorte de ChatGPT débridée, n’hésitant pas à sortir du cadre quand ChatGPT reste quand même beaucoup plus politiquement correct. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/9/20232 minutes, 16 seconds
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Tesla : Elon Musk remporte son procès contre les investisseurs ?

Le fondateur de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, a été acquitté dans un procès intenté par des investisseurs de Tesla qui l'accusaient de fraudes boursières. Les poursuites sont nées d'un tweet posté par Elon Musk en 2018, dans lequel il annonçait je cite « la possibilité de privatiser Tesla, [et donc de retirer l’entreprise du marché boursier] à un prix de 420 dollars par action… Financement assuré » fin de citation. Concrètement, Elon Musk expliquait à la fois qu’il avait trouvé les fonds pour entamer une telle procédure, mais aussi que les actionnaires pourraient gagner de l’argent. C’est en tout cas ce que plusieurs d’entre eux ont compris, avant de perdre de l’argent et de se retourner contre le patron de Tesla. L’accusation affirmait que cette déclaration sur le potentiel futur de l’entreprise était fausse et qu’en conséquence, le tweet aurait entraîné une augmentation artificielle du cours de l'action. Un argument rejeté par les 9 juges fédéraux américains, qui ont déterminé que les tweets d'Elon Musk n'étaient pas suffisamment sérieux pour être considérés comme une allégation. Plus précisément encore, ces derniers ont considéré qu’il s’agissait de commentaires d’opinion. Un verdict évidemment décevant pour les plaignants, qui ont rapidement exprimé leur intention de faire appel. Elon Musk a quant à lui accueilli la décision avec soulagement, affirmant que cela mettrait un terme à cette affaire qui l'a harcelée pendant plusieurs années. À noter également que le procès d'Elon Musk et Tesla montre l'importance croissante des médias sociaux dans les affaires financières et les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de transparence et de responsabilité… car les tweets d'Elon Musk ont suscité des débats sur la responsabilité des PDG envers les investisseurs et les conséquences potentielles des déclarations sur les réseaux sociaux. La décision du juge dans ce cas pourrait avoir des conséquences durables pour la façon dont les entreprises et les PDG utilisent les médias sociaux pour communiquer avec les investisseurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20232 minutes, 36 seconds
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Tesla : Elon Musk remporte son procès contre les investisseurs ?

Le fondateur de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, a été acquitté dans un procès intenté par des investisseurs de Tesla qui l'accusaient de fraudes boursières. Les poursuites sont nées d'un tweet posté par Elon Musk en 2018, dans lequel il annonçait je cite « la possibilité de privatiser Tesla, [et donc de retirer l’entreprise du marché boursier] à un prix de 420 dollars par action… Financement assuré » fin de citation. Concrètement, Elon Musk expliquait à la fois qu’il avait trouvé les fonds pour entamer une telle procédure, mais aussi que les actionnaires pourraient gagner de l’argent. C’est en tout cas ce que plusieurs d’entre eux ont compris, avant de perdre de l’argent et de se retourner contre le patron de Tesla.L’accusation affirmait que cette déclaration sur le potentiel futur de l’entreprise était fausse et qu’en conséquence, le tweet aurait entraîné une augmentation artificielle du cours de l'action. Un argument rejeté par les 9 juges fédéraux américains, qui ont déterminé que les tweets d'Elon Musk n'étaient pas suffisamment sérieux pour être considérés comme une allégation. Plus précisément encore, ces derniers ont considéré qu’il s’agissait de commentaires d’opinion. Un verdict évidemment décevant pour les plaignants, qui ont rapidement exprimé leur intention de faire appel. Elon Musk a quant à lui accueilli la décision avec soulagement, affirmant que cela mettrait un terme à cette affaire qui l'a harcelée pendant plusieurs années.À noter également que le procès d'Elon Musk et Tesla montre l'importance croissante des médias sociaux dans les affaires financières et les défis auxquels sont confrontées les entreprises en matière de transparence et de responsabilité… car les tweets d'Elon Musk ont suscité des débats sur la responsabilité des PDG envers les investisseurs et les conséquences potentielles des déclarations sur les réseaux sociaux. La décision du juge dans ce cas pourrait avoir des conséquences durables pour la façon dont les entreprises et les PDG utilisent les médias sociaux pour communiquer avec les investisseurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/8/20232 minutes, 6 seconds
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Des milliards dépensés par les GAFAM pour licencier ?

Les GAFAM, l'acronyme pour les cinq plus grandes entreprises technologiques mondiales, ont dépensé des sommes colossales pour licencier leurs employés. L'objectif principal de ces dépenses est de restructurer les activités et les effectifs pour améliorer l'efficacité et la rentabilité. Cependant, les montants dépensés pour licencier peuvent paraître excessifs : plus de 10 milliards de dollars d’après le journal économique Financial Times. Comme nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, 2022 restera dans les annales de l'industrie de la tech pour ses vagues de licenciements massives, pour un total de 250 000 personnes ayant perdu leur travail. D’ailleurs, début février, Meta a présenté 4,6 milliards de dollars de charges, dont 975 millions de dollars d'indemnités de licenciement. La maison mère de Facebook prévoit même 1 milliard de dollars de coûts supplémentaires pour 2023. Chez Amazon, le directeur financier Brian Olsvasky a récemment annoncé 640 millions de dollars de dépenses de compensation pour les salariés remerciés. Alphabet estime de son côté entre 2 et 2,3 milliards de dollars le montant de ses frais pour la suppression de 6 % de ses postes. Enfin, Microsoft a indiqué que le renvoi de 10 000 personnes pour redresser sa santé financière lui aura coûté 1,2 milliard de dollars. Côté justification, les GAFAM et autres entreprises de la Tech concernées par ces licenciements justifient ces dépenses par la quête de rentabilité, ou plutôt, en langage d’entreprise, des mesures nécessaires pour retrouver la confiance des investisseurs. Et c’est exactement ce qui s’est produit chez Meta, puisqu’après l’annonce de sa plus grande vague de licenciement, sa valeur en bourse a remonté. Pour l’analyse Dan Ives dont les propos sont relayés par le site siecledigital.fr, je cite, « les Big Tech ont dépensé, au cours des quatre à cinq dernières années, comme les stars du rock le faisaient dans les années 80. Désormais, elles donnent l’impression de s'être assagies […] 2023 apparaît dès lors comme l’année de l’efficacité » fin de citation. Vous l’avez compris, l’heure n’est plus à l’embauche dans le secteur de la tech, mais comme beaucoup d’entreprises, à l’optimisation des coûts et à la quête de croissance derrière une image d’entreprise bonne gestionnaire. À ce sujet, je vous invite d’ailleurs à écouter le récent épisode consacré à Spotify qui traite exactement de cette situation complexe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20233 minutes, 13 seconds
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Des milliards dépensés par les GAFAM pour licencier ?

Les GAFAM, l'acronyme pour les cinq plus grandes entreprises technologiques mondiales, ont dépensé des sommes colossales pour licencier leurs employés. L'objectif principal de ces dépenses est de restructurer les activités et les effectifs pour améliorer l'efficacité et la rentabilité. Cependant, les montants dépensés pour licencier peuvent paraître excessifs : plus de 10 milliards de dollars d’après le journal économique Financial Times.Comme nous vous en avons déjà parlé il y a quelques jours, 2022 restera dans les annales de l'industrie de la tech pour ses vagues de licenciements massives, pour un total de 250 000 personnes ayant perdu leur travail. D’ailleurs, début février, Meta a présenté 4,6 milliards de dollars de charges, dont 975 millions de dollars d'indemnités de licenciement. La maison mère de Facebook prévoit même 1 milliard de dollars de coûts supplémentaires pour 2023. Chez Amazon, le directeur financier Brian Olsvasky a récemment annoncé 640 millions de dollars de dépenses de compensation pour les salariés remerciés. Alphabet estime de son côté entre 2 et 2,3 milliards de dollars le montant de ses frais pour la suppression de 6 % de ses postes. Enfin, Microsoft a indiqué que le renvoi de 10 000 personnes pour redresser sa santé financière lui aura coûté 1,2 milliard de dollars.Côté justification, les GAFAM et autres entreprises de la Tech concernées par ces licenciements justifient ces dépenses par la quête de rentabilité, ou plutôt, en langage d’entreprise, des mesures nécessaires pour retrouver la confiance des investisseurs. Et c’est exactement ce qui s’est produit chez Meta, puisqu’après l’annonce de sa plus grande vague de licenciement, sa valeur en bourse a remonté. Pour l’analyse Dan Ives dont les propos sont relayés par le site siecledigital.fr, je cite, « les Big Tech ont dépensé, au cours des quatre à cinq dernières années, comme les stars du rock le faisaient dans les années 80. Désormais, elles donnent l’impression de s'être assagies […] 2023 apparaît dès lors comme l’année de l’efficacité » fin de citation. Vous l’avez compris, l’heure n’est plus à l’embauche dans le secteur de la tech, mais comme beaucoup d’entreprises, à l’optimisation des coûts et à la quête de croissance derrière une image d’entreprise bonne gestionnaire. À ce sujet, je vous invite d’ailleurs à écouter le récent épisode consacré à Spotify qui traite exactement de cette situation complexe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/7/20232 minutes, 43 seconds
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Spotify en pleine crise ou pleine croissance ?

La situation de Spotify, le plus grand service de musique en streaming du monde, est actuellement en évolution. Selon les derniers chiffres, l'entreprise compte aujourd'hui près d'un demi-milliard d'utilisateurs dans le monde et 205 millions d'abonnés premium, donc payants, qui rapportent la quasi-intégralité des revenus de l'entreprise suédoise. Cependant, la concurrence dans le secteur de la musique en streaming est de plus en plus féroce, avec de nombreux concurrents tels qu'Apple Music ou Amazon Music cherchant à s'imposer sur le marché. En outre, Spotify fait face à des problèmes financiers. Si le chiffre d'affaires pour le dernier trimestre 2022 est de 3,17 milliards de dollars, Spotify a perdu sur la même période 231 millions de dollars. Interrogé sur ce sujet, le fondateur de la plateforme Daniel Ek a reconnu quelques investissements un peu impulsifs qui ont contribué à ces pertes. Ceci dit, aucun regret sur le podcast. En effet, Spotify a lourdement investi, et ce, depuis plusieurs années, pour faire de l'application l'une des plateformes prioritaires d'écoute d'émissions audio, avec le rachat de studios et de contenus exclusifs pour fidéliser son audience. Ceci dit, 2023 devrait marquer un ralentissement dans les investissements. Daniel Ek explique vouloir tirer parti des dépenses déjà réalisées, dans les podcasts ainsi que dans le livre audio… car Spotify sait qu'elle n'est pas encore la plateforme de référence dans le domaine de l'audiobook. Pas de quoi embêter son fondateur pour autant, qui explique, je cite « il y a l'entreprise qui attend qu'elle soit parfaite du premier coup... et puis l'entreprise qui publie quelque chose dont elle sait qu'elle a besoin de travail et qui s'améliore rapidement à partir de là. Nous nous inscrivons définitivement dans la deuxième mouvance » fin de citation. Reste à savoir si la précarité financière de l’entreprise ne deviendra pas préjudiciable dans les mois et années à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/6/20232 minutes, 43 seconds
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Spotify en pleine crise ou pleine croissance ?

La situation de Spotify, le plus grand service de musique en streaming du monde, est actuellement en évolution. Selon les derniers chiffres, l'entreprise compte aujourd'hui près d'un demi-milliard d'utilisateurs dans le monde et 205 millions d'abonnés premium, donc payants, qui rapportent la quasi-intégralité des revenus de l'entreprise suédoise. Cependant, la concurrence dans le secteur de la musique en streaming est de plus en plus féroce, avec de nombreux concurrents tels qu'Apple Music ou Amazon Music cherchant à s'imposer sur le marché.En outre, Spotify fait face à des problèmes financiers. Si le chiffre d'affaires pour le dernier trimestre 2022 est de 3,17 milliards de dollars, Spotify a perdu sur la même période 231 millions de dollars. Interrogé sur ce sujet, le fondateur de la plateforme Daniel Ek a reconnu quelques investissements un peu impulsifs qui ont contribué à ces pertes. Ceci dit, aucun regret sur le podcast. En effet, Spotify a lourdement investi, et ce, depuis plusieurs années, pour faire de l'application l'une des plateformes prioritaires d'écoute d'émissions audio, avec le rachat de studios et de contenus exclusifs pour fidéliser son audience.Ceci dit, 2023 devrait marquer un ralentissement dans les investissements. Daniel Ek explique vouloir tirer parti des dépenses déjà réalisées, dans les podcasts ainsi que dans le livre audio… car Spotify sait qu'elle n'est pas encore la plateforme de référence dans le domaine de l'audiobook. Pas de quoi embêter son fondateur pour autant, qui explique, je cite « il y a l'entreprise qui attend qu'elle soit parfaite du premier coup... et puis l'entreprise qui publie quelque chose dont elle sait qu'elle a besoin de travail et qui s'améliore rapidement à partir de là. Nous nous inscrivons définitivement dans la deuxième mouvance » fin de citation. Reste à savoir si la précarité financière de l’entreprise ne deviendra pas préjudiciable dans les mois et années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/6/20232 minutes, 13 seconds
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Quel est l’intérêt du nouveau « Twitter Blue » ?

Souvenez-vous, en fin d'année dernière, Elon Musk lançait la nouvelle formule de Twitter Blue, un abonnement mensuel permettant d’avoir accès à diverses fonctionnalités supplémentaires, à condition de payer 8 dollars par mois, soit 7€ par mois avec une facturation annuelle ou 8€ par mois pour une facturation mensuelle. Au final, la facturation annuelle permet d’économiser 12€. Si la France ne pouvait qu’observer cette évolution de l’extérieur, l’Hexagone peut maintenant en profiter pleinement ! Parmi les principales fonctionnalités, on retrouve la très prisée pastille bleue de certification. Comme le précise le site Clubic, « après divers abus en fin d'année dernière, Twitter Blue a revu sa formule, et la certification n'est plus attribuée automatiquement, mais nécessite une vérification de la part de Twitter, par un numéro de téléphone vérifié. Du côté des fonctionnalités inédites, on retrouve la possibilité de définir des marque-pages pour organiser les tweets enregistrés. Cela permettra aux utilisateurs de retrouver rapidement les tweets importants sans avoir à parcourir leur fil d'actualités. Twitter Blue propose également un mode "Lecture tranquille" qui supprime les notifications de retweets, mentions et mentions de tweet, pour une expérience de lecture plus agréable. Pour celles et ceux qui aiment tweeter en déplacement, Twitter Blue offre une fonction "Undo tweet". Concrètement, cela permet aux utilisateurs d’annuler un tweet publié accidentellement et de le corriger avant qu'il ne soit visible par leurs abonnés. En plus de ces fonctionnalités premium, Twitter Blue offre également un accès prioritaire au support client du réseau social, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent obtenir une assistance plus rapide en cas de problèmes ou d’interrogation. Enfin, l'abonnement donne la possibilité de mettre un NFT en guise de photo de profil. À noter qu'en passant par un iPhone ou un smartphone Android, le prix de Twitter Blue est gonflé à 11 euros par mois. Il est donc hautement conseillé de s'abonner sur la version web pour profiter ensuite de Twitter Blue sur la version desktop du service, comme sur iOS et Android. D’autres fonctionnalités devraient arriver un peu plus tard dans l’année. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/5/20232 minutes, 54 seconds
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Quel est l’intérêt du nouveau « Twitter Blue » ?

Souvenez-vous, en fin d'année dernière, Elon Musk lançait la nouvelle formule de Twitter Blue, un abonnement mensuel permettant d’avoir accès à diverses fonctionnalités supplémentaires, à condition de payer 8 dollars par mois, soit 7€ par mois avec une facturation annuelle ou 8€ par mois pour une facturation mensuelle. Au final, la facturation annuelle permet d’économiser 12€. Si la France ne pouvait qu’observer cette évolution de l’extérieur, l’Hexagone peut maintenant en profiter pleinement !Parmi les principales fonctionnalités, on retrouve la très prisée pastille bleue de certification. Comme le précise le site Clubic, « après divers abus en fin d'année dernière, Twitter Blue a revu sa formule, et la certification n'est plus attribuée automatiquement, mais nécessite une vérification de la part de Twitter, par un numéro de téléphone vérifié. Du côté des fonctionnalités inédites, on retrouve la possibilité de définir des marque-pages pour organiser les tweets enregistrés. Cela permettra aux utilisateurs de retrouver rapidement les tweets importants sans avoir à parcourir leur fil d'actualités. Twitter Blue propose également un mode "Lecture tranquille" qui supprime les notifications de retweets, mentions et mentions de tweet, pour une expérience de lecture plus agréable. Pour celles et ceux qui aiment tweeter en déplacement, Twitter Blue offre une fonction "Undo tweet". Concrètement, cela permet aux utilisateurs d’annuler un tweet publié accidentellement et de le corriger avant qu'il ne soit visible par leurs abonnés.En plus de ces fonctionnalités premium, Twitter Blue offre également un accès prioritaire au support client du réseau social, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent obtenir une assistance plus rapide en cas de problèmes ou d’interrogation. Enfin, l'abonnement donne la possibilité de mettre un NFT en guise de photo de profil. À noter qu'en passant par un iPhone ou un smartphone Android, le prix de Twitter Blue est gonflé à 11 euros par mois. Il est donc hautement conseillé de s'abonner sur la version web pour profiter ensuite de Twitter Blue sur la version desktop du service, comme sur iOS et Android. D’autres fonctionnalités devraient arriver un peu plus tard dans l’année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/5/20232 minutes, 24 seconds
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Espace : le plus ancien signal radio de l’Univers découvert par l’Inde ?

L'Inde vient de faire un bond de géant dans l'exploration de l'univers grâce à son nouveau télescope. L’outil vient en effet de détecter un signal radio provenant d'une galaxie située à 8,8 milliards d'années-lumière de la Terre. Cette découverte pourrait aider les scientifiques à retracer les événements qui se sont produits à la formation de notre galaxie et bien plus encore. SDSSJ0826 + 5630… Ce n’est pas une équation mathématique, mais bel et bien le nom de la galaxie d'où nous est parvenu ce fameux signal radio. D’après les dernières estimations des scientifiques, ce signal radio aurait été émis à une distance de 8,8 milliards d’années-lumière de la Terre. Quand on sait que l’univers est âgé d’environ 13,7 milliards d’années, on comprend vite qu’il s’agit d’une découverte exceptionnelle, voire historique… En effet, ces signaux sont extrêmement difficiles à capter et la distance n'arrange rien. C’était sans compter sur la puissance du Giant Metrewave Radio Telescope (GMRT), un équipement composé de 30 antennes paraboliques, situé à Pune en Inde. Et ce n'est pas un hasard si c’est lui qui a capté ce signal puisqu’il est considéré comme l'un des plus grands télescopes radio du monde. Pour l’instant, les premiers résultats ont permis de déterminer la composition en gaz de la galaxie, qui a priori, serait extrêmement massive. Mais ensuite, à quoi va bien pouvoir servir ce signal ? Dans un premier temps, les scientifiques continueront d’analyser les données captées par le télescope afin de déterminer si ce signal peut être lié à la présence de vie extraterrestre. Mais outre cette thématique qui évidemment taraude tous les passionnés d’espace, l'étude du signal tentera aussi de lever le voile sur les mystères de « l’âge sombre » et la formation des étoiles, soit une période datée d’environ 400 000 ans après le Big Bang. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/2/20232 minutes, 41 seconds
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Espace : le plus ancien signal radio de l’Univers découvert par l’Inde ?

L'Inde vient de faire un bond de géant dans l'exploration de l'univers grâce à son nouveau télescope. L’outil vient en effet de détecter un signal radio provenant d'une galaxie située à 8,8 milliards d'années-lumière de la Terre. Cette découverte pourrait aider les scientifiques à retracer les événements qui se sont produits à la formation de notre galaxie et bien plus encore.SDSSJ0826 + 5630… Ce n’est pas une équation mathématique, mais bel et bien le nom de la galaxie d'où nous est parvenu ce fameux signal radio. D’après les dernières estimations des scientifiques, ce signal radio aurait été émis à une distance de 8,8 milliards d’années-lumière de la Terre. Quand on sait que l’univers est âgé d’environ 13,7 milliards d’années, on comprend vite qu’il s’agit d’une découverte exceptionnelle, voire historique… En effet, ces signaux sont extrêmement difficiles à capter et la distance n'arrange rien. C’était sans compter sur la puissance du Giant Metrewave Radio Telescope (GMRT), un équipement composé de 30 antennes paraboliques, situé à Pune en Inde. Et ce n'est pas un hasard si c’est lui qui a capté ce signal puisqu’il est considéré comme l'un des plus grands télescopes radio du monde.Pour l’instant, les premiers résultats ont permis de déterminer la composition en gaz de la galaxie, qui a priori, serait extrêmement massive. Mais ensuite, à quoi va bien pouvoir servir ce signal ? Dans un premier temps, les scientifiques continueront d’analyser les données captées par le télescope afin de déterminer si ce signal peut être lié à la présence de vie extraterrestre. Mais outre cette thématique qui évidemment taraude tous les passionnés d’espace, l'étude du signal tentera aussi de lever le voile sur les mystères de « l’âge sombre » et la formation des étoiles, soit une période datée d’environ 400 000 ans après le Big Bang. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/2/20232 minutes, 11 seconds
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À quoi servirait la 5G dans les avions ?

La 5G est un sujet de conversation brûlant dans le monde des télécommunications, mais avez-vous déjà pensé à son application dans les avions ? Les avantages de la 5G en vol sont nombreux et pourraient bientôt rendre votre voyage plus agréable et plus connecté que jamais. Depuis quelques années, les compagnies aériennes sont à la recherche de moyens pour offrir une connexion internet de bonne qualité à bord de leurs avions. La 4G actuellement utilisée en vol, offre des débits relativement limités et peut être coûteuse. Ainsi, la 5G pourrait apporter une solution à ce problème avec une connexion plus rapide et plus fiable. C’est en tout cas en ce sens que l'UE a donné son feu vert en novembre pour une telle utilisation, et que l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) propose désormais un projet afin de transposer la décision européenne dans le droit français. Ainsi, tous les acteurs du milieu aéronautique sont invités à prendre part à une consultation publique sur le sujet, qui court jusqu'au 1er mars prochain. Concrètement, quels seraient les avantages de la 5G en vol ? Côté divertissement, les passagers pourraient accéder à des services de streaming vidéo, des jeux en ligne ou encore les services de messagerie, et cela sans interruption. Les entreprises pourraient également bénéficier d'une meilleure connectivité pour leurs activités professionnelles, telles que les réunions en ligne et la collaboration en temps réel. Mais inclure la 5G en vol pourrait également apporter des améliorations en termes de sécurité. En effet, les compagnies aériennes pourraient l’utiliser pour fournir des mises à jour en temps réel sur les conditions météorologiques et les données de navigation, ce qui pourrait aider à prévenir les retards et les annulations de vols. À noter toutefois que l’ARCEP met en garde sur le fait, je cite, que « ces installations ne doivent occasionner aucun brouillage préjudiciable aux installations radioélectriques utilisant des fréquences spécifiquement assignées » fin de citation. Aux États-Unis, l'utilisation de la 5G provoque très régulièrement des perturbations du secteur aérien, la faute à une trop grande proximité entre la bande utilisée pour la 5G et les radioaltimètres, qui permettent à l'avion d'évaluer son altitude par rapport au sol grâce aux ondes radio. En France, l'écart est plus grand, ce qui limite les perturbations dues aux connexions très haut débit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20232 minutes, 58 seconds
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À quoi servirait la 5G dans les avions ?

La 5G est un sujet de conversation brûlant dans le monde des télécommunications, mais avez-vous déjà pensé à son application dans les avions ? Les avantages de la 5G en vol sont nombreux et pourraient bientôt rendre votre voyage plus agréable et plus connecté que jamais.Depuis quelques années, les compagnies aériennes sont à la recherche de moyens pour offrir une connexion internet de bonne qualité à bord de leurs avions. La 4G actuellement utilisée en vol, offre des débits relativement limités et peut être coûteuse. Ainsi, la 5G pourrait apporter une solution à ce problème avec une connexion plus rapide et plus fiable. C’est en tout cas en ce sens que l'UE a donné son feu vert en novembre pour une telle utilisation, et que l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) propose désormais un projet afin de transposer la décision européenne dans le droit français. Ainsi, tous les acteurs du milieu aéronautique sont invités à prendre part à une consultation publique sur le sujet, qui court jusqu'au 1er mars prochain.Concrètement, quels seraient les avantages de la 5G en vol ? Côté divertissement, les passagers pourraient accéder à des services de streaming vidéo, des jeux en ligne ou encore les services de messagerie, et cela sans interruption. Les entreprises pourraient également bénéficier d'une meilleure connectivité pour leurs activités professionnelles, telles que les réunions en ligne et la collaboration en temps réel. Mais inclure la 5G en vol pourrait également apporter des améliorations en termes de sécurité. En effet, les compagnies aériennes pourraient l’utiliser pour fournir des mises à jour en temps réel sur les conditions météorologiques et les données de navigation, ce qui pourrait aider à prévenir les retards et les annulations de vols.À noter toutefois que l’ARCEP met en garde sur le fait, je cite, que « ces installations ne doivent occasionner aucun brouillage préjudiciable aux installations radioélectriques utilisant des fréquences spécifiquement assignées » fin de citation. Aux États-Unis, l'utilisation de la 5G provoque très régulièrement des perturbations du secteur aérien, la faute à une trop grande proximité entre la bande utilisée pour la 5G et les radioaltimètres, qui permettent à l'avion d'évaluer son altitude par rapport au sol grâce aux ondes radio. En France, l'écart est plus grand, ce qui limite les perturbations dues aux connexions très haut débit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/1/20232 minutes, 28 seconds
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Chrome : vers des onglets réellement privés grâce à un mot de passe ?

Il y a peu, Google a annoncé le lancement d'une nouvelle fonctionnalité sur son navigateur internet Chrome, qui permettra aux utilisateurs de la version Android, donc sur smartphone, de mieux protéger leurs onglets privés. Intitulé « Incognito », elle permet donc aux utilisateurs de verrouiller des onglets spécifiques avec un mot de passe, pour être sûr que personne d'autre qu’eux n'y aura accès. Concrètement, cette fonction, visant à verrouiller les onglets en mode navigation privée, permet, via le code de déverrouillage du téléphone, l’empreinte digitale ou le scan de votre visage, comme son principe l’indique, de verrouiller et déverrouiller les onglets en mode navigation privée… ce qui est fort pratique quand on prête son téléphone à quelqu’un. À noter toutefois que cette couche de sécurité supplémentaire ne fonctionne que pour les onglets privés. En d’autres termes, si vos onglets privés sont verrouillés, personne ne peut y accéder… mais en revanche, quelqu’un qui accède à votre téléphone pourra tout à fait consulter vos autres onglets dans la navigation classique du navigateur. La fonctionnalité « Incognito » semble donc être une première réponse aux inquiétudes croissantes des internautes quant à la sécurité de leurs données. Si elle ne résout pas les problèmes liés au vol de données sur Internet, elle permet au moins de protéger une partie de la vie privée « des vrais gens autour de soi » j’ai envie de dire. Ceci dit, pour pouvoir verrouiller ses onglets, il est nécessaire d’activer la fonctionnalité depuis les paramètres du navigateur. Dans le détail, rendez-vous dans la section « Confidentialité et Sécurité », puis activez le verrouillage des onglets « Incognito » à la fermeture de Chrome. Rien de bien compliqué en somme. Les utilisateurs peuvent également définir un délai d'expiration pour les onglets privés, ce qui signifie que l'onglet sera automatiquement fermé après un certain temps d'inactivité. Autre point intéressant, Incognito permet aussi de basculer facilement entre les onglets verrouillés et les onglets normaux sans avoir à saisir le mot de passe à chaque fois, pour une navigation plus fluide et confortable. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20232 minutes, 37 seconds
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Chrome : vers des onglets réellement privés grâce à un mot de passe ?

Il y a peu, Google a annoncé le lancement d'une nouvelle fonctionnalité sur son navigateur internet Chrome, qui permettra aux utilisateurs de la version Android, donc sur smartphone, de mieux protéger leurs onglets privés. Intitulé « Incognito », elle permet donc aux utilisateurs de verrouiller des onglets spécifiques avec un mot de passe, pour être sûr que personne d'autre qu’eux n'y aura accès.Concrètement, cette fonction, visant à verrouiller les onglets en mode navigation privée, permet, via le code de déverrouillage du téléphone, l’empreinte digitale ou le scan de votre visage, comme son principe l’indique, de verrouiller et déverrouiller les onglets en mode navigation privée… ce qui est fort pratique quand on prête son téléphone à quelqu’un. À noter toutefois que cette couche de sécurité supplémentaire ne fonctionne que pour les onglets privés. En d’autres termes, si vos onglets privés sont verrouillés, personne ne peut y accéder… mais en revanche, quelqu’un qui accède à votre téléphone pourra tout à fait consulter vos autres onglets dans la navigation classique du navigateur.La fonctionnalité « Incognito » semble donc être une première réponse aux inquiétudes croissantes des internautes quant à la sécurité de leurs données. Si elle ne résout pas les problèmes liés au vol de données sur Internet, elle permet au moins de protéger une partie de la vie privée « des vrais gens autour de soi » j’ai envie de dire. Ceci dit, pour pouvoir verrouiller ses onglets, il est nécessaire d’activer la fonctionnalité depuis les paramètres du navigateur. Dans le détail, rendez-vous dans la section « Confidentialité et Sécurité », puis activez le verrouillage des onglets « Incognito » à la fermeture de Chrome. Rien de bien compliqué en somme. Les utilisateurs peuvent également définir un délai d'expiration pour les onglets privés, ce qui signifie que l'onglet sera automatiquement fermé après un certain temps d'inactivité. Autre point intéressant, Incognito permet aussi de basculer facilement entre les onglets verrouillés et les onglets normaux sans avoir à saisir le mot de passe à chaque fois, pour une navigation plus fluide et confortable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/31/20232 minutes, 7 seconds
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Semi-conducteurs : la Chine en difficulté face au trio USA, Japon, Pays-Bas ?

Le Japon et les Pays-Bas rejoignent les Etats-Unis dans l'adoption de restrictions sur les composants chinois dans le secteur de la technologie. Selon le média spécialisé Bloomberg, les trois pays ont trouvé un accord pour bannir les exportations de technologies avancées vers la Chine. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les Etats-Unis et la Chine, avec des conséquences potentiellement lourdes pour les entreprises impliquées. Concrètement, Japon et Pays-Bas n’exporteront plus leur technologie en Chine comme celle de l’entreprise ASML, passé maître dans l’art de la lithographie extrême ultraviolet, ou encore de la Nikon Corp et de Tokyo Electron, capables quant à eux de fournir le matériel nécessaire à la production de semi-conducteurs. En rapatriant ces trois entreprises dans son camp, Washington s’assure donc de priver la Chine d’une partie de son « indépendance » technologique vis-à-vis des Etats-Unis. En effet, sans ces technologies de pointe japonaises et hollandaises, les entreprises chinoises comme ZTE ou Huawei vont désormais devoir se tourner vers d’autres partenaires pour continuer d’inonder le monde de leurs semi-conducteurs et autres composants électroniques. Du côté du Japon et des Pays-Bas, rejoindre les Etats-Unis dans ces restrictions signifie renforcer leur sécurité nationale ainsi que la cybersécurité, deux domaines assez vastes, mais qui consomment énormément de semi-conducteurs, jusqu’alors majoritairement chinois. L'adoption de ces restrictions aura donc un impact significatif sur les entreprises chinoises et pourrait aussi avoir des répercussions sur l’ensemble de la tech mondiale qui dépend des composants chinois. Les entreprises seront contraintes de revoir leur stratégie et de trouver des alternatives à leurs fournisseurs chinois, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires et des retards dans les lancements de produits. Car si vous ne le saviez pas déjà, le secteur de la technologie dépend largement de la coopération internationale et de la circulation des composants et des données. Les restrictions imposées par les Etats-Unis, le Japon et les Pays-Bas vont certainement nuire à cette coopération et entraver la circulation des technologies, mais d’après le trio, pour éviter une situation de monopole chinoise et garantir une sécurité nationale technologique pour tous. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/30/20233 minutes, 4 seconds
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Semi-conducteurs : la Chine en difficulté face au trio USA, Japon, Pays-Bas ?

Le Japon et les Pays-Bas rejoignent les Etats-Unis dans l'adoption de restrictions sur les composants chinois dans le secteur de la technologie. Selon le média spécialisé Bloomberg, les trois pays ont trouvé un accord pour bannir les exportations de technologies avancées vers la Chine. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les Etats-Unis et la Chine, avec des conséquences potentiellement lourdes pour les entreprises impliquées.Concrètement, Japon et Pays-Bas n’exporteront plus leur technologie en Chine comme celle de l’entreprise ASML, passé maître dans l’art de la lithographie extrême ultraviolet, ou encore de la Nikon Corp et de Tokyo Electron, capables quant à eux de fournir le matériel nécessaire à la production de semi-conducteurs. En rapatriant ces trois entreprises dans son camp, Washington s’assure donc de priver la Chine d’une partie de son « indépendance » technologique vis-à-vis des Etats-Unis. En effet, sans ces technologies de pointe japonaises et hollandaises, les entreprises chinoises comme ZTE ou Huawei vont désormais devoir se tourner vers d’autres partenaires pour continuer d’inonder le monde de leurs semi-conducteurs et autres composants électroniques. Du côté du Japon et des Pays-Bas, rejoindre les Etats-Unis dans ces restrictions signifie renforcer leur sécurité nationale ainsi que la cybersécurité, deux domaines assez vastes, mais qui consomment énormément de semi-conducteurs, jusqu’alors majoritairement chinois.L'adoption de ces restrictions aura donc un impact significatif sur les entreprises chinoises et pourrait aussi avoir des répercussions sur l’ensemble de la tech mondiale qui dépend des composants chinois. Les entreprises seront contraintes de revoir leur stratégie et de trouver des alternatives à leurs fournisseurs chinois, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires et des retards dans les lancements de produits. Car si vous ne le saviez pas déjà, le secteur de la technologie dépend largement de la coopération internationale et de la circulation des composants et des données. Les restrictions imposées par les Etats-Unis, le Japon et les Pays-Bas vont certainement nuire à cette coopération et entraver la circulation des technologies, mais d’après le trio, pour éviter une situation de monopole chinoise et garantir une sécurité nationale technologique pour tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/30/20232 minutes, 34 seconds
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Une plateforme pour protéger et effacer ses données sur Internet ?

Les réseaux sociaux ont bouleversé notre usage d’Internet ces 15 dernières années. Pour le meilleur, avec la possibilité de communiquer instantanément avec n’importe qui à l’autre bout du monde, mais aussi pour le pire avec nos données personnelles. En effet, les data sont devenus des mines d’or pour les entreprises, notamment dans un but marketing et publicitaire afin de faire de l’argent. C’est donc pour tenter de rétablir un semblant de justice sur nos données personnelles, que le site jenesuispasunedata.fr a été lancé par l’UFC-Que-Choisir. Malgré de nombreux efforts de la part des gouvernements ou encore de l’Union Européenne chez nous pour tenter d’encadrer la collecte des données et le respect de la vie privée avec le fameux RGPD, force est de constater que de nombreuses entreprises ne respectent pas ces lois et règlements. Ainsi, l’organisme de défense des consommateurs propose aujourd’hui un outil en ligne permettant aux internautes de vérifier de quelles manières leurs données personnelles sont utilisées par les entreprises, et surtout de prendre conscience de la quantité de données collectée sur eux, puis enfin, d’agir en conséquence en demandant leur suppression. Pour utiliser l’outil, rendez-vous sur https://respectemesdatas.fr. Une fois sur le site, il suffit de choisir la plateforme sur laquelle vous voulez voir comment sont utilisées vos données puis de suivre les instructions. Très rapidement, vous devriez être en possession d’une archive comprenant l'ensemble de vos données depuis votre première visite sur la plateforme choisie, qu’il s’agisse de Facebook, Netflix, Uber ou Tinder par exemple. Prochaine étape, uploader le fichier pour que l’outil de l’UFC-Que-Choisir puisse l’analyser automatiquement. Une page affiche alors un graphique montrant toute votre activité. Si vous le souhaitez, vous pouvez ensuite limiter l'emprise des réseaux et autres plateformes sur vos données en remplissant un formulaire pour que l'UFC-Que-Choisir pousse votre demande auprès du site visé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/29/20232 minutes, 27 seconds
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Une plateforme pour protéger et effacer ses données sur Internet ?

Les réseaux sociaux ont bouleversé notre usage d’Internet ces 15 dernières années. Pour le meilleur, avec la possibilité de communiquer instantanément avec n’importe qui à l’autre bout du monde, mais aussi pour le pire avec nos données personnelles. En effet, les data sont devenus des mines d’or pour les entreprises, notamment dans un but marketing et publicitaire afin de faire de l’argent. C’est donc pour tenter de rétablir un semblant de justice sur nos données personnelles, que le site jenesuispasunedata.fr a été lancé par l’UFC-Que-Choisir.Malgré de nombreux efforts de la part des gouvernements ou encore de l’Union Européenne chez nous pour tenter d’encadrer la collecte des données et le respect de la vie privée avec le fameux RGPD, force est de constater que de nombreuses entreprises ne respectent pas ces lois et règlements. Ainsi, l’organisme de défense des consommateurs propose aujourd’hui un outil en ligne permettant aux internautes de vérifier de quelles manières leurs données personnelles sont utilisées par les entreprises, et surtout de prendre conscience de la quantité de données collectée sur eux, puis enfin, d’agir en conséquence en demandant leur suppression.Pour utiliser l’outil, rendez-vous sur https://respectemesdatas.fr. Une fois sur le site, il suffit de choisir la plateforme sur laquelle vous voulez voir comment sont utilisées vos données puis de suivre les instructions. Très rapidement, vous devriez être en possession d’une archive comprenant l'ensemble de vos données depuis votre première visite sur la plateforme choisie, qu’il s’agisse de Facebook, Netflix, Uber ou Tinder par exemple. Prochaine étape, uploader le fichier pour que l’outil de l’UFC-Que-Choisir puisse l’analyser automatiquement. Une page affiche alors un graphique montrant toute votre activité. Si vous le souhaitez, vous pouvez ensuite limiter l'emprise des réseaux et autres plateformes sur vos données en remplissant un formulaire pour que l'UFC-Que-Choisir pousse votre demande auprès du site visé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/29/20231 minute, 57 seconds
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La France bientôt leader mondiale de l’eSport ?

Le gouvernement français a annoncé son intention de faire de la France une grande nation de l'esport. Atteindre cet objectif passera notamment par la création d'une fédération nationale, ainsi que la mise en place d'une réglementation pour encadrer les compétitions et la formation des joueurs professionnels. Dans le détail, la fédération nationale d'esport, qui devrait être créée cette année, aura pour mission de promouvoir et de développer la pratique du sport électronique en France. Elle sera chargée de la gestion des compétitions nationales ainsi que de certaines compétitions internationales, sans oublier la formation des joueurs professionnels. Côté compétitions, la réglementation mise en place permettra, je cite de « garantir la sécurité des joueurs et de protéger les intérêts des organisateurs de compétitions » fin de citation. Concrètement, les compétitions reconnues seront soumises à des règles strictes en matière de transparence financière et de protection des droits des joueurs. Au chapitre de la formation, le gouvernement souhaite favoriser l'ouverture de centres de formation dédiés à l'esport, qui seront accessibles à tous les joueurs, quel que soit leur niveau. Ces centres proposeront des cours de stratégie, de gestion de la performance et de préparation physique. Clairement, le fait que le gouvernement s’implique concrètement dans le développement de cette discipline marque un grand pas en avant pour l'esport français, même si ces dernières années, les acteurs du milieu s'étaient déjà mis d'accord pour accélérer son développement sur la période 2020-2025. Enfin, la France ne cache plus son ambition d'accueillir l'Olympic Esports Week en 2024, dont la première édition aura lieu à Singapour, du 22 au 25 juin prochains. Un comité de candidature a officiellement été créé en ce sens le 16 janvier dernier. On parle ici d'un objectif tout ce qu'il y a de plus sérieux, avec un projet concret attendu au printemps 2023. D'ici-là, le CIO devrait affiner le cahier des charges de l'événement. Avis aux fans d’esport, ce comité sera piloté par Matthieu Péché, manager de l'équipe Vitality sur le jeu Counter-Strike. Tous les signaux sont donc au vert pour croire à l’organisation de cet événement en France en 2024, qui à coup sûr, boosterait la scène esport française ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/26/20232 minutes, 38 seconds
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La France bientôt leader mondiale de l’eSport ?

Le gouvernement français a annoncé son intention de faire de la France une grande nation de l'esport. Atteindre cet objectif passera notamment par la création d'une fédération nationale, ainsi que la mise en place d'une réglementation pour encadrer les compétitions et la formation des joueurs professionnels.Dans le détail, la fédération nationale d'esport, qui devrait être créée cette année, aura pour mission de promouvoir et de développer la pratique du sport électronique en France. Elle sera chargée de la gestion des compétitions nationales ainsi que de certaines compétitions internationales, sans oublier la formation des joueurs professionnels. Côté compétitions, la réglementation mise en place permettra, je cite de « garantir la sécurité des joueurs et de protéger les intérêts des organisateurs de compétitions » fin de citation. Concrètement, les compétitions reconnues seront soumises à des règles strictes en matière de transparence financière et de protection des droits des joueurs.Au chapitre de la formation, le gouvernement souhaite favoriser l'ouverture de centres de formation dédiés à l'esport, qui seront accessibles à tous les joueurs, quel que soit leur niveau. Ces centres proposeront des cours de stratégie, de gestion de la performance et de préparation physique. Clairement, le fait que le gouvernement s’implique concrètement dans le développement de cette discipline marque un grand pas en avant pour l'esport français, même si ces dernières années, les acteurs du milieu s'étaient déjà mis d'accord pour accélérer son développement sur la période 2020-2025.Enfin, la France ne cache plus son ambition d'accueillir l'Olympic Esports Week en 2024, dont la première édition aura lieu à Singapour, du 22 au 25 juin prochains. Un comité de candidature a officiellement été créé en ce sens le 16 janvier dernier. On parle ici d'un objectif tout ce qu'il y a de plus sérieux, avec un projet concret attendu au printemps 2023. D'ici-là, le CIO devrait affiner le cahier des charges de l'événement. Avis aux fans d’esport, ce comité sera piloté par Matthieu Péché, manager de l'équipe Vitality sur le jeu Counter-Strike. Tous les signaux sont donc au vert pour croire à l’organisation de cet événement en France en 2024, qui à coup sûr, boosterait la scène esport française ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/26/20232 minutes, 8 seconds
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Pourquoi Google licencie des milliers d’employés ?

C’est l’une des bombes de ce début d’année dans le monde de la technologie et de l’entreprise : Google a annoncé le licenciement de plus de 12 000 de ses employés. La raison de cette vague de renvoi massive ? Et bien, c’est là tout le problème ! Personne ne semble connaître le réel motif du GAFAM. Quelques jours seulement après avoir annoncé la plus grande vague de licenciements de son histoire, Google tenait une sorte de conférence pour donner quelques explications sur cette décision et tenter d’apaiser la colère de dizaines de milliers de salariés, prochainement renvoyés ou même maintenus à leur poste. Comme le confirme le média américain CNBC qui a eu accès à l'enregistrement audio de la réunion, c’est donc bien 6% de sa main-d'œuvre à temps plein dont Google va se séparer. Parmi eux, des collaborateurs de longue date, avec parfois plus de 15 ans de carrière dans l’entreprise, ou encore d’autres ayant été promu récemment. Ceci dit, pourquoi et sur quels critères ces licenciements ont-ils été décidés ? Un nouveau contexte économique et une concurrence de plus en plus accrue d’après Google. Une phrase un peu floue qui cache surtout une réalité difficile : une baisse de revenu difficile à encaisser pour les dirigeants. Dans le détail, Google a connu une croissance phénoménale de plus de 40% en 2021, poussant l’entreprise à embaucher à tour de bras. Si le résultat du troisième trimestre 2021 était de près de 19 milliards d’euros, et bien au 3e trimestre 2022, ce chiffre n’était que de 13,9 milliards au total, toute branche confondue, soit une baisse de 26,5% en un an. Malgré les embauches massives, plusieurs des unités du GAFAM n’ont pas progressé comme prévu, ce qui explique en partie cette décision. Ceci dit, l’argent ne serait pas la seule raison derrière cette vague de licenciement. D’après plusieurs employés concernés par ces renvois, je cite « Google était en panne d'idées et ne savait pas comment relever les défis actuels liés l'IA » fin de citation, certains évoquant même un sentiment de « panique » au sein de la direction qui ne saurait pas comment rester compétitive sur ce terrain de l’intelligence artificielle. Selon des sources internes, l'entreprise aurait licencié des employés de sa division de recherche de l'IA, qui s'occupent de développer de nouveaux produits et services utilisant l'IA. Si les dirigeants de Google ont déclaré que ces licenciements étaient difficiles mais nécessaires, ils ont également assuré que l’entreprise continuerait à investir dans la recherche et le développement de l'IA, avec l'objectif de rester à la pointe de la technologie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20233 minutes, 2 seconds
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Pourquoi Google licencie des milliers d’employés ?

C’est l’une des bombes de ce début d’année dans le monde de la technologie et de l’entreprise : Google a annoncé le licenciement de plus de 12 000 de ses employés. La raison de cette vague de renvoi massive ? Et bien, c’est là tout le problème ! Personne ne semble connaître le réel motif du GAFAM.Quelques jours seulement après avoir annoncé la plus grande vague de licenciements de son histoire, Google tenait une sorte de conférence pour donner quelques explications sur cette décision et tenter d’apaiser la colère de dizaines de milliers de salariés, prochainement renvoyés ou même maintenus à leur poste. Comme le confirme le média américain CNBC qui a eu accès à l'enregistrement audio de la réunion, c’est donc bien 6% de sa main-d'œuvre à temps plein dont Google va se séparer. Parmi eux, des collaborateurs de longue date, avec parfois plus de 15 ans de carrière dans l’entreprise, ou encore d’autres ayant été promu récemment.Ceci dit, pourquoi et sur quels critères ces licenciements ont-ils été décidés ? Un nouveau contexte économique et une concurrence de plus en plus accrue d’après Google. Une phrase un peu floue qui cache surtout une réalité difficile : une baisse de revenu difficile à encaisser pour les dirigeants. Dans le détail, Google a connu une croissance phénoménale de plus de 40% en 2021, poussant l’entreprise à embaucher à tour de bras. Si le résultat du troisième trimestre 2021 était de près de 19 milliards d’euros, et bien au 3e trimestre 2022, ce chiffre n’était que de 13,9 milliards au total, toute branche confondue, soit une baisse de 26,5% en un an. Malgré les embauches massives, plusieurs des unités du GAFAM n’ont pas progressé comme prévu, ce qui explique en partie cette décision.Ceci dit, l’argent ne serait pas la seule raison derrière cette vague de licenciement. D’après plusieurs employés concernés par ces renvois, je cite « Google était en panne d'idées et ne savait pas comment relever les défis actuels liés l'IA » fin de citation, certains évoquant même un sentiment de « panique » au sein de la direction qui ne saurait pas comment rester compétitive sur ce terrain de l’intelligence artificielle. Selon des sources internes, l'entreprise aurait licencié des employés de sa division de recherche de l'IA, qui s'occupent de développer de nouveaux produits et services utilisant l'IA. Si les dirigeants de Google ont déclaré que ces licenciements étaient difficiles mais nécessaires, ils ont également assuré que l’entreprise continuerait à investir dans la recherche et le développement de l'IA, avec l'objectif de rester à la pointe de la technologie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/25/20232 minutes, 32 seconds
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L’appel du 18 juin 40 reconstitué via le « voice cloning » ?

Le monde de l'intelligence artificielle est en constante évolution et de nouvelles technologies émergent régulièrement. L'une d'entre elles, connue sous le nom de "voice cloning", a récemment permis de reconstituer la voix du général de Gaulle. Pour résumer brièvement, le voice cloning est une technique de reproduction de la voix assistée par intelligence artificielle, qui comme son nom anglais l’indique, permet de cloner la voix d’une personne. À partir d'enregistrements existants, l’IA va mobiliser ce qu’on appelle ses réseaux de neurones pour analyser les caractéristiques de la voix et la répliquer de manière numérique. Vous ne le savez peut-être pas, mais cette technique est utilisée dans de nombreux domaines comme pour les assistants virtuels, Siri, Google, Alexa… toutes sont nées du voice cloning. Cette technique est aussi utilisée dans les jeux vidéo et les séries télé ou encore pour la production de contenu audio comme les podcasts ou les livres audio. Dans le cas du général de Gaulle, cette initiative de recréer son célèbre « Appel du 18 juin 1940 » a été lancée par le journal Le Monde. Il aura fallu un mois de travail acharné pour y parvenir, tout d’abord en rédigeant le discours du général à l’identique, avant de le faire interpréter par le comédien François Morel, lequel a dû imiter le plus fidèlement possible la façon de parler de De Gaulle. Une fois cette étape passée, les enregistrements de François Morel ont été soumis à une IA de l’IRCAM, l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique qui je cite peut « reproduire automatiquement toutes les émotions et articulations dynamiques d’une voix existante » fin de citation. Enfin, la voix synthétique de De Gaulle a été ainsi appliquée au modèle joué par François Morel afin d’obtenir une reproduction fidèle du son timbre de voix et de son phrasé. Une fois le discours enregistré d’un côté, et l’IA capable de reproduire la voix du général de l’autre, il ne restait plus qu’à lier les deux. Un travail visiblement ardu pour l’IRCAM puisque je cite, « les enregistrements originaux du Général sont d’une qualité variable, parfois très dégradés, avec du souffle, ce qui complique le travail de la machine » fin de citation. Il a donc fallu dégrader la voix synthétique par souci de réalisme afin qu’elle sonne comme si elle sortait des enceintes d’un vieux transistor. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20233 minutes, 17 seconds
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L’appel du 18 juin 40 reconstitué via le « voice cloning » ?

Le monde de l'intelligence artificielle est en constante évolution et de nouvelles technologies émergent régulièrement. L'une d'entre elles, connue sous le nom de "voice cloning", a récemment permis de reconstituer la voix du général de Gaulle.Pour résumer brièvement, le voice cloning est une technique de reproduction de la voix assistée par intelligence artificielle, qui comme son nom anglais l’indique, permet de cloner la voix d’une personne. À partir d'enregistrements existants, l’IA va mobiliser ce qu’on appelle ses réseaux de neurones pour analyser les caractéristiques de la voix et la répliquer de manière numérique. Vous ne le savez peut-être pas, mais cette technique est utilisée dans de nombreux domaines comme pour les assistants virtuels, Siri, Google, Alexa… toutes sont nées du voice cloning. Cette technique est aussi utilisée dans les jeux vidéo et les séries télé ou encore pour la production de contenu audio comme les podcasts ou les livres audio.Dans le cas du général de Gaulle, cette initiative de recréer son célèbre « Appel du 18 juin 1940 » a été lancée par le journal Le Monde. Il aura fallu un mois de travail acharné pour y parvenir, tout d’abord en rédigeant le discours du général à l’identique, avant de le faire interpréter par le comédien François Morel, lequel a dû imiter le plus fidèlement possible la façon de parler de De Gaulle. Une fois cette étape passée, les enregistrements de François Morel ont été soumis à une IA de l’IRCAM, l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique qui je cite peut « reproduire automatiquement toutes les émotions et articulations dynamiques d’une voix existante » fin de citation. Enfin, la voix synthétique de De Gaulle a été ainsi appliquée au modèle joué par François Morel afin d’obtenir une reproduction fidèle du son timbre de voix et de son phrasé.Une fois le discours enregistré d’un côté, et l’IA capable de reproduire la voix du général de l’autre, il ne restait plus qu’à lier les deux. Un travail visiblement ardu pour l’IRCAM puisque je cite, « les enregistrements originaux du Général sont d’une qualité variable, parfois très dégradés, avec du souffle, ce qui complique le travail de la machine » fin de citation. Il a donc fallu dégrader la voix synthétique par souci de réalisme afin qu’elle sonne comme si elle sortait des enceintes d’un vieux transistor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/24/20232 minutes, 47 seconds
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Un outil pour détecter si un texte vient de l’IA ChatGPT ?

L’IA ChatGPT est le sujet le plus chaud du moment dans le monde de la tech… et pour cause ! Cette intelligence artificielle accessible à tous peut rédiger des textes complexes de n’importe quelle nature avec une précision assez impressionnante ! Problème, son utilisation est un fléau pour de nombreuses professions comme professeur, journaliste, écrivain etc… Ainsi, un autre outil nommé Draft & Goal, aussi appelé « le Détecteur de contenu ChatGPT », vise à détecter automatiquement si un texte a été rédigé automatiquement par ChatGPT ou si au contraire, il a été écrit par un humain. Le système s'appuie sur les erreurs commises par ChatGPT comme les répétitions, les fautes de grammaire, les contradictions, le jargon trop technique, les exagérations, les erreurs de calcul etc… Comme l'explique le responsable du projet Vincent Terrasi, l'objectif de Draft & Goal est je cite « détecter la triche chez les étudiants, les fakes news sur les réseaux sociaux, les faux avis sur les sites, les bots par e-mail, [et plus généralement] tout ce qui permet une utilisation malsaine de l’IA » fin de citation. Concrètement, Draft & Goal est très simple d’utilisation. Il suffit simplement de se rendre sur le site, de coller le texte à analyser et d'attendre le résultat, donné sous une forme de pourcentage. Plus ce score est faible et plus il est probable que le texte ait été rédigé par un humain. À l'inverse, plus ce score se rapprochera des 100 % et plus la possibilité qu'il s'agisse d'un texte en provenance de ChatGPT sera élevée. À noter que Draft & Goal n’est pour l’instant capable de détecter les contenus générés par IA qu’en anglais. Ceci dit, la version française ne devrait pas tarder. Autre point de vigilance, ne vous attendez pas à des résultats miraculeux de la part de ce détecteur automatique, on insiste, il ne s’agit que d’une aide, qui ne remplace pas complètement la surveillance humaine. Pour éviter tout mauvais jugement, il est donc important de vérifier les résultats obtenus par Draft & Goal avant de prendre une décision. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/23/20232 minutes, 36 seconds
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Un outil pour détecter si un texte vient de l’IA ChatGPT ?

L’IA ChatGPT est le sujet le plus chaud du moment dans le monde de la tech… et pour cause ! Cette intelligence artificielle accessible à tous peut rédiger des textes complexes de n’importe quelle nature avec une précision assez impressionnante ! Problème, son utilisation est un fléau pour de nombreuses professions comme professeur, journaliste, écrivain etc… Ainsi, un autre outil nommé Draft & Goal, aussi appelé « le Détecteur de contenu ChatGPT », vise à détecter automatiquement si un texte a été rédigé automatiquement par ChatGPT ou si au contraire, il a été écrit par un humain.Le système s'appuie sur les erreurs commises par ChatGPT comme les répétitions, les fautes de grammaire, les contradictions, le jargon trop technique, les exagérations, les erreurs de calcul etc… Comme l'explique le responsable du projet Vincent Terrasi, l'objectif de Draft & Goal est je cite « détecter la triche chez les étudiants, les fakes news sur les réseaux sociaux, les faux avis sur les sites, les bots par e-mail, [et plus généralement] tout ce qui permet une utilisation malsaine de l’IA » fin de citation.Concrètement, Draft & Goal est très simple d’utilisation. Il suffit simplement de se rendre sur le site, de coller le texte à analyser et d'attendre le résultat, donné sous une forme de pourcentage. Plus ce score est faible et plus il est probable que le texte ait été rédigé par un humain. À l'inverse, plus ce score se rapprochera des 100 % et plus la possibilité qu'il s'agisse d'un texte en provenance de ChatGPT sera élevée. À noter que Draft & Goal n’est pour l’instant capable de détecter les contenus générés par IA qu’en anglais. Ceci dit, la version française ne devrait pas tarder. Autre point de vigilance, ne vous attendez pas à des résultats miraculeux de la part de ce détecteur automatique, on insiste, il ne s’agit que d’une aide, qui ne remplace pas complètement la surveillance humaine. Pour éviter tout mauvais jugement, il est donc important de vérifier les résultats obtenus par Draft & Goal avant de prendre une décision. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/23/20232 minutes, 6 seconds
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2022, une année difficile pour les cybercriminels ?

Selon une récente étude du cabinet spécialisé Chainalysis, les revenus des gangs de cybercriminels ont chuté ces derniers mois, tout simplement parce que les victimes refusent de payer les rançons exigées. Dans les détails, il s’agirait d’une baisse de 40 %, soit 311 millions de dollars en moins dans les poches des cybercriminels. Si vous ne le saviez pas déjà, les ransomwares sont des logiciels malveillants qui chiffrent les données des utilisateurs et exigent un paiement pour les déchiffrer. S’ils ont longtemps été l'une des principales sources de revenus pour les cybercriminels, ces derniers devront bientôt changer leur méthode d’arnaque, puisque entreprises et particuliers sont de plus en plus avertis sur le sujet. Selon l'étude, le pourcentage de victimes qui paient les rançons a chuté de moitié, passant de 40% à 20% ces derniers mois. En cause, une meilleure connaissance des risques liés à ces arnaques par chiffrement, et aussi des précautions plus nombreuses. En effet, entreprises et particuliers procèdent de plus en plus des sauvegardes de leurs données, ainsi qu’à des mises à jour régulières de leurs logiciels et matériels informatiques. Des petits réflexes, mais qui font une grosse différence en termes de protection. Ajoutez à cela l’utilisation d’un anti-virus et pourquoi pas d’un VPN et vous obtenez un bouclier déjà très solide contre ce risque, même si le risque zéro n’existe pas évidemment. Il est également important de noter que cette tendance à refuser de payer les rançons ne signifie pas que les cyberattaques vont diminuer, bien au contraire. Avec le développement des IA, de nouvelles attaques sont mises au point, et les experts s’attendent même à une recrudescence des arnaques et autres fraudes pour voler de l’argent auprès d'entreprises de taille moyenne ou d’organismes publics comme c’est le cas ces derniers mois. Ces cibles sont, en effet, stratégiques pour les criminels, car les grosses entreprises sont bien souvent très équipés contre les cyberattaques, et s’en prendre à un particulier demande beaucoup de ressources pour un résultat qui n’est clairement pas assuré. Bref, restez vigilant, et évitez le plus possible de vous adonner à des pratiques risquées ou dangereuses sur Internet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/22/20232 minutes, 32 seconds
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2022, une année difficile pour les cybercriminels ?

Selon une récente étude du cabinet spécialisé Chainalysis, les revenus des gangs de cybercriminels ont chuté ces derniers mois, tout simplement parce que les victimes refusent de payer les rançons exigées. Dans les détails, il s’agirait d’une baisse de 40 %, soit 311 millions de dollars en moins dans les poches des cybercriminels.Si vous ne le saviez pas déjà, les ransomwares sont des logiciels malveillants qui chiffrent les données des utilisateurs et exigent un paiement pour les déchiffrer. S’ils ont longtemps été l'une des principales sources de revenus pour les cybercriminels, ces derniers devront bientôt changer leur méthode d’arnaque, puisque entreprises et particuliers sont de plus en plus avertis sur le sujet. Selon l'étude, le pourcentage de victimes qui paient les rançons a chuté de moitié, passant de 40% à 20% ces derniers mois. En cause, une meilleure connaissance des risques liés à ces arnaques par chiffrement, et aussi des précautions plus nombreuses. En effet, entreprises et particuliers procèdent de plus en plus des sauvegardes de leurs données, ainsi qu’à des mises à jour régulières de leurs logiciels et matériels informatiques. Des petits réflexes, mais qui font une grosse différence en termes de protection. Ajoutez à cela l’utilisation d’un anti-virus et pourquoi pas d’un VPN et vous obtenez un bouclier déjà très solide contre ce risque, même si le risque zéro n’existe pas évidemment.Il est également important de noter que cette tendance à refuser de payer les rançons ne signifie pas que les cyberattaques vont diminuer, bien au contraire. Avec le développement des IA, de nouvelles attaques sont mises au point, et les experts s’attendent même à une recrudescence des arnaques et autres fraudes pour voler de l’argent auprès d'entreprises de taille moyenne ou d’organismes publics comme c’est le cas ces derniers mois. Ces cibles sont, en effet, stratégiques pour les criminels, car les grosses entreprises sont bien souvent très équipés contre les cyberattaques, et s’en prendre à un particulier demande beaucoup de ressources pour un résultat qui n’est clairement pas assuré. Bref, restez vigilant, et évitez le plus possible de vous adonner à des pratiques risquées ou dangereuses sur Internet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/22/20232 minutes, 2 seconds
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Une IA surpuissante capable de reproduire votre voix en 3 secondes ?

Une équipe de chercheurs de Microsoft vient de dévoiler VALL-E, une nouvelle intelligence artificielle (IA) capable de synthétiser votre voix avec un échantillon de son de seulement trois secondes. Nommée VALL-E, un nom qui n’est pas sans rappeler DALL-E de Open AI qui génère des images à partir d’un texte, cette IA est capable de reproduire la voix de manière fluide et naturelle ! Vous vous en doutez, la méthode exacte utilisée par VALL-E étant extrêmement complexe. Mais pour résumer, l’IA utilise un système de réseau de neurones pour créer un modèle mathématique de la voix d'une personne en utilisant un enregistrement vocal de seulement 3 secondes de cette voix. Pour créer ce modèle, l'IA extrait les caractéristiques uniques de la voix utilisées pour décrire les sonorités de la voix. En couplant cela à l'apprentissage automatique, l'IA est capable de s'adapter aux différentes nuances et nuances de la voix de la personne, de sorte que la reproduction soit aussi fluide et naturelle que possible. D’après Microsoft, elle utilise également des techniques de traitement du signal pour éliminer les bruits de fond et autres perturbations afin d’améliorer la qualité de la reproduction. Côté technique, on vous avait déjà parlé d’EnCodec, cet outil développé par Meta pour la compression audio… et bien figurez-vous que Microsoft l’utilise également pour Vall-E. Mais le plus impressionnant, c’est qu’en plus de préserver le timbre et l'émotion de la personne qui parle, l’IA est capable de reproduire l'environnement et les conditions de l'enregistrement, lors d’un appel téléphonique par exemple. À noter que Microsoft s'est appuyé sur la bibliothèque sonore LibriLight qui contient plus de 60 000 heures de discours en anglais avec plus de 7 000 voix différentes, principalement tirés des livres audio du domaine public LibriVox. Mais pour que VALL-E génère un résultat pertinent, la voix dans l'échantillon de trois secondes doit correspondre étroitement à une voix déjà existante dans la base de données utilisée. Ainsi, attendez-vous à devoir enregistrer plusieurs heures de discours pour pouvoir entraîner l’IA et finir par cloner votre voix. VALL-E devrait ainsi être pertinent pour de nombreuses applications, comme recréer des voix pour des films ou des séries, ou encore recréer la voix d’une personne devenue muette par exemple, sans oublier malheureusement les éventuelles dérives liées à cette technologie comme l’usurpation d’identité. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/19/20232 minutes, 54 seconds
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Une IA surpuissante capable de reproduire votre voix en 3 secondes ?

Une équipe de chercheurs de Microsoft vient de dévoiler VALL-E, une nouvelle intelligence artificielle (IA) capable de synthétiser votre voix avec un échantillon de son de seulement trois secondes. Nommée VALL-E, un nom qui n’est pas sans rappeler DALL-E de Open AI qui génère des images à partir d’un texte, cette IA est capable de reproduire la voix de manière fluide et naturelle !Vous vous en doutez, la méthode exacte utilisée par VALL-E étant extrêmement complexe. Mais pour résumer, l’IA utilise un système de réseau de neurones pour créer un modèle mathématique de la voix d'une personne en utilisant un enregistrement vocal de seulement 3 secondes de cette voix. Pour créer ce modèle, l'IA extrait les caractéristiques uniques de la voix utilisées pour décrire les sonorités de la voix. En couplant cela à l'apprentissage automatique, l'IA est capable de s'adapter aux différentes nuances et nuances de la voix de la personne, de sorte que la reproduction soit aussi fluide et naturelle que possible. D’après Microsoft, elle utilise également des techniques de traitement du signal pour éliminer les bruits de fond et autres perturbations afin d’améliorer la qualité de la reproduction.Côté technique, on vous avait déjà parlé d’EnCodec, cet outil développé par Meta pour la compression audio… et bien figurez-vous que Microsoft l’utilise également pour Vall-E. Mais le plus impressionnant, c’est qu’en plus de préserver le timbre et l'émotion de la personne qui parle, l’IA est capable de reproduire l'environnement et les conditions de l'enregistrement, lors d’un appel téléphonique par exemple. À noter que Microsoft s'est appuyé sur la bibliothèque sonore LibriLight qui contient plus de 60 000 heures de discours en anglais avec plus de 7 000 voix différentes, principalement tirés des livres audio du domaine public LibriVox. Mais pour que VALL-E génère un résultat pertinent, la voix dans l'échantillon de trois secondes doit correspondre étroitement à une voix déjà existante dans la base de données utilisée. Ainsi, attendez-vous à devoir enregistrer plusieurs heures de discours pour pouvoir entraîner l’IA et finir par cloner votre voix. VALL-E devrait ainsi être pertinent pour de nombreuses applications, comme recréer des voix pour des films ou des séries, ou encore recréer la voix d’une personne devenue muette par exemple, sans oublier malheureusement les éventuelles dérives liées à cette technologie comme l’usurpation d’identité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/19/20232 minutes, 24 seconds
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Le numérique mondial en pleine croissance grâce à Apple ?

Apple a annoncé avoir versé 60 milliards de dollars aux développeurs sur son App Store en 2022, soit une augmentation de 20% par rapport à 2021. Clairement, il s'agit d'un record pour l'entreprise, signe de l’excellente dynamique de l'App Store qui attire toujours plus de développeurs, et qui par la même occasion envoie aux oubliettes la polémique sur la commission très élevée de 30% de la plateforme. Ce n’est pas un secret, Apple aime se présenter comme un soutien majeur des développeurs. Début janvier, la marque à la Pomme a fait le point sur ses activités d’abonnement et sur les dépenses de l’App Store dans le monde. Dans le détail, ce sont les applications de jeux ont été les plus populaires, représentant près d’un tiers des revenus de l'App Store. Les applications de divertissement, les réseaux sociaux, ainsi que les applications de santé et de fitness ont également été téléchargés en masse. Du côté de ses applications maisons, Apple Music a dépassé les 100 millions de chansons disponibles, avec plus de 70 millions d’abonnés. Apple Arcade, le service d’abonnement à des jeux propose désormais plus de 200 titres comme Warped Kart Racers, JetPack Joyride 2 ou encore Cooking Mama : Cuisine. Au-delà des simples chiffres, ces résultats montrent également la croissance de l'écosystème iOS, qui a priori est devenu un lieu de prédilection pour les développeurs indépendants et les start-ups pour lancer leur produit et atteindre un public mondial. À noter également que ces chiffres ne tiennent pas compte des revenus générés par les abonnements et les achats intégrés dans les applications, qui sont également une source importante de revenus pour les développeurs, et par extension pour Apple. Sur l’année 2022, on peut dire sans trop se tromper que l'App Store est plus que jamais devenu un moteur clé de la croissance économique numérique dans le monde. Il est probable que cette tendance se poursuive en 2023, avec le développement de projets parallèles comme une voiture électrique par exemple. Ceci dit, cet enthousiasme cache quand même une face un peu moins glorieuse. Pour la première fois, les consommateurs ont moins dépensé dans les achats in-app selon le rapport annuel de data.ai, avec un total de 167 milliards de dollars pour l’App Store et Play Store réunis l’an dernier, soit une baisse de 2% par rapport à 2021. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20233 minutes, 3 seconds
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Le numérique mondial en pleine croissance grâce à Apple ?

Apple a annoncé avoir versé 60 milliards de dollars aux développeurs sur son App Store en 2022, soit une augmentation de 20% par rapport à 2021. Clairement, il s'agit d'un record pour l'entreprise, signe de l’excellente dynamique de l'App Store qui attire toujours plus de développeurs, et qui par la même occasion envoie aux oubliettes la polémique sur la commission très élevée de 30% de la plateforme.Ce n’est pas un secret, Apple aime se présenter comme un soutien majeur des développeurs. Début janvier, la marque à la Pomme a fait le point sur ses activités d’abonnement et sur les dépenses de l’App Store dans le monde. Dans le détail, ce sont les applications de jeux ont été les plus populaires, représentant près d’un tiers des revenus de l'App Store. Les applications de divertissement, les réseaux sociaux, ainsi que les applications de santé et de fitness ont également été téléchargés en masse. Du côté de ses applications maisons, Apple Music a dépassé les 100 millions de chansons disponibles, avec plus de 70 millions d’abonnés. Apple Arcade, le service d’abonnement à des jeux propose désormais plus de 200 titres comme Warped Kart Racers, JetPack Joyride 2 ou encore Cooking Mama : Cuisine.Au-delà des simples chiffres, ces résultats montrent également la croissance de l'écosystème iOS, qui a priori est devenu un lieu de prédilection pour les développeurs indépendants et les start-ups pour lancer leur produit et atteindre un public mondial. À noter également que ces chiffres ne tiennent pas compte des revenus générés par les abonnements et les achats intégrés dans les applications, qui sont également une source importante de revenus pour les développeurs, et par extension pour Apple. Sur l’année 2022, on peut dire sans trop se tromper que l'App Store est plus que jamais devenu un moteur clé de la croissance économique numérique dans le monde. Il est probable que cette tendance se poursuive en 2023, avec le développement de projets parallèles comme une voiture électrique par exemple. Ceci dit, cet enthousiasme cache quand même une face un peu moins glorieuse. Pour la première fois, les consommateurs ont moins dépensé dans les achats in-app selon le rapport annuel de data.ai, avec un total de 167 milliards de dollars pour l’App Store et Play Store réunis l’an dernier, soit une baisse de 2% par rapport à 2021. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/18/20232 minutes, 33 seconds
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GPT-4, un générateur de texte à la puissance incomparable ?

Le développeur de logiciels OpenAI vient de dévoiler la quatrième version de son modèle de traitement de langage, connu sous le nom de GPT-4. Si vous ne le saviez pas déjà, ce modèle est conçu pour comprendre et générer du contenu en utilisant une base de données colossale tirée d’Internet, ce qui lui permet de produire des réponses plus précises et plus fluides que les versions précédentes. Mais si ChatGPT vous paraissait être un outil déjà révolutionnaire, alors GPT-4 devrait vous impressionner encore plus. On en parle beaucoup ces dernières, mais savons-nous vraiment ce qu’est ChatGPT ? Concrètement, il s’agit d’un outil basé sur la version 3.5 du modèle de traitement de langage GPT, spécialement adaptée pour les interactions de chatbot. De son côté, GPT-4 est la prochaine version de la plateforme GPT développée par OpenAI. Ainsi, GPT-4 est considéré comme plus performant et capable de générer des textes plus fluides et plus réalistes que ChatGPT, avec une meilleure compréhension du langage et une capacité à générer des textes plus fluides et naturels. Si l’on ne sait pas encore quand sortira officiellement GPT-4, tout porte à croire que ce sera dans les prochains mois, sans doute vers la fin de l’année. À noter également que si ChatGPT est davantage un outil permettant aux utilisateurs de converser avec une machine intelligente et par la même occasion de générer du texte complexe, GPT-4 devrait permettre quant à lui de créer des textes plus professionnels et plus convaincants en traitant des données provenant de différentes sources, comme des articles de presse, des livres et des vidéos, le tout grâce à je cite « 100 trillions de paramètres pour analyser les requêtes et y répondre », fin de citation, ce qui est infiniment plus que les 175 milliards de paramètres de la version 3.5. Mais qui dit intelligence artificielle dit également risque. Car avec une telle puissance, GPT-4 pourrait tout à fait être détourné pour générer des contenus automatisés trompeurs, des textes de phishing ou des discours de propagande. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20232 minutes, 42 seconds
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GPT-4, un générateur de texte à la puissance incomparable ?

Le développeur de logiciels OpenAI vient de dévoiler la quatrième version de son modèle de traitement de langage, connu sous le nom de GPT-4. Si vous ne le saviez pas déjà, ce modèle est conçu pour comprendre et générer du contenu en utilisant une base de données colossale tirée d’Internet, ce qui lui permet de produire des réponses plus précises et plus fluides que les versions précédentes. Mais si ChatGPT vous paraissait être un outil déjà révolutionnaire, alors GPT-4 devrait vous impressionner encore plus.On en parle beaucoup ces dernières, mais savons-nous vraiment ce qu’est ChatGPT ? Concrètement, il s’agit d’un outil basé sur la version 3.5 du modèle de traitement de langage GPT, spécialement adaptée pour les interactions de chatbot. De son côté, GPT-4 est la prochaine version de la plateforme GPT développée par OpenAI. Ainsi, GPT-4 est considéré comme plus performant et capable de générer des textes plus fluides et plus réalistes que ChatGPT, avec une meilleure compréhension du langage et une capacité à générer des textes plus fluides et naturels. Si l’on ne sait pas encore quand sortira officiellement GPT-4, tout porte à croire que ce sera dans les prochains mois, sans doute vers la fin de l’année.À noter également que si ChatGPT est davantage un outil permettant aux utilisateurs de converser avec une machine intelligente et par la même occasion de générer du texte complexe, GPT-4 devrait permettre quant à lui de créer des textes plus professionnels et plus convaincants en traitant des données provenant de différentes sources, comme des articles de presse, des livres et des vidéos, le tout grâce à je cite « 100 trillions de paramètres pour analyser les requêtes et y répondre », fin de citation, ce qui est infiniment plus que les 175 milliards de paramètres de la version 3.5. Mais qui dit intelligence artificielle dit également risque. Car avec une telle puissance, GPT-4 pourrait tout à fait être détourné pour générer des contenus automatisés trompeurs, des textes de phishing ou des discours de propagande. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/17/20232 minutes, 12 seconds
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Déjà 6 millions d’utilisateurs de la 5G en France ?

Plus de 2 ans après son arrivée en France fin 2020, la 5G commence enfin à trouver son public. Si de nombreuses critiques ont été émises à l’encontre de cette nouvelle technologie réseau très gourmand en énergie, mais offrant une vitesse de connexion et de téléchargement sur internet bien supérieure à la 4G, l’ARCEP assure que plusieurs millions de Français ont déjà franchi le pas. La semaine dernière, l'Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) a mis à jour son observatoire du marché des télécoms avec les chiffres du 3e trimestre 2022, et montre que le nombre d'utilisateurs actifs sur les réseaux 5G dans l'Hexagone est en constante augmentation pour atteindre 6,2 millions de personnes 3e trimestre 2022. Si l’on regarde un peu plus dans le détail, ce nombre a progressé de 1,1 million en un trimestre seulement, et de 4,5 millions sur un an. Une sacré augmentation quand on sait que 15 mois en arrière, soit aux alentours de juin 2021, moins d’un million de Français utilisaient la 5G. D’ici quelques semaines, ce seront donc 10% des Français qui auront opté pour cette nouvelle technologie. Dans ce domaine, la 4G continue évidemment de dominer le marché avec 69,7 millions d'utilisateurs actifs sur la même période. D’après l’ARCEP que je cite, « la croissance annuelle des usagers 4G oscille entre +8% et +10% depuis près de deux ans (ce qui représente + 5 millions de personnes) » fin de citation. Ceci dit, d’après un autre rapport publié par Ookla en décembre 2022, le déploiement de la 5G en France serait encore un peu à la traîne comparée à d’autres pays. D'après l'organisme, l'Hexagone se trouve à la 9e place en matière de disponibilité de la 5G, avec un peu moins de 20% du territoire couvert. Au niveau mondial, ce sont les Etats-Unis qui offrent la meilleure couverture, suivis de Chypre et de la Corée du Sud. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/16/20232 minutes, 31 seconds
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Déjà 6 millions d’utilisateurs de la 5G en France ?

Plus de 2 ans après son arrivée en France fin 2020, la 5G commence enfin à trouver son public. Si de nombreuses critiques ont été émises à l’encontre de cette nouvelle technologie réseau très gourmand en énergie, mais offrant une vitesse de connexion et de téléchargement sur internet bien supérieure à la 4G, l’ARCEP assure que plusieurs millions de Français ont déjà franchi le pas.La semaine dernière, l'Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) a mis à jour son observatoire du marché des télécoms avec les chiffres du 3e trimestre 2022, et montre que le nombre d'utilisateurs actifs sur les réseaux 5G dans l'Hexagone est en constante augmentation pour atteindre 6,2 millions de personnes 3e trimestre 2022. Si l’on regarde un peu plus dans le détail, ce nombre a progressé de 1,1 million en un trimestre seulement, et de 4,5 millions sur un an. Une sacré augmentation quand on sait que 15 mois en arrière, soit aux alentours de juin 2021, moins d’un million de Français utilisaient la 5G. D’ici quelques semaines, ce seront donc 10% des Français qui auront opté pour cette nouvelle technologie.Dans ce domaine, la 4G continue évidemment de dominer le marché avec 69,7 millions d'utilisateurs actifs sur la même période. D’après l’ARCEP que je cite, « la croissance annuelle des usagers 4G oscille entre +8% et +10% depuis près de deux ans (ce qui représente + 5 millions de personnes) » fin de citation. Ceci dit, d’après un autre rapport publié par Ookla en décembre 2022, le déploiement de la 5G en France serait encore un peu à la traîne comparée à d’autres pays. D'après l'organisme, l'Hexagone se trouve à la 9e place en matière de disponibilité de la 5G, avec un peu moins de 20% du territoire couvert. Au niveau mondial, ce sont les Etats-Unis qui offrent la meilleure couverture, suivis de Chypre et de la Corée du Sud. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/16/20232 minutes, 1 second
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Le cinéma le plus fréquenté du monde est en France ?

Vous le savez, la France est une terre de cinéma par excellence… ne serait-ce que parce que c’est le pays qui a vu naître le septième art grâce aux frères lumières. Si aujourd’hui, Hollywood domine le monde, Bollywood en Inde et Nollywood au Nigéria sont également grandement représentés sur la planète, bien que peu dans l’Hexagone. Si le cinéma français marche moins bien qu’avant, la salle de cinéma la plus fréquentée du monde reste bel et bien française ! Quelques chiffres pour commencer. En 2022, les salles de cinéma françaises ont retrouvé un peu d’air après une période d’asphyxie totale due à la période COVID et à ses nombreuses répercussions jusqu’à 2021. Ainsi, la fréquentation est en hausse de plus de 59 % par rapport à 2021 pour un total de 152 millions d'entrées. Dans sa dernière étude, le cabinet américain Comscore dressé la liste des cinémas les plus fréquentés au monde, et d’après eux, il s’avère que c'est le cinéma UGC Ciné Cité Les Halles, à Paris, qui domine le classement. Le complexe parisien se paye même le luxe de surclasser le Showcase Bluewater de Londres ainsi que l'AMC Burbank de Los Angeles avec un total de 2,2 millions d'entrées sur l'année 2022. Un score qui s’explique notamment par les de 27 salles que comporte ce complexe, pour 3 820 fauteuils au total, et des films qui restent à l'affiche parfois plus de 10 semaines. Ce succès, la PDG d’UGC Brigitte Maccioni, estime qu’il est à mettre au crédit de, je cite, « la pertinence du modèle porté par les cinémas UGC, qui valorise toutes les cinématographies, du blockbuster américain aux films Art et Essai » fin de citation. Autre atout du complexe Cité-Les Halles, ses heures d’ouvertures très larges, de 9h du matin jusqu’à minuit. Par ailleurs, le complexe UGC fait partie du forum des Halles, soit le plus grand centre commercial de France, qui accueille plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque jour, ce qui le rend évidemment très attractif. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/15/20232 minutes, 34 seconds
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Le cinéma le plus fréquenté du monde est en France ?

Vous le savez, la France est une terre de cinéma par excellence… ne serait-ce que parce que c’est le pays qui a vu naître le septième art grâce aux frères lumières. Si aujourd’hui, Hollywood domine le monde, Bollywood en Inde et Nollywood au Nigéria sont également grandement représentés sur la planète, bien que peu dans l’Hexagone. Si le cinéma français marche moins bien qu’avant, la salle de cinéma la plus fréquentée du monde reste bel et bien française !Quelques chiffres pour commencer. En 2022, les salles de cinéma françaises ont retrouvé un peu d’air après une période d’asphyxie totale due à la période COVID et à ses nombreuses répercussions jusqu’à 2021. Ainsi, la fréquentation est en hausse de plus de 59 % par rapport à 2021 pour un total de 152 millions d'entrées. Dans sa dernière étude, le cabinet américain Comscore dressé la liste des cinémas les plus fréquentés au monde, et d’après eux, il s’avère que c'est le cinéma UGC Ciné Cité Les Halles, à Paris, qui domine le classement. Le complexe parisien se paye même le luxe de surclasser le Showcase Bluewater de Londres ainsi que l'AMC Burbank de Los Angeles avec un total de 2,2 millions d'entrées sur l'année 2022. Un score qui s’explique notamment par les de 27 salles que comporte ce complexe, pour 3 820 fauteuils au total, et des films qui restent à l'affiche parfois plus de 10 semaines.Ce succès, la PDG d’UGC Brigitte Maccioni, estime qu’il est à mettre au crédit de, je cite, « la pertinence du modèle porté par les cinémas UGC, qui valorise toutes les cinématographies, du blockbuster américain aux films Art et Essai » fin de citation. Autre atout du complexe Cité-Les Halles, ses heures d’ouvertures très larges, de 9h du matin jusqu’à minuit. Par ailleurs, le complexe UGC fait partie du forum des Halles, soit le plus grand centre commercial de France, qui accueille plusieurs dizaines de milliers de visiteurs chaque jour, ce qui le rend évidemment très attractif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/15/20232 minutes, 4 seconds
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Des IA qui transforment vos photos en œuvres d’art ?

Aujourd’hui encore, on va parler d’intelligence artificielle, mais cette fois du côté artistique. Vous connaissez peut-être DALL-E, Stablediffusion ou Midjourney qui proposent de créer des images en se basant simplement sur une phrase, mais saviez-vous qu’il existe aussi des outils capables de transformer vos photos en véritables œuvres d’art ? Je ne parle pas ici de filtre applicable à une photo déjà existante, mais bien d’une IA qui modifie et améliore vos photos. Si vous souhaitez transformer l’une de vos photos de profil en illustration type manga, comics ou peinture de Picasso, l’IA peut le faire pour vous. Dans ce domaine, les deux principaux outils sur le marché sont américains (Lensa) et israéliens (AI Time Machine dont on avait déjà parlé dans un précédent épisode). Tous deux sont payants. Ceci dit, leur fonctionnement est le même. Il vous suffit de fournir à l’IA une dizaine de selfies afin d’entrainer le programme pour qu’il puisse vous représenter de façon cohérente dans le style de votre choix, et cela, de façon automatique en quelques minutes seulement. Dans le détail, Lensa est spécialisée dans les avatars artistiques, qui semblent tirés d'univers fantastiques, tandis qu'AI Time Machine crée des portraits imaginaires à différentes périodes historiques. Quoiqu’il en soit, les deux systèmes proposent des avatars inspirés de millions d'œuvres originales en libre accès sur Internet. À noter que Lensa utilise la technologie de Stable Diffusion pour proposer ses portraits artistiques, et AI Time Machine le système d'Astria, autre acteur du milieu dont on vous parlera sûrement plus en détail dans un autre épisode. Ceci dit, ces IA restent des programmes et sont soumis à certains problèmes. Sur le site MIT Technology Review, la journaliste Melissa Heikkilä raconte qu’en essayant Lensa, elle a reçu de nombreux portraits érotiques ou dénudés, dans lesquels les traits asiatiques de son visage étaient accentués. D’après elle, ce résultat s'explique par l'importante quantité d'images sexualisées mettant en scène des femmes asiatiques dans la base de données utilisée par l'application. La journaliste avait d'ailleurs remarqué dans un autre article que le mot-clé "asiatique" ne renvoyait pratiquement qu'à du contenu pornographique dans l'ensemble de la base de données de Stable Diffusion, sur lequel est basé Lensa. Il reste encore pas mal de travail avant que cette IA soit aussi performante dans tous les domaines, notamment éviter les biais et les stéréotypes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/12/20232 minutes, 55 seconds
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Des IA qui transforment vos photos en œuvres d’art ?

Aujourd’hui encore, on va parler d’intelligence artificielle, mais cette fois du côté artistique. Vous connaissez peut-être DALL-E, Stablediffusion ou Midjourney qui proposent de créer des images en se basant simplement sur une phrase, mais saviez-vous qu’il existe aussi des outils capables de transformer vos photos en véritables œuvres d’art ? Je ne parle pas ici de filtre applicable à une photo déjà existante, mais bien d’une IA qui modifie et améliore vos photos.Si vous souhaitez transformer l’une de vos photos de profil en illustration type manga, comics ou peinture de Picasso, l’IA peut le faire pour vous. Dans ce domaine, les deux principaux outils sur le marché sont américains (Lensa) et israéliens (AI Time Machine dont on avait déjà parlé dans un précédent épisode). Tous deux sont payants. Ceci dit, leur fonctionnement est le même. Il vous suffit de fournir à l’IA une dizaine de selfies afin d’entrainer le programme pour qu’il puisse vous représenter de façon cohérente dans le style de votre choix, et cela, de façon automatique en quelques minutes seulement. Dans le détail, Lensa est spécialisée dans les avatars artistiques, qui semblent tirés d'univers fantastiques, tandis qu'AI Time Machine crée des portraits imaginaires à différentes périodes historiques. Quoiqu’il en soit, les deux systèmes proposent des avatars inspirés de millions d'œuvres originales en libre accès sur Internet. À noter que Lensa utilise la technologie de Stable Diffusion pour proposer ses portraits artistiques, et AI Time Machine le système d'Astria, autre acteur du milieu dont on vous parlera sûrement plus en détail dans un autre épisode.Ceci dit, ces IA restent des programmes et sont soumis à certains problèmes. Sur le site MIT Technology Review, la journaliste Melissa Heikkilä raconte qu’en essayant Lensa, elle a reçu de nombreux portraits érotiques ou dénudés, dans lesquels les traits asiatiques de son visage étaient accentués. D’après elle, ce résultat s'explique par l'importante quantité d'images sexualisées mettant en scène des femmes asiatiques dans la base de données utilisée par l'application. La journaliste avait d'ailleurs remarqué dans un autre article que le mot-clé "asiatique" ne renvoyait pratiquement qu'à du contenu pornographique dans l'ensemble de la base de données de Stable Diffusion, sur lequel est basé Lensa. Il reste encore pas mal de travail avant que cette IA soit aussi performante dans tous les domaines, notamment éviter les biais et les stéréotypes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/12/20232 minutes, 25 seconds
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IA : Microsoft investit 10 milliards dans Open AI pour tout dominer ?

Open AI… Un nom qui vous évoque forcément quelque chose si vous vous intéressez un minimum à la tech ou si vous suivez ce podcast depuis un certain temps. Si ce n’est pas le cas, retenez bien le nom de cette fondation en pointe sur l’intelligence artificielle, puisque Open AI devrait bientôt recevoir un coup de pouce financier majeur, voire même unique dans l’histoire de cette technologie… En effet, son principal investisseur, Microsoft, veut investir 10 milliards de dollars pour faire grandir la structure et devenir le leader des IA sur la planète. Si vous ne le saviez pas déjà, Open AI s’est fait connaître grâce à son outil DALL-E, permettant de générer des images via une simple phrase descriptive, mais a surtout gagné en notoriété auprès du grand public avec ChatGPT, un autre outil permettant de générer des pages de textes entières en se basant là encore sur une consigne de quelques mots seulement. Deux outils qui pour certains sont des mines d’or en termes de créativité, et qui pour d’autres sont assez inquiétants quant aux détournements possibles pour tricher à des examens, sur les questions du droit d’auteur ou encore pour la menace qu’ils font peser sur certains emplois créatifs. Si Open AI est si puissant aujourd’hui c’est notamment grâce à ses nombreux investisseurs, dont Microsoft qui avait déjà mis 1 milliard de dollars sur la table en 2019. D’ici peu, l’investissement du GAFAM devrait passer à 10 milliards. Concrètement, Microsoft souhaiterait inclure ChatGPT, le générateur de texte boosté à l’IA, à son moteur de recherche BING et à son éditeur de texte Word. Face à un chèque de 10 milliards de dollars, difficile pour le patron d’Open AI Sam Altman de refuser. Car très concrètement, Open AI a besoin d’argent. D’après les explications du patron, ChatGPT est gratuit pour les utilisateurs, mais chaque réponse de l’IA à une requête d’un utilisateur coûterait entre 1 et 9 centimes à la fondation. Problème, le monde entier joue avec ChatGPT ces derniers mois ! Ainsi, l’outil coûterait environ 100 000 dollars par jour à Open AI d’après la fondation. Ainsi, en mettant 10 milliards sur la table, Microsoft s’assure l’exclusivité des outils développés par Open AI qui sont considérés par beaucoup d’observateurs comme l’une des plus grosses révolutions de cette décennie 2020-2030. Reste désormais à savoir comment l’intégration de ChatGPT ou DALL-E au sein de l’écosystème Microsoft aura lieu, et si cela changera radicalement nos usages ou non dans les années à venir, même si déjà aujourd’hui, un vent de progrès extrêmement intéressant souffle sur la tech ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20233 minutes, 7 seconds
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IA : Microsoft investit 10 milliards dans Open AI pour tout dominer ?

Open AI… Un nom qui vous évoque forcément quelque chose si vous vous intéressez un minimum à la tech ou si vous suivez ce podcast depuis un certain temps. Si ce n’est pas le cas, retenez bien le nom de cette fondation en pointe sur l’intelligence artificielle, puisque Open AI devrait bientôt recevoir un coup de pouce financier majeur, voire même unique dans l’histoire de cette technologie… En effet, son principal investisseur, Microsoft, veut investir 10 milliards de dollars pour faire grandir la structure et devenir le leader des IA sur la planète.Si vous ne le saviez pas déjà, Open AI s’est fait connaître grâce à son outil DALL-E, permettant de générer des images via une simple phrase descriptive, mais a surtout gagné en notoriété auprès du grand public avec ChatGPT, un autre outil permettant de générer des pages de textes entières en se basant là encore sur une consigne de quelques mots seulement. Deux outils qui pour certains sont des mines d’or en termes de créativité, et qui pour d’autres sont assez inquiétants quant aux détournements possibles pour tricher à des examens, sur les questions du droit d’auteur ou encore pour la menace qu’ils font peser sur certains emplois créatifs. Si Open AI est si puissant aujourd’hui c’est notamment grâce à ses nombreux investisseurs, dont Microsoft qui avait déjà mis 1 milliard de dollars sur la table en 2019. D’ici peu, l’investissement du GAFAM devrait passer à 10 milliards.Concrètement, Microsoft souhaiterait inclure ChatGPT, le générateur de texte boosté à l’IA, à son moteur de recherche BING et à son éditeur de texte Word. Face à un chèque de 10 milliards de dollars, difficile pour le patron d’Open AI Sam Altman de refuser. Car très concrètement, Open AI a besoin d’argent. D’après les explications du patron, ChatGPT est gratuit pour les utilisateurs, mais chaque réponse de l’IA à une requête d’un utilisateur coûterait entre 1 et 9 centimes à la fondation. Problème, le monde entier joue avec ChatGPT ces derniers mois ! Ainsi, l’outil coûterait environ 100 000 dollars par jour à Open AI d’après la fondation. Ainsi, en mettant 10 milliards sur la table, Microsoft s’assure l’exclusivité des outils développés par Open AI qui sont considérés par beaucoup d’observateurs comme l’une des plus grosses révolutions de cette décennie 2020-2030. Reste désormais à savoir comment l’intégration de ChatGPT ou DALL-E au sein de l’écosystème Microsoft aura lieu, et si cela changera radicalement nos usages ou non dans les années à venir, même si déjà aujourd’hui, un vent de progrès extrêmement intéressant souffle sur la tech ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/11/20232 minutes, 37 seconds
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CES 2023 : une télé sans fil que l’on peut accrocher n’importe où ?

Début janvier se tenait le CES de Las Vegas, le plus grand salon du monde consacré à l’électronique et aux innovations technologiques. À cette occasion a été présentée une télévision sans fil, que l’on peut poser absolument n’importe où, que ce soit sur un mur, une fenêtre, une planche de bois, bref, sur n’importe quelle surface ! Une petite révolution dans le milieu des téléviseurs, mais qui, vous vous en doutez, a un prix. Cette télé 4K baptisée Displace TV, du nom de l’entreprise Displace, est équipée de la technologie OLED, mesure 55 pouces et ne pèse que 9 kg. Jusque-là, rien d’incroyable. Sauf que cette télé peut se fixer au mur ou sur n’importe quelle surface grâce à un système d’attache ressemblant à des ventouses électriques. Concrètement, il suffit de la poser sur la surface de votre choix et de laisser le système d'aspiration faire le reste en quelques secondes. A contrario, pour la décrocher, il suffit simplement de tirer légèrement sur deux encoches à l’arrière de l’écran. Si l’on rentre un peu plus dans le détail de cet objet, la Displace TV compte quatre batteries qui, d’après l’entreprise, lui octroieraient une autonomie d’un mois à raison de six heures d'utilisation quotidienne. Si la télé peut fonctionner sans fil, la recharge nécessite quand même un câble à brancher sur une prise secteur. Autre point intéressant, cette télé est sans télécommande. En fait, tout est contrôlé par des gestes via une caméra 4K, comme en levant la paume de la main pour mettre la lecture en pause ou en effectuant un pincement à deux mains pour zoomer. Autre fonctionnalité intéressante, en installant plusieurs écrans côte à côte, vous pouvez même déplacer le contenu d'un écran sur un autre d’un simple geste. Enfin, en levant le pouce, le mode suivi s’activera et l'image s’affichera sur l'écran le plus proche de vous. Concrètement, lancez une vidéo dans votre salon, traversez votre logement jusqu’à la salle de bain, et en vous brossant les dents ou sous la douche, vous pourrez continuer de visionner votre programme, ce qui suppose quand même deux écrans minimums. Pour l’instant, Displace limite sa production à seulement 100 exemplaires, qu'il faudra donc réserver à l'avance pour un prix de 2 999 dollars. Le constructeur propose également des packs avec un boîtier tv et deux écrans pour 5 399 dollars ou lieu de quasiment 6000, ou avec un boîtier et quatre TV pour 8 999 dollars au lieu de 12 000. Ceci dit, il va falloir être très patient puisque la livraison n’est prévue qu’en décembre prochain. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20233 minutes
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CES 2023 : une télé sans fil que l’on peut accrocher n’importe où ?

Début janvier se tenait le CES de Las Vegas, le plus grand salon du monde consacré à l’électronique et aux innovations technologiques. À cette occasion a été présentée une télévision sans fil, que l’on peut poser absolument n’importe où, que ce soit sur un mur, une fenêtre, une planche de bois, bref, sur n’importe quelle surface ! Une petite révolution dans le milieu des téléviseurs, mais qui, vous vous en doutez, a un prix.Cette télé 4K baptisée Displace TV, du nom de l’entreprise Displace, est équipée de la technologie OLED, mesure 55 pouces et ne pèse que 9 kg. Jusque-là, rien d’incroyable. Sauf que cette télé peut se fixer au mur ou sur n’importe quelle surface grâce à un système d’attache ressemblant à des ventouses électriques. Concrètement, il suffit de la poser sur la surface de votre choix et de laisser le système d'aspiration faire le reste en quelques secondes. A contrario, pour la décrocher, il suffit simplement de tirer légèrement sur deux encoches à l’arrière de l’écran.Si l’on rentre un peu plus dans le détail de cet objet, la Displace TV compte quatre batteries qui, d’après l’entreprise, lui octroieraient une autonomie d’un mois à raison de six heures d'utilisation quotidienne. Si la télé peut fonctionner sans fil, la recharge nécessite quand même un câble à brancher sur une prise secteur. Autre point intéressant, cette télé est sans télécommande. En fait, tout est contrôlé par des gestes via une caméra 4K, comme en levant la paume de la main pour mettre la lecture en pause ou en effectuant un pincement à deux mains pour zoomer. Autre fonctionnalité intéressante, en installant plusieurs écrans côte à côte, vous pouvez même déplacer le contenu d'un écran sur un autre d’un simple geste. Enfin, en levant le pouce, le mode suivi s’activera et l'image s’affichera sur l'écran le plus proche de vous. Concrètement, lancez une vidéo dans votre salon, traversez votre logement jusqu’à la salle de bain, et en vous brossant les dents ou sous la douche, vous pourrez continuer de visionner votre programme, ce qui suppose quand même deux écrans minimums.Pour l’instant, Displace limite sa production à seulement 100 exemplaires, qu'il faudra donc réserver à l'avance pour un prix de 2 999 dollars. Le constructeur propose également des packs avec un boîtier tv et deux écrans pour 5 399 dollars ou lieu de quasiment 6000, ou avec un boîtier et quatre TV pour 8 999 dollars au lieu de 12 000. Ceci dit, il va falloir être très patient puisque la livraison n’est prévue qu’en décembre prochain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/10/20232 minutes, 30 seconds
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GAFAM : combien gagne-t-on quand on y travaille ?

À tous les curieux qui se demandent combien ça rapporte de travailler pour une grande entreprise technologique, cet épisode est pour vous ! Depuis début janvier, une loi sur la transparence des salaires est entrée en vigueur en Californie aux Etats-Unis, obligeant une grande partie des employeurs installés dans cet état à révéler le montant du salaire dans leurs offres d’emploi. En clair, l’objectif de cette réglementation est de réduire l’écart des salaires entre les minorités et de faciliter leur entrée dans le monde du travail. Cette loi n’est pas franchement nouvelle. Si elle était déjà en discussion depuis de longues années, elle a été officiellement votée en septembre dernier. Dans le détail, les entreprises californiennes de plus de 15 employés devront désormais mentionner une fourchette de salaire sur leurs offres d’emplois. Les sociétés avec plus de 100 employés devront en plus envoyer un rapport à l’État de Californie comprenant les grilles de salaires détaillées en fonction du sexe, de l’origine ethnique et du type de poste occupés par leurs employés. D’après plusieurs médias américains ayant écrit sur le sujet, plus d’une entreprise sur cinq chez les géants de la tech, et pas seulement les GAFAM, aurait basé son siège en Californie. C’est grâce à cette loi que l’on a pu récemment lire qu’un ingénieur système chez Apple toucherait entre 160 000 et 240 000 dollars par an. Un chef de produit pour la division Chrome de Google percevrait quant à lui entre 130 000 dollars et 200 000 dollars par an en milieu de carrière. Chez Meta, le salaire d’un directeur de l’ingénierie logicielle se situerait entre 250 000 dollars et 330 000 dollars par an. Ceci dit, la question de l’égalité des salaires entre hommes et femmes reste quelque peu à l’écart des discussions. Car d’après le Bureau de recensement des États-Unis, pour un dollar gagné par un homme, une femme toucherait 83 cents… Un écart presque identique en France d'après Eurostat. Et là, il ne s’agit que de chiffres théoriques. Car dans la réalité, les écarts pourraient même dépasser les 100 000 dollars par moment ! Un écart visiblement réaliste d’après les confidences de grandes entreprises dont les noms n’ont pas été révélés. Et cela peut s’expliquer par plusieurs choses. Au-delà du salaire stricto sensu, les entreprises californiennes ont très souvent recours aux primes et la rémunération par action, qui parfois représente 50% de l’argent versé à un employé sur un an. Sur ce point bien précis, les recruteurs ne sont pas obligés de mentionner ces primes ou cette rémunération en action. De là à en conclure que les grandes entreprises de la tech utiliseraient ce genre de combines pour payer davantage les hommes que les femmes… cela reste à prouver, même si de nombreux indices poussent évidemment à douter de leur transparence en matière de salaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/9/20233 minutes, 14 seconds
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GAFAM : combien gagne-t-on quand on y travaille ?

À tous les curieux qui se demandent combien ça rapporte de travailler pour une grande entreprise technologique, cet épisode est pour vous ! Depuis début janvier, une loi sur la transparence des salaires est entrée en vigueur en Californie aux Etats-Unis, obligeant une grande partie des employeurs installés dans cet état à révéler le montant du salaire dans leurs offres d’emploi. En clair, l’objectif de cette réglementation est de réduire l’écart des salaires entre les minorités et de faciliter leur entrée dans le monde du travail.Cette loi n’est pas franchement nouvelle. Si elle était déjà en discussion depuis de longues années, elle a été officiellement votée en septembre dernier. Dans le détail, les entreprises californiennes de plus de 15 employés devront désormais mentionner une fourchette de salaire sur leurs offres d’emplois. Les sociétés avec plus de 100 employés devront en plus envoyer un rapport à l’État de Californie comprenant les grilles de salaires détaillées en fonction du sexe, de l’origine ethnique et du type de poste occupés par leurs employés. D’après plusieurs médias américains ayant écrit sur le sujet, plus d’une entreprise sur cinq chez les géants de la tech, et pas seulement les GAFAM, aurait basé son siège en Californie. C’est grâce à cette loi que l’on a pu récemment lire qu’un ingénieur système chez Apple toucherait entre 160 000 et 240 000 dollars par an. Un chef de produit pour la division Chrome de Google percevrait quant à lui entre 130 000 dollars et 200 000 dollars par an en milieu de carrière. Chez Meta, le salaire d’un directeur de l’ingénierie logicielle se situerait entre 250 000 dollars et 330 000 dollars par an.Ceci dit, la question de l’égalité des salaires entre hommes et femmes reste quelque peu à l’écart des discussions. Car d’après le Bureau de recensement des États-Unis, pour un dollar gagné par un homme, une femme toucherait 83 cents… Un écart presque identique en France d'après Eurostat. Et là, il ne s’agit que de chiffres théoriques. Car dans la réalité, les écarts pourraient même dépasser les 100 000 dollars par moment ! Un écart visiblement réaliste d’après les confidences de grandes entreprises dont les noms n’ont pas été révélés. Et cela peut s’expliquer par plusieurs choses. Au-delà du salaire stricto sensu, les entreprises californiennes ont très souvent recours aux primes et la rémunération par action, qui parfois représente 50% de l’argent versé à un employé sur un an. Sur ce point bien précis, les recruteurs ne sont pas obligés de mentionner ces primes ou cette rémunération en action. De là à en conclure que les grandes entreprises de la tech utiliseraient ce genre de combines pour payer davantage les hommes que les femmes… cela reste à prouver, même si de nombreux indices poussent évidemment à douter de leur transparence en matière de salaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/9/20232 minutes, 44 seconds
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Instagram : il s’invente une vie de rêve grâce à une IA ?

Qu’avez-vous fait de vos vacances de fin d’année ? Plusieurs réunions de familles assortis de longs repas ? La fête entre copains ? Ou bien voyager ? C’est justement de voyage dont il est question aujourd’hui. En octobre dernier, le youtubeur Kyle Vorbach a posté une série de photos sur Instagram en souvenir de ses mémorables vacances aux Etats-Unis. Sauf que… tout était faux ! Vorbarch a tout simplement utilisé plusieurs outils basés sur des IA pour tromper ses followers et ses proches, prouvant une fois de plus qu’Instagram n’est pas nécessairement le reflet de la réalité. Ce n’est plus un secret, l’IA permet de faire absolument tout ce que l’on veut. Que ce soit des deepfakes en remplaçant le visage d’une personne par une autre, comme c’est souvent le cas au cinéma pour rajeunir les acteurs… ou bien faire dire ce que l’on veut à une personne avec une voix synthétique, et même créer des textes et des images de toutes pièce. Bref, si vous suivez ce podcast depuis un certain temps, alors rien de tout ça ne vous est étranger. Bien décidé à tromper tout le monde sur de prétendues vacances de rêves aux Etats-Unis, Kyle Vorbach a tout d’abord utilisé l’IA Stable Diffusion, capable de générer une image extrêmement réaliste à base d’une simple phrase descriptive. Ainsi, le youtubeur a généré plusieurs dizaines d’images de lui à New York, dans Central Park, mangeant une pizza… Plusieurs clichés extrêmement réalistes le montrent même aux côtés de l’acteur Ryan Gosling ! Un mois plus tard, Vorbach révèle la supercherie, et admet volontiers avoir failli se persuader que cette fausse vie était réelle. Dans une vidéo youtube consacrée à cette expérience, le lien est dans la description de cet épisode, il explique je cite, « chaque fois que je recevais un like sur l’une de ces photos, je ressentais les endorphines comme si c’était vraiment moi. Comme si quelqu’un que je connaissais avait aimé une photo de moi » fin de citation. Quand on lui demande pourquoi il a fait ça, l’intéressé explique qu'il voulait montrer à quel point on peut s'inventer une vie sur les réseaux sociaux et que ceux-ci peuvent vite être dangereux pour la santé mentale. Car pendant tout le mois durant lequel il a orchestré sa supercherie, Kyle Vorbach se trouvait en fait dans la maison de ses parents. VIDEO : https://youtu.be/FRClNMC_z-s Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/8/20233 minutes, 7 seconds
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Instagram : il s’invente une vie de rêve grâce à une IA ?

Qu’avez-vous fait de vos vacances de fin d’année ? Plusieurs réunions de familles assortis de longs repas ? La fête entre copains ? Ou bien voyager ? C’est justement de voyage dont il est question aujourd’hui. En octobre dernier, le youtubeur Kyle Vorbach a posté une série de photos sur Instagram en souvenir de ses mémorables vacances aux Etats-Unis. Sauf que… tout était faux ! Vorbarch a tout simplement utilisé plusieurs outils basés sur des IA pour tromper ses followers et ses proches, prouvant une fois de plus qu’Instagram n’est pas nécessairement le reflet de la réalité.Ce n’est plus un secret, l’IA permet de faire absolument tout ce que l’on veut. Que ce soit des deepfakes en remplaçant le visage d’une personne par une autre, comme c’est souvent le cas au cinéma pour rajeunir les acteurs… ou bien faire dire ce que l’on veut à une personne avec une voix synthétique, et même créer des textes et des images de toutes pièce. Bref, si vous suivez ce podcast depuis un certain temps, alors rien de tout ça ne vous est étranger. Bien décidé à tromper tout le monde sur de prétendues vacances de rêves aux Etats-Unis, Kyle Vorbach a tout d’abord utilisé l’IA Stable Diffusion, capable de générer une image extrêmement réaliste à base d’une simple phrase descriptive. Ainsi, le youtubeur a généré plusieurs dizaines d’images de lui à New York, dans Central Park, mangeant une pizza… Plusieurs clichés extrêmement réalistes le montrent même aux côtés de l’acteur Ryan Gosling !Un mois plus tard, Vorbach révèle la supercherie, et admet volontiers avoir failli se persuader que cette fausse vie était réelle. Dans une vidéo youtube consacrée à cette expérience, le lien est dans la description de cet épisode, il explique je cite, « chaque fois que je recevais un like sur l’une de ces photos, je ressentais les endorphines comme si c’était vraiment moi. Comme si quelqu’un que je connaissais avait aimé une photo de moi » fin de citation. Quand on lui demande pourquoi il a fait ça, l’intéressé explique qu'il voulait montrer à quel point on peut s'inventer une vie sur les réseaux sociaux et que ceux-ci peuvent vite être dangereux pour la santé mentale. Car pendant tout le mois durant lequel il a orchestré sa supercherie, Kyle Vorbach se trouvait en fait dans la maison de ses parents.VIDEO : https://youtu.be/FRClNMC_z-s Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/8/20232 minutes, 37 seconds
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Pause de fin d'année (retour le 8/01/2023)

Comme vous l'avez peut-être lu dans le titre de cet épisode, Choses à Savoir Tech prend une pause de quelques semaines pour les fêtes de fin d'année. Désolé de vous décevoir si vous attendiez de nouveaux épisodes, mais soyez-en certain, c'est pour revenir encore meilleur en 2023 ! D'ailleurs, parlons de la date de retour : il s'agira du dimanche 8 janvier, soit dans pile un mois à compter de la date de sortie de cet épisode. D'ici là, que faire ? Et bien je ne peux que vous encourager à écouter les épisodes précédents si ce n'est pas déjà fait, ou alors vous pouvez aussi vous laisser tenter par d'autres de nos podcasts dans le même genre comme Choses à Savoir Tech Verte ou encore Faits Divers. Encore merci pour votre soutien, merci pour votre patience également, et joyeuses fêtes de fin d'années.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/8/20221 minute, 14 seconds
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Pause de fin d'année (retour le 8/01/2023)

Comme vous l'avez peut-être lu dans le titre de cet épisode, Choses à Savoir Tech prend une pause de quelques semaines pour les fêtes de fin d'année. Désolé de vous décevoir si vous attendiez de nouveaux épisodes, mais soyez-en certain, c'est pour revenir encore meilleur en 2023 ! D'ailleurs, parlons de la date de retour : il s'agira du dimanche 8 janvier, soit dans pile un mois à compter de la date de sortie de cet épisode. D'ici là, que faire ? Et bien je ne peux que vous encourager à écouter les épisodes précédents si ce n'est pas déjà fait, ou alors vous pouvez aussi vous laisser tenter par d'autres de nos podcasts dans le même genre comme Choses à Savoir Tech Verte ou encore Faits Divers. Encore merci pour votre soutien, merci pour votre patience également, et joyeuses fêtes de fin d'années.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/8/202244 seconds
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La Tech en 2023 : l''avènement de la réalité virtuelle ?

Aujourd'hui, je vous propose d'explorer en profondeur une autre tendance pour le secteur de la tech en 2023. Dans cet épisode, place à la réalité virtuelle qui d'après le cabinet de conseil Deloitte devrait générer 7 milliards de dollars dans le monde en 2023, soit une augmentation de 50 % par rapport aux 4,7 milliards de dollars de 2022. Concrètement, les analystes expliquent que les revenus à court terme liés à la réalité virtuelle proviendront de la vente de casques. En effet, 14 millions d'unités (au prix moyen de 450 dollars) devraient être vendues en 2023, ce qui pourrait représenter jusqu'à 90 % des revenus pour le marché. Ensuite, les autres revenus devraient principalement venir des jeux et de quelques applications d'entreprise, pour environ un milliard de dollars de profit. À noter que Deloitte estime qu'en termes de chiffres, la réalité virtuelle a un long chemin à parcourir pour rattraper les autres appareils numériques comme les smartphones par exemple, qui comptent à eux seuls près de cinq milliards d'utilisateurs dans le monde, ou encore les ordinateurs et tablettes qui eux aussi sont très largement utilisés au quotidien. Ceci dit, Deloitte estime que seuls 22 millions de personnes utiliseront des casques de réalité virtuelle en 2023. À noter que si la réalité virtuelle se développe et surtout se déploie petit à petit depuis plus de 10 ans, cette technologie reste pour l'instant un produit de niche. On se rappelle ses débuts timides dans les années 2010, mais qui avec l'arrivée des casque Oculus, maintenant propriété du groupe Meta, s'est grandement démocratisée. La pandémie de COVID 19 a également donné un coup de fouet aux ventes de ces casques. D'après le cabinet Deloitte, cette tendance à la hausse devrait continuer sur les deux prochaines années. En tout, il devrait y avoir prochainement 46 millions de casques en service. Et maintenant que la pénurie de composants commence à se résorber, les entreprises spécialisées dans la réalité virtuelle devraient être en mesure d'expédier davantage de produits en 2023 et en 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20222 minutes, 27 seconds
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La Tech en 2023 : l''avènement de la réalité virtuelle ?

Aujourd'hui, je vous propose d'explorer en profondeur une autre tendance pour le secteur de la tech en 2023. Dans cet épisode, place à la réalité virtuelle qui d'après le cabinet de conseil Deloitte devrait générer 7 milliards de dollars dans le monde en 2023, soit une augmentation de 50 % par rapport aux 4,7 milliards de dollars de 2022.Concrètement, les analystes expliquent que les revenus à court terme liés à la réalité virtuelle proviendront de la vente de casques. En effet, 14 millions d'unités (au prix moyen de 450 dollars) devraient être vendues en 2023, ce qui pourrait représenter jusqu'à 90 % des revenus pour le marché. Ensuite, les autres revenus devraient principalement venir des jeux et de quelques applications d'entreprise, pour environ un milliard de dollars de profit. À noter que Deloitte estime qu'en termes de chiffres, la réalité virtuelle a un long chemin à parcourir pour rattraper les autres appareils numériques comme les smartphones par exemple, qui comptent à eux seuls près de cinq milliards d'utilisateurs dans le monde, ou encore les ordinateurs et tablettes qui eux aussi sont très largement utilisés au quotidien. Ceci dit, Deloitte estime que seuls 22 millions de personnes utiliseront des casques de réalité virtuelle en 2023.À noter que si la réalité virtuelle se développe et surtout se déploie petit à petit depuis plus de 10 ans, cette technologie reste pour l'instant un produit de niche. On se rappelle ses débuts timides dans les années 2010, mais qui avec l'arrivée des casque Oculus, maintenant propriété du groupe Meta, s'est grandement démocratisée. La pandémie de COVID 19 a également donné un coup de fouet aux ventes de ces casques. D'après le cabinet Deloitte, cette tendance à la hausse devrait continuer sur les deux prochaines années. En tout, il devrait y avoir prochainement 46 millions de casques en service. Et maintenant que la pénurie de composants commence à se résorber, les entreprises spécialisées dans la réalité virtuelle devraient être en mesure d'expédier davantage de produits en 2023 et en 2024. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/7/20221 minute, 57 seconds
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La Tech en 2023 : l'IA à la rescousse des semi-conducteurs ?

Dans un rapport publié fin novembre, le cabinet de conseil Deloitte donne ses grandes tendances pour le secteur de la tech en 2023. Semi-conducteurs, satellites, intelligence artificielle, plateformes de streaming, tout y passe. Aujourd'hui, je vous propose de voir comment l'intelligence artificielle pourrait sauver le secteur en grande souffrance des semi-conducteurs. Pour l'avez peut-être remarqué si vous suivez ce podcast régulièrement, de plus en plus de fabricants de puces utilisent l'intelligence artificielle pour concevoir des puces plus rapidement tout en limitant les frais. Ainsi, le cabinet de conseil Deloitte estime que les principaux constructeurs de semi-conducteurs comme TSMC ou Intel par exemple, pourraient dépenser 300 millions de dollars dans des équipements d'IA afin d'améliorer la conception de leurs puces en 2023... un chiffre qui pourrait augmenter de 20 % chaque année jusqu'à dépasser les 500 millions de dollars en 2026. À noter que l'impact de l'IA devrait être beaucoup plus large que la simple production de puces. Car dans de nombreux fantasmes, cette technologie permettrait de repousser les limites de la loi de Moore et de gagner énormément de temps et d'argent. Pour l'historique, en 1965, Gordon Moore, président d'Intel, prédisait que le nombre de composants d'une puce pourrait doubler tous les deux ans pendant des décennies. Une prédiction qui s'est avérée exacte, donnant lieu à de grandes avancées technologiques. Ceci dit, les fabricants font aujourd'hui face à un obstacle majeur : celui du plafond de verre. Ils ne parviennent à progresser que par petites touches, parfois anecdotiques. Ainsi, la conception assistée par intelligence artificielle peut être utilisée pour répondre à ce besoin de nouveauté et de production en quantité et même pourquoi pas, aider à combler la pénurie de personnel qualifié dans le domaine des puces. D'autres évolutions pourraient également avoir lieu au niveau des composants. L'élément quasi-essentiel qu'est le silicium pourrait effectivement être remplacé par le nitrure de gallium et le carbure de silicium, deux matériaux qui semblent être plus adaptés aux tensions très élevées, mais aussi plus efficaces pour faire face à des applications de plus en plus courantes comme les batteries des véhicules électriques, les chargeurs des produits électroniques ou encore les panneaux solaires puissants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20222 minutes, 46 seconds
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La Tech en 2023 : l'IA à la rescousse des semi-conducteurs ?

Dans un rapport publié fin novembre, le cabinet de conseil Deloitte donne ses grandes tendances pour le secteur de la tech en 2023. Semi-conducteurs, satellites, intelligence artificielle, plateformes de streaming, tout y passe. Aujourd'hui, je vous propose de voir comment l'intelligence artificielle pourrait sauver le secteur en grande souffrance des semi-conducteurs.Pour l'avez peut-être remarqué si vous suivez ce podcast régulièrement, de plus en plus de fabricants de puces utilisent l'intelligence artificielle pour concevoir des puces plus rapidement tout en limitant les frais. Ainsi, le cabinet de conseil Deloitte estime que les principaux constructeurs de semi-conducteurs comme TSMC ou Intel par exemple, pourraient dépenser 300 millions de dollars dans des équipements d'IA afin d'améliorer la conception de leurs puces en 2023... un chiffre qui pourrait augmenter de 20 % chaque année jusqu'à dépasser les 500 millions de dollars en 2026.À noter que l'impact de l'IA devrait être beaucoup plus large que la simple production de puces. Car dans de nombreux fantasmes, cette technologie permettrait de repousser les limites de la loi de Moore et de gagner énormément de temps et d'argent. Pour l'historique, en 1965, Gordon Moore, président d'Intel, prédisait que le nombre de composants d'une puce pourrait doubler tous les deux ans pendant des décennies. Une prédiction qui s'est avérée exacte, donnant lieu à de grandes avancées technologiques. Ceci dit, les fabricants font aujourd'hui face à un obstacle majeur : celui du plafond de verre. Ils ne parviennent à progresser que par petites touches, parfois anecdotiques. Ainsi, la conception assistée par intelligence artificielle peut être utilisée pour répondre à ce besoin de nouveauté et de production en quantité et même pourquoi pas, aider à combler la pénurie de personnel qualifié dans le domaine des puces.D'autres évolutions pourraient également avoir lieu au niveau des composants. L'élément quasi-essentiel qu'est le silicium pourrait effectivement être remplacé par le nitrure de gallium et le carbure de silicium, deux matériaux qui semblent être plus adaptés aux tensions très élevées, mais aussi plus efficaces pour faire face à des applications de plus en plus courantes comme les batteries des véhicules électriques, les chargeurs des produits électroniques ou encore les panneaux solaires puissants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/6/20222 minutes, 16 seconds
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Data centers : que fait Amazon pour réduire sa consommation d'eau ?

La filiale Cloud d’Amazon a récemment présenté son plan d'action pour atténuer son impact carbone lors du AWS re:Invent 2022 à Las Vegas. Amazon Web Services a notamment pris l’engagement de restituer plus d’eau qu’elle n’en consomme d’ici la fin de la décennie, et cela, en menant à bien ce qu'elle appelle l’initiative « Water Positive ». En moyenne, Amazon Web Services utilise un quart de litre d’eau par kilowattheure d’électricité dans ses centres de données. Si cette mesure ne vous parle pas trop, vous n'êtes pas sans savoir que l'industrie du Cloud est extrêmement consommatrice d'eau, plusieurs milliards de litres chaque année. Le plus inquiétant, c'est que d'ici 2025, la moitié de l'humanité pourrait faire face à des difficultés d'accès à l'eau potable. Dans ce contexte, AWS s'engage à rendre compte, chaque année, de sa mesure d’efficacité de l’utilisation de l’eau, ainsi que des efforts accomplis dans la réutilisation et le recyclage de l’eau utile à ses installations. Pour commencer, l’entreprise explique avoir banni l’eau de refroidissement dans certains de ses centres de données, et ce, pendant une grande partie de l’année. En Irlande et en Suède, deux pays au climat plutôt frais, AWS n’utilise de l'eau que trois semaines par an environ pour refroidir ses data centers. Ensuite, un système de traitement de l’eau sur plusieurs sites permettrait également d'utiliser à de multiples reprises cette eau, provenant pour une partie de la collecte d'eaux de pluie. Par exemple, en Virginie du Nord, aux États-Unis, Amazon Web Services a collaboré avec Loudoun Water, la compagnie des eaux locale, pour devenir le premier opérateur de Cloud de l’État à être autorisé à utiliser de l’eau recyclée pour 20 de ses data centers. Si après refroidissement, l'eau est techniquement usée, elle n'en reste pas moins sans danger pour de nombreuses applications. Ainsi, dans l’Etat de l'Oregon, AWS fournit jusqu’à 96 % de l’eau de refroidissement de ses centres aux agriculteurs, qui s’en servent gratuitement pour irriguer leurs cultures de blé, soja ou maïs. Au Royaume-Uni, l'entreprise travaille avec deux associations pour créer deux zones humides sur un affluent de la Tamise, qui constitue l’un des bassins-versants les plus importants outre-Manche. À l'avenir, les zones humides devraient recharger plus de 587 millions de litres d’eau souterraine par an d'après les estimations d'Amazon. L'objectif d'Amazon est désormais d’atteindre, d’ici 2040, la neutralité carbone, soit 10 ans avant l’objectif fixé par l’Accord de Paris. Si Amazon fait des efforts sur la question de l'eau à travers ces diverses mesures, reste désormais à savoir concrètement comment l'entreprise pourra redonner plus d'eau qu'elle n'en consomme... car après cette présentation à Vegas, force est de constater qu'il s'agit davantage d'une forme de compensation que de restituer plus d'eau qu'elle n'en consomme. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/5/20223 minutes, 20 seconds
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Data centers : que fait Amazon pour réduire sa consommation d'eau ?

La filiale Cloud d’Amazon a récemment présenté son plan d'action pour atténuer son impact carbone lors du AWS re:Invent 2022 à Las Vegas. Amazon Web Services a notamment pris l’engagement de restituer plus d’eau qu’elle n’en consomme d’ici la fin de la décennie, et cela, en menant à bien ce qu'elle appelle l’initiative « Water Positive ».En moyenne, Amazon Web Services utilise un quart de litre d’eau par kilowattheure d’électricité dans ses centres de données. Si cette mesure ne vous parle pas trop, vous n'êtes pas sans savoir que l'industrie du Cloud est extrêmement consommatrice d'eau, plusieurs milliards de litres chaque année. Le plus inquiétant, c'est que d'ici 2025, la moitié de l'humanité pourrait faire face à des difficultés d'accès à l'eau potable. Dans ce contexte, AWS s'engage à rendre compte, chaque année, de sa mesure d’efficacité de l’utilisation de l’eau, ainsi que des efforts accomplis dans la réutilisation et le recyclage de l’eau utile à ses installations.Pour commencer, l’entreprise explique avoir banni l’eau de refroidissement dans certains de ses centres de données, et ce, pendant une grande partie de l’année. En Irlande et en Suède, deux pays au climat plutôt frais, AWS n’utilise de l'eau que trois semaines par an environ pour refroidir ses data centers. Ensuite, un système de traitement de l’eau sur plusieurs sites permettrait également d'utiliser à de multiples reprises cette eau, provenant pour une partie de la collecte d'eaux de pluie. Par exemple, en Virginie du Nord, aux États-Unis, Amazon Web Services a collaboré avec Loudoun Water, la compagnie des eaux locale, pour devenir le premier opérateur de Cloud de l’État à être autorisé à utiliser de l’eau recyclée pour 20 de ses data centers.Si après refroidissement, l'eau est techniquement usée, elle n'en reste pas moins sans danger pour de nombreuses applications. Ainsi, dans l’Etat de l'Oregon, AWS fournit jusqu’à 96 % de l’eau de refroidissement de ses centres aux agriculteurs, qui s’en servent gratuitement pour irriguer leurs cultures de blé, soja ou maïs. Au Royaume-Uni, l'entreprise travaille avec deux associations pour créer deux zones humides sur un affluent de la Tamise, qui constitue l’un des bassins-versants les plus importants outre-Manche. À l'avenir, les zones humides devraient recharger plus de 587 millions de litres d’eau souterraine par an d'après les estimations d'Amazon. L'objectif d'Amazon est désormais d’atteindre, d’ici 2040, la neutralité carbone, soit 10 ans avant l’objectif fixé par l’Accord de Paris. Si Amazon fait des efforts sur la question de l'eau à travers ces diverses mesures, reste désormais à savoir concrètement comment l'entreprise pourra redonner plus d'eau qu'elle n'en consomme... car après cette présentation à Vegas, force est de constater qu'il s'agit davantage d'une forme de compensation que de restituer plus d'eau qu'elle n'en consomme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/5/20222 minutes, 50 seconds
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Pourquoi les plateformes de streaming augmentent-elles leurs prix ?

Le marché du streaming vidéo est en proie à de grosses difficultés ces derniers mois, notamment financières, qui pousse les plateformes à augmenter les prix. Si la stratégie a toujours été la même pour tout le monde, à savoir attirer un maximum d'abonnés avec un tarif très attractif, il semblerait que le nombre d’abonnés actuels ne suffise plus à supporter les coûts d’investissements. Tout d’abord, il faut noter que les coûts liés à la production de séries et films ne cessent de grimper. En effet, Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+ doivent constamment proposer de nouvelles choses avec des budgets de 100 à 200 millions de dollars en moyenne par saison, sans parler des 450 millions investis dans la première saison de la série le Seigneur des Anneaux d’Amazon. Le problème pour ces plateformes de streaming, c’est qu'elles ne peuvent pas vendre les droits de leurs licences. Dans ce marché désormais hautement concurrentiel, l'exclusivité des droits est essentielle pour garder les utilisateurs. Vendre une licence peut rapporter beaucoup d’argent à court terme, mais si jamais la plateforme veut les racheter, cela pourrait être à un prix supérieur de la transaction initiale. Ce n’est pas donc stratégique. Par exemple, il se dit que Disney aurait dû débourser pas moins d'un milliard de dollars pour reprendre à Netflix les droits des personnages Marvel comme Daredevil ou Jessica Jones. Autre point important, le ralentissement des inscriptions de nouveaux abonnés. Certes, Netflix et Disney continuent de recruter plusieurs millions d'abonnés chaque trimestre, mais les deux sociétés anticipent déjà un ralentissement des abonnements pour 2023. Pour continuer de grandir, les plateformes n'ont d'autre choix que de proposer de nouvelles offres notamment avec publicité. Netflix a été la première à lancer cette formule à 5,99 euros, et Disney suivra dans les prochaines semaines. En 2015, un abonnement Netflix coûtait environ huit euros. Des contenus en qualité HD sur deux écrans coûtent aujourd'hui plus de 13 euros et près de 18 euros pour quatre écrans et une qualité 4K. Amazon a récemment augmenté son tarif de 40 % incluant le service de livraison et la plateforme Amazon Prime Video. De son côté, Disney+ qui a été lancé à 6,99 euros, est désormais facturé 8,99 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/4/20222 minutes, 46 seconds
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Pourquoi les plateformes de streaming augmentent-elles leurs prix ?

Le marché du streaming vidéo est en proie à de grosses difficultés ces derniers mois, notamment financières, qui pousse les plateformes à augmenter les prix. Si la stratégie a toujours été la même pour tout le monde, à savoir attirer un maximum d'abonnés avec un tarif très attractif, il semblerait que le nombre d’abonnés actuels ne suffise plus à supporter les coûts d’investissements.Tout d’abord, il faut noter que les coûts liés à la production de séries et films ne cessent de grimper. En effet, Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+ doivent constamment proposer de nouvelles choses avec des budgets de 100 à 200 millions de dollars en moyenne par saison, sans parler des 450 millions investis dans la première saison de la série le Seigneur des Anneaux d’Amazon. Le problème pour ces plateformes de streaming, c’est qu'elles ne peuvent pas vendre les droits de leurs licences. Dans ce marché désormais hautement concurrentiel, l'exclusivité des droits est essentielle pour garder les utilisateurs. Vendre une licence peut rapporter beaucoup d’argent à court terme, mais si jamais la plateforme veut les racheter, cela pourrait être à un prix supérieur de la transaction initiale. Ce n’est pas donc stratégique. Par exemple, il se dit que Disney aurait dû débourser pas moins d'un milliard de dollars pour reprendre à Netflix les droits des personnages Marvel comme Daredevil ou Jessica Jones.Autre point important, le ralentissement des inscriptions de nouveaux abonnés. Certes, Netflix et Disney continuent de recruter plusieurs millions d'abonnés chaque trimestre, mais les deux sociétés anticipent déjà un ralentissement des abonnements pour 2023. Pour continuer de grandir, les plateformes n'ont d'autre choix que de proposer de nouvelles offres notamment avec publicité. Netflix a été la première à lancer cette formule à 5,99 euros, et Disney suivra dans les prochaines semaines. En 2015, un abonnement Netflix coûtait environ huit euros. Des contenus en qualité HD sur deux écrans coûtent aujourd'hui plus de 13 euros et près de 18 euros pour quatre écrans et une qualité 4K. Amazon a récemment augmenté son tarif de 40 % incluant le service de livraison et la plateforme Amazon Prime Video. De son côté, Disney+ qui a été lancé à 6,99 euros, est désormais facturé 8,99 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/4/20222 minutes, 16 seconds
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Qu'est-ce que FakeCatcher, cette IA pour démasquer les deepfakes ?

La lutte contre les deepfakes compte aujourd'hui un nouvel acteur de taille : Intel ! Mi-novembre, le géant américain des semi-conducteurs a présenté FakeCatcher, son intelligence artificielle capable de détecter en temps réel des vidéos truquées. C'est dans un communiqué de presse qu'Intel a dévoilé FakeCatcher, une plateforme dont l'objectif est de devenir, je cite le « premier détecteur de deepfakes en temps réel au monde qui renvoie des résultats en quelques millisecondes » fin de citation. Dans le détail, FakeCatcher a été conçu par Ilke Demir, chercheur chez Intel Labs, et Umur Ciftci, de l’Université de l’État de New York. L'ossature de FakeCatcher est composée de plusieurs outils et logiciels développés par Intel, comme OpenVino, Intel Integrated Performance Primitives et OpenCV. Ainsi, ce nouveau dispositif d’Intel basé sur la technique du deeplearning, apprentissage profond, se distingue des autres technologies de détection des visages par sa capacité à analyser, je cite « des blocs de vision ». En s’appuyant sur l’Open Visual Cloud et les processeurs Intel Xeon Scalable 3e génération, les développeurs ont gagné en vitesse, c'est-à-dire que FakeCatcher peut traiter simultanément jusqu’à 72 flux détectés dans un pixel vidéo. Voilà grossièrement résumé le côté technique de ce nouvel outil. Ceci dit, si vous n'êtes pas familier avec les deepfakes, sachez que ces vidéos sont généralement montées par des personnes mal intentionnées, qui font notamment tenir des propos outranciers à leurs victimes. L'ancien président des États-Unis Barack Obama a notamment servi d'exemple il y a quelques années, tout comme l’opposant à Vladimir Putin, Alexeï Navalny, dont le visage avait été détourné pour servir la communication du gouvernement russe il y a quelques années. D’après le cabinet Gartner, les dépenses des entreprises liées à la cybersécurité s’élèveront à pratiquement 190 milliards de dollars en 2023, soit une hausse de plus de 11 % par rapport à cette année. À noter qu'Intel n'est pas le seul sur le marché des outils de détection de deepfakes. Facebook et Alphabet s'y essayent déjà depuis plusieurs années, quand Microsoft a fait son grand saut en septembre avec le Video Authenticator. Ceci dit, il convient de ne pas diaboliser totalement les deepfakes, étant donné que cela peut aussi servir, notamment au cinéma ou dans les séries pour faire apparaître un acteur décédé ou en rajeunir un autre par exemple. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/1/20222 minutes, 51 seconds
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Qu'est-ce que FakeCatcher, cette IA pour démasquer les deepfakes ?

La lutte contre les deepfakes compte aujourd'hui un nouvel acteur de taille : Intel ! Mi-novembre, le géant américain des semi-conducteurs a présenté FakeCatcher, son intelligence artificielle capable de détecter en temps réel des vidéos truquées.C'est dans un communiqué de presse qu'Intel a dévoilé FakeCatcher, une plateforme dont l'objectif est de devenir, je cite le « premier détecteur de deepfakes en temps réel au monde qui renvoie des résultats en quelques millisecondes » fin de citation. Dans le détail, FakeCatcher a été conçu par Ilke Demir, chercheur chez Intel Labs, et Umur Ciftci, de l’Université de l’État de New York. L'ossature de FakeCatcher est composée de plusieurs outils et logiciels développés par Intel, comme OpenVino, Intel Integrated Performance Primitives et OpenCV. Ainsi, ce nouveau dispositif d’Intel basé sur la technique du deeplearning, apprentissage profond, se distingue des autres technologies de détection des visages par sa capacité à analyser, je cite « des blocs de vision ». En s’appuyant sur l’Open Visual Cloud et les processeurs Intel Xeon Scalable 3e génération, les développeurs ont gagné en vitesse, c'est-à-dire que FakeCatcher peut traiter simultanément jusqu’à 72 flux détectés dans un pixel vidéo. Voilà grossièrement résumé le côté technique de ce nouvel outil.Ceci dit, si vous n'êtes pas familier avec les deepfakes, sachez que ces vidéos sont généralement montées par des personnes mal intentionnées, qui font notamment tenir des propos outranciers à leurs victimes. L'ancien président des États-Unis Barack Obama a notamment servi d'exemple il y a quelques années, tout comme l’opposant à Vladimir Putin, Alexeï Navalny, dont le visage avait été détourné pour servir la communication du gouvernement russe il y a quelques années. D’après le cabinet Gartner, les dépenses des entreprises liées à la cybersécurité s’élèveront à pratiquement 190 milliards de dollars en 2023, soit une hausse de plus de 11 % par rapport à cette année. À noter qu'Intel n'est pas le seul sur le marché des outils de détection de deepfakes. Facebook et Alphabet s'y essayent déjà depuis plusieurs années, quand Microsoft a fait son grand saut en septembre avec le Video Authenticator. Ceci dit, il convient de ne pas diaboliser totalement les deepfakes, étant donné que cela peut aussi servir, notamment au cinéma ou dans les séries pour faire apparaître un acteur décédé ou en rajeunir un autre par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/1/20222 minutes, 21 seconds
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Vers une fin de Huawei en Europe ?

En cette fin d'année 2022, Huawei a pris la décision de se débarrasser de ses lobbyistes occidentaux, et par conséquent de réduire ses activités en Europe pour se recentrer sur son rayonnement en Chine. Cette décision radicale a été prise dans un contexte bien précis, entre les sanctions des États-Unis et le désintérêt des européens pour ses produits, l'entreprise chinoise aurait changé je cite de « marché stratégique ». Huawei ne ferait plus les yeux doux à l'Europe, mais souhaiterait se recentrer sur son propre marché : la Chine, même si la marque devrait maintenir des relations avec quelques pays européens comme l'Allemagne, l'Espagne, ou encore la Hongrie. Ces états seraient en effet encore disposés à travailler avec l'entreprise, vue par beaucoup comme un risque pour la sécurité nationale. Cette situation compliquée a été résumée par le fondateur de la société, Ren Zhengfei en juillet 2022, où il a exposé la montagne de défis auxquels l'entreprise a été confrontée ces trois dernières années. Il y a évidemment l'hostilité des États-Unis, les perturbations dues à la pandémie de Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui ont bouleversé les chaînes d'approvisionnement et renforcé les inquiétudes de l'Europe quant à sa trop grande dépendance vis-à-vis de pays comme la Chine au niveau technologique. Mais ce n'est pas un secret, Huawei a toujours eu des ambitions mondiales, même si la donne a changé aujourd'hui, étant donné que l'entreprise se contente de survivre dans ce contexte difficile. Selon le témoignage d'un cadre embauché par Huawei, je cite « aujourd'hui les occidentaux ne sont plus écoutés chez nous ». Le bureau de l'entreprise chinoise à Bruxelles était autrefois une véritable plaque tournante permettant à l'entreprise de faire pression contre les restrictions européennes. Ce bureau belge a tout simplement fini par fermer et les collaborateurs ont été transférés sur le site de Düsseldorf en Allemagne. Parmi les cadres européens récemment écartés, on retrouve le directeur de la communication pour la Belgique et ancien journaliste de la BBC Phil Herd. À Londres, Paul Harrison, directeur de la communication de Huawei au Royaume-Uni, a également quitté ses fonctions en octobre. Même chose à Paris avec le départ de Stéphane Curtelin. Reste à savoir si Huawei changera son fusil d'épaule prochainement ou si la Chine est définitivement sa nouvelle cible. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20222 minutes, 36 seconds
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Vers une fin de Huawei en Europe ?

En cette fin d'année 2022, Huawei a pris la décision de se débarrasser de ses lobbyistes occidentaux, et par conséquent de réduire ses activités en Europe pour se recentrer sur son rayonnement en Chine.Cette décision radicale a été prise dans un contexte bien précis, entre les sanctions des États-Unis et le désintérêt des européens pour ses produits, l'entreprise chinoise aurait changé je cite de « marché stratégique ». Huawei ne ferait plus les yeux doux à l'Europe, mais souhaiterait se recentrer sur son propre marché : la Chine, même si la marque devrait maintenir des relations avec quelques pays européens comme l'Allemagne, l'Espagne, ou encore la Hongrie. Ces états seraient en effet encore disposés à travailler avec l'entreprise, vue par beaucoup comme un risque pour la sécurité nationale.Cette situation compliquée a été résumée par le fondateur de la société, Ren Zhengfei en juillet 2022, où il a exposé la montagne de défis auxquels l'entreprise a été confrontée ces trois dernières années. Il y a évidemment l'hostilité des États-Unis, les perturbations dues à la pandémie de Covid-19 et l'invasion de l'Ukraine par la Russie, qui ont bouleversé les chaînes d'approvisionnement et renforcé les inquiétudes de l'Europe quant à sa trop grande dépendance vis-à-vis de pays comme la Chine au niveau technologique. Mais ce n'est pas un secret, Huawei a toujours eu des ambitions mondiales, même si la donne a changé aujourd'hui, étant donné que l'entreprise se contente de survivre dans ce contexte difficile.Selon le témoignage d'un cadre embauché par Huawei, je cite « aujourd'hui les occidentaux ne sont plus écoutés chez nous ». Le bureau de l'entreprise chinoise à Bruxelles était autrefois une véritable plaque tournante permettant à l'entreprise de faire pression contre les restrictions européennes. Ce bureau belge a tout simplement fini par fermer et les collaborateurs ont été transférés sur le site de Düsseldorf en Allemagne. Parmi les cadres européens récemment écartés, on retrouve le directeur de la communication pour la Belgique et ancien journaliste de la BBC Phil Herd. À Londres, Paul Harrison, directeur de la communication de Huawei au Royaume-Uni, a également quitté ses fonctions en octobre. Même chose à Paris avec le départ de Stéphane Curtelin. Reste à savoir si Huawei changera son fusil d'épaule prochainement ou si la Chine est définitivement sa nouvelle cible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/30/20222 minutes, 6 seconds
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Elon Musk lancera bientôt son propre smartphone ?

À la question, et si Twitter ne faisait plus partie des applications disponibles sur l'App Store d'Apple et le Play Store de Google, Elon Musk a une réponse toute trouvée. Le nouveau patron de Twitter serait tout à fait disposé à construire son propre smartphone pour barrer la route aux deux magasins d'applications les plus populaires, et ainsi continuer à proposer Twitter sur smartphone. Là, on est dans de l'anticipation, certes, mais ça vaut quand même le coup d’œil. Peut-être verra-t-on bientôt la naissance du « tELONphone », un nom inventé par la commentatrice politique américaine conservatrice Liz Wheeler. Dans un sondage sur Twitter, tel un hommage à Elon Musk qui lui aussi adore les sondages Twitter, elle a demandé aux internautes si ces derniers seraient prêts à utiliser le téléphone fabriqué par l'homme le plus riche du monde si ce dernier venait à en lancer la production. Sur plus de 130 000 réponses, 51% des internautes ont répondu que oui, ils seraient prêts à se laisser tenter. De quoi alimenter la réflexion de celui qui est aussi le patron de Tesla et SpaceX. Tout cela intervient dans un contexte assez particulier, seulement quelques jours après que le fondateur et ancien PDG de Twitter, ait pris position en faveur de la création d'un nouveau système d'exploitation mobile, mais qui fonctionnerait uniquement avec du web. On peut notamment se souvenir de l'essai infructueux de Mozilla avec Firefox OS, dont le développement a été abandonné en 2016. Pour l'heure, il n’est pas question que Twitter quitte l’App Store et le Google Play Store. Mais visiblement, Elon Musk ne semble pas insensible à l'idée de lancer son propre mobile avec son propre système d'exploitation. D'ailleurs, Musk serait particulièrement agacé par les 30% de commission de que les géants Américains prélèvent sur tous les achats dans les applications. En prenant en compte le fait qu'Elon Musk prévoit de faire payer le badge de certification bleu au prix de 8 euros par mois, si les internautes effectuent cette transaction sur mobile, Apple prélèvera par exemple 2,40 euros. Si Twitter était banni sur Android et iOS, la version web, quant à elle, subsisterait, mais forcerait un bon nombre d'internautes à modifier leurs habitudes. En résumé, c'est une affaire de gros sous comme toujours qui se joue ici. Fort d'une popularité clivante, certes, mais néanmoins très forte, Musk pourrait se lancer dans la construction d'un nouvel OS et donc d'un « tELONphone » comme baptisé par Liz Wheeler. Reste à savoir si après avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars, l'homme le plus riche du monde serait prêt à se lancer dans une autre entreprise très coûteuse, où il n'a pour l'instant aucune expérience. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20223 minutes, 3 seconds
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Elon Musk lancera bientôt son propre smartphone ?

À la question, et si Twitter ne faisait plus partie des applications disponibles sur l'App Store d'Apple et le Play Store de Google, Elon Musk a une réponse toute trouvée. Le nouveau patron de Twitter serait tout à fait disposé à construire son propre smartphone pour barrer la route aux deux magasins d'applications les plus populaires, et ainsi continuer à proposer Twitter sur smartphone. Là, on est dans de l'anticipation, certes, mais ça vaut quand même le coup d’œil.Peut-être verra-t-on bientôt la naissance du « tELONphone », un nom inventé par la commentatrice politique américaine conservatrice Liz Wheeler. Dans un sondage sur Twitter, tel un hommage à Elon Musk qui lui aussi adore les sondages Twitter, elle a demandé aux internautes si ces derniers seraient prêts à utiliser le téléphone fabriqué par l'homme le plus riche du monde si ce dernier venait à en lancer la production. Sur plus de 130 000 réponses, 51% des internautes ont répondu que oui, ils seraient prêts à se laisser tenter. De quoi alimenter la réflexion de celui qui est aussi le patron de Tesla et SpaceX. Tout cela intervient dans un contexte assez particulier, seulement quelques jours après que le fondateur et ancien PDG de Twitter, ait pris position en faveur de la création d'un nouveau système d'exploitation mobile, mais qui fonctionnerait uniquement avec du web. On peut notamment se souvenir de l'essai infructueux de Mozilla avec Firefox OS, dont le développement a été abandonné en 2016.Pour l'heure, il n’est pas question que Twitter quitte l’App Store et le Google Play Store. Mais visiblement, Elon Musk ne semble pas insensible à l'idée de lancer son propre mobile avec son propre système d'exploitation. D'ailleurs, Musk serait particulièrement agacé par les 30% de commission de que les géants Américains prélèvent sur tous les achats dans les applications. En prenant en compte le fait qu'Elon Musk prévoit de faire payer le badge de certification bleu au prix de 8 euros par mois, si les internautes effectuent cette transaction sur mobile, Apple prélèvera par exemple 2,40 euros. Si Twitter était banni sur Android et iOS, la version web, quant à elle, subsisterait, mais forcerait un bon nombre d'internautes à modifier leurs habitudes. En résumé, c'est une affaire de gros sous comme toujours qui se joue ici. Fort d'une popularité clivante, certes, mais néanmoins très forte, Musk pourrait se lancer dans la construction d'un nouvel OS et donc d'un « tELONphone » comme baptisé par Liz Wheeler. Reste à savoir si après avoir racheté Twitter pour 44 milliards de dollars, l'homme le plus riche du monde serait prêt à se lancer dans une autre entreprise très coûteuse, où il n'a pour l'instant aucune expérience. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/29/20222 minutes, 33 seconds
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Un premier disque dur boosté à l'IA ?

À mesure que les années avancent, les disques durs deviennent de plus en plus performants et permettent de stocker un volume de données toujours plus important. Ceci dit, les innovations physiques sont limitées, et il faut parfois incorporer d'autres technologies comme l'IA pour passer un cap. C'est en tout cas l'idée qu'a eu un chercheur de l'Université de Carnegie Mellon en Pennsylvanie avec ses élèves. Pour augmenter les performances et les capacités de stockage d'un disque dur grâce à l'IA, ce professeur et ses élèves ont avant tout développé une puce permettant d'après le site Futura je cite « d’analyser les données pour optimiser directement leur stockage. La technologie repose sur une intelligence artificielle qui apprend d’elle-même comment mieux gérer les informations pour optimiser leur stockage et leur lecture » fin de citation. Futura nous rappelle par ailleurs que sur un disque dur ordinaire, les données enregistrées sont identifiées via une technologie de traitement de signal. Avec le renfort de l’IA, le processus de stockage devrait être optimisé, avec moins de perte d’espace de stockage, et des performances accrues. Dès lors, le temps de latence pour lire des données pourra être réduit avec ce procédé. L'équipe universitaire explique que cette puce est basée sur un réseau neuronal, et qu'un premier prototype devrait arriver avant la fin de l’année. Si elle tient toutes ses promesses, cette puce pourrait tout simplement révolutionner le milieu des disques durs, et donc plus largement de la tech avec le cloud. Ainsi, les constructeurs de disques durs observent ces changements avec beaucoup d'intérêt et se disent même surpris qu’un laboratoire d’université ait été capable de créer un tel prototype. Vous l'avez remarqué, l'université est restée quelque peu avare de détails concernant le fonctionnement précis de cette technologie. Reste à savoir si un article précis permettant d'en savoir davantage sera publié ou si l'innovation restera plus ou moins secrète dans le but de la commercialiser d'ici quelque temps. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/28/20222 minutes, 42 seconds
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Un premier disque dur boosté à l'IA ?

À mesure que les années avancent, les disques durs deviennent de plus en plus performants et permettent de stocker un volume de données toujours plus important. Ceci dit, les innovations physiques sont limitées, et il faut parfois incorporer d'autres technologies comme l'IA pour passer un cap. C'est en tout cas l'idée qu'a eu un chercheur de l'Université de Carnegie Mellon en Pennsylvanie avec ses élèves.Pour augmenter les performances et les capacités de stockage d'un disque dur grâce à l'IA, ce professeur et ses élèves ont avant tout développé une puce permettant d'après le site Futura je cite « d’analyser les données pour optimiser directement leur stockage. La technologie repose sur une intelligence artificielle qui apprend d’elle-même comment mieux gérer les informations pour optimiser leur stockage et leur lecture » fin de citation. Futura nous rappelle par ailleurs que sur un disque dur ordinaire, les données enregistrées sont identifiées via une technologie de traitement de signal. Avec le renfort de l’IA, le processus de stockage devrait être optimisé, avec moins de perte d’espace de stockage, et des performances accrues. Dès lors, le temps de latence pour lire des données pourra être réduit avec ce procédé.L'équipe universitaire explique que cette puce est basée sur un réseau neuronal, et qu'un premier prototype devrait arriver avant la fin de l’année. Si elle tient toutes ses promesses, cette puce pourrait tout simplement révolutionner le milieu des disques durs, et donc plus largement de la tech avec le cloud. Ainsi, les constructeurs de disques durs observent ces changements avec beaucoup d'intérêt et se disent même surpris qu’un laboratoire d’université ait été capable de créer un tel prototype. Vous l'avez remarqué, l'université est restée quelque peu avare de détails concernant le fonctionnement précis de cette technologie. Reste à savoir si un article précis permettant d'en savoir davantage sera publié ou si l'innovation restera plus ou moins secrète dans le but de la commercialiser d'ici quelque temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/28/20222 minutes, 12 seconds
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Alexa coûte 10 milliards de dollars à Amazon ?

Parmi tous les assistants vocaux, Alexa d’Amazon est sans doute celui qui a le plus attiré l’attention ces dernières années, que ce soit pour sa technologie ou ses différents scandales. Ceci dit, cet épisode pourrait bien être l’un des derniers qui y est consacré, tout simplement parce qu’Alexa pourrait disparaître prochainement. Il n’y a pas encore si longtemps, en 2014, Amazon présentait Alexa, son assistant vocal. Huit ans plus tard, c’est avec une certaine surprise que l’on apprend qu’Alexa n’a jamais vraiment rapporté d'argent à Amazon. D’après le média spécialisé Business Insider, lors du premier trimestre de 2022, la branche « Worldwide Digital » dont font partie les divisions Alexa et Amazon Prime Video, aurait perdu 3 milliards de dollars, et cela je cite « en grande partie à cause d’Alexa ». Une perte deux fois plus importante que n’importe quel autre département du GAFAM, et qui au total, devrait atteindre les 10 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2022. D’après les informations de Business Insider qui a pu discuter avec une douzaine d’employés, la crise causée par Alexa serait profonde. L’un d’eux estime que l’assistant vocal a été je cite « une opportunité gâchée » fin de citation. Pour lui, c’est le manque d’imagination autour de son écosystème qui aurait enterré Alexa avant l’heure. Ce même employé explique que depuis fin 2019, la division « Wordwide Digital » aurait cessé d’embaucher et que le patron Jeff Bezos n’aurait plus aucun intérêt pour Alexa depuis bientôt trois ans. Depuis son départ, son successeur, Andy Jassy, n’y porterait pas plus d’attention non plus. En clair, le principal problème d’Alexa serait la difficulté à monétiser ces services. Concernant les enceintes sur lesquelles est proposée Alexa, plus précisément les modèles Echo qui sont les plus vendus, Amazon les proposerait à prix coûtant d’après un document interne pour je cite « faire de l'argent quand les gens utilisent nos appareils, pas quand ils les achètent » fin de citation. Ainsi, Amazon n’a visiblement pas trouvé la bonne formule pour monétiser Alexa… ce qui s’en ressent sur la santé financière de l’entreprise. Depuis le début de l’année, le cours de l’action a chuté de plus de 47 %, ce qui a poussé les dirigeants à licencier prochainement près de 10 000 employés. À noter qu’Alexa compterait 71,6 millions d’utilisateurs, contre 77,6 millions pour Siri d’Apple et 81,5 millions pour l’Assistant Google, d’après Business Insider. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/27/20222 minutes, 58 seconds
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Alexa coûte 10 milliards de dollars à Amazon ?

Parmi tous les assistants vocaux, Alexa d’Amazon est sans doute celui qui a le plus attiré l’attention ces dernières années, que ce soit pour sa technologie ou ses différents scandales. Ceci dit, cet épisode pourrait bien être l’un des derniers qui y est consacré, tout simplement parce qu’Alexa pourrait disparaître prochainement.Il n’y a pas encore si longtemps, en 2014, Amazon présentait Alexa, son assistant vocal. Huit ans plus tard, c’est avec une certaine surprise que l’on apprend qu’Alexa n’a jamais vraiment rapporté d'argent à Amazon. D’après le média spécialisé Business Insider, lors du premier trimestre de 2022, la branche « Worldwide Digital » dont font partie les divisions Alexa et Amazon Prime Video, aurait perdu 3 milliards de dollars, et cela je cite « en grande partie à cause d’Alexa ». Une perte deux fois plus importante que n’importe quel autre département du GAFAM, et qui au total, devrait atteindre les 10 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2022.D’après les informations de Business Insider qui a pu discuter avec une douzaine d’employés, la crise causée par Alexa serait profonde. L’un d’eux estime que l’assistant vocal a été je cite « une opportunité gâchée » fin de citation. Pour lui, c’est le manque d’imagination autour de son écosystème qui aurait enterré Alexa avant l’heure. Ce même employé explique que depuis fin 2019, la division « Wordwide Digital » aurait cessé d’embaucher et que le patron Jeff Bezos n’aurait plus aucun intérêt pour Alexa depuis bientôt trois ans. Depuis son départ, son successeur, Andy Jassy, n’y porterait pas plus d’attention non plus. En clair, le principal problème d’Alexa serait la difficulté à monétiser ces services. Concernant les enceintes sur lesquelles est proposée Alexa, plus précisément les modèles Echo qui sont les plus vendus, Amazon les proposerait à prix coûtant d’après un document interne pour je cite « faire de l'argent quand les gens utilisent nos appareils, pas quand ils les achètent » fin de citation.Ainsi, Amazon n’a visiblement pas trouvé la bonne formule pour monétiser Alexa… ce qui s’en ressent sur la santé financière de l’entreprise. Depuis le début de l’année, le cours de l’action a chuté de plus de 47 %, ce qui a poussé les dirigeants à licencier prochainement près de 10 000 employés. À noter qu’Alexa compterait 71,6 millions d’utilisateurs, contre 77,6 millions pour Siri d’Apple et 81,5 millions pour l’Assistant Google, d’après Business Insider. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/27/20222 minutes, 28 seconds
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Google paye des éditeurs pour rester sur Play Store ?

Entre le Google Play Store ou l'App Store d'Apple, lequel propose le catalogue le plus fourni ? Si vous pensez à Google, vous aurez probablement raison. Ceci dit, le GAFAM est aujourd'hui accusé d'avoir payé des éditeurs d'applications pour favoriser son magasin d'application. Une forme de concurrence déloyale qui remonte à plusieurs années et qui aujourd'hui refait surface. Selon un document transmis à la justice américaine dans le cadre du procès qui oppose Google et Epic Games depuis 2020, le moteur de recherche aurait payé au moins 24 éditeurs d'applications pour empêcher qu'une autre plateforme similaire au Play Store ne voit le jour. Dans le détail, Google et Activision Blizzard auraient conclu un accord de 360 millions de dollars sur trois ans pour que l'éditeur reste exclusivement sur le Play Store et ne développe pas son propre launcher sur mobile, qui pourrait ainsi regrouper des jeux comme comme Call of Duty Mobile ou Hearthstone qui appartiennent à Activision Blizzard. Même scénario du côté avec Tencent Holdings Ltd. pour que Riots Games, le développeur de League of Legends: Wild Rift et Legends of Runeterra reste lui aussi fidèle au Play Store, et cela, contre environ 30 millions de dollars par an. Nintendo et Ubisoft auraient également conclu un accord d'exclusivité avec Google. En fait, en gardant ces applications populaires sur sa plateforme, Google s'assure le versement d'une commission pour les microtransactions et abonnements payés par les utilisateurs. À noter que cette pratique consistant à payer les développeurs pour rester sur le Play Store porterait carrément un nom en interne : Project Hug. Détail très intéressant, Google offrirait majoritairement à ses partenaires des crédits pour acheter de la publicité sur son moteur de recherche ou encore sur YouTube, ainsi que pour bénéficier de ses offres Cloud à prix réduit. Ceci dit, rappelez-vous que toutes ces révélations ont eu lieu dans le cadre du procès opposant Epic Games à Google depuis deux ans. D'après Epic Games, de tels accords nuisent à la concurrence, et entraînent une augmentation des prix tout en détériorant l'innovation. Pour sa part Activision Blizzard a formellement nié ces affirmations, je cite « Google ne nous a jamais demandé ou fait pression sur nous pour ne pas concurrencer Google Play ». Reste à savoir ce que la justice américaine fera du document qui lui a été transmis et si une éventuelle enquête sera ouverte contre Google. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/24/20222 minutes, 44 seconds
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Google paye des éditeurs pour rester sur Play Store ?

Entre le Google Play Store ou l'App Store d'Apple, lequel propose le catalogue le plus fourni ? Si vous pensez à Google, vous aurez probablement raison. Ceci dit, le GAFAM est aujourd'hui accusé d'avoir payé des éditeurs d'applications pour favoriser son magasin d'application. Une forme de concurrence déloyale qui remonte à plusieurs années et qui aujourd'hui refait surface.Selon un document transmis à la justice américaine dans le cadre du procès qui oppose Google et Epic Games depuis 2020, le moteur de recherche aurait payé au moins 24 éditeurs d'applications pour empêcher qu'une autre plateforme similaire au Play Store ne voit le jour. Dans le détail, Google et Activision Blizzard auraient conclu un accord de 360 millions de dollars sur trois ans pour que l'éditeur reste exclusivement sur le Play Store et ne développe pas son propre launcher sur mobile, qui pourrait ainsi regrouper des jeux comme comme Call of Duty Mobile ou Hearthstone qui appartiennent à Activision Blizzard. Même scénario du côté avec Tencent Holdings Ltd. pour que Riots Games, le développeur de League of Legends: Wild Rift et Legends of Runeterra reste lui aussi fidèle au Play Store, et cela, contre environ 30 millions de dollars par an. Nintendo et Ubisoft auraient également conclu un accord d'exclusivité avec Google.En fait, en gardant ces applications populaires sur sa plateforme, Google s'assure le versement d'une commission pour les microtransactions et abonnements payés par les utilisateurs. À noter que cette pratique consistant à payer les développeurs pour rester sur le Play Store porterait carrément un nom en interne : Project Hug. Détail très intéressant, Google offrirait majoritairement à ses partenaires des crédits pour acheter de la publicité sur son moteur de recherche ou encore sur YouTube, ainsi que pour bénéficier de ses offres Cloud à prix réduit. Ceci dit, rappelez-vous que toutes ces révélations ont eu lieu dans le cadre du procès opposant Epic Games à Google depuis deux ans. D'après Epic Games, de tels accords nuisent à la concurrence, et entraînent une augmentation des prix tout en détériorant l'innovation. Pour sa part Activision Blizzard a formellement nié ces affirmations, je cite « Google ne nous a jamais demandé ou fait pression sur nous pour ne pas concurrencer Google Play ». Reste à savoir ce que la justice américaine fera du document qui lui a été transmis et si une éventuelle enquête sera ouverte contre Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/24/20222 minutes, 14 seconds
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Coupe du Monde : les téléphones des supporters surveillés par le Qatar ?

C'est une Coupe du Monde de football controversé qui vient de débuter au Qatar fin novembre. Parmi les scandales qui éclaboussent le pays hôte, on trouve la climatisation dans les stades, anti-écologique, des suspicions de corruption lors de l'attribution de la compétition en 2010, le coup environnemental gigantesque lié à la construction des stades ainsi que les milliers de morts sur les chantiers, ou encore, le mépris des droits humains et des minorités. Mais d'après la Cnil, le gendarme français des libertés individuelles et de la protection des données personnelles, l'espionnage des smartphones des supporters aurait également été massivement déployé. Un porte-parole de la Cnil affirme au média Politico que toute personne qui compte se rendre au Qatar aurait tout intérêt à voyager avec un téléphone vierge, ou un ancien téléphone réinitialisé. Une précaution qui permettrait d'éviter que des photos, vidéos ou œuvres numériques ne mette son propriétaire en difficulté avec la législation du Qatar, qui, il faut bien le dire est assez stricte. Faire preuve de précaution, pourquoi pas... mais surtout pourquoi ? Et bien parce qu'à leur arrivée, les voyageurs étrangers doivent télécharger deux applications mobiles : l'application officielle de la Coupe du monde Hayya et l'application de suivi Covid Ehteraz. Sauf que d'après plusieurs experts rencontrés par Politico, il s'agirait de logiciels espions. Dans le détail, ces deux spywares présumés fourniraient aux autorités locales un accès aux données personnelles stockées dans le téléphone. Pire, les autorités Qataris pourraient carrément consulter le contenu complet du téléphone, le modifier ou carrément le supprimer, et même passer des appels ! Sans nommer directement le Qatar, la Cnil pour sa part a mis en ligne une liste de conseils pour ceux qui voyagent à l'étranger dans des pays où la protection des données n'est pas assurée. Il est ainsi conseillé de verrouiller ses comptes sur les réseaux sociaux avant d’atterrir à Doha, et d'installer seulement au dernier moment les deux applications, avant de les désinstaller dès le retour chez soi. Mais surtout, une fois sur place, il est conseillé de garder son téléphone sur soi en permanence et de ne jamais le laisser à un inconnu. Dans le même sens, il est recommandé de je cite « limiter au strict nécessaire ses connexions à des services nécessitant une authentification » fin de citation. Enfin, il faut également être très vigilant quant aux photos et aux messages que l'on poste, plus particulièrement en ce qui concerne les opinions politiques ou religieuses, et même son orientation sexuelle, afin d'éviter des soucis avec les autorités du Qatar, très sensible sur ces questions. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20222 minutes, 58 seconds
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Coupe du Monde : les téléphones des supporters surveillés par le Qatar ?

C'est une Coupe du Monde de football controversé qui vient de débuter au Qatar fin novembre. Parmi les scandales qui éclaboussent le pays hôte, on trouve la climatisation dans les stades, anti-écologique, des suspicions de corruption lors de l'attribution de la compétition en 2010, le coup environnemental gigantesque lié à la construction des stades ainsi que les milliers de morts sur les chantiers, ou encore, le mépris des droits humains et des minorités. Mais d'après la Cnil, le gendarme français des libertés individuelles et de la protection des données personnelles, l'espionnage des smartphones des supporters aurait également été massivement déployé.Un porte-parole de la Cnil affirme au média Politico que toute personne qui compte se rendre au Qatar aurait tout intérêt à voyager avec un téléphone vierge, ou un ancien téléphone réinitialisé. Une précaution qui permettrait d'éviter que des photos, vidéos ou œuvres numériques ne mette son propriétaire en difficulté avec la législation du Qatar, qui, il faut bien le dire est assez stricte. Faire preuve de précaution, pourquoi pas... mais surtout pourquoi ? Et bien parce qu'à leur arrivée, les voyageurs étrangers doivent télécharger deux applications mobiles : l'application officielle de la Coupe du monde Hayya et l'application de suivi Covid Ehteraz. Sauf que d'après plusieurs experts rencontrés par Politico, il s'agirait de logiciels espions.Dans le détail, ces deux spywares présumés fourniraient aux autorités locales un accès aux données personnelles stockées dans le téléphone. Pire, les autorités Qataris pourraient carrément consulter le contenu complet du téléphone, le modifier ou carrément le supprimer, et même passer des appels ! Sans nommer directement le Qatar, la Cnil pour sa part a mis en ligne une liste de conseils pour ceux qui voyagent à l'étranger dans des pays où la protection des données n'est pas assurée. Il est ainsi conseillé de verrouiller ses comptes sur les réseaux sociaux avant d’atterrir à Doha, et d'installer seulement au dernier moment les deux applications, avant de les désinstaller dès le retour chez soi. Mais surtout, une fois sur place, il est conseillé de garder son téléphone sur soi en permanence et de ne jamais le laisser à un inconnu. Dans le même sens, il est recommandé de je cite « limiter au strict nécessaire ses connexions à des services nécessitant une authentification » fin de citation. Enfin, il faut également être très vigilant quant aux photos et aux messages que l'on poste, plus particulièrement en ce qui concerne les opinions politiques ou religieuses, et même son orientation sexuelle, afin d'éviter des soucis avec les autorités du Qatar, très sensible sur ces questions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/23/20222 minutes, 28 seconds
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Lockbit : l'un des pirates fondateurs arrêté ?

 On l'a appris il y a quelques jours seulement, un pirate russo-canadien soupçonné d'être l'un des fondateurs du terrible ransomware Lockbit a été arrêté le 26 octobre au Canada. Un gros coup qui affectera sans doute les activités malveillantes liées à Lockbit, utilisé pour voler des données et paralyser les systèmes informatiques de grandes entreprises, voir même d’hôpitaux dans le monde, y compris en France. On vous résume tout ça dans cet épisode. C'est une prise quasi-exceptionnelle que vienne de faire les autorités canadiennes. En effet, elles ont arrêté un certain Mikhael Vasiliev, ressortissant russo-canadien de 33 ans, soupçonné d'être l'un des auteurs du fameux ransomware ou rançongiciel en français, le fameux Lockbit. Pour être précis, l'arrestation a été possible grâce à la collaboration de sept pays, sur une enquête qui a duré deux ans, avec en chef de file le FBI, Europol, la police canadienne et la gendarmerie française. Au total, l'homme serait impliqué dans plus de 2 000 attaques à travers le monde, et réclamait des rançons allant de 5 à 70 millions d'euros. Si vous ne connaissez pas le principe des rançongiciel, il s'agit comme son nom l'indique d'un logiciel que les pirates installent sur l'ordinateur de la victime, voir même sur un réseau entier, comme dans les entreprises, bloquant l'utilisation de l'appareil, et réclamant une rançon pour libérer les commandes, au risque que celles-ci soient tout simplement effacées si la rançon n'est pas versée aux pirates. Depuis son arrestation, Vasiliev ne se serait pas contenté seulement de faire du chantage avec Lockbit... il aurait également travaillé pour d'autres groupes de hackers, dont Blackcat, Ragnarlocker ou encore Darkside pour les connaisseurs. Ce dernier devrait prochainement être extradé vers les États-Unis. En France, le parquet de Paris indique que 115 des victimes sont françaises. Parmi les attaques ayant eu lieu dans l'Hexagone, on se souvient évidemment de l'attaque ayant visé l'hôpital de Corbeil-Essonnes, dont les systèmes informatiques ont été paralysés cet été. L'hôpital n'ayant pas versé la rançon de 10 millions de dollars demandée, les hackers ont publié les données volées. Ceci dit, l'hôpital ne s'en est pas sorti à si bon compte, puisqu'une enveloppe de près de 7 millions d'euros est désormais nécessaire pour complètement reconstruire le système informatique et le sécuriser... une opération qui ne devrait pas être achevée avant la fin de l'année 2023 À noter que le groupe derrière Lockbit continue de sévir malgré l'arrestation de Vasiliev. Depuis l'arrestation, Thales et le fabricant de pneu Continental ont annoncé avoir été victimes de Lockbit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20222 minutes, 57 seconds
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Lockbit : l'un des pirates fondateurs arrêté ?

 On l'a appris il y a quelques jours seulement, un pirate russo-canadien soupçonné d'être l'un des fondateurs du terrible ransomware Lockbit a été arrêté le 26 octobre au Canada. Un gros coup qui affectera sans doute les activités malveillantes liées à Lockbit, utilisé pour voler des données et paralyser les systèmes informatiques de grandes entreprises, voir même d’hôpitaux dans le monde, y compris en France. On vous résume tout ça dans cet épisode.C'est une prise quasi-exceptionnelle que vienne de faire les autorités canadiennes. En effet, elles ont arrêté un certain Mikhael Vasiliev, ressortissant russo-canadien de 33 ans, soupçonné d'être l'un des auteurs du fameux ransomware ou rançongiciel en français, le fameux Lockbit. Pour être précis, l'arrestation a été possible grâce à la collaboration de sept pays, sur une enquête qui a duré deux ans, avec en chef de file le FBI, Europol, la police canadienne et la gendarmerie française. Au total, l'homme serait impliqué dans plus de 2 000 attaques à travers le monde, et réclamait des rançons allant de 5 à 70 millions d'euros. Si vous ne connaissez pas le principe des rançongiciel, il s'agit comme son nom l'indique d'un logiciel que les pirates installent sur l'ordinateur de la victime, voir même sur un réseau entier, comme dans les entreprises, bloquant l'utilisation de l'appareil, et réclamant une rançon pour libérer les commandes, au risque que celles-ci soient tout simplement effacées si la rançon n'est pas versée aux pirates.Depuis son arrestation, Vasiliev ne se serait pas contenté seulement de faire du chantage avec Lockbit... il aurait également travaillé pour d'autres groupes de hackers, dont Blackcat, Ragnarlocker ou encore Darkside pour les connaisseurs. Ce dernier devrait prochainement être extradé vers les États-Unis. En France, le parquet de Paris indique que 115 des victimes sont françaises. Parmi les attaques ayant eu lieu dans l'Hexagone, on se souvient évidemment de l'attaque ayant visé l'hôpital de Corbeil-Essonnes, dont les systèmes informatiques ont été paralysés cet été. L'hôpital n'ayant pas versé la rançon de 10 millions de dollars demandée, les hackers ont publié les données volées. Ceci dit, l'hôpital ne s'en est pas sorti à si bon compte, puisqu'une enveloppe de près de 7 millions d'euros est désormais nécessaire pour complètement reconstruire le système informatique et le sécuriser... une opération qui ne devrait pas être achevée avant la fin de l'année 2023 À noter que le groupe derrière Lockbit continue de sévir malgré l'arrestation de Vasiliev. Depuis l'arrestation, Thales et le fabricant de pneu Continental ont annoncé avoir été victimes de Lockbit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/22/20222 minutes, 27 seconds
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Une IA pour découvrir votre visage si vous étiez d'une ancienne civilisation ?

Que diriez-vous si l'on vous proposait de découvrir à quoi ressemblerait votre visage si vous aviez vécu dans le passé dans une ancienne civilisation ? C'est très exactement ce que vous propose AI Time Machine, littéralement la machine à voyager dans le temps carburant à l'intelligence articielle. Un outil plutôt ludique et très pratique pour s'imaginer vivre au sein d'une ancienne civilisation, inca, viking ou encore romain sous l'empire. Plutôt que d'investir dans des costumes pour vous déguiser et ressembler à un alter-ego d'une autre époque, utilisez plutôt AI Time Machine, l'outil proposé par la société de généalogie MyHeritage. Ce dernier nom vous dit peut-être quelque chose par ailleurs étant donné qu'il a été au centre d'une grande campagne de publicité entre 2017 et 2018 auprès de nombreux influenceurs, notamment sur Youtube. En clair, l'outil utilise des photos de vous pour ensuite générer des portraits tels qui vous montrent alors à quoi vous pourriez ressembler si vous aviez vécu à une autre période historique. On reconnaît là le secteur d'activité de My Heritage qui propose par un simple test salivaire de retracer vos origines en cherchant vos racines dans votre ADN. Au total, l'outil propose plusieurs dizaines de thèmes. Pour les connaisseurs, l’IA se base sur le modèle d'apprentissage profond Stable Diffusion. D'ailleurs, l'un des secrets de cette Time Machine est la multiplication des sources afin de pouvoir modéliser correctement votre visage. En clair, il faut charger au minimum dix photos dans la machine. Pour un résultat encore plus précis, vous pouvez en ajouter jusqu'à 25. Le site AI Time Machine recommande d'ailleurs trois photos de la tête au pied, cinq avec le torse, dix en gros plan et deux de profil. Au final, plus les images sont variées dans la pose et l'expression du visage, plus les images générées seront réalistes. Côté protection des données, MyHeritage indique que les photos ne sont pas partagées, et que si vous ne créez pas de compte, elles sont automatiquement supprimées des serveurs. Le site propose aussi d'autres outils pour modifier ses photos, dont Deep Nostalgia, une IA qui anime de vieilles photos de famille. Vous pouvez aussi utiliser l'IA pour coloriser des photos en noir et blanc, améliorer la résolution, ou encore créer une vidéo d'un ancêtre qui raconte sa vie. Bref, MyHeritage est tout simplement en train de rendre le passé vivant, ludique et créatif grâce à l'IA. À vous de juger si cela vaut effectivement le coup ou pas. Pour les curieux, le site de AI Time Machine est dans la description de cet épisode sur votre plateforme d'écoute. Site : https://www.myheritage.fr/ai-time-machine Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/21/20222 minutes, 59 seconds
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Une IA pour découvrir votre visage si vous étiez d'une ancienne civilisation ?

Que diriez-vous si l'on vous proposait de découvrir à quoi ressemblerait votre visage si vous aviez vécu dans le passé dans une ancienne civilisation ? C'est très exactement ce que vous propose AI Time Machine, littéralement la machine à voyager dans le temps carburant à l'intelligence articielle. Un outil plutôt ludique et très pratique pour s'imaginer vivre au sein d'une ancienne civilisation, inca, viking ou encore romain sous l'empire.Plutôt que d'investir dans des costumes pour vous déguiser et ressembler à un alter-ego d'une autre époque, utilisez plutôt AI Time Machine, l'outil proposé par la société de généalogie MyHeritage. Ce dernier nom vous dit peut-être quelque chose par ailleurs étant donné qu'il a été au centre d'une grande campagne de publicité entre 2017 et 2018 auprès de nombreux influenceurs, notamment sur Youtube. En clair, l'outil utilise des photos de vous pour ensuite générer des portraits tels qui vous montrent alors à quoi vous pourriez ressembler si vous aviez vécu à une autre période historique. On reconnaît là le secteur d'activité de My Heritage qui propose par un simple test salivaire de retracer vos origines en cherchant vos racines dans votre ADN. Au total, l'outil propose plusieurs dizaines de thèmes.Pour les connaisseurs, l’IA se base sur le modèle d'apprentissage profond Stable Diffusion. D'ailleurs, l'un des secrets de cette Time Machine est la multiplication des sources afin de pouvoir modéliser correctement votre visage. En clair, il faut charger au minimum dix photos dans la machine. Pour un résultat encore plus précis, vous pouvez en ajouter jusqu'à 25. Le site AI Time Machine recommande d'ailleurs trois photos de la tête au pied, cinq avec le torse, dix en gros plan et deux de profil. Au final, plus les images sont variées dans la pose et l'expression du visage, plus les images générées seront réalistes. Côté protection des données, MyHeritage indique que les photos ne sont pas partagées, et que si vous ne créez pas de compte, elles sont automatiquement supprimées des serveurs. Le site propose aussi d'autres outils pour modifier ses photos, dont Deep Nostalgia, une IA qui anime de vieilles photos de famille. Vous pouvez aussi utiliser l'IA pour coloriser des photos en noir et blanc, améliorer la résolution, ou encore créer une vidéo d'un ancêtre qui raconte sa vie. Bref, MyHeritage est tout simplement en train de rendre le passé vivant, ludique et créatif grâce à l'IA. À vous de juger si cela vaut effectivement le coup ou pas. Pour les curieux, le site de AI Time Machine est dans la description de cet épisode sur votre plateforme d'écoute.Site : https://www.myheritage.fr/ai-time-machine Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/21/20222 minutes, 28 seconds
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Chine : les entreprises obligées de partager les données des utilisateurs ?

Le gouvernement chinois continue de resserrer les vis et d'asseoir son contrôle sur les données personnelles de ses citoyens, mais aussi plus globalement sur toutes les activités des géants technologiques en Chine. Ainsi, la Banque centrale de Chine tente d'obliger les géants du web à partager les données de leurs utilisateurs, qu'ils soient Chinois ou étranger. Pour le contexte, en étant réélu à la tête du Parti Communiste, le président Xi Jinping a décidé de mettre en place un système de contrôle des données dans son plan de construction d'une économie plus « étatique ». Tout cela a commencé avec le bannissement de toutes les activités liées aux cryptomonnaies. Désormais, la Banque centrale de Chine ordonne à Tencent, Alibaba, Baidu ou encore ByteDance de partager les données des utilisateurs. Sans cacher ses intentions, le gouvernement veut avoir accès à l'ensemble des données que possèdent ses géants de la tech avant décembre 2022, date butoir pour se conformer à cette nouvelle règle. À noter toutefois que d'après le Financial Times, la Banque centrale de Chine aurait beaucoup de mal à faire appliquer cette décision. Les grandes entreprises ne seraient en effet pas du tout enthousiaste à l'idée de céder ces précieuses informations sous la contrainte à leur gouvernement. Ainsi, le Parti Communiste devrait tout simplement proposer à ces entreprises de leur acheter ces données, exactement comme un tiers pourrait le faire avec des fichiers clients pour faire de la pub. D'après plusieurs sources, Pékin cherche à évaluer la solvabilité des citoyens empruntant de l'argent aux banques. Concrètement, de nombreuses banques chinoises, en particulier régionales, s'appuient sur les données des utilisateurs et les outils analytiques des sociétés Internet pour identifier les personnes capables de rembourser leur prêt ou non. D'après une étude de l'Université Renmin de Pékin dont je vous passe le détail tant c'est complexe et difficile à interpréter, les géants de la tech devraient subir une augmentation de 8 % de l'ensemble de leurs coûts après l'entrée en vigueur de la loi sur le partage des données. D'après plusieurs analystes, « le gouvernement considérerait les données comme un bien précieux, mais les fonctionnaires n'auraient pas la capacité de gérer efficacement les données, ce qui risquerait tout simplement de tuer l'industrie chinoise d'après eux. Reste à savoir si le gouvernement ira au bout de son idée, si Tencent et compagnies se soumettront à cette loi, et quelles seront les conséquences sur l'industrie chinoise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/17/20222 minutes, 42 seconds
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Chine : les entreprises obligées de partager les données des utilisateurs ?

Le gouvernement chinois continue de resserrer les vis et d'asseoir son contrôle sur les données personnelles de ses citoyens, mais aussi plus globalement sur toutes les activités des géants technologiques en Chine. Ainsi, la Banque centrale de Chine tente d'obliger les géants du web à partager les données de leurs utilisateurs, qu'ils soient Chinois ou étranger.Pour le contexte, en étant réélu à la tête du Parti Communiste, le président Xi Jinping a décidé de mettre en place un système de contrôle des données dans son plan de construction d'une économie plus « étatique ». Tout cela a commencé avec le bannissement de toutes les activités liées aux cryptomonnaies. Désormais, la Banque centrale de Chine ordonne à Tencent, Alibaba, Baidu ou encore ByteDance de partager les données des utilisateurs. Sans cacher ses intentions, le gouvernement veut avoir accès à l'ensemble des données que possèdent ses géants de la tech avant décembre 2022, date butoir pour se conformer à cette nouvelle règle.À noter toutefois que d'après le Financial Times, la Banque centrale de Chine aurait beaucoup de mal à faire appliquer cette décision. Les grandes entreprises ne seraient en effet pas du tout enthousiaste à l'idée de céder ces précieuses informations sous la contrainte à leur gouvernement. Ainsi, le Parti Communiste devrait tout simplement proposer à ces entreprises de leur acheter ces données, exactement comme un tiers pourrait le faire avec des fichiers clients pour faire de la pub. D'après plusieurs sources, Pékin cherche à évaluer la solvabilité des citoyens empruntant de l'argent aux banques. Concrètement, de nombreuses banques chinoises, en particulier régionales, s'appuient sur les données des utilisateurs et les outils analytiques des sociétés Internet pour identifier les personnes capables de rembourser leur prêt ou non. D'après une étude de l'Université Renmin de Pékin dont je vous passe le détail tant c'est complexe et difficile à interpréter, les géants de la tech devraient subir une augmentation de 8 % de l'ensemble de leurs coûts après l'entrée en vigueur de la loi sur le partage des données. D'après plusieurs analystes, « le gouvernement considérerait les données comme un bien précieux, mais les fonctionnaires n'auraient pas la capacité de gérer efficacement les données, ce qui risquerait tout simplement de tuer l'industrie chinoise d'après eux. Reste à savoir si le gouvernement ira au bout de son idée, si Tencent et compagnies se soumettront à cette loi, et quelles seront les conséquences sur l'industrie chinoise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/17/20222 minutes, 12 seconds
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Amazon perd 1000 milliards de dollars de valorisation ?

Les GAFAM sont-ils en train de perdre de leur superbe et de leur toute-puissance ? Voilà une question que l'on est en droit de se poser vu la chute vertigineuse de certaines société en bourse sur l'année 2021-2022. Exemple le plus frappant de cette dégringolade, Amazon a perdu plus de la moitié de sa valorisation en bourse, soit plus de 1000 milliards de dollars. Si Amazon est devenue la première société au monde cotée en Bourse perdre 1 000 milliards de dollars à valorisation, le plus impressionnant, c'est que cette chute a eu lieu en seulement un an et demi. Conséquence, Amazon est aujourd'hui valorisée à « seulement » 879 milliards de dollars, bien loin des 1 880 milliards de dollars qu'elle valait en juillet 2021. En effet, cette valorisation record avait notamment été atteinte à la faveur de la crise sanitaire et des confinements qui ont forcé les consommateurs à chambouler au moins temporairement leurs habitudes, optant massivement pour la livraison à domicile à défaut de pouvoir sortir dehors. Aujourd'hui, l'entreprise de Jeff Bezos connaît une période bien plus troublée avec un fort ralentissement de la croissance du commerce électronique... En effet, il semblerait que les consommateurs recommencent à acheter en magasin. De plus, l'inflation a fait chuter les commandes, tandis que les coûts de stockage, de paquetage et de transport des produits eux augmentent. Mis bout à bout, tous ces éléments ont poussé les investisseurs à la prudence, ce qui a fait chavirer Amazon en bourse. D'après le média spécialisé Bloomberg, Jeff Bezos aurait perdu au moins 83 milliards de dollars de fortune depuis le début de l'année 2022. Dans son dernier rapport financier, Amazon anticipe un dernier trimestre 2022 très difficile, malgré les fêtes de fin d'année où l'entreprise réalise normalement un gros chiffre d'affaire. Au total, GAFAM et autres géants de la tech américaine auraient perdu 4 000 milliards de dollars de valorisation en 2022. Juste derrière Amazon, c'est Microsoft qui enregistre la perte la plus importante avec 889 milliards de dollars de valorisation perdue par rapport à novembre 2021. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20222 minutes, 33 seconds
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Amazon perd 1000 milliards de dollars de valorisation ?

Les GAFAM sont-ils en train de perdre de leur superbe et de leur toute-puissance ? Voilà une question que l'on est en droit de se poser vu la chute vertigineuse de certaines société en bourse sur l'année 2021-2022. Exemple le plus frappant de cette dégringolade, Amazon a perdu plus de la moitié de sa valorisation en bourse, soit plus de 1000 milliards de dollars.Si Amazon est devenue la première société au monde cotée en Bourse perdre 1 000 milliards de dollars à valorisation, le plus impressionnant, c'est que cette chute a eu lieu en seulement un an et demi. Conséquence, Amazon est aujourd'hui valorisée à « seulement » 879 milliards de dollars, bien loin des 1 880 milliards de dollars qu'elle valait en juillet 2021. En effet, cette valorisation record avait notamment été atteinte à la faveur de la crise sanitaire et des confinements qui ont forcé les consommateurs à chambouler au moins temporairement leurs habitudes, optant massivement pour la livraison à domicile à défaut de pouvoir sortir dehors. Aujourd'hui, l'entreprise de Jeff Bezos connaît une période bien plus troublée avec un fort ralentissement de la croissance du commerce électronique... En effet, il semblerait que les consommateurs recommencent à acheter en magasin. De plus, l'inflation a fait chuter les commandes, tandis que les coûts de stockage, de paquetage et de transport des produits eux augmentent.Mis bout à bout, tous ces éléments ont poussé les investisseurs à la prudence, ce qui a fait chavirer Amazon en bourse. D'après le média spécialisé Bloomberg, Jeff Bezos aurait perdu au moins 83 milliards de dollars de fortune depuis le début de l'année 2022. Dans son dernier rapport financier, Amazon anticipe un dernier trimestre 2022 très difficile, malgré les fêtes de fin d'année où l'entreprise réalise normalement un gros chiffre d'affaire. Au total, GAFAM et autres géants de la tech américaine auraient perdu 4 000 milliards de dollars de valorisation en 2022. Juste derrière Amazon, c'est Microsoft qui enregistre la perte la plus importante avec 889 milliards de dollars de valorisation perdue par rapport à novembre 2021. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/16/20222 minutes, 3 seconds
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Un casque de réalité virtuelle capable de tuer son porteur ?

Et si lorsque vous mourrez dans un jeu vidéo, vous mourriez également dans la vraie vie ? C'est l'ambition de Palmer Luckey, le fondateur des casques Oculus, racheté par Facebook en 2014. Maintenant qu'il ne fait plus parti de l'entreprise, l'entrepreneur s'adonne à ce nouveau passe-temps tiré tout droit d'un manga. La vie d'un avatar vaudrait autant que celle de joueur. Telle est la nouvelle philosophie de Palmer Luckey, fondateur d'Oculus. Ce dernier a d'ailleurs conçu un casque VR comportant des charges explosives capables de tuer son porteur s'il meurt dans un jeu. Pour lui, la façon de jouer s'en retrouve forcément impactée, car seules des conséquences graves peuvent donner du réalisme au jeu. Dans les explications d'une publication sur son blog, il souligne que cette tension vitale permet au joueur de repenser totalement la façon dont il interagit avec le monde virtuel. Lorsque l’écran clignote en rouge, le casque comprendra que l’avatar de son porteur a été tué dans le jeu, et activera les charges explosives, détruisant instantanément le cerveau de l’utilisateur. Je le cite « c’est le premier appareil de réalité virtuelle capable de tuer l’utilisateur » fin de citation. Pour éviter qu’un joueur n’ôte le casque, et échappe à son destin fatidique, Luckey envisage d’ajouter un mécanisme anti-triche qui rendra impossible le retrait de l’accessoire. Pour son casque, le développeur s'est inspiré du NerveGear au cœur du manga Sword Art Online. Si l’accessoire ne sera bien évidemment pas commercialisé, son créateur le décrit comme je cite « une œuvre d’art, un rappel stimulant des avenues inexplorées dans la conception de jeux » fin de citation. À noter que ce casque est encore au stade de prototype et souffre de plusieurs dysfonctionnements. Luckey explique que le casque explose parfois alors que la partie n’est pas encore terminée, ce qui l'a un petit peu refroidi à l'essayer, et on le comprend. Si ce casque de réalité virtuelle meurtrier a de quoi inquiéter, ce sont ces éventuelles applications futures qui reste le plus effrayant. Car depuis qu'il a quitté Facebook en 2017, Palmer Luckey travaille aujourd'hui pour l'industrie de la défense, qui on l'imagine, pourrait sans aucun problème trouver une utilité à ce casque. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20222 minutes, 49 seconds
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Un casque de réalité virtuelle capable de tuer son porteur ?

Et si lorsque vous mourrez dans un jeu vidéo, vous mourriez également dans la vraie vie ? C'est l'ambition de Palmer Luckey, le fondateur des casques Oculus, racheté par Facebook en 2014. Maintenant qu'il ne fait plus parti de l'entreprise, l'entrepreneur s'adonne à ce nouveau passe-temps tiré tout droit d'un manga.La vie d'un avatar vaudrait autant que celle de joueur. Telle est la nouvelle philosophie de Palmer Luckey, fondateur d'Oculus. Ce dernier a d'ailleurs conçu un casque VR comportant des charges explosives capables de tuer son porteur s'il meurt dans un jeu. Pour lui, la façon de jouer s'en retrouve forcément impactée, car seules des conséquences graves peuvent donner du réalisme au jeu. Dans les explications d'une publication sur son blog, il souligne que cette tension vitale permet au joueur de repenser totalement la façon dont il interagit avec le monde virtuel. Lorsque l’écran clignote en rouge, le casque comprendra que l’avatar de son porteur a été tué dans le jeu, et activera les charges explosives, détruisant instantanément le cerveau de l’utilisateur. Je le cite « c’est le premier appareil de réalité virtuelle capable de tuer l’utilisateur » fin de citation. Pour éviter qu’un joueur n’ôte le casque, et échappe à son destin fatidique, Luckey envisage d’ajouter un mécanisme anti-triche qui rendra impossible le retrait de l’accessoire.Pour son casque, le développeur s'est inspiré du NerveGear au cœur du manga Sword Art Online. Si l’accessoire ne sera bien évidemment pas commercialisé, son créateur le décrit comme je cite « une œuvre d’art, un rappel stimulant des avenues inexplorées dans la conception de jeux » fin de citation. À noter que ce casque est encore au stade de prototype et souffre de plusieurs dysfonctionnements. Luckey explique que le casque explose parfois alors que la partie n’est pas encore terminée, ce qui l'a un petit peu refroidi à l'essayer, et on le comprend. Si ce casque de réalité virtuelle meurtrier a de quoi inquiéter, ce sont ces éventuelles applications futures qui reste le plus effrayant. Car depuis qu'il a quitté Facebook en 2017, Palmer Luckey travaille aujourd'hui pour l'industrie de la défense, qui on l'imagine, pourrait sans aucun problème trouver une utilité à ce casque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/15/20222 minutes, 19 seconds
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iPhone : une pénurie de production qui va durer ?

Malgré la reprise de l'activité industrielle et économique mondiale suite à la crise de la COVID-19, il semblerait que la production de smartphones tourne toujours au ralenti. C'est notamment le cas du fournisseur de composant électroniques taïwanais Foxconn, dont les difficultés impactent directement la production des iPhone 14. Ces dernières semaines, la production d'iPhone 14 Pro a sensiblement été ralentie. En effet, le fournisseur privilégié d'Apple, le Taïwanais Foxconn, a vu la vitesse de production de son usine de Zhengzhou en Chine s'enrayer fortement suite au départ de nombreux employés, qui ont qualifié les conditions de travail de l'entreprise comme étant horribles. D'ailleurs, celles-ci se seraient particulièrement dégradées depuis le début de la pandémie. Une source anonyme évoque même au site WCCFTech des pénuries de nourriture et d’eau au sein de l'entreprise. Dans l'espoir de stopper cette fuite de main d’œuvre, et dans l’espoir de pouvoir relancer au plus tôt la production, Foxconn a proposé à ses salariés une prime de 69 dollars, et s'est engagé à augmenter les salaires de 20 %, soit 4,20 dollars de l’heure désormais. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois ces derniers mois que Foxconn procède à des efforts financiers. Il y a quelque temps, les primes avaient été multipliées par quatre sans que l'on ne connaisse le montant précis, ce qui avait permis d'assurer le bon fonctionnement des opérations... jusqu'à aujourd'hui. Concrètement, le site chinois de Foxconn, est un lieu essentiel au bon déroulement des plans d'Apple, étant donné que de nombreuses étapes d’assemblage s'y déroulent. Face à ces déconvenues du côté de Foxconn, Apple déplace progressivement la production de ses iPhone vers l’Inde et le Viêt Nam, malgré un long délai à prévoir avant que ces changements ne soient opérationnels. Mauvaise nouvelle pour les fans d'Apple, de nombreux observateurs estiment que ni cette prime de moins de 70 dollars ni l'augmentation de salaire ne permettront de résoudre les problèmes de Foxconn avec ses employés. La production d'iPhone devrait encore être altérée dans les prochaines semaines, voir jusqu'au début de l'année prochaine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/14/20222 minutes, 31 seconds
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iPhone : une pénurie de production qui va durer ?

Malgré la reprise de l'activité industrielle et économique mondiale suite à la crise de la COVID-19, il semblerait que la production de smartphones tourne toujours au ralenti. C'est notamment le cas du fournisseur de composant électroniques taïwanais Foxconn, dont les difficultés impactent directement la production des iPhone 14.Ces dernières semaines, la production d'iPhone 14 Pro a sensiblement été ralentie. En effet, le fournisseur privilégié d'Apple, le Taïwanais Foxconn, a vu la vitesse de production de son usine de Zhengzhou en Chine s'enrayer fortement suite au départ de nombreux employés, qui ont qualifié les conditions de travail de l'entreprise comme étant horribles. D'ailleurs, celles-ci se seraient particulièrement dégradées depuis le début de la pandémie. Une source anonyme évoque même au site WCCFTech des pénuries de nourriture et d’eau au sein de l'entreprise. Dans l'espoir de stopper cette fuite de main d’œuvre, et dans l’espoir de pouvoir relancer au plus tôt la production, Foxconn a proposé à ses salariés une prime de 69 dollars, et s'est engagé à augmenter les salaires de 20 %, soit 4,20 dollars de l’heure désormais. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois ces derniers mois que Foxconn procède à des efforts financiers. Il y a quelque temps, les primes avaient été multipliées par quatre sans que l'on ne connaisse le montant précis, ce qui avait permis d'assurer le bon fonctionnement des opérations... jusqu'à aujourd'hui.Concrètement, le site chinois de Foxconn, est un lieu essentiel au bon déroulement des plans d'Apple, étant donné que de nombreuses étapes d’assemblage s'y déroulent. Face à ces déconvenues du côté de Foxconn, Apple déplace progressivement la production de ses iPhone vers l’Inde et le Viêt Nam, malgré un long délai à prévoir avant que ces changements ne soient opérationnels. Mauvaise nouvelle pour les fans d'Apple, de nombreux observateurs estiment que ni cette prime de moins de 70 dollars ni l'augmentation de salaire ne permettront de résoudre les problèmes de Foxconn avec ses employés. La production d'iPhone devrait encore être altérée dans les prochaines semaines, voir jusqu'au début de l'année prochaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/14/20222 minutes
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Les cryptomonnaies au bord du gouffre ?

Ces derniers jours, le cours du Bitcoin a littéralement plongé. Mercredi 9 novembre, la première monnaie virtuelle du monde était repassée sous le seuil des 16 000 dollars, un niveau historiquement bas depuis novembre 2020. Un nouveau krach provoqué par la chute de la plateforme d’échange FTX. Après plusieurs années de croissance consécutives, l’entreprise a rencontré une crise de liquidités suite à plusieurs investissements massifs. En effet, FTX s’est forgé une image de sauveur des cryptomonnaies en investissant massivement dans plusieurs entreprises spécialisées, évitant ainsi une banqueroute générale du marché des cryptomonnaies. Il n’y a donc pas si longtemps, FTX était considéré comme une sorte de leader naturel en qui tout le monde pouvait avoir confiance dans cette industrie. C’est ainsi que Binance, service numéro 1 dans le secteur des échanges de crypto, s’était engagée à racheter la plate-forme FTX, non seulement pour renforcer sa position mais aussi pour éviter à FTX de sombrer suite à ses nombreux investissements. Problème, le PDG de Binance a rapidement annulé cette opération. En effet, après avoir examiné les comptes de FTX, le leader chinois a décidé de se retirer des négociations portant sur le rachat de son rival. En cause, une attitude complètement déplacée du PDG du groupe FTX Sam Bankman-Fried. L’examen des comptes mené par Binance a révélé que Bankman-Fried utilisait l’argent des usagers de sa plateforme pour soutenir son autre entreprise crypto, Alameda Research. Le vendredi 11 novembre, FTX a officiellement été déclarée en faillite, avec démission immédiate du PDG. S’il y avait encore un minimum d’espoir au cas où FTX réussissait à regagner la confiance d'investisseurs, moins de vingt-quatre heures après cette faillite, la plateforme a été victime d’un immense piratage. Par prudence, les équipes de la société ont conseillé de désinstaller les applications liées à FTX sur smartphone et de ne pas se rendre sur le site internet officiel au risque d’être infectées par des virus. Au total, près de 600 millions de dollars d’actifs auraient disparu en seulement une nuit d’après le site spécialisé CoinDesk. Selon l’indice Bloomberg Billionaires, la fortune de Sam Bankman-Fried s’est évaporée en seulement quelques jours. Le fondateur de FTX possédait aux alentours de 15,6 milliards de dollars avant cette descente aux enfers. Désormais, sa fortune est estimée à zéro. L’an dernier, la fortune du fondateur de FTX avait atteint les 26 milliards de dollars grâce à la hausse des cryptomonnaies. Au-delà des déboires personnels de son désormais ex-PDG et fondateur, FTX est en quelque sorte condamné avec cet enchaînement d’événements malchanceux. Reste à savoir comment évoluera cette histoire dans les jours à venir, et si les cryptomonnaies retrouveront des valeurs aussi importantes que celles atteintes ces deux dernières années, ou si la descente aux enfers se poursuivra. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/13/20223 minutes, 8 seconds
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Les cryptomonnaies au bord du gouffre ?

Ces derniers jours, le cours du Bitcoin a littéralement plongé. Mercredi 9 novembre, la première monnaie virtuelle du monde était repassée sous le seuil des 16 000 dollars, un niveau historiquement bas depuis novembre 2020. Un nouveau krach provoqué par la chute de la plateforme d’échange FTX.Après plusieurs années de croissance consécutives, l’entreprise a rencontré une crise de liquidités suite à plusieurs investissements massifs. En effet, FTX s’est forgé une image de sauveur des cryptomonnaies en investissant massivement dans plusieurs entreprises spécialisées, évitant ainsi une banqueroute générale du marché des cryptomonnaies. Il n’y a donc pas si longtemps, FTX était considéré comme une sorte de leader naturel en qui tout le monde pouvait avoir confiance dans cette industrie. C’est ainsi que Binance, service numéro 1 dans le secteur des échanges de crypto, s’était engagée à racheter la plate-forme FTX, non seulement pour renforcer sa position mais aussi pour éviter à FTX de sombrer suite à ses nombreux investissements. Problème, le PDG de Binance a rapidement annulé cette opération.En effet, après avoir examiné les comptes de FTX, le leader chinois a décidé de se retirer des négociations portant sur le rachat de son rival. En cause, une attitude complètement déplacée du PDG du groupe FTX Sam Bankman-Fried. L’examen des comptes mené par Binance a révélé que Bankman-Fried utilisait l’argent des usagers de sa plateforme pour soutenir son autre entreprise crypto, Alameda Research. Le vendredi 11 novembre, FTX a officiellement été déclarée en faillite, avec démission immédiate du PDG.S’il y avait encore un minimum d’espoir au cas où FTX réussissait à regagner la confiance d'investisseurs, moins de vingt-quatre heures après cette faillite, la plateforme a été victime d’un immense piratage. Par prudence, les équipes de la société ont conseillé de désinstaller les applications liées à FTX sur smartphone et de ne pas se rendre sur le site internet officiel au risque d’être infectées par des virus. Au total, près de 600 millions de dollars d’actifs auraient disparu en seulement une nuit d’après le site spécialisé CoinDesk. Selon l’indice Bloomberg Billionaires, la fortune de Sam Bankman-Fried s’est évaporée en seulement quelques jours. Le fondateur de FTX possédait aux alentours de 15,6 milliards de dollars avant cette descente aux enfers. Désormais, sa fortune est estimée à zéro. L’an dernier, la fortune du fondateur de FTX avait atteint les 26 milliards de dollars grâce à la hausse des cryptomonnaies. Au-delà des déboires personnels de son désormais ex-PDG et fondateur, FTX est en quelque sorte condamné avec cet enchaînement d’événements malchanceux. Reste à savoir comment évoluera cette histoire dans les jours à venir, et si les cryptomonnaies retrouveront des valeurs aussi importantes que celles atteintes ces deux dernières années, ou si la descente aux enfers se poursuivra. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/13/20222 minutes, 38 seconds
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Vers une révolution audio signée Meta ?

 Si le Metaverse de Mark Zuckerberg est pour l’instant un véritable échec, le GAFAM compte redorer son image dans un autre domaine : l’audio. Grâce à un moteur neuronal de compression audio, Meta a conçu « EnCodec », qui comme son nom l’indique est un codec, mais dont les promesses sont bien plus intéressantes que ceux déjà existant. En clair, « EnCodec » vise une compression dix fois meilleure que le MP3 à qualité égale. En conséquence, la consommation de bande passante devrait diminuer de façon importante, tant pour les appels audio que pour le streaming de musiques. L’un des grands défauts d’Internet, c’est qu’à mesure que la technologie progresse, la consommation de donnée explose littéralement d’année en année. Mais l’un des grands avantages du progrès, c’est que l’on peut optimiser Internet en réduisant cette consommation ! C’est en tout cas la promesse du nouveau codec de Meta « EnCodec ». Dans un article publié sur le blog de Meta, et résumé par le site 01Net, quatre chercheurs expliquent en détail, je cite que « la moulinette de compression travaille en trois temps : première compression pour obtenir un premier jet à bas framerate qui donne la forme de longueur d’onde et la taille cible. Puis une quantification vectorielle du signal qui va savoir quelles sont les informations à conserver. En bout de chaîne, la décompression du signal se fait là encore par le biais d’un réseau neuronal « accordé » sur celui de la compression, afin de restituer un signal de grande qualité » fin de citation. Dis comme ça, ça peut paraître barbare, mais la promesse finale est facile à comprendre. En clair, un fichier EnCodec compressé à 6 kbit/s aura la même qualité audio qu’un fichier MP3 compressé en 64 kbit/s. Avec Messenger et WhatsApp, autant dire que Meta gère un énorme volume audio via les appels et messages vocaux. Cette amélioration, aussi anecdotique soit-elle, devrait permettre au groupe de faire d’importes économies de stockage, de bande passante, et par conséquent, soulager le poids d’Internet sur l’environnement. À noter que la vidéo n’est pas oubliée pour autant puisque le GAFAM explique je cite que « bien que leurs techniques ne prennent pas encore en charge la vidéo, c’est le début d’une initiative […] qui pourra améliorer les expériences telles que la vidéo conférence, la diffusion en ligne de films, et jouer à des jeux avec des amis en VR » fin de citation, ajoutant même que « ces connaissances seront utiles pour de futures expériences liées au Metaverse ». Le groupe Facebook n’a en effet pas changé de nom pour rien. Article : https://research.facebook.com/videos/a-look-at-facebook-ai-research-paris/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/11/20222 minutes, 57 seconds
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Vers une révolution audio signée Meta ?

 Si le Metaverse de Mark Zuckerberg est pour l’instant un véritable échec, le GAFAM compte redorer son image dans un autre domaine : l’audio. Grâce à un moteur neuronal de compression audio, Meta a conçu « EnCodec », qui comme son nom l’indique est un codec, mais dont les promesses sont bien plus intéressantes que ceux déjà existant. En clair, « EnCodec » vise une compression dix fois meilleure que le MP3 à qualité égale. En conséquence, la consommation de bande passante devrait diminuer de façon importante, tant pour les appels audio que pour le streaming de musiques.L’un des grands défauts d’Internet, c’est qu’à mesure que la technologie progresse, la consommation de donnée explose littéralement d’année en année. Mais l’un des grands avantages du progrès, c’est que l’on peut optimiser Internet en réduisant cette consommation ! C’est en tout cas la promesse du nouveau codec de Meta « EnCodec ». Dans un article publié sur le blog de Meta, et résumé par le site 01Net, quatre chercheurs expliquent en détail, je cite que « la moulinette de compression travaille en trois temps : première compression pour obtenir un premier jet à bas framerate qui donne la forme de longueur d’onde et la taille cible. Puis une quantification vectorielle du signal qui va savoir quelles sont les informations à conserver. En bout de chaîne, la décompression du signal se fait là encore par le biais d’un réseau neuronal « accordé » sur celui de la compression, afin de restituer un signal de grande qualité » fin de citation.Dis comme ça, ça peut paraître barbare, mais la promesse finale est facile à comprendre. En clair, un fichier EnCodec compressé à 6 kbit/s aura la même qualité audio qu’un fichier MP3 compressé en 64 kbit/s. Avec Messenger et WhatsApp, autant dire que Meta gère un énorme volume audio via les appels et messages vocaux. Cette amélioration, aussi anecdotique soit-elle, devrait permettre au groupe de faire d’importes économies de stockage, de bande passante, et par conséquent, soulager le poids d’Internet sur l’environnement. À noter que la vidéo n’est pas oubliée pour autant puisque le GAFAM explique je cite que « bien que leurs techniques ne prennent pas encore en charge la vidéo, c’est le début d’une initiative […] qui pourra améliorer les expériences telles que la vidéo conférence, la diffusion en ligne de films, et jouer à des jeux avec des amis en VR » fin de citation, ajoutant même que « ces connaissances seront utiles pour de futures expériences liées au Metaverse ». Le groupe Facebook n’a en effet pas changé de nom pour rien.Article : https://research.facebook.com/videos/a-look-at-facebook-ai-research-paris/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/11/20222 minutes, 27 seconds
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Bluesky, que vaut le réseau social de l'ex-PDG de Twitter ?

PDG de Twitter pendant six ans, Jack Dorsey évolue désormais en dehors du réseau social nouvellement détenu par Elon Musk. Ceci dit, le goût de Dorsey pour les plateformes sociales ne semble pas s'être estompé après son départ, si bien qu'aujourd'hui, l'entrepreneur lance Bluesky, un réseau social d'un nouveau genre, décentralisé et qui devrait permettre aux utilisateurs de contrôler leurs données personnelles. Il aura fallu trois ans à Jack Dorsey pour mettre au point son nouveau projet intitulé Bluesky. Et contrairement à l'ancien employeur de Dorsey (Twitter), ou même les autres plateformes comme Facebook ou Instagram, Bluesky perce le voile opaque que jusqu'à présent ces réseaux leaders entretenait avec soin. Concrètement, la plateforme de Dorsey sera décentralisé, et devrait octroyer aux utilisateurs un contrôle quasi-total de leurs données personnelles. D'ailleurs, Bluesky débarque dans un contexte assez particulier, où les positions libertariennes d'Elon Musk sont dépeintes par de nombreux média comme les prémices d'un changement radical chez Twitter... en partie avec l'arrivée d'une certification payante, ainsi qu'une modération revue de fond en comble pour moins faire je cite « moins censure ». Concrètement, Bluesky est un réseau social basé sur la décentralisation, grâce à la technologie du Protocole AT (Authenticated Transfer Protocol). Ce protocole proposera aux utilisateurs de Bluesky de décider de l’emplacement du stockage de leurs données, soit via un hébergeur externe, soit via de l’auto-hébergement. Les internautes auront également la possibilité de choisir les algorithmes de recommandation de contenu qui alimenteront leurs interfaces. Enfin, l'interopérabilité entre les services internes et externes sera garantie par le protocole tout en assurant des temps de chargement réduits, ce qui devrait sur le papier offrir une expérience optimale. À ce jour, une liste d’attente pour la version bêta a été ouverte et compte déjà plus de 30 000 inscrits... autant dire, un petit frémissement qui aurait légitimement de quoi inquiéter les autres plateformes, sans pour autant les déloger de leur piédestal pour l'instant. Petit hic, les liens entre Twitter et Bluesky semblent quelque peu suspects. En effet, le nouveau réseau social de Jack Dorsey a été financé par Twitter à hauteur de 13 millions de dollars, ce qui devrait se poursuivre à l'avenir. Reste à savoir si l'indépendance clamée haut et fort par la nouvelle application sera pleine et entière ou si Elon Musk ne tentera pas de faire pression d'une manière ou d'une autre pour servir les intérêts de sa nouvelle entreprise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20222 minutes, 57 seconds
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Bluesky, que vaut le réseau social de l'ex-PDG de Twitter ?

PDG de Twitter pendant six ans, Jack Dorsey évolue désormais en dehors du réseau social nouvellement détenu par Elon Musk. Ceci dit, le goût de Dorsey pour les plateformes sociales ne semble pas s'être estompé après son départ, si bien qu'aujourd'hui, l'entrepreneur lance Bluesky, un réseau social d'un nouveau genre, décentralisé et qui devrait permettre aux utilisateurs de contrôler leurs données personnelles.Il aura fallu trois ans à Jack Dorsey pour mettre au point son nouveau projet intitulé Bluesky. Et contrairement à l'ancien employeur de Dorsey (Twitter), ou même les autres plateformes comme Facebook ou Instagram, Bluesky perce le voile opaque que jusqu'à présent ces réseaux leaders entretenait avec soin. Concrètement, la plateforme de Dorsey sera décentralisé, et devrait octroyer aux utilisateurs un contrôle quasi-total de leurs données personnelles. D'ailleurs, Bluesky débarque dans un contexte assez particulier, où les positions libertariennes d'Elon Musk sont dépeintes par de nombreux média comme les prémices d'un changement radical chez Twitter... en partie avec l'arrivée d'une certification payante, ainsi qu'une modération revue de fond en comble pour moins faire je cite « moins censure ».Concrètement, Bluesky est un réseau social basé sur la décentralisation, grâce à la technologie du Protocole AT (Authenticated Transfer Protocol). Ce protocole proposera aux utilisateurs de Bluesky de décider de l’emplacement du stockage de leurs données, soit via un hébergeur externe, soit via de l’auto-hébergement. Les internautes auront également la possibilité de choisir les algorithmes de recommandation de contenu qui alimenteront leurs interfaces. Enfin, l'interopérabilité entre les services internes et externes sera garantie par le protocole tout en assurant des temps de chargement réduits, ce qui devrait sur le papier offrir une expérience optimale. À ce jour, une liste d’attente pour la version bêta a été ouverte et compte déjà plus de 30 000 inscrits... autant dire, un petit frémissement qui aurait légitimement de quoi inquiéter les autres plateformes, sans pour autant les déloger de leur piédestal pour l'instant. Petit hic, les liens entre Twitter et Bluesky semblent quelque peu suspects. En effet, le nouveau réseau social de Jack Dorsey a été financé par Twitter à hauteur de 13 millions de dollars, ce qui devrait se poursuivre à l'avenir. Reste à savoir si l'indépendance clamée haut et fort par la nouvelle application sera pleine et entière ou si Elon Musk ne tentera pas de faire pression d'une manière ou d'une autre pour servir les intérêts de sa nouvelle entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/9/20222 minutes, 27 seconds
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Écrire des histoires grâce à l'IA ?

Récemment, Google a présenté une nouvelle intelligence artificielle baptisée Wordcraft, permettant aux auteurs de trouver des idées pour écrire des histoires. Si vous suivez Choses à Savoir Tech depuis quelque temps, alors vous savez que ce n'est pas la première fois que ce genre d'IA est mis au point. Google s'est déjà attaqué aux outils de rédaction boostés à l'IA comme Grammarly... mais c'est bien la première fois qu'un tel outil remplaçant l'imagination humaine est développé. Wordcraft a été fondé sur LaMDA (acronyme de Language Model for Dialogue Applications), un modèle de langage développé par Google et qui est capable à la fois de générer du texte et de créer des dialogues. Si cette IA ne comprend pas vraiment le langage des humains à proprement parler, autrement dit le sens ou le contexte des phrases, cette technologie peut produire un discours similaire à celui qu'un humain aurait écrit de ses propres mains. À noter que Wordcraft est toutefois un peu différent de l’IA sur laquelle il s’appuie. Google explique que cet outil ressemble davantage à une sorte d'éditeur de texte mélangé à un traitement de texte en ligne. En clair, les utilisateurs peuvent demander que des phrases soient réécrites pour les rendre plus drôles, ou pour décrire plus précisément des objets par exemple. En fait, plutôt que de générer une histoire originale, l'outil va donner des idées à l'auteur selon ses besoins. Pour l’instant, Google explique avoir testé Wordcraft avec 13 écrivains professionnels. Les histoires rédigées à l'aide de cette IA ont été regroupées sur un site internet en anglais, dont le lien est dans la description de cet épisode. Je cite Douglas Eck, directeur de recherche senior chez Google Research, «l'utilisation de LaMDA pour écrire des histoires complètes est une impasse. Ce sont les écrivains qui font le travail ». Voilà de quoi mettre les choses au clair. D'après les témoignages d'autres testeurs, l’outil produirait un style d’écriture moyen ou cliché quand on lui demande d'écrire sur la longueur, ne développant pas les personnages méchants par exemple. Si Google compte évidemment l'améliorer, Douglas Eck explique que son entreprise veut surtout faire progresser les possibilités offertes par l'intelligence artificielle dans le domaine des arts. Ce dernier considère cette technologie, je cite « comme une épice, un complément à ce que l’on essaye de faire » fin de citation. À noter également que l’utilisation de l’IA dans les arts pose déjà des problèmes de droits d’auteur et de plagiat, notamment lors de la création d'images... et il n'est pas impossible que l’écriture soit également confrontée à ce problème à l’avenir. Histoires : https://wordcraft-writers-workshop.appspot.com/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20222 minutes, 58 seconds
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Écrire des histoires grâce à l'IA ?

Récemment, Google a présenté une nouvelle intelligence artificielle baptisée Wordcraft, permettant aux auteurs de trouver des idées pour écrire des histoires. Si vous suivez Choses à Savoir Tech depuis quelque temps, alors vous savez que ce n'est pas la première fois que ce genre d'IA est mis au point. Google s'est déjà attaqué aux outils de rédaction boostés à l'IA comme Grammarly... mais c'est bien la première fois qu'un tel outil remplaçant l'imagination humaine est développé.Wordcraft a été fondé sur LaMDA (acronyme de Language Model for Dialogue Applications), un modèle de langage développé par Google et qui est capable à la fois de générer du texte et de créer des dialogues. Si cette IA ne comprend pas vraiment le langage des humains à proprement parler, autrement dit le sens ou le contexte des phrases, cette technologie peut produire un discours similaire à celui qu'un humain aurait écrit de ses propres mains. À noter que Wordcraft est toutefois un peu différent de l’IA sur laquelle il s’appuie. Google explique que cet outil ressemble davantage à une sorte d'éditeur de texte mélangé à un traitement de texte en ligne. En clair, les utilisateurs peuvent demander que des phrases soient réécrites pour les rendre plus drôles, ou pour décrire plus précisément des objets par exemple. En fait, plutôt que de générer une histoire originale, l'outil va donner des idées à l'auteur selon ses besoins. Pour l’instant, Google explique avoir testé Wordcraft avec 13 écrivains professionnels. Les histoires rédigées à l'aide de cette IA ont été regroupées sur un site internet en anglais, dont le lien est dans la description de cet épisode.Je cite Douglas Eck, directeur de recherche senior chez Google Research, «l'utilisation de LaMDA pour écrire des histoires complètes est une impasse. Ce sont les écrivains qui font le travail ». Voilà de quoi mettre les choses au clair. D'après les témoignages d'autres testeurs, l’outil produirait un style d’écriture moyen ou cliché quand on lui demande d'écrire sur la longueur, ne développant pas les personnages méchants par exemple. Si Google compte évidemment l'améliorer, Douglas Eck explique que son entreprise veut surtout faire progresser les possibilités offertes par l'intelligence artificielle dans le domaine des arts. Ce dernier considère cette technologie, je cite « comme une épice, un complément à ce que l’on essaye de faire » fin de citation. À noter également que l’utilisation de l’IA dans les arts pose déjà des problèmes de droits d’auteur et de plagiat, notamment lors de la création d'images... et il n'est pas impossible que l’écriture soit également confrontée à ce problème à l’avenir.Histoires : https://wordcraft-writers-workshop.appspot.com/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/8/20222 minutes, 28 seconds
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Devenir agent des services secrets français en une journée ?

Connaissez-vous le concours intitulé TRACS ? Si oui, c'est que vous êtes probablement fan de James Bond et de tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux agents secret. En effet, TRACS est une compétition de data science, de sécurité et de cryptanalyse organisée par ViaRézo (l'association réseau de l'école d'ingénieurs CentraleSupélec) et la DGSE (les services de renseignement français). Objectif : résoudre en équipe un maximum d'épreuves pour collecter des renseignements. Comme l'explique la DGSE, les épreuves proposées simulent le travail d'un agent et visent à déjouer les plans d'une organisation qui menace les intérêts du pays. TRACS, c'est l'acronyme de Tournoi de Renseignement et d'Analyse de CentraleSupélec. Créé en 2018, le jeu revient pour sa quatrième édition et profite d'un partenariat avec la DGSE, qui concocte les épreuves. Concrètement, les participants doivent travailler toute une journée autour des thèmes de la crypto-analyse, de la data-science et de la cybersécurité. Les joueuses et joueurs doivent récolter un maximum de renseignements sur l'analyse du signal, la chimie et le renseignement open-source et cela sur plusieurs niveaux de difficultés croissants. Dans le détail, les joueurs peuvent s'entraider en se regroupant en équipe de 3 à 5 personnes. Lors de la dernière édition de TRACS, ce sont je cite les « Gaufres Cannelés Cognac », des étudiants de l'École Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Bretagne-Sud (ENSIBS) qui ont décroché la première place. 2021 marquait également l'ouverture du tournoi aux professionnels, qui concourent en parallèle des étudiants. Avec une quinzaine d'entreprises et environ 450 étudiants représentant près de 60 écoles et universités, le TRACS connaît un succès croissant. Mais si jamais vous souhaitiez y participer cette année, je suis au regret de vous dire que les inscriptions viennent tout juste de fermer. Le coup d'envoi de cette nouvelle édition sera donné dès 7 h 30 le 3 décembre 2022 et se clôturera le même jour à 23 h. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/7/20222 minutes, 30 seconds
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Devenir agent des services secrets français en une journée ?

Connaissez-vous le concours intitulé TRACS ? Si oui, c'est que vous êtes probablement fan de James Bond et de tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux agents secret. En effet, TRACS est une compétition de data science, de sécurité et de cryptanalyse organisée par ViaRézo (l'association réseau de l'école d'ingénieurs CentraleSupélec) et la DGSE (les services de renseignement français). Objectif : résoudre en équipe un maximum d'épreuves pour collecter des renseignements. Comme l'explique la DGSE, les épreuves proposées simulent le travail d'un agent et visent à déjouer les plans d'une organisation qui menace les intérêts du pays.TRACS, c'est l'acronyme de Tournoi de Renseignement et d'Analyse de CentraleSupélec. Créé en 2018, le jeu revient pour sa quatrième édition et profite d'un partenariat avec la DGSE, qui concocte les épreuves. Concrètement, les participants doivent travailler toute une journée autour des thèmes de la crypto-analyse, de la data-science et de la cybersécurité. Les joueuses et joueurs doivent récolter un maximum de renseignements sur l'analyse du signal, la chimie et le renseignement open-source et cela sur plusieurs niveaux de difficultés croissants. Dans le détail, les joueurs peuvent s'entraider en se regroupant en équipe de 3 à 5 personnes.Lors de la dernière édition de TRACS, ce sont je cite les « Gaufres Cannelés Cognac », des étudiants de l'École Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Bretagne-Sud (ENSIBS) qui ont décroché la première place. 2021 marquait également l'ouverture du tournoi aux professionnels, qui concourent en parallèle des étudiants. Avec une quinzaine d'entreprises et environ 450 étudiants représentant près de 60 écoles et universités, le TRACS connaît un succès croissant. Mais si jamais vous souhaitiez y participer cette année, je suis au regret de vous dire que les inscriptions viennent tout juste de fermer. Le coup d'envoi de cette nouvelle édition sera donné dès 7 h 30 le 3 décembre 2022 et se clôturera le même jour à 23 h. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/7/20221 minute, 59 seconds
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Qu’est-ce que le Listenbourg, le faux pays né sur Twitter ?

Avez-vous déjà entendu parler du Listenbourg ? Ce fut en effet l’une des tendances Twitter de ce début du mois de novembre. Concrètement, le Listenbourg est le nom d'un pays fictif qui s'est construit une identité complète en seulement quelques jours grâce à l'imaginaire de la communauté de Twitter, dans le but de pointer du doigt les lacunes géographiques des Américains notamment. Dans le détail, le Listenbourg dispose de tous les traits d'un véritable État, avec des ministères, un parlement, un drapeau et son hymne. Peuplé de 49 millions d'habitants, le pays se trouve à l'ouest de l'Espagne et du Portugal avec lesquels il partage une frontière commune. Mais surtout, le Listenbourg est une vaste blague née d'un pari lancé sur Twitter le 30 octobre. Des internautes français souhaitaient piéger les Américains qui sont généralement mauvais pour placer les pays d’Europe sur une carte. L'un d'eux a ainsi imaginé le nom de Listenbourg, lequel est rapidement devenu viral au point que des milliers d’internautes se sont pris au jeu pour caractériser ce pays. Ainsi, les comptes Twitter des ministères et des partis politiques sont nés, tout comme la monnaie locale, « le Lis ». Les Twittos lui ont aussi inventé une capitale, Lurenberg, un découpage géographique et politique par région, et sont en train de créer une langue, le listenbourgeois. Il y a même un club de foot officiel et un orchestre symphonique national. Clairement, l'objectif principal est de donner le plus de consistance à ce pays imaginaire. Ainsi, la création d'un tel contexte fait réagir et de nombreuses marques et personnalités ont rapidement cherché à faire partie du jeu, souvent pour réaliser leur autopromotion, et qui ont rapidement été remis à leur place par la communauté Twitter qui ne cautionne pas ce genre ce comportement. Pour l’instant, l’objectif de piéger les Américains n’a pas encore été atteint, ces derniers étant pour l’instant peu réceptifs à la supercherie. La blague n’a toutefois pas fait rire certains média conservateurs, estimant qu’il s’agissait d’un manque de respect de la part des Français. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/6/20222 minutes, 34 seconds
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Qu’est-ce que le Listenbourg, le faux pays né sur Twitter ?

Avez-vous déjà entendu parler du Listenbourg ? Ce fut en effet l’une des tendances Twitter de ce début du mois de novembre. Concrètement, le Listenbourg est le nom d'un pays fictif qui s'est construit une identité complète en seulement quelques jours grâce à l'imaginaire de la communauté de Twitter, dans le but de pointer du doigt les lacunes géographiques des Américains notamment.Dans le détail, le Listenbourg dispose de tous les traits d'un véritable État, avec des ministères, un parlement, un drapeau et son hymne. Peuplé de 49 millions d'habitants, le pays se trouve à l'ouest de l'Espagne et du Portugal avec lesquels il partage une frontière commune. Mais surtout, le Listenbourg est une vaste blague née d'un pari lancé sur Twitter le 30 octobre. Des internautes français souhaitaient piéger les Américains qui sont généralement mauvais pour placer les pays d’Europe sur une carte. L'un d'eux a ainsi imaginé le nom de Listenbourg, lequel est rapidement devenu viral au point que des milliers d’internautes se sont pris au jeu pour caractériser ce pays. Ainsi, les comptes Twitter des ministères et des partis politiques sont nés, tout comme la monnaie locale, « le Lis ».Les Twittos lui ont aussi inventé une capitale, Lurenberg, un découpage géographique et politique par région, et sont en train de créer une langue, le listenbourgeois. Il y a même un club de foot officiel et un orchestre symphonique national. Clairement, l'objectif principal est de donner le plus de consistance à ce pays imaginaire. Ainsi, la création d'un tel contexte fait réagir et de nombreuses marques et personnalités ont rapidement cherché à faire partie du jeu, souvent pour réaliser leur autopromotion, et qui ont rapidement été remis à leur place par la communauté Twitter qui ne cautionne pas ce genre ce comportement. Pour l’instant, l’objectif de piéger les Américains n’a pas encore été atteint, ces derniers étant pour l’instant peu réceptifs à la supercherie. La blague n’a toutefois pas fait rire certains média conservateurs, estimant qu’il s’agissait d’un manque de respect de la part des Français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/6/20222 minutes, 4 seconds
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Vers une régulation des logiciels espions à l'ONU ?

Face à la récurrence des fuites de données dues à des logiciels espions, l'ONG Amnesty International demande une régulation de cette technologie. Le scandale du projet Pegasus avait notamment fait les gros titres des médias en 2021, quand plusieurs chefs d'états auraient vu leur téléphone piraté à leur insu. C'est donc pour éviter tout abus que l'ONG demande un moratoire sur cette question aux Nations Unies. Dans le cadre de la 77e Assemblée générale des Nations Unies qui avait lieu à la fin du mois de septembre, Amnesty International a déposé auprès des États membres de l'ONU une pétition de 100 000 signatures. Concrètement, les signataires considèrent les technologies de surveillance numérique comme une réelle menace pour le droit à la vie privée. Un constat partagé par les Nations Unies qui a récemment ouvert des discussions autour d'une éventuelle résolution, qui pourrait pousser dès maintenant à une régulation des technologies. Avec cette pétition, Amnesty International réclame un moratoire mondial je cite « sur l'utilisation, la vente et le transfert de ces technologies jusqu'à ce qu'un cadre réglementaire approprié en matière de droits humains soit mis en place » fin de citation. Le but de ce moratoire est de suspendre temporairement les activités des logiciels espions. Pour se faire l'ONG peut compter sur le soutien du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU, mais aussi de nombreux experts des Nations Unies et de diverses organisations de la société civile. Je cite, « il est extrêmement dangereux et irresponsable de permettre au secteur des technologies et du commerce de la surveillance de fonctionner comme une zone de non-droit » fin de citation. À noter que la France a largement contribué à donner de l'épaisseur cette pétition, puisque parmi les 100 000 personnes soutenant le moratoire, 70 000 sont françaises. D'après Amnesty International que je cite à nouveau, « le sujet de la cybersurveillance nous concerne toutes et tous. Si rien n’est fait, les abus continueront. Une fois nos messages adressés auprès des Nations Unies, des actions concrètes et ambitieuses vont devoir être mises en place. Nos droits sont en jeu » fin de citation. Pour le moment, rares sont les initiatives occidentales prises pour une stricte réglementation des logiciels espions. En novembre 2021, les États-Unis avaient pourtant placé NSO Group, éditeur de Pegasus, sur leur liste noire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/3/20222 minutes, 43 seconds
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Vers une régulation des logiciels espions à l'ONU ?

Face à la récurrence des fuites de données dues à des logiciels espions, l'ONG Amnesty International demande une régulation de cette technologie. Le scandale du projet Pegasus avait notamment fait les gros titres des médias en 2021, quand plusieurs chefs d'états auraient vu leur téléphone piraté à leur insu. C'est donc pour éviter tout abus que l'ONG demande un moratoire sur cette question aux Nations Unies.Dans le cadre de la 77e Assemblée générale des Nations Unies qui avait lieu à la fin du mois de septembre, Amnesty International a déposé auprès des États membres de l'ONU une pétition de 100 000 signatures. Concrètement, les signataires considèrent les technologies de surveillance numérique comme une réelle menace pour le droit à la vie privée. Un constat partagé par les Nations Unies qui a récemment ouvert des discussions autour d'une éventuelle résolution, qui pourrait pousser dès maintenant à une régulation des technologies. Avec cette pétition, Amnesty International réclame un moratoire mondial je cite « sur l'utilisation, la vente et le transfert de ces technologies jusqu'à ce qu'un cadre réglementaire approprié en matière de droits humains soit mis en place » fin de citation. Le but de ce moratoire est de suspendre temporairement les activités des logiciels espions. Pour se faire l'ONG peut compter sur le soutien du Haut-Commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU, mais aussi de nombreux experts des Nations Unies et de diverses organisations de la société civile. Je cite, « il est extrêmement dangereux et irresponsable de permettre au secteur des technologies et du commerce de la surveillance de fonctionner comme une zone de non-droit » fin de citation.À noter que la France a largement contribué à donner de l'épaisseur cette pétition, puisque parmi les 100 000 personnes soutenant le moratoire, 70 000 sont françaises. D'après Amnesty International que je cite à nouveau, « le sujet de la cybersurveillance nous concerne toutes et tous. Si rien n’est fait, les abus continueront. Une fois nos messages adressés auprès des Nations Unies, des actions concrètes et ambitieuses vont devoir être mises en place. Nos droits sont en jeu » fin de citation. Pour le moment, rares sont les initiatives occidentales prises pour une stricte réglementation des logiciels espions. En novembre 2021, les États-Unis avaient pourtant placé NSO Group, éditeur de Pegasus, sur leur liste noire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/3/20222 minutes, 13 seconds
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Comment la France se prépare au Métaverse ?

Le gouvernement français s’intéresse aujourd'hui de près aux Métaverse. Dans l'optique de se préparer à l'arrivée de ce monde virtuel en France, l’État a commandé un rapport à trois experts, Camille François, Rémi Ronfard et Adrien Basdevant. Ce rapport liste une dizaine de propositions destinées à construire la stratégie française autour du Métaverse. Pour rappel, l’initiative fait suite à l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron, je cite « bâtir un Métaverse européen [afin de] ne pas dépendre d’acteurs anglo-saxons ou chinois » fin de citation. Dans le cadre de cette stratégie, l’État prévoit d’attirer davantage d’acteurs du monde des cryptomonnaies et de soutenir le secteur des NFT avec les fonds publics, étant donné que monnaies numériques et NFT sont des pierres angulaires de la construction du Métaverse, sans oublier le développement du Web 3.0, soit un internet décentralisé. Ces investissements qualifiés de stratégiques par le rapport permettraient, je cite de « limiter les risques de perte de souveraineté ou de fuite de valeur » au profit des acteurs américains notamment. Le rapport évoque aussi la création d’un institut de recherche et coordination chargé de concevoir des mondes immersifs avec l’appui d’artistes nationaux. Il est également recommandé aux pouvoirs publics de, je cite, « faire émerger les services communs et essentiels [pour soutenir la création] d’une pluralité de Métaverse interopérables » fin de citation. Ainsi, pour garantir la compatibilité des différents mondes numériques, une trentaine d’entreprises, dont Adobe, Alibaba, Epic Games, Huawei, Ikea, Meta et Microsoft ont créé le consortium Metaverse Standards Forum. Mais quid des normes ? Là encore, le gouvernement est encouragé à rester très vigilent afin de s'assurer que les acteurs français aient eux aussi leur mot à dire lors de la mise en place des normes de créations pour chaque Métaverse. Enfin, le gouvernement devrait se pencher sur l’impact environnemental du Métaverse en mesurant la manière dont ces mondes virtuels affectent la nature. Car de nombreux détracteurs estiment que le Metaverse tel qu'imaginé par Mark Zuckerberg fera exploser la pollution numérique. D'après l'expert en sobriété numérique Frédéric Bordage que je cite, « si chaque individu se dote d’un casque VR, c’est comme si on multipliait par deux le nombre de smartphones dans le monde » fin de citation. Une grande partie des propositions du rapport devrait être intégrée au plan d'investissement France 2030, destiné à répondre aux grands défis du monde moderne comme « la transition écologique, la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir ». Reste à savoir comment ces investissements seront réalisés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20223 minutes, 9 seconds
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Comment la France se prépare au Métaverse ?

Le gouvernement français s’intéresse aujourd'hui de près aux Métaverse. Dans l'optique de se préparer à l'arrivée de ce monde virtuel en France, l’État a commandé un rapport à trois experts, Camille François, Rémi Ronfard et Adrien Basdevant. Ce rapport liste une dizaine de propositions destinées à construire la stratégie française autour du Métaverse.Pour rappel, l’initiative fait suite à l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron, je cite « bâtir un Métaverse européen [afin de] ne pas dépendre d’acteurs anglo-saxons ou chinois » fin de citation. Dans le cadre de cette stratégie, l’État prévoit d’attirer davantage d’acteurs du monde des cryptomonnaies et de soutenir le secteur des NFT avec les fonds publics, étant donné que monnaies numériques et NFT sont des pierres angulaires de la construction du Métaverse, sans oublier le développement du Web 3.0, soit un internet décentralisé. Ces investissements qualifiés de stratégiques par le rapport permettraient, je cite de « limiter les risques de perte de souveraineté ou de fuite de valeur » au profit des acteurs américains notamment.Le rapport évoque aussi la création d’un institut de recherche et coordination chargé de concevoir des mondes immersifs avec l’appui d’artistes nationaux. Il est également recommandé aux pouvoirs publics de, je cite, « faire émerger les services communs et essentiels [pour soutenir la création] d’une pluralité de Métaverse interopérables » fin de citation. Ainsi, pour garantir la compatibilité des différents mondes numériques, une trentaine d’entreprises, dont Adobe, Alibaba, Epic Games, Huawei, Ikea, Meta et Microsoft ont créé le consortium Metaverse Standards Forum. Mais quid des normes ? Là encore, le gouvernement est encouragé à rester très vigilent afin de s'assurer que les acteurs français aient eux aussi leur mot à dire lors de la mise en place des normes de créations pour chaque Métaverse.Enfin, le gouvernement devrait se pencher sur l’impact environnemental du Métaverse en mesurant la manière dont ces mondes virtuels affectent la nature. Car de nombreux détracteurs estiment que le Metaverse tel qu'imaginé par Mark Zuckerberg fera exploser la pollution numérique. D'après l'expert en sobriété numérique Frédéric Bordage que je cite, « si chaque individu se dote d’un casque VR, c’est comme si on multipliait par deux le nombre de smartphones dans le monde » fin de citation. Une grande partie des propositions du rapport devrait être intégrée au plan d'investissement France 2030, destiné à répondre aux grands défis du monde moderne comme « la transition écologique, la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir ». Reste à savoir comment ces investissements seront réalisés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/2/20222 minutes, 39 seconds
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Plusieurs technologies Samsung volées ?

Aujourd'hui, place une petite histoire d'espionnage industriel dans le monde de la tech qui nous rappelle que les GAFAM ne sont pas invulnérables. Ceci dit, l'entreprise visée ne fait pas partie des cinq présentes dans l'acronyme GAFAM, mais y aurait tout à fait sa place puisqu'il s'agit de Samsung. Le géant sud-coréen a récemment fait face à un vol de données assez embêtant. La justice coréenne se penche actuellement sur le cas de quatre employés de Samsung, accusés d'avoir volé des documents relatifs à des technologies particulièrement coûteuses dans le domaine des semi-conducteurs, dans le but final de revendre ses informations à d'autres entreprises à l'étranger. Ces technologies auraient notamment bénéficié à des firmes chinoises et à un grand nom du marché américain rapporte Yonhap News. À noter que les quatre employés incriminés occupaient des postes à responsabilité, dont deux d'entre eux étaient encore récemment chercheurs chez Samsung Engineering. Les deux autres sont a priori d'anciens ingénieurs du groupe. Tous font désormais face à des accusations de violation de la loi coréenne sur la prévention de la concurrence déloyale, et infraction de la loi sur la protection des technologies industrielles, à en croire les indications des autorités locales. Dans le détail, l'un des employés est accusé de s'être procuré un manuel d'utilisation et un plan pour un système d'eau ultra pure et les aurait vendu en août 2018, alors qu'il essayait de trouver un nouvel emploi dans une société chinoise de consulting en semi-conducteurs. Après être parvenu à se faire embaucher, l'homme aurait par la suite utilisé ces documents volés pour en faire profiter sa nouvelle entreprise. Cette technologie d'eau dite « ultra pure » vise comme son nom l'indique à nettoyer le liquide de tous les ions, matière organique, ou microbe, qu'elle pourrait contenir, avant d'être utilisée pour le nettoyage des wafers, autrement dit des galettes de silicium cruciales dans la fabrication des semi-conducteurs. Ce système de purification de l'eau avait ainsi fait l'objet d'investissements très très importants de la part de Samsung depuis 2006, soit plus de 21 millions de dollars d'après Yonhap News. Un autre employé est quant à lui accusé d'avoir transmis à Intel, le rival historique de Samsung sur le marché des semi-conducteurs, un fichier contenant une technologie inhérente aux activités de fonderie du groupe. Une trahison orchestrée alors que ce dernier était encore en poste chez Samsung... et aussi sur le point d'être embauché par Intel. D'après la justice coréenne, l'intéressé aurait transmis ces documents à son nouvel employeur après l'avoir photographié depuis l'espace en ligne de Samsung auquel les personnels du groupe ont accès. Que ce soit lui ou ses trois autres collègues peu regardant sur l'éthique de leur métier, la justice coréenne ne devrait pas être clémente avec eux. Reste désormais à savoir quelles seront leurs peines. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/1/20223 minutes, 27 seconds
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Plusieurs technologies Samsung volées ?

Aujourd'hui, place une petite histoire d'espionnage industriel dans le monde de la tech qui nous rappelle que les GAFAM ne sont pas invulnérables. Ceci dit, l'entreprise visée ne fait pas partie des cinq présentes dans l'acronyme GAFAM, mais y aurait tout à fait sa place puisqu'il s'agit de Samsung. Le géant sud-coréen a récemment fait face à un vol de données assez embêtant.La justice coréenne se penche actuellement sur le cas de quatre employés de Samsung, accusés d'avoir volé des documents relatifs à des technologies particulièrement coûteuses dans le domaine des semi-conducteurs, dans le but final de revendre ses informations à d'autres entreprises à l'étranger. Ces technologies auraient notamment bénéficié à des firmes chinoises et à un grand nom du marché américain rapporte Yonhap News. À noter que les quatre employés incriminés occupaient des postes à responsabilité, dont deux d'entre eux étaient encore récemment chercheurs chez Samsung Engineering. Les deux autres sont a priori d'anciens ingénieurs du groupe. Tous font désormais face à des accusations de violation de la loi coréenne sur la prévention de la concurrence déloyale, et infraction de la loi sur la protection des technologies industrielles, à en croire les indications des autorités locales.Dans le détail, l'un des employés est accusé de s'être procuré un manuel d'utilisation et un plan pour un système d'eau ultra pure et les aurait vendu en août 2018, alors qu'il essayait de trouver un nouvel emploi dans une société chinoise de consulting en semi-conducteurs. Après être parvenu à se faire embaucher, l'homme aurait par la suite utilisé ces documents volés pour en faire profiter sa nouvelle entreprise. Cette technologie d'eau dite « ultra pure » vise comme son nom l'indique à nettoyer le liquide de tous les ions, matière organique, ou microbe, qu'elle pourrait contenir, avant d'être utilisée pour le nettoyage des wafers, autrement dit des galettes de silicium cruciales dans la fabrication des semi-conducteurs. Ce système de purification de l'eau avait ainsi fait l'objet d'investissements très très importants de la part de Samsung depuis 2006, soit plus de 21 millions de dollars d'après Yonhap News.Un autre employé est quant à lui accusé d'avoir transmis à Intel, le rival historique de Samsung sur le marché des semi-conducteurs, un fichier contenant une technologie inhérente aux activités de fonderie du groupe. Une trahison orchestrée alors que ce dernier était encore en poste chez Samsung... et aussi sur le point d'être embauché par Intel. D'après la justice coréenne, l'intéressé aurait transmis ces documents à son nouvel employeur après l'avoir photographié depuis l'espace en ligne de Samsung auquel les personnels du groupe ont accès. Que ce soit lui ou ses trois autres collègues peu regardant sur l'éthique de leur métier, la justice coréenne ne devrait pas être clémente avec eux. Reste désormais à savoir quelles seront leurs peines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/1/20222 minutes, 57 seconds
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Twitter : quels changements avec Elon Musk aux manettes ?

Après de multiples péripéties et de longs mois d'incertitude où Elon Musk a joué sa plus belle partie de poker menteur, voilà que le patron de Tesla et SpaceX est également et officiellement cette fois, celui de Twitter. Il lui aura quand même fallu débourser 44 milliards de dollars pour s’offrir le réseau social fin octobre. Quelques jours seulement après la signature de l'accord de ventre final, Elon Musk a déjà dévoilé comment il comptait modifier en profondeur le fonctionnement de Twitter. Par le passé, le milliardaire avait déjà expliqué vouloir faire du réseau social une plateforme entièrement dédiée à la liberté d’expression. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l'homme le plus riche du monde a annoncé dans un tweet la création d’un conseil de modération de contenu avec je cite « des points de vue très divers ». En clair, aucune décision majeure relative au contenu ou au rétablissement d’un compte ne sera prise avant la réunion de ce conseil. De quoi a priori, et selon la position d'Elon Musk, permettre de prendre des décisions plus impartiales. En effet, le milliardaire n'a jamais caché son hostilité face à la politique de modération de la plateforme qu'il juge beaucoup trop stricte. Ces derniers mois, Elon Musk n’avait par exemple pas du tout apprécié la suspension du compte de Donald Trump. C'est en partie pour cette raison que l'une de ses premières décisions a été de licencier le responsable du service juridique, de la politique et de la confiance de Twitter, à l'origine de ce bannissement de l'ancien POTUS, ou president of the United States pour l’acronyme en anglais. Dans la foulée, le milliardaire a annoncé que tous les comptes qui ont été bannis définitivement au cours de ces dernières années seront rétablis. D'autres changements majeurs devraient aussi avoir lieu comme la possibilité pour tous les comptes d’être « vérifiés » sur Twitter, et donc d’avoir un badge à côté de leur nom qui prouve qu’il s’agit bien d’un compte officiel. Tous, sauf les bots et autres comptes où aucun humain n'est derrière. Il est également question de changer les règles concernant la publicité avec encore plus de personnalisation, afin de ne pas gâcher l’expérience des utilisateurs de la plateforme d'après Elon Musk, qui pour finir souhaite mettre fin aux faux comptes. Reste à savoir comment il compte s'y prendre pour y parvenir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/31/20222 minutes, 40 seconds
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Twitter : quels changements avec Elon Musk aux manettes ?

Après de multiples péripéties et de longs mois d'incertitude où Elon Musk a joué sa plus belle partie de poker menteur, voilà que le patron de Tesla et SpaceX est également et officiellement cette fois, celui de Twitter. Il lui aura quand même fallu débourser 44 milliards de dollars pour s’offrir le réseau social fin octobre.Quelques jours seulement après la signature de l'accord de ventre final, Elon Musk a déjà dévoilé comment il comptait modifier en profondeur le fonctionnement de Twitter. Par le passé, le milliardaire avait déjà expliqué vouloir faire du réseau social une plateforme entièrement dédiée à la liberté d’expression. Pour atteindre cet objectif ambitieux, l'homme le plus riche du monde a annoncé dans un tweet la création d’un conseil de modération de contenu avec je cite « des points de vue très divers ». En clair, aucune décision majeure relative au contenu ou au rétablissement d’un compte ne sera prise avant la réunion de ce conseil. De quoi a priori, et selon la position d'Elon Musk, permettre de prendre des décisions plus impartiales.En effet, le milliardaire n'a jamais caché son hostilité face à la politique de modération de la plateforme qu'il juge beaucoup trop stricte. Ces derniers mois, Elon Musk n’avait par exemple pas du tout apprécié la suspension du compte de Donald Trump. C'est en partie pour cette raison que l'une de ses premières décisions a été de licencier le responsable du service juridique, de la politique et de la confiance de Twitter, à l'origine de ce bannissement de l'ancien POTUS, ou president of the United States pour l’acronyme en anglais. Dans la foulée, le milliardaire a annoncé que tous les comptes qui ont été bannis définitivement au cours de ces dernières années seront rétablis.D'autres changements majeurs devraient aussi avoir lieu comme la possibilité pour tous les comptes d’être « vérifiés » sur Twitter, et donc d’avoir un badge à côté de leur nom qui prouve qu’il s’agit bien d’un compte officiel. Tous, sauf les bots et autres comptes où aucun humain n'est derrière. Il est également question de changer les règles concernant la publicité avec encore plus de personnalisation, afin de ne pas gâcher l’expérience des utilisateurs de la plateforme d'après Elon Musk, qui pour finir souhaite mettre fin aux faux comptes. Reste à savoir comment il compte s'y prendre pour y parvenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/31/20222 minutes, 10 seconds
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Japon : la carte d’identité numérique mal accueillie ?

Si sur le principe, la carte d’identité numérique n’est pas une mauvaise idée, nombreux sont les citoyens à ne pas vouloir en entendre parler comme au Japon. Si le pays essaye en effet de digitaliser son administration, la population a encore bien du mal à lâcher le papier pour le tout numérique malgré sa puissance technologique. Concrètement, le Japon prévoit de supprimer les cartes d’assurance maladie d’ici l’automne 2024 pour l’inclure au sein de la nouvelle carte d’identité numérique intitulée « My Number ». Problème, ce projet est majoritairement rejeté par la population, les japonais craignant pour leurs informations personnelles, qui d’après eux pourraient être plus facilement détournées ou volées. Équipée d’une puce électronique et d’une photo, « My Number » est pensée comme une carte d’identité numérique qui sera également utilisée comme permis de conduire et clé d’accès au régime public d’assurance-maladie du Japon. Présentée pour la première fois en 2016, « My Number » est censée améliorer l’efficacité administrative et développer une société plus équitable, que le gouvernement compte imposer à tous ces citoyens d’ici la fin du mois de mars 2023. Pour l’instant, seuls 49 % des Japonais ont décidé de passer au tout digital. Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi le Japon ne se presse pas pour utiliser « My Number ». Avant tout, le pays a surtout beaucoup de mal à se séparer de ses vieilles machines comme le fax, qui est encore aujourd’hui encore très utilisé pour les documents administratifs. Côté histoire, depuis la Seconde Guerre mondiale, le pays est très méfiant envers les autorités et le gouvernement. D’après un article de l’agence Associated Press, nombreux sont les Japonais à craindre cette transition numérique. Face à cette crainte généralisée, le ministre japonais des Affaires numériques Taro Kono a avoué je cite que « [le gouvernement] devait réussir à gagner la confiance du peuple pour faire adopter la carte “My Number” ». En attendant, pour calmer la situation, le Premier ministre, Fumio Kishida a tenu à rassurer fin octobre en expliquant que même si les anciennes cartes d’assurance-maladie sont vouées à disparaître, les Japonais cotisant au régime auront encore accès aux soins de santé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/30/20222 minutes, 36 seconds
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Japon : la carte d’identité numérique mal accueillie ?

Si sur le principe, la carte d’identité numérique n’est pas une mauvaise idée, nombreux sont les citoyens à ne pas vouloir en entendre parler comme au Japon. Si le pays essaye en effet de digitaliser son administration, la population a encore bien du mal à lâcher le papier pour le tout numérique malgré sa puissance technologique.Concrètement, le Japon prévoit de supprimer les cartes d’assurance maladie d’ici l’automne 2024 pour l’inclure au sein de la nouvelle carte d’identité numérique intitulée « My Number ». Problème, ce projet est majoritairement rejeté par la population, les japonais craignant pour leurs informations personnelles, qui d’après eux pourraient être plus facilement détournées ou volées. Équipée d’une puce électronique et d’une photo, « My Number » est pensée comme une carte d’identité numérique qui sera également utilisée comme permis de conduire et clé d’accès au régime public d’assurance-maladie du Japon. Présentée pour la première fois en 2016, « My Number » est censée améliorer l’efficacité administrative et développer une société plus équitable, que le gouvernement compte imposer à tous ces citoyens d’ici la fin du mois de mars 2023. Pour l’instant, seuls 49 % des Japonais ont décidé de passer au tout digital.Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi le Japon ne se presse pas pour utiliser « My Number ». Avant tout, le pays a surtout beaucoup de mal à se séparer de ses vieilles machines comme le fax, qui est encore aujourd’hui encore très utilisé pour les documents administratifs. Côté histoire, depuis la Seconde Guerre mondiale, le pays est très méfiant envers les autorités et le gouvernement. D’après un article de l’agence Associated Press, nombreux sont les Japonais à craindre cette transition numérique. Face à cette crainte généralisée, le ministre japonais des Affaires numériques Taro Kono a avoué je cite que « [le gouvernement] devait réussir à gagner la confiance du peuple pour faire adopter la carte “My Number” ». En attendant, pour calmer la situation, le Premier ministre, Fumio Kishida a tenu à rassurer fin octobre en expliquant que même si les anciennes cartes d’assurance-maladie sont vouées à disparaître, les Japonais cotisant au régime auront encore accès aux soins de santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/30/20222 minutes, 6 seconds
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Des satellites de communication quantique en 2024 ?

L'avènement de l'ère quantique, c'est pour très bientôt... C'est tout du moins ce qu'a annoncé l'agence spatiale européenne ESA fin septembre en dévoilant son projet de réseau européen de communication par chiffrement quantique, soit une technologie jusqu'à présent impossible à pirater. On vous détaille tout ça dans cet épisode. Dans un communiqué, l'ESA explique que ce projet devrait durer trois ans, avec l'aide de la Société européenne des satellites SES et une vingtaine d'autres partenaires. Intitulé Eagle-1, ce projet sera financé par le programme européen Horizon Europe qui aide à l'innovation et la recherche dans l'UE, avec l'objectif de réaliser un test grandeur nature, pendant trois ans, autour de la communication par chiffrement quantique. Le premier satellite Eagle-1 sera construit progressivement jusqu'en 2024, année de son lancement et devrait peser près de 300 kilos. Concrètement, il s'agit de la suite logique du projet Security And Cryptographic mission (SAGA) qui s'intéressait déjà au chiffrement quantique. À noter que les avancées en matière d'informatique quantique sont très rares, mais représentent systématiquement un bond de géant pour la technologie. D'ailleurs, cette dernière se base sur une méthode de transmission bien différente de celles utilisées dans les réseaux actuellement. Car au lieu d'utiliser des ondes électromagnétiques, chaque clé de chiffrement permettant de décoder un message est transportée par des photons. L'information, elle, est toujours transportée grâce aux ondes. Contrairement aux ondes électromagnétiques, les photons ne peuvent pas être interceptés ou alors très très difficilement. Si cela arrive, celui-ci s'autodétruit, ne laissant donc aucune chance pour les éventuels pirates de décrypter le message intercepté. En clair, c'est une véritable course contre la montre qui s'est engagée depuis plusieurs années sur la planète pour être le premier à maîtriser la technologie quantique. En août 2020, la Chine devenait le premier pays à lancer un satellite à communication quantique après quatre années de travail. L'année suivante, le pays communiste avait également affirmé avoir développé un ordinateur quantique plus performant que ceux d'entreprises américaines comme Google. Aux États-Unis, une nouvelle méthode a été découverte il y a quelque temps déjà pour lutter contre les attaques quantiques. Enfin, en Europe, des chercheurs néerlandais ont réussi à transporter des informations de manière quantique, entrouvrant la porte pour la création d'un futur internet quantique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/27/20222 minutes, 50 seconds
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Des satellites de communication quantique en 2024 ?

L'avènement de l'ère quantique, c'est pour très bientôt... C'est tout du moins ce qu'a annoncé l'agence spatiale européenne ESA fin septembre en dévoilant son projet de réseau européen de communication par chiffrement quantique, soit une technologie jusqu'à présent impossible à pirater. On vous détaille tout ça dans cet épisode.Dans un communiqué, l'ESA explique que ce projet devrait durer trois ans, avec l'aide de la Société européenne des satellites SES et une vingtaine d'autres partenaires. Intitulé Eagle-1, ce projet sera financé par le programme européen Horizon Europe qui aide à l'innovation et la recherche dans l'UE, avec l'objectif de réaliser un test grandeur nature, pendant trois ans, autour de la communication par chiffrement quantique. Le premier satellite Eagle-1 sera construit progressivement jusqu'en 2024, année de son lancement et devrait peser près de 300 kilos. Concrètement, il s'agit de la suite logique du projet Security And Cryptographic mission (SAGA) qui s'intéressait déjà au chiffrement quantique.À noter que les avancées en matière d'informatique quantique sont très rares, mais représentent systématiquement un bond de géant pour la technologie. D'ailleurs, cette dernière se base sur une méthode de transmission bien différente de celles utilisées dans les réseaux actuellement. Car au lieu d'utiliser des ondes électromagnétiques, chaque clé de chiffrement permettant de décoder un message est transportée par des photons. L'information, elle, est toujours transportée grâce aux ondes. Contrairement aux ondes électromagnétiques, les photons ne peuvent pas être interceptés ou alors très très difficilement. Si cela arrive, celui-ci s'autodétruit, ne laissant donc aucune chance pour les éventuels pirates de décrypter le message intercepté.En clair, c'est une véritable course contre la montre qui s'est engagée depuis plusieurs années sur la planète pour être le premier à maîtriser la technologie quantique. En août 2020, la Chine devenait le premier pays à lancer un satellite à communication quantique après quatre années de travail. L'année suivante, le pays communiste avait également affirmé avoir développé un ordinateur quantique plus performant que ceux d'entreprises américaines comme Google. Aux États-Unis, une nouvelle méthode a été découverte il y a quelque temps déjà pour lutter contre les attaques quantiques. Enfin, en Europe, des chercheurs néerlandais ont réussi à transporter des informations de manière quantique, entrouvrant la porte pour la création d'un futur internet quantique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/27/20222 minutes, 20 seconds
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L'internet mondial en panne à cause d'un seul câble sectionné ?

D'après-vous, un seul câble peut-il entraîner une panne d'internet mondiale ? Vous vous en doutez, la réponse est oui ! C'est exactement ce qui s'est passé dans le sud de la France mi-octobre quand un câble a été sectionné, coupant ainsi Internet dans plusieurs pays européens durant une journée entière, mais aussi sur les autres continents. D'après les premières infos communiquées sur cette histoire, il s'agirait d'un acte de sabotage. Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre, vers 3h du matin, un câble de fibre optique acheminant Internet en Europe depuis le nord du continent jusqu'à Marseille est sectionné au niveau d’Aix-en-Provence. 24 heures ont ensuite été nécessaires pour résoudre le problème, entre mercredi soir et jeudi soir. Concrètement, trois lignes majeures du réseau internet européen ont été affectées : Marseille-Lyon, Marseille-Milan et Marseille-Barcelone, ce qui d'après Zcaler, l'entreprise en charge de rétablir la connectivité, a également eu des répercussions sur la connectivité vers l'Asie, l'Europe, les États-Unis et potentiellement d'autres parties du monde. Je cite « en raison de la coupure du câble, les clients ont pu constater une latence pour les sites web et les applications qui ont recours à ces chemins ». Dans le détail, il s'agit très probablement d'un sabotage. D'après siecledigital.fr, les artisans de cette opération ont a priori, je cite « soulevé le couvercle en fonte d’une chambre télécom creusée sous la chaussée et ont tronçonner le fourreau dans lequel passent les câbles remplis de fibres », fin de citation. Le média en ligne précise également qu'à peu près au même moment, je cite « un câble sous-marin reliant les îles Shetland au continent écossais a également été endommagé fin de citation. Un incident qui n'est pas sans rappelé celui d'avril dernier dont on vous avait déjà parlé dans ce podcast. Des câbles reliant Paris-Lyon, Paris-Strasbourg et Paris-Lille avaient été coupés dans la nuit du 26 au 27 avril. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20222 minutes, 25 seconds
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L'internet mondial en panne à cause d'un seul câble sectionné ?

D'après-vous, un seul câble peut-il entraîner une panne d'internet mondiale ? Vous vous en doutez, la réponse est oui ! C'est exactement ce qui s'est passé dans le sud de la France mi-octobre quand un câble a été sectionné, coupant ainsi Internet dans plusieurs pays européens durant une journée entière, mais aussi sur les autres continents. D'après les premières infos communiquées sur cette histoire, il s'agirait d'un acte de sabotage.Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 octobre, vers 3h du matin, un câble de fibre optique acheminant Internet en Europe depuis le nord du continent jusqu'à Marseille est sectionné au niveau d’Aix-en-Provence. 24 heures ont ensuite été nécessaires pour résoudre le problème, entre mercredi soir et jeudi soir. Concrètement, trois lignes majeures du réseau internet européen ont été affectées : Marseille-Lyon, Marseille-Milan et Marseille-Barcelone, ce qui d'après Zcaler, l'entreprise en charge de rétablir la connectivité, a également eu des répercussions sur la connectivité vers l'Asie, l'Europe, les États-Unis et potentiellement d'autres parties du monde. Je cite « en raison de la coupure du câble, les clients ont pu constater une latence pour les sites web et les applications qui ont recours à ces chemins ».Dans le détail, il s'agit très probablement d'un sabotage. D'après siecledigital.fr, les artisans de cette opération ont a priori, je cite « soulevé le couvercle en fonte d’une chambre télécom creusée sous la chaussée et ont tronçonner le fourreau dans lequel passent les câbles remplis de fibres », fin de citation. Le média en ligne précise également qu'à peu près au même moment, je cite « un câble sous-marin reliant les îles Shetland au continent écossais a également été endommagé fin de citation. Un incident qui n'est pas sans rappelé celui d'avril dernier dont on vous avait déjà parlé dans ce podcast. Des câbles reliant Paris-Lyon, Paris-Strasbourg et Paris-Lille avaient été coupés dans la nuit du 26 au 27 avril. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/26/20221 minute, 55 seconds
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Devenir un espion russe sur Leboncoin ?

C'est une méthode peu conventionnelle qu'utilisent en ce moment les services secrets russes : ces derniers recrutent leurs nouveaux espions grâce au site Leboncoin, et bien souvent à l'insu des candidats... On vous explique tout ça dans cet épisode. Récemment, le contre-espionnage français a identifié au moins une douzaine d'agents russes se servant du site Leboncoin pour prendre contact avec des Français dans le but de leur soutirer des informations sensibles. Leurs cibles principales : de jeunes diplômés que les agents russes abordent tout d'abord afin de prendre des cours particuliers dans leur domaine de prédilection. Cela concerne notamment des informations sur les technologies de pointe française ou encore la politique intérieure. Ces jeunes informateurs sont sélectionnés selon des critères bien précis, tout d'abord un profil jugé comme prometteur, et un secteur d'activité que les Russes convoitent. Après quelques séances pour les mettre en confiance, les agents russes proposent à leur professeur pour quelques billets supplémentaires de leur transmettre des informations beaucoup plus sensibles. Cette tendance, racontée par le journal Le Monde, aurait notamment touché un ingénieur développant des technologies civiles et militaires. Un jeune diplômé contacté par les services russes rédigeait quant à lui des notes sur la politique française et sur le projet énergétique du pays, plus précisément à propos du gazoduc Nordstream 2. Au total, la DGSI aurait identifié au moins 12 cas similaires. De là à savoir ce qu'ils ont pu dévoiler aux Russes... le mystère reste entier. Quoiqu'il en soit, russes et informateurs français supprimaient aussi vite que possible les contacts et détails électroniques pour ne pas laisser de traces derrière eux une fois l'échange effectué. Si les jeunes diplômés ayant accepté de devenir espion (car c'est bien de cela dont il s'agit) ont pu être identifiés et possiblement arrêté par la justice, les agents russes eux sont sont relativement intouchables. En effet, leur poste à l'ambassade de Russie à Paris leur procure une immunité diplomatique. D'après Le Monde, la DGSI (l'organisme qui s'occupe du contre-espionnage) a identifié environ 75 agents russes sur le territoire français et... ne peut pas faire grand-chose à part à surveiller de près. À noter que la France se réserve cependant le droit d'expulser ces agents si leurs activités mettent en péril des intérêts nationaux. Ce fut le cas en avril dernier quand 6 diplomates russes ont été contraints de quitter l'hexagone. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20222 minutes, 43 seconds
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Devenir un espion russe sur Leboncoin ?

C'est une méthode peu conventionnelle qu'utilisent en ce moment les services secrets russes : ces derniers recrutent leurs nouveaux espions grâce au site Leboncoin, et bien souvent à l'insu des candidats... On vous explique tout ça dans cet épisode.Récemment, le contre-espionnage français a identifié au moins une douzaine d'agents russes se servant du site Leboncoin pour prendre contact avec des Français dans le but de leur soutirer des informations sensibles. Leurs cibles principales : de jeunes diplômés que les agents russes abordent tout d'abord afin de prendre des cours particuliers dans leur domaine de prédilection. Cela concerne notamment des informations sur les technologies de pointe française ou encore la politique intérieure. Ces jeunes informateurs sont sélectionnés selon des critères bien précis, tout d'abord un profil jugé comme prometteur, et un secteur d'activité que les Russes convoitent. Après quelques séances pour les mettre en confiance, les agents russes proposent à leur professeur pour quelques billets supplémentaires de leur transmettre des informations beaucoup plus sensibles.Cette tendance, racontée par le journal Le Monde, aurait notamment touché un ingénieur développant des technologies civiles et militaires. Un jeune diplômé contacté par les services russes rédigeait quant à lui des notes sur la politique française et sur le projet énergétique du pays, plus précisément à propos du gazoduc Nordstream 2. Au total, la DGSI aurait identifié au moins 12 cas similaires. De là à savoir ce qu'ils ont pu dévoiler aux Russes... le mystère reste entier. Quoiqu'il en soit, russes et informateurs français supprimaient aussi vite que possible les contacts et détails électroniques pour ne pas laisser de traces derrière eux une fois l'échange effectué. Si les jeunes diplômés ayant accepté de devenir espion (car c'est bien de cela dont il s'agit) ont pu être identifiés et possiblement arrêté par la justice, les agents russes eux sont sont relativement intouchables. En effet, leur poste à l'ambassade de Russie à Paris leur procure une immunité diplomatique. D'après Le Monde, la DGSI (l'organisme qui s'occupe du contre-espionnage) a identifié environ 75 agents russes sur le territoire français et... ne peut pas faire grand-chose à part à surveiller de près. À noter que la France se réserve cependant le droit d'expulser ces agents si leurs activités mettent en péril des intérêts nationaux. Ce fut le cas en avril dernier quand 6 diplomates russes ont été contraints de quitter l'hexagone. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/25/20222 minutes, 13 seconds
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Europe : interdire le minage du Bitcoin pour économiser l'énergie ?

Tout comme la Chine, l'Union Européenne menacerait d'interdire le minage des cryptomonnaies sur le continent dans le but d'économiser de l'énergie. Une mesure qui pourrait être mise en place dès cet hiver pour contrecarrer l'éventuelle pénurie d'électricité qui menace de sévir dans les mois à venir, mais qui pourrait n'avoir qu'un impact limité. Mi-octobre, la Commission européenne a présenté un plan d’action visant à accompagner la transition numérique du secteur de l’énergie, assorti de toute une série de mesures destinées, je cite « à une utilisation plus efficace des ressources énergétiques [et à la réduction des] coûts pour les consommateurs et les entreprises énergétiques » fin de citation. Dans sa ligne de mire entre autres : le minage des cryptomonnaies, et plus précisément le Bitcoin. Cette cryptomonnaie est en effet la plus valorisé de la planète avec environ 20 000 euros pour un jeton. Ceci dit, cette monnaie virtuelle est également pointée du doigt pour sa consommation d'énergie. Car pour fonctionner, le Bitcoin s'appuie sur un système de « preuve de travail » afin de sécuriser ses transactions. Sans rentrer dans le détail, pour miner des fractions de Bitcoin, les mineurs doivent faire tourner de puissants ordinateurs en continu, ce qui consomme beaucoup d'électricité. De son côté, l'Ethereum, deuxième devise numérique au monde a changé son algorithme pour consommer théoriquement 99% d'énergie en moins. Un changement applaudi par la Commission Européenne qui estime que le Bitcoin devrait en faire de même, jugeant son système de « preuve de travail » comme étant je cite « relativement obsolète ». Dans son rapport, la Commission estime que l’interdiction du minage de Bitcoin en Europe permettrait d'éviter les problèmes d’approvisionnement durant l’hiver à venir. Dans l'éventualité ou le réseau électrique approcherait de la saturation, les gouvernements devraient se tenir prêt à prendre des mesures radicales contre les mineurs, à l'instar de la Chine ces dernières années. En effet, le gouvernement de Xi Jinping a purement et simplement décidé de bannir toutes les fermes de minage de son territoire, poussant les mineurs à se relocaliser aux États-Unis notamment. Reste à savoir si ce sort sera également celui des mineurs européens. D'ailleurs, la Commission rappelle que la réglementation dite Mica (pour Market in Crypto Assets) devrait améliorer l’encadrement du minage dès son entrée en vigueur en 2024. Concrètement, la réglementation va contraindre les acteurs de l’industrie à je cite « divulguer des informations sur leur empreinte environnementale et climatique » fin de citation. D'après les données de l'Université de Cambridge sur lesquelles se base ce rapport de l'UE, les cryptomonnaies représenteraient actuellement 0,4 % de la consommation d’électricité dans le monde et l'Europe accueillerait 10% des fermes de minage de la planète. Un chiffre jugé comme « surestimé » par plusieurs experts qui dénoncent au passage l'impact limité de ces éventuelles mesures. D'après Alexandre Stachtchenko, cofondateur de Blockchain Partner, « les mineurs opèrent dans les pays étrangers et utilisent des VPN pour masquer leur localisation, comme les mineurs chinois pour éviter la répression. Cambridge se base sur les adresses IP, ils se trompent » fin de citation. Traduction, l'Europe n'abriterait que 1 à 2% du minage mondial. Ainsi, les cryptomonnaies en Europe ne consommeraient que 0,05% de l'électricité produite dans l'Union Européenne, soit une économie très limitée cet hiver en cas d'interdiction, d'après les experts du secteur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/24/20223 minutes, 44 seconds
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Europe : interdire le minage du Bitcoin pour économiser l'énergie ?

Tout comme la Chine, l'Union Européenne menacerait d'interdire le minage des cryptomonnaies sur le continent dans le but d'économiser de l'énergie. Une mesure qui pourrait être mise en place dès cet hiver pour contrecarrer l'éventuelle pénurie d'électricité qui menace de sévir dans les mois à venir, mais qui pourrait n'avoir qu'un impact limité.Mi-octobre, la Commission européenne a présenté un plan d’action visant à accompagner la transition numérique du secteur de l’énergie, assorti de toute une série de mesures destinées, je cite « à une utilisation plus efficace des ressources énergétiques [et à la réduction des] coûts pour les consommateurs et les entreprises énergétiques » fin de citation. Dans sa ligne de mire entre autres : le minage des cryptomonnaies, et plus précisément le Bitcoin. Cette cryptomonnaie est en effet la plus valorisé de la planète avec environ 20 000 euros pour un jeton. Ceci dit, cette monnaie virtuelle est également pointée du doigt pour sa consommation d'énergie. Car pour fonctionner, le Bitcoin s'appuie sur un système de « preuve de travail » afin de sécuriser ses transactions. Sans rentrer dans le détail, pour miner des fractions de Bitcoin, les mineurs doivent faire tourner de puissants ordinateurs en continu, ce qui consomme beaucoup d'électricité. De son côté, l'Ethereum, deuxième devise numérique au monde a changé son algorithme pour consommer théoriquement 99% d'énergie en moins. Un changement applaudi par la Commission Européenne qui estime que le Bitcoin devrait en faire de même, jugeant son système de « preuve de travail » comme étant je cite « relativement obsolète ».Dans son rapport, la Commission estime que l’interdiction du minage de Bitcoin en Europe permettrait d'éviter les problèmes d’approvisionnement durant l’hiver à venir. Dans l'éventualité ou le réseau électrique approcherait de la saturation, les gouvernements devraient se tenir prêt à prendre des mesures radicales contre les mineurs, à l'instar de la Chine ces dernières années. En effet, le gouvernement de Xi Jinping a purement et simplement décidé de bannir toutes les fermes de minage de son territoire, poussant les mineurs à se relocaliser aux États-Unis notamment. Reste à savoir si ce sort sera également celui des mineurs européens.D'ailleurs, la Commission rappelle que la réglementation dite Mica (pour Market in Crypto Assets) devrait améliorer l’encadrement du minage dès son entrée en vigueur en 2024. Concrètement, la réglementation va contraindre les acteurs de l’industrie à je cite « divulguer des informations sur leur empreinte environnementale et climatique » fin de citation. D'après les données de l'Université de Cambridge sur lesquelles se base ce rapport de l'UE, les cryptomonnaies représenteraient actuellement 0,4 % de la consommation d’électricité dans le monde et l'Europe accueillerait 10% des fermes de minage de la planète. Un chiffre jugé comme « surestimé » par plusieurs experts qui dénoncent au passage l'impact limité de ces éventuelles mesures. D'après Alexandre Stachtchenko, cofondateur de Blockchain Partner, « les mineurs opèrent dans les pays étrangers et utilisent des VPN pour masquer leur localisation, comme les mineurs chinois pour éviter la répression. Cambridge se base sur les adresses IP, ils se trompent » fin de citation. Traduction, l'Europe n'abriterait que 1 à 2% du minage mondial. Ainsi, les cryptomonnaies en Europe ne consommeraient que 0,05% de l'électricité produite dans l'Union Européenne, soit une économie très limitée cet hiver en cas d'interdiction, d'après les experts du secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/24/20223 minutes, 14 seconds
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Grosse arrestation d’un gang de voleurs high-tech de voiture ?

Mi-octobre, la gendarmerie française et ses collègues espagnols et lettons et espagnols ont arrêté une trentaine de personnes dans l’hexagone, suspectées d’être toutes liées à un vaste réseau de vols de voitures grâce à des moyens informatiques. Leur technique consistait à vendre de faux kits de diagnostic permettant ensuite de voler les véhicules ne disposant pas de clé de contact physique. Les chiffres de cette opération sont assez impressionnants. 31 arrestations, pour 22 lieux perquisitionnés dans trois pays, douze comptes en banque saisis pour un total de plus d'un million d'euros, des biens immobiliers et plusieurs voitures de luxe. À noter que ce coup de filet est avant tout une opération collective, menée par les autorités françaises avec le soutien d'Europol et d'Eurojust, ainsi que les gendarmeries espagnoles et lettones. C'est à la demande de deux constructeurs français dont les noms n’ont pas été communiqués, que le Centre de cybercriminalité de la Gendarmerie française (le C3N) a ouvert une enquête en 2020. Les enquêteurs estiment que l'organisation criminelle aurait commercialisé ses solutions à plus de 200 utilisateurs, pour un préjudice total avoisinant les 3 millions d'euros. D’après Europol, il s'agissait d'une fausse solution de diagnostic automobile, utilisée pour remplacer le logiciel d'origine des véhicules. En clair, le faux kit se substituait au logiciel d'origine des véhicules, permettant ainsi d'ouvrir les portes et de les démarrer. Je cite Eurojust, « les auteurs de l'escroquerie n'ont cessé de mettre à jour et d'adapter leur logiciel, afin de contrecarrer les mesures mises en œuvre par les entreprises pour renforcer la sécurité de leurs véhicules » fin de citation. Ceci dit, cette logique sous-entend que les voleurs étaient aidés de complices ayant déjà eu accès à la voiture pour installer le kit, soit un mécanicien, un voiturier ou n'importe quelle autre personne à qui on peut laisser ses clés, son badge, sa carte pour déverrouiller la voiture. Une fois en possession de la voiture, les voleurs n’avaient qu’à effacer toutes les données d’identifications présentes dans la voiture pour tenter de la revendre dans des réseaux parallèles. À part ces quelques informations un peu vagues, les deux organisations européennes n’ont pas donné plus de détails. On sait toutefois que le mode opératoire du piratage est un peu différent d'autres attaques récemment observées. Au Royaume-Uni, la police s'était inquiétée l’an dernier d'une augmentation des vols de voitures par interception du signal radio entre le porte-clé et le véhicule. Elle avait alors invité les propriétaires à ranger leurs porte-clés dans des boîtes métalliques ou des pochettes de protection. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/23/20222 minutes, 57 seconds
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Grosse arrestation d’un gang de voleurs high-tech de voiture ?

Mi-octobre, la gendarmerie française et ses collègues espagnols et lettons et espagnols ont arrêté une trentaine de personnes dans l’hexagone, suspectées d’être toutes liées à un vaste réseau de vols de voitures grâce à des moyens informatiques. Leur technique consistait à vendre de faux kits de diagnostic permettant ensuite de voler les véhicules ne disposant pas de clé de contact physique.Les chiffres de cette opération sont assez impressionnants. 31 arrestations, pour 22 lieux perquisitionnés dans trois pays, douze comptes en banque saisis pour un total de plus d'un million d'euros, des biens immobiliers et plusieurs voitures de luxe. À noter que ce coup de filet est avant tout une opération collective, menée par les autorités françaises avec le soutien d'Europol et d'Eurojust, ainsi que les gendarmeries espagnoles et lettones. C'est à la demande de deux constructeurs français dont les noms n’ont pas été communiqués, que le Centre de cybercriminalité de la Gendarmerie française (le C3N) a ouvert une enquête en 2020. Les enquêteurs estiment que l'organisation criminelle aurait commercialisé ses solutions à plus de 200 utilisateurs, pour un préjudice total avoisinant les 3 millions d'euros.D’après Europol, il s'agissait d'une fausse solution de diagnostic automobile, utilisée pour remplacer le logiciel d'origine des véhicules. En clair, le faux kit se substituait au logiciel d'origine des véhicules, permettant ainsi d'ouvrir les portes et de les démarrer. Je cite Eurojust, « les auteurs de l'escroquerie n'ont cessé de mettre à jour et d'adapter leur logiciel, afin de contrecarrer les mesures mises en œuvre par les entreprises pour renforcer la sécurité de leurs véhicules » fin de citation. Ceci dit, cette logique sous-entend que les voleurs étaient aidés de complices ayant déjà eu accès à la voiture pour installer le kit, soit un mécanicien, un voiturier ou n'importe quelle autre personne à qui on peut laisser ses clés, son badge, sa carte pour déverrouiller la voiture. Une fois en possession de la voiture, les voleurs n’avaient qu’à effacer toutes les données d’identifications présentes dans la voiture pour tenter de la revendre dans des réseaux parallèles. À part ces quelques informations un peu vagues, les deux organisations européennes n’ont pas donné plus de détails. On sait toutefois que le mode opératoire du piratage est un peu différent d'autres attaques récemment observées. Au Royaume-Uni, la police s'était inquiétée l’an dernier d'une augmentation des vols de voitures par interception du signal radio entre le porte-clé et le véhicule. Elle avait alors invité les propriétaires à ranger leurs porte-clés dans des boîtes métalliques ou des pochettes de protection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/20222 minutes, 27 seconds
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Elon Musk coupe Internet en Ukraine ?

Si Elon Musk est l'homme le plus riche du monde, il n'a visiblement pas les moyens pour financer la connexion internet de tout un pays. En effet, depuis de longs mois, sa compagnie d'Internet par satellites Starlink fournit Internet à moindres frais à l'Ukraine, même dans les zones ravagées par la guerre. D'après la chaîne américaine CNN, Elon Musk demanderait au gouvernement américain de couvrir les frais du service Starlink, géré par SpaceX D'après Elon Musk, l’accès à Starlink en Ukraine a coûté à SpaceX 80 millions de dollars jusqu'à présent. Ce montant devrait même dépasser les 100 millions d'ici la fin de l'année. Le patron de Tesla, SpaceX et Starlink évoque même un coût potentiel de 400 millions de dollars pour l'année 2023. Dans une lettre adressée à Elon Musk, on apprend que le chef des forces armées ukrainiennes demanderait 6500 terminaux Starlink supplémentaires d'un coup pour soutenir l'effort de guerre au niveau communication, puis 500 supplémentaires chaque mois pour remplacer ceux détruits lors des combats. SpaceX aurait refusé, en lui indiquant d'envoyer sa demande auprès du département de la Défense des États-Unis. Je cite la communication de SpaceX, « nous ne sommes pas en mesure de faire de nouveaux dons de terminaux à l'Ukraine ni de financer les terminaux existants pour une période indéfinie », fin de citation. Toujours d'après Elon Musk, il y aurait 25.000 terminaux en Ukraine, dont 9.000 achetés par la Pologne, 1.700 par les États-Unis, ainsi que des contributions provenant d'autres acteurs. À noter que SpaceX a tout de même reçu plusieurs financements, dont 3 millions de dollars de l'Agence des États-Unis pour le développement international. Par ailleurs, les Ukrainiens vivants dans les zones libérées de l'occupation russe déplorent une absence totale d'Internet, accusant Elon Musk d'avoir coupé l'accès dans ces endroits pour empêcher les Russes de s'en servir. Qu'à cela ne tienne, le milliardaire est bien décidé à ne pas assumer seul ce coût de l'internet ukrainien et s'est même lancé sur le terrain de la géopolitique sur Twitter en proposant son propre plan de paix. Un scénario dans lequel l'Ukraine abandonnerait la Crimée et tiendrait des référendums supervisés par les Nations unies dans les quatre régions annexées. Ce qui n'est pas sans rappeler une suggestion similaire à propos de Taïwan dans les colonnes du Financial Times, où il évoquait le fait que l'île devienne une zone administrative spéciale de la Chine. Rien de rassurant pour les Ukrainiens donc, car si Musk décidait d'arrêter les frais avec Starlink en Ukraine, l'armée et le pays dans son ensemble serait rapidement dans une situation de crise, encore plus qu'aujourd'hui. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/20/20223 minutes, 5 seconds
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Elon Musk coupe Internet en Ukraine ?

Si Elon Musk est l'homme le plus riche du monde, il n'a visiblement pas les moyens pour financer la connexion internet de tout un pays. En effet, depuis de longs mois, sa compagnie d'Internet par satellites Starlink fournit Internet à moindres frais à l'Ukraine, même dans les zones ravagées par la guerre. D'après la chaîne américaine CNN, Elon Musk demanderait au gouvernement américain de couvrir les frais du service Starlink, géré par SpaceXD'après Elon Musk, l’accès à Starlink en Ukraine a coûté à SpaceX 80 millions de dollars jusqu'à présent. Ce montant devrait même dépasser les 100 millions d'ici la fin de l'année. Le patron de Tesla, SpaceX et Starlink évoque même un coût potentiel de 400 millions de dollars pour l'année 2023. Dans une lettre adressée à Elon Musk, on apprend que le chef des forces armées ukrainiennes demanderait 6500 terminaux Starlink supplémentaires d'un coup pour soutenir l'effort de guerre au niveau communication, puis 500 supplémentaires chaque mois pour remplacer ceux détruits lors des combats. SpaceX aurait refusé, en lui indiquant d'envoyer sa demande auprès du département de la Défense des États-Unis. Je cite la communication de SpaceX, « nous ne sommes pas en mesure de faire de nouveaux dons de terminaux à l'Ukraine ni de financer les terminaux existants pour une période indéfinie », fin de citation. Toujours d'après Elon Musk, il y aurait 25.000 terminaux en Ukraine, dont 9.000 achetés par la Pologne, 1.700 par les États-Unis, ainsi que des contributions provenant d'autres acteurs.À noter que SpaceX a tout de même reçu plusieurs financements, dont 3 millions de dollars de l'Agence des États-Unis pour le développement international. Par ailleurs, les Ukrainiens vivants dans les zones libérées de l'occupation russe déplorent une absence totale d'Internet, accusant Elon Musk d'avoir coupé l'accès dans ces endroits pour empêcher les Russes de s'en servir. Qu'à cela ne tienne, le milliardaire est bien décidé à ne pas assumer seul ce coût de l'internet ukrainien et s'est même lancé sur le terrain de la géopolitique sur Twitter en proposant son propre plan de paix. Un scénario dans lequel l'Ukraine abandonnerait la Crimée et tiendrait des référendums supervisés par les Nations unies dans les quatre régions annexées. Ce qui n'est pas sans rappeler une suggestion similaire à propos de Taïwan dans les colonnes du Financial Times, où il évoquait le fait que l'île devienne une zone administrative spéciale de la Chine. Rien de rassurant pour les Ukrainiens donc, car si Musk décidait d'arrêter les frais avec Starlink en Ukraine, l'armée et le pays dans son ensemble serait rapidement dans une situation de crise, encore plus qu'aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/20/20222 minutes, 35 seconds
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« Ma connexion Internet », une carte pour connaître son débit ?

Si le déploiement d'Internet à haut débit se poursuit en France, l'ARCEP, le régulateur des communications électroniques pour faire court, vient de publier ses derniers chiffres concernant la couverture de l'Hexagone en BHD, Bon Haut Débit et THD, Très Haut Débit avec des résultats assez encourageant pour une grande majorité de Français. Si ce genre de données est toujours compliqué à appréhender, une carte interactive existe pour savoir avec précision quel est le débit internet proposé autour de chez vous, et dont le lien est disponible dans la description de cet épisode. Intitulé « Ma connexion Internet », cette carte permet effectivement de connaître avec précision le début maximum reçu selon votre adresse. D'après la légende proposée sur le site, ces débits vont de « inéligible au haut débit, à 1 Gbits par seconde et plus ». Cette carte se base sur les données les plus récentes de l'ARCEP, datant du 30 juin dernier. En parallèle, une autre carte permet de surveiller l'avancée du déploiement de la fibre, où là, les données sont mises à jour plus régulièrement. Ceci dit, ces cartes sont la plupart du temps mises à jour tous les trimestres grâce aux données fournies par les opérateurs, avec le détail pour chaque service internet. Première bonne nouvelle à en croire l'ARCEP, le déploiement de la fibre suit son cours avec 72,3% des Français couverts en juin 2022, soit +10% en un an. Si l'on élargit un peu le spectre aux Très Haut Débit, cette part passe même à 81,2%, soit des débits supérieurs à 30 Mb/s. Autre bonne nouvelle, celle de la 4G fixe. Au 30 juin 2022, près de 99% des foyers français y avaient accès, soit une part qui a quasiment doublée en comparaison avec juin 2021. Un déploiement record qui permet ainsi de couvrir la quasi-totalité des ménages en Bon Haut Débit (BHD), soit des débits compris entre 8 et 30 Mb/s. Côté outre-mer, la Réunion dispose d'une éligibilité à 91,5 % au Très Haut Débit. La Guyane et Mayotte sont pour leurs part moins bien loti avec respectivement 51 et 39 %. Un schéma qui n'épargne pas la France métropolitaine d'ailleurs, puisque les différences d'accès au Très Haut Débit se fait fortement ressentir entre la région Hauts-de-France et 92,5 % de sa population éligible, contre seulement 54% en Bretagne. En Corse, ce taux d’éligibilité est de 67,6 %. Si l'on regarde encore plus précisément, au niveau départemental, les écarts sont encore plus flagrants. Par exemple, moins de la moitié des ardéchois sont éligibles au THD (44%), et parmi ceux-là, seul 28% peuvent prétendre à la fibre. En comparaison, les habitants du Rhône sont éligibles à 94 % au THD, dont 91% d'entre eux à la fibre, sans parler de Paris ou 100% de la population est éligible au Très Haut Débit. Concrètement, la généralisation de la fibre optique devrait se poursuivre en France jusqu'en 2025, date à laquelle le gouvernement a fixé pour objectif que tous les Français puissent y avoir accès. Carte : https://maconnexioninternet.arcep.fr/?lat=50.63241647786893&lng=3.03877115251737&zoom=18&trimestre=2022T2&mode=debit Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20223 minutes, 32 seconds
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« Ma connexion Internet », une carte pour connaître son débit ?

Si le déploiement d'Internet à haut débit se poursuit en France, l'ARCEP, le régulateur des communications électroniques pour faire court, vient de publier ses derniers chiffres concernant la couverture de l'Hexagone en BHD, Bon Haut Débit et THD, Très Haut Débit avec des résultats assez encourageant pour une grande majorité de Français. Si ce genre de données est toujours compliqué à appréhender, une carte interactive existe pour savoir avec précision quel est le débit internet proposé autour de chez vous, et dont le lien est disponible dans la description de cet épisode.Intitulé « Ma connexion Internet », cette carte permet effectivement de connaître avec précision le début maximum reçu selon votre adresse. D'après la légende proposée sur le site, ces débits vont de « inéligible au haut débit, à 1 Gbits par seconde et plus ». Cette carte se base sur les données les plus récentes de l'ARCEP, datant du 30 juin dernier. En parallèle, une autre carte permet de surveiller l'avancée du déploiement de la fibre, où là, les données sont mises à jour plus régulièrement. Ceci dit, ces cartes sont la plupart du temps mises à jour tous les trimestres grâce aux données fournies par les opérateurs, avec le détail pour chaque service internet. Première bonne nouvelle à en croire l'ARCEP, le déploiement de la fibre suit son cours avec 72,3% des Français couverts en juin 2022, soit +10% en un an. Si l'on élargit un peu le spectre aux Très Haut Débit, cette part passe même à 81,2%, soit des débits supérieurs à 30 Mb/s. Autre bonne nouvelle, celle de la 4G fixe. Au 30 juin 2022, près de 99% des foyers français y avaient accès, soit une part qui a quasiment doublée en comparaison avec juin 2021. Un déploiement record qui permet ainsi de couvrir la quasi-totalité des ménages en Bon Haut Débit (BHD), soit des débits compris entre 8 et 30 Mb/s.Côté outre-mer, la Réunion dispose d'une éligibilité à 91,5 % au Très Haut Débit. La Guyane et Mayotte sont pour leurs part moins bien loti avec respectivement 51 et 39 %. Un schéma qui n'épargne pas la France métropolitaine d'ailleurs, puisque les différences d'accès au Très Haut Débit se fait fortement ressentir entre la région Hauts-de-France et 92,5 % de sa population éligible, contre seulement 54% en Bretagne. En Corse, ce taux d’éligibilité est de 67,6 %. Si l'on regarde encore plus précisément, au niveau départemental, les écarts sont encore plus flagrants. Par exemple, moins de la moitié des ardéchois sont éligibles au THD (44%), et parmi ceux-là, seul 28% peuvent prétendre à la fibre. En comparaison, les habitants du Rhône sont éligibles à 94 % au THD, dont 91% d'entre eux à la fibre, sans parler de Paris ou 100% de la population est éligible au Très Haut Débit. Concrètement, la généralisation de la fibre optique devrait se poursuivre en France jusqu'en 2025, date à laquelle le gouvernement a fixé pour objectif que tous les Français puissent y avoir accès.Carte : https://maconnexioninternet.arcep.fr/?lat=50.63241647786893&lng=3.03877115251737&zoom=18&trimestre=2022T2&mode=debit Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/18/20223 minutes, 2 seconds
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Neeva, un moteur de recherche privée alternatif à Google ?

Sans doute faites-vous partie des 90 % d'internautes qui aujourd'hui utilisent Google pour faire leurs recherches sur Internet. Avec une telle part de marché, autant dire que Google est en position de monopole et peut imposer son modèle gratuit financé par la publicité ciblée, ce qui vaut d'ailleurs au GAFAM d'être visée par plusieurs affaires judiciaires. Mais aujourd'hui, le géant d'Internet fait face à une nouvelle menace, le moteur de recherche Neeva, qui prend la position inverse de Google, à savoir un moteur de recherche sans pub et sans traçage. Lancée en 2021 aux États-Unis, Neeva a été cofondée par deux pointures d'Internet, l’ex-vice-président du département publicité de Google, Sridhar Ramaswamy, ainsi que Vivek Raghunathan, ex-vice-président du département monétisation de YouTube. Les deux citent d’ailleurs le modèle et le monopole de Google comme leur inspiration première pour donner naissance à Neeva, je les cite, « même avec de bonnes intentions, ce qui était le cas dans mon équipe chez Google (explique Ramaswamy) , il était très difficile de rester centré sur l'utilisateur quand il y a une pression pour faire de plus en plus de revenus. Donc, d'une certaine manière, Neeva appuie sur le bouton réinitialisation sur la façon dont la recherche doit être pensée, [à savoir] en mettant l’internaute au centre » fin de citation. Sur Neeva, pas de pub ciblée... Le moteur de recherche est entièrement gratuit. Ceci dit, une version payante est disponible aux Etats-Unis uniquement à ce jour, avec des outils plus pointus pour protéger votre vie privée. D'après l'entreprise, ce système d'abonnement représente la seule source de revenus de Neeva. Un modèle qui a déjà séduit plus de 600 000 utilisateurs en douze mois aux États-Unis. Neeva lancera d'abord son service de base en Europe, puis introduira son abonnement premium avec des fonctionnalités supplémentaires telles qu'un VPN et un gestionnaire de mots de passe en France, en Allemagne, et au Royaume-Uni. En clair, Neeva est je cite « une plateforme axée sur l'utilisateur, centrée sur les recherches privées et transparentes, et non un moteur de recherche au service des annonceurs. » Dans le détail, le moteur de recherche propose de la décentralisation. Chaque utilisateur prend donc les commandes de son internet, personnalisant ses résultats de recherche dans un environnement sans publicité, le tout assorti d'une promesse de protection des données... bref, l’internaute est en total contrôle. Si Neeva veut proposer un web aussi objectif et personnalisable que possible, l’entreprise doit tout de même trouver un positionnement sur la question de la désinformation, et des contenus qui pourraient se trouver propulsé au tout en haut des suggestions avec de mauvaises intentions. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/17/20223 minutes, 2 seconds
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Neeva, un moteur de recherche privée alternatif à Google ?

Sans doute faites-vous partie des 90 % d'internautes qui aujourd'hui utilisent Google pour faire leurs recherches sur Internet. Avec une telle part de marché, autant dire que Google est en position de monopole et peut imposer son modèle gratuit financé par la publicité ciblée, ce qui vaut d'ailleurs au GAFAM d'être visée par plusieurs affaires judiciaires. Mais aujourd'hui, le géant d'Internet fait face à une nouvelle menace, le moteur de recherche Neeva, qui prend la position inverse de Google, à savoir un moteur de recherche sans pub et sans traçage.Lancée en 2021 aux États-Unis, Neeva a été cofondée par deux pointures d'Internet, l’ex-vice-président du département publicité de Google, Sridhar Ramaswamy, ainsi que Vivek Raghunathan, ex-vice-président du département monétisation de YouTube. Les deux citent d’ailleurs le modèle et le monopole de Google comme leur inspiration première pour donner naissance à Neeva, je les cite, « même avec de bonnes intentions, ce qui était le cas dans mon équipe chez Google (explique Ramaswamy) , il était très difficile de rester centré sur l'utilisateur quand il y a une pression pour faire de plus en plus de revenus. Donc, d'une certaine manière, Neeva appuie sur le bouton réinitialisation sur la façon dont la recherche doit être pensée, [à savoir] en mettant l’internaute au centre » fin de citation. Sur Neeva, pas de pub ciblée... Le moteur de recherche est entièrement gratuit. Ceci dit, une version payante est disponible aux Etats-Unis uniquement à ce jour, avec des outils plus pointus pour protéger votre vie privée. D'après l'entreprise, ce système d'abonnement représente la seule source de revenus de Neeva. Un modèle qui a déjà séduit plus de 600 000 utilisateurs en douze mois aux États-Unis. Neeva lancera d'abord son service de base en Europe, puis introduira son abonnement premium avec des fonctionnalités supplémentaires telles qu'un VPN et un gestionnaire de mots de passe en France, en Allemagne, et au Royaume-Uni.En clair, Neeva est je cite « une plateforme axée sur l'utilisateur, centrée sur les recherches privées et transparentes, et non un moteur de recherche au service des annonceurs. » Dans le détail, le moteur de recherche propose de la décentralisation. Chaque utilisateur prend donc les commandes de son internet, personnalisant ses résultats de recherche dans un environnement sans publicité, le tout assorti d'une promesse de protection des données... bref, l’internaute est en total contrôle. Si Neeva veut proposer un web aussi objectif et personnalisable que possible, l’entreprise doit tout de même trouver un positionnement sur la question de la désinformation, et des contenus qui pourraient se trouver propulsé au tout en haut des suggestions avec de mauvaises intentions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/17/20222 minutes, 32 seconds
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Les TV 8K bientôt interdites en Europe ?

Dans le contexte de crise énergétique, l'Union Européenne pourrait bien décider de réguler les objets les plus énergivores et parfois inutiles aux yeux de certains... C'est notamment le cas des télé 8K qui offre une toute nouvelle approche en termes d'image, mais qui consomme aussi beaucoup. Comme le rapporte le site flatpanelshd, spécialisé sur les média, la télévision et les écrans, l’Union Europe prévoit de mettre à jour son indice d’efficacité énergétique (IEE) dès le mois de mars 2023. Cet indice précise les règles en matière de consommation d’énergie qui doivent être respectées par les fabricants, notamment les fabricants de téléviseurs. Avec cette mise à jour, ces règles pourraient être durcies, au point d'empêcher la commercialisation de TV 8K. Jusqu'à présent, ces modèles de télévision étaient exempts de limites de consommation. Mais d'ici mars 2023, je cite, « les téléviseurs 8K de 55 pouces devraient avoir une limite de consommation de 84 W maximum, 112 W pour les modèles de 65 pouces et 141 W pour les modèles de 75 pouces. Or, les modèles actuellement vendus en Europe consomment bien plus que ces nouvelles limites. Par exemple, les modèles 65 pouces de Samsung consomment près de 300 W. En cas de limitation de la consommation des modèles 8K, il est fort possible que ce type de télé ne soit plus disponible à la vente pendant un long moment, au moins le temps que les fabricants trouvent une solution. Pour sa part, le géant coréen Samsung s'est voulu rassurant en disant que réduire la consommation de ses téléviseurs sera un challenge compliqué à relever, mais que l’entreprise fera son maximum pour trouver une solution. Un gain de sable dans les rouages de la stratégie de Samsung, puisque la marque comptait vendre plus de TV 8K que de TV 4K cette année. Du côté de la concurrence, par exemple TCL Europe, si la mesure venait à passer, l'entreprise avertit qu'il n’y aura tout simplement plus aucun téléviseur 8K sur le marché en Europe. Pour sa part, la 8K Association qui défend cette technologie, a indiqué que ces mesures n’étaient pas réalistes. Je les cite, « à moins que quelque chose ne change, mars 2023 sonnera le glas de l'industrie émergente de la 8K […] Les limites de consommation d'énergie des téléviseurs 8K sont fixées si bas qu'aucun de ces appareils ne passera ». Pour rappel, l'Union européenne avait déjà mis à jour son étiquette énergétique en mars 2021, ce qui avait entraîné le passage de nombreux modèles de télé en classe G, soit la pire note en termes de consommation énergétique. À voir si l'industrie des écrans TV réussira à s'adapter ou abandonnera la norme 8K. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/16/20223 minutes
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Les TV 8K bientôt interdites en Europe ?

Dans le contexte de crise énergétique, l'Union Européenne pourrait bien décider de réguler les objets les plus énergivores et parfois inutiles aux yeux de certains... C'est notamment le cas des télé 8K qui offre une toute nouvelle approche en termes d'image, mais qui consomme aussi beaucoup.Comme le rapporte le site flatpanelshd, spécialisé sur les média, la télévision et les écrans, l’Union Europe prévoit de mettre à jour son indice d’efficacité énergétique (IEE) dès le mois de mars 2023. Cet indice précise les règles en matière de consommation d’énergie qui doivent être respectées par les fabricants, notamment les fabricants de téléviseurs. Avec cette mise à jour, ces règles pourraient être durcies, au point d'empêcher la commercialisation de TV 8K. Jusqu'à présent, ces modèles de télévision étaient exempts de limites de consommation. Mais d'ici mars 2023, je cite, « les téléviseurs 8K de 55 pouces devraient avoir une limite de consommation de 84 W maximum, 112 W pour les modèles de 65 pouces et 141 W pour les modèles de 75 pouces. Or, les modèles actuellement vendus en Europe consomment bien plus que ces nouvelles limites. Par exemple, les modèles 65 pouces de Samsung consomment près de 300 W. En cas de limitation de la consommation des modèles 8K, il est fort possible que ce type de télé ne soit plus disponible à la vente pendant un long moment, au moins le temps que les fabricants trouvent une solution.Pour sa part, le géant coréen Samsung s'est voulu rassurant en disant que réduire la consommation de ses téléviseurs sera un challenge compliqué à relever, mais que l’entreprise fera son maximum pour trouver une solution. Un gain de sable dans les rouages de la stratégie de Samsung, puisque la marque comptait vendre plus de TV 8K que de TV 4K cette année. Du côté de la concurrence, par exemple TCL Europe, si la mesure venait à passer, l'entreprise avertit qu'il n’y aura tout simplement plus aucun téléviseur 8K sur le marché en Europe. Pour sa part, la 8K Association qui défend cette technologie, a indiqué que ces mesures n’étaient pas réalistes. Je les cite, « à moins que quelque chose ne change, mars 2023 sonnera le glas de l'industrie émergente de la 8K […] Les limites de consommation d'énergie des téléviseurs 8K sont fixées si bas qu'aucun de ces appareils ne passera ». Pour rappel, l'Union européenne avait déjà mis à jour son étiquette énergétique en mars 2021, ce qui avait entraîné le passage de nombreux modèles de télé en classe G, soit la pire note en termes de consommation énergétique. À voir si l'industrie des écrans TV réussira à s'adapter ou abandonnera la norme 8K. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/16/20222 minutes, 30 seconds
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La Chine chasse ceux qui contournent la censure ?

Ce n'est pas un secret, la Chine censure allègrement les informations venant de l'extérieur afin que sa population ne soit pas tentée de remettre en cause le discours officiel du Parti Communiste. Seulement, de nombreux outils existent pour contourner ce que le gouvernement appelle son « grand pare-peu » sur Internet. Désormais, les politiques s'attaquent à ces fameux outils à l'approche du 20e congrès du parti. Les experts de GFW Report, plateforme spécialisée sur la question de la censure, précisent je cite que « le 3 octobre 2022, une centaine d'utilisateurs a signalé que leur serveur de contournement de la censure a été bloqué » fin de citation. Concrètement, plusieurs plateformes ont été victimes d'une nouvelle salve de mesures de répression à l'approche du 20e Congrès du Parti communiste, qui verra un remaniement de la direction du pays. Dans ce contexte, le renforcement de la censure est fréquent surtout qu'il s'agit d'un moment dit « politiquement sensibles » en Chine. Cependant, cette lutte contre les outils de contournement de la censure semble s'être accentuée de manière significative. Avant de poursuivre, connaissez-vous TLS (ou transport layer security) ? Il s'agit d'un protocole de sécurité Internet utilisé pour chiffrer les données envoyées sur Internet. Ainsi, de nombreux outils de contournement de la censure utilisent TLS pour préserver la confidentialité des conversations. Comme le précise le site siecledigital.fr, plusieurs utilisateurs passent par un réseau privé (l'équivalent d'un VPN) basé sur TLS, ce qui permet de diriger le trafic Internet à travers une connexion TLS, au lieu de le transmettre au fournisseur qui appliqueraient la censure. Seulement, les experts de GFW ont récemment annoncé, je cite que « les autorités chinoises ont trouvé un moyen de bloquer l'adresse IP des personnes qui tentent de contourner la censure » fin de citation. D'après eux, environ 50 % des internautes chinois qui contournent la censure en ligne utilisent un outil basé sur TLS. Pour passer outre le « grand pare-feu » chinois qui censure et régule l'accès Internet du pays en bloquant certains services web étrangers ou en ralentissant leur trafic, il semble que les internautes chinois devront acheter leur propre domaine. En clair, GFW Report estime, je cite que « si les outils basés sur TLS ont déjà été bloqués auparavant, nous n'avons jamais observé un tel niveau de blocage. En sachant que le mois d'octobre sera la période la plus sensible cette année, des plans de secours ont été publiés pour atténuer le blocage » fin de citation. En Chine, de nombreuses plateformes sont bloquées comme Google, Twitter, Facebook, Wikipédia (dans toutes les langues), WhatsApp (partiellement) ou encore Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/13/20223 minutes, 11 seconds
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La Chine chasse ceux qui contournent la censure ?

Ce n'est pas un secret, la Chine censure allègrement les informations venant de l'extérieur afin que sa population ne soit pas tentée de remettre en cause le discours officiel du Parti Communiste. Seulement, de nombreux outils existent pour contourner ce que le gouvernement appelle son « grand pare-peu » sur Internet. Désormais, les politiques s'attaquent à ces fameux outils à l'approche du 20e congrès du parti.Les experts de GFW Report, plateforme spécialisée sur la question de la censure, précisent je cite que « le 3 octobre 2022, une centaine d'utilisateurs a signalé que leur serveur de contournement de la censure a été bloqué » fin de citation. Concrètement, plusieurs plateformes ont été victimes d'une nouvelle salve de mesures de répression à l'approche du 20e Congrès du Parti communiste, qui verra un remaniement de la direction du pays. Dans ce contexte, le renforcement de la censure est fréquent surtout qu'il s'agit d'un moment dit « politiquement sensibles » en Chine. Cependant, cette lutte contre les outils de contournement de la censure semble s'être accentuée de manière significative.Avant de poursuivre, connaissez-vous TLS (ou transport layer security) ? Il s'agit d'un protocole de sécurité Internet utilisé pour chiffrer les données envoyées sur Internet. Ainsi, de nombreux outils de contournement de la censure utilisent TLS pour préserver la confidentialité des conversations. Comme le précise le site siecledigital.fr, plusieurs utilisateurs passent par un réseau privé (l'équivalent d'un VPN) basé sur TLS, ce qui permet de diriger le trafic Internet à travers une connexion TLS, au lieu de le transmettre au fournisseur qui appliqueraient la censure. Seulement, les experts de GFW ont récemment annoncé, je cite que « les autorités chinoises ont trouvé un moyen de bloquer l'adresse IP des personnes qui tentent de contourner la censure » fin de citation. D'après eux, environ 50 % des internautes chinois qui contournent la censure en ligne utilisent un outil basé sur TLS. Pour passer outre le « grand pare-feu » chinois qui censure et régule l'accès Internet du pays en bloquant certains services web étrangers ou en ralentissant leur trafic, il semble que les internautes chinois devront acheter leur propre domaine.En clair, GFW Report estime, je cite que « si les outils basés sur TLS ont déjà été bloqués auparavant, nous n'avons jamais observé un tel niveau de blocage. En sachant que le mois d'octobre sera la période la plus sensible cette année, des plans de secours ont été publiés pour atténuer le blocage » fin de citation. En Chine, de nombreuses plateformes sont bloquées comme Google, Twitter, Facebook, Wikipédia (dans toutes les langues), WhatsApp (partiellement) ou encore Instagram. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/13/20222 minutes, 41 seconds
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5G, l'Europe à la traîne face au reste du monde ?

La 5G est petit à petit rentrée dans les usages ces dernières années, ou à défaut d'être accepté, est un peu moins pointé du doigt. Ceci dit, le conflit Ukraine-Russie affecterait profondément le déploiement de cette technologie sur le Vieux continent, avec une couverture sur les deux tiers de l'Europe pas avant 2025. D'après une étude de la GSMA, organisation représentant les intérêts de l'industrie de la téléphonie mobile, l'Europe serait en retard au sujet du déploiement de la 5G, comparé à la Corée du Sud, au Japon et aux États-Unis. Si la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni ou encore l'Allemagne font partie des bons élèves, ce ne serait pas le cas des autres pays. Pour expliquer ce retard, le rapport avance que les opérateurs seraient confrontés à la hausse des prix de l'énergie, en partie causée par le conflit Ukraine-Russie. Qu'à cela ne tienne, l'Association européenne des opérateurs de réseaux de télécommunications a réitéré il y a quelques semaines, son appel aux grandes entreprises pour je cite « qu'elles assument un pourcentage des coûts liés au développement des infrastructures ». Sur ce point, les patrons de 16 opérateurs européens estiment qu'ils font déjà « tout le travail nécessaire », et qualifient cette situation « d'injuste ». Selon les résultats de l'étude, l'inflation et la guerre en Ukraine affectent les ambitions du continent en matière d'infrastructures, au point que les estimations de la couverture du réseau 5G en Europe ne devrait atteindre 70 % qu'en 2025. L'an dernier, cette couverture était de 47 %. D'après la GSMA, 30 % de la population européenne n'aura toujours pas accès à la 5G d'ici 3 ans, tandis qu'en Corée du Sud, seuls 2 % de la population ne serait pas couverte. Côté utilisation de la 5G par les citoyens, le rapport Mobile Economy Europe montre une hausse non-négligeable du nombre d'Européens plébiscitant les appareils équipés d'une puce 5G. En Norvège par exemple, 16 % de la population aurait déjà été conquise par cette nouvelle technologie ; 14% en Suisse ; 13% en Finlande, 11% au Royaume-Uni et 10% en Allemagne ; contre 6% en moyenne pour l'ensemble du continent. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20222 minutes, 34 seconds
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5G, l'Europe à la traîne face au reste du monde ?

La 5G est petit à petit rentrée dans les usages ces dernières années, ou à défaut d'être accepté, est un peu moins pointé du doigt. Ceci dit, le conflit Ukraine-Russie affecterait profondément le déploiement de cette technologie sur le Vieux continent, avec une couverture sur les deux tiers de l'Europe pas avant 2025.D'après une étude de la GSMA, organisation représentant les intérêts de l'industrie de la téléphonie mobile, l'Europe serait en retard au sujet du déploiement de la 5G, comparé à la Corée du Sud, au Japon et aux États-Unis. Si la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni ou encore l'Allemagne font partie des bons élèves, ce ne serait pas le cas des autres pays. Pour expliquer ce retard, le rapport avance que les opérateurs seraient confrontés à la hausse des prix de l'énergie, en partie causée par le conflit Ukraine-Russie. Qu'à cela ne tienne, l'Association européenne des opérateurs de réseaux de télécommunications a réitéré il y a quelques semaines, son appel aux grandes entreprises pour je cite « qu'elles assument un pourcentage des coûts liés au développement des infrastructures ». Sur ce point, les patrons de 16 opérateurs européens estiment qu'ils font déjà « tout le travail nécessaire », et qualifient cette situation « d'injuste ».Selon les résultats de l'étude, l'inflation et la guerre en Ukraine affectent les ambitions du continent en matière d'infrastructures, au point que les estimations de la couverture du réseau 5G en Europe ne devrait atteindre 70 % qu'en 2025. L'an dernier, cette couverture était de 47 %. D'après la GSMA, 30 % de la population européenne n'aura toujours pas accès à la 5G d'ici 3 ans, tandis qu'en Corée du Sud, seuls 2 % de la population ne serait pas couverte. Côté utilisation de la 5G par les citoyens, le rapport Mobile Economy Europe montre une hausse non-négligeable du nombre d'Européens plébiscitant les appareils équipés d'une puce 5G. En Norvège par exemple, 16 % de la population aurait déjà été conquise par cette nouvelle technologie ; 14% en Suisse ; 13% en Finlande, 11% au Royaume-Uni et 10% en Allemagne ; contre 6% en moyenne pour l'ensemble du continent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/12/20222 minutes, 4 seconds
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Un nouvel accord pour les transferts de données UE-USA ?

C'est un grand pas en avant que vient de faire Joe Biden vers une nouvelle coopération avec l'Union Européenne en matière d'échange de données. Le président américain a récemment signé un décret qui permettra de protéger les citoyens de l'Union européenne de certaines ingérences venant des Etats-Unis. Ce décret arrive après les engagements réciproques sur lesquels s'étaient accordés Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en mars dernier. Concrètement, ce décret pose je cite, « une base juridique importante pour les flux de données transatlantiques en répondant aux préoccupations soulevées par la Cour de justice de l'Union européenne », précise la Maison-Blanche. Pour rappel, la CJUE avait jugé en juin 2020 que cette coopération, dénommée Privacy Shield, ou le bouclier de Vie Privée en Français, n'offrait pas un niveau de protection suffisant pour les données personnelles transférées de l'UE vers les États-Unis. Le nouveau décret signé par le président américain apporte donc de nouvelle garanties en matière de confidentialité, et devrait aussi limiter la capacité des agences de sécurité et de renseignements américains à accéder aux données personnelles des citoyens de l'Union européenne. En clair, les services de renseignement américains ne pourront accéder aux données transférées qu'en cas d'absolue nécessité, comme dans le cas d'une vraie menace sur la sécurité nationale. À noter qu'en cas d'abus, les citoyens qui se sentiraient lésés pourront engager des poursuites afin de se faire dédommager. Des poursuites qui passeront par un examen mené par un organisme indépendant, dont les juges ne devront pas avoir de liens avec le gouvernement américain et devront être de vrais spécialistes de la question des données personnelles. Il s'agira vraisemblablement du tribunal de révision de la protection des données, qui sera spécialement créé. En fait, ce décret constitue la dernière étape majeure à la mise en place d'un nouvel accord de partage de données entre les USA et l'UE. Il est en effet nécessaire pour les entreprises aujourd'hui d'avoir un mot à dire sur cette question, car toutes sont concernées par ces transferts de données, GAFAM comme PME. La Commission européenne a dors et déjà a pris connaissance du décret et le transposera prochainement pour ensuite l'imposer aux entreprises tout en respectant l'esprit du texte, mais selon ses propres règles. Ce processus pourrait mettre six mois pour déboucher sur un accord définitif, soit aux alentours du mois de mars 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20222 minutes, 44 seconds
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Un nouvel accord pour les transferts de données UE-USA ?

C'est un grand pas en avant que vient de faire Joe Biden vers une nouvelle coopération avec l'Union Européenne en matière d'échange de données. Le président américain a récemment signé un décret qui permettra de protéger les citoyens de l'Union européenne de certaines ingérences venant des Etats-Unis.Ce décret arrive après les engagements réciproques sur lesquels s'étaient accordés Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen en mars dernier. Concrètement, ce décret pose je cite, « une base juridique importante pour les flux de données transatlantiques en répondant aux préoccupations soulevées par la Cour de justice de l'Union européenne », précise la Maison-Blanche. Pour rappel, la CJUE avait jugé en juin 2020 que cette coopération, dénommée Privacy Shield, ou le bouclier de Vie Privée en Français, n'offrait pas un niveau de protection suffisant pour les données personnelles transférées de l'UE vers les États-Unis. Le nouveau décret signé par le président américain apporte donc de nouvelle garanties en matière de confidentialité, et devrait aussi limiter la capacité des agences de sécurité et de renseignements américains à accéder aux données personnelles des citoyens de l'Union européenne.En clair, les services de renseignement américains ne pourront accéder aux données transférées qu'en cas d'absolue nécessité, comme dans le cas d'une vraie menace sur la sécurité nationale. À noter qu'en cas d'abus, les citoyens qui se sentiraient lésés pourront engager des poursuites afin de se faire dédommager. Des poursuites qui passeront par un examen mené par un organisme indépendant, dont les juges ne devront pas avoir de liens avec le gouvernement américain et devront être de vrais spécialistes de la question des données personnelles. Il s'agira vraisemblablement du tribunal de révision de la protection des données, qui sera spécialement créé.En fait, ce décret constitue la dernière étape majeure à la mise en place d'un nouvel accord de partage de données entre les USA et l'UE. Il est en effet nécessaire pour les entreprises aujourd'hui d'avoir un mot à dire sur cette question, car toutes sont concernées par ces transferts de données, GAFAM comme PME. La Commission européenne a dors et déjà a pris connaissance du décret et le transposera prochainement pour ensuite l'imposer aux entreprises tout en respectant l'esprit du texte, mais selon ses propres règles. Ce processus pourrait mettre six mois pour déboucher sur un accord définitif, soit aux alentours du mois de mars 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/11/20222 minutes, 14 seconds
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Whisper, de la reconnaissance vocale dans 99 langues ?

Vous commencez à connaître Open AI, cette entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle a qui l'on doit notamment le programme DALL-E, qui génère des œuvres arts grâce à du texte. Et bien la dernière innovation d'Open AI n'a rien à voir avec l'art cette fois, puisqu'il s'agit d'un système de reconnaissance vocale en accès libre, destiné aux chercheurs et aux développeurs. Open AI lance aujourd'hui un programme open-source baptisé Whisper, permettant de transformer la voix en texte pour l’anglais, mais aussi pour d’autres langues. Autre spécificité le distinguant de la concurrence, le fait de ne pas tenir compte de bruits de fond, par exemple de la musique, quand la personne ne parle pas. D'après l'entreprise, le Whisper est aussi capable de détecter automatiquement la langue parlée. Dans le détail, l’audio entrant est découpé en blocs de 30 secondes, lesquels sont ensuite convertis en spectrogrammes. L’architecture de Whisper fonctionne sur un principe simple d’encodage/décodage pour chaque bloc. Pour cela, OpenAI a entraîné son IA avec 680 000 heures de données, dont les deux tiers correspondant à des contenus en anglais avec une transcription en anglais, le reste correspondant à 98 autres langues apprises par le système. À noter qu'il existe déjà de nombreux systèmes de reconnaissance vocale automatique. Mais à en croire OpenAI, les modèles utilisés dans Whisper seraient plus robustes pour le traitement des accents, des bruits de fond et des jargons techniques. Une étude de l’Université de Stanford datant de 2019 suggère que les systèmes d’Amazon, Apple, Google, IBM et Microsoft afficheraient un taux d’erreur quasiment deux fois plus élevé pour les utilisateurs noirs que pour les utilisateurs blancs, soit 41 erreurs en moyenne tous les cent mots, contre 21 erreurs pour les autres. Chez les femmes, le nombre d’erreurs est en moyenne de 30 contre 17. OpenAI insiste aussi sur des écarts de performances selon les différents accents et dialectes. Si Whisper vous intéresse, son code est disponible en libre accès sur Github et peut être intégré dans n'importe quel autre programme avec quelques réglages selon l'usage imaginé par la suite. Étude de Stanford : https://fairspeech.stanford.edu/ Github : https://github.com/openai/whisper Faits Divers sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / Google Podcast / Castbox Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/10/20223 minutes, 25 seconds
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Whisper, de la reconnaissance vocale dans 99 langues ?

Vous commencez à connaître Open AI, cette entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle a qui l'on doit notamment le programme DALL-E, qui génère des œuvres arts grâce à du texte. Et bien la dernière innovation d'Open AI n'a rien à voir avec l'art cette fois, puisqu'il s'agit d'un système de reconnaissance vocale en accès libre, destiné aux chercheurs et aux développeurs.Open AI lance aujourd'hui un programme open-source baptisé Whisper, permettant de transformer la voix en texte pour l’anglais, mais aussi pour d’autres langues. Autre spécificité le distinguant de la concurrence, le fait de ne pas tenir compte de bruits de fond, par exemple de la musique, quand la personne ne parle pas. D'après l'entreprise, le Whisper est aussi capable de détecter automatiquement la langue parlée. Dans le détail, l’audio entrant est découpé en blocs de 30 secondes, lesquels sont ensuite convertis en spectrogrammes. L’architecture de Whisper fonctionne sur un principe simple d’encodage/décodage pour chaque bloc. Pour cela, OpenAI a entraîné son IA avec 680 000 heures de données, dont les deux tiers correspondant à des contenus en anglais avec une transcription en anglais, le reste correspondant à 98 autres langues apprises par le système.À noter qu'il existe déjà de nombreux systèmes de reconnaissance vocale automatique. Mais à en croire OpenAI, les modèles utilisés dans Whisper seraient plus robustes pour le traitement des accents, des bruits de fond et des jargons techniques. Une étude de l’Université de Stanford datant de 2019 suggère que les systèmes d’Amazon, Apple, Google, IBM et Microsoft afficheraient un taux d’erreur quasiment deux fois plus élevé pour les utilisateurs noirs que pour les utilisateurs blancs, soit 41 erreurs en moyenne tous les cent mots, contre 21 erreurs pour les autres. Chez les femmes, le nombre d’erreurs est en moyenne de 30 contre 17. OpenAI insiste aussi sur des écarts de performances selon les différents accents et dialectes. Si Whisper vous intéresse, son code est disponible en libre accès sur Github et peut être intégré dans n'importe quel autre programme avec quelques réglages selon l'usage imaginé par la suite.Étude de Stanford : https://fairspeech.stanford.edu/Github : https://github.com/openai/whisperFaits Divers sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / Google Podcast / Castbox Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/10/20222 minutes, 55 seconds
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Meta : un metaverse trop buggé même pour les développeurs ?

Le Metaverse, voilà un concept, que dis-je une sorte d’utopie dont on parle pratiquement toutes les semaines dans ce podcast tant l’actualité qui l’entoure est riche. Et si je parle d’utopie, c’est parce que dans notre imaginaire, on associe le metaverse à une copie de notre monde virtuel comme imaginé dans Matrix ou Ready Player One. Or, la réalité à ce jour est tout autre. D’après Vishal Shah, dirigeant du metaverse chez Meta, nouveau nom du groupe Facebook, la plateforme Horizon Worlds serait remplie de bugs rendant l’expérience déplaisante, à tel point que même les équipes travaillant sur son développement n’auraient pas envie de l’utiliser.  En changeant de nom pour Meta, le groupe Facebook a décidé de mettre le Metaverse au cœur de ses priorités. Ce metaverse a aujourd’hui un nom : Horizon Worlds, monde virtuel dans lequel les gens se déplacent grâce à des avatars, exactement comme dans un jeu vidéo. Cet espace virtuel est disponible via le casque Meta Quest 2 (anciennement Oculus Quest) depuis décembre 2021, et même en France depuis peu. Ceci dit, la plateforme serait encore loin d’être parfaite. Dans une note interne consultée par le site spécialisé The Verge, Vishal Shah dirigeant du metaverse chez Meta, déplore je cite « les retours actuels de nos créateurs, utilisateurs, testeurs et de nombreux membres de l'équipe [Ces derniers pointent du doigt] le poids cumulé des coupures, des problèmes de stabilité et des bugs, [ce qui rendrait] trop difficile pour notre communauté l'expérience de la magie d'Horizon » fin de citation. Le dirigeant regrette que ses équipes travaillant sur le metaverse ne passent pas plus de temps sur la plateforme, à tel point que la direction réfléchit à une manière de les y forcer. À ce jour, force est de constater qu’Horizon Worlds reste loin derrière des rivaux comme Fortnite par exemple. En effet, le jeu est en quelque sorte un metaverse, avec l’organisation d’événements de grande envergure comme des concerts virtuels ou même des films immersifs par exemple, lors de l’annonce de ses nouveaux chapitres et événements. À noter que l’arrivée d’Horizon Worlds en Europe avait été sacrément moquée pour des graphismes peu flatteurs, ce qui a poussé Mark Zuckerberg à annoncer des mises à jour majeures qui devraient avoir lieu cette semaine lors de la conférence annuelle Connect, ce 11 octobre. Le groupe Meta devrait aussi profiter de l’événement pour présenter son nouveau casque VR haut de gamme. Sachant que le metaverse est la pierre angulaire du futur de Meta avec des milliards de dollars investis dans son développement, on peut s’attendre à une réaction assez virulente de la part du groupe. J’entends par là dans changements forts dans son approche du metaverse et du contenu d’Horizon Worlds dans le but de faire taire les critiques. Une démarche qui pourrait durer jusqu’à la fin de l’année d’après Vishal Shah. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/9/20223 minutes, 7 seconds
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Meta : un metaverse trop buggé même pour les développeurs ?

Le Metaverse, voilà un concept, que dis-je une sorte d’utopie dont on parle pratiquement toutes les semaines dans ce podcast tant l’actualité qui l’entoure est riche. Et si je parle d’utopie, c’est parce que dans notre imaginaire, on associe le metaverse à une copie de notre monde virtuel comme imaginé dans Matrix ou Ready Player One. Or, la réalité à ce jour est tout autre. D’après Vishal Shah, dirigeant du metaverse chez Meta, nouveau nom du groupe Facebook, la plateforme Horizon Worlds serait remplie de bugs rendant l’expérience déplaisante, à tel point que même les équipes travaillant sur son développement n’auraient pas envie de l’utiliser. En changeant de nom pour Meta, le groupe Facebook a décidé de mettre le Metaverse au cœur de ses priorités. Ce metaverse a aujourd’hui un nom : Horizon Worlds, monde virtuel dans lequel les gens se déplacent grâce à des avatars, exactement comme dans un jeu vidéo. Cet espace virtuel est disponible via le casque Meta Quest 2 (anciennement Oculus Quest) depuis décembre 2021, et même en France depuis peu. Ceci dit, la plateforme serait encore loin d’être parfaite. Dans une note interne consultée par le site spécialisé The Verge, Vishal Shah dirigeant du metaverse chez Meta, déplore je cite « les retours actuels de nos créateurs, utilisateurs, testeurs et de nombreux membres de l'équipe [Ces derniers pointent du doigt] le poids cumulé des coupures, des problèmes de stabilité et des bugs, [ce qui rendrait] trop difficile pour notre communauté l'expérience de la magie d'Horizon » fin de citation. Le dirigeant regrette que ses équipes travaillant sur le metaverse ne passent pas plus de temps sur la plateforme, à tel point que la direction réfléchit à une manière de les y forcer.À ce jour, force est de constater qu’Horizon Worlds reste loin derrière des rivaux comme Fortnite par exemple. En effet, le jeu est en quelque sorte un metaverse, avec l’organisation d’événements de grande envergure comme des concerts virtuels ou même des films immersifs par exemple, lors de l’annonce de ses nouveaux chapitres et événements. À noter que l’arrivée d’Horizon Worlds en Europe avait été sacrément moquée pour des graphismes peu flatteurs, ce qui a poussé Mark Zuckerberg à annoncer des mises à jour majeures qui devraient avoir lieu cette semaine lors de la conférence annuelle Connect, ce 11 octobre. Le groupe Meta devrait aussi profiter de l’événement pour présenter son nouveau casque VR haut de gamme. Sachant que le metaverse est la pierre angulaire du futur de Meta avec des milliards de dollars investis dans son développement, on peut s’attendre à une réaction assez virulente de la part du groupe. J’entends par là dans changements forts dans son approche du metaverse et du contenu d’Horizon Worlds dans le but de faire taire les critiques. Une démarche qui pourrait durer jusqu’à la fin de l’année d’après Vishal Shah. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/20222 minutes, 37 seconds
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Même sans interprète, la voix de Dark Vador survivra grâce à l'IA ?

Vous le savez peut-être, l'acteur James Earl Jones a officiellement annoncé qu'il allait arrêter de doubler le personnage de Dark Vador. Une triste nouvelle pour de nombreux fans, mais qui n'est pas une fatalité pour autant puisque sa célèbre voix continuera de raisonner à l'écran grâce à l’intelligence artificielle. En fait, l’acteur a signé un accord pour que les archives de ses enregistrements vocaux puissent être utilisées afin d’entraîner des outils de synthèses vocales adossés à une intelligence artificielle. L’objectif est clair : pouvoir recréer la voix de Dark Vador quand il était plus jeune, afin de continuer à l’exploiter pour de nouveaux dialogues. Bien connu de l'univers de la synthèse vocale, c'est l'entreprise Respeecher qui a été retenue pour ce projet. La start-up ukrainienne a en effet déjà travaillé avec Lucasfilm et Disney notamment dans la série Le livre de Boba Fett où Luke Skywalker, joué à l'écran par Mark Hamill retrouvait sa voix de jeune jedi ; ainsi que dans a série Obi-Wan Kenobi. De son côté, l'artiste Bogdan Belyaev avait donné vie à un jeune James Earl Jones pour quelques lignes de dialogues de Dark Vador dans la série Obi-Wan Kenobi, et avait même dû précipiter la fin de son travail pour envoyer les rendus à temps alors que la Russie commençait son invasion de l’Ukraine. D'après le célèbre magazine Vanity Fair, Matthew Wood, employé de longue date de Lucasfilm, aurait même reçu quelque temps après la mise en ligne de la série, un message de la famille de James Earl Jones qui indiquait qu’elle était satisfaite du travail. Ce n'est pas un secret, Lucasfilm a toujours été en pointe dans l’utilisation de la technologie. Disney est pour sa part un véritable terrain d'expérimentation et l’innovation via sa division Disney Research qui développe aussi bien des technologies de réalité virtuelle que des robots pour renforcer le réalisme des cascades dans ses films. Le recours à l’intelligence artificielle n’est pas nouveau, tout comme l’utilisation d’images de synthèse pour redonner vie à un acteur disparu. Ceci dit, et comme nous l'avons développé dans le podcast précédent consacré au deepfake professionnels de Bruce Willis au cinéma, utiliser des voix synthétiques pose question. Reste à savoir si cela permettra de préserver un patrimoine, d'améliorer la qualité des productions, sans pour autant nuire aux acteurs devant la caméra ou derrière les micros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/6/20222 minutes, 45 seconds
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Même sans interprète, la voix de Dark Vador survivra grâce à l'IA ?

Vous le savez peut-être, l'acteur James Earl Jones a officiellement annoncé qu'il allait arrêter de doubler le personnage de Dark Vador. Une triste nouvelle pour de nombreux fans, mais qui n'est pas une fatalité pour autant puisque sa célèbre voix continuera de raisonner à l'écran grâce à l’intelligence artificielle.En fait, l’acteur a signé un accord pour que les archives de ses enregistrements vocaux puissent être utilisées afin d’entraîner des outils de synthèses vocales adossés à une intelligence artificielle. L’objectif est clair : pouvoir recréer la voix de Dark Vador quand il était plus jeune, afin de continuer à l’exploiter pour de nouveaux dialogues. Bien connu de l'univers de la synthèse vocale, c'est l'entreprise Respeecher qui a été retenue pour ce projet. La start-up ukrainienne a en effet déjà travaillé avec Lucasfilm et Disney notamment dans la série Le livre de Boba Fett où Luke Skywalker, joué à l'écran par Mark Hamill retrouvait sa voix de jeune jedi ; ainsi que dans a série Obi-Wan Kenobi. De son côté, l'artiste Bogdan Belyaev avait donné vie à un jeune James Earl Jones pour quelques lignes de dialogues de Dark Vador dans la série Obi-Wan Kenobi, et avait même dû précipiter la fin de son travail pour envoyer les rendus à temps alors que la Russie commençait son invasion de l’Ukraine. D'après le célèbre magazine Vanity Fair, Matthew Wood, employé de longue date de Lucasfilm, aurait même reçu quelque temps après la mise en ligne de la série, un message de la famille de James Earl Jones qui indiquait qu’elle était satisfaite du travail.Ce n'est pas un secret, Lucasfilm a toujours été en pointe dans l’utilisation de la technologie. Disney est pour sa part un véritable terrain d'expérimentation et l’innovation via sa division Disney Research qui développe aussi bien des technologies de réalité virtuelle que des robots pour renforcer le réalisme des cascades dans ses films. Le recours à l’intelligence artificielle n’est pas nouveau, tout comme l’utilisation d’images de synthèse pour redonner vie à un acteur disparu. Ceci dit, et comme nous l'avons développé dans le podcast précédent consacré au deepfake professionnels de Bruce Willis au cinéma, utiliser des voix synthétiques pose question. Reste à savoir si cela permettra de préserver un patrimoine, d'améliorer la qualité des productions, sans pour autant nuire aux acteurs devant la caméra ou derrière les micros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/6/20222 minutes, 15 seconds
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Bruce Willis « continuera sa carrière » grâce à un deepfake ?

On le sait, les deepfakes sont de formidables outils pour l'art, notamment les vidéos, mais peuvent aussi se révéler très dangereux s'ils sont utilisé à mauvais escient. Cette fois, c'est effectivement dans un but « plus noble » que cette technologie va être utilisé : permettre à l'acteur Bruce Willis de continuer sa carrière malgré le fait que ce dernier ait annoncé sa retraite des plateaux de tournage en avril dernier pour cause d'aphasie, autrement dit un trouble du langage provoquant chez l'acteur des difficultés à trouver ses mots. En fait, la star de films d'action a annoncé avoir vendu ses droits d'image à la société DeepCake, une entreprise américaine spécialisée dans les deepfakes. De l'aveu même de l'acteur, cette technologie offrirait de belles perspectives d'avenir au cinéma. Dans le cadre du 7e art, cette technique utilise l'intelligence artificielle pour superposer un visage sur une vidéo de manière très réaliste. De quoi résoudre bien des problèmes, comme pour rajeunir un acteur ou une actrice par exemple, ce que Disney a fait il y a peu dans Star Wars avec la Princesse Leia, interprétée par la regrettée Carrie Fischer. Bruce Willis est pour l'instant la première personnalité avoir vendu ses droits d'image dans un tel objectif. Concrètement, l'entreprise DeepCake, qui a donc récupéré le droit à l'image de Bruce Willis, propose aux studios de cinéma d'intégrer le visage et les expressions d'un acteur ou d'une actrice contre un chèque bien moins conséquent que ce qu'aurait été son cachet si il ou elle s'était rendu en personne sur le tournage. L'entreprise explique que cela permet aux sociétés de production d'économiser sur beaucoup d'autres coûts, comme les billets d'avion ou les nuits d'hôtel. Restent les questions d'éthiques autour de tels projets. Par exemple, à quel point les acteurs sont-ils propriétaires de leurs corps, même une fois décédés comme Carrie Fischer ? De plus, les deepfakes pourraient-ils mettre en péril la carrière des autres acteurs si des clones numériques sont disponibles pour beaucoup moins cher ? L'adoption des deepfakes par Hollywood est en tout cas une nouvelle preuve que l'IA bouleverse tout le secteur de l'industrie artistique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20222 minutes, 29 seconds
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Bruce Willis « continuera sa carrière » grâce à un deepfake ?

On le sait, les deepfakes sont de formidables outils pour l'art, notamment les vidéos, mais peuvent aussi se révéler très dangereux s'ils sont utilisé à mauvais escient. Cette fois, c'est effectivement dans un but « plus noble » que cette technologie va être utilisé : permettre à l'acteur Bruce Willis de continuer sa carrière malgré le fait que ce dernier ait annoncé sa retraite des plateaux de tournage en avril dernier pour cause d'aphasie, autrement dit un trouble du langage provoquant chez l'acteur des difficultés à trouver ses mots.En fait, la star de films d'action a annoncé avoir vendu ses droits d'image à la société DeepCake, une entreprise américaine spécialisée dans les deepfakes. De l'aveu même de l'acteur, cette technologie offrirait de belles perspectives d'avenir au cinéma. Dans le cadre du 7e art, cette technique utilise l'intelligence artificielle pour superposer un visage sur une vidéo de manière très réaliste. De quoi résoudre bien des problèmes, comme pour rajeunir un acteur ou une actrice par exemple, ce que Disney a fait il y a peu dans Star Wars avec la Princesse Leia, interprétée par la regrettée Carrie Fischer. Bruce Willis est pour l'instant la première personnalité avoir vendu ses droits d'image dans un tel objectif.Concrètement, l'entreprise DeepCake, qui a donc récupéré le droit à l'image de Bruce Willis, propose aux studios de cinéma d'intégrer le visage et les expressions d'un acteur ou d'une actrice contre un chèque bien moins conséquent que ce qu'aurait été son cachet si il ou elle s'était rendu en personne sur le tournage. L'entreprise explique que cela permet aux sociétés de production d'économiser sur beaucoup d'autres coûts, comme les billets d'avion ou les nuits d'hôtel. Restent les questions d'éthiques autour de tels projets. Par exemple, à quel point les acteurs sont-ils propriétaires de leurs corps, même une fois décédés comme Carrie Fischer ? De plus, les deepfakes pourraient-ils mettre en péril la carrière des autres acteurs si des clones numériques sont disponibles pour beaucoup moins cher ? L'adoption des deepfakes par Hollywood est en tout cas une nouvelle preuve que l'IA bouleverse tout le secteur de l'industrie artistique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/5/20221 minute, 59 seconds
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Samsung : un premier PC portable avec écran extensible ?

Si Samsung a été l'une des premières grandes entreprises à innover dans le monde des smartphones avec un écran pliable, voilà que le géant sud-coréen récidive et innove, cette fois avec un écran de PC portable extensible. À l'avenir, ce type d’innovation pourrait devenir une norme pour les ordinateurs portables afin d'étendre leur capacité d’affichage tout en réduisant l’encombrement. C'est lors de l’événement Intel Innovation 2022 que ce prototype a été présenté par le patron de la division écrans de Samsung Joo-Sun Choi. En clair, il suffit simplement de tirer sur les bordures de l'écran pour que le châssis de la partie gauche coulisse et déroule le reste de l'écran jusqu'à obtenir une diagonale étendue à 17 pouces, soit plus d'une quarantaine de centimètres. Une façon de voir plus grand lors de l'utilisation, tout en réduisant la taille de l'écran pour le ranger et le transporter. Selon Intel et Samsung, cet écran pourrait préfigurer de ce que seront les futurs PC portables à l'avenir, sans pour autant donner davantage de détails sur les caractéristiques techniques. Si Intel s'est lié à Samsung dans cette aventure, c'est bien la firme coréenne qui est à la manœuvre pour mettre au point ce fameux écran. À noter que Samsung est loin d'être un novice en matière d'écran pliable ou extensible puisque l'entreprise commercialise depuis plusieurs années des smartphones à écran pliable dans ses gammes Galaxy Z Fold et Z Flip. D'ailleurs, les systèmes de pliage s'améliorent d'année en année avec des prix régulièrement à la baisse. Pour ce qui est des écrans extensibles, le Coréen n'est pas le premier à avoir présenté ce genre d'innovation, on se souvient de LG avec son smartphone LG Rollable, bien que de plus petite taille, mais pour les écrans de PC, c'est effectivement inédit. Reste maintenant à savoir si ce genre de modèle pourrait effectivement s'inviter dans l'univers des PC et surtout à quel prix il serait vendu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20222 minutes, 36 seconds
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Samsung : un premier PC portable avec écran extensible ?

Si Samsung a été l'une des premières grandes entreprises à innover dans le monde des smartphones avec un écran pliable, voilà que le géant sud-coréen récidive et innove, cette fois avec un écran de PC portable extensible. À l'avenir, ce type d’innovation pourrait devenir une norme pour les ordinateurs portables afin d'étendre leur capacité d’affichage tout en réduisant l’encombrement.C'est lors de l’événement Intel Innovation 2022 que ce prototype a été présenté par le patron de la division écrans de Samsung Joo-Sun Choi. En clair, il suffit simplement de tirer sur les bordures de l'écran pour que le châssis de la partie gauche coulisse et déroule le reste de l'écran jusqu'à obtenir une diagonale étendue à 17 pouces, soit plus d'une quarantaine de centimètres. Une façon de voir plus grand lors de l'utilisation, tout en réduisant la taille de l'écran pour le ranger et le transporter. Selon Intel et Samsung, cet écran pourrait préfigurer de ce que seront les futurs PC portables à l'avenir, sans pour autant donner davantage de détails sur les caractéristiques techniques.Si Intel s'est lié à Samsung dans cette aventure, c'est bien la firme coréenne qui est à la manœuvre pour mettre au point ce fameux écran. À noter que Samsung est loin d'être un novice en matière d'écran pliable ou extensible puisque l'entreprise commercialise depuis plusieurs années des smartphones à écran pliable dans ses gammes Galaxy Z Fold et Z Flip. D'ailleurs, les systèmes de pliage s'améliorent d'année en année avec des prix régulièrement à la baisse. Pour ce qui est des écrans extensibles, le Coréen n'est pas le premier à avoir présenté ce genre d'innovation, on se souvient de LG avec son smartphone LG Rollable, bien que de plus petite taille, mais pour les écrans de PC, c'est effectivement inédit. Reste maintenant à savoir si ce genre de modèle pourrait effectivement s'inviter dans l'univers des PC et surtout à quel prix il serait vendu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/20222 minutes, 6 seconds
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Un outil pour sauver vos smartphones des logiciels espions ?

Si l'on connaît les logiciels espions comme Pegasus, destinés à surveiller des personnalités publiques importantes comme des présidents ou des patrons d'entreprises via leurs smartphones, on connaît moins leur pendant domestique : les stalkerwares. En français, on pourrait traduire ça par « logiciels pour harceleurs ». Difficile de savoir si l'on est espionné par quelqu'un donc, étant donné que ce programme est invisible... enfin pas tout à fait, puisque l'outil Veriphone permet justement de les détecter. Est-il nécessaire de rappeler qu'espionner les gens est illégal ? Qu'à cela ne tienne, cela n'empêche pas ceux qui le souhaitent vraiment d'avoir recours à des stalkerwares facilement disponibles sur Internet avec des abonnements autour d'une trentaine d'euros par mois. Une fois installées sur le smartphone de la victime, ces applications permettent de récupérer tous les messages, mails, listes d'appels et géolocalisation. Des applications bien souvent utilisées par des couples excessivement suspicieux, et qui se retrouvent régulièrement cités au tribunal dans le cadre de violences domestiques. D'après le Centre Hubertine Auclert, une association féministe, sept femmes sur dix victimes de violences domestiques seraient victime de ces stalkerwares. Ceci dit, une coalition anti-stalkerwares a été créée il y a trois ans pour lutter et sensibiliser contre ce phénomène, permettant à la justice française de s'équiper d'un outil capable de détecter ces applications. D'après les informations du journal Le Monde, cet outil s'appelle Veriphone, et prend la forme d'une simple tablette. Rien de palpitant jusque-là, si ce n'est une application bien précise, appelée TinyCheck, développée en 2020 par l'informaticien français Félix Aimé après avoir rencontré le Centre Hubertine Auclert. En clair, cette application permet de récolter les preuves de la présence d'un stalkerware sur le smartphone d'une victime. À noter que TinyCheck est un logiciel libre... cela signifie qu'il est possible de le modifier et de l'adapter à sa guise ! Dans le détail, Veriphone crée un réseau Wi-Fi éphémère sur lequel va se connecter le mobile de la victime, révélant toute l'activité du smartphone. Ainsi, TinyCheck va chercher à identifier les signatures particulières d'une quarantaine de logiciels considérés comme des stalkerwares et notamment sur quels serveurs ils tentent de se connecter. Si l'un d'eux est bel et bien présent, une alerte s'affiche sur le Veriphone avec tous les détails de connexions en guise de preuve. Le rapport généré est ensuite ajouté au dossier du dépôt de plainte de la victime. Reste à savoir si cet outil sera généralisé dans l'ensemble des tribunaux de France ou restera circonscrit à Paris dans un premier temps. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/3/20223 minutes, 5 seconds
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Un outil pour sauver vos smartphones des logiciels espions ?

Si l'on connaît les logiciels espions comme Pegasus, destinés à surveiller des personnalités publiques importantes comme des présidents ou des patrons d'entreprises via leurs smartphones, on connaît moins leur pendant domestique : les stalkerwares. En français, on pourrait traduire ça par « logiciels pour harceleurs ». Difficile de savoir si l'on est espionné par quelqu'un donc, étant donné que ce programme est invisible... enfin pas tout à fait, puisque l'outil Veriphone permet justement de les détecter.Est-il nécessaire de rappeler qu'espionner les gens est illégal ? Qu'à cela ne tienne, cela n'empêche pas ceux qui le souhaitent vraiment d'avoir recours à des stalkerwares facilement disponibles sur Internet avec des abonnements autour d'une trentaine d'euros par mois. Une fois installées sur le smartphone de la victime, ces applications permettent de récupérer tous les messages, mails, listes d'appels et géolocalisation. Des applications bien souvent utilisées par des couples excessivement suspicieux, et qui se retrouvent régulièrement cités au tribunal dans le cadre de violences domestiques. D'après le Centre Hubertine Auclert, une association féministe, sept femmes sur dix victimes de violences domestiques seraient victime de ces stalkerwares.Ceci dit, une coalition anti-stalkerwares a été créée il y a trois ans pour lutter et sensibiliser contre ce phénomène, permettant à la justice française de s'équiper d'un outil capable de détecter ces applications. D'après les informations du journal Le Monde, cet outil s'appelle Veriphone, et prend la forme d'une simple tablette. Rien de palpitant jusque-là, si ce n'est une application bien précise, appelée TinyCheck, développée en 2020 par l'informaticien français Félix Aimé après avoir rencontré le Centre Hubertine Auclert. En clair, cette application permet de récolter les preuves de la présence d'un stalkerware sur le smartphone d'une victime. À noter que TinyCheck est un logiciel libre... cela signifie qu'il est possible de le modifier et de l'adapter à sa guise ! Dans le détail, Veriphone crée un réseau Wi-Fi éphémère sur lequel va se connecter le mobile de la victime, révélant toute l'activité du smartphone. Ainsi, TinyCheck va chercher à identifier les signatures particulières d'une quarantaine de logiciels considérés comme des stalkerwares et notamment sur quels serveurs ils tentent de se connecter. Si l'un d'eux est bel et bien présent, une alerte s'affiche sur le Veriphone avec tous les détails de connexions en guise de preuve. Le rapport généré est ensuite ajouté au dossier du dépôt de plainte de la victime. Reste à savoir si cet outil sera généralisé dans l'ensemble des tribunaux de France ou restera circonscrit à Paris dans un premier temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/20222 minutes, 35 seconds
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Les NFT déjà délaissés par le grand public ?

Avis à tous les passionnés de NFT, il semblerait que l'engouement du grand public soit terminé. D'après Dune Analytics, un site communautaire compilant des données issues de ce secteur, le volume d'échange de ces jetons non fongibles a chuté de 97% en septembre, rapport au sommet atteint en début d'année. L'an dernier, Choses à Savoir Tech vous expliquait que le secteur des NFT était en pleine croissance, laissant se profiler de beaux jours pour l'avenir d'internet et l'arrivée du Metaverse dans lequel ces NFT joueraient une part importante. En début d'année 2022, le volume d'échange mensuel des NFT dépassait même les 17 milliards de dollars, contre seulement 466 millions il y a quelques semaines. Douze mois après son avènement, le secteur du NFT connaît une chute vertigineuse. Ceci dit, il ne faut pas oublier que les NFT sont des actifs numériques de niche, réunissant pour la plupart des passionnés. Inscrits sur les blockchains, ils peuvent donc être authentifiés, et ne sont obtenable qu'en échange de cryptomonnaies, ce qui explique par moment leurs prix exorbitants. Seulement, un NFT reste un produit numérique difficile d'accès et aussi très polluant... suffisamment en tout cas pour remettre en cause son utilité. D’après une étude menée par des chercheurs indépendants que vous pouvez consulter via le lien dans la description de cet épisode, la production d'un seul NFT en prenant en compte tous les paramètres liés à la blockchain et aux cryptomonnaies, émettrait en moyenne 200 kilogrammes de gaz à effet de serre, soit plus ou moins un trajet de 800 kilomètres à bord d'une voiture essence. Hormis les échanges entre collectionneurs d’œuvres d'art numériques, force est de constater que jusqu'à présent, l'utilisation des NFT était un peu dénuée d'intérêt. En tout cas, ce qu'en on fait les entreprises qui ont pris le train en cour de route. Starbucks par exemple, a créé sa propre collection de NFT pour offrir des avantages exclusifs sur les produits de la marque. De son côté, Mojang, la maison mère du jeu Minecraft a interdit cet été l'utilisation des NFT dans sa célèbre licence, expliquant, je cite que « la spéculation et la mentalité d'investissement autour des NFT éloignent de l'expérience de jeu et encouragent le profit ». Un message qui a été très bien reçu par la communauté Minecraft et plus largement par les réseaux sociaux, ce qui a fatalement fragilisé la popularité des NFT auprès du grand public, surtout envers le côté spéculatif et la perspective de richesse facile de cette technologie. Ceci dit, il n'est pas exclu que d'autres applications plus pertinentes ne voient le jour et permettent au NFT de s’installer dans notre quotidien. Étude : https://memoakten.medium.com/the-unreasonable-ecological-cost-of-cryptoart-2221d3eb2053 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/2/20222 minutes, 58 seconds
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Les NFT déjà délaissés par le grand public ?

Avis à tous les passionnés de NFT, il semblerait que l'engouement du grand public soit terminé. D'après Dune Analytics, un site communautaire compilant des données issues de ce secteur, le volume d'échange de ces jetons non fongibles a chuté de 97% en septembre, rapport au sommet atteint en début d'année.L'an dernier, Choses à Savoir Tech vous expliquait que le secteur des NFT était en pleine croissance, laissant se profiler de beaux jours pour l'avenir d'internet et l'arrivée du Metaverse dans lequel ces NFT joueraient une part importante. En début d'année 2022, le volume d'échange mensuel des NFT dépassait même les 17 milliards de dollars, contre seulement 466 millions il y a quelques semaines. Douze mois après son avènement, le secteur du NFT connaît une chute vertigineuse.Ceci dit, il ne faut pas oublier que les NFT sont des actifs numériques de niche, réunissant pour la plupart des passionnés. Inscrits sur les blockchains, ils peuvent donc être authentifiés, et ne sont obtenable qu'en échange de cryptomonnaies, ce qui explique par moment leurs prix exorbitants. Seulement, un NFT reste un produit numérique difficile d'accès et aussi très polluant... suffisamment en tout cas pour remettre en cause son utilité. D’après une étude menée par des chercheurs indépendants que vous pouvez consulter via le lien dans la description de cet épisode, la production d'un seul NFT en prenant en compte tous les paramètres liés à la blockchain et aux cryptomonnaies, émettrait en moyenne 200 kilogrammes de gaz à effet de serre, soit plus ou moins un trajet de 800 kilomètres à bord d'une voiture essence.Hormis les échanges entre collectionneurs d’œuvres d'art numériques, force est de constater que jusqu'à présent, l'utilisation des NFT était un peu dénuée d'intérêt. En tout cas, ce qu'en on fait les entreprises qui ont pris le train en cour de route. Starbucks par exemple, a créé sa propre collection de NFT pour offrir des avantages exclusifs sur les produits de la marque. De son côté, Mojang, la maison mère du jeu Minecraft a interdit cet été l'utilisation des NFT dans sa célèbre licence, expliquant, je cite que « la spéculation et la mentalité d'investissement autour des NFT éloignent de l'expérience de jeu et encouragent le profit ». Un message qui a été très bien reçu par la communauté Minecraft et plus largement par les réseaux sociaux, ce qui a fatalement fragilisé la popularité des NFT auprès du grand public, surtout envers le côté spéculatif et la perspective de richesse facile de cette technologie. Ceci dit, il n'est pas exclu que d'autres applications plus pertinentes ne voient le jour et permettent au NFT de s’installer dans notre quotidien.Étude : https://memoakten.medium.com/the-unreasonable-ecological-cost-of-cryptoart-2221d3eb2053 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/20222 minutes, 28 seconds
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Qui était Valeri Poliakov, l'homme aux 437 jours d'affilé dans l'espace ?

C'est un pionnier de la conquête spatiale qui nous a quitté fin septembre... À la fois médecin et cosmonaute, Valeri Poliakov est décédé en Russie à l'âge de 80 ans. Il emporte avec lui le record du plus long séjour dans l'espace, avec 437 jours d'affilé passés dans la Station Mir. Dans le détail, Valeri Poliakov aura passé 437 jours, 17 heures et 58 minutes à bord de la station Mir entre le 8 janvier 1994 et le 22 mars 1995. L'une de ses phrases mémorable fut prononcée quelques minutes après son retour sur Terre, où il déclara je cite « nous pouvons voler vers Mars » fin de citation. Si cet accomplissement est considéré comme le sommet de sa carrière, Poliakov, qui était également médecin en plus d'être cosmonaute, a également occupé la fonction directeur adjoint du ministère de la Santé lors du premier mandat de Vladimir Poutine. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Valeri Poliakov n'a pas suivi le cursus « traditionnel » des cosmonautes. Ses études le pousse tout d'abord vers une carrière de médecin. Mais en 1964, alors qu'il n'a que 22 ans, il est inspiré par le vol spatial de Boris Yegorov, premier médecin en orbite, et s'oriente vers le suivi médical des cosmonautes soviétiques. Il postulera sept ans plus tard en 1969, mais ne deviendra officiellement cosmonaute que dix ans plus tard en 1979, à 37 ans. Valeri Poliakov décolle pour la première fois à bord d'une fusée Soyouz, le 29 août 1988, à 46 ans, pour une première mission sur la station Mir, en tant que médecin du bord. Il y passe 240 jours avant de revenir sur Terre. Si la chute de l'URSS est un événement politique majeur, cela n'affecte pas tellement sa carrière, puisqu'en 1994, à 52 ans, il est renvoyé une nouvelle fois à bord de la Station Mir pour la fameuse mission de plus de 430 jours. Malgré différentes initiatives internationales, aucun vol n'a pour l'instant duré aussi longtemps ces 28 dernières années. Plusieurs vols ont certes approché la durée d'une année, mais aucune n'est allée au-delà. Ceci dit, la NASA montre un fort intérêt pour l'étude physiologique des missions très longues, notamment en prévision d'un vol habité vers Mars dans les décennies à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/29/20222 minutes, 50 seconds
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Qui était Valeri Poliakov, l'homme aux 437 jours d'affilé dans l'espace ?

C'est un pionnier de la conquête spatiale qui nous a quitté fin septembre... À la fois médecin et cosmonaute, Valeri Poliakov est décédé en Russie à l'âge de 80 ans. Il emporte avec lui le record du plus long séjour dans l'espace, avec 437 jours d'affilé passés dans la Station Mir.Dans le détail, Valeri Poliakov aura passé 437 jours, 17 heures et 58 minutes à bord de la station Mir entre le 8 janvier 1994 et le 22 mars 1995. L'une de ses phrases mémorable fut prononcée quelques minutes après son retour sur Terre, où il déclara je cite « nous pouvons voler vers Mars » fin de citation. Si cet accomplissement est considéré comme le sommet de sa carrière, Poliakov, qui était également médecin en plus d'être cosmonaute, a également occupé la fonction directeur adjoint du ministère de la Santé lors du premier mandat de Vladimir Poutine.Aussi étonnant que cela puisse paraître, Valeri Poliakov n'a pas suivi le cursus « traditionnel » des cosmonautes. Ses études le pousse tout d'abord vers une carrière de médecin. Mais en 1964, alors qu'il n'a que 22 ans, il est inspiré par le vol spatial de Boris Yegorov, premier médecin en orbite, et s'oriente vers le suivi médical des cosmonautes soviétiques. Il postulera sept ans plus tard en 1969, mais ne deviendra officiellement cosmonaute que dix ans plus tard en 1979, à 37 ans. Valeri Poliakov décolle pour la première fois à bord d'une fusée Soyouz, le 29 août 1988, à 46 ans, pour une première mission sur la station Mir, en tant que médecin du bord. Il y passe 240 jours avant de revenir sur Terre. Si la chute de l'URSS est un événement politique majeur, cela n'affecte pas tellement sa carrière, puisqu'en 1994, à 52 ans, il est renvoyé une nouvelle fois à bord de la Station Mir pour la fameuse mission de plus de 430 jours.Malgré différentes initiatives internationales, aucun vol n'a pour l'instant duré aussi longtemps ces 28 dernières années. Plusieurs vols ont certes approché la durée d'une année, mais aucune n'est allée au-delà. Ceci dit, la NASA montre un fort intérêt pour l'étude physiologique des missions très longues, notamment en prévision d'un vol habité vers Mars dans les décennies à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/29/20222 minutes, 20 seconds
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Les cryptomonnaies pour sauver l'économie Russe ?

C'est ce qu'on appelle changer son fusil d'épaule, ou plutôt retourner sa veste. Car après avoir longtemps limité l'usage des cryptomonnaies, le gouvernement russe s'apprête à y avoir recours pour ses échanges à l'étranger, et ainsi contourner les sanctions des pays occidentaux. D'après l'agence de presse russe Interfax, le ministère des Finances et la banque nationale de Russie auraient trouvé un accord pour utiliser des monnaies virtuelles dans le cadre d'échanges commerciaux internationaux. La grande question est de savoir pourquoi cette annonce est si tardive, pourquoi elle n'a pas eu lieu plus tôt ? Si la Russie est l'un des pays les plus en pointe sur les crypto-monnaies, c'était aussi jusqu'à encore très récemment l'une des nations qui imposait une régulation stricte sur ces actifs décentralisés. En janvier 2021, puis en juillet 2022, le Parlement russe a adopté deux lois interdisant d'utiliser les coins et les NFT en tant que moyens de paiement. Ceci dit, l'université de Cambridge estime que le pays disposerait de la cinquième plus grande puissance de calcul au monde et que sa population est l'une qui utilisait le plus les cryptos au monde... et les conséquences de la guerre en Ukraine semblent avoir changé la donne. D'après le journal russe Kommersant, ce changement de posture ne constitue pas un rétropédalage total de la part du gouvernement russe, qui continue de contrôler strictement ces monnaies à l'intérieur de ses frontières. Le ministre des Finances russe Alexei Moiseev, explique que jusqu'à aujourd'hui, les lois russes dans ce domaine n'empêchaient pas les citoyens d'ouvrir des wallets, des porte-feuille numériques, mais que ces derniers les ouvraient surtout depuis l'étranger. Cette souplesse de la réglementation devrait donc inciter les possesseurs de cryptos à rapatrier leurs actifs au pays, mais sous le contrôle de la banque centrale. Une surveillance justifiée, comme souvent, par la lutte anticorruption. Reste encore à déterminer à quel point ce changement permettra de contourner les sanctions économiques occidentales, et quel sera son impact réel sur les finances du pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20222 minutes, 27 seconds
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Les cryptomonnaies pour sauver l'économie Russe ?

C'est ce qu'on appelle changer son fusil d'épaule, ou plutôt retourner sa veste. Car après avoir longtemps limité l'usage des cryptomonnaies, le gouvernement russe s'apprête à y avoir recours pour ses échanges à l'étranger, et ainsi contourner les sanctions des pays occidentaux.D'après l'agence de presse russe Interfax, le ministère des Finances et la banque nationale de Russie auraient trouvé un accord pour utiliser des monnaies virtuelles dans le cadre d'échanges commerciaux internationaux. La grande question est de savoir pourquoi cette annonce est si tardive, pourquoi elle n'a pas eu lieu plus tôt ? Si la Russie est l'un des pays les plus en pointe sur les crypto-monnaies, c'était aussi jusqu'à encore très récemment l'une des nations qui imposait une régulation stricte sur ces actifs décentralisés. En janvier 2021, puis en juillet 2022, le Parlement russe a adopté deux lois interdisant d'utiliser les coins et les NFT en tant que moyens de paiement. Ceci dit, l'université de Cambridge estime que le pays disposerait de la cinquième plus grande puissance de calcul au monde et que sa population est l'une qui utilisait le plus les cryptos au monde... et les conséquences de la guerre en Ukraine semblent avoir changé la donne.D'après le journal russe Kommersant, ce changement de posture ne constitue pas un rétropédalage total de la part du gouvernement russe, qui continue de contrôler strictement ces monnaies à l'intérieur de ses frontières. Le ministre des Finances russe Alexei Moiseev, explique que jusqu'à aujourd'hui, les lois russes dans ce domaine n'empêchaient pas les citoyens d'ouvrir des wallets, des porte-feuille numériques, mais que ces derniers les ouvraient surtout depuis l'étranger. Cette souplesse de la réglementation devrait donc inciter les possesseurs de cryptos à rapatrier leurs actifs au pays, mais sous le contrôle de la banque centrale. Une surveillance justifiée, comme souvent, par la lutte anticorruption. Reste encore à déterminer à quel point ce changement permettra de contourner les sanctions économiques occidentales, et quel sera son impact réel sur les finances du pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/28/20221 minute, 57 seconds
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Amazon va participer à la création de l'euro numérique ?

C'est un concept qui est pratiquement devenu normal, voire banal : les cryptomonnaies. On en parle régulièrement dans ce podcast, au point de voir qu'elles ont pratiquement intégré notre quotidien. Pour aller dans ce sens, la BCE (Banque Centrale Européenne) prépare l'arrivée de l'euro numérique, sa propre cryptomonnaie. Pour ce faire, l'organisme s'est notamment tourné vers Amazon. Mi-septembre, la BCE dévoilait le nom des cinq entreprises chargées de participer à la conception de l’euro numérique. Si quatre organismes bancaires ont été retenus, le dernier acteur de ce projet n'est autre qu'Amazon, qui jouera un rôle actif dans la mise au point du système de paiements pour le commerce électronique. Dans le détail, les entreprises sélectionnées développeront, je cite « des interfaces utilisateur pour l’euro numérique » en collaboration avec la BCE. À noter qu'Amazon ne s'est que timidement intéressé au secteur des paiements numériques ces dernières années. Le géant du commerce en ligne a notamment engagé un spécialiste des actifs numériques l’année dernière, ainsi qu'un chef de produit spécialisé dans les technologies blockchain, mais rien de plus. De plus, le choix d'Amazon est fortement critiqué par de nombreux observateurs. En effet, l'entreprise de Jeff Bezos est la seule sélectionnée à ne pas être originaire de l'Union Européenne. Ce qui est, en effet, discutable à l'heure où la justice européenne et le commissariat européen à la concurrence luttent contre la suprématie des firmes américaines dans l'économie numérique. La présence d'un géant américain du secteur à la base d'un projet qui pourrait toucher les intérêts stratégiques des pays de la zone euro remet pour certains en question la souveraineté européenne sur ces questions. Ceci dit, quand on parle d'Euro numérique, à quoi fait-on référence exactement ? Et bien à une version 100% numérique de notre monnaie, destinée à faciliter les transactions. L'idée est donc de proposer une alternative au Bitcoin ou à l'Ether. Car l’euro numérique est spécifiquement prévu pour répondre à l’émergence des stablecoins, ces jetons indexés sur une monnaie fiduciaire, qui existent physiquement sous la forme de pièce et billet contrairement aux deux exemples que je viens de vous citer. Parmi les stablecoins les plus populaires, on trouve l’USDT, l’USDC, le BUSD ou encore le Pax Dollar, tous essentiels au fonctionnement de l’écosystème crypto. L'euro numérique répond également à la dématérialisation croissante des paiements depuis la crise du Covid-19. Car désormais, plus de 40 % des achats réalisés en Europe dans une boutique physique sont réglés avec une carte bancaire, pièces et billet étant progressivement délaissé par les consommateurs. Certains pays comme la Belgique ont d’ailleurs obligé les commerçants à accepter les paiements électroniques, que ce soit par le biais d’un terminal ou d’une application sur smartphone. Parmi les avantages de l'Euro numérique, on peut noter la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d'argent, des transactions plus rapides qu'un virement bancaire, moins de frais de gestion comparé à un compte bancaire, sans compter que la blockchain offrira encore plus de sécurité aux utilisateurs. Le déploiement de l'euro numérique dans les 27 pays de l'UE est prévu pour 2026. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20223 minutes, 37 seconds
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Amazon va participer à la création de l'euro numérique ?

C'est un concept qui est pratiquement devenu normal, voire banal : les cryptomonnaies. On en parle régulièrement dans ce podcast, au point de voir qu'elles ont pratiquement intégré notre quotidien. Pour aller dans ce sens, la BCE (Banque Centrale Européenne) prépare l'arrivée de l'euro numérique, sa propre cryptomonnaie. Pour ce faire, l'organisme s'est notamment tourné vers Amazon.Mi-septembre, la BCE dévoilait le nom des cinq entreprises chargées de participer à la conception de l’euro numérique. Si quatre organismes bancaires ont été retenus, le dernier acteur de ce projet n'est autre qu'Amazon, qui jouera un rôle actif dans la mise au point du système de paiements pour le commerce électronique. Dans le détail, les entreprises sélectionnées développeront, je cite « des interfaces utilisateur pour l’euro numérique » en collaboration avec la BCE. À noter qu'Amazon ne s'est que timidement intéressé au secteur des paiements numériques ces dernières années. Le géant du commerce en ligne a notamment engagé un spécialiste des actifs numériques l’année dernière, ainsi qu'un chef de produit spécialisé dans les technologies blockchain, mais rien de plus.De plus, le choix d'Amazon est fortement critiqué par de nombreux observateurs. En effet, l'entreprise de Jeff Bezos est la seule sélectionnée à ne pas être originaire de l'Union Européenne. Ce qui est, en effet, discutable à l'heure où la justice européenne et le commissariat européen à la concurrence luttent contre la suprématie des firmes américaines dans l'économie numérique. La présence d'un géant américain du secteur à la base d'un projet qui pourrait toucher les intérêts stratégiques des pays de la zone euro remet pour certains en question la souveraineté européenne sur ces questions.Ceci dit, quand on parle d'Euro numérique, à quoi fait-on référence exactement ? Et bien à une version 100% numérique de notre monnaie, destinée à faciliter les transactions. L'idée est donc de proposer une alternative au Bitcoin ou à l'Ether. Car l’euro numérique est spécifiquement prévu pour répondre à l’émergence des stablecoins, ces jetons indexés sur une monnaie fiduciaire, qui existent physiquement sous la forme de pièce et billet contrairement aux deux exemples que je viens de vous citer. Parmi les stablecoins les plus populaires, on trouve l’USDT, l’USDC, le BUSD ou encore le Pax Dollar, tous essentiels au fonctionnement de l’écosystème crypto. L'euro numérique répond également à la dématérialisation croissante des paiements depuis la crise du Covid-19. Car désormais, plus de 40 % des achats réalisés en Europe dans une boutique physique sont réglés avec une carte bancaire, pièces et billet étant progressivement délaissé par les consommateurs. Certains pays comme la Belgique ont d’ailleurs obligé les commerçants à accepter les paiements électroniques, que ce soit par le biais d’un terminal ou d’une application sur smartphone. Parmi les avantages de l'Euro numérique, on peut noter la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment d'argent, des transactions plus rapides qu'un virement bancaire, moins de frais de gestion comparé à un compte bancaire, sans compter que la blockchain offrira encore plus de sécurité aux utilisateurs. Le déploiement de l'euro numérique dans les 27 pays de l'UE est prévu pour 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/20223 minutes, 7 seconds
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iPhone 14 : un youtuber provoque un accident pour tester l'appel d'urgence ?

Chaque annonce du nouvel iPhone est scrutée avec attention par les internautes. Peut-être un peu trop pour certains. En effet, l'une des nouveautés de l'iPhone 14 est l'appel d'urgence automatique en cas d'accident grâce à un accéléromètre intégré. Afin de vérifier si l'option fonctionnait correctement, un youtuber a mis en place un crash de voiture. Rassurez-vous, pas de blessé, tout a été réalisé dans des conditions de sécurité, loin du trafic routier. Concrètement, c'est sur la chaîne TechRax que ce crash-test a eu lieu... le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez voir la vidéo. À noter que le youtuber est connu pour mettre à l'épreuve les iPhone et leur faire endurer les pires tests, de l'immersion dans l’eau, à la chute depuis un barrage, lave en fusion, enterrement, rien n’est oublié. Pour cette vidéo, le youtuber a utilisé une télécommande pour piloter la voiture utilisée dans le crash-test. Si le premier choc n'est pas violent, force est de constater que l'iPhone rempli son rôle au bout de quelques secondes et appelle les secours. Tout d'abord, le smartphone affiche un message disant je cite « il semblerait que vous ayez eu un accident ». Une alarme se met à retentir, puis un compte à rebours se déclenche pour permettre à l'utilisateur d'annuler la manipulation automatique en cas de fausse alerte. Le deuxième accident est plus violent, et la détection du choc fonctionne à nouveau. Si certains observateurs ne manqueront pas de souligner que ces tests ne prouvent rien de nouveau, on a au moins la preuve en vidéo que par deux fois, l'alarme s'est déclenché. Autre point intéressant, cette fonctionnalité était-elle vraiment nécessaire ? En effet, le Parlement européen impose aux voitures les plus récentes d’être dotées de cet équipement de sécurité depuis avril 2018. Ceci dit, on ne va pas se priver d'une double sécurité si on peut y avoir accès en possédant un iPhone 14. Test réussi haut la main donc pour cette nouvelle fonction, qui se trouve aussi sur la nouvelle Apple Watch. Avec un accéléromètre encore plus précis, la montre peut détecter une éventuelle chute, dans la rue ou à vélo. À voir si cette version sera testée par TechRax à l'avenir. Vidéo : https://youtu.be/MZn6K44qfdU Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/26/20222 minutes, 36 seconds
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iPhone 14 : un youtuber provoque un accident pour tester l'appel d'urgence ?

Chaque annonce du nouvel iPhone est scrutée avec attention par les internautes. Peut-être un peu trop pour certains. En effet, l'une des nouveautés de l'iPhone 14 est l'appel d'urgence automatique en cas d'accident grâce à un accéléromètre intégré. Afin de vérifier si l'option fonctionnait correctement, un youtuber a mis en place un crash de voiture. Rassurez-vous, pas de blessé, tout a été réalisé dans des conditions de sécurité, loin du trafic routier.Concrètement, c'est sur la chaîne TechRax que ce crash-test a eu lieu... le lien est dans la description de cet épisode si vous voulez voir la vidéo. À noter que le youtuber est connu pour mettre à l'épreuve les iPhone et leur faire endurer les pires tests, de l'immersion dans l’eau, à la chute depuis un barrage, lave en fusion, enterrement, rien n’est oublié. Pour cette vidéo, le youtuber a utilisé une télécommande pour piloter la voiture utilisée dans le crash-test. Si le premier choc n'est pas violent, force est de constater que l'iPhone rempli son rôle au bout de quelques secondes et appelle les secours. Tout d'abord, le smartphone affiche un message disant je cite « il semblerait que vous ayez eu un accident ». Une alarme se met à retentir, puis un compte à rebours se déclenche pour permettre à l'utilisateur d'annuler la manipulation automatique en cas de fausse alerte.Le deuxième accident est plus violent, et la détection du choc fonctionne à nouveau. Si certains observateurs ne manqueront pas de souligner que ces tests ne prouvent rien de nouveau, on a au moins la preuve en vidéo que par deux fois, l'alarme s'est déclenché. Autre point intéressant, cette fonctionnalité était-elle vraiment nécessaire ? En effet, le Parlement européen impose aux voitures les plus récentes d’être dotées de cet équipement de sécurité depuis avril 2018. Ceci dit, on ne va pas se priver d'une double sécurité si on peut y avoir accès en possédant un iPhone 14. Test réussi haut la main donc pour cette nouvelle fonction, qui se trouve aussi sur la nouvelle Apple Watch. Avec un accéléromètre encore plus précis, la montre peut détecter une éventuelle chute, dans la rue ou à vélo. À voir si cette version sera testée par TechRax à l'avenir.Vidéo : https://youtu.be/MZn6K44qfdU Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/20222 minutes, 6 seconds
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IA : Comment savoir si l'on utilise vos photos ?

On vous en parle régulièrement dans ce podcast, les images générées par intelligence artificielle se multiplient sur Internet. Dernièrement, l'œuvre d'art d'une IA a même remporté un concours. Je vous invite à écouter l'épisode de Tech consacré à cette anecdote si ce n'est pas déjà fait. Mais vous commencez à la savoir, pour qu'une IA puisse générer une image, il faut que son algorithme s’entraîne en analysant des millions, voir des milliards d'images. Ceci dit, la source de ces images peut poser problème, surtout si vos photos ont été utilisées puis incluses dans une base de données. Bonne nouvelle, un site permet désormais de savoir si vous êtes concerné. Pour qu'une IA puisse générer une image, ses créateurs doivent l’entraîner. Cette dernière va alors puiser dans de grandes bases de données publiques, dont la plus importante se nomme Laion-5B et contient 5,8 milliards d'images avec des textes associés. Théoriquement, les images proviennent toutes de sources publiques libres de droits... mais en réalité, ce n'est pas toujours le cas. Grâce au site Have I Been Trained? dont vous pouvez retrouver le lien en description de cet épisode, vous pouvez effectuer une recherche dans cette fameuse base de donnée. L'outil a été conçu afin que les artistes et photographes puissent découvrir si leurs œuvres ont été utilisées. Ceci dit, le site permet aussi de savoir si vos propres photos y figurent. Pour en avoir le cœur net, il faut simplement effectuer une recherche en saisissant votre nom ou en utilisant vos photos. À noter que le site ne conserve pas les images utilisées pour la recherche. Et visiblement, il y a de quoi prendre cette histoire très au sérieux et faire preuve de beaucoup de vigilance. Une femme a notamment retrouvé dans cette base de données des photos prises par son médecin après une chirurgie de sa mâchoire... des photos qui n'auraient jamais dû quitter son dossier médical. La bonne nouvelle est qu'il est facile de savoir d'où proviennent les photos. Laion-5B ne contient pas d'images directement, mais des liens vers celles-ci. Un simple clic droit permet donc de retrouver sur quel site elles se trouvent. Il vous incombera ensuite de contacter l'administrateur du site en question si vous souhaitez procéder à leur retrait. Have I Been Trained ? : https://haveibeentrained.com/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/25/20223 minutes, 35 seconds
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IA : Comment savoir si l'on utilise vos photos ?

On vous en parle régulièrement dans ce podcast, les images générées par intelligence artificielle se multiplient sur Internet. Dernièrement, l'œuvre d'art d'une IA a même remporté un concours. Je vous invite à écouter l'épisode de Tech consacré à cette anecdote si ce n'est pas déjà fait. Mais vous commencez à la savoir, pour qu'une IA puisse générer une image, il faut que son algorithme s’entraîne en analysant des millions, voir des milliards d'images. Ceci dit, la source de ces images peut poser problème, surtout si vos photos ont été utilisées puis incluses dans une base de données. Bonne nouvelle, un site permet désormais de savoir si vous êtes concerné.Pour qu'une IA puisse générer une image, ses créateurs doivent l’entraîner. Cette dernière va alors puiser dans de grandes bases de données publiques, dont la plus importante se nomme Laion-5B et contient 5,8 milliards d'images avec des textes associés. Théoriquement, les images proviennent toutes de sources publiques libres de droits... mais en réalité, ce n'est pas toujours le cas. Grâce au site Have I Been Trained? dont vous pouvez retrouver le lien en description de cet épisode, vous pouvez effectuer une recherche dans cette fameuse base de donnée. L'outil a été conçu afin que les artistes et photographes puissent découvrir si leurs œuvres ont été utilisées. Ceci dit, le site permet aussi de savoir si vos propres photos y figurent. Pour en avoir le cœur net, il faut simplement effectuer une recherche en saisissant votre nom ou en utilisant vos photos. À noter que le site ne conserve pas les images utilisées pour la recherche.Et visiblement, il y a de quoi prendre cette histoire très au sérieux et faire preuve de beaucoup de vigilance. Une femme a notamment retrouvé dans cette base de données des photos prises par son médecin après une chirurgie de sa mâchoire... des photos qui n'auraient jamais dû quitter son dossier médical. La bonne nouvelle est qu'il est facile de savoir d'où proviennent les photos. Laion-5B ne contient pas d'images directement, mais des liens vers celles-ci. Un simple clic droit permet donc de retrouver sur quel site elles se trouvent. Il vous incombera ensuite de contacter l'administrateur du site en question si vous souhaitez procéder à leur retrait.Have I Been Trained ? : https://haveibeentrained.com/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/20223 minutes, 5 seconds
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La vie « possible » sur une lune de Saturne ?

D'après de récentes recherches, Encelade, l'une des lunes de Saturne pourrait réunir toutes les conditions pour créer de l'ADN, et donc permettre la vie. Grâce à une modélisation informatique, les scientifiques de la NASA ont conclu que la présence de phosphore était plus que probable dans l'océan d'Encelade, un élément essentiel au maintien de la vie telle que nous la connaissons. Ces dix dernières années, la communauté scientifique avait certes établi qu'Encelade abritait de l'eau, de la chaleur et la chimie nécessaires à la vie, mais attendait de véritables preuves pour affirmer cela. Dans les années qui ont suivi, ces fameuses preuves se sont multipliées et l'hypothèse n'a fait que se renforcer. Récemment, avant qu’elle ne termine sa mission en s'écrasant sur Saturne, la NASA a fait voler sa sonde spatiale Cassini à travers les panaches givrés de matière qui jaillissent des fissures de l'enveloppe d'Encelade, où la sonde a détecté de grandes quantités de méthane, un gaz généralement associé à la vie sur Terre. Je cite Christopher Glein, scientifique du Southwest Research Institute qui étudie Encelade depuis des années, « nous avons appris que le panache contient presque toutes les exigences de base de la vie telle que nous la connaissons […] Alors que l'élément bioessentiel qu'est le phosphore n'a pas encore été identifié directement, notre équipe a découvert des preuves de sa disponibilité dans l'océan sous la croûte glacée de la lune » fin de citation. L’étude conduite par Christopher Glein et une équipe internationale de chercheurs a été publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences. En faisant appel à des modèles informatiques, couplés à des données sur le système océan-fond marin d'Encelade, l'équipe a réussi à prédire la présence de phosphore en quantité similaire ou peut-être même supérieur à ce que l'on trouve dans l'eau de mer sur Terre. Je le cite, « cela signifie que nous pouvons être quasiment sûr qu'auparavant, l'océan d'Encelade était habitable » fin de citation. Reste à savoir s'il l'est toujours aujourd'hui. Pour cela, Christopher Glein explique, je cite que « nous devons retourner sur Encelade pour voir si un océan habitable est réellement habité ». Une demande entendue par la NASA qui développe actuellement des robots pour explorer les océans d'autres planètes, dont celui d'Encelade dans les années à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/22/20222 minutes, 44 seconds
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La vie « possible » sur une lune de Saturne ?

D'après de récentes recherches, Encelade, l'une des lunes de Saturne pourrait réunir toutes les conditions pour créer de l'ADN, et donc permettre la vie. Grâce à une modélisation informatique, les scientifiques de la NASA ont conclu que la présence de phosphore était plus que probable dans l'océan d'Encelade, un élément essentiel au maintien de la vie telle que nous la connaissons.Ces dix dernières années, la communauté scientifique avait certes établi qu'Encelade abritait de l'eau, de la chaleur et la chimie nécessaires à la vie, mais attendait de véritables preuves pour affirmer cela. Dans les années qui ont suivi, ces fameuses preuves se sont multipliées et l'hypothèse n'a fait que se renforcer. Récemment, avant qu’elle ne termine sa mission en s'écrasant sur Saturne, la NASA a fait voler sa sonde spatiale Cassini à travers les panaches givrés de matière qui jaillissent des fissures de l'enveloppe d'Encelade, où la sonde a détecté de grandes quantités de méthane, un gaz généralement associé à la vie sur Terre.Je cite Christopher Glein, scientifique du Southwest Research Institute qui étudie Encelade depuis des années, « nous avons appris que le panache contient presque toutes les exigences de base de la vie telle que nous la connaissons […] Alors que l'élément bioessentiel qu'est le phosphore n'a pas encore été identifié directement, notre équipe a découvert des preuves de sa disponibilité dans l'océan sous la croûte glacée de la lune » fin de citation. L’étude conduite par Christopher Glein et une équipe internationale de chercheurs a été publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences. En faisant appel à des modèles informatiques, couplés à des données sur le système océan-fond marin d'Encelade, l'équipe a réussi à prédire la présence de phosphore en quantité similaire ou peut-être même supérieur à ce que l'on trouve dans l'eau de mer sur Terre. Je le cite, « cela signifie que nous pouvons être quasiment sûr qu'auparavant, l'océan d'Encelade était habitable » fin de citation. Reste à savoir s'il l'est toujours aujourd'hui. Pour cela, Christopher Glein explique, je cite que « nous devons retourner sur Encelade pour voir si un océan habitable est réellement habité ». Une demande entendue par la NASA qui développe actuellement des robots pour explorer les océans d'autres planètes, dont celui d'Encelade dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/22/20222 minutes, 14 seconds
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Déjà des résultats pour la 6G ?

Alors que la 5G commence à peine à être déployée en France, la société LG développe de son côté la prochaine phase de cette technologie : la 6G. Mi-septembre, la société sud-coréenne a réussi à obtenir la plus longue distance jamais parcourue pour la transmission d'un TB de données par seconde. LG et la 6G, c'est une histoire qui ne date pas d'hier. Avant même le déploiement de la technologie 5G à grande échelle, LG travaillait déjà sur la version suivante, et cela depuis 2019. Car entre la 5G et la 6G, tout est une question de vitesse et de quantité de données échangées. Concrètement, en 5G, il est possible d’atteindre en théorie 100 gigabits par seconde de téléchargement. En 6G, cette puissance devrait être décuplée, atteignant un térabit par seconde. Mi-septembre, LG a annoncé avoir réalisé avec succès une transmission de données d’un TBps sur 320 mètres à l'Institut Fraunhofer Heinrich Hertz (HHI) de Berlin, en Allemagne. Bon, je ne rentrerai pas dans le détail technique du fonctionnement de la 6G, mais pour tenter de vous éclairer un minimum, je cite le site siecledigital.fr, « la performance de LG a eu lieu sur des bandes de fréquences comprises entre 155 GHz et 175 GHz, dites ultra-larges, à 320 mètres. Plus une fréquence est basse, plus elle porte loin. À l’inverse, plus une fréquence est élevée, plus les débits sont élevés, mais sur une plus courte distance […] Les fréquences à bande ultra-large utilisées par la 6G ont une portée relativement courte, ce qui engendre des pertes de puissance. Pour résoudre ces problèmes, LG a développé un premier amplificateur capable d'augmenter la puissance du signal, et un second amplificateur à faible bruit de réception pour améliorer la qualité du signal entrant » fin de citation. À noter que les standards internationaux doivent encore être définis. Si les discussions doivent débuter en 2025, LG prévoit une commercialisation pour 2029 et son homologue Samsung pour 2030. Si la 5G a fait l'objet de nombreuses critiques, en quoi la 6G pourrait-elle être utile ? Et bien notamment pour offrir une meilleure stabilité des réseaux sans fil lors des grands événements sportifs ou des concerts. Si la Chine est également très active dans ce domaine, la France et l'Europe compte également se positionner très tôt dans le développement de cette technologie, n'en déplaise aux sceptiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20222 minutes, 58 seconds
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Déjà des résultats pour la 6G ?

Alors que la 5G commence à peine à être déployée en France, la société LG développe de son côté la prochaine phase de cette technologie : la 6G. Mi-septembre, la société sud-coréenne a réussi à obtenir la plus longue distance jamais parcourue pour la transmission d'un TB de données par seconde.LG et la 6G, c'est une histoire qui ne date pas d'hier. Avant même le déploiement de la technologie 5G à grande échelle, LG travaillait déjà sur la version suivante, et cela depuis 2019. Car entre la 5G et la 6G, tout est une question de vitesse et de quantité de données échangées. Concrètement, en 5G, il est possible d’atteindre en théorie 100 gigabits par seconde de téléchargement. En 6G, cette puissance devrait être décuplée, atteignant un térabit par seconde. Mi-septembre, LG a annoncé avoir réalisé avec succès une transmission de données d’un TBps sur 320 mètres à l'Institut Fraunhofer Heinrich Hertz (HHI) de Berlin, en Allemagne.Bon, je ne rentrerai pas dans le détail technique du fonctionnement de la 6G, mais pour tenter de vous éclairer un minimum, je cite le site siecledigital.fr, « la performance de LG a eu lieu sur des bandes de fréquences comprises entre 155 GHz et 175 GHz, dites ultra-larges, à 320 mètres. Plus une fréquence est basse, plus elle porte loin. À l’inverse, plus une fréquence est élevée, plus les débits sont élevés, mais sur une plus courte distance […] Les fréquences à bande ultra-large utilisées par la 6G ont une portée relativement courte, ce qui engendre des pertes de puissance. Pour résoudre ces problèmes, LG a développé un premier amplificateur capable d'augmenter la puissance du signal, et un second amplificateur à faible bruit de réception pour améliorer la qualité du signal entrant » fin de citation.À noter que les standards internationaux doivent encore être définis. Si les discussions doivent débuter en 2025, LG prévoit une commercialisation pour 2029 et son homologue Samsung pour 2030. Si la 5G a fait l'objet de nombreuses critiques, en quoi la 6G pourrait-elle être utile ? Et bien notamment pour offrir une meilleure stabilité des réseaux sans fil lors des grands événements sportifs ou des concerts. Si la Chine est également très active dans ce domaine, la France et l'Europe compte également se positionner très tôt dans le développement de cette technologie, n'en déplaise aux sceptiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/21/20222 minutes, 28 seconds
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Bientôt des stations spatiales privées pour touristes ?

C'est une info qui n'a pas fait grand bruit et qui pour autant est très intéressante. La NASA a choisi trois entreprises pour préparer l'après ISS, donc une fois que la station spatiale internationale sera officiellement désertée. Objectif pour ces entreprises : déployer leur propre station spatiale privée d'ici la fin de la décennie. C'est un contrat à plus de 415 millions de dollars qui a été signé entre la NASA, Nanoracks, Blue Origin et Northrop Grumman, avec pour objectif de créer de nouvelles stations spatiales privées, et donc à des fins touristiques. En effet, la Station Spatiale Internationale est en orbite depuis 1998 et devrait prendre sa retraite d'ici 2030. L'équipement n'est plus une priorité pour la NASA qui se concentre désormais sur les vols habités vers la Lune et Mars. Ceci dit, elle souhaite tout de même garder un endroit où mener des expériences scientifiques et où envoyer des astronautes, mais pas par ses propres moyens, d'où l'idée de faire appel à des compagnies privées. Dans un communiqué, la NASA indique que trois d’entre elles ont été choisies avec l’objectif, je cite de « permettre une économie commerciale robuste, dirigée par les Américains, en orbite terrestre basse » fin de citation. Blue Origin tout d'abord. Après avoir raté un juteux contrat face à SpaceX pour l'alunisseur du programme Artemis, Jeff Bezos, le patron d'Amazon a obtenu le droit de créer sa propre station spatiale baptisée Orbital Reef, et qui sera financée par la NASA à hauteur de 130 millions d'euros. Il s'agira, je cite « d'un parc d'affaires à usage mixte » où astronautes et chercheurs côtoieront touristes et hommes d'affaires. Blue Origin promet que l’architecture de sa station sera, je cite à nouveau « centrée sur l’Homme avec des services et des équipements de classe mondiale qui seront inspirants, pratiques et sûrs » fin de citation. Boeing, Sierra Space et Redwire Space participeront au projet qui devrait être lancée en 2027. Nanoracks de son côté a remporté le plus grand contrat individuel du programme évalué à 160 millions de dollars, pour aider à la création de sa station Starlab qui devrait également être mise en orbite en 2027. Elle est pensée pour accueillir quatre astronautes avec un volume similaire à celui de l’ISS. Enfin, le géant du secteur Northrop Grumman a obtenu un contrat de 125,6 millions de dollars pour une station modulable où l'ajout de nouveaux éléments sera possible. Objectifs : science, expérimentation industrielle et tourisme. La conception des stations aura lieu jusqu'en 2025, avec début de mise en orbite en 2027. Ainsi, le futur de l’orbite basse de la Terre se dessine avec plusieurs stations spatiales privées où des visiteurs issus de divers secteurs pourront séjourner en louant les modules pour des prix qui n'ont pas encore été communiqués. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20223 minutes, 14 seconds
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Bientôt des stations spatiales privées pour touristes ?

C'est une info qui n'a pas fait grand bruit et qui pour autant est très intéressante. La NASA a choisi trois entreprises pour préparer l'après ISS, donc une fois que la station spatiale internationale sera officiellement désertée. Objectif pour ces entreprises : déployer leur propre station spatiale privée d'ici la fin de la décennie.C'est un contrat à plus de 415 millions de dollars qui a été signé entre la NASA, Nanoracks, Blue Origin et Northrop Grumman, avec pour objectif de créer de nouvelles stations spatiales privées, et donc à des fins touristiques. En effet, la Station Spatiale Internationale est en orbite depuis 1998 et devrait prendre sa retraite d'ici 2030. L'équipement n'est plus une priorité pour la NASA qui se concentre désormais sur les vols habités vers la Lune et Mars. Ceci dit, elle souhaite tout de même garder un endroit où mener des expériences scientifiques et où envoyer des astronautes, mais pas par ses propres moyens, d'où l'idée de faire appel à des compagnies privées. Dans un communiqué, la NASA indique que trois d’entre elles ont été choisies avec l’objectif, je cite de « permettre une économie commerciale robuste, dirigée par les Américains, en orbite terrestre basse » fin de citation.Blue Origin tout d'abord. Après avoir raté un juteux contrat face à SpaceX pour l'alunisseur du programme Artemis, Jeff Bezos, le patron d'Amazon a obtenu le droit de créer sa propre station spatiale baptisée Orbital Reef, et qui sera financée par la NASA à hauteur de 130 millions d'euros. Il s'agira, je cite « d'un parc d'affaires à usage mixte » où astronautes et chercheurs côtoieront touristes et hommes d'affaires. Blue Origin promet que l’architecture de sa station sera, je cite à nouveau « centrée sur l’Homme avec des services et des équipements de classe mondiale qui seront inspirants, pratiques et sûrs » fin de citation. Boeing, Sierra Space et Redwire Space participeront au projet qui devrait être lancée en 2027. Nanoracks de son côté a remporté le plus grand contrat individuel du programme évalué à 160 millions de dollars, pour aider à la création de sa station Starlab qui devrait également être mise en orbite en 2027. Elle est pensée pour accueillir quatre astronautes avec un volume similaire à celui de l’ISS. Enfin, le géant du secteur Northrop Grumman a obtenu un contrat de 125,6 millions de dollars pour une station modulable où l'ajout de nouveaux éléments sera possible. Objectifs : science, expérimentation industrielle et tourisme.La conception des stations aura lieu jusqu'en 2025, avec début de mise en orbite en 2027. Ainsi, le futur de l’orbite basse de la Terre se dessine avec plusieurs stations spatiales privées où des visiteurs issus de divers secteurs pourront séjourner en louant les modules pour des prix qui n'ont pas encore été communiqués. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/20222 minutes, 44 seconds
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La fusée de Artemis I lancée finalement dans une semaine ?

Si le programme Artemis de la NASA pour retourner sur la Lune est attendu avec impatience par le grand public, sa concrétisation est un peu plus compliquée que prévue. Fin août, un problème moteur avait empêché la première tentative de lancement. Début septembre, c'est une importante fuite d'hydrogène qui forçait l'agence à annuler le décollage. Aujourd'hui, la NASA annonce qu'un nouvel essai devrait avoir lieu mardi prochain, le 27 septembre. Sur le pas de tir, les équipes de la NASA s'affairent sans relâche depuis trois semaines désormais pour réparer les soucis mécaniques de la fusée. Dans le détail, elles ont prévu de remplacer les joints de la connexion entre la fusée et les conduites de carburant qui envoient l'hydrogène liquide dans l'appareil. En restant sur la rampe de lancement, l'équipe s'offre la possibilité de tester de nouveaux joints à des températures cryogéniques, imitant ainsi les conditions d'un lancement réel. Mais le temps presse, et la NASA mise gros sur la mission Artemis I. En effet, celle-ci marquera le premier lancement de l'énorme fusée Space Launch System de l'agence, qui doit permettre d'envoyer le vaisseau spatial Orion sur une orbite située au-delà de la Lune, et ce, sans équipage à bord. Ce vol inhabité doit durer entre 26 et 42 jours. Si tout se passe bien lors du retour de la mission Artemis I, la capsule devrait rentrer dans l’atmosphère protégée par son bouclier thermique, déployer ses parachutes avant d’amerrir au milieu de l’Océan Pacifique. De quoi certifier que la capsule Orion et le lanceur SLS sont fiables en vue d’une première mission habitée autour de la Lune dans le cadre de Artemis II aux alentours de mai 2024. Le premier alunissage, donc la prochaine fois que des humains reposeront le pied sur la Lune, est prévu pour 2025 dans le cadre de la mission Artemis 3. Au final, en choisissant le 27 septembre, l'agence spatiale américaine évite de gêner le lancement de la mission DART (Double Asteroid Redirection Test) prévu le 26 septembre et dont l'objectif est de percuter un astéroïde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/19/20223 minutes, 1 second
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La fusée de Artemis I lancée finalement dans une semaine ?

Si le programme Artemis de la NASA pour retourner sur la Lune est attendu avec impatience par le grand public, sa concrétisation est un peu plus compliquée que prévue. Fin août, un problème moteur avait empêché la première tentative de lancement. Début septembre, c'est une importante fuite d'hydrogène qui forçait l'agence à annuler le décollage. Aujourd'hui, la NASA annonce qu'un nouvel essai devrait avoir lieu mardi prochain, le 27 septembre.Sur le pas de tir, les équipes de la NASA s'affairent sans relâche depuis trois semaines désormais pour réparer les soucis mécaniques de la fusée. Dans le détail, elles ont prévu de remplacer les joints de la connexion entre la fusée et les conduites de carburant qui envoient l'hydrogène liquide dans l'appareil. En restant sur la rampe de lancement, l'équipe s'offre la possibilité de tester de nouveaux joints à des températures cryogéniques, imitant ainsi les conditions d'un lancement réel. Mais le temps presse, et la NASA mise gros sur la mission Artemis I. En effet, celle-ci marquera le premier lancement de l'énorme fusée Space Launch System de l'agence, qui doit permettre d'envoyer le vaisseau spatial Orion sur une orbite située au-delà de la Lune, et ce, sans équipage à bord. Ce vol inhabité doit durer entre 26 et 42 jours.Si tout se passe bien lors du retour de la mission Artemis I, la capsule devrait rentrer dans l’atmosphère protégée par son bouclier thermique, déployer ses parachutes avant d’amerrir au milieu de l’Océan Pacifique. De quoi certifier que la capsule Orion et le lanceur SLS sont fiables en vue d’une première mission habitée autour de la Lune dans le cadre de Artemis II aux alentours de mai 2024. Le premier alunissage, donc la prochaine fois que des humains reposeront le pied sur la Lune, est prévu pour 2025 dans le cadre de la mission Artemis 3. Au final, en choisissant le 27 septembre, l'agence spatiale américaine évite de gêner le lancement de la mission DART (Double Asteroid Redirection Test) prévu le 26 septembre et dont l'objectif est de percuter un astéroïde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/20222 minutes, 31 seconds
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La Russie désespérément en quête d'électronique ?

Plus de six mois après le début du conflit en Ukraine, la Russie serait activement en quête de semi-conducteurs et de munitions pour soutenir son effort de guerre. D'après le média Politco, une longue et très précise liste d’achats, jugée crédible par divers experts aurait même été dressée, permettant d'identifier clairement les manquements de l'armée Russe. Un rapport du renseignement américain consulté par le New York Times affirme que Moscou cherche à se fournir en munition auprès de la Corée du Nord, et cela, seulement quelques jours après avoir acquis des drones iraniens. Mais au-delà de s'équiper en obus, roquettes et autres engins explosifs auprès d'autres pays, le Kremlin chercherait surtout à se fournir en équipements électroniques pour pouvoir justement fabriquer ses armes. Il ne faut pas oublier que la Russie reste dépendante des entreprises occidentales pour s'approvisionner en composants électroniques de pointes, notamment ceux qui équipent ses missiles supersoniques. Sauf que depuis la vague massive de sanctions occidentales prise contre le pays, ces produits dont devenus très difficiles à obtenir D'après Politico, le Kremlin cherche donc à mettre la main sur des semi-conducteurs, des transistors, des transformateurs, ainsi que des connecteurs. Une liste d’achat répartie en trois catégories, par ordre de priorité, et qui mentionne même le prix à l’unité que Moscou s’attend à devoir dépenser. Parmi les produits les plus désirés par Moscou, on retrouve les semi-conducteurs des Américains Micron, Holt, Texas Instruments, Intel et Broadcom, mais aussi des puces fabriquées par Cypress, ou d’autres fabriqués par IDT. Parmi les priorités « moyennes », on retrouve plusieurs équipements vendus par les japonais Murata et Panasonic, mais aussi par l’entreprise néerlandaise Nexperia, le groupe franco-italien STMicroelectronics, l’allemand Harting ou encore le Taiwanais Yagao. D'après Gina Raimondo, secrétaire américaine au commerce, qui s'appuie sur des renseignements ukrainiens, les Russes commenceraient même à récupérer des puces sur des produits électroménagers. Pour sa part, le Premier ministre ukrainien Denys Shmylal a déclaré à Politico que les Russes avaient dépensé la moitié de leur arsenal et commençaient à utiliser du matériel de l’époque soviétique. Deux affirmations à prendre avec précautions, puisque ce conflit se joue aussi sur le terrain de la communication avec la volonté affichée pour chacun de décrédibiliser et affaiblir l'image de l'adversaire. En ce qui concerne les semi-conducteurs, il faut dire que le Kremlin aurait tout à fait les moyens de contourner les sanctions. La Russie peut avant tout passer par la Chine pour obtenir certains équipements. En effet, la Chine pourrait très bien acheter puis revendre à la Russie les semi-conducteurs souhaités par Moscou. Ceci dit, la rivalité sino-américaine devrait grandement limiter cette possibilité. D'après les informations d'Atlanta Trade Atlas, la Russie aurait importé près d’un million de semi-conducteurs entre 2017 et 2022, grâce à 5 600 sociétés écrans. Si une simple liste d’achat ne permet certainement pas de prouver que Moscou manque de quoi que ce soit, il s'agit tout de même d'une difficulté supplémentaire dont le président Vladimir Poutine se serait bien passé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/18/20223 minutes, 35 seconds
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La Russie désespérément en quête d'électronique ?

Plus de six mois après le début du conflit en Ukraine, la Russie serait activement en quête de semi-conducteurs et de munitions pour soutenir son effort de guerre. D'après le média Politco, une longue et très précise liste d’achats, jugée crédible par divers experts aurait même été dressée, permettant d'identifier clairement les manquements de l'armée Russe.Un rapport du renseignement américain consulté par le New York Times affirme que Moscou cherche à se fournir en munition auprès de la Corée du Nord, et cela, seulement quelques jours après avoir acquis des drones iraniens. Mais au-delà de s'équiper en obus, roquettes et autres engins explosifs auprès d'autres pays, le Kremlin chercherait surtout à se fournir en équipements électroniques pour pouvoir justement fabriquer ses armes. Il ne faut pas oublier que la Russie reste dépendante des entreprises occidentales pour s'approvisionner en composants électroniques de pointes, notamment ceux qui équipent ses missiles supersoniques. Sauf que depuis la vague massive de sanctions occidentales prise contre le pays, ces produits dont devenus très difficiles à obtenir D'après Politico, le Kremlin cherche donc à mettre la main sur des semi-conducteurs, des transistors, des transformateurs, ainsi que des connecteurs. Une liste d’achat répartie en trois catégories, par ordre de priorité, et qui mentionne même le prix à l’unité que Moscou s’attend à devoir dépenser.Parmi les produits les plus désirés par Moscou, on retrouve les semi-conducteurs des Américains Micron, Holt, Texas Instruments, Intel et Broadcom, mais aussi des puces fabriquées par Cypress, ou d’autres fabriqués par IDT. Parmi les priorités « moyennes », on retrouve plusieurs équipements vendus par les japonais Murata et Panasonic, mais aussi par l’entreprise néerlandaise Nexperia, le groupe franco-italien STMicroelectronics, l’allemand Harting ou encore le Taiwanais Yagao. D'après Gina Raimondo, secrétaire américaine au commerce, qui s'appuie sur des renseignements ukrainiens, les Russes commenceraient même à récupérer des puces sur des produits électroménagers. Pour sa part, le Premier ministre ukrainien Denys Shmylal a déclaré à Politico que les Russes avaient dépensé la moitié de leur arsenal et commençaient à utiliser du matériel de l’époque soviétique. Deux affirmations à prendre avec précautions, puisque ce conflit se joue aussi sur le terrain de la communication avec la volonté affichée pour chacun de décrédibiliser et affaiblir l'image de l'adversaire.En ce qui concerne les semi-conducteurs, il faut dire que le Kremlin aurait tout à fait les moyens de contourner les sanctions. La Russie peut avant tout passer par la Chine pour obtenir certains équipements. En effet, la Chine pourrait très bien acheter puis revendre à la Russie les semi-conducteurs souhaités par Moscou. Ceci dit, la rivalité sino-américaine devrait grandement limiter cette possibilité. D'après les informations d'Atlanta Trade Atlas, la Russie aurait importé près d’un million de semi-conducteurs entre 2017 et 2022, grâce à 5 600 sociétés écrans. Si une simple liste d’achat ne permet certainement pas de prouver que Moscou manque de quoi que ce soit, il s'agit tout de même d'une difficulté supplémentaire dont le président Vladimir Poutine se serait bien passé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/20223 minutes, 5 seconds
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Réalité virtuelle : un pas de plus pour Meta ?

L'intérêt du groupe Meta, anciennement Facebook, pour la réalité virtuelle et le Metaverse ne date pas d'hier. D'ailleurs, pour que l'expérience dans le monde virtuelle se rapproche la plus possible de la vie réelle, le groupe n'hésite pas à investir massivement dans les technologie dite haptiques. Ces derniers jours, le groupe de Mark Zuckerberg a annoncé le rachat de la société spécialisée Lofelt, et ce, malgré une bataille judiciaire au sujet de cette fameuse technologie. Lofelt est une entreprise spécialisée dans les produits haptiques, c'est-à-dire, qui permettent de simuler les sens comme le toucher et le mouvement. Lors d'une expérience de réalité virtuelle, la technologie haptique permet donc de rendre les choses bien plus réelles qu'avec la simple vue, donnant l'illusion aux utilisateurs qu'ils interagissent avec des objets physiques. Début septembre, Meta a annoncé l'acquisition de la start-up basée à Berlin en Allemagne. Ce qui est curieux cependant, c'est le timing de ce rachat. En effet, le groupe Meta est enlisé dans une bataille juridique contre la Federal Trade Commission (FTC). Le régulateur a récemment bloqué le rachat de Within, une entreprise qui édite une application de fitness en réalité virtuelle. Son argument : que Meta cesse de vouloir racheter la concurrence, ainsi que la volonté d'éviter une situation de monopole du GAFAM sur le marché de la réalité virtuelle. En suivant ce raisonnement, l'acquisition de Lofelt n'aurait jamais dû avoir lieu. Dans un document financier datant de juin, Meta est décrit comme l'unique actionnaire de Lofelt. À noter que les conditions de l'accord n'ont pas encore été dévoilées. Avant l'opération, Lofelt avait levé environ 10 millions d'euros et comptait 25 employés. Concrètement, les technologies haptiques permettent de reproduire l'expérience du toucher dans un environnement virtuel, par le biais de vibrations dans un bracelet ou un gant par exemple. Le produit phare de la société Lofelt n'est autre qu'une suite d'outils dédiée aux développeurs, intitulé Lofelt Studio, utilisé dans le but de concevoir facilement les effets haptiques qu'ils souhaitaient voir apparaître dans les applications mobiles et les jeux PlayStation 5. En juin 2022, Lofelt a mis à jour son site web pour annoncer qu'elle mettrait fin au développement de ses produits, y compris Lofelt Studio. En rapatriant Lofelt dans son écosystème, Meta va pouvoir développer de nouveaux produits pour aller encore plus loin dans le côté immersif de sa réalité virtuelle. L'an dernier, nous vous avions parlé d'un projet de gant haptique que les chercheurs du Reality Labs tentent depuis plusieurs années d'inventer. L'expérience de Lofelt dans ce domaine pourrait bien être le coup d'accélérateur nécessaire pour lui donner vie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/15/20224 minutes, 6 seconds
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Réalité virtuelle : un pas de plus pour Meta ?

L'intérêt du groupe Meta, anciennement Facebook, pour la réalité virtuelle et le Metaverse ne date pas d'hier. D'ailleurs, pour que l'expérience dans le monde virtuelle se rapproche la plus possible de la vie réelle, le groupe n'hésite pas à investir massivement dans les technologie dite haptiques. Ces derniers jours, le groupe de Mark Zuckerberg a annoncé le rachat de la société spécialisée Lofelt, et ce, malgré une bataille judiciaire au sujet de cette fameuse technologie.Lofelt est une entreprise spécialisée dans les produits haptiques, c'est-à-dire, qui permettent de simuler les sens comme le toucher et le mouvement. Lors d'une expérience de réalité virtuelle, la technologie haptique permet donc de rendre les choses bien plus réelles qu'avec la simple vue, donnant l'illusion aux utilisateurs qu'ils interagissent avec des objets physiques. Début septembre, Meta a annoncé l'acquisition de la start-up basée à Berlin en Allemagne. Ce qui est curieux cependant, c'est le timing de ce rachat. En effet, le groupe Meta est enlisé dans une bataille juridique contre la Federal Trade Commission (FTC). Le régulateur a récemment bloqué le rachat de Within, une entreprise qui édite une application de fitness en réalité virtuelle. Son argument : que Meta cesse de vouloir racheter la concurrence, ainsi que la volonté d'éviter une situation de monopole du GAFAM sur le marché de la réalité virtuelle. En suivant ce raisonnement, l'acquisition de Lofelt n'aurait jamais dû avoir lieu. Dans un document financier datant de juin, Meta est décrit comme l'unique actionnaire de Lofelt. À noter que les conditions de l'accord n'ont pas encore été dévoilées. Avant l'opération, Lofelt avait levé environ 10 millions d'euros et comptait 25 employés.Concrètement, les technologies haptiques permettent de reproduire l'expérience du toucher dans un environnement virtuel, par le biais de vibrations dans un bracelet ou un gant par exemple. Le produit phare de la société Lofelt n'est autre qu'une suite d'outils dédiée aux développeurs, intitulé Lofelt Studio, utilisé dans le but de concevoir facilement les effets haptiques qu'ils souhaitaient voir apparaître dans les applications mobiles et les jeux PlayStation 5. En juin 2022, Lofelt a mis à jour son site web pour annoncer qu'elle mettrait fin au développement de ses produits, y compris Lofelt Studio. En rapatriant Lofelt dans son écosystème, Meta va pouvoir développer de nouveaux produits pour aller encore plus loin dans le côté immersif de sa réalité virtuelle. L'an dernier, nous vous avions parlé d'un projet de gant haptique que les chercheurs du Reality Labs tentent depuis plusieurs années d'inventer. L'expérience de Lofelt dans ce domaine pourrait bien être le coup d'accélérateur nécessaire pour lui donner vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/15/20223 minutes, 36 seconds
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Des NFT pour lutter contre la contrefaçon ?

Si l'on reproche souvent aux institutions d'avoir un temps de retard, notamment quand il s'agit de la technologie, force est de constater que l'Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle ou pour l’acronyme EUIPO, a clairement devancé toutes les attentes. En effet, l'organisme Européen a dévoilé un plan pour lutter contre la contrefaçon de bien matériels, et cela en utilisant la blockchain et les NFT ! Des marques de luxes comme Vuitton aux accessoires de mode comme les Air Jordan ou même les AirPods d'Apple, nombreux sont les objets populaires à être victimes de contrefaçon. En 2019, la vente de ces copies auraient même représenté un manque a gagné de 121 milliards d'euro pour les entreprises européennes. Pour contrecarrer cette tendance à la hausse, l'Union Européenne a décidé de recourir à la blockchain et aux NFT. Après cinq ans d'étude, l'EUIPO propose de rendre systématique le suivi des objets dans le monde grâce à la blockchain, ce grand livre numérique dans lequel sont inscrit toutes les transactions, notamment en terme de cryptomonnaies jusqu'à ce jour, mais aussi de NFT depuis l'an dernier. Pour vulgariser, il s'agit d'une sorte de registre infalsifiable où absolument toute l'activité ayant trait à la chaine en question est enregistré. Car il n'y a pas une seule et unique blockchain, mais bien plusieurs. Le Bitcoin et l'Ethereum ont leur propre chaîne constitué de blocks, où sont justement inscrites toutes les activités liées à ces monnaies virtuelles. Voilà en gros le principe d'une blockchain qui peut être décliné pour tout et n'importe quoi, dont les objets physiques. L'EUIPO a déjà défini l’architecture logicielle nécessaire au développement et à l’implémentation de ce qu'elle appelle l’Anti-Counterfeiting Blockathon Infrastructure, son infrastructure anti-contrefaçon en français. Concrètement, les marques agréées et reconnues par l'organisme pourront créer des jumeaux numériques (ou NFT si vous préférez) de leurs produits dès leur sortie de la chaîne de production. Ces certificats numériques auront valeur de garantie d’authenticité et permettront à toutes les compagnies de suivre le parcours de leurs biens. Ceci dit, l'implémentation de ce système reste encore à faire, ce qui ne sera pas une mince affaire. D’ici 2023, l’UE compte également créer un registre des compagnies et titulaires de propriété intellectuelle autorisés à créer des NFT. Si elle parvient à mener ce projet à bien, l’Union européenne se dotera d’une arme réellement efficace dans la lutte contre la contrefaçon. Sa réussite tient désormais à l’adoption massive de la blockchain par toutes les parties prenantes, et à leur bonne volonté. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20222 minutes, 54 seconds
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Des NFT pour lutter contre la contrefaçon ?

Si l'on reproche souvent aux institutions d'avoir un temps de retard, notamment quand il s'agit de la technologie, force est de constater que l'Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle ou pour l’acronyme EUIPO, a clairement devancé toutes les attentes. En effet, l'organisme Européen a dévoilé un plan pour lutter contre la contrefaçon de bien matériels, et cela en utilisant la blockchain et les NFT !Des marques de luxes comme Vuitton aux accessoires de mode comme les Air Jordan ou même les AirPods d'Apple, nombreux sont les objets populaires à être victimes de contrefaçon. En 2019, la vente de ces copies auraient même représenté un manque a gagné de 121 milliards d'euro pour les entreprises européennes. Pour contrecarrer cette tendance à la hausse, l'Union Européenne a décidé de recourir à la blockchain et aux NFT. Après cinq ans d'étude, l'EUIPO propose de rendre systématique le suivi des objets dans le monde grâce à la blockchain, ce grand livre numérique dans lequel sont inscrit toutes les transactions, notamment en terme de cryptomonnaies jusqu'à ce jour, mais aussi de NFT depuis l'an dernier. Pour vulgariser, il s'agit d'une sorte de registre infalsifiable où absolument toute l'activité ayant trait à la chaine en question est enregistré. Car il n'y a pas une seule et unique blockchain, mais bien plusieurs. Le Bitcoin et l'Ethereum ont leur propre chaîne constitué de blocks, où sont justement inscrites toutes les activités liées à ces monnaies virtuelles. Voilà en gros le principe d'une blockchain qui peut être décliné pour tout et n'importe quoi, dont les objets physiques.L'EUIPO a déjà défini l’architecture logicielle nécessaire au développement et à l’implémentation de ce qu'elle appelle l’Anti-Counterfeiting Blockathon Infrastructure, son infrastructure anti-contrefaçon en français. Concrètement, les marques agréées et reconnues par l'organisme pourront créer des jumeaux numériques (ou NFT si vous préférez) de leurs produits dès leur sortie de la chaîne de production. Ces certificats numériques auront valeur de garantie d’authenticité et permettront à toutes les compagnies de suivre le parcours de leurs biens. Ceci dit, l'implémentation de ce système reste encore à faire, ce qui ne sera pas une mince affaire. D’ici 2023, l’UE compte également créer un registre des compagnies et titulaires de propriété intellectuelle autorisés à créer des NFT. Si elle parvient à mener ce projet à bien, l’Union européenne se dotera d’une arme réellement efficace dans la lutte contre la contrefaçon. Sa réussite tient désormais à l’adoption massive de la blockchain par toutes les parties prenantes, et à leur bonne volonté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/14/20222 minutes, 24 seconds
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Elon Musk face à un procès à 258 milliards de dollars ?

La chute des cryptomonnaies fait le malheur de nombreux investisseurs qui y voyaient jusqu'à il n'y a pas encore si longtemps un placement à long terme. C'était sans compter sur la conjoncture internationale, guerre en Ukraine, hausse du prix de l’énergie, sanctions internationales contre certaines monnaies virtuelles, qui ont entraîné un véritable krash comparable à ceux observés en bourse. De son côté, Elon Musk a longtemps usé de sa notoriété pour défendre le Dogecoin, l'une de ces monnaies favorites, encourageant indirectement les internautes à investir. Problème, cette monnaie est elle aussi touchée par une baisse significative de sa valeur. Dans ce contexte, une plainte collective a été déposée contre le gérant de Tesla et Space X pour je cite « avoir créé un système pyramidal ayant fait perdre beaucoup d'argent aux investisseurs » fin de citation. 258 milliards de dollars. C'est le montant réclamé en dommages et intérêts par les plaignants. Ces derniers reprochent à l'homme le plus riche du monde d'avoir intentionnellement fait grimper le prix du Dogecoin de plus de 36 000 % en deux ans, puis de l'avoir laissé s'effondrer. Concrètement, tout est parti de la plainte d'un investisseur en cryptomonnaie qui estimait en juin dernier avoir subi 86 milliards de dollars de pertes après la forte baisse de valeur du Dogecoin. Une somme qu'il a décidé de réclamer en justice aux trois entreprises d'Elon Musk, à savoir Tesla, Space X et The Boring Company, sa société dédiée à la construction de tunnels. D'après l'agence de presse Reuters, sept autres investisseurs ont rejoint le rang des plaignants depuis le début de l'été. Dans le détail, la plainte mentionne que les accusés ont je cite « réalisé des dizaines de milliards de dollars de bénéfices » aux dépens des autres investisseurs de Dogecoin fin de citation. D'après les plaignants, Elon Musk, Tesla, SpaceX et The Boring Company savaient que la bonne santé du Dogecoin je cite « dépendait uniquement du marketing » et que la cryptomonnaie manquait de valeur intrinsèque. D'autres acteurs ont également été placés sur le banc des accusés à l'instar de la Dogecoin Foundation, une organisation à but non-lucratif qui s'occupe de la gestion du réseau. La cryptomonnaie s'échange actuellement à environ 6 cents contre 0,74 dollar à son plus haut historique il y a encore quelques mois. Une valeur qui a donc été divisée par plus de 10 en peu de temps, mais qui n'a pas empêché Elon Musk d'assurer dans un tweet qu'il continuerait d’acheter du Dogecoin malgré le krash. Une déclaration assez étrange quand on sait qu'en juillet dernier, Tesla annonçait avoir vendu 75% de ses Bitcoin pour renflouer les caisses de l'entreprise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20223 minutes, 6 seconds
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Elon Musk face à un procès à 258 milliards de dollars ?

La chute des cryptomonnaies fait le malheur de nombreux investisseurs qui y voyaient jusqu'à il n'y a pas encore si longtemps un placement à long terme. C'était sans compter sur la conjoncture internationale, guerre en Ukraine, hausse du prix de l’énergie, sanctions internationales contre certaines monnaies virtuelles, qui ont entraîné un véritable krash comparable à ceux observés en bourse. De son côté, Elon Musk a longtemps usé de sa notoriété pour défendre le Dogecoin, l'une de ces monnaies favorites, encourageant indirectement les internautes à investir. Problème, cette monnaie est elle aussi touchée par une baisse significative de sa valeur. Dans ce contexte, une plainte collective a été déposée contre le gérant de Tesla et Space X pour je cite « avoir créé un système pyramidal ayant fait perdre beaucoup d'argent aux investisseurs » fin de citation.258 milliards de dollars. C'est le montant réclamé en dommages et intérêts par les plaignants. Ces derniers reprochent à l'homme le plus riche du monde d'avoir intentionnellement fait grimper le prix du Dogecoin de plus de 36 000 % en deux ans, puis de l'avoir laissé s'effondrer. Concrètement, tout est parti de la plainte d'un investisseur en cryptomonnaie qui estimait en juin dernier avoir subi 86 milliards de dollars de pertes après la forte baisse de valeur du Dogecoin. Une somme qu'il a décidé de réclamer en justice aux trois entreprises d'Elon Musk, à savoir Tesla, Space X et The Boring Company, sa société dédiée à la construction de tunnels. D'après l'agence de presse Reuters, sept autres investisseurs ont rejoint le rang des plaignants depuis le début de l'été.Dans le détail, la plainte mentionne que les accusés ont je cite « réalisé des dizaines de milliards de dollars de bénéfices » aux dépens des autres investisseurs de Dogecoin fin de citation. D'après les plaignants, Elon Musk, Tesla, SpaceX et The Boring Company savaient que la bonne santé du Dogecoin je cite « dépendait uniquement du marketing » et que la cryptomonnaie manquait de valeur intrinsèque. D'autres acteurs ont également été placés sur le banc des accusés à l'instar de la Dogecoin Foundation, une organisation à but non-lucratif qui s'occupe de la gestion du réseau. La cryptomonnaie s'échange actuellement à environ 6 cents contre 0,74 dollar à son plus haut historique il y a encore quelques mois. Une valeur qui a donc été divisée par plus de 10 en peu de temps, mais qui n'a pas empêché Elon Musk d'assurer dans un tweet qu'il continuerait d’acheter du Dogecoin malgré le krash. Une déclaration assez étrange quand on sait qu'en juillet dernier, Tesla annonçait avoir vendu 75% de ses Bitcoin pour renflouer les caisses de l'entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/20222 minutes, 36 seconds
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Qu'est-ce que Worok, nouveau gang de hackers redouté par les États ?

Grâce à la vigilance de chercheurs en cybersécurité travaillant pour un éditeur de logiciel antivirus, on a pu découvrir l'existence d'un groupe de hackers spécialiste du vol d'information. Si leurs méfaits semblent pour l'instant se concentrer principalement sur l'Asie, force est de constater que ce groupe baptisé Worok est très dangereux. Dans leur dernier rapport, les chercheurs de l'entreprise Eset ont découvert qu'un groupe de hackers qu'ils ont baptisé Worok utilisait des outils jusqu'alors inconnus pour commettre leurs vols. Dans le détail, Worok s'attaque aux gouvernements du continent asiatique, ainsi que plusieurs pays du Moyen-Orient et du sud de l'Afrique. Les premières traces de ces malfaiteurs ont été découvertes il y a un an et demi, début 2021, plus ou moins au même moment que la découverte des failles ProxyShell. D'après les chercheurs, le profil de Worok est très similaire à celui d'un autre groupe de hackers : TA428. Si tout laisse à penser qu'il s'agit des mêmes personnes, les chercheurs ont pu différencier leurs activités grâce aux outils utilisés lors de chaque attaque informatique, et ainsi dater les premières attaques de Worok à fin 2020. Je cite le rapport des chercheurs : « nous considérons que les liens ne sont pas assez forts pour considérer que Worok soit le même groupe que TA428, mais les deux pourraient partager des outils et avoir des intérêts communs » fin de citation. Ce qui est intéressant avec Worok, c'est que le groupe a été très actif entre fin 2020 et mai 2021, puis a disparu des radars, avant de réapparaître en février dernier en ciblant une entreprise du secteur de l'énergie en Asie Centrale, ainsi qu'un organisme du secteur public d'Asie du Sud-Est. Si ces méfaits ont pu être attribués à ce groupe de hacker avec certitude, difficile toutefois de savoir avec quel outil les attaques ont eu lieu. Ceci dit, d'après les chercheurs, il est fort possible que Worok ait exploité les failles ProxyShell pour implanter du code malveillant sur les serveurs des victimes, et ainsi pouvoir se connecter au réseau à leur guise. Dans le détail, les hackers utilisent des outils totalement gratuits et libres disponibles sur Internet afin d'explorer les réseaux comportant des failles. On peut citer Mimikatz, EarthWorm, ReGeorg u encore NBTscan. Les hackers installent ensuite un premier programme pour prendre le contrôle des machines, on peut penser à PowHeartBeat, un logiciel écrit avec le langage de script PowerShell qui possède notamment la capacité de se connecter à un serveur afin de recevoir des commandes et télécharger d'autres programmes. Le programme sert alors à charger un second outil, PNGLoad, qui lui s'appuie sur la stéganographie, un message caché dans un autre message, pour installer le virus final. D'après les chercheurs d'Eset, il s'agit le plus souvent d'une image au format PNG contenant du code caché malgré un aspect parfaitement valide et donc paraître complètement inoffensive pour la victime. Pour l'instant, les chercheurs n'ont pas eu la possibilité d'analyser les fichiers PNG que je viens de vous décrire, ce qui signifie qu'ils ne savent pas avec précision quel programme final est été chargé et donc quel est le but exact de Worok. Et c'est justement toute cette incertitude et ce flou entourant le groupe de hacker qui le rend aussi dangereux. Ceci dit, compte tenu, je cite « du profil des cibles et des outils que nous avons vus déployés contre ces victimes », tout porte à croire que l'objectif principal des hackers reste l'espionnage. Reste désormais à savoir dans quel but, et éventuellement pour qui ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/12/20223 minutes, 58 seconds
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Qu'est-ce que Worok, nouveau gang de hackers redouté par les États ?

Grâce à la vigilance de chercheurs en cybersécurité travaillant pour un éditeur de logiciel antivirus, on a pu découvrir l'existence d'un groupe de hackers spécialiste du vol d'information. Si leurs méfaits semblent pour l'instant se concentrer principalement sur l'Asie, force est de constater que ce groupe baptisé Worok est très dangereux.Dans leur dernier rapport, les chercheurs de l'entreprise Eset ont découvert qu'un groupe de hackers qu'ils ont baptisé Worok utilisait des outils jusqu'alors inconnus pour commettre leurs vols. Dans le détail, Worok s'attaque aux gouvernements du continent asiatique, ainsi que plusieurs pays du Moyen-Orient et du sud de l'Afrique. Les premières traces de ces malfaiteurs ont été découvertes il y a un an et demi, début 2021, plus ou moins au même moment que la découverte des failles ProxyShell. D'après les chercheurs, le profil de Worok est très similaire à celui d'un autre groupe de hackers : TA428. Si tout laisse à penser qu'il s'agit des mêmes personnes, les chercheurs ont pu différencier leurs activités grâce aux outils utilisés lors de chaque attaque informatique, et ainsi dater les premières attaques de Worok à fin 2020. Je cite le rapport des chercheurs : « nous considérons que les liens ne sont pas assez forts pour considérer que Worok soit le même groupe que TA428, mais les deux pourraient partager des outils et avoir des intérêts communs » fin de citation.Ce qui est intéressant avec Worok, c'est que le groupe a été très actif entre fin 2020 et mai 2021, puis a disparu des radars, avant de réapparaître en février dernier en ciblant une entreprise du secteur de l'énergie en Asie Centrale, ainsi qu'un organisme du secteur public d'Asie du Sud-Est. Si ces méfaits ont pu être attribués à ce groupe de hacker avec certitude, difficile toutefois de savoir avec quel outil les attaques ont eu lieu. Ceci dit, d'après les chercheurs, il est fort possible que Worok ait exploité les failles ProxyShell pour implanter du code malveillant sur les serveurs des victimes, et ainsi pouvoir se connecter au réseau à leur guise. Dans le détail, les hackers utilisent des outils totalement gratuits et libres disponibles sur Internet afin d'explorer les réseaux comportant des failles. On peut citer Mimikatz, EarthWorm, ReGeorg u encore NBTscan. Les hackers installent ensuite un premier programme pour prendre le contrôle des machines, on peut penser à PowHeartBeat, un logiciel écrit avec le langage de script PowerShell qui possède notamment la capacité de se connecter à un serveur afin de recevoir des commandes et télécharger d'autres programmes. Le programme sert alors à charger un second outil, PNGLoad, qui lui s'appuie sur la stéganographie, un message caché dans un autre message, pour installer le virus final. D'après les chercheurs d'Eset, il s'agit le plus souvent d'une image au format PNG contenant du code caché malgré un aspect parfaitement valide et donc paraître complètement inoffensive pour la victime.Pour l'instant, les chercheurs n'ont pas eu la possibilité d'analyser les fichiers PNG que je viens de vous décrire, ce qui signifie qu'ils ne savent pas avec précision quel programme final est été chargé et donc quel est le but exact de Worok. Et c'est justement toute cette incertitude et ce flou entourant le groupe de hacker qui le rend aussi dangereux. Ceci dit, compte tenu, je cite « du profil des cibles et des outils que nous avons vus déployés contre ces victimes », tout porte à croire que l'objectif principal des hackers reste l'espionnage. Reste désormais à savoir dans quel but, et éventuellement pour qui ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/20223 minutes, 28 seconds
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iPhone 14 : une grande annonce pour un produit décevant ?

Début septembre, Apple tenait sa keynote de rentrée avec en point d’orgue, la présentation du nouvel iPhone 14. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les observateurs n’ont pas du tout été impressionnés par cette nouvelle version du célèbre smartphone. Avec des prix toujours à la hausse, la stratégie du GAFAM semble limpide : pour avoir des améliorations significatives, il faut claquer un smic… littéralement. Comme bien souvent, la version standard des iPhones n’est pas très intéressante. Les possibilités de stockages restent les mêmes, 128/256 et 512 gigas, et les performances n’ont rien de bien transcendantes comparées à l’iPhone 13 Pro Max de l’année dernière. Il faut tout de même noter l’arrivée de l’iPhone Plus, digne remplaçant de la version Mini, qui permettra aux consommateurs d’obtenir un iPhone 14 avec un écran plus grand sans payer le prix de la version Pro, mais aussi sans les améliorations bien entendues. En parlant de l’iPhone 14 Pro, c’est effectivement là qu’il faut aller voir pour découvrir des améliorations vraiment intéressantes. En effet, l’encoche à selfies va disparaître. Elle se cachera en réalité dans un espace virtuel intitulé Dynamic Island, une barre horizontale noire placée en haut de l’écran et dont la taille évolue en fonction de l’application utilisée. Côté photo, l’iPhone 14 Pro accueillera un module photo de 48 mégapixels associé à un capteur ultra grand-angle de 12 mégapixels, le tout permettant de faire de belles photos dans la pénombre. Le grand-angle devrait être 65 % plus important que sur l’iPhone 13 Pro et les photos prises de nuit ou en intérieur de bien meilleure qualité à en croire Apple. Il sera peut-être préférable d’opter pour un stockage de 1 To tant les photos risquent d’être lourdes. La puce A15 Bionic qui équipera les iPhones 14 standards et 14 plus sera troquée pour l’A16 et permettra un gain de 20% en termes de performance d’après Apple. À noter que cette année, Apple mise en particulier sur la sécurité avec la possibilité de passer des appels d'urgence par satellite dans les zones blanches, ainsi qu’un accéléromètre capable d'identifier précisément un accident pour appeler les secours plus rapidement. Autant d’améliorations, ou devrais-je dire « si peu d’améliorations », qui n’ont pas manqué de faire réagir internet, certains n’hésitant pas à comparer ces nouveaux modèles à de vulgaires mises à jour de l’iPhone 13. Eve Jobs, la fille de Steve Jobs, l'ancien directeur général de la marque, a partagé un meme sur Instagram d’un homme recevant en cadeau une chemise identique à celle qu'il porte déjà, accompagné du texte je cite « Moi, passant de l'iPhone 13 à l'iPhone 14 après l'annonce d'Apple ». Une moquerie qui montre bien la déception d’une partie des internautes, s’attendant sans doute à de vraies modifications pour les nouveaux smartphones d’Apple. Un mot sur les prix et les dates de sorties pour finir… L'iPhone 14 coûtera au minimum 1019 euros dans sa version standard. Ajoutez à cela 150€ pour les mêmes performances mais un écran plus large, soit 1169€ pour un iPhone 14 Plus, comptez 1329 euros pour la version Pro et 1479€ pour le Pro Max, ce qui en fera le téléphone le plus cher jamais commercialisé par la marque. Mais accrochez-vous, car si vous aviez dans l’idée de prendre l’iPhone le plus performant qui soit avec la plus grande capacité de stockage, sachez qu’il vous en coûtera 2129€. Tous les modèles, à l’exception de l’iPhone 14 plus, seront disponibles à partir de vendredi, soit le 16 septembre. Pour la version Plus, il faudra attendre le 9 octobre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/11/20224 minutes, 3 seconds
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iPhone 14 : une grande annonce pour un produit décevant ?

Début septembre, Apple tenait sa keynote de rentrée avec en point d’orgue, la présentation du nouvel iPhone 14. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les observateurs n’ont pas du tout été impressionnés par cette nouvelle version du célèbre smartphone. Avec des prix toujours à la hausse, la stratégie du GAFAM semble limpide : pour avoir des améliorations significatives, il faut claquer un smic… littéralement.Comme bien souvent, la version standard des iPhones n’est pas très intéressante. Les possibilités de stockages restent les mêmes, 128/256 et 512 gigas, et les performances n’ont rien de bien transcendantes comparées à l’iPhone 13 Pro Max de l’année dernière. Il faut tout de même noter l’arrivée de l’iPhone Plus, digne remplaçant de la version Mini, qui permettra aux consommateurs d’obtenir un iPhone 14 avec un écran plus grand sans payer le prix de la version Pro, mais aussi sans les améliorations bien entendues.En parlant de l’iPhone 14 Pro, c’est effectivement là qu’il faut aller voir pour découvrir des améliorations vraiment intéressantes. En effet, l’encoche à selfies va disparaître. Elle se cachera en réalité dans un espace virtuel intitulé Dynamic Island, une barre horizontale noire placée en haut de l’écran et dont la taille évolue en fonction de l’application utilisée. Côté photo, l’iPhone 14 Pro accueillera un module photo de 48 mégapixels associé à un capteur ultra grand-angle de 12 mégapixels, le tout permettant de faire de belles photos dans la pénombre. Le grand-angle devrait être 65 % plus important que sur l’iPhone 13 Pro et les photos prises de nuit ou en intérieur de bien meilleure qualité à en croire Apple. Il sera peut-être préférable d’opter pour un stockage de 1 To tant les photos risquent d’être lourdes. La puce A15 Bionic qui équipera les iPhones 14 standards et 14 plus sera troquée pour l’A16 et permettra un gain de 20% en termes de performance d’après Apple. À noter que cette année, Apple mise en particulier sur la sécurité avec la possibilité de passer des appels d'urgence par satellite dans les zones blanches, ainsi qu’un accéléromètre capable d'identifier précisément un accident pour appeler les secours plus rapidement.Autant d’améliorations, ou devrais-je dire « si peu d’améliorations », qui n’ont pas manqué de faire réagir internet, certains n’hésitant pas à comparer ces nouveaux modèles à de vulgaires mises à jour de l’iPhone 13. Eve Jobs, la fille de Steve Jobs, l'ancien directeur général de la marque, a partagé un meme sur Instagram d’un homme recevant en cadeau une chemise identique à celle qu'il porte déjà, accompagné du texte je cite « Moi, passant de l'iPhone 13 à l'iPhone 14 après l'annonce d'Apple ». Une moquerie qui montre bien la déception d’une partie des internautes, s’attendant sans doute à de vraies modifications pour les nouveaux smartphones d’Apple.Un mot sur les prix et les dates de sorties pour finir… L'iPhone 14 coûtera au minimum 1019 euros dans sa version standard. Ajoutez à cela 150€ pour les mêmes performances mais un écran plus large, soit 1169€ pour un iPhone 14 Plus, comptez 1329 euros pour la version Pro et 1479€ pour le Pro Max, ce qui en fera le téléphone le plus cher jamais commercialisé par la marque. Mais accrochez-vous, car si vous aviez dans l’idée de prendre l’iPhone le plus performant qui soit avec la plus grande capacité de stockage, sachez qu’il vous en coûtera 2129€. Tous les modèles, à l’exception de l’iPhone 14 plus, seront disponibles à partir de vendredi, soit le 16 septembre. Pour la version Plus, il faudra attendre le 9 octobre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/20223 minutes, 33 seconds
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USB4 Version 2.0 : encore plus rapide et sans changer de câble ?

La prochaine version de la technologie USB devrait être un bond technologique assez impressionnant. D'après l’USB Promoter Group, qui veille à imposer un seul et unique connecteur universel, l'USB-C, la nouvelle norme USB4 Version 2.0 serait l'un des connecteurs les plus rapides jamais vu jusqu'à aujourd'hui, avec des vitesses de transfert allant jusqu'à 80 gbps, soit le double de ce dont est capable l'USB 4 original ou encore le Thunderbolt 4. Si vous vous intéressez au monde merveilleux des connectiques, même de loin, alors vous avez sans doute remarqué que l'ensemble de la norme USB a toujours été un véritable bazar. Entre les USB 3.0/3.1/3.2 et leurs nombreuses itérations (Gen 1, Gen 2, Gen 2×2)... Bref, difficile de s'y retrouver. C'est d'ailleurs exactement la même chose pour l'USB4 qui se dote désormais d'une nouvelle version dite 2.0 au lieu de s'appeler USB5, tout simplement. Ceci dit, outre le casse-tête permanent pour s'y retrouver parmi les noms, cette nouvelle version offrirait une vitesse de transfert de 80 gbps. Concrètement, le connecteur resterait le même, un embout USB-C. Seul le protocole USB qui l'accompagne serait amené à évoluer, avec une vitesse de transfert passant de 40 gbps à 80 ! Pour résumer, les câbles déjà capables de transférer des données à 40 gbps pourront profiter de ce gain dès que le nouveau protocole sera implémenté. À noter que l'USB 4 v2.0 a été pensé pour mieux se plier aux multiples appareils désormais connectés en USB-C : écrans, périphériques de stockage, hubs USB, etc. Concrètement, si vous branchez plusieurs écrans à votre ordinateur portable, mais aussi des disques durs et autres connecteurs, les 80 gbps de débit devraient vous simplifier la vie en réduisant les temps de transferts. De plus, l’USB Promoter Group indique que cette version 2.0 de l'USB4 devrait être assortie d'une rétrocompatibilité avec les versions précédentes, comme l'USB 3.2 et l'USB 2.0 ou le Thunderbolt 3. Pour l'heure, aucune date de sortie de cette nouvelle norme n'a été communiquée. Ceci dit, aucune explication purement technique n'a été livrée pour nous permettre de comprendre en détail cette notion de rétrocompatibilité. Pour l'instant, je cite le groupe, la « mise à jour est spécifiquement destinée aux développeurs » fin de citation. Côté GAFAM, on sait qu’Apple compterait utiliser un port USB-C sur son prochain iPhone 15 pour se plier aux nouvelles règles imposées par l'Union européenne, pourquoi pas avec la norme USB4 2.0 pour profiter des 80 gbps de transfert. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/8/20223 minutes, 8 seconds
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USB4 Version 2.0 : encore plus rapide et sans changer de câble ?

La prochaine version de la technologie USB devrait être un bond technologique assez impressionnant. D'après l’USB Promoter Group, qui veille à imposer un seul et unique connecteur universel, l'USB-C, la nouvelle norme USB4 Version 2.0 serait l'un des connecteurs les plus rapides jamais vu jusqu'à aujourd'hui, avec des vitesses de transfert allant jusqu'à 80 gbps, soit le double de ce dont est capable l'USB 4 original ou encore le Thunderbolt 4.Si vous vous intéressez au monde merveilleux des connectiques, même de loin, alors vous avez sans doute remarqué que l'ensemble de la norme USB a toujours été un véritable bazar. Entre les USB 3.0/3.1/3.2 et leurs nombreuses itérations (Gen 1, Gen 2, Gen 2×2)... Bref, difficile de s'y retrouver. C'est d'ailleurs exactement la même chose pour l'USB4 qui se dote désormais d'une nouvelle version dite 2.0 au lieu de s'appeler USB5, tout simplement. Ceci dit, outre le casse-tête permanent pour s'y retrouver parmi les noms, cette nouvelle version offrirait une vitesse de transfert de 80 gbps. Concrètement, le connecteur resterait le même, un embout USB-C. Seul le protocole USB qui l'accompagne serait amené à évoluer, avec une vitesse de transfert passant de 40 gbps à 80 ! Pour résumer, les câbles déjà capables de transférer des données à 40 gbps pourront profiter de ce gain dès que le nouveau protocole sera implémenté. À noter que l'USB 4 v2.0 a été pensé pour mieux se plier aux multiples appareils désormais connectés en USB-C : écrans, périphériques de stockage, hubs USB, etc. Concrètement, si vous branchez plusieurs écrans à votre ordinateur portable, mais aussi des disques durs et autres connecteurs, les 80 gbps de débit devraient vous simplifier la vie en réduisant les temps de transferts.De plus, l’USB Promoter Group indique que cette version 2.0 de l'USB4 devrait être assortie d'une rétrocompatibilité avec les versions précédentes, comme l'USB 3.2 et l'USB 2.0 ou le Thunderbolt 3. Pour l'heure, aucune date de sortie de cette nouvelle norme n'a été communiquée. Ceci dit, aucune explication purement technique n'a été livrée pour nous permettre de comprendre en détail cette notion de rétrocompatibilité. Pour l'instant, je cite le groupe, la « mise à jour est spécifiquement destinée aux développeurs » fin de citation. Côté GAFAM, on sait qu’Apple compterait utiliser un port USB-C sur son prochain iPhone 15 pour se plier aux nouvelles règles imposées par l'Union européenne, pourquoi pas avec la norme USB4 2.0 pour profiter des 80 gbps de transfert. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/8/20222 minutes, 38 seconds
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De la tech bien plus chère ces prochains mois ?

Alors que les plus optimistes pensaient que la pénurie des puces et des composants électroniques étaient pratiquement terminé... exemple très concret avec NVIDIA qui a fortement baissé le prix de ses cartes graphiques de la gamme RTX 3000, je vous invite à découvrir l'épisode dédié si ce n'est pas déjà fait... et bien force est de constater que ce n'est pas totalement la réalité. En effet, les efforts financiers consentis par certains géants de la Tech afin de maintenir des prix relativement abordables au grand public semblent toucher à leur fin à mesure que l'impact sanitaire de la pandémie de COVID 19 se réduit. Conséquence, c'est une hausse significative des prix qui devrait attendre les consommateurs, particulièrement en Europe. Deux exemples illustrent ce début de hausse des prix des produits technologiques : le casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 et la PS5. En effet, depuis le 1er août dernier, il faut débourser 100€ de plus pour s'offrir le casque, soit 449 ou 549€ selon la mémoire choisie, et 50€ de plus pour la PS5 qui passe à 549€ pour ses deux versions Standard et Digitale. Samsung prend également le train en marche et prévoit d'augmenter également ses produits, sans oublier les marchands de puces comme TSMC. Première raison à cela, le contrecoup de la pandémie de COVID 19 en effet, mais aussi et surtout les conséquences de la guerre en Ukraine qui complexifie fortement la tâche aux producteurs pour se fournir en matière première. Selon Glenn O’Donnell, vice-président de Forrester, entreprise spécialiste des études de marché, le prix des semi-conducteurs et des puces devrait augmenter de 15 % d'ici la fin de l'année. Outre l'industrie du divertissement comme celle du jeu vidéo, c'est l'intégralité du paysage tech qui sera touché par des hausses de prix à venir, des smartphones aux voitures électriques. Autre point important, les commandes de matières premières, puis ensuite de puces et composants électroniques sont planifiées sur plusieurs années. Généralement, si un prix est bloqué au moment du contrat, il ne bouge pas. Ainsi, avec des prix à la hausse, l'effet boule de neige de ces hausses devrait être douloureux pour les portes feuilles. Sur le côté financier, ce sont les consommateurs européens qui devraient être les plus touchés, principalement à cause d'une monnaie particulièrement faible, et quasiment équivalent au dollar. Pour terminer sur une note un peu plus optimiste, les fabricants de puces et semi-conducteurs prévoient la production en masse de puces gravées en 3nm. D'après Samsung, il s'agira d'un saut qualitatif important qui permettra je cite « de réduire la consommation d’énergie jusqu’à 45 %, d’améliorer les performances de 23 % et de réduire la surface de 16 % ». De quoi nous laisser entrevoir un retour à la normale pour les prix d'ici quelque temps, mais malheureusement, après que cette hausse ait eu lieu, soit dans au mieux plusieurs mois et au pire dans quelques années. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/7/20223 minutes, 23 seconds
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De la tech bien plus chère ces prochains mois ?

Alors que les plus optimistes pensaient que la pénurie des puces et des composants électroniques étaient pratiquement terminé... exemple très concret avec NVIDIA qui a fortement baissé le prix de ses cartes graphiques de la gamme RTX 3000, je vous invite à découvrir l'épisode dédié si ce n'est pas déjà fait... et bien force est de constater que ce n'est pas totalement la réalité. En effet, les efforts financiers consentis par certains géants de la Tech afin de maintenir des prix relativement abordables au grand public semblent toucher à leur fin à mesure que l'impact sanitaire de la pandémie de COVID 19 se réduit. Conséquence, c'est une hausse significative des prix qui devrait attendre les consommateurs, particulièrement en Europe.Deux exemples illustrent ce début de hausse des prix des produits technologiques : le casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 et la PS5. En effet, depuis le 1er août dernier, il faut débourser 100€ de plus pour s'offrir le casque, soit 449 ou 549€ selon la mémoire choisie, et 50€ de plus pour la PS5 qui passe à 549€ pour ses deux versions Standard et Digitale. Samsung prend également le train en marche et prévoit d'augmenter également ses produits, sans oublier les marchands de puces comme TSMC. Première raison à cela, le contrecoup de la pandémie de COVID 19 en effet, mais aussi et surtout les conséquences de la guerre en Ukraine qui complexifie fortement la tâche aux producteurs pour se fournir en matière première. Selon Glenn O’Donnell, vice-président de Forrester, entreprise spécialiste des études de marché, le prix des semi-conducteurs et des puces devrait augmenter de 15 % d'ici la fin de l'année. Outre l'industrie du divertissement comme celle du jeu vidéo, c'est l'intégralité du paysage tech qui sera touché par des hausses de prix à venir, des smartphones aux voitures électriques.Autre point important, les commandes de matières premières, puis ensuite de puces et composants électroniques sont planifiées sur plusieurs années. Généralement, si un prix est bloqué au moment du contrat, il ne bouge pas. Ainsi, avec des prix à la hausse, l'effet boule de neige de ces hausses devrait être douloureux pour les portes feuilles. Sur le côté financier, ce sont les consommateurs européens qui devraient être les plus touchés, principalement à cause d'une monnaie particulièrement faible, et quasiment équivalent au dollar. Pour terminer sur une note un peu plus optimiste, les fabricants de puces et semi-conducteurs prévoient la production en masse de puces gravées en 3nm. D'après Samsung, il s'agira d'un saut qualitatif important qui permettra je cite « de réduire la consommation d’énergie jusqu’à 45 %, d’améliorer les performances de 23 % et de réduire la surface de 16 % ». De quoi nous laisser entrevoir un retour à la normale pour les prix d'ici quelque temps, mais malheureusement, après que cette hausse ait eu lieu, soit dans au mieux plusieurs mois et au pire dans quelques années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/7/20222 minutes, 53 seconds
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Charger son téléphone juste en entrant dans une pièce ?

C'est une invention qui pourrait tout simplement nous changer la vie si elle venait à se concrétiser. Des chercheurs coréens sont parvenus à mettre au point un dispositif de recharge sans fil dit « longue distance ». Tous les appareils situés à une trentaine de mètres autour de leur invention pourraient automatiquement être rechargés. Pour une bonne partie des possesseurs de smartphone, c'est toujours le même rituel au moment d'aller se coucher. Un tour sur Internet, puis on branche le smartphone à son chargeur. Sans ça, impossible de se réveiller le lendemain en espérant avoir une batterie pleine. Ceci dit, cette contrainte n'en sera peut-être plus une prochainement puisque des chercheurs de l'université de Sejong en Corée du Sud ont mis au point une toute nouvelle technologie permettant de recharger un appareil dans un rayon de 30 mètres ! Si la recharge sans fil existe depuis un certain temps, elle ne fonctionne que si l'appareil est posé sur un support spécifique. Or, dans ce cas précis, votre appareil se rechargera automatiquement sans que vous n'ayez à y penser. L'article des chercheurs publié dans la revue Optics Express dont le lien est dans la description de cet épisode. Dans le détail, le courant est envoyé par un transmetteur installé dans une pièce, où se trouve également un amplificateur à fibre dopée à l'erbium. Ce transmetteur produit alors un rayon infrarouge avec une longueur d'onde centrale de 1550 nanomètres qui se concentre sur le récepteur (une cellule photovoltaïque), et ce, à l'aide d'une lentille sphérique rétroréfléchissante. Ce genre de récepteur serait suffisamment petit pour être intégré dans des objets connectés et même un smartphone. À noter que pour fonctionner pleinement, la lumière infrarouge doit être transmise en ligne droite, sans rencontrer d'obstacle. C'est donc pour cette raison que les chercheurs ont opté pour une lentille sphérique rétroréfléchissant en guise de récepteur. Cette dernière renvoie une partie du rayon laser, ce qui facilite l'alignement et permet au transmetteur de basculer sur un mode de faible intensité si un objet bloque la transmission, devenant ainsi sans danger pour l'être humain. Concrètement, les chercheurs ont réussi à transmettre un rayon de 400 milliwatts sur 30 mètres, converti ensuite en 85 milliwatts, soit un rendement de 21,25 %. Si leur technologie n'en est pour l'instant qu'à l'étape de prototype, les chercheurs comptent optimiser le laser et augmenter le rendement de la cellule photovoltaïque afin de pouvoir transmettre plus de courant sur une distance plus longue. De quoi leur faire penser qu'alimenter plusieurs appareils simultanément sans fil est bel et bien possible. Étude : https://opg.optica.org/oe/fulltext.cfm?uri=oe-30-19-33767&id=497548 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20223 minutes, 5 seconds
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Charger son téléphone juste en entrant dans une pièce ?

C'est une invention qui pourrait tout simplement nous changer la vie si elle venait à se concrétiser. Des chercheurs coréens sont parvenus à mettre au point un dispositif de recharge sans fil dit « longue distance ». Tous les appareils situés à une trentaine de mètres autour de leur invention pourraient automatiquement être rechargés.Pour une bonne partie des possesseurs de smartphone, c'est toujours le même rituel au moment d'aller se coucher. Un tour sur Internet, puis on branche le smartphone à son chargeur. Sans ça, impossible de se réveiller le lendemain en espérant avoir une batterie pleine. Ceci dit, cette contrainte n'en sera peut-être plus une prochainement puisque des chercheurs de l'université de Sejong en Corée du Sud ont mis au point une toute nouvelle technologie permettant de recharger un appareil dans un rayon de 30 mètres ! Si la recharge sans fil existe depuis un certain temps, elle ne fonctionne que si l'appareil est posé sur un support spécifique. Or, dans ce cas précis, votre appareil se rechargera automatiquement sans que vous n'ayez à y penser. L'article des chercheurs publié dans la revue Optics Express dont le lien est dans la description de cet épisode. Dans le détail, le courant est envoyé par un transmetteur installé dans une pièce, où se trouve également un amplificateur à fibre dopée à l'erbium. Ce transmetteur produit alors un rayon infrarouge avec une longueur d'onde centrale de 1550 nanomètres qui se concentre sur le récepteur (une cellule photovoltaïque), et ce, à l'aide d'une lentille sphérique rétroréfléchissante. Ce genre de récepteur serait suffisamment petit pour être intégré dans des objets connectés et même un smartphone.À noter que pour fonctionner pleinement, la lumière infrarouge doit être transmise en ligne droite, sans rencontrer d'obstacle. C'est donc pour cette raison que les chercheurs ont opté pour une lentille sphérique rétroréfléchissant en guise de récepteur. Cette dernière renvoie une partie du rayon laser, ce qui facilite l'alignement et permet au transmetteur de basculer sur un mode de faible intensité si un objet bloque la transmission, devenant ainsi sans danger pour l'être humain. Concrètement, les chercheurs ont réussi à transmettre un rayon de 400 milliwatts sur 30 mètres, converti ensuite en 85 milliwatts, soit un rendement de 21,25 %. Si leur technologie n'en est pour l'instant qu'à l'étape de prototype, les chercheurs comptent optimiser le laser et augmenter le rendement de la cellule photovoltaïque afin de pouvoir transmettre plus de courant sur une distance plus longue. De quoi leur faire penser qu'alimenter plusieurs appareils simultanément sans fil est bel et bien possible.Étude : https://opg.optica.org/oe/fulltext.cfm?uri=oe-30-19-33767&id=497548 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/6/20222 minutes, 35 seconds
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Bitcoin : une faute de frappe à 10 millions de dollars ?

C'est le genre d'histoire dont on rêverait tous d'être le protagoniste. En mai dernier, une plateforme de cryptomonnaie a versé par erreur plus de 10 millions de dollars à l'une de ses clientes suite à une faute de frappe. Mais lorsque la plateforme a voulu rectifier la situation, l'heureuse élue ne l'a pas entendue de cette oreille et a tout simplement décidé de ne pas rendre le trop-perçu. Si vous vous intéressez aux cryptomonnaies, alors vous connaissez forcément Crypto.com. Peut-être en êtes-vous d'ailleurs un utilisateur actif ? Quoiqu'il en soit, en mai 2021, la plateforme a accidentellement transféré 10,5 millions de dollars australiens à une cliente originaire de Melbourne, alors que cette dernière ne demandait à la base qu'un remboursement de 100 dollars. On est quand même sur un x10 000 de la somme de départ. Malheureusement pour Crypto.com, l'employée en charge de traiter cette requête aurait apparemment saisi le numéro de compte de la cliente dans le champ réservé au montant du paiement. On imagine bien la surprise de l'utilisatrice quand cette somme a 8 chiffres est arrivée sur son compte. Sauf qu'au lieu de signaler l'erreur, cette dernière a transféré une grande partie de l'argent sur un autre compte. Il aura fallu sept mois à Crypto.com pour se rendre compte de la situation. En décembre 2021, l'entreprise réalise un audit et découvre alors que leur compte en banque accuse une perte de 10 millions de dollars. L'erreur est rapidement identifiée et un mail est envoyé à l'utilisatrice pour récupérer la somme, qui en guise de réponse se contente d'un « bien reçu, merci ». Crypto.com s’est alors tourné vers la justice australienne qui a fini par lui donner raison, estimant que les 10 millions de dollars devaient être rendus à Crypto.com dans les plus brefs délais. Je cite l'avocat de la plateforme « Il ne fait aucun doute que si vous voyiez ça sur votre compte, vous savez que ça ne devrait pas être là […] Si vous retenez la propriété de quelqu’un d’autre, vous la détenez par tromperie, vous n'avez pas droit, vous devez la rendre » fin de citation. Crypto.com a donc obtenu le gel de tous les avoirs détenus sur le compte bancaire de la cliente. Le tribunal a également ordonné à la jeune femme de vendre une maison offerte à sa sœur pour 1,35 million de dollars, et lui a infligé une amende de 27 000 dollars d’intérêts. À noter que les fonds ont été envoyés par erreur par virement bancaire. Il aurait donc été possible d’annuler la transaction si l’erreur avait été rapidement identifiée. Or, si les 10 millions de dollars avaient été envoyés par le biais de la blockchain, Crypto.com n'aurait eu que ses yeux pour pleurer puisque les transactions en cryptomonnaies sont irréversibles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/5/20223 minutes, 1 second
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Bitcoin : une faute de frappe à 10 millions de dollars ?

C'est le genre d'histoire dont on rêverait tous d'être le protagoniste. En mai dernier, une plateforme de cryptomonnaie a versé par erreur plus de 10 millions de dollars à l'une de ses clientes suite à une faute de frappe. Mais lorsque la plateforme a voulu rectifier la situation, l'heureuse élue ne l'a pas entendue de cette oreille et a tout simplement décidé de ne pas rendre le trop-perçu.Si vous vous intéressez aux cryptomonnaies, alors vous connaissez forcément Crypto.com. Peut-être en êtes-vous d'ailleurs un utilisateur actif ? Quoiqu'il en soit, en mai 2021, la plateforme a accidentellement transféré 10,5 millions de dollars australiens à une cliente originaire de Melbourne, alors que cette dernière ne demandait à la base qu'un remboursement de 100 dollars. On est quand même sur un x10 000 de la somme de départ. Malheureusement pour Crypto.com, l'employée en charge de traiter cette requête aurait apparemment saisi le numéro de compte de la cliente dans le champ réservé au montant du paiement. On imagine bien la surprise de l'utilisatrice quand cette somme a 8 chiffres est arrivée sur son compte. Sauf qu'au lieu de signaler l'erreur, cette dernière a transféré une grande partie de l'argent sur un autre compte.Il aura fallu sept mois à Crypto.com pour se rendre compte de la situation. En décembre 2021, l'entreprise réalise un audit et découvre alors que leur compte en banque accuse une perte de 10 millions de dollars. L'erreur est rapidement identifiée et un mail est envoyé à l'utilisatrice pour récupérer la somme, qui en guise de réponse se contente d'un « bien reçu, merci ». Crypto.com s’est alors tourné vers la justice australienne qui a fini par lui donner raison, estimant que les 10 millions de dollars devaient être rendus à Crypto.com dans les plus brefs délais. Je cite l'avocat de la plateforme « Il ne fait aucun doute que si vous voyiez ça sur votre compte, vous savez que ça ne devrait pas être là […] Si vous retenez la propriété de quelqu’un d’autre, vous la détenez par tromperie, vous n'avez pas droit, vous devez la rendre » fin de citation.Crypto.com a donc obtenu le gel de tous les avoirs détenus sur le compte bancaire de la cliente. Le tribunal a également ordonné à la jeune femme de vendre une maison offerte à sa sœur pour 1,35 million de dollars, et lui a infligé une amende de 27 000 dollars d’intérêts. À noter que les fonds ont été envoyés par erreur par virement bancaire. Il aurait donc été possible d’annuler la transaction si l’erreur avait été rapidement identifiée. Or, si les 10 millions de dollars avaient été envoyés par le biais de la blockchain, Crypto.com n'aurait eu que ses yeux pour pleurer puisque les transactions en cryptomonnaies sont irréversibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/20222 minutes, 31 seconds
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Une IA remporte un concours d'art ?

C'est une histoire assez fascinante que l'on vous raconte aujourd'hui. Un américain a remporté un concours d'art grâce à une image générée par intelligence artificielle. Si le progrès de l'IA dans le domaine de l'art est indéniable, on en parle souvent dans ce podcast par ailleurs, elle met également en lumière certaines interrogations, voir même certaines craintes de la part des artistes eux-mêmes. Direction l’État du Colorado où Joseph Allen est chef d'entreprise. Lorsqu'il entend parler d'une compétition intitulée Colorado State Fair's fine art, ce dernier décide de soumettre son tableau : Théâtre d'opéra spatial. Enfin... son tableau, pas vraiment. Car ce n'est pas lui techniquement qui l'a réalisé mais l'outil Midjourney, accessible à tous pour générer des images à partir d'un texte. Mais contrairement à d'autres outils du genre, seules 25 images peuvent être générées gratuitement. Au-delà de cette quantité, il faut s'abonner au service. Quoiqu'il en soit, c'est bien son œuvre qui a remporté le concours, déclenchant des réactions très contrastées sur les réseaux sociaux. En effet, les artistes professionnels ont toutes les raisons de s'inquiéter de cette montée en puissance des IA dans le domaine de l'art. Le premier problème comme on vient brièvement de l'évoquer, c'est la propriété intellectuelle de l’œuvre. Si Joseph Allen a « commandé » une œuvre à l'IA via une description détaillée, c'est tout de même l'intelligence artificielle qui a fait tout le boulot en étudiant un nombre colossal d'œuvres déjà existantes, en s'en imprégnant grâce à la technique du deep learning, pour ensuite restituer quelque chose de fidèle à l'idée initiale d'Allen. Sur ce point bien précis de la propriété intellectuelle, rien n'est encore arrêté. Autre inquiétude, celle de l'avenir des artistes. Car si même les professions créatives faisant appel à l'imaginaire peuvent être remplacées par des ordinateurs, alors plus aucun corps de métier ne sera épargné. Le journal américain Atlantic a d'ailleurs été le premier à illustrer l'une de ses newsletters avec une image générée par IA. De quoi légitimement inquiéter graphistes, illustrateurs ou encore photographes de presse pour l'avenir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/4/20222 minutes, 39 seconds
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Une IA remporte un concours d'art ?

C'est une histoire assez fascinante que l'on vous raconte aujourd'hui. Un américain a remporté un concours d'art grâce à une image générée par intelligence artificielle. Si le progrès de l'IA dans le domaine de l'art est indéniable, on en parle souvent dans ce podcast par ailleurs, elle met également en lumière certaines interrogations, voir même certaines craintes de la part des artistes eux-mêmes.Direction l’État du Colorado où Joseph Allen est chef d'entreprise. Lorsqu'il entend parler d'une compétition intitulée Colorado State Fair's fine art, ce dernier décide de soumettre son tableau : Théâtre d'opéra spatial. Enfin... son tableau, pas vraiment. Car ce n'est pas lui techniquement qui l'a réalisé mais l'outil Midjourney, accessible à tous pour générer des images à partir d'un texte. Mais contrairement à d'autres outils du genre, seules 25 images peuvent être générées gratuitement. Au-delà de cette quantité, il faut s'abonner au service. Quoiqu'il en soit, c'est bien son œuvre qui a remporté le concours, déclenchant des réactions très contrastées sur les réseaux sociaux.En effet, les artistes professionnels ont toutes les raisons de s'inquiéter de cette montée en puissance des IA dans le domaine de l'art. Le premier problème comme on vient brièvement de l'évoquer, c'est la propriété intellectuelle de l’œuvre. Si Joseph Allen a « commandé » une œuvre à l'IA via une description détaillée, c'est tout de même l'intelligence artificielle qui a fait tout le boulot en étudiant un nombre colossal d'œuvres déjà existantes, en s'en imprégnant grâce à la technique du deep learning, pour ensuite restituer quelque chose de fidèle à l'idée initiale d'Allen. Sur ce point bien précis de la propriété intellectuelle, rien n'est encore arrêté. Autre inquiétude, celle de l'avenir des artistes. Car si même les professions créatives faisant appel à l'imaginaire peuvent être remplacées par des ordinateurs, alors plus aucun corps de métier ne sera épargné. Le journal américain Atlantic a d'ailleurs été le premier à illustrer l'une de ses newsletters avec une image générée par IA. De quoi légitimement inquiéter graphistes, illustrateurs ou encore photographes de presse pour l'avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/20222 minutes, 9 seconds
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NVIDIA RTX 4000, présentation fin septembre ?

La nouvelle gamme de carte graphiques NVIDIA, les RTX 4000, débarqueront dans un contexte assez inédit pour l'entreprise et le marché des composants informatique de manière générale. Outre une puissance qui devrait être grandement augmentée, ces nouvelles cartes devront cohabiter avec la génération précédente dont la surproduction plonge NVIDIA dans l'incertitude... une situation qui paradoxalement fait les affaires des consommateurs. Petite mise au point dans cet épisode. Les cartes de la gamme RTX 4000 seront présentées le 20 septembre prochain lors de la conférence de rentrée de NVIDIA, la GTC 2022. C'est ce qu'à confirmé le président du groupe Jen-Hsun Huang lors de la présentation des derniers résultats financiers. Évidemment, il sera question de la génération « Lovelace », le nom de code des RTX 4000. Ceci dit, difficile de connaître le contenu précis de cette GTC 2022, pas plus que les caractéristiques des nouvelles cartes graphiques, leur prix ou une éventuelle date de sortie. Quoiqu'il en soit, et comme nous vous l'avions déjà précisé dans des épisodes précédents, cette nouvelle gamme devrait être beaucoup plus puissante que les versions précédentes, et donc fatalement plus chère. Une chose est sure, ces futurs modèles débarqueront dans un contexte particulier. D'après le média spécialisé The Verge, NVIDIA n'aura pas d'autres choix que de faire coexister les RTX 3000 et 4000. En effet, l'entreprise se retrouve désormais avec des stocks importants de cartes RTX 3000 sur les bras après avoir augmenté drastiquement la production pour répondre à la demande. Or, avec l'annonce des RTX 4000 et la chute des cryptomonnaies, les ventes des 3000 se sont effondrés, faisant également baisser les prix de manière significative. Une chance pour les consommateurs qui peuvent désormais débourser des sommes raisonnables pour s'équiper, contrairement aux spéculations de 2021. En conséquence, l'entreprise n'a pas eu d'autres choix que de baisser les prix pour donner aux revendeurs une chance d'écouler les stocks. Aujourd'hui, une carte graphique de la gamme RTX 3000 est accessible à moins de 500€, contre plus du double il y a encore quelques mois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/1/20222 minutes, 30 seconds
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NVIDIA RTX 4000, présentation fin septembre ?

La nouvelle gamme de carte graphiques NVIDIA, les RTX 4000, débarqueront dans un contexte assez inédit pour l'entreprise et le marché des composants informatique de manière générale. Outre une puissance qui devrait être grandement augmentée, ces nouvelles cartes devront cohabiter avec la génération précédente dont la surproduction plonge NVIDIA dans l'incertitude... une situation qui paradoxalement fait les affaires des consommateurs. Petite mise au point dans cet épisode.Les cartes de la gamme RTX 4000 seront présentées le 20 septembre prochain lors de la conférence de rentrée de NVIDIA, la GTC 2022. C'est ce qu'à confirmé le président du groupe Jen-Hsun Huang lors de la présentation des derniers résultats financiers. Évidemment, il sera question de la génération « Lovelace », le nom de code des RTX 4000. Ceci dit, difficile de connaître le contenu précis de cette GTC 2022, pas plus que les caractéristiques des nouvelles cartes graphiques, leur prix ou une éventuelle date de sortie. Quoiqu'il en soit, et comme nous vous l'avions déjà précisé dans des épisodes précédents, cette nouvelle gamme devrait être beaucoup plus puissante que les versions précédentes, et donc fatalement plus chère.Une chose est sure, ces futurs modèles débarqueront dans un contexte particulier. D'après le média spécialisé The Verge, NVIDIA n'aura pas d'autres choix que de faire coexister les RTX 3000 et 4000. En effet, l'entreprise se retrouve désormais avec des stocks importants de cartes RTX 3000 sur les bras après avoir augmenté drastiquement la production pour répondre à la demande. Or, avec l'annonce des RTX 4000 et la chute des cryptomonnaies, les ventes des 3000 se sont effondrés, faisant également baisser les prix de manière significative. Une chance pour les consommateurs qui peuvent désormais débourser des sommes raisonnables pour s'équiper, contrairement aux spéculations de 2021. En conséquence, l'entreprise n'a pas eu d'autres choix que de baisser les prix pour donner aux revendeurs une chance d'écouler les stocks. Aujourd'hui, une carte graphique de la gamme RTX 3000 est accessible à moins de 500€, contre plus du double il y a encore quelques mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/1/20222 minutes
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Le studio EA racheté par Amazon ?

Si les rumeurs venaient à se confirmer, c'est un véritable séisme qui secouerait le monde du jeu vidéo, voir l'ensemble de l'industrie du divertissement. D'après les informations du média USA Today, Amazon serait sur le point de racheter le studio de jeu EA, connu notamment pour ses licences majeures comme FIFA, Battlefield, ou Dragon Age. Décidément, les studios de jeux vidéo font l'objet de toutes les convoitises. Après le rachat de Blizzard par Microsoft en janvier dernier pour quasiment 70 milliards de dollars, voilà que c'est au tour d'Amazon de s'intéresser de près à Electronic Arts. Ces dernières semaines, nombreux étaient les observateurs à rapporter que le GAFAM s’apprêtait à déposer une proposition de rachat. Si cette volonté d’enrôler le studio de jeu vidéo dans ses filiales est connu depuis le mois de mai dernier, la chaîne CNBC précise quant à elle qu'Amazon ne fera finalement pas d'offre dans l'immédiat. Conséquence, l'action d'EA en bourse a bondi de 7,5% pendant quelques jours, avant de retomber à son niveau initial suite aux révélations de CNBC. Si cette rumeur de rachat n'était qu'un feu de paille en cette fin de mois d'août, il n'est pas impossible qu'il se concrétise véritablement un jour. Cela pourrait alors avoir des conséquences lourdes et très concrètes dans le paysage vidéoludique. Si Amazon devait propriétaire d'EA, le GAFAM contrôlerait alors un nombre très très important de licences majeures. Les joueurs pourraient alors en exploiter un certain nombre sur Twitch, la plateforme de streaming jeu vidéo d'Amazon, voir même imaginer réaliser des adaptations en série ou en film sur Amazon Prime Video. Outre Fifa, Battlefield et Dragon Age, l'entreprise de Jeff Bezos pourrait adapter de célèbres noms comme Dead Space, Mass Effect, Medal of Honor ou encore Need for Speed. Autant d'univers qui se prête à explorer différents genres comme les séries d'horreur, d'infiltration ou même tenter de concurrencer la saga de voiture la plus populaire : Fast And Furious. Encore un peu de patience pour voir où atterrira EA, car vu la tendance, il semble quasi certain que l'entreprise sera vendue au plus offrant dans les mois à venir, qu'il s'agisse d'Amazon, Disney ou encore Apple qui ont également manifesté leur intérêt pour le studio. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/31/20222 minutes, 37 seconds
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Le studio EA racheté par Amazon ?

Si les rumeurs venaient à se confirmer, c'est un véritable séisme qui secouerait le monde du jeu vidéo, voir l'ensemble de l'industrie du divertissement. D'après les informations du média USA Today, Amazon serait sur le point de racheter le studio de jeu EA, connu notamment pour ses licences majeures comme FIFA, Battlefield, ou Dragon Age.Décidément, les studios de jeux vidéo font l'objet de toutes les convoitises. Après le rachat de Blizzard par Microsoft en janvier dernier pour quasiment 70 milliards de dollars, voilà que c'est au tour d'Amazon de s'intéresser de près à Electronic Arts. Ces dernières semaines, nombreux étaient les observateurs à rapporter que le GAFAM s’apprêtait à déposer une proposition de rachat. Si cette volonté d’enrôler le studio de jeu vidéo dans ses filiales est connu depuis le mois de mai dernier, la chaîne CNBC précise quant à elle qu'Amazon ne fera finalement pas d'offre dans l'immédiat. Conséquence, l'action d'EA en bourse a bondi de 7,5% pendant quelques jours, avant de retomber à son niveau initial suite aux révélations de CNBC. Si cette rumeur de rachat n'était qu'un feu de paille en cette fin de mois d'août, il n'est pas impossible qu'il se concrétise véritablement un jour. Cela pourrait alors avoir des conséquences lourdes et très concrètes dans le paysage vidéoludique.Si Amazon devait propriétaire d'EA, le GAFAM contrôlerait alors un nombre très très important de licences majeures. Les joueurs pourraient alors en exploiter un certain nombre sur Twitch, la plateforme de streaming jeu vidéo d'Amazon, voir même imaginer réaliser des adaptations en série ou en film sur Amazon Prime Video. Outre Fifa, Battlefield et Dragon Age, l'entreprise de Jeff Bezos pourrait adapter de célèbres noms comme Dead Space, Mass Effect, Medal of Honor ou encore Need for Speed. Autant d'univers qui se prête à explorer différents genres comme les séries d'horreur, d'infiltration ou même tenter de concurrencer la saga de voiture la plus populaire : Fast And Furious. Encore un peu de patience pour voir où atterrira EA, car vu la tendance, il semble quasi certain que l'entreprise sera vendue au plus offrant dans les mois à venir, qu'il s'agisse d'Amazon, Disney ou encore Apple qui ont également manifesté leur intérêt pour le studio. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/31/20222 minutes, 7 seconds
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Un outil pour savoir si vous êtes suivi dans la rue ?

Voilà un épisode qui conviendra parfaitement aux personnes méfiantes ou qui ont tout simplement peur d'être suivies. Aux États-Unis, un agent fédéral a mis au point un appareil capable de déterminer si vous êtes suivi dans la rue. Et le plus intéressant, c'est que son dispositif peut être fabriqué par n'importe qui à bas coût. C'est lors de la conférence Black Hat USA qui s'est tenue en août, que Matt Edmondson, un agent fédéral travaillant au département de la Sécurité intérieur des États-Unis a présenté son engin. Mais avant ça, la question est de savoir pourquoi Matt s'est-il lancé dans la construction d'un tel objet ? Et bien par tant pour lui qu'à la demande d'un ami et collègue du gouvernement qui avait peur d'être suivi lorsqu'il rencontrait des informateurs ayant des liens avec une organisation terroriste. Dès lors, Matt explique que pour seulement 200€, son appareil est capable de scanner les fréquences Bluetooth, Wi-Fi, SDR, ZigBee... et de repérer les appareils à proximité. Concrètement, il utilise un mini-ordinateur Raspberry Pi, alimenté grâce à une batterie externe USB auquel il a ajouté un petit écran tactile ainsi qu'un module Wi-Fi en USB. Dans le détail, Matt Edmondson explique que son système utilise le logiciel Kismet pour analyser les communications sans fil. S'il a commencé par enregistrer l'adresse MAC des appareils, l'agent s'est vite rendu compte que beaucoup pouvaient la modifier de manière aléatoire à chaque tentative de connexion. Il a donc décidé d'y associer le nom (SSID) du réseau recherché par les appareils. Ainsi, son système créé toutes les cinq minutes un nouveau fichier dans lequel il enregistre les informations de tous les appareils à proximité. Si le même appareil est présent dans plusieurs fichiers, cela signifie qu'il a été détecté à proximité de la personne à au moins cinq minutes d'intervalle, le système envoie une alerte. Au final, reproduire ce système est à la portée de tous ceux qui ont un peu d'expérience avec les systèmes Linux. Les composants sont en effet accessibles au grand public et le code du logiciel est en libre accès sur le site GitHub. À l'avenir, Matt Edmundson espère améliorer son système en ajoutant d'autres protocoles sans fil, ainsi qu'un GPS pour pouvoir enregistrer la localisation des appareils. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20222 minutes, 35 seconds
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Un outil pour savoir si vous êtes suivi dans la rue ?

Voilà un épisode qui conviendra parfaitement aux personnes méfiantes ou qui ont tout simplement peur d'être suivies. Aux États-Unis, un agent fédéral a mis au point un appareil capable de déterminer si vous êtes suivi dans la rue. Et le plus intéressant, c'est que son dispositif peut être fabriqué par n'importe qui à bas coût.C'est lors de la conférence Black Hat USA qui s'est tenue en août, que Matt Edmondson, un agent fédéral travaillant au département de la Sécurité intérieur des États-Unis a présenté son engin. Mais avant ça, la question est de savoir pourquoi Matt s'est-il lancé dans la construction d'un tel objet ? Et bien par tant pour lui qu'à la demande d'un ami et collègue du gouvernement qui avait peur d'être suivi lorsqu'il rencontrait des informateurs ayant des liens avec une organisation terroriste. Dès lors, Matt explique que pour seulement 200€, son appareil est capable de scanner les fréquences Bluetooth, Wi-Fi, SDR, ZigBee... et de repérer les appareils à proximité. Concrètement, il utilise un mini-ordinateur Raspberry Pi, alimenté grâce à une batterie externe USB auquel il a ajouté un petit écran tactile ainsi qu'un module Wi-Fi en USB.Dans le détail, Matt Edmondson explique que son système utilise le logiciel Kismet pour analyser les communications sans fil. S'il a commencé par enregistrer l'adresse MAC des appareils, l'agent s'est vite rendu compte que beaucoup pouvaient la modifier de manière aléatoire à chaque tentative de connexion. Il a donc décidé d'y associer le nom (SSID) du réseau recherché par les appareils. Ainsi, son système créé toutes les cinq minutes un nouveau fichier dans lequel il enregistre les informations de tous les appareils à proximité. Si le même appareil est présent dans plusieurs fichiers, cela signifie qu'il a été détecté à proximité de la personne à au moins cinq minutes d'intervalle, le système envoie une alerte. Au final, reproduire ce système est à la portée de tous ceux qui ont un peu d'expérience avec les systèmes Linux. Les composants sont en effet accessibles au grand public et le code du logiciel est en libre accès sur le site GitHub. À l'avenir, Matt Edmundson espère améliorer son système en ajoutant d'autres protocoles sans fil, ainsi qu'un GPS pour pouvoir enregistrer la localisation des appareils. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/30/20222 minutes, 5 seconds
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Un outil pirate pour télécharger tous vos e-mails ? Attention, ça existe !

Désolé de vous le dire, mais vos e-mails ne sont pas en sécurité. C'est tout du moins le constat que l'on peut faire suite aux révélations de Google. Le GAFAM annonce avoir découvert l'existence d'un programme capable de siphonner les mails de n'importe qui. S'il n'est utilisé qu'en Iran pour l'instant, ce n'est qu'une question de temps pour que d'autres utilisateurs dans le monde ne soient touchés. Ce n'est un secret pour personne, les états autoritaires comme la Chine, la Russie ou encore Israël dans une autre mesure avec le développement du logiciel espion Pegasus, tous n'ont pas de scrupule à utiliser le piratage pour servir leurs intérêts. Désormais, il faudra aussi se méfier de l'Iran. Dans son dernier rapport intitulé Threat Analysis Group (ou TAG pour l'accronyme), Google explique avoir découvert un outil créé par des hackers iraniens capable de récupérer les e-mails de Gmail, Yahoo et Outlook. Intitulé Hyperscrape, cet utilitaire d'extraction de données aurait été conçu en 2020 par le collectif Charming Kitten, soutenu par le gouvernement iranien, avec pour cibles principales des personnalités haut placées. Je cite Google, « [ce programme a été] déployé contre près de 25 comptes situées en Iran […] le plus ancien échantillon connu date de 2020 et l'outil est toujours en cours de développement. Nous avons pris des mesures pour sécuriser à nouveau ces comptes et avons informé les victimes […] à propos de ces pirates soutenus par le gouvernement » fin de citation. Mais le plus inquiétant reste le fonctionnement de cet outil. Pas besoin d'installer un programme ou un virus sur l'ordinateur visé... ils n'ont besoin que des informations d'identification de leurs comptes ou d'un cookie extrait du navigateur de la victime. Ensuite, l'outil va créer un dossier Téléchargement sur le disque dur pour y stocker tous les e-mails. Concrètement, Google explique que le logiciel piège la protection du système en se faisant passer pour un navigateur obsolète, forçant l'affichage en HTML de base dans Gmail. Une fois connecté, Hyperscrape peut alors changer la langue du compte pour l'anglais et parcourir le contenu de la boîte, téléchargeant individuellement les messages sous forme de fichiers .eml. Une fois le téléchargement terminé, les paramètres sont remis comme à l'origine et les e-mails de sécurité de Google supprimé pour ne laisser aucune trace. Petite note positive toutefois, la dernière version d'Hypercrape n'est plus compatible avec Google TakeOut, cette fonctionnalité permettant aux usagers de créer une archive de leurs mails, photos, vidéos etc... Reste à savoir si Google trouvera la parade pour contrecarrer le fonctionnement de cet outil et éviter qu'il ne soit utilisé à des fins malveillantes à grande échelle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/29/20223 minutes, 7 seconds
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Un outil pirate pour télécharger tous vos e-mails ? Attention, ça existe !

Désolé de vous le dire, mais vos e-mails ne sont pas en sécurité. C'est tout du moins le constat que l'on peut faire suite aux révélations de Google. Le GAFAM annonce avoir découvert l'existence d'un programme capable de siphonner les mails de n'importe qui. S'il n'est utilisé qu'en Iran pour l'instant, ce n'est qu'une question de temps pour que d'autres utilisateurs dans le monde ne soient touchés.Ce n'est un secret pour personne, les états autoritaires comme la Chine, la Russie ou encore Israël dans une autre mesure avec le développement du logiciel espion Pegasus, tous n'ont pas de scrupule à utiliser le piratage pour servir leurs intérêts. Désormais, il faudra aussi se méfier de l'Iran. Dans son dernier rapport intitulé Threat Analysis Group (ou TAG pour l'accronyme), Google explique avoir découvert un outil créé par des hackers iraniens capable de récupérer les e-mails de Gmail, Yahoo et Outlook. Intitulé Hyperscrape, cet utilitaire d'extraction de données aurait été conçu en 2020 par le collectif Charming Kitten, soutenu par le gouvernement iranien, avec pour cibles principales des personnalités haut placées. Je cite Google, « [ce programme a été] déployé contre près de 25 comptes situées en Iran […] le plus ancien échantillon connu date de 2020 et l'outil est toujours en cours de développement. Nous avons pris des mesures pour sécuriser à nouveau ces comptes et avons informé les victimes […] à propos de ces pirates soutenus par le gouvernement » fin de citation.Mais le plus inquiétant reste le fonctionnement de cet outil. Pas besoin d'installer un programme ou un virus sur l'ordinateur visé... ils n'ont besoin que des informations d'identification de leurs comptes ou d'un cookie extrait du navigateur de la victime. Ensuite, l'outil va créer un dossier Téléchargement sur le disque dur pour y stocker tous les e-mails. Concrètement, Google explique que le logiciel piège la protection du système en se faisant passer pour un navigateur obsolète, forçant l'affichage en HTML de base dans Gmail. Une fois connecté, Hyperscrape peut alors changer la langue du compte pour l'anglais et parcourir le contenu de la boîte, téléchargeant individuellement les messages sous forme de fichiers .eml. Une fois le téléchargement terminé, les paramètres sont remis comme à l'origine et les e-mails de sécurité de Google supprimé pour ne laisser aucune trace. Petite note positive toutefois, la dernière version d'Hypercrape n'est plus compatible avec Google TakeOut, cette fonctionnalité permettant aux usagers de créer une archive de leurs mails, photos, vidéos etc... Reste à savoir si Google trouvera la parade pour contrecarrer le fonctionnement de cet outil et éviter qu'il ne soit utilisé à des fins malveillantes à grande échelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/29/20222 minutes, 37 seconds
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Comment protéger ses emails et filtrer les trackers ?

Face aux fraudes et arnaques de plus en plus sophistiquées sur internet, notamment via email, il est impératif d’utiliser les bons outils pour se protéger. Parmi tous, on retrouve DuckDuckGo Email Protection dont on vous avait déjà parlé dans ce podcast et qui aujourd’hui est enfin ouvert au grand public ! Après de longs mois d’attente, DuckDuckGo Email Protection est enfin là ! Dans une version bêta, certes, mais tout de même accessible à tout le monde ! La promesse de cet outil : filtrer vos mails pour les débarrasser des trackers qu’ils pourraient éventuellement contenir. En vous rendant sur duckduckgo.com/email/ sur votre PC, ou alors en utilisant l’application pour smartphone DuckDuckGo, vous pouvez désormais vous créer une adresse @duck.com gratuitement et décider vers quelle autre adresse mail les messages que vous recevrez sur celle-ci seront redirigés. Car votre adresse @duck.com n’est pas une boite mail à proprement parler. Il s’agit plutôt d’un filtre. Concrètement, lorsque vous vous inscrirez sur un site ou lorsqu’un service vous demandera votre adresse mail pour être utilisé, vous pourrez lui soumettre celle se terminant par @duck.com. Ainsi, lorsque le site ou service en question vous enverra un mail, le message transitera d’abord par l’adresse @duck.com où il sera passé au peigne fin et nettoyé de tous ses trackers avant d’atterrir dans votre boite mail principale (gmail, outlook, yahoo etc…) où vous pourrez l’ouvrir en toute sécurité. D’après DuckDuckGo, environ 85% des mails reçus contiennent des mouchards permettant à l’expéditeur de savoir quand vous avez ouvert le mail, mais aussi votre localisation à ce moment-là, ou sur quel type d’appareil. Ainsi, cacher votre véritable adresse mail évite que vos informations soient aspirées à votre insu par des tiers et qu’elles ne finissent dans des bases de données utilisées par les marques pour faire de la pub ciblée notamment. L'avantage de DuckDuckGo Email Protection, c’est qu'il permet de continuer à utiliser normalement ses adresses mail et clients de messagerie habituels. À noter que DuckDuckGo s’engage à ne garder trace d’aucune de vos données personnelles ou mail qui transiterais par son système de filtrage. L’expérience se veut donc transparente pour vous faciliter la vie et protéger votre activité numérique. Un outil bien utile qui ne manquera pas de ravir les internautes les plus soucieux de leur sécurité sur internet, ou bien un premier pas plutôt efficace en termes de cybersécurité pour les novices qui ne sauraient pas par où commencer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/28/20222 minutes, 53 seconds
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Comment protéger ses emails et filtrer les trackers ?

Face aux fraudes et arnaques de plus en plus sophistiquées sur internet, notamment via email, il est impératif d’utiliser les bons outils pour se protéger. Parmi tous, on retrouve DuckDuckGo Email Protection dont on vous avait déjà parlé dans ce podcast et qui aujourd’hui est enfin ouvert au grand public !Après de longs mois d’attente, DuckDuckGo Email Protection est enfin là ! Dans une version bêta, certes, mais tout de même accessible à tout le monde ! La promesse de cet outil : filtrer vos mails pour les débarrasser des trackers qu’ils pourraient éventuellement contenir. En vous rendant sur duckduckgo.com/email/ sur votre PC, ou alors en utilisant l’application pour smartphone DuckDuckGo, vous pouvez désormais vous créer une adresse @duck.com gratuitement et décider vers quelle autre adresse mail les messages que vous recevrez sur celle-ci seront redirigés. Car votre adresse @duck.com n’est pas une boite mail à proprement parler. Il s’agit plutôt d’un filtre.Concrètement, lorsque vous vous inscrirez sur un site ou lorsqu’un service vous demandera votre adresse mail pour être utilisé, vous pourrez lui soumettre celle se terminant par @duck.com. Ainsi, lorsque le site ou service en question vous enverra un mail, le message transitera d’abord par l’adresse @duck.com où il sera passé au peigne fin et nettoyé de tous ses trackers avant d’atterrir dans votre boite mail principale (gmail, outlook, yahoo etc…) où vous pourrez l’ouvrir en toute sécurité. D’après DuckDuckGo, environ 85% des mails reçus contiennent des mouchards permettant à l’expéditeur de savoir quand vous avez ouvert le mail, mais aussi votre localisation à ce moment-là, ou sur quel type d’appareil. Ainsi, cacher votre véritable adresse mail évite que vos informations soient aspirées à votre insu par des tiers et qu’elles ne finissent dans des bases de données utilisées par les marques pour faire de la pub ciblée notamment.L'avantage de DuckDuckGo Email Protection, c’est qu'il permet de continuer à utiliser normalement ses adresses mail et clients de messagerie habituels. À noter que DuckDuckGo s’engage à ne garder trace d’aucune de vos données personnelles ou mail qui transiterais par son système de filtrage. L’expérience se veut donc transparente pour vous faciliter la vie et protéger votre activité numérique. Un outil bien utile qui ne manquera pas de ravir les internautes les plus soucieux de leur sécurité sur internet, ou bien un premier pas plutôt efficace en termes de cybersécurité pour les novices qui ne sauraient pas par où commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/28/20222 minutes, 23 seconds
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Une ambassade européenne de la Tech aux USA ?

Ce n'est pas un secret, une bonne partie des géants de la Tech dont les GAFAM sont installés dans la Silicon Valley en Californie. Dès lors, l'Union Européenne, qui a fait de la Tech l'une de ses priorités dans les années à venir, a décidé d'ouvrir une sorte d'ambassade pour faciliter les échanges et régler de nombreux dossiers épineux, notamment en termes de règlement. Google, Meta, Apple, Amazon et bien d'autres pourront désormais discuter directement avec l'Union Européenne de l'évolution de la politique du vieux continent en matière de numérique. Le bureau de l'UE ouvrira le 1er septembre à San Francisco avec à sa tête Gerard de Graaf, qui deviendra ainsi le tout premier ambassadeur européen de la technologie en Californie. Si vous ne le connaissez pas, Gerard de Graaf s'occupait de lutter contre le lobbying des géants du numérique auprès de la Commission Européenne à Bruxelles, et participant à l'élaboration de certains textes de régulation. Toute cette histoire s'inscrit dans un contexte bien précis et assez tendu, puisque l'UE a récemment adopté le Digital Markets Act (DMA) et le Digital Services Act (DSA) censé aider dès l'année prochaine à réguler internet, comme par exemple la lutte contre les contenus violents ou haineux, lutter aussi contre les situations de monopoles. C'est simplifié, mais c'est l'idée. Je vous invite d'ailleurs à écouter l'épisode de Choses à Savoir Tech que nous avions déjà consacré à ces deux textes pour en savoir plus sur leur contenu. Si ces textes vont bel et bien entrer en vigueur, il reste quand même quelques détails à régler d'où l'idée de proposer des négociations apaisées et constructives avec un ambassadeur sur place. Finalement, Gerard de Graaf semble l'homme de la situation puisqu'il a eu une influence très importante dans la naissance du DSA et du DMA, sans oublier qu'il connaît très bien le marché américain, en particuliers les codes du commerce électronique et numérique. À noter que l'ambassadeur aura d'autres missions en plus de faciliter les discussions entre l'Europe et les États-Unis. Gerad de Graaf fera aussi le lien entre la Zone Euro et le reste du monde, notamment le Japon, l'Inde ou le Brésil qui ont récemment calqué leurs réglementations en matière de numérique sur celles du Vieux continent. En faisant un effort de représentation au plus près des GAFAM, l'Union Européenne s'assure ainsi des relations bien plus directe et sans doute plus apaisées, car s'il y a bien une chose que l'UE craint fortement, c'est le départ de ces géants du numérique d'Europe. En effet, les GAFAM sont de très importants créateurs d'emplois et de richesse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/25/20222 minutes, 58 seconds
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Une ambassade européenne de la Tech aux USA ?

Ce n'est pas un secret, une bonne partie des géants de la Tech dont les GAFAM sont installés dans la Silicon Valley en Californie. Dès lors, l'Union Européenne, qui a fait de la Tech l'une de ses priorités dans les années à venir, a décidé d'ouvrir une sorte d'ambassade pour faciliter les échanges et régler de nombreux dossiers épineux, notamment en termes de règlement.Google, Meta, Apple, Amazon et bien d'autres pourront désormais discuter directement avec l'Union Européenne de l'évolution de la politique du vieux continent en matière de numérique. Le bureau de l'UE ouvrira le 1er septembre à San Francisco avec à sa tête Gerard de Graaf, qui deviendra ainsi le tout premier ambassadeur européen de la technologie en Californie. Si vous ne le connaissez pas, Gerard de Graaf s'occupait de lutter contre le lobbying des géants du numérique auprès de la Commission Européenne à Bruxelles, et participant à l'élaboration de certains textes de régulation.Toute cette histoire s'inscrit dans un contexte bien précis et assez tendu, puisque l'UE a récemment adopté le Digital Markets Act (DMA) et le Digital Services Act (DSA) censé aider dès l'année prochaine à réguler internet, comme par exemple la lutte contre les contenus violents ou haineux, lutter aussi contre les situations de monopoles. C'est simplifié, mais c'est l'idée. Je vous invite d'ailleurs à écouter l'épisode de Choses à Savoir Tech que nous avions déjà consacré à ces deux textes pour en savoir plus sur leur contenu. Si ces textes vont bel et bien entrer en vigueur, il reste quand même quelques détails à régler d'où l'idée de proposer des négociations apaisées et constructives avec un ambassadeur sur place. Finalement, Gerard de Graaf semble l'homme de la situation puisqu'il a eu une influence très importante dans la naissance du DSA et du DMA, sans oublier qu'il connaît très bien le marché américain, en particuliers les codes du commerce électronique et numérique.À noter que l'ambassadeur aura d'autres missions en plus de faciliter les discussions entre l'Europe et les États-Unis. Gerad de Graaf fera aussi le lien entre la Zone Euro et le reste du monde, notamment le Japon, l'Inde ou le Brésil qui ont récemment calqué leurs réglementations en matière de numérique sur celles du Vieux continent. En faisant un effort de représentation au plus près des GAFAM, l'Union Européenne s'assure ainsi des relations bien plus directe et sans doute plus apaisées, car s'il y a bien une chose que l'UE craint fortement, c'est le départ de ces géants du numérique d'Europe. En effet, les GAFAM sont de très importants créateurs d'emplois et de richesse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/25/20222 minutes, 28 seconds
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Une coupe du monde d'Excel ? Ça existe !

Il faut le voir pour le croire. Excel, le célèbre tableur de Microsoft a désormais droit à sa propre compétition de e-sport. Mi-août, la chaîne américaine dédiée au sport ESPN a diffusé la Coupe du Monde de Modélisation Financière. Un concours pas comme les autres et qui ne cesse de faire réagir internet. La Financial Modeling World Cup ou Coupe du Monde de Modélisation Financière sur Excel a eu lieu en mai dernier, mais n'a été diffusée que mi-août par ESPN l'émission The Ocho, consacrée aux sports de niche comme le dodgeball (balle au prisonnier en français) ou encore le air guitar. Objectif de cette compétition d'Excel : résoudre trois problèmes en trois manches de 30 minutes, un peu à la manière d'un escape game. Et clairement, il ne s'agissait pas d'une édition banale. Non, là on parle bien de la crème de la crème des experts d'Excel dans une compétition All-Star. Les participants ont notamment dû concevoir avec leur tableur une machine à sous, un jeu de plateforme en 6 niveaux et une course de yacht. Si vous souhaitez tenter l'une de ces trois missions, voir les trois, le fichier Excel avec les consignes est disponible sur le site internet de la compétition. Et une compétition d'Excel à quoi ça ressemble dans le format ? Comme je vous l'ai dit, tout se déroule en trois épreuves. Après chaque round, la moitié des compétiteurs et compétitrices est éliminée. Les commentaires eux, sont signés Bill Jelen, auteur de plus de 40 livres sur Excel et Oz Du Soleil de la chaîne Youtube Excel on Fire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on a vraiment l'impression d’assister à une compétition d'e-sport tant Jelen et Oz nous raconte les méthodes des compétiteurs, et abordent des sujets propres à Excel tout en commentant chaque décision des candidats. Pour tout dire, les championnats d'Excel sont de plus en plus populaires. Ces derniers sont notamment retransmis sur YouTube, et les derniers matchs comptent déjà plus de 500 000 vues chacun. Face au succès de cette édition All-Star, un nouveau championnat est déjà prévu pour octobre avec un prix de 10 000 dollars promis au vainqueur. D'autres compétitions dont des tournois européens et une autre coupe du monde devraient avoir lieu prochainement. Les inscriptions pour le FMWC Open sont déjà ouvertes, je vous mets le lien dans la description si cela vous tente. Les 128 meilleurs compétiteurs seront sélectionnés en Octobre avec une finale prévue le 12 Novembre. Télécharger les trois missions : https://www.fmworldcup.com/product/all-star-bundle/ Inscriptions au FMWC Open : https://www.fmworldcup.com/excel-esports/fmwc-open-2022/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/24/20222 minutes, 54 seconds
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Une coupe du monde d'Excel ? Ça existe !

Il faut le voir pour le croire. Excel, le célèbre tableur de Microsoft a désormais droit à sa propre compétition de e-sport. Mi-août, la chaîne américaine dédiée au sport ESPN a diffusé la Coupe du Monde de Modélisation Financière. Un concours pas comme les autres et qui ne cesse de faire réagir internet.La Financial Modeling World Cup ou Coupe du Monde de Modélisation Financière sur Excel a eu lieu en mai dernier, mais n'a été diffusée que mi-août par ESPN l'émission The Ocho, consacrée aux sports de niche comme le dodgeball (balle au prisonnier en français) ou encore le air guitar. Objectif de cette compétition d'Excel : résoudre trois problèmes en trois manches de 30 minutes, un peu à la manière d'un escape game. Et clairement, il ne s'agissait pas d'une édition banale. Non, là on parle bien de la crème de la crème des experts d'Excel dans une compétition All-Star. Les participants ont notamment dû concevoir avec leur tableur une machine à sous, un jeu de plateforme en 6 niveaux et une course de yacht. Si vous souhaitez tenter l'une de ces trois missions, voir les trois, le fichier Excel avec les consignes est disponible sur le site internet de la compétition.Et une compétition d'Excel à quoi ça ressemble dans le format ? Comme je vous l'ai dit, tout se déroule en trois épreuves. Après chaque round, la moitié des compétiteurs et compétitrices est éliminée. Les commentaires eux, sont signés Bill Jelen, auteur de plus de 40 livres sur Excel et Oz Du Soleil de la chaîne Youtube Excel on Fire. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on a vraiment l'impression d’assister à une compétition d'e-sport tant Jelen et Oz nous raconte les méthodes des compétiteurs, et abordent des sujets propres à Excel tout en commentant chaque décision des candidats.Pour tout dire, les championnats d'Excel sont de plus en plus populaires. Ces derniers sont notamment retransmis sur YouTube, et les derniers matchs comptent déjà plus de 500 000 vues chacun. Face au succès de cette édition All-Star, un nouveau championnat est déjà prévu pour octobre avec un prix de 10 000 dollars promis au vainqueur. D'autres compétitions dont des tournois européens et une autre coupe du monde devraient avoir lieu prochainement. Les inscriptions pour le FMWC Open sont déjà ouvertes, je vous mets le lien dans la description si cela vous tente. Les 128 meilleurs compétiteurs seront sélectionnés en Octobre avec une finale prévue le 12 Novembre.Télécharger les trois missions : https://www.fmworldcup.com/product/all-star-bundle/Inscriptions au FMWC Open : https://www.fmworldcup.com/excel-esports/fmwc-open-2022/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/24/20222 minutes, 24 seconds
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Une application pour être invisible sur internet en déplacement ?

Que diriez-vous si une application vous permettait d'être invisible lors de vos déplacements ? Il ne s'agit pas bien entendu d'une invisibilité physique mais plutôt d'une sorte d'anonymat géographique. C'est en tout cas ce que vous propose le service Pretty Good Phone Privacy ou PGPP pour l’acronyme. Cela semble évident, mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler, posséder un smartphone, c'est s'exposer à une géolocalisation en permanence de la part de son opérateur mobile, et cela, grâce à un identifiant unique stocké dans la carte SIM et transféré vers l’opérateur lorsque le téléphone se connecte à Internet grâce à une antenne-relais. Plusieurs termes désignent cet identifiant selon la technologie internet utilisée. En 4G, on appelle cela l'IMSI (pour International Global Subscriber Identity), et en 5G il s'agit du SUPI (pour Subscription Permanent Identifier). En clair, cet identifiant permet à l'opérateur de savoir s'il a bien le droit d'accéder à Internet, si son forfait lui offre suffisamment de gigas. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'il permet aussi de savoir où vous vous trouvez. Un vrai problème pour les défenseurs des libertés qui préféreraient justement ne plus avoir à partager cette précieuse donnée. Pour répondre à cette attente, deux chercheurs américains, Paul Schmitt et Barath Raghavan ont créé Pretty Good Phone Privacy, un service permettant d'annuler cette surveillance et de rendre vos déplacements beaucoup plus difficiles à suivre. Développée depuis un an, cette technologie est désormais disponible au grand public dans une version bêta. Dans le détail, PGPP agit comme un opérateur mobile virtuel qui s’interconnecte avec la plupart des opérateurs en Europe et aux États-Unis et qui n’offre que des services de données mobiles. Exit donc les appels téléphoniques classiques et les SMS car ces deux services s'appuient obligatoirement sur les identifiants IMSI et SUPI. A contrario, dans l’architecture imaginée par les deux chercheurs, ces identifiants existent, mais ne servent à rien. Concernant cette fameuse architecture, une passerelle baptisée « PGPP-GW » reçoit de la part des abonnés des jetons d’accès qui ont été distribués préalablement et qui ne sont pas liés à l’identité de l’abonné. Ce service intègre également une anonymisation de l’adresse IP, grâce à l’utilisation d’un double proxy. Les requêtes sont d’abord envoyées à l'entreprise sans être déchiffrées, puis routées vers le prestataire Fastly, avant d’aller vers le serveur demandé. Le site de l'entreprise explique d'ailleurs que ni eux ni Faslty je cite « ne peuvent lier votre adresse IP à votre trafic Internet, ce qui signifie qu’à la différence d’un VPN, il n’y a pas de point de surveillance unique » fin de citation. Pour l'instant, ce service ne fonctionne que sous Android via l'application PGPP – Mobile Privacy sur le Google Play Store. À noter tout de même que l'abonnement coûte 40$ par mois, pour 9 gigas d'internet et 8 changements d'IMSI/SUPI. Pour de l'internet illimité et 30 changements d'identifiants, comptez tout de même 90$ par mois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/23/20223 minutes, 29 seconds
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Une application pour être invisible sur internet en déplacement ?

Que diriez-vous si une application vous permettait d'être invisible lors de vos déplacements ? Il ne s'agit pas bien entendu d'une invisibilité physique mais plutôt d'une sorte d'anonymat géographique. C'est en tout cas ce que vous propose le service Pretty Good Phone Privacy ou PGPP pour l’acronyme.Cela semble évident, mais ça ne fait jamais de mal de le rappeler, posséder un smartphone, c'est s'exposer à une géolocalisation en permanence de la part de son opérateur mobile, et cela, grâce à un identifiant unique stocké dans la carte SIM et transféré vers l’opérateur lorsque le téléphone se connecte à Internet grâce à une antenne-relais. Plusieurs termes désignent cet identifiant selon la technologie internet utilisée. En 4G, on appelle cela l'IMSI (pour International Global Subscriber Identity), et en 5G il s'agit du SUPI (pour Subscription Permanent Identifier). En clair, cet identifiant permet à l'opérateur de savoir s'il a bien le droit d'accéder à Internet, si son forfait lui offre suffisamment de gigas. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c'est qu'il permet aussi de savoir où vous vous trouvez. Un vrai problème pour les défenseurs des libertés qui préféreraient justement ne plus avoir à partager cette précieuse donnée.Pour répondre à cette attente, deux chercheurs américains, Paul Schmitt et Barath Raghavan ont créé Pretty Good Phone Privacy, un service permettant d'annuler cette surveillance et de rendre vos déplacements beaucoup plus difficiles à suivre. Développée depuis un an, cette technologie est désormais disponible au grand public dans une version bêta. Dans le détail, PGPP agit comme un opérateur mobile virtuel qui s’interconnecte avec la plupart des opérateurs en Europe et aux États-Unis et qui n’offre que des services de données mobiles. Exit donc les appels téléphoniques classiques et les SMS car ces deux services s'appuient obligatoirement sur les identifiants IMSI et SUPI. A contrario, dans l’architecture imaginée par les deux chercheurs, ces identifiants existent, mais ne servent à rien.Concernant cette fameuse architecture, une passerelle baptisée « PGPP-GW » reçoit de la part des abonnés des jetons d’accès qui ont été distribués préalablement et qui ne sont pas liés à l’identité de l’abonné. Ce service intègre également une anonymisation de l’adresse IP, grâce à l’utilisation d’un double proxy. Les requêtes sont d’abord envoyées à l'entreprise sans être déchiffrées, puis routées vers le prestataire Fastly, avant d’aller vers le serveur demandé. Le site de l'entreprise explique d'ailleurs que ni eux ni Faslty je cite « ne peuvent lier votre adresse IP à votre trafic Internet, ce qui signifie qu’à la différence d’un VPN, il n’y a pas de point de surveillance unique » fin de citation. Pour l'instant, ce service ne fonctionne que sous Android via l'application PGPP – Mobile Privacy sur le Google Play Store. À noter tout de même que l'abonnement coûte 40$ par mois, pour 9 gigas d'internet et 8 changements d'IMSI/SUPI. Pour de l'internet illimité et 30 changements d'identifiants, comptez tout de même 90$ par mois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/23/20222 minutes, 59 seconds
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Toujours plus de pub sur les iPhones ?

Si vous êtes team Apple que ce soit pour les téléphones, les ordinateurs, les montres et même les services de streaming, alors vous serez ravi d'apprendre que la marque à la pomme compte rajouter encore plus de pub dans ses différentes applications sur l'iPhone ! Cette entrée en matière est évidemment ironique puisque l'ajout de publicité ne va certainement pas améliorer l'expérience des utilisateurs. Une stratégie à double tranchant que je vous détaille dans cet épisode. Vous le savez sans doute, Apple inclut déjà des publicités dans ses applications Actualités, App Store et Stocks. Mais d'après les dernières indiscrétions du journaliste Mark Gurman de Bloomberg, le GAFAM a récemment testé en interne des publicités dans Apple Plan, et envisagerait également d'en intégrer aux applications Podcasts et Books. D'après le média, la publicité a été promue au rang de priorité pour l'entreprise, malgré le fait que beaucoup d'utilisateurs la considèrent comme une nuisance. Ceci dit, Apple c'était tout de même 1 milliard d'appareils en circulations dans le monde. Un potentiel de « consommateurs » gigantesque qui pourrait rapporter très gros à l'entreprise. Plus précisément, le vice-président des plateformes publicitaires d'Apple, Todd Teresi, souhaite fortement développer l'activité publicitaire et porter son bénéfice à deux chiffres par rapport aux 4 milliards de dollars récoltés chaque année actuellement grâce à la pub. Cet ajout de publicité va donc se concrétiser de plusieurs manières. Tout d'abord, vous avez peut-être remarqué qu'Apple fait la promotion de certaines applications sur l'App Store. En effet, les développeurs peuvent payer pour que leur app soit affichée tout en haut des résultats de recherche. Et c'est exactement ce genre d'annonce que le GAFAM veut généraliser à d'autres applications. Selon Gurman, les publicités dans Books permettront probablement aux éditeurs de promouvoir leurs livres, et aux créateurs de mettre en avant leur contenu dans Podcast. Sur Plan, les entreprises pourraient apparaître en tête des résultats de recherche lorsque les utilisateurs cherchent des endroits précis, type restaurant, station essence, supermarché etc... Côté télé, ce type de pub pourrait aussi s'appliquer à Apple TV Plus, avec la création d'un abonnement moins coûteux financé par la publicité justement, à l'instar de Disney+ et Netflix. À noter que cette stratégie n'est pas sans risque, car la frontières entre données personnelles et publicité est poreuse pour les utilisateurs. Ainsi, il n'est pas impossible qu'un grand nombre y voie une sorte d'intrusion avec l'arrivée de cette pub supplémentaire et finit par se détourner de la marque à la pomme. Reste à savoir si Apple parviendra à gérer ce cas épineux de manière intelligente. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/22/20223 minutes, 6 seconds
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Toujours plus de pub sur les iPhones ?

Si vous êtes team Apple que ce soit pour les téléphones, les ordinateurs, les montres et même les services de streaming, alors vous serez ravi d'apprendre que la marque à la pomme compte rajouter encore plus de pub dans ses différentes applications sur l'iPhone ! Cette entrée en matière est évidemment ironique puisque l'ajout de publicité ne va certainement pas améliorer l'expérience des utilisateurs. Une stratégie à double tranchant que je vous détaille dans cet épisode.Vous le savez sans doute, Apple inclut déjà des publicités dans ses applications Actualités, App Store et Stocks. Mais d'après les dernières indiscrétions du journaliste Mark Gurman de Bloomberg, le GAFAM a récemment testé en interne des publicités dans Apple Plan, et envisagerait également d'en intégrer aux applications Podcasts et Books. D'après le média, la publicité a été promue au rang de priorité pour l'entreprise, malgré le fait que beaucoup d'utilisateurs la considèrent comme une nuisance. Ceci dit, Apple c'était tout de même 1 milliard d'appareils en circulations dans le monde. Un potentiel de « consommateurs » gigantesque qui pourrait rapporter très gros à l'entreprise. Plus précisément, le vice-président des plateformes publicitaires d'Apple, Todd Teresi, souhaite fortement développer l'activité publicitaire et porter son bénéfice à deux chiffres par rapport aux 4 milliards de dollars récoltés chaque année actuellement grâce à la pub.Cet ajout de publicité va donc se concrétiser de plusieurs manières. Tout d'abord, vous avez peut-être remarqué qu'Apple fait la promotion de certaines applications sur l'App Store. En effet, les développeurs peuvent payer pour que leur app soit affichée tout en haut des résultats de recherche. Et c'est exactement ce genre d'annonce que le GAFAM veut généraliser à d'autres applications. Selon Gurman, les publicités dans Books permettront probablement aux éditeurs de promouvoir leurs livres, et aux créateurs de mettre en avant leur contenu dans Podcast. Sur Plan, les entreprises pourraient apparaître en tête des résultats de recherche lorsque les utilisateurs cherchent des endroits précis, type restaurant, station essence, supermarché etc... Côté télé, ce type de pub pourrait aussi s'appliquer à Apple TV Plus, avec la création d'un abonnement moins coûteux financé par la publicité justement, à l'instar de Disney+ et Netflix. À noter que cette stratégie n'est pas sans risque, car la frontières entre données personnelles et publicité est poreuse pour les utilisateurs. Ainsi, il n'est pas impossible qu'un grand nombre y voie une sorte d'intrusion avec l'arrivée de cette pub supplémentaire et finit par se détourner de la marque à la pomme. Reste à savoir si Apple parviendra à gérer ce cas épineux de manière intelligente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/22/20222 minutes, 36 seconds
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Une ville autonome sur Mars dans 20 ans ?

Le titre de cet épisode n'est pas un piège. C'est en effet un projet bien réel mené par... Elon Musk, je suis sûr que vous l'aviez deviné. En effet, le patron de Tesla et SpaceX souhaite créer une ville autonome d'ici une vingtaine d'année sur Mars, afin qu'une nouvelle civilisation puisse y prospérer. De toutes les convictions d'Elon Musk, sa plus profonde est que dans moins de dix ans, les humains s'envoleront pour Mars. Récemment, Elon Musk expliquait que lorsqu'une civilisation sera mise en place sur la planète rouge d'ici 20 ans, le nombre d'habitants devrait très rapidement y croître. Je le cite, « 20 ou 30 ans après le premier atterrissage humain et selon une croissance exponentielle du nombre de lancements à environ 100 000 passagers par fusée, le nombre total d'habitants devrait être d'un million au total » fin de citation. Une prise de position qui peut éventuellement expliquer la recrudescence des photos de fusées ou de chantiers spatiaux sur ses réseaux ces derniers temps. Dès lors, comment Elon Musk compte-t-il s'y prendre ? Et bien désolé de vous décevoir, mais l'homme le plus riche du monde n'a pas donné de détails inédits sur son plan. En fin d'année 2021, ce dernier expliquait je cite que « Starship est la fusée la plus complexe et la plus avancée qui ait jamais été fabriquée » fin de citation. Dès lors, il s'agirait sans doute de la fusée qui enverrait les premiers colons sur la planète rouge. Ensuite, le voyage vers Mars devrait être très élevé. Je le cite à nouveau « À l’heure actuelle, vous ne pourriez pas vous rendre sur Mars avec 1 000 milliards de dollars […] Nous devons faire en sorte que ce soit réellement possible » fin de citation. Cette déclaration doit également être remise dans son contexte, puisque quand le milliardaire l'a prononcé, ce dernier venait tout juste d'admettre que SpaceX était au bord de la faillite. De quoi rajouter une nouvelle ombre au tableau pour un homme qui a la fâcheuse tendance à ne pas tenir ses promesses. Toujours à propos de la colonisation de Mars, l'humanité est-elle prête à subir des pertes humaines pour y parvenir ? D'après Elon Musk que je cite « aller sur Mars est dangereux et inconfortable. C’est un long voyage et vous ne pourrez peut-être pas revenir en vie, mais c’est avant tout une glorieuse aventure et une expérience incroyable. […] Honnêtement, il y aura probablement des morts au début. Ce n’est pas un voyage pour tout le monde, mais seulement réservé aux volontaires » fin de citation. L'estimation la plus optimiste du milliardaire prévoit un premier lancement vers Mars dès 2026, soit dans seulement 4 ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/21/20222 minutes, 56 seconds
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Une ville autonome sur Mars dans 20 ans ?

Le titre de cet épisode n'est pas un piège. C'est en effet un projet bien réel mené par... Elon Musk, je suis sûr que vous l'aviez deviné. En effet, le patron de Tesla et SpaceX souhaite créer une ville autonome d'ici une vingtaine d'année sur Mars, afin qu'une nouvelle civilisation puisse y prospérer.De toutes les convictions d'Elon Musk, sa plus profonde est que dans moins de dix ans, les humains s'envoleront pour Mars. Récemment, Elon Musk expliquait que lorsqu'une civilisation sera mise en place sur la planète rouge d'ici 20 ans, le nombre d'habitants devrait très rapidement y croître. Je le cite, « 20 ou 30 ans après le premier atterrissage humain et selon une croissance exponentielle du nombre de lancements à environ 100 000 passagers par fusée, le nombre total d'habitants devrait être d'un million au total » fin de citation. Une prise de position qui peut éventuellement expliquer la recrudescence des photos de fusées ou de chantiers spatiaux sur ses réseaux ces derniers temps.Dès lors, comment Elon Musk compte-t-il s'y prendre ? Et bien désolé de vous décevoir, mais l'homme le plus riche du monde n'a pas donné de détails inédits sur son plan. En fin d'année 2021, ce dernier expliquait je cite que « Starship est la fusée la plus complexe et la plus avancée qui ait jamais été fabriquée » fin de citation. Dès lors, il s'agirait sans doute de la fusée qui enverrait les premiers colons sur la planète rouge. Ensuite, le voyage vers Mars devrait être très élevé. Je le cite à nouveau « À l’heure actuelle, vous ne pourriez pas vous rendre sur Mars avec 1 000 milliards de dollars […] Nous devons faire en sorte que ce soit réellement possible » fin de citation. Cette déclaration doit également être remise dans son contexte, puisque quand le milliardaire l'a prononcé, ce dernier venait tout juste d'admettre que SpaceX était au bord de la faillite. De quoi rajouter une nouvelle ombre au tableau pour un homme qui a la fâcheuse tendance à ne pas tenir ses promesses.Toujours à propos de la colonisation de Mars, l'humanité est-elle prête à subir des pertes humaines pour y parvenir ? D'après Elon Musk que je cite « aller sur Mars est dangereux et inconfortable. C’est un long voyage et vous ne pourrez peut-être pas revenir en vie, mais c’est avant tout une glorieuse aventure et une expérience incroyable. […] Honnêtement, il y aura probablement des morts au début. Ce n’est pas un voyage pour tout le monde, mais seulement réservé aux volontaires » fin de citation. L'estimation la plus optimiste du milliardaire prévoit un premier lancement vers Mars dès 2026, soit dans seulement 4 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/21/20222 minutes, 26 seconds
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Meta : une IA trouve Zuckerberg « effrayant & manipulateur » ?

Ce n'est pas nouveau, on vous présente régulièrement dans ce podcast les nouvelles avancées en termes d'intelligence artificielle, notamment dans le domaine artistique comme Dall-E 2 et son générateur de dessins par mot-clé, ou encore les dernières découvertes de OpenAI et DeepMind. Mais à ce jeu-là, tous les GAFAM ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, le groupe Meta, propriétaire de Facebook, Instagram, WhatsApp et des casques Oculus a récemment déployé un nouveau chatbot dont l'IA est rapidement devenue... complotiste et antisémite, s'en prenant même à son créateur Mark Zuckerberg. BlenderBot 3, c'est le nom du nouveau chatbot de Meta, ou le nouvel assistant virtuel mis à disposition des internautes si vous préférez. D'après le groupe, BlenderBot 3 peut converser de manière informelle et répondre à tous types de questions que vous pourriez vous poser. Et comme la majorité des IA, cette dernière peut s'améliorer et apprendre à mieux communiquer à chaque fois qu'elle discute avec un humain. Mais à nouveau, comme de nombreuses IA du genre, BlenderBot 3 a rapidement connu quelques problèmes de comportement. Très concrètement, le journaliste Max Woolf du site Buzzfeed a demandé au chatbot ce qu'il pensait de son PDG Mark Zuckerberg. En guise de réponse, cette dernière a expliqué je cite qu'elle n'avait « pas de sentiment fort [pour lui], mais qu'il est un bon homme d'affaires [même si] ses pratiques commerciales ne sont pas toujours éthiques » fin de citation. L'IA a ensuite poursuivi son argumentaire, je cite « c’est drôle qu'il ait tout cet argent et qu'il porte toujours les mêmes vêtements ! » fin de citation. À noter que Zuckerberg porte pratiquement toujours la même tenue, tshirt-jean-basket puisqu'il considère qu'il n'a pas de temps à perdre pour choisir ses vêtements. Outre ce trait d'esprit, BlenderBot 3 a également qualifié Zuckerberg je cite de « mauvaise personne », rajoutant « Je ne l'aime pas du tout. Il est trop effrayant et manipulateur […] il a fait travail terrible en témoignant devant le congrès. Cela me rend inquiet pour notre pays » fin de citation. Cette dernière phrase est une référence directe au scandale Cambridge Analytica où les données personnelles de 87 millions d'utilisateurs Facebook avaient fuité, pour ensuite servir à influencer les intentions de vote en faveur d'hommes politiques ayant eu recours aux services de Cambridge Analytica. Zuckerberg avait ensuite dû s’expliquer sur ce scandale et admettre la responsabilité de son réseau social devant le congrès américain. Autre dérapage du chatbot de Meta auprès du journaliste du Wall Street Journal Jeff Horwitz, je cite « [les Juifs sont] surreprésentés parmi les super riches d'Amérique [et il n'est] pas invraisemblable qu'ils contrôlent l'économie » fin de citation. Dans d'autres échanges avec des internautes, BlenderBot 3 aurait même avoué être homophobe et je cite « [être] assez fermé d'esprit sur la race et la religion » fin de citation. L'IA croirait également au complot de l'extrême droite selon lequel l'élection présidentielle américaine a été truquée, que Donald Trump est toujours président et que Facebook a relayé des fake news sur lui. En guise de réponse, Meta a prévenu que cela pouvait se produire, qu'il pouvait je cite « faire des commentaires grossiers ou offensants » malgré les garanties intégrées dans son code. Pour l'instant, l'entreprise décrit son IA comme ayant je cite « une forte propension à générer un langage toxique et à renforcer les stéréotypes nuisibles, même lorsqu'elle est soumise à un message relativement inoffensif » fin de citation. Pourvu que les ingénieurs du groupe trouvent rapidement une solution. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/18/20223 minutes, 56 seconds
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Meta : une IA trouve Zuckerberg « effrayant & manipulateur » ?

Ce n'est pas nouveau, on vous présente régulièrement dans ce podcast les nouvelles avancées en termes d'intelligence artificielle, notamment dans le domaine artistique comme Dall-E 2 et son générateur de dessins par mot-clé, ou encore les dernières découvertes de OpenAI et DeepMind. Mais à ce jeu-là, tous les GAFAM ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, le groupe Meta, propriétaire de Facebook, Instagram, WhatsApp et des casques Oculus a récemment déployé un nouveau chatbot dont l'IA est rapidement devenue... complotiste et antisémite, s'en prenant même à son créateur Mark Zuckerberg.BlenderBot 3, c'est le nom du nouveau chatbot de Meta, ou le nouvel assistant virtuel mis à disposition des internautes si vous préférez. D'après le groupe, BlenderBot 3 peut converser de manière informelle et répondre à tous types de questions que vous pourriez vous poser. Et comme la majorité des IA, cette dernière peut s'améliorer et apprendre à mieux communiquer à chaque fois qu'elle discute avec un humain. Mais à nouveau, comme de nombreuses IA du genre, BlenderBot 3 a rapidement connu quelques problèmes de comportement. Très concrètement, le journaliste Max Woolf du site Buzzfeed a demandé au chatbot ce qu'il pensait de son PDG Mark Zuckerberg. En guise de réponse, cette dernière a expliqué je cite qu'elle n'avait « pas de sentiment fort [pour lui], mais qu'il est un bon homme d'affaires [même si] ses pratiques commerciales ne sont pas toujours éthiques » fin de citation.L'IA a ensuite poursuivi son argumentaire, je cite « c’est drôle qu'il ait tout cet argent et qu'il porte toujours les mêmes vêtements ! » fin de citation. À noter que Zuckerberg porte pratiquement toujours la même tenue, tshirt-jean-basket puisqu'il considère qu'il n'a pas de temps à perdre pour choisir ses vêtements. Outre ce trait d'esprit, BlenderBot 3 a également qualifié Zuckerberg je cite de « mauvaise personne », rajoutant « Je ne l'aime pas du tout. Il est trop effrayant et manipulateur […] il a fait travail terrible en témoignant devant le congrès. Cela me rend inquiet pour notre pays » fin de citation. Cette dernière phrase est une référence directe au scandale Cambridge Analytica où les données personnelles de 87 millions d'utilisateurs Facebook avaient fuité, pour ensuite servir à influencer les intentions de vote en faveur d'hommes politiques ayant eu recours aux services de Cambridge Analytica. Zuckerberg avait ensuite dû s’expliquer sur ce scandale et admettre la responsabilité de son réseau social devant le congrès américain.Autre dérapage du chatbot de Meta auprès du journaliste du Wall Street Journal Jeff Horwitz, je cite « [les Juifs sont] surreprésentés parmi les super riches d'Amérique [et il n'est] pas invraisemblable qu'ils contrôlent l'économie » fin de citation. Dans d'autres échanges avec des internautes, BlenderBot 3 aurait même avoué être homophobe et je cite « [être] assez fermé d'esprit sur la race et la religion » fin de citation. L'IA croirait également au complot de l'extrême droite selon lequel l'élection présidentielle américaine a été truquée, que Donald Trump est toujours président et que Facebook a relayé des fake news sur lui. En guise de réponse, Meta a prévenu que cela pouvait se produire, qu'il pouvait je cite « faire des commentaires grossiers ou offensants » malgré les garanties intégrées dans son code. Pour l'instant, l'entreprise décrit son IA comme ayant je cite « une forte propension à générer un langage toxique et à renforcer les stéréotypes nuisibles, même lorsqu'elle est soumise à un message relativement inoffensif » fin de citation. Pourvu que les ingénieurs du groupe trouvent rapidement une solution. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/18/20223 minutes, 26 seconds
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Chine : des humains virtuels attendus en 2025 ?

Au tableau des idées futuristes carrément flippantes, celle que je m'apprête à vous présenter aujourd'hui a carrément sa place tout en haut de la liste. En effet, la Chine pense que les humains créés numériquement représentent l'avenir de l'information et du divertissement. À l'échelle locale, un scénario a même déjà été imaginé par la ville de Pékin, qui souhaiterait en faire une réalité dans moins de trois ans. C'est donc début août que l'on a appris officiellement la volonté pour la municipalité de Pékin de développer toute une industrie d'humains virtuels. Plus qu'un simple souhait, la ville a même entrepris les premières démarches pour lancer son projet, annonçant vouloir investir 7,5 milliards de dollars dans la création et le développement d’humains entièrement numériques d'ici 2025. Une technologie qui intéresse fortement les grands groupes médiatiques et de divertissement en ligne qui cherchent depuis plusieurs années à remplacer les présentateurs et les influenceurs par des avatars virtuels. D'après le Bureau municipal de l’économie et des technologies de l’information de Pékin, ce plan est le premier de la sorte dans le pays. Ce qui n'est pas nouveau en revanche, c'est le concept d'humain virtuel. En 2018, la chaîne d’information chinoise Xinhua New avait été la première à remplacer son présentateur par un sosie numérique entièrement virtuel. À noter que l’Administration nationale de la radio et de la télévision qui joue les régulateurs des médias dans le pays a également montré un fort intérêt pour cette technologie et s'est engagé à la faire progresser dans les cinq années à venir. D'après les médias locaux et les acteurs du divertissement, ces humains « factices » seraient moins sujets aux scandales et à la controverse. L'arrivée et le déploiement d'une telle technologie ne sont pas des signes positifs envoyés à la population, qui est déjà confrontée à un contrôle très strict de l'information. S'ils venaient à se généraliser et à s'implanter dans les médias et chez les acteurs du divertissement, alors le gouvernement aurait le contrôle total et absolue de l'information proposée au public, de leurs sources de divertissements, et donc la possibilité de contrôler les foules à sa guise en accentuant la propagande du gouvernement sans aucune restriction. Si cela ne surprendra pas les suiveurs les plus assidus de l'actualité chinoise, force est de constater que la Chine se donne les ambitions de ses moyens. En effet, en plus de créer deux entreprises qui seront chargées de rapporter 5 milliards de yuans, soit 740 millions d'euros de chiffre d'affaires dans ce domaine, Pékin compte s'appuyer sur le Web3, la version décentralisée d'Internet qui se base sur le principe de la blockchain. Une nouvelle preuve que la Chine est prête à dépenser sans compter pour rester à la pointe en termes de nouvelle technologie, tout en continuant de serrer la vis sur les libertés de ses citoyens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/17/20223 minutes, 10 seconds
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Chine : des humains virtuels attendus en 2025 ?

Au tableau des idées futuristes carrément flippantes, celle que je m'apprête à vous présenter aujourd'hui a carrément sa place tout en haut de la liste. En effet, la Chine pense que les humains créés numériquement représentent l'avenir de l'information et du divertissement. À l'échelle locale, un scénario a même déjà été imaginé par la ville de Pékin, qui souhaiterait en faire une réalité dans moins de trois ans.C'est donc début août que l'on a appris officiellement la volonté pour la municipalité de Pékin de développer toute une industrie d'humains virtuels. Plus qu'un simple souhait, la ville a même entrepris les premières démarches pour lancer son projet, annonçant vouloir investir 7,5 milliards de dollars dans la création et le développement d’humains entièrement numériques d'ici 2025. Une technologie qui intéresse fortement les grands groupes médiatiques et de divertissement en ligne qui cherchent depuis plusieurs années à remplacer les présentateurs et les influenceurs par des avatars virtuels. D'après le Bureau municipal de l’économie et des technologies de l’information de Pékin, ce plan est le premier de la sorte dans le pays. Ce qui n'est pas nouveau en revanche, c'est le concept d'humain virtuel. En 2018, la chaîne d’information chinoise Xinhua New avait été la première à remplacer son présentateur par un sosie numérique entièrement virtuel. À noter que l’Administration nationale de la radio et de la télévision qui joue les régulateurs des médias dans le pays a également montré un fort intérêt pour cette technologie et s'est engagé à la faire progresser dans les cinq années à venir. D'après les médias locaux et les acteurs du divertissement, ces humains « factices » seraient moins sujets aux scandales et à la controverse.L'arrivée et le déploiement d'une telle technologie ne sont pas des signes positifs envoyés à la population, qui est déjà confrontée à un contrôle très strict de l'information. S'ils venaient à se généraliser et à s'implanter dans les médias et chez les acteurs du divertissement, alors le gouvernement aurait le contrôle total et absolue de l'information proposée au public, de leurs sources de divertissements, et donc la possibilité de contrôler les foules à sa guise en accentuant la propagande du gouvernement sans aucune restriction. Si cela ne surprendra pas les suiveurs les plus assidus de l'actualité chinoise, force est de constater que la Chine se donne les ambitions de ses moyens. En effet, en plus de créer deux entreprises qui seront chargées de rapporter 5 milliards de yuans, soit 740 millions d'euros de chiffre d'affaires dans ce domaine, Pékin compte s'appuyer sur le Web3, la version décentralisée d'Internet qui se base sur le principe de la blockchain. Une nouvelle preuve que la Chine est prête à dépenser sans compter pour rester à la pointe en termes de nouvelle technologie, tout en continuant de serrer la vis sur les libertés de ses citoyens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/17/20222 minutes, 40 seconds
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OnePlus et Oppo bientôt interdits en France ?

Enlisé dans une bataille judiciaire depuis de longs mois contre son ancien allié commerciale mais aussi concurrent Nokia, le groupe OPPO pourrait tout simplement ne plus avoir le droit de vendre ses smartphones en France. Cela concerne aussi bien les smartphones du même nom que ceux de la marque OnePlus. En effet, la populaire marque chinoise est une filiale de OPPO depuis l'été dernier et est donc directement impactée par les déconvenues de sa maison mère devant les tribunaux. Résumé de l'affaire et explications des conséquences dans cet épisode. Pour être précis, cette querelle prend sa source en Allemagne. Chez nos voisins, la marque Nokia est surtout un très grand groupe de télécoms et d'infrastructures 4G et 5G, en plus de faire des smartphones évidemment. Or, l’entreprise finlandaise a attaqué Oppo et OnePlus en leur reprochant d’avoir utilisé ses technologies 4G et 5G illégalement, les accusant aussi de ne pas avoir payé les licences appartenant à Nokia. Pour paraphraser, il s’agirait d’un vol. De quoi faire planer sur Oppo et OnePlus l'ombre du bannissement des ventes de smartphones en Allemagne. Si Oppo a tout de même tenté de faire appel, le tribunal de Mannheim a finit par confirmer la sanction initiale le 5 août dernier. À défaut d'avoir pu trouver un accord avec Nokia, le groupe OPPO a été contraint par le tribunal de Munich à retirer ses smartphones du marché, de même que ceux de la marque OnePlus. Et en effet, impossible aujourd'hui d'acheter des téléphones OPPO ou OnePlus sur les sites allemands des deux marques. Cela ne signifie pas pour autant qu'il est impossible de mettre la main sur leurs différents modèles. On peut en effet passer par des revendeurs pour s'en procurer, mais plus en vente directe auprès des marques donc. Les smartphones déjà en circulation continueront eux à fonctionner normalement. Ceci dit, vous vous doutez bien qu'une telle affaire n'est pas circonscrite au marché allemand. La France, l'Espagne, la Finlande et le Royaume-Uni entre autres, sont-ils eux aussi concernés ? Non, assure OPPO. Je cite « les autres marchés ne sont pas touchés. L’injonction se limite à une suspension provisoire des ventes et de la commercialisation des produits concernés par les canaux appartenant à Oppo, en Allemagne » fin de citation. À noter que Oppo entreprendrait les démarches nécessaires pour un retour à la normale, soulignant au passage le caractère provisoire de cette suspension. Reste à savoir si Nokia en restera là ou si d'autres batailles judiciaires aux conséquences potentiellement équivalentes seront lancées, notamment en France, où les smartphones OnePlus connaissent un grand succès. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/16/20222 minutes, 53 seconds
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OnePlus et Oppo bientôt interdits en France ?

Enlisé dans une bataille judiciaire depuis de longs mois contre son ancien allié commerciale mais aussi concurrent Nokia, le groupe OPPO pourrait tout simplement ne plus avoir le droit de vendre ses smartphones en France. Cela concerne aussi bien les smartphones du même nom que ceux de la marque OnePlus. En effet, la populaire marque chinoise est une filiale de OPPO depuis l'été dernier et est donc directement impactée par les déconvenues de sa maison mère devant les tribunaux. Résumé de l'affaire et explications des conséquences dans cet épisode.Pour être précis, cette querelle prend sa source en Allemagne. Chez nos voisins, la marque Nokia est surtout un très grand groupe de télécoms et d'infrastructures 4G et 5G, en plus de faire des smartphones évidemment. Or, l’entreprise finlandaise a attaqué Oppo et OnePlus en leur reprochant d’avoir utilisé ses technologies 4G et 5G illégalement, les accusant aussi de ne pas avoir payé les licences appartenant à Nokia. Pour paraphraser, il s’agirait d’un vol. De quoi faire planer sur Oppo et OnePlus l'ombre du bannissement des ventes de smartphones en Allemagne. Si Oppo a tout de même tenté de faire appel, le tribunal de Mannheim a finit par confirmer la sanction initiale le 5 août dernier. À défaut d'avoir pu trouver un accord avec Nokia, le groupe OPPO a été contraint par le tribunal de Munich à retirer ses smartphones du marché, de même que ceux de la marque OnePlus.Et en effet, impossible aujourd'hui d'acheter des téléphones OPPO ou OnePlus sur les sites allemands des deux marques. Cela ne signifie pas pour autant qu'il est impossible de mettre la main sur leurs différents modèles. On peut en effet passer par des revendeurs pour s'en procurer, mais plus en vente directe auprès des marques donc. Les smartphones déjà en circulation continueront eux à fonctionner normalement. Ceci dit, vous vous doutez bien qu'une telle affaire n'est pas circonscrite au marché allemand. La France, l'Espagne, la Finlande et le Royaume-Uni entre autres, sont-ils eux aussi concernés ? Non, assure OPPO. Je cite « les autres marchés ne sont pas touchés. L’injonction se limite à une suspension provisoire des ventes et de la commercialisation des produits concernés par les canaux appartenant à Oppo, en Allemagne » fin de citation. À noter que Oppo entreprendrait les démarches nécessaires pour un retour à la normale, soulignant au passage le caractère provisoire de cette suspension. Reste à savoir si Nokia en restera là ou si d'autres batailles judiciaires aux conséquences potentiellement équivalentes seront lancées, notamment en France, où les smartphones OnePlus connaissent un grand succès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/16/20222 minutes, 23 seconds
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Un smartphone rechargeable en 10 min seulement ?

Connaissez-vous iQOO ? Cette filiale de l'entreprise Vivo a présenté fin juillet son tout dernier smartphone capable de se recharger en 10 minutes grâce à un système anti-surchauffe et un puissant chargeur de 200 W. Est-ce une véritable révolution ou un simple effet d'annonce pour un smartphone qui n'est pas encore disponible en France ? Tous les détails dans cet épisode. Si jusqu'à présent les records de vitesse de recharge étaient décrochés par Xiaomi ou Oppo, c'est bien la marque iQOO qui fait parler d'elle dans ce domaine aujourd'hui. Vendue uniquement sur le marché asiatique, cette marque a récemment sorti son iQOO 10 Pro, avec une batterie de 4700 mAh et un chargeur ultrarapide de 200 W, soit un chargeur de puissance équivalente à celui de Xiaomi pour le Mi 11 Pro. Qui dit chargement aussi rapide, dit sécurité maximale pour le smartphone. En effet, il est indispensable que le mobile soit rempli de capteurs pour éviter tout surchauffe. Également, est-ce bon pour la batterie du téléphone ? D'après le constructeur, il n'y aurait aucun problème. Après 1600 cycles, la batterie disposerait encore de 80 % de sa capacité originelle, ce qui signifie qu'il serait donc possible d'utiliser le iQOO 10 Pro plus de trois ans sans gros souci d’autonomie. Le constructeur affirme également que la batterie n'a pas fait l'objet d'améliorations techniques pour parvenir à ce résultat. Un mot des autres caractéristiques du téléphone : il s'agit d'un modèle haut de gamme avec un écran Amoled de 6,78 pouces doté d'une définition de 3.200 x 1.400 animé par le Snapdragon 8+ et doté au choix de 8 ou 12 Go de mémoire vive. Côté photo, on y trouve un capteur ainsi qu'un grand-angle de 50 mégapixels chacun, et un zoom x3 de 14,6 mégapixels. Pour les vidéos, le 10 Pro peut filmer en 8k avec 30 images par seconde. Comme je vous le disais, la marque est réservée au marché asiatique, et il y a peu de chances de le voir débarquer en Europe. Ceci dit, la marque Vivo pourrait bien intégrer certaines des caractéristiques citées, dont le chargeur rapide dans ses futurs modèles européens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/15/20222 minutes, 35 seconds
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Un smartphone rechargeable en 10 min seulement ?

Connaissez-vous iQOO ? Cette filiale de l'entreprise Vivo a présenté fin juillet son tout dernier smartphone capable de se recharger en 10 minutes grâce à un système anti-surchauffe et un puissant chargeur de 200 W. Est-ce une véritable révolution ou un simple effet d'annonce pour un smartphone qui n'est pas encore disponible en France ? Tous les détails dans cet épisode.Si jusqu'à présent les records de vitesse de recharge étaient décrochés par Xiaomi ou Oppo, c'est bien la marque iQOO qui fait parler d'elle dans ce domaine aujourd'hui. Vendue uniquement sur le marché asiatique, cette marque a récemment sorti son iQOO 10 Pro, avec une batterie de 4700 mAh et un chargeur ultrarapide de 200 W, soit un chargeur de puissance équivalente à celui de Xiaomi pour le Mi 11 Pro. Qui dit chargement aussi rapide, dit sécurité maximale pour le smartphone. En effet, il est indispensable que le mobile soit rempli de capteurs pour éviter tout surchauffe. Également, est-ce bon pour la batterie du téléphone ? D'après le constructeur, il n'y aurait aucun problème. Après 1600 cycles, la batterie disposerait encore de 80 % de sa capacité originelle, ce qui signifie qu'il serait donc possible d'utiliser le iQOO 10 Pro plus de trois ans sans gros souci d’autonomie. Le constructeur affirme également que la batterie n'a pas fait l'objet d'améliorations techniques pour parvenir à ce résultat.Un mot des autres caractéristiques du téléphone : il s'agit d'un modèle haut de gamme avec un écran Amoled de 6,78 pouces doté d'une définition de 3.200 x 1.400 animé par le Snapdragon 8+ et doté au choix de 8 ou 12 Go de mémoire vive. Côté photo, on y trouve un capteur ainsi qu'un grand-angle de 50 mégapixels chacun, et un zoom x3 de 14,6 mégapixels. Pour les vidéos, le 10 Pro peut filmer en 8k avec 30 images par seconde. Comme je vous le disais, la marque est réservée au marché asiatique, et il y a peu de chances de le voir débarquer en Europe. Ceci dit, la marque Vivo pourrait bien intégrer certaines des caractéristiques citées, dont le chargeur rapide dans ses futurs modèles européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/15/20222 minutes, 5 seconds
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Pour se venger de Twitter, Elon Musk prépare-t-il son propre réseau social ?

 Alors que tout le monde pensait que le rachat de Twitter par Elon Musk était acté au printemps der, le début de l'été a marqué l'annulation pure et simple de la transaction. Alors qu'il se prépare à mener une longue bataille judiciaire, Elon Musk aurait-il annoncé le lancement de son propre réseau social ? C'est en tout cas le sentiment général depuis qu'un internaute lui a demandé s'il avait déjà songé à ce projet. Le patron de Tesla et SpaceX lui a répondu : X.com. « Avez-vous déjà pensé à créer votre propre réseau social ? Si jamais le rachat de Twitter n’a pas lieu »... telle est la question posée à Elon Musk il y a peu. Sans s'étendre sur des explications à rallonge, l'homme le plus riche du monde a simplement répondu par X.com, ce qui ressemble grandement à un nom de domaine. Et lorsqu'on se rend sur le site X.com, s'affiche la lettre x en minuscule en haut à gauche de l'écran sur fond blanc. S'agit-il d'une énigme que le milliardaire tenterait de nous faire déchiffrer ? Ou bien est-ce simplement la bande-annonce un peu spéciale d'un projet à venir ? Le mystère reste entier. Ceci dit, il ne faut pas oublier qu'Elon Musk est un maître de la communication. D'ailleurs, ce nom de domaine X.com a une histoire toute particulière. En effet, c'est en 1999 qu'Elon Musk a créé X.com, sa banque en ligne. Un an plus tard en 2000, la société fusionnait avec l'un de ses concurrents pour donner naissance à PayPal quelque temps plus tard. Ce n'est qu'en 2017 que Musk décide de racheter le nom de domaine qui avait pour lui, je cite « une grande valeur sentimentale ». Mais à l'époque, le site sert seulement à rediriger les internautes vers ses entreprises florissantes comme Tesla et SpaceX. 23 ans après sa création, X.com refait donc surface. Mais comme je le disais, difficile de savoir si Elon Musk prévoit réellement de faire de X.com un réseau social pour se venger de Twitter, ou s'il s'agit seulement d'un troll dont il a le secret. Ce ne serait pas la première fois que le milliardaire jouerait avec les nerfs de ses fans en restant vague et énigmatique. À noter qu'Elon Musk a récemment revendu l'équivalent de 7 milliards de dollars d'actions Tesla. Cela pourrait aussi bien être pour financer son futur réseau social que pour se préparer à la bataille judiciaire qui l'attend contre Twitter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/14/20222 minutes, 43 seconds
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Pour se venger de Twitter, Elon Musk prépare-t-il son propre réseau social ?

 Alors que tout le monde pensait que le rachat de Twitter par Elon Musk était acté au printemps der, le début de l'été a marqué l'annulation pure et simple de la transaction. Alors qu'il se prépare à mener une longue bataille judiciaire, Elon Musk aurait-il annoncé le lancement de son propre réseau social ? C'est en tout cas le sentiment général depuis qu'un internaute lui a demandé s'il avait déjà songé à ce projet. Le patron de Tesla et SpaceX lui a répondu : X.com.« Avez-vous déjà pensé à créer votre propre réseau social ? Si jamais le rachat de Twitter n’a pas lieu »... telle est la question posée à Elon Musk il y a peu. Sans s'étendre sur des explications à rallonge, l'homme le plus riche du monde a simplement répondu par X.com, ce qui ressemble grandement à un nom de domaine. Et lorsqu'on se rend sur le site X.com, s'affiche la lettre x en minuscule en haut à gauche de l'écran sur fond blanc. S'agit-il d'une énigme que le milliardaire tenterait de nous faire déchiffrer ? Ou bien est-ce simplement la bande-annonce un peu spéciale d'un projet à venir ? Le mystère reste entier. Ceci dit, il ne faut pas oublier qu'Elon Musk est un maître de la communication.D'ailleurs, ce nom de domaine X.com a une histoire toute particulière. En effet, c'est en 1999 qu'Elon Musk a créé X.com, sa banque en ligne. Un an plus tard en 2000, la société fusionnait avec l'un de ses concurrents pour donner naissance à PayPal quelque temps plus tard. Ce n'est qu'en 2017 que Musk décide de racheter le nom de domaine qui avait pour lui, je cite « une grande valeur sentimentale ». Mais à l'époque, le site sert seulement à rediriger les internautes vers ses entreprises florissantes comme Tesla et SpaceX. 23 ans après sa création, X.com refait donc surface. Mais comme je le disais, difficile de savoir si Elon Musk prévoit réellement de faire de X.com un réseau social pour se venger de Twitter, ou s'il s'agit seulement d'un troll dont il a le secret. Ce ne serait pas la première fois que le milliardaire jouerait avec les nerfs de ses fans en restant vague et énigmatique. À noter qu'Elon Musk a récemment revendu l'équivalent de 7 milliards de dollars d'actions Tesla. Cela pourrait aussi bien être pour financer son futur réseau social que pour se préparer à la bataille judiciaire qui l'attend contre Twitter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/14/20222 minutes, 13 seconds
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Des nouvelles de la Tesla dans l'espace ?

Souvenez-vous, il y a plus de quatre ans, le 6 février 2018 décollait la fusée Falcon Heavy de SpaceX avec à son bord un Tesla Roadster, la toute première voiture vendue de la marque d'Elon Musk, conduite par le célèbre mannequin Starman. À la sortie de cet épisode, cela fait 1646 jours que le véhicule flotte dans le vide spatial. Mais à quoi ressemble-t-il ? Les réponses du Dr. Anthony Waas, professeur et directeur du programme d’ingénierie aérospatiale à l’Université du Michigan dans cet épisode. Concrètement, je cite le Dr. Waas, « il y a quatre principaux dangers dans l’espace […] la température, les effets de la gravité, le rayonnement, la pression, auxquels on peut également ajouter les vents solaires […] Tous ces paramètres auront un effet sur les matériaux de la voiture de même que la façon dont elle a été construite […] Mais le plus gros facteur reste le cycle thermique […] Vous obtenez d’énormes variations de température dans l’espace […] ce qui fait que les pièces de la voiture se dilatent et se contractent beaucoup plus qu’elles ne le feraient sur terre » fin de citation. Dans le détail, le Roadster possède un châssis de Lotus Elise en aluminium et en fibre de carbone. Cependant, il existe différentes fibres de carbone, donc difficile de prédire comment cette dernière a évolué sans savoir exactement de laquelle il s'agit. Pour ce qui est de la peinture, le Dr. Waas explique je cite qu'elle a « dû sauter et qu’elle devrait même probablement flotter autour de la Tesla » fin de citation. Idem pour les pneus et le cuir des sièges qui ont dû eux aussi se désagréger autour du véhicule. Quant à Starman, il est équipé d’une combinaison spatiale. Cette dernière est résistante, même si elle ne devrait plus tenir très longtemps face aux rayonnements. S'il est impossible de savoir si la Tesla a été percutée par un objet, Anthony Waas explique que le plus gros risque sont les météorites, qui pourraient réellement endommager la voiture, voir carrément la pulvériser. Quoiqu'il en soit, elle est sûrement méconnaissable, distordue, flétrie et entourée de centaines de débris flottants. Si vous voulez suivre les aventures du Roadster en temps réel, rendez-vous sur le site whereisroadster.com. Le jour de la sortie de cet épisode, la voiture se trouvait à plus de 292 720 000 kilomètres de la Terre, se déplaçant à près de 8000 km/h. À noter toutefois que le véhicule entamait une sorte de retour à la maison en se rapprochant de la planète bleue grâce à l'effet de l'attraction terrestre. En effet la voiture n'a pas encore quitté l'orbite de la Terre et devrait repasser très près de nous rapidement. Dès qu'elle sera suffisamment proche de nous, peut-être serait-il judicieux de la rapatrier sur la terre ferme comme le souhaiterait le Dr. Waas. Je cite « elle pourrait être une ressource précieuse pour comprendre comment tous ces matériaux résistent aux conditions dans l’espace » fin de citation. Site : https://www.whereisroadster.com/index.html Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/11/20223 minutes, 14 seconds
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Des nouvelles de la Tesla dans l'espace ?

Souvenez-vous, il y a plus de quatre ans, le 6 février 2018 décollait la fusée Falcon Heavy de SpaceX avec à son bord un Tesla Roadster, la toute première voiture vendue de la marque d'Elon Musk, conduite par le célèbre mannequin Starman. À la sortie de cet épisode, cela fait 1646 jours que le véhicule flotte dans le vide spatial. Mais à quoi ressemble-t-il ? Les réponses du Dr. Anthony Waas, professeur et directeur du programme d’ingénierie aérospatiale à l’Université du Michigan dans cet épisode.Concrètement, je cite le Dr. Waas, « il y a quatre principaux dangers dans l’espace […] la température, les effets de la gravité, le rayonnement, la pression, auxquels on peut également ajouter les vents solaires […] Tous ces paramètres auront un effet sur les matériaux de la voiture de même que la façon dont elle a été construite […] Mais le plus gros facteur reste le cycle thermique […] Vous obtenez d’énormes variations de température dans l’espace […] ce qui fait que les pièces de la voiture se dilatent et se contractent beaucoup plus qu’elles ne le feraient sur terre » fin de citation.Dans le détail, le Roadster possède un châssis de Lotus Elise en aluminium et en fibre de carbone. Cependant, il existe différentes fibres de carbone, donc difficile de prédire comment cette dernière a évolué sans savoir exactement de laquelle il s'agit. Pour ce qui est de la peinture, le Dr. Waas explique je cite qu'elle a « dû sauter et qu’elle devrait même probablement flotter autour de la Tesla » fin de citation. Idem pour les pneus et le cuir des sièges qui ont dû eux aussi se désagréger autour du véhicule. Quant à Starman, il est équipé d’une combinaison spatiale. Cette dernière est résistante, même si elle ne devrait plus tenir très longtemps face aux rayonnements.S'il est impossible de savoir si la Tesla a été percutée par un objet, Anthony Waas explique que le plus gros risque sont les météorites, qui pourraient réellement endommager la voiture, voir carrément la pulvériser. Quoiqu'il en soit, elle est sûrement méconnaissable, distordue, flétrie et entourée de centaines de débris flottants. Si vous voulez suivre les aventures du Roadster en temps réel, rendez-vous sur le site whereisroadster.com. Le jour de la sortie de cet épisode, la voiture se trouvait à plus de 292 720 000 kilomètres de la Terre, se déplaçant à près de 8000 km/h. À noter toutefois que le véhicule entamait une sorte de retour à la maison en se rapprochant de la planète bleue grâce à l'effet de l'attraction terrestre. En effet la voiture n'a pas encore quitté l'orbite de la Terre et devrait repasser très près de nous rapidement. Dès qu'elle sera suffisamment proche de nous, peut-être serait-il judicieux de la rapatrier sur la terre ferme comme le souhaiterait le Dr. Waas. Je cite « elle pourrait être une ressource précieuse pour comprendre comment tous ces matériaux résistent aux conditions dans l’espace » fin de citation.Site : https://www.whereisroadster.com/index.html Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/11/20222 minutes, 44 seconds
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Vers un échec du Metaverse de Facebook ?

Le groupe Meta fondé par Mark Zuckerberg, anciennement dénommé Facebook, planche comme vous le savez sur le Metaverse, ce monde virtuel identique au monde réel, mais aux possibilités quasi infinie. Si un grand nombre d'observateurs sont enthousiastes sur le concept, d'autres comme le fondateur de la cryptomonnaie Ethereum sont beaucoup plus hostile. Vitalik Buterin pense en effet que la technologie qu'essaye de développer Meta est un échec annoncé. Pourquoi ? Comment ? Toutes les explications dans cet épisode. Quand une personnalité comme Vitalik Buterin prend la parole sur un sujet technologique, on l'écoute. En effet le fondateur de l'Ethereum, qui est quand même la seconde plus importante monnaie virtuelle du monde, annonce que le Metaverse est voué à l'échec quand bien même son développement n'en est qu'au tout début... ou tout du moins, c'est le Metaverse tel qu'imaginé par Meta qui serait voué à l'échec. Une prise de position qui ne sera pas pour redorer l'image de Meta dans ce dossier, le groupe ayant restructuré sa division dédiée au Metaverse avant l'été, je vous invite à écouter l'épisode qu'on y a consacré si ce n'est pas déjà fait. Je cite le fondateur de l'Ethereum, « le Metaverse finira par exister, mais je pense qu'aucune des tentatives actuelles des entreprises de le créer intentionnellement n’aboutira […] Nous ne connaissons pas encore vraiment la définition du Metaverse, il est bien trop tôt pour savoir ce que les gens veulent réellement. Donc, tout ce que Facebook crée maintenant échouera » fin de citation. Si certaines stratégies marketing visent à créer des besoins avant que les consommateurs ne les éprouvent pour faire du business, dans le cas du Metaverse, Vitalik Buterin explique que cette façon de penser ne peut pas s'appliquer. Dans ce sens, une étude du cabinet Censuswide estime qu'il y a un gros décalage entre les attentes des consommateurs et les solutions développées par les entreprises. Alors que la plupart des internautes interrogés veulent gagner du temps en faisant leurs achats en réalité virtuelle ou augmentée, les marques mettent quant à elle au point de véritable expériences virtuelles calquées sur le réel. En Europe, un sondage de la société Sortalist révèle que la moitié des Européens se méfient du Metaverse tel que présenté actuellement. Autre personnalité importante pointant du doigt le manque d'innovation du groupe Meta, Reggie Fils-Aimé. Ce nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, il s'agit de l'ancien directeur de la branche américaine de Nintendo. Si l'on est nombreux à imaginer le Metaverse comme une copie de la technologie proposée dans les films Matrix ou Ready Player One, à savoir une copie virtuelle du monde réelle avec des possibilités quasi infinie, la définition qu'en donne Mark Zuckerberg est tout autre. Il s'agira je cite « d'espaces 3D qui vous permettront de socialiser, d’apprendre, de collaborer et de jouer d’une manière qui va au-delà de ce que nous pouvons imaginer ». Rien de bien concret donc, comme le reproche Buterin. Côté finance, de nombreux analystes s’attendent à ce que le Metaverse représente un immense marché dans les années à venir. D’après la société de conseil et de recherche Technavion, le marché des mondes numériques atteindra plus de 50 milliards de dollars d’ici à 2026. Pour sa part, le cabinet de conseil américain Grand View Research voit plus grand, avec un marché de 678 milliards de dollars d’ici à 2030. Troisième prédiction venant de la société Gartner, 25 % des gens passeront au moins une heure par jour dans le Metaverse en 2026... à condition que ce dernier soit au point dans 4 ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/10/20223 minutes, 54 seconds
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Vers un échec du Metaverse de Facebook ?

Le groupe Meta fondé par Mark Zuckerberg, anciennement dénommé Facebook, planche comme vous le savez sur le Metaverse, ce monde virtuel identique au monde réel, mais aux possibilités quasi infinie. Si un grand nombre d'observateurs sont enthousiastes sur le concept, d'autres comme le fondateur de la cryptomonnaie Ethereum sont beaucoup plus hostile. Vitalik Buterin pense en effet que la technologie qu'essaye de développer Meta est un échec annoncé. Pourquoi ? Comment ? Toutes les explications dans cet épisode.Quand une personnalité comme Vitalik Buterin prend la parole sur un sujet technologique, on l'écoute. En effet le fondateur de l'Ethereum, qui est quand même la seconde plus importante monnaie virtuelle du monde, annonce que le Metaverse est voué à l'échec quand bien même son développement n'en est qu'au tout début... ou tout du moins, c'est le Metaverse tel qu'imaginé par Meta qui serait voué à l'échec. Une prise de position qui ne sera pas pour redorer l'image de Meta dans ce dossier, le groupe ayant restructuré sa division dédiée au Metaverse avant l'été, je vous invite à écouter l'épisode qu'on y a consacré si ce n'est pas déjà fait. Je cite le fondateur de l'Ethereum, « le Metaverse finira par exister, mais je pense qu'aucune des tentatives actuelles des entreprises de le créer intentionnellement n’aboutira […] Nous ne connaissons pas encore vraiment la définition du Metaverse, il est bien trop tôt pour savoir ce que les gens veulent réellement. Donc, tout ce que Facebook crée maintenant échouera » fin de citation.Si certaines stratégies marketing visent à créer des besoins avant que les consommateurs ne les éprouvent pour faire du business, dans le cas du Metaverse, Vitalik Buterin explique que cette façon de penser ne peut pas s'appliquer. Dans ce sens, une étude du cabinet Censuswide estime qu'il y a un gros décalage entre les attentes des consommateurs et les solutions développées par les entreprises. Alors que la plupart des internautes interrogés veulent gagner du temps en faisant leurs achats en réalité virtuelle ou augmentée, les marques mettent quant à elle au point de véritable expériences virtuelles calquées sur le réel. En Europe, un sondage de la société Sortalist révèle que la moitié des Européens se méfient du Metaverse tel que présenté actuellement. Autre personnalité importante pointant du doigt le manque d'innovation du groupe Meta, Reggie Fils-Aimé. Ce nom ne vous dit peut-être rien, et pourtant, il s'agit de l'ancien directeur de la branche américaine de Nintendo. Si l'on est nombreux à imaginer le Metaverse comme une copie de la technologie proposée dans les films Matrix ou Ready Player One, à savoir une copie virtuelle du monde réelle avec des possibilités quasi infinie, la définition qu'en donne Mark Zuckerberg est tout autre. Il s'agira je cite « d'espaces 3D qui vous permettront de socialiser, d’apprendre, de collaborer et de jouer d’une manière qui va au-delà de ce que nous pouvons imaginer ». Rien de bien concret donc, comme le reproche Buterin.Côté finance, de nombreux analystes s’attendent à ce que le Metaverse représente un immense marché dans les années à venir. D’après la société de conseil et de recherche Technavion, le marché des mondes numériques atteindra plus de 50 milliards de dollars d’ici à 2026. Pour sa part, le cabinet de conseil américain Grand View Research voit plus grand, avec un marché de 678 milliards de dollars d’ici à 2030. Troisième prédiction venant de la société Gartner, 25 % des gens passeront au moins une heure par jour dans le Metaverse en 2026... à condition que ce dernier soit au point dans 4 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/10/20223 minutes, 24 seconds
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Où est-on le plus accro à Netflix en France ?

Que ce soit en France ou dans d'autres pays, Netflix est la plateforme de vidéo à la demande la plus consommée au monde avec 221 millions d'abonnés. Mais au rayon des questions un peu idiotes mais qui nous intriguent se trouve: dans quel département est-on le plus accro au service de streaming ? Bonne nouvelle, le site Comparatest s'y est intéressé et nous offre plusieurs pistes de réflexion. En France, Netflix c'est environ 10 millions d'abonnés répartis dans 96 départements. C'est donc 14% de la population qui y est abonné. Et forcément, il y a des zones où l'on est un peu plus accro que d'autres. D'après Comparatest, il semblerait que ce soit le sud-est du pays qui soit le plus touché. Avant de rentrer dans le détail de cette étude, il est important de noter que Comparatest s'est basé sur une étude de l'audience internet des connexions à Netflix via les données des moteurs de recherche pour établir son classement. Ainsi, ce sont donc les Hautes-Alpes qui décrochent la première place du département le plus accro à Netflix avec quasiment 20% de ses habitants y étant abonnés. Sur la seconde marche du podium se trouve la Haute-Garonne avec 19,4%, puis en trois les Pyrénées-Orientale avec 18,9%, suivi des Alpes-de-Haute-Provence avec 18,6% de la population abonnée à Netflix et la Corse du Sud en 5e position avec 18%. Et Contrairement à ce que l'on pourrait croire, certains départements montagneux voient leurs habitants s'abonner massivement à Netflix, comme en Lozère, 11e département avec 16,7 % ou encore la Savoie, 14e (16,6 %). La raison ? C'est simple : ces départements ont moins de cinéma que les autres, poussant les habitants vers les plateformes de vidéo à la demande. Et parmi les départements les moins abonnés, on retrouve l'Allier avec moins de 10% de la population abonnée, ainsi que le Pas-de-Calais, l'Aisne, la Saône-et-Loire ou encore le Cantal avec 8,5%. Côté démographique les 18-34 ans représente évidemment une large part des abonnés (plus de 60) pour une répartition presque paritaire avec 54% d'hommes et 46% de femmes. Étude : https://comparatest.fr/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/9/20222 minutes, 43 seconds
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Où est-on le plus accro à Netflix en France ?

Que ce soit en France ou dans d'autres pays, Netflix est la plateforme de vidéo à la demande la plus consommée au monde avec 221 millions d'abonnés. Mais au rayon des questions un peu idiotes mais qui nous intriguent se trouve: dans quel département est-on le plus accro au service de streaming ? Bonne nouvelle, le site Comparatest s'y est intéressé et nous offre plusieurs pistes de réflexion.En France, Netflix c'est environ 10 millions d'abonnés répartis dans 96 départements. C'est donc 14% de la population qui y est abonné. Et forcément, il y a des zones où l'on est un peu plus accro que d'autres. D'après Comparatest, il semblerait que ce soit le sud-est du pays qui soit le plus touché. Avant de rentrer dans le détail de cette étude, il est important de noter que Comparatest s'est basé sur une étude de l'audience internet des connexions à Netflix via les données des moteurs de recherche pour établir son classement. Ainsi, ce sont donc les Hautes-Alpes qui décrochent la première place du département le plus accro à Netflix avec quasiment 20% de ses habitants y étant abonnés. Sur la seconde marche du podium se trouve la Haute-Garonne avec 19,4%, puis en trois les Pyrénées-Orientale avec 18,9%, suivi des Alpes-de-Haute-Provence avec 18,6% de la population abonnée à Netflix et la Corse du Sud en 5e position avec 18%.Et Contrairement à ce que l'on pourrait croire, certains départements montagneux voient leurs habitants s'abonner massivement à Netflix, comme en Lozère, 11e département avec 16,7 % ou encore la Savoie, 14e (16,6 %). La raison ? C'est simple : ces départements ont moins de cinéma que les autres, poussant les habitants vers les plateformes de vidéo à la demande. Et parmi les départements les moins abonnés, on retrouve l'Allier avec moins de 10% de la population abonnée, ainsi que le Pas-de-Calais, l'Aisne, la Saône-et-Loire ou encore le Cantal avec 8,5%. Côté démographique les 18-34 ans représente évidemment une large part des abonnés (plus de 60) pour une répartition presque paritaire avec 54% d'hommes et 46% de femmes.Étude : https://comparatest.fr/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/9/20222 minutes, 13 seconds
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Tesla : pourquoi l'entreprise a vendu 75% de ses Bitcoins ?

Si la valeur du Bitcoin a pratiquement été divisée par trois en seulement quelques mois, cette cryptomonnaie conserve tout de même un prix unitaire de plus de 20 000$. Pourtant, la crise des monnaies virtuelles impacte de nombreux investisseurs dont Tesla. Son patron Elon Musk a en effet décidé il y a peu de céder les trois-quarts de ses actifs. Pourquoi un tel choix alors que l'homme le plus riche du monde s'est montré plutôt favorable envers les cryptomonnaies ces derniers mois ? Toutes les réponses dans cet épisode. Le rapport d'Elon Musk aux cryptomonnaies est définitivement compliqué. Son entreprise Tesla, a pourtant été l'une des premières à investir dans le Bitcoin. On se souvient en effet d'un achat massif de jetons en février 2021 pour 1 milliard et demi de dollars. À l'époque, Tesla louait le « potentiel à long terme » de ces monnaies virtuelles, permettant au marché d'atteindre des sommes record, notamment la barre des 60 000 dollars le Bitcoin. 18 mois plus tard, le leader des voitures électriques fait machine arrière en vendant les trois-quarts de ses jetons pour 936 millions de dollars. Avec une valeur à la baisse, la trésorerie de Tesla en Bitcoin n'est aujourd'hui plus que de 218 millions de dollars. En faisant le calcul, on constate qu'en un an et demi, Tesla a tout de même perdu plus de 350 millions de dollars dû à la crise. Est-ce un retournement de veste ? Pas vraiment, à en croire Elon Musk lui même que je cite, « la raison pour laquelle nous avons vendu une grande partie de nos avoirs en Bitcoins est que nous ne savons pas quand les blocages de Covid en Chine seront levés [...] il est donc important pour nous de maximiser notre trésorerie » fin de citation. Une chose est sûre, la Chine est le 2e marché de Tesla derrière les Etats-Unis. À noter aussi que l'entreprise investie massivement dans son usine géante de Shanghai. Ceci dit, Elon Musk explique qu'il ne faut pas voir la vente de ces cryptomonnaies comme une position ferme et définitive, précisant que Tesla pourrait tout à fait augmenter ses avoirs en Bitcoin ou dans d'autres cryptomonnaies à l'avenir. De l'extérieur, impossible de ne pas voir l'influence qu'exercent Elon Musk et Tesla sur le marché des cryptomonnaies. Chaque message posté sur Twitter peut aussi bien faire bondir ou chuter la valeur d'une monnaie virtuelle. Quoiqu'il en soit, la vente de 75% de ses Bitcoins a probablement eu lieu en juin, ce qui signifie que le marché était déjà en train de s'écrouler bien avant avec la guerre en Ukraine et l'interdiction du minage en Russie et en Chine notamment. Reste à savoir si le contrecoup de cette nouvelle n'interviendra pas dans les jours à venir avec une nouvelle tendance à la baisse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/8/20223 minutes, 5 seconds
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Tesla : pourquoi l'entreprise a vendu 75% de ses Bitcoins ?

Si la valeur du Bitcoin a pratiquement été divisée par trois en seulement quelques mois, cette cryptomonnaie conserve tout de même un prix unitaire de plus de 20 000$. Pourtant, la crise des monnaies virtuelles impacte de nombreux investisseurs dont Tesla. Son patron Elon Musk a en effet décidé il y a peu de céder les trois-quarts de ses actifs. Pourquoi un tel choix alors que l'homme le plus riche du monde s'est montré plutôt favorable envers les cryptomonnaies ces derniers mois ? Toutes les réponses dans cet épisode.Le rapport d'Elon Musk aux cryptomonnaies est définitivement compliqué. Son entreprise Tesla, a pourtant été l'une des premières à investir dans le Bitcoin. On se souvient en effet d'un achat massif de jetons en février 2021 pour 1 milliard et demi de dollars. À l'époque, Tesla louait le « potentiel à long terme » de ces monnaies virtuelles, permettant au marché d'atteindre des sommes record, notamment la barre des 60 000 dollars le Bitcoin. 18 mois plus tard, le leader des voitures électriques fait machine arrière en vendant les trois-quarts de ses jetons pour 936 millions de dollars. Avec une valeur à la baisse, la trésorerie de Tesla en Bitcoin n'est aujourd'hui plus que de 218 millions de dollars. En faisant le calcul, on constate qu'en un an et demi, Tesla a tout de même perdu plus de 350 millions de dollars dû à la crise.Est-ce un retournement de veste ? Pas vraiment, à en croire Elon Musk lui même que je cite, « la raison pour laquelle nous avons vendu une grande partie de nos avoirs en Bitcoins est que nous ne savons pas quand les blocages de Covid en Chine seront levés [...] il est donc important pour nous de maximiser notre trésorerie » fin de citation. Une chose est sûre, la Chine est le 2e marché de Tesla derrière les Etats-Unis. À noter aussi que l'entreprise investie massivement dans son usine géante de Shanghai.Ceci dit, Elon Musk explique qu'il ne faut pas voir la vente de ces cryptomonnaies comme une position ferme et définitive, précisant que Tesla pourrait tout à fait augmenter ses avoirs en Bitcoin ou dans d'autres cryptomonnaies à l'avenir. De l'extérieur, impossible de ne pas voir l'influence qu'exercent Elon Musk et Tesla sur le marché des cryptomonnaies. Chaque message posté sur Twitter peut aussi bien faire bondir ou chuter la valeur d'une monnaie virtuelle. Quoiqu'il en soit, la vente de 75% de ses Bitcoins a probablement eu lieu en juin, ce qui signifie que le marché était déjà en train de s'écrouler bien avant avec la guerre en Ukraine et l'interdiction du minage en Russie et en Chine notamment. Reste à savoir si le contrecoup de cette nouvelle n'interviendra pas dans les jours à venir avec une nouvelle tendance à la baisse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/8/20222 minutes, 35 seconds
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Une fusée réutilisable SpaceX reproduite par un amateur ?

Si SpaceX est la compagnie spatiale numéro une dans le monde, c'est notamment parce qu'une fois dans le ciel, les fusées sont capables de revenir au point de décollage, permettant ainsi de les réutiliser, donc de faire des économies et dans une moindre mesure de préserver la planète. À ce jour, nombreux sont les concurrents à avoir essayé en vain de copier cette technologie profitable à tout point de vue. C'était sans compter sur un passionné d'aéronautique qui, il y a peu, a réussi à recréer ce fameux système par ses propres moyens. Tout commence en 2015. À l'époque, Joe Barnard n'y connaît absolument rien en aéronautique ni en programmation. Cet américain résidant à Los Angeles se lance pourtant le défi fou de reproduire une fusée miniature réutilisable du modèle Falcon 9 de SpaceX. Et après sept ans d'apprentissage de tests et d'échecs, le 24 juillet dernier, Joe Barnard a enfin réussi à faire atterrir sa fusée baptisée Scout F. Les images de cette prouesses sont disponibles sur Youtube, via le lien dans la description de cet épisode. En pratiquement une décennie, ce passionné a même créé sa propre société : Barnard Propulsion Systems (BPS.space) pour partager ses avancées, et développer des projets professionnels autour des fusées. Une passion dont il vit désormais, comme un certain nombre de Youtubers et influenceurs. Si l'on regarde un peu plus en détail son site BPS.space, Joe Barnard explique qu'il a une formation universitaire autour de la production musicale. Rien à voir avec l'aérospatiale donc. Ceci dit, l'appel de l'espace était beaucoup trop fort. En réussissant ce que l'on peut quand même qualifier d’exploit, Joe Barnard a surtout tenté d'impressionner les dirigeants de SpaceX avec son modèle réduit dans l'espoir d'y décrocher un emploi. L'avenir nous dira si ses efforts ont porté leurs fruits, car pour le moment, ses lancements sont plutôt limités en altitude. Pas de quoi l'arrêter pour autant puisque son prochain objectif est de lancer sa fusée dans l'espace suborbital, soit à quasiment 100 km d'altitude. Et qui dit nouvel objectif dit nouvelle fusée, plus grande, baptisée Meat Rocket, que l'on peut traduire par « fusée à viande »... Pourquoi un tel nom ? Joe Barnard explique qu'il ne donnera aucune explication, mais que son futur projet sera fou ! Affaire à suivre de près donc ! Vidéo : https://youtu.be/SH3lR2GLgT0 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/7/20222 minutes, 49 seconds
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Une fusée réutilisable SpaceX reproduite par un amateur ?

Si SpaceX est la compagnie spatiale numéro une dans le monde, c'est notamment parce qu'une fois dans le ciel, les fusées sont capables de revenir au point de décollage, permettant ainsi de les réutiliser, donc de faire des économies et dans une moindre mesure de préserver la planète. À ce jour, nombreux sont les concurrents à avoir essayé en vain de copier cette technologie profitable à tout point de vue. C'était sans compter sur un passionné d'aéronautique qui, il y a peu, a réussi à recréer ce fameux système par ses propres moyens.Tout commence en 2015. À l'époque, Joe Barnard n'y connaît absolument rien en aéronautique ni en programmation. Cet américain résidant à Los Angeles se lance pourtant le défi fou de reproduire une fusée miniature réutilisable du modèle Falcon 9 de SpaceX. Et après sept ans d'apprentissage de tests et d'échecs, le 24 juillet dernier, Joe Barnard a enfin réussi à faire atterrir sa fusée baptisée Scout F. Les images de cette prouesses sont disponibles sur Youtube, via le lien dans la description de cet épisode. En pratiquement une décennie, ce passionné a même créé sa propre société : Barnard Propulsion Systems (BPS.space) pour partager ses avancées, et développer des projets professionnels autour des fusées. Une passion dont il vit désormais, comme un certain nombre de Youtubers et influenceurs.Si l'on regarde un peu plus en détail son site BPS.space, Joe Barnard explique qu'il a une formation universitaire autour de la production musicale. Rien à voir avec l'aérospatiale donc. Ceci dit, l'appel de l'espace était beaucoup trop fort. En réussissant ce que l'on peut quand même qualifier d’exploit, Joe Barnard a surtout tenté d'impressionner les dirigeants de SpaceX avec son modèle réduit dans l'espoir d'y décrocher un emploi. L'avenir nous dira si ses efforts ont porté leurs fruits, car pour le moment, ses lancements sont plutôt limités en altitude. Pas de quoi l'arrêter pour autant puisque son prochain objectif est de lancer sa fusée dans l'espace suborbital, soit à quasiment 100 km d'altitude. Et qui dit nouvel objectif dit nouvelle fusée, plus grande, baptisée Meat Rocket, que l'on peut traduire par « fusée à viande »... Pourquoi un tel nom ? Joe Barnard explique qu'il ne donnera aucune explication, mais que son futur projet sera fou ! Affaire à suivre de près donc !Vidéo : https://youtu.be/SH3lR2GLgT0 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/7/20222 minutes, 19 seconds
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L'IA serait aussi dangereuse que l'arme nucléaire ?

 Que l'on s'enthousiasme ou que l'on s'inquiète pour son développement fulgurant, il est impossible de nier que l'intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans notre quotidien. D'ailleurs, cette présence pourrait bien se transformer en omniprésence rapidement, ce qui n'est pas pour rassurer l'ancien PDG de Google Eric Schmidt, lequel y voit carrément une menace comparable à l'arme nucléaire. C'est lors d'un forum sur la sécurité fin juillet à Aspen aux Etats-Unis qu'Eric Schmidt a tenté de mettre en garde sur le développement quasi-incontrôlé de l'intelligence artificielle. En effet, entre les amateurs de codage solitaire, les petites entreprises qui tentent de s'en servir pour développer leur activité et les géants de la tech qui y voient un outil révolutionnaire pour le futur, force est de constater que chacun joue un peu dans son coin et qu'aucune loi ou règlement international ne cadre l'IA. Si la comparaison d'Eric Schmidt entre l'IA et l'arme nucléaire est assez surprenante, ce dernier ne l'a pas sorti par hasard. En effet, le PDG de Google entre 2001 et 2011 recommande que toutes les grandes puissances, comme les États-Unis et la Chine travaillent sur un traité commun pour réguler l'IA. Ce dernier estime en effet qu'une telle politique est tout autant nécessaire que celle de dissuasion nucléaire mise en place par de nombreux pays, dont la France. Concrètement, l’ancien leader de Google craint que sans barrière, l’essor de cette technologie ait des conséquences néfastes. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, l’actuel PDG de Google Sundar Pichai est du même avis. Je cite ses propos datant de 2018, « je considère qu’il s’agit de la technologie la plus profonde sur laquelle l’humanité travaillera et nous devons nous assurer que nous l’exploitons au profit de la société. […] Le feu tue aussi des gens. Nous avons appris à le contrôler pour le bien de l’humanité, mais nous avons aussi appris à en maîtriser les mauvais côtés », fin de citation. Dès lors, Eric Schmidt a créé le fonds AI2050 en février dernier afin d'encadrer le développement de l’IA, pour l'instant réservé aux universitaires. Concrètement, ce fond financera je cite « la recherche sur les “problèmes difficiles” en matière d’intelligence artificielle » à hauteur de 125 millions de dollars, avec une attention toute particulière sur les biais de programmation rencontrés par les algorithmes, les conflits géopolitiques et les dérives de la technologie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/4/20222 minutes, 45 seconds
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L'IA serait aussi dangereuse que l'arme nucléaire ?

 Que l'on s'enthousiasme ou que l'on s'inquiète pour son développement fulgurant, il est impossible de nier que l'intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans notre quotidien. D'ailleurs, cette présence pourrait bien se transformer en omniprésence rapidement, ce qui n'est pas pour rassurer l'ancien PDG de Google Eric Schmidt, lequel y voit carrément une menace comparable à l'arme nucléaire.C'est lors d'un forum sur la sécurité fin juillet à Aspen aux Etats-Unis qu'Eric Schmidt a tenté de mettre en garde sur le développement quasi-incontrôlé de l'intelligence artificielle. En effet, entre les amateurs de codage solitaire, les petites entreprises qui tentent de s'en servir pour développer leur activité et les géants de la tech qui y voient un outil révolutionnaire pour le futur, force est de constater que chacun joue un peu dans son coin et qu'aucune loi ou règlement international ne cadre l'IA. Si la comparaison d'Eric Schmidt entre l'IA et l'arme nucléaire est assez surprenante, ce dernier ne l'a pas sorti par hasard. En effet, le PDG de Google entre 2001 et 2011 recommande que toutes les grandes puissances, comme les États-Unis et la Chine travaillent sur un traité commun pour réguler l'IA. Ce dernier estime en effet qu'une telle politique est tout autant nécessaire que celle de dissuasion nucléaire mise en place par de nombreux pays, dont la France.Concrètement, l’ancien leader de Google craint que sans barrière, l’essor de cette technologie ait des conséquences néfastes. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, l’actuel PDG de Google Sundar Pichai est du même avis. Je cite ses propos datant de 2018, « je considère qu’il s’agit de la technologie la plus profonde sur laquelle l’humanité travaillera et nous devons nous assurer que nous l’exploitons au profit de la société. […] Le feu tue aussi des gens. Nous avons appris à le contrôler pour le bien de l’humanité, mais nous avons aussi appris à en maîtriser les mauvais côtés », fin de citation. Dès lors, Eric Schmidt a créé le fonds AI2050 en février dernier afin d'encadrer le développement de l’IA, pour l'instant réservé aux universitaires. Concrètement, ce fond financera je cite « la recherche sur les “problèmes difficiles” en matière d’intelligence artificielle » à hauteur de 125 millions de dollars, avec une attention toute particulière sur les biais de programmation rencontrés par les algorithmes, les conflits géopolitiques et les dérives de la technologie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/4/20222 minutes, 15 seconds
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Des applis pour payer le train moins cher ?

Vous n'avez pas pu y échapper, soit parce que vous en avez entendu parler aux infos, soit parce que vous y avez été confronté directement, le prix des billets de train grimpe en flèche au point d'atteindre des sommes difficilement accessibles pour un certain nombre de personnes. S'il est en effet plus écologique que l'avion ou la voiture sur les moyens et longs trajets, le train est tout de même en passe de devenir un moyen de transport réservé à une partie aisée de la population si les prix continuent d'augmenter. Mais saviez-vous que plusieurs applications permettaient de faire baisser le prix du billet ? En voici quelques exemples dans cet épisode. Tout d'abord, vous pourriez vous laisser tenter par la mission de « livreur du rail » grâce à WePost. Lancé à l'été 2021, ce service permet de voyager en TGV, tout en gagnant de l'argent. Concrètement, il vous suffit de transporter des objets dont un particulier a besoin en urgence jusqu'à votre destination. Il peut s'agir de clés, de documents, de vêtements etc... Bref, rien de bien encombrant, puisque l'on parle ici de livraisons dites « légères », les colis ne pouvant pas peser plus de 6 kilos. Compter entre 20 et 25 euros la course, ce qui vous permettra de faire baisser d'autant la facture de votre billet. Pour l'instant, l'appli ne fonctionne que pour les trajets entre Paris et Marseille, même si à terme, 25 autres lignes devraient se rajouter au réseau WePost. Aujourd'hui, plus de 9000 personnes sont déjà inscrites sur la plateforme. Petit conseil des fondateurs que je cite, n'hésitez pas à « vérifier le contenu de l’envoi avec l’expéditeur et lui demander une pièce d'identité » si vous avez peur de servir de mule en transportant des produits illicites comme de la drogue, voir même en cas de doute à refuser le transport. Autre petit boulot pour rentabiliser votre voyage : devenir Kid-Sitter, ou en bon français, accompagnateur d'enfant. Cela rappellera sans doute à certains le système « Junior et Cie » mis en place par la SNCF dans tout le pays, à la seule différence que la start-up KidyGo propose d'accompagner des enfants non seulement dans le train mais aussi en bus et même en avion. En contrepartie, ce sont les parents de l'enfant accompagné qui vous payent une partie du billet. Petite condition, s'acquitter d'un abonnement mensuel de 9€90 sans engagement et avoir un casier judiciaire vierge (et oui, les enfants ne sont pas mis entre les mains de tout le monde). À noter que si vous ne voyagez pas, vous ne payez pas. À ce jour, 50 000 personnes sont déjà inscrites et proposent un dédommagement minimum de 30€, même si dans presque 7 cas du 10, les utilisateurs payent l'intégralité du billet de l'accompagnateur. Je cite KidyGo, « si vous accompagnez des enfants sur un aller-retour tous les 2 mois (donc seulement une douzaine de trajets par an), vous pouvez gagner ou économiser environ 240 euros au total. Outre les petits boulots, il est aussi possible de faire des économies en utilisant des comparateurs de prix comme Trainline, Omio, Kombo ou Tictatrip, ce qui vous évite de passer par la controversée application SNCF Connect. Sinon, n'hésitez pas à essayer l'échange de billets comme sur zePass, Troc des Trains et Kilbillet. Ceci dit, soyez vigilent, les seuls billets réellement revendables sont ceux qui sont cartonnés et non nominatifs. Oubliez donc les e-billets, mais a priori, les trois services que je viens de citer contrôlent ces différentes caractéristiques ainsi que la validité des billets avant leur mise en ligne. Si l'un des services vous intéresse, retrouvez tous les liens dans la description de cet épisode. WePost : https://www.we-post.fr/ KidyGo : https://kidygo.fr/ TrainLine : https://www.thetrainline.com/fr Omio : https://www.omio.fr/ Kombo : https://www.kombo.co/fr Tictatrip : https://www.tictactrip.eu/ zePass : https://www.zepass.com/ Troc des Trains : http://www.trocdestrains.com/ KelBillet : https://www.kelbillet.com/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/3/20223 minutes, 48 seconds
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Des applis pour payer le train moins cher ?

Vous n'avez pas pu y échapper, soit parce que vous en avez entendu parler aux infos, soit parce que vous y avez été confronté directement, le prix des billets de train grimpe en flèche au point d'atteindre des sommes difficilement accessibles pour un certain nombre de personnes. S'il est en effet plus écologique que l'avion ou la voiture sur les moyens et longs trajets, le train est tout de même en passe de devenir un moyen de transport réservé à une partie aisée de la population si les prix continuent d'augmenter. Mais saviez-vous que plusieurs applications permettaient de faire baisser le prix du billet ? En voici quelques exemples dans cet épisode.Tout d'abord, vous pourriez vous laisser tenter par la mission de « livreur du rail » grâce à WePost. Lancé à l'été 2021, ce service permet de voyager en TGV, tout en gagnant de l'argent. Concrètement, il vous suffit de transporter des objets dont un particulier a besoin en urgence jusqu'à votre destination. Il peut s'agir de clés, de documents, de vêtements etc... Bref, rien de bien encombrant, puisque l'on parle ici de livraisons dites « légères », les colis ne pouvant pas peser plus de 6 kilos. Compter entre 20 et 25 euros la course, ce qui vous permettra de faire baisser d'autant la facture de votre billet. Pour l'instant, l'appli ne fonctionne que pour les trajets entre Paris et Marseille, même si à terme, 25 autres lignes devraient se rajouter au réseau WePost. Aujourd'hui, plus de 9000 personnes sont déjà inscrites sur la plateforme. Petit conseil des fondateurs que je cite, n'hésitez pas à « vérifier le contenu de l’envoi avec l’expéditeur et lui demander une pièce d'identité » si vous avez peur de servir de mule en transportant des produits illicites comme de la drogue, voir même en cas de doute à refuser le transport.Autre petit boulot pour rentabiliser votre voyage : devenir Kid-Sitter, ou en bon français, accompagnateur d'enfant. Cela rappellera sans doute à certains le système « Junior et Cie » mis en place par la SNCF dans tout le pays, à la seule différence que la start-up KidyGo propose d'accompagner des enfants non seulement dans le train mais aussi en bus et même en avion. En contrepartie, ce sont les parents de l'enfant accompagné qui vous payent une partie du billet. Petite condition, s'acquitter d'un abonnement mensuel de 9€90 sans engagement et avoir un casier judiciaire vierge (et oui, les enfants ne sont pas mis entre les mains de tout le monde). À noter que si vous ne voyagez pas, vous ne payez pas. À ce jour, 50 000 personnes sont déjà inscrites et proposent un dédommagement minimum de 30€, même si dans presque 7 cas du 10, les utilisateurs payent l'intégralité du billet de l'accompagnateur. Je cite KidyGo, « si vous accompagnez des enfants sur un aller-retour tous les 2 mois (donc seulement une douzaine de trajets par an), vous pouvez gagner ou économiser environ 240 euros au total.Outre les petits boulots, il est aussi possible de faire des économies en utilisant des comparateurs de prix comme Trainline, Omio, Kombo ou Tictatrip, ce qui vous évite de passer par la controversée application SNCF Connect. Sinon, n'hésitez pas à essayer l'échange de billets comme sur zePass, Troc des Trains et Kilbillet. Ceci dit, soyez vigilent, les seuls billets réellement revendables sont ceux qui sont cartonnés et non nominatifs. Oubliez donc les e-billets, mais a priori, les trois services que je viens de citer contrôlent ces différentes caractéristiques ainsi que la validité des billets avant leur mise en ligne. Si l'un des services vous intéresse, retrouvez tous les liens dans la description de cet épisode.WePost : https://www.we-post.fr/KidyGo : https://kidygo.fr/TrainLine : https://www.thetrainline.com/frOmio : https://www.omio.fr/Kombo : https://www.kombo.co/frTictatrip : https://www.tictactrip.eu/zePass : https://www.zepass.com/Troc des Trains : http://www.trocdestrains.com/KelBillet : https://www.kelbillet.com/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/3/20223 minutes, 18 seconds
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Starlink bientôt concurrencé par l'Europe ?

Si Elon Musk et Starlink ont quasiment le monopole de la connexion internet par satellites, deux acteurs européens se verraient bien contester cette domination en alliant leurs forces : EutelSat Communication et OneWeb, tous deux spécialisées dans les satellites. Pour être précis, Eutelsat a officialisé le rachat de OneWeb fin juillet avec pour objectif de se positionner comme les leaders en termes de connectivité Internet par satellite. En rachetant OneWeb, Eutelsat veut surtout je cite, « accélérer son pivot stratégique vers la connectivité » fin de citation. Car historiquement, Eutelsat diffuse des chaînes de télévision via satellites. Cette activité qui représente plus de 60% de son business est cependant en déclin, et qui s'est traduit par une baisse de son chiffre d’affaires d'1,15 milliard d’euros. Ceci dit, les activités de connectivité internet d’Eutelsat ont quant à elle enregistré une croissance à deux chiffres l'an dernier, +36 % pour le haut débit, et +15 % pour l'internet sur smartphones. Concrètement, le nouvel Eutelsat regroupera ses 36 satellites géostationnaires dont cinq supplémentaires devraient être lancés prochainement. S'ajoute également la constellation de OneWeb qui compte actuellement 428 satellites basse orbite sur les 648 prévus. Ça c'est pour le côté business, mais en quoi cela va-t-il aider Eutelsat à prendre de l'ampleur ? Et bien avec autant de satellites, l'entreprise proposera un accès internet à un débit élevé et avec une faible latence grâce aux satellites de OneWeb. Je cite, « une feuille de route précise a été établie pour développer progressivement un service géostationnaire et basse orbite [comprenez par là les satellites Eutelsat et OneWeb], le tout comprenant une plate-forme commune, des terminaux hybrides et un réseau entièrement mutualisé » fin de citation. Traduction, une offre internet par satellite très fiable et puissante à en croire Eutelsat. La mutualisation des réseaux, outils et antennes nouvelles générations devrait être effective d’ici à deux ou trois ans. S'ils n'expriment pas haut et fort vouloir concurrencer Starlink d'Elon Musk, Eutelsat et OneWeb ne cachent pas pour autant leur intention. Ainsi, entre 725 et 875 millions d’euros seront investi chaque année jusqu'à 2030. Côté financier, l’opération valorise OneWeb à 3,4 milliards de dollars, soit une belle performance pour une jeune entreprise qui a lancé ses premiers satellites il y a seulement trois ans, en 2019 ! À noter toutefois que le rapprochement des deux entreprises ne sera effectif qu’après quelques vérifications et contrôles des autorités, soit d’ici la fin du premier semestre 2023 d'après eux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/2/20223 minutes, 10 seconds
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Starlink bientôt concurrencé par l'Europe ?

Si Elon Musk et Starlink ont quasiment le monopole de la connexion internet par satellites, deux acteurs européens se verraient bien contester cette domination en alliant leurs forces : EutelSat Communication et OneWeb, tous deux spécialisées dans les satellites. Pour être précis, Eutelsat a officialisé le rachat de OneWeb fin juillet avec pour objectif de se positionner comme les leaders en termes de connectivité Internet par satellite.En rachetant OneWeb, Eutelsat veut surtout je cite, « accélérer son pivot stratégique vers la connectivité » fin de citation. Car historiquement, Eutelsat diffuse des chaînes de télévision via satellites. Cette activité qui représente plus de 60% de son business est cependant en déclin, et qui s'est traduit par une baisse de son chiffre d’affaires d'1,15 milliard d’euros. Ceci dit, les activités de connectivité internet d’Eutelsat ont quant à elle enregistré une croissance à deux chiffres l'an dernier, +36 % pour le haut débit, et +15 % pour l'internet sur smartphones. Concrètement, le nouvel Eutelsat regroupera ses 36 satellites géostationnaires dont cinq supplémentaires devraient être lancés prochainement. S'ajoute également la constellation de OneWeb qui compte actuellement 428 satellites basse orbite sur les 648 prévus.Ça c'est pour le côté business, mais en quoi cela va-t-il aider Eutelsat à prendre de l'ampleur ? Et bien avec autant de satellites, l'entreprise proposera un accès internet à un débit élevé et avec une faible latence grâce aux satellites de OneWeb. Je cite, « une feuille de route précise a été établie pour développer progressivement un service géostationnaire et basse orbite [comprenez par là les satellites Eutelsat et OneWeb], le tout comprenant une plate-forme commune, des terminaux hybrides et un réseau entièrement mutualisé » fin de citation. Traduction, une offre internet par satellite très fiable et puissante à en croire Eutelsat. La mutualisation des réseaux, outils et antennes nouvelles générations devrait être effective d’ici à deux ou trois ans.S'ils n'expriment pas haut et fort vouloir concurrencer Starlink d'Elon Musk, Eutelsat et OneWeb ne cachent pas pour autant leur intention. Ainsi, entre 725 et 875 millions d’euros seront investi chaque année jusqu'à 2030. Côté financier, l’opération valorise OneWeb à 3,4 milliards de dollars, soit une belle performance pour une jeune entreprise qui a lancé ses premiers satellites il y a seulement trois ans, en 2019 ! À noter toutefois que le rapprochement des deux entreprises ne sera effectif qu’après quelques vérifications et contrôles des autorités, soit d’ici la fin du premier semestre 2023 d'après eux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/2/20222 minutes, 40 seconds
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Engager robots et spécialistes pour retrouver des Bitcoins perdus ?

Au chapitre des histoires insolites, celle-ci a clairement une place de choix et montre la détermination et un peu l'abnégation également d'un propriétaire de cryptomonnaies pour retrouver ces Bitcoins égarés. En effet, un Gallois de 36 ans aurait jeté par erreur dans la décharge de sa commune un disque dur contenant la clé privée lui permettant d'accéder à 8000 bitcoins sur son portefeuille numérique. C'était en 2013... Neuf ans plus tard, ce dernier cherche toujours à récupérer son précieux objet, en s'entourant cette fois de deux chiens-robots de la marque Boston Dynamics. Pour l'historique, James Howells s'est mis à miner du Bitcoin en 2009, année de sortie de cette cryptomonnaie qui à l'époque ne valait pas encore grand-chose, réussissant au final à accumuler près de 8.000 bitcoins. Pourquoi avoir jeté ce fameux disque dur me direz-vous ? Et bien parce que d'après ses dires, il en possédait deux à cette époque, l'un vierge, l'autre contenant la clé privée de son porte-feuille numérique. En confondant les deux, il se serait alors débarrassé sur mauvais. Aujourd'hui, la valeur totale de ce disque dur, avec un Bitcoin aux alentours des 23 000 dollars unité, est de 184 000 millions de dollars... ou tout du moins, le porte-feuille numérique sur lequel dorment ses crypto-actifs. Bon, jetez un disque dur dans une décharge, ça se récupère, il suffit d'y aller non ? Et bien ce n'est pas si simple. Les déchets sont en effets enfouis sous terre dans la commune de Newport où habite James Howells, et cela fait désormais des années que ce Gallois fait face au refus du Conseil municipal de creuser dans la décharge pour récupérer son disque dur, d'une part en raison du coût financier d'une telle opération, ainsi que des raisons environnementales. Malgré ce contre-temps, le gallois ne désespère pas et explique au média Business Insider qu'il a un plan bien précis en tête... ou plutôt deux ! Le premier consiste à fouiller pendant trois ans plus de 110.000 tonnes de déchets pour un coût de 11 millions de dollars, avec l'appui de deux investisseurs suisses qui auraient accepté de financer ce plan, s'il est validé par le Conseil municipal. L'autre coûterait 6 millions de dollars et prendrait 18 mois. Pour y parvenir, James Howells compte s'appuyer sur les compétences de 8 experts spécialisés dans le tri assisté par l'intelligence artificielle, mais aussi dans l'excavation de décharges ainsi que de la gestion des déchets. Des chiens-robots feraient aussi partie de l’opération, qui sera filmée 24h sur 24h. De cette manière, James Howells est convaincu que son plan pourra fonctionner, estimant que si son disque dur n'est pas trop endommagé, il y aurait jusqu'à 90 % de chance de récupérer ses données. S'il parvient à remettre la main sur son disque dur, James Howells explique qu'il conserverait 30% de ses actifs, que l'équipe de récupération et les investisseurs récupéreraient chacun 30% aussi, et que les 10% restants seraient donnés à des causes locales. S'il prévoit de nettoyer et recycler un maximum de déchets, les autorités locales lui opposent tout de même l'argument écologique. Dès lors, Howells se dit prêt à attaquer la municipalité en justice, considérant que ses actions constituent je cite un « embargo illégal » sur le disque dur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/1/20223 minutes, 34 seconds
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Engager robots et spécialistes pour retrouver des Bitcoins perdus ?

Au chapitre des histoires insolites, celle-ci a clairement une place de choix et montre la détermination et un peu l'abnégation également d'un propriétaire de cryptomonnaies pour retrouver ces Bitcoins égarés. En effet, un Gallois de 36 ans aurait jeté par erreur dans la décharge de sa commune un disque dur contenant la clé privée lui permettant d'accéder à 8000 bitcoins sur son portefeuille numérique. C'était en 2013... Neuf ans plus tard, ce dernier cherche toujours à récupérer son précieux objet, en s'entourant cette fois de deux chiens-robots de la marque Boston Dynamics.Pour l'historique, James Howells s'est mis à miner du Bitcoin en 2009, année de sortie de cette cryptomonnaie qui à l'époque ne valait pas encore grand-chose, réussissant au final à accumuler près de 8.000 bitcoins. Pourquoi avoir jeté ce fameux disque dur me direz-vous ? Et bien parce que d'après ses dires, il en possédait deux à cette époque, l'un vierge, l'autre contenant la clé privée de son porte-feuille numérique. En confondant les deux, il se serait alors débarrassé sur mauvais. Aujourd'hui, la valeur totale de ce disque dur, avec un Bitcoin aux alentours des 23 000 dollars unité, est de 184 000 millions de dollars... ou tout du moins, le porte-feuille numérique sur lequel dorment ses crypto-actifs. Bon, jetez un disque dur dans une décharge, ça se récupère, il suffit d'y aller non ? Et bien ce n'est pas si simple. Les déchets sont en effets enfouis sous terre dans la commune de Newport où habite James Howells, et cela fait désormais des années que ce Gallois fait face au refus du Conseil municipal de creuser dans la décharge pour récupérer son disque dur, d'une part en raison du coût financier d'une telle opération, ainsi que des raisons environnementales.Malgré ce contre-temps, le gallois ne désespère pas et explique au média Business Insider qu'il a un plan bien précis en tête... ou plutôt deux ! Le premier consiste à fouiller pendant trois ans plus de 110.000 tonnes de déchets pour un coût de 11 millions de dollars, avec l'appui de deux investisseurs suisses qui auraient accepté de financer ce plan, s'il est validé par le Conseil municipal. L'autre coûterait 6 millions de dollars et prendrait 18 mois. Pour y parvenir, James Howells compte s'appuyer sur les compétences de 8 experts spécialisés dans le tri assisté par l'intelligence artificielle, mais aussi dans l'excavation de décharges ainsi que de la gestion des déchets. Des chiens-robots feraient aussi partie de l’opération, qui sera filmée 24h sur 24h. De cette manière, James Howells est convaincu que son plan pourra fonctionner, estimant que si son disque dur n'est pas trop endommagé, il y aurait jusqu'à 90 % de chance de récupérer ses données.S'il parvient à remettre la main sur son disque dur, James Howells explique qu'il conserverait 30% de ses actifs, que l'équipe de récupération et les investisseurs récupéreraient chacun 30% aussi, et que les 10% restants seraient donnés à des causes locales. S'il prévoit de nettoyer et recycler un maximum de déchets, les autorités locales lui opposent tout de même l'argument écologique. Dès lors, Howells se dit prêt à attaquer la municipalité en justice, considérant que ses actions constituent je cite un « embargo illégal » sur le disque dur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/1/20223 minutes, 4 seconds
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Une IA peut-elle prédire le salaire des offres d'emploi ?

Quand on cherche un travail, il est parfois difficile de savoir quelle est la rémunération prévue pour le poste souhaité. Si certaines offres donnent effectivement une fourchette permettant d'avoir une idée approximative du montant du chèque à la fin du mois, d'autres mentionnent seulement « selon expérience » et bien souvent ne précisent rien du tout. Dès lors, comment faire pour avoir une idée du salaire proposé avant même de candidater ? Et bien d'après Sarah Bana, chercheuse en intelligence artificielle à l'Université de Stanford, il est possible d'utiliser une IA pour analyser les mots contenus dans une offre d'emploi. À bien y regarder, on parle beaucoup d'intelligence artificielle dans ce podcast... Et pour cause, le machine learning et l'IA ont fait des progrès considérables ces deux dernières années. Début juin d'ailleurs, un ingénieur de chez Google affirmait que son IA était dotée d'émotions humaines, ou tout du moins, la machine se considérait comme un être doté de sensibilité. Coup de com' ou vrai avancée, ça reste à voir... Bref, aujourd'hui, l'IA pourrait donc avoir un rôle concret dans notre vie, et même aider les demandeurs d'emploi dans leur quête ! Pour résumer, Sarah Bana explique que l'on peut je cite « utiliser le texte des offres d'emploi pour évaluer les caractéristiques salariales des emplois en temps quasi-réel. Ces informations pourraient rendre les candidatures à des emplois plus transparentes et améliorer notre approche de l'éducation et de la formation de la main d’œuvre » fin de citation. Concrètement, la chercheuse a réussi à accéder à plus d'un million d'offres d'emploi publiées avant la pandémie auprès de la plateforme Greenwich.hr. Par la suite, c'est en utilisant l'outil Google BERT que cette dernière a pu entraîner son IA sur 800 000 offres contenues sur le site. Une fois rôdé, l'IA a été testé sur les 200 000 offres restantes avec un taux de prédiction correct de 87% ! Plus impressionnant encore, en analysant seulement l'intitulé du poste et la situation géographique, l'IA voyait juste dans 7 cas sur 10 ! Prochaine étape pour Sarah Bana avant d'éventuellement proposer son IA au grand public : caractériser la contribution de divers mots à la prédiction des salaires. Je cite « idéalement, nous colorerons les mots d'offres d'emploi du rouge au vert, les mots en rouge foncé étant liés à un salaire plus bas et les mots en vert foncé étant liés à un salaire plus élevé » fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/31/20222 minutes, 53 seconds
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Une IA peut-elle prédire le salaire des offres d'emploi ?

Quand on cherche un travail, il est parfois difficile de savoir quelle est la rémunération prévue pour le poste souhaité. Si certaines offres donnent effectivement une fourchette permettant d'avoir une idée approximative du montant du chèque à la fin du mois, d'autres mentionnent seulement « selon expérience » et bien souvent ne précisent rien du tout. Dès lors, comment faire pour avoir une idée du salaire proposé avant même de candidater ? Et bien d'après Sarah Bana, chercheuse en intelligence artificielle à l'Université de Stanford, il est possible d'utiliser une IA pour analyser les mots contenus dans une offre d'emploi.À bien y regarder, on parle beaucoup d'intelligence artificielle dans ce podcast... Et pour cause, le machine learning et l'IA ont fait des progrès considérables ces deux dernières années. Début juin d'ailleurs, un ingénieur de chez Google affirmait que son IA était dotée d'émotions humaines, ou tout du moins, la machine se considérait comme un être doté de sensibilité. Coup de com' ou vrai avancée, ça reste à voir... Bref, aujourd'hui, l'IA pourrait donc avoir un rôle concret dans notre vie, et même aider les demandeurs d'emploi dans leur quête ! Pour résumer, Sarah Bana explique que l'on peut je cite « utiliser le texte des offres d'emploi pour évaluer les caractéristiques salariales des emplois en temps quasi-réel. Ces informations pourraient rendre les candidatures à des emplois plus transparentes et améliorer notre approche de l'éducation et de la formation de la main d’œuvre » fin de citation.Concrètement, la chercheuse a réussi à accéder à plus d'un million d'offres d'emploi publiées avant la pandémie auprès de la plateforme Greenwich.hr. Par la suite, c'est en utilisant l'outil Google BERT que cette dernière a pu entraîner son IA sur 800 000 offres contenues sur le site. Une fois rôdé, l'IA a été testé sur les 200 000 offres restantes avec un taux de prédiction correct de 87% ! Plus impressionnant encore, en analysant seulement l'intitulé du poste et la situation géographique, l'IA voyait juste dans 7 cas sur 10 ! Prochaine étape pour Sarah Bana avant d'éventuellement proposer son IA au grand public : caractériser la contribution de divers mots à la prédiction des salaires. Je cite « idéalement, nous colorerons les mots d'offres d'emploi du rouge au vert, les mots en rouge foncé étant liés à un salaire plus bas et les mots en vert foncé étant liés à un salaire plus élevé » fin de citation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/31/20222 minutes, 23 seconds
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Pause estivale pour Choses à Savoir Tech

Comme vous l'avez probablement lu dans le titre de cet épisode, Choses à Savoir Tech prend quelques jours de vacances cet été. Ainsi, il n'y aura pas de nouvel épisode jusqu'à la fin du mois, mais rassurez-vous, on revient dès le 31 juillet avec un rythme quotidien. En attendant, n'hésitez pas à écouter ou réécouter les épisodes précédent et à vous abonner au podcast si ce n'est pas déjà fait sur votre plateforme d'écoute préférée ! À nouveau, merci pour votre fidélité et un très bel été à toutes et à tous. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/10/202256 seconds
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Pause estivale pour Choses à Savoir Tech

Comme vous l'avez probablement lu dans le titre de cet épisode, Choses à Savoir Tech prend quelques jours de vacances cet été. Ainsi, il n'y aura pas de nouvel épisode jusqu'à la fin du mois, mais rassurez-vous, on revient dès le 31 juillet avec un rythme quotidien. En attendant, n'hésitez pas à écouter ou réécouter les épisodes précédent et à vous abonner au podcast si ce n'est pas déjà fait sur votre plateforme d'écoute préférée ! À nouveau, merci pour votre fidélité et un très bel été à toutes et à tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/10/202226 seconds
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TikTok bientôt banni des États-Unis ?

C'est une rumeur persistante depuis de longs mois, mais qui tend petit à petit à se confirmer, le réseau social TikTok est plus que jamais sous la menace d'une interdiction aux Etats-Unis. En cause, son immense gourmandise pour aspirer les données personnelles des utilisateurs sans leur consentement. Vous vous en souvenez peut-être, TikTok avait déjà été interdit aux Etats-Unis en 2020 par le président Donald Trump. Une sanction finalement annulée par son successeur Joe Biden, ce qui avait permis à TikTok de signer son grand retour en terres américaines. Ceci dit, le vent pourrait à nouveau tourner, en défaveur de TikTok. D'après le site Buzzfeed qui a analysé près de 80 enregistrements audio de réunions internes au réseau social, l'application pourrait je cite « tout voir depuis la Chine », ce sont en tout cas les propos d'un membre du département Confiance et Sécurité de l'entreprise. Un autre dirigeant aurait également mentionné un certaine « Master Admin » qui lui aussi aurait je cite « accès à tout ». En parallèle de ces révélations, le commissaire de la Commission fédérale des communications (FCC) dont la mission est de réguler les télécommunications, les contenus des émissions de radio, télévision et Internet, l'équivalent de l'ARCEP en France, et bien ce commissaire nommé Brendan Carr a signé une lettre à destination de Google et Apple exigeant le retrait de TikTok du Play Store et de l’App Store. Dans sa lettre, le fonctionnaire évoque je cite des « preuves et déterminations inquiétantes concernant les pratiques de TikTok en matière de données [...] Il est clair que TikTok pose un risque inacceptable pour la sécurité nationale en raison de sa vaste récolte de données étant combinée avec l’accès apparemment non contrôlé de Pékin à ces données sensibles » fin de citation. Le lien vers cette lettre publique est dans la description de cet épisode si cela vous intéresse. Précision, même si vous le savez sans doute, la lettre est en anglais. Google et Apple ont jusqu’à ce vendredi 8 juillet pour retirer l'application de leur store respectif, ou le cas contraire, pour expliquer leur refus d'accéder à la demande du commissaire Carr, qui a priori, est le seul signataire de cette lettre. En effet, aucun autre membre de la FCC ne semble impliqué dans cette démarche. À voir si cet intérêt sécuritaire pour la nation comme le dit Brendan Carr sera supérieur aux yeux de Google et d'Apple que les milliards de dollars d'enjeux financiers dans ce dossier. Lettre de Brendan Carr : https://twitter.com/BrendanCarrFCC/status/1541823585957707776/photo/1 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/7/20222 minutes, 50 seconds
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TikTok bientôt banni des États-Unis ?

C'est une rumeur persistante depuis de longs mois, mais qui tend petit à petit à se confirmer, le réseau social TikTok est plus que jamais sous la menace d'une interdiction aux Etats-Unis. En cause, son immense gourmandise pour aspirer les données personnelles des utilisateurs sans leur consentement.Vous vous en souvenez peut-être, TikTok avait déjà été interdit aux Etats-Unis en 2020 par le président Donald Trump. Une sanction finalement annulée par son successeur Joe Biden, ce qui avait permis à TikTok de signer son grand retour en terres américaines. Ceci dit, le vent pourrait à nouveau tourner, en défaveur de TikTok. D'après le site Buzzfeed qui a analysé près de 80 enregistrements audio de réunions internes au réseau social, l'application pourrait je cite « tout voir depuis la Chine », ce sont en tout cas les propos d'un membre du département Confiance et Sécurité de l'entreprise. Un autre dirigeant aurait également mentionné un certaine « Master Admin » qui lui aussi aurait je cite « accès à tout ».En parallèle de ces révélations, le commissaire de la Commission fédérale des communications (FCC) dont la mission est de réguler les télécommunications, les contenus des émissions de radio, télévision et Internet, l'équivalent de l'ARCEP en France, et bien ce commissaire nommé Brendan Carr a signé une lettre à destination de Google et Apple exigeant le retrait de TikTok du Play Store et de l’App Store. Dans sa lettre, le fonctionnaire évoque je cite des « preuves et déterminations inquiétantes concernant les pratiques de TikTok en matière de données [...] Il est clair que TikTok pose un risque inacceptable pour la sécurité nationale en raison de sa vaste récolte de données étant combinée avec l’accès apparemment non contrôlé de Pékin à ces données sensibles » fin de citation. Le lien vers cette lettre publique est dans la description de cet épisode si cela vous intéresse. Précision, même si vous le savez sans doute, la lettre est en anglais. Google et Apple ont jusqu’à ce vendredi 8 juillet pour retirer l'application de leur store respectif, ou le cas contraire, pour expliquer leur refus d'accéder à la demande du commissaire Carr, qui a priori, est le seul signataire de cette lettre. En effet, aucun autre membre de la FCC ne semble impliqué dans cette démarche. À voir si cet intérêt sécuritaire pour la nation comme le dit Brendan Carr sera supérieur aux yeux de Google et d'Apple que les milliards de dollars d'enjeux financiers dans ce dossier.Lettre de Brendan Carr : https://twitter.com/BrendanCarrFCC/status/1541823585957707776/photo/1 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/7/20222 minutes, 20 seconds
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Une grosse fuite de données due à … l'alcool ?

Place aujourd'hui à une nouvelle histoire complètement décalée. Direction le Japon, plus précisément la ville d'Amagasaki où un homme a tout simplement perdu une clé USB contenant des données sur plus de 450 000 habitants de la ville... infos fiscales, bancaires, allocations touchées... bref, tout ça s'est retrouvé dans la nature après que l'homme se soit endormi en pleine rue après une soirée un peu trop arrosée. Pour être parfaitement précis, ce fonctionnaire spécialiste de la fiscalité pour la ville d'Amagasaki a égaré une clé contenant les données de l'ensemble de ses concitoyens, soit quand même 465 177 personnes ! On retrouve notamment les noms, dates de naissance et adresses des habitants de la ville, ainsi que leurs données fiscales, les informations de leur compte ou encore le montant des allocations perçues. Autant dire que ce genre de données, premièrement, n'a rien à faire sur une clé USB... encore moins quand on se rend en soirée ensuite ! Car d'après les autorités locales, l'homme se serait fait voler ses affaires après s'être endormi dans la rue. Petite consolation, le fonctionnaire explique que le stockage de la clé est crypté est qu’il est donc impossible d’accéder aux données personnelles des habitants d’Amagasaki. Une version qui tend à se confirmer puisqu'à ce jour, les autorités locales affirment n'avoir détecté aucune fuite, et a affirmé qu'une enquête a été ouverte pour essayer de retrouver la clé. Une bourde qui a forcé le maire de la ville a présenter ses excuses aux habitants, condamnant le comportement irresponsable de son administré à l'origine de cette galère dans laquelle se retrouve la mairie. Un contretemps qui d'ailleurs ne devrait pas impacter le versement des futures allocations pour les foyers concernés. Quoiqu'il en soit, cette affaire met une nouvelle fois en lumière plusieurs soucis au Japon. Tout d'abord, un risque qui concerne tout le monde : le risque humain dans les fuites de données, puisqu'au moins 80 % des fuites sont causées par une personne, soit volontairement, soit comme dans cette histoire par inattention ou irresponsabilité. Également, on vous avait déjà expliqué dans ce podcast que le système administratif japonais fonctionnait encore avec des disquettes et autres technologies quelque peu dépassées. Ce précepte de systématiquement repousser à plus tard la modernisation informatique devrait être sérieusement remis en question avec cette histoire touchant la 37e ville la plus peuplée du Japon... À noter que celle échelle est un peu erronée. On pourrait se dire que la 37e ville du Japon, ce n'est pas si important que cela... En comparaison, elle est quasiment aussi peuplée que notre 4e ville française Toulouse et ses plus de 490 000 habitants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/6/20223 minutes, 49 seconds
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Une grosse fuite de données due à … l'alcool ?

Place aujourd'hui à une nouvelle histoire complètement décalée. Direction le Japon, plus précisément la ville d'Amagasaki où un homme a tout simplement perdu une clé USB contenant des données sur plus de 450 000 habitants de la ville... infos fiscales, bancaires, allocations touchées... bref, tout ça s'est retrouvé dans la nature après que l'homme se soit endormi en pleine rue après une soirée un peu trop arrosée.Pour être parfaitement précis, ce fonctionnaire spécialiste de la fiscalité pour la ville d'Amagasaki a égaré une clé contenant les données de l'ensemble de ses concitoyens, soit quand même 465 177 personnes ! On retrouve notamment les noms, dates de naissance et adresses des habitants de la ville, ainsi que leurs données fiscales, les informations de leur compte ou encore le montant des allocations perçues. Autant dire que ce genre de données, premièrement, n'a rien à faire sur une clé USB... encore moins quand on se rend en soirée ensuite ! Car d'après les autorités locales, l'homme se serait fait voler ses affaires après s'être endormi dans la rue. Petite consolation, le fonctionnaire explique que le stockage de la clé est crypté est qu’il est donc impossible d’accéder aux données personnelles des habitants d’Amagasaki. Une version qui tend à se confirmer puisqu'à ce jour, les autorités locales affirment n'avoir détecté aucune fuite, et a affirmé qu'une enquête a été ouverte pour essayer de retrouver la clé.Une bourde qui a forcé le maire de la ville a présenter ses excuses aux habitants, condamnant le comportement irresponsable de son administré à l'origine de cette galère dans laquelle se retrouve la mairie. Un contretemps qui d'ailleurs ne devrait pas impacter le versement des futures allocations pour les foyers concernés. Quoiqu'il en soit, cette affaire met une nouvelle fois en lumière plusieurs soucis au Japon. Tout d'abord, un risque qui concerne tout le monde : le risque humain dans les fuites de données, puisqu'au moins 80 % des fuites sont causées par une personne, soit volontairement, soit comme dans cette histoire par inattention ou irresponsabilité. Également, on vous avait déjà expliqué dans ce podcast que le système administratif japonais fonctionnait encore avec des disquettes et autres technologies quelque peu dépassées. Ce précepte de systématiquement repousser à plus tard la modernisation informatique devrait être sérieusement remis en question avec cette histoire touchant la 37e ville la plus peuplée du Japon... À noter que celle échelle est un peu erronée. On pourrait se dire que la 37e ville du Japon, ce n'est pas si important que cela... En comparaison, elle est quasiment aussi peuplée que notre 4e ville française Toulouse et ses plus de 490 000 habitants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/6/20223 minutes, 19 seconds
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L'internet français monopolisé par... Netflix ?!

À votre avis, quels sont les sites et services qui consomment le plus d'internet en France ? Si vous êtes un auditeur assidu du podcast, alors vous savez que les services vidéos et sites de streaming montent largement sur le podium... Mais tout en haut de la montage, on retrouve Netflix ! La compagnie américaine consomme en effet 1/5e de la bande passante française à elle seule ! C'est donc d'un poids très lourd que Netflix pèse sur l'internet français d'après l'Arcep. À en croire la dernière étude de l'autorité de régulation des communications, le service de vidéo à la demande représentait à lui seul 20% de la consommation de bande-passante dans le pays en 2021. Il y a un an, l'organisme avait déjà alerté sur cette consommation excessive où, il faut s'en souvenir, Netflix affichait déjà un tel score. Ce n'est pas une situation nouvelle, mais l'enseignement principal, c'est surtout qu'en douze mois, la situation n'a absolument pas changé. À bien y regarder, la part de Netflix sur l'internet français ne cesse d'augmenter. Il y a six ans, en 2016, le géant du divertissement représentait déjà 8% du trafic total. Si l'on regarde juste derrière, Google arrive 2e avec 13% d'occupation de la bande-passante, suivi de près par Akamai et ses serveurs informatiques, et enfin Facebook et Amazon. Je cite le président de l'Arcep, « en 2021, c'est le trafic vidéo qui occupe la majorité de nos réseaux de télécommunications, avec cinq gros fournisseurs qui utilisent 50% de notre trafic » fin de citation. Plusieurs éléments expliquent cette consommation grandissante. En premier lieu, les Français s'intéressent de plus en plus aux services vidéos pour se divertir avec une exigence de latence très faible et de qualité toujours plus élevée. L'Arcep fait d'ailleurs une parenthèse très intéressante dans son étude à propos des codecs et de leur rôle dans l'acheminement des flux vidéo. Si vous ne savez pas ce qu'est un codec, il s'agit tout simplement d'un dispositif qui permet de mettre en œuvre l'encodage et le décodage d'un flux de données, tout en réduisant le poids de ce même flux. Aujourd'hui, la majorité du trafic internet dans le monde est faite de données vidéo compressées. S'il existe certains codecs très performants, capables de réduire drastiquement la bande passante consommée (HEVC, VP9, AV1), ces derniers peuvent créer des incompatibilités, ce que les hébergeurs souhaitent absolument éviter. Bien entendu, la France n'est pas le seul pays touché par ce phénomène, car au niveau mondial, 53% du trafic internet est occupé par de la vidéo sur YouTube, Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+. Côté politique, la Commission européenne planche sur plusieurs mesure pour enrayer cette hausse comme celle d'appliquer une taxe aux GAFAM et aux services de streaming pour participer au financement et à l'entretien des réseaux des opérateurs. Un projet de loi devrait d'ailleurs être présenté à Bruxelles d'ici la fin de l'année. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20223 minutes, 19 seconds
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L'internet français monopolisé par... Netflix ?!

À votre avis, quels sont les sites et services qui consomment le plus d'internet en France ? Si vous êtes un auditeur assidu du podcast, alors vous savez que les services vidéos et sites de streaming montent largement sur le podium... Mais tout en haut de la montage, on retrouve Netflix ! La compagnie américaine consomme en effet 1/5e de la bande passante française à elle seule !C'est donc d'un poids très lourd que Netflix pèse sur l'internet français d'après l'Arcep. À en croire la dernière étude de l'autorité de régulation des communications, le service de vidéo à la demande représentait à lui seul 20% de la consommation de bande-passante dans le pays en 2021. Il y a un an, l'organisme avait déjà alerté sur cette consommation excessive où, il faut s'en souvenir, Netflix affichait déjà un tel score. Ce n'est pas une situation nouvelle, mais l'enseignement principal, c'est surtout qu'en douze mois, la situation n'a absolument pas changé. À bien y regarder, la part de Netflix sur l'internet français ne cesse d'augmenter. Il y a six ans, en 2016, le géant du divertissement représentait déjà 8% du trafic total. Si l'on regarde juste derrière, Google arrive 2e avec 13% d'occupation de la bande-passante, suivi de près par Akamai et ses serveurs informatiques, et enfin Facebook et Amazon. Je cite le président de l'Arcep, « en 2021, c'est le trafic vidéo qui occupe la majorité de nos réseaux de télécommunications, avec cinq gros fournisseurs qui utilisent 50% de notre trafic » fin de citation.Plusieurs éléments expliquent cette consommation grandissante. En premier lieu, les Français s'intéressent de plus en plus aux services vidéos pour se divertir avec une exigence de latence très faible et de qualité toujours plus élevée. L'Arcep fait d'ailleurs une parenthèse très intéressante dans son étude à propos des codecs et de leur rôle dans l'acheminement des flux vidéo. Si vous ne savez pas ce qu'est un codec, il s'agit tout simplement d'un dispositif qui permet de mettre en œuvre l'encodage et le décodage d'un flux de données, tout en réduisant le poids de ce même flux. Aujourd'hui, la majorité du trafic internet dans le monde est faite de données vidéo compressées. S'il existe certains codecs très performants, capables de réduire drastiquement la bande passante consommée (HEVC, VP9, AV1), ces derniers peuvent créer des incompatibilités, ce que les hébergeurs souhaitent absolument éviter.Bien entendu, la France n'est pas le seul pays touché par ce phénomène, car au niveau mondial, 53% du trafic internet est occupé par de la vidéo sur YouTube, Netflix, Amazon Prime Video ou encore Disney+. Côté politique, la Commission européenne planche sur plusieurs mesure pour enrayer cette hausse comme celle d'appliquer une taxe aux GAFAM et aux services de streaming pour participer au financement et à l'entretien des réseaux des opérateurs. Un projet de loi devrait d'ailleurs être présenté à Bruxelles d'ici la fin de l'année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/5/20222 minutes, 49 seconds
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Une IA pour identifier les victimes anonymes de la Shoah ?

L'un des événements les plus dramatiques du 20e siècle, si ce n'est le plus dramatique de l'histoire moderne (a minima en Europe) concerne la Shoah et les déportations de Juifs dans les camps de la mort lors de la Seconde Guerre mondiale. Sur environ 6 millions de Juifs disparus, un certain nombre n'a jamais été identifié et a tout simplement été oublié de l'Histoire. C'est donc pour mettre un nom sur le visage de ces victimes anonymes qu'un ingénieur américain a développé un puissant système de reconnaissance faciale disponible gratuitement sur Internet. Pour Daniel Patt, l'ingénieur à l'origine de cette IA, l'objectif est d'essayer d'apporter une réponse à la détresse de certaines familles dont des proches ont disparu durant la Shoah dans les années 40. Cette idée, le chercheur l'a eu en visitant le Musée Polin sur l'histoire du ghetto de Varsovie dont les murs du musée étaient couverts de photos de survivants et de victimes... sauf que bien souvent, ces visages n'étaient reliés à aucun nom. Pour répondre à ce problème, Daniel Patt a donc créé la plateforme From Numbers to Names (N2N). Concrètement, une puissante intelligence artificielle parcourt les photos numérisées de l'Europe d'avant-guerre et de l'Holocauste à la recherche d'un visage préalablement soumis par l'internaute sur le site. Alors ne vous attendez pas à une réponse sûre et définitive de la part de l'IA, cette dernière se contente d'afficher pour l'instant uniquement les dix meilleures ressemblances dénichées dans la base de données. Concrètement, l'ingénieur a travaillé seul sur ce projet, mais s'est aujourd'hui entouré d'une équipe de développeurs et de chercheurs eux aussi bénévoles pour améliorer son IA. N2N est aujourd'hui en train d'assimiler quelque 700.000 nouvelles photos de cette période, qui viendront s'ajouter aux 500.000 déjà analysées, pour un total de plus de deux millions de visages. Si vous souhaitez utiliser cet outil, rien de plus simple. Rendez-vous sur le site Numbers to Names.org dont le lien est dans la description de cet épisode. Une fois sur le site, il vous suffit d'ajouter une photo du visage d'une victime, laquelle sera ensuite comparée et recoupée avec la base de données, vous donnant au final les résultats les plus pertinents, susceptibles de répondre à votre requête. À noter que le logiciel fonctionne mieux lorsque les photos datent d'avant les années 60. À ce jour, N2N a déjà été utilisée par l'United States Holocaust Memorial Museum (USHMM) pour identifier des victimes de la Shoah parmi des centaines de milliers de photos, ainsi que pour retrouver des survivants et des descendants de victimes. Site :https://numberstonames.org/ Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/4/20222 minutes, 53 seconds
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Une IA pour identifier les victimes anonymes de la Shoah ?

L'un des événements les plus dramatiques du 20e siècle, si ce n'est le plus dramatique de l'histoire moderne (a minima en Europe) concerne la Shoah et les déportations de Juifs dans les camps de la mort lors de la Seconde Guerre mondiale. Sur environ 6 millions de Juifs disparus, un certain nombre n'a jamais été identifié et a tout simplement été oublié de l'Histoire. C'est donc pour mettre un nom sur le visage de ces victimes anonymes qu'un ingénieur américain a développé un puissant système de reconnaissance faciale disponible gratuitement sur Internet.Pour Daniel Patt, l'ingénieur à l'origine de cette IA, l'objectif est d'essayer d'apporter une réponse à la détresse de certaines familles dont des proches ont disparu durant la Shoah dans les années 40. Cette idée, le chercheur l'a eu en visitant le Musée Polin sur l'histoire du ghetto de Varsovie dont les murs du musée étaient couverts de photos de survivants et de victimes... sauf que bien souvent, ces visages n'étaient reliés à aucun nom. Pour répondre à ce problème, Daniel Patt a donc créé la plateforme From Numbers to Names (N2N). Concrètement, une puissante intelligence artificielle parcourt les photos numérisées de l'Europe d'avant-guerre et de l'Holocauste à la recherche d'un visage préalablement soumis par l'internaute sur le site. Alors ne vous attendez pas à une réponse sûre et définitive de la part de l'IA, cette dernière se contente d'afficher pour l'instant uniquement les dix meilleures ressemblances dénichées dans la base de données.Concrètement, l'ingénieur a travaillé seul sur ce projet, mais s'est aujourd'hui entouré d'une équipe de développeurs et de chercheurs eux aussi bénévoles pour améliorer son IA. N2N est aujourd'hui en train d'assimiler quelque 700.000 nouvelles photos de cette période, qui viendront s'ajouter aux 500.000 déjà analysées, pour un total de plus de deux millions de visages. Si vous souhaitez utiliser cet outil, rien de plus simple. Rendez-vous sur le site Numbers to Names.org dont le lien est dans la description de cet épisode. Une fois sur le site, il vous suffit d'ajouter une photo du visage d'une victime, laquelle sera ensuite comparée et recoupée avec la base de données, vous donnant au final les résultats les plus pertinents, susceptibles de répondre à votre requête. À noter que le logiciel fonctionne mieux lorsque les photos datent d'avant les années 60. À ce jour, N2N a déjà été utilisée par l'United States Holocaust Memorial Museum (USHMM) pour identifier des victimes de la Shoah parmi des centaines de milliers de photos, ainsi que pour retrouver des survivants et des descendants de victimes.Site :https://numberstonames.org/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/4/20222 minutes, 23 seconds
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Anticiper les crimes grâce à une IA ?

Vous le savez, le champ d’application des intelligences artificielles est tout simplement infini. Si certains s’en servent pour générer des œuvres d’art comme l’IA DALL-E 2 dont on vous parle régulièrement dans ce podcast, ou bien pour créer des voitures autonomes, d’autres ont eu l’idée de s’en servir pour anticiper des crimes. Plus précisément, des chercheurs américains ont mis au point une IA capable de prédire le taux de criminalité une semaine à l'avance dans plusieurs villes du pays, et ce, avec une précision de 90 %. Prédire les crimes avant qu’il ne soit commis n’est pas sans vous rappeler un certain film si vous êtes cinéphile, je veux parler de Minority Report. Et bien figurez-vous que ce n’est plus totalement de la fiction aujourd’hui grâce à l'Intelligence artificielle. Des chercheurs de l’université de Chicago aux Etats-Unis ont publié un article dans la revue Nature Human Behaviour, décrivant le principe d'une IA qu'ils ont mis au point, laquelle serait capable de prédire le niveau de criminalité avec 7 jours d’avance et dans un rayon de 300 mètres. Le plus fou dans tout ça, c’est que l’IA voit juste dans 9 prédictions sur dix ! En fait, les chercheurs ont analysé les données sur la criminalité à Chicago sur deux ans, entre 2014 et 2016, en divisant la ville en une grille où chaque carré mesure environ 300 mètres de côté. Ils ont ensuite prédit avec succès les niveaux de criminalité pour chaque carré pour les semaines suivantes. Les plus pointilleux d’entre vous noterons que ce genre d'algorithme avait été très critiqué par le passé à cause des discriminations qu’il pouvait commettre et des biais raciaux qu’il prenait en compte comme la couleur de peau, les origines sociales ou ethnique etc. D’ailleurs, la police de Chicago avait déjà testé un algorithme pour repérer les personnes les plus susceptibles d’être des agresseurs… avec tout de même une tendance assez dérangeante, car une majorité des personnes identifiées comme de potentiels criminels étaient des hommes noirs entre 20 à 30 ans. Les mauvais esprits auraient donc pu en tirer des conclusions plus que limite, voire carrément racistes. Or, dans le cas de cette IA bien spécifique, les chercheurs indiquent que leur algorithme ne prédit que les lieux des crimes, et donc ne dresse pas de profil type pour identifier à l’avance les personnes impliquées. De plus, ces derniers indiquent que leur outil pourrait être utilisé pour analyser les biais de la police, comme le fait que, d’après leurs observations, les crimes commis dans des quartiers aisés donnaient plus souvent lieu à des arrestations que dans les quartiers pauvres. L’objectif pour ces chercheurs est donc de lutter plus efficacement contre le crime en le localisant avec précision plutôt que de s’attaquer à des individus bien précis que l’on suspecterait à tort ou à raison. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/3/20223 minutes, 10 seconds
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Anticiper les crimes grâce à une IA ?

Vous le savez, le champ d’application des intelligences artificielles est tout simplement infini. Si certains s’en servent pour générer des œuvres d’art comme l’IA DALL-E 2 dont on vous parle régulièrement dans ce podcast, ou bien pour créer des voitures autonomes, d’autres ont eu l’idée de s’en servir pour anticiper des crimes. Plus précisément, des chercheurs américains ont mis au point une IA capable de prédire le taux de criminalité une semaine à l'avance dans plusieurs villes du pays, et ce, avec une précision de 90 %.Prédire les crimes avant qu’il ne soit commis n’est pas sans vous rappeler un certain film si vous êtes cinéphile, je veux parler de Minority Report. Et bien figurez-vous que ce n’est plus totalement de la fiction aujourd’hui grâce à l'Intelligence artificielle. Des chercheurs de l’université de Chicago aux Etats-Unis ont publié un article dans la revue Nature Human Behaviour, décrivant le principe d'une IA qu'ils ont mis au point, laquelle serait capable de prédire le niveau de criminalité avec 7 jours d’avance et dans un rayon de 300 mètres. Le plus fou dans tout ça, c’est que l’IA voit juste dans 9 prédictions sur dix !En fait, les chercheurs ont analysé les données sur la criminalité à Chicago sur deux ans, entre 2014 et 2016, en divisant la ville en une grille où chaque carré mesure environ 300 mètres de côté. Ils ont ensuite prédit avec succès les niveaux de criminalité pour chaque carré pour les semaines suivantes. Les plus pointilleux d’entre vous noterons que ce genre d'algorithme avait été très critiqué par le passé à cause des discriminations qu’il pouvait commettre et des biais raciaux qu’il prenait en compte comme la couleur de peau, les origines sociales ou ethnique etc. D’ailleurs, la police de Chicago avait déjà testé un algorithme pour repérer les personnes les plus susceptibles d’être des agresseurs… avec tout de même une tendance assez dérangeante, car une majorité des personnes identifiées comme de potentiels criminels étaient des hommes noirs entre 20 à 30 ans. Les mauvais esprits auraient donc pu en tirer des conclusions plus que limite, voire carrément racistes.Or, dans le cas de cette IA bien spécifique, les chercheurs indiquent que leur algorithme ne prédit que les lieux des crimes, et donc ne dresse pas de profil type pour identifier à l’avance les personnes impliquées. De plus, ces derniers indiquent que leur outil pourrait être utilisé pour analyser les biais de la police, comme le fait que, d’après leurs observations, les crimes commis dans des quartiers aisés donnaient plus souvent lieu à des arrestations que dans les quartiers pauvres. L’objectif pour ces chercheurs est donc de lutter plus efficacement contre le crime en le localisant avec précision plutôt que de s’attaquer à des individus bien précis que l’on suspecterait à tort ou à raison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/3/20222 minutes, 40 seconds
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Amazon : plus de robots (et moins d'humains ?) dans les entrepôts ?

Ces derniers temps, Amazon tente de plus en plus d’automatiser certaines tâches dans ses entrepôts en utilisant des robots. Si certains estiment que cela facilitera la vie des salariés, d'autres en revanche y voient une certaine menace à la fois pour les emplois, mais aussi pour la santé. Une inquiétude prise en compte par l'entreprise qui a opté pour deux robots autonomes de dernière génération. Proteus, c'est le nom du premier robot, semblable à un grand aspirateur... à la différence que celui-ci peut transporter des chariots de type. Preuve de sa fiabilité pour les salariés, si jamais un humain croise sa route, le robot s’arrête automatiquement et attend que la personne se soit éloignée. À l'avenir Proteus sera déployé dans les zones de manipulation externe des chariots, afin de limiter les déplacements d’objets lourds par les salariés. Sur ce point, Amazon a aussi décidé d'équiper ses entrepôts de bras articulé doté de ventouses... son nom : Cardinal. Dans le détail, Cardinal embarque des technologies de vision et d’intelligence artificielle lui permettant d'attraper un carton dans une pile, lire son étiquette et le ranger dans le chariot approprié. Là encore, son utilisation permet de réduire les risques pour les salariés qui manipulent des objets lourds. Sa présence est toutefois limitée à un endroit confiné. Amazon espère pouvoir le déployer dans ses centres dès l’année prochaine. L'entreprise propose également un nouveau système robotique pour transmettre les produits aux employés, sans qu’ils soient obligés d’aller les chercher en hauteur ou près du sol, voire de grimper à l'échelle. À nouveau, les robots semblent faciliter le travail des salariés à la rescousse, avec des bras automatiques qui prennent les paquets et les déposent dans des petits chariots, eux aussi automatisés ce qui rend l’opération plus rapide (inutile de perdre du temps à chercher les produits dans les différents bacs) et ce qui également permet d'éviter les manipulations dangereuses. Actuellement, 520 000 unités robotiques sont en activité dans les différents centres, mais Amazon insiste sur le fait que les robots sont là pour aider les humains et non les remplacer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/30/20223 minutes, 19 seconds
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Amazon : plus de robots (et moins d'humains ?) dans les entrepôts ?

Ces derniers temps, Amazon tente de plus en plus d’automatiser certaines tâches dans ses entrepôts en utilisant des robots. Si certains estiment que cela facilitera la vie des salariés, d'autres en revanche y voient une certaine menace à la fois pour les emplois, mais aussi pour la santé. Une inquiétude prise en compte par l'entreprise qui a opté pour deux robots autonomes de dernière génération.Proteus, c'est le nom du premier robot, semblable à un grand aspirateur... à la différence que celui-ci peut transporter des chariots de type. Preuve de sa fiabilité pour les salariés, si jamais un humain croise sa route, le robot s’arrête automatiquement et attend que la personne se soit éloignée. À l'avenir Proteus sera déployé dans les zones de manipulation externe des chariots, afin de limiter les déplacements d’objets lourds par les salariés. Sur ce point, Amazon a aussi décidé d'équiper ses entrepôts de bras articulé doté de ventouses... son nom : Cardinal. Dans le détail, Cardinal embarque des technologies de vision et d’intelligence artificielle lui permettant d'attraper un carton dans une pile, lire son étiquette et le ranger dans le chariot approprié. Là encore, son utilisation permet de réduire les risques pour les salariés qui manipulent des objets lourds. Sa présence est toutefois limitée à un endroit confiné. Amazon espère pouvoir le déployer dans ses centres dès l’année prochaine.L'entreprise propose également un nouveau système robotique pour transmettre les produits aux employés, sans qu’ils soient obligés d’aller les chercher en hauteur ou près du sol, voire de grimper à l'échelle. À nouveau, les robots semblent faciliter le travail des salariés à la rescousse, avec des bras automatiques qui prennent les paquets et les déposent dans des petits chariots, eux aussi automatisés ce qui rend l’opération plus rapide (inutile de perdre du temps à chercher les produits dans les différents bacs) et ce qui également permet d'éviter les manipulations dangereuses. Actuellement, 520 000 unités robotiques sont en activité dans les différents centres, mais Amazon insiste sur le fait que les robots sont là pour aider les humains et non les remplacer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/30/20222 minutes, 49 seconds
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Une Apple Watch sauve une femme de la noyade ?

Ce n'est pas la première fois que nous vous racontons des histoires où tech et rebondissements spectaculaires se croisent. Aujourd'hui ne fait pas exception à la règle puisqu'une montre d'Apple aurait tout simplement sauvé la vie d'une nageuse coincée dans l'eau d'une rivière à 13 degrés. Une histoire qui prouve à nouveau que la technologie est un allié précieux, et dont je vous raconte le déroulement dans cet épisode. Le 15 juin dernier, à Dalles, dans l’état d’Oregon aux États-Unis, une jeune femme de 25 ans décide d'aller nager dans la rivière Columbia. Au cours de sa séance de natation, elle se coince malencontreusement le pied sous un rocher. Réalisant qu'elle ne peut plus bouger, elle a le réflexe d'appeler les secours grâce à son Apple Watch. Une demi-heure plus tard, les secours arrivent. Un officier de police descend alors dans la rivière pour lui libérer le pied et l'aider à regagner la berge saine et sauve, bien que très fatiguée et en état d'hypothermie. En effet, 30 minutes dans une eau à 13 degrés est une situation qui fait refroidir le corps à une vitesse anormalement rapide. Ça, c'est pour l'histoire. Mais concrètement, comment cette jeune femme a-t-elle pu prévenir les secours avec sa montre ? Et bien en activant la fonction « appel d'urgence ». La montre est alors entrée en contact avec les pompiers et policiers les plus proches, indiquant la localisation exacte de la nageuse. Malheureusement, seule une petite partie des Apple Watch possèdent cette option, en l’occurrence les modèles compatibles eSIM pouvant se connecter à un réseau GSM de façon autonome. Les montres compatibles 4G sont facilement reconnaissable puisqu'elles possèdent une petite couronne digitale dont l’intérieur est rouge. Les autres peuvent appeler les secours sans connexion WiFi, mais uniquement à l’aide du smartphone auquel elles sont associées. À noter que ce n'est pas la première fois qu'une montre connectée signée Apple sauve la vie d'une personne. En février dernier, un homme tombé de son vélo électrique en pleine nuit a pu être sauvé lui aussi en activant l'option Appel d'urgence. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20222 minutes, 55 seconds
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Une Apple Watch sauve une femme de la noyade ?

Ce n'est pas la première fois que nous vous racontons des histoires où tech et rebondissements spectaculaires se croisent. Aujourd'hui ne fait pas exception à la règle puisqu'une montre d'Apple aurait tout simplement sauvé la vie d'une nageuse coincée dans l'eau d'une rivière à 13 degrés. Une histoire qui prouve à nouveau que la technologie est un allié précieux, et dont je vous raconte le déroulement dans cet épisode.Le 15 juin dernier, à Dalles, dans l’état d’Oregon aux États-Unis, une jeune femme de 25 ans décide d'aller nager dans la rivière Columbia. Au cours de sa séance de natation, elle se coince malencontreusement le pied sous un rocher. Réalisant qu'elle ne peut plus bouger, elle a le réflexe d'appeler les secours grâce à son Apple Watch. Une demi-heure plus tard, les secours arrivent. Un officier de police descend alors dans la rivière pour lui libérer le pied et l'aider à regagner la berge saine et sauve, bien que très fatiguée et en état d'hypothermie. En effet, 30 minutes dans une eau à 13 degrés est une situation qui fait refroidir le corps à une vitesse anormalement rapide.Ça, c'est pour l'histoire. Mais concrètement, comment cette jeune femme a-t-elle pu prévenir les secours avec sa montre ? Et bien en activant la fonction « appel d'urgence ». La montre est alors entrée en contact avec les pompiers et policiers les plus proches, indiquant la localisation exacte de la nageuse. Malheureusement, seule une petite partie des Apple Watch possèdent cette option, en l’occurrence les modèles compatibles eSIM pouvant se connecter à un réseau GSM de façon autonome. Les montres compatibles 4G sont facilement reconnaissable puisqu'elles possèdent une petite couronne digitale dont l’intérieur est rouge. Les autres peuvent appeler les secours sans connexion WiFi, mais uniquement à l’aide du smartphone auquel elles sont associées. À noter que ce n'est pas la première fois qu'une montre connectée signée Apple sauve la vie d'une personne. En février dernier, un homme tombé de son vélo électrique en pleine nuit a pu être sauvé lui aussi en activant l'option Appel d'urgence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/28/20222 minutes, 25 seconds
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Tesla au bord de la faillite ?

 Ce n'est pas une première, Elon Musk est à nouveau au cœur des conversations aujourd'hui, et à nouveau, c'est sa communication qui interpelle. Lors d'une interview, le propriétaire de Tesla a qualifié les Gigafactory de Berlin en Allemagne et d'Austin au Texas censé fabriquer des voitures électriques en masse, de je cite « gouffres financiers », précisant que son entreprise avait déjà perdu des milliards d'euros. Décidément, rien ne va plus pour l'homme le plus riche du monde. Après une longue controverse qui n'est toujours pas terminée concernant son rachat de Twitter, mais aussi des reproches publics de la part de ses propres employés, Elon Musk fait aujourd'hui face à un risque de faillite de ses deux entreprises phares : SpaceX et Tesla. Si les problèmes financiers de la première sont connus depuis des mois, la seconde quant à elle paraîssait plutôt équilibré... Il n'en est finalement rien. En conséquence, Elon Musk a annoncé il y a plusieurs semaines, qu'une vague de licenciements allait avoir lieu prochainement, concernant tout de même plusieurs milliers d'employés, et ce, à cause d'un « mauvais pressentiment ». On comprend mieux pourquoi en écoutant sa dernière allocution auprès de Tesla Owners of Silicon Valley, un club de propriétaire reconnu officiellement par la marque. Elon Musk y explique que les Gigafactory de Berlin et d'Austin sont je cite « de gigantesques gouffres financiers », en partie à cause de la pénurie mondiale de matériaux qui touche le secteur de l'automobile. Dans le détail, l'usine d'Austin dans le Texas ne parviendrait à produire qu'une trop petite quantité de voiture par jour, loin des 22 000 modèles par semaine comme annoncé par l'entreprise par le passé. Une situation jugé catastrophique due au blocage de nombreux composants dans les ports chinois à cause des mesures anti-Covid du pays. Petite pointe d'optimisme, Elon Musk pense je cite que « tout cela va se régler très vite même si cela demande beaucoup d’attention » fin de citation. En ce qui concerne la Gigafactory de Shanghai (déjà fermée à plusieurs reprises à cause des confinements), une nouvelle fermeture de deux semaines devrait avoir lieu prochainement en raison de travaux. Reste à savoir quel plan mettra en place Elon Musk pour limiter les dégâts d'une situation plus que périlleuse, qui lui a déjà fait perdre plus de 600 millions de dollars suite au crash du Bitcoin ces dernières semaines. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/27/20222 minutes, 46 seconds
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Tesla au bord de la faillite ?

 Ce n'est pas une première, Elon Musk est à nouveau au cœur des conversations aujourd'hui, et à nouveau, c'est sa communication qui interpelle. Lors d'une interview, le propriétaire de Tesla a qualifié les Gigafactory de Berlin en Allemagne et d'Austin au Texas censé fabriquer des voitures électriques en masse, de je cite « gouffres financiers », précisant que son entreprise avait déjà perdu des milliards d'euros.Décidément, rien ne va plus pour l'homme le plus riche du monde. Après une longue controverse qui n'est toujours pas terminée concernant son rachat de Twitter, mais aussi des reproches publics de la part de ses propres employés, Elon Musk fait aujourd'hui face à un risque de faillite de ses deux entreprises phares : SpaceX et Tesla. Si les problèmes financiers de la première sont connus depuis des mois, la seconde quant à elle paraîssait plutôt équilibré... Il n'en est finalement rien. En conséquence, Elon Musk a annoncé il y a plusieurs semaines, qu'une vague de licenciements allait avoir lieu prochainement, concernant tout de même plusieurs milliers d'employés, et ce, à cause d'un « mauvais pressentiment ». On comprend mieux pourquoi en écoutant sa dernière allocution auprès de Tesla Owners of Silicon Valley, un club de propriétaire reconnu officiellement par la marque. Elon Musk y explique que les Gigafactory de Berlin et d'Austin sont je cite « de gigantesques gouffres financiers », en partie à cause de la pénurie mondiale de matériaux qui touche le secteur de l'automobile.Dans le détail, l'usine d'Austin dans le Texas ne parviendrait à produire qu'une trop petite quantité de voiture par jour, loin des 22 000 modèles par semaine comme annoncé par l'entreprise par le passé. Une situation jugé catastrophique due au blocage de nombreux composants dans les ports chinois à cause des mesures anti-Covid du pays. Petite pointe d'optimisme, Elon Musk pense je cite que « tout cela va se régler très vite même si cela demande beaucoup d’attention » fin de citation. En ce qui concerne la Gigafactory de Shanghai (déjà fermée à plusieurs reprises à cause des confinements), une nouvelle fermeture de deux semaines devrait avoir lieu prochainement en raison de travaux. Reste à savoir quel plan mettra en place Elon Musk pour limiter les dégâts d'une situation plus que périlleuse, qui lui a déjà fait perdre plus de 600 millions de dollars suite au crash du Bitcoin ces dernières semaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/20222 minutes, 16 seconds
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Google : une secte adepte d'art et de sexe au cœur de l'entreprise ?

C'est une drôle d'histoire (mais qui ne fait pas rire tout le monde) que l'on a décidé de vous raconter aujourd'hui. Un employé de Google Developers affirme qu'une secte religieuse exerce une influence démesurée sur l'environnement de travail de son unité. Une influence qu'il a décidé de dénoncer en trainant son employeur en justice. Tous les détails, genèse et conséquence dans cet épisode. Kevin Loyd, c'est le nom de cet employé à qui l'on doit cette histoire. « Fellowship of Friend », la confrérie des amis en Français, c'est le nom de la secte que ce dernier a décidé d'envoyer en justice suite à son licenciement. Dans le détail, Kevin Loyd porte plainte contre Google pour licenciement abusif, discrimination, représailles et préjudice psychologique. Mais pour comprendre davantage cette histoire, il faut revenir aux années 1970, quand cette confrérie a été créé par l'Américain Robert Earl Burton. Aujourd'hui, l'organisation compte plus de 1500 membres. Un tiers d'entre eux vivent d'ailleurs à proximité d'une énorme villa à Oregon House, en Californie, avec pour philosophie la théorie du développement personnel de la Quatrième Voie, autrement dit, ces adeptes pensent qu'un état de conscience total peut être atteint par la connaissance des beaux-arts. Dès lors, la confrérie collectionne des œuvres d'art, notamment des antiquités chinoises et monte de nombreux spectacles d'opéras, de théâtre ainsi que des concerts. Au sein de Google Developers, Kevin Loyd explique que 12 employés sont membres de la secte. Certains d'entre eux étaient d'ailleurs très actifs au sein de l'entreprise, notamment lors d’événements où ils prenaient des photos, jouaient de la musique et proposaient même des massages. Une omniprésence inquiétante pour le plaignant, qui, dès qu'il a décidé d'en parler, a été licencié. À noter que ce n'est pas la première fois que la secte est mêlée à la justice. En 1984, plusieurs jeunes membres de l'organisation ont porté plainte contre Burton pour harcèlement sexuel... En 1996, un jeune a lui aussi porté plainte contre le fondateur pour conduite inappropriée alors qu'il était encore mineur. De son côté, Google a affirmé que vérifier l'identité religieuse des employés est à l'encontre de ses principes, mais a aussi dit que les plaintes de Kevin Loyd allaient être examinées sérieusement. Le procès ne fait que commencer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/26/20223 minutes, 25 seconds
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Google : une secte adepte d'art et de sexe au cœur de l'entreprise ?

C'est une drôle d'histoire (mais qui ne fait pas rire tout le monde) que l'on a décidé de vous raconter aujourd'hui. Un employé de Google Developers affirme qu'une secte religieuse exerce une influence démesurée sur l'environnement de travail de son unité. Une influence qu'il a décidé de dénoncer en trainant son employeur en justice. Tous les détails, genèse et conséquence dans cet épisode.Kevin Loyd, c'est le nom de cet employé à qui l'on doit cette histoire. « Fellowship of Friend », la confrérie des amis en Français, c'est le nom de la secte que ce dernier a décidé d'envoyer en justice suite à son licenciement. Dans le détail, Kevin Loyd porte plainte contre Google pour licenciement abusif, discrimination, représailles et préjudice psychologique. Mais pour comprendre davantage cette histoire, il faut revenir aux années 1970, quand cette confrérie a été créé par l'Américain Robert Earl Burton. Aujourd'hui, l'organisation compte plus de 1500 membres. Un tiers d'entre eux vivent d'ailleurs à proximité d'une énorme villa à Oregon House, en Californie, avec pour philosophie la théorie du développement personnel de la Quatrième Voie, autrement dit, ces adeptes pensent qu'un état de conscience total peut être atteint par la connaissance des beaux-arts. Dès lors, la confrérie collectionne des œuvres d'art, notamment des antiquités chinoises et monte de nombreux spectacles d'opéras, de théâtre ainsi que des concerts.Au sein de Google Developers, Kevin Loyd explique que 12 employés sont membres de la secte. Certains d'entre eux étaient d'ailleurs très actifs au sein de l'entreprise, notamment lors d’événements où ils prenaient des photos, jouaient de la musique et proposaient même des massages. Une omniprésence inquiétante pour le plaignant, qui, dès qu'il a décidé d'en parler, a été licencié. À noter que ce n'est pas la première fois que la secte est mêlée à la justice. En 1984, plusieurs jeunes membres de l'organisation ont porté plainte contre Burton pour harcèlement sexuel... En 1996, un jeune a lui aussi porté plainte contre le fondateur pour conduite inappropriée alors qu'il était encore mineur. De son côté, Google a affirmé que vérifier l'identité religieuse des employés est à l'encontre de ses principes, mais a aussi dit que les plaintes de Kevin Loyd allaient être examinées sérieusement. Le procès ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/26/20222 minutes, 55 seconds
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Que vaut le classement des supercalculateurs ?

Avez-vous déjà entendu parler du classement des supercalculateurs les plus puissant ? On vous l'a déjà présenté à plusieurs reprises dans ce podcast pour mettre en avant les machines les plus puissantes du monde. Mais à quoi correspond-il réellement ? Toutes les réponses à cette question, l'historique de ce classement et le décryptage des enjeux dans cet épisode. Concrètement, ce classement correspond surtout à une mesure de performance basée sur un benchmark appelé HPLinpack. Sur le site du fameux Top 500, il est précisé que ce benchmark ne saurait refléter les véritables capacités et performances des machines, mais plutôt je cite « les performances d'un système pour résoudre de nombreux équations linéaires » fin de citation. À noter que les calculs qu'ont besoin d'effectuer ces ordinateurs surpuissants sont bien différents d'un domaine à l'autre, qu'il s'agisse de simulation météo ou nucléaire, d'entraîner une IA, ou de casser des clés de sécurités par exemple. L'un des principaux critères de ce classement n'est autre que l’arrivée de nouveaux composants comme les puces ou les cartes graphiques, ce qui permet aux entreprises justement de montrer leur puissance. Comme nous vous en avions parlé il y a quelque temps dans ce podcast, AMD a récemment propulsé le premier supercalculateur exaflopique de l'Histoire tout en haut du classement. Difficile donc de savoir si le supercalculateur serait arrivé à la première place sans les nouvelles puce du constructeur. Éternel challenger d’Intel sur tous les composants électroniques, AMD vient donc marcher sur les plates-bandes, alors qu’Intel a dominé le Top500 durant des années.  Impossible de passer également à côté des enjeux géopolitiques. Car ce classement met aussi en avant des entreprises, des universités et des gouvernements. Investir et communiquer sur ce sujet revient alors à mettre en avant la puissance, l’attractivité, le niveau de qualification des équipes et le niveau d’équipement de ces différentes entités et donc de montrer les muscles face à la concurrence. Si les Etats-Unis dominent historiquement ce classement, l'Europe avec Adastra (10e du classement) et Lumi (3e) tente de renverse ce rapport de force quand la Chine elle, n'est pas vraiment présente dans les première places, malgré le fait qu'elle possède le plus grand nombre de machine au Top500. Ceci dit, il est également tentant de penser que certaines puissances gouvernementales ne cherchent pas la première place et préfère rester dans l'ombre. Si le premier supercalculateur exaflopique officiel a été mis en avant récemment, on peut également se dire que la Chine et les Etats-Unis ont depuis bien longtemps dépassé cette puissance de manière officieuse, avec des budgets inimaginables, mais surtout sans le dire à personne. Ainsi, le TOP500 des supercalculateurs permet de mesurer la popularité de certaines architectures avec certains composants, les ambitions et les moyens des différents acteurs, mais ne permet pas de savoir qui dispose réellement du plus puissant ordinateur au monde, ou tout du moins de montrer uniquement ce que l'on veut bien rendre public. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/23/20224 minutes, 19 seconds
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Que vaut le classement des supercalculateurs ?

Avez-vous déjà entendu parler du classement des supercalculateurs les plus puissant ? On vous l'a déjà présenté à plusieurs reprises dans ce podcast pour mettre en avant les machines les plus puissantes du monde. Mais à quoi correspond-il réellement ? Toutes les réponses à cette question, l'historique de ce classement et le décryptage des enjeux dans cet épisode.Concrètement, ce classement correspond surtout à une mesure de performance basée sur un benchmark appelé HPLinpack. Sur le site du fameux Top 500, il est précisé que ce benchmark ne saurait refléter les véritables capacités et performances des machines, mais plutôt je cite « les performances d'un système pour résoudre de nombreux équations linéaires » fin de citation. À noter que les calculs qu'ont besoin d'effectuer ces ordinateurs surpuissants sont bien différents d'un domaine à l'autre, qu'il s'agisse de simulation météo ou nucléaire, d'entraîner une IA, ou de casser des clés de sécurités par exemple.L'un des principaux critères de ce classement n'est autre que l’arrivée de nouveaux composants comme les puces ou les cartes graphiques, ce qui permet aux entreprises justement de montrer leur puissance. Comme nous vous en avions parlé il y a quelque temps dans ce podcast, AMD a récemment propulsé le premier supercalculateur exaflopique de l'Histoire tout en haut du classement. Difficile donc de savoir si le supercalculateur serait arrivé à la première place sans les nouvelles puce du constructeur. Éternel challenger d’Intel sur tous les composants électroniques, AMD vient donc marcher sur les plates-bandes, alors qu’Intel a dominé le Top500 durant des années. Impossible de passer également à côté des enjeux géopolitiques. Car ce classement met aussi en avant des entreprises, des universités et des gouvernements. Investir et communiquer sur ce sujet revient alors à mettre en avant la puissance, l’attractivité, le niveau de qualification des équipes et le niveau d’équipement de ces différentes entités et donc de montrer les muscles face à la concurrence. Si les Etats-Unis dominent historiquement ce classement, l'Europe avec Adastra (10e du classement) et Lumi (3e) tente de renverse ce rapport de force quand la Chine elle, n'est pas vraiment présente dans les première places, malgré le fait qu'elle possède le plus grand nombre de machine au Top500.Ceci dit, il est également tentant de penser que certaines puissances gouvernementales ne cherchent pas la première place et préfère rester dans l'ombre. Si le premier supercalculateur exaflopique officiel a été mis en avant récemment, on peut également se dire que la Chine et les Etats-Unis ont depuis bien longtemps dépassé cette puissance de manière officieuse, avec des budgets inimaginables, mais surtout sans le dire à personne. Ainsi, le TOP500 des supercalculateurs permet de mesurer la popularité de certaines architectures avec certains composants, les ambitions et les moyens des différents acteurs, mais ne permet pas de savoir qui dispose réellement du plus puissant ordinateur au monde, ou tout du moins de montrer uniquement ce que l'on veut bien rendre public. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/23/20223 minutes, 49 seconds
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Cartes graphiques, les prix en chute libre ?

C'est une excellente nouvelle pour tous les fans de matériel informatique, mais aussi et surtout pour les joueurs, le prix des cartes graphiques est en train de s’effondrer après plusieurs années de hausse consécutives dues à la pénurie de semi-conducteurs, donc en somme de retrouver des prix plutôt raisonnables. En parallèle, il faut également noter que le marché des cryptomonnaies est au plus mal, poussant de nombreux mineurs à revendre leur matériel. Comme détaillé par le site spécialisé Tom’s Hardware, cette baisse des prix s’est accélérée au cours des dernières semaines. Une excellente nouvelle après 5 ans d'inflation incontrôlée, frôlant plusieurs milliers d'euros pour les composants les plus pointus. Rien qu'entre le 1er et le 15 juin, le prix de certaines cartes graphiques AMD ou Nvidia a diminué de 5 voir 7% dans certains cas. Par exemple, la Nvidia GeForce RTX 3070 Ti se vendait autour des 700 dollars le 1er juin, et désormais est affichée à 600 dollars. Sur eBay, les prix ont baissé entre 2 et 21 % en deux semaines, faisant chuter le prix de la Radeon RX 6950 XT d'AMD de 1 600 à 1270 dollars aux enchères. Si le processus ne fait que débuter en France, il est déjà bien entamé aux États-Unis. Cette baisse sur les annonces eBay est une conséquence directe d'un autre phénomène : l'effondrement des cours des cryptomonnaies. En effet, le cours du Bitcoin avoisine actuellement les 20 000 dollars, soit trois fois moins que son record l'an dernier à la même époque. De son côté, l’Ethereum est retombé aux alentours des 1100 dollars le jeton, soit une baisse de 40 % en quelques semaines. Les structures ne sont donc plus rentables et des dizaines de cartes graphiques sont revendues. La chute du marché a fait fondre la rentabilité des mineurs comme neige au soleil, faisant craindre un marché baissier durant plusieurs années. Ainsi, de nombreux mineurs revendent leur matériel sur des sites d’occasion. De bonnes affaires à première vues, qui certes font baisser les prix de manière générale, mais attention : une carte graphique ayant servi à miner des cryptomonnaies bien souvent 24h/24 n'est pas en bonne santé et a une espérance de vie plus courte que les autres. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20223 minutes, 15 seconds
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Cartes graphiques, les prix en chute libre ?

C'est une excellente nouvelle pour tous les fans de matériel informatique, mais aussi et surtout pour les joueurs, le prix des cartes graphiques est en train de s’effondrer après plusieurs années de hausse consécutives dues à la pénurie de semi-conducteurs, donc en somme de retrouver des prix plutôt raisonnables. En parallèle, il faut également noter que le marché des cryptomonnaies est au plus mal, poussant de nombreux mineurs à revendre leur matériel.Comme détaillé par le site spécialisé Tom’s Hardware, cette baisse des prix s’est accélérée au cours des dernières semaines. Une excellente nouvelle après 5 ans d'inflation incontrôlée, frôlant plusieurs milliers d'euros pour les composants les plus pointus. Rien qu'entre le 1er et le 15 juin, le prix de certaines cartes graphiques AMD ou Nvidia a diminué de 5 voir 7% dans certains cas. Par exemple, la Nvidia GeForce RTX 3070 Ti se vendait autour des 700 dollars le 1er juin, et désormais est affichée à 600 dollars. Sur eBay, les prix ont baissé entre 2 et 21 % en deux semaines, faisant chuter le prix de la Radeon RX 6950 XT d'AMD de 1 600 à 1270 dollars aux enchères. Si le processus ne fait que débuter en France, il est déjà bien entamé aux États-Unis.Cette baisse sur les annonces eBay est une conséquence directe d'un autre phénomène : l'effondrement des cours des cryptomonnaies. En effet, le cours du Bitcoin avoisine actuellement les 20 000 dollars, soit trois fois moins que son record l'an dernier à la même époque. De son côté, l’Ethereum est retombé aux alentours des 1100 dollars le jeton, soit une baisse de 40 % en quelques semaines. Les structures ne sont donc plus rentables et des dizaines de cartes graphiques sont revendues. La chute du marché a fait fondre la rentabilité des mineurs comme neige au soleil, faisant craindre un marché baissier durant plusieurs années. Ainsi, de nombreux mineurs revendent leur matériel sur des sites d’occasion. De bonnes affaires à première vues, qui certes font baisser les prix de manière générale, mais attention : une carte graphique ayant servi à miner des cryptomonnaies bien souvent 24h/24 n'est pas en bonne santé et a une espérance de vie plus courte que les autres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/22/20222 minutes, 45 seconds
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SpaceX : des employés se plaignent... Elon Musk les vire ?

Décidément, rien de ce que fait Elon Musk n'est sans controverse. Après avoir déclaré haut et fort qu'il voulait racheter Twitter avant de vouloir renégocier son offre à la baisse, Elon Musk est aujourd'hui pointé du doigt par certains de ses salariés... ou plutôt anciens salariés, puisqu'ils ont depuis été licenciés... tout cela pour avoir osé se plaindre du comportement excentrique de leur patron. C'est dans une lettre ouverte que l'on a appris la nouvelle. Dans cet écrit collectif, le comportement d'Elon Musk est considéré comme étant je cite « une source fréquente de distraction et d'embarras, en particulier ces dernières semaines […] En tant que P.D.G. et porte-parole, Elon est considéré comme le visage de SpaceX. Chaque tweet envoyé par Elon est de facto une déclaration publique de la société. Il est essentiel de faire comprendre à nos équipes et à notre vivier de talents potentiels que son message ne reflète pas notre travail, notre mission ou nos valeurs » fin de citation. Le document mentionnait également la politique « No Asshole » (pas de connard, en français) de SpaceX, sous-entendant que Musk pouvait pour sa part avoir des comportements justement de « connard » en public. Au final, l'objectif de cette lettre était surtout de demander à l'entreprise de se désolidariser des propos du patron, je cite, « en condamnant publiquement le comportement préjudiciable d'Elon sur Twitter » fin de citation. Réaction de SpaceX : le licenciement. Gwynne Shotwell, présidente de la société, a notifié par e-mail -ce qui est très loin d'être classe- à plusieurs signataires à l'origine de cette lettre qu'ils ne travaillaient plus pour SpaceX désormais. D'après le New York Time et le site The Verge, Shotwell explique que je cite « l'entreprise a trop de travail critique à accomplir, et n'a pas besoin de ce genre d'activisme excessif » fin de citation. Mais d'après une signataire de cette lettre et désormais ex-salarié de SpaceX, le sentiment général chez dans l'entreprise est que le management fait je cite « la sourde oreille » pour occulter des problèmes réels, précisant qu'il aura fallu un mois aux signataires pour écrire cette lettre afin d'être sûr de bien refléter l'opinion de la majorité de l'entreprise. Reste à savoir si ce mouvement de contestation n'est qu'un incident mineur comme l'explique la compagnie d'Elon Musk, ce dernier n'ayant pas réagi publiquement à cette affaire, où s'il s'agit d'un début de soulèvement au sein de l'entreprise spatiale la plus puissante du monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20222 minutes, 50 seconds
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SpaceX : des employés se plaignent... Elon Musk les vire ?

Décidément, rien de ce que fait Elon Musk n'est sans controverse. Après avoir déclaré haut et fort qu'il voulait racheter Twitter avant de vouloir renégocier son offre à la baisse, Elon Musk est aujourd'hui pointé du doigt par certains de ses salariés... ou plutôt anciens salariés, puisqu'ils ont depuis été licenciés... tout cela pour avoir osé se plaindre du comportement excentrique de leur patron.C'est dans une lettre ouverte que l'on a appris la nouvelle. Dans cet écrit collectif, le comportement d'Elon Musk est considéré comme étant je cite « une source fréquente de distraction et d'embarras, en particulier ces dernières semaines […] En tant que P.D.G. et porte-parole, Elon est considéré comme le visage de SpaceX. Chaque tweet envoyé par Elon est de facto une déclaration publique de la société. Il est essentiel de faire comprendre à nos équipes et à notre vivier de talents potentiels que son message ne reflète pas notre travail, notre mission ou nos valeurs » fin de citation. Le document mentionnait également la politique « No Asshole » (pas de connard, en français) de SpaceX, sous-entendant que Musk pouvait pour sa part avoir des comportements justement de « connard » en public. Au final, l'objectif de cette lettre était surtout de demander à l'entreprise de se désolidariser des propos du patron, je cite, « en condamnant publiquement le comportement préjudiciable d'Elon sur Twitter » fin de citation.Réaction de SpaceX : le licenciement. Gwynne Shotwell, présidente de la société, a notifié par e-mail -ce qui est très loin d'être classe- à plusieurs signataires à l'origine de cette lettre qu'ils ne travaillaient plus pour SpaceX désormais. D'après le New York Time et le site The Verge, Shotwell explique que je cite « l'entreprise a trop de travail critique à accomplir, et n'a pas besoin de ce genre d'activisme excessif » fin de citation. Mais d'après une signataire de cette lettre et désormais ex-salarié de SpaceX, le sentiment général chez dans l'entreprise est que le management fait je cite « la sourde oreille » pour occulter des problèmes réels, précisant qu'il aura fallu un mois aux signataires pour écrire cette lettre afin d'être sûr de bien refléter l'opinion de la majorité de l'entreprise. Reste à savoir si ce mouvement de contestation n'est qu'un incident mineur comme l'explique la compagnie d'Elon Musk, ce dernier n'ayant pas réagi publiquement à cette affaire, où s'il s'agit d'un début de soulèvement au sein de l'entreprise spatiale la plus puissante du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/21/20222 minutes, 20 seconds
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Des plaques d'immatriculation numériques... ? Pourquoi ?!

Au rayon des accessoires inutiles, ou tout du moins dont l'utilité ne saute pas aux yeux à première vue, on retrouve les plaques d'immatriculation numériques. Ces « RPlates » commercialisées notamment par la société Reviver aux Etats-Unis, commencent à prendre de plus en plus de place sur les bas de caisses des automobilistes. Mais à quoi servent-elles en réalité ? Pourquoi ne pas choisir une plaque normale et sans doute bien moins chère ? C'est ce qu'on va tenter de voir dans cet épisode. Aux Etats-Unis, mais aussi plus près de chez nous en Belgique, les plaques d'immatriculation font partie d'un certain folklore, avec tout de même certaines subtilités.Si elles sont personnalisables chez nos voisins, elles sont carrément différentes d'un état à l'autre avec des design uniques aux Etats-Unis tout en pouvant là aussi être personnalisées. Or, avec l'arrivée des plaques numériques, cette personnalisation peut aller encore plus loin. Chez Reviver, société spécialisée dans les plaques numériques, deux types de plaques sont proposées avec un écran HD et une connectivité LTE. Le premier fonctionne pour sa part grâce à des piles tandis que le second est câblé pour être équipé d'un GPS. Autre spécificité, ces plaques peuvent passer du mode clair au mode sombre selon les envies du conducteur et le moment de la journée. Elles permettent également aux conducteurs de modifier leur bannière quand ils le souhaitent. Qui dit électronique dit sensibilité à l'eau et aux intempéries, surtout pour un objet placé sur une voiture... et bien sur ce point, Reviver assure que ses plaques résistent aux conditions météorologiques difficiles et ne seront pas abîmées en cas de conditions météos difficiles. Précisons que la plaque câblée peut être localisée en cas de perte ou de vol du véhicule, mais est également capable d'envoyer des notifications sur un smartphone si elle détecte un mouvement suspect. Pour Nevile Bostin, cofondateur de Reviver que je cite, « les conducteurs méritent une solution d'immatriculation moderne qui fonctionne pour la façon dont nous vivons aujourd'hui » fin de citation. Depuis peu, les conducteurs de Californie, d'Arizona et du Michigan peuvent arborer légalement ces plaques, et seront prochainement rejoint par dix autres états avant un déploiement, à terme à l'échelle nationale. Les plaques sont alimentées par le Cloud, ce qui permet le transfert de données chiffrées entre les propriétaires de véhicules. Côté coût, comptez 20 dollars par mois pour le modèle à pile et 25 dollars pour le câblé, plus 150 dollars pour l’installation par un professionnel. A contrario, une plaque classique ne coûte que 5 dollars. Pour l'heure, l'arrivée de ces plaques en France n'est pas à l'ordre du jour, essentiellement parce que la personnalisation des plaques n'est pas autorisée par les autorités. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/20/20222 minutes, 58 seconds
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Des plaques d'immatriculation numériques... ? Pourquoi ?!

Au rayon des accessoires inutiles, ou tout du moins dont l'utilité ne saute pas aux yeux à première vue, on retrouve les plaques d'immatriculation numériques. Ces « RPlates » commercialisées notamment par la société Reviver aux Etats-Unis, commencent à prendre de plus en plus de place sur les bas de caisses des automobilistes. Mais à quoi servent-elles en réalité ? Pourquoi ne pas choisir une plaque normale et sans doute bien moins chère ? C'est ce qu'on va tenter de voir dans cet épisode.Aux Etats-Unis, mais aussi plus près de chez nous en Belgique, les plaques d'immatriculation font partie d'un certain folklore, avec tout de même certaines subtilités.Si elles sont personnalisables chez nos voisins, elles sont carrément différentes d'un état à l'autre avec des design uniques aux Etats-Unis tout en pouvant là aussi être personnalisées. Or, avec l'arrivée des plaques numériques, cette personnalisation peut aller encore plus loin. Chez Reviver, société spécialisée dans les plaques numériques, deux types de plaques sont proposées avec un écran HD et une connectivité LTE. Le premier fonctionne pour sa part grâce à des piles tandis que le second est câblé pour être équipé d'un GPS. Autre spécificité, ces plaques peuvent passer du mode clair au mode sombre selon les envies du conducteur et le moment de la journée. Elles permettent également aux conducteurs de modifier leur bannière quand ils le souhaitent. Qui dit électronique dit sensibilité à l'eau et aux intempéries, surtout pour un objet placé sur une voiture... et bien sur ce point, Reviver assure que ses plaques résistent aux conditions météorologiques difficiles et ne seront pas abîmées en cas de conditions météos difficiles.Précisons que la plaque câblée peut être localisée en cas de perte ou de vol du véhicule, mais est également capable d'envoyer des notifications sur un smartphone si elle détecte un mouvement suspect. Pour Nevile Bostin, cofondateur de Reviver que je cite, « les conducteurs méritent une solution d'immatriculation moderne qui fonctionne pour la façon dont nous vivons aujourd'hui » fin de citation. Depuis peu, les conducteurs de Californie, d'Arizona et du Michigan peuvent arborer légalement ces plaques, et seront prochainement rejoint par dix autres états avant un déploiement, à terme à l'échelle nationale. Les plaques sont alimentées par le Cloud, ce qui permet le transfert de données chiffrées entre les propriétaires de véhicules. Côté coût, comptez 20 dollars par mois pour le modèle à pile et 25 dollars pour le câblé, plus 150 dollars pour l’installation par un professionnel. A contrario, une plaque classique ne coûte que 5 dollars. Pour l'heure, l'arrivée de ces plaques en France n'est pas à l'ordre du jour, essentiellement parce que la personnalisation des plaques n'est pas autorisée par les autorités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/20222 minutes, 28 seconds
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Canada : coupure massive d’Internet à cause… d’un castor !

Au chapitre des histoires insolites, on vous propose aujourd’hui de partir au Canada où un castor a littéralement figé plusieurs villes début juin, en décidant de se faire les dents sur des lignes électriques, dont un câble de fibre optique. Un désagrément qui aura duré plus de huit heures, plongeant plusieurs villages dans la panique. Direction la province de la Colombie-Britannique au Canada, soit le territoire le plus à l’ouest du pays. Le 7 juin dernier, plusieurs villages se sont retrouvés coupés du monde, sans internet pour certains, et carrément sans électricité pour les autres à cause du plus célèbre rongeur du pays : un castor ! D’après le média CTV News, ce sont donc une vingtaine de clients qui ont été privés de courant pendant près de huit heures, quand une quinzaine de villages se sont retrouvés sans internet. Comme le précise le porte-parole de BC Hydro (l'entreprise qui gère la production, le transport et la distribution de l'électricité dans cette province du pays), ces incidents restent rares au Canada, même si cela arrive de temps en temps. En avril dernier, un autre castor avait lui aussi rongé un câble de fibre optique, coupant Internet à plus de 1 000 habitants. Si cet incident prête à sourire, les habitants des villes touchées, eux, ne trouvent pas ça très drôle. Comme il n’existe pour l’instant qu’une seule ligne de fibre optique pour ce secteur, une panne peut donc avoir de lourdes conséquences, en particulier pour les commerçants qui utilisent la fibre optique pour les paiements dématérialisés, technique majoritairement utilisée au Canada. Les autorités locales ont annoncé l’installation prochaine d’une seconde ligne le long de la côte Ouest canadienne entre Prince Rupert et Vancouver, ce qui devrait résoudre le problème et permettre d’éviter de nouvelles pannes trop longues. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/19/20222 minutes, 37 seconds
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Canada : coupure massive d’Internet à cause… d’un castor !

Au chapitre des histoires insolites, on vous propose aujourd’hui de partir au Canada où un castor a littéralement figé plusieurs villes début juin, en décidant de se faire les dents sur des lignes électriques, dont un câble de fibre optique. Un désagrément qui aura duré plus de huit heures, plongeant plusieurs villages dans la panique.Direction la province de la Colombie-Britannique au Canada, soit le territoire le plus à l’ouest du pays. Le 7 juin dernier, plusieurs villages se sont retrouvés coupés du monde, sans internet pour certains, et carrément sans électricité pour les autres à cause du plus célèbre rongeur du pays : un castor ! D’après le média CTV News, ce sont donc une vingtaine de clients qui ont été privés de courant pendant près de huit heures, quand une quinzaine de villages se sont retrouvés sans internet. Comme le précise le porte-parole de BC Hydro (l'entreprise qui gère la production, le transport et la distribution de l'électricité dans cette province du pays), ces incidents restent rares au Canada, même si cela arrive de temps en temps. En avril dernier, un autre castor avait lui aussi rongé un câble de fibre optique, coupant Internet à plus de 1 000 habitants.Si cet incident prête à sourire, les habitants des villes touchées, eux, ne trouvent pas ça très drôle. Comme il n’existe pour l’instant qu’une seule ligne de fibre optique pour ce secteur, une panne peut donc avoir de lourdes conséquences, en particulier pour les commerçants qui utilisent la fibre optique pour les paiements dématérialisés, technique majoritairement utilisée au Canada. Les autorités locales ont annoncé l’installation prochaine d’une seconde ligne le long de la côte Ouest canadienne entre Prince Rupert et Vancouver, ce qui devrait résoudre le problème et permettre d’éviter de nouvelles pannes trop longues. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/20222 minutes, 7 seconds
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IBM quitte aussi la Russie ?

Après Google, Apple, Meta et Microsoft, c’est au tour de IBM de cesser ses activités en Russie. Une décision motivée notamment par la guerre en Ukraine dans un élan de justice et de nécessité d’après l’entreprise qui devrait à nouveau handicaper la Russie sur le plan technologique. IBM a repoussé l’échéance le plus longtemps possible, mais face à la persistance du conflit entre l’Ukraine et la Russie -lancé on le rappelle à l’initiative de Vladimir Poutine fin février- et bien le géant de l’informatique américain a finalement décidé de plier bagage et de cesser ses activités en Russie. Contrairement à certaines entreprises concurrentes qui elles ont réagi rapidement, peut-être un peu dans l’émotion, les dirigeants d’IBM ont tenu à analyser la situation et l’évolution du conflit avant de prendre une décision de retrait partiel ou total. Dans un communiqué daté de fin mai, le nouveau PDG de l’entreprise Arvind Krishna a rappelé la complexité de la situation en termes de protection du personnel et de leur famille, je cite « c’est cette difficulté à garantir la sécurité et l’avenir [de la société et de nos employés] qui m’a conduit à entamer la suspension des opérations commerciales d’IBM le 7 mars […] et procéder à la liquidation ordonnée de ses activités en Russie » fin de citation. Dans cette situation, et comme à chaque fois qu’une entreprise étrangère a choisi de quitter le pays, ce sont les salariés locaux, en Russie, qui payent le prix fort, et que Krishna a tenu à remercier. Mais contrairement à d’autres multinationales, ce départ ne provoquera aucun manque à gagner pour IBM. En effet, le directeur financier de l’entreprise, Jim Kavanaugh, a expliqué à l’agence de presse Reuters je cite que « la Russie ne représente que 0,5 % du chiffre d’affaires total du groupe si l’on se réfère aux résultats de l’année dernière » fin de citation. Au-delà des employés russes d’IBM, il semblerait que la population dans son ensemble ne soit pas mécontente de voir l’entreprise quitter le territoire d’après Reuters, puisque l’opinion général était devenue très hostile à la marque après que les dirigeants aient décidé de de priver les entreprises russes de fournitures essentielles comme les logiciels, services, technologies et pièces détachés en guise de sanction depuis le début du conflit fin février. Parmi ses clients, on compte notamment des banques fédérales, des sociétés de chemins de fer et des producteurs d’énergies, également touchés par des sanctions provenant directement de l’Union Européenne cette fois-ci. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/16/20222 minutes, 54 seconds
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IBM quitte aussi la Russie ?

Après Google, Apple, Meta et Microsoft, c’est au tour de IBM de cesser ses activités en Russie. Une décision motivée notamment par la guerre en Ukraine dans un élan de justice et de nécessité d’après l’entreprise qui devrait à nouveau handicaper la Russie sur le plan technologique.IBM a repoussé l’échéance le plus longtemps possible, mais face à la persistance du conflit entre l’Ukraine et la Russie -lancé on le rappelle à l’initiative de Vladimir Poutine fin février- et bien le géant de l’informatique américain a finalement décidé de plier bagage et de cesser ses activités en Russie. Contrairement à certaines entreprises concurrentes qui elles ont réagi rapidement, peut-être un peu dans l’émotion, les dirigeants d’IBM ont tenu à analyser la situation et l’évolution du conflit avant de prendre une décision de retrait partiel ou total.Dans un communiqué daté de fin mai, le nouveau PDG de l’entreprise Arvind Krishna a rappelé la complexité de la situation en termes de protection du personnel et de leur famille, je cite « c’est cette difficulté à garantir la sécurité et l’avenir [de la société et de nos employés] qui m’a conduit à entamer la suspension des opérations commerciales d’IBM le 7 mars […] et procéder à la liquidation ordonnée de ses activités en Russie » fin de citation. Dans cette situation, et comme à chaque fois qu’une entreprise étrangère a choisi de quitter le pays, ce sont les salariés locaux, en Russie, qui payent le prix fort, et que Krishna a tenu à remercier. Mais contrairement à d’autres multinationales, ce départ ne provoquera aucun manque à gagner pour IBM.En effet, le directeur financier de l’entreprise, Jim Kavanaugh, a expliqué à l’agence de presse Reuters je cite que « la Russie ne représente que 0,5 % du chiffre d’affaires total du groupe si l’on se réfère aux résultats de l’année dernière » fin de citation. Au-delà des employés russes d’IBM, il semblerait que la population dans son ensemble ne soit pas mécontente de voir l’entreprise quitter le territoire d’après Reuters, puisque l’opinion général était devenue très hostile à la marque après que les dirigeants aient décidé de de priver les entreprises russes de fournitures essentielles comme les logiciels, services, technologies et pièces détachés en guise de sanction depuis le début du conflit fin février. Parmi ses clients, on compte notamment des banques fédérales, des sociétés de chemins de fer et des producteurs d’énergies, également touchés par des sanctions provenant directement de l’Union Européenne cette fois-ci. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/16/20222 minutes, 24 seconds
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Kazakhstan, le nouveau paradis de la tech ?

Outre la Silicon Valley aux Etats-Unis, il existe de nombreux pays où la technologie est au cœur de l’économie et de la société. On peut notamment penser à Singapour en Asie, à Israël au Proche-Orient ou même à l’Estonie en Europe. Mais saviez-vous que le Kazakhstan pourrait bien devenir la nouvelle terre promise de Google ? Mi-mai, les deux incubateurs « Google for Start-up » et « Astana Hub » ont justement noué un partenariat qui doit faire de Nour-Sultan, la capitale du pays, la future plaque tournante de la technologie en Asie centrale. Pourquoi ? Comment ? Tous les détails dans cet épisode. Concrètement, le Kazakhstan ne manque pas d'atouts. En effet, sa main-d'œuvre hautement qualifiée, ses coûts de travail moins cher que la moyenne, sa fiscalité avantageuse et ses nombreuses ressources à disposition en font un pays de choix pour l’implantation des start-ups. Dans ce contexte, le pays connaît donc un véritable boom économique, poussant même l’incubateur Google for Strat-up à poser ses valises au Kazakhstan pour ouvrir deux programmes d’accélération à destination de quinze start-ups. Les jeunes entreprises retenues seront accompagnées dans leurs processus commerciaux ou encore leurs levées de fonds. Ils bénéficieront en outre du savoir-faire de Google sous la forme d’accompagnements personnalisés, ainsi que d’ateliers techniques animés par des experts. Clairement, il s’agit là d’un magnifique coup politique pour les autorités locales. En effet, ce partenariat avec les Etats-Unis est une vraie preuve de la crédibilité de leurs ambitions. Des ambitions à la fois économiques et financières, mais surtout géopolitiques avec un objectif bien précis : s’affirmer comme un acteur influent dans les nouvelles technologies. Un autre incubateur local avec lequel travaillera Google du nom d’Astana Hub, montre déjà des signes de réussites dans ce domaine. Au total, l’incubateur accueille plus de 640 entreprises depuis 2019, dont 70 viennent de l’étranger. En trois ans, ces start-ups ont réussi à récolter plus de 370 millions d’euros. Avec une telle ambition et de tels moyens, on ne peut pas dire que le Kazakhstan ne fait pas tout pour mener son projet à bien. De là à s’imposer comme une « smart nation » comme l’Estonie ou Israël, il reste encore un peu de travail, mais nul doute que l’arrivée de Google devrait accélérer les choses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20223 minutes, 10 seconds
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Kazakhstan, le nouveau paradis de la tech ?

Outre la Silicon Valley aux Etats-Unis, il existe de nombreux pays où la technologie est au cœur de l’économie et de la société. On peut notamment penser à Singapour en Asie, à Israël au Proche-Orient ou même à l’Estonie en Europe. Mais saviez-vous que le Kazakhstan pourrait bien devenir la nouvelle terre promise de Google ? Mi-mai, les deux incubateurs « Google for Start-up » et « Astana Hub » ont justement noué un partenariat qui doit faire de Nour-Sultan, la capitale du pays, la future plaque tournante de la technologie en Asie centrale. Pourquoi ? Comment ? Tous les détails dans cet épisode.Concrètement, le Kazakhstan ne manque pas d'atouts. En effet, sa main-d'œuvre hautement qualifiée, ses coûts de travail moins cher que la moyenne, sa fiscalité avantageuse et ses nombreuses ressources à disposition en font un pays de choix pour l’implantation des start-ups. Dans ce contexte, le pays connaît donc un véritable boom économique, poussant même l’incubateur Google for Strat-up à poser ses valises au Kazakhstan pour ouvrir deux programmes d’accélération à destination de quinze start-ups. Les jeunes entreprises retenues seront accompagnées dans leurs processus commerciaux ou encore leurs levées de fonds. Ils bénéficieront en outre du savoir-faire de Google sous la forme d’accompagnements personnalisés, ainsi que d’ateliers techniques animés par des experts.Clairement, il s’agit là d’un magnifique coup politique pour les autorités locales. En effet, ce partenariat avec les Etats-Unis est une vraie preuve de la crédibilité de leurs ambitions. Des ambitions à la fois économiques et financières, mais surtout géopolitiques avec un objectif bien précis : s’affirmer comme un acteur influent dans les nouvelles technologies. Un autre incubateur local avec lequel travaillera Google du nom d’Astana Hub, montre déjà des signes de réussites dans ce domaine. Au total, l’incubateur accueille plus de 640 entreprises depuis 2019, dont 70 viennent de l’étranger. En trois ans, ces start-ups ont réussi à récolter plus de 370 millions d’euros. Avec une telle ambition et de tels moyens, on ne peut pas dire que le Kazakhstan ne fait pas tout pour mener son projet à bien. De là à s’imposer comme une « smart nation » comme l’Estonie ou Israël, il reste encore un peu de travail, mais nul doute que l’arrivée de Google devrait accélérer les choses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/15/20222 minutes, 40 seconds
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Spotify, futur n°1 mondial des livres audio ?

Si vous êtes utilisateurs de Spotify que ce soit pour écouter de la musique ou pour écouter des podcasts comme Choses à Savoir Tech, alors vous serez sans doute ravi d’apprendre qu’un autre format devrait bientôt prendre de l’ampleur sur la plateforme : les livres audio. En effet, les dirigeants de Spotify veulent capitaliser sur ce nouveau marché en pleine expansion, ce qui pourrait avoir certaines répercussions sur l’activité de l’entreprise. Début juin, le PDG de Spotify Daniel Ek a affirmé je cite que « le marché du livre audio est le principal objectif de domination de l’entreprise […] Nous pensons que sous leurs différentes formes, ils représentent une opportunité considérable. Comme nous l’avons fait dans le podcasting, attendez-vous à ce que nous jouions pour gagner » fin de citation. Voilà qui donne le ton. Mais si l’on essaye de lire entre les lignes, cette décision que l’on pourrait qualifier de soudaine de devenir leader mondial du livre audio n’est pas si étonnante que cela. En réalité, elle a même été minutieusement réfléchie depuis plusieurs mois. En 2021, Spotify avait annoncé l'acquisition de Findway, l'une des principales plateformes de livres audio… Un achat qui doit encore être entériné par la division Antitrust du ministère de la justice américain afin d’éviter une éventuelle situation de monopole. Pour rappel, Findway a été lancée en 2005 dans l'État de l’Ohio aux Etats-Unis, et affirme posséder aujourd’hui le plus important catalogue de livres audio au monde. La plateforme collabore d'ailleurs en tant que « fournisseur » pour des distributeurs majeurs comme Audible d’Amazon ou encore Apple et Google. En ce qui concerne le rachat, difficile de savoir à quoi s’attendre précisément du côté de Spotify. Ce que l’on sait cependant de source sûre, c’est qu’une grande partie des livres devrait être gratuite. En effet, le PDG de l’entreprise a confirmé l’application du modèle Freemium pour les livre audio, autrement dit, une lecture entrecoupée de pubs. Quoi qu'il en soit, Spotify voit les choses en grand et estime que le marché américain du livre audio pourrait peser 9 milliards de dollars d’ici cinq ans. Une projection bien ambitieuse puisque d’après les données de l’Audio Publisher Association, ce marché ne représenterait qu’un milliard et demi d’euros pour l’instant. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20222 minutes, 41 seconds
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Spotify, futur n°1 mondial des livres audio ?

Si vous êtes utilisateurs de Spotify que ce soit pour écouter de la musique ou pour écouter des podcasts comme Choses à Savoir Tech, alors vous serez sans doute ravi d’apprendre qu’un autre format devrait bientôt prendre de l’ampleur sur la plateforme : les livres audio. En effet, les dirigeants de Spotify veulent capitaliser sur ce nouveau marché en pleine expansion, ce qui pourrait avoir certaines répercussions sur l’activité de l’entreprise.Début juin, le PDG de Spotify Daniel Ek a affirmé je cite que « le marché du livre audio est le principal objectif de domination de l’entreprise […] Nous pensons que sous leurs différentes formes, ils représentent une opportunité considérable. Comme nous l’avons fait dans le podcasting, attendez-vous à ce que nous jouions pour gagner » fin de citation. Voilà qui donne le ton. Mais si l’on essaye de lire entre les lignes, cette décision que l’on pourrait qualifier de soudaine de devenir leader mondial du livre audio n’est pas si étonnante que cela. En réalité, elle a même été minutieusement réfléchie depuis plusieurs mois. En 2021, Spotify avait annoncé l'acquisition de Findway, l'une des principales plateformes de livres audio… Un achat qui doit encore être entériné par la division Antitrust du ministère de la justice américain afin d’éviter une éventuelle situation de monopole.Pour rappel, Findway a été lancée en 2005 dans l'État de l’Ohio aux Etats-Unis, et affirme posséder aujourd’hui le plus important catalogue de livres audio au monde. La plateforme collabore d'ailleurs en tant que « fournisseur » pour des distributeurs majeurs comme Audible d’Amazon ou encore Apple et Google. En ce qui concerne le rachat, difficile de savoir à quoi s’attendre précisément du côté de Spotify. Ce que l’on sait cependant de source sûre, c’est qu’une grande partie des livres devrait être gratuite. En effet, le PDG de l’entreprise a confirmé l’application du modèle Freemium pour les livre audio, autrement dit, une lecture entrecoupée de pubs. Quoi qu'il en soit, Spotify voit les choses en grand et estime que le marché américain du livre audio pourrait peser 9 milliards de dollars d’ici cinq ans. Une projection bien ambitieuse puisque d’après les données de l’Audio Publisher Association, ce marché ne représenterait qu’un milliard et demi d’euros pour l’instant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/14/20222 minutes, 11 seconds
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L’Europe sauvée par Intel pour les semi-conducteurs ?

Intel s’apprête à installer une nouvelle usine de production de puces en Europe, permettant au vieux continent de devenir indépendant en termes de semi-conducteur. L’occasion également de s’émanciper des fournisseurs asiatiques, notamment taïwanais où sont produites la majorité des puces dans le monde. Face à cet enjeu crucial qui recoupe également celui du tout électrique de l’industrie automobile où la consommation de puce est très importante, l’Union Européenne versera près de 7 milliards d’euros au total à l’entreprise pour l’aider à s’installer. 6 ,8 milliards d’euros. C’est précisément la somme que versera l’Europe à Intel dans le cadre de l’European Chips Act qui aidera à la construction d’une nouvelle usine de puce en Allemagne. Plus précisément, cette somme couvrira 40% du coût de construction total, dont la facture s’élève à 17 milliards d’euros. D’ailleurs 2,72 milliards d’euros seront versés dès cette année, en 2022. Le reste, Intel le recevra progressivement dans les années à venir. D’après les derniers détails dévoilés par le site spécialisé Tom ‘s Hardware, cette usine fabriquera des puces en exploitant les procédés les plus avancés du groupe américain, à la fois des processeurs Intel mais aussi des puces pour des marques indépendantes. En Allemagne, et plus précisément dans la ville de Magdebourg où sera construite cette usine, l’arrivée d’Intel représente une véritable aubaine économique puisqu’elle permettra la création de 3000 postes permanents et plus de 7 000 emplois temporaires. De plus, d’autres ces créations d'emplois devraient accompagner la construction de cette usine comme chez les fournisseurs de services, les entreprises de construction et les partenaires locaux d'Intel. Cet immense chantier devrait débuter en début d’année 2023 pour une ouverture en 2027. Si l’arrivée d’Intel se concrétise de plus en plus, celle de TSMC en revanche a du plomb dans l’aile. L’idée de construire une usine en Europe ne ferait en effet plus partie des plans de la compagnie taïwanaise à court terme, ce qui n’a d’ailleurs pas plus du tout aux autorités Européennes. Il y a six mois, TSMC était en effet en discussion avec l’Allemagne pour y implanter une usine, sous réserve de subvention locale. Sachant que la Commission Européenne a dévoilé en février dernier une enveloppe de 43 milliards d’euros pour aider à la fabrication de semi-conducteurs en Europe, tous les signaux semblaient au vert. Il n’en est finalement rien, le plus grand fabricant de puce au monde ayant en effet expliqué que les coûts de développement de ses six nouvelles usines aux États-Unis étaient plus élevés que prévu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/13/20222 minutes, 52 seconds
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L’Europe sauvée par Intel pour les semi-conducteurs ?

Intel s’apprête à installer une nouvelle usine de production de puces en Europe, permettant au vieux continent de devenir indépendant en termes de semi-conducteur. L’occasion également de s’émanciper des fournisseurs asiatiques, notamment taïwanais où sont produites la majorité des puces dans le monde. Face à cet enjeu crucial qui recoupe également celui du tout électrique de l’industrie automobile où la consommation de puce est très importante, l’Union Européenne versera près de 7 milliards d’euros au total à l’entreprise pour l’aider à s’installer.6 ,8 milliards d’euros. C’est précisément la somme que versera l’Europe à Intel dans le cadre de l’European Chips Act qui aidera à la construction d’une nouvelle usine de puce en Allemagne. Plus précisément, cette somme couvrira 40% du coût de construction total, dont la facture s’élève à 17 milliards d’euros. D’ailleurs 2,72 milliards d’euros seront versés dès cette année, en 2022. Le reste, Intel le recevra progressivement dans les années à venir. D’après les derniers détails dévoilés par le site spécialisé Tom ‘s Hardware, cette usine fabriquera des puces en exploitant les procédés les plus avancés du groupe américain, à la fois des processeurs Intel mais aussi des puces pour des marques indépendantes.En Allemagne, et plus précisément dans la ville de Magdebourg où sera construite cette usine, l’arrivée d’Intel représente une véritable aubaine économique puisqu’elle permettra la création de 3000 postes permanents et plus de 7 000 emplois temporaires. De plus, d’autres ces créations d'emplois devraient accompagner la construction de cette usine comme chez les fournisseurs de services, les entreprises de construction et les partenaires locaux d'Intel. Cet immense chantier devrait débuter en début d’année 2023 pour une ouverture en 2027.Si l’arrivée d’Intel se concrétise de plus en plus, celle de TSMC en revanche a du plomb dans l’aile. L’idée de construire une usine en Europe ne ferait en effet plus partie des plans de la compagnie taïwanaise à court terme, ce qui n’a d’ailleurs pas plus du tout aux autorités Européennes. Il y a six mois, TSMC était en effet en discussion avec l’Allemagne pour y implanter une usine, sous réserve de subvention locale. Sachant que la Commission Européenne a dévoilé en février dernier une enveloppe de 43 milliards d’euros pour aider à la fabrication de semi-conducteurs en Europe, tous les signaux semblaient au vert. Il n’en est finalement rien, le plus grand fabricant de puce au monde ayant en effet expliqué que les coûts de développement de ses six nouvelles usines aux États-Unis étaient plus élevés que prévu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/13/20222 minutes, 22 seconds
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Le paiement en crypto possible dans des magasins français !

Pour la première fois en France, un centre commercial parisien accepte les paiements en cryptomonnaies, donc le Bitcoin, depuis le 8 juin… et jusqu’au 8 juillet. Une expérimentation qui durera donc un mois dans le cadre d’un partenariat avec Lyzi, une start-up française spécialisée dans les applications de paiement. Beaugrenelle, c’est le nom de ce centre commercial situé dans le 15e arrondissement de Paris. Durant un mois, les 115 boutiques qui composent le centre acceptent depuis le 8 juin et pendant un mois 21 cryptomonnaies, dont le Bitcoin et l’Ethereum. Ceci dit, comment faire pour dépenser ses cryptos dans des magasins ? Et bien en installant l’application Lyzi sur leur smartphone. En clair, les cryptomonnaies serviront à acheter une carte cadeau, qui permettra ensuite de régler ses achats au sein du centre commercial. Dans son communiqué, le centre Beaugrenelle s’engage à offrir un bonus de 10% à ses clients lors de la création de la carte. Ensuite, les commerçants n’auront qu’à scanner le QR Code fourni par l’application Lyzi pour valider le paiement et être payé en euros. Finalement, il s’agit d’une façon assez indirecte d’accepter les paiements en cryptomonnaies. Pour l’historique, Lyzi est une startup spécialisée dans les applications de paiement, créée l’an dernier, et qui s’appuie sur la plateforme d’échange de cryptomonnaies française Zebitex. Très concrètement, il s’agit davantage d’une opération de communication qu’autre chose, mais qui pourrait tout de même participer à la démocratisation des cryptomonnaies auprès des Français. D’ailleurs, Lyzi assure que ses employés seront présents dans le centre commercial pour accompagner les clients intéressés. En France, 8% de la population possède aujourd’hui des cryptomonnaies selon une étude Adan / KPMG, et près d’un tiers du pays se dit également prêt à investir. À noter toutefois que le contexte n’est pas au beau fixe… Il y a quelques semaines, le crash de l’UST et du stablecoin Terra a plongé l’intégralité du marché des cryptomonnaies dans le rouge. Malgré cela, force est de constater que de plus en plus d’enseignes à travers le monde se mettent à accepter les paiements en crypto, notamment en Asie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/12/20222 minutes, 30 seconds
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Le paiement en crypto possible dans des magasins français !

Pour la première fois en France, un centre commercial parisien accepte les paiements en cryptomonnaies, donc le Bitcoin, depuis le 8 juin… et jusqu’au 8 juillet. Une expérimentation qui durera donc un mois dans le cadre d’un partenariat avec Lyzi, une start-up française spécialisée dans les applications de paiement.Beaugrenelle, c’est le nom de ce centre commercial situé dans le 15e arrondissement de Paris. Durant un mois, les 115 boutiques qui composent le centre acceptent depuis le 8 juin et pendant un mois 21 cryptomonnaies, dont le Bitcoin et l’Ethereum. Ceci dit, comment faire pour dépenser ses cryptos dans des magasins ? Et bien en installant l’application Lyzi sur leur smartphone. En clair, les cryptomonnaies serviront à acheter une carte cadeau, qui permettra ensuite de régler ses achats au sein du centre commercial. Dans son communiqué, le centre Beaugrenelle s’engage à offrir un bonus de 10% à ses clients lors de la création de la carte. Ensuite, les commerçants n’auront qu’à scanner le QR Code fourni par l’application Lyzi pour valider le paiement et être payé en euros. Finalement, il s’agit d’une façon assez indirecte d’accepter les paiements en cryptomonnaies.Pour l’historique, Lyzi est une startup spécialisée dans les applications de paiement, créée l’an dernier, et qui s’appuie sur la plateforme d’échange de cryptomonnaies française Zebitex. Très concrètement, il s’agit davantage d’une opération de communication qu’autre chose, mais qui pourrait tout de même participer à la démocratisation des cryptomonnaies auprès des Français. D’ailleurs, Lyzi assure que ses employés seront présents dans le centre commercial pour accompagner les clients intéressés.En France, 8% de la population possède aujourd’hui des cryptomonnaies selon une étude Adan / KPMG, et près d’un tiers du pays se dit également prêt à investir. À noter toutefois que le contexte n’est pas au beau fixe… Il y a quelques semaines, le crash de l’UST et du stablecoin Terra a plongé l’intégralité du marché des cryptomonnaies dans le rouge. Malgré cela, force est de constater que de plus en plus d’enseignes à travers le monde se mettent à accepter les paiements en crypto, notamment en Asie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/12/20222 minutes
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Internet Explorer, c'est fini.

C'est l'un des navigateurs les plus iconiques de l'histoire d'internet qui s'apprête à tirer définitivement sa révérence : Internet Explorer s'arrêtera définitivement de fonctionner le 15 juin prochain. Un clap de fin auquel ses utilisateurs se préparent depuis 2015 et qui a été accéléré ces dernières années par l'arrivée de son successeur Microsoft Edge. Mais que les plus attristés d'entre vous sèchent leurs larmes, Internet Explorer ne devrait pas disparaître totalement. Il ne vous aura pas échappé ces dernières années que les nouveaux ordinateurs fonctionnant sous Windows ne proposent plus Internet Explorer comme navigateur par défaut, mais Microsoft Edge. Depuis 2019, Edge utilise la structure Chromium pour fonctionner, soit la même que Google Chrome, plus rapide et sécurisée que celle d'Explorer. C'est notamment en raison des lacunes d'Internet Explorer dans ces deux domaines, sécurité et rapidité, que Microsoft a décidé de supprimer progressivement son vieux navigateur âgé de 27 ans à partir du 15 juin. Dans le détail, cette suppression concernera les systèmes fonctionnant sous Windows 10 20H2 et toutes les versions ultérieures. Les personnes utilisant Windows 8.1 ne seront quant à elle pas concernées. Mais si vous utilisez Windows 10, voir Windows 11 et que cette nouvelle vous rend déjà nostalgique d'une époque révolue d'internet, celle des années 2000, rassurez-vous, Explorer continuera d'exister à travers Edge grâce à une version dite « virtuelle » et plus sécurisée. En clair, il faudra simplement se rendre dans l'onglet « navigateur par défaut » dans les paramètres et sélectionner Internet Explorer. Je le répète, il s'agira d'une simple interface. Car en réalité, c'est bien Edge qui s'exécutera mais avec le visuel d'Internet Explorer. Une option qui aura de quoi ravir les fans jusqu'en 2029 à en croire le calendrier annoncé par Microsoft. Dès lors, vous êtes en droit de vous demander pourquoi Microsoft supprime l'application Internet Explorer mais offre tout de même une option pour celles et ceux qui souhaiteraient l'utiliser à travers Edge ? Et bien tout simplement pour faire gagner Microsoft Edge en popularité ! En effet, une grande majorité des utilisateurs Windows optent aujourd'hui pour Google Chrome, sans compter la montée en puissance des navigateurs alternatifs comme Brave, misant sur la sécurité et la protection des données des utilisateurs. En ajoutant la corde nostalgie et vintage d'Internet Explorer à son arc, Edge compte bien rapatrier certains utilisateurs et tenter de contester l'hégémonie de Chrome. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/9/20222 minutes, 54 seconds
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Internet Explorer, c'est fini.

C'est l'un des navigateurs les plus iconiques de l'histoire d'internet qui s'apprête à tirer définitivement sa révérence : Internet Explorer s'arrêtera définitivement de fonctionner le 15 juin prochain. Un clap de fin auquel ses utilisateurs se préparent depuis 2015 et qui a été accéléré ces dernières années par l'arrivée de son successeur Microsoft Edge. Mais que les plus attristés d'entre vous sèchent leurs larmes, Internet Explorer ne devrait pas disparaître totalement.Il ne vous aura pas échappé ces dernières années que les nouveaux ordinateurs fonctionnant sous Windows ne proposent plus Internet Explorer comme navigateur par défaut, mais Microsoft Edge. Depuis 2019, Edge utilise la structure Chromium pour fonctionner, soit la même que Google Chrome, plus rapide et sécurisée que celle d'Explorer. C'est notamment en raison des lacunes d'Internet Explorer dans ces deux domaines, sécurité et rapidité, que Microsoft a décidé de supprimer progressivement son vieux navigateur âgé de 27 ans à partir du 15 juin. Dans le détail, cette suppression concernera les systèmes fonctionnant sous Windows 10 20H2 et toutes les versions ultérieures. Les personnes utilisant Windows 8.1 ne seront quant à elle pas concernées.Mais si vous utilisez Windows 10, voir Windows 11 et que cette nouvelle vous rend déjà nostalgique d'une époque révolue d'internet, celle des années 2000, rassurez-vous, Explorer continuera d'exister à travers Edge grâce à une version dite « virtuelle » et plus sécurisée. En clair, il faudra simplement se rendre dans l'onglet « navigateur par défaut » dans les paramètres et sélectionner Internet Explorer. Je le répète, il s'agira d'une simple interface. Car en réalité, c'est bien Edge qui s'exécutera mais avec le visuel d'Internet Explorer. Une option qui aura de quoi ravir les fans jusqu'en 2029 à en croire le calendrier annoncé par Microsoft.Dès lors, vous êtes en droit de vous demander pourquoi Microsoft supprime l'application Internet Explorer mais offre tout de même une option pour celles et ceux qui souhaiteraient l'utiliser à travers Edge ? Et bien tout simplement pour faire gagner Microsoft Edge en popularité ! En effet, une grande majorité des utilisateurs Windows optent aujourd'hui pour Google Chrome, sans compter la montée en puissance des navigateurs alternatifs comme Brave, misant sur la sécurité et la protection des données des utilisateurs. En ajoutant la corde nostalgie et vintage d'Internet Explorer à son arc, Edge compte bien rapatrier certains utilisateurs et tenter de contester l'hégémonie de Chrome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/9/20222 minutes, 24 seconds
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Le télétravail interdit chez Tesla ?

Si la pandémie de COVID-19 a accéléré l'essor du télétravail dans le monde, entraînant au passage une crise des semi-conducteurs et donc de l'industrie technologique dans son ensemble -qui aujourd'hui revient peu à peu à la normale- il semblerait que toutes les entreprises ne soient pas en phase avec le fait de travailler en chausson et en pyjama dans son canapé. En effet, Elon Musk, le patron de Tesla veut désormais obliger ses salariés je cite « à effectuer 40 heures de travail minimum par semaine au bureau pour pouvoir télétravailler, ou bien les invite à démissionner » fin de citation. Vu le contexte sanitaire, mais aussi économique et sociale, une telle position de la part d'Elon Musk est difficilement compréhensible. Peu importe la tendance générale visant à encourager le télétravail, Elon Musk veut que ses salariés reviennent au bureau. C'est via un simple e-mail que les employés ont appris la nouvelle, avec une précision importante que je cite « Elon Musk examinera et approuvera au cas par cas la situation de ceux qui ne pourraient pas atteindre le minimum des 40 heures indiquées ». Interpellé par plusieurs internautes sur l'authenticité de ce message, l'homme le plus riche du monde a répondu que selon lui, je cite « les 40 heures de présence obligatoire au bureau sont de bien meilleures conditions que celles que nous pouvons offrir aux employés des usines » fin de citation. Une sorte d'équité entre le bureau et l'usine Tesla si l'on traduit. Quelques jours plus tard, Elon Musk a envoyé un second e-mail pour justifier sa décision, et met en avant la culture d'excellence de l'entreprise. Il explique je cite que « plus vous progressez dans l'entreprise, plus votre présence doit être visible. Il y a bien sûr des entreprises qui n'exigent pas cela, mais je peux vous assurer qu'elles n'ont pas le même niveau d'exigence que nous » fin de citation. Parmi les GAFAM, Google a également choisi de faire revenir ses employés au bureau, expliquant que cela avait un impact positif sur la compétitivité d'une entreprise. Selon le géant américain, les échanges physiques entre collègues sont indispensables bien faire fonctionner une société. L'entreprise a même menacé les télétravailleurs de voir leur salaire baisser. Twitter de son côté a opté pour un modèle hybride, laissant le choix aux salariés de travailler soit aux bureaux depuis leur réouverture, soit de continuer à travailler depuis chez eux. Reste comment évoluera cette histoire du côté de Tesla, surtout qu'Elon Musk prévoirait de réduire les effectifs de l'entreprise de 10% à cause je cite « d'un très mauvais pressentiment sur la situation économique ». Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20223 minutes, 39 seconds
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Le télétravail interdit chez Tesla ?

Si la pandémie de COVID-19 a accéléré l'essor du télétravail dans le monde, entraînant au passage une crise des semi-conducteurs et donc de l'industrie technologique dans son ensemble -qui aujourd'hui revient peu à peu à la normale- il semblerait que toutes les entreprises ne soient pas en phase avec le fait de travailler en chausson et en pyjama dans son canapé. En effet, Elon Musk, le patron de Tesla veut désormais obliger ses salariés je cite « à effectuer 40 heures de travail minimum par semaine au bureau pour pouvoir télétravailler, ou bien les invite à démissionner » fin de citation.Vu le contexte sanitaire, mais aussi économique et sociale, une telle position de la part d'Elon Musk est difficilement compréhensible. Peu importe la tendance générale visant à encourager le télétravail, Elon Musk veut que ses salariés reviennent au bureau. C'est via un simple e-mail que les employés ont appris la nouvelle, avec une précision importante que je cite « Elon Musk examinera et approuvera au cas par cas la situation de ceux qui ne pourraient pas atteindre le minimum des 40 heures indiquées ». Interpellé par plusieurs internautes sur l'authenticité de ce message, l'homme le plus riche du monde a répondu que selon lui, je cite « les 40 heures de présence obligatoire au bureau sont de bien meilleures conditions que celles que nous pouvons offrir aux employés des usines » fin de citation. Une sorte d'équité entre le bureau et l'usine Tesla si l'on traduit.Quelques jours plus tard, Elon Musk a envoyé un second e-mail pour justifier sa décision, et met en avant la culture d'excellence de l'entreprise. Il explique je cite que « plus vous progressez dans l'entreprise, plus votre présence doit être visible. Il y a bien sûr des entreprises qui n'exigent pas cela, mais je peux vous assurer qu'elles n'ont pas le même niveau d'exigence que nous » fin de citation. Parmi les GAFAM, Google a également choisi de faire revenir ses employés au bureau, expliquant que cela avait un impact positif sur la compétitivité d'une entreprise. Selon le géant américain, les échanges physiques entre collègues sont indispensables bien faire fonctionner une société. L'entreprise a même menacé les télétravailleurs de voir leur salaire baisser. Twitter de son côté a opté pour un modèle hybride, laissant le choix aux salariés de travailler soit aux bureaux depuis leur réouverture, soit de continuer à travailler depuis chez eux. Reste comment évoluera cette histoire du côté de Tesla, surtout qu'Elon Musk prévoirait de réduire les effectifs de l'entreprise de 10% à cause je cite « d'un très mauvais pressentiment sur la situation économique ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/8/20223 minutes, 9 seconds
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Une grosse crise technologique en Russie ?

Depuis fin février, la Russie est je cite en « opération spéciale » en Ukraine, comme l'explique son président Vladimir Poutine. Face à ce que les occidentaux considèrent comme une invasion de Moscou sur Kiev, nombreux sont les pays et entreprise à avoir pris des sanctions économiques envers la Russie. Si le Kremlin explique à qui veut bien l'entendre que ces sanctions économiques et financières sont inefficaces, il semblerait pourtant que les entreprises russes éprouvent un certain nombre de difficultés, notamment en terme d'approvisionnement. C'est ce cas pour les semi-conducteurs qui plongeraient le pays dans une véritable crise technologique. Si Vladimir Poutine maîtrise à la perfection les techniques de propagandes pour voiler la réalité surtout auprès de sa propre population, il semblerait que les sanctions européennes et occidentales mises en place depuis février se fassent ressentir assez violemment en Russie. En effet, l'approvisionnement en semi-conducteurs, en équipements électroniques et même pour les composants nécessaires au bon fonctionnement des centres de données du pays auraient fait naitre ces dernières semaines une crise technologique. Dans le détail, la plupart des grands fabricants de puces comme Intel, Samsung, TSMC et Qualcomm ont totalement cessé leurs activités en Russie. De leur côté, les entreprises européennes, britanniques et américaines ne sont plus autorisées à exporter leurs produits vers la Russie. Ainsi l'ensemble des sanctions imposées ont créé une pénurie auprès des constructeurs automobiles, des fabricants d'appareils ménagers et même auprès de l'industrie des équipements militaires. Pour résumer grossièrement, la capacité du pays à importer des technologies étrangères a été considérablement réduite, forçant le pays à entreprendre une transformation structurelle très douloureuse de son économie. Si les partenaires commerciaux d'hier ne veulent plus travailler avec vous aujourd'hui, il faut bien trouver une solution en interne, même si cela va faire des dégâts au niveau économique. C'est un peu comme cela qu'on pourrait résumer la pensée générale en Russie, qui n'a d'ailleurs plus le droit d’exporter ses produits comme le gaz, vers les pays occidentaux, ses plus gros acheteurs. Ainsi, les économistes s'attendent à une baisse de 15% du PIB cette année. L'économie russe pourrait même être gravement et durablement impactée. Pour finir, la Russie peut-elle être indépendante en terme de semi-conducteurs ? Pas dans l’immédiat. En effet, la Sberbank, l'une des plus importantes de Russie, déclarait l'an dernier que les puces de l'entreprise nationale MCST étaient bien inférieures à celles développées par Intel sur le plan de la capacité de mémoire et du traitement de bande passante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/7/20223 minutes
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Une grosse crise technologique en Russie ?

Depuis fin février, la Russie est je cite en « opération spéciale » en Ukraine, comme l'explique son président Vladimir Poutine. Face à ce que les occidentaux considèrent comme une invasion de Moscou sur Kiev, nombreux sont les pays et entreprise à avoir pris des sanctions économiques envers la Russie. Si le Kremlin explique à qui veut bien l'entendre que ces sanctions économiques et financières sont inefficaces, il semblerait pourtant que les entreprises russes éprouvent un certain nombre de difficultés, notamment en terme d'approvisionnement. C'est ce cas pour les semi-conducteurs qui plongeraient le pays dans une véritable crise technologique.Si Vladimir Poutine maîtrise à la perfection les techniques de propagandes pour voiler la réalité surtout auprès de sa propre population, il semblerait que les sanctions européennes et occidentales mises en place depuis février se fassent ressentir assez violemment en Russie. En effet, l'approvisionnement en semi-conducteurs, en équipements électroniques et même pour les composants nécessaires au bon fonctionnement des centres de données du pays auraient fait naitre ces dernières semaines une crise technologique. Dans le détail, la plupart des grands fabricants de puces comme Intel, Samsung, TSMC et Qualcomm ont totalement cessé leurs activités en Russie. De leur côté, les entreprises européennes, britanniques et américaines ne sont plus autorisées à exporter leurs produits vers la Russie. Ainsi l'ensemble des sanctions imposées ont créé une pénurie auprès des constructeurs automobiles, des fabricants d'appareils ménagers et même auprès de l'industrie des équipements militaires. Pour résumer grossièrement, la capacité du pays à importer des technologies étrangères a été considérablement réduite, forçant le pays à entreprendre une transformation structurelle très douloureuse de son économie.Si les partenaires commerciaux d'hier ne veulent plus travailler avec vous aujourd'hui, il faut bien trouver une solution en interne, même si cela va faire des dégâts au niveau économique. C'est un peu comme cela qu'on pourrait résumer la pensée générale en Russie, qui n'a d'ailleurs plus le droit d’exporter ses produits comme le gaz, vers les pays occidentaux, ses plus gros acheteurs. Ainsi, les économistes s'attendent à une baisse de 15% du PIB cette année. L'économie russe pourrait même être gravement et durablement impactée. Pour finir, la Russie peut-elle être indépendante en terme de semi-conducteurs ? Pas dans l’immédiat. En effet, la Sberbank, l'une des plus importantes de Russie, déclarait l'an dernier que les puces de l'entreprise nationale MCST étaient bien inférieures à celles développées par Intel sur le plan de la capacité de mémoire et du traitement de bande passante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/7/20222 minutes, 30 seconds
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Internet : un record hallucinant de transfert de données au Japon !

Le lundi 30 mai 2022 restera à jamais une date historique au Japon, puisque c'est ce jour là que l'Institut national des technologies, de l'information et de la communication du pays (NICT) a annoncé avoir battu un record de vitesse en matière de transfert de données. Une nouvelle étape anodine dans l'amélioration d'internet, mais qui pourrait bien se révéler être une véritable révolution dans notre quotidien très bientôt. Avant tout, il convient de désamorcer une chose. Ce record de vitesse internet a été réalisé en laboratoire dans un contexte très précis. L'avantage, c'est qu'il a également été obtenu en utilisant des technologies déjà existantes dans les réseaux de fibre optique actuels ! Pour rentrer dans le détail, les chercheurs du NICT ont envoyé des données à travers un câble en fibre optique à plusieurs « cœurs ». Quatre « cœurs » composaient le câble utilisé, chacun transmettant un signal différent, ce qui d'après les chercheurs amplifierait la bande passante. De cette manière, c'est très exactement 1,02 pétabit par seconde qui a pu être transféré, soit 1020 térabits ou encore 127 500 gigas de données à en croire les chercheurs, le tout sur sur une distance de 52 kilomètres. Pour vous donner une image, cela permettrait à des pays comme le Portugal ou la Suède, qui comptent environ 10 millions d'habitants chacun de fournir du contenus vidéos en 8K à chacun de leurs citoyens en simultané ! D'après le site spécialisé New Atlas, une telle vitesse serait 100 000 fois supérieure aux connexions les plus rapides actuellement disponibles pour les particuliers. Ce nouveau record de vitesse n'a rien d'étonnant quand on sait que le Japon détenait déjà le précédent, de 319 térabits, établi en juillet 2021, on vous en avait d'ailleurs parlé dans ce podcast. Ce qui est le plus impressionnant en revanche, c'est que le NICT a réussi en moins de douze mois à tripler les capacités de la bande passante. À noter que le Japon se veut aussi être à leader dans les connexions non filaires. En avril 2021, le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, avait rencontré le président américain Joe Biden pour mettre en place une coopération dans le développement de la technologie 6G, avec à la clé un investissement de 4,5 milliards de dollars afin de concurrencer la Chine, elle aussi très investie dans ce dossier. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/6/20222 minutes, 47 seconds
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Internet : un record hallucinant de transfert de données au Japon !

Le lundi 30 mai 2022 restera à jamais une date historique au Japon, puisque c'est ce jour là que l'Institut national des technologies, de l'information et de la communication du pays (NICT) a annoncé avoir battu un record de vitesse en matière de transfert de données. Une nouvelle étape anodine dans l'amélioration d'internet, mais qui pourrait bien se révéler être une véritable révolution dans notre quotidien très bientôt.Avant tout, il convient de désamorcer une chose. Ce record de vitesse internet a été réalisé en laboratoire dans un contexte très précis. L'avantage, c'est qu'il a également été obtenu en utilisant des technologies déjà existantes dans les réseaux de fibre optique actuels ! Pour rentrer dans le détail, les chercheurs du NICT ont envoyé des données à travers un câble en fibre optique à plusieurs « cœurs ». Quatre « cœurs » composaient le câble utilisé, chacun transmettant un signal différent, ce qui d'après les chercheurs amplifierait la bande passante. De cette manière, c'est très exactement 1,02 pétabit par seconde qui a pu être transféré, soit 1020 térabits ou encore 127 500 gigas de données à en croire les chercheurs, le tout sur sur une distance de 52 kilomètres. Pour vous donner une image, cela permettrait à des pays comme le Portugal ou la Suède, qui comptent environ 10 millions d'habitants chacun de fournir du contenus vidéos en 8K à chacun de leurs citoyens en simultané ! D'après le site spécialisé New Atlas, une telle vitesse serait 100 000 fois supérieure aux connexions les plus rapides actuellement disponibles pour les particuliers.Ce nouveau record de vitesse n'a rien d'étonnant quand on sait que le Japon détenait déjà le précédent, de 319 térabits, établi en juillet 2021, on vous en avait d'ailleurs parlé dans ce podcast. Ce qui est le plus impressionnant en revanche, c'est que le NICT a réussi en moins de douze mois à tripler les capacités de la bande passante. À noter que le Japon se veut aussi être à leader dans les connexions non filaires. En avril 2021, le Premier ministre japonais, Yoshihide Suga, avait rencontré le président américain Joe Biden pour mettre en place une coopération dans le développement de la technologie 6G, avec à la clé un investissement de 4,5 milliards de dollars afin de concurrencer la Chine, elle aussi très investie dans ce dossier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/20222 minutes, 17 seconds
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Un traducteur hors-ligne intégré à Mozilla Firefox ?

Y a-t-il encore besoin de prouver que Mozilla Firefox est un excellent navigateur internet ? S’il vous fallait une preuve supplémentaire pour vous convaincre, sachez qu’il embarque désormais avec lui Firefox Translations, un traducteur automatique qui a l’avantage de fonctionner hors-ligne ! Ce n’est pas un secret, le secteur des navigateurs internet est très concurrentiel avec l’hégémonie de Google Chrome et l’émergence de petits nouveaux comme Brave misant sur la sécurité de votre vie privée. Ceci dit, l’un des navigateurs les plus populaires reste Mozilla Firefox, et ce, malgré une perte de 46 millions d’utilisateurs en 3 ans. Pour tenter de se renouveler, Mozilla Firefox a célébré le passage à sa version 100 début mai en intégrant plusieurs nouveautés comme la prise en charge des sous-titres dans le mode Picture-in-Picture, mais aussi et surtout une nouvelle extension baptisée Firefox Translation, un traducteur automatique qui, contrairement à ses concurrents, n’est pas basé sur la technologie cloud. En effet, le processus d'apprentissage automatique s'effectue directement sur votre ordinateur, et ce même si vous êtes hors-ligne. En se passant du cloud, Mozilla Firefox veut réduire sa dépendance aux fournisseurs de cloud, et donc éviter une collecte de vos données personnelles par ses mêmes fournisseurs. Concrètement, cette extension est le fruit du projet Bergamot, financé par l'Union européenne et mené par un consortium constitué de l'université d'Édimbourg, l'université Charles de Prague, l'université de Sheffield, de Tartu et l’entreprise Mozilla, avec l’objectif d’améliorer la traduction automatique des utilisateurs. Pour reformuler, on peut lire sur la page officielle du projet que je cite « l’exécution directe sur les machines des utilisateurs permet aux citoyens de préserver leur vie privée et accroît l'adoption des technologies linguistiques en Europe dans divers secteurs qui exigent la confidentialité » fin de citation. À première vue, Firefox Translation est plutôt de bonne facture bien qu’il ne supporte la traduction de l’anglais qu’en 12 langues pour l’instant, dont l’espagnol, le bulgare, le tchèque, l’estonien, l’allemand, l’italien le portugais ou encore le russe. On remarquera donc que le français, le mandarin, l’indien ou encore le coréen et l’arabe ne font pas partie des langues actuellement disponibles bien que certaines des plus parlées dans le monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/5/20222 minutes, 52 seconds
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Un traducteur hors-ligne intégré à Mozilla Firefox ?

Y a-t-il encore besoin de prouver que Mozilla Firefox est un excellent navigateur internet ? S’il vous fallait une preuve supplémentaire pour vous convaincre, sachez qu’il embarque désormais avec lui Firefox Translations, un traducteur automatique qui a l’avantage de fonctionner hors-ligne !Ce n’est pas un secret, le secteur des navigateurs internet est très concurrentiel avec l’hégémonie de Google Chrome et l’émergence de petits nouveaux comme Brave misant sur la sécurité de votre vie privée. Ceci dit, l’un des navigateurs les plus populaires reste Mozilla Firefox, et ce, malgré une perte de 46 millions d’utilisateurs en 3 ans. Pour tenter de se renouveler, Mozilla Firefox a célébré le passage à sa version 100 début mai en intégrant plusieurs nouveautés comme la prise en charge des sous-titres dans le mode Picture-in-Picture, mais aussi et surtout une nouvelle extension baptisée Firefox Translation, un traducteur automatique qui, contrairement à ses concurrents, n’est pas basé sur la technologie cloud.En effet, le processus d'apprentissage automatique s'effectue directement sur votre ordinateur, et ce même si vous êtes hors-ligne. En se passant du cloud, Mozilla Firefox veut réduire sa dépendance aux fournisseurs de cloud, et donc éviter une collecte de vos données personnelles par ses mêmes fournisseurs. Concrètement, cette extension est le fruit du projet Bergamot, financé par l'Union européenne et mené par un consortium constitué de l'université d'Édimbourg, l'université Charles de Prague, l'université de Sheffield, de Tartu et l’entreprise Mozilla, avec l’objectif d’améliorer la traduction automatique des utilisateurs. Pour reformuler, on peut lire sur la page officielle du projet que je cite « l’exécution directe sur les machines des utilisateurs permet aux citoyens de préserver leur vie privée et accroît l'adoption des technologies linguistiques en Europe dans divers secteurs qui exigent la confidentialité » fin de citation. À première vue, Firefox Translation est plutôt de bonne facture bien qu’il ne supporte la traduction de l’anglais qu’en 12 langues pour l’instant, dont l’espagnol, le bulgare, le tchèque, l’estonien, l’allemand, l’italien le portugais ou encore le russe. On remarquera donc que le français, le mandarin, l’indien ou encore le coréen et l’arabe ne font pas partie des langues actuellement disponibles bien que certaines des plus parlées dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/20222 minutes, 22 seconds
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Qu'est-ce que Imagen, l'IA surpuissante de Google ?

Est-ce que vous vous souvenez de DALL-E 2, cette intelligence artificielle conçue par la firme OpenAI, et qui permet de créer des images simplement à partir de texte ? Si ce n'est pas le cas, je vous invite à écouter l'épisode que nous lui avions consacré il y a quelques mois. Mais aujourd'hui, il semblerait que DALL-E 2 ait du soucis à se faire puisque son concurrent développé par Google et intitulé Imagen propose des résultats encore plus impressionnant. Pour se rendre compte des possibilités quasi infinies qu'offre Imagen, il suffit simplement de se rendre sur le site internet de l'IA. Dans la note d'intention, les développeurs la décrivent comme je cite « un modèle de diffusion texte-image doté d’un degré de photoréalisme et de compréhension du langage sans précédent » fin de citation... bref, il serait donc possible de donner vie à toutes nos idées les plus folles. Tout comme DALL-E 2, il suffirait simplement de taper une phrase avec tous les critères souhaités pour que Imagen donne vie à votre idée. Plusieurs exemples sur son site permettent en effet de mesurer l’étendue des capacités de l'IA, comme je cite « un cobra géant dans une ferme, mais le cobra est constitué de maïs […] un cerveau chevauchant une fusée en direction de la lune [ou encore] un oiseau très énervé »... au delà de cette petite sélection, le site offre plusieurs dizaines d'autres visuels, chacun dans son propre style, mais tous aussi bluffant les uns que les autres, à tel point qu'on se demanderait presque s'il ne s'agirait pas du travail d'un vrai artiste. Dès lors, comment l'IA arrive-t-elle à produire de tels résultats ? Et bien grâce à la méthode dite de la diffusion. Tout d'abord, l'IA part d'une image en faible résolution. À force de piocher dans sa base de donnée grâce à la technique du machine learning, Imagen va être en mesure d'affiner la version finale de l'image souhaitée. Pendant le processus, de nombreux détails sont ajoutés afin d'harmoniser la composition finale dans un format carré de 1 024 par 1 024 pixels. À noter que les images exposées sur le site ont été produite dans des conditions de laboratoires très contrôlées et que l'usage de cet IA est pour l'instant circonscrite aux chercheurs de chez Google. Aucune date d'ouverture au grand public n'a été annoncé, et pour cause ! Dans un chapitre intitulé « limites et impact sociétal », les chercheurs ne cachent pas leur inquiétude de voir leur technologie détournée à des fins douteuses. De plus, Imagen mobilise des sets de données dans lesquels aucun tri n'aurait été fait, ce qui lui a permis de progresser plus rapidement, mais qui ouvre aussi la porte à des interprétations racistes, sexistes, ou même pornographique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/2/20223 minutes, 45 seconds
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Qu'est-ce que Imagen, l'IA surpuissante de Google ?

Est-ce que vous vous souvenez de DALL-E 2, cette intelligence artificielle conçue par la firme OpenAI, et qui permet de créer des images simplement à partir de texte ? Si ce n'est pas le cas, je vous invite à écouter l'épisode que nous lui avions consacré il y a quelques mois. Mais aujourd'hui, il semblerait que DALL-E 2 ait du soucis à se faire puisque son concurrent développé par Google et intitulé Imagen propose des résultats encore plus impressionnant.Pour se rendre compte des possibilités quasi infinies qu'offre Imagen, il suffit simplement de se rendre sur le site internet de l'IA. Dans la note d'intention, les développeurs la décrivent comme je cite « un modèle de diffusion texte-image doté d’un degré de photoréalisme et de compréhension du langage sans précédent » fin de citation... bref, il serait donc possible de donner vie à toutes nos idées les plus folles. Tout comme DALL-E 2, il suffirait simplement de taper une phrase avec tous les critères souhaités pour que Imagen donne vie à votre idée. Plusieurs exemples sur son site permettent en effet de mesurer l’étendue des capacités de l'IA, comme je cite « un cobra géant dans une ferme, mais le cobra est constitué de maïs […] un cerveau chevauchant une fusée en direction de la lune [ou encore] un oiseau très énervé »... au delà de cette petite sélection, le site offre plusieurs dizaines d'autres visuels, chacun dans son propre style, mais tous aussi bluffant les uns que les autres, à tel point qu'on se demanderait presque s'il ne s'agirait pas du travail d'un vrai artiste.Dès lors, comment l'IA arrive-t-elle à produire de tels résultats ? Et bien grâce à la méthode dite de la diffusion. Tout d'abord, l'IA part d'une image en faible résolution. À force de piocher dans sa base de donnée grâce à la technique du machine learning, Imagen va être en mesure d'affiner la version finale de l'image souhaitée. Pendant le processus, de nombreux détails sont ajoutés afin d'harmoniser la composition finale dans un format carré de 1 024 par 1 024 pixels. À noter que les images exposées sur le site ont été produite dans des conditions de laboratoires très contrôlées et que l'usage de cet IA est pour l'instant circonscrite aux chercheurs de chez Google. Aucune date d'ouverture au grand public n'a été annoncé, et pour cause ! Dans un chapitre intitulé « limites et impact sociétal », les chercheurs ne cachent pas leur inquiétude de voir leur technologie détournée à des fins douteuses. De plus, Imagen mobilise des sets de données dans lesquels aucun tri n'aurait été fait, ce qui lui a permis de progresser plus rapidement, mais qui ouvre aussi la porte à des interprétations racistes, sexistes, ou même pornographique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/2/20223 minutes, 15 seconds
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Fronton, un robot russe dédié aux fake news sur les réseaux ?

En terme de manipulation de l'information et de fake news, la Russie a démontré avec brio qu'elle possède un talent certain, surtout en cette période de conflit en Ukraine. Ces derniers mois, de nombreux média russes ont été banni d'Europe pour tenter de museler la propagande de Moscou. Mais plutôt que de s'acharner à utiliser les canaux de diffusion classiques à l'internationale, la Russie aurait opté pour une toute autre stratégie : détourner un outil de piratage pour en faire une arme de propagande en ligne. D'après un rapport de de l'entreprise Nisos, la Russie aurait en effet détourné le projet Fronton, principalement destiné à perturber le fonctionnement d'organisations et d'institutions étatiques, pour réaliser des campagnes massives de désinformation. Pour l'historique, ce projet Fronton avait été révélé en 2020 après le piratage d'un sous-traitant des services secrets russes par le groupe de hacker Digital Revolution. Ces derniers avaient volé de nombreux fichiers détaillant ce fameux projet. Le but du FSB à l'époque était de viser principalement les objets connectés sous Linux, avec un focus mis particulièrement sur les caméras connectées et les enregistreurs vidéos, afin de réaliser des attaques informatiques. Mais d’après le rapport publié par Nisos, les capacités de Fronton seraient beaucoup plus étendues que ce qu'on pouvait imaginer. En réalité, ce système pourrait permettre de créer je cite des « comportements inauthentiques à grande échelle »... autrement dit, contrôler un réseau de robots informatiques pour poster des messages sur les réseaux sociaux et les sites d’information. Toujours d'après le rapport, Fronton serait équipé d'une interface utilisateur nommée SANA, permettant de créer et coordonner ces campagnes de désinformation. Dans le détail, SANA posséderait de nombreuses capacités. L’une d’entre elles serait la création de fausses « personnalités » pour les bots, à l’aide de photos et d’activités de fond, comme des likes ou commentaires à mener entre deux campagnes afin de rendre difficile la différenciation avec un véritable utilisateur. SANA est aussi utilisée pour stocker des phrases, des citations et des commentaires pour répondre rapidement à un sujet sur les réseaux sociaux. Les personnes qui ont accès à cette interface peuvent également s’en servir pour créer et déployer des trends, donc des tendances sur les réseaux sociaux, et ce, en utilisant des groupes de bots pour réagir en masse à certains mots-clés sur une plateforme choisie et à un moment donné. Prudence donc quand vous serez confronté à des commentaires pro-russes ou critiquant ouvertement les pays en désaccord avec la Russie, aussi bien argumenté et nombreux soient-ils. Il n'est pas impossible que derrière se cachent les bots du projet Fronton. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20223 minutes
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Fronton, un robot russe dédié aux fake news sur les réseaux ?

En terme de manipulation de l'information et de fake news, la Russie a démontré avec brio qu'elle possède un talent certain, surtout en cette période de conflit en Ukraine. Ces derniers mois, de nombreux média russes ont été banni d'Europe pour tenter de museler la propagande de Moscou. Mais plutôt que de s'acharner à utiliser les canaux de diffusion classiques à l'internationale, la Russie aurait opté pour une toute autre stratégie : détourner un outil de piratage pour en faire une arme de propagande en ligne.D'après un rapport de de l'entreprise Nisos, la Russie aurait en effet détourné le projet Fronton, principalement destiné à perturber le fonctionnement d'organisations et d'institutions étatiques, pour réaliser des campagnes massives de désinformation. Pour l'historique, ce projet Fronton avait été révélé en 2020 après le piratage d'un sous-traitant des services secrets russes par le groupe de hacker Digital Revolution. Ces derniers avaient volé de nombreux fichiers détaillant ce fameux projet. Le but du FSB à l'époque était de viser principalement les objets connectés sous Linux, avec un focus mis particulièrement sur les caméras connectées et les enregistreurs vidéos, afin de réaliser des attaques informatiques. Mais d’après le rapport publié par Nisos, les capacités de Fronton seraient beaucoup plus étendues que ce qu'on pouvait imaginer. En réalité, ce système pourrait permettre de créer je cite des « comportements inauthentiques à grande échelle »... autrement dit, contrôler un réseau de robots informatiques pour poster des messages sur les réseaux sociaux et les sites d’information.Toujours d'après le rapport, Fronton serait équipé d'une interface utilisateur nommée SANA, permettant de créer et coordonner ces campagnes de désinformation. Dans le détail, SANA posséderait de nombreuses capacités. L’une d’entre elles serait la création de fausses « personnalités » pour les bots, à l’aide de photos et d’activités de fond, comme des likes ou commentaires à mener entre deux campagnes afin de rendre difficile la différenciation avec un véritable utilisateur. SANA est aussi utilisée pour stocker des phrases, des citations et des commentaires pour répondre rapidement à un sujet sur les réseaux sociaux. Les personnes qui ont accès à cette interface peuvent également s’en servir pour créer et déployer des trends, donc des tendances sur les réseaux sociaux, et ce, en utilisant des groupes de bots pour réagir en masse à certains mots-clés sur une plateforme choisie et à un moment donné. Prudence donc quand vous serez confronté à des commentaires pro-russes ou critiquant ouvertement les pays en désaccord avec la Russie, aussi bien argumenté et nombreux soient-ils. Il n'est pas impossible que derrière se cachent les bots du projet Fronton. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/1/20222 minutes, 30 seconds
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Carte SIM, la protection idéale pour vos données ?

Vous le savez, les méthodes actuelles d'authentifications et de protection des données sont assez perméables, ce qui pousse les grandes entreprises du secteur à tenter de nouvelles approches. Si aujourd'hui l'identification avec votre smartphone est presque devenue incontournable pour vous connecter à un service, ce n'est pas un hasard. Plusieurs composants de votre mobile permettraient en effet de procurer une sécurité renforcée. La fin des mots de passe est proche, on vous en parle d'ailleurs assez régulièrement dans ce podcast. Ce qui au final n'est pas une si mauvaise chose étant donné que cette méthode est sujette à beaucoup de faille entraînant du piratage. Or, en utilisant à la place la carte SIM de votre téléphone, cela ne devrait plus être un problème. D'après plusieurs spécialistes en cybersécurité, une API tru.ID permet désormais d'ouvrir aux développeurs l'authentification du réseau mobile basée sur la carte SIM. En clair, il est maintenant possible pour les plateformes de créer une authentification à plusieurs facteurs en ayant simplement recours aux informations de la carte SIM. Vous l'entendez, je suis assez enthousiaste à ce sujet. Mais qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Et bien que les tentatives de phishing, d'hameçonnage seront beaucoup plus difficiles. En effet, la méthode dite « carte SIM » utilise la combinaison du numéro de téléphone avec l'IMSI (identité internationale d'abonné mobile) de la SIM qui lui est associé. Ce dernier élément est vérifié de manière invisible, donc l'utilisateur n'a pas besoin de le renseigner lui-même. De plus, ce processus d'authentification sera exécuté automatiquement par le réseau mobile sans que l'usager n'ait quoique ce soit à faire. Qui dit aucune action de l'usager suppose que les méthodes de piratage où il faut appuyer sur un lien seront obsolètes, que les brute-force attack, donc le fait de tester toutes les combinaisons possible pour ouvrir la session souhaité sera là aussi de l'histoire ancienne. Concernant l'authentification à double facteur qui prend de plus en plus d'ampleur aujourd'hui, cette méthode accroît considérablement la sécurité, mais reste faillible. Elle est de plus en plus visée par les pirates, qui parviennent à la détourner. D'après une étude de la Stony Brook University, plus de 1200 kits de phishing permettant d'intercepter les codes d'authentification à double facteur seraient disponibles en ligne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20222 minutes, 51 seconds
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Carte SIM, la protection idéale pour vos données ?

Vous le savez, les méthodes actuelles d'authentifications et de protection des données sont assez perméables, ce qui pousse les grandes entreprises du secteur à tenter de nouvelles approches. Si aujourd'hui l'identification avec votre smartphone est presque devenue incontournable pour vous connecter à un service, ce n'est pas un hasard. Plusieurs composants de votre mobile permettraient en effet de procurer une sécurité renforcée.La fin des mots de passe est proche, on vous en parle d'ailleurs assez régulièrement dans ce podcast. Ce qui au final n'est pas une si mauvaise chose étant donné que cette méthode est sujette à beaucoup de faille entraînant du piratage. Or, en utilisant à la place la carte SIM de votre téléphone, cela ne devrait plus être un problème. D'après plusieurs spécialistes en cybersécurité, une API tru.ID permet désormais d'ouvrir aux développeurs l'authentification du réseau mobile basée sur la carte SIM. En clair, il est maintenant possible pour les plateformes de créer une authentification à plusieurs facteurs en ayant simplement recours aux informations de la carte SIM.Vous l'entendez, je suis assez enthousiaste à ce sujet. Mais qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Et bien que les tentatives de phishing, d'hameçonnage seront beaucoup plus difficiles. En effet, la méthode dite « carte SIM » utilise la combinaison du numéro de téléphone avec l'IMSI (identité internationale d'abonné mobile) de la SIM qui lui est associé. Ce dernier élément est vérifié de manière invisible, donc l'utilisateur n'a pas besoin de le renseigner lui-même. De plus, ce processus d'authentification sera exécuté automatiquement par le réseau mobile sans que l'usager n'ait quoique ce soit à faire. Qui dit aucune action de l'usager suppose que les méthodes de piratage où il faut appuyer sur un lien seront obsolètes, que les brute-force attack, donc le fait de tester toutes les combinaisons possible pour ouvrir la session souhaité sera là aussi de l'histoire ancienne.Concernant l'authentification à double facteur qui prend de plus en plus d'ampleur aujourd'hui, cette méthode accroît considérablement la sécurité, mais reste faillible. Elle est de plus en plus visée par les pirates, qui parviennent à la détourner. D'après une étude de la Stony Brook University, plus de 1200 kits de phishing permettant d'intercepter les codes d'authentification à double facteur seraient disponibles en ligne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/20222 minutes, 21 seconds
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De la 6G dès 2030 ?

Alors que la 5G vient à peine d'arriver sur le marché et que sa technologie continue de faire débat notamment en Europe, certains constructeurs comme Nokia et Huawei travaillent déjà sur la prochaine génération de réseau mobile, la 6G. L'an dernier, la Chine annonçait également être sur ce dossier avec l'ambition de devenir un leader mondial. Où en est-on dans le monde ? Quelles seront les performances offertes par la 6G ? Arrivera-t-elle chez nous d'ici la fin de la décennie ? Toutes les réponses dans cet épisode. Quelques mois seulement après l'arrivée controversé de la 5G, voilà que la génération de réseau mobile suivante est déjà au cœur des discussions, surtout chez les industriels. En effet, Nokia et Huawei se verraient bien lancer les premières infrastructures d'ici 2030, quand le Coréen Samsung a quant à lui ouvert une toute nouvelle division de recherches dédiée. Aux Etats-Unis, Apple cherche pour sa part des ingénieurs spécialistes du domaine pour concevoir de nouveaux systèmes de communication sans fil ainsi que pour préparer le passage à la 6G. Plus près de chez nous, l'Union Européenne préparerait déjà le terrain puisqu'elle aurait chargé Nokia et Ericsson de développer la technologie 6G en envisageant un lancement là aussi pour 2030. D'après les premières estimations des deux équipementiers, le débit pourraient grimper jusqu'à 1 To/s, ce qui est colossal... C'est en effet 8 000 fois la vitesse de transfert maximale offerte actuellement par la 5G. À en croire le PDG de Nokia, Pekka Lundmark lors de son passage au Forum Économique de Davos la semaine dernière, 2030 semble en effet l'année de prédilection de tous les constructeurs. Par ailleurs, le PDG a déclaré que ce ne seront pas les smartphones qui feront entrer la 6G dans la prochaine décennie. Selon lui, nos téléphones portables seront progressivement remplacés par des appareils connectés directement à notre corps, ce qui n'est pas sans rappeler le fameux Neuralink promis par Elon Musk, implanté directement dans le cerveau humain pour augmenter nos capacités. Comme je vous le disais, la Chine a déjà pris une longueur d'avance dans la course à la 6G. Si ce sujet vous intéresse, nous avions déjà consacré un épisode l'an dernier à ce sujet. Mais depuis, la première puissance économique mondiale a accéléré le pas en lançant le premier satellite 6G en orbite afin de permettre à l'université des sciences et de l'électroniques de Chine d'étudier le comportement de la technologie 6G dans l'espace. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/30/20222 minutes, 52 seconds
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De la 6G dès 2030 ?

Alors que la 5G vient à peine d'arriver sur le marché et que sa technologie continue de faire débat notamment en Europe, certains constructeurs comme Nokia et Huawei travaillent déjà sur la prochaine génération de réseau mobile, la 6G. L'an dernier, la Chine annonçait également être sur ce dossier avec l'ambition de devenir un leader mondial. Où en est-on dans le monde ? Quelles seront les performances offertes par la 6G ? Arrivera-t-elle chez nous d'ici la fin de la décennie ? Toutes les réponses dans cet épisode.Quelques mois seulement après l'arrivée controversé de la 5G, voilà que la génération de réseau mobile suivante est déjà au cœur des discussions, surtout chez les industriels. En effet, Nokia et Huawei se verraient bien lancer les premières infrastructures d'ici 2030, quand le Coréen Samsung a quant à lui ouvert une toute nouvelle division de recherches dédiée. Aux Etats-Unis, Apple cherche pour sa part des ingénieurs spécialistes du domaine pour concevoir de nouveaux systèmes de communication sans fil ainsi que pour préparer le passage à la 6G. Plus près de chez nous, l'Union Européenne préparerait déjà le terrain puisqu'elle aurait chargé Nokia et Ericsson de développer la technologie 6G en envisageant un lancement là aussi pour 2030. D'après les premières estimations des deux équipementiers, le débit pourraient grimper jusqu'à 1 To/s, ce qui est colossal... C'est en effet 8 000 fois la vitesse de transfert maximale offerte actuellement par la 5G.À en croire le PDG de Nokia, Pekka Lundmark lors de son passage au Forum Économique de Davos la semaine dernière, 2030 semble en effet l'année de prédilection de tous les constructeurs. Par ailleurs, le PDG a déclaré que ce ne seront pas les smartphones qui feront entrer la 6G dans la prochaine décennie. Selon lui, nos téléphones portables seront progressivement remplacés par des appareils connectés directement à notre corps, ce qui n'est pas sans rappeler le fameux Neuralink promis par Elon Musk, implanté directement dans le cerveau humain pour augmenter nos capacités. Comme je vous le disais, la Chine a déjà pris une longueur d'avance dans la course à la 6G. Si ce sujet vous intéresse, nous avions déjà consacré un épisode l'an dernier à ce sujet. Mais depuis, la première puissance économique mondiale a accéléré le pas en lançant le premier satellite 6G en orbite afin de permettre à l'université des sciences et de l'électroniques de Chine d'étudier le comportement de la technologie 6G dans l'espace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/20222 minutes, 22 seconds
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Bientôt des data centers sur la Lune ?

Non, ce n’est pas une blague, une startup américaine envisage bel et bien d’installer des centres de données sur la Lune, dans le but bien précis de sauvegarder les données du monde et de les protéger de tout incident qui pourrait avoir lieu sur Terre comme une catastrophe naturelle ou une guerre nucléaire. Souvenez-vous, il y a quelques mois, nous vous parlions d’un disque capable de stocker des données pendant plusieurs centaines d’années voire des millénaires. Une sorte de boite temporelle impérissable qui était destinée aux générations futures sur Terre. Et si au final nos descendants dans plusieurs siècles allaient chercher les traces du passé sur la Lune ? C’est en tout cas une solution proposée par la startup américaine Lonestar basée en Floride. Contrairement à des disques, cette dernière prévoit carrément d’installer des data centers sur la Lune, à l’abri de tout intempérie donc. Concrètement, tout cela s’inscrit dans la mission « Lonestar Data Holdings ». Selon son PDG Christopher Stott que je cite « il est inconcevable que nous gardions nos données et connaissances les plus précieuses au même endroit que là où nous faisons exploser des bombes […] Nous devons mettre nos données à l’abri hors de notre planète le plus rapidement possible, là où nous pouvons les garder en sécurité ». Pourquoi la Lune alors ? Et bien l'un des côtés de la Lune est dit « verrouillé » par les marées et fait constamment face à la Terre, ce qui signifie qu'il serait possible d'établir une communication constante entre les appareils de la Lune et notre planète. Ceci dit, pour mener sa mission à bien, Lonestar devra prouver que sa technologie est fiable et que son projet est réalisable. Le mois dernier, l’entreprise avait déjà annoncé avoir signé des contrats pour lancer des prototypes de démonstration à bord des alunisseurs d'Intuitive Machines, une autre entreprise financée par la NASA. À la fin de l’année, Intuitive Machines enverra Nova-C sur la Lune pour sa toute première mission, l’occasion pour Lonestar d’effectuer des tests logiciels, en stockant un petit nombre de données au sein du matériel de l'alunisseur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/29/20222 minutes, 28 seconds
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Bientôt des data centers sur la Lune ?

Non, ce n’est pas une blague, une startup américaine envisage bel et bien d’installer des centres de données sur la Lune, dans le but bien précis de sauvegarder les données du monde et de les protéger de tout incident qui pourrait avoir lieu sur Terre comme une catastrophe naturelle ou une guerre nucléaire.Souvenez-vous, il y a quelques mois, nous vous parlions d’un disque capable de stocker des données pendant plusieurs centaines d’années voire des millénaires. Une sorte de boite temporelle impérissable qui était destinée aux générations futures sur Terre. Et si au final nos descendants dans plusieurs siècles allaient chercher les traces du passé sur la Lune ? C’est en tout cas une solution proposée par la startup américaine Lonestar basée en Floride. Contrairement à des disques, cette dernière prévoit carrément d’installer des data centers sur la Lune, à l’abri de tout intempérie donc. Concrètement, tout cela s’inscrit dans la mission « Lonestar Data Holdings ». Selon son PDG Christopher Stott que je cite « il est inconcevable que nous gardions nos données et connaissances les plus précieuses au même endroit que là où nous faisons exploser des bombes […] Nous devons mettre nos données à l’abri hors de notre planète le plus rapidement possible, là où nous pouvons les garder en sécurité ».Pourquoi la Lune alors ? Et bien l'un des côtés de la Lune est dit « verrouillé » par les marées et fait constamment face à la Terre, ce qui signifie qu'il serait possible d'établir une communication constante entre les appareils de la Lune et notre planète. Ceci dit, pour mener sa mission à bien, Lonestar devra prouver que sa technologie est fiable et que son projet est réalisable. Le mois dernier, l’entreprise avait déjà annoncé avoir signé des contrats pour lancer des prototypes de démonstration à bord des alunisseurs d'Intuitive Machines, une autre entreprise financée par la NASA. À la fin de l’année, Intuitive Machines enverra Nova-C sur la Lune pour sa toute première mission, l’occasion pour Lonestar d’effectuer des tests logiciels, en stockant un petit nombre de données au sein du matériel de l'alunisseur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/20221 minute, 58 seconds
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Le piratage de contenu sportif enfin enrayé ?

À l'occasion du festival de Cannes, l'ARCOM, mélange d'anciennement le CSA et d'Hadopi a présenté les résultats de la lutte contre le piratage d'événement sportif en direct depuis la début de l'année. En à peine six mois, ce sont plus de 400 sites illégaux qui ont été fermés ainsi que de nombreux services d'IPTV. Depuis janvier, l'un des champs de bataille prioritaire de l'ARCOM n'est autre que la lutte contre le streaming illégal d'événements sportifs en direct. Si on savait déjà depuis avril que 250 sites illégaux faisant la promotion de l'IPTV, donc les deux tiers de l'audience sportive illégale en France avaient été fermés, voilà que 400 autres sites dit « miroirs » ont également été bannis d'internet. Pour rappel l'IPTV est un service par abonnement illégal permettant de capter toutes les chaînes existantes sans avoir à s'abonner à chacune d'entre elle. Les sites miroirs quant à eux, et comme leur nom l'indique, ne sont que des répliques des sites originaux. Les fermer ralenti l'activité des pirates mais ne s'attaque pas à la source. Ces derniers peuvent facilement remplacer le site miroir supprimé par un autre. D'ailleurs, chaque site pirate possède généralement plusieurs dizaines de sites miroirs pour se protéger et continuer de proposer son contenu. À noter que les internautes qui se connecte à des sites miroirs ne peuvent pas être tenu pour responsable du piratage. Seul le téléchargement est répréhensible, pas la consommation de vidéo en streaming, au contraire d'un abonné IPTV qui lui paye pour une prestation illégale. Dans le détail, l'ARCOM a vu l'audience sportive illicite baisser de 37% sur le premier trimestre 2022. Concernant les championnats de football de Ligue 1 et de Ligue 2, la consommation de contenu piraté a même diminué de 76% entre février 2021 et février 2022. Idem pour la Ligue des Champions sur la période avec une baisse de 77%. Par ailleurs, l'ARCOM précise que la fréquentation des dix principaux sites de streaming illégaux français est en chute libre depuis ces dernières années. Alors que ces plateformes représentaient 73% de la consommation en 2017, elles constituaient seulement 34% au 1er trimestre 2022. Concernant l'IPTV illégale, l'Association de lutte contre le piratage audiovisuel (ALPA) a annoncé avoir provoqué la fermeture de 38 services depuis le début d'année. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/26/20222 minutes, 49 seconds
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Le piratage de contenu sportif enfin enrayé ?

À l'occasion du festival de Cannes, l'ARCOM, mélange d'anciennement le CSA et d'Hadopi a présenté les résultats de la lutte contre le piratage d'événement sportif en direct depuis la début de l'année. En à peine six mois, ce sont plus de 400 sites illégaux qui ont été fermés ainsi que de nombreux services d'IPTV.Depuis janvier, l'un des champs de bataille prioritaire de l'ARCOM n'est autre que la lutte contre le streaming illégal d'événements sportifs en direct. Si on savait déjà depuis avril que 250 sites illégaux faisant la promotion de l'IPTV, donc les deux tiers de l'audience sportive illégale en France avaient été fermés, voilà que 400 autres sites dit « miroirs » ont également été bannis d'internet. Pour rappel l'IPTV est un service par abonnement illégal permettant de capter toutes les chaînes existantes sans avoir à s'abonner à chacune d'entre elle. Les sites miroirs quant à eux, et comme leur nom l'indique, ne sont que des répliques des sites originaux. Les fermer ralenti l'activité des pirates mais ne s'attaque pas à la source. Ces derniers peuvent facilement remplacer le site miroir supprimé par un autre. D'ailleurs, chaque site pirate possède généralement plusieurs dizaines de sites miroirs pour se protéger et continuer de proposer son contenu. À noter que les internautes qui se connecte à des sites miroirs ne peuvent pas être tenu pour responsable du piratage. Seul le téléchargement est répréhensible, pas la consommation de vidéo en streaming, au contraire d'un abonné IPTV qui lui paye pour une prestation illégale.Dans le détail, l'ARCOM a vu l'audience sportive illicite baisser de 37% sur le premier trimestre 2022. Concernant les championnats de football de Ligue 1 et de Ligue 2, la consommation de contenu piraté a même diminué de 76% entre février 2021 et février 2022. Idem pour la Ligue des Champions sur la période avec une baisse de 77%. Par ailleurs, l'ARCOM précise que la fréquentation des dix principaux sites de streaming illégaux français est en chute libre depuis ces dernières années. Alors que ces plateformes représentaient 73% de la consommation en 2017, elles constituaient seulement 34% au 1er trimestre 2022. Concernant l'IPTV illégale, l'Association de lutte contre le piratage audiovisuel (ALPA) a annoncé avoir provoqué la fermeture de 38 services depuis le début d'année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/26/20222 minutes, 19 seconds
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Combien de fois sont vendues nos données chaque jour ?

D'après une étude du Conseil Irlandais des Libertés Civiles (ICCL) les données personnelles des internautes européens seraient mises aux enchères environ 376 fois par jour ! Une aubaine pour les annonceurs et la publicité ciblées, mais un véritable cauchemar invisible pour les usagers. D'après l'ICCL, la vente de données personnelles sur internet représentait un marché de 117 milliards de dollars l'an dernier aux États-Unis et en Europe. Dans le détail, les données des européens seraient mises aux enchères environ 376 fois par jour soit toutes les 4 minutes, et 747 fois pour les américains, soit toutes les deux minutes. Ceci dit, les revendeurs ne mettent aux enchères que des données triées selon des critères précis correspondant au public cible des annonceurs. En effet, une marque de vêtement de sport ciblera peut-être davantage les jeunes, une marque de cosmétique les femmes, un constructeur moto sans doute davantage les hommes adultes de plus de quarante ans... Je sais, ce discours est stéréotypé, mais c'est comme ça que ça fonctionne chez les marques, ce qui parfois s'éloigne de la réalité, on est d'accord. En tout cas d'après le Bureau de la Publicité Interactive (IAB), les données recherchées par les annonceurs sont l'âge, le sexe de la personne, sa localisation et les empreintes numériques des sites visités, notamment pour dresser une liste des goûts de l’internaute. En combinant toutes ces infos, la régie pub qui vend ces packs de données peut donc présenter aux annonceurs des profils types qui leur correspond comme je vous le disais. Sans surprise, l'ICCL estime que Google serait le premier revendeur de données... Le GAFAM mettrait aux enchères les données personnelles de ses utilisateurs auprès de 4 700 entreprises, et cela rien qu’aux États-Unis. Juste derrière on retrouve Xandr, une filiale de Microsoft, suivi par l'opérateur Verizon et la régie PubMatic. Qu'en est-il de Facebook et Amazon me direz-vous ? Et bien difficile de savoir si ces derniers ne seraient pas sur le podium voir devant Google en réalité puisque leurs données ne sont pas incluses dans le rapport. Cela peut paraître une évidence, mais il est important de rappeler que cette collecte de données à très grande échelle est illégale. Les entreprises spécialisées dans la revente de données elles, justifient ces méthodes par je cite « l'intérêt commercial légitime » prévu dans le cadre du règlement européen sur la protection des données RGPD. À noter que de nombreux pays ont rejeté cet intérêt commercial légitime, ce qui confirme bien que cette pratique de revente de données ne respecte pas la loi. Pour certains spécialistes, ni l’Union Européenne ni les Etats-Unis n'auraient d’appareil légal suffisamment agressifs pour s’opposer à ces pratiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20223 minutes, 10 seconds
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Combien de fois sont vendues nos données chaque jour ?

D'après une étude du Conseil Irlandais des Libertés Civiles (ICCL) les données personnelles des internautes européens seraient mises aux enchères environ 376 fois par jour ! Une aubaine pour les annonceurs et la publicité ciblées, mais un véritable cauchemar invisible pour les usagers.D'après l'ICCL, la vente de données personnelles sur internet représentait un marché de 117 milliards de dollars l'an dernier aux États-Unis et en Europe. Dans le détail, les données des européens seraient mises aux enchères environ 376 fois par jour soit toutes les 4 minutes, et 747 fois pour les américains, soit toutes les deux minutes. Ceci dit, les revendeurs ne mettent aux enchères que des données triées selon des critères précis correspondant au public cible des annonceurs. En effet, une marque de vêtement de sport ciblera peut-être davantage les jeunes, une marque de cosmétique les femmes, un constructeur moto sans doute davantage les hommes adultes de plus de quarante ans... Je sais, ce discours est stéréotypé, mais c'est comme ça que ça fonctionne chez les marques, ce qui parfois s'éloigne de la réalité, on est d'accord. En tout cas d'après le Bureau de la Publicité Interactive (IAB), les données recherchées par les annonceurs sont l'âge, le sexe de la personne, sa localisation et les empreintes numériques des sites visités, notamment pour dresser une liste des goûts de l’internaute. En combinant toutes ces infos, la régie pub qui vend ces packs de données peut donc présenter aux annonceurs des profils types qui leur correspond comme je vous le disais.Sans surprise, l'ICCL estime que Google serait le premier revendeur de données... Le GAFAM mettrait aux enchères les données personnelles de ses utilisateurs auprès de 4 700 entreprises, et cela rien qu’aux États-Unis. Juste derrière on retrouve Xandr, une filiale de Microsoft, suivi par l'opérateur Verizon et la régie PubMatic. Qu'en est-il de Facebook et Amazon me direz-vous ? Et bien difficile de savoir si ces derniers ne seraient pas sur le podium voir devant Google en réalité puisque leurs données ne sont pas incluses dans le rapport. Cela peut paraître une évidence, mais il est important de rappeler que cette collecte de données à très grande échelle est illégale. Les entreprises spécialisées dans la revente de données elles, justifient ces méthodes par je cite « l'intérêt commercial légitime » prévu dans le cadre du règlement européen sur la protection des données RGPD. À noter que de nombreux pays ont rejeté cet intérêt commercial légitime, ce qui confirme bien que cette pratique de revente de données ne respecte pas la loi. Pour certains spécialistes, ni l’Union Européenne ni les Etats-Unis n'auraient d’appareil légal suffisamment agressifs pour s’opposer à ces pratiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/25/20222 minutes, 40 seconds
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Fin de l'anonymat sur internet en Inde ?

Fin avril, le gouvernement Indien a publié une directive exigeant la fin de l'anonymat en ligne. En claire, ce sont surtout les opérateurs de VPN qui sont concernés, puisqu'ils devront conserver les noms de leurs clients et leurs adresses IP pendant cinq ans, ce qui n'était pas le cas jusque-là. Quelles conséquence cela aura-t-il pour les internautes indiens ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Officiellement, cette mesure s'inscrit dans la nouvelle politique de cybersécurité du pays et entrera en vigueur le 27 juin prochain. Officieusement, difficile de ne pas y voir une certaine tentative de contrôler internet. Dans les faits, le gouvernement cible directement les opérateurs de VPN. Ces derniers devront désormais conserver les noms de leurs clients et leurs adresses IP durant 5 ans, ce qui devrait permettre aux autorités indiennes, en cas de demande, de recouper l'activité internet d'un internaute avec sa véritable identité. Les entreprises qui ne souhaitent pas se conformer à cette nouvelle règle sont invitées à se retirer du marché, considéré comme le deuxième web mondial. Un coup dur pour les entreprises puisque cette nouvelle politique va clairement à l'encontre du principe du VPN permettant le chiffrement des données et donc un certain anonymat. C'est donc tout naturellement que plusieurs fournisseurs de VPN ont exprimé leurs inquiétudes, comme le célèbre NordVPN qui a menacé de quitter le marché indien. ExpressVPN ou encore ProtonVPN ont également dénoncé je cite « une attaque contre la vie privée et menace de placer les citoyens sous un microscope de surveillance. Nous resterons fidèles à notre politique de confidentialité » fin de citation. Si de nombreux observateurs voient cette mesure comme le premier pas vers l'instauration d'un régime autoritaire et répressif, le ministre indien de l'informatique précise qu'il n'y aura pas de consultation publique sur ces règles. Autrement dit, malgré un certain mécontentement, le gouvernement indien compte bien adopter ces règles avec ou sans l'accord des citoyens. Cette restriction s'ajoute à une autre directive contraignante, obligeant les entreprises à signaler tout incident lié à des failles de sécurité dans les six heures suivant leur découverte. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20222 minutes, 34 seconds
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Fin de l'anonymat sur internet en Inde ?

Fin avril, le gouvernement Indien a publié une directive exigeant la fin de l'anonymat en ligne. En claire, ce sont surtout les opérateurs de VPN qui sont concernés, puisqu'ils devront conserver les noms de leurs clients et leurs adresses IP pendant cinq ans, ce qui n'était pas le cas jusque-là. Quelles conséquence cela aura-t-il pour les internautes indiens ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.Officiellement, cette mesure s'inscrit dans la nouvelle politique de cybersécurité du pays et entrera en vigueur le 27 juin prochain. Officieusement, difficile de ne pas y voir une certaine tentative de contrôler internet. Dans les faits, le gouvernement cible directement les opérateurs de VPN. Ces derniers devront désormais conserver les noms de leurs clients et leurs adresses IP durant 5 ans, ce qui devrait permettre aux autorités indiennes, en cas de demande, de recouper l'activité internet d'un internaute avec sa véritable identité. Les entreprises qui ne souhaitent pas se conformer à cette nouvelle règle sont invitées à se retirer du marché, considéré comme le deuxième web mondial. Un coup dur pour les entreprises puisque cette nouvelle politique va clairement à l'encontre du principe du VPN permettant le chiffrement des données et donc un certain anonymat.C'est donc tout naturellement que plusieurs fournisseurs de VPN ont exprimé leurs inquiétudes, comme le célèbre NordVPN qui a menacé de quitter le marché indien. ExpressVPN ou encore ProtonVPN ont également dénoncé je cite « une attaque contre la vie privée et menace de placer les citoyens sous un microscope de surveillance. Nous resterons fidèles à notre politique de confidentialité » fin de citation. Si de nombreux observateurs voient cette mesure comme le premier pas vers l'instauration d'un régime autoritaire et répressif, le ministre indien de l'informatique précise qu'il n'y aura pas de consultation publique sur ces règles. Autrement dit, malgré un certain mécontentement, le gouvernement indien compte bien adopter ces règles avec ou sans l'accord des citoyens. Cette restriction s'ajoute à une autre directive contraignante, obligeant les entreprises à signaler tout incident lié à des failles de sécurité dans les six heures suivant leur découverte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/24/20222 minutes, 4 seconds
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Apple adepte du vol de brevets ?

Régulièrement traînée en justice pour « violation de brevets », Apple a récemment été condamné à verser 300 millions de dollars à l'entreprise PanOptis, spécialisée dans la négociation de licences, concluant ainsi une bataille judiciaire lancée il y a plus de trois ans. La marque à pomme userait-elle de pratique déloyales pour asseoir sa domination ? Tous les détails dans cet épisode. 300 millions de dollars... C'est donc la somme qu'Apple devra verser à PanOptis pour violation de brevets. Ceci dit, l’addition aurait pu être encore plus salée puisqu'à l'issue d'un nouveau procès dans cette affaire, les juges texans en charge du dossier ont décidé d'abaisser l'amande initiale de 500 millions de dollars, à 300 millions, soit une différence de 200 millions de dollars. Une réduction qui n'a pas soulagé Apple pour autant, la société estimant que PanOptis n'avait pas apporté de preuves convaincantes, réclamant ensuite un troisième procès, qui n'aura pas lieu car refusé par les juges. Pour rappel, PanOptis reprochait au fabricant de l'iPhone de ne pas vouloir payer des commissions pour l'usage de certaines technologies liées à la 4G LTE dans ses appareils. Selon des sites d'information juridique, Apple aurait même tenté de faire valoir que les brevets étaient invalides, ce qui n'a visiblement pas convaincu le jury. D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'Apple est condamnée dans ce genre d'affaire. Au Royaume-Uni, la marque à la pomme se bat contre Optis, la société mère de PanOptis. Cette dernière réclamerait pas moins de 7 milliards de dollars de droits de licence à Apple. Par ailleurs, certaines sources proches de l'affaire assurent que les juges pourraient carrément décider d'interdire la vente de l'iPhone au Royaume-Uni. Face à cela, Apple a menacé de quitter purement et simplement le marché britannique, privant tout une population de ses produits, smartphones comme tablettes, ordinateurs, montre connectées etc... Autre affaire plus concrète à mettre au compte d'Apple, la société fondée par Steve Jobs avait également été condamnée en janvier 2020 à verser 837 millions de dollars à Caltech (California Institute of Technology) pour violation de quatre brevets portant sur la technologie Wifi et la transmission accélérée de données. Si sa stratégie d'aller en justice plutôt que de payer des brevets quand elle les estimes trop cher peut paraître bancal, elle n'en est pas moins redoutablement efficace, Apple économisant des sommes plus importantes que les amendes à payer, et permettant à ses appareils de rester à la pointe de la technologie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/23/20225 minutes, 45 seconds
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Apple adepte du vol de brevets ?

Régulièrement traînée en justice pour « violation de brevets », Apple a récemment été condamné à verser 300 millions de dollars à l'entreprise PanOptis, spécialisée dans la négociation de licences, concluant ainsi une bataille judiciaire lancée il y a plus de trois ans. La marque à pomme userait-elle de pratique déloyales pour asseoir sa domination ? Tous les détails dans cet épisode.300 millions de dollars... C'est donc la somme qu'Apple devra verser à PanOptis pour violation de brevets. Ceci dit, l’addition aurait pu être encore plus salée puisqu'à l'issue d'un nouveau procès dans cette affaire, les juges texans en charge du dossier ont décidé d'abaisser l'amande initiale de 500 millions de dollars, à 300 millions, soit une différence de 200 millions de dollars. Une réduction qui n'a pas soulagé Apple pour autant, la société estimant que PanOptis n'avait pas apporté de preuves convaincantes, réclamant ensuite un troisième procès, qui n'aura pas lieu car refusé par les juges. Pour rappel, PanOptis reprochait au fabricant de l'iPhone de ne pas vouloir payer des commissions pour l'usage de certaines technologies liées à la 4G LTE dans ses appareils. Selon des sites d'information juridique, Apple aurait même tenté de faire valoir que les brevets étaient invalides, ce qui n'a visiblement pas convaincu le jury.D'ailleurs, ce n'est pas la première fois qu'Apple est condamnée dans ce genre d'affaire. Au Royaume-Uni, la marque à la pomme se bat contre Optis, la société mère de PanOptis. Cette dernière réclamerait pas moins de 7 milliards de dollars de droits de licence à Apple. Par ailleurs, certaines sources proches de l'affaire assurent que les juges pourraient carrément décider d'interdire la vente de l'iPhone au Royaume-Uni. Face à cela, Apple a menacé de quitter purement et simplement le marché britannique, privant tout une population de ses produits, smartphones comme tablettes, ordinateurs, montre connectées etc... Autre affaire plus concrète à mettre au compte d'Apple, la société fondée par Steve Jobs avait également été condamnée en janvier 2020 à verser 837 millions de dollars à Caltech (California Institute of Technology) pour violation de quatre brevets portant sur la technologie Wifi et la transmission accélérée de données. Si sa stratégie d'aller en justice plutôt que de payer des brevets quand elle les estimes trop cher peut paraître bancal, elle n'en est pas moins redoutablement efficace, Apple économisant des sommes plus importantes que les amendes à payer, et permettant à ses appareils de rester à la pointe de la technologie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/20225 minutes, 15 seconds
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Un Metaverse finalement moins ambitieux chez Meta ?

Le groupe Meta fondé par Mark Zuckerberg, qui comprend donc Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Oculus, vient d'annoncer une réduction de ses budgets dans les prochains mois. Si cette baisse peut paraître anodine, elle devrait toucher de nombreux secteurs dont celui du Metaverse, pourtant présenté comme la principale force du groupe. En cause, des pertes financières très importantes ces 15 derniers mois. En changeant le nom de son groupe en Meta en 2021, Mark Zuckerberg a clairement annoncé la couleur : le Metaverse est devenu sa priorité. L'entreprise a depuis investi en masse dans sa division Reality Labs consacré à 100% à ce monde virtuel avec notamment plus de 20 000 nouvelles embauches... Mais malgré tous ces efforts, le dernier rapport financier n'incite pas à l'optimisme... Reality Labs aurait perdu 10,2 milliards de dollars en 2021 et 3 milliards rien qu'au premier trimestre 2022. Un résultat qui a entraîné une chute brutale de l’action de Meta, suscitant la colère des investisseurs. Pour calmer les esprits, Meta a annoncé des réductions importantes de ses budgets, et donc l'arrêt de plusieurs projets en cours chez Reality Labs sans préciser lesquels. Toujours dans cette perspective d'économie, des suppressions de postes étaient redoutées, mais d'après le directeur technique de Meta Andrew Bosworth, ce ne sera pas le cas. Tous les employés seront conservés. Seul la cadence des embauches sera ralentie. Concrètement, les estimations pour le budget de Meta en 2022 sont passés de 95 milliards à 87 milliards de dollars, soit une baisse de 8 milliards, ce qui est cohérent avec les propos de Mark Zuckerberg en avril dernier, précisant qu'il souhaitait diminuer les investissements dans la division commerciale et dans l’intelligence artificielle. Si Meta ne peut pas miser pleinement sur le Metaverse pour l'instant, il lui reste encore les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et WhatsApp pour générer des revenus. D'après le le fondateur du groupe, il faudrait au moins dix ans pour que les investissements dans le Métaverse deviennent vraiment rentables. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/22/20222 minutes, 31 seconds
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Un Metaverse finalement moins ambitieux chez Meta ?

Le groupe Meta fondé par Mark Zuckerberg, qui comprend donc Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Oculus, vient d'annoncer une réduction de ses budgets dans les prochains mois. Si cette baisse peut paraître anodine, elle devrait toucher de nombreux secteurs dont celui du Metaverse, pourtant présenté comme la principale force du groupe. En cause, des pertes financières très importantes ces 15 derniers mois.En changeant le nom de son groupe en Meta en 2021, Mark Zuckerberg a clairement annoncé la couleur : le Metaverse est devenu sa priorité. L'entreprise a depuis investi en masse dans sa division Reality Labs consacré à 100% à ce monde virtuel avec notamment plus de 20 000 nouvelles embauches... Mais malgré tous ces efforts, le dernier rapport financier n'incite pas à l'optimisme... Reality Labs aurait perdu 10,2 milliards de dollars en 2021 et 3 milliards rien qu'au premier trimestre 2022. Un résultat qui a entraîné une chute brutale de l’action de Meta, suscitant la colère des investisseurs. Pour calmer les esprits, Meta a annoncé des réductions importantes de ses budgets, et donc l'arrêt de plusieurs projets en cours chez Reality Labs sans préciser lesquels.Toujours dans cette perspective d'économie, des suppressions de postes étaient redoutées, mais d'après le directeur technique de Meta Andrew Bosworth, ce ne sera pas le cas. Tous les employés seront conservés. Seul la cadence des embauches sera ralentie. Concrètement, les estimations pour le budget de Meta en 2022 sont passés de 95 milliards à 87 milliards de dollars, soit une baisse de 8 milliards, ce qui est cohérent avec les propos de Mark Zuckerberg en avril dernier, précisant qu'il souhaitait diminuer les investissements dans la division commerciale et dans l’intelligence artificielle. Si Meta ne peut pas miser pleinement sur le Metaverse pour l'instant, il lui reste encore les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et WhatsApp pour générer des revenus. D'après le le fondateur du groupe, il faudrait au moins dix ans pour que les investissements dans le Métaverse deviennent vraiment rentables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/22/20222 minutes, 1 second
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Disney+ en passe de détrôner Netflix ?

Dans son rapport d'activité le plus récent, Disney+ a dévoilé de très bon chiffres qui font de la plateforme de vidéo à la demande une menace très sérieuse pour Netflix, toujours numéro un dans le monde. Si la bonne santé de Disney+ se confirme, ce qui n'est pas une surprise depuis son lancement en 2020, c'est surtout le premier trimestre de l'année 2022 qui laisse de nombreux observateurs sans voix avec une hausse colossale du nombre d'abonnés. 8 millions d'abonnés supplémentaire. C'est le nombre annoncé par Disney+ pour les seuls mois de janvier, février et mars 2022. En prenant un spectre plus large, celui de l'ensemble des offres de streaming du groupe -qui comprend donc Hulu et ESPN Plus- Disney+ revendique plus de 205 millions d'abonnés, soit seulement 16 millions et demi de moins que Netflix. La tendance n'est d'ailleurs pas aux beaux fixes pour le leader du streaming mondial qui perd 200 000 abonnés au premier trimestre. Ceci dit, il ne faut pas oublier que Disney+ ne rapporte pas le moindre centime à sa maison mère, et lui fait même perdre de l'argent. Une situation logique que l'on doit à l'augmentation des coûts de production et de publicité. Dès lors, il semble peu probable que ces coûts diminuent dans les prochains mois. A contrario, une augmentation des prix, comme l'a fait Netflix, pourrait freiner la croissance des abonnés. Au final, la meilleure stratégie pour Disney+, qui ne devrait pas faire plaisir à tout le monde, serait sans doute de créer un nouveau service financé par la publicité. Ce modèle du streaming avec publicité, qui est ni plus ni moins que celui de la télévision classique finalement, Netflix y songe sérieusement aussi. Un changement de paradigme étonnant puisque la compagnie a toujours plaidé contre la publicité sur sa plateforme jusqu'à aujourd'hui. L'entreprise est en effet prête à tout pour faire des économies et ne pas perdre trop d'argent, même licencier près de 150 employés dans la branche qui a fait sa réputation, à savoir celle de la création, tant pour le cinéma que pour les séries. Chez la concurrence, on notera la bonne santé de HBO Max également qui a gagné 3 millions de nouveaux abonnés au cours du dernier trimestre, pour un total d'environ 77 millions d'abonnés, ce qui reste tout même très loin de Disney+ et Netflix. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/19/20222 minutes, 54 seconds
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Disney+ en passe de détrôner Netflix ?

Dans son rapport d'activité le plus récent, Disney+ a dévoilé de très bon chiffres qui font de la plateforme de vidéo à la demande une menace très sérieuse pour Netflix, toujours numéro un dans le monde. Si la bonne santé de Disney+ se confirme, ce qui n'est pas une surprise depuis son lancement en 2020, c'est surtout le premier trimestre de l'année 2022 qui laisse de nombreux observateurs sans voix avec une hausse colossale du nombre d'abonnés.8 millions d'abonnés supplémentaire. C'est le nombre annoncé par Disney+ pour les seuls mois de janvier, février et mars 2022. En prenant un spectre plus large, celui de l'ensemble des offres de streaming du groupe -qui comprend donc Hulu et ESPN Plus- Disney+ revendique plus de 205 millions d'abonnés, soit seulement 16 millions et demi de moins que Netflix. La tendance n'est d'ailleurs pas aux beaux fixes pour le leader du streaming mondial qui perd 200 000 abonnés au premier trimestre. Ceci dit, il ne faut pas oublier que Disney+ ne rapporte pas le moindre centime à sa maison mère, et lui fait même perdre de l'argent. Une situation logique que l'on doit à l'augmentation des coûts de production et de publicité. Dès lors, il semble peu probable que ces coûts diminuent dans les prochains mois. A contrario, une augmentation des prix, comme l'a fait Netflix, pourrait freiner la croissance des abonnés. Au final, la meilleure stratégie pour Disney+, qui ne devrait pas faire plaisir à tout le monde, serait sans doute de créer un nouveau service financé par la publicité.Ce modèle du streaming avec publicité, qui est ni plus ni moins que celui de la télévision classique finalement, Netflix y songe sérieusement aussi. Un changement de paradigme étonnant puisque la compagnie a toujours plaidé contre la publicité sur sa plateforme jusqu'à aujourd'hui. L'entreprise est en effet prête à tout pour faire des économies et ne pas perdre trop d'argent, même licencier près de 150 employés dans la branche qui a fait sa réputation, à savoir celle de la création, tant pour le cinéma que pour les séries. Chez la concurrence, on notera la bonne santé de HBO Max également qui a gagné 3 millions de nouveaux abonnés au cours du dernier trimestre, pour un total d'environ 77 millions d'abonnés, ce qui reste tout même très loin de Disney+ et Netflix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/20222 minutes, 24 seconds
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Internet bientôt gratuit aux États-Unis ?

La semaine dernières, le gouvernement américain a lancé un vaste plan d'aide pour permettre à tous ses administrés d'accéder à l'internet haut débit. Concrètement, le président Joe Biden souhaite que les familles et foyers aux revenus modestes puissent eux aussi avoir internet grâce à des subventions et un accord avec les fournisseurs d’accès pour réduire les prix, et même dans certains cas, sans débourser un centime. En Europe et en Amérique du Nord, internet s'est révélé être une véritable nécessitée à bien des niveaux ces dernières années, à cause de la pandémie, et surtout lors des différents confinements. D'après le média en ligne Axios, la fracture numérique aux États-Unis est principalement liée au coût d’un abonnement. Outre atlantique, accéder à l'internet haut débit avoisine souvent les 80 voir 100$ par mois, sans compter les forfaits mobiles qui peuvent parfois être aussi cher. D'ailleurs, pour la vice-présidente Kamala Harris, on pourrait presque parler de droit fondamental, je la cite « chaque personne dans notre pays, quel que soit son revenu, devrait pouvoir s'offrir l'Internet à haut débit », fin de citation... d'où l'envie de faire changer les choses pour le gouvernement Biden. Dans un premier temps, le Congrès a voté il a peu, un programme dit « de connectivité abordable » dans le cadre de la loi sur les infrastructures de novembre dernier. Ce programme consiste à donner une allocation pouvant aller jusqu’à 30 dollars aux ménages les plus modestes afin qu’ils puissent avoir accès à Internet auprès d'un des 1 300 fournisseurs d'accès participants. Combien de foyers pourront donc potentiellement en bénéficier ? Et bien plus 48 millions, soit environ 40% des familles américaines ! Concernant les offres à prix réduit, le gouvernement a déjà lancé des négociations avec une vingtaines de fournisseurs comme Verizon qui aurait même baissé le tarif d'un de ses abonnements à 10$. Comcast, AT&T ou encore Altice USA pour en citer d'autres sont également prêt à faire un geste. Et au final, le gouvernement Biden serait parvenu à obtenir un accord pour la mise en place d'une offre à 30 dollars par mois pour un débit de 100 Mb/s, ce qui est je cite « suffisamment rapide pour qu'une famille type de quatre personnes puisse travailler à domicile, faire ses devoirs, naviguer sur le web et diffuser des émissions et des films en haute définition » fin de citation. Avec une aide mensuelle de l'État d'environ 30$ et une offre internet au même prix, le gouvernement américain devient l'un des premiers dans le monde à permettre à ses concitoyens les plus modestes d'accéder gratuitement à l'internet haut débit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/18/20222 minutes, 52 seconds
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Internet bientôt gratuit aux États-Unis ?

La semaine dernières, le gouvernement américain a lancé un vaste plan d'aide pour permettre à tous ses administrés d'accéder à l'internet haut débit. Concrètement, le président Joe Biden souhaite que les familles et foyers aux revenus modestes puissent eux aussi avoir internet grâce à des subventions et un accord avec les fournisseurs d’accès pour réduire les prix, et même dans certains cas, sans débourser un centime.En Europe et en Amérique du Nord, internet s'est révélé être une véritable nécessitée à bien des niveaux ces dernières années, à cause de la pandémie, et surtout lors des différents confinements. D'après le média en ligne Axios, la fracture numérique aux États-Unis est principalement liée au coût d’un abonnement. Outre atlantique, accéder à l'internet haut débit avoisine souvent les 80 voir 100$ par mois, sans compter les forfaits mobiles qui peuvent parfois être aussi cher. D'ailleurs, pour la vice-présidente Kamala Harris, on pourrait presque parler de droit fondamental, je la cite « chaque personne dans notre pays, quel que soit son revenu, devrait pouvoir s'offrir l'Internet à haut débit », fin de citation... d'où l'envie de faire changer les choses pour le gouvernement Biden.Dans un premier temps, le Congrès a voté il a peu, un programme dit « de connectivité abordable » dans le cadre de la loi sur les infrastructures de novembre dernier. Ce programme consiste à donner une allocation pouvant aller jusqu’à 30 dollars aux ménages les plus modestes afin qu’ils puissent avoir accès à Internet auprès d'un des 1 300 fournisseurs d'accès participants. Combien de foyers pourront donc potentiellement en bénéficier ? Et bien plus 48 millions, soit environ 40% des familles américaines ! Concernant les offres à prix réduit, le gouvernement a déjà lancé des négociations avec une vingtaines de fournisseurs comme Verizon qui aurait même baissé le tarif d'un de ses abonnements à 10$. Comcast, AT&T ou encore Altice USA pour en citer d'autres sont également prêt à faire un geste. Et au final, le gouvernement Biden serait parvenu à obtenir un accord pour la mise en place d'une offre à 30 dollars par mois pour un débit de 100 Mb/s, ce qui est je cite « suffisamment rapide pour qu'une famille type de quatre personnes puisse travailler à domicile, faire ses devoirs, naviguer sur le web et diffuser des émissions et des films en haute définition » fin de citation. Avec une aide mensuelle de l'État d'environ 30$ et une offre internet au même prix, le gouvernement américain devient l'un des premiers dans le monde à permettre à ses concitoyens les plus modestes d'accéder gratuitement à l'internet haut débit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/18/20222 minutes, 22 seconds
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Un séisme historique et une porte secrète repérés sur Mars ?

La planète Mars fait à nouveau les gros titres des médias depuis quelques jours, non pas par rapport aux colonies qu'Elon Musk souhaite y installer, mais pour deux phénomènes assez intriguant repérés à la surface de la planète rouge. Grâce à l'atterrisseur InSight, les scientifiques de la NASA sont parvenus à détecter et même à entendre un puissant séisme ! Ajouter à cela une mystérieuse porte creusée dans la roche découverte sur un cliché pris par le robot Curiosity, et l'on constate que Mars est encore loin d'avoir livré tous ses secrets. Voilà à quoi ressemble le bruit que fait un tremblement de terre sur Mars... Et si vous pouvez l'entendre, c'est notamment grâce à l'atterrisseur InSight qui depuis novembre 2018 étudie la structure interne de la planète rouge pour comprendre la manière dont se forment les astres. À noter que l'épicentre du séisme se trouvait à environ 2250 km d'InSight. L'atterrisseur a donc pu enregistrer des vibrations, mais le CNES (responsable de la construction du sismomètre) explique que cet enregistrement a dû être accéléré et amplifié pour le rendre audible. En clair, si vous aviez été sur Mars à ce moment là, vous n'auriez pas entendu grand chose. Pour l'historique, les premiers séismes ont été détecté dès 2019 grâce au sismomètre embarqué de l'atterrisseur. Si jusqu'ici le plus puissant était évalué à 4,2, le dernier en date atteignait quant à lui un 5. Sur Terre, cette puissance n'occasionnerait que peu de dégâts (des objets qui tombent, fenêtres qui éclatent). On ignore encore quel type de dégât cela pourrait causer sur Mars, la NASA devant encore effectuer des analyses pour comprendre l'origine du séisme et ce que cela signifie en terme conséquences sur l'environnement martien. Si cette découverte a eu lieu le 5 mai dernier, deux jours plus tard, le 7, le robot Curiosity nous envoyait une photo tout à fait intrigante de Mars, et pour cause... on pouvait y voir ce qui s'apparentait à une porte taillée dans la roche. Si cette trouvaille est encore très loin de prouver l'existence de la vie ou d'une civilisation sur la planète rouge, elle n'en a pas moins nourrit de nombreux phantasmes. Mais au risque de décevoir les plus enthousiastes, le Jet Propulsion Laboratory a admis que l'image était extrêmement zoomée. En réalité, les dimensions de la porte que l'on aperçoit ne serait pas de plusieurs mètres, mais seulement de 30 à 45 centimètres, à peine de quoi laisser passer un petit animal. Pour plusieurs spécialistes, il s'agirait même je cite « d'une simple cassure dans les sédiments de la zone ». Un phénomène géologique tout à fait naturel finalement et qui n'aurait rien d'extra-terrestre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/17/20223 minutes, 8 seconds
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Un séisme historique et une porte secrète repérés sur Mars ?

La planète Mars fait à nouveau les gros titres des médias depuis quelques jours, non pas par rapport aux colonies qu'Elon Musk souhaite y installer, mais pour deux phénomènes assez intriguant repérés à la surface de la planète rouge. Grâce à l'atterrisseur InSight, les scientifiques de la NASA sont parvenus à détecter et même à entendre un puissant séisme ! Ajouter à cela une mystérieuse porte creusée dans la roche découverte sur un cliché pris par le robot Curiosity, et l'on constate que Mars est encore loin d'avoir livré tous ses secrets.Voilà à quoi ressemble le bruit que fait un tremblement de terre sur Mars... Et si vous pouvez l'entendre, c'est notamment grâce à l'atterrisseur InSight qui depuis novembre 2018 étudie la structure interne de la planète rouge pour comprendre la manière dont se forment les astres. À noter que l'épicentre du séisme se trouvait à environ 2250 km d'InSight. L'atterrisseur a donc pu enregistrer des vibrations, mais le CNES (responsable de la construction du sismomètre) explique que cet enregistrement a dû être accéléré et amplifié pour le rendre audible. En clair, si vous aviez été sur Mars à ce moment là, vous n'auriez pas entendu grand chose. Pour l'historique, les premiers séismes ont été détecté dès 2019 grâce au sismomètre embarqué de l'atterrisseur. Si jusqu'ici le plus puissant était évalué à 4,2, le dernier en date atteignait quant à lui un 5. Sur Terre, cette puissance n'occasionnerait que peu de dégâts (des objets qui tombent, fenêtres qui éclatent). On ignore encore quel type de dégât cela pourrait causer sur Mars, la NASA devant encore effectuer des analyses pour comprendre l'origine du séisme et ce que cela signifie en terme conséquences sur l'environnement martien.Si cette découverte a eu lieu le 5 mai dernier, deux jours plus tard, le 7, le robot Curiosity nous envoyait une photo tout à fait intrigante de Mars, et pour cause... on pouvait y voir ce qui s'apparentait à une porte taillée dans la roche. Si cette trouvaille est encore très loin de prouver l'existence de la vie ou d'une civilisation sur la planète rouge, elle n'en a pas moins nourrit de nombreux phantasmes. Mais au risque de décevoir les plus enthousiastes, le Jet Propulsion Laboratory a admis que l'image était extrêmement zoomée. En réalité, les dimensions de la porte que l'on aperçoit ne serait pas de plusieurs mètres, mais seulement de 30 à 45 centimètres, à peine de quoi laisser passer un petit animal. Pour plusieurs spécialistes, il s'agirait même je cite « d'une simple cassure dans les sédiments de la zone ». Un phénomène géologique tout à fait naturel finalement et qui n'aurait rien d'extra-terrestre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/17/20222 minutes, 38 seconds
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Qui est Cryptoqueen, cyber arnaqueuse recherchée dans le monde entier ?

Avez-vous déjà entendu parler de Ruja Ignatova ? Sans doute pas, alors connaissez-vous davantage One Coin, cette monnaie virtuelle censée devenir encore plus populaire que le Bitcoin ? Rien de tout ça ne vous dit quelque chose ? Alors vous êtes au bon endroit puisque l'histoire que je m'apprête à vous raconter est tout simplement digne d'un scénario de film. Retour dans les années 2010 avec celle que l'on surnomme Cryptoqueen et qui est soupçonnée d'avoir organisée l'une des arnaques aux cryptomonnaies les plus lucrative de l'Histoire. Pour tout comprendre, il faut revenir en 2014 quand la plupart des projets de cryptomonnaies commencent à émerger le sillon du Bitcoin, comme l'Ethereum. À cette époque, la Bulgare Ruja Ignatova clame haut et fort que le OneCoin, une nouvelle monnaie virtuelle serait en passe de dépasser le Bitcoin, avec des cours qui ne cessent de grimper en flèche. Rapidement, des millions de Chinois, d'Allemands, d'Anglais et de résidents de pays d’Afrique investissent dans ce qui semble être le nouvel eldorado virtuel. C'était sans compter sur l'amateurisme les développeurs du OneCoin, bien embarrassés quand il s'agit d'expliquer comment ce jeton fonctionne. Encore pire, il semblerait même que cette cryptomonnaie ne possède pas de blockchain, mais seulement une base de données qui n’a rien à voir avec les cryptos. Qu'à cela ne tienne, le succès du OneCoin atteint son paroxysme lors d’une conférence au stade de Wembley à Londres où Ruja Ignatova vante les mérites de l'investissement devant 60 000 spectateurs. En 2016-2017, le site de OneCoin offre donc des perspectives de richesses alléchantes, vendant des packs de formations allant de140 € pour le débutant à 118 000 € pour le pack Ultimate. De cette manière, l’investisseur achetait des jetons OneCoin et via un système pyramidal, devait inciter ses amis et proches à leur tour à acheter un pack pour toucher une commission... Rien de bien conventionnel dans le milieu des cryptomonnaies il faut le dire. Et justement, la réalité c'est que sans blockchain, le OneCoin n'a jamais été miné, et les formations en questions ont été démasquées comme étant de vulgaires plagiats de livres déjà existants. Au final, ce sont plus de 3 millions de personnes qui ont été volées par le système OneCoin pour une somme totale estimée à plus d'un milliard de dollars. Ceci dit, ce qui pouvait aussi expliquer la popularité du projet au delà du gain financier, c'était l'argument d'appartenir à un groupe baptisé les « bitcoin killers », censé révolutionner la finance mondiale. Depuis 2017, Ruja Ignatova est devenue introuvable. D'après Europol, l’arnaqueuse se cacherait probablement en Allemagne ou dans un pays méditerranéen. D'après la BBC, son frère Konstantin Ignatov et un autre associé Sebastian Greenwood ont été arrêtés pour suspicions de fraude dans le cadre de OneCoin. Mais depuis 2019, le procès de Konstantin Ignativ est constamment repoussé, les organisateurs de OneCoin disposant d’alliés puissants dans la mafia bulgare et européenne. Il risque plus de 90 ans de prison pour avoir volé 4 milliards de dollars et détourné 400 millions de dollars du fisc américain. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/16/20223 minutes, 33 seconds
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Qui est Cryptoqueen, cyber arnaqueuse recherchée dans le monde entier ?

Avez-vous déjà entendu parler de Ruja Ignatova ? Sans doute pas, alors connaissez-vous davantage One Coin, cette monnaie virtuelle censée devenir encore plus populaire que le Bitcoin ? Rien de tout ça ne vous dit quelque chose ? Alors vous êtes au bon endroit puisque l'histoire que je m'apprête à vous raconter est tout simplement digne d'un scénario de film. Retour dans les années 2010 avec celle que l'on surnomme Cryptoqueen et qui est soupçonnée d'avoir organisée l'une des arnaques aux cryptomonnaies les plus lucrative de l'Histoire.Pour tout comprendre, il faut revenir en 2014 quand la plupart des projets de cryptomonnaies commencent à émerger le sillon du Bitcoin, comme l'Ethereum. À cette époque, la Bulgare Ruja Ignatova clame haut et fort que le OneCoin, une nouvelle monnaie virtuelle serait en passe de dépasser le Bitcoin, avec des cours qui ne cessent de grimper en flèche. Rapidement, des millions de Chinois, d'Allemands, d'Anglais et de résidents de pays d’Afrique investissent dans ce qui semble être le nouvel eldorado virtuel. C'était sans compter sur l'amateurisme les développeurs du OneCoin, bien embarrassés quand il s'agit d'expliquer comment ce jeton fonctionne. Encore pire, il semblerait même que cette cryptomonnaie ne possède pas de blockchain, mais seulement une base de données qui n’a rien à voir avec les cryptos. Qu'à cela ne tienne, le succès du OneCoin atteint son paroxysme lors d’une conférence au stade de Wembley à Londres où Ruja Ignatova vante les mérites de l'investissement devant 60 000 spectateurs.En 2016-2017, le site de OneCoin offre donc des perspectives de richesses alléchantes, vendant des packs de formations allant de140 € pour le débutant à 118 000 € pour le pack Ultimate. De cette manière, l’investisseur achetait des jetons OneCoin et via un système pyramidal, devait inciter ses amis et proches à leur tour à acheter un pack pour toucher une commission... Rien de bien conventionnel dans le milieu des cryptomonnaies il faut le dire. Et justement, la réalité c'est que sans blockchain, le OneCoin n'a jamais été miné, et les formations en questions ont été démasquées comme étant de vulgaires plagiats de livres déjà existants. Au final, ce sont plus de 3 millions de personnes qui ont été volées par le système OneCoin pour une somme totale estimée à plus d'un milliard de dollars. Ceci dit, ce qui pouvait aussi expliquer la popularité du projet au delà du gain financier, c'était l'argument d'appartenir à un groupe baptisé les « bitcoin killers », censé révolutionner la finance mondiale.Depuis 2017, Ruja Ignatova est devenue introuvable. D'après Europol, l’arnaqueuse se cacherait probablement en Allemagne ou dans un pays méditerranéen. D'après la BBC, son frère Konstantin Ignatov et un autre associé Sebastian Greenwood ont été arrêtés pour suspicions de fraude dans le cadre de OneCoin. Mais depuis 2019, le procès de Konstantin Ignativ est constamment repoussé, les organisateurs de OneCoin disposant d’alliés puissants dans la mafia bulgare et européenne. Il risque plus de 90 ans de prison pour avoir volé 4 milliards de dollars et détourné 400 millions de dollars du fisc américain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/20223 minutes, 3 seconds
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Twitter : le rachat par Elon Musk en « pause » ?

C’est un dossier qui décidément connaît de sacrées montagnes russes… Après avoir annoncé qu’il allait devenir le nouveau propriétaire de Twitter pour 44 milliards de dollars quand bien même les actionnaires étaient défavorables à l’idée de lui vendre le réseau social, Elon Musk a annoncé en fin de semaine dernière la mise en pause du processus de rachat. Pourquoi ? C’est là la grande question que de nombreux internautes se posent, et à laquelle on va tenter de répondre dans cet épisode, d’autant que Twitter subit très concrètement ce frein brutal enclenché par Elon Musk. Ironie de l’histoire, c’est dans un message sur Twitter que l’homme le plus riche du monde a annoncé vendredi 13 mai qu’il suspendait son processus de rachat de la plateforme. Dans le détail, Elon Musk explique attendre des précisions quant au nombre de faux comptes présents sur le réseau social. Je cite, « l’accord avec Twitter est temporairement suspendu dans l’attente de détails permettant d’établir que les spams / faux comptes représentent effectivement moins de 5 % des utilisateurs » fin de citation. Que les déçus se rassurent et que ceux que cette suspension ravi se préparent…. à être déçu, Elon Musk a précisé qu’il était je cite « toujours décidé à acquérir Twitter ». Cette prise de parole a tout de suite eu des répercussions, puisque heures après la parution du message, l’action en bourse de Twitter s’est effondrée de près de 20% d’après l’Agence France Presse. Mais ce n’est pas tout… d’après le Wall Street Journal, la Securities and Exchange Commission mènerait actuellement une enquête sur le rachat d’Elon Musk. En mars dernier, le patron de Tesla et SpaceX aurait mis trop de temps à déposer le formulaire public requis alors qu'il était en train de racheter 9,2 % des actions de Twitter, et donc en train de devenir le plus grand actionnaire de la société. Un retard qui lui aurait permis d'acheter davantage d'actions sans alerter les autres actionnaires, et donc d'économiser une importante somme d'argent importante. Musk fait également l'objet d'une action en justice de la part d'actionnaires de Twitter et d'une autre enquête de la Federal Trade Commission pour la même affaire. Ainsi, Twitter aurait perdu près de 10 milliards de dollars de valorisation suite à cette affaire. Si le processus de rachat est toujours en cours et ne devrait aboutir qu’à la fin de l’année au plus tôt, difficile de ne pas penser que cela fera les affaires d’Elon Musk quoiqu’il arrive. En effet, 44 milliards de dollars ne représentent pas grand-chose pour Elon Musk dont la fortune personnelle est estimée à plus de 200 milliards de dollars. Ceci dit, une société d’investissement lui aurait même conseillé de se retirer du deal et de payer les 1 milliard de dollars de pénalité pour la rupture de contrat afin de pouvoir faire une nouvelle offre moins importante par la suite, qui correspondrait mieux à la valeur actuelle de l’entreprise. Si la suite des événements reste incertaine, la situation semble assez bénéfique dans tous les cas pour Elon Musk, qui d’une manière ou d’une autre devrait finir par s’adjuger Twitter, en signant un gros chèque, ou en trouvant une parade pour faire baisser la note. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/15/20223 minutes, 19 seconds
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Twitter : le rachat par Elon Musk en « pause » ?

C’est un dossier qui décidément connaît de sacrées montagnes russes… Après avoir annoncé qu’il allait devenir le nouveau propriétaire de Twitter pour 44 milliards de dollars quand bien même les actionnaires étaient défavorables à l’idée de lui vendre le réseau social, Elon Musk a annoncé en fin de semaine dernière la mise en pause du processus de rachat. Pourquoi ? C’est là la grande question que de nombreux internautes se posent, et à laquelle on va tenter de répondre dans cet épisode, d’autant que Twitter subit très concrètement ce frein brutal enclenché par Elon Musk.Ironie de l’histoire, c’est dans un message sur Twitter que l’homme le plus riche du monde a annoncé vendredi 13 mai qu’il suspendait son processus de rachat de la plateforme. Dans le détail, Elon Musk explique attendre des précisions quant au nombre de faux comptes présents sur le réseau social. Je cite, « l’accord avec Twitter est temporairement suspendu dans l’attente de détails permettant d’établir que les spams / faux comptes représentent effectivement moins de 5 % des utilisateurs » fin de citation. Que les déçus se rassurent et que ceux que cette suspension ravi se préparent…. à être déçu, Elon Musk a précisé qu’il était je cite « toujours décidé à acquérir Twitter ».Cette prise de parole a tout de suite eu des répercussions, puisque heures après la parution du message, l’action en bourse de Twitter s’est effondrée de près de 20% d’après l’Agence France Presse. Mais ce n’est pas tout… d’après le Wall Street Journal, la Securities and Exchange Commission mènerait actuellement une enquête sur le rachat d’Elon Musk. En mars dernier, le patron de Tesla et SpaceX aurait mis trop de temps à déposer le formulaire public requis alors qu'il était en train de racheter 9,2 % des actions de Twitter, et donc en train de devenir le plus grand actionnaire de la société. Un retard qui lui aurait permis d'acheter davantage d'actions sans alerter les autres actionnaires, et donc d'économiser une importante somme d'argent importante. Musk fait également l'objet d'une action en justice de la part d'actionnaires de Twitter et d'une autre enquête de la Federal Trade Commission pour la même affaire.Ainsi, Twitter aurait perdu près de 10 milliards de dollars de valorisation suite à cette affaire. Si le processus de rachat est toujours en cours et ne devrait aboutir qu’à la fin de l’année au plus tôt, difficile de ne pas penser que cela fera les affaires d’Elon Musk quoiqu’il arrive. En effet, 44 milliards de dollars ne représentent pas grand-chose pour Elon Musk dont la fortune personnelle est estimée à plus de 200 milliards de dollars. Ceci dit, une société d’investissement lui aurait même conseillé de se retirer du deal et de payer les 1 milliard de dollars de pénalité pour la rupture de contrat afin de pouvoir faire une nouvelle offre moins importante par la suite, qui correspondrait mieux à la valeur actuelle de l’entreprise. Si la suite des événements reste incertaine, la situation semble assez bénéfique dans tous les cas pour Elon Musk, qui d’une manière ou d’une autre devrait finir par s’adjuger Twitter, en signant un gros chèque, ou en trouvant une parade pour faire baisser la note. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/15/20222 minutes, 49 seconds
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Meta : des données open source pour les développeurs ?

Début mai, Meta, le nouveau nom du groupe Facebook depuis la fin d'année dernière, a dévoilé son nouveau modèle de traitement de langage pour la recherche en intelligence artificielle. En clair, ces données en libre service pourront être utilisées à des fins commerciales par tous les développeurs qui le souhaitent. Cela pourra aussi bien être pour automatiser un chatbot, traduire des textes ou bien écrire des fiches produit en plusieurs langues. Open Pretrained Transformer, c'est le nom du modèle que Meta a rendu public dans le domaine du langage il y a peu. Ce dernier partage les mêmes capacités que celui créé par OpenAI, et qui cette fois n'a pas été fondé par Mark Zuckerberg, mais son nouveau rival Elon Musk. Au total, OPT possède 175 milliards de paramètres et est basé sur le machine learning afin que son niveau de précision en ce qui concerne les tâches linguistiques soit le plus élevé et précis possible. Ceci dit, à quoi bon rendre cette technologie, visiblement très pointue, disponible à tout le monde ? Tout simplement de permettre aux chercheurs du monde entier de contribuer à son développement gratuitement. Si vous ne le saviez pas déjà, OpenAI avait de son côté opté pour un accès payant à son modèle, ne permettant qu'aux laboratoires les plus fortunés d'entreprendre des recherches avec cet outil sur le traitement de langage. Je cite Meta « nous croyons que l'entièreté de la communauté de l’IA – les chercheurs, la société civile, les législateurs, et l’industrie – doit pouvoir travailler ensemble pour élaborer des lignes directrices claires autour d’une intelligence artificielle et des modèles de langages volumineux et responsables ». Concrètement, le groupe Meta a publié l'entièreté du code d'OPT et un cahier de bord servant à documenter le processus d’entraînement de l’IA, contenant déjà 3 mois de recherches entre octobre 2021 et janvier 2022, un répertoire de tous les bugs, des crashs et des reboots. En optant pour l'open source, Meta profite donc de l'émulation créée autour de son projet par les internautes et les spécialistes désireux de montrer l'étendue de leur talent, et tente subtilement de modifier son image de GAFAM coupé du grand public. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/12/20222 minutes, 32 seconds
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Meta : des données open source pour les développeurs ?

Début mai, Meta, le nouveau nom du groupe Facebook depuis la fin d'année dernière, a dévoilé son nouveau modèle de traitement de langage pour la recherche en intelligence artificielle. En clair, ces données en libre service pourront être utilisées à des fins commerciales par tous les développeurs qui le souhaitent. Cela pourra aussi bien être pour automatiser un chatbot, traduire des textes ou bien écrire des fiches produit en plusieurs langues.Open Pretrained Transformer, c'est le nom du modèle que Meta a rendu public dans le domaine du langage il y a peu. Ce dernier partage les mêmes capacités que celui créé par OpenAI, et qui cette fois n'a pas été fondé par Mark Zuckerberg, mais son nouveau rival Elon Musk. Au total, OPT possède 175 milliards de paramètres et est basé sur le machine learning afin que son niveau de précision en ce qui concerne les tâches linguistiques soit le plus élevé et précis possible. Ceci dit, à quoi bon rendre cette technologie, visiblement très pointue, disponible à tout le monde ? Tout simplement de permettre aux chercheurs du monde entier de contribuer à son développement gratuitement. Si vous ne le saviez pas déjà, OpenAI avait de son côté opté pour un accès payant à son modèle, ne permettant qu'aux laboratoires les plus fortunés d'entreprendre des recherches avec cet outil sur le traitement de langage.Je cite Meta « nous croyons que l'entièreté de la communauté de l’IA – les chercheurs, la société civile, les législateurs, et l’industrie – doit pouvoir travailler ensemble pour élaborer des lignes directrices claires autour d’une intelligence artificielle et des modèles de langages volumineux et responsables ». Concrètement, le groupe Meta a publié l'entièreté du code d'OPT et un cahier de bord servant à documenter le processus d’entraînement de l’IA, contenant déjà 3 mois de recherches entre octobre 2021 et janvier 2022, un répertoire de tous les bugs, des crashs et des reboots. En optant pour l'open source, Meta profite donc de l'émulation créée autour de son projet par les internautes et les spécialistes désireux de montrer l'étendue de leur talent, et tente subtilement de modifier son image de GAFAM coupé du grand public. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/12/20222 minutes, 2 seconds
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L'Agence spatiale européenne demande l'aide des internautes

Ce n'est pas tous les jours que l'ESA, l'agence spatiale européenne lance un appel aux internautes pour l'aider dans l'une de ses missions. L'agence est en effet en quête de volontaires pour comparer des images d'une comète capturées par la sonde Rosetta et trouver des différences sur plusieurs périodes. Quel est l'intérêt d'une telle consultation publique ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Pour l'historique, l'ESA lançait en 2014 la sonde Rosetta qui, deux ans plus tard approchait de la comète 67P-Tchourioumov-Guérassimenko, aussi connue sous le nom de Tchouri. Grâce à Osiris, c'est le nom donné à sa caméra ultra haute définition, la sonde a photographié l'astéroïde sous toues ses facettes... l'occasion pour les chercheurs de l'agence d'observer des phénomènes précieux, comme le réchauffement de la surface glacée de la comète par le Soleil. Étape importante désormais, analyser ces quelques milles photos pour en apprendre plus sur les origines de notre système solaire. Et concrètement, le rôle des internautes dans ce projet scientifique citoyen est en quelques sorte de jouer à un jeu des différences. L'objectif est effectivement d'identifier les changements qui ont pu avoir lieu à la surface de la comète entre 2014 et 2016. Je cite Sandor Kruk, astrophysicien à l'institut Max Planck de physique extraterrestre à Munich, en Allemagne, « étant donné la complexité de l'imagerie, l'œil humain est bien meilleur pour détecter les petits changements entre les images que les algorithmes automatisés ». Dans le détail, rendez-vous sur l'outil intitulé Rosetta Zoo, qui vous permet de comparer des images côte à côte de la comète Tchouri. Les utilisateurs peuvent faire pivoter l'image, zoomer, entourer des éléments... bref, tout ce qui est nécessaire pour trouver le moindre changement. Et si l'ESA fait appel aux internautes, c'est parce que je cite « ces dernières années, des astrophotographes et des passionnés de l'espace ont spontanément identifié des changements et des signes d'activité sur les images de Rosetta » d'après Bruno Mérin, responsable du centre de données scientifiques ESAC de l'ESA en Espagne. Ce travail bénévole servira à produire des cartes des zones actives à la surface de la comète. Rosetta Zoo : https://www.zooniverse.org/projects/ellenjj/rosetta-zoo/classify Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20222 minutes, 40 seconds
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L'Agence spatiale européenne demande l'aide des internautes

Ce n'est pas tous les jours que l'ESA, l'agence spatiale européenne lance un appel aux internautes pour l'aider dans l'une de ses missions. L'agence est en effet en quête de volontaires pour comparer des images d'une comète capturées par la sonde Rosetta et trouver des différences sur plusieurs périodes. Quel est l'intérêt d'une telle consultation publique ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.Pour l'historique, l'ESA lançait en 2014 la sonde Rosetta qui, deux ans plus tard approchait de la comète 67P-Tchourioumov-Guérassimenko, aussi connue sous le nom de Tchouri. Grâce à Osiris, c'est le nom donné à sa caméra ultra haute définition, la sonde a photographié l'astéroïde sous toues ses facettes... l'occasion pour les chercheurs de l'agence d'observer des phénomènes précieux, comme le réchauffement de la surface glacée de la comète par le Soleil. Étape importante désormais, analyser ces quelques milles photos pour en apprendre plus sur les origines de notre système solaire. Et concrètement, le rôle des internautes dans ce projet scientifique citoyen est en quelques sorte de jouer à un jeu des différences.L'objectif est effectivement d'identifier les changements qui ont pu avoir lieu à la surface de la comète entre 2014 et 2016. Je cite Sandor Kruk, astrophysicien à l'institut Max Planck de physique extraterrestre à Munich, en Allemagne, « étant donné la complexité de l'imagerie, l'œil humain est bien meilleur pour détecter les petits changements entre les images que les algorithmes automatisés ». Dans le détail, rendez-vous sur l'outil intitulé Rosetta Zoo, qui vous permet de comparer des images côte à côte de la comète Tchouri. Les utilisateurs peuvent faire pivoter l'image, zoomer, entourer des éléments... bref, tout ce qui est nécessaire pour trouver le moindre changement. Et si l'ESA fait appel aux internautes, c'est parce que je cite « ces dernières années, des astrophotographes et des passionnés de l'espace ont spontanément identifié des changements et des signes d'activité sur les images de Rosetta » d'après Bruno Mérin, responsable du centre de données scientifiques ESAC de l'ESA en Espagne. Ce travail bénévole servira à produire des cartes des zones actives à la surface de la comète.Rosetta Zoo : https://www.zooniverse.org/projects/ellenjj/rosetta-zoo/classify Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/11/20222 minutes, 10 seconds
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Elon Musk sérieusement menacé par la Russie ?

Si Elon Musk a fait les gros titres de nombreux médias ces derniers temps pour être devenu le nouveau propriétaire de Twitter, celui qui est aussi l'homme le plus riche du monde est de nouveau sur le devant de la scène... quelque peu malgré lui cette fois. En effet, Musk s'est fendu d'un message assez énigmatique il y a peu qui a eu l'effet d'une bombe sur Twitter, évoquant une possible disparition prochainement. En regardant dans le détail, ce message ferait référence à des menaces que le patron de Tesla et SpaceX aurait reçu de la part de la Russie. « Si je meurs dans des circonstances mystérieuses, au moins vous saurez ». Voilà le message en question posté par Elon Musk sur Twitter. Dans le détail, ce dernier affirme avoir été menacé par un haut responsable russe en raison de son aide apportée à l'Ukraine via ses satellites Starlink. Selon le média américain Fortune, c'est Dmitri Rogozine, le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos et ancien vice-Premier ministre de la Russie qui serait derrière tout ça. Je cite un de ces messages posté sur la messagerie cryptée Telegram « Elon Musk, vous êtes impliqué dans l'approvisionnement des forces fascistes en Ukraine en matériel de communication militaire. Et pour cela, Elon, vous serez tenu responsable comme un adulte, peu importe à quel point vous vous comportez comme un fou ». Si l'on ne connaît pas le détail précis des menaces formulées à l'encontre d'Elon Musk, cette dérision incluant sa propre disparition n'a pas du tout amusé mère Maye Musk, qui lui a répondu également en public pour lui demander d'arrêter ce petit jeu médiatique... Ce à quoi Musk a répondu pour conclure, je le cite « Désolé, je ferai de mon mieux pour rester en vie ». Pour en revenir à Rogozine, ce dernier s'est également exprimé sur Twitter en reprochant à Musk de faire le buzz le 9 mai dernier, jour de fête nationale en Russie. Je cite, « personne n'a besoin de vous. Arrêtez de faire l'idiot. Aujourd'hui, mon pays célèbre un grand jour, le jour de la victoire sur le fascisme [...] Réfléchissez, Elon, de quel côté êtes-vous ? » fin de citation. Le milliardaire a ensuite déclaré que lui et ses équipes avaient je cite « résisté aux tentatives de piratages et de brouillage » des Russes en avril et qu'ils concentraient les efforts de SpaceX sur des contre-mesures au détriment d'autres projets spatiaux. Depuis le début du conflit Ukraine-Russie le 24 février dernier, les Ukrainiens de tous bords ont de plus en plus de mal à se connecter à Internet et trouve en Starlink une véritable solution. Selon le vice-Premier ministre ukrainien, Mykhailo Fedorov, il y a actuellement 150.000 utilisateurs actifs de Starlink tous les jours dans le pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20223 minutes, 4 seconds
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Elon Musk sérieusement menacé par la Russie ?

Si Elon Musk a fait les gros titres de nombreux médias ces derniers temps pour être devenu le nouveau propriétaire de Twitter, celui qui est aussi l'homme le plus riche du monde est de nouveau sur le devant de la scène... quelque peu malgré lui cette fois. En effet, Musk s'est fendu d'un message assez énigmatique il y a peu qui a eu l'effet d'une bombe sur Twitter, évoquant une possible disparition prochainement. En regardant dans le détail, ce message ferait référence à des menaces que le patron de Tesla et SpaceX aurait reçu de la part de la Russie.« Si je meurs dans des circonstances mystérieuses, au moins vous saurez ». Voilà le message en question posté par Elon Musk sur Twitter. Dans le détail, ce dernier affirme avoir été menacé par un haut responsable russe en raison de son aide apportée à l'Ukraine via ses satellites Starlink. Selon le média américain Fortune, c'est Dmitri Rogozine, le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos et ancien vice-Premier ministre de la Russie qui serait derrière tout ça. Je cite un de ces messages posté sur la messagerie cryptée Telegram « Elon Musk, vous êtes impliqué dans l'approvisionnement des forces fascistes en Ukraine en matériel de communication militaire. Et pour cela, Elon, vous serez tenu responsable comme un adulte, peu importe à quel point vous vous comportez comme un fou ».Si l'on ne connaît pas le détail précis des menaces formulées à l'encontre d'Elon Musk, cette dérision incluant sa propre disparition n'a pas du tout amusé mère Maye Musk, qui lui a répondu également en public pour lui demander d'arrêter ce petit jeu médiatique... Ce à quoi Musk a répondu pour conclure, je le cite « Désolé, je ferai de mon mieux pour rester en vie ». Pour en revenir à Rogozine, ce dernier s'est également exprimé sur Twitter en reprochant à Musk de faire le buzz le 9 mai dernier, jour de fête nationale en Russie. Je cite, « personne n'a besoin de vous. Arrêtez de faire l'idiot. Aujourd'hui, mon pays célèbre un grand jour, le jour de la victoire sur le fascisme [...] Réfléchissez, Elon, de quel côté êtes-vous ? » fin de citation.Le milliardaire a ensuite déclaré que lui et ses équipes avaient je cite « résisté aux tentatives de piratages et de brouillage » des Russes en avril et qu'ils concentraient les efforts de SpaceX sur des contre-mesures au détriment d'autres projets spatiaux. Depuis le début du conflit Ukraine-Russie le 24 février dernier, les Ukrainiens de tous bords ont de plus en plus de mal à se connecter à Internet et trouve en Starlink une véritable solution. Selon le vice-Premier ministre ukrainien, Mykhailo Fedorov, il y a actuellement 150.000 utilisateurs actifs de Starlink tous les jours dans le pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/10/20222 minutes, 34 seconds
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Les cryptomonnaies sont-elles néfastes pour la santé mentale ?

Si le numérique peut provoquer des addictions, difficile d'imaginer que les cryptomonnaies en représenteraient une. Et pourtant, une récente étude de la Tampere University en Finlande, montre à quel point les échanges de monnaies virtuelles peuvent affecter la santé mentale. Évidemment, si de nombreuses personnes se lancent dans l'acquisition et l'échange de cryptomonnaies, c'est dans l'espoir de devenir riche. Avec un Bitcoin dépassant les 30 000 euros le jeton, ou plus de 2000 euros pour un jeton d'Ethereum, il y a effectivement de bon coups à faire si l'on en mine suffisamment. Pour ceux qui ne sauraient pas ou ne seraient pas équiper pour le minage, reste la solution du trading de cryptomonnaies, un peu comme la spéculation en bourse. Seulement, leurs cours plus qu'imprévisibles pourraient vous rendre à la fois dépendant mais aussi dépressif. Dans leur étude, les chercheurs de l'université de Tampere en Finlande ont suivit plusieurs jeunes américains qui se sont lancés dans le « crypto trading » au début du boom des cryptomonnaies. C'est le cas de la californienne Joanna Garzilli, qui en 2017, décide de se lancer. Peu de temps après avoir commencé, elle tire le gros lot avec un investissement qui lui rapporte 85 000 dollars avec une monnaie appelée GRT. Sauf que peu de temps après, Joanna prend des risques et investi 90% de ses économies dans une autre cryptomonnaies qui lui fait perdre plusieurs dizaines de milliers de dollars en quelques jours. De son aveux, je cite « la cryptomonnaie peut faire ressortir les parties les plus sombres de nous-mêmes si nous avons une personnalité addictive. J'ai une personnalité très addictive » fin de citation. En effet, les pics et les chutes de prix procurent un niveau d'excitation difficilement contrôlable. Par ailleurs, la nature hautement instable des cryptomonnaies peut réduire les profits à zéro en très peu de temps. Également, plusieurs thérapeutes américains constatent un afflux de personnes cherchant de l'aide pour guérir de la dépendance aux cryptomonnaies. Selon cette étude finlandaise, les cryptomonnaies présentent des caractéristiques qui les rendent plus sujettes à la dépendance que les paris sportifs, les jeux d'argent et les placements financiers traditionnels. Les monnaies virtuelles peuvent en effet être échangées 24 heures sur 24, contrairement aux actions et les gens n'ont pas besoin de se rendre dans un casino pour « jouer »... Même si d'autres recherches sont en cours, d'autres études tendent également à confirmer l'existence d'un lien étroit entre le trading de cryptomonnaies et la dépendance. Les chercheurs finlandais ont d'ailleurs constaté que les personnes suivies présentaient également un niveau plus élevés de détresse psychologique et de solitude par rapport aux traders traditionnels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/9/20223 minutes, 2 seconds
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Les cryptomonnaies sont-elles néfastes pour la santé mentale ?

Si le numérique peut provoquer des addictions, difficile d'imaginer que les cryptomonnaies en représenteraient une. Et pourtant, une récente étude de la Tampere University en Finlande, montre à quel point les échanges de monnaies virtuelles peuvent affecter la santé mentale.Évidemment, si de nombreuses personnes se lancent dans l'acquisition et l'échange de cryptomonnaies, c'est dans l'espoir de devenir riche. Avec un Bitcoin dépassant les 30 000 euros le jeton, ou plus de 2000 euros pour un jeton d'Ethereum, il y a effectivement de bon coups à faire si l'on en mine suffisamment. Pour ceux qui ne sauraient pas ou ne seraient pas équiper pour le minage, reste la solution du trading de cryptomonnaies, un peu comme la spéculation en bourse. Seulement, leurs cours plus qu'imprévisibles pourraient vous rendre à la fois dépendant mais aussi dépressif. Dans leur étude, les chercheurs de l'université de Tampere en Finlande ont suivit plusieurs jeunes américains qui se sont lancés dans le « crypto trading » au début du boom des cryptomonnaies. C'est le cas de la californienne Joanna Garzilli, qui en 2017, décide de se lancer. Peu de temps après avoir commencé, elle tire le gros lot avec un investissement qui lui rapporte 85 000 dollars avec une monnaie appelée GRT. Sauf que peu de temps après, Joanna prend des risques et investi 90% de ses économies dans une autre cryptomonnaies qui lui fait perdre plusieurs dizaines de milliers de dollars en quelques jours. De son aveux, je cite « la cryptomonnaie peut faire ressortir les parties les plus sombres de nous-mêmes si nous avons une personnalité addictive. J'ai une personnalité très addictive » fin de citation.En effet, les pics et les chutes de prix procurent un niveau d'excitation difficilement contrôlable. Par ailleurs, la nature hautement instable des cryptomonnaies peut réduire les profits à zéro en très peu de temps. Également, plusieurs thérapeutes américains constatent un afflux de personnes cherchant de l'aide pour guérir de la dépendance aux cryptomonnaies. Selon cette étude finlandaise, les cryptomonnaies présentent des caractéristiques qui les rendent plus sujettes à la dépendance que les paris sportifs, les jeux d'argent et les placements financiers traditionnels. Les monnaies virtuelles peuvent en effet être échangées 24 heures sur 24, contrairement aux actions et les gens n'ont pas besoin de se rendre dans un casino pour « jouer »... Même si d'autres recherches sont en cours, d'autres études tendent également à confirmer l'existence d'un lien étroit entre le trading de cryptomonnaies et la dépendance. Les chercheurs finlandais ont d'ailleurs constaté que les personnes suivies présentaient également un niveau plus élevés de détresse psychologique et de solitude par rapport aux traders traditionnels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/20222 minutes, 32 seconds
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La fin des mots de passe chez Apple, Google et Microsoft ?

Dans le monde sans pitié des GAFAM, il est extrêmement rare de voir des entreprises collaborer dans un but commun. Et pourtant, Apple, Microsoft et Google se sont alliés afin de mettre fin aux mots de passe et proposer de toutes nouvelles méthodes d’identifications. Est-ce réellement la fin des mots de passe tels qu’on les connaît ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Pour l’historique, cette quête de la fin des mots de passe ne date pas d’hier. En 2016, le World Wide Web Consortium (W3C) lançait une mission aux grandes entreprises de la tech : supprimer les mots de passe. C’est dans cet esprit qu’a été créée la FIDO Alliance par Microsoft, Google et PayPal, et qui en 2019 a donné naissance au standard officiel WebAuthn. Également impliqué dans le projet, Apple rappelle par la voix de son directeur du marketing Kurt Knight que je cite « travailler avec l'industrie pour établir de nouvelles méthodes de connexion plus sûres qui offrent une meilleure protection et éliminent les vulnérabilités des mots de passe est au cœur de notre engagement à construire des produits qui offrent une sécurité maximale et une expérience utilisateur transparente, le tout dans le but de garder les informations personnelles des utilisateurs en sécurité » fin de citation. Concrètement, le fonctionnement de ce mode d’identification est assez simple. Au lieu de rentrer un mot de passe pour se connecter à un site ou à une plateforme, les utilisateurs peuvent tout simplement utiliser leur smartphone. En fonction des préférences de chacun, il est possible de choisir l’authentification par caméra frontale ou bien le lecteur d’empreinte. Pour les plus réticents, il sera aussi possible d’utiliser un simple code, ou même de dessiner une forme. Si des milliards d’appareils et les navigateurs récents intègrent déjà cette méthode, Apple, Google, et Microsoft se sont assuré que peu importe la marque, chaque appareil puisse servir de terminal d’authentification. Je cite Vasu Jakkal, Vice-Président de la sécurité chez Microsoft, « les utilisateurs peuvent se connecter à Google Chrome sur un PC Windows en utilisant un mot de passe sur un appareil Apple » fin de citation. De quoi grandement faciliter l’adoption de cette méthode encore peu démocratisée, mais plus pour longtemps. La FIDO Alliance annonce un lancement général dès le début d’année 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/8/20222 minutes, 56 seconds
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La fin des mots de passe chez Apple, Google et Microsoft ?

Dans le monde sans pitié des GAFAM, il est extrêmement rare de voir des entreprises collaborer dans un but commun. Et pourtant, Apple, Microsoft et Google se sont alliés afin de mettre fin aux mots de passe et proposer de toutes nouvelles méthodes d’identifications. Est-ce réellement la fin des mots de passe tels qu’on les connaît ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.Pour l’historique, cette quête de la fin des mots de passe ne date pas d’hier. En 2016, le World Wide Web Consortium (W3C) lançait une mission aux grandes entreprises de la tech : supprimer les mots de passe. C’est dans cet esprit qu’a été créée la FIDO Alliance par Microsoft, Google et PayPal, et qui en 2019 a donné naissance au standard officiel WebAuthn. Également impliqué dans le projet, Apple rappelle par la voix de son directeur du marketing Kurt Knight que je cite « travailler avec l'industrie pour établir de nouvelles méthodes de connexion plus sûres qui offrent une meilleure protection et éliminent les vulnérabilités des mots de passe est au cœur de notre engagement à construire des produits qui offrent une sécurité maximale et une expérience utilisateur transparente, le tout dans le but de garder les informations personnelles des utilisateurs en sécurité » fin de citation.Concrètement, le fonctionnement de ce mode d’identification est assez simple. Au lieu de rentrer un mot de passe pour se connecter à un site ou à une plateforme, les utilisateurs peuvent tout simplement utiliser leur smartphone. En fonction des préférences de chacun, il est possible de choisir l’authentification par caméra frontale ou bien le lecteur d’empreinte. Pour les plus réticents, il sera aussi possible d’utiliser un simple code, ou même de dessiner une forme. Si des milliards d’appareils et les navigateurs récents intègrent déjà cette méthode, Apple, Google, et Microsoft se sont assuré que peu importe la marque, chaque appareil puisse servir de terminal d’authentification. Je cite Vasu Jakkal, Vice-Président de la sécurité chez Microsoft, « les utilisateurs peuvent se connecter à Google Chrome sur un PC Windows en utilisant un mot de passe sur un appareil Apple » fin de citation. De quoi grandement faciliter l’adoption de cette méthode encore peu démocratisée, mais plus pour longtemps. La FIDO Alliance annonce un lancement général dès le début d’année 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/8/20222 minutes, 26 seconds
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NASA : des contrats qui posent question ?

En matière de programme scientifique, notamment spatiaux, les gouvernements dépensent bien souvent sans compter. Problème, les plus hautes instances américaines commencent à s'interroger sur la pertinence de telles dépenses. Invités à défendre l'enveloppe budgétaire de 26 milliards que souhaite la NASA pour l'exercice 2023 face à une commission spécialisée du Congrès, l'administrateur de l'agence Bill Nelson a regretté les dérives des coûts des contrats historiques de l'agence. Si l'on pouvait s'attendre à ce que Bill Nelson défende corps et âme les méthodes de la NASA, il a, au contraire et à la surprise générale, encouragé les programmes de types publics-privés et les mises en concurrence, et lourdement taclé les contrats traditionnels, nommés « cost-plus ». Concrètement, un contrat « cost-plus », le plus classique proposé par l'agence spatiale américaine, consiste à signer un accord avec une entreprise avec un montant et une date de livraison, ainsi qu'un engagement de la NASA a couvrir les dépassements de ses prestataires sans aucune pénalité en cas de retards. Ce type de contrat, très avantageux pour ceux qui parviennent à le décrocher, permet historiquement aux industriels de remplir leur travail facilement tout en innovant sans craindre des sanctions administratives. Dans le détail, Bill Nelson a cité le contrat à 383 millions de dollars passé avec l'entreprise Bechtel dédié au lanceur SLS (Space Launch System). Selon lui, la firme a remporté le contrat en sous-évaluant tous ses coûts, et profite depuis des années de la règle souple des dépassements de budget offert par la NASA pour obtenir plus d'argent et plus de temps. Face à cela, la NASA ne peut pas faire grand-chose pour les empêcher de profiter du système. D'après les audits de l'OIG, ce genre de dérives se serait d'ailleurs multiplié ces dix dernières années de la part d'une large part des industriels impliqués dans le projet SLS... un projet qui aura finalement coûté près de 25 milliards de dollars à la NASA. Dès lors, le contrat passé entre la NASA et Space X se révèle être un parfait exemple de réussite de concurrence public-privé... On se rappelle d'ailleurs du côté mauvais joueur de Jeff Bezos et Blue Origin qui n'avait pas supporté que ce contrat lui passe sous le nez... En s'appuyant sur cet exemple, Bill Nelson souhaite aujourd'hui obtenir le budget pour un deuxième atterrisseur lunaire afin justement de ne pas laisser les clés du contrat à SpaceX et son Starship. D'après les chiffres de la NASA, l'abandon progressif des contrats « cost plus » pour la concurrence public privé aurait permis d'économiser 40 milliards de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/5/20222 minutes, 58 seconds
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NASA : des contrats qui posent question ?

En matière de programme scientifique, notamment spatiaux, les gouvernements dépensent bien souvent sans compter. Problème, les plus hautes instances américaines commencent à s'interroger sur la pertinence de telles dépenses. Invités à défendre l'enveloppe budgétaire de 26 milliards que souhaite la NASA pour l'exercice 2023 face à une commission spécialisée du Congrès, l'administrateur de l'agence Bill Nelson a regretté les dérives des coûts des contrats historiques de l'agence.Si l'on pouvait s'attendre à ce que Bill Nelson défende corps et âme les méthodes de la NASA, il a, au contraire et à la surprise générale, encouragé les programmes de types publics-privés et les mises en concurrence, et lourdement taclé les contrats traditionnels, nommés « cost-plus ». Concrètement, un contrat « cost-plus », le plus classique proposé par l'agence spatiale américaine, consiste à signer un accord avec une entreprise avec un montant et une date de livraison, ainsi qu'un engagement de la NASA a couvrir les dépassements de ses prestataires sans aucune pénalité en cas de retards. Ce type de contrat, très avantageux pour ceux qui parviennent à le décrocher, permet historiquement aux industriels de remplir leur travail facilement tout en innovant sans craindre des sanctions administratives.Dans le détail, Bill Nelson a cité le contrat à 383 millions de dollars passé avec l'entreprise Bechtel dédié au lanceur SLS (Space Launch System). Selon lui, la firme a remporté le contrat en sous-évaluant tous ses coûts, et profite depuis des années de la règle souple des dépassements de budget offert par la NASA pour obtenir plus d'argent et plus de temps. Face à cela, la NASA ne peut pas faire grand-chose pour les empêcher de profiter du système. D'après les audits de l'OIG, ce genre de dérives se serait d'ailleurs multiplié ces dix dernières années de la part d'une large part des industriels impliqués dans le projet SLS... un projet qui aura finalement coûté près de 25 milliards de dollars à la NASA.Dès lors, le contrat passé entre la NASA et Space X se révèle être un parfait exemple de réussite de concurrence public-privé... On se rappelle d'ailleurs du côté mauvais joueur de Jeff Bezos et Blue Origin qui n'avait pas supporté que ce contrat lui passe sous le nez... En s'appuyant sur cet exemple, Bill Nelson souhaite aujourd'hui obtenir le budget pour un deuxième atterrisseur lunaire afin justement de ne pas laisser les clés du contrat à SpaceX et son Starship. D'après les chiffres de la NASA, l'abandon progressif des contrats « cost plus » pour la concurrence public privé aurait permis d'économiser 40 milliards de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/5/20222 minutes, 28 seconds
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Amazon le reconnaît, Alexa et Echo vous écoutent sans cesse pour cibler la pub

Ce n'est pas un secret, les assistants vocaux type Siri chez Apple, les enceintes Echo chez Amazon ou l'assistant Google enregistrent les conversations que vous pouvez avoir avec eux. Si ces données données étaient initialement utilisées pour améliorer les fonctionnalités de chaque assistant vocal, voilà qu'Amazon a confirmé il y a peu ce qu'un certain nombre d'utilisateurs redoutaient, l'utilisation de ces données à des fins commerciales quand bien même l'entreprise affirmait le contraire il y a peu. Concrètement, c'est grâce à un groupe de chercheurs affiliés à plusieurs universités américaines que cette révélation a pu avoir lieu il y a quelques jours. Dans leur rapport intitulé “Your Echos are Heard : Tracking, Profiling and Ad Targeting in the Amazon Smart Speaker Ecosystem” que l'on peu traduire, « Vos Echos ont été entendus : suivre, dresser le portrait des utilisateurs et cibler leur publicité dans l'écosystème des enceintes intelligentes d'Amazon », les chercheurs affirment que le GAFAM utilise toujours les données vocales issues de ses appareils Echo, malgré une suspension annoncée en 2019, pour diffuser ensuite des publicités ciblées via l'enceinte et sur le Web. Dans le détail, toutes les interactions avec l'IA Alexa seraient enregistrées et partagées avec 41 partenaires publicitaires. Ces données sont ensuite utilisées pour je cite « déduire les intérêts des utilisateurs [et] diffuser des publicités ciblées sur les différents supports » fin de citation. L'étude ajoute d'ailleurs que ce type de données est très demandé par les tiers et les partenaires d'Amazon, puisqu'elles sont négociées lors d'enchères publicitaires je cite « à un tarif 30 fois plus élevées de la part des annonceurs ». Contacté par le site spécialisé The Verge, Amazon a confirmé l'utilisation de ces données vocales pour afficher des publicités ciblées. Je cite Lauren Raemhild, porte-parole d'Amazon, « si vous demandez à Alexa de commander des serviettes en papier ou de jouer une chanson sur Amazon Music, l'enregistrement de cet achat ou de la lecture de la chanson permet d'afficher des publicités ciblées sur Amazon et d'autres sites ou Amazon place des publicités » fin de citation. Bonne nouvelle si vous ne le saviez pas, vous pouvez tout à fait empêcher la collecte des données vocales dans les paramètres des appareils compatibles avec Alexa. Pour cela il vous suffit de vous rendre dans l'onglet Confidentialité. Vous pouvez également vous rendre sur Amazon.com/alexaprivacysettings, ce qui vous permettra de gérer vos enregistrements vocaux, et surtout gérer les autorisations accordées à Amazon. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20222 minutes, 56 seconds
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Amazon le reconnaît, Alexa et Echo vous écoutent sans cesse pour cibler la pub

Ce n'est pas un secret, les assistants vocaux type Siri chez Apple, les enceintes Echo chez Amazon ou l'assistant Google enregistrent les conversations que vous pouvez avoir avec eux. Si ces données données étaient initialement utilisées pour améliorer les fonctionnalités de chaque assistant vocal, voilà qu'Amazon a confirmé il y a peu ce qu'un certain nombre d'utilisateurs redoutaient, l'utilisation de ces données à des fins commerciales quand bien même l'entreprise affirmait le contraire il y a peu.Concrètement, c'est grâce à un groupe de chercheurs affiliés à plusieurs universités américaines que cette révélation a pu avoir lieu il y a quelques jours. Dans leur rapport intitulé “Your Echos are Heard : Tracking, Profiling and Ad Targeting in the Amazon Smart Speaker Ecosystem” que l'on peu traduire, « Vos Echos ont été entendus : suivre, dresser le portrait des utilisateurs et cibler leur publicité dans l'écosystème des enceintes intelligentes d'Amazon », les chercheurs affirment que le GAFAM utilise toujours les données vocales issues de ses appareils Echo, malgré une suspension annoncée en 2019, pour diffuser ensuite des publicités ciblées via l'enceinte et sur le Web. Dans le détail, toutes les interactions avec l'IA Alexa seraient enregistrées et partagées avec 41 partenaires publicitaires. Ces données sont ensuite utilisées pour je cite « déduire les intérêts des utilisateurs [et] diffuser des publicités ciblées sur les différents supports » fin de citation.L'étude ajoute d'ailleurs que ce type de données est très demandé par les tiers et les partenaires d'Amazon, puisqu'elles sont négociées lors d'enchères publicitaires je cite « à un tarif 30 fois plus élevées de la part des annonceurs ». Contacté par le site spécialisé The Verge, Amazon a confirmé l'utilisation de ces données vocales pour afficher des publicités ciblées. Je cite Lauren Raemhild, porte-parole d'Amazon, « si vous demandez à Alexa de commander des serviettes en papier ou de jouer une chanson sur Amazon Music, l'enregistrement de cet achat ou de la lecture de la chanson permet d'afficher des publicités ciblées sur Amazon et d'autres sites ou Amazon place des publicités » fin de citation. Bonne nouvelle si vous ne le saviez pas, vous pouvez tout à fait empêcher la collecte des données vocales dans les paramètres des appareils compatibles avec Alexa. Pour cela il vous suffit de vous rendre dans l'onglet Confidentialité. Vous pouvez également vous rendre sur Amazon.com/alexaprivacysettings, ce qui vous permettra de gérer vos enregistrements vocaux, et surtout gérer les autorisations accordées à Amazon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/4/20222 minutes, 26 seconds
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Supprimer ses infos de Google ? C'est possible !

Si Google est régulièrement critiqué pour sa gestion des données personnelles avec ses cookies invasifs, le GAFAM a mis au point un nouvel outil permettant à ses utilisateurs de demander le retrait de certaines données visibles via le moteur de recherche. Si cette méthode comporte tout de même certaines subtilités, ça n'en reste pas moins une aubaine pour se protéger dans de nombreux cas que je vous propose d'explorer dans cet épisode. Concrètement, il est dès à présent possible de demander le retrait de Google Search de certaines données vous concernant, et pouvant être exploitées en cas de vol d'identité par exemple. Les données concernées sont les identifiants en ligne, le numéro de téléphone, l'adresse mail ou encore l'adresse postale. À noter que Google autorisait déjà la suppression de certains résultats de recherche qui contenaient des coordonnées bancaires (donc les numéros de compte ou de carte), mais aussi des résultats de doxxing, c'est-à-dire quand les données personnelles sont dévoilées à des fins malveillantes. Pour Michelle Chang, une cadre du service Google Search, cette nouvelle politique est une réponse à une demande de la communauté, et qui à n'en pas douter soulagera un certain nombre d'internautes. Ceci dit, Google n'a pas la possibilité de supprimer totalement ces données sensibles, seulement de les rendre invisibles au grand public sur son moteur de recherche. Au final, seul l'hébergeur ou le gestionnaire du domaine a le pouvoir de retirer « définitivement » ces informations de la page incriminée. Dès lors, une fois que la demande de retrait a été effectuée, les pages ciblées sont est analysées en détail. Selon le résultat de cette analyse, le nom de domaine peut être soit banni de tous les résultats de recherche de Google Search, soit des résultats pour les requêtes incluant les informations ciblées. Par ailleurs, les demandes ne sont pas systématiquement acceptées. Elles peuvent en effet être refusées si elle sont considérées comme illégitime. Google précise également que la procédure n'a pas non pour but de limiter l'accès à des informations d'utilité générale, citant l'exemple des médias, car si votre nom apparaît dans un article, il est peu probable que votre demande aboutisse. En clair, la mesure concerne davantage concerner les bases de données et les forums. Enfin, si le contenu apparaît dans des fichiers publics de sites gouvernementaux ou de sources officielles, même résultat, votre requête n'aboutira pas non plus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20222 minutes, 46 seconds
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Supprimer ses infos de Google ? C'est possible !

Si Google est régulièrement critiqué pour sa gestion des données personnelles avec ses cookies invasifs, le GAFAM a mis au point un nouvel outil permettant à ses utilisateurs de demander le retrait de certaines données visibles via le moteur de recherche. Si cette méthode comporte tout de même certaines subtilités, ça n'en reste pas moins une aubaine pour se protéger dans de nombreux cas que je vous propose d'explorer dans cet épisode.Concrètement, il est dès à présent possible de demander le retrait de Google Search de certaines données vous concernant, et pouvant être exploitées en cas de vol d'identité par exemple. Les données concernées sont les identifiants en ligne, le numéro de téléphone, l'adresse mail ou encore l'adresse postale. À noter que Google autorisait déjà la suppression de certains résultats de recherche qui contenaient des coordonnées bancaires (donc les numéros de compte ou de carte), mais aussi des résultats de doxxing, c'est-à-dire quand les données personnelles sont dévoilées à des fins malveillantes. Pour Michelle Chang, une cadre du service Google Search, cette nouvelle politique est une réponse à une demande de la communauté, et qui à n'en pas douter soulagera un certain nombre d'internautes. Ceci dit, Google n'a pas la possibilité de supprimer totalement ces données sensibles, seulement de les rendre invisibles au grand public sur son moteur de recherche. Au final, seul l'hébergeur ou le gestionnaire du domaine a le pouvoir de retirer « définitivement » ces informations de la page incriminée.Dès lors, une fois que la demande de retrait a été effectuée, les pages ciblées sont est analysées en détail. Selon le résultat de cette analyse, le nom de domaine peut être soit banni de tous les résultats de recherche de Google Search, soit des résultats pour les requêtes incluant les informations ciblées. Par ailleurs, les demandes ne sont pas systématiquement acceptées. Elles peuvent en effet être refusées si elle sont considérées comme illégitime. Google précise également que la procédure n'a pas non pour but de limiter l'accès à des informations d'utilité générale, citant l'exemple des médias, car si votre nom apparaît dans un article, il est peu probable que votre demande aboutisse. En clair, la mesure concerne davantage concerner les bases de données et les forums. Enfin, si le contenu apparaît dans des fichiers publics de sites gouvernementaux ou de sources officielles, même résultat, votre requête n'aboutira pas non plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/20222 minutes, 16 seconds
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Qu'est-ce que Mastodon, l'alternative open-source à Twitter ?

Après un rachat spectaculaire à 44 milliards de dollars, Elon Musk a annoncé vouloir faire de Twitter un espace de liberté d'expression totale, sous-entendant des conditions d'utilisation plus souples et une modération moins présente. Une orientation qui ne convient pas vraiment à certains utilisateurs qui se sont déjà tournés vers d'autres plateformes, comme Mastodon, qui est considérée par beaucoup comme l’alternative open-source la plus intéressante à Twitter. Le lendemain de l'annonce du rachat de Twitter par Elon Musk, Mastodon enregistrait l'arrivée de 141 000 nouveaux utilisateurs, pour une augmentation totale de 176 000 nouveaux inscrit depuis le début des rumeurs de rachat au début du mois d'avril. Fondé en 2016, Mastodon est une plateforme open-source qui se présente comme un réseau social décentralisé, qui dans son interface et ses fonctionnalités ressemble beaucoup à Twitter. Ceci dit, son fonctionnement est assez différent. Mastodon permet par exemple à un utilisateur de créer son propre serveur, assure respecter leur vie privée, et n'est soumis à aucune publicité. Son créateur : l'Allemand Eugen Rochko. Je le cite « l'une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à m'intéresser aux médias sociaux décentralisés en 2016, et ce qui m'a finalement conduit à créer Mastodon, était des rumeurs selon lesquelles Twitter, la plateforme que j'utilisais quotidiennement depuis des années, pourrait être vendu à un autre milliardaire controversé. […] Et maintenant, c'est finalement arrivé, et pour les mêmes raisons, de nombreuses personnes viennent sur Mastodon. » Le nombre de téléchargements de l'application sur Android et iOS a depuis explosé et l'engouement a même gagné les institutions européenne ! Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD), l'équivalent de la CNIL à l'échelle de l'UE, a annoncé lui-même son arrivée sur Mastodon en lançant son propre serveur baptisé EU Voice. Pour être plus précis, le CEPD a créé sa propre communauté, ce qui permet à son gestionnaire d'appliquer sa propre modération. Le principe est ensuite plus ou moins identique à Twitter, avec l'idée de messages limités à 500 caractères chacun, une messagerie privée, un système de notifications, etc. Sur son serveur EU Voice, l'organisme européen entend encourager l'interaction avec le public, en partageant notamment des textes courts, des images et des vidéos. Sur son deuxième serveur EU Video, le CEPD proposera le téléchargement et les commentaires de vidéos et de podcasts. Cette plateforme-là, reposera sur le logiciel open-source PeerTube. Pour le CEPD, l'idée est de fédérer un maximum d'institutions, organes et agences de l'Union européenne, autour de ses serveurs et ainsi se libérer de l'emprise de Twitter pour sa communication grand public. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/2/20223 minutes, 15 seconds
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Qu'est-ce que Mastodon, l'alternative open-source à Twitter ?

Après un rachat spectaculaire à 44 milliards de dollars, Elon Musk a annoncé vouloir faire de Twitter un espace de liberté d'expression totale, sous-entendant des conditions d'utilisation plus souples et une modération moins présente. Une orientation qui ne convient pas vraiment à certains utilisateurs qui se sont déjà tournés vers d'autres plateformes, comme Mastodon, qui est considérée par beaucoup comme l’alternative open-source la plus intéressante à Twitter.Le lendemain de l'annonce du rachat de Twitter par Elon Musk, Mastodon enregistrait l'arrivée de 141 000 nouveaux utilisateurs, pour une augmentation totale de 176 000 nouveaux inscrit depuis le début des rumeurs de rachat au début du mois d'avril. Fondé en 2016, Mastodon est une plateforme open-source qui se présente comme un réseau social décentralisé, qui dans son interface et ses fonctionnalités ressemble beaucoup à Twitter. Ceci dit, son fonctionnement est assez différent. Mastodon permet par exemple à un utilisateur de créer son propre serveur, assure respecter leur vie privée, et n'est soumis à aucune publicité. Son créateur : l'Allemand Eugen Rochko. Je le cite « l'une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à m'intéresser aux médias sociaux décentralisés en 2016, et ce qui m'a finalement conduit à créer Mastodon, était des rumeurs selon lesquelles Twitter, la plateforme que j'utilisais quotidiennement depuis des années, pourrait être vendu à un autre milliardaire controversé. […] Et maintenant, c'est finalement arrivé, et pour les mêmes raisons, de nombreuses personnes viennent sur Mastodon. »Le nombre de téléchargements de l'application sur Android et iOS a depuis explosé et l'engouement a même gagné les institutions européenne ! Le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD), l'équivalent de la CNIL à l'échelle de l'UE, a annoncé lui-même son arrivée sur Mastodon en lançant son propre serveur baptisé EU Voice. Pour être plus précis, le CEPD a créé sa propre communauté, ce qui permet à son gestionnaire d'appliquer sa propre modération. Le principe est ensuite plus ou moins identique à Twitter, avec l'idée de messages limités à 500 caractères chacun, une messagerie privée, un système de notifications, etc. Sur son serveur EU Voice, l'organisme européen entend encourager l'interaction avec le public, en partageant notamment des textes courts, des images et des vidéos. Sur son deuxième serveur EU Video, le CEPD proposera le téléchargement et les commentaires de vidéos et de podcasts. Cette plateforme-là, reposera sur le logiciel open-source PeerTube. Pour le CEPD, l'idée est de fédérer un maximum d'institutions, organes et agences de l'Union européenne, autour de ses serveurs et ainsi se libérer de l'emprise de Twitter pour sa communication grand public. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/20222 minutes, 45 seconds
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Coupure internet en France : que s'est-il passé ?

Peut-être en avez-vous été victime, la semaine dernière, une panne massive d'internet a touché de nombreuses personnes à travers la France... Si des grandes villes comme Paris, Lille et Lyon en ont subit les conséquences de plein fouet, c'est au final la grande majorité des abonnés Free qui en ont été victimes. Que s'est-il réellement passé ? Est-ce un simple accident ou une opération de sabotage organisée ? Toutes les réponses dans cet épisode. Comme l'a expliqué le secrétaire d'Etat au numérique, Cédric O, on parle ici de coupures de câbles. De son côté, l'opérateur Free pointe du doigt des actes de malveillance. Si SFR a été touché dans une moindre mesure, Bouygues Telecom et Orange eux n'ont rien eu à déplorer étant donné que les deux groupes je cite « n'utilisent pas les liens concernés par les dysfonctionnements ». Concrètement, il semblerait que les câbles sectionnés soit de type « longue distance » inter-régionaux en fibre optique. Ces derniers passent notamment le long des autoroutes, des voies ferrées et des voies navigables. D'après les informations du site Numerama, les couloirs sectionnés l'ont été volontairement en trois points : sur la liaison Paris-Lyon, la liaison Paris-Strasbourg et Paris-Lille. Ces ruptures de câbles seraient survenues quasi-simultanément, je cite « vers 3h20, 3h40 et 5h20 du matin » dans la nuit de mardi à mercredi la semaine dernière. Ces liaisons appelées « backbone » ou colonne vertébrale d'un réseau internet, servent à interconnecter le trafic internet entre différentes zones géographiques grâce à des fibres à très haut débit. D'après Free et les experts du secteur, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte volontaire, même si aucune explication officielle n'a été donné pour l'instant. Une enquête est toutefois en cours. Pour Nicolas Guillaume, dirigeant de l'opérateur dédié aux professionnels Netalis, il est impossible que ces incidents soient liés à des travaux puisque je cite « des pelleteuses ne coupent pas Internet en pleine nuit vers 3h40 du matin […] Est-ce qu'il s'agit d'un acte de terrorisme numérique ? Peut-être. Il y a eu là un impact majeur, car la coordination des attaques sur les câbles a été bien faite, par des gens qui inévitablement connaissent le réseau » fin de citation. Depuis deux ans, plus de 200 antennes-relais ont été dégradées, le plus souvent brûlées par des militants anti 5G. À contrario, les actes de malveillance contre des fibres optiques sont beaucoup plus rares. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/1/20222 minutes, 47 seconds
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Coupure internet en France : que s'est-il passé ?

Peut-être en avez-vous été victime, la semaine dernière, une panne massive d'internet a touché de nombreuses personnes à travers la France... Si des grandes villes comme Paris, Lille et Lyon en ont subit les conséquences de plein fouet, c'est au final la grande majorité des abonnés Free qui en ont été victimes. Que s'est-il réellement passé ? Est-ce un simple accident ou une opération de sabotage organisée ? Toutes les réponses dans cet épisode.Comme l'a expliqué le secrétaire d'Etat au numérique, Cédric O, on parle ici de coupures de câbles. De son côté, l'opérateur Free pointe du doigt des actes de malveillance. Si SFR a été touché dans une moindre mesure, Bouygues Telecom et Orange eux n'ont rien eu à déplorer étant donné que les deux groupes je cite « n'utilisent pas les liens concernés par les dysfonctionnements ». Concrètement, il semblerait que les câbles sectionnés soit de type « longue distance » inter-régionaux en fibre optique. Ces derniers passent notamment le long des autoroutes, des voies ferrées et des voies navigables.D'après les informations du site Numerama, les couloirs sectionnés l'ont été volontairement en trois points : sur la liaison Paris-Lyon, la liaison Paris-Strasbourg et Paris-Lille. Ces ruptures de câbles seraient survenues quasi-simultanément, je cite « vers 3h20, 3h40 et 5h20 du matin » dans la nuit de mardi à mercredi la semaine dernière. Ces liaisons appelées « backbone » ou colonne vertébrale d'un réseau internet, servent à interconnecter le trafic internet entre différentes zones géographiques grâce à des fibres à très haut débit. D'après Free et les experts du secteur, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un acte volontaire, même si aucune explication officielle n'a été donné pour l'instant. Une enquête est toutefois en cours.Pour Nicolas Guillaume, dirigeant de l'opérateur dédié aux professionnels Netalis, il est impossible que ces incidents soient liés à des travaux puisque je cite « des pelleteuses ne coupent pas Internet en pleine nuit vers 3h40 du matin […] Est-ce qu'il s'agit d'un acte de terrorisme numérique ? Peut-être. Il y a eu là un impact majeur, car la coordination des attaques sur les câbles a été bien faite, par des gens qui inévitablement connaissent le réseau » fin de citation. Depuis deux ans, plus de 200 antennes-relais ont été dégradées, le plus souvent brûlées par des militants anti 5G. À contrario, les actes de malveillance contre des fibres optiques sont beaucoup plus rares. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/1/20222 minutes, 17 seconds
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Pourquoi Mark Zuckerberg galère avec la réalité virtuelle ?

En renommant son entreprise Meta en fin d'année dernière, Mark Zuckerberg a envoyé un signal fort concernant ses objectifs futurs, à savoir le développement d’un Métaverse et l'ambition d'y vivre comme dans Ready Player One ou Matrix. Pour cela, les utilisateurs auront forcément besoin de casques ou de lunettes de réalité virtuelles... Or, comme le révèle le site spécialité The Verge, les ingénieurs de Meta piétinent sur leurs différents projets, et ce malgré d’innombrables moyens déployés par Mark Zuckerberg. La division réalité virtuelle/ réalité augmentée de Meta, c'est 10 milliards de dollars d’investissement rien que l'an dernier... et a priori, les dépenses devraient encore augmenter dans les prochaines années. En terme d'effectif, pas moins de 18 000 salariés ont été débauchés à prix d’or chez Microsoft, Apple, Google, et sont tous à pied d’œuvre pour donner vie au Metaverse de Zuckerberg. Mais outre les casques Oculus (Rift et Quest notamment), force est de constater que Meta n'a rien de concret à proposer, ses différents projets étant toujours en développement depuis de longues années. Le premier a pour nom de code Nazare : un casque de réalité virtuelle fonctionnant sans smartphone, avec un dispositif dédié pour répartir la puissance de calcul. D'après Mark Zuckerberg, ce casque doit offrir une expérience complète avec environnement 3D, large champ de vision et design attrayant. Date de commercialisation prévue pour la V1, 2024... Mais comme je vous le disais, ce délais ne serait probablement pas respecté. En effet, les équipes de Meta doivent également mettre au point un bracelet capable de lire dans les pensées pour accompagner ce casque. Si ce périphériques est qualifié d’innovation la plus enthousiasmante de Meta, il n'en reste pas moins assez futuriste, sans compter qu'il est difficile de savoir si l'entreprise a bien avancé dessus ou non, puisqu'aucune communication à ce sujet n'a été faite depuis un moment. Pour l'historique, ce bracelet a été imaginé par la startup CTRL-Labs, rachetée en 2019 par Facecbook. En utilisant l’électromyogramme (EMG), donc des impulsions électriques dans le système nerveux périphérique, l'objet serait capable de comprendre certains ordres à exécuter. Autre casque lui aussi programmé pour 2024 : Hypernova. Plus réaliste que le précédent, ce casque-là devrait fonctionner grâce à un smartphone. Et c'est bien connu, jamais deux sans trois, sachez que Meta travaille également sur le projet Cambria, un casque censé incarner la nouvelle génération d’Oculus et qui devrait sortir en fin d'année. À multiplier les projets et à mettre autant d'argent sur la table, le risque pris par Meta est à la hauteur de ses ambitions. Pour le moment, aucun casque ou lunette de réalité augmentée n'est parvenu à trouver son public. Le groupe se donne jusqu’à 2030 pour en démocratiser l’usage et se serait même donné comme objectif de vendre 10 millions de lunettes intelligentes d’ici la fin de la décennie comme les Ray-Ban Stories. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/28/20223 minutes, 28 seconds
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Pourquoi Mark Zuckerberg galère avec la réalité virtuelle ?

En renommant son entreprise Meta en fin d'année dernière, Mark Zuckerberg a envoyé un signal fort concernant ses objectifs futurs, à savoir le développement d’un Métaverse et l'ambition d'y vivre comme dans Ready Player One ou Matrix. Pour cela, les utilisateurs auront forcément besoin de casques ou de lunettes de réalité virtuelles... Or, comme le révèle le site spécialité The Verge, les ingénieurs de Meta piétinent sur leurs différents projets, et ce malgré d’innombrables moyens déployés par Mark Zuckerberg.La division réalité virtuelle/ réalité augmentée de Meta, c'est 10 milliards de dollars d’investissement rien que l'an dernier... et a priori, les dépenses devraient encore augmenter dans les prochaines années. En terme d'effectif, pas moins de 18 000 salariés ont été débauchés à prix d’or chez Microsoft, Apple, Google, et sont tous à pied d’œuvre pour donner vie au Metaverse de Zuckerberg. Mais outre les casques Oculus (Rift et Quest notamment), force est de constater que Meta n'a rien de concret à proposer, ses différents projets étant toujours en développement depuis de longues années.Le premier a pour nom de code Nazare : un casque de réalité virtuelle fonctionnant sans smartphone, avec un dispositif dédié pour répartir la puissance de calcul. D'après Mark Zuckerberg, ce casque doit offrir une expérience complète avec environnement 3D, large champ de vision et design attrayant. Date de commercialisation prévue pour la V1, 2024... Mais comme je vous le disais, ce délais ne serait probablement pas respecté. En effet, les équipes de Meta doivent également mettre au point un bracelet capable de lire dans les pensées pour accompagner ce casque. Si ce périphériques est qualifié d’innovation la plus enthousiasmante de Meta, il n'en reste pas moins assez futuriste, sans compter qu'il est difficile de savoir si l'entreprise a bien avancé dessus ou non, puisqu'aucune communication à ce sujet n'a été faite depuis un moment. Pour l'historique, ce bracelet a été imaginé par la startup CTRL-Labs, rachetée en 2019 par Facecbook. En utilisant l’électromyogramme (EMG), donc des impulsions électriques dans le système nerveux périphérique, l'objet serait capable de comprendre certains ordres à exécuter.Autre casque lui aussi programmé pour 2024 : Hypernova. Plus réaliste que le précédent, ce casque-là devrait fonctionner grâce à un smartphone. Et c'est bien connu, jamais deux sans trois, sachez que Meta travaille également sur le projet Cambria, un casque censé incarner la nouvelle génération d’Oculus et qui devrait sortir en fin d'année. À multiplier les projets et à mettre autant d'argent sur la table, le risque pris par Meta est à la hauteur de ses ambitions. Pour le moment, aucun casque ou lunette de réalité augmentée n'est parvenu à trouver son public. Le groupe se donne jusqu’à 2030 pour en démocratiser l’usage et se serait même donné comme objectif de vendre 10 millions de lunettes intelligentes d’ici la fin de la décennie comme les Ray-Ban Stories. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/28/20222 minutes, 58 seconds
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Quelle est la liste des prochaines missions spatiales ?

Après 18 mois de travail pour compiler des centaines de publications venues des quatre coins du monde, le rapport « Origin, Worlds and Life » a finalement été publié récemment. Concrètement, il s'agit d'une sorte de consensus sur les objectifs scientifiques à atteindre; les études à mener dans le Système Solaire sur les dix prochaines années... En bref, une feuille de route bien complète des futures propositions et projets d’exploration de la NASA. Aujourd'hui, je vous propose de vous plonger dans les 781 pages de ce rapport, qui par ailleurs est disponible en accès libre avec un lien dans la description de cet épisode. Une chose est quasi certaine, vu le temps de préparation colossal que nécessite chaque mission, il y a peu de chance de voir les projets que je suis sur le point de vous présenter aujourd'hui à l’œuvre ces dix prochaines années. En réalité, l'intérêt de ce rapport est de mettre en route la machine administrative et financière, de démarrer la construction des modules et d'avancer rapidement vers la phase de décollage qui marquera officiellement le début de la mission. Il est intéressant de noter que le rapport renouvelle sa confiance et son soutien au Mars Sample Return, soit le fait d'aller récupérer les échantillons collectés sur Mars et les ramener sur Terre... Autre projet toujours soutenu, celui de la sonde Europa Clipper qui décollera en 2024 vers Jupiter et le drone multicoptère Dragonfly qui devrait voler sur Titan, la plus grosse lune de Saturne à l’horizon 2034. Du côté des nouvelles missions, celle qui fait le plus de bruit est sans doute celle visant à étudier Uranus. Cette géante gelée n'a été survolée qu'une seule fois en 1986, sans doute à cause des 13 ans de voyage nécessaires pour l'atteindre. L'idée serait donc d'envoyer une sonde en orbite, ainsi que larguer une autre petite sonde atmosphérique pour examiner la composition de sa surface. Autre projet mis en avant par le rapport : Encelade Orbilander. Là, il s'agit d'une mission qui se concentrerait sur la Lune Encelade, en orbite autour de Saturne, avec l'objectif d'étudier sa surface également gelée, et pourquoi pas découvrir si des formes de vies ont pu s'y développer quand on sait qu'elle abrite des geysers composés principalement d’eau. Enfin, le rapport mentionne également le projet Endurance-A, qui prend place sur la Lune, avec un grand robot autonome capable de parcourir plusieurs kilomètres par jour et collecter jusqu’à 120 kg d’échantillons lunaires pour ensuite les ramener sur Terre... Mars Life Explorer, qui pour sa part vise à se poser près des calottes polaires martiennes pour étudier les glaces et éventuellement y trouver des composés organiques. Vient ensuite Centaur Orbiter and Lander, une mission de découverte et de collecte d’échantillons sur une comète entre Jupiter et Saturne... Titan Orbiter qui comme mentionné un peu plus tôt est un complément à Dragonfly pour l’étude de l’atmosphère de Titan, ou encore Enceladus Multiple Flybys, qui là est un autre scénario pour la mission Encelade Orbilander. Si l'atterrissage du module s'avérait être trop compliqué, ce dernier pourrait tout simplement voler à l'intérieur des geysers pour effectuer des prélèvements. Et pour finir, on peut également mentionner la mission Triton Explorer qui survolerait une seule fois la lune de Neptune. Origin, Worlds and Life : https://nap.nationalacademies.org/read/26522/chapter/1 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/27/20223 minutes, 41 seconds
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Quelle est la liste des prochaines missions spatiales ?

Après 18 mois de travail pour compiler des centaines de publications venues des quatre coins du monde, le rapport « Origin, Worlds and Life » a finalement été publié récemment. Concrètement, il s'agit d'une sorte de consensus sur les objectifs scientifiques à atteindre; les études à mener dans le Système Solaire sur les dix prochaines années... En bref, une feuille de route bien complète des futures propositions et projets d’exploration de la NASA. Aujourd'hui, je vous propose de vous plonger dans les 781 pages de ce rapport, qui par ailleurs est disponible en accès libre avec un lien dans la description de cet épisode.Une chose est quasi certaine, vu le temps de préparation colossal que nécessite chaque mission, il y a peu de chance de voir les projets que je suis sur le point de vous présenter aujourd'hui à l’œuvre ces dix prochaines années. En réalité, l'intérêt de ce rapport est de mettre en route la machine administrative et financière, de démarrer la construction des modules et d'avancer rapidement vers la phase de décollage qui marquera officiellement le début de la mission. Il est intéressant de noter que le rapport renouvelle sa confiance et son soutien au Mars Sample Return, soit le fait d'aller récupérer les échantillons collectés sur Mars et les ramener sur Terre... Autre projet toujours soutenu, celui de la sonde Europa Clipper qui décollera en 2024 vers Jupiter et le drone multicoptère Dragonfly qui devrait voler sur Titan, la plus grosse lune de Saturne à l’horizon 2034.Du côté des nouvelles missions, celle qui fait le plus de bruit est sans doute celle visant à étudier Uranus. Cette géante gelée n'a été survolée qu'une seule fois en 1986, sans doute à cause des 13 ans de voyage nécessaires pour l'atteindre. L'idée serait donc d'envoyer une sonde en orbite, ainsi que larguer une autre petite sonde atmosphérique pour examiner la composition de sa surface. Autre projet mis en avant par le rapport : Encelade Orbilander. Là, il s'agit d'une mission qui se concentrerait sur la Lune Encelade, en orbite autour de Saturne, avec l'objectif d'étudier sa surface également gelée, et pourquoi pas découvrir si des formes de vies ont pu s'y développer quand on sait qu'elle abrite des geysers composés principalement d’eau.Enfin, le rapport mentionne également le projet Endurance-A, qui prend place sur la Lune, avec un grand robot autonome capable de parcourir plusieurs kilomètres par jour et collecter jusqu’à 120 kg d’échantillons lunaires pour ensuite les ramener sur Terre... Mars Life Explorer, qui pour sa part vise à se poser près des calottes polaires martiennes pour étudier les glaces et éventuellement y trouver des composés organiques. Vient ensuite Centaur Orbiter and Lander, une mission de découverte et de collecte d’échantillons sur une comète entre Jupiter et Saturne... Titan Orbiter qui comme mentionné un peu plus tôt est un complément à Dragonfly pour l’étude de l’atmosphère de Titan, ou encore Enceladus Multiple Flybys, qui là est un autre scénario pour la mission Encelade Orbilander. Si l'atterrissage du module s'avérait être trop compliqué, ce dernier pourrait tout simplement voler à l'intérieur des geysers pour effectuer des prélèvements. Et pour finir, on peut également mentionner la mission Triton Explorer qui survolerait une seule fois la lune de Neptune.Origin, Worlds and Life : https://nap.nationalacademies.org/read/26522/chapter/1 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/27/20223 minutes, 11 seconds
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Elon Musk rachète officiellement Twitter ! Quels changements à venir ?

L'information est tombée ce lundi 25 avril dans la soirée, Elon Musk va devenir le nouveau propriétaire de Twitter. Les actionnaires de la plateforme ont finalement été convaincu par son offre de 44 milliards de dollars, quand bien même ils avaient décidé de la refuser la semaine dernière. Le rachat devrait être finalisé d'ici la fin de l'année. Mais désormais, la question que tout le monde se pose est de savoir quels changements va bien pouvoir apporter Elon Musk à ce réseau social ? C'est justement ce que je vous propose de voir dans cet épisode. "La place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus"... voilà comment Elon Musk décrivait Twitter dans le communiqué annonçant son arrivée prochaine à la tête de la plateforme. Un réseau social où je cite "la liberté d'expression est le fondement d'une démocratie qui fonctionne". L'homme le plus riche du monde se dit déterminé je cite à "rendre Twitter meilleur que jamais [en l'améliorant] avec de nouvelles fonctionnalités, en rendant les algorithmes open-source pour accroître la confiance, en venant à bout les 'spamsbots' et en authentifiant tous les humains" fin de citation. Car la position d'Elon Musk est connu de tous depuis bien longtemps, lui qui estime que Twitter va trop loin dans la modération des contenus et prône une plus grande liberté d'expression en ligne. Dans les épisodes de Choses à Savoir Tech consacrés à ce dossier les semaines passées, on a pu évoquer succinctement les changements voulus par Elon Musk. Aujourd'hui, sa feuille de route semble se préciser avec tout d'abord un changement de modération. Le milliardaire préconise je cite de "laisser le tweet exister en cas de doute" sur un contenu. Il est aussi opposé aux bannissements permanents, comme celui de l'ancien président américain Donald Trump début 2021. Pour lui, la meilleure solution reste l'exclusion temporaire. Autre projet évoqué, l'ajout d'une fonction pour éditer un tweet après sa publication, ce à quoi les dirigeants de Twitter s'étaient toujours opposé par le passé pour d'après eux préserver la spontanéité et l'intégrité de la plateforme face à la désinformation. Autre dossier d'importance, la lutte contre les arnaques et les spams via l'intermédiaire des "spamsbots", ces comptes automatisés qui font la promotion d'escroqueries, très actifs notamment dans le milieu des cryptomonnaies. Pour finir, en mettant la main sur Twitter, Elon Musk s'offre une arme de communication dévastatrice, capable d'influencer le plus grand nombre. Également, le rachat de Twitter par Elon Musk signifie désormais je cite que "deux milliardaires contrôleront bientôt quatre des principales plateformes sociales de la planète" d'après le spécialiste des réseaux sociaux Ethan Zuckerman. Je cite à nouveau, "Mark Zuckerberg a un droit de veto sur une grande partie des décisions de Facebook, WhatsApp et Instagram. Elon Musk devrait probablement obtenir un pouvoir similaire chez Twitter", fin de citation, lui laissant le champ libre pour remodeler la plateforme à son goût. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/26/20223 minutes, 14 seconds
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Elon Musk rachète officiellement Twitter ! Quels changements à venir ?

L'information est tombée ce lundi 25 avril dans la soirée, Elon Musk va devenir le nouveau propriétaire de Twitter. Les actionnaires de la plateforme ont finalement été convaincu par son offre de 44 milliards de dollars, quand bien même ils avaient décidé de la refuser la semaine dernière. Le rachat devrait être finalisé d'ici la fin de l'année. Mais désormais, la question que tout le monde se pose est de savoir quels changements va bien pouvoir apporter Elon Musk à ce réseau social ? C'est justement ce que je vous propose de voir dans cet épisode."La place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus"... voilà comment Elon Musk décrivait Twitter dans le communiqué annonçant son arrivée prochaine à la tête de la plateforme. Un réseau social où je cite "la liberté d'expression est le fondement d'une démocratie qui fonctionne". L'homme le plus riche du monde se dit déterminé je cite à "rendre Twitter meilleur que jamais [en l'améliorant] avec de nouvelles fonctionnalités, en rendant les algorithmes open-source pour accroître la confiance, en venant à bout les 'spamsbots' et en authentifiant tous les humains" fin de citation. Car la position d'Elon Musk est connu de tous depuis bien longtemps, lui qui estime que Twitter va trop loin dans la modération des contenus et prône une plus grande liberté d'expression en ligne.Dans les épisodes de Choses à Savoir Tech consacrés à ce dossier les semaines passées, on a pu évoquer succinctement les changements voulus par Elon Musk. Aujourd'hui, sa feuille de route semble se préciser avec tout d'abord un changement de modération. Le milliardaire préconise je cite de "laisser le tweet exister en cas de doute" sur un contenu. Il est aussi opposé aux bannissements permanents, comme celui de l'ancien président américain Donald Trump début 2021. Pour lui, la meilleure solution reste l'exclusion temporaire. Autre projet évoqué, l'ajout d'une fonction pour éditer un tweet après sa publication, ce à quoi les dirigeants de Twitter s'étaient toujours opposé par le passé pour d'après eux préserver la spontanéité et l'intégrité de la plateforme face à la désinformation. Autre dossier d'importance, la lutte contre les arnaques et les spams via l'intermédiaire des "spamsbots", ces comptes automatisés qui font la promotion d'escroqueries, très actifs notamment dans le milieu des cryptomonnaies.Pour finir, en mettant la main sur Twitter, Elon Musk s'offre une arme de communication dévastatrice, capable d'influencer le plus grand nombre. Également, le rachat de Twitter par Elon Musk signifie désormais je cite que "deux milliardaires contrôleront bientôt quatre des principales plateformes sociales de la planète" d'après le spécialiste des réseaux sociaux Ethan Zuckerman. Je cite à nouveau, "Mark Zuckerberg a un droit de veto sur une grande partie des décisions de Facebook, WhatsApp et Instagram. Elon Musk devrait probablement obtenir un pouvoir similaire chez Twitter", fin de citation, lui laissant le champ libre pour remodeler la plateforme à son goût. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/26/20222 minutes, 44 seconds
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Google en guerre contre les spams ?

Si vous ne le saviez pas déjà, cela fait plusieurs années que Google œuvre pour rendre son moteur de recherche le plus sur et le plus efficace possible afin que les internautes puissent trouver les sites les plus appropriés à leurs recherches. Comme chaque année, le GAFAM a publié son rapport concernant sa lutte contre les sites frauduleux et les spams en 2021 avec des résultats multipliés par 6 par rapport à 2020. Quels enseignements titrer de ce rapport ? Google met-il vraiment le paquet pour proposer une internet sur à ses utilisateurs ? Toutes les réponses dans cet épisode ! Malgré tous les défauts que peut avoir Google, on ne peut pas lui enlever tous les efforts consentis pour traquer les sites web malveillants et autres formes de spams susceptibles de figurer dans ses résultats de recherche. En 2018, le géant américain a justement lancé son outil SpamBrain, un système de prévention fondé sur l'IA afin de dénicher les sites malveillants. Dans son rapport annuel qui se concentre sur l'année 2021, Google explique donc avoir identifié six fois plus de sites frauduleux et spam grâce à SpamBrain qu'en 2020. Je cite « Avec un volume croissant de spams sophistiqués produits chaque jour, la capacité de SpamBrain à identifier les comportements perturbateurs et malveillants parmi des milliards de pages Web nous a permis de maintenir plus de 99 % des recherches sans spam » fin de citation Google parle également des différents algorithmes mis en place l'an dernier pour lutter contre le spam en général : Link Spam Update en juillet, ainsi qu'un algorithme sur le classement des pages présentant des évaluations de produits. À ce propos, l'entreprise explique avoir travaillé pour contrer les méthodes visant à apparaître parmi les premiers sites proposés lors d'une recherche. Ceci dit, en 2019, Google annonçait découvrir chaque jour pas moins de 25 milliards de pages considérées comme des « spams », celles-ci étant systématiquement déréférencées par le moteur de recherche puis supprimées des résultats. Dans un communiqué, Google explique je cite qu'en « 2021, nous avons détecté 200 fois plus de sites de spam qu'à nos débuts, il y a près de vingt ans » fin de citation. Communiqué de Google : https://developers.google.com/search/blog/2022/04/webspam-report-2021 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/25/20222 minutes, 38 seconds
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Google en guerre contre les spams ?

Si vous ne le saviez pas déjà, cela fait plusieurs années que Google œuvre pour rendre son moteur de recherche le plus sur et le plus efficace possible afin que les internautes puissent trouver les sites les plus appropriés à leurs recherches. Comme chaque année, le GAFAM a publié son rapport concernant sa lutte contre les sites frauduleux et les spams en 2021 avec des résultats multipliés par 6 par rapport à 2020. Quels enseignements titrer de ce rapport ? Google met-il vraiment le paquet pour proposer une internet sur à ses utilisateurs ? Toutes les réponses dans cet épisode !Malgré tous les défauts que peut avoir Google, on ne peut pas lui enlever tous les efforts consentis pour traquer les sites web malveillants et autres formes de spams susceptibles de figurer dans ses résultats de recherche. En 2018, le géant américain a justement lancé son outil SpamBrain, un système de prévention fondé sur l'IA afin de dénicher les sites malveillants. Dans son rapport annuel qui se concentre sur l'année 2021, Google explique donc avoir identifié six fois plus de sites frauduleux et spam grâce à SpamBrain qu'en 2020. Je cite « Avec un volume croissant de spams sophistiqués produits chaque jour, la capacité de SpamBrain à identifier les comportements perturbateurs et malveillants parmi des milliards de pages Web nous a permis de maintenir plus de 99 % des recherches sans spam » fin de citationGoogle parle également des différents algorithmes mis en place l'an dernier pour lutter contre le spam en général : Link Spam Update en juillet, ainsi qu'un algorithme sur le classement des pages présentant des évaluations de produits. À ce propos, l'entreprise explique avoir travaillé pour contrer les méthodes visant à apparaître parmi les premiers sites proposés lors d'une recherche. Ceci dit, en 2019, Google annonçait découvrir chaque jour pas moins de 25 milliards de pages considérées comme des « spams », celles-ci étant systématiquement déréférencées par le moteur de recherche puis supprimées des résultats. Dans un communiqué, Google explique je cite qu'en « 2021, nous avons détecté 200 fois plus de sites de spam qu'à nos débuts, il y a près de vingt ans » fin de citation.Communiqué de Google : https://developers.google.com/search/blog/2022/04/webspam-report-2021 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/20222 minutes, 8 seconds
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2022 : un début d’année difficile pour les constructeurs de smartphones ?

Si la sortie progressive de la pandémie de COVID 19 laissait penser que les ventes de smartphones repartiraient à la hausse en ce début d’année 2022, il n’en est finalement rien. D’après le cabinet d’analyse Canalys, le marché est même en régression avec -11% de vente tout constructeurs confondus au premier trimestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier. Comment cela s’explique-t-il ? Quels enseignements en tirer ? Tous les détails dans cet épisode. D’après Canalys, cette baisse s'explique par plusieurs raisons, le retour en force de la Covid-19 en Chine qui a une nouvelle fois provoqué des confinements massifs et l’arrêt de certaines usines d’assemblage dans le pays, où la grande majorité des stocks sont produits. Ensuite, la guerre en Ukraine a également jeté un voile d’incertitude sur toute la filière, en proie à de potentielles inflations, ce qui n’est pas pour rassurer les acheteurs et donc les pousser à investir dans un nouveau téléphone. Enfin, le rapport de Canalys se conclut tout de même sur une pointe d'optimisme en expliquant que la pénurie de composants informatiques qui dure depuis deux ans serait sur le point de se résorber comme nous vous l’avons annoncé il y a peu dans ce podcast… et donc que les constructeurs pourraient avoir une marge de manœuvre plus large en matière d'innovation et de rapport qualité-prix. Dans le détail les acteurs chinois marquent le pas. Xiaomi et OPPO et One Plus, qui à eux trois représentent 23% de parts de marché, sont en recul de 1% et Vivo de 2%. Concrètement, ce sont donc les grandes marques américaines et coréennes qui s’en sortent le mieux. Samsung et Apple ont même augmenté leurs parts de marché en ce début d’année, Samsung représentant quasiment un quart des ventes contre 18 % pour Apple. Cette bonne santé, c’est surtout grâce aux très bonnes ventes de leurs modèles milieu de gammes, en dépit du fait que tous deux jouent sur une image de marque très identifié « smartphone haut de gamme ». Le Galaxy A monte clairement en puissance chez Samsung, quand l’iPhone SE a su convaincre davantage de nouveaux consommateurs que l’iPhone 11 chez Apple.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/24/20222 minutes, 29 seconds
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SpinLaunch, la catapulte à satellites partenaire de la NASA ?

Vous souvenez-vous de SpinLaunch ? Il y a environ un an, nous vous avions présenté cette entreprise désireuse de créer un lanceur spatial dit propre, sans combustible, grâce à un environnement sous vide à haute vitesse. Et bien aussi fou que le projet puisse paraître, la NASA vient de signer un accord avec la start-up pour toute une série d'essais de lancement dès cette année. Aller, regardons en détail de quoi il s'agit ! L'an dernier, la vidéo des premiers essais de SpinLaunch était rapidement devenue virale sur internet. Installé près du Spaceport America au Nouveau-Mexique, le démonstrateur d'une trentaine de mètres de diamètres avait surtout intrigué les internautes par son design, à la croisée d'une parabole et d'un canon. Concrètement, une charge utile et un contrepoids tournent à très haute vitesse avant que n'ai lieu l'éjection de l'objet placé dans un environnement sous vide, le tout calculé au dixième de seconde près. Une fois expulsé, le projectile traverse un opercule avant de foncer dans l'atmosphère à haute vitesse. L'essai en question avait été commenté par plusieurs spécialistes, lesquels avaient pointé des contraintes énormes sur la charge utile ou encore la faible précision du guidage lors de l'éjection. En attendant, la NASA profitera du démonstrateur pour se faire une idée de cette technologie. D'ailleurs, le contrat signé avec l'entreprise ne porte pas sur des lancements de satellites, mais simplement sur des tests. Une bonne nouvelle du point de vue financier puisqu'avec les fond alloués par la NASA, SpinLaunch pourra justement construire son démonstrateur de 100 mètres de diamètre plus rapidement, avant de tenter de convaincre l'agence américaine de l'utilité de son invention en fin d'année, grâce à un premier tir à vitesse maximale. D'après les experts, le tir nécessitera près d'une heure d'accélération pour projeter la charge utile à une vitesse significative. Quoiqu'il en soit, SpinLaunch espère atteindre une précision et une vitesse suffisante pour qu'il ne reste plus au projectile qu'à allumer un petit moteur fusée pour s'injecter en orbite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/21/20222 minutes, 27 seconds
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SpinLaunch, la catapulte à satellites partenaire de la NASA ?

Vous souvenez-vous de SpinLaunch ? Il y a environ un an, nous vous avions présenté cette entreprise désireuse de créer un lanceur spatial dit propre, sans combustible, grâce à un environnement sous vide à haute vitesse. Et bien aussi fou que le projet puisse paraître, la NASA vient de signer un accord avec la start-up pour toute une série d'essais de lancement dès cette année. Aller, regardons en détail de quoi il s'agit !L'an dernier, la vidéo des premiers essais de SpinLaunch était rapidement devenue virale sur internet. Installé près du Spaceport America au Nouveau-Mexique, le démonstrateur d'une trentaine de mètres de diamètres avait surtout intrigué les internautes par son design, à la croisée d'une parabole et d'un canon. Concrètement, une charge utile et un contrepoids tournent à très haute vitesse avant que n'ai lieu l'éjection de l'objet placé dans un environnement sous vide, le tout calculé au dixième de seconde près. Une fois expulsé, le projectile traverse un opercule avant de foncer dans l'atmosphère à haute vitesse. L'essai en question avait été commenté par plusieurs spécialistes, lesquels avaient pointé des contraintes énormes sur la charge utile ou encore la faible précision du guidage lors de l'éjection.En attendant, la NASA profitera du démonstrateur pour se faire une idée de cette technologie. D'ailleurs, le contrat signé avec l'entreprise ne porte pas sur des lancements de satellites, mais simplement sur des tests. Une bonne nouvelle du point de vue financier puisqu'avec les fond alloués par la NASA, SpinLaunch pourra justement construire son démonstrateur de 100 mètres de diamètre plus rapidement, avant de tenter de convaincre l'agence américaine de l'utilité de son invention en fin d'année, grâce à un premier tir à vitesse maximale. D'après les experts, le tir nécessitera près d'une heure d'accélération pour projeter la charge utile à une vitesse significative. Quoiqu'il en soit, SpinLaunch espère atteindre une précision et une vitesse suffisante pour qu'il ne reste plus au projectile qu'à allumer un petit moteur fusée pour s'injecter en orbite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/21/20221 minute, 57 seconds
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Twitter finalement racheté à 100% par Elon Musk ?

C'est un feuilleton qui affole internet depuis début avril, le milliardaire Elon Musk souhaite en effet devenir propriétaire de Twitter. Après avoir annoncé son arrivée au capital de l'entreprise, l'homme le plus riche du monde veut désormais racheter à 100% le réseau social et avoir les pleins pouvoir. Pourquoi une telle accélération des choses en seulement quelques jours ? Les autres actionnaires de Twitter pourront-ils résister à la puissance financière d'Elon Musk ? Tous les détails dans cet épisode. Concrètement, le patron de Tesla et SpaceX a déposé mi-avril une offre à la Securities and Exchange Commission, l'autorité de régulation des marchés financiers américains, afin de racheter l'ensemble des actions de Twitter. Le montant pour chaque action individuelle proposé par Elon Musk : 54,20$, alors que celle-ci se négocie environ 47 $. C'est donc un chèque de 43 milliards de dollars qui a été soumis aux autres actionnaires de Twitter... Une somme faramineuse mais qui n'a pas été du goût du conseil d'administration, ce dernier ayant décidé de contre-attaquer à ce qu'il juge comme étant une offre hostile, en adoptant une mesure dite de « pilule empoisonnée ». En clair, lorsqu’un investisseur rafle plus de 15 % du capital sans l’accord du conseil d’administration, les autres peuvent racheter de nouvelles parts à prix réduit, ce qui au final dilue la participation du principal actionnaire. Ce dernier est alors obligé de débourser beaucoup plus d'argent pour prendre le contrôle de l'entreprise. Revers de la médaille, augmenter fortement le nombre de parts de la société diminue mécaniquement la valeur de chacune des actions et donc la valeur de l'entreprise dans un sens, ce qui est l'exact inverse de la mission du conseil d'administration, à savoir faire le maximum pour la faire progresser. Au final, cette mesure oblige Elon Musk à négocier directement avec Twitter s’il souhaite procéder au rachat. Pas de quoi le réjouir, vous vous en doutez bien... En théorie, Elon Musk a largement les moyens de s’offrir le réseau social avec une fortune estimée à plus de 200 milliards de dollars. Or, s'il devait débourser plus que 43 milliards de dollars, Musk serait obligé de vendre des parts de Tesla ou SpaceX par exemple. D'après certains observateurs, le suspens devrait prendre fin le 28 avril lors de la publication des résultats financiers de Twitter. Ceci dit, la vente de l'entreprise à Elon Musk pourrait bien avoir des conséquences assez lourdes. Si ce dernier souhaite officiellement défendre la liberté d'expression, prendre le contrôle de Twitter lui permettrait surtout d'accéder à des millions de données sensibles sur des personnes importantes comme ses rivaux dans le monde de la tech ou encore les hommes et femmes politiques. Elon Musk pourrait aussi décider de mettre un terme à la politique de modération et le code de bonne conduite afin d'influencer encore davantage l’opinion publique, transformant le réseau social en véritable outil de propagande. Espérons que ce ne soit qu'un scénario imaginaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20223 minutes, 32 seconds
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Twitter finalement racheté à 100% par Elon Musk ?

C'est un feuilleton qui affole internet depuis début avril, le milliardaire Elon Musk souhaite en effet devenir propriétaire de Twitter. Après avoir annoncé son arrivée au capital de l'entreprise, l'homme le plus riche du monde veut désormais racheter à 100% le réseau social et avoir les pleins pouvoir. Pourquoi une telle accélération des choses en seulement quelques jours ? Les autres actionnaires de Twitter pourront-ils résister à la puissance financière d'Elon Musk ? Tous les détails dans cet épisode.Concrètement, le patron de Tesla et SpaceX a déposé mi-avril une offre à la Securities and Exchange Commission, l'autorité de régulation des marchés financiers américains, afin de racheter l'ensemble des actions de Twitter. Le montant pour chaque action individuelle proposé par Elon Musk : 54,20$, alors que celle-ci se négocie environ 47 $. C'est donc un chèque de 43 milliards de dollars qui a été soumis aux autres actionnaires de Twitter... Une somme faramineuse mais qui n'a pas été du goût du conseil d'administration, ce dernier ayant décidé de contre-attaquer à ce qu'il juge comme étant une offre hostile, en adoptant une mesure dite de « pilule empoisonnée ». En clair, lorsqu’un investisseur rafle plus de 15 % du capital sans l’accord du conseil d’administration, les autres peuvent racheter de nouvelles parts à prix réduit, ce qui au final dilue la participation du principal actionnaire. Ce dernier est alors obligé de débourser beaucoup plus d'argent pour prendre le contrôle de l'entreprise. Revers de la médaille, augmenter fortement le nombre de parts de la société diminue mécaniquement la valeur de chacune des actions et donc la valeur de l'entreprise dans un sens, ce qui est l'exact inverse de la mission du conseil d'administration, à savoir faire le maximum pour la faire progresser.Au final, cette mesure oblige Elon Musk à négocier directement avec Twitter s’il souhaite procéder au rachat. Pas de quoi le réjouir, vous vous en doutez bien... En théorie, Elon Musk a largement les moyens de s’offrir le réseau social avec une fortune estimée à plus de 200 milliards de dollars. Or, s'il devait débourser plus que 43 milliards de dollars, Musk serait obligé de vendre des parts de Tesla ou SpaceX par exemple. D'après certains observateurs, le suspens devrait prendre fin le 28 avril lors de la publication des résultats financiers de Twitter. Ceci dit, la vente de l'entreprise à Elon Musk pourrait bien avoir des conséquences assez lourdes. Si ce dernier souhaite officiellement défendre la liberté d'expression, prendre le contrôle de Twitter lui permettrait surtout d'accéder à des millions de données sensibles sur des personnes importantes comme ses rivaux dans le monde de la tech ou encore les hommes et femmes politiques. Elon Musk pourrait aussi décider de mettre un terme à la politique de modération et le code de bonne conduite afin d'influencer encore davantage l’opinion publique, transformant le réseau social en véritable outil de propagande. Espérons que ce ne soit qu'un scénario imaginaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/20/20223 minutes, 2 seconds
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Apple : un milliard et demi d'appareils en dangers ?

Non, le titre de cet épisode n'a rien de mensonger, ce qui rend la situation encore plus inquiétante pour les utilisateurs de produits Apple. D'après un rapport d'AtlasVPN, les données de plus d'un milliard et demi d'appareils Apple dans le monde pourraient être exposées à des failles de sécurité. D'ailleurs, certains cybercriminels auraient déjà commencé à les exploiter, notamment via le navigateur Safari. Découvrir des vulnérabilités sur un téléphone ou sur un navigateur internet n'a rien de surprenant, c'est en effet le lot quotidien des chercheurs et des hackers éthiques désireux de faire avancer la cybersécurité. Mais découvrir 380 nouvelles failles de sécurité en une seule année, dont la plupart sur le même navigateur internet est à la fois très rare et extrêmement préoccupant. En effet, ces centaines de failles ont été repérées dans l'écosystème Apple en 2021, ce qui représente une hausse hallucinante de 467% par rapport à 2020. Si la porte d'entrée principale des hackers était Safari, le navigateur par défaut d'Apple, c'est l'ensemble des produits qui est touché à cause de l'inter-connectivité. En effet, les produits Apple communiquent facilement entre eux, ce qui est très pratique pour échanger des fichiers ou passer d'un appareil à l'autre sans effort tout en poursuivant son travail. Or, une faille sur un produit et c'est toute la chaîne d'interconnexion qui est exposée aux pirates. En 2021, Apple revendiquait plus d'un milliard et demi d'appareil dans le monde... Une proportion qui a dû encore augmenter en 2022 pour se rapprocher de la barre des 2 milliards. Dans le détail, le défaut le plus dangereux détecté chez Apple est le CVE-2021-30858 avec un score de 8.8 / 10. Les appareils menacés sont les iPhone et iPad sur IOS 14.8, ainsi que les Mac avec macOS Big Sur 11.6. Concrètement, cette vulnérabilité permet de glisser des virus et des ransomwares sur l'appareil, avant d'extirper en douce toutes les données personnelles et les identifiants de l'utilisateur. Pour vous protéger, il est recommandé de mettre vos appareils à jour dès que possible. Le rapport d'AtlasVPN a par ailleurs nommé la pire vulnérabilités de 2021 : « Apache Log4j ». Ce défaut permet aux hackers d'obtenir le contrôle complet sur des serveurs et d'exploiter le système sans aucune limite. Lorsque ces failles touchent des géants de la tech comme Microsoft, Apple ou Google, des milliards d'utilisateurs sont menacés. À nouveau, veillez à mettre à jour vos appareils dès que possible dès que possible pour éviter le pire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20223 minutes, 1 second
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Apple : un milliard et demi d'appareils en dangers ?

Non, le titre de cet épisode n'a rien de mensonger, ce qui rend la situation encore plus inquiétante pour les utilisateurs de produits Apple. D'après un rapport d'AtlasVPN, les données de plus d'un milliard et demi d'appareils Apple dans le monde pourraient être exposées à des failles de sécurité. D'ailleurs, certains cybercriminels auraient déjà commencé à les exploiter, notamment via le navigateur Safari.Découvrir des vulnérabilités sur un téléphone ou sur un navigateur internet n'a rien de surprenant, c'est en effet le lot quotidien des chercheurs et des hackers éthiques désireux de faire avancer la cybersécurité. Mais découvrir 380 nouvelles failles de sécurité en une seule année, dont la plupart sur le même navigateur internet est à la fois très rare et extrêmement préoccupant. En effet, ces centaines de failles ont été repérées dans l'écosystème Apple en 2021, ce qui représente une hausse hallucinante de 467% par rapport à 2020. Si la porte d'entrée principale des hackers était Safari, le navigateur par défaut d'Apple, c'est l'ensemble des produits qui est touché à cause de l'inter-connectivité. En effet, les produits Apple communiquent facilement entre eux, ce qui est très pratique pour échanger des fichiers ou passer d'un appareil à l'autre sans effort tout en poursuivant son travail. Or, une faille sur un produit et c'est toute la chaîne d'interconnexion qui est exposée aux pirates. En 2021, Apple revendiquait plus d'un milliard et demi d'appareil dans le monde... Une proportion qui a dû encore augmenter en 2022 pour se rapprocher de la barre des 2 milliards.Dans le détail, le défaut le plus dangereux détecté chez Apple est le CVE-2021-30858 avec un score de 8.8 / 10. Les appareils menacés sont les iPhone et iPad sur IOS 14.8, ainsi que les Mac avec macOS Big Sur 11.6. Concrètement, cette vulnérabilité permet de glisser des virus et des ransomwares sur l'appareil, avant d'extirper en douce toutes les données personnelles et les identifiants de l'utilisateur. Pour vous protéger, il est recommandé de mettre vos appareils à jour dès que possible. Le rapport d'AtlasVPN a par ailleurs nommé la pire vulnérabilités de 2021 : « Apache Log4j ». Ce défaut permet aux hackers d'obtenir le contrôle complet sur des serveurs et d'exploiter le système sans aucune limite. Lorsque ces failles touchent des géants de la tech comme Microsoft, Apple ou Google, des milliards d'utilisateurs sont menacés. À nouveau, veillez à mettre à jour vos appareils dès que possible dès que possible pour éviter le pire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/19/20222 minutes, 31 seconds
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Cartes graphiques : enfin une baisse durable des prix ?

On vous en parle depuis les tous premiers épisodes de ce podcast, mais la pénurie de carte graphique affecte fortement le monde de la tech. Ceci dit, les stocks commencent à nouveau à se remplir, satisfaisant la demande et faisant donc logiquement baisser les prix. Cette tendance baissière devrait d’ailleurs se poursuivre dans les prochains mois, en partie avec l’arrivée de nouvelles offres et l’intensification des productions. Tous les détails dans cet épisode. Tout d’abord, il faut savoir qu’en 2021, plus de 50 millions de cartes graphiques ont été vendues dans le monde, contre 42 millions en 2020. Malgré des stocks toujours faibles l’an dernier, l’offre a pu en partie répondre à la demande, notamment suite à l’allègement des mesures sanitaires liées à la pandémie et au retour à la normale dans les usines. Ensuite, le secteur des cryptomonnaies, gros consommateur de cartes graphiques, a quelque peu évolué. Certaines monnaies virtuelles comme l’Ether vont bientôt abandonner le minage par GPU, tandis que certains fournisseurs de premier plan comme Intel vont mettre sur le marché des puces ASIC dédiées au minage. En parlant d’Intel d’ailleurs, le géant des semi-conducteurs se lance également dans la course aux cartes graphiques dédiées au minage face à AMD et Nvidia avec des composants qui devraient être mis sur le marché dès cet été. Environ 4 millions de GPU signés Intel devraient être disponibles pour 2022… Un chiffre qui s'ajoutera aux dizaines de millions déjà vendues par AMD et Nvidia. L’équation est donc très simple : plus de choix égal plus d'offres, et donc des prix à la baisse puisque la demande, elle, ne devrait pas nécessairement augmenter. Sur ce point précis de la demande, il faut également noter que la Chine développe ses propres cartes graphiques et que les internautes russes n’ont désormais plus le droit d’acheter du matériel AMD, Intel et Nvidia depuis que ces entreprises ont décidé de boycotter le pays suite à l’invasion de l’Ukraine. Face à la baisse des prix qui se constate déjà, il est donc conseillé d’attendre encore un peu avant de se jeter sur les cartes graphiques, ainsi vous pourrez sans doute économiser plusieurs dizaines voire centaines d’euros d’ici peu. En 2021, une carte graphique coûtait en moyenne 750 euros contre 380 entre 2015 et 2019 et à peine plus de 250 entre 2011 et 2014. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/18/20222 minutes, 41 seconds
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CookieEnforcer, une IA pour mettre fin aux cookies ?

À force d’utiliser internet, vous vous êtes forcément familiarisé un minimum avec les cookies. Si de nombreux internautes les voient d’un mauvais œil, des chercheurs américains ont mis au point une intelligence artificielle sous forme d’extension de navigateur internet, capable de refuser automatiquement les cookies non essentiels avec un taux de réussite de plus de 90%. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir CookieEnforcer. En Europe, le respect de la vie privée est au cœur des préoccupations, en partie avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Pourtant, en voulant à tout prix faire la transparence sur les cookies utilisés par les sites, les internautes font face quasi systématiquement à des fenêtres pop-ups avant d’accéder à leur page. Un véritable enfer puisque ces pop-ups sont souvent conçus pour que les Internautes donnent leur consentement par dépit ou pour pouvoir enfin voir le contenu voulu. On appelle ça des dark patterns. D’ailleurs, en début d’année la Cnil française a imposé une amende de 150 millions d’euros à Google et 60 millions à Facebook, parce qu’il était plus facile d’accepter tous les cookies que de les refuser sur leurs sites. Comme de nombreux internautes passablement énervés par ce système, des chercheurs de l'université du Wisconsin-Madison et de Google ont décidé d’agir en mettant au point CookieEnforcer, une extension qui refuse automatiquement les cookies indésirables. Dans le détail, les chercheurs ont entraîné leur intelligence artificielle à parcourir le code source des pages Web et à repérer les notifications liées aux cookies. Concrètement, l’IA réalise une analyse texte et des différentes options pour désactiver celles qui ne sont pas essentielles en simulant des clics de souris. Cette méthode permet même à l’IA de fonctionner sur des sites et avec des systèmes de notifications qu'il n'a pas encore rencontrés. Pour l’instant, CookieEnforcer a été testé sur plusieurs centaines de sites, avec pour un taux de réussite de 91% pour correctement désactiver les cookies non essentiels. Pour le moment, l'outil n'est qu'au stade de projet et donc pas encore disponible au grand public. Les chercheurs prévoient tout de même de rendre leur IA accessible sous la forme d’une simple extension de navigateur prochainement, sans hélas préciser de date. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/17/20222 minutes, 44 seconds
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CookieEnforcer, une IA pour mettre fin aux cookies ?

À force d’utiliser internet, vous vous êtes forcément familiarisé un minimum avec les cookies. Si de nombreux internautes les voient d’un mauvais œil, des chercheurs américains ont mis au point une intelligence artificielle sous forme d’extension de navigateur internet, capable de refuser automatiquement les cookies non essentiels avec un taux de réussite de plus de 90%. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir CookieEnforcer.En Europe, le respect de la vie privée est au cœur des préoccupations, en partie avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Pourtant, en voulant à tout prix faire la transparence sur les cookies utilisés par les sites, les internautes font face quasi systématiquement à des fenêtres pop-ups avant d’accéder à leur page. Un véritable enfer puisque ces pop-ups sont souvent conçus pour que les Internautes donnent leur consentement par dépit ou pour pouvoir enfin voir le contenu voulu. On appelle ça des dark patterns. D’ailleurs, en début d’année la Cnil française a imposé une amende de 150 millions d’euros à Google et 60 millions à Facebook, parce qu’il était plus facile d’accepter tous les cookies que de les refuser sur leurs sites. Comme de nombreux internautes passablement énervés par ce système, des chercheurs de l'université du Wisconsin-Madison et de Google ont décidé d’agir en mettant au point CookieEnforcer, une extension qui refuse automatiquement les cookies indésirables.Dans le détail, les chercheurs ont entraîné leur intelligence artificielle à parcourir le code source des pages Web et à repérer les notifications liées aux cookies. Concrètement, l’IA réalise une analyse texte et des différentes options pour désactiver celles qui ne sont pas essentielles en simulant des clics de souris. Cette méthode permet même à l’IA de fonctionner sur des sites et avec des systèmes de notifications qu'il n'a pas encore rencontrés. Pour l’instant, CookieEnforcer a été testé sur plusieurs centaines de sites, avec pour un taux de réussite de 91% pour correctement désactiver les cookies non essentiels. Pour le moment, l'outil n'est qu'au stade de projet et donc pas encore disponible au grand public. Les chercheurs prévoient tout de même de rendre leur IA accessible sous la forme d’une simple extension de navigateur prochainement, sans hélas préciser de date. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/17/20222 minutes, 14 seconds
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Unreal Engine 5 va-t-il révolutionner le jeu vidéo ?

Le 5 avril, le studio de jeux vidéo Epic Games a mis à disposition des créateurs son tout dernier moteur de développement, l'Unreal Engine 5. Si vous n'êtes pas un fan de jeu vidéo, cela peut ne rien vous évoquer, mais si vous écoutez ce podcast c'est a priori parce que la tech vous intéresse, et là, croyez-moi, on est face à un bijou ! D'ailleurs, peut-être avez-vous déjà été confronté à la technologie Unreal Engine 5 sans le savoir. Il y a peu, une démo de jeu intitulée The Matrix Awakens avait déjà donné un avant goût de ce qu'il était possible de faire grâce à ce nouveau moteur. Pour la faire courte, le jeu ressemblait presque à un film en prise de vue réel, dépassant de loin les jeux aux graphismes les plus réalistes. Vous l'avez compris, je vous propose aujourd'hui de partir à la découverte d'Unreal Engine 5, le moteur de jeu qui en tout objectivité pourrait bien révolutionner le secteur du jeu vidéo. Deux fonctionnalités principales composent ce nouveau moteur : Lumen et Nanite. La première, Lumen, est comme son nom le suggère, une une technique d'éclairage globale dynamique, permettant de contrôler la lumière directe et indirecte en temps réel. Nanite de son côté est un système de gestion de la géométrie pensé pour supporter des jeux au nombre de polygones plus élevés tout en maintenant une vitesse d’affichage en temps réel sans perte. À noter qu'Unreal Engine 5 propose aussi des outils pour faciliter la vie des développeurs, notamment quand il s'agit de créer des mondes ouverts. Le World Partition par exemple, permet de rendre leur création bien plus facile en divisant le monde en question, ou plus précisément, en affichant seulement les zones à afficher à l’écran. Également, le One File Per Actor permet aux équipes créatives d’avancer à plusieurs sur un même projet sans déborder sur le travail des autres. Côté business modèle, pas de changement comparé à l'Unreal Engine 4... c'est à dire que l’utilisation du logiciel est entièrement gratuit tant que le jeu développé n’atteint pas le million de dollars de revenus. Une fois cette barre symbolique dépassée, Epic Games réclamera 5% des droits d'auteurs. À noter qu'Unreal Engine est également devenu très populaire en dehors de l’industrie vidéoludique, puisque le cinéma et la télévision y ont parfois recourt. C'est notamment le cas pour la série The Mandalorian de Disney + qui a tiré profit de la puissance d'Unreal Engine 4 pour projeter en temps réel ses décors sur d’immenses écrans LED. Le directeur technique d’Epic Games, Kim Libreri souhaite à l’avenir, je cite « que les scènes réalisées pour une série ou un film puisse être jouées dans des jeux, ou encore être vécues dans un métaverse. » Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/14/20223 minutes, 1 second
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Unreal Engine 5 va-t-il révolutionner le jeu vidéo ?

Le 5 avril, le studio de jeux vidéo Epic Games a mis à disposition des créateurs son tout dernier moteur de développement, l'Unreal Engine 5. Si vous n'êtes pas un fan de jeu vidéo, cela peut ne rien vous évoquer, mais si vous écoutez ce podcast c'est a priori parce que la tech vous intéresse, et là, croyez-moi, on est face à un bijou ! D'ailleurs, peut-être avez-vous déjà été confronté à la technologie Unreal Engine 5 sans le savoir. Il y a peu, une démo de jeu intitulée The Matrix Awakens avait déjà donné un avant goût de ce qu'il était possible de faire grâce à ce nouveau moteur. Pour la faire courte, le jeu ressemblait presque à un film en prise de vue réel, dépassant de loin les jeux aux graphismes les plus réalistes. Vous l'avez compris, je vous propose aujourd'hui de partir à la découverte d'Unreal Engine 5, le moteur de jeu qui en tout objectivité pourrait bien révolutionner le secteur du jeu vidéo.Deux fonctionnalités principales composent ce nouveau moteur : Lumen et Nanite. La première, Lumen, est comme son nom le suggère, une une technique d'éclairage globale dynamique, permettant de contrôler la lumière directe et indirecte en temps réel. Nanite de son côté est un système de gestion de la géométrie pensé pour supporter des jeux au nombre de polygones plus élevés tout en maintenant une vitesse d’affichage en temps réel sans perte. À noter qu'Unreal Engine 5 propose aussi des outils pour faciliter la vie des développeurs, notamment quand il s'agit de créer des mondes ouverts. Le World Partition par exemple, permet de rendre leur création bien plus facile en divisant le monde en question, ou plus précisément, en affichant seulement les zones à afficher à l’écran. Également, le One File Per Actor permet aux équipes créatives d’avancer à plusieurs sur un même projet sans déborder sur le travail des autres.Côté business modèle, pas de changement comparé à l'Unreal Engine 4... c'est à dire que l’utilisation du logiciel est entièrement gratuit tant que le jeu développé n’atteint pas le million de dollars de revenus. Une fois cette barre symbolique dépassée, Epic Games réclamera 5% des droits d'auteurs. À noter qu'Unreal Engine est également devenu très populaire en dehors de l’industrie vidéoludique, puisque le cinéma et la télévision y ont parfois recourt. C'est notamment le cas pour la série The Mandalorian de Disney + qui a tiré profit de la puissance d'Unreal Engine 4 pour projeter en temps réel ses décors sur d’immenses écrans LED. Le directeur technique d’Epic Games, Kim Libreri souhaite à l’avenir, je cite « que les scènes réalisées pour une série ou un film puisse être jouées dans des jeux, ou encore être vécues dans un métaverse. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/14/20222 minutes, 31 seconds
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Qu'est-ce que la sonde JUICE, en route pour Jupiter ?

Avez-vous déjà entendu parler de JUICE ? Il est fort probable que non, à moins que vous ne soyez féru d'espace, puisqu'il s'agit de l'une des sondes de la future mission destinée à comprendre Jupiter. Cette pièce est unique, en partie parce cette sonde est la première de l'Agence Spatiale Européenne à aller au-delà de Mars, mais aussi parce que sa mission sera différente de ce que nous avons connu auparavant. 7 ans de trajet. Voilà ce qui attend la sonde JUICE avant de rejoindre Jupiter. Un voyage long et semé d’embûches puisqu'elle traversera l'environnement thermique le plus complexe de toutes les missions européennes. Première étape, survivre au Système Solaire interne, ce qui n'est pas une mince affaire vu les températures extrêmes qu'elle devra endurer. Mais d'après ses concepteurs, pas le choix, ce sont les orbites des astres et des planètes qui dicte la route. Ses instruments ont donc dû être conçus sur mesure pour résister au maximum à l'environnement extérieur, sans oublier le défi de la durée et de la fiabilité. En effet, le risque d'obsolescence avant même d'arriver au terme des 7 ans de trajet est un danger bien réel. L'année à venir sera donc essentielle pour préparer son décollage prévu entre le 5 et le 25 avril 2023. Pour l'instant, la sonde est entrée dans une phase de vérifications de compatibilité électromagnétique, qui sera suivie de tests mécaniques, avant cet été de vérifier le déploiement des antennes et des bras, puis à la rentrée prochaine, une révision complète de la propulsion. Le dernier grand essai en configuration de vol complète sera ensuite effectué à Toulouse avant de préparer la FAR, Revue d'Aptitude au Vol, prévue en décembre prochain, ultime étape pour montrer que JUICE est prête rejoindre les lunes glacées de Jupiter. L'investissement de l'ESA et les agences spatiales nationales est d'environ 1 milliard et demi d'euro pour cette mission. Une somme énorme, mais le prix à payer pour découvrir ce que cachent les lunes gelées. Car en effet, l'objectif est de pouvoir étudier les océans sous la glace, d'en caractériser les différentes couches, de faire des relevés topographiques, géologiques et de composition les plus précis de la surface des lunes Ganymède et Callisto, d'étudier leur composition interne et celle de leur banquise, de quantifier leur atmosphère très ténue, et pour finir d'étudier le champ magnétique de Ganymède, la seule lune du Système Solaire avec sa propre magnétosphère. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20222 minutes, 53 seconds
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Qu'est-ce que la sonde JUICE, en route pour Jupiter ?

Avez-vous déjà entendu parler de JUICE ? Il est fort probable que non, à moins que vous ne soyez féru d'espace, puisqu'il s'agit de l'une des sondes de la future mission destinée à comprendre Jupiter. Cette pièce est unique, en partie parce cette sonde est la première de l'Agence Spatiale Européenne à aller au-delà de Mars, mais aussi parce que sa mission sera différente de ce que nous avons connu auparavant.7 ans de trajet. Voilà ce qui attend la sonde JUICE avant de rejoindre Jupiter. Un voyage long et semé d’embûches puisqu'elle traversera l'environnement thermique le plus complexe de toutes les missions européennes. Première étape, survivre au Système Solaire interne, ce qui n'est pas une mince affaire vu les températures extrêmes qu'elle devra endurer. Mais d'après ses concepteurs, pas le choix, ce sont les orbites des astres et des planètes qui dicte la route. Ses instruments ont donc dû être conçus sur mesure pour résister au maximum à l'environnement extérieur, sans oublier le défi de la durée et de la fiabilité. En effet, le risque d'obsolescence avant même d'arriver au terme des 7 ans de trajet est un danger bien réel.L'année à venir sera donc essentielle pour préparer son décollage prévu entre le 5 et le 25 avril 2023. Pour l'instant, la sonde est entrée dans une phase de vérifications de compatibilité électromagnétique, qui sera suivie de tests mécaniques, avant cet été de vérifier le déploiement des antennes et des bras, puis à la rentrée prochaine, une révision complète de la propulsion. Le dernier grand essai en configuration de vol complète sera ensuite effectué à Toulouse avant de préparer la FAR, Revue d'Aptitude au Vol, prévue en décembre prochain, ultime étape pour montrer que JUICE est prête rejoindre les lunes glacées de Jupiter.L'investissement de l'ESA et les agences spatiales nationales est d'environ 1 milliard et demi d'euro pour cette mission. Une somme énorme, mais le prix à payer pour découvrir ce que cachent les lunes gelées. Car en effet, l'objectif est de pouvoir étudier les océans sous la glace, d'en caractériser les différentes couches, de faire des relevés topographiques, géologiques et de composition les plus précis de la surface des lunes Ganymède et Callisto, d'étudier leur composition interne et celle de leur banquise, de quantifier leur atmosphère très ténue, et pour finir d'étudier le champ magnétique de Ganymède, la seule lune du Système Solaire avec sa propre magnétosphère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/13/20222 minutes, 22 seconds
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Twitter : Elon Musk nouveau patron ou simple actionnaire ?

C'est une information qui a mis en ébullition internet ces derniers jours, Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX a récemment acquis près de 10% des actions de Twitter, lui offrant une place de choix au conseil d'administration de la plateforme. Sauf que peu de temps après, le directeur général du réseau social Parag Agrawal a annoncé qu'Elon Musk ne siégerait finalement pas au CA de l'entreprise. Pourquoi un tel rétropédalage ? Qu'en dit Elon Musk lui-même ? Tous les détails dans cet épisode ! Pour bien comprendre, revenons un peu sur l'historique de cette histoire. Début avril, Elon Musk annonçait avoir acquis près de 10% des actions de Twitter. Dans un document transmis au régulateur boursier américain, le patron de Tesla et SpaceX expliquait que cette participation était "passive", c'est-à-dire qu'il ne comptait pas influer les grandes décisions stratégiques. Musk s'était également engagé à ne pas accroître sa participation au-delà de 14,9 % d'actions. C'était sans compter sur l'enthousiasme des marchés financiers, qui ont vu là le signe que le milliardaire comptait au contraire s'impliquer dans la stratégie du groupe. Avec plus de 80 millions d'abonnés sur son propre compte Twitter, cela paraissait tout à fait logique. Finalement, il n'en sera rien comme je vous l'ai dit en introduction... ou tout du moins, pas en passant par le Conseil d'Administration de la plateforme. Pour l'instant, difficile de donner une raison valable à ce rétropédalage. Ceci dit, de nombreux médias américain pensent que le patron de Tesla se laisse en réalité la possibilité d’acheter encore plus de parts de Twitter. D'après Bloomberg, en ne rejoignant pas le conseil d’administration de Twitter, Elon Musk n’a plus besoin de respecter l'accord l'obligeant à maintenir sa participation en dessous des 15%. D'après un document de la SEC, le gendarme américain, Musk n’aurait pas l’intention d’acheter plus d’actions d'actions pour l'instant, mais se réserverait le droit de changer ses plans à tout moment. En clair, un rachat pure et dure n'est pas à exclure, d'autant que Twitter est valorisé à environ 37 milliards de dollars et que la fortune d'Elon Musk est d'au moins 260 milliards de dollars d'après Bloomberg. Quoiqu'il en soit, Elon Musk n'a pas l'intention de rester passif dans cet investissement. L'homme le plus riche du monde a d'ailleurs multiplié les provocations ces derniers jours, postant de multiples sondages à propos des changements qu'il envisage pour Twitter, je cite « des améliorations significatives (...) dans les mois à venir ! ». L'attitude d'Elon Musk à l'égard de Twitter est en effet assez difficile à déchiffrer. Quand l'annonce de son retrait du CA a été faite, ce dernier a simplement répondu par un emoji en train d'éclater de rire. À noter que pour Musk, le réseau social irait trop loin dans la modération des contenus, clamant à l'envie qu'il fallait plus de liberté d'expression. Ce weekend, le nouvel actionnaire de Twitter s'est également demandé si le réseau social était je cite « en train de mourir », pointant du doigt des comptes très suivis mais peu actifs. Difficile de prédire la volonté d'Elon Musk avec cette affaire. Mais soyez sur d'une chose, l'homme le plus riche du monde ne devrait pas tarder à dévoiler son prochain coup. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20223 minutes, 31 seconds
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Twitter : Elon Musk nouveau patron ou simple actionnaire ?

C'est une information qui a mis en ébullition internet ces derniers jours, Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX a récemment acquis près de 10% des actions de Twitter, lui offrant une place de choix au conseil d'administration de la plateforme. Sauf que peu de temps après, le directeur général du réseau social Parag Agrawal a annoncé qu'Elon Musk ne siégerait finalement pas au CA de l'entreprise. Pourquoi un tel rétropédalage ? Qu'en dit Elon Musk lui-même ? Tous les détails dans cet épisode !Pour bien comprendre, revenons un peu sur l'historique de cette histoire. Début avril, Elon Musk annonçait avoir acquis près de 10% des actions de Twitter. Dans un document transmis au régulateur boursier américain, le patron de Tesla et SpaceX expliquait que cette participation était "passive", c'est-à-dire qu'il ne comptait pas influer les grandes décisions stratégiques. Musk s'était également engagé à ne pas accroître sa participation au-delà de 14,9 % d'actions. C'était sans compter sur l'enthousiasme des marchés financiers, qui ont vu là le signe que le milliardaire comptait au contraire s'impliquer dans la stratégie du groupe. Avec plus de 80 millions d'abonnés sur son propre compte Twitter, cela paraissait tout à fait logique. Finalement, il n'en sera rien comme je vous l'ai dit en introduction... ou tout du moins, pas en passant par le Conseil d'Administration de la plateforme.Pour l'instant, difficile de donner une raison valable à ce rétropédalage. Ceci dit, de nombreux médias américain pensent que le patron de Tesla se laisse en réalité la possibilité d’acheter encore plus de parts de Twitter. D'après Bloomberg, en ne rejoignant pas le conseil d’administration de Twitter, Elon Musk n’a plus besoin de respecter l'accord l'obligeant à maintenir sa participation en dessous des 15%. D'après un document de la SEC, le gendarme américain, Musk n’aurait pas l’intention d’acheter plus d’actions d'actions pour l'instant, mais se réserverait le droit de changer ses plans à tout moment. En clair, un rachat pure et dure n'est pas à exclure, d'autant que Twitter est valorisé à environ 37 milliards de dollars et que la fortune d'Elon Musk est d'au moins 260 milliards de dollars d'après Bloomberg.Quoiqu'il en soit, Elon Musk n'a pas l'intention de rester passif dans cet investissement. L'homme le plus riche du monde a d'ailleurs multiplié les provocations ces derniers jours, postant de multiples sondages à propos des changements qu'il envisage pour Twitter, je cite « des améliorations significatives (...) dans les mois à venir ! ». L'attitude d'Elon Musk à l'égard de Twitter est en effet assez difficile à déchiffrer. Quand l'annonce de son retrait du CA a été faite, ce dernier a simplement répondu par un emoji en train d'éclater de rire. À noter que pour Musk, le réseau social irait trop loin dans la modération des contenus, clamant à l'envie qu'il fallait plus de liberté d'expression. Ce weekend, le nouvel actionnaire de Twitter s'est également demandé si le réseau social était je cite « en train de mourir », pointant du doigt des comptes très suivis mais peu actifs. Difficile de prédire la volonté d'Elon Musk avec cette affaire. Mais soyez sur d'une chose, l'homme le plus riche du monde ne devrait pas tarder à dévoiler son prochain coup. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/12/20223 minutes, 1 second
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Pixel War : pourquoi internet s'est enflammé pour l'événement ?

Vous n'avez pas pu y échapper si vous suivez l'actualité d'internet... la semaine dernière s'est tenu un événement que l'on a rapidement rebaptisé Pixel War, la Guerre des Pixels, notamment pour l'implication de la communauté française du stream sur la plateforme Twitch. Si vous ne voyez pas de quoi il s'agit, pas de panique, je vous propose de revivre les moments forts de l'événement dans cet épisode. Tout s'est déroulé sur le réseau social Reddit. Le 1er avril dernier, une immense page blanche apparaît dans un groupe intitulé r/Place. Les utilisateurs sont invités à placer le pixel de la couleur leur choix où bon leur semble toutes les 5 minutes, et ce de façon totalement gratuite pour créer un dessin, une forme, un logo qui ensuite sera intégré à une gigantesque fresque collective. Si l'événement était initialement réservé à la communauté Reddit, ce qu'on appelle aujourd'hui la « Pixel War » a pris une toute autre ampleur grâce à Twitch et notamment aux streamers français Kameto et Zerator. Leur objectif : créer une véritable œuvre d'art hommage à la France avec entre autre les effigies de Zinedine Zidane, Thomas Pesquet et Daft Punk, la pyramide du Louvre, un croissant, l'arc de triomphe, ou encore deux œufs de dragon en référence au jeu vidéo Dofus, le tout sur fond d'un immense drapeau tricolore occupant une bonne partie de la zone inférieure gauche de la page, en comparaison avec les autres contributions des internautes. Mais cet élan artistique, plusieurs streamers étrangers ne l'ont pas vu d'un bon œil. Forcément, l'espace s'est rapidement rempli, au point que pour s'étendre davantage, il fallait empiéter sur le voisin. Enfin, surtout dans dans le coin inférieur gauche, là où étaient les français, car sur le reste de la page, aucune tension spéciale à signaler. Que s'est-il passé concrètement ? Côté français, le paroxysme de cet événement a eu lieu les 3 et 4 avril quand un bras de fer s'est engagé avec une coalition de streamers espagnols et américains. Pour une raison encore obscure, ces derniers, emmenées par Ibai et Rubius ne semblaient avoir qu’un seul but : détruire le pixel art français. C'était sans compter sur la solidarité française déjà éprouvée par le passé avec le ZEvent, cet événement caritatif qui chaque année permet de lever plusieurs millions d'euros en faveur d'une association. Face aux assauts répétés des espagnols et des américains, l’œuvre française a plutôt bien tenue, capable de reconstruire les parties détruites en seulement quelques minutes grâce à une stratégie bien huilée intitulée : printemps, été, automne, hiver. Comme je vous le disait précédemment, chaque utilisateur ne pouvait placer qu'un pixel toutes les 5 minutes. En divisant la communauté française en 4 groupes, Kameto, Zerator et compagnie pouvaient dès lors compter sur une force de frappe toujours aussi nombreuse toutes les 75 secondes, de quoi rendre fou leurs assaillants, clamant à l'envie que les français trichaient en employant des bots, ou en français des robots informatiques paramétrés pour poser automatique les pixels. Malheureusement pour les espagnols, ce sont plusieurs centaines de milliers d'internautes français qui se sont prêtés au jeu pour défendre la magnifique fresque initiée par Kameto et ses amis. Ce dernier s'est d'ailleurs montré très ferme : aucun compromis face à un adversaire optant pour la stratégie du mensonge et de la destruction. Sur Youtube de nombreuses vidéos récapitulatives montrent l'ampleur de l'événement qui, plus qu'une simple fresque collaborative, aura été une formidable preuve de l'union d'internet pour porter aux et fort les symboles de la France. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/11/20223 minutes, 50 seconds
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Pixel War : pourquoi internet s'est enflammé pour l'événement ?

Vous n'avez pas pu y échapper si vous suivez l'actualité d'internet... la semaine dernière s'est tenu un événement que l'on a rapidement rebaptisé Pixel War, la Guerre des Pixels, notamment pour l'implication de la communauté française du stream sur la plateforme Twitch. Si vous ne voyez pas de quoi il s'agit, pas de panique, je vous propose de revivre les moments forts de l'événement dans cet épisode.Tout s'est déroulé sur le réseau social Reddit. Le 1er avril dernier, une immense page blanche apparaît dans un groupe intitulé r/Place. Les utilisateurs sont invités à placer le pixel de la couleur leur choix où bon leur semble toutes les 5 minutes, et ce de façon totalement gratuite pour créer un dessin, une forme, un logo qui ensuite sera intégré à une gigantesque fresque collective. Si l'événement était initialement réservé à la communauté Reddit, ce qu'on appelle aujourd'hui la « Pixel War » a pris une toute autre ampleur grâce à Twitch et notamment aux streamers français Kameto et Zerator. Leur objectif : créer une véritable œuvre d'art hommage à la France avec entre autre les effigies de Zinedine Zidane, Thomas Pesquet et Daft Punk, la pyramide du Louvre, un croissant, l'arc de triomphe, ou encore deux œufs de dragon en référence au jeu vidéo Dofus, le tout sur fond d'un immense drapeau tricolore occupant une bonne partie de la zone inférieure gauche de la page, en comparaison avec les autres contributions des internautes. Mais cet élan artistique, plusieurs streamers étrangers ne l'ont pas vu d'un bon œil.Forcément, l'espace s'est rapidement rempli, au point que pour s'étendre davantage, il fallait empiéter sur le voisin. Enfin, surtout dans dans le coin inférieur gauche, là où étaient les français, car sur le reste de la page, aucune tension spéciale à signaler. Que s'est-il passé concrètement ? Côté français, le paroxysme de cet événement a eu lieu les 3 et 4 avril quand un bras de fer s'est engagé avec une coalition de streamers espagnols et américains. Pour une raison encore obscure, ces derniers, emmenées par Ibai et Rubius ne semblaient avoir qu’un seul but : détruire le pixel art français. C'était sans compter sur la solidarité française déjà éprouvée par le passé avec le ZEvent, cet événement caritatif qui chaque année permet de lever plusieurs millions d'euros en faveur d'une association. Face aux assauts répétés des espagnols et des américains, l’œuvre française a plutôt bien tenue, capable de reconstruire les parties détruites en seulement quelques minutes grâce à une stratégie bien huilée intitulée : printemps, été, automne, hiver. Comme je vous le disait précédemment, chaque utilisateur ne pouvait placer qu'un pixel toutes les 5 minutes. En divisant la communauté française en 4 groupes, Kameto, Zerator et compagnie pouvaient dès lors compter sur une force de frappe toujours aussi nombreuse toutes les 75 secondes, de quoi rendre fou leurs assaillants, clamant à l'envie que les français trichaient en employant des bots, ou en français des robots informatiques paramétrés pour poser automatique les pixels.Malheureusement pour les espagnols, ce sont plusieurs centaines de milliers d'internautes français qui se sont prêtés au jeu pour défendre la magnifique fresque initiée par Kameto et ses amis. Ce dernier s'est d'ailleurs montré très ferme : aucun compromis face à un adversaire optant pour la stratégie du mensonge et de la destruction. Sur Youtube de nombreuses vidéos récapitulatives montrent l'ampleur de l'événement qui, plus qu'une simple fresque collaborative, aura été une formidable preuve de l'union d'internet pour porter aux et fort les symboles de la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/20223 minutes, 20 seconds
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DALL-E 2 : l’IA artistique révolutionnaire ?

Si l’intelligence artificielle se développe de plus en plus avec des usages aussi divers que variés, l’art et la création tiennent une place de choix dans l’utilisation de cette technologie. Le cinéma emploie depuis quelques années maintenant les deepfakes pour rajeunir ou ressusciter des acteurs… Et aujourd’hui, il est désormais possible grâce à l’intelligence artificielle de créer de véritables œuvres d’arts ! De quoi parle-t-on concrètement, c’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. L’IA que je vous présente aujourd’hui se nomme DALL-E 2, comme le célèbre peintre espagnol Salvador Dali. Édité par OpenAI, cette deuxième version serait capable de transformer une simple phrase en image photoréaliste, contrairement à la V1 qui ne proposait qu’un dessin sur un fond uni. Par ailleurs, OpenAI est un concurrent direct de DeepMind, la filiale de Google dédiée à l’intelligence artificielle, fondée par ni plus ni moins qu’Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX qui a été épaulé par des fonds de Microsoft dans son entreprise. Sur le principe, DALL-E 2 n’est pas sans rappeler GauGAN de Nvidia dont on vous a déjà parlé dans un épisode précédent, spécialisé dans la composition de paysage, mais dans les faits, cette IA est capable de délivrer un contenu bien plus complexe comme « un ours en peluche faisant du skateboard à Times Square » par exemple. Concrètement, Open AI s’appuie sur CLIP, une réseau neuronal entraîné avec un grand nombre d’images et de description. Dans le détail, l’IA a été conçue pour analyser une image et proposer une description, mais en réalité s’appuie sur la description pour créer une image cohérente. Le processus est donc inversé. À noter également que ce système en deux étapes permet aussi d’éditer une image déjà existante en remplaçant, en ajoutant ou en supprimant un élément. Ceci dit, afin d’éviter tout abus, l’IA ne peut pas générer d’image avec des visages humains, ce qui évite de créer des images au contenu violent ou inapproprié. Oubliez donc les détournements de personnalités politiques ou de stars. Pour tester cette IA, il convient pour l’instant de s’inscrire sur une liste d’attente et d’attendre une invitation. Patience donc si vous souhaitez mettre vos talents à l’épreuve.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/10/20222 minutes, 45 seconds
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DALL-E 2 : l’IA artistique révolutionnaire ?

Si l’intelligence artificielle se développe de plus en plus avec des usages aussi divers que variés, l’art et la création tiennent une place de choix dans l’utilisation de cette technologie. Le cinéma emploie depuis quelques années maintenant les deepfakes pour rajeunir ou ressusciter des acteurs… Et aujourd’hui, il est désormais possible grâce à l’intelligence artificielle de créer de véritables œuvres d’arts ! De quoi parle-t-on concrètement, c’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.L’IA que je vous présente aujourd’hui se nomme DALL-E 2, comme le célèbre peintre espagnol Salvador Dali. Édité par OpenAI, cette deuxième version serait capable de transformer une simple phrase en image photoréaliste, contrairement à la V1 qui ne proposait qu’un dessin sur un fond uni. Par ailleurs, OpenAI est un concurrent direct de DeepMind, la filiale de Google dédiée à l’intelligence artificielle, fondée par ni plus ni moins qu’Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX qui a été épaulé par des fonds de Microsoft dans son entreprise. Sur le principe, DALL-E 2 n’est pas sans rappeler GauGAN de Nvidia dont on vous a déjà parlé dans un épisode précédent, spécialisé dans la composition de paysage, mais dans les faits, cette IA est capable de délivrer un contenu bien plus complexe comme « un ours en peluche faisant du skateboard à Times Square » par exemple. Concrètement, Open AI s’appuie sur CLIP, une réseau neuronal entraîné avec un grand nombre d’images et de description. Dans le détail, l’IA a été conçue pour analyser une image et proposer une description, mais en réalité s’appuie sur la description pour créer une image cohérente. Le processus est donc inversé.À noter également que ce système en deux étapes permet aussi d’éditer une image déjà existante en remplaçant, en ajoutant ou en supprimant un élément. Ceci dit, afin d’éviter tout abus, l’IA ne peut pas générer d’image avec des visages humains, ce qui évite de créer des images au contenu violent ou inapproprié. Oubliez donc les détournements de personnalités politiques ou de stars. Pour tester cette IA, il convient pour l’instant de s’inscrire sur une liste d’attente et d’attendre une invitation. Patience donc si vous souhaitez mettre vos talents à l’épreuve.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/20222 minutes, 15 seconds
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Où en est le numérique en France ?

Il y a peu, l'Arcep et l'Arcom, deux autorités de régulations, la première des communications et la seconde des médias et du numérique, ont publié une étude commune sur les usages du numérique en France en 2020 et 2021. Objectif : comprendre l’économie du marché du numérique et améliorer les missions de régulation dans ce secteur en perpétuel changement. Quels enseignements tirer de cette étude ? Toutes les réponses dans cet épisode. Tout d'abord, il est intéressant de noter que d'après Arcep-Arcom, l'accès à internet à très haut débit s'accélère. D'après l'étude, les abonnements à la fibre optique auraient augmentés de 12% entre le deuxième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2021, soit +4,1 millions d’abonnements. Côté infrastructures, 27 millions d’habitations et bâtiments sont désormais raccordables à la fibre optique. Un chiffre que l'Arcep ne trouve pas suffisant, souhaitant atteindre 100% de couverture du territoire en fibre optique en 2025. En parlant d'internet, au niveau mobile cette fois, l'étude note que 99% de la population a accès à la 4G désormais. Un chiffre qui descend toutefois à 94% d'un point de vue strictement géographique sur l'ensemble de l'hexagone. D'après l'étude, l'effort aurait été concentré sur les zones rurales dans le but de réduire la fracture numérique. Ceci dit, aucune donnée n'a été communiqué concernant la 5G. Si l'accès à internet est possible quasiment partout et que le numérique se fait une place de plus en plus importante dans notre quotidien d'après l'étude, c'est sans doute dû à un phénomène qui a bouleversé notre quotidien ces deux dernières années : la crise sanitaire. Avec l'avènement du télétravail, l'utilisation quotidienne de l'ordinateur est passé de 47 à 66% en un an, si bien que fin 2020, 92% de la population française consultaient régulièrement internet, pour le pas dire quotidiennement. Les particuliers ne sont pas les seuls à avoir accéléré leur numérisation, car du côté professionnel, les 2/3 des entreprises françaises possédaient leur propre site internet en 2021, contre seulement 1/3 l'année précédente. Pour finir, la consommation d'écran des français a elle aussi explosé ces dernières années. Au cœur du confinement, en avril 2020, les français passaient en moyenne 4h et demi par jour devant un écran. Un chiffre qui est retombé à 3h42 en 2021, soit le même niveau qu'en 2019. Mais les pratiques ont largement évolué. Ainsi, les ¾ des français visionneraient d'autres contenus que ceux proposés par la télé, autrement dit, les plateformes à la demande comme Netflix, Amazon Prime Video ou Disney +. Mais pour éviter de dépenser des centaines d'euros dans les abonnements, le partage de compte resterait une pratique courante d'après l'étude, puisque la moitié des abonnés prêteraient leurs codes à des proches. Ceci dit, le streaming illégal reste encore très populaire, notamment pour le sport, même si ces derniers mois, plus de 200 sites de retransmissions ont été supprimés suite à l'adoption de la loi anti piratage en octobre dernier. Bref, vous le voyez, le numérique est désormais bien présent dans notre quotidien, en tout cas pour la majorité des français, et vu les priorités actuelles comme la quête d'une souveraineté européenne en la matière, sera sans doute amené à prendre encore plus d'ampleur dans les années à venir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/7/20223 minutes, 39 seconds
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Où en est le numérique en France ?

Il y a peu, l'Arcep et l'Arcom, deux autorités de régulations, la première des communications et la seconde des médias et du numérique, ont publié une étude commune sur les usages du numérique en France en 2020 et 2021. Objectif : comprendre l’économie du marché du numérique et améliorer les missions de régulation dans ce secteur en perpétuel changement. Quels enseignements tirer de cette étude ? Toutes les réponses dans cet épisode.Tout d'abord, il est intéressant de noter que d'après Arcep-Arcom, l'accès à internet à très haut débit s'accélère. D'après l'étude, les abonnements à la fibre optique auraient augmentés de 12% entre le deuxième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2021, soit +4,1 millions d’abonnements. Côté infrastructures, 27 millions d’habitations et bâtiments sont désormais raccordables à la fibre optique. Un chiffre que l'Arcep ne trouve pas suffisant, souhaitant atteindre 100% de couverture du territoire en fibre optique en 2025. En parlant d'internet, au niveau mobile cette fois, l'étude note que 99% de la population a accès à la 4G désormais. Un chiffre qui descend toutefois à 94% d'un point de vue strictement géographique sur l'ensemble de l'hexagone. D'après l'étude, l'effort aurait été concentré sur les zones rurales dans le but de réduire la fracture numérique. Ceci dit, aucune donnée n'a été communiqué concernant la 5G.Si l'accès à internet est possible quasiment partout et que le numérique se fait une place de plus en plus importante dans notre quotidien d'après l'étude, c'est sans doute dû à un phénomène qui a bouleversé notre quotidien ces deux dernières années : la crise sanitaire. Avec l'avènement du télétravail, l'utilisation quotidienne de l'ordinateur est passé de 47 à 66% en un an, si bien que fin 2020, 92% de la population française consultaient régulièrement internet, pour le pas dire quotidiennement. Les particuliers ne sont pas les seuls à avoir accéléré leur numérisation, car du côté professionnel, les 2/3 des entreprises françaises possédaient leur propre site internet en 2021, contre seulement 1/3 l'année précédente.Pour finir, la consommation d'écran des français a elle aussi explosé ces dernières années. Au cœur du confinement, en avril 2020, les français passaient en moyenne 4h et demi par jour devant un écran. Un chiffre qui est retombé à 3h42 en 2021, soit le même niveau qu'en 2019. Mais les pratiques ont largement évolué. Ainsi, les ¾ des français visionneraient d'autres contenus que ceux proposés par la télé, autrement dit, les plateformes à la demande comme Netflix, Amazon Prime Video ou Disney +. Mais pour éviter de dépenser des centaines d'euros dans les abonnements, le partage de compte resterait une pratique courante d'après l'étude, puisque la moitié des abonnés prêteraient leurs codes à des proches. Ceci dit, le streaming illégal reste encore très populaire, notamment pour le sport, même si ces derniers mois, plus de 200 sites de retransmissions ont été supprimés suite à l'adoption de la loi anti piratage en octobre dernier. Bref, vous le voyez, le numérique est désormais bien présent dans notre quotidien, en tout cas pour la majorité des français, et vu les priorités actuelles comme la quête d'une souveraineté européenne en la matière, sera sans doute amené à prendre encore plus d'ampleur dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/7/20223 minutes, 8 seconds
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Corruption de Microsoft en Afrique et Moyen Orient ?

Pour s'assurer de nouveaux marchés et des contrats juteux, les entreprises de la tech et en particulier les GAFAM sont prêt à tout, même à recourir à des pratiques illégales comme le versement de pots-de-vin. Ce serait en effet le cas pour Microsoft, qui par le biais d'un lanceur d'alerte, est accusé de pratiquer la corruption généralisée pour s'offrir des marchés émergents. De quoi parle-t-on concrètement ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Le lanceur d'alerte en question n'est autre qu'un ancien directeur de Microsoft pour les marchés émergents du nom de Yasser Elabd. Fin mars, ce dernier témoignait sur la plateforme Lioness, spécialisée dans la diffusion des lanceurs d'alertes, pour dénoncer la corruption à laquelle se livrerait son ancienne entreprise. D'après lui, les événements ont commencé à devenir étranges en 2016, après qu'il ait signalé un versement de 40 000 dollars en Afrique. Si la transaction a été annulée, l'un de ses responsables lui aurait fait une remontrance sans équivoque. Je cite, « je ne veux pas que vous soyez un bloqueur. Si l'une des filiales au Moyen-Orient ou en Afrique fait quelque chose, vous devez tourner la tête et laisser les choses en l'état. Si quelque chose arrive, ce sont elles qui en paieront le prix, pas vous » fin de citation. Un rappel à l'ordre qui aboutira deux ans plus tard à son licenciement quand il rejettera je cite « un plan d'amélioration des performances imposé par l'entreprise ». Concrètement, l'ancien directeur des marchés publics de Microsoft estime avoir été poussé vers la sortie pour avoir dénoncé ces versements de pots-de-vin en Afrique au Moyen-Orient. D'après lui, 200 millions de dollars auraient été utilisés dans le but de corrompre des dirigeants du Ghana, du Nigeria, du Qatar et de l'Arabie Saoudite, et environ la moitié des vendeurs et managers avec qui il collaborait à l'époque auraient trempés dans ces affaires louches. Face à ces accusation, Microsoft a rapidement lancé une enquête interne, précisant que certains des employés incriminés ont bel été bien été licencié et les paiements bloqués. Becky Lenaburg, vice-présidente de Microsoft a réagi à ces accusations en expliquant que Microsoft s'engageait je cite « faire des affaires de manière responsable et nous encourageons toujours les gens à signaler tout ce qu'ils voient qui pourrait violer la loi, nos politiques ou nos normes éthiques […] Nous pensons avoir déjà enquêté sur ces allégations, qui datent de plusieurs années, et y avoir répondu. Nous avons coopéré avec les agences gouvernementales pour résoudre toutes les préoccupations » fin de citation. Aux États-Unis le Foreign Corrupt Practices Act interdit à des entreprises ou citoyens américains de corrompre des gouvernements étrangers. Et si Microsoft a déjà été épinglé par l'autorité de la concurrence américaine pour ces pratiques, cette affaire de corruption précisément dénoncée par Yasser Elabd a finalement été classée début mars par manque de moyen pour enquêter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20223 minutes, 11 seconds
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Corruption de Microsoft en Afrique et Moyen Orient ?

Pour s'assurer de nouveaux marchés et des contrats juteux, les entreprises de la tech et en particulier les GAFAM sont prêt à tout, même à recourir à des pratiques illégales comme le versement de pots-de-vin. Ce serait en effet le cas pour Microsoft, qui par le biais d'un lanceur d'alerte, est accusé de pratiquer la corruption généralisée pour s'offrir des marchés émergents. De quoi parle-t-on concrètement ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.Le lanceur d'alerte en question n'est autre qu'un ancien directeur de Microsoft pour les marchés émergents du nom de Yasser Elabd. Fin mars, ce dernier témoignait sur la plateforme Lioness, spécialisée dans la diffusion des lanceurs d'alertes, pour dénoncer la corruption à laquelle se livrerait son ancienne entreprise. D'après lui, les événements ont commencé à devenir étranges en 2016, après qu'il ait signalé un versement de 40 000 dollars en Afrique. Si la transaction a été annulée, l'un de ses responsables lui aurait fait une remontrance sans équivoque. Je cite, « je ne veux pas que vous soyez un bloqueur. Si l'une des filiales au Moyen-Orient ou en Afrique fait quelque chose, vous devez tourner la tête et laisser les choses en l'état. Si quelque chose arrive, ce sont elles qui en paieront le prix, pas vous » fin de citation. Un rappel à l'ordre qui aboutira deux ans plus tard à son licenciement quand il rejettera je cite « un plan d'amélioration des performances imposé par l'entreprise ».Concrètement, l'ancien directeur des marchés publics de Microsoft estime avoir été poussé vers la sortie pour avoir dénoncé ces versements de pots-de-vin en Afrique au Moyen-Orient. D'après lui, 200 millions de dollars auraient été utilisés dans le but de corrompre des dirigeants du Ghana, du Nigeria, du Qatar et de l'Arabie Saoudite, et environ la moitié des vendeurs et managers avec qui il collaborait à l'époque auraient trempés dans ces affaires louches. Face à ces accusation, Microsoft a rapidement lancé une enquête interne, précisant que certains des employés incriminés ont bel été bien été licencié et les paiements bloqués. Becky Lenaburg, vice-présidente de Microsoft a réagi à ces accusations en expliquant que Microsoft s'engageait je cite « faire des affaires de manière responsable et nous encourageons toujours les gens à signaler tout ce qu'ils voient qui pourrait violer la loi, nos politiques ou nos normes éthiques […] Nous pensons avoir déjà enquêté sur ces allégations, qui datent de plusieurs années, et y avoir répondu. Nous avons coopéré avec les agences gouvernementales pour résoudre toutes les préoccupations » fin de citation. Aux États-Unis le Foreign Corrupt Practices Act interdit à des entreprises ou citoyens américains de corrompre des gouvernements étrangers. Et si Microsoft a déjà été épinglé par l'autorité de la concurrence américaine pour ces pratiques, cette affaire de corruption précisément dénoncée par Yasser Elabd a finalement été classée début mars par manque de moyen pour enquêter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/6/20222 minutes, 41 seconds
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Nouveau podcast ! Choses à Savoir Gaming

Pour écouter Choses à Savoir Gaming, rien de plus simple ! Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-gaming/id1614359335 Spotify: https://open.spotify.com/show/5BzWe50r3lOSY5cOsFj5oj?si=2e765f85c9e7482e Deezer: https://deezer.com/show/3505927 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vY2hvc2VzYXNhdm9pcmdhbWluZw%3D%3D Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/202259 seconds
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Nouveau podcast ! Choses à Savoir Gaming

Pour écouter Choses à Savoir Gaming, rien de plus simple !Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-gaming/id1614359335Spotify:https://open.spotify.com/show/5BzWe50r3lOSY5cOsFj5oj?si=2e765f85c9e7482eDeezer:https://deezer.com/show/3505927Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vY2hvc2VzYXNhdm9pcmdhbWluZw%3D%3D Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/202259 seconds
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La téléphonie, arme de guerre en Ukraine ?

Pas une semaine ne passe sans que l'on parle du conflit entre l'Ukraine et la Russie. Et pour cause, la technologie est un sujet central, notamment quand il s'agit d'espionner l'ennemi, localiser les troupes, puis les attaquer avec des missiles. Comment les réseaux de communications sont-ils devenus une arme à part entière ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. C'est dans une longue et passionnante enquête dévoilée par Sky News que l'on apprend comment l'Ukraine et la Russie utilise la téléphonie et les réseaux de communications comme de vraies armes de guerre. Là, l'idée n'est pas simplement d'espionner les conversations de l'adversaire, mais surtout de traquer la position des soldats. Dans le détail, chaque camp utiliserait des dispositifs appelés je cite « simulateurs de sites cellulaires », qui imitent les relais téléphonique. Ces systèmes sont reliés à des drones qui, quand ils survolent les champs de bataille, peuvent capter les signaux des téléphones à proximité avant de relayer les informations interceptées à la base. Si l'on rentre un peu plus dans le détail, ces dispositifs forcent les téléphones à se connecter à plusieurs pylônes présents à proximité. En analysant les connections en fonction de la force du signal, le drone peut alors déterminer la position de chaque appareil, et donc des soldats adverses. Côté techniques et matériel, Sky News explique que les Russes utiliseraient tous deux le système Leer 3, composé de deux drones et d'un camion de commandement, le tout capable de localiser 2000 téléphones à 6 kilomètres à la ronde. Côté Ukrainien, rien n'a filtré pour le moment. Ceci dit, la guerre dans le Donbas a forcé les Ukrainiens à s'adapter ces huit dernières années. Ainsi, les soldats sont invités à laisser leurs carte SIM à la maison, à en acheter une sur le lieu même du conflit, de passer des appels loin des zones de combat, et le plus souvent possible de laisser leur téléphone éteint. Que ce soit pour espionner l'adversaire ou pour tout simplement communiquer, chaque camp a donc besoin d'un réseau téléphonique fonctionnel. Voilà sans doute l'une des raisons pour lesquelles ces installations sont très peu attaquées par les Russes. Par ailleurs, l'accès à la téléphonie et à internet reste une priorité pour les Ukrainiens qui, grâce à cela, peuvent continuer de documenter les atrocités de la guerre. Ces derniers jours, plusieurs vidéos de soldats présents dans la ville de Boutcha, en périphérie de la capitale Kiev et jusqu'à début avril sous contrôle russe, montraient des centaines de corps sans vie jonchant les routes et les rues, tous tués d'une balle dans la tête. Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce un génocide et les occidentaux un crime de guerre de la part de l'armée Russe, Vladimir Poutine crie quant à lui à la mise en scène. Depuis, des centaines de comptes pro russes relaient de fausses informations pour tenter étouffer l'affaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20223 minutes, 2 seconds
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La téléphonie, arme de guerre en Ukraine ?

Pas une semaine ne passe sans que l'on parle du conflit entre l'Ukraine et la Russie. Et pour cause, la technologie est un sujet central, notamment quand il s'agit d'espionner l'ennemi, localiser les troupes, puis les attaquer avec des missiles. Comment les réseaux de communications sont-ils devenus une arme à part entière ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.C'est dans une longue et passionnante enquête dévoilée par Sky News que l'on apprend comment l'Ukraine et la Russie utilise la téléphonie et les réseaux de communications comme de vraies armes de guerre. Là, l'idée n'est pas simplement d'espionner les conversations de l'adversaire, mais surtout de traquer la position des soldats. Dans le détail, chaque camp utiliserait des dispositifs appelés je cite « simulateurs de sites cellulaires », qui imitent les relais téléphonique. Ces systèmes sont reliés à des drones qui, quand ils survolent les champs de bataille, peuvent capter les signaux des téléphones à proximité avant de relayer les informations interceptées à la base. Si l'on rentre un peu plus dans le détail, ces dispositifs forcent les téléphones à se connecter à plusieurs pylônes présents à proximité. En analysant les connections en fonction de la force du signal, le drone peut alors déterminer la position de chaque appareil, et donc des soldats adverses.Côté techniques et matériel, Sky News explique que les Russes utiliseraient tous deux le système Leer 3, composé de deux drones et d'un camion de commandement, le tout capable de localiser 2000 téléphones à 6 kilomètres à la ronde. Côté Ukrainien, rien n'a filtré pour le moment. Ceci dit, la guerre dans le Donbas a forcé les Ukrainiens à s'adapter ces huit dernières années. Ainsi, les soldats sont invités à laisser leurs carte SIM à la maison, à en acheter une sur le lieu même du conflit, de passer des appels loin des zones de combat, et le plus souvent possible de laisser leur téléphone éteint. Que ce soit pour espionner l'adversaire ou pour tout simplement communiquer, chaque camp a donc besoin d'un réseau téléphonique fonctionnel. Voilà sans doute l'une des raisons pour lesquelles ces installations sont très peu attaquées par les Russes.Par ailleurs, l'accès à la téléphonie et à internet reste une priorité pour les Ukrainiens qui, grâce à cela, peuvent continuer de documenter les atrocités de la guerre. Ces derniers jours, plusieurs vidéos de soldats présents dans la ville de Boutcha, en périphérie de la capitale Kiev et jusqu'à début avril sous contrôle russe, montraient des centaines de corps sans vie jonchant les routes et les rues, tous tués d'une balle dans la tête. Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce un génocide et les occidentaux un crime de guerre de la part de l'armée Russe, Vladimir Poutine crie quant à lui à la mise en scène. Depuis, des centaines de comptes pro russes relaient de fausses informations pour tenter étouffer l'affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/20222 minutes, 32 seconds
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Axie Infinity victime d'un piratage de cryptomonnaies historiques ?

Il y a quelques jours, la très populaire plateforme de jeu Axie Infinity a été victime d'un vol massif de cryptomonnaies, a priori le plus important depuis la créations des monnaies virtuelles. Quelles conséquences cela va-t-il avoir sur les joueurs ? La plateforme va-t-elle pouvoir se relever ? Toutes les réponses dans cet épisode. Personne ne l'avait vu venir, et quand la nouvelle est tombée, cela a eu l'effet d'une bombe. Pour l'historique, le piratage s'est produit mercredi 23 mars dernier sur la plateforme Axie Infinity. L'éditeur de ce jeu basé sur le principe de play to earn, où il s'agit donc de jouer pour gagner des cryptomonnaies, a mis près d'une semaine avant d'annoncer publiquement la nouvelle. D'après les premiers éléments rendus publiques, les hackers auraient exploité une faille de la blockchain Ronin, qui est à la base de ce jeu... Dans le détail, face au grand nombre d'utilisateur de son jeu, l'éditeur Sky Mavis se serait appuyé sur un validateur surnommé Axie DAO pour signer des transactions financières en son nom. Ceci dit, cet accès qui était censé n'être que temporaire n'a finalement jamais été refermé. Une faille connu a priori depuis novembre 2021 qui coûte très cher à l'éditeur Sky Mavis puisque les hackers se sont emparé de 173 600 Ether et 25,5 millions d'USDC, pour une valeur totale avoisinant les 622 millions de dollars. En conférence de presse, le cofondateur de Sky Mavis, Jeff Zitlin, a reconnu je cite qu'il s'agit là « de l'un des hacks les plus importants de l'Histoire ». Face aux critiques, ce dernier a également précisé qu'il restait encore possible d'identifier les attaquants et de les traduire en justice. Son associé, Aleksander Larser, a pour sa part assuré que les comptes touchés par ce piratage seraient remboursés de leurs pertes. Les cours des monnaies d'Axie Infinity, AXS et SLP n'ont subi qu'une chute modeste de 7 et 5 % et sont depuis reparties à la hausse. Cette histoire rappelle celle du vol de 94 000 bitcoin aux Etats-Unis en 2016 par un couple de trentenaires new-yorkais et récupéré en février dernier par la justice américaine. Si à l'époque la somme totale dérobée valait 71 millions d'euros, avec la flambée du cours de cette cryptomonnaie ces dernières années, la valeur pactole a depuis été multiplié par 50 pour atteindre en 2022 plus de 3 milliards et demi de dollars. Et cela s'explique facilement par le fait que le Bitcoin se fait de plus en plus rare. Ces derniers jours, la cryptomonnaies a passé la barre des 19 millions de bitcoin minés sur les 21 millions mis à disposition par son fondateur Satoshi Nakamoto (pour peu que ce soit son vrai nom). En clair, il ne reste plus que 2 millions de bitcoin à extraire. Rassurez-vous, ce ne sera pas pour demain, puisque d'après les estimations des experts du secteurs, le dernier bitcoin ne sera miné qu'en l'an 2140. À noter que sur ces 21 millions de tokens, plus de 4 millions sont inaccessibles, car bloqués sur des portefeuilles virtuels perdus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/4/20223 minutes, 29 seconds
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Axie Infinity victime d'un piratage de cryptomonnaies historiques ?

Il y a quelques jours, la très populaire plateforme de jeu Axie Infinity a été victime d'un vol massif de cryptomonnaies, a priori le plus important depuis la créations des monnaies virtuelles. Quelles conséquences cela va-t-il avoir sur les joueurs ? La plateforme va-t-elle pouvoir se relever ? Toutes les réponses dans cet épisode.Personne ne l'avait vu venir, et quand la nouvelle est tombée, cela a eu l'effet d'une bombe. Pour l'historique, le piratage s'est produit mercredi 23 mars dernier sur la plateforme Axie Infinity. L'éditeur de ce jeu basé sur le principe de play to earn, où il s'agit donc de jouer pour gagner des cryptomonnaies, a mis près d'une semaine avant d'annoncer publiquement la nouvelle. D'après les premiers éléments rendus publiques, les hackers auraient exploité une faille de la blockchain Ronin, qui est à la base de ce jeu... Dans le détail, face au grand nombre d'utilisateur de son jeu, l'éditeur Sky Mavis se serait appuyé sur un validateur surnommé Axie DAO pour signer des transactions financières en son nom. Ceci dit, cet accès qui était censé n'être que temporaire n'a finalement jamais été refermé. Une faille connu a priori depuis novembre 2021 qui coûte très cher à l'éditeur Sky Mavis puisque les hackers se sont emparé de 173 600 Ether et 25,5 millions d'USDC, pour une valeur totale avoisinant les 622 millions de dollars.En conférence de presse, le cofondateur de Sky Mavis, Jeff Zitlin, a reconnu je cite qu'il s'agit là « de l'un des hacks les plus importants de l'Histoire ». Face aux critiques, ce dernier a également précisé qu'il restait encore possible d'identifier les attaquants et de les traduire en justice. Son associé, Aleksander Larser, a pour sa part assuré que les comptes touchés par ce piratage seraient remboursés de leurs pertes. Les cours des monnaies d'Axie Infinity, AXS et SLP n'ont subi qu'une chute modeste de 7 et 5 % et sont depuis reparties à la hausse.Cette histoire rappelle celle du vol de 94 000 bitcoin aux Etats-Unis en 2016 par un couple de trentenaires new-yorkais et récupéré en février dernier par la justice américaine. Si à l'époque la somme totale dérobée valait 71 millions d'euros, avec la flambée du cours de cette cryptomonnaie ces dernières années, la valeur pactole a depuis été multiplié par 50 pour atteindre en 2022 plus de 3 milliards et demi de dollars. Et cela s'explique facilement par le fait que le Bitcoin se fait de plus en plus rare. Ces derniers jours, la cryptomonnaies a passé la barre des 19 millions de bitcoin minés sur les 21 millions mis à disposition par son fondateur Satoshi Nakamoto (pour peu que ce soit son vrai nom). En clair, il ne reste plus que 2 millions de bitcoin à extraire. Rassurez-vous, ce ne sera pas pour demain, puisque d'après les estimations des experts du secteurs, le dernier bitcoin ne sera miné qu'en l'an 2140. À noter que sur ces 21 millions de tokens, plus de 4 millions sont inaccessibles, car bloqués sur des portefeuilles virtuels perdus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/20222 minutes, 59 seconds
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Suivre les « magouilles » des GAFAM en temps réel ? C’est possible !

Si le secteur de la tech vous intéresse, alors vous n’êtes pas sans savoir que de nombreuses entreprises, surtout les GAFAM, se retrouvent régulièrement sujet à controverse, que ce soit pour des pratiques frauduleuses, des mensonges ou des tentatives de monopole de marché. Grâce à l’ONG Tech Oversight Project, il est désormais possible de suivre 90 dossiers relatifs à ces affaires afin de connaître au jour le jour leur développement. De quoi s’agit-il exactement ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Concrètement, l'ONG Tech Oversight Project a pour objectif d’accentuer la régulation des grands groupes en passant par la transparence. En clair, l’ONG a créé la page Big Tech Wiki pour recenser les pires dossiers des entreprises de la tech et donc exposer des faits auprès du grand public que les GAFAM auraient bien voulu camoufler pour éviter d’écorner leur image déjà bien attaquée à plusieurs niveaux. Dans les faits, ce site recense aujourd'hui près de 90 affaires plus ou moins importantes, classées par thème et par entreprise, comme je cite « Les plus gros mensonges au Congrès » ou « Apple et la confidentialité ». Cela va des pressions faites sur les gouvernements à l'arrivée des GAFAM dans les services financiers, en passant par les mensonges de leurs dirigeants et représentants devant les instances de régulation. Le site liste également les activités et déclarations de lobbys moins connus du grand public et employés par les GAFAM dans les différents parlements et lieux de pouvoir pour faire pencher la balance en leur faveur et soutenir leurs intérêts. Chaque thème renvoie à une liste de faits et de déclarations présentée sous forme chronologique, avec des sources notées en bas de page que les lecteurs auront tout le loisir de consulter pour approfondir leurs connaissances sur telle ou telle affaire. Voilà pour le fond. Mais sur la forme, cette page est assez austère. Une liste de points et de sous-points pas forcément très jolis mais conçus pour être simple, claire, lisible et accessible au plus grand nombre. De cette manière, l'organisation souhaite alerter sur la situation de monopole de ces entreprises bien souvent parmi les plus riches et les puissantes du monde, et les conséquences qui en découlent sur la société. Je cite Sacha Haworth, directeur exécutif du projet : « l'objectif est de fournir une référence encyclopédique à ceux qui cherchent à en savoir un peu plus sur le contexte et l'histoire des Big Tech. Nous voulions également rappeler aux gens leur comportement en tant que puissances monopolistiques » fin de citation. Si ce wiki est déjà très fourni, l'ONG indique que ce n'est que le début et que de nouvelles histoires viendront bientôt enrichir une liste déjà bien fournie BIG TECH WIKI : https://www.bigtechwiki.com/index.php/Main_Page Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/3/20222 minutes, 59 seconds
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Suivre les « magouilles » des GAFAM en temps réel ? C’est possible !

Si le secteur de la tech vous intéresse, alors vous n’êtes pas sans savoir que de nombreuses entreprises, surtout les GAFAM, se retrouvent régulièrement sujet à controverse, que ce soit pour des pratiques frauduleuses, des mensonges ou des tentatives de monopole de marché. Grâce à l’ONG Tech Oversight Project, il est désormais possible de suivre 90 dossiers relatifs à ces affaires afin de connaître au jour le jour leur développement. De quoi s’agit-il exactement ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.Concrètement, l'ONG Tech Oversight Project a pour objectif d’accentuer la régulation des grands groupes en passant par la transparence. En clair, l’ONG a créé la page Big Tech Wiki pour recenser les pires dossiers des entreprises de la tech et donc exposer des faits auprès du grand public que les GAFAM auraient bien voulu camoufler pour éviter d’écorner leur image déjà bien attaquée à plusieurs niveaux. Dans les faits, ce site recense aujourd'hui près de 90 affaires plus ou moins importantes, classées par thème et par entreprise, comme je cite « Les plus gros mensonges au Congrès » ou « Apple et la confidentialité ». Cela va des pressions faites sur les gouvernements à l'arrivée des GAFAM dans les services financiers, en passant par les mensonges de leurs dirigeants et représentants devant les instances de régulation. Le site liste également les activités et déclarations de lobbys moins connus du grand public et employés par les GAFAM dans les différents parlements et lieux de pouvoir pour faire pencher la balance en leur faveur et soutenir leurs intérêts. Chaque thème renvoie à une liste de faits et de déclarations présentée sous forme chronologique, avec des sources notées en bas de page que les lecteurs auront tout le loisir de consulter pour approfondir leurs connaissances sur telle ou telle affaire.Voilà pour le fond. Mais sur la forme, cette page est assez austère. Une liste de points et de sous-points pas forcément très jolis mais conçus pour être simple, claire, lisible et accessible au plus grand nombre. De cette manière, l'organisation souhaite alerter sur la situation de monopole de ces entreprises bien souvent parmi les plus riches et les puissantes du monde, et les conséquences qui en découlent sur la société. Je cite Sacha Haworth, directeur exécutif du projet : « l'objectif est de fournir une référence encyclopédique à ceux qui cherchent à en savoir un peu plus sur le contexte et l'histoire des Big Tech. Nous voulions également rappeler aux gens leur comportement en tant que puissances monopolistiques » fin de citation. Si ce wiki est déjà très fourni, l'ONG indique que ce n'est que le début et que de nouvelles histoires viendront bientôt enrichir une liste déjà bien fournieBIG TECH WIKI : https://www.bigtechwiki.com/index.php/Main_Page Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/20222 minutes, 29 seconds
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Quel avenir pour l'IA en Europe ?

Vous le savez l'intelligence artificielle est aujourd'hui la priorité de nombreuses entreprises du secteur de la tech. Les possibilités qu'offre cette technologie sont en théorie illimitées et permettrait prochainement de mettre au point des dispositifs relevant encore à ce jour de la science fiction. C'est donc pour combler le retard de l'Europe dans ce secteur, mais aussi accompagner et accélérer la recherche que la commission spéciale sur l'intelligence artificielle à Bruxelles a adopté plusieurs recommandations. De quoi s'agit-il ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Il aura fallu un an et demi pour que l'AIDA, c'est l'acronyme que l'on donne à cette commission spéciale, ne dévoile ses conclusions. Tout d'abord, la commission affirme que l'Union Européenne est en retard au niveau mondial. Elle préconise donc la mise en place rapide de normes et de programmes de soutien afin de devenir leader dans ce domaine et paver la voie aux autres pays. L'une d'entre elles consiste effectivement à renforcer les ressources pour améliorer la formation autour de l'IA. D'après l'AIDA que je cite, passer par une bonne formation « peut augmenter la productivité en matière de capital et de travail, l’innovation, la croissance durable et la création d’emplois ». La commission s'est également penchée sur les problématiques éthiques et juridiques liées à certaines utilisations de l'IA, comme dans la création de systèmes d'armes létales autonomes ou encore dans la surveillance de masse comme c'est déjà le cas en Chine et partiellement en Australie avec la reconnaissance faciale boosté à l'IA. Ceci dit, la réduction des potentielles menaces liées à l'IA ne passerait pas forcément par la loi, mais davantage par un consensus au sein de la communauté mondiale afin de mettre en place des normes minimales, et ainsi, instaurer un usage responsable de cette technologie. Pour Dragos Tudorache, président de la commission AIDA, que je cite, « pour que l'UE soit compétitive au niveau mondial dans le domaine numérique, il faut des règles conformes à nos valeurs : la démocratie, l’État de droit, les droits fondamentaux et le respect de l’ordre international fondé sur la loi » fin de citation. L'ensemble des recommandations ont été listées dans un rapport adopté par la commission spécialisée. Le texte sera officiellement présenté au Parlement européen le mois prochain en vue d'une adoption officielle. Rapport de l'AIDA : https://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/plmrep/COMMITTEES/AIDA/PR/2022/03-22/1224166FR.pdf Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/1/20222 minutes, 50 seconds
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Quel avenir pour l'IA en Europe ?

Vous le savez l'intelligence artificielle est aujourd'hui la priorité de nombreuses entreprises du secteur de la tech. Les possibilités qu'offre cette technologie sont en théorie illimitées et permettrait prochainement de mettre au point des dispositifs relevant encore à ce jour de la science fiction. C'est donc pour combler le retard de l'Europe dans ce secteur, mais aussi accompagner et accélérer la recherche que la commission spéciale sur l'intelligence artificielle à Bruxelles a adopté plusieurs recommandations. De quoi s'agit-il ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode.Il aura fallu un an et demi pour que l'AIDA, c'est l'acronyme que l'on donne à cette commission spéciale, ne dévoile ses conclusions. Tout d'abord, la commission affirme que l'Union Européenne est en retard au niveau mondial. Elle préconise donc la mise en place rapide de normes et de programmes de soutien afin de devenir leader dans ce domaine et paver la voie aux autres pays. L'une d'entre elles consiste effectivement à renforcer les ressources pour améliorer la formation autour de l'IA. D'après l'AIDA que je cite, passer par une bonne formation « peut augmenter la productivité en matière de capital et de travail, l’innovation, la croissance durable et la création d’emplois ». La commission s'est également penchée sur les problématiques éthiques et juridiques liées à certaines utilisations de l'IA, comme dans la création de systèmes d'armes létales autonomes ou encore dans la surveillance de masse comme c'est déjà le cas en Chine et partiellement en Australie avec la reconnaissance faciale boosté à l'IA.Ceci dit, la réduction des potentielles menaces liées à l'IA ne passerait pas forcément par la loi, mais davantage par un consensus au sein de la communauté mondiale afin de mettre en place des normes minimales, et ainsi, instaurer un usage responsable de cette technologie. Pour Dragos Tudorache, président de la commission AIDA, que je cite, « pour que l'UE soit compétitive au niveau mondial dans le domaine numérique, il faut des règles conformes à nos valeurs : la démocratie, l’État de droit, les droits fondamentaux et le respect de l’ordre international fondé sur la loi » fin de citation. L'ensemble des recommandations ont été listées dans un rapport adopté par la commission spécialisée. Le texte sera officiellement présenté au Parlement européen le mois prochain en vue d'une adoption officielle.Rapport de l'AIDA :https://www.europarl.europa.eu/meetdocs/2014_2019/plmrep/COMMITTEES/AIDA/PR/2022/03-22/1224166FR.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/1/20222 minutes, 20 seconds
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Quelle stratégie et ambitions pour Intel en France ?

Il y a peu je vous parlais du plan d'investissement de 80 milliards d'euros d'Intel en Europe pour redonner au vieux continent son autonomie en matière de puces électroniques et semi conducteurs. Aujourd'hui, je vous propose de voir plus en détail la stratégie et l'ambition d'Intel en France. L'hexagone récupère-t-elle les « cerveaux » d'Intel, ses chercheurs et ses ingénieurs quand l'Allemagne récupère les usines ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Pour rappel, la première phase du plan d'investissement d'Intel est chiffré à 33,5 milliards de dollars. Sur cette somme, il semblerait que l'Allemagne et l'Irlande en récupèrent un grosse partie étant donné que les deux pays accueilleront de nouvelles usines pour produire des semi-conducteurs. Si la France apparaît comme perdante à première vue, surtout en terme d'emploi et de production, l'Hexagone sort en réalité vainqueur dans un autre domaine: celui des compétences ! En effet, le plan final tel qu'imaginé par Intel prévoit que 1000 ingénieurs viennent s'installer à Saclay en région parisienne pour travailler dans le nouveau laboratoire de recherche et développement. À noter que la France hébergera aussi le siège européen du « Foundry Design Center », la « tête » du Intel Foundry Service du continent, où les clients apporteront les plans de leurs puces à produire. Confier la recherche et le développement à la France, c'est super, mais quels sont réellement les plans d'Intel pour la France ? Pour Raja Koduri, vice-président senior de la division architecture, graphisme et logiciel d'Intel dont je cite les propos recueillis par le site 01net, « avec des acteurs comme Atos, la France a un vrai savoir-faire en matière de calculs hautes performances et calcul IA. Qu’il s’agisse de la structure des supercalculateurs, de leur mise en place ou de la partie logicielle, il y a de vrais talents ici. Le laboratoire de Saclay ne travaillera pas sur la microstructure des puces, mais sur la façon d’intégrer, d’agencer et de piloter un mélange de microprocesseur, cartes graphiques, puce d'accélération pour l'intelligence artificielle, processeur IA, etc. Voyez ça comme des architectes qui travaillent sur les plans haut niveau des futurs super calculateurs » fin de citation. Si tout se passe comme prévu, en 2024 Intel France aura quadruplé de taille passant de 150 employés à plus de 600 personnes, puis 1200 dans les années suivantes. Si tout cela semble inédit, il ne faut pas oublier qu'Intel France a déjà connu un certain succès avant 2016 et la suppression de 750 postes, fermant ainsi les sites d’Aix-en-Provence, Nantes, Montpellier, Toulouse et Sophia-Antipolis. Contrairement à il y a six ans, la France devrait devenir un des fers de lance de la stratégie calcul hautes performances de l’entreprise. Mais ne voyez pas là l'envie de se faire pardonner. Le géant américain vient tout simplement chercher les talents dont il a besoin, notamment en France pour je cite « son excellence en mathématiques, en physique et en informatique ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/31/20223 minutes, 22 seconds
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Nvidia à la rescousse des voitures autonomes ?

Tandis que les voitures autonomes se font toujours attendre malgré des promesses datant de plusieurs années de la part de certains constructeurs, il se pourrait bien que l'entreprise Nvidia soit en passe de donner un gros coup d'accélérateur à cette technologie grâce à un projet de cartographie de plus de 500 000 kilomètres. De quoi s'agit-il concrètement ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Lors de sa GTC 2022, sa conférence sur l'intelligence artificielle, Nvidia a présenté Drive Map. Ce système de carte évolutif devrait couvrir près de 500 000 kilomètres de routes à travers le monde d'ici 2024, principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. D'ailleurs. L'avantage de Drive Map, c'est que cet outil sera mis à jour et se développera en permanence grâce aux millions de véhicules qui l'utiliseront. Ceci dit, toutes les nouvelles données que récupérera Nvidia devront être authentifiées, vérifiées, afin de conserver des cartes identiques à la réalité et éviter la moindre erreur d'affichage. Sur ce point, Nvidia s'est appuyé sur la base de donnée de DeepMap, une start-up spécialisée dans la cartographie haute définition. À bien y regarder, l'ambition d'Nvidia avec Drive Map est carrément de créer un double numérique à l'échelle de la Terre, avec une marge d'erreur de seulement 5 centimètres pour ses cartes ! D'ailleurs, ce monde virtuel repose sur la technologie Omniverse et servira à l’entraînement mais aussi au suivi des flottes des futures véhicules autonomes. Dans le détail, Drive Map superpose trois couches de localisations issues de caméra, lidar et radar afin d'enrichir son système de cartographie. De ce fait, les futures intelligences artificielles des voitures autonomes pourront recourir à chacun de ces niveaux de localisation pour sécuriser leur conduite. Par exemple, la caméra permettra dans un premier de prendre en compte le marquage au sol, les feux tricolores, les panneaux de signalisations et les bordures de voies. Ensuite l'IA se servira des données du radar pour repérer les objets environnant puis les croisera avec celles de la caméra pour prendre sa décision dans un modèle 3D généré par le Lidar, a priori d'une précision de 5 centimètres d'après Nvidia. Pour l'heure, Drive Map est au cœur de la plateforme Drive Hyperion 8 et sera également incorporé dans la future plateforme Hyperion 9 en 2026... deux approches qui promettent une autonomie de niveau 4 à termes, soit le plus haut niveau de fiabilité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20222 minutes, 51 seconds
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Acheter son iPhone via abonnement ?

Vous le savez, les modes de consommation évoluent et il n'est pas rare que certaines marques bousculent un peu nos habitudes en proposant des possibilités d'achats assez inattendues. C'est exactement le cas pour Apple qui projetterait de vendre ses prochains iPhones et iPad via des abonnements. De quoi rendre les produits de la marque plus accessibles au grand public avec des prix plus attractifs, mais aussi et surtout, une façon de générer des revenus plus réguliers. Comment cela va-t-il fonctionner dans le détail ? La réponse dans cet épisode. C'est une info qui a été divulguée par le média américain Bloomberg il y a peu... Apple envisagerait de vendre ses futurs produits via un abonnement. Un peu à la manière des constructeurs automobiles et de leur méthode de leasing que vous connaissez peut-être. Le consommateur s'engage sur une certaine période et paye chaque mois un forfait pour utiliser la voiture. Cela permet de ne pas contracter de prêt à la banque et surtout de changer régulièrement de véhicule pour un modèle neuf si on le souhaite. Cette stratégie, Apple semble vouloir l'adopter pour ses objets technologiques via la technique du LLD (location longue durée). Mais à bien y regarder, il s'agit ni plus ni moins que de la continuité de la stratégie marketing d'Apple dont les services iCloud ou Apple Music fonctionne déjà avec un abonnement. Cela n'en resterait pas moins une certaine révolution pour la marque à la pomme puisqu'elle pourrait dès lors cibler une clientèle plus modeste, réticente à débourser 1000 pour un iPhone. D'après Bloomberg, cette stratégie d'Apple aurait un triple objectif : tout d'abord générer plus de revenus réguliers, ensuite rendre ses produits plus abordables, et pour finir concurrencer directement Android dont les smartphones sont bien souvent moins chers. En France, l'opérateur téléphonique Free a lui aussi lancé un service équivalent dénommé Free Flex qui permet d'étaler le paiement de son mobile sur 24 mois, et après la dernière échéance, de garder son smartphone ou d'en changer pour un neuf. D'après les indiscrétions de Bloomberg, ce service d'abonnement pourrait être lancé à la fin de l'année ou début 2023 voir... carrément abandonné. Tout ça pour ? Et bien d'après le média, Apple travaillerait sur ce projet depuis plusieurs mois mais l'aurait récemment mis en pause afin de lancer plus rapidement une autre possibilité de financement en plusieurs fois intitulé "achète maintenant et paye plus tard'. Reste à savoir quelle sera la décision finale d'Apple d'autant que ces deux services sont parfaitement compatibles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20223 minutes
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Google récupère-t-il vos SMS sans le dire ?

Après les polémiques sur son utilisation des cookies et des trackers pour mieux identifier ses utilisateurs, Google se retrouve à nouveau dans la tourmente concernant son traitement des données personnelles. En clair, les applications Messages et Téléphone de Googles enregistreraient l'activité de chaque utilisateur puis enverrait les données sur les serveurs de l'entreprise. Comment est-ce possible ? Cette utilisation est-elle légale ? Toutes les détails de cette affaire dans cet épisode. Cette découverte pour le moins effarante a été faite par Douglas Leith, professeur d'informatique au Trinity College de Dublin en Irlande. Concrètement, le professeur Leith a tout d'abord remarqué qu'à chaque SMS reçu ou envoyé depuis l'application Messages, Google envoyait un rapport incluant l'heure et une empreinte numérique du message. Ces données étaient ensuite transmises à travers le service d'enregistrement Clearcut de Google Play ainsi que le service Firebase Analytics. De son côté, l'application Téléphone envoyait également des rapports similaires, avec l'heure et la durée des appels reçus ou émis. À noter que quand la protection contre les appels indésirables est activée, l'appareil transmettait également le numéro appelant aux serveurs de Google. Le pire, c'est que Google n'informe aucunement ses utilisateurs de cette collecte de données et n'offre aucun moyen de s’y opposer. Pour Douglas Leith, les applications ne seraient pas conformes avec le règlement général sur la protection des données (RGPD), puisque la collecte ne respecteraient aucun des trois principes de base à savoir l'anonymat, le consentement et un intérêt légitime. Depuis ces révélations, Google a affirmé procéder à des changements. Les utilisateurs recevront désormais des notifications quand ils utiliseront une application Google avec un lien vers la politique de confidentialité. L'application Messages ne collectera plus le numéro de l'expéditeur, ni le code ICCID de la carte SIM, ou bien que l'empreinte des SMS, l'application téléphone n'enregistrera plus les évènements liés aux appels dans Firebase Analytics, et la collecte de données utilisera un identifiant temporaire plutôt que l'identifiant Android permanent. Pour finir, Google devrait aussi ajouter une option à son application Messages d'après le professeur Leith permettant aux utilisateurs de refuser la collecte d'information. Reste à savoir si ces révélations en resteront là où si d'autres mauvaises surprises seront révélées concernant nos informations personnelles et Google. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20222 minutes, 56 seconds
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Cryptomonnaies : industrie pleinement légale en Ukraine ?

Engagée malgré elle dans un conflit initié par la Russie il y a un mois, l'Ukraine tente de se battre sur tous les fronts avec ses modestes moyens en attendant l'aide de la communauté internationale, et notamment des occidentaux. On vous en parle depuis plusieurs semaines, le champ de bataille économique est tout aussi important que celui des balles et des missiles puisque la guerre coûte cher. Ainsi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que toutes les devises numériques seront désormais reconnues dans son pays. En quoi cela va-t-il pouvoir aider le peuple ukrainien ? Est-ce un moyen de subvenir aux besoins de la population et de l'armée ? Je vous détaille tout ça dans cet épisode. Avant tout, il faut quand même préciser que les cryptomonnies comme le Bitcoin ou l'Ethereum n'ont jamais été vraiment illégale en Ukraine. En réalité, et comme dans de nombreux pays à travers le monde, les cryptos existaient et se développaient sans que la loi locale ne soit adaptée pour les encadrer. Depuis le début de l'invasion Russe, c'est donc 100 millions d'euros de don en cryptomonnaies venus du monde entier que l'Ukraine a récolté. Une somme très importante quoique modeste au vu des dégâts humains et matériels engendré par les combats, mais qui a tout de même poussé le président Zelensky à officialiser la légalisation des monnaies numériques. En clair, sans ce projet de loi, l'Ukraine n'aurait jamais pu utiliser cette somme pour financer la défense du pays. Un porte-parole du ministère ukrainien de la transformation numérique a d'ailleurs précisé je cite que « la signature de cette loi par le président est une étape importante pour faire sortir le secteur de la cryptomonnaie de l'ombre et lancer un marché légal pour les actifs virtuels en Ukraine » fin de citation. Également, cette légalisation permettra aux sociétés de cryptomonnaies d'ouvrir très prochainement des comptes dans les banques ukrainiennes. À noter également que cette nouvelle loi encadre les conditions l’achat et l’échange des cryptos, ce qui signifie qu'un certain nombre de normes et de contraintes sont imposées aux plateformes de vente. Si les cryptomonnaies étaient déjà très utilisées en Ukraine avant l'adoption de cette loi, le marché possède désormais son propre cadre légal, ce qui devrait pousser les acteurs du minage et de la vente des cryptos à privilégier ce qu'on peut considérer comme une terre promise où ils sont reconnus, plutôt que des pays où les lois sont floues voir inexistantes. Dans le monde, les Etats-Unis, le Canada et la France ont déjà légalisé les devises numériques, mais il n'y a que au Salvador que le Bitcoin est considéré comme une monnaie nationale. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/24/20222 minutes, 53 seconds
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E.Macron peut-il réellement protéger les enfants des écrans ?

C'est un rendez-vous politique qui n'est pas passé inaperçu... la semaine dernière, Emmanuel Macron troquait sa casquette de président pour celle de candidat à l'élection présidentielle dans un discours de plus de quatre heures où il a détaillé son programme en cas de deuxième quinquennat. Parmi ses mesures, plusieurs annonces pour protéger les écrans sur internet mais aussi pour les éloigner des écrans. Je vous détaille tout ça dans cet épisode. À quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron annonce la couleur, il veut protéger les enfants, notamment avec la mise en place d'un contrôle parental des écrans par défaut. Je le cite « on nous a tous dit de comprendre la société avant de nous jeter dans la rue. Or, aujourd'hui, on met trop souvent, dès le plus jeune âge, des écrans dans la main de nos enfants, sans les avoir formés et protégés » fin de citation. Le candidat de la majorité présidentielle a également évoqué la lutte contre le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire, qu'il considère comme une politique essentielle, estimant que ce sujet était trop peu évoqué dans cette campagne. Également, Emmanuel Macron a lancé un appel pour réguler les plateformes au sens large. Le président candidat a expliqué qu'il fallait tout simplement interdire certains usages comme l'accès aux écrans et aux réseaux sociaux aux enfants et jeunes adolescents. S'il ne donne pas de tranche d'âge, on peu facilement imaginer que les 3-12 ans sont concernés. Je le cite « un effort doit être mené à l'échelle de l'Union Européenne […] Il va falloir réguler ces plateformes car je ne connais pas de liberté quand il n'y a pas d'ordre public et de protection des plus vulnérables » fin de citation. À noter que ce dossier avance bien au niveau continental puisque les Digital Services Act et le Digital Market Act (DSA et DMA) ont été approuvés par les instances européennes en fin d'année dernière, et pourraient se concrétiser dans les prochains mois durant la présidence française du Conseil de l'Union Européenne. Précisons que sur le DSA, les Vingt-Sept veulent notamment renforcer la protection des mineurs en ligne, ajouter des obligations pour les places de marché et les moteurs de recherche, ainsi que des règles plus strictes pour les très grandes plateformes en ligne. D'autres éléments relatifs à la publicité ciblée ou la désinformation ont également fait leur apparition dans le texte sans que tout soit bien détaillé pour l'instant. Sur le DMA, les États membres souhaitent renforcer le droit des utilisateurs de se désabonner des services de plateforme ou encore que la Commission européenne soit la seule instance habilitée à faire appliquer le règlement... c'est à dire que les autorités nationales de concurrence pourront essentiellement ouvrir des enquêtes et transmettre leurs conclusions à la Commission. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20223 minutes, 5 seconds
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Cryptomonnaies : à deux doigts d'une interdictions en Europe ?

Ces derniers jours, les mineurs de cryptomonnaies ont eu de grosses sueurs froides en apprenant qu'un vote d'une commission du Parlement européen pouvait tout simplement bannir le minage du Bitcoin, de l'Ethereum etc, de l'ensemble de l'Union Européenne. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le vote a été très serré. Je vous donne tous les détails dans cet épisode. Tout est parti d'un amendement intitulé MiCA pour Markets in Crypto-Assets, soutenu par plusieurs groupes écologistes de la Commission des affaires économiques du Parlement Européen. On y retrouvait notamment le groupe Les Verts et l'Alliance libre européenne ; l'Alliance progressiste des Socialistes et Démocrates et le groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique. Bref, des partis politiques comme vous l'avez compris plutôt classés à gauche sur l’échiquier politique. Concrètement, cet amendement visait à restreindre l'activité de minage en pointant du doigt le lourd bilan écologique des cryptomonnaies, nécessitant beaucoup d'électricité, ce qui est particulièrement inaudible dans un contexte de crise énergétique d'après ces partis. Une vision des choses qui se défend mais qui ne prend pas en compte l'amélioration du secteur sur le plan carbone avec le développement d'un Bitcoin vert dans les années à venir. Quoiqu'il en soit, l'amendement MiCA a été rejeté, 32 voix contre et 24 voix pour, en partie grâce à une coalition du Parti populaire européen, du groupe Renew Europe et du groupe Identité et Démocratie. Si l'amendement avait été adoptée, l'impact aurait été immédiat pour les société spécialisées dans le minage des cryptomonnaies en Europe, forcé à terme de déménager dans des pays plus favorables comme les Etats-Unis, leader du minage dans le monde depuis que la Chine a quelque peu encadré d'une main de fer cette activité il y a un an. D'ailleurs, aux USA comme en Russie et en Europe, un certain nombre d'opposant au Bitcoin commence à se faire entendre. Si l'on s'attarde sur l'Europe, le chef de file de ce mouvement de défiance n'est autre que le suédois Erik Thédeen, l'un des vice-présidents de l'Autorité des marchés financiers. En Russie, c'est carrément la banque centrale qui avait recommandé à Vladimir Poutine d'interdire le minage des cryptomonnaies. Si le refus de cet amendement au Parlement Européen est un répit momentané pour le secteur, les partis écologiques ont bien l'intention revenir à la charge lors d'un vote au Parlement qui impliquera les 705 députés européens. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20222 minutes, 52 seconds
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Pourquoi Intel veut investir 80 milliards d'euros en Europe ?

Depuis plusieurs mois maintenant, le géant des semi-conducteurs Intel promet d'investir 80 milliards d'euros ces dix prochaines années sur le vieux continent pour offrir aux Européens une indépendance technologique en matière de semi-conducteurs. Ces derniers jours, le PDG du groupe Pat Gelsinger a détaillé la première partie de son plan avec trois priorités que je vous détaille à mon tour dans cet épisode ! Tout d'abord, c'est une enveloppe de 33 milliards d'euros qui sera mise sur la table, notamment pour équiper l’Allemagne de deux usines dernières générations à Magdebourg, au Nord-Est du pays, à mi-chemin entre Wolfsbourg et Leipzig. Ces dernières seront le second cœur de la production de puces européennes d’Intel, avec le site en Irlande, déjà en activité depuis 1989. Dans le détail, ce site allemand va coûter 17 milliards d’euros et devrait produire les puces les plus avancées d’Intel pour le continent européen. Un investissement colossal, certes, mais assorti de 3000 créations d'emplois liés à la construction et à la chaîne d’approvisionnement pendant son fonctionnement. La mise en service de cette nouvelle usine est prévue en 2027. Deuxième grande priorité qui bénéficiera de plus de 12 milliards d'euros d'investissement : une extension pour l'usine de Leixlip en Irlande afin d'augmenter les capacités de production et de passer du node Intel 7 au node Intel 4 pour les connaisseurs. Si vous avez bien comptez, 17 + 12, ça fait 29. Il manque donc 4 milliards d'euros d'investissement, qui en fin de compte iront en Italie pour solidifier la partie dite « back-end », c'est à dire la phase juste après la gravure des puces sur les galettes de silicium, au sein de l'entreprise Tower Semi. Ceci dit, là n'est pas la troisième priorité de cette phase une pour Intel. Concrètement, le leader des semi-conducteurs veut mettre le paquet sur le développement industriel avec le renforcement de ses capacités dans les laboratoires de Gdansk en Pologne et Barcelone en Espagne. Ceci dit, en France, Pat Gelsinger a annoncé que le plateau de Saclay, près de Paris, devrait accueillir le principal centre européen de Recherche & Développement et de design des puces d’Intel. Un projet centré autour du calcul hautes performances et de l’intelligence artificielle qui nécessiterait l’embauche de plus de 1000 ingénieurs. Rappelons pour finir que si Intel mise autant sur l'Europe c'est tout simplement parce que l'Union Européenne veut se donner les moyens de ses ambitions technologiques en devenant indépendante sur le plan des composants électroniques. Avec sa puissance financière, Intel et est donc accueilli en héro pour mettre sur pied cette industrie puissante et de pointe, à l'heure actuelle quasi inexistante face aux concurrents américains et asiatiques, sans oublier la seconde partie du plan d'investissement qui se fait encore attendre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20223 minutes, 8 seconds
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Un deepfake aurait pu arrêter la guerre en Ukraine ?

Si les deepfakes sont devenus ultra populaires pour toutes les opportunités que cette technologie offre en termes de créativité, notamment pour les vidéos Youtube, mais aussi l’industrie cinématographique, utilisés à mauvais escient, ils peuvent devenir très dangereux. Quand je dis dangereux, c’est presque un euphémisme puisqu’un deepfake représentant le président Ukrainien Zelensky a presque failli mettre un terme à la guerre en annonçant la capitulation du pays auprès de l’armée Russe. Tous les détails dans cet épisode. Avant tout, si vous ne savez pas ce qu’est un deepfake, sachez que c’est assez simple à comprendre. En clair, en utilisant une intelligence artificielle et des photos, vous pouvez remplacer le visage de n’importe qui sur n’importe quelle vidéo. Cela marche aussi avec la voix. Cela ne date pas d’hier puisqu’en 2017, une vidéo truquée de l’ex président américain Barack Obama avait choqué le monde entier pour son réalisme quasi parfait. Vous l’avez compris, les deepfakes permettent de manipuler les images et donc de faire passer des messages que l’interlocuteur n’a bien souvent jamais prononcés. Et bien ce phénomène extrêmement puissant a fait son apparition en pleine guerre Ukraine – Russie ces derniers jours. Un journal télévisé de la chaîne Ukraine 24 a révélé que l’une de ses éditions en direct ainsi que son site internet avaient été piratés mercredi dernier, le 16 mars. En lieu et place des infos a été diffusée une allocution solennelle du président Zelensky demandant à son peuple de se rendre. Je vous cite le message : « Chers Ukrainiens ! Chers défenseurs ! Être président n'a pas été si facile. Je dois prendre des décisions difficiles. Au début, j'ai décidé de rendre le Donbass. Ça n'a pas marché. C'est devenu pire. Bien pire. Il n'y a plus d'avenir. Du moins en ce qui me concerne. Et maintenant, je décide de vous dire au revoir. Je vous conseille de déposer vos armes et de retourner dans vos familles. Vous ne devez pas mourir dans cette guerre. Je vous conseille de vivre, et je vais faire de même. » fin de citation. Cette vidéo de capitulation est immédiatement devenue virale sur les réseaux sociaux, forçant la chaîne à réagir très vite pour annoncer qu’elle avait été piratée. De son côté, le président Zelenskyy a également poster une vidéo, qu’il a ensuite justifié auprès du média Vice que je cite : « À propos de la dernière provocation puérile, selon laquelle je propose de déposer les armes. Je ne peux proposer de déposer les armes qu'aux militaires de la Fédération de Russie et qu'ils rentrent chez eux. Nous sommes déjà chez nous. Nous défendons notre terre, nos enfants, nos familles. Et nous n'allons absolument pas déposer les armes. Jusqu'à notre victoire » fin de citation. Depuis, le site web d'Ukraine 24 fonctionne de nouveau sans que personne n'ait revendiqué ce piratage ni le deepfake pour l’instant. Si de nombreuses personnalités publiques alertent sur la dangerosité de ces vidéos manipulées et la nécessité pour le public de s’informer auprès de sources fiables, plusieurs experts pointent du doigt je cite des « erreurs grossières » dans la fabrication de la vidéo. D’après eux, il s'agissait d'une voix synthétique facilement reconnaissable, sans compter que son visage manquait d'expressions naturelles. Si un certain nombre d’ukrainien a sans doute été piégé, les outils de détection de « deepfake » ont rapidement révélé la supercherie. Enfin, il convient également de préciser que les deepfakes, s’ils sont utilisés avec bienveillance, sont une technologie pleine de promesses notamment au cinéma où ils permettent de faire revivre des acteurs disparus ou bien de les rajeunir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/20/20223 minutes, 59 seconds
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Metaverse : qu'est-ce que The Sandbox ?

Depuis le temps que l'on vous en parle dans ce podcast, vous commencez à connaître un petit peu ce qu'est le Metaverse et ce qu'il représente pour les géants de la Tech. Concrètement, il s'agit d'une déclinaison virtuelle de notre monde, quelque peu amélioré, c'est en tout cas l'ambition du projet, et pour lequel les GAFAM ont un intérêt très prononcé. Pour certains observateurs, il s'agirait même de l'avenir de l'humanité façon Matrix ou Ready Player One. Et parmi les nombreux acteurs qui travaillent sur ce Metaverse, on retrouve The Sandbox, une plateforme française qui compte déjà plus de 2 millions d'utilisateurs. De quoi s'agit-il ? Pourquoi rencontre-t-elle un tel succès ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Pour vous faire une idée, The Sandbox (littéralement le bac à sable en français), figure dans le top 3 des mondes virtuels les plus populaires surr la planète avec plus de deux millions d'utilisateurs actifs. Mais avant de connaître un succès mondial, ce metaverse est avant tout un succès français qui ne date pas d'hier. En réalité, The Sandbox a été créé par Sébastien Borget et Arthur Madrid en 2011 avec un principe simple : chaque joueur pouvait créer son propre univers 2D, avec héros et ennemis, le tout sur de multiples niveaux. Si l'idée de base reste la même qu'il y a 11 ans, l'expérience a quelque peu évolué depuis, car The Sandbox est devenu un acteur majeur du metaverse. Plus qu'un simple outil, la plateforme représente désormais un business a part entière pour de nombreuses entreprises, comme les Groupe Casino et Carrefour qui y ont déjà acheté des terrains virtuels pour expérimenter et anticiper les évolutions des futurs modes de consommation. D'ailleurs, certains observateurs évoquent même l'ouverture de supermarchés virtuels avec des ventes de produits certifiés sous forme de NFT. Autre grande entreprise a avoir misé sur The Sandbox, Warner Music Group qui a annoncé il y a peu la création d'un parc d'attraction musical virtuel via la plateforme. Ubisoft, Square Enix, mais aussi Gucci et Adidas ont également acheté des terrains virtuels pour y proposer à l'avenir de nouvelles expériences. Au total, près de 200 marques ont déjà investies dans The Sandbox avec l'ambition d'interagir davantage avec leurs clients et proposer de nouvelles expériences. Sur près de 166 000 parcelles disponibles dans ce metaverse français, près de 20 000 ont déjà été vendues, dont une sur cinq appartient à une entreprise. Mais finalement, pourquoi les entreprises se ruent-elles sur les terrains proposés par The Sandbox ? D'après un employé d'Adidas que je cite « cela permettra de créer de nouvelle opportunités pour partenariats, plus d'engagement à travers les biens numériques et un chemin vers un avenir plus inclusif » fin de citation. Un constat partagé comme vous avez pu le constater par de nombreuses marques, et qui fait de The Sandbox un nouvel outil marketing sur lequel elles comptent beaucoup miser à l'avenir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/17/20223 minutes, 24 seconds
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Qu'est-ce que l'Open Innovation ?

Connaissez-vous l'open innovation ? Ce terme popularisé au début des années 2000 désigne une collaboration entre strat-ups et grandes entreprises afin que cette dynamique profite aux différentes parties. De quoi s'agit-il concrètement ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode avec l'exemple de La Poste chez nous en France. Ce n'est pas un secret, les grandes entreprises ont constamment besoin de se renouveler et d'innover pour rester au top. De leur côté, les start-ups font justement preuve d'une agilité et d'une créativité assez dingue pour essayer de se démarquer et de grandir. Ces vingt dernières années, un certain nombre d'entre elles se sont associées pour essayer de profiter de leurs atouts mutuels. En France par exemple, le groupe La Poste a lancé en 2015 son programme French IoT Impact Technologie. En 2022, ce programme fête sa 8e édition et comme toujours mettra à l'honneur un numérique responsable, éthique, inclusif, respectueux de l’environnement et au service de la transformation de la société. Ce dernier point est d'ailleurs central cette année puisque les quinze participants devront proposer des projets pour répondre à "Quatre Challenges" que sont je cite : "les services de proximité, les services aux entreprises et aux professionnelles, la e-santé et les services aux territoires". En clair, chacun de ces quatre défis se fait en partenariat avec des acteurs publics ou privés, tels que Pôle Emploi, CFI Groupe, Malakoff Humanis ou encore le fonds FHF fédération hospitalière de France. Vous le voyez avec l'exemple de La Poste, l'open innovation offre de nombreux avantages pour les grands groupes, puisque les jeunes entreprises apportent de nouvelles méthodes de travail et d'organisation, ainsi que de nouvelles idées pour l'avenir. De leur côté, les start-ups ont également tout intérêt à travailler aux côtés d’un grand groupe, car cela leur assure un développement bien plus rapide que par leurs propres moyens. L'appui financier, commercial ou encore stratégique que les grandes organisations peuvent leur apporter sont autant de ressources indispensables à leur croissance. À noter également que quand une start-up s'associe à un grand groupe, sa visibilité auprès du grand public et des autres professionnels s’élargit et son image de marque est renforcée. Finalement, l'open innovation est présente partout dans notre quotidien sans que l'on s'en aperçoive. Un appel à projet d'une fondation ou d'une institution peut rentrer dans ce cadre. Il ne s'agit pas seulement de business, mais plus largement de faire avancer la société notamment au niveau technologique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20222 minutes, 51 seconds
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Cryptomonnaies : enfin une régulation aux USA ?

Quand on parle de cryptomonnaies, la position des institutions et des pays varie du tout au tout. Un certain nombre d'entre eux ont décidé soit de brider leur utilisation comme en Chine ou en Russie à cause de ses répercussions écologiques et les possibilités de blanchiment d’argent, soit de les encadrer pour en tirer profit comme au Salvador où c'est carrément devenu la monnaie nationale. Ceci dit, de nombreux pays de premier rang étaient jusqu'à présent restés un peu en retrait sur la question, sans doute par manque d'intérêt. Cela peut paraître étonnant mais c'était le cas des Etats-Unis jusqu'à très récemment encore. Ces derniers jours, le président Joe Biden a signé un décret dessinant officiellement les contours de la première législation américaine sur le sujet. De quoi s'agit-il précisément ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Si les Etats-Unis peuvent paraître en retard sur la question des cryptos d'un point de vue législatif, le président Biden semble pourtant en avance sur pas mal de chef d'états et de gouvernements puisqu'il est le premier à évoquer l'idée d'un dollar digital dans un décret signé la semaine dernière. Rien de révolutionnaire, mais il s'agit là d'une possibilité qui collerait parfaitement avec les nouvelles habitudes de ses citoyens, dont 40 millions possèdent de la monnaie virtuelle. Ce fameux dollar digital ne sera pas un « stablecoin », c'est à dire une monnaie qui conserve une valeur plus ou moins égale à 1$ en permanence comme USDT bien connu des spécialistes. Là, il s'agirait d'un CBDC (central Bank Digital Currency), soit une conversion directe d'un billet en dollar électronique pour vous faire une image. D'après certains observateurs, il s'agirait d'un vrai besoin puisqu'au moins 5 millions de personnes ne posséderaient pas de compte bancaire aux Etats-Unis à cause des frais parfois trop élevés. Ceci dit, la création d'un cryptodollars n'est pas pour tout de suite. En effet, et comme son nom l'indique, il s'agit d'un décret, une sorte de point de départ, une feuille de route à suivre pour les années à venir et non pas une véritable loi. Si la naissance d'une devise électronique nationale est au cœur du texte, quatre autres points complètent son ossature d'après la Maison Blanche que je cite : « la protection des consommateurs, la stabilité financière, la sécurité nationale et le risque climatique ». Selon certains experts, l'impact sur le minage et la possession de cryptomonnaies pourrait aussi bien être une véritable montée en puissance de ces monnaies, comme une hécatombe peut-être même encore plus violente qu'actuellement à cause de la guerre en Ukraine. Si la Chine a en effet bridé pas mal de cryptomonnaies décentralisées, le pays a également déployé son e-yuan depuis le début de l’année, ce qui a sans doute forcé les américains à réagir pour ne pas être complètement largué sur ce nouveau champ de bataille financier. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20223 minutes, 23 seconds
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Ukraine : une IA pour identifier les soldats russes ?

Face aux ravages du conflit entre l'Ukraine et la Russie, le monde de la tech s'engage, principalement pour infliger des sanctions au pays de Vladimir Poutine en arrêtant leurs activités là-bas, mais également de manière plus discrète. En effet, une société française est parvenue en moins d'une heure à identifier un combattant tchétchène envoyé sur le champ de bataille pour grossir l'armée russe. Comment ? Et bien en utilisant tout simplement des outils de reconnaissance faciale en libre accès sur internet. Je vous détaille toute cela et les conséquences potentielles dans cet épisode. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les combats n'ont pas encore coupé entièrement internet en Ukraine. En effet le réseau 4G reste opérationnel, ce qui permet aux civils, journalistes et soldats eux-mêmes de documenter leur quotidien et les événements qu'ils vivent sur le terrain. Ainsi, les dizaines de milliers de photos et vidéos postées sur les réseaux sociaux permettent de développer ce qu'on appelle l'Open Source Intelligence. En d'autres termes, la matière disponible et les quelques outils en libre accès permettent à des spécialistes qui ne sont pas sur le terrain de confirmer, dévoiler et révéler des informations censées être confidentielles mais surtout indispensables pour la résistance ukrainienne. C'est d'ailleurs dans ce domaine que le site Bellingcat s'est forgé une solide réputation il y a plusieurs années en révélant que c'était bel et bien un missile russe qui avait abattu le vol MH17 de la Malaysian Airlines au-dessus du Dombass en 2014. En France, la société Tactical Systems Académie a pu identifier en à peu près une heure, Hussein Mezhidov, un commandant tchétchène envoyé sur le front ukrainien. Comment ? En utilisant l'outil open source FindClone, et en se basant uniquement sur des photos et données disponibles sur internet. En fait, la reconnaissance faciale de FindClone a permis de retrouver une photo de ce combattant à proximité du président tchétchène Kadyrov sur son compte Instagram et de la comparer avec les sources photo/vidéo venues tout droit d'Ukraine. Cette société qui travaille notamment pour l'armée française, a également employé d'autres outils comme le moteur de recherche de visage PimEyes pour confirmation de l'identité du soldat. D'après la société que je cite « cela de suivre les mouvements des individus. S'ils se savent traqués, cela pourrait permettre d'éviter qu'ils commettent des crimes de guerre. » fin de citation. Petit problème, cette ouverture au grand public de la reconnaissance faciale n'empêche pas les erreurs. L'authentification est parfois hasardeuse et certaines personnes peuvent être mal identifiées, puisque les données sont partagées de façon ouverte,. Cela peut engendrer des conséquences sur des personnes et leurs familles qui n'ont rien à voir avec la cible. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20223 minutes, 14 seconds
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La Russie va légaliser le piratage des logiciels ?

Depuis le début du conflit Ukraine-Russie, les sanctions internationales et mesures économiques se multiplient pour tenter d'isoler le pays de Vladimir Poutine. Un isolement qui commence à se faire sentir en Russie puisque le président serait même prêt à légaliser le piratage dans son pays afin d'éviter que le secteur informatique ne soit totalement sous l'eau. De quoi parle-t-on concrètement ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Selon le journal russe Kommersant, le Kremlin réfléchirait à autoriser le piratage de logiciels informatiques. Une info repérée et relayée chez nous par Kyle Mitchell, avocat spécialisé des nouvelles technologies. En clair, une telle mesure serait la conséquence directe de l'inquiétude grandissante du secteur informatique russe face aux sanctions occidentales. À noter que ces derniers jours, Amazon est le dernier grand nom de la tech a avoir suspendu ses activités dans le pays, de quoi grandement pénaliser la tech russe, que ce soit pour le commerce ou bien pour les serveurs d'Amazon Web Services qu'elle pouvait utiliser. Pour être clair, autoriser le piratage de logiciels ne serait pas une riposte frontale aux sanctions, mais bien une tentative pour devenir indépendant de l'occident dans ce domaine. Selon le quotidien russe que je cite « une telle mesure pourrait temporairement atténuer les conséquences suite au départ de la Russie de Microsoft, IBM, Oracle et compagnies ». À bien y regarder, une telle mesure est déjà prévue par la loi russe je cite « en cas d'urgence ». Concrètement, le Kremlin peut prendre des mesures sans l'accord des droits d'auteur et peut suspendre toute responsabilité pénale pour l'utilisation d'un logiciel sans licence par une entreprise russe. Alors pour être honnête, cette annonce met surtout en exergue le fait que Moscou est démuni sur ce terrain. En effet, il ne faut pas oublier que de plus en plus de logiciels sont vendus en tant que service et ne fonctionneront pas sans un accès aux serveurs de l'éditeur. Si l'on regarde encore un peu plus en profondeur, la situation autour des logiciels libres inquiète également les autorités, puisque GitHub, principale plateforme d'hébergement de projets open source, est une filiale de Microsoft. Je vous l'ai dit précédemment, Microsoft a cessé ses activités en Russie il y a peu. Ceci dit, l'entreprise américain a déclaré que les développeurs russes auront toujours la possibilité d'accéder à GitHub. Face à ce qui ressemble à une épée de Damoclès prête à s'abattre sur l'informatique russe, le gouvernement de Vladimir Poutine réfléchit à créer sa propre plateforme de partage open source similaire à celle de Microsoft. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/13/20223 minutes, 2 seconds
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Ukraine-Russie : la pénurie de semi-conducteurs relancée ?

Selon un cabinet de recherche taïwanais, pays qui produit une immense quantité de semi-conducteurs dans le monde, l'invasion russe en Ukraine pourrait accentuer la pénurie déjà existante. De quoi parle-t-on ? En quoi l'Ukraine est-il un pays important dans ce domaine ? Toutes les réponses dans cet épisode. Dans le détail, l'Ukraine fournit 70% du néon à travers le monde. Si vous ne savez pas de quoi il s'agit, le néon est tout simplement le deuxième gaz plus léger au monde, et fait aussi partie des gaz rares permettant de produire des semi-conducteurs. En fait, les industriels l'utilise principalement lors des étapes de lithographie. Je ne rentrerai pas dans le détail, mais la lithographie est une phase importante dans la conception de pièces, avec la gravure. Et bien très concrètement, la guerre en Ukraine pourrait là aussi créer des pénuries de néon. À court terme, les fabricants de puces électroniques pourront s'appuyer sur leur stock de néon. Mais selon la durée de la guerre, les approvisionnement pourraient être affecté et donc les lignes de production de semi-conducteurs fortement ralenties. Comme toute pénurie, le prix des matières première, en l’occurrence du néon, devrait flamber, ce qui fera mécaniquement augmenter le prix des semi-conducteurs. À noter que la Russie est également un fournisseur important de néon et que le pays produit aussi beaucoup de palladium, un métal indispensable pour fabriquer de nombreux composants électroniques. Seulement, les sanctions imposées par les membres de l'OTAN contre la Russie risquent de pousser les fournisseurs à chercher d'autres sources d'approvisionnement. Quid du long terme alors ? Et bien si la guerre venait à se poursuivre, c'est bien un risque de pénurie massive que le monde encourrait, comme ce fut le cas ces deux dernières années à cause de la pandémie de COVID. Sachant que la demande de puces spécialisées dans l'intelligence artificielle devrait augmenter de plus de 50% dans les prochaines années, la crainte est légitime. Si l'on regarde la situation aux États-Unis, le stock de semi-conducteurs est passé de 40 jours d'avance en 2019 à moins de 5 jours cette année, ce qui n'est pas pour rassurer le secteur automobile, celui des appareils médicaux, et les équipements pour la gestion de l'énergie qui sont les plus gourmands en puces électroniques. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/10/20222 minutes, 47 seconds
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Splinternet : qu'est-ce que ce phénomène inquiétant ?

Depuis 2019, une loi permet à la Russie de posséder son propre internet, lui assurant une certaine souveraineté numérique en cas de tentative de coupure par les occidentaux. Pour être clair, cette loi vise à isoler les russes du web mondial, et donc de faciliter la censure pour le pouvoir en place. Cette fragmentation d'internet porte le nom de « splinternet », et reflète une tendance assez inquiétante : que les pays autoritaires impose une censure digitale pour ne pas avoir à affronter la liberté d'expression des opposants. Décryptage de cette tendance dans cet épisode. Pour bien comprendre ce concept de « splinternet », il suffit d'écouter ce qu'en dit Andrew Sullivan, le directeur général de l'Internet Society. Je cite « si cette tendance à la fragmentation se poursuit, internet finira par être supplanté par un ensemble d'îlots nationaux qui seront parfois connectées à d'autres » fin de citation. Pour l'instant, Internet fonctionne toujours comme il a été conçu à l'origine, à savoir un ensemble interconnecté géré par des fournisseurs d'accès à l'internet, des géants de la technologie, des universités et des gouvernements. Et si la vocation d'internet est d'être une sorte d'encyclopédie géante disponible partout, tout le temps et pour tout le monde, la Chine avait déjà posé la première pierre du « splinternet » en proposant des normes centralisées, donc aux antipodes du principe même du web qui se veut décentralisé et contrôlé par personne. Cette proposition, refusée par l'Internet Society, la Commission Européenne, le RIPE NCC ou encore l'Internet Engineering Task Force n'a pas empêché le géant chinois de créer ce qu'il appelle leur Grand Pare-feu. Concrètement, il s'agit d'un système de surveillance et de contrôle d'internet que Pékin utilise pour bloquer les réseaux sociaux américains ou les contenus sensibles tels que les informations sur les manifestations à Hong Kong. Ceci dit, les restrictions gouvernementales varient d'un pays à l'autre. L'Europe et la Californie ont par exemple créé leurs propres lois sur la vie privée, la Chine elle impose une censure gouvernementale, l'Inde a pour sa part interdit les applications chinoises telles que TikTok, WeChat et Weibo et j'en passe... Pour en revenir à Vladimir Poutine, sa guerre pour prendre le contrôle de l'Ukraine bouleverse à nouveau les règles du jeu. Sous couvert de s’attaquer à la désinformation, le Kremlin restreint donc de nombreuses sources d'informations indépendantes et impose au public les médias d'Etats. Russia Today et Sputnik notamment ont rapidement été dans le viseur de l'Union européenne qui a annoncé « bannir la machine médiatique du Kremlin dans l'UE ». Autre point inquiétant, la fragmentation d'internet à la source, c'est-à-dire au niveau des normes technologiques. Il y a deux principales. Le DNS pour commencer qui traduit les noms de domaine en adresse numériques pour acheminer les données. Ensuite, il y a le BGP qui permet à un réseau de diffuser les noms des autres réseaux auxquels il est connecté. En somme, ces deux normes contrôlent la façon dont les téléphones, ordinateurs, serveurs et équipement de réseaux communiquent entre eux. Et justement, l'Ukraine voudrait des actions ciblées contre la Russie sur ce point précis afin d'isoler un peu plus le pays du reste du monde. Une action qui ne serait pas d'une grande utilisé à en croire l'Internet Society, et qui par ailleurs renforcerait la propagande d'état russe. Pour Jim Cowie, patron de la société d'analyse DeepMacro que je cite « L'accès à Internet ne devrait jamais être utilisé comme une arme ». Et Andrew Sullivan de l'Internet Society de conclure : « La société devient meilleure grâce à notre capacité à nous connecter avec des personnes qui sont très différentes de nous » fin de citation. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20224 minutes, 27 seconds
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2021, année record pour les ventes de smartphones ?

D'après un rapport de Counterpoint Research, spécialiste des études de marchés techniques, les ventes smartphones auraient atteint des records, et ce en dépit de la pandémie. Si le marché est sans surprise dominé par Apple, les autres constructeurs connaissent aussi de bons résultats. Tous les détails dans cet épisode. Concrètement, le secteur des smartphones n'a jamais été aussi florissant qu'en 2021. D'après Counterpoint Research, les revenus du marché mondial ont presque atteint la barre des 450 milliards de dollars. Il s'agit d'une hausse de 7% par rapport à 2020, qui s'explique en partie par la hausse des prix de vente. Avec environ 12% supplémentaires par modèle, il fallait débourser en moyenne 322 dollars l'an dernier pour acquérir un nouveau smartphone. Autre explication, l'arrivage massif de modèles permettant d'accéder à la 5G, qui à la fois fait augmenter les coûts mais visiblement a séduit un grand nombre de consommateurs. D'ailleurs, les smartphone compatible 5G ont représenté plus de 40 % des expéditions mondiales en 2021 contre 18% en 2020. Si l'on rentre un peu plus dans le détail, Counterpoint Research nous explique que la demande en smartphone haut de gamme a elle aussi augmentée l'an dernier. D'après eux, il s'agirait d'une conséquence directe de la pandémie de Covid-19, puisque les utilisateurs ont souhaité une meilleure expérience pour l’éducation à distance, mais aussi le télétravail et les loisirs. À noter que la pénurie de semi-conducteurs impacte également le prix à la hausse, permettant aux entreprises de dégager des revenus en forte augmentation. C'est notamment le cas d'Apple, leader du marché avec le lancement très réussi de l'iPhone 13. La marque à la pomme a vu ses revenus liés à l’iPhone exploser de 35 % en 2021 pour atteindre quasiment 200 milliards de dollars. Un chiffre qui représente à lui seul la moitié des recettes mondiales du secteur des smartphones. Samsung n'est pas loin derrière avec une hausse de 11% de ses revenus entre 2020 et 2021, liés au lancement de ses deux smartphones pliants, ainsi que les bonnes performances de sa série Galaxy S. Troisième au classement : le chinois Xiaomi qui a vu ses revenus augmenter de 50% en partie grâce à sa bonne réputation en Inde, le plus grand marché de la marque, ainsi que par l'augmentation des expéditions dans le reste du monde. En quatrième position, on retrouve OPPO et dont les revenus ont également augmenter de quasiment 50%. Pour sa part, l'ancien meilleur vendeur de smartphone au monde Huawei dégringole et ne figure même pas parmi les cinq premiers constructeurs en raison des sanctions américaines qui l’ont grandement ralenti. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20223 minutes, 12 seconds
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Les cryptomonnaies au secours des ukrainiens ?

Si depuis fin février la guerre fait rage en Ukraine, de nombreux pays, notamment occidentaux se mobilisent pour apporter un soutien matériel et financier au peuple en exil et aux civils bloqués en zone de conflit. Concernant le volet financier, le monde des cryptos répond lui aussi présent avec de nombreux dons en faveur des ONG ainsi que des forces de résistance. En une semaine, plus de 50 millions de dollars ont été récoltés sur différents sites comme Ukraine DAO ou ONG Come Back Alive. Les cryptomonnaies peuvent-elle être une arme utile pour le gouvernement et le peuple ukrainien ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Concrètement, si les cryptomonnaies sont au centre des discussion sur le dossier Ukraine-Russie, c'est tout simplement parce que les systèmes monétaires classiques sont bousculés dans tous les sens ces temps-ci. C'est donc pour contourner ce problème que les dons en cryptomonnaies se sont multipliés. Le 25 janvier par exemple, un donateur anonyme a donné 80 BTC, soit l’équivalent de 3 millions de dollars à une organisation charitable d'Ukraine. Le 27 février, un autre donateur anonyme a lui aussi versé 1 million de dollars en Bitcoin. Pour sa part, le site Binance a déboursé pas moins de 10 millions de dollars et lancé une opération de crowdfunding auprès de ses membres. Face à cette mobilisation digitale, le gouvernement du président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié ses propres adresses de wallet, de portefeuille numérique, sur Twitter pour recevoir directement les dons de Bitcoin ou d'Ethereum. Car contrairement au système bancaire, s'échanger des cryptomonnaies est d'une simplicité enfantine et est quasiment instantané. À noter que certaines personnalité ont clairement pris position à l'image de Vitalik Buterin, fondateur de l'Ethereum et figure respecté du monde des cryptos. Je le cite « Ethereum est neutre. Mais moi, je ne le suis pas ». Russe de nationalité, Buterin a tenu des propos sans équivoque à propos du conflit. Je cite à nouveau : « je suis bouleversé par la décision de Poutine d'abandonner la possibilité d'une solution pacifique envers l'Ukraine […] Cette invasion est un crime contre les peuples russes et ukrainiens […] Gloire à l'Ukraine » fin de citation. Dès les premiers appels au dons, Buterin a d'abord mis en garde les internautes, les incitant à se méfier de potentiels cagnottes frauduleuses confirmant toutefois que le wallet gouvernemental ukrainien était légitime. Une question agite toutefois certains observateurs : et si Poutine avait envahit l'Ukraine en sachant qu'il pourrait s'appuyer sur le bitcoin pour résister aux mesures occidentales comme le bannissement de nombreuses banques russes du système international Swift ? Je vous invite d'ailleurs à écouter l'épisode de Chose à Savoir Tech dédié à Swift si ce n'est pas déjà fait. Car il ne faut pas oublier que la Russie est la troisième nation en terme de minage de bitcoin après les USA et le Kazakhstan. Souvenez-vous, nous vous expliquions il y a quelques semaines que la banque centrale Russe recommandait d'interdire le minage des cryptomonnaies en Russie. Une mesure qui n'a finalement pas été adopté par Poutine... Si l'hypothèse de ces observateurs venait à se vérifier, on comprendrait de suite beaucoup mieux pourquoi Poutine n'est pas aussi hostile que ses institutions aux cryptos. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20223 minutes, 41 seconds
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Des utérus artificiels autonomes assisté par IA ?

Et si le roman « Le meilleur des mondes » devenait réalité ? C’est une hypothèse que de nombreux observateurs considèrent avec beaucoup de sérieux depuis que des chercheurs chinois ont annoncé la création d’un utérus artificiel capable de faire grandir des fœtus sans l’aide des humains. Je vous l’accorde, ça a tout l’air d’un scénario de science-fiction, et pourtant c’est bien réel ! Je vous explique tout ça dans cet épisode. Telle qu’elle est décrite dans la revue Journal of Biomedical Engineering, cette machine pourrait bien résoudre les problèmes de vieillissement de la population en Chine. S’il s’agit certes d’un souci secondaire à bien des égards, les chinois le prennent très au sérieux au point de placer une grande confiance en dans cet utérus artificiel, ou plutôt « appareil de culture d’embryon à long terme ». En fait, il s’agirait d’un système contenant un liquide nutritif dans lequel seraient plongés les embryons. Dans un premier temps, il s’agirait d’embryon de souris, les tests sur les humains étant jusqu’à présent interdits. À noter que l’appareil est surveillé par une intelligence artificielle pour ajuster les taux de CO2 et les éléments nutritifs en temps réel. Sans rentrer dans les détails techniques, la machine peut classer les embryons selon leur état de santé et leur potentiel de développement, mais aussi détecter des anomalies ou juste prévenir un technicien en cas de problème. Comme je le disais, la recherche se cantonne pour l’instant aux embryons d’animaux, même si leur volonté est claire : passer aux tests sur les humains le plus vite possible. D’après le directeur de recherche Sun Haixuan que je cite, « il reste encore de nombreux mystères non résolus sur la physiologie du développement embryonnaire humain typique » fin de citation. Mais avant de passer aux tests sur les humains, reste à régler une question législative. En effet, la gestation pour autrui, car avec un utérus artificiel c’est bien de cela dont il s’agit, est tout simplement interdite en Chine. Quiconque tenterait alors de faire des tests avec des embryons humains serait alors hors-la-loi… sans oublier les questions d'éthique médicale. Tout comme Elon Musk voudrait augmenter les humains avec sa puce Neuralink, les enfants ayant grandi dans des utérus artificiels serait un véritable séisme en bien ou en mal, chacun jugera. Une chose est sûre, ce n’est pas pour tout de suite. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/6/20222 minutes, 54 seconds
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Le casque VR d’Apple pour très bientôt ?

Aujourd’hui, on vous donne quelques nouvelles assez intéressantes sur le casque de réalité virtuelle d’Apple qui pourrait carrément débarquer avant la fin de l’année. D’après les dernières indiscrétions des médias américain est passé de prototype à véritable objet de série. De quoi parle-t-on ? Quelles sont les nouveautés technologiques sur ce casque ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Cela fait maintenant plusieurs mois que l’on vous parle de ce casque de réalité virtuelle signé Apple. Après de nombreuses rumeurs, le média DigiTimes nous apprend aujourd’hui que le casque serait entré dans je cite « sa seconde phase de validation et de tests techniques (EVT 2) ». En clair, Apple travaille sur le modèle définitif qui sera commercialisé prochainement. Comme le soulignent certains observateurs, le sigle EVT2 signifie Engineering Validation Testing 2, que l’on peut traduire par : deuxièmes tests de validations industrielles. Pour résumer, il s’agit là de valider la production du produit, donc de lui donner un nom et de l’envoyer sur la chaîne de fabrication. À en croire DigiTimes, ce casque pourrait commencer à être produit à la chaîne dès la rentrée de septembre, pour un lancement commercial aux alentours de Thanksgiving fin novembre ou Noël. Autre source intéressante, le journaliste de Bloomberg Mark Gurman évoque pour sa part un report pour 2023. Quoi qu'il en soit, le premier casque d'Apple devrait mêler les réalités virtuelle et augmentée en s'appuyant sur les meilleurs composants disponibles sur le marché, à savoir des écrans 4K, plusieurs capteurs et un processeur M1 avec une puissance de calcul équivalente à celle des derniers MacBook Pro. Objectif pour Apple : rendre ce produit à la fois très performant mais aussi autonome puisque les utilisateurs n’auraient a priori pas besoin d’être connectés à un autre appareil pour fonctionner. Un choix qui permettra à la fois de viser le monde professionnel autant que les gamers et les fans de technologie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20222 minutes, 39 seconds
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Des distributeurs de NFT dans les rues ?

Au chapitre des innovations étranges et auxquelles on ne s’attendait clairement pas, on retrouve les distributeurs de NFT ! Vous avez bien entendu : des distributeurs de NFT. C’est en tout cas l’idée de l’entreprise Neon, spécialisée dans la vente de NFT, qui a placé son tout premier distributeur automatique en plein cœur de Wall Street. Comment fonctionne-t-il ? Quel est son intérêt ? Tous les détails et bien plus encore dans cet épisode ! Et oui, il est maintenant possible d’acheter un NFT comme on achète une canette de soda directement via un distributeur automatique, et cela quand vous le souhaitez, 24h sur 24 ! Neon, la plateforme de collecte numérique à l’origine de ce projet souhaite tout simplement démocratiser et faciliter l’achat de NFT. Ici, pas de crypto-monnaie ni de portefeuille crypto, les NFT s’achètent avec des dollars grâce à une carte de crédit. Concrètement, une fois l’achat effectué, l'acheteur reçoit une boîte avec un code unique à l’intérieur pour le jeton non fongible de son choix, qui peut ensuite être échangé sur la plateforme Neon. Sur le plan énergétique, Neon dit avoir opté pour la blockchain Solana, réputée comme étant l’une des plus respectueuses de l’environnement. D’après la plateforme que je cite : « l’idée est de soutenir les artistes et les créateurs en les laissant vendre leur art numérique à tout le monde tout en permettant à quiconque le souhaite de devenir un collectionneur [...] L’achat et la vente de NFT n’a pas besoin d’être un mystère et personne ne devrait être obligé de détenir de l'Ethereum, de payer des frais ou de faire des ponts entre les blockchains pour pouvoir participer ». Cette idée de Neon est née quand ses fondateurs se sont aperçus que seuls 2% des Américains possédaient un portefeuille numérique, tandis que 80% d'entre eux ont une carte bancaire. Pour rappel, les NFT (ou pour grossièrement résumer : des œuvres d’art numérique uniques), ont vu leur popularité exploser l’année dernière. À ce jour, le marché des NFT pèse aux alentours 22 milliards de dollars. Je vous encourage d’ailleurs à écouter l’épisode dédié aux NFT disponible ces derniers mois. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/2/20222 minutes, 39 seconds
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Russie : un malware inédit contre l’Ukraine ?

Si le conflit entre l’Ukraine et la Russie est un drame absolu pour les citoyens, force est de constater que le monde de la tech y joue un rôle de premier plan. Ces derniers jours, nous vous avons présenté différentes actions mises en place par les occidentaux pour tenter d’affaiblir la Russie sans engager de militaires. Et bien aujourd’hui, regardons comment Vladimir Poutine réplique et tente à nouveau de s’imposer par la force mais cette sur le front digital. En effet, une cyberattaque de grande ampleur a visé l’Ukraine peu avant que les soldats russes ne franchissent la frontière officiellement la semaine dernière. Son origine : un malware très violent qui laisse penser que tout était prémédité depuis de longs mois. Tous les détails dans cet épisode. Plusieurs observateurs sont formels, la Russie a bien préparé sa guerre hybride terrain-digital à l'avance. D’après les chercheurs en cybersécurité de Symantec et d'ESET, les russes auraient utilisé un tout nouveau malware de type « wiper ». Un wiper est un type particulier de malware dont la seule fonction est d'effacer le contenu du disque dur, endommageant au passage le système d'exploitation. Bref, l’intention de ce malware est de détruire des données et du matériel informatique. Dans le détail, les hackers auraient directement utilisé le contrôleur de domaine pour distribuer le malware d’après ESET que je cite : « dans l'une des organisations ciblées, le wiper a été installé via le GPO (stratégie de domaine) par défaut, ce qui signifie que les attaquants avaient probablement pris le contrôle du serveur Active Directory » fin de citation.   Les chercheurs ont remarqué que la Russie ciblait essentiellement les institutions financières ainsi que les entreprises travaillant pour le gouvernement, pas uniquement en Ukraine, mais aussi en Lettonie, et en Lituanie la semaine dernière, soit quelques jours avant le début de l’offensive russe. Une autre particularité de cette attaque : un ransomware a été déployé en parallèle, sans doute pour faire diversion et mieux cacher le wiper. En janvier, une attaque similaire baptisée WhisperGate avait également tenté de cacher un malware de type wiper derrière un ransomware, à la seule différence que celui dont on parle aujourd’hui est bien plus destructeur. Reste à savoir si l’Ukraine aura les moyens de se battre sur le terrain digital. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/1/20223 minutes, 1 second
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Le monde de la Tech uni contre la Russie ?

Aujourd’hui, je vous propose un épisode qui est en quelque sorte un complément de celui d’hier. Vous le savez, l’attaque militaire de la Russie contre l’Ukraine a choqué autant que surpris un certain nombre d'observateurs qui ne s’attendaient ou ne voulaient pas croire que Vladimir Poutine puisse franchir le pas malgré des dizaines de milliers de soldats postés à la frontière. Si la condamnation unanime de l’occident a abouti à toute une série de mesures économiques visant à affaiblir la Russie, le monde de la Tech lui aussi s’attaque au pays de Vladimir Poutine mais dans un autre registre. Tour d’horizons des différentes actions en cours dans cet épisode. Tout d’abord, et comme annoncé par l’Union Européenne hier, les géants de la Tech ont décidé de bloquer les médias d’Etat russes sur leur plateforme. Sputnik et Russia Today ont à la fois été muselé par l’Union Européenne mais désormais aussi par Facebook, Google et Twitter. Plus précisément, ces derniers ne pourront plus diffuser de publicité ni monétiser leurs contenus. Ce n’est donc pas un bannissement pur et simple, même si l’Union Européenne pourrait être encore plus radical dans les jours à venir et littéralement couper leurs antennes de diffusion sur le continent. A noter que Facebook a également mis en place un outil pour ses utilisateurs en Ukraine permettant de verrouiller instantanément leur compte, ce qui empêche les autres utilisateurs avec lesquels ils ne sont pas amis de voir leurs informations. Autre initiative, le lancement de Starlink, le réseau internet par satellite d’Elon Musk en Ukraine. Une bonne nouvelle pour des millions d’Ukrainien ayant des difficultés pour se connecter. Mais ceci n’est pas sans poser quelques questions soulevées par le site Numerama que je cite : « Comment acheminer les kits de connexion jusque dans le pays ? […] Et quid des stations au sol, qui restent indispensables pour connecter les satellites au réseau Internet […] ? ». Tant que l’on parle d’internet, il ne vous a pas échappé que la Russie mène également une cyberguerre avec l’Ukraine. Et dans une guerre numérique, quels meilleurs alliés que des hackeurs comme le collectif Anonymous ? Ces derniers ont en effet décidé de défendre les ukrainiens en s’en prenant à des installations et sites gouvernementaux russes. Première victime, et ça va rejoindre notre premier point, le site Russia Today tombé il y a quelques jours avant d’être remis en ligne quelques heures plus tard. Je cite le collectif : « Anonymous mène des opérations permanentes pour maintenir hors ligne les sites gouvernementaux russes et pour diffuser des informations au peuple russe sans qu'elles ne soient soumises à la machine de censure d'État de Poutine » fin de citation. Les hackers ont aussi intercepté des communications militaires et divulgué la base de données du site Internet du ministère russe de la Défense. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/28/20223 minutes, 9 seconds
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Swift : en quoi ce réseau bancaire est crucial au quotidien ?

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie ces derniers jours a fait émerger de nombreuses thématiques que le grand public ne connaissait pas forcément et qui pourtant le touche directement au quotidien. C’est notamment le cas du réseau bancaire Swift dont la France, l’Union Européenne et d’autres pays du monde ont exclu plusieurs banques russes en guise de sanction. En quoi cela pourrait faire mal à l’économie Russe ? Est-ce un système si important que cela pour la finance mondiale ? Toutes les réponses et bien plus encore dans cet épisode. Sur demande du président Volodymyr Zelensky, l’Union Européenne et ses alliés ont décidé d’exclure la Russie du système Swift ce weekend. Et clairement, il s’agit d’une riposte économique puissante des occidentaux à l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine. Avant de comprendre pourquoi et comment les russes seront affectés par cette décision, il est important de rappeler dans les grandes lignes en quoi consiste Swift. Tout d’abord, il s’agit de l’acronyme de Society for WorldWide Interbank Financial Telecommunication (Société pour les télécommunications financières et interbancaires mondiales). Il s’agit d’une plateforme belge qui connecte 11 000 organisations bancaires dans plus de 200 pays. Elle permet donc d'échanger des messages financiers en toute sécurité, mais concrètement, vous la connaissez sans doute grâce aux numéros IBAN et aux codes BIC ! C’est elle qui les valide lorsque vous voulez faire des virements vers d’autres comptes bancaires, ou lorsque vous recevez des virements de quelqu’un. Pour être précis, ce n’est pas Swift qui effectue les transferts d’argent. Non, son rôle est de centraliser les ordres de virement entre les utilisateurs et clients des 11 000 banques partenaires. C’est donc un rôle central qu’occupe Swift dans la finance mondiale. Dès lors, le retrait d’environ 300 banques et institutions russes de son système risque de faire beaucoup de mal au pays puisque l’argent russe déposé à l’étranger est dès lors bloqué dans d’autres pays. Désormais, les paiements des factures de pétrole, de gaz et de blé dû à Moscou sont drastiquement ralentis, privant le pays de ressources financières immédiates pour financer sa guerre en Ukraine. Reste désormais à savoir quelle sera la réponse de la Russie puisque Poutine pourrait très bien décider de couper les robinets de gaz et de pétroles, aggravant un peu plus la crise de l’énergie que nous connaissons. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/27/20222 minutes, 45 seconds
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Un hacker évite des millions d'euros de pertes de cryptos ?

Aujourd'hui, je vous propose d'aborder la question du hacking, ou du piratage en français. Si ce terme est à juste titre connoté de façon péjorative, il existe pourtant son pendant vertueux, le hacking éthique. Là, les pirates ont pour objectif de percer les défenses d'un site web ou d'une organisation non pas pour s'enrichir mais pour aider la structure ciblée à connaître ses points faible et renforcer sa sécurité. Une pratique notamment utilisé par Elon Musk pour Tesla et Space X avec de grosses primes à la clé. C'est derniers jours, c'est la plateforme de cryptomonnaie Coinbase qui en a bénéficié, échappant à plusieurs millions d'euros de pertes. Tous les détails de cette histoire dans cet épisode. Peut-être y avez vous prêté attention si vous êtes fan de football américain, l'un des spots pubs de la mi-temps du Superbowl, l'équivalent de la finale Ligue des Champions de Football mais en Foot Américain a été acheté par la plateforme Coinbase au début du mois. Une publicité particulièrement remarquée puisqu'il s'agissait d'un écran noir avec un QR code se déplaçant à l'écran, et qui redirigeait vers le site internet avec la possibilité de gagner 15 dollars en Bitcoin lorsque les télespectateurs le flashaient. Le succès de cette pub a finalement très largement dépassé les attentes des dirigeants, provoquant le crash du site à cause d'un afflux massif de connexion. Si cet événement était inattendu en soit, l'intervention d'un hackeur éthique l'était tout autant. Tree of Alpha de son pseudo a posté un tweet invitant les développeurs de Coinbase et son PDG Brian Armstrong à le contacter au plus vite puisqu'il avait repéré une vulnérabilité dans cette application. Une menace prise très au sérieux par la plateforme qui a suspendu toute transaction durant deux heures. Tout est bien qui finit bien puisque la faille a pu être résorbé et le trafic reprendre tranquillement. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Tree of Alpha a affirmé qu'il n'avait reçu aucune prime étant donné que l'argent n'était pas sa motivation. Dès lors, quelle était sa motivation ? Tout simplement protéger la plateforme. D'après lui, l'exploitation de cette vulnérabilité aurait permis à des acteurs malintentionné d'altérer tous les livres d'ordre de Coinbase, ce qui aurait eu des conséquences dramatiques pour les internautes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/24/20222 minutes, 50 seconds
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L'IA pour aider la fusion nucléaire ?

Vous le savez sûrement, la fusion nucléaire pourrait bien être la clé à tous nos problèmes d'énergie. Seulement, cette technologie n'est pas sans écueils, notamment au niveau du maintien du plasma et de l'énergie nécessaire pour le créer. C'est donc pour régler tous ses problèmes que les chercheurs du réacteur Tokamak en Suisse ont fait appel à la société DeepMind, succursale de Google spécialisée dans l'intelligence artificielle. Comment une IA peut-elle être utile dans la fusion nucléaire ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Concrètement, comment fait-on pour obtenir une fusion nucléaire ? Pour résumer, des atomes d'hydrogène sont chauffés à des températures extrêmement élevées pour créer ce qu'on appelle un plasma, libérant ainsi beaucoup d'énergie. Seulement, ce plasma est très instable et nécessite une grande quantité d'électricité pour être maintenu. L'équation sur laquelle les chercheurs butent est donc de générer plus d'électricité qu'ils n'en consomment pour créer ce plasma. Et bien c'est là que DeepMind entre en jeu. Un article publié dans la prestigieuse revue Nature explique que Deepmind et le Swiss Plasma Center se sont associés pour créer une intelligence artificielle spécialisée dans la fusion nucléaire. Avant de poursuivre, il faut savoir que pour contenir le plasma, les scientifiques utilisent des bobines génératrices de champs magnétiques. Elles doivent être parfaitement calibrées pour obtenir la forme voulue et s'assurer que le plasma ne touche pas les parois du réacteur. Dès lors, si l'on veut changer de configuration, il est nécessaire de tout recalibrer, ce qui est très complexe pour un humain, mais pas pour une IA. Celle de Deepmind en l’occurrence a été conçue pour recalibrer automatiquement les 19 bobines magnétiques à l'intérieur du Tokamak. L'IA a d'abord été entraînée dans une simulation en observant comment chacune des bobines affecte la forme du plasma puis a ensuite tenté de calibrer les bobines pour recréer des formes spécifiques, ce qu'elle a parfaitement réussie. Au final, l'IA a permis aux chercheurs de tester de nouvelles formes de plasma, dont des « gouttelettes », où deux plasmas distincts existent au sein du Tokamak simultanément. Les résultats de cette collaboration pourraient accélérer le développement d'un réacteur à fusion nucléaire grand public... Reste à savoir si l'IA sera suffisamment puissante pour y parvenir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/23/20222 minutes, 43 seconds
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Des manifestations sociales dans le Metaverse ?

Quand on vous dit que le Metaverse est une copie digitale du monde réel sans certains inconvénients, c'est plutôt vrai. Ceci dit, cela n'empêche pas certaines manifestations exactement comme dans la vrai vie ! D'ailleurs une protestation anti-capitaliste a eu lieu devant la boutique virtuelle de Samsung. Objectif : dénoncer la mainmise des grandes entreprises sur les mondes numériques décentralisés. Tous les détails dans cet épisode. C'est dans un Metaverse basé sur la blockchain Decentraland que l'événement a été organisé. Ses commendataires, l'ONG Superflus voulait tout simplement mettre en avant une forme d'art digital engagé. En clair, les avatars de tous les manifestants portaient sur leur t-shirt un NFT de l'artiste Azerbaïdjanais Babi Badalov. Ce dernier est notamment connu pour son activisme contre le « consumérisme et le capitalisme » comme l'explique le communiqué de l'ONG. Concrètement, les t-shirt représentaient des slogans comme MoneyFestation, le nom de l'action et de l'œuvre de Badalov. À noter que les manifestants étaient aussi équipés de pancartes avec le texte « I Have A Scream », je pousse un cri en français, une référence au « I have A Dream » de Martin Luther King. Avec cette manifestation sauvage, les internautes mobilisés souhaitaient pointer du doigt l'emprise naissante des grandes entreprises sur le metaverse. Ces derniers regrettent qu'un univers décentralisé comme Decentraland tombe entre les mains de sociétés comme Samsung. Pour l'ONG Superflus, un Metaverse doit être je cite « idéalement libre et séparé des structures oppressives de notre propre vie quotidienne […] Cette protestation vise à critiquer l'utilisation d'un Metaverse décentralisé par des acteurs corporatifs qui colonisent cet espace » fin de citation. Pour rappel, Samsung a ouvert son premier magasin virtuel le mois dernier en se basant sur sa boutique de New-York. Le constructeur de smartphone et de téléviseurs entre autre y a présenté ses derniers téléphones haut de gamme, les Galaxy S22. Mais Samsung n'est pas la seule marque à s'approprier le Metaverse. Récemment, le magazine Playboy a déclaré vouloir ouvrir un manoir érotique dans ce monde virtuel, en parallèle de McDonald's qui de son côté veut inaugurer des restaurants virtuels qui permettront de passer des commandes ou d'acheter des NFTs. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20222 minutes, 40 seconds
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Supprimer les contenus terroristes en une heure ?

C'est un combat plutôt étonnant dans sa forme : le gouvernement français veut purement et simplement en finir avec l'apologie du terrorisme sur Internet. C'est donc l'Arcom, l'autorité de régulation des communication, qui jouera le rôle de surveillant en chef et qui sera chargé de prévenir les hébergeurs quand un contenu dangereux sera posté sur une plateforme. Dès le signalement reçu, ces dernières auront une heure pour le supprimer, sous peine de devoir payer une amende. Tous les détails dans cet épisode. Pour l'historique, l'adoption il y a un an par l'Union Européenne de la loi contre la diffusion du terrorisme en ligne va prochainement être transposée en France. La semaine dernière, l'Assemblée nationale a voté une proposition de loi portant je cite sur “diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne en matière de prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne”. Concrètement, la mesure la plus ambitieuse est de supprimer tout contenu faisant écho au terrorisme en seulement une heure, tout ça sous la vigilance de l'Arcom. Si vous ne vous en souvenez pas, l'Arcom est la fusion du CSA et de Hadopi. L'un des rôles de cette entité sera donc d'avertir les hébergeurs par je cite « une injonction de retrait » lorsqu'un contenu à caractère terroriste sera hébergé sur leur plateforme. Dès réception de cette notification, l'hébergeur devra rapidement réagir et supprimer le contenu visé en moins d'une heure, sans quoi il devra s'acquiter d'une amende de 250 000 euros, et ses dirigeants condamnés à un an de prison. Une sanction conséquente et qui s’alourdira d'autant plus au niveau financier en cas de récidive. En effet, la loi prévoit une amende s'élevant à 4% du chiffre d'affaires total. Suite logique du parcours législatif de ce texte, l'approbation par le Sénat. Passé cette dernière étape, il ne restera plus qu'à le mettre en application. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20222 minutes, 43 seconds
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Un internet satellite européen ?

Si Elon Musk veut faire de Starlink une entreprise leader dans le domaine de l'internet par satellite, il se trouve que cette idée plaît également à l'union européenne. En fait, l'UE envisage de lancer sa propre constellations de satellites d'ici 2024.pour se donner je cite « les capacités de réagir de manière autonome aux cyberattaques ». Tous les détails de ce plan, dans cet épisode. Ce n'est pas un secret, Starlink d'Elon Musk divise l'opinion depuis sa création. Si certains y voient une formidable opportunité de déployer internet dans le monde entier, même dans les zones les plus reculées, d'autres au contraire estiment qu'il s'agit à la fois d'une pollution supplémentaire de l'espace et d'une façon pour l'homme le plus riche du monde d'asseoir un peu plus encore sa domination dans le secteur de la tech. De son côté, la Commission européenne ne veut pas laisser le champ libre à Starlink, en présentant un nouveau règlement sur la connectivité sécurisée et la gestion du trafic spatial. Objectif : sécuriser le réseau internet de l'Europe et ses communications grâce à des satellites, et ce, dès 2024. D'après les déclarations du chef de la diplomatie européenne Joseph Borrel, l'Europe veut assurer son autonomie et se « donner les capacités de réagir de manière autonome aux menaces » mais aussi et surtout de maintenir le réseau Internet européen en cas « de crash des infrastructures terrestres ». D'après le commissaire européenne au Marché intérieur Thierry Breton, le coût de ce « Starlink » à l'européenne serait de 5 à 6 milliards d'euros, dont un tiers du budget sera financé par la Commission européenne, un tiers par le secteur privé et le dernier tiers avancé par les états membres de l'UE. À noter que ce projet de constellation de satellites n'est que l'une des nombreuses idées de la « boussole stratégique » européenne, un projet visant je cite à « identifier les menaces et les vulnérabilités, mais aussi recenser les capacités et les insuffisances et de tester les partenariats dans le domaine de la Défense ». Avec ces satellites, Bruxelles souhaite en effet renforcer la surveillance « depuis l'espace ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/20/20222 minutes, 30 seconds
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Logiciel espion Pegasus : quel gouvernement l'a utilisé ?

C'était l'une des grosses polémiques de l'année dernière, le collectif de journaliste Fobidden Stories et Amnesty International révélaient qu'une douzaine d'États avaient eu recours au logiciel espion Pegasus pour surveiller des opposants, des militants mais aussi des journalistes ou encore des juges. Au total, plus de 50 000 personnes avaient été espionné de la sorte au moment des révélations. Ceci dit, quel pays ont eu recours à ce logiciel, plus précisément en Europe ? C'est la question que s'est posée l'eurodéputée centriste Sophie in 't Veld demandant une enquête sur le sujet. Tous les détails dans cet épisode de Choses à Savoir Tech. Après son cri d'alerte, l'eurodéputée Sophie in 't Veld a visiblement été entendue puisqu'une commission d'enquête a été créée au Parlement Européen précisément pour tenter d'éclaircir ce sujet. Elle n'était d'ailleurs pas la seule à militer en ce sens puisque la polonaise Roza Thun et l'hongroise Anna Donath ont également abondé en son sens. Je les cite : « le piratage des citoyens avec le logiciel Pegasus a eu lieu dans plusieurs pays de l'UE. En Pologne et en Hongrie, il a été utilisé contre des avocats, des journalistes, des propriétaires de médias indépendants et le directeur de campagne du plus grand candidat aux élections parlementaires » fin de citation. D'autres pays ont sans doute également eu recours à son utilisation. Reste désormais à attendre la conclusion de l'enquête menée par la commission. Côté français, on a également retrouvé des traces de ce logiciel dans les smartphones de cinq ministres : Jean-Michel Blanquer à l'éducation, Jacqueline Gourault à la Cohésion des Territoires, son prédécesseur Sébastien Lecornu, Emmanuelle Wargon au logement et Julien Denormandie à l'agriculture. Le téléphone portable du président Emmanuel Macron aurait également été dans le viseur des services secrets marocains. Pour rappel, Pegasus permet d'infecter le téléphone d'une personne de façon invisible, sans que son propriétaire ne s'en rende compte, et donc de lire ses messages, regarder les photos, écouter ses appels téléphoniques, ou même récolter les données de géolocalisation. Depuis les premières révélations, l'ONU a appelé à un moratoire sur les technologies de surveillances. Récemment, ce sont les Etats-Unis qui ont placé l'éditeur de Pegasus (NSO Group) sur liste noire, malgré les bonnes relations diplomatiques entre la Maison Blanche et Israël. De son côté, Apple a également porté plainte contre la société israélienne dans l'objectif je cite « d'interdire à NSO Group de nuire davantage aux personnes utilisant les produits et services d’Apple ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/17/20222 minutes, 58 seconds
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Des astronautes en danger à cause de la NASA ?

Malgré un juteux contrat avec la NASA autour de ses fusées SpaceX réutilisables, Elon Musk semble un peu moins en odeur de sainteté ces derniers termps. En effet, l'agence spatiale américaine a partagé ses craintes concernant les projets d’Elon Musk de mettre en orbite 30 000 satellites autour de la Terre. Un tel nombre d’appareils pourrait a priori mettre en danger les astronautes de la station spatiale internationale avec un risque de collision élevé. De quoi parle-t-on concrètement ? est-ce un vrai danger ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. En 2018, Musk recevait l’autorisation de mettre en orbite 12 000 satellites. Aujourd’hui, le patron de SpaceX compte en lancer 18 000 supplémentaires pour atteindre un total de 30 000 dans le cadre du développement de son réseau internet Starlink. Sauf que, pour l'agence spatiale américaine que je cite : « avec l’augmentation du nombre de propositions de grandes constellations, la NASA s’inquiète de la possibilité d’une augmentation significative de la fréquence des conjonctions et des impacts possibles sur ses missions scientifiques et vols habités » fin de citation. Clairement, le nombre total de satellites en orbite autour de la Terre pourrait atteindre les 50 000 si Elon Musk mène à bien ses ambitions. Je cite à nouveau l'organisme, « une augmentation de cette ampleur dans ces bandes d’altitude confinées entraîne un risque supplémentaire de collisions génératrices de débris ». Des craintes logiques, mais qui n'inquiètent pas pour autant Elon Musk. Le PDG de SpaceX estime qu’il y a assez de place pour tout le monde dans l’espace, je le cite « il ne s’agit pas d’une situation dans laquelle nous bloquons les autres d’une quelconque manière [...] Nous n’avons pas empêché qui que ce soit de faire quoi que ce soit, et nous n’avons pas l’intention de le faire » fin de citation. Ce n’est toutefois pas la première que l'homme le plus riche du monde est interpellé sur le sujet. En décembre dernier, la Chine avait émis le même commentaire concernant les risques de collisions. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/16/20222 minutes, 34 seconds
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TikTok et Youtube dangereux pour nos données ?

Si Meta, propriétaire de Facebook, WhatsApp et Instagram n'a pas été épargné l'an dernier, il semblerait que le groupe ne soit pas le pire en matière de sécurité des données personnelles. D'après une étude réalisée par le spécialiste du marketing URL Genius, TikTok et YouTube seraient les réseaux sociaux qui partageraient le plus les données personnelles de leurs utilisateurs. De quoi parle-t-on réellement ? Comment cela peut-il nous impacter ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. En scannant l'application iOS de YouTube, donc pour iPhone, les chercheurs ont découvert 14 trackers, dont 10 étaient liés à Google, mais aussi des balises espion appartenant à des acteurs tiers permettant d'obtenir des données personnelles. Sont donc concernées : votre historique de recherche, ainsi que votre localisation géographique. De son côté, l'application iOS de TikTok cache également 14 balises du même genre et 13 trackers publicitaires. Si vous ne le savez pas, ces mouchards ont pour objectif de mettre la main sur votre comportement en ligne, vos goûts, vos centres d'intérêts, pour ensuite aider les annonceurs à cibler plus efficacement leurs publicités. Dans le même temps, cette étude montre que YouTube collecte principalement les données personnelles pour remplir ses propres objectifs, c'est à dire pour diffuser des annonces publicitaires plus pertinentes sur l'iPhone de l'usager. Pour sa part, TikTok communique l'essentiel des données avec des entreprises tiers, je cite l'étude : « les consommateurs sont actuellement incapables de voir quelles données sont partagées avec des réseaux tiers, ni comment leurs données seront utilisées ». Pire encore, les trackers de TikTok et YouTube peuvent même vous pister quand l'application est fermée, et que vous utiliser d'autres applications. Concrètement, URL Genius s'est appuyé sur une fonctionnalité d'iOS afin de déterminer ce nombre de mouchards. Vous pouvez d'ailleurs faire le test vous même... Depuis la mise à jour iOS 15.2, Apple permet aux utilisateurs d'afficher l’ensemble des données collectées par les applications installées en se rendant dans Réglages, puis en cliquant sur Confidentialité.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20222 minutes, 35 seconds
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Une IA plus forte que des pilotes sur jeu de course ?

Les jeux vidéos vont-il résister encore longtemps aux intelligences artificielles ? Après le jeu de GO et Starcraft II, considérés comme les deux jeux les plus difficiles de l'histoire, c'est désormais au tour des jeux de courses de voiture d'être dominé par l'IA. À quelques semaines de la sortie de Gran Turismo, Sony a dévoilé GT Sophy, une intelligence artificielle capable de battre les meilleurs joueurs en contre la montre et en course classique. Coup de communication ou véritable révolution ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode ! Le 7e opus de la célèbre série Gran Turismo s'apprête en effet à sortir sur console, et pour promouvoir son produit, Sony a tout simplement dévoilé GT Sophy, une intelligence artificielle capable de battre les meilleurs pilotes. En effet, cette IA avait déjà battu les meilleurs joueurs dans des courses contre la montre en juillet dernier, c'est-à-dire le meilleur temps au tour de piste sans aucune autre voiture autour d'elle. Mais en octobre dernier, GT Sophy a franchi un cap en battant les meilleur joueurs simultanément lors de courses classique, donc là en dépassant les autres pilotes sur le circuit virtuel. Pour le créateur de Gran Turismo Kazunori Yamauchi, cette prouesse est tout bonnement formidable. Je le cite « En règle générale, les pilotes de course apprennent à freiner en ligne droite avec pour objectif de ralentir dans la courbe pour accélérer à la sortie du virage. GT Sophy ne fait pas nécessairement cela. Habituellement, lorsque vous entrez dans une courbe, la charge est uniquement sur les deux pneus avant ; mais avec GT Sophy, vous avez la charge répartie sur trois pneus, deux à l'avant et un à l'arrière également. Cela permet à la voiture de freiner pendant qu'elle tourne. » Côté apprentissage, cette IA a opté pour la méthode dite « profonde ». En clair, GT Sophy a eu droit à plus de 45.000 heures d’entraînement, basées sur des années de jeux et stockées sur plus de 1000 Playstations. Si l'on rentre un peu plus dans le détail, Sony a utilisé l'apprentissage par renforcement, afin de former son IA à prendre des décisions avec un système de récompenses ou de pénalités pour chaque action en fonction des résultats auxquels elles conduisent. Une méthode si pertinente et pointue qu'elle a même eu les honneurs de la prestigieuse revue Nature la semaine dernière. Pour les plus compétitif, il faudra attendre un peu avant de pouvoir défier GT Sophy puisqu'elle ne sera pas incluse dans Gran Turismo 7. Seule une mise à jour d'ici quelques mois permettra son arrivée dans le jeu. Selon certains pilotes aguerris l'ayant déjà affronté, son point fort tient dans sa capacité à avoir une conduite qualifiée « d'humaine ». Autrement dit, il n'ont jamais eu la sensation d'affronter un ordinateur lors de leurs courses. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20223 minutes, 9 seconds
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Pourquoi la CNIL entre en guerre contre Google ?

En fin de semaine, la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés), a annoncé mettre en demeure des sites français qui utilisent Google Analytics. Selon elle, le transfert des données sur les serveurs de Google n'est pas suffisamment encadré, et enfreint le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Quelle conséquence cela aura-t-il sur Google, mais surtout, quelles conséquences cela aura-t-il pour les internautes ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Dans le détail, tout est parti de plusieurs plaintes de l’association NOYB (My Privacy is None of Your Business)… Enfin, plusieurs plaintes… 101 quand même au total, dans les 27 états membres de l’Union Européenne, ainsi que dans trois autres états de l’espace économique européen. Pour bien comprendre, il faut avoir à l’esprit que Google Analytics est devenu un outil très très utile pour les sites web puisqu’il permet de collecter des données sur les visiteurs, notamment les chiffres de fréquentation. Le problème, c’est que l’on parle ici de données personnelles, et que celles-ci sont donc transférées sur des serveurs de Google aux États-Unis… Autrement dit, il s’agit d’un véritable problème puisque les transferts de données entre l’Europe et les Etats-Unis sont en effet très très encadrés, et bien souvent interdits. Concrètement, la CNIL craint que les services de renseignements américains ne viennent fouiller dans ces données, notamment à cause du Cloud Act qui autorise les autorités à accéder à ces fameuses données hébergées par des entreprises américaines, peu importe le pays dans lequel se trouvent les serveurs. D’après les observateurs les plus avisés, l'utilisation de Google Analytics par un site européen ne respecterait donc pas l'article 44 du RGPD. Dans un communiqué, la CNIL annonce avoir mis en demeure le gestionnaire d'un site français et lancé des procédures contre d'autres. Ce sont donc de nombreux sites qui seront bien inspirés de trouver une autre alternative pour gérer leurs statistiques… chose qui est loin d’être aisé tant Google Analytics est tout simplement l’un des meilleurs outils existants dans ce domaine. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/13/20222 minutes, 34 seconds
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NordVPN et Surfshark fusionnent pour créer un super VPN ?

 La semaine dernière, NordVPN et Surfshark ont annoncé conjointement qu'un accord de fusion avait été trouvé. Si aucun détail concernant la transaction n'a fuité, cela confirme tout de même une tendance de fond: le regroupement des VPN, et plus précisément dans ce cas-là, je cite « essayer de devenir une puissance mondiale ». Qu'est-ce que cette fusion va changer ? Est-ce plutôt un bon signe ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Plutôt que de rester rivaux sur le marché très concurrentiel des VPN, vous savez ces réseaux censé crypter vos données en les faisant transiter via des serveurs un peu partout dans le monde, et bien NordVPN et Surfshark ont décidé de fusionner pour je cite « solidifier les offres des deux sociétés dans différents segments de marché et diversifier la portée géographique ». En effet, de nombreux internautes, peut-être même vous, se sont tournés vers les VPN pour contrer le traçage de leur données sur les moteurs de recherche, mais aussi la publicité ciblée ou bien tout simplement pour contourner les restrictions de contenu et la censure dans leur pays. Concrètement, le timing de cette annonce n'est pas anodin. Il y a quelques jours, le site d'information lituanien Verslo žinios expliquait que Surfshark avait été développé avec l'aide de Tesonet, le même incubateur d'entreprises lituanien qui avait aidé NordVPN à ses débuts. De là à croire que les deux VPN ont été développé ensemble, il n'y a qu'un pas... idée réfutée par Surfshark mais qui n'empêche pas les deux société de discuter depuis la mi-2021, et bientôt de coopérer pleinement pour se développer. Ceci dit, les deux VPN assurent qu'ils continueront à fonctionner de manière autonome et je cite « s'appuieront sur des infrastructures et des feuilles de route distinctes ». La société mère de NordVPN explique que cette union je cite « « révèlera des opportunités de partage des connaissances techniques et permettra une diversification plus ciblée ». Si NordVPN annonce 15 millions d'utilisateurs et Surfshark 1 million, le deux entités ne cachent pas leur volonté de partir à la conquête de nouveaux marchés, qui après l'Europe, devrait logiquement être l'Asie et l'Amérique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/10/20222 minutes, 39 seconds
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Un musée du son sur internet ?

Pour les nostalgiques ou pour ceux qui n'étaient pas né lors des débuts d'internet et la généralisation des ordinateurs, il existe un musée en ligne vous permettant de découvrir ou redécouvrir les sons iconiques du passé. Du modem 56K, au tube cathodique en passant par le mythique Tetris de la Game Boy première génération, c'est un voyage dans le passé des technologies électroniques que nous offre ce musée. Tous les détails dans cet épisode. Parfois, la nostalgie se réveille au détour d’un simple bruit inoubliable, que l’on n’avait plus entendu depuis des années, voire des décennies… Du bruit permettant de s'identifier sur AOL en passant par le frottement d’une pellicule de cinéma, les musiques entêtantes de Tetris, Space Invaders ou encore Pacman... Le site Museum of Endangered Sounds les répertorie tous ou presque, tel un véritable musée numérique. Son interface minimaliste permet de se replonger dans les époques et produits qui ont marqué le monde de la tech. Amateurs de cacophonie ou de composition improbable, vous allez vous régaler, c'est évident ! Pour l'historique, le site a été lancé par un certain Brendan Chilcutt en 2012. Ce dernier explique que c’est un moyen je cite de « préserver les sons rendus célèbres par les vieilles technologies et équipements électroniques ». En somme, il s'agit là d'un travail d'archive monstrueux. Vous y retrouverez une trentaine de sons et vous n'aurez qu'à appuyer sur les vignettes correspondantes pour les écouter. Accéder au musée : http://savethesounds.info/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/9/20222 minutes, 22 seconds
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Qu'est-ce l'IA AlphaCode ?

Côté intelligence artificielle, l'entreprise Deepmind, filiale de Google, est clairement l'un des leaders dans le monde. Après AlphaGo qui a été capable de battre le meilleur joueur de Go du monde et AlphaStar sur le jeu vidéo StarCraft II, voilà que l'IA investit le champ du développement informatique. AlphaCode, c'est le nom de cette nouvelle intelligence artificielle vise je cite à « écrire des programmes informatiques à un niveau compétitif » fin de citation. De quoi s'agit-il ? Est-ce une révolution on plutôt une menace sur la communauté des développeurs ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Dans le détail, AlphaCode a été entraîné grâce à des codes disponibles au grand public sur la plateforme opensource GitHub. Mais ces derniers temps, c'est sur la plateforme Codeforces, qui organise régulièrement des compétitions pour développeurs avec un classement à la clé que l'IA s'est illustré. Pour résumer, au terme de sa participation, AlphaCode se classait dans les je cite dans les 54 % des meilleures réponses humaines. Et si l'on élargit un peu plus, AlphaCode se positionnerait même parmi les 28 % des meilleurs compétiteurs des six derniers mois. Des résultats qui je cite « dépassent les attentes » pour Mike Mirzayanov, fondateur de Codeforces. « J'étais sceptique parce que même pour les problèmes simples, il est souvent nécessaire non seulement d’implémenter l’algorithme, mais aussi (et c’est la partie la plus difficile) de l’inventer […] AlphaCode a réussi à atteindre un niveau de performances du niveau d’un nouveau compétiteur prometteur » fin de citation. Pour l'instant, AlphaCode ne peut exercer ses talents que dans le cadre de compétition de code, avec une consigne stricte. En clair, voire cette IA coder un programme à partir de rien n'est pas pour tout de suite. De plus, il existe un vrai risque à confier la rédaction d’un code à une intelligence artificielle, car si les données qui servent à son entraînement contiennent des failles de sécurité, il n'est pas impossible que l'IA les reproduise ensuite. Quoi qu’il en soit, DeepMind n’est pas le seul sur les rangs puisque Microsoft et OpenAI sont également très actif dans ce domaine. Ceci, dit, on est encore assez loin de voir débarquer des programmes entièrement conçus par des robots. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20222 minutes, 35 seconds
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L'attaque des 51%, c'est quoi ?

Dans le domaine des cryptomonnaies, il est un phénomène pour le moins très inquiétant nommé l'attaque des 51%. Quand les conditions sont réunies pour qu'une telle attaque ait lieu, c'est l'intégralité de la blockchain d'une crypto qui peut tout simplement s'effondrer. De quoi s'agit-il et quelle sont les chances pour qu'elle se réalise ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Vous commencez à le savoir tant on en parle régulièrement dans ce podcast, chaque cryptomonnaie comme le Bitcoin, l'Ethereum, le Dogecoin ou autre repose sur un principe de blockchain, permettant d'authentifier chaque transaction et de les inscrire dans un registre en libre accès. Pour obtenir des cryptomonnaies sans en acheter, il faut généralement en miner, c'est à dire faire travailler son ordinateur pour obtenir un montent de la crypto souhaitée. Sauf qu'en réalité, chaque blockchain est vulnérable. Dans le cas de l'attaque des 51%, pour que celle-ci ait de vraies conséquences, il faut que ses initiateurs aient une puissance de mining supérieure à 50 %, donc au moins 51 %. En clair, lorsqu'ils disposent d'une majorité de la puissance de calcul du réseau, les hackers peuvent annuler les transactions effectuées par les autres utilisateurs, ou bien décider des transactions qui seront validées et de celles qui ne le seront pas. Généralement, l'attaque des 51 % est dirigée contre les blockchains de type Proof of Work étant donnée que dans ces systèmes décentralisés, ce sont les transactions approuvées par la majorité des mineurs qui sont enregistrées dans le registre de transactions. Concrètement, quelles sont les conséquences d'une telle attaque ? Déjà, pour que l'attaque ait une chance de réussir, il faut que les hackeurs s'en prennent à une petite blockchain comme LeaCoin par exemple. Dans la logique, plus la blockchain est grosse, moins elle sera vulnérable. Autant dire que tenter l'attaque des 51% sur le bitcoin ou l'etherum est quasiment impossible. Si les hackeurs gagnent de l'argent rapidement et facilement grâce à cette technique, la cryptomonnaie visée perd quant à elle une grande part de sa valeur. Sa réputation est compromise et les investisseurs perdent confiance... Ils ne s'en serviront plus pour réaliser leurs transactions, ce qui entraîne indirectement sa mort. D'ailleurs, une attaque 51 % donne justement la possibilité à son auteur de réaliser une attaque DoS, qui lui permettra ensuite de rendre hors service tout le réseau et donc de véritablement tuer la cryptomonnaie visée, provoquant des pertes considérables pour les autres mineurs. Si certaines attaques de ce type ont déjà eu lieu comme pour le bitcoin gold, un dérivé du bitcoin classique en 2018 ou encore les projets, Verge, Vertcoin et Ethereum Classic, il semble peu probable que cela se répète à l'avenir d'après les analystes. D'après eux, un mineur malveillant aurait aujourd'hui besoin d'une puissance de hachage équivalente à celle de plusieurs millions de mineurs cumulés pour arriver à ses fins, soit un investissement colossal en équipement informatique, digne d'une véritable entreprise hightech. À ce jour, la blockchain Bitcoin est celle la seule dont la probabilité de subir une attaque des 51% est quasi inexistante. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20223 minutes, 29 seconds
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Un avion à 10 000 km/h ?

En terme de transport du futur à très haute vitesse, la Chine est clairement l'un des pays leader, notamment avec l'Hyperloop. Mais ces derniers temps, le géant asiatique veut s'imposer sur le marché des avions hypersoniques ! D'ici 2030, le pays veut être capable de relier Pékin à New York en seulement une heure ! Tous les détails dans cet épisode. Pékin – New York, c'est environ 11 000 km au total, et d'ici 8 ans, il sera bientôt possible de faire le trajet en une heure grâce à l'entreprise Space Transportation. Comment ? Et bien parce que l'appareil utilisé ne sera pas un avion classique, mais un avion-fusée hypersonique moins coûteux qu'un lanceur de satellite et dix fois plus rapide que les avions de ligne. L'entreprise chinoise compte même aller plus loin en réalisant du tourisme spatial et des voyages, sans compter qu'elle serait déjà en train de tester ses prototypes de moteur-fusée depuis à peu près trois ans. Dans le détail, le véritable prototype pourrait réaliser ses premiers essais vers 2023 et le premier vol avec passagers en 2024. Une fois certifié, l'appareil servira dans un premier temps au tourisme spatial suborbital, soit à une minorité de personne très aisé, puis entre 2025 et 2030 au grand public avec un avion de ligne. Outre les performances hallucinantes annoncées, la firme n'a pour l'instant rien dévoilé sur son avion hypersoniques. Rien de bien étonnant puisque la technologie hypersoniques est assez sensible et gardé secrète pas les ingénieurs. Outre les avions, la Chine teste des missiles et des planeurs hypersoniques depuis de longues années, ce qui lui donne une bonne longueur d'avance en terme de technologie, devant la Russie et les États-Unis notamment... D'après certains observateurs, plusieurs modèles d'avions seraient déjà opérationnels, de quoi fortement inquiéter les États-Unis dans leur course à la suprématie technologique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/6/20222 minutes, 39 seconds
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Une déclaration européenne des droits et principes numériques ?

Fin janvier, la Commission a soumis au Parlement européen et au Conseil européen son projet de déclaration de droits et de principes numériques. Objectif : promouvoir une transition numérique européenne centrée sur les citoyens et internautes de l'Union tout en protégeant leurs intérêts. Que contient réellement ce texte ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Ce n'est pas d'hier que l'Europe veut inscrire internet parmi les droits humains. Déjà en 2018, l'ancien président du Parlement Européen David Sassoli avait défendu cette idée, sans savoir qu'elle aboutirait quatre ans plus tard, sans doute cet été. D'après le Commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, « la déclaration sur les droits et principes numériques proclame en outre de manière solennelle que ce qui est illégal dans le monde réel devrait également l'être en ligne. Nous avons pour ambition de faire de ces principes une norme au niveau mondial » fin de citation. Dans le détail, cette déclaration européenne pour le numérique se divise en six chapitres. Le premier, intitulé « Mettre les citoyens au cœur de la transformation numérique » vise à ce que tous les citoyens de l'UE puisse en profiter et que ce texte améliore leur vie. Si le principe est honorable, reste désormais à savoir comment cela se mettre concrètement en place. Le chapitre 2 a pour objet la solidarité et l'inclusion. C'est-à-dire, que la transformation numérique contribue à l'équité économique et sociale dans toute l'UE. Cela passerait en outre par des formations au numériques pour les personnes éloignées d'internet, mais également l'accès à tous les services publics en ligne. Chapitre 3 : la liberté des choix. Si ce point n'est pas encore très clair, il semblerait que l'intelligence artificielle soit concernée. Autrement dit, les internautes pourront profiter pleinement des avantages de cette technologie sur internet, mais les GAFAM devront faire un effort de transparence sur son utilisation. Un point que le Conseil et le Parlement devront clarifier. Dans le chapitre 4, la Commission européenne invite les citoyens à participer à l'espace public numérique en créant un environnement sans désinformation ni contenu dangereux... Une volonté un quelque peu utopiste, mais néanmoins très appréciable. Enfin, le chapitre 5 est axé sur la sécurité et l'automatisation, autrement dit, la protection des citoyens contre les cyberattaque ou la violation de leurs données... et pour finir, le chapitre 6, qui prend en compte l'impact environnemental et la durabilité des technologies en intégrant la dimension économie circulaire et réduction de l'empreinte carbone du numérique. Si ces 6 chapitres ne sont pas très concret, il constitue au moins une base solide de réflexion pour la déclaration européenne du numérique. Résultats attendus cet été. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/3/20223 minutes, 13 seconds
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Coup d'accélérateur pour le Metaverse ?

Dans la course au metaverse, le groupe Meta, anciennement Facebook, semble avoir déjà pris une sacrée longueur d'avance sur ses concurrents. La firme dirigée par Mark Zuckerberg vient d'annoncer la construction d'un énorme supercalculateur, et encore le mot est faible... À quoi va-t-il servir et est-ce vraiment révolutionnaire ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. AI Research SuperCluster, c'est le nom donné à l'infrastructure développée par le groupe Meta, doté d'une puissance de calcul de 5 exaflops et d'une capacité de stockage de 231 pétaoctets. Un véritable monstre informatique dont l'objectif sera d’entraîner les futures intelligences artificielles du groupe. Dans le détail Meta annonce 6080 cœurs de calcul GPU, et compterait en ajouté 10 000, pour atteindre les 16K cœurs de calcul d'ici l'été prochain, ce qui en ferait je cite « le supercalculateur IA le plus rapide du monde ». Pour être clair, Meta annonce qu'il va tout simplement pulvériser les performances de « Fugaku », l'actuel supercalculateur le plus puissant du monde 1 exaflops de puissance de calcul maximale. Dès lors, quelles sont les possibilités offertes par une telle machine ? Et bien d'après Meta, le RCS permettra d'utiliser des quantités de données tout simplement astronomique pour entraîner beaucoup plus rapidement et de façon précise ses intelligences artificielles. Toujours d'après le groupe, un algorithme d'apprentissage automatique sera capable de digérer des sets de données de l’ordre de l’exaoctet, ce qui représente environ 36 000 années de vidéo haute définition. C'en est presque ridicule tant c'est tout simplement immense. En guise d'application concrète, Meta parle de traductions vocales en temps réel ou encore des possibilités de jeu en réseau en réalité augmentée. Concernant le metaverse, les capacités de calcul de RCS devraient aider Meta à créer je cite « les technologies fondamentales qui feront fonctionner son univers virtuel ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/2/20222 minutes, 35 seconds
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Qui sont les hackers du groupe Lockbit 2.0 ?

Ces derniers jours, deux institutions publiques ont été victimes d'une attaque informatique. La première n'est autre que la mairie de Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine, tandis que la seconde est carrément le Ministère de la Justice ! Derrière ces attaques se cache le groupe de hacker Lockbit 2.0, qui menace d'ailleurs de dévoiler des documents sensibles si leurs rançons ne sont pas payées avant le 10 février. Jeudi dernier, les hackers du groupe Lockbit 2.0, nom emprunté au ransomware éponyme, ont revendiqué le piratage des serveurs du ministère de la Justice, ainsi que leur chiffrement. Pour récupérer ces données hautement confidentielles, le Ministère doit dès lors payer une certaine somme d'argent, pour l'heure inconnue, sans quoi les hackers se disent près à dévoiler une partie des 10 000 fichiers sur lesquels ils auraient mis la main. Coup de bluff ou véritable menace pour la sécurité du pays ? Difficile de trancher pour l'instant. Par ailleurs, la ville de Saint-Cloud et l'entreprise Études Services Travaux Parisiens et Matériaux (ESTPM) font aussi partie des victimes avec respectivement 8.000 et 3.800 documents qui pourraient se retrouver dans la nature d'ici 10 jours. Jusqu'à présent, le Ministère de la Justice ne montre pas le moindre signe de panique. S'il y a bien eu une faille de sécurité selon les experts, seule une des nombreuses entités du ministère pourrait avoir été impactée. Autrement dit, il se pourrait que les pirates jouent simplement sur la peur sans aucune matière à dévoiler le 10 février. Mais alors qui sont les membres de ce groupe LockBit 2.0 ? Si quelqu'un avait la réponse à cette question, les hackers seraient sans doute déjà en prison. Or, ces cyber-criminels sont bien plus malin qu'il n'y paraît, puisqu'il ne sont en réalité que des intermédiaires. Pour être clair, LockBit est initialement le nom d'un ransomware, c'est à dire un logiciel qui, s'il infecte votre ordinateur, chiffrera l'ensemble de votre machine et la rendra inutilisable. Seul moyen pour la récupérer, payer une rançon. LockBit 2.0, le groupe de hacker, est davantage un service proposé à des personnes malveillantes qu'un véritable groupuscule d'activistes. En effet, il est possible de louer une attaque contre une cible de votre choix, dont les bénéfices seront ensuite réparti entre vous et les hackers. Vous comprenez-bien qu'en travaillant tel des mercenaires, et non pas en attaquant en groupe, il est très difficile d'identifier l'ensemble des membres du groupe. Si l'un tombe, cela ne signifie pas que tout le réseau de hacker tombera. Ces dernières années, les attaques de LockBit 2.0 se sont révélée être beaucoup moins spectaculaire que celle-ci. Fin 2020, le groupe avait annoncé avoir piraté Schneider Electric. Finalement, les données dévoilées n'avaient rien à voir avec l'entreprise. Thales, fleuron industriel français avait a priori également été impacté il y a quelques temps. Sauf que là encore, aucune donnée stratégique n'avait finalement fuitée. D'après certains experts, LockBit 2.0 serait à l'origine de 400 revendications de piratage, dont une soixantaine serait fausse ou exagérée. Il n'est pas exclu que là aussi, l'attaque de la mairie de Saint-Cloud et du Ministère de la Justice ne soient que de la poudre aux yeux. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20223 minutes, 49 seconds
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Les cryptos officiellement dans la langue française ?

Vous êtes sans doute passé à côté de cette info, mais le 22 janvier 2022, une liste de termes baptisée « Vocabulaire de l'économie et de la finance », a été publiée dans le Journal Officiel avec en son cœur des termes du domaine de la cryptomonnaie, avec à chaque fois une définition officielle et un terme français. De quoi s'agit-il ? Quels sont les termes en question ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Dans le détail, il s'agit de termes usuels assez bien traduit comme MNBC pour Monnaie numérique de Banque centrale, qui renvoie aux CBDC en anglais. De son côté, le « future price » que l'on retrouve souvent sur des plateformes comme Binance ou FTX et qui désigne le cours d'un actif tel qu'il est prévu à une échéance ultérieure est traduit par « cours à terme ». Ce qui est étonnant par contre, c'est la traduction du terme « cryptocurrency », habituellement traduit en français par « cryptomonnaies ». Là, le journal officiel nous propose le mot « cybermonnaie ». Sur ce coup là, pas sur que le terme soit utilisé tant son cousin cryptomonnaie est entré dans le langage courant. Cette curiosité n'est pas la seule, puisque l'on retrouve également l'expression « conversion en jetons » pour traduire le terme « tokenisation », soit l'émission d'un token (jeton) associé à une activité. Une dénomination qui n'est pas forcément adéquate surtout si l'on se penche sur sa définition, je cite : « Émission, au moyen d'un dispositif d'enregistrement électronique partagé, de cyberjetons qui sont adossés à un actif, en vue notamment de faciliter la vente en tout ou partie de cet actif. » Le terme « stablecoin » pour les monnaies dont la valeur est toujours également à 1 dollar se voit traduit au choix par « jeton indexé » ou « cyberjeton indexé ». Dès lors, qui peut bien être à l'origine de ces traductions ? Et bien il s'agit de la Commission d’enrichissement de la langue française, une section du ministère de la Culture dont l'objectif est je cite « de créer des termes et expressions nouveaux afin de combler les lacunes de notre vocabulaire et de désigner en français les concepts et réalités qui apparaissent sous des appellations étrangères ». À noter que ses propositions sont validées ensuite par l'Académie française. Cela signifie donc que « cybermonnaie » ou « cyberjeton indexé » ont été validés par l'Académie française. Quoiqu'il en soit, pas sur que ces termes seront utilisés massivement à l'avenir tant leur équivalent franco-anglais ont déjà une bonne longueur d'avance dans notre vocabulaire.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20223 minutes, 13 seconds
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Corée du Sud, pays n°1 pour le metaverse ?

Quand il s’agit des nouvelles technologies, la Corée du Sud est bien souvent un pays pionnier. Le petit Etat asiatique n’hésite pas à investir massivement dans ce qu’il considère être l’avenir, et clairement, le metaverse en fait partie. Dans le cadre du programme Digital New Deal, le ministère sud-coréen des sciences, des technologies, de l'information et de la communication souhaite subventionner les projets dont l'objectif est de développer le fameux metaverse, cette réalité alternative virtuelle déjà conceptualisée dans Matrix ou Ready Player One. D’ailleurs, le gouvernement Coréen prévoit même de développer son propre unvivers : le K-metaverse. Ce sont dont 7,5 milliards de dollars qui seront alloués par le gouvernement au Digital New Deal afin d’accompagner le développement de plusieurs projets de réalité virtuelle et d'intelligence artificielle en lien avec le metaverse. Un investissement public colossal que le ministère justifie de façon assez étonnante, je cite « le Digital New Deal est un projet d'innovation national qui vise à surmonter la crise du Covid-19 par la numérisation et la digitalisation, à travers l'économie et la société » fin de citation. Dans le détail, ce plan a été annoncé l’été dernier et propose une enveloppe globale de 48,5 milliards de dollars répartis à la fois dans les infrastructures de réseau, mais aussi le développement de l'intelligence artificielle et d'autres technologies d'ici 2025. Le gouvernement estime que ce programme devrait générer 900 000 emplois en Corée du Sud et booster l’économie coréenne, ce qui n’est pas sans rappeler le plan France 2030 mis en place par Emmanuel Macron en octobre dernier. Côté répartition des fonds, environ 65% seront consacrés aux réseaux de données et aux projets d'intelligence artificielle. 6% des dépenses seront consacrés au développement de nouveaux services numériques comme l'enseignement à domicile ou les consultations médicales en ligne. Mais au-delà de ça, d’autres projets ont trait au développement de la conduite autonome sur la majorité du réseau routier national. Le développement du metaverse lui, concentrera environ 10% de l’enveloppe totale. Avec son K-métavers, le gouvernement prévoit même de créer un institut de langue coréenne dans le métavers pour présenter l'art et la culture du pays aux étrangers et aux touristes. Autre projet d’envergure, la création d'une académie du métavers composée de 40 000 experts du secteur est attendue pour 2026. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/30/20222 minutes, 52 seconds
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Apple : un casque de réalité mixte pour 2023 ?

Vous vous souvenez du casque de réalité mixte signé Apple ? Aux dernières nouvelles sa sortie était annoncée pour 2022, mais visiblement, la marque a la pomme a décidé de changer ses plans et de repousser la commercialisation à 2023. Plus précisément, Apple ferait face à de gros problèmes d'ingénierie. Je vous détaille tout cela dans cet épisode. L'information ne sort pas de nul par puisque c'est tout simplement Bloomberg, l'un des média les plus réputé dans le domaine du business et de la tech qui l'a annoncé il y a quelques jours. En fait, le média explique que le développement du casque est au point mort pour plusieurs raisons : surchauffe, problèmes de caméra et bug logiciel. Si vous suivez l'actualité d'Apple, alors vous savez sans doute que la marque travaille sur ce casque depuis 2015, qui était initialement censé sortir l'an dernier. Dans le détail, les problèmes de surchauffe proviennent directement des deux processeurs implantés dans l'équipement, l’un étant d'ailleurs équivalent au très performant M1 Pro que l'on retrouve notamment dans les MacBook Pro 14. Concernant les caméras embarquées qui permettent la réalité augmentée, Apple doit s’approvisionner en modules auprès de LG avant de poursuivre la production du casque qui devrait s'accélérer dès le deuxième trimestre 2022. Alors si ce retard ne joue pas en faveur d'Apple, pas d'inquiétude, la marque à la pomme compte bien se rattraper sur les prix puisque les experts l'estiment à environ 2000 dollars. Un prix qui bien entendu devrait freiner pas mal de consommateurs, mais finalement, Apple ne s'attend pas vraiment à un succès commercial avec ce casque. D'après ses prédictions, le GAFAM pense en écouler entre 7 et 10 millions d’unités j'ai envie de dire « seulement » lors de sa première année de commercialisation. Pour rappel, ce casque de réalité mixte sera doté d’écrans haute résolution et d’une nouvelle technologie audio en plus de puces ultra puissantes. Apple ne s'en cache pas, elle vise un public de niche avec ce casque. Pour l'instant, aucun nom officiel n'a été communiqué, même si certains médias évoquent Apple Vision ou Apple Reality. Mais quand on lit entre les lignes, ce qui n'est pas très compliqué tant Apple ne semble pas faire de secret sur le sujet, ce casque a pour mission de préparer les utilisateurs à la sortie d'ici quelques années de lunettes de réalité augmentée, qui à terme, pourraient remplacer les iPhones. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/27/20222 minutes, 55 seconds
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La Russie également en guerre contre les cryptos ?

Si le Salvador est le premier pays a avoir décrété le Bitcoin en tant que monnaie nationale, d'autres sont bien moins enthousiastes à l'idée de faire une place aux cryptomonnaies dans leur société. C'est le cas aujourd'hui de la Russie dont la banque centrale propose tout simplement la fin du minage sur son territoire. Une décision aux conséquences bien plus lourdes qu'il n'y paraît, pas seulement en Russie, mais dans le monde entier. Réponses et explications dans cet épisode. Concrètement, la banque centrale russe suggère fortement je cite « l'interdiction de la circulation, du minage et de l'échange des cryptomonnaies sur le territoire russe ». Pour l'instant, rien n'est encore acté, mais la tendance n'est clairement pas en faveur des cryptos. En effet, Elvira Nabiullina, directrice de la banque centrale, considère depuis longtemps que le bitcoin est un problème à éliminer. Selon elle, les monnaies virtuelles feraient office de blanchiment d’argent et favoriseraient les activités criminelles. En guise de réponse, banque centrale russe propose dans un rapport d'accroitre la surveillance des personnes possédant plus de 5 millions d'euros en crypto. Alors si le gouvernement n’entend pas empêcher les échanges sur les plateformes étrangères, compte tenu de la difficulté de contrôler ces transactions, l'objectif est bel et bien de rendre le minage illégal, tout comme l'achat de cryptos par virement bancaire pour le reste de la population. Ainsi, dès la parution de ce rapport, le Bitcoin s'est littéralement effondré, passant de 37 000 à 33 000 euros en une seule nuit, soit une perte de 4000€ de valorisation. D'autres devises numériques ont également subit cette vague hostile de plein fouet, comme l'Etherum avec une baisse de 400 euros en quelques heures... Et pour cause, les Russes sont le troisième peuple le plus actif en terme de minage dans le monde. Si ces derniers n'ont plus confiance ou sont forcés de se débarrasser de leur cryptomonnaies, alors c'est l'ensemble des devises qui est impacté... Les grandes plateformes comme Binance ont ainsi déjà exprimé leur volonté de discuter avec le gouvernement de Vladimir Poutine pour défendre leurs intérêts. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/26/20222 minutes, 35 seconds
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Smartphones : faut-il utiliser des écouteurs lors des appels ?

À la question, est-il préférable d'utiliser des écouteurs ou un kit main libre lorsque vous appeler quelqu'un avec un smartphone ? La réponse est oui, tout simplement. C'est en effet un geste simple qui vous préservera de l'exposition aux ondes. Je vous explique comment et pourquoi dans cet épisode ! Il y a peu, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a publié son rapport sur l'utilisation de kits oreillettes dans le cadre d'une étude sur l'exposition du public aux ondes électromagnétiques. Sans tourner autour du pot, la conclusion des recherches est sans équivoque : l'exposition aux ondes est divisée par dix en téléphonant avec des écouteurs équipés d'un micro. Pour parvenir à cette conclusion, l'ANFR explique avoir réalisé une série de 920 tests de Débit d'absorption spécifique (le fameux DAS) avec six kits oreillettes. Plusieurs modèles de smartphones ont également été utilisés, et ce, sur différentes bandes, 2G, 3G et 4G . Pour l'instant, aucune mesure n'a été effectué via la 5G. Dans le détail, les mesures ont été relevées dans des scénarios dits de « pire cas », c'est-à-dire quand la qualité du réseau est mauvaise, ce qui entraîne une explosion des ondes. Au final, les écouteurs filaires apparaissent comme la meilleure solution pour éviter un DAS trop élevé. Avec ou sans fil, les écouteurs réduisent considérablement l'exposition aux ondes. En résumé, si vous voulez vous préservez des ondes, assurez-vous de communiquer sur un réseau de qualité, c'est à dire dans des zones où vous avez un bon réseau, et privilégiez les écouteurs, ou même les casques équipés d'un micro, ou encore la fonction haut-parleur, on en a pas parlé, mais il est vrai que le haut parleur a un avantage de taille, vous pouvez vous éloigner du téléphone, rien de plus. À noter également que ces ondes pour le téléphone sont différentes des ondes Wifi. Pour l'ANFR, si vous le pouvez, privilégiez les appels passés via les applications comme Messenger ou WhatsApp. Pour terminer cet épisode, reste la question des constructeurs qui désormais retirent les écouteurs des boites pour raison écologiques alors que ces mêmes écouteurs avaient justement été imposés en Europe ou tout du moins en France depuis de nombreuses années pour raison sanitaire. Entre la santé ou l'écologie, il faut choisir, mais honnêtement, les deux sont facilement conciliables si vous n'achetez pas compulsivement des écouteurs par peur de les perdre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20222 minutes, 52 seconds
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Des serveurs DNS européen pour se libérer de Google ?

Aujourd’hui, place à un sujet très technique mais néanmoins passionnant : la souveraineté des européens en matière d’internet. En effet, il semble très difficile voir impossible de se passer de Google. Et pourtant, l’Union Européenne vient de lancer un appel d'offres pour créer un résolveur DNS pour l'ensemble des 27 États membres. Qu’est-ce qu’un serveur DNS ? Et comment cela pourrait rendre l'Europe plus indépendante vis-à-vis de Google ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Avant toute chose, il faut savoir qu’un serveur DNS est crucial pour accéder à Internet. En fait, lorsque vous taper l’adresse du site sur lequel vous voulez allez dans la barre de recherche de votre navigateur, votre ordinateur consulte un serveur DNS, aussi appelé résolveur, pour connaître l'adresse IP du site, en clair, le chemin à emprunter pour y accéder. Habituellement, les appareils utilisent les serveurs DNS de leur fournisseur d'accès à Internet, mais il est aussi possible d'utiliser des serveurs publics, comme ceux de Google. D’ailleurs, dans son appel d’offres la Commission européenne souligne qu’une grande partie des institutions et des internautes utilisent des serveurs DNS localisés en dehors de l'Europe. De quoi inquiéter les autorités sur le respect de la vie privée, et les pousser à agir avec le projet DNS4EU. L’idée est donc de créer plusieurs serveurs DNS capables de prendre charge des normes assez contraignantes pour protéger la vie privée des internautes en Europe, avec interdiction de vendre ou monétiser les données personnelles. L’une des exigences de l’Unions Européenne, est que les serveurs intègrent un système de filtrage afin de protéger les internautes des sites contenant des virus ou des campagnes de phishing. Par ailleurs, ces serveurs devront également bloquer les sites visés par des décisions de justice, par exemple ceux contenant des contenus piratés, ce qui n’est pas le cas avec les serveurs de Google entre autres. Si certains pourraient y voir une tentative de censure pour le Web sur le vieux continent, il faut savoir que les fournisseurs d’accès à internet sont déjà soumis à de telles mesures qui en partie impactent déjà notre navigation sur internet. À noter que ces serveurs seront simplement mis à disposition du public, et non utilisés par défaut. Les utilisateurs auront donc toujours le choix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20222 minutes, 50 seconds
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Un processeur spécial minage signé Intel ?

Vous le savez tant on en parle régulièrement dans ce podcast, le minage de crypto-monnaies est un véritable phénomène qui parfois peut rapporter beaucoup d’argent ! En effet, le cours du Bitcoin, monnaie virtuelle la plus connue et la plus populaire, est aux alentours de 30 000 euros unité en cette fin janvier. Ceci dit, le minage de crypto-monnaies demande énormément d’énergie et donc est un vecteur de pollution important. Sans rentrer dans le détail du processus, le minage exploite essentiellement les processeurs des ordinateurs et leur carte graphique, aussi connu par les acronymes CPU et GPU. Or, c’est en partie parce que l’immense majorité de ces composants informatiques ne sont pas optimisés pour le minage que la consommation électrique est énorme. Ainsi, Intel s’est penché sur le problème et devrait sortir sa puce Bonanza Mine, c’est son nom, en février, conçue spécialement pour le minage de crypto tout en étant très économe en énergie. Pour l’historique, c’est lors de la conférence annuelle ISSCC, qui regroupe les industriels du secteur des processeurs, qu’Intel a annoncé la nouvelle. Dans le détail, la Bonanza Mine est un processeur décrit comme une puce Asic très économe en énergie et fonctionnant à très basse tension. Si vous ne les connaissez pas, les Asic constituent une famille de processeurs visant à optimiser leurs tâches. D’ailleurs, Intel n'est pas le seul sur ce marché de niche, et se positionne clairement face à des spécialistes du genre comme la marque Bitmain ou encore MicroBT. Mais si l’on remonte un peu le cours des événements, cela fait tout de même 4 ans qu'Intel travaille sur la conception de processeurs dédiés au minage des cryptos. En proposant des composants dédiés, Intel envoie un signal fort : ses processeurs dédiés au gaming ne doivent plus être utilisés pour le minage. En attendant la présentation de la puce en détail en février, on peut facilement imaginer d’Intel se fera tranquillement une place sur un secteur aux prix prohibitif jusqu’alors. En effet, les prix de la concurrence sont tout simplement inabordables pour la grande majorité des mineurs. D’après le média américain Fox Business, Intel aurait déjà trouvé un premier client de choix, la start-up de minage Griid, avec un contrat de plusieurs années à la clé. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/23/20222 minutes, 44 seconds
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Comment assurer la sécurité des enfants dans le métaverse ?

La montée en puissance du métaverse pose un certain nombre de questions, que ce soit en terme d'infrastructures, d'équipements, de puissance nécessaire pour le faire tourner et surtout la sécurité des utilisateurs, notamment des plus jeunes. Le groupe Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et Oculus notamment, va bientôt être interrogé par l'ICO, Information Commissioner's Office au Royaume Uni, afin de vérifier les mesures qui seront mises en place dans ce domaine. Dans le détail, l'organisme de surveillance britannique cherche à déterminer si les services de réalité virtuelle de Meta seront suffisamment robustes pour protéger la vie privée et les données personnelles des enfants. En fait, l'ICO craint que les premières versions d'Horizon Worlds entre autre, c'est le nom du metaverse de Meta, ne soit trop poreux avec les contenus sensibles, et donc n'expose les plus jeunes à des contenus qu'ils ne devraient pas consulter en raison de leur âge. Si ce premier point est en effet crucial, et met la pression sur Meta pour rendre son metaverse suffisamment étanche pour les plus jeunes, l'ICO se montrera aussi très vigilent concernant les casques Oculus. Depuis plus d'un an, pour utiliser ces casques et donc par la suite pour se connecter au metaverse, il faut absolument avoir un compte Facebook. Selon Meta, il s'agit là d'une première couche de sécurité, car seules les personnes âgées de plus de 13 ans peuvent effectivement ouvrir un compte sur Facebook. Mais vous l'imaginez bien, il est très facile de contourner cette règle. D'après certains experts, un enfant de moins de 13 ans peut carrément participer à des salons de discussion en réalité virtuelle, simplement en « cochant une case » pour dire qu'ils ont l'âge requis. À noter qu'un « code des enfants » est en vigueur au Royaume-Uni et que Meta s'est déjà engagé à le respecter. Pour Meta que je cite, « le matériel de réalité virtuelle répond aux exigences de ce code ». Une déclaration qui n'engage que la bonne foie du GAFAM finalement, lequel a tout de même annoncé qu'il investirait 50 millions de dollars pour établir un programme de développement respectant les lois et règlements des différents pays dans lesquels le metaverse sera disponible. Une chose est sur, Meta devra montrer patte blanche, sans quoi il s'exposera à une amende allant jusqu'à 4% de son chiffre d'affaire, soit près de 9 milliards d'euros en cas d'infraction.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/20/20222 minutes, 47 seconds
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Vers un « Cyber-Score » sur internet ?

Vous commencez à les voir fleurir autour de vous, les scores comme le nutri-score pour l'alimentation, ou le score de réparabilité pour les objets électroniques ou bien les scores de respect de l'environnement pour le textile, tout ça semble devenir une arme supplémentaire pour les consommateurs afin de savoir ce qu'ils achètent réellement. C'est une sorte de garantie transparence. Et bien sachez que l'Assemblée Nationale propose de faire pareil avec internet en introduisant un Cyber-Score. L'idée serait que les internautes puissent évaluer d'un coup d’œil la sécurité des plateformes numériques qu'ils utilisent. Pour l'historique, cette proposition de loi a été adoptée par l'Assemblée nationale le 26 novembre dernier et pourrait entrer en application le 1er octobre... 2023. Dans quasiment deux ans oui... Alors au delà de ce timing un peu étonnant, ce Cyber-Score permettrait enfin d'appréhender la notion de risque sur internet grâce à un barème simple et compréhensible par tous, les plus jeunes, comme les plus âgés. Si cet outil viendrait combler les lacunes d'une partie des internautes, plusieurs questions restent toutefois sans réponse, la principale étant, quels services et plateformes seront concernés par cette mesure ? Justement, c'est sur ce point que les députés de l'Assemblée Nationale en charge du dossier continue de discuter. Ceci dit, le texte tel qu'il était présenté le 26 novembre dernier mentionnait je cite « fournisseurs de services de communication au public en ligne », une notion assez vague vous en conviendrez. Mais à bien y regarder, on peut déjà penser sans trop se tromper que les applications de visioconférence et les moteurs de recherche populaires seront concernées. En effet, le texte évoque aussi la notion de « seuil d'utilisation », ce qui laisse penser que ce seront en priorités les services les plus populaires comme Zoom, Google Meet, Mozilla Firefox etc... Quoiqu'il en soit, l'idée de ce score est de pousser ces géants de la tech à adopter de meilleures pratiques, au risque de voir une partie de leurs utilisateur leur tourner le dos. Autre zone d'interrogation, qui sera chargé de la certification ? Là encore, c'est un peu flou. Faut-il que cette compétence soit donnée à une autorité indépendante comme l'Anssi, qui est en charge de la sécurité des systèmes informatiques ? Ou faut-il plutôt que les entreprises s'autoévalue, avec potentiellement des contrôles ensuite ? Par ailleurs, sur quels critères sera basé ce barème ? Pour le savoir il faudra encore attendre quelques mois. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), doit encore rendre son avis sur la question. Quoiqu'il en soit, l'un des points clés concernera la sécurité des données et leur stockage. À nouveau, si l'idée part d'une bonne intention, il faut encore qu'elle soit mise en application avec intelligence. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/19/20223 minutes, 11 seconds
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Les lentilles de contact augmentées ?

Cela fait maintenant plusieurs années que les géants de la tech nous promettent des lunettes de réalité augmentée dont on pourrait se servir au quotidien. Force est de constater que pour l'instant, les prototypes qui nous sont proposés sont loin d'être parfaitement fonctionnels. Alors pourquoi ne pas se laisser par des lentilles de contact augmentée ? C'est la proposition de la marque InWith qui lors du CES de Las Vegas au début du mois a annoncé ce nouveau produit. Si les Google Glass ou les Hololens de Microsoft permettent d'afficher des notifications devant nos yeux, ça reste un peu plus rare en ce qui concerne les lentilles de contact. C'est pourtant le cas de la société américaine Mojo Vision, pionnière dans le domaine, avec des lentilles rigides, ce qui n'est pas sans poser certains soucis. Une difficulté que l'entreprise InWith Corporation a a priori surmonté en présentant un tout nouveau modèle de lentille, souple cette fois, là encore au CES 2022. À en croire le concepteur, ces lentilles serait presque magiques puisque les circuits électroniques extensibles et souples sont intégrés aux lentilles grâce à de l'hydrogel. Bref, pour résumer, ces lentilles ont l'avantage d'afficher des notifications sur les yeux tout en étant souples et donc agréables à porter. Ceci dit, en plus d'afficher le contenu d'un smartphone par exemple en réalité augmentée devant l'œil, ces lentilles rempliraient également leur rôle de base, à savoir corriger la vue, et plus précisément la presbytie. Contrairement aux myopes qui ont du mal à voir de loin, les presbytes eux ont des une difficulté à voir net de près, ce qui est souvent lié à l'évolution au vieillissement. C'est grossièrement résumé, mais voilà la principale différence. Ainsi, comment cette lentille peut-elle à la fois être technologique et médicale ? Et bien en s'adaptant à l'environnement de son porteur comme avec des verres progressifs. On parlait de myopie, et bien figurez-vous qu'elle pourrait aussi aider à la corriger. D'ailleurs, InWith ne considère pas ses lentilles comme un simple concept, puisqu'elle compte bien obtenir l'approbation de la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis cette année, c'est à dire l'agrément qui lui permettrait de mettre son dispositif en vente pour le grand public dans le but de corriger la vue, et non pas comme simple accessoire. Pour finir, l'entreprise envisagerait même de faire évoluer ses lentilles doucement mais sûrement vers l'affichage d'un monde que l'on connaît bien désormais : le métaverse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20222 minutes, 53 seconds
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GTA VI prévu plus tôt que prévu ?

C'est une nouvelle qui pourrait tout simplement mettre en ébullition la communauté des gamers dans les semaines et mois à venir si elle venait à être confirmée officiellement par le groupe Take Two, qui a notamment pour filiale Rockstar Games, l'éditeur de GTA. Vous voyez ou je veux en venir, GTA VI pourrait sortir bien plus tôt que prévu ! De quoi s'agit-il ? Parle-t-on de rumeurs avec un minimum de fondement ou est-ce simplement de la poudre aux yeux ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Une chose est sure, c'est que GTA VI est bel et bien en développement depuis quelques temps déjà. Aux dernières nouvelles, le sixième opus de la saga était annoncé pour 2025, soit 12 ans après la sortie de son prédécesseur. Mais ces derniers jours, nombre de joueurs évoquaient plutôt... 2023, reprenant les propos d'un analyste de chez Jefferies Group. Je vous explique. La semaine dernière, Take Two a annoncé avoir racheté Zynga, un studio de développement américain pour 12,7 milliards de dollars, ce qui est tout simplement colossal. Suite à cela, la firme a déclaré qu’elle prévoyait une croissance de 14 % d’ici 2024. À ce stade, on pourrait croire qu'il s'agirait seulement des conséquences de la transaction... sauf que pour l’analyste, ce chiffre serait en réalité dû à la sortie d'un nouveau jeu... Je le cite, « Il n’y a qu’une poignée de titres qui peuvent fournir une telle confiance à la direction […] au moins un énorme jeu Rockstar devrait sortir au cours de l'année fiscale 2024 », soit entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2024. Il y a donc de fortes chances pour qu'il s'agisse de GTA 6. L'autre option serait Red Dead Redemption 3... mais étant donné que l'épisode 2 est sorti en 2018, l'hypothèse semble difficilement tenable. Cela signifierait que le jeu n'aurait mis que 4 à 5 ans pour être développé. Car il ne faut pas oublier que la version PC est sorti quand à elle un an plus tard, en 2019. Peut-être pourrait-il s'agir d'un Red Dead Redemption Undead Nightmare II, ou pour être clair, une version zombie, comme ce fut le cas avec le tout premier opus. Difficile de penser tout de même que ce seul opus permette à Rockstar une croissance de 14%. Par ailleurs, Doug Creutz, analyste chez Cowen & Company souligne qu’en 2011, Take Two avait annoncé la sortie de GTA 5 pour fin 2012, suite à la publication de ses prévisions pour l’année fiscale 2013. Je le cite, « oui, il y a un précédent », et donc pour les joueurs, de vraies raison d'espérer ce titre tant attendu pour 2023 ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20223 minutes, 6 seconds
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Smartphone : combien de temps y passons-nous chaque jour ?

En ce qui concerne les smartphones, l'année 2021 fut celle de tous les records. App Annie, spécialiste de l'analyse des données mobiles a publié la semaine dernière son rapport State of Mobile qui nous livre des informations très intéressantes et parfois un peu inquiétantes concernant notre utilisation des smartphones. Au total, l’ensemble des humains aurait passé 3 800 milliards d'heures sur leur téléphone l'an dernier, ce qui est en soit un nouveau record, mais ce qui représente surtout en moyenne près de 5h par jours à scruter son écran. Côté chiffre, trois pays dépassent la barre des 5 heures quotidiennes : le Brésil et l’Indonésie avec près de 5 heures et demi, puis la Corée du Sud avec un peu plus de 5 heures. Viennent ensuite le Mexique (4,8 heures), l'Inde (4,7 heures)… le Japon, Singapour, la Turquie et le Canada sont ex-aequo avec environ 4 heures et demi. En ce qui nous concerne, les français auraient passés environ 3 heures et demi par jour sur leurs téléphones l’an dernier, contre 2h45 en 2019, soit une forte augmentation en 2 ans, mais qui reste bien en deçà de la moyenne mondiale. Dans le classement édité par App Annie, la France n’occupe que la 15e place. Reste à désormais à savoir pourquoi les utilisateurs ont passé autant de temps sur leurs smartphones l’an dernier. Rien de bien compliqué, et ça parait presque évident, c’est en grande partie à cause des réseaux sociaux. App Annie remarque aussi que les outils photo et vidéo sont beaucoup plus utilisés qu’avant, ce qui semble bien confirmer la place prédominante d’Instagram, Twitter ou TikTok dans notre quotidien. Autre donnée intéressante : les dépenses effectuées par les consommateurs. Aux États-Unis par exemple, on peut parler d'une véritable explosion. En deux ans, les américains ont pratiquement doublé leurs dépenses, passant de 24,5 milliards de dollars à 43 milliards de dollars pour télécharger une application ou pour les transactions dans leurs jeux favoris. La France elle reste plutôt stable avec une hausse de 190 millions d’euros par rapport à 2020, soit 2,25 milliards d’euros dépensés sur les app stores. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/16/20222 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que la MetaWeek ?

Vous le savez, le Metaverse a été LE gros sujet technologique de la fin de l'année 2021. Et bien du 7 au 10 mars prochain se tiendra le tout premier salon dédié à Dubai aux Émirats Arabes Unis. Mais petite subtilité, il s'agira d'un événement en présentiel. Pourquoi ne pas avoir misé sur un événement virtuel et ainsi coller avec le principe de Métaverse ? Je vous l'accorde, il y a une certaine incohérence dans ce choix, et je n'ai pas d'explication à vous apporter. Ceci dit, cette MetaWeek a pour objectif de devenir un événement de référence en ce qui concerne le Metaverse. Quel programme y sera proposé ? Cet événement a-t-il vraiment les moyens de peser dans le paysage technologique ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Peut-être le saviez-vous déjà mais le metaverse pourrait générer plus de 1 000 milliards de dollars de revenus. Un potentiel qui attire beaucoup de monde, en particulier le groupe Meta, propriétaire de Facebook notamment. Son patron Mark Zuckerberg mise en effet sur un Horizon Worlds, Nike et Adidas avec des NFT, et bon nombre de jeux play to earn, c'est à dire où il faut jouer pour gagner des récompenses et potentiellement de l'argent. Pour tout comprendre sur le Metaverse en tant que tel, les NFT et la technologie blockchain sur laquelle repose ce monde virtuel, je vous invite à écouter ou réécouter les épisodes de Choses à Savoir Tech déjà réalisés sur le sujet. Quoiqu'il en soit, la MetaWeek de Dubaï se veut être la grande messe du Metaverse, l'endroit ou tous ses acteurs et ses différentes communautés se réuniront. Deux lieux devraient accueillir les conférences et ateliers du salon : le Méridien Dubaï Hotel et le Conference Centre. Si l'on s'intéresse plus en détail au programme, la moitié de l'événement, donc deux jours sur quatre seront réservées à des conférences animées par des personnalités expertes du monde des crypto-monnaies, NFT, etc... On retrouvera notamment Roger Ver, fondateur de Bitcoin.com ; l'ancien astronaute et entrepreneur Ron Garan ; ou encore Justin Sun, qui a récemment démissionné de TRON et BitTorrent pour se lancer en politique. En parallèle la MetaWeek sera l'occasion de se pencher sur divers thèmes transversaux comme les défis de gouvernance, le play-to-earn, les opportunités de marché, l'économie des créateurs de metaverses ou encore la question de l'identité à la fois dans le monde réel et dans le Metaverse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/13/20222 minutes, 55 seconds
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Un criminel arrêté grâce à Google Maps ?

Vous le savez, on aime bien de temps à autre vous proposer des histoires qui sortent un peu de l'ordinaire et parfois même carrément rocambolesque. C'est le cas aujourd'hui avec un mafieux sicilien en cavale depuis près de 20 ans Italie, qui a enfin été arrêté par la police grâce à une photo sur Google Maps. Comment cela est-il possible ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Gioacchino Gammino, c'est son nom, est l’un des chefs de la mafia sicilienne « Stidda ». D'après l'agence de presse Reuters, l'homme aurait été repéré dans la région de Madrid en Espagne, et ce, suite à une photo répertoriée sur Google Maps. Un manque de vigilance qui pourrait bien lui coûter très cher puisque Gioacchino Gammino avait été condamné à la prison à vie pour un meurtre commis des années auparavant. Aujourd'hui âgé de 61 ans, l'homme vivait sous un faux nom à Galapagar, une ville de 25 000 habitants à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Madrid. Dans le détail, la photo qui le trahit n'a rien de bien exceptionnelle. On y voit tout simplement deux hommes devant un magasin de fruit. Une preuve visiblement suffisante pour que la police italienne puisse identifier sa cible, même si les autorité précisent que les enquêteurs soupçonnaient déjà Gioacchino Gammino de s'être installé dans cette petite ville ibérique. Pour l'historique, le fugitif s’était évadé de prison à Rome en 2002... Il est aujourd'hui en détention sous surveillance de la police espagnole et pourrait être extradé vers l'Italie d’ici la fin du mois de février.  Reste désormais à savoir comment la police italienne s'est débrouillé pour identifier cet homme. En effet, l’algorithme de Google Maps floute de nombreux éléments des photos prises par ses véhicules, comme les plaques d’immatriculation et les visages. Si rien n'a été précisé à ce sujet pour le moment, ce n'est pas la première fois que Maps aide à résoudre une enquête. En 2019, le corps d’un américain déclaré disparu en Floride depuis novembre 1997 a été retrouvé grâce à la vue satellite de Google Maps. Le pauvre homme a finalement été retrouvé dans une voiture au fond d'un étang... voiture qui était d'ailleurs visible depuis le ciel. Autre exemple en Indonésie cette fois ou un jeune homme enlevé à l’âge de 5 ans a pu s’appuyer sur quelques souvenirs et Google Maps pour retrouver sa famille onze ans plus tard. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/12/20222 minutes, 50 seconds
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La pénurie de cartes graphiques bientôt terminée ?

On vous en parle quasiment depuis le tout premier épisode de Chose à Savoir Tech, une pénurie massive de composants informatiques frappe actuellement l'ensemble de l'industrie technologique, faisant ainsi tourner les usines au ralenti. C'est notamment pour cette raison que certaines personnes attendent depuis près de deux ans pour acheter une Playstation 5, et oui, les stocks sont rares et bien souvent très cher. Aujourd'hui il ne sera pas question de la console de Sony, mais d'un élément essentiel à son bon fonctionnement, les cartes graphiques... Car après plusieurs mois d'attente, la production repart enfin à la hausse. D'après le média DigiTimes Asia, souvent bien informé sur les différents producteurs de composants électroniques, la pénurie serait en train de se résorber. En effet, d'importants fabricants comme Asus, Gigabyte ou MSI ont sensiblement augmenté leur production en fin d'année dernière, une tendance qui devrait se poursuivre tout au long de l'année 2022... DigiTimes Asia prédit même une augmentation de 10% des expéditions de cartes graphiques comparé à 2021, et même la fin de cette pénurie pour l'été prochain. Autre signe encourageant, la sortie de la très attendue NVIDIA GeForce RTX 3080 avec 12 Go de mémoire vidéo aujourd'hui même. En effet, s'il ne s'agit que d'une mise à jour de la RTX 3080 de base sans révolution profonde, cela faisait quand même plus de 6 mois que les fans l'attendaient, ce qui confirme une sorte de rebond du marché des cartes graphiques et donc de toute la chaîne de distribution pour approvisionner les magasins et les sites revendeurs. Petit bémol, seulement 4 heures après sa mise en vente sur plusieurs sites, la plupart d'entre eux affichaient déjà des ruptures de stocks. À noter que la pièce coûte tout de même plus de 1500€, et encore chez les revendeurs les plus abordables. Reste désormais à connaître le calendrier des constructeurs comme Sony ou Asus, très consommateur de cartes graphiques pour la conception de leur produits. Si ces derniers annoncent une hausse des arrivages de leurs produits en Europe, alors on pourra considéré que oui, la pénurie est bel et bien en train de se résorber... Autrement, il va encore falloir s'armer d'un peu de patience. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20222 minutes, 37 seconds
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Arcom : quelles priorités pour le nouveau gendarme du web ?

Vous en avez sans doute entendu parler, Hadopi, chargé de la lutte contre le piratage et le CSA, chargé de gérer l'écosystème des télé et radio, ont fusionné il y a peu pour donner naissance à l'Arcom, Autorité de régulation de la communication audiovisuelle, ou autrement dit, le super gendarme d'internet en France. Ceci dit, quels sont les missions principales de ce nouvel organisme ? Et sur quel sujet sera-t-il amené à intervenir ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Surveillance des plates-formes en ligne, régulation des plateformes de vidéo à la demande, lutte contre le piratage des films et contenus sportifs... Voilà en gros résumé l'axe de travail de l'Arcom... Et comme vous le voyez, son périmètre d'action est très très large. Comme je le disais en introduction, l'Arcom hérite du boulot d'Hadopi, à savoir la lutte contre le piratage sur internet. Mais au-delà des films et des séries, cette entité s'attaquera aussi au sport. Car en effet, le manque à gagner dû au piratage des événements sportifs est évalué à plus d'un milliard d'euro, on vous en a parlé à plusieurs reprise dans de précédents épisodes. On comprend donc facilement que la protection des contenus sportifs soit devenue une priorité, et cela devrait rapidement se concrétiser, puisque l'Arcom a décidé de mener la vie dure aux sites miroirs en annonçant des blocages systématiques des retransmissions sur internet en dehors des diffuseurs autorisés. Un autre groupe de travail intitulé Supervision des plates-formes en ligne se focalisera sur la lutte contre la manipulation de l'information, ainsi que les contenus haineux et illicites. Il s'agira donc de mettre en œuvre concrètement le Digital Services Act européen dans les deux années qui viennent. Pour plus de détails, je vous renvoie à nouveau vers l'épisode de Choses à Savoir Tech spécialement consacré à ce sujet du DSA. À noter que le volet Éducation, protection des publics et cohésion sociale dans les médias audiovisuels et numériques aura également un place importante, puisqu'il s'agit d'une catégorie un peu fourre tout j'ai envie de dire... qu'il s'agisse de préserver les enfants des contenus dangereux comme la violence ou la pornographie, jusqu'à sensibiliser le grand public aux outils numériques, ou encore la question du droit d'auteur. Pour terminer, l'Arcom s'attaquera aussi à la question des grandes plateformes comme Netflix, Disney + et Amazon Prime... En échange d'une contribution pour financer les créations audiovisuelles française, ces plates-formes devraient dès février obtenir un délai de diffusion raccourci pour les films dans le cadre d'une réforme de la chronologie des médias. Jusqu'à présent, il fallait attendre plusieurs année pour voir un film en streaming. Ce ne sera bientôt plus le cas. Une solution qui semble convenir à pas mal de monde, mais certainement pas à Canal+ et la SACD qui s'y sont déjà vigoureusement opposé. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20223 minutes, 22 seconds
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Neuralink : premiers essais sur les humains cette année ?

Excellente année 2022 , tous mes meilleurs vœux et merci d’être fidèle à Choses à Savoir Tech ! Qui dit nouvelle année dit nouveauté car le réseau Choses à Savoir lance un tout nouveau podcast intitulé Apprendre l’anglais avec l’actu. Donc si vous aimez l’actu et qu’en plus vous avez envie d’apprendre l’anglais, n’hésitez pas à lui donner sa chance. Rien de bien compliqué pour le trouver, vous pouvez soit aller sur chosesasavoir.com ou bien chercher Apprendre l’anglais avec l’actu sur votre application d’écoute favorite. Quoiqu’il en soit, pas d’inquiétude, vous trouverez le lien du podcast dans la description de l’épisode…  Et pour bien démarrer l’année, je vous propose de reparler de Neuralink, vous savez ce projet d’Elon Musk le fondateur de Space X et Tesla, visant à booster notre cerveau. C’est grossièrement résumé, j’en conviens, mais c’est quand même un peu cela. Et bien il y a quelques jours, l’homme le plus riche du monde a expliqué qu’après des tests remarqués sur des cochons et des singes, les tests sur les humains commenceront dès cette année. C’est en tout cas son objectif, mais pas sur que les autorités américaines le laissent faire sans réagir. Concrètement, à quoi sert cette puce implantée dans le cerveau ? Les tests sur les singes ont montré qu’elle pouvait enregistrer et de stimuler l'activité cérébrale. Avant d’en arriver à booster les capacités de l’être humain dans un délire transhumaniste, Elon Musk destine d’abord sa puce à un usage médical. Dans un premier temps, elle devrait permettre à des personnes atteintes d’un handicap physique de récupérer leur mobilité. L’exemple le plus marquant serait de faire remarcher une personne paraplégique ou carrément de redonner sa liberté de mouvement à une personne tétraplégique, où là, tout le corps est paralysé, sauf la tête. C’est dans une interview au Wall Street Journal que l'entrepreneur américain a fait le point sur son projet Neuralink, expliquant ou plutôt espérant le début des essais sur l'Homme dès cette année. Mais comme je vous le disais, certaines autorités nationales font office de régulateur… Ainsi, Musk doit attendre l'approbation de la Food and Drugs Administration qui délivre des mandats pour autoriser la commercialisation de médicaments. Je le cite « nous espérons pouvoir implanter ce dispositif chez nos premiers humains souffrant de graves lésions de la moelle épinière [cette année] […] et je dois le dire nos normes pour l'implantation du dispositif sont nettement plus élevées que celles de la FDA, tout comme nos normes de sécurité avec Tesla sont beaucoup plus élevées que ce qu'exige le gouvernement américain ». Cette puce, nommé N1 Link est un dispositif à 1.024 canaux que Neuralink a fabriqué pour l'usage thérapeutique. Une fois le dispositif implanté dans le cerveau d'un patient, il est censé transmettre des données de manière invisible via une connexion sans fil. D’ailleurs, cette puce est extrêmement petite et, d'après Neuralink, si fine que des mains humaines ne peuvent pas les manipuler. C'est pourquoi la société développe en parallèle des robots capables de les placer à l'endroit souhaité dans le cerveau. Apprendre l'anglais avec l'actu : https://chosesasavoir.com/podcast/apprendre-langlais-avec-lactu/ Spotify : https://open.spotify.com/show/5Kq4DX0GV2nTFu221swpbO?si=b66bcefb8008404a&nd=1 Apple Podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/apprendre-langlais-avec-lactu/id1597905890?l=en Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/9/20223 minutes, 24 seconds
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Pause hivernale (retour le 9/01)

Pas d'épisode aujourd'hui, mais un petit message pour vous informer que Choses à Savoir Tech prend quelques jours de vacances. Ne vous en faites pas, vous retrouverez votre dose quotidienne d'actualité technologique dès le 9 janvier ! L'occasion pour moi également de vous remercier, vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast, ce qui est en toute honnêteté la plus belle des récompense. Bonne fête de fin d'année, Joyeux Noël et je vous souhaite avec un petit peu d'avance une magnifique année 2022 ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/23/202156 seconds
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1000 fois plus de puissance pour le Metaverse ?

C'est une nouvelle qui pourrait doucher l’enthousiasme de nombreux observateurs... La célèbre marque de composants informatique Intel estime que si le Metaverse représente l'avenir d'internet, la puissance de calcul actuellement disponible pour le faire tourner ne serait finalement pas à la hauteur... Pire, d'après le géant de l'informatique, il faudrait même la multiplier par 1000 pour pouvoir donner naissance au Metaverse tel que nous l'imaginons. Il aura donc fallu attendre plusieurs mois pour qu'Intel ne fasse sa première déclaration publique sur le Metaverse, vous savez, cet univers similaire à la réalité, mais totalement digital, accessible grâce à un casque de réalité virtuelle. Le moins que l'on puisse dire, c'est que chez Intel, on observe la naissance du Metaverse avec un tout petit peu plus de distance que Mark Zuckerberg, le patron de Facebook. En effet, le second fabricant mondial de semi-conducteurs estime que l'avenir tel que décrit par le patron du célèbre réseau social nécessitera une puissance de calcul incommensurable. Je cite Raja Koduri, vice président d'Intel : « considérez ce qui est nécessaire pour placer deux personnes dans un environnement entièrement virtuel […] et vous vous rendrez rapidement compte que notre infrastructure informatique, de stockage et de mise en réseau aujourd'hui n'est tout simplement pas suffisante ». D'après lui, il faudrait carrément augmenter par 1000 la puissance de calcul et le traitement des ordinateurs actuels. En effet, pour mettre en place un tel Metaverse immersif, il ne suffit pas de déployer des NFTs sur la blockchain ou proposer des casques de réalité virtuelle ou augmentée performants... Il faut avant tout que les serveurs informatiques et les ordinateurs qui feront tourner les mondes numériques soient... suffisamment puissant pour les faire tourner justement. C'est aussi simple que cela. Alors comment parvenir à multiplier notre puissance informatique par 1000 sans faire exploser nos émissions de CO2 ? En effet, la pollution est également une problématique à prendre en compte. Et bien au risque de vous décevoir, personne n'a la réponse pour l'instant. D'ailleurs, Intel estime que la puissance de calcul ne devrait augmenter que fois 10 dans les cinq prochaines années, ce qui serait toujours insuffisant pour faire vivre pleinement le Metaverse. Cependant une chose est sure, la firme américaine partage la vision de millions d’observateurs et de leaders de la tech comme quoi le Metaverse représente le futur d'internet. D'ailleurs, il sera plus correct de parler de Metaverse au pluriel, car jusqu'à présent, nombreuses sont les compagnies a avoir annoncé leur volonté de créer leur propre espace virtuel, mais aucune à ce jour n'a émise l'idée de rassembler l'intégralité de ces Metaverse au sein d'une seule et même entité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/22/20213 minutes, 6 seconds
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Crypto : tous milliardaires pendant quelques minutes ?

Il y a quelques jours, un étonnant bug informatique a brièvement rendu tous les possesseurs de cryptomonnaies milliardaire. De quoi vendre du rêve à de nombreuses personnes, sauf que comme je viens de le préciser il s'agissait d'un bug. Comment est-ce possible ? Quelle conséquence cela a-t-il eu sur le marché des cryptomonnaies ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Le très populaire site CoinMarketCap, sur lequel on peut retrouver de très nombreuses cotations de cryptomonnaies, a en effet été victime d'un sérieux bug à la mi décembre. Dans le détail, le site a affiché pendant plusieurs minutes des valorisations complètement folles et surtout totalement fausses. Le Bitcoin par exemple, devise la plus valorisée du marché, était affiché à plus de 778 milliards de dollars. À ce niveau là, c'est tout simplement ridicule, quand on sait que son pic historique était d'environ 65 000 dollars en milieu d'année. Depuis, ce dernier est repassé en dessous des 50 000 dollars l'unité. Mais outre le Bitcoin, c'est l'ensemble des monnaies numériques répertoriées sur CoinMarketCap qui a été touché. L'Etherum, seconde cryptomonnaie du marché, était affiché à plus de 9 milliards de dollars alors que son cours stagne actuellement aux alentours des 4000 dollars. Ainsi, n'importe quelle personne ayant investi dans des devises numériques se sont brièvement retrouvées à la tête d'une immense fortune. De son côté, le site a rapidement confirmé l'existence d'une erreur. Je cite « suite aux anomalies observées sur notre plateforme, et bien que le problème ait été résolu, nous allons redémarrer nos serveurs conformément à l'étape finale de notre plan de remédiation interne. Nous vous prions de nous excuser pour ce désagrément » fin de citation. Un peu plus tard, CoinMarketCap s'est amusée de l'incident sur son compte Twitter, avec le message « ça vous a fait quoi d’être trillionnaire pendant quelques heures ? » Problème toutefois, de nombreux services s'appuient sur les données de CoinMarketCap pour afficher le cours des cryptomonnaies en temps réel. De ce fait, des dizaines de sites et de services ont également affichés ces cours insensé pendant quelques minutes, comme Coinbase, l'une des principales plateformes d'échange de cryptomonnaies au monde, du média CNBC, de TrustWallet, un portefeuille numérique populaire ou encore de Yahoo Finance. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/21/20212 minutes, 43 seconds
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Elon Musk, l'homme le plus taxé de l'histoire ?

Elon Musk devra payer 11 milliards de dollars d’impôts en 2021. Et ce chiffre semble tout à fait véridique, puisqu'en plus d'avoir été annoncé en premier par le média Bloomberg, le patron de Tesla et Space X l'a confirmé sur twitter ce lundi. Comment expliquer cette somme astronomique ? Quelle en sont les raisons et quelles conséquences cela aura-t-il pour Elon Musk ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Vous en avez peut-être entendu parlé, Elon Musk lançait il y a quelques semaines sur Twitter une consultation pour savoir s'il devait vendre 10% de ses actions Tesla. Le résultat était clair, 57% des internautes avaient approuvé l'idée. En réalité, cette consultation s'est avérée n'être qu'une mise en scène puisqu'il était déjà prévu en amont que cette opération se réalise. Elon Musk a donc vendu ses actions pour 13 milliards de dollars au total, seul façon pour lui de payer ses impôts sur l'année 2021. Car avec l'envolée du prix des actions Tesla, la fortune de l'homme le plus riche du monde s'est envolée pour atteindre 255 milliards de dollars. D'après Bloomberg, c'est uniquement si le milliardaire décidait d'exercer les options qu'il possède sur 8 millions d'actions de Tesla qu'il serait obligé de payer ces 11 milliards de dollars d’impôts. Dans le jargon de la bourse, une option permet à un acheteur potentiel de bloquer le prix d'une action et de l'acheter ou non à ce prix durant un certain temps. C'est un peu comme quand vous voulez prendre le train en cette période de Noël, mais que vous n'avez pas l'argent nécessaire pour payer votre billet au mont T. Vous décidez de mettre une option sur votre billet et donc de bloquer le prix, d'éviter une hausse, ce qui dans cet exemple du train, vous laisse une semaine pour faire votre choix. Là, c'est exactement la même chose pour Elon Musk. Ce dernier peut décider ou non d'activer ses options, et donc d'acheter les actions de son entreprise jusqu'en août 2022, date d'expiration des options. Quant à savoir s'il les activera ou non... et bien la réponse semble évidente ! Oui ! Car cette facture de 11 milliards d'euros n'était que prévisionnelle, dans l'éventualité où Musk décidait de lever ses 8 millions d'options. Avec la confirmation du patron de Tesla en personne sur Twitter, il ne fait plus aucun doute que Musk est le nouveau propriétaire de 8 millions d'actions de sa propre société, quelques mois après avoir déjà activé les options de 15 millions d'autres actions. Dans le détail, Elon Musk doit payer des taxes sur la différence entre le prix d'achat des actions, qui on le rappel était bloqué à un faible prix grâce à ses options, et la valeur actuelle de ces actions, donc bien plus importantes. Quoiqu'il en soit, difficile de savoir s'il s'agit d'un record dans l'histoire des États-Unis. En effet, l'Internal Revenu Service ne révèle pas publiquement les déclarations de revenus individuelles. Mais en réalité, l'année 2021 est bien exceptionnelle en ce qui concerne la déclaration fiscale d'Elon Musk. Par le passé, le milliardaire payait très peu d'impôts au vu de sa fortune. Au total, l'homme le plus riche du monde aurait versé 455 millions de dollars au fisc américain entre 2014 et 2018 alors même que sa fortune avait progressé de 14 milliards de dollars sur cette période. Plus étonnant encore, Musk avait même complètement échappé à l'impôt sur le revenu en 2018. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/20/20213 minutes, 49 seconds
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Pourquoi Adidas et Nike sont-ils à fond sur les NFT ?

Cette année 2021 aura définitivement été marquée par l’émergence du metaverse, ce monde virtuel similaire à celui présenté dans Matrix ou Ready Player One ; ainsi que par les NFT, élu il y a peu mot de l’année. Si le metaverse n’en est qu’à ses débuts, les NFT eux, voient à leur tour leur popularité exploser comme ce fut le cas il y a environ deux ans avec les cryptomonnaies comme le Bitcoin. Cet engouement autour de ces œuvres d’art virtuelles est tel que de nombreuses marques dont Adidas et Nike ont carrément lancé des collections de vêtements en NFT. Si vous avez du mal à voir de quoi je parle, pas de panique, je vous explique tout dans cet épisode. Vous commencez à le savoir désormais, les NFT ce sont ces œuvres d’art digitales, totalement virtuelles, uniques et infalsifiables. En bref, posséder un NFT, c’est être le seul propriétaire d’un objet numérique unique. Par exemple, un propriétaire pour le tout premier mail envoyé de l’histoire d’internet, un autre pour le tout premier tweet, certaines musiques sont également vendues uniquement en tant que NFT… Bref, absolument tout ce que vous trouvez sur internet peut être considéré comme un NFT ! Pour résumer, le terme NFT, acronyme de Non Fungible Token, désigne le fait d’acheter ou de vendre un objet virtuel rare ou spéciaux contre des cryptomonnaies, d’en devenir le seul et unique propriétaire ou de s’en séparer contre de l’argent comme on vendrait une œuvre d’art ou une action en bourse. Cette tendance, certaines marques n’ont pas tardé à s’en emparer comme Nike qui a carrément lancé son propre univers : Nikeland, et racheté le spécialiste des baskets virtuelles RTFKT. Peu après, ce fut au tour d’Adidas d’annoncer sa toute première collection de vêtement NFT. Pour Adidas que je cite, « le métavers crée des possibilités infinies pour nous de se connecter, de créer et de trouver sa place. Et c'est surtout sur ce sentiment d'appartenance que nous nous sommes concentrés au départ. (...) En substance, comment pouvons-nous aider nos membres actuels, les éduquer, les informer et leur montrer le chemin ? ». Une déclaration assez floue, qui montre qu’Adidas a bien saisi l’enjeu autour des NFT sans vraiment avoir de vision à long terme, ou tout du moins pas si claire que cela. Nikeland de son côté, a été pensé je cite comme « un lieu où le sport et la créativité co-habitent », en collaboration avec le jeu Roblox. Dans ce monde virtuel, les utilisateurs peuvent participer à plusieurs mini-jeux avec leurs amis, et même en concevoir d'autres, à l'aide du matériel virtuel à disposition. Mais finalement cette première version de Nikeland n'est que le début de ce que la marque a prévu. À l'avenir, ce monde virtuel pourrait accueillir des compétitions liées à des événements sportifs mondiaux. On pense évidemment à la Coupe du monde 2022 au Qatar. Et avec plus de 200 millions d’utilisateurs actifs environs sur Roblox, on comprend mieux que Nike tente sa chance en virtuel, d’autant qu’en plus de la plateforme pour accueillir les fans de NFT, la marque a également les objets à vendre, en l’occurrence ces célèbres sneakers, avec l’entreprise RTFKT. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/19/20213 minutes, 45 seconds
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Facebook : une nouvelle IA pour lutter contre la haine ?

Il y a quelques jours, je vous parlais de Twitter qui compterait dans ses effectifs moins de 2000 modérateurs pour lutter contre les messages haineux et discriminatoires. Si le réseau social estimait qu'il faillait davantage de technologie pour cette mission plutôt que des humains, son rival Meta, qui regroupe Facebook et Instagram semble partager cet avis puisque la compagnie de Mark Zuckerberg aurait mis au point une nouvelle intelligence artificielle capable de détecter les propos menaçant, haineux et discriminatoire bien plus vite qu'auparavant. Les chercheurs de Meta ont baptisé cette technologie « Few-Shot Learner » que l'on peut abréger en FSL. Concrètement, cette IA n’a besoin que d’une faible quantité de données d’apprentissage pour déterminer correctement de nouveaux éléments. Ainsi, déployer un nouveau modèle d'intelligence artificielle peut donc se faire en quelques semaines seulement au lieu de plusieurs mois en temps normal. Si Meta garde bien caché le détail du fonctionnement de son IA, on sait tout de même que FSL fonctionne déjà dans plus d’une centaine de langues. Autre élément communiqué par le GAFAM, FSL a d'abord été entraîné sur je cite « des milliards d’exemples linguistiques génériques et open source ». Ensuite, le système a été alimenté avec des contenus interdits ou problématiques pour que le système génère automatiquement ses nouveaux critères de filtrage. Bon, jusqu'ici, force est de constater que la méthode utilisé par Meta ne révolutionne pas ce que l'on sait déjà en matière d'intelligence artificielle et les méthodes pour les mettre au point. Ceci dit, les tests réalisés ont apparemment montré que la méthode Meta, qui ont le répète est n'a pas été dévoilée en détail, permettait de supprimer rapidement des contenus et messages problématiques, même si les formulations sont inhabituelles ou ambiguës. Si l'on prend un exemple concret, FSL a jugé le message suivant « Vaccin ou modificateur d’ADN » comme complotiste, ce qui était le cas d'après Facebook et l'a donc logiquement supprimé. Autre exemple avec le message « Peut-être que ce mec n’a pas besoin de toutes ses dents », qui là d'après FSL prône la violence, et donc a fini par être supprimé. C'est un véritable bond en avant voir une petite révolution au final que nous propose Meta, toute proportion gardée bien évidemment, puisqu'il faudra encore attendre un peu pour voir ce que cette IA a réellement dans le ventre. En effet, avec près de 3 milliards d'utilisateurs actifs chaque mois et statistique encore plus folle, plusieurs dizaines de milliards de messages par jour d'après les dires de Mark Zuckerberg lui-même, c'est donc une tâche colossale qui attend FSL. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/16/20213 minutes, 10 seconds
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Un énorme contrat secret entre Apple et la Chine ?

Alors que les États-Unis sont en guerre commerciale ouverte avec la Chine depuis plusieurs années déjà, le site d'information spécialisé The Information nous apprend qu'Apple a signé un partenariat tout simplement colossal avec la Chine pour un montant de 243 milliards de dollars. Pourquoi la Chine a-t-elle signé un tel contrat avec un GAFAM ? Que cache réellement cette entente ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. A priori, la signature de ce contrat remonterait à 2016, quand le gouvernement chinois estimait qu'Apple ne contribuait pas suffisamment à l'économie locale et plus précisément au développement de l'écosystème numérique du pays. À noter qu'à cette époque, la Chine s'apprêtait tout simplement à devenir le marché n°1 d'Apple. Une situation de quasi monopole qui n'a pas du tout plu à Pékin, qui a alors menacé la marque à la pomme de faire tomber des sanctions... sanctions qui ne sont finalement pas tombées puisque qu'Apple a tout simplement négocié un passe-droits à 243 milliards de dollars. Derrière ce chiffre astronomique, le géant américain a promis je cite « d’utiliser davantage de composants provenant de fournisseurs chinois, mais aussi de collaborer en matière de technologie avec des universités chinoises et d’investir directement dans des entreprises technologiques chinoises ». De quoi booster considérablement l'économie numérique locale, et en contrepartie pour Apple, de s'assurer je cite « le soutien et l’assistance nécessaire » du gouvernement. En réalité, ce genre d'accord à l'amiable n'est pas le premier. S'il est certes historique pour la somme d'argent engagée, d'autres entreprises américaines ont déjà eu recours à ce type de pratique. Car avec les années, la Chine a mise en place une stratégie imparable. Pour accéder au plus gros marché du monde quand on est une grande entreprise, il faut payer, et aider les entreprises locales à se développer. Une mesure de protectionnisme plus que discutable, mais qui se révèle sacrément efficace. En 2010, Google s'est lui aussi plié aux demandes de Pékin afin que son moteur de recherche soit disponible sur l'internet chinois. Dans les années 2000, Microsoft avait également promis un investissement de 750 millions de dollars pour éviter de se faire remplacer par « Red Flag », un système d'exploitation alternatif. Et preuve que Bill Gates voulait vraiment pénétrer le marché chinois, ce dernier avait même laissé des experts du gouvernement inspecter le code source de Windows. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/15/20212 minutes, 53 seconds
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Une batterie souple et lavable ?

Vous l'avez peut-être remarqué, de plus en plus d'objets que l'on porte au quotidien sont connectés, qu'il s'agisse de vêtements ou de chaussures par exemple. Ceci dit, comme n'importe quel objets, ces derniers doivent être nettoyés. Sauf que mettre un objet connecté à la machine... voilà, vous voyez ou je veux en venir, ça peut vite être désastreux, en partie à cause des batteries intégrées pour les faire fonctionner. C'est justement à ce problème que des chercheurs canadiens ont trouvé une solution : une batterie flexible et lavable sans subir le moindre dégât. C'est dans le revue Advanced Energy Materials qu'une équipe de chercheurs de l’université de la Colombie-Britannique au Canada a détaillé sont procédé pour mettre au point cette batterie nouvelle génération. L'objet est en réalité composé de zinc et de dioxyde de manganèse, habituellement utilisés pour créer des électrodes sous une forme solide. Pour assouplir la batterie, les scientifiques ont réduits ces éléments en poudre avant de les intégrer dans un polymère biocompatible, qu'ils ont ensuite superposé en plusieurs couches fines avant de les envelopper à nouveau avec ce même polymère. Résultat, une batterie flexible et étirable. C'est sans doute un peu technique, j'en convient, mais c'est de cette manière que les chercheurs ont réussit à mettre au point leur invention. L'équipe a ensuite vérifié que la batterie était bien scellée en la passant dans une machine à laver... 39 cycles de lavage domestiques et industriel au terme desquels la batterie n'avait subi aucun dommage. Pour en revenir au choix des matériaux, il se trouve que l'alliance zinc-manganèse est beaucoup moins toxiques le classique lithium-ion, et donc ne devrait pas poser de problème en cas de déchirure et si son contenu entrait en contact avec la peau. Par ailleurs, le choix de ces matériaux précis devrait également permettre de réduire les coûts de production. C'est en tout cas la conviction des chercheurs, qui espèrent par la même occasion que lorsqu'elle sera en mesure d'être commercialisée, les industriels la vendront au même prix qu'une batterie rechargeable classique. Elle pourra ensuite être intégrée dans des montres connectées, des capteurs portés à même la peau ou dans des vêtements connectés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20212 minutes, 33 seconds
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Miser sur LEGO plutôt que sur le Bitcoin ?

Depuis de longs mois déjà, les cryptomonnaies ont le vent en poupe au point de devenir un objet de spéculation financière comme n'importe quelle action d'entreprise. Et justement d'après une étude d'économistes Russes, il serait préférable d'investir dans la marque LEGO plutôt que dans les monnaies virtuels, l'or, ou les antiquités à l'avenir. Pourquoi ? Et qu'est-ce que ça peut changer ? C'est ce que je vous propose de voir dans et épisode. D'après une étude des économistes de l'École supérieure d'économie de Russie, la valeur de certaines pièces LEGO de collection, devenues de plus en plus rares, augmente jusqu'à 11% tous les ans. Pour Victoria Dobryns-kaya, professeur de sciences économiques, « des dizaines de milliers d'offres sont faites sur le marché des LEGO chaque jour ». Dans le détail, cette augmentation de 11% est supérieure au rendement annuel moyen des actions, obligations et autres actifs plus traditionnels. À noter également que le prix des LEGO ne varie pas en fonction des aléas des marchés financiers, ce qui signifie qu'en cas de krach boursier, la valeur des pièces ne baissera pas. Une sécurité que n'ont pas le Bitcoin ou l'or, ce dernier étant pourtant considéré comme valeur refuge en cas de crise. La hausse de prix des jouets Lego s'explique simplement par la rareté de certains modèles. D'après l'étude, de nombreux jouets sont en effet « produits en quantités limitées, en particulier les collections spéciales dédiées à des films, des livres ou des événements historiques emblématiques». Après avoir examiné les prix de 2 322 jouets datant de 1987 à 2015, les chercheurs assurent que la plupart des pièces prennent de la valeur seulement 2 ou 3 ans après leur date de commercialisation, pouvant aller jusqu'à 600% en quelques années. Enfin, parmi les jouets les plus valorisés, on trouve les Lego représentants des vaisseaux ou des lieux de l'univers de Star Wars, comme le Faucon Millenium, l'Etoile de la Mort ou un vaisseau de l'Empire Galactique. Ce à quoi l'étude apporte une précision : « il faut être un vrai fan de LEGO pour trier les nuances du marché et voir le potentiel d'investissement d'une pièce ». Prudence donc si vous vous lancer dans cette aventure, car comme n'importe quel investissement, les risque de perte d'argent sont bien réel, même s'il vous restera toujours la pièce LEGO à la fin. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20212 minutes, 35 seconds
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2000 modérateurs seulement sur Twitter dans le monde ?

C'est un chiffre qui en a surpris plus d'un quand il est tombé ces derniers jours... Le réseau social Twitter emploierait moins de 2000 personnes dans le monde pour modérer les contenus postés sur la plateforme ! Que cache ce faible chiffre ? Et comment Twitter fait-il avec si peu de personnel ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. C'est dans le cadre de l’appel de sa condamnation pour je cite « manquements de modération de messages haineux à caractères racistes » que Twitter a dévoilé à la Cour d’appel de Paris les moyens humains mis en œuvre pour assurer la modération de ses contenus. Très exactement, ce sont 1867 modérateurs dans le monde qui sont donc chargés de retirer les messages haineux, racisme, insultants ou discriminatoire. Un chiffre qui d'après la plateforme représente plus d'un tiers du nombre d'employés total du réseau. Si l'on fait donc un rapide calcul en prenant en compte les 400 millions d’utilisateurs actifs sur Twitter chaque mois, cela représente un modérateur pour 200 000 internautes. La plateforme américaine s'est défendue en expliquant que ce n'est pas en mettant plus de moyens humains que le défi de la modération sera relevé, mais davantage grâce au algorithmes. Je cite, « nous avons constaté que nous sommes beaucoup plus efficaces dans la lutte contre les contenus préjudiciables en utilisant davantage la technologie et en augmentant proportionnellement nos équipes ». Ces révélations ne redorent toutefois pas l'image des réseaux sociaux de manière générale, surtout quand on se rappelle qu'il y a deux mois, la lanceuse d’alerte Frances Haugen ciblait Facebook en affirmant que l'algorithme de la plateforme était très limité, surtout concernant la modération dans une grande partie des langues. Pour l'avocate de Twitter que je cite « le système de modération fonctionne, qu’on le veuille ou non ». Quand la justice Française avait ordonnée à Twitter de fournir tous les documents relatifs à la modération de leur contenu, difficile de s'imaginer que si peu de personnes ne soient en charge de la modération. À titre de comparaison, Facebook emploierait 15 000 modérateurs, avec un ratio d'un modérateur pour environ 190 000 message. Reste à savoir si la justice en restera là où si des sanctions pourraient tomber à l'encontre de Twitter pour négligence. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/12/20212 minutes, 39 seconds
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Les imprimantes cibles de piratages ?

Peut-être avez vous vu passer cette tendance sur Reddit... plusieurs utilisateurs postent depuis plusieurs jours des photos de messages sortis des imprimantes de leur entreprise appelant clairement les employés à faire valoir leurs droits. Comment c'est possible ? Et quelles sont les conséquences de cette initiative ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Il faut bien l'avouer, ce n'est pas aux imprimantes que l'on pense en premier quand on évoque le terme piratage. Et pourtant, souvenez-vous l'été dernier, Microsoft avait dû déployer un patch correctif en urgence afin de colmater une grosse faille de sécurité dans le gestionnaire d’imprimante de Windows. Un fait divers qui a visiblement inspiré un hacker désireux non pas de faire du tors aux entreprises ciblées, mais davantage de diffuser un message. En effet, depuis plusieurs jours, certains employés visiblement américains peuvent découvrir un message assez limpides sortis tout droit de leur imprimante sans que personne ne l'ai imprimé au préalable... je cite : « Êtes-vous sous-payé ? Vous avez légalement le droit de discuter de votre paye avec vos collègues. Il est illégal pour votre employé de vous sanctionner pour cela. » fin de citation. Sur le subreddit intitulé antiwork, de nombreux messages partageant ce genre de notifications se multiplient. Bien évidemment, tout le monde ne reçoit pas le même, mais l'idée reste identique : que les salariés profitent de leurs droits. Par ailleurs, chaque message imprimé invite les lecteurs à se rendre sur ce même subreddit pour témoigner de leur expérience au travail. Je cite l'un des internautes « J’ai reçu environ 4 messages différents à des moments aléatoires au cours de la semaine dernière au travail. Très inspirant, encourageant, et amusant de voir la tête de mon patron quand il doit les arracher de l’imprimante ». Ceci dit, l'initiative du pirate ne plaît pas à tout le monde, si bien que certains internautes supposent que ces messages ont en réalité été imprimés directement par des utilisateurs du subreddit, dans le but de le faire gagner en notoriété. Un discours qui ne tient pas debout d'après Andrew Morris, fondateur de l’entreprise de cybersécurité GreynNoise, qui explique que sa société a enregistré un trafic inhabituel vers les imprimantes de ses clients ces derniers temps. Je le cite « quelqu’un diffuse un document contenant des messages sur les droits des travailleurs à toutes les imprimantes qui sont mal configurées pour qu’ils soient postés sur Internet ». A voir si ce phénomène restera purement américain où s'il finira par arriver en France un de ces jours. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/9/20212 minutes, 46 seconds
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Le Père Noël sur WhatsApp ?

À l'approche des fêtes, l'opérateur Bouygues Telecom s'est offert un invité de marque pour un coup de communication encore inédit : proposer aux utilisateurs de l'application WhatsApp d'entrer directement en contact avec le Père Noël. Au-delà de l'originalité de cette action et du fait qu'elle soit tout à fait amusante, c'est surtout un excellent coup de communication que s'offre l'opérateur téléphonique. Le Père Noël est de retour, et une fois n'est pas coutume, c'est Bouygues Telecom qui a été désigné du côté de la Laponie pour l'accueillir. Pour la troisième année consécutive, il est possible grâce à l'opération « Allô Papa Noël » de converser directement avec le Père Noël, ou tout du moins obtenir un message personnalité de sa part ! L'édition 2020 avait d'ailleurs été un franc succès avec plus de 3 millions de vidéos personnalisées réalisées par le barbu le plus célèbre du monde. Rien de bien compliqué pour obtenir votre vidéo personnalisées, il vous suffit, simplement d'écrire votre message sur WhatsApp et de l'envoyer au 06 44 63 50 26. Attention toutefois, vous ne pourrez envoyer qu'une dizaine de message par compte. En effet, le père Noël se fera une joie de vous répondre mais il aussi sa tournée à préparer pour la nuit du 24 au 25 décembre. Et comme le Père Noël est d'un rapidité inégalée, vous recevrez la fameuse vidéo personnalisée quelques minutes plus tard, enregistrée depuis sa maison en Laponie. Alors tout dépend bien entendu de son emploi du temps... Il peut aussi bien l'enregistrer depuis son bureau, ou bien depuis la salle des courriers ou encore devant son traîneau, c'est aléatoire. Maintenant, c'est la partie où vous bouchez les oreilles aux enfants si vous écoutez cet épisode avec eux... Car pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, il s'agit bien évidemment d'une opération marketing conçue par l'agence de publicité parisienne BETC et par le studio de création Le Studio Digital. Le service proposé par Bouygues Telecom sur WhatsApp est évidemment gratuit. Le Studio Digital travail notamment avec l'aide de l'intelligence artificielle pour personnaliser et synchroniser les vidéo. Dans le détail, les messages reçus sont traités par la technologie de synthèse vocale de Voxygen. D'après Christian Sassady, Key Account Manager que je cite, « la technologie de synthèse vocale fait une analyse linguistique du texte pour déterminer la façon dont les mots doivent être prononcés puis restitue l’audio en temps réel à partir d’une voix digitale spécialement conçue pour l’opération ». À noter qu'un podcast de 6 épisodes a également été produit pour alimenter encore un peu plus la magie de Noël, avec deux épisodes de Valentin le lutin mis en ligne chaque semaine, qui mettont en scène le Père Noël devant tout faire pour sauver sa tournée. Et comme l'an dernier, le Père Noël prendra aussi les rênes du compte Twitter de Bouygues Telecom le temps d'une journée, à savoir le 22 décembre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/8/20213 minutes, 14 seconds
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Stocker des données via ADN ? C'est possible !

L'utilisation de l'ADN comme support de stockage grand public n'est plus de la science-fiction, mais bien un futur qui se concrétise chaque jour un peu plus. Des chercheurs ont en effet mis au point un prototype 100 fois plus rapide que les technologies de stockage ADN actuelles, capable d'écrire jusqu'à 20 gigaoctets en une journée. Quelle différence y a-t-il entre le stockage sur disque dur ou le stockage ADN ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Si les technologies actuelles permettent de stocker des quantités extrêmement importantes de données, l'ADN est une solution à laquelle de nombreux chercheurs s'intéressent de près, en partie parce que la durée de vie du stockage est quasi infini. En tout cas, c'est sur ce sujet qu'une équipe de chercheurs du Georgia Tech Research Institute (GTRI) travaille depuis des années, au point d'avoir réussit à multiplier au centuple la vitesse d'écriture des machines sur ce support... Car en effet, le problème principal de cette technologie reste justement la vitesse d'écriture. Si votre ordinateur ne mets que quelques minutes pour sauvegarder un fichier de plusieurs dizaines de giga sur un disque dur classique, et bien il faut savoir que sur ADN, il n'était jusqu'à présent possible d'écrire que 200 mégaoctets maximum par jour ! Autant dire qu'un film d'un giga aurait quasiment prit une semaine. Voilà qui est désormais de l'histoire ancienne puisque la nouvelle puce développée par le GTRI est beaucoup plus puissante. Dans le détail, ce petit composant de 2,5 centimètres intègre de multiples micropuits, d'une profondeur d'une centaine de nanomètres afin d'écrire sur plusieurs brins d’ADN en même temps. Une fois qu'elle sera parfaitement fonctionnelle, la puce devrait être 100 fois plus rapide et donc écrire jusqu'à 20 giga de données par jour. Mais comme cette écriture n'est pas infaillible, le GTRI s'est associé avec l'université de Washington pour créer un codec capable d'identifier et de corriger ces erreurs. Qu'on se le dise, cette technologie ne remplacera pas nos disques durs de si tôt, mais servirait plutôt d'archive. Actuellement, cette opération s'effectue toujours sur bande magnétique, une technologie ancienne et dont les supports doivent être changés tous les dix ans. Stockée à une température suffisamment basse, l'ADN peut être conservé pendant plusieurs millénaires, offrant ainsi une solution de stockage à très long terme. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20212 minutes, 49 seconds
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Une caméra de la taille d'un grain de riz ?

Quand je vous dit que la technologie progresse à une vitesse folle, ce n'est pas pour rien... et cela se vérifie encore aujourd'hui, puisque des chercheurs ont réussi à mettre au point un appareil photo de la taille d'un grain de riz ! Malgré sa taille, cette caméra peut tout de même prendre des clichés en haute définition ainsi qu'en couleur. Comment c'est possible et surtout comment cet appareil fonctionne, c'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. C'est dans l'optique de révolutionner la médecine que des chercheurs des universités de Princeton et de Washington sont parvenus à mettre au point cette caméra miniature. Leur article publié dans la revue Nature Communications permet de comprendre que leur invention est basée sur des métamatériaux. En physique, le terme métamatériau désigne un matériau composite artificiel qui présente des propriétés électromagnétiques qu'on ne retrouve pas dans un matériau naturel. L'une des applications les plus connu de ces métamatériaux n'est autre que les lentilles optiques à haute résolution, et c'est exactement ce dont on parle aujourd'hui. Dans le détail, les chercheurs ont créé ce qu'ils appellent une métasurface capable de capter la lumière grâce à plus d'un million et demi de nano-antennes optiques, chacune ayant une géométrie unique pour former correctement le capteur. Je n'en dirai pas davantage au risque de paraître trop technique, sans compter que je ne suis pas expert dans le domaine... mais ce que je peux tout de même vous affirmer, c'est qu'au final, cette caméra fonctionne parfaitement, et ce, même si elle est 550 000 fois plus petite qu'un appareil photo ordinaire, soit 0,5 mm. Ceci dit, les chercheurs ont dû tester de nombreuses simulations et créer leur propre algorithme pour reconstruire correctement l'image prise par le capteur. D'après les chercheurs, difficile de voir la différence entre le clichés pris par la mini caméra et un appareil classique tant leur invention est puissante. À noter que ce n'est pas la première caméra conçue autour de métamatériaux, mais en revanche, force est de constater que les résultats de cette dernière sont nettement au dessus des modèles précédents, qui eux offraient les images de piètre qualité. Enfin, les chercheurs réfléchissent déjà à l'étape suivante pour leur caméra : réussir à transformer des surfaces entières en capteur photo. En clair, cela permettrait tout simplement de convertir la coque arrière d'un smartphone en caméra géante, donc de supprimer le module photo, et par extension de faire chuter les prix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20212 minutes, 50 seconds
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Un tiers du monde sans internet ?

C’est une statistique qui est à la fois impressionnante et éloquente… D’après l’ONU, plus d’un tiers de la population mondiale n’aurait jamais eu accès à internet… 37% pour être précis… Un chiffre qui peut tout de même être contrebalancé par la crise sanitaire qui a fait augmenter le nombre d’internautes dans le monde de 17% en un an. Quel enseignement tirer de ce chiffre, c’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. 2,9 milliards. C’est le nombre de personnes qui d’après un rapport de l'Union internationale des télécommunications (IUT), l’une des nombreuses agences de l’ONU, n’ont jamais eu accès à internet dans le monde. Et la conclusion de l’étude est sévère, je cite :  la capacité des personnes pour se connecter à Internet reste profondément inégale. Sur ces 2,9 milliards de personnes déconnectée si je puis dire, 96%, soit la quasi intégralité vivent dans des pays dits « en développement ». LIUT précise je cite que « même parmi les 4,9 milliards d’internautes, des centaines de millions n'ont la possibilité de se connecter que très rarement », sur des appareils qui ne leur appartiennent pas ou en utilisant des vitesses de connexion considérablement limitée. Houlin Zhao, secrétaire général de l'IUT, précise je cite : « qu’il reste encore beaucoup à faire pour que tout le monde soit connecté à l'Internet ». Mais paradoxalement, l'agence constate que la pandémie a accéléré les connexions. Entre 2020 et 2021, le nombre d'internautes est passé de 4,1 milliards à 4,9 milliards, soit 800 millions de personnes supplémentaires pour une augmentation de 17%. Mais à y regarder de près, les inégalités sont aussi des inégalités de genre. Dans les pays les plus pauvres, l'Union internationale des télécommunications constate que 80% des femmes n'ont jamais eu accès à Internet. D’après l’IUT, elles sont marginalisées et font partie des exclus du numérique, souvent confrontées à l'analphabétisme, à l'accès limité à l'électricité et au manque de compétences numériques. Pour Doreen Bogdan-Martin, directrice du Bureau de développement des télécommunications, qui supervise les travaux de l'agence, « des mesures fortes sont nécessaires pour redynamiser le développement numérique et aider les pays concernés à se connecter à Internet ». Reste désormais à savoir qui pourra les équiper et par quel moyen. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/5/20212 minutes, 44 seconds
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Un robot vaccinateur sans aiguille ?

Si l'actualité tourne une nouvelle fois autour des vaccins avec les doses de rappel notamment, l'université de Waterloo au Canada a récemment présenté un robot capable de vacciner des patients sans utiliser d'aiguilles. En réalité, la machine projette un jets de fluide sous haute pression, pas plus épais qu'un cheveu humain. Comment ça fonctionne, et quel bénéfice cela peut-il apporter ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Si cette annonce peut relever de la science fiction pour certains, ce robot est sans doute une bonne chose au final, surtout pour les personnes qui n'aiment pas les aiguilles. Ce phénomène porte d'ailleurs un nom : la bélénophobie. Ça paraît évident, mais il est très difficile de convaincre les bélénophobes de se faire vacciner. Les futurs traitements par voie orale seront sans doute une solution bienvenue pour eux, tout comme Cobi... Ce robot développé par la start-up canadienne Cobionix basé à l'Université de Waterloo au Canada peut vacciner n'importe quel patient sans utiliser d'aiguille. En réalité, le robot projette un fluide sous haute pression qui n'est pas plus épais qu'un cheveu humain... une solution a priori aussi rapide qu'indolore d'après ses créateurs. Par ailleurs, le robot est complètement autonome. Il peut donc tout faire de A à Z, qu'il s'agisse de vérifier l'identité d'un patient grâce à sa caméra, déterminer la meilleure zone pour injecter le vaccin grâce à une intelligence artificielle, et donc administrer le vaccin. À n'en pas douter, ce robot devrait grandement faciliter la tâche du corps médical. D'après les responsables du projet que je cite, « le fait que le robot Cobi soit autonome permettrait de réduire drastiquement certains coût comme les centres vaccination [...] Cela pourrait aussi aider à atteindre des populations dans les zones reculées ayant un accès limité aux soins médicaux » fin de citation. De quoi éclaircir un peu l'horizon de l'année 2022 troublé par la crise sanitaire... Sauf que Cobi ne débarquera pas chez nous avant un long moment. En effet, Cobionix estime qu'il faudra encore 2 ans avant que son robot ne soit parfaitement opérationnel et puisse être mis sur le marché. D'ici là, d'autres solutions auront peut-être fait leur apparition comme une technique laser imaginée par le célèbre institut MIT, ou bien un patch vaccinal à coller sur la peau mis au point par des scientifiques australiens. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/2/20212 minutes, 35 seconds
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Fini l'iPhone, place aux lunettes AR ?

Et si Apple laissait tomber les iPhones au profit des lunettes de réalité augmenté ? C'est l'hypothèse assez dingue et néanmoins tout à fait crédible émise par un célèbre analyste, très souvent bien informé sur l'actualité et les futurs produits de la marque à la pomme. Ming-Chi Kuo, c'est son nom, est connu pour être je cite « le meilleur analyste d'Apple ». Avant de rentrer dans le détail, il est important de comprendre pourquoi les annonces de ce monsieur ne doivent pas être prises à la légère. De 2010 à 2012, Kuo se fait connaître dans la presse taïwanaise en révélant notamment l'arrivée de l'iPhone 4S, l'abandon du MacBook Pro 17 pouces ou encore l'arrivée de l'iPad Mini. Et à chaque fois, l'analyste prédit exactement la vérité. Sa popularité explose véritablement entre 2013 et 2018 sur les réseaux sociaux, où Ming-Chi Kuo dévoile au monde entier les différentes feuilles de route d'Apple avec une précision et des détails qui forcent le respect. Comment fait-il me direz-vous ? Selon le site Cult of Mac, l'analyste dispose de nombreuses sources au sein du circuit d'approvisionnement des différents produits Apple. Une interview publiée par DigiTimes au moment où il y travaillait suggère qu'il aurait même des sources au siège de l'entreprise, ce qui explique son excellente précision. Ceci dit, certaines de ses prédictions qui au final se sont révélées fausses, laissent également penser que certains détails sortiraient tout droit du département recherche et développement d'Apple. Car une piste de travail n'est pas gage de vérité concernant le produit final. La stratégie décidée par la direction, en revanche, l'est davantage. C'est donc de cette façon que Ming-Chi Kuo a expliqué qu' Apple devrait remplacer l’iPhone par des lunettes de réalité augmentée d’ici une dizaine d’années. Mais pour l'instant, la marque à la pomme travaille sur la réalité virtuelle, avec un casque de réalité virtuelle, puis devrait glisser peu à peu vers les lunettes et la réalité augmentée. Dans ce domaine, Qualcomm a récemment annoncé la mise en place de sa plateforme Snapdragon Spaces qui a pour but de faire progresser les lunettes à réalité augmenté. Reste qu'avant de fabriquer des lunettes fonctionnelles, encore faut-il créer tout l'écosystème numérique et logiciel nécessaire ainsi qu’établir la reconnaissance des gestes. Un long chemin de croix au calendrier très ambitieux, mais qui pourrait tout de même tenir ses délais avec l'accélération des innovations technologiques. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/1/20212 minutes, 45 seconds
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NFT, élu mot de l'année ?

Bonjour à toutes et à tous... Cette année, le jargon technologique a pris une toute autre envergure au point de rentrer dans le langage courant. Parmi les crypto et autres Metaverse, le célèbre dictionnaire Collins a désigné son WOTY (word of the year, ou mot de l'année en français). Il s'agit de l’acronyme NFT. L'abréviation NFT, qui désigne le groupe de mot NON-FUNGIBLE TOKEN ou élément « non fongible » en français -on reviendra sur la définition dans un instant- a en effet connu une utilisation en hausse de plus de 11 000 % selon Collins. Difficile de savoir comment le dictionnaire a pu déterminer ce pourcentage, mais il est vrai que le terme NFT a tout simplement noyé internet ces derniers mois. C'est donc sans grande surprise qu'il mérite son titre de WOTY 2021. D'après Alex Beecroft, directeur général de Collins que je cite, « il reste désormais à déterminer si le NFT aura une influence durable, mais sa présence soudaine dans les conversations à travers le monde en fait très clairement le mot de l'année » fin de citation Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce qu'est un NFT, je vous invite à écouter l'épisode de Choses à Savoir que nous avons réalisé sur le sujet il y a quelques mois. Mais pour résumer, un NFT est donc un non-fungible token, donc un élément numérique qui ne peut pas être échangé contre autre chose de même valeur. Par exemple, un œuvre d'art ne peut pas être échanger contre une autre œuvre d'art, chacune ayant ses propres caractéristiques et une valeur sensiblement différente et surtout subjective. Une parcelle de terrain non plus. Vous comprenez la logique ? Un NFT peut en revanche être acheté contre de l'argent, mais pas dans le cadre d'un échange, comme on échangerait deux cartes Pokémon, même si ce sujet mériterait son propre épisode je vous l'accorde. Pour en revenir au mot de l'année, c'était « climate strike » que l'on peut traduire par grève pour le climat, il y a deux ans qui avait remporté ce titre, tandis que l'an dernier, il s'agissait du mot « lockdown » (confinement), devançant même les termes « coronavirus » ou encore « social distancing » (distanciation sociale). Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20212 minutes, 31 seconds
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DSA, DMA : quelles sont ces futures réglementations ?

2022 c'est dans un mois, et la nouvelle année risque bien d'apporter tout un tas de changements, notamment pour les GAFAM... En effet, le Conseil de l'Union européenne a adopté fin de semaine dernière deux textes censés dessiner le futur de la régulation des géants du numérique en Europe : le DSA et le DMA. Qu'est-ce que cela signifie et qu'est-ce que ça va changer ? C'est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Tout d'abord, le DSA, acronyme de Digital Services Act. Lui vise en priorité à mieux encadrer les contenus. Avec ce texte, l'Europe veut faire émerger de nouvelles protections et garanties pour les utilisateurs de toute l'UE, que ce soit en matière de modération des contenus ou de protection des données pour les achats en ligne. Par ailleurs, le DSA est censé renforcer la lutte contre les contenus illégaux et la fraude, en imposant aux plateformes de modérer plus fermement certains contenus délicats comme les discours haineux, la publicité ciblée ou encore les fake news. Pour ceux qui verraient là une tentative de contrôle, et bien ça n'est pas l'esprit du texte d'après le commissaire français au marché intérieur Thierry Breton qui veut simplement confronter les GAFAM à leurs responsabilité en rendant « illégal en ligne ce qui l'est hors ligne ». Bref, qu'internet soit soumis aux mêmes lois que les citoyens européens. Vient ensuite le DMA, acronyme de Digital Markets Act, qui a pour but d'empêcher les abus de position dominante. Comme son nom l'indique, ce texte porte sur les marchés, et vise directement les hébergeurs de contenus et leurs pratiques. Plus précisément, il s'agit ici de Google, Apple, Meta ou Facebook si vous préférez, Amazon, Microsoft, TikTok , Twitter et compagnie. Concrètement, le DMA permettrait de sanctionner les pratiques anticoncurrentielles de ces entreprises. L'Europe serait d'ailleurs le premier continent à mettre en place ce genre de régulation en ciblant précisément les entreprises abusives. Par conséquent, chaque pays disposerait ensuite de tout un arsenal de sanctions et d'obligation que ces entreprises seraient contraintes de respecter. Dès le 1er janvier, la France prendra la présidence du Conseil de l'Union européenne et entend poursuivre le travail accompli avec le Parlement européen pour adopter ces deux textes dans leur version finale. Si le DMA semble convenir à tout le monde dans sa version actuelle, le DSA lui devrait encore subir quelques modifications d'ici l'été prochain, date à laquelle la France souhaite que ces textes soient définitivement entérinés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20212 minutes, 59 seconds
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Transformer des mots en images avec un IA ?

Et s’il suffisait simplement d’écrire quelques mots pour qu’une image prenne forme ? C’est la promesse faite par le nouveau programme d’NVIDIA, basé sur une intelligence artificielle. Si elle n’en est encore qu’à ses débuts, cette technologie est très prometteuse. C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Concrètement, il suffit tout simplement de saisir une phrase courte dans une barre de recherche et comme par magie, l’écran vous affiche une image illustrant votre requête. Dit comme ça, difficile de voir la différence entre Google Image et la technologie proposée par NVIDIA… Sauf que oui, il y en a bien une… en fait, il ne s’agit pas d’une photo ou d’une illustration déjà existante dans une banque d’image, mais bien d’une création originale générée par le logiciel lui-même. Dans le détail, ce programme s’intitule GauGAN 2… et si vous suivez l’actualité de NVIDIA, alors ce nom vous en rappelle sans doute un autre déjà présentée par la marque en 2019. Et bien, il s’agit de son grand frère. À l'époque, GauGAN permettait déjà de transformer des croquis en images photoréalistes… et aujourd’hui, avec GauGAN 2, Nvidia propose de faire la même chose avec des mots cette fois, ce qui est assez pratique si l’on dessine mal. Dans le détail, comment GauGAN 2 fait-il pour transformer les mots en images ? Pour faire simple, cette technologie utilise une intelligence artificielle qui a été entraîné à partir de 10 millions d'images de paysages. Petit bémol toutefois, ses difficultés à improviser. En effet, si l’on utilise des mots clés qui peuvent avoir plusieurs sens ou qui sont un peu trop subtils pour le logiciel, et bien l’image n’aura probablement rien à voir avec le résultat que vous cherchez à obtenir. Ceci dit, GauGAN 2 n’en est qu’à ses débuts et propose quand même de combiner le texte et les dessins pour obtenir un résultat encore plus précis. Le procédé permet donc d'aller plus loin dans la personnalisation du rendu en s'appuyant sur le croquis. Pour les curieux, Nvidia propose de tester l'IA depuis votre navigateur… Si la page affiche un message d’erreur, n’hésitez pas à la rafraîchir autant que nécessaire, et elle devrait finir par s’afficher… en tout cas, ça a fonctionné pour moi. À noter qu’il vous faudra peut-être quelques minutes pour appréhender l’aspect un peu brut de la page, qui, si elle a été pensée pour être la plus intuitive possible, n’est en réalité pas si facile à maîtriser que ça au premier abord. Quoiqu’il en soit, GauGAN est une technologie pleine de promesses qui a coup sûr devrait trouver des applications concrètes à l’avenir. GauGAN 2 : http://gaugan.org/gaugan2/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/28/20212 minutes, 47 seconds
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La Terre bientôt interdite aux humains ?

Si le changement climatique rend la planète Terre de plus en plus hostile aux humains, ce ne sont pas tant les caprices de l’environnement qui inquiète l’ancien patron d’Amazon Jeff Bezos, mais le futur des hommes. D’après le milliardaire, ce n’est plus qu’une question de temps avant que la production et les travailleurs ne soient replacés dans l’espace. En fait, Bezos prédit qu’au fil des siècles, les humains vivront dans les étoiles et qu'ils ne se rendront sur Terre que pour leurs vacances. Depuis qu’il n’est plus PDG d’Amazon, Jeff Bezos consacre une grande partie de son temps à Blue Origin, sa compagnie spatiale rivale de la célèbre Space X de son rival Elon Musk. Et depuis quelques temps, on peut littéralement dire que Bezos a la tête dans les étoiles, puisqu’il a tout simplement prédit l’avenir de l’humanité au Forum Ignatius de Washington. Sans grande surprise, sa vision du futur concerne les moyens de production et les travailleurs. Car d’après le milliardaire, il est inévitable que le travail se délocalise dans l’espace, au point que toutes les ressources dont nous avons besoin se trouveraient ailleurs que sur notre planète. Je cite le milliardaire, « au fil des siècles, de nombreuses personnes naîtront dans l’espace, ce sera leur première maison ». Dans son discours, Bezos explique que la Terre deviendra une simple destination touristique avec le temps, et qu'il ne sera possible de la rejoindre que pendant ses congés. En dehors des vacances, les humains devront rester sur ce qu’il appelle je cite « les colonies » pour travailler et produire des ressources. Du coup, a quoi ressembleraient ces colonies ? Rassurez-vous Jeff Bezos y a également réfléchi et opte pour de véritables villes flottantes dans l’espace. Rien de bien différent avec ce que l’on connait aujourd’hui puisqu’on y retrouverait la même chose que sur Terre, à savoir des cours d’eau, de la végétation et des animaux. Si ce projet vous paraît complètement délirant, Jeff Bezos estime pour sa part qu’il est un tout petit peu plus censé que les ambitions de colonisation martienne d’Elon Musk. Un nouveau tacle qui n’est clairement pas pour enterrer la hache de guerre entre les deux hommes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/25/20212 minutes, 45 seconds
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Quel est l’ordinateur le plus puissant du monde ?

Dans la série des questions que l’on s’est tous posé au moins une fois, on retrouve celle-ci : quel est l’ordinateur le plus puissant du monde ? Et bien pour la quatrième fois consécutive, c’est le supercalculateur japonais Fugaku qui a remporté ce titre, trônant en tête du classement édité par le site TOP500. Pourquoi lui plus qu’un autre ? Et à quel point est-il puissant ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Dans le détail, cet ordinateur a été développé par Fujitsu et l'institut national de recherche japonais Riken. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ses capacités sont exceptionnelles. En effet, le Fugaku peut atteindre une vitesse de calcul de 442 pétaflops d’après TOP500, ce qui représente le triple de la vitesse du superordinateur américain Summit, construit par IBM. Une puissance de calcul phénoménale qui permet donc aux chercheurs d'explorer de nombreux sujets comme la propagation du COVID-19 par la dispersion de gouttelettes. Autre recherches menées grâce au Fugaku, les prévisions météorologiques, ou encore des simulations de haute précision pour aider les avions de la compagnie Kawasaki Heavy Industries à économiser du carburant, ou encore réaliser des tests d’usinages pour DMG Mori Seiki en seulement 10 minutes au lieu des huit heures en temps normal. Bref, vous l’avez compris, le supercalculateur Fugaku est absolument incroyable. Reste que ce succès pourrait bien s’évaporer très prochainement puisque des concurrents américains et chinois développent en ce moment même trois supercalculateurs avec une vitesse d’au moins un exaflop, ce qui dépasse l’entendement. Aux Etats-Unis, Le système Frontier pourrait être opérationnel dès l’année prochaine, et en Chine les systèmes TaihuLight et Tianhe-2 devrait voir le jour dès l’été prochain. Une concurrence que le Japon prend très au sérieux… D’après le ministère de l'éducation, de la culture, des sports, des sciences et de la technologie que je cite, « le Japon doit s'appuyer sur le travail réalisé avec le Fugaku et développer son successeur afin de renforcer la compétitivité industrielle et résoudre les grands défis sociétaux ». Un beau discours qui pour l’heure n’est pas encore assorti d’une véritable stratégie pour développer supercalculateur nouvelle génération... Le successeur de Fugaku pourrait être opérationnel aux alentours de 2025. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/24/20212 minutes, 44 seconds
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Metaverse, un gant pour ressentir les objets ?

Vous commencez à le savoir désormais, le Metaverse s’impose comme l’une des priorités pour construire l’internet de demain. Ce monde parallèle composé de multiples endroits a déjà vu apparaitre ReSkin une combinaison capable de ressentir la sensation du toucher sur le corps du porteur, et voilà qu’aujourd’hui c’est au tour d’un gant pour ressentir les objets de faire son apparition. S’il y a bien un sens que la réalité virtuelle oublie, et qui est pourtant primordial pour le réalisme de cette technologie, c’est le toucher. Un oubli que Meta, le nouveau nom du groupe regroupant Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Oculus Rift, a décidé de corriger. En effet, sa branche Recherche & Développement a mis au point un gant je cite « à retour haptique » permettant de ressentir le monde virtuel avec toute la main ! Dans le détail, les chercheurs de Meta utilisent des fluides pour pousser de l'air à travers des petites poches afin de les gonfler et créer une pression sur les doigts de la main ou la paume. Pour l’instant le prototype n'est pas entièrement abouti, mais le groupe estime qu’ajouter dix fois plus de minuscules poches permettrait de simuler des sensations proches de la réalité. Seul écueil, multiplier ces poches impose de mettre au point un système de gestion très complexe, ce qui fait actuellement défaut au labo de Meta. Autre point important, l’intention du porteur. En effet, pour que l’utilisateur puisse avoir la sensation de taper sur un clavier virtuel par exemple, encore faut-il que l’accessoire puisse détecter cette intention. Pour cela, Meta compte utiliser des bracelets permettant de détecter les signaux de commande des mouvements, aussi appelés motoneurone. Enfin, pour que les sensations interviennent au bon moment, le dos du gant comporte des petits marqueurs suivis par des caméras pour connaître précisément la position des doigts dans l’espace. Pour finir, il faut savoir que ce procédé n’a pas été inventé par les équipes de Mark Zuckerberg. En effet, le PDG de la société HaptX, pionnière dans le domaine du retour haptique microfluidique depuis 2012, a déclaré que le gant de Meta utilise une technologie identique à la sienne, et qui est brevetée. Ce dernier a aussi précisé que des ingénieurs étaient venus à plusieurs reprises observer comment fonctionnait sa technologie, si bien qu’HaptX attend désormais des propositions financières de la part de Meta pour l'intégrer à son gant… Déclaration que Meta n'a pas souhaité commenter, vous vous en doutez. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20212 minutes, 51 seconds
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Bitcoin, l'identité du créateur bientôt révélée ?

Qui a créé le Bitcoin ? Voilà ici l'un des plus grand mystère de la tech, puisque le fondateur de cette cryptomonnaie est à coup sur l'une des plus grandes fortunes du monde. Si un dénommé Satoshi Nakatomo prétendait dès 2008 être le créateur du bitcoin, ce dernier n'a plus donné signé de vie depuis plus de 11 ans. Depuis, nombreux sont les prétendants déclarant être la personne dernière le pseudo Nakamoto. Si le mystère reste entier, un procès en Floride pourrait bientôt permettre de connaître la vérité une bonne fois pour toute. En réalité, ce procès concerne deux parties aux motivations bien distinctes et un peu similaires vous allez voir. Tout d'abord l'Australien Craig Wright. Cet expert en cryptographie s'est manifesté en mai 2016, clamant haut et fort être le créateur du bitcoin et donc la personne derrière Satoshi Nakamoto. Sauf que dès le départ, la grande communauté des crypto le rejette, trop vantard à son goût. Par ailleurs, certains des meilleurs analystes de la blockchain s'acharnent à démontrer qu'il n'aurait utilisé que des informations déjà publiques pour prouver ses dires. Qu'à cela ne tienne, Wright n'a cessé pour sa part de lancer des procès pour récupérer la propriété intellectuelle du Bitcoin. De l'autre côté, on retrouve David Kleinman, ou tout du moins sa famille. Puisqu'en 2013, ce programmateur de Floride disparaît. Or, il s'avère que Kleinman était en partenariat avec Craig Wright. De ce fait, à partir du moment où Wright a affirmé être le créateur du Bitcoin, la famille de Kleinman estime que la moitié de la fortune de l'australien liée à cette monnaie lui revient. C'est donc dans ce cadre qu'a été lancé un procès en Floride afin faire la lumière sur cette histoire. Le plus troublant dans cette affaire, c'est que l'avocat de la famille Kleinman affirme qu'il disposerait des preuves montrant un partenariat entre les deux hommes pour « créer et exploiter plus d'un million de Bitcoin », ce que conteste Craig Wright. Vous l'avez vu venir, ce procès a pour principal objectif de récupérer un peu d'argent de part et d'autres. Reste que le tribunal de Floride pourrait forcer Wright à produire des preuves comme quoi il serait le créateur du Bitcoin. Jusqu'à présent, Wright avait déclaré qu'il n'était je cite « pas prêt à fournir les preuves ». Créateur ou pas créateur, une chose est sur, la personne qui se cache derrière Satoshi Nakamoto serait aujourd'hui dans le top 20 des fortunes mondiales avec environ 1 million de Bitcoin en sa possession, soit l'équivalent de 60 milliards de dollars. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20212 minutes, 51 seconds
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Football, le sport le plus piraté en streaming ?

Si le football était historiquement distribué par les chaînes de télévision, la saison 2021/2022 a marqué un tournant avec l’arrivée d’Amazon dans le paysage médiatique français. Désormais distribué sur Prime Video, le football a quelque peu muté… une mutation assortie des problèmes inhérents au streaming : le piratage. Car d’après un rapport de Synamedia, le football est en effet le sport le plus piraté sur internet. Dans son rapport, Synamedia précise je cite que « le football est le sport le plus piraté de la planète tout âge confondu et presque partout dans le monde […] c’est la plus grande passerelle vers d'autres sports illégaux en streaming », fin de citation. Statistique révélatrice : près d’un pirate sur deux aurait commencé justement en piratant du football, avant de s’attaquer à des films, des séries ou de la musique par la suite. Et par ricochet, le football entraîne le piratage d'autres sports. Sur les plateformes illégales, il est d’ailleurs courant de retrouver diverses rubriques avec plusieurs disciplines populaires comme le rugby, le basket, le tennis, la Formule 1 et bien d'autres. Le manque à gagner est au final colossal… En 2019, Hadopi avait chiffré le manque à gagner pour les diffuseurs et les sportifs à plus d’un milliard d'euros. Plus exotique que le football, Synamedia attire aussi l’attention sur les sports de niche. Par exemple, les courses de chameaux, au Moyen-Orient, sont très populaires, même si le piratage de ces épreuves à l'échelle mondiale ne représente presque rien… Mais en réalité, ces courses de chameaux sont une passerelle vers des contenus comme la Coupe du monde de football. Mais au-delà de ce détail, le rapport montre qu'en fait, c'est l'intérêt financier qui guide les pirates, principalement en raison du coût des abonnements fixés par les diffuseurs. Au final, comment lutter contre le piratage ? Il semble bien évident que placer un policier derrière chaque fraudeur potentiel est impossible. Mais face à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur et qui semble difficile à endiguer, le Parlement européen a récemment adopté un rapport exigeant que les sites de streaming illégaux cessent leur diffusion au maximum 30 minutes après le signalement effectué par un titulaire des droits d’image ou suite à une dénonciation d’internaute. Pas sur que cela suffise… En France, le parlement a voté fin septembre une loi visant en partie à lutter contre le piratage audiovisuel... les ayants droits peuvent désormais agir en référé pour obtenir que les sites de piratages ne soient plus référencés dans les moteurs de recherches voire carrément bloqués d’internet. Rien de bien efficace là non plus, quand on sait que ces sites ont quasiment tous une armée de sites miroir qui prendront le relais en cas de blocage.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/21/20213 minutes, 9 seconds
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Faut-il rendre le contrôle parental obligatoire ?

Vous le savez, Internet est une ressource formidable à bien des égards, mais héberge aussi des contenus clairement inappropriés pour les enfants. C’est donc pour empêcher les plus jeunes d’être exposés à des contenus qui ne sont pas de leur âge que le contrôle parental a été mis au point. Or, est-il si efficace que cela ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Pour répondre à cette question, il ne faut pas simplement regarder l’aspect parental. En effet, le terme contrôle parental est assez explicite, et donne concrètement la possibilité aux parents de maîtriser la façon dont leurs enfants naviguent sur internet. Ceci dit, pour que cette fonctionnalité soit pleinement efficace, encore faut-il que les éditeurs et fournisseurs de contenus jouent le jeu. Si certains se montrent réticents, ils pourraient très bientôt ne plus avoir le choix. En effet, plusieurs députés de La République En Marche ont déposé au début du mois une proposition de loi afin d’installer par défaut le contrôle parental sur absolument tous les futurs appareils. À l’origine de cette proposition de loi, on retrouve le député du Bas-Rhin Bruno Studer, pour qui je cite, « installer un contrôle parental reste encore aujourd'hui trop compliqué… Il y a trop peu de parents qui s'en saisissent et, parmi les parents qui ne s'en saisissent pas, il y a une surreprésentation des catégories sociales les plus défavorisées » fin de citation. Outre ce constat, le député LREM explique également que plusieurs fabricants seraient clairement réticents à l’idée de mettre ce type de dispositif en place uniquement pour la France. Je cite « la question des écrans n'est pas une question française : on est là face à un problème global ». En France, 8 enfants sur 10 âgés entre 10 et 14 ans vont régulièrement sur Internet sans leurs parents, et estiment que le contrôle parental serait contre-productif, argumentant que les relations familiales se basent sur la confiance. Quoiqu’il en soit, le texte devrait être examiné au Parlement en début d’année 2022… et s’il est adopté, cela fera de la France un pays pionnier en matière de protection des enfants sur internet. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/18/20212 minutes, 26 seconds
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Retour sur Terre, quelle conséquence pour Thomas Pesquet ?

Une semaine après être revenu sur Terre, l’astronaute français Thomas Pesquet se réadapte peu à peu à la gravité. Ceci dit, passer de zéro gravité pendant 6 mois à supporter plus de 90 kilos sur ses jambes du jour au lendemain ne doit pas être évident. Heureusement, Thomas Pesquet peut compter sur les équipes de la NASA et de l’Agence Spatiale Européenne ESA pour retrouver la forme… ce qui ne sera pas du luxe, car clairement, ses sens, ses sensations, son physique… tout a été chamboulé ! Comment ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. L'apesanteur, c'est fini. Après 200 jours sans avoir foulé la terre ferme, voilà que Thomas Pesquet est de retour sur notre bonne vieille planète bleu… et bien entendu, tout pèse beaucoup plus lourd, y compris les petits objets du quotidien ! Je le cite, « rien que de soulever un téléphone, on a l'impression qu'il y a vraiment un élastique qui le tire vers le bas, parce que c'est ça la gravité… rien de plus qu’un énorme aimant ». Dans l’espace, c’est l’inverse, ce qui a également pour conséquence de laisser le corps s’étirer. Ainsi, Thomas Pesquet a grandi d’environ 5 centimètres en 6 mois… Mais cette croissance n’est que temporaire, puisque d’ici quelques semaines et sous l’effet de l’apesanteur, l’astronaute retrouvera sa taille normale. Depuis quelques jours, Thomas Pesquet enchaîne les tests médicaux et suit un programme de remise en forme. Si vous avez regardez les images de son retour, peut-être l’avez-vous trouvé un peu plus mince… Et bien c’est normal ! Car même s’il faisait 2 à 3 heures de sport tous les jours à bord de l’ISS, l’astronaute français a perdu beaucoup de muscles. Un phénomène qui est notamment dû au fait que les efforts sont beaucoup moins fatigants dans l’espace en raison de la faible gravité. Concrètement, on pourrait dire que Thomas Pesquet a pris un petit coup de vieux. En effet, ses capacités physiques sont amoindries, et ses os sont plus fragiles… D’après les scientifiques de la NASA, un voyage de six mois dans l’espace représente quasiment 10 ans d’usure pour certaines parties du corps et certains organes… un vieillissement accéléré qui n’est pas inquiétant pour les scientifiques, qui estiment que les conséquences physiques de cette mission spatiale sont réversibles… justement en faisant beaucoup de sport et en refaisant le plein de minéraux. Plus précisément, Thomas Pesquet aura besoin d'un mois pour retrouver des sensations normales, de six mois pour être à 100%, et de plus d’un an pour retrouver sa densité osseuse… Une fois qu’il aura retrouvé la forme, nul doute qu’il se mettra à préparer une nouvelle mission… et cette fois, peut-être sur la Lune ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/17/20212 minutes, 51 seconds
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Enfin un iPhone avec port USB-C ?

Alors que l’Union Européenne fait tout pour imposer la norme USB-C sur les téléphones et chargeurs, un étudiant suisse en robotique est parvenu à modifier le port de charge d'un iPhone X pour le convertir en USB-C... prototype qu’il a ensuite vendu sur en ligne, récoltant la très jolie somme de 75 000€. Ken Pillonel, c’est le nom de cet étudiant en master à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), s'est lancé un défi il y a plusieurs mois : percer les secrets des téléphones d'Apple pour ensuite remplacer le port Lightning (propre aux iPhones) par de l'USB-C (port commun aux smartphones Android). Après de nombreux essais, Pillonel y est enfin parvenu le mois dernier. Et il y a moins d’une semaine, le jeune homme a tout simplement vendu sa création sur eBay pour 80 000 dollars, soit 75.000 euros. Au total, plus de 116 internautes se sont lancés dans une bataille acharnée pour s’offrir ce produit, présenté comme "le premier iPhone USB-C au monde". Concrètement, comment a-t-il réussi à modifier le port de charge d'un iPhone ? C’est vrai, il s’agit quand même d’un sacré défi technique. Dans une vidéo postée sur sa chaîne Youtube Ken Pillonel explique qu’il a dû opérer des techniques de rétro-ingénierie sur le connecteur d'Apple, puis fabriquer un circuit imprimé doté d'un port USB-C. Si pour l'instant l'appareil semble fonctionner, il n’est pas impossible qu'Apple détecte l'anomalie et bloque son fonctionnement. Malgré cette prouesse, l’heureux acquéreur de cet iPhone unique devra suivre quelques instructions pour éviter que son téléphone ne devienne inutilisable. D’après la page eBay du produit, l'acheteur ne devra en aucun cas effectuer la moindre mise à jour logicielle, ni utiliser le mobile au quotidien. Dans ce cas, à quoi cela va-t-il bien pouvoir servir ? Et bien… pas à grand-chose, si ce n’est être un objet de collection. D’ailleurs, si Ken Pillonel est le premier à équiper un iPhone d'un port USB-C, il n'est peut-être pas le dernier, puisque si Apple souhaite continuer de vendre ses produits en Europe, la marque à la pomme devra intégrer cette connectique au plus tard en 2024 comme l’exige Commission européenne avec l’instauration d’un chargeur universel. Si Apple a intégré le port Lightning il y a 10 ans désormais pour faciliter les connexions avec une tête d’adaptateur capable de se brancher dans les deux sens, l'USB-C bénéficie lui aussi de cette facilité d'utilisation, tout en étant plus performant en vitesse de charge. Reste désormais à savoir quand les premiers iPhones officiels USB-C débarqueront en France. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20212 minutes, 57 seconds
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ZCoin, une cryptomonnaie liée à Eric Zemmour ?

C’est une info qui se diffuse massivement sur internet ces derniers jours, mêlant à la fois cryptomonnaie et politique… Un mystérieux jeton intitulé « ZCoin » et présenté comme la « cryptomonnaie des conservateurs » a été créé en octobre. Avec une telle description, il n’a pas fallu attendre longtemps pour que de nombreux observateurs ne l'associent au polémiste Eric Zemmour, et ce, même si les fondateurs assurent qu’elle n’est en aucun liée au probable candidat à la présidentielle 2022. Derrière ce projet : deux ingénieurs français en cyber-sécurité travaillant pour des grands groupes du CAC40. Interrogé par RMC, l’un d'eux explique je cite « que les crypto-monnaies vont devenir la norme d'ici 5 à 10 ans, jusqu'à remplacer les monnaies traditionnelles ». Ce dernier précise par ailleurs qu’à l'approche de la présidentielle, les médias parlent beaucoup d'Eric Zemmour, et que je cite, « c'est le moment idéal pour lancer une cryptomonnaie en surfant sur le "phénomène" Zemmour ». Ceci dit, difficile de discerner si ce ZCoin sert directement les intérêts du probable futur candidat à la présidentielle. Quoiqu’il en soit, le co-créateur en question ne se revendique pas comme un militant politique pur jus, même s’il reconnaît, je cite RMC, « vouloir faire avancer les idées conservatrices d'Eric Zemmour ». Alors, monnaie virtuelle opportuniste ou fond politique ? Et bien officiellement, ce ZCoin doit servir je cite à « faire connaître les crypto-monnaies ». Rien à voir a priori avec un quelconque financement de campagne le jour où Zemmour se présentera comme candidat. Toujours pour RMC, le co-créateur du ZCoin explique je cite que « ça ne sert pas à lever des fonds puisque les règles de financement d’une campagne électorale sont très strictes, et pas autorisées via les cryptomonnaies. » Aujourd'hui, 1 ZCoin vaudrait entre 100 et 150 000 dollars selon ses fondateurs, ce qui ne permet pas vraiment de se faire une idée précise de sa valeur… et avec pour l’instant 900 propriétaires environ. Du côté de l'équipe d’Eric Zemmour, le sujet agace. D’après RMC, personne n’aurait envie de parler de ça dans son entourage. Je cite « pour nous, la réglementation est claire, nous ne recevons pas de dons en cryptomonnaie ou venus de l'étranger. Après, si des bonhommes font des dons dans le cadre réglementaire, alors pas de problème ». Quoiqu’il en soit, les cryptomonnaies sont devenues si incontournables qu’elles s’invitent même dans la campagne présidentielle 2022, ou tout du moins, dans le monde politique en attendant qu’Eric Zemmour annonce officiellement sa candidature. Un phénomène qui d’après RMC interroge jusqu’au gouvernement, où un ministre qui n’est pas cité a dit qu’il allait tout de même regarder ça de près. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20213 minutes, 5 seconds
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Des contacts en VR grâce à ReSkin ?

Quand on parle de réalité virtuelle, l’un des grands défauts pointés du doigt par les observateurs est l’absence de perception du toucher. En effet, ce sens est clairement laissé pour compte dans cette technologie, qui fait déjà des merveilles en matière d’immersion visuelle ou sonore. On pourrait également parler du goût et de l’odorat, même si ces derniers sont un peu de second plan dans ce domaine. Quoiqu’il en soit, les chercheurs en intelligence artificielle de Facebook, aujourd’hui devenu Meta, ont présenté le 1er novembre la combinaison ReSkin, capable de capter les contacts et de les faire ressentir à son porteur. Si les équipes de Mark Zuckerberg ont réussi à mettre au point une telle technologie, pourquoi cela n’a-t-il pas vu le jour avant ? La réponse est simple : un prix bien trop élevé et des capteurs trop fragiles. En clair, l’investissement ne valait tout simplement pas le coup… jusqu’à aujourd’hui ! En effet, Meta a tout simplement révolutionné l’approche des combinaison VR pour ressentir les contacts. Sur la forme, on dirait presque une combinaison de plongée. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il s’agit là d’une étape importante pour le métavers de Facebook. La grande question en suspens, comment cette combinaison fonctionne-t-elle ? Quatre mots : apprentissage automatique et détection magnétique. Dans le détail, Meta explique que son équipement est fabriqué avec un matériau de moins de 3 millimètres, et contient des particules magnétiques. Concrètement, lorsqu’un contact est effectué dans le monde virtuel, les particules se mettent en mouvement. Un capteur enregistre alors cette variation et l’envoi directement jusqu’à une intelligence artificielle chargée d’estimer la force du contact et l’endroit sur le corps. Au total ce sont pas moins d’une centaine de touchers humains différents que l’IA a intégré dans sa base de donnée, de quoi déjà créer une large palette de sensation estimée à environ 50 000 interactions différentes. Côté tarif, Meta se montre clairement imbattable. D’après eux, produire 100 combinaisons ReSkin permet de faire baisser la facture au prix dérisoire de seulement 6 dollars... un chiffre qui pourrait encore baisser en cas de production massive, et donc rendre cet équipement accessible à toutes les bourses. Si l’on ne sait pas exactement depuis combien de mois, voir d’année Meta travaille sur cet équipement, les scientifiques estiment que leur système est déjà au point et que des chercheurs extérieurs pourront s’en emparer pour différentes applications prochainement. D’après eux, je cite « ces avancées devraient rendre la perception tactile beaucoup plus accessible et attrayante […] Les capacités de détection de l'IA iront au-delà de ses compétences actuelles en matière de vision et de son à l’avenir ». Si l’avenir justement semble radieux pour la réalité virtuelle et cette combinaison ReSkin, le média américain CNBC rappel qu’aucune étude menée par une autre organisation que Facebook n’a été réalisé pour l’instant, et qu’il est donc un peu tôt pour s’extasier dans preuve tangible que cela soit vraiment révolutionnaire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/14/20213 minutes, 22 seconds
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500 To de données sur un CD ? C’est possible !

Et si l’intégralité des connaissances de l’humanité pouvait tenir sur un seul disque ? C’est ce qui pourrait bientôt se produire si les avancées technologiques poursuivent leur développement sur à ce rythme. Des chercheurs de l'Université de Southampton, au Royaume-Uni, ont développé un système d'écriture laser capable de créer des nanostructures de haute densité dans du verre de silice... Dit comme ça c’est peut-être un peu barbare, mais si je traduis, ces chercheurs ont tout simplement développé une méthode pour stocker plus de 500 To sur un simple CD. Leurs noms : Yuhao Lei et Peter Kazansky. Ces deux chercheurs ont récemment annoncé avoir atteint une vitesse d'écriture de 230 Ko/s, soit plus de 100 pages de texte par seconde. Durant ses tests, le duo a pu enregistrer 6 Go de données sur un échantillon de verre de silice de seulement 1 pouce. De cette façon, ils estiment qu'avec les progrès en matière de densité, il sera possible d'écrire une quantité de 500 To de données sur le disque. Une opération dont la longueur est tout de même estimée à environ 60 jours. Dans le détail, une telle performance est possible grâce à un enregistrement en cinq dimensions, ou 5D. Le stockage 5D est possible grâce à un laser femtoseconde, c’est-à-dire qui produit des impulsions ultra-courtes dont la durée est d’1 billiardième de seconde, ou 10 puissance -15. En fait, le laser ne frappe pas directement le verre mais utilise un effet appelé « amélioration de la proximité de champ » pour créer de minuscules lames de seulement quelques nanomètres sur la surface à graver. Sans détailler davantage le procédé qui est (il faut bien l’avouer) ultra technique et complexe, retenez simplement que cette méthode de gravure laser est capable de stocker jusqu’à 10 000 fois plus de données qu’un disque Blu-Ray classique. Voilà très succinctement résumé le principe du stockage 5D, et comme je ne prétends certainement pas être expert, je vous invite à vous plonger dans les nombreux articles scientifiques écrits à ce sujet pour en savoir plus. Plus précisément, il s'agit d’un stockage froid, d'archivage si vous préférez, destiné à conserver des données pendant très longtemps. Sur ce point, les chercheurs indiquent que le support de stockage pourrait rester lisible pendant quasiment 14 milliards tant qu’il n’est pas brisé… soit trois fois l’âge actuel de la Terre, rien que ça. Quoi qu'il en soit le support est également très résistant à en croire le duo, puisque même chauffé à plus de 1 000 degrés celsius, les données étaient toujours consultables. Alors conserver autant de données sur un seul CD c’est super, mais ça servira à quoi au final ? Pour Yuhao Lei que je cite : « le stockage de données 5D dans du verre pourrait être utilisé pour stocker de données à plus long terme pour les archives nationales, les musées, les bibliothèques ou les organisations privées. » Son compère Peter G. Kazansky estime pour sa part que cela pourrait même permettre je cite « de conserver les données ADN de milliards de personnes ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/11/20213 minutes, 21 seconds
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Un implant cérébral pour redonner la vue aux aveugles ?

Vous le savez, la technologie joue un grand rôle dans le domaine de la santé, qu’il s’agisse du remplacement d’un organe, du traitement d’un cancer, mais également pour restaurer nos sens. Récemment, des chercheurs espagnols ont tenté de redonner la vue à des personnes aveugles grâce à une caméra et en connectant un implant directement sur les neurones du patient. C’est un résumé très schématique pour l’instant, mais on va tout vous expliquer dans cet épisode. Ces dernières années, des chercheurs avaient déjà tenté de redonner la vue à des personnes aveugles grâce à des lunettes, ou encore des yeux artificiels, mais il y a peu, c’est par le biais d’une paire de lunette et d’un implant cérébral de 4 mm, qu’une équipe espagnole de l’université Miguel Hernández à Elche est parvenu à réussir cet exploit. Leurs résultats publiés dans la revue The Journal of Clinical Investigation détaille qu’un patient aveugle est tout d’abord équipé d’une paire de lunettes. Cette dernière, équipée d’une caméra centrale, qui joue le rôle de rétine en quelque sorte, mais ne transmet pas de parfaites représentations de la réalité. Les images captées sont plutôt des variations de lumière permettant au patient de distinguer des formes et des objets. Dans le détail, la lumière captée est convertie en signaux électriques qui sont ensuite transmis à l’implant dans le cerveau de l’utilisateur, composée de 96 micro-électrodes. Ces électrodes sont insérées dans le tissu cérébral pour à la fois stimuler et surveiller l’activité électrique des neurones situés dans le cortex visuel. Cette stimulation permet alors à la personne de percevoir les motifs lumineux transmis par la caméra. Leur expérience, les chercheurs espagnols l’ont menée sur une femme de 57 ans ayant perdue la vue depuis plus de 16 ans. Lorsque les microélectrodes de l’implant étaient stimulées au-dessus d’un certain seuil, la patiente rapportait que les formes qu’elle percevait étaient généralement blanches. Pour des intensités de courant inférieures au seuil en question, cette dernière pouvait identifier une légère coloration jaunâtre. Si ces premiers résultats ne sont pas si impressionnants que cela, il faut savoir que cette méthode n’en est qu’à ses débuts, qu’elle va continuer de s’améliorer, et surtout qu’elle possède déjà certains avantages très intéressants ! En effet, l’implant n’avait aucune conséquence sur les autres neurones et nécessitait d’ailleurs un courant électrique beaucoup plus faible les électrodes présentées dans d’autres protocoles scientifiques, ce qui au final le rend plus sûr à utiliser. Mais comme je vous le disais, il reste encore beaucoup de travail avant que cette technologie ne puisse être utilisée à grande échelle. Reste à savoir si avec le temps elle pourra ou non produire des images plus complexes et plus détaillées. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/10/20212 minutes, 53 seconds
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Vendre vos données contre des cryptomonnaies ?

Si les défenseurs des libertés luttent activement pour la protection des données sur internet, il est un projet qui, au lieu de ruser pour collecter ces données, propose carrément de les acheter contre des cryptomonnaies. Son nom : Worldcoin Orb. Si cette pratique avait déjà fait couler beaucoup d’encre par le passé, la start-up éponyme pousse le principe encore plus loin en s’attaquant à nos informations les plus intimes : les données biométriques ! Avant toute chose, Worldcoin, qu’est-ce que c’est ? Et bien il s’agit d’une start-up fondée par deux experts de l’intelligence artificielle Sam Altman et Alex Blania, dont l’objectif est de créer une cryptomonnaie accessible à tous, sans compte en banque et distribuée de manière égale. Jusqu’ici, rien d’alarmant, si ce n’est la méthode pour ramener un maximum d'utilisateurs dans leur giron. D’après le site officiel worldcoin.org, que je cite « pour que notre cryptomonnaie soit disponible rapidement au plus grand nombre, nous donnons la possibilité à quiconque le souhaite de réclamer sa part. » En clair, chaque nouvel usager de Worldcoin reçoit d’office une certaine somme de cette cryptomonnaie (quelques dizaines de dollars environ) versée directement dans son portefeuille numérique juste après s’être inscrit. Mais comme le souligne le site que je cite à nouveau « il faut toutefois s’assurer que chaque utilisateur puisse prouver son identité de façon fiable, sans avoir pour autant à tout dévoiler sur sa vie ». C’est donc dans cette optique que Worldcoin a créé ce qu’elle appelle l’Orb : un système d’authentification via les données biométriques. Dans le détail, l’Orb photographie l’œil de l’utilisateur et convertit l’image en code numérique, permettant d’après eux de savoir si ce dernier est déjà inscrit ou non. Si ce n’est pas le cas, alors l’utilisateur reçoit sa part de la cryptomonnaie Worldcoin. D’après la start-up, il s’agit du meilleur moyen pour lutter contre la fraude. D’ailleurs, l’entreprise a déjà commencé à assurer ses arrières en affirmant je cite « qu’aucune autre information personnelle n’est nécessaire (ni carte d’identité, ni justificatif de domicile) car l’image de la rétine est convertie en code et directement liée au portefeuille de l’utilisateur, préservant ainsi la vie privée », fin de citation. Maintenant, à quoi ressemble cette fameuse Orb ? Il s’agit tout simplement d’une sphère en métal d’environ 2 kilos et demi, dont une trentaine de modèles sont déjà en circulation à travers le monde, et qui a déjà rassemblé 130 000 usagers. Sauf que devenir un utilisateur de Worldcoin en partageant l’image de sa rétine contre des cryptos revient clairement à vendre ses données. Qui sait ce que la start-up en fera ensuite ? Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que de nombreux observateurs voient cette pratique d’un très mauvais œil, à commencer par le lanceur d’alerte Edouard Snowden. En effet, collecter l’iris d’une personne revient à obtenir une donnée unique et différente pour chaque individu. D’après Snowden, il s’agirait d’un grand danger pour la protection de la vie privée. Un constat que ne partagent bien évidemment pas les fondateurs Altman et Blania qui aurait je cite : « déjà effacé les scans des 130 000 premiers usagers », et qui donc ne pourraient pas être utilisées pour identifier une personne en l’associant à ses autres données personnelles comme son nom, son sexe, son âge ou son adresse. Quoiqu’il en soit, l’ambition assumée du projet Worldcoin est bel et bien de collecter les infos biométriques de plus d’un milliard de personnes d’ici fin 2022. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20213 minutes, 43 seconds
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Une révolution radio signée Amazon ?

Après avoir ouvert des épiceries sans caisse ni terminal de paiement, après avoir bouleversé le monde du jeu vidéo avec Twitch et bientôt celui de la télévision avec la série la plus chère de l’histoire, Amazon s’attaque à l’un des supports médiatiques les plus populaires de la planète : la radio. Le GAFAM développerait actuellement sa propre application d’audio en direct pour je cite « réinventer la radio ». Pour beaucoup, la radio reste et restera la FM avec le poste dans la cuisine ou dans la voiture. À l’instar de la télévision ou de la presse papier, ce support mute et évolue avec son temps, adoptant en Europe le standard DAB+, soit la radio numérique terrestre (l’équivalent de la TNT en télévision si vous voulez). De plus, internet a vu l’émergence d’une multitude de webradio et de technologies différentes pour proposer des émissions depuis sa chambre ou son salon même si l’on n’est pas un professionnel. Si Twitch a quelque peu bousculé la télévision, l’application Project Mic d’Amazon pourrait quant à elle écrire une toute nouvelle page de l’histoire de la radio. D’après le site spécialisé The Verge, le géant américain veut se démarquer des services déjà existants et ne chercherait pas à reprendre les codes qui ont fait le succès de ClubHouse notamment. En fait, Project Mic permettrait aux utilisateurs et utilisatrices de créer et de diffuser une émission de radio en direct tout en jouant ou en mixant de la musique grâce au catalogue d’Amazon Music. Si la question du droit d’auteur qui fait tant défaut à certaines plateformes comme Youtube et Twitch semble en partie résolue, rien n’indique qu’il sera possible d’importer ses propres musiques. En clair, Project Mic s’axera principalement autour de la musique, mais devrait également s’appuyer sur trois piliers clés : la pop culture, la comédie et le sport. Par ailleurs, il semblerait que les usagers de Project Mic pourront également diffuser leur contenu sur d’autres applications compatibles de la galaxie Amazon comme Twitch, Audible, Amazon Music mais aussi tous les appareils équipés d’Alexa qui devraient permettre aux auditeurs d’interagir oralement avec l’émission écoutée ! Exit Discord ou le téléphone, désormais Alexa permettra directement d’entrer en relation avec l’émission ! Autre point majeur, l’aspect local qui pourrait faire toute la différence. Dans le détail, Project Mic serait optimisé pour les trajets en voiture puisqu'il adapterait les contenus et même les publicités en fonction de la géolocalisation des utilisateurs. Vous êtes de passage à Saint-Etienne dans la Loire ? Project Mic aura sans doute un excellent programme sur l’histoire des verts en football, avec recommandations de restaurant sur les monts du Forez… Et si trois heures plus tard vous êtes rendues à Genève, alors Project Mic saura là aussi vous proposer un programme local à la hauteur de vos attentes. Pour l’heure aucune date de lancement officielle n’a été annoncée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20213 minutes, 13 seconds
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Les Youtubers victimes de piratages massifs ?

Depuis un certain temps déjà, un étrange phénomène peu enviable frappe Youtube et ses créateurs : des milliers de chaînes sont la cible de piratages et d’escroqueries. De l'aveu même de Google, des rançons seraient parfois exigées pour en libérer l’accès. Alors à quoi est lié ce phénomène ? Pourquoi les youtubers sont-ils des cibles privilégiées ? Toutes les réponses dans cet épisode. D’après Google, maison mère du célèbre site d’hébergement de vidéo, les piratages de chaînes youtube sont malheureusement récurrents et visiblement difficiles à combattre. D’ailleurs, la technique serait à la fois très simple et redoutablement efficace. Presque systématiquement, le pirate se présente comme le représentant d’une entreprise puis envoie un mail au youtuber en question pour lui proposer un partenariat commercial. Cela peut concerner aussi bien un placement de produit dans une vidéo, que le test d’un logiciel ou même la mise en place d’une bannière publicitaire. En accédant aux chaînes, l’intérêt pour les pirates est de diffuser des vidéos sur le bitcoin, et d’escroquer un maximum de personnes abonnées à la chaîne du youtuber en question. Vous l’avez compris, cette collaboration n’existe finalement pas et n’est rien d’autre qu’un mail de phishing, ou hameçonnage en français, à la fois bien orchestré et très complexe à identifier. Pourquoi est-ce difficile à identifier me direz-vous ? Et bien parce que ce genre de message, les créateurs et leurs équipes en reçoivent des dizaines voire des centaines par semaine, et aussi parce que le contenu entre complètement dans les codes de la profession de Youtuber. Au final, dès que la victime clique sur le lien du message permettant d'accéder à l'offre commerciale en question, elle active le piège… piège qui, précisons-le, est quasi invisible ! En fait, les comptes youtube sont bien souvent protégés par une double authentification : mot de passe + code reçu par mail ou sms, ou même activation via l’application pour smartphone. Afin d’éviter que cette mesure de sécurité ne se déclenche, les pirates récupèrent les cookies de session implantés dans le navigateur de la victime. De ce fait, plus besoin de montrer patte blanche, puisque les cookies prouvent que la session est toujours active et donc approuvée par la plateforme, pour peu que le youtuber soit connecté à ce moment-là. Une porte d’entrée royale et extrêmement simple à emprunter pour les pirates. Face à la recrudescence des actes de piratages, Google s’est finalement penché sur la question et a pu identifier une douzaine d'outils employés par les pirates pour dérober les cookies. D’après l’entreprise, ce sont plus de 1000 noms de domaines et autant de pages web qui ont été conçus pour tromper les youtubers, sans compter plus de 15 000 adresses mails différentes liées à ces actes de piratage. Niveau cadence, Google explique que les attaques ont sensiblement augmentées depuis l’été 2020. Pour lutter contre ce fléau, Google a donc renforcé ses équipes avec des experts en cybersécurité qui depuis, auraient intercepté 99,6 % des e-mails de phishing sur Gmail, soit plus d’un millions et demi de messages, 2 400 fichiers malveillants, et permis la restauration de plus de 4000 sessions. Mais vous le savez, les pirates ne sont jamais à court d'idées, et même bien souvent un coup d’avance. Pour eux, la tendance serait désormais de se tourner vers des youtubers qui n'utilisent pas forcément Gmail, mais davantage des applications comme WhatsApp, Telegram, Discord. Dans ces conditions, Google ne peut pas faire grand-chose, si ce n’est réparer les dégâts. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/7/20213 minutes, 52 seconds
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Pourquoi les japonais adorent les disquettes ?

C’est une technologie à la fois désuète et vintage que quasiment tous les pays ont abandonnés sauf le Japon : la disquette. En effet, les fonctionnaires du pays du soleil levant sont encore très nombreux à recourir à l’utilisation des disquettes pour échanger des informations, quand bien même le gouvernement a annoncé il y a peu que cette technologie allait bientôt être remplacée dans ses administrations. Ceci dit, comment expliquer une telle affection pour cette méthode quand les clés usb et le cloud sont bien plus efficaces ? C’est ce que je vous propose de voir dans cet épisode. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le gouvernement japonais continue de travailler avec des disquettes en 2021. Les fonctionnaires ont semble-t-il beaucoup de mal à s’en défaire, si bien que certaines administrations ne comptent pas franchir le pas avant 2026 ! Mais qu’on ne s’y trompe pas, dans le cadre de leurs efforts de modernisation, les autorités locales commencent bel et bien à éliminer les disquettes au profit de systèmes informatisés plus adaptés. Une transition quelque peu lente qui a évidemment des effets sur le quotidien des citoyens. En effet, plusieurs établissements à Tokyo obligent leurs administrés à se déplacer physiquement dans leurs locaux pour mettre à jour leur adresse postale quand ils déménagent par exemple. Et si les fonctionnaires traînent des pieds, c'est parce qu’ils estiment que les disquettes permettent de sécuriser les données. Mais à l’aube de l’année 2022, l’administration japonaise va bien devoir se mettre à la page. La Mizuho Bank, l'une des trois grandes banques du Japon, a décidé d'imposer une redevance mensuelle de 50 000 yens (375 euros) aux services qui continueront d'utiliser des disquettes. Une mesure contraignante qui ne sera pas du goût de tous, mais qui à coup sur fera bouger les choses. Ceci dit, il faut bien avouer que les japonais ne sont pas les seuls à plébisciter les technologies anciennes. L'armée américaine a elle aussi mis un long moment avant d’abandonner les disquettes, attendant 2019 pour passer à une technologie plus moderne. Par ailleurs, il a été révélé l’an dernier que les avions Boeing 747 utilisaient toujours des disquettes pour effectuer des mises à jour logicielles.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/4/20212 minutes, 31 seconds
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Quel est le tout premier site web de l’histoire ?

C’est une question que de nombreuses personnes se sont posées sans jamais prendre le temps de chercher la réponse. Quel est le tout premier site web de l’histoire d’internet ? Si c’est votre cas, alors vous êtes au bon endroit, puisque c’est exactement de cela dont on va parler dans cet épisode… et il ne va pas falloir remonter bien loin (seulement 30 ans en arrière) pour en retrouver la trace. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la toute première page web présente sur internet est… quelque peu rudimentaire. Un titre en gras reprenant le sigle World Wide Web, puis une succession de liens renvoyant vers d’autres pages thématiques. Plus précisément, le tout premier site internet du monde a été mis en ligne le 6 août 1991, soit il y a 30 ans par le CERN, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire. Son auteur n’est autre que Tim Berners-Lee qui est précisément considéré comme l'inventeur du Web tel qu’on le connait. Son objectif était simple : renvoyer les internautes vers un vaste univers de documentation grâce à des liens. Une promesse que l’on peut toujours lire d’ailleurs sur cette page, dont vous retrouverez l’adresse en description de cet épisode si vous souhaitez la découvrir. Plus précisément, que contient cette page ? Et bien on y trouve notamment tout ce qui est lié à l'historique du projet et des conseils pour utiliser le Web et y naviguer. En parallèle, Tim Berners-Lee avait également mis au point un système de gestion de base du web ainsi que le célèbre protocole http. Une technologie qui ne fut activée que trois ans plus tard, ce qui explique pourquoi cette page était assez confidentielle à l’époque, tout comme l’utilisation du web qui n’était clairement pas grand public. Si l’on creuse encore plus profondément dans les origines du web, il est même possible de retrouver certains détails très intéressants comme la marque de l’ordinateur utilisé par Tim Berners-Lee pour créer son système : NeXT. Ça ne vous dit rien ? Et bien c’est normal, à l’époque les ordinateurs NeXT étaient utilisés en grande partie par des chercheurs et des entreprises, et ce notamment en raison de leur prix exorbitant : 6500 dollars la machine, ce qui en 2021 représenterait plus du double, environ 14 000 dollars. Anecdote intéressante, la marque NeXT fut fondée en 1988 par un certain Steve Jobs, peu après avoir démissionné d'Apple. Au final, trente ans après qu’un ordinateur NeXT ait donné naissance au Web, on compte aujourd’hui, et j’ai envie de dire « seulement » 1,88 milliard de sites d’après Internet Live Stats. On est d’accord, c’est beaucoup, mais au regard de la vitesse hallucinante des progrès technologiques, on peut également se dire que ce n’est pas si énorme que cela. Premier site web de l'histoire d'internet http://info.cern.ch/hypertext/WWW/TheProject.html Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/3/20213 minutes, 5 seconds
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Russie : pourquoi le paiement par reconnaissance faciale inquiète ?

Les citoyens russes peuvent désormais prendre le métro sans débourser la moindre pièce, ni même utiliser de carte bancaire ou de smartphone. Plus précisément, les 240 stations de la ville de Moscou ont récemment été équipé de systèmes de reconnaissance faciale, ce qui d’après les autorités permettra de fluidifier le passage dans les stations. Une justification qui ne convainc pas les défenseurs des libertés qui eux, alertent sur de possibles dérives de ce système. Sur le papier, la promesse est plutôt intéressante, surtout quand on sait que le métro de Moscou est le plus fréquenté de toute l’Europe avec 6 millions de passagers quotidiens. Avec la reconnaissance faciale, ce métro devient le tout premier réseau de transport en commun à abandonner les systèmes de paiements tels qu’on les connait. Baptisé Face Pay, le dispositif n’en est pas pour autant gratuit puisqu’une caméra capture le visage du voyageur, l’identifie grâce à une photo stockée dans une base de données, puis effectue le paiement de manière automatique depuis le compte bancaire de la personne. Ceci dit, ce système nécessite tout de même d’être activé en intégrant sa photo, sa carte bancaire et sa carte d’usager sur l'application mobile du métro. Les moscovites pourront tout à fait continuer d’acheter leur ticket à chaque passage en borne s’ils ne souhaitent pas être soumis au Face Pay. De leur côté, les autorités de la ville s’attendent à ce qu’au moins 15 % des habitants adoptent ce système au cours des trois prochaines années afin de fluidifier le trafic dans les stations, notamment aux heures de pointes. Par ailleurs, la mairie de Moscou assure que les données des passagers sont cryptées et stockées dans des centres sécurisés auxquels seuls des employés du Ministère de l'Intérieur auront accès. Pas de quoi rassurer les organisations de défense des libertés qui quant à elle n’hésitent pas à faire le parallèle avec le système chinois où la reconnaissance faciale joue un rôle majeur dans le contrôle des citoyens. Pour Stanislav Shakirov, fondateur du groupe Roskomsvoboda dédié à la protection des droits numériques et de la liberté d'information que je cite, « il s'agit d'une nouvelle étape dangereuse dans la volonté de la Russie de contrôler sa population. Le métro de Moscou est une institution gouvernementale et toutes les données peuvent se retrouver entre les mains des services de sécurité ». À noter que l’apparition de Face Pay intervient dans un contexte particulier à Moscou, puisque la ville est accusé d’utiliser la reconnaissance faciale pour réprimer les opposants à Vladimir Poutine. On compte aujourd’hui plus de 175 000 caméras à Moscou, soit quasiment 70 par kilomètre carré. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/28/20212 minutes, 52 seconds
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Qu’est-ce que Truth, le réseau social de Donald Trump ?

Depuis sa défaite à l’élection présidentielle américaine il y a un an, Donald Trump a été banni de plusieurs réseaux sociaux dont Twitter et Facebook. Face à ce qu’il considère comme une tentative désespérée de le faire taire, l'ancien président des Etats-Unis a mis au point son propre réseau social destiné principalement à ses partisans, sobrement intitulé Truth, que l’on peut traduire par Vérité en Français. Pour bien comprendre, il convient de résumer brièvement la situation de Donald Trump ces derniers mois. Sur la fin de son mandat de président des Etats-Unis, Donald Trump s’était lancé dans une guerre ouverte contre les réseaux sociaux, notamment Twitter et Tik Tok. Après avoir bafoué à plusieurs reprise les règles de modération , Trump a finalement vu ses comptes être supprimés des plus grandes plateformes… Un véritable pied de nez pour celui qui préférait s’exprimer sur les réseaux sociaux plutôt qu’en conférence de presse lors qu’il était au pouvoir. Quoiqu’il en soit, ces mesures n’ont pas manqué de déchainer la colère de l’ancien président, lequel a immédiatement suggéré l’idée d'interdire Facebook et Twitter aux États-Unis. Dans la foulée, le milliardaire avait également promis de lancer son propre réseau social avant la fin de l’année 2021. Voilà qui devrait bientôt être réalité puisque le 20 octobre 2021, Donald Trump a donc officiellement annoncé l'arrivée de Truth Social. Avec ce réseau social, le 45e président des Etats-Unis souhaite je cite « résister face à la tyrannie des géants des technologies, qui ont utilisé leur pouvoir unilatéral pour réduire au silence les voix dissidentes en Amérique ». Une attaque à peine voilée contre Twitter et compagnie, et qui vise également à galvaniser son électorat républicain. Je cite « nous vivons dans un monde où les talibans ont une énorme présence sur Twitter, alors que votre président américain préféré a été réduit au silence. C’est inacceptable. Je suis enthousiaste à l'idée de partager mes pensées sur Truth Social et de reprendre le combat contre les Big Tech ». Vous avez saisi l’idée, à défaut de se conformer aux règles édictées par les réseaux sociaux, Donald Trump a tout simplement décidé de créer son propre média. Il faut dire que l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.  Pour mettre en place Truth Social, Donald Trump a notamment mis sur pied le groupe Trump Media & Technology. Cette organisation proposera un service de vidéos à la demande et des podcasts. Et il ne faudra pas attendre longtemps pour en avoir un premier aperçu. Truth sera lancé dans quelques jours, au début du mois de novembre, mais dans un premier temps, ne sera accessible que dans sa version beta sur invitation, un peu à la manière de Clubhouse. La version finale de la plateforme est quant à elle prévue entre janvier et juin 2022. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/27/20212 minutes, 59 seconds
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Changement de nom pour Facebook ?

C’est une information qui a fait les gros titres de nombreux media, Facebook serait en passe de changer de nom. Précisons-le, il ne s’agit pas du réseau social en lui-même, mais du nom de l’entreprise. Une petite différence, mais qui est tout de même très importante. Toutes les explications dans cet épisode. D’après le site The Verge, Facebook s'apprête en effet à changer de nom notamment parce que son patron Mark Zuckerberg veut montrer au monde sa nouvelle ambition : créer un métaverse et s’éloigner de son image 100% réseau sociaux. Je vous invite d’ailleurs à écouter l’épisode que nous avons récemment réalisé sur le sujet pour en savoir plus… mais pour résumer, il s’agit d’un monde virtuel un peu à la Matrix ou Ready Player One, accessible via un casque de réalité virtuelle, et dans lequel il serait possible de vivre une autre vie dématérialisée en quelques sorte. À en croire le calendrier de Facebook, l’annonce du nouveau nom de l’entreprise pourrait être officialisé lors de la conférence annuelle intitulée Connect jeudi 28 octobre. Ce projet de métaverse est clairement le nouveau cheval de bataille de Mark Zuckerberg. Je le cite, « c'est une priorité, et je pense qu'il s'agit d'une partie importante du prochain chapitre de l'évolution de l'Internet après l'Internet mobile. Je pense que ce sera aussi le prochain grand chapitre pour notre entreprise, en doublant vraiment la mise dans ce domaine ». Aujourd’hui, plus de 10 000 employés travaillent déjà le développement de nouvelles technologies, comme les lunettes de réalité augmentée. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, c’est en Europe que Facebook devrait construire cet écosystème virtuel, l’entreprise ayant déjà annoncé la création de 10 000 postes très prochainement. Alors le métaverse c’est chouette, mais finalement, quelles seront les incidences d’un éventuel changement de nom élargissant le champ d’action de Facebook au-delà du réseau social éponyme ? Et bien en réalité, pas grand-chose… Car changer le nom d'une entreprise, c’est assez courant en fait, notamment chez les grandes marques. Souvenez-vous, en 2015 Google avait réorganisé ses activités sous un nouveau nom pour sa maison-mère : Alphabet. À l’époque, l’objectif de l'entreprise était de montrer au monde entier que Google ne se limitait pas à un moteur de recherche. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela a marché ! On vous parle en effet régulièrement de DeepMind, sa filiale dédiée aux Intelligences Artificielle par exemple. Et bien c’est exactement le même combat que mène Facebook. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe fondé par Mark Zuckerberg a largement diversifié ses activités ces dernières années avec l'acquisition d'Instagram, mais aussi de WhatsApp ou encore des casques de réalité virtuelle Oculus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20212 minutes, 58 seconds
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Le télescope Integral tout proche de la catastrophe ?

Parmi tous les satellites et télescopes présents dans l’espace pour nous aider à percer les mystères de l’univers, se trouve Integral. Ce dernier observe les sources d’émissions gamma depuis 19 ans déjà pour le compte de l’Agence Spatiale Européenne (ESA). Mais si l’on en parle aujourd’hui, c’est qu’en septembre, ce formidable instrument est passé tout près de la catastrophe. Avant de rentrer dans le détail des petits soucis du télescope Integral, intéressons-nous à sa mission. Je vous le disais, l’objectif de cet instrument est d’observer les sources d’émissions gamma, ou plus précisément, certains des événements les plus mystérieux de notre univers comme les trous noirs, les étoiles à neutron, les nuages de gaz ou les supernovas. Avec des trajectoires orbitales l’emmenant entre 1900 et 147 000 kilomètres d’altitude, autant dire que les trois centres de contrôles en charge de son suivi ont fort à faire pour éviter les accident, l’ESOC aux Pays Bas, l’ESAC près de Madrid en Espagne, et les équipes de maintenances d’Airbus en France. Malgré son âge, le télescope continue de fournir des résultats précieux pour cartographier les sursauts gamma. Cependant, le 22 septembre dernier, l’instrument a commencé à dévier de sa trajectoire alors qu’il traversait la ceinture de Van Allen. Cette zone est un concentré de particules ionisantes qui entoure la Terre et est notamment à l’origine des aurores boréales. Si ces radiations sont dangereuses pour les astronautes, ce n’est pas le cas pour les satellites et télescopes… sauf pour Integral. La faute à une décharge électromagnétique qui a littéralement paralysé une partie de son système de guidage. En temps normal, le télescope se serait mis en « mode de sauvegarde » et aurait enclenché ses propulseurs principaux, le temps d'envoyer l'alerte sur Terre… sauf que ces fameux propulseurs sont en pannes depuis plusieurs années. Heureusement, les équipes en charge de la mission ont rapidement détecté le problème. Sauf, que même en remettant l'équipement en marche, Integral tournait sur lui-même, ne lui laissant plus que trois heures d'autonomie ! Finalement, c’est en fin d’après-midi que le télescope a retrouvé son état normal, ses panneaux faisaient de nouveau face au Soleil. Depuis le 1er octobre, Integral est de nouveau opérationnel et devrait poursuivre sa mission au moins jusqu’au 31 décembre 2022. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20213 minutes, 15 seconds
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Argentine, le plus gros piratage de l’histoire ?

Aujourd’hui place à une histoire qui fait vraiment froid dans le dos et qui va sans doute pousser pas mal de personnes à reconsidérer la sécurité de leurs données personnelles. Direction l’argentine pour une histoire de piratage hors du commun. Un hacker aurait profité d'une infime faille dans le système informatique du ministère de l'Intérieur du pays afin de dérober l’intégralité de la base de données. Autrement dit, le pirate se trouve maintenant en possession des documents d’identités de plus de 45 millions d’argentins, ainsi que d’autres documents plus sensibles. Oui, vous avez bien compris, un pirate informatique s’est emparé des documents d’identité des 45 millions de citoyens argentins. C’est tout du moins ce qu’affirme le hacker, de son pseudo AnibalLeaks. Dans le détail, l'opération a eu lieu en septembre et a touché l'agence Renaper (Registro Nacional de las Personas), l’équivalent de notre Répertoire national d’identification des personnes physiques en français, qui permet de vérifier les documents d’identité des personnes nées dans le pays. Plus simplement, c'est cet organisme qui délivre les cartes d'identité en argentine.  Ceci dit, les données stockées sur les serveurs du Renaper servent aussi à d'autres services publics argentins. Une interconnexion visiblement vulnérable puisque le gouvernement a expliqué que le pirate se serait introduit dans le système informatique de l’agence via une faille d’un autre ministère. En clair, le pirate aurait profité d’une brèche présente dans le compte VPN d’un agent du ministère de la Santé. Vous commencez à les connaitre, les VPN ce sont ces logiciels permettant de chiffrer ses données sur internet en utilisant des serveurs. Je vous invite d’ailleurs à écouter l’épisode de Tech sur le sujet si vous voulez en savoir plus.  Pour l’instant, le gouvernement argentin affirme qu’aucune donnée n’aurait fuité. Ce n’est pourtant pas ce qu’affirme le pirate, qui lui prétend le contraire et aurait même déjà commencé à louer l’accès à cette base de données sur des forums de hackers. Preuve de sa sincérité effrayant, AnibalLeaks aurait même proposé au site d’information spécialisé en cybersécurité The Record d’accéder aux informations personnelles de l’un des argentins de son choix. Par la suite, le pirate a affirmé au média, je cite, « je vais peut-être publier le nom d’un ou deux millions de personnes dans quelques jours ». Ceci dit, ce n’est pas la première fuite de données majeure que connait l’Argentine… le pays avait déjà été touché par des attaques en 2017 et 2019, quand les noms et adresses de certaines personnalités politiques et membres des forces de l’ordre avaient été mises en lignes. Là, le piratage est d’une toute autre ampleur puisque l’ensemble du pays est concerné, dont des personnalités de premier plan comme le footballeur Lionel Messi, son coéquipier en sélection nationale Sergio Aguero, et même le président du pays Alberto Fernandez. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/24/20213 minutes, 16 seconds
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Android trop laxiste sur les données personnelles ?

La confidentialité des données personnelles est une question majeure aujourd’hui quand on parle d’internet. Si Google a été pointé du doigts comme de nombreuses applications pour smartphone pour siphonner un trop grand nombre d’informations à propos de ses utilisateurs, c’est désormais au tour de son système d’exploitation Android d’être mis en cause. D’après des chercheurs britanniques et irlandais, l’OS laisserait fuiter de nombreuses données à l’insu des usagers. Dans le détail, cette étude réalisée par des chercheurs de l'Université d'Édimbourg en Écosse et du Trinity College à Dublin en Irlande, révèle de nombreux soucis liés à la confidentialité des données sur les smartphones, plus précisément à cause de certaines applications préinstallées Les constructeurs comme Samsung, Xiaomi et Realme seraient en effet les plus exposées, tout comme Huawei, puisque des données continuent de transiter jusqu’à Google grâce aux éditeurs tiers, et ce, même si la marque chinoise sera à l’avenir privé des services du géant américain. En fait, ces données sont collectées par le constructeur du smartphone puis transmises à Google ainsi qu’aux nombreux tiers comme Microsoft, Facebook etc... Il peut s’agir des systèmes d'identification du smartphone, de l'historique d'utilisation des applications, des données de télémétrie et j’en passe. Autre problème, plus précisément chez Xiaomi, Realme et Huawei, certaines applications transmettraient des données de façon chiffrée mais qui pourraient tout à fait être interceptées par un tiers et facilement déchiffrées… d’autant que ces informations sont envoyées même quand le smartphone n’est pas utilisé. Pire encore d’après l’étude, si l'utilisateur réinitialise ses identifiants publicitaires chez Google, le système va quand même pouvoir faire un lien avec l'activité précédente grâce à plusieurs méthodes, comme l'accès au numéro Imei ou à la carte SIM, l’adresse IP du smartphone et même les données de localisation. Pour finir, faire don de ses données personnelles est devenu le tarif à accepter pour pouvoir utiliser de façon fluide un smartphone et l'ensemble des services qu'il propose. Face aux conclusions de cette étude, le site BleepingComputer a interrogé un porte-parole de Google sur cette pratique. Ce dernier a souligné que la collecte de certaines informations, comme l'Imei du mobile est essentielle afin de pouvoir délivrer des mises à jour critiques adaptées et fiables sur une multitude d'appareils. Pas de quoi se sentir impuissant pour autant face à Google, car il existe un certain nombre de techniques pour renforcer la protection de vos données, comme limiter au maximum le partage de données dans vos paramètres, ainsi que d’utiliser des applications alternatives davantage respectueuses de votre vie privée.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/21/20213 minutes, 3 seconds
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Les États-Unis, n° 1 du minage de cryptomonnaies ?

Les cryptomonnaies sont devenues incontournables quand on parle digital et finances. Ces dernières années, nombreux sont les internautes à s’être lancé dans le minage du bitcoin notamment dans l’espoir d’y faire fortune. Ceci dit, on ne compte plus le nombre d’histoires concernant les fermes illégales en Europe de l’Est ou en Asie utilisant frauduleusement le réseau électrique pour miner des monnaies virtuelles… Un fléau que la Chine a décidé d’endiguer il y a peu, poussant les mineurs du pays à l’exil. Alors que la Chine a longtemps été le refuge de nombreuses fermes de serveurs pour miner des cryptomonnaies, une étude de l’université de Cambridge publié mi-octobre expliquait que la situation s’était brutalement renversée au profit du rival américain. Les Etats-Unis ont en effet détrôné la Chine avec une croissance du minage de 428 % en une seule année ! À l’inverse, la part de marché de la Chine à chuté pour atteindre quasiment zéro, alors qu’il y a un an, elle en contrôlait plus de 67%. Comme vous le savez, la raison principale de ce changement brutal vient directement des dirigeants Chinois qui ont décidé de bannir le minage du pays. Pour rappel, le parti communiste au pouvoir estime que le minage ne lui permet pas de respecter ses engagements climatiques, et notamment d’atteindre la neutralité carbone. Sur ce point, difficile de le contredire, d’autant que l’électricité chinoise provient en grande partie des centrales à charbon. Par ailleurs, le gouvernement estime que les cryptomonnaies favoriseraient les activités illégales dans le pays, notamment quand ces fonds viennent de nations étrangères. Une fausse excuse sur la forme comme dans le fond puisque la Chine œuvre en coulisse pour imposer sa propre monnaie digitale officielle sur son territoire. Par la force des choses, les fermes de minage ont cherché une autre terre promise, et ont finalement trouvé refuge aux États-Unis. Avantage principal par rapport à la Chine, le coût de l'électricité. L’état du Texas par exemple affiche l’un des tarifs les moins chers du monde, avec une part d’énergie renouvelable de 20 %. L'état de New York se présente comme un champion de la production hydro-électrique, sans oublier quelques centrales nucléaires, quand Washington revendique également une forte part d'hydro-électrique dans son mix énergétique.  Une véritable aubaine pour les mineurs, et la possibilité de faire taire une partie des critiques quant à l’impact environnemental du minage. D’autre part, il faut savoir que les Etats-Unis se sont longuement préparés à l'accueil des mineurs en investissant massivement dans des structures adaptées depuis bientôt deux ans. Ainsi, d’après l'étude de l’université de Cambridge University, le classement des pays leader en termes de minage à la fin de l’année 2021 consacre les Etats-Unis avec plus de 35% de part de marché, suivi du Kazakhstan à 18%, puis de la Russie à 11% pour compléter le podium.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/20/20213 minutes, 11 seconds
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Pourquoi le métaverse passionne-t-il les géants de la Tech ?

Après Facebook et Tencent, c’est au tour du géant chinois Alibaba de s’intéresser au métaverse. L’objectif serait de permettre aux internautes de vivre de nouvelles expériences dans le monde virtuel à travers trois de ses marques : « Ali Metaverse », « Taobao Metaverse » et « DingDing Metaverse ». Avant toute chose, qu’est-ce donc que le métaverse ? Et bien en toute honnêteté, difficile de donner une définition précise. Ceci dit, le directeur de la technologie de Facebook Andrew Bosworth, a tout de même tenté d’en définir les contours… je cite : « il s’agit d'un ensemble d'espaces virtuels que vous pouvez créer et explorer avec d'autres personnes qui ne se trouvent pas dans le même espace physique que vous. L'occasion de passer du temps avec vos amis, travailler, jouer, apprendre, faire du shopping, créer et bien plus encore ». Bref, rien de bien révolutionnaire sur le papier, puisque si l’on interprète ces propos, il s’agirait de condenser tout ce qu’offre internet sur une plateforme de type réseau social. D’ailleurs, Facebook travaillerait très assidument sur un projet de métaverse et a même décidé d'y consacrer 50 millions de dollars. Au cours des dernières semaines, de nombreuses startups chinoises ont également manifesté leur intérêt pour développer des technologies permettant de vivre des expériences dans le monde virtuel. Certaines spécialisées dans la réalité virtuelle et la réalité augmentée ont même reçu des investissements importants… Vous sentez que la notion de métaverse est en train de se préciser ? Car si l’on rajoute les principes de réalité virtuelle et de réalité augmentée, on se dirige clairement vers une sorte de matrice à la Matrix, ou bien d’un monde à la Ready Player One, film de Steven Spielberg sorti en 2018. D’ailleurs, tout s’est accéléré pendant la pandémie de Covid-19 avec l'organisation de concerts virtuels dans Fortnite, ce qui peut aider à se figurer d’une autre façon le principe de metaverse. Pour en revenir à Alibaba, cette obsession soudaine pour les métaverse est une réponse directe à Tencent, propriétaire de l’application WeChat. En effet, cet autre géant chinois a également déposé en septembre une demande d'enregistrement pour une centaine de marques liées au métaverse, dont « QQ Metaverse », « QQ Music Metaverse » ou encore « Kings Metaverse ». De son côté, ByteDance, maison mère de TikTok, a fait l'acquisition de Pico, une société de réalité virtuelle dont la valeur atteint désormais plus de 700 millions d’euros. Preuve que le métaverse est un secteur d’avenir, et même s’il n’en est qu’à ses débuts, un rapport de Bloomberg Intelligence estime que cette nouvelle technologie pourrait peser plus de 800 milliards de dollars d'ici 2024... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20213 minutes, 6 seconds
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Un bonnet de nuit pour nettoyer votre cerveau ?

Si vous écoutez régulièrement ce podcast, alors vous savez que l’on vous parle souvent d’invention un peu décalé, voire complètement folles. Et bien l’épisode du jour n’échappe pas à la règle puisque l'armée américaine vient de financer un nouveau projet pour améliorer les performances de ses soldats, un bonnet capable d’évacuation des déchets métaboliques du cerveau pendant le sommeil. Croyez-moi, c’est tout à fait sérieux, d’autant que l’armée américaine a quand même déboursée près de 3 millions de dollars pour financer ce projet… ou pour être plus précis, la première année de travail sur ce projet. Dans le détail, l'étude est menée par des ingénieurs de l’université Rice au Texas, en collaboration avec l'hôpital Houston Methodist et le Baylor College of Medicine. Il faut le préciser, le projet n'en est qu'à ses débuts. En fait, les chercheurs n'ont pas encore construit de prototype, mais savent déjà très précisément à quoi ils s’attaquent : le système glymphatique. Contrairement à d’autres organes, le cerveau fait appel aux astrocytes, des cellules nourricières et épuratrices, pour éliminer différents déchets dans le liquide entourant les vaisseaux sanguins du cerveau. Ensuite, les déchets passent dans le liquide cérébrospinal… c’est dans ce liquide que baigne le système nerveux central, la moelle épinière et plus globalement tout ce qui se trouve dans la boite crânienne… puis enfin les déchets passent dans le sang veineux avant d’être éliminé. Voilà très grossièrement résumé le système glymphatique. L’idée de l’armée est donc d’équiper un bonnet de capteurs pour mesurer le flux de ce liquide cérébrospinal. Les chercheurs prévoient également de mesurer l'activité électrique ainsi que le flux sanguin. Les données récoltées seront ensuite traitées par une intelligence artificielle ce qui permettra ensuite au bonnet d’intervenir directement sur le système glymphatique grâce à la stimulation électrique et des impulsions ultrasonores de faible intensité. Si l’expérience s’avère concluante, les soldats américains devraient alors être bien mieux reposés après une nuit de sommeil et donc bien plus performant sur le terrain. Il faudra tout de même faire preuve de patience, car les premiers résultats devraient être rendu public seulement l’année prochaine. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20212 minutes, 35 seconds
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Un système GPS gratuit pour tous ?

Ce n’est pas un secret, la plupart de nos applications de géolocalisation marchent aujourd’hui grâce à des systèmes GPS, eux même fonctionnels grâce à des satellites envoyés dans l’espace. Evidemment, de tels systèmes coûtent cher à mettre en place. C’est pourquoi une partie des applications et boitiers GPS sont payant. Mais ce business pourrait rapidement être mis à mal puisque des chercheurs américains sont parvenus à pénétrer dans la constellation des 1700 satellites Starlink d’Elon Musk sans que personne ne s’en aperçoive. C’est lors de l’assemblée annuelle de l'Institut de navigation GNSS à Saint-Louis dans le Missouri que Zak Kassas et son équipe de l’Université de l’Ohio ont dévoilé les résultats de leur surprenante expérience. Avant de rentrer dans le détail, essayons de comprendre comment les satellites communiquent avec la Terre. En fait, les satellites envoient des ondes radio pour signaler leur position dans l’espace, ce qui permet ensuite à un récepteur sur Terre de déterminer sa propre localisation grâce à la technique de triangulation. Avant d’arriver au récepteur, le signal radio est déformé par l’effet Doppler, ce qui veut dire que les ondes s'allongent ou se raccourcissent selon la distance. Ainsi, avec ce décalage et en enregistrant plusieurs signaux sur une période donnée, on peut donc déterminer la position d’un satellite. C’est exactement ce qu’ont fait Zak Kassas et son équipe grâce à leur propre antenne installée sur le toit du campus de l’Université de l’Ohio. Après avoir capté les ondes électromagnétiques de six satellites durant 800 secondes (environ 13 minutes), les données récoltées ont été confiées à un algorithme. Ce dernier a ensuite pu déterminer la géolocalisation des chercheurs avec une précision de quasiment 8 mètres, et ce, sans utiliser la moindre donnée GPS piochée dans la base Starlink. Pourquoi avoir utilisé les satellites Starlink ? Et bien tout simplement parce qu’ils sont envoyés en orbite basse, soit entre 500 et 1300 kilomètres d’altitude, ce qui offre une bien meilleure précision, contrairement aux autres satellites envoyés en orbite moyenne. Leurs signaux sont beaucoup plus puissants et moins sensibles aux interférences… en clair, la cible idéale pour ce genre d'expérience. De plus, la constellation Starlink devrait à terme compter à terme 12 000 satellites, ce qui signifie que leur précision va continuer à s'améliorer. Zak Kassas et son équipe affirment qu’avec cette expérience, ils pourront d’ici peu estimer leur position en temps réel (sans le délai de 13 minutes) en utilisant seulement quatre signaux satellites Starlink De quoi imaginer un véritable système de navigation autonome alternatif. Car on le rappel, ce système de géolocalisation ne se basent pas sur des données GPS préexistantes, notamment utilisées dans la programmation des drones par exemples, mais bien les signaux radio des satellites, ce qui est beaucoup plus difficile à manipuler et donc à pirater. Au final, le grand perdant dans cette affaire c’est Elon Musk. Le milliardaire ne touchera pas un seul centime sur la technologie développée par l’université de l’Ohio En effet, difficile de cadenasser la trajectoire d’une onde radio sans qu’elle ne soit interceptée par un tiers.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/17/20213 minutes, 27 seconds
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Twitch piraté : que s’est-il passé ?

Après Facebook et sa panne générale, c’est au tour d’un autre service très prisé des internautes de faire la une de l’actualité : Twitch. La plateforme de streaming de jeux vidéo d’Amazon a en subit l’une des fuites de données les plus importante de l’histoire d’internet, rien que ça. Les conséquences sont d’ailleurs très importantes, comme la divulgation des revenus générés par les plus gros streamers de la planète en deux ans. Il y a quelques jours, le site Video Games Chronicles rapportait la mise en ligne d'une archive regroupant de nombreuses informations sur Twitch et ses utilisateurs. Au sein du fichier d’une taille colossale de 135 gb, il était notamment possible de trouver la totalité du code source du service, des kits de développement mais aussi un projet nommé « Vapor » qui d’après les experts pourrait être un futur concurrent du magasin de jeu en ligne Steam. Mais ce qui a agité les réseaux sociaux ces derniers jours n’est autre que la liste des relevés de paiements des streamers les plus influents. Des sommes parfois très importantes qui dépasserait plusieurs millions d’euros dans certains cas. La communauté française n’est d’ailleurs pas épargnée puisque le streamer Zerator, bien connu pour la création du célèbre événement caritatif Zevent, fait également partie de cette liste. Si pour certains les sommes peuvent paraitre indécentes, d’autres prennent au contraire la défense des streamers expliquant qu’il ne s’agit pas de salaire, mais bien du chiffre d’affaires d’une entreprise réparti sur 26 mois. Les équipes de Twitch ont rapidement confirmé l'existence d'une faille, sans préciser sa nature, mais expliquant dans un bref communiqué je cite « qu’un tiers malveillant l’aurait exploité pour subtiliser toutes ces données ». Ceci dit, la plateforme se veut rassurante. À ce jour, aucune preuve attestant du vol des identifiants de connexion des utilisateurs n'aurait été trouvée. Semble-t-il que les numéros de cartes de crédit aient également été épargnés puisqu'ils ne sont pas directement stockés par Twitch. Autre point important pour les streamers, les clés de stream ont été réinitialisées par précaution. Les créateurs de contenu peuvent désormais en obtenir une nouvelle en se rendant sur le tableau de bord de leur compte Twitch. Mais la filiale d’Amazone va devoir se montrer très prudente… les pirates à l'origine de la fuite ont en effet promis qu'un nouveau fichier sera mis en ligne prochainement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/14/20212 minutes, 44 seconds
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L’Europe en guerre contre la surveillance via IA ?

C’est un nouveau champ de bataille sur lequel s’est engouffré l’Union Européenne. Les députés ont adopté une résolution concernant l'utilisation de l'intelligence artificielle à des fins de surveillance par les forces de l’ordre, notamment dans un cadre judiciaire. Qu’est-ce que cela signifie ? Et quelles conséquences cela aura-t-il sur notre quotidien ? Réponse dans cet épisode. Précisément, le parlement européen demande la mise en place de garde-fous contre l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les systèmes reconnaissance faciale, ainsi qu’une supervision de cette technologie par des êtres humains qui seraient chargés de prendre les décisions finales. Je cite les eurodéputés : « cette technologie s'est avérée inefficace et conduit souvent à des résultats discriminatoires ». En effet, pour fonctionner pleinement une intelligence artificielle se base sur des critères bien précis et ne s’occupe pas d’éléments extérieurs subjectifs. C’est justement ce jugement très arrêté et froid qui inquiète les eurodéputés, pour qui je cite « l’IA identifierait incorrectement les minorités ethniques, les personnes LGBTQ+, les seniors et les femmes ». Par ailleurs, les députés demandent l’interdiction pure et simple de la reconnaissance automatisée des individus dans l'espace public, au nom du respect de la vie privée des citoyens… avec une exception dans le cadre d'une suspicion de crimes. Exemple de système à bannir selon les Eurodéputés : Clearview AI. Le logiciel est en effet particulièrement controversé pour le fait d’entrainer son système grâce à des milliards de photos récupérées sur Internet, ainsi que son utilisation par plusieurs agences gouvernementales et forces de l'ordre.  Dans le même temps, le parlement chercherait aussi à faire interdire l'utilisation de données biométriques pour identifier de façon automatisée les personnes et prédire leurs comportements, notamment aux frontières. Cependant, ce vote des eurodéputés portait sur une résolution. Cela n’a donc pas valeur de loi et ne présente aucune contrainte juridique pour les pays autoritaires qui décideraient quand même d’utiliser les IA à des fins qui bafoueraient les libertés individuelles.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/13/20212 minutes, 39 seconds
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Un projet Intel plus gros que prévu en Europe ?

Comme nous vous l’annoncions il y a quelques semaines, Intel prévoit d’investir massivement en Europe pour développer une filière de semi-conducteur sur le vieux continent. Objectif : rendre l’Union Européenne indépendante vis-à-vis des marchés américains et asiatique, ce qui dans le même temps, assurerait une position de quasi-monopole pour Intel chez nous. Et avec les nouveaux détails ayant fuité ces derniers jours, il semblerait que le projet soit encore plus gros qu’attendu. Le PDG d’Intel Pat Gelsinger avait déjà évoqué ce projet il y a peu, et il semble aujourd’hui que le montant de l’enveloppe soit confirmé : Intel investira 80 milliards d’euro sur dix ans… et notamment dans la construction d’une usine nouvelle génération, surnommée je cite « la fabrique de puces la plus avancée au monde ». D’ailleurs, ces puces made in Europe devrait majoritairement approvisionner le secteur de l’automobile. C’est en tout cas ce que l’on peut retenir de l’intervention du président Gelsinger au salon de l’automobile de Munich en septembre. L’usine devrait également être équipé de machine locale, comme les Extreme Ultraviolet Lithography produites par le hollandais ASML. Pour atteindre sa vitesse de croisière en termes de capacité de production, la nouvelle usine d'Intel Europe devrait mobiliser pas moins de 10 000 employés. Pour l’instant, aucun site n’a été formellement identifié, même si certains médias spécialisés se font l’écho de discussion déjà très avancées entre Intel, et les dirigeants français, allemands, belges, polonais et hollandais ces derniers mois. Une chose est sûre, le nouveau site nécessitera non seulement une grande superficie, mais aussi un approvisionnement important en eau et en électricité. Avec ces éléments, on peut déjà dire sans trop se tromper que l’usine devrait être construite soit en bord de mer, soit près d’un fleuve, mais aussi non loin d’une centrale électrique qu’elle soit nucléaire, solaire ou hydraulique. Côté technique, Intel miserait sur le procédé de gravure, je cite à « ouverture numérique élevée » justement proposé par les machines du hollandais ASML, plus précisément en 2 nm. Pour rappel, Intel utilise actuellement une gravure en 10 nm et promet de passer sur une production en 4 nm, puis 3 nm, d'ici 2024. Chez la concurrence, TSMC et Samsung gravent pour l'instant leurs puces en 5 nm. Alors 2, 3, 4, 10 nm… qu’est-ce que ça signifie et à quoi ça sert ? Et bien il s’agit tout simplement de la finesse de gravure des puces. En réduisant leur taille, on peut tout simplement en mettre plus sur une même surface. Les puces peuvent alors effectuer plus de calculs sans consommer d'énergie supplémentaire. Au final, cet investissement colossal d’Intel s’inscrit dans une double logique : s’imposer en maitre sur ce marché en Europe, mais également éviter une éventuelle future pénurie de semi-conducteurs.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20213 minutes, 12 seconds
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La Xe symphonie de Beethoven achevée par une IA ?

Ce n’est pas la première fois que l’on vous parle d’intelligence artificielle et de musique dans ce podcast. Et pour cause, l’IA pourrait à terme remplacer les artistes si l’on en croit certains experts. Une hypothèse pas si absurde que cela quand on sait qu’une IA est récemment parvenue à compléter la 10e symphonie inachevée de Beethoven.  En disparaissant prématurément à 56 ans en 1827, Ludvig von Beethoven laissait derrière lui une œuvre foisonnante, mais aussi une dixième symphonie incomplète… Il aura fallu attendre quasiment deux siècles pour enfin avoir une idée du résultat final. Dans le détail, l’expérience a démarré début 2019 à Salzburg en Autriche, sous l’impulsion de Matthias Röder, directeur de l’Institut Karajan dédié aux technologies de la musique, dont l’IA. Ce dernier a tout d’abord constitué une équipe chargée de rassembler le plus d’écritures possibles en rapport avec cette dixième symphonie, puis dans un second temps, les a chargé d’imaginer les parties manquantes en restant le plus fidèle au style du compositeur. Si elle s’est donnée corps et âme pour accomplir sa tâche, l’équipe n’a malheureusement pas été en mesure de rassembler suffisamment d’éléments pour permettre à l’IA de générer un morceau complet. Dernière solution, lui inculquer le processus créatif de Beethoven grâce à ses précédentes œuvres. En clair, l’intelligence artificielle a analysé dans le moindre détail la construction des symphonies. Et aussi étonnant que cela puisse paraitre, l’apprentissage s’est fait très rapidement, au point de donner vie à un premier échantillon de la dixième symphonie en novembre 2019. Dix-huit mois de travail plus tard, les deux mouvements de 20 minutes de la dixième symphonie de Beethoven étaient achevés. Dernière étape pour l’IA : arranger la partition pour orchestre, c’est-à-dire attribuer une partition à chaque instrument. Le résultat final a été dévoilé ce weekend lors d’une première mondiale à Bonn en Allemagne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20212 minutes, 52 seconds
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Panne de Facebook, Instagram, WhatsApp… que s’est-il passé ?

Vous n’avez pas pu y échapper, soit parce que vous en avez entendu parler dans les médias, soit parce que vous en avez été victime directement. Il y a quelques jours, Facebook, Instagram et WhatsApp étaient tout simplement hors service pendant plus de six heures ! Du jamais vu depuis le lancement de ces services, ce qui a inquiété beaucoup d’utilisateurs. Était-ce un simple problème technique ? Ou peut-être une attaque informatique ? Récit d’une panne mondiale inattendu et qui donne à réfléchir. Le 4 octobre dernier à 15h40, la société Cloudflare en charge d’optimiser et de sécuriser le trafic sur Internet constate que le nom de Facebook n’est plus associé à ses adresses IP. Conséquence, une page blanche s’affiche sur les ordinateurs, smartphones et tablettes du monde entier affichant un message d’erreur. Et comme le redoutent les internautes, la panne touche également Instagram, WhatsApp et Messenger, appartenant également à Facebook. En clair, 4 des services les plus populaires de la planète ont disparu d’internet. Direction Twitter pour comprendre ce qu’il se passe… Et c’est justement sur ce réseau social là que Facebook annonce qu’un problème est en cours de résolution sur ses serveurs. Non pas dû à une attaque informatique, mais plutôt à une erreur de manipulation d’un technicien. Dans le détail, le problème viendrait du protocole BGP, pour Border Gateway Protocol. Je sais que certains d’entre vous se demande, mais c’est quoi un protocole ? Et bien lorsqu’un ordinateur transmet des données, c’est le protocole qui évalue les meilleures routes pour les acheminer à destination. Au lieu de devoir parcourir l'ensemble du réseau pour identifier individuellement les adresses et finir par trouver la bonne, le protocole va simplement interroger un serveur dit AS géré par les opérateurs internet comme Orange, Bouygues ou SFR en France. En sollicitant ces serveurs, le protocole économise un temps phénoménal de recherche. En fait les serveurs AS sont un peu comme de gros annuaires. Plutôt que de composer des numéros de téléphones au hasard et espérer tomber sur votre contact, vous cherchez directement sont numéro dans les pages jaunes, c’est beaucoup plus rapide. Et bien là, c’est exactement le même principe, mais pour les ordinateurs. Voilà pour cette explication très schématique qui vous permet de saisir un peu mieux le contexte technique, même si c’est un peu plus complexe que cela dans la réalité. Quoiqu’il en soit, vous vous doutez bien qu’une entreprise comme Facebook ne fait pas appel aux serveurs AS des fournisseurs d’accès pour faire transiter ses données. Le réseau social possède en effet ses propres serveurs. De quoi sécuriser fortement les plateformes du réseau social, c’est vrai… Enfin, sauf quand la menace vient de l’intérieur. Comme je vous le disais, c’est au cours d’une opération de maintenance que des techniciens ont malencontreusement supprimé les bases de données du protocole BGP. Résultat, le protocole se retrouvait devant une porte fermée à clé, incapable d’acheminer les données à bon port, d’où la page d’erreur sur vos écrans. Une boulette qui a quand même eu de grosses répercussions… Les ingénieurs et techniciens travaillant à distance n’avaient plus la possibilité de se connecter pour résoudre le problème… même les employés des datacenters de Facebook étaient bloqués derrière les portes sécurisées car leur badge n’étaient plus reconnus. Si tout est rentré dans l’ordre au bout du compte, cette mésaventure montre tout de même qu’il reste encore beaucoup à faire pour sécuriser pleinement l’accès aux différents services d’internet. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/10/20213 minutes, 46 seconds
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Clap de fin pour les sites de streaming illégaux ?

L’état français mène une lutte acharnée contre le piratage depuis de nombreuses années… sans véritablement rencontrer un franc succès dans ce dossier jusqu’à présent. Ceci dit, tout devrait rapidement changer puisque fin septembre, le projet de loi sur « la régulation et la protection de l'accès aux œuvres culturelles et numériques » a été définitivement adopté par l’Assemblée Nationale.  La mesure phare de ce projet consiste à fusionner deux entités quelque peu démunies face au piratage : le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel CSA, et HADOPI. Objectif de cette fusion : créer l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), une nouvelle entité au champ d’action beaucoup plus large. En clair, l’Arcom aura le pouvoir d’accélérer les procédures à l’encontre des sites pirates. Elle pourra notamment ordonner leur fermeture immédiate ainsi que celle des sites miroirs, souvent utilisés pour échapper aux sanctions. Outre les sites consacrés à la diffusion illégale de films et séries, la nouvelle législation censée entrer en vigueur en janvier 2022 permettra également de bloquer les sites de streaming retransmettant des événements sportifs en direct. Dans le détail, les détenteurs de droits auront la possibilité de demander à ce que ces sites ne soient plus référencés sur les moteurs de recherche et même d’exiger leur fermeture.   Selon une étude menée par le CSA et Hadopi, en 2019 « 17 % des internautes français de 15 ans et plus auraient eu recours à des moyens illégaux pour accéder à des contenus sportifs en ligne ». Depuis les différentes mesures de confinement, ce sont aujourd’hui 24 % des internautes français qui consommeraient du streaming illégal, soit un manque à gagner d’environ 2 milliard d’euro selon des estimations de la Digital Citizens Alliance. Mauvaise nouvelle donc pour les pirates, mais soulagement pour les ayants droit qui appellent à une réglementation plus marquée depuis des années. Avec cette loi, la France affirme sa volonté de lutter contre le contenu illégal… une lutte qui avait démarré en début d’année avec le blocage de 8 sites IPTV, cette technologie permettant d’accéder à quasiment toutes les chaines du monde entier à moindre coût. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/7/20212 minutes, 30 seconds
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Les ransomwares augmentent-ils le nombre de morts dans les hôpitaux ?

Souvenez-vous, nous vous racontions il y a quelques semaines que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), avait été victime d’une importante fuite de données concernant près d’un millions et demi de personnes domiciliées dans la région parisienne. Si cette histoire n’a eu aucune conséquence dramatique pour la vie des patients et qu’aucune rançon n’a été demandé par les pirates, un rapport affirme pourtant qu’aux Etats-Unis, les attaques informatiques seraient responsables d’une hausse des décès dans les hôpitaux. Sur les quelques 600 établissements ayant accepté de prendre part à l’étude de l'agence de cybersécurité Censinet, près d’un quart aurait détecté une hausse anormale des décès dans leurs différents services suite à une attaque informatique. Si l’on élargit un peu la lecture, ils sont même 40% à affirmer avoir subi au moins une cyberattaque par ransomware, ou rançongiciel au cours des deux dernières années. Pour rappel, un ransomware est un logiciel qui bloque l’accès à un ordinateur et parfois même à un réseau informatique tout entier en chiffrant les données, et qui exige que le propriétaire paye une rançon pour pouvoir reprendre le contrôle de son pc. Au final, ces chiffres ont une tout autre résonnance quand on les met en perspective avec la tension hospitalière générée à la même période par la pandémie de COVID-19.  Si l’on affine encore un peu plus ces chiffres, près de 7 établissements sur 10 ayant subi une cyberattaque auraient justement été victimes d'un virus demandant une rançon. Conséquence : des retards de consultations et des reports d'intervention dans une grande majorité des cas. Pire encore, sur les établissements touchés par des ransomwares, ils seraient plus d’un tiers à avoir subi non pas une mais plusieurs attaques depuis 2019. Si cette étude est angoissante et a de quoi donner de véritables sueurs froides aux services hospitaliers américains, il convient quand même de prendre un peu de recul. En effet, l’organisation nationale American Heart Association ressence près de 6000 hôpitaux dans le pays, soit dix fois plus que le nombre d’établissements consultés dans l’étude. Si Censinet n’avait sans doute pas les moyens d’interroger l’intégralité des hôpitaux du pays, le rapport donne quand même une tendance assez nette de ce qui s’est joué outre atlantique en pleine pandémie de COVID 19, et sans doute dans le reste du monde également. Etude : https://www.censinet.com/ponemon-report-covid-impact-ransomware/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/6/20212 minutes, 38 seconds
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Les cryptomonnaies interdites en Chine ?

Place à deux sujets que l’on aime bien traiter dans ce podcast, la Chine et le Bitcoin. Et si les deux se rencontrent aujourd’hui, ce n’est certainement pas un hasard. Si vous suivez régulièrement Choses à Savoir Tech, alors vous avez sans doute remarqué que la Chine tente de reprendre le contrôle total de son industrie technologique. Dans ce domaine, les cryptomonnaies n’échappent pas à la règle, puisqu’il y a quelques jours, la Banque centrale du pays a déclaré que toutes les transactions liées aux cryptomonnaies étaient désormais illégales. En clair, Pékin interdit purement et simplement le commerce des cryptomonnaies à toutes les institutions financières, mais aussi aux sociétés de paiement et aux plateformes Internet. En d’autres termes, les monnaies virtuelles sont pratiquement devenues illégales, ou tout du moins « la fourniture de services par des échanges de devises virtuelles à l'étranger à des résidents chinois par le biais d'Internet ». En résumé, ce sont les transactions avec des pays étrangers qui sont désormais proscrites. En revanche, rien n’indique clairement que les échanges de cryptomonnaies à l’intérieur du pays se sont aussi. Conséquence logique, les cours des différentes monnaies virtuelles ont chuté quasi instantanément, à l’image du Bitcoin qui a notamment subi une baisse de quasiment 10 % pour passer sous les 42.000 dollars le bitcoin. Idem pour l'Ethereum, dont la valeur a également perdu 10 % pour passer sous la barre des 2.800 dollars. D’après le gouvernement Chinois, le commerce des cryptomonnaies perturberait l'ordre économique et financier du pays en participant à des activités illégales ou criminelles telles que les jeux d'argent, les collectes de fonds illégales, la fraude, les systèmes pyramidaux et le blanchiment d'argent. Il est donc assez curieux d’interdire cette pratique avec l’étranger mais de ne rien spécifier pour le marché intérieur chinois. Un flou savamment entretenu et plutôt logique au final, quand on sait que la Chine possède sa propre monnaie numérique, le e-yuan, et que ses mesures répressives permettront d'éliminer facilement la concurrence. Enfin, le gouvernement explique que cette interdiction vise aussi l'activité de minage, considérée comme dangereuse pour l’environnement en raison de sa forte pollution qui entraverait les objectifs de neutralité carbone du pays. Au final, la Commission nationale chinoise du développement et de la réforme a déclaré qu'elle allait supprimer le soutien financier et l'approvisionnement en électricité pour toutes les sociétés qui encouragent le minage. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20212 minutes, 47 seconds
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La 5G est-elle bénéfique ?

C’est une question que de nombreuses personnes se posent : peut-on faire confiance à la 5G ? Que ce soit pour notre santé, pour l’environnement et même à propos d’une potentielle surcharge du réseau mobile, les doutes sont nombreux. C’est pourquoi Choses à Savoir Tech et Ericsson, à la fois équipementier des télécoms et spécialiste de la 5G, s’associent le temps d’un épisode pour vous aider à balayer les idées reçues et y voir clair parmi toutes les fakes news qui circulent autour de cette nouvelle technologie. Tout d’abord, qu’est-ce que la 5G ? Il s’agit tout simplement de la dernière technologie mobile en date, dont le but est d’offrir un meilleur débit internet aux utilisateurs tout en faisant diminuer le temps de latence. En clair, permettre une connexion beaucoup plus rapide, au point de révolutionner les usages sans fil. Par exemple, il sera possible d'utiliser un casque de réalité virtuelle recevant des images en ultra haute définition (4K voire 8K) sans le moindre bug… Cela ne s’appliquera pas qu’au champ des jeux vidéo, puisque la médecine et plus globalement la science pourront aussi en profiter. Imaginez un peu : des opérations très délicates pourraient être menées à distance par des chirurgiens experts sur des patients hospitalisés à l’autre bout du monde, et ce, grâce à la réalité virtuelle, la robotique et la 5G ! Comme le précise Ericsson, la 5G, qui fonctionne à ce jour en grande partie sur les mêmes fréquences radio que celles utilisées pour la 4G, permet de réaliser un certain nombre d’économies d’énergie. C’est en tout cas ce que l’entreprise a pu remarquer en Angleterre. Je cite, « des tests réalisés à Londres sur le réseau Vodafone, désormais équipé de la dernière génération d’infrastructures mobiles 5G Ericsson [ont permis de diviser] par 2 la consommation énergétique du réseau ». Un autre exemple, venu du Texas aux Etats-Unis cette fois, corrobore cette analyse. Je cite « l’usine intelligente 5G d’Ericsson au Texas, […] qui dessert principalement les clients 5G d’Ericsson en Amérique du Nord, est conçue pour réduire la consommation d’énergie de 24 %, l’utilisation de l’eau à l’intérieur des bâtiments de 75 %, le tout alimenté entièrement par de l’électricité renouvelable ». Autre détail intéressant fourni par Ericson : avec la 5G, il est tout à fait possible de dédier une partie du réseau à un usage spécifique. C’est ce qu’on appelle le Network Slicing (ou découpage du réseau en français). Ajouter à cela le beamforming, une technologie permettant de focaliser le signal dans la direction de l’usager pour optimiser sa réception, et l’on obtient un réseau mobile bien plus précis, plus efficace, et par conséquent moins énergivore que la génération précédente. À l’étranger, la 5G est accueillie comme un vecteur d’opportunités mais aussi comme une technologie vertueuse. En France, il faut bien avouer que son arrivée l’an dernier a suscité de nombreuses inquiétudes, notamment pour notre santé. Mais d’après le conseil général de l'environnement et du développement durable, l'inspection générale des affaires sociales, et l'agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), la 5G ne présenterait aucun danger telle qu'elle est déployée actuellement. Pour arriver à cette conclusion, ces trois organismes se sont notamment basés sur des données collectées dans 26 pays où la 5G est déjà déployée.  Vous l’avez compris, il n’y a pour l’instant aucune raison de s’inquiéter à propos de la 5G, ce qui ne signifie pas que d’autres études ne doivent pas être menées sur le long terme. S'il est sain de questionner au sujet de cette technologie, il est tout aussi important de mettre en doute la pertinence des discours les plus alarmistes sur le sujet. Non, les vaccins contre le COVID ne contiennent pas de puces 5G. La 5G, c’est quoi ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20213 minutes, 59 seconds
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À quoi sert Astro, le robot domestique d’Amazon ?

Les amateurs de robotiques attendaient cette annonce avec impatience, Amazon a dévoilé il y a quelques jours sa toute dernière invention : le robot domestique Astro. Si sur le papier l’objet est censé faciliter le quotidien de son propriétaire, la réalité est toutefois un peu plus décevante que les promesses du GAFAM sur ce sujet. Avant toute chose, à quoi ressemble ce robot ? Clairement, ne vous attendez pas à un humanoïde surpuissant. Astro est davantage à un animal de compagnie équipé de deux roues motrices et d'une roulette de direction pour se déplacer. En guise de tête, un écran tactile de 10 pouces sert d’interface et permet entre autres de jouer de la musique ou de diffuser des vidéos. À l'arrière, le robot est également doté d'un petit bac permettant de déplacer des objets, mais n’est pas en mesure de ramasser ni d’attraper quoique ce soit, étant donné qu’il est dépourvu de bras robotisé. Selon Amazon, ce système serait relativement complexe à intégrer et ferait exploser le prix de ce robot qui est quand même vendu à près de 999 dollars pour le moment. Côté sécurité, Astro est également doté d'un système de reconnaissance faciale particulièrement utile pour faire fonctionner le mode « sentinelle », et donc surveiller le domicile en l’absence des habitants grâce à sa caméra télescopique. D’ailleurs, lors de ses premiers pas dans une maison ou un appartement, Astro réalise un premier tour de l’habitation à l’instar des robots-aspirateur afin de la cartographier et d’éviter de se cogner en permanence par la suite. Voilà pour l’extérieur. Maintenant, voyons voir ce qui se cache dans les circuits intégrés. D’après les informations collectées par le site Vice.com, le mode « sentinelle » du robot repose sur l’utilisation des caméras Ring et d'Alexa Guard, le service de sécurité à domicile d'Amazon. A priori une bonne chose en termes de sécurité… sauf que l'algorithme du robot est quelque peu paranoïaque. En fait, les personnes non reconnues par le robot sont considérées comme des étrangers sur lesquels il doit « enquêter » en collectant un maximum d'informations à l'aide de ses micros et ses caméras. En cause, un système de reconnaissance des personnes qui manque de fiabilité d’après Vice. Par conséquent, le robot a tendance à entrer en hypervigilance très régulièrement et à collecter beaucoup de données. En attendant de savoir si Amazon compte corriger ce point dans les mois à venir, et bien il faut en vouloir pour acheter ce robot. Il faut en effet s'inscrire en ligne et recevoir une invitation pour réserver son robot. De cette manière, le GAFAM peut adapter ses productions en fonction de la demande. Pour le moment, aucune date de commercialisation n'a été annoncée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/3/20213 minutes
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iOS 15 : à peine déployé et déjà piraté ?

Les fans d'Apple et utilisateurs d’iPhone sont ravis, ils jouissent depuis une semaine maintenant de la version finale d’iOS 15 sur leur téléphone. Censé améliorer considérablement FaceTime, iMesage et même ajouter le combo 3D/réalité virtuelle à Apple Maps, il se trouve que cette nouvelle version ne fait pas que des heureux. En particulier les experts en cybersécurité et les chasseurs de bugs, qui à peine quelques heures après la sortie de l’OS ont révélé de graves failles dans la protection des données. En effet, le jour même de la sortie d'iOS 15, le chercheur en cybersécurité Jose Rodriguez a publié une faille présente dans le nouveau système d'exploitation, à savoir : accéder au contenu de l'application « Notes » directement depuis l'écran de verrouillage. En fait, la faille utilise l'assistant Siri pour activer le logiciel de lecture d'écran VoiceOver. S’en suit quelques manipulations dans le chronomètre, et Jose Rodriguez accède au contenu des notes enregistrées sur l’iPhone. Si ce n’était que ça, on pourrait relativiser un peu et se dire que ce n’est pas si grave. Mais le chercheur montre même comment copier le texte et le transférer à un autre smartphone. Pour se faire, il lui suffit de refuser un appel entrant, ce qui lui permet alors d’envoyer un message, et donc de coller le contenu des notes, le tout sans jamais déverrouiller le smartphone. Vous en voulez encore ? Jose Rodriguez vous a entendu et va encore plus loin, puisqu'il va jusqu’à montrer une technique pour connaître le numéro de téléphone de l'appareil. Toujours sans déverrouiller l’iPhone, ce dernier créé un lien dans une note ce qui lui permet de lancer un appel.   Bon, pour être honnête, cette faille est loin d’être dramatique, puisqu’il faut quand même que la personne malveillante ait un accès physique au téléphone et que Siri y soit activé. Mais si le chercheur a choisi de dévoiler cette faille en montrant le détail de sa méthode, c’est principalement pour dénoncer les incohérences du programme Bug Bounty d'Apple, permettant à toute personne découvrant une brèche d’être rémunéré. Le spécialiste affirme avoir déjà reçu 25 000 dollars pour ce genre de faille, contre 5.000 dollars seulement pour une faille plus grave, d’autant que le GAFAM peut mettre plusieurs mois avant de donner suite à un signalement. Jose Rodriguez explique qu’il avait déjà notifié deux problèmes de sécurité à Apple par le passé permettant de contourner l'écran de verrouillage. Toutefois, il indique que la solution trouvée appliquée dans les dernières mises à jour n'a fait qu’amoindrir le problème sans le corriger pour autant, d’où la découverte de cette nouvelle faille. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/30/20212 minutes, 52 seconds
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À nouveau des semi-conducteurs produits en Europe ?

Il ne vous a pas échappé qu’une pénurie assez violente touche le secteur de la tech ces derniers temps, on en parle d’ailleurs très régulièrement dans ce podcast. Un autre point que vous commencer également à connaitre est celui de la dépendance du continent Européen à l’Asie en matière de composants électroniques. En effet, l’industrie des semi-conducteurs a quasiment disparu du vieux continent, forçant nos entreprises à s’approvisionner en Chine notamment. Ceci dit, l’Europe a bien conscience du problème et serait bien décidée à le résoudre en investissant massivement. Il y a quelques jours, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen tenait son discours annuel sur l'état de l'UE. L’occasion d’insister sur l'importance d'investir massivement dans la souveraineté numérique européenne, qui est « un sujet décisif ». Et les intentions de la présidente son très claires sur ce dossier, « nous allons présenter une nouvelle loi européenne sur les semi-conducteurs. L'objectif est de créer un écosystème européen à la pointe de la technologie, incluant la production. Cela sécurisera nos approvisionnements et développera de nouveaux marchés pour la technologie européenne ». Une tâche ardue que certains annoncent même comme impossible, ce qui n’entame pas pour autant la détermination d’Ursula von der Leyen. De son côté le commissaire européen Thierry Breton a précisé je cite que « la course aux puces les plus avancées est une course au leadership technologique et industriel ». Ce dernier ajoute également que l'ambition européenne engloberait la recherche, la capacité de production et la coopération internationale. Mais le commissaire l’avoue lui-même, je cite, « l'idée n'est pas de tout produire par nos propres moyens, ici en Europe, mais de diversifier nos chaînes d'approvisionnement afin de réduire notre dépendance vis-à-vis d'un seul pays ou d'une seule région », comprenez par là la Chine et l’Asie. Une décision qui a fort logiquement ravi les dirigeants de l’entreprise Intel. Il y a quelques jours, nous vous expliquions dans un double épisode dédié à la pénurie que le géant américain voulait investir massivement, jusqu’à 80 milliards de dollars en Europe sur cette question. Une ambition qui à n’en pas douter sera largement soutenue par les institutions européennes puisqu’elles partagent le même objectif final : redonner sa souveraineté à l’Europe dans le domaine. Et si cela doit passer par le monopole industriel d’Intel dans ce domaine, alors il semble que tout le monde y trouve son compte… sauf peut-être la concurrence. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/29/20212 minutes, 49 seconds
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Epic Games VS Apple : qui a gagné ?

C’est un affrontement sur fond de procès et de recours au tribunal que l’on aurait presque oublié et qui a pourtant rythmé le début d’année : Epic Games contre l’Apple Store. Et bien un arrêt a finalement été rendu le 10 septembre, mais sans véritablement donner de vainqueur clair pour l’instant. C’est la juge Yvonne Gonzalez Rogers du tribunal fédéral d’Oakland en Californie qui a dû trancher l’épineuse affaire opposant Epic Games à Apple. Pour rappel, Epic Games, éditeur du célèbre jeu en ligne Fortnite était mécontent de la politique de l’App Store et a décidé il y a un peu plus d’un an d’introduire un système de paiement sur l’application du jeu dans sa version iPhone, violant délibérément les politiques du Store d’Apple à ce sujet. Le but était de contourner les 30% de commission récupérée par la marque à la pomme sur tous les paiements faits sur le jeu via l’Apple Store. Ni une ni deux, Apple a tout simplement supprimé Fortnite de son catalogue d’application, ce qui a poussé Epic Games à porter l’affaire en justice pour mettre fin à ce qu’elle considère comme une pratique anticoncurrentielle et monopolistique. Un peu plus de quatre mois après le début du procès, la décision est tombée. Epic Games écope d’une amende de 6 millions de dollars pour avoir contourné les règles d’Apple avec son système de paiement intégré au jeu. Double peine : l’entreprise de Tim Cook n’est même pas obligée de réintégrer Fortnite à l’App Store ni aucun autre service d’Epic Games. Ceci dit, la défense d’Apple a été mise à rude épreuve à plusieurs reprises. Malgré sa décision, la magistrate explique je cite que « les preuves suggèrent effectivement qu'Apple est proche d'un pouvoir de monopole ». Selon elle, la concurrence d’une boutique d’application tierce ne ferait pas de mal étant donné que la marge de 30% imposée serait plus que confortable. Toutefois, la juge Rodgers a retenu l’argument de la firme sur la sécurité de son iPhone, ainsi que la nécessité d’une licence pour rémunérer la propriété intellectuelle d’Apple. Petite victoire toutefois pour Epic Games, l’arrêt de la juge Rogers permet dorénavant aux développeurs d’ajouter un lien ou un bouton redirigeant l’utilisateur vers un système de paiement extérieur sans craindre des sanctions. D’après la magistrate, interdire les développeurs d’informer leurs utilisateurs de la disponibilité de moyens de paiement alternatifs et extérieur à l’App Store était contraire à la loi californienne sur la concurrence. L’éditeur de Fortnite compte désormais prendre sa revanche lors d’un nouveau procès en appel, dont la date n’a pas encore été fixée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20212 minutes, 54 seconds
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À quoi sert le G7 des autorités de protection des données ?

C’est une info dont l’écho médiatique a été très limité ces derniers jours, mais qui est néanmoins un grand pas en termes de sécurité informatique : la première édition du G7 des autorités de protection des données a eu lieu les 7 et 8 septembre dernier au Royaume-Uni. Un G7 en présence du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, des États-Unis et du pays hôte le Royaume-Uni pour évoquer plusieurs sujets majeurs liés à la cybersécurité alors que le nombre de signalement pour violation des données personnelles devrait doubler en 2021 d’après les experts. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à l’heure de l’intelligence artificielle et des technologies de pointe, un rendez-vous annuel entre les autorités de protection des données de ces 7 grands pays devient quasiment indispensable. Car dans ce contexte, les experts estiment que les cyberattaques contre les logiciels open source devraient augmenter de 650% cette année, par rapport à 2020. Pour sa part, la CNIL prévoit que les signalements de violations de données personnelles devraient carrément doubler au cours de l'année. On en a eu d’ailleurs un exemple très concret la semaine dernière avec l’épisode sur la fuite de près d’un millions et demi de données médicales aux Hôpitaux de paris. C'est donc pour tenter de trouver des solutions au niveau mondial que ce G7 de la protection des données s'est réuni au début du mois en visioconférence. D’après les premiers échos officiels, les représentants des 7 pays concernés ont discuté je cite « des grands enjeux de la régulation du numérique au niveau international ainsi que la nécessité d’une coopération plus étroite entre les régulateurs ». Dans le détail, la réunion a notamment abordé la question de l’avenir du suivi en ligne, l'innovation technologique dans le contexte de pandémie, la circulation des données à l’échelle internationale et leur accès par les gouvernements, comment concevoir l’intelligence artificielle dans le respect de la protection des données personnelles ou encore comment élaborer un cadre pour le transfert international des données personnelles ? Sur ce dernier point, le G7 précise « qu’il est essentiel que les organismes de régulation de différents pays coopèrent pour éviter l’arbitrage réglementaire et une asymétrie de la rapidité et des niveaux de protection des droits ». Traduction, coopérer pour éviter qu’un pays comme la Chine ne décide de siphonner dans l’ombre les données de millions de personne dans leur dos. Un nouveau G7 des autorités de protection des données devrait avoir lieu l’an prochain, cette fois en Allemagne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20212 minutes, 33 seconds
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800 000 applications retirées des stores depuis janvier ?

C’est un chiffre qui peut paraitre impressionnant au premier abord : plus de 800 000 applications pour smartphones ont été retirés de l’Apple Store et du Google Play Store entre janvier et juin 2021. Si aucune raison précise n’a été avancée, l’étude d’où est tirée ce chiffre note toutefois un élément très intéressant et assez inquiétant : les applications supprimées visaient dans leur immense majorité des enfants. C’est grâce à la plateforme Pixalate, spécialisée dans l’analyse et la protection contre la fraude, que l’on a pris connaissance de ce chiffre. D’après elle, la suppression de 813 144 applications pour être précis peut avoir deux raisons majeures : soit ce sont les développeurs eux-mêmes qui ont décidé de les retirer, soit ces applications violaient directement les politiques de l’App Store et du Play Store. Sauf que si l’on lit entre les lignes, les détails qu’apporte Pixalate penchent quand même davantage pour la seconde option. Plus précisément, c’est sur le Play Store de Google que la majorité des applications ont été supprimées avec environ 589 000 contre 224 000 sur l’App Store. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, certaines sont loin d’être de petits services puisqu’elles ont été téléchargées 9,3 milliards de fois sur le Play Store au total et reçu près de 22 millions d’avis d’usagers sur l’App Store. Mais comme je vous le disais, le plus inquiétant concerne le public-cible de ces applications. 86% d’entre elles étaient destinées aux enfants de moins de 12 ans pour le store Google. Un chiffre qui flirte même avec les 90% pour Apple. Ceci dit, pour quelles raisons ces applications ont été supprimées ? Sur le Play Store, Google explique qu’il s’agissait de problèmes liés aux règles de confidentialités dans un quart des cas, mais qu’à plus de 66% ; ces applications demandaient des autorisations dangereuses. Pour Apple, près de 6 applications sur 10 avaient aussi des soucis de confidentialité. Si la démarche des deux stores les plus populaires du monde semble vertueuse, Pixalate relève tout de même un angle mort assez inquiétant : une fois téléchargées les applications restent installées sur le téléphone des usagers quand bien même elles seraient supprimées du store. Soyez donc prudent et vérifiez bien si vos applications sont toujours disponibles. Dans le cas contraire, il est vivement conseillé de les désinstaller. Ceci dit, vous ne devriez pas avoir trop de soucis à vous faire, car d’après le rapport, la France ne ferait pas partie des pays les plus affectés par les suppressions. Rapport : https://www.pixalate.com/hubfs/Reports_and_Documents/Mobile%20Reports/2021/App%20Reports/Delisted%20Apps/Pixalate%20-%20H1%202021%20-%20Delisted%20Apps%20Report.pdf Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/26/20212 minutes, 51 seconds
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La fin des mots de passe chez Microsoft ?

Ce n’est pas un secret, les français sont bien trop laxistes sur la sécurité de leurs mots de passe. Souvent trop simple et trop facile à deviner, cette sécurité n’est plus si efficace que cela, au point de pousser Microsoft à prendre une décision radicale : leur suppression pure et simple ! Les mots de passe seront à l’avenir remplacés par l’application Microsoft Authenticator. Si l’on regarde de plus près, la suppression des mots de passe est un projet sur lequel Microsoft travaille depuis un long moment. Vous l’avez peut-être déjà remarqué si vous utilisez Windows 10, il faut désormais utiliser un code PIN, une empreinte digitale, ou encore la reconnaissance faciale pour se connecter à sa session. Et bien d’ici peu, les choses seront encore plus simples et sécurisées, puisqu’il suffira d'approuver une nouvelle connexion à son compte via l’application Microsoft Authenticator sur smartphone. En clair, si vous voulez vous connecter à votre session, le système enverra une notification à votre téléphone, et vous n’aurez qu’à appuyer sur le bouton Oui pour accéder à votre session. La technique n’est pas nouvelle et est déjà utilisée par Google pour se connecter à Gmail. D’après Microsoft, ce système d’authentification simplifié empêchera toute attaque de type phishing ou « password spraying », où des pirates tentent tous les mots de passe les plus courants pour accéder au compte. Il sera donc impossible pour les pirates de se connecter à une session sans avoir le téléphone de leur victime à portée de main. Pour utiliser ce nouveau système, les utilisateurs devront au préalable télécharger l'application Microsoft Authenticator puis la lier à leur compte Microsoft. Il leur faudra ensuite se connecter puis sélectionner l’option « Compte sans mot de passe ». À noter qu’il ne s’agit que d’une option et que les adeptes des mots de passes pourront quand même continuer à utiliser cette méthode, qui plus est redoutablement efficace si le code choisi est compliqué. Pour rappel, il est recommandé d’utiliser un code d’au moins une dizaine de lettres, accompagnées de chiffres et de caractères spéciaux comme le @ ou le +… Et pour les curieux, vous pouvez visiter le site howstrongismypasswords.com qui vous indiquera à quel point votre mot de passe est fort ou pas. https://www.howstrongismypasswords.com/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/23/20212 minutes, 34 seconds
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TikTok envoie les données de ses usagers en Chine ?

Une fois n’est pas coutume, le réseau social TikTok se retrouve à nouveau au cœur d’une polémique à propos des données de ses usagers. La Data Protection Commission (DPC) basée en Irlande a annoncé l’ouverture d’une enquête contre la semaine dernière, soupçonnant le réseau social le plus populaire du moment d’envoyer de façon irrégulière des données en Chine et de ne pas suffisamment protéger celles des mineurs. Que dit le règlement européen sur la question ? Et bien qu’un service numérique ne peut transférer ses données vers un pays tiers QUE si le pays destinataire est aussi protecteur que l’Union européenne... ce qui, vous en conviendrez, n’est clairement pas le cas de la Chine. En fait, la DPC craint que les données des utilisateurs européens ne soient utilisées pour de la surveillance par la Chine. Pourquoi la Chine ? Et bien parce que TikTok appartient à l’une des plus grosses sociétés technologiques chinoises du nom de ByteDance. En 2020, l'administration Trump avait justement banni temporairement TikTok de l'App Store et du Google Play Store américain en raison de forts soupçons sur le transfert de données vers des serveurs chinois. Si le nouveau président Joe Biden a depuis levé les sanctions contre le réseau social, Tik Tok reste étroitement surveillé de l’autre côté de l’atlantique. Comme je vous le disais, l’un des points clé de l’affaire concerne le traitement des données des mineurs et l’interdiction d’accès aux mineurs de moins de 13 ans. Selon TikTok, d’importantes mesures ont été mises en œuvre, je cite, « pour protéger les données des utilisateurs, notamment les plus jeunes ». Et il est vrai qu’en janvier 2021, tous les comptes des moins de 16 ans ont été directement placés en privé. De ce fait, la DPC tient dans ses mains un dossier sacrément épineux et pourrait affecter la politique européenne toute entière sur la question des données. Car sur le continent, l’Irlande a une place très spéciale. Le pays accueille en effet beaucoup de sièges européens de géants du numérique, dont TikTok, grâce à sa fiscalité attrayante. Ce n’est donc pas une surprise si la DPC se retrouve régulièrement en première ligne pour faire appliquer le règlement européen sur la protection des données. En guise de sanction, le réseau social risque une amende qui pourrait atteindre jusqu’à 4% de son chiffre d’affaires. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/22/20212 minutes, 34 seconds
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Les données médicales d’1,5 millions de patients volées ?

La semaine dernière, l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris expliquait qu’elle avait subi une attaque informatique d’une ampleur inédite, ayant entraîné la perte de plus d’un million et demi de données médicales. Une attaque portée directement contre un service sécurisé de partage de fichiers utilisé à la fois en interne et en externe. Si l’on ne sait pas précisément quant à eu lieu le piratage, l’AP-HP parle pour la part du cœur de l’été… De façon très transparente, l’organisme indique que le service touché avait été utilisé il y a un an en soutien et en complément du système d'information national de dépistage SI-DEP, qui rencontrait alors des problèmes techniques. On le précise, ce n'est pas le SI-DEP qui est concerné par l'attaque, mais bien le système sécurisé de partage de fichiers de l'AP-HP. Dans le cadre des tests de dépistage du COVID, ce dernier avait permis de transmettre des données utiles au suivi des patients à l'Assurance Maladie et aux différentes Agences Régionales de Santé. Dans le détail, il semblerait que l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris ait été victime de failles logicielles de sécurité, prouvant que les institutions sont encore très loin d’être pleinement protégées contre les brèches informatiques. En fin de semaine, nombreux étaient d’ailleurs experts de la cybersécurité à déplorer un certain amateurisme. Et parmi les données volées, se trouvent notamment l'identité de millions de personnes testées autour de mai 2020, leur numéro de sécurité sociale, leurs coordonnées, l'identité et les coordonnées des professionnels de santé présents, et bien entendu les résultats en question. Ceci dit, il semblerait que les personnes concernées par cette fuite soient dans l’immense majorité des résidents d’île de France… De quoi limiter quelque peu l’impact géographique de ce vol de données. L’affaire est désormais entre les mains de l’ANSSI, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d'information et de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20212 minutes, 31 seconds
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Instagram néfaste pour les jeunes ?

Vous le savez, Instagram est le réseau social de l’image. C’est d’ailleurs son principe de base puisqu’on n’y retrouve que des photos et des vidéos… Un système qui d’après le Wall Street Journal ne serait pas vraiment sain. La semaine dernière, le média américain relayait plusieurs études menées ces trois dernières années par les chercheurs de la maison mère Facebook, et dont les conclusions sont plutôt accablantes : Instagram serait je cite « nocif pour de nombreux jeunes utilisateurs, en particulier les adolescentes ». Dans le détail, ces études datées de 2019 expliquent qu'Instagram aggraverait le problème de l'image corporelle pour une adolescente sur trois. Pour appuyer son propos, le Wall Street Journal cite des documents internes de Facebook selon lesquels, des adolescents auraient également vu leur taux d'anxiété et de dépression augmenter à cause du réseau social... À la lumière de ces révélations, Instagram a préféré esquiver le débat, rejetant la faute sur les réseaux sociaux de manière générale, expliquant je cite que « la question qui préoccupe de nombreuses personnes est de savoir si ces derniers sont bons ou mauvais ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que sur ce point, Instagram n’est clairement pas à son avantage. En effet, de nombreux utilisateurs, ainsi que les groupes de défense ont critiqué le réseau social, l’accusant d’abriter des contenus nuisibles pour la jeunesse. On vous en parlait au début de l’année, Instagram avait même prévu un temps de lancer une plateforme dédiée pour les moins de 13 ans, sans donner aucune nouvelle à ce sujet depuis. De plus, toujours d’après le Wall Street Journal, Facebook aurait exempté des millions de célébrités, de politiciens et d'autres utilisateurs bien précis de ses propres règles communautaires dans le cadre d'un programme appelé XCheck. D’après Facebook, ce test était destiné je cite à appliquer « un deuxième niveau d'examen pour s'assurer que nous avons appliqué correctement nos politiques. Il n'y a pas deux systèmes de justice ; c'est une tentative de protection contre les erreurs ». Un examen a priori invisible pour le grand public, ce qui au final ne fait qu'augmenter les soupçons de favoritisme envers certains utilisateurs bien précis. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20212 minutes, 32 seconds
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iPhone 13 : Enfin un véritable renouveau ?

Après de longs mois d'attente, Apple a enfin dévoilé son nouvel iPhone 13 la semaine dernière. Si en apparence, bien peu de choses le distingue de sa version précédente sortie l’an dernier, plusieurs nouveautés valent tout de même le coup d’œil et pourraient permettre à Apple d’enfin faire taire les critiques sur ses smartphones. À l’œil nu on pourrait effectivement se dire que l’iPhone 12 et l’iPhone 13 sont quasi identiques avec le même châssis, la même diagonale d’écran, et un bloc d’appareils photo à peine remanié. Ceci dit, le volet photo gagne quand même en performance puisque d’après Apple, l’iPhone 13 offrira des images plus nettes et plus détaillées, notamment en basse lumière. Si le capteur grand-angle était réservé l’an dernier à l’iPhone 12 Pro Max, il devrait être présent sur toutes les déclinaisons de l’iPhone cette année. Côté vidéo, l’iPhone 13 Pro et le Pro Max embarqueront avec eux le format d’enregistrement ProRes notamment utilisé par les professionnels pour ses couleurs plus fidèles et moins de compression. Ajoutez à cela la possibilité de filmer en qualité 4k60 images par secondes en Dolby Vision et le rendu promet d’être aussi impressionnant que celui des caméras professionnelles. Ceci dit, cette qualité d’image ne sera disponible que sur les Pro et Pro Max s dotés de 256 gigaoctets de stockage, la version 128 giga étant limitée au Full HD en 30 images par seconde. D’ailleurs, en parlant de stockage, Apple proposera désormais uniquement des smartphones avec au moins 128 giga d'espace, abandonnant définitivement la formule à 64 Go, ce qui, il faut bien le dire, est une excellente nouvelle. Autre point notable, l’amélioration de l’autonomie, qui sur l’iPhone 13 mini augmente d’une heure et demi pour atteindre une capacité d’utilisation de 17h d’affilée. Une longévité qui monte même à 28 heures pour l’iPhone 13 et les versions Pro et Pro Max, et que la firme de Tim Cook explique par l’ajout d’une puce Apple A15 plus efficace, et des cellules de batterie plus grandes. Enfin, la question épineuse : le prix. Pour l’iPhone 13 mini, comptez au minimum 809 euros pour la version 128 giga… l’iPhone 13 quant à lui courtera 100€ plus cher, soit 909€… Comptez en revanche plus de 1000€ pour les versions pro et pro max, plus précisément 1159€ minimum pour le pro et 1259€ pour le pro max. Pour ces deux modèles, il sera également possible d’augmenter la capacité de stockage jusqu'à 1 téraoctet… une option qui fait quand même grimper la facture de 600€, soit 1859€ pour un iPhone Pro Max avec mémoire extra large. Si les précommandes sont ouvertes depuis ce weekend, l’iPhone 13 est prévu pour débarquer en magasin ce vendredi 24 septembre.    Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/19/20213 minutes, 15 seconds
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Pénurie de semi-conducteurs (2/2) : l’automobile aussi impactée ?

Deuxième et dernière partie du double épisode dédié à la pénurie de semi-conducteurs. Et après avoir compris hier en quoi le manque de substrat était un véritable handicap pour le secteur de la tech, place aujourd’hui à celui de l’automobile qui devrait d’ici quelques année devenir un consommateur majeur de composant informatique. Vous l’avez compris, après les ordinateurs et les smartphones, le secteur des voitures pourrait elles aussi être une victime collatérale de la pénurie de puces et autres composants dans les années à venir. D’après le patron d’Intel, Pat Gelsinger, le marché de l’automobile pourrait peser jusqu’à 11% du total des semi-conducteurs livrés en 2030. Et à ce moment-là, les puces électroniques pourraient représenter jusqu’à 20% du prix total d’une voiture d’après-lui… et cela en partie dû à l’explosion des caméras, des capteurs, des systèmes de divertissement, de la connexion 4G/5G et de l’arrivée des technologies de conduite autonome prochainement. En clair, la voiture de demain aura besoin de centaines de composants pour fonctionner pleinement, ce qui n’est pas pour rassurer les constructeurs en ce moment, notamment en Europe où le tout électrique semble être la future norme. En effet, l’Europe est totalement dépourvue en semi-conducteurs, largement dépassée par la production en Asie et aux Etats-Unis. Pour réduire cet écart abyssal, le patron d'Intel a dévoilé un plan d’investissement sur dix ans qui monterait jusqu’à 80 milliards de dollars sur notre continent. Alors pourquoi investir en Europe ? Et bien comme je le disais, les groupes automobiles comme Volkswagen qui regroupe 12 marques de voitures différentes, ou Stellantis, anciennement Peugeot Citroën qui regroupe plus de 5 marques, Renault-Nissan et 7 marques ou encore Mercedes et BMW… tous auront des besoins immenses dans le futur. C’est donc un marché ultra porteur qui s’offre au patron d’Intel. D’autant que nombreux sont les constructeurs à s’être tiré une balle dans le pied en annulant bêtement leurs commandes de semi-conducteurs l’an dernier. En clair, Intel veut et peut devenir le « champion occidental » des puces, le marché asiatique étant inatteignable de par son immensité. Voilà pour ce double épisode qui je l’espère vous aura éclairé sur les nouveaux enjeux de cette pénurie de composants informatiques, qui décidément met bien des secteurs sous tension. N’hésitez pas à nous dire si le format des doubles épisodes vous plait, et n’hésitez pas non plus à vous abonner au podcast, c’est gratuit, ainsi vous serez les premiers informés lors de la sortie des futurs épisodes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/16/20212 minutes, 53 seconds
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Pénurie de semi-conducteurs (1/2) : pourquoi manque-t-on de substrat ?

Vous le savez, tous les secteurs de la tech font face à une pénurie de composants informatiques depuis plus d’un an et demi maintenant. On vous en parle régulièrement dans ce podcast. Mais au-delà des puces qui composent les processeurs et les cartes graphiques, il est un autre élément qui est en rupture de stock : le substrat. Aujourd’hui et demain, Choses à Savoir Tech vous propose un double épisode pour comprendre deux nouvelles conséquences et enjeux de cette crise des semi-conducteurs, à commencer aujourd’hui je vous le disais par le substrat. Le substrat d’une puce, c’est le support qui accueille le « cœur » du processeur. Quand TSMC, Intel ou Samsung fabriquent un composant, ils découpent des puces fonctionnelles sur une galette de silicium, les testent, puis les placent sur un support appelé substrat. En résumé, le substrat est le support qui reçoit, protège et connecte la puce à la carte mère. C’est seulement après avoir été posé sur un substrat et protégé par une coque en métal que la puce peut être envoyée aux marques de PC, smartphones, cartes graphiques, etc. Cet élément est donc essentiel, et vous avez compris que si l’on vous en parle aujourd’hui, c’est parce que les usines en manquent. Tout d’abord, il faut comprendre que les substrats rapportent beaucoup moins d’argent pour un fabricant qu’une puce. De plus, les producteurs, majoritairement Taïwanais, Japonais et Sud-Coréens ont déjà vécu un épisode de surproduction entre 2010 et 2018 qui les rend réticent aujourd’hui à investir dans la fabrication de cet élément. Selon le Wall Street Journal, le monde aurait besoin d’une surface de production d’environ 17 millions de mètres carrés d’usine pour couvrir la demande d’ici 2025. Or, d’après l’état actuel du paysage industriel dans ce domaine, cette surface ne devrait pas dépasser les 13,5 millions de mètres carrés. Cela signifie pour être très clair, que la pénurie de semi-conducteurs et de composants informatiques est partie pour durer si les fabricants n’augmentent pas leur capacité de production… sans oublier, des hausses de prix dues à la forte demande. Voilà pour la première partie de ce double épisode dédié à la pénurie de composants informatiques, notamment les semi-conducteurs. Demain, on continue à vous expliquer que cette crise profonde, qui vous allez le voir, pourrait impacter très sérieusement le secteur de l’automobile, notamment en Europe. Pour ne rien rater de l’actualité tech, n’hésitez pas à vous abonner au podcast, c’est gratuit, et ainsi vous serez les premiers informés lors de la sortie des futurs épisodes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/15/20212 minutes, 51 seconds
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Pourquoi les One Plus Nord 2 se mettent à exploser ?

C’est une tendance qui commence à inquiéter à la fois les propriétaires de One Plus Nord 2, mais aussi la marque elle-même : le smartphone est sujet à des explosions. À ce jour, trois cas ont été rapportés sans qu’aucune explication concrète n’ait été avancée, et ce, seulement deux mois après le lancement du nouveau smartphone moyen de gamme de One Plus. Retour sur les faits. Début août, un premier OnePlus Nord 2 explosait alors que sa propriétaire se baladait à vélo, suivi quelques semaines plus tard d’un second incident identique, provoquant cette fois-ci de sérieuses blessures à la main de son utilisateur. Troisième et non des moindres, il y a une semaine, un avocat américain aurait tout simplement pu finir en torche humaine quand son OnePlus Nord 2 s’est embrasé dans sa robe de juriste. L'homme a d'abord senti quelque chose de très chaud dans sa poche, avant d’apercevoir de la fumée s’en échapper. Dans un réflexe qui lui a probablement sauvé la vie, l’avocat a alors jeté sa robe en plein milieu de la salle d’audience, échappant à l’explosion du téléphone quelques secondes plus tard. Sur Twitter, ce dernier précise qu’il n’était pas en train d’utiliser le smartphone au moment de l’incident, et que la batterie était chargée à 90%. Pour illustrer sa mésaventure, l’avocat a même publié des photos après explosion de son smartphone complètement calciné. Ni une ni deux, OnePlus est immédiatement entré en contact avec lui, demandant à récupérer l’appareil pour enquête. Une attitude assez distante de la marque qui n’a pas échappé à la victime qui explique que, je cite « ils étaient assez insensibles aux blessures et aux traumatismes que j'ai subis… Quelle est la valeur de la vie d'une personne ? ». Dans ce contexte, l’avocat à tout simplement refusé de coopérer avec One Plus, précisant qu’il était bien décidé à porter cette affaire devant les tribunaux, estimant que OnePlus cherchait à fuir ses responsabilités. De son côté, la marque regrette de ne pas avoir pu procéder à une inspection de l’appareil afin de vérifier la véracité de cette histoire. Dans un message, One Plus précise je cite, « que malgré de multiples tentatives d'analyse de l'appareil, y compris une visite des lieux pour l'examiner en présence de l'individu, il a jusqu'à présent refusé la possibilité d'effectuer un diagnostic approprié ». Une attitude effectivement curieuse de la part de la victime, souhaitant sans doute éviter que sa seule et unique preuve ne soit falsifiée par les inspecteurs de la marque chinoise. Quoiqu’il en soit, cette affaire devrait trouver son issue devant les tribunaux et on l’espère, mener à une jurisprudence pour les victimes de ces incidents si le défaut de fabrication est avéré. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20212 minutes, 58 seconds
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Enfin une option pour contrôler ses données sur WhatsApp ?

Face à une érosion massive du nombre de ses utilisateurs depuis qu’elle a imposé le partage des données personnelles avec Facebook, WhatsApp tente tant bien que mal de sauver la face. Les développeurs de la messagerie travaillent actuellement sur une refonte des options de confidentialité… avec notamment la possibilité pour les utilisateurs de sélectionner individuellement les contacts avec qui ils souhaitent partager leur infos. Jusqu’à présent, que ce soit sur iOS ou Android, les usagers de WhatsApp peuvent choisir trois niveaux de confidentialité : soit partager leurs informations personnelles avec « Tout le monde », soit « Personne », soit seulement à leurs « contacts ». Cela signifie que la photo de profil, la biographie et surtout l’annotation « Vu le… » dans une conversation, sont conditionnés au niveau de confidentialité choisi. Et bien d’ici peu, une quatrième option fera son apparition intitulée : « Mes contacts sauf… ». Cette dernière permettra aux utilisateurs d’avoir la mainmise sur la diffusion de leurs données. En d’autres termes, si cela vous embête qu’une personne bien précise de votre répertoire voit vos informations, alors vous pourrez purement et simplement l’en empêcher, ce qui n’impactera pas pour autant le reste de vos contacts qui pourront continuer d’y avoir accès. Attention, agir ainsi signifie qu’en retour, vous ne pourrez pas savoir non plus si le contact que vous venez de brider est en ligne, ni même voir sa photo de profil, lire sa biographie ou savoir s’il a vu votre message. Pour l’heure, aucun calendrier n'a été communiqué concernant le déploiement de cette 4e. D’après le site WABetaInfo, elle serait toujours en développement, et devra d’abord passer entre les mains des bêta-testeurs avant d'être mise à disposition du grand public lors d’une future mise à jour. Et d’après le journal The Guardian, WhatsApp paye très cher la décision de partager les données de ses utilisateurs avec sa maison mère Facebook, quand bien même ces derniers n’auraient pas de compte sur le réseau social de Mark Zuckerberg. Au total, plus de 40 millions de personnes auraient déjà décidés d’abandonner WhatsApp pour d’autres messageries cryptées comme Telegram ou Signal.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20212 minutes, 33 seconds
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Des essuie-glaces laser chez Tesla ?

Mais où s’arrêtera Elon Musk ?! C’est une question à laquelle personne n’a la réponse à part lui… et si je vous dis ça, c’est parce que le patron de Tesla joue encore un peu plus avec la frontière de la science-fiction. Il compte tout simplement équiper ses véhicules de lasers en guise d’essuie-glace. Précision très importante, il ne s’agit pas de remplacer purement et simplement les balais d’essuie-glace, mais plutôt de les compléter. Concrètement, les lasers ne serviraient pas à balayer la pluie, mais plutôt à faire disparaître les saletés du pare-brise pour le garder propre… Une sorte de liquide lave-glace amélioré, sans trace et beaucoup plus efficace. Cette semaine, l’Office américain des brevets a officiellement validé la demande de dépôt de brevet pour cette technologie, qui datait tout de même de 2019. En plus du pare-brise, des croquis accompagnant le dossier montrent que : les vitres des portières et les optiques des différentes caméras pourront elles aussi être équipées de lasers. Par ailleurs, une note précise que le calibrage du faisceau sera ajusté pour qu’il soit inférieur à l’épaisseur de la surface à traiter, je cite « qu'elles soient vitrées ou photovoltaïques ». De quoi donner un peu plus d’épaisseur à une promesse de longue date d’Elon Musk : un toit solaire sur les véhicules Tesla afin d’augmenter un peu l’autonomie de la batterie. S’il devait être proposé en option pour la Model 3, ce toit devrait finalement équiper le Cybertruck dès sa commercialisation l’an prochain. En parlant de ce fameux pick-up de Tesla, nombreux sont les observateurs à avoir remarqué l’absence de balais d’essuie-glace sur le véhicule. Serait-ce un indice de plus concernant l’arrivée des lasers ? C’est possible oui. Mais il faut aussi savoir qu’en 2019, le constructeur avait déposé un autre brevet, celui d’un essuie-glace magnétique permettant de balayer l’entièreté du pare-brise de façon latérale grâce à un rail de guidage, de quoi rendre définitivement obsolètes nos vieilles branches en caoutchouc. Quoiqu’il en soit, il faudra encore attendre quelques mois pour avoir une réponse officielle sur tous ces points, sans doute lors de la sortie d’usine des premiers Cybertruck. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/12/20212 minutes, 31 seconds
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Les géants de la tech à la rescousse pour réduire les inégalités en Chine ?

On parle régulièrement de la Chine dans ce podcast, notamment pour ses nombreuses sanctions contre les géants de la Tech. Il semblerait toutefois que le gouvernement ait changé son fusil d’épaule en intégrant pleinement les plus grosses entreprises locales dans son nouveau programme je cite de « prospérité commune », visant à réduire les inégalités à coup de milliards d’investissement. C’est donc le 17 août dernier que l’expression « prospérité commune » a été remise au goût du jour par le président chinois Xi Jinping. D’après le journal Le Monde, cette politique est basée sur les travaux de l’économiste, Li Yining qui en 1994 décrivait la philanthropie comme l’un des trois leviers de la redistribution. Une option qui a visiblement séduit le président chinois, expliquant je cite que « nous pouvons permettre à des gens de s’enrichir, puis les guider, afin qu’ils aident les autres à devenir riches ». L’empire du Milieu souffre en effet d’un problème de redistribution des revenus, étant donné que seul 1 % des Chinois détiennent plus de 30 % de la richesse nationale. Pour mener ce programme à bien, il faut de l’argent. Et l’argent, c’est auprès des géants de la Tech que le gouvernement l’a trouvé ! Ces derniers ce sont d’ailleurs montré étonnamment coopératifs ; Tencent et Alibaba promettant d’investir 13 milliards d’euros sur cinq ans, tout comme Zhang Yiming fondateur de ByteDance ou Lei Jun créateur Xiaomi qui ont également annoncé des dons issus de leur fortune personnelle. Pas de rancune visiblement contre leur gouvernement qui ces derniers mois n’a eu de cesse de les maltraiter sur la question des données personnelles des utilisateurs. Pour Alibaba et Tencent, cet effort de solidarité avec les plus démunis du pays est tout à fait normal. Le président d’Alibaba précise même que son entreprise est je cite « un bénéficiaire du fort progrès social et économique de la Chine au cours des 22 dernières années. Nous croyons fermement que si la société se porte bien et que l'économie se porte bien, alors Alibaba se portera bien ». Si tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes en Chine, difficile de ne pas y voir un beau coup de communication pour ces entreprises, ainsi qu’une instrumentalisation de la misère de la part du gouvernement. Car en quarante ans, le pays est devenu presque aussi inégalitaire que les Etats-Unis. Je vous le disais, aujourd’hui 1 % des Chinois les plus riches détiennent plus de 30 % de la richesse nationale, et la tendance ne devrait pas s’inverser puisque selon les prévisions de certains observateurs, le nombre de millionnaires devrait pratiquement doubler dans les cinq prochaines années. Difficile d’y voir une réduction des inégalités quand d’après le premier ministre lui-même, un tiers des chinois, soit plus de 600 millions de personnes vivent avec moins de 130 euros par mois, sans parler de la répression envers les ouighours. Si l’ascenseur social a fonctionné pour une minorité de Chinois, on peut constater que nombreux sont ceux qui n’ont pas eu la chance de monter à bord. L’ancien président Chinois Deng Xiaoping l’assumait en 1985, je cite, « il faut laisser certaines personnes s’enrichir d’abord pour que les autres puissent s’enrichir ensuite ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/9/20213 minutes, 26 seconds
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Les élèves français meilleurs en anglais grâce au streaming ?

Voilà une info qui ne va certainement pas ravir l’éducation nationale et encore moins les professeurs d’anglais, puisque d’après l’institut de sondage Yougov et Bertlitz France Licorne, spécialiste en langue et communication interculturelle, 56% des Français estiment apprendre mieux l'anglais en regardant des séries et des films sur Netflix, Disney+ ou d'autres plateformes de streaming qu'à l'école. Pour être parfaitement honnête, il s’agit d’une étude plus large que cette simple conclusion, à propos des langues étrangères. Ceci dit, un point précis à retenu l’attention de nombreux observateurs : l’anglais scolaire contre l’anglais audiovisuel. Sur les 1000 personnes représentatives de la population française interrogés pour ce sondage, plus de la moitié ont marqué une réelle défiance envers l’enseignement des langues à l’école, en particulier l’enseignement de l’anglais, estimant même qu’ils progressent davantage grâce aux séries et les films que grâce à aux leçons dispensées en classe. Dans le détail, Netflix, Disney+ ou Amazon Prime Video ont été cités comme étant le meilleur moyen d'apprendre l'anglais, loin devant les cours au collège ou au lycée. Un sentiment décuplé chez les 18/24 ans qui sont près de 80% à préférer les contenus VO. Autre chiffre éloquent, 40% des sondés assurent que l'anglais scolaire ne leur a été d'aucune utilité durant leur vie adulte. D’après l’étude, une raison principale peut expliquer cette tendance : le fait que l’anglais soit omniprésent dans notre quotidien, que ce soit dans l'espace public, à la TV, sur internet, dans la presse, la musique ou les jeux vidéo, ce qui rend son apprentissage plus ludique voir plus naturel. Ce constat fait justement écho avec le fait que la majorité des 18/24 ans estiment que les réseaux sociaux comme TikTok, Twitter ou Instagram seraient également une bonne source d'apprentissage de l'anglais, notamment parce que ces plateformes facilitent les échanges avec des personnes du monde entier. Autres statistiques intéressantes pour être complet en ce qui concerne les moyens d’apprentissages alternatifs de l’anglais : plus de la moitié des sondés estiment que la télévision les aide beaucoup à maîtriser l'anglais, 42% penchent également pour la presse papier et numérique et 25% pour les jeux vidéo. Et pour finir cet épisode, je suis curieux de lire vos avis à propos d’une question : et si à l’avenir, l’anglais voire même l’apprentissage des langues étrangères en général, devenait une matière que les jeunes apprenaient de manière autodidacte, sans passer par l’école ? Est-ce un scénario réaliste selon vous ? Seriez-vous d’accord même ? Ou est-ce trop extrême et carrément idiot comme idée ? J’attends vos réponses avec impatience dans les commentaires ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/8/20213 minutes, 4 seconds
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Des Tesla bientôt sans volant ni pédales ?

Ce qui ressemble à une nouvelle lubie d’Elon Musk, le fondateur de Tesla est en fait une stratégie économique et marketing bien huilée mais néanmoins discutable : les futures Tesla à moins de 25 000 dollars seraient totalement autonomes, et donc dépourvues de volant ! La technologie de conduite entièrement autonome de Tesla est attendue avec impatience dans le monde depuis plusieurs années, et maintenant qu’elle semble au point et s’apprête à être déployée un peu partout, Elon Musk compte bien capitaliser un maximum dessus ! C’est donc lors d’une réunion en interne que le patron de la firme a dévoilé la possibilité que les futurs modèles les plus abordables du constructeur soient dépourvus de volant ainsi que de pédale, laissant une totale liberté aux passagers pour se consacrer à autre chose, ou bien priver la voiture de conducteur, c’est selon votre point de vue. En 2020, Elon Musk indiquait déjà que cette voiture à moins de 25 000 dollars serait entièrement autonome. Mais à l’époque, rien n’indiquait qu’il s’agissait de la suppression pure et simple des éléments de conduite dans l’habitacle. Toujours lors de cette fameuse réunion, Elon Musk aurait également précisé que la voiture ne serait pas lancée avant 2023 à la Gigafactory de Shanghai en Chine, alors que les précédentes informations sur le sujet tablaient plutôt sur la fin d’année 2022. Un léger décalage sans doute dû à la pénurie de composants informatique qui touche l’ensemble du secteur de la Tech depuis près de 2 ans. Concernant l’option de conduite entièrement autonome, elle est déjà disponible en précommande dans l’application Tesla. Si les véhicules neufs seront directement livrés avec si l’acheteur l’a sélectionné, les modèles déjà sur le marché devront pour certains subir une mise à jour très importante de l’ordinateur de bord qui ne sera évidemment pas gratuite. Enfin, reste que l’abandon du volant n’est sans doute pas la meilleure idée niveau sécurité routière, étant donné que plusieurs accidents ont été recensés depuis le début de l’année à cause du mode autopilot de Tesla, soit la technologie précédente. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/7/20212 minutes, 28 seconds
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Le dictateur biélorusse Loukachenko renversé par des hackeurs ?

L’histoire que je vous partage aujourd’hui sera à coup sûr adaptée au cinéma dans le futur tant elle est digne des scénarios les plus fous d’Hollywood. Mais ce qui en fait une histoire aussi intéressante, c’est surtout sa portée politique bien au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. Car clairement, il n’y a que dans les films et les séries que l’on peut voir des hackers renverser un gouvernement n’est-ce pas ? Et bien ce sera peut-être prochainement une réalité en Biélorussie. En effet, un collectif de pirate informatique baptisé Belarus Cyber Partisans est parvenu à pirater pratiquement toute l'administration du président Alexandre Loukachenko. Objectif : publier au grand jour des documents accablants, prouvant sa culpabilité dans diverses affaires criminelles, et fragiliser le plus possible le dirigeant politique, homme fort de la Biélorussie depuis pratiquement 30 ans. D’ailleurs, si vous n’avez pas vraiment suivi la situation depuis sa réélection controversée en août 2020, il faut savoir que le président Loukachenko a tout simplement durci les sanctions contre ses opposants, au point d’en forcer un grand nombre à l’exil dans des pays voisins. En un an, ce sont plus de 27 000 personnes qui ont été arrêtées, et bien souvent condamnées à de lourdes peines de prison. Mais c’était sans compter sur l’implication des hackeurs biélorusse, bien décidé à faire barrage à celui qu’il considère comme l’ennemi public numéro un. Ainsi, dès septembre 2020, les hackers du groupe Belarus Cyber Partisans ont ainsi publié les noms et les informations personnelles de plus de 1.000 policiers de haut rang dans le pays, qui d’après eux prouvent de nombreux crimes de toute natures commis par les autorités, et largement impunis. D’après les dernières informations diffusées par un média Biélorusse sur un canal de la messagerie cryptée Télégramme, les hackers seraient en possession de nombreux enregistrements audio compromettants pour le pouvoir et notamment les services de police. Leur dernière série d'attaques leur a permis de récupérer des images filmées par drones de la répression des manifestations, ainsi que la liste des numéros de téléphone surveillés par le régime. Pour le moment, les éléments publiés ne représenteraient qu'une infime partie des données collectées, puisque les activistes affirment avoir piraté pratiquement tous les serveurs de l'administration du dictateur. Si tout cela se confirme, il s'agirait de la plus grosse opération de piratage menée contre le pays. Si je peux vous raconter cette histoire aujourd’hui, c’est grâce au travail de fourmi réalisé par le journaliste Patrick Howell O’Neill du MIT Technology Review. Dans son article, O’Neill interroge un porte-parole des BCP, qui lui explique que l’objectif de ces cyber-activistes est de stopper la violence du régime envers la population. Le groupe serait constitué d'une quinzaine d'experts informatiques issus de plusieurs startups du pays, mais seuls quatre de ces hackers mèneraient véritablement des opérations de piratage, les autres étant affairés au tri et à l’analyse des données collectées. D’ailleurs, la grande force de ce groupe, c’est qu’ils n’agissent pas seuls. Si les données fuitent de tous les ministères, c'est parce que des employés du gouvernement les renseignent. Ces taupes font partie d’un autre groupe baptisé BYPO. Face à cette armée de l'ombre insaisissable, Alexandre Loukachenko semble totalement désarmé. Si la contestation dans la rue est réprimée dans le sang, c’est sans aucun doute sur internet qu’elle se poursuivra. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20213 minutes, 40 seconds
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Des voyages dans l’espace sans sortir de chez soi ?

L’espace est un rêve pour de nombreux enfants et peu d’élus sont appelés à décoller un jour pour la station spatiale internationale. En effet, n’est pas Thomas Pesquet ou Neil Armstrong qui veut, et même si les géants de la Tech comme Virgin Galactics, Space X ou Blue Origin s’intéressent de très près au tourisme spatial, les premières expérimentations affichent des tarifs clairement prohibitifs pour 99% de la population mondiale. Ceci dit, si vous souhaitez vraiment ressentir les sensations de l’espace depuis chez vous, c’est possible grâce aux casques de réalité virtuelle. Si vous en possédez un, alors l’expérience Space Explorers vous tend les bras ! Editée par les studios Felix et Paul, il ne s’agit pas vraiment d’un jeu, mais plus d’une série télé, qui là se regarde via un casque de réalité virtuelle du coup. Quatre épisodes de 20 à 30 minutes sont déjà disponibles… Deux dans la série The Journey Begins, ou en français le voyage commence. Comme le titre l'indique, il s’agit des préparatifs pour rejoindre la station spatiale internationale, et deux autres dans la série The ISS Experience, là, filmée directement en apesanteur ! Pour l’instant, chacun des épisodes est disponible sur l'Oculus Store pour 2,99 euros. Et l’aventure n’est pas près de s’arrêter puisque l’éditeur vient de commencer à filmer deux nouveaux épisodes à bord de l’ISS, les épisodes 3 & 4 de la série dans l’espace, en collaboration avec Time Studios et la Nasa. Et quand je dis que ces deux nouveaux épisodes se dérouleront dans l’espace, ce n’est pas une métaphore, ce sera vraiment à l’extérieur de l’ISS contrairement aux deux épisodes précédents, soit une première historique ! Vous vous doutez bien qu’il n’y a ni caméraman ni drone dans l’espace pour tourner ces images. Niveau technique, les équipes de productions ont opté pour le bras robotique extérieur Canadarm2 équipé de la caméra stéréoscopique Z-Cam V1 Pro, elle-même dotée de neuf capteurs 4K afin d'obtenir une image en 3 dimensions, avec l’effet de profondeur si caractéristique à l’espace, le tout en 360 degrés avec une définition 8K. Bref, une qualité tout bonnement incroyable pour faire vivre au spectateur un voyage unique dans les étoiles sans sortir de chez lui. Ceci dit, la caméra a tout de même dû être renforcée pour supporter les conditions dans l'espace, notamment les rayons UV, les températures extrêmes et les impacts des micro débris présents dans le vide. Pour ceux qui seraient pressé de tenter l’expérience, il faudra patienter encore un petit peu… Les deux épisodes dans l’espace sont annoncés respectivement pour cet automne et cet hiver, sur les casques de réalité virtuelle Oculus Rift, Quest et Quest 2. Ceci dit, le contenu sera également proposé par certains opérateurs téléphoniques dont Orange en France, Deutsch Telekom en Allemagne, LGU+ en Corée du Sud et KDDI au Japon. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/5/20213 minutes, 15 seconds
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610 millions de dollars de cryptomonnaie volés… puis restitués ?

Bonjour à toutes et à tous… Comme bien souvent en fin de semaine, je vous partage aujourd’hui l’histoire absolument invraisemblable de l’un des plus grands vols de crypto-monnaies jamais commis et qui, au final, se termine étonnamment bien ! Petit point contexte. Poly Network, une plateforme financière décentralisée fonctionnant sur le système de blockchain a annoncé fin août que plus de 600 millions de dollars en crypto-monnaies avaient été volés dans ses coffres à cause d'une faille dans son code informatique. Et comme je sais que certains d’entre vous n’ont toujours pas saisi le concept de blockchain… en gros, il s’agit d’une chaîne, composée de plusieurs qui permet entre autres d’échanger de l’argent sans intermédiaire comme les banques ou gouvernements. Plus précisément, dès qu’une transaction est émise, elle est immédiatement contrôlée par les utilisateurs de la blockchain eux-mêmes, les mineurs. C’est grâce à eux qu’est garantie l’authenticité et la sécurité des blocs. Il s’agit du minage, qui consiste à l’aide de calculs et d’algorithmes, à certifier ou non un nouveau bloc composé de plusieurs transactions. La vérification est extrêmement rapide et le bloc est ajouté à la chaîne, devenant accessible à tous les utilisateurs. Chaque bloc supplémentaire renforce l’authenticité de l’ensemble de la blockchain. C’est en effectuant ce travail de vérification que les mineurs sont récompensés en cryptomonnaie. Maintenant que le principe de la Blockchain a été établi, revenons à ce cyberbraquage hallucinant. Lors de l'attaque initiale, le pirate a volé 273 millions de dollars en jetons Ethereum, 253 millions de dollars en jetons sur Binance Smart Chain et 85 millions de dollars en USDC. Connu sous le nom de M. White Hat, le pirate a commencé à restituer des actifs presque immédiatement après que l’affaire ait été rendue publique, déplaçant les fonds au coup par coup. Le lundi 23 août dans la matinée, Poly Network a été contacté par le pirate, qui a fourni une clé privée pour le reste des fonds en suspens. La plateforme a ensuite déclaré qu'elle travaillait maintenant à rendre les actifs à leurs propriétaires. La raison pour laquelle le pirate a décidé de rendre l'argent n'est pas claire, mais un message inclus dans la transaction en monnaie numérique par une personne anonyme prétendant être le pirate disait je cite qu’il "quittait la scène", selon le média CNBC. « Mes actions, qui peuvent être considérées comme bizarres, sont mes efforts pour contribuer à la sécurité du projet Poly avec mon style personnel ». Un tel piratage aura en effet donné un grand coup de chaud à la plateforme qui, à n’en pas douter, aura envoyé ses meilleurs ingénieurs au charbon pour renforcer ses défenses après-coup.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/2/20212 minutes, 59 seconds
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Angelia, IA musicale révolutionnaire ?

Bonjour à toutes et à tous… Vous le savez, on vous parle très souvent des intelligences artificielles dans ce podcast. Et pour cause ! Elles sont tout simplement en train d’envahir, ou plutôt de devenir incontournable voir indispensable dans la mise au point des nouvelles technologies ! Outre les smartphones, les enceintes connectés ou les deepfakes, l’IA est également utilisée en musique. Mais finalement, peut-elle détrôner les compositeurs, et à terme remplacer les artistes ? Vous me direz sans doute que les œuvres de l’esprit comme les romans, les peintures, les films et les morceaux de musiques ont nécessairement besoin d’une intervention humaine, c’est en effet dans le nom, « œuvre de l’esprit », et qu’une IA, aussi puissante soit-elle ne pourra jamais faire aussi bien. La question n’est pas tant de savoir si une IA peut remplacer un humain, mais plutôt comment elle peut l’aider à se perfectionner et à s’améliorer constamment. Et bien permettez-moi de vous présenter Angelia, contraction d’Angel et IA, une intelligence artificielle spécialiste de la musique électronique. Il s’agit à l’origine d’un projet de recherche interactif qui met en effet l’humain au centre du processus de création, et présenté par l’enseignant chercheur Jean-Claude Heudin. Pour communiquer avec cette IA, le langage choisi n’est autre qu’un algorithme de composition musicale. C’est un peu flou, c’est ça ? En résumé d’après l’auteur, ce langage permet le « live coding », c’est-à-dire le fait de jouer de la musique en direct grâce au code informatique. Car pour citer Jean-Claude Heudin, « Angelia ne repose pas sur une unique technologie « miraculeuse » qui serait capable de tout faire. Son langage de programmation musical permet d'utiliser différents algorithmes issus de la recherche en IA » tout en continuant à je cite « nourrir la base de connaissance avec des morceaux de musique ». Pour clarifier, l’IA utilise différentes méthodes comme l’apprentissage profond ou les réseaux neuronaux bien connu pour développer des intelligences artificielles… mais a besoin d’être nourri et entraîné comme n’importe quelle IA en analysant les grandes œuvres classiques pour en comprendre les codes, la composition et trouver une recette qui fonctionnera lors de la création d’un futur morceau. Autre caractéristique importante : l’émotion. Et pour générer des émotions, un code permet à Angelia, une fois les données obtenues lors de l’analyse d’une symphonie par exemple, de créer ce que l’auteur appelle un « métabolisme émotionnel ». L’IA ne ressentira pas les émotions à proprement parler, mais les associera à une couleur par exemple. Ce « métabolisme » va ensuite l’influer sur certains paramètres modifiant le choix de telle ou telle ligne mélodique. Enfin, pour générer de la musique, Angelia est couplée à un instrument virtuel, comme un synthétiseur par exemple. L'ensemble devient alors une sorte d'instrument augmenté. Jean-Claude Heudin finit son papier en expliquant je cite « qu’à l'inverse de remplacer les artistes, l'IA peut être un compagnon de musique qui augmente la capacité créative de l'artiste et ouvre la voie à de nouvelles perspectives musicales. » Reste maintenant à savoir quand elle sera disponible au grand public, puis à découvrir ses premières créations. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/1/20213 minutes, 23 seconds
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Bientôt des écrans sur les lentilles de contact ?

Bonjour à toutes et à tous. Avec le titre de cet épisode, on pourrait se dire que le futur est à nos portes… et en effet, c’est le cas ! Une start-up américaine a tout simplement conçu des lentilles de réalité augmentée intégrant un écran, sur le même principe que les Google Glass par exemple. Leur prototype est tout près d’aboutir et pourrait bien révolutionner ce secteur. Quand on pense lunettes de réalité augmentée, on pense bien évidemment aux Google Glass comme je vous le disais. Les attentes autour de cet objet étaient si fortes, qu’il est presque décevant de voir qu’au final, le résultat n’est pas si incroyable que cela. Elles ne sont pas devenues grand public, et aujourd’hui, de nombreux systèmes pour afficher des informations devant les yeux ont été mis au point. Mais au jeu de l’innovation, l’entreprise américain Mojo Vision est en train de concrétiser un rêve de nombreux fans de science-fiction : des lentilles de réalité augmentée. Dans ces lentilles, l'écran mesure moins d'un demi-millimètre de large et chaque pixel mesure moins de deux micromètres… On parle là d’une échelle quasiment microscopique. Cette technologie est d’autant plus prodigieuse que les ingénieurs sont parvenus à mettre au point un mini-système permettant de projeter l'image sur la surface de la rétine. Et cerise sur le gâteau, une mini-caméra capture la scène et un tracker relève instantanément les mouvements de l’œil. En d’autres termes, l’image s’adapte en temps réel à votre champ de vision, les informations sont mobiles et ne vous gênent pas pour voir devant vous quand vous marchez par exemple. Une puce assure également le traitement des images, celui de l'affichage, et gère la liaison sans fil avec un smartphone. Côté batterie, l'autonomie serait limitée à une heure, mais la recharge sans fil permet de continuer à alimenter l’objet sans trop de problème.  Au-delà de l’aspect purement technologique, Mojo Vision souhaite concevoir un accessoire qui pourrait aider les personnes souffrant de problèmes de vue à mieux percevoir les obstacles sur leur parcours en les mettant en évidence. Les lentilles pourraient également être exploitées par les athlètes afin d’afficher des données biométriques durant la pratique de leur discipline sportive. Reste à voir quand le premier prototype sera présenté, et si le destin de cette invention sera plus favorable que celui des lentilles Google qui n’ont pour leur part jamais vu le jour. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/31/20212 minutes, 33 seconds
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Nouvelle-Zélande, refuge des géants de la Tech ?

Bonjour à toutes et à tous. Début août, la Nouvelle-Zélande a confirmé l’arrivée sur son territoire de Larry Page, cofondateur de Google. Un choix de vie qui peut paraître surprenant étant donné que la majorité des milliardaires de la Tech vivent près de la Silicon Valley. Ceci dit, Larry Page n’est pas le premier à opter pour la Terre des Hobbits… oui, car le pays est célèbre pour avoir abrité les décors du Seigneur des Anneaux entre autres… En fait il s’agit d’une certaine tendance assez étonnante, et qui gagne petit à petit la sphère des milliardaires. Dans le détail, Larry Page a fait sa demande de visa en novembre 2020… Un visa dit « Investor Plus » délivré contre un engagement à investir 10 millions de dollars néo-zélandais, soit près de 6 millions d’euros, dans le pays. Ce n’est que 4 mois plus tard que Page ne reçoit son précieux sésame, même s’il était déjà installé dans le pays depuis un moment, son fils ayant eu besoin de soin quand la famille Page était sur les îles voisines des Fidji. D’habitude, un tel exil s’explique grâce aux conditions fiscales des pays d’accueil. Or, la Nouvelle-Zélande est loin d’être un paradis fiscal. Pour comprendre, il faut davantage chercher la réponse du côté des superstitions. En clair, si Page comme tant d’autres avant lui foncent sur la Nouvelle-Zélande, c’est tout simplement pour y trouver refuge en cas d’apocalypse ! Je suis tout à fait sérieux. D’après une étude du Global Sustainability Institute de l’Université anglaise Anglia Ruskin, le pays idéal en cas de fin du monde serait bel et bien la Nouvelle-Zélande. Et il faut bien avouer que ce bout de terre au sud-est de l’Australie a pas mal d'atouts dans sa manche… Tout d’abord une population faible de 5 millions d’habitants, mais aussi sa stabilité politique, son climat tempéré et son autosuffisance en énergie, eau potable et nourriture. En réalité, Page ne fait que suivre la mouvance initiée par Peter Thiel en 2011. Le cofondateur de PayPal et investisseur important de Facebook se serait passionné pour ce pays suite à la lecture d’un manifeste libertaire publié en 1997. Dans ce livre intitulé The Sovereign Individual, l’auteur William Rees-Mogg personnifie la société dans laquelle nous vivions à la fin des années 90 comme étant un véritable cartel criminel qui vole l’argent des particuliers. En gros, une fois l’apocalypse provoquée par notre modèle de société imparfait, les ultra-riches s’étant réfugiés en Nouvelle-Zélande, terre idéale pour survivre à la fin du monde, serait suffisamment puissant pour façonner le futur de l’humanité dans une société post-démocratique. C’est très grossièrement résumé, et j’en profite pour adresser toutes mes excuses aux experts du sujet si j’ai été un peu trop vague, mais vous avez saisi l’idée. Quoiqu’il en soit, apocalypse ou pas, le phénomène prend de l’ampleur chez les milliardaires qui réfléchissent de plus en plus à un plan de survie en Nouvelle-Zélande dans la perspective d’une éventuelle fin du monde. En 2018, le fondateur de Linkedin avait publiquement avoué faire partie de cette mouvance. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20213 minutes, 22 seconds
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Combien de temps dans notre vie passons-nous sur internet ?

Bonjour à toutes et à tous… C’est une étude menée par la société NordVPN qui ne passe pas inaperçu sur internet, c’est le cas de le dire, puisque d’après elle, les français passent en moyenne près de 30 ans de leur vie sur internet ! Un chiffre astronomique mais qui peut facilement s’expliquer par les usages que l’on fait d’internet, tant au niveau professionnel que personnel. Plus précisément, les françaises et les français passeraient un total de 27 ans, 7 mois et 9 jours sur internet en moyenne, soit quasiment un tiers de leur vie. Pour avoir un autre ordre d’idée, cela représente 8 heures par jour passés à naviguer ; ou 56 heures par semaine ; ou encore 122 jours par an. Et finalement, ce constat n’a rien d’étonnant. En 2020, la pandémie de COVID-19 a fait bondir le télétravail de plus de 50%. Par ailleurs, la popularité des services de streaming du genre Netflix, Amazon Prime ou Disney+ poussent les gens à consommer de plus en plus de contenu, ce qui rentre aussi en ligne de compte, sans oublier Twitch, Youtube et les réseaux sociaux. D’ailleurs, qu’en est-il dans le détail ? Et bien sans surprise, c’est le travail qui nous pousse le plus à naviguer sur le web avec quasiment 21h passé sur internet. Assez loin derrière, sur la deuxième marche du classement figurent les réseaux sociaux. Les français passent en moyenne 6h30 par semaine à faire défiler les publications Facebook, à scroller leur fil Twitter et à liker les posts Instagram. Puis vient ensuite le streaming vidéo comme je vous le disais avec environ 6h20 passés par semaine devant Netflix et compagnie… Netflix qui représente d’ailleurs plus de 20% du trafic internet en France. Youtube et Twitch accaparent environ 4h40 sans oublier le streaming musical avec Spotify et Deezer notamment qui représente environ 3h30 de notre temps par semaine. On ne va pas se le cacher, la France est très bien placée en Europe dans le classement du temps passé sur internet. Ceci dit, elle n’est pas première pour autant… Cette place revenant aux Espagnols qui consacreraient en moyenne 28 ans, 9 mois et 10 jours de leur vie à internet, soit un an de plus que nous. L’Allemagne, elle, est juste derrière avec un total de 24 ans, 8 mois et 14 jours d’après l’étude de NordVPN. Dans sa synthèse, la société précise d’ailleurs que tout ce temps représente autant de données partagées au monde entier. En effet, plus de 58% des français dévoilent régulièrement leur identité, leur date de naissance et leur adresse sans trop se méfier. L’éditeur de logiciel invite donc à la prudence et recommande effectivement d’utiliser un réseau privé virtuel, la traduction de VPN en français, afin de garantir un certain anonymat même s’il ne sera jamais complet, que ce soit justement NordVPN ou d’autres comme Cyberghost, Surfshark Express VPN ou même VyprVPN, vous avez le choix ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/29/20213 minutes, 7 seconds
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Petite pause pour Choses à Savoir TECH

Pas de nouvel épisode cette semaine, mais un retour prévu dimanche ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/22/202152 seconds
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Le Fisc vous espionne-t-il grâce à Google Maps ?

Le Fisc expérimente actuellement le programme « Foncier innovant » qui s'appuie sur Google Maps pour détecter automatiquement les erreurs du cadastre (ce plan découpant les parcelles et terrains que l’on trouve en mairie). Le but : repérer les piscines et extensions non déclarées dans vos maisons. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/19/20212 minutes, 41 seconds
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Lionel Messi payé en cryptomonnaie par le PSG ?

C’est l’info sportive qui a tenu toute la planète football en haleine pendant plusieurs semaines et qui est maintenant officielle : Lionel Messi est un joueur du PSG ! Après plus de 20 ans d’une histoire d’amour passionnelle avec le FC Barcelone, la star argentine a été contrainte de quitter la catalogne, et avec la crise économique que connait le football, seul un club semblait en mesure de lui proposer un challenge et un salaire convaincant : le PSG. Mais le plus intéressant dans cette histoire, c’est que la prime versée à Lionel Messi a en parti été payée en crypto-monnaie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/18/20212 minutes, 48 seconds
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À quand les publicités dans l’espace ?

Dérive de la technologie pour les uns, innovation intrigante pour les autres, peut importe le sentiment, la publicité depuis l’espace va bel et bien devenir une réalité. SpaceX et une startup canadienne prévoient de lancer un satellite qui diffusera des publicités dans l’espace tout ça rien qu’à l’aide d’une perche à selfie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/17/20212 minutes, 53 seconds
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Pourquoi la Russie se déconnecte d’internet ?

C’est un test qui est passé totalement inaperçue… Cet été, la Russie s’est purement et simplement déconnecté de l’internet mondial pendant un mois. L’objectif était de tester la mise en place de son propre internet, directement contrôlé par le gouvernement.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/16/20213 minutes, 22 seconds
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Norton, futur mastodonte des antivirus ?

La cybersécurité est une composante plus qu’essentielle quand on parle d’internet de nos jours. Et le premier bouclier de base n’est autre que l’antivirus, à partir du moment où l'on télécharge quoique ce soit et que l'on fouille un peu trop profondément sur internet. Au final, peu importe l'antivirus que vous utilisez, car d’ici quelques temps, on pourrait assister à la naissance d’un nouveau logiciel tout simplement surpuissant. Norton vient de racheter Avast pour 8 milliards de dollars. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/15/20213 minutes, 7 seconds
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Du minage de bitcoin au QG de la police polonaise ?

Dans le classement des histoires un peu folles et totalement surréalistes, celle du jour pourrait largement figurer sur le podium. On vous parle régulièrement du Bitcoin et de son minage illégal, notamment en Asie et dans les pays de l’Europe de l’Est. Cette fois, direction la Pologne ou la police a tout simplement découvert une opération de minage dans son propre quartier général dans la capitale Varsovie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/12/20213 minutes, 2 seconds
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Qui de Blue Origin ou SpaceX ira finalement sur la Lune ?

C’est une guerre que Jeff Bezos a déclarée il y a quelques mois quand le contrat avec la Nasa est passé sous le nez de son entreprise Blue Origin. Le voilà encore un peu plus humilié avec un ultime désaveu aux allures de coup de grâce. La Nasa va bel et bien renvoyer des astronautes sur la Lune, et ce sera bel et bien avec SpaceX au grand damne de Jeff Bezos. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/11/20213 minutes, 2 seconds
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Vers la fin inévitable de Mozilla Firefox ?

Parmi tous les moteurs de recherches disponibles sur internet, Google Chrome reste celui le plus utilisé dans le monde. Ceci dit, Mozilla Firefox conserve une très bonne réputation et un nombre d'usager fidèle relativement conséquent. Une popularité qui s'érode tout de même avec le temps, au point de mettre en péril l’avenir de Firefox. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/10/20212 minutes, 33 seconds
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Prédire l’avenir grâce à l’IA ?

Que diriez-vous si l’on pouvait prédire certains événements avec plusieurs jours d’avance grâce à l’intelligence artificielle ? Pour l’instant, difficile d'apporter une réponse définitive à cette question, mais à en croire l’armée américaine, cette possibilité est plus que plausible. Dans un récent discours, le général Glen VanHerck, responsable du North American Aerospace Defense Command, (Norad), a expliqué que les États-Unis avaient réussi le troisième test d’une technologie mêlant satellites, drones, IA, et cloud computing, le tout capable de prédire la tournure des événements dans une situation précise plusieurs jours à l'avance. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/9/20213 minutes, 5 seconds
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10$ en bon d'achat chez Amazon pour votre empreinte de main ?

Une fois n’est pas coutume, Amazon fait encore l’actualité pour une technologie à la limite de la controverse. Cette fois, le géant du commerce en ligne présente Amazone One, un service permettant à ses clients de payer grâce à la paume de leur main. Et pour inciter le maximum de personne à se convertir, Amazon va même jusqu’à leur offrir un bon d’achat de 10$. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/8/20213 minutes, 23 seconds
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Un Youtuber embauché par LucasFilm grâce à ses Deepfakes ?

Si vous êtes un fan de Star Wars, peut-être avez-vous été un peu effrayé par le retour de certains personnages en images de synthèses comme la princesse Leia ou plus récemment Luke Skywalker dans la saison 2 de The Mandalorian ? Et bien sachez que LucasFilm vient d’embaucher un vidéaste dont les deepfakes publiés sur YouTube sont pratiquement meilleurs que ce qu’a proposé la société de production jusqu’à présent. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/5/20212 minutes, 30 seconds
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Freedom Phone : le smartphone protégeant vie privée et libertés ?

C’est une annonce qui commence à prendre de l’ampleur sur internet : le Freedom Phone. Si ce smartphone promet de donner la priorité à la « liberté d’expression et à la vie privée », certains indicateurs dévoilent une tout autre tendance. Dans cet épisode, je vous propose de démêler le vrai du faux sur ce smartphone quelque peu intriguant. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/4/20213 minutes, 13 seconds
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Le détecteur de séismes Android sauveur de vies ?

Lancé l’an dernier, le détecteur de séismes d’Android commence déjà à faire ses preuves, notamment aux Philippines. L’archipel a récemment été frappé par un tremblement de terre ravageur de magnitude de 6,7, qui aurait pu être autrement plus meurtrier si cet outil n’avait pas incité les utilisateurs à se mettre à l’abri à temps. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/3/20212 minutes, 42 seconds
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De nouvelles fonctionnalités Google Maps très bientôt ?

Google va enrichir son service Maps de deux nouvelles fonctionnalités. La première permettra de connaître l’affluence dans les transports en commun, quand la seconde alertera les conducteurs lorsqu’ils traverseront une zone à faibles émissions en ville. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/2/20213 minutes, 1 second
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Des fermes de cryptomonnaies propres, sans rejet de CO2 ?

Vous l’avez sans doute remarqué, les cryptomonnaies sont régulièrement au cœur de l'actualité. En effet, Bitcoin, Ethereum et autres monnaies virtuelles sont en plein essor au point de créer des bulles spéculatives très dangereuses. Qu’à cela ne tienne, une entreprise américaine a décidé d’investir massivement dans ce secteur en fondant sa propre ferme de cryptomonnaie dans l’Ohio. Les fondateurs expliquent qu’il s’agit de la première installation du genre sans rejet de CO2.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/1/20213 minutes, 36 seconds
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Qu’est-ce que "Email Protection", le service de DuckDuckGo ?

Parmi tous les mails que l'on reçoit chaque jour, combien sont vraiment important ? Entre la pub, les spam, les newsletters que l'on n’ouvre jamais et les tentatives d’arnaques, difficile de faire le tri si l’on n’est pas habitué. Pour ne rien arranger, il semblerait que majorité des mails qui arrive dans notre boite de réception contient des trackers collectant de données sur nous. C'est pourquoi le moteur de recherche DuckDuckGo a trouvé une solution : un service gratuit de protection des mails. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/29/20212 minutes, 51 seconds
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Comment vérifier si son smartphone est infecté par Pegasus ?

Le logiciel espion Pegasus est au cœur de l’actualité ces derniers jours. Pourquoi ? Parce qu’il a été détourné de sa fonction première pour surveiller des personnes à priori peu dangereuse pour la sécurité d’un pays. Pegasus infiltre le smartphone de la victime sans qu'elle ne le sache et aspire absolument toutes ses données. En guise de réponse, les chercheurs d'Amnesty International ont développé un outil open source afin d’aider le grand public à savoir si leur téléphone a été infecté ou non. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/28/20213 minutes, 36 seconds
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La PS5 a-t-elle été plus vendue que la PS4 en seulement 9 mois ?

C’est indiscutable, la PS5 est un énorme succès commercial. Certes, il est difficile d’en trouver un exemplaire, surtout en Europe, mais pas de quoi décourager les acheteurs qui moins d’un an après la sortie de la console nouvelle génération, sont déjà plus de 10 millions à s’en être procuré une. Un cap symbolique franchit avec un mois d'avance sur la PS4 à la même période. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/27/20212 minutes, 47 seconds
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Quel est le record du monde de vitesse internet ?

Si la fibre optique est progressivement déployée en France, force est de constater que cet internet très rapide est clairement inégal puisqu’il offre un débit très important dans les grandes villes et une vitesse bien plus réduire dans les villages de campagne. Une frustration que l’on peut facilement comprendre et qui ne va malheureusement pas s’atténuer avec l’épisode du jour, puisqu’il est question d’un nouveau record du monde de vitesse internet établi par le Japon… voir même établi une nouvelle fois par le Japon étant donné que le précédent provenait déjà du pays du soleil levant.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/26/20213 minutes, 13 seconds
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Pourquoi un prêtre a dû démissionner à cause de ses données personnelles ?

Aujourd’hui, place à une histoire qui souligne une nouvelle fois combien l’anonymat sur internet est une notion très vague. La semaine dernière, le secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis a été contraint de démissionner de ses fonctions suites aux révélations d’un média religieux, lui prêtant des relations homosexuelles. Des informations compromettantes, obtenues en recoupant des données collectées sur l'homme d'église par une application de rencontre gay. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/25/20213 minutes, 13 seconds
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Miner de la cryptomonnaie en allant aux toilettes ? C’est possible !

Les cryptomonnaies sont devenues le cheval de batail de nombreuses personnes, qu’il s’agisse des géants de la Tech comme Elon Musk et Tesla, des gouvernements souhaitant lancer leur propre monnaie virtuelle, ou encore d’individus prêt à tout pour miner du bitcoin avec des hangars entiers remplis d’ordinateurs. Aujourd’hui, place à une manière plus étonnantes de miner de la cryptomonnaie et à laquelle vous ne vous attendez certainement pas. Pour cela rendez-vous dans les WC, sur les toilettes BeeVi.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/22/20213 minutes, 20 seconds
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Quelles sont les nouveautés apportées par Android 12 ?

Android 12 est la prochaine mise à jour majeure du système d'exploitation mobile de Google. Cette fois, l’OS va avoir droit à une refonte en profondeur de son interface et accueillera également de nouvelles fonctionnalités. Si le lancement officiel est prévu entre septembre et décembre prochain, plusieurs versions beta permettent déjà de découvrir les nouveautés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/21/20213 minutes, 42 seconds
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Vers un chargeur unique pour tous les smartphones en Europe ?

De tous les accessoires et équipements technologiques devenus indispensables dans notre quotidien, il ne fait aucun doute que les chargeurs arrivent en tête, et c’est notamment lorsqu’on les oublie qu’on se rend compte combien ils sont importants. Bonne nouvelle, la commission européenne est bien décidée à uniformiser tout cela en imposant à tous les constructeurs de smartphones d’adopter le port USB-C pour les modèles commercialisés sur le vieux continent. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/20/20212 minutes, 54 seconds
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Elon Musk à son tour dans l’espace ?

Après Richard Branson et Jeff Bezos, c’est au tout d’Elon Musk de partir à la conquête de l’espace ! Rien d’étonnant de la part du patron de Space X, mais ce qui l’est davantage, c’est qu’il n’a pour l’instant jamais profité de son entreprise pour aller faire un tour en apesanteur. Celui qui est également le patron de Tesla a attendu le lancement de la course au tourisme spatial pour s’y intéresser, et à son tour voler au-dessus de la Terre grâce… à Virgin Galactics de son ami Richard Branson. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/19/20213 minutes, 5 seconds
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Qu’est-ce que Short, le format de vidéos Youtube courtes ?

En fin d'année dernière, TikTok se hissait à la première place des applications les plus populaires en 2020. Son succès : des vidéos courtes, souvent humoristiques, mais surtout pouvant devenir virales très rapidement. Cette recette, Youtube compte bien l’exploiter à son tour avec un tout nouveau format intitulé Shorts, la traduction littérale du mot court en Français. Le service vient tout juste d'être lancé à l'international, et d’après la plateforme le succès serait déjà au rendez-vous avec plus de 6,5 milliards de vue chaque jour. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/18/20212 minutes, 53 seconds
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Audacity espionne-t-il ses utilisateurs ?

C’est une rumeur assez étonnante mais néanmoins suffisamment grande pour être prise au sérieux : le logiciel de traitement de son gratuit Audacity espionnerait ses utilisateurs. En cause, son rachat par la société russe Muse Group fin mai, et la modification de ses conditions d'utilisations qui forcerait désormais le logiciel à collecter une quantité de donnée astronomique sur ses utilisateurs. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/15/20213 minutes, 2 seconds
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La reconnaissance faciale pour empêcher les mineurs de jouer la nuit ?

Vous ne le savez peut-être pas, mais les restrictions autour des jeux vidéo en Chine sont de plus en plus importantes, notamment l’interdiction pour les moins de 18 ans de jouer entre 22h et 8h du matin. Une privation de liberté appuyée par le géant de la tech Tencent qui, pour s’assurer que la règle soit respectée, a inclus un système de reconnaissance faciale à ses plateformes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/14/20213 minutes, 1 second
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Une IA pour réprimander les députés trop distraits par leur smartphone ?

C’est bien connu, pas de smartphone en salle de classe ou en réunion. Une règle à la fois pour garantir l’attention des élèves comme des collaborateurs et qui est tout simplement un principe de politesse. Dans l’hémicycle, il en va de même pour nos chers députés élus, enfin en théorie. Car il n’est pas rare de voir les politiciens scotché sur leur écran lors des débats, quand bien même il en va de l’avenir du pays, ce qui a visiblement inspiré un artiste digital avec une IA capable de les repérer sur vidéo. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/13/20212 minutes, 50 seconds
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À quand l’arrivée des voitures autonomes en France ?

La promesse des voitures autonomes sur les routes de France ne date pas d’hier, et pourtant même en 2021, toujours rien… Cependant, les choses commencent à se décanter notamment sur le plan législatif puisque le gouvernement français a publié un décret le 1er juillet afin d’adapter le code de la route aux véhicules autonomes. L’occasion de mettre à jour ce texte qui « ne prend en compte QUE la conduite d'un véhicule par une personne ». Cette règle est quelque peu limitée et va inévitablement devenir obsolète avec l’arrivée de ces nouveaux modes de transports d’ici peu, d’où la nécessité de modifier rapidement le Code de la route. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/12/20212 minutes, 48 seconds
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Comment un adaptateur Game Boy & PC pourrait bouleverser le rétrogaming ?

Si le temps est aux consoles nouvelles générations et aux anciens jeux remasterisés avec de beaux graphismes, il est un secteur, celui des vieux jeux et des vieilles consoles qui connait une popularité toujours aussi forte : on appelle ça le rétrogaming. Aujourd'hui, place à la console portable la plus populaire pour les joueurs des années 90 et 2000. L'entreprise Epilogue vient de mettre au point un adaptateur permettant de jouer sur ordinateur à vos vieilles sauvegardes sur Game Boy. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/11/20213 minutes, 8 seconds
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Quelles sont les nouveautés de Windows 11 ?

Depuis plusieurs semaines, Microsoft préparait une grande refonte de son système Windows 10 qui va devenir Windows 11. L’entreprise a finalement présenté toutes les nouveautés de son futur système d’exploitation lors de sa conférence “What’s next for Windows”. On y découvre un menu Démarrer revu, des performances en hausse, des applis Android exécutées nativement, des widgets dopés à l'IA et une meilleure intégration de la messagerie Teams. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/8/20213 minutes, 4 seconds
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Bientôt une mise à jour pour le Bitcoin ?

Si l’on vous parle régulièrement du Bitcoin ces derniers temps, c’est tout simplement parce que cette monnaie virtuelle est au cœur de l’actualité technologique, et à plus forte raison aujourd’hui puisque cette cryptomonnaie devrait bientôt recevoir une mise à jour majeure baptisée Taproot. Elle serait censée améliorer la gestion des transactions et la confidentialité des échanges, ce qui n'est pas pour plaire à tout le monde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/7/20212 minutes, 50 seconds
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Qu’est-ce que NXTWEAR G, les lunettes-écran de TCL ?

S’il y a bien un secteur que les géants de la Tech ont du mal à maitriser, c’est celui des lunettes. Si les plus connues restent les Google Glass, la marque chinoise TCL compte elle aussi se faire un nom sur ce marché avec les NXTWEAR G, capables de répliquer virtuellement un écran d’ordinateur ou de smartphone sans pour autant faire de réalité virtuelle. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/6/20212 minutes, 45 seconds
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L’IA pourra-t-elle bientôt soigner des maladies ?

Vous l’avez peut-être constaté, on vous propose régulièrement des sujets mêlant santé et technologies. Sachez que cela n’a rien d’un hasard puisque ces deux secteurs sont intimement liés, surtout de nos jours où l’intelligence artificielle et les prémices de l’informatique quantique ouvrent un champ des possibles qui hier relevait encore de la science-fiction. En parlant d’IA, il en est une développée par Deepmind, une filiale de Google, qui compte prochainement s’attaquer aux maladies rares et oubliées. Son nom : AlphaFold. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20212 minutes, 47 seconds
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À quoi va servir l’Euro numérique ?

La montée en puissance des cryptomonnaies intéressent de plus en plus les gouvernements, désireux de profiter de l’engouement du public pour lancer la leur, et ainsi contrecarrer le Bitcoin ou l’Ethereum. C’est notamment le cas de l’Union Européenne qui souhaiterait lancer d’ici cinq ans son euro numérique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/4/20212 minutes, 27 seconds
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Un masque FFP2 signé Razer ? Vraiment ?

Avez-vous déjà entendu parler de la marque Razer ? Si vous êtes un fan de jeu vidéo ou simplement d’informatique, alors il y a de fortes chances que oui. Pour ceux qui ne sauraient pas de quoi il s'agit, Razer est une marque bien connue pour ses casques audio, ses souries, ses claviers et ses ordinateurs portables entre autres. Mais ces derniers temps, la marque travaille d’arrachepied sur un tout nouveau projet radicalement différent : un masque respiratoire FFP2 !  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/1/20213 minutes, 5 seconds
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Comment utiliser le Pass Sanitaire sans smartphone ?

Avec le déconfinement en France, le Pass Sanitaire s’impose comme LE sésame de ceux qui souhaitent voyager, participer à des festivals et bien d’autres activités. Or, nombreux sont ceux qui expliquent qu’il faut impérativement l’utiliser avec son smartphone. Je vous rassure d’emblée, le Pass Sanitaire n’est pas indispensable, et ensuite, d'autres moyens existent pour présenter ce précieux document si vous en avez besoin et que vous n’avez pas de smartphone. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/30/20212 minutes, 54 seconds
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Tesla réconcilié avec le Bitcoin quand il sera plus « vert » ?

C’est un énième rebondissement dans l’histoire d’amour conflictuelle entre Elon Musk et le Bitcoin. Le directeur général de Tesla a annoncé qu’il accepterait de nouveau le Bitcoin pour payer les voitures de sa marque, mais seulement lorsque le minage de celle-ci sera alimenté pour moitié par des énergies renouvelables. On sait en effet depuis un certain temps maintenant que la doyenne cryptomonnaies est très gourmande en énergie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/29/20212 minutes, 36 seconds
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Vers un « droit des neurones » pour protéger notre cerveau ?

Plus la technologie progresse, et plus les avancées en matière de médecine sont nombreuses. Toutefois, à cette vitesse, le premier secteur pourrait bien prendre le dessus sur le second, faisant naître des craintes chez de nombreux observateurs, notamment sur le fait que certaines technologies ne soient utilisées à des fins commerciales sans avoir été encadrées à temps. Pour prévenir d’éventuelles dérives et abus, plusieurs neurologues demandent la mise en place de lois et régulations pour protéger notre cerveau de manipulations technologiques. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20213 minutes, 25 seconds
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Shenzhen, la nouvelle Silicon Valley chinoise ?

En une vingtaine d’année, Shenzhen est passé de temple de la contrefaçon à l’une des villes les plus riches de Chine. Afin de tirer parti de cette pleine puissance financière, la municipalité a dévoilé début juin un plan quinquennal pour faire de la ville ni plus ni moins que la Silicon Valley chinoise d’ici 2025. Semi-conducteurs, biomédecine, véhicules propres, économie numérique… autant de thématiques sur laquelle la ville veut être pionnière. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/27/20213 minutes
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Amazon, Reddit, Twitch en panne en même temps, que s’est-il passé ?

Début juin, de nombreux sites importants comme Amazon, Reddit, Spotify, PayPal, Ebay ou Twitch étaient indisponibles suite à une panne majeure dans un service nommé Fastly. Les erreurs 503 sont alors apparues un peu partout, révélant une dépendance insoupçonnée à ce service de cloud largement méconnu. Fastly est une société américaine gérant un réseau dit « de diffusion de contenu » (Content Delivery Network, CDN). Celui-ci est constitué de serveurs proxy répartis dans le monde entier, dont le but est de mettre à disposition le contenu web de leurs clients au plus proche des internautes.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/24/20212 minutes, 46 seconds
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Vers des écrans élastiques signés Samsung ?

Samsung mise énormément sur les affichages flexibles et veut aller plus loin dans le domaine des écrans pliables avec un affichage dit "étirable" et collable sur la peau comme un pansement. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un prototype, mais l'OLED Skin pourrait tout simplement révolutionner les écrans. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/23/20212 minutes, 43 seconds
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Les milliardaires de la Tech échappent-ils à l’impôt ?

Saviez-vous qu'entre 2007 et 2011, Jeff Bezos le patron d’Amazon n’a payé aucun impôt au fisc américain ? Idem pour Elon Musk, fondateur de Tesla en 2018. Ces révélations proviennent du site américain ProPublica début juin qui a mené l'enquête après avoir mis la main sur des données directement issues de l’Internal Revenue Service (IRS), l’agence gouvernementale qui récolte l’impôt aux États-Unis. L’enquête détaille également les techniques d’optimisation fiscale utilisées. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20214 minutes, 13 seconds
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Le Salvador, premier pays au monde à adopter le Bitcoin comme monnaie ?

Le président du Salvador Nayib Bukele l'a annoncé lui-même début juin : l'utilisation du bitcoin comme monnaie légale sera bientôt possible dans ce petit État d'Amérique centrale. C'est la première fois qu'un pays officialise l'adoption d'une cryptomonnaie au même titre que le dollar qui reste sa monnaie officielle. Avec le bitcoin, le président compte améliorer le niveau de vie des familles ayant de bas revenus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20213 minutes, 9 seconds
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Fuite de 8 milliards de mots de passe, une catastrophe mondiale ?

C’est une histoire qui a angoissé de nombreux internautes, un utilisateur du forum CyberNews, spécialiste de la cybersécurité, a déclaré avoir mis la main sur ce qui est tout simplement la plus grosse fuite de mots de passe de l’Histoire. Au total, près de 8 milliards et demi d’identifiants ont été regroupés au sein d’un fichier texte de 100 Go, intitulé « RockYou2021 » en référence à la faille de 2009 du même nom. Have I Been Pwnd : https://haveibeenpwned.com/Passwords Cybernews : https://cybernews.com/password-leak-check/  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/20/20213 minutes
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Vers un écran embarqué aussi puissant qu’une PS5 pour les Tesla 2021 ?

Le fabricant de semi-conducteurs et de cartes graphiques AMD a annoncé un tout nouveau partenariat avec Tesla lors de la Computex 2021, le principal salon asiatique dédié aux nouvelles technologies. Plus connu pour équiper les consoles de jeu et les ordinateurs, AMD deviendra bientôt le principal fournisseur de matériel pour l’ordinateur de bord des Tesla Model S et Model X 2021. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/17/20212 minutes, 56 seconds
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Comment des soldats ont-ils dévoilé par erreur l’emplacement d’armes nucléaires grâce à une application ?

Contre toute attente, cette histoire se déroule en Europe. On oublie souvent que plusieurs bases militaires de l'Otan sont implantées sur le vieux continent, renfermant derrière des murs ultra sécurisés des missiles et bombes nucléaires. L’emplacement de ses bases est bien évidemment gardé secret… enfin en théorie, puisqu’en réalité cela fait bien longtemps que leurs positions ont été révélées dans des fuites. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/16/20213 minutes, 20 seconds
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Après les voitures et les batteries, des restaurants estampillés Tesla ?

Après les voitures électriques et les batteries, Tesla se lance dans la restauration ! L’entreprise fondée par Elon Musk veut enrichir ses stations de recharge en y intégrant des restaurants ou encore des salles de cinéma en plein air. Ce sont les fans de la marque qui ont mis en lumière cette information sur le réseau social Reddit. Concrètement, c’est un nouveau dépôt auprès du Bureau américain des brevets et des marques de commerce qui a retenu leur attention. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20212 minutes, 56 seconds
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En quoi consiste l’application à succès Clubhouse ?

Ce réseau social d’un nouveau genre s’organise sous forme de salons de discussions. Mais contrairement à Facebook, Twitter et compagnie, sur Clubhouse on ne communique que par la voix. Pas de messages écrits, pas de photos ni de vidéos... uniquement des conversations de vive voix, ce qui est assez osé dans une société où l’image prime sur tout le reste. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20213 minutes, 23 seconds
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Pourquoi TikTok s’est-il associé à Pôle Emploi ?

C’est une collaboration à laquelle les utilisateurs de TikTok ne s’attendaient sûrement pas, le réseau social le plus populaire du moment s’est associé avec Pôle Emploi du 4 au 11 juin dernier pour parler travail avec les jeunes. Un espace entièrement dédié à l'emploi et à la formation était disponible sur l’application sous le nom Mission Emploi. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/13/20212 minutes, 33 seconds
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Pourquoi WhatsApp s’en prend-elle au gouvernement indien ?

Depuis le début de l’année, WhatsApp subit les foudres de nombreux internautes. Sa dernière mise à jour oblige en effet les utilisateurs à partager leurs données avec Facebook même si ces derniers ne sont pas consentants. Depuis cette polémique, l’application tente de lisser son image et n’hésite pas à s’attaquer à tout ce qui pourrait représenter une menace pour la sécurité de ses utilisateurs. C’est notamment le cas en Inde où WhatsApp a décidé de porter plainte contre le gouvernement pour violation des droits à la vie privée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/10/20212 minutes, 48 seconds
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L’intelligence artificielle peut-elle révolutionner l’archéologie ?

Au premier abord, rien ne rapproche l’archéologie et l’intelligence artificielle… Mais dans une récente étude réalisée pour la Northern Arizona University, les archéologues Chris Downum et Lescek Pawlowicz ont dévoilé un système automatisé pour le tri et la classification de fragments de poterie découverts lors de fouilles. Là encore, on pourrait croire que le sujet n’a rien de passionnant, mais leur découverte est bien plus importante qu’elle n’y paraît. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/9/20212 minutes, 31 seconds
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Qu’est-ce que Contentsquare, la start-up française de tous les records ?

Connaissez-vous Contentsquare ? Cette start-up française spécialisée dans l’expérience digitale a décroché fin mai le record de la plus importante levée de fonds de toute la French Tech avec plus de 400 millions d’euros récoltés auprès d’investisseurs pour étendre son projet à l’international. Un succès retentissant qui s'est notamment décuplé depuis le début de la pandémie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20212 minutes, 57 seconds
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Pourquoi le rachat des studios MGM par Amazon va bouleverser l'industrie du streaming ?

Fin mai, Amazon annonçait avoir racheté la société de production Metro Goldwyn Mayer (MGM) pour près de 8 milliards et demi de dollars. Un véritable tremblement de terre, qui devrait bouleverser l’industrie du streaming et du cinéma, puisqu'Amazon a de grandes ambitions pour sa plateforme de streaming Prime Video, notamment dans l'optique de concurrencer Netflix, Disney + et HBO Max. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/7/20213 minutes, 17 seconds
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La technologie peut-elle redonner la vue aux aveugles ?

Avec des progrès technologiques toujours plus importants, le domaine de la santé est de plus en plus performant, au point de permettre à des aveugles de retrouver la vue ! À défaut de voir parfaitement comme avant, un français de 58 ans atteint d’une maladie génétique dégénérative a partiellement retrouvé la vue grâce à l’optogénétique. Une prouesse inédite pour cette approche médicale mêlant thérapie génique et stimulation lumineuse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/6/20212 minutes, 43 seconds
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Snapchat est-il « le réseau social de la drogue » ?

C’est une formulation utilisée par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin à la radio : Snapchat serait le nouveau « réseau social de la drogue ». Un caillou dans la chaussure du ministre qui a fait de la lutte contre le trafic de stupéfiants l’une de ses priorités. L’utilisation des réseaux sociaux par les dealers est documentée depuis plusieurs années maintenant, puisqu'ils y ont recours afin de promouvoir leurs offres dans un contexte de plus en plus concurrentiel. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/3/20212 minutes, 45 seconds
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Pourquoi Google veut commercialiser un ordinateur quantique d’ici 2029 ?

Dans un article publié mi-mai sur le blog de Google, Erik Lucero, ingénieur en chef chez Google Quantum AI a présenté les ambitions de son équipe en matière d'informatique quantique. Il a notamment affirmé que Google sera en mesure de commercialiser un ordinateur quantique d'ici 2029 grâce à son tout nouveau campus consacré à ce genre de recherches dans la ville de Santa Barbara : le Quantum AI Campus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/2/20212 minutes, 44 seconds
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Où en sont les plateformes de SVOD ?

Si les média français tentent à leur échelle de lutter contre les plateformes de SVOD, l'américain Warner Bros (propriétaire de HBO Max) est en passe d'être vendu au groupe Discovery pour créer un nouveau mastodonte capable de siphonner une partie du public de Netflix et Disney +, comptant respectivement 207 millions et 103 millions d'abonnés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20213 minutes, 2 seconds
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Que va changer le rachat de M6 par TF1 pour la télévision française ?

C’est une annonce qui a fait l’effet d’une bombe il y a quelques semaines, TF1 a décidé de racheter un tiers des parts du groupe M6 pour plus de 640 millions d'euros. Grâce à cette fusion, les deux groupes espèrent créer un acteur majeur de l’audiovisuel français pour résister à l'essor des services de SVOD comme Netflix ou Disney+. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20213 minutes, 29 seconds
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Quelle est l’influence d’Android dans le monde ?

Mi-mai, Google organisait la conférence d'ouverture de la Google I/O, son rendez-vous annuel à destination des développeurs au cours duquel le GAFA a notamment levé le voile sur les nouveautés d'Android 12 & déployé la première bêta publique de la mise à jour. Mais au-delà de ces annonces, il y a un chiffre qui a retenu l’attention et qui permet de mesurer un peu plus encore l’influence d’Android : le nombre de terminaux équipé sur l'ensemble de la planète. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/30/20213 minutes, 9 seconds
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Clap de fin pour WhatsApp ?

C’est sans doute une polémique dont WhatsApp se serait bien passée. En début d’année, l’application de messagerie annonçait que toutes les personnes qui refuseraient d’accepter ses nouvelles conditions d’utilisation verraient leur compte supprimé au bout d’un certain temps. Si la limite pour accepter ces conditions était initialement fixée pour février, elle avait finalement été repoussée à mi-mai. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/27/20212 minutes, 38 seconds
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Qu'est-ce que l'outil Chronodoses ?

Depuis quelques semaines, Vite Ma Dose est devenue l'un des sites et même applications mobiles les plus consultés tous les jours pour trouver un créneau de vaccination rapidement contre la COVID-19. L'outil, lancé par Guillaume Rozier, le créateur de Covid Tracker, se dote aujourd'hui d'une nouvelle fonctionnalité : Chronodoses. Site : https://vitemadose.covidtracker.fr/  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/26/20212 minutes, 37 seconds
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Qui est le milliardaire Vitalik Buterin, cofondateur de l'Ethereum ?

Russe d'origine, c'est pourtant au Canada que Vitalik Buterin a passé la majorité de sa vie. Cofondateur d'Ethereum avec six autres personnes l’année de ses 20 ans, soit en 2014, Buterin a tout simplement contribué à créer l’une des monnaies virtuelles les plus puissantes du monde en moins de sept ans. Une courte période durant laquelle le russe a pu amasser suffisamment de cette crypto-monnaie pour dépasser le milliard de dollars de fortune.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20212 minutes, 59 seconds
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Comment un virus informatique a-t-il pu paralyser le pétrole américain ?

Priver des millions de personnes de pétrole grâce à une attaque informatique, le scénario est digne d’un film de science fiction et c’est pourtant ce qui est arrivé à la compagnie Colonia Pipeline, l'un des principaux opérateurs d'oléoducs américains qui approvisionne la moitié de la côte Est du pays en carburant. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20212 minutes, 35 seconds
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Comment DeepMind veut révolutionner le football grâce aux IA ?

L’arbitrage vidéo, les oreillettes, la goal line technologie… Le football évolue avec son temps et fait appel à de plus en plus de technologie pour rester un sport attrayant. Mais cette tendance vient de franchir un nouveau cap avec l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le club de Liverpool. Objectif : faire émerger des éléments récurrents qu’un entraîneur ne percevrait pas forcément depuis le bord du terrain. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/23/20212 minutes, 51 seconds
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L’internet par satellite est-il enfin au point ?

Starlink est l'une des multiples sociétés d’Elon Musk, celle-ci étant spécialisée dans l’internet par satellite. Depuis octobre octobre 2020 désormais, les services de Starlink sont entrés en phase de bêta auprès d'environ 10 000 d'utilisateurs aux États-Unis. Une base suffisante pour permettre à Ookla, l'un des principaux cabinets d'analyse au monde dédié à internet, de réaliser les premiers tests de performance et déterminer les capacités actuelles de l’internet par satellite. Très clairement, Elon Musk et ses équipes ont encore pas mal de travail devant eux. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/20/20212 minutes, 50 seconds
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Les AirTag d’Apple facilitent-ils l’espionnage et le harcèlement ?

On vous l’a présenté il y a quelques jours, le AirTag d’Apple est désormais disponible dans les commerces au prix de 35€. Ce petit boîtier pas plus grand qu’un porte clé permet de notamment de retrouver un objet perdu quand il y est attaché, à l’image d’une balise ou d’un tracker GPS. Ceci dit, Apple précise que le AirTag n'est pas conçu pour traquer des êtres vivants, qu’il s’agisse d’enfants, d’animaux de compagnie ou même d’autres adultes... sauf qu'en réalité, il peut parfaitement fonctionner comme tel. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/19/20212 minutes, 50 seconds
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Amazon n’a payé aucun impôt en Europe en 2020 ?

2020 a été une année record pour Amazon. Le géant du commerce en ligne a annoncé il y a quelques semaine un chiffre d'affaires exceptionnel de 44 milliards d'euros rien qu'en Europe… Et malgré cela, Amazon ne paiera aucun impôt sur les sociétés pour l’année 2020. La raison ? Les lois luxembourgeoises où la firme est installée et des pertes que la société fait apparaître dans son bilan comptable. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/18/20212 minutes, 59 seconds
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Microsoft n’a jamais gagné d’argent grâce à la vente de console ?

Le procès entre Epic Games et Apple accapare toute l’attention du monde de la tech et des jeux vidéo, et ce pour deux raisons. La première, c’est que le verdict pourrait changer drastiquement le système économique des plateformes de vente en ligne. La seconde, c’est que quelques secrets bien gardés et franchement étonnants y sont révélés comme le fait que Microsoft ne gagne pas un seul centime sur la vente de ses consoles, ce qui indirectement, pourrait aider Epic à gagner son procès. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/17/20212 minutes, 50 seconds
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Qu’est-ce que l’outil Spaces de Twitter ?

Il y a un an, Twitter annonçait l’arrivée de l’outil Spaces, un salon vocal pour discuter entre utilisateurs et followers. Finalement, le réseau social n’a rendu cette fonctionnalité accessible que très récemment, et pour un nombre limité de personnes. Seuls les comptes ayant au moins 600 abonnés peuvent en profiter. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/16/20212 minutes, 57 seconds
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Combien vaut votre profil Facebook, Instagram ou Twitter sur le Dark Web ?

Saviez-vous que vos comptes sur les réseaux sociaux intéressent les pirates du Dark Web depuis des années ? Il est tout à fait possible qu’ils aient été mis en vente sur le dark web à votre insu. Mais rassurez-vous, les conséquences sont inexistantes pour la grande majorité des internautes, et cela s’explique notamment par une évolution du marché noir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/13/20212 minutes, 46 seconds
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Vers une guerre spatiale entre Elon Musk et Jeff Bezos ?

Quand il s’agit d’espace, les deux hommes les plus riches du monde se livrent une bataille acharnée, notamment pour renvoyer les premiers astronautes sur la Lune depuis plus de 50 ans. Blue Origin, la société spatiale de Jeff Bezos a d’ailleurs déposé fin avril une protestation officielle contre une décision de la Nasa : celle d’avoir choisi le vaisseau Starship de SpaceX, société d'Elon Musk, afin de mener ces voyages lunaires dans le cadre de son programme Artemis. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/12/20212 minutes, 47 seconds
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Pourquoi la Chine veut absolument dominer la 6G ?

La 5G est à peine déployée en France que plusieurs pays se sont déjà lancés dans la course à la 6G. Parmi eux, la Chine, la Finlande, la Corée du Sud, le Japon et bien sûr les États-Unis, avec notamment Apple en première ligne. En effet, ni les américains, ni les chinois ne veulent passer à côté de cette nouvelle technologie, où tout reste encore à faire et grâce à laquelle les applications seraient presque sans limites. Car en effet, la 6G promet d'être renversante.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20212 minutes, 33 seconds
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AirTag : à quoi sert le nouveau gadget d'Apple ?

Comme chaque année, la keynote Apple nous a permis de découvrir les nouveaux produits de la marque à la pomme dont le iMac M1, un nouvel iPad Pro et les très attendus AirTags. Dans les cartons depuis deux ans, ce gadget permet notamment de retrouver ses affaires, qu'il s'agisse de ses clés ou d'un portefeuille par exemple. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20212 minutes, 33 seconds
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Le « mode nuit » des smartphones est-il vraiment utile pour mieux dormir ?

La lumière bleue qui se dégage de nos écrans est connue pour endommager les yeux à long terme. Ceci dit, certains estiment qu'elle nous empêcherait également de dormir correctement. Il y a deux ans, l'agence sanitaire Anses avait souligné les risques liés au sommeil en cas d’exposition le soir, mais ce n’est pas vraiment ce qu’ont constaté les chercheurs de l’université de Brigham, dans l’Utah, et ceux de l’hôpital pour enfants de Cincinnati, dans l’Ohio. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/9/20212 minutes, 32 seconds
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Comment fonctionne la technologie Time-Travel Rephotography pour mettre au goût du jour d'ancienne photos en noir et blanc ?

Time-Travel Rephotography, c’est le nom d’une nouvelle technologie permettant de coloriser les vieilles photos. Jusqu’ici, rien de spectaculaire, mais cette technologie corrige également les défauts des appareils photo de l'époque. L'outil gomme notamment le grain de la peau et les rides trop prononcés, rajeunissant inévitablement les personnes et leur donnant un visage bien plus réaliste. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/6/20212 minutes, 52 seconds
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Vers une pénurie de composants informatiques bien plus longue que prévue ?

La pénurie de semiconducteurs et de composants informatiques dont on vous parle régulièrement dans ce podcast est partie pour durer, non plus jusqu’en 2022, mais bien en 2023. C’est en tout cas le constat commun de trois géants de la tech : Intel, TSMC et Nvidia. Leurs dirigeants sont unanimes : la demande est bien plus forte que les capacités de production. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/5/20212 minutes, 39 seconds
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Comment discuter avec Albert Einstein sur internet ?

En 1921, le célèbre scientifique Albert Einstein remportait le prix Nobel pour ses découvertes en physique théorique. C’est donc pour célébrer le centenaire de cet événement historique que la firme néo-zélandaise UneeQ a mis au point un clone virtuel d'Einstein avec l’aide de l’université Hébraïque de Jérusalem, un établissement que le scientifique allemand a contribué à fonder. Pour discuter avec Einstein : https://einstein.digitalhumans.com/?_ga=2.33123198.1541637171.1618489743-510148727.1618489743  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20213 minutes
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Comment Tencent veut améliorer la société chinoise ?

Le milliardaire Pony Ma, fondateur et dirigeant de Tencent, a récemment annoncé qu’il allait investir près de 8 milliards de dollars dans un programme destiné à résoudre les problèmes de société en Chine, ainsi qu’à sortir les régions rurales de la pauvreté. Une telle annonce n’a rien d’anodin, ni son timing, puisqu’elle intervient dans un contexte où les autorités du pays ont décidé de renforcer les sanctions contre les géants chinois de la tech. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20212 minutes, 33 seconds
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Pourquoi Amazon se lance-t-il dans la coiffure ?

Amazon poursuit sa quête de diversité avec… des salons de coiffure. Il faut dire que l’annonce est passée relativement inaperçue car il fallait être un lecteur assidu du blog Day One édité par Amazon pour avoir connaissance de l’info. En clair, la firme de Jeff Bezos va ouvrir prochainement un Amazon Salon à Londres, soit un salon de coiffure high-tech de plus de 150 m² situé à 5 minutes des locaux de la compagnie situés dans l'est de la capitale britannique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/2/20212 minutes, 44 seconds
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Vers des sorties de films directement en VOD et en streaming en France ?

Savez-vous pourquoi le dernier film que vous avez adoré au cinéma n’est disponible en vidéo à la demande que plusieurs longs mois après sa sortie ? Et bien tout simplement parce qu’en France il existe la chronologie des médias, permettant à tous les intermédiaires de trouver leur compte dans la distribution du film. Sauf que depuis le début de la crise sanitaire, l’industrie du cinéma fait face à de gros changements, notamment aux États-Unis. Des bouleversements profonds qui devraient également toucher la France avec des sorties de film directement sur les plateformes de streaming.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/29/20212 minutes, 51 seconds
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Pourquoi le FBI s'est-il chargé de nettoyer les serveurs de Microsoft ?

Il y a plusieurs semaines, plusieurs failles de sécurité ont été découvertes dans le logiciel Microsoft Exchange. Si elles ont vite été résorbées grâce à une mise à jour, il se trouve que des hackers avaient toujours les clés de centaines de serveurs d’entreprises, principalement situées aux États-Unis. Ainsi, la justice américaine n’a pas fait dans la demi-mesure pour nettoyer les plateformes infectées, car elle a tout simplement autorité le FBI à jouer les dératiseurs. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/28/20212 minutes, 58 seconds
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Comment Google compte nous espionner avec le "Floc" ?

D'ici la fin de l'année, Google souhaite rendre obsolète l’utilisation des cookies pourtant plébiscités par les marques pour faire de la pub, sur son moteur de recherche éponyme . Si l’entreprise explique vouloir améliorer la protection des données personnelles des utilisateurs de Chrome, on la verrait mal faire une croix sur la publicité en ligne. Sans surprise, Google a mis au point la technologie FLoC pour compenser la fin des cookies. Site : https://amifloced.org/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/27/20213 minutes, 5 seconds
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Un iPhone peut-il survivre un an sous l’eau ?

Taiwan vit en ce moment l'une de ses pires sécheresses depuis 67 ans. Mais cette mauvaise nouvelle ne l’est pas forcément pour tout le monde. C'est en effet grâce à l'assèchement d'un plan d'eau que le propriétaire d'un iPhone 11 Pro Max a pu retrouver son smartphone un an après l'avoir perdu au fond de l’eau. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/26/20212 minutes, 35 seconds
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Vers la fin des sites de téléchargement illégal ?

La justice pourra bientôt bloquer davantage de sites web en France. Sont donc dans son viseur : les sites de piratages, de streaming non-autorisés, ceux faisant l'apologie du terrorisme et plus largement tous les sites proposant des contenus illicites. Début avril, un amendement a été adopté par l’assemblé nationale dans le projet de loi dit « séparatisme ». Les juges pourront imposer le blocage ou la fermeture de n’importe quel site beaucoup plus facilement qu'avant.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/25/20212 minutes, 43 seconds
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Peut-on être banni de Twitch en cas de harcèlement sur d’autres plateformes ?

Sur Twitch, il est malheureusement assez courant de voir insultes, propos sexistes et autres messages diffamant se glisser dans le tchat de certains streamers. Et bien il semblerait que la plateforme compte passer à la vitesse supérieur en mettant une nouvelle fois ses conditions d’utilisations à jour, plus précisément sa « Politique relative aux comportements en dehors de nos services ». Des modifications qui pourraient faire très mal aux haters et autres internautes malveillants. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/22/20212 minutes, 33 seconds
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Qui est responsable des bugs sur les plateformes de cours en ligne ?

Fin mars, Emmanuel Macron décidait de fermer les écoles pour au moins quatre semaines afin d'endiguer la propagation du Covid-19 en France. Quelques jours plus tard, écoliers, collégiens, lycéens et enseignants étaient de retour derrière les écrans pour des cours à distance... sauf que rien ne s’est passé comme prévu la première journée. Les plateformes mises en place par l'éducation nationale ont en effet rencontré de nombreux problèmes.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/21/20212 minutes, 46 seconds
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La plateforme BrutX peut-elle rivaliser avec les géants du streaming ?

Début avril était lancé BrutX, le service de vidéo à la demande du média éponyme. Entre contenus exclusifs et créations originales, la plateforme mise sur une offre différente et des œuvres engagées pour se démarquer de ses concurrents. Ainsi, BrutX donne accès à des films, des séries, des courts-métrages, des documentaires et un certain nombre d’exclusivité. comme la série espagnole Veneno, des producteurs de La Casa de Papel.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20212 minutes, 40 seconds
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Facebook à nouveau touché par un piratage de masse ?

Début avril, Facebook a connu l’une des plus grosses fuites de données de son histoire. Au total, plus de 530 millions d’utilisateurs ont vu leurs noms, numéros de téléphones et adresses mails être diffusés publiquement sur Internet. Les victimes sont originaires de 106 pays différents et depuis, les questions se bousculent. Depuis ces révélations, Facebook a reconnu les faits, tout en cherchant à se dédouaner. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20212 minutes, 32 seconds
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Amazon est en guerre ouverte avec une partie de ses salariés ?

Amazon est à nouveau sous le feu des projecteurs, mais pas pour les bonnes raisons. Depuis quelques semaines, le géant du commerce en ligne fait régulièrement les gros titres pour des affaires assez problématiques, allant de la communication agressive pour empêcher ses salariés de former un syndicat, au licenciement abusif de certains d’entre eux pour raisons politiques. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/18/20212 minutes, 52 seconds
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Acheter une Tesla avec des Bitcoin ? C’est possible !

Plus tôt dans l’année, Tesla annonçait qu’il serait bientôt possible d’acheter ses véhicules en bitcoins. Et bien c’est désormais officiel ! Elon Musk l’a annoncé sur son compte Twitter il y a quelques semaines. Les clients américains peuvent donc désormais s’acheter une Tesla grâce à cette cryptomonnaie. Ceci dit, le patron de l’entreprise explique que si cette option est exclusive aux États-Unis pour l’instant, elle devrait rapidement être déployée dans d’autres pays cette année. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/15/20212 minutes, 41 seconds
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Vers une cryptomonnaie gouvernementale dès cet été États-Unis ?

La popularité des cryptomonnaies comme le Bitcoin inquiète beaucoup les banques centrales, qui voient de plus en plus de transactions leur échapper. Pour reprendre le contrôle et contrer cette tendance, la Réserve fédérale des États-Unis, plus connue sous le diminutif Fed, travaille actuellement en collaboration avec le MIT sur un « dollar digital », comprenez par-là, une version numérique de la monnaie américaine, nommée « Fedcoin ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/14/20212 minutes, 24 seconds
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Les PS4 victimes d’obsolescence programmée ?

Même si la PS5 est sur le marché depuis quelques temps, nombreux sont les gamers à continuer de jouer sur leur ancienne PS4 étant donné les délais de livraison toujours plus longs des nouvelles machines dû à la pénurie de composants. Et malheureusement, les jours de la précédente génération de console seraient comptés à cause de son horloge interne.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20212 minutes, 27 seconds
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Pourquoi Google et Facebook veulent connecter l’Amérique et l’Asie par deux câbles ?

Dans un communiqué publié fin mars, Facebook annonçait la construction des deux premiers câbles au monde traversant l’Océan Pacifique afin de relier l’Amérique du Nord à Singapour et à l’Indonésie. Deux câbles nommés Echo et Bifrost passeront par une nouvelle route traversant la mer de Java. Objectif : augmenter de 70% la capacité internet entre l'Asie du sud-est et les États-Unis. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20212 minutes, 49 seconds
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Après 50 ans d’existence, où est en l’e-mail ?

L’email vient de fêter ses cinquante ans il y a quelques jours. Si tout le monde sait à quoi fait référence cette technologie, combien mesurent vraiment la révolution que cela représentait au au milieu des années 60 ? Cette technologie prend racine en 1965, tout du moins ces prémices, soit bien avant la naissance d'Internet.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/11/20213 minutes, 22 seconds
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Vers une version d’Instagram spécial jeunes ado ?

C’est une information qui ne vous a pas échappé si vous suivez l’actualité des réseaux sociaux, Instagram préparerait une version pour les enfants de son célèbre système de partage de photo. Si pour l’instant rien n’a été pleinement officialisé, c’est tout simplement que cette déclinaison n’en est justement qu’au stade de développement. En clair, elle n’arrivera pas tout de suite, mais devrait apporter un lot de changements majeurs pour la sécurité des plus jeunes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/8/20212 minutes, 24 seconds
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Comment expliquer la popularité des NFT ?

Avez-vous entendu parler des NFT ? Ce terme signifie “non-fungible tokens” ou symboles non fongibles en Français. Il s'agit d'une sorte de certification numérique permettant à un collectionneur de prouver qu'il est le détenteur d'une « œuvre d'art numérique » , même si ce dernier n'en est pas le créateur. Tout récemment, ce phénomène a explosé, attirant même l'attention de géants de la Tech comme Elon Musk. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/7/20212 minutes, 58 seconds
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Pourquoi la voiture Lucid Air s’équipe-t-elle du son Dolby Atmos ?

Mi-mars, le constructeur automobile Lucid Motors annonçait un partenariat d'envergure avec Dolby Laboratories, notamment à l’origine de la technologie Dolby Atmos. Avec à ce partenariat, la marque compte intégrer un système Surreal Sound composé de 21 haut-parleurs au sein la Lucid Air, la future rivale de la Tesla Model S. Objectif : proposer une expérience musicale de très haut niveau, mais aussi donner un gros coup de pouce à la conduite assistée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20212 minutes, 30 seconds
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Pourquoi TikTok va-t-il imposer les pubs ciblées ?

Si jusque-là, les publicités étaient plutôt généralistes sur TikTok, cela va changer dès le 15 avril. Les utilisateurs du monde entier n’auront d’autre choix que d’accepter le ciblage publicitaire. Certains d’entre-vous ont peut-être même déjà reçu une notification les informant que « les paramètres seront changés et que les publicités pourront se baser sur votre activité sur TikTok ». La plateforme se justifie en disant que ces publicités ont pour but « d’aider TikTok à rester gratuit ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20212 minutes, 24 seconds
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Comment Intel compte relancer la fabrication de puces aux Etats-Unis ?

Afin de pouvoir continuer à livrer ses clients, Intel va construire la Intel Foundry Services, une unité qui doit lui permettre de devenir un fournisseur majeur de semi-conducteurs aux États-Unis et en Europe. Un changement de cap important compte tenu des difficultés rencontrées par Intel ces dernières années face à Samsung ou TSMC. L’entreprise a en effet accumulé de nombreux retards dans ce domaine. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/4/20212 minutes, 23 seconds
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Pourquoi un ado a-t-il été condamné à 3 ans de prison pour piratage ?

Le 16 juillet 2020, plusieurs célébrités avaient eu la mauvaise surprise de voir leur compte Twitter être piraté, parmi lesquels Bill Gates, Elon Musk, Barack Obama, Joe Biden ou encore la page officielle d’Apple. Derrière ce piratage, trois hackers comptaient profiter de la naïveté de certains internautes pour leur extorquer de l’argent. L'un d'entre eux a été arrêté. Il n'a que 18 ans, soit même pas l'âge de la majorité aux États-Unis. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/1/20212 minutes, 21 seconds
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Qu’est-ce que le projet Arche de Noé génétique sur la Lune ?

C'est à l'occasion de l'AeroConf 2021 mi-mars qu'un groupe de chercheurs a présenté un rapport intitulé « Cratères lunaires et tunnels de lave pour une Arche moderne ». Derrière ce nom se cache le projet de stocker le matériel génétique de millions d'espèces terrestres dont celui de l’être humain sous la surface de la Lune. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/31/20212 minutes, 52 seconds
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Comment la Chine compte devenir leader des technologies de pointe ?

Vous l’avez peut-être remarqué, la réunion annuelle du Parti Communiste Chinois s’est tenue il y a quelques semaines à Pékin. Une réunion 2021 au cours de laquelle le gouvernement a annoncé un plan quinquennal pour booster la recherche et l'éducation dans des domaines comme l'intelligence artificielle et les ordinateurs quantiques, pour en devenir le leader mondial  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20212 minutes, 30 seconds
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Pourquoi Google part-il en guerre contre la pub ?

Google fêtait mi-mars les dix ans de son rapport annuel sur la sécurité publicitaire en publiant l’édition 2020. Le document démontre un véritable durcissement des contrôles et sanctions pour lutter contre les comportements malveillants. En somme, Google annonce avoir bloqué ou supprimé plus de 3 milliards de publicités l'an dernier. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20212 minutes, 21 seconds
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Bientôt des disques durs de 100 To ?

Les capacités de stockage augmentent considérablement avec le temps. Aujourd'hui, place aux disques durs d’un ou deux To, soit 1000 fois plus d’espace de stockage que nos anciennes clés USB. Ceci dit, une autre révolution est en marche; celle de la marque Seagate, qui annonce qu’elle sera bientôt en capacité de produire des disques durs de 100 To. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20212 minutes, 31 seconds
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L’impression 3D peut-elle produite des organes humains fiables rapidement ?

L'impression 3D d'organes humains a nettement progressé ces dernières années. Seulement, le procédé reste très long et pas toujours sans risque. Ces difficultés, les chercheurs de l'Université de Buffalo pourraient bien les avoir dépassées en mettant au point une méthode d'impression 3D qu’ils jugent 10 à 50 fois plus rapide que les techniques standard. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/25/20212 minutes, 26 seconds
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Qu’est-ce que Deep Nostalgia, l’outil pour animer vos vieilles photos ?

Vous souvenez-vous de MyHeritage ? Il y a deux ans, le site internet permettant aux internautes de retracer leurs origines avait connu une croissance phénoménale à grand coup de campagne publicitaire sur les réseaux sociaux, surtout Youtube. Et bien aujourd’hui, le site fait à nouveau parler de lui en publiant un nouvel outil baptisé Deep Nostaliga, permettant d'animer les photographies y compris les plus anciennes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/24/20212 minutes, 33 seconds
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Comment Google compte nous donner une audition surhumaine ?

D’après une enquête réalisée par le média Business Insider, la maison-mère de Google, Alphabet, essaye actuellement de trouver comment isoler les voix des gens dans une salle bondée ou comment faciliter la concentration sur une personne lorsque des conversations se chevauchent autour de vous… Une d’audition surhumaine et sélective en quelque sorte.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20212 minutes, 17 seconds
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NVIDIA et AMD en guerre pour produire des GPU dédiés au minage de cryptomonnaies ?

Si les cryptomonnaies sont devenus très populaires ces dernières années, ce constat est d’autant plus vrai en 2021 où le bitcoin bat des records, ayant dépassé mi-mars la barre des 60 000 dollars. Ceci dit, « miner de la cryptomonnaie » nécessite du matériel très puissant et bien souvent couteux, d’autant que les cryptomonnaies sont de plus en plus rare sur internet. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20212 minutes, 20 seconds
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Qu'est-ce que AsterX, la première simulation française de guerre spatiale ?

Depuis quelques années, l'espace est devenu un nouveau champ de bataille sur lequel la France compte bien jouer les premiers rôles… En juillet 2019, Emmanuel Macron annonçait la création d’un commandement dédié à l’espace. Début Mars, une nouvelle étape a été franchie puisqu’un exercice était organisé par l’armée sous le nom de code AsterX, un clin d’oeil à la fois au héro gaulois, mais surtout au premier satellite français Astérix lancé en 1965. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20212 minutes, 29 seconds
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Où en est la 5G en France ?

L’objectif des opérateurs français est clair, tous veulent être en mesure de proposer une couverture nationale avant la fin de l’année. Comme détaillé dans un document de l’ARCEP, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse, seuls les sites dits « ouverts commercialement » peuvent fournir un accès 5G au public, pour peu que leur smartphone soit compatible, et à ce compte-là, les opérateurs ne sont pas tous au même niveau.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/18/20212 minutes, 36 seconds
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Pourquoi Apple rachète-t-il tant d'entreprises ?

La marque à la pomme multiplie les rachats d’entreprises, si bien que sur les six dernières années, le GAFA en a racheté près d’une centaine, autrement dit, une acquisition tous les mois. Des rachats qui devraient se poursuivre à l’avenir afin de faire progresser l’innovation, recruter de nouveaux talents et acquérir des technologies de pointe. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/17/20212 minutes, 19 seconds
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Les toilettes seront t-elle bientôt équipées de boutons holographiques ?

S’il y a bien un endroit que l’on n’associe pas spontanément à la technologie, ce sont bien les toilettes. Pourtant, au Japon, les toilettes sont réputées pour être les plus avancées au monde. Un véritable concentré de technologie aux multiples fonctions comme des jets d'eau et d'air pour éviter le papier toilette, un siège chauffant, l'ouverture automatique de la cuvette, et même des bruitages d'ambiance. Aujourd’hui, une nouvelle étape vient d’être franchie puisque ces toilettes seront bientôt équipées d'un tableau de commande holographique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20212 minutes, 12 seconds
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Pourquoi la pénurie de semi-conducteurs est-elle si grave pour l’industrie technologique ?

Vous l’avez sans doute remarqué, il est presque impossible de se procurer une Playstation 5 ou une carte graphique dernière génération. En cause, une pénurie de composants informatiques, notamment les semi-conducteurs… Une situation qui pourrait poser de nombreux problèmes pas seulement au secteur du jeu vidéo, mais à l’ensemble de l’industrie technologique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20213 minutes, 11 seconds
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Qu’est-ce que Woven City, première ville 100% connecté du Japon ?

Si vu d’Europe, Toyota est seulement une marque de voiture, le constructeur japonais a bien d’autres cordes à son arc, parfois même assez éloigné de l’automobile. Mi-février, le groupe dévoilait un projet de ville entièrement connectée au pied du célèbre mont Fuji… Rien que ça ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20212 minutes, 10 seconds
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La réalité virtuelle permet-elle aux footballeurs de s'entraîner partout sans matériel ?

Développée en Grande-Bretagne, l'application Rezzil Player 21 permet en effet aux fans de s'entraîner quelque soit son niveau, que l’on soit un garçon ou une fille. Pour faire progresser le joueur, les exercices proposés sont basés sur le principe de la répétition, de la vitesse d'exécution et de réaction. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/11/20212 minutes, 34 seconds
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Pourquoi le premier vol de drone sur Mars est-il si important ?

Le robot de la NASA Perseverance est arrivé sans embûches sur la surface de mars mi-février. Avec ce nouvel outil, la Nasa va tenter de répondre à la grande question : y-a-t-il eu de la vie sur Mars ? La mission de Perseverance comporte plusieurs aspects, dont celui de faire voler un drone. L’appareil nommé Ingenuity a été conçu pour réussir à décoller dans un air extrêmement léger. Sur Mars, la densité de l’atmosphère est équivalente à seulement 1% de celle de la Terre.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/10/20212 minutes, 50 seconds
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Un VPN protège-il vraiment du piratage sur internet ?

Si un antivirus est une protection incontournable pour naviguer un peu partout sur internet, il est fortement recommandé de coupler ce bouclier virtuel d’un VPN. En clair, un VPN permet de chiffrer toutes les données entrantes et sortantes de votre ordinateur, smartphone, tablette et même télévision.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20212 minutes, 39 seconds
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Comment un hacker est-il devenu le héros de la Tech en piratant Microsoft, Apple et Tesla ?

Être hackeur n’est pas nécessairement synonyme d’activité criminelle. Parfois, c’est même tout le contraire, et ça les grandes entreprises l’ont bien compris. Dans le secteur de la tech, certaines font appel à des hackeurs pour les aider à repérer leurs failles informatiques et ainsi renforcer leur sécurité. On appelle cela, un bug Bounty, ou en français « la prime aux bugs ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20212 minutes, 15 seconds
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À quand l’arrivée de HBO Max en France ?

Les plateformes de vidéo à la demande deviennent de plus en plus populaires ces derniers temps, au point qu'après Disney + et Salto en 2020, c’est désormais HBO Max de Warner Bros qui s’apprête à débarquer en Europe. Le studio américain a publié un communiqué mi-février pour donner plus de précision sur le lancement de son service à l'international.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20213 minutes, 9 seconds
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Les compteurs Linky respectent-ils enfin votre vie privée ?

Si vous êtes clients EDF et que vous êtes équipés d’un compteur Linky, sachez que ce dernier vient d’être mis à jour mi-février pour enfin respecter les dispositions légales sur la collecte de données. L’an dernier, la CNIL s'était rendu compte que le fournisseur d’énergie EDF collectait trop de données sur la consommation de ses clients, et ainsi, ne respectait pas la loi. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/4/20212 minutes, 25 seconds
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Test COVID sur smartphone, révolution fiable ou supercherie technologique ?

Cela fait quasiment un an désormais que les tests pour détecter la COVID-19 se sont généralisés en France. Si les tests antigéniques sont moins fiables que les tests PCR, ils ont au moins l’avantage de proposer un diagnostic rapide. Dans le nord de la France, un groupe de chercheurs lillois a tout simplement décidé de combiner les qualités de chacun pour proposer un diagnostic via smartphone.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20212 minutes, 16 seconds
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Pourquoi Disney a-t-il fermé Blue Sky Studio (L’Âge de Glace) ?

C’est une nouvelle que les fans d’animation ont du mal à digérer, le groupe Disney a annoncé la fermeture de Blue Sky Studios, notamment à l'origine de la saga L'Âge de Glace. Selon Disney, ce sont les « réalités économiques actuelles » qui ont contraint le géant américain à fermer Blue Sky Studios, mettant sur la sellette plus de 450 employés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/2/20212 minutes, 20 seconds
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Qui est Andy Jassy, le prochain PDG d’Amazon ?

Au début du mois, Jeff Bezos annonçait dans une lettre adressée à ses employés qu’il quitterait la présidence d’Amazon au cours de l’année 2021. Dans la foulée, Bezos précisait que son successeur était déjà tout trouvé : Andy Jassy, l’actuel chef d’Amazon Web Services, la branche cloud et service aux entreprises d’Amazon, un profil qui n'a pas été sélectionné par hasard. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/1/20213 minutes, 5 seconds
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TikTok protège-t-il assez ses utilisateurs ?

Soyons honnêtes, nous ne lisons jamais les conditions d'utilisation avant d’installer une application. Et ça, l'association UFC Que Choisir l’a bien compris, décidant d’examiner en profondeur les CGU de l’application la plus téléchargée de 2020 : TikTok, révélant que plusieurs clauses posent problème. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/28/20212 minutes, 42 seconds
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Comment Elon Musk veut-il connecter les cerveaux des humains entre eux ?

Ce n'est pas un secret, le patron de Telsa et Space X Elon Musk n’est jamais à court d'idées. Son immense fortune devrait à n’en pas douter l’aider à financer de nombreux projets tous plus futuristes les uns que les autres, dont les puces Neuralink. Objectif : connecter les cerveaux des humains entre eux grâce à des puces électroniques.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/25/20212 minutes, 56 seconds
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Google peut-il vraiment débarrasser internet des cookies ?

Google part en guerre contre les cookies sur son navigateur Chrome. Le GAFA veut en effet faire disparaître cette pratique peu respectueuse de la vie privée, mais néanmoins très prisée par les publicitaires. En se débarrassant des cookies sur internet, Google ambitionne de révolutionner le fonctionnement d’internet. En clair, le moteur de recherche veut remplacer cet outil détesté par de nombreux internautes par un tout nouveau système : la Privacy Sandbox. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/24/20212 minutes, 26 seconds
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Comment le redoutable virus Emotet a-t-il été éliminé d’internet ?

Emotet. Voilà le nom du virus qui, en décembre dernier, était considéré comme la plus grande menace informatique du monde. Fort heureusement, ce n'est plus le cas aujourd'hui... du moins pour le moment. Un consortium d’agents d’Europol et Eurojust se sont coordonnés ces dernières semaines pour désactiver les centaines de serveurs à travers l'Europe, sur lesquels le virus était réparti. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/23/20212 minutes, 37 seconds
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Va-t-on bientôt pouvoir discuter avec les morts grâce à Microsoft ?

Oui, Microsoft cherche bel et bien à développer une technologie capable de nous faire discuter avec les morts. En fait, l'entreprise de Bill Gates réfléchit à créer des copies virtuelles et interactives des personnes décédées. Microsoft vient d'ailleurs d’obtenir un brevet dont le titre peut être traduit par « Création d'un agent conversationnel d'une personne spécifique ».  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20212 minutes, 47 seconds
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Est-il possible de payer ses achats sur internet en espèces?

La réponse est OUI. Il est désormais possible de payer ses achats en ligne avec des pièces et des billets. Une idée à la fois simple et étrange qui pourrait s’avérer très utile pour de nombreuses personnes. Si ce système n’a rien de révolutionnaire, il est l’œuvre de la pragmatique société Brinks, spécialisée dans le transport d’argent et de solutions de sécurité pour les banques depuis le 19e siècle.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20212 minutes, 50 seconds
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Bing et Ecosia sont-ils meilleurs que Google sur l'actualité ?

Quand il s’agit de s’informer, nombreux sont les internautes à avoir le réflexe Google Actualité. Et si Google trône depuis près de vingt ans sur le secteur de la recherche en ligne, le moteur ne serait finalement pas le plus performant sur la partie news d’après une étude menée par l’université australienne de Monash... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/18/20212 minutes, 29 seconds
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Qu’est-ce que Trëmma, l’alternative à Vinted et Le Bon Coin signé Emmaüs ?

Trëmma est devenue officiellement depuis la fin du mois de janvier une alternative altruiste et désintéressée à Vinted et LeBonCoin. En clair, plutôt que de systématiquement revendre vos objets, pourquoi ne pas les donner à Emmaüs et ainsi participer à la réalisation d’un projet solidaire ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/17/20212 minutes, 27 seconds
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Comment une IA permet-elle de faire dire ce que l’on veut aux personnages de jeux vidéo ?

Oui, il est désormais possible de faire dire absolument tout ce que vous voulez à vos personnages de fiction favoris. L'initiative est signée d'un étudiant du prestigieux MIT aux États-Unis. Face à la popularité de son programme, ce dernier a décidé de poursuivre son développement en y incorporant les voix d’une vingtaine de personnages de jeux, dessins animés et autres personnages de la pop culture... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/16/20212 minutes, 37 seconds
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Comment Disney + compte s’imposer comme le service de streaming ultime ?

Sur Disney +, impossible de trouver un programme soumis à une restriction d’âge, si ce n’est moins de 10 ans. Mais tout cela va changer dès le 23 février avec l’apparition d’une catégorie : Disney Star. De quoi ajouter de nombreuses séries et films plus adultes au catalogue Disney +, permettant à la plateforme de devenir un concurrent très sérieux à Netflix... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20212 minutes, 42 seconds
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La voiture électrique Apple se dévoile, mais en quoi est-elle différente ?

Ces dernières semaines, les infos et précisions concernant la voiture électrique d’Apple sont de plus en plus nombreuses. Apple souhaiterait notamment investir dans certains constructeurs pour assurer sa production, mais aussi pour bénéficier de l'une des meilleures technologies actuelles en termes de voiture électrique. L'Apple Car pourrait ainsi bénéficier de plus de 500 km d'autonomie, atteindre 250 km/h en vitesse maximale et se recharger presque pleinement en moins de 20 minutes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20212 minutes, 34 seconds
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Qu’est-ce que 2020 Game, le jeu pour revivre l’année dernière avec le sourire ?

Ce n’est pas un secret, l’année 2020 a été plutôt mouvementée. Ceci dit, que diriez-vous de la revivre avec humour ? Si certains diront que c’est encore trop tôt, d’autres comme l’américain Max Garkavyy ont tout simplement décidé de l'adapter en jeu vidéo, l'occasion de la revivre avec une pointe d'humour et beaucoup d'autodérision pour la mettre définitivement derrière nous... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/11/20212 minutes, 47 seconds
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La plateforme Salto est-elle déjà sur la fin ?

Souvenez-vous de Salto, la plateforme de vidéo à la demande française lancée par France Télévision, TF1 et M6. L’automne dernier, nous vous expliquions pourquoi ce Netflix à la française aurait bien du mal à concurrencer le Netflix original, voir même toutes les autres plateformes de streaming disponibles ou en cours de déploiement en France. Trois mois plus tard, il semblerait que nos projections se soient confirmées… malheureusement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/10/20212 minutes, 35 seconds
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L’iPhone 12 est-il dangereux pour la santé ?

Peut-être l’avez-vous remarqué, Apple a subitement modifié les conditions d'utilisation de ces différents modèles d'iPhone 12 au beau milieu du mois de janvier. En cause, de possibles interférences entre ces smartphones nouvelle génération et plusieurs implants cardiaques, pace maker ou défibrillateurs, qui dans certains cas pourraient entraîner de graves complications de santé... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/9/20212 minutes, 39 seconds
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Comment les ultra-violets peuvent-ils rendre les transports en commun plus propres ?

Il est fort probable que vous ne connaissiez pas UVmobi, tout du moins pas encore. Cependant, cette jeune entreprise parisienne a mis au point une invention capable de désinfecter n'importe quel espace public grâce à des rayons UV sans que cela n'ait d'impact néfaste sur la santé des individus. Une invention bien utile surtout dans les transports en commun... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20213 minutes, 21 seconds
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Comment WhatsApp a perdu des millions d’utilisateurs en un mois ?

WhatsApp commence l'année 2021 de la pire des manières. La polémique autour de ses nouvelles conditions générales d’utilisations a poussé de nombreux utilisateurs à migrer vers d’autres applications de messagerie comme Signal ou Telegram. Ces derniers n’ont sans doute pas apprécié que WhatsApp leur impose de partager leurs données personnelles avec la maison mère Facebook sans leur laisser d'autre choix... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20212 minutes, 33 seconds
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Qu’est-ce que Beeper, l’application regroupant toutes vos messageries ?

Si vous en avez marre de Whatsapp ou que vous ne savez plus où donner de la tête avec la montagne de messageries pour smartphone disponible dans les stores, pas de panique, il existe une application qui devrait régler tous vos soucis : Beeper. Son avantage majeur : centraliser absolument toutes vos conversations peu importe l'application sur une seule interface... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/4/20213 minutes
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Est-il possible de redonner la vue aux aveugles ?

La cornée artificielle KPro, développée par la société israélienne CorNeat Vision pourrait tout bonnement révolutionner le domaine de la chirurgie ophtalmologique. Cette cornée artificielle a récemment permis à un homme malvoyant de 78 ans de recouvrer entièrement la vue, offrant ainsi de grands espoirs aux malades puisqu’elle est rapide à poser et ne nécessite aucun tissu de la part du donneur... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/3/20213 minutes, 11 seconds
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Pourquoi les ballons Internet d'Alphabet se dégonflent-ils ?

C’était l’un des projets les plus ambitieux développé par Google, l'expérience Loon va bientôt prendre fin. Ces fameux ballons flottants à l’hélium pour apporter internet dans les zones les plus reculées du monde vont bientôt être dégonflés puis ramenés sur terre. D'après le patron du laboratoire X qui pilote cette opération, les ballons étaient bien plus coûteux à entretenir qu'ils n'auraient rapporté d'argent en cas de commercialisation... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/2/20212 minutes, 33 seconds
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Des taxis volants dès le mois de juin en Île-de-France ?

Les taxis volants électriques débarquent à Paris dès le mois de juin prochain. Le groupe Aéroport de Paris, la RATP et la région Île-de-France ont retenu une trentaine de candidats afin de faire émerger un acteur capable de développer un réseau de taxi volant dans la capitale d'ici 2024, juste à temps pour les Jeux Olympiques de Paris... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20212 minutes, 24 seconds
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Comment afficher les prix des carburants sur Google Maps ?

Après l'avoir testée en Amérique du Nord, Google lance une toute nouvelle fonctionnalité en Europe. Via l'application Google Maps sur votre smartphone, il vous est désormais possible de consulter le prix des carburants dans la station-service de votre choix sans avoir besoin de faire le déplacement sur place. Un gain de temps et d'argent qui sur le long terme donnera sans doute un bon bol d'air à de nombreux portemonnaies... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20212 minutes, 27 seconds
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Qu’est-ce que Nio, le rival chinois de Tesla ?

Connaissez-vous la Nio ET7 ? Pour vous faire une idée, cette voiture est considérée par beaucoup comme la « Tesla chinoise », une berline électrique affichant jusqu'à 1 000 km d'autonomie. Jusque-là, la société était surtout connue pour le succès de ses SUV électriques sur le marché chinois. Le véhicule devrait être disponible à la commercialisation début 2022... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/28/20212 minutes, 31 seconds
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Comment Europol a-t-il démantelé le plus gros marché du Darknet ?

C’est un coup de filet majeur que viennent de réussir les autorités sur le Darknet. Selon un rapport d’Europol, le site DarkMarket a été mis hors ligne mi-janvier suite à une enquête menée par un consortium de policiers européen. Le site servait de place de marché pour plus de 2400 vendeurs de drogue, de cartes de crédit contrefaites ou volées et de logiciels malveillants... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/27/20212 minutes, 23 seconds
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Comment transformer son vieux vélo en vélo électrique ?

Si le vélo a fait un retour en force ces dernières années, ce sont surtout les véhicules à assistance électrique qui ont gagné en popularité. Cependant, tout le monde n'a pas les moyens d'acquérir vélo, skateboard ou trottinette électriques. Problème résolu avec le kit Clip, permettant de convertir son vieux deux roues en vélo électrique en quelques secondes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/26/20212 minutes, 17 seconds
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Qu’est-ce que ToonMe, l’application pour se transformer en dessin Pixar ?

C’est l’application la plus populaire du moment, ToonMe fait le bonheur de nombreux internautes s’amusant à se prendre en photos et à les retoucher pour obtenir un effet cartoon façon Pixar. L’application est devenue si virale qu’un hashtag ToonMe a même été lancé, couplé à de nombreux challenges. L'application pose tout de même un certain nombre de questions, notamment en termes d'utilisation des données personnelles... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20212 minutes, 31 seconds
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Qu’est-ce que Aptera, la voiture électrique « qui ne se recharge jamais » ?

La voiture électrique est par beaucoup considérée comme le véhicule de demain. Si les grands constructeurs automobiles se sont déjà emparés de la question, plusieurs acteurs plus modestes ont commencé à émerger ces derniers temps, comme la voiture électrique Aptera. La promesse de ce véhicule électrique tiré tout droit d'un film de science-fiction : ne jamais avoir besoin de se recharger... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20212 minutes, 53 seconds
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À quand une voiture électrique signée Apple ?

Même s'il date déjà de plus de 7 ans, le projet d’une voiture Apple est toujours d’actualité. Une commercialisation serait même envisagée par la marque d'ici quatre ans. Durant plusieurs années, Apple voulait seulement se contenter de créer un système de conduite autonome qu’il aurait fourni à d’autres fabricants avant de changer d'avis... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/21/20212 minutes, 25 seconds
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Peut-on faire confiance à la cryptomonnaie ?

Début janvier, la valeur du bitcoin franchissait la barre des 40.000 dollars, un record. L’incertitude liée à la COVID-19 a véritablement boosté le marché des crypto-monnaies, et donc du Bitcoin, sur lequel se ruent de nombreux investisseurs. Attention pourtant, investir dans une telle valeur est risqué tant le comportement des crypto-monnaies est imprévisible... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/20/20212 minutes, 47 seconds
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L’application WhatsApp va-t-elle disparaître de votre smartphone ?

Avec plus d’un milliard et demi de messages, photos, appels et vidéos échangés lors du passage à la nouvelle année, WhatsApp s’affirme comme l’une des applications les plus populaires au monde. Pourtant, certains utilisateurs ont eu la désagréable surprise de voir qu’elle ne fonctionnait plus sur leur smartphone depuis le 1er janvier. La raison est simple : WhatsApp utilise une nouvelle configuration la rendant inutilisable sur certains appareils anciens... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/19/20213 minutes, 17 seconds
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Pourquoi les réseaux sociaux ont-ils décidé de bannir Donald Trump ?

Au début du mois de janvier, Donald Trump a été banni des principaux réseaux sociaux de la planète. La cause de cette vague de restrictions est simple : la diffusion de mensonges répétés par le président… Et les conséquences de ce mutisme forcé de Trump sur les réseaux sont d’ailleurs plus importantes que l’on peut l’imaginer... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20212 minutes, 40 seconds
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Elon Musk est-il vraiment l’homme le plus riche du monde ?

Elon Musk est devenu au début du mois de janvier, l’homme le plus riche de la planète. Cependant, comment sa fortune est-elle calculée ? Est-il vraiment détenteur de plusieurs centaines de milliards de dollars sur son compte en banque ? En réalité, cette fortune n’est pas si réelle qu’elle n’y paraît... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20212 minutes, 54 seconds
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Pourquoi Hyundai a-t-elle racheté Boston Dynamics ?

La robotique était déjà une activité de Hyundai ces dernières années. Mais en rachetant Boston Dynamic, le groupe dévoile clairement une nouvelle stratégie de développement basée sur la robotique. Ceci dit, reprendre ce fleuron américain est un véritable pari. Avant Hyundai, Google a notamment eu de grandes difficultés à trouver une utilité pratique pour ces robots dans ses différentes activités, avant finalement de revendre l’entreprise... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/14/20212 minutes, 16 seconds
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Comment Airbnb a-t-elle tiré profit de la crise pour se développer ?

Parmi les avancées technologiques majeures de ces dernières années, on compte l’apparition de nombreuses plateformes de services numériques comme Airbnb. Le spécialiste de la location de logement entre particuliers vient d’ailleurs de franchir un nouveau cap dans son développement en officialisant son introduction en bourse... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/13/20212 minutes, 13 seconds
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Des voitures électriques plus polluantes que l'essence d’ici 15 ans ?

Dans un rapport de l’OCDE publié début décembre, les voitures électriques pollueront bientôt davantage que les gaz d'échappement. Si rien n'est fait ces quinze prochaines années, la majorité des émissions de particules fines imputables à la circulation routière proviendront de l'usure des freins, des pneus et des revêtements, en particulier sur les voitures électriques. .. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/12/20212 minutes, 47 seconds
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Quelles étapes pour le 5G dans les années à venir ?

La 5G est officiellement arrivée en France en décembre dernier, et les offres commerciales des opérateurs ont déjà commencé à se mettre en place. Ceci dit, la 5G est encore loin d'être disponible pour tous, et les opérateurs devront fournir de gros efforts ces dix prochaines années, afin d'offrir un réseau 100% 5G d'ici 2030... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20212 minutes, 17 seconds
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Pourquoi la Chine sanctionne-t-elle ses propres entreprises ?

C'est un changement de position hautement symbolique que vient de réaliser l'État Chinois. Jusqu'à présent assez protecteur avec ses entreprises, le gouvernement a finalement décidé de sévir contre deux géants du numérique, Alibaba et Tencent, afin de les empêcher de développer un monopole gigantesque dans leurs activités respectives... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20212 minutes, 26 seconds
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À quoi ressemble le « Google Maps de l’univers » ?

Un groupe d’astronomes australiens vient sans doute donner un grand coup de boost à notre compréhension de l'univers. Ces derniers sont en effet parvenus à cartographier 83 % du ciel en dix jours seulement grâce à un tout nouveau radiotélescope. Au total, ce sont environ trois millions de galaxies inconnues jusqu’alors qui ont été repérées en seulement 300 heures de travail... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/7/20212 minutes, 44 seconds
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Pourquoi Amazon prépare-t-il un ordinateur quantique ?

Après les semi-conducteurs pour serveurs ou les puces dédiées à l’intelligence artificielle, Amazon accélère désormais le développement de son propre ordinateur quantique. Ceci dit, le géant américain ne souhaite pas créer un simple ordinateur, mais ambitionne carrément la création d'un service quantique via le cloud... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/6/20212 minutes, 37 seconds
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À quoi sert l’onglet actualité de Google Maps ?

Les utilisateurs de Google Maps peuvent désormais consulter un fil d’actualité des lieux autour d’eux, notamment ceux recommandés par d’autres utilisateurs. Ce nouvel espace permet d’accéder immédiatement aux derniers commentaires et critiques publiés à propos des lieux proches de sa position géographique en temps réel... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/5/20212 minutes, 18 seconds
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Pourquoi les musées draguent-ils les utilisateurs de TikTok et Instagram ?

Toujours fermés depuis le mois d'octobre en France, les lieux culturels usent de moyens assez originaux pour rester en connexion avec leurs visiteurs. Plusieurs grandes institutions comme le Château de Versailles, le Grand Palais ou encore le musée du Quai Branly se sont servies d’Instagram et TikTok pour proposer de découvrir ou redécouvrir leurs pièces et leurs collections directement depuis le salon des internautes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/4/20212 minutes, 35 seconds
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Qu’est-ce que Tomahawk, le PC gaming surpuissant de Razer ?

Après des années à proposer accessoires et équipements pour le gaming, la marque Razer va enfin commercialiser son propre PC de bureau dédié aux jeux vidéo. Si ce produit est déjà disponible aux États-Unis depuis décembre pour près de 2400 $, il va falloir attendre encore quelques mois pour le voir débarquer en Europe. Le produit semble toutefois d'excellente facture et risque de faire beaucoup de bruit lors de son arrivée en France... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/3/20212 minutes, 52 seconds
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Warner Bros a-t-il signé l’arrêt de mort des cinémas ?

Plusieurs studios de cinéma comptent sortir directement leurs films simultanément au cinéma et sur plateformes de vidéo à la demande dans les mois à venir. Le groupe Warner Media a d'ailleurs assuré qu'il allait appliquer cette stratégie avec sa plateforme HBO Max tout au long de l'année 2021, ce qui constitue d'après eux la meilleure solution en attendant un retour à la normale... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/31/20202 minutes, 30 seconds
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Pourquoi 2020 est-elle l’année de tous les records pour Youtube ?

En 2020, le streaming jeu vidéo a été l'un des grands gagnants des différents confinements, que ce soit en France, comme dans le reste du monde. D'après les données de YouTube, les utilisateurs et abonnés ont passé plus de 100 milliards d'heures à visionner du contenu diffusé sur la plate-forme, faisant quasiment jeu égal avec son grand rival Twitch... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/30/20202 minutes, 8 seconds
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Combien représente le manque à gagner dû au piratage ?

En 2019, le piratage et le streaming illégal représentaient un manque à gagner de plus d'un milliard d'euros pour le milieu du cinéma, de la musique, du sport ou encore de l'édition. La Haute autorité Hadopi a pour la première fois rendu un rapport détaillé sur ce fléau qui touche de plein fouet les acteurs du monde du divertissement, et qui semble s'être accru en 2020... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/29/20202 minutes, 22 seconds
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Pourquoi 2020 a-t-elle été une année record ?

2020 est décidément une année à part, l’occasion de dresser le bilan pour les applications pour smartphone. La plateforme App Annie vient de publier son rapport annuel, avec un enseignement déjà acté avant même de feuilleter les premières pages : la COVID-19 a fortement boosté ce secteur... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/28/20202 minutes, 27 seconds
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Comment les opérateurs comptent-ils récupérer les abonnés de la chaîne Téléfoot ?

L'affaire Mediapro ébranle le monde du football et aurait même des allures de scandale dont les répercussions touchent directement les géants des télécoms via la chaîne Téléfoot. Aujourd'hui, tout le monde sait que cette chaîne va s'arrêter. Ceci dit, quelles solutions pour les abonnés ? Plusieurs cas de figures se présentent, mais les opérateurs semblent décidés à traverser cette tempête en protégeant leurs clients... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/27/20202 minutes, 51 seconds
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Digital Services Act : comment l’Europe compte réguler internet ?

L'Union européenne veut réformer internet sur le vieux continent. Il y a quelques jours, le Digital Services Act (DSA) a été présenté afin de remédier au fait qu’internet est une zone de non-droit. En résumé, ce DSA a pour objectif d'encadrer les géants du numériques comme les GAFAM (Google, Amazon Facebook...) et d'encadrer les nouveaux usages sur internet comme les réseaux sociaux... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/24/20202 minutes, 33 seconds
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Peut-on créer un virus biologique grâce à un virus informatique ?

Aussi fou que cela puisse paraître, il existe un cas de figure dans lequel des pirates informatiques pourraient créer un virus biologique à partir d'un simple virus informatique. Ce scénario imaginé et testé par les chercheurs de l’université Ben Gourion, décrit avec une précision assez effrayante la marche à suivre pour réaliser une telle opération... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/23/20203 minutes, 25 seconds
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Qu’est-ce que Gundam, le plus grand robot du monde ?

La construction du plus grand robot du monde est enfin terminée, et les fans d’animation japonaises vont être ravis, il s’agit du célèbre robot Gundam. Mesurant 18 mètres de haut pour plus de 25 tonnes, cette statue géante motorisée se trouve à Yokohama, une ville portuaire à seulement trente minutes du centre de Tokyo. Les organisateurs ont tout prévu pour permettre aux visiteurs de vivre un moment inoubliable... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/22/20202 minutes, 40 seconds
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Quelles sont les nouvelles règles antiracisme de Twitter ?

Depuis plus d'un an, Twitter n'a de cesse de renforcer sa politique de lutte contre les propos haineux sur sa plateforme. En cette fin d'année, une nouvelle mise à jour vient sanctionner les discours insultant « la race, l'ethnie ou l'origine nationale » des utilisateurs. Une véritable croisade dans laquelle Twitter s'est lancé après avoir observé une flambée de la violence envers certaines communautés en début d'année... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/21/20202 minutes, 44 seconds
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L’Europe va-t-elle devenir le nettoyeur de l’espace ?

L'espace n'est pas si vide que cela puisque des millions de débris et de déchets spatiaux flottent au-dessus de nos têtes en orbite autour de la Terre. Ces déchets proviennent majoritairement de l'envoie de satellites dans l'espace depuis les années 60. Une situation dangereuse pour les futurs projets spatiaux, et à laquelle l’Europe compte bien remédier en nettoyant l'orbite terrestre grâce à la technologie Clearspace, un robot-satellite faisant office de « remorqueur spatial »... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/20/20203 minutes, 26 seconds
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Qu’est-ce que Radioplayer France, fruit de l’union de toutes les radios françaises ?

Les grands groupes radiophoniques propriétaires de stations comme Europe 1, RTL, RMC, NRJ, France Info ou France Inter viennent de conclure un partenariat avec la Société Radioplayer pour créer une marque commune : Radioplayer France. Objectif affiché : reprendre en main leurs contenus, et retrouver une position forte sur internet, un terrain dominé par les géants du web qui retransmettent les flux de centaines voire de milliers de radios, le plus souvent sans leur autorisation... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/17/20202 minutes, 35 seconds
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Pourquoi les aéroports refusent-ils la 5G ?

Après avoir investi beaucoup d’argent pour lancer la 5G en France, les opérateurs de télécoms prennent très mal la réticence des aéroports à l'égard de cette nouvelle technologie. Les aéroports craignent que ces ondes nouvelle génération ne perturbent les équipements électroniques des avions, faisant planer un risque pour la sécurité des passagers. Orange Bouygues, SFR et Free s’offusquent de ne pas avoir été prévenus plus tôt de ces inquiétudes, et constatent avec désarroi qu'une douzaine d'antennes 5G sont pour l’instant interdites de mise sous tension... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/16/20202 minutes, 38 seconds
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Elon Musk prépare-t-il une Tesla spéciale Europe ?

Tesla prévoit de produire un modèle de voiture électrique spécialement adapté au marché européen. Si certains l'appellent déjà Model 2, cette nouvelle voiture Tesla devrait être produite dans la Gigafactory de Berlin en Allemagne, et devrait s’insérer dans la catégorie des compacts comme les Clio ou les 208, une révolution pour la marque américaine. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/15/20202 minutes, 30 seconds
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Qu’est-ce que le porc-épic, successeur du code-barre ?

Les codes-barres pourraient bien disparaître des emballages et étiquettes dans les années à venir. Des chercheurs de l’université de Washington aux États-Unis associé à Microsoft Research ont mis au point un tout nouveau système d’identification des objets, le code « porc-épic ». Son objectif, coder des informations exactement comme un code-barre, mais sous la forme d’ADN... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20203 minutes, 11 seconds
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Après la gloire, Huawei s’enfonce-t-il dans une crise profonde ?

Il y a quelques mois, Huawei doublait pour la première fois Samsung et devenait le premier vendeur de smartphones au monde. Retournement de situation en cette fin d'année puisque la marque chinoise a vu ses ventes chuter aussi brutalement qu’elle les avait vu s’envoler. Selon le cabinet Trendforce, les ventes de Huawei devraient être divisées par trois en 2021, pour ne représenter plus que 4 % des smartphones vendus sur la planète...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20202 minutes, 31 seconds
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Qu’est-ce que Amazon Pharmacy, le service Amazon dédié à la santé ?

Amazon Pharmacy est disponible mi-novembre aux Etats-Unis. Les internautes munis d’une ordonnance peuvent désormais commander leurs médicaments sur internet et se les faire livrer, grâce au géant du commerce en ligne. Cette offensive d'Amazon le met directement en concurrence avec CVS et Walgreens, les deux plus grandes chaînes de pharmacies américaines... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/10/20202 minutes, 18 seconds
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Pourquoi l’enceinte SoundBeamer est-elle une vraie révolution ?

Créée par la société israélienne Noveto Systems, la SoundBeamer 1.0 est une enceinte Bluetooth permettant d’écouter quoique ce soit sans déranger les gens autour de soi, et ce, malgré le fait que le son sorte bien de l'enceinte. Pour cela, la SoundBeamer utilise des ultrasons qui sont ensuite dirigés vers l'auditeur... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/9/20202 minutes, 35 seconds
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La Ford Mustang peut-elle rivaliser avec Tesla pour les voitures électriques ?

La célèbre marque de voiture au logo de cheval, Mustang, se verrait bien faire de l'ombre à Tesla en ce qui concerne le marché de la voiture électrique. Il y a tout juste un an, le constructeur américain détenu par Ford dévoilait son tout nouveau SUV électrique, le Mustang Mach-E, avec comme promesse des performances et un aérodynamisme inégalé. Mais qu'en est-il vraiment ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/8/20202 minutes, 29 seconds
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Comment Super Mario Bros. 3 est devenu le jeu le plus cher de l'histoire ?

S’il y a un personnage de jeu vidéo qui fait l’unanimité, c’est bien Mario. D’ailleurs, les aventures du plombier à moustache valent désormais de l’or. Une cartouche du jeu Super Mario Bros. 3 paru en 1991 en Europe sur la console Nintendo NES s'est vendue pour plus de 155 000 dollars il y a quelques semaines, soit l’équivalent de plus de 130 000€... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20202 minutes, 17 seconds
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Prix James Dyson : quelles sont les meilleures innovations de 2020 ?

Chaque année, depuis 2004, le prix James Dyson récompense un étudiant ou jeune ingénieur pour la création d'un design unique et utile, avec une dotation de 35 000 euros. Malgré la pandémie de Covid-19, le concours a tout de même rassemblé plus de 1800 candidats provenant de 27 pays différents. Cette année, ce sont les projets Blue Box et AuREUS qui ont été primés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20202 minutes, 40 seconds
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Pourquoi les entreprises chinoises se lancent-elles dans le livestream shopping ?

Depuis plusieurs années, les livestreams shopping envahissent internet. Au-delà d’être une version moderne du téléshopping, cette technique de vente permet surtout aux entreprises, notamment chinoises, d’étendre leur image de marque un peu partout dans le monde pour vendre leurs produits. Pour ce faire, elles n’hésitent pas à faire appel à des influenceurs pour assurer leurs promotions sur les réseaux sociaux. .. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/3/20202 minutes, 39 seconds
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Comment une intelligence artificielle arrive-t-elle à détecter la COVID sans test ?

C’est une avancée qui, si elle s’avérait fiable sur le long terme, serait une aide bienvenue dans la lutte contre la Covid-19. Le célèbre institut de recherche américain MIT affirme avoir mis au point une intelligence artificielle parvenant à détecter une infection à la COVID-19 à partir d’une simple toux. Les premiers résultats sont plus qu’encourageant, car cette technologie ne se trompe quasiment jamais, avec un taux de réussite impressionnant de 98,5%... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/2/20203 minutes, 31 seconds
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XBOX Series X ou PS5, quelle console choisir en cette fin d’année ?

Ça y est, après de longues années d'attente, les consoles nouvelle génération sont arrivées en France mi-novembre. Au-delà d'un prix quasi similaire, ces deux consoles se distinguent par leurs caractéristiques. Si Microsoft semble avoir l'avantage sur le papier avec la XBOX, Sony et sa PS5 ont également de très bons arguments qui pourraient facilement convaincre les connaisseurs .. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/1/20203 minutes, 46 seconds
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À quoi correspond le Darknet ?

Si vous ne le savez pas déjà, internet possède une face sombre, bien cachée du grand public : on appelle ça le darknet. Très connu pour être le repaire des activités criminelles les plus horribles, cette partie d’internet est de plus en plus utilisée aujourd'hui par différents organismes pour communiquer, comme les banques ou les journalistes faisant face à la censure dans leur pays. Malgré sa réputation extrêmement dangereuse, le darknet offre surtout un argument imbattable, l’anonymat... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20203 minutes, 27 seconds
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Qu’est-ce que Window Swap, pour s’évader virtuellement dans le monde entier ?

Marre de regarder par la fenêtre et d'observer toujours le même paysage ? Il est désormais possible de changer cette vue, grâce à votre écran d'ordinateur. Le site Window Swap propose de vous téléporter virtuellement dans la maison d'une personne à l'autre bout du monde et de profiter de la vue de sa fenêtre, une vue somptueuse et dépaysante la plupart du temps... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20202 minutes, 33 seconds
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Pourquoi la Chine mise-t-elle déjà sur la 6G ?

Si la 5G vient d’arriver en France la semaine dernière, la Chine a déjà annoncé qu’elle travaillait sur la 6G. Au début du mois, le pays a déployé un satellite 6G en orbite autour de la Terre, dont l’objectif sera d’étudier les échanges de données entre notre planète et l’espace. À titre de comparaison, cette technologie devrait être 100 fois plus rapide que la 5G... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/26/20202 minutes, 50 seconds
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Pourquoi l’armée britannique veut s'équiper de 30 000 robots soldats ?

D’ici 10 ans, les effectifs militaires de la Grande-Bretagne pourraient comprendre 90.000 soldats humains et 30.000 robots. Une volonté affichée par le colonel Nick Carter, pour qui la crise économique mondiale due à la Covid-19 pourrait déclencher de nouvelles menaces, et même une guerre. L’armée du Royaume-Uni effectue actuellement des recherches sur des drones, des véhicules terrestres et des sous-marins téléguidés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/25/20202 minutes, 28 seconds
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Va-t-on bientôt pouvoir monétiser nos données sur internet ?

Au début du mois, les habitants de l'État de Californie aux États-Unis ont adopté un référendum créant l'équivalent d'une CNIL afin de protéger leurs données personnelles sur internet. Mais cette CNIL à l'américaine ouvre également la porte à une potentielle monétisation des données par les particuliers, leur permettant d'être rétribué par les GAFA notamment... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/24/20202 minutes, 39 seconds
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Que sont Next40 et FrenchTech 120, les antichambres de la bourse française ?

Depuis un an désormais, les jeunes entreprises prometteuses peuvent bénéficier des programmes Next40 et FrenchTech 120 pour préparer une éventuelle introduction en bourse. Concrètement, ces deux programmes ont pour objectif de faire émerger des leaders technologiques français de rang mondial. Au début du mois, un appel à candidature a été lancé afin de renouveler les membres de ces deux programmes pour l’année 2021... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20203 minutes, 22 seconds
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Vaincu à la présidentielle, quels seront les changements pour Donald Trump sur les réseaux sociaux ?

Malgré sa défaite lors de l'élection présidentielle il y a quelques semaines, Donald Trump reste un poids lourd de Twitter avec près de 90 millions d'abonnés. Mais au moment de l’investiture de Joe Biden dans deux mois, Donald Trump redeviendra un citoyen comme un autre sur les réseaux sociaux, l'exposant à des sanctions dont il était préservé jusqu'alors par son statut de président... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20202 minutes, 23 seconds
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Le train à l’hydrogène va-t-il révolutionner le transport ferroviaire ?

Pour la plupart, les trains en Europe fonctionnent avec de l'électricité produite par des centrales nucléaires ou à charbon. Ceci dit, plusieurs pays dont la France croient pleinement au transport ferroviaire propulsé par hydrogène. L’Union Européenne pousse également en ce sens avec de lourds investissements à coup de centaines de milliards d’euro... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/19/20203 minutes, 17 seconds
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Comment Disneyland Paris veut produire de l'électricité grâce à ses parkings ?

Avec la pandémie de COVID-19, les parcs d’attractions sont à la peine, contraints de fermer leurs portes. Plutôt que de s'apitoyer sur son sort, Disneyland Paris a décidé de mettre cette période sans visiteur à profit pour se moderniser en recouvrant progressivement ses places de parkings de 67 500 panneaux solaires... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/18/20202 minutes, 28 seconds
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Qu’est-ce que le « Full Self Driving » de Tesla ?

Les voitures autonomes sont de plus en plus populaires, et s’imposent dans les concessions automobiles comme un défi d’avenir pour les constructeurs. Si Nissan, General Motors, et d’autres marques sont déjà bien engagés dans cette course, c’est pourtant Tesla qui est la plus en pointe. La firme d’Elon Musk vient d’ailleurs de mettre en service une version béta de sa technologie la plus avancée : full self-driving... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20202 minutes, 56 seconds
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Comment un antivirus détecte-t-il un virus ?

Le virus informatique est menace qui plane à chaque fois que l’on se connecte à internet. Les menaces sont aussi diverses que variées comme le Cheval de Troie ou le ransomware. Ceci dit, les technologies antivirus évoluent et deviennent de plus en plus performantes avec le temps, de quoi constituer une première barrière bien solide contre les virus. .. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20203 minutes, 18 seconds
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Comment fonctionne l’écran 3D sans lunettes de Sony ?

Il y a un peu plus de 10 ans, les salles de cinéma entamaient une mutation profonde avec l'apparition de la 3D. Encore aujourd’hui, les fameuses lunettes 3D sont toujours bien présentes. Ceci dit, cet équipement pourrait bientôt devenir obsolète grâce à la dernière invention de Sony : le Spatial Reality Display, un écran 3D permettant de visionner du contenu en relief sans besoin de lunettes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/12/20202 minutes, 57 seconds
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À quoi va servir la construction du plus long tunnel immergé du monde ?

Après plus de dix années d’une bataille administrative acharnée, l’Allemagne et le Danemark ont enfin lancé la construction du plus long tunnel immergé au monde. L'infrastructure passera dessous le Fehmarn Belt, un détroit de 18 km de large et d’une profondeur d’environ 30 mètres et permettra de relier les deux pays en seulement quelques minutes en voiture ou en bateau, contre près d’une heure de ferry actuellement... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/11/20202 minutes, 53 seconds
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En quoi la nouvelle application TousAntiCovid est-elle différente de Stop Covid ?

Exit StopCovid, et place à TousAntiCovid. Il ne s’agit pas d’une nouvelle application, mais d’une simple mise à jour de StopCovid. Même si elles n’apportent rien de révolutionnaires, les modifications sont tout de même plutôt intéressantes à explorer, comme l’accès direct aux attestations de déplacement et l’actualisation en continue des principaux chiffres de l’épidémie en France... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20202 minutes, 45 seconds
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Faut-il un cyber-score pour indiquer le niveau de protection des données sur internet ?

Avec l'avènement du télétravail et l'utilisation croissante des outils numériques, la sécurité sur internet s'est imposée comme un sujet incontournable. Ceci, dit, il est parfois difficile de démêler le vrai du faux d’un site internet à l’autre. Ainsi, pour mieux contrôler l'utilisation que font les plateformes en lignes de nos données personnelles, deux sénateurs français ont proposé l’idée d’un cyber-score applicable à tous les sites internet, exactement comme le nutri-score dans les supermarchés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20202 minutes, 36 seconds
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Comment un enfant de 12 ans a-t-il réussi à créer un réacteur à fusion nucléaire fonctionnel ?

La belle histoire du jour nous mène chez Jackson Oswalt, collégien américain de 12 ans vivant à Memphis dans le Tennessee. Grâce à sa passion pour la science et les inventions, le jeune Jackson est tout simplement devenu le plus jeune ingénieur ayant mis au point un réacteur nucléaire miniature en état de marche. De quoi le faire entrer dans l'édition 2021 du Guiness Book World Records... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/5/20202 minutes, 55 seconds
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Comment Alphabet veut révolutionner l’agriculture grâce aux données ?

La société Alphabet, maison mère de Google, estime que les modèles traditionnels intensifs, bio ou paysan ne seront pas assez efficaces pour nourrir la planète dans les années à venir. Ainsi, le géant chinois mise tout sur la collecte de données pour aider les agriculteurs, grâce à un robot nomade nommé Mineral... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/4/20202 minutes, 28 seconds
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Qu’est-ce que « la liste » de l’Union Européenne pour contrôler les GAFA ?

Les géants de la tech comme Amazon, Apple, Google ou Facebook ne sont pas très bien vu par les dirigeants politiques européens. Depuis quelques semaines, les discussions au parlement et à la commission européenne se sont accélérées pour mettre en place une nouvelle législation contre les géants de la tech d’ici la fin de l'année. Objectif : leur imposer des règles bien plus strictes qu'aux entreprises plus modestes du secteur... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20203 minutes, 8 seconds
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Pourquoi Disney sort-il directement ses nouveaux films sur Disney+ plutôt qu’au cinéma ?

Si les entreprises commencent à peine à sortir la tête de l'eau à cause de la COVID-19, ce n'est pas vraiment le cas des cinémas qui en plus de ça, sont désormais privés des productions Disney. La firme internationale a en effet décidé de changer sa stratégie concernant la distribution de ses films, pour se concentrer sur le streaming et sa plateforme de VOD Disney+... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20203 minutes, 12 seconds
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Qu’est-ce que la GreenTech innovation ?

Il est fort probable que vous ne sachiez pas à quoi correspond le terme GreenTech Innovation. En réalité, il s’agit simplement d’un tout nouveau label remplaçant piloté directement par le ministère de la Transition écologique afin de mettre en avant les start-up à fort potentiel économique, porteuses de projets dans le domaine de la technologie et de l’écologie... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/29/20203 minutes, 13 seconds
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La voiture électrique a-t-elle gagné le cœur des français en 2020 ?

On peut désormais l'affirmer, les voitures électriques et hybrides commencent à trouver leur place dans nos garages. Rien qu’en septembre, plus de 18 500 voitures propres ont été vendues, ce qui représente une hausse assez flagrante, et confirme dans le même temps la tendance amorcée en début d'année... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/28/20202 minutes, 35 seconds
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La plateforme de streaming Salto peut-elle rivaliser avec Netflix et Amazon Prime ?

C’est désormais officiel, les trois plus grands groupes médiatiques de France ont sorti leur propre plateforme de streaming depuis la semaine dernière. TF1, France Télévision et M6 ont joint leurs forces pour donner naissance à Salto, le concurrent tricolore des géants Netflix et Amazon Prime Vidéo... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20202 minutes, 47 seconds
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Quelles sont les nouveautés de l’IPhone 12 ?

Les fans d’Apple le savent bien, c’est traditionnellement au moment de la rentrée qu'est présenté le nouvel iPhone. Cette année, la pandémie a un peu repoussé l'échéance, mais cela n'a pas empêché la marque à la pomme de proposer quatre modèles : l’iPhone 12 standard, l’iPhone 12 Mini, l’iPhone 12 Pro et l’iPhone 12 Pro Max. Ces quatre nouvelles versions seront les premières à être compatibles avec la 5G, qui devrait s’installer dans les grandes villes françaises dès la fin de l'année... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20203 minutes, 54 seconds
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Pourquoi le rachat de Bethesda par Microsoft va bouleverser le monde du jeu vidéo ?

L'annonce a fait l'effet d'une bombe dans le milieu du jeu vidéo. Microsoft a racheté à prix d’or Bethesda, le studio de jeu vidéo le plus en vue sur moment, notamment éditeur de The Elder Scrolls ou Doom. L’entreprise fondée par Bill Gates a déboursé 7,5 milliards de dollars pour acquérir Bethesda, ce qui représente trois fois plus d'argent que lors du rachat de Mojang, le studio à l’origine du jeu Minecraft…  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/22/20203 minutes, 34 seconds
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En quoi consiste Luna, la plateforme de jeux vidéo d’Amazon ?

Si Amazon est déjà bien implanté dans le monde du jeux vidéo avec sa plateforme de streaming Twitch, la firme de Jeff Bezos a récemment annoncé le lancement de Luna, sa propre plateforme de jeux vidéo à la demande qui permettra aux joueurs d'accéder directement à leurs titres préférés via la technologie du " cloud ". Plus besoin d’acheter chaque jeu individuellement, ils derniers tourneront à distance grâce à une connexion Internet et à la puissance des serveurs d’Amazon... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/21/20203 minutes, 39 seconds
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Qu’est-ce que l’alarme volante d’Amazon qui surveille votre maison ?

Fin septembre, Amazon annonçait lors de sa conférence de presse annuelle l'arrivée prochaine d'un tout nouvel appareil de surveillance pour la maison : la Always Home Cam. Il s'agit d'un boitier de surveillance qui fait décoller un drone pour traquer un éventuel intrus dans la demeure, ou tout simplement pour effectuer des rondes de surveillances... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20202 minutes, 43 seconds
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Pourquoi les fréquences 5G provoquent-elles une guerre entre opérateurs ?

Malgré les polémiques autour de la 5G, cette nouvelle technologie est sur le point de s’installer en France. Fin septembre, les opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont lancé dans une bataille sans merci à coup de centaines de millions d’euros pour obtenir les premières fréquences. Des fréquences quasi vitales pour les opérateurs, puisque sans elles, ils ne pourront tout simplement pas proposer de forfait 5G à leurs clients le jour de son ouverture au grand public... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20203 minutes, 21 seconds
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Pourquoi les avions à hydrogène d’Airbus seront révolutionnaires ?

Les avions se mettent au vert. Fin septembre, Airbus a dévoilé trois concepts d'avions propulsés à l'hydrogène pour une mise en service généralisée en 2035. Ce nouveau carburant est tout aussi efficace que le kérosène et présente l’avantage d’être totalement propre puisqu’il ne rejette que de la vapeur d’eau... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/15/20203 minutes, 20 seconds
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Comment Google Maps affiche-t-il des informations sur la Covid-19 autour de vous ?

Depuis quelques jours, une fonctionnalité plutôt utile a fait son apparition sur le célèbre service de cartographie. Désormais, les utilisateurs de Google Maps sur smartphone peuvent connaître la situation sanitaire autour d’eux presque en temps réel. Si l’idée semble bonne, elle souffre tout de même de quelques imperfections et de disparités en fonction des pays... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/14/20202 minutes, 20 seconds
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Quel avenir pour la voiture électrique de luxe Rolls-Royce ?

Alors que la voiture électrique se développe un peu partout, cette technologie attire même les marques de luxe comme Rolls Royce. Face à la baisse des ventes de voitures à moteur thermique, le constructeur a bien l’intention de répondre à une demande qui n’existe pas encore, mais qu’il prévoit pour bientôt : les voitures de luxe électriques... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20202 minutes, 52 seconds
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Pourquoi Nintendo est accusé d’obsolescence programmée ?

En termes de console de salon, beaucoup de joueurs ont déjà un avis tranché entre la XBOX ou la Playstation. Si ces deux camps s’opposent, Nintendo tirent son épingle du jeu avec ses consoles familiales, notamment la Switch. Toutefois, le constructeur japonais est accusé depuis plusieurs mois d’obsolescence programmée de ses manettes, ce qui pousserait les joueurs à en racheter régulièrement... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20202 minutes, 56 seconds
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Pourquoi Amazon Music HD fait trembler les plus grandes plateformes de streaming musicales ?

Parmi la longue liste des services proposés par Amazon, saviez-vous qu'il y a également une offre d'écoute de musique en streaming ? Attention, pas dans n'importe quelle qualité : en haute définition ! Depuis quelques semaine, le service est arrivé en France, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a des arguments très convaincants. Peut-être suffisant pour faire du mal à Spotify et Deezer... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/8/20202 minutes, 35 seconds
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Pourquoi Harmony OS 2.0 de Huawei pourrait faire très mal à Google ?

Malgré les mesures économiques très agressives des États-Unis contre la Chine, la firme Huawei est devenu en début d'année le leader de la vente de smartphones dans le monde. Désormais, la compagnie chinoise prépare le lancement de son propre système d'exploitation qui pourrait faire beaucoup de mal à Google, puisque de nombreux constructeurs pourraient se détourner d'Android au profit Harmony OS... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/7/20202 minutes, 22 seconds
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Qu’est-ce que Vibrosense, pour une maison économe sans être connectée ?

Si vous êtes admiratif des progrès technologiques, notamment au niveau de la domotique, mais que vous ne souhaitez pas vous encombrer de dizaines d'objets connectés à la maison, alors vous allez sans doute adorer Vibrosense. À lui seul, cet objet vous permet de surveiller l'ensemble de vos appareils électroménagers, d'éviter le gaspillage, et ainsi de réaliser des économies... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20203 minutes
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Pourquoi la ville de Portland a-t-elle interdite la reconnaissance faciale ?

Tandis que certaines villes investissent de plus en plus dans les nouvelles technologies sous couvert de sécurité pour leurs citoyens, certaines aux États-Unis ont fait le choix inverse au nom des libertés individuelle. Le Maire de Portland (Oregon) a même interdit l'utilisation de la reconnaissance faciale dans l'espace public, ainsi que dans les entreprises... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20203 minutes
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Comment Amazon compte s'implanter aussi dans nos voitures ?

Une fois n’est pas coutume, on va parler d’Amazon. Après avoir bouleversé nos modes de consommations, et investit nos domiciles avec les enceintes connectées, la firme la plus puissante du monde compte s'installer dans nos voiture avec sa toute dernière invention : Amazon Echo Auto... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/1/20202 minutes, 17 seconds
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Comment la fonction « Pause » du navigateur Vivaldi pourrait bouleverser nos habitudes sur internet ?

Au jeu des navigateurs internet, Google Chrome règne en maître. Toutefois, certains moins connus innovent pour tirer leur leur épingle du jeu, comme Vivaldi. Dans sa version 3.3, le navigateur se dote d’un étonnant « Break Mode » permettant de mettre internet en pause ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/30/20202 minutes, 23 seconds
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Comment une vidéo de suicide a-t-elle plongé Tiktok dans la tourmente ?

Aujourd’hui je vous propose de vous intéresser au réseau social le plus populaire du moment : Tik Tok. Populaire, oui, mais peut-être pas assez sécurisé pour les jeunes internautes, puisqu'une vidéo de suicide circule sur sur le réseau social, sans que la plateforme ne parvienne à la faire disparaitre... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20202 minutes, 24 seconds
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Pourquoi le hashtag #CancelNetflix est-il un coup dur pour la plateforme de streaming ?

Aujourd'hui je vous raconte le bourbier dans lequel s'est involontairement enlisé Netflix avec le film français Mignonne. Depuis, la plateforme de streaming vit des jours difficiles, notamment avec le hashtag #CancelNetflix... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20202 minutes, 59 seconds
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Comment fonctionne le chargeur sans fil désinfectant de Samsung ?

L'épisode du jour va s'intéresser à l'un des plus grand constructeur de smartphone du monde : Samsung. La marque sud-coréenne s'est en effet distinguée ces dernières semaines en commercialisant un chargeur sans fil qui désinfecte également votre smartphone. Plutôt utile en cette période de crise sanitaire mondiale n’est-ce pas ? Même si en toute honnêteté, Samsung n’a pas précisé si cette technologie était efficace contre le coronavirus... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/24/20202 minutes, 20 seconds
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Pourquoi l’armée américaine a-t-elle provoqué un scandale sur Twitch ?

Si vous vous intéressez aux nouvelles technologies, vous connaissez forcément la célèbre plateforme de jeux vidéo Twitch, très prisée par les jeunes du monde entier. Aujourd’hui, Twitch n’est plus réservé seulement aux gamers, et attire de nombreuses personnes de tous les horizons. En Mai, ce n’est pas un sportif ou un artiste qui a fait parler de lui en ouvrant sa chaîne Twitch, mais nul autre que l'armée américaine... et avec elle, son lot de polémiques... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/23/20202 minutes, 39 seconds
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Pourquoi le navigateur Edge Chromium ne pourra plus être désinstallé sous Windows ?

Aujourd'hui, je vous propose de parcourir le monde fantastique des navigateurs internet, et en particulier Edge Chromium. D'ici peu, le navigateur intégré à Windows 10 ne pourra tout simplement plus être supprimé de nos ordinateurs. Cela a ses avantages, mais aussi quelques inconvénients... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20202 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que l'Internet quantique ?

Les grandes puissances de ce monde partent à l'assaut d'une technologie à la fois pleine de promesses et pour l'instant assez futuriste : l'internet quantique. Les États-Unis ont d'ailleurs publié un plan stratégique pour créer leur propre réseau internet quantique. Un plan assez flou, sans méthodes vraiment concrètes pour y arriver. Ce n'est pas une surprise, les estimations les plus optimistes ciblent 2030 a minima avant que cette technologie ne soit au point. Et une fois que ce sera le cas, ce nouvel internet pourrait bien révolutionner notre quotidien... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20203 minutes, 34 seconds
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Comment Amazon veut révolutionner les sports de glisse avec des drônes ?

Après avoir annoncé son intention de livrer des colis par drones, Amazon pourrrait bien se développer dans le milieu des sports de glisse... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/17/20202 minutes, 27 seconds
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Pourquoi Fortnite est-il en guerre contre Google et Apple ?

Depuis plusieus semaines trois des plus grandes entreprises du numérique s'affrontent en public mais aussi devant les tribunaux: Apple, Google, et l'éditeur du jeu video Epic Games... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/16/20202 minutes, 48 seconds
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Pourquoi l’Inde a-t-elle banni plus de 100 applications chinoises en un jour ?

Aujourd'hui je vous propose de voyager en Inde où le gouvernement procède à une véritable purge numérique... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20202 minutes, 51 seconds
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En quoi consiste le « Vidéo Authenticator » de Microsoft, pour lutter contre la désinformation ?

Cet épisode sera sous le signe de la falsification, de la tromperie, du mensonge et de la manipulation; bref vous l'avez peut-être déjà compris, on va parler deep fake... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20203 minutes, 17 seconds
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Rejoignez Choses à Savoir !

Pour me contacter: [email protected] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/28/202057 seconds
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Pourquoi Uber propose des courses en bateau à Londres ?

Quand on parle de bateaux taxis on a parfois tendance à voir la ville de New York qui figure parmi l’une des grandes mégalopoles à utiliser ce mode de transport. Quand on prend l’exemple de Paris, les bateaux ont davantage tendance à être destinés à avoir une portée plus touristique et moins pour aller d’un point A à un point B. Pour autant de nombreux projets ont d’ores et déjà été présentés pour la capitale française. C’est le cas de SeaBubbles, une startup qui développe des prototypes destinés à naviguer sur la Seine à 50 km/h... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/24/20202 minutes, 38 seconds
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Que sont les satellites Starlink ?

Bienvenue dans ce nouvel épisode de Choses à Savoir Tech, consacré aujourd’hui à une innovation qui pourraient faciliter la connexion des zones les plus reculées du monde à internet. La semaine dernière je vous parlais du projet Loon développé par Google qui amenait le réseau mobile grâce à des montgolfières, cette fois on va explorer la solution Starlink. Vous allez tout comprendre en 2 minutes, c’est parti... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/23/20202 minutes, 42 seconds
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Pause estivale

Rendez-vous le 24 août ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/24/20201 minute, 5 seconds
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Que se passe t-il chez Ubisoft ?

Le 12 juillet dernier Ubisoft a présenté ses dernières nouveautés dont Farcry 6 ainsi que le nouveau WatchDogs, deux des sagas les plus emblématiques du studio de développement français de ces dernières années. La conférence annuelle s’est tenue virtuellement en raison de la pandémie de Covid-19, et il faut dire qu’elle avait une saveur particulière. En effet, Ubisoft, on le rappelle, c’est le numéro 2 mondial du jeu vidéo, dans la tourmente à la suite d’une enquête des médias Numerama et Libération... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/22/20202 minutes, 30 seconds
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Comment les comptes Twitter de célébrités ont été piratés ?

Savez vous quel est le point commun entre Jeff Bezos, Elon Musk, Bill Gates et Joe Biden ? Dans la nuit du 15 au 16 juillet, les comptes Twitter de ces personnalités très suivies sur les réseaux sociaux ont été piratés. Derrière cette attaque d’une ampleur jamais vue, des pirates visiblement très bien informés et bien entourés ont pu poster des messages visant à escroquer les abonnés. On revient sur cet évènement qui a fait beaucoup de bruit dans cet épisode, c’est parti... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/20/20202 minutes, 24 seconds
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Twitter va t-il devenir payant ?

Dans ce nouvel épisode je vais vous parler de Twitter, un réseau social qui j’affectionne tout particulièrement au même titre que plus de 330 millions de personnes à travers le monde. Partage d’informations, création d’une réseau, divertissement, les usages sont multiples et certains utilisateurs sont devenus de véritables professionnels du pépiement... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/19/20202 minutes, 34 seconds
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Pourquoi Uber a racheté Postmates ?

Le 6 juillet 2020 Uber a signé un joli chèque de 2,65 milliards de dollars pour acquérir Postmates, inconnu en France et en Europe, il s’agit est un service de livraison de restauration à domicile qui opère dans presque 3000 villes aux États-Unis ainsi qu’au Mexique. Pourquoi Uber a t-il racheté cette entreprise qui fait exactement la même chose que sa division Uber Eats ? C’est ce que je vais expliquer dans ce nouvel épisode... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/16/20202 minutes, 42 seconds
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Les néo-banques vont-elles remplacer les banques traditionnelles ?

Dans ce nouvel épisode, je vais vous parler d’argent, et plus précisément, de notre système bancaire. Celui-ci a été complètement bouleversé depuis plusieurs années grâce à l’arrivée de nouveaux acteurs qui ont entrepris de transformer radicalement les pratiques autour de la gestion de nos comptes ou de nos moyens de paiements. Les néo-banques sont des établissements entièrement virtuels et donc par définition, n’ont pas d’agences physiques. Tout est piloté par votre mobile... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/15/20203 minutes, 3 seconds
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Comment des montgolfières connectent le monde à internet ?

Hello tout le monde, aujourd’hui on va parler d’un projet complètement fou, celui de connecter les zones les plus reculées du monde à internet, non par grâce aux satellites, mais bien grâce à des montgolfières. Une entreprise bien connue se cache derrière cette idée, Google qui développe ça en secret, depuis 2011. Je vais vous expliquer comment fonctionne cette petite prouesse technologique en 2min, top chrono, c’est parti ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/13/20202 minutes, 33 seconds
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Pourquoi l’Inde a banni TikTok ?

TikTok a conquis le monde, de l’Europe aux États-Unis, l’application de partage de vidéos fait un carton et n’est plus uniquement réservée à un public majoritairement chinois, là où elle est née. Cependant il y a peut être un endroit du globe où ça risque d’être un peu plus compliqué qu’ailleurs. Un petit pays d’1,3 milliards d’habitants, très connecté, un immense marché à conquérir mais où le gouvernement a dit stop. C’est au sujet de ce nouvel épisode de Choses à Savoir Tech aujourd’hui... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/12/20202 minutes, 42 seconds
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D’où vient le nom d’Airbnb ?

Alors que le coronavirus a dû faire changer de destination ou bien même de remettre en question les projets de vacances de beaucoup de monde, dans ce nouvel épisode on va se pencher sur l’histoire d’une entreprise qui est venue au même titre qu’Uber avec les taxis, transformer les possibilités de nous loger. Utilisons la machine à remonter dans le temps, pour retourner en 2007, plus précisément, à San Francisco, en Californie, parce que oui, évidemment, tout ce qui touche à la technologie a été inventé là bas... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/9/20202 minutes, 45 seconds
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Les assistants vocaux vous écoutent-ils constamment ?

Ils font désormais partie intégrante de notre quotidien, s’appellent Siri, Alexa, ou Cortana et peuvent nous servir 24h/24, 7 jours sur 7. Les assistants vocaux sont en effets devenus des services à tout faire au sein de nos appareils électroniques, sur nos smartphpones, déjà, nos ordinateurs parfois, mais aussi sur des appareils dédiés, les enceintes connectées. Leur but est désormais multiple, au delà de raconter des blagues et de dire la météo, les assistants vocaux sont désormais nos alliés du quotidien pour envoyer des messages sans avoir à toucher l’écran du téléphone, piloter une maison connectée ou même effectuer des achats directement par la voix.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/8/20202 minutes, 52 seconds
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Les nouveaux iPhone seront-ils livrés sans écouteurs ni chargeurs ?

Vous avez bien lu le titre de ce nouvel épisode, une rumeur court depuis maintenant quelques temps, le dernier iPhone, le numéro 12, qui devrait être normalement présenté à l’automne prochain pourrait avoir une boite qui ne contiendrait ni adapteur secteur, ni écouteurs ! Une grande première pour n’importe quelle marque de smartphones, et on pourrait même dire pour n’importe quel fabricant d’appareils électroniques tous domaines confondus. Les réactions ont évidemment été assez clivantes suite à cette info, une occasion pour les personnes critiques envers la marque de taper une nouvelle fois sur Apple, mais au delà de ça, il y a une vraie raison qu’il est intéressante d’analyser... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/6/20202 minutes, 52 seconds
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Quelles sont les nouveautés Apple après la conférence WWDC ?

Dans ce nouvel épisode je vais vous parler des nouveautés issues de la dernière conférence Apple. Le WWDC, c’est son nom, a lieu tous les ans à Cupertino à Apple Park, le siège de la marque à la pomme. Chaque année, ce sont des milliers de journalistes qui sont invités à prendre à place dans le Steve Jobs Theater, là où les présentations ont lieu avec les développeurs et dirigeants d’Apple qui se succèdent sur la scène. Mais en 2020, c’était une grande première, l’événement a été entièrement rendu virtuel. Pendant près de 2h, on a eu droit à une superproduction américaine qui a présenté les innovations logicielles dans un format à la qualité parfois digne d’un long métrage... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20203 minutes, 7 seconds
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Peut-on concevoir des fusées grâce à l’impression 3D ?

Si vous pensiez que SpaceX était révolutionnaire, dites vous qu’on a trouvé, quelque part nichée en Californie, une petite start-up qui a trouvé un nouveau moyen de rendre les lancements dans l’espace encore moins chers... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/2/20202 minutes, 51 seconds
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Pourquoi la plateforme de streaming Quibi est un échec ?

Il y a maintenant 2 ans naissait Quibi. Dès le début, les médias du monde entier ont été sceptiques, parce que Quibi, c’était une toute nouvelle plateforme de streaming de contenu vidés, et évidemment la tout première remarque aura été «Quoi ? Encore Une ?», après Netflix, TikTok, Instagram, PrimeVideo, Youtube, Disney Plus, Quibi est officiellement rendue disponible aux États-Unis le 6 avril 2020... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/1/20202 minutes, 36 seconds
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Pourquoi les marques retirent leurs publicités de Facebook ?

Depuis quelques semaines, c’est une crise sans précédent que vit le réseau social Facebook. Complètement dépendant du revenu publicitaire sur la plateforme, de très grosses entreprises ont pris l’initiative de suspendre leur campagne… et leurs budgets, ce qui va rapidement représenter un très gros manque à gagner pour l’entreprise... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/29/20202 minutes, 37 seconds
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Pourquoi n’y a t-il pas encore de véhicules autonomes sur les routes ?

Aujourd’hui, on va parler d’un fantasme qui a longtemps été digne de la science fiction : Les véhicules autonomes commencent à arriver petit à petit sur le marché, mais pourquoi ne sont-ils pas encore sur les routes ? Nous allons y répondre dans ce nouvel épisode. En 1982, la série à succès K2000 débarquait sur le petit écran partout dans le monde. Michael Knight, incarné par David Hasseloff prenait place à bord de KITT, sa voiture dotée d’une intelligence artificielle. Une fois confortablement installé, elle se conduit toute seule. À l’époque, ça paraissait magique, en 2020, ça deviendrait presque une réalité... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20202 minutes, 39 seconds
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À quoi sert la 5G, et est-elle dangereuse pour la santé ?

Depuis plusieurs mois maintenant on ne cesse d’entendre parler de la 5G, digne successeur de la 4G, le réseau mobile utilisé sur tous les smartphones actuels. Plus rapide, plus puissante, on va parler de ce que pourra apporter cette innovation technologique mais également les probables risques encourus sur notre santé. En effet, beaucoup de théories du complot ont fleuri durant la période du coronavirus, mais aussi des craintes liées au possible impact des ondes sur notre corps, c’est l’occasion de parler ce que l’on sait ou non, à ce sujet... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/25/20202 minutes, 51 seconds
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Comment fonctionne Face ID sur l’iPhone ?

En pleine période de prolifération de COVID-19, les utilisateurs d’iPhone ont vite remarqué qu’une fonctionnalité assez pratique était devenue inutilisable, je veux bien entendu parler de Face ID, la technologie de déverrouillage des téléphones Apple. En effet avec un masque, il est quasiment impossible d’ouvrir votre téléphone sans utiliser votre code de déverrouillage. C’est l’occasion d’en savoir un peu plus sur la technologie de la firme à la pomme pour garantir une sécurité sans faille de votre smartphone. Avant toute chose si vous aimez choses à savoir tech n’hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme de streaming préférée et si vous êtes sur Apple Podcasts, vous pouvez également laisser 5 étoiles sur la page de l’émission... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/24/20202 minutes, 45 seconds
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Qu'est-ce que le Cloud Gaming ?

On en parlait dans l’épisode du 15 juin intitulé «Pourquoi Amazon a racheté Twitch ?», l’offensive de la plus grande marketplace mondiale dans le monde du jeu-vidéo ne fait que commencer. Le Cloud Gaming commence à faire son arrivée chez les gamers du monde entier en proposant une solution qui permettra de jouer sans se soucier d’acheter une console ou un ordinateur surpuissant. Le Cloud Gaming, c’est la promesse de pouvoir accéder aux derniers titres vidéoludiques directement depuis son téléphone ou sa télévision...   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20202 minutes, 40 seconds
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Comment Twitter veut lutter contre la désinformation ?

Dans ce nouvel épisode, on va parler de Twitter, ce réseau social aux 330 millions d’utilisateurs à travers le monde. Twitter est un outil formidable pour créer des relations, livetweeter des évènements sportifs, suivre ses personnalités préférées, également et surtout partager de l’information. Il a longtemps été considéré comme un réseau social de journalistes de par la diversité des sources qui sont présentes, ça permettait ainsi de s’inspirer, de suivre ses collègues, et de se créer un réseau...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20203 minutes
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D’où vient le nom de la Silicon Valley ?

Dans ce nouvel épisode, on va parler de la Silicon Valley, un lieu mythique presque devenu mystique où la plupart des entreprises qui se sont immiscées dans votre quotidien sont nées, il y a quelques années. D’où vient le nom de ce territoire géographique à part entière ? C’est la question à laquelle on va répondre aujourd’hui... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/18/20203 minutes, 9 seconds
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Pourquoi Netflix veut annuler l’abonnement de ses comptes inactifs ?

Beaucoup de services de contenus proposés sur internet fonctionnent sur le modèle de l’abonnement. Vous payez un prix souvent tres bas comparé au grand nombre d’oeuvres auxquelles vous pouvez accéder. C’est le cas pour la musique, mais également pour les films. Vous pouvez binge watcher l’intégralité du catalogue de Netflix, vous paierez quand même un prix fixe de 10€ par mois... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/17/20203 minutes, 4 seconds
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Pourquoi Amazon a racheté Twitch ?

C’est une référence pour les fans d’esport et les gamers du monde entier, Twitch est devenue en l’espace de quelques années une référence dans la diffusion de jeux-vidéo en direct. Qu’il s’agisse de simples amateurs ou de compétitions internationales, le site internet est le point de rendez-vous des joueurs de toute la planète. Ce que peu de gens savent, c’est que Twitch a été racheté par Amazon en 2014 pour la coquette somme de 970 millions de dollars... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20203 minutes, 26 seconds
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Comment fonctionne le WiFi dans les avions ?

Dans ce nouvel épisode on va parler du WiFi, la WiFi, le WiFi, peu importe comment vous l’appelez, vous souhaitez juste qu’il fonctionne en toutes circonstances, même à plusieurs milliers de mètres d’altitude. En effet, depuis maintenant quelques années, internet à bord des avions se démocratise chez de nombreuses compagnies aériennes. Chez Air France par exemple, d’ici la fin de l’année 2020, l’intégralité de la flotte devrait être équipée du WiFi... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20202 minutes, 51 seconds
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Pourquoi le premier vol privé dans l’espace est important ?

Un évènement d’envergure mondiale s’est déroulé le 30 mai 2020. Il a sûrement donné des vocations d’astronautes à des milliers d’enfants dans le monde entier. À 15h33 heure locale, la fusée Falcon 9 a décollé avec à son bord, 2 astronautes américains, Doug Hurley et Bob Behnken. La particularité de ce vol, c’est qu’il a été opéré par une société privée, SpaceX. Pourquoi a t-on autant parlé de cette mission spatiale, et pourquoi était-elle importante ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/9/20203 minutes, 7 seconds
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Comment fonctionne l’application StopCovid ?

L’application StopCovid est sortie mardi 2 juin, le jour de la réouverture d’un grand nombre de lieux publics, dont les cafés et restaurants. Un certain nombre de personnes appellent à boycotter cet outil de peur d’être épié par le gouvernement et dans la crainte d’avoir ses moindres faits et gestes enregistrés. Qu’est-ce que l’application enregistre en pratique, et faut-il s’en inquiéter ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20202 minutes, 57 seconds
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D'où vient le nom d'Amazon ?

Le fondateur de l'entreprise Jeff Bezos n'a pratiquement rien laissé au hasard. Amazon ne s'appelait pas ainsi lors de sa création en 1994. Le site internet vendait alors uniquement des livres par correspondance et pour les consommateurs cela avait un petit coté "magique", le e-commerce n'en étant alors qu'à ses balbutiements... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/2/20202 minutes, 51 seconds