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Choses à Savoir ÉCONOMIE

French, Finance, 1 season, 1372 episodes, 2 days, 4 hours, 8 minutes
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Développez vos connaissances en économie !
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Qu’est-ce que le “vol à la récolte” ?

Chaque semaine, ou presque, de nouvelles techniques de vol ou d'escroquerie sont révélées par les médias. L'une des plus récentes nous vient d'Espagne. Ce "vol à la récolte", comme on l'a baptisée, est notamment répandue en Catalogne. Elle ne consiste pas à voler des épis de blé dans les champs, mais à dérober leurs effets personnels aux automobilistes. Les escrocs ciblent les consommateurs qui sortent d'un supermarché en poussant devant eux un caddie plein de victuailles. Ils les suivent sur le parking jusqu'à leur voiture. Là, ils attendent, avant de l'aborder, que la personne commence à ranger ses courses dans son coffre. Ils s'approchent alors de la voiture et prétendent qu'elle a laissé tomber ses clefs, son téléphone portable ou son portefeuille. L'un des aigrefins prétend l'aider et retient son attention. Le temps qu'elle vérifie l'absence de ces objets, un autre malfrat a déjà ouvert la porte avant du véhicule, qu'il sait ouverte, et prend tout ce qu'il trouve sur les sièges et dans la boîte à gants. Quand le consommateur se rend compte de ce qui se passe, les escrocs sont déjà partis. Les immenses parkings des plus grands supermarchés, comme celui de La Jonquera, non loin de la frontière française, servent souvent de cadres à ce nouveau type d'arnaque. Il est très possible, sinon même probable, qu'une telle escroquerie finisse par se répandre en France. De fait, les deux pays sont frontaliers. Certains Français, en vacances ou habitant près de la frontière, ont déjà été victimes du "vol à la récolte". Les brigades mobiles de la police catalane n'ont pas manqué d'avertir les clients de l'existence de cette escroquerie. Ils l'ont notamment fait au moyen d'une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Dans ce domaine, en effet, l'information des consommateurs est la meilleure parade. Une fois mis au courant, les clients n'ont plus qu'à redoubler de vigilance. Si quelqu'un qu'ils ne connaissent pas s'approche d'eux pendant qu'ils déchargent leurs courses, ils doivent rester sur leurs gardes et ne pas se laisser distraire.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/25/20241 minute, 49 seconds
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Qui détient la dette française ?

La dette de la France atteint un montant préoccupant. En 2024, elle devrait encore augmenter de plus de 52 milliards, pour s'établir à près de 3 160 milliards d'euros, soit une augmentation de plus de 58 milliards d'euros par rapport à l'année précédente. Cette somme représente plus de 110 % du PIB. Par ailleurs, la France devant emprunter davantage en 2024, 285 milliards d'euros, contre 270 milliards en 2023, le remboursement de la dette publique pourrait devenir, d'ici 2027, le premier poste de dépenses dans le budget de l'État. La prépondérance des prêteurs étrangers Il est légitime de se demander qui détient cette dette. Contrairement à d'autres pays, où les obligations et les bons du Trésor émis par l'État sont surtout entre les mains de nationaux, plus de la moitié de ces titres, en France, sont détenus par des investisseurs étrangers. Parmi ces créanciers, on peut citer des fonds de pension et des banques, dont la Banque centrale européenne (BCE), qui détient près d'un quart de la dette française. D'après les chiffres de la Banque de France, ces derniers en possèderaient plus de 51 % . Il faut noter que plus des deux tiers de ces prêteurs sont des Européens. Le chiffre peut sembler élevé, surtout si on le compare à la situation du début des années 2000, où seulement 28,7 % des obligations émises étaient aux mains d'investisseurs étrangers. Mais il est en net recul par rapport au début des années 2010, où les prêteurs étrangers ont détenu jusqu'à 70 % de la dette française. Dans ce domaine, la France occupe une situation moyenne parmi les pays de l'OCDE. Elle se place en effet à la 5e place en termes de détention de la dette par des non-résidents. Elle est largement derrière la Finlande, dont 60 % de la dette est détenue par des prêteurs étrangers, mais se situe au même niveau, ou à peu près, que l'Allemagne, l'Irlande ou le Danemark. Malgré ces chiffres alarmants, les obligations françaises trouvent encore preneurs, ce qui prouve que les investisseurs étrangers ont toujours confiance dans l'économie de notre pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/24/20242 minutes, 4 seconds
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A partir de quel montant paie-t-on l’impot sur le revenu en France ?

Les sommes dues au titre de l'impôt sur le revenu pèsent lourd dans le budget de certains contribuables. En revanche, d'autres n'ont rien à payer au fisc. Mais à partir de quel montant sont-ils déclarés non imposables ? Il est calculé en fonction du barème. Cet élément de calcul est progressif. Il se compose de tranches de revenus, dont chacune correspond à un taux d'imposition. Ainsi, les contribuables rattachés à la tranche 1 ne paient pas d'impôt, alors que ceux relevant de la tranche 5 sont imposés à hauteur de 45 % de leur revenu. Le montant à payer ne dépend pas seulement des revenus, mais aussi de la situation personnelle et de la composition du foyer. Les seuils à ne pas dépasser Le barème progressif de l'impôt sur le revenu est déterminé par le projet de loi de finances initiale (LFI), transmis au Parlement par le gouvernement. De fait, ce barème est modifié chaque année, pour tenir compte de l'évolution des prix. Compte tenu des prévisions d'inflation, le barème pour 2025 doit être revalorisé de 2 %. Ainsi, le seuil de revenus à ne pas dépasser, dans la première tranche du barème, qui concerne les personnes non imposables, passe à 11 520 euros, contre 11 294 euros en 2024. Rappelons que les revenus pris en compte, pour déterminer le montant de l'impôt pour 2025, sont ceux de 2024. Mais ce seuil de 11 520 euros peut être trompeur. En effet, d'après la loi de finances de 2024, une personne seule et sans enfants est exonérée d'impôt jusqu'à hauteur de 16 762 euros de revenus nets annuels. Une somme obtenue après avoir retranché un abattement de 10 % pour frais professionnels. Autrement dit, une personne seule, et sans enfants, déclarant jusqu'à 18 624 euros en 2023 n'avait aucun impôt à payer. Si l'on tient compte de la revalorisation de 2 %, ce même contribuable sera exempté d'impôt, en 2025, s'il n'a pas déclare plus de 18 996 euros en 2024. Enfin, une personne devant moins de 61 euros d'impôt ne devra rien au fisc non plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/20242 minutes, 11 seconds
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Qu’est-ce que la batterie THAAD antimissiles ?

Depuis l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, l'État hébreu doit se défendre contre des menaces venues du Hezbollah libanais et de l'Iran. Jugé pourtant très efficace, le système de défense antiaérienne d'Israël, baptisé le "dôme de fer", a pourtant montré quelques défaillances. En effet, les missiles lancés par l'Iran, le 1er octobre dernier, et les roquettes récemment tirées par le Hezbollah, ont été moins facilement arrêtées. Cette dernière attaque aurait même fait des victimes dans la population israélienne. Une aide américaine bienvenue Cette moindre efficacité du dôme de fer a incité les Américains à renforcer le système de défense israélien. En effet, les États-Unis ont décidé d'installer en Israël une batterie de défense anti-missiles baptisée THAAD. Cette décision montre à quel point l'alliance traditionnelle entre les deux pays est plus solide que jamais. Ce système de défense antiaérienne, qui sera manœuvré par des militaires américains, se compose de 6 à 9 lanceurs, pouvant propulser entre 48 et 72 missiles d'interception. Le dispositif est capable d'intercepter des missiles dont la portée est de moins de 1 000 kilomètres. Mais il peut aussi arrêter les missiles pouvant atteindre un objectif situé entre 3 000 et 5 000 kilomètres. Or, l'Iran utilise précisément de tels missiles, de portée intermédiaire. Ce bouclier semble donc bien adapté au type de menace contre laquelle Israël devra sans doute se garder dans un proche avenir. D'autant que cette batterie est également capable de connaître la vitesse des missiles lancés, ce qui lui permet d'ajuster la riposte. Le système THAAD sera d'autant plus efficace qu'il est conçu pour détruire des missiles volant à haute altitude. Les ogives tirées par la batterie grimpent jusqu'à 150 kilomètres, ce qui leur permet d'anéantir les missiles évoluant dans la haute atmosphère. Une aubaine pour Israël, car le dôme de fer intercepte surtout les missiles évoluant à faible altitude. Ce n'est pas la première fois qu'un tel dispositif est déployé sur le sol israélien. Mais cette nouvelle batterie viendra compléter, de manière plus efficace, un système de défense qui a montré certaines lacunes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/22/20242 minutes, 8 seconds
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Peut-on taxer les propriétaires de chiens ?

Oui, et l’Allemagne le fait ! Dans ce pays, les propriétaires de sont soumis à une taxe spécifique appelée Hundesteuer. Cette taxe existe depuis le début du XXe siècle et vise à réguler la population canine tout en contribuant aux finances publiques pour gérer les infrastructures liées aux animaux, comme les parcs pour chiens ou les services de nettoyage. Voici un article détaillant cette taxe. La Taxe Canine en Allemagne : Une Tradition Fiscalisée En Allemagne, être propriétaire d’un chien ne se limite pas à fournir nourriture, soins et affection. Les propriétaires de chiens sont également soumis à une taxe annuelle appelée Hundesteuer (taxe canine). Cette taxe, en vigueur depuis 1910, varie selon les villes et les Länder (États fédéraux) et a pour but de limiter le nombre de chiens, ainsi que de financer les services publics destinés à la gestion des animaux domestiques. Montant de la taxe Le montant de la Hundesteuer dépend de plusieurs facteurs, notamment la municipalité et le nombre de chiens possédés. Par exemple, à Berlin, un propriétaire doit payer environ 120 euros par an pour un chien. Si la personne possède un deuxième chien, cette somme peut monter à 180 euros par an. Les chiffres peuvent être encore plus élevés dans certaines grandes villes. À Munich, la taxe pour un chien est de 100 euros par an, tandis que pour un deuxième chien, elle passe à 200 euros. La ville de Hambourg, quant à elle, impose une taxe de 90 euros pour un premier chien et 150 euros pour chaque chien supplémentaire. Exemptions et réductions Certaines catégories de chiens sont exemptées ou bénéficient de réductions. Par exemple, les chiens d'assistance, tels que les chiens-guides pour les personnes aveugles, ainsi que les chiens utilisés par les forces de l'ordre, ne sont pas soumis à cette taxe. De plus, dans certaines régions, des réductions sont accordées pour les chiens adoptés dans les refuges afin d’encourager les adoptions et de réduire le nombre d'animaux abandonnés. Objectifs et critiques L’objectif principal de la Hundesteuer est de contrôler la population canine en incitant les citoyens à bien réfléchir avant de prendre la responsabilité de posséder un animal. Les revenus générés par cette taxe sont utilisés pour financer des infrastructures spécifiques, comme des parcs pour chiens, des sacs de déjection canine mis à disposition dans les rues, et les services de nettoyage. Toutefois, cette taxe est également critiquée. De nombreux propriétaires estiment qu’elle constitue une charge financière disproportionnée, surtout pour les personnes à revenu modeste. Certains considèrent également qu’elle n’a qu’un impact limité sur la gestion de la population canine, étant donné que des chiens non déclarés échappent à cette taxe. En conclusion La taxe canine en Allemagne est un exemple unique de régulation par la fiscalité dans un pays où les chiens occupent une place importante dans la vie quotidienne. Bien que critiquée par certains, elle permet aux municipalités de mieux gérer la cohabitation entre humains et animaux dans les espaces publics, tout en générant des revenus pour améliorer les infrastructures. Les propriétaires de chiens doivent donc non seulement se préparer aux responsabilités habituelles d’un animal de compagnie, mais également prévoir cette dépense supplémentaire dans leur budget annuel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/21/20242 minutes, 9 seconds
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Pourquoi les billets de train pour Noël sont-ils si chers ?

Il est possible, depuis le 2 octobre, de réserver son billet de train pour Noël. Dans l'ensemble, les voyageurs doivent s'attendre à le payer plus cher. Surtout s'ils s'y prennent au dernier moment. En effet, selon les principes du "yield management (ou "tarifs dynamiques" en français), les prix augmentent avec la demande. Plus les trains se remplissent, plus vous payez cher. Pour profiter d'un tarif avantageux, il vaut donc mieux acheter son billet à l'avance, alors que les trains sont encore à moitié vides. Il s'agit d'une application classique de la loi de l'offre et de la demande, que la SNCF préfère voir comme une manière d'"optimiser le remplissage des trains". Une augmentation des tarifs en 2024 Si prendre le train pour Noël coûtera plus cher en 2024 que l'année précédente, c'est encore pour une autre raison. De fait, le prix des billets TGV a augmenté de 2,6 % au début de l'année. Pour la SNCF, il s'agissait de s'aligner sur la hausse des prix liée à l'inflation. Mais cette hausse succédant à une augmentation de 5 % en 2023, les usagers commencent à trouver la note un peu lourde. D'autant que, si l'on en croit l'Autorité de régulation des transports, les tarifs des TGV auraient plutôt progressé de 7 % depuis le début de l'année. Quant aux passagers souhaitant se reporter sur les trains moins chers, ils ne sont pas mieux lotis. D'après le même organisme, en effet, le prix des Ouigo aurait augmenté, en moyenne, de 10 % pendant la même période. Par ailleurs, les passagers ont parfois du mal à comprendre des grilles tarifaires assez confuses. Depuis longtemps, des associations critiquent un certain manque de transparence à cet égard. Quoi qu'il en soit, la SNCF exclut de nouvelles augmentations d'ici à la fin de l'année. De quoi mettre un peu de baume au cœur de passagers, qui, malgré tout, restent fidèles, dans leur ensemble, à ce mode de transport. En effet, quelque 122 millions de personnes ont pris le train en 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/17/20241 minute, 36 seconds
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Comment le système heures creuses/heures pleines va-t-il évoluer ?

Les Français connaissent bien ce dispositif, qui module le prix de l'électricité en fonction du moment où elle est consommée. Ainsi préfèrent-ils faire tourner la machine à laver durant les heures creuses, qui vont en principe de 20 h à 8 h du matin et de midi à 17 heures. La note sera moins élevée que pour une utilisation pendant les heures pleines. En moyenne, le tarif en heures creuses est inférieur de 25 % à ce qu'il est en heures pleines. Les consommateurs y ont d'autant plus recours que le prix de l'énergie n'a cessé d'augmenter ces dernières années. Cependant, les habitudes de nos compatriotes vont changer. En effet, ce système bien rodé devrait être modifié en 2025. ...Modifié en 2025 Le principal changement, par rapport au dispositif actuel, c'est que les horaires des heures creuses ne seront pas uniformes toute l'année. Ils dépendront désormais des saisons et ne seront pas les mêmes en été et en hiver. D'après ses concepteurs, ce nouveau système tient mieux compte de la variation de consommation tout au long de l'année. Il se base aussi sur les modalités actuelles de production de l'électricité. Ainsi, durant la saison froide, les heures creuses seraient toujours situées durant la nuit. Ce qui éviterait une surconsommation électrique pendant la journée. La saison estivale, en revanche, devrait voir une modification des horaires réservés aux heures creuses. De fait, des panneaux solaires de plus en plus nombreux produisent plus d'électricité qu'en hiver. Il paraît donc judicieux de prévoir des heures creuses durant les après-midis d'été, à un moment où, en plus, la consommation d'électricité est faible. Cette nouvelle grille horaire semble en effet mieux adaptée à l'évolution des modes de production de l'électricité. À l'époque où le dispositif a été mis en place, dans les années 1960, l'électricité d'origine nucléaire, qui était la plus fréquente, était davantage produite durant la nuit. Aujourd'hui, elle s'adapte plus facilement à la demande. Une telle évolution, jointe à la montée en régime de l'énergie solaire, explique en partie la nouvelle répartition des horaires affectés aux heures creuses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/16/20241 minute, 53 seconds
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Pourquoi vous ne pourrez plus voler sur Ryanair sans téléphone ?

La digitalisation de la société continue à progresser à grands pas. Le secteur aérien n'est pas le dernier à être touché par ce phénomène. La compagnie low cost Ryanair vient ainsi d'annoncer la fin programmée des cartes d'embarquement papier. À compter du 1er mai 2025, les formalités d'enregistrement devront se faire par le biais de l'application. Au lieu du traditionnel billet papier, les passagers auront à présenter leur téléphone, sur lequel figurera la carte d'embarquement. Les voyageurs rétifs à l'informatique ou ne disposant pas d'un téléphone portable devront chercher une autre compagnie aérienne. Réduire les coûts Cette évolution vers des services toujours plus numérisés était déjà perceptible. Ainsi, les passagers préférant s'enregistrer sur place devaient payer un surcoût de 55 euros. Par ailleurs, la compagnie espère que des voyageurs toujours plus nombreux utiliseront l'application. Selon les prévisions, la proportion d'utilisateurs devrait passer de 60 à 80 % d'ici à la fin de l'année. Si elles se réalisent, il devrait être plus facile de passer au tout numérique. L'objectif affiché du patron de Ryanair, l'homme d'affaires irlandais Michael O'Leary, est de réduire les coûts. En effet, la généralisation des billets numériques entraînera la disparition des comptoirs d'enregistrement et donc la suppression de nombreux emplois. Le PDG de la compagnie irlandaise a d'ailleurs d'autres arguments à mettre en avant. Il rappelle ainsi que, grâce à cette diminution des dépenses d'exploitation de la compagnie, Ryanair continuera de proposer des billets bon marché à ses clients. Michael O'Leary insiste également sur le bon fonctionnement de l'application, qui fournit aux passagers toutes les indications nécessaires. Il répond aussi, par avance, à ceux qui ne manqueront pas d'évoquer une possible panne de téléphone. Les voyageurs à qui il arriverait une pareille mésaventure n'ont pas à s'inquiéter. D'après le patron de Ryanair, il suffira qu'ils présentent leur passeport, et que leur nom figure sur la liste des passagers, pour qu'ils puissent embarquer à bord de l'avion. Il n'est pas sûr que cette nouvelle politique d'enregistrement convienne aux personnes âgées et à toutes celles qui se sentent peu à l'aise dans le maniement des outils numériques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/15/20242 minutes
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Le niveau de vie des retraités est-il vraiment supérieur à la moyenne ?

Alors que le gouvernement a décidé le report de la revalorisation des pensions au 1er juillet 2025, la question du niveau de vie des retraités est toujours d'actualité. Selon une étude réalisée par un cabinet de conseil économique, qui s'appuie sur les chiffres de L'Insee et du Conseil d'orientation des retraites, il serait plus élevé, en moyenne, que celui des actifs. À condition, cependant, d'inclure dans les ressources des retraités les revenus du patrimoine. De ce point de vue, les seniors propriétaires sont avantagés, car ils sont plus de 60 % à avoir remboursé leur emprunt immobilier, contre 17 % chez les moins de 50 ans. Si l'on ne tient pas compte des revenus du patrimoine, les retraités avaient, en 2021, un revenu moyen de 2 188 euros, contre 2 489 euros pour les actifs. Si l'on prend en considération ce patrimoine, et notamment les loyers que les propriétaires seniors n'ont plus à payer, les retraités auraient un niveau de vie correspondant à 107,8 % de celui de l'ensemble des ménages, le chiffre étant de 106 % pour les actifs. Une étude fondée sur des chiffres anciens Il faut cependant relativiser les conclusions données par cette étude. En effet, elle repose sur des chiffres de 2019, ce que ses auteurs ne contestent pas. Or, depuis cette date, la situation des retraités a changé. En effet, leur niveau de vie n'a cessé de progresser entre 1970 et le milieu des années 1990, pour devenir équivalent de celui de l'ensemble de la population. Puis, à partir de 2017, et surtout de 2019, le niveau de vie des retraités a commencé à baisser, même en tenant compte des loyers "imputés", autrement dit ceux qu'ils auraient à payer s'ils étaient locataires. Cette évolution s'explique notamment par la baisse du chômage et la prise de mesures en faveur des actifs, comme l'instauration de la prime d'activité par exemple. D'après le Conseil d'orientation des retraites, cette érosion du niveau de vie des retraités devrait se poursuivre dans les décennies à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/14/20241 minute, 55 seconds
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Comment sont imposés les revenus des bitcoins ?

Les cryptomonnaies, dont les bitcoins sont les plus connues, ont le vent en poupe. Les investisseurs désireux de diversifier leurs placements apprécient les rendements relativement élevés qu'elles sont susceptibles d'atteindre. Et ce d'autant qu'il existe aujourd'hui des cryptomonnaies aux cours moins volatils, appelés justement des "stablecoins". Mais les possesseurs de ces monnaies virtuelles s'interrogent parfois sur leur fiscalité. Celle-ci ne s'applique qu'aux plus-values réalisées lors de la cession de ces "cryptoactifs", comme on les appelle parfois. ...Pour les particuliers Un particulier n'est redevable de l'impôt que si la cession de ses cryptomonnaies lui a permis de réaliser, dans l'année, des plus-values supérieures à 305 euros. Ces plus-values se calculent en soustrayant du prix total d'acquisition le prix de cession. Une plus-value n'est imposable que si son prix de vente est converti en une devise "matérielle", comme l'euro par exemple. La fiscalité s'applique sur ces plus-values au-delà de la somme de 305 euros, quelle que soit la fréquence des transactions opérées. Le contribuable a alors le choix entre deux solutions. Il peut d'abord souhaiter que ses gains soient soumis à l'impôt sur le revenu. Mais il peut lui préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui se compose de l'impôt au barème de 12,8 % et des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,2 % Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraît le mieux servir ses intérêts. Ainsi, une personne non imposée ne paiera, en choisissant le PFU, que les prélèvements sociaux. Par ailleurs, certains particuliers exercent une activité de "minage". Leur rôle est de sécuriser le réseau qui permet le fonctionnement des cryptomonnaies et de valider les transactions. En contrepartie de ce travail, le "mineur" reçoit des cryptomonnaies. Les gains qu'il tire de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC). ...Et pour les entreprises Les cryptomonnaies font partie du portefeuille de placements de certaines entreprises. Une fiscalité s'applique également aux gains générés par la vente de ces actifs. Jusqu'au 31 décembre 2022, ces plus-values étaient imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Depuis le 1er janvier 2023, elles relèvent des bénéfices non commerciaux (BNC). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/10/20242 minutes, 12 seconds
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Paylib disparaît au profit de Wero

Les moyens de paiement ne cessent de se diversifier et d'aller vers plus de simplicité pour les usagers. C'était le cas de "Paylib", un mode de paiement conçu par des banques. Il permettait de payer sans contact, grâce au smartphone, dans les magasins équipés du terminal de paiement adéquat. Aucun montant maximum n'était fixé, contrairement à ce qui se passe pour la carte bancaire. Grâce à ce dispositif, il était également possible de faire des achats en ligne sans avoir à indiquer les coordonnées de sa carte bancaire. Enfin, Paylib était une solution de transfert d'argent très simple, qui ne nécessitait qu'un coup de téléphone. Mais ces possibilités sont à mettre au passé, car cet outil très commode va peu à peu cesser d'exister.  Paylib remplacé par Wero  Pourtant, les 35 millions d'utilisateurs de Paylib n'ont pas à s'inquiéter. En effet, ce moyen de paiement est remplacé par un autre, qui reprend l'une de ses principales fonctionnalités. Mis en place par une quinzaine de banques européennes, réunies au sein de l'"European payments initiative" (EPI), ce nouveau mode de paiement, lancé le dernier jour de septembre 2024, s'appelle Wero. Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer de l'argent à ses proches en composant un numéro de téléphone. À condition, bien sûr, que la banque soit équipée pour pouvoir vous rendre ce service. On le voit, les habitués de Paylib ne seront guère dépaysés. Et ce d'autant plus que Wero prendra la suite sans aucune interruption de service. Pour l'instant, le nouveau mode de paiement ne sera utilisé que pour assurer les transferts d'argent. Mais son champ d'action devrait s'étendre dans les deux années à venir. Ainsi, il sera possible, dans un avenir proche, de faire ses achats, en magasin et sur Internet, avec ce mode de paiement. À terme, Wero devrait, comme le fait déjà Paylib, remplacer la carte bancaire dans la plupart de ses utilisations. Mais il ne relaiera pas son concurrent dans l'immédiat. En effet, le dispositif s'appliquera peu à peu, le temps que les banques partenaires s'adaptent à ce nouveau mode de paiement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/20241 minute, 20 seconds
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Les places de concert doivent-elles être soumises à la tarification dynamique ?

Le public des concerts sera-t-il logé à la même enseigne que les passagers empruntant le train ou l'avion ? En d'autres termes, seront-ils soumis à la tarification dynamique ? Cette pratique commerciale consiste à ajuster les prix à la demande. Si celle-ci augmente, les billets de spectacle suivront la même courbe ascendante. Il s'agit donc d'ajuster les tarifs aux mouvements de la consommation. Et cet ajustement se fait en temps réel, la fixation des prix dépendant étroitement de l'évolution de la demande. Les tarifs ne seraient donc plus fixes, mais flexibles. Pour ses partisans, la tarification dynamique représente une véritable méthode d'optimisation des prix. En effet, si les tarifs peuvent augmenter, même de manière sensible, ils peuvent aussi diminuer. Nombre d'acteurs du monde du spectacle sont favorables à la tarification dynamique. Ils rappellent notamment que, dans d'autres pays, comme le Royaume-Uni, les prix des places de concert sont déjà évalués selon ce principe. Ce mode de tarification n'est pas du goût de tous les consommateurs. Il peut en effet entraîner une hausse très sensible du prix des places. Ainsi, lors d'un récent concert du groupe Oasis, le prix de certains billets, annoncé à 150 livres, soit environ 180 euros, a plus que doublé, pour passer à 350 livres. La demande étant très forte pour ce spectacle, l'application de la tarification dynamique a donc provoqué une très forte augmentation des tarifs. Certains spectateurs se sont d'ailleurs plaints auprès des autorités compétentes. Pour ses défenseurs, cette forme de tarification aurait pour effet, par la hausse des prix qu'elle peut entraîner, d'assécher le marché noir, dénoncé comme un véritable fléau dans de nombreux pays. Elle est également considérée comme le meilleur moyen d'adapter un spectacle aux attentes spécifiques du public. Malgré les critiques qu'elle suscite, la tarification dynamique ne doit donc pas être un sujet "tabou", selon le mot d'un syndicaliste. Il considère, en tous cas, que la question mérite réflexion et qu'elle doit être étudiée de manière objective, sans tenir compte des polémiques qu'elle suscite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/8/20241 minute, 48 seconds
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Combien vaut la "Chouette d’or” ?

La chasse au trésor de la Chouette d'Or est une chasse au trésor légendaire lancée en 1993 en France. Elle a été créée par Max Valentin (pseudonyme de Régis Hauser), avec une sculpture de chouette en or massif réalisée par l'artiste Michel Becker comme récompense pour celui qui résoudrait toutes les énigmes.  Le principe est simple en apparence : Max Valentin a dissimulé une chouette en bronze quelque part en France, et les participants doivent résoudre une série d'énigmes pour découvrir son emplacement exact. Une fois l'endroit trouvé, ils peuvent échanger la chouette en bronze contre la véritable chouette d'or et d'argent.  Les énigmes sont complexes et demandent une grande dose de réflexion, mêlant des connaissances en histoire, géographie, astronomie, et autres domaines. Depuis plus de 30 ans, malgré de nombreux chasseurs passionnés et des communautés actives, personne n'avait encore trouvé la chouette, alors que cette chasse au trésor a captivé plus de 200 000 participants ! Mais dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024, un participant l’a localisée ! Combien vaut l’original ? Cette chouette en or et argent sertie de pierres précieuses, est conservé dans un coffre-fort bancaire. Sa valeur, initialement estimée à 150 000 euros, pourrait avoir augmenté en raison de la hausse du cours de l'or. En effet l'once d'or est passée de 400 dollars en 1990 à environ 2 600 dollars aujourd'hui. La découverte soulève des questions fiscales. La situation n'est pas claire car il ne s'agit pas d'un véritable trésor. Et si généralement, les gains de jeux de hasard ne sont pas imposables, ceux impliquant des compétences répétées le sont. Dans ce cas, le gagnant a résolu des énigmes complexes sur une longue période. Donc rien n’est certain de ce coté.Enbfin, en cas de revente, une  taxe forfaitaire s'appliquerait probablement. Il s'agirait soit d'une taxe sur les métaux précieux (11,5% du prix de vente), soit d'une taxe sur les objets de collection (6,5% du prix de vente). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/7/20242 minutes, 3 seconds
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Quels sont les avantages de la carte “Famille nombreuse” ?

La composition du foyer peut donner droit à certains avantages. Ainsi les parents ayant au moins trois enfants à charge de moins de 25 ans peuvent bénéficier, à vie, de la carte famille nombreuse. Les enfants en bénéficient également. Les parents de deux enfants, dont l'un est en situation de handicap, ont également droit à cette carte. C'est aussi le cas des parents divorcés, s'ils profitaient déjà de cet avantage. Quant aux membres des familles recomposées, ils ont également accès, sous certaines conditions, à cette carte famille nombreuse. Les ressortissants étrangers en situation régulière peuvent aussi y prétendre. Ils doivent présenter, pour cela, les justificatifs nécessaires. L'octroi de cette carte ne dépend donc que de la composition du foyer, et non de ses ressources. La carte famille nombreuse doit être commandée, justificatifs à l'appui, sur une plateforme en ligne gérée par les pouvoirs publics. La carte étant nominative, chaque membre de la famille doit posséder la sienne. Les titulaires de la carte famille nombreuse voyagent à moindres frais. En effet, ils profitent de réductions spécifiques dans les transports. Elles peuvent représenter jusqu'à 30 % du billet de train pour une famille de trois enfants. La baisse étant proportionnelle au nombre d'enfants, une famille en ayant six profite d'une réduction de 75 % sur le prix du billet. La SNCF n'est d'ailleurs pas la seule à leur consentir ces rabais sur le prix du titre de transport. Des réductions sont également accordées pour un trajet en bus ou en tramway par exemple. Ainsi, dans certains transports en commun d'Île-de-France, les possesseurs de la carte ont droit à un rabais de 50 %. La possession de cette carte permet aussi de faire des économies pendant les vacances. En effet, certains hôtels ou centres de vacances proposent des réductions aux détenteurs de la carte famille nombreuse. Ils se signalent par l'affichage d'un logo spécifique. Des musées, des parcs d'attraction ou d'autres activités de loisirs adoptent la même politique de réduction à l'égard des titulaires de la carte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/20241 minute, 34 seconds
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Les Français gaspillent-ils beaucoup de nourriture ?

La question du gaspillage alimentaire, dans les pays développés, est d'autant plus sensible que des millions de personnes sont encore sous-alimentées ou souffrent même de famines récurrentes. Nos compatriotes n'ont pas, à cet égard, un comportement exemplaire. En effet, si l'on en croit la récente étude menée par "Too good to go", une application luttant contre le gaspillage alimentaire, chaque Français jetterait, en moyenne, 25 kilos de nourriture chaque année. Soit l'équivalent d'un repas par semaine et par personne, dont le coût moyen est estimé à 157 euros. Chaque année, les consommateurs jettent donc à la poubelle près de 9 millions de tonnes d'aliments. Ce qui représente la culture de 1,3 km2 de terre, cultivée pour rien, et de près de 400 litres d'eau, qui auraient pu servir à produire des aliments vraiment consommés. Sans oublier l'émission inutile d'un kilo d'équivalent CO2. Ce sont les consommateurs, dernier maillon de la chaîne alimentaire, qui ont le comportement le moins vertueux. En effet, ils contribuent au gaspillage alimentaire pour près de 40 %, contre 22 % au niveau des exploitations agricoles et 12 % à celui de la distribution. Les Français ne sont pourtant pas les plus mauvais élèves en Europe. Chacun d'entre eux produit en effet 129 kilos de déchets alimentaires par an, ce qui situe la France juste au-dessous de la moyenne européenne, de 131 kilos de déchets alimentaires par an et par habitant. L'application "Too good to go" est donc l'un des acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle essaie notamment de convaincre les producteurs de revendre leurs invendus au lieu de les jeter. Elle leur suggère de les présenter aux consommateurs sous forme de paniers à petits prix. Créée en 2016, l'application revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde et 170 000 partenaires, répartis sur près de 20 pays. Elle prétend, par son action, avoir sauvé du gaspillage plus de 350 millions de repas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/20241 minute, 43 seconds
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Comment la CAF peut vous aider à acheter un ordinateur ?

Dans une société où la plupart des démarches s'accomplissent en ligne, la possession d'un équipement numérique semble indispensable. Mais c'est un matériel onéreux, que certains ménages ne peuvent s'offrir. Pour aider ces familles à acquérir un ordinateur, une tablette ou même une imprimante, certaines caisses d'allocations familiales (CAF) proposent une aide spécifique, accordée sous conditions de ressources. Pour en bénéficier, il faut aussi avoir un enfant à charge, la limite d'âge pouvant varier de 18 à 26 ans. Cette aide de la CAF prend deux formes principales. La Caisse peut d'abord accorder un prêt. Ce qui le rend plus intéressant que la plupart des prêts ordinaires, c'est qu'il est sans intérêt. En règle générale, les bénéficiaires ont deux à trois ans pour le rembourser. Le montant du prêt varie selon les départements concernés, la somme maximale allant de 500 à 600 euros. Quant aux mensualités minimales, elles varient de 15 à 25 euros par mois. Le montant du prêt et les conditions de remboursement dépendent donc de chaque Caisse. Il convient de se renseigner auprès de sa CAF pour connaître les détails. Certaines CAF, comme celle de l'Eure, ont prévu de compléter ce prêt sans intérêt par une subvention. À un prêt sans intérêt de 500 euros, elle ajoute en effet une aide spécifique du même montant. Le prêt et la subvention permettent donc de financer son équipement numérique jusqu'à 1 000 euros. La subvention n'est cependant accordée que sous certaines conditions. Un ménage peut y avoir droit s'il assume la charge d'un enfant de moins de 26 ans poursuivant des études supérieures. Mais la subvention peut aussi être octroyée à l'étudiant lui-même, pour peu qu'il ait moins de 26 ans et continue ses études. La CAF peut réclamer la preuve d'achat du matériel informatique, qui peut se composer d'un écran d'ordinateur ou d'une tablette, mais aussi d'un clavier, d'une souris, d'un scanner ou encore d'une imprimante. Si elle est accordée, certaines CAF prévoient de renouveler cette aide au terme d'une période donnée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/20241 minute, 41 seconds
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La France donne-t-elle vraiment 800 millions à l'Algérie tous les ans ?

On le sait, la situation financière de la France est délicate et le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, n'a pas exclu que certains contribuables soient appelés à faire des efforts pour contribuer à la réduction du déficit public. Dans un tel contexte, la révélation de certains chiffres pourrait créer, au sein des pouvoirs publics, un certain embarras. C'est le cas de cette somme annuelle de 800 millions d'euros que, selon une ancienne magistrate de la Cour des Comptes, la France aurait consacrée au développement de l'Algérie. Si on l'en croit, cette somme aurait été versée à l'Algérie chaque année, entre 2017 et 2022. Cette subvention a été versée au titre de l'aide publique au développement. D'après l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s'agit d'une aide destinée notamment à lutter contre la pauvreté et à stimuler la croissance économique des pays concernés. L'ancienne membre de la Cour des Comptes, également candidate du parti d'extrême-droite Reconquête aux dernières élections européennes, s'appuie sur les chiffres de l'OCDE. Elle aurait tiré ses informations du magazine "Challenges", publié par l'organisation internationale. Selon des journalistes de la chaîne de TV TF1, qui ont voulu vérifier ces chiffres, l'ex magistrate les aurait mal lus. En effet, il est bien question, dans cette publication, d'une somme de 842 millions d'euros, reçue par l'Algérie au titre de l'aide publique au développement. Mais il s'agirait de la somme totale reçue par le pays entre 2017 et 2022, et non d'un montant versé chaque année durant cette période. Si l'on en croit le rapport de l'OCDE, la France a ainsi versé près de 130 millions d'euros à l'Algérie en 2023, sur un total d'un peu plus de 15 milliards d'euros. On est donc loin des 800 millions évoqués par l'ancienne magistrate. De son côté, le ministère de l'Économie donne des chiffres similaires pour les dernières années. D'après Bercy, la France aurait ainsi accordé 112 millions d'euros d'aide à l'Algérie en 2021 et 132 millions l'année suivante. Chacun se fera, au vu de ces informations, sa propre opinion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/1/20242 minutes, 2 seconds
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Pourquoi la Chine a rendu Bernard Arnault beaucoup plus riche en seulement 24h ?

L'annonce imminente de mesures de mesures de relance économique en Chine qui a provoqué une vague d'optimisme sur les marchés financiers, particulièrement bénéfique pour les géants français du luxe. Cette nouvelle a eu un impact significatif sur la fortune de Bernard Arnault, PDG de LVMH. Après une période de déclin, l'action LVMH a ainsi connu une hausse spectaculaire de près de 7% en une seule journée. Cette remontée intervient après une chute continue qui avait vu le titre passer de 872 à 590 euros en six mois. En conséquence, la fortune de Bernard Arnault, qui avait diminué de 28 milliards de dollars selon Bloomberg, a rebondi de 12,6 milliards de dollars en une journée d'après Forbes. Je vous l’ai dit, ce revirement est attribué aux anticipations concernant la Chine. Le président Xi Jinping et le Politburo auraient décidé de stimuler l'économie chinoise, notamment dans les secteurs bancaire et immobilier, avec l'objectif d'atteindre une croissance de 5% en 2024. Et ces mesures sont perçues comme une opportunité majeure pour l'industrie du luxe, la Chine représentant 16% des dépenses mondiales du secteur en 2023. L'impact de cette annonce s'est fait ressentir sur l'ensemble du secteur du luxe et des spiritueux. Kering, Hermès, Pernod Ricard et Rémy Cointreau ont tous enregistré des hausses significatives de leurs actions. Cette réaction du marché souligne à quel point le secteur du luxe avait souffert des inquiétudes liées au ralentissement économique chinois. Les analystes notent que ces nouvelles sont particulièrement bienvenues dans un contexte où les perspectives de ventes pour le second semestre 2024 étaient jusqu'alors pessimistes, avec une prévision de baisse de 1% selon Bank of America. Cette situation illustre l'interdépendance entre l'économie chinoise et l'industrie du luxe française, montrant comment des décisions politiques en Chine peuvent avoir des répercussions immédiates sur la valeur des entreprises et la fortune des milliardaires en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/30/20242 minutes, 8 seconds
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Combien d’argent liquide peut-on garder chez soi ?

Les personnes cachant de l'argent sous un matelas ou le dissimulant dans le fameux "bas de laine" ne font pas seulement partie de la légende. Elles existent réellement. En effet, selon la Banque de France, les Français auraient conservé chez eux, en 2023, entre 50 et 100 milliards d'euros. Ce qui représente de 1 000 à 2 000 euros d'argent liquide par adulte. Cette thésaurisation s'explique toujours par une certaine méfiance envers les banques. De même, ceux qui s'y livrent croient pouvoir mieux faire face à un événement imprévu. À moins de conserver ces billets dans un coffre-fort à toute épreuve, cet argent n'est pourtant pas à l'abri. C'est en effet ce que les cambrioleurs recherchent en priorité, avec les bijoux. Malgré tout, rien n'empêche quelqu'un de garder de l'argent chez lui. À condition, toutefois, de respecter certaines règles. Une somme à ne pas dépasser La première d'entre elles concerne le montant. En effet, la somme conservée à domicile est plafonnée, en vertu d'un usage plus que d'une loi d'ailleurs. De fait, on ne peut pas garder plus de 10 000 euros chez soi, même si aucune loi ne mentionne ce montant. Ce chiffre concerne aussi bien l'argent liquide que l'or. Les pouvoirs publics limitent en effet la détention d'argent liquide à domicile pour mieux en surveiller la provenance. De fait, si quelqu'un garde de grosses sommes d'argent chez lui, plutôt que de les déposer à la banque, c'est peut-être en raison de l'origine frauduleuse de cet argent. Il pourrait venir d'un trafic de stupéfiants par exemple. Aussi, lors d'un éventuel contrôle, on vérifiera aussi bien le montant de la somme conservée à domicile que la provenance de l'argent. C'est ce dernier point, surtout, qui intéresse les autorités. La personne concernée doit donc prouver que cet argent provient bien d'un salaire, d'une pension, d'une épargne ou du paiement d'un loyer. Si elle ne peut pas fournir cette preuve, on pourra alors suspecter une opération de blanchiment d'argent. Si elle est avérée, des amendes peuvent être appliquées et des poursuites pénales engagées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/20241 minute, 44 seconds
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Qu’est-ce que la “flat tax” ?

Annoncée par Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale de 2017, la "flat tax" a été mise en place par la loi de finances de 2018. Appelée aussi "prélèvement forfaitaire unique" (PFU), cette "flat tax" impose les revenus du capital et de l'épargne à hauteur de 30 %. Les intérêts d'assurance-vie ou de livrets bancaires, les dividendes perçues par les détenteurs d'actions ou encore les loyers font partie des revenus imposés au titre du PFU. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un impôt forfaitaire, dont le taux est le même pour tous les contribuables concernés et qui ne dépend donc ni du montant de leur revenu imposable ni de la tranche d'imposition. Pour être plus précis, le PFU se compose de deux parties, 12,8 % étant prélevés au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. La "flat tax" n'est pas concernée par le prélèvement à la source, qui s'applique à d'autres types de revenus. Enfin, le contribuable est libre de choisir entre le PFU et la soumission des ressources concernées à l'impôt sur le revenu. Un PFU augmenté ou supprimé ? Selon les prévisions du ministère de l'Économie, la "flat tax" devrait rapporter près de 7 milliards d'euros en 2024. Une manne bienvenue dans un contexte marqué par le gonflement de la dette publique et le dérapage du déficit. Mais le nouveau gouvernement, que s'efforce toujours de constituer Michel Barnier, pourrait encore l'augmenter. Le nouveau ministre chargé des finances publiques devra en effet trouver de nouvelles recettes, pour tenter d'endiguer le déficit. Une augmentation de la "flat tax", alors que l'Exécutif s'est engagé à ne pas accroître la pression fiscale, serait peut-être moins voyante, à cet égard, qu'une hausse plus classique des impôts. Ainsi, le PFU pourrait passer à 32 % ou même à 35 %. De quoi engranger jusqu'à 3 milliards d'euros supplémentaires. Mais la suppression du PFU, plus avantageuse que l'impôt sur le revenu, serait également envisagée. On en reviendrait alors au seul barème progressif de l'impôt. Affaire à suivre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/20241 minute, 58 seconds
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Quel concurrent de Mac Donald’s s’apprête à débarquer en France ?

Enseigne de fast-food bien connue des Français, McDonald's devra peut-être compter sur un nouveau rival. Une nouvelle chaîne de restaurants pourrait en effet s'implanter en France. Présente en Amérique, au Moyen-Orient et en Asie, Dairy Queen gère 7 500 restaurants dans le monde. Spécialisée dans les desserts glacés, elle est notamment connue pour l'une de ses recettes, le "Blizzard", une crème glacée servie dans un gobelet. Les clients peuvent aussi y déguster des donuts, ou d'autres desserts. Mais les restaurants servent aussi des plats chauds, surtout des burgers. Dairy Queen est détenue par une société d'investissement appartenant au milliardaire américain Warren Buffet. De 100 à 200 restaurants au minimum Ce n'est pas la première fois que cette nouvelle chaîne de fast-food essaie de s'implanter en Europe. Mais ses tentatives pour ouvrir des restaurants en Slovénie ou en Italie ont échoué. En 2015, Dairy Queen a pourtant réussi à s'installer en Pologne, mais une fois encore sans succès. L'entreprise reconnaît avoir rencontré des problèmes. Mais elle prétend les avoir analysés, apprenant ainsi de ses échecs. Elle serait donc prête à affronter le marché français, qu'elle estime "mature", dans de meilleures conditions. En effet, ses responsables considèrent la France comme un marché stratégique. Ils pensent y ouvrir pas moins de 100 à 200 restaurants, sur le modèle de la franchise. Pour mettre au point leur projet, ils comptent donc s'appuyer sur des partenaires locaux expérimentés. Et encore ces chiffres ne sont-ils qu'un minimum, la chaîne espérant se développer davantage. De quoi améliorer encore un chiffre d'affaires atteignant près de 6,4 milliards de dollars en 2023. Pour l'instant, cependant, rien n'est encore acté. De fait, aucun accord officiel n'a encore été signé avec un franchisé. Il faudra donc attendre un peu avant de voir s'installer en France des restaurants Dairy Queen. Selon certaines prévisions, ils pourraient ouvrir leurs portes en 2026 ou 2027. En effet, on estime de 12 à 16 mois le délai courant entre la signature avec un partenaire local et l'inauguration d'un restaurant. Reste à savoir si cette nouvelle enseigne pourra trouver sa place dans un marché déjà très concurrentiel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/20242 minutes, 1 second
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Les héritiers de Karl Lagarfeld vont-ils toucher gros ?

La succession du célèbre couturier Karl Lagerfeld, décédé en 2019, semble enfin réglée. Ses huit héritiers, désignés par un testament fait en 2016, vont pouvoir se partager une fortune estimée à 200 millions d'euros et investie notamment dans l'immobilier. N'ayant pas eu d'enfants, l'homme au catogan a préféré léguer ses biens à ses familiers plutôt qu'à des parents. Sa fortune ira donc à des mannequins, dont l'un était son garde du corps, à une rédactrice de mode ou à une directrice artistique chez Chanel, une fonction exercée par Lagerfeld durant des décennies. On sait que l'un de ces chanceux, ami proche du couturier, devrait recevoir à lui seul près du tiers de cette fortune. Mais la gouvernante de sa chatte adorée, Choupette, n'est pas oubliée. La loi française lui interdisant de transmettre ses biens à un animal, Karl Lagerfeld a confié la garde de l'animal à une personne qui pourra vivre confortablement de ses rentes. Le couturier avait en effet placé l'argent gagné grâce à la publicité faite autour du petit félin, qui a aussi beaucoup d'admirateurs sur les réseaux sociaux. Héritant d'une grande maison, la gouvernante de l'animal sera donc à l'abri du besoin. Un différend fiscal enfin réglé Si cette succession a traîné durant cinq ans, c'est en raison des désaccords des héritiers désignés. En effet, ils ne parvenaient pas à s'entendre sur le règlement des dettes du couturier. Du fait des combinaisons financières imaginées par son comptable, il devait quelque 20 millions d'euros au fisc. Acceptant sa succession, ses héritiers devaient en assumer le passif. Ils ont d'abord essayé d'obtenir une décharge de ces lourdes pénalités fiscales, une démarche qu'avait entreprise Karl Lagerfeld lui-même. Mais leur demande avait finalement été rejetée. Ils ont donc fini par trouver un accord, durant l'été, qui leur permet d'entrer en possession de leur héritage. De fait, ils semblent s'être résignés à payer à l'administration les amendes et pénalités qu'elle leur réclamait. Mais le sacrifice en valait la peine. En effet, même si leur part est un peu entamée, elle représente encore un véritable pactole. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/24/20241 minute, 54 seconds
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Quel est le tout dernier projet de Donald Trump ?

La course pour la présidentielle américaine est plus serrée que jamais. Pour l'emporter sur sa rivale, Kamala Harris, Donald Trump a besoin de toutes les voix possibles. Y compris celles des utilisateurs de cryptomonnaies. Pour les séduire, il vient d'annoncer la création d'une plateforme spécialisée, "World liberty financial". Elle est présentée comme un moyen de se passer des intermédiaires financiers traditionnels, comme les banques. L'ex-Président les juge en effet "lentes et obsolètes". Donald Trump se fait ainsi le porte-drapeau de ce que les spécialistes appellent la "finance décentralisée". Une façon de montrer que, malgré son âge, le Président "pro bitcoin", comme il se proclame, est plus "moderne" que sa concurrente. Le champion de l'innovation Le détail du fonctionnement de cette plateforme n'est pas encore connu. On sait cependant qu'elle permettra à ses utilisateurs de prêter et d'emprunter des capitaux exprimés en cryptomonnaies. Les clients potentiels pourraient cependant s'effrayer de la volatilité des cryptomonnaies traditionnelles, comme le bitcoin. Pour éviter cet inconvénient, la plateforme initiée par l'ancien Président misera plutôt sur les "stablecoins". Il s'agit de cryptomonnaies adossées à une devise, comme le dollar, ou à l'or. Leur cours, beaucoup plus stable, a donc de quoi rassurer le public. Les responsables de la plateforme réfléchiraient d'ailleurs à l'émission d'un nouveau "stablecoin", toujours associé au dollar. Autre point sensible : la sécurité des transactions. Elle devrait être assurée par le dépôt des fonds de l'emprunteur dans un "smart contract", émis par le biais d'un "blockchain". Cette technologie permet le stockage sécurisé des données relatives aux transactions financières. Le prêteur serait ainsi assuré de rentrer dans ses frais en cas de problème. Pourfendeur des cryptomonnaies, qu'il assimilait naguère à une "arnaque", Donald Trump a donc changé d'avis sur la question. Il partage désormais l'opinion de son fils, Donald Trump Jr, associé à l'entreprise, qui la qualifie de "révolution financière". Une stratégie qui permet à l'ex Président de se présenter en champion de l'innovation et de damer le pion à Joe Biden, et à sa Vice-Présidente, qui manifestent des réserves envers les cryptomonnaies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/23/20242 minutes, 3 seconds
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Pourquoi les «Pingti» inquiètent les marques de luxe ?

Il a toujours existé des imitations des produits de luxe. Mais une nouvelle version de ce type de produits rencontre un succès grandissant. Ces articles, qui nous viennent de Chine, ne sont pas à proprement parler des contrefaçons. En effet, s'ils imitent parfaitement certains produits, ils n'en affichent pas les logos.Venant d'Asie, ces produits portent un nom chinois, "pingti", qui, dans cette langue, veut dire "leurre". Ces produits ont pénétré tous les secteurs, qu'il s'agisse de la maroquinerie, des vêtements ou encore de la parfumerie.Ils sont fabriqués avec beaucoup plus de soin que les contrefaçons bon marché, les matériaux utilisés venant parfois des mêmes fournisseurs que ceux auxquels s'adressent les grandes enseignes du luxe.Aussi ces "pingti" sont-ils beaucoup plus chers que les habituelles contrefaçons, tout en restant moins onéreux que des produits arborant des logos célèbres. Les consommateurs chinois semblent de plus en plus séduits par ces imitations qui paraissent aussi vrais que les originaux. Les réseaux sociaux sont d'ailleurs remplis de témoignages à cet égard.Quant aux plateformes de commerce en ligne, elles proposent de plus en plus ce type d'articles. L'engouement est tel que les grandes marques de luxe commencent à souffrir de cette concurrence.Elle se fait sentir d'ores et déjà sur le marché chinois, où leurs affaires commencent à en pâtir. Les Chinois, et notamment les jeunes, se détournent en effet de produits de luxe longtemps associés à un certain standing social. Touchés par un certain ralentissement économique de leur pays, ils préfèrent acheter, à un prix plus abordable, des produits de très bonne qualité, qui se présentent comme de parfaites reproductions des articles de luxe les plus connus. Ces consommateurs, dont le comportement est donc différent de celui de leurs aînés, se soucient beaucoup moins de l'absence de logos.Il reste à savoir si cette tendance restera cantonnée à la Chine ou s'étendra dans le reste du monde, à commencer par l'Europe. Dans ce dernier cas, les grandes enseignes du luxe, qui, pour l'instant, connaissent une croissance continue, pourraient voir leur chiffre d'affaires baisser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/20241 minute, 51 seconds
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Elon Musk peut-il devenir le premier billionnaire de l'Histoire ?

Elon Musk est d'ores et déjà la personne la plus riche du monde. Pourtant, la fortune du patron de SpaceX, estimée, selon certaines sources, à environ 240 milliards de dollars, pourrait encore s'accroître.De fait, elle pourrait atteindre, d'ici 2027, les 1 000 milliards de dollars. Ce qui ferait d'Elon Musk le premier billionnaire jamais recensé. Du moins si l'on se réfère à la valeur que l'on donne au billion en France.En effet, celui-ci équivaut à 1 000 milliards, ce qui est la valeur du trillion anglais. Aussi le patron de Tesla deviendra-t-il peut-être un billionnaire pour les Français et un trillionnaire pour les Anglo-Saxons. Elon Musk est en effet le meilleur candidat à ce titre très convoité dans le club fermé des milliardaires. De fait, chaque année, sa fortune augmente, en moyenne, de près de 110 %, ce qui pourrait lui permettre de quadrupler en 4 ans. De quoi franchir sans encombre ce nouveau seuil de richesse.Cependant, le chef d'entreprise n'est pas à l'abri des aléas ou même d'un retournement de la conjoncture économique. C'est ainsi qu'il a dû assister à la chute récente des cours de Tesla. Il faudra donc attendre quelques années pour savoir s'il parvient à passer ce nouveau cap.Selon les prévisions, Elon Musk deviendrait donc le premier billionnaire (ou trillonnaire). Mais il ne tarderait pas à être rejoint, dans ce nouveau cénacle de la richesse, par d'autres milliardaires.En effet, l'homme d'affaires indien Gautam Adani, à la tête du groupe du même nom, pourrait y accéder dès 2028. Tout comme l'entrepreneur américano-taïwanais Jenseng Huang, qui dirige la société de technologie Nvidia.À condition, toutefois, que leur fortune continue à progresser dans les mêmes proportions, soit plus de 122 % par an pour le milliardaire indien et près de 112 % pour le patron de Nvidia. On le voit, des entrepreneurs emblématiques comme Bill Gates ou Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, ne feront pas partie, du moins dans les années à venir, des heureux élus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/20241 minute, 43 seconds
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Quels sont les travailleurs de plus en plus absents ?

L'absentéisme au travail ne cesse de progresser. C'est du moins le constat auquel est parvenu une récente étude, portant sur plus de 3 000 entreprises françaises. Selon ses chiffres, cet absentéisme aurait touché 48 % des salariés en 2022, contre 36 % l'année précédente.De plus en plus lié aux troubles psychosociaux, avec une prévalence des problèmes de santé liés à la dépression ou l'anxiété, cet absentéisme touche désormais davantage certaines catégories de travailleurs.Les jeunes salariés âgés de 20 à 30 ans auraient tendance à s'absenter de plus en plus souvent, ce qui est un fait relativement bouveau. Certes, leur taux d'absentéisme global aurait baissé de 16 % entre 2022 et 2023, contre une diminution de moins de 10 % pour les autres travailleurs.Malgré tout, la part de ces jeunes travailleurs ayant obtenu au moins un arrêt de travail dans l'année, sur une période allant de 2019 à 2023, aurait augmenté de 11 %. Selon une autre source, le taux d'absentéisme de ces jeunes travailleurs aurait progressé de 32 % entre 2019 et 2022, soit la hausse la plus forte.Par ailleurs, ces salariés se feraient prescrire davantage d'arrêts, près de 2 par an, contre un peu plus de 1,5 pour les salariés âgés de 50 à 60 ans.Traditionnellement, les non-cadres s'absentent davantage que les cadres. Cela est toujours vrai, mais l'absentéisme progresse fortement chez ces derniers.Le taux d'absentéisme des cadres serait en effet passé de 25 % en 2021 à 34 % en 2022, soit une progression de près de 35 %.Enfin, les salariés travaillant dans des secteurs où ils sont confrontés au public ou ou à des responsabilités de terrain auraient également plus tendance à s'absenter.Il s'agit notamment des métiers de l'accueil, du commerce, de la restauration ou encore des professions liées à l'entretien et à la sécurité, dans lesquelles les arrêts de travail les plus longs ont été accordés.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/20241 minute, 53 seconds
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Quelle est l'arnaque des magnets dans les boites aux lettres ?

Pour s'attirer de nouveaux clients, certaines entreprises utilisent des moyens assez douteux. Elles distribuent en effet, dans les boîtes aux lettres, des magnets dont l'apparence peut inspirer confiance.De fait, ils sont entourés des couleurs nationales ou bordés de noir. Ce qui leur donne un aspect assez officiel. D'autant qu'ils sont conçus avec soin. Ces magnets présentent des numéros de téléphone, la liste fournie contenant des numéros d'urgence, comme ceux des pompiers ou du Samu, et des numéros administratifs, comme celui de la Mairie.Il n'est donc guère étonnant que certains trouvent ces magnets bien pratiques et les placent sur leur réfrigérateur sans se douter de rien.Et pourtant, derrière ces prospectus métalliques d'apparence anodine, se cache une véritable arnaque. La presse et les autorités la dénoncent depuis plusieurs années. Ce qui ne l'empêche pas d'être toujours présente dans plusieurs départements.En premier lieu, la présentation de ces magnets ne doit abuser personne. En effet, ils n'ont pas été cautionnés par les communes ni par aucun service officiel. Par ailleurs, les numéros utiles côtoient habilement ceux de dépanneurs en tous genres.On y trouve en effet les numéros de téléphone d'un serrurier, d'un réparateur de chaudière ou encore d'un déboucheur de canalisations. Le voisinage des numéros de confiance est censé leur donner plus de crédibilité.En regardant de plus près ces numéros, on s'aperçoit qu'il s'agit souvent du même. Et sous ce ou ces numéros, se cachent en réalité des entreprises peu scrupuleuses. En effet, elles recourent souvent à des méthodes de démarchage abusives, comme l'illustre bien l'utilisation de ces magnets.Par ailleurs, plusieurs de ces sociétés ont été signalées pour des facturations excessives, qui ne correspondent nullement aux prestations fournies. Ces prix, parfois exorbitants, sont souvent imposés à des personnes vulnérables ou se trouvant dans une situation d'urgence.Même s'ils ne sont pas dans ce cas, les clients de ces entreprises sont confrontés à une forte pression pour les inciter à faire appel à leurs services. Il ne faut donc pas se laisser berner par leurs manigances. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/17/20241 minute, 52 seconds
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De combien votre facture d'électricité va-t-elle baisser au 1er février?

Certaines annonces, en ce début d'automne, ne peuvent que réjouir les consommateurs. C'est le cas de cette baisse du tarif réglementé de l'électricité. Rappelons que ce tarif est fixé par la Commission de régulation de l'énergie (CRE), qui dépend des pouvoirs publics.Et cette baisse, annoncée pour février 2025, n'est pas symbolique. En effet, les abonnés à ce tarif devraient voir leur facture de gaz diminuer de 10 %. Il est vrai qu'après des hausses répétées, qui ont entraîné une augmentation de plus de 40 % de ce tarif réglementé depuis 2022, la note reste encore assez élevée.Une décision qui devrait doper le pouvoir d'achat d'une majorité de Français. En effet, malgré l'existence d'offre alternatives, près de deux ménages sur trois restent assujettis à ce tarif.En fait, ce n'était pas le scénario initialement prévu. En effet, la CRE avait préconisé une hausse du tarif de l'électricité en août 2024. Elle correspondait à une hausse du coût d'acheminement de l'électricité.Or, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie a demandé un report de cette augmentation de prix pour février 2025. Ce que la Commission a accepté. Cette hausse aurait dû être de 1 à 2 % pour les abonnés au tarif réglementé.Or l'évolution des prix de gros de l'électricité a changé la donne. En effet, pour établir le tarif de l'année N, les prix des deux dernières années sont pris en compte. Le prix prévu pour février 2025 sera donc fixé à partir des années 2023 et 2024.Or ce sont des années de baisse du prix de l'électricité. Par conséquent, l'augmentation de 1 à 2 % qui devait être appliquée, en février 2025, sera largement compensée par la baisse sensible des prix de gros de l'électricité.Ce qui est une excellente nouvelle pour les ménages concernés. Ainsi, sur une note annuelle de près de 2 000 euros, qui est considérée comme la facture d'électricité moyenne, pour 2 personnes, il est possible de faire, grâce à la baisse annoncée, une économie de 200 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/16/20242 minutes, 1 second
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Pourquoi votre salaire va probablement baisser en septembre ?

Le salaire du mois de septembre est souvent attendu avec impatience, pour étoffer un budget quelque peu écorné par les vacances d'été. Mais vous pouvez avoir, à cet égard, une mauvaise surprise.En effet, certains salariés vont découvrir une paye moins importante que prévu. Non que les salaires aient subi une baisse inattendue. Le problème n'est pas là. En fait, cette éventuelle diminution est liée au système de prélèvement à la source.Depuis l'adoption de cette réforme, en effet, le salaire mensuel est amputé d'une partie de l'impôt sur le revenu dû par le salarié.Une question de pourcentageOr, le montant de ce prélèvement mensuel dépend du pourcentage établi par l'administration fiscale et transmis ensuite à l'employeur. Et ce pourcentage lui-même est fonction de ce que le salarié déclare au fisc.Si la somme déclarée en 2024, qui correspond aux revenus perçus en 2023, est plus importante que dans la déclaration précédente, le pourcentage de prélèvement va augmenter. Ce qui diminue d'autant le salaire que vous allez toucher.Et comme, chaque année, c'est en septembre que l'administration procède à cette révision, le salaire de ce mois peut accuser une baisse par rapport à celui du mois précédent.Vous n'êtes d'ailleurs pas obligé d'attendre votre salaire pour en vérifier le montant. Vous serez renseigné plus rapidement en consultant votre espace personnel, sur le site des impôts.Comment éviter la baisse ?Une fois sur le site, des rubriques spécifiques vous permettent cependant de demander une modification de votre taux de prélèvement. Ce n'est cependant qu'une solution provisoire.Certes, vous pouvez obtenir une baisse de ce taux, ce qui évitera d'entamer votre salaire. Mais l'administration n'ayant pas perçu la somme attendue, elle vous la réclamera l'année suivante. Vous aurez du moins des ressources inchangées pour cette année, ce qui peut vous permettre de mener à bien un projet personnel.Enfin, si vous percevez d'autres revenus en plus de votre salaire, vous pouvez ne pas communiquer votre taux de prélèvement personnalisé à votre employeur, qui appliquera alors un taux neutre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/20241 minute, 42 seconds
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Comment être exonéré de taxe foncière ?

La taxe foncière, payée par les propriétaires de logements comme par les entreprises, ne cesse de s'alourdir. En 2024, elle devrait progresser, au minimum, de 3,9 %, certaines villes prévoyant une augmentation pouvant aller jusqu'à plus de 20 %.Elle devient donc une véritable charge pour certains contribuables. Il est cependant possible d'en être exempté. Et d'abord pour des raisons liées à l'âge. Ainsi, les contribuables âgés de 75 ans et plus, au 1er janvier 2024, profitent d'une exonération totale de la taxe foncière.De leur côté, les propriétaires âgés de 65 ans et plus ont droit à un dégrèvement, pour peu qu'ils justifient d'un certain niveau de ressources.En effet, la modestie des revenus permet aussi de profiter de l'exonération de la taxe foncière. Si le propriétaire d'une résidence principale respecte les conditions de ressources, elle est accordée automatiquement, alors qu'il faut en faire la demande pour une résidence secondaire.Pour en bénéficier, il ne faut pas dépasser certains seuils, fixés à 12 455 euros par an pour une part fiscale ou à 19 107 euros pour 2 parts.Les ressources des titulaires de certaines allocations correspondent à ces limites. C'est notamment le cas des bénéficiaires de l'Allocation de solidarité pour les personnes âgées (ASPA), de l'Allocation adulte handicapé (AAH) ou de l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI).Il est également à noter que les résidents d'une maison de retraite ou d'un Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) peuvent être dispensés de taxe foncière. À condition, toutefois, qu'ils satisfassent aux conditions de ressources prévues et que leur résidence principale soit inoccupée.Enfin, le logement lui-même peut permettre de bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. C'est notamment le cas si le propriétaire d'un appartement ou d'une maison a entrepris des travaux de rénovation énergétique.Mais l'exonération n'est consentie que pour cinq ans, au maximum. Elle peut être partielle ou totale et dépend de l'ampleur des travaux réalisés.Par ailleurs, les propriétaires de logements neufs profitent d'une exonération limitée à deux ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/20242 minutes, 2 seconds
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Quel bilan pour le Pass Rail ?

Emmanuel Macron veut encourager les jeunes à voyager. Pour ce faire, il a souhaité la création d'un outil adapté. Il se présente sous la forme d'un Pass Rail. Vendu 49 euros, ce titre de transport a permis aux jeunes de 16 à 27 ans d'emprunter à volonté TER et trains Intercités pendant l'été.Grâce au Pass, le voyageur concerné pouvait prendre autant de trains qu'il le souhaitait durant un mois. L'initiative a été couronnée de succès, même si elle n'a pas suscité l'engouement imaginé par le Président de la République.En effet, l'Élysée tablait sur 700 000 abonnements vendus, alors qu'il s'en est écoulé un peu plus de 235 000. Ce qui représente tout de même une réussite notable. Ce chiffre ne signifie d'ailleurs pas que 235 000 jeunes ont profité de cette offre, un certain nombre d'acheteurs ayant pu renouveler leur abonnement.Plus de 2 millions de trajetsLes acheteurs du Pass Rail ont effectué 2,3 millions de trajets durant l'été. Avec deux millions de trajets, les TER ont été plébiscités, alors que les détenteurs du Pass n'ont fait que 190 000 trajets à bord des Intercités.Chaque possesseur du Pass s'en est servi, en moyenne, 8 à 9 fois. Un beau résultat, loin cependant du record atteint par un passager, qui a pu parcourir 13 000 kilomètres grâce au Pass Rail.Dans l'ensemble, cette offre a suscité assez peu de commentaires négatifs, même si beaucoup d'acheteurs déplorent que les TGV en soient exclus. Par ailleurs, la difficulté de réserver un trajet longue distance, sans passer par les TGV, a été soulignée.La SNCF répond qu'elle n'a pu concevoir à temps un filtre de recherche plus adapté. Ces quelques réserves ne remettant pas en cause le succès global du Pass, la société voit dans ce titre de transport un produit d'appel destiné à attirer, de manière plus pérenne, de nouveaux clients.De quoi rentabiliser sans doute une mesure qui a coûté 15 millions d'euros, 80 % de cette somme étant prise en charge par l'État et le reste par les régions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/20241 minute, 52 seconds
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La mascotte des JO s'est elle bien vendue ?

Si la mascotte des jeux olympiques et paralympiques de Paris s'appelle une phryge, c'est qu'elle s'inspire du bonnet phrygien, symbole de la Révolution française. Présenté au public en novembre 2022, ce petit personnage n'a pas fait l'unanimité.Mais ces réserves initiales ont vite été oubliées. En effet, l'engouement suscité par cette mascotte, au début des Jeux, ne s'est pas démenti depuis.En ce début septembre 2024, l'entreprise qui la fabrique annonce en avoir vendu plus d'un million d'exemplaires, ce qui représente un incontestable succès commercial. Une aubaine pour la firme, qui a vu son chiffre d'affaires augmenter de 40 %.Au moment de l'ouverture de la compétition, et tout au long des Jeux, les consommateurs se sont précipités sur ce produit phare. Dans une grande enseigne commerciale, il s'en est écoulé plus de 120 000 exemplaires en cinq jours. Un tel succès explique que la phryge soit devenu le produit dérivé numéro un.Et son image est partout, sur des t-shirts, des sacs à dos ou des tasses. Tous produits qui devraient rapporter près de 130 millions d'euros.Une réussite pour la production françaiseL'emblème des JO était fabriqué aussi bien en Chine qu'en Bretagne, où 400 000 peluches sont sorties de l'usine. Ce double choix permettait à la fois de limiter en partie les coûts de production et de présenter l'image de qualité d'un produit local.Si cette mascotte a réussi à surmonter les réticences, jusqu'à devenir le symbole incontesté des Jeux, c'est grâce à une campagne de communication réussie. De fait, la peluche a été très présente sur les réseaux sociaux, ce qui a beaucoup contribué à son succès. Et elle a séduit d'emblée les jeunes spectateurs.L'entreprise ayant conçu la phryge se félicite bien sûr de cette réussite. Elle l'encourage à maintenir en France la production de peluches, malgré un coût de production plus élevé.Elle envisage même l'ouverture d'une école consacrée à la formation du personnel. Et une réflexion est déjà en cours sur l'adoption de dessins susceptibles de séduire d'autres acheteurs potentiels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/10/20241 minute, 54 seconds
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Pourquoi la hausse de la consommation de saucisses inquiète-t-elle ?

Même si, à première vue, ils peuvent paraître assez fantaisistes, certains signes pourraient annoncer une légère dégradation de l'économie américaine. C'est le cas de la consommation des saucisses.Plus économiques, elles remplaceraient, en temps de crise, des viandes plus chères. Ce qui soulagerait le budget alimentation des ménages américains.De fait, 8 milliards de saucisses se seraient vendues aux États-Unis en 2023. En tête des ventes, on trouve de grandes métropoles, comme New York ou Los Angeles. La hausse record des loyers, dans ces villes, pourrait expliquer, en partie, cette forte augmentation de la consommation de saucisses.Sans surprise, ce sont les Américains aux ressources les plus modestes qui se replient sur ce produit moins coûteux. Parmi eux, on trouve notamment les jeunes, les familles nombreuses ou les représentants des classes populaires.Un signe avant-coureur de récession ?Cette ruée sur la saucisse serait-elle donc le signe avant-coureur d'une récession ? Pour l'instant, l'économie américaine semble se porter plutôt bien. En effet, la situation de l'emploi est satisfaisante et l'inflation, qui se maintient à environ 3 %, semble sous contrôle.Par ailleurs, une possible baisse des taux d'intérêt, annoncée prochainement par la Réserve fédérale (FED), pourrait stimuler les investissements et la consommation.D'autres indices sont pourtant plus inquiétants. En premier lieu, il ne faut pas oublier que, si l'inflation paraît maîtrisée, elle a atteint les 8 % en 2022, ce qui a contribué à rogner le pouvoir d'achat des ménages.D'ailleurs, malgré cette relative accalmie de l'inflation, l'indice des prix à la consommation est toujours orienté à la hausse. De ce fait, les Américains consomment moins et tardent parfois à payer leurs factures.Ce rebond dans la vente des saucisses pourrait donc bien exprimer l'inquiétude des Américains quant à l'état de leurs finances. Sous son aspect anecdotique, il pourrait s'agir d'un indicateur fiable, annonçant des lendemains difficiles pour l'économie américaine.Il n'est d'ailleurs pas le seul de son espèce. Des économistes ont bien imaginé un indice "café au lait", destiné à surveiller l'hyperinflation qui continue à miner l'économie du Venezuela. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/9/20242 minutes, 3 seconds
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Combien de retraités continuent de travailler ?

La retraite ne signifie pas toujours une rupture avec le monde professionnel. En effet, une étude de L'insee révèle que 13 % des retraités continuent de travailler. Ils intègrent alors le dispositif "cumul emploi retraite", qui leur permet, dans certaines conditions, d'ajouter une rémunération à leur pension de retraite.Certaines catégories de travailleurs continuent plus volontiers à travailler que d'autres. Ainsi, un tiers des indépendants poursuivent leur activité après avoir pris leur retraite. C'est encore plus vrai du secteur libéral, dans lequel plus de 40 % des retraités travaillent encore. Quant aux salariés, ils sont moins nombreux à conserver une activité à ce moment de leur vie.Les retraités qui choisissent cette option semblent y avoir réfléchi avant. En effet, ils sont déjà au travail dans les six mois qui suivent leur mise à la retraite. Cette transition avait donc été organisée en amont.Les motifs incitant certains à ne pas lâcher le pied, au moment de la retraite, sont variés. Les raisons financières sont le plus souvent invoquées. Ainsi, d'après les chiffres publiés par l'Insee, 38 % des retraités reprenant le travail le font pour percevoir un revenu supplémentaire.Cette raison est plus souvent avancée par des personnes faisant face à des charges financières, comme le remboursement d'un prêt immobilier par exemple. Par ailleurs, la nécessité de toucher une rémunération complémentaire s'impose plus souvent aux locataires qu'aux propriétaires. La présence d'un enfant à charge peut aussi conduire certains retraités à augmenter leurs ressources.Mais la poursuite d'un travail, au-delà de la retraite, ne s'explique pas seulement par des raisons financières. Selon l'Insee, en effet, si 36 % des retraités, soit à peu près autant que les personnes invoquant des motifs financiers, veulent poursuivre leur activité, c'est qu'ils en retirent une satisfaction.Cette poursuite de l'activité améliore sensiblement le niveau de vie des personnes concernées. En effet, selon une étude publiée par le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, les retraités continuant à travailler toucheraient, en moyenne, 923 euros bruts par mois. Ce qui leur permettrait d'augmenter par 1,5 leurs revenus mensuels.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/20242 minutes, 11 seconds
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L’essence vendue en supermarché est-elle de moins bonne qualité ?

À l'heure où le prix des carburants reste élevé, les automobilistes cherchent à faire des économies. Certains fréquentent donc assidument les pompes des supermarchés, qui distribuent une essence ou un diesel souvent moins chers.Mais l'octroi de ces rabais fait surgir une question récurrente : ce carburant bon marché est-il de moins bonne qualité ? Sur ce point, les avis sont partagés.Les détaillants, qui gèrent les milliers de stations-service desservant le territoire national, émettent souvent des doutes sur les carburants des grandes surfaces. À les en croire, ils sont certes moins chers, mais ils ne permettraient pas de faire autant de kilomètres et, à la longue, ils endommageraient le moteur.À l'appui de leurs dires, ils invoquent les services de marques pétrolières reconnues, qui vendraient aux détaillants un carburant de qualité. À l'inverse, les grandes surfaces, soucieuses seulement du prix, seraient moins regardantes sur la qualité du produit.Le rôle des additifsDu côté des spécialistes et des associations d'usagers, on nuance le propos. Pour eux, le carburant en provenance des raffineries, distribué aussi bien aux détaillants qu'aux supermarchés, est le même.Et, dans tous les points de vente, la qualité des carburants de base est identique. C'est autre chose en ce qui concerne les carburants "premium", moins présents dans les grandes surfaces.En effet, les distributeurs ajoutent certains additifs à ces carburants haut de gamme. Il peut s'agir d'anti-mousse ou d'antigel par exemple. Ces additifs préviennent notamment la corrosion du moteur, qui dure ainsi plus longtemps, et tendent à diminuer la consommation de carburant.Les spécialistes conseillent, surtout pour les moteurs diesel, de faire un plein "premium" de temps à autre. Or, ce carburant, plus onéreux, serait moins souvent disponible aux pompes des grandes surfaces, qui ajoutent généralement moins d'additifs.Par ailleurs, on entend parfois dire que les cuves de carburant des supermarchés sont moins souvent nettoyées, ce qui mêlerait à l'essence des impuretés plus nombreuses. Une affirmation qu'il est bien difficile de vérifier.En résumé, tout dépend du type de carburant choisi. L'automobiliste désireux d'alimenter son véhicule avec du carburant "premium" le trouvera plus facilement dans les stations-service. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/20242 minutes, 3 seconds
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Quels sont les effets d'une adolescence passée dans la précarité ?

Les conditions dans lesquelles se déroulent l'enfance et l'adolescence d'une personne influent sur sa vie d'adulte. Un constat confirmé par une récente étude. D'après ses résultats, en effet, un quart des adolescents ayant vécu dans la précarité deviennent des adultes pauvres.Cette proportion n'est que de 10% pour les adolescents ayant connu une plus grande aisance. Cette étude est issue d'un travail mené, en 2019, sur 5 500 volontaires, âgés de 30 à 54 ans.Avec une situation familiale comparable, le risque de connaître la pauvreté à l'âge adulte est 1,6 fois plus élevé pour un adolescent ayant connu la précarité que pour un jeune élevé dans des conditions plus favorables. Et cette proportion est encore plus élevée pour les femmes.Un parcours scolaire tronquéCette forme de reproduction sociale peut s'expliquer de diverses manières. La première raison est relative au parcours scolaire. En effet, le quart des adolescents pauvres ne sont titulaires que du brevet des collèges, ou se sont même arrêtés avant.Parmi les adolescents ayant connu plus d'aisance, un sur dix, seulement, se situe à ce niveau d'études. De même, les adolescents pauvres sont deux fois moins nombreux à faire des études supérieures.Ce parcours scolaire tronqué s'explique souvent par des décrochages ou même la nécessité d'interrompre ses études pour travailler. De nombreux jeunes, en effet, sont obligés d'aider leur famille financièrement.Ces études interrompues expliquent le choix, souvent conditionné, des professions exercées par les adultes. De fait, environ 60 % des anciens adolescents pauvres deviennent employés ou ouvriers, contre seulement 40 % pour le reste de la population.Il ne faut pas faire preuve, cependant, d'un trop grand déterminisme. En effet, si près de 30 % des adolescents pauvres font partie, à l'âge adulte, des 20 % de personnes ayant le niveau de vie le plus faible, un sur trois se hisse parmi les 40 % ayant le niveau de vie le plus élevé. Ce qui signifie que, loin de tout fatalisme, l'ascension sociale concerne aussi les adolescents vivant dans la précarité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/3/20242 minutes, 1 second
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Quel est le patrimoine de Kamala Harris ?

Première femme à accéder au poste de Vice-Présidente des États-Unis, Kamala Harris sera sans doute la candidate démocrate à la prochaine élection présidentielle, qui se tiendra en novembre prochain.En effet, elle a été adoubée par le Président Biden, qui a finalement décidé, le 21 juillet, de se retirer de la compétition. La Vice-Présidente a aussitôt reçu le soutien des grands ténors du parti ainsi que de nombreuses promesses de dons.Kamala Harris sera sans doute amenée, comme Joe Biden, à publier sa déclaration de revenus, une tradition que Donald Trump n'avait pas respectée.Un patrimoine immobilierL'ancienne sénatrice de Californie sera donc amenée à dévoiler l'étendue de son patrimoine. Celui-ci se compose d'abord de trois résidences. L'une d'elles, située à Los Angeles, comprend une piscine.Kamala Harris et son mari, Douglas Emhoff, possèdent également un appartement de 150 m2 à Washington. Compte tenu du prix de l'immobilier dans la capitale fédérale, on ne sera pas étonné que le couple ait dû débourser 1,4 million de dollars pour l'acquérir.De son côté, le mari de Kamala Harris, qui est avocat, avait acheté, dans le quartier résidentiel de Brentwood, à Los Angels, une maison de 100 m2. La valeur de ces trois biens est estimée à 8 millions de dollars.D'autres sources de revenusDu côté de ses revenus, Kamala Harris perçoit, en tant que Vice-Présidente, un salaire annuel brut de 230 000 dollars. Elle a aussi écrit des livres, dont un ouvrage sur son expérience de Procureur général de Californie. Ces ouvrages lui ont rapporté, en 2021, quelque 450 000 dollars de droits d'auteur.Dans la dernière déclaration officielle, faite auprès des services compétents, le patrimoine financier du couple (en dehors de l'immobilier) est évalué à près de 4,8 millions de dollars.Ces économies sont investies dans divers titres financiers, surtout des actions et des obligations. Féru de transactions boursières, Douglas Emhoff a réussi, en 2023, à multiplier par deux la fortune du couple.Du côté du passif, les déclarations montrent que d'importantes dettes ont été remboursées en 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/2/20242 minutes
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Pause estivale – Rendez-vous le 1er septembre !

Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 1er septembre pour la reprise sur Choses à Savoir Economie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/29/202431 seconds
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Comment le tourisme en Espagne se porte-t-il ?

L'économie espagnole se porte plutôt bien. Elle a en effet bénéficié d'une croissance de 2,5 % en 2023, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du gouvernement et de l'OCDE.L'économie a été dopée, entre autres facteurs, par une consommation des ménages stimulée par des mesures favorisant le pouvoir d'achat et par une bonne santé du secteur des services, et notamment du tourisme.En effet, le pays a profité, l'an dernier, d'une fréquentation touristique exceptionnelle, avec environ 84 millions de visiteurs.Mais le tourisme espagnol devrait être encore plus florissant cette année. En effet, selon les prévisions du ministère du Tourisme, le pays devrait accueillir plus de 40 millions de visiteurs durant l'été 2024, soit 13 % de plus que durant la saison estivale de l'année dernière.Des touristes qui semblent disposés à dépenser davantage. En effet, les autorités comptent, pour les mois de juillet et d'août, sur près de 60 milliards d'euros de recettes, soit 22 % de plus que la somme récoltée pendant l'été 2023.Au total, le nombre de touristes étrangers accueillis en Espagne, durant l'année 2024, pourrait franchir le seuil des 90 millions. Un chiffre qui dépasse donc celui de 2023, mais plus encore celui de 2014, année au cours de laquelle environ 75 millions de personnes avaient choisi l'Espagne comme destination de vacances.Cet afflux de touristes fera retomber sur le pays une véritable manne de devises. De fait, les bénéfices pourraient s'élever, en 2024, à 200 milliards d'euros. Soit plus de 4 000 euros par habitant.Certaines régions tirent, plus que d'autres, leur épingle du jeu. En effet, les touristes ont des préférences pour les Baléares et les Canaries, mais aussi pour la capitale, Madrid. À elles trois, ces régions attirent plus de 50 millions de visiteurs chaque année.Pourtant, les méfaits du surtourisme, dans certaines zones, et le sentiment d'une partie de la population de ne pas vraiment profiter de cette manne touristique, tempèrent un peu ce bilan, par ailleurs très positif, du secteur touristique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/25/20241 minute, 58 seconds
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Pourquoi les français bricolent moins que jadis ?

L'immobilier est en pleine crise. Entre juin 2023 et mai 2024, les mises en chantier ont accusé une baisse de plus de 21 %. Durant la même période, on a enregistré un recul de plus de 18 % des permis de construire, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis 2000.Quant au marché de l'ancien, il a accusé, en 2023, un repli de 22 % sur un an. Cette situation est due en grande partie à une très forte augmentation des taux de crédit entre fin 2021 et fin 2023.On ne s'étonnera pas que cette crise de l'immobilier ait des répercussions sur d'autres secteurs, comme l'ameublement ou le bricolage.En effet, la situation actuelle oblige de nombreuses personnes à remettre à plus tard leurs projets immobiliers. Ils renoncent donc à acheter le matériel de bricolage nécessaire à l'aménagement d'un logement que, pour l'instant, ils n'ont pas les moyens d'acquérir.Et ce d'autant moins que le pouvoir d'achat a très peu progressé (+ 0,3 % en 2023), notamment du fait de l'inflation. Il n'est pas jusqu'au climat, morose durant la saison estivale 2023, qui n'ait découragé les Français d'aménager leur balcon ou leur terrasse.Les grandes enseignes de bricolage accusent le coup. Dans l'ensemble, leur chiffre d'affaires de 2023 est en repli de près de 1,5 % sur un an. En volume, le recul se monte à environ 5 %.Les spécialistes estiment que dans un climat fait d'incertitudes, les Français ont du mal à se projeter dans l'avenir. Ils n'envisagent donc pas de travaux d'ampleur, mais se contentent, au mieux, d'assurer l'entretien courant de leur logement actuel.Une situation qui pourrait changer en 2024. En effet, depuis le début de l'année, les taux d'intérêt repartent à nouveau à la baisse. D'après le site Reassurez-moi, les taux sur 15 ans reculent de plus de 12 % et les taux sur 20 ans de plus de 13,5 %.De quoi redonner le moral aux Français et du cœur à l'ouvrage aux bricoleurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/24/20241 minute, 57 seconds
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Pourquoi les Français sont-ils massivement surendettés ?

Le fléau du surendettement continue de menacer les Français. En effet, plus de 69 300 dossiers de surendettement ont été enregistrés au premier semestre 2024, ce qui représente une progression de près de 15 % par rapport à la même période de l'année dernière.Tout élevé qu'il soit, ce niveau de surendettement se révèle pourtant inférieur de 10 % à celui du premier semestre 2019. Les nombreux incidents de paiement, plus de 500 000 au cours du premier semestre 2024, laissaient présager une telle situation.Elle touche davantage les femmes et les personnes entre 35 et 54 ans, qui représentent environ la moitié des dossiers de surendettement. Les trois quarts des personnes endettées sont locataires, 15 % d'entre elles vivant même chez un tiers. Enfin, près de 70 % de ces ménages ont de petits salaires.Les dettes contractées par les Français sont d'abord liées au paiement des charges courantes, comme le loyer ou les factures d'énergie. Mais beaucoup de Français peinent également à rembourser leurs crédits à la consommation.En effet, ces derniers apparaissent dans environ 72 % des dossiers de surendettement, alors qu'on retrouve des dettes liées au paiement des charges courantes dans un peu plus de 73 % des dossiers. Dans 10 % des cas, le surendettement vient d'une difficulté à rembourser un prêt immobilier.Cette progression du surendettement a des causes variées. En premier lieu, ces difficultés financières sont l'une des conséquences de l'inflation, qui a dépassé les 5 % en mai 2022.De son côté, le fléchissement de l'inflation a entraîné la suppression progressive des aides de l'État, comme le bouclier tarifaire s'appliquant aux prix de l'énergie. À cela s'ajoute la hausse des loyers, qui, en avril 2023, ont augmenté de 2,2 % sur un an.Comme toujours en pareil cas, la survenue d'événements personnels, comme la perte d'un emploi, un divorce ou une maladie, peut se traduire par une baisse du pouvoir d'achat et une difficulté croissante à assumer ses charges. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/23/20241 minute, 54 seconds
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Que sont les « tracances » ?

On sait que, depuis la pandémie de Covid 19, la pratique du télétravail s'est beaucoup répandue. En 2021, près de 40 % des salariés du secteur privé avaient adopté le télétravail, contre 30 % l'année précédente.Profitant de cet engouement, certains salariés décident de prolonger un peu leurs vacances, sous une forme légèrement différente. En effet, ils décident de télétravailler sur le lieu de leurs vacances, un peu avant le début de leurs congés, ou quelques jours après.Ce qui leur permet de mêler travail et vacances. Les voilà donc en "tracances", un néologisme formé à partir de ces deux derniers mots. Une pratique qui séduit de nombreux indépendants, mais qui ne s'applique qu'à certains emplois.La pratique des "tracances" est-elle légale ? A priori, rien n'empêche un salarié de travailler où il le souhaite, à condition qu'il puisse accomplir sa tâche au moyen du télétravail.Pourtant, les choses ne sont pas si simples. En effet, de nombreux employeurs demandent la mise en place d'une charte du télétravail, qui vise à en préciser les modalités. Même s'il n'est pas obligatoire, ce document existe dans nombre d'entreprises.Or, cette charte peut interdire de télétravailler dans certains lieux de villégiature, comme un camping par exemple. Elle précise souvent, en effet, que certains endroits ne sont pas propices à la qualité du travail effectué.Par ailleurs, un salarié doit donner à son employeur des précisions sur le lieu depuis lequel il compte télétravailler. Le patron peut considérer que l'endroit indiqué pose problème, notamment pour des raisons d'assurance.De même, il peut le trouver trop éloigné. Que se passerait-il, en effet, si, pour des raisons de service, l'employeur demandait au salarié de se rendre rapidement à son bureau ?Du point de vue du salarié lui-même, ces "tracances" ne sont peut-être pas une très bonne idée. En effet, il ne pourra pas se détacher complètement de son travail, même durant quelques jours, et devra répondre, même sur son lieu de vacances, à toutes les sollicitations de son patron. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/22/20242 minutes, 3 seconds
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Quel projet majeur a lieu dans l'Allier ?

Le projet de mine de lithium dans l'Allier, reconnu d'intérêt national majeur, se situe près de Montluçon. Mené par la société française Imerys, ce projet vise à exploiter un gisement de lithium dans une ancienne carrière de kaolin. La mine pourrait produire environ 34 000 tonnes de lithium par an, suffisant pour fabriquer des batteries pour 700 000 véhicules électriques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/18/20242 minutes, 40 seconds
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Est-il possible de voler des cryptomonnaies ?

Oui, il est possible de voler des cryptomonnaies. Les cryptomonnaies peuvent être volées de plusieurs façons, notamment... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/17/20241 minute, 23 seconds
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Quel est le programme économique du Nouveau Front Populaire ?

Le Nouveau Front Populaire (NFP), une alliance de partis de gauche en France, a présenté un programme économique ambitieux pour répondre aux urgences sociales et écologiques. Ce programme se distingue par plusieurs mesures clés visant à transformer l'économie et la société françaises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/16/20242 minutes, 11 seconds
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Est-il interdit d'écouter de la musique au volant depuis le 1er juillet ?

Il n'est pas interdit d'écouter de la musique au volant depuis le 1er juillet 2024. Cette information est une rumeur sans fondement qui a circulé largement sur les réseaux sociaux et certains médias. En réalité, aucune législation n'a été mise en place pour interdire l'écoute de la musique dans les véhicules à partir de cette date. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/15/20241 minute, 44 seconds
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Quelle est la chaine d'information la plus populaire ?

Alors que 15 chaînes de la TNT sont concernées par la réattribution des fréquences par l'Arcom, le régulateur du secteur audiovisuel, une chaîne d'information, CNews, caracole en tête.Cependant, la chaîne, qui appartient à l'homme d'affaires conservateur Vincent Bolloré, ne dépasse sa rivale BFMTV que d'une courte tête. D'après les chiffres donnés par Médiamétrie, qui mesure l'audience des chaînes de télévision et de radio, elle a enregistré, en mai, 2,8 % de parts d'audience, contre 2,7 % pour BFMTV.Derrière ces deux leaders, on trouve d'autres chaînes d'informations, comme LCI, avec 1,7 % de parts d'audience en mai, et Franceinfo, qui n'en recueille que 0,7 %.La prédominance de CNews se confirme en juin, pour le deuxième mois consécutif, le score restant cependant très serré. Selon Médiamétrie, CNews aurait recueilli 3,5 % des parts d'audience en juin, contre 3,4 % pour BFMTV. De leur côté, LCI et Franceinfo sont toujours à la traîne.D'une manière générale, les derniers événements politiques, avec les élections européennes et les législatives anticipées provoquées par la dissolution de l'Assemblée, ont stimulé l'audience des chaînes d'information.Les responsables de BFMTV relativisent la portée de ces statistiques. Ils font d'abord remarquer que CNews ne devance leur station que de très peu. Cette avance ne serait significative que si elle se confirmait sur une plus longue période.Par ailleurs, si CNews l'emporte sur sa rivale en termes de parts d'audience, BFMTV revendique un plus grand nombre de spectateurs. D'après ses chiffres, plus de 12 millions de personnes regarderaient la chaîne chaque jour, soit une progression de 10 % sur un an, contre seulement 8,2 millions pour CNews.Une affirmation que certains événements ponctuels tendent à confirmer. Ainsi, lors de la soirée électorale du 9 juin dernier, les spectateurs ont donné la préférence à BFMTV. Entre 20 h et 21 h, 1,4 million de personnes regardaient la chaîne, soit un peu plus de 6 % des spectateurs. La performance de CNews, ce soir-là, a été plus médiocre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/11/20242 minutes, 1 second
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Qu'est-ce que la « taxe attentat » ?

La « taxe attentat » est une contribution obligatoire en France, ajoutée aux contrats d’assurance habitation et automobile, visant à financer le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI). Cette taxe, instaurée après les attentats de 1986, permet d'indemniser les victimes d'actes terroristes ainsi que leurs proches.Voici quelques points clés sur la « taxe attentat » :Créée en réponse aux attaques terroristes, la taxe est destinée à alimenter un fonds spécifique pour indemniser les victimes d'attentats. Elle assure une prise en charge rapide et complète des préjudices subis.Le montant de cette taxe est fixé par le gouvernement et est prélevé annuellement sur les contrats d’assurance. En 2023, elle s'élevait à 5,90 euros par contrat. Mais à partir du 1er juillet 2024, cette contribution passera à 6,50 euros par an et par contrat d'assurance.La collecte de cette taxe est assurée par les compagnies d’assurances, qui la reversent ensuite au FGTI. Ce fonds est géré par l’État pour garantir une indemnisation juste et efficace des victimes. Les fonds collectés sont utilisés non seulement pour indemniser les victimes directes et indirectes d'attentats, mais aussi pour des actions de prévention et d'information liées au terrorisme et à la sécurité publique.En 2023, le FGTI a pris en charge 93 411 victimes et versé 516,1 millions d'euros. L'augmentation de 60 centimes de la contribution vise à renforcer les possibilités d'indemnisation pour certaines victimes parmi les plus vulnérables, telles que les victimes de violences intra-familiales et les mineurs.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/10/20241 minute, 37 seconds
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Pourquoi Air France s'attend à une baisse de revenus cet été ?

On aurait pu croire que les Jeux olympiques, organisés à Paris en juillet 2024, allaient attirer une masse de touristes dans la capitale. Or ce n'est pas vraiment le cas.C'est du moins ce qui ressort de certains indicateurs. Ainsi, Air France-KLM et sa filiale low cost Transavia France font état, pour l'été, d'un nombre de passagers inférieur aux prévisions.La compagnie parle même d'un "évitement" délibéré de la capitale par les visiteurs étrangers. Si l'on en croit les responsables d'Air France, le décalage avec les autres grandes villes européennes serait significatif.Une tendance confirmée par les chiffres publiés par l'office de tourisme de la capitale. Il annonçait en effet, le mois dernier, une baisse de près de 15 % du nombre de voyageurs étrangers devant rejoindre Paris au mois de juillet. Le recul était d'ailleurs manifeste dès le mois de mai.Il semble donc que beaucoup de touristes aient décidé d'éviter une capitale surpeuplée, durant une période où les prix des hébergements vont sans doute exploser.Les vols internationaux ne sont pas les seuls concernés par cette baisse de fréquentation. Les vols intérieurs sont tout aussi touchés. En effet, la demande, pour les mois d'été, n'est pas à son niveau habituel. Ce qui veut dire qu'un certain nombre de Français semblent avoir reporté leurs vacances.Ils ne partiront qu'après avoir assisté aux épreuves des Jeux olympiques, s'ils ont pu trouver des places, ou regardé leur retransmission à la télévision.De ce fait, les responsables d'Air France font grise mine. Ils annoncent en effet une baisse de leurs recettes pour la saison estivale. Pour la période comprise entre juin et août 2024, la compagnie s'attend à perdre entre 160 et 180 millions d'euros.Elle se rassure cependant, en rappelant que ce mouvement de repli devrait être provisoire. La situation devrait revenir à la normale après les Jeux olympiques. En effet, les réservations pour la fin août et le mois de septembre, en nette hausse, lui redonnent de l'espoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/9/20241 minute, 51 seconds
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Dans quelles villes l'immobilier a-t-il le plus chuté ?

Malgré les craintes du secteur, la hausse des taux immobiliers ne s'est pas poursuivie. En mai 2024, ils étaient souvent inférieurs à 4 %. Une tendance qui, à terme, devrait à nouveau faire grimper les prix.Elle commence d'ailleurs à se dessiner timidement. En effet, même si les ventes ont fléchi d'environ 20 % l'année dernière, les prix reprennent un peu de vigueur en 2024.Selon le site Meilleurs Agents, le prix moyen des appartements aurait progressé de 0,5 % depuis janvier. Mais cette légère reprise cache bien des nuances.En effet, le marché immobilier de certaines villes ne s'accorde pas avec cette tendance haussière. Il voit, au contraire, le prix de ses logements diminuer.Dans certaines cités, la baisse, en 2023, est encore plus nette. C'est notamment le cas de la ville de Mérignac, en Gironde. Avec une diminution de près de 10 % des prix immobiliers, la ville se hisse au premier rang des agglomérations ayant enregistré la plus forte baisse en la matière.Dans la suite du palmarès, on trouve des villes plus notables. En 2e position, voilà Nantes, qui voit le prix de l'immobilier baisser de 8 %, avec un prix au m2 (3 751 euros) plus bas que celui de Mérignac (3 816 euros).Amiens et Limoges se hissent à la troisième place du podium. Les deux villes sont ex æquo, avec une chute de 7,8 % des prix de l'immobilier. Si l'on considère le prix du m2, cette égalité disparaît. À 2 345 euros le m2, les logements sont beaucoup plus chers à Amiens qu'à Limoges, où ils se négocient à 1 713 euros le m2.À Lyon aussi, les prix de l'immobilier sont en net recul. En effet, ils ont fléchi de près de 6 %. Avec 5,3 % de baisse, les prix de l'immobilier parisien sont dans le même mouvement. Mais ce qui distingue toujours la capitale, malgré cette baisse, c'est un niveau de prix toujours très élevé. En effet, le prix au m2 se montait à 9 644 euros en 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/8/20241 minute, 56 seconds
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Pourquoi les français mangent-ils soudainement davantage d'oeufs ?

Les œufs semblent, en ce moment, un aliment très apprécié des Français. En effet, chacun d'entre eux en a consommé 224 en 2023. Il ne s'agit bien sûr que d'une moyenne. Mais le phénomène est bien réel : le secteur concerné a d'ailleurs enregistré une progression inédite de plus de 5 % entre janvier et avril 2023.Pourquoi les Français ont-ils consommé, durant cette année, 24 œufs de plus qu'en 2013 ? La principale explication de cet engouement tient sans doute à son prix. Cet aliment reste en effet la protéine animale la moins chère, un œuf coûtant entre 17 et 28 centimes. Une aubaine en période d'inflation.Les Français ont donc en partie remplacé la viande, dont les prix moyens ont bondi de près de 30 %, par des œufs, qui leur apportent aussi des protéinesEt l'intérêt des consommateurs pour cet aliment n'est pas près de fléchir. En effet, le prix des œufs, comme celui de l'ensemble de l'alimentation animale, commence à diminuer. De fait, une réduction de 0,3 % du prix moyen des œufs a été enregistrée ces derniers mois.Les Français ne les apprécient d'ailleurs pas tous de la même façon. Ils ont une nette préférence pour les œufs de poules élevées au sol et en plein air. Dans ce cas, les volailles vivent dans un bâtiment ou une volière, et peuvent accéder chaque jour à l'extérieur.Les œufs pondus dans ces conditions représentaient plus de 78 % des ventes en 2023, soit une augmentation de plus de 4 points par rapport à l'année précédente.La demande est d'ailleurs telle que les éleveurs ont du mal à y répondre. D'autant que la grippe aviaire a décimé certains élevages au cours de l'année 2023. De ce fait, seulement 10 millions de poules peuplaient les élevages en janvier 2024, contre plus de 15 millions au début de l'année précédente.Pour satisfaire une demande qui ne cesse d'augmenter, les professionnels comptent bâtir environ 300 poulaillers dans les six ans à venir, ce qui représente près d'une nouvelle installation par semaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/4/20241 minute, 50 seconds
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Combien Brigitte Macron coûte-t-elle à la France ?

Dans le cadre de sa mission de contrôle des comptes publics, la Cour des comptes surveille notamment les dépenses des services de la Présidence de la République. Les activités de la Première dame en font partie.Ainsi, la Cour a constaté que les dépenses associées aux activités de l'épouse du chef de l'État s'étaient montées à 315 808 euros en 2022. Une somme qui représente à peine 0,30 % du budget de la Présidence. Elle est cependant en légère augmentation par rapport aux deux années précédentes.Elle sert d'abord à rémunérer les collaborateurs de Mme Macron. Elle dispose en effet d'un cabinet, installé dans une aile du palais présidentiel et composé de deux personnes, qui travaillent aussi pour le Président. Elle est également aidée par deux assistantes, l'une à plein temps et l'autre à temps partiel.Les collaborateurs de Brigitte Macron l'aident notamment à traiter son abondant courrier, organiser son agenda, établir ses relations avec les médias et prévoir les détails de ses déplacements.Par ailleurs, ces sommes sont justifiées par les activités de la Première dame qui, pour la première fois, ont été précisées dans le cadre d'une charte de transparence. Ainsi, l'épouse du Président doit représenter la France à ses côtés, lors de ses voyages à l'étranger, et organiser les réceptions officielles données à l'Élysée.Par tradition, la femme du chef de l'État s'occupe aussi d'œuvres caritatives ou culturelles et reçoit les personnes qui souhaitent la rencontrer. Cependant, il s'agit largement d'activités fondées sur une longue pratique coutumière et non pas de missions prévues par la loi.Elles n'en entraînent pas moins des frais, qui ont donc eu tendance à augmenter en 2023. Cela peut aussi s'expliquer par les voyages qu'effectue Mme Macron sans son mari. En 2022, elle a ainsi fait 16 déplacements, soit davantage qu'en 2019.Certaines dépenses sont partagées avec celles du Président, comme les frais liés à la protection de la Première dame. Par ailleurs, Mme Macron ne dispose pas d'un budget spécifique lui permettant d'assumer les frais de représentation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/3/20242 minutes, 1 second
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Pourquoi Apple risque une amende record de plusieurs dizaines de milliards de dollars ?

Entré en vigueur en mars 2024, le règlement européen sur les marchés numériques (DMA en anglais) vise à mieux encadrer les activités des entreprises de ce secteur.Parmi les éléments contrôlés, figurent les "boutiques d'applications" ou "app stores". Il s'agit de portails en ligne, sur lesquels les consommateurs peuvent sélectionner et télécharger les applications de leur choix.Or la politique en la matière d'un des géants du numérique, Apple, ne paraît pas respecter les nouvelles règles fixées par le DMA. En effet, la Commission européenne juge les pratiques d'Apple anti-concurrentielles.En effet, le règlement européen permet au consommateur de télécharger sur son téléphone une autre boutique d'applications qu'"App store", qui dépend d'Apple.Mais Apple ne semble pas vouloir se conformer à ces nouvelles dispositions. En effet, le géant du numérique veut imposer aux développeurs d'applications, sous certaines conditions, une taxe spécifique, appelée "core technology".Une décision qui, pour la Commission, ne respecte pas les règles de concurrence en vigueur dans l'Union européenne.Par ailleurs, l'"App store" d'Apple doit également permettre aux entreprises diffusant leurs applications par ce biais d'informer leur clientèle de l'existence d'autres boutiques d'applications, proposant notamment des possibilités d'achat plus avantageuses.Ce qui n'est pas le cas actuellement, du fait des restrictions imposées aux développeurs. Les utilisateurs ne sont donc pas suffisamment avertis de l'existence d'offres alternatives.Si Apple ne se conforme pas aux règles édictées par le DMA, il risque de devoir payer une très forte amende. En effet, elle pourrait être fixée à 10 % du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise.Comme celui-ci se montait à plus de 380 milliards de dollars en 2023, cette amende pourrait donc se chiffrer à près de 40 milliards d'euros. Le DMA prévoit même un doublement de cette pénalité en cas d'infractions répétées.Apple conteste ces accusations et pourrait introduire des recours en justice. Par ailleurs, cet avis de la Commission laisse à l'entreprise le temps de régulariser sa situation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/2/20241 minute, 53 seconds
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Pourquoi Disneyland a écopé de 400.000 euros d'amende ?

De nombreux sites de loisirs prévoient des systèmes de "pass" destinés à fidéliser leur clientèle. Ainsi, le parc d'attractions Disneyland Paris a mis en place des pass annuels. D'autres billets donnent accès au site entre 300 et 350 jours par an.Comme leur nom l'indique, ces titres annuels, dont le nom, "Infinity", indique bien la nature, permettent d'entrer dans le parc 365 jours par an. Du moins en principe. En effet, des détenteurs de pass annuels se sont vu refuser l'entrée, même s'ils avaient pris la précaution d'effectuer une pré-réservation, une démarche présentée d'ailleurs comme obligatoire.Pour expliquer sa décision, Disneyland Paris indique que ces titres d'entrée obéissaient à un système de "quotas".Autrement dit, le parc n'est pas vraiment accessible tous les jours de l'année. Mais les clients n'en étaient pas informés. En effet, une enquête, effectuée par les services compétents, a conclu que le site n'avait pas indiqué de manière claire les restrictions associées à l'achat de ces pass.De son côté, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)a précisé que ces pratiques étaient contraires aux dispositions du Code de la consommation.Et elle a estimé que les quotas liés aux pass annuels étaient bien une manière de tromper les consommateurs. Aussi Disneyland Paris a-t-il été condamné à verser une amende de 400 000 euros. Cette décision a été prise dans le cadre de ce que la DGCCRF appelle une "transaction pénale".Devant les réclamations de la clientèle, la direction du parc avait déjà revu, à l'été 2023, sa politique en matière de titres d'entrée. Elle avait notamment supprimé les quotas attachés aux pass annuels, en profitant cependant pour en augmenter le prix. Ce qui avait suscité de nouvelles protestations.Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le parc d'attractions a maille à partir avec l'administration. En effet, elle lui a déjà infligé une amende de 1,3 million d'euros pour sa politique de paiement des fournisseurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/1/20241 minute, 45 seconds
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Comment les dépenses en armement nucléaire évoluent-elles ?

La recrudescence des tensions internationales, avec la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, rend la période actuelle très dangereuse et conduit les pays concernés à renforcer leurs arsenaux nucléaires.D'après l'Institut international de recherche sur la paix (SIPRI), plus de 9 500 ogives nucléaires, sur les quelque 12 100 existantes, seraient prêtes à servir en cas de besoin. 2 100 ogives pourraient même être utilisées immédiatement.La majeure partie de ces armes destructrices appartiennent à la Russie et aux États-Unis qui, à eux seuls, possèdent environ 90 % des armes nucléaires déployées dans le monde.De nouveaux missiles ont été déployés en 2023 et l'ensemble de ces armes ont été modernisées. Jamais l'armement nucléaire n'a joué un rôle aussi crucial depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, de voir s'envoler les dépenses consacrées aux armes nucléaires. D'une manière générale, elles ont augmenté d'un tiers depuis 2018.Selon le dernier rapport de la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), les neufs pays possesseurs de l'arme nucléaire ont consacré à ce poste de dépenses, en 2023, pas moins de 91 milliards de dollars, soit 85 milliards d'euros. Ce qui représente près de 11 milliards de dollars de plus que l'année précédente.Près des trois quarts de cette augmentation sont dus aux dépenses américaines en la matière. En effet, ce sont les États-Unis, dont le budget consacré à l'armement nucléaire est de près de 12 milliards de dollars, qui dépensent le plus d'argent pour ces armes.Ils sont suivis par la Chine, la Russie et le Royaume-Uni. Selon l'ICAN, les puissances nucléaires ont consacré, l'année dernière, près de 3 000 dollars par seconde à l'achat et à la modernisation des armes nucléaires.D'après les experts, la tension internationale est telle que cette progression des dépenses consacrées à l'armement nucléaire n'est pas près de s'arrêter. On assiste même, actuellement, à une véritable course aux armements, qui fait planer une menace mortelle sur le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/20241 minute, 58 seconds
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Quelles seraient les conséquences d'un SMIC à 1600 euros ?

Depuis l'annonce, par le Président de la République, de la dissolution de l'Assemblée nationale, les candidats aux prochaines élections législatives n'ont pas manqué de faire de nombreuses propositions, notamment en matière économique.L'une d'elles, avancée par le Nouveau front populaire, qui rassemble les partis de gauche, a été particulièrement remarquée. Si cette alliance arrivait au pouvoir, elle revaloriserait aussitôt le SMIC.Et dans des proportions notables. En effet, le SMIC net serait porté de 1 398,70 euros, sa valeur actuelle, à 1 600 euros. Soit une augmentation de plus de 14 %.Certains observateurs ont souligné les avantages d'une telle mesure. Pour eux, en effet, elle donnerait un gain immédiat de pouvoir d'achat aux salariés les plus modestes. Ce qui ne pourrait que stimuler la croissance.Ce coup de pouce serait d'autant plus productif, à cet égard, qu'il serait accordé dès l'arrivée au pouvoir de la coalition. Ses effets ne seraient pas annulés par l'inflation, comme ce serait probablement le cas si cette augmentation était étalée dans le temps.D'autres acteurs, syndicalistes ou responsables politiques, ont plutôt souligné les inconvénients qu'aurait, à leurs yeux, une telle augmentation du SMIC. Ils considèrent que beaucoup d'employeurs, notamment les dirigeants de PME, n'auront pas les moyens de payer des salaires aussi élevés.Selon ces mêmes sceptiques, ils n'auront donc pas d'autre choix que de licencier une partie de leur personnel ou de limiter l'embauche de nouveaux employés. Pour certains, les pertes d'emplois, liées à cette mesure, seraient comprises entre 350 000 et 400 000. Une prévision qui ne fait d'ailleurs pas l'unanimité.Ils insistent également sur la répercussion que la mesure ne pourrait qu'avoir sur les autres salaires. Que se passera-t-il pour les salariés gagnant moins de 1 600 euros, sans pour autant être au SMIC ?Quant à ceux qui touchent une rémunération équivalente ou légèrement supérieure à ces 1 600 euros nets, ils se verront rattrapés par le SMIC. Et rien n'oblige les employeurs à augmenter leurs salaires dans les mêmes proportions que le salaire minimum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/26/20241 minute, 49 seconds
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Combien de piscines le fisc a-t-il repéré grâce à l'IA ?

Les contribuables souhaitant échapper en partie à l'impôt ont des soucis à se faire. En effet, tous les possesseurs de piscines ne les déclarent pas au fisc. Or, toute piscine d'au moins 10 m2 est soumise à l'impôt.Mais, depuis quelques années, l'administration fiscale a trouvé la parade. En 2021, en effet, elle a mis au point une technique pour repérer les équipements non déclarés. Le dispositif a d'abord été déployé dans certains départements. C'est dans les Bouches-du-Rhône que se trouvaient le plus grand nombre de piscines que leurs propriétaires n'avaient pas signalées au fisc.Le système fonctionne grâce à l'intelligence artificielle et à des données cartographiques. Il permet d'exploiter les informations données par des vues aériennes et de les combiner avec les relevés cadastraux. L'utilisation de l'IA a grandement amélioré la collecte de ces données. Ce qui montre tout l'intérêt de cet outil pour l'administration.Une fois les piscines repérées, leurs propriétaires reçoivent une lettre leur demandant de régulariser leur situation à l'égard du fisc. La moyenne de ces rattrapages fiscaux est de l'ordre de 200 à 300 euros.Ce système a permis de détecter 140 000 piscines non déclarées en 2023 et de récupérer ainsi environ 40 millions d'impôts dus par les propriétaires négligents.Il s'agit là d'un résultat nettement meilleur que celui enregistré en 2022, année au cours de laquelle 20 000 piscines avaient été repérées. L'administration avait pu recouvrer 10 millions d'euros.Appelé "foncier innovant", ce système, qui fait appel à l'IA, est utilisé dans un cadre plus large que le seul repérage des piscines non déclarées. Il a ainsi permis à l'État d'augmenter de 4 % le nombre de ses contrôles fiscaux.Épaulée par une technologie résolument moderne, l'administration a pu ainsi engranger, au titre des redressements fiscaux, 15,2 milliards d'euros en 2023, contre 10,6 milliards d'euros l'année précédente.Dans un avenir proche, ce dispositif pourrait ne pas se limiter aux piscines. Le fisc songe à l'étendre à d'autres constructions non déclarées, sans excepter les extensions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/25/20241 minute, 51 seconds
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Que sont les « dark patterns » utilisés pour piéger les consommateurs ?

On sait que, sur Internet, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper la vigilance des utilisateurs. Mais, à côté de ces arnaques, il existe des procédés destinés à les pousser à acheter un produit ou un service. On les appelle des "dark patterns".Certains consistent à rendre plus difficile le refus des propositions faites par une plateforme de commerce en ligne. Dans le même temps, tout est fait pour conduire le consommateur à acheter le produit proposé.D'autres procédés jouent sur l'urgence. Pour précipiter la décision de l'utilisateur, un compte à rebours est déclenché ou le site indique que le nombre de produits disponibles est limité.Enfin, derrière les offres d'essai gratuites, ou des propositions similaires, se dissimulent en fait des abonnements en bonne et due forme. Les entreprises estiment que la plupart des consommateurs ne penseront pas à annuler l'abonnement durant la période d'essai. Ce qui les conduira donc à s'abonner sans qu'ils en soient conscients.Tous ces procédés, qui consistent à piéger le consommateur, peuvent en outre se révéler dangereux puisque, dans certains cas, l'utilisateur peut être amené à divulguer ses données personnelles. Par ailleurs, ils entraînent une surconsommation inutile.Le règlement européen sur les services numériques (DSA), qui s'applique depuis le 17 février 2024, interdit en principe ce type de pratiques. Mais, si l'on en croit l'association UFC-Que Choisir, de nombreuses plateformes de e-commerce ont toujours recours aux "dark patterns".L'administration met en garde les consommateurs contre ces procédés trompeurs. Elle leur recommande de prendre leur temps et de comparer les offres avant de faire un achat en ligne.Elle leur conseille aussi de vérifier la réalité des promotions proposées. Pour qu'il s'agisse vraiment d'une promotion, le consommateur doit pouvoir comparer le prix indiqué pour ce produit avec le prix le plus bas qu'ait proposé l'enseigne au cours du dernier mois.Enfin, le client ne doit pas oublier qu'il peut toujours changer d'avis. Il dispose en effet d'un délai de rétractation de 14 jours, sans avoir à justifier sa décision. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/24/20241 minute, 51 seconds
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Pour quel produit McDonald's ne pourra plus utiliser le mot « Big Mac » ?

McDonald's vient de perdre une bataille. En effet, le Tribunal de première instance des Communautés européennes (TPICE), qui siège à Luxembourg, a retiré au géant de la restauration rapide le droit de nommer "Big Mac" tous ses produits à base de volaille. Une décision qui vaut pour les 27 pays membres de l'UE.Elle est l'aboutissement d'un long processus judiciaire, qui remonte à 2017. Cette année-là, Supermac's, une chaîne de restauration rapide irlandaise, conteste l'attribution exclusive de l'appellation "Big Mac" aux plats à base de poulet servis par McDonald's.Le litige est d'abord porté devant l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO en anglais), qui n'a fait droit qu'à une partie des demandes de Supermac's. La chaîne irlandaise a donc décidé de faire appel de cette décision auprès du TPICE.Et cette juridiction vient de donner raison à Supermac's. Désormais McDonald's ne pourra plus donner le nom "Big Mac" à ses hamburgers au poulet. Pour en avoir le droit, la firme américaine aurait dû démontrer la réelle utilisation de ce nom, pour les produits concernés, durant une période de 5 ans.Or, d'après les juges, McDonald's n'a pas été en mesure de prouver ce point. Supermac's s'est bien sûr félicité de ce jugement. D'autant que, pour lui, il s'agissait d'un combat inégal, dans lequel son rival avait plus de chances de l'emporter.Quant aux responsables de McDonald's, ils en ont relativisé la portée. Ils considèrent en effet que cette décision de justice ne remet pas en cause leur droit à utiliser l'appellation "Big Mac" pour les hamburgers au poulet en dehors de l'UE ou pour d'autres produits. Et ils estiment que le jugement ne changera rien au succès rencontré par ces hamburgers.Le Tribunal étant une juridiction de première instance, McDonald's peut de toute façon faire appel de ce jugement auprès de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), qui ne juge pas sur le fond, mais sur des points de droit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/23/20242 minutes
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Pourquoi refuser une succession ?

On vient d'apprendre qu'après bien des tergiversations, David Hallyday venait de renoncer à la succession de son père, disparu en 2017.Chacun peut faire comme lui. En effet, personne n'est obligé d'accepter une succession. Les héritiers disposent d'un délai de 4 mois, à compter de l'ouverture de la succession, pour prendre leur décision en toute connaissance de cause.Après avoir réfléchi, vous pouvez faire comme David Hallyday et renoncer à la succession. Et pour les mêmes raisons que lui.De fait, l'une des raisons principales du refus de la succession est l'existence d'un important passif. Autrement dit, de dettes. Car c'est aux héritiers de les payer. On comprend que cette perspective ne les séduise guère, surtout si le passif successoral excède de beaucoup l'actif.Le refus de la succession, matérialisé par un formulaire spécifique, rempli par l'héritier "renonçant", peut cependant s'expliquer d'une autre manière. Certaines personnes préfèrent renoncer à la succession pour elles-mêmes afin d'en faire profiter leurs enfants ou un proche. S'ils héritent déjà d'une part des biens du défunt, ce désistement leur permettra de toucher davantage.Le défunt a pu aussi vous faire une donation, de son vivant. Vous pouvez l'estimer assez importante pour ne pas réclamer, en plus, votre part d'héritage. Vous pouvez aussi renoncer à la succession à cause des droits qui pèsent sur elle.Enfin, il se peut qu'une personne ait perdu tout contact avec le défunt ou n'ait aucune envie, pour des raisons personnelles, de recevoir des biens ou de l'argent venant de lui.La renonciation à la succession n'est pas définitive. Vous pouvez toujours changer d'avis, dans les délais prévus. Si c'est le cas, vous décidez alors d'accepter la succession, sans restriction, ou de l'accepter à concurrence de l'actif net.Dans ce cas, vous n'êtes tenu qu'au paiement des dettes qu'il est possible d'acquitter grâce aux biens du défunt. Autrement dit, votre patrimoine personnel est préservé. Il est à noter que, si l'un des héritiers choisit cette option, elle s'impose aux autres héritiers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/20241 minute, 59 seconds
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Qui sont les personnes riches en France ?

L'Observatoire des inégalités vient de publier son rapport annuel. Il permet de se faire une idée de ce que l'on entend par une personne "riche" en 2024.Comme on peut s'en douter, c'est d'abord une question de revenus. Pour définir le seuil de richesse, l'Observatoire se base sur le revenu médian. Rappelons que ce revenu est tel qu'une moitié des Français gagne davantage tandis que l'autre moitié gagne moins.En 2021, ce revenu médian était de 1 930 euros pour une personne seule. L'Observatoire des inégalités fixe le seuil de richesse au double de ce revenu médian, soit 3 860 euros. Ce revenu englobe l'ensemble des ressources perçues, y compris les prestations sociales.Cette "richesse" ne dépend pas seulement des revenus. Elle est aussi fonction de la composition de la famille. Pour une personne seule, le seuil est bien de 3 860 euros.Mais on ne multiplie pas cette somme par le nombre de membres du foyer. En effet, chaque personne supplémentaire compte seulement pour une "demi part". Si la première personne considérée vit avec un conjoint, la part de celui-ci sera de 1 930 euros, soit la moitié de 3 860 euros.Aussi, ce foyer sera-t-il considéré comme riche s'il perçoit au moins 5 790 euros de revenus, soit 3 860 + 1 930.La richesse dépend aussi de la possession d'un patrimoine immobilier. Selon l'Observatoire, une personne possédant un patrimoine immobilier d'une valeur d'au moins 531 000 euros est considérée comme riche.Pour estimer le niveau de richesse réel, d'autres paramètres sont à prendre en compte, comme le montant du loyer, pour un locataire, le sexe ou encore la catégorie socio-professionnelle à laquelle on appartient. De fait, les hommes et les cadres supérieurs sont plus riches, en moyenne, que les femmes et les employés.Sur la base de l'ensemble de ces critères, l'Observatoire des inégalités estime à 4,7 millions le nombre de riches en France aujourd'hui. Soit près de 7,5 % de la population. Un chiffre en légère régression, puisqu'il y avait, selon cet organisme, 5,5 millions de personnes riches en 2011. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/20242 minutes, 10 seconds
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Pourquoi Elon Musk veut-il interdire les iPhone dans ses sociétés?

Elon Musk pourrait interdire à ses employés d'utiliser, dans le cadre de leur travail, les iphones gérés par Apple. Il dénonce en effet un accord intervenu entre Apple et OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle.Cet accord prévoit que Ios, le système d'exploitation contrôlé par Apple, bénéficie de nouvelles fonctionnalités. Il pourrait ainsi scanner, à tout moment, les actions de l'utilisateur, ce qui lui permettrait de mieux répondre à ses demandes.Il devrait également compter sur l'aide de ChatGPT, un outil conversationnel fondé sur l'intelligence artificielle et mis au point par OpenAI. Il faudra, toutefois, que l'utilisateur donne son autorisation.Cet accord entre Apple et OpenAI n'est pas du goût du patron de Tesla. Il y voit en effet une menace pour la sécurité de ses sociétés. Il estime que le sort des données communiquées à Open AI est incertain.Pour lui, l'extension d'OpenAI au niveau du système d'exploitation d'Apple représenterait donc un réel danger pour les sociétés qu'il dirige.Il voit dans ce dispositif "espion", comme il l'appelle, une manière de lui soutirer des informations sensibles. Il est vrai qu'Elon Musk voit d'un mauvais œil tout ce qui vient d'OpenAI. Il a d'ailleurs quitté cette entreprise, qu'il a contribué à fonder, parce qu'il reprochait déjà à ses dirigeants de ne pas prendre assez de précautions en matière de sécurité.Pour éviter des fuites préjudiciables à ses intérêts, Elon Musk ne voit qu'une solution : bannir les iphones de ses entreprises. Rappelons que ces téléphones portables sont une variété de smartphones créés par Apple.Les employés ne sont pas les seuls visés par cette mesure. Un visiteur entrant dans l'entreprise avec un portable Apple en poche devra le laisser dans une cage cde Faraday. Il s'agit d'un système qui bloque les ondes électromagnétiques externes.Autrement dit, le possesseur de l'appareil ne pourra établir aucun contact avec l'extérieur.Elon Musk s'est servi des réseaux sociaux pour faire connaître ses intentions. Mais il n'a pas non plus ménagé ses attaques à l'égard de Tim Cook, le dirigeant d'Apple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/18/20241 minute, 58 seconds
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L'employeur doit-il être averti si deux de ses employés sont en couple ?

Le lieu de travail peut être propice aux rencontres sentimentales. Ainsi, selon un sondage de 2018, près de 15 % des couples se forment dans le cadre de leur activité professionnelle.L'employeur doit-il être averti de cette situation ? En principe, cela ne le regarde pas. En effet, le Code civil rappelle que "chacun a droit au respect de sa vie privée". Ce qui vaut donc aussi sur le lieu de travail.De même, le Code du travail interdit à un employeur de sanctionner ou de licencier un salarié en raison de "sa situation de famille". Par conséquent, le fait que deux employés soient mariés, ou vivent en couple, relève de leur vie privée.Par ailleurs, il n'est pas possible de faire figurer dans le contrat de travail une clause interdisant à deux salariés de nouer entre eux des relations sentimentales.Le principe général de respect de la vie privée sur le lieu de travail souffre tout de même quelques exceptions. En premier lieu, les sentiments éprouvés par deux salariés ne doivent pas s'exprimer de façon trop manifeste dans l'entreprise.Ils sont en effet tenus, comme tout employé, au respect de la séparation nécessaire entre vie privée et vie professionnelle.Tant qu'ils demeurent discrets, et que l'un d'entre eux n'exerce pas de responsabilités importantes, l'employeur n'a donc pas à être informé de leurs relations. En effet, si l'un des deux salariés en couple est responsable des promotions dans l'entreprise, par exemple, il peut y avoir conflit d'intérêt.Dans ce cas, l'employeur doit être au courant de leurs relations. Il doit en effet veiller à ce qu'aucune promotion ne soit motivée par la situation personnelle de la personne promue. Dans ce cas, il doit s'assurer que cette personne n'a pas été promue en raison de ses liens personnels avec le responsable de sa promotion.Enfin, une sanction peut être prise si un salarié cause à l'entreprise un trouble objectif bien établi, en lien avec les relations qu'il entretient avec une autre salariée (ou l'inverse). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/17/20241 minute, 52 seconds
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Quelle option surprenante est disponible sur Indigo Airlines ?

La compagnie aérienne Indigo Airlines offre une surprenante option à ses passagers. Ou plutôt à ses passagères. En effet, celles-ci peuvent choisir, au moment de la réservation, un "siège féminin".Elles sont alors assurées de se retrouver assises à côté d'une autre femme. La compagnie indienne met en avant le sentiment de sécurité que peuvent ressentir certaines voyageuses à l'idée de côtoyer une autre femme durant le voyage.D'autres arguments sont évoqués pour justifier la mise en place de cette nouvelle option. Certaines passagères auraient ainsi la perspective d'un voyage plus confortable. D'autres pourraient plus facilement nouer des contacts avec une autre femme qu'avec un homme.La compagnie rappelle également que cette initiative s'inscrit dans sa volonté de favoriser une plus grande égalité entre les sexes. Si l'on se souvient de la condition subalterne des femmes, dans la société indienne, et de la recrudescence de viols souvent impunis, une telle politique, de la part de la compagnie, ne manque pas de courage.Ce choix d'un siège "féminin" est réservé aux femmes voyageant seules ou avec leurs enfants. Le fait que cette modalité de voyage soit proposée par une compagnie indienne ne doit rien au hasard.En effet, les femmes indiennes empruntant l'avion sont souvent victimes d'agressions. Les agressions sexuelles, visant le plus souvent des femmes seules, ne sont pas rares, et pas seulement dans les avions indiens d'ailleurs. Pourtant, les voyageuses indiennes ressentent sans doute, plus que d'autres passagères dans le monde, un véritable sentiment d'insécurité à bord des avions.C'est pourquoi un siège "féminin", qui leur garantit la présence d'une autre femme à leurs côtés, durant le vol, doit leur paraître plus sûr. La compagnie veut d'abord tester cette nouvelle fonctionnalité, avant de l'intégrer de manière définitive à son offre.Cette option, unique en son genre pour l'instant, pourrait aussi fidéliser une clientèle déjà nombreuse. Fondée en 2005, Indigo, qui possède plus de 300 avions, est en effet la première compagnie indienne, notamment en termes de parts de marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/13/20241 minute, 47 seconds
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Doit-on cesser de travailler en cas de non-paiement du salaire ?

Un salarié travaille toujours dans le cadre d'un contrat. Celui-ci entraîne des obligations pour les deux parties. Le salarié s'engage ainsi à travailler et l'employeur à lui verser un salaire.S'il cesse de le payer, alors que le salarié fournit un travail, cette action équivaut à une rupture du contrat de travail. Un salaire mensualisé devant être versé tous les mois, un retard de paiement répété, de plus d'1 ou 2 jours, équivaut au non-paiement du salaire.Dans ce cas, le salarié doit saisir le Conseil des prud'hommes. Il peut aussi invoquer une exception d'inexécution, un mécanisme qui permet, dans tout contrat, de suspendre l'exécution de ses obligations tant que l'autre partie ne remplit pas les siennes.Dans le même temps, il peut engager une procédure spécifique : la prise d'acte de la rupture du contrat de travail. Le non-paiement du salaire fait partie des motifs qui ouvrent droit à cette démarche.Par cette procédure, le salarié exprime sa décision de rompre le contrat qui le lie à un employeur avec lequel toute collaboration lui paraît impossible. Cette prise d'acte entraîne la rupture immédiate du contrat de travail.Le salarié doit prévenir son employeur, par courrier, de son intention d'engager une telle procédure. Il doit indiquer, dans cette lettre, les manquements qu'il lui reproche.Cette démarche peut être entreprise à tout moment, sauf si le salarié est en période d'essai. Elle se justifie même en cas de paiement partiel du salaire. En effet, l'employeur doit verser au salarié l'intégralité de sa rémunération. Si le motif invoqué par le salarié est jugé valide, il se trouve confronté à un cas de licenciement injustifié.Le salarié a donc tout à fait le droit de cesser le travail si l'employeur ne lui verse pas son salaire. Il n'est pas obligé, avant de s'y décider, de mettre en demeure son patron.Par contre, il serait dans son tort s'il arrêtait de travailler parce que son salaire a été suspendu. En effet, l'employeur pourrait agir ainsi en cas d'abandon de poste ou de mise à pied du salarié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/12/20242 minutes, 4 seconds
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Quel est l'impact économique des émeutes en Nouvelle Calédonie ?

Les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, à partir de la mi-mai, ont éclaté à cause d'un projet de révision constitutionnelle, vivement contesté par les indépendantistes, portant sur la composition du corps électoral.Au cours de ces journées agitées, les manifestants ont saccagé, et parfois pillé, de nombreux commerces et entrepôts et dressé des barrages sur les routes.Aussi cette révolte se solde-t-elle par un bilan matériel très lourd. Les dégâts pourraient se chiffrer à 200 millions d'euros, ce qui représente une somme considérable si on la rapporte au budget global de l'archipel.De très nombreux commerces sont partis en fumée et une centaine d'entreprises auraient été partiellement détruites. D'après le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie, environ 5 000 personnes auraient d'ores et déjà perdu leurs emplois.D'après lui, 7 000 personnes, au total, pourraient se retrouver au chômage à cause de ces émeutes. D'autres observateurs envisagent même la perte d'environ 20 000 emplois. D'autres sources évoquent 15 000 postes menacés, ce qui représente le quart de l'emploi salarié en Nouvelle-Calédonie.On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la présidente du Medef local parle d'une véritable "catastrophe". Une situation d'autant plus préoccupante que la baisse du cours du nickel, principale ressource de l'archipel, avait déjà fragilisé son économie.Malgré un retour progressif au calme, la reprise de l'activité économique demeure très fragile. Ainsi, certaines boutiques du centre de Nouméa ont bien rouvert leurs portes, mais ne font encore que 15 ou 20 % de leur chiffre d'affaires habituel.Dans ce contexte, les élus de Nouvelle-Calédonie demandent à l'État de mettre la main à la poche. Conscients de la nécessité d'une intervention rapide des pouvoirs publics, les ministres de l'Économie et des Outre-Mer ont créé, avec des élus et des acteurs du monde économique local, une "cellule de crise économique".Elle devrait faire des propositions rapides pour permettre la reconstruction de l'archipel. En attendant, le ministre de l'Économie va demander aux assureurs de verser, dans les meilleurs délais, des indemnités substantielles aux sinistrés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/11/20242 minutes, 7 seconds
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Sommes-nous moins nombreux à prendre l'avion ?

Les préoccupations écologiques, et un coût moyen des billets assez élevés, ne semblent pas décourager les adeptes de l'avion. En effet, les passagers empruntant ce mode de transport devaient être plus nombreux que jamais cette année.D'après les chiffres de l'Association internationale du transport aérien (IATA), les compagnies aériennes devraient transporter près de 5 milliards de voyageurs en 2024. Soit davantage qu'en 2019, où un peu plus de 4,5 milliards de personnes avaient pris l'avion. Un chiffre qui faisait pourtant de 2019, un an avant le Covid, une année record.Cet afflux de passagers permet au secteur aérien d'engranger, cette année, un bénéfice de plus de 30 milliards de dollars. Ce qui ne s'était encore jamais vu.En fait, cet optimisme doit être nuancé. Tous les vols ne profitent pas de cette reprise. Elle concerne surtout les vols internationaux, qui enregistrent, en 2024, un nombre de passagers supérieur à celui de 2019.Mais ce n'est pas le cas des vols intérieurs. Dans ce domaine, le taux de remplissage des avions, en 2024, n'atteint que près de 80 % de celui de 2019. Ce qui s'explique en partie par les prix, ceux des vols intérieurs accusant une hausse de 21 % sur un an, alors que le coût des vols longs-courriers baissait, sur la même période, de près de 3 %.Les statistiques publiées par l'IATA devraient en tous cas rassurer les compagnies. Ce retour massif des passagers devrait renflouer en partie leurs caisses. De fait, durant l'épidémie de Covid, entre 2020 et 2022, les pertes se sont montées à plus de 180 millions de dollars.Cette embellie sur le front du voyage aérien ne résout cependant pas tous les problèmes. Les coûts de fonctionnement ont en effet beaucoup augmenté, notamment à cause de la hausse des prix du carburant. Selon l'IATA, ce seul poste de dépense se monte à plus de 290 milliards de dollars. De quoi compromettre la rentabilité de certaines compagnies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/10/20241 minute, 49 seconds
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Quels sont les nouveaux tarifs des consultations médicales ?

Si les négociations entamées entre les syndicats de médecins et la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), dans le cadre de la nouvelle convention tarifaire, devaient aboutir, les consultations médicales coûteront plus cher, à la Sécurité sociale ou aux patients.En effet, la consultation chez un médecin généraliste devrait passer de 26,50 euros à 30 euros. Mais le taux de remboursement de l'Assurance Maladie restera le même, 70 % de la consultation, soit 21 euros désormais.Le reste à charge des patients ayant une mutuelle, qui rembourse 30 % du prix de la consultation, devrait donc se limiter, comme aujourd'hui, aux 2 euros de la participation forfaitaire.Dans quelques cas limités, comme une sortie d'hospitalisation par exemple, le tarif de la consultation, chez un généraliste, pourra s'élever à 60 euros pour un patient âgé de 80 ans ou plus.Les tarifs des médecins spécialistes devraient être également revalorisés. Si le médecin est conventionné en secteur 1, il ne pratique pas de dépassements d'honoraires. Il pourra facturer sa consultation, en principe, entre 31,50 euros et 67 euros.Pour peu que le patient soit d'abord passé par son médecin traitant, ou qu'un accès direct au spécialiste soit possible, l'Assurance Maladie et la mutuelle le rembourseront dans les mêmes conditions qu'une consultation chez le généraliste. De ce fait, son reste à charge devrait se limiter à la participation forfaitaire de 2 euros.Certains spécialistes ont opté pour l'"option pratique tarifaire maîtrisée" (OPTAM). Dans ce cas, les conditions de prise en charge sont plus avantageuses. Le spécialiste peut fixer sa consultation à 40 euros, qui est le nouveau tarif retenu par la Sécurité sociale pour servir de base au remboursement.Dans ce cas, le patient n'aura à s'acquitter que de la participation forfaitaire. Si le spécialiste pratique malgré tout des dépassements d'honoraires, le remboursement, par l'Assurance Maladie et la mutuelle, sera plus notable, et le reste à charge plus minime, que la prise en charge prévue pour un spécialiste n'ayant pas accepté l'OPTAM. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/9/20241 minute, 59 seconds
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Qu'est-ce que le nouveau logo « Origin'info » ?

Les consommateurs sont de plus en plus désireux de savoir d'où viennent les produits qu'ils consomment. Une demande qui répond autant à des préoccupations sanitaires qu'à la volonté de mieux protéger l'environnement.La mention de l'origine du produit, sur l'emballage, permettrait aussi de favoriser certaines productions locales ou nationales. Consciente des lacunes de l'étiquetage, dans ce domaine, la ministre de la Consommation vient d'annoncer la création d'un nouveau logo.De couleur bleue ou noire, ce logo, appelé "Origin'info", devrait être appliqué sur les produits transformés. Toutes les références ne sont donc pas concernées.L'origine des ingrédients utilisés pour confectionner le produit sera indiquée de manière simple, pour que le consommateur n'ait pas de doute à ce sujet. Si, par exemple, des tomates et de la viande entrent dans la composition d'un plat préparé, le consommateur trouvera, sur l'étiquette : "tomates Italie" et "porc France".Le pays d'origine doit donc être mentionné. Le fait de savoir que les ingrédients utilisés viennent d'Europe ne semble pas une information suffisante. Aussi des indications du type "UE", par exemple, ne sont pas acceptées.Ce logo permettra de connaître l'origine des produits primaires entrant dans la composition d'un plat préparé. Ainsi, le consommateur saura d'où vient le blé, par exemple, mais pas la farine permettant de confectionner les pâtes.Il est possible que le logo soit complété par des mentions supplémentaires. L'une indiquerait la part de chaque pays dans la composition finale du produit, l'autre le lieu de transformation de ce produit.Cette volonté de fournir aux consommateurs un logo détaillé et facilement lisible est cependant démentie en partie par la possibilité laissée aux industriels de remplacer ce logo par un QR code.Les associations de consommateurs saluent la mise en place de ce nouveau logo, mais déplorent qu'il ne soit pas obligatoire. En effet, pour l'heure, son apposition sur un produit demeure facultative.La ministre rappelle cependant que 80 industriels et distributeurs se sont engagés à l'utiliser. D'ici la fin de l'année, le logo "Origin'info" devrait ainsi figurer sur plus de 10 000 produits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/20241 minute, 59 seconds
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Pourquoi l'Etat veut-il durcir les règles de l'assurance chômage ?

Les conditions d'indemnisation prévues par l'assurance chômage devraient être durcies. C'est ce qui ressort de l'annonce que vient de faire le Premier ministre.Actuellement, les chômeurs de moins de 53 ans ont droit à une indemnisation durant 18 mois, pour peu qu'ils aient travaillé durant 6 mois sur les derniers 24 mois. Désormais, il faudra travailler 8 mois sur les derniers 20 mois pour être indemnisé pendant 15 mois.De même, les salariés de 53 ans et plus et de 57 ans et plus, qui bénéficiaient respectivement de durées d'indemnisation de 22 mois et demi et de 27 mois, n'y auront plus droit.Cet avantage est remplacé par un "bonus emploi senior". Il permet aux salariés âgés d'au moins 57 ans, et qui touchent, dans leur nouvel emploi, un salaire plus faible, de cumuler, durant un an, leur salaire avec les allocations chômage.Le Premier ministre précise que ces conditions d'indemnisation s'appliqueront si les "conditions actuelles", caractérisées par un chômage à moins de 9 %, se maintiennent.Selon le Premier ministre, la mise en place de mesures plus contraignantes, pour obtenir une indemnisation chômage, a d'abord pour but d'inciter les chômeurs à rechercher plus activement un nouvel emploi. Le gouvernement évalue ainsi à 90 000 le nombre de personnes susceptibles, grâce à ces mesures, de revenir sur le marché du travail.Les autorités comptent également sur une poursuite de la croissance pour faciliter ce retour à l'emploi. La durée d'indemnisation pourrait d'ailleurs s'abaisser encore si la situation économique devait s'améliorer.Ce qui ne semble pas devoir se produire en 2024, le gouvernement tablant sur une croissance de 1 % pour cette année, tandis que la Banque de France prévoit une progression du PIB de 0,8 %.Ce durcissement des règles d'indemnisation du chômage devrait aussi permettre de faire des économies. Selon les autorités, elles devraient être de l'ordre de 3,6 milliards d'euros.De leur côté, la majorité des syndicats dénoncent des mesures qui, selon eux, vont renforcer la précarité des chômeurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/20242 minutes, 7 seconds
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Est-il possible de conserver un appartement en HLM une fois à la retraite ?

Le gouvernement voudrait durcir les règles concernant la location de logements sociaux. Un projet de loi, présenté en juin prochain, prévoit ainsi, au bout de deux ans, la résiliation automatique du bail de personnes assez aisées pour se loger ailleurs.Mais qu'en est-il des retraités ? Récemment interrogé sur la question, le ministre chargé du logement a rappelé que certains logements sociaux étaient réservés à des fonctionnaires.Autrement dit, ils sont censés occuper ces logements tant qu'ils sont en activité, et les quitter dès qu'ils sont à la retraite. Il faut en conclure que, du moins aux yeux des autorités, le logement social à vie n'est pas un droit.Une déclaration qui montre la volonté des autorités de réserver le logement social aux personnes qui, de leur point de vue, en ont réellement besoin.Pourtant, les personnes de 65 ans et plus bénéficient parfois de mesures plus protectrices que d'autres locataires. En effet, la loi de 2017 leur permet de bénéficier du droit au maintien dans les lieux, même si leurs ressources dépassent les plafonds prévus.Et si une résiliation du bail est en cours, pour ce motif, elle peut être interrompue si le locataire atteint l'âge de 65 ans. Ceci étant, le bail d'un retraité, comme celui de tout autre locataire d'un logement social, peut être résilié dans certains cas. Ainsi, cette résiliation intervient notamment si le retraité est à l'origine de troubles de voisinage, si le bâtiment dans lequel se trouve son logement doit être démoli ou si, durant une certaine période, il ne répond pas aux enquêtes visant à connaître ses ressources.Certains s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement. Ils craignent en effet que le souhait exprimé par les pouvoirs publics de réserver davantage de logements sociaux aux personnes en activité ne fragilise la situation des personnes âgées.Or, pour les défenseurs du logement social, une majorité de seniors fait partie de ces personnes vulnérables qui ont du mal à se loger. D'où l'urgence de construire davantage de logements à loyers modérés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/4/20242 minutes
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Combien gagnent les joueurs de tennis à Roland Garros ?

S'il est un domaine qui n'est guère touché par les aléas de l'économie, c'est bien le secteur du sport de compétition. Ainsi, les joueuses et les joueurs de tennis participant aux qualifications et au tournoi de Roland-Garros vont encore toucher un véritable pactole.Et il est même en augmentation. En effet, les joueurs se sont partagé, en 2023, la coquette somme de 49,6 millions d'euros, en augmentation de plus de 12 % par rapport à la dotation de l'année précédente.En 2024, ce "prize money" est porté à plus de 53 millions d'euros, soit une hausse de plus de 7,8 % par rapport à 2023.Même les joueurs qui ne sont pas retenus à l'issue des qualifications ne repartent pas les mains vides. Ceux qui ne dépassent pas le 1er tour empochent tout de même 20 000 euros. Au 3e tour, cette gratification passe à 41 000 euros. Soit près de 25 % d'augmentation par rapport à 2023.Les sommes touchées par les joueurs qualifiés pour participer à la compétition augmentent logiquement à chaque fois qu'ils franchissent une étape.Ainsi, les joueurs participant au premier tour gagnent déjà 73 000 euros. Ils perçoivent 110 000 euros s'ils atteignent le second tour. Et les rémunérations ne cessent ensuite de grimper.Le joueur parvenu au 8e de finale peut compter sur la confortable somme de 250 000 euros. Une somme qui passera à 415 000 euros s'il se qualifie pour le quart de finale. Quant à celui qui gagne la compétition, les sourires qu'il adresse au public viennent de sa victoire, mais peut-être aussi de la perspective d'empocher 2,4 millions d'euros.Cette dotation déjà très généreuse a encore été augmentée de 100 000 euros par rapport à celle de l'année précédente.Des gratifications sont également prévues pour les compétitions en double ainsi que pour les joueurs participant au tournoi handisport de Roland-Garros. Selon la nature de leur handicap, et la forme de la compétition, ces derniers toucheront des sommes allant de 5 000 euros à 62 000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/3/20241 minute, 46 seconds
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Pourquoi le projet de ville The Line est-il un flop ?

Pour faire oublier le maintien d'une Monarchie absolue anachronique et la persistance de coutumes moyenâgeuses, l'Arabie Saoudite cherche à donner au monde une image plus moderne.Le grandiose projet de construction d'une ville futuriste en plein désert, baptisé "The Line", s'inscrit dans cette ambition. Fleuron du programme d'urbanisme "NEOM", cette cité devrait s'étendre sur pas moins de 170 kilomètres et abriter 9 millions de personnes.Alimentée par des énergies renouvelables, la ville devrait être dépourvue de voitures. Un système de transports en commun très rapides devrait assurer les déplacements de la population. La ville s'articulerait autour d'îlots urbains, composés d'immeubles très hauts, dont les commerces et autres commodités seraient accessibles en quelques minutes.Ce projet d'urbanisme s'inscrit dans un vaste programme de diversification économique, "Saudi Vision 2030", qui doit développer d'autres activités que les industries liées au pétrole.Le coût de ce projet pharaonique a été estimé à 500 milliards de dollars, certaines sources citant des montants bien plus importants encore. Des travaux qui devaient être financés grâce la manne pétrolière."The line" a cependant pris beaucoup de retard. En effet, d'ici 2030, la ville devrait s'étendre sur seulement 2,4 kilomètres, sur les 170 prévus. Et, au lieu d'accueillir, d'ici à la fin de la décennie, 1,5 million d'habitants, il faudra sans doute se contenter d'en loger 300 000.Ces difficultés s'expliquent avant tout par la baisse des revenus pétroliers. En effet, la chute des cours, ces dernières années, prive le Royaume des devises dont il a besoin pour mener à bien ce gigantesque chantier.Aussi les initiateurs du projet tentent-ils d'intéresser à cette ville futuriste de nouveaux investisseurs, chinois notamment. Mais les réactions demeurent assez timides. Beaucoup d'observateurs, en effet, se demandent si ce projet est réaliste et si cette cité surgira un jour du désert.Des voix se sont aussi élevées pour alerter sur les dangers que la construction de cette cité gigantesque ferait courir à l'environnement.En attendant, le chantier tourne au ralenti, ce qui provoque le licenciement de nombreux ouvriers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/20242 minutes, 9 seconds
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Qu'est-ce que le « congé malheur » ?

Il n'est pas toujours facile d'aller travailler quand on ne se sent pas au mieux de sa forme. Le salarié bénéficie certes de congés spécifiques quand il est malade ou frappé par certaines épreuves, comme un deuil.Mais il n'en va pas de même s'il a le moral en berne ou se sent un peu déprimé. C'est à de telles situations qu'a songé un chef d'entreprise chinois.Il a en effet décidé d'octroyer à ses employés jusqu'à dix jours de congé par an pour faire face à ces moments de déprime. Et il a baptisé ces temps de repos des "congés de malheur". Un nom bien choisi, que certains pourraient trouver un peu trop évocateur.Ces nouveaux congés s'ajoutent à ceux qui, comme dans toutes les entreprises, sont accordés pour la maladie ou les vacances. Pour profiter de ces "congés malheur", le salarié n'a besoin de fournir aucun justificatif. Et les chefs d'équipe ne peuvent s'opposer à de telles demandes.Le but d'une telle initiative est double : ces temps de pause peuvent d'abord contribuer au bien-être des salariés, et donc améliorer leur productivité. Mais ils doivent aussi les inciter à s'arrêter pour la simple raison qu'ils ne se sentent pas en forme.Autrement dit, ce nouveau type de congé doit amener à briser un tabou : celui de la santé mentale des salariés. Ainsi, un employé déprimé ne doit plus éprouver de honte à prendre un congé pour ce motif.Ce qui pourrait aussi l'encourager à parler des problèmes qu'il rencontre dans son travail. Cette libération de la parole serait ainsi de nature à prévenir les situations d'épuisement professionnel et de burn-out.Le fait qu'un employeur chinois ait pris une telle initiative peut susciter un certain étonnement. En effet, les entreprises de ce pays sont davantage connues pour la longueur de leurs journées de travail que pour l'attention apportée au bien-être de leurs employés.Reste à savoir si cette initiative originale pourrait être imitée par des employeurs français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/20241 minute, 48 seconds
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Que contient la fiche de paie d'Emmanuel Macron ?

Les Français se demandent parfois ce que gagnent leurs hommes politiques, et notamment le Président de la République. Grâce à l'intervention du tribunal administratif et aux efforts conjoints d'une chercheuse et d'une association, il a été possible de se procurer une fiche de paie d'Emmanuel Macron.Certains s'étonnent d'ailleurs de cette difficulté à obtenir un document que, d'après la loi, tout Français a le droit de consulter. Dans un premier temps, en effet, l'Élysée avait refusé de le fournir. Quoi qu'il en soit, la communication de cette fiche de paie présidentielle est une première.On y voit que le salaire mensuel perçu par le chef de l'État est de 16 039 euros bruts. Sous la présidence de François Hollande, cette rémunération, qui était alors de 21 300 euros, avait été diminuée de 30 %.Si l'on veut entrer dans les détails, on s'aperçoit que la rémunération du Président de la République est divisée en plusieurs postes. La somme indiquée comprend d'abord un traitement de base, d'un montant de 12 457 euros par mois.S'y ajoutent une indemnité de fonction de 3 207 euros par mois et une indemnité de résidence de 373 euros. Chaque fonctionnaire a droit à cette indemnité, qui doit compenser une hausse éventuelle du coût de la vie dans l'endroit où il a été nommé.Par ailleurs, le logement mis à la disposition du Président est considéré comme un avantage en nature. Sa valeur mensuelle est fixée à 2 418,25 euros par mois.Il ne s'agit pas d'une somme versée au chef de l'État, mais d'une manière d'apprécier l'avantage qui lui est gracieusement consenti. Cependant, cette somme est assujettie à l'impôt et aux prélèvements sociaux.Pour autant, tous les renseignements portés sur cette fiche de paie ne sont pas lisibles. En effet, certaines lignes ont été grisées, ce qui empêche notamment de connaître le détail des retenues opérées sur la rémunération brute du Président, et donc le montant de son salaire net. Par ailleurs, le nombre d'heures travaillées n'est pas non plus indiqué. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/20241 minute, 56 seconds
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Pourquoi le prix du jus d'orange a quintuplé depuis 2020 ?

Les consommateurs voient le prix de leur petit-déjeuner s'envoler. Du moins ceux qui boivent du jus d'orange au saut du lit. En effet, le prix de ce produit connaît une hausse spectaculaire.En effet, le prix du jus d'orange concentré a atteint plus de 4,5 dollars la livre. En un an, le prix de gros s'est envolé de 77 %. Et, depuis 2020, il a même été multiplié par 5.Si le prix du jus d'orange s'emballe à ce point, c'est d'abord en raison de la faiblesse des récoltes au Brésil, qui demeure le plus grand producteur mondial d'oranges.De fait, la récolte n'a jamais été aussi basse depuis 1988. La raison en incombe d'abord à des épisodes de sécheresse, qui ont notamment touché l'État de Sao Paulo, la principale région productrice du pays. Ces périodes de sécheresse s'y sont prolongées durant des mois.Ces mauvaises récoltes sont également dues à une maladie. Cette maladie du "dragon jaune" ou maladie de "Huanglongbing (HLB), s'attaque aux agrumes, dont elle réduit la taille, et finit par provoquer la chute précoce des oranges.Les États-Unis récoltent aussi des oranges destinées à la fabrication de jus. Même si la dernière récolte semble légèrement supérieure à celle de l'année précédente, elle enregistre une baisse de près de 40 % par rapport à celle de 2022.En Floride, la principale région productrice, les oranges ont été également touchées, plus encore qu'au Brésil, par la maladie du dragon jaune. Sans oublier le passage d'ouragans, qui ont ravagé les plantations. Il faudra beaucoup de temps pour réparer les dégâts causés aux cultures par ces intempéries.Enfin, il y a fort à parier qu'une telle hausse des prix va décourager les consommateurs. Cette baisse supplémentaire de la demande va donc contribuer à augmenter encore le prix du jus d'orange.Une tendance qui confirme la désaffection des Américains pour ce produit, la consommation de jus d'orange ayant déjà baissé de près de 60 % entre 2002 et 2022. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/28/20241 minute, 55 seconds
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Pourquoi la Chine menace-t-elle l’Union européenne de représailles ?

Des mesures prises par l'Union européenne et certains de ses membres, et visant le commerce avec la Chine, passent mal à Pékin.Ainsi, le nouveau bonus écologique mis en vigueur en France, à partir du 1er janvier 2024, ne s'applique pas aux voitures électriques chinoises, dont l'empreinte carbone est jugée trop élevée.Si la mesure est justifiée par la nécessité de préserver l'environnement, elle illustre aussi la volonté de la commission européenne de protéger le secteur automobile européen contre la concurrence chinoise.Par ailleurs, la Commission avait annoncé, en octobre dernier, le lancement d'une enquête antidumping à propos de l'exportation de véhicules électriques par la Chine. Elle la soupçonne en effet de les vendre à des prix moins élevés que ceux pratiqués sur le marché intérieur.Selon les conclusions de l'enquête, il pourrait être décidé de relever les droits de douane sur ces véhicules. Enfin, les Pays-Bas ont interdit l'exportation vers la Chine de puces électroniques pouvant être utilisées dans la fabrication d'armes achetées par la Russie.Les autorités chinoises n'ont pas tardé à réagir à des décisions qu'elles interprètent comme des entraves à leur commerce. Elles ont donc menacé de "contre-attaquer", une expression utilisée par un réseau social proche de la télévision d'État.C'est ainsi que la Chine a annoncé l'ouverture d'une enquête antidumping portant sur des spiritueux fabriqués en Europe, comme l'armagnac ou le cognac. Une réponse du berger à la bergère.Elle a également rappelé la dépendance de l'Europe à certains produits chinois, comme le vin justement, l'aéronautique ou les produits laitiers.Il s'agit pour l'instant d'un simple avertissement. Ces annonces sont en effet destinées à faire passer un message : l'Europe ne doit pas aller trop loin, au risque de déclencher une véritable guerre commerciale avec la Chine.Celle-ci espère que ce coup de semonce suffira. Soucieuse de ménager l'avenir, la réponse chinoise reste donc, pour l'instant, assez modérée. Menacée par le déclin démographique et la baisse de la consommation, l'industrie chinoise ne peut pas se passer du marché européen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/27/20242 minutes, 5 seconds
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Comment recevoir de l'argent sans payer d'impôts ?

Il est bien rare de recevoir une somme d'argent sans avoir à la déclarer à l'administration fiscale. Et pourtant, c'est possible. En effet, le "présent d'usage" n'est pas imposable.Mais de quoi s'agit-il ? Comme son nom l'indique, ce présent d'usage est un cadeau que des parents font à leurs enfants, par exemple, à l'occasion de tel ou tel événement. Il peut s'agir d'un anniversaire, d'un mariage, d'une naissance ou encore de la réussite à un examen.Les parents ou grands-parents désireux de faire un présent d'usage peuvent certes donner de l'argent, mais ce cadeau peut aussi prendre la forme d'un tableau, d'un meuble ou encore d'un bijou.Tout se passe de manière informelle, sans qu'il soit nécessaire, comme pour un don manuel ou d'autres formes de donations, d'accomplir certaines démarches ou de faire appel à un notaire.Ce qui distingue surtout le présent d'usage d'autres formes de donations, c'est son caractère modique. Le problème est qu'aucune règle précise ne fixe le montant maximal de ce cadeau.Il existe seulement une règle tacite, selon laquelle le montant du présent d'usage doit représenter, au maximum, 1 à 2 % des revenus ou du patrimoine du donateur. Il ne s'agit donc pas d'un règlement officiel, le ministère de l'Économie précisant qu'il n'existe, en la matière, aucun seuil maximal.Cette règle tacite a cependant le mérite de faire prendre conscience au donateur que le cadeau doit rester raisonnable. S'il est manifestement disproportionné, il n'appartient plus, dès lors, à la catégorie du présent d'usage.L'importance du cadeau dépend donc des revenus du donateur. S'il est fortuné, il pourra donner une voiture à son fils, un présent qui pourra paraître disproportionné si les ressources du donateur sont modestes. Dans ce dernier cas, le cadeau ne sera donc pas considéré comme un présent d'usage.On l'a vu, le présent d'usage n'est pas imposable. Il n'est donc pas nécessaire de le déclarer à l'administration fiscale. Il n'entre pas non plus dans la succession du donateur et n'est donc pas assujetti aux droits de succession. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/26/20241 minute, 55 seconds
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Les banques soutiennent-elles encore les énergies fossiles ?

On sait que les énergies fossiles ne font pas bon ménage avec l'environnement. En effet, l'exploitation du charbon, du pétrole ou du gaz naturel libère dans l'atmosphère une grande quantité de gaz à effet de serre, qui accélèrent le réchauffement climatique.Aussi les États signataires de l'accord de Paris sur le climat, en 2015, se sont-ils engagés à réduire l'empreinte carbone liée à ces énergies fossiles.Mais les secteurs qui les emploient ne dépendent pas, pour l'essentiel, des gouvernements, mais des banques. L'impact climatique de ces sources d'énergie polluantes ne pourrait être réduit que si elles prêtaient moins d'argent aux industries concernées.Les banques ont certes consenti un réel effort dans ce domaine, même si les considérations économiques continuent d'entrer, pour une bonne part, dans le soutien accordé aux industries employant des énergies fossiles.De fait, un récent rapport indique que le financement bancaire des grandes entreprises utilisant l'énergie fossile a baissé de près de 68 %, au niveau mondial, entre 2021 et 2023.D'après cette étude, les banques françaises semblent décidées, de leur côté, à moins soutenir les secteurs concernés. Ainsi, entre 2021 et 2023, les financements accordés aux 12 plus grandes entreprises fossiles, comme ExxonMobil ou TotalEnergies, ont baissé de 82 % à la Société Générale, de 78 % chez BNP Paribas et de 63 % pour le Crédit Agricole.Les défenseurs du climat ne tiennent cependant pas pour suffisant l'effort consenti par les banques. De fait, si les capitaux prêtés aux entreprises concernées ont diminué, ils représentent encore un volume considérable.En effet, depuis l'accord de Paris, en 2015, les banques ont investi, au niveau mondial, près de 6 800 milliards de dollars dans les entreprises fossiles, soit environ 6 400 milliards d'euros.Et, pour la seule année 2023, les 60 plus grandes banques ont octroyé à ces entreprises quelque 705 milliards de dollars, soit environ 645 milliards d'euros. Les écologistes n'en doutent pas : avec un tel soutien des banques, l'empreinte carbone des énergies fossiles n'est pas près de régresser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/20242 minutes, 5 seconds
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Quel est le montant du Smic et comment évolue-t-il ?

Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) est, comme son nom l'indique, la rémunération minimale en France. Il peut être versé à tous les salariés majeurs, les mineurs ayant droit, de leur côté, à un Smic minoré. Ce salaire minimum est de droit en métropole et dans la plupart des territoires ultramarins.Le salaire de base et certaines primes et majorations sont pris en compte dans le calcul du Smic. D'autres, en revanche, en sont exclues.Il est revalorisé de manière régulière par le gouvernement. Le Smic augmente ainsi le 1er janvier de chaque année, mais, comme il est indexé sur l'inflation, il peut aussi progresser en cours d'année.Dans ce cas, il augmente en fonction d'une inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles ressources. En outre, le Smic progresse dans les mêmes proportions que la hausse des prix, si celle-ci est égale à au moins 2 %.Enfin, le Smic peut faire l'objet, à tout moment, d'augmentations "coups de pouce" si les autorités décident de suivre les recommandations d'un groupe d'experts réunis pour réfléchir à l'évolution du salaire minimum.Rappelons que le Smic brut n'a subi aucune retenue fiscale et sociale, ce qui n'est pas le cas du Smic net, dont le montant dépend de l'entreprise.Le montant du Smic étant fixé par la loi, il ne peut pas être modifié par une convention collective. Au 1er janvier 2024, le montant du Smic horaire brut a ainsi été porté à 11,65 euros de l'heure et le Smic net à 9,23 euros de l'heure. Ce qui représente une augmentation de 1,13 % par rapport à mai 2023.De son côté, le montant mensuel du Smic brut a été fixé à 1 766,92 euros au 1er janvier 2024, le Smic net s'élevant à 1 398,69 euros.L'augmentation précédente du Smic mensuel, le 1er mai 2023, l'avait porté à 1 747,20 euros bruts et à 1 383,09 euros pour le salaire net. Soit une progression de 2,22 % par rapport à l'augmentation précédente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/22/20241 minute, 58 seconds
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Comment les crypto monnaies sont-elles imposées ?

Les cryptomonnaies rencontrant un succès croissant, de nombreuses personnes achètent ou vendent des bitcoins ou des ethereums, pour ne citer que quelques-unes de ces devises numériques.Cet engouement a conduit le gouvernement à préciser les règles présidant à l'imposition de ces cryptomonnaies.Les gains réalisés par un particulier, à l'occasion de la cession de cryptomonnaies, ne sont imposables que si les sommes en jeu dépassent 305 euros dans l'année. N'est pas non plus imposable l'échange d'une cryptomonnaie contre une autre.Si le détenteur de cryptomonnaies réalise, au cours de l'année, des plus-values supérieures à 305 euros, celles-ci sont imposables.Dans ce cas, le contribuable a le choix entre deux solutions. Il peut d'abord opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Mais il peut préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant un impôt forfaitaire à 12,8 %, auquel s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraîtra le mieux répondre à ses intérêts.Si cette cession d'actifs numériques relève d'une activité professionnelle, les gains qui en proviennent sont imposés, depuis le 1er janvier 2023, au titre des bénéfices non commerciaux (BNC), et non plus au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).La loi ne précisant pas à partir de quel moment cette cession de cryptomonnaies entre dans le cadre d'une activité professionnelle, chaque situation doit être examinée en particulier. L'administration étudiera notamment la fréquence de l'achat et de la vente des cryptomonnaies.Enfin, en cas de pertes, donc de moins-values, le particulier n'a droit à aucun avantage particulier. Ainsi, la moins-value ne peut pas être reportée sur les années suivantes.Le minage consiste à créer de nouvelles unités de cryptomonnaies et aussi à vérifier et à valider les transactions. Ces tâches sont confiées à des "mineurs" qui, en échange, reçoivent une compensation financière.Les gains qu'ils retirent ainsi de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/21/20242 minutes, 1 second
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Les réseaux sociaux nous sont-ils nécessaires?

Si de très nombreux Français utilisent les réseaux sociaux au quotidien, beaucoup d'entre eux ne cachent pas une certaine méfiance à leur endroit. Ainsi, selon un récent sondage, la moitié des utilisateurs préféreraient vivre dans un monde où ils n'existent pas.Une proportion plus importante qu'en Allemagne ou aux États-Unis, où les réseaux sociaux semblent mieux acceptés. Mais ce qui inquiète surtout nos compatriotes, c'est leur influence potentielle sur les enfants.Selon cette enquête, 8 Français sur 10 estiment en effet que les réseaux sociaux leur font courir un véritable danger. Les mineurs y seraient exposés à des tentatives de harcèlement et à des contenus violents ou pornographiques.Pour beaucoup de sondés, ces applications propagent également de fausses nouvelles et sont un vecteur majeur de désinformation. Il faut noter que cette mauvaise image des réseaux sociaux est encore plus répandue chez les sondés plus âgés.Les Français ne se font pas seulement du souci pour leurs enfants. Plus de 70 % d'entre eux considèrent que les réseaux sociaux accordent trop d'importance aux opinions "les plus extrêmes".De ce point de vue, ils représentent, pour la moitié des sondés, une véritable menace pour le "fonctionnement de la démocratie". On le voit, nos compatriotes ne se font pas d'illusions sur les dangers potentiels des réseaux sociaux.Certains de ces sites sont d'ailleurs jugés plus inquiétants que d'autres, la plateforme TikTok étant la plus critiquée.On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les personnes interrogées demandent un contrôle plus strict des réseaux sociaux. Près de 60 % d'entre elles estiment en effet que les pouvoirs publics n'ont pas mis en place une régulation suffisante de ces plateformes.Et les trois quarts des sondés approuvent l'idée d'une majorité numérique, fixée à 15 ans, une proposition faite récemment par le Président Macron. Près de 60 % des Français sont même favorables à une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Beaucoup d'entre eux insistent également sur la nécessité d'une procédure efficace de vérification de l'âge des utilisateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/20241 minute, 50 seconds
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Le marché de l'immobilier continue-t-il de chuter ?

Toutes les réponses à tes questions !Le marché immobilier n'est toujours pas au mieux de sa forme. En effet, le montant des crédits immobiliers n'a jamais été aussi bas depuis près de 10 ans.D'après les statistiques publiées par la Banque de France, ils s'élevaient, au début mai 2024, à 6,7 milliards d'euros, contre environ 6 milliards en octobre 2014, où ils avaient atteint leur niveau le plus bas.Et ce volume de crédits a encore baissé par rapport au mois dernier, où il se situait à 7,4 milliards d'euros. Dans l'ensemble, ces crédits destinés à l'habitant auraient diminué de plus de 22 % depuis mars 2022.Autre signe de cette mauvaise santé du marché immobilier : le nombre de permis de construire, qui a fléchi de près de 25 % en 2023. On ne s'étonnera pas, dans ces conditions, que la construction de nouveaux logements soit également à la peine.En effet, les mises en chantier se sont raréfiées en 2023, et seulement 287.100 logements ont été édifiés, soit un recul de 22 % par rapport à l'année précédente. De ce point de vue, la situation est plus mauvaise que dans la période précédant l'épidémie de Covid. En effet, les ouvertures de chantier accusent un repli de plus de 24 % par rapport à cette période.L'une des principales raisons de ce marasme doit être recherchée dans le niveau des taux d'intérêt des crédits immobiliers. Même s'ils ont amorcé une légère décrue, ils atteignaient encore près de 4 % en mars 2024, toutes durées confondues.Les candidats à l'achat sont également découragés par un niveau toujours élevé des prix de l'immobilier. Par ailleurs, les conditions d'octroi du crédit se sont encore durcies, sous l'effet de mesures prises par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui fixe les règles en la matière.Dans leur ensemble, les acheteurs potentiels reportent leur décision, dans l'attente d'une baisse significative des taux. Cette véritable crise du marché immobilier s'explique enfin par l'augmentation des coûts de construction et la hausse des prix du foncier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/20241 minute, 51 seconds
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Combien de jours faut-il pour vendre un bien immobilier ?

Il faut de plus en plus de temps aux propriétaires pour vendre leurs logements, surtout s'ils sont situés en ville. C'est du moins ce qui ressort d'une récente enquête, menée auprès d'environ 30.000 agences immobilières.Dans toutes les villes, le constat est le même. Les délais de vente ne cessent de s'allonger. Selon cette enquête, la vente de ces biens, situés dans les plus grandes agglomérations françaises, a nécessité, entre mai 2023 et mai 2024, 17 jours supplémentaires.Il s'agit cependant d'une moyenne, ces délais variant selon les villes. Ainsi, il fallait, en mai 2023, 65 jours pour vendre un logement à Nice, et 79 jours un an plus tard. Mais, durant la même période, le délai ne s'est accru que de 11 jours à Aix-en-Provence.À l'inverse, en mai 2024, les propriétaires antibois devaient patienter 20 jours de plus, par rapport à la même période de l'année précédente.Il est vrai que de tels délais peuvent paraître relativement raisonnables. En effet, en 2024, le propriétaire d'un bien doit patienter environ 3 mois avant de pouvoir le vendre.Le temps d'attente tend cependant à augmenter dans les grandes villes où, voilà environ 2 ans, il fallait compter 60 jours, en moyenne, pour vendre son bien.Ces délais ne sont pas non plus uniformes. Ils varient en effet selon les logements. Dans les grandes villes, les petites et moyennes surfaces sont plus demandées et se vendent donc plus vite.Ainsi, selon des chiffres datant de 2022, un studio se vendait en 74 jours, en moyenne, alors que la transaction n'aboutissait, pour un appartement de 3 pièces, qu'au bout de 76 jours.La situation de l'appartement ou de la maison influe aussi sur le délai de vente. Dans certains secteurs, plus prisés que d'autres, les transactions sont plus rapides. Il faut aussi tenir compte de l'examen des droits de préemption des locataires ou des collectivités locales, qui peut également ralentir la vente.Des prix trop élevés, ou le caractère atypique d'un bien, tendent aussi à prolonger le délai de vente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/15/20241 minute, 49 seconds
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Pourquoi les « vols fantômes » sont-ils un scandale ?

La compagnie australienne Quantas va devoir indemniser des milliers de passagers mécontents. Et on peut comprendre leur colère.En effet, la compagnie admet avoir délibérément trompé les usagers, en leur vendant des sièges sur des vols qui avaient été annulés ou reprogrammés à la hâte. Le scandale de ces "vols fantômes" a provoqué des critiques unanimes, des autorités australiennes en premier lieu.De fait, la commission chargée d'examiner cette affaire a jugé "inacceptable" la conduite de la compagnie. Sa nouvelle directrice, Vanessa Hudson, a d'ailleurs reconnu que les clients, obligés parfois de renoncer à leurs projets de vacances, avaient été laissés à eux-mêmes. Et elle admet que, dans cette circonstance, Quantas n'a pas même respecté ses propres règles.Elle a également admis que de nombreux clients n'avaient pas été prévenus à temps de l'annulation ou de la modification de leur vol. Et elle présente ses excuses pour les désagréments subis. Ce qui ne sera sans doute pas suffisant pour apaiser le ressentiment légitime des passagers.Ce comportement inapproprié a valu à la compagnie aérienne une amende d'un montant notable. Elle devra débourser, en tout, près de 80 millions de dollars, dont 13 millions serviront à indemniser les passagers lésés. Ils seraient environ 86.000 à pouvoir profiter de ce remboursement.Quantas, qui a plus d'un siècle d'existence, est pourtant une véritable institution dans le pays. On l'a même baptisée "l'esprit de l'Australie". Cette nouvelle affaire va cependant porter un coup supplémentaire à un crédit déjà bien entamé.En effet, durant la récente crise sanitaire liée au Covid, la compagnie avait fortement augmenté le prix de ses billets et licencié 1.700 personnes. Ce qui avait provoqué de vives réactions, de la part des usagers comme de celle des syndicats.Des déconvenues qui ne sont sans doute pas étrangères au fléchissement des bénéfices de l'entreprise, en baisse de plus de 13 % au second semestre 2023. Les efforts de Vanessa Hudson, qui avait commencé à redorer le blason de Quantas, sont donc en partie annulés par ce scandale des "vols fantômes". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/14/20241 minute, 58 seconds
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Qui paie l'impôt sur la fortune immobilière ?

L'impôt sur la fortune immobilière (IFI) a remplacé, en 2018, l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Cet impôt a rapporté, en 2023, près de 2 milliards d'euros à l'État, soit une progression de 22 % par rapport à l'année précédente. Les Français redevables de ce nouvel impôt composent une élite financière très restreinte.D'après les chiffres du ministère de l'Économie, seulement 143 337 foyers fiscaux étaient assujettis à cet impôt en 2020, soit environ 0,3 % des ménages. Ils étaient près de 176 000 en 2023.Le petit nombre de contribuables concernés n'a rien d'étonnant. En effet, seules les personnes dont le patrimoine immobilier est supérieur à 1,3 million d'euros sont soumises à cet impôt.La moitié des Français payant l'IFI possèdent un patrimoine immobilier compris entre 1,3 et 1,8 million d'euros. Pour les trois quarts d'entre eux, ce patrimoine varie entre 1,3 million d'euros et 2,5 millions d'euros.Quant aux contribuables les plus fortunés, qui détiennent des biens immobiliers d'une valeur de plus de 10 millions d'euros, ils ne sont qu'une poignée. En effet, moins de 1 500 personnes sont à la tête d'une telle fortune.On ne s'étonnera guère que la grande majorité de ces Français très aisés soient relativement âgés. En effet, près de 90 % d'entre eux ont plus de 55 ans, un tiers ayant même dépassé les 75 ans.En revanche, seuls 3 % ont moins de 45 ans. Les Français redevables de l'IFI déclarent en moyenne 150 000 euros de revenus par an, soit environ 12 700 euros par mois. Ils font partie du 1 % des Français les plus riches.Les revenus de ces personnes ne proviennent que pour la moitié des salaires et pensions, qui représentent 95 % des ressources des Français non assujettis à l'IFI.Ce sont leurs divers placements qui fournissent à ces Français fortunés l'autre moitié de leurs revenus. L'investissement dans l'immobilier locatif représente, à lui seul, près de 21 % de ces revenus. Le reste vient des dividendes des actions ou d'autres actifs financiers. Enfin, les plus-values représentent environ 2,5 % de leurs ressources. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/13/20242 minutes, 12 seconds
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Combien les français donnent-ils aux associations ?

La générosité des Français ne se dément pas, même si, en 2023, elle a accusé un léger fléchissement. En 2021, les dons consentis aux associations avaient augmenté de 4,5 % par rapport à 2020, année durant laquelle les donateurs s'étaient déjà montrés généreux.Ces dons se montaient à 149 euros en moyenne, soit une progression d'environ 2 % par rapport à l'année précédente. D'après le Baromètre des générosités, les Français s'étaient montrés encore plus larges dans leurs dons en 2022.Ils ont en effet donné, cette année-là, 200 euros en moyenne. Des dons un peu plus étriqués en 2023, puisqu'ils se montent, en moyenne, à 191 euros.Dans l'ensemble, les dons tendent donc à s'amenuiser. En 2023, en effet, 65 % des personnes concernées ont fait des dons inférieurs à 100 euros. Et 46 % de ces donateurs ont versé des sommes comprises entre 1 et 50 euros.Parmi les causes pouvant expliquer ce léger fléchissement de la générosité des Français, figurent, en bonne place, les effets de l'inflation. En effet, pour 87 % des personnes interrogées, toujours dans le cadre de ce Baromètre de la générosité, la baisse de ressources liée à l'inflation expliquerait le caractère plus modique de leurs dons.Contraints de surveiller davantage leurs dépenses, les Français n'en sont pas moins prêts à aider leurs compatriotes en difficulté. Mais pas forcément en donnant de l'argent aux associations.En effet, 45 % des sondés se disent prêts à les soutenir par des dons de matériel, 44 % d'entre eux se disant prêts à donner de leur temps plutôt que de l'argent.Par ailleurs, les gens se souciant davantage de la destination de leurs dons, ils ont plus tendance à en faire à des associations de quartier ou même à leurs proches.On ne s'étonnera pas que cette légère diminution du montant des dons inquiète les associations, dont c'est une source de revenus essentielle. Le Président des Restos du Cœur considère même que, dans ces conditions, l'association pourrait cesser ses activités d'ici trois ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/12/20241 minute, 38 seconds
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Combien d'argent de poche les enfants reçoivent-ils ?

Les parents qui donnent de l'argent de poche à leurs enfants y voient un moyen de leur apprendre à l'utiliser et à renforcer leur autonomie. Aujourd'hui, environ un enfant sur deux, dans la tranche 10-18 ans, reçoit régulièrement de l'argent de poche. Et l'âge auquel il en touche pour la première fois serait un peu au-dessus de 7 ans.Les parents donnent, en moyenne, 29 euros d'argent de poche par mois à leurs enfants. Les sommes données varient selon leur âge. Ainsi, les 8-10 ans reçoivent 24 euros par mois, en moyenne, alors que les 13-14 ans empochent 32 euros.Il s'agit surtout d'espèces, l'argent liquide représentant près de 90 % des sommes versées.Mais que font les enfants de cet argent de poche ? Ils sont plus nombreux à vouloir le dépenser. En effet, une enquête révèle que, pour la première fois depuis 5 ans, ils préfèrent la dépense à l'épargne.De fait, 52 % entendent dépenser leur argent de poche, alors que seulement 45 % veulent plutôt le mettre de côté. Et la majorité de ceux qui le dépensent, soit 57 % des enfants interrogés, entendent le faire seuls, sans solliciter les conseils d'un adulte.La moitié des enfants dépensent leur argent en ligne. Certains soulignent d'ailleurs les dangers de ces achats précoces sur Internet, insistant sur la nécessité d'un accompagnement.Ils suivent aussi les tendances du moment. Comme leurs parents, en effet, beaucoup d'entre eux se tournent vers les objets d'occasion. Ainsi, près de 70 % des enfants disent utiliser leur argent de poche pour en acheter.Dans la même logique, près de la moitié d'entre eux affirment d'ailleurs leur intention de revendre les vêtements ou les objets dont ils n'ont plus l'usage.Enfin, recevoir de l'argent de poche semble avoir familiarisé les enfants avec un environnement financier qu'ils paraissent mieux comprendre. Ainsi, plus de la moitié d'entre eux savent ce qu'est un budget. Et plus de 70 % de ces enfants sont sensibles, comme leurs parents, aux effets de l'inflation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/20241 minute, 42 seconds
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Qu'est-ce que l'arnaque appelée « spoofing » ?

On le sait, les escrocs rivalisent d'imagination pour tromper leurs victimes. Aussi les arnaques ne cessent-elles de se multiplier, en utilisant les supports les plus variés.L'une d'elles s'est imposée comme l'une des escroqueries les plus utilisées en 2023. Il s'agit du "spoofing", fondée sur l'usurpation d'identité. L'escroc se fait alors passer pour un conseiller bancaire.Il appelle sa victime et prétend lui téléphoner depuis la banque où elle est cliente. Pour mieux la duper, l'escroc fait apparaître le véritable numéro de téléphone de la banque en question.Certains logiciels permettent en effet d'afficher le numéro souhaité sur l'appareil du destinataire. Ceci fait, l'arnaqueur prétend que quelqu'un essaie de vider les comptes de la personne.Il lui demande alors ses codes bancaires, afin de transférer l'argent qui reste sur un compte prétendument sécurisé. Effrayés par une telle perspective, certaines personnes tombent dans le panneau et permettent ainsi aux escrocs de s'emparer de sommes parfois importantes.Les pouvoirs publics ont entrepris de combattre le "spoofing". En effet, en vertu de la loi Naegelen, entrée en application à l'été 2023, les opérateurs auront l'obligation d'authentifier les numéros de téléphone.Ainsi, à partir de l'automne prochain, l'ensemble des opérateurs téléphoniques devra veiller à ce que les numéros soient conformes au plan de numérotation mis en place par l'ARCEP, l'autorité de régulation du secteur des communications.Si le numéro n'est pas authentifié, il devra être immédiatement bloqué. Le problème est que ce dispositif ne s'applique qu'aux correspondants appelant depuis la France. Or les adeptes du "spoofing" composent souvent leurs numéros frauduleux à l'étranger. Dans ce cas, ce dispositif de sauvegarde ne fonctionne pas.Une vigilance renforcée, de la part des usagers, représente donc la seule parade efficace. Ils ne doivent jamais communiquer, par téléphone ou par mail, des informations confidentielles, comme les identifiants ou les codes bancaires.Et ce même s'ils ont reçu un code de sécurité, que certains escrocs sont capables de leur envoyer. Les banques ne cessent d'ailleurs de rappeler qu'elles ne demandent jamais de tels renseignements à leurs clients, du moins de cette manière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/8/20241 minute, 56 seconds
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Pourquoi 2023 est-elle une année historique pour Vinted ?

Pour réduire leurs dépenses ou défendre l'environnement, des consommateurs toujours plus nombreux achètent des produits d'occasion. Certains sites de commerce en ligne ont su saisir cette opportunité.C'est le cas de la plateforme Vinted, spécialisée dans la vente de vêtements de seconde main. Fondée en 2008, l'entreprise a pourtant eu beaucoup de peine à s'affirmer.En effet, les bénéfices se sont longtemps fait attendre. Depuis sa création, Vinted a éprouvé de grandes difficultés, au point qu'elle a subi une perte de plus de 20 millions d'euros en 2022.Mais la chance semble avoir enfin tourné. Après la déconfiture de 2022, 2023 restera sans doute une année historique pour l'entreprise, qui emploie aujourd'hui environ 2000 salariés.En effet, les ventes ont bondi de plus de 60 %, permettant à la plateforme de réaliser un chiffre d'affaires record de plus de 596 millions d'euros. Pour l'année 2023, cette progression spectaculaire permet d'enregistrer un bénéfice net de près de 18 millions d'euros.Une performance d'autant plus à retenir que Vinted devient bénéficiaire pour la première fois.Plusieurs facteurs expliquent le succès de l'entreprise. Elle a d'abord exploité avec plus de méthode ses marchés de prédilection. Et elle s'en est ouvert d'autres, comme la mode de luxe, qui n'entrait pas dans sa production habituelle. Elle a aussi mis en place de nouveaux services de livraison, améliorant ainsi son image de marque auprès des clients.Autant d'investissements qui n'ont donc pas empêché l'entreprise d'engranger des bénéfices. Par ailleurs, la plateforme, implantée en Lituanie, a étendu ses ventes à d'autres pays, comme le Danemark, la Roumanie ou encore la Finlande.Certains marchés restent plus porteurs que d'autres. C'est le cas de la France qui, avec environ 23 millions d'utilisateurs, demeure le premier marché de Vinted, représentant près de 30 % de sa clientèle mondiale.Certaines classes d'âge semblent plus friandes de ces vêtements de seconde main. Ainsi, ils séduisent 26 % des 36-45 ans, suivis de près, avec une proportion de 22 %, par les 46-55 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/7/20241 minute, 52 seconds
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Combien les radars rapportent-ils ?

Voilà un peu plus de 20 ans que les radars automatiques ont été installés au bord de nos routes. Le premier, en effet, a été mis en place en octobre 2003.Leur efficacité n'est plus vraiment remise en cause. En effet, ils auraient contribué à faire baisser la mortalité routière de 45 % entre 2003 et 2023. Durant cette période, ils auraient sanctionné plus de 200 millions d'infractions. De quoi inciter les automobilistes à la prudence.Comme chaque infraction correspond à une amende, ces radars ont donc aussi permis de récolter de l'argent. Sur ces deux décennies, en effet, ils ont rapporté environ 12,5 milliards d'euros à l'État.Certaines années sont cependant plus fructueuses que d'autres en termes de recettes. En 2023, en effet, les amendes liées aux infractions routières se sont montées à plus de 2 milliards d'euros. Une somme sans précédent, en hausse de 7 % par rapport à 2022.Et les radars automatiques ont contribué à ces recettes à hauteur de 747 millions d'euros. Une somme en progression, qui s'explique en partie par l'augmentation du nombre de radars. De fait, 4.661 ont été placés sur les routes en 2023, contre 4.530 l'année précédente.À quoi sert l'argent récolté grâce aux radars ?On peut se demander comment est utilisé l'argent récolté grâce à ces radars automatiques. D'après les chiffres donnés par le site de la Sécurité routière, pour 2021, 11,5 % des 859 millions recueillis ont d'abord été affectés au remboursement de la dette de l'État.Par ailleurs, 273 millions d'euros ont été consacrés à l'amélioration du réseau routier et de la sécurité des usagers. 145 millions d'euros ont été alloués aux projets des collectivités territoriales destinés à la sécurité routière.Une part importante, 316 millions d'euros, a servi à assurer le bon fonctionnement des radars, mais aussi une meilleure gestion du dispositif du permis à points. Enfin, 26 millions d'euros ont permis d'améliorer la prise en charge, dans des établissements de soins et de réadaptation, des personnes victimes d'accidents de la route. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/6/20242 minutes, 6 seconds
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Pourquoi de nouvelles affichettes vont-elles apparaître dans les grandes surfaces ?

Le gouvernement entend lutter contre la pratique de la "shrinkflation". Ce terme peu gracieux vient d'une contraction entre le verbe anglais "to shrink", qui signifie "rétrécir", et le mot "inflation".Cette pratique consiste, pour un industriel, à réduire la quantité d'un produit sans en diminuer le prix, voire, dans de rares cas, en l'augmentant. Ainsi, le prix de la boîte de petits pois ou du paquet de riz achetés d'habitude ne varie pas, mais le poids de la marchandise a diminué.Cette pratique, qualifiée d'"arnaque" par le ministre de l'Économie, est considérée comme une forme d'inflation cachée, d'autant plus inopportune qu'elle intervient dans un contexte de hausse des prix. Et elle préoccupe d'autant plus les autorités que les consommateurs n'en sont pas forcément conscients.C'est précisément pour les en avertir qu'à compter du 1er juillet 2024, une nouvelle affichette devrait être apposée sur les produits concernés. Son but est d'informer les consommateurs que le prix du produit n'a pas bougé mais que son poids, en revanche, a baissé.Cette affichette, dont les termes devraient être clairs et concrets, devrait rester deux mois dans les rayons des supermarchés.On ne s'étonnera pas que les associations de consommateurs aient accueilli favorablement une telle mesure. Certains font cependant remarquer que les fabricants sont libres de fixer leurs prix.Ils rappellent aussi que la réduction du grammage s'accompagne souvent d'une nouvelle manière de préparer le produit. Si bien qu'il s'agit en fait d'un nouveau produit, et pas seulement du même produit réduit en quantité.De leur côté, les acteurs de la grande distribution déplorent que cette nouvelle obligation d'information des consommateurs leur incombe. Ils considèrent, en effet, que c'est aux industriels de s'en occuper.C'est aussi l'avis de la ministre déléguée au Commerce, pour qui cet affichage dans les grandes surfaces n'est qu'une mesure provisoire. Elle a en effet décidé de porter l'affaire au niveau européen, espérant que la Commission demandera aux industriels pratiquant la "shrinkflation" d'en informer les consommateurs. Elle devrait faire cette proposition l'année prochaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/5/20241 minute, 59 seconds
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La France est-elle le 18e pays dans le monde quant à l'état de ses routes ?

La qualité du réseau routier français ne cesse de se dégrader. En témoigne notamment la récente fermeture de l'autoroute A13, où d'inquiétantes fissures sont apparues sur la chaussée.Mais bien d'autres artères sont concernées. L'automobiliste doit en effet souvent compter avec les nids de poules et autres déformations de la chaussée qui gênent la circulation et la rendent parfois dangereuse.Selon l'Observatoire national de la route (ONR), 10 % des routes départementales et près de 20 % des routes nationales seraient ainsi en "mauvais état".Cette détérioration du réseau routier français explique la place médiocre qu'occupe désormais notre pays dans le classement publié par le Forum économique mondial.Les différents pays sont classés dans ce palmarès en fonction de la qualité de leurs routes. Or, la France y occupait la première place jusqu'en 2012. Puis, elle a rétrogradé à la 7e place en 2015, avant de reculer à la 18e place en 2019.Cette dégradation s'explique à la fois par la croissance continue du trafic routier, avec déjà 623 milliards de véhicules/heure en 2019, et la baisse relative des investissements destinés à l'entretien du réseau routier.Si l'on en croit un audit, réalisé en 2018, la France n'aurait investi, entre 2007 et 2017, que 50.000 euros par kilomètre pour entretenir ses routes alors que, sur la même période, le Royaume-Uni aurait investi 80.000 euros.En 2022, selon les chiffres donnés par l'ONR, l'État et les collectivités territoriales n'auraient consacré que 9 milliards d'euros à l'entretien de la voirie.Et plus on laisse se dégrader une route, plus sa réfection coûtera cher dans l'avenir. Un constat inquiétant quand on sait que la France possède plus d'un million de kilomètres de routes et que l'entretien d'un kilomètre de route nationale, par exemple, coûte environ 120.000 euros.Les communes et les départements, qui doivent entretenir la majorité des routes, se plaignent d'un manque de moyens, en provenance de l'État notamment. Et ce d'autant plus que le coût des travaux de réfection des routes ne cesse d'augmenter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/4/20241 minute, 38 seconds
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Pourquoi les habitants des Canaries manifestent-ils ?

Certaines villes ou régions prennent des mesures pour limiter les conséquences, jugées néfastes, d'un tourisme de masse en constante progression. C'est ainsi que Venise a décidé d'imposer un droit d'entrée aux visiteurs du centre ville.C'est au tour des îles Canaries de s'opposer à ce surtourisme. En effet, des milliers d'habitants sont descendus dans les rues, en ce mois d'avril, pour protester contre cet afflux de visiteurs. Entre 20.000 et 50.000 personnes auraient ainsi manifesté leur mécontentement.Elles ont répondu à l'appel d'une association dont le nom, "Les Canaries n'en peuvent plus", exprime assez la lassitude des habitants. Certains de ses membres ont même décidé d'entamer une grève de la faim.On peut comprendre les raisons de cette colère en rappelant que l'année dernière, pas moins de 14 millions de touristes ont envahi cet archipel de l'Atlantique, alors que la population ne dépasse pas les 2 millions d'habitants.Pour ces manifestants, le tourisme de masse menace leur environnement. En effet, des hôtels toujours plus nombreux bétonnent et enlaidissent les rivages des îles de l'archipel.Par ailleurs, la fréquentation excessive des espaces naturels perturbe l'équilibre d'écosystèmes souvent fragiles.Les habitants critiquent aussi le nombre excessif de logements saisonniers, loués par l'intermédiaire de plateformes en ligne très utilisées. Comme en bien d'autres lieux, le grand nombre de ces appartements destinés à la location de courte durée entraîne une forte augmentation des loyers.De ce fait, les habitants ont de plus en plus de mal à se loger. Dans leur ensemble, les Canariens ne s'opposent pas au tourisme en tant que tel. D'autant moins qu'environ 40 % d'entre eux en vivent.Mais ils demandent que des mesures soient prises pour limiter le nombre de ces visiteurs. Certains n'hésitent pas, à cet égard, à pointer du doigt les compagnies low cost et les gigantesques navires de croisière qui déversent, à longueur de temps, des milliers de touristes sur les rivages ensoleillés de ces îles. Et à réclamer une politique tarifaire moins favorable au surtourisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/20241 minute, 55 seconds
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Les baskets de Roger Federer sont-elles un succès ?

Il n'est pas rare que des sportifs de haut niveau se reconvertissent dans les affaires. C'est ce qu'a choisi de faire l'ex champion de tennis Roger Federer, qui a pris sa retraite en 2022.En effet, il est devenu l'actionnaire majoritaire d'une entreprise suisse, "On Running" qui, comme son nom l'indique, s'est spécialisée dans les articles destinés à la course à pied.La société y a vu le moyen de renforcer son image de marque, notamment auprès des sportifs professionnels. Placées sous l'égide de Federer, les baskets qu'elle a conçues remportent un grand succès, qui stimule la croissance de l'entreprise.Le chiffre d'affaires de "On Running", qui doit inaugurer une seconde boutique à Paris, sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées, se montait en effet à près de 1,80 milliard de francs suisses en décembre 2023.Et l'entreprise compte doubler ce résultat d'ici 2026, avec l'ambition de devenir, dans un avenir proche, le leader mondial des articles de sport haut de gamme.Il semble donc que Roger Federer ne puisse que se féliciter d'avoir investi dans cette entreprise. Mais la médaille a cependant son revers. En effet, "On Running" est, depuis quelque temps, l'objet d'une controverse qui pourrait nuire à son image et, par contrecoup, à celle de son actionnaire principal.En effet, certains médias se sont étonnés de l'ampleur des marges bénéficiaires réalisées par l'entreprise. En étudiant certaines données, douanières notamment, ils ont constaté que la société vendait une paire de baskets 190 francs suisses, alors qu'elle ne payait aux fabricants vietnamiens qu'un peu moins de 18 francs suisses, soit près de 19 euros.Autrement dit, ces chaussures, patronnées par l'ex star du tennis mondial, seraient vendues dix fois fois plus cher que ce qu'elles ont coûté à l'entreprise.Sur certains modèles de prestige, l'écart serait encore plus grand. Les médias soulignent d'ailleurs que ces marges sont, dans l'ensemble, plus élevées que celles pratiquées par d'autres marques connues.De son côté, la société se défend d'avoir voulu exploiter les travailleurs vietnamiens qui fabriquent ses chaussures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/20241 minute, 46 seconds
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Combien les locataires gagnent-ils grâce à l'encadrement des loyers ?

En vigueur dans certaines grandes villes, comme Paris, Lille ou Lyon, l'encadrement des loyers semble avoir contenu leur progression. C'est notamment le constat fait à Paris, où cette mesure est appliquée depuis juillet 2019.Si l'on en croit une étude demandée par la mairie de la capitale, cette mesure d'encadrement a permis d'éviter, entre juillet 2019 et juin 2023, une hausse supplémentaire des loyers parisiens de plus de 4 %.Une augmentation qui, sans cette mesure, aurait même atteint plus de 6 % pour les petits logements.La mise en place de cette mesure d'encadrement a donc permis aux locataires parisiens de payer leur loyer moins cher. D'après l'étude déjà citée, ils auraient ainsi économisé, en moyenne, 64 euros par mois. Ce qui représente une économie moyenne de 768 euros par an.Mais la mesure aurait encore été plus efficace si tous les propriétaires concernées l'avaient respectée. D'après la mairie de Paris, ce n'est manifestement pas le cas.En effet, près de 40 % des annonces de location parues entre juillet 2022 et juin 2023 n'auraient pas respecté le loyer de référence, que le bailleur est normalement tenu de ne pas dépasser. Si tout le monde avait joué le jeu, les locataires parisiens auraient pu faire deux fois plus d'économies.Toujours selon cette étude, l'encadrement des loyers est moins respecté par les propriétaires de logements meublés. Près de la moitié d'entre eux, en effet, fixent des loyers dépassant le seuil légal. En comparaison, seuls 29 % de propriétaires de logements vides en font autant.Dans ces conditions, la mairie de Paris invite les locataires concernés à signaler ces dépassements illégaux. Ainsi, entre janvier et septembre 2023, près de 1.200 signalements ont été recensés.Sur cette base, environ 800 mises en demeure ont été adressées aux bailleurs récalcitrants. Si le propriétaire est une personne physique, il risque, en cas de dépassement du loyer de référence, une amende de 5.000 euros.Cet encadrement des loyers demeure critiquée par certains, qui l'accusent de restreindre l'offre de logements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/20241 minute, 59 seconds
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A-t-on le droit de faire un barbecue sur son balcon ?

Avec le retour de la belle saison, vous avez envie de réunir vos amis autour d'un barbecue. Si vous avez la chance de posséder un jardin, rien n'est plus facile que d'organiser ce moment convivial.Mais si vous vivez en appartement, pouvez-vous faire un barbecue sur votre balcon ? D'un point de vue légal, vous en avez le droit. En effet, aucune loi n'interdit cette pratique.Malgré tout, les choses ne sont pas aussi simples. En effet, le règlement de copropriété, dont le respect est assuré par le syndic, peut vous interdire de faire un barbecue sur votre balcon.Vous devez donc consulter ce document avant de faire griller vos saucisses !Le règlement de copropriété n'énonce pas toujours une interdiction absolue. Certains documents limitent cette prohibition à certaines heures. D'autres ne proscrivent que certains types de barbecue, comme les appareils fonctionnant au charbon de bois.En effet, les braises générées par ces barbecues peuvent s'envoler s'il y a du vent et provoquer des départs de feu. En outre, ils produisent une épaisse fumée, qui peut salir les murs et même la façade de l'immeuble. De quoi gêner vos voisins et vous valoir un avertissement du syndic de copropriété.De ce fait, d'autres appareils, comme les barbecues fonctionnant à l'électricité ou au gaz, peuvent être autorisés.Une éventuelle interdiction ne provient pas seulement du syndic. Un arrêté municipal ou préfectoral peut aussi interdire les barbecues sur le balcon. Dans ce cas, l'interdiction peut être générale, ou s'appliquer à certaines heures ou à certaines périodes de l'année.En effet, l'utilisation du barbecue peut présenter plus de danger dans les régions chaudes du sud de la France, et notamment en été.Même si cette pratique est permise, pensez à prévenir vos voisins. Et utilisez plutôt un barbecue électrique, qui produit très peu de fumée, qu'un appareil fonctionnant au charbon.Certains modèles sont équipés d'un couvercle, ce qui limite les émanations de fumée mais aussi la propagation des odeurs. Ainsi, vous êtes sûr de ne pas importuner vos voisins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/28/20241 minute, 45 seconds
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Pourquoi Paris a perdu la moitié de ses boucheries en seulement deux décennies ?

Certains commerces ont du mal à s'adapter à l'évolution de nos sociétés. C'est le cas des boucheries-charcuteries. Selon une récente enquête, le nombre des boucheries parisiennes aurait ainsi diminué de moitié en 20 ans.On compte en effet 20 fermetures par an durant cette période. Victimes de cette érosion, les boucheries parisiennes sont passées au-dessous du seuil symbolique de 500. Soit un commerce pour 4.000 habitants environ.Comment expliquer cette désaffection pour les boucheries ? On peut d'abord évoquer l'âge moyen assez élevé de ces commerçants. En effet, nombre d'entre eux partent à la retraite, sans toujours trouver un successeur.En premier lieu, ces éventuels repreneurs sont découragés par le niveau des loyers, qui ne cessent d'augmenter dans la capitale.Mais les difficultés rencontrées par les bouchers tiennent aussi aux changements de goûts des consommateurs. Certes, la consommation de viande progresse un peu, mais de manière timide.D'après une étude récente, elle aurait augmenté de 0,8 % en 2022, par rapport à l'année précédente. Mais, dans l'ensemble, les Français se détournent un peu de la viande. Pour des raisons sanitaires d'abord, la filière ayant été touchée par des maladies comme la vache folle ou la grippe aviaire.L'impact environnemental de l'élevage explique aussi cette désaffection. En effet, il serait responsable d'environ 12 % des émissions humaines de gaz à effet de serre.Les considérations de santé jouent aussi un rôle. Ainsi, une consommation excessive de viande pourrait contribuer à l'apparition de calculs rénaux, à une prise de poids ou une fragilisation osseuse.Autre argument invoqué par les détracteurs de la viande : une forte augmentation des prix, encore renforcée par l'inflation. Pour toutes ces raisons, auxquelles s'ajoutent des considérations éthiques, notamment sur le bien-être animal, de nombreux consommateurs adoptent un régime alimentaire végétarien ou même végan.Rappelons que les partisans de ce régime excluent de leur alimentation, mais aussi de leur vie quotidienne, tout produit issu de l'exploitation animale.Enfin, pour couronner le tout, de nombreux consommateurs achètent viandes et produits de charcuterie dans les rayons des supermarchés, qui concurrencent de plus en plus les boucheries traditionnelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/20242 minutes, 1 second
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Combien les JO coûtent-ils à la France ?

Pendant que certains ne veulent considérer que le côté festif des Jeux olympiques à venir, d'autres insistent sur une facture qui ne cesse de s'alourdir.En effet, le coût de ces Jeux de Paris a été estimé, au départ, à 3,8 milliards d'euros. Or, la note s'élève déjà à près de 9 milliards d'euros. Selon de nombreuses prévisions, le seuil des 10 milliards devrait même être franchi.Si cette manifestation sportive coûte aussi cher, c'et qu'il faut construire le village olympique, édifier de nouvelles infrastructures, comme le centre aquatique olympique de Saint-Denis, ou encore louer le Stade de France pendant la durée de la compétition.C'est au Comité d'organisation des Jeux olympiques (COJO) qu'il appartient de prévoir ce financement. Une partie de l'argent nécessaire au déroulement de ces Jeux provient de sources privées ou de structures internationales.Ainsi, la vente de billets devrait rapporter environ 1,4 milliards d'euros, les divers sponsors fournissant, de leur côté, un peu plus de 1,2 milliard d'euros. Le Comité international olympique (CIO) met lui aussi la main à la poche, pour une somme comparable.Mais l'État participe également au financement des Jeux olympiques. Il a confié cette mission à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO), un établissement public chargé de financer mais aussi de livrer certains ouvrages olympiques.Le budget global de cet organisme est estimé à 4,4 milliards d'euros. Il doit notamment permettre de financer de nouvelles piscines, la passerelle reliant le Stade de France au nouveau centre aquatique olympique ou encore le village olympique.Environ 110 millions d'argent public doivent encore contribuer au financement des Jeux paralympiques. En fin d'année 2022, le budget d'ensemble a été augmenté de 10 %, afin de tenir compte de l'inflation.Ces Jeux de Paris, qui devraient donc compter plus de 10 milliards d'euros, ne sont pourtant pas considérés comme une compétition très onéreuse. À titre de comparaison, les JO de Londres, en 2012, auraient coûté entre 12 et 15 milliards d'euros, alors que ceux de Tokyo, en 2021, auraient mobilisé un budget d'environ 12 milliards d'euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/24/20242 minutes, 1 second
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Vers quelles régions les citadins fuient-ils ?

Le bruit, la pollution, le manque de verdure figurent parmi les raisons qui peuvent inciter certains citadins à s'échapper des villes. Une envie qui s'est faite plus pressante durant les confinements liés à l'épidémie de Covid.On aurait pu penser que la plupart de ces habitants, fatigués par le mode de vie urbain, avaient quitté les villes pour les campagnes. Or il n'en est rien. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, publiée par la Fondation Jean Jaurès.Elle s'appuie sur une analyse de la population des cantons français entre 2017 et 2021.Les zones connaissant un excédent de population entre ces deux dates sont avant tout les littoraux. Ceux de l'Atlantique d'abord, depuis la Bretagne jusqu'à l'Aquitaine. Ceux de la Méditerranée ensuite, depuis la côte du Languedoc jusqu'au département des Alpes-Maritimes et à la Corse.La mer exerce donc toujours un puissant appel sur des citadins lassés de l'environnement urbain. En effet, toutes ces régions maritimes ont vu leur population augmenter de 2 à 5 % entre 2017 et 2021.Beaucoup parmi ces nouveaux résidents étaient venus dans ces régions au moment de l'épidémie de Covid. Et une partie d'entre eux a finalement décidé de rester. Ils ont ainsi l'impression de vivre à l'année dans des lieux associés d'habitude aux vacances.Les citadins ont aussi tendance à délaisser le cœur des grandes villes pour gagner les périphéries. De nombreuses cités, comme Lyon, Montpellier, Strasbourg ou Metz, ont connu une telle évolution.Enfin, certaines régions frontalières, come celle bordant la Suisse, attirent également de nouveaux habitants. Les auteurs de l'étude nomment ces trois régions capables de capter une nouvelle population le "nouveau croissant fertile".En revanche, ils soulignent l'attrait modéré exercé par de nombreuses régions rurales, dont la population a baissé entre les deux dates considérées. Si certaines personnes s'installent tout de même à la campagne, elles choisissent plutôt des lieux proches des villes.On le voit, l'idée couramment exprimée, selon laquelle les Français fuiraient les villes pour les campagnes, relève largement du mythe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/23/20241 minute, 58 seconds
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Quel est le prix d'une location pour les JO ?

Les Jeux olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris cet été devraient attirer près de 16 millions de visiteurs. Des Français bien sûr, mais aussi des amateurs de sport venus du monde entier. On estime leur nombre entre 1,2 et 2,3 millions.Il faudra bien sûr les loger. Et une telle augmentation de la demande ne peut qu'influer sur des prix qui, de fait, ont beaucoup augmenté.Selon certains analystes, le prix d'une nuitée aurait atteint à la fin mars 2024, 700 à 800 euros, soit 3,5 fois de plus que le prix normal.Une telle hausse des tarifs d'hébergement ne concerne pas seulement la capitale. En Île-de-France aussi, où ont d'ailleurs lieu certaines épreuves, les prix ont également bondi. Il faudrait compter, en moyenne, plus de 530 euros la nuit, soit une augmentation de près de 200 %.Mais cette analyse n'est pas partagée par tous les observateurs. Ainsi, une étude publiée, le 18 avril, par le comparateur d'assurances "Réassurez-moi", insiste plutôt sur la baisse du prix de ces logements loués pour les Jeux olympiques.Selon ce document, en effet, le prix moyen d'une location, en juillet 2023, était de plus de 1.000 euros. En février 2024, ce prix avait déjà beaucoup fléchi, pour se situer à un peu plus de 680 euros.Des prix certes plus élevés que d'habitude, mais qui ne correspondent pas aux attentes des propriétaires. Le comparateur d'assurances explique cette baisse par la nécessité, pour les propriétaires et les plateformes de location, de refléter la demande réelle.En effet, ils ont dû tenir compte du pouvoir d'achat moyen des visiteurs. Compte tenu des autres dépenses nécessitées par leur séjour à Paris, dont le prix des billets, des transports et de la nourriture, ils ne pouvaient pas se permettre, dans l'ensemble, de payer autant pour se loger.Aussi les propriétaires devront-ils sans doute réviser leurs ambitions à la baisse. En effet, ils pouvaient espérer toucher, en 2023, environ 16.000 euros pour une location de 16 jours. Ils devront peut-être se contenter de 7.000 euros aujourd'hui. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/22/20242 minutes, 1 second
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Qu'est-ce que l'arnaque à la poubelle ?

On le sait, l'imagination des escrocs est sans limite. Ils parviennent toujours à élaborer de nouveaux stratagèmes pour tromper leurs victimes. Ainsi, une nouvelle arnaque a été signalée, le mois dernier, dans certaines communes du nord de la France, comme Wimereux ou Équihen-Plage. On l'appelle "l'arnaque à la poubelle". La presse régionale s'en est d'ailleurs fait l'écho.Des individus se sont en effet présentés aux habitants de certains quartiers de ces villes. Ils se sont dits mandatés par la commune pour procéder au remplacement des bacs de collecte des déchets, autrement dit des poubelles collectives utilisées par les résidents.Ces prétendus agents municipaux ont alors indiqué que ce remplacement n'était pas gratuit. L'un de ces escrocs a ainsi réclamé 10 euros pour changer les poubelles. Il semble établi que, dans certains cas, à Équihen-Plage par exemple, ces malfrats aient agi seuls.Comme toujours en pareil cas, les escrocs s'adressent de préférence aux personnes âgées, qui ne se méfient pas toujours et qu'il semble plus facile d'abuser.Il va de soi qu'une fois l'argent encaissé, les escrocs s'empressent de disparaître de la circulation, sans se soucier des poubelles des habitants qu'ils viennent de gruger.Avertis, les services municipaux concernés ont aussitôt mis en garde les habitants contre ce démarchage abusif. Ce message d'avertissement a notamment été diffusé sur les réseaux sociaux. Ils rappellent que les agents municipaux n'ont pas pour habitude de faire du porte-à-porte. En effet, les informations à connaître ne sont jamais communiquées de cette façon.Par ailleurs, les mairies ont profité de l'occasion pour signaler que le remplacement de ces bacs était gratuit et pris en charge par les collectivités territoriales. Un appel à la vigilance qui, en l'occurrence, semble inutile.En effet, malgré l'insistance des escrocs, il semble que les habitants soient restés sceptiques. D'après la presse locale personne ne se serait laissé abuser. Ce qui n'empêche pas les services de gendarmerie de poursuivre activement ces arnaqueurs.En effet, une opération de recherche a été lancée, mais elle n'a pour l'instant donné aucun résultat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/21/20241 minute, 40 seconds
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Pourquoi faut-il déclarer son abri de jardin ?

Si vous avez construit un abri de jardin pour ranger vos outils ou vos vélos, il vous faudra peut-être le déclarer au fisc. Quelles sont les règles en la matière ?Pour savoir si la construction doit être déclarée, il faut calculer sa surface de plancher, qui correspond à la somme des surfaces closes et couvertes, ou son emprise au sol, qui rend compte de la surface totale de la construction, avec les murs extérieurs.Les bâtiments dont la surface de plancher ou l'emprise au sol est supérieure à 5 m2, et dont la hauteur de plafond dépasse 1,80 mètre, sont en principe imposés.Ils entrent alors dans la catégorie des constructions requérant une autorisation d'urbanisme. Il peut s'agir, selon les dimensions de l'abri de jardin, d'une déclaration préalable de travaux ou d'un permis de construire.Si votre abri de jardin dépasse certaines dimensions, et qu'il vous faut solliciter une autorisation d'urbanisme pour pouvoir le construire, il sera assujetti à la taxe d'aménagement, aussi appelée taxe "abri de jardin".Le montant de cette taxe est fixé chaque année, au début janvier. En 2023, elle a augmenté de 8 % par rapport à 2022. Ce qui représente 1004 euros par m2 pour l'Île-de-France, et 886 euros le m2 en dehors de cette région. Et la taxe a encore bondi de plus de 3 % en 2024.Vous avez donc tout intérêt à déclarer votre abri de jardin s'il entre dans la catégorie des biens imposables. D'autant que l'administration fiscale s'est dotée des moyens nécessaires à la détection de ces constructions extérieures.Avec la collaboration de certains organismes, le fisc pourra en effet examiner des images aériennes pour y repérer des abris de jardin ou des vérandas qui n'auraient pas été déclarés.Les contrevenants s'exposent au paiement d'amendes. Ils devront d'abord s'acquitter d'une amende de 150 euros pour n'avoir pas déclaré leur abri de jardin. À quoi peut s'ajouter une amende supplémentaire, qui peut varier de 1.200 à 6.000 euros par m2, si vous avez omis de demander l'autorisation d'urbanisme nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/18/20241 minute, 54 seconds
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Comment vous manque-t-il pour être « à l'aise » ?

Beaucoup de Français estiment n'avoir pas assez de ressources financières pour pouvoir vivre confortablement. Selon une récente enquête, menée pour le compte d'une banque en ligne, seuls 39 % d'entre eux éprouvent ce que les auteurs du sondage appellent un "bien-être financier".Interrogés sur ce qu'elles entendent par là, 18 % des personnes interrogées évoquent l'impossibilité de s'offrir de "petits plaisirs" et 27 % la difficulté à satisfaire des besoins essentiels.Et l'enquête révèle que, pour se sentir à l'aise financièrement, les Français auraient besoin, en moyenne, de 897 euros supplémentaires par mois. Pour près de 20 % des sondés, plus de 1.000 euros devraient même s'ajouter à leurs revenus pour atteindre un véritable bien-être financier.Il s'agit notamment des personnes plus âgées, entre 55 et 64 ans, ou encore des familles avec enfants.On le voit, il faudrait à la majorité des Français plus d'un demi Smic net en plus, chaque mois, pour vivre à leur aise. Ce qui n'est pas une somme négligeable.Ce relatif désenchantement des Français illustre bien l'importance qu'ont les questions financières à leurs yeux. La même enquête montre en effet que plus de 65 % des personnes interrogées pensent régulièrement à l'argent, 20 % d'entre elles y pensant même tous les jours.Sans surprise, les personnes aux revenus moyens souvent plus faibles, comme les membres des familles monoparentales ou les jeunes, sont encore plus sensibles à ce sujet. Pour elles, l'argent est donc surtout une cause d'angoisse.Et cette situation est d'autant plus mal ressentie que beaucoup de sondés estiment difficile de parler des problèmes d'argent à leurs proches.Cette étude nous montre donc des français qui, dans l'ensemble, s'accommodent mal de leur situation financière. Un constat d'autant plus inquiétant que, pour plus des trois quarts des personnes interrogées, l'argent serait essentiel à leur bien-être.Pourtant, plus de la moitié des sondés disent se sentir satisfaits de leur vie actuelle. Ce qui peut sembler un peu contradictoire, mais manifeste aussi le rapport assez complexe qu'ont les Français à l'argent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/17/20241 minute, 56 seconds
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Que sont les « clefs Michelin » ?

Depuis près d'un siècle, le guide Michelin décerne des étoiles aux restaurants qui lui paraissent mériter cette distinction. Mais le célèbre livre rouge a décidé d'élargir le champ de ses récompenses.En effet, certaines sont désormais réservées aux hôtels. Ils ne recevront pas des étoiles, mais des clefs. Les établissements censés faire passer à leurs clients un "séjour singulier" sont récompensés d'une clef.Si le guide juge le séjour "exceptionnel", l'hôtel qui l'organise se voit octroyer deux clefs. Et les trois clefs sont, comme les trois étoiles pour les restaurants, la distinction suprême. Elle promet en effet aux clients des hôtels retenus un séjour "extraordinaire".189 établissements ont été sélectionnés pour ce premier palmarès. Ce sont des hôtels variés, qui vont des petits établissements familiaux de trois chambres à de grands complexes hôteliers comprenant plus de 200 chambres.Parmi tous les hôtels examinés par les inspecteurs du guide Michelin, qui, bien entendu, ne révèlent pas leur identité, 127 ont reçu une clef, 38 deux clefs et seuls 24 hôtels ont obtenu le premier prix, autrement dit les trois clefs.On ne sera guère étonné de trouver, parmi ces derniers hôtels, des palaces de la capitale, de la Côte d'Azur ou d'une station de ski huppée. Avec 22 hôtels distingués, dans toutes les catégories, Paris se taille la part du lion.Pour le reste, toutes les régions sont représentées dans ce palmarès, certaines, comme la Corse ou la Bretagne, plus que d'autres.Ces récompenses ont été attribuées sur la base de certains critères. L'accueil des clients et la tenue générale de l'hôtel sont l'un des éléments retenus. Les inspecteurs chargés d'une petite enquête sur l'établissement vérifient aussi l'adéquation entre les tarifs et les prestations servies aux clients.Le cadre, aussi bien intérieur qu'extérieur, compte également. Quant à la qualité du service, elle influe aussi sur la note donnée à l'établissement.Le guide Michelin ne décerne pas des récompenses aux seuls hôtels de l'hexagone. Entre avril et juillet 2024, il dévoilera son classement pour les établissements américains, espagnols ou encore japonais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/16/20242 minutes, 4 seconds
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Comment l'accès aux sites pornographiques va-t-il être limité ?

Selon l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), qui régule la communication audiovisuelle en France, plus de 2 millions de mineurs fréquenteraient régulièrement des sites pornographiques. Plus de la moitié des garçons, dès l'âge de 12 ans, s'y rendraient en effet chaque mois.En attendant de mettre au point un dispositif plus complet, pour leur en interdire l'usage, l'Arcom va prendre des mesures provisoires. La principale consiste à contrôler l'âge des utilisateurs en leur demandant de donner les références de leur carte bancaire. Ce dispositif provisoire devrait mis en place durant une période de six mois.L'Arcom part en effet du principe que ces cartes ne sont pas délivrées à des mineurs et que quasiment tous les Français en possèdent. L'existence et la validité de ces cartes seront vérifiées, ainsi que leur système d'authentification, par un organisme indépendant des sites concernés.Le but n'est pas de faire payer un abonnement à ces sites. Il peut être question, dans certains cas, du paiement d'une somme très modique, mais qui devrait être aussitôt remboursée.Par ailleurs, l'Arcom accorde une attention particulière à la protection des données personnelles contenues dans les cartes bancaires. Leur confidentialité serait respectée par des services de vérification qui, on l'a vu, ne dépendent pas des sites pornographiques. En outre, ils devraient utiliser un mécanisme de contrôle permettant de ne pas divulguer l'identité des possesseurs de cartes bancaires.Pour l'instant, les sites concernés par cette mesure sont situés en France ou sont hébergés hors d'Europe. Les sites provenant de pays membres de L'UE ne sont pas tenus d'appliquer ce mécanisme de surveillance. Du moins jusqu'à la conclusion d'un accord dans ce sens avec chacun d'entre eux.Ce projet s'ajoute à d'autres dispositions, comme la loi SREN, visant à sécuriser et réguler l'espace numérique. Adoptée en octobre 2023, mais pas encore promulguée, cette loi, qui transpose dans le droit français des directives européennes, permet à l'Arcom de retirer du web les sites pornographiques ne contrôlant pas suffisamment l'accès des mineurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/15/20242 minutes, 6 seconds
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Pourquoi les photos des annonces immobilières sont-elles essentielles ?

Si vous souhaitez acheter ou louer un appartement, ou une maison, vous allez fonder votre décision sur certains éléments. Les photos mises en vitrine par les agences immobilières, ou publiées sur leurs sites, sont l'un d'entre eux.Et non des moindres. En effet, d'après un récent sondage, la quasi totalité des personnes interrogées, soit 98 % d'entre elles, considèrent les photos comme un critère de choix essentiel. Et près de 60 % les estiment même indispensables.Ces photos sont en effet, du moins dans un premier temps, la seule manière de se projeter dans le logement. Et plus elles sont nombreuses, plus les clients sont satisfaits.En effet, 6 Français sur 10 pensent inutile de visiter un logement dont toutes les pièces n'ont pas été photographiées.Un vendeur ou un loueur ont donc tout intérêt à disposer d'un dossier photographique fourni. Même si toutes les pièces doivent faire l'objet de photos, certaines d'entre elles doivent se retrouver plus souvent sur ces clichés.C'est notamment le cas de la cuisine, du salon ou de la salle de bains, que bien des clients considèrent comme des pièces essentielles. Il ne faut donc pas hésiter à les photographier sous tous les angles. Il faut aussi penser à prendre des photos du balcon, s'il y en a un, et de l'environnement extérieur immédiat.Mais la quantité ne suffit pas. Il faut aussi soigner ces images. Leur qualité peut inciter de nombreux clients, jusque-là hésitants, à franchir le pas. Mais l'inverse est également vrai.Selon une autre enquête, près de 65 % des personnes interrogées se seraient dites moins intéressées par un logement dont les photos étaient de mauvaise qualité.Sans aller jusqu'au "home staging", une technique consistant à mettre en valeur un logement, dans le seul but de le vendre plus cher, on peut du moins soigner la décoration avant de prendre les photos.Il est à noter, enfin, que les vidéos et même les visites virtuelles remplacent ou du moins s'ajoutent souvent aux photos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/14/20241 minute, 47 seconds
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Quelle poudre la France va-t-elle à nouveau produire ?

La fin de la guerre froide, marquée notamment, au début des années 1990, par la disparition de l'URSS et de ses États satellites, a semblé faire reculer la menace de guerre en Europe.Aussi certains pays, comme la France, ont-ils décidé de réduire leur effort militaire. Une telle décision s'est notamment traduite par une moindre production de poudre propulsive, nécessaire à la fabrication des obus.En 2007, en effet, il a été décidé de ne plus fabriquer cette poudre en France, mais d'en relocaliser la production sur un site suédois. Cette décision explique en partie la diminution de la production d'obus, passée de 5.000 unités de 2007 à 2012, à environ 500 entre 2012 et 2017.Mais le conflit avec l'Ukraine, déclenché par Moscou en 2022, a profondément changé la donne. En effet, la guerre est à nouveau aux portes de l'Europe.Dans ce contexte international beaucoup plus tendu, la France a décidé de relancer sa production de poudre propulsive. Et de la rapatrier sur le territoire national. De fait, le site de Bergerac, qui abritait une usine de fabrication de poudre, a été reconstitué en un délai très bref.En effet, d'après le responsable de ce site, il aura fallu deux ans pour le réactiver alors qu'il en faut d'ordinaire quatre à cinq pour mener à bien ce type d'opérations. Cette performance a été rendue possible grâce à un investissement de 50 millions d'euros, auxquels s'est ajoutée une aide publique de 10 millions d'euros.L'usine devrait être en mesure, dès l'année prochaine, de produire environ 1.200 tonnes de poudre, ce qui permettrait de fabriquer 100.000 obus par an. Une production qui devrait monter en puissance dès 2026 grâce à l'automatisation d'une ligne de production fonctionnant en permanence.Une nouvelle qui ne pourra que réjouir les autorités ukrainiennes. En effet, la plus grande partie de cet armement, environ 80 %, leur est en principe destinée. Une livraison d'autant plus attendue que ces obus de 155 mm équipent les très efficaces canons Caesar fournis par la France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/20241 minute, 55 seconds
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L'or est-il encore un bon placement ?

L'or est souvent considéré comme un placement très avantageux. Mais est-ce encore le cas aujourd'hui ? À cette question, il faut répondre par l'affirmative.En effet, le cours de l'or ne cesse de grimper. Après avoir atteint la valeur record de 2.210 dollars l'once, le 21 mars dernier, soit environ 2025 euros, le cours du métal jaune s'est ensuite maintenu au-dessus des 2.000 dollars, avant d'arriver à un nouveau palier, encore jamais franchi, le cours s'établissant à plus de 2.265 dollars le 1er avril.Les raisons de cette envolée ne manquent pas. En cette période où, à la guerre en Ukraine, qui se poursuit, s'est ajouté le conflit dans la bande de Gaza, l'or remplit parfaitement son rôle de valeur refuge.Par ailleurs, le métal jaune est aussi sensible à l'inflation que tout autre produit. Ce facteur explique lui aussi la montée des cours. Des achats massifs d'or par certaines banques centrales vont dans le même sens.Il faut aussi rappeler qu'une possible baisse des taux, évoquée par des banques centrales comme la BCE ou la FED a également orienté le cours de l'or à la hausse. En effet, des taux directeurs trop élevés sont considérés comme un signal négatif par les investisseurs intéressés par l'or.Il semble donc que l'or représente un excellent placement pour le moment. Mais cette ascension des cours va-t-elle se poursuivre ? Bien malin qui pourrait le dire.Le léger repli de l'inflation pourrait provoquer une légère baisse, mais l'or pourrait aussi réagir, par une hausse des cours, à des événements graves qui, dans le contexte international tendu que nous connaissons aujourd'hui, peuvent toujours se produire.Dans cette perspective, les relations entre les États-Unis et la Chine et la prochaine élection présidentielle américaine sont également scrutées avec attention par les investisseurs.Aussi certains spécialistes envisagent-ils la possibilité d'une once d'or à 2.500 euros pour l'année 2024, d'autres prévoyant plutôt une stabilisation du cours.Ceci étant, le métal jaune étant un placement à long terme, il ne faut sans doute pas focaliser son attention sur des baisses ponctuelles toujours possibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/20242 minutes
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Pourquoi les sushis se vendent-ils moins ?

Les sushis sont très appréciés des Français, qui en sont les plus gros consommateurs en Europe. Ce mets japonais, composé notamment de poisson cru, de fruits de mer et de riz, est très populaire dans l'hexagone depuis une vingtaine d'années.Et sa consommation s'est encore accrue durant l'épidémie de Covid. En effet, le chiffre d'affaires des restaurants de sushis augmente de 20 % entre 2019 et 2022. Mais, en réalité, il marque le pas dès 2021, la progression n'étant que de 2 % entre 2021 et 2022.Depuis quelques années, par conséquent, les Français semblent se détourner de ce plat. À tel point qu'une enseigne de restauration, spécialisée dans les sushis, a dû mettre la clef sous la porte.Un sondage, réalisé au début de cette année, montre que les Français préfèrent les pizzas, les burgers ou les kebabs aux sushis. D'après cette enquête, seules 15 % des personnes interrogées ont déclaré avoir mangé des sushis.Mais comment expliquer ce désamour ? La première raison en est le coût. Parmi les produits de la restauration rapide, le sushi était déjà l'un des plus chers. Il fallait en effet dépenser une vingtaine d'euros, en moyenne, pour s'en régaler.Alors que, dans certains fast-foods, on pouvait, avec la moitié de cette somme, s'offrir un menu avec un burger. Et du fait de l'enchérissement de certains de ses ingrédients, comme le saumon, le prix des sushis a encore augmenté.Par ailleurs, les consommateurs ressentent peut-être une certaine lassitude. En effet, le sushi peine à se réinventer, contrairement à d'autres spécialités de la restauration rapide. C'est donc devenu un plat un peu trop banal.Certains mets profitent en plus d'une offre plus large, les burgers, par exemple, étant aussi bien servis aujourd'hui dans des restaurants traditionnels que dans des enseignes de restauration rapide. Ce qui n'est pas forcément le cas des sushis.Enfin, d'autres spécialités culinaires japonaises, comme les ramens, un plat à base de pâtes et de bouillon de poisson, concurrencent de plus en plus les sushis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/9/20241 minute, 50 seconds
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Quelle est la « semaine en 4 jours » souhaitée par Gabriel Attal ?

Le Premier ministre voudrait que le travail soit organisé avec plus de souplesse. D'où sa récente proposition d'une semaine "en quatre jours", et non "de quatre jours", a-t-il tenu à préciser.Il s'agirait donc de permettre à ceux qui le souhaitent, pour l'instant certains fonctionnaires, de faire les 35 heures de leur semaine de travail en lui consacrant un jour de moins. Ce qui veut dire que, chaque jour, devraient arriver au travail un peu plus tôt et partir un peu plus tard.S'il s'agit bien de diminuer le nombre de jours de travail hebdomadaires, il n'est donc pas question de réduire le temps de travail.Le chef du gouvernement a également indiqué qu'une plus grande flexibilité du travail serait particulièrement utile à certains, comme les couples séparés par exemple. En effet, on pourrait imaginer que l'un des partenaires travaille davantage une semaine, et moins la semaine suivante.Ce qui permettrait d'assurer plus facilement la garde alternée des enfants. Gabriel Attal a d'ailleurs précisé qu'un tel dispositif pourrait tout aussi bien convenir à d'autres salariés.L'idée de cette semaine raccourcie n'est pas nouvelle pour le Premier ministre. Il l'avait annoncée, en janvier dernier, dans sa déclaration de politique générale. Et il l'avait déjà expérimentée quand il était ministre des Comptes publics.Si cette mesure devait entrer en vigueur, elle ne concernerait d'ailleurs qu'une partie de la fonction publique d'État. En effet, environ un million de fonctionnaires sur cinq pourraient essayer cette semaine "en quatre jours". Mais elle ne s'appliquerait ni aux enseignants ni aux forces de l'ordre.Pour l'instant, les syndicats restent réservés. D'autant que la mise en place de cette nouvelle semaine de travail pourrait s'accompagner d'une réorganisation du système des RTT. Il n'est pas exclu, notamment, que les fonctionnaires concernés soient amenés à renoncer à certains de ces jours de repos.Et les employeurs ne sont pas très enthousiastes non plus. Ils voient surtout la proposition du Premier ministre comme un système compliqué et difficile à mettre en place dans la pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/8/20241 minute, 46 seconds
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Pourquoi les pensions de retraite ne sont payées que le 8 ou 9 du mois ?

Si vous êtes retraité, vous avez sans doute remarqué que votre pension de base est toujours versée le 8 ou le 9 de chaque mois.Si le 9, qui est la date de versement normalement retenue, est un samedi, un dimanche ou encore un jour férié, la pension sera alors versée le jour précédent ou le jour suivant. Ce qui sera le cas plusieurs fois en 2024.Ainsi, par exemple, la pension d'avril sera versée le 7 mai et celle de mai le 7 juin. Mais pourquoi cette date de versement tardive, alors que la pension versée au titre de la retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco est mise en paiement le premier jour ouvré de chaque mois ?Ce calendrier de versement peut en effet poser des problèmes à des retraités qui se retrouvent notamment à découvert.Pour comprendre les raisons de ce versement tardif des pensions de base, il faut rappeler qu'elles sont alimentées par les cotisations versées par les actifs.Or il faut un certain temps à l'URSSAF, chargé de la collecte et de la gestion de ces cotisations, pour les recueillir. En effet, il faut d'abord les collecter auprès de chaque entreprise, puis les réunir au niveau de la Caisse nationale de l'URSSAF.Des démarches qui, on s'en doute, prennent un peu de temps. En principe, la Caisse nationale ne recueille l'ensemble des sommes prévues que le 5 de chaque mois.Il faut ensuite compter un délai supplémentaire de 4 jours, nécessaire au transfert de l'argent vers les caisses de retraite et au paiement effectif des pensions.L'Assurance retraite semble bien consciente des difficultés inhérentes à ce calendrier de versement. Mais les contraintes spécifiques liées à la nature même de ces pensions ne permet guère de le modifier. Pour l'heure, en effet, il n'est pas prévu de changer la date de paiement des pensions de base.Pour l'Assurance retraite, c'est donc surtout une question de pédagogie. Il importe, en effet, d'expliquer aux retraités les raisons particulières expliquant ce paiement tardif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/20241 minute, 46 seconds
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Qu'est-ce que la taxe lapin ?

Les Français ne semblent pas toujours respecter leurs engagements. Pas plus auprès des restaurateurs, qui leur ont réservé une table, qu'auprès des médecins, chez qui ils ont pris un rendez-vous.Certains d'entre eux, en effet, ne s'y rendent pas, et ne prennent pas la peine de prévenir le cabinet du médecin. Selon les chiffres publiés dans une étude récente, entre 6 à 10 % des patients ne se présentent pas, chaque semaine, au rendez-vous prévu.Ce qui représenterait pas moins de 27 millions de rendez-vous perdus chaque année. Un chiffre provenant des réponses d'environ 16.000 médecins franciliens à un questionnaire que leur a soumis, en 2022, une association professionnelle. Environ 95 % des praticiens interrogés se disaient concernés par ces rendez-vous manqués.Ils représentent donc une véritable gêne pour les médecins. S'ils étaient prévenus à temps de ces désistements, ils pourraient en effet proposer ces plages horaires vacantes à d'autres patients. Ce qui leur éviterait d'avoir recours à des services d'urgences souvent saturés.Les médecins ne sont pas les seuls à déplorer cette situation. Les pouvoirs publics comptent en effet prendre des mesures pour lutter contre une pratique jugée inacceptable.Ainsi, le Premier ministre a-t-il proposé de faire payer une taxe spécifique aux patients indélicats. Pour Gabriel Attal, en effet, une personne prenant un rendez-vous et ne s'y présentant pas, sans prévenir son médecin, doit s'acquitter de cette taxe que d'aucuns ont baptisée ironiquement "taxe lapin".En sanctionnant financièrement les personnes qui "posent un lapin" à leur médecin, on espère les sensibiliser aux conséquences de ce manquement. En d'autres termes, les responsabiliser.L'autre objectif de la mesure est d'éviter de faire perdre leur temps aux médecins et aux patients, qui attendraient moins longtemps pour obtenir un rendez-vous.Alors ministre des Comptes publics, Gabriel Attal avait déjà évoqué cette question. Il avait alors proposé de limiter le remboursement de la consultation d'un patient n'ayant pas honoré son rendez-vous précédent.D'autres propositions ont été faites en la matière, comme le prélèvement d'une franchise médicale spécifique pour les patients fautifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/20241 minute, 59 seconds
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Pourquoi la France va-t-elle financer le décollage de fusées privées ?

Dans le domaine de l'exploitation spatiale, comme dans beaucoup d'autres, la concurrence est rude. Avec certains pays d'abord, comme les États-Unis et la Chine, qui s'affirment comme les plus grandes puissances spatiales.Mais il faut aussi compter, désormais, avec certaines entreprises privées, qui se sont lancées dans l'aventure spatiale. C'est notamment le cas pour la société d'Elon Musk, SpaceX, qui a à son actif pas moins de 107 lancements pour l'année 2023.La France a l'intention de tenir sa partie dans cette compétition. C'est en tout cas l'intention affirmée du Président de la République, qui devait visiter, en mars 2024, le centre spatial de Kourou, en Guyane, à l'occasion des 60 ans de sa création.Mais le chef de l'État ne compte pas en rester là. Même s'il a reçu plusieurs fois Elon Musk à l'Élysée, il tient surtout à encourager des entreprises françaises prêtes à suivre l'exemple de SpaceX.Sur toutes les sociétés ayant répondu à cet appel, les pouvoirs publics en ont sélectionné quatre. Leur objectif est de construire de petites fusées, que les spécialistes de l'aérospatiale appellent des "lanceurs".Ils devraient être en mesure de mettre en orbite des charges utiles comprises entre 100 kg et 1,5 tonne, à des altitudes variables, entre 400 et 600 kilomètres.Le premier vol de ces petites fusées devrait être financé en partie par l'État. C'est en effet ce qui ressort des propos du Président Macron, désireux de développer l'initiative privée en matière de conquête de l'espace.Il suivrait en cela l'exemple des autorités américaines, qui soutiennent SpaceX par de nombreuses subventions.Si tout se passe comme prévu, les premiers lancements pourraient avoir lieu à l'horizon 2026-2027. Même s'ils se déroulent un peu plus tard que ceux prévus par le programme de lancements de l'Agence spatiale européenne (ESA), ils se placent dans la même logique.Dans les deux cas, en effet, il s'agit de promouvoir de nouveaux modèles de lanceurs de petite taille. Même au niveau européen, par conséquent, la concurrence sera au rendez-vous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/2/20241 minute, 50 seconds
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Que représentent les nouvelles pièces en euro ?

Les pays ayant adopté l'euro comme leur monnaie frappent de temps en temps de nouvelles pièces. Ils en profitent pour y faire figurer de nouvelles effigies ou d'autres représentations.L'Allemagne, l'Espagne et la Belgique ont ainsi fait paraître de nouvelles pièces de 2 euros. Certaines des pièces allemandes rendent hommages au Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale. La tradition veut en effet que les régions allemandes soient célébrées de cette manière.D'autres pièces commémorent le 175e anniversaire de la Constitution de Francfort qui fut, en 1849, un instrument de l'unité allemande. De son côté, l'Espagne célèbre, à travers ses nouvelles pièces, l'inscription de Séville au patrimoine mondial de l'Unesco et le bicentenaire de la mise en place de la police nationale.Quant à la Belgique, elle a décidé de mettre en exergue la présidence belge du Conseil de l'Union européenne, entre le 1er janvier et le 30 juin 2024.La France a aussi émis de nouvelles pièces, de 10, 20 et 50 centimes d'euros. À cette occasion, la Monnaie de Paris, qui frappe ces nouvelles pièces, a décidé de rendre hommage à trois femmes illustres. Leurs portraits ont été dessinés, comme toutes les figures apparaissant sur nos pièces, par le service de la gravure, sous la direction du graveur général des monnaies.Ces trois figures féminines font partie des sept femmes reposant au Panthéon. Simone Veil a été choisie pour figurer sur les nouvelles pièces de 10 centimes. C'est la rescapée d'Auschwitz tout autant que l'auteur de la loi autorisant l'avortement qui est ainsi honorée.C'est une éminente résistante, mais aussi une artiste appréciée, qui doit figurer sur les nouvelles pièces de 20 centimes. C'est en effet le profil de Joséphine Baker, l'interprète de "J'ai deux amours", qu'on doit retrouver sur ces pièces.Prestigieuse scientifique et découvreuse du radium, Marie Curie apparaîtra sur les nouvelles pièces de 50 centimes. Toutes ces pièces seront disponibles à partir de ce printemps.D'autres détails figurent sur ces pièces, comme les étoiles du drapeau européen et certains éléments du drapeau français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/1/20242 minutes
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Pourquoi les prix des billets d'avion depuis la France augmentent-ils ?

Les prix modérés pratiqués par certaines compagnies aériennes font aujourd'hui de l'avion un mode de transport très apprécié des voyageurs. Mais, en 2024, les choses pourraient changer, du moins pour les passagers français.Il se peut en effet que, au cours de cette année, le prix des billets reparte assez nettement à la hausse. La faute en incombe à une nouvelle taxe que le gouvernement devrait imposer à certains aéroports.En effet, ne sont concernés que ceux dont le revenu dépasse les 120 millions d'euros et dont la rentabilité se situe à un certain niveau. Seuls les cinq plus grands aéroports français, dont les deux aéroports parisiens et ceux de Nice et Marseille, devraient s'acquitter de cette taxe.Elle devrait rapporter autour de 600 millions d'euros par an et encourager les aéroports à consentir davantage d'efforts en faveur de la transition écologique.Or les aéroports en question ne semblent pas prêts à supporter, à eux seuls, la charge de ce nouvel impôt. Il devrait ainsi peser pour environ 90 millions d'euros dans le budget de l'aéroport d'Orly.Ils pourraient donc se défausser d'une partie de ces taxes sur les compagnies aériennes. Cela pourrait passer par une augmentation des redevances dont elles doivent s'acquitter.Des redevances qui contribuent notamment à l'entretien des pistes et à la gestion des comptoirs d'enregistrement des bagages. Par un effet classique de dominos, les compagnies envisagent à leur tour de répercuter ce coût supplémentaire sur les passagers.Cependant, une telle augmentation ne serait pas prévue dans l'immédiat. Elle n'est pourtant pas exclue dans les mois ou les années à venir. L'effet de cette taxe viendrait alors s'ajouter aux charges supplémentaires liées au respect de l'environnement. De ce fait, le billet d'avion deviendrait moins abordable.Ce que déplorent certains acteurs du secteur aérien. Ils critiquent notamment l'injustice d'une taxe appliquée dans un seul pays, et non pas au niveau de l'Europe, et se disent convaincus que l'avion ne doit pas être réservé à une élite de privilégiés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/29/20241 minute, 52 seconds
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Vladimir Poutine est-il l'homme le plus riche du monde ?

Si l'on en croit sa déclaration de patrimoine, Vladimir Poutine ne posséderait qu'une fortune assez modeste. Dans ce document, il mentionne un spacieux appartement de 250 m2, au cœur de Saint-Pétersbourg, quelques voitures de collection, des montres de prix et une caravane. À quoi s'ajoute son salaire de fonctionnaire, de l'ordre de 125.000 euros par an. Mais, pour de nombreux observateurs, ces biens ne représenteraient même pas la partie émergée de l'iceberg. En effet, la fortune réelle du dirigeant russe est estimée à une somme variant entre 40 et 200 milliards de dollars, soit environ 175 milliards d'euros. Une somme qui en ferait l'un des hommes les plus riches du monde. Dans un documentaire sorti en 2021, l'opposant Alexei Navalny, qui vient de mourir dans les geôles de Moscou, estime la fortune de Poutine à environ 200 milliards de dollars. Il évoque notamment un somptueux et gigantesque palais de 17.000 m2, que le Président russe aurait fait construire sur les bords de la mer Noire. La valeur de cette résidence de prestige serait estimée à environ 1,5 milliard de dollars. Si l'on en croit certaines sources, Vladimir Poutine posséderait bien d'autres demeures luxueuses, une vingtaine en tout. Du côté des moyens de transport, le dirigeant russe posséderait, pour son seul usage, toute une flotte de yachts. Mais aussi des centaines de voitures, plus de 40 jets privés et pas moins d'une quinzaine d'hélicoptères. Le Président russe aurait édifié un véritable empire financier. Pour brouiller les pistes, et tromper d'éventuels enquêteurs, il aurait partagé ses biens entre divers prête-noms, des sociétés écrans et des fondations. Ainsi, rien ne serait vraiment au nom de Poutine. Mais ses hommes de paille, propriétaires officiels de ses biens, seraient tenus de lui verser régulièrement une notable partie de cette manne. L'origine même de cette fortune reste assez mystérieuse. D'aucuns murmurent qu'elle n'aurait cessé de grossir grâce à diverses entreprises de racket. Quoi qu'il en soit, Vladimir Poutine se garde bien de garder cet argent en Russie. Il serait placé en Suisse, dans certains pays européens ou même aux États-Unis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20242 minutes, 34 seconds
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Vladimir Poutine est-il l'homme le plus riche du monde ?

Si l'on en croit sa déclaration de patrimoine, Vladimir Poutine ne posséderait qu'une fortune assez modeste. Dans ce document, il mentionne un spacieux appartement de 250 m2, au cœur de Saint-Pétersbourg, quelques voitures de collection, des montres de prix et une caravane.À quoi s'ajoute son salaire de fonctionnaire, de l'ordre de 125.000 euros par an. Mais, pour de nombreux observateurs, ces biens ne représenteraient même pas la partie émergée de l'iceberg.En effet, la fortune réelle du dirigeant russe est estimée à une somme variant entre 40 et 200 milliards de dollars, soit environ 175 milliards d'euros. Une somme qui en ferait l'un des hommes les plus riches du monde.Dans un documentaire sorti en 2021, l'opposant Alexei Navalny, qui vient de mourir dans les geôles de Moscou, estime la fortune de Poutine à environ 200 milliards de dollars.Il évoque notamment un somptueux et gigantesque palais de 17.000 m2, que le Président russe aurait fait construire sur les bords de la mer Noire. La valeur de cette résidence de prestige serait estimée à environ 1,5 milliard de dollars.Si l'on en croit certaines sources, Vladimir Poutine posséderait bien d'autres demeures luxueuses, une vingtaine en tout. Du côté des moyens de transport, le dirigeant russe posséderait, pour son seul usage, toute une flotte de yachts.Mais aussi des centaines de voitures, plus de 40 jets privés et pas moins d'une quinzaine d'hélicoptères.Le Président russe aurait édifié un véritable empire financier. Pour brouiller les pistes, et tromper d'éventuels enquêteurs, il aurait partagé ses biens entre divers prête-noms, des sociétés écrans et des fondations.Ainsi, rien ne serait vraiment au nom de Poutine. Mais ses hommes de paille, propriétaires officiels de ses biens, seraient tenus de lui verser régulièrement une notable partie de cette manne.L'origine même de cette fortune reste assez mystérieuse. D'aucuns murmurent qu'elle n'aurait cessé de grossir grâce à diverses entreprises de racket.Quoi qu'il en soit, Vladimir Poutine se garde bien de garder cet argent en Russie. Il serait placé en Suisse, dans certains pays européens ou même aux États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/28/20242 minutes, 4 seconds
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L'Etat-providence a-t-il de l'avenir ?

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays comme la France ou la Grande-Bretagne mettent en place ce que les historiens appelleront l'"État-providence". Il s'agissait notamment de protéger les citoyens contre les aléas de la vie. En France, Ce sera la tâche de la Sécurité sociale, instituée en 1945. Cet État n'est pas l'État gendarme des libéraux, qui se contente d'assurer le maintien de l'ordre, le respect des droits des citoyens et la régulation du marché. L'État providence, lui, intervient dans des domaines qui, jusque là, relevaient le plus souvent de la sphère privée. De nos jours, des voix s'élèvent régulièrement pour remettre en cause cette conception de l'État. Dernier en date, le ministre de l'Économie lui-même s'avoue pessimiste sur les chances de survie de ce modèle. Il confie ses doutes, à cet égard, dans un article récent. Pour Bruno Le Maire, les interventions multiples de l'État-providence entraînent des dépenses publiques toujours plus importantes. Et il déplore que le recours à ces dépenses devienne quasi automatique, sans qu'on examine toujours leur réelle utilité ou même leur pertinence. Le ministre considère que si l'État doit protéger ses citoyens contre les risques de la vie, il ne peut assurer la gratuité de tous les services et pour tout le monde. C'est toute la différence, pour lui, entre un État-providence et un État protecteur. Pour Bruno Le Maire, en tous cas, le modèle actuel est devenu "intenable". Le montant du déficit public et, plus encore, celui de la dette, doivent conduire à faire des choix. Il pense, en effet, qu'il est urgent de rétablir les comptes publics, qui conditionnent la santé de l'économie française. Le ministre ne croit donc pas possible de satisfaire tout le monde en même temps. Il pense en effet qu'il y a certaines priorités : le travail, qu'il faut encourager par de meilleurs salaires et une orientation mieux conçue, ou encore l'hôpital, dont les services d'urgence sont dans une situation critique. Quant à la Sécurité sociale, elle doit concentrer ses efforts sur les plus démunis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/27/20242 minutes, 28 seconds
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L'Etat-providence a-t-il de l'avenir ?

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, des pays comme la France ou la Grande-Bretagne mettent en place ce que les historiens appelleront l'"État-providence". Il s'agissait notamment de protéger les citoyens contre les aléas de la vie.En France, Ce sera la tâche de la Sécurité sociale, instituée en 1945. Cet État n'est pas l'État gendarme des libéraux, qui se contente d'assurer le maintien de l'ordre, le respect des droits des citoyens et la régulation du marché.L'État providence, lui, intervient dans des domaines qui, jusque là, relevaient le plus souvent de la sphère privée.De nos jours, des voix s'élèvent régulièrement pour remettre en cause cette conception de l'État. Dernier en date, le ministre de l'Économie lui-même s'avoue pessimiste sur les chances de survie de ce modèle. Il confie ses doutes, à cet égard, dans un article récent.Pour Bruno Le Maire, les interventions multiples de l'État-providence entraînent des dépenses publiques toujours plus importantes. Et il déplore que le recours à ces dépenses devienne quasi automatique, sans qu'on examine toujours leur réelle utilité ou même leur pertinence.Le ministre considère que si l'État doit protéger ses citoyens contre les risques de la vie, il ne peut assurer la gratuité de tous les services et pour tout le monde. C'est toute la différence, pour lui, entre un État-providence et un État protecteur.Pour Bruno Le Maire, en tous cas, le modèle actuel est devenu "intenable". Le montant du déficit public et, plus encore, celui de la dette, doivent conduire à faire des choix. Il pense, en effet, qu'il est urgent de rétablir les comptes publics, qui conditionnent la santé de l'économie française. Le ministre ne croit donc pas possible de satisfaire tout le monde en même temps.Il pense en effet qu'il y a certaines priorités : le travail, qu'il faut encourager par de meilleurs salaires et une orientation mieux conçue, ou encore l'hôpital, dont les services d'urgence sont dans une situation critique. Quant à la Sécurité sociale, elle doit concentrer ses efforts sur les plus démunis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/27/20241 minute, 58 seconds
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Quel est le prix moyen d'un burger en France ?

Même si les burgers sont un plat très populaire dans l'hexagone, les Français n'en sont pas les plus friands. Ils n'arrivent en effet qu'en quatrième position, laissant les premières places aux Anglo-Saxons qui, sans surprise, sont les plus gros mangeurs de burgers. Les Français en consomment tout de même environ 1,2 milliard chaque année. Ce qui représente environ une trentaine de burgers par an pour chaque Français. On peut se demander si le prix joue un rôle dans cet engouement. En d'autres termes, le burger est-il un aliment économique ? Certains consommateurs en doutent. Pour eux, en effet, le prix du burger est devenu trop élevé. Ces dernières années, ce prix ne cesse en effet de progresser. Si l'on en croit le cabinet de conseil Gira, le prix moyen d'un burger se serait établi à 10,89 euros en 2021, soit une augmentation de plus de 3,5 % par rapport à 2019. D'après le site bfm.tv, le prix moyen, pour 2023, aurait encore progressé, pour s'établir à 12,02 euros. Ce qui représente une hausse d'environ 10 % par rapport à 2021. Mais, comme toutes les moyennes, ces chiffres cachent de grandes disparités. En effet, le burger n'est pas vendu au même prix partout. Si l'on reprend les données fournies par le cabinet Gira, on constate qu'en 2021 le burger coûtait, en moyenne, 5,5 euros dans les fastfoods, mais 14,8 euros dans les restaurants traditionnels et même 22,5 euros dans les établissements gastronomiques. Si le prix des burgers ne cesse d'augmenter, c'est notamment en raison de l'inflation, qui touche ce produit comme les autres. En effet, le blé et la viande de bœuf ont connu, de ce fait, une hausse sensible. À tel point que, désormais, le burger est devenu trop cher pour une partie de la clientèle. Comme de nombreux consommateurs s'en détournent, on en vend moins. Ainsi, le nombre de burgers écoulés, en 2023, serait en baisse de près de 3 %. Ce repli annonce peut-être des lendemains difficiles pour tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la vente de ce produit emblématique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/26/20242 minutes, 22 seconds
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Quel est le prix moyen d'un burger en France ?

Même si les burgers sont un plat très populaire dans l'hexagone, les Français n'en sont pas les plus friands. Ils n'arrivent en effet qu'en quatrième position, laissant les premières places aux Anglo-Saxons qui, sans surprise, sont les plus gros mangeurs de burgers.Les Français en consomment tout de même environ 1,2 milliard chaque année. Ce qui représente environ une trentaine de burgers par an pour chaque Français. On peut se demander si le prix joue un rôle dans cet engouement. En d'autres termes, le burger est-il un aliment économique ?Certains consommateurs en doutent. Pour eux, en effet, le prix du burger est devenu trop élevé.Ces dernières années, ce prix ne cesse en effet de progresser. Si l'on en croit le cabinet de conseil Gira, le prix moyen d'un burger se serait établi à 10,89 euros en 2021, soit une augmentation de plus de 3,5 % par rapport à 2019.D'après le site bfm.tv, le prix moyen, pour 2023, aurait encore progressé, pour s'établir à 12,02 euros. Ce qui représente une hausse d'environ 10 % par rapport à 2021.Mais, comme toutes les moyennes, ces chiffres cachent de grandes disparités. En effet, le burger n'est pas vendu au même prix partout. Si l'on reprend les données fournies par le cabinet Gira, on constate qu'en 2021 le burger coûtait, en moyenne, 5,5 euros dans les fastfoods, mais 14,8 euros dans les restaurants traditionnels et même 22,5 euros dans les établissements gastronomiques.Si le prix des burgers ne cesse d'augmenter, c'est notamment en raison de l'inflation, qui touche ce produit comme les autres. En effet, le blé et la viande de bœuf ont connu, de ce fait, une hausse sensible.À tel point que, désormais, le burger est devenu trop cher pour une partie de la clientèle. Comme de nombreux consommateurs s'en détournent, on en vend moins. Ainsi, le nombre de burgers écoulés, en 2023, serait en baisse de près de 3 %. Ce repli annonce peut-être des lendemains difficiles pour tous les acteurs impliqués dans la fabrication et la vente de ce produit emblématique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/26/20241 minute, 52 seconds
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Qu'est-ce que le Ceta ?

Le "Ceta", un acronyme que l'on peut traduire, en français, par "accord économique et commercial global", désigne un traité de libre-échange conclu entre l'Union européenne et le Canada. Les négociations ont débuté en 2009, l'accord étant signé en 2016, avant de s'appliquer, l'année suivante, à l'ensemble de l'UE. Ce volumineux document, de plus de 2.300 pages, entend donc réguler les échanges commerciaux entre les deux parties. Il prévoit ainsi une disparition presque totale des droits de douane entre l'Europe et le Canada. Par ailleurs, il donne plus de facilités aux entreprises européennes pour accéder aux marchés publics canadiens et leur permet d'investir davantage dans le pays. Le Ceta prévoit également des quotas d'importation pour certains produits agricoles canadiens. Cette dernière mesure n'a pas suffi à calmer la grogne des agriculteurs français, et notamment des éleveurs. En effet, ils craignent une concurrence déloyale de la part des éleveurs canadiens, qui auraient des coûts de production moins élevés et devraient respecter des normes moins contraignantes. Une opposition relayée par les responsables politiques. En effet, le Sénat vient de refuser, le 21 mars dernier, la ratification de ce traité de libre-échange. Le vote a été obtenu par une alliance insolite de la droite et de la gauche, les communistes votant, une fois n'est pas coutume, avec les Républicains. L'Assemblée nationale avait déjà approuvé le traité, en 2019, mais le Sénat n'avait pas été consulté. Or le vote de la Haute assemblée doit entraîner un nouvel examen du traité par les députés, qui risquent de le rejeter à leur tour. Si cela devait arriver, le rejet du traité par le Parlement français pourrait empêcher son application à l'échelle de l'Europe. À condition, toutefois, de notifier ce rejet, ce qu'un pays comme Chypre, qui a aussi refusé le traité, n'a toujours pas fait. Alors que la grande majorité des mesures prévues par le Ceta sont déjà appliquées, on peut se demander quel pourra être l'effet réel de ce vote du Parlement. Un ministre, en tous, n'a pas hésité à le qualifier de "signal ravageur". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/25/20242 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que le Ceta ?

Le "Ceta", un acronyme que l'on peut traduire, en français, par "accord économique et commercial global", désigne un traité de libre-échange conclu entre l'Union européenne et le Canada.Les négociations ont débuté en 2009, l'accord étant signé en 2016, avant de s'appliquer, l'année suivante, à l'ensemble de l'UE.Ce volumineux document, de plus de 2.300 pages, entend donc réguler les échanges commerciaux entre les deux parties. Il prévoit ainsi une disparition presque totale des droits de douane entre l'Europe et le Canada.Par ailleurs, il donne plus de facilités aux entreprises européennes pour accéder aux marchés publics canadiens et leur permet d'investir davantage dans le pays. Le Ceta prévoit également des quotas d'importation pour certains produits agricoles canadiens.Cette dernière mesure n'a pas suffi à calmer la grogne des agriculteurs français, et notamment des éleveurs. En effet, ils craignent une concurrence déloyale de la part des éleveurs canadiens, qui auraient des coûts de production moins élevés et devraient respecter des normes moins contraignantes.Une opposition relayée par les responsables politiques. En effet, le Sénat vient de refuser, le 21 mars dernier, la ratification de ce traité de libre-échange. Le vote a été obtenu par une alliance insolite de la droite et de la gauche, les communistes votant, une fois n'est pas coutume, avec les Républicains.L'Assemblée nationale avait déjà approuvé le traité, en 2019, mais le Sénat n'avait pas été consulté. Or le vote de la Haute assemblée doit entraîner un nouvel examen du traité par les députés, qui risquent de le rejeter à leur tour.Si cela devait arriver, le rejet du traité par le Parlement français pourrait empêcher son application à l'échelle de l'Europe. À condition, toutefois, de notifier ce rejet, ce qu'un pays comme Chypre, qui a aussi refusé le traité, n'a toujours pas fait.Alors que la grande majorité des mesures prévues par le Ceta sont déjà appliquées, on peut se demander quel pourra être l'effet réel de ce vote du Parlement. Un ministre, en tous, n'a pas hésité à le qualifier de "signal ravageur". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/25/20242 minutes, 4 seconds
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Le magazine L'Express a-t-il été dirigé par un espion ?

De temps à autre, les médias révèlent le nom d'une personnalité qui, tout en occupant une place de premier plan dans son pays, n'a pas hésité à l'espionner pour le compte d'une puissance étrangère. Tel est le cas du journaliste Philippe Grumbach. Après avoir travaillé, à la fin des années 1940, à l'Agence française de presse (AFP), il était devenu rédacteur au journal l'Express en 1954. Puis il avait franchi tous les échelons de cet organe de presse très influent. Rédacteur en chef de 1956 à 1960, il devient directeur de la rédaction en 1974. Philippe Grumbach, qui travaille dans d'autres journaux, est également très bien introduit dans les milieux politiques. Familier de François Mitterrand, il est aussi un conseiller écouté du Président Giscard d'Estaing, qui pense à lui pour diriger Antenne 2 ou la station de radio RTL. En résumé, Philippe Grumbach est un personnage très influent. Mais l'homme a une face cachée. En effet, il a également été un espion du KGB. Du moins si l'on en croit l'Express. Décidant de clarifier le passé, le journal n'a pas hésité à faire lui-même cette étonnante révélation. Dans un éditorial, le directeur de la rédaction explique que le journal de Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui avait toujours combattu les dérives du totalitarisme, et notamment celles du communisme, ne pouvait pas garder pour lui un tel secret. Les activités occultes de Philippe Grumbach ont pu être découvertes grâce à l'étude des papiers d'un archiviste du KGB, passé à l'ouest en 1992. Ces précieux documents, dont l'authenticité n'a jamais été remise en cause, ont permis de révéler l'identité de plusieurs espions occidentaux, passés au service de l'URSS. Reste à savoir pour quelles raisons, idéologiques ou plus prosaïques, le journaliste avait décidé de trahir son pays. Il n'était semble-t-il pas le seul. Si l'on en croit encore l'Express, l'ancien ministre de la Défense Charles Hernu, un autre proche du Président Mitterrand, se serait livré lui aussi à des activités d'espionnage pour le compte du KGB. L'organisme aurait ainsi réussi à pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20242 minutes, 49 seconds
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Le magazine L'Express a-t-il été dirigé par un espion ?

De temps à autre, les médias révèlent le nom d'une personnalité qui, tout en occupant une place de premier plan dans son pays, n'a pas hésité à l'espionner pour le compte d'une puissance étrangère.Tel est le cas du journaliste Philippe Grumbach. Après avoir travaillé, à la fin des années 1940, à l'Agence française de presse (AFP), il était devenu rédacteur au journal l'Express en 1954.Puis il avait franchi tous les échelons de cet organe de presse très influent. Rédacteur en chef de 1956 à 1960, il devient directeur de la rédaction en 1974. Philippe Grumbach, qui travaille dans d'autres journaux, est également très bien introduit dans les milieux politiques.Familier de François Mitterrand, il est aussi un conseiller écouté du Président Giscard d'Estaing, qui pense à lui pour diriger Antenne 2 ou la station de radio RTL.En résumé, Philippe Grumbach est un personnage très influent. Mais l'homme a une face cachée. En effet, il a également été un espion du KGB. Du moins si l'on en croit l'Express. Décidant de clarifier le passé, le journal n'a pas hésité à faire lui-même cette étonnante révélation.Dans un éditorial, le directeur de la rédaction explique que le journal de Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui avait toujours combattu les dérives du totalitarisme, et notamment celles du communisme, ne pouvait pas garder pour lui un tel secret.Les activités occultes de Philippe Grumbach ont pu être découvertes grâce à l'étude des papiers d'un archiviste du KGB, passé à l'ouest en 1992. Ces précieux documents, dont l'authenticité n'a jamais été remise en cause, ont permis de révéler l'identité de plusieurs espions occidentaux, passés au service de l'URSS.Reste à savoir pour quelles raisons, idéologiques ou plus prosaïques, le journaliste avait décidé de trahir son pays. Il n'était semble-t-il pas le seul. Si l'on en croit encore l'Express, l'ancien ministre de la Défense Charles Hernu, un autre proche du Président Mitterrand, se serait livré lui aussi à des activités d'espionnage pour le compte du KGB.L'organisme aurait ainsi réussi à pénétrer dans les hautes sphères du pouvoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/21/20242 minutes, 19 seconds
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Les allemands n'aiment-ils plus les voitures électriques ?

L'Allemagne avait prévu de faire rouler 15 millions de voitures électriques d'ici 2030, ce qui représentait environ 30 % des véhicules en circulation. Pour encourager les particuliers à acheter ces véhicules, le gouvernement fédéral avait mis en place un bonus qui pouvait atteindre plus de 6.700 euros. Or, voilà quelques mois, les autorités ont changé de pied. Il a d'abord été question de réduire cette subvention, pour la porter à 4.000 euros. Puis, les pouvoirs publics ont finalement décidé, en décembre dernier, de supprimer le bonus. Pourquoi une telle décision ? Elle est liée à un récent arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, qui a jugé illégale l'utilisation faite par l'État d'un fonds de 60 milliards d'euros, destiné à couvrir les frais engendrés par la pandémie de Covid. Or, le gouvernement allemand a voulu se servir de cet argent à d'autres fins, notamment pour favoriser la production de voitures électriques. Ce que n'ont pas admis les magistrats de la haute juridiction. Se retrouvant avec un trou imprévu de 60 milliards d'euros, le gouvernement a donc dû trancher dans les dépenses publiques. Comme d'autres programmes, les subventions destinées à soutenir l'achat de voitures électriques en ont fait les frais. Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées est en effet passé de près de 55.000 en décembre 2023 à 22.500 le mois suivant. Une situation très préoccupante pour les constructeurs allemands, qui sont déjà confrontés à la concurrence des Chinois, dont les voitures électriques sont moins chères. Cette suppression du bonus va sans doute continuer à faire baisser la demande. Ce qui rendra l'objectif des 15 millions de véhicules électriques à l'horizon 2030, déjà très ambitieux, quasiment impossible à tenir. Décidément, la transition écologique allemande tarde à s'inscrire dans les faits. Ces difficultés sont également illustrées par un nouveau recours au gaz et au charbon, qui, associé à une moindre circulation des véhicules électriques, rend assez illusoire l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/20/20242 minutes, 38 seconds
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Les allemands n'aiment-ils plus les voitures électriques ?

L'Allemagne avait prévu de faire rouler 15 millions de voitures électriques d'ici 2030, ce qui représentait environ 30 % des véhicules en circulation. Pour encourager les particuliers à acheter ces véhicules, le gouvernement fédéral avait mis en place un bonus qui pouvait atteindre plus de 6.700 euros.Or, voilà quelques mois, les autorités ont changé de pied. Il a d'abord été question de réduire cette subvention, pour la porter à 4.000 euros. Puis, les pouvoirs publics ont finalement décidé, en décembre dernier, de supprimer le bonus.Pourquoi une telle décision ? Elle est liée à un récent arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, qui a jugé illégale l'utilisation faite par l'État d'un fonds de 60 milliards d'euros, destiné à couvrir les frais engendrés par la pandémie de Covid.Or, le gouvernement allemand a voulu se servir de cet argent à d'autres fins, notamment pour favoriser la production de voitures électriques. Ce que n'ont pas admis les magistrats de la haute juridiction.Se retrouvant avec un trou imprévu de 60 milliards d'euros, le gouvernement a donc dû trancher dans les dépenses publiques. Comme d'autres programmes, les subventions destinées à soutenir l'achat de voitures électriques en ont fait les frais.Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées est en effet passé de près de 55.000 en décembre 2023 à 22.500 le mois suivant.Une situation très préoccupante pour les constructeurs allemands, qui sont déjà confrontés à la concurrence des Chinois, dont les voitures électriques sont moins chères.Cette suppression du bonus va sans doute continuer à faire baisser la demande. Ce qui rendra l'objectif des 15 millions de véhicules électriques à l'horizon 2030, déjà très ambitieux, quasiment impossible à tenir.Décidément, la transition écologique allemande tarde à s'inscrire dans les faits. Ces difficultés sont également illustrées par un nouveau recours au gaz et au charbon, qui, associé à une moindre circulation des véhicules électriques, rend assez illusoire l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/20/20242 minutes, 8 seconds
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Pourquoi le cacao est-il devenu si cher ?

Les prix du cacao ne cessent de monter. Le prix de la tonne de cacao s'est récemment négocié, à New York, à plus de 6.000 dollars, soit environ 5.600 euros. Les records historiques enregistrés en 1977 sont même battus. Cette flambée des prix est due à une diminution drastique de la production de ces fèves, dont on fait une poudre chocolatée appréciée au petit-déjeuner. Entre octobre 2023 et le début de février 2024, le principal pays producteur de cacao, la Côte-d'Ivoire, a vu sa production chuter de près de 40 %. Elle a d'ailleurs décidé de suspendre ses exportations pour la saison 2023-2024. Une décision difficile, dans la mesure où le cacao représente environ 40 % de ses recettes d'exportation. Quant au Ghana, un autre important producteur de cacao, il a enregistré, à peu près durant la même période, une baisse de 35 % de ses exportations. Ce net fléchissement de la production est d'abord dû à de mauvaises conditions climatiques. Pour s'épanouir, les fèves de cacao ont besoin d'une subtile alternance entre les périodes d'ensoleillement et les épisodes pluvieux. Or, ces régions d'Afrique de l'Ouest, où se concentre la culture des cacaoyers, a subi, dans les derniers mois, des précipitations trop abondantes. Cette pluviométrie excessive a favorisé l'apparition de maladies qui ont compromis les récoltes. On peut notamment citer la maladie dite des "cabosses noires", qui se traduit par l'apparition d'une pourriture noire sur les cabosses, qui contiennent les fèves de cacao. Une situation que la sécheresse imputable au phénomène climatique "El Nino" ne devrait pas arranger. Par ailleurs, les exploitants déplorent l'extension d'une autre maladie, causée par des insectes, qui entraîne le gonflement des rameaux et le flétrissement des feuilles des cacaoyers. Cette hausse des cours du cacao, qui paraît avantager les producteurs, pourrait, à terme, se retourner contre eux si la hausse, en se poursuivant, finissait par freiner la demande. Ce qui pourrait se produire, en effet, dans la mesure où le prix du chocolat pourrait augmenter, d'ici la fin de l'année, de 10 à 15 %. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20242 minutes, 41 seconds
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Pourquoi le cacao est-il devenu si cher ?

Les prix du cacao ne cessent de monter. Le prix de la tonne de cacao s'est récemment négocié, à New York, à plus de 6.000 dollars, soit environ 5.600 euros. Les records historiques enregistrés en 1977 sont même battus.Cette flambée des prix est due à une diminution drastique de la production de ces fèves, dont on fait une poudre chocolatée appréciée au petit-déjeuner. Entre octobre 2023 et le début de février 2024, le principal pays producteur de cacao, la Côte-d'Ivoire, a vu sa production chuter de près de 40 %.Elle a d'ailleurs décidé de suspendre ses exportations pour la saison 2023-2024. Une décision difficile, dans la mesure où le cacao représente environ 40 % de ses recettes d'exportation. Quant au Ghana, un autre important producteur de cacao, il a enregistré, à peu près durant la même période, une baisse de 35 % de ses exportations.Ce net fléchissement de la production est d'abord dû à de mauvaises conditions climatiques. Pour s'épanouir, les fèves de cacao ont besoin d'une subtile alternance entre les périodes d'ensoleillement et les épisodes pluvieux.Or, ces régions d'Afrique de l'Ouest, où se concentre la culture des cacaoyers, a subi, dans les derniers mois, des précipitations trop abondantes. Cette pluviométrie excessive a favorisé l'apparition de maladies qui ont compromis les récoltes.On peut notamment citer la maladie dite des "cabosses noires", qui se traduit par l'apparition d'une pourriture noire sur les cabosses, qui contiennent les fèves de cacao. Une situation que la sécheresse imputable au phénomène climatique "El Nino" ne devrait pas arranger.Par ailleurs, les exploitants déplorent l'extension d'une autre maladie, causée par des insectes, qui entraîne le gonflement des rameaux et le flétrissement des feuilles des cacaoyers.Cette hausse des cours du cacao, qui paraît avantager les producteurs, pourrait, à terme, se retourner contre eux si la hausse, en se poursuivant, finissait par freiner la demande.Ce qui pourrait se produire, en effet, dans la mesure où le prix du chocolat pourrait augmenter, d'ici la fin de l'année, de 10 à 15 %. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/19/20242 minutes, 11 seconds
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TikTok peut-il être interdit en Europe ?

Fondé en 2012, le réseau social TikTok, propriété d'une société chinoise, rencontre un grand succès, notamment auprès des jeunes. Il a en effet séduit plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde. Mais cette spectaculaire réussite pourrait se trouver compromise. En effet, le réseau social est l'objet de vives critiques, notamment aux États-Unis et en Europe. Mais la contestation n'a pas la même origine. Du côté des Américains, la principale crainte est que ce réseau, qu'on croit sous la coupe du parti communiste chinois, ne soit utilisé pour espionner les utilisateurs américains à partir de leurs données. D'ores et déjà, la chambre des Représentants a adopté une loi exigeant de la maison mère de TikTok qu'elle vende sa filiale américaine, sous peine d'être interdite. Mais TikTok connaît aussi quelques soucis de l'autre côté de l'Atlantique. Pour des raisons différentes cependant. En effet, la Commission européenne ne reproche pas au réseau social de vouloir surveiller la population du vieux continent. Elle le met plutôt en garde contre l'insuffisance des mesures prises pour assurer la protection des mineurs, notamment contre certains contenus, jugés préjudiciables. Des garde-fous d'autant plus nécessaires que les utilisateurs du réseau social sont souvent très jeunes. D'autres questions sont soulevées, à propos de la nature de la publicité ou de l'éventuel transfert des données vers la Chine. S'ils étaient avérés, ces dysfonctionnements pourraient tomber sous le coup du "Digital Services Act" (DSA), le règlement européen sur les services numériques entré récemment en vigueur. Pour s'en assurer, la Commission vient de diligenter une enquête. Ce n'est pas la première du genre puisque, en décembre dernier, une autre procédure similaire avait visé le réseau X d'Elon Musk. Selon le Commissaire chargé du Marché intérieur, cette enquête doit permettre de s'assurer que TikTok prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses jeunes utilisateurs. Pour autant, l'existence du réseau social ne semble pas menacée, comme elle l'est aux États-Unis. En effet, il est peu probable qu'il soit interdit. En revanche, il s'expose à une amende estimée à 10 milliards de dollars, soit environ 6 % de son chiffre d'affaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/18/20242 minutes, 40 seconds
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TikTok peut-il être interdit en Europe ?

Fondé en 2012, le réseau social TikTok, propriété d'une société chinoise, rencontre un grand succès, notamment auprès des jeunes. Il a en effet séduit plus d'un milliard d'utilisateurs à travers le monde.Mais cette spectaculaire réussite pourrait se trouver compromise. En effet, le réseau social est l'objet de vives critiques, notamment aux États-Unis et en Europe. Mais la contestation n'a pas la même origine.Du côté des Américains, la principale crainte est que ce réseau, qu'on croit sous la coupe du parti communiste chinois, ne soit utilisé pour espionner les utilisateurs américains à partir de leurs données.D'ores et déjà, la chambre des Représentants a adopté une loi exigeant de la maison mère de TikTok qu'elle vende sa filiale américaine, sous peine d'être interdite.Mais TikTok connaît aussi quelques soucis de l'autre côté de l'Atlantique. Pour des raisons différentes cependant. En effet, la Commission européenne ne reproche pas au réseau social de vouloir surveiller la population du vieux continent.Elle le met plutôt en garde contre l'insuffisance des mesures prises pour assurer la protection des mineurs, notamment contre certains contenus, jugés préjudiciables. Des garde-fous d'autant plus nécessaires que les utilisateurs du réseau social sont souvent très jeunes.D'autres questions sont soulevées, à propos de la nature de la publicité ou de l'éventuel transfert des données vers la Chine.S'ils étaient avérés, ces dysfonctionnements pourraient tomber sous le coup du "Digital Services Act" (DSA), le règlement européen sur les services numériques entré récemment en vigueur.Pour s'en assurer, la Commission vient de diligenter une enquête. Ce n'est pas la première du genre puisque, en décembre dernier, une autre procédure similaire avait visé le réseau X d'Elon Musk.Selon le Commissaire chargé du Marché intérieur, cette enquête doit permettre de s'assurer que TikTok prend toutes les mesures nécessaires à la protection de ses jeunes utilisateurs.Pour autant, l'existence du réseau social ne semble pas menacée, comme elle l'est aux États-Unis. En effet, il est peu probable qu'il soit interdit. En revanche, il s'expose à une amende estimée à 10 milliards de dollars, soit environ 6 % de son chiffre d'affaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/18/20242 minutes, 10 seconds
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Quels sont les « biais de l'investisseur » ?

En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20242 minutes, 3 seconds
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Quels sont les « biais de l'investisseur » ?

En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/14/20241 minute, 33 seconds
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Qu'est-ce qu'un port franc ?

L'histoire des ports francs remonte à l'Antiquité. En effet, c'est durant cette période que certaines cités se sont mises à élaborer un stratagème pour favoriser les activités commerciales... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/13/20242 minutes, 2 seconds
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Qu'est-ce qu'un port franc ?

L'histoire des ports francs remonte à l'Antiquité. En effet, c'est durant cette période que certaines cités se sont mises à élaborer un stratagème pour favoriser les activités commerciales... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/13/20241 minute, 32 seconds
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Pourquoi parle-t-on de neutralité du net ?

Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. .. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/11/20242 minutes, 14 seconds
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Pourquoi parle-t-on de neutralité du net ?

Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. .. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/11/20241 minute, 44 seconds
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Quel est le rôle des agences de notation ?

Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/10/20242 minutes, 9 seconds
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Quel est le rôle des agences de notation ?

Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/10/20241 minute, 39 seconds
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Pourquoi l'effet de leurre est-il efficace ?

Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes).  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20242 minutes, 33 seconds
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Pourquoi l'effet de leurre est-il efficace ?

Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes).  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/7/20242 minutes, 3 seconds
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Qu'est-ce que la « destruction créatrice » ?

Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/6/20242 minutes, 1 second
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Qu'est-ce que la « destruction créatrice » ?

Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/6/20241 minute, 31 seconds
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Qu'est-ce-que le communisme ?

Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/4/20243 minutes, 17 seconds
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Qu'est-ce-que le communisme ?

Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/4/20242 minutes, 46 seconds
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Comment Warren Buffet est-il devenu aussi riche ?

Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes. Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers. Né le 30 août 1930 à Omaha (dans le Nebraska) il est tout simplement l'investisseur qui a amassé la plus grande fortune, au cours du XXe siècle. En se documentant sur sa biographie, il apparaît clair que l'actionnaire majoritaire de Berkshire Hathaway montrait de réelles prédispositions entrepreneuriales dès le plus jeune âge. En effet, doué d'une mémoire des chiffres exceptionnelle, le jeune Warren était déjà capable de mémoriser des colonnes entières de chiffres quand il n'était encore qu'un enfant. Et c'est pour fêter son onzième anniversaire que le jeune garçon décida de faire son premier investissement. Il s'agissait de l'acquisition de 6 actions de Cities Services Preffered (achetées 38 $ l'unité). Après avoir en avoir donné 3 à sa sœur, le jeune Warren attendit qu'elles atteignent la valeur de 40 $, pour les vendre et faire un léger bénéfice. Néanmoins, les actions culminèrent peu après à 200 $ ; un événement qui donna une leçon au jeune investisseur, en lui apprenant la patience nécessaire pour sentir les bons coups et prendre les décisions idoines au bon moment. Puis, âgé de seulement 13 ans, il dirige, pour la première fois, sa propre petite entreprise, en faisant du porte-à-porte pour vendre des magazines et des gadgets. L'année de ses 15 ans, le jeune adolescent gagne déjà près de 180 $ par mois et remplit ses premières déclarations fiscales. Détenteur d'un bon pécule, il achète rapidement une ferme pour la modique somme de 1200 $. Cet investissement sera à l'origine de son premier bénéfice important, puisqu'il revendra la demeure, six ans plus tard, en dégageant une marge de 96 000 $. Après avoir mené des études de finance et d'économie (il valide l'équivalent d'un Master à la « Columbia Business School », en 1951), Warren Buffet travaille chez Graham-Newman en tant qu'analyste financier (il gagne alors 12 000 $ par an). Puis il fonde Buffet Partnership, en 1962. À la tête, déjà, d'une fortune considérable, il investit peu après, dans une usine textile (Berkhsire Hathaway), pour finalement en devenir l'actionnaire majoritaire. La suite de la carrière de Warren Buffet se déroule alors comme une succession d'investissements fructueux dans des entreprises colossales (comme Coca-Cola) qui l'amènent à devenir officiellement l'Homme le plus riche du monde, avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à son actif.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20242 minutes, 53 seconds
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Comment Warren Buffet est-il devenu aussi riche ?

Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes.Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers.Né le 30 août 1930 à Omaha (dans le Nebraska) il est tout simplement l'investisseur qui a amassé la plus grande fortune, au cours du XXe siècle.En se documentant sur sa biographie, il apparaît clair que l'actionnaire majoritaire de Berkshire Hathaway montrait de réelles prédispositions entrepreneuriales dès le plus jeuneâge. En effet, doué d'une mémoire des chiffres exceptionnelle, le jeune Warren était déjà capable de mémoriser des colonnes entières de chiffres quand il n'était encore qu'un enfant.Et c'est pour fêter son onzième anniversaire que le jeune garçon décida de faire son premier investissement. Il s'agissait de l'acquisition de 6 actions de Cities Services Preffered (achetées 38 $ l'unité). Après avoir en avoir donné 3 à sa sœur, le jeune Warren attendit qu'elles atteignent la valeur de 40 $, pour les vendre et faire un léger bénéfice. Néanmoins, les actions culminèrent peu après à 200 $ ; un événement qui donna une leçon au jeune investisseur, en lui apprenant la patience nécessaire pour sentir les bons coups et prendre les décisions idoines au bon moment.Puis, âgé de seulement 13 ans, il dirige, pour la première fois, sa propre petite entreprise, en faisant du porte-à-porte pour vendre des magazines et des gadgets.L'année de ses 15 ans, le jeune adolescent gagne déjà près de 180 $ par mois et remplit ses premières déclarations fiscales. Détenteur d'un bon pécule, il achète rapidement une ferme pour la modique somme de 1200 $. Cet investissement sera à l'origine de son premier bénéfice important, puisqu'il revendra la demeure, six ans plus tard, en dégageant une marge de 96 000 $.Après avoir mené des études de finance et d'économie (il valide l'équivalent d'un Master à la « Columbia Business School », en 1951), Warren Buffet travaille chez Graham-Newman entant qu'analyste financier (il gagne alors 12 000 $ par an). Puis il fonde Buffet Partnership, en 1962. À la tête, déjà, d'une fortune considérable, il investit peu après, dans une usine textile (Berkhsire Hathaway), pour finalement en devenir l'actionnaire majoritaire.La suite de la carrière de Warren Buffet se déroule alors comme une succession d'investissements fructueux dans des entreprises colossales (comme Coca-Cola) qui l'amènent à devenir officiellement l'Homme le plus riche du monde, avec plusieurs dizaines de milliards de dollars à son actif.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/3/20242 minutes, 23 seconds
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Rendez-vous le 3 mars !

Je prends une semaine de vacances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/25/202410 seconds
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Quel est le projet fou de Sam Altman ?

Décidément, le jeune patron de OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle, voit grand. Sam Altman pourrait pourtant se reposer sur ses lauriers. Les résultats du groupe, en effet, ont atteint 2 milliards de dollars en décembre 2023, et devraient même doubler d'ici 2025. Mais, pour l'industriel, le compte n'y est pas. Il estime que l'avenir de sa société, et du secteur de l'intelligence artificielle, nécessite un plan d'investissement dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très ambitieux. Pour mener à bien ses projets d'avenir, Sam Altman entend en effet collecter pas moins de 5.000 à 7.000 milliards de dollars. Une somme colossale, qui représente près de deux à trois fois le PIB de la France. Le jeune dirigeant d'OpenAI ne veut pas se contenter du succès de ChatGPT, cette application d'intelligence artificielle capable de converser avec un humain. Il veut mettre au point un système encore plus performant, qui puisse imiter l'être humain dans toutes ses fonctions. Mais, pour cela, il a besoin d'une énorme quantité de puces électroniques. Elles permettent notamment de concevoir les processeurs indispensables à la mise au point des réseaux de neurones artificiels de son désormais célèbre agent conversationnel. L'appel d'offres de Sam Altman devrait donner un prodigieux coup d'accélérateur à un secteur innovant déjà très porteur. En effet, ces semi-conducteurs, nécessaires au fonctionnement des dispositifs d'IA, équipent déjà les ordinateurs, les smartphones et les "datas centers", ces centres de données où sont regroupés les équipements informatiques des entreprises. Pour parvenir à ses fins, le patron d'OpenAI entend s'appuyer sur le leader du secteur, le groupe taïwanais TSMC qui, à lui seul, contrôle environ 60 % du marché des semi-conducteurs. Mais il appelle aussi de ses vœux un rééquilibrage de la production de puces électroniques, avec la création d'entreprises dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Ainsi, on éviterait à la fois une trop grande dépendance à l'égard de quelques producteurs et un risque de pénurie de semi-conducteurs, comparable à celui que le monde a connu durant l'épidémie de Covid. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20242 minutes, 21 seconds
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Quel est le projet fou de Sam Altman ?

Décidément, le jeune patron de OpenAI, l'un des leaders de l'intelligence artificielle, voit grand. Sam Altman pourrait pourtant se reposer sur ses lauriers. Les résultats du groupe, en effet, ont atteint 2 milliards de dollars en décembre 2023, et devraient même doubler d'ici 2025.Mais, pour l'industriel, le compte n'y est pas. Il estime que l'avenir de sa société, et du secteur de l'intelligence artificielle, nécessite un plan d'investissement dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est très ambitieux.Pour mener à bien ses projets d'avenir, Sam Altman entend en effet collecter pas moins de 5.000 à 7.000 milliards de dollars. Une somme colossale, qui représente près de deux à trois fois le PIB de la France.Le jeune dirigeant d'OpenAI ne veut pas se contenter du succès de ChatGPT, cette application d'intelligence artificielle capable de converser avec un humain. Il veut mettre au point un système encore plus performant, qui puisse imiter l'être humain dans toutes ses fonctions.Mais, pour cela, il a besoin d'une énorme quantité de puces électroniques. Elles permettent notamment de concevoir les processeurs indispensables à la mise au point des réseaux de neurones artificiels de son désormais célèbre agent conversationnel.L'appel d'offres de Sam Altman devrait donner un prodigieux coup d'accélérateur à un secteur innovant déjà très porteur. En effet, ces semi-conducteurs, nécessaires au fonctionnement des dispositifs d'IA, équipent déjà les ordinateurs, les smartphones et les "datas centers", ces centres de données où sont regroupés les équipements informatiques des entreprises.Pour parvenir à ses fins, le patron d'OpenAI entend s'appuyer sur le leader du secteur, le groupe taïwanais TSMC qui, à lui seul, contrôle environ 60 % du marché des semi-conducteurs.Mais il appelle aussi de ses vœux un rééquilibrage de la production de puces électroniques, avec la création d'entreprises dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Ainsi, on éviterait à la fois une trop grande dépendance à l'égard de quelques producteurs et un risque de pénurie de semi-conducteurs, comparable à celui que le monde a connu durant l'épidémie de Covid. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/22/20241 minute, 51 seconds
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Recharger une voiture coûte-t-il toujours moins cher que de faire le plein ?

Pour favoriser la transition énergétique, le gouvernement ne cesse de mettre l'accent sur les voitures électriques. Il a récemment pris, à cet égard, diverses mesures, comme le bonus écologique ou le leasing social. Des initiatives qui ont remporté un grand succès. Cependant, même si les particuliers achètent toujours plus de véhicules électriques, ils continuent de se poser une question : la recharge de ces voitures coûte-t-elle vraiment moins cher qu'un plein d'essence ? En fait, tout dépend de l'endroit choisi pour recharger sa voiture. D'après une étude publiée par un fabricant de bornes de recharge, le coût de la recharge à domicile serait pratiquement le tiers de celui d'un plein d'essence, et pour une distance équivalente de 100 km. Cependant, la dépense serait plus ou moins importante selon le moment choisi. Ainsi, il n'en coûterait que 2,50 euros en heures "super creuses", 3,70 euros en heures creuses et 5,30 euros en heures pleines. Si la recharge de son véhicule électrique à domicile demeure moins onéreuse que le plein d'essence, son coût est cependant plus élevé que l'an dernier. En effet, l'augmentation de 9 % de l'électricité, au 1er février 2024, représente, en heures creuses, un surcoût de 75 centimes (toujours pour 100 km) par rapport à la même période de 2023. Recharger sa voiture électrique chez soi reste donc une solution économique. Mais ce n'est plus le cas si vous recourez à des bornes extérieures. En effet, la recharge, toujours pour 100 km, coûte en moyenne 10,60 euros sur l'autoroute. Ce qui est plus onéreux que le sans plomb 95 qui, pour la même distance de 100 km, coûtera environ 9,80 euros. Il faut donc faire le choix de la recharge à domicile. En procédant de la sorte, il serait possible d'économiser 13.000 euros sur 10 ans, soit une durée de détention raisonnable de la voiture. Une somme qui prend en compte le coût de la recharge, mais aussi celui de l'installation de la borne, qui représente un investissement de 1.200 à 2.000 euros en moyenne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20242 minutes, 31 seconds
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Recharger une voiture coûte-t-il toujours moins cher que de faire le plein ?

Pour favoriser la transition énergétique, le gouvernement ne cesse de mettre l'accent sur les voitures électriques. Il a récemment pris, à cet égard, diverses mesures, comme le bonus écologique ou le leasing social.Des initiatives qui ont remporté un grand succès. Cependant, même si les particuliers achètent toujours plus de véhicules électriques, ils continuent de se poser une question : la recharge de ces voitures coûte-t-elle vraiment moins cher qu'un plein d'essence ?En fait, tout dépend de l'endroit choisi pour recharger sa voiture. D'après une étude publiée par un fabricant de bornes de recharge, le coût de la recharge à domicile serait pratiquement le tiers de celui d'un plein d'essence, et pour une distance équivalente de 100 km.Cependant, la dépense serait plus ou moins importante selon le moment choisi. Ainsi, il n'en coûterait que 2,50 euros en heures "super creuses", 3,70 euros en heures creuses et 5,30 euros en heures pleines.Si la recharge de son véhicule électrique à domicile demeure moins onéreuse que le plein d'essence, son coût est cependant plus élevé que l'an dernier. En effet, l'augmentation de 9 % de l'électricité, au 1er février 2024, représente, en heures creuses, un surcoût de 75 centimes (toujours pour 100 km) par rapport à la même période de 2023.Recharger sa voiture électrique chez soi reste donc une solution économique. Mais ce n'est plus le cas si vous recourez à des bornes extérieures. En effet, la recharge, toujours pour 100 km, coûte en moyenne 10,60 euros sur l'autoroute.Ce qui est plus onéreux que le sans plomb 95 qui, pour la même distance de 100 km, coûtera environ 9,80 euros.Il faut donc faire le choix de la recharge à domicile. En procédant de la sorte, il serait possible d'économiser 13.000 euros sur 10 ans, soit une durée de détention raisonnable de la voiture. Une somme qui prend en compte le coût de la recharge, mais aussi celui de l'installation de la borne, qui représente un investissement de 1.200 à 2.000 euros en moyenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/21/20242 minutes, 1 second
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Pourquoi le leasing social est-il suspendu ?

Désireux de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement continue de favoriser l'achat de véhicules électriques. En plus du bonus écologique, cependant revu à la baisse cette année, il avait prévu la mise en place d'un "leasing social". Lancé, en décembre dernier, à l'initiative du Chef de l'État, ce dispositif permettait à certains conducteurs de louer un véhicule électrique à des conditions très avantageuses. Il était en effet possible, dans le cadre d'une location avec option d'achat (LOA), de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois, 150 euros pour certains modèles. Ces tarifs s'entendent hors assurance et entretien. L'État finance cette location, prévue pour trois ans et renouvelable une fois, à hauteur de 13.000 euros au maximum. Sont éligibles à ce dispositif des personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15.400 euros par an et qui font plus de 8.000 kilomètres dans l'année ou habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail. Enfin, ce leasing social ne s'applique qu'aux véhicules produits en France ou en Europe. Or, le gouvernement vient d'annoncer la suspension de ce dispositif. Il n'est donc pas prévu, pour l'instant, de reconduire le leasing social en 2024. Non qu'il n'ait pas fonctionné. Bien au contraire. En effet, le dispositif est victime de son succès. Le gouvernement avait prévu de l'appliquer à 20 ou 25.000 véhicules électriques. Or, ce n'est pas moins de 90.000 personnes qui se sont inscrites pour pré-réserver leur voiture. Et les pouvoirs publics ont retenu 50.000 candidatures. Soit le double des prévisions les plus optimistes. Le ministère en charge de l'Écologie ne peut que se satisfaire d'un tel engouement, qui dépasse toutes les attentes. Mais, en même temps, il entraîne un coût supplémentaire pour le budget de l'État, de l'ordre de 400 millions d'euros. C'est la même volonté de ménager les finances publiques qui vient de conduire les autorités à réserver le bonus écologique de 7.000 euros, versé à l'occasion de l'achat d'un véhicule électrique, aux ménages les plus modestes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/20/20242 minutes, 28 seconds
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Pourquoi le leasing social est-il suspendu ?

Désireux de lutter contre le réchauffement climatique, le gouvernement continue de favoriser l'achat de véhicules électriques. En plus du bonus écologique, cependant revu à la baisse cette année, il avait prévu la mise en place d'un "leasing social".Lancé, en décembre dernier, à l'initiative du Chef de l'État, ce dispositif permettait à certains conducteurs de louer un véhicule électrique à des conditions très avantageuses.Il était en effet possible, dans le cadre d'une location avec option d'achat (LOA), de louer une voiture électrique pour 100 euros par mois, 150 euros pour certains modèles. Ces tarifs s'entendent hors assurance et entretien.L'État finance cette location, prévue pour trois ans et renouvelable une fois, à hauteur de 13.000 euros au maximum. Sont éligibles à ce dispositif des personnes dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 15.400 euros par an et qui font plus de 8.000 kilomètres dans l'année ou habitent à plus de 15 kilomètres de leur lieu de travail.Enfin, ce leasing social ne s'applique qu'aux véhicules produits en France ou en Europe.Or, le gouvernement vient d'annoncer la suspension de ce dispositif. Il n'est donc pas prévu, pour l'instant, de reconduire le leasing social en 2024.Non qu'il n'ait pas fonctionné. Bien au contraire. En effet, le dispositif est victime de son succès. Le gouvernement avait prévu de l'appliquer à 20 ou 25.000 véhicules électriques.Or, ce n'est pas moins de 90.000 personnes qui se sont inscrites pour pré-réserver leur voiture. Et les pouvoirs publics ont retenu 50.000 candidatures. Soit le double des prévisions les plus optimistes.Le ministère en charge de l'Écologie ne peut que se satisfaire d'un tel engouement, qui dépasse toutes les attentes. Mais, en même temps, il entraîne un coût supplémentaire pour le budget de l'État, de l'ordre de 400 millions d'euros.C'est la même volonté de ménager les finances publiques qui vient de conduire les autorités à réserver le bonus écologique de 7.000 euros, versé à l'occasion de l'achat d'un véhicule électrique, aux ménages les plus modestes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/20/20241 minute, 58 seconds
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Pourquoi le pouvoir d'achat devrait réellement augmenter en 2024 ?

Dans ce contexte économique morose, marqué par une inflation qui cède à peine le pas, voilà qu'une bonne nouvelle devrait enfin redonner, en ce début d'année, un peu d'optimisme aux Français. En effet, leur pouvoir d'achat devrait augmenter en 2024. Cette progression s'explique d'abord par une hausse prévisible des salaires. D'après la Banque de France, ils devraient augmenter, en moyenne de 3,5 % cette année. D'autres observateurs prévoient même une hausse de 4 %. Cette appréciation des salaires n'est certes pas nouvelle. Mais elle devrait être nettement supérieure à celle des années précédentes. En effet, les salaires avaient progressé, en moyenne, de 1,5 % en 2020 et de 1,7 % en 2021. Le ralentissement de l'inflation devrait également permettre aux Français de regagner du pouvoir d'achat. Selon la Banque de France, en effet, elle devrait se situer à 2,5 % en 2024, contre 5,7 % l'année dernière. L'augmentation des salaires devrait donc être supérieure à celle des prix, ce qui ne peut qu'améliorer la situation financière des Français. À tel point d'ailleurs que l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) estime que leur pouvoir d'achat devrait être, en moyenne, supérieur de 2,5 % à ce qu'il était en 2019. Pour autant, tous ces chiffres ne sont que des moyennes. Si, dans l'ensemble, la hausse des salaires devrait bien être supérieure à celle des prix en 2024, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne. En effet, pour près de 20 % des salariés, la rémunération restera en-deçà de l'inflation. Au contraire, près de 40 % des salariés verront leur salaire progresser dans une fourchette comprise entre 2,5 et 4 %. Ces salariés chanceux travaillent dans certains secteurs d'activité, comme la chimie ou la métallurgie. On les trouve aussi dans les transports qui, face à la pression syndicale, ont relevé les salaires de près de 4 %. Ces augmentations notables des rémunérations se remarquent aussi dans les métiers de la construction, qui ont toujours de la peine à recruter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/19/20242 minutes, 31 seconds
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Pourquoi le pouvoir d'achat devrait réellement augmenter en 2024 ?

Dans ce contexte économique morose, marqué par une inflation qui cède à peine le pas, voilà qu'une bonne nouvelle devrait enfin redonner, en ce début d'année, un peu d'optimisme aux Français. En effet, leur pouvoir d'achat devrait augmenter en 2024.Cette progression s'explique d'abord par une hausse prévisible des salaires. D'après la Banque de France, ils devraient augmenter, en moyenne de 3,5 % cette année. D'autres observateurs prévoient même une hausse de 4 %.Cette appréciation des salaires n'est certes pas nouvelle. Mais elle devrait être nettement supérieure à celle des années précédentes. En effet, les salaires avaient progressé, en moyenne, de 1,5 % en 2020 et de 1,7 % en 2021.Le ralentissement de l'inflation devrait également permettre aux Français de regagner du pouvoir d'achat. Selon la Banque de France, en effet, elle devrait se situer à 2,5 % en 2024, contre 5,7 % l'année dernière.L'augmentation des salaires devrait donc être supérieure à celle des prix, ce qui ne peut qu'améliorer la situation financière des Français.À tel point d'ailleurs que l'Office français des conjonctures économiques (OFCE) estime que leur pouvoir d'achat devrait être, en moyenne, supérieur de 2,5 % à ce qu'il était en 2019.Pour autant, tous ces chiffres ne sont que des moyennes. Si, dans l'ensemble, la hausse des salaires devrait bien être supérieure à celle des prix en 2024, tout le monde ne sera pas logé à la même enseigne.En effet, pour près de 20 % des salariés, la rémunération restera en-deçà de l'inflation. Au contraire, près de 40 % des salariés verront leur salaire progresser dans une fourchette comprise entre 2,5 et 4 %.Ces salariés chanceux travaillent dans certains secteurs d'activité, comme la chimie ou la métallurgie. On les trouve aussi dans les transports qui, face à la pression syndicale, ont relevé les salaires de près de 4 %. Ces augmentations notables des rémunérations se remarquent aussi dans les métiers de la construction, qui ont toujours de la peine à recruter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/19/20242 minutes, 1 second
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Quels sont les « mauvais payeurs » de l'OTAN ?

En pleine campagne pour les primaires républicaines, en vue des élections présidentielles de novembre prochain, Donald Trump vient de faire une de ces déclarations fracassantes dont il a le secret. Et elle a de quoi inquiéter ses alliés occidentaux. Au cours d'un meeting, en effet, on a demandé à l'ancien Président s'il continuerait à faire profiter de la protection de l'OTAN un pays qui ne serait pas à jour de sa contribution à cette alliance militaire. Donald Trump a répondu que non seulement il ne le protègerait pas mais qu'il inciterait la Russie à le traiter comme elle l'entend. Autrement dit, sans doute, à l'envahir. Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien à la Maison Blanche qu'en Europe et créé un certain malaise chez les républicains. L'OTAN est financé par des contributions directes de ses membres, dont le montant est révisé tous les deux ans. Elles permettent de subvenir au fonctionnement de l'alliance et à l'entretien de ses infrastructures. Même s'ils peuvent paraître élevés, ces versements, de l'ordre de 3,3 milliards d'euros, ne représentent qu'environ 0,3 % des dépenses militaires des pays membres. Les États-Unis et l'Allemagne, avec un peu plus de 16 % du total chacun, sont les plus gros contributeurs. Mais il faut aussi compter avec les dépenses liées aux opérations de l'Otan. Chaque pays membre doit en principe consacrer au moins 2 % de son PIB au financement de ces frais, plus importants que les contributions directes. Or, si certains pays, comme la Pologne (3,9 % du PIB), les États-Unis (3,5 % du Pib) ou la Grèce (3 % du PIB), font plus que respecter leur part du contrat, d'autres se comportent comme de mauvais payeurs. C'est notamment le cas de l'Allemagne (1,6 % du PIB), de l'Italie (1,5 %), de l'Espagne (1,3 %) ou encore du Luxembourg, qui avec 0,7 % de son PIB consacré à ces dépenses, arrive en dernière position. En fait, depuis le départ, les États-Unis assument à eux seuls environ la moitié des dépenses totales de l'OTAN. De quoi donner raison à Donald Trump ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/18/20242 minutes, 25 seconds
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Quels sont les « mauvais payeurs » de l'OTAN ?

En pleine campagne pour les primaires républicaines, en vue des élections présidentielles de novembre prochain, Donald Trump vient de faire une de ces déclarations fracassantes dont il a le secret. Et elle a de quoi inquiéter ses alliés occidentaux.Au cours d'un meeting, en effet, on a demandé à l'ancien Président s'il continuerait à faire profiter de la protection de l'OTAN un pays qui ne serait pas à jour de sa contribution à cette alliance militaire.Donald Trump a répondu que non seulement il ne le protègerait pas mais qu'il inciterait la Russie à le traiter comme elle l'entend. Autrement dit, sans doute, à l'envahir. Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien à la Maison Blanche qu'en Europe et créé un certain malaise chez les républicains.L'OTAN est financé par des contributions directes de ses membres, dont le montant est révisé tous les deux ans. Elles permettent de subvenir au fonctionnement de l'alliance et à l'entretien de ses infrastructures.Même s'ils peuvent paraître élevés, ces versements, de l'ordre de 3,3 milliards d'euros, ne représentent qu'environ 0,3 % des dépenses militaires des pays membres. LesÉtats-Unis et l'Allemagne, avec un peu plus de 16 % du total chacun, sont les plus gros contributeurs.Mais il faut aussi compter avec les dépenses liées aux opérations de l'Otan. Chaque pays membre doit en principe consacrer au moins 2 % de son PIB au financement de ces frais, plus importants que les contributions directes.Or, si certains pays, comme la Pologne (3,9 % du PIB), les États-Unis (3,5 % du Pib) ou la Grèce (3 % du PIB), font plus que respecter leur part du contrat, d'autres se comportent comme de mauvais payeurs.C'est notamment le cas de l'Allemagne (1,6 % du PIB), de l'Italie (1,5 %), de l'Espagne (1,3 %) ou encore du Luxembourg, qui avec 0,7 % de son PIB consacré à ces dépenses, arrive en dernière position.En fait, depuis le départ, les États-Unis assument à eux seuls environ la moitié des dépenses totales de l'OTAN. De quoi donner raison à Donald Trump ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/18/20241 minute, 55 seconds
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Dans quelle station de ski l'immobilier est-il le plus cher ?

Les vacances d'hiver approchent à grands pas, et beaucoup de Français voudront en profiter pour retrouver les joies de la neige. Plutôt que de louer un chalet ou une chambre d'hôtel, certains préféreront acquérir un bien sur place. Pour cela, ils vont rechercher les secteurs où les prix de l'immobilier restent abordables. À cet égard, le prix moyen au m2 était, en février 2021, de 5.272 euros dans les Alpes du Nord, un tarif trois fois plus élevé que dans les Vosges. Mais si, en raison de vos goûts ou d'une certaine proximité, vous préférez les Alpes, il faut examiner la situation de plus près. En effet, le prix de l'immobilier y est plus élevé dans certaines stations de ski que dans d'autres. Si l'on devait établir le classement des stations où l'immobilier est le plus cher, la première place reviendrait à Val d'Isère, en Savoie. En effet, si l'on en croit Meilleurs Agents, une référence en matière d'estimation immobilière, le prix moyen au m2, dans cette station, était déjà de 12.279 euros en février 2021. D'après le site Money Vox, le prix moyen aurait encore progressé, pour atteindre 15.268 euros le m2 en janvier 2024. L'achat d'un appartement à Val d'Isère coûterait donc plus cher qu'à Paris où pourtant, on le sait, les prix de l'immobilier sont les plus élevés en France. À titre de comparaison, il fallait compter, au début 2021, 12.032 euros le m2 dans le second arrondissement de la capitale. Val d'Isère subit, comme les autres stations, mais de manière encore plus marquée, les conséquences de la hausse de l'immobilier dans les Alpes du Nord. Toujours d'après Meilleurs Agents, les prix y auraient progressé de près de 10 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Et la hausse atteint même près de 23 % sur les trois dernières années. Sur ce podium des stations de ski les plus chères, on trouve ensuite Courchevel, en Savoie, puis Megève, en Haute Savoie, où le prix moyen au m2 avoisine les 10.000 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20242 minutes, 12 seconds
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Dans quelle station de ski l'immobilier est-il le plus cher ?

Les vacances d'hiver approchent à grands pas, et beaucoup de Français voudront en profiter pour retrouver les joies de la neige. Plutôt que de louer un chalet ou une chambre d'hôtel, certains préféreront acquérir un bien sur place.Pour cela, ils vont rechercher les secteurs où les prix de l'immobilier restent abordables. À cet égard, le prix moyen au m2 était, en février 2021, de 5.272 euros dans les Alpes du Nord, un tarif trois fois plus élevé que dans les Vosges.Mais si, en raison de vos goûts ou d'une certaine proximité, vous préférez les Alpes, il faut examiner la situation de plus près. En effet, le prix de l'immobilier y est plus élevé dans certaines stations de ski que dans d'autres.Si l'on devait établir le classement des stations où l'immobilier est le plus cher, la première place reviendrait à Val d'Isère, en Savoie. En effet, si l'on en croit Meilleurs Agents, une référence en matière d'estimation immobilière, le prix moyen au m2, dans cette station, était déjà de 12.279 euros en février 2021. D'après le site Money Vox, le prix moyen aurait encore progressé, pour atteindre 15.268 euros le m2 en janvier 2024.L'achat d'un appartement à Val d'Isère coûterait donc plus cher qu'à Paris où pourtant, on le sait, les prix de l'immobilier sont les plus élevés en France. À titre de comparaison, il fallait compter, au début 2021, 12.032 euros le m2 dans le second arrondissement de la capitale.Val d'Isère subit, comme les autres stations, mais de manière encore plus marquée, les conséquences de la hausse de l'immobilier dans les Alpes du Nord. Toujours d'après Meilleurs Agents, les prix y auraient progressé de près de 10 % entre janvier 2021 et janvier 2022. Et la hausse atteint même près de 23 % sur les trois dernières années.Sur ce podium des stations de ski les plus chères, on trouve ensuite Courchevel, en Savoie, puis Megève, en Haute Savoie, où le prix moyen au m2 avoisine les 10.000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/20241 minute, 42 seconds
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Pourquoi une compagnie aérienne veut-elle peser les passagers ?

Les passagers seront-ils bientôt traités comme leurs bagages ? La compagnie aérienne Korean Air a en effet inauguré, dans deux aéroports de Corée du Sud, une nouvelle pratique : peser les voyageurs. Elle leur a donc récemment demandé de monter sur la balance avant d'accéder à leur avion. Ce qui n'a pas manqué de susciter l'indignation de certains d'entre eux. On a ainsi vu fleurir de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. On a pu assimiler cette pratique à une forme de discrimination. On s'est aussi demandé si, désormais, le prix des billets dépendrait du poids des passagers. Enfin, certains ont rappelé que, pour répondre à cette curieuse demande de la compagnie, il fallait divulguer des données personnelles et confidentielles. Mais Korean Air n'est pas la première à peser ses passagers. La compagnie nationale néo-zélandaise et plusieurs compagnies américaines s'y sont déjà essayées. Les compagnies ont cependant des arguments à faire valoir. En enregistrant le poids des voyageurs, et notamment celui de leurs clients réguliers, elles peuvent ainsi mieux les répartir dans les avions et prévoir la charge représentée, dans chaque appareil, par les passagers. Ce serait donc une question de sécurité. De fait, la prise en compte du poids précis de chaque voyageur permettrait de mesurer avec beaucoup plus de précision la charge de l'avion. Jusqu'alors, en effet, on se contentait de compter environ 80 kg par voyageur, ce qui est loin de correspondre à la réalité. Mais cette pratique permettrait aussi d'économiser le carburant. Plus un avion est lourd, plus il consomme du kérosène. Ce serait donc une manière, pour les compagnies, de limiter leurs coûts d'exploitation. Par ailleurs, elles tentent de répondre aux critiques. Ainsi, Korean Air assure que les passagers sont pesés de manière anonyme et en toute discrétion. Certains suggèrent que les voyageurs donnent eux-mêmes cette information à l'avance, au moment de réserver leur billet. Une solution qui ne devrait pas forcément convaincre les responsables des compagnies aériennes. En effet, rien ne leur garantit que les passagers leur donneront des informations exactes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20242 minutes, 24 seconds
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Pourquoi une compagnie aérienne veut-elle peser les passagers ?

Les passagers seront-ils bientôt traités comme leurs bagages ? La compagnie aérienne Korean Air a en effet inauguré, dans deux aéroports de Corée du Sud, une nouvelle pratique : peser les voyageurs. Elle leur a donc récemment demandé de monter sur la balance avant d'accéder à leur avion.Ce qui n'a pas manqué de susciter l'indignation de certains d'entre eux. On a ainsi vu fleurir de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. On a pu assimiler cette pratique à une forme de discrimination.On s'est aussi demandé si, désormais, le prix des billets dépendrait du poids des passagers. Enfin, certains ont rappelé que, pour répondre à cette curieuse demande de la compagnie, il fallait divulguer des données personnelles et confidentielles.Mais Korean Air n'est pas la première à peser ses passagers. La compagnie nationale néo-zélandaise et plusieurs compagnies américaines s'y sont déjà essayées.Les compagnies ont cependant des arguments à faire valoir. En enregistrant le poids des voyageurs, et notamment celui de leurs clients réguliers, elles peuvent ainsi mieux les répartir dans les avions et prévoir la charge représentée, dans chaque appareil, par les passagers.Ce serait donc une question de sécurité. De fait, la prise en compte du poids précis de chaque voyageur permettrait de mesurer avec beaucoup plus de précision la charge de l'avion. Jusqu'alors, en effet, on se contentait de compter environ 80 kg par voyageur, ce qui est loin de correspondre à la réalité.Mais cette pratique permettrait aussi d'économiser le carburant. Plus un avion est lourd, plus il consomme du kérosène. Ce serait donc une manière, pour les compagnies, de limiter leurs coûts d'exploitation.Par ailleurs, elles tentent de répondre aux critiques. Ainsi, Korean Air assure que les passagers sont pesés de manière anonyme et en toute discrétion. Certains suggèrent que les voyageurs donnent eux-mêmes cette information à l'avance, au moment de réserver leur billet.Une solution qui ne devrait pas forcément convaincre les responsables des compagnies aériennes. En effet, rien ne leur garantit que les passagers leur donneront des informations exactes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/14/20241 minute, 54 seconds
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Pourquoi le prix du gaz ne cesse de grimper ?

Décidément, la facture énergétique ne cesse de s'alourdir. Après une augmentation de 10 % du tarif de l'électricité, on annonce une nouvelle hausse du prix du gaz pour l'été prochain. À partir du 1er juillet 2024, en effet, le tarif du gaz devrait progresser de 5,5 % pour les clients se chauffant avec ce mode d'énergie. Et la hausse devrait être de 10,4 % pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude ou la cuisson des repas. Pour le gestionnaire du réseau, cette nouvelle augmentation s'explique d'abord par la nécessité de payer des frais d'entretien qui ne cessent de progresser. Pour pouvoir couvrir ces coûts fixes, le gestionnaire avait demandé une augmentation de 40 % des tarifs du gaz sur quatre ans. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) ne lui a accordé qu'un peu plus de 27 % de hausse. Si les charges du gestionnaire ne cessent d'augmenter, c'est, du moins en partie, en raison de la baisse constante de la consommation. En effet, les particuliers utilisent de moins en moins le gaz comme source d'énergie. La consommation a baissé de 9,5 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période 2018-2019. Or, les exigences, en matière d'entretien du réseau, restent les mêmes. C'est en effet une question de sécurité pour le consommateur. Il faut donc répartir ces frais d'entretien, qu'on ne peut réduire, sur des consommateurs moins nombreux. Ce qui représente, pour chacun d'entre eux, un prix plus élevé. Ce phénomène a alors tendance à enclencher un véritable cercle vicieux. En effet, cette hausse des tarifs conduira de nouveaux consommateurs à abandonner le gaz. Ce qui provoquera une nouvelle augmentation de ces frais fixes, donc une nouvelle baisse de la demande. Et ainsi de suite. Il faut donc s'attendre à de nouvelles augmentations dans les prochaines années. D'autant que le montant des taxes, qui représente une partie du prix, et le prix du gaz naturel lui-même devraient également subir de nouvelles hausses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/13/20242 minutes, 22 seconds
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Pourquoi le prix du gaz ne cesse de grimper ?

Décidément, la facture énergétique ne cesse de s'alourdir. Après une augmentation de 10 % du tarif de l'électricité, on annonce une nouvelle hausse du prix du gaz pour l'été prochain.À partir du 1er juillet 2024, en effet, le tarif du gaz devrait progresser de 5,5 % pour les clients se chauffant avec ce mode d'énergie. Et la hausse devrait être de 10,4 % pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude ou la cuisson des repas.Pour le gestionnaire du réseau, cette nouvelle augmentation s'explique d'abord par la nécessité de payer des frais d'entretien qui ne cessent de progresser. Pour pouvoir couvrir ces coûts fixes, le gestionnaire avait demandé une augmentation de 40 % des tarifs du gaz sur quatre ans. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) ne lui a accordé qu'un peu plus de 27 % de hausse.Si les charges du gestionnaire ne cessent d'augmenter, c'est, du moins en partie, en raison de la baisse constante de la consommation. En effet, les particuliers utilisent de moins en moins le gaz comme source d'énergie.La consommation a baissé de 9,5 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période 2018-2019. Or, les exigences, en matière d'entretien du réseau, restent les mêmes. C'est en effet une question de sécurité pour le consommateur.Il faut donc répartir ces frais d'entretien, qu'on ne peut réduire, sur des consommateurs moins nombreux. Ce qui représente, pour chacun d'entre eux, un prix plus élevé.Ce phénomène a alors tendance à enclencher un véritable cercle vicieux. En effet, cette hausse des tarifs conduira de nouveaux consommateurs à abandonner le gaz. Ce qui provoquera une nouvelle augmentation de ces frais fixes, donc une nouvelle baisse de la demande. Et ainsi de suite.Il faut donc s'attendre à de nouvelles augmentations dans les prochaines années. D'autant que le montant des taxes, qui représente une partie du prix, et le prix du gaz naturel lui-même devraient également subir de nouvelles hausses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/13/20241 minute, 52 seconds
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Qu'est-ce que le « No spend February » ?

Nos contemporains ont pris l'habitude de se lancer des défis. Ainsi, le "dry january" les invitait à réduire leur consommation d'alcool durant ce mois, ou même à ne plus boire du tout. Voilà maintenant le "no spend february". Comme son nom l'indique, il s'agit, en ce second mois de l'année, de moins dépenser ou de laisser même, certains jours, son porte-monnaie dans sa poche. L'idéal serait de se limiter aux achats utiles. Lancé sur les réseaux sociaux, ce nouveau défi semble rencontrer un grand succès. Le but du "no spend february" est donc d'apprendre à maîtriser ses dépenses. Ses promoteurs ne se contentent pas de lancer un slogan accrocheur, ils donnent des conseils simples mais judicieux. Les uns préconisent de suivre ses dépenses au jour le jour, pour ne pas en perdre le contrôle. D'autres proposent des astuces pratiques, comme la technique des enveloppes, devenue très populaire. Elle consiste à mettre dans une enveloppe la somme réservée au paiement d'une facture, à un achat ou une activité. Le budget consacré à chaque dépense perd ainsi son caractère théorique et il devient plus facile de le contrôler. Pour profiter de cette opération, il faut d'abord faire le point de toutes ses dépenses mensuelles. Sur cette base, il sera possible de faire le tri entre les dépenses essentielles, sur lesquelles on ne peut guère économiser, et les achats superflus. Si certaines dépenses, comme le loyer ou certaines factures, ne peuvent subir de compression, d'autres habitudes d'achat peuvent être modifiées. Ainsi, on peut aller au restaurant une fois par mois au lieu de quatre ou se préparer une thermos de café plutôt que de le prendre en terrasse. C'est donc un certain rapport à la consommation qui doit changer. Il faudrait la voir alors davantage comme une action utilitaire que comme une manière de vivre. C'est bien l'objectif que semble s'être assigné le "no spend february". Au risque d'encourager un état de "sous-consommation" trop difficile à endurer pour les adeptes des achats compulsifs. Mais nous n'en sommes pas encore là. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/12/20242 minutes, 25 seconds
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Qu'est-ce que le « No spend February » ?

Nos contemporains ont pris l'habitude de se lancer des défis. Ainsi, le "dry january" les invitait à réduire leur consommation d'alcool durant ce mois, ou même à ne plus boire du tout.Voilà maintenant le "no spend february". Comme son nom l'indique, il s'agit, en ce second mois de l'année, de moins dépenser ou de laisser même, certains jours, son porte-monnaie dans sa poche.L'idéal serait de se limiter aux achats utiles. Lancé sur les réseaux sociaux, ce nouveau défi semble rencontrer un grand succès.Le but du "no spend february" est donc d'apprendre à maîtriser ses dépenses. Ses promoteurs ne se contentent pas de lancer un slogan accrocheur, ils donnent des conseils simples mais judicieux.Les uns préconisent de suivre ses dépenses au jour le jour, pour ne pas en perdre le contrôle. D'autres proposent des astuces pratiques, comme la technique des enveloppes, devenue très populaire.Elle consiste à mettre dans une enveloppe la somme réservée au paiement d'une facture, à un achat ou une activité. Le budget consacré à chaque dépense perd ainsi son caractère théorique et il devient plus facile de le contrôler.Pour profiter de cette opération, il faut d'abord faire le point de toutes ses dépenses mensuelles. Sur cette base, il sera possible de faire le tri entre les dépenses essentielles, sur lesquelles on ne peut guère économiser, et les achats superflus.Si certaines dépenses, comme le loyer ou certaines factures, ne peuvent subir de compression, d'autres habitudes d'achat peuvent être modifiées. Ainsi, on peut aller au restaurant une fois par mois au lieu de quatre ou se préparer une thermos de café plutôt que de le prendre en terrasse.C'est donc un certain rapport à la consommation qui doit changer. Il faudrait la voir alors davantage comme une action utilitaire que comme une manière de vivre. C'est bien l'objectif que semble s'être assigné le "no spend february".Au risque d'encourager un état de "sous-consommation" trop difficile à endurer pour les adeptes des achats compulsifs. Mais nous n'en sommes pas encore là. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/12/20241 minute, 55 seconds
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Je vous parle de mon nouveau podcast: La folle épopée

Pour écouter La folle épopée: Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-folle-%C3%A9pop%C3%A9e/id1727649957 Spotify: https://open.spotify.com/show/74el11FIusukqlTkEMPstj Deezer: https://deezer.com/show/1000659242 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/10/20241 minute, 20 seconds
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Je vous parle de mon nouveau podcast: La folle épopée

Pour écouter La folle épopée:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-folle-%C3%A9pop%C3%A9e/id1727649957Spotify:https://open.spotify.com/show/74el11FIusukqlTkEMPstjDeezer:https://deezer.com/show/1000659242 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/10/20241 minute, 20 seconds
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Qu'est-ce que le Green Deal ?

La colère des agriculteurs ne se manifeste pas seulement contre le gouvernement. Ils en veulent aussi à la Commission européenne. Parmi les mesures prises par cet organisme, et qu'ils contestent, figure notamment le "Green Deal" ou "Pacte vert", mis en place dès 2019. Mais de quoi s'agit-il ? L'objectif de ce Pacte vert est de parvenir, pour l'Europe, à la neutralité climatique d'ici 2050. On y atteindra le jour où les émissions de gaz à effet de serre issus de l'activité humaine seront en quelque sorte annulées par ce que les spécialistes appellent les "puits de carbone". Il s'agit de réservoirs naturels, comme les sols ou les forêts, ou de techniques artificielles de captage, capables d'absorber une partie du carbone émis dans l'atmosphère. Le "Green Deal" cherche donc à ménager l'environnement et à préserver la qualité de vie des Européens, sans sacrifier pour autant la croissance économique. Les mesures prises dans le cadre de ce Pacte vert concernent de nombreux secteurs, comme les transports, l'agriculture ou l'industrie. Ainsi, pour parvenir à la neutralité climatique, une taxe carbone devrait être instituée aux frontières sur certains produits polluants. Pour lutter contre la déforestation, au niveau mondial, l'interdiction de produits tels que l'huile de palme ou le cacao cultivé dans certaines conditions est également prévue par le Pacte vert. De même que la mise en circulation, à partir de 2035, de véhicules neufs n'émettant plus de gaz à effet de serre. Par ailleurs, la nouvelle Politique agricole commune (PAC), entrée en vigueur en janvier 2023, doit s'inscrire dans le cadre du Green Deal. Une PAC qui, comme on le sait, provoque le mécontentement des agriculteurs. Elle leur impose en effet, au nom du maintien de la biodiversité, de laisser au moins 4 % de leurs terres en jachère. D'autres mesures doivent enrayer la baisse des populations d'oiseaux ou de papillons. En outre, la PAC prévoit l'interdiction de certains pesticides, qui ne devront pas passer les frontières européennes. D'une manière générale, le Green Deal entend promouvoir une alimentation à la fois suffisante et plus durable. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20242 minutes, 26 seconds
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Qu'est-ce que le Green Deal ?

La colère des agriculteurs ne se manifeste pas seulement contre le gouvernement. Ils en veulent aussi à la Commission européenne. Parmi les mesures prises par cet organisme, et qu'ils contestent, figure notamment le "Green Deal" ou "Pacte vert", mis en place dès 2019.Mais de quoi s'agit-il ? L'objectif de ce Pacte vert est de parvenir, pour l'Europe, à la neutralité climatique d'ici 2050. On y atteindra le jour où les émissions de gaz à effet de serre issus de l'activité humaine seront en quelque sorte annulées par ce que les spécialistes appellent les "puits de carbone".Il s'agit de réservoirs naturels, comme les sols ou les forêts, ou de techniques artificielles de captage, capables d'absorber une partie du carbone émis dans l'atmosphère.Le "Green Deal" cherche donc à ménager l'environnement et à préserver la qualité de vie des Européens, sans sacrifier pour autant la croissance économique.Les mesures prises dans le cadre de ce Pacte vert concernent de nombreux secteurs, comme les transports, l'agriculture ou l'industrie. Ainsi, pour parvenir à la neutralité climatique, une taxe carbone devrait être instituée aux frontières sur certains produits polluants.Pour lutter contre la déforestation, au niveau mondial, l'interdiction de produits tels que l'huile de palme ou le cacao cultivé dans certaines conditions est également prévue par le Pacte vert. De même que la mise en circulation, à partir de 2035, de véhicules neufs n'émettant plus de gaz à effet de serre.Par ailleurs, la nouvelle Politique agricole commune (PAC), entrée en vigueur en janvier 2023, doit s'inscrire dans le cadre du Green Deal. Une PAC qui, comme on le sait, provoque le mécontentement des agriculteurs.Elle leur impose en effet, au nom du maintien de la biodiversité, de laisser au moins 4 % de leurs terres en jachère. D'autres mesures doivent enrayer la baisse des populations d'oiseaux ou de papillons.En outre, la PAC prévoit l'interdiction de certains pesticides, qui ne devront pas passer les frontières européennes. D'une manière générale, le Green Deal entend promouvoir une alimentation à la fois suffisante et plus durable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/8/20241 minute, 56 seconds
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Pourquoi la chute d'Evergrande en Chine est-elle inquiétante ?

Prix en baisse, chantiers de construction à l'arrêt, la Chine est en pleine crise de l'immobilier. Et ce n'est pas la chute d'Evergrande, le plus grand promoteur immobilier du pays, qui va arranger la situation. Le groupe avait en effet accumulé les dettes, encore accrues par les restrictions de crédit intervenues à partir de 2020. Elles ont fini par atteindre le chiffre impressionnant de 328 milliards de dollars. Étranglé par cette dette, Evergrande, déclaré en faillite aux États-Unis, n'a pu faire face, dès 2021, à certains de ses paiements. Aussi une demande de liquidation a-t-elle été déposée, en juin 2022, auprès d'un tribunal de Hong-Kong. Estimant qu'aucun plan de restructuration convaincant n'avait été présenté par le groupe, le tribunal vient de le placer en liquidation judiciaire. Les conséquences de ce véritable coup de théâtre n'ont pas tardé à se faire sentir. En effet, dès que la nouvelle a été connue, l'action d'Evergrade a accusé une baisse de plus de 20 %. Au point que la bourse de Hong-Kong a dû suspendre la cotation du titre. Il reste à savoir si la décision sera vraiment appliquée. En effet, elle émane d'un tribunal situé dans une région semi-autonome. Les milieux économiques se demandent si elle sera vraiment mise en œuvre en Chine continentale, où Evergrande a son siège. En effet, le pouvoir de Xi Jinping, le dirigeant chinois, y est sans partage. Malgré ce jugement, il pourrait donc soutenir le géant de l'immobilier chinois qui, à l'époque de sa prospérité, était un véritable moteur de l'économie chinoise. Mais le groupe ne doit pas s'attendre à un tel soutien. En effet, le président chinois, qui a ordonné de réduire l'accès du groupe au crédit, considère la situation d'Evergrande, et d'autres sociétés immobilières, comme un véritable danger pour une économie chinoise déjà en souffrance. En effet, la crise du secteur immobilier, révélée par la faillite d'Evergrande, fragilise encore plus l'économie d'un pays qui n'est plus, d'ores et déjà, le moteur de la croissance mondiale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20242 minutes, 20 seconds
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Pourquoi la chute d'Evergrande en Chine est-elle inquiétante ?

Prix en baisse, chantiers de construction à l'arrêt, la Chine est en pleine crise de l'immobilier. Et ce n'est pas la chute d'Evergrande, le plus grand promoteur immobilier du pays, qui va arranger la situation.Le groupe avait en effet accumulé les dettes, encore accrues par les restrictions de crédit intervenues à partir de 2020. Elles ont fini par atteindre le chiffre impressionnant de 328 milliards de dollars.Étranglé par cette dette, Evergrande, déclaré en faillite aux États-Unis, n'a pu faire face, dès 2021, à certains de ses paiements. Aussi une demande de liquidation a-t-elle été déposée, en juin 2022, auprès d'un tribunal de Hong-Kong.Estimant qu'aucun plan de restructuration convaincant n'avait été présenté par le groupe, le tribunal vient de le placer en liquidation judiciaire.Les conséquences de ce véritable coup de théâtre n'ont pas tardé à se faire sentir. En effet, dès que la nouvelle a été connue, l'action d'Evergrade a accusé une baisse de plus de 20 %. Au point que la bourse de Hong-Kong a dû suspendre la cotation du titre.Il reste à savoir si la décision sera vraiment appliquée. En effet, elle émane d'un tribunal situé dans une région semi-autonome. Les milieux économiques se demandent si elle sera vraiment mise en œuvre en Chine continentale, où Evergrande a son siège.En effet, le pouvoir de Xi Jinping, le dirigeant chinois, y est sans partage. Malgré ce jugement, il pourrait donc soutenir le géant de l'immobilier chinois qui, à l'époque de sa prospérité, était un véritable moteur de l'économie chinoise.Mais le groupe ne doit pas s'attendre à un tel soutien. En effet, le président chinois, qui a ordonné de réduire l'accès du groupe au crédit, considère la situation d'Evergrande, et d'autres sociétés immobilières, comme un véritable danger pour une économie chinoise déjà en souffrance.En effet, la crise du secteur immobilier, révélée par la faillite d'Evergrande, fragilise encore plus l'économie d'un pays qui n'est plus, d'ores et déjà, le moteur de la croissance mondiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/7/20241 minute, 50 seconds
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Comment va le moral des français ?

Le contexte économique actuel, marqué par une inflation qui marque à peine le pas, n'incite guère à l'optimisme. Malgré ces difficultés conjoncturelles, le moral des Français semble pourtant s'améliorer légèrement. C'est du moins ce qui ressort d'un récent rapport de l'Insee. En effet, l'indicateur mesurant la confiance des ménages affiche le score de 91, un résultat en hausse de deux points par rapport au mois de décembre. Il est cependant à relativiser si on le compare au chiffre 100, qui est la moyenne de longue période de cet indice de confiance. D'autres indicateurs témoignent de l'optimisme mesuré dont font preuve les Français. Ainsi, toujours d'après l'Insee, l'indice se rapportant à la perception qu'ont les ménages de leur situation financière est en hausse d'un point. De même, les Français envisagent avec plus de confiance l'évolution économique. En effet, ils sont plus nombreux (une hausse de 2 points) à penser que leur niveau de vie a progressé au cours des 12 derniers mois. Et ils sont encore plus optimistes pour l'avenir. En effet, l'Insee note une progression de 6 points de l'indicateur mesurant l'opinion des ménages à propos de l'évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois. Là encore, cependant, cette confiance retrouvée témoigne d'un sursaut assez timide, ces chiffres demeurant inférieurs à la moyenne de longue période. Malgré tout, d'autres signes montrent que les Français ont davantage le moral. Ainsi, ils craignent un peu moins la perspective d'un chômage élevé. De même, l'indice appréciant l'opinion des Français par rapport à la poursuite de l'inflation est en baisse de 5 points. Ils sont donc plus nombreux à penser que la hausse des prix devrait marquer le pas. Même tempéré, cet optimisme témoigne d'une relative confiance dans l'avenir, alors même que l'Insee dévoile, à cet égard, d'autres chiffres plus inquiétants. En effet, il indique que 2023 n'a pas été une très bonne année pour les entreprises. De fait, il s'en est créé 10.000 de moins qu'en 2022. De quoi, peut-être, infléchir le moral des Français. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/6/20242 minutes, 23 seconds
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Comment va le moral des français ?

Le contexte économique actuel, marqué par une inflation qui marque à peine le pas, n'incite guère à l'optimisme. Malgré ces difficultés conjoncturelles, le moral des Français semble pourtant s'améliorer légèrement.C'est du moins ce qui ressort d'un récent rapport de l'Insee. En effet, l'indicateur mesurant la confiance des ménages affiche le score de 91, un résultat en hausse de deux points par rapport au mois de décembre.Il est cependant à relativiser si on le compare au chiffre 100, qui est la moyenne de longue période de cet indice de confiance.D'autres indicateurs témoignent de l'optimisme mesuré dont font preuve les Français. Ainsi, toujours d'après l'Insee, l'indice se rapportant à la perception qu'ont les ménages de leur situation financière est en hausse d'un point.De même, les Français envisagent avec plus de confiance l'évolution économique. En effet, ils sont plus nombreux (une hausse de 2 points) à penser que leur niveau de vie a progressé au cours des 12 derniers mois. Et ils sont encore plus optimistes pour l'avenir.En effet, l'Insee note une progression de 6 points de l'indicateur mesurant l'opinion des ménages à propos de l'évolution du niveau de vie au cours des 12 prochains mois.Là encore, cependant, cette confiance retrouvée témoigne d'un sursaut assez timide, ces chiffres demeurant inférieurs à la moyenne de longue période.Malgré tout, d'autres signes montrent que les Français ont davantage le moral. Ainsi, ils craignent un peu moins la perspective d'un chômage élevé. De même, l'indice appréciant l'opinion des Français par rapport à la poursuite de l'inflation est en baisse de 5 points. Ils sont donc plus nombreux à penser que la hausse des prix devrait marquer le pas.Même tempéré, cet optimisme témoigne d'une relative confiance dans l'avenir, alors même que l'Insee dévoile, à cet égard, d'autres chiffres plus inquiétants. En effet, il indique que 2023 n'a pas été une très bonne année pour les entreprises. De fait, il s'en est créé 10.000 de moins qu'en 2022. De quoi, peut-être, infléchir le moral des Français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/6/20241 minute, 53 seconds
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Que contient la proposition de loi « anti Airbnb » ?

Une loi sur les logements meublés touristiques vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée Nationale. Dans le viseur de ce texte : les appartements et maisons loués par le biais d'Airbnb, un site mettant en relation les propriétaires et les vacanciers souhaitant louer un logement pour une courte période. En effet, la présence de ces logements saisonniers, de plus en plus nombreux, accentuerait la crise d'un secteur en difficulté. Pour les spécialistes, en effet, elle serait l'une des principales responsables de la baisse du nombre de logements mis en location. L'agence Foncia, une référence en matière de gestion locative, l'estimait à 10 % pour l'année 2021. Depuis, la situation ne s'est guère améliorée. La loi qui vient d'être adoptée, en première lecture, par les députés, doit inciter les propriétaires à remettre leurs logements dans le circuit normal de la location, ou, en tous cas, à proposer des baux de plus longue durée. La mesure la plus attendue est de nature fiscale. Elle ramène à 30 %, au lieu de 50 ou même 71 %, l'abattement appliqué sur les revenus tirés de la location de ces logements saisonniers. L'abattement de 71 % ne serait plus valable que dans des secteurs ruraux connaissant une faible densité de population. Les maires auront également la possibilité de réduire le nombre de jours durant lesquels une résidence principale peut être louée dans l'année. Ainsi, cette période de location annuelle pourrait passer de 120 à 90 jours. Par ailleurs, de nouvelles exigences, en termes de diagnostic de performance énergétique, seront imposés aux propriétaires de meublés touristiques. Les mesures contenues dans la loi sont jugées satisfaisantes par l'ensemble des députés de l'opposition, qui ont d'ailleurs voté le texte. Certains demandent d'aller plus loin et de supprimer tous les avantages fiscaux dont profitent les propriétaires de ces logements saisonniers. Ce serait, pour eux, la meilleure façon de lutter contre la pénurie de logements qui se fait sentir dans de nombreuses régions. Pour l'heure, la loi doit être encore examinée par le Sénat. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/5/20242 minutes, 26 seconds
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Que contient la proposition de loi « anti Airbnb » ?

Une loi sur les logements meublés touristiques vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée Nationale. Dans le viseur de ce texte : les appartements et maisons loués par le biais d'Airbnb, un site mettant en relation les propriétaires et les vacanciers souhaitant louer un logement pour une courte période.En effet, la présence de ces logements saisonniers, de plus en plus nombreux, accentuerait la crise d'un secteur en difficulté. Pour les spécialistes, en effet, elle serait l'une des principales responsables de la baisse du nombre de logements mis en location.L'agence Foncia, une référence en matière de gestion locative, l'estimait à 10 % pour l'année 2021. Depuis, la situation ne s'est guère améliorée.La loi qui vient d'être adoptée, en première lecture, par les députés, doit inciter les propriétaires à remettre leurs logements dans le circuit normal de la location, ou, en tous cas, à proposer des baux de plus longue durée.La mesure la plus attendue est de nature fiscale. Elle ramène à 30 %, au lieu de 50 ou même 71 %, l'abattement appliqué sur les revenus tirés de la location de ces logements saisonniers. L'abattement de 71 % ne serait plus valable que dans des secteurs ruraux connaissant une faible densité de population.Les maires auront également la possibilité de réduire le nombre de jours durant lesquels une résidence principale peut être louée dans l'année. Ainsi, cette période de location annuelle pourrait passer de 120 à 90 jours.Par ailleurs, de nouvelles exigences, en termes de diagnostic de performance énergétique, seront imposés aux propriétaires de meublés touristiques.Les mesures contenues dans la loi sont jugées satisfaisantes par l'ensemble des députés de l'opposition, qui ont d'ailleurs voté le texte. Certains demandent d'aller plus loin et de supprimer tous les avantages fiscaux dont profitent les propriétaires de ces logements saisonniers.Ce serait, pour eux, la meilleure façon de lutter contre la pénurie de logements qui se fait sentir dans de nombreuses régions. Pour l'heure, la loi doit être encore examinée par le Sénat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/5/20241 minute, 56 seconds
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Quel est le portrait type de l'agriculteur en France ?

Le monde agricole est en ébullition. Les agriculteurs se disent étranglés par l'augmentation des charges et la concurrence des produits importés, qu'ils jugent déloyale. Ils réclament aussi l'allègement des normes européennes. Les paysans dont donc en colère. Mais à quoi ressemblent-ils au juste aujourd'hui ? D'abord ils sont beaucoup moins nombreux. En effet, on ne comptait qu'un peu moins de 400.000 exploitations agricoles en 2020, contre environ 1,5 million en 1970. Soit près de quatre fois moins en 50 ans. En 2021, les agriculteurs ne représentent donc plus que 1,5 % de la population active, contre un peu plus de 7 % en 1980. En revanche, ces exploitations sont plus grandes, ce qui compense un peu la diminution de leur nombre. En effet, la superficie moyenne des exploitations agricoles a augmenté de 50 hectares en 50 ans. Dans l'ensemble, les agriculteurs sont également plus âgés. En effet, selon le dernier recensement agricole, environ la moitié des exploitations étaient dirigées, en 2020, par des agriculteurs âgés de 55 ans et plus. Ces agriculteurs plus chenus, on les retrouve d'ailleurs davantage encore dans certaines régions, comme le Sud-Ouest, la Normandie, la Bretagne ou encore la région PACA. En 2020, moins de 40 % des agriculteurs avaient moins de 40 ans. À cette date, leur âge moyen était d'un peu plus de 51 ans. Une situation qui ne laissera pas de poser de graves problèmes au moment du départ en retraite de ces agriculteurs âgés. Il faut peut-être craindre alors la disparition d'un certain nombre d'exploitations. Par ailleurs, le monde agricole semble peu propice aux agricultrices. En effet, on ne comptait, en 2020, qu'un peu plus de 26 % d'exploitantes, ou de femmes dirigeant l'exploitation avec leurs maris. Un chiffre qui montre même un léger recul par rapport à 2010. Enfin, les agriculteurs d'aujourd'hui ont fait davantage d'études. Ainsi, près de 75 % ont un niveau bac, contre 48 % dans la génération précédente. Et 44 % ont suivi un cursus dans le supérieur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/4/20242 minutes, 52 seconds
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Quel est le portrait type de l'agriculteur en France ?

Le monde agricole est en ébullition. Les agriculteurs se disent étranglés par l'augmentation des charges et la concurrence des produits importés, qu'ils jugent déloyale. Ils réclament aussi l'allègement des normes européennes.Les paysans dont donc en colère. Mais à quoi ressemblent-ils au juste aujourd'hui ? D'abord ils sont beaucoup moins nombreux. En effet, on ne comptait qu'un peu moins de 400.000 exploitations agricoles en 2020, contre environ 1,5 million en 1970. Soit près de quatre fois moins en 50 ans.En 2021, les agriculteurs ne représentent donc plus que 1,5 % de la population active, contre un peu plus de 7 % en 1980.En revanche, ces exploitations sont plus grandes, ce qui compense un peu la diminution de leur nombre. En effet, la superficie moyenne des exploitations agricoles a augmenté de 50 hectares en 50 ans.Dans l'ensemble, les agriculteurs sont également plus âgés. En effet, selon le dernier recensement agricole, environ la moitié des exploitations étaient dirigées, en 2020, par des agriculteurs âgés de 55 ans et plus. Ces agriculteurs plus chenus, on les retrouve d'ailleurs davantage encore dans certaines régions, comme le Sud-Ouest, la Normandie, la Bretagne ou encore la région PACA.En 2020, moins de 40 % des agriculteurs avaient moins de 40 ans. À cette date, leur âge moyen était d'un peu plus de 51 ans. Une situation qui ne laissera pas de poser de graves problèmes au moment du départ en retraite de ces agriculteurs âgés. Il faut peut-être craindre alors la disparition d'un certain nombre d'exploitations.Par ailleurs, le monde agricole semble peu propice aux agricultrices. En effet, on ne comptait, en 2020, qu'un peu plus de 26 % d'exploitantes, ou de femmes dirigeant l'exploitation avec leurs maris. Un chiffre qui montre même un léger recul par rapport à 2010.Enfin, les agriculteurs d'aujourd'hui ont fait davantage d'études. Ainsi, près de 75 % ont un niveau bac, contre 48 % dans la génération précédente. Et 44 % ont suivi un cursus dans le supérieur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/4/20242 minutes, 22 seconds
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Quelle va être l'augmentation des franchises dans le domaine de la santé ?

Les largesses du "quoi qu'il en coûte", cette politique de protection de l'économie mise en place durant la crise du Covid, semblent bien terminées. En effet, l'heure est au redressement des finances publiques, mises à mal par les généreuses dépenses de la période précédente. Le gouvernement veut donc trouver de nouvelles ressources et faire des économies, et ce dans tous les secteurs. Y compris celui de la santé. En effet, 800 millions d'économies sont prévues dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024. On doit d'abord les trouver dans une augmentation des franchises médicales, ces sommes qui restent à la charge du patient, en plus du ticket modérateur. Et cette hausse n'est pas symbolique. En effet, le gouvernement annonce un doublement de ces franchises, une mesure qui devrait être effective au plus tard fin mars 2024. Ainsi, la somme restant à la charge du patient, sur les médicaments remboursés par l'Assurance maladie, passera de 50 centimes à 1 euro. Même augmentation pour la franchise à payer à l'occasion de la consultation d'un professionnel de santé paramédical. Et la franchise passera de 2 à 4 euros pour les transports sanitaires. Mais la hausse ne concerne pas seulement les franchises médicales. Elle s'applique aussi aux participations forfaitaires, des contributions financières déduites des remboursements de l'Assurance maladie. Et, là encore, le gouvernement a décidé de les doubler. Ainsi, elle passe de 1 à 2 euros pour une consultation chez le médecin ou des examens en laboratoire. Pour atténuer en partie l'effet de ces mesures, certains gardes-fous sont cependant conservés. Ainsi, le montant annuel des franchises médicales est toujours plafonné à 50 euros. Ce qui peut limiter l'impact financier de cette augmentation pour les personnes souffrant de pathologies lourdes et ayant besoin, de ce fait, de traitements de longue durée. De même, certaines catégories, comme les mineurs, les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, demeurent exonérés des franchises médicales. Elles ne sont donc pas concernées par ces nouvelles mesures. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20242 minutes, 28 seconds
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Quelle va être l'augmentation des franchises dans le domaine de la santé ?

Les largesses du "quoi qu'il en coûte", cette politique de protection de l'économie mise en place durant la crise du Covid, semblent bien terminées. En effet, l'heure est au redressement des finances publiques, mises à mal par les généreuses dépenses de la période précédente.Le gouvernement veut donc trouver de nouvelles ressources et faire des économies, et ce dans tous les secteurs. Y compris celui de la santé. En effet, 800 millions d'économies sont prévues dans le budget de la Sécurité sociale pour 2024.On doit d'abord les trouver dans une augmentation des franchises médicales, ces sommes qui restent à la charge du patient, en plus du ticket modérateur.Et cette hausse n'est pas symbolique. En effet, le gouvernement annonce un doublement de ces franchises, une mesure qui devrait être effective au plus tard fin mars 2024. Ainsi, la somme restant à la charge du patient, sur les médicaments remboursés par l'Assurance maladie, passera de 50 centimes à 1 euro.Même augmentation pour la franchise à payer à l'occasion de la consultation d'un professionnel de santé paramédical. Et la franchise passera de 2 à 4 euros pour les transports sanitaires.Mais la hausse ne concerne pas seulement les franchises médicales. Elle s'applique aussi aux participations forfaitaires, des contributions financières déduites des remboursements de l'Assurance maladie. Et, là encore, le gouvernement a décidé de les doubler.Ainsi, elle passe de 1 à 2 euros pour une consultation chez le médecin ou des examens en laboratoire.Pour atténuer en partie l'effet de ces mesures, certains gardes-fous sont cependant conservés. Ainsi, le montant annuel des franchises médicales est toujours plafonné à 50 euros. Ce qui peut limiter l'impact financier de cette augmentation pour les personnes souffrant de pathologies lourdes et ayant besoin, de ce fait, de traitements de longue durée.De même, certaines catégories, comme les mineurs, les femmes enceintes ou les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, demeurent exonérés des franchises médicales. Elles ne sont donc pas concernées par ces nouvelles mesures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/1/20241 minute, 58 seconds
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Le fisc peut-il utiliser les réseaux sociaux ?

Les pouvoirs d'investigation du fisc et des agents des douane ne cessent de s'étendre. Depuis 2021, ils pouvaient collecter et utiliser des données publiées sur des sites de petites annonces. En ce début 2024, leur contrôle s'élargit encore. En effet, le fisc a reçu le droit de consulter les données publiées sur les réseaux sociaux. Le but est de repérer plus facilement la fraude. L'analyse de ces informations peut permettre de comparer la déclaration fiscale d'une personne au train de vie que trahissent les renseignements donnés sur les réseaux sociaux. Il s'agit également de vérifier si certaines personnes, prétendant vivre le plus souvent à l'étranger, ne résident pas, en fait, sur le territoire national. Leur but étant, bien sûr, d'échapper à l'impôt français. Ces nouveaux pouvoirs accordés au fisc ne l'ont pas été sans réticences. En effet, le Conseil constitutionnel et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avaient formulé des réserves à l'égard d'une telle intrusion de l'administration dans la vie privée des contribuables. La CNIL avait même appelé les autorités à faire preuve d'une "grande prudence" dans le recueil de ces données personnelles. C'est ainsi que la collecte de ces informations a d'abord été encadrée par un certain nombre de limites. La plus notable était l'impossibilité pour les services fiscaux de créer un compte sue les réseaux sociaux, ce qui, de fait, les empêchait d'y accéder. Cet obstacle vient d'être supprimé. Le fisc aura désormais le droit d'ouvrir un compte. Pour autant, l'accès aux réseaux sociaux ne résoudra pas le problème de la fraude fiscale d'un coup de baguette magique. L'administration le reconnaît elle-même, ne concevant cette démarche que comme une expérimentation. Seuls ses résultats permettront de se prononcer sur l'efficacité de la méthode. En effet, le fisc est bien conscient de la relativité des informations publiées sur les réseaux sociaux. Rien ne garantit, par exemple, l'authenticité des photos qu'on y trouve. Ainsi, la luxueuse maison d'un contribuable n'est peut-être pas la sienne ou bien ne lui appartient plus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20242 minutes, 27 seconds
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Le fisc peut-il utiliser les réseaux sociaux ?

Les pouvoirs d'investigation du fisc et des agents des douane ne cessent de s'étendre. Depuis 2021, ils pouvaient collecter et utiliser des données publiées sur des sites de petites annonces.En ce début 2024, leur contrôle s'élargit encore. En effet, le fisc a reçu le droit de consulter les données publiées sur les réseaux sociaux. Le but est de repérer plus facilement la fraude.L'analyse de ces informations peut permettre de comparer la déclaration fiscale d'une personne au train de vie que trahissent les renseignements donnés sur les réseaux sociaux.Il s'agit également de vérifier si certaines personnes, prétendant vivre le plus souvent à l'étranger, ne résident pas, en fait, sur le territoire national. Leur but étant, bien sûr, d'échapper à l'impôt français.Ces nouveaux pouvoirs accordés au fisc ne l'ont pas été sans réticences. En effet, le Conseil constitutionnel et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) avaient formulé des réserves à l'égard d'une telle intrusion de l'administration dans la vie privée des contribuables.La CNIL avait même appelé les autorités à faire preuve d'une "grande prudence" dans le recueil de ces données personnelles. C'est ainsi que la collecte de ces informations a d'abord été encadrée par un certain nombre de limites.La plus notable était l'impossibilité pour les services fiscaux de créer un compte sue les réseaux sociaux, ce qui, de fait, les empêchait d'y accéder. Cet obstacle vient d'être supprimé. Le fisc aura désormais le droit d'ouvrir un compte.Pour autant, l'accès aux réseaux sociaux ne résoudra pas le problème de la fraude fiscale d'un coup de baguette magique. L'administration le reconnaît elle-même, ne concevant cette démarche que comme une expérimentation. Seuls ses résultats permettront de se prononcer sur l'efficacité de la méthode.En effet, le fisc est bien conscient de la relativité des informations publiées sur les réseaux sociaux. Rien ne garantit, par exemple, l'authenticité des photos qu'on y trouve. Ainsi, la luxueuse maison d'un contribuable n'est peut-être pas la sienne ou bien ne lui appartient plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/31/20241 minute, 57 seconds
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Comment la Grèce va-t-elle lutter contre le vieillissement de sa population ?

De nombreux pays européens sont confrontés à la baisse des naissances et, partant, au vieillissement et à la diminution de la population. Même la France, dont le taux de fécondité demeure le plus élevé de l'Union européenne, a vu le nombre de naissances chuter de plus de 6,5 % en 2023. La Grèce est l'un des pays les plus touchés par ce tassement démographique. Déjà bas, le taux de fécondité, de 1,5 enfant par femme en 2012, est encore descendu à 1,3 enfant par femme en 2019. Or, ce taux devrait être à 2,1 enfant par femme pour assurer le renouvellement des générations. Cette évolution de la fécondité explique en partie la baisse de 3,5 % de la population grecque depuis 2011. Ce recul s'explique aussi par une émigration massive des Grecs qui, durant la grave crise économique qui a récemment frappé leur pays, ont quitté la Grèce pour trouver du travail à l'étranger. L'exode de ces 450.000 Grecs a contribué, par lui-même, au recul de la population. Mais la grande majorité de ces émigrés étant âgés de moins de 40 ans, c'est autant de personnes en âge de procréer qui ont quitté le pays. Le gouvernement grec a donc pris des mesures pour enrayer le déclin démographique et le vieillissement de la population. En 2020, les pouvoirs publics avaient déjà instauré une prime de naissance de 2.000 euros. Le gouvernement a décidé d'en augmenter le montant et de le faire dépendre du nombre d'enfants. Ainsi, pour la naissance d'un premier enfant, la prime passera de 2.000 à 2.400 euros. Les parents d'un deuxième enfant toucheront 2.700 euros. Et, pour le troisième enfant, le montant sera de 3.000 euros. Le montant prévu pour un quatrième enfant n'est pas précisé. Les autorités ont sans doute pensé qu'un tel événement devient trop rare en Grèce pour qu'on le prenne en compte. Un programme nataliste plus large devrait être annoncé prochainement. Comportant sept mesures au total, il devrait coûter environ 90 millions d'euros à l'État. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/30/20242 minutes, 27 seconds
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Comment la Grèce va-t-elle lutter contre le vieillissement de sa population ?

De nombreux pays européens sont confrontés à la baisse des naissances et, partant, au vieillissement et à la diminution de la population. Même la France, dont le taux de fécondité demeure le plus élevé de l'Union européenne, a vu le nombre de naissances chuter de plus de 6,5 % en 2023.La Grèce est l'un des pays les plus touchés par ce tassement démographique. Déjà bas, le taux de fécondité, de 1,5 enfant par femme en 2012, est encore descendu à 1,3 enfant par femme en 2019. Or, ce taux devrait être à 2,1 enfant par femme pour assurer le renouvellement des générations.Cette évolution de la fécondité explique en partie la baisse de 3,5 % de la population grecque depuis 2011. Ce recul s'explique aussi par une émigration massive des Grecs qui, durant la grave crise économique qui a récemment frappé leur pays, ont quitté la Grèce pour trouver du travail à l'étranger.L'exode de ces 450.000 Grecs a contribué, par lui-même, au recul de la population. Mais la grande majorité de ces émigrés étant âgés de moins de 40 ans, c'est autant de personnes en âge de procréer qui ont quitté le pays.Le gouvernement grec a donc pris des mesures pour enrayer le déclin démographique et le vieillissement de la population.En 2020, les pouvoirs publics avaient déjà instauré une prime de naissance de 2.000 euros. Le gouvernement a décidé d'en augmenter le montant et de le faire dépendre du nombre d'enfants.Ainsi, pour la naissance d'un premier enfant, la prime passera de 2.000 à 2.400 euros. Les parents d'un deuxième enfant toucheront 2.700 euros. Et, pour le troisième enfant, le montant sera de 3.000 euros.Le montant prévu pour un quatrième enfant n'est pas précisé. Les autorités ont sans doute pensé qu'un tel événement devient trop rare en Grèce pour qu'on le prenne en compte.Un programme nataliste plus large devrait être annoncé prochainement. Comportant sept mesures au total, il devrait coûter environ 90 millions d'euros à l'État. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/30/20241 minute, 57 seconds
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Qu'est-ce que Cosmc's, la nouvelle chaine de McDonald's ?

La nouvelle était dans l'air, le patron de McDonald's l' a confirmée en décembre dernier. Il a en effet annoncé la naissance d'une petite sœur de la célèbre chaîne de restauration rapide. Elle s'appelle Cosmc's. Cette nouvelle enseigne est placée sous l'égide d'un petit personnage à six bras, qui ressemble à un extraterrestre. il est apparu dans des spots publicitaires, dans les années 1980 et 1990. L'offre de ces nouveaux restaurants complète celle de McDonald's. En effet, ses clients n'en poussent pas les portes pour faire de vrais repas, ce qui aurait pu représenter une concurrence pour les restaurants de la chaîne. Cosmc's essaierait plutôt de rivaliser avec le groupe Starbucks, une chaîne mondiale de cafés. De fait, la nouvelle enseigne de McDonald's propose plutôt des encas et des desserts. En effet, viennoiseries, gâteaux, sandwichs et glaces sont au menu. Pour étancher sa soif, on a le choix entre les limonades, le café froid, les milk-shakes ou encore une sélection de thés spéciaux. Des boissons aux saveurs inédites sont aussi proposées aux clients. Ils ne resteront d'ailleurs pas longtemps dans ces nouveaux cafés. En effet, le service ne se fait pas dans la salle, mais seulement en drive. L'argument invoqué est le gain de temps. Le premier restaurant de Cosmc's s'est ouvert, en décembre dernier, dans la banlieue de Chicago. Il a connu d'emblée un franc succès. Sa fréquentation est déjà bien supérieure à celle d'un McDonald's. En effet, il a enregistré plus du double de visites. Et ce serait même encore plus si l'on tient compte de la taille plus limitée de ces nouveaux restaurants. Le personnel n'a d'ailleurs même pas pu prendre toutes les commandes. Avec cet établissement, la direction de McDonald's volait sonder le terrain. À cet égard, le test semble pleinement réussi. Une dizaine de restaurants supplémentaires devraient donc voir le jour en 2024, notamment au Texas. Pour l'heure, McDonald's n'a rien dit d'un éventuel déploiement de son nouveau concept dans le reste du monde. Si Cosmc's devait arriver en France, on se demande comment il faudrait prononcer son nom. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/29/20242 minutes, 22 seconds
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Qu'est-ce que Cosmc's, la nouvelle chaine de McDonald's ?

La nouvelle était dans l'air, le patron de McDonald's l' a confirmée en décembre dernier. Il a en effet annoncé la naissance d'une petite sœur de la célèbre chaîne de restauration rapide.Elle s'appelle Cosmc's. Cette nouvelle enseigne est placée sous l'égide d'un petit personnage à six bras, qui ressemble à un extraterrestre. il est apparu dans des spots publicitaires, dans les années 1980 et 1990.L'offre de ces nouveaux restaurants complète celle de McDonald's. En effet, ses clients n'en poussent pas les portes pour faire de vrais repas, ce qui aurait pu représenter une concurrence pour les restaurants de la chaîne. Cosmc's essaierait plutôt de rivaliser avec le groupe Starbucks, une chaîne mondiale de cafés.De fait, la nouvelle enseigne de McDonald's propose plutôt des encas et des desserts. En effet, viennoiseries, gâteaux, sandwichs et glaces sont au menu. Pour étancher sa soif, on a le choix entre les limonades, le café froid, les milk-shakes ou encore une sélection de thés spéciaux. Des boissons aux saveurs inédites sont aussi proposées aux clients.Ils ne resteront d'ailleurs pas longtemps dans ces nouveaux cafés. En effet, le service ne se fait pas dans la salle, mais seulement en drive. L'argument invoqué est le gain de temps.Le premier restaurant de Cosmc's s'est ouvert, en décembre dernier, dans la banlieue de Chicago. Il a connu d'emblée un franc succès. Sa fréquentation est déjà bien supérieure à celle d'un McDonald's. En effet, il a enregistré plus du double de visites.Et ce serait même encore plus si l'on tient compte de la taille plus limitée de ces nouveaux restaurants. Le personnel n'a d'ailleurs même pas pu prendre toutes les commandes.Avec cet établissement, la direction de McDonald's volait sonder le terrain. À cet égard, le test semble pleinement réussi. Une dizaine de restaurants supplémentaires devraient donc voir le jour en 2024, notamment au Texas.Pour l'heure, McDonald's n'a rien dit d'un éventuel déploiement de son nouveau concept dans le reste du monde. Si Cosmc's devait arriver en France, on se demande comment il faudrait prononcer son nom. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/29/20241 minute, 52 seconds
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Les mangas sont-ils encore à la mode ?

D'après les spécialistes, le marché du livre demeure dynamique en France, surtout si on le compare à la situation d'autres pays européens. En effet, les lecteurs français achèteraient autant de livres que les Italiens et les Britanniques réunis. Ce marché n'en accuse pas moins un léger reflux en 2023. En effet, 351 millions de livres neufs ont été vendus l'année dernière, ce qui représente un recul d'environ 4 % par rapport à l'année précédente. Ce qui n'empêche pas le chiffre d'affaires du secteur de progresser légèrement. En effet il est en hausse de 1 %, ce qui s'explique notamment par une augmentation moyenne de 5 % du prix des livres. Comme les autres, le marché du livre est en effet sensible à l'inflation. En 2023, le marché du livre a d'abord été tiré vers le haut par la littérature. En effet, les romans représentent environ 28 % des ventes. Les lecteurs français manifestent un goût particulier pour la romance, des récits où les histoires d'amour ont la part belle. En effet, ce genre représente, à lui seul, 7 % des ventes totales et un titre sur neuf en matière de littérature. Dans ce classement des livres les plus vendus, viennent ensuite les bandes dessinées, avec 23 % des ventes, et les livres pour la jeunesse, qui, avec 21 % des ventes, arrivent en troisième position. Même si elles prennent le seconde place de ce palmarès, les bandes dessinées amorcent cependant un repli. Surtout si on compare ses ventes avec celles des deux années précédentes, durant lesquelles le secteur avait engrangé de notables profits. Cette baisse s'explique notamment par le reflux du manga, cette bande dessinée dont les personnages et les codes graphiques particuliers nous viennent du Japon. En effet, seulement 39,6 millions de mangas se sont vendus en 2023, ce qui représente une baisse d'environ 11 %. Un repli lié en partie, là encore, à la hausse des prix. Il est cependant à relativiser, compte tenu de la très forte production de mangas ces dernières années. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/28/20242 minutes, 16 seconds
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Les mangas sont-ils encore à la mode ?

D'après les spécialistes, le marché du livre demeure dynamique en France, surtout si on le compare à la situation d'autres pays européens. En effet, les lecteurs français achèteraient autant de livres que les Italiens et les Britanniques réunis.Ce marché n'en accuse pas moins un léger reflux en 2023. En effet, 351 millions de livres neufs ont été vendus l'année dernière, ce qui représente un recul d'environ 4 % par rapport à l'année précédente.Ce qui n'empêche pas le chiffre d'affaires du secteur de progresser légèrement. En effet il est en hausse de 1 %, ce qui s'explique notamment par une augmentation moyenne de 5 % du prix des livres. Comme les autres, le marché du livre est en effet sensible à l'inflation.En 2023, le marché du livre a d'abord été tiré vers le haut par la littérature. En effet, les romans représentent environ 28 % des ventes. Les lecteurs français manifestent un goût particulier pour la romance, des récits où les histoires d'amour ont la part belle.En effet, ce genre représente, à lui seul, 7 % des ventes totales et un titre sur neuf en matière de littérature. Dans ce classement des livres les plus vendus, viennent ensuite les bandes dessinées, avec 23 % des ventes, et les livres pour la jeunesse, qui, avec 21 % des ventes, arrivent en troisième position.Même si elles prennent le seconde place de ce palmarès, les bandes dessinées amorcent cependant un repli. Surtout si on compare ses ventes avec celles des deux années précédentes, durant lesquelles le secteur avait engrangé de notables profits.Cette baisse s'explique notamment par le reflux du manga, cette bande dessinée dont les personnages et les codes graphiques particuliers nous viennent du Japon. En effet, seulement 39,6 millions de mangas se sont vendus en 2023, ce qui représente une baisse d'environ 11 %.Un repli lié en partie, là encore, à la hausse des prix. Il est cependant à relativiser, compte tenu de la très forte production de mangas ces dernières années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/28/20241 minute, 46 seconds
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Pourquoi Carrefour et Netflix s'allient-ils ?

Dans ces temps d'inflation, où les baisses de prix tardent à se faire sentir dans le budget des ménages, les acteurs de la grande distribution rivalisent d'imagination pour fidéliser leurs clients ou même en attirer de nouveaux. C'est ainsi que le groupe Carrefour a eu l'idée d'un partenariat original avec la plateforme Netflix. Une forme de collaboration déjà testée aux États-Unis, mais encore jamais en France. À ce stade d'ailleurs, tous les clients ne sont pas concernés, mais seulement ceux habitant aux alentours de Rouen et de Bordeaux. Au total, plus de 100 magasins Carrefour, de toutes tailles, participent à cette nouvelle offre. D'après l'accord conclu entre Carrefour et Netflix, les clients intéressés vont pouvoir souscrire à un abonnement de 5,99 euros par mois, sans engagement, qui leur permet d'accéder à un forfait Netflix. L'abonnement pourra être souscrit au moyen d'une carte-cadeau, disponible en magasin, ou par l'intermédiaire d'un compte sur la plateforme. Et les clients pourront accéder à d'autres formules d'abonnement. Cependant, la principale originalité de cette offre, c'est qu'elle permet d'associer ces abonnements à des réductions spécifiques. En effet, les clients concernés auront également droit à une réduction de 10 % sur quelque 6.000 produits. L'éventail des articles éligibles à ce rabais est très large, puisqu'on trouve aussi bien des aliments que des produits de droguerie ou d'hygiène. Les deux partenaires espèrent trouver leur compte dans cet accord. Netflix pense pouvoir toucher, par ce biais, des clients peu susceptibles de venir sur la plateforme par d'autres voies. De son côté, Carrefour pense intéresser environ 3 % de sa clientèle. Une telle manière de fidéliser ses clients lui a d'ailleurs été inspirée par une autre forme d'abonnement, alimentaire celui-là. En effet, le groupe avait déjà essayé, dans la région de Rouen, une forme d'abonnement, donnant droit à 15 % de réduction sur certains produits. La formule semble avoir eu un certain succès. Si cette offre conjointe, entre Carrefour et Netflix, en a aussi, le groupe de la grande distribution pourrait étendre la formule à tout le territoire à partir de 2025. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/26/20242 minutes, 25 seconds
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Pourquoi Carrefour et Netflix s'allient-ils ?

Dans ces temps d'inflation, où les baisses de prix tardent à se faire sentir dans le budget des ménages, les acteurs de la grande distribution rivalisent d'imagination pour fidéliser leurs clients ou même en attirer de nouveaux.C'est ainsi que le groupe Carrefour a eu l'idée d'un partenariat original avec la plateforme Netflix. Une forme de collaboration déjà testée aux États-Unis, mais encore jamais en France.À ce stade d'ailleurs, tous les clients ne sont pas concernés, mais seulement ceux habitant aux alentours de Rouen et de Bordeaux. Au total, plus de 100 magasins Carrefour, de toutes tailles, participent à cette nouvelle offre.D'après l'accord conclu entre Carrefour et Netflix, les clients intéressés vont pouvoir souscrire à un abonnement de 5,99 euros par mois, sans engagement, qui leur permet d'accéder à un forfait Netflix.L'abonnement pourra être souscrit au moyen d'une carte-cadeau, disponible en magasin, ou par l'intermédiaire d'un compte sur la plateforme. Et les clients pourront accéder à d'autres formules d'abonnement.Cependant, la principale originalité de cette offre, c'est qu'elle permet d'associer ces abonnements à des réductions spécifiques. En effet, les clients concernés auront également droit à une réduction de 10 % sur quelque 6.000 produits.L'éventail des articles éligibles à ce rabais est très large, puisqu'on trouve aussi bien des aliments que des produits de droguerie ou d'hygiène.Les deux partenaires espèrent trouver leur compte dans cet accord. Netflix pense pouvoir toucher, par ce biais, des clients peu susceptibles de venir sur la plateforme par d'autres voies.De son côté, Carrefour pense intéresser environ 3 % de sa clientèle. Une telle manière de fidéliser ses clients lui a d'ailleurs été inspirée par une autre forme d'abonnement, alimentaire celui-là.En effet, le groupe avait déjà essayé, dans la région de Rouen, une forme d'abonnement, donnant droit à 15 % de réduction sur certains produits. La formule semble avoir eu un certain succès.Si cette offre conjointe, entre Carrefour et Netflix, en a aussi, le groupe de la grande distribution pourrait étendre la formule à tout le territoire à partir de 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/26/20241 minute, 55 seconds
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Pourquoi ne pourrons-nous pas utiliser 27 millions de pièces de monnaie ?

Comme son nom le laisse supposer, l'une des missions de la Monnaie de Paris est de fabriquer les pièces mises en circulation sur le territoire national. Or, les nouvelles pièces de 10, 20 et 50 centimes, frappées en novembre 2023, ne rempliront pas votre porte-monnaie. En effet, ces 27 millions de pièces ont été détruites. Ce qui a coûté à l'État la bagatelle d'un million d'euros. Mais comment en est-on arrivé là ? Avant d'être mises en circulation, les pièces doivent recevoir le feu vert de la Commission européenne. Or, cette fois-ci, elle n'a pas donné son accord. Au motif que les étoiles, un des symboles majeurs de l'Union européenne, ne sont pas assez visibles sur ces pièces de monnaie. Les responsables de la Monnaie de Paris ont voulu minimiser l'affaire. Ils rappellent d'abord que la fabrication de ces pièces ne représentait qu'environ 2 % de la production annuelle de l'organisme. En effet, ces 27 millions de pièces sont assez de peu de chose face aux 1,4 milliard de pièces fabriquées chaque année. Par ailleurs, si les pièces en elles-mêmes ont bien été détruites, le métal, recyclé, sera utilisé pour la fabrication de nouvelles pièces. Et, si l'on en croit la Monnaie de Paris, de nouvelles pièces sont déjà en cours de fabrication. L'organisme se défend d'avoir voulu précipiter les choses, pour pouvoir présenter les nouvelles pièces au ministre de l'Économie, en visite dans l'établissement début décembre 2023. Or, d'après la Monnaie de Paris, tout avait été prévu pour sortir les pièces début janvier 2024. Un planning qui ne tenait donc pas compte de la visite ministérielle. L'organisme avance encore un autre argument. La réponse de la Commission européenne étant plus longue que de coutume, la Monnaie aurait été obligée d'anticiper la production pour tenir les délais. Et ce d'autant plus, à en croire ses responsables, que les nouvelles pièces semblaient répondre aux attentes de la Commission. En effet, leur validation semblait n'être qu'une simple formalité. Dès réception de l'avis européen, le 1er décembre, le design des pièces a été revu et validé juste avant Noël. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20242 minutes, 23 seconds
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Pourquoi ne pourrons-nous pas utiliser 27 millions de pièces de monnaie ?

Comme son nom le laisse supposer, l'une des missions de la Monnaie de Paris est de fabriquer les pièces mises en circulation sur le territoire national.Or, les nouvelles pièces de 10, 20 et 50 centimes, frappées en novembre 2023, ne rempliront pas votre porte-monnaie. En effet, ces 27 millions de pièces ont été détruites. Ce qui a coûté à l'État la bagatelle d'un million d'euros.Mais comment en est-on arrivé là ? Avant d'être mises en circulation, les pièces doivent recevoir le feu vert de la Commission européenne. Or, cette fois-ci, elle n'a pas donné son accord. Au motif que les étoiles, un des symboles majeurs de l'Union européenne, ne sont pas assez visibles sur ces pièces de monnaie.Les responsables de la Monnaie de Paris ont voulu minimiser l'affaire. Ils rappellent d'abord que la fabrication de ces pièces ne représentait qu'environ 2 % de la production annuelle de l'organisme. En effet, ces 27 millions de pièces sont assez de peu de chose face aux 1,4 milliard de pièces fabriquées chaque année.Par ailleurs, si les pièces en elles-mêmes ont bien été détruites, le métal, recyclé, sera utilisé pour la fabrication de nouvelles pièces. Et, si l'on en croit la Monnaie de Paris, de nouvelles pièces sont déjà en cours de fabrication.L'organisme se défend d'avoir voulu précipiter les choses, pour pouvoir présenter les nouvelles pièces au ministre de l'Économie, en visite dans l'établissement début décembre 2023.Or, d'après la Monnaie de Paris, tout avait été prévu pour sortir les pièces début janvier 2024. Un planning qui ne tenait donc pas compte de la visite ministérielle.L'organisme avance encore un autre argument. La réponse de la Commission européenne étant plus longue que de coutume, la Monnaie aurait été obligée d'anticiper la production pour tenir les délais. Et ce d'autant plus, à en croire ses responsables, que les nouvelles pièces semblaient répondre aux attentes de la Commission. En effet, leur validation semblait n'être qu'une simple formalité.Dès réception de l'avis européen, le 1er décembre, le design des pièces a été revu et validé juste avant Noël. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/25/20241 minute, 53 seconds
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Quels sont les métiers les plus menacés par l'IA ?

On le sait, les outils d'intelligence artificielle se développent de plus en plus. Certains s'inquiètent, aujourd'hui, de leur impact sur l'emploi. Selon une récente étude, 7 % des emplois pourraient déjà être remplacés par des dispositifs reposant sur l'IA. Aux États-Unis comme en Europe, deux tiers des emplois seraient déjà fragilisés par le recours, plus ou moins développé, à l'IA. À terme, ces dispositifs ne menaceraient pas moins de 300 millions d'emplois dans le monde. Même si la plupart des métiers peuvent être concernés, à un titre ou à un autre, par la généralisation de l'IA, certains sont plus exposés que d'autres. Selon un récent rapport du Forum économique mondial, l'automatisation et l'informatisation croissante des tâches concerneraient environ 26 millions d'emplois, dans l'administration, mais aussi dans la tenue de caisses, qui pourraient être supprimés dans le monde d'ici 2027. Parmi les professions les plus touchées par l'IA, se trouvent également les métiers de bureau, comme le secrétariat ou la comptabilité. Ainsi, si l'on en croit l'Institut Sapiens, un "think tank" connu, le nombre de secrétaires a chuté de plus de 25 % entre 1986 et 2016. En effet, la prise de rendez-vous et l'organisation des plannings sont de plus en plus souvent confiés à des instruments d'IA. Durant la même période, le nombre de comptables a reculé de 10 %, certains analystes prédisant même leur disparition à l'horizon 2040. Une catégorie similaire d'emplois est également menacée par l'IA, toujours d'après l'Institut Sapiens : celle des employés de banque ou d'assurance, dont le nombre a diminué de près de 40 % en 30 ans (de 1986 à 2016). Certains envisagent même leur disparition programmée d'ici 2040 ou 2050. En effet, les clients se déplacent beaucoup moins en agence pour s'informer ou procéder à leurs opérations courantes. Ils passent donc de plus en plus par Internet. Quant aux caissiers et caissières, leur nombre est en constante régression depuis le début des années 2.000. Dans nombre de magasins, en effet, ces employés sont remplacés par des caisses automatiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20242 minutes, 30 seconds
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Quels sont les métiers les plus menacés par l'IA ?

On le sait, les outils d'intelligence artificielle se développent de plus en plus. Certains s'inquiètent, aujourd'hui, de leur impact sur l'emploi. Selon une récente étude, 7 % des emplois pourraient déjà être remplacés par des dispositifs reposant sur l'IA.Aux États-Unis comme en Europe, deux tiers des emplois seraient déjà fragilisés par le recours, plus ou moins développé, à l'IA. À terme, ces dispositifs ne menaceraient pas moins de 300 millions d'emplois dans le monde.Même si la plupart des métiers peuvent être concernés, à un titre ou à un autre, par la généralisation de l'IA, certains sont plus exposés que d'autres.Selon un récent rapport du Forum économique mondial, l'automatisation et l'informatisation croissante des tâches concerneraient environ 26 millions d'emplois, dans l'administration, mais aussi dans la tenue de caisses, qui pourraient être supprimés dans le monde d'ici 2027.Parmi les professions les plus touchées par l'IA, se trouvent également les métiers de bureau, comme le secrétariat ou la comptabilité. Ainsi, si l'on en croit l'Institut Sapiens, un "think tank" connu, le nombre de secrétaires a chuté de plus de 25 % entre 1986 et 2016. En effet, la prise de rendez-vous et l'organisation des plannings sont de plus en plus souvent confiés à des instruments d'IA.Durant la même période, le nombre de comptables a reculé de 10 %, certains analystes prédisant même leur disparition à l'horizon 2040.Une catégorie similaire d'emplois est également menacée par l'IA, toujours d'après l'Institut Sapiens : celle des employés de banque ou d'assurance, dont le nombre a diminué de près de 40 % en 30 ans (de 1986 à 2016). Certains envisagent même leur disparition programmée d'ici 2040 ou 2050.En effet, les clients se déplacent beaucoup moins en agence pour s'informer ou procéder à leurs opérations courantes. Ils passent donc de plus en plus par Internet.Quant aux caissiers et caissières, leur nombre est en constante régression depuis le début des années 2.000. Dans nombre de magasins, en effet, ces employés sont remplacés par des caisses automatiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/24/20242 minutes
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Peut-on avantager un de ses enfants dans une succession ?

En France, la transmission de son patrimoine à ses enfants est fondée sur un principe d'égalité. Considérés comme des héritiers réservataires, ils doivent recevoir, faute de dispositions spécifiques, une part égale d'une partie de la succession, appelée "réserve". Le montant de cette part dépend du nombre d'enfants. Ainsi, deux enfants recevront chacun un tiers de cette réserve et trois enfants un quart de celle-ci. vous pourrez disposer comme bon vous semble du reste de la succession, appelé "quotité disponible". Les donations accordées aux enfants de votre vivant sont considérées comme des avances sur la succession. Au moment de régler celle-ci, on les prendra en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant. L'existence de ces règles assez strictes n'empêche pourtant pas d'avantager l'un de ses enfants. Le premier moyen consiste à faire à cet enfant une donation "hors part successorale". Elle sera prélevée sur la quotité disponible, la part de l'héritage dont vous pouvez disposer librement. Cette mention (hors part successorale) est essentielle. Dans ce cas, en effet, elle ne sera pas prise en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant. Tout ou partie de la quotité disponible peut également être léguée par testament à l'un de ses enfants. Une autre solution consiste à désigner l'un de ses enfants comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, ces contrats n'entrent pas dans la succession. S'ils se sentent lésés, les héritiers ne peuvent pas remettre en cause le contrat lui-même, mais peuvent contester le montant des primes versées, qui peut parfois être jugé exagéré. Enfin, il est possible de faire, à l'un de ses enfants, un don ou un legs "pour services rendus". Ce don "rémunératoire" n'est pas pris en compte pour établir la part de chacun dans l'héritage et n'est soumis à aucun droit de succession. Pour autant, là encore, il ne doit pas paraître exagéré aux autres héritiers. Faute de quoi, une partie de ce legs peut être considéré comme une donation ordinaire, soumise, on l'a vu, à des règles différentes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/23/20242 minutes, 33 seconds
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Peut-on avantager un de ses enfants dans une succession ?

En France, la transmission de son patrimoine à ses enfants est fondée sur un principe d'égalité. Considérés comme des héritiers réservataires, ils doivent recevoir, faute de dispositions spécifiques, une part égale d'une partie de la succession, appelée "réserve".Le montant de cette part dépend du nombre d'enfants. Ainsi, deux enfants recevront chacun un tiers de cette réserve et trois enfants un quart de celle-ci.vous pourrez disposer comme bon vous semble du reste de la succession, appelé "quotité disponible".Les donations accordées aux enfants de votre vivant sont considérées comme des avances sur la succession. Au moment de régler celle-ci, on les prendra en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant.L'existence de ces règles assez strictes n'empêche pourtant pas d'avantager l'un de ses enfants. Le premier moyen consiste à faire à cet enfant une donation "hors part successorale". Elle sera prélevée sur la quotité disponible, la part de l'héritage dont vous pouvez disposer librement.Cette mention (hors part successorale) est essentielle. Dans ce cas, en effet, elle ne sera pas prise en compte pour calculer la part revenant à chaque enfant. Tout ou partie de la quotité disponible peut également être léguée par testament à l'un de ses enfants.Une autre solution consiste à désigner l'un de ses enfants comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, ces contrats n'entrent pas dans la succession. S'ils se sentent lésés, les héritiers ne peuvent pas remettre en cause le contrat lui-même, mais peuvent contester le montant des primes versées, qui peut parfois être jugé exagéré.Enfin, il est possible de faire, à l'un de ses enfants, un don ou un legs "pour services rendus". Ce don "rémunératoire" n'est pas pris en compte pour établir la part de chacun dans l'héritage et n'est soumis à aucun droit de succession.Pour autant, là encore, il ne doit pas paraître exagéré aux autres héritiers. Faute de quoi, une partie de ce legs peut être considéré comme une donation ordinaire, soumise, on l'a vu, à des règles différentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/23/20242 minutes, 3 seconds
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Quelle somme maximale peut-on payer en cash ?

Dans certains pays, comme l'Allemagne ou l'Autriche, le paiement en espèces n'était limité par aucun plafond, du moins jusqu'à aujourd'hui. Dans d'autres pays, comme la France, il existe au contraire un seuil à ne pas dépasser pour ce mode de paiement. Son montant dépend des situations. Ainsi, on ne peut pas payer des impôts ou des taxes en espèces au-delà d'une somme de 300 euros. Si vous faites vos courses, vous ne pouvez donner plus de 1.000 euros en cash au commerçant. Par contre, il n'y a pas de plafonds pour les transactions en argent liquide entre particuliers. Mais, à partir d'un montant de 1.500 euros, il faut fournir une preuve écrite de la transaction, qui peut être un contrat ou une attestation de vente. Le plafond est plus élevé dans certains pays de l'Union européenne, comme la Pologne, où il ne peut pas dépasser 15.000 euros pour tout le monde. Le Parlement européen a voulu mettre fin à ces disparités entre les États membres. Désormais, dans tous les pays de l'Union européenne, aucune transaction ne devra donner lieu à un paiement en espèces dépassant 10.000 euros. La définition donnée à l'argent liquide par le Parlement européen inclut bien sûr les billets de banque et les pièces, mais aussi l'or, sous forme de pièces ou de lingots, ou même la monnaie n'ayant plus cours. Ce plafond, on le voit, est bien supérieur aux plafonds existant en France. Cette mesure devrait permettre de mieux repérer les transactions douteuses. Le but est donc de lutter contre le blanchiment d'argent et d'entraver le financement du terrorisme. Dans la même logique, les voyageurs entrant dans l'Union européenne et ayant sur eux une somme en argent liquide supérieure à 10.000 euros devront faire une déclaration spécifique auprès du service des douanes. Cette mesure, destinée à combattre le terrorisme et le blanchiment d'argent, s'accompagne de décisions allant dans le même sens, comme la création, en décembre 2023, d'une agence consacrée à la lutte contre ces deux fléaux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/22/20242 minutes, 21 seconds
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Quelle somme maximale peut-on payer en cash ?

Dans certains pays, comme l'Allemagne ou l'Autriche, le paiement en espèces n'était limité par aucun plafond, du moins jusqu'à aujourd'hui.Dans d'autres pays, comme la France, il existe au contraire un seuil à ne pas dépasser pour ce mode de paiement. Son montant dépend des situations. Ainsi, on ne peut pas payer des impôts ou des taxes en espèces au-delà d'une somme de 300 euros.Si vous faites vos courses, vous ne pouvez donner plus de 1.000 euros en cash au commerçant. Par contre, il n'y a pas de plafonds pour les transactions en argent liquide entre particuliers. Mais, à partir d'un montant de 1.500 euros, il faut fournir une preuve écrite de la transaction, qui peut être un contrat ou une attestation de vente.Le plafond est plus élevé dans certains pays de l'Union européenne, comme la Pologne, où il ne peut pas dépasser 15.000 euros pour tout le monde.Le Parlement européen a voulu mettre fin à ces disparités entre les États membres. Désormais, dans tous les pays de l'Union européenne, aucune transaction ne devra donner lieu à un paiement en espèces dépassant 10.000 euros.La définition donnée à l'argent liquide par le Parlement européen inclut bien sûr les billets de banque et les pièces, mais aussi l'or, sous forme de pièces ou de lingots, ou même la monnaie n'ayant plus cours.Ce plafond, on le voit, est bien supérieur aux plafonds existant en France. Cette mesure devrait permettre de mieux repérer les transactions douteuses. Le but est donc de lutter contre le blanchiment d'argent et d'entraver le financement du terrorisme.Dans la même logique, les voyageurs entrant dans l'Union européenne et ayant sur eux une somme en argent liquide supérieure à 10.000 euros devront faire une déclaration spécifique auprès du service des douanes.Cette mesure, destinée à combattre le terrorisme et le blanchiment d'argent, s'accompagne de décisions allant dans le même sens, comme la création, en décembre 2023, d'une agence consacrée à la lutte contre ces deux fléaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/22/20241 minute, 51 seconds
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Dans quels départements l'immobilier baisse-t-il le plus ?

La situation du marché immobilier est toujours délicate en ce début d'année 2024. En effet, les taux immobiliers sont toujours élevés, ce qui tend à freiner la demande. Ainsi, pour donner un exemple de cette tendance, les ventes de logements anciens ont reculé de 22 % en 2023. Ce qui n'était pas arrivé depuis un demi siècle. D'une manière générale, les ventes immobilières ont fléchi un peu partout en 2023, la grande majorité des départements enregistrant une baisse de plus de 7 %. Certaines zones, comme la Saône-et-Loire, avec un recul de 27 % des transactions immobilières, ou la région parisienne, avec une baisse de 20 à 30 %, connaissent un repli encore plus net. Cette diminution du nombre d'acheteurs potentiels se ressent dans l'allongement du délai pour trouver un acquéreur. En 2023, il fallait ainsi compter 8 jours de plus, en moyenne, pour vendre une maison, et 17 jours supplémentaires pour conclure la vente d'un appartement. Cette envolée des taux s'est notamment traduite par un enchérissement du crédit immobilier. Ajoutée à la baisse de la demande, elle a aussi entraîné, dans certaines régions, une baisse des prix de l'immobilier. ...Et un recul des prix dans de nombreuses régions Ce phénomène de baisse se fait d'abord sentir dans certaines grandes villes où, il est vrai, les prix de l'immobilier avaient fortement augmenté depuis une dizaine d'années. Ainsi, la baisse est très sensible dans des agglomérations comme Bordeaux, où, en 2023, le prix au m2 fléchit de 8,4 %, ou Lyon, où le prix chute de 8,3 %. Dans des villes comme Paris et Nantes, la baisse est d'environ 5 %. Mais les prix de l'immobilier reculent aussi dans certains départements ruraux. Dans ce cas, la baisse concerne surtout le prix des maisons, très nombreuses dans ces régions moins touchées par l'emprise urbaine. Ainsi, de mars à mai 2023, les prix de l'immobilier ont baissé de 2,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, de 2,7 % dans le département du Rhône, de 2,6 % en Vendée ou encore de 2,5 % dans le Finistère. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20242 minutes, 26 seconds
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Dans quels départements l'immobilier baisse-t-il le plus ?

La situation du marché immobilier est toujours délicate en ce début d'année 2024. En effet, les taux immobiliers sont toujours élevés, ce qui tend à freiner la demande. Ainsi, pour donner un exemple de cette tendance, les ventes de logements anciens ont reculé de 22 % en 2023. Ce qui n'était pas arrivé depuis un demi siècle.D'une manière générale, les ventes immobilières ont fléchi un peu partout en 2023, la grande majorité des départements enregistrant une baisse de plus de 7 %. Certaines zones, comme la Saône-et-Loire, avec un recul de 27 % des transactions immobilières, ou la région parisienne, avec une baisse de 20 à 30 %, connaissent un repli encore plus net.Cette diminution du nombre d'acheteurs potentiels se ressent dans l'allongement du délai pour trouver un acquéreur. En 2023, il fallait ainsi compter 8 jours de plus, en moyenne, pour vendre une maison, et 17 jours supplémentaires pour conclure la vente d'un appartement.Cette envolée des taux s'est notamment traduite par un enchérissement du crédit immobilier. Ajoutée à la baisse de la demande, elle a aussi entraîné, dans certaines régions, une baisse des prix de l'immobilier....Et un recul des prix dans de nombreuses régionsCe phénomène de baisse se fait d'abord sentir dans certaines grandes villes où, il est vrai, les prix de l'immobilier avaient fortement augmenté depuis une dizaine d'années.Ainsi, la baisse est très sensible dans des agglomérations comme Bordeaux, où, en 2023, le prix au m2 fléchit de 8,4 %, ou Lyon, où le prix chute de 8,3 %. Dans des villes comme Paris et Nantes, la baisse est d'environ 5 %.Mais les prix de l'immobilier reculent aussi dans certains départements ruraux. Dans ce cas, la baisse concerne surtout le prix des maisons, très nombreuses dans ces régions moins touchées par l'emprise urbaine.Ainsi, de mars à mai 2023, les prix de l'immobilier ont baissé de 2,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, de 2,7 % dans le département du Rhône, de 2,6 % en Vendée ou encore de 2,5 % dans le Finistère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/18/20241 minute, 56 seconds
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Les feux de cheminées sont-ils autorisés à Paris ?

En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint. En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015. Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées. À condition de respecter certaines conditions Les Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée. Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées. Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé. Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013. Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME). Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement. Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20242 minutes, 25 seconds
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Les feux de cheminées sont-ils autorisés à Paris ?

En janvier 2020, environ 800.000 habitants de Paris et de l'Île-de-France utilisaient le chauffage au bois. Environ un tiers d'entre eux le faisaient par agrément, une moitié y voyant plutôt un chauffage d'appoint.En effet, après avoir été interdits en 2013, les feux de cheminée, dans la capitale et la région parisienne, ont de nouveau été autorisés à partir de décembre 2015.Mais il faut pour cela posséder un certain type de cheminée. En effet, on ne peut faire de feu que dans une cheminée à foyer ouvert, qui n'est fermé par aucune vitre et possède un conduit pour évacuer les fumées.À condition de respecter certaines conditionsLes Parisiens et les Franciliens doivent toutefois respecter d'autres conditions pour pouvoir allumer un feu dans leur cheminée. S'ils vivent dans un immeuble, ils doivent d'abord vérifier que le règlement de la copropriété leur permet bien d'utiliser leur cheminée.Par ailleurs, il faut faire ramoner la cheminée conformément aux règles édictées par la préfecture ou la mairie concernées.Ensuite, ils ne doivent faire dans leur cheminée que des feux d'agrément, qui peuvent faire office de chauffage d'appoint. S'ils veulent faire de ces feux de cheminée un mode de chauffage principal, ils doivent alors la doter d'un insert, qui la transforme en foyer fermé.Ces cheminées en foyer fermé doivent également respecter des normes précises en matière de pollution. En effet, les feux de cheminée entraînent l'émission d'importantes quantités de particules fines dans l'atmosphère. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales ayant motivé leur interdiction en 2013.Aussi ces cheminées munies d'inserts doivent-elles répondre au label Flamme verte, élaboré en collaboration avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME).Cette certification atteste que la cheminée utilisée a un bon rendement énergétique et que ses émissions polluantes sont limitées. Elles le sont d'ailleurs d'autant plus que ce label doit être accompagné de l'attribution du niveau 5 étoiles, sur un total de 7 que compte ce classement.Ces dispositions peuvent être légèrement modifiées, selon qu'il s'agit de Paris même ou de certaines communes de l'Île-de-France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/17/20241 minute, 55 seconds
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Les appartements du village olympique parisien se vendent-ils bien ?

La construction des appartements du futur village olympique parisien suit son cours et, si tout se passe comme prévu, ils devraient être livrés au Comité d'organisation des Jeux olympiques au début du mois de mars 2024. Ces logements, construits dans un nouveau quartier de la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, pourraient accueillir, après les Jeux, jusqu'à 6.000 personnes. Se projetant déjà dans la période post olympique, les promoteurs immobiliers ont d'ores et déjà mis en vente les 88 appartements réservés à des particuliers après les Jeux. Or, les acheteurs potentiels ne se bousculent pas. En effet, en ce début d'année 2024, seuls 7 appartement ont été achetés et 2 ont été réservés. Beaucoup d'autres devraient être mis en vente avant 2026, puisque sur les quelque 2.800 logements construits, plusieurs centaines sont destinés aux résidents. Hausse des taux d'intérêt et prix trop élevés On peut se demander pourquoi ces appartements du village olympique, dont certains donnent pourtant sur la Seine, se vendent aussi mal. Plusieurs raisons peuvent expliquer ce faible engouement, au premier rang desquelles la hausse des taux d'intérêt. La rareté des commerces, à proximité des logements, aurait aussi découragé certains clients. Mais la raison essentielle tient sans doute à des prix souvent jugés excessifs, notamment pour les petits volumes, comme les T1 et les T2. Pourtant, le responsable de ce programme de constructions les jugeait conformes aux tendances du marché. Mais, devant la hausse des taux d'intérêt et le faible nombre de vente, les promoteurs ont dû se résoudre à baisser leurs tarifs, le prix moyen au m2 passant de 7.500 euros à 6.900 euros. Pour accélérer les ventes, les promoteurs ont été contraints de demander l'aide des agences immobilières, de manière à toucher davantage d'acheteurs potentiels. Elles peuvent en effet mettre à leur disposition un portefeuille client très fourni. Une collaboration qui n'était pas envisagée au départ. Du fait de ce partenariat, et du temps restant encore pour commercialiser ces appartements, les promoteurs restent néanmoins confiants. Ils semblent compter sur la dynamique qui, après les Jeux, pourrait mettre en valeur ce nouveau quartier. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/16/20242 minutes, 28 seconds
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Les appartements du village olympique parisien se vendent-ils bien ?

La construction des appartements du futur village olympique parisien suit son cours et, si tout se passe comme prévu, ils devraient être livrés au Comité d'organisation des Jeux olympiques au début du mois de mars 2024.Ces logements, construits dans un nouveau quartier de la ville de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, pourraient accueillir, après les Jeux, jusqu'à 6.000 personnes.Se projetant déjà dans la période post olympique, les promoteurs immobiliers ont d'ores et déjà mis en vente les 88 appartements réservés à des particuliers après les Jeux. Or, les acheteurs potentiels ne se bousculent pas.En effet, en ce début d'année 2024, seuls 7 appartement ont été achetés et 2 ont été réservés. Beaucoup d'autres devraient être mis en vente avant 2026, puisque sur les quelque 2.800 logements construits, plusieurs centaines sont destinés aux résidents.Hausse des taux d'intérêt et prix trop élevésOn peut se demander pourquoi ces appartements du village olympique, dont certains donnent pourtant sur la Seine, se vendent aussi mal.Plusieurs raisons peuvent expliquer ce faible engouement, au premier rang desquelles la hausse des taux d'intérêt. La rareté des commerces, à proximité des logements, aurait aussi découragé certains clients.Mais la raison essentielle tient sans doute à des prix souvent jugés excessifs, notamment pour les petits volumes, comme les T1 et les T2. Pourtant, le responsable de ce programme de constructions les jugeait conformes aux tendances du marché.Mais, devant la hausse des taux d'intérêt et le faible nombre de vente, les promoteurs ont dû se résoudre à baisser leurs tarifs, le prix moyen au m2 passant de 7.500 euros à 6.900 euros.Pour accélérer les ventes, les promoteurs ont été contraints de demander l'aide des agences immobilières, de manière à toucher davantage d'acheteurs potentiels. Elles peuvent en effet mettre à leur disposition un portefeuille client très fourni. Une collaboration qui n'était pas envisagée au départ.Du fait de ce partenariat, et du temps restant encore pour commercialiser ces appartements, les promoteurs restent néanmoins confiants. Ils semblent compter sur la dynamique qui, après les Jeux, pourrait mettre en valeur ce nouveau quartier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/16/20241 minute, 58 seconds
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Pourquoi la vie privée d'Elon Musk inquiète-t-elle ?

Un récent article d'un grand journal américain met en cause la vie privée du milliardaire américain Elon Musk. Ce qui est visé, en l'occurrence, c'est l'éventuelle consommation de drogues dures du patron de SpaceX. Selon certains témoignages, sur lesquels s'appuie le journal, il s'adonnerait notamment, lors de soirées privées, au LSD et à la cocaïne. Il prendrait aussi des cachets d'ecstasy et utiliserait la kétamine, un psychotrope employé comme anesthésique, pour lutter contre ses accès de dépression. Elon Musk avait pourtant pris ses précautions pour que cette éventuelle consommation de drogue ne soit pas connue des médias, faisant notamment signer des contrats de confidentialité à ses invités. Si cette consommation de drogue était avérée, elle menacerait bien sûr la santé d'Elon Musk. Mais elle inquiète aussi les cadres travaillant dans ses sociétés, qui craignent l'impact de telles habitudes sur la gestion des affaires du milliardaire. Ses collaborateurs chez Tesla et SpaceX ont notamment fait part de leurs préoccupations. Ils ont en effet révélé qu'Elon Musk était parfois dans un état second lors de certaines réunions. L'un de ces cadres rapporte aussi qu'à l'occasion d'un événement professionnel, en 2017, le milliardaire aurait gagné sa place en titubant et aurait ensuite tenu des propos incohérents. Le milliardaire dément ces allégations Face à ces accusations, le patron de Tesla n'a pas tardé à réagir. Il a en effet démenti, dans un tweet, toute consommation de drogue, du moins durant les trois dernières années. En effet, il ne nie pas avoir fumé de la marijuana, en 2018, lors du talk-show du célèbre acteur et animateur américain Joe Rogan. Une initiative qui avait inquiété la NASA, qui, on le sait, collabore avec SpaceX. Certains de ses responsables auraient pu, à cette occasion, s'interroger sur la poursuite du partenariat avec la société d'Elon Musk. Ce dernier s'était alors engagé, auprès des responsables de l'agence spatiale américaine, à subir, sans être prévenu à l'avance, des tests sanguins. Or, d'après le milliardaire, aucun d'entre eux n'aurait révélé, depuis trois ans, la moindre trace de drogue ou d'alcool. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/15/20242 minutes, 24 seconds
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Pourquoi la vie privée d'Elon Musk inquiète-t-elle ?

Un récent article d'un grand journal américain met en cause la vie privée du milliardaire américain Elon Musk. Ce qui est visé, en l'occurrence, c'est l'éventuelle consommation de drogues dures du patron de SpaceX.Selon certains témoignages, sur lesquels s'appuie le journal, il s'adonnerait notamment, lors de soirées privées, au LSD et à la cocaïne. Il prendrait aussi des cachets d'ecstasy et utiliserait la kétamine, un psychotrope employé comme anesthésique, pour lutter contre ses accès de dépression.Elon Musk avait pourtant pris ses précautions pour que cette éventuelle consommation de drogue ne soit pas connue des médias, faisant notamment signer des contrats de confidentialité à ses invités.Si cette consommation de drogue était avérée, elle menacerait bien sûr la santé d'Elon Musk. Mais elle inquiète aussi les cadres travaillant dans ses sociétés, qui craignent l'impact de telles habitudes sur la gestion des affaires du milliardaire.Ses collaborateurs chez Tesla et SpaceX ont notamment fait part de leurs préoccupations. Ils ont en effet révélé qu'Elon Musk était parfois dans un état second lors de certaines réunions.L'un de ces cadres rapporte aussi qu'à l'occasion d'un événement professionnel, en 2017, le milliardaire aurait gagné sa place en titubant et aurait ensuite tenu des propos incohérents.Le milliardaire dément ces allégationsFace à ces accusations, le patron de Tesla n'a pas tardé à réagir. Il a en effet démenti, dans un tweet, toute consommation de drogue, du moins durant les trois dernières années.En effet, il ne nie pas avoir fumé de la marijuana, en 2018, lors du talk-show du célèbre acteur et animateur américain Joe Rogan. Une initiative qui avait inquiété la NASA, qui, on le sait, collabore avec SpaceX. Certains de ses responsables auraient pu, à cette occasion, s'interroger sur la poursuite du partenariat avec la société d'Elon Musk.Ce dernier s'était alors engagé, auprès des responsables de l'agence spatiale américaine, à subir, sans être prévenu à l'avance, des tests sanguins. Or, d'après le milliardaire, aucun d'entre eux n'aurait révélé, depuis trois ans, la moindre trace de drogue ou d'alcool. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/15/20241 minute, 54 seconds
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Combien les livrets vont-ils rapporter en 2024 ?

Les livrets d'épargne réglementés rencontrent toujours autant de succès auprès des Français. Ils apparaissent comme une solution sûre pour mettre de l'argent de côté sans grands risques, surtout dans une période économique difficile, marquée notamment par la résurgence de l'inflation. Le livret A demeure le placement préféré des épargnants. En effet, 8 Français sur 10 en possèdent un. Cet engouement ne se dément pas, même si le taux du livret A est inférieur à l'inflation. Il est pour l'instant de 3 %. Ainsi, 1.000 euros déposés sur un livret A avant le 1er janvier 2024 rapporteront 30 euros au dernier jour de l'année, si l'épargnant n'y a pas touché entretemps. Le placement de 5.000 euros, à la même date, devrait rapporter 150 euros au 31 décembre 2024. Et, pour 22.950 euros placés, ce qui représente le plafond du livret A, l'épargnant devrait récolter près de 689 euros. Le livret d'épargne populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, est également apprécié des épargnants. En fin d'année 2023, environ 19 milliards d'euros auront été déposés sur ces plans. Son succès, le LEP le doit à un taux attractif. Pour l'instant, il demeure à 6 %, avant d'être sans doute abaissé dès le mois prochain. Il est donc encore temps d'en profiter. En plaçant 1.000 euros sur un LEP avant le 1er janvier 2024, on peut donc engranger, grâce à ce taux de 6 %, 60 euros le dernier jour de l'année. Le placement de 5.000 euros, à la même date, rapportera 300 euros au 31 décembre 2024. Et en atteignant le plafond, récemment relevé à 10.000 euros, on peut récolter 600 euros. Avec un taux fixé à 3 % pour l'année 2024, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) rapportera 30 euros en fin d'année, pour 1.000 euros placés avant le 1er janvier 2024 et 360 euros pour un dépôt de 12.000 euros. Une somme maximale, le plafond ayant été abaissé, dans le cas de ce livret, et représentant désormais à peu près la moitié de celui du livret A. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/14/20242 minutes, 19 seconds
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Combien les livrets vont-ils rapporter en 2024 ?

Les livrets d'épargne réglementés rencontrent toujours autant de succès auprès des Français. Ils apparaissent comme une solution sûre pour mettre de l'argent de côté sans grands risques, surtout dans une période économique difficile, marquée notamment par la résurgence de l'inflation.Le livret A demeure le placement préféré des épargnants. En effet, 8 Français sur 10 en possèdent un. Cet engouement ne se dément pas, même si le taux du livret A est inférieur à l'inflation. Il est pour l'instant de 3 %.Ainsi, 1.000 euros déposés sur un livret A avant le 1er janvier 2024 rapporteront 30 euros au dernier jour de l'année, si l'épargnant n'y a pas touché entretemps. Le placement de 5.000 euros, à la même date, devrait rapporter 150 euros au 31 décembre 2024.Et, pour 22.950 euros placés, ce qui représente le plafond du livret A, l'épargnant devrait récolter près de 689 euros.Le livret d'épargne populaire (LEP), accessible sous conditions de ressources, est également apprécié des épargnants. En fin d'année 2023, environ 19 milliards d'euros auront été déposés sur ces plans.Son succès, le LEP le doit à un taux attractif. Pour l'instant, il demeure à 6 %, avant d'être sans doute abaissé dès le mois prochain. Il est donc encore temps d'en profiter.En plaçant 1.000 euros sur un LEP avant le 1er janvier 2024, on peut donc engranger, grâce à ce taux de 6 %, 60 euros le dernier jour de l'année. Le placement de 5.000 euros, à la même date, rapportera 300 euros au 31 décembre 2024. Et en atteignant le plafond, récemment relevé à 10.000 euros, on peut récolter 600 euros.Avec un taux fixé à 3 % pour l'année 2024, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) rapportera 30 euros en fin d'année, pour 1.000 euros placés avant le 1er janvier 2024 et 360 euros pour un dépôt de 12.000 euros. Une somme maximale, le plafond ayant été abaissé, dans le cas de ce livret, et représentant désormais à peu près la moitié de celui du livret A. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/14/20241 minute, 49 seconds
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Qui contrôle désormais les publicités dans les rues ?

Comme tous les débuts d'année, le 1er janvier 2024 amène un certain nombre de changements. Ainsi, à partir de cette date, le contrôle de la publicité extérieure et des enseignes sera dévolu aux maires ou aux intercommunalités. Jusque là, c'était une compétence commune des préfets et des maires. Le décret d'application conférant de nouvelles compétences aux municipalités, en matière de publicité extérieure, a été pris en vertu d'une loi de 2021. Il ne change d'ailleurs rien dans certaines communes, dont les maires étaient déjà chargés de faire respecter le plan local de publicité. L'autorité des maires, sur cette question, s'étendra aussi bien, en amont, à l'étude des demandes d'autorisation visant à la mise en place d'une publicité extérieure, qu'au contrôle, en aval, de la mise en place des panneaux. Les éventuelles sanctions relèveront aussi de leur compétence. Les maires devront notamment vérifier que des panneaux n'aient pas pas été érigés sans autorisation ou qu'ils restent conformes aux lois ou au règlement local de publicité, quand il existe. Une mesure qui n'est pas du goût de tous les maires, tant s'en faut. Les édiles des petites communes estiment en effet ne pas avoir les moyens de faire appliquer ces nouvelles dispositions. En effet, il leur faudra désormais contrôler l'absence de publicité en dehors des villes et, à l'intérieur de la commune, la conformité des panneaux publicitaire à la réglementation. Les maires auront aussi à gérer les demandes d'autorisation préalable, nécessaires à l'installation de certains types de supports publicitaires. Ces maires considèrent que l'État, qui possède tous les moyens nécessaires à un contrôle efficace, n'aurait pas dû se décharger d'une telle compétence. Ils le font savoir par l'intermédiaire de l'Association des maires de France (AMF), qui a publié un communiqué en ce sens. Celui-ci déplore en outre la mise en application très rapide du décret et l'absence de compensations, malgré un évident surcroît de travail pour le personnel municipal. De leur côté, les pouvoirs publics considèrent que ce contrôle publicitaire est plus aisé pour des autorités locales. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20242 minutes, 31 seconds
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Qui contrôle désormais les publicités dans les rues ?

Comme tous les débuts d'année, le 1er janvier 2024 amène un certain nombre de changements. Ainsi, à partir de cette date, le contrôle de la publicité extérieure et des enseignes sera dévolu aux maires ou aux intercommunalités. Jusque là, c'était une compétence commune des préfets et des maires.Le décret d'application conférant de nouvelles compétences aux municipalités, en matière de publicité extérieure, a été pris en vertu d'une loi de 2021. Il ne change d'ailleurs rien dans certaines communes, dont les maires étaient déjà chargés de faire respecter le plan local de publicité.L'autorité des maires, sur cette question, s'étendra aussi bien, en amont, à l'étude des demandes d'autorisation visant à la mise en place d'une publicité extérieure, qu'au contrôle, en aval, de la mise en place des panneaux. Les éventuelles sanctions relèveront aussi de leur compétence.Les maires devront notamment vérifier que des panneaux n'aient pas pas été érigés sans autorisation ou qu'ils restent conformes aux lois ou au règlement local de publicité, quand il existe.Une mesure qui n'est pas du goût de tous les maires, tant s'en faut. Les édiles des petites communes estiment en effet ne pas avoir les moyens de faire appliquer ces nouvelles dispositions.En effet, il leur faudra désormais contrôler l'absence de publicité en dehors des villes et, à l'intérieur de la commune, la conformité des panneaux publicitaire à la réglementation. Les maires auront aussi à gérer les demandes d'autorisation préalable, nécessaires à l'installation de certains types de supports publicitaires.Ces maires considèrent que l'État, qui possède tous les moyens nécessaires à un contrôle efficace, n'aurait pas dû se décharger d'une telle compétence. Ils le font savoir par l'intermédiaire de l'Association des maires de France (AMF), qui a publié un communiqué en ce sens.Celui-ci déplore en outre la mise en application très rapide du décret et l'absence de compensations, malgré un évident surcroît de travail pour le personnel municipal. De leur côté, les pouvoirs publics considèrent que ce contrôle publicitaire est plus aisé pour des autorités locales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/11/20242 minutes, 1 second
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Pourquoi la construction de l' « Adora Magic City » est une première ?

Deuxième puissance économique mondiale, la Chine tient à s'imposer sur tous les marchés. Y compris sur celui du tourisme de masse. C'est dans cette intention que le pays vient de lancer le premier bateau de croisière fabriqué en Chine. La mise en service de ce navire permet aussi aux industriels chinois d'affirmer leur place dans la construction navale, un secteur jusque là dominé par les Européens. Le 1er janvier 2024, le bateau a en effet quitté le port de Shanghai, pour se lancer dans un voyage inaugural qui doit le mener au Japon et en Corée du Sud. Et les croisiéristes chinois ont vu grand. En effet, ce nouveau mastodonte des mers, jaugeant quelque 135.000 tonnes, ne fait pas moins de 323 mètres de long. Réparties autour de ses 16 ponts, ses 21.225 cabines peuvent accueillir près de 5.250 passagers. L'"Adora Magic City", c'est le nom de ce bateau, a été conçu pour plaire à une clientèle issue, pour l'essentiel, de la classe moyenne. Un public qui s'ouvre de plus en plus aux loisirs et qui découvre les joies de la croisière au long cours. Aussi le navire comprend-il des équipements censés convenir à ces passagers. On pourra ainsi leur servir, à bord, des spécialités dont ils sont friands, comme la fondue chinoise. Ils pourront aussi s'adonner à leurs loisirs favoris. En effet, on trouve notamment, sur ce nouveau bateau de croisière, une salle dévolue à la pratique du mahjong, un jeu de société très populaire en Chine. Le navire contient aussi un casino et une salle de spectacle. Si la Chine, au travers du lancement de ce bateau, a bien l'intention de concurrencer, dans tous les domaines, les autres puissances industrielles, ce pari n'est pas tout à fait gagné, du moins en termes de localisation de la production. En effet, les concepteurs du bateau ont dû faire venir de l'étranger de nombreux éléments du navire. À en croire le responsable du projet, cependant, la Chine devrait être capable, dans un avenir proche, d'assurer son indépendance dans ce domaine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20242 minutes, 22 seconds
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Pourquoi la construction de l' « Adora Magic City » est une première ?

Deuxième puissance économique mondiale, la Chine tient à s'imposer sur tous les marchés. Y compris sur celui du tourisme de masse. C'est dans cette intention que le pays vient de lancer le premier bateau de croisière fabriqué en Chine. La mise en service de ce navire permet aussi aux industriels chinois d'affirmer leur place dans la construction navale, un secteur jusque là dominé par les Européens.Le 1er janvier 2024, le bateau a en effet quitté le port de Shanghai, pour se lancer dans un voyage inaugural qui doit le mener au Japon et en Corée du Sud.Et les croisiéristes chinois ont vu grand. En effet, ce nouveau mastodonte des mers, jaugeant quelque 135.000 tonnes, ne fait pas moins de 323 mètres de long. Réparties autour de ses 16 ponts, ses 21.225 cabines peuvent accueillir près de 5.250 passagers.L'"Adora Magic City", c'est le nom de ce bateau, a été conçu pour plaire à une clientèle issue, pour l'essentiel, de la classe moyenne. Un public qui s'ouvre de plus en plus aux loisirs et qui découvre les joies de la croisière au long cours.Aussi le navire comprend-il des équipements censés convenir à ces passagers. On pourra ainsi leur servir, à bord, des spécialités dont ils sont friands, comme la fondue chinoise.Ils pourront aussi s'adonner à leurs loisirs favoris. En effet, on trouve notamment, sur ce nouveau bateau de croisière, une salle dévolue à la pratique du mahjong, un jeu de société très populaire en Chine. Le navire contient aussi un casino et une salle de spectacle.Si la Chine, au travers du lancement de ce bateau, a bien l'intention de concurrencer, dans tous les domaines, les autres puissances industrielles, ce pari n'est pas tout à fait gagné, du moins en termes de localisation de la production.En effet, les concepteurs du bateau ont dû faire venir de l'étranger de nombreux éléments du navire. À en croire le responsable du projet, cependant, la Chine devrait être capable, dans un avenir proche, d'assurer son indépendance dans ce domaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/10/20241 minute, 51 seconds
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Quelles ont été les voitures les plus vendues en 2023 ?

En 2023, le marché français de l'automobile a certes retrouvé des couleurs. On observe en effet une hausse de plus de 16 % par rapport à 2022. Mais, avec la vente de moins de deux millions de voitures en 2023, il reste en deçà des performances réalisées dans les années précédant le Covid. Les modèles les plus vendus, en 2023, sont des voitures de petit gabarit comme la Renault Clio ou la Peugeot 208. De grands classiques, comme on le voit. La Dacia Sandero, qui se signale toujours comme la voiture neuve la moins chère du marché, prend la troisième position de ce classement. Mais les modèles thermiques ne sont plus les seuls à susciter l'engouement des acheteurs français. En effet, les véhicules électriques font une belle percée. Il s'en est vendu près de 300.000 en 2023, soit environ une immatriculation sur cinq. Au total, la vente de véhicules électriques a connu une progression de 47 % par rapport à 2022. Et entre les voitures hybrides et les modèles purement électriques, un modèle sur deux fonctionne en tout ou partie à l'électricité. Parmi les voitures électriques qui se démarquent du lot, signalons la Tesla Model Y, qui occupe la huitième place de ce palmarès des meilleures ventes pour l'année 2023. Et ce malgré un prix d'achat minimum de près de 46.000 euros, que ne compense pas toujours l'octroi d'un bonus écologique. La Fiat 500 électrique tire également son épingle du jeu. Toute électrique ou en version hybride, elle s'inscrit à la dernière place de ce top 10 des meilleures ventes automobiles de 2023. Et le constructeur annonce déjà le modèle suivant, qui prendra logiquement le nom de Fiat 600. Du côté des entreprises, c'est la Renault Clio qui, avec plus de 21.000 exemplaires vendus en 2023, se hisse en tête du peloton. Les autres voitures de fonction les plus appréciées sont la Citroën C3, avec près de 14.000 ventes, et la Peugeot 208, qui s'est vendue, sur ce marché, à plus de 12.400 exemplaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/9/20242 minutes, 22 seconds
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Quelles ont été les voitures les plus vendues en 2023 ?

En 2023, le marché français de l'automobile a certes retrouvé des couleurs. On observe en effet une hausse de plus de 16 % par rapport à 2022. Mais, avec la vente de moins de deux millions de voitures en 2023, il reste en deçà des performances réalisées dans les années précédant le Covid.Les modèles les plus vendus, en 2023, sont des voitures de petit gabarit comme la Renault Clio ou la Peugeot 208. De grands classiques, comme on le voit. La Dacia Sandero, qui se signale toujours comme la voiture neuve la moins chère du marché, prend la troisième position de ce classement.Mais les modèles thermiques ne sont plus les seuls à susciter l'engouement des acheteurs français. En effet, les véhicules électriques font une belle percée. Il s'en est vendu près de 300.000 en 2023, soit environ une immatriculation sur cinq. Au total, la vente de véhicules électriques a connu une progression de 47 % par rapport à 2022.Et entre les voitures hybrides et les modèles purement électriques, un modèle sur deux fonctionne en tout ou partie à l'électricité.Parmi les voitures électriques qui se démarquent du lot, signalons la Tesla Model Y, qui occupe la huitième place de ce palmarès des meilleures ventes pour l'année 2023. Et ce malgré un prix d'achat minimum de près de 46.000 euros, que ne compense pas toujours l'octroi d'un bonus écologique.La Fiat 500 électrique tire également son épingle du jeu. Toute électrique ou en version hybride, elle s'inscrit à la dernière place de ce top 10 des meilleures ventes automobiles de 2023. Et le constructeur annonce déjà le modèle suivant, qui prendra logiquement le nom de Fiat 600.Du côté des entreprises, c'est la Renault Clio qui, avec plus de 21.000 exemplaires vendus en 2023, se hisse en tête du peloton. Les autres voitures de fonction les plus appréciées sont la Citroën C3, avec près de 14.000 ventes, et la Peugeot 208, qui s'est vendue, sur ce marché, à plus de 12.400 exemplaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/9/20241 minute, 52 seconds
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Pourquoi Carrefour ne vend plus de Pepsi ?

En décembre 2023, l'inflation, qui se situe finalement à 3,7 % sur l'année, progresse légèrement par rapport au mois précédent. C'est dire que, si elle marque un peu le pas, elle est encore loin d'être enrayée. Dans ce contexte, les professionnels de la grande distribution ont à cœur de se présenter à leurs clients comme les défenseurs vigilants du pouvoir d'achat. C'est dans cet esprit que le groupe Carrefour annonce le retrait prochain de ses rayons des produits commercialisés par le groupe Pepsico. Il s'agit notamment des boissons Pepsi, du thé Lipton, des chips Lay's, des tortillas Doritos ou encore des biscuits apéritif Bénénuts. Alors que des négociations commerciales sont en cours, entre les acteurs de la grande distribution, afin de fixer les prix pour 2024, Carrefour juge "inacceptables" les hausses tarifaires proposées par Pepsico. Après avoir écoulé les stocks existants, le groupe cessera donc de vendre ces produits. À partir du 4 janvier 2024, les consommateurs seront avertis de cette décision au moyen de petites affiches. Une telle mesure marque l'échec relatif des groupes de la grande distribution, dans leur tentative d'amener les professionnels de l'agro-alimentaire à abaisser leurs prix. En effet, ces derniers demanderaient toujours des hausses de prix comprises entre 6 et 8 %. La décision du gouvernement d'avancer la date de ces négociations commerciales, qui devraient se terminer mi ou fin janvier, au lieu de début mars, n'aura donc sans doute pas l'effet escompté. Elle devait permettre, en effet, de faire sentir plus tôt les baisses de prix espérées dans les rayons. Un tel déréférencement n'est pas une mesure inédite. Elle a eu en effet d'autres précédents. Mais elle prend plus de relief dans le contexte inflationniste actuel. Elle est d'ailleurs à double tranchant pour les groupes de la grande distribution. Elle peut certes convenir à des consommateurs satisfaits d'une décision destinée à lutter contre la hausse des prix. Mais elle peut aussi en pousser certains, à la longue, à fréquenter des magasins proposant toujours les produits en question. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/8/20242 minutes, 29 seconds
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Pourquoi Carrefour ne vend plus de Pepsi ?

En décembre 2023, l'inflation, qui se situe finalement à 3,7 % sur l'année, progresse légèrement par rapport au mois précédent. C'est dire que, si elle marque un peu le pas, elle est encore loin d'être enrayée.Dans ce contexte, les professionnels de la grande distribution ont à cœur de se présenter à leurs clients comme les défenseurs vigilants du pouvoir d'achat.C'est dans cet esprit que le groupe Carrefour annonce le retrait prochain de ses rayons des produits commercialisés par le groupe Pepsico. Il s'agit notamment des boissons Pepsi, du thé Lipton, des chips Lay's, des tortillas Doritos ou encore des biscuits apéritif Bénénuts.Alors que des négociations commerciales sont en cours, entre les acteurs de la grande distribution, afin de fixer les prix pour 2024, Carrefour juge "inacceptables" les hausses tarifaires proposées par Pepsico.Après avoir écoulé les stocks existants, le groupe cessera donc de vendre ces produits. À partir du 4 janvier 2024, les consommateurs seront avertis de cette décision au moyen de petites affiches.Une telle mesure marque l'échec relatif des groupes de la grande distribution, dans leur tentative d'amener les professionnels de l'agro-alimentaire à abaisser leurs prix. En effet, ces derniers demanderaient toujours des hausses de prix comprises entre 6 et 8 %.La décision du gouvernement d'avancer la date de ces négociations commerciales, qui devraient se terminer mi ou fin janvier, au lieu de début mars, n'aura donc sans doute pas l'effet escompté. Elle devait permettre, en effet, de faire sentir plus tôt les baisses de prix espérées dans les rayons.Un tel déréférencement n'est pas une mesure inédite. Elle a eu en effet d'autres précédents. Mais elle prend plus de relief dans le contexte inflationniste actuel. Elle est d'ailleurs à double tranchant pour les groupes de la grande distribution.Elle peut certes convenir à des consommateurs satisfaits d'une décision destinée à lutter contre la hausse des prix. Mais elle peut aussi en pousser certains, à la longue, à fréquenter des magasins proposant toujours les produits en question. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/8/20241 minute, 59 seconds
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Pourquoi la composition des croquettes pour chiens et chats va-t-elle changer ?

Il n'y aura plus de nitrites dans les croquettes pour chiens et chats, ainsi que dans d'autres produits destinés à l'alimentation animale. Cette initiative a été prise par les fabricants eux-mêmes. Ils avaient commencé par retirer, en 2021, la demande d'autorisation concernant certains additifs, comme les nitrites. De ce fait, l'autorisation provisoire de cette substance a été suspendue par la Commission européenne, ce qui équivaut à une interdiction, à la suite de quoi les producteurs ont finalement décidé de ne plus utiliser de nitrites dans les croquettes pour animaux. Les nitrites sont également employés dans les articles de charcuterie. C'est ce qui donne sa couleur rose au jambon. Cet additif fait l'objet, depuis des années, d'une controverse récurrente. Pour les industriels de l'agroalimentaire, les nitrites sont nécessaires à la conservation de certains aliments, comme plusieurs produits de charcuterie. Cette substance permettrait aussi de protéger les consommateurs contre le botulisme, une grave intoxication alimentaire, qui peut conduire au décès dans certains cas. Mais les détracteurs de ce produit ne sont pas du même avis. Selon eux, les nitrites seraient impliqués dans l'apparition de certains cancers. Malgré les nombreuses expertises demandées, la Commission européenne n'a jamais exprimé une position claire sur l'éventuelle nocivité des nitrites. Elle considère tout de même le produit comme un danger potentiel, puisqu'elle a limité les quantités autorisées en octobre dernier. Mais, pour l'instant, le produit n'a pas été interdit. On en arrive donc à ce que certains considèrent comme un paradoxe, à savoir une meilleure protection des animaux que des hommes. Une affirmation à relativiser quelque peu, dans la mesure où ces croquettes représentent la majeure partie, sinon la totalité, de l'alimentation quotidienne des chiens et des chats. Ce qui n'est pas le cas, tant s'en faut, du jambon et d'autres articles de charcuterie. Le jambon sans nitrites existe d'ailleurs, mais il est nettement plus cher. Ce qui réserverait la charcuterie contenant cet additif, potentiellement dangereux, aux consommateurs moins aisés. Certains en tirent argument pour dénoncer l'existence d'une alimentation à deux vitesses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/7/20242 minutes, 31 seconds
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Pourquoi la composition des croquettes pour chiens et chats va-t-elle changer ?

Il n'y aura plus de nitrites dans les croquettes pour chiens et chats, ainsi que dans d'autres produits destinés à l'alimentation animale. Cette initiative a été prise par les fabricants eux-mêmes.Ils avaient commencé par retirer, en 2021, la demande d'autorisation concernant certains additifs, comme les nitrites. De ce fait, l'autorisation provisoire de cette substance a été suspendue par la Commission européenne, ce qui équivaut à une interdiction, à la suite de quoi les producteurs ont finalement décidé de ne plus utiliser de nitrites dans les croquettes pour animaux.Les nitrites sont également employés dans les articles de charcuterie. C'est ce qui donne sa couleur rose au jambon.Cet additif fait l'objet, depuis des années, d'une controverse récurrente. Pour les industriels de l'agroalimentaire, les nitrites sont nécessaires à la conservation de certains aliments, comme plusieurs produits de charcuterie.Cette substance permettrait aussi de protéger les consommateurs contre le botulisme, une grave intoxication alimentaire, qui peut conduire au décès dans certains cas.Mais les détracteurs de ce produit ne sont pas du même avis. Selon eux, les nitrites seraient impliqués dans l'apparition de certains cancers. Malgré les nombreuses expertises demandées, la Commission européenne n'a jamais exprimé une position claire sur l'éventuelle nocivité des nitrites.Elle considère tout de même le produit comme un danger potentiel, puisqu'elle a limité les quantités autorisées en octobre dernier. Mais, pour l'instant, le produit n'a pas été interdit.On en arrive donc à ce que certains considèrent comme un paradoxe, à savoir une meilleure protection des animaux que des hommes. Une affirmation à relativiser quelque peu, dans la mesure où ces croquettes représentent la majeure partie, sinon la totalité, de l'alimentation quotidienne des chiens et des chats.Ce qui n'est pas le cas, tant s'en faut, du jambon et d'autres articles de charcuterie. Le jambon sans nitrites existe d'ailleurs, mais il est nettement plus cher. Ce qui réserverait la charcuterie contenant cet additif, potentiellement dangereux, aux consommateurs moins aisés. Certains en tirent argument pour dénoncer l'existence d'une alimentation à deux vitesses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/7/20242 minutes, 1 second
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3 recommandations pour ce week-end

1/ Pourquoi le "y" est-il grec ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-le-y-est-il-grec/id1048372492?i=1000640425090 Spotify: https://open.spotify.com/episode/7177g2059O7XKzFMdhPUKy?si=8d9ce9e0d3ed412c 2/ Qu'est-ce qu'une « impasse mexicaine » au cinéma ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/quest-ce-quune-impasse-mexicaine-au-cin%C3%A9ma/id1048372492?i=1000640229543 Spotify: https://open.spotify.com/episode/5ZkjGDh6dODYbvgOv16fSe?si=5ea0d2ff45954535 3/ Pourquoi Richelieu serait-il à l'origine des couteaux ronds ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-richelieu-serait-il-%C3%A0-lorigine-des-couteaux-ronds/id1048372492?i=1000640311625 Spotify: https://open.spotify.com/episode/4XeBb49bZH8Eq4K7Eqxvsz?si=0cfca48730ca4eb7 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/6/202439 seconds
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1/ Pourquoi le "y" est-il grec ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-le-y-est-il-grec/id1048372492?i=1000640425090Spotify:https://open.spotify.com/episode/7177g2059O7XKzFMdhPUKy?si=8d9ce9e0d3ed412c2/ Qu'est-ce qu'une « impasse mexicaine » au cinéma ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/quest-ce-quune-impasse-mexicaine-au-cin%C3%A9ma/id1048372492?i=1000640229543Spotify:https://open.spotify.com/episode/5ZkjGDh6dODYbvgOv16fSe?si=5ea0d2ff459545353/ Pourquoi Richelieu serait-il à l'origine des couteaux ronds ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-richelieu-serait-il-%C3%A0-lorigine-des-couteaux-ronds/id1048372492?i=1000640311625Spotify:https://open.spotify.com/episode/4XeBb49bZH8Eq4K7Eqxvsz?si=0cfca48730ca4eb7 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/6/202439 seconds
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Le lancement de l'application Threads est-il un succès en France ?

Les utilisateurs français vont de nouveau avoir accès à Threads, le nouveau réseau social lancé par Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, pour faire pièce à X, l'ancien réseau Twitter racheté par Elon Musk. En effet, Threads avait été accessible, en Europe, durant une brève période, en juillet dernier, mais la diffusion du réseau avait été rapidement interrompue. Elle vient d'être reprise, le 14 décembre, et cette fois-ci, du moins l'espère-t-on, pour de bon. Ce nouveau réseau social a rencontré un grand succès dès sa création, en juin dernier. Dans la semaine suivant son lancement, en effet, il a attiré 100 millions de personnes. Au point de provoquer l'irritation d'Elon Musk, le patron de X qui, depuis le rachat de Twitter, en octobre 2022, aurait perdu environ 13 % d'utilisateurs. Il semble que le succès de la nouvelle application soit aussi au rendez-vous en Europe, et notamment en France. En effet, elle aurait été téléchargée plus de 1,6 millions de fois dans les pays de l'Union européenne, et ce dans les trois jours qui ont suivi son lancement. Et 1,4 million de personnes auraient utilisé ce nouveau réseau social dès le premier jour de mise en service. Ce sont les Italiens et les Allemands qui ont témoigné le plus d'engouement pour ce nouveau réseau social. Mais les Français viennent immédiatement après. En Effet, 440.000 utilisateurs français se seraient déjà rendus sur ce nouveau réseau social. Certaines fonctionnalités expliquent sans doute le succès de Threads. Ainsi, les messages postés sont plus longs que sur X, 500 signes contre environ 280. On peut aussi publier plus de photos, 10 sur Threads, contre 4 sur X. une autre différence entre les deux réseaux concerne la politique de modération. Alors que X est parfois accusée de négligence en la matière, Threads annonce son intention de contrôler la diffusion d'informations sur son réseau, au moyen de programmes spécifiques. Les quelque 15.000 modérateurs employés par Meta pourraient veiller à l'application de ces programmes, destinés à lutter contre la désinformation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/4/20242 minutes, 20 seconds
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Le lancement de l'application Threads est-il un succès en France ?

Les utilisateurs français vont de nouveau avoir accès à Threads, le nouveau réseau social lancé par Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, pour faire pièce à X, l'ancien réseau Twitter racheté par Elon Musk.En effet, Threads avait été accessible, en Europe, durant une brève période, en juillet dernier, mais la diffusion du réseau avait été rapidement interrompue. Elle vient d'être reprise, le 14 décembre, et cette fois-ci, du moins l'espère-t-on, pour de bon.Ce nouveau réseau social a rencontré un grand succès dès sa création, en juin dernier. Dans la semaine suivant son lancement, en effet, il a attiré 100 millions de personnes. Au point de provoquer l'irritation d'Elon Musk, le patron de X qui, depuis le rachat de Twitter, en octobre 2022, aurait perdu environ 13 % d'utilisateurs.Il semble que le succès de la nouvelle application soit aussi au rendez-vous en Europe, et notamment en France. En effet, elle aurait été téléchargée plus de 1,6 millions de fois dans les pays de l'Union européenne, et ce dans les trois jours qui ont suivi son lancement.Et 1,4 million de personnes auraient utilisé ce nouveau réseau social dès le premier jour de mise en service. Ce sont les Italiens et les Allemands qui ont témoigné le plus d'engouement pour ce nouveau réseau social.Mais les Français viennent immédiatement après. En Effet, 440.000 utilisateurs français se seraient déjà rendus sur ce nouveau réseau social. Certaines fonctionnalités expliquent sans doute le succès de Threads.Ainsi, les messages postés sont plus longs que sur X, 500 signes contre environ 280. On peut aussi publier plus de photos, 10 sur Threads, contre 4 sur X.une autre différence entre les deux réseaux concerne la politique de modération. Alors que X est parfois accusée de négligence en la matière, Threads annonce son intention de contrôler la diffusion d'informations sur son réseau, au moyen de programmes spécifiques.Les quelque 15.000 modérateurs employés par Meta pourraient veiller à l'application de ces programmes, destinés à lutter contre la désinformation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/4/20241 minute, 49 seconds
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Les aéroports français sont-ils les champions du retard ?

Les passagers empruntant les transports aériens se plaignent souvent des perturbations qu'ils ont à subir. Et, à cet égard, les voyageurs français ne sont pas les derniers à exprimer leur mécontentement. Un récent rapport semble leur donner raison. Cette enquête classe les compagnies et les aéroports en fonction des annulations et des retards de vols qu'ils ont connus. Or, la France se classe en deuxième position dans ce classement. Ce qui signifie qu'elle est, avec l'Allemagne, qui arrive en tête du peloton, le mauvais élève de l'Europe en matière de transport aérien. En effet, 1,75 % des vols ont été annulés, en 2023, dans les aéroports français, et près d'un quart ont subi des retards. Ce qui représente une augmentation par rapport à l'année précédents, au cours de laquelle 1,11 % des vols avaient été annulés et près de 21 % retardés. Quant aux aéroports français, ils ne font pas meilleure figure. Paris Orly apparaît même comme l'aéroport le plus perturbé d'Europe. En 2023, il a en effet enregistré près de 2.200 annulations de vols et près de 15.850 retards. L'aéroport de Nice arrive en seconde position, avec un peu plus de 1.000 vols annulés et 15.275 retards. Des perturbations qui ne sont pas sans conséquences financières pour des passagers qui doivent souvent modifier leur séjour. Si, à Roissy Charles-de-Gaulle, le taux d'annulation n'est que de 1,19 %, ce qui lui vaut la 12e place du classement, le nombre de retards se monte à plus de 63.000 en 2023, soit près de quatre fois plus qu'à Orly et Nice. Ces dysfonctionnements montrent à quel point certains aéroports ont du mal à faire face à l'augmentation significative du nombre de passagers et à la récurrence des mouvements sociaux. En revanche, les compagnies aériennes françaises s'en sortent mieux. En effet, dans le tableau classant les compagnies en fonction des annulations et des retards, figure une seule compagnie française, Air France, qui occupe la 10e place. En revanche, les compagnies néerlandaises et allemandes, notamment, sont plus mal classées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/3/20242 minutes, 22 seconds
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Les aéroports français sont-ils les champions du retard ?

Les passagers empruntant les transports aériens se plaignent souvent des perturbations qu'ils ont à subir. Et, à cet égard, les voyageurs français ne sont pas les derniers à exprimer leur mécontentement.Un récent rapport semble leur donner raison. Cette enquête classe les compagnies et les aéroports en fonction des annulations et des retards de vols qu'ils ont connus.Or, la France se classe en deuxième position dans ce classement. Ce qui signifie qu'elle est, avec l'Allemagne, qui arrive en tête du peloton, le mauvais élève de l'Europe en matière de transport aérien.En effet, 1,75 % des vols ont été annulés, en 2023, dans les aéroports français, et près d'un quart ont subi des retards. Ce qui représente une augmentation par rapport à l'année précédents, au cours de laquelle 1,11 % des vols avaient été annulés et près de 21 % retardés.Quant aux aéroports français, ils ne font pas meilleure figure. Paris Orly apparaît même comme l'aéroport le plus perturbé d'Europe. En 2023, il a en effet enregistré près de 2.200 annulations de vols et près de 15.850 retards.L'aéroport de Nice arrive en seconde position, avec un peu plus de 1.000 vols annulés et 15.275 retards. Des perturbations qui ne sont pas sans conséquences financières pour des passagers qui doivent souvent modifier leur séjour.Si, à Roissy Charles-de-Gaulle, le taux d'annulation n'est que de 1,19 %, ce qui lui vaut la 12e place du classement, le nombre de retards se monte à plus de 63.000 en 2023, soit près de quatre fois plus qu'à Orly et Nice.Ces dysfonctionnements montrent à quel point certains aéroports ont du mal à faire face à l'augmentation significative du nombre de passagers et à la récurrence des mouvements sociaux.En revanche, les compagnies aériennes françaises s'en sortent mieux. En effet, dans le tableau classant les compagnies en fonction des annulations et des retards, figure une seule compagnie française, Air France, qui occupe la 10e place. En revanche, les compagnies néerlandaises et allemandes, notamment, sont plus mal classées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/3/20241 minute, 52 seconds
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Pouvez-vous bénéficier du Bail réel solidaire ?

La hausse actuelle des taux d'intérêt plonge le secteur immobilier dans un certain marasme. Malgré ce contexte difficile, le gouvernement veut faciliter l'accès à la propriété. C'est dans ce but qu'il vient d'assouplir les règles relatives au Bail réel solidaire (BRS), mesure prise en faveur des primo-accédants. Le BRS a été créé en 2015, mais n'est vraiment entré en vigueur qu'en 2019. Cette mesure vise à proposer des logements dont le prix est inférieur d'environ 40 % à celui du marché. Le BRS a la particularité de dissocier la propriété du logement même, qui revient à l'acheteur, de celle du terrain, remise à un organisme ad hoc, l'office foncier solidaire (OFS). Ce dispositif concerne les logements neufs et en Vefa (vente en l'état futur d'achèvement). Depuis 2019, environ 3.000 logements par an ont été construits dans le cadre du BRS, ce qui en représente, aujourd'hui, quelque 11.500. Pour élargir la portée de cette mesure, les pouvoir publics ont décidé de relever les plafonds du Bail réel solidaire. Ainsi, pour avoir droit au BRS, un couple habitant en dehors de Paris et de l'Île-de-France, de la Côte d'Azur et de quelques grandes villes, comme Lille ou Lyon, ne devra pas avoir de ressources supérieures à 43.633 euros. En effet, cette mesure s'applique dans le cadre d'un zonage spécifique : la zone A regroupe, entre autres régions, l'agglomération parisienne, les grandes villes et la Côte d'Azur, la zone A bis concerne Paris, la zone B1 certaines agglomérations de plus de 250.000 habitants. Il existe également des zones B2 et C. Cette augmentation du plafond de ressources devrait permettre à 3,8 millions de ménages supplémentaires d'accéder à la propriété. Ce dispositif leur procure encore d'autres avantages. En effet, tous les acquéreurs peuvent bénéficier, quelle que soit la zone, du prêt à taux zéro, d'un taux de TVA réduit et, dans certains endroits, d'un abattement sur la taxe foncière. Ils ont également la garantie que leur logement sera racheté par l'Office foncier solidaire, mais à un prix inférieur à celui du marché. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/2/20242 minutes, 35 seconds
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Pouvez-vous bénéficier du Bail réel solidaire ?

La hausse actuelle des taux d'intérêt plonge le secteur immobilier dans un certain marasme. Malgré ce contexte difficile, le gouvernement veut faciliter l'accès à la propriété.C'est dans ce but qu'il vient d'assouplir les règles relatives au Bail réel solidaire (BRS), mesure prise en faveur des primo-accédants. Le BRS a été créé en 2015, mais n'est vraiment entré en vigueur qu'en 2019. Cette mesure vise à proposer des logements dont le prix est inférieur d'environ 40 % à celui du marché.Le BRS a la particularité de dissocier la propriété du logement même, qui revient à l'acheteur, de celle du terrain, remise à un organisme ad hoc, l'office foncier solidaire (OFS). Ce dispositif concerne les logements neufs et en Vefa (vente en l'état futur d'achèvement).Depuis 2019, environ 3.000 logements par an ont été construits dans le cadre du BRS, ce qui en représente, aujourd'hui, quelque 11.500.Pour élargir la portée de cette mesure, les pouvoir publics ont décidé de relever les plafonds du Bail réel solidaire. Ainsi, pour avoir droit au BRS, un couple habitant en dehors de Paris et de l'Île-de-France, de la Côte d'Azur et de quelques grandes villes, comme Lille ou Lyon, ne devra pas avoir de ressources supérieures à 43.633 euros.En effet, cette mesure s'applique dans le cadre d'un zonage spécifique : la zone A regroupe, entre autres régions, l'agglomération parisienne, les grandes villes et la Côte d'Azur, la zone A bis concerne Paris, la zone B1 certaines agglomérations de plus de 250.000 habitants. Il existe également des zones B2 et C.Cette augmentation du plafond de ressources devrait permettre à 3,8 millions de ménages supplémentaires d'accéder à la propriété.Ce dispositif leur procure encore d'autres avantages. En effet, tous les acquéreurs peuvent bénéficier, quelle que soit la zone, du prêt à taux zéro, d'un taux de TVA réduit et, dans certains endroits, d'un abattement sur la taxe foncière. Ils ont également la garantie que leur logement sera racheté par l'Office foncier solidaire, mais à un prix inférieur à celui du marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/2/20242 minutes, 5 seconds
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Pourquoi l'UE ouvre une enquête contre X ?

Avec le "Digital services act" (DSA), la Commission européenne s'est dotée d'un instrument de régulation et de contrôle des contenus en ligne. Ces nouvelles dispositions vont s'appliquer, pour la première fois, au réseau social X, anciennement Twitter. Voilà deux mois, une procédure préliminaire avait été ouverte contre le réseau d'Elon Musk. Une étape supplémentaire vient d'être franchie, le 18 décembre, avec l'annonce d'une enquête. En effet, les réponses données par le réseau aux questions de la Commission ne lui ont pas paru suffisantes. Mais que reproche-ton à l'ancien réseau Twitter ? En premier lieu d'avoir laissé passer de fausses informations. Pour l'Union européenne, X serait donc coupable de désinformation. Le commissaire européen chargé du numérique, qui suit l'affaire pour la Commission européenne, signale aussi des "contenus violents", des "discours de haine" et des propos de nature à favoriser le terrorisme. Ils auraient notamment été tenus à l'occasion de l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier. Autrement dit, le réseau social n'aurait pas mis en place les mesures de modération propres à empêcher la diffusion d'informations mensongères et de propos non conformes aux règles et à la législation européennes. La Commission reproche également à l'ancien réseau Twitter un certain manque de transparence. Dès lors, peut-elle le sanctionner ? De fait, elle en a désormais les moyens. Si elle l'estime nécessaire, la Commission peut en effet infliger au réseau social X une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires. Elle pourrait même interdire le réseau dans toute l'Union européenne. Elle peut aussi obliger X à prendre les mesures qu'elle estime nécessaires en matière de lutte contre la désinformation et de modération des contenus violents et haineux. Nous n'en sommes pas encore là. Avant de prendre d'éventuelles mesures de rétorsion, la Commission va réclamer de nouvelles informations aux responsables du réseau. Et elle va poursuivre ses investigations, dans le but de rassembler des preuves, si elles existent. Pour l'instant, aucune date limite n'a été fixée pour la fin de l'enquête. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/1/20242 minutes, 31 seconds
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Pourquoi l'UE ouvre une enquête contre X ?

Avec le "Digital services act" (DSA), la Commission européenne s'est dotée d'un instrument de régulation et de contrôle des contenus en ligne. Ces nouvelles dispositions vont s'appliquer, pour la première fois, au réseau social X, anciennement Twitter.Voilà deux mois, une procédure préliminaire avait été ouverte contre le réseau d'Elon Musk. Une étape supplémentaire vient d'être franchie, le 18 décembre, avec l'annonce d'une enquête. En effet, les réponses données par le réseau aux questions de la Commission ne lui ont pas paru suffisantes.Mais que reproche-ton à l'ancien réseau Twitter ? En premier lieu d'avoir laissé passer de fausses informations. Pour l'Union européenne, X serait donc coupable de désinformation.Le commissaire européen chargé du numérique, qui suit l'affaire pour la Commission européenne, signale aussi des "contenus violents", des "discours de haine" et des propos de nature à favoriser le terrorisme. Ils auraient notamment été tenus à l'occasion de l'attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre dernier.Autrement dit, le réseau social n'aurait pas mis en place les mesures de modération propres à empêcher la diffusion d'informations mensongères et de propos non conformes aux règles et à la législation européennes.La Commission reproche également à l'ancien réseau Twitter un certain manque de transparence. Dès lors, peut-elle le sanctionner ? De fait, elle en a désormais les moyens.Si elle l'estime nécessaire, la Commission peut en effet infliger au réseau social X une amende pouvant aller jusqu'à 6 % de son chiffre d'affaires. Elle pourrait même interdire le réseau dans toute l'Union européenne.Elle peut aussi obliger X à prendre les mesures qu'elle estime nécessaires en matière de lutte contre la désinformation et de modération des contenus violents et haineux.Nous n'en sommes pas encore là. Avant de prendre d'éventuelles mesures de rétorsion, la Commission va réclamer de nouvelles informations aux responsables du réseau. Et elle va poursuivre ses investigations, dans le but de rassembler des preuves, si elles existent.Pour l'instant, aucune date limite n'a été fixée pour la fin de l'enquête. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/1/20242 minutes, 1 second
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Bonnes fêtes de fin d'année !

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12/25/20231 minute, 44 seconds
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12/25/20231 minute, 44 seconds
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Spotify et Deezer vont-ils être taxés ?

Les plateformes d'écoute de musique en ligne, comme Spotify, Deezer ou Apple, devraient être bientôt soumises à une taxe spécifique. La mesure a été annoncée, voilà quelques mois, par le Président de la République. Et elle a fait l'objet, en novembre dernier, d'un récent vote positif, au Sénat, dans le cadre du vote du budget 2024. En tout état de cause, elle devrait être appliquée en 2024. Le but de cette taxe est de contribuer au financement du Centre national de la musique (CNM). Créé en 2020, et placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV). Sa mission, qui consiste à soutenir la musique dans tous ses aspects, et auprès de tous les publics, est restée la même. La taxe projetée devrait être minime. En effet, le rapport parlementaire relatif à cette mesure prévoit un montant de 1,75 %, prélevé sur le chiffre d'affaires des plateformes. Cependant, rien n'est encore décidé et les modalités de mise en œuvre de cette taxe ne sont pas encore connues. Comme on pouvait s'y attendre, les principaux intéressés contestent cette mesure, qu'ils jugent inéquitable. Elles ne sont pas opposées, par principe, à tout effort financier. Mais elles privilégient plutôt une contribution volontaire. Les principales plateformes, auxquelles se sont associées des réseaux sociaux, comme Tiktok, et des sites d'hébergement de vidéos, comme Youtube, viennent de faire une offre en la matière. Dans un récent communiqué, les acteurs concernés proposent en effet de verser 14 millions d'euros d'ici 2025, notamment pour soutenir le CNM. Ce qui n'est pas très loin des 15 millions d'euros attendus de la taxe. Quelle que soit sa provenance, une telle somme serait la bienvenue pour le CNM, dont le budget annuel se monte à 80 millions d'euros. Les milieux musicaux indiquent toutefois leur préférence pour la mise en place d'une taxe, le meilleur moyen, selon deux, d'assurer un financement pérenne de la création musicale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/22/20232 minutes, 22 seconds
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Spotify et Deezer vont-ils être taxés ?

Les plateformes d'écoute de musique en ligne, comme Spotify, Deezer ou Apple, devraient être bientôt soumises à une taxe spécifique. La mesure a été annoncée, voilà quelques mois, par le Président de la République. Et elle a fait l'objet, en novembre dernier, d'un récent vote positif, au Sénat, dans le cadre du vote du budget 2024. En tout état de cause, elle devrait être appliquée en 2024.Le but de cette taxe est de contribuer au financement du Centre national de la musique (CNM). Créé en 2020, et placé sous la tutelle du Ministère de la Culture, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) a succédé au Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV).Sa mission, qui consiste à soutenir la musique dans tous ses aspects, et auprès de tous les publics, est restée la même.La taxe projetée devrait être minime. En effet, le rapport parlementaire relatif à cette mesure prévoit un montant de 1,75 %, prélevé sur le chiffre d'affaires des plateformes. Cependant, rien n'est encore décidé et les modalités de mise en œuvre de cette taxe ne sont pas encore connues.Comme on pouvait s'y attendre, les principaux intéressés contestent cette mesure, qu'ils jugent inéquitable. Elles ne sont pas opposées, par principe, à tout effort financier. Mais elles privilégient plutôt une contribution volontaire. Les principales plateformes, auxquelles se sont associées des réseaux sociaux, comme Tiktok, et des sites d'hébergement de vidéos, comme Youtube, viennent de faire une offre en la matière.Dans un récent communiqué, les acteurs concernés proposent en effet de verser 14 millions d'euros d'ici 2025, notamment pour soutenir le CNM. Ce qui n'est pas très loin des 15 millions d'euros attendus de la taxe.Quelle que soit sa provenance, une telle somme serait la bienvenue pour le CNM, dont le budget annuel se monte à 80 millions d'euros. Les milieux musicaux indiquent toutefois leur préférence pour la mise en place d'une taxe, le meilleur moyen, selon deux, d'assurer un financement pérenne de la création musicale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/22/20231 minute, 52 seconds
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Quelle est la première chaine d'info ?

La diffusion d'informations peut drainer un nombre important de spectateurs. Aussi plusieurs chaînes d'informations, dont la programmation est souvent continue, se sont-elles installées durablement dans le paysage audiovisuel. Elles se livrent à une vive compétition qui, pour la première fois, semble mettre en avant l'une de ces chaînes, CNews. En effet, dans la semaine du 4 au 10 décembre, cette chaîne, qui fait partie du groupe Canal+, a obtenu 2,7 % de parts d'audience. Ce qui la place devant BFMTV, LCI et FranceInfo, les autres leaders du secteur. Pour la première fois, CNews détrône donc, sur une semaine entière, BFMTV, qui, avec 2,5 % de parts d'audience, n'est pas très loin derrière. C'est cependant un événement dans le monde médiatique, dans la mesure où BFMTV était, depuis longtemps, la chaîne d'informations la plus regardée. Quant aux autres chaînes, elles sont à la traîne, LCI devant se contenter de 1,6 % de parts d'audience et FranceInfo de 0,8 %. Un succès solide Ces chiffres confirment la progression de CNews, qui avait déjà talonné BFMTV en novembre. Ce succès semble d'autant plus solide que toutes les tranches horaires, animées par des journalistes en vue, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari, voient leur audience augmenter. Certaines émissions, qui rencontrent un succès encore plus notable, tirent la chaîne vers le haut. C'est notamment le cas de "L'heure des pros", un débat diffusé deux fois par jours et animé par Pascal Praud. Durant la semaine du 4 au 10 décembre, l'émission du soir a rassemblé plus de 850.000 spectateurs, soit une augmentation de près de 24 % par rapport à la même période de l'an dernier. Créée en 2017 et contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré, CNews est régulièrement accusée, par les milieux de gauche, de propager des idées conservatrices. Une accusation démentie par le président de l'Arcom, le régulateur des médias qui, dans une récente intervention, a indiqué que CNews respectait les règles en matière de pluralisme politique. Ce qui ne l'empêcherait pas de se comporter, à certains égards, comme une chaîne d'opinion. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/21/20232 minutes, 23 seconds
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Quelle est la première chaine d'info ?

La diffusion d'informations peut drainer un nombre important de spectateurs. Aussi plusieurs chaînes d'informations, dont la programmation est souvent continue, se sont-elles installées durablement dans le paysage audiovisuel.Elles se livrent à une vive compétition qui, pour la première fois, semble mettre en avant l'une de ces chaînes, CNews. En effet, dans la semaine du 4 au 10 décembre, cette chaîne, qui fait partie du groupe Canal+, a obtenu 2,7 % de parts d'audience.Ce qui la place devant BFMTV, LCI et FranceInfo, les autres leaders du secteur. Pour la première fois, CNews détrône donc, sur une semaine entière, BFMTV, qui, avec 2,5 % de parts d'audience, n'est pas très loin derrière. C'est cependant un événement dans le monde médiatique, dans la mesure où BFMTV était, depuis longtemps, la chaîne d'informations la plus regardée.Quant aux autres chaînes, elles sont à la traîne, LCI devant se contenter de 1,6 % de parts d'audience et FranceInfo de 0,8 %.Un succès solideCes chiffres confirment la progression de CNews, qui avait déjà talonné BFMTV en novembre. Ce succès semble d'autant plus solide que toutes les tranches horaires, animées par des journalistes en vue, comme Pascal Praud ou Laurence Ferrari, voient leur audience augmenter.Certaines émissions, qui rencontrent un succès encore plus notable, tirent la chaîne vers le haut. C'est notamment le cas de "L'heure des pros", un débat diffusé deux fois par jours et animé par Pascal Praud.Durant la semaine du 4 au 10 décembre, l'émission du soir a rassemblé plus de 850.000 spectateurs, soit une augmentation de près de 24 % par rapport à la même période de l'an dernier.Créée en 2017 et contrôlée par le milliardaire Vincent Bolloré, CNews est régulièrement accusée, par les milieux de gauche, de propager des idées conservatrices.Une accusation démentie par le président de l'Arcom, le régulateur des médias qui, dans une récente intervention, a indiqué que CNews respectait les règles en matière de pluralisme politique. Ce qui ne l'empêcherait pas de se comporter, à certains égards, comme une chaîne d'opinion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/21/20231 minute, 53 seconds
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Quels vont être les jouets les plus offerts à Noël ?

Un Noël sans jouets serait un peu comme un été sans soleil. C'est donc une période cruciale pour les professionnels du secteur, qui font environ 60 % de leur chiffre d'affaires entre octobre et décembre, dont un tiers sur le dernier mois de l'année. Mais quels jouets les enfants vont-ils trouver sous le sapin cette année ? Sensibles, eux aussi, aux modes et aux tendances, ils changent sans cesse. L'une des stars de cette fin d'année, ce sont les compagnons interactifs. Les enfants ont en effet adopté Bitzee, un petit animal 3D en forme d'hologramme. Pour le voir grandir, il faut s'en occuper. On doit donc lui parler et même le nourrir. Dans le domaine des jouets interactifs, on peut encore citer Furby. Cette douce peluche chante et change de couleur. mais surtout elle réagit au toucher et peut imiter la voix de l'enfant. De leur côté, les jouets inspirés des films à la mode ont toujours du succès. Ainsi, les enfants sont toujours heureux d'ouvrir leurs boîtes de Lego et de fabriquer les vaisseaux interstellaires pilotés par les héros de Star Wars. Venus d'autres séries célèbres, comme Pat'Patrouille, la Petite Sirène, Barbie ou les Tortues Ninja, des figurines, véhicules, peluches et autres objets feront la joie de leurs jeunes fans. Quant aux jeux de société, ce sont toujours des valeurs sûres, d'autant que leur prix reste modéré. Le groupe Hasbro tire son épingle du jeu cette année, avec des jeux comme Dr Maboul, Puissance 4 ou Qui est-ce? Mais des classiques comme Cluedo ou Monopoly ont toujours leurs adeptes. Enfin, les cartes Pokémon ne se démodent pas. Elles se collectionnent et certaines sont difficiles à trouver, ce qui suscite autant l'intérêt de certains adultes que celui des enfants. Il est à noter que les parents sont de plus en plus sensibles à l'impact environnemental des jouets. Ainsi, des jouets fabriqués en France, à partir de bois durable ou de matériaux recyclés sont souvent préférés à d'autres. Aussi de nombreux fabricants, comme Globber ou Ravensburger, lancent-ils un département écoresponsable. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/20/20232 minutes, 19 seconds
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Quels vont être les jouets les plus offerts à Noël ?

Un Noël sans jouets serait un peu comme un été sans soleil. C'est donc une période cruciale pour les professionnels du secteur, qui font environ 60 % de leur chiffre d'affaires entre octobre et décembre, dont un tiers sur le dernier mois de l'année.Mais quels jouets les enfants vont-ils trouver sous le sapin cette année ? Sensibles, eux aussi, aux modes et aux tendances, ils changent sans cesse. L'une des stars de cette fin d'année, ce sont les compagnons interactifs.Les enfants ont en effet adopté Bitzee, un petit animal 3D en forme d'hologramme. Pour le voir grandir, il faut s'en occuper. On doit donc lui parler et même le nourrir.Dans le domaine des jouets interactifs, on peut encore citer Furby. Cette douce peluche chante et change de couleur. mais surtout elle réagit au toucher et peut imiter la voix de l'enfant.De leur côté, les jouets inspirés des films à la mode ont toujours du succès. Ainsi, les enfants sont toujours heureux d'ouvrir leurs boîtes de Lego et de fabriquer les vaisseaux interstellaires pilotés par les héros de Star Wars.Venus d'autres séries célèbres, comme Pat'Patrouille, la Petite Sirène, Barbie ou les Tortues Ninja, des figurines, véhicules, peluches et autres objets feront la joie de leurs jeunes fans.Quant aux jeux de société, ce sont toujours des valeurs sûres, d'autant que leur prix reste modéré. Le groupe Hasbro tire son épingle du jeu cette année, avec des jeux comme Dr Maboul, Puissance 4 ou Qui est-ce? Mais des classiques comme Cluedo ou Monopoly ont toujours leurs adeptes.Enfin, les cartes Pokémon ne se démodent pas. Elles se collectionnent et certaines sont difficiles à trouver, ce qui suscite autant l'intérêt de certains adultes que celui des enfants.Il est à noter que les parents sont de plus en plus sensibles à l'impact environnemental des jouets. Ainsi, des jouets fabriqués en France, à partir de bois durable ou de matériaux recyclés sont souvent préférés à d'autres. Aussi de nombreux fabricants, comme Globber ou Ravensburger, lancent-ils un département écoresponsable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/20/20231 minute, 49 seconds
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Fabriquer des billets est-il dommageable pour l'environnement ?

Si l'on en croit un récent rapport de la Banque centrale européenne (BCE), l'impact environnemental de la fabrication des billets en euros serait très faible. Elle serait l'équivalent d'un modeste trajet en voiture de huit kilomètres. Autre équivalence annoncée, qui rend bien compte, elle aussi, de l'incidence écologique limitée de cette fabrication de billets : elle correspondrait à 0,01 % de l'impact qu'a la consommation d'un Européen sur la nature. Pour mesurer cette empreinte environnementale, les auteurs du rapport ont pris en compte aussi bien l'empreinte carbone de cette activité que la consommation en eau qu'elle engendre. Cette étude rappelle que cette atteinte de l'environnement est surtout due aux transports de billets et à l'énergie dépensée par les distributeurs de coupures. La fabrication du papier et les diverses activités de traitement ont, à cet égard, un rôle plus modeste. ...Limité encore par une série de mesures La Banque centrale européenne souligne également les efforts faits pour limiter encore l'impact de la fabrication de billets sur l'environnement. Elle insiste notamment sur son choix d'un coton durable pour la fabrication des billets. Autrement dit, un coton dont la culture a demandé beaucoup moins de pesticides et d'eau. Par ailleurs, les billets usagés ne sont plus versés dans des décharges. Des mesures d'élimination des déchets plus respectueuses de l'environnement sont à l'étude, ainsi qu'un meilleur recyclage des billets usagés. On a également réussi à diminuer de 35 %, entre 2004 et 2019, l'incidence des distributeurs automatiques de billets sur l'environnement. La Banque annonce aussi la poursuite de programmes de recherches destinés à réduire encore l'impact de la fabrication des billets, et ce à tous les stades du processus. Une politique qui permet à la BCE de respecter ses engagements en matière d'environnement. Cette incidence s'amenuise d'ailleurs de manière mécanique, par la limitation de la circulation des billets de banque et des pièces. En effet, s'ils demeurent encore le principal mode de paiement, en Europe, leur part tend à se réduire. De fait, les paiements en espèces sont passés de 72 % en 2018 à 59 % l'année suivante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/19/20232 minutes, 30 seconds
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Fabriquer des billets est-il dommageable pour l'environnement ?

Si l'on en croit un récent rapport de la Banque centrale européenne (BCE), l'impact environnemental de la fabrication des billets en euros serait très faible. Elle serait l'équivalent d'un modeste trajet en voiture de huit kilomètres.Autre équivalence annoncée, qui rend bien compte, elle aussi, de l'incidence écologique limitée de cette fabrication de billets : elle correspondrait à 0,01 % de l'impact qu'a la consommation d'un Européen sur la nature.Pour mesurer cette empreinte environnementale, les auteurs du rapport ont pris en compte aussi bien l'empreinte carbone de cette activité que la consommation en eau qu'elle engendre.Cette étude rappelle que cette atteinte de l'environnement est surtout due aux transports de billets et à l'énergie dépensée par les distributeurs de coupures. La fabrication du papier et les diverses activités de traitement ont, à cet égard, un rôle plus modeste....Limité encore par une série de mesuresLa Banque centrale européenne souligne également les efforts faits pour limiter encore l'impact de la fabrication de billets sur l'environnement. Elle insiste notamment sur son choix d'un coton durable pour la fabrication des billets. Autrement dit, un coton dont la culture a demandé beaucoup moins de pesticides et d'eau.Par ailleurs, les billets usagés ne sont plus versés dans des décharges. Des mesures d'élimination des déchets plus respectueuses de l'environnement sont à l'étude, ainsi qu'un meilleur recyclage des billets usagés. On a également réussi à diminuer de 35 %, entre 2004 et 2019, l'incidence des distributeurs automatiques de billets sur l'environnement.La Banque annonce aussi la poursuite de programmes de recherches destinés à réduire encore l'impact de la fabrication des billets, et ce à tous les stades du processus. Une politique qui permet à la BCE de respecter ses engagements en matière d'environnement.Cette incidence s'amenuise d'ailleurs de manière mécanique, par la limitation de la circulation des billets de banque et des pièces. En effet, s'ils demeurent encore le principal mode de paiement, en Europe, leur part tend à se réduire. De fait, les paiements en espèces sont passés de 72 % en 2018 à 59 % l'année suivante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/19/20232 minutes
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Pourquoi parle-t-on de Mistral AI ?

De nombreuses entreprises font désormais appel à l'intelligence artificielle. Les outils qui s'en inspirent leur permettent notamment de repérer les défauts de production et, en simplifiant l'information, d'aider à la prise de décision. Aussi les entreprises spécialisées dans l'IA ont-elles le vent en poupe. C'est notamment le cas d'une startup dont on parle beaucoup, Mistral AI. Fondée en mai 2023, elle rivalise déjà avec ChatGPT, le leader français de l'IA générative. En effet, Mistral AI s'est spécialisée dans ce secteur de l'IA, qui peut, à partir de certaines données, créer de nouveaux contenus, qu'il s'agisse de récits, de conversations, d'images ou de musiques. Mistral AI a donc développé un modèle de langage spécifique, qui semble intéresser de plus en plus les entreprises. il s'agit d'un modèle en "open source", donc alimenté par des données publiques. Une "licorne" française Dirigée par un polytechnicien, qui s'est formé, durant plusieurs années, dans un centre de recherche américain spécialisé dans l'intelligence artificielle, Mistral AI a déjà embauché 22 salariés, tous experts en matière d'IA. Le haut niveau de compétence de ce personnel et le nouveau modèle de langage proposé par la startup ont déjà assuré son succès. Peu après sa fondation, en juin dernier, elle a déjà recueilli 105 millions d'euros. Et elle vient d'obtenir 285 millions d'euros supplémentaires. Les principaux bailleurs de fonds de Mistral AI sont des grands noms de la tech américaine, comme l'éditeur de logiciels Salesforce, ou la firme Nvidia, leader mondial en matière de puces électroniques. Du fait de ces financements, la valeur de la jeune entreprise est estimée à environ 2 milliards d'euros. Ce qui en fait ce que les spécialistes du secteur appellent une "licorne". Autrement dit une entreprise de ce secteur innovant dont la valeur dépasse un milliard de dollars. L'engouement pour Mistral AI est tel que la presse d'outre-Atlantique la voit déjà comme un rival d'OpenAI, la grande entreprise américaine à l'origine de ChatGPT. Mais, en plus de celui des milieux d'affaires américains, la startup suscite l'intérêt des industriels et des pouvoirs publics français. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/18/20232 minutes, 11 seconds
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Pourquoi parle-t-on de Mistral AI ?

De nombreuses entreprises font désormais appel à l'intelligence artificielle. Les outils qui s'en inspirent leur permettent notamment de repérer les défauts de production et, en simplifiant l'information, d'aider à la prise de décision.Aussi les entreprises spécialisées dans l'IA ont-elles le vent en poupe. C'est notamment le cas d'une startup dont on parle beaucoup, Mistral AI. Fondée en mai 2023, elle rivalise déjà avec ChatGPT, le leader français de l'IA générative.En effet, Mistral AI s'est spécialisée dans ce secteur de l'IA, qui peut, à partir de certaines données, créer de nouveaux contenus, qu'il s'agisse de récits, de conversations, d'images ou de musiques.Mistral AI a donc développé un modèle de langage spécifique, qui semble intéresser de plus en plus les entreprises. il s'agit d'un modèle en "open source", donc alimenté par des données publiques.Une "licorne" françaiseDirigée par un polytechnicien, qui s'est formé, durant plusieurs années, dans un centre de recherche américain spécialisé dans l'intelligence artificielle, Mistral AI a déjà embauché 22 salariés, tous experts en matière d'IA.Le haut niveau de compétence de ce personnel et le nouveau modèle de langage proposé par la startup ont déjà assuré son succès. Peu après sa fondation, en juin dernier, elle a déjà recueilli 105 millions d'euros. Et elle vient d'obtenir 285 millions d'euros supplémentaires.Les principaux bailleurs de fonds de Mistral AI sont des grands noms de la tech américaine, comme l'éditeur de logiciels Salesforce, ou la firme Nvidia, leader mondial en matière de puces électroniques.Du fait de ces financements, la valeur de la jeune entreprise est estimée à environ 2 milliards d'euros. Ce qui en fait ce que les spécialistes du secteur appellent une "licorne". Autrement dit une entreprise de ce secteur innovant dont la valeur dépasse un milliard de dollars.L'engouement pour Mistral AI est tel que la presse d'outre-Atlantique la voit déjà comme un rival d'OpenAI, la grande entreprise américaine à l'origine de ChatGPT. Mais, en plus de celui des milieux d'affaires américains, la startup suscite l'intérêt des industriels et des pouvoirs publics français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/18/20231 minute, 41 seconds
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Le prix de l'eau du robinet va-t-il bondir ?

Après les augmentations de tarifs du gaz et de l'électricité, c'est au tour de la facture d'eau de s'alourdir. En effet, le prix de l'eau du robinet devrait subir une hausse moyenne de 10 %. Un chiffre qui cache des disparités, l'augmentation pouvant aller de 7 à 13 % dans certaines communes. Ce qui devrait porter le coût du m3 d'eau à un peu plus de 4,10 euros. Malgré ces hausses, l'eau, en France, reste l'une des moins chères d'Europe. Elle coûterait environ 1,80 euro par jour à une famille parisienne de quatre personnes. Et les Français n'y consacreraient, en moyenne, qu'un peu moins de 1 % de leur budget. De nombreuses causes Si le prix de l'eau tend à augmenter, c'est que les ressources en la matière diminuent. En effet, les sécheresses récurrentes, liées en partie au réchauffement climatique, tarissent les nappes phréatiques et ralentissent le débit des cours d'eau. Or, la quantité d'eau potable nécessaire à l'approvisionnement de la population est considérable. Plus de 5 milliards de m3 d'eau sont ainsi prélevés à cette fin chaque année, ce qui représentait environ 220 litres par jour et par habitant en 2021. L'eau devenant plus rare, il faut donc aller la chercher plus profondément dans le sol. Or, de tels forages coûtent cher. Dans l'ensemble, les investissements liée à cette recherche de nouveaux points d'eau coûte environ 100 millions d'euros par an. Des dépenses qui devraient encore s'accroître dans les années à venir. À ces coûts, il faut encore ajouter l'augmentation du prix de l'énergie, les dépenses à cet égard passant de 3 à 7 millions d'euros entre 2022 et 2023. Certains équipements, comme les pompes utilisées pour traiter l'eau, sont en effet très gourmandes en électricité. Enfin, les prix des produits chimiques employés pour le traitement de l'eau, comme le chlore, ont eux-mêmes subi une hausse notable, de l'ordre de 10 à 30 %, selon les cas. Ce qui représente un coût supplémentaire d'environ un million d'euros. De nombreuses communes demandent une aide des pouvoirs publics, pour amortir les effets de cette nouvelle augmentation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/17/20232 minutes, 24 seconds
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Le prix de l'eau du robinet va-t-il bondir ?

Après les augmentations de tarifs du gaz et de l'électricité, c'est au tour de la facture d'eau de s'alourdir. En effet, le prix de l'eau du robinet devrait subir une hausse moyenne de 10 %. Un chiffre qui cache des disparités, l'augmentation pouvant aller de 7 à 13 % dans certaines communes.Ce qui devrait porter le coût du m3 d'eau à un peu plus de 4,10 euros. Malgré ces hausses, l'eau, en France, reste l'une des moins chères d'Europe. Elle coûterait environ 1,80 euro par jour à une famille parisienne de quatre personnes. Et les Français n'y consacreraient, en moyenne, qu'un peu moins de 1 % de leur budget.De nombreuses causesSi le prix de l'eau tend à augmenter, c'est que les ressources en la matière diminuent. En effet, les sécheresses récurrentes, liées en partie au réchauffement climatique, tarissent les nappes phréatiques et ralentissent le débit des cours d'eau.Or, la quantité d'eau potable nécessaire à l'approvisionnement de la population est considérable. Plus de 5 milliards de m3 d'eau sont ainsi prélevés à cette fin chaque année, ce qui représentait environ 220 litres par jour et par habitant en 2021.L'eau devenant plus rare, il faut donc aller la chercher plus profondément dans le sol. Or, de tels forages coûtent cher. Dans l'ensemble, les investissements liée à cette recherche de nouveaux points d'eau coûte environ 100 millions d'euros par an. Des dépenses qui devraient encore s'accroître dans les années à venir.À ces coûts, il faut encore ajouter l'augmentation du prix de l'énergie, les dépenses à cet égard passant de 3 à 7 millions d'euros entre 2022 et 2023. Certains équipements, comme les pompes utilisées pour traiter l'eau, sont en effet très gourmandes en électricité.Enfin, les prix des produits chimiques employés pour le traitement de l'eau, comme le chlore, ont eux-mêmes subi une hausse notable, de l'ordre de 10 à 30 %, selon les cas. Ce qui représente un coût supplémentaire d'environ un million d'euros.De nombreuses communes demandent une aide des pouvoirs publics, pour amortir les effets de cette nouvelle augmentation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/17/20231 minute, 54 seconds
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Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?

Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler": Apple: https://podcasts.apple.com/us/podcast/franc-parler/id1719737952 Spotify: https://open.spotify.com/show/4ebaP6J0tjC8QTJaYHiUbu Deezer: https://deezer.com/show/1000488492 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/16/20231 minute, 5 seconds
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Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?

Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler":Apple: https://podcasts.apple.com/us/podcast/franc-parler/id1719737952Spotify: https://open.spotify.com/show/4ebaP6J0tjC8QTJaYHiUbuDeezer: https://deezer.com/show/1000488492 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/16/20231 minute, 5 seconds
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Pourquoi Spotify va supprimer un emploi sur six ?

La firme suédoise Spotify est sans conteste, aujourd'hui, la première des plateformes audio. En effet, elle comptait 226 millions d'abonnés payants dans le monde en septembre 2023, une catégorie d'utilisateurs en hausse de 16 %. En y ajoutant les utilisateurs de la version gratuite, on comptabilise ainsi 574 millions de personnes faisant appel, en 2023, aux services de la plateforme. Soit une progression de 26 %, qui la place loin devant ses concurrents. Des chiffres encourageants, qui dépassent même de 50 % les attentes des dirigeants de la société. Spotify peut aussi s'enorgueillir, pour le 3ème trimestre de l'année 2023, d'un bénéfice net de 65 millions d'euros. De graves problèmes se cachent pourtant derrière ces succès apparents. ...Qui cachent des problèmes récurrents En effet, l'entreprise a perdu environ 425 millions d'euros lors des neuf premiers mois de cette année. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir investi dans de nouvelles acquisitions ou dans certains procédés. Elle a en effet dépensé, ces dernières années, plus de 400 millions de dollars pour racheter des studios ou un groupe média. Et elle a même consacré un milliard d'euros au secteur du podcast. Et elle a proposé davantage de contenus exclusifs à ses utilisateurs. Mais rien n'y fait. Du fait notamment d'une augmentation significative des coûts de production, les résultats sont en berne. Et la firme semble toujours courir après la rentabilité. Pour se refaire une santé, elle vient donc d'annoncer un nouveau plan de licenciements. 1.500 personnes, en effet, devraient être remerciées, soit environ 17 % des effectifs de l'entreprise. Cette annonce vient après d'autres vagues de licenciements. 600 salariés avaient déjà dû quitter l'entreprise en janvier 2023, suivis par 200 autres en juin. Pour le patron de Spotify, le retour à la rentabilité ne peut passer que par la réduction d'effectifs jugés pléthoriques. On peut rappeler, à cet égard, que le personnel de l'entreprise est passé de 3.000 personnes en 2017 à près de 10.000 à la fin de 2022. Cette cure d'amaigrissement pourra-t-elle permettre à la société de retrouver ce que son responsable appelle la "bonne taille" ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20232 minutes, 26 seconds
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Pourquoi Spotify va supprimer un emploi sur six ?

La firme suédoise Spotify est sans conteste, aujourd'hui, la première des plateformes audio. En effet, elle comptait 226 millions d'abonnés payants dans le monde en septembre 2023, une catégorie d'utilisateurs en hausse de 16 %.En y ajoutant les utilisateurs de la version gratuite, on comptabilise ainsi 574 millions de personnes faisant appel, en 2023, aux services de la plateforme. Soit une progression de 26 %, qui la place loin devant ses concurrents. Des chiffres encourageants, qui dépassent même de 50 % les attentes des dirigeants de la société.Spotify peut aussi s'enorgueillir, pour le 3ème trimestre de l'année 2023, d'un bénéfice net de 65 millions d'euros. De graves problèmes se cachent pourtant derrière ces succès apparents....Qui cachent des problèmes récurrentsEn effet, l'entreprise a perdu environ 425 millions d'euros lors des neuf premiers mois de cette année. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir investi dans de nouvelles acquisitions ou dans certains procédés.Elle a en effet dépensé, ces dernières années, plus de 400 millions de dollars pour racheter des studios ou un groupe média. Et elle a même consacré un milliard d'euros au secteur du podcast. Et elle a proposé davantage de contenus exclusifs à ses utilisateurs.Mais rien n'y fait. Du fait notamment d'une augmentation significative des coûts de production, les résultats sont en berne. Et la firme semble toujours courir après la rentabilité. Pour se refaire une santé, elle vient donc d'annoncer un nouveau plan de licenciements. 1.500 personnes, en effet, devraient être remerciées, soit environ 17 % des effectifs de l'entreprise.Cette annonce vient après d'autres vagues de licenciements. 600 salariés avaient déjà dû quitter l'entreprise en janvier 2023, suivis par 200 autres en juin. Pour le patron de Spotify, le retour à la rentabilité ne peut passer que par la réduction d'effectifs jugés pléthoriques.On peut rappeler, à cet égard, que le personnel de l'entreprise est passé de 3.000 personnes en 2017 à près de 10.000 à la fin de 2022. Cette cure d'amaigrissement pourra-t-elle permettre à la société de retrouver ce que son responsable appelle la "bonne taille" ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/14/20231 minute, 56 seconds
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Pourquoi des Tesla accidentées se retrouvent en Ukraine ?

De nombreuses voitures américaines usagées ou accidentées connaissent une nouvelle vie, mais souvent dans un autre pays. Depuis 2021, trois pays accueillaient ces véhicules d'occasion : le Nigéria, les Émirats arabes unis et l'Ukraine. Les voitures de la marque Tesla, accidentées aux États-Unis, mais aussi au Canada, sont particulièrement nombreuses dans ce dernier pays. On y trouve en effet des mécaniciens assez habiles pour les remettre en état. C'est en raison de la présence de ces Tesla réparées qu'on vend de plus en plus de voitures électriques en Ukraine. Elles représentent désormais 9 % des ventes, soit environ le double du chiffre enregistré dans des pays voisins comme la Pologne ou la République tchèque. On le voit, la guerre ne paralyse pas tous les secteurs de l'économie. Une spécialité du pays Si les Tesla accidentées sont expédiées en Ukraine, c'est que les ferrailleurs américains n'en tirent pas de grands profits dans le pays même. En effet, ces véhicules sont souvent considérés comme peu réparables. Quant aux pièces détachées, elles sont difficiles à rentabiliser. En revanche, de nombreux mécaniciens ukrainiens se sont fait une spécialité de la réparation de ces véhicules électriques en mauvais état. Il leur faut en moyenne cinq mois pour venir d'Amérique. Une fois sur place, ces voitures sont prises en charges par des garagistes pleins de ressources. Certains en répareraient jusqu'à une centaine par mois. Pour remettre en état une voiture Tesla, ils en utiliseraient parfois deux. Ils se servent aussi des réseaux sociaux pour trouver les pièces de rechange nécessaires. Si ces Tesla remises à neuf s'écoulent aussi facilement dans le pays, c'est que les véhicules électriques ont le vent en poupe. En effet, la guerre a fait grimper le prix de l'essence, alors que celui de l'électricité reste modéré en comparaison; Par ailleurs, le pays est assez bien équipé en bornes de recharge et le gouvernement a pris des mesures pour inciter les Ukrainiens à acheter ce type de véhicules. Ainsi, ils sont exonérés de taxes et ne paient pas, du moins en principe, de droits de douane. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi des Tesla accidentées se retrouvent en Ukraine ?

De nombreuses voitures américaines usagées ou accidentées connaissent une nouvelle vie, mais souvent dans un autre pays. Depuis 2021, trois pays accueillaient ces véhicules d'occasion : le Nigéria, les Émirats arabes unis et l'Ukraine.Les voitures de la marque Tesla, accidentées aux États-Unis, mais aussi au Canada, sont particulièrement nombreuses dans ce dernier pays. On y trouve en effet des mécaniciens assez habiles pour les remettre en état.C'est en raison de la présence de ces Tesla réparées qu'on vend de plus en plus de voitures électriques en Ukraine. Elles représentent désormais 9 % des ventes, soit environ le double du chiffre enregistré dans des pays voisins comme la Pologne ou la République tchèque. On le voit, la guerre ne paralyse pas tous les secteurs de l'économie.Une spécialité du paysSi les Tesla accidentées sont expédiées en Ukraine, c'est que les ferrailleurs américains n'en tirent pas de grands profits dans le pays même. En effet, ces véhicules sont souvent considérés comme peu réparables. Quant aux pièces détachées, elles sont difficiles à rentabiliser.En revanche, de nombreux mécaniciens ukrainiens se sont fait une spécialité de la réparation de ces véhicules électriques en mauvais état. Il leur faut en moyenne cinq mois pour venir d'Amérique.Une fois sur place, ces voitures sont prises en charges par des garagistes pleins de ressources. Certains en répareraient jusqu'à une centaine par mois. Pour remettre en état une voiture Tesla, ils en utiliseraient parfois deux.Ils se servent aussi des réseaux sociaux pour trouver les pièces de rechange nécessaires.Si ces Tesla remises à neuf s'écoulent aussi facilement dans le pays, c'est que les véhicules électriques ont le vent en poupe. En effet, la guerre a fait grimper le prix de l'essence, alors que celui de l'électricité reste modéré en comparaison;Par ailleurs, le pays est assez bien équipé en bornes de recharge et le gouvernement a pris des mesures pour inciter les Ukrainiens à acheter ce type de véhicules. Ainsi, ils sont exonérés de taxes et ne paient pas, du moins en principe, de droits de douane. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/13/20231 minute, 52 seconds
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Comment Bercy veut relancer le marché immobilier ?

Le marché immobilier se porte mal. En effet, la hausse des taux d'intérêt, qui sont passés de 1 à 4 % en moins de deux ans, a découragé de nombreux acheteurs potentiels. Aussi, avec une baisse des ventes d'environ 20 % sur un an, 2023 a-t-il enregistré un record en la matière. Le ministre de l'Économie, associé à la Banque de France, a donc décidé de prendre des mesures pour favoriser la reprise du secteur. Il a ainsi allongé de deux ans la durée d'emprunt maximale, qui passe de 25 à 27 ans. Mais cette mesure ne s'appliquera qu'aux acheteurs ayant prévu de rénover leur logement, ces travaux de rénovation devant entrer pour plus de 10 % dans le montant total du crédit. Pour ceux qui pourront en profiter, ce plus grand étalement des mensualités permettra d'en réduire le montant. D'autres mesures en faveur des emprunteurs Une autre mesure concerne le prêt relais. Celui-ci permet à un propriétaire venant de vendre son logement de financer l'achat d'un nouveau bien immobilier en attendant que l'ancien soit vendu. Désormais, les intérêts de ce prêt relais ne seront pas pris en compte dans le calcul du taux d'effort, qui représente le taux de remboursement maximal qu'un acheteur peut consacrer à un crédit immobilier. Ceci étant, cette mesure ne sera prise que si le montant du prêt relais ne dépasse pas 80 % de la valeur du bien vendu Le ministre de l'Économie a donc décidé de maintenir ce taux d'effort à 35 %. Ce qui, malgré cette restriction, devrait permettre l'acceptation de dossiers de crédit qui, sans cette mesure, auraient été rejetés. Enfin, les banques pourront accepter davantage de dossiers ne correspondant pas aux règles d'octroi des crédits. Mais elles ne pourront aller au-delà de ce quota d'exceptions, fixé à 20 % des dossiers, que si ce dépassement, sur un trimestre, est compensé par une plus grande rigueur, dans l'octroi des crédits, sur le reste de l'année. Enfin, il est envisagé de procéder, dans certains cas, à un nouvel examen des dossiers de crédit refusés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/12/20232 minutes, 27 seconds
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Comment Bercy veut relancer le marché immobilier ?

Le marché immobilier se porte mal. En effet, la hausse des taux d'intérêt, qui sont passés de 1 à 4 % en moins de deux ans, a découragé de nombreux acheteurs potentiels. Aussi, avec une baisse des ventes d'environ 20 % sur un an, 2023 a-t-il enregistré un record en la matière.Le ministre de l'Économie, associé à la Banque de France, a donc décidé de prendre des mesures pour favoriser la reprise du secteur. Il a ainsi allongé de deux ans la durée d'emprunt maximale, qui passe de 25 à 27 ans.Mais cette mesure ne s'appliquera qu'aux acheteurs ayant prévu de rénover leur logement, ces travaux de rénovation devant entrer pour plus de 10 % dans le montant total du crédit. Pour ceux qui pourront en profiter, ce plus grand étalement des mensualités permettra d'en réduire le montant.D'autres mesures en faveur des emprunteursUne autre mesure concerne le prêt relais. Celui-ci permet à un propriétaire venant de vendre son logement de financer l'achat d'un nouveau bien immobilier en attendant que l'ancien soit vendu.Désormais, les intérêts de ce prêt relais ne seront pas pris en compte dans le calcul du taux d'effort, qui représente le taux de remboursement maximal qu'un acheteur peut consacrer à un crédit immobilier. Ceci étant, cette mesure ne sera prise que si le montant du prêt relais ne dépasse pas 80 % de la valeur du bien venduLe ministre de l'Économie a donc décidé de maintenir ce taux d'effort à 35 %. Ce qui, malgré cette restriction, devrait permettre l'acceptation de dossiers de crédit qui, sans cette mesure, auraient été rejetés.Enfin, les banques pourront accepter davantage de dossiers ne correspondant pas aux règles d'octroi des crédits. Mais elles ne pourront aller au-delà de ce quota d'exceptions, fixé à 20 % des dossiers, que si ce dépassement, sur un trimestre, est compensé par une plus grande rigueur, dans l'octroi des crédits, sur le reste de l'année.Enfin, il est envisagé de procéder, dans certains cas, à un nouvel examen des dossiers de crédit refusés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/12/20231 minute, 57 seconds
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Pourquoi le cours de l'or bat-il des records ?

Le métal jaune se porte de mieux en mieux en cette fin d'année 2023. En effet, son cours a atteint, dans la nuit du 3 au 4 décembre, un nouveau record. Il a franchi le cap des 2.100 dollars, se fixant précisément à 2.152 dollars l'once. Cette progression est plus sensible depuis la fin de l'année. En effet, le cours de l'or a augmenté de près de 300 dollars depuis septembre, soit une hausse de 14 %. Et un tel cycle ne semble pas près de s'arrêter. Ainsi, la banque suisse UBS voit le cours de l'or grimper à 2.200 dollars fin 2024 et même à 2.250 dollars au début de l'année suivante. Une anticipation à la baisse des taux d'intérêt Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette hausse continuelle du cours de l'or. La première est à rechercher dans une possible baisse des taux d'intérêt, qui ont beaucoup augmenté en un an. Pour le patron de la banque centrale américaine, ces taux ont atteint un niveau tel qu'il est désormais possible d'envisager une baisse. Or, des taux élevés sont peu favorables à l'or. En effet, ils favorisent l'investissement et entraînent en principe une appréciation du dollar, vers lequel se tournent les investisseurs. Ces derniers ont par ailleurs tendance, dans ce cas, à délaisser l'or, qui ne fournit pas de dividendes, au profit d'autres actifs. Cette attente d'une baisse supposée des taux d'intérêt favorise donc la hausse du cours de l'or. Par ailleurs, l'or joue son rôle de valeur refuge quand la situation internationale se dégrade. Ainsi, la poursuite de la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, entre Israël et le Hamas, poussent les investisseurs à se tourner vers le métal jaune. La bonne santé économique des pays émergents, qui sont les plus gros acheteurs d'or, contribue aussi à l'augmentation de son cours. Enfin, beaucoup d'investisseurs ne comptent pas sur un véritable rebond de l'économie américaine, que certains voient même en récession l'année prochaine. Ce qui les conduit à miser davantage sur l'or. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/11/20232 minutes, 16 seconds
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Pourquoi le cours de l'or bat-il des records ?

Le métal jaune se porte de mieux en mieux en cette fin d'année 2023. En effet, son cours a atteint, dans la nuit du 3 au 4 décembre, un nouveau record. Il a franchi le cap des 2.100 dollars, se fixant précisément à 2.152 dollars l'once.Cette progression est plus sensible depuis la fin de l'année. En effet, le cours de l'or a augmenté de près de 300 dollars depuis septembre, soit une hausse de 14 %.Et un tel cycle ne semble pas près de s'arrêter. Ainsi, la banque suisse UBS voit le cours de l'or grimper à 2.200 dollars fin 2024 et même à 2.250 dollars au début de l'année suivante.Une anticipation à la baisse des taux d'intérêtPlusieurs raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette hausse continuelle du cours de l'or. La première est à rechercher dans une possible baisse des taux d'intérêt, qui ont beaucoup augmenté en un an.Pour le patron de la banque centrale américaine, ces taux ont atteint un niveau tel qu'il est désormais possible d'envisager une baisse. Or, des taux élevés sont peu favorables à l'or.En effet, ils favorisent l'investissement et entraînent en principe une appréciation du dollar, vers lequel se tournent les investisseurs. Ces derniers ont par ailleurs tendance, dans ce cas, à délaisser l'or, qui ne fournit pas de dividendes, au profit d'autres actifs.Cette attente d'une baisse supposée des taux d'intérêt favorise donc la hausse du cours de l'or. Par ailleurs, l'or joue son rôle de valeur refuge quand la situation internationale se dégrade.Ainsi, la poursuite de la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, entre Israël et le Hamas, poussent les investisseurs à se tourner vers le métal jaune.La bonne santé économique des pays émergents, qui sont les plus gros acheteurs d'or, contribue aussi à l'augmentation de son cours. Enfin, beaucoup d'investisseurs ne comptent pas sur un véritable rebond de l'économie américaine, que certains voient même en récession l'année prochaine. Ce qui les conduit à miser davantage sur l'or. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/11/20231 minute, 46 seconds
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Pourquoi aucun avion ne volera à Paris le 26 juillet 2024 ?

Les autorités concernées sont déjà à pied d'œuvre pour préparer les prochains Jeux olympiques, qui doivent se tenir l'été prochain à Paris. C'est ainsi qu'il a été décidé de vider de tout avion le ciel de la capitale durant toute la cérémonie d'ouverture. Le 26 juillet 2024, date de cet événement inaugural, toute circulation aérienne sera donc interdite, de 19 heures à minuit, dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris. Par ailleurs, aucune limite d'altitude ne sera prise en compte. Durant le temps prévu, aucun avion ne pourra donc ni décoller, ni atterrir ni survoler la zone considérée. Un coup dur pour les aéroports parisiens qui, en pleine période de vacances d'été, où affluent d'ordinaire les passagers, devront cesser toute activité durant cette soirée. Le manque à gagner, et la gêne pour les usagers, seront d'autant plus importants que cette interdiction tombe au début d'un week-end. D'autres mesures devraient suivre Les compagnies aériennes et les voyageurs sont d'ores et déjà invités à prendre leurs dispositions. Il est notamment conseillé aux passagers d'organiser leurs déplacements en fonction de cette interdiction de vol. Si certains ont déjà réservé des billets pour cette date, ils seront remboursés. Quelques appareils seront néanmoins autorisés à voler le soir du 26 juillet 20214. Il s'agit notamment des avions assurant un service d'urgence, ou de secours, ou de ceux qui pourraient se prévaloir d'une autorisation exceptionnelle. D'autres mesures concernant l'activité aérienne devraient être prises dans le cadre de la préparation des JO. Elles devraient être annoncées dès le printemps de l'année prochaine. Elles devraient être prises, indiquent les responsables, dans le double souci de ne pas trop perturber l'activité aérienne et d'assurer la sécurité des passagers comme des spectateurs. Si l'interdiction de vol ne devrait s'appliquer qu'à partir de 19 heures, l'organisation du trafic aérien subira certaines modifications dès 17 heures. L'armée de l'air sera chargée de faire respecter l'interdiction. Elle dispose en effet des moyens nécessaires pour contrôler, repérer et, si besoin est, intercepter, les appareils qui ne s'y conformeraient pas. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/10/20232 minutes, 36 seconds
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Pourquoi aucun avion ne volera à Paris le 26 juillet 2024 ?

Les autorités concernées sont déjà à pied d'œuvre pour préparer les prochains Jeux olympiques, qui doivent se tenir l'été prochain à Paris. C'est ainsi qu'il a été décidé de vider de tout avion le ciel de la capitale durant toute la cérémonie d'ouverture.Le 26 juillet 2024, date de cet événement inaugural, toute circulation aérienne sera donc interdite, de 19 heures à minuit, dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris. Par ailleurs, aucune limite d'altitude ne sera prise en compte. Durant le temps prévu, aucun avion ne pourra donc ni décoller, ni atterrir ni survoler la zone considérée.Un coup dur pour les aéroports parisiens qui, en pleine période de vacances d'été, où affluent d'ordinaire les passagers, devront cesser toute activité durant cette soirée. Le manque à gagner, et la gêne pour les usagers, seront d'autant plus importants que cette interdiction tombe au début d'un week-end.D'autres mesures devraient suivreLes compagnies aériennes et les voyageurs sont d'ores et déjà invités à prendre leurs dispositions. Il est notamment conseillé aux passagers d'organiser leurs déplacements en fonction de cette interdiction de vol. Si certains ont déjà réservé des billets pour cette date, ils seront remboursés.Quelques appareils seront néanmoins autorisés à voler le soir du 26 juillet 20214. Il s'agit notamment des avions assurant un service d'urgence, ou de secours, ou de ceux qui pourraient se prévaloir d'une autorisation exceptionnelle.D'autres mesures concernant l'activité aérienne devraient être prises dans le cadre de la préparation des JO. Elles devraient être annoncées dès le printemps de l'année prochaine.Elles devraient être prises, indiquent les responsables, dans le double souci de ne pas trop perturber l'activité aérienne et d'assurer la sécurité des passagers comme des spectateurs.Si l'interdiction de vol ne devrait s'appliquer qu'à partir de 19 heures, l'organisation du trafic aérien subira certaines modifications dès 17 heures.L'armée de l'air sera chargée de faire respecter l'interdiction. Elle dispose en effet des moyens nécessaires pour contrôler, repérer et, si besoin est, intercepter, les appareils qui ne s'y conformeraient pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/10/20232 minutes, 6 seconds
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Quel prix va doubler pendant les JO 2024 ?

Les Jeux olympiques qui doivent se tenir à Paris l'été prochain sont un véritable défi pour la région Île-de-France. Et d'abord du point de vue des transports. En effet, pour faire face à l'afflux de passagers auquel on peut s'attendre, la région prévoit d'accroître de 15 % son offre de transport. Pour financer cet effort, elle a pris la décision, qui reste à confirmer, d'augmenter les tarifs. Une hausse valable durant toute la durée des Jeux, olympiques et paralympiques, soit du 20 juillet au 8 septembre 2024. Ainsi, un pass hebdomadaire de 16 euros par jour, et de 70 euros pour la semaine, sera proposé aux usagers. Il leur en coûtera 30 euros pour 2 jours et 42 euros pour 3 jours. Ce titre de transport permettra de circuler sur l'ensemble du réseau de transport de la région, y compris certains trains TER et les lignes de bus desservant les aéroports. Des tickets de métro plus chers Mais ce qui retiendra sans doute l'attention des Franciliens, c'est l'augmentation du prix du billet de métro. À l'unité, il devrait coûter 4 euros durant cette période, contre 2,10 euros aujourd'hui. Soit un quasi doublement du prix. De son côté, le carnet de 10 tickets de métro devrait passer de 19,10 euros à 32 euros en plein tarif, et de 9,55 euros à 16 euros à tarif réduit. Cette augmentation tarifaire devrait également concerner les billets de RER et de TER. Durant les JO, un passager devra débourser 6 euros pour acheter un billet de RER. Au total, ces hausses de tarifs devraient faire entrer 200 millions d'euros supplémentaires dans les caisses. Par ailleurs, certains titres de transport, comme le pass Navigo actuel, ne seront pas vendus pendant ces Jeux olympiques. Enfin, les passagers détenant certains abonnements ne sont pas concernés par cette hausse de tarifs. Les Franciliens désireux d'échapper à cette augmentation peuvent faire, tant qu'il en est temps, une réserve de tickets ou profiter de certaines offres, comme le forfait Liberté+, qui propose le ticket de métro à 1,73 euro. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20232 minutes, 29 seconds
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Quel prix va doubler pendant les JO 2024 ?

Les Jeux olympiques qui doivent se tenir à Paris l'été prochain sont un véritable défi pour la région Île-de-France. Et d'abord du point de vue des transports. En effet, pour faire face à l'afflux de passagers auquel on peut s'attendre, la région prévoit d'accroître de 15 % son offre de transport.Pour financer cet effort, elle a pris la décision, qui reste à confirmer, d'augmenter les tarifs. Une hausse valable durant toute la durée des Jeux, olympiques et paralympiques, soit du 20 juillet au 8 septembre 2024.Ainsi, un pass hebdomadaire de 16 euros par jour, et de 70 euros pour la semaine, sera proposé aux usagers. Il leur en coûtera 30 euros pour 2 jours et 42 euros pour 3 jours. Ce titre de transport permettra de circuler sur l'ensemble du réseau de transport de la région, y compris certains trains TER et les lignes de bus desservant les aéroports.Des tickets de métro plus chersMais ce qui retiendra sans doute l'attention des Franciliens, c'est l'augmentation du prix du billet de métro. À l'unité, il devrait coûter 4 euros durant cette période, contre 2,10 euros aujourd'hui. Soit un quasi doublement du prix.De son côté, le carnet de 10 tickets de métro devrait passer de 19,10 euros à 32 euros en plein tarif, et de 9,55 euros à 16 euros à tarif réduit.Cette augmentation tarifaire devrait également concerner les billets de RER et de TER. Durant les JO, un passager devra débourser 6 euros pour acheter un billet de RER. Au total, ces hausses de tarifs devraient faire entrer 200 millions d'euros supplémentaires dans les caisses.Par ailleurs, certains titres de transport, comme le pass Navigo actuel, ne seront pas vendus pendant ces Jeux olympiques. Enfin, les passagers détenant certains abonnements ne sont pas concernés par cette hausse de tarifs.Les Franciliens désireux d'échapper à cette augmentation peuvent faire, tant qu'il en est temps, une réserve de tickets ou profiter de certaines offres, comme le forfait Liberté+, qui propose le ticket de métro à 1,73 euro. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/7/20231 minute, 59 seconds
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Quel est l'apport moyen pour acheter un bien immobilier ?

Il devient beaucoup plus difficile d'acquérir un bien immobilier. En effet, le contexte actuel n'est pas favorable à ce type de transactions. De fait, les taux d'intérêt, qui sont passés de 1 à 4 % en l'espace de 18 mois, ne cessent d'augmenter. Les ressources nécessaires pour espérer obtenir un crédit sont donc toujours plus élevées. Et les exigences des banques ne s'arrêtent pas là. Pour accepter un dossier de crédit, en effet, elles demandent à leurs clients un apport personnel de plus en plus important. Selon un réseau immobilier français bien connu, l'apport moyen exigé par les banques était, en juin 2023, de plus de 89.400 euros, ce qui représente environ 35 % du prix d'achat moyen d'un bien immobilier. Avec un tel chiffre, on est face à une augmentation de plus de 60 % par rapport à 2022, et même de près de 260 % si on se réfère à l'année 2020 ! Des projets revus Encore ne s'agit-il là que d'une moyenne. En effet, l'apport personnel nécessaire à l'obtention d'un crédit immobilier est encore plus élevé dans certaines régions. Ainsi, selon certaines sources, il dépasserait 270.000 euros en Île-de-France. Quant aux habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ils devraient fournir à la banque un apport supérieur à 90.000 euros, en moyenne, pour espérer décrocher un crédit. Si le montant de l'apport personnel a connu une telle augmentation, c'est donc d'abord en raison des exigences des banques. Mais ce n'est pas la seule explication. En effet, les acheteurs, confrontés à la hausse des taux d'intérêt, tendent à emprunter des sommes plus faibles, pour limiter le montant des remboursements. C'est pourquoi ils préfèrent avoir davantage recours à leur épargne. Il n'en est pas moins vrai que certaines personnes, incapables de mobiliser de telles sommes, préfèrent abandonner, du moins pour l'instant, leurs projets d'achat immobilier. Ils attendront une baisse des taux, et du montant de l'apport personnel, avant de se lancer dans une nouvelle transaction immobilière. D'autres acheteurs révisent leur projet à la baisse, et jettent leur dévolu sur des logements plus petits. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20232 minutes, 24 seconds
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Quel est l'apport moyen pour acheter un bien immobilier ?

Il devient beaucoup plus difficile d'acquérir un bien immobilier. En effet, le contexte actuel n'est pas favorable à ce type de transactions. De fait, les taux d'intérêt, qui sont passés de 1 à 4 % en l'espace de 18 mois, ne cessent d'augmenter.Les ressources nécessaires pour espérer obtenir un crédit sont donc toujours plus élevées. Et les exigences des banques ne s'arrêtent pas là. Pour accepter un dossier de crédit, en effet, elles demandent à leurs clients un apport personnel de plus en plus important.Selon un réseau immobilier français bien connu, l'apport moyen exigé par les banques était, en juin 2023, de plus de 89.400 euros, ce qui représente environ 35 % du prix d'achat moyen d'un bien immobilier.Avec un tel chiffre, on est face à une augmentation de plus de 60 % par rapport à 2022, et même de près de 260 % si on se réfère à l'année 2020 !Des projets revusEncore ne s'agit-il là que d'une moyenne. En effet, l'apport personnel nécessaire à l'obtention d'un crédit immobilier est encore plus élevé dans certaines régions. Ainsi, selon certaines sources, il dépasserait 270.000 euros en Île-de-France.Quant aux habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ils devraient fournir à la banque un apport supérieur à 90.000 euros, en moyenne, pour espérer décrocher un crédit.Si le montant de l'apport personnel a connu une telle augmentation, c'est donc d'abord en raison des exigences des banques. Mais ce n'est pas la seule explication. En effet, les acheteurs, confrontés à la hausse des taux d'intérêt, tendent à emprunter des sommes plus faibles, pour limiter le montant des remboursements.C'est pourquoi ils préfèrent avoir davantage recours à leur épargne. Il n'en est pas moins vrai que certaines personnes, incapables de mobiliser de telles sommes, préfèrent abandonner, du moins pour l'instant, leurs projets d'achat immobilier.Ils attendront une baisse des taux, et du montant de l'apport personnel, avant de se lancer dans une nouvelle transaction immobilière. D'autres acheteurs révisent leur projet à la baisse, et jettent leur dévolu sur des logements plus petits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/6/20231 minute, 54 seconds
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Le travail tue-t-il ?

On vante souvent les bienfaits que le travail aurait sur notre santé. En effet, il renforce les liens sociaux et peut assurer, notamment chez les seniors, le maintien des facultés intellectuelles. Mais il existe aussi un côté sombre du travail. En effet, selon un récent rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT), environ 3 millions de personnes meurent chaque année en exerçant leur métier. Un chiffre qui a augmenté de plus de 5 % entre 2015 et 2019. La grande majorité de ces décès, soit environ 2,6 millions de personnes, est due à des maladies professionnelles. Les autres décès, soit environ 330.000, sont liés à des accidents du travail. En France, on enregistre environ 700 décès dus au travail. Avec plus de 900 morts par an, l'Italie enregistre le taux de décès au travail le plus important, la Bulgarie se classant dernière dans ce classement européen. Au niveau mondial, c'est dans l'ensemble Asie-Pacifique qu'on constate le plus grand nombre de décès liés au travail. Il concentre en effet plus de 60 % du total. Des métiers plus dangereux que d'autres Les différences ne sont pas seulement géographiques. En effet, Selon ce rapport, les hommes meurent davantage au travail que les femmes. De fait, la mortalité professionnelle, pour les premiers, est de 108,3 pour 100.000 habitants, alors qu'elle se situe, pour les femmes, à 48,4 pour 100.000 habitants. Par ailleurs, certaines professions se révèlent plus dangereuses que d'autres. Ainsi, en France, les deux tiers des accidents du travail mortels concernent des ouvriers, qui représentaient moins de 20 % de la population active en 2019. L'agriculture présente également des risques notables. Ainsi, selon l'ONU, environ le tiers des accidents mortels du travail se produisant dans le monde touchent des personnes travaillant dans le secteur agricole. La pêche, le secteur de la construction et certaines branches de l'industrie sont aussi le théâtre de nombreux accidents mortels. D'après l'OIT, près de 400 millions de personnes auraient également été blessées dans des accidents du travail qui, s'ils ne sont pas mortels, peuvent gravement impacter la santé de ceux qui les subissent. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/5/20232 minutes, 32 seconds
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Le travail tue-t-il ?

On vante souvent les bienfaits que le travail aurait sur notre santé. En effet, il renforce les liens sociaux et peut assurer, notamment chez les seniors, le maintien des facultés intellectuelles.Mais il existe aussi un côté sombre du travail. En effet, selon un récent rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT), environ 3 millions de personnes meurent chaque année en exerçant leur métier. Un chiffre qui a augmenté de plus de 5 % entre 2015 et 2019.La grande majorité de ces décès, soit environ 2,6 millions de personnes, est due à des maladies professionnelles. Les autres décès, soit environ 330.000, sont liés à des accidents du travail.En France, on enregistre environ 700 décès dus au travail. Avec plus de 900 morts par an, l'Italie enregistre le taux de décès au travail le plus important, la Bulgarie se classant dernière dans ce classement européen.Au niveau mondial, c'est dans l'ensemble Asie-Pacifique qu'on constate le plus grand nombre de décès liés au travail. Il concentre en effet plus de 60 % du total.Des métiers plus dangereux que d'autresLes différences ne sont pas seulement géographiques. En effet, Selon ce rapport, les hommes meurent davantage au travail que les femmes. De fait, la mortalité professionnelle, pour les premiers, est de 108,3 pour 100.000 habitants, alors qu'elle se situe, pour les femmes, à 48,4 pour 100.000 habitants.Par ailleurs, certaines professions se révèlent plus dangereuses que d'autres. Ainsi, en France, les deux tiers des accidents du travail mortels concernent des ouvriers, qui représentaient moins de 20 % de la population active en 2019.L'agriculture présente également des risques notables. Ainsi, selon l'ONU, environ le tiers des accidents mortels du travail se produisant dans le monde touchent des personnes travaillant dans le secteur agricole.La pêche, le secteur de la construction et certaines branches de l'industrie sont aussi le théâtre de nombreux accidents mortels.D'après l'OIT, près de 400 millions de personnes auraient également été blessées dans des accidents du travail qui, s'ils ne sont pas mortels, peuvent gravement impacter la santé de ceux qui les subissent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/5/20232 minutes, 2 seconds
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Combien la SNCF nous coûte-t-elle ?

La SNCF coûte assez cher au contribuable français, même s'il ne prend pas le train. En effet, l'État comme les régions financent en partie l'entretien des trains et du réseau ferré. Et ce coût ne cesse d'augmenter. Selon un récent rapport, qui prend aussi en compte le coût du régime spécial de Sécurité sociale des cheminots, ce financement s'est monté à 18,5 milliards d'euros en 2021, ce qui représente 276 euros par habitant. C'est près de 11 % de plus qu'en 2020, où chaque Français devait débourser, sans le savoir, 249 euros pour financer la SNCF. Et il n'en payait que 215 en 2018. La facture est plus élevée pour certaines régions. Ainsi, l'Île-de-France, au travers de l'organisme public chargé des transports franciliens, a dépensé, en 2021, près de 7 milliards d'euros. Une contribution qui permet aux habitants de la région de ne payer que 20 % de la valeur réelle de leurs billets de train. Un investissement retardé dans certains réseaux Par le biais de ses impôts, le contribuable contribue donc au paiement d'une partie des frais de fonctionnement de la SNCF. C'est lui qui endosse aussi les aides que versent l'État et les régions, au titre de la subvention d'équilibre et comme participation aux investissements de la société publique. Les auteurs du rapport attirent l'attention sur le fait que cette contribution à l'entretien de la SNCF est largement prise en charge par les personnes de prenant pas le train. En effet, la part des usagers n'est, à cet égard, que de 57 %. Si la SNCF coûte de plus en plus cher au contribuable français, c'est, selon les auteurs du rapport, en raison du report des travaux devant assurer la maintenance de certains réseaux, comme celui des TER ou les réseaux de transport franciliens. On a eu tendance, en effet, à privilégier les TGV. Or, ce retard dans l'entretien de ces réseaux oblige l'État et les collectivités territoriales à investir beaucoup plus d'argent dans leur maintenance. D'où un coût de la SNCF toujours plus lourd pour le contribuable français. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/4/20232 minutes, 29 seconds
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Combien la SNCF nous coûte-t-elle ?

La SNCF coûte assez cher au contribuable français, même s'il ne prend pas le train. En effet, l'État comme les régions financent en partie l'entretien des trains et du réseau ferré. Et ce coût ne cesse d'augmenter.Selon un récent rapport, qui prend aussi en compte le coût du régime spécial de Sécurité sociale des cheminots, ce financement s'est monté à 18,5 milliards d'euros en 2021, ce qui représente 276 euros par habitant. C'est près de 11 % de plus qu'en 2020, où chaque Français devait débourser, sans le savoir, 249 euros pour financer la SNCF. Et il n'en payait que 215 en 2018.La facture est plus élevée pour certaines régions. Ainsi, l'Île-de-France, au travers de l'organisme public chargé des transports franciliens, a dépensé, en 2021, près de 7 milliards d'euros.Une contribution qui permet aux habitants de la région de ne payer que 20 % de la valeur réelle de leurs billets de train.Un investissement retardé dans certains réseauxPar le biais de ses impôts, le contribuable contribue donc au paiement d'une partie des frais de fonctionnement de la SNCF. C'est lui qui endosse aussi les aides que versent l'État et les régions, au titre de la subvention d'équilibre et comme participation aux investissements de la société publique.Les auteurs du rapport attirent l'attention sur le fait que cette contribution à l'entretien de la SNCF est largement prise en charge par les personnes de prenant pas le train.En effet, la part des usagers n'est, à cet égard, que de 57 %. Si la SNCF coûte de plus en plus cher au contribuable français, c'est, selon les auteurs du rapport, en raison du report des travaux devant assurer la maintenance de certains réseaux, comme celui des TER ou les réseaux de transport franciliens.On a eu tendance, en effet, à privilégier les TGV. Or, ce retard dans l'entretien de ces réseaux oblige l'État et les collectivités territoriales à investir beaucoup plus d'argent dans leur maintenance. D'où un coût de la SNCF toujours plus lourd pour le contribuable français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/4/20231 minute, 59 seconds
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Faut-il être riche pour louer un coffre-fort à la banque ?

Si vous possédez des lingots d'or, des bijoux ou des tableaux de maître, il n'est pas prudent de les conserver chez vous. Ils seront plus à l'abri dans le coffre-fort d'une banque, encore plus sécurisé que celui que vous pourriez installer chez vous. Pour louer un coffre, il vous faudra fournir un justificatif d'identité. Si vous désirez déposer de l'argent, des objets précieux ou des documents dans une banque qui n'est pas la vôtre, il faudra peut-être y ouvrir un compte. En effet, certaines banques réservent cette possibilité à leurs clients. D'autres peuvent vous demander le versement d'un dépôt de garantie. Un coût moyen assez modéré Le client désireux de louer un coffre-fort à sa banque peut s'interroger sur le coût d'une telle opération. En fait il n'est pas très élevé. En effet, il faut compter entre 90 et 120 euros par an pour louer un coffre-fort standard de 30 dm3 (le décimètre cube, qui équivaut à 1.000 centimètres cubes, est l'unité de mesure utilisée pour calculer le volume d'un coffre-fort). Et la location d'un coffre-fort d'un volume de 30 à 35 dm3 reviendra à environ 140 euros à l'année, un prix qui inclut une assurance spécifique. Ce prix dépend de certains éléments. Il est d'abord fonction de la taille du coffre-fort. Son volume peut aller, en moyenne, de 20 à 60 dm3. Mais certaines banques proposent la location de très grands coffres-forts, de 130 à 200 dm3, qui peut coûter plus de 1.500 euros par an. Le second facteur à prendre en considération, pour apprécier le coût de la location, est le niveau de garantie proposé par l'assurance. En cas de sinistre subi par la banque, un vol ou une inondation, l'assurance ne remboursera le locataire du coffre-fort qu'à la hauteur de cette garantie. La garantie moyenne est de l'ordre de 30.000 euros, mais elle peut s'élever, en fonction des besoins, à des sommes beaucoup plus importantes. Enfin, le coût de la location dépend de sa durée. En effet, certaines banques proposent des locations temporaires de coffres-forts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20232 minutes, 8 seconds
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Faut-il être riche pour louer un coffre-fort à la banque ?

Si vous possédez des lingots d'or, des bijoux ou des tableaux de maître, il n'est pas prudent de les conserver chez vous. Ils seront plus à l'abri dans le coffre-fort d'une banque, encore plus sécurisé que celui que vous pourriez installer chez vous.Pour louer un coffre, il vous faudra fournir un justificatif d'identité. Si vous désirez déposer de l'argent, des objets précieux ou des documents dans une banque qui n'est pas la vôtre, il faudra peut-être y ouvrir un compte.En effet, certaines banques réservent cette possibilité à leurs clients. D'autres peuvent vous demander le versement d'un dépôt de garantie.Un coût moyen assez modéréLe client désireux de louer un coffre-fort à sa banque peut s'interroger sur le coût d'une telle opération. En fait il n'est pas très élevé.En effet, il faut compter entre 90 et 120 euros par an pour louer un coffre-fort standard de 30 dm3 (le décimètre cube, qui équivaut à 1.000 centimètres cubes, est l'unité de mesure utilisée pour calculer le volume d'un coffre-fort). Et la location d'un coffre-fort d'un volume de 30 à 35 dm3 reviendra à environ 140 euros à l'année, un prix qui inclut une assurance spécifique.Ce prix dépend de certains éléments. Il est d'abord fonction de la taille du coffre-fort. Son volume peut aller, en moyenne, de 20 à 60 dm3. Mais certaines banques proposent la location de très grands coffres-forts, de 130 à 200 dm3, qui peut coûter plus de 1.500 euros par an.Le second facteur à prendre en considération, pour apprécier le coût de la location, est le niveau de garantie proposé par l'assurance.En cas de sinistre subi par la banque, un vol ou une inondation, l'assurance ne remboursera le locataire du coffre-fort qu'à la hauteur de cette garantie. La garantie moyenne est de l'ordre de 30.000 euros, mais elle peut s'élever, en fonction des besoins, à des sommes beaucoup plus importantes.Enfin, le coût de la location dépend de sa durée. En effet, certaines banques proposent des locations temporaires de coffres-forts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/30/20231 minute, 38 seconds
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L'Etat possède-t-il trop de biens immobiliers ?

L'État est un propriétaire immobilier bien pourvu. Il possède en effet, avec les organismes publics, quelque 192.000 bâtiments et 30.000 terrains, ce qui représente, au total, une superficie d'environ 94,5 millions de m2. La moitié de ces propriétés profitent aux armées et à l'Éducation nationale. Or les pouvoirs publics veulent faire une cure d'amaigrissement. Il est en effet question de se défaire d'environ un quart de ces biens immobiliers. Et cette austérité devrait toucher tous les ministères. Les pouvoirs publics indiquent en effet qu'il n'y aura pas d'exceptions. Plus de 20 millions de m2 concernés Cette réduction du parc immobilier public devrait donc générer des recettes supplémentaires. L'État veut se séparer de biens représentant au total environ 22 millions de m2, soit l'équivalent de 3.000 stades de football ! Seulement une partie de ces biens sera vendue. Et elle le sera, assure la puissance publique, à des prix correspondant à ceux du marché. Certains, en effet, se demandent si, dans un contexte de baisse des prix de l'immobilier, ces biens publics ne seront pas bradés. D'autres biens seront loués, non à des agents publics, mais à d'autres particuliers. Enfin, le bail de certains biens publics loués ne sera pas reconduit. Pourquoi l'État réduit-il son parc immobilier ? Si l'État veut se séparer de certains de ses biens, c'est donc d'abord pour augmenter ses revenus. Mais il le fait aussi pour mettre en rapport la surface de ces biens publics et ses besoins réels. Avec le développement du télétravail, en effet, l'État et les organismes publics n'ont pas besoin d'autant de bâtiments. En effet, à l'heure actuelle, ils en possèdent trop. Cette opération a un autre but : réduire l'empreinte carbone liée à ces biens publics. En effet, les fonctionnaires qui y logent disposent d'appartements d'une superficie moyenne de 24 m2, très supérieure à celle des logements dans le parc privé. Cette réduction du parc immobilier public aurait ainsi pour résultat de ramener cette surface à 16 m2 par logement. La dépense énergétique serait donc moindre pour chauffer ces appartements plus petits. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20232 minutes, 27 seconds
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L'Etat possède-t-il trop de biens immobiliers ?

L'État est un propriétaire immobilier bien pourvu. Il possède en effet, avec les organismes publics, quelque 192.000 bâtiments et 30.000 terrains, ce qui représente, au total, une superficie d'environ 94,5 millions de m2.La moitié de ces propriétés profitent aux armées et à l'Éducation nationale. Or les pouvoirs publics veulent faire une cure d'amaigrissement. Il est en effet question de se défaire d'environ un quart de ces biens immobiliers. Et cette austérité devrait toucher tous les ministères. Les pouvoirs publics indiquent en effet qu'il n'y aura pas d'exceptions.Plus de 20 millions de m2 concernésCette réduction du parc immobilier public devrait donc générer des recettes supplémentaires. L'État veut se séparer de biens représentant au total environ 22 millions de m2, soit l'équivalent de 3.000 stades de football ! Seulement une partie de ces biens sera vendue.Et elle le sera, assure la puissance publique, à des prix correspondant à ceux du marché. Certains, en effet, se demandent si, dans un contexte de baisse des prix de l'immobilier, ces biens publics ne seront pas bradés.D'autres biens seront loués, non à des agents publics, mais à d'autres particuliers. Enfin, le bail de certains biens publics loués ne sera pas reconduit.Pourquoi l'État réduit-il son parc immobilier ?Si l'État veut se séparer de certains de ses biens, c'est donc d'abord pour augmenter ses revenus. Mais il le fait aussi pour mettre en rapport la surface de ces biens publics et ses besoins réels.Avec le développement du télétravail, en effet, l'État et les organismes publics n'ont pas besoin d'autant de bâtiments. En effet, à l'heure actuelle, ils en possèdent trop.Cette opération a un autre but : réduire l'empreinte carbone liée à ces biens publics. En effet, les fonctionnaires qui y logent disposent d'appartements d'une superficie moyenne de 24 m2, très supérieure à celle des logements dans le parc privé.Cette réduction du parc immobilier public aurait ainsi pour résultat de ramener cette surface à 16 m2 par logement. La dépense énergétique serait donc moindre pour chauffer ces appartements plus petits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/29/20231 minute, 57 seconds
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Qu'est-ce que la culture du présentéisme ?

Les longues journées de travail sont encore considérées, par de nombreux salariés, comme la meilleure mesure de leur motivation. Selon un récent sondage, en effet, près de 30 % des salariés interrogés seraient gênés d'arriver les derniers sur leur lieu de travail. Et la même proportion hésite à quitter le bureau avant 18 heures, de peur d'être mal jugé par la direction. Enfin, 26 % des sondés restent dans leur entreprise, à certaines heures, non pour terminer un travail, mais seulement pour être bien vus de leurs supérieurs. Une telle attitude au travail, qui porte le nom de "présentéisme", est plus répandue en France que dans d'autres pays européens, comme le Danemark ou l'Allemagne. Elle peut même inciter certains salariés à simuler un travail ou à faire croire, par divers stratagèmes, à leur présence au bureau, alors qu'ils ne s'y trouvent pas. Dans le même ordre d'idées, ce présentéisme peut se traduire par le fait de travailler même durant une partie de ses vacances ou dans le cadre d'un arrêt maladie. Une flexibilité du travail qui gagne du terrain Pourtant, la notion de flexibilité du travail gagne du terrain en France. L'une de ses meilleures illustrations est le recours au télétravail, qui déconnecte le travail lui-même de la présence en entreprise et permet une gestion plus souple des horaires. Ainsi, selon un récent sondage, près de 30 % des salariés du privé pratiquent le télétravail. Et 8 sur 10 se déclarent satisfaits ou très satisfaits de cette nouvelle manière de travailler. Ce qui n'empêche pas d'autres salariés de rester fidèles au présentéisme. En effet, pour 16 % d'entre eux, il faut être vu sur son lieu de travail. Et pourtant, près de 20 % des travailleurs sondés avouent être parfois inoccupés et devoir, dans ce cas, s'adonner à une tâche personnelle pour passer le temps. De même, 27 % seraient plus motivés et plus efficaces si on leur donnait plus souvent l'occasion de travailler à distance. Et 26 % seraient des employés plus performants si on leur proposait des horaires plus flexibles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/28/20232 minutes, 16 seconds
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Qu'est-ce que la culture du présentéisme ?

Les longues journées de travail sont encore considérées, par de nombreux salariés, comme la meilleure mesure de leur motivation. Selon un récent sondage, en effet, près de 30 % des salariés interrogés seraient gênés d'arriver les derniers sur leur lieu de travail.Et la même proportion hésite à quitter le bureau avant 18 heures, de peur d'être mal jugé par la direction. Enfin, 26 % des sondés restent dans leur entreprise, à certaines heures, non pour terminer un travail, mais seulement pour être bien vus de leurs supérieurs.Une telle attitude au travail, qui porte le nom de "présentéisme", est plus répandue en France que dans d'autres pays européens, comme le Danemark ou l'Allemagne. Elle peut même inciter certains salariés à simuler un travail ou à faire croire, par divers stratagèmes, à leur présence au bureau, alors qu'ils ne s'y trouvent pas.Dans le même ordre d'idées, ce présentéisme peut se traduire par le fait de travailler même durant une partie de ses vacances ou dans le cadre d'un arrêt maladie.Une flexibilité du travail qui gagne du terrainPourtant, la notion de flexibilité du travail gagne du terrain en France. L'une de ses meilleures illustrations est le recours au télétravail, qui déconnecte le travail lui-même de la présence en entreprise et permet une gestion plus souple des horaires.Ainsi, selon un récent sondage, près de 30 % des salariés du privé pratiquent le télétravail. Et 8 sur 10 se déclarent satisfaits ou très satisfaits de cette nouvelle manière de travailler.Ce qui n'empêche pas d'autres salariés de rester fidèles au présentéisme. En effet, pour 16 % d'entre eux, il faut être vu sur son lieu de travail. Et pourtant, près de 20 % des travailleurs sondés avouent être parfois inoccupés et devoir, dans ce cas, s'adonner à une tâche personnelle pour passer le temps.De même, 27 % seraient plus motivés et plus efficaces si on leur donnait plus souvent l'occasion de travailler à distance. Et 26 % seraient des employés plus performants si on leur proposait des horaires plus flexibles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/28/20231 minute, 46 seconds
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Les français sont-ils plus heureux une fois à la retraite ?

Le nouveau podcast Le coin philo est disponible sur: Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/us/podcast/le-coin-philo/id1713311087 Spotify: https://open.spotify.com/show/09CceBeXcjCF1I3DlxT0ZE Deezer: https://deezer.com/show/1000376661 -------------------------------------- Les remous suscités par la récente réforme des retraites, entrée en application depuis septembre dernier, ont montré que de nombreux Français ne tenaient pas à prolonger leur activité professionnelle trop longtemps. Mais, une fois à la retraite, sont-ils plus heureux pour autant ? Une récente étude, menée en 2021, auprès de 5.500 retraités, a voulu s'en assurer. Or, le constat s'avère nuancé. En effet, si 36 % des personnes interrogées se disent plus satisfaites de leur nouvelle vie, près de 30 % d'entre elles s'estiment moins heureuses. Et, de fait, 21 % de ces nouveaux retraités avouent regretter ne pas être partis plus tard en retraite. Enfin, 36 % des sondés font état d'une sorte de statu quo : ils ne se sentent ni plus ni moins heureux que durant leur vie active. Si certains retraités pensent avoir quitté leur emploi trop tôt, c'est surtout en raison du faible montant de leur pension. En effet, ce sont d'abord les retraités modestes et souvent les femmes qui expriment ce regret. En revanche, les ouvriers, dont le niveau de satisfaction, durant la vie active, était déjà faible, ne regrettent pas, dans l'ensemble, un départ trop précoce à la retraite, malgré le niveau assez peu élevé de leurs pensions. Et si nombre de salariés n'ont pas reporté leur départ, c'est qu'ils pensaient toucher une pension suffisante. Ils en ont donc mal estimé le montant. D'après cette étude, en effet, plus de la moitié des Français éprouvent des difficultés à évaluer avec précision le montant de leur future pension de retraite. Près de 30 % des personnes interrogées ignoraient même quel serait le niveau de leur retraite. 20 % d'entre elles ont eu tendance à surestimer ce montant et 7 % à le croire plus faible qu'il ne l'était en réalité. Là encore, et toujours selon cette étude, ces difficultés à estimer le montant de la pension sont plus le fait des femmes ou des personnes modestes que des cadres, par exemple, qui se font une idée plus précise du niveau de leur future retraite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/27/20232 minutes, 15 seconds
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Les français sont-ils plus heureux une fois à la retraite ?

Le nouveau podcast Le coin philo est disponible sur:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/us/podcast/le-coin-philo/id1713311087Spotify:https://open.spotify.com/show/09CceBeXcjCF1I3DlxT0ZEDeezer:https://deezer.com/show/1000376661--------------------------------------Les remous suscités par la récente réforme des retraites, entrée en application depuis septembre dernier, ont montré que de nombreux Français ne tenaient pas à prolonger leur activité professionnelle trop longtemps.Mais, une fois à la retraite, sont-ils plus heureux pour autant ? Une récente étude, menée en 2021, auprès de 5.500 retraités, a voulu s'en assurer.Or, le constat s'avère nuancé. En effet, si 36 % des personnes interrogées se disent plus satisfaites de leur nouvelle vie, près de 30 % d'entre elles s'estiment moins heureuses. Et, de fait, 21 % de ces nouveaux retraités avouent regretter ne pas être partis plus tard en retraite.Enfin, 36 % des sondés font état d'une sorte de statu quo : ils ne se sentent ni plus ni moins heureux que durant leur vie active.Si certains retraités pensent avoir quitté leur emploi trop tôt, c'est surtout en raison du faible montant de leur pension. En effet, ce sont d'abord les retraités modestes et souvent les femmes qui expriment ce regret.En revanche, les ouvriers, dont le niveau de satisfaction, durant la vie active, était déjà faible, ne regrettent pas, dans l'ensemble, un départ trop précoce à la retraite, malgré le niveau assez peu élevé de leurs pensions.Et si nombre de salariés n'ont pas reporté leur départ, c'est qu'ils pensaient toucher une pension suffisante. Ils en ont donc mal estimé le montant. D'après cette étude, en effet, plus de la moitié des Français éprouvent des difficultés à évaluer avec précision le montant de leur future pension de retraite.Près de 30 % des personnes interrogées ignoraient même quel serait le niveau de leur retraite. 20 % d'entre elles ont eu tendance à surestimer ce montant et 7 % à le croire plus faible qu'il ne l'était en réalité.Là encore, et toujours selon cette étude, ces difficultés à estimer le montant de la pension sont plus le fait des femmes ou des personnes modestes que des cadres, par exemple, qui se font une idée plus précise du niveau de leur future retraite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/27/20231 minute, 45 seconds
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Le marché aéronautique connait-il la crise ?

Rudement touché par la crise sanitaire consécutive à la pandémie de Covid, le marché aéronautique semble reprendre du poil de la bête. Au point de connaître une véritable embellie. C'est ce dont témoigne le salon aéronautique de Dubaï, qui se tient tous les deux ans. Comme les salons du Bourget ou de Londres, il représente une véritable vitrine pour les leaders du secteur. En effet, ce salon a été l'occasion de grosses commandes de la part des compagnies aériennes. Ainsi, deux d'entre elles, dont Emirates, ont commandé 135 avions à Boeing, pour un montant de près de 60 milliards de dollars. Une forte progression de la demande D'autres avions fabriqués par Boeing ont été retenus par des compagnies comme Royal Air Maroc et Royal Jordanien. Quant à la nouvelle compagnie saoudienne, Air Riyad, c'est encore Boeing, plutôt qu'Airbus, qui devrait lui livrer les appareils dont elle aura besoin. Le secteur aéronautique semble donc avoir surmonté les effets de la crise sanitaire. Et les résultats de certaines compagnies, comme Air India, Ryanair ou Indigo, une autre compagnie low cost, n'ont même jamais été aussi florissants. Le moteur de cette reprise, la demande, a été plus forte que prévu. En effet, les compagnies devraient transporter environ 4,3 milliards de passagers durant cette année 2023. Soit un chiffre proche du record de 2019. Le budget consacré aux voyages ne semble pas sensiblement impacté par l'inflation. Aussi l'aéronautique devient-elle l'un des secteurs où l'on recrute le plus de main-d'œuvre. Elle recherche d'ailleurs surtout des personnes au fait des dernières technologies, comme des experts en intelligence artificielle. L'innovation et la digitalisation, au niveau du processus de fabrication par exemple, comptent en effet parmi les défis que ce secteur doit relever. Mais il en est d'autres. En effet, faute de main-d'œuvre et de pièces détachées, la production peine à suivre le rythme des commandes. Aussi les délais s'allongent, alors même que de nouvelles commandes sont faites. D'une certaine manière, l'aéronautique, qui voit les mauvais jours derrière elle, est victime de son succès. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20232 minutes, 23 seconds
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Le marché aéronautique connait-il la crise ?

Rudement touché par la crise sanitaire consécutive à la pandémie de Covid, le marché aéronautique semble reprendre du poil de la bête. Au point de connaître une véritable embellie.C'est ce dont témoigne le salon aéronautique de Dubaï, qui se tient tous les deux ans. Comme les salons du Bourget ou de Londres, il représente une véritable vitrine pour les leaders du secteur.En effet, ce salon a été l'occasion de grosses commandes de la part des compagnies aériennes. Ainsi, deux d'entre elles, dont Emirates, ont commandé 135 avions à Boeing, pour un montant de près de 60 milliards de dollars.Une forte progression de la demandeD'autres avions fabriqués par Boeing ont été retenus par des compagnies comme Royal Air Maroc et Royal Jordanien. Quant à la nouvelle compagnie saoudienne, Air Riyad, c'est encore Boeing, plutôt qu'Airbus, qui devrait lui livrer les appareils dont elle aura besoin.Le secteur aéronautique semble donc avoir surmonté les effets de la crise sanitaire. Et les résultats de certaines compagnies, comme Air India, Ryanair ou Indigo, une autre compagnie low cost, n'ont même jamais été aussi florissants.Le moteur de cette reprise, la demande, a été plus forte que prévu. En effet, les compagnies devraient transporter environ 4,3 milliards de passagers durant cette année 2023. Soit un chiffre proche du record de 2019.Le budget consacré aux voyages ne semble pas sensiblement impacté par l'inflation. Aussi l'aéronautique devient-elle l'un des secteurs où l'on recrute le plus de main-d'œuvre.Elle recherche d'ailleurs surtout des personnes au fait des dernières technologies, comme des experts en intelligence artificielle. L'innovation et la digitalisation, au niveau du processus de fabrication par exemple, comptent en effet parmi les défis que ce secteur doit relever.Mais il en est d'autres. En effet, faute de main-d'œuvre et de pièces détachées, la production peine à suivre le rythme des commandes. Aussi les délais s'allongent, alors même que de nouvelles commandes sont faites. D'une certaine manière, l'aéronautique, qui voit les mauvais jours derrière elle, est victime de son succès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/23/20231 minute, 53 seconds
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Pourquoi les passoires thermiques ont-elles du succès ?

Les "passoires thermiques" sont dans le viseur du gouvernement. En effet, ces logements très mal isolés, dotés souvent d'un simple vitrage, entraînent un véritable gaspillage énergétique, aussi nocif pour la planète que pour le portefeuille de leurs occupants. Aussi ces logements obtiennent-ils les notes les plus basses, F ou G, sur le Diagnostic de performance énergétique (DPE), qui mesure la consommation d'énergie d'un appartement et le rejet de gaz à effet de serre qu'elle occasionne. Aussi la location de ces passoires thermiques devrait-elle être définitivement interdite en 2025. Et selon certaines sources, les pouvoirs publics réfléchiraient à la possibilité d'interdire la vente de ces logements très mal isolés. Des passoires thermiques qui se vendent très bien Malgré ces restrictions, qui pourraient les en écarter, les Français ne boudent pas les passoires thermiques. Bien au contraire. Elles semblent même n'avoir jamais eu autant de succès. D'après des sources d'origine notariale, les ventes de logements classés F ou G par le DPE seraient passées de 11 % du total des ventes au 2e trimestre 2021 à 18 % au 2e trimestre 2023. Pas moins d'un logement sur cinq vendu en France serait donc, aujourd'hui, une passoire thermique. Ce qui leur donne, dans les transactions immobilières actuelles, une place plus importante que leur part réelle. En effet, ces logements ne représentent que 17 % du parc immobilier. Des prix plus bas Cet engouement pour les passoires thermiques s'explique par un coût relativement peu élevé. Compte tenu des travaux de rénovation énergétique que leurs nouveaux propriétaires devront sans doute entreprendre, elles se négocient à des pris assez bas. Dans le contexte difficile que connaît aujourd'hui le marché immobilier, c'est une aubaine pour les acheteurs. Avec, en octobre, une hausse des taux d'environ 4 % sur un an, le prix d'un bien immobilier ne cesse d'augmenter. Dans un tel contexte, les prix plus faibles des passoires thermiques rendent ces logements intéressants, et ce malgré le coût des travaux de rénovation. C'est l'occasion de faire une bonne affaire, dans un moment où une telle opportunité est de plus en plus rare. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20232 minutes, 30 seconds
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Pourquoi les passoires thermiques ont-elles du succès ?

Les "passoires thermiques" sont dans le viseur du gouvernement. En effet, ces logements très mal isolés, dotés souvent d'un simple vitrage, entraînent un véritable gaspillage énergétique, aussi nocif pour la planète que pour le portefeuille de leurs occupants.Aussi ces logements obtiennent-ils les notes les plus basses, F ou G, sur le Diagnostic de performance énergétique (DPE), qui mesure la consommation d'énergie d'un appartement et le rejet de gaz à effet de serre qu'elle occasionne.Aussi la location de ces passoires thermiques devrait-elle être définitivement interdite en 2025. Et selon certaines sources, les pouvoirs publics réfléchiraient à la possibilité d'interdire la vente de ces logements très mal isolés.Des passoires thermiques qui se vendent très bienMalgré ces restrictions, qui pourraient les en écarter, les Français ne boudent pas les passoires thermiques. Bien au contraire. Elles semblent même n'avoir jamais eu autant de succès.D'après des sources d'origine notariale, les ventes de logements classés F ou G par le DPE seraient passées de 11 % du total des ventes au 2e trimestre 2021 à 18 % au 2e trimestre 2023.Pas moins d'un logement sur cinq vendu en France serait donc, aujourd'hui, une passoire thermique. Ce qui leur donne, dans les transactions immobilières actuelles, une place plus importante que leur part réelle. En effet, ces logements ne représentent que 17 % du parc immobilier.Des prix plus basCet engouement pour les passoires thermiques s'explique par un coût relativement peu élevé. Compte tenu des travaux de rénovation énergétique que leurs nouveaux propriétaires devront sans doute entreprendre, elles se négocient à des pris assez bas.Dans le contexte difficile que connaît aujourd'hui le marché immobilier, c'est une aubaine pour les acheteurs. Avec, en octobre, une hausse des taux d'environ 4 % sur un an, le prix d'un bien immobilier ne cesse d'augmenter.Dans un tel contexte, les prix plus faibles des passoires thermiques rendent ces logements intéressants, et ce malgré le coût des travaux de rénovation. C'est l'occasion de faire une bonne affaire, dans un moment où une telle opportunité est de plus en plus rare. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/22/20232 minutes
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Où en est l'inflation alimentaire en France ?

L'inflation semble marquer le pas, mais d'une manière encore assez timide. En effet, elle repasse au-dessous des 10 % et les prix augmentent moins vite, en 2023, qu'au cours de l'année précédente. Mais si la France, avec 12 % d'inflation moyenne en janvier 2023, faisait figure de bon élève, parmi les 7 pays d'Europe occidentale étudiés, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, l'inflation cumulée depuis janvier 2022 était proche de 18 % en août 2023, un des plus mauvais résultats enregistrés dans cette étude. C'est d'ailleurs bien le sentiment des consommateurs, qui ont l'impression qu'à la caisse la facture est toujours aussi lourde. Ce sentiment vient notamment de ce que les tous les prix ne sont pas concernés par la baisse. Certains, en effet, comme ceux de l'huile ou des pâtes, ont bien amorcé un repli. Mais d'autres prix, comme ceux du sucre ou de la moutarde, connaissent toujours des hausses assez marquées. Si l'on en croit les spécialistes, les Français auraient vu les prix des produits de grande consommation augmenter de plus de 20 % sur deux ans. Les raisons d'une certaine persistance de l'inflation Plusieurs raisons expliquent la hausse des prix continue de certains produits alimentaires. Elle est notamment due à l'augmentation du prix de certaines matières premières. Mais la hausse du coût des transports et de l'énergie se répercute aussi sur les prix alimentaires. Les spécialistes avancent encore une autre explication. Ils rappellent que, ces dernières années, la concurrence a été féroce entre les marques de la grande distribution. Cette rivalité a entraîné une baisse sensible des prix des produits alimentaires. Ainsi, les prix de produits de même marque auraient connu, de 2017 à 2022, une baisse moyenne de 15 %. Il y aurait donc, depuis un an et demi environ, un phénomène de rattrapage, tendant à compenser cette déflation. Le rythme des négociations commerciales avec les professionnels du secteur, moins élevé que dans les autres pays européens, peut aussi expliquer l'existence d'un certain décalage en France, l'inflation apparaissant et disparaissant, de ce fait, plus tard qu'ailleurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/21/20232 minutes, 24 seconds
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Où en est l'inflation alimentaire en France ?

L'inflation semble marquer le pas, mais d'une manière encore assez timide. En effet, elle repasse au-dessous des 10 % et les prix augmentent moins vite, en 2023, qu'au cours de l'année précédente.Mais si la France, avec 12 % d'inflation moyenne en janvier 2023, faisait figure de bon élève, parmi les 7 pays d'Europe occidentale étudiés, ce n'est plus le cas aujourd'hui. En effet, l'inflation cumulée depuis janvier 2022 était proche de 18 % en août 2023, un des plus mauvais résultats enregistrés dans cette étude.C'est d'ailleurs bien le sentiment des consommateurs, qui ont l'impression qu'à la caisse la facture est toujours aussi lourde.Ce sentiment vient notamment de ce que les tous les prix ne sont pas concernés par la baisse. Certains, en effet, comme ceux de l'huile ou des pâtes, ont bien amorcé un repli. Mais d'autres prix, comme ceux du sucre ou de la moutarde, connaissent toujours des hausses assez marquées.Si l'on en croit les spécialistes, les Français auraient vu les prix des produits de grande consommation augmenter de plus de 20 % sur deux ans.Les raisons d'une certaine persistance de l'inflationPlusieurs raisons expliquent la hausse des prix continue de certains produits alimentaires. Elle est notamment due à l'augmentation du prix de certaines matières premières.Mais la hausse du coût des transports et de l'énergie se répercute aussi sur les prix alimentaires. Les spécialistes avancent encore une autre explication. Ils rappellent que, ces dernières années, la concurrence a été féroce entre les marques de la grande distribution.Cette rivalité a entraîné une baisse sensible des prix des produits alimentaires. Ainsi, les prix de produits de même marque auraient connu, de 2017 à 2022, une baisse moyenne de 15 %.Il y aurait donc, depuis un an et demi environ, un phénomène de rattrapage, tendant à compenser cette déflation. Le rythme des négociations commerciales avec les professionnels du secteur, moins élevé que dans les autres pays européens, peut aussi expliquer l'existence d'un certain décalage en France, l'inflation apparaissant et disparaissant, de ce fait, plus tard qu'ailleurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/21/20231 minute, 54 seconds
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Que signifie le nouveau label « préparé sur place » ?

Les pouvoirs publics ont mis au point, de manière progressive, une politique de labels qui vise à la fois à mieux reconnaître le travail des restaurateurs et à apporter une information plus précise aux consommateurs. C'était notamment l'objectif du label "fait maison", créé en 2014. Il permettait d'identifier les établissements où les plats étaient élaborés à partir de produits crus. Mais la mise en place de ce label n'a pas convaincu. D'abord parce que les restaurants qui peuvent vraiment s'en réclamer sont peu nombreux. Ils ne représenteraient guère plus de 5 % du total. Par ailleurs, l'octroi du label est assorti de telles exceptions que l'information donnée au consommateur en perd de sa clarté. C'est pour compenser les insuffisances du "fait maison" que la ministre déléguée aux PME a annoncé la création d'un nouveau label : "préparé sur place". À vrai dire, cette notion de "cuisine élaborée sur place" était déjà présente dans le label "fait maison". Mais, là encore, il comprenait, dans ce domaine, certaines exceptions, comme les buffets organisés par un traiteur, qui pouvaient eux aussi recevoir le label "fait maison". Ce nouveau label doit donc réintroduire de la clarté dans une notion aux contours trop flous. La ministre n'a pas l'intention d'imposer aux professionnels un nouveau label entièrement conçu par ses services. Elle entend plutôt les associer à son élaboration et entamer, à cette occasion, un travail de réflexion collectif, qui devrait prendre quelques mois. Pour l'instant, le nouveau label devrait cohabiter avec le label "fait maison". Le temps que le nouveau concept soit vraiment au point. En attendant, il pourrait être expérimenté dans une région, comme l'Île-de-France par exemple. Le label "préparé sur place" pourrait y être testé à l'occasion d'un événement phare, comme les Jeux olympiques qui se tiendront à Paris à l'été 2024. De leur côté, les professionnels, qui ne semblent pas opposés à l'introduction de ce nouveau label, rappellent la nécessité de revoir les éléments qui pourraient y donner droit. À terme, un autre objectif de la ministre est de signaler, sur la carte, tout plat non "fait maison". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/20/20232 minutes, 34 seconds
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Que signifie le nouveau label « préparé sur place » ?

Les pouvoirs publics ont mis au point, de manière progressive, une politique de labels qui vise à la fois à mieux reconnaître le travail des restaurateurs et à apporter une information plus précise aux consommateurs.C'était notamment l'objectif du label "fait maison", créé en 2014. Il permettait d'identifier les établissements où les plats étaient élaborés à partir de produits crus.Mais la mise en place de ce label n'a pas convaincu. D'abord parce que les restaurants qui peuvent vraiment s'en réclamer sont peu nombreux. Ils ne représenteraient guère plus de 5 % du total.Par ailleurs, l'octroi du label est assorti de telles exceptions que l'information donnée au consommateur en perd de sa clarté.C'est pour compenser les insuffisances du "fait maison" que la ministre déléguée aux PME a annoncé la création d'un nouveau label : "préparé sur place".À vrai dire, cette notion de "cuisine élaborée sur place" était déjà présente dans le label "fait maison". Mais, là encore, il comprenait, dans ce domaine, certaines exceptions, comme les buffets organisés par un traiteur, qui pouvaient eux aussi recevoir le label "fait maison".Ce nouveau label doit donc réintroduire de la clarté dans une notion aux contours trop flous. La ministre n'a pas l'intention d'imposer aux professionnels un nouveau label entièrement conçu par ses services.Elle entend plutôt les associer à son élaboration et entamer, à cette occasion, un travail de réflexion collectif, qui devrait prendre quelques mois. Pour l'instant, le nouveau label devrait cohabiter avec le label "fait maison". Le temps que le nouveau concept soit vraiment au point.En attendant, il pourrait être expérimenté dans une région, comme l'Île-de-France par exemple. Le label "préparé sur place" pourrait y être testé à l'occasion d'un événement phare, comme les Jeux olympiques qui se tiendront à Paris à l'été 2024.De leur côté, les professionnels, qui ne semblent pas opposés à l'introduction de ce nouveau label, rappellent la nécessité de revoir les éléments qui pourraient y donner droit. À terme, un autre objectif de la ministre est de signaler, sur la carte, tout plat non "fait maison". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/20/20232 minutes, 4 seconds
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Pourquoi le Japon n'est-il plus la 3e puissance mondiale ?

L'économie japonaise ne semble plus avoir le vent en poupe. Pourtant, la remarquable expansion économique du Japon d'après-guerre lui avait permis, dès la fin des années 1960, de devenir la deuxième puissance économique mondiale. On avait même parlé, à propos de cette progression spectaculaire de la croissance, de "miracle japonais". Mais cette époque semble bien révolue. En effet, le Japon, qui a déjà cédé cette seconde place à la Chine, en 2010, vient encore de reculer d'un rang, cette fois au profit de l'Allemagne. Le pays du soleil levant n'est plus désormais que la 4e puissance mondiale. Et le recul de son PIB ne paraît pas près d'être arrêté. Au point que celui de l'Inde pourrait le dépasser dès 2026. Déclin démographique et manque de réactivité Les raisons de ce déclin sont diverses. Il faut d'abord incriminer une baisse très nette de la natalité. En 2022, en effet, le taux de natalité n'était que d'un peu plus de 6,5 naissances pour 1000 habitants en 2022, contre 10,6 pour la France. En 2021, le Japon a ainsi enregistré le plus faible nombre de naissances depuis 1899. Le pays perd désormais des habitants, environ 800.000 par an. Ce qui se traduit, dans de nombreux domaines, par une pénurie chronique de main-d'œuvre et la baisse régulière du nombre de consommateurs. Autant de facteurs qui ne peuvent que réduire la production et la croissance économique. Et telle évolution n'est pas favorable à la création d'emplois, sauf dans le domaine des services. Par ailleurs, le Japon doit faire face à la rivalité de concurrents beaucoup plus entreprenants. Il s'agit surtout de la Chine et de ce qu'il est convenu de nommer les "dragons asiatiques", à savoir Taïwan, la Corée du Sud, Hong kong et Singapour. Ils prennent en effet de nombreux marchés au Japon. Enfin, les entreprises nipponnes n'ont pas su prendre la tête de certaines innovations technologiques majeures. Ainsi, dans des secteurs aussi porteurs que le numérique, les véhicules électriques ou l'industrie du smartphone, elles se sont laissé devancer par leurs concurrents. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/19/20232 minutes, 25 seconds
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Pourquoi le Japon n'est-il plus la 3e puissance mondiale ?

L'économie japonaise ne semble plus avoir le vent en poupe. Pourtant, la remarquable expansion économique du Japon d'après-guerre lui avait permis, dès la fin des années 1960, de devenir la deuxième puissance économique mondiale. On avait même parlé, à propos de cette progression spectaculaire de la croissance, de "miracle japonais".Mais cette époque semble bien révolue. En effet, le Japon, qui a déjà cédé cette seconde place à la Chine, en 2010, vient encore de reculer d'un rang, cette fois au profit de l'Allemagne.Le pays du soleil levant n'est plus désormais que la 4e puissance mondiale. Et le recul de son PIB ne paraît pas près d'être arrêté. Au point que celui de l'Inde pourrait le dépasser dès 2026.Déclin démographique et manque de réactivitéLes raisons de ce déclin sont diverses. Il faut d'abord incriminer une baisse très nette de la natalité. En 2022, en effet, le taux de natalité n'était que d'un peu plus de 6,5 naissances pour 1000 habitants en 2022, contre 10,6 pour la France.En 2021, le Japon a ainsi enregistré le plus faible nombre de naissances depuis 1899. Le pays perd désormais des habitants, environ 800.000 par an. Ce qui se traduit, dans de nombreux domaines, par une pénurie chronique de main-d'œuvre et la baisse régulière du nombre de consommateurs.Autant de facteurs qui ne peuvent que réduire la production et la croissance économique. Et telle évolution n'est pas favorable à la création d'emplois, sauf dans le domaine des services.Par ailleurs, le Japon doit faire face à la rivalité de concurrents beaucoup plus entreprenants. Il s'agit surtout de la Chine et de ce qu'il est convenu de nommer les "dragons asiatiques", à savoir Taïwan, la Corée du Sud, Hong kong et Singapour. Ils prennent en effet de nombreux marchés au Japon.Enfin, les entreprises nipponnes n'ont pas su prendre la tête de certaines innovations technologiques majeures. Ainsi, dans des secteurs aussi porteurs que le numérique, les véhicules électriques ou l'industrie du smartphone, elles se sont laissé devancer par leurs concurrents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/19/20231 minute, 55 seconds
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Mes recommandations pour ce week-end

Pourquoi personne ne veut ouvrir le tombeau du premier empereur de Chine ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-personne-ne-veut-ouvrir-le-tombeau-de/id1408994486?i=1000634900232 Spotify: https://open.spotify.com/episode/2QIUnTg0w0CflKAtgLP8Bc?si=462465986b2641a7 Le "vrai" Dracula pleurait-il des larmes de sang ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-vrai-dracula-pleurait-il-des-larmes-de-sang/id1408994486?i=1000634526824 Spotify: https://open.spotify.com/episode/0F4qOyUJIFXC7UEldOivFs?si=f87a0fe606f143ef Pourquoi Pythagore n'a t-il pas vraiment inventé son théorème ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pythagore-a-t-il-vraiment-invent%C3%A9-son-th%C3%A9or%C3%A8me/id1408994486?i=1000634128487 Spotify: https://open.spotify.com/episode/0Hndh7igp4wHaH8i0urmUD?si=95294bbd50124f8e Pourquoi le corps supporte un sauna à 90°C mais pas une fièvre à seulement 41°C ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-le-corps-supporte-un-sauna-%C3%A0-90-c-et-pas/id1062748833?i=1000635037514 Spotify: https://open.spotify.com/episode/53TJdKWwBk76ecr2W6mElF?si=248f7a8d12fb42e8 Pourquoi les femmes ont souvent plus froid que les hommes ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-femmes-ont-elles-souvent-plus-froid-que/id1057845085?i=1000634624335 Spotify: https://open.spotify.com/episode/3Iaw7aujfcYVpSNjUd2DFw?si=e7c96bdd21c744f3 Est-il vrai que la mémoire du poisson rouge est très limitée ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-m%C3%A9moire-du-poisson-rouge-est-elle-vraiment-tr%C3%A8s-limit%C3%A9e/id1057845085?i=1000634526651 Spotify: https://open.spotify.com/episode/0HIZvUTagTnCN4TMSbYOqc?si=c6907613fa464112 Nos compteurs Linky nous espionnent-ils ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/nos-compteurs-linky-nous-espionnent-ils/id1634132713?i=1000633992910 Spotify: https://open.spotify.com/episode/1QzIjMl9QTF2hLaYUPrq0o?si=f247f6907fcb47cf Des tatouages pour enfants imbibés de LSD ? Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/des-tatouages-pour-enfants-imbib%C3%A9s-de-lsd/id1634132713?i=1000634764140 Spotify: https://open.spotify.com/episode/6gQ6KZM9kYP87hSl8sDnOv?si=3661e7ddf8704534 Podcast "Actu": Apple Podcasts: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco?si=780d1c9d9e604603 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/18/20231 minute, 48 seconds
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Mes recommandations pour ce week-end

Pourquoi personne ne veut ouvrir le tombeau du premier empereur de Chine ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-personne-ne-veut-ouvrir-le-tombeau-de/id1408994486?i=1000634900232Spotify:https://open.spotify.com/episode/2QIUnTg0w0CflKAtgLP8Bc?si=462465986b2641a7Le "vrai" Dracula pleurait-il des larmes de sang ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-vrai-dracula-pleurait-il-des-larmes-de-sang/id1408994486?i=1000634526824Spotify:https://open.spotify.com/episode/0F4qOyUJIFXC7UEldOivFs?si=f87a0fe606f143efPourquoi Pythagore n'a t-il pas vraiment inventé son théorème ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pythagore-a-t-il-vraiment-invent%C3%A9-son-th%C3%A9or%C3%A8me/id1408994486?i=1000634128487Spotify:https://open.spotify.com/episode/0Hndh7igp4wHaH8i0urmUD?si=95294bbd50124f8ePourquoi le corps supporte un sauna à 90°C mais pas une fièvre à seulement 41°C ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-le-corps-supporte-un-sauna-%C3%A0-90-c-et-pas/id1062748833?i=1000635037514Spotify:https://open.spotify.com/episode/53TJdKWwBk76ecr2W6mElF?si=248f7a8d12fb42e8Pourquoi les femmes ont souvent plus froid que les hommes ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-femmes-ont-elles-souvent-plus-froid-que/id1057845085?i=1000634624335Spotify:https://open.spotify.com/episode/3Iaw7aujfcYVpSNjUd2DFw?si=e7c96bdd21c744f3Est-il vrai que la mémoire du poisson rouge est très limitée ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-m%C3%A9moire-du-poisson-rouge-est-elle-vraiment-tr%C3%A8s-limit%C3%A9e/id1057845085?i=1000634526651Spotify:https://open.spotify.com/episode/0HIZvUTagTnCN4TMSbYOqc?si=c6907613fa464112Nos compteurs Linky nous espionnent-ils ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/nos-compteurs-linky-nous-espionnent-ils/id1634132713?i=1000633992910Spotify:https://open.spotify.com/episode/1QzIjMl9QTF2hLaYUPrq0o?si=f247f6907fcb47cfDes tatouages pour enfants imbibés de LSD ?Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/des-tatouages-pour-enfants-imbib%C3%A9s-de-lsd/id1634132713?i=1000634764140Spotify:https://open.spotify.com/episode/6gQ6KZM9kYP87hSl8sDnOv?si=3661e7ddf8704534Podcast "Actu":Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco?si=780d1c9d9e604603 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/18/20231 minute, 48 seconds
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Quelle sera la nouvelle bombe nucléaire des Etats Unis ?

Dans le contexte international très tendu du moment, marqué notamment par la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, la dissuasion nucléaire semble plus d'actualité que jamais. Les deux puissances nucléaires que sont la Russie et les États-Unis essaient ainsi de s'impressionner mutuellement. En effet, les Russes viennent de mettre au point un nouveau missile nucléaire intercontinental, capable de rayer de la carte un territoire de la taille de la France. Mais les Américains ne sont pas en reste. Ils sont en train de développer une nouvelle bombe nucléaire, la B61-13, qui devrait remplacer, d'ici 2040, la version précédente, la B61-12, qui équipe les bombardiers américains. Une bombe beaucoup plus puissante que la bombe d'Hiroshima Cette nouvelle bombe, toujours larguée par avion, aurait une puissance 25 fois supérieure à celle lancée contre Hiroshima. Elle serait dotée de dispositifs de guidage très sophistiqués, qui permettraient un ciblage plus précis des objectifs. L'adoption de cette nouvelle arme nucléaire, qui a encore besoin de l'approbation du Congrès, pourrait remplacer une autre bombe encore plus meurtrière, la B83-1, trois fois plus puissante que la nouvelle bombe mise en chantier. La mise au point de la bombe B83-1 est en effet l'objet, depuis des années, d'une vive controverse entre républicains et démocrates. La puissance et le mode de largage de cette nouvelle arme nucléaire offriraient, selon le Département de la Défense américain, davantage d'options tactiques aux militaires. Certaines cibles seraient ainsi plus facilement atteintes. La mise au point de la bombe B61-13 s'inscrit ainsi dans le cadre d'une dissuasion nucléaire marquée notamment par la course aux armements menée par des pays comme la Russie et la Chine. Les autorités américaines précisent cependant que la mise en service de cette nouvelle bombe n'aurait pas pour résultat d'accroître l'arsenal nucléaire du pays. Dans la mesure, en effet, où elle remplacerait des armes anciennes, comma la bombe B83-1, l'arrivée de cette bombe B61-13 n'augmenterait pas le nombre des armes nucléaires dont disposent les États-Unis, qui pourraient toujours compter sur un peu plus de 3.700 missiles et autres projectiles nucléaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20232 minutes, 31 seconds
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Quelle sera la nouvelle bombe nucléaire des Etats Unis ?

Dans le contexte international très tendu du moment, marqué notamment par la guerre en Ukraine et le conflit au Proche-Orient, la dissuasion nucléaire semble plus d'actualité que jamais.Les deux puissances nucléaires que sont la Russie et les États-Unis essaient ainsi de s'impressionner mutuellement. En effet, les Russes viennent de mettre au point un nouveau missile nucléaire intercontinental, capable de rayer de la carte un territoire de la taille de la France.Mais les Américains ne sont pas en reste. Ils sont en train de développer une nouvelle bombe nucléaire, la B61-13, qui devrait remplacer, d'ici 2040, la version précédente, la B61-12, qui équipe les bombardiers américains.Une bombe beaucoup plus puissante que la bombe d'HiroshimaCette nouvelle bombe, toujours larguée par avion, aurait une puissance 25 fois supérieure à celle lancée contre Hiroshima. Elle serait dotée de dispositifs de guidage très sophistiqués, qui permettraient un ciblage plus précis des objectifs.L'adoption de cette nouvelle arme nucléaire, qui a encore besoin de l'approbation du Congrès, pourrait remplacer une autre bombe encore plus meurtrière, la B83-1, trois fois plus puissante que la nouvelle bombe mise en chantier. La mise au point de la bombe B83-1 est en effet l'objet, depuis des années, d'une vive controverse entre républicains et démocrates.La puissance et le mode de largage de cette nouvelle arme nucléaire offriraient, selon le Département de la Défense américain, davantage d'options tactiques aux militaires. Certaines cibles seraient ainsi plus facilement atteintes.La mise au point de la bombe B61-13 s'inscrit ainsi dans le cadre d'une dissuasion nucléaire marquée notamment par la course aux armements menée par des pays comme la Russie et la Chine. Les autorités américaines précisent cependant que la mise en service de cette nouvelle bombe n'aurait pas pour résultat d'accroître l'arsenal nucléaire du pays.Dans la mesure, en effet, où elle remplacerait des armes anciennes, comma la bombe B83-1, l'arrivée de cette bombe B61-13 n'augmenterait pas le nombre des armes nucléaires dont disposent les États-Unis, qui pourraient toujours compter sur un peu plus de 3.700 missiles et autres projectiles nucléaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/16/20232 minutes, 1 second
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Quel est l'impact des catastrophes naturelles sur l'assurance ?

De la sécheresse aux pluies diluviennes, la France n'a pas été épargnée, ces dernières années, par les catastrophes naturelles. Et le réchauffement climatique les rendra sans doute encore plus présentes. Dans un tel contexte, la Caisse centrale de réassurance, qui représente en quelque sorte l'assurance des assureurs, a voulu évaluer le coût de ces événements climatiques pour les compagnies d'assurance. La facture pourrait s'élever à plus de 140 milliards d'euros pour les 30 prochaines années, alors qu'elle n'était que de 74 milliards d'euros pour les 30 dernières, de 1989 à 2019 plus précisément. Ainsi, les fissures provoquées dans de nombreuses maisons par l'alternance de pluies torrentielles et de fortes sécheresses, avec notamment l'épisode exceptionnel de 2022, a coûté quelque 3,5 milliards d'euros aux assurances. Tous les coûts augmentent Les conséquences de certains événements climatiques pèsent plus que d'autres dans le budget des compagnies d'assurance. Ainsi, si le coût lié à l'indemnisation des inondations reste pour l'instant à peu près stable, il n'en va pas de même pour les épisodes de sécheresse. D'après la Caisse centrale de réassurance, ce coût a progressé d'environ 23 % depuis l'an 2000. Depuis 1989, la sécheresse coûterait un peu plus de 610 millions d'euros par an aux assureurs. Preuve que ces phénomènes ont des conséquences plus graves, la sécheresse fera sans doute disparaître 900 millions de leurs caisses en 2023, alors que ce n'a pas été une année particulièrement sèche, surtout si on la compare à l'année précédente. D'ici 2050, et même dans l'hypothèse, assez optimiste, d'une hausse des températures limitée à 2°C, le coût moyen annuel de ces catastrophes pourrait se monter à 2,54 milliards d'euros, en hausse de plus de 25 % par rapport à aujourd'hui. Si l'on entre un peu dans les détails, on constate ainsi que le coût moyen des inondations passerait de près de 980 millions aujourd'hui à près d'1,5 milliard d'euros à l'horizon 2050. Quant à l'indemnisation des submersions marines, son coût s'envolerait de plus de 110 % dans la même période, passant de près de 70 millions d'euros à 145 millions d'euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20232 minutes, 30 seconds
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Quel est l'impact des catastrophes naturelles sur l'assurance ?

De la sécheresse aux pluies diluviennes, la France n'a pas été épargnée, ces dernières années, par les catastrophes naturelles. Et le réchauffement climatique les rendra sans doute encore plus présentes.Dans un tel contexte, la Caisse centrale de réassurance, qui représente en quelque sorte l'assurance des assureurs, a voulu évaluer le coût de ces événements climatiques pour les compagnies d'assurance.La facture pourrait s'élever à plus de 140 milliards d'euros pour les 30 prochaines années, alors qu'elle n'était que de 74 milliards d'euros pour les 30 dernières, de 1989 à 2019 plus précisément.Ainsi, les fissures provoquées dans de nombreuses maisons par l'alternance de pluies torrentielles et de fortes sécheresses, avec notamment l'épisode exceptionnel de 2022, a coûté quelque 3,5 milliards d'euros aux assurances.Tous les coûts augmententLes conséquences de certains événements climatiques pèsent plus que d'autres dans le budget des compagnies d'assurance. Ainsi, si le coût lié à l'indemnisation des inondations reste pour l'instant à peu près stable, il n'en va pas de même pour les épisodes de sécheresse.D'après la Caisse centrale de réassurance, ce coût a progressé d'environ 23 % depuis l'an 2000. Depuis 1989, la sécheresse coûterait un peu plus de 610 millions d'euros par an aux assureurs.Preuve que ces phénomènes ont des conséquences plus graves, la sécheresse fera sans doute disparaître 900 millions de leurs caisses en 2023, alors que ce n'a pas été une année particulièrement sèche, surtout si on la compare à l'année précédente.D'ici 2050, et même dans l'hypothèse, assez optimiste, d'une hausse des températures limitée à 2°C, le coût moyen annuel de ces catastrophes pourrait se monter à 2,54 milliards d'euros, en hausse de plus de 25 % par rapport à aujourd'hui.Si l'on entre un peu dans les détails, on constate ainsi que le coût moyen des inondations passerait de près de 980 millions aujourd'hui à près d'1,5 milliard d'euros à l'horizon 2050.Quant à l'indemnisation des submersions marines, son coût s'envolerait de plus de 110 % dans la même période, passant de près de 70 millions d'euros à 145 millions d'euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/15/20232 minutes
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Quels sont les bénéficiaires de l'Aide Médicale d'Etat ?

L'Aide médicale d'État (AME) est un dispositif ouvert aux étrangers vivant en France depuis plus de trois mois et dont la situation n'est pas encore régularisée. Pour bénéficier de cette aide, les intéressés doivent faire une demande. Pour ce faire, il leur faut remplir un formulaire spécifique. Après instruction de cette demande, l'aide peut être attribuée pour une période d'un an. Dans ce cas, le bénéficiaire est invité à venir retirer sa carte d'admission auprès des services compétents. Toutefois, cette aide ne sera octroyée que si le demandeur satisfait à des conditions de ressources. En effet, elle n'est accordée que si le solliciteur n'a pas eu de ressources supérieures, sur la dernière année, à 9.719 euros, soit environ 810 euros par mois. L'AME donne droit à une prise en charge intégrale des soins de santé, dans la limite, cependant, des tarifs de la Sécurité sociale. Selon la dernière enquête parue sur ce sujet, en 2019, environ un étranger en situation irrégulière sur deux bénéficiait de ce système d'aide médicale. Son renouvellement doit être demandé chaque année. En cas de refus de la demande, la personne intéressée peut introduire un recours auprès du tribunal administratif du lieu de résidence ou de la Caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM) Un projet de réforme de l'AME Mais l'AME est contestée par l'opposition de droite, qui y voit une incitation, pour les étrangers, à venir s'installer en France. En effet, en mars dernier, lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration par la Commission des Lois, les sénateurs de cette tendance, majoritaires dans la Haute Assemblée, ont proposé de réformer le dispositif. Il ne prendrait plus en charge l'ensemble des soins, de façon courante, mais deviendrait une Aide médicale d'urgence (AMU). Elle ne concernerait plus que le traitement des douleurs aiguës, le suivi de la grossesse, certaines vaccinations et quelques autres soins. De nombreux médecins et associations se sont inquiétés d'une modification de l'aide médicale qui, selon eux, ne pourrait qu'entraîner une détérioration de l'état de santé des immigrés en situation irrégulière. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/14/20232 minutes, 24 seconds
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Quels sont les bénéficiaires de l'Aide Médicale d'Etat ?

L'Aide médicale d'État (AME) est un dispositif ouvert aux étrangers vivant en France depuis plus de trois mois et dont la situation n'est pas encore régularisée. Pour bénéficier de cette aide, les intéressés doivent faire une demande. Pour ce faire, il leur faut remplir un formulaire spécifique.Après instruction de cette demande, l'aide peut être attribuée pour une période d'un an. Dans ce cas, le bénéficiaire est invité à venir retirer sa carte d'admission auprès des services compétents.Toutefois, cette aide ne sera octroyée que si le demandeur satisfait à des conditions de ressources. En effet, elle n'est accordée que si le solliciteur n'a pas eu de ressources supérieures, sur la dernière année, à 9.719 euros, soit environ 810 euros par mois.L'AME donne droit à une prise en charge intégrale des soins de santé, dans la limite, cependant, des tarifs de la Sécurité sociale. Selon la dernière enquête parue sur ce sujet, en 2019, environ un étranger en situation irrégulière sur deux bénéficiait de ce système d'aide médicale.Son renouvellement doit être demandé chaque année. En cas de refus de la demande, la personne intéressée peut introduire un recours auprès du tribunal administratif du lieu de résidence ou de la Caisse primaire d'Assurance maladie (CPAM)Un projet de réforme de l'AMEMais l'AME est contestée par l'opposition de droite, qui y voit une incitation, pour les étrangers, à venir s'installer en France. En effet, en mars dernier, lors de l'examen du projet de loi sur l'immigration par la Commission des Lois, les sénateurs de cette tendance, majoritaires dans la Haute Assemblée, ont proposé de réformer le dispositif.Il ne prendrait plus en charge l'ensemble des soins, de façon courante, mais deviendrait une Aide médicale d'urgence (AMU). Elle ne concernerait plus que le traitement des douleurs aiguës, le suivi de la grossesse, certaines vaccinations et quelques autres soins.De nombreux médecins et associations se sont inquiétés d'une modification de l'aide médicale qui, selon eux, ne pourrait qu'entraîner une détérioration de l'état de santé des immigrés en situation irrégulière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/14/20231 minute, 54 seconds
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Combien un agent immobilier gagne-t-il ?

Un agent immobilier agit comme un intermédiaire entre le vendeur et l'acheteur d'un bien, ou entre le propriétaire d'un bien et un locataire. Le montant de sa rémunération dépend de plusieurs paramètres. Elle est ainsi fonction de la durée de ses études et des diplômes qu'il a obtenus. Elle n'est pas non plus la même selon la région où il travaille, certaines zones connaissant davantage de transactions immobilières que d'autres. Mais le salaire de l'agent immobilier dépend aussi de son statut. En effet, certains de ces agents sont indépendants, alors que d'autres travaillent, comme salariés, dans une agence. Commissions ou salaire fixe Le salaire d'un agent immobilier indépendant est constitué des commissions qu'il touche. Le barème de ces commissions est fixé par la loi Hoguet, votée en 1970. Ces commissions représentent, en moyenne, entre 3 et 7 % du montant des transactions conclues. Ainsi, la rémunération de l'agent immobilier indépendant dépend du nombre d'affaires qu'il réalise et peut sensiblement varier d'un mois à l'autre. Selon la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), le salaire moyen d'un agent immobilier indépendant est de 3.750 euros nets par mois. La rémunération d'un agent travaillant dans une agence immobilière ne repose pas sur les mêmes bases. En effet, il perçoit un salaire fixe, auquel peut s'ajouter une commission. D'une manière générale, cet agent salarié perçoit entre 7 et 30 % de ce que touche l'agence sur la vente du bien. Il a donc tout intérêt, avant d'intégrer une agence immobilière, à se renseigner sur le pourcentage qu'elle lui accordera sur les honoraires perçus. D'après la FCGA, les écarts de revenus seraient très importants dans cette profession, allant de 865 à 10.826 euros bruts par mois. Ce qui représenterait, pour les agents immobiliers, aussi bien indépendants que salariés, un salaire moyen de 4.263 euros bruts. Au fil de sa carrière, l'agent a bien sûr des perspectives de promotion. Il faut rappeler que, pour exercer ses fonctions, et prétendre à cette rémunération, un agent immobilier doit posséder une carte professionnelle, appelée carte T, ainsi qu'une garantie financière auprès d'une banque ou d'un organisme professionnel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/13/20232 minutes, 38 seconds
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Combien un agent immobilier gagne-t-il ?

Un agent immobilier agit comme un intermédiaire entre le vendeur et l'acheteur d'un bien, ou entre le propriétaire d'un bien et un locataire.Le montant de sa rémunération dépend de plusieurs paramètres. Elle est ainsi fonction de la durée de ses études et des diplômes qu'il a obtenus. Elle n'est pas non plus la même selon la région où il travaille, certaines zones connaissant davantage de transactions immobilières que d'autres.Mais le salaire de l'agent immobilier dépend aussi de son statut. En effet, certains de ces agents sont indépendants, alors que d'autres travaillent, comme salariés, dans une agence.Commissions ou salaire fixeLe salaire d'un agent immobilier indépendant est constitué des commissions qu'il touche. Le barème de ces commissions est fixé par la loi Hoguet, votée en 1970.Ces commissions représentent, en moyenne, entre 3 et 7 % du montant des transactions conclues. Ainsi, la rémunération de l'agent immobilier indépendant dépend du nombre d'affaires qu'il réalise et peut sensiblement varier d'un mois à l'autre.Selon la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA), le salaire moyen d'un agent immobilier indépendant est de 3.750 euros nets par mois.La rémunération d'un agent travaillant dans une agence immobilière ne repose pas sur les mêmes bases. En effet, il perçoit un salaire fixe, auquel peut s'ajouter une commission.D'une manière générale, cet agent salarié perçoit entre 7 et 30 % de ce que touche l'agence sur la vente du bien. Il a donc tout intérêt, avant d'intégrer une agence immobilière, à se renseigner sur le pourcentage qu'elle lui accordera sur les honoraires perçus.D'après la FCGA, les écarts de revenus seraient très importants dans cette profession, allant de 865 à 10.826 euros bruts par mois. Ce qui représenterait, pour les agents immobiliers, aussi bien indépendants que salariés, un salaire moyen de 4.263 euros bruts. Au fil de sa carrière, l'agent a bien sûr des perspectives de promotion.Il faut rappeler que, pour exercer ses fonctions, et prétendre à cette rémunération, un agent immobilier doit posséder une carte professionnelle, appelée carte T, ainsi qu'une garantie financière auprès d'une banque ou d'un organisme professionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/13/20232 minutes, 8 seconds
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Quelle est la fortune de Lionel Messi ?

On sait que certains sportifs professionnels sont à la tête de fortunes considérables. C'est le cas du footballeur Lionel Messi, qui vient de recevoir un nouveau Ballon d'or. En 2023, il serait, si l'on en croit le magazine "Forbes", le deuxième sportif le mieux payé du monde, devant Cristiano Ronaldo, mais derrière Kylian Mbappé. Certaines sources estiment la fortune de Lionel Messi à environ 600 millions de dollars. Elle est d'abord constituée d'un salaire dont le montant dépasse les normes habituelles en la matière. En 2017, au terme de près de 10 ans de carrière, le salaire fixe du joueur argentin était déjà d'environ 50 millions d'euros par an. Et, selon certaines sources, il toucherait 500.000 euros par match. Une fortune aux origines très diverses Mais les sportifs professionnels ne sont pas riches de leur seul salaire, déjà considérable. Ils perçoivent aussi de nombreuses primes, pour un but marqué, une passe décisive ou d'autres occasions. Quant aux revenus publicitaires, ils sont eux aussi très élevés. De nombreux sponsors, en effet, sont conscients de l'impact qu'un joueur comme Messi peut avoir sur un public composé d'autant de consommateurs en puissance. D'après le magazine "Forbes", les revenus extra-sportifs de Lionel Messi seraient même supérieurs à ses gains de footballeur. En effet, les premiers auraient fait entrer, en 2023, 70 millions d'euros dans ses caisses, contre 65 millions d'euros gagnés sur le terrain. En cette seule année 2023, qui n'est pas terminée, Lionel Messi aurait engrangé 135 millions de dollars, soit environ 127 millions d'euros. Les ressources du footballeur proviennent aussi de sa participation à un documentaire que lui consacre un service de streaming, dépendant d'Apple, à l'occasion de son arrivée au club Inter de Miami. Lionel Messi est d'ailleurs lié financièrement à cette plateforme, puisqu'il touche un pourcentage sur les nouveaux abonnements. Ce qui lui procure encore des revenus supplémentaires. Les revenus de Lionel Messi sont d'autant plus importants qu'il sait les faire fructifier. Déjà propriétaire d'une chaîne d'hôtels, il a créé, l'année dernière, une société d'investissement qui pourrait lui rapporter de gros bénéfices. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20232 minutes, 39 seconds
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Quelle est la fortune de Lionel Messi ?

On sait que certains sportifs professionnels sont à la tête de fortunes considérables. C'est le cas du footballeur Lionel Messi, qui vient de recevoir un nouveau Ballon d'or. En 2023, il serait, si l'on en croit le magazine "Forbes", le deuxième sportif le mieux payé du monde, devant Cristiano Ronaldo, mais derrière Kylian Mbappé.Certaines sources estiment la fortune de Lionel Messi à environ 600 millions de dollars. Elle est d'abord constituée d'un salaire dont le montant dépasse les normes habituelles en la matière.En 2017, au terme de près de 10 ans de carrière, le salaire fixe du joueur argentin était déjà d'environ 50 millions d'euros par an. Et, selon certaines sources, il toucherait 500.000 euros par match.Une fortune aux origines très diversesMais les sportifs professionnels ne sont pas riches de leur seul salaire, déjà considérable. Ils perçoivent aussi de nombreuses primes, pour un but marqué, une passe décisive ou d'autres occasions.Quant aux revenus publicitaires, ils sont eux aussi très élevés. De nombreux sponsors, en effet, sont conscients de l'impact qu'un joueur comme Messi peut avoir sur un public composé d'autant de consommateurs en puissance.D'après le magazine "Forbes", les revenus extra-sportifs de Lionel Messi seraient même supérieurs à ses gains de footballeur. En effet, les premiers auraient fait entrer, en 2023, 70 millions d'euros dans ses caisses, contre 65 millions d'euros gagnés sur le terrain.En cette seule année 2023, qui n'est pas terminée, Lionel Messi aurait engrangé 135 millions de dollars, soit environ 127 millions d'euros.Les ressources du footballeur proviennent aussi de sa participation à un documentaire que lui consacre un service de streaming, dépendant d'Apple, à l'occasion de son arrivée au club Inter de Miami.Lionel Messi est d'ailleurs lié financièrement à cette plateforme, puisqu'il touche un pourcentage sur les nouveaux abonnements. Ce qui lui procure encore des revenus supplémentaires.Les revenus de Lionel Messi sont d'autant plus importants qu'il sait les faire fructifier. Déjà propriétaire d'une chaîne d'hôtels, il a créé, l'année dernière, une société d'investissement qui pourrait lui rapporter de gros bénéfices. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/9/20232 minutes, 9 seconds
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Pourquoi Sanofi se sépare de son pôle santé grand public ?

L'annonce que vient de faire le groupe pharmaceutique Sanofi a provoqué des remous sur les marchés financiers et chez les syndicats. Il a en effet décidé de se séparer de sa division Santé grand public. Ce pôle produisait des médicaments très connus, et vendus sans ordonnance, comme Mucosolvan, prescrit contre la toux, et le très populaire Doliprane. En fait, cette division Santé grand public devrait être cotée en bourse et devenir une entité autonome, au sein du groupe. Cette nouvelle architecture de l'entreprise pharmaceutique devrait être effective à la fin de l'année prochaine. Se recentrer sur l'innovation Cette annonce de Sanofi a donc provoqué une réaction du marché boursier. L'action du groupe a perdu plus de 15 % à la Bourse de Paris, sa plus forte baisse depuis 1997. De leur côté, les syndicats se sont vivement opposés à cette décision. Ils craignent en effet ses répercussions sur l'emploi et rappellent, à cet égard, que, depuis 2008, 16 usines et centres de recherche du groupe ont fermé leurs portes. Ils sont d'autant plus inquiets qu'environ 11.000 personnes travaillent dans ce secteur Santé grand public, dont le chiffre d'affaires a d'ailleurs progressé d'un peu plus de 4,5 %. Sanofi se défend en invoquant sa volonté de se concentrer davantage sur l'innovation et la recherche de nouveaux médicaments. En effet, les laboratoires pharmaceutiques, qui se font une vive concurrence, s'efforcent de trouver de nouveaux traitements, notamment contre les maladies cardiovasculaires ou le diabète. Sanofi, qui a déjà accru ses dépenses de recherche-développement de plus d'un milliard d'euros par an, depuis 2019, cherche donc à rester dans la course. La séparation d'avec son pôle Santé grand public fait, à cet égard, partie de sa stratégie. Il faut rappeler également que ces médicaments, accessibles sans ordonnance, sont vendus à des prix assez bas, qui ne permettent pas au groupe pharmaceutique de dégager des marges intéressantes. Ils ne représentaient d'ailleurs qu'un peu plus de 10 % du chiffre d'affaires de Sanofi, qui soupçonne les pouvoirs publics de vouloir encore abaisser le prix de ces médicaments. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20232 minutes, 26 seconds
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Pourquoi Sanofi se sépare de son pôle santé grand public ?

L'annonce que vient de faire le groupe pharmaceutique Sanofi a provoqué des remous sur les marchés financiers et chez les syndicats. Il a en effet décidé de se séparer de sa division Santé grand public.Ce pôle produisait des médicaments très connus, et vendus sans ordonnance, comme Mucosolvan, prescrit contre la toux, et le très populaire Doliprane.En fait, cette division Santé grand public devrait être cotée en bourse et devenir une entité autonome, au sein du groupe. Cette nouvelle architecture de l'entreprise pharmaceutique devrait être effective à la fin de l'année prochaine.Se recentrer sur l'innovationCette annonce de Sanofi a donc provoqué une réaction du marché boursier. L'action du groupe a perdu plus de 15 % à la Bourse de Paris, sa plus forte baisse depuis 1997.De leur côté, les syndicats se sont vivement opposés à cette décision. Ils craignent en effet ses répercussions sur l'emploi et rappellent, à cet égard, que, depuis 2008, 16 usines et centres de recherche du groupe ont fermé leurs portes. Ils sont d'autant plus inquiets qu'environ 11.000 personnes travaillent dans ce secteur Santé grand public, dont le chiffre d'affaires a d'ailleurs progressé d'un peu plus de 4,5 %.Sanofi se défend en invoquant sa volonté de se concentrer davantage sur l'innovation et la recherche de nouveaux médicaments. En effet, les laboratoires pharmaceutiques, qui se font une vive concurrence, s'efforcent de trouver de nouveaux traitements, notamment contre les maladies cardiovasculaires ou le diabète.Sanofi, qui a déjà accru ses dépenses de recherche-développement de plus d'un milliard d'euros par an, depuis 2019, cherche donc à rester dans la course. La séparation d'avec son pôle Santé grand public fait, à cet égard, partie de sa stratégie.Il faut rappeler également que ces médicaments, accessibles sans ordonnance, sont vendus à des prix assez bas, qui ne permettent pas au groupe pharmaceutique de dégager des marges intéressantes.Ils ne représentaient d'ailleurs qu'un peu plus de 10 % du chiffre d'affaires de Sanofi, qui soupçonne les pouvoirs publics de vouloir encore abaisser le prix de ces médicaments. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/8/20231 minute, 56 seconds
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Pourquoi Meta va-t-il proposer des abonnements payants ?

Le groupe Meta, qui contrôle les réseaux sociaux Facebook et Instagram, a annoncé la mise en place d'abonnements payants, destinés aux utilisateurs européens. Ils seront de 9,99 euros par mois pour une utilisation de ces réseaux sur ordinateur et de 12,99 euros par mois si le consommateur se sert d'une application sur son smartphone. Cette offre, qui s'appliquera dès le mois de novembre 2023, est valable jusqu'au 1er mars de l'année prochaine. Après cette date, des frais supplémentaires seront facturés aux usagers. Le groupe a choisi cette solution pour se conformer à la législation européenne qui, depuis des années, lutte contre l'utilisation des données personnelles des usagers par les réseaux sociaux. Dernière en date de ces règles, la Directive sur les marchés numériques, adoptée cet été. En effet, ceux qui choisissent ces formules payantes reçoivent l'assurance que Meta ne vendra plus leurs données personnelles à des organismes qui vont ensuite leur proposer une publicité ciblée. Ils pourront donc consulter leurs comptes sans subir de messages publicitaires. Par ailleurs, ces abonnements payants représentent une manne financière non négligeable pour Facebook et Instagram. Deux solutions pour les usagers Mais ces abonnements payants ne sont pas obligatoires. Les utilisateurs qui le souhaitent profiteront toujours d'une formule gratuite. Mais, en échange, des messages publicitaires choisis en fonction de leurs goûts continueront de s'afficher sur leurs écrans. Pour respecter les règles européennes en la matière, Meta devra s'assurer que les usagers consentent bien à cette publicité. Les réseaux sociaux, et Meta en est l'exemple emblématique, s'orientent donc vers des offres "à deux vitesses". On peut penser, dès lors, que les plus aisés choisiront les formules payantes, alors que les autres, au budget plus limité, devront accepter la publicité. Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que le prix devienne le seul critère de choix pour tous les utilisateurs. En effet, certains, dont les moyens ne sont pas particulièrement restreints, ont une si grande habitude des messages publicitaires qu'ils ont fini par y prendre goût ou que, du moins, ils ne sont plus gênés par leur permanente inscription sur l'écran. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/7/20232 minutes, 30 seconds
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Pourquoi Meta va-t-il proposer des abonnements payants ?

Le groupe Meta, qui contrôle les réseaux sociaux Facebook et Instagram, a annoncé la mise en place d'abonnements payants, destinés aux utilisateurs européens. Ils seront de 9,99 euros par mois pour une utilisation de ces réseaux sur ordinateur et de 12,99 euros par mois si le consommateur se sert d'une application sur son smartphone.Cette offre, qui s'appliquera dès le mois de novembre 2023, est valable jusqu'au 1er mars de l'année prochaine. Après cette date, des frais supplémentaires seront facturés aux usagers.Le groupe a choisi cette solution pour se conformer à la législation européenne qui, depuis des années, lutte contre l'utilisation des données personnelles des usagers par les réseaux sociaux. Dernière en date de ces règles, la Directive sur les marchés numériques, adoptée cet été.En effet, ceux qui choisissent ces formules payantes reçoivent l'assurance que Meta ne vendra plus leurs données personnelles à des organismes qui vont ensuite leur proposer une publicité ciblée. Ils pourront donc consulter leurs comptes sans subir de messages publicitaires.Par ailleurs, ces abonnements payants représentent une manne financière non négligeable pour Facebook et Instagram.Deux solutions pour les usagersMais ces abonnements payants ne sont pas obligatoires. Les utilisateurs qui le souhaitent profiteront toujours d'une formule gratuite. Mais, en échange, des messages publicitaires choisis en fonction de leurs goûts continueront de s'afficher sur leurs écrans.Pour respecter les règles européennes en la matière, Meta devra s'assurer que les usagers consentent bien à cette publicité.Les réseaux sociaux, et Meta en est l'exemple emblématique, s'orientent donc vers des offres "à deux vitesses". On peut penser, dès lors, que les plus aisés choisiront les formules payantes, alors que les autres, au budget plus limité, devront accepter la publicité.Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que le prix devienne le seul critère de choix pour tous les utilisateurs. En effet, certains, dont les moyens ne sont pas particulièrement restreints, ont une si grande habitude des messages publicitaires qu'ils ont fini par y prendre goût ou que, du moins, ils ne sont plus gênés par leur permanente inscription sur l'écran. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/7/20232 minutes
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Pourquoi les chocolats seront-ils plus chers à Noel ?

À Noël, le chocolat a une place d'honneur, autant que le sapin et les cadeaux. Et pourtant, il sera peut-être un peu moins présent sur les tables de fête. En effet, son prix ne cesse d'augmenter. Sa progression est de 14 % sur un an. En cause, l'enchérissement du cacao, son principal composant. Fin octobre 2023, la tonne de cacao a vu son prix bondir d'environ 60 % sur un an. Le cours, qui a presque atteint les 3.900 dollars la tonne, a donc largement battu son record historique de 2008. Les spécialistes incriminent le phénomène météorologique "El Nino", qui tend à réduire les précipitations. Faute de pluies suffisantes, les principales régions productrices, situées en Afrique de l'Ouest, vont fournir moins de cacao. La perte pourrait être de l'ordre de 10 %. En effet, la récolte qui a débuté en octobre, devrait être déficitaire. Tout comme les deux récoltes précédentes. Les consommateurs continuant d'acheter du chocolat, ce déséquilibre entre l'offre et la demande ne peut que se traduire par la hausse des prix. Un phénomène qui devrait encore s'accentuer avec les achats de Noël. Des coûts de production en hausse Mais l'augmentation du prix du chocolat a encore d'autres causes. Ainsi, l'envolée des prix du sucre, un autre ingrédient essentiel, y contribue. Il a en effet bondi de plus de 50 %. Les problèmes rencontrés, dans ce cas, sont aussi liés à la sécheresse qui a sévi en Asie, la principale zone de production du sucre. Quant au prix du beurre de cacao, qui a progressé de 20 % en un an, il a suivi l'évolution du cours du cacao. Et l'inflation actuelle, qui s'est généralisée à l'ensemble du monde, a entraîné une augmentation des coûts de production. En effet, tout ce qui participe à la fabrication et à la distribution du produit, qu'il s'agisse de l'énergie, du conditionnement ou du transport, a vu les prix s'envoler. Pour éviter la baisse des ventes, certains distributeurs ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'augmenteraient pas leurs prix. De quoi rassurer les consommateurs à l'approche des fêtes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/6/20232 minutes, 27 seconds
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Pourquoi les chocolats seront-ils plus chers à Noel ?

À Noël, le chocolat a une place d'honneur, autant que le sapin et les cadeaux. Et pourtant, il sera peut-être un peu moins présent sur les tables de fête. En effet, son prix ne cesse d'augmenter.Sa progression est de 14 % sur un an. En cause, l'enchérissement du cacao, son principal composant. Fin octobre 2023, la tonne de cacao a vu son prix bondir d'environ 60 % sur un an. Le cours, qui a presque atteint les 3.900 dollars la tonne, a donc largement battu son record historique de 2008.Les spécialistes incriminent le phénomène météorologique "El Nino", qui tend à réduire les précipitations. Faute de pluies suffisantes, les principales régions productrices, situées en Afrique de l'Ouest, vont fournir moins de cacao. La perte pourrait être de l'ordre de 10 %.En effet, la récolte qui a débuté en octobre, devrait être déficitaire. Tout comme les deux récoltes précédentes. Les consommateurs continuant d'acheter du chocolat, ce déséquilibre entre l'offre et la demande ne peut que se traduire par la hausse des prix. Un phénomène qui devrait encore s'accentuer avec les achats de Noël.Des coûts de production en hausseMais l'augmentation du prix du chocolat a encore d'autres causes. Ainsi, l'envolée des prix du sucre, un autre ingrédient essentiel, y contribue. Il a en effet bondi de plus de 50 %. Les problèmes rencontrés, dans ce cas, sont aussi liés à la sécheresse qui a sévi en Asie, la principale zone de production du sucre.Quant au prix du beurre de cacao, qui a progressé de 20 % en un an, il a suivi l'évolution du cours du cacao. Et l'inflation actuelle, qui s'est généralisée à l'ensemble du monde, a entraîné une augmentation des coûts de production.En effet, tout ce qui participe à la fabrication et à la distribution du produit, qu'il s'agisse de l'énergie, du conditionnement ou du transport, a vu les prix s'envoler. Pour éviter la baisse des ventes, certains distributeurs ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'augmenteraient pas leurs prix. De quoi rassurer les consommateurs à l'approche des fêtes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/6/20231 minute, 57 seconds
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Quelles sont les conditions pour toucher le RSA ?

Un citoyen français peut toucher le revenu de solidarité active (RSA) s'il est âgé d'au moins 25 ans et qu'il réside habituellement sur le territoire national. Les étudiants ou les stagiaires non rémunérés, pas plus que les personnes bénéficiant d'un congé parental ou d'un congé sans solde ne peuvent toucher le RSA. D'autres conditions, concernant notamment la détention d'une carte de séjour et la durée de travail en France, sont exigées des personnes de nationalité étrangère. Elles ne sont pas les mêmes selon qu'il s'agit d'un ressortissant de l'Union européenne ou d'une personne venant d'un autre pays. Par ailleurs, l'octroi du RSA est soumis à des conditions de ressources. À cet égard, le plafond à ne pas dépasser dépend de la composition du foyer. Enfin, la perception du RSA peut s'ajouter, sous certaines conditions, à celle des allocations chômage. Une réforme du RSA Députés et sénateurs viennent de s'entendre sur un texte commun au sujet du projet de loi Plein emploi. Il comporte notamment une réforme de Pôle Emploi, qui devrait désormais s'appeler France Travail, et du RSA. Concernant cette allocation, l'une des principales mesures concerne l'obligation, pour les bénéficiaires, de consacrer au moins 15 heures par semaine à des activités. Elles seraient encadrées par la signature d'un "contrat d'engagement". Ces activités ne se présentent pas précisément sous la forme d'un travail, mais plutôt d'un accompagnement devant favoriser le retour à l'emploi. Les allocataires pourront ainsi participer à un stage, une formation ou à des ateliers leur permettant de faire le point sur leur situation. Le texte a été durci par rapport à la version adoptée par les députés. En effet, il n'est plus question, dans le texte commun, d'imposer aux allocataires 15 heures d'activités au maximum, mais une durée de travail d'au moins 15 heures. Cependant, des dérogations sont prévues. En effet, la situation personnelle de chaque bénéficiaire sera prise en compte. L'état de santé, une situation d'invalidité ou encore l'absence de solutions de garde des enfants pour un parent isolé pourront ainsi donner droit à une diminution de ce temps d'activités. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/5/20232 minutes, 32 seconds
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Quelles sont les conditions pour toucher le RSA ?

Un citoyen français peut toucher le revenu de solidarité active (RSA) s'il est âgé d'au moins 25 ans et qu'il réside habituellement sur le territoire national. Les étudiants ou les stagiaires non rémunérés, pas plus que les personnes bénéficiant d'un congé parental ou d'un congé sans solde ne peuvent toucher le RSA.D'autres conditions, concernant notamment la détention d'une carte de séjour et la durée de travail en France, sont exigées des personnes de nationalité étrangère. Elles ne sont pas les mêmes selon qu'il s'agit d'un ressortissant de l'Union européenne ou d'une personne venant d'un autre pays.Par ailleurs, l'octroi du RSA est soumis à des conditions de ressources. À cet égard, le plafond à ne pas dépasser dépend de la composition du foyer. Enfin, la perception du RSA peut s'ajouter, sous certaines conditions, à celle des allocations chômage.Une réforme du RSADéputés et sénateurs viennent de s'entendre sur un texte commun au sujet du projet de loi Plein emploi. Il comporte notamment une réforme de Pôle Emploi, qui devrait désormais s'appeler France Travail, et du RSA.Concernant cette allocation, l'une des principales mesures concerne l'obligation, pour les bénéficiaires, de consacrer au moins 15 heures par semaine à des activités. Elles seraient encadrées par la signature d'un "contrat d'engagement".Ces activités ne se présentent pas précisément sous la forme d'un travail, mais plutôt d'un accompagnement devant favoriser le retour à l'emploi. Les allocataires pourront ainsi participer à un stage, une formation ou à des ateliers leur permettant de faire le point sur leur situation.Le texte a été durci par rapport à la version adoptée par les députés. En effet, il n'est plus question, dans le texte commun, d'imposer aux allocataires 15 heures d'activités au maximum, mais une durée de travail d'au moins 15 heures.Cependant, des dérogations sont prévues. En effet, la situation personnelle de chaque bénéficiaire sera prise en compte. L'état de santé, une situation d'invalidité ou encore l'absence de solutions de garde des enfants pour un parent isolé pourront ainsi donner droit à une diminution de ce temps d'activités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/5/20232 minutes, 2 seconds
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Combien rapporterait un impôt sur les milliardaires ?

Depuis 2020, les 1 % de personnes les plus riches ont capté près des deux tiers des richesses mondiales. Les quelque 2.700 milliardaires vivant aujourd'hui dans le monde font bien sûr partie de ces privilégiés. Or, d'après un récent rapport de l'Observatoire européen de la fiscalité, ils ne paieraient que 0 à 0,5 % d'impôts. Ce qui représente environ 6 milliards de dollars. Des efforts ont certes été faits pour limiter l'évasion fiscale des plus riches. Grâce à des réformes décisives, comme l'échange automatique d'informations bancaires, les plus fortunés ne placeraient plus qu'un quart de leur patrimoine dans les paradis fiscaux, alors qu'en 2013, c'est la plus grande parie de leurs revenus qui échappaient à l'impôt grâce à ce procédé. Un impôt mondial sur les plus riches Mais, pour l'Observatoire de la fiscalité, et une partie de l'opinion publique, ces progrès ne sont pas suffisants. Ils sont en effet contredits par d'autres mesures, comme cet accord conclu sous l'égide de l'OCDE, en 2021, qui permet aux entreprises de réduire leur revenu imposable. C'est pourquoi l''Observatoire européen de la fiscalité propose de mettre en place un impôt mondial sur les milliardaires. Fixé à 2 %, il rapporterait plus de 42 milliards de dollars, soit environ 40 milliards d'euros. D'autres propositions vont d'ailleurs dans ce sens. Ainsi, des députés communistes ont proposé de taxer les Européens les plus fortunés. Le prélèvement, au titre de cet impôt, s'élèverait à 10 % des revenus des 10 % d'Européens les plus riches. Cette taxe provisoire, étalée sur 30 ans, pourrait rapporter 150 milliards d'euros. De son côté, le gouvernement annonce son intention de créer un groupe de réflexion sur la question, tout en rappelant qu'une décision en la matière ne pourrait être prise qu'au niveau européen ou international. Quant aux principaux concernés, ils ne sont pas tous hostiles à l'idée de payer plus d'impôts. C'est ce que réclame depuis des années l'un des hommes les plus riches du monde, Warren Buffet. Quant aux "patriotic millionaires", ils demandent, eux aussi, à mieux participer à l'effort commun. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20232 minutes, 23 seconds
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Combien rapporterait un impôt sur les milliardaires ?

Depuis 2020, les 1 % de personnes les plus riches ont capté près des deux tiers des richesses mondiales. Les quelque 2.700 milliardaires vivant aujourd'hui dans le monde font bien sûr partie de ces privilégiés.Or, d'après un récent rapport de l'Observatoire européen de la fiscalité, ils ne paieraient que 0 à 0,5 % d'impôts. Ce qui représente environ 6 milliards de dollars. Des efforts ont certes été faits pour limiter l'évasion fiscale des plus riches.Grâce à des réformes décisives, comme l'échange automatique d'informations bancaires, les plus fortunés ne placeraient plus qu'un quart de leur patrimoine dans les paradis fiscaux, alors qu'en 2013, c'est la plus grande parie de leurs revenus qui échappaient à l'impôt grâce à ce procédé.Un impôt mondial sur les plus richesMais, pour l'Observatoire de la fiscalité, et une partie de l'opinion publique, ces progrès ne sont pas suffisants. Ils sont en effet contredits par d'autres mesures, comme cet accord conclu sous l'égide de l'OCDE, en 2021, qui permet aux entreprises de réduire leur revenu imposable.C'est pourquoi l''Observatoire européen de la fiscalité propose de mettre en place un impôt mondial sur les milliardaires. Fixé à 2 %, il rapporterait plus de 42 milliards de dollars, soit environ 40 milliards d'euros.D'autres propositions vont d'ailleurs dans ce sens. Ainsi, des députés communistes ont proposé de taxer les Européens les plus fortunés. Le prélèvement, au titre de cet impôt, s'élèverait à 10 % des revenus des 10 % d'Européens les plus riches. Cette taxe provisoire, étalée sur 30 ans, pourrait rapporter 150 milliards d'euros.De son côté, le gouvernement annonce son intention de créer un groupe de réflexion sur la question, tout en rappelant qu'une décision en la matière ne pourrait être prise qu'au niveau européen ou international.Quant aux principaux concernés, ils ne sont pas tous hostiles à l'idée de payer plus d'impôts. C'est ce que réclame depuis des années l'un des hommes les plus riches du monde, Warren Buffet. Quant aux "patriotic millionaires", ils demandent, eux aussi, à mieux participer à l'effort commun. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/2/20231 minute, 53 seconds
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Pourquoi les pourboires vont rester exonérés d'impôts ?

Bonne nouvelle pour les personnels travaillant dans le secteur de l'hôtellerie-restauration : leurs pourboires continueront à être exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. La mesure, en effet, n'est pas nouvelle, puisqu'elle date du 1er janvier 2022. Elle a donc été reconduite pour 2024, pour soutenir un secteur durement touché par les conséquences de l'épidémie de Covid. Les pourboires en question sont les gratifications données directement par les clients, mais aussi celles qui sont incluses dans l'addition, au titre du service. Les pourboires en espèces ne sont pas les seuls concernés. Ils sont aussi inclus dans la mesure s'ils sont versés au moyen de la carte bancaire. Une limite est tout de même apportée à cet avantage fiscal. En effet, les pourboires qui y donnent droit ne peuvent dépasser 20 % du salaire annuel brut du salarié. Ceci pour éviter que ces pourboires ne finissent par prendre la place, du moins en partie, de son salaire. Une mesure reconduite en fonction de son efficacité Cette reconduction de la défiscalisation des pourboires a été bien accueillie dans les milieux concernés, qui la jugent toujours nécessaire. En effet, si le secteur de l'hôtellerie-restauration a pu surmonter en parie les effets de la crise sanitaire, elle se trouve aujourd'hui menacée, comme d'autres d'ailleurs, par la reprise de l'inflation. Toutefois, les professionnels relativisent la portée de cette mesure. En effet, même si le pourboire est toujours considéré comme l'un des avantages du métier, son usage est moins courant. De fait, la plupart des clients réglant leur note par carte bancaire, ils n'ont pas toujours des pièces de monnaie à laisser en pourboire. D'où cette demande, faite par la profession, de pouvoir inclure le pourboire dans l'addition. La reconduite de la mesure au-delà de 2024 est pour l'instant incertaine. Elle dépend du contenu du rapport qui doit être remis au Parlement avant le 1er octobre 2024. Il doit en effet apprécier l'efficacité de la mesure. Elle ne sera pas jugée telle, notamment, si les pourboires se raréfient ou si, au contraire, ils tendent à se substituer en partie aux salaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/1/20232 minutes, 19 seconds
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Pourquoi les pourboires vont rester exonérés d'impôts ?

Bonne nouvelle pour les personnels travaillant dans le secteur de l'hôtellerie-restauration : leurs pourboires continueront à être exonérés d'impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.La mesure, en effet, n'est pas nouvelle, puisqu'elle date du 1er janvier 2022. Elle a donc été reconduite pour 2024, pour soutenir un secteur durement touché par les conséquences de l'épidémie de Covid.Les pourboires en question sont les gratifications données directement par les clients, mais aussi celles qui sont incluses dans l'addition, au titre du service. Les pourboires en espèces ne sont pas les seuls concernés. Ils sont aussi inclus dans la mesure s'ils sont versés au moyen de la carte bancaire.Une limite est tout de même apportée à cet avantage fiscal. En effet, les pourboires qui y donnent droit ne peuvent dépasser 20 % du salaire annuel brut du salarié. Ceci pour éviter que ces pourboires ne finissent par prendre la place, du moins en partie, de son salaire.Une mesure reconduite en fonction de son efficacitéCette reconduction de la défiscalisation des pourboires a été bien accueillie dans les milieux concernés, qui la jugent toujours nécessaire. En effet, si le secteur de l'hôtellerie-restauration a pu surmonter en parie les effets de la crise sanitaire, elle se trouve aujourd'hui menacée, comme d'autres d'ailleurs, par la reprise de l'inflation.Toutefois, les professionnels relativisent la portée de cette mesure. En effet, même si le pourboire est toujours considéré comme l'un des avantages du métier, son usage est moins courant.De fait, la plupart des clients réglant leur note par carte bancaire, ils n'ont pas toujours des pièces de monnaie à laisser en pourboire. D'où cette demande, faite par la profession, de pouvoir inclure le pourboire dans l'addition.La reconduite de la mesure au-delà de 2024 est pour l'instant incertaine. Elle dépend du contenu du rapport qui doit être remis au Parlement avant le 1er octobre 2024.Il doit en effet apprécier l'efficacité de la mesure. Elle ne sera pas jugée telle, notamment, si les pourboires se raréfient ou si, au contraire, ils tendent à se substituer en partie aux salaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/1/20231 minute, 49 seconds
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Après la shrinkflation, qu'est-ce que la « funflation » ?

- Choses à Savoir Histoire: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/les-dessous-de-lhistoire/id1408994486 Spotify: https://open.spotify.com/show/3fzY4N4YOJ9nQvcArB6xE8 - Choses à Savoir Sciences: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-a-savoir-tech/id1057845085 Spotify: https://open.spotify.com/show/7MrYjx3GXUafhHGhgiocej - Choses à Savoir Santé: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-a-savoir-sante/id1062748833 Spotify: https://open.spotify.com/show/726fvUQjirlVlD1AhOxetd ------------------------ On pourrait penser que, dans le contexte inflationniste actuel, les consommateurs tendent à réduire leurs dépenses. De son côté, la grande distribution essaie de freiner, ou même de dissimuler, l'augmentation des prix, en diminuant la taille ou le contenu d'un produit. C'est ce que les spécialistes appellent la "shrinkflation". Mais plus question, aujourd'hui, de se serrer la ceinture. En effet, les consommateurs ont envie de se distraire. En 2023, les Américains devraient dépenser environ 95 milliards de dollars pour acheter des billets de théâtre, de concerts ou d'autres spectacles. Ce qui représente une sensible augmentation de 23 % par rapport à l'année dernière. Et la hausse est même de plus de 12 % par rapport à 2019, l'année précédant le déclenchement d'une crise sanitaire marquée par la mise en place de confinements et la fermeture de salles de spectacle. Cette ruée sur les spectacles entraîne bien sûr l'augmentation du prix des billets. Le phénomène a été baptisé depuis peu. On l'appelle la "funflation". Ainsi, le prix des billets pour assister à certains matchs de basket aurait augmenté de 60 % en un an. Et, lors de la récente tournée cde la chanteuse Taylor Swift, des places à 1.000 dollars se sont vendues sans problème. Voir des spectacles "en direct" Si les consommateurs américains sont pris d'une frénésie de loisirs, c'est qu'ils en ont été privés durant l'épidémie de Covid. Aussi ont-ils peur de "manquer". Cette crainte de voir des événements semblables se reproduire les pousserait à fréquenter les salles de concert et les stades pendant qu'il en est encore temps. Cette tendance se manifeste encore plus chez les jeunes. Ils veulent non seulement se distraire, mais ils veulent le faire "en direct" si l'on peut dire. Aussi délaissent-ils en parie smartphones, tablettes et écrans de télévision au profit des lieux de spectacle. Selon un récent sondage, réalisé aux États-Unis, 57 % des personnes interrogées auraient même fait des sacrifices pour pouvoir assister à un spectacle. Pratique désormais habituelle outre-Atlantique, la "funflation" se manifeste de manière beaucoup moins nette en Europe, et notamment en France. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/31/20233 minutes, 14 seconds
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Après la shrinkflation, qu'est-ce que la « funflation » ?

- Choses à Savoir Histoire:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/les-dessous-de-lhistoire/id1408994486Spotify:https://open.spotify.com/show/3fzY4N4YOJ9nQvcArB6xE8- Choses à Savoir Sciences:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-a-savoir-tech/id1057845085Spotify:https://open.spotify.com/show/7MrYjx3GXUafhHGhgiocej- Choses à Savoir Santé:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-a-savoir-sante/id1062748833Spotify:https://open.spotify.com/show/726fvUQjirlVlD1AhOxetd------------------------On pourrait penser que, dans le contexte inflationniste actuel, les consommateurs tendent à réduire leurs dépenses. De son côté, la grande distribution essaie de freiner, ou même de dissimuler, l'augmentation des prix, en diminuant la taille ou le contenu d'un produit. C'est ce que les spécialistes appellent la "shrinkflation".Mais plus question, aujourd'hui, de se serrer la ceinture. En effet, les consommateurs ont envie de se distraire. En 2023, les Américains devraient dépenser environ 95 milliards de dollars pour acheter des billets de théâtre, de concerts ou d'autres spectacles.Ce qui représente une sensible augmentation de 23 % par rapport à l'année dernière. Et la hausse est même de plus de 12 % par rapport à 2019, l'année précédant le déclenchement d'une crise sanitaire marquée par la mise en place de confinements et la fermeture de salles de spectacle.Cette ruée sur les spectacles entraîne bien sûr l'augmentation du prix des billets. Le phénomène a été baptisé depuis peu. On l'appelle la "funflation". Ainsi, le prix des billets pour assister à certains matchs de basket aurait augmenté de 60 % en un an. Et, lors de la récente tournée cde la chanteuse Taylor Swift, des places à 1.000 dollars se sont vendues sans problème.Voir des spectacles "en direct"Si les consommateurs américains sont pris d'une frénésie de loisirs, c'est qu'ils en ont été privés durant l'épidémie de Covid. Aussi ont-ils peur de "manquer". Cette crainte de voir des événements semblables se reproduire les pousserait à fréquenter les salles de concert et les stades pendant qu'il en est encore temps.Cette tendance se manifeste encore plus chez les jeunes. Ils veulent non seulement se distraire, mais ils veulent le faire "en direct" si l'on peut dire. Aussi délaissent-ils en parie smartphones, tablettes et écrans de télévision au profit des lieux de spectacle.Selon un récent sondage, réalisé aux États-Unis, 57 % des personnes interrogées auraient même fait des sacrifices pour pouvoir assister à un spectacle. Pratique désormais habituelle outre-Atlantique, la "funflation" se manifeste de manière beaucoup moins nette en Europe, et notamment en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/31/20232 minutes, 44 seconds
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Le film Barbie a-t-il dopé les ventes de poupées ?

Le film "Barbie", de Greta Gerwig, est, comme on dit, un véritable "carton" au box-office. Avec près de 4 millions d'entrées en France, et des recettes se chiffrant à plus d'un milliard de dollars, c'est un succès incontesté pour Mattel films, la société de production filiale du groupe de jouets. Quel impact cet engouement a-t-il eu sur les ventes de la poupée qui a inspiré le personnage interprété par Margot Robbie au cinéma ? Un effet très positif si l'on en croit les chiffres. En effet, dans la semaine qui a suivi la sortie du film, les ventes de la célèbre poupée ont bondi de 20 %. Et ces nouveaux clients ne sont pas seulement des enfants. Beaucoup d'adultes, auxquels le film a sans doute appelé des souvenirs d'enfance, se sont laissé tenter par cet achat. La poupée Barbie serait désormais le deuxième personnage vendu en France, avec les Pokémon. Un groupe décidé à surfer sur son succès Le succès du film est tombé à point nommé pour le groupe Mattel. En effet, durant le premier semestre 2023, les ventes avaient baissé de plus de 20 %. Selon les responsables du groupe, ce fléchissement s'explique en partie par un report de campagnes de promotion suspendues jusqu'à la sortie du film. Si le film a redonné du ressort à la poupée Barbie, elle occupait, même avant sa sortie, une place à part dans le monde du jouet. Avec près de 60 millions d'exemplaires vendus, en 2022, dans 12 pays, dont les États-Unis, la France ou le Brésil, Barbie était déjà la poupée préférée des petits et des grands, chez nous comme dans le reste du monde. En tous cas, Mattel films a l'intention de poursuivre sur sa lancée. Ainsi, une suite de "Barbie" serait déjà dans les cartons, comme aussi un film consacré au personnage de Ken, l'alter ego de Barbie. Des projets pourraient être également centrés sur d'autres personnages ou produits tirés du riche catalogue de l'entreprise. Des longs-métrages sur Barney le dinosaure, les voitures Hot Wheels ou le jeu de cartes Uno pourraient ainsi voir le jour. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/30/20232 minutes, 20 seconds
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Le film Barbie a-t-il dopé les ventes de poupées ?

Le film "Barbie", de Greta Gerwig, est, comme on dit, un véritable "carton" au box-office. Avec près de 4 millions d'entrées en France, et des recettes se chiffrant à plus d'un milliard de dollars, c'est un succès incontesté pour Mattel films, la société de production filiale du groupe de jouets.Quel impact cet engouement a-t-il eu sur les ventes de la poupée qui a inspiré le personnage interprété par Margot Robbie au cinéma ? Un effet très positif si l'on en croit les chiffres.En effet, dans la semaine qui a suivi la sortie du film, les ventes de la célèbre poupée ont bondi de 20 %. Et ces nouveaux clients ne sont pas seulement des enfants. Beaucoup d'adultes, auxquels le film a sans doute appelé des souvenirs d'enfance, se sont laissé tenter par cet achat.La poupée Barbie serait désormais le deuxième personnage vendu en France, avec les Pokémon.Un groupe décidé à surfer sur son succèsLe succès du film est tombé à point nommé pour le groupe Mattel. En effet, durant le premier semestre 2023, les ventes avaient baissé de plus de 20 %. Selon les responsables du groupe, ce fléchissement s'explique en partie par un report de campagnes de promotion suspendues jusqu'à la sortie du film.Si le film a redonné du ressort à la poupée Barbie, elle occupait, même avant sa sortie, une place à part dans le monde du jouet. Avec près de 60 millions d'exemplaires vendus, en 2022, dans 12 pays, dont les États-Unis, la France ou le Brésil, Barbie était déjà la poupée préférée des petits et des grands, chez nous comme dans le reste du monde.En tous cas, Mattel films a l'intention de poursuivre sur sa lancée. Ainsi, une suite de "Barbie" serait déjà dans les cartons, comme aussi un film consacré au personnage de Ken, l'alter ego de Barbie.Des projets pourraient être également centrés sur d'autres personnages ou produits tirés du riche catalogue de l'entreprise. Des longs-métrages sur Barney le dinosaure, les voitures Hot Wheels ou le jeu de cartes Uno pourraient ainsi voir le jour. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/30/20231 minute, 50 seconds
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A quoi va servir l'euro numérique ?

Pour l'ensemble de leurs transactions, nos contemporains délaissent de plus en plus les billets et les pièces, leur préférant largement le paiement par carte ou au moyen du téléphone. Même pour les achat en boutique, les espèces n'étaient plus utilisées que par la moitié des consommateurs français en 2022, contre près de 70 % en 2016.  L'épidémie de Covid et ses confinements ont beaucoup accru les modes de règlement dématérialisés. C'est pourquoi la Commission européenne a pris des dispositions pour mieux encadrer le lancement prochain d'un euro numérique. Après la mise en place d'un projet pilote, en 2021, l'euro numérique pourrait voir le jour à l'horizon 2028. Il s'inscrit dans la catégorie des "monnaies digitales de banque centrale", ce que les Anglo-Saxons traduisent par l'acronyme CBDC. Il s'agit d'une forme numérique de monnaie fiduciaire, émise et contrôlée par une Banque centrale. L'euro numérique dépendra donc de la Banque centrale européenne. Les mêmes usages L'euro numérique est donc la version digitale et dématérialisée de nos pièces et monnaies de 10 ou 20 euros par exemple. Elle a donc la même valeur que les euros physiques. Et aussi le même usage. De fait, on pourra l'utiliser de la même façon. Pour faire ses courses ou un transfert d'argent, même à l'étranger. En effet, quand cette monnaie numérique sera opérationnelle, les commerçants seront tenus de l'accepter comme moyen de paiement. Ils devront donc s'équiper en conséquence. Cette devise virtuelle peut faire penser aux cryptomonnaies. Mais ce qui l'en distingue, c'est son origine. L'euro numérique sera en effet une monnaie émise et garantie par la BCE. Ce qui en assure la stabilité. Elle devrait donc devenir, à terme, un moyen de paiement commode et sécurisé, à la portée de tous les citoyens de l'Union européenne. L'euro numérique, qui ne remplacera pas tout de suite les espèces, pourrait être accessible par le biais d'une application dépendant de l'Eurosystème, un organe regroupant la Banque centrale européenne et les Banques centrales nationales. Leurs réserves pourraient donc être constituées, à terme, de devises numériques.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/29/20232 minutes, 21 seconds
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A quoi va servir l'euro numérique ?

Pour l'ensemble de leurs transactions, nos contemporains délaissent de plus en plus les billets et les pièces, leur préférant largement le paiement par carte ou au moyen du téléphone. Même pour les achat en boutique, les espèces n'étaient plus utilisées que par la moitié des consommateurs français en 2022, contre près de 70 % en 2016. L'épidémie de Covid et ses confinements ont beaucoup accru les modes de règlement dématérialisés. C'est pourquoi la Commission européenne a pris des dispositions pour mieux encadrer le lancement prochain d'un euro numérique.Après la mise en place d'un projet pilote, en 2021, l'euro numérique pourrait voir le jour à l'horizon 2028. Il s'inscrit dans la catégorie des "monnaies digitales de banque centrale", ce que les Anglo-Saxons traduisent par l'acronyme CBDC.Il s'agit d'une forme numérique de monnaie fiduciaire, émise et contrôlée par une Banque centrale. L'euro numérique dépendra donc de la Banque centrale européenne.Les mêmes usagesL'euro numérique est donc la version digitale et dématérialisée de nos pièces et monnaies de 10 ou 20 euros par exemple. Elle a donc la même valeur que les euros physiques.Et aussi le même usage. De fait, on pourra l'utiliser de la même façon. Pour faire ses courses ou un transfert d'argent, même à l'étranger. En effet, quand cette monnaie numérique sera opérationnelle, les commerçants seront tenus de l'accepter comme moyen de paiement. Ils devront donc s'équiper en conséquence.Cette devise virtuelle peut faire penser aux cryptomonnaies. Mais ce qui l'en distingue, c'est son origine. L'euro numérique sera en effet une monnaie émise et garantie par la BCE. Ce qui en assure la stabilité.Elle devrait donc devenir, à terme, un moyen de paiement commode et sécurisé, à la portée de tous les citoyens de l'Union européenne.L'euro numérique, qui ne remplacera pas tout de suite les espèces, pourrait être accessible par le biais d'une application dépendant de l'Eurosystème, un organe regroupant la Banque centrale européenne et les Banques centrales nationales. Leurs réserves pourraient donc être constituées, à terme, de devises numériques.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/29/20231 minute, 51 seconds
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Pourquoi Nice fait la chasse aux boites à clés ?

Le marché locatif est aujourd'hui de plus en plus tendu. En effet, l'offre de logements à louer a encore baissé en 2022, alors que la demande continue d'augmenter. Dans un tel contexte, le nombre croissant de logements vacants ou loués seulement à la saison ne peut qu'aggraver la situation. Certaines villes sont plus touchées que d'autres par ce phénomène. C'est notamment le cas de Nice, qui est la seconde ville après Paris en matière de locations saisonnières. Environ 12.500 logements relèveraient de cette catégorie. Aussi la municipalité a-t-elle décidé d'adopter, dans ce domaine, une politique plus ferme. C'est ainsi qu'en 2022, 750 demandes de location saisonnière sur 1.338 ont été refusées. 56 % des dossiers ont donc été rejetés, alors qu'en 2020 seulement 20 demandes n'avaient pas abouti. Des boîtes à clefs indésirables Une autre mesure vient d'être prise pour enrayer l'essor de ces locations saisonnières. Elle porte sur les dispositifs mis au point par les propriétaires de ces logements pour donner aux locataires un accès indépendant à l'appartement loué. En effet, ces derniers reçoivent souvent les coordonnées d'une boîte dans laquelle ils trouveront les clefs du logement. Un code, qui leur a été donné au préalable, leur permet d'ouvrir la boîte. Ainsi, le propriétaire n'est pas obligé de se déplacer pour accueillir les locataires. Certaines boîtes sont fixées sur la porte du logement, ou de l'immeuble, mais d'autres sont installées dans la rue, souvent sur le mobilier urbain. Ces boîtes, dont l'installation est d'ailleurs illégale, sont très nombreuses à Nice. La Mairie a donc décidé de les faire enlever. Dans un premier temps, un agent municipal apposera un autocollant sur la boîte, demandant leur retrait immédiat au propriétaire. Si le dispositif n'est pas retiré, les boîtes seront enlevées dans les 15 jours et transportées au service des objets trouvés. Par ailleurs, les syndics des immeubles contenant des logements concernés par ces boîtiers, sont avertis par un courrier. Cette mesure est l'une de celles qui, avec le renforcement des contrôles, devrait permettre de réduire le nombre de ces logements. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/27/20232 minutes, 21 seconds
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Pourquoi Nice fait la chasse aux boites à clés ?

Le marché locatif est aujourd'hui de plus en plus tendu. En effet, l'offre de logements à louer a encore baissé en 2022, alors que la demande continue d'augmenter.Dans un tel contexte, le nombre croissant de logements vacants ou loués seulement à la saison ne peut qu'aggraver la situation. Certaines villes sont plus touchées que d'autres par ce phénomène.C'est notamment le cas de Nice, qui est la seconde ville après Paris en matière de locations saisonnières. Environ 12.500 logements relèveraient de cette catégorie. Aussi la municipalité a-t-elle décidé d'adopter, dans ce domaine, une politique plus ferme.C'est ainsi qu'en 2022, 750 demandes de location saisonnière sur 1.338 ont été refusées. 56 % des dossiers ont donc été rejetés, alors qu'en 2020 seulement 20 demandes n'avaient pas abouti.Des boîtes à clefs indésirablesUne autre mesure vient d'être prise pour enrayer l'essor de ces locations saisonnières. Elle porte sur les dispositifs mis au point par les propriétaires de ces logements pour donner aux locataires un accès indépendant à l'appartement loué.En effet, ces derniers reçoivent souvent les coordonnées d'une boîte dans laquelle ils trouveront les clefs du logement. Un code, qui leur a été donné au préalable, leur permet d'ouvrir la boîte.Ainsi, le propriétaire n'est pas obligé de se déplacer pour accueillir les locataires. Certaines boîtes sont fixées sur la porte du logement, ou de l'immeuble, mais d'autres sont installées dans la rue, souvent sur le mobilier urbain.Ces boîtes, dont l'installation est d'ailleurs illégale, sont très nombreuses à Nice. La Mairie a donc décidé de les faire enlever. Dans un premier temps, un agent municipal apposera un autocollant sur la boîte, demandant leur retrait immédiat au propriétaire.Si le dispositif n'est pas retiré, les boîtes seront enlevées dans les 15 jours et transportées au service des objets trouvés. Par ailleurs, les syndics des immeubles contenant des logements concernés par ces boîtiers, sont avertis par un courrier.Cette mesure est l'une de celles qui, avec le renforcement des contrôles, devrait permettre de réduire le nombre de ces logements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/27/20231 minute, 51 seconds
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Quel est le salaire de Thomas Pesquet ?

Thomas Pesquet est sans conteste l'astronaute français le plus connu du public. Après deux séjours dans la Station spatiale internationale (ISS), il en est même devenu le commandant. Une fonction qu'aucun spationaute français n'avait exercée jusque là. Les revenus de Thomas Pesquet sont-ils à la hauteur des missions qu'on lui confie ? Pas vraiment, si l'on en croit l'intéressé. Dans une récente interview, il précise dans quelle fourchette de revenus se situe son salaire. D'après ses dires, il est compris entre 8.886 et 9.778 euros nets par mois. Une rémunération encadrée par une grille indiciaire spécifique. Elle dépend du grade atteint, ainsi que des formations suivies et des missions accomplies, notamment dans l'espace. Le salaire de Thomas Pesquet peut paraître relativement modeste à l'aune de ses compétences et de ses responsabilités. S'y ajoutent cependant des primes en cas de missions spéciales ou de travail durant le week-end. Par contre, n'ayant pas d'enfants, le cosmonaute français ne touche pas les primes prévues dans ce cas. Des ressources limitées au salaire Dans cet entretien accordé à la presse, qui fait d'ailleurs suite à la publication de son autobiographie, Thomas Pesquet confie qu'il aurait mieux gagné sa vie s'il était resté pilote de ligne. C'était en effet le métier qu'exerçait cet ingénieur aéronautique avant de devenir astronaute. le problème, pour Thomas Pesquet, c'est qu'il ne peut percevoir aucune sorte de rémunération en dehors de son salaire. Il lui est versé par l'Agence spatiale européenne (ESA), pour laquelle il travaille. Il ne peut donc pas toucher les revenus que lui vaudraient une conférence ou un spot publicitaire par exemple. En effet, il n'a pas le droit de conclure des contrats extérieurs. Et il doit même refuser les cadeaux d'une valeur supérieure à 90 euros. Pour toucher les droits du livre qu'il vient d'écrire, il a même dû prendre un congé sans solde. Il n'était pas question de cumuler son travail de cosmonaute et une autre activité rémunérée. On le voit, ce n'est donc pas l'argent qui est la principale motivation des astronautes ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20232 minutes, 14 seconds
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Quel est le salaire de Thomas Pesquet ?

Thomas Pesquet est sans conteste l'astronaute français le plus connu du public. Après deux séjours dans la Station spatiale internationale (ISS), il en est même devenu le commandant. Une fonction qu'aucun spationaute français n'avait exercée jusque là.Les revenus de Thomas Pesquet sont-ils à la hauteur des missions qu'on lui confie ? Pas vraiment, si l'on en croit l'intéressé. Dans une récente interview, il précise dans quelle fourchette de revenus se situe son salaire.D'après ses dires, il est compris entre 8.886 et 9.778 euros nets par mois. Une rémunération encadrée par une grille indiciaire spécifique. Elle dépend du grade atteint, ainsi que des formations suivies et des missions accomplies, notamment dans l'espace.Le salaire de Thomas Pesquet peut paraître relativement modeste à l'aune de ses compétences et de ses responsabilités. S'y ajoutent cependant des primes en cas de missions spéciales ou de travail durant le week-end. Par contre, n'ayant pas d'enfants, le cosmonaute français ne touche pas les primes prévues dans ce cas.Des ressources limitées au salaireDans cet entretien accordé à la presse, qui fait d'ailleurs suite à la publication de son autobiographie, Thomas Pesquet confie qu'il aurait mieux gagné sa vie s'il était resté pilote de ligne.C'était en effet le métier qu'exerçait cet ingénieur aéronautique avant de devenir astronaute. le problème, pour Thomas Pesquet, c'est qu'il ne peut percevoir aucune sorte de rémunération en dehors de son salaire. Il lui est versé par l'Agence spatiale européenne (ESA), pour laquelle il travaille.Il ne peut donc pas toucher les revenus que lui vaudraient une conférence ou un spot publicitaire par exemple. En effet, il n'a pas le droit de conclure des contrats extérieurs. Et il doit même refuser les cadeaux d'une valeur supérieure à 90 euros.Pour toucher les droits du livre qu'il vient d'écrire, il a même dû prendre un congé sans solde. Il n'était pas question de cumuler son travail de cosmonaute et une autre activité rémunérée. On le voit, ce n'est donc pas l'argent qui est la principale motivation des astronautes ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/26/20231 minute, 44 seconds
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Où en est le marché de l'immobilier en France ?

Le podcast Choses à Savoir Histoire est disponible sur: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/les-dessous-de-lhistoire/id1408994486 Spotify: https://open.spotify.com/show/3fzY4N4YOJ9nQvcArB6xE8 Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/58035 --------------------------- Le marché de l'immobilier semble être dans une passe difficile. En effet, le nombre de transactions ne cesse de diminuer, de plus de 20 % pour le réseau immobilier Orpi et de 15 % pour Laforêt. De leur côté, les réservations de logements, dans le neuf, auraient décru de 40 %. Du fait de cette évolution, les logements invendus sont de plus en plus nombreux. Aussi leur prix ne peut-il que baisser. Ainsi, selon le réseau immobilier Century 21, les prix des appartements auraient fléchi, sur la période juillet-septembre, d'un peu plus de 4 % sur un an. Le recul serait de 2 % pour les maisons. De son côté, le site "La finance pour tous" évalue cette diminution des prix à 1 %, en moyenne, depuis le début de l'année. Cependant, ce phénomène ne concerne pas toute la France. En effet, les prix ont continué de progresser, depuis le début de l'année, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Mais c'est l'exception qui confirme la règle. La hausse des taux d'intérêt Cette situation est due en grande partie à l'augmentation des taux d'intérêt. En effet, les taux des crédits immobiliers sur 20 ans ont atteint, et même parfois dépassé, les 4 % en ce début du 3e trimestre 2023. Ils sont encore plus élevés pour les prêts sur 25 ans. Cet enchérissement du crédit pénalise plus encore les personnes achetant un bien immobilier pour la première fois. Il défavorise aussi les clients sans apport personnel suffisant, d'autant que les conditions d'octroi du crédit ont tendance à se durcir. En revanche, les personnes déjà propriétaires d'un logement peuvent le revendre et financer en partie, avec un apport personnel important, l'achat d'un bien plus coûteux. Les professionnels de l'immobilier ne voient pas l'avenir avec optimisme. Selon toute probabilité, en effet, les taux devraient continuer à augmenter. Quant aux ressources des ménages, elles ne devraient pas, du fait de l'inflation, progresser de manière très sensible. Il est donc probable que cette tendance à la baisse, aussi bien pour les prix que pour les transactions, se poursuive l'année prochaine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20232 minutes, 44 seconds
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Où en est le marché de l'immobilier en France ?

Le podcast Choses à Savoir Histoire est disponible sur:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/les-dessous-de-lhistoire/id1408994486Spotify:https://open.spotify.com/show/3fzY4N4YOJ9nQvcArB6xE8Deezer:https://www.deezer.com/fr/show/58035---------------------------Le marché de l'immobilier semble être dans une passe difficile. En effet, le nombre de transactions ne cesse de diminuer, de plus de 20 % pour le réseau immobilier Orpi et de 15 % pour Laforêt. De leur côté, les réservations de logements, dans le neuf, auraient décru de 40 %.Du fait de cette évolution, les logements invendus sont de plus en plus nombreux. Aussi leur prix ne peut-il que baisser. Ainsi, selon le réseau immobilier Century 21, les prix des appartements auraient fléchi, sur la période juillet-septembre, d'un peu plus de 4 % sur un an. Le recul serait de 2 % pour les maisons.De son côté, le site "La finance pour tous" évalue cette diminution des prix à 1 %, en moyenne, depuis le début de l'année. Cependant, ce phénomène ne concerne pas toute la France. En effet, les prix ont continué de progresser, depuis le début de l'année, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA). Mais c'est l'exception qui confirme la règle.La hausse des taux d'intérêtCette situation est due en grande partie à l'augmentation des taux d'intérêt. En effet, les taux des crédits immobiliers sur 20 ans ont atteint, et même parfois dépassé, les 4 % en ce début du 3e trimestre 2023. Ils sont encore plus élevés pour les prêts sur 25 ans.Cet enchérissement du crédit pénalise plus encore les personnes achetant un bien immobilier pour la première fois. Il défavorise aussi les clients sans apport personnel suffisant, d'autant que les conditions d'octroi du crédit ont tendance à se durcir.En revanche, les personnes déjà propriétaires d'un logement peuvent le revendre et financer en partie, avec un apport personnel important, l'achat d'un bien plus coûteux.Les professionnels de l'immobilier ne voient pas l'avenir avec optimisme. Selon toute probabilité, en effet, les taux devraient continuer à augmenter. Quant aux ressources des ménages, elles ne devraient pas, du fait de l'inflation, progresser de manière très sensible.Il est donc probable que cette tendance à la baisse, aussi bien pour les prix que pour les transactions, se poursuive l'année prochaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/25/20232 minutes, 14 seconds
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Faudra-t-il encore baisser son chauffage à 19 degrés cet hiver ?

La poursuite de la guerre en Ukraine, qui s'est notamment traduite par une très nette diminution des livraisons de gaz russe, faisait craindre un hiver 2022-2023 très difficile. Aussi, dès le mois d'octobre 2022, le gouvernement avait-il pris les devants, en présentant un plan de "sobriété énergétique". Son objectif était de faire baisser la consommation d'énergie de 10 % d'ici la fin de l'année 2024. Mais il est déjà atteint, et même au-delà. En effet, les résultats dépassent les espérances. De fait, la consommation de gaz a baissé de 14,3 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période de 2018-2019, prise comme référence. Pour l'électricité, la baisse est de plus de 7 %, par rapport, cette fois-ci, à la période de référence 2014-2019. Un effort à poursuivre On serait tenté, dans un premier temps, de voir dans cette chute inattendue de la consommation d'énergie l'effet d'un hiver très doux. Mais les chiffres avancés par le gouvernement tiennent compte de ce paramètre. Ce fléchissement de la consommation serait donc bien dû aux efforts des Français et aussi à l'efficacité de la campagne d'information lancée par les pouvoirs publics. Reste à savoir si les bonnes dispositions des consommateurs vont se maintenir pour l'hiver à venir. Ils sont incités à se comporter de la même façon par la ministre de la Transition écologique, qui rappelle que la sobriété énergétique doit devenir une "habitude". Elle n'impose donc pas aux Français de contraintes particulières. Mais elle leur conseille, de manière implicite, de poursuivre dans la même direction, en éteignant la lumière dans les pièces inoccupées ou en ne montant pas le chauffage au-delà des 19°C évoqués l'année dernière par le gouvernement. Les services concernés précisent d'ailleurs que le respect de ces nombreux gestes d'économie n'est pas encore ancré dans les habitudes quotidiennes de la majorité des Français. Et les pouvoirs publics craignent un relâchement des efforts encore plus marqué. Ce relatif laxisme pourrait suivre l'annonce d'un hiver 2023-2024 moins difficile que le précédent. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/24/20232 minutes, 33 seconds
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Faudra-t-il encore baisser son chauffage à 19 degrés cet hiver ?

La poursuite de la guerre en Ukraine, qui s'est notamment traduite par une très nette diminution des livraisons de gaz russe, faisait craindre un hiver 2022-2023 très difficile.Aussi, dès le mois d'octobre 2022, le gouvernement avait-il pris les devants, en présentant un plan de "sobriété énergétique". Son objectif était de faire baisser la consommation d'énergie de 10 % d'ici la fin de l'année 2024.Mais il est déjà atteint, et même au-delà. En effet, les résultats dépassent les espérances. De fait, la consommation de gaz a baissé de 14,3 % entre le 1er août 2022 et le 31 juillet 2023, par rapport à la même période de 2018-2019, prise comme référence.Pour l'électricité, la baisse est de plus de 7 %, par rapport, cette fois-ci, à la période de référence 2014-2019.Un effort à poursuivreOn serait tenté, dans un premier temps, de voir dans cette chute inattendue de la consommation d'énergie l'effet d'un hiver très doux. Mais les chiffres avancés par le gouvernement tiennent compte de ce paramètre.Ce fléchissement de la consommation serait donc bien dû aux efforts des Français et aussi à l'efficacité de la campagne d'information lancée par les pouvoirs publics.Reste à savoir si les bonnes dispositions des consommateurs vont se maintenir pour l'hiver à venir. Ils sont incités à se comporter de la même façon par la ministre de la Transition écologique, qui rappelle que la sobriété énergétique doit devenir une "habitude".Elle n'impose donc pas aux Français de contraintes particulières. Mais elle leur conseille, de manière implicite, de poursuivre dans la même direction, en éteignant la lumière dans les pièces inoccupées ou en ne montant pas le chauffage au-delà des 19°C évoqués l'année dernière par le gouvernement.Les services concernés précisent d'ailleurs que le respect de ces nombreux gestes d'économie n'est pas encore ancré dans les habitudes quotidiennes de la majorité des Français.Et les pouvoirs publics craignent un relâchement des efforts encore plus marqué. Ce relatif laxisme pourrait suivre l'annonce d'un hiver 2023-2024 moins difficile que le précédent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/24/20232 minutes, 3 seconds
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Pourquoi Bernard Arnault a-t-il perdu 60 milliards en 90 jours ?

Le patron du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, est toujours très riche, mais sa fortune s'est un peu émoussée. À la fin de l'année dernière, il était pourtant à la tête de la première fortune mondiale. En juillet 2022, elle était en effet estimée à plus de 210 milliards de dollars. Bernard Arnault était alors plus riche que les milliardaires Warren Buffet et Bill Gates réunis. Depuis le début de l'année 2023, les choses se sont un peu gâtées pour ce patron emblématique. Il en a en effet perdu 60 milliards de dollars en trois mois. Dans le classement 2023 des dix plus grosses fortunes mondiales, c'est le seul à voir son patrimoine amoindri. Ce qui le fait passer de la première à la seconde place, derrière Jeff Bezos, le patron d'Amazon. Selon d'autres sources, il devrait même se contenter de la troisième marche du podium, laissant la seconde au dirigeant de Tesla, Elon Musk. Le recul des ventes Ces pertes de revenus sont dues aux médiocres performances des entreprises du groupe LVMH. En effet, les ventes ont reculé en cette fin d'année, faisant baisser la valeur des actions, dont Bernard Arnault tire une notable partie de ses confortables ressources. Les ventes du groupe n'ont progressé que de 9 %, sur un an, au troisième trimestre 2023, alors qu'elles avaient augmenté de 17 %, soit près du double, durant les mois précédents. L'ensemble des activités semblent touchés par cette évolution. Les consommateurs semblent bouder les articles de maroquinerie, pourtant l'un des fleurons du groupe, avec Louis Vuitton. Le secteur, en effet, n'enregistre qu'une timide hausse de 9 %. Du côté des vins fins et des spiritueux, c'est encore pire. Le secteur accuse en effet une baisse de 14 % sur les ventes du troisième trimestre 2023, dont 21 % pour les cognacs. Pour ne rien arranger, le groupe fait aussi moins d'affaires sur les marchés extérieurs. C'est ainsi que les ventes sur le marché asiatique, pourtant très porteur, n'ont progressé que de 11 % au troisième trimestre, contre 34 % au second. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/23/20232 minutes, 19 seconds
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Pourquoi Bernard Arnault a-t-il perdu 60 milliards en 90 jours ?

Le patron du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, est toujours très riche, mais sa fortune s'est un peu émoussée. À la fin de l'année dernière, il était pourtant à la tête de la première fortune mondiale. En juillet 2022, elle était en effet estimée à plus de 210 milliards de dollars.Bernard Arnault était alors plus riche que les milliardaires Warren Buffet et Bill Gates réunis. Depuis le début de l'année 2023, les choses se sont un peu gâtées pour ce patron emblématique.Il en a en effet perdu 60 milliards de dollars en trois mois. Dans le classement 2023 des dix plus grosses fortunes mondiales, c'est le seul à voir son patrimoine amoindri. Ce qui le fait passer de la première à la seconde place, derrière Jeff Bezos, le patron d'Amazon.Selon d'autres sources, il devrait même se contenter de la troisième marche du podium, laissant la seconde au dirigeant de Tesla, Elon Musk.Le recul des ventesCes pertes de revenus sont dues aux médiocres performances des entreprises du groupe LVMH. En effet, les ventes ont reculé en cette fin d'année, faisant baisser la valeur des actions, dont Bernard Arnault tire une notable partie de ses confortables ressources.Les ventes du groupe n'ont progressé que de 9 %, sur un an, au troisième trimestre 2023, alors qu'elles avaient augmenté de 17 %, soit près du double, durant les mois précédents.L'ensemble des activités semblent touchés par cette évolution. Les consommateurs semblent bouder les articles de maroquinerie, pourtant l'un des fleurons du groupe, avec Louis Vuitton. Le secteur, en effet, n'enregistre qu'une timide hausse de 9 %.Du côté des vins fins et des spiritueux, c'est encore pire. Le secteur accuse en effet une baisse de 14 % sur les ventes du troisième trimestre 2023, dont 21 % pour les cognacs.Pour ne rien arranger, le groupe fait aussi moins d'affaires sur les marchés extérieurs. C'est ainsi que les ventes sur le marché asiatique, pourtant très porteur, n'ont progressé que de 11 % au troisième trimestre, contre 34 % au second. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/20231 minute, 49 seconds
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Pourquoi le Portugal n'est plus un paradis fiscal pour retraités ?

Le podcast Choses à Savoir Culture Générale est disponible sur: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/51298 ------------------------------ Le Portugal était devenu un véritable eldorado pour les étrangers, et notamment pour les retraités. Pour peu qu'ils vivent la moitié de l'année dans le pays, ils bénéficiaient, en effet, d'une totale exonération fiscale, valable durant 10 ans. Prise en 2009, la mesure était effectivement appliquée depuis 2012. Les personnes concernées ont pu en bénéficier jusqu'en 2020, date à laquelle cette exemption fiscale a été transformée en une imposition limitée à 10 %. Ces mesures étaient destinées à soutenir, par un afflux de capitaux étrangers, une économie frappée de plein fouet par la crise. Mais le gouvernement socialiste, au pouvoir à Lisbonne, a changé d'avis. En effet, ces cadeaux fiscaux, véritable aubaine pour les étrangers, seront supprimés dès 2024. Environ 10.000 personnes, des retraités pour la plupart, anglais, français ou italiens, en auront profité. Enrayer la crise du logement Pourquoi ce changement de pied de la part des autorités portugaises ? Elles ont d'abord estimé que le traitement de faveur réservé aux étrangers pouvait être perçu comme une véritable injustice. Ces retraités, souvent aisés, sont également accusés d'avoir contribué, par leurs achats, à la hausse des prix de l'immobilier. On peut même parler, à cet égard, d'une véritable flambée des prix, puisqu'ils ont progressé de près de 80 % entre 2012 et 2021, contre 35 % dans l'ensemble de l'Union européenne. Pour juguler cette crise du logement, qui se traduit aussi par une hausse sensible des loyers, le gouvernement a d'ailleurs décidé de mettre fin à d'autres dispositifs favorables aux ressortissants étrangers, comme les "visas dorés". Pour l'achat d'un bien immobilier de 500.000 euros, ils donnaient le droit de vivre et de travailler dans le pays, avec la perspective d'obtenir assez rapidement la nationalité portugaise. Et l'obligation de résidence était très limitée. L'objectif, là encore, était d'attirer un maximum de capitaux étrangers. D'autres mesures sont encore prises par le gouvernement, comme l'obligation de louer des logements trop longtemps vacants. Ces dispositions, et notamment la fin des privilèges fiscaux pour les résidents étrangers, seront-elles suffisantes pour calmer l'inquiétude des Portugais, récemment descendus dans la rue pour réclamer des mesures plus énergiques ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20233 minutes, 21 seconds
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Pourquoi le Portugal n'est plus un paradis fiscal pour retraités ?

Le podcast Choses à Savoir Culture Générale est disponible sur:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Deezer:https://www.deezer.com/fr/show/51298------------------------------Le Portugal était devenu un véritable eldorado pour les étrangers, et notamment pour les retraités. Pour peu qu'ils vivent la moitié de l'année dans le pays, ils bénéficiaient, en effet, d'une totale exonération fiscale, valable durant 10 ans.Prise en 2009, la mesure était effectivement appliquée depuis 2012. Les personnes concernées ont pu en bénéficier jusqu'en 2020, date à laquelle cette exemption fiscale a été transformée en une imposition limitée à 10 %.Ces mesures étaient destinées à soutenir, par un afflux de capitaux étrangers, une économie frappée de plein fouet par la crise. Mais le gouvernement socialiste, au pouvoir à Lisbonne, a changé d'avis.En effet, ces cadeaux fiscaux, véritable aubaine pour les étrangers, seront supprimés dès 2024. Environ 10.000 personnes, des retraités pour la plupart, anglais, français ou italiens, en auront profité.Enrayer la crise du logementPourquoi ce changement de pied de la part des autorités portugaises ? Elles ont d'abord estimé que le traitement de faveur réservé aux étrangers pouvait être perçu comme une véritable injustice.Ces retraités, souvent aisés, sont également accusés d'avoir contribué, par leurs achats, à la hausse des prix de l'immobilier. On peut même parler, à cet égard, d'une véritable flambée des prix, puisqu'ils ont progressé de près de 80 % entre 2012 et 2021, contre 35 % dans l'ensemble de l'Union européenne.Pour juguler cette crise du logement, qui se traduit aussi par une hausse sensible des loyers, le gouvernement a d'ailleurs décidé de mettre fin à d'autres dispositifs favorables aux ressortissants étrangers, comme les "visas dorés".Pour l'achat d'un bien immobilier de 500.000 euros, ils donnaient le droit de vivre et de travailler dans le pays, avec la perspective d'obtenir assez rapidement la nationalité portugaise. Et l'obligation de résidence était très limitée.L'objectif, là encore, était d'attirer un maximum de capitaux étrangers. D'autres mesures sont encore prises par le gouvernement, comme l'obligation de louer des logements trop longtemps vacants.Ces dispositions, et notamment la fin des privilèges fiscaux pour les résidents étrangers, seront-elles suffisantes pour calmer l'inquiétude des Portugais, récemment descendus dans la rue pour réclamer des mesures plus énergiques ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/19/20232 minutes, 51 seconds
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Pourquoi le GPL est-il moins cher que l'essence et le diesel?

Le prix des carburants, qu'il s'agisse du diesel ou de l'essence, ne cesse d'augmenter. Le prix du litre a déjà atteint, et même dépassé, les deux litres. Et la récente attaque du Hamas contre Israël devrait encore entraîner la hausse des cours du pétrole. C'est pourquoi de nombreux automobilistes se tournent vers le gaz de pétrole liquéfié (GPL). En 2022, 3 % des conducteurs ont opté pour ce carburant, issu d'un mélange d'hydrocarbures légers, comme le butane et le propane. Mais, en un an, les ventes ont progressé de près de 70 %. L'une des raisons de cet engouement doit être recherchée dans la nature plus écologique du GPL. En raison de sa composition et de son mode de fabrication, il permet aux voitures qui en sont alimentées d'émettre 80 % de gaz à effet de serre en moins que des véhicules roulant à l'essence ou au diesel. ...Et nettement moins cher Mais le principal attrait du GPL, c'est soin prix. En effet, il coûte, en moyenne, deux fois moins cher que l'essence ou le diesel. Là où les seconds flirtent avec les deux euros le litre, le premier se maintient au-dessous d'un euro. De fait, le GPL a oscillé, ces derniers mois, entre 93 et 99 centimes le litre en moyenne. Comment expliquer un tel écart de prix ? Ce qui fait la différence, ce n'est pas le coût du carburant lui-même, mais le montant des taxes prélevées par l'État. En effet, l'une des principales taxes, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) est de 70 centimes par litres pour l'essence, contre environ 10 centimes pour le GPL. Le budget consacré à la voiture peut être encore réduit par l'obtention d'une carte grise à prix réduit, ou même gratuite, que certaines régions accordent aux possesseurs de véhicules roulant au GPL. L'intérêt du GPL est cependant limité par la relative rareté des stations qui en distribuent. Seulement une sur sept en proposerait. Par ailleurs, tous les constructeurs ne prévoient pas de véhicules équipés pour rouler au GPL. Enfin, la consommation au litre est un peu plus élevée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi le GPL est-il moins cher que l'essence et le diesel?

Le prix des carburants, qu'il s'agisse du diesel ou de l'essence, ne cesse d'augmenter. Le prix du litre a déjà atteint, et même dépassé, les deux litres. Et la récente attaque du Hamas contre Israël devrait encore entraîner la hausse des cours du pétrole.C'est pourquoi de nombreux automobilistes se tournent vers le gaz de pétrole liquéfié (GPL). En 2022, 3 % des conducteurs ont opté pour ce carburant, issu d'un mélange d'hydrocarbures légers, comme le butane et le propane. Mais, en un an, les ventes ont progressé de près de 70 %.L'une des raisons de cet engouement doit être recherchée dans la nature plus écologique du GPL. En raison de sa composition et de son mode de fabrication, il permet aux voitures qui en sont alimentées d'émettre 80 % de gaz à effet de serre en moins que des véhicules roulant à l'essence ou au diesel....Et nettement moins cherMais le principal attrait du GPL, c'est soin prix. En effet, il coûte, en moyenne, deux fois moins cher que l'essence ou le diesel. Là où les seconds flirtent avec les deux euros le litre, le premier se maintient au-dessous d'un euro.De fait, le GPL a oscillé, ces derniers mois, entre 93 et 99 centimes le litre en moyenne. Comment expliquer un tel écart de prix ? Ce qui fait la différence, ce n'est pas le coût du carburant lui-même, mais le montant des taxes prélevées par l'État.En effet, l'une des principales taxes, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) est de 70 centimes par litres pour l'essence, contre environ 10 centimes pour le GPL.Le budget consacré à la voiture peut être encore réduit par l'obtention d'une carte grise à prix réduit, ou même gratuite, que certaines régions accordent aux possesseurs de véhicules roulant au GPL.L'intérêt du GPL est cependant limité par la relative rareté des stations qui en distribuent. Seulement une sur sept en proposerait. Par ailleurs, tous les constructeurs ne prévoient pas de véhicules équipés pour rouler au GPL. Enfin, la consommation au litre est un peu plus élevée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/18/20231 minute, 52 seconds
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Pourquoi le prix des livres achetés en ligne va-t-il augmenter de 3 euros ?

À compter de ce mois d'octobre 2023, la livraison d'un livre commandé en ligne vous coûtera plus cher. En effet, les frais de port augmentent de trois euros. Du moins pour toutes les commandes inférieures à 35 euros. Même les clients disposant d'abonnements spécifiques n'échapperont pas à la mesure. Celle-ci vise surtout les grandes plateformes de vente sur Internet, qui captent déjà environ 10 % du marché français. L'un des leaders du secteur, Amazon, n'a pas manqué de critiquer cette mesure. Pour le géant du commerce en ligne, en effet, cette augmentation significative du prix des livres, et notamment des livres de poche, ne fera pas pour autant revenir les lecteurs vers les librairies. L'entreprise rappelle également que ses services seraient très utiles aux habitants des zones dépourvues de librairies, ce qui représenterait 90 % du territoire. Amazon a donc décidé de déposer un recours devant le Conseil d'État, ce qui, en attendant la décision de cet organisme, n'empêchera pas cette hausse de s'appliquer. Une concurrence déloyale ? Le but de cette hausse des frais de port est de protéger les librairies indépendantes contre ce qu'elles considèrent comme une concurrence déloyale. Les libraires considèrent en effet que les plateformes de vente en ligne peuvent proposer à leurs clients des frais de livraison très minimes, voire nuls. En effet, même s'ils perdent alors de l'argent, ils peuvent se rattraper sur d'autres produits. Ce que ne peuvent faire les libraires, qui n'ont pas vocation à diversifier leur offre de manière aussi large. Par ailleurs, ils réfutent l'argument d'Amazon, selon lequel les plateformes seraient le seul recours des lecteurs n'ayant aucune librairie à leur disposition. Ils rappellent en effet que, dans la majorité des cas, les libraires procèdent eux aussi à la livraison des livres à domicile. Il n'est cependant pas sûr que la mesure profite vraiment aux libraires indépendants. En effet, les Français qui ne commandent pas leurs livres en ligne les achètent plutôt dans des chaînes spécialisées, comme la Fnac, ou dans les rayons livres des grands magasins. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/17/20232 minutes, 16 seconds
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Pourquoi le prix des livres achetés en ligne va-t-il augmenter de 3 euros ?

À compter de ce mois d'octobre 2023, la livraison d'un livre commandé en ligne vous coûtera plus cher. En effet, les frais de port augmentent de trois euros. Du moins pour toutes les commandes inférieures à 35 euros. Même les clients disposant d'abonnements spécifiques n'échapperont pas à la mesure.Celle-ci vise surtout les grandes plateformes de vente sur Internet, qui captent déjà environ 10 % du marché français. L'un des leaders du secteur, Amazon, n'a pas manqué de critiquer cette mesure.Pour le géant du commerce en ligne, en effet, cette augmentation significative du prix des livres, et notamment des livres de poche, ne fera pas pour autant revenir les lecteurs vers les librairies. L'entreprise rappelle également que ses services seraient très utiles aux habitants des zones dépourvues de librairies, ce qui représenterait 90 % du territoire.Amazon a donc décidé de déposer un recours devant le Conseil d'État, ce qui, en attendant la décision de cet organisme, n'empêchera pas cette hausse de s'appliquer.Une concurrence déloyale ?Le but de cette hausse des frais de port est de protéger les librairies indépendantes contre ce qu'elles considèrent comme une concurrence déloyale.Les libraires considèrent en effet que les plateformes de vente en ligne peuvent proposer à leurs clients des frais de livraison très minimes, voire nuls. En effet, même s'ils perdent alors de l'argent, ils peuvent se rattraper sur d'autres produits.Ce que ne peuvent faire les libraires, qui n'ont pas vocation à diversifier leur offre de manière aussi large. Par ailleurs, ils réfutent l'argument d'Amazon, selon lequel les plateformes seraient le seul recours des lecteurs n'ayant aucune librairie à leur disposition.Ils rappellent en effet que, dans la majorité des cas, les libraires procèdent eux aussi à la livraison des livres à domicile.Il n'est cependant pas sûr que la mesure profite vraiment aux libraires indépendants. En effet, les Français qui ne commandent pas leurs livres en ligne les achètent plutôt dans des chaînes spécialisées, comme la Fnac, ou dans les rayons livres des grands magasins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/17/20231 minute, 46 seconds
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L'augmentation du prix des cigarettes est-elle efficace ?

Depuis plusieurs années, le prix du paquet de cigarettes n'a cessé d'augmenter. Il est en effet passé, en moyenne, de 4 euros en 2003 à 8 euros en 2018, avant de franchir le cap des 10 euros deux ans plus tard. Une nouvelle hausse, en mai 2023, porte de nombreuses marques à 11 euros. Et le gouvernement avait décidé la poursuite de cette évolution pour 2024. Mais la Première ministre en a décidé autrement. Elle a cependant annoncé d'autres mesures pour freiner le tabagisme des jeunes, comme l'interdiction des cigarettes électroniques jetables. Un moyen efficace La communauté médicale déplore ce changement de pied. Elle considère que l'augmentation du prix des cigarettes est le meilleur moyen de faire baisser le nombre de fumeurs. Cet enchérissement des cigarettes empêcherait aussi les jeunes d'acheter leur premier paquet. D'après les addictologues, la baisse du nombre de fumeurs suivrait très vite la hausse du prix du tabac. En effet, une augmentation de ce prix de 20 % entraînerait très rapidement une diminution de 10 % du nombre de fumeurs. Pour 40 % d'entre eux, elle serait d'ailleurs la principale cause d'un éventuel sevrage. Et, de fait, cette baisse du nombre de fumeurs semble accompagner la hausse du prix du tabac. En effet, on a compté 2 millions de fumeurs en moins entre 2016 et 2019. On ne s'étonne d'ailleurs pas de l'effet dissuasif d'une telle mesure quand on garde présent à l'esprit qu'un fumeur régulier dépense plus de 300 euros par mois pour ses cigarettes, soit près de 4.000 euros par an. Ceci étant, le prix n'est pas le seul outil à la disposition du gouvernement dans sa lutte contre le tabagisme. Le succès de la cigarette électronique, critiquée cependant par de nombreux médecins, l'interdiction de fumer dans les lieux publics ou le remboursement des substituts nicotiniques y ont aussi contribué. Si l'on en croit certains addictologues, la hausse des prix du tabac ne sera vraiment efficace que si elle est importante et régulière. Autrement dit, il faudrait augmenter le prix des cigarettes chaque année.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/16/20232 minutes, 24 seconds
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L'augmentation du prix des cigarettes est-elle efficace ?

Depuis plusieurs années, le prix du paquet de cigarettes n'a cessé d'augmenter. Il est en effet passé, en moyenne, de 4 euros en 2003 à 8 euros en 2018, avant de franchir le cap des 10 euros deux ans plus tard.Une nouvelle hausse, en mai 2023, porte de nombreuses marques à 11 euros. Et le gouvernement avait décidé la poursuite de cette évolution pour 2024. Mais la Première ministre en a décidé autrement.Elle a cependant annoncé d'autres mesures pour freiner le tabagisme des jeunes, comme l'interdiction des cigarettes électroniques jetables.Un moyen efficaceLa communauté médicale déplore ce changement de pied. Elle considère que l'augmentation du prix des cigarettes est le meilleur moyen de faire baisser le nombre de fumeurs. Cet enchérissement des cigarettes empêcherait aussi les jeunes d'acheter leur premier paquet.D'après les addictologues, la baisse du nombre de fumeurs suivrait très vite la hausse du prix du tabac. En effet, une augmentation de ce prix de 20 % entraînerait très rapidement une diminution de 10 % du nombre de fumeurs. Pour 40 % d'entre eux, elle serait d'ailleurs la principale cause d'un éventuel sevrage.Et, de fait, cette baisse du nombre de fumeurs semble accompagner la hausse du prix du tabac. En effet, on a compté 2 millions de fumeurs en moins entre 2016 et 2019.On ne s'étonne d'ailleurs pas de l'effet dissuasif d'une telle mesure quand on garde présent à l'esprit qu'un fumeur régulier dépense plus de 300 euros par mois pour ses cigarettes, soit près de 4.000 euros par an.Ceci étant, le prix n'est pas le seul outil à la disposition du gouvernement dans sa lutte contre le tabagisme. Le succès de la cigarette électronique, critiquée cependant par de nombreux médecins, l'interdiction de fumer dans les lieux publics ou le remboursement des substituts nicotiniques y ont aussi contribué.Si l'on en croit certains addictologues, la hausse des prix du tabac ne sera vraiment efficace que si elle est importante et régulière. Autrement dit, il faudrait augmenter le prix des cigarettes chaque année.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/16/20231 minute, 54 seconds
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Quel est le salaire minimum en Angleterre ?

Émules de Margaret Thatcher et fervents défenseurs du libéralisme économique, les conservateurs anglais, actuellement au pouvoir, se sont longtemps montrés hostiles à l'idée même de salaire minimum. Ils pensaient en effet qu'il pouvait inciter les employeurs à ne pas recruter les travailleurs les moins productifs. Dans ce sens, le salaire minimum pouvait donc nuire à l'emploi. Mais ils ont fini par changer d'avis. Ils ont non seulement accepté l'instauration du "national living wage", comme on appelle le salaire minimum outre-manche, mais ils n'ont cessé de l'augmenter. En effet, le salaire minimum anglais a progressé d'un tiers entre 2015 et 2020. Il a même dépassé, dès cette époque, le niveau du smic français. ...Et qui augmente encore Le gouvernement britannique a décidé d'augmenter à nouveau le salaire minimum. Il se montait jusqu'à présent à 10,42 livres sterling de l'heure, ce qui représente environ 12 euros. C'est déjà un niveau plus élevé que le smic, qui s'élevait à 11,52 euros bruts de l'heure en mai 2023. Le salaire minimum anglais devrait donc être à nouveau relevé en avril 2024. Il devrait alors passer à au moins 11 livres de l'heure, soit 12,67 euros. Cette revalorisation devrait concerner environ deux millions de personnes. Pour tenter de gommer l'image un peu élitiste qui reste attachée aux tories britanniques, le gouvernement de Rishi Sunak veut faire de l'augmentation des salaires bas l'un de ses objectifs majeurs. Ainsi, le salaire minimum devrait-il atteindre les deux tiers du salaire médian. Si le Premier ministre adopte une telle politique, qui bouscule un peu les idées économiques de son parti, c'est en vue des élections législatives de janvier 2025, que les conservateurs pourraient perdre si l'on en croit les sondages actuels. La revalorisation du salaire minimum les effraie d'ailleurs moins. Pragmatiques, les tories constatent en effet que, pour l'instant, elle n'a pas d'effet notable sur l'emploi. Cette mesure est annoncée en même temps qu'une modification du système d'aides sociales, dont le but est d'inciter les gens à revenir sur un marché du travail qu'ils ont quitté. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/15/20232 minutes, 24 seconds
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Quel est le salaire minimum en Angleterre ?

Émules de Margaret Thatcher et fervents défenseurs du libéralisme économique, les conservateurs anglais, actuellement au pouvoir, se sont longtemps montrés hostiles à l'idée même de salaire minimum. Ils pensaient en effet qu'il pouvait inciter les employeurs à ne pas recruter les travailleurs les moins productifs. Dans ce sens, le salaire minimum pouvait donc nuire à l'emploi.Mais ils ont fini par changer d'avis. Ils ont non seulement accepté l'instauration du "national living wage", comme on appelle le salaire minimum outre-manche, mais ils n'ont cessé de l'augmenter.En effet, le salaire minimum anglais a progressé d'un tiers entre 2015 et 2020. Il a même dépassé, dès cette époque, le niveau du smic français....Et qui augmente encoreLe gouvernement britannique a décidé d'augmenter à nouveau le salaire minimum. Il se montait jusqu'à présent à 10,42 livres sterling de l'heure, ce qui représente environ 12 euros. C'est déjà un niveau plus élevé que le smic, qui s'élevait à 11,52 euros bruts de l'heure en mai 2023.Le salaire minimum anglais devrait donc être à nouveau relevé en avril 2024. Il devrait alors passer à au moins 11 livres de l'heure, soit 12,67 euros. Cette revalorisation devrait concerner environ deux millions de personnes.Pour tenter de gommer l'image un peu élitiste qui reste attachée aux tories britanniques, le gouvernement de Rishi Sunak veut faire de l'augmentation des salaires bas l'un de ses objectifs majeurs. Ainsi, le salaire minimum devrait-il atteindre les deux tiers du salaire médian.Si le Premier ministre adopte une telle politique, qui bouscule un peu les idées économiques de son parti, c'est en vue des élections législatives de janvier 2025, que les conservateurs pourraient perdre si l'on en croit les sondages actuels.La revalorisation du salaire minimum les effraie d'ailleurs moins. Pragmatiques, les tories constatent en effet que, pour l'instant, elle n'a pas d'effet notable sur l'emploi.Cette mesure est annoncée en même temps qu'une modification du système d'aides sociales, dont le but est d'inciter les gens à revenir sur un marché du travail qu'ils ont quitté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/15/20231 minute, 54 seconds
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Pourquoi les vélos électriques sont-ils si chers ?

Les Français se mettent décidément au vélo et apprécient même de plus en plus ce mode de transport écologique. Environ un ménage sur deux en posséderait un. Mais pas n'importe lequel. Beaucoup d'entre eux, en effet, préfèrent le vélo à assistance électrique, ou VAE. Comme son nom l'indique, il est équipé d'un petit moteur électrique, qui fonctionne sur batterie. Il permet de faire de plus longues distances sans se fatiguer. Mais ces vélos ne sont pas bon marché, certains coûtant même très cher. Il est vrai que certains modèles d'entrée de gamme sont disponibles à partir de 500 euros en magasin. Mais il faut compter à peu près le double, en moyenne, pour avoir un bon vélo. Certains modèles sont bien plus dispendieux. Des vélos légers, dépassant les 45 km/h, se négocient à partir de 3.000 euros. Mais certains vélos haut de gamme coûtent plus de 10.000, voir plus de 14.000 euros, soit autant que certaines voitures. Les raisons d'un tel surcoût On peut se demander pourquoi ces vélos électriques coûtent aussi cher. L'explication tient surtout à la progression, parfois très forte, de certains coûts. C'est le cas des transports. En effet, la majorité des éléments entrant dans la fabrication de ces vélos, qu'il s'agisse des cadres ou des pneus, viennent d'Asie. Or, les prix du transport des marchandises par containers a explosé. Les coûts de production ont eux-mêmes augmenté. Même si la main-d'œuvre chinoise ou taïwanaise est nettement moins payée qu'en Europe, ce n'est pas forcément le cas dans certains secteurs de précision. La fabrication des vélos électriques demande en effet l'intervention de techniciens qualifiés, dont il faut rétribuer l'expertise. Enfin, il va de soi que les fabricants font des bénéfices sur la vente de ces vélos. Il est difficile de connaître le montant de ces marges, même si l'on sait qu'il est sans doute plus élevé pour les produits haut de gamme. Tous ces éléments sont finalement répercutés, peu ou prou, sur le prix de vente des vélos électriques. Deviendront-ils demain des produits de luxe, réservés à une élite fortunée ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20232 minutes, 9 seconds
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Pourquoi les vélos électriques sont-ils si chers ?

Les Français se mettent décidément au vélo et apprécient même de plus en plus ce mode de transport écologique. Environ un ménage sur deux en posséderait un. Mais pas n'importe lequel.Beaucoup d'entre eux, en effet, préfèrent le vélo à assistance électrique, ou VAE. Comme son nom l'indique, il est équipé d'un petit moteur électrique, qui fonctionne sur batterie. Il permet de faire de plus longues distances sans se fatiguer.Mais ces vélos ne sont pas bon marché, certains coûtant même très cher. Il est vrai que certains modèles d'entrée de gamme sont disponibles à partir de 500 euros en magasin.Mais il faut compter à peu près le double, en moyenne, pour avoir un bon vélo. Certains modèles sont bien plus dispendieux. Des vélos légers, dépassant les 45 km/h, se négocient à partir de 3.000 euros.Mais certains vélos haut de gamme coûtent plus de 10.000, voir plus de 14.000 euros, soit autant que certaines voitures.Les raisons d'un tel surcoûtOn peut se demander pourquoi ces vélos électriques coûtent aussi cher. L'explication tient surtout à la progression, parfois très forte, de certains coûts.C'est le cas des transports. En effet, la majorité des éléments entrant dans la fabrication de ces vélos, qu'il s'agisse des cadres ou des pneus, viennent d'Asie. Or, les prix du transport des marchandises par containers a explosé.Les coûts de production ont eux-mêmes augmenté. Même si la main-d'œuvre chinoise ou taïwanaise est nettement moins payée qu'en Europe, ce n'est pas forcément le cas dans certains secteurs de précision.La fabrication des vélos électriques demande en effet l'intervention de techniciens qualifiés, dont il faut rétribuer l'expertise.Enfin, il va de soi que les fabricants font des bénéfices sur la vente de ces vélos. Il est difficile de connaître le montant de ces marges, même si l'on sait qu'il est sans doute plus élevé pour les produits haut de gamme.Tous ces éléments sont finalement répercutés, peu ou prou, sur le prix de vente des vélos électriques. Deviendront-ils demain des produits de luxe, réservés à une élite fortunée ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/12/20231 minute, 39 seconds
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Combien coûte un traitement contre les punaises de lit ?

Selon un rapport officiel, 11 % des foyers français auraient été infestés par les punaises de lit entre 2017 et 2022. Le problème n'est donc pas négligeable et il prend même de l'ampleur. D'autant que ces insectes fréquentent les domiciles des particuliers, mais aussi les lieux publics. On les transporte souvent dans ses bagages ou dans les vêtements ou les meubles d'occasion qu'on vient d'acheter. Ces insectes nocturnes, qui se nourrissent du sang des dormeurs, sont difficiles à repérer. Ils ne transmettent pas de maladies mais leurs piqûres sont irritantes. On peut essayer de s'en débarrasser par soi-même. On peut alors utiliser certains insecticides, en aérosol ou par fumigation. Leur coût moyen varie entre 10 et 30 euros. Mais ils ne pourront, au mieux, que freiner la propagation des insectes et ils peuvent se révéler toxiques. Un coût variable C'est pourquoi il vaut mieux s'adresser à des professionnels. Ils seront seuls en mesure de vous débarrasser vraiment des punaises de lit qui ont envahi votre logement. Le traitement proposé commence par la détection de ces insectes, qui n'est pas toujours aisée. Leurs excréments, ou de petites taches de sang, quand ils sont écrasés par le dormeur, peuvent laisser de menues traces. Pour mieux les déloger, et repérer jusqu'à leurs nids, les professionnels utilisent parfois des chiens spécialement entraînés, dont le flair est capable de dépister les insectes. Le professionnel pulvérise ensuite, dans tout le logement, un produit conçu à la fois pour son efficacité et son absence de toxicité pour les humains. Il peut aussi recourir à un traitement thermique, à base de vapeur sèche, afin de déshydrater les insectes. Le coût du traitement dépendra de la méthode utilisée, de la surface à traiter et du nombre de passages jugé nécessaire. Les spécialistes conseillent souvent deux interventions, afin de tuer à la fois les punaises de lit adultes et les œufs. C'est ainsi que, pour un logement de 30 m2, comportant deux chambres, le traitement contre les punaises de lit coûtera, en moyenne, entre 400 et 600 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20232 minutes, 24 seconds
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Combien coûte un traitement contre les punaises de lit ?

Selon un rapport officiel, 11 % des foyers français auraient été infestés par les punaises de lit entre 2017 et 2022. Le problème n'est donc pas négligeable et il prend même de l'ampleur.D'autant que ces insectes fréquentent les domiciles des particuliers, mais aussi les lieux publics. On les transporte souvent dans ses bagages ou dans les vêtements ou les meubles d'occasion qu'on vient d'acheter.Ces insectes nocturnes, qui se nourrissent du sang des dormeurs, sont difficiles à repérer. Ils ne transmettent pas de maladies mais leurs piqûres sont irritantes.On peut essayer de s'en débarrasser par soi-même. On peut alors utiliser certains insecticides, en aérosol ou par fumigation. Leur coût moyen varie entre 10 et 30 euros. Mais ils ne pourront, au mieux, que freiner la propagation des insectes et ils peuvent se révéler toxiques.Un coût variableC'est pourquoi il vaut mieux s'adresser à des professionnels. Ils seront seuls en mesure de vous débarrasser vraiment des punaises de lit qui ont envahi votre logement.Le traitement proposé commence par la détection de ces insectes, qui n'est pas toujours aisée. Leurs excréments, ou de petites taches de sang, quand ils sont écrasés par le dormeur, peuvent laisser de menues traces.Pour mieux les déloger, et repérer jusqu'à leurs nids, les professionnels utilisent parfois des chiens spécialement entraînés, dont le flair est capable de dépister les insectes.Le professionnel pulvérise ensuite, dans tout le logement, un produit conçu à la fois pour son efficacité et son absence de toxicité pour les humains. Il peut aussi recourir à un traitement thermique, à base de vapeur sèche, afin de déshydrater les insectes.Le coût du traitement dépendra de la méthode utilisée, de la surface à traiter et du nombre de passages jugé nécessaire. Les spécialistes conseillent souvent deux interventions, afin de tuer à la fois les punaises de lit adultes et les œufs.C'est ainsi que, pour un logement de 30 m2, comportant deux chambres, le traitement contre les punaises de lit coûtera, en moyenne, entre 400 et 600 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/11/20231 minute, 54 seconds
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Les jeunes jouent-ils en bourse ?

Même si les Français montrent encore une certaine prudence en la matière, l'investissement sur les marchés boursiers fait chaque jour de nouveaux émules. Environ un Français sur cinq se dit prêt à y placer une partie de son argent. Et 10 % d'entre eux le font effectivement. Et ce type d'investissement intéresse de plus en plus les jeunes. C'est le principal enseignement d'une récente enquête, parue en 2022. Elle révèle en effet que 10 % des détenteurs d'actions ont moins de 25 ans. 5 % de cette classe d'âge en posséderaient désormais, contre près de 2,5 % en 2019. Par ailleurs, environ 600.000 investisseurs de moins de 35 ans ont fait leur entrée sur les marchés boursiers depuis 2019. Avec le temps, l'engouement ne se dément pas. Au premier trimestre de 2023, en effet, près de 39 % des nouveaux détenteurs d'actions avaient moins de 35 ans, contre 28 % en 2020. Et 14 % de ces nouveaux investisseurs avaient même moins de 25 ans. Les raisons d'un succès Mais comment expliquer un tel succès ? Les spécialistes invoquent l'apparition de nouveaux modes d'investissement en ligne. Plus ludiques, et d'un maniement plus intuitif, ils conviennent mieux à un public plus jeune. Par ailleurs, une nouvelle génération de courtiers, souvent appelés "néo-brokers", proposent des transactions boursières propres à attirer les jeunes. Elles sont en effet annoncées comme étant sans frais, ce qui peut séduire un public qui n'a pas toujours des revenus très élevés. Cet engouement peut aussi s'expliquer par une certaine appétence au risque. Selon une récente enquête, publiée en 2022, 37 % de ces jeunes investisseurs seraient dans cet état d'esprit. Selon le même sondage, plus de 40 % d'entre eux pensaient, en 2022, que l'évolution de la situation économique devrait être favorable. Autant de dispositions ne pouvant que les inciter à investir en bourse. Reste à savoir quelle serait leur attitude si la conjoncture économique s'aggravait. Dans ce cas, les jeunes investisseurs garderont-ils leurs actions ? Et que feront-ils en arrivant dans la vie active ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/10/20232 minutes, 19 seconds
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Les jeunes jouent-ils en bourse ?

Même si les Français montrent encore une certaine prudence en la matière, l'investissement sur les marchés boursiers fait chaque jour de nouveaux émules. Environ un Français sur cinq se dit prêt à y placer une partie de son argent. Et 10 % d'entre eux le font effectivement.Et ce type d'investissement intéresse de plus en plus les jeunes. C'est le principal enseignement d'une récente enquête, parue en 2022. Elle révèle en effet que 10 % des détenteurs d'actions ont moins de 25 ans.5 % de cette classe d'âge en posséderaient désormais, contre près de 2,5 % en 2019. Par ailleurs, environ 600.000 investisseurs de moins de 35 ans ont fait leur entrée sur les marchés boursiers depuis 2019.Avec le temps, l'engouement ne se dément pas. Au premier trimestre de 2023, en effet, près de 39 % des nouveaux détenteurs d'actions avaient moins de 35 ans, contre 28 % en 2020. Et 14 % de ces nouveaux investisseurs avaient même moins de 25 ans.Les raisons d'un succèsMais comment expliquer un tel succès ? Les spécialistes invoquent l'apparition de nouveaux modes d'investissement en ligne. Plus ludiques, et d'un maniement plus intuitif, ils conviennent mieux à un public plus jeune.Par ailleurs, une nouvelle génération de courtiers, souvent appelés "néo-brokers", proposent des transactions boursières propres à attirer les jeunes. Elles sont en effet annoncées comme étant sans frais, ce qui peut séduire un public qui n'a pas toujours des revenus très élevés.Cet engouement peut aussi s'expliquer par une certaine appétence au risque. Selon une récente enquête, publiée en 2022, 37 % de ces jeunes investisseurs seraient dans cet état d'esprit.Selon le même sondage, plus de 40 % d'entre eux pensaient, en 2022, que l'évolution de la situation économique devrait être favorable. Autant de dispositions ne pouvant que les inciter à investir en bourse.Reste à savoir quelle serait leur attitude si la conjoncture économique s'aggravait. Dans ce cas, les jeunes investisseurs garderont-ils leurs actions ? Et que feront-ils en arrivant dans la vie active ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/10/20231 minute, 49 seconds
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Donald Trump est-il encore riche ?

La fin de la décennie 2010 n'a pas été une période très faste pour Donald Trump. Non seulement il a perdu l'élection présidentielle et accumulé les déboires judiciaires, mais il est aussi devenu moins riche. En 2021, en effet, il a été écarté du classement publié par le magazine Forbes qui, chaque année, établit la liste des 400 plus grosses fortunes américaines. L'ancien Président faisait partie de ces heureux élus depuis 1996. En 2016, sa fortune était estimée par le magazine à 3,7 milliards de dollars, ce qui lui valait, cette année-là, la 156e place du classement. Mais il n'a cessé, depuis, de perdre du terrain. En 2017, il n'occupait plus que la 276e place et, trois ans plus tard, en 2020, il devait se contenter de la 339e place. Nouveau recul l'année suivante qui, cette fois-ci, entraînait son retrait du classement. Une mésaventure qui lui arrive encore cette année. Avec une fortune estimée à 2,5 milliards de dollars, en 2021, il manquait environ 400 millions de dollars à Donald Trump pour intégrer à nouveau cette élite de la richesse. Deux ans plus tard, les choses n'ont guère changé pour lui. Une fortune trop concentrée Pourquoi la fortune de Donald Trump s'est-elle effritée ces dernières années ? Ce très relatif appauvrissement, car l'ancien Président reste encore un homme très riche, est lié en partie à la structure même de sa fortune. En effet, elle reste très concentrée dans quelques secteurs, comme l'hôtellerie, l'immobilier ou encore les parcours de golf. Ce manque de diversité est d'autant plus dommageable que ces secteurs ont souffert lors de la crise sanitaire liée au Covid et ont vu leur productivité baisser. L'érosion de la fortune du milliardaire vient aussi de l'échec de son réseau social, Truth social, qui n'a pas rencontré le succès escompté et lui a également fait perdre de l'argent. Enfin, Donald Trump a aussi connu des déboires dans le domaine immobilier. Du fait de la perte de valeur de certains immeubles, son patrimoine a en effet fondu de quelque 170 millions de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/9/20232 minutes, 26 seconds
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Donald Trump est-il encore riche ?

La fin de la décennie 2010 n'a pas été une période très faste pour Donald Trump. Non seulement il a perdu l'élection présidentielle et accumulé les déboires judiciaires, mais il est aussi devenu moins riche.En 2021, en effet, il a été écarté du classement publié par le magazine Forbes qui, chaque année, établit la liste des 400 plus grosses fortunes américaines.L'ancien Président faisait partie de ces heureux élus depuis 1996. En 2016, sa fortune était estimée par le magazine à 3,7 milliards de dollars, ce qui lui valait, cette année-là, la 156e place du classement.Mais il n'a cessé, depuis, de perdre du terrain. En 2017, il n'occupait plus que la 276e place et, trois ans plus tard, en 2020, il devait se contenter de la 339e place. Nouveau recul l'année suivante qui, cette fois-ci, entraînait son retrait du classement. Une mésaventure qui lui arrive encore cette année.Avec une fortune estimée à 2,5 milliards de dollars, en 2021, il manquait environ 400 millions de dollars à Donald Trump pour intégrer à nouveau cette élite de la richesse. Deux ans plus tard, les choses n'ont guère changé pour lui.Une fortune trop concentréePourquoi la fortune de Donald Trump s'est-elle effritée ces dernières années ? Ce très relatif appauvrissement, car l'ancien Président reste encore un homme très riche, est lié en partie à la structure même de sa fortune.En effet, elle reste très concentrée dans quelques secteurs, comme l'hôtellerie, l'immobilier ou encore les parcours de golf. Ce manque de diversité est d'autant plus dommageable que ces secteurs ont souffert lors de la crise sanitaire liée au Covid et ont vu leur productivité baisser.L'érosion de la fortune du milliardaire vient aussi de l'échec de son réseau social, Truth social, qui n'a pas rencontré le succès escompté et lui a également fait perdre de l'argent.Enfin, Donald Trump a aussi connu des déboires dans le domaine immobilier. Du fait de la perte de valeur de certains immeubles, son patrimoine a en effet fondu de quelque 170 millions de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/20231 minute, 56 seconds
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Le travail épanouit-il l'individu ?

Le rapport au travail révèle toujours une certaine insatisfaction de la part des salariés. Ainsi, plus de 2,5 millions d'entre eux ont souffert d'un "burn out" sévère. Plusieurs études rendent compte de cette morosité. L'une d'elles porte sur 12.000 salariés, travaillant dans 12 pays. Si l'on en croit les résultats de cette enquête, seulement 27 % des salariés prétendent avoir une relation saine avec leur travail. Près de la moitié des personnes interrogées se disent épuisées par leur travail. À tel point que 45 % d'entre elles négligent leurs obligations familiales et que 59 % renoncent souvent à leurs loisirs. Si l'on se tourne vers les salariés français, le constat est tout aussi pessimiste. Selon une récente étude, en effet, moins d'un tiers d'entre eux se sentent épanouis au travail. Et près de la moitié des personnes interrogées admettent une plus grande exigence en matière de bonheur au travail. L'importance du bien-être au travail Les conséquences de ce désamour pour le travail doivent être prises au sérieux. En effet, des salariés qui s'y sentent mal seront moins productifs et auront tendance à s'absenter plus souvent. Ils changeront aussi plus facilement d'emploi, pratiquant alors le "job hopping", ce qui compromet la stabilité du personnel. Et le problème est d'autant plus préoccupant pour les entreprises que le bien-être au travail est encore plus important pour les jeunes salariés, que les employeurs ont tout intérêt à retenir. D'après une récente enquête, en effet, 65 % des salariés français âgés de 18 à 26 ans prétendent que le travail influe sur leur qualité de vie, contre 59 % pour les travailleurs plus âgés. Mettre en place des programmes de bien-être au travail devient donc un enjeu crucial pour les entreprises. De nombreux salariés se disent même prêts à gagner moins si, en échange, ils peuvent s'épanouir dans leur travail. Mais, si l'on en croit cette étude, les employeurs ont encore, dans ce domaine, des progrès à faire. En effet, seulement 40 % des personnes interrogées pensent qu'ils font leur possible pour leur rendre la vie plus agréable au travail. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/8/20232 minutes, 14 seconds
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Le travail épanouit-il l'individu ?

Le rapport au travail révèle toujours une certaine insatisfaction de la part des salariés. Ainsi, plus de 2,5 millions d'entre eux ont souffert d'un "burn out" sévère.Plusieurs études rendent compte de cette morosité. L'une d'elles porte sur 12.000 salariés, travaillant dans 12 pays. Si l'on en croit les résultats de cette enquête, seulement 27 % des salariés prétendent avoir une relation saine avec leur travail.Près de la moitié des personnes interrogées se disent épuisées par leur travail. À tel point que 45 % d'entre elles négligent leurs obligations familiales et que 59 % renoncent souvent à leurs loisirs.Si l'on se tourne vers les salariés français, le constat est tout aussi pessimiste. Selon une récente étude, en effet, moins d'un tiers d'entre eux se sentent épanouis au travail. Et près de la moitié des personnes interrogées admettent une plus grande exigence en matière de bonheur au travail.L'importance du bien-être au travailLes conséquences de ce désamour pour le travail doivent être prises au sérieux. En effet, des salariés qui s'y sentent mal seront moins productifs et auront tendance à s'absenter plus souvent.Ils changeront aussi plus facilement d'emploi, pratiquant alors le "job hopping", ce qui compromet la stabilité du personnel. Et le problème est d'autant plus préoccupant pour les entreprises que le bien-être au travail est encore plus important pour les jeunes salariés, que les employeurs ont tout intérêt à retenir.D'après une récente enquête, en effet, 65 % des salariés français âgés de 18 à 26 ans prétendent que le travail influe sur leur qualité de vie, contre 59 % pour les travailleurs plus âgés.Mettre en place des programmes de bien-être au travail devient donc un enjeu crucial pour les entreprises. De nombreux salariés se disent même prêts à gagner moins si, en échange, ils peuvent s'épanouir dans leur travail. Mais, si l'on en croit cette étude, les employeurs ont encore, dans ce domaine, des progrès à faire.En effet, seulement 40 % des personnes interrogées pensent qu'ils font leur possible pour leur rendre la vie plus agréable au travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/8/20231 minute, 44 seconds
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Quelles sont les effets de la baisse de la natalité sur l'économie française ?

Du fait notamment du recul de l'âge des mères au premier enfant et d'une baisse la fertilité masculine, la fécondité et la fertilité ne cessent de diminuer. Il s'agit d'un phénomène mondial, ressenti en France comme ailleurs. En effet, le fléchissement de la natalité est de plus en plus net dans notre pays. En 2022, les naissances, au nombre de 723.000, ont encore dépassé les décès, l'excédent étant de 56.000 naissances pour cette année. Mais la situation s'est détériorée en cette première moitié de l'année 2023. On a en effet enregistré, de janvier à juin, 314.000 naissances, soit 24.000 de moins qu'à la même période de l'année précédente. Ce qui représente une baisse d'environ 7 %. Plus grave encore, le nombre de décès au cours de ce premier trimestre 2023, soit 313.000, a presque égalé le nombre de naissances. La croissance de la population tient donc plus à l'immigration qu'à la natalité. Des conséquences pour l'économie Cette baisse de la natalité n'est pas sans conséquences pour l'économie française. En effet, elle augmente, de façon mécanique, la part des personnes de plus de 60 ans dans la population. Ce vieillissement mettra les autorités face à de nombreux défis. Le paiement des retraites devrait ainsi peser de plus en plus lourd dans les finances publiques. De même, les dépenses de santé et celles liées au grand âge et à la dépendance devraient beaucoup progresser dans les années à venir, au détriment de dépenses que d'aucuns jugeront plus productives. Par ailleurs, la baisse de la natalité aboutira à la formation de classes d'âge moins nombreuses. Ce qui peut entraîner, à terme, une relative pénurie de main-d'œuvre, déjà ressentie dans des pays comme l'Allemagne, où le taux de natalité est l'un des plus faibles d'Europe. Seul le recours à des travailleurs étrangers peut alors résoudre le problème. Enfin, une diminution de la population, liée à une baisse continue de la natalité, peut priver l'État de ressources indispensables. Moins de Français, en effet, cela veut dire moins de contribuables, et donc une diminution des recettes fiscales. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20232 minutes, 19 seconds
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Quelles sont les effets de la baisse de la natalité sur l'économie française ?

Du fait notamment du recul de l'âge des mères au premier enfant et d'une baisse la fertilité masculine, la fécondité et la fertilité ne cessent de diminuer. Il s'agit d'un phénomène mondial, ressenti en France comme ailleurs.En effet, le fléchissement de la natalité est de plus en plus net dans notre pays. En 2022, les naissances, au nombre de 723.000, ont encore dépassé les décès, l'excédent étant de 56.000 naissances pour cette année.Mais la situation s'est détériorée en cette première moitié de l'année 2023. On a en effet enregistré, de janvier à juin, 314.000 naissances, soit 24.000 de moins qu'à la même période de l'année précédente. Ce qui représente une baisse d'environ 7 %.Plus grave encore, le nombre de décès au cours de ce premier trimestre 2023, soit 313.000, a presque égalé le nombre de naissances. La croissance de la population tient donc plus à l'immigration qu'à la natalité.Des conséquences pour l'économieCette baisse de la natalité n'est pas sans conséquences pour l'économie française. En effet, elle augmente, de façon mécanique, la part des personnes de plus de 60 ans dans la population.Ce vieillissement mettra les autorités face à de nombreux défis. Le paiement des retraites devrait ainsi peser de plus en plus lourd dans les finances publiques. De même, les dépenses de santé et celles liées au grand âge et à la dépendance devraient beaucoup progresser dans les années à venir, au détriment de dépenses que d'aucuns jugeront plus productives.Par ailleurs, la baisse de la natalité aboutira à la formation de classes d'âge moins nombreuses. Ce qui peut entraîner, à terme, une relative pénurie de main-d'œuvre, déjà ressentie dans des pays comme l'Allemagne, où le taux de natalité est l'un des plus faibles d'Europe. Seul le recours à des travailleurs étrangers peut alors résoudre le problème.Enfin, une diminution de la population, liée à une baisse continue de la natalité, peut priver l'État de ressources indispensables. Moins de Français, en effet, cela veut dire moins de contribuables, et donc une diminution des recettes fiscales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/5/20231 minute, 49 seconds
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De quelle somme les français auraient besoin pour mieux vivre ?

Liée notamment à la guerre en Ukraine et au déséquilibre entre l'offre et la demande, consécutif à la forte reprise économique post Covid, l'inflation provoque une hausse notable du coût de la vie. Au quotidien, l'augmentation des prix se fait notamment sentir sur les produits alimentaires, le carburant et l'énergie. Joint à l'arrêt des aides accordées dans le cadre de la politique du "quoi qu'il en coûte", ce phénomène inflationniste réduit le pouvoir d'achat des Français. Une récente enquête montre d'ailleurs que 76 % d'entre eux considèrent bien l'inflation comme la principale cause de leurs difficultés. D'ores et déjà, d'ailleurs, la moitié des Français auraient été contraints de reporter certains projets. D'autres ont renoncé à des besoins jugés secondaires : 36 % ont ainsi différé leurs dépenses d'habillement et 25 % ont limité celles liées aux loisirs. Un supplément pour vivre décemment La situation paraît donc très difficile aux Français, au point qu'ils ont du mal à boucler leurs fins de mois. Interrogés dans le cadre de cette même enquête, ils estiment que, pour vivre décemment, il leur manque 588 euros par mois. Soit 78 euros de plus que dans la version 2022 de ce baromètre. En 2021, ils se seraient même contentés de 467 euros supplémentaires. Et que feraient les personnes interrogées de cette somme, si elle leur était accordée ? Elles ne s'offriraient pas des vacances, mais pourvoiraie Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20232 minutes, 32 seconds
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De quelle somme les français auraient besoin pour mieux vivre ?

Liée notamment à la guerre en Ukraine et au déséquilibre entre l'offre et la demande, consécutif à la forte reprise économique post Covid, l'inflation provoque une hausse notable du coût de la vie.Au quotidien, l'augmentation des prix se fait notamment sentir sur les produits alimentaires, le carburant et l'énergie. Joint à l'arrêt des aides accordées dans le cadre de la politique du "quoi qu'il en coûte", ce phénomène inflationniste réduit le pouvoir d'achat des Français.Une récente enquête montre d'ailleurs que 76 % d'entre eux considèrent bien l'inflation comme la principale cause de leurs difficultés.D'ores et déjà, d'ailleurs, la moitié des Français auraient été contraints de reporter certains projets. D'autres ont renoncé à des besoins jugés secondaires : 36 % ont ainsi différé leurs dépenses d'habillement et 25 % ont limité celles liées aux loisirs.Un supplément pour vivre décemmentLa situation paraît donc très difficile aux Français, au point qu'ils ont du mal à boucler leurs fins de mois. Interrogés dans le cadre de cette même enquête, ils estiment que, pour vivre décemment, il leur manque 588 euros par mois.Soit 78 euros de plus que dans la version 2022 de ce baromètre. En 2021, ils se seraient même contentés de 467 euros supplémentaires.Et que feraient les personnes interrogées de cette somme, si elle leur était accordée ? Elles ne s'offriraient pas des vacances, mais pourvoiraie Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/20232 minutes, 2 seconds
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Que sait-on de la location de véhicules électriques à 100 euros ?

Dans le projet de planification écologique qu'il vient de présenter, dont l'objectif est de réduire l'empreinte carbone de notre pays, Emmanuel Macron a mis en avant les véhicules électriques, plus respectueux de l'environnement. En 2023, dans un marché qui repart à la hausse, la part des voitures électriques devrait être d'environ 15 %. Le problème est qu'elles ne sont pas accessibles à toutes les bourses. En effet, et même s'ils tendent un peu à baisser, les prix des véhicules électriques restent encore élevés. C'est pourquoi le Président de la République confirme la mise en place, sans doute dès 2024, d'un leasing social, proposé aux futurs propriétaires de voitures électriques. Une offre sous conditions On sait que le leasing, appelé aussi location avec option d'achat, est une location de longue durée, au terme de laquelle le locataire reconduit le contrat, rend le véhicule ou l'achète. Mais il s'agit ici d'une forme nouvelle de ce système, puisque ce leasing est qualifié de "social". Il est en effet destiné à des personnes aux revenus modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter une voiture électrique. De fait, elles pourront désormais louer, pour 100 euros par mois, un véhicule électrique. À condition, toutefois, qu'elles satisfassent à certaines conditions. En premier lieu, les revenus des personnes intéressées ne devront pas dépasser un certain plafond. C'est en effet l'objectif même de la mesure : s'adresser en priorité à des automobilistes dont les ressources ne leur permettent pas d'acquérir une voiture électrique. Mais, pour profiter de cette offre, il ne faudra pas non plus rouler plus de 10.000 ou 15.000 kilomètres par an. Enfin, il n'est pas sûr que cette offre, proposée pour une durée de 5 ans, comprenne les frais d'entretien et de recharge du véhicule. Le ministre des Transports pense que ce leasing social devrait concerner environ 100.000 personnes. Les conducteurs intéressés par la mesure devraient se voir proposer, en priorité, des véhicules électriques élaborés en France. Ce qui permettrait de doper la production française et d'assurer une meilleure place à notre pays dans un marché très concurrentiel, dominé par la Chine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/3/20232 minutes, 24 seconds
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Que sait-on de la location de véhicules électriques à 100 euros ?

Dans le projet de planification écologique qu'il vient de présenter, dont l'objectif est de réduire l'empreinte carbone de notre pays, Emmanuel Macron a mis en avant les véhicules électriques, plus respectueux de l'environnement.En 2023, dans un marché qui repart à la hausse, la part des voitures électriques devrait être d'environ 15 %. Le problème est qu'elles ne sont pas accessibles à toutes les bourses.En effet, et même s'ils tendent un peu à baisser, les prix des véhicules électriques restent encore élevés. C'est pourquoi le Président de la République confirme la mise en place, sans doute dès 2024, d'un leasing social, proposé aux futurs propriétaires de voitures électriques.Une offre sous conditionsOn sait que le leasing, appelé aussi location avec option d'achat, est une location de longue durée, au terme de laquelle le locataire reconduit le contrat, rend le véhicule ou l'achète.Mais il s'agit ici d'une forme nouvelle de ce système, puisque ce leasing est qualifié de "social". Il est en effet destiné à des personnes aux revenus modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter une voiture électrique.De fait, elles pourront désormais louer, pour 100 euros par mois, un véhicule électrique. À condition, toutefois, qu'elles satisfassent à certaines conditions. En premier lieu, les revenus des personnes intéressées ne devront pas dépasser un certain plafond.C'est en effet l'objectif même de la mesure : s'adresser en priorité à des automobilistes dont les ressources ne leur permettent pas d'acquérir une voiture électrique.Mais, pour profiter de cette offre, il ne faudra pas non plus rouler plus de 10.000 ou 15.000 kilomètres par an. Enfin, il n'est pas sûr que cette offre, proposée pour une durée de 5 ans, comprenne les frais d'entretien et de recharge du véhicule. Le ministre des Transports pense que ce leasing social devrait concerner environ 100.000 personnes.Les conducteurs intéressés par la mesure devraient se voir proposer, en priorité, des véhicules électriques élaborés en France. Ce qui permettrait de doper la production française et d'assurer une meilleure place à notre pays dans un marché très concurrentiel, dominé par la Chine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/20231 minute, 54 seconds
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Pourquoi les pompes à chaleur ont-elles le vent en poupe ?

Soucieux d'accélérer la transition énergétique dans notre pays, le Président de la République vient de présenter son projet de "planification écologique". L'objectif est de réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre en France. Parmi les mesures annoncées par le chef de l'État figure, en bonne place, la promotion des pompes à chaleur. Il veut en augmenter la production de manière significative. En effet, il est question d'en fabriquer un million d'ici 2027, ce qui représente environ le triple de la production actuelle. Et elles devraient, pour une part plus notable, être produites en France, dans le cadre d'une véritable filière industrielle nationale. Un bilan écologique bien meilleur Mais pourquoi un tel engouement pour les pompes à chaleur ? Si elles ont le vent en poupe, c'est qu'elles apparaissent comme un mode de chauffage plus écologique. Rappelons en effet que ces appareils puisent dans l'air, l'eau ou le sol une énergie qu'ils réchauffent et restituent dans le logement. Il s'agit donc d'une énergie gratuite et renouvelable. Ils n'émettent donc pas de CO2 et représentent, de ce fait, un atout majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Par ailleurs, si l'installation de la pompe à chaleur peut, selon le modèle choisi, représenter un investissement non négligeable, ce mode de chauffage permet, à long terme, de réaliser de véritables économies d'énergie. Quelques inconvénients malgré tout Cependant, et même si son usage est encouragé par le gouvernement, la pompe à chaleur peut présenter quelques inconvénients. Ainsi, dans un récent dossier, une association de consommateurs rapporte les nombreux témoignages de personnes se plaignant de la difficulté à mobiliser les aides prévues ou du manque de rentabilité d'un tel équipement. Par ailleurs, l'efficacité de la pompe à chaleur, en termes de chauffage, ne semble pas toujours évidente, ce qui s'explique cependant, dans de nombreux cas, par une isolation insuffisante du logement ou une installation défectueuse. D'où l'intérêt de faire appel à des techniciens Reconnus garants de l'environnement (RGE), condition indispensable pour toucher des aides. Certains considèrent aussi le bruit produit par l'unité extérieure de l'appareil comme un problème gênant. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/2/20232 minutes, 30 seconds
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Pourquoi les pompes à chaleur ont-elles le vent en poupe ?

Soucieux d'accélérer la transition énergétique dans notre pays, le Président de la République vient de présenter son projet de "planification écologique". L'objectif est de réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre en France.Parmi les mesures annoncées par le chef de l'État figure, en bonne place, la promotion des pompes à chaleur. Il veut en augmenter la production de manière significative.En effet, il est question d'en fabriquer un million d'ici 2027, ce qui représente environ le triple de la production actuelle. Et elles devraient, pour une part plus notable, être produites en France, dans le cadre d'une véritable filière industrielle nationale.Un bilan écologique bien meilleurMais pourquoi un tel engouement pour les pompes à chaleur ? Si elles ont le vent en poupe, c'est qu'elles apparaissent comme un mode de chauffage plus écologique.Rappelons en effet que ces appareils puisent dans l'air, l'eau ou le sol une énergie qu'ils réchauffent et restituent dans le logement. Il s'agit donc d'une énergie gratuite et renouvelable.Ils n'émettent donc pas de CO2 et représentent, de ce fait, un atout majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Par ailleurs, si l'installation de la pompe à chaleur peut, selon le modèle choisi, représenter un investissement non négligeable, ce mode de chauffage permet, à long terme, de réaliser de véritables économies d'énergie.Quelques inconvénients malgré toutCependant, et même si son usage est encouragé par le gouvernement, la pompe à chaleur peut présenter quelques inconvénients. Ainsi, dans un récent dossier, une association de consommateurs rapporte les nombreux témoignages de personnes se plaignant de la difficulté à mobiliser les aides prévues ou du manque de rentabilité d'un tel équipement.Par ailleurs, l'efficacité de la pompe à chaleur, en termes de chauffage, ne semble pas toujours évidente, ce qui s'explique cependant, dans de nombreux cas, par une isolation insuffisante du logement ou une installation défectueuse. D'où l'intérêt de faire appel à des techniciens Reconnus garants de l'environnement (RGE), condition indispensable pour toucher des aides.Certains considèrent aussi le bruit produit par l'unité extérieure de l'appareil comme un problème gênant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/20232 minutes
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Peut-on louer son bien à une entreprise ?

Si vous vous lancez dans l'investissement locatif, vous pensez sans doute louer votre bien à des particuliers. Mais ce n'est pas la seule option. En effet, vous pouvez louer votre logement à une entreprise. Elle pourra ainsi proposer des logements de fonction à des collaborateurs mutés ou suivant un stage ou une formation. Ils y resteront quelques semaines ou pour une période plus longue. L'accord étant passé, non avec une personne physique, mais avec une personne morale, ce type de location obéit à des règles particulières. En effet, il n'est pas régi par la loi de 1989, qui encadre la location destinée aux particuliers. Les conditions sont ici bien plus souples. Ainsi, le propriétaire du logement n'est pas obligé de respecter un bail minimum de trois ans pour la location nue. De même, il peut fixer librement la durée de la période de préavis et le moment où elle peut intervenir. Les propriétaires intéressés peuvent s'adresser à certaines agences, spécialisées dans la location aux entreprises. De réels avantages pour le propriétaire De telles clauses sont déjà intéressantes pour les propriétaires. Mais ce type de location comporte encore d'autres avantages. En premier lieu, le loyer peut être fixé librement. En effet, les logements de fonction ne sont pas concernés par les dispositions portant sur le plafonnement des loyers. Bien entendu, le propriétaire soucieux de trouver un locataire aura tout intérêt à négocier avec l'entreprise un loyer qui lui paraisse raisonnable. Une fois le contrat conclu entre les deux parties, c'est l'entreprise qui se charge du reste. Il lui incombe en effet de trouver des occupants, de nettoyer le logement et de le remettre en état au départ du locataire. Ce qu'il est souvent plus facile d'obtenir d'une entreprise que d'un particulier. Enfin, le propriétaire se fera moins de souci à propos du paiement du loyer. À moins, bien sûr, que l'entreprise ne soit dans une situation délicate. De son côté, l'entreprise est en droit de se voir proposer un logement aux normes et pour lequel tous les diagnostics obligatoires ont été réalisés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20232 minutes, 14 seconds
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Peut-on louer son bien à une entreprise ?

Si vous vous lancez dans l'investissement locatif, vous pensez sans doute louer votre bien à des particuliers. Mais ce n'est pas la seule option. En effet, vous pouvez louer votre logement à une entreprise.Elle pourra ainsi proposer des logements de fonction à des collaborateurs mutés ou suivant un stage ou une formation. Ils y resteront quelques semaines ou pour une période plus longue.L'accord étant passé, non avec une personne physique, mais avec une personne morale, ce type de location obéit à des règles particulières. En effet, il n'est pas régi par la loi de 1989, qui encadre la location destinée aux particuliers.Les conditions sont ici bien plus souples. Ainsi, le propriétaire du logement n'est pas obligé de respecter un bail minimum de trois ans pour la location nue. De même, il peut fixer librement la durée de la période de préavis et le moment où elle peut intervenir.Les propriétaires intéressés peuvent s'adresser à certaines agences, spécialisées dans la location aux entreprises.De réels avantages pour le propriétaireDe telles clauses sont déjà intéressantes pour les propriétaires. Mais ce type de location comporte encore d'autres avantages.En premier lieu, le loyer peut être fixé librement. En effet, les logements de fonction ne sont pas concernés par les dispositions portant sur le plafonnement des loyers. Bien entendu, le propriétaire soucieux de trouver un locataire aura tout intérêt à négocier avec l'entreprise un loyer qui lui paraisse raisonnable.Une fois le contrat conclu entre les deux parties, c'est l'entreprise qui se charge du reste. Il lui incombe en effet de trouver des occupants, de nettoyer le logement et de le remettre en état au départ du locataire. Ce qu'il est souvent plus facile d'obtenir d'une entreprise que d'un particulier.Enfin, le propriétaire se fera moins de souci à propos du paiement du loyer. À moins, bien sûr, que l'entreprise ne soit dans une situation délicate.De son côté, l'entreprise est en droit de se voir proposer un logement aux normes et pour lequel tous les diagnostics obligatoires ont été réalisés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/28/20231 minute, 44 seconds
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Comment la loi Chatel de 2008 peut vous faire faire des économies ?

Soucieux de faire une démarche ou de demander un renseignement, les consommateurs sont souvent amenés à composer des numéros surtaxés. Autant d'appels qui alourdissent leur facture de téléphone. La loi du 4 août 2008, dite loi Chatel, dont les dispositions ont été reprises dans le Code de la consommation, avait pour objet de réglementer le secteur et donc de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs. De fait, cette loi imposait aux administrations, aux services publics et, de manière générale, aux professionnels ayant des particuliers comme clients la mise en service d'un numéro de téléphone non surtaxé. Ce numéro devait notamment être utilisé pour le suivi des commandes et les réclamations, pour lesquels les numéros surtaxés sont interdits. Cette interdiction ne joue pas si l'appel a un autre but. Un arrêté précise par ailleurs que la nature de l'appel surtaxé, et son coût, doivent être annoncés clairement par un message, gratuit pour le consommateur et placé en début d'appel. Quelques limites La loi Chatel représente un incontestable progrès par rapport à la situation précédente. Elle propose en effet un numéro non surtaxé aux clients désireux de faire une réclamation ou de se renseigner sur l'exécution d'un contrat. Cette mesure leur permet donc de faire de réelles économies. Encore faut-il que les consommateurs trouvent le bon numéro. Car ils peuvent aussi composer un numéro surtaxé, que les professionnels ont le droit d'ajouter au numéro gratuit. Et, comme on peut s'en douter, ce n'est pas celui-ci qui est le plus mis en avant. En effet, sur Internet, les moteurs de recherche vont privilégier les numéros surtaxés. Il est vrai que le message préalable doit informer le consommateur de la nature du numéro qu'il a composé. Aussi a-t-il intérêt à raccrocher aussitôt s'il ne veut pas voir se gonfler sa note de téléphone. Un autre oubli, volontaire ou non, limite aussi la portée de la loi Chatel. En effet, elle ne concerne pas tous es consommateurs, mais seulement les particuliers. Ainsi, les entreprises ne traitant qu'avec des clients professionnels ne sont pas tenues de mettre en place des numéros non surtaxés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20232 minutes, 27 seconds
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Comment la loi Chatel de 2008 peut vous faire faire des économies ?

Soucieux de faire une démarche ou de demander un renseignement, les consommateurs sont souvent amenés à composer des numéros surtaxés. Autant d'appels qui alourdissent leur facture de téléphone.La loi du 4 août 2008, dite loi Chatel, dont les dispositions ont été reprises dans le Code de la consommation, avait pour objet de réglementer le secteur et donc de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs.De fait, cette loi imposait aux administrations, aux services publics et, de manière générale, aux professionnels ayant des particuliers comme clients la mise en service d'un numéro de téléphone non surtaxé.Ce numéro devait notamment être utilisé pour le suivi des commandes et les réclamations, pour lesquels les numéros surtaxés sont interdits. Cette interdiction ne joue pas si l'appel a un autre but.Un arrêté précise par ailleurs que la nature de l'appel surtaxé, et son coût, doivent être annoncés clairement par un message, gratuit pour le consommateur et placé en début d'appel.Quelques limitesLa loi Chatel représente un incontestable progrès par rapport à la situation précédente. Elle propose en effet un numéro non surtaxé aux clients désireux de faire une réclamation ou de se renseigner sur l'exécution d'un contrat.Cette mesure leur permet donc de faire de réelles économies. Encore faut-il que les consommateurs trouvent le bon numéro. Car ils peuvent aussi composer un numéro surtaxé, que les professionnels ont le droit d'ajouter au numéro gratuit.Et, comme on peut s'en douter, ce n'est pas celui-ci qui est le plus mis en avant. En effet, sur Internet, les moteurs de recherche vont privilégier les numéros surtaxés.Il est vrai que le message préalable doit informer le consommateur de la nature du numéro qu'il a composé. Aussi a-t-il intérêt à raccrocher aussitôt s'il ne veut pas voir se gonfler sa note de téléphone.Un autre oubli, volontaire ou non, limite aussi la portée de la loi Chatel. En effet, elle ne concerne pas tous es consommateurs, mais seulement les particuliers. Ainsi, les entreprises ne traitant qu'avec des clients professionnels ne sont pas tenues de mettre en place des numéros non surtaxés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/20231 minute, 57 seconds
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Pouvez-vous être exonéré de taxe foncière ?

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d'habitation touchant la résidence principale est supprimée pour tous les contribuables. De ce fait, la taxe foncière devient une des principales ressources des municipalités. Dès lors, on peut comprendre que, d'après l'Association des maires de France, près de 20 % des villes de plus de 40.000 habitants songent à l'augmenter en 2023. Titulaires de minima sociaux et personnes âgées Certaines personnes, cependant, peuvent se voir exonérer de taxe foncière. Il s'agit d'abord des titulaires de certaines prestations sociales. C'est notamment le cas des personnes recevant l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI). Dans ces deux cas, l'exonération est accordée sans condition de ressources. En revanche, les revenus des titulaires de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH), qui ont également droit à cette exonération, sont pris en compte. L'âge est également un facteur pris en considération. Ainsi, les contribuables âgés de plus de 75 ans peuvent être exonérés de taxe foncière. À condition, toutefois, que leurs revenus ne dépassent pas un certain plafond. Il est plus élevé pour la première part que pour chaque demi part supplémentaire. Même si ce plafond est dépassé, l'exonération peut être encore accordée pour deux ans. Il est à noter que, dans un couple, l'âge ou le handicap d'un seul des deux conjoints suffisent à donner droit à cet avantage. Les autres cas d'exonération D'autres personnes encore peuvent bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. En effet, les propriétaires de logements neufs ont droit à une exonération durant les deux ans qui suivent l'achèvement des travaux. L'exonération est accordée aussi bien aux personnes ayant acheté un logement neuf qu'à celles ayant eu recours à la vente en l'état futur d'achèvement (VEFA). Sont aussi éligibles les logements ayant fait l'objet de gros travaux de rénovation. Certaines villes, assez peu nombreuses pour l'instant, exonèrent également de taxe foncière les propriétaires entreprenant d'importants travaux de rénovation énergétique. Dans ce cas, l'exonération peut être accordée pour une durée de trois ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/26/20232 minutes, 24 seconds
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Pouvez-vous être exonéré de taxe foncière ?

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d'habitation touchant la résidence principale est supprimée pour tous les contribuables. De ce fait, la taxe foncière devient une des principales ressources des municipalités.Dès lors, on peut comprendre que, d'après l'Association des maires de France, près de 20 % des villes de plus de 40.000 habitants songent à l'augmenter en 2023.Titulaires de minima sociaux et personnes âgéesCertaines personnes, cependant, peuvent se voir exonérer de taxe foncière. Il s'agit d'abord des titulaires de certaines prestations sociales.C'est notamment le cas des personnes recevant l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou l'Allocation supplémentaire d'invalidité (ASI). Dans ces deux cas, l'exonération est accordée sans condition de ressources.En revanche, les revenus des titulaires de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH), qui ont également droit à cette exonération, sont pris en compte.L'âge est également un facteur pris en considération. Ainsi, les contribuables âgés de plus de 75 ans peuvent être exonérés de taxe foncière. À condition, toutefois, que leurs revenus ne dépassent pas un certain plafond. Il est plus élevé pour la première part que pour chaque demi part supplémentaire.Même si ce plafond est dépassé, l'exonération peut être encore accordée pour deux ans. Il est à noter que, dans un couple, l'âge ou le handicap d'un seul des deux conjoints suffisent à donner droit à cet avantage.Les autres cas d'exonérationD'autres personnes encore peuvent bénéficier d'une exonération de la taxe foncière. En effet, les propriétaires de logements neufs ont droit à une exonération durant les deux ans qui suivent l'achèvement des travaux.L'exonération est accordée aussi bien aux personnes ayant acheté un logement neuf qu'à celles ayant eu recours à la vente en l'état futur d'achèvement (VEFA). Sont aussi éligibles les logements ayant fait l'objet de gros travaux de rénovation.Certaines villes, assez peu nombreuses pour l'instant, exonèrent également de taxe foncière les propriétaires entreprenant d'importants travaux de rénovation énergétique. Dans ce cas, l'exonération peut être accordée pour une durée de trois ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/20231 minute, 54 seconds
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Combien assurer son chien ou son chat coûte-t-il ?

La plupart des propriétaires d'animaux de compagnie sont très attentifs à leur santé. Mais ils savent qu'aucune Sécurité sociale ne prendra en charge les frais qu'elle nécessite. C'est pourquoi ils sont amenés à souscrire des assurances spécifiques, qui remboursent en partie les dépenses engagées. L'étendue de la couverture dépend d'abord de l'option choisie. Ainsi, les contrats de base ne couvrent généralement qu'un seul risque important. Il peut s'agir par exemple de la maladie ou d'un accident. Un tel contrat peu coûter de 5 à 30 euros par mois. De leur côté, les formules intermédiaires prennent en charge les frais relatifs à une maladie comme à un accident, couvrant parfois, en plus, les dépenses nécessitées par certains examens. Pour ces contrats un peu plus chers, il en coûtera entre 15 et 30 ou 40 euros par mois. Enfin, les contrats les plus complets, qui coûtent entre 30 et 50 euros, parfois bien plus, ont le même niveau de couverture que les formules intermédiaires, à quoi s'ajoutent d'autres prestations, comme les frais de vaccination, de stérilisation ou même ceux relatifs à l'euthanasie et à l'inhumation de l'animal. ...Mais aussi d'autres critères Quelle que soit l'option choisie, les assureurs peuvent faire varier leurs tarifs en fonction de certains éléments. Ils font ainsi valoir que les chiens ou les chats appartenant à certaines races sont plus fragiles. Comme ils prennent un plus grand risque en les assurant, ils augmentent leurs prix. Ils font la même chose pour les chiens de grande taille, dont l'espérance de vie est souvent plus courte. De même, un animal âgé ou en mauvaise santé sera assuré à des tarifs plus élevés. Quelle que soit la formule choisie, n'oubliez pas non plus que certains assureurs pratiquent des franchises. Il est toujours possible de négocier pour en faire baisser le montant ou même, dans certains cas, les annuler. Un certain montant sera donc laissé à votre charge. Enfin, les remboursements prévus sont souvent limités. En fonction du contrat, cependant, le plafond prévu peut aller, en moyenne, de 1.000 à 7.000 euros par an. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/25/20232 minutes, 26 seconds
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Combien assurer son chien ou son chat coûte-t-il ?

La plupart des propriétaires d'animaux de compagnie sont très attentifs à leur santé. Mais ils savent qu'aucune Sécurité sociale ne prendra en charge les frais qu'elle nécessite.C'est pourquoi ils sont amenés à souscrire des assurances spécifiques, qui remboursent en partie les dépenses engagées. L'étendue de la couverture dépend d'abord de l'option choisie.Ainsi, les contrats de base ne couvrent généralement qu'un seul risque important. Il peut s'agir par exemple de la maladie ou d'un accident. Un tel contrat peu coûter de 5 à 30 euros par mois.De leur côté, les formules intermédiaires prennent en charge les frais relatifs à une maladie comme à un accident, couvrant parfois, en plus, les dépenses nécessitées par certains examens. Pour ces contrats un peu plus chers, il en coûtera entre 15 et 30 ou 40 euros par mois.Enfin, les contrats les plus complets, qui coûtent entre 30 et 50 euros, parfois bien plus, ont le même niveau de couverture que les formules intermédiaires, à quoi s'ajoutent d'autres prestations, comme les frais de vaccination, de stérilisation ou même ceux relatifs à l'euthanasie et à l'inhumation de l'animal....Mais aussi d'autres critèresQuelle que soit l'option choisie, les assureurs peuvent faire varier leurs tarifs en fonction de certains éléments. Ils font ainsi valoir que les chiens ou les chats appartenant à certaines races sont plus fragiles.Comme ils prennent un plus grand risque en les assurant, ils augmentent leurs prix. Ils font la même chose pour les chiens de grande taille, dont l'espérance de vie est souvent plus courte. De même, un animal âgé ou en mauvaise santé sera assuré à des tarifs plus élevés.Quelle que soit la formule choisie, n'oubliez pas non plus que certains assureurs pratiquent des franchises. Il est toujours possible de négocier pour en faire baisser le montant ou même, dans certains cas, les annuler. Un certain montant sera donc laissé à votre charge. Enfin, les remboursements prévus sont souvent limités.En fonction du contrat, cependant, le plafond prévu peut aller, en moyenne, de 1.000 à 7.000 euros par an. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/20231 minute, 56 seconds
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Combien les enfants touchent-ils comme argent de poche ?

Pour les parents aussi, la rentrée scolaire peut être le moment de prendre certaines décisions. Comme celle de donner ou non de l'argent de poche à leurs enfants. Par là, on entend une somme régulière et versée à échéance fixe, et non pas quelques pièces ou billets distribués de temps à autre. D'après une récente étude, environ la moitié des parents donneraient ainsi de l'argent de poche à leurs enfants. Le moment choisi peut être celui de l'entrée au collège ou au lycée, qui marque une nouvelle étape dans leur vie. Il ne s'agirait pas seulement de faire plaisir à ses enfants. Cette libéralité aurait aussi un but éducatif. Elle apprendrait aux enfants à gérer un budget et donc à acquérir peu à peu davantage d'autonomie. Une moyenne qui cache des disparités Si l'on en croit un récent baromètre, les parents auraient donné, en 2022, 33 euros d'argent de poche à leurs enfants, qui le toucheraient à partir de 10 ans. Une somme qui progresse de deux euros par apport à 2021 et de trois euros par rapport à 2020. Ce chiffre n'est cependant qu'une moyenne, qui cache de nombreuses disparités. La première tient à l'âge. Comme on pouvait s'en douter, les enfants plus âgés sont mieux pourvus. Ainsi, les enfants de 10 à 12 ans recevraient 23 euros, ceux de 12 à 14 ans 26 euros et les adolescents de 14 à 16 ans 31 euros. Quant à ceux qui ont dépassé 18 ans, ils peuvent compter sur une somme mensuelle de 45 euros. Mais les écarts sont aussi régionaux. En effet, les enfants vivant en Corse toucheraient 50 euros par mois d'argent de poche alors qu'en Bretagne et en Normandie ils devraient se contenter de 28 euros. La somme octroyée dépend aussi de celui qui la donne. En effet, les pères, plus généreux, donneraient à leurs enfants 8 euros de plus que les mères. Une mauvaise nouvelle pour les enfants car, dans près de 70 % des cas, ce sont ces dernières qui gèrent le budget familial. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/24/20232 minutes, 12 seconds
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Combien les enfants touchent-ils comme argent de poche ?

Pour les parents aussi, la rentrée scolaire peut être le moment de prendre certaines décisions. Comme celle de donner ou non de l'argent de poche à leurs enfants.Par là, on entend une somme régulière et versée à échéance fixe, et non pas quelques pièces ou billets distribués de temps à autre. D'après une récente étude, environ la moitié des parents donneraient ainsi de l'argent de poche à leurs enfants.Le moment choisi peut être celui de l'entrée au collège ou au lycée, qui marque une nouvelle étape dans leur vie. Il ne s'agirait pas seulement de faire plaisir à ses enfants.Cette libéralité aurait aussi un but éducatif. Elle apprendrait aux enfants à gérer un budget et donc à acquérir peu à peu davantage d'autonomie.Une moyenne qui cache des disparitésSi l'on en croit un récent baromètre, les parents auraient donné, en 2022, 33 euros d'argent de poche à leurs enfants, qui le toucheraient à partir de 10 ans. Une somme qui progresse de deux euros par apport à 2021 et de trois euros par rapport à 2020.Ce chiffre n'est cependant qu'une moyenne, qui cache de nombreuses disparités. La première tient à l'âge. Comme on pouvait s'en douter, les enfants plus âgés sont mieux pourvus.Ainsi, les enfants de 10 à 12 ans recevraient 23 euros, ceux de 12 à 14 ans 26 euros et les adolescents de 14 à 16 ans 31 euros. Quant à ceux qui ont dépassé 18 ans, ils peuvent compter sur une somme mensuelle de 45 euros.Mais les écarts sont aussi régionaux. En effet, les enfants vivant en Corse toucheraient 50 euros par mois d'argent de poche alors qu'en Bretagne et en Normandie ils devraient se contenter de 28 euros.La somme octroyée dépend aussi de celui qui la donne. En effet, les pères, plus généreux, donneraient à leurs enfants 8 euros de plus que les mères. Une mauvaise nouvelle pour les enfants car, dans près de 70 % des cas, ce sont ces dernières qui gèrent le budget familial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/24/20231 minute, 42 seconds
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Quel pays européen majeur est en récession ?

Le contexte économique mondial reste très tendu, en Europe comme ailleurs. Même l'Allemagne, qui demeure la première économie du vieux continent, n'échappe pas à la règle. En effet, les chiffres ne sont guère encourageants. La production industrielle a encore reculé de 1,5 % en juin dernier, après avoir baissé de 0,1 % en mai. Un fléchissement plus important que prévu, les experts ne s'attendant qu'à un recul de 0,5 %. Sur un an, la production industrielle a donc subi une diminution de 1,7 %. L'Allemagne verrait même son PIB reculer de 0,4 % au premier trimestre de cette année, après une baisse de 0,5 % à la fin de l'année dernière. Même si Bruxelles est plus optimiste pour 2024, tablant sur une progression de 1,1 % du PIB, elle pense donc que l'Allemagne pourrait entrer en récession au cours de cette année 2023. Les causes des difficultés présentes Comment expliquer qu'un pays connu pour la solidité de son économie puisse connaître des résultats aussi médiocres ? La première explication tient au contexte général, auquel l'Allemagne n'échappe pas plus que les autres pays. Et ce contexte est marqué par une forte inflation, liée notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine. En 2022, elle a atteint un niveau record, s'établissant à près de 8 %. Même si l'inflation a commencé à reculer depuis le début de cette année, elle a incité les Allemands à puiser dans leur épargne et à moins dépenser. Cette baisse de la consommation intérieure est l'une des causes majeures des difficultés économiques du pays. Mais d'autres facteurs inquiètent les entreprises allemandes. À commencer par la hausse des coûts de l'énergie, due aussi en partie au conflit ukrainien. Par ailleurs, la progression des taux d'intérêt, initiée par la Banque centrale européenne, rend l'argent plus cher et compromet la trésorerie des entreprises. D'autres éléments sont encore à prendre en compte pour expliquer ce début de récession, comme la réduction des primes accordées aux acheteurs de véhicules neufs électriques ou hybrides ou le fléchissement des exportations, notamment vers la Chine ou les États-Unis. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20232 minutes, 32 seconds
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Quel pays européen majeur est en récession ?

Le contexte économique mondial reste très tendu, en Europe comme ailleurs. Même l'Allemagne, qui demeure la première économie du vieux continent, n'échappe pas à la règle.En effet, les chiffres ne sont guère encourageants. La production industrielle a encore reculé de 1,5 % en juin dernier, après avoir baissé de 0,1 % en mai. Un fléchissement plus important que prévu, les experts ne s'attendant qu'à un recul de 0,5 %.Sur un an, la production industrielle a donc subi une diminution de 1,7 %. L'Allemagne verrait même son PIB reculer de 0,4 % au premier trimestre de cette année, après une baisse de 0,5 % à la fin de l'année dernière.Même si Bruxelles est plus optimiste pour 2024, tablant sur une progression de 1,1 % du PIB, elle pense donc que l'Allemagne pourrait entrer en récession au cours de cette année 2023.Les causes des difficultés présentesComment expliquer qu'un pays connu pour la solidité de son économie puisse connaître des résultats aussi médiocres ?La première explication tient au contexte général, auquel l'Allemagne n'échappe pas plus que les autres pays. Et ce contexte est marqué par une forte inflation, liée notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine.En 2022, elle a atteint un niveau record, s'établissant à près de 8 %. Même si l'inflation a commencé à reculer depuis le début de cette année, elle a incité les Allemands à puiser dans leur épargne et à moins dépenser.Cette baisse de la consommation intérieure est l'une des causes majeures des difficultés économiques du pays. Mais d'autres facteurs inquiètent les entreprises allemandes.À commencer par la hausse des coûts de l'énergie, due aussi en partie au conflit ukrainien. Par ailleurs, la progression des taux d'intérêt, initiée par la Banque centrale européenne, rend l'argent plus cher et compromet la trésorerie des entreprises.D'autres éléments sont encore à prendre en compte pour expliquer ce début de récession, comme la réduction des primes accordées aux acheteurs de véhicules neufs électriques ou hybrides ou le fléchissement des exportations, notamment vers la Chine ou les États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/21/20232 minutes, 2 seconds
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Quel service Ikea refuse souvent d'offrir malgré la loi ?

Pour découvrir toutes les réponses aux questions citées en fin d'épisode: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/51298 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cDovL2Nob3Nlc2FzYXZvaXIubGlic3luLmNvbS9yc3M%3D ------------------------------------------------------ De nos jours, les pouvoirs publics comme la majorité des acteurs économiques ont conscience qu'il faut ménager la planète. La promotion de l'économie circulaire en est un des meilleurs moyens. Elle encourage un mode de production et de consommation qui évite le gaspillage et préserve les ressources de la planète. Son adoption semble d'autant plus urgente que les Français généraient déjà, en 2018, plus de 340 millions de tonnes de déchets chaque année, ce qui représentait environ 5 tonnes par habitant et par an. Aussi l'État a-t-il pris des mesures pour lutter contre de telles pratiques. Ainsi, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), adoptée en juillet dernier, impose-t-elle de nouvelles obligations aux acteurs économiques. Désormais, en effet, les enseignes commerciales doivent proposer à leurs clients une solution de reprise gratuite pour leurs appareils ou leurs meubles. S'ils achètent un nouveau meuble, par exemple, l'ancien est donc repris et recyclé. Une enseigne qui ne joue pas le jeu Les entreprises sont donc contraintes de jouer le jeu. C'est ce qu'a semblé faire Ikea, la célèbre enseigne de mobilier et d'objets de décoration. Sur son site, elle se fait même le défenseur convaincu de l'économie circulaire. Et elle annonce clairement à ses clients qu'elle reprendra gratuitement leurs anciens meubles. Dans la réalité, cependant, les choses ne se passent pas toujours ainsi. En effet, des clients venant d'acheter un canapé en on fait l'amère expérience. Plusieurs d'entre eux ont indiqué que, si Ikea leur avait bien livré le canapé neuf, ses services n'avaient pas procédé à l'enlèvement de l'ancien. Les clients ont attendu en vain que l'on vienne reprendre leur canapé ou se sont heurtés à un refus catégorique. Parfois, les clients ont du mal à joindre le service après vente ou ils se heurtent au mauvais vouloir des livreurs, qui évoquent, par exemple, un camion déjà plein. Et les canapés ne sont pas les seuls meubles concernés. Les associations de consommateurs dénoncent de telles pratiques, et rappellent qu'elles sont contraires à la loi. Quant aux responsables d'Ikea, ils n'ont encore fait aucun commentaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20232 minutes, 58 seconds
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Quel service Ikea refuse souvent d'offrir malgré la loi ?

Pour découvrir toutes les réponses aux questions citées en fin d'épisode:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Deezer:https://www.deezer.com/fr/show/51298Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cDovL2Nob3Nlc2FzYXZvaXIubGlic3luLmNvbS9yc3M%3D------------------------------------------------------De nos jours, les pouvoirs publics comme la majorité des acteurs économiques ont conscience qu'il faut ménager la planète. La promotion de l'économie circulaire en est un des meilleurs moyens.Elle encourage un mode de production et de consommation qui évite le gaspillage et préserve les ressources de la planète. Son adoption semble d'autant plus urgente que les Français généraient déjà, en 2018, plus de 340 millions de tonnes de déchets chaque année, ce qui représentait environ 5 tonnes par habitant et par an.Aussi l'État a-t-il pris des mesures pour lutter contre de telles pratiques. Ainsi, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec), adoptée en juillet dernier, impose-t-elle de nouvelles obligations aux acteurs économiques.Désormais, en effet, les enseignes commerciales doivent proposer à leurs clients une solution de reprise gratuite pour leurs appareils ou leurs meubles. S'ils achètent un nouveau meuble, par exemple, l'ancien est donc repris et recyclé.Une enseigne qui ne joue pas le jeuLes entreprises sont donc contraintes de jouer le jeu. C'est ce qu'a semblé faire Ikea, la célèbre enseigne de mobilier et d'objets de décoration. Sur son site, elle se fait même le défenseur convaincu de l'économie circulaire.Et elle annonce clairement à ses clients qu'elle reprendra gratuitement leurs anciens meubles. Dans la réalité, cependant, les choses ne se passent pas toujours ainsi. En effet, des clients venant d'acheter un canapé en on fait l'amère expérience.Plusieurs d'entre eux ont indiqué que, si Ikea leur avait bien livré le canapé neuf, ses services n'avaient pas procédé à l'enlèvement de l'ancien. Les clients ont attendu en vain que l'on vienne reprendre leur canapé ou se sont heurtés à un refus catégorique.Parfois, les clients ont du mal à joindre le service après vente ou ils se heurtent au mauvais vouloir des livreurs, qui évoquent, par exemple, un camion déjà plein.Et les canapés ne sont pas les seuls meubles concernés. Les associations de consommateurs dénoncent de telles pratiques, et rappellent qu'elles sont contraires à la loi. Quant aux responsables d'Ikea, ils n'ont encore fait aucun commentaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/20232 minutes, 28 seconds
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Comment certaines zones commerciales vont-elles être transformées ?

Construites dans les années 1960, les vastes zones commerciales qui s'étendent à l'entrée des villes se ressemblent toutes : façades en tôle ondulée, immenses parkings, espaces bétonnés. Il y en aurait environ 1.500, qui couvrent pas moins de 500.000 km2, soit cinq fois la superficie de la capitale. Aujourd'hui, ces zones commerciales concentrent les critiques. En effet, ces lourdes constructions sans âme, environnées de panneaux publicitaires, sont devenues, pour certains, le symbole de ce qu'ils appellent la "France moche". Par ailleurs, ces édifices sont très mal isolés et les parkings qui les entourent conservent la chaleur. Enfin, les sols sur lesquels sont bâtis ces ensembles commerciaux ont subi une préparation qui les rend imperméables. Une telle artificialisation des sols ne peut que favoriser les inondations. Des endroits transformés Les pouvoirs publics ont donc décidé d'initier un profond changement de ces espaces. Ils ont d'ores et déjà débloqué 24 millions d'euros. Cette somme servira à financer les projets des collectivités locales et à prendre en charge les éventuels déficits provoqués par le remodelage de l'offre commerciale. Cette aide n'est qu'un début, l'État prévoyant un vaste plan de rénovation qui pourrait s'étaler sur quelques décennies. À quoi devraient ressembler les futures zones commerciales ? L'État envisage d'abord de faire la chasse au béton, qui concentre la chaleur et empêche l'eau de s'écouler dans le sol. Les bâtiments seraient donc végétalisés. Quant aux parkings, nul besoin de prévoir des arbres pour les ombrager, car ils seraient relégués au sous-sol. On veut aussi limiter l'usage de la voiture et réduire ainsi l'émission de gaz à effet de serre liée à la circulation automobile. La construction de logements sur place permettrait d'atteindre une partie de cet objectif, leurs occupants ne devant plus franchir qu'une faible distance pour se rendre dans la zone commerciale voisine. Dans le même ordre d'idées, ces futures zones commerciales devront être plus économes en matière d'énergie. Elles devront en effet réduire leur consommation de 40 % d'ici 2030 et de 50 % à l'horizon 2040. Enfin, la simplification des démarches administratives devrait faciliter l'installation des commerçants désireux d'ouvrir une boutique dans ces zones. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/19/20232 minutes, 42 seconds
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Comment certaines zones commerciales vont-elles être transformées ?

Construites dans les années 1960, les vastes zones commerciales qui s'étendent à l'entrée des villes se ressemblent toutes : façades en tôle ondulée, immenses parkings, espaces bétonnés.Il y en aurait environ 1.500, qui couvrent pas moins de 500.000 km2, soit cinq fois la superficie de la capitale. Aujourd'hui, ces zones commerciales concentrent les critiques.En effet, ces lourdes constructions sans âme, environnées de panneaux publicitaires, sont devenues, pour certains, le symbole de ce qu'ils appellent la "France moche". Par ailleurs, ces édifices sont très mal isolés et les parkings qui les entourent conservent la chaleur.Enfin, les sols sur lesquels sont bâtis ces ensembles commerciaux ont subi une préparation qui les rend imperméables. Une telle artificialisation des sols ne peut que favoriser les inondations.Des endroits transformésLes pouvoirs publics ont donc décidé d'initier un profond changement de ces espaces. Ils ont d'ores et déjà débloqué 24 millions d'euros. Cette somme servira à financer les projets des collectivités locales et à prendre en charge les éventuels déficits provoqués par le remodelage de l'offre commerciale.Cette aide n'est qu'un début, l'État prévoyant un vaste plan de rénovation qui pourrait s'étaler sur quelques décennies.À quoi devraient ressembler les futures zones commerciales ? L'État envisage d'abord de faire la chasse au béton, qui concentre la chaleur et empêche l'eau de s'écouler dans le sol.Les bâtiments seraient donc végétalisés. Quant aux parkings, nul besoin de prévoir des arbres pour les ombrager, car ils seraient relégués au sous-sol. On veut aussi limiter l'usage de la voiture et réduire ainsi l'émission de gaz à effet de serre liée à la circulation automobile.La construction de logements sur place permettrait d'atteindre une partie de cet objectif, leurs occupants ne devant plus franchir qu'une faible distance pour se rendre dans la zone commerciale voisine.Dans le même ordre d'idées, ces futures zones commerciales devront être plus économes en matière d'énergie. Elles devront en effet réduire leur consommation de 40 % d'ici 2030 et de 50 % à l'horizon 2040.Enfin, la simplification des démarches administratives devrait faciliter l'installation des commerçants désireux d'ouvrir une boutique dans ces zones. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/20232 minutes, 12 seconds
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Quels sont vos droits en cas de « surbooking » ?

Apparu dans les années 1980, le "surbooking" ou surréservation, est couramment pratiqué par les compagnies aériennes. Il consiste à vendre plus de billets que le nombre de sièges disponibles dans l'avion. Il permet aux compagnies de remplir au maximum les avions, même si des passagers se désistent. Contrairement à ce que l'on peut penser, le surbooking est légal. La compagnie peut donc refuser de vous prendre à bord. Elle recherche d'abord des personnes acceptant de ne pas embarquer sur le vol prévu. Si elle n'en trouve pas, elle refuse l'embarquement à d'autres passagers, souvent les derniers arrivés. C'est pour cela qu'il convient de se présenter en avance à l'aéroport. Les droits des passagers La pratique du surbooking est encadrée. En effet, le passager qui en est victime a des droits. De fait, la compagnie aérienne lui propose deux solutions. Elle offre d'abord au passager d'embarquer sur le prochain vol vers la même destination. Il doit se faire dans les mêmes conditions, notamment en termes d'horaires et d'escales. Par ailleurs, le prix ne doit pas être majoré. En attendant l'heure du vol, la compagnie doit prendre en charge certains frais des passagers. De fait, les dépenses liées aux repas et aux rafraîchissements, ainsi que deux appels ou envois de mails, sont remboursés. C'est aussi le cas des frais de transfert et d'hôtel si le vol n'est prévu que pour le lendemain. Mais le passager peut refuser cette solution. Dans ce cas, la compagnie est tenue de l'indemniser. Un document lui est remis, précisant les coordonnées de la compagnie. Il lui faudra donc, pour demander une indemnisation, adresser un courrier recommandé à l'adresse indiquée. Son montant dépend de la longueur du trajet prévu. Il est ainsi de 250 euros pour un vol de moins de 1.500 kilomètres, de 400 euros pour un trajet compris entre 1.500 et 3.500 kilomètres et de 600 euros pour un vol encore plus long, reliant l'Union européenne au reste du monde. Pour un vol de plus de 3.500 kilomètres au sein de l'UE, l'indemnité est de 400 euros. Il est à noter que cette indemnité est due même si la compagnie rembourse le billet. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/18/20232 minutes, 32 seconds
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Quels sont vos droits en cas de « surbooking » ?

Apparu dans les années 1980, le "surbooking" ou surréservation, est couramment pratiqué par les compagnies aériennes. Il consiste à vendre plus de billets que le nombre de sièges disponibles dans l'avion.Il permet aux compagnies de remplir au maximum les avions, même si des passagers se désistent. Contrairement à ce que l'on peut penser, le surbooking est légal. La compagnie peut donc refuser de vous prendre à bord.Elle recherche d'abord des personnes acceptant de ne pas embarquer sur le vol prévu. Si elle n'en trouve pas, elle refuse l'embarquement à d'autres passagers, souvent les derniers arrivés. C'est pour cela qu'il convient de se présenter en avance à l'aéroport.Les droits des passagersLa pratique du surbooking est encadrée. En effet, le passager qui en est victime a des droits. De fait, la compagnie aérienne lui propose deux solutions.Elle offre d'abord au passager d'embarquer sur le prochain vol vers la même destination. Il doit se faire dans les mêmes conditions, notamment en termes d'horaires et d'escales. Par ailleurs, le prix ne doit pas être majoré.En attendant l'heure du vol, la compagnie doit prendre en charge certains frais des passagers. De fait, les dépenses liées aux repas et aux rafraîchissements, ainsi que deux appels ou envois de mails, sont remboursés. C'est aussi le cas des frais de transfert et d'hôtel si le vol n'est prévu que pour le lendemain.Mais le passager peut refuser cette solution. Dans ce cas, la compagnie est tenue de l'indemniser. Un document lui est remis, précisant les coordonnées de la compagnie. Il lui faudra donc, pour demander une indemnisation, adresser un courrier recommandé à l'adresse indiquée.Son montant dépend de la longueur du trajet prévu. Il est ainsi de 250 euros pour un vol de moins de 1.500 kilomètres, de 400 euros pour un trajet compris entre 1.500 et 3.500 kilomètres et de 600 euros pour un vol encore plus long, reliant l'Union européenne au reste du monde. Pour un vol de plus de 3.500 kilomètres au sein de l'UE, l'indemnité est de 400 euros.Il est à noter que cette indemnité est due même si la compagnie rembourse le billet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/20232 minutes, 2 seconds
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Y a-t-il plus ou moins de millionnaires en France que par le passé ?

Les difficultés économiques de l'heure, liées notamment à l'inflation et aux conséquences de la guerre en Ukraine, n'affectent pas tous les Français. En effet, dans l'Hexagone, les millionnaires se portent plutôt bien. Certes, leur nombre, en 2022, n'a guère bougé par rapport à l'année précédente. En effet, seules 25 personnes supplémentaires ont franchi ce cap. Ce qui n'a pas empêché la France, en 2022, de dépasser le Japon. En effet, d'après l'édition 2023 d'un rapport sur la richesse mondiale, elle est devenue, en 2022, le troisième pays comportant le plus grand nombre de millionnaires, leur fortune étant exprimée en dollars. Notre pays en compte désormais 2,8 millions, ce qui représente près de 5 % des millionnaires vivant sur notre planète. La France surpasse donc le Japon, et aussi l'Allemagne, mais reste loin derrière les deux pays qui arrivent en tête de ce classement, les États-Unis et la Chine. En effet, le pays de l'oncle Sam accueille près de 23 millions de millionnaires, soit plus de 38 % du total. La parution de ces chiffres a provoqué l'irritation de l'opposition de gauche. En effet, elle met en parallèle les 2,8 millions de millionnaires français et les 10 millions de pauvres qui, selon elle, vivraient dans notre pays. Moins de millionnaires dans le monde Même si le nombre de millionnaires français a très peu augmenté en 2022, le chiffre est resté stable. La France ne s'inscrit donc pas dans la tendance mondiale, qui, en 2022, a vu le nombre de millionnaires baisser dans la plupart des pays. C'est ce qui s'est passé aux États-Unis, où le nombre de millionnaires a diminué de près de 2 millions. Même constat au Japon, qui, en 2022, comptait 466.000 millionnaires de moins, ou au Royaume-Uni, où près de 440.000 citoyens ont perdu ce statut envié. À l'échelle de la planète, le déficit" en millionnaires, si l'on peut dire, s'élève à 3,5 millions d'individus pour l'année 2022. Il ne restait plus alors qu'un peu plus de 59 millions cde millionnaires dans le monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/17/20232 minutes, 12 seconds
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Y a-t-il plus ou moins de millionnaires en France que par le passé ?

Les difficultés économiques de l'heure, liées notamment à l'inflation et aux conséquences de la guerre en Ukraine, n'affectent pas tous les Français. En effet, dans l'Hexagone, les millionnaires se portent plutôt bien.Certes, leur nombre, en 2022, n'a guère bougé par rapport à l'année précédente. En effet, seules 25 personnes supplémentaires ont franchi ce cap. Ce qui n'a pas empêché la France, en 2022, de dépasser le Japon.En effet, d'après l'édition 2023 d'un rapport sur la richesse mondiale, elle est devenue, en 2022, le troisième pays comportant le plus grand nombre de millionnaires, leur fortune étant exprimée en dollars. Notre pays en compte désormais 2,8 millions, ce qui représente près de 5 % des millionnaires vivant sur notre planète.La France surpasse donc le Japon, et aussi l'Allemagne, mais reste loin derrière les deux pays qui arrivent en tête de ce classement, les États-Unis et la Chine. En effet, le pays de l'oncle Sam accueille près de 23 millions de millionnaires, soit plus de 38 % du total.La parution de ces chiffres a provoqué l'irritation de l'opposition de gauche. En effet, elle met en parallèle les 2,8 millions de millionnaires français et les 10 millions de pauvres qui, selon elle, vivraient dans notre pays.Moins de millionnaires dans le mondeMême si le nombre de millionnaires français a très peu augmenté en 2022, le chiffre est resté stable. La France ne s'inscrit donc pas dans la tendance mondiale, qui, en 2022, a vu le nombre de millionnaires baisser dans la plupart des pays.C'est ce qui s'est passé aux États-Unis, où le nombre de millionnaires a diminué de près de 2 millions. Même constat au Japon, qui, en 2022, comptait 466.000 millionnaires de moins, ou au Royaume-Uni, où près de 440.000 citoyens ont perdu ce statut envié.À l'échelle de la planète, le déficit" en millionnaires, si l'on peut dire, s'élève à 3,5 millions d'individus pour l'année 2022. Il ne restait plus alors qu'un peu plus de 59 millions cde millionnaires dans le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/17/20231 minute, 42 seconds
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Pourquoi la lavande française est-elle en difficulté ?

Dans le Vaucluse, la Drôme ou les Alpes de Haute-Provence, la lavande et le lavandin, une hybride de la précédente, sont des cultures traditionnelles. Portées par la vogue des parfums naturels et de l'aromathérapie, elles connaissent une forte progression. Les produits se vendent bien, jusqu'à près de 40 euros le kilo en 2019. Séduits par ces perspectives et par la relative facilité de ces cultures, de nombreux agriculteurs abandonnent leur production habituelle, de céréales notamment, pour passer à la lavande. Dès lors, celle-ci n'est plus seulement cultivée dans les terroirs montagneux, mais gagne aussi les plaines, comme la Beauce. Une trop forte production Comme on peut le penser, la lavande et le lavandin ont fini par être victimes de leur succès. En effet, la production est devenue pléthorique, l'offre dépassant finalement la demande. Une telle surproduction ne pouvait que faire baisser les prix. Ils se situent aujourd'hui entre 12 et 15 euros le kilo, alors que le coût d'exploitation est d'environ 20 euros. Les agriculteurs ne pourront pas continuer de vendre à perte sans faire faillite à plus ou moins brève échéance. Les autres faiblesses Autre difficulté majeure : la recrudescence de la concurrence mondiale. En effet, certains pays, comme l'Espagne ou la Bulgarie, devenue, depuis une dizaine d'années, le premier producteur d'huile de lavande, menacent les positions françaises. Les lavandiculteurs doivent aussi faire face à un fléau naturel. En effet, l'été 2023 a vu les champs de lavande envahis par une espèce de chenilles qui se repaissent des grains de lavande. Venues d'Afrique du Nord avec le sirocco, elles agissent surtout la nuit, exerçant de véritables ravages. Enfin, les dépenses énergétiques nécessitées par la distillation de la lavande se sont envolées dans le sillage du conflit ukrainien. D'ores et déjà, le Sénat a voté une aide de 10 millions d'euros pour faciliter l'arrachage des surfaces excédentaires et lutter ainsi contre la surproduction. Mais cette mesure sera peut-être insuffisante, d'autant que, dans les montagnes, il n'existe guère de cultures de substitution. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20232 minutes, 24 seconds
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Pourquoi la lavande française est-elle en difficulté ?

Dans le Vaucluse, la Drôme ou les Alpes de Haute-Provence, la lavande et le lavandin, une hybride de la précédente, sont des cultures traditionnelles.Portées par la vogue des parfums naturels et de l'aromathérapie, elles connaissent une forte progression. Les produits se vendent bien, jusqu'à près de 40 euros le kilo en 2019.Séduits par ces perspectives et par la relative facilité de ces cultures, de nombreux agriculteurs abandonnent leur production habituelle, de céréales notamment, pour passer à la lavande. Dès lors, celle-ci n'est plus seulement cultivée dans les terroirs montagneux, mais gagne aussi les plaines, comme la Beauce.Une trop forte productionComme on peut le penser, la lavande et le lavandin ont fini par être victimes de leur succès. En effet, la production est devenue pléthorique, l'offre dépassant finalement la demande.Une telle surproduction ne pouvait que faire baisser les prix. Ils se situent aujourd'hui entre 12 et 15 euros le kilo, alors que le coût d'exploitation est d'environ 20 euros.Les agriculteurs ne pourront pas continuer de vendre à perte sans faire faillite à plus ou moins brève échéance.Les autres faiblessesAutre difficulté majeure : la recrudescence de la concurrence mondiale.En effet, certains pays, comme l'Espagne ou la Bulgarie, devenue, depuis une dizaine d'années, le premier producteur d'huile de lavande, menacent les positions françaises.Les lavandiculteurs doivent aussi faire face à un fléau naturel. En effet, l'été 2023 a vu les champs de lavande envahis par une espèce de chenilles qui se repaissent des grains de lavande.Venues d'Afrique du Nord avec le sirocco, elles agissent surtout la nuit, exerçant de véritables ravages. Enfin, les dépenses énergétiques nécessitées par la distillation de la lavande se sont envolées dans le sillage du conflit ukrainien.D'ores et déjà, le Sénat a voté une aide de 10 millions d'euros pour faciliter l'arrachage des surfaces excédentaires et lutter ainsi contre la surproduction. Mais cette mesure sera peut-être insuffisante, d'autant que, dans les montagnes, il n'existe guère de cultures de substitution. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/14/20231 minute, 54 seconds
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Qui influence le plus les achats des jeunes ?

Certaines personnes n'achètent que ce qu'elles ont décidé d'acheter. Mais d'autres consommateurs, surtout s'ils sont jeunes, se laissent influencer par divers prescripteurs. Ainsi, les magazines ou les publicités contribuent largement à orienter les achats des jeunes consommateurs. C'est aussi le cas de la télévision, où l'habillement ou le maquillage des personnages des séries sont souvent scrutés à la loupe. Mais il semble que, dans ce domaine, les réseaux sociaux jouent un rôle encore plus grand, notamment auprès des jeunes, qui les fréquentent davantage. C'est du moins ce que révèle une récente enquête, réalisée dans 18 pays. Que nous dit-elle du comportement des consommateurs français ? D'après les résultats du sondage, près de 40 % d'entre eux auraient acheté un produit aperçu sur les réseaux sociaux. Un chiffre qui grimpe à 86 % pour les personnes nées entre 1981 et 2000. Beaucoup d'entre elles cherchent d'ailleurs directement l'inspiration sur ces plateformes. Les produits les plus remarqués sur les réseaux sociaux, et donc les plus achetés, concernent surtout la mode, la gastronomie et le secteur de la beauté. Un phénomène mondial, concernant l'ensemble des plateformes Les marques et les détaillants ont bien compris que leur présence sur les réseaux sociaux devenait nécessaire. C'est souvent en les investissant qu'ils sont sûrs de faire les meilleures affaires. Quant aux influenceurs qui, comme leur nom l'indique, jouent un si grand rôle dans les comportements d'achat de leurs contemporains, ils ne manquent pas non plus de s'y montrer. Tous les réseaux sociaux sont concernés par ce phénomène, certains étant plus consultés que d'autres. Leur utilisation, dans ce but spécifique, varie d'ailleurs en fonction de l'âge des consommateurs. Ce rôle d'influenceur, notamment auprès des jeunes, les réseaux sociaux ne le tiennent pas seulement en France ou en Europe. En effet, le phénomène est mondial. Ainsi, plus de la moitié des Américains prétendent n'acheter un produit qu'après l'avoir vu sur les réseaux sociaux. Il reste cependant quelques exceptions, les consommateurs de certains pays leur accordant moins d'attention. Ainsi, moins de 30 % des Finlandais tiendraient compte des réseaux sociaux pour faire leurs achats. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20232 minutes, 2 seconds
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Qui influence le plus les achats des jeunes ?

Certaines personnes n'achètent que ce qu'elles ont décidé d'acheter. Mais d'autres consommateurs, surtout s'ils sont jeunes, se laissent influencer par divers prescripteurs.Ainsi, les magazines ou les publicités contribuent largement à orienter les achats des jeunes consommateurs. C'est aussi le cas de la télévision, où l'habillement ou le maquillage des personnages des séries sont souvent scrutés à la loupe.Mais il semble que, dans ce domaine, les réseaux sociaux jouent un rôle encore plus grand, notamment auprès des jeunes, qui les fréquentent davantage.C'est du moins ce que révèle une récente enquête, réalisée dans 18 pays. Que nous dit-elle du comportement des consommateurs français ? D'après les résultats du sondage, près de 40 % d'entre eux auraient acheté un produit aperçu sur les réseaux sociaux.Un chiffre qui grimpe à 86 % pour les personnes nées entre 1981 et 2000. Beaucoup d'entre elles cherchent d'ailleurs directement l'inspiration sur ces plateformes. Les produits les plus remarqués sur les réseaux sociaux, et donc les plus achetés, concernent surtout la mode, la gastronomie et le secteur de la beauté.Un phénomène mondial, concernant l'ensemble des plateformesLes marques et les détaillants ont bien compris que leur présence sur les réseaux sociaux devenait nécessaire. C'est souvent en les investissant qu'ils sont sûrs de faire les meilleures affaires.Quant aux influenceurs qui, comme leur nom l'indique, jouent un si grand rôle dans les comportements d'achat de leurs contemporains, ils ne manquent pas non plus de s'y montrer.Tous les réseaux sociaux sont concernés par ce phénomène, certains étant plus consultés que d'autres. Leur utilisation, dans ce but spécifique, varie d'ailleurs en fonction de l'âge des consommateurs.Ce rôle d'influenceur, notamment auprès des jeunes, les réseaux sociaux ne le tiennent pas seulement en France ou en Europe. En effet, le phénomène est mondial. Ainsi, plus de la moitié des Américains prétendent n'acheter un produit qu'après l'avoir vu sur les réseaux sociaux.Il reste cependant quelques exceptions, les consommateurs de certains pays leur accordant moins d'attention. Ainsi, moins de 30 % des Finlandais tiendraient compte des réseaux sociaux pour faire leurs achats. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/20231 minute, 32 seconds
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Pourquoi une île des Caraibes gagne des millions grâce à l'IA ?

L'intelligence artificielle, qui se développe de plus en plus, peut rapporter gros. La petite île caraïbe d'Anguilla, territoire britannique d'outre-mer, en fait chaque jour l'expérience. Non que des entreprises utilisant ces techniques s'installent sur son territoire. Elles n'en ont plus l'obligation depuis 2009. Le pactole vient d'ailleurs. En effet, ce qui assure la fortune de la petite île, c'est l'extension des noms de domaine des sites Internet des startups recourant à l'intelligence artificielle. On le sait, ces noms de domaine représentent en quelque sorte l'identifiant de ces sites. Or, ils sont suivis, la plupart du temps, de l'extension ".ai", ce qui signifie "intelligence artificielle" en anglais. Or, il se trouve que, sur Internet, le code pays d'Anguilla est précisément ".ai", comme ".fr" l'est pour la France. Ce hasard fait donc de l'île caraïbe le gestionnaire de cette extension de nom de domaine. Une véritable manne Si Anguilla est devenue aussi riche, c'est parce que l'enregistrement de chaque nom de domaine, avec cette extension en ".ai", lui rapporte 140 dollars. Ainsi, l'île a empoché 7 millions de dollars en 2022. Mais, cette année, la recette sera encore plus juteuse. Le petit pays pourrait en effet toucher 30 millions de dollars en 2023. Une aubaine quand on sait que son PIB se monte à 300 millions de dollars ! De quoi rassurer les 20.000 habitants de l'île sur un avenir qui ne dépendra plus seulement du tourisme. Une telle évolution s'explique par l'augmentation spectaculaire des enregistrements de ces noms de domaine spécifiques. Ils auraient en effet doublé au cours de l'année 2022, pour atteindre environ 285.000 aujourd'hui. En effet, non seulement les grands noms de la tech, mais aussi de nombreuses petites entreprises innovantes, s'empressent de déposer un nom de domaine se terminant par ".ai". Un tel engouement s'explique en partie par la mise en service de nouvelles fonctionnalités, comme les "chatbots". On sait que ces programmes informatiques, qui simulent une conversation humaine, utilisent l'intelligence artificielle. D'autres pays, comme les Tuvalu, profitent aussi des noms de domaine pour s'enrichir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/12/20232 minutes, 16 seconds
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Pourquoi une île des Caraibes gagne des millions grâce à l'IA ?

L'intelligence artificielle, qui se développe de plus en plus, peut rapporter gros. La petite île caraïbe d'Anguilla, territoire britannique d'outre-mer, en fait chaque jour l'expérience.Non que des entreprises utilisant ces techniques s'installent sur son territoire. Elles n'en ont plus l'obligation depuis 2009. Le pactole vient d'ailleurs. En effet, ce qui assure la fortune de la petite île, c'est l'extension des noms de domaine des sites Internet des startups recourant à l'intelligence artificielle.On le sait, ces noms de domaine représentent en quelque sorte l'identifiant de ces sites. Or, ils sont suivis, la plupart du temps, de l'extension ".ai", ce qui signifie "intelligence artificielle" en anglais.Or, il se trouve que, sur Internet, le code pays d'Anguilla est précisément ".ai", comme ".fr" l'est pour la France. Ce hasard fait donc de l'île caraïbe le gestionnaire de cette extension de nom de domaine.Une véritable manneSi Anguilla est devenue aussi riche, c'est parce que l'enregistrement de chaque nom de domaine, avec cette extension en ".ai", lui rapporte 140 dollars. Ainsi, l'île a empoché 7 millions de dollars en 2022.Mais, cette année, la recette sera encore plus juteuse. Le petit pays pourrait en effet toucher 30 millions de dollars en 2023. Une aubaine quand on sait que son PIB se monte à 300 millions de dollars ! De quoi rassurer les 20.000 habitants de l'île sur un avenir qui ne dépendra plus seulement du tourisme.Une telle évolution s'explique par l'augmentation spectaculaire des enregistrements de ces noms de domaine spécifiques. Ils auraient en effet doublé au cours de l'année 2022, pour atteindre environ 285.000 aujourd'hui.En effet, non seulement les grands noms de la tech, mais aussi de nombreuses petites entreprises innovantes, s'empressent de déposer un nom de domaine se terminant par ".ai".Un tel engouement s'explique en partie par la mise en service de nouvelles fonctionnalités, comme les "chatbots". On sait que ces programmes informatiques, qui simulent une conversation humaine, utilisent l'intelligence artificielle.D'autres pays, comme les Tuvalu, profitent aussi des noms de domaine pour s'enrichir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/20231 minute, 46 seconds
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Pourquoi les Restos du coeur sont-ils en difficulté ?

Les Restos du Cœur ont déjà secouru 1,3 million de personnes en 2023, alors que l'année n'est pas terminée, contre environ 1,1 million de bénéficiaires en 2022. L'action de l'association fondée par Coluche s'est donc encore développée. Mais il pourrait en aller autrement dans les mois à venir. En effet, les Restos du Cœur éprouvent des difficultés croissantes. Au point de devoir se résoudre, si rien n'est fait pour y faire face, à réduire le nombre de personnes accueillies. Le président de l'association estime ainsi qu'environ 150.000 personnes devront peut-être se passer de l'aide apportée par l'association. Inflation et crise énergétique À quoi sont dues les difficultés rencontrées par l'association ? La première raison est à rechercher dans l'augmentation du coût de la vie. En effet, comme tous les acteurs économiques, les Restos du Cœur sont touchés par l'inflation. De fait, l'aide alimentaire distribuée par l'association ne provient pas seulement des dons, récoltés notamment à l'occasion des collectes organisées dans les grandes surfaces. Aussi l'association doit-elle acheter plus du tiers des produits destinés à ses bénéficiaires. Durant la période récente, le budget consacré à ces achats a même doublé. La hausse du coût de l'énergie, liée à l'inflation mais aussi à la guerre en Ukraine, impacte aussi l'association, qui doit chauffer ses locaux et faire rouler ses véhicules. Une aide jugée insuffisante Le président de l'association estime qu'il manque environ 35 millions d'euros pour combler le déficit actuel. Si rien n'est fait, le budget ne sera sans doute pas en équilibre. Et il se pourrait même que l'association doive fermer ses portes dans un avenir proche. Pour éviter d'en arriver là, le gouvernement a promis de débloquer une aide exceptionnelle de 15 millions d'euros. Il n'a pas manqué non plus d'appeler la grande distribution à la rescousse. Des enseignes comme Carrefour ou Intermarché ont répondu présentes, promettant d'aider l'association par des dons ou des collectes dans leurs magasins. Tout en saluant cet élan de solidarité, les responsables des Restos du Cœur trouvent l'aide insuffisante et réclament des mesures de soutien pérennes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/11/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi les Restos du coeur sont-ils en difficulté ?

Les Restos du Cœur ont déjà secouru 1,3 million de personnes en 2023, alors que l'année n'est pas terminée, contre environ 1,1 million de bénéficiaires en 2022.L'action de l'association fondée par Coluche s'est donc encore développée. Mais il pourrait en aller autrement dans les mois à venir. En effet, les Restos du Cœur éprouvent des difficultés croissantes.Au point de devoir se résoudre, si rien n'est fait pour y faire face, à réduire le nombre de personnes accueillies. Le président de l'association estime ainsi qu'environ 150.000 personnes devront peut-être se passer de l'aide apportée par l'association.Inflation et crise énergétiqueÀ quoi sont dues les difficultés rencontrées par l'association ? La première raison est à rechercher dans l'augmentation du coût de la vie. En effet, comme tous les acteurs économiques, les Restos du Cœur sont touchés par l'inflation.De fait, l'aide alimentaire distribuée par l'association ne provient pas seulement des dons, récoltés notamment à l'occasion des collectes organisées dans les grandes surfaces. Aussi l'association doit-elle acheter plus du tiers des produits destinés à ses bénéficiaires. Durant la période récente, le budget consacré à ces achats a même doublé.La hausse du coût de l'énergie, liée à l'inflation mais aussi à la guerre en Ukraine, impacte aussi l'association, qui doit chauffer ses locaux et faire rouler ses véhicules.Une aide jugée insuffisanteLe président de l'association estime qu'il manque environ 35 millions d'euros pour combler le déficit actuel. Si rien n'est fait, le budget ne sera sans doute pas en équilibre.Et il se pourrait même que l'association doive fermer ses portes dans un avenir proche. Pour éviter d'en arriver là, le gouvernement a promis de débloquer une aide exceptionnelle de 15 millions d'euros.Il n'a pas manqué non plus d'appeler la grande distribution à la rescousse. Des enseignes comme Carrefour ou Intermarché ont répondu présentes, promettant d'aider l'association par des dons ou des collectes dans leurs magasins.Tout en saluant cet élan de solidarité, les responsables des Restos du Cœur trouvent l'aide insuffisante et réclament des mesures de soutien pérennes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/20231 minute, 52 seconds
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Les « accidents du télétravail » existent-ils ?

Le télétravail s'est généralisé durant la récente pandémie de Covid. Parmi les interrogations que suscite cette forme d'activité professionnelle, figure la prise en compte des accidents du travail. A priori, le Code du travail semble clair. En matière d'accidents du travail, la loi est la même pour tous, pour le salarié travaillant en entreprise comme pour celui qui travaille chez lui. Le domicile étant considéré comme le lieu de travail d'un salarié en télétravail, un accident survenu chez lui, dans le cadre de son activité professionnelle, et pendant les horaires de travail, peut être considéré comme un accident du travail. Des conditions à remplir Bien entendu, l'accident survenu au domicile du salarié en télétravail peut ne pas être qualifié d'"accident du travail", par l'employeur d'abord puis, in fine, par les juges. Pour recevoir cette qualification, il doit avoir eu lieu dans un endroit clairement identifié comme le lieu du travail du salarié. Si c'est sa chambre ou son sous-sol qui en tient lieu, un accident domestique survenu dans la cuisine, par exemple, ne saurait être considéré comme un accident du travail. Ainsi, la récente décision d'un tribunal de La Réunion a refusé de reconnaître comme accident du travail la blessure occasionnée à un salarié étant sorti de chez lui pour se renseigner sur le rétablissement d'une connexion Internet nécessaire à la poursuite de son travail. Les juges ont d'ailleurs estimé, au surplus, que l'employeur de ce salarié ne lui avait pas demandé d'accomplir cette démarche. En outre, il n'y a accident du travail que s'il a eu lieu dans les les heures prévues pour cette activité professionnelle. Ainsi, un tribunal d'Amiens a débouté une plaignante, au motif que, si sa chute dans l'escalier de son domicile s'était bien déroulée dans l'endroit considéré comme son lieu de travail, elle avait eu lieu après la fin de sa journée de travail. Si l'employeur conteste la nature de l'accident survenu à son salarié, l'Assurance maladie procédera à une enquête, pour déterminer s'il s'agit ou non d'un accident du travail. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20232 minutes, 25 seconds
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Les « accidents du télétravail » existent-ils ?

Le télétravail s'est généralisé durant la récente pandémie de Covid. Parmi les interrogations que suscite cette forme d'activité professionnelle, figure la prise en compte des accidents du travail.A priori, le Code du travail semble clair. En matière d'accidents du travail, la loi est la même pour tous, pour le salarié travaillant en entreprise comme pour celui qui travaille chez lui.Le domicile étant considéré comme le lieu de travail d'un salarié en télétravail, un accident survenu chez lui, dans le cadre de son activité professionnelle, et pendant les horaires de travail, peut être considéré comme un accident du travail.Des conditions à remplirBien entendu, l'accident survenu au domicile du salarié en télétravail peut ne pas être qualifié d'"accident du travail", par l'employeur d'abord puis, in fine, par les juges.Pour recevoir cette qualification, il doit avoir eu lieu dans un endroit clairement identifié comme le lieu du travail du salarié. Si c'est sa chambre ou son sous-sol qui en tient lieu, un accident domestique survenu dans la cuisine, par exemple, ne saurait être considéré comme un accident du travail.Ainsi, la récente décision d'un tribunal de La Réunion a refusé de reconnaître comme accident du travail la blessure occasionnée à un salarié étant sorti de chez lui pour se renseigner sur le rétablissement d'une connexion Internet nécessaire à la poursuite de son travail.Les juges ont d'ailleurs estimé, au surplus, que l'employeur de ce salarié ne lui avait pas demandé d'accomplir cette démarche.En outre, il n'y a accident du travail que s'il a eu lieu dans les les heures prévues pour cette activité professionnelle. Ainsi, un tribunal d'Amiens a débouté une plaignante, au motif que, si sa chute dans l'escalier de son domicile s'était bien déroulée dans l'endroit considéré comme son lieu de travail, elle avait eu lieu après la fin de sa journée de travail.Si l'employeur conteste la nature de l'accident survenu à son salarié, l'Assurance maladie procédera à une enquête, pour déterminer s'il s'agit ou non d'un accident du travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/6/20231 minute, 55 seconds
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Le monde réduit-il ses dépenses énergétiques ?

Pour écouter Actu Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Pour écouter La Rumeur Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b ________________________ Malgré les efforts déployés pour maîtriser la consommation d'énergie, le monde en utilise toujours plus. En effet, en 2022, la demande mondiale d'énergie a progressé de 1,1 % par rapport à 2021. Ce qui représente une augmentation de 2,8 % par rapport à la consommation d'énergie enregistrée en 2019, la dernière année avant le déclenchement de l'épidémie de Covid. Ceci étant, cette hausse, pour 2022, marque le pas, si on la compare aux 5,5 % d'augmentation constatée en 2021 qui, juste après le Covid, était certes une année exceptionnelle. De grandes disparités Cette hausse globale de la consommation mondiale d'énergie cache cependant des disparités. En effet, la part, dans cette consommation, de certaines régions du globe, est plus modérée. C'est notamment le cas de l'Europe, où la demande énergétique a diminué de 3,8 % entre 2021 et 2022. Elle représente actuellement un peu plus de 13 % de la demande mondiale d'énergie. De son côté, l'Amérique du Nord consomme environ 20 % de l'énergie mondiale, dont près de 16 % pour les seuls États-Unis. Mais c'est l'Asie-Pacifique, avec 46 % de la demande mondiale d'énergie, qui occupe la première place dans ce palmarès. Et, dans cette partie du monde, la Chine, à elle seule, représente plus de 26 % de la demande mondiale d'énergie. Plus d'électricité en France En France, c'est la production d'électricité qui devrait le plus augmenter. En 2022, les Français ont consommé environ 460 térawattheures (TWh) d'électricité, un Twh correspondant à 1.000 milliards de Wh. Or, les prévisions pour 2035 sont comprises entre 580 et 640 TWh. En effet, l'électricité est de plus en plus amenée à remplacer, comme source d'énergie, le gaz et le charbon, responsables d'une trop forte émission de gaz à effet de serre. De leur côté, les particuliers devraient utiliser de plus grandes quantités d'électricité, notamment pour alimenter des véhicules électriques destinés à remplacer progressivement les voitures thermiques. Pour répondre à ces besoins, la production électrique devrait croître au rythme de 10 TWh par an sur la décennie 2025-2035. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/5/20233 minutes, 32 seconds
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Le monde réduit-il ses dépenses énergétiques ?

Pour écouter ActuApple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoPour écouter La RumeurApple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713Spotify:https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b________________________Malgré les efforts déployés pour maîtriser la consommation d'énergie, le monde en utilise toujours plus. En effet, en 2022, la demande mondiale d'énergie a progressé de 1,1 % par rapport à 2021.Ce qui représente une augmentation de 2,8 % par rapport à la consommation d'énergie enregistrée en 2019, la dernière année avant le déclenchement de l'épidémie de Covid.Ceci étant, cette hausse, pour 2022, marque le pas, si on la compare aux 5,5 % d'augmentation constatée en 2021 qui, juste après le Covid, était certes une année exceptionnelle.De grandes disparitésCette hausse globale de la consommation mondiale d'énergie cache cependant des disparités. En effet, la part, dans cette consommation, de certaines régions du globe, est plus modérée.C'est notamment le cas de l'Europe, où la demande énergétique a diminué de 3,8 % entre 2021 et 2022. Elle représente actuellement un peu plus de 13 % de la demande mondiale d'énergie.De son côté, l'Amérique du Nord consomme environ 20 % de l'énergie mondiale, dont près de 16 % pour les seuls États-Unis. Mais c'est l'Asie-Pacifique, avec 46 % de la demande mondiale d'énergie, qui occupe la première place dans ce palmarès. Et, dans cette partie du monde, la Chine, à elle seule, représente plus de 26 % de la demande mondiale d'énergie.Plus d'électricité en FranceEn France, c'est la production d'électricité qui devrait le plus augmenter. En 2022, les Français ont consommé environ 460 térawattheures (TWh) d'électricité, un Twh correspondant à 1.000 milliards de Wh.Or, les prévisions pour 2035 sont comprises entre 580 et 640 TWh. En effet, l'électricité est de plus en plus amenée à remplacer, comme source d'énergie, le gaz et le charbon, responsables d'une trop forte émission de gaz à effet de serre.De leur côté, les particuliers devraient utiliser de plus grandes quantités d'électricité, notamment pour alimenter des véhicules électriques destinés à remplacer progressivement les voitures thermiques.Pour répondre à ces besoins, la production électrique devrait croître au rythme de 10 TWh par an sur la décennie 2025-2035. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/20233 minutes, 2 seconds
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Pourquoi votre fiche de paie va-t-elle changer ?

La fiche de paie que vous recevez tous les mois n'est pas forcément facile à comprendre. En effet, entre 1948 et 2017, cette fiche est passée de 5 à près de 40 lignes. Certains de nos voisins font plus simple. En Allemagne, par exemple, ce document ne comprend pas plus de 6 lignes. Et pourtant, à partir du 1er juillet 2023, une nouvelle ligne devrait être ajoutée à la fiche de paie. Elle correspond à une nouvelle notion, le "montant social net". Ce montant correspond au revenu net du salarié, après déduction de tous les prélèvements sociaux obligatoires. Par contre, il ne comprend pas certains éléments pris en charge par l'employeur, comme le remboursement de frais. Le mode d'attribution de certaines prestations plus lisible Cette mention présente une réelle utilité pour certains salariés. Elle leur donne en effet le revenu de référence, à partir duquel est estimé leur droit à percevoir le RSA ou la prime d'activité. De ce fait, les salariés ne seront plus contraints de calculer ce revenu eux-mêmes. Avec tous les risques d'erreur qu'une telle opération pouvait comporter. Ainsi, l'administration n'aura plus, du moins en principe, à réclamer des indus ou à procéder à des rappels de prestations. Par ailleurs, cette nouvelle ligne sur le bulletin de paie informera les salariés, avec plus de précision, sur les revenus pris en compte pour calculer des prestations dont le mode d'attribution n'est pas toujours très clair. A priori, elle ne présente pas d'utilité particulière pour les salariés ne pouvant prétendre à la prime d'activité ou au RSA. Mais elle peut tout de même leur permettre d'estimer leur droit à toucher de telles prestations. Il est à noter que les employeurs devront déclarer ce "montant social net" aux CAF, afin qu'elles le reportent sur des documents spécifiques. L'ajout d'une ligne supplémentaire, à une fiche de paie déjà bien complexe, en rendra-t-elle la lecture plus facile ? On peut en douter quand on sait que plus de 60 % des salariés ont du mal à déchiffrer leur bulletin de paie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/4/20232 minutes, 27 seconds
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Pourquoi votre fiche de paie va-t-elle changer ?

La fiche de paie que vous recevez tous les mois n'est pas forcément facile à comprendre. En effet, entre 1948 et 2017, cette fiche est passée de 5 à près de 40 lignes. Certains de nos voisins font plus simple. En Allemagne, par exemple, ce document ne comprend pas plus de 6 lignes.Et pourtant, à partir du 1er juillet 2023, une nouvelle ligne devrait être ajoutée à la fiche de paie. Elle correspond à une nouvelle notion, le "montant social net".Ce montant correspond au revenu net du salarié, après déduction de tous les prélèvements sociaux obligatoires. Par contre, il ne comprend pas certains éléments pris en charge par l'employeur, comme le remboursement de frais.Le mode d'attribution de certaines prestations plus lisibleCette mention présente une réelle utilité pour certains salariés. Elle leur donne en effet le revenu de référence, à partir duquel est estimé leur droit à percevoir le RSA ou la prime d'activité.De ce fait, les salariés ne seront plus contraints de calculer ce revenu eux-mêmes. Avec tous les risques d'erreur qu'une telle opération pouvait comporter. Ainsi, l'administration n'aura plus, du moins en principe, à réclamer des indus ou à procéder à des rappels de prestations.Par ailleurs, cette nouvelle ligne sur le bulletin de paie informera les salariés, avec plus de précision, sur les revenus pris en compte pour calculer des prestations dont le mode d'attribution n'est pas toujours très clair.A priori, elle ne présente pas d'utilité particulière pour les salariés ne pouvant prétendre à la prime d'activité ou au RSA. Mais elle peut tout de même leur permettre d'estimer leur droit à toucher de telles prestations.Il est à noter que les employeurs devront déclarer ce "montant social net" aux CAF, afin qu'elles le reportent sur des documents spécifiques.L'ajout d'une ligne supplémentaire, à une fiche de paie déjà bien complexe, en rendra-t-elle la lecture plus facile ? On peut en douter quand on sait que plus de 60 % des salariés ont du mal à déchiffrer leur bulletin de paie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/20231 minute, 57 seconds
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Pause estivale – Rendez-vous le 3 septembre !

Je vous souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le 3 septembre pour la reprise.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/3/202333 seconds
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Pourquoi certains italiens boycottent-ils les pâtes ?

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6/26/20232 minutes, 29 seconds
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6/26/20231 minute, 59 seconds
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Pourquoi parle-t-on d'« ISF vert » ?

Face aux enjeux environnementaux liés notamment aux conséquences du réchauffement climatique, les pouvoirs publics réfléchissent aux moyens propres à favoriser la transition écologique. Le but est d'adopter un autre modèle de développement et d'inciter les Français à produire et à consommer autrement. Pour les encourager dans ce sens, le gouvernement a déjà pris des mesures spécifiques, et compte adopter d'autres dispositions à l'avenir. Il s'agit notamment d'aides destinées à faciliter la rénovation et l'isolation des logements ou à financer en partie l'achat de véhicules électriques. D'autres mesures, dont des réductions fiscales, doivent également permettre aux entreprises de s'adapter à cette nouvelle donne. Toutes ces mesures, on s'en doute, coûtent très cher. L'État est donc à la recherche du moyen le plus adéquat pour les financer. Le recours à l'emprunt ne ferait qu'alourdir le montant de la dette qui, en mars 2022, représentait déjà plus de 114 % du PIB. Reste donc l'impôt. Le chef de l'État ayant exclu une augmentation générale des impôts, il serait peut-être possible de se tourner vers certains contribuables, en l'occurrence les plus aisés. Un tel projet, que certains ont baptisé du nom d'"ISF vert", est sur la table de la Première ministre. Le rapport qui lui a été remis précise qu'il ne s'agirait en aucun cas d'un impôt durable. Il aurait donc un caractère exceptionnel. Il devrait concerner les 10 % des contribuables les plus riches et rapporter à l'État environ 5 milliards d'euros par an. Le document insiste sur l'impact positif d'un tel impôt auprès des ménages plus modestes. Il leur apparaîtrait comme une contribution équitable à l'effort commun, de la part de personnes bénéficiant de revenus élevés. Le rapport rappelle en effet que la contribution des ménages moins fortunés est tout aussi importante. Il estime en effet que l'achat d'une voiture électrique et la rénovation thermique du logement représentent pour eux plus de quatre années de revenus. L'adoption d'un tel impôt serait donc perçue comme le gage d'une égale participation à une entreprise devant reposer sur les efforts de tous. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/25/20232 minutes, 26 seconds
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Pourquoi parle-t-on d'« ISF vert » ?

Face aux enjeux environnementaux liés notamment aux conséquences du réchauffement climatique, les pouvoirs publics réfléchissent aux moyens propres à favoriser la transition écologique.Le but est d'adopter un autre modèle de développement et d'inciter les Français à produire et à consommer autrement. Pour les encourager dans ce sens, le gouvernement a déjà pris des mesures spécifiques, et compte adopter d'autres dispositions à l'avenir.Il s'agit notamment d'aides destinées à faciliter la rénovation et l'isolation des logements ou à financer en partie l'achat de véhicules électriques. D'autres mesures, dont des réductions fiscales, doivent également permettre aux entreprises de s'adapter à cette nouvelle donne.Toutes ces mesures, on s'en doute, coûtent très cher. L'État est donc à la recherche du moyen le plus adéquat pour les financer. Le recours à l'emprunt ne ferait qu'alourdir le montant de la dette qui, en mars 2022, représentait déjà plus de 114 % du PIB.Reste donc l'impôt. Le chef de l'État ayant exclu une augmentation générale des impôts, il serait peut-être possible de se tourner vers certains contribuables, en l'occurrence les plus aisés.Un tel projet, que certains ont baptisé du nom d'"ISF vert", est sur la table de la Première ministre. Le rapport qui lui a été remis précise qu'il ne s'agirait en aucun cas d'un impôt durable. Il aurait donc un caractère exceptionnel.Il devrait concerner les 10 % des contribuables les plus riches et rapporter à l'État environ 5 milliards d'euros par an. Le document insiste sur l'impact positif d'un tel impôt auprès des ménages plus modestes.Il leur apparaîtrait comme une contribution équitable à l'effort commun, de la part de personnes bénéficiant de revenus élevés. Le rapport rappelle en effet que la contribution des ménages moins fortunés est tout aussi importante.Il estime en effet que l'achat d'une voiture électrique et la rénovation thermique du logement représentent pour eux plus de quatre années de revenus. L'adoption d'un tel impôt serait donc perçue comme le gage d'une égale participation à une entreprise devant reposer sur les efforts de tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/25/20231 minute, 56 seconds
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Quel est l'apport minimum à fournir pour un crédit immobilier ?

Aucune loi n'oblige une personne sollicitant un crédit immobilier à fournir un apport personnel à la banque. Celui-ci n'est donc pas obligatoire. Il est cependant peu probable que, sans cet apport, la banque vous accorde un emprunt. Cet argent, fourni par l'emprunteur, permettra en effet de subvenir aux frais liés au crédit. Ce qui représente, en soi, une garantie supplémentaire pour l'établissement prêteur. Et ces frais sont assez nombreux. Outre les droits de mutation, prélevés par les municipalités à l'occasion d'une transaction immobilière, il faut compter les frais de notaire et d'agence, ou encore les frais de dossier. Par ailleurs, cet argent prémunit en partie la banque des conséquences d'une éventuelle défaillance de l'emprunteur. Elle le rassure aussi sur son sérieux et sa capacité à épargner. Voilà encore quelques années, les spécialistes de l'immobilier estimaient que l'apport personnel devait se monter, en moyenne, à 10 % de l'emprunt sollicité. Mais, avec la récente augmentation des taux d'intérêt, les conditions de crédit se sont durcies. Dans un tel contexte, les banques demandent à leurs clients un apport personnel plus important. Ainsi, il représenterait plutôt, aujourd'hui, environ 20 % du montant du crédit. Un tel apport met d'ailleurs l'emprunteur en bonne position pour négocier un taux d'intérêt plus avantageux ou une assurance emprunteur plus intéressante. Cette proportion peut décourager plus d'un emprunteur. Pourtant, elle correspond à peu près à l'apport moyen fourni par les personnes sollicitant un prêt. En effet, les emprunteurs âgés de 30 à 39 ans ont fourni, en 2022, un apport personnel moyen de 65.000 euros, pour un bien de 300.000 euros, ce qui représente près de 22 % du montant du prêt. On peut d'ailleurs noter, à cet égard, une nette augmentation par rapport à 2019, où cet apport moyen, pour un bien de la même valeur, n'était que de 44.000 euros. De telles sommes peuvent être épargnées par les gens qui le peuvent. Mais, compte tenu de leur importance, elles peuvent aussi provenir d'un héritage ou de la vente d'une maison ou d'un appartement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20232 minutes, 26 seconds
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Quel est l'apport minimum à fournir pour un crédit immobilier ?

Aucune loi n'oblige une personne sollicitant un crédit immobilier à fournir un apport personnel à la banque. Celui-ci n'est donc pas obligatoire. Il est cependant peu probable que, sans cet apport, la banque vous accorde un emprunt.Cet argent, fourni par l'emprunteur, permettra en effet de subvenir aux frais liés au crédit. Ce qui représente, en soi, une garantie supplémentaire pour l'établissement prêteur.Et ces frais sont assez nombreux. Outre les droits de mutation, prélevés par les municipalités à l'occasion d'une transaction immobilière, il faut compter les frais de notaire et d'agence, ou encore les frais de dossier.Par ailleurs, cet argent prémunit en partie la banque des conséquences d'une éventuelle défaillance de l'emprunteur. Elle le rassure aussi sur son sérieux et sa capacité à épargner.Voilà encore quelques années, les spécialistes de l'immobilier estimaient que l'apport personnel devait se monter, en moyenne, à 10 % de l'emprunt sollicité. Mais, avec la récente augmentation des taux d'intérêt, les conditions de crédit se sont durcies.Dans un tel contexte, les banques demandent à leurs clients un apport personnel plus important. Ainsi, il représenterait plutôt, aujourd'hui, environ 20 % du montant du crédit.Un tel apport met d'ailleurs l'emprunteur en bonne position pour négocier un taux d'intérêt plus avantageux ou une assurance emprunteur plus intéressante.Cette proportion peut décourager plus d'un emprunteur. Pourtant, elle correspond à peu près à l'apport moyen fourni par les personnes sollicitant un prêt. En effet, les emprunteurs âgés de 30 à 39 ans ont fourni, en 2022, un apport personnel moyen de 65.000 euros, pour un bien de 300.000 euros, ce qui représente près de 22 % du montant du prêt.On peut d'ailleurs noter, à cet égard, une nette augmentation par rapport à 2019, où cet apport moyen, pour un bien de la même valeur, n'était que de 44.000 euros.De telles sommes peuvent être épargnées par les gens qui le peuvent. Mais, compte tenu de leur importance, elles peuvent aussi provenir d'un héritage ou de la vente d'une maison ou d'un appartement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/22/20231 minute, 56 seconds
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Est-il possible d'investir dans un sportif ?

Certains investisseurs, lassés par les placements classiques, sont à la recherche de solutions plus originales. Il en est qui investissent dans les tableaux, les grands crus ou...les sportifs ! Parfaitement légale, la pratique n'est pas nouvelle. Elle consiste à financer les débuts d'un sportif qu'on croit prometteur, et à récupérer, en échange, une partie de ses futurs revenus. Ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'ouverture à tous de ce type d'investissement un peu particulier. Jusque là, en effet, il était réservé à des entreprises spécialisées dans ce type de placements. De plus en plus de sports concernés Du moins cette innovation est-elle devenue d'une pratique courante aux États-Unis. Une startup y propose par exemple des actions à un prix de 25 dollars, donc accessibles au plus grand nombre. Comme dans toute société par actions, le propriétaire de ce titre pourra toucher une part, proportionnelle à son investissement, des futurs revenus du sportif. Le succès est tel que l'entreprise ne peut satisfaire à la demande. Des milliers de candidats seraient donc en attente. C'est le monde du baseball, un sport typiquement américain, qui, le premier, a été touché par le phénomène. Mais des sociétés s'intéressent d'ores et déjà à d'autres sports, comme le tennis ou le golf. Ainsi, une entreprise américaine misant sur de jeunes golfeurs leur verse 75.000 dollars par an sur trois ans, en échange du versement, durant la même période, de 30 % de leurs revenus. Une proportion qui diminue ensuite. De telles pratiques ne manquent pas de susciter des réserves. Il peut d'abord paraître douteux, d'un point de vue éthique, d'assimiler un être humain à une vulgaire marchandise. Ensuite certains contrats, qui réclament au sportif jusqu'à la moitié de ses futurs gains, semblent clairement abusifs. D'où l'urgence de les faire contrôler par la SEC, le régulateur américain des marchés financiers. Enfin, un tel investissement se présente comme un pari, souvent risqué, sur la réussite sportive d'un athlète. Il est bien sûr à la merci des aléas de sa carrière. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20232 minutes, 21 seconds
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Est-il possible d'investir dans un sportif ?

Certains investisseurs, lassés par les placements classiques, sont à la recherche de solutions plus originales. Il en est qui investissent dans les tableaux, les grands crus ou...les sportifs !Parfaitement légale, la pratique n'est pas nouvelle. Elle consiste à financer les débuts d'un sportif qu'on croit prometteur, et à récupérer, en échange, une partie de ses futurs revenus.Ce qui est nouveau, en revanche, c'est l'ouverture à tous de ce type d'investissement un peu particulier. Jusque là, en effet, il était réservé à des entreprises spécialisées dans ce type de placements.De plus en plus de sports concernésDu moins cette innovation est-elle devenue d'une pratique courante aux États-Unis. Une startup y propose par exemple des actions à un prix de 25 dollars, donc accessibles au plus grand nombre.Comme dans toute société par actions, le propriétaire de ce titre pourra toucher une part, proportionnelle à son investissement, des futurs revenus du sportif. Le succès est tel que l'entreprise ne peut satisfaire à la demande. Des milliers de candidats seraient donc en attente.C'est le monde du baseball, un sport typiquement américain, qui, le premier, a été touché par le phénomène. Mais des sociétés s'intéressent d'ores et déjà à d'autres sports, comme le tennis ou le golf.Ainsi, une entreprise américaine misant sur de jeunes golfeurs leur verse 75.000 dollars par an sur trois ans, en échange du versement, durant la même période, de 30 % de leurs revenus. Une proportion qui diminue ensuite.De telles pratiques ne manquent pas de susciter des réserves. Il peut d'abord paraître douteux, d'un point de vue éthique, d'assimiler un être humain à une vulgaire marchandise.Ensuite certains contrats, qui réclament au sportif jusqu'à la moitié de ses futurs gains, semblent clairement abusifs. D'où l'urgence de les faire contrôler par la SEC, le régulateur américain des marchés financiers.Enfin, un tel investissement se présente comme un pari, souvent risqué, sur la réussite sportive d'un athlète. Il est bien sûr à la merci des aléas de sa carrière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/21/20231 minute, 51 seconds
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Pourquoi un abonnement de télémédecine mensuel fait-il polémique ?

On le sait, tous les Français n'ont pas un accès facile à la médecine. Plus de 10 % d'entre eux n'ont pas de médecin traitant, et certains secteurs sont considérés comme de véritables déserts médicaux. Par ailleurs, il faut souvent compter des mois pour pouvoir consulter un spécialiste. C'est dans un tel contexte que la télémédecine a fait son apparition, se développant encore avec la pandémie de Covid. Le recours à ces consultations à distance semble d'autant plus aisé que la majorité des patients a l'habitude de la navigation en ligne. Ce qui n'évite pas les polémiques. Ainsi, l'abonnement de télémédecine proposé par un groupe de cliniques privées suscite la controverse. Moyennant 11,90 euros par mois, les patients ont accès à un professionnel de santé, quels que soient le jour et l'heure. Ce qui évite les rendez-vous et les délais d'attente. Plus de 20 spécialités médicales, ainsi que des soins paramédicaux, sont proposés aux patients. Les médecins donnant les consultations en ligne sont diplômés en France et membres du Conseil de l'Ordre des médecins. Enfin, les services proposés ne s'adressent pas seulement à l'abonné, mais aussi aux membres de sa famille. Que reproche-t-on exactement à cet abonnement de télémédecine ? Tout d'abord d'être ce qu'il est, c'est-à-dire payant. En effet, d'autres plateformes de télémédecine offrent un accès gratuit à leurs patients, qui ne paient que les consultations. D'après certains professionnels de santé, le risque est alors de créer les conditions d'une médecine à deux vitesses. En l'occurrence, les abonnements à cette plateforme seraient une manière implicite de sélectionner des patients pour les cliniques à l'origine de ce site de télémédecine. Dès lors, l'abonnement leur garantirait une voie d'accès rapide aux soins qu'elles prodiguent. C'est l'égalité d'accès aux soins qui serait en quelque sorte remise en cause. Par ailleurs, il est indiqué que l'abonné ne s'expose à aucun surcoût. Or, en lisant l'offre de plus près, on s'aperçoit que cette garantie ne s'applique que dans la limite d'un nombre "raisonnable" de consultations, fixé à une vingtaine par an. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/20/20232 minutes, 16 seconds
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Pourquoi un abonnement de télémédecine mensuel fait-il polémique ?

On le sait, tous les Français n'ont pas un accès facile à la médecine. Plus de 10 % d'entre eux n'ont pas de médecin traitant, et certains secteurs sont considérés comme de véritables déserts médicaux.Par ailleurs, il faut souvent compter des mois pour pouvoir consulter un spécialiste. C'est dans un tel contexte que la télémédecine a fait son apparition, se développant encore avec la pandémie de Covid. Le recours à ces consultations à distance semble d'autant plus aisé que la majorité des patients a l'habitude de la navigation en ligne.Ce qui n'évite pas les polémiques. Ainsi, l'abonnement de télémédecine proposé par un groupe de cliniques privées suscite la controverse.Moyennant 11,90 euros par mois, les patients ont accès à un professionnel de santé, quels que soient le jour et l'heure. Ce qui évite les rendez-vous et les délais d'attente.Plus de 20 spécialités médicales, ainsi que des soins paramédicaux, sont proposés aux patients. Les médecins donnant les consultations en ligne sont diplômés en France et membres du Conseil de l'Ordre des médecins. Enfin, les services proposés ne s'adressent pas seulement à l'abonné, mais aussi aux membres de sa famille.Que reproche-t-on exactement à cet abonnement de télémédecine ? Tout d'abord d'être ce qu'il est, c'est-à-dire payant. En effet, d'autres plateformes de télémédecine offrent un accès gratuit à leurs patients, qui ne paient que les consultations.D'après certains professionnels de santé, le risque est alors de créer les conditions d'une médecine à deux vitesses. En l'occurrence, les abonnements à cette plateforme seraient une manière implicite de sélectionner des patients pour les cliniques à l'origine de ce site de télémédecine.Dès lors, l'abonnement leur garantirait une voie d'accès rapide aux soins qu'elles prodiguent. C'est l'égalité d'accès aux soins qui serait en quelque sorte remise en cause.Par ailleurs, il est indiqué que l'abonné ne s'expose à aucun surcoût. Or, en lisant l'offre de plus près, on s'aperçoit que cette garantie ne s'applique que dans la limite d'un nombre "raisonnable" de consultations, fixé à une vingtaine par an. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/20231 minute, 46 seconds
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Quelles taxes payons-nous sur chaque billet d'avion ?

On le sait, en achetant certains produits, on ne paie pas seulement pour acquérir le bien lui-même. En effet, le prix comprend parfois un certain nombre de taxes et de redevances. C'est le cas pour le carburant. Mais c'est également vrai pour un billet d'avion. La majeure partie de la somme acquittée pour son achat ne revient pas à la compagnie. En premier lieu, une "taxe d'aéroport" et une "redevance passager" sont incluses dans le billet d'avion. Elles contribuent au financement d'une partie des services proposés par l'aéroport et au fonctionnement général de celui-ci. Ces redevances sont perçues par l'aéroport. C'est à l'État que revient le produit d'autres taxes. C'est le cas, en premier lieu, de la "taxe d'aviation civile". Elle sert au financement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui assure la sécurité du transport aérien au-dessus du territoire métropolitain. L'État perçoit également la "taxe sûreté, sécurité et environnement". Elle contribue au financement des services de sécurité de l'aéroport. Il s'agit notamment de ceux qui assurent le contrôle des bagages et des passagers, ainsi que tout ce qui concerne la sécurité incendie et celle des pistes. S'y ajoute, depuis 2020, une "écotaxe", dont le montant dépend du vol emprunté. Elle varie ainsi entre 1,50 euro et 18 euros. Elle devrait permettre au gouvernement de récolter environ 180 millions d'euros, destinés à financer des modes de déplacement plus écologiques, comme le train. Il existe également une taxe dont le produit est versé à divers organismes. Il s'agit de la "taxe de solidarité", dite aussi "taxe Chirac". Elle contribue au financement de certaines organisations, comme UNITAID, qui achète des médicaments destinés notamment aux pays en voie de développement. Le fonds de solidarité pour le développement (FSD) reçoit aussi une partie de cette taxe. Son montant est d'1,13 euro pour un billet en classe économique et de 11,27 euros pour un billet en classe affaires. Quant à la "taxe sur les nuisances sonores aériennes", elle est versée au profit des habitants qui souffrent de ce désagrément. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/19/20232 minutes, 25 seconds
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Quelles taxes payons-nous sur chaque billet d'avion ?

On le sait, en achetant certains produits, on ne paie pas seulement pour acquérir le bien lui-même. En effet, le prix comprend parfois un certain nombre de taxes et de redevances. C'est le cas pour le carburant.Mais c'est également vrai pour un billet d'avion. La majeure partie de la somme acquittée pour son achat ne revient pas à la compagnie.En premier lieu, une "taxe d'aéroport" et une "redevance passager" sont incluses dans le billet d'avion. Elles contribuent au financement d'une partie des services proposés par l'aéroport et au fonctionnement général de celui-ci. Ces redevances sont perçues par l'aéroport.C'est à l'État que revient le produit d'autres taxes. C'est le cas, en premier lieu, de la "taxe d'aviation civile". Elle sert au financement de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC), qui assure la sécurité du transport aérien au-dessus du territoire métropolitain.L'État perçoit également la "taxe sûreté, sécurité et environnement". Elle contribue au financement des services de sécurité de l'aéroport. Il s'agit notamment de ceux qui assurent le contrôle des bagages et des passagers, ainsi que tout ce qui concerne la sécurité incendie et celle des pistes.S'y ajoute, depuis 2020, une "écotaxe", dont le montant dépend du vol emprunté. Elle varie ainsi entre 1,50 euro et 18 euros. Elle devrait permettre au gouvernement de récolter environ 180 millions d'euros, destinés à financer des modes de déplacement plus écologiques, comme le train.Il existe également une taxe dont le produit est versé à divers organismes. Il s'agit de la "taxe de solidarité", dite aussi "taxe Chirac". Elle contribue au financement de certaines organisations, comme UNITAID, qui achète des médicaments destinés notamment aux pays en voie de développement.Le fonds de solidarité pour le développement (FSD) reçoit aussi une partie de cette taxe. Son montant est d'1,13 euro pour un billet en classe économique et de 11,27 euros pour un billet en classe affaires.Quant à la "taxe sur les nuisances sonores aériennes", elle est versée au profit des habitants qui souffrent de ce désagrément. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/20231 minute, 55 seconds
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Peut-on laisser sa voiture plusieurs jours à la même place ?

Certains automobilistes ont pris l'habitude de garer leur voiture au même endroit. Mais peuvent-ils l'y laisser aussi longtemps qu'ils le souhaitent ? À cette question, on doit répondre par la négative. En effet, une voiture ne peut pas stationner indéfiniment à la même place. Si c'est le cas, le conducteur peut se rendre coupable de stationnement "abusif". Mais que doit-on entendre par là ? Si l'on en croit le Code de la route, un stationnement devient "abusif" s'il dépasse sept jours. Ceci étant, rien n'empêche une municipalité de prendre un arrêté réduisant ou augmentant cette durée. C'était le cas à Paris, où une ordonnance de 1971 interdisait aux automobilistes de faire stationner leurs véhicules dans la ville plus de 24 heures. Par un arrêté pris en l'an 2000, la municipalité, soucieuse d'inciter les Parisiens à emprunter les transports en commun, est cependant revenue au régime commun. Il est à noter que, s'il est requis, le paiement du stationnement ne lui retire pas son caractère abusif. Dans ce cas, en effet, ce qui est sanctionné, ce n'est pas le défaut de paiement, mais le fait de laisser trop longtemps sa voiture au même endroit. Le Code de la route a prévu des sanctions pour les automobilistes ne respectant pas ces prescriptions. Ainsi, un conducteur laissant sa voiture au même endroit durant plus d'une semaine, ou pendant une durée supérieure à celle prévue dans sa commune, s'expose à une amende. Son montant est de 35 euros, majoré à 75 euros si le conducteur ne la paie pas dans les délais prévus. Mais la sanction peut être plus lourde. En effet, si la police ne peut joindre le propriétaire du véhicule, ou s'il refuse de le déplacer, la voiture peut être immobilisée et emmenée à la fourrière. Dans ce cas, le conducteur demeure assujetti à l'amende pour stationnement abusif, à laquelle s'ajouteront d'autres frais, liés notamment au transport du véhicule à la fourrière. Les dispositions relatives au stationnement abusif ne manquent pas de poser un problème à certains automobilistes, notamment à ceux qui partent en vacances. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20232 minutes, 17 seconds
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Peut-on laisser sa voiture plusieurs jours à la même place ?

Certains automobilistes ont pris l'habitude de garer leur voiture au même endroit. Mais peuvent-ils l'y laisser aussi longtemps qu'ils le souhaitent ?À cette question, on doit répondre par la négative. En effet, une voiture ne peut pas stationner indéfiniment à la même place. Si c'est le cas, le conducteur peut se rendre coupable de stationnement "abusif".Mais que doit-on entendre par là ? Si l'on en croit le Code de la route, un stationnement devient "abusif" s'il dépasse sept jours. Ceci étant, rien n'empêche une municipalité de prendre un arrêté réduisant ou augmentant cette durée.C'était le cas à Paris, où une ordonnance de 1971 interdisait aux automobilistes de faire stationner leurs véhicules dans la ville plus de 24 heures. Par un arrêté pris en l'an 2000, la municipalité, soucieuse d'inciter les Parisiens à emprunter les transports en commun, est cependant revenue au régime commun.Il est à noter que, s'il est requis, le paiement du stationnement ne lui retire pas son caractère abusif. Dans ce cas, en effet, ce qui est sanctionné, ce n'est pas le défaut de paiement, mais le fait de laisser trop longtemps sa voiture au même endroit.Le Code de la route a prévu des sanctions pour les automobilistes ne respectant pas ces prescriptions. Ainsi, un conducteur laissant sa voiture au même endroit durant plus d'une semaine, ou pendant une durée supérieure à celle prévue dans sa commune, s'expose à une amende.Son montant est de 35 euros, majoré à 75 euros si le conducteur ne la paie pas dans les délais prévus. Mais la sanction peut être plus lourde. En effet, si la police ne peut joindre le propriétaire du véhicule, ou s'il refuse de le déplacer, la voiture peut être immobilisée et emmenée à la fourrière.Dans ce cas, le conducteur demeure assujetti à l'amende pour stationnement abusif, à laquelle s'ajouteront d'autres frais, liés notamment au transport du véhicule à la fourrière.Les dispositions relatives au stationnement abusif ne manquent pas de poser un problème à certains automobilistes, notamment à ceux qui partent en vacances. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/15/20231 minute, 47 seconds
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Les commerçants peuvent-ils refuser l'argent liquide ?

Le paiement par carte bancaire est devenu le mode de règlement le plus répandu. D'autant que le seuil de paiement sans contact a été abaissé à 50 euros. Il n'en demeure pas moins que beaucoup de consommateurs restent attachés au paiement en espèces. On pourrait se demander, à cet égard, si les commerçants sont tenus d'accepter les pièces et les billets que vous leur remettez pour payer vos achats. De fait, ils ne peuvent pas les refuser. Ils doivent les prendre, quel que soit le jour choisi pour faire ses emplettes. S'ils n'acceptent pas le paiement en espèces, ils s'exposent à une amende de 150 euros. Aussi ne faut-il pas hésiter à prévenir le service compétent en cas de refus du commerçant. Les pouvoirs publics entendent d'ailleurs faire respecter les droits du consommateur en la matière. Ils ont ainsi rappelé à l'ordre des groupes de la grande distribution qui, le dimanche, ouvraient certains magasins sans faire appel à des caissières. Les clients devaient alors utiliser des caisses automatiques n'acceptant que les cartes de paiement. Dans quelques cas, cependant, le commerçant peut refuser le paiement en espèces. S'il est vigilant, il ne manquera pas d'examiner les billets que vous lui tendez. Certains sont même équipés de dispositifs spécifiques pour détecter les faux billets. Si l'on vous en a remis, il va de soi que le commerçant sera en droit de vous les refuser. Il en est de même si le billet est déchiré ou en mauvais état. Dans ce cas, le commerçant peut estimer que la Banque de France refusera la coupure. Il se peut aussi que le commerçant ne puisse pas vous rendre la monnaie. En effet, dans ce cas, c'est au client de faire l'appoint. Si, dans l'intention de payer vos achats, vous sortez de votre poche un sac rempli de menue monnaie, il peut encore vous opposer un refus. En effet, il n'est pas tenu d'accepter le paiement s'il se compose de plus de 50 pièces de monnaie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20232 minutes, 12 seconds
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Les commerçants peuvent-ils refuser l'argent liquide ?

Le paiement par carte bancaire est devenu le mode de règlement le plus répandu. D'autant que le seuil de paiement sans contact a été abaissé à 50 euros.Il n'en demeure pas moins que beaucoup de consommateurs restent attachés au paiement en espèces. On pourrait se demander, à cet égard, si les commerçants sont tenus d'accepter les pièces et les billets que vous leur remettez pour payer vos achats.De fait, ils ne peuvent pas les refuser. Ils doivent les prendre, quel que soit le jour choisi pour faire ses emplettes. S'ils n'acceptent pas le paiement en espèces, ils s'exposent à une amende de 150 euros.Aussi ne faut-il pas hésiter à prévenir le service compétent en cas de refus du commerçant. Les pouvoirs publics entendent d'ailleurs faire respecter les droits du consommateur en la matière.Ils ont ainsi rappelé à l'ordre des groupes de la grande distribution qui, le dimanche, ouvraient certains magasins sans faire appel à des caissières. Les clients devaient alors utiliser des caisses automatiques n'acceptant que les cartes de paiement.Dans quelques cas, cependant, le commerçant peut refuser le paiement en espèces. S'il est vigilant, il ne manquera pas d'examiner les billets que vous lui tendez. Certains sont même équipés de dispositifs spécifiques pour détecter les faux billets.Si l'on vous en a remis, il va de soi que le commerçant sera en droit de vous les refuser. Il en est de même si le billet est déchiré ou en mauvais état. Dans ce cas, le commerçant peut estimer que la Banque de France refusera la coupure.Il se peut aussi que le commerçant ne puisse pas vous rendre la monnaie. En effet, dans ce cas, c'est au client de faire l'appoint.Si, dans l'intention de payer vos achats, vous sortez de votre poche un sac rempli de menue monnaie, il peut encore vous opposer un refus. En effet, il n'est pas tenu d'accepter le paiement s'il se compose de plus de 50 pièces de monnaie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/14/20231 minute, 42 seconds
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Que risquent les parents qui font rater l'école à leurs enfants ?

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6/13/20232 minutes, 40 seconds
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6/13/20232 minutes, 10 seconds
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Comment la crise affecte-t-elle les vacances des Français ?

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6/12/20232 minutes, 54 seconds
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Comment la crise affecte-t-elle les vacances des Français ?

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6/12/20232 minutes, 24 seconds
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Qui est le premier exportateur de voitures dans le monde ?

La Chine est désormais l'une des plus grandes puissances économiques de la planète. En termes de PIB, elle se situe juste derrière les États-Unis. De nombreux indicateurs illustrent cet irrésistible essor de l'économie chinoise. C'est le cas de l'exportation de voitures. Avec 1,07 million de véhicules assemblés en Chine et exportés, au premier trimestre 2023, la Chine devient le premier exportateur mondial de voitures. Avoir avoir déjà dépassé l'Allemagne en 2022, elle se place désormais devant le Japon. Au pays du soleil Levant, en effet, l'exportation de voitures n'a augmenté, en ce début d'année 2023, que de 6% par rapport à la même époque de l'an dernier. Au cours de la même période, l'exportation de voitures assemblées en Chine a progressé de plus de 58 % par rapport au premier trimestre 2022. Si la Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures, c'est d'abord en raison de l'essor remarquable des ventes de véhicules électriques. Or, la Chine occupe une place prépondérante sur ce marché. Pour ne prendre qu'un exemple de sa position dominante dans ce secteur, on rappellera que la Chine est le premier centre de production du véhicule électrique Tesla Model Y, la voiture la plus vendue au monde. Il est vrai que, à cet égard, la Chine subit une forte concurrence de la part de l'Allemagne. En effet, si, en 2022, 70 % des Model Y vendus en Europe venaient de Chine, cette proportion est descendue à 33 % au premier trimestre 2023. La Chine exporte non seulement des véhicules électriques de marques étrangères, assemblées sur place, comme Tesla, Volvo ou Citroën, mais aussi de marques nationales, comme BYD ou MG. Autre explication de ce rôle de leader en matière d'exportation de voitures : la Chine a remplacé, en Russie, des constructeurs européens et japonais qui, du fait de la guerre en Ukraine, ont délaissé cet important marché. En effet, en 2022, la Chine a exporté environ 140.000 voitures vers la Russie, ce qui représente un triplement par rapport à l'année précédente.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/11/20232 minutes, 25 seconds
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Qui est le premier exportateur de voitures dans le monde ?

La Chine est désormais l'une des plus grandes puissances économiques de la planète. En termes de PIB, elle se situe juste derrière les États-Unis. De nombreux indicateurs illustrent cet irrésistible essor de l'économie chinoise.C'est le cas de l'exportation de voitures. Avec 1,07 million de véhicules assemblés en Chine et exportés, au premier trimestre 2023, la Chine devient le premier exportateur mondial de voitures.Avoir avoir déjà dépassé l'Allemagne en 2022, elle se place désormais devant le Japon. Au pays du soleil Levant, en effet, l'exportation de voitures n'a augmenté, en ce début d'année 2023, que de 6% par rapport à la même époque de l'an dernier.Au cours de la même période, l'exportation de voitures assemblées en Chine a progressé de plus de 58 % par rapport au premier trimestre 2022.Si la Chine est devenue le premier exportateur mondial de voitures, c'est d'abord en raison de l'essor remarquable des ventes de véhicules électriques. Or, la Chine occupe une place prépondérante sur ce marché.Pour ne prendre qu'un exemple de sa position dominante dans ce secteur, on rappellera que la Chine est le premier centre de production du véhicule électrique Tesla Model Y, la voiture la plus vendue au monde.Il est vrai que, à cet égard, la Chine subit une forte concurrence de la part de l'Allemagne. En effet, si, en 2022, 70 % des Model Y vendus en Europe venaient de Chine, cette proportion est descendue à 33 % au premier trimestre 2023.La Chine exporte non seulement des véhicules électriques de marques étrangères, assemblées sur place, comme Tesla, Volvo ou Citroën, mais aussi de marques nationales, comme BYD ou MG.Autre explication de ce rôle de leader en matière d'exportation de voitures : la Chine a remplacé, en Russie, des constructeurs européens et japonais qui, du fait de la guerre en Ukraine, ont délaissé cet important marché.En effet, en 2022, la Chine a exporté environ 140.000 voitures vers la Russie, ce qui représente un triplement par rapport à l'année précédente.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/11/20231 minute, 55 seconds
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Le marché des glaces est-il toujours aussi dynamique ?

S'il est un produit qu'apprécient les Français, à l'approche de l'été, ce sont bien les glaces. Et, de fait, le secteur se porte mieux que jamais. De 2014 à 2022, son chiffre d'affaires a progressé d'environ 400 millions d'euros. Et 2022 a été une année record. Avec la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid, les professionnels du secteur ont enregistré des ventes en hausse de 275 millions d'euros par rapport à 2021. Aussi les recettes pour 2022 plafonnent-elles à un chiffre jamais atteint : environ 1,4 milliard d'euros. Pour leur part, les surgelés sucrés vendus dans les moyennes et grandes surfaces enregistrent un chiffre d'affaires de 1,64 milliard d'euros en 2022, soit une augmentation d'environ 14 % en valeur et de près de 8 % en volume. Le secteur des glaces occupe donc une place notable parmi les produits de grande consommation, et notamment les surgelés. Les glaces individuelles viennent en tête des ventes. Dans ce palmarès des friandises glacées, les glaces et sorbets en vrac n'arrivent qu'en deuxième position. Plus que jamais, les produits glacés semblent donc avoir la faveur des Français. En effet, deux consommateurs français sur trois ont acheté des glaces en 2022. 27 millions de foyers en ont mis dans leurs caddies, soit 700.000 de plus qu'en 2021. Ce qui n'est guère étonnant, dans la mesure où plus de la moitié des Français déclarent en consommer toute l'année. Ces glaces, les Français les achètent plutôt dans les grandes surfaces. En effet, les hypermarchés représentent environ 70 % des ventes, contre un peu plus de 10 % pour les commerces de proximité. Certains points viennent cependant légèrement assombrir ce tableau idyllique. En effet, il est au moins un secteur qui ne tire pas son épingle du jeu : celui des glaces bio, dont le chiffre d'affaires recule, en 2022, pour la seconde année consécutive. Par ailleurs, l'offre semble avoir de la peine à se renouveler, les innovations ne représentant en effet que 2 % du chiffre d'affaires du secteur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20232 minutes, 19 seconds
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Le marché des glaces est-il toujours aussi dynamique ?

S'il est un produit qu'apprécient les Français, à l'approche de l'été, ce sont bien les glaces. Et, de fait, le secteur se porte mieux que jamais. De 2014 à 2022, son chiffre d'affaires a progressé d'environ 400 millions d'euros.Et 2022 a été une année record. Avec la fin des restrictions sanitaires liées à l'épidémie de Covid, les professionnels du secteur ont enregistré des ventes en hausse de 275 millions d'euros par rapport à 2021.Aussi les recettes pour 2022 plafonnent-elles à un chiffre jamais atteint : environ 1,4 milliard d'euros. Pour leur part, les surgelés sucrés vendus dans les moyennes et grandes surfaces enregistrent un chiffre d'affaires de 1,64 milliard d'euros en 2022, soit une augmentation d'environ 14 % en valeur et de près de 8 % en volume.Le secteur des glaces occupe donc une place notable parmi les produits de grande consommation, et notamment les surgelés.Les glaces individuelles viennent en tête des ventes. Dans ce palmarès des friandises glacées, les glaces et sorbets en vrac n'arrivent qu'en deuxième position.Plus que jamais, les produits glacés semblent donc avoir la faveur des Français. En effet, deux consommateurs français sur trois ont acheté des glaces en 2022. 27 millions de foyers en ont mis dans leurs caddies, soit 700.000 de plus qu'en 2021.Ce qui n'est guère étonnant, dans la mesure où plus de la moitié des Français déclarent en consommer toute l'année.Ces glaces, les Français les achètent plutôt dans les grandes surfaces. En effet, les hypermarchés représentent environ 70 % des ventes, contre un peu plus de 10 % pour les commerces de proximité.Certains points viennent cependant légèrement assombrir ce tableau idyllique. En effet, il est au moins un secteur qui ne tire pas son épingle du jeu : celui des glaces bio, dont le chiffre d'affaires recule, en 2022, pour la seconde année consécutive.Par ailleurs, l'offre semble avoir de la peine à se renouveler, les innovations ne représentant en effet que 2 % du chiffre d'affaires du secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/8/20231 minute, 49 seconds
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Pourquoi est-il difficile de louer un appartement non-meublé à Paris ?

On le sait, il n'est guère facile de se loger à Paris. Mais l'entreprise sera encore moins aisée si vous recherchez un logement non meublé. En effet, de tels appartements sont devenus très difficiles à trouver. De fait, 60 % des biens loués dans la capitale sont des logements meublés. Ce chiffre, qui était de 53 % en 2018, est en constante augmentation. Mais cette proportion peut être bien plus importante dans certains endroits. Ainsi, les meublés représentent les trois quarts des biens mis en location par une agence du 14e arrondissement. Dans une agence du 10e arrondissement, ce chiffre monte même à 95 %. Pourquoi les meublés ont-ils envahi le marché parisien de la location ? Pour les professionnels du secteur, l'explication est surtout d'ordre fiscal. En effet, un particulier louant un logement meublé bénéficie du statut de loueur de meublés non professionnel, ou LMNP. Si ses revenus locatifs ne dépassent pas 72.600 euros par an, il a droit à une réduction de 50 % sur l'impôt à payer sur les loyers. En cas de dépassement de cette somme, le loueur peut tout de même bénéficier de diverses déductions sur les loyers perçus. Il peut aussi procéder à des amortissements, ce qui permet de déduire des recettes locatives une partie de la valeur du bien loué. En revanche, le particulier louant un logement vide n'a droit qu'à un abattement de 30 %. La location de ce type de biens, qui, en outre, comporte des charges propres, est donc moins intéressante. Si les loueurs de meublés sont avantagés, c'est en principe pour les aider à meubler le logement et à entretenir ces équipements. Mais c'est aussi pour compenser l'importante rotation des occupants qui caractérise ce type de biens. On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, le marché des logements vides en location ne réponde pas à une demande pourtant bien réelle. Pour inciter les propriétaires à louer davantage ce type de biens, certains professionnels demandent l'application du même régime fiscal pour tous les biens loués. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/7/20232 minutes, 25 seconds
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Pourquoi est-il difficile de louer un appartement non-meublé à Paris ?

On le sait, il n'est guère facile de se loger à Paris. Mais l'entreprise sera encore moins aisée si vous recherchez un logement non meublé. En effet, de tels appartements sont devenus très difficiles à trouver.De fait, 60 % des biens loués dans la capitale sont des logements meublés. Ce chiffre, qui était de 53 % en 2018, est en constante augmentation. Mais cette proportion peut être bien plus importante dans certains endroits.Ainsi, les meublés représentent les trois quarts des biens mis en location par une agence du 14e arrondissement. Dans une agence du 10e arrondissement, ce chiffre monte même à 95 %.Pourquoi les meublés ont-ils envahi le marché parisien de la location ? Pour les professionnels du secteur, l'explication est surtout d'ordre fiscal.En effet, un particulier louant un logement meublé bénéficie du statut de loueur de meublés non professionnel, ou LMNP. Si ses revenus locatifs ne dépassent pas 72.600 euros par an, il a droit à une réduction de 50 % sur l'impôt à payer sur les loyers.En cas de dépassement de cette somme, le loueur peut tout de même bénéficier de diverses déductions sur les loyers perçus. Il peut aussi procéder à des amortissements, ce qui permet de déduire des recettes locatives une partie de la valeur du bien loué.En revanche, le particulier louant un logement vide n'a droit qu'à un abattement de 30 %. La location de ce type de biens, qui, en outre, comporte des charges propres, est donc moins intéressante.Si les loueurs de meublés sont avantagés, c'est en principe pour les aider à meubler le logement et à entretenir ces équipements. Mais c'est aussi pour compenser l'importante rotation des occupants qui caractérise ce type de biens.On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, le marché des logements vides en location ne réponde pas à une demande pourtant bien réelle. Pour inciter les propriétaires à louer davantage ce type de biens, certains professionnels demandent l'application du même régime fiscal pour tous les biens loués. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/7/20231 minute, 55 seconds
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Pourquoi l'avion C919 n'inquiète-t-il pas Airbus (pour l'instant) ?

La Chine souhaite limiter au maximum sa dépendance à ces deux géants de l'aviation que sont Boeing et Airbus. C'est dans ce but que Comac, une entreprise contrôlée par l'État, a conçu le premier avion court et moyen courrier chinois, le Comac C919. Cet appareil vient de faire, avec succès, son premier vol commercial. Ce vol inaugural, parti de Shangaï, a atterri à Pékin avec 40 minutes d'avance. Cet avion peut transporter, sur plus de 4.000 kilomètres, entre 158 et 174 passagers. Il devrait, dès le 29 mai 2023, desservir le sud du pays. Pour l'instant, Airbus, pas plus que Boeing, n'ont à redouter la concurrence de cet avion. En effet, il n'a pas reçu d'autorisation de vol de la part des autorités chargées de réguler le trafic aérien en Europe et aux États-Unis. Le Comac C909 ne peut donc pas voler ailleurs que dans le ciel chinois ou dans celui de quelques pays africains. S'il est cependant un endroit où cette rivalité commerciale peut se faire sentir, c'est la Chine elle-même, qui représente environ 20 % du trafic aérien mondial. Un chiffre qui ne cesse d'ailleurs de progresser. C'est donc un marché essentiel pour Airbus et Boeing, qui le dominent presque entièrement. En effet, en 2022 encore, deux compagnies chinoises ont commandé près de 300 avions à Airbus, pour la coquette somme de 37 milliards de dollars. Mais l'arrivée du Comac C919 pourrait bien changer la donne. En effet, en janvier 2023, Comac avait déjà enregistré plus de 1.200 commandes pour son avion. Un réflexe patriotique, en somme, de la part des compagnies aériennes chinoises. Il ne suffira pas, cependant, du moins dans un premier temps, à assurer l'indépendance de la Chine vis-à-vis des pays occidentaux. En effet, la majeure partie des composants du Comac C919, dont le moteur, en proviennent. C'est pourquoi l'entreprise chinoise prévoit de limiter cette dépendance. Elle a également l'intention d'augmenter progressivement sa capacité de production, pour la porter à 150 appareils d'ici 5 ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/6/20232 minutes, 33 seconds
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Pourquoi l'avion C919 n'inquiète-t-il pas Airbus (pour l'instant) ?

La Chine souhaite limiter au maximum sa dépendance à ces deux géants de l'aviation que sont Boeing et Airbus. C'est dans ce but que Comac, une entreprise contrôlée par l'État, a conçu le premier avion court et moyen courrier chinois, le Comac C919.Cet appareil vient de faire, avec succès, son premier vol commercial. Ce vol inaugural, parti de Shangaï, a atterri à Pékin avec 40 minutes d'avance. Cet avion peut transporter, sur plus de 4.000 kilomètres, entre 158 et 174 passagers. Il devrait, dès le 29 mai 2023, desservir le sud du pays.Pour l'instant, Airbus, pas plus que Boeing, n'ont à redouter la concurrence de cet avion. En effet, il n'a pas reçu d'autorisation de vol de la part des autorités chargées de réguler le trafic aérien en Europe et aux États-Unis.Le Comac C909 ne peut donc pas voler ailleurs que dans le ciel chinois ou dans celui de quelques pays africains.S'il est cependant un endroit où cette rivalité commerciale peut se faire sentir, c'est la Chine elle-même, qui représente environ 20 % du trafic aérien mondial. Un chiffre qui ne cesse d'ailleurs de progresser. C'est donc un marché essentiel pour Airbus et Boeing, qui le dominent presque entièrement.En effet, en 2022 encore, deux compagnies chinoises ont commandé près de 300 avions à Airbus, pour la coquette somme de 37 milliards de dollars.Mais l'arrivée du Comac C919 pourrait bien changer la donne. En effet, en janvier 2023, Comac avait déjà enregistré plus de 1.200 commandes pour son avion. Un réflexe patriotique, en somme, de la part des compagnies aériennes chinoises.Il ne suffira pas, cependant, du moins dans un premier temps, à assurer l'indépendance de la Chine vis-à-vis des pays occidentaux. En effet, la majeure partie des composants du Comac C919, dont le moteur, en proviennent.C'est pourquoi l'entreprise chinoise prévoit de limiter cette dépendance. Elle a également l'intention d'augmenter progressivement sa capacité de production, pour la porter à 150 appareils d'ici 5 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/20232 minutes, 3 seconds
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Quel est le "reste à vivre" des Français ?

Même si, en cette fin de printemps 2023, l'inflation semble un peu marquer le pas, elle accentue toujours les difficultés financières des Français. C'est en effet ce que révèle une récente enquête de l'Ifop. De fait, elle indique que, le 10 du mois, le tiers des Français se retrouve avec moins de 100 euros de reste à vivre. Une situation qui, depuis un an, a conduit près de 60 % des consommateurs à réduire leurs dépenses alimentaires. Soit deux fois plus qu'en 2007 où, d'après une précédente enquête de l'Ifop, ils n'étaient que 29 % à limiter ces dépenses. 51 % des Français sauteraient même des repas, contre 44 % en juin 2022. Mêmes restrictions du côté des dépenses de santé, que 41 % des Français ont reportées dans les 12 derniers mois. En 2007, ils n'étaient que 25 % à le faire. De même, plus du tiers des personnes interrogées se disent parfois incapables de payer les charges associées à leur logement, soit une hausse de 5 % par rapport à octobre 2021. Les dépenses moins vitales sont tout aussi concernées. Ainsi, près de 70 % des Français annulent parfois leur rendez-vous chez le coiffeur, faute de pouvoir le payer. De telles difficultés financières, encore accrues par l'inflation, ne détériorent pas seulement les conditions de vie matérielles des Français les plus modestes. Elles affectent aussi leur santé mentale. En effet, près d'une personne sur deux, parmi les Français n'ayant plus que 100 euros devant eux le 10 du mois, auraient des pensées suicidaires. Une telle détresse a bien sûr de nombreuses causes, Mais il n'en apparaît pas moins que les personnes se trouvant dans une situation de précarité matérielle éprouvent une plus grande fragilité psychologique. Malgré les différentes mesures qu'il a prises pour limiter les effets délétères de l'inflation, le gouvernement est sévèrement jugé. En effet, l'enquête de l'Ifop révèle que, pour près des trois quarts des Français, son action contre la hausse des prix est inefficace. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/5/20232 minutes, 25 seconds
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Quel est le "reste à vivre" des Français ?

Même si, en cette fin de printemps 2023, l'inflation semble un peu marquer le pas, elle accentue toujours les difficultés financières des Français. C'est en effet ce que révèle une récente enquête de l'Ifop.De fait, elle indique que, le 10 du mois, le tiers des Français se retrouve avec moins de 100 euros de reste à vivre. Une situation qui, depuis un an, a conduit près de 60 % des consommateurs à réduire leurs dépenses alimentaires.Soit deux fois plus qu'en 2007 où, d'après une précédente enquête de l'Ifop, ils n'étaient que 29 % à limiter ces dépenses. 51 % des Français sauteraient même des repas, contre 44 % en juin 2022.Mêmes restrictions du côté des dépenses de santé, que 41 % des Français ont reportées dans les 12 derniers mois. En 2007, ils n'étaient que 25 % à le faire.De même, plus du tiers des personnes interrogées se disent parfois incapables de payer les charges associées à leur logement, soit une hausse de 5 % par rapport à octobre 2021.Les dépenses moins vitales sont tout aussi concernées. Ainsi, près de 70 % des Français annulent parfois leur rendez-vous chez le coiffeur, faute de pouvoir le payer.De telles difficultés financières, encore accrues par l'inflation, ne détériorent pas seulement les conditions de vie matérielles des Français les plus modestes. Elles affectent aussi leur santé mentale.En effet, près d'une personne sur deux, parmi les Français n'ayant plus que 100 euros devant eux le 10 du mois, auraient des pensées suicidaires.Une telle détresse a bien sûr de nombreuses causes, Mais il n'en apparaît pas moins que les personnes se trouvant dans une situation de précarité matérielle éprouvent une plus grande fragilité psychologique.Malgré les différentes mesures qu'il a prises pour limiter les effets délétères de l'inflation, le gouvernement est sévèrement jugé. En effet, l'enquête de l'Ifop révèle que, pour près des trois quarts des Français, son action contre la hausse des prix est inefficace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/20231 minute, 55 seconds
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Le budget des armées est-il en hausse ?

La guerre en Ukraine, avec la perspective d'un possible conflit majeur en Europe, et les effets de l'inflation se conjuguent pour rendre nécessaire l'augmentation du budget consacré à la défense nationale. Aussi la nouvelle loi de programmation militaire prévoit-elle, pour la période 2024-2030, une enveloppe de 413 milliards d'euros. Soit une hausse notable par rapport à la période précédente, 2019-2025, où le budget des armées avait été fixé à 295 milliards d'euros. La plupart des postes de dépense connaissent une augmentation. À elle seule, la dissuasion nucléaire, clef de voûte de la doctrine de défense française, devrait absorber 13 % des crédits militaires. 268 milliards d'euros seront consacrés à l'achat et à la rénovation du matériel. Ainsi, le budget consacré à l'entretien des avions, des blindés et d'autres armes, est en hausse de 40 %. Et 65 milliards d'euros devraient permettre d'améliorer l'entraînement des troupes. Enfin, la rémunération des quelque 275.000 personnes travaillant pour l'armée devrait représenter la somme de 98 milliards d'euros, contre 87 milliards lors de la précédente loi de programmation militaire. Même si le budget des armées augmente nettement, l'opposition, dans son ensemble, ne trouve pas le projet assez ambitieux. Elle remarque en effet que certains programmes emblématiques sont revus à la baisse. C'est notamment le cas du "programme Scorpion", qui prévoit de remplacer peu à peu les chars d'assaut actuels par des blindés connectés. Par ailleurs, environ 130 avions Rafale devraient être livrés, à l'horizon 2030, au lieu des 185 prévus. De même, la Marine devrait se contenter de trois frégates de défense et d'intervention, au lieu de cinq. Mais d'autres projets majeurs, comme le Système de combat aérien du futur (Scaf), qui doit préparer la livraison d'un nouvel avion de combat, le char franco-allemand, ou un nouveau porte-avion, sont maintenus en l'état. L'opposition dénonce aussi un trop grand étalement des dépenses, les plus importantes étant repoussées au-delà de 2027. Le Ministre rappelle, à ce sujet, que ces dépenses doivent rester dans les limites des capacités financières du pays et répondre aux besoins réels de la défense nationale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/4/20232 minutes, 36 seconds
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Le budget des armées est-il en hausse ?

La guerre en Ukraine, avec la perspective d'un possible conflit majeur en Europe, et les effets de l'inflation se conjuguent pour rendre nécessaire l'augmentation du budget consacré à la défense nationale.Aussi la nouvelle loi de programmation militaire prévoit-elle, pour la période 2024-2030, une enveloppe de 413 milliards d'euros. Soit une hausse notable par rapport à la période précédente, 2019-2025, où le budget des armées avait été fixé à 295 milliards d'euros.La plupart des postes de dépense connaissent une augmentation. À elle seule, la dissuasion nucléaire, clef de voûte de la doctrine de défense française, devrait absorber 13 % des crédits militaires.268 milliards d'euros seront consacrés à l'achat et à la rénovation du matériel. Ainsi, le budget consacré à l'entretien des avions, des blindés et d'autres armes, est en hausse de 40 %. Et 65 milliards d'euros devraient permettre d'améliorer l'entraînement des troupes.Enfin, la rémunération des quelque 275.000 personnes travaillant pour l'armée devrait représenter la somme de 98 milliards d'euros, contre 87 milliards lors de la précédente loi de programmation militaire.Même si le budget des armées augmente nettement, l'opposition, dans son ensemble, ne trouve pas le projet assez ambitieux. Elle remarque en effet que certains programmes emblématiques sont revus à la baisse.C'est notamment le cas du "programme Scorpion", qui prévoit de remplacer peu à peu les chars d'assaut actuels par des blindés connectés. Par ailleurs, environ 130 avions Rafale devraient être livrés, à l'horizon 2030, au lieu des 185 prévus.De même, la Marine devrait se contenter de trois frégates de défense et d'intervention, au lieu de cinq. Mais d'autres projets majeurs, comme le Système de combat aérien du futur (Scaf), qui doit préparer la livraison d'un nouvel avion de combat, le char franco-allemand, ou un nouveau porte-avion, sont maintenus en l'état.L'opposition dénonce aussi un trop grand étalement des dépenses, les plus importantes étant repoussées au-delà de 2027. Le Ministre rappelle, à ce sujet, que ces dépenses doivent rester dans les limites des capacités financières du pays et répondre aux besoins réels de la défense nationale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/4/20232 minutes, 6 seconds
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Pourquoi Hyundai va dédommager ses clients ?

On sait que le réseau social TikTok, accusé de servir les intérêts des autorités chinoises, est en fâcheuse posture dans certains pays. Et ce n'est pas le défi qu'ont lancé, sur ce réseau, certains de ses utilisateurs, qui arrangera ses affaires. Ce défi incitait ni plus ni moins les gens intéressés à voler des voitures des marques Hyundai et Kia. Une vidéo montrait même comment démarrer facilement les véhicules volés. Ce défi a pris le nom de "Kia challenge" et, de leur côté, les voleurs se sont fait appeler les "Kia boys". Cet appel a rencontré un très grand succès. En effet, les vols de voitures Hyundai et Kia, sorties entre 2011 et 2022, se sont multipliés. Environ 9 millions de personnes se sont ainsi vus priver de leur voiture. Et les conséquences de ces vols ne se sont pas fait attendre. En effet, les autorités routières ont enregistré 14 accidents, dans lesquels 8 personnes ont perdu la vie. Face à cette situation, la société Hyundai a décidé de réagir. Elle a d'abord fait installer, dans les voitures ne disposant pas d'un dispositif antidémarrage, d'un logiciel antivol spécifique. Elle a également l'intention de rembourser les propriétaires victimes de cet absurde défi, aux conséquences déjà tragiques. Elle devrait en effet débourser 200 millions de dollars, soit environ 185 millions d'euros. Les personnes concernées par ce dédommagement sont les automobilistes dont la voiture a été volée ou endommagée, suite à ce défi, et que leur assurance ne couvre pas, ou de manière partielle. Hyundai s'engage même à verser à ces conducteurs l'équivalent des franchises ou des hausses de cotisations que l'assurance leur a infligées, à la suite du vol ou de la détérioration de leur véhicule. TikTok est d'ailleurs épinglé pour admettre la mise en œuvre, sur la plateforme, d'autres "challenges" tout aussi dangereux, sinon davantage. L'un d'entre eux consiste ainsi à lancer en l'air un objet lourd et à rester le plus longtemps possible dans sa trajectoire, au risque de le recevoir sur la tête, et de se blesser gravement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20232 minutes, 21 seconds
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Pourquoi Hyundai va dédommager ses clients ?

On sait que le réseau social TikTok, accusé de servir les intérêts des autorités chinoises, est en fâcheuse posture dans certains pays. Et ce n'est pas le défi qu'ont lancé, sur ce réseau, certains de ses utilisateurs, qui arrangera ses affaires.Ce défi incitait ni plus ni moins les gens intéressés à voler des voitures des marques Hyundai et Kia. Une vidéo montrait même comment démarrer facilement les véhicules volés.Ce défi a pris le nom de "Kia challenge" et, de leur côté, les voleurs se sont fait appeler les "Kia boys".Cet appel a rencontré un très grand succès. En effet, les vols de voitures Hyundai et Kia, sorties entre 2011 et 2022, se sont multipliés. Environ 9 millions de personnes se sont ainsi vus priver de leur voiture.Et les conséquences de ces vols ne se sont pas fait attendre. En effet, les autorités routières ont enregistré 14 accidents, dans lesquels 8 personnes ont perdu la vie.Face à cette situation, la société Hyundai a décidé de réagir. Elle a d'abord fait installer, dans les voitures ne disposant pas d'un dispositif antidémarrage, d'un logiciel antivol spécifique.Elle a également l'intention de rembourser les propriétaires victimes de cet absurde défi, aux conséquences déjà tragiques. Elle devrait en effet débourser 200 millions de dollars, soit environ 185 millions d'euros.Les personnes concernées par ce dédommagement sont les automobilistes dont la voiture a été volée ou endommagée, suite à ce défi, et que leur assurance ne couvre pas, ou de manière partielle.Hyundai s'engage même à verser à ces conducteurs l'équivalent des franchises ou des hausses de cotisations que l'assurance leur a infligées, à la suite du vol ou de la détérioration de leur véhicule.TikTok est d'ailleurs épinglé pour admettre la mise en œuvre, sur la plateforme, d'autres "challenges" tout aussi dangereux, sinon davantage. L'un d'entre eux consiste ainsi à lancer en l'air un objet lourd et à rester le plus longtemps possible dans sa trajectoire, au risque de le recevoir sur la tête, et de se blesser gravement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/1/20231 minute, 51 seconds
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Pourquoi l'absentéisme des employés est-il en hausse ?

L'une des tendances concernant le marché du travail en France est la haussze de l'absentéisme. C'est du moins ce qui ressort de l'étude annuelle publiée par la compagnie d'assurance Axa, qui s'appuie sur les chiffres de l'Observatoire de l'absentéisme. Les conclusions de cette étude sont à relativiser, dans la mesure où elle ne prend en compte que les 3 millions de salariés assurés par Axa. Il s'agit tout de même d'une base assez large. D'après ce rapport, près de 45 % des employés se seraient arrêtés de travailler au moins une fois en 2022. L'absentéisme augmente ainsi pour la troisième année consécutive. Et la hausse est assez marquée, puisque en 2021 seul un tiers des salariés avait cessé le travail au moins une fois dans l'année. De son côté, le taux d'absentéisme est passé de 3,2 % en 2019 à 3,9 % en 2020 et 2021 et 4,5 % en 2022. Et ce taux a même progressé de plus de 50 % chez les salariés de moins de 30 ans. Même constatation pour les arrêts de travail, dont la fréquence, en 2022, s'est accrue de 54 % par rapport à 2019. Les raisons d'un tel phénomène sont diverses. Les conséquences du Covid seraient une première explication. Durant cette pandémie, en effet, il était plus difficile de trouver des médecins disponibles et de se rendre à leur cabinet. De ce fait, des maladies graves ont été décelées avec un certain retard, ce qui oblige les patients concernés à des arrêts maladie prolongés. L'étude révèle aussi que beaucoup de salariés ne bénéficient pas d'un suivi médical satisfaisant. Par ailleurs, l'inflation actuelle, qui rogne le pouvoir d'achat des salariés, en pousse certains à se mettre en arrêt maladie pour exercer des emplois supplémentaires. Ce n'est qu'ainsi, en effet, qu'ils parviennent à boucler leurs fins de mois. L'épuisement professionnel nourrit aussi cet absentéisme. Il représente en effet plus de 22 % des arrêts maladie de longue durée. En effet, nombre d'employés, qui avaient tenu bon durant le Covid, font aujourd'hui des "burn out". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20232 minutes, 27 seconds
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Pourquoi l'absentéisme des employés est-il en hausse ?

L'une des tendances concernant le marché du travail en France est la haussze de l'absentéisme. C'est du moins ce qui ressort de l'étude annuelle publiée par la compagnie d'assurance Axa, qui s'appuie sur les chiffres de l'Observatoire de l'absentéisme.Les conclusions de cette étude sont à relativiser, dans la mesure où elle ne prend en compte que les 3 millions de salariés assurés par Axa. Il s'agit tout de même d'une base assez large.D'après ce rapport, près de 45 % des employés se seraient arrêtés de travailler au moins une fois en 2022. L'absentéisme augmente ainsi pour la troisième année consécutive. Et la hausse est assez marquée, puisque en 2021 seul un tiers des salariés avait cessé le travail au moins une fois dans l'année.De son côté, le taux d'absentéisme est passé de 3,2 % en 2019 à 3,9 % en 2020 et 2021 et 4,5 % en 2022. Et ce taux a même progressé de plus de 50 % chez les salariés de moins de 30 ans. Même constatation pour les arrêts de travail, dont la fréquence, en 2022, s'est accrue de 54 % par rapport à 2019.Les raisons d'un tel phénomène sont diverses. Les conséquences du Covid seraient une première explication. Durant cette pandémie, en effet, il était plus difficile de trouver des médecins disponibles et de se rendre à leur cabinet.De ce fait, des maladies graves ont été décelées avec un certain retard, ce qui oblige les patients concernés à des arrêts maladie prolongés.L'étude révèle aussi que beaucoup de salariés ne bénéficient pas d'un suivi médical satisfaisant. Par ailleurs, l'inflation actuelle, qui rogne le pouvoir d'achat des salariés, en pousse certains à se mettre en arrêt maladie pour exercer des emplois supplémentaires.Ce n'est qu'ainsi, en effet, qu'ils parviennent à boucler leurs fins de mois. L'épuisement professionnel nourrit aussi cet absentéisme. Il représente en effet plus de 22 % des arrêts maladie de longue durée. En effet, nombre d'employés, qui avaient tenu bon durant le Covid, font aujourd'hui des "burn out". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/20231 minute, 57 seconds
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Pourquoi Facebook a été condamné à une amende d'1,2 milliards d 'euros ?

Facebook vient d'être condamné à la plus lourde amende qui ait jamais été infligée à une entreprise par la justice européenne. Sur décision de l'organisme irlandais chargé de la protection des données, la société doit en effet payer 1,3 milliard de dollars, ce qui représente 1,2 milliard d'euros. Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, est en effet installée en Irlande, d'où l'intervention de cet organisme. Facebook est accusé d'avoir transféré, de manière illégale, des données personnelles d'utilisateurs européens vers les États-Unis. Conservées sur le territoire américain, elles n'auraient pas été suffisamment protégées des autorités du pays. Si Facebook se retrouve dans le collimateur de la justice européenne, c'est que les transferts de données auxquels il procède ne respectent pas le droit européen. De fait, il existe, à ce sujet, des différences sensibles entre la législation européenne et le droit américain. Des négociations sont en cours pour essayer de trouver un compromis, mais, pour l'heure, elles n'ont pas abouti. Or, un accord, sur ce sujet, serait d'autant plus appréciable que Facebook n'est pas la seule entreprise à opérer ce transfert de données vers les États-Unis. L'un des points délicats soulevés durant ces discussions concerne les mesures à prendre pour éviter que les services de renseignement américains ne puissent exploiter les données des utilisateurs européens. Pour cette société, en tous cas, un tel transfert serait essentiel à la bonne marche de l'entreprise. Il lui permettrait de centraliser les données, avant de les faire circuler vers ses différents centres. En attendant la conclusion d'un éventuel accord entre Européens et Américains, Facebook doit choisir l'une de ces deux solutions : continuer à transférer ces données, et s'exposer à de nouvelles amendes, ou se conformer à la législation européenne sur le transfert des données. Il est vrai que Facebook n'est pas pris à la gorge. L'entreprise a en effet jusqu'au mois d'octobre pour mettre fin à ses transferts ou se mettre en conformité avec le droit européen. En attendant, la société mère, Meta, compte faire appel de cette décision. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/30/20232 minutes, 27 seconds
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Pourquoi Facebook a été condamné à une amende d'1,2 milliards d 'euros ?

Facebook vient d'être condamné à la plus lourde amende qui ait jamais été infligée à une entreprise par la justice européenne. Sur décision de l'organisme irlandais chargé de la protection des données, la société doit en effet payer 1,3 milliard de dollars, ce qui représente 1,2 milliard d'euros.Meta, la maison mère de Facebook et d'Instagram, est en effet installée en Irlande, d'où l'intervention de cet organisme.Facebook est accusé d'avoir transféré, de manière illégale, des données personnelles d'utilisateurs européens vers les États-Unis. Conservées sur le territoire américain, elles n'auraient pas été suffisamment protégées des autorités du pays.Si Facebook se retrouve dans le collimateur de la justice européenne, c'est que les transferts de données auxquels il procède ne respectent pas le droit européen. De fait, il existe, à ce sujet, des différences sensibles entre la législation européenne et le droit américain.Des négociations sont en cours pour essayer de trouver un compromis, mais, pour l'heure, elles n'ont pas abouti. Or, un accord, sur ce sujet, serait d'autant plus appréciable que Facebook n'est pas la seule entreprise à opérer ce transfert de données vers les États-Unis.L'un des points délicats soulevés durant ces discussions concerne les mesures à prendre pour éviter que les services de renseignement américains ne puissent exploiter les données des utilisateurs européens.Pour cette société, en tous cas, un tel transfert serait essentiel à la bonne marche de l'entreprise. Il lui permettrait de centraliser les données, avant de les faire circuler vers ses différents centres.En attendant la conclusion d'un éventuel accord entre Européens et Américains, Facebook doit choisir l'une de ces deux solutions : continuer à transférer ces données, et s'exposer à de nouvelles amendes, ou se conformer à la législation européenne sur le transfert des données.Il est vrai que Facebook n'est pas pris à la gorge. L'entreprise a en effet jusqu'au mois d'octobre pour mettre fin à ses transferts ou se mettre en conformité avec le droit européen.En attendant, la société mère, Meta, compte faire appel de cette décision. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/20231 minute, 57 seconds
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Pourquoi ChatGPT pourrait devenir inaccessible en Europe ?

L'intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien. En effet, elle met en œuvre des dispositifs de plus en plus utilisés dans la vie de tous les jours. C'est notamment le cas des "chatbots", des procédés d'intelligence artificielle qui simulent une conversation humaine. Certains modèles, comme le "ChatGPT", conçu par la société OpenAl, dominent ce marché en pleine expansion. En janvier 2023, soit deux mois seulement après sa création, "ChatGPT" dépassait en effet les 2 millions d'utilisateurs. Ces derniers peuvent aussi, par le biais d'une application spécifique, demander à ce robot de leur donner des explications sur telle ou telle notion ou de rédiger des messages pour eux. Mais il n'est pas sûr que les utilisateurs européens puissent avoir accès à "ChatGPT". En effet, le créateur et patron d'OpenAl, vient, lors d'une visite en Europe, d'exprimer des doutes sur la possibilité de mettre en place son dispositif sur le vieux continent. Il considère que la législation européenne sur l'intelligence artificielle, qui devrait être adoptée en juin prochain, pourrait être trop restrictive. Le patron de la startup OpenAl voit notamment d'un mauvais œil le classement en catégories des dispositifs d'IA. L'une d'elle comprendrait les systèmes à "haut risque". Or, le créateur d'OpenAl craint qu'un dispositif d'IA générative comme "ChatGPT", qui produit des contenus à partir d'un modèle fait d'algorithmes, puisse être intégré dans cette catégorie. Si c'était le cas, "ChatGPT" devrait se conformer à un ensemble de règles, concernant notamment la transparence et la gestion du système. L'industriel juge ces mesures trop contraignantes et invoque des "limites techniques" que, de son point de vue, il n'est pas possible de dépasser. La société a déjà annoncé que, si elle jugeait impossible le respect de cette règlementation, elle se retirerait du marché européen. Le patron de la startup dit pourtant comprendre et accepter un certain niveau de régulation de l'IA. Soucieux d'une meilleure protection des données, de nombreux pays souhaitent également l'encadrement de ces dispositifs d'IA par des règles plus précises. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/29/20232 minutes, 13 seconds
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Pourquoi ChatGPT pourrait devenir inaccessible en Europe ?

L'intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien. En effet, elle met en œuvre des dispositifs de plus en plus utilisés dans la vie de tous les jours.C'est notamment le cas des "chatbots", des procédés d'intelligence artificielle qui simulent une conversation humaine. Certains modèles, comme le "ChatGPT", conçu par la société OpenAl, dominent ce marché en pleine expansion. En janvier 2023, soit deux mois seulement après sa création, "ChatGPT" dépassait en effet les 2 millions d'utilisateurs.Ces derniers peuvent aussi, par le biais d'une application spécifique, demander à ce robot de leur donner des explications sur telle ou telle notion ou de rédiger des messages pour eux.Mais il n'est pas sûr que les utilisateurs européens puissent avoir accès à "ChatGPT". En effet, le créateur et patron d'OpenAl, vient, lors d'une visite en Europe, d'exprimer des doutes sur la possibilité de mettre en place son dispositif sur le vieux continent.Il considère que la législation européenne sur l'intelligence artificielle, qui devrait être adoptée en juin prochain, pourrait être trop restrictive. Le patron de la startup OpenAl voit notamment d'un mauvais œil le classement en catégories des dispositifs d'IA.L'une d'elle comprendrait les systèmes à "haut risque". Or, le créateur d'OpenAl craint qu'un dispositif d'IA générative comme "ChatGPT", qui produit des contenus à partir d'un modèle fait d'algorithmes, puisse être intégré dans cette catégorie.Si c'était le cas, "ChatGPT" devrait se conformer à un ensemble de règles, concernant notamment la transparence et la gestion du système. L'industriel juge ces mesures trop contraignantes et invoque des "limites techniques" que, de son point de vue, il n'est pas possible de dépasser.La société a déjà annoncé que, si elle jugeait impossible le respect de cette règlementation, elle se retirerait du marché européen. Le patron de la startup dit pourtant comprendre et accepter un certain niveau de régulation de l'IA.Soucieux d'une meilleure protection des données, de nombreux pays souhaitent également l'encadrement de ces dispositifs d'IA par des règles plus précises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/20231 minute, 43 seconds
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Quel est le poids des dépenses contraintes ?

Le pouvoir d'achat des Français dépend de leurs revenus et de l'évolution des prix, mais aussi de ce que l'on appelle les "dépenses contraintes". Comme leur nom le laisse supposer, il s'agit de dépenses obligatoires, que l'on ne peut éluder. On peut citer, entre autres, le paiement du loyer, des impôts ou des factures énergétiques. Or, ces dépenses ne cessent de progresser. D'après la dernière édition d'une enquête réalisée, en mars 2023, pour le compte d'un site spécialisé dans les assurances, elles auraient augmenté de 100 euros par rapport à octobre 2022. Ce qui représente une hausse de 9 %. Désormais, les Français consacrent, en moyenne, 1195 euros par mois à ces dépenses contraintes. Cette progression s'explique surtout par l'augmentation de trois postes de dépenses : les transports, l'énergie et les assurances. Le rapide redémarrage des économies mondiales, après la pandémie de Covid, et les conséquences de la guerre en Ukraine ont contribué, avec d'autres facteurs, à l'augmentation des prix du gaz et de l'électricité. Ainsi, en octobre 2022, les Français dépensaient 97 euros par mois pour le gaz comme pour l'électricité. En mars 2023, cette facture était passée à 110 euros pour le premier et 103 euros pour la seconde. Et encore cette augmentation, fixée à 15 % pour le gaz, par exemple, a-t-elle été limitée par certaines mesures prises par les pouvoirs publics. Du côté des transports, l'augmentation des carburants se fait sentir, ainsi que celle des forfaits de transports en commun, qui passent, en moyenne, de 49 à 58 euros par mois. Enfin, l'alourdissement du tarif des assurances tend aussi à augmenter le poids des dépenses contraintes. Ainsi le prix moyen de l'assurance auto serait passé de 86 à 91 euros par mois durant la période considérée. Ces dépenses contraintes représentent jusqu'à 86 % des revenus des personnes les plus modestes, contre 80 % en octobre dernier. Elles ont aussi bondi pour les couples avec deux enfants, de 1595 euros en octobre 2022 à 1728 euros en mars dernier. Elles représentent désormais près de 45 % de leur budget mensuel. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/28/20232 minutes, 31 seconds
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Quel est le poids des dépenses contraintes ?

Le pouvoir d'achat des Français dépend de leurs revenus et de l'évolution des prix, mais aussi de ce que l'on appelle les "dépenses contraintes". Comme leur nom le laisse supposer, il s'agit de dépenses obligatoires, que l'on ne peut éluder.On peut citer, entre autres, le paiement du loyer, des impôts ou des factures énergétiques. Or, ces dépenses ne cessent de progresser. D'après la dernière édition d'une enquête réalisée, en mars 2023, pour le compte d'un site spécialisé dans les assurances, elles auraient augmenté de 100 euros par rapport à octobre 2022.Ce qui représente une hausse de 9 %. Désormais, les Français consacrent, en moyenne, 1195 euros par mois à ces dépenses contraintes. Cette progression s'explique surtout par l'augmentation de trois postes de dépenses : les transports, l'énergie et les assurances.Le rapide redémarrage des économies mondiales, après la pandémie de Covid, et les conséquences de la guerre en Ukraine ont contribué, avec d'autres facteurs, à l'augmentation des prix du gaz et de l'électricité.Ainsi, en octobre 2022, les Français dépensaient 97 euros par mois pour le gaz comme pour l'électricité. En mars 2023, cette facture était passée à 110 euros pour le premier et 103 euros pour la seconde.Et encore cette augmentation, fixée à 15 % pour le gaz, par exemple, a-t-elle été limitée par certaines mesures prises par les pouvoirs publics.Du côté des transports, l'augmentation des carburants se fait sentir, ainsi que celle des forfaits de transports en commun, qui passent, en moyenne, de 49 à 58 euros par mois. Enfin, l'alourdissement du tarif des assurances tend aussi à augmenter le poids des dépenses contraintes.Ainsi le prix moyen de l'assurance auto serait passé de 86 à 91 euros par mois durant la période considérée. Ces dépenses contraintes représentent jusqu'à 86 % des revenus des personnes les plus modestes, contre 80 % en octobre dernier.Elles ont aussi bondi pour les couples avec deux enfants, de 1595 euros en octobre 2022 à 1728 euros en mars dernier. Elles représentent désormais près de 45 % de leur budget mensuel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/28/20232 minutes, 1 second
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Suggestion pour ce week-end

Pour découvrir le podcast Cosmique: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/cosmique/id1689358454 Spotify: https://open.spotify.com/show/2KSJ6py5tkxl8QrnluuvWJ?si=6a82a669342d412e Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/6083765 ---------------------------------- Pour écouter le podcast Actu: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/26/20231 minute, 46 seconds
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Suggestion pour ce week-end

Pour découvrir le podcast Cosmique:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/cosmique/id1689358454Spotify:https://open.spotify.com/show/2KSJ6py5tkxl8QrnluuvWJ?si=6a82a669342d412eDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/6083765----------------------------------Pour écouter le podcast Actu:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoDeezer:https://deezer.com/show/5657137 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/26/20231 minute, 46 seconds
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Dans quel domaine Antoine Griezmann investit-il son argent ?

On sait que les sportifs de haut niveau gagnent bien leur vie. Le footballeur Antoine Griezmann ne fait pas exception à la règle. Et, comme certains de ses collègues, il cherche à diversifier ses placements. On apprend en effet qu'il a investi une partie de son argent dans une "marketplace" française, spécialisée dans la vente, en édition limitée, d'articles de "streetwear", un style vestimentaire décontracté, apparu vers la fin des années 1980. Cette plateforme, qui offre un espace de vente en ligne à des revendeurs indépendants, est notamment connue pour commercialiser des sneakers, ces chaussures de sport qui s'affichent aussi comme des articles de mode. La société détenant ce site de vente n'en est pas à son coup d'essai. Depuis la création du site, en 2018, elle a déjà fait appel à des investisseurs extérieurs. En 2021, elle avait ainsi récolté environ 10 millions d'euros. Cette fois-ci, elle a réuni le double. En plus d'Antoine Griezmann, elle a séduit des fonds d'investissement décidant de miser sur un site, qui, en 2022, quatre ans après son lancement, avait déjà dépassé les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. C'est dire que la plateforme est devenue une référence en matière de vente de sneakers et, plus largement, d'articles de "streetwear". Le site, qui emploie environ 120 personnes, compte profiter de cette nouvelle levée de fonds pour augmenter de manière notable le nombre d'articles proposés. Il ne s'agirait plus seulement de modèles rares, mais aussi de chaussures plus classiques. Ces ressources nouvelles permettraient aussi de mettre sur pied un service client plus étoffé et de perfectionner encore un outil informatique déjà très sophistiqué, capable de traiter des milliers de commandes par jour. Du fait de sa notoriété croissante, ce site tricolore, qui compte étendre ses activités en Europe, a réussi à s'assurer la collaboration de plus de 100.000 revendeurs, des professionnels comme des particuliers. On voit qu'Antoine Griezmann a choisi de placer une partie de ses confortables économies dans une entreprise d'avenir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20232 minutes, 2 seconds
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Dans quel domaine Antoine Griezmann investit-il son argent ?

On sait que les sportifs de haut niveau gagnent bien leur vie. Le footballeur Antoine Griezmann ne fait pas exception à la règle. Et, comme certains de ses collègues, il cherche à diversifier ses placements.On apprend en effet qu'il a investi une partie de son argent dans une "marketplace" française, spécialisée dans la vente, en édition limitée, d'articles de "streetwear", un style vestimentaire décontracté, apparu vers la fin des années 1980.Cette plateforme, qui offre un espace de vente en ligne à des revendeurs indépendants, est notamment connue pour commercialiser des sneakers, ces chaussures de sport qui s'affichent aussi comme des articles de mode.La société détenant ce site de vente n'en est pas à son coup d'essai. Depuis la création du site, en 2018, elle a déjà fait appel à des investisseurs extérieurs. En 2021, elle avait ainsi récolté environ 10 millions d'euros.Cette fois-ci, elle a réuni le double. En plus d'Antoine Griezmann, elle a séduit des fonds d'investissement décidant de miser sur un site, qui, en 2022, quatre ans après son lancement, avait déjà dépassé les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires.C'est dire que la plateforme est devenue une référence en matière de vente de sneakers et, plus largement, d'articles de "streetwear". Le site, qui emploie environ 120 personnes, compte profiter de cette nouvelle levée de fonds pour augmenter de manière notable le nombre d'articles proposés.Il ne s'agirait plus seulement de modèles rares, mais aussi de chaussures plus classiques. Ces ressources nouvelles permettraient aussi de mettre sur pied un service client plus étoffé et de perfectionner encore un outil informatique déjà très sophistiqué, capable de traiter des milliers de commandes par jour.Du fait de sa notoriété croissante, ce site tricolore, qui compte étendre ses activités en Europe, a réussi à s'assurer la collaboration de plus de 100.000 revendeurs, des professionnels comme des particuliers.On voit qu'Antoine Griezmann a choisi de placer une partie de ses confortables économies dans une entreprise d'avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/25/20231 minute, 32 seconds
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Faites-vous partie de la classe moyenne ?

Dans leurs programmes, les hommes politiques affirment souvent leur intention de vouloir répondre aux attentes de la classe moyenne. Mais de quoi parle-t-on ? Il s'agit en effet d'une notion très floue, dont il est impossible de donner une définition précise. Si l'on en croit l'OCDE, les personnes appartenant à la classe moyenne auraient des ressources comprises entre 75 % et 200 % du revenu médian. Il s'agit du revenu permettant de diviser les personnes considérées en deux parts égales, la moitié d'entre elles gagnant moins que ce revenu médian, l'autre moitié touchant davantage. En 2018, le revenu médian net, en France, était estimé, pour le secteur privé, à 1.871 euros par mois. En France, le revenu médian est souvent pris comme référence pour tenter de préciser cette notion de classe moyenne. Ainsi, appartiendraient donc à cette catégorie, selon les calculs de l'OCDE, les Français dont les ressources seraient comprises entre les deux tiers et le double du revenu médian. Une autre mesure est prise en compte : les personnes faisant partie de la classe moyenne se situeraient entre les 30 % des Français les plus modestes et les 20 % les plus riches. Autrement dit, deux Français sur trois appartiendraient à cette insaisissable classe moyenne. Pour se faire une idée plus précise de ses contours, il faut aussi prendre en compte la composition du foyer, qui a bien sûr un impact sur le montant des ressources nécessaires à la satisfaction de ses besoins. Ainsi, selon l'Observatoire des inégalités, une personne seule gagnant entre 1.265 et 2.275 euros appartiendrait à la classe moyenne. Mais, selon le même organisme, un couple avec deux enfants en ferait partie s'il avait des ressources mensuelles comprises entre 3.302 et 5.743 euros. Ces chiffres révèlent à quel point la classe moyenne est une catégorie large, qui rassemble des personnes au profil très divers. Par ailleurs, les salariés, les fonctionnaires ou les indépendants qui en font partie n'y restent pas forcément très longtemps. C'est donc, par excellence, un secteur de "transit". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20232 minutes, 28 seconds
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Faites-vous partie de la classe moyenne ?

Dans leurs programmes, les hommes politiques affirment souvent leur intention de vouloir répondre aux attentes de la classe moyenne. Mais de quoi parle-t-on ? Il s'agit en effet d'une notion très floue, dont il est impossible de donner une définition précise.Si l'on en croit l'OCDE, les personnes appartenant à la classe moyenne auraient des ressources comprises entre 75 % et 200 % du revenu médian. Il s'agit du revenu permettant de diviser les personnes considérées en deux parts égales, la moitié d'entre elles gagnant moins que ce revenu médian, l'autre moitié touchant davantage.En 2018, le revenu médian net, en France, était estimé, pour le secteur privé, à 1.871 euros par mois.En France, le revenu médian est souvent pris comme référence pour tenter de préciser cette notion de classe moyenne. Ainsi, appartiendraient donc à cette catégorie, selon les calculs de l'OCDE, les Français dont les ressources seraient comprises entre les deux tiers et le double du revenu médian.Une autre mesure est prise en compte : les personnes faisant partie de la classe moyenne se situeraient entre les 30 % des Français les plus modestes et les 20 % les plus riches.Autrement dit, deux Français sur trois appartiendraient à cette insaisissable classe moyenne. Pour se faire une idée plus précise de ses contours, il faut aussi prendre en compte la composition du foyer, qui a bien sûr un impact sur le montant des ressources nécessaires à la satisfaction de ses besoins.Ainsi, selon l'Observatoire des inégalités, une personne seule gagnant entre 1.265 et 2.275 euros appartiendrait à la classe moyenne. Mais, selon le même organisme, un couple avec deux enfants en ferait partie s'il avait des ressources mensuelles comprises entre 3.302 et 5.743 euros.Ces chiffres révèlent à quel point la classe moyenne est une catégorie large, qui rassemble des personnes au profil très divers. Par ailleurs, les salariés, les fonctionnaires ou les indépendants qui en font partie n'y restent pas forcément très longtemps. C'est donc, par excellence, un secteur de "transit". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/24/20231 minute, 58 seconds
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Les français économisent-ils pour leur retraite ?

Alors que l'agitation sociale autour d'une réforme des retraites contestée ne marque pas vraiment le pas, une récente enquête montre à quel point les Français se soucient de préparer ce moment de leur vie. Et, pour cela, ils ne font guère confiance à l'État. En effet, 32 % seulement des personnes interrogées comptent sur les pouvoirs publics. C'est donc par leurs propres moyens qu'ils entendent assurer leurs vieux jours. De fait, les résultats de ce sondage montrent que près de la moitié des Français épargnent en vue de leur retraite. Un résultat en nette augmentation par rapport à celui d'une précédente enquête, datant d'un an. Et certaines personnes commencent à économiser très tôt. En effet, près du tiers de ces épargnants ont entre 18 et 24 ans, 47 % d'entre eux étant âgés de 25 à 34 ans. Mais comment les Français comptent-ils épargner en vue de leur retraite ? Ils sont 47 % à vouloir se constituer un capital, dont il auront le bénéfice le moment venu, sous forme de rente viagère par exemple. C'est ainsi qu'un tiers des Français, environ, place une partie de ses économies dans un plan d'épargne retraite. De leur côté, 46 % des personnes interrogées préfèrent investir dans l'immobilier, l'accession à la propriété leur paraissant le meilleur moyen de préparer leur retraite. La pierre paraît donc toujours un investissement très sûr. Près du tiers des sondés indiquent avoir d'ores et déjà réduit leurs dépenses afin de pouvoir économiser davantage d'argent pour leur retraite. Mais, pour 47% des personnes interrogées, une telle épargne à long terme n'est pas à l'ordre du jour. Elles déclarent, dans leur majorité, ne pas avoir assez de moyens pour mettre de l'argent de côté. Dans un contexte marqué par une forte incertitude économique et une évolution démographique laissant envisager un recul progressif de l'âge de départ à la retraite, Les Français ressentent donc le besoin, cette enquête le montre, de préparer cette étape finale de leur vie. Et ils entendent le faire, pour l'essentiel, en mobilisant leurs propres capacités d'épargne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/23/20232 minutes, 24 seconds
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Les français économisent-ils pour leur retraite ?

Alors que l'agitation sociale autour d'une réforme des retraites contestée ne marque pas vraiment le pas, une récente enquête montre à quel point les Français se soucient de préparer ce moment de leur vie.Et, pour cela, ils ne font guère confiance à l'État. En effet, 32 % seulement des personnes interrogées comptent sur les pouvoirs publics. C'est donc par leurs propres moyens qu'ils entendent assurer leurs vieux jours.De fait, les résultats de ce sondage montrent que près de la moitié des Français épargnent en vue de leur retraite. Un résultat en nette augmentation par rapport à celui d'une précédente enquête, datant d'un an.Et certaines personnes commencent à économiser très tôt. En effet, près du tiers de ces épargnants ont entre 18 et 24 ans, 47 % d'entre eux étant âgés de 25 à 34 ans.Mais comment les Français comptent-ils épargner en vue de leur retraite ? Ils sont 47 % à vouloir se constituer un capital, dont il auront le bénéfice le moment venu, sous forme de rente viagère par exemple.C'est ainsi qu'un tiers des Français, environ, place une partie de ses économies dans un plan d'épargne retraite. De leur côté, 46 % des personnes interrogées préfèrent investir dans l'immobilier, l'accession à la propriété leur paraissant le meilleur moyen de préparer leur retraite. La pierre paraît donc toujours un investissement très sûr.Près du tiers des sondés indiquent avoir d'ores et déjà réduit leurs dépenses afin de pouvoir économiser davantage d'argent pour leur retraite. Mais, pour 47% des personnes interrogées, une telle épargne à long terme n'est pas à l'ordre du jour. Elles déclarent, dans leur majorité, ne pas avoir assez de moyens pour mettre de l'argent de côté.Dans un contexte marqué par une forte incertitude économique et une évolution démographique laissant envisager un recul progressif de l'âge de départ à la retraite, Les Français ressentent donc le besoin, cette enquête le montre, de préparer cette étape finale de leur vie.Et ils entendent le faire, pour l'essentiel, en mobilisant leurs propres capacités d'épargne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/20231 minute, 54 seconds
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Quels sont les produits russes frappés par de nouvelles sanctions ?

Depuis l'invasion de l'Ukraine, en février 2022, les pays occidentaux ont pris de très nombreuses sanctions contre la Russie. Le Président du Conseil européen, qui s'exprimait à Hiroshima, au Japon, où se tient le G7, vient d'en annoncer de nouvelles. Elles porteront surtout sur le commerce des diamants, qui rapportent plusieurs milliards de dollars par an à Moscou. Ainsi, la Russie a vendu pour 5 milliards de dollars de diamants en 2021. Cette mesure fait suite à l'embargo sur ces pierres précieuses déjà décidé par le Royaume-Uni. Pour qu'elle soit efficace, il faudrait obtenir l'accord des principaux acheteurs de diamants russes, comme l'Inde. Ce qui est loin d'être acquis, dans la mesure où ce pays a refusé de condamner l'agression russe. Invité à Hiroshima, le Premier ministre indien aura l'occasion d'aborder cette délicate question avec ses homologues. De son côté, la Belgique, très active dans le négoce de diamants, s'est toujours opposée à cette restriction du commerce de pierres précieuses. Les discussions sur cette question, au sein de l'Union européenne, s'annoncent donc assez difficiles. Mais cet embargo contre les diamants n'est pas la seule mesure prise contre la Russie. En effet, les États-Unis ont annoncé plus de 300 nouvelles sanctions frappant, en Russie même ou ailleurs, de nombreuses personnes ou organisations. Il s'agit de limiter encore l'exportation de biens susceptibles d'alimenter la machine de guerre russe. Par ailleurs, les pays du G7, qui regroupe des pays industrialisés et démocratiques, voudraient se passer encore plus du gaz et du pétrole russes. D'autres décisions pourraient encore être prises par les membres du G7, les unes pour rendre impossible l'utilisation des fonds russes jusqu'à la fin de la guerre, les autres pour limiter encore l'accès de Moscou au système financier international. Il s'agirait aussi d'entraver, par tous les moyens possibles, la fourniture d'armes et de matériel militaire à Moscou. Ceci étant, les pays occidentaux savent que ces sanctions ne sont pas toujours efficaces. Il faut donc trouver des moyens d'empêcher la Russie de les contourner. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/22/20232 minutes, 26 seconds
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Quels sont les produits russes frappés par de nouvelles sanctions ?

Depuis l'invasion de l'Ukraine, en février 2022, les pays occidentaux ont pris de très nombreuses sanctions contre la Russie. Le Président du Conseil européen, qui s'exprimait à Hiroshima, au Japon, où se tient le G7, vient d'en annoncer de nouvelles.Elles porteront surtout sur le commerce des diamants, qui rapportent plusieurs milliards de dollars par an à Moscou. Ainsi, la Russie a vendu pour 5 milliards de dollars de diamants en 2021.Cette mesure fait suite à l'embargo sur ces pierres précieuses déjà décidé par le Royaume-Uni. Pour qu'elle soit efficace, il faudrait obtenir l'accord des principaux acheteurs de diamants russes, comme l'Inde. Ce qui est loin d'être acquis, dans la mesure où ce pays a refusé de condamner l'agression russe.Invité à Hiroshima, le Premier ministre indien aura l'occasion d'aborder cette délicate question avec ses homologues. De son côté, la Belgique, très active dans le négoce de diamants, s'est toujours opposée à cette restriction du commerce de pierres précieuses. Les discussions sur cette question, au sein de l'Union européenne, s'annoncent donc assez difficiles.Mais cet embargo contre les diamants n'est pas la seule mesure prise contre la Russie. En effet, les États-Unis ont annoncé plus de 300 nouvelles sanctions frappant, en Russie même ou ailleurs, de nombreuses personnes ou organisations.Il s'agit de limiter encore l'exportation de biens susceptibles d'alimenter la machine de guerre russe. Par ailleurs, les pays du G7, qui regroupe des pays industrialisés et démocratiques, voudraient se passer encore plus du gaz et du pétrole russes.D'autres décisions pourraient encore être prises par les membres du G7, les unes pour rendre impossible l'utilisation des fonds russes jusqu'à la fin de la guerre, les autres pour limiter encore l'accès de Moscou au système financier international. Il s'agirait aussi d'entraver, par tous les moyens possibles, la fourniture d'armes et de matériel militaire à Moscou.Ceci étant, les pays occidentaux savent que ces sanctions ne sont pas toujours efficaces. Il faut donc trouver des moyens d'empêcher la Russie de les contourner. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/22/20231 minute, 56 seconds
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Pourquoi le nombre d'abonnés à Twitter va-t-il chuter ?

Depuis que Twitter a été rachetée, en octobre dernier, par Elon Musk, qui a investi 44 milliards de dollars dans l'opération, les changements n'ont pas manqué. Et ils n'ont pas valu que des commentaires flatteurs au patron de Tesla. Il a en effet commencé par licencier environ 10 % de ses effectifs et par réactiver le compte de personnalités controversées, comme Donald Trump. Aujourd'hui, il annonce que le nombre des abonnés du réseau social va connaître une baisse. Elon Musk a en effet décidé de supprimer tous les comptes inactifs, ou très peu actifs, depuis des années. Ces comptes, sur lesquels aucun "tweet" n'est publié depuis très longtemps, seraient bien plus nombreux que les 250 millions de comptes utilisés chaque jour par leurs possesseurs. L'annonce de ces suppressions de comptes a été diversement reçue. Certains s'en félicitent, car ils pensent que cette mesure va libérer de la place sur le réseau social. Elle peut aussi leur permettre de récupérer l'usage de pseudonymes qui pourront être utilisés ailleurs. Mais d'autres utilisateurs contestent cette décision, qu'ils estiment contraire à la politique traditionnelle de Twitter. En 2019, en effet, la plateforme avait encore réaffirmé son intention de ne supprimer aucun compte. L'un des arguments invoqués, pour justifier le maintien de tous les comptes, est la forme d'hommage qu'ils représentent quand ils appartiennent à des personnes décédées. C'est aussi une manière de se souvenir d'eux. Mais certains soupçonnent Elon Musk de ne pas vouloir s'en prendre uniquement aux comptes inactifs, mais aussi à ceux qui témoignent d'une utilisation "sans regret" insuffisante. Il s'agit de personnes ne restant pas assez longtemps sur leur compte ou ne réagissant pas assez avec les autres utilisateurs, à coups de "like" et de commentaires divers. Et ces utilisateurs un peu frileux décourageraient les annonceurs publicitaires, qui représentent une manne indispensable pour les réseaux sociaux. Les revenus publicitaires devraient déjà baisser de près d'un tiers en 2023, les annonceurs se méfiant du patron de SpaceX. On peut donc penser qu'Elon Musk fera tout pour les rassurer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/21/20232 minutes, 28 seconds
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Pourquoi le nombre d'abonnés à Twitter va-t-il chuter ?

Depuis que Twitter a été rachetée, en octobre dernier, par Elon Musk, qui a investi 44 milliards de dollars dans l'opération, les changements n'ont pas manqué. Et ils n'ont pas valu que des commentaires flatteurs au patron de Tesla.Il a en effet commencé par licencier environ 10 % de ses effectifs et par réactiver le compte de personnalités controversées, comme Donald Trump.Aujourd'hui, il annonce que le nombre des abonnés du réseau social va connaître une baisse. Elon Musk a en effet décidé de supprimer tous les comptes inactifs, ou très peu actifs, depuis des années.Ces comptes, sur lesquels aucun "tweet" n'est publié depuis très longtemps, seraient bien plus nombreux que les 250 millions de comptes utilisés chaque jour par leurs possesseurs.L'annonce de ces suppressions de comptes a été diversement reçue. Certains s'en félicitent, car ils pensent que cette mesure va libérer de la place sur le réseau social. Elle peut aussi leur permettre de récupérer l'usage de pseudonymes qui pourront être utilisés ailleurs.Mais d'autres utilisateurs contestent cette décision, qu'ils estiment contraire à la politique traditionnelle de Twitter. En 2019, en effet, la plateforme avait encore réaffirmé son intention de ne supprimer aucun compte.L'un des arguments invoqués, pour justifier le maintien de tous les comptes, est la forme d'hommage qu'ils représentent quand ils appartiennent à des personnes décédées. C'est aussi une manière de se souvenir d'eux.Mais certains soupçonnent Elon Musk de ne pas vouloir s'en prendre uniquement aux comptes inactifs, mais aussi à ceux qui témoignent d'une utilisation "sans regret" insuffisante.Il s'agit de personnes ne restant pas assez longtemps sur leur compte ou ne réagissant pas assez avec les autres utilisateurs, à coups de "like" et de commentaires divers. Et ces utilisateurs un peu frileux décourageraient les annonceurs publicitaires, qui représentent une manne indispensable pour les réseaux sociaux.Les revenus publicitaires devraient déjà baisser de près d'un tiers en 2023, les annonceurs se méfiant du patron de SpaceX. On peut donc penser qu'Elon Musk fera tout pour les rassurer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/21/20231 minute, 58 seconds
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Notre nouveau podcast: La rumeur

Pour écouter le podcast La rumeur: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D Deezer: https://deezer.com/show/3871907 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/19/202343 seconds
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Notre nouveau podcast: La rumeur

Pour écouter le podcast La rumeur:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713Spotify:https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483bGoogle Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3DDeezer:https://deezer.com/show/3871907 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/19/202343 seconds
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Pourquoi la succession de Karl Lagerfeld pose-t-elle problème ?

Mort en février 2019, le célèbre couturier Karl Lagerfeld laisse une fortune estimée à au moins 200 millions d'euros. Et on connaît le nom de ses héritiers. Le couturier, comme il est normal, à fait la part belle à son entourage. Parmi ses légataires, en effet, on trouve des amis très proches, mais aussi la directrice de ses collections ou la directrice artistique de Chanel. Mais Karl Lagerfeld n'a pas oublié non plus son homme de confiance, qui lui servait, à l'occasion, de chauffeur et de garde du corps. De son côté, la princesse Caroline de Monaco, qui entretenait d'excellentes relations avec le couturier, reçoit ses meubles. Et même si, en France, les animaux ne peuvent pas recevoir d'héritage, Karl Lagerfeld n'a eu garde d'oublier sa chatte Choupette, qu'il considérait comme son égérie. En effet, la gouvernante du couturier est chargée de gérer un fonds de 13 millions d'euros, destinés à assurer le bien-être de l'animal. Pour l'instant, les héritiers de Karl Lagerfeld n'ont pu toucher ce qui leur revient. En effet, sa succession est bloquée. De fait, le couturier, en délicatesse avec le fisc, s'était vu infliger des amendes et des pénalités diverses, d'un montant d'environ 20 millions d'euros. Tant que ces amendes ne sont pas payées, la procédure ne peut pas suivre son cours. Les héritiers ont bien demandé à être dispensés du paiement de ces pénalités, mais la justice les a déboutés. Et une nouvelle tentative en ce sens n'a pas connu plus de succès. En 2017, Karl Lagerfeld lui-même, qui se doutait que sa succession serait compliquée, avait essayé de trouver un accord sur cette question, mais il n'y était pas parvenu. Pour l'heure, la défense des héritiers, qui voulait s'appuyer sur un document que ne possède pas l'administration fiscale, semble dans une impasse. En attendant, un domaine appartenant au couturier, ainsi qu'un appartement, ont été vendus. Ses héritiers doivent se demander s'ils pourront jamais toucher le produit de la vente. À moins qu'ils ne finissent par trouver un accord avec le fisc. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/18/20232 minutes, 18 seconds
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Pourquoi la succession de Karl Lagerfeld pose-t-elle problème ?

Mort en février 2019, le célèbre couturier Karl Lagerfeld laisse une fortune estimée à au moins 200 millions d'euros.Et on connaît le nom de ses héritiers. Le couturier, comme il est normal, à fait la part belle à son entourage. Parmi ses légataires, en effet, on trouve des amis très proches, mais aussi la directrice de ses collections ou la directrice artistique de Chanel.Mais Karl Lagerfeld n'a pas oublié non plus son homme de confiance, qui lui servait, à l'occasion, de chauffeur et de garde du corps. De son côté, la princesse Caroline de Monaco, qui entretenait d'excellentes relations avec le couturier, reçoit ses meubles.Et même si, en France, les animaux ne peuvent pas recevoir d'héritage, Karl Lagerfeld n'a eu garde d'oublier sa chatte Choupette, qu'il considérait comme son égérie. En effet, la gouvernante du couturier est chargée de gérer un fonds de 13 millions d'euros, destinés à assurer le bien-être de l'animal.Pour l'instant, les héritiers de Karl Lagerfeld n'ont pu toucher ce qui leur revient. En effet, sa succession est bloquée. De fait, le couturier, en délicatesse avec le fisc, s'était vu infliger des amendes et des pénalités diverses, d'un montant d'environ 20 millions d'euros.Tant que ces amendes ne sont pas payées, la procédure ne peut pas suivre son cours. Les héritiers ont bien demandé à être dispensés du paiement de ces pénalités, mais la justice les a déboutés. Et une nouvelle tentative en ce sens n'a pas connu plus de succès.En 2017, Karl Lagerfeld lui-même, qui se doutait que sa succession serait compliquée, avait essayé de trouver un accord sur cette question, mais il n'y était pas parvenu.Pour l'heure, la défense des héritiers, qui voulait s'appuyer sur un document que ne possède pas l'administration fiscale, semble dans une impasse.En attendant, un domaine appartenant au couturier, ainsi qu'un appartement, ont été vendus. Ses héritiers doivent se demander s'ils pourront jamais toucher le produit de la vente. À moins qu'ils ne finissent par trouver un accord avec le fisc. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/18/20231 minute, 48 seconds
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Peut-on payer ses amendes en plusieurs fois ?

Selon un récent rapport du Sénat, près de la moitié des amendes de circulation ne seraient pas recouvrées. On n'est guère surpris de la réticence des Français à ce sujet, mais cette attitude entraîne néanmoins un manque à gagner notable pour l'état. La récente décision prise par les pouvoirs publics devrait permettre de remédier en partie à cette situation. Désormais, en effet, les automobilistes pourront payer certaines amendes en plusieurs fois. Pour l'instant, seules les amendes forfaitaires délictuelles (AFD) sont concernées. Ces amendes sanctionnent des délits, comme la conduite sans permis ou sous l'emprise de stupéfiants. En payant l'amende, le conducteur fautif reconnaît les faits et évite les poursuites, ce qui permet de désengorger les tribunaux. Ces amendes forfaitaires délictuelkes seront donc payables en 3, 4 ou même 5 fois. Une décision qui sera d'autant plus appréciée que leur montant est assez élevé. Ainsi, la conduite sous l'emprise de stupéfiants peut valoir une amende de 150 euros. Cette possibilité de payer en plusieurs fois, pour certaines amendes, est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Mais, même si le paiement en est fractionné, l'amende doit être payée en totalité. Et dans les délais impartis. L'exigence est donc la même, seules les modalités de paiement sont modifiées. Et celui-ci ne peut se faire qu'à distance, en ligne ou par téléphone. Pour accomplir la démarche, le conducteur devra se munir du numéro de télépaiement indiqué sur la contravention. Si ce paiement fractionné avantage les automobilistes, il n'est pas non plus sans intérêt pour les pouvoirs publics. En effet, la possibilité laissée aux conducteurs de payer en plusieurs fois ne peut qu'améliorer le recouvrement des amendes. Aussi le gouvernement entend-il étendre le paiement fractionné à d'autres types d'amendes, comme par exemple les amendes forfaitaires majorées (AFM). Elles sanctionnent les automobilistes qui n'ont pas payé leurs amendes à temps. Or, toujours d'après le Sénat, le recouvrement de ces amendes, au montant souvent élevé, est de plus en plus difficile. Ainsi, en 2017, seuls un peu plus de 28% de ces amendes auraient été recouvrés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/17/20232 minutes, 28 seconds
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Peut-on payer ses amendes en plusieurs fois ?

Selon un récent rapport du Sénat, près de la moitié des amendes de circulation ne seraient pas recouvrées. On n'est guère surpris de la réticence des Français à ce sujet, mais cette attitude entraîne néanmoins un manque à gagner notable pour l'état.La récente décision prise par les pouvoirs publics devrait permettre de remédier en partie à cette situation. Désormais, en effet, les automobilistes pourront payer certaines amendes en plusieurs fois.Pour l'instant, seules les amendes forfaitaires délictuelles (AFD) sont concernées. Ces amendes sanctionnent des délits, comme la conduite sans permis ou sous l'emprise de stupéfiants.En payant l'amende, le conducteur fautif reconnaît les faits et évite les poursuites, ce qui permet de désengorger les tribunaux.Ces amendes forfaitaires délictuelkes seront donc payables en 3, 4 ou même 5 fois. Une décision qui sera d'autant plus appréciée que leur montant est assez élevé. Ainsi, la conduite sous l'emprise de stupéfiants peut valoir une amende de 150 euros.Cette possibilité de payer en plusieurs fois, pour certaines amendes, est une bonne nouvelle pour les automobilistes. Mais, même si le paiement en est fractionné, l'amende doit être payée en totalité.Et dans les délais impartis. L'exigence est donc la même, seules les modalités de paiement sont modifiées. Et celui-ci ne peut se faire qu'à distance, en ligne ou par téléphone. Pour accomplir la démarche, le conducteur devra se munir du numéro de télépaiement indiqué sur la contravention.Si ce paiement fractionné avantage les automobilistes, il n'est pas non plus sans intérêt pour les pouvoirs publics. En effet, la possibilité laissée aux conducteurs de payer en plusieurs fois ne peut qu'améliorer le recouvrement des amendes.Aussi le gouvernement entend-il étendre le paiement fractionné à d'autres types d'amendes, comme par exemple les amendes forfaitaires majorées (AFM). Elles sanctionnent les automobilistes qui n'ont pas payé leurs amendes à temps.Or, toujours d'après le Sénat, le recouvrement de ces amendes, au montant souvent élevé, est de plus en plus difficile. Ainsi, en 2017, seuls un peu plus de 28% de ces amendes auraient été recouvrés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/17/20231 minute, 58 seconds
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Pourquoi les scénaristes d'Hollywood font-ils grève ?

Les 11500 scénaristes d'Hollywood ont décidé de poser leurs stylos. Ils ont en effet cessé le travail depuis le 1er mai. C'est leur première grève depuis 2007-2008. Pour l'instant, en effet, l'accord qu'ils négocient tous les 3 ans avec le syndicat des producteurs, et qui arrive à échéance, ne semble pas devoir être renouvelé. Il faut rappeler que ce syndicat regroupe non seulement les producteurs, mais aussi les grands studios, les chaînes de télévision et les puissantes plateformes de streaming, comme Netflix, qui sont devenues l'un des principaux interlocuteurs des scénaristes. Comment expliquer ce mouvement de colère des scénaristes ? D'abord par des raisons financières. En effet, leurs salaires ont diminué d'environ 4% par rapport à 2013. Mais l'inflation, qui ne les épargne pas plus que les autres, a provoqué une perte de pouvoir d'achat encore plus notable, de l'ordre de 23%. Les revendications des scénaristes leur semblent d'autant plus justifiées que, dans le même temps, les profits des producteurs se seraient envolés. Si l'on en croit les scénaristes, l'introduction du streaming serait pour beaucoup dans la dévalorisation de leur métier. En effet , les séries visibles sur les plateformes sont plus courtes, avec moins de saisons. De ce fait, les scénaristes n'ont plus de travail assuré que pour environ 6 mois. La question des droits est également dans la balance. Avant l'introduction du streaming, ils étaient variables. Il suffisait donc qu'une série passe sur une autre chaîne ou soit vendue à l'étranger pour que les scénaristes touchent davantage d'argent. Aujourd'hui, la situation est différente. Ces droits résiduels sont fixes. La rémunération des scénaristes ne bougera pas, même si la série remporté un grand succès. Les scénaristes alertent également sur la concurrence des textes rédigés au moyen de l'intelligence artificielle et demandent un véritable quota d'embauches. Pour l'instant, la situation est dans l'impasse. Et si la grève devait s'installer dans la durée, c'est toute la chaîne de production qui risquerait d'être mise à l'arrêt. Les producteurs et les studios pourraient y perdre beaucoup d'argent, comme lors du précédent mouvement de grève, en 2007-2008. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/16/20232 minutes, 26 seconds
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Pourquoi les scénaristes d'Hollywood font-ils grève ?

Les 11500 scénaristes d'Hollywood ont décidé de poser leurs stylos. Ils ont en effet cessé le travail depuis le 1er mai. C'est leur première grève depuis 2007-2008. Pour l'instant, en effet, l'accord qu'ils négocient tous les 3 ans avec le syndicat des producteurs, et qui arrive à échéance, ne semble pas devoir être renouvelé.Il faut rappeler que ce syndicat regroupe non seulement les producteurs, mais aussi les grands studios, les chaînes de télévision et les puissantes plateformes de streaming, comme Netflix, qui sont devenues l'un des principaux interlocuteurs des scénaristes.Comment expliquer ce mouvement de colère des scénaristes ? D'abord par des raisons financières. En effet, leurs salaires ont diminué d'environ 4% par rapport à 2013.Mais l'inflation, qui ne les épargne pas plus que les autres, a provoqué une perte de pouvoir d'achat encore plus notable, de l'ordre de 23%. Les revendications des scénaristes leur semblent d'autant plus justifiées que, dans le même temps, les profits des producteurs se seraient envolés.Si l'on en croit les scénaristes, l'introduction du streaming serait pour beaucoup dans la dévalorisation de leur métier. En effet , les séries visibles sur les plateformes sont plus courtes, avec moins de saisons.De ce fait, les scénaristes n'ont plus de travail assuré que pour environ 6 mois. La question des droits est également dans la balance. Avant l'introduction du streaming, ils étaient variables.Il suffisait donc qu'une série passe sur une autre chaîne ou soit vendue à l'étranger pour que les scénaristes touchent davantage d'argent. Aujourd'hui, la situation est différente. Ces droits résiduels sont fixes. La rémunération des scénaristes ne bougera pas, même si la série remporté un grand succès.Les scénaristes alertent également sur la concurrence des textes rédigés au moyen de l'intelligence artificielle et demandent un véritable quota d'embauches.Pour l'instant, la situation est dans l'impasse. Et si la grève devait s'installer dans la durée, c'est toute la chaîne de production qui risquerait d'être mise à l'arrêt.Les producteurs et les studios pourraient y perdre beaucoup d'argent, comme lors du précédent mouvement de grève, en 2007-2008. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/20231 minute, 56 seconds
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Pourquoi la consommation d'eau de certains français fait-elle polémique ?

En ce printemps 2023, la sécheresse se fait déjà durement sentir dans notre pays. De nombreux départements sont touchés, certains plus que d'autres. Ainsi le département des Alpes-Maritimes a été placé en alerte sécheresse renforcée. Ce qui signifie notamment que les habitants n'ont plus le droit de remplir leurs piscines, de laver leurs voitures ou d'arroser leurs jardins. Des restrictions qui ne semblent pas concerner certains propriétaires fortunés, dont la consommation d'eau atteint des sommets. Le maire de la commune de Châteauneuf-Grasse a ainsi révélé que certains résidents auraient dépensé jusqu'à 2.000 m3 d'eau en une semaine, alors que la consommation nationale ne dépasse pas, sur un an, une moyenne de 120 m3 ! Si ces habitants dépensent autant d'eau, c'est qu'ils ont de nombreuses piscines à remplir et de vastes domaines à arroser. De fait, ces propriétés dépassent souvent 10 hectares. On ne s'étonnera pas qu'une consommation d'eau aussi excessive suscite la controverse dans le département et au-delà. Le maire de la commune incriminée estime que les amendes prévues dans ce cas, 1.500 euros, et le double s'il y a récidive, ne sont pas dissuasives pour des gens assez riches pour posséder un héliport sur leur propriété. Certains des propriétaires en question ne sont d'ailleurs pas des quidams. On trouve notamment, parmi eux, l'ancien Roi des Belges, Albert II, et le Grand-Duc de Luxembourg. C'est pourquoi le maire, sans doute peu soucieux de provoquer une crise diplomatique, pense qu'en la matière la pédagogie peut s'avérer tout aussi efficace que la contrainte. Aussi, pour lui, faut-il tâcher de convaincre ces habitants de limiter d'eux-mêmes leur consommation d'eau. En tous cas, les mesures de restriction touchant ces gros consommateurs d'eau ont d'autant plus de poids que c'est dans les départements du sud-est de la France qu'on trouve le plus grand nombre de piscines. Il est vrai que les fabricants s'efforcent de relativiser leur rôle dans la consommation d'eau. D'après eux, en effet, le remplissage des piscines ne représenterait que 0,12 % de la consommation d'eau du pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/16/20232 minutes, 24 seconds
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Pourquoi la consommation d'eau de certains français fait-elle polémique ?

En ce printemps 2023, la sécheresse se fait déjà durement sentir dans notre pays. De nombreux départements sont touchés, certains plus que d'autres.Ainsi le département des Alpes-Maritimes a été placé en alerte sécheresse renforcée. Ce qui signifie notamment que les habitants n'ont plus le droit de remplir leurs piscines, de laver leurs voitures ou d'arroser leurs jardins.Des restrictions qui ne semblent pas concerner certains propriétaires fortunés, dont la consommation d'eau atteint des sommets. Le maire de la commune de Châteauneuf-Grasse a ainsi révélé que certains résidents auraient dépensé jusqu'à 2.000 m3 d'eau en une semaine, alors que la consommation nationale ne dépasse pas, sur un an, une moyenne de 120 m3 !Si ces habitants dépensent autant d'eau, c'est qu'ils ont de nombreuses piscines à remplir et de vastes domaines à arroser. De fait, ces propriétés dépassent souvent 10 hectares.On ne s'étonnera pas qu'une consommation d'eau aussi excessive suscite la controverse dans le département et au-delà. Le maire de la commune incriminée estime que les amendes prévues dans ce cas, 1.500 euros, et le double s'il y a récidive, ne sont pas dissuasives pour des gens assez riches pour posséder un héliport sur leur propriété.Certains des propriétaires en question ne sont d'ailleurs pas des quidams. On trouve notamment, parmi eux, l'ancien Roi des Belges, Albert II, et le Grand-Duc de Luxembourg.C'est pourquoi le maire, sans doute peu soucieux de provoquer une crise diplomatique, pense qu'en la matière la pédagogie peut s'avérer tout aussi efficace que la contrainte. Aussi, pour lui, faut-il tâcher de convaincre ces habitants de limiter d'eux-mêmes leur consommation d'eau.En tous cas, les mesures de restriction touchant ces gros consommateurs d'eau ont d'autant plus de poids que c'est dans les départements du sud-est de la France qu'on trouve le plus grand nombre de piscines.Il est vrai que les fabricants s'efforcent de relativiser leur rôle dans la consommation d'eau. D'après eux, en effet, le remplissage des piscines ne représenterait que 0,12 % de la consommation d'eau du pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/16/20231 minute, 54 seconds
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Combien peut-on gagner en louant son appartement pendant les JO 2024 ?

On le sait, des Français toujours plus nombreux louent leurs logements sur la plateforme Airbnb, spécialisée dans la location saisonnière. Et certaines périodes, où les touristes affluent, semblent encore plus propices aux loueurs. C'est le cas des Jeux olympiques, qui se tiendront à Paris entre le 26 juillet et le 11 août 2024. De leur côté, les Jeux paralympiques auront lieu du 28 août au 8 septembre. Cette perspective est une véritable aubaine pour les Parisiens désireux de louer leurs logements. On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les prix aient tendance à s'envoler. Airbnb estime que, durant les Jeux, ces prix devraient s'établir, en moyenne, à 200 euros par nuit. Ce qui représente une augmentation d'environ 85 % par rapport aux prix pratiqués d'ordinaire. Mais, selon les quartiers, certains tarifs devraient grimper beaucoup plus haut. Ainsi, certains appartements, avec une chambre, pourraient se négocier autour de 2000 euros la nuit ! De son côté, la Mairie de Paris revient sur les règles en matière de location saisonnière. Elle rappelle que les propriétaires d'une résidence principale, ainsi que les locataires ayant obtenu l'autorisation de leurs bailleurs, peuvent louer leurs logements. À condition, toutefois, qu'ils ne le louent pas plus de 120 jours par an et qu'ils aient fait, auprès des autorités concernées, une déclaration spécifique. Quant à la plateforme Airbnb, elle rappelle que, plus les logements mis en location seront nombreux, plus le prix moyen aura tendance à baisser. Elle souligne également que cette offre de logements complète utilement celle des hôtels, souvent chers et pas assez nombreux pour répondre à la demande. Et les tarifs hôteliers, déjà élevés, pourraient atteindre des sommets durant la période des Jeux. Durant les JO de Londres, en 2012, ils avaient augmenté de 85 %, et même de près de 200 % durant ceux de Rio, en 2016 ! Mais les loueurs parisiens peuvent également se frotter les mains. D'après une étude récente, ils gagneraient 2.000 euros, en moyenne, durant la période des Jeux. Une estimation que certains estiment sous-évaluée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/14/20232 minutes, 26 seconds
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Combien peut-on gagner en louant son appartement pendant les JO 2024 ?

On le sait, des Français toujours plus nombreux louent leurs logements sur la plateforme Airbnb, spécialisée dans la location saisonnière. Et certaines périodes, où les touristes affluent, semblent encore plus propices aux loueurs.C'est le cas des Jeux olympiques, qui se tiendront à Paris entre le 26 juillet et le 11 août 2024. De leur côté, les Jeux paralympiques auront lieu du 28 août au 8 septembre. Cette perspective est une véritable aubaine pour les Parisiens désireux de louer leurs logements.On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les prix aient tendance à s'envoler. Airbnb estime que, durant les Jeux, ces prix devraient s'établir, en moyenne, à 200 euros par nuit. Ce qui représente une augmentation d'environ 85 % par rapport aux prix pratiqués d'ordinaire.Mais, selon les quartiers, certains tarifs devraient grimper beaucoup plus haut. Ainsi, certains appartements, avec une chambre, pourraient se négocier autour de 2000 euros la nuit !De son côté, la Mairie de Paris revient sur les règles en matière de location saisonnière. Elle rappelle que les propriétaires d'une résidence principale, ainsi que les locataires ayant obtenu l'autorisation de leurs bailleurs, peuvent louer leurs logements.À condition, toutefois, qu'ils ne le louent pas plus de 120 jours par an et qu'ils aient fait, auprès des autorités concernées, une déclaration spécifique.Quant à la plateforme Airbnb, elle rappelle que, plus les logements mis en location seront nombreux, plus le prix moyen aura tendance à baisser. Elle souligne également que cette offre de logements complète utilement celle des hôtels, souvent chers et pas assez nombreux pour répondre à la demande.Et les tarifs hôteliers, déjà élevés, pourraient atteindre des sommets durant la période des Jeux. Durant les JO de Londres, en 2012, ils avaient augmenté de 85 %, et même de près de 200 % durant ceux de Rio, en 2016 !Mais les loueurs parisiens peuvent également se frotter les mains. D'après une étude récente, ils gagneraient 2.000 euros, en moyenne, durant la période des Jeux. Une estimation que certains estiment sous-évaluée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/14/20231 minute, 56 seconds
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La carte verte va-t-elle vraiment disparaître ?

Certains documents font partie de la vie quotidienne des Français, comme la carte d'identité, la carte vitale...ou la "carte verte" d'assurance. Depuis près de 40 ans, vous devez l'afficher sur le coin droit de votre pare-brise. Mais ce document vit sans doute ses derniers mois. En effet, il devrait être supprimé en 2024, et remplacé par une version dématérialisée. La carte verte aurait dû être supprimée plus tôt, mais les discussions entre les ministères concernés durent plus longtemps que prévu. Une telle suppression semble pourtant s'imposer. D'abord parce qu'un tel document n'est plus guère en usage qu'en France. L'Allemagne, pour ne prendre que cet exemple, a dématérialisé le contrôle de l'assurance dès 2008. Ensuite parce qu'elle serait source d'économies. En effet, il en coûte environ 17 millions d'euros pour éditer les quelque 50 millions de cartes vertes fabriquées chaque année. Si les discussions patinent encore, c'est que les acteurs concernés veulent être sûrs de la fiabilité de l'outil informatique sur lequel on pourra vérifier que le conducteur est bien assuré. Il s'agit du "fichier des véhicules assurés" (FAV), que les compagnies d'assurance avaient mis au point dès 2016, et sur lequel l'assureur doit, dans un délai de trois jours, inscrire chaque automobiliste. En principe, il suffit d'entrer la plaque d'immatriculation pour avoir accès aux informations essentielles, à savoir le nom de l'assureur, le numéro du contrat et sa période de validité. D'après les assureurs, ce fichier serait fiable à 99 %. Il faudrait en convaincre les services de police, qui ont accès à ce fichier depuis 2019, et qui craignent que son utilisation ne prolonge les contrôles effectués sur la route. Par ailleurs, le dispositif devant être accessible aux automobilistes, qui pourraient ainsi vérifier qu'ils sont en règle, il faut en vérifier la simplicité d'utilisation. Pour ses défenseurs, cette dématérialisation de l'attestation d'assurance devrait à la fois simplifier la vie des conducteurs et faciliter la lutte contre la fraude. Désormais, en effet, il ne sera plus possible de falsifier les contrats d'assurance. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20232 minutes, 28 seconds
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La carte verte va-t-elle vraiment disparaître ?

Certains documents font partie de la vie quotidienne des Français, comme la carte d'identité, la carte vitale...ou la "carte verte" d'assurance. Depuis près de 40 ans, vous devez l'afficher sur le coin droit de votre pare-brise.Mais ce document vit sans doute ses derniers mois. En effet, il devrait être supprimé en 2024, et remplacé par une version dématérialisée. La carte verte aurait dû être supprimée plus tôt, mais les discussions entre les ministères concernés durent plus longtemps que prévu.Une telle suppression semble pourtant s'imposer. D'abord parce qu'un tel document n'est plus guère en usage qu'en France. L'Allemagne, pour ne prendre que cet exemple, a dématérialisé le contrôle de l'assurance dès 2008.Ensuite parce qu'elle serait source d'économies. En effet, il en coûte environ 17 millions d'euros pour éditer les quelque 50 millions de cartes vertes fabriquées chaque année.Si les discussions patinent encore, c'est que les acteurs concernés veulent être sûrs de la fiabilité de l'outil informatique sur lequel on pourra vérifier que le conducteur est bien assuré.Il s'agit du "fichier des véhicules assurés" (FAV), que les compagnies d'assurance avaient mis au point dès 2016, et sur lequel l'assureur doit, dans un délai de trois jours, inscrire chaque automobiliste.En principe, il suffit d'entrer la plaque d'immatriculation pour avoir accès aux informations essentielles, à savoir le nom de l'assureur, le numéro du contrat et sa période de validité.D'après les assureurs, ce fichier serait fiable à 99 %. Il faudrait en convaincre les services de police, qui ont accès à ce fichier depuis 2019, et qui craignent que son utilisation ne prolonge les contrôles effectués sur la route.Par ailleurs, le dispositif devant être accessible aux automobilistes, qui pourraient ainsi vérifier qu'ils sont en règle, il faut en vérifier la simplicité d'utilisation.Pour ses défenseurs, cette dématérialisation de l'attestation d'assurance devrait à la fois simplifier la vie des conducteurs et faciliter la lutte contre la fraude. Désormais, en effet, il ne sera plus possible de falsifier les contrats d'assurance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/11/20231 minute, 58 seconds
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Pourquoi 25% des emplois dans le monde vont changer d'ici à 2027 ?

Le Forum économique mondial, qui, chaque année, en janvier, réunit des patrons venus des quatre coins de la planète à Davos, en Suisse, vient de publier un rapport qui ne devrait pas passer inaperçu. Il a été rédigé d'après les résultats d'un sondage réalisé auprès de plus de 800 entreprises, situées dans 45 pays et rassemblant plus de 11 millions de personnes. Ce document indique que, d'ici 2027, environ 69 millions d'emplois devraient être créés. Mais, comme dans le même temps, 83 millions devraient être détruits, la perte nette d'emplois pourrait être de 14 millions. Ce rapport ne se concentre pas seulement sur la destruction possible des emplois, mais aussi sur les modifications qui devraient les affecter. Si l'on en croit les auteurs de ce document, en effet, environ le quart des emplois devraient changer, toujours à l'horizon 2027. Comment expliquer cette double évolution ? Elle tient d'abord, d'après le rapport, à un certain affaiblissement de l'économie dans les années à venir, lié notamment à la résurgence de l'inflation. Mais elle s'explique aussi par le développement des nouvelles technologies. C'est d'ailleurs pour s'y préparer que, selon le sondage effectué par le Forum économique mondial, environ 40 % des entrepreneurs veulent prendre des mesures spécifiques pour mieux préparer leurs employés aux progrès de l'intelligence artificielle. C'est d'abord de là que proviendront les nouveaux emplois, les trois quarts des chefs d'entreprise interrogés se disant prêts à faire davantage appel aux nouvelles technologies. Il faudra donc embaucher des salariés capables de les concevoir et d'en assurer la maintenance. Mais les robots remplaçant parfois les humains, cette évolution devrait aussi se traduire par la disparition de nombreux postes. Ainsi, le Forum économique mondial estime qu'environ 26 millions d'emplois administratifs seraient perdus de cette façon. Pour l'instant, cependant, seul un tiers des tâches sont confiées à des machines. Il est probable qu'on trouve aussi ces nouveaux emplois dans des secteurs comme l'économie verte, la prise en compte des enjeux environnementaux créant de nouveaux besoins, dans le domaine des énergies renouvelables notamment, et, partant, de nouveaux emplois. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20232 minutes, 29 seconds
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Pourquoi 25% des emplois dans le monde vont changer d'ici à 2027 ?

Le Forum économique mondial, qui, chaque année, en janvier, réunit des patrons venus des quatre coins de la planète à Davos, en Suisse, vient de publier un rapport qui ne devrait pas passer inaperçu.Il a été rédigé d'après les résultats d'un sondage réalisé auprès de plus de 800 entreprises, situées dans 45 pays et rassemblant plus de 11 millions de personnes.Ce document indique que, d'ici 2027, environ 69 millions d'emplois devraient être créés. Mais, comme dans le même temps, 83 millions devraient être détruits, la perte nette d'emplois pourrait être de 14 millions.Ce rapport ne se concentre pas seulement sur la destruction possible des emplois, mais aussi sur les modifications qui devraient les affecter. Si l'on en croit les auteurs de ce document, en effet, environ le quart des emplois devraient changer, toujours à l'horizon 2027.Comment expliquer cette double évolution ? Elle tient d'abord, d'après le rapport, à un certain affaiblissement de l'économie dans les années à venir, lié notamment à la résurgence de l'inflation. Mais elle s'explique aussi par le développement des nouvelles technologies.C'est d'ailleurs pour s'y préparer que, selon le sondage effectué par le Forum économique mondial, environ 40 % des entrepreneurs veulent prendre des mesures spécifiques pour mieux préparer leurs employés aux progrès de l'intelligence artificielle.C'est d'abord de là que proviendront les nouveaux emplois, les trois quarts des chefs d'entreprise interrogés se disant prêts à faire davantage appel aux nouvelles technologies. Il faudra donc embaucher des salariés capables de les concevoir et d'en assurer la maintenance.Mais les robots remplaçant parfois les humains, cette évolution devrait aussi se traduire par la disparition de nombreux postes. Ainsi, le Forum économique mondial estime qu'environ 26 millions d'emplois administratifs seraient perdus de cette façon. Pour l'instant, cependant, seul un tiers des tâches sont confiées à des machines.Il est probable qu'on trouve aussi ces nouveaux emplois dans des secteurs comme l'économie verte, la prise en compte des enjeux environnementaux créant de nouveaux besoins, dans le domaine des énergies renouvelables notamment, et, partant, de nouveaux emplois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/10/20231 minute, 59 seconds
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Quelles sont les aides financières pour partir en vacances ?

Selon des chiffres de l'Insee, publiés en février 2022, plus de 67 % des Français partaient alors en vacances. Il est possible que, du fait de l'inflation, ce pourcentage soit plus faible en 2023. Il existe cependant des aides pour permette à davantage de personne de prendre des vacances. Ainsi, dans le cadre du dispositif d'aide aux projets vacances (APV), l'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) propose des chèques-vacances, qui peuvent couvrir jusqu'à 80 % des frais de séjour. Il est à noter que si ce dispositif s'adresse en priorité aux ménages modestes, il concerne aussi les adultes isolés et les personnes en situation de handicap. De son côté, les Caisses des allocations familiales (CAF) ont conçu un programme vacances spécifique, qui porte le nom de "Vacaf". Il se présente sous la forme d'une aide, versée directement aux hébergements. Ce qui évite aux bénéficiaires d'avoir à avancer la somme en attendant d'être remboursés. Cette aide permet de financer une partie des frais de séjour, dans un camping, par exemple, ou dans un des 3.600 villages vacances qui participent au programme Vacaf. Cette aide, qui varie selon les revenus, le nombre d'enfants et le type de séjour choisi, est attribuée aux personnes touchant une prestation de la CAF pour au moins un enfant à charge de moins de 20 ans. Comme son nom l'indique, cette "aide aux vacances familiales" (AVF) est destinée aux familles. Mais les CAF, selon des modalités qui diffèrent en fonction des départements, proposent aussi une "aide aux vacances enfant" (AVE), qui couvre une partie des frais d'une colonie de vacances, et une "aide au temps libre" (ATL), qui permet aux jeunes de bénéficier d'un ensemble d'activités et d'animations. De son côté, la Bourse solidarité vacances (BSV) s'adresse à un public composé aussi bien de ménages aux ressources modestes ou de jeunes en situation précaire qu'à des personnes au chômage ou à des bénéficiaires du RSA. Ce dispositif propose, sur des séjours vacances, des réductions allant souvent de 50 à 70 % par rapport aux prix habituels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/9/20232 minutes, 28 seconds
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Quelles sont les aides financières pour partir en vacances ?

Selon des chiffres de l'Insee, publiés en février 2022, plus de 67 % des Français partaient alors en vacances. Il est possible que, du fait de l'inflation, ce pourcentage soit plus faible en 2023.Il existe cependant des aides pour permette à davantage de personne de prendre des vacances. Ainsi, dans le cadre du dispositif d'aide aux projets vacances (APV), l'Agence nationale pour les chèques-vacances (ANCV) propose des chèques-vacances, qui peuvent couvrir jusqu'à 80 % des frais de séjour.Il est à noter que si ce dispositif s'adresse en priorité aux ménages modestes, il concerne aussi les adultes isolés et les personnes en situation de handicap.De son côté, les Caisses des allocations familiales (CAF) ont conçu un programme vacances spécifique, qui porte le nom de "Vacaf". Il se présente sous la forme d'une aide, versée directement aux hébergements. Ce qui évite aux bénéficiaires d'avoir à avancer la somme en attendant d'être remboursés.Cette aide permet de financer une partie des frais de séjour, dans un camping, par exemple, ou dans un des 3.600 villages vacances qui participent au programme Vacaf. Cette aide, qui varie selon les revenus, le nombre d'enfants et le type de séjour choisi, est attribuée aux personnes touchant une prestation de la CAF pour au moins un enfant à charge de moins de 20 ans.Comme son nom l'indique, cette "aide aux vacances familiales" (AVF) est destinée aux familles. Mais les CAF, selon des modalités qui diffèrent en fonction des départements, proposent aussi une "aide aux vacances enfant" (AVE), qui couvre une partie des frais d'une colonie de vacances, et une "aide au temps libre" (ATL), qui permet aux jeunes de bénéficier d'un ensemble d'activités et d'animations.De son côté, la Bourse solidarité vacances (BSV) s'adresse à un public composé aussi bien de ménages aux ressources modestes ou de jeunes en situation précaire qu'à des personnes au chômage ou à des bénéficiaires du RSA. Ce dispositif propose, sur des séjours vacances, des réductions allant souvent de 50 à 70 % par rapport aux prix habituels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/20231 minute, 58 seconds
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Quelles sont les conséquences de l'abaissement de la note de la France par Fitch ?

Les agences de notation internationales sont des sociétés privées, qui apprécient, par une note, les performances économiques d'un État et sa capacité à rembourser sa dette. L'une d'elles, l'agence de notation Fitch, vient d'abaisser la note de la France, qui passe de AA à AA-. Il faut rappeler, à cet égard, que ces notes vont de AAA, la meilleure appréciation, à D, qui est la plus mauvaise. Plusieurs raisons ont incité l'agence à prendre cette décision. Elle estime d'abord que le déficit budgétaire, gonflé par les dépenses publiques destinées à lutter contre l'épidémie de Covid et l'inflation, est devenu trop important. Et ce d'autant que les efforts entrepris pour le réduire paraissent insuffisants à l'agence. Par ailleurs, l'agitation sociale développée autour d'une réforme des retraites massivement rejetée par l'opinion lui semble de nature à compromettre la mise en œuvre des autres réformes envisagées par le gouvernement. Pour autant cet abaissement de la note de la France par l'agence de notation Fitch ne place pas encore la France dans une trop mauvaise position. En effet, notre pays peut encore se prévaloir d'un double A, ce qui signifie, dans le langage des agences de notation, que sa dette est de "très bonne qualité". Une appréciation qui devrait toujours inciter les investisseurs à parier sur la France. Ceci étant, il ne faudrait pas que sa note soit encore dégradée. En effet, c'est la dernière étape avant un simple A, qui signalerait la dette française comme étant simplement de "bonne qualité". De leur côté, les autres agences attribuent à la France des notes très correctes. On peut se demander, à cet égard, si l'agence S&P, qui actualisera sa notation en juin prochain, suivra l'exemple de Fitch. L'impact de la décision de l'agence Fitch sur l'économie française doit être relativisé, dans la mesure où, si certains pays, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, sont mieux notés que la France, bien d'autres, à commencer par l'Italie ou l'Espagne, le sont moins bien. Et on se souvient que la perte de son triple A par la France, en 2012-2013, n'avait pas vraiment découragé les investisseurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/8/20232 minutes, 19 seconds
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Quelles sont les conséquences de l'abaissement de la note de la France par Fitch ?

Les agences de notation internationales sont des sociétés privées, qui apprécient, par une note, les performances économiques d'un État et sa capacité à rembourser sa dette.L'une d'elles, l'agence de notation Fitch, vient d'abaisser la note de la France, qui passe de AA à AA-. Il faut rappeler, à cet égard, que ces notes vont de AAA, la meilleure appréciation, à D, qui est la plus mauvaise.Plusieurs raisons ont incité l'agence à prendre cette décision. Elle estime d'abord que le déficit budgétaire, gonflé par les dépenses publiques destinées à lutter contre l'épidémie de Covid et l'inflation, est devenu trop important.Et ce d'autant que les efforts entrepris pour le réduire paraissent insuffisants à l'agence. Par ailleurs, l'agitation sociale développée autour d'une réforme des retraites massivement rejetée par l'opinion lui semble de nature à compromettre la mise en œuvre des autres réformes envisagées par le gouvernement.Pour autant cet abaissement de la note de la France par l'agence de notation Fitch ne place pas encore la France dans une trop mauvaise position. En effet, notre pays peut encore se prévaloir d'un double A, ce qui signifie, dans le langage des agences de notation, que sa dette est de "très bonne qualité".Une appréciation qui devrait toujours inciter les investisseurs à parier sur la France. Ceci étant, il ne faudrait pas que sa note soit encore dégradée. En effet, c'est la dernière étape avant un simple A, qui signalerait la dette française comme étant simplement de "bonne qualité".De leur côté, les autres agences attribuent à la France des notes très correctes. On peut se demander, à cet égard, si l'agence S&P, qui actualisera sa notation en juin prochain, suivra l'exemple de Fitch.L'impact de la décision de l'agence Fitch sur l'économie française doit être relativisé, dans la mesure où, si certains pays, comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, sont mieux notés que la France, bien d'autres, à commencer par l'Italie ou l'Espagne, le sont moins bien. Et on se souvient que la perte de son triple A par la France, en 2012-2013, n'avait pas vraiment découragé les investisseurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/8/20231 minute, 49 seconds
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Qu'est-ce que la nouvelle classe Affaires « light » ?

Les deux compagnies aériennes associées, Air France et KLM Royal Dutch Airlines, ont décidé de proposer à leurs passagers une nouvelle formule de classe affaires. Baptisée "Light", elle limite, comme son nom le laisse supposer, l'étendue de ses services. En effet, les voyageurs empruntant cette nouvelle classe affaires ne pourront plus mettre en soute gratuitement qu'un seul bagage, au poids limité. Toute valise supplémentaire entraînera désormais le paiement d'un supplément. Par ailleurs, il ne sera plus possible de modifier gratuitement la réservation. Et, dans ce cas, le surcoût est loin d'être négligeable, puisqu'il faudra débourser 300 euros pour apporter un changement à sa réservation. Quant aux voyageurs qui annuleraient leur vol, ils ne seront plus remboursés. Enfin, les passagers de cette classe affaires "Light" ne pourront plus accéder aux salons de l'aéroport. Cette nouvelle option est disponible sur les vols de ces compagnies à destination des pays européens et sur de nombreux vols internationaux. Elle ne permet au voyageur intéressé qu'un gain assez modeste, puisque l'écart de prix n'est que de 100 euros par rapport à une offre standard. En fait, cette nouvelle classe affaires est destinée aux passagers moins exigeants sur les services proposés par les compagnies avant le voyage, mais désireux de profiter de tout le confort possible durant le vol. De ce point de vue, cette classe"Light" leur propose des services de bord comparables à ceux d'une classe "business" classique. Sous ce rapport, ils n'y perdent donc rien. Par ailleurs, cette nouvelle formule n'est pas aussi restrictive qu'elle peut paraître au premier abord. En effet, les programmes de fidélité mis au point par les deux compagnies permettent à certains voyageurs de continuer à profiter de certaines prestations, comme l'accès gratuit aux salons de l'aéroport par exemple. Il faut d'ailleurs noter que le choix de cette classe "Light" n'empêche nullement le passager d'accumuler des points sur ces programmes de fidélité. Il pourrait cependant être tenté par les offres comparables de compagnies concurrentes, qui maintiennent certains avantages, comme l'accès gratuit aux salons. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/7/20232 minutes, 20 seconds
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Qu'est-ce que la nouvelle classe Affaires « light » ?

Les deux compagnies aériennes associées, Air France et KLM Royal Dutch Airlines, ont décidé de proposer à leurs passagers une nouvelle formule de classe affaires.Baptisée "Light", elle limite, comme son nom le laisse supposer, l'étendue de ses services. En effet, les voyageurs empruntant cette nouvelle classe affaires ne pourront plus mettre en soute gratuitement qu'un seul bagage, au poids limité. Toute valise supplémentaire entraînera désormais le paiement d'un supplément.Par ailleurs, il ne sera plus possible de modifier gratuitement la réservation. Et, dans ce cas, le surcoût est loin d'être négligeable, puisqu'il faudra débourser 300 euros pour apporter un changement à sa réservation. Quant aux voyageurs qui annuleraient leur vol, ils ne seront plus remboursés. Enfin, les passagers de cette classe affaires "Light" ne pourront plus accéder aux salons de l'aéroport.Cette nouvelle option est disponible sur les vols de ces compagnies à destination des pays européens et sur de nombreux vols internationaux.Elle ne permet au voyageur intéressé qu'un gain assez modeste, puisque l'écart de prix n'est que de 100 euros par rapport à une offre standard.En fait, cette nouvelle classe affaires est destinée aux passagers moins exigeants sur les services proposés par les compagnies avant le voyage, mais désireux de profiter de tout le confort possible durant le vol.De ce point de vue, cette classe"Light" leur propose des services de bord comparables à ceux d'une classe "business" classique. Sous ce rapport, ils n'y perdent donc rien.Par ailleurs, cette nouvelle formule n'est pas aussi restrictive qu'elle peut paraître au premier abord. En effet, les programmes de fidélité mis au point par les deux compagnies permettent à certains voyageurs de continuer à profiter de certaines prestations, comme l'accès gratuit aux salons de l'aéroport par exemple.Il faut d'ailleurs noter que le choix de cette classe "Light" n'empêche nullement le passager d'accumuler des points sur ces programmes de fidélité.Il pourrait cependant être tenté par les offres comparables de compagnies concurrentes, qui maintiennent certains avantages, comme l'accès gratuit aux salons. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/7/20231 minute, 50 seconds
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Pourquoi les prix flambent-ils en pharmacie ?

Malgré quelques signes de tassement, l'inflation actuelle ne faiblit pas. Et elle se manifeste dans tous les domaines. Ainsi, les produits pharmaceutiques vendus sans ordonnance accusent des hausses de prix très sensibles. Cette flambée des prix concerne aussi bien les couches ou le lait pour bébés que le dentifrice, les cosmétiques ou la crème solaire. Elle vient d'abord des demandes qu'ont formulées les fournisseurs à l'occasion des négociations menées avec les pharmaciens. Durant ces discussions, qui se sont terminées en mars dernier, les fournisseurs ont demandé des hausses de prix bien plus fortes que d'habitude. Ainsi, certains d'entre eux ont réclamé des augmentations de 18 % sur le prix d'une marque de lait infantile et de 30 % pour des couches pour bébé. Aussi les pharmaciens ont-ils eu le plus grand mal à contenir ces hausses dans des marges plus raisonnables, autour de 3 à 4 %. La hausse du prix de certains produits peut s'expliquer. Une première raison peut être recherchée dans l'augmentation du tarif des transports. On évoque aussi la hausse du prix de certains composants. C'est notamment le cas pour la poudre de lait et certaines huiles végétales, qui entrent dans la composition des laits infantiles. Par ailleurs, l'envolée du prix des matières premières ou des emballages n'est pas sans rapport avec les hausses qui marquent le secteur pharmaceutique. Mais de telles causes ne suffisent pas à expliquer le phénomène. En effet, les pharmaciens constatent des écarts de prix très sensibles pour un même produit. Dans ce cas, les hausses semblent plutôt le fait des groupes pharmaceutiques, désireux de profiter du contexte pour augmenter leurs marges. C'est du moins l'avis de certains professionnels. Ils remarquent d'ailleurs que certains laboratoires préfèrent vendre leurs produits à l'étranger, où ils se négocient à des tarifs plus élevés. Une pratique qui entraîne des ruptures de stock, et même une relative pénurie, pour certains produits. Pour compenser cette hausse des prix, certains pharmaciens rognent sur leurs marges et ont recours aux promotions où à la vente en lots. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi les prix flambent-ils en pharmacie ?

Malgré quelques signes de tassement, l'inflation actuelle ne faiblit pas. Et elle se manifeste dans tous les domaines. Ainsi, les produits pharmaceutiques vendus sans ordonnance accusent des hausses de prix très sensibles.Cette flambée des prix concerne aussi bien les couches ou le lait pour bébés que le dentifrice, les cosmétiques ou la crème solaire. Elle vient d'abord des demandes qu'ont formulées les fournisseurs à l'occasion des négociations menées avec les pharmaciens.Durant ces discussions, qui se sont terminées en mars dernier, les fournisseurs ont demandé des hausses de prix bien plus fortes que d'habitude. Ainsi, certains d'entre eux ont réclamé des augmentations de 18 % sur le prix d'une marque de lait infantile et de 30 % pour des couches pour bébé.Aussi les pharmaciens ont-ils eu le plus grand mal à contenir ces hausses dans des marges plus raisonnables, autour de 3 à 4 %.La hausse du prix de certains produits peut s'expliquer. Une première raison peut être recherchée dans l'augmentation du tarif des transports. On évoque aussi la hausse du prix de certains composants.C'est notamment le cas pour la poudre de lait et certaines huiles végétales, qui entrent dans la composition des laits infantiles. Par ailleurs, l'envolée du prix des matières premières ou des emballages n'est pas sans rapport avec les hausses qui marquent le secteur pharmaceutique.Mais de telles causes ne suffisent pas à expliquer le phénomène. En effet, les pharmaciens constatent des écarts de prix très sensibles pour un même produit. Dans ce cas, les hausses semblent plutôt le fait des groupes pharmaceutiques, désireux de profiter du contexte pour augmenter leurs marges.C'est du moins l'avis de certains professionnels. Ils remarquent d'ailleurs que certains laboratoires préfèrent vendre leurs produits à l'étranger, où ils se négocient à des tarifs plus élevés.Une pratique qui entraîne des ruptures de stock, et même une relative pénurie, pour certains produits. Pour compenser cette hausse des prix, certains pharmaciens rognent sur leurs marges et ont recours aux promotions où à la vente en lots. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/4/20231 minute, 52 seconds
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Quelle est la voiture la plus vendue en Europe ?

Même si le groupe Tesla a connu quelques déboires en bourse, il continue de renforcer ses positions sur le marché européen. En effet, Tesla y a écoulé, durant le premier trimestre 2023, plus de 93.500 voitures. Soit une progression de plus de 58 %. Plus de la moitié des véhicules vendus sont entièrement électriques. Si ce marché connaît une telle hausse, pour Tesla comme pour d'autres marques, c'est en raison, notamment, d'une accumulation de commandes, qui, à cause de la pénurie de certaines pièces, n'ont pas pu être honorées plus tôt. Ce remarquable essor est dû notamment au succès d'une voiture électrique, le "Model Y" de Tesla. Il s'agit d'un véhicule au format SUV, donc surélevé par rapport à une voiture classique et d'un gabarit supérieur. Avec plus de 71.680 véhicules écoulés durant le premier trimestre de cette année, cette voiture devient la plus vendue en Europe. Ses ventes ont en effet bondi, durant cette période, de près de 180 % ! Comme les autres, les Français sont conquis par ce "Model Y". Au cours de ces trois premiers mois de l'année, ils en ont déjà acheté plus de 9.300 exemplaires. Mais le "Model Y" s'est encore mieux vendu en Allemagne, où environ 15.000 voitures se sont écoulées durant la même période. Cette position de leader est d'autant moins contestée que le "Model Y" surclasse ses concurrents haut la main. En effet, la voiture qui occupe la deuxième position dans ce palmarès est la Dacia Sandero, dont 60.200 exemplaires se sont vendus durant ce premier trimestre 2023, soit 10.000 voitures de moins que le véhicule de Tesla. Le patron de Tesla, Elon Musk, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il entend profiter de l'engouement manifesté à la fois pour les véhicules électriques et pour le format SUV pour faire de son "Model Y" la voiture la plus vendue au monde. Son succès s'explique sans doute par ses qualités propres, mais aussi par des prix qui, depuis janvier, ont accusé une certaine baisse. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20232 minutes, 18 seconds
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Quelle est la voiture la plus vendue en Europe ?

Même si le groupe Tesla a connu quelques déboires en bourse, il continue de renforcer ses positions sur le marché européen. En effet, Tesla y a écoulé, durant le premier trimestre 2023, plus de 93.500 voitures. Soit une progression de plus de 58 %. Plus de la moitié des véhicules vendus sont entièrement électriques.Si ce marché connaît une telle hausse, pour Tesla comme pour d'autres marques, c'est en raison, notamment, d'une accumulation de commandes, qui, à cause de la pénurie de certaines pièces, n'ont pas pu être honorées plus tôt.Ce remarquable essor est dû notamment au succès d'une voiture électrique, le "Model Y" de Tesla. Il s'agit d'un véhicule au format SUV, donc surélevé par rapport à une voiture classique et d'un gabarit supérieur.Avec plus de 71.680 véhicules écoulés durant le premier trimestre de cette année, cette voiture devient la plus vendue en Europe. Ses ventes ont en effet bondi, durant cette période, de près de 180 % !Comme les autres, les Français sont conquis par ce "Model Y". Au cours de ces trois premiers mois de l'année, ils en ont déjà acheté plus de 9.300 exemplaires. Mais le "Model Y" s'est encore mieux vendu en Allemagne, où environ 15.000 voitures se sont écoulées durant la même période.Cette position de leader est d'autant moins contestée que le "Model Y" surclasse ses concurrents haut la main. En effet, la voiture qui occupe la deuxième position dans ce palmarès est la Dacia Sandero, dont 60.200 exemplaires se sont vendus durant ce premier trimestre 2023, soit 10.000 voitures de moins que le véhicule de Tesla.Le patron de Tesla, Elon Musk, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il entend profiter de l'engouement manifesté à la fois pour les véhicules électriques et pour le format SUV pour faire de son "Model Y" la voiture la plus vendue au monde.Son succès s'explique sans doute par ses qualités propres, mais aussi par des prix qui, depuis janvier, ont accusé une certaine baisse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/20231 minute, 48 seconds
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Pourquoi le fisc français utilise-t-il l'IA ?

Les agents du fisc ne manquent pas d'imagination pour traquer les irrégularités et faire renter de l'argent dans les caisses de l'État. Ainsi, le fisc utilise un logiciel à base d'intelligence artificielle pour repérer les piscines qui n'ont pas été déclarées par leurs propriétaires. De fait, en fonction de leur superficie, ces aménagements doivent faire l'objet d'une déclaration en mairie et auprès de l'administration fiscale. Ces déclarations servent à calculer la taxe foncière, et, s'il s'agit d'une résidence secondaire, une éventuelle taxe d'habitation. Appliqué dans 9 départements, le dispositif a permis de découvrir, en 2022, environ 20.000 piscines non déclarées, soit environ 6 % du total. Mais ce logiciel devrait être bientôt utilisé pour dénicher ces piscines sur l'ensemble du territoire. Pour cela, les services du fisc se servent des documents du cadastre, et les comparent à diverses vues aériennes, dont celles fournies par l'Institut géographique national (IGN). Les redressements opérés dans les départements où le dispositif était testé ont déjà permis au fisc d'engranger 10 millions d'euros. Son extension à l'ensemble de la France, prévue pour cette année, pourrait permettre à l'administration fiscale de repérer entre 80.000 et 100.000 piscines "illégales". Ce qui devrait permettre à l'État de récupérer, auprès des fraudeurs, entre 40 et 50 millions d'euros. Mais l'addition risque d'être encore plus salée pour les propriétaires de piscines défaillants. En effet, ils devront bien s'acquitter d'un supplément d'impôt pour l'année en cours. Mais certains pourraient aussi se voir réclamer un rappel d'impôt, qui pourra s'étaler, selon la date de construction de la piscine, sur les trois dernières années. On voit donc que, si le logiciel a coûté la bagatelle de 24 millions d'euros, il ne tardera pas à être rentabilisé. Non seulement l'État rentrera dans ses fonds, mais il fera de notables bénéfices. Aussi les pouvoirs publics entendent-ils utiliser l'intelligence artificielle pour repérer d'autres constructions non déclarées, comme les vérandas par exemple. Le dispositif est donc appelé à se développer dans l'avenir. Avis aux fraudeurs ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/2/20232 minutes, 25 seconds
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Pourquoi le fisc français utilise-t-il l'IA ?

Les agents du fisc ne manquent pas d'imagination pour traquer les irrégularités et faire renter de l'argent dans les caisses de l'État.Ainsi, le fisc utilise un logiciel à base d'intelligence artificielle pour repérer les piscines qui n'ont pas été déclarées par leurs propriétaires. De fait, en fonction de leur superficie, ces aménagements doivent faire l'objet d'une déclaration en mairie et auprès de l'administration fiscale.Ces déclarations servent à calculer la taxe foncière, et, s'il s'agit d'une résidence secondaire, une éventuelle taxe d'habitation.Appliqué dans 9 départements, le dispositif a permis de découvrir, en 2022, environ 20.000 piscines non déclarées, soit environ 6 % du total.Mais ce logiciel devrait être bientôt utilisé pour dénicher ces piscines sur l'ensemble du territoire. Pour cela, les services du fisc se servent des documents du cadastre, et les comparent à diverses vues aériennes, dont celles fournies par l'Institut géographique national (IGN).Les redressements opérés dans les départements où le dispositif était testé ont déjà permis au fisc d'engranger 10 millions d'euros.Son extension à l'ensemble de la France, prévue pour cette année, pourrait permettre à l'administration fiscale de repérer entre 80.000 et 100.000 piscines "illégales". Ce qui devrait permettre à l'État de récupérer, auprès des fraudeurs, entre 40 et 50 millions d'euros.Mais l'addition risque d'être encore plus salée pour les propriétaires de piscines défaillants. En effet, ils devront bien s'acquitter d'un supplément d'impôt pour l'année en cours. Mais certains pourraient aussi se voir réclamer un rappel d'impôt, qui pourra s'étaler, selon la date de construction de la piscine, sur les trois dernières années.On voit donc que, si le logiciel a coûté la bagatelle de 24 millions d'euros, il ne tardera pas à être rentabilisé. Non seulement l'État rentrera dans ses fonds, mais il fera de notables bénéfices.Aussi les pouvoirs publics entendent-ils utiliser l'intelligence artificielle pour repérer d'autres constructions non déclarées, comme les vérandas par exemple. Le dispositif est donc appelé à se développer dans l'avenir. Avis aux fraudeurs ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/20231 minute, 55 seconds
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Combien va bientôt coûter une consultation médicale ?

Voilà longtemps que les médecins demandent une hausse du tarif des consultations médicales. Les propositions du gouvernement étant jugées insuffisantes, les négociations entamées au début de l'année avaient abouti, en février dernier, à un constat d'échec. Aussi le ministre de la Santé avait-il confié une mission d'arbitrage à une ancienne inspectrice des affaires sociales. Or, les annonces contenues dans le rapport qu'elle vient de rendre ne sont guère différentes de celles faites par le Ministère. En effet, elle suggère d'augmenter de 1,50 euro la consultation chez le généraliste, qui passerait ainsi de 25 à 26,50 euros. Quant à la consultation chez un spécialiste, elle subirait une augmentation semblable, passant, hors dépassement d'honoraires, de 30 à 31,50 euros. Une mesure qui, en année pleine, coûterait environ 600 millions d'euros à la Sécurité sociale. Le ministre de la Santé n'a pas tardé à approuver les propositions contenues dans le rapport d'arbitrage. Et il a indiqué qu'une fois validées, ces mesures seraient appliquées dans un délai de six mois. On se doute que les réactions des syndicats de médecins, qui demandaient beaucoup plus, ont été plus que réservées. De nombreux praticiens, en effet, se sentent "déçus" et même "méprisés" par un gouvernement qui reste sourd à des revendications qu'ils estiment légitimes. Pour ne pas mettre d'huile sur le feu, le Ministère n'a pas retenu, pour le moment, une autre mesure de revalorisation, déjà proposée aux syndicats lors des dernières négociations. On avait alors proposé de porter à 30 euros la consultation des médecins généralistes acceptant de voir davantage de patients ou de faire des gardes de nuit. Une proposition qui avait été rejetée par les syndicats. En revanche, le rapport d'arbitrage reprend d'autres mesures, déjà envisagées par le gouvernement. Elles sont notamment relatives à l'aide au recrutement d'assistants médicaux ou à la fixation d'un tarif spécifique pour les consultations concernant certains patients n'ayant pas de médecin traitant. C'est sur la base de cet ensemble de mesures que pourraient être réglés les rapports entre pouvoirs publics et médecins, avant l'ouverture de nouvelles négociations dans deux ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/1/20232 minutes, 29 seconds
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Combien va bientôt coûter une consultation médicale ?

Voilà longtemps que les médecins demandent une hausse du tarif des consultations médicales. Les propositions du gouvernement étant jugées insuffisantes, les négociations entamées au début de l'année avaient abouti, en février dernier, à un constat d'échec.Aussi le ministre de la Santé avait-il confié une mission d'arbitrage à une ancienne inspectrice des affaires sociales. Or, les annonces contenues dans le rapport qu'elle vient de rendre ne sont guère différentes de celles faites par le Ministère.En effet, elle suggère d'augmenter de 1,50 euro la consultation chez le généraliste, qui passerait ainsi de 25 à 26,50 euros. Quant à la consultation chez un spécialiste, elle subirait une augmentation semblable, passant, hors dépassement d'honoraires, de 30 à 31,50 euros.Une mesure qui, en année pleine, coûterait environ 600 millions d'euros à la Sécurité sociale.Le ministre de la Santé n'a pas tardé à approuver les propositions contenues dans le rapport d'arbitrage. Et il a indiqué qu'une fois validées, ces mesures seraient appliquées dans un délai de six mois.On se doute que les réactions des syndicats de médecins, qui demandaient beaucoup plus, ont été plus que réservées. De nombreux praticiens, en effet, se sentent "déçus" et même "méprisés" par un gouvernement qui reste sourd à des revendications qu'ils estiment légitimes.Pour ne pas mettre d'huile sur le feu, le Ministère n'a pas retenu, pour le moment, une autre mesure de revalorisation, déjà proposée aux syndicats lors des dernières négociations.On avait alors proposé de porter à 30 euros la consultation des médecins généralistes acceptant de voir davantage de patients ou de faire des gardes de nuit. Une proposition qui avait été rejetée par les syndicats.En revanche, le rapport d'arbitrage reprend d'autres mesures, déjà envisagées par le gouvernement. Elles sont notamment relatives à l'aide au recrutement d'assistants médicaux ou à la fixation d'un tarif spécifique pour les consultations concernant certains patients n'ayant pas de médecin traitant.C'est sur la base de cet ensemble de mesures que pourraient être réglés les rapports entre pouvoirs publics et médecins, avant l'ouverture de nouvelles négociations dans deux ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/1/20231 minute, 59 seconds
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Quelles sont les villes qui comptent le plus de millionnaires ?

Un rapport annuel, établi par un groupe international de sociétés, fait le point sur les villes où vivent le plus grand nombre de millionnaires. Dans ce classement, pour 2023, des 10 villes les plus riches du monde, les agglomérations américaines et chinoises se taillent la part du lion. En effet, c'est New York, réputée pour être aussi la ville la plus chère du monde, qui se hisse à la tête de ce palmarès. Elle compte en effet plus de 340.000 millionnaires et la richesse privée de la ville, résultante de l'ensemble de ses fortunes particulières, dépasse les 3.000 milliards de dollars. D'autres villes américaines intègrent le tableau, comme San Francisco, qui arrive en 3e position, avec plus de 276.000 millionnaires, Los Angeles, qui occupe la 6e place, ou Chicago, qui vient juste après dans le classement. Après l'Amérique du Nord, c'est l'Asie qui est le mieux représentée dans ce classement des villes accueillant le plus de gens riches. En effet, Tokyo monte sur la seconde marche du podium, avec plus de 290.000 millionnaires. Quant à Singapour, elle occupe la 5e place, avec plus de 240.000 millionnaires. De nombreux millionnaires vivent également dans des villes chinoises. C'est le cas de Pékin ou Shanghai, qui doivent cependant se contenter de la queue du peloton. On l'a déjà compris, les villes européennes font pâle figure dans ce classement. En effet, on n'en trouve qu'une, Londres. Il est vrai qu'avec plus de 272.000 millionnaires, la capitale britannique se hisse à la 3e place de ce palmarès des 10 villes les plus riches du monde. Même si, à cet égard, la position de la ville est moins affirmée qu'auparavant, elle compte cependant trois fois de millionnaires que Paris. Avec "seulement" un peu plus de 88.500 millionnaires, la capitale française, en effet, ne figure pas dans ce classement. Elle n'est que la 20e ville choisie par les millionnaires pour y vivre. Il est à noter que les villes qu'on y trouve favorisent souvent l'investissement de capitaux étrangers, contre l'octroi de diverses facilités pour résider dans les pays concernés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/30/20232 minutes, 7 seconds
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Quelles sont les villes qui comptent le plus de millionnaires ?

Un rapport annuel, établi par un groupe international de sociétés, fait le point sur les villes où vivent le plus grand nombre de millionnaires. Dans ce classement, pour 2023, des 10 villes les plus riches du monde, les agglomérations américaines et chinoises se taillent la part du lion.En effet, c'est New York, réputée pour être aussi la ville la plus chère du monde, qui se hisse à la tête de ce palmarès. Elle compte en effet plus de 340.000 millionnaires et la richesse privée de la ville, résultante de l'ensemble de ses fortunes particulières, dépasse les 3.000 milliards de dollars.D'autres villes américaines intègrent le tableau, comme San Francisco, qui arrive en 3e position, avec plus de 276.000 millionnaires, Los Angeles, qui occupe la 6e place, ou Chicago, qui vient juste après dans le classement.Après l'Amérique du Nord, c'est l'Asie qui est le mieux représentée dans ce classement des villes accueillant le plus de gens riches. En effet, Tokyo monte sur la seconde marche du podium, avec plus de 290.000 millionnaires. Quant à Singapour, elle occupe la 5e place, avec plus de 240.000 millionnaires.De nombreux millionnaires vivent également dans des villes chinoises. C'est le cas de Pékin ou Shanghai, qui doivent cependant se contenter de la queue du peloton.On l'a déjà compris, les villes européennes font pâle figure dans ce classement. En effet, on n'en trouve qu'une, Londres. Il est vrai qu'avec plus de 272.000 millionnaires, la capitale britannique se hisse à la 3e place de ce palmarès des 10 villes les plus riches du monde.Même si, à cet égard, la position de la ville est moins affirmée qu'auparavant, elle compte cependant trois fois de millionnaires que Paris. Avec "seulement" un peu plus de 88.500 millionnaires, la capitale française, en effet, ne figure pas dans ce classement. Elle n'est que la 20e ville choisie par les millionnaires pour y vivre.Il est à noter que les villes qu'on y trouve favorisent souvent l'investissement de capitaux étrangers, contre l'octroi de diverses facilités pour résider dans les pays concernés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/30/20231 minute, 37 seconds
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Pourquoi les entreprises peinent-elles à recruter ?

Pour écouter mes épisodes: Quelle maladie touche tous ceux qui ont marché sur la Lune ? Quel ingrédient secret est caché dans la Joconde ? Rendez-vous sur: Apple Podcast: https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492?mt=2 Spotify: https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3 Pensez à vous abonner ;) __________________________________ On pourrait penser, à première vue, qu'avec un taux de chômage à plus de 7 %, donc plus élevé que la moyenne européenne, la France dispose d'un vivier de main-d'œuvre suffisant pour faire face à la demande des entreprises. Or, c'est une fausse impression. En effet, malgré la présence de ces deux millions de chômeurs, plus de la moitié d'entre elles ont du mal à recruter. De fait, 350.000 emplois restaient non pourvus au quatrième trimestre de l'année dernière. Et ces difficultés sont encore plus sensibles dans certains secteurs, comme ceux des transports, de la construction ou de l'hôtellerie-restauration. Dans les domaines proposant des conditions de travail difficiles, comme la métallurgie, la situation est encore plus grave ; en effet, près de 90 % des entreprises de ce secteur d'activité ont du mal à recruter de la main-d'œuvre. Comment expliquer un tel phénomène ? Disons tout de suite que l'on n'observe rien de comparable, en France, à cette "grande démission" qui, à la suite de la pandémie de Covid, a poussé des millions d'Américains à quitter leur emploi. Si les entreprises peinent à recruter, c'est d'abord que le nombre de travailleurs disponibles s'est réduit. Même si le taux de chômage est supérieur à celui d'autres pays européens, il a cependant bien baissé depuis 2015. On est en effet passé de plus de 10 % cette année-là, à 7,2 % en ce début d'année 2023. D'après leurs réponses à des entretiens téléphoniques avec des agents de la Banque de France, il apparaît que ces problèmes de recrutement sont souvent liés à des qualifications insuffisantes ou à des revendications salariales jugées excessives. Le manque d'expérience professionnelle est également évoqué comme frein à l'embauche. Aussi, l'écart semble se creuser entre les attentes des employeurs et le profil des candidats à tel ou tel poste. La Banque de France note également que, pour un secteur donné, les entreprises ayant le plus de peine à recruter sont souvent plus grandes et offrent des salaires moins élevés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/27/20232 minutes, 52 seconds
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Pourquoi les entreprises peinent-elles à recruter ?

Pour écouter mes épisodes:Quelle maladie touche tous ceux qui ont marché sur la Lune ?Quel ingrédient secret est caché dans la Joconde ?Rendez-vous sur:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492?mt=2Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Pensez à vous abonner ;)__________________________________On pourrait penser, à première vue, qu'avec un taux de chômage à plus de 7 %, donc plus élevé que la moyenne européenne, la France dispose d'un vivier de main-d'œuvre suffisant pour faire face à la demande des entreprises.Or, c'est une fausse impression. En effet, malgré la présence de ces deux millions de chômeurs, plus de la moitié d'entre elles ont du mal à recruter. De fait, 350.000 emplois restaient non pourvus au quatrième trimestre de l'année dernière.Et ces difficultés sont encore plus sensibles dans certains secteurs, comme ceux des transports, de la construction ou de l'hôtellerie-restauration. Dans les domaines proposant des conditions de travail difficiles, comme la métallurgie, la situation est encore plus grave ; en effet, près de 90 % des entreprises de ce secteur d'activité ont du mal à recruter de la main-d'œuvre.Comment expliquer un tel phénomène ? Disons tout de suite que l'on n'observe rien de comparable, en France, à cette "grande démission" qui, à la suite de la pandémie de Covid, a poussé des millions d'Américains à quitter leur emploi.Si les entreprises peinent à recruter, c'est d'abord que le nombre de travailleurs disponibles s'est réduit. Même si le taux de chômage est supérieur à celui d'autres pays européens, il a cependant bien baissé depuis 2015. On est en effet passé de plus de 10 % cette année-là, à 7,2 % en ce début d'année 2023.D'après leurs réponses à des entretiens téléphoniques avec des agents de la Banque de France, il apparaît que ces problèmes de recrutement sont souvent liés à des qualifications insuffisantes ou à des revendications salariales jugées excessives. Le manque d'expérience professionnelle est également évoqué comme frein à l'embauche.Aussi, l'écart semble se creuser entre les attentes des employeurs et le profil des candidats à tel ou tel poste.La Banque de France note également que, pour un secteur donné, les entreprises ayant le plus de peine à recruter sont souvent plus grandes et offrent des salaires moins élevés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/27/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi les prix chez McDonald's sont-ils différents selon les régions ?

Les 1.500 restaurants français de McDonald's ne désemplissent pas. En effet, près de deux millions de commandes y sont passées chaque jour. Et ce qui intrigue les consommateurs, ce n'est pas tant l'augmentation du prix de ses menus. Là comme ailleurs, en effet, l'inflation a fait son œuvre. Ce qui les étonne bien plus, ce sont les différences de tarifs d'un endroit à l'autre. Ainsi, le "Big Mac", l'un des plats emblématiques de McDonald's, est proposé à 4,45 euros dans les restaurants de Vincennes. Mais, à Dijon par exemple, le consommateur devra débourser 6,90 euros pour manger la même chose. En effet, la recette et les ingrédients sont les mêmes. Alors comment expliquer une différence de prix qui, on le voit, n'est pas négligeable ? Pour comprendre ces variations de prix, il faut rappeler que l'entreprise fonctionne selon le système de la franchise. Ce qui signifie que la majorité des restaurants McDonald's sont gérés par des entrepreneurs autonomes, qu'on appelle des "franchisés". Ils sont donc libres de fixer leurs tarifs. Et ils le font en fonction de critères locaux, dont la variété explique également les écarts de prix constatés. Ainsi, les tarifs dépendent en partie de la situation du restaurant ; ils ne seront pas toujours les mêmes selon qu'il se trouve au centre-ville ou en périphérie. En effet, le prix du terrain n'y est pas le même.  De même, les prix des menus peuvent varier en fonction du coût des prestataires de services auxquels les restaurants peuvent s'adresser.  Une autre cause possible est avancée par certains syndicats et associations de consommateurs : les restaurants franchisés seraient conduits à augmenter leurs prix en raison des redevances dues à la maison mère. Mais le groupe se défend de demander plus à ses franchisés qu'aux restaurants dont les gérants sont ses employés.  Quoi qu'il en soit, il est au moins un menu qu'on peut trouver partout au même prix : le "Happy Meal", qui coûte 4 euros quel que soit le restaurant. Et, en plus, ce panier repas contient un jouet pour les enfants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/26/20232 minutes, 9 seconds
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Pourquoi les prix chez McDonald's sont-ils différents selon les régions ?

Les 1.500 restaurants français de McDonald's ne désemplissent pas. En effet, près de deux millions de commandes y sont passées chaque jour. Et ce qui intrigue les consommateurs, ce n'est pas tant l'augmentation du prix de ses menus. Là comme ailleurs, en effet, l'inflation a fait son œuvre.Ce qui les étonne bien plus, ce sont les différences de tarifs d'un endroit à l'autre. Ainsi, le "Big Mac", l'un des plats emblématiques de McDonald's, est proposé à 4,45 euros dans les restaurants de Vincennes.Mais, à Dijon par exemple, le consommateur devra débourser 6,90 euros pour manger la même chose. En effet, la recette et les ingrédients sont les mêmes. Alors comment expliquer une différence de prix qui, on le voit, n'est pas négligeable ?Pour comprendre ces variations de prix, il faut rappeler que l'entreprise fonctionne selon le système de la franchise. Ce qui signifie que la majorité des restaurants McDonald's sont gérés par des entrepreneurs autonomes, qu'on appelle des "franchisés".Ils sont donc libres de fixer leurs tarifs. Et ils le font en fonction de critères locaux, dont la variété explique également les écarts de prix constatés.Ainsi, les tarifs dépendent en partie de la situation du restaurant ; ils ne seront pas toujours les mêmes selon qu'il se trouve au centre-ville ou en périphérie. En effet, le prix du terrain n'y est pas le même. De même, les prix des menus peuvent varier en fonction du coût des prestataires de services auxquels les restaurants peuvent s'adresser. Une autre cause possible est avancée par certains syndicats et associations de consommateurs : les restaurants franchisés seraient conduits à augmenter leurs prix en raison des redevances dues à la maison mère. Mais le groupe se défend de demander plus à ses franchisés qu'aux restaurants dont les gérants sont ses employés. Quoi qu'il en soit, il est au moins un menu qu'on peut trouver partout au même prix : le "Happy Meal", qui coûte 4 euros quel que soit le restaurant. Et, en plus, ce panier repas contient un jouet pour les enfants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/26/20231 minute, 39 seconds
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Marlène Schiappa a-t-elle fait grimper les ventes de Playboy ?

L'interview de Marlène Schiappa, dans l'édition du magazine "Playboy" du 6 avril, a suscité la polémique. Tant du côté de la majorité que de celui de l'opposition. Il a en effet semblé, à beaucoup des collègues de la secrétaire d'État, qu'une telle initiative n'était pas du meilleur goût. La Première ministre elle-même n'a pas ménagé ses critiques. De leur côté, les féministes ont souligné ce qu'elles estiment être le caractère "sexiste" du journal. En tous cas, la présence, dans le magazine de charme, de cette femme politique, bien connue pour ses nombreuses prises de position, a dopé les ventes. Bien au-delà du tirage habituel, de 25 à 30.000 exemplaires, ce numéro s'est en effet vendu à 100.000 exemplaires. Et il a encore fallu en fournir 60.000 de plus pour satisfaire une demande qui ne faiblissait pas. Nul doute que ce numéro très apprécié ne contribue au succès d'une publication qui, depuis sa relance, en 2020, peinait un peu à trouver sa place. En soi, la présence de Marlène Schiappa dans les colonnes de "Playboy" n'est pas si insolite qu'il pourrait le sembler au premier abord. En effet, le magazine n'est pas seulement connu pour ses photos suggestives de femmes dévêtues, mais aussi pour ses interviews. En effet, de nombreuses personnalités ont déjà répondu aux questions de ses journalistes. Et les hommes politiques, occupant parfois les plus hautes fonctions, ne sont pas les derniers à s'être livrés à cet exercice. On peut citer, parmi eux, les ex Présidents américains Jimmy Carter et Donald Trump. La secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire a eu le temps d'exposer son point de vue. En effet, ses réponses s'étalent sur pas moins de 12 pages. Il est vrai que, tout au long de cet entretien fouillé, Marlène Schiappa a eu l'occasion de répondre à des questions rarement posées à des hommes ou des femmes politiques. Mais il n'est pas sûr que sa réponse à une question comme "La politique est-elle aphrodisiaque" soit de nature à alléger le climat très tendu instauré par l'étude de la réforme des retraites. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/25/20232 minutes, 12 seconds
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Marlène Schiappa a-t-elle fait grimper les ventes de Playboy ?

L'interview de Marlène Schiappa, dans l'édition du magazine "Playboy" du 6 avril, a suscité la polémique. Tant du côté de la majorité que de celui de l'opposition. Il a en effet semblé, à beaucoup des collègues de la secrétaire d'État, qu'une telle initiative n'était pas du meilleur goût.La Première ministre elle-même n'a pas ménagé ses critiques. De leur côté, les féministes ont souligné ce qu'elles estiment être le caractère "sexiste" du journal.En tous cas, la présence, dans le magazine de charme, de cette femme politique, bien connue pour ses nombreuses prises de position, a dopé les ventes.Bien au-delà du tirage habituel, de 25 à 30.000 exemplaires, ce numéro s'est en effet vendu à 100.000 exemplaires. Et il a encore fallu en fournir 60.000 de plus pour satisfaire une demande qui ne faiblissait pas.Nul doute que ce numéro très apprécié ne contribue au succès d'une publication qui, depuis sa relance, en 2020, peinait un peu à trouver sa place.En soi, la présence de Marlène Schiappa dans les colonnes de "Playboy" n'est pas si insolite qu'il pourrait le sembler au premier abord. En effet, le magazine n'est pas seulement connu pour ses photos suggestives de femmes dévêtues, mais aussi pour ses interviews.En effet, de nombreuses personnalités ont déjà répondu aux questions de ses journalistes. Et les hommes politiques, occupant parfois les plus hautes fonctions, ne sont pas les derniers à s'être livrés à cet exercice. On peut citer, parmi eux, les ex Présidents américains Jimmy Carter et Donald Trump.La secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire a eu le temps d'exposer son point de vue. En effet, ses réponses s'étalent sur pas moins de 12 pages. Il est vrai que, tout au long de cet entretien fouillé, Marlène Schiappa a eu l'occasion de répondre à des questions rarement posées à des hommes ou des femmes politiques.Mais il n'est pas sûr que sa réponse à une question comme "La politique est-elle aphrodisiaque" soit de nature à alléger le climat très tendu instauré par l'étude de la réforme des retraites. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/20231 minute, 42 seconds
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Qu'est-ce que le compte épargne d'Apple ?

Comme de nombreuses autres entreprises, les géants technologiques s'efforcent de diversifier toujours plus leurs activités. C'est notamment le cas d'Apple, qui, depuis quelques années, propose des services financiers à ses clients. En 2019, l'entreprise a ainsi créé sa propre carte de crédit, qui peut être actionnée, par le biais d'une application, sur un téléphone portable ou un objet connecté, comme une montre. La carte est un véritable succès, puisqu'au début de l'année dernière, plus de 6,5 millions de personnes en possédaient une. Apple a également ouvert un service de paiement fractionné, permettant à certains clients de régler en plusieurs fois des achats d'un certain montant. Et c'est aux possesseurs de l'"Apple card" qu'est réservé, pour l'instant du moins, le nouveau compte épargne qu'Apple vient de mettre en œuvre, en partenariat avec une banque. Ce nouveau produit financier a tout pour séduire de potentiels clients. En effet, le taux proposé est plus qu'alléchant. Qu'on en juge : il se monte à 4,15 %, alors que les comptes épargne américains affichent, en moyenne, un taux de 0,37 %. De quoi séduire des épargnants ne sachant où placer leur argent. Mais leur attention ne peut manquer d'être attirée par d'autres avantages. En effet, il est possible d'ouvrir ce compte épargne sans déposer une somme initiale minimum. Par ailleurs, Apple ne prélève pas de frais de tenue de compte. Enfin, les clients pourront déposer sur ce compte le remboursement partiel de leurs achats, qu'Apple leur offre dans le cadre d'opérations de "cash back". Pour l'instant, la gestion de ce compte épargne ne peut se faire que par le biais d'une application spécifique. Cette ouverture vers les services financiers avec, notamment, la création d'un compte épargne, peut être perçue, par ces géants technologiques, comme un moyen de fidéliser leur clientèle. C'est pourquoi certains rivaux d'Apple, comme Amazon ou Google, pourraient suivre son exemple. Ils montrent cependant une certaine prudence, car la mise en place de ces services financiers ne se fait pas sans respecter des contraintes réglementaires assez lourdes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/24/20232 minutes, 10 seconds
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Qu'est-ce que le compte épargne d'Apple ?

Comme de nombreuses autres entreprises, les géants technologiques s'efforcent de diversifier toujours plus leurs activités. C'est notamment le cas d'Apple, qui, depuis quelques années, propose des services financiers à ses clients.En 2019, l'entreprise a ainsi créé sa propre carte de crédit, qui peut être actionnée, par le biais d'une application, sur un téléphone portable ou un objet connecté, comme une montre. La carte est un véritable succès, puisqu'au début de l'année dernière, plus de 6,5 millions de personnes en possédaient une.Apple a également ouvert un service de paiement fractionné, permettant à certains clients de régler en plusieurs fois des achats d'un certain montant.Et c'est aux possesseurs de l'"Apple card" qu'est réservé, pour l'instant du moins, le nouveau compte épargne qu'Apple vient de mettre en œuvre, en partenariat avec une banque.Ce nouveau produit financier a tout pour séduire de potentiels clients. En effet, le taux proposé est plus qu'alléchant. Qu'on en juge : il se monte à 4,15 %, alors que les comptes épargne américains affichent, en moyenne, un taux de 0,37 %. De quoi séduire des épargnants ne sachant où placer leur argent.Mais leur attention ne peut manquer d'être attirée par d'autres avantages. En effet, il est possible d'ouvrir ce compte épargne sans déposer une somme initiale minimum. Par ailleurs, Apple ne prélève pas de frais de tenue de compte. Enfin, les clients pourront déposer sur ce compte le remboursement partiel de leurs achats, qu'Apple leur offre dans le cadre d'opérations de "cash back".Pour l'instant, la gestion de ce compte épargne ne peut se faire que par le biais d'une application spécifique.Cette ouverture vers les services financiers avec, notamment, la création d'un compte épargne, peut être perçue, par ces géants technologiques, comme un moyen de fidéliser leur clientèle.C'est pourquoi certains rivaux d'Apple, comme Amazon ou Google, pourraient suivre son exemple. Ils montrent cependant une certaine prudence, car la mise en place de ces services financiers ne se fait pas sans respecter des contraintes réglementaires assez lourdes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/24/20231 minute, 40 seconds
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Combien Donald Trump a-t-il gagné en vendant ses NFT ?

On ne peut pas contester à Donald Trump son sens des affaires. Ni son flair pour découvrir de nouvelles opportunités et arrondir encore une fortune déjà considérable. En effet, l'ex Président vient de vendre sa collection de "NFT". Mais que sont ces "non fongible token" ? Ces "jetons non fongibles" ne sont pas des objets tangibles, mais des éléments numériques, associés à une "blockchain", cette base de données utilisée dans les échanges de cryptomonnaies. Ces "NFT" sont uniques et ne peuvent pas être, comme les bitcoins par exemple, échangés avec d'autres. Ces jetons sont souvent utilisés pour acheter des œuvres d'art numériques. Ces documents se présentent comme des sortes de cartes illustrées. On y voit Donald Trump arborer, tel un personnage de "comics", des tenues de super-héros, de cow-boy ou encore d'astronaute. L'homme d'affaires, toujours ouvert aux innovations technologiques, avait amassé une impressionnante collection de "NFT". En effet, il en possédait pas moins de 45.000, un ensemble dont il a décidé de tirer des revenus. De fait, en décembre dernier, l'ex Président a mis en vente ses "NFT", au prix unitaire de 99 dollars. Les jetons se sont vendus comme des petits pains. En effet, toute la collection s'est écoulée en une seule journée. Donald Trump en a tiré des revenus juteux, estimés à une somme comprise entre 100.000 et un million de dollars. Ce qui représente environ entre 90.000 et 900.000 euros. On le voit, une somme pour le moins coquette. La vente de cette collection de "NFT" est signalée dans un document qui retrace, pour les besoins de la campagne présidentielle de 2024, les revenus engrangés par l'homme d'affaires depuis son départ de la Maison Blanche. Pour autant, Donald Trump jure ses grands dieux que cet argent ne sera pas utilisé pour financer sa prochaine campagne. Pour l'édition de ces jetons, Trump s'est servi d'une société qui ne lui appartient pas, mais dont il utilise également les services pour facturer ses prises de paroles, dans le cadre d'événements divers. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/24/20232 minutes, 4 seconds
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Combien Donald Trump a-t-il gagné en vendant ses NFT ?

On ne peut pas contester à Donald Trump son sens des affaires. Ni son flair pour découvrir de nouvelles opportunités et arrondir encore une fortune déjà considérable. En effet, l'ex Président vient de vendre sa collection de "NFT".Mais que sont ces "non fongible token" ? Ces "jetons non fongibles" ne sont pas des objets tangibles, mais des éléments numériques, associés à une "blockchain", cette base de données utilisée dans les échanges de cryptomonnaies.Ces "NFT" sont uniques et ne peuvent pas être, comme les bitcoins par exemple, échangés avec d'autres. Ces jetons sont souvent utilisés pour acheter des œuvres d'art numériques.Ces documents se présentent comme des sortes de cartes illustrées. On y voit Donald Trump arborer, tel un personnage de "comics", des tenues de super-héros, de cow-boy ou encore d'astronaute.L'homme d'affaires, toujours ouvert aux innovations technologiques, avait amassé une impressionnante collection de "NFT". En effet, il en possédait pas moins de 45.000, un ensemble dont il a décidé de tirer des revenus.De fait, en décembre dernier, l'ex Président a mis en vente ses "NFT", au prix unitaire de 99 dollars. Les jetons se sont vendus comme des petits pains. En effet, toute la collection s'est écoulée en une seule journée.Donald Trump en a tiré des revenus juteux, estimés à une somme comprise entre 100.000 et un million de dollars. Ce qui représente environ entre 90.000 et 900.000 euros. On le voit, une somme pour le moins coquette.La vente de cette collection de "NFT" est signalée dans un document qui retrace, pour les besoins de la campagne présidentielle de 2024, les revenus engrangés par l'homme d'affaires depuis son départ de la Maison Blanche.Pour autant, Donald Trump jure ses grands dieux que cet argent ne sera pas utilisé pour financer sa prochaine campagne. Pour l'édition de ces jetons, Trump s'est servi d'une société qui ne lui appartient pas, mais dont il utilise également les services pour facturer ses prises de paroles, dans le cadre d'événements divers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/24/20231 minute, 34 seconds
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Une île artificielle va-t-elle être construite à Cannes ?

15 millions d'euros ont été investis dans la construction d'une base de loisirs d'un nouveau genre, qui pourrait bientôt voir le jour au large de Cannes, plus précisément dans la baie de Mandelieu-la-Napoule. En effet, une île artificielle devrait y être installée en mai prochain. Pour l'instant, cette plateforme, baptisée "Canua Island" finit d'être construite dans les chantiers navals de La Spezia, en Italie. D'une superficie de 1.750 m2, elle devrait comprendre un bar, un restaurant, une piscine et même un hôtel. Cette île flottante, ancrée à 600 mètres du rivage, pourrait accueillir jusqu'à 350 personnes, qui s'y rendraient par navette. Le responsable du projet a déjà construit une plateforme semblable aux îles Fidji. Mais tout le monde ne voit pas ce projet d'un bon œil. À commencer par la Mairie de Cannes, qui a bien des reproches à lui faire. Les services municipaux considèrent en effet que l'installation de cette île artificielle représenterait une menace pour l'environnement. Elle pourrait aussi gêner la navigation. Enfin, cette nouvelle base de loisirs ferait une concurrence déloyale aux établissements de bains de mer qui, eux, paient une redevance à la Mairie. La pollution et le bruit, qui ne manqueront pas d'être générés par les navettes, sont également dénoncés par certains habitants. De son côté, le gouvernement rappelle que cette plateforme flottante ne pourra être installée à l'endroit prévu avant d'avoir obtenu les autorisations de mouillage nécessaires. Les arguments des défenseurs du projet De leur côté, les concepteurs de cette île artificielle font valoir un certain nombre d'arguments. Ils indiquent d'abord que la plateforme a été conçue dans le strict respect de l'environnement. En effet, sa construction aurait entraîné l'émission de trois fois moins de carbone que la mise en chantier de certains voiliers de compétition. Les auteurs du projet, qui ne menacerait en rien la flore marine, mettent aussi en avant un système spécifique de tri des déchets. Enfin, "Canua Island", qui devrait créer une centaine d'emploi, aura, pour ses défenseurs, un impact positif sur l'économie locale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20232 minutes, 21 seconds
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Une île artificielle va-t-elle être construite à Cannes ?

15 millions d'euros ont été investis dans la construction d'une base de loisirs d'un nouveau genre, qui pourrait bientôt voir le jour au large de Cannes, plus précisément dans la baie de Mandelieu-la-Napoule. En effet, une île artificielle devrait y être installée en mai prochain.Pour l'instant, cette plateforme, baptisée "Canua Island" finit d'être construite dans les chantiers navals de La Spezia, en Italie. D'une superficie de 1.750 m2, elle devrait comprendre un bar, un restaurant, une piscine et même un hôtel.Cette île flottante, ancrée à 600 mètres du rivage, pourrait accueillir jusqu'à 350 personnes, qui s'y rendraient par navette. Le responsable du projet a déjà construit une plateforme semblable aux îles Fidji.Mais tout le monde ne voit pas ce projet d'un bon œil. À commencer par la Mairie de Cannes, qui a bien des reproches à lui faire. Les services municipaux considèrent en effet que l'installation de cette île artificielle représenterait une menace pour l'environnement.Elle pourrait aussi gêner la navigation. Enfin, cette nouvelle base de loisirs ferait une concurrence déloyale aux établissements de bains de mer qui, eux, paient une redevance à la Mairie. La pollution et le bruit, qui ne manqueront pas d'être générés par les navettes, sont également dénoncés par certains habitants.De son côté, le gouvernement rappelle que cette plateforme flottante ne pourra être installée à l'endroit prévu avant d'avoir obtenu les autorisations de mouillage nécessaires.Les arguments des défenseurs du projetDe leur côté, les concepteurs de cette île artificielle font valoir un certain nombre d'arguments. Ils indiquent d'abord que la plateforme a été conçue dans le strict respect de l'environnement.En effet, sa construction aurait entraîné l'émission de trois fois moins de carbone que la mise en chantier de certains voiliers de compétition. Les auteurs du projet, qui ne menacerait en rien la flore marine, mettent aussi en avant un système spécifique de tri des déchets.Enfin, "Canua Island", qui devrait créer une centaine d'emploi, aura, pour ses défenseurs, un impact positif sur l'économie locale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/20/20231 minute, 51 seconds
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Pourquoi le marché immobilier du neuf est-il en crise ?

Le marché de l'immobilier neuf ne se porte pas très bien. En effet, alors qu'on enregistrait plus de 160.000 ventes de logements neufs en 2021, d'après des chiffres donnés par la Fédération des promoteurs immobiliers, celles-ci sont tombées à un peu plus de 120.000 en 2022. Soit une baisse de près de 25 %. Du côté des constructions, l'année 2022 n'a guère été meilleure. Selon la même source, on a bâti un peu plus de 106.100 logements neufs en 2021, mais seulement près de 98.100 l'année suivante. Ce qui représente une diminution d'un peu plus de 7,5 %. De même, davantage d'acheteurs se ravisent. En effet, le taux de désistement sur les contrats de réservation, qui se situe habituellement autour des 13 %, a grimpé à 50 % au début décembre 2022. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette désaffection pour l'immobilier neuf. La première d'entre elles, bien sûr, c'est la poursuite de l'inflation. Avec la hausse sensible du coût des matériaux, notamment, elle se traduit par une augmentation du prix moyen des logements neufs. Par ailleurs, les ménages doivent, dans un tel contexte, faire des arbitrages. La limitation de leur pouvoir d'achat, liée à l'inflation, les conduit parfois à consacrer leur épargne à d'autres projets. Par ailleurs, dans une telle période, les taux d'emprunt ont tendance à augmenter. De l'ordre de 2,3 % actuellement, pour un prêt sur 20 ans, ils pourraient monter jusqu'à 3 % d'ici le mois de juin. Pour nombre de personnes, la hausse de ces taux est un obstacle à l'achat d'un logement neuf. Et ceux qui se décident à franchir le pas se heurtent plus souvent à la frilosité des banques. Doutant, dans un tel contexte, de la solvabilité de certains de leurs clients, elles leur accordent moins volontiers des prêts. Par ailleurs, des constructeurs, confrontés à la hausse de certains coûts, comme celui des matières premières, retardent parfois leurs programmes. Enfin, les professionnels constatent une certaine pénurie de terrains à construire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20232 minutes, 16 seconds
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Pourquoi le marché immobilier du neuf est-il en crise ?

Le marché de l'immobilier neuf ne se porte pas très bien. En effet, alors qu'on enregistrait plus de 160.000 ventes de logements neufs en 2021, d'après des chiffres donnés par la Fédération des promoteurs immobiliers, celles-ci sont tombées à un peu plus de 120.000 en 2022. Soit une baisse de près de 25 %.Du côté des constructions, l'année 2022 n'a guère été meilleure. Selon la même source, on a bâti un peu plus de 106.100 logements neufs en 2021, mais seulement près de 98.100 l'année suivante. Ce qui représente une diminution d'un peu plus de 7,5 %.De même, davantage d'acheteurs se ravisent. En effet, le taux de désistement sur les contrats de réservation, qui se situe habituellement autour des 13 %, a grimpé à 50 % au début décembre 2022.Plusieurs raisons peuvent expliquer cette désaffection pour l'immobilier neuf. La première d'entre elles, bien sûr, c'est la poursuite de l'inflation. Avec la hausse sensible du coût des matériaux, notamment, elle se traduit par une augmentation du prix moyen des logements neufs.Par ailleurs, les ménages doivent, dans un tel contexte, faire des arbitrages. La limitation de leur pouvoir d'achat, liée à l'inflation, les conduit parfois à consacrer leur épargne à d'autres projets.Par ailleurs, dans une telle période, les taux d'emprunt ont tendance à augmenter. De l'ordre de 2,3 % actuellement, pour un prêt sur 20 ans, ils pourraient monter jusqu'à 3 % d'ici le mois de juin.Pour nombre de personnes, la hausse de ces taux est un obstacle à l'achat d'un logement neuf. Et ceux qui se décident à franchir le pas se heurtent plus souvent à la frilosité des banques.Doutant, dans un tel contexte, de la solvabilité de certains de leurs clients, elles leur accordent moins volontiers des prêts.Par ailleurs, des constructeurs, confrontés à la hausse de certains coûts, comme celui des matières premières, retardent parfois leurs programmes. Enfin, les professionnels constatent une certaine pénurie de terrains à construire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/19/20231 minute, 46 seconds
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Comment le démarchage téléphonique est-il désormais encadré ?

Qui ne s'est plaint, un jour ou l'autre, d'être dérangé, parfois à des heures indues, par des sociétés vantant les bienfaits d'un produit ou proposant telle ou telle formule d'abonnement ? La gêne est d'autant plus grande que la personne appelée n'a rien demandé. Des mesures ont déjà été prises pour remédier aux abus de ce démarchage téléphonique. Ainsi, certains secteurs, comme ceux de la formation professionnelle ou de la rénovation énergétique, ne peuvent y avoir recours. Par ailleurs, l'information des consommateurs en la matière a été renforcée et tous les numéros de téléphone ne peuvent pas être utilisés par les démarcheurs. Mais, venant après la loi du 20 juillet 2020, destinée à encadrer le démarchage téléphonique, un récent décret, entré en vigueur le 1er janvier 2023, apporte de nouvelles garanties. Il prévoit d'abord de limiter les appels à certains horaires. Ainsi, les démarcheurs ne pourront-ils se manifester qu'en semaine, les appels étant interdits le week-end et les jours fériés. Le décret impose aussi des heures d'appel. Ainsi, les démarcheurs ne pourront plus vous déranger à tout moment, tôt le matin ou tard le soir. En effet, les appels ne pourront avoir lieu que de 10 à 13 heures et de 14 à 20 heures. Ce qui permet aussi de préserver la tranquillité des repas. Par ailleurs, une personne ne peut pas être appelée, à des fins de démarchage, plus de quatre fois par mois par le même agent. Et si elle refuse l'appel ou la proposition faite, elle ne peut être rappelée, par la même personne, qu'au terme d'un délai de deux mois. Enfin, le nombre de numéros ne pouvant plus faire l'objet de ce genre d'appels a été augmenté. Toutes ces mesures ne sont pas seulement destinées aux consommateurs inscrits sur une liste d'opposition au démarchage téléphonique, qui rencontre beaucoup de succès. Elles s'adressent à tout le monde. En cas de non respect de ces nouvelles règles, une personne physique s'expose à devoir payer 75.000 euros d'amende, tandis qu'une personne morale devra, dans ce cas, débourser jusqu'à 375.000 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/18/20232 minutes, 16 seconds
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Comment le démarchage téléphonique est-il désormais encadré ?

Qui ne s'est plaint, un jour ou l'autre, d'être dérangé, parfois à des heures indues, par des sociétés vantant les bienfaits d'un produit ou proposant telle ou telle formule d'abonnement ? La gêne est d'autant plus grande que la personne appelée n'a rien demandé.Des mesures ont déjà été prises pour remédier aux abus de ce démarchage téléphonique. Ainsi, certains secteurs, comme ceux de la formation professionnelle ou de la rénovation énergétique, ne peuvent y avoir recours.Par ailleurs, l'information des consommateurs en la matière a été renforcée et tous les numéros de téléphone ne peuvent pas être utilisés par les démarcheurs. Mais, venant après la loi du 20 juillet 2020, destinée à encadrer le démarchage téléphonique, un récent décret, entré en vigueur le 1er janvier 2023, apporte de nouvelles garanties.Il prévoit d'abord de limiter les appels à certains horaires. Ainsi, les démarcheurs ne pourront-ils se manifester qu'en semaine, les appels étant interdits le week-end et les jours fériés.Le décret impose aussi des heures d'appel. Ainsi, les démarcheurs ne pourront plus vous déranger à tout moment, tôt le matin ou tard le soir. En effet, les appels ne pourront avoir lieu que de 10 à 13 heures et de 14 à 20 heures. Ce qui permet aussi de préserver la tranquillité des repas.Par ailleurs, une personne ne peut pas être appelée, à des fins de démarchage, plus de quatre fois par mois par le même agent. Et si elle refuse l'appel ou la proposition faite, elle ne peut être rappelée, par la même personne, qu'au terme d'un délai de deux mois. Enfin, le nombre de numéros ne pouvant plus faire l'objet de ce genre d'appels a été augmenté.Toutes ces mesures ne sont pas seulement destinées aux consommateurs inscrits sur une liste d'opposition au démarchage téléphonique, qui rencontre beaucoup de succès. Elles s'adressent à tout le monde.En cas de non respect de ces nouvelles règles, une personne physique s'expose à devoir payer 75.000 euros d'amende, tandis qu'une personne morale devra, dans ce cas, débourser jusqu'à 375.000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/18/20231 minute, 46 seconds
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Pourquoi les pays de l'OPEP réduisent-ils leur production de pétrole ?

Le cours du baril de pétrole est reparti à la hausse. Il vient en effet, en ce début d'avril, de dépasser les 80 dollars, pour se rapprocher même de 85 dollars. Cette remontée des cours est liée à une diminution volontaire de la production. En effet, huit pays appartenant à l'OPEP, ou faisant partie des alliés de cette organisation, ont décidé de réduire leur production de plus d'un million de barils par jour. À quoi s'ajoute une diminution de 500.000 barils par jour de la part de la Russie. Pour ce pays, il s'agit presque d'une question de survie. Si, à l'effet négatif des sanctions internationales, désormais reconnu par Vladimir Poutine, devait s'ajouter une baisse continue des prix du pétrole, l'économie russe serait durement atteinte. Au total, ces réductions portent sur plus de 1 % de la production mondiale, l'objectif déclaré étant de porter le prix du baril à environ 100 dollars. Cette décision de limiter la production de pétrole s'explique d'abord par la crainte des pays de l'OPEP de voir le cours du pétrole poursuivre sa chute. En effet, les États-Unis ne cessent de plaider pour une limitation accrue de la production, tandis que la Chine, grosse consommatrice de pétrole, rouvre son économie après des années de fermeture dues au Covid. Or, pour les pays de l'OPEP, le cours de pétrole n'a déjà que trop baissé. En effet, le baril a atteint, en mars, son niveau le plus bas en deux ans. Aussi ne pouvaient-ils qu'inverser la tendance. Cette baisse continue des prix du pétrole étant due, en grande partie, à une offre supérieure à la demande, la seule solution, pour les faire repartir à la hausse, était de limiter cette offre, donc de réduire la production de manière notable. On pourrait aussi penser que les pays producteurs, malgré l'augmentation de la demande chinoise, font un pari à plus long terme sur une croissance très limitée de la consommation, dans des pays à l'économie marquée par une inflation persistante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/17/20232 minutes, 17 seconds
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Pourquoi les pays de l'OPEP réduisent-ils leur production de pétrole ?

Le cours du baril de pétrole est reparti à la hausse. Il vient en effet, en ce début d'avril, de dépasser les 80 dollars, pour se rapprocher même de 85 dollars. Cette remontée des cours est liée à une diminution volontaire de la production.En effet, huit pays appartenant à l'OPEP, ou faisant partie des alliés de cette organisation, ont décidé de réduire leur production de plus d'un million de barils par jour.À quoi s'ajoute une diminution de 500.000 barils par jour de la part de la Russie. Pour ce pays, il s'agit presque d'une question de survie. Si, à l'effet négatif des sanctions internationales, désormais reconnu par Vladimir Poutine, devait s'ajouter une baisse continue des prix du pétrole, l'économie russe serait durement atteinte.Au total, ces réductions portent sur plus de 1 % de la production mondiale, l'objectif déclaré étant de porter le prix du baril à environ 100 dollars.Cette décision de limiter la production de pétrole s'explique d'abord par la crainte des pays de l'OPEP de voir le cours du pétrole poursuivre sa chute. En effet, les États-Unis ne cessent de plaider pour une limitation accrue de la production, tandis que la Chine, grosse consommatrice de pétrole, rouvre son économie après des années de fermeture dues au Covid.Or, pour les pays de l'OPEP, le cours de pétrole n'a déjà que trop baissé. En effet, le baril a atteint, en mars, son niveau le plus bas en deux ans. Aussi ne pouvaient-ils qu'inverser la tendance.Cette baisse continue des prix du pétrole étant due, en grande partie, à une offre supérieure à la demande, la seule solution, pour les faire repartir à la hausse, était de limiter cette offre, donc de réduire la production de manière notable.On pourrait aussi penser que les pays producteurs, malgré l'augmentation de la demande chinoise, font un pari à plus long terme sur une croissance très limitée de la consommation, dans des pays à l'économie marquée par une inflation persistante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/17/20231 minute, 47 seconds
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Les voitures d'ocasion coûtent-elles encore très cher ?

Les dernières années, marquées par la crise sanitaire liée au Covid, ont vu une véritable envolée des prix des véhicules d'occasion. En effet, ils ont augmenté d'environ 30 % depuis le début 2021. Depuis le début de cette année, cependant, les professionnels constatent une certaine stabilisation. En effet, le prix moyen des voitures d'occasion n'a progressé que de 0,4 % durant le premier trimestre 2023, par rapport à la même période de l'année précédente. Ainsi, le prix moyen d'une voiture d'occasion vendue par un particulier était, en mars 2023, de 11.260 euros, alors que le tarif moyen d'un véhicule négocié par un professionnel s'établissait, pour la même période, à 23.300 euros. Ceci étant, la demande reste forte, alors que l'offre a toujours tendance à se contracter. Il faut donc surveiller l'évolution des mois à venir, pour voir se confirmer, ou s'infirmer, cette relative stabilisation des prix. Si l'on entre davantage dans le détail, on s'aperçoit que le prix des voitures d'occasion dépend beaucoup de leur date de mise en circulation. Ainsi, le prix des véhicules les plus anciens a tendance à baisser en ce début d'année. Ainsi, les voitures de plus de 15 ans voient leur prix diminuer de 1,3 % par rapport à la fin de l'année 2022. Quant au tarif des véhicules ayant entre 8 et 15 ans, il baisse de manière plus sensible, puisque la diminution est de près de 4 %. Au contraire, le prix des voitures les plus récentes continue à augmenter. Ainsi, celui des véhicules de moins de 2 ans progresse de 2 % par rapport à la fin de l'année 2022, pour s'établir à près de 30.000 euros. Ce sont les véhicules d'occasion hybrides et électriques qui voient leur prix reculer le plus. En effet, la baisse, en ce début d'année, est de près de 5 % sur 3 mois. Quoi qu'il en soit, si le prix des voitures d'occasion les plus récentes devait progresser encore, il est peu probable que les Français, dans leur majorité, continuent d'en acheter. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/16/20232 minutes, 4 seconds
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Les voitures d'ocasion coûtent-elles encore très cher ?

Les dernières années, marquées par la crise sanitaire liée au Covid, ont vu une véritable envolée des prix des véhicules d'occasion. En effet, ils ont augmenté d'environ 30 % depuis le début 2021.Depuis le début de cette année, cependant, les professionnels constatent une certaine stabilisation. En effet, le prix moyen des voitures d'occasion n'a progressé que de 0,4 % durant le premier trimestre 2023, par rapport à la même période de l'année précédente.Ainsi, le prix moyen d'une voiture d'occasion vendue par un particulier était, en mars 2023, de 11.260 euros, alors que le tarif moyen d'un véhicule négocié par un professionnel s'établissait, pour la même période, à 23.300 euros.Ceci étant, la demande reste forte, alors que l'offre a toujours tendance à se contracter. Il faut donc surveiller l'évolution des mois à venir, pour voir se confirmer, ou s'infirmer, cette relative stabilisation des prix.Si l'on entre davantage dans le détail, on s'aperçoit que le prix des voitures d'occasion dépend beaucoup de leur date de mise en circulation. Ainsi, le prix des véhicules les plus anciens a tendance à baisser en ce début d'année.Ainsi, les voitures de plus de 15 ans voient leur prix diminuer de 1,3 % par rapport à la fin de l'année 2022. Quant au tarif des véhicules ayant entre 8 et 15 ans, il baisse de manière plus sensible, puisque la diminution est de près de 4 %.Au contraire, le prix des voitures les plus récentes continue à augmenter. Ainsi, celui des véhicules de moins de 2 ans progresse de 2 % par rapport à la fin de l'année 2022, pour s'établir à près de 30.000 euros.Ce sont les véhicules d'occasion hybrides et électriques qui voient leur prix reculer le plus. En effet, la baisse, en ce début d'année, est de près de 5 % sur 3 mois.Quoi qu'il en soit, si le prix des voitures d'occasion les plus récentes devait progresser encore, il est peu probable que les Français, dans leur majorité, continuent d'en acheter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/16/20231 minute, 34 seconds
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Combien rapporte en moyenne une location Airbnb ?

Les frais liés au logement représentent souvent une part non négligeable des dépenses des Français. Mais celui-ci peut aussi rapporter de l'argent. C'est ce qu'ont bien compris les personnes, toujours plus nombreuses, qui louent leur appartement ou leur maison sur la plateforme Airbnb. En effet, ces locations de courte durée permettent de faire de substantiels profits. En 2022, elles ont rapporté aux loueurs environ 3.900 euros bruts. Ce qui fait près de 3.100 euros nets après paiement des impôts et des prélèvements sociaux. Voilà une somme qui est loin d'être négligeable. Elle représente en effet un mois de revenus moyens ou l'équivalent de huit mois de dépenses alimentaires. C'est donc, pour ceux qui en bénéficient, un véritable gain de pouvoir d'achat. Les revenus tirés de la location de ces logements, sur la plateforme "Airbnb", sont en légère progression. Ils étaient en effet de 3.800 euros bruts, en moyenne, et 2.900 euros nets, en 2021. Au total, le revenu disponible des personnes louant leurs logements de cette manière est supérieur de plus de 6,5 % à celui des Français ne recourant pas à cette forme de location temporaire. Ceci étant, les revenus provenant de ces locations de courte durée ne sont pas identiques partout. Il existe, à cet égard, des disparités géographiques. Les Parisiens, par exemple, qui louent souvent leurs logements plus cher, ont retiré près de 6.000 euros bruts de ces locations en 2022. Et le pactole pourrait grossir dans les années qui viennent. En effet, des événements comme la coupe du monde de rugby, en 2023, et les Jeux olympiques, en 2024, devraient attirer de très nombreux spectateurs, dont une partie cherchera à louer des logements par l'intermédiaire d'Airbnb. Ce qui ne pourra que faire grimper les prix. Mais les différences, en termes de bénéfices, ne sont pas seulement d'ordre géographique. L'âge des hôtes joue aussi un rôle. Ainsi, on constate que la catégorie des loueurs âgés de 50 à 59 ans a touché plus de 5.150 euros nets en 2022. Soit 10 % de pouvoir d'achat en plus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20232 minutes, 21 seconds
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Combien rapporte en moyenne une location Airbnb ?

Les frais liés au logement représentent souvent une part non négligeable des dépenses des Français. Mais celui-ci peut aussi rapporter de l'argent. C'est ce qu'ont bien compris les personnes, toujours plus nombreuses, qui louent leur appartement ou leur maison sur la plateforme Airbnb.En effet, ces locations de courte durée permettent de faire de substantiels profits. En 2022, elles ont rapporté aux loueurs environ 3.900 euros bruts. Ce qui fait près de 3.100 euros nets après paiement des impôts et des prélèvements sociaux.Voilà une somme qui est loin d'être négligeable. Elle représente en effet un mois de revenus moyens ou l'équivalent de huit mois de dépenses alimentaires. C'est donc, pour ceux qui en bénéficient, un véritable gain de pouvoir d'achat.Les revenus tirés de la location de ces logements, sur la plateforme "Airbnb", sont en légère progression. Ils étaient en effet de 3.800 euros bruts, en moyenne, et 2.900 euros nets, en 2021.Au total, le revenu disponible des personnes louant leurs logements de cette manière est supérieur de plus de 6,5 % à celui des Français ne recourant pas à cette forme de location temporaire.Ceci étant, les revenus provenant de ces locations de courte durée ne sont pas identiques partout. Il existe, à cet égard, des disparités géographiques. Les Parisiens, par exemple, qui louent souvent leurs logements plus cher, ont retiré près de 6.000 euros bruts de ces locations en 2022.Et le pactole pourrait grossir dans les années qui viennent. En effet, des événements comme la coupe du monde de rugby, en 2023, et les Jeux olympiques, en 2024, devraient attirer de très nombreux spectateurs, dont une partie cherchera à louer des logements par l'intermédiaire d'Airbnb. Ce qui ne pourra que faire grimper les prix.Mais les différences, en termes de bénéfices, ne sont pas seulement d'ordre géographique. L'âge des hôtes joue aussi un rôle. Ainsi, on constate que la catégorie des loueurs âgés de 50 à 59 ans a touché plus de 5.150 euros nets en 2022. Soit 10 % de pouvoir d'achat en plus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/13/20231 minute, 51 seconds
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Qui démissione le plus ?

Durant la pandémie de Covid, de très nombreux salariés américains ont quitté leur emploi. Ce phénomène de départs est apparu si massif qu'on lui a donné le nom de "grande démission". Rien de tel en France, même si le nombre de démissions a nettement augmenté durant la crise sanitaire. Et plus de 520.000 personnes ont encore démissionné durant le quatrième trimestre de l'année 2022. Ce qui représente certes une légère diminution, de l'ordre de 2,3 %, par rapport au trimestre précédent, mais une nette augmentation par rapport au troisième trimestre de l'année 2019, soit avant le Covid. En effet, les démissions ont progressé de plus de 18 % entre fin 2019 et fin 2022. La grande majorité des personnes quittant leur emploi étaient en CDI. Ce type de démissions est en augmentation de près de 22 % par rapport à la période précédant la crise sanitaire. La plupart des secteurs connaissent un taux de démission plus élevé qu'avant la crise sanitaire. Mais certains voient leurs salariés quitter encore plus massivement leur travail. C'est le cas de l'hôtellerie-restauration, qui enregistre la plus importante proportion de démissions. En effet, à la fin 2022, plus de 31 % des personnes embauchées en CDI, et travaillant dans ce secteur, ont démissionné. Soit une augmentation de 3,5 % par rapport à la fin de l'année 2019. Vient ensuite le secteur du commerce. En effet, près de 13 % des personnes embauchées dans cette branche avaient quitté leur emploi à la fin de l'année 2022. Ce qui représente une hausse de 2,5 % par rapport à la fin 2019. D'autres secteurs ont également vu le nombre de démissions augmenter. C'est le cas de la construction, où les démissions ont concerné plus de 11,5 % des salariés, contre près de 10,5 % en 2019. Dans le domaine des services aux entreprises, 11,7 % des personnes travaillant dans ce secteur ont démissionné en 2022, alors qu'elles n'avaient été qu'un peu plus de 10 % à le faire en 2019. Même constat pour les secteurs de l'enseignement ou de la santé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20232 minutes, 19 seconds
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Qui démissione le plus ?

Durant la pandémie de Covid, de très nombreux salariés américains ont quitté leur emploi. Ce phénomène de départs est apparu si massif qu'on lui a donné le nom de "grande démission".Rien de tel en France, même si le nombre de démissions a nettement augmenté durant la crise sanitaire. Et plus de 520.000 personnes ont encore démissionné durant le quatrième trimestre de l'année 2022.Ce qui représente certes une légère diminution, de l'ordre de 2,3 %, par rapport au trimestre précédent, mais une nette augmentation par rapport au troisième trimestre de l'année 2019, soit avant le Covid. En effet, les démissions ont progressé de plus de 18 % entre fin 2019 et fin 2022.La grande majorité des personnes quittant leur emploi étaient en CDI. Ce type de démissions est en augmentation de près de 22 % par rapport à la période précédant la crise sanitaire.La plupart des secteurs connaissent un taux de démission plus élevé qu'avant la crise sanitaire. Mais certains voient leurs salariés quitter encore plus massivement leur travail.C'est le cas de l'hôtellerie-restauration, qui enregistre la plus importante proportion de démissions. En effet, à la fin 2022, plus de 31 % des personnes embauchées en CDI, et travaillant dans ce secteur, ont démissionné. Soit une augmentation de 3,5 % par rapport à la fin de l'année 2019.Vient ensuite le secteur du commerce. En effet, près de 13 % des personnes embauchées dans cette branche avaient quitté leur emploi à la fin de l'année 2022. Ce qui représente une hausse de 2,5 % par rapport à la fin 2019.D'autres secteurs ont également vu le nombre de démissions augmenter. C'est le cas de la construction, où les démissions ont concerné plus de 11,5 % des salariés, contre près de 10,5 % en 2019.Dans le domaine des services aux entreprises, 11,7 % des personnes travaillant dans ce secteur ont démissionné en 2022, alors qu'elles n'avaient été qu'un peu plus de 10 % à le faire en 2019. Même constat pour les secteurs de l'enseignement ou de la santé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/12/20231 minute, 49 seconds
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Etes-vous concerné par l'audit énergétique obligatoire du logement ?

À compter du 1er avril 2023, certains propriétaires devront, avant de vendre leurs logements, faire réaliser un nouveau diagnostic, l'audit énergétique, prévu par une loin adoptée en 2021. Reporté à deux reprises, pour leur laisser le temps de prendre les dispositions nécessaires, ce diagnostic est obligatoire. Il s'adresse aux propriétaires de biens dont les performances énergétiques sont jugées les plus médiocres. Il s'agit donc de ce qu'on appelle parfois des "passoires thermiques", des logements ayant obtenu les notes les plus basses, F et G, à l'occasion du Diagnostic de performance énergétique (DPE), que le propriétaire doit faire établir avant de mettre son logement en vente. Cet audit énergétique doit être réalisé par les propriétaires de maisons individuelles et d'immeubles d'habitat collectif ou mêlant logements et commerces. Pour l'instant, les copropriétés ne sont pas concernées. Ces nouveaux diagnostics doivent être effectués par des professionnels agréés. Ces experts, dont on peut trouver la liste sur certains sites officiels, sont souvent les mêmes que ceux qui réalisent les DPE. Comparées aux renseignements apportés par ce dernier diagnostic, les informations contenues dans l'audit sont plus fournies. Ainsi, les performances énergétiques et l'impact environnemental du logement doivent faire l'objet d'une description plus détaillée. Le document doit également donner des précisions sur les travaux de rénovation susceptibles d'améliorer ces performances. Les aides financières contribuant à leur financement doivent être mentionnées. Cet audit doit être réalisé en amont de la vente. En effet, il doit être remis à l'acheteur. Il est à noter que le dispositif doit s'étendre progressivement à d'autres types de logements. En effet, les propriétaires des logements classés "E" à l'occasion du DPE devront faire établir l'audit énergétique obligatoire à partir du 1er janvier 2025. Enfin, cette formalité deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2034 pour les propriétaires de logements ayant reçu la note "D". Il est à noter que les dates sont différentes pour les logements situés dans certains territoires ultra-marins, comme la Guadeloupe, la Réunion ou la Guyane. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/11/20232 minutes, 31 seconds
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Etes-vous concerné par l'audit énergétique obligatoire du logement ?

À compter du 1er avril 2023, certains propriétaires devront, avant de vendre leurs logements, faire réaliser un nouveau diagnostic, l'audit énergétique, prévu par une loin adoptée en 2021.Reporté à deux reprises, pour leur laisser le temps de prendre les dispositions nécessaires, ce diagnostic est obligatoire. Il s'adresse aux propriétaires de biens dont les performances énergétiques sont jugées les plus médiocres.Il s'agit donc de ce qu'on appelle parfois des "passoires thermiques", des logements ayant obtenu les notes les plus basses, F et G, à l'occasion du Diagnostic de performance énergétique (DPE), que le propriétaire doit faire établir avant de mettre son logement en vente.Cet audit énergétique doit être réalisé par les propriétaires de maisons individuelles et d'immeubles d'habitat collectif ou mêlant logements et commerces. Pour l'instant, les copropriétés ne sont pas concernées.Ces nouveaux diagnostics doivent être effectués par des professionnels agréés. Ces experts, dont on peut trouver la liste sur certains sites officiels, sont souvent les mêmes que ceux qui réalisent les DPE.Comparées aux renseignements apportés par ce dernier diagnostic, les informations contenues dans l'audit sont plus fournies. Ainsi, les performances énergétiques et l'impact environnemental du logement doivent faire l'objet d'une description plus détaillée.Le document doit également donner des précisions sur les travaux de rénovation susceptibles d'améliorer ces performances. Les aides financières contribuant à leur financement doivent être mentionnées. Cet audit doit être réalisé en amont de la vente. En effet, il doit être remis à l'acheteur.Il est à noter que le dispositif doit s'étendre progressivement à d'autres types de logements. En effet, les propriétaires des logements classés "E" à l'occasion du DPE devront faire établir l'audit énergétique obligatoire à partir du 1er janvier 2025.Enfin, cette formalité deviendra obligatoire à compter du 1er janvier 2034 pour les propriétaires de logements ayant reçu la note "D". Il est à noter que les dates sont différentes pour les logements situés dans certains territoires ultra-marins, comme la Guadeloupe, la Réunion ou la Guyane. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/20232 minutes, 1 second
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Pourquoi autant de Français sont milliardaires ?

La France semble devenir une terre d'élection pour les gens très fortunés. En effet, le milliardaire le plus riche du monde, Bernard Arnault, est un Français. Il a en effet engrangé un patrimoine de plus de 210 Millards de dollars. Mais, dans ce domaine aussi la parité semble respectée, puisqu'une femme, Françoise Bettencourt Meyers, obtient, avec une fortune de 80 milliards de dollars , une excellente place dans ce palmarès. En tout, cinq Français s'insinuent dans ce top 50 des gens les plus riches de la planète. Pourtant, comparée aux États-Unis, où pas moins de 25 personnes figurent dans ce classement des gens les plus fortunés au monde, la France, à première vue, semble faire pâle figure. Et pourtant, notre pays est en tête du peloton des nations abritant les milliardaires les plus favorisés, puisqu'elle se place juste derrière les États-Unis. Puis viennent la Chine, l'Allemagne et Hong-Kong. Comment expliquer cette place très honorable des Français dans cette course à la richesse ? La première explication réside dans la très bonne tenue du marché du luxe. En effet, les milliardaires présents dans ce top 50 des gens les plus riches, sont les leaders de ce secteur. On le sait, Bernard Arnault préside le groupe LVMH, tandis que Mme Bettencourt est l'héritière de L'Oréal. Mais, sur ce podium des grandes fortunes, sont aussi montés le patron du groupe Kering, numéro deux du secteur du luxe, avec des marques comme Gucci ou Yves Saint Laurent, ainsi que les propriétaires de Chanel, une marque emblématique s'il en est. Contrairement à d'autres, ce domaine du luxe n'a pas pâti du Covid. Il a même su tirer parti de la crise sanitaire, avec une augmentation notable du commerce en ligne. Il a également profité des déboires de ses principaux rivaux. En effet les difficultés rencontrées par les géants du Web et le secteur du high tech expliquent Le recul de leurs leaders et la promotion, à leur place, des patrons français du luxe. Mais cette place enviable, les milliardaires français la doivent encore à une fiscalité assez légère, qui ponctionne relativement peu leurs confortables revenus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/10/20232 minutes, 20 seconds
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Pourquoi autant de Français sont milliardaires ?

La France semble devenir une terre d'élection pour les gens très fortunés. En effet, le milliardaire le plus riche du monde, Bernard Arnault, est un Français. Il a en effet engrangé un patrimoine de plus de 210 Millards de dollars.Mais, dans ce domaine aussi la parité semble respectée, puisqu'une femme, Françoise Bettencourt Meyers, obtient, avec une fortune de 80 milliards de dollars , une excellente place dans ce palmarès. En tout, cinq Français s'insinuent dans ce top 50 des gens les plus riches de la planète.Pourtant, comparée aux États-Unis, où pas moins de 25 personnes figurent dans ce classement des gens les plus fortunés au monde, la France, à première vue, semble faire pâle figure.Et pourtant, notre pays est en tête du peloton des nations abritant les milliardaires les plus favorisés, puisqu'elle se place juste derrière les États-Unis. Puis viennent la Chine, l'Allemagne et Hong-Kong.Comment expliquer cette place très honorable des Français dans cette course à la richesse ?La première explication réside dans la très bonne tenue du marché du luxe. En effet, les milliardaires présents dans ce top 50 des gens les plus riches, sont les leaders de ce secteur.On le sait, Bernard Arnault préside le groupe LVMH, tandis que Mme Bettencourt est l'héritière de L'Oréal. Mais, sur ce podium des grandes fortunes, sont aussi montés le patron du groupe Kering, numéro deux du secteur du luxe, avec des marques comme Gucci ou Yves Saint Laurent, ainsi que les propriétaires de Chanel, une marque emblématique s'il en est.Contrairement à d'autres, ce domaine du luxe n'a pas pâti du Covid. Il a même su tirer parti de la crise sanitaire, avec une augmentation notable du commerce en ligne.Il a également profité des déboires de ses principaux rivaux. En effet les difficultés rencontrées par les géants du Web et le secteur du high tech expliquent Le recul de leurs leaders et la promotion, à leur place, des patrons français du luxe.Mais cette place enviable, les milliardaires français la doivent encore à une fiscalité assez légère, qui ponctionne relativement peu leurs confortables revenus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/20231 minute, 50 seconds
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Qu'est-il arrivé à Jack Ma ?

Né en 1964, en Chine, Jack Ma ne parvient pas à entrer à Harvard, mais il obtient une licence d'anglais en 1988. Après avoir été un temps enseignant, il se dirige très vite vers le monde des affaires. Et il ne tarde pas à mesurer tout le potentiel du commerce en ligne, dont il est l'un des pionniers. Il crée ainsi son premier site Internet dès 1995. Quatre ans plus tard, en 1999, c'est la fondation d'Alibaba, qui allait devenir, en peu de temps, l'une des plateformes de commerce en ligne les plus actives au monde. En l'espace d'une seule année, de 2013 à 2014, Alibaba vend en effet pour près de 300 milliards de dollars de marchandises et finit par contrôler environ 80 % du commerce chinois. En 2013, Jack Ma rachète un site commercial américain, afin d'augmenter ses ventes aux États-Unis. Élu "jeune dirigeant global" par le Forum économique mondial, en 2005, l'homme d'affaires est alors considéré comme la deuxième personne la plus riche de Chine. Jack Ma est alors au faîte de sa carrière. Tout a l'air de lui réussir. Puis voilà que les choses se gâtent soudain. Entre octobre 2020 et janvier 2021, il ne se manifeste plus et on perd même sa trace. Puis il reparaît dans une vidéo. Mais plus rien n'est comme avant. Le flamboyant homme d'affaires se met en retrait et, lui qui avait déjà quitté Alibaba, en septembre 2019, semble abandonner définitivement le monde des affaires. Il vivrait aujourd'hui au Japon, où il mènerait une existence discrète. D'aucuns pensent qu'il s'agit d'une véritable disgrâce, Jack Ma ayant mis en cause un régime qui n'admet aucune critique. Et, de fait, il fait l'acquisition, en 2015, d'un journal qui n'était pas connu pour sa docilité envers le pouvoir. Puis, en octobre 2020, l'homme d'affaires prononce, à Shanghai, un discours qui, par ses accents, n'a sans doute pas plu aux autorités. Celles-ci, en effet, encouragent l'ambition des jeunes entrepreneurs, mais à condition qu'ils montrent un soutien sans faille au régime. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/9/20232 minutes, 34 seconds
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Qu'est-il arrivé à Jack Ma ?

Né en 1964, en Chine, Jack Ma ne parvient pas à entrer à Harvard, mais il obtient une licence d'anglais en 1988. Après avoir été un temps enseignant, il se dirige très vite vers le monde des affaires.Et il ne tarde pas à mesurer tout le potentiel du commerce en ligne, dont il est l'un des pionniers. Il crée ainsi son premier site Internet dès 1995. Quatre ans plus tard, en 1999, c'est la fondation d'Alibaba, qui allait devenir, en peu de temps, l'une des plateformes de commerce en ligne les plus actives au monde.En l'espace d'une seule année, de 2013 à 2014, Alibaba vend en effet pour près de 300 milliards de dollars de marchandises et finit par contrôler environ 80 % du commerce chinois.En 2013, Jack Ma rachète un site commercial américain, afin d'augmenter ses ventes aux États-Unis. Élu "jeune dirigeant global" par le Forum économique mondial, en 2005, l'homme d'affaires est alors considéré comme la deuxième personne la plus riche de Chine.Jack Ma est alors au faîte de sa carrière. Tout a l'air de lui réussir. Puis voilà que les choses se gâtent soudain. Entre octobre 2020 et janvier 2021, il ne se manifeste plus et on perd même sa trace.Puis il reparaît dans une vidéo. Mais plus rien n'est comme avant. Le flamboyant homme d'affaires se met en retrait et, lui qui avait déjà quitté Alibaba, en septembre 2019, semble abandonner définitivement le monde des affaires.Il vivrait aujourd'hui au Japon, où il mènerait une existence discrète. D'aucuns pensent qu'il s'agit d'une véritable disgrâce, Jack Ma ayant mis en cause un régime qui n'admet aucune critique.Et, de fait, il fait l'acquisition, en 2015, d'un journal qui n'était pas connu pour sa docilité envers le pouvoir. Puis, en octobre 2020, l'homme d'affaires prononce, à Shanghai, un discours qui, par ses accents, n'a sans doute pas plu aux autorités.Celles-ci, en effet, encouragent l'ambition des jeunes entrepreneurs, mais à condition qu'ils montrent un soutien sans faille au régime. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/9/20232 minutes, 4 seconds
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A quelle date les moteurs thermiques seront-ils interdits ?

Les 27 pays de l'Union européenne pensaient adopter plus tôt un texte emblématique de leur volonté de parvenir à la neutralité carbone à l'horizon 2050. Il s'agissait de l'interdiction, à partir de 2035, de tout véhicule à moteur thermique. Autrement dit, à compter de cette date, plus aucune voiture neuve fonctionnant à l'essence ou au diesel, et plus aucun véhicule hybride, ne pourraient être vendus. Par conséquent, seuls des véhicules électriques pourraient circuler sur les routes d'Europe. Mais, à la grande surprise de ses partenaires, l'Allemagne s'opposait jusque là à cette décision. Ce blocage a paru d'autant plus étonnant que le Parlement européen avait largement approuvé la mesure. L'Allemagne et ses partenaires se sont donc remis autour de la table et, après quelques jours de négociations, sont finalement parvenus à un accord. Signé, si tout va bien, le 28 mars, il confirme l'interdiction des véhicules thermiques à partir de 2035. On se doute que, si l'Allemagne a finalement accepté de lever son veto, c'est qu'elle a obtenu une compensation. Et, de fait, c'est bien ce qui s'est passé. L'Allemagne approuve donc l'interdiction des véhicules thermiques à l'horizon 2035, à l'exception de ceux fonctionnant avec un carburant de synthèse. C'était la condition posée par les Allemands, et donc acceptée par leurs partenaires. Mais qu'est-ce qu'un carburant de synthèse ? Il est élaboré, pour l'essentiel, à partir de CO2 et d'hydrogène. Pour qu'elle soit respectueuse de l'environnement, la fabrication de ce carburant ne doit pas faire appel à des énergies fossiles, comme le pétrole. Il s'agirait donc bien d'utiliser un carburant de synthèse "vert", ce qui, pour ses défenseurs, ne compromettrait pas l'objectif de neutralité carbone que s'est fixé l'Union européenne. Toutefois, ce nouveau carburant a aussi ses détracteurs. Pour eux, il serait non seulement polluant, mais aussi assez coûteux et dépensier en énergie. Quoi qu'il en soit, l'impact de ce carburant serait à relativiser dans la mesure où il ne serait utilisé que pour alimenter les voitures de luxe. Son usage serait donc très restreint. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20232 minutes, 24 seconds
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A quelle date les moteurs thermiques seront-ils interdits ?

Les 27 pays de l'Union européenne pensaient adopter plus tôt un texte emblématique de leur volonté de parvenir à la neutralité carbone à l'horizon 2050. Il s'agissait de l'interdiction, à partir de 2035, de tout véhicule à moteur thermique.Autrement dit, à compter de cette date, plus aucune voiture neuve fonctionnant à l'essence ou au diesel, et plus aucun véhicule hybride, ne pourraient être vendus. Par conséquent, seuls des véhicules électriques pourraient circuler sur les routes d'Europe.Mais, à la grande surprise de ses partenaires, l'Allemagne s'opposait jusque là à cette décision. Ce blocage a paru d'autant plus étonnant que le Parlement européen avait largement approuvé la mesure. L'Allemagne et ses partenaires se sont donc remis autour de la table et, après quelques jours de négociations, sont finalement parvenus à un accord.Signé, si tout va bien, le 28 mars, il confirme l'interdiction des véhicules thermiques à partir de 2035.On se doute que, si l'Allemagne a finalement accepté de lever son veto, c'est qu'elle a obtenu une compensation. Et, de fait, c'est bien ce qui s'est passé.L'Allemagne approuve donc l'interdiction des véhicules thermiques à l'horizon 2035, à l'exception de ceux fonctionnant avec un carburant de synthèse. C'était la condition posée par les Allemands, et donc acceptée par leurs partenaires.Mais qu'est-ce qu'un carburant de synthèse ? Il est élaboré, pour l'essentiel, à partir de CO2 et d'hydrogène. Pour qu'elle soit respectueuse de l'environnement, la fabrication de ce carburant ne doit pas faire appel à des énergies fossiles, comme le pétrole.Il s'agirait donc bien d'utiliser un carburant de synthèse "vert", ce qui, pour ses défenseurs, ne compromettrait pas l'objectif de neutralité carbone que s'est fixé l'Union européenne.Toutefois, ce nouveau carburant a aussi ses détracteurs. Pour eux, il serait non seulement polluant, mais aussi assez coûteux et dépensier en énergie.Quoi qu'il en soit, l'impact de ce carburant serait à relativiser dans la mesure où il ne serait utilisé que pour alimenter les voitures de luxe. Son usage serait donc très restreint. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/6/20231 minute, 54 seconds
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Le changement d'heure permet-il vraiment de faire des économies ?

Pour écouter Choses à Savoir Actu: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 ---------------------------------------------- À la fin du mois de mars, comme chaque année, nous passons à l'heure d'été. Le rituel est le même depuis des décennies. C'est en effet en 1976, à la suite de la crise pétrolière, que la mesure avait été décidée. Il s'agissait, à l'époque, comme aujourd'hui, de réduire la facture énergétique. Mais, près de 50 ans après sa mise en œuvre, ce changement d'heure permet-il vraiment de faire des économies ? À la vue des chiffres fournis, on peut en douter. En effet, ce passage à l'heure d'été permettrait d'économiser un peu plus de 350 GWh, ce qui représente environ O,O7 % de la consommation d'électricité. Soit celle de l'agglomération de Marseille et de la ville d'Aix-en-Provence. Au niveau européen, et selon des chiffres de 2017, le changement d'heure entraînerait une économie variant, selon les pays, entre 0,5 et 2,5 % de la consommation. Si ces changements d'heures semblent avoir de moins en moins d'impact sur la consommation d'électricité, c'est notamment en raison de l'amélioration des techniques d'éclairage. En effet, les économies d'énergie étaient plus notables à l'époque des ampoules à incandescence. Le changement d'heure ne permettant pas de faire de réelles économies d'énergie, faut-il supprimer cette mesure ? Voilà des années que la question est posée. Et elle divise toujours autant. Certains affirment que le jeu en vaut toujours la chandelle. C'est le cas des pouvoirs publics, qui défendent encore l'intérêt de ce changement d'heure. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) indique ainsi que cette mesure devrait encore permettre d'économiser environ 340 GWh à l'horizon 2030. Mais d'autres préconisent des solutions alternatives. Ils rappellent ainsi que, pour chauffer les intérieurs en hiver, une température de 19°C, au lieu de 21°C, permettrait de faire une économie de chauffage d'environ 16 %. Autre possibilité : faire passer la vitesse maximum sur autoroute de 130 à 110 km/h. Sur 100 kilomètres, l'économie de carburant serait de l'ordre de 25 %. Et ce au prix d'une perte de temps minime, d'à peine dix minutes. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20233 minutes
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Le changement d'heure permet-il vraiment de faire des économies ?

Pour écouter Choses à Savoir Actu:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoDeezer:https://deezer.com/show/5657137----------------------------------------------À la fin du mois de mars, comme chaque année, nous passons à l'heure d'été. Le rituel est le même depuis des décennies. C'est en effet en 1976, à la suite de la crise pétrolière, que la mesure avait été décidée.Il s'agissait, à l'époque, comme aujourd'hui, de réduire la facture énergétique. Mais, près de 50 ans après sa mise en œuvre, ce changement d'heure permet-il vraiment de faire des économies ?À la vue des chiffres fournis, on peut en douter. En effet, ce passage à l'heure d'été permettrait d'économiser un peu plus de 350 GWh, ce qui représente environ O,O7 % de la consommation d'électricité. Soit celle de l'agglomération de Marseille et de la ville d'Aix-en-Provence.Au niveau européen, et selon des chiffres de 2017, le changement d'heure entraînerait une économie variant, selon les pays, entre 0,5 et 2,5 % de la consommation.Si ces changements d'heures semblent avoir de moins en moins d'impact sur la consommation d'électricité, c'est notamment en raison de l'amélioration des techniques d'éclairage. En effet, les économies d'énergie étaient plus notables à l'époque des ampoules à incandescence.Le changement d'heure ne permettant pas de faire de réelles économies d'énergie, faut-il supprimer cette mesure ? Voilà des années que la question est posée. Et elle divise toujours autant.Certains affirment que le jeu en vaut toujours la chandelle. C'est le cas des pouvoirs publics, qui défendent encore l'intérêt de ce changement d'heure. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) indique ainsi que cette mesure devrait encore permettre d'économiser environ 340 GWh à l'horizon 2030.Mais d'autres préconisent des solutions alternatives. Ils rappellent ainsi que, pour chauffer les intérieurs en hiver, une température de 19°C, au lieu de 21°C, permettrait de faire une économie de chauffage d'environ 16 %.Autre possibilité : faire passer la vitesse maximum sur autoroute de 130 à 110 km/h. Sur 100 kilomètres, l'économie de carburant serait de l'ordre de 25 %. Et ce au prix d'une perte de temps minime, d'à peine dix minutes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/20232 minutes, 30 seconds
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Pourquoi Amazon est une marque paradoxale ?

Le géant du commerce en ligne, Amazon, n'est pas épargné par des critiques récurrentes. On lui reproche notamment l'impact de ses activités sur le réchauffement climatique ou les conditions de travail de ses employés. Sa politique fiscale est également épinglée. Mais si le citoyen français ne manque pas de blâmer le comportement de la marque, le consommateur, qui est souvent le même, a souvent recours à elle pour ses achats. En effet, dans l'enquête annuelle réalisée, pour 2023, par un institut de sondage pour désigner la marque préférée des Français, Amazon obtient la seconde place dans la catégorie "distribution". Elle est également très bien placée dans les domaines de la "proximité" et de l'"innovation". Se dédoublant pour l'occasion, le Français éprouve donc à l'égard d'Amazon un sentiment d'amour-haine assez singulier. D'autres marques apparaissent dans ce sondage annuel destiné à distinguer celle que les Français préfèrent. On peut faire, à ce sujet, une première remarque : ce sont surtout des marques alimentaires. Dans les premiers rangs, en effet, figurent les produits gourmands de "la Laitière", les chocolats de "Lindt", les confitures de "Bonne Maman" ou encore les biscuits de "Saint-Michel". Il n'y a en fait, dans toute la liste, que six marques non alimentaires. Ce qui peut paraître bien peu. Et pourtant elles sont mieux représentées qu'en 2022, où seulement quatre produits non alimentaires étaient intégrés au classement. La première de ces marques non alimentaires, Samsung, se classe en 13e position, suivie notamment de Tefal, Bic ou Decathlon. Qu'il s'agisse des téléphones portables, des poêles ou des stylos, tous ces produits du quotidien, ou de la maison, ont pris plus de place, dans la vie des Français, depuis que les confinements, liés à la récente crise sanitaire, ont habitué les gens à rester davantage chez eux. Ceci étant, ces marques ne détrônent pas les produits gourmands, qui conservent de fortes positions dans ce classement. Ce qui montre que l'inflation actuelle, qui touche notamment les produits alimentaires, ne change guère les habitudes des consommateurs dans ce domaine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/4/20232 minutes, 26 seconds
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Pourquoi Amazon est une marque paradoxale ?

Le géant du commerce en ligne, Amazon, n'est pas épargné par des critiques récurrentes. On lui reproche notamment l'impact de ses activités sur le réchauffement climatique ou les conditions de travail de ses employés. Sa politique fiscale est également épinglée.Mais si le citoyen français ne manque pas de blâmer le comportement de la marque, le consommateur, qui est souvent le même, a souvent recours à elle pour ses achats.En effet, dans l'enquête annuelle réalisée, pour 2023, par un institut de sondage pour désigner la marque préférée des Français, Amazon obtient la seconde place dans la catégorie "distribution".Elle est également très bien placée dans les domaines de la "proximité" et de l'"innovation". Se dédoublant pour l'occasion, le Français éprouve donc à l'égard d'Amazon un sentiment d'amour-haine assez singulier.D'autres marques apparaissent dans ce sondage annuel destiné à distinguer celle que les Français préfèrent. On peut faire, à ce sujet, une première remarque : ce sont surtout des marques alimentaires.Dans les premiers rangs, en effet, figurent les produits gourmands de "la Laitière", les chocolats de "Lindt", les confitures de "Bonne Maman" ou encore les biscuits de "Saint-Michel".Il n'y a en fait, dans toute la liste, que six marques non alimentaires. Ce qui peut paraître bien peu. Et pourtant elles sont mieux représentées qu'en 2022, où seulement quatre produits non alimentaires étaient intégrés au classement.La première de ces marques non alimentaires, Samsung, se classe en 13e position, suivie notamment de Tefal, Bic ou Decathlon.Qu'il s'agisse des téléphones portables, des poêles ou des stylos, tous ces produits du quotidien, ou de la maison, ont pris plus de place, dans la vie des Français, depuis que les confinements, liés à la récente crise sanitaire, ont habitué les gens à rester davantage chez eux.Ceci étant, ces marques ne détrônent pas les produits gourmands, qui conservent de fortes positions dans ce classement. Ce qui montre que l'inflation actuelle, qui touche notamment les produits alimentaires, ne change guère les habitudes des consommateurs dans ce domaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/20231 minute, 56 seconds
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Que contient la proposition de loi sur les influenceurs ?

Certaines personnes mettent à profit leur notoriété sur les réseaux sociaux pour inciter les internautes à acheter tel ou tel produit. De par leur activité même, on les appelle des influenceurs. On estime leur nombre à plus de 150.000. Or, certains d'entre eux ne respecteraient pas la règlementation commerciale ou feraient la promotion de faux produits bio par exemple. Par ailleurs, le cadre juridique encadrant cette nouvelle profession est des plus flous. C'est pour mettre fin à ces dérives qu'une loi vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée nationale. En premier lieu, elle donne une définition juridique de l'activité exercée par les influenceurs. Par ailleurs, le statut des agences qui les emploient souvent est également précisé. En outre, elles devront conclure un contrat écrit avec les marques et les influenceurs. La loi prévoit un encadrement plus strict de la promotion, par les influenceurs, de certains produits, comme l'alcool, le tabac ou encore les jeux d'argent. Ainsi, les mentions légales, prévues en pareil cas, devraient désormais s'afficher à l'occasion de la promotion de ces produits. Par ailleurs, la mise en avant de certains produits devrait être strictement réglementée. Ainsi, la promotion des cryptomonnaies devrait être interdite, sauf pour les influenceurs ayant reçu un agrément spécifique, délivré par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Il en va de même pour les prestations relevant de la chirurgie esthétique, qui ne pourront plus faire l'objet, à travers l'activité des influenceurs, d'une promotion d'ordre commercial. Si la présentation des produits promus par les influenceurs a fait l'objet d'une retouche, le consommateur devra en être averti par une mention spéciale. Par ailleurs, la loi prévoit de mieux protéger les mineurs de moins de 16 ans se livrant à des activités d'influenceur sur les réseaux sociaux. De leur côté, les réseaux sociaux devront mettre en place des mécanismes plus efficaces de signalement et de prévention des escroqueries portant sur la promotion commerciale. Et ils devront, chaque année, présenter un rapport à ce sujet. Enfin, de nouvelles sanctions sont prévues pour les influenceurs ne respectant pas ces règles. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/3/20232 minutes, 37 seconds
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Que contient la proposition de loi sur les influenceurs ?

Certaines personnes mettent à profit leur notoriété sur les réseaux sociaux pour inciter les internautes à acheter tel ou tel produit. De par leur activité même, on les appelle des influenceurs. On estime leur nombre à plus de 150.000.Or, certains d'entre eux ne respecteraient pas la règlementation commerciale ou feraient la promotion de faux produits bio par exemple. Par ailleurs, le cadre juridique encadrant cette nouvelle profession est des plus flous.C'est pour mettre fin à ces dérives qu'une loi vient d'être adoptée, en première lecture, par l'Assemblée nationale. En premier lieu, elle donne une définition juridique de l'activité exercée par les influenceurs.Par ailleurs, le statut des agences qui les emploient souvent est également précisé. En outre, elles devront conclure un contrat écrit avec les marques et les influenceurs.La loi prévoit un encadrement plus strict de la promotion, par les influenceurs, de certains produits, comme l'alcool, le tabac ou encore les jeux d'argent. Ainsi, les mentions légales, prévues en pareil cas, devraient désormais s'afficher à l'occasion de la promotion de ces produits.Par ailleurs, la mise en avant de certains produits devrait être strictement réglementée. Ainsi, la promotion des cryptomonnaies devrait être interdite, sauf pour les influenceurs ayant reçu un agrément spécifique, délivré par l'Autorité des marchés financiers (AMF).Il en va de même pour les prestations relevant de la chirurgie esthétique, qui ne pourront plus faire l'objet, à travers l'activité des influenceurs, d'une promotion d'ordre commercial.Si la présentation des produits promus par les influenceurs a fait l'objet d'une retouche, le consommateur devra en être averti par une mention spéciale. Par ailleurs, la loi prévoit de mieux protéger les mineurs de moins de 16 ans se livrant à des activités d'influenceur sur les réseaux sociaux.De leur côté, les réseaux sociaux devront mettre en place des mécanismes plus efficaces de signalement et de prévention des escroqueries portant sur la promotion commerciale. Et ils devront, chaque année, présenter un rapport à ce sujet. Enfin, de nouvelles sanctions sont prévues pour les influenceurs ne respectant pas ces règles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/20232 minutes, 7 seconds
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Le pic de l'inflation est-il atteint ?

En ce début de printemps 2023, l'inflation continue à progresser. Selon les chiffres de la Banque de France, les prix de l'énergie auraient augmenté, en moyenne, de plus de 16 % en 2022. Sur la même période, les prix de l'alimentation auraient connu une hausse de plus de 13 %. Mais, selon l'institution financière, le plus dur serait derrière nous. En effet, le pic de l'inflation devrait être atteint d'ici la fin du mois de juin. De ce fait, l'augmentation des prix, pour 2023, pourrait être de 5,4 % en moyenne, contre les 6 % annoncés jusque là. Ce ralentissement de l'inflation serait notamment dû à la baisse attendue des prix des matières premières agricoles sur les marchés internationaux. Et les choses devraient continuer à s'arranger par la suite. En effet, la Banque de France prévoit une inflation à 2,4 % pour 2024 et à moins de 2 % pour 2025. Mais ce n'est pas la première fois que des acteurs du monde économique et politique annoncent le pic de l'inflation. Ainsi, en mai 2022, le gouverneur de la Banque de France avait prévu un ralentissement de l'inflation pour le début de l'année 2023. De même, tout au long de l'année 2022, des membres du gouvernement avaient prédit que l'inflation ne tarderait pas à marquer le pas. La Banque de France est néanmoins attentive aux événements qui secouent le monde bancaire. Tout en rappelant que les banques françaises ne peuvent être touchées ni par la récente faillite de la Silicon Valley Bank ni par les déboires du Crédit suisse, l'institution financière reste attentive aux remous que pourraient provoquer les difficultés rencontrées par ces banques. Même si ces aléas ne sont pas à exclure, la Banque de France pense que, le pic de l'inflation atteint, la situation économique devrait se redresser. En effet, elle table sur une progression du PIB de l'ordre de 0,6 % pour l'année 2023. Et la croissance devrait se situer à 1,2 % en 2024, et même à 1,7 % l'année suivante. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/2/20232 minutes, 16 seconds
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Le pic de l'inflation est-il atteint ?

En ce début de printemps 2023, l'inflation continue à progresser. Selon les chiffres de la Banque de France, les prix de l'énergie auraient augmenté, en moyenne, de plus de 16 % en 2022. Sur la même période, les prix de l'alimentation auraient connu une hausse de plus de 13 %.Mais, selon l'institution financière, le plus dur serait derrière nous. En effet, le pic de l'inflation devrait être atteint d'ici la fin du mois de juin. De ce fait, l'augmentation des prix, pour 2023, pourrait être de 5,4 % en moyenne, contre les 6 % annoncés jusque là.Ce ralentissement de l'inflation serait notamment dû à la baisse attendue des prix des matières premières agricoles sur les marchés internationaux.Et les choses devraient continuer à s'arranger par la suite. En effet, la Banque de France prévoit une inflation à 2,4 % pour 2024 et à moins de 2 % pour 2025.Mais ce n'est pas la première fois que des acteurs du monde économique et politique annoncent le pic de l'inflation.Ainsi, en mai 2022, le gouverneur de la Banque de France avait prévu un ralentissement de l'inflation pour le début de l'année 2023. De même, tout au long de l'année 2022, des membres du gouvernement avaient prédit que l'inflation ne tarderait pas à marquer le pas.La Banque de France est néanmoins attentive aux événements qui secouent le monde bancaire. Tout en rappelant que les banques françaises ne peuvent être touchées ni par la récente faillite de la Silicon Valley Bank ni par les déboires du Crédit suisse, l'institution financière reste attentive aux remous que pourraient provoquer les difficultés rencontrées par ces banques.Même si ces aléas ne sont pas à exclure, la Banque de France pense que, le pic de l'inflation atteint, la situation économique devrait se redresser. En effet, elle table sur une progression du PIB de l'ordre de 0,6 % pour l'année 2023. Et la croissance devrait se situer à 1,2 % en 2024, et même à 1,7 % l'année suivante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/2/20231 minute, 46 seconds
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Pourquoi le prix de l'or flambe-t-il ?

En cette seconde moitié du mois de mars 2023, le cours de l'or ne cesse de monter. Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank, il y a quelques jours, sa valeur s'est accrue d'environ 9 %. Et, le 20 mars, l'or a franchi le cap des 2.000 dollars. Un niveau que le métal jaune n'avait atteint que deux fois au cours des années précédentes : en août 2020, au cœur de l'épidémie de Covid, et en mars 2022, au début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Des valeurs comme les lingots ont particulièrement profité de cette évolution. Cette appréciation du cours de l'or s'explique en grande partie par le rôle de valeur refuge du métal jaune. En effet, il représente une solution de repli quand les investisseurs s'inquiètent de l'évolution de la conjoncture économique. Et c'est bien ce qui se passe actuellement. En effet, le secteur bancaire est sous pression. Les milieux économiques se sont d'abord alarmés de la faillite d'une banque américaine d'une certaine importance, la Silicon Valley Bank, dont les liquidités n'étaient pas jugées suffisantes face aux éventuelles demandes des déposants. Par ailleurs, les difficultés du Crédit suisse n'ont fait qu'alimenter les inquiétudes. Et ce n'est pas le rachat au rabais de cette banque par sa principale concurrente, UBS, qui pourra rassurer le secteur bancaire. Dans ces conditions, les déposants possédant des comptes bancaires bien fournis peuvent se demander si leur argent est bien en sécurité à la banque. Dès lors, ils sont incités à se retourner vers l'or, valeur refuge par excellence en temps de crise. Par ailleurs, les investisseurs peuvent se demander si les banques centrales ne vont pas être conduites à modifier leurs taux directeurs. Elles avaient tendance à les relever, pour mieux lutter contre l'inflation. Or, ces taux élevés provoquant les difficultés de certains établissements bancaires, elles pourraient les orienter à la baisse. Une politique qui ne peut qu'être favorable au métal jaune, qui ne rapporte pas d'intérêts et qui, par conséquent, n'est pas affecté par les décisions des banques centrales. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20232 minutes, 18 seconds
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Pourquoi le prix de l'or flambe-t-il ?

En cette seconde moitié du mois de mars 2023, le cours de l'or ne cesse de monter. Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank, il y a quelques jours, sa valeur s'est accrue d'environ 9 %.Et, le 20 mars, l'or a franchi le cap des 2.000 dollars. Un niveau que le métal jaune n'avait atteint que deux fois au cours des années précédentes : en août 2020, au cœur de l'épidémie de Covid, et en mars 2022, au début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.Des valeurs comme les lingots ont particulièrement profité de cette évolution.Cette appréciation du cours de l'or s'explique en grande partie par le rôle de valeur refuge du métal jaune. En effet, il représente une solution de repli quand les investisseurs s'inquiètent de l'évolution de la conjoncture économique.Et c'est bien ce qui se passe actuellement. En effet, le secteur bancaire est sous pression. Les milieux économiques se sont d'abord alarmés de la faillite d'une banque américaine d'une certaine importance, la Silicon Valley Bank, dont les liquidités n'étaient pas jugées suffisantes face aux éventuelles demandes des déposants.Par ailleurs, les difficultés du Crédit suisse n'ont fait qu'alimenter les inquiétudes. Et ce n'est pas le rachat au rabais de cette banque par sa principale concurrente, UBS, qui pourra rassurer le secteur bancaire.Dans ces conditions, les déposants possédant des comptes bancaires bien fournis peuvent se demander si leur argent est bien en sécurité à la banque. Dès lors, ils sont incités à se retourner vers l'or, valeur refuge par excellence en temps de crise.Par ailleurs, les investisseurs peuvent se demander si les banques centrales ne vont pas être conduites à modifier leurs taux directeurs. Elles avaient tendance à les relever, pour mieux lutter contre l'inflation.Or, ces taux élevés provoquant les difficultés de certains établissements bancaires, elles pourraient les orienter à la baisse. Une politique qui ne peut qu'être favorable au métal jaune, qui ne rapporte pas d'intérêts et qui, par conséquent, n'est pas affecté par les décisions des banques centrales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/30/20231 minute, 48 seconds
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Dans quelle ville des taxis 100% autonomes peuvent-ils rouler ?

Il semble bien qu'une étape décisive ait été franchie dans la mise au point de voitures entièrement autonomes. En effet, des entreprises chinoises ont reçu l'autorisation de faire rouler des taxis qui n'ont plus besoin de chauffeurs. Dans un premier temps, deux villes chinoises, Wuhan et Chongqing, ont été concernées par cette innovation. Il s'agit de deux grandes métropoles peuplées, pour la première, de 35 millions d'habitants et, pour la seconde, de 10 millions d'habitants. Mais ces taxis nouvelle génération pourront aussi circuler dans les rues de Pékin. Ou du moins dans certaines d'entre elles. En effet, un secteur précis, réservé à ces taxis, a été délimité à chaque fois. Cette zone s'étend respectivement à 13 km2 pour Wuhan, 30 km2 pour Chongqing et le double pour Pékin, l'entreprise concernée espérant étendre ce périmètres jusqu'à 500 km2 pour la capitale. À terme, des voies réservées à ces taxis, reliant les aéroports de Pékin à certaines zones économiques, pourraient être aménagées. Ces taxis nouvelle génération sont donc entièrement autonomes. Autrement dit, ils ne sont pilotés par aucun chauffeur et aucun opérateur de sécurité ne s'assoit devant, à la place du passager. En cas de problème, des dispositifs sont prévus, qui permettent de reprendre en main les voitures. Bien entendu, ces taxis n'ont pas été autorisés à rouler du jour au lendemain. Avant cela, de nombreux tests ont été effectués. Ainsi, à Wuhan et Chongqing, les taxis autonomes ont fait plus de 30 millions de kilomètres avant de pouvoir prendre des clients. De leur côté, les taxis testés à Pékin ont effectué plus de 560.000 trajets au cours du dernier trimestre de 2022, faisant environ 1,4 million de courses durant toute l'année. La mise en circulation de ces taxis est un bon indicateur de la volonté des autorités chinoises de développer ces voitures entièrement autonomes. D'ores et déjà, d'ailleurs, certaines villes, comme Shenzhen, ont adapté les règles de circulation, et celles de la responsabilité en cas d'accident, à la présence sur les routes de ces nouveaux véhicules. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20232 minutes, 22 seconds
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Dans quelle ville des taxis 100% autonomes peuvent-ils rouler ?

Il semble bien qu'une étape décisive ait été franchie dans la mise au point de voitures entièrement autonomes. En effet, des entreprises chinoises ont reçu l'autorisation de faire rouler des taxis qui n'ont plus besoin de chauffeurs.Dans un premier temps, deux villes chinoises, Wuhan et Chongqing, ont été concernées par cette innovation. Il s'agit de deux grandes métropoles peuplées, pour la première, de 35 millions d'habitants et, pour la seconde, de 10 millions d'habitants.Mais ces taxis nouvelle génération pourront aussi circuler dans les rues de Pékin. Ou du moins dans certaines d'entre elles. En effet, un secteur précis, réservé à ces taxis, a été délimité à chaque fois.Cette zone s'étend respectivement à 13 km2 pour Wuhan, 30 km2 pour Chongqing et le double pour Pékin, l'entreprise concernée espérant étendre ce périmètres jusqu'à 500 km2 pour la capitale. À terme, des voies réservées à ces taxis, reliant les aéroports de Pékin à certaines zones économiques, pourraient être aménagées.Ces taxis nouvelle génération sont donc entièrement autonomes. Autrement dit, ils ne sont pilotés par aucun chauffeur et aucun opérateur de sécurité ne s'assoit devant, à la place du passager.En cas de problème, des dispositifs sont prévus, qui permettent de reprendre en main les voitures. Bien entendu, ces taxis n'ont pas été autorisés à rouler du jour au lendemain.Avant cela, de nombreux tests ont été effectués. Ainsi, à Wuhan et Chongqing, les taxis autonomes ont fait plus de 30 millions de kilomètres avant de pouvoir prendre des clients.De leur côté, les taxis testés à Pékin ont effectué plus de 560.000 trajets au cours du dernier trimestre de 2022, faisant environ 1,4 million de courses durant toute l'année.La mise en circulation de ces taxis est un bon indicateur de la volonté des autorités chinoises de développer ces voitures entièrement autonomes. D'ores et déjà, d'ailleurs, certaines villes, comme Shenzhen, ont adapté les règles de circulation, et celles de la responsabilité en cas d'accident, à la présence sur les routes de ces nouveaux véhicules. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/29/20231 minute, 52 seconds
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Qu'est ce que la précarité hygiénique ?

Pour écouter Choses à Savoir Actu: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 ---------------------------------------------- L'inflation ne concerne pas seulement l'énergie ou les produits alimentaires. Elle oblige également un bon nombre de personnes à se passer de produits d'hygiène qui paraissent pourtant essentiels. C'est en tous cas ce qui ressort des résultats d'une enquête menée, pour la troisième fois, par une association luttant contre la précarité matérielle et hygiénique. Et celle-ci ne touche pas seulement une petite minorité des gens interrogés. Ce sondage laisse apparaître, en effet, que ce n'est pas moins d'un Français sur trois qui doit limiter des soins d'hygiène lui apparaissant désormais trop coûteux. De fait, cette enquête montre que près de 35 % des personnes interrogées limitent leurs achats de produits d'hygiène, jugés trop chers. Certaines d'entre elles n'utilisent plus des produits pourtant très courants. Ainsi, 8 % se lavent sans savon ni gel douche et 7 % n'emploient pas de dentifrice pour se brosser les dents. De même, 10 % n'utilisent pas de shampoing pour se laver les cheveux et 13 % n'utilisent pas de papier toilette ou en limitent l'emploi. D'autres personnes achètent moins de déodorants ou de couches pour leurs enfants. Les protections périodiques deviennent également un luxe pour de nombreuses femmes. En effet, 20 % des femmes de 18 à 24 ans prétendent manquer de serviettes hygiéniques. Plus de 10 % d'entre elles devraient alors se contenter de protections périodiques de fortune. Dans l'ensemble, ces chiffres sont deux fois plus élevés que lors de la précédente enquête, réalisée en 2021. Entre les deux dates, la précarité hygiénique s'est donc beaucoup accrue. Une telle situation tend à compromettre l'image que les personnes concernées se font d'elles-mêmes ainsi que leur estime de soi. Elle les conduit aussi à s'isoler. En effet, plus de 35 % des sondés déclarent éviter, du fait d'une présentation qu'ils jugent négligée, les occasions qui les amèneraient à rencontrer d'autres personnes. Plus préoccupant encore, peut-être, 6 % des personnes interrogées avouent ne pas se rendre, pour les mêmes raisons, à des entretiens d'embauche ou même sur le lieu de leur travail. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20232 minutes, 38 seconds
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Qu'est ce que la précarité hygiénique ?

Pour écouter Choses à Savoir Actu:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoDeezer:https://deezer.com/show/5657137----------------------------------------------L'inflation ne concerne pas seulement l'énergie ou les produits alimentaires. Elle oblige également un bon nombre de personnes à se passer de produits d'hygiène qui paraissent pourtant essentiels.C'est en tous cas ce qui ressort des résultats d'une enquête menée, pour la troisième fois, par une association luttant contre la précarité matérielle et hygiénique.Et celle-ci ne touche pas seulement une petite minorité des gens interrogés. Ce sondage laisse apparaître, en effet, que ce n'est pas moins d'un Français sur trois qui doit limiter des soins d'hygiène lui apparaissant désormais trop coûteux.De fait, cette enquête montre que près de 35 % des personnes interrogées limitent leurs achats de produits d'hygiène, jugés trop chers. Certaines d'entre elles n'utilisent plus des produits pourtant très courants.Ainsi, 8 % se lavent sans savon ni gel douche et 7 % n'emploient pas de dentifrice pour se brosser les dents. De même, 10 % n'utilisent pas de shampoing pour se laver les cheveux et 13 % n'utilisent pas de papier toilette ou en limitent l'emploi.D'autres personnes achètent moins de déodorants ou de couches pour leurs enfants. Les protections périodiques deviennent également un luxe pour de nombreuses femmes. En effet, 20 % des femmes de 18 à 24 ans prétendent manquer de serviettes hygiéniques. Plus de 10 % d'entre elles devraient alors se contenter de protections périodiques de fortune.Dans l'ensemble, ces chiffres sont deux fois plus élevés que lors de la précédente enquête, réalisée en 2021. Entre les deux dates, la précarité hygiénique s'est donc beaucoup accrue.Une telle situation tend à compromettre l'image que les personnes concernées se font d'elles-mêmes ainsi que leur estime de soi. Elle les conduit aussi à s'isoler. En effet, plus de 35 % des sondés déclarent éviter, du fait d'une présentation qu'ils jugent négligée, les occasions qui les amèneraient à rencontrer d'autres personnes.Plus préoccupant encore, peut-être, 6 % des personnes interrogées avouent ne pas se rendre, pour les mêmes raisons, à des entretiens d'embauche ou même sur le lieu de leur travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/28/20232 minutes, 8 seconds
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Qu'est-ce que Bâle III ?

La récente faillite de la Silicon Valley Bank et le rachat au rabais du Crédit suisse par sa rivale UBS sont, pour certains observateurs, les indices d'une véritable fragilité du système bancaire. Pour rassurer les investisseurs et les épargnants, le ministre de l'Économie et le gouverneur de la Banque de France ont évoqué l'accord dit Bâle III. Signé en 2010, dans cette ville suisse, il avait pour but, après la crise économique de 2008, de donner plus de solidité aux banques. Cet accord est le fruit du travail du Comité de Bâle, qui réunit, plusieurs fois par an, des spécialistes du secteur bancaire. Son rôle est de proposer des solutions visant à en assurer la supervision. Cette conférence faisait suite à d'autres réunions, tenues au même endroit, et nommées Bâle I, en 1988, et Bâle II, en 2004. Et cet accord avait d'autant plus de portée qu'il devait s'appliquer à environ 400 établissements bancaires. La première décision prise au cours de cette conférence économique a été d'accroître les fonds propres des banques et d'en améliorer la qualité. Rappelons que ces fonds propres sont fournis à la banque par ses actionnaires, ou des investisseurs. Ils résultent aussi d'une partie des bénéfices qu'a pu réaliser la banque. De même, la part minimale des fonds propres, que les professionnels du secteur nomment des fonds "durs", a été augmentée. Autant de mesures qui devraient permettre aux banques de faire face à des difficultés, comme des demandes de retrait simultanées de la part des déposants. Dans l'ensemble, les dispositions prises à Bâle doivent permettre aux banques de disposer de liquidités suffisantes et de faire face à toutes leurs échéances. Pour ce faire, l'accord Bâle III a mis en place deux ratios de liquidités spécifiques. L'un doit permettre aux banques de résister à une crise d'une durée d'un mois, qu'elle soit générale ou touche plus particulièrement la banque. L'autre ratio lui donne, en principe, les réserves nécessaires pour lui permettre d'affronter une crise économique plus longue. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/27/20232 minutes, 18 seconds
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Qu'est-ce que Bâle III ?

La récente faillite de la Silicon Valley Bank et le rachat au rabais du Crédit suisse par sa rivale UBS sont, pour certains observateurs, les indices d'une véritable fragilité du système bancaire.Pour rassurer les investisseurs et les épargnants, le ministre de l'Économie et le gouverneur de la Banque de France ont évoqué l'accord dit Bâle III. Signé en 2010, dans cette ville suisse, il avait pour but, après la crise économique de 2008, de donner plus de solidité aux banques.Cet accord est le fruit du travail du Comité de Bâle, qui réunit, plusieurs fois par an, des spécialistes du secteur bancaire. Son rôle est de proposer des solutions visant à en assurer la supervision.Cette conférence faisait suite à d'autres réunions, tenues au même endroit, et nommées Bâle I, en 1988, et Bâle II, en 2004.Et cet accord avait d'autant plus de portée qu'il devait s'appliquer à environ 400 établissements bancaires.La première décision prise au cours de cette conférence économique a été d'accroître les fonds propres des banques et d'en améliorer la qualité. Rappelons que ces fonds propres sont fournis à la banque par ses actionnaires, ou des investisseurs. Ils résultent aussi d'une partie des bénéfices qu'a pu réaliser la banque.De même, la part minimale des fonds propres, que les professionnels du secteur nomment des fonds "durs", a été augmentée. Autant de mesures qui devraient permettre aux banques de faire face à des difficultés, comme des demandes de retrait simultanées de la part des déposants.Dans l'ensemble, les dispositions prises à Bâle doivent permettre aux banques de disposer de liquidités suffisantes et de faire face à toutes leurs échéances.Pour ce faire, l'accord Bâle III a mis en place deux ratios de liquidités spécifiques. L'un doit permettre aux banques de résister à une crise d'une durée d'un mois, qu'elle soit générale ou touche plus particulièrement la banque.L'autre ratio lui donne, en principe, les réserves nécessaires pour lui permettre d'affronter une crise économique plus longue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/27/20231 minute, 48 seconds
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Quels sont les produits que 70% des français ne peuvent plus s'offrir ?

En ce début d'année 2023, l'inflation continue sa progression. Elle touche la plupart des secteurs, et notamment l'alimentation. En effet, en février, les prix des produits alimentaires avaient progressé, en moyenne, de 14 % sur un an. Dans ces conditions, les Français tendent à modifier leurs habitudes alimentaires. Ainsi, un récent sondage montre que près de 70 % des personnes interrogées avaient renoncé à certains produits. L'enquête indique en effet que 57 % des consommateurs laisseraient les sauces et vinaigrettes dans leurs rayons. Par ailleurs, 55 % d'entre eux renonceraient désormais au poisson frais, 54 % à l'alcool et 50 % à la viande. Plus préoccupant encore, 30 % des Français auraient décidé de se priver de produits essentiels. Ces personnes renonçant à inclure certains produits dans leurs menus quotidiens sont surtout des jeunes de moins de 35 ans et des ménages aux revenus modestes. Comme on pouvait s'y attendre, ce sont en effet les personnes aux ressources les plus faibles qui souffrent le plus de cette situation. En effet, 88 % d'entre elles auraient, par exemple, renoncé aux produits frais. Mais l'inflation est telle qu'elle modifie également le comportement alimentaire de personnes plus aisées. Ainsi, toujours d'après les résultats de ce sondage, près de 55 % des personnes ayant des revenus élevés se priveraient désormais de certains aliments, comme les produits frais. Par ailleurs, l'inflation changerait encore d'autres habitudes alimentaires. Ainsi, 45 % des personnes interrogées consommeraient des produits dont la date de péremption serait dépassée. De même, 37 % d'entre elles reconnaissent que leur alimentation est moins équilibrée et 75 % des consommateurs sont plus atentifs aux promotions. Mais cette augmentation des prix a des conséquences encore plus préoccupantes. En effet, un Français sur deux avouerait ne plus vraiment manger à sa faim. Le tableau brossé par cette enquête est donc assez sombre. Il nous montre des consommateurs d'autant plus pessimistes quant à l'avenir à plus ou moins long terme que près des trois quarts d'entre eux pensent que l'inflation va continuer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20232 minutes, 25 seconds
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Quels sont les produits que 70% des français ne peuvent plus s'offrir ?

En ce début d'année 2023, l'inflation continue sa progression. Elle touche la plupart des secteurs, et notamment l'alimentation. En effet, en février, les prix des produits alimentaires avaient progressé, en moyenne, de 14 % sur un an.Dans ces conditions, les Français tendent à modifier leurs habitudes alimentaires. Ainsi, un récent sondage montre que près de 70 % des personnes interrogées avaient renoncé à certains produits.L'enquête indique en effet que 57 % des consommateurs laisseraient les sauces et vinaigrettes dans leurs rayons. Par ailleurs, 55 % d'entre eux renonceraient désormais au poisson frais, 54 % à l'alcool et 50 % à la viande. Plus préoccupant encore, 30 % des Français auraient décidé de se priver de produits essentiels.Ces personnes renonçant à inclure certains produits dans leurs menus quotidiens sont surtout des jeunes de moins de 35 ans et des ménages aux revenus modestes. Comme on pouvait s'y attendre, ce sont en effet les personnes aux ressources les plus faibles qui souffrent le plus de cette situation. En effet, 88 % d'entre elles auraient, par exemple, renoncé aux produits frais.Mais l'inflation est telle qu'elle modifie également le comportement alimentaire de personnes plus aisées. Ainsi, toujours d'après les résultats de ce sondage, près de 55 % des personnes ayant des revenus élevés se priveraient désormais de certains aliments, comme les produits frais.Par ailleurs, l'inflation changerait encore d'autres habitudes alimentaires. Ainsi, 45 % des personnes interrogées consommeraient des produits dont la date de péremption serait dépassée. De même, 37 % d'entre elles reconnaissent que leur alimentation est moins équilibrée et 75 % des consommateurs sont plus atentifs aux promotions.Mais cette augmentation des prix a des conséquences encore plus préoccupantes. En effet, un Français sur deux avouerait ne plus vraiment manger à sa faim. Le tableau brossé par cette enquête est donc assez sombre.Il nous montre des consommateurs d'autant plus pessimistes quant à l'avenir à plus ou moins long terme que près des trois quarts d'entre eux pensent que l'inflation va continuer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/23/20231 minute, 55 seconds
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Pourquoi la taxe foncière va-t-elle augmenter à Paris ?

Comme dans d'autres villes de France, la taxe foncière va augmenter à Paris. Et la hausse est notable, puisque cette taxe, dont le taux passe de 13,5 à 20,5 %, va subir une augmentation de 52 %. Une hausse d'autant plus sensible qu'elle s'ajoute à l'augmentation moyenne de 4,7 % qu'avaient déjà dû supporter, en 2022, les 200 plus grandes villes françaises. Cette augmentation s'explique de plusieurs manières. Elle est d'abord due à l'inflation puisque les valeurs locatives, qui servent au calcul de la taxe foncières, sont indexées sur les prix à la consommation. C'est l'inflation qui explique aussi la flambée des prix de l'énergie, une facture que les municipalités, dont celle de Paris, veulent acquitter en partie au moyen de la taxe foncière. Enfin, depuis la suppression de la taxe d'habitation, la taxe foncière représente la principale ressource fiscale des collectivités locales. Elles ne peuvent guère jouer que sur elle pour augmenter leurs revenus. La Maire de la capitale, Anne Hidalgo, a tenu à justifier cette augmentation de la taxe foncière. Elle rappelle d'abord que cette hausse est la première à intervenir depuis 2011. Elle indique également que le taux de la taxe, à Paris, est deux fois plus faible que dans la moyenne des grandes villes. Par ailleurs, pour la Maire de Paris, cette hausse de la taxe foncière se traduit par des ressources supplémentaires, dont une partie pourra être investie dans de nouveaux projets. Au total, d'après Anne Hidalgo, c'est 1,2 milliard d'euros qui, d'ici la fin de son mandat, iront alimenter ces programmes. Il s'agit notamment d'équiper, d'ici 2050, 20 % des toits de Paris avec des panneaux photovoltaïques et, dans le même délai, de consacrer 40 % du parc immobilier à des logements sociaux. Une partie de l'opposition municipale reproche cependant à la Maire d'utiliser la dette, qui devrait atteindre près de 8 milliards d'euros cette année, pour financer en partie ces projets. Pour l'adjoint aux finances, qui récuse cette allégation, la Mairie aurait recours, pour l'essentiel, à l'autofinancement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20232 minutes, 18 seconds
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Pourquoi la taxe foncière va-t-elle augmenter à Paris ?

Comme dans d'autres villes de France, la taxe foncière va augmenter à Paris. Et la hausse est notable, puisque cette taxe, dont le taux passe de 13,5 à 20,5 %, va subir une augmentation de 52 %.Une hausse d'autant plus sensible qu'elle s'ajoute à l'augmentation moyenne de 4,7 % qu'avaient déjà dû supporter, en 2022, les 200 plus grandes villes françaises.Cette augmentation s'explique de plusieurs manières. Elle est d'abord due à l'inflation puisque les valeurs locatives, qui servent au calcul de la taxe foncières, sont indexées sur les prix à la consommation.C'est l'inflation qui explique aussi la flambée des prix de l'énergie, une facture que les municipalités, dont celle de Paris, veulent acquitter en partie au moyen de la taxe foncière.Enfin, depuis la suppression de la taxe d'habitation, la taxe foncière représente la principale ressource fiscale des collectivités locales. Elles ne peuvent guère jouer que sur elle pour augmenter leurs revenus.La Maire de la capitale, Anne Hidalgo, a tenu à justifier cette augmentation de la taxe foncière. Elle rappelle d'abord que cette hausse est la première à intervenir depuis 2011.Elle indique également que le taux de la taxe, à Paris, est deux fois plus faible que dans la moyenne des grandes villes. Par ailleurs, pour la Maire de Paris, cette hausse de la taxe foncière se traduit par des ressources supplémentaires, dont une partie pourra être investie dans de nouveaux projets.Au total, d'après Anne Hidalgo, c'est 1,2 milliard d'euros qui, d'ici la fin de son mandat, iront alimenter ces programmes. Il s'agit notamment d'équiper, d'ici 2050, 20 % des toits de Paris avec des panneaux photovoltaïques et, dans le même délai, de consacrer 40 % du parc immobilier à des logements sociaux.Une partie de l'opposition municipale reproche cependant à la Maire d'utiliser la dette, qui devrait atteindre près de 8 milliards d'euros cette année, pour financer en partie ces projets. Pour l'adjoint aux finances, qui récuse cette allégation, la Mairie aurait recours, pour l'essentiel, à l'autofinancement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/22/20231 minute, 48 seconds
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Qu'arrive-t-il au Crédit Suisse ?

Fondé en 1856, le Crédit suisse est la seconde banque de la Confédération helvétique. Autant dire qu'il ne s'agit pas d'un établissement bancaire de seconde zone. Ce qui ne l'empêche pas d'être dans la tourmente depuis quelques jours. Le 15 mars dernier, en effet, le titre du Crédit suisse était en recul de plus de 24 %. De ce fait, la capitalisation boursière de la banque n'atteignait pas même les 7 milliards d'euros. Ce qui est peu pour un établissement considéré comme comme l'une des 30 plus grandes banques mondiales. L'un de ces instituts financiers qu'on pourrait croire à l'abri d'une faillite. Et pourtant, la rumeur d'une chute de cette banque vénérable s'est vite propagée, d'autant que son action valait désormais moins cher qu'un café. Tout un symbole ! Il est vrai que cette alerte soudaine vient après toute une série problèmes. En effet, de nombreux scandales ont compromis la réputation du Crédit suisse et entamé sa solidité financière. Au point que l'action a perdu plus de 80 % de sa valeur depuis mars 2021. Aussi les déclarations émanant de hauts responsables financiers, et visant à rassurer les marchés, n'ont-elles pas manqué. À commencer par celles des dirigeants de la banque, qui ont insisté sur la solidité financière du Crédit suisse. Mais la Banque centrale suisse et l'organisme chargé de la régulation des marchés financiers sont aussi venus à la rescousse. Leurs dirigeants ont notamment rappelé que le Crédit suisse disposait de toutes les liquidités nécessaires, et qu'il pourrait faire face à toutes les éventualités. De la parole, la Banque centrale est même passée aux actes. Elle a en effet injecté 50 millions d'euros dans les caisses du Crédit suisse pour lui permettre de se redresser. Ce qui a un peu rassuré les milieux financiers, sans toutefois régler le problème au fond. Après la faillite de la Silicon Valley Bank, et les difficultés éprouvées par d'autres banques américaines, les problèmes rencontrés par le Crédit suisse font ressurgir le spectre d'une éventuelle contamination de tout le système bancaire européen, voire mondial. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20232 minutes, 18 seconds
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Qu'arrive-t-il au Crédit Suisse ?

Fondé en 1856, le Crédit suisse est la seconde banque de la Confédération helvétique. Autant dire qu'il ne s'agit pas d'un établissement bancaire de seconde zone.Ce qui ne l'empêche pas d'être dans la tourmente depuis quelques jours. Le 15 mars dernier, en effet, le titre du Crédit suisse était en recul de plus de 24 %. De ce fait, la capitalisation boursière de la banque n'atteignait pas même les 7 milliards d'euros.Ce qui est peu pour un établissement considéré comme comme l'une des 30 plus grandes banques mondiales. L'un de ces instituts financiers qu'on pourrait croire à l'abri d'une faillite.Et pourtant, la rumeur d'une chute de cette banque vénérable s'est vite propagée, d'autant que son action valait désormais moins cher qu'un café. Tout un symbole !Il est vrai que cette alerte soudaine vient après toute une série problèmes. En effet, de nombreux scandales ont compromis la réputation du Crédit suisse et entamé sa solidité financière.Au point que l'action a perdu plus de 80 % de sa valeur depuis mars 2021. Aussi les déclarations émanant de hauts responsables financiers, et visant à rassurer les marchés, n'ont-elles pas manqué.À commencer par celles des dirigeants de la banque, qui ont insisté sur la solidité financière du Crédit suisse. Mais la Banque centrale suisse et l'organisme chargé de la régulation des marchés financiers sont aussi venus à la rescousse.Leurs dirigeants ont notamment rappelé que le Crédit suisse disposait de toutes les liquidités nécessaires, et qu'il pourrait faire face à toutes les éventualités. De la parole, la Banque centrale est même passée aux actes.Elle a en effet injecté 50 millions d'euros dans les caisses du Crédit suisse pour lui permettre de se redresser. Ce qui a un peu rassuré les milieux financiers, sans toutefois régler le problème au fond.Après la faillite de la Silicon Valley Bank, et les difficultés éprouvées par d'autres banques américaines, les problèmes rencontrés par le Crédit suisse font ressurgir le spectre d'une éventuelle contamination de tout le système bancaire européen, voire mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/21/20231 minute, 48 seconds
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Pourquoi la Silicon Valley Bank a-t-elle fait faillite ?

Un léger vent de panique souffle sur les marchés financiers. Ces rumeurs alarmantes viennent de la récente faillite de la Silicon Valley Bank. Si certains sont inquiets, c'est que cet établissement, spécialisé dans le financement des startups innovantes, est tout de même la 16e banque des États-Unis. En effet, fin 2022, les actifs de la Silicon Valley Bank se montaient à pas moins de 209 milliards de dollars et ses dépôts à plus de 175 milliards de dollars. Mais comment expliquer cette faillite ? Elle se serait produite à la suite de retraits massifs d'argent de la part de nombreux clients de la banque. L'origine de ce "bank run", comme disent les Anglais, serait à rechercher dans les mauvais résultats affichés par les obligations détenues par la banque. Les autorités américaines n'ont nulle envie de revivre la situation de 2008, année au cours de laquelle la faillite d'une banque, Lehman Brothers, avait provoqué une crise économique majeure. C'est pourquoi elles prennent leurs précautions cette fois-ci. En effet, l'organisme chargé de garantir les dépôts bancaires a aussitôt pris le contrôle de la Silicon Valley Bank. Ce qui veut dire que tous les épargnants n'ayant pas déposé plus de 250.000 dollars à la banque n'ont pas d'inquiétudes à avoir. Et, pour rassurer tout le monde, le Président Biden a même annoncé, dans la foulée, la garantie de tous les dépôts, sans condition de montant. La banque elle-même devrait rouvrir ses portes, mais sous un autre nom. Les acteurs du secteur financier s'inquiètent cependant des risques de contagion possibles. En effet, les actions de certaines banques ont chuté depuis l'annonce de la faillite de la Silicon Valley Bank. C'est notamment le cas de la Société Générale. Ceci étant, les risques de contagion seraient moindres qu'en 2008. En effet, la réaction du gouvernement américain est beaucoup plus rapide cette fois-ci et certaines activités de la SVB ont déjà été reprises par d'autres banques. Par ailleurs, ce sont des obligations d'État, autrement dit des valeurs bien connues, qui sont impliquées dans cette faillite, et non pas des actifs toxiques, comme en 2008. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/20/20232 minutes, 20 seconds
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Pourquoi la Silicon Valley Bank a-t-elle fait faillite ?

Un léger vent de panique souffle sur les marchés financiers. Ces rumeurs alarmantes viennent de la récente faillite de la Silicon Valley Bank. Si certains sont inquiets, c'est que cet établissement, spécialisé dans le financement des startups innovantes, est tout de même la 16e banque des États-Unis.En effet, fin 2022, les actifs de la Silicon Valley Bank se montaient à pas moins de 209 milliards de dollars et ses dépôts à plus de 175 milliards de dollars.Mais comment expliquer cette faillite ? Elle se serait produite à la suite de retraits massifs d'argent de la part de nombreux clients de la banque. L'origine de ce "bank run", comme disent les Anglais, serait à rechercher dans les mauvais résultats affichés par les obligations détenues par la banque.Les autorités américaines n'ont nulle envie de revivre la situation de 2008, année au cours de laquelle la faillite d'une banque, Lehman Brothers, avait provoqué une crise économique majeure.C'est pourquoi elles prennent leurs précautions cette fois-ci. En effet, l'organisme chargé de garantir les dépôts bancaires a aussitôt pris le contrôle de la Silicon Valley Bank.Ce qui veut dire que tous les épargnants n'ayant pas déposé plus de 250.000 dollars à la banque n'ont pas d'inquiétudes à avoir. Et, pour rassurer tout le monde, le Président Biden a même annoncé, dans la foulée, la garantie de tous les dépôts, sans condition de montant.La banque elle-même devrait rouvrir ses portes, mais sous un autre nom. Les acteurs du secteur financier s'inquiètent cependant des risques de contagion possibles.En effet, les actions de certaines banques ont chuté depuis l'annonce de la faillite de la Silicon Valley Bank. C'est notamment le cas de la Société Générale.Ceci étant, les risques de contagion seraient moindres qu'en 2008. En effet, la réaction du gouvernement américain est beaucoup plus rapide cette fois-ci et certaines activités de la SVB ont déjà été reprises par d'autres banques.Par ailleurs, ce sont des obligations d'État, autrement dit des valeurs bien connues, qui sont impliquées dans cette faillite, et non pas des actifs toxiques, comme en 2008. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/20/20231 minute, 50 seconds
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Pourquoi l’empreinte carbone du numérique risque d'exploser ?

Pour l'instant, l'impact environnemental du numérique reste relativement modeste. En effet, d'après un récent rapport de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), le numérique représenterait environ 2,5 % de l'empreinte carbone dans notre pays. Ce sont les terminaux, autrement dit les écrans et les téléviseurs, qui auraient, dans ce domaine, l'impact le plus significatif. D'après ce rapport, ils émettraient entre 65 et un peu plus de 90 % des gaz à effet de serre diffusés par le secteur du numérique. Viendraient ensuite les centres de données et les réseaux. Cette empreinte carbone est surtout liée aux opérations nécessaires à la production des écrans et des téléviseurs. Et le fréquent remplacement des terminaux accroîtrait encore leur impact environnemental. D'après l'Arcep, si des mesures significatives ne sont pas prises pour réduire l'empreinte carbone du numérique, celle-ci pourrait augmenter d'environ 60 % d'ici à 2040 et même de 187 % à l'horizon 2050. En parallèle, la consommation des métaux et minéraux nécessaires à la fabrication des terminaux progresserait, durant cette période, de près de 60 %. Quant à la création de nouveaux centres de données, qui suivrait une consommation en hausse, elle ferait croître les émissions de gaz à effet de serre d'un peu plus de 20 %. Des scénarios variables L'Arcep et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ont imaginé différents scénarios quant à l'évolution de l'empreinte carbone du secteur numérique. L'un d'eux envisage une nette limitation des objets connectés et le remplacement des téléviseurs par des vidéoprojecteurs, qui ont besoin de moins de ressources pour être fabriqués. Une telle hypothèse, qui compte sur l'émergence d'une génération frugale, est la seule qui permette de prévoir, d'ici 2030, une limitation, de l'ordre de 16 %, de l'empreinte carbone du numérique. Mais les deux organismes envisagent également un scénario plus alarmant, où une utilisation plus massive des objets connectés pourrait entraîner, d'ici 2050, une augmentation de plus de 370 % de l'empreinte carbone de ce secteur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20232 minutes, 31 seconds
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Pourquoi l’empreinte carbone du numérique risque d'exploser ?

Pour l'instant, l'impact environnemental du numérique reste relativement modeste. En effet, d'après un récent rapport de l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep), le numérique représenterait environ 2,5 % de l'empreinte carbone dans notre pays.Ce sont les terminaux, autrement dit les écrans et les téléviseurs, qui auraient, dans ce domaine, l'impact le plus significatif. D'après ce rapport, ils émettraient entre 65 et un peu plus de 90 % des gaz à effet de serre diffusés par le secteur du numérique.Viendraient ensuite les centres de données et les réseaux. Cette empreinte carbone est surtout liée aux opérations nécessaires à la production des écrans et des téléviseurs. Et le fréquent remplacement des terminaux accroîtrait encore leur impact environnemental.D'après l'Arcep, si des mesures significatives ne sont pas prises pour réduire l'empreinte carbone du numérique, celle-ci pourrait augmenter d'environ 60 % d'ici à 2040 et même de 187 % à l'horizon 2050.En parallèle, la consommation des métaux et minéraux nécessaires à la fabrication des terminaux progresserait, durant cette période, de près de 60 %. Quant à la création de nouveaux centres de données, qui suivrait une consommation en hausse, elle ferait croître les émissions de gaz à effet de serre d'un peu plus de 20 %.Des scénarios variablesL'Arcep et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ont imaginé différents scénarios quant à l'évolution de l'empreinte carbone du secteur numérique.L'un d'eux envisage une nette limitation des objets connectés et le remplacement des téléviseurs par des vidéoprojecteurs, qui ont besoin de moins de ressources pour être fabriqués.Une telle hypothèse, qui compte sur l'émergence d'une génération frugale, est la seule qui permette de prévoir, d'ici 2030, une limitation, de l'ordre de 16 %, de l'empreinte carbone du numérique.Mais les deux organismes envisagent également un scénario plus alarmant, où une utilisation plus massive des objets connectés pourrait entraîner, d'ici 2050, une augmentation de plus de 370 % de l'empreinte carbone de ce secteur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/19/20232 minutes, 1 second
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Pourquoi le Mont Cervin ne figurera plus sur les Toblerone ?

Avec les montres, le chocolat est sans doute l'un des produits les plus emblématiques de la Suisse. Et certaines marques se portent très bien, au point qu'il faut délocaliser une partie de la production à l'étranger. C'est le cas des barres de chocolat Toblerone, dont la forme triangulaire est bien connue des amateurs. Il s'agit d'un produit traditionnel, dont la fabrication a débuté dès 1908, à Berne, dans les ateliers familiaux du chocolatier Tober. Le nom choisi, pour cette friandise, est un jeu de mots conçu à partir du nom du fabricant et celui du nougat au miel et aux amandes, appelé "torrone" en italien. Toblerone produit environ 7 milliards de barres, dont la presque totalité est exportée vers 120 pays dans le monde. Mais, pour répondre à une demande en hausse, l'entreprise a dû augmenter sa production. Et, pour la première fois, les célèbres barres de chocolat seront en partie fabriquées à l'étranger, plus précisément en Slovaquie. Cette délocalisation partielle de la production a contraint le groupe contrôlant la marque à respecter la législation helvétique sur les produits fabriqués en Suisse. Ainsi, le chocolat Toblerone élaboré en Slovaquie ne pourra plus indiquer, sur son emballage, de mentions rappelant la provenance suisse du produit. Ainsi, ces barres ne seront plus "made in Switzerland". Mais cette "dénationalisation" des barres de chocolat, si l'on peut dire, va encore plus loin. En effet, le mont Cervin, à la forme pyramidale bien connue, n'apparaîtra plus sur les paquets de Toblerone. De fait, cette montagne, qui appartient au patrimoine national, est associée d'emblée à la Suisse. Elle sera donc remplacée par une montagne stylisée, qui pourrait se trouver n'importe où. Par contre, l'ours qui figurait sur les barres Toblerone, et qu'on trouve dans les armoiries de Berne, continuera d'orner les produits élaborés en Slovaquie. Si certains Suisses peuvent être blessés dans leur orgueil national, la marque Toblerone, qui n'a plus besoin de son emblème pour être connue, ne devrait pas trop souffrir de ces changements. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi le Mont Cervin ne figurera plus sur les Toblerone ?

Avec les montres, le chocolat est sans doute l'un des produits les plus emblématiques de la Suisse. Et certaines marques se portent très bien, au point qu'il faut délocaliser une partie de la production à l'étranger.C'est le cas des barres de chocolat Toblerone, dont la forme triangulaire est bien connue des amateurs. Il s'agit d'un produit traditionnel, dont la fabrication a débuté dès 1908, à Berne, dans les ateliers familiaux du chocolatier Tober.Le nom choisi, pour cette friandise, est un jeu de mots conçu à partir du nom du fabricant et celui du nougat au miel et aux amandes, appelé "torrone" en italien.Toblerone produit environ 7 milliards de barres, dont la presque totalité est exportée vers 120 pays dans le monde.Mais, pour répondre à une demande en hausse, l'entreprise a dû augmenter sa production. Et, pour la première fois, les célèbres barres de chocolat seront en partie fabriquées à l'étranger, plus précisément en Slovaquie.Cette délocalisation partielle de la production a contraint le groupe contrôlant la marque à respecter la législation helvétique sur les produits fabriqués en Suisse.Ainsi, le chocolat Toblerone élaboré en Slovaquie ne pourra plus indiquer, sur son emballage, de mentions rappelant la provenance suisse du produit. Ainsi, ces barres ne seront plus "made in Switzerland".Mais cette "dénationalisation" des barres de chocolat, si l'on peut dire, va encore plus loin. En effet, le mont Cervin, à la forme pyramidale bien connue, n'apparaîtra plus sur les paquets de Toblerone.De fait, cette montagne, qui appartient au patrimoine national, est associée d'emblée à la Suisse. Elle sera donc remplacée par une montagne stylisée, qui pourrait se trouver n'importe où.Par contre, l'ours qui figurait sur les barres Toblerone, et qu'on trouve dans les armoiries de Berne, continuera d'orner les produits élaborés en Slovaquie.Si certains Suisses peuvent être blessés dans leur orgueil national, la marque Toblerone, qui n'a plus besoin de son emblème pour être connue, ne devrait pas trop souffrir de ces changements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/16/20231 minute, 52 seconds
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Quelles sont les prédictions de Michel Edouard Leclerc sur l'inflation ?

Parmi les causes de l'inflation actuelle, qui est un phénomène mondial, on peut noter une très forte augmentation de la demande des ménages, à l'issue de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid, une hausse du coût des matières premières provoquée en partie par le conflit en Ukraine et le nouveau confinement chinois, qui a limité la production. Cette inflation se fait particulièrement sentir dans le domaine des produits alimentaires. À cet égard, le président du comité stratégique des centres É-Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, rappelle que la hausse des prix dans la grande distribution a atteint, en moyenne, 12 % en 2022. Et elle se situe déjà à 14,5 % sur un an en février 2023. Pour le patron des centres Leclerc, il n'y a pas d'embellie à attendre sur le court terme. L'inflation devrait continuer à progresser, dans le secteur alimentaire, durant tout le premier semestre 2023. Et M.-É Leclerc prévoit même des prix encore plus élevés entre avril et juin. Michel-Édouard Leclerc n'est pas plus optimiste pour l'avenir plus lointain. En effet, d'après lui, l'inflation devrait s'installer durablement dans le paysage économique français. Elle devrait même durer dix ans. Le patron des centres Leclerc lie le maintien de cette inflation à un changement des modes de production. En effet, les Français, comme d'autres peuples, se sentent de plus en plus concernés par l'urgence climatique. Une majorité d'entre eux est donc d'accord pour remplacer progressivement les énergies fossiles, qui sont très polluantes, par des énergies renouvelables. Par ailleurs, les consommateurs sont autant soucieux de respecter l'environnement que de surveiller leur santé. Ils sont donc à la recherche de produits sains, issus de l'agriculture biologique. Enfin, désireux de préserver l'emploi et de lutter contre le chômage, les pouvoirs publics s'efforcent de réimplanter certaines entreprises sur le territoire national. Autant de choix qui entraînent des dépenses supplémentaires. C'est ainsi que, pour M.-É Leclerc, produire sur le sol français, avec une main-d'œuvre plus coûteuse, ne peut que se traduire par une hausse des coûts de production, qui alimente à son tour l'inflation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20232 minutes, 29 seconds
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Quelles sont les prédictions de Michel Edouard Leclerc sur l'inflation ?

Parmi les causes de l'inflation actuelle, qui est un phénomène mondial, on peut noter une très forte augmentation de la demande des ménages, à l'issue de la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid, une hausse du coût des matières premières provoquée en partie par le conflit en Ukraine et le nouveau confinement chinois, qui a limité la production.Cette inflation se fait particulièrement sentir dans le domaine des produits alimentaires. À cet égard, le président du comité stratégique des centres É-Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, rappelle que la hausse des prix dans la grande distribution a atteint, en moyenne, 12 % en 2022.Et elle se situe déjà à 14,5 % sur un an en février 2023. Pour le patron des centres Leclerc, il n'y a pas d'embellie à attendre sur le court terme. L'inflation devrait continuer à progresser, dans le secteur alimentaire, durant tout le premier semestre 2023. Et M.-É Leclerc prévoit même des prix encore plus élevés entre avril et juin.Michel-Édouard Leclerc n'est pas plus optimiste pour l'avenir plus lointain. En effet, d'après lui, l'inflation devrait s'installer durablement dans le paysage économique français. Elle devrait même durer dix ans.Le patron des centres Leclerc lie le maintien de cette inflation à un changement des modes de production. En effet, les Français, comme d'autres peuples, se sentent de plus en plus concernés par l'urgence climatique.Une majorité d'entre eux est donc d'accord pour remplacer progressivement les énergies fossiles, qui sont très polluantes, par des énergies renouvelables. Par ailleurs, les consommateurs sont autant soucieux de respecter l'environnement que de surveiller leur santé.Ils sont donc à la recherche de produits sains, issus de l'agriculture biologique. Enfin, désireux de préserver l'emploi et de lutter contre le chômage, les pouvoirs publics s'efforcent de réimplanter certaines entreprises sur le territoire national.Autant de choix qui entraînent des dépenses supplémentaires. C'est ainsi que, pour M.-É Leclerc, produire sur le sol français, avec une main-d'œuvre plus coûteuse, ne peut que se traduire par une hausse des coûts de production, qui alimente à son tour l'inflation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/15/20231 minute, 59 seconds
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Pourquoi le panier anti inflation a-t-il été abandonné ?

En ce début d'année 2023, l'inflation n'en finit pas de progresser dans notre pays, comme dans les autres d'ailleurs. Et cette hausse est particulièrement sensible dans le domaine des produits alimentaires, où l'inflation a atteint 14,5 % sur un an en février 2023. Pour tenter de limiter la facture en caisse, le gouvernement, s'inspirant d'une idée similaire imaginée par les autorités grecques, avait annoncé, en janvier dernier, la mise en place d'un "panier anti-inflation". Il s'agissait de proposer aux consommateurs, dans toute la France, un ensemble de produits maintenus à des prix bas. Mais, devant les réticences de la grande distribution et les pressions du principal syndicat agricole, les pouvoirs publics ont finalement renoncé à un projet qui, par ailleurs, pouvait être contesté sur le plan juridique. Ce plan national de lutte contre l'inflation a fait place à des mesures prises par les grandes enseignes. Ainsi, le groupe Carrefour vient d'annoncer son intention de bloquer les prix de 100 produits de base et 10O produits ayant obtenu de bonnes notes au classement appelé "Nutriscore". L'ensemble de ces produits seront vendus au prix modique de deux euros. Ce qui montre que, pour cette enseigne, le maintien de prix bas ne se fait pas au détriment de la qualité des produits. De son côté, Intermarché élargit encore son offre de produits à prix bloqués, puisque les consommateurs en trouveront pas moins de 500 dans les rayons de ses magasins. Soucieux de ne pas perdre la main sur ce dossier, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, vient d'annoncer un accord avec les acteurs de la grande distribution. Chacun s'engage à proposer un ensemble de produits à prix bas jusqu'en juin prochain. C'est donc un accord qui s'inscrit dans la durée, ce que souhaitait le gouvernement. Par ailleurs, la fixation de prix bas, pour ces produits, est rendue possible par la diminution des marges des enseignes de la grande distribution. Ni les agriculteurs ni les entreprises du secteur agroalimentaire ne seront donc impactés par ces mesures. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi le panier anti inflation a-t-il été abandonné ?

En ce début d'année 2023, l'inflation n'en finit pas de progresser dans notre pays, comme dans les autres d'ailleurs. Et cette hausse est particulièrement sensible dans le domaine des produits alimentaires, où l'inflation a atteint 14,5 % sur un an en février 2023.Pour tenter de limiter la facture en caisse, le gouvernement, s'inspirant d'une idée similaire imaginée par les autorités grecques, avait annoncé, en janvier dernier, la mise en place d'un "panier anti-inflation".Il s'agissait de proposer aux consommateurs, dans toute la France, un ensemble de produits maintenus à des prix bas. Mais, devant les réticences de la grande distribution et les pressions du principal syndicat agricole, les pouvoirs publics ont finalement renoncé à un projet qui, par ailleurs, pouvait être contesté sur le plan juridique.Ce plan national de lutte contre l'inflation a fait place à des mesures prises par les grandes enseignes. Ainsi, le groupe Carrefour vient d'annoncer son intention de bloquer les prix de 100 produits de base et 10O produits ayant obtenu de bonnes notes au classement appelé "Nutriscore". L'ensemble de ces produits seront vendus au prix modique de deux euros.Ce qui montre que, pour cette enseigne, le maintien de prix bas ne se fait pas au détriment de la qualité des produits. De son côté, Intermarché élargit encore son offre de produits à prix bloqués, puisque les consommateurs en trouveront pas moins de 500 dans les rayons de ses magasins.Soucieux de ne pas perdre la main sur ce dossier, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, vient d'annoncer un accord avec les acteurs de la grande distribution. Chacun s'engage à proposer un ensemble de produits à prix bas jusqu'en juin prochain.C'est donc un accord qui s'inscrit dans la durée, ce que souhaitait le gouvernement. Par ailleurs, la fixation de prix bas, pour ces produits, est rendue possible par la diminution des marges des enseignes de la grande distribution.Ni les agriculteurs ni les entreprises du secteur agroalimentaire ne seront donc impactés par ces mesures. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/14/20231 minute, 52 seconds
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Pourquoi les Etats Unis ont-ils mis cinq entreprises chinoises sur liste noire ?

Décidément, les relations entre Washington et Pékin ne sont pas au beau fixe. En effet, les États-Unis continuent de prêter à la Chine des intentions belliqueuses à l'égard de Taïwan et n'apprécient guère son attitude ambiguë à l'endroit de la Russie. À ces sujets de contentieux s'ajoutent des différends commerciaux. La Chine se plaint du maintien, par les Américains, de tarifs douaniers élevés et leur reproche de vouloir l'empêcher de produire certains types de semi-conducteurs. En effet, c'est bien là où le bât blesse. En effet, les autorités américaines veulent éviter à tout prix que ces puces électroniques, fournies par la Chine, servent à la fabrication d'armements utilisés par la Russie contre les Ukrainiens. Ce sont de tels soupçons qui ont conduit Washington à placer cinq entreprises chinoises supplémentaires sur une liste noire. Elles sont notamment situées à Hong Kong ou Shenzen, soit deux des zones économiques les plus riches du pays. Mais que reprochent les services américains à ces firmes ? Ils les soupçonnent d'avoir fourni à une entreprise contrôlée par le ministère de la Défense iranien des composants entrant dans la fabrication de drones. Or, ces drones auraient été vendus aux Russes par l'Iran et auraient été utilisés contre les Ukrainiens. C'est pourquoi les Américains accusent ces firmes chinoises d'être indirectement responsables de la mort de civils ukrainiens, tués dans des attaques de drones. Placer ces entreprises sur une liste noire revient à leur infliger des sanctions. Elles consistent notamment à geler leurs avoirs aux États-Unis et à faire en sorte qu'elles ne puissent plus accéder aux marchés internationaux. Pour y parvenir, les Américains prohibent toute relation commerciale entre ces entreprises chinoises et leurs homologues américaines ou même toute banque internationale ayant des succursales aux États-Unis. D'autres entreprises, situées en Chine, mais aussi à Dubaï, s'étaient déjà vu imposer des sanctions par les Américains, au motif qu'elles avaient permis à l'Iran de contourner l'embargo pétrolier que lui avait imposé Washington. Il y a fort à parier que ces nouvelles mesures de rétorsion n'arrangent pas les rapports entre les deux pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/13/20232 minutes, 26 seconds
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Pourquoi les Etats Unis ont-ils mis cinq entreprises chinoises sur liste noire ?

Décidément, les relations entre Washington et Pékin ne sont pas au beau fixe. En effet, les États-Unis continuent de prêter à la Chine des intentions belliqueuses à l'égard de Taïwan et n'apprécient guère son attitude ambiguë à l'endroit de la Russie.À ces sujets de contentieux s'ajoutent des différends commerciaux. La Chine se plaint du maintien, par les Américains, de tarifs douaniers élevés et leur reproche de vouloir l'empêcher de produire certains types de semi-conducteurs.En effet, c'est bien là où le bât blesse. En effet, les autorités américaines veulent éviter à tout prix que ces puces électroniques, fournies par la Chine, servent à la fabrication d'armements utilisés par la Russie contre les Ukrainiens.Ce sont de tels soupçons qui ont conduit Washington à placer cinq entreprises chinoises supplémentaires sur une liste noire. Elles sont notamment situées à Hong Kong ou Shenzen, soit deux des zones économiques les plus riches du pays.Mais que reprochent les services américains à ces firmes ? Ils les soupçonnent d'avoir fourni à une entreprise contrôlée par le ministère de la Défense iranien des composants entrant dans la fabrication de drones.Or, ces drones auraient été vendus aux Russes par l'Iran et auraient été utilisés contre les Ukrainiens. C'est pourquoi les Américains accusent ces firmes chinoises d'être indirectement responsables de la mort de civils ukrainiens, tués dans des attaques de drones.Placer ces entreprises sur une liste noire revient à leur infliger des sanctions. Elles consistent notamment à geler leurs avoirs aux États-Unis et à faire en sorte qu'elles ne puissent plus accéder aux marchés internationaux.Pour y parvenir, les Américains prohibent toute relation commerciale entre ces entreprises chinoises et leurs homologues américaines ou même toute banque internationale ayant des succursales aux États-Unis.D'autres entreprises, situées en Chine, mais aussi à Dubaï, s'étaient déjà vu imposer des sanctions par les Américains, au motif qu'elles avaient permis à l'Iran de contourner l'embargo pétrolier que lui avait imposé Washington.Il y a fort à parier que ces nouvelles mesures de rétorsion n'arrangent pas les rapports entre les deux pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/13/20231 minute, 56 seconds
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Quelle dette Joe Biden veut-il annuler ?

Le Président Biden a l'intention de résoudre en partie l'un des problèmes récurrents de la société américaine : le difficile remboursement des prêts étudiants. On le sait, les études supérieures coûtent très cher aux États-Unis. Il faut débourser 10.000 dollars par an pour suivre l'enseignement des universités les moins chères et, dans les établissements les plus prestigieux, la note peut dépasser 60.000 dollars. Dans ces conditions, de nombreux étudiants sont obligés de contracter des prêts, qu'ils ont ensuite beaucoup de mal à rembourser. Au total, ces dettes concernent 43 millions d'Américains. Et, chaque année, près d'un million d'étudiants se retrouvent dans une situation financière très difficile. Au point que de plus en plus de jeunes Américains préfèrent renoncer à ces études trop dispendieuses. Le montant moyen de cette dette étudiante est de 36.000 dollars, soit environ 34.000 euros. Et la somme représentée par ces emprunts est loin d'être négligeable, puisqu'elle se monte à plus de 1.600 milliards de dollars. Donald Trump avait déjà pris quelques mesures pour alléger la dette étudiante. Mais le plan proposé par Joe Biden va beaucoup plus loin. Il s'agit en effet d'effacer, en tout ou partie, la dette de millions d'Américains. Pour les personnes gagnant moins de 125.000 dollars par an, leur dette étudiante serait effacée à hauteur de 10.000 dollars. Et cet effacement atteindrait même 20.000 dollars pour les anciens boursiers. En tout, ces mesures inédites coûteraient entre 300 et 400 milliards de dollars au budget fédéral. Aussi les anciens étudiants endettés se sont-ils empressés de bénéficier de ces dispositions. En effet, 26 millions de dossiers ont déjà été déposés. Mais cette mesure est loin de faire l'unanimité. De nombreux États républicains l'ont déjà contestée devant la justice, qui a bloqué la procédure. Craignant de perdre des recettes, ils accusent le pouvoir fédéral d'outrepasser ses prérogatives. C'est désormais au tour de la Cour Suprême de trancher. Et il n'est pas certain qu'elle donne raison au Président Biden, qui propose également de permettre aux étudiants de rembourser leurs prêts en fonction de leurs revenus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/12/20232 minutes, 29 seconds
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Quelle dette Joe Biden veut-il annuler ?

Le Président Biden a l'intention de résoudre en partie l'un des problèmes récurrents de la société américaine : le difficile remboursement des prêts étudiants.On le sait, les études supérieures coûtent très cher aux États-Unis. Il faut débourser 10.000 dollars par an pour suivre l'enseignement des universités les moins chères et, dans les établissements les plus prestigieux, la note peut dépasser 60.000 dollars.Dans ces conditions, de nombreux étudiants sont obligés de contracter des prêts, qu'ils ont ensuite beaucoup de mal à rembourser. Au total, ces dettes concernent 43 millions d'Américains. Et, chaque année, près d'un million d'étudiants se retrouvent dans une situation financière très difficile. Au point que de plus en plus de jeunes Américains préfèrent renoncer à ces études trop dispendieuses.Le montant moyen de cette dette étudiante est de 36.000 dollars, soit environ 34.000 euros. Et la somme représentée par ces emprunts est loin d'être négligeable, puisqu'elle se monte à plus de 1.600 milliards de dollars.Donald Trump avait déjà pris quelques mesures pour alléger la dette étudiante. Mais le plan proposé par Joe Biden va beaucoup plus loin. Il s'agit en effet d'effacer, en tout ou partie, la dette de millions d'Américains.Pour les personnes gagnant moins de 125.000 dollars par an, leur dette étudiante serait effacée à hauteur de 10.000 dollars. Et cet effacement atteindrait même 20.000 dollars pour les anciens boursiers.En tout, ces mesures inédites coûteraient entre 300 et 400 milliards de dollars au budget fédéral. Aussi les anciens étudiants endettés se sont-ils empressés de bénéficier de ces dispositions. En effet, 26 millions de dossiers ont déjà été déposés.Mais cette mesure est loin de faire l'unanimité. De nombreux États républicains l'ont déjà contestée devant la justice, qui a bloqué la procédure. Craignant de perdre des recettes, ils accusent le pouvoir fédéral d'outrepasser ses prérogatives.C'est désormais au tour de la Cour Suprême de trancher. Et il n'est pas certain qu'elle donne raison au Président Biden, qui propose également de permettre aux étudiants de rembourser leurs prêts en fonction de leurs revenus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/12/20231 minute, 59 seconds
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Nouveau podcast: Choses à Savoir Actu

Je vous propose de découvrir le podcast Actu, un récap' quotidien de l'actualité en moins de 7 minutes: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253 Spotify: https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbco Deezer: https://deezer.com/show/5657137 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20231 minute, 15 seconds
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Nouveau podcast: Choses à Savoir Actu

Je vous propose de découvrir le podcast Actu, un récap' quotidien de l'actualité en moins de 7 minutes:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoDeezer:https://deezer.com/show/5657137 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/9/20231 minute, 15 seconds
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Pourquoi le marché du logement neuf est-il inquiétant ?

En ce début d'année 2023, la situation du logement neuf paraît préoccupante aux professionnels du secteur. En effet, la vente des maisons neuves a fléchi de plus de 30 % en 2022. Quant au logement neuf collectif, il recule de 14 % pour la même période, avec un infléchissement encore plus net pour le dernier trimestre. On retrouve ainsi des niveaux atteints en 2020, une année où l'épidémie de Covid avait restreint le nombre de transactions. Cette situation inquiétante est d'abord due à une diminution de l'offre de logements neufs, liée à elle-même à l'augmentation du coût de la construction. Même si elle se stabilise, cette progression des coûts est notamment due à l'envolée du prix des matériaux et de l'énergie. De son côté, la demande de logements neufs tend aussi à s'affaisser. Et ce, même si les prix de l'immobilier neuf marquent le pas dans certaines grandes villes, comme Paris, où ils reculent d'environ 5 %, Bordeaux, Lille ou encore Marseille. En revanche, dans d'autres agglomérations, comme Nice, Toulouse ou Lyon, le prix des logements neufs continue d'augmenter. Mais, ce qui ralentit surtout la demande, c'est la nette progression des taux d'intérêt. Les taux pratiqués par les banques sont en effet plus élevés. Pour un prêt étalé sur 20 ans, les taux de crédit moyens proposés par ces établissements varient, selon les banques, entre 2,40 et 2,77 %. Dans ces conditions, le montant des mensualités nécessaires pour acheter un appartement neuf de trois pièces va de 1.589 euros à Toulouse à 4.363 euros à Paris. Le budget que l'acheteur doit consacrer à cette acquisition est en hausse d'un peu plus de 6,5 % à Paris, de plus de 10 % à Marseille et de près de 14 % à Toulouse. Face à une situation jugée alarmante, les professionnels demandent l'instauration d'un véritable "bouclier logement". Il comprendrait notamment la prolongation du prêt à taux zéro, assorti de conditions d'obtention plus souples, et la mise en place d'un crédit d'impôt sur les premières annuités d'emprunt. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20232 minutes, 25 seconds
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Pourquoi le marché du logement neuf est-il inquiétant ?

En ce début d'année 2023, la situation du logement neuf paraît préoccupante aux professionnels du secteur. En effet, la vente des maisons neuves a fléchi de plus de 30 % en 2022. Quant au logement neuf collectif, il recule de 14 % pour la même période, avec un infléchissement encore plus net pour le dernier trimestre.On retrouve ainsi des niveaux atteints en 2020, une année où l'épidémie de Covid avait restreint le nombre de transactions.Cette situation inquiétante est d'abord due à une diminution de l'offre de logements neufs, liée à elle-même à l'augmentation du coût de la construction. Même si elle se stabilise, cette progression des coûts est notamment due à l'envolée du prix des matériaux et de l'énergie.De son côté, la demande de logements neufs tend aussi à s'affaisser. Et ce, même si les prix de l'immobilier neuf marquent le pas dans certaines grandes villes, comme Paris, où ils reculent d'environ 5 %, Bordeaux, Lille ou encore Marseille.En revanche, dans d'autres agglomérations, comme Nice, Toulouse ou Lyon, le prix des logements neufs continue d'augmenter. Mais, ce qui ralentit surtout la demande, c'est la nette progression des taux d'intérêt.Les taux pratiqués par les banques sont en effet plus élevés. Pour un prêt étalé sur 20 ans, les taux de crédit moyens proposés par ces établissements varient, selon les banques, entre 2,40 et 2,77 %.Dans ces conditions, le montant des mensualités nécessaires pour acheter un appartement neuf de trois pièces va de 1.589 euros à Toulouse à 4.363 euros à Paris. Le budget que l'acheteur doit consacrer à cette acquisition est en hausse d'un peu plus de 6,5 % à Paris, de plus de 10 % à Marseille et de près de 14 % à Toulouse.Face à une situation jugée alarmante, les professionnels demandent l'instauration d'un véritable "bouclier logement". Il comprendrait notamment la prolongation du prêt à taux zéro, assorti de conditions d'obtention plus souples, et la mise en place d'un crédit d'impôt sur les premières annuités d'emprunt. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/9/20231 minute, 55 seconds
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Combien coûte un billet pour les JO 2024 ?

Les Jeux olympiques et paralympiques qui doivent se tenir à Paris l'an prochain seront le grand événement de l'année 2024. Les amateurs se demandent déjà combien ils devront débourser pour pouvoir y assister. La grille des prix et les modalités d'achat des billets viennent d'être dévoilées. Les spectateurs pourront acheter à la fois des billets individuels et des packs, leur permettant d'assister à plusieurs compétitions, même si elles n'ont pas lieu le même jour. Les personnes souhaitant se procurer ces packs ont déjà participé, dès février 2023, à des tirages au sort. Face à une demande considérable, cette modalité de vente a paru la plus équitable. Pour acheter des billets individuels, il faudra attendre le mois de mai 2023. Enfin, la billetterie des Jeux paralympiques sera accessible cet automne. Les organisateurs des Jeux olympiques attendent une recette d'environ 1,1 milliard d'euros de la vente des billets. Leur prix sera très variable, puisqu'il devrait s'échelonner de 24 à 950 euros. Pour autant, il ne s'agit pas de faire de cette compétition très populaire un spectacle réservé à une poignée de privilégiés. En effet, la moitié des billets mis en vente devraient coûter environ 50 euros. Et seulement 10 % des billets dépasseront 200 euros. Par ailleurs, un million de billets à 24 euros seront proposés au public. À l'inverse, les billets à 950 euros ne représenteront que 0,5 % du total. Dans l'ensemble, les billets bon marché permettront surtout d'assister surtout aux phases initiales des différentes épreuves sportives. Ainsi, des billets vendus entre 24 et 50 euros donneront accès aux premiers matchs de football. Il en coûtera un peu plus cher pour assister au début de la compétition de rugby. Par contre, il faudra acheter des billets plus chers pour assister aux stades ultimes de ces affrontements sportifs. Ainsi, il en coûtera entre 120 et 950 euros pour assister à la finale du 100 mètres en athlétisme. Moins onéreux, dans l'ensemble, les billets permettant d'accéder aux épreuves des Jeux paralympiques seront vendus à partir de 15 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20232 minutes, 27 seconds
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Combien coûte un billet pour les JO 2024 ?

Les Jeux olympiques et paralympiques qui doivent se tenir à Paris l'an prochain seront le grand événement de l'année 2024. Les amateurs se demandent déjà combien ils devront débourser pour pouvoir y assister.La grille des prix et les modalités d'achat des billets viennent d'être dévoilées. Les spectateurs pourront acheter à la fois des billets individuels et des packs, leur permettant d'assister à plusieurs compétitions, même si elles n'ont pas lieu le même jour.Les personnes souhaitant se procurer ces packs ont déjà participé, dès février 2023, à des tirages au sort. Face à une demande considérable, cette modalité de vente a paru la plus équitable.Pour acheter des billets individuels, il faudra attendre le mois de mai 2023. Enfin, la billetterie des Jeux paralympiques sera accessible cet automne.Les organisateurs des Jeux olympiques attendent une recette d'environ 1,1 milliard d'euros de la vente des billets. Leur prix sera très variable, puisqu'il devrait s'échelonner de 24 à 950 euros.Pour autant, il ne s'agit pas de faire de cette compétition très populaire un spectacle réservé à une poignée de privilégiés. En effet, la moitié des billets mis en vente devraient coûter environ 50 euros. Et seulement 10 % des billets dépasseront 200 euros.Par ailleurs, un million de billets à 24 euros seront proposés au public. À l'inverse, les billets à 950 euros ne représenteront que 0,5 % du total.Dans l'ensemble, les billets bon marché permettront surtout d'assister surtout aux phases initiales des différentes épreuves sportives. Ainsi, des billets vendus entre 24 et 50 euros donneront accès aux premiers matchs de football. Il en coûtera un peu plus cher pour assister au début de la compétition de rugby.Par contre, il faudra acheter des billets plus chers pour assister aux stades ultimes de ces affrontements sportifs. Ainsi, il en coûtera entre 120 et 950 euros pour assister à la finale du 100 mètres en athlétisme.Moins onéreux, dans l'ensemble, les billets permettant d'accéder aux épreuves des Jeux paralympiques seront vendus à partir de 15 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/8/20231 minute, 57 seconds
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Le tourisme international rapporte-t-il toujours autant à la France ?

Après des années difficiles, liées à l'épidémie de Covid et aux restrictions de transport qu'elle imposait, le tourisme international semble avoir repris des couleurs. En fait, cette activité rapporte même davantage qu'avant le déclenchement de la crise sanitaire. En effet, le tourisme international a permis d'engranger près de 58 milliards d'euros en 2022, soit 1,2 milliard de plus qu'en 2019, c'est-à-dire avant le Covid. Même s'il s'agit d'un très haut niveau de recettes, il reste en deçà de celui atteint par l'Espagne. Dans ce pays, qui reste le leader en la matière, le tourisme international a en effet rapporté près de 65 milliards d'euros en 2022. Ces excellents résultats du tourisme international sont dus avant tout au retour dans notre pays des clients étrangers qui, du fait de la crise sanitaire, avaient été contraints de rester chez eux. Il s'agit d'abord de certains de nos voisins qui, comme les Belges, les Allemands et les Britanniques, sont très nombreux à avoir repris le chemin de notre pays. Ainsi, les premiers ont dépensé, en 2022, près de 7,5 milliards d'euros en France et les seconds 6,5 milliards d'euros. Quant aux Américains, ils se classent cinquièmes dans ce classement des touristes ayant le plus fréquenté la France en 2022. Leur contribution aux recettes du tourisme international s'est en effet montée à 5,6 milliards d'euros. Par contre, les clientèles asiatiques, en provenance de Chine comme du Japon, ne sont pas au rendez-vous. Ces excellents chiffres du tourisme international s'expliquent encore d'une autre manière. En effet, l'inflation, qui sévit en France comme ailleurs, n'a pas manqué d'augmenter les recettes de manière mécanique. Et les professionnels du tourisme restent optimistes pour ce début d'année 2023. En effet, la fréquentation s'est maintenue à un bon niveau durant les vacances de Noël, même si la neige s'est fait attendre dans certaines stations de sports d'hiver. Les recettes liées au tourisme international devraient donc continuer à affluer, malgré une hausse des prix continuelle et un contexte international morose, marqué par la guerre en Ukraine. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20232 minutes, 28 seconds
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Le tourisme international rapporte-t-il toujours autant à la France ?

Après des années difficiles, liées à l'épidémie de Covid et aux restrictions de transport qu'elle imposait, le tourisme international semble avoir repris des couleurs. En fait, cette activité rapporte même davantage qu'avant le déclenchement de la crise sanitaire.En effet, le tourisme international a permis d'engranger près de 58 milliards d'euros en 2022, soit 1,2 milliard de plus qu'en 2019, c'est-à-dire avant le Covid.Même s'il s'agit d'un très haut niveau de recettes, il reste en deçà de celui atteint par l'Espagne. Dans ce pays, qui reste le leader en la matière, le tourisme international a en effet rapporté près de 65 milliards d'euros en 2022.Ces excellents résultats du tourisme international sont dus avant tout au retour dans notre pays des clients étrangers qui, du fait de la crise sanitaire, avaient été contraints de rester chez eux.Il s'agit d'abord de certains de nos voisins qui, comme les Belges, les Allemands et les Britanniques, sont très nombreux à avoir repris le chemin de notre pays. Ainsi, les premiers ont dépensé, en 2022, près de 7,5 milliards d'euros en France et les seconds 6,5 milliards d'euros.Quant aux Américains, ils se classent cinquièmes dans ce classement des touristes ayant le plus fréquenté la France en 2022. Leur contribution aux recettes du tourisme international s'est en effet montée à 5,6 milliards d'euros. Par contre, les clientèles asiatiques, en provenance de Chine comme du Japon, ne sont pas au rendez-vous.Ces excellents chiffres du tourisme international s'expliquent encore d'une autre manière. En effet, l'inflation, qui sévit en France comme ailleurs, n'a pas manqué d'augmenter les recettes de manière mécanique.Et les professionnels du tourisme restent optimistes pour ce début d'année 2023. En effet, la fréquentation s'est maintenue à un bon niveau durant les vacances de Noël, même si la neige s'est fait attendre dans certaines stations de sports d'hiver.Les recettes liées au tourisme international devraient donc continuer à affluer, malgré une hausse des prix continuelle et un contexte international morose, marqué par la guerre en Ukraine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/7/20231 minute, 58 seconds
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Par qui le Stade de France pourrait-il être racheté ?

Le Stade de France, situé à Saint-Denis, est l'une des enceintes sportives les plus prestigieuses du pays. D'une capacité d'environ 80.000 places, elle peut accueillir de nombreux événements. Le stade accueille bien entendu les matchs de l'équipe nationale et les grandes compétitions, comme la coupe de France de football. À l'automne de cette année, les matchs de la coupe de monde de rugby devraient aussi s'y dérouler, ainsi que certaines épreuves des Jeux olympiques de 2024. Mais le Stade de France représente aussi le lieu idéal pour l'organisation de certains concerts. Actuellement, cette enceinte appartient à l'État, qui en a concédé l'exploitation aux groupes Vinci et Bouygues. Or le contrat liant ce consortium à l'État prend fin en juin 2025. Et les deux entreprises qui le composent n'ont pas l'intention de le prolonger au-delà de cette date. De leur côté, les pouvoirs publics ne souhaiteraient pas conserver la propriété du Stade de France. Autrement dit, il pourrait être mis en vente en 2025. Mais qui serait susceptible de l'acheter ? Des rumeurs persistantes font état d'une possible candidature de la Fédération internationale de football association (FIFA). Emmanuel Macron et le président de la FIFA auraient abordé cette question, au cours d'une récente rencontre, en février dernier. Dans cette enceinte mythique, la FIFA pourrait organiser des rencontres de prestige ou certaines compétitions, comme la coupe du monde des clubs. Mais, pour l'instant, l'organisme sportif a opposé un démenti à ces allégations. Si, malgré tout, la FIFA était finalement intéressée par cette acquisition, il lui faudrait débourser environ 600 millions d'euros, sans compter le coût d'une éventuelle rénovation. Quoi qu'il en soit, un appel d'offres devrait être prochainement lancé. Il ne semble pas intéresser, pour l'instant, d'autres éventuels repreneurs, cités par les médias. C'est notamment le cas du PSG, dont les attentes ne seraient guère satisfaites, semble-t-il, par le rachat du Stade de France. Quant à la Fédération française de football (FFF), qu'on a également citée, elle considère déjà le loyer qu'elle paie au consortium Vinci/Bouygues comme une charge très lourde. Elle n'aurait donc pas les moyens de racheter le Stade de France. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/6/20232 minutes, 29 seconds
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Par qui le Stade de France pourrait-il être racheté ?

Le Stade de France, situé à Saint-Denis, est l'une des enceintes sportives les plus prestigieuses du pays. D'une capacité d'environ 80.000 places, elle peut accueillir de nombreux événements.Le stade accueille bien entendu les matchs de l'équipe nationale et les grandes compétitions, comme la coupe de France de football. À l'automne de cette année, les matchs de la coupe de monde de rugby devraient aussi s'y dérouler, ainsi que certaines épreuves des Jeux olympiques de 2024.Mais le Stade de France représente aussi le lieu idéal pour l'organisation de certains concerts. Actuellement, cette enceinte appartient à l'État, qui en a concédé l'exploitation aux groupes Vinci et Bouygues.Or le contrat liant ce consortium à l'État prend fin en juin 2025. Et les deux entreprises qui le composent n'ont pas l'intention de le prolonger au-delà de cette date.De leur côté, les pouvoirs publics ne souhaiteraient pas conserver la propriété du Stade de France. Autrement dit, il pourrait être mis en vente en 2025. Mais qui serait susceptible de l'acheter ?Des rumeurs persistantes font état d'une possible candidature de la Fédération internationale de football association (FIFA). Emmanuel Macron et le président de la FIFA auraient abordé cette question, au cours d'une récente rencontre, en février dernier.Dans cette enceinte mythique, la FIFA pourrait organiser des rencontres de prestige ou certaines compétitions, comme la coupe du monde des clubs. Mais, pour l'instant, l'organisme sportif a opposé un démenti à ces allégations.Si, malgré tout, la FIFA était finalement intéressée par cette acquisition, il lui faudrait débourser environ 600 millions d'euros, sans compter le coût d'une éventuelle rénovation.Quoi qu'il en soit, un appel d'offres devrait être prochainement lancé. Il ne semble pas intéresser, pour l'instant, d'autres éventuels repreneurs, cités par les médias. C'est notamment le cas du PSG, dont les attentes ne seraient guère satisfaites, semble-t-il, par le rachat du Stade de France.Quant à la Fédération française de football (FFF), qu'on a également citée, elle considère déjà le loyer qu'elle paie au consortium Vinci/Bouygues comme une charge très lourde. Elle n'aurait donc pas les moyens de racheter le Stade de France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/6/20231 minute, 59 seconds
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Le nombre élevé d'emplois non pourvu en France est-il un mythe ?

En novembre 2022, le ministre du Travail faisait état d'un rapport émanant de la Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares), selon lequel il y aurait eu, au troisième trimestre 2022, 373.100 emplois vacants en France. Depuis ces dernières années, le chiffre semble en hausse constante. La progression du nombre d'emplois non pourvus est déjà de 3 % par rapport au second trimestre de la même année. Mais l'augmentation est bien plus impressionnante si l'on prend la période d'avant le Covid comme point de comparaison. En effet, ce nombre de 373.100 emplois vacants représente une hausse de 77 % par rapport au quatrième trimestre de l'année 2019. Par "emplois vacants", on entend des postes inoccupés, ou qui viennent d'être créés ou qui sont encore occupés, mais sur le point d'être libérés par leurs titulaires. L'existence, bien réelle, de ces emplois vacants n'est donc pas un mythe, si, du moins, on prête foi aux statistiques de la Dares. Certains secteurs sont plus touchés que d'autres par ce phénomène. Ils appartiennent surtout au secteur tertiaire marchand. Ainsi, des secteurs comme l'hôtellerie-restauration, le commerce, les transports, les services à la personne ou encore l'immobilier peinent à faire le plein de main-d'œuvre. Dans l'ensemble, en effet, ces métiers du secteur tertiaire marchand voient le nombre d'emplois vacants augmenter de 7 % au troisième trimestre 2022. Soit bien davantage que la progression globale des emplois non pourvus. Ceci étant, le secteur tertiaire non marchand n'est pas non plus épargné par cette relative pénurie de main-d'œuvre. En effet, on observe, pour l'ensemble des métiers concernés, une hausse de 5 % du nombre d'emplois vacants pour la même période. On trouve ces emplois non pourvus aussi bien dans l'enseignement, les métiers de la santé ou l'administration. Figurent, au premier rang des raisons pouvant expliquer le phénomène, des conditions de travail difficiles. Selon la Dares, en effet, 85 % des employeurs ayant du mal à recruter reconnaissent que les emplois proposés exposent leurs titulaires à un travail qui peut être considéré comme assez pénible. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/5/20232 minutes, 31 seconds
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Le nombre élevé d'emplois non pourvu en France est-il un mythe ?

En novembre 2022, le ministre du Travail faisait état d'un rapport émanant de la Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (Dares), selon lequel il y aurait eu, au troisième trimestre 2022, 373.100 emplois vacants en France.Depuis ces dernières années, le chiffre semble en hausse constante. La progression du nombre d'emplois non pourvus est déjà de 3 % par rapport au second trimestre de la même année.Mais l'augmentation est bien plus impressionnante si l'on prend la période d'avant le Covid comme point de comparaison. En effet, ce nombre de 373.100 emplois vacants représente une hausse de 77 % par rapport au quatrième trimestre de l'année 2019.Par "emplois vacants", on entend des postes inoccupés, ou qui viennent d'être créés ou qui sont encore occupés, mais sur le point d'être libérés par leurs titulaires.L'existence, bien réelle, de ces emplois vacants n'est donc pas un mythe, si, du moins, on prête foi aux statistiques de la Dares. Certains secteurs sont plus touchés que d'autres par ce phénomène.Ils appartiennent surtout au secteur tertiaire marchand. Ainsi, des secteurs comme l'hôtellerie-restauration, le commerce, les transports, les services à la personne ou encore l'immobilier peinent à faire le plein de main-d'œuvre.Dans l'ensemble, en effet, ces métiers du secteur tertiaire marchand voient le nombre d'emplois vacants augmenter de 7 % au troisième trimestre 2022. Soit bien davantage que la progression globale des emplois non pourvus.Ceci étant, le secteur tertiaire non marchand n'est pas non plus épargné par cette relative pénurie de main-d'œuvre. En effet, on observe, pour l'ensemble des métiers concernés, une hausse de 5 % du nombre d'emplois vacants pour la même période.On trouve ces emplois non pourvus aussi bien dans l'enseignement, les métiers de la santé ou l'administration. Figurent, au premier rang des raisons pouvant expliquer le phénomène, des conditions de travail difficiles.Selon la Dares, en effet, 85 % des employeurs ayant du mal à recruter reconnaissent que les emplois proposés exposent leurs titulaires à un travail qui peut être considéré comme assez pénible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/5/20232 minutes, 1 second
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Pourquoi la RATP va-t-elle recruter en masse ?

Si l'on avait besoin de signes marquant la relative bonne santé de l'économie française, dans un contexte pourtant très difficile, le plan d'embauche massif de la RATP serait l'un des plus parlants. La régie de transport parisienne a en effet l'intention de recruter sur l'Île-de-France, pas moins de 6.600 personnes en 2023, dont 4.900 en CDI, ce qui est sans précédent. Les autres embauches se feront sous la forme de contrats en alternance, au nombre de 1.000, et de contrats d'insertion, qui concerneront 700 personnes. Par ailleurs, il s'agit d'un recrutement très diversifié. En effet, la RATP veut embaucher jusqu'à 2.700 conducteurs de bus, contre seulement 1.500 l'année précédente, et 400 conducteurs de métro. Mais 700 agents de gare et de station, 300 mécaniciens et 120 agents de sécurité devraient aussi venir grossir les rangs du groupe. Sans oublier les 600 postes d'ingénieurs et de cadres qui restent encore à pourvoir. Cette ambitieuse campagne de recrutement s'explique d'abord par l'extension du réseau et une demande croissante de la part des usagers. Par ailleurs, la RATP doit être prête à assurer l'infrastructure des grands événements qui doivent se tenir dans la capitale, comme la coupe du monde de rugby en 2023 ou les Jeux olympiques l'année suivante. Cette politique doit également permettre de mettre à la disposition du groupe le personnel nécessaire à la bonne marche du service, à un moment où les démissions, un certain absentéisme et un conflit social larvé ne rendaient pas son fonctionnement optimal. La direction de la RATP ne doute pas de pouvoir mener à bien sa campagne de recrutement. En effet, elle aurait reçu pas moins de 91.500 CV en 2022. Et elle compte user de divers moyens pour attirer les candidats. Elle va ainsi organiser des "jobs dating", cette première étape du processus de recrutement, qui permet de mieux connaître les candidats. La RATP compte aussi renforcer sa collaboration avec Pôle Emploi et former, dans un centre ad hoc, les personnels travaillant en alternance dans le groupe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/2/20232 minutes, 21 seconds
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Pourquoi la RATP va-t-elle recruter en masse ?

Si l'on avait besoin de signes marquant la relative bonne santé de l'économie française, dans un contexte pourtant très difficile, le plan d'embauche massif de la RATP serait l'un des plus parlants.La régie de transport parisienne a en effet l'intention de recruter sur l'Île-de-France, pas moins de 6.600 personnes en 2023, dont 4.900 en CDI, ce qui est sans précédent. Les autres embauches se feront sous la forme de contrats en alternance, au nombre de 1.000, et de contrats d'insertion, qui concerneront 700 personnes.Par ailleurs, il s'agit d'un recrutement très diversifié. En effet, la RATP veut embaucher jusqu'à 2.700 conducteurs de bus, contre seulement 1.500 l'année précédente, et 400 conducteurs de métro.Mais 700 agents de gare et de station, 300 mécaniciens et 120 agents de sécurité devraient aussi venir grossir les rangs du groupe. Sans oublier les 600 postes d'ingénieurs et de cadres qui restent encore à pourvoir.Cette ambitieuse campagne de recrutement s'explique d'abord par l'extension du réseau et une demande croissante de la part des usagers. Par ailleurs, la RATP doit être prête à assurer l'infrastructure des grands événements qui doivent se tenir dans la capitale, comme la coupe du monde de rugby en 2023 ou les Jeux olympiques l'année suivante.Cette politique doit également permettre de mettre à la disposition du groupe le personnel nécessaire à la bonne marche du service, à un moment où les démissions, un certain absentéisme et un conflit social larvé ne rendaient pas son fonctionnement optimal.La direction de la RATP ne doute pas de pouvoir mener à bien sa campagne de recrutement. En effet, elle aurait reçu pas moins de 91.500 CV en 2022. Et elle compte user de divers moyens pour attirer les candidats.Elle va ainsi organiser des "jobs dating", cette première étape du processus de recrutement, qui permet de mieux connaître les candidats. La RATP compte aussi renforcer sa collaboration avec Pôle Emploi et former, dans un centre ad hoc, les personnels travaillant en alternance dans le groupe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/2/20231 minute, 51 seconds
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Qu'est-ce que le tourisme du sommeil ?

Le tourisme peut prendre des formes inattendues. Alors que la plupart des gens partent en vacances pour découvrir de nouveaux horizons ou se détendre, au bord de la mer ou à la campagne, d'autres consacrent leur séjour au sommeil. Il est vrai que bien des gens dorment mal. Ainsi, près de 30 % des adultes prétendent avoir de la peine à s'endormir. Et l'épidémie de Covid, avec ses confinements, n'a rien arrangé. Selon une récente étude, en effet, environ 40 % des 2.500 personnes qui y ont participé auraient éprouvé davantage de problèmes de sommeil durant la crise sanitaire. Et, à cet égard, les vacances ne sont pas toujours des périodes très propices. En effet, les horaires décalés et les repas trop copieux ne sont pas vraiment favorables à un sommeil de qualité. C'est pourquoi certains vacanciers fixent à leur séjour un objectif prioritaire : passer de meilleures nuits. L'offre hôtelière n'a pas tardé à s'adapter à cette nouvelle demande. Ainsi, certains établissements proposent des chambres, ou des suites, où tout a été pensé pour favoriser le sommeil des clients. Dans un hôtel de New York, très bien situé, des chambres sont équipées d'un lit connecté, qui analyse le sommeil du dormeur. De la fermeté du matelas à la température de la pièce, tout est fait pour le faire plonger dans un sommeil réparateur. Le client désireux de bien dormir trouvera encore, dans les chambres de certains hôtels, des oreillers adaptés à la position de chaque dormeur, des couvertures lestées ou des infusions légères, à siroter avant de se mettre au lit. L'insonorisation des pièces fait aussi l'objet de la plus grande attention. Des hôtels proposent même des programmes spécifiques, dédiés au sommeil et comportant notamment des séances enregistrées de méditation. Il va sans dire que de telles vacances ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Dans un hôtel newyorkais, il en coûte ainsi 2.000 dollars par nuit pour pouvoir bénéficier de ces services. Les spécialistes du sommeil sont d'ailleurs assez réservés sur leur réelle efficacité. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/1/20232 minutes, 16 seconds
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Qu'est-ce que le tourisme du sommeil ?

Le tourisme peut prendre des formes inattendues. Alors que la plupart des gens partent en vacances pour découvrir de nouveaux horizons ou se détendre, au bord de la mer ou à la campagne, d'autres consacrent leur séjour au sommeil.Il est vrai que bien des gens dorment mal. Ainsi, près de 30 % des adultes prétendent avoir de la peine à s'endormir. Et l'épidémie de Covid, avec ses confinements, n'a rien arrangé.Selon une récente étude, en effet, environ 40 % des 2.500 personnes qui y ont participé auraient éprouvé davantage de problèmes de sommeil durant la crise sanitaire.Et, à cet égard, les vacances ne sont pas toujours des périodes très propices. En effet, les horaires décalés et les repas trop copieux ne sont pas vraiment favorables à un sommeil de qualité.C'est pourquoi certains vacanciers fixent à leur séjour un objectif prioritaire : passer de meilleures nuits. L'offre hôtelière n'a pas tardé à s'adapter à cette nouvelle demande.Ainsi, certains établissements proposent des chambres, ou des suites, où tout a été pensé pour favoriser le sommeil des clients. Dans un hôtel de New York, très bien situé, des chambres sont équipées d'un lit connecté, qui analyse le sommeil du dormeur. De la fermeté du matelas à la température de la pièce, tout est fait pour le faire plonger dans un sommeil réparateur.Le client désireux de bien dormir trouvera encore, dans les chambres de certains hôtels, des oreillers adaptés à la position de chaque dormeur, des couvertures lestées ou des infusions légères, à siroter avant de se mettre au lit.L'insonorisation des pièces fait aussi l'objet de la plus grande attention. Des hôtels proposent même des programmes spécifiques, dédiés au sommeil et comportant notamment des séances enregistrées de méditation.Il va sans dire que de telles vacances ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Dans un hôtel newyorkais, il en coûte ainsi 2.000 dollars par nuit pour pouvoir bénéficier de ces services. Les spécialistes du sommeil sont d'ailleurs assez réservés sur leur réelle efficacité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
3/1/20231 minute, 46 seconds
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L'exode urbain post Covid a-t-il eu lieu ?

On a pu penser, à un moment donné, que l'épidémie de Covid avait pu changer les habitudes des citadins. La peur de la contagion, ajoutée aux conséquences délétères des divers confinements, aurait ainsi provoqué un véritable exode des habitants des villes vers les campagnes. Or il n'en est rien. C'est du moins ce qui ressort d'une récente étude. Si l'on zen croit les résultats de l'enquête qui a permis de la mener à bien, les mouvements de population enregistrés pendant ces années de Covid n'ont fait que confirmer le tendance précédente. En effet, les Français ont continué de quitter les grandes métropoles pour s'installer surtout dans des villes un peu plus modestes ou des périphéries urbaines. Il ne s'agit d'ailleurs pas que des jeunes actifs, soucieux de se ménager un autre mode de vie, mais aussi de personnes se préparant à prendre leur retraite. Durant ces années marquées par l'épidémie, la population, mais aussi les activités, ont donc continué de se concentrer dans les villes et les couronnes urbaines. Ces migrations d'une ville à l'autre, bien plus que de la ville à la campagne, ont donc contribué à un certain rééquilibrage du maillage urbain. Il ne semble donc pas que, dans l'ensemble, le Covid ait suscité plus d'intérêt pour la campagne. En effet, durant la première année de l'épidémie, près de 45 % des personnes quittant leur lieu de résidence se sont dirigés vers des villes d'au moins 200.000 habitants. De son côté, les espaces ruraux n'ont attiré qu'un peu moins de 20 % des partants. Ce qui ne représente, par rapport à la situation d'avant le Covid, qu'une hausse bien modeste d'environ 1 %. Certes, l'attrait pour les zones rurales, et notamment pour les littoraux, demeure bien réel, mais il ne concerne toujours qu'une minorité des candidats au départ. Une certaine nostalgie de la campagne, le désir de vivre dans des espaces moins pollués, mais aussi l'essor du télétravail, lié à la crise sanitaire, figurent parmi les principales raisons de ces migrations. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/28/20232 minutes, 14 seconds
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L'exode urbain post Covid a-t-il eu lieu ?

On a pu penser, à un moment donné, que l'épidémie de Covid avait pu changer les habitudes des citadins. La peur de la contagion, ajoutée aux conséquences délétères des divers confinements, aurait ainsi provoqué un véritable exode des habitants des villes vers les campagnes.Or il n'en est rien. C'est du moins ce qui ressort d'une récente étude. Si l'on zen croit les résultats de l'enquête qui a permis de la mener à bien, les mouvements de population enregistrés pendant ces années de Covid n'ont fait que confirmer le tendance précédente.En effet, les Français ont continué de quitter les grandes métropoles pour s'installer surtout dans des villes un peu plus modestes ou des périphéries urbaines. Il ne s'agit d'ailleurs pas que des jeunes actifs, soucieux de se ménager un autre mode de vie, mais aussi de personnes se préparant à prendre leur retraite.Durant ces années marquées par l'épidémie, la population, mais aussi les activités, ont donc continué de se concentrer dans les villes et les couronnes urbaines. Ces migrations d'une ville à l'autre, bien plus que de la ville à la campagne, ont donc contribué à un certain rééquilibrage du maillage urbain.Il ne semble donc pas que, dans l'ensemble, le Covid ait suscité plus d'intérêt pour la campagne. En effet, durant la première année de l'épidémie, près de 45 % des personnes quittant leur lieu de résidence se sont dirigés vers des villes d'au moins 200.000 habitants.De son côté, les espaces ruraux n'ont attiré qu'un peu moins de 20 % des partants. Ce qui ne représente, par rapport à la situation d'avant le Covid, qu'une hausse bien modeste d'environ 1 %.Certes, l'attrait pour les zones rurales, et notamment pour les littoraux, demeure bien réel, mais il ne concerne toujours qu'une minorité des candidats au départ. Une certaine nostalgie de la campagne, le désir de vivre dans des espaces moins pollués, mais aussi l'essor du télétravail, lié à la crise sanitaire, figurent parmi les principales raisons de ces migrations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/28/20231 minute, 44 seconds
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Le crowdfunding séduit-il les Français ?

Comme son nom le laisse supposer, le "crowfunding" nous vient des pays anglo-saxons. Ce concept, développé dans les années 2.000, consiste à compter sur les gens (la "foule", "crowd" en anglais) pour participer au financement d'un projet. Il s'agit donc d'une forme de "financement participatif". Le "crowfunding" peut prendre plusieurs formes. Les gens intéressés peuvent utiliser les plateformes spécialisées pour faire des dons, en échange desquels ils n'attendent donc aucune contrepartie. Mais elles peuvent être aussi utilisées pour obtenir des prêts, l'emprunteur ayant ainsi affaire à une multitude de prêteurs. Enfin, le "crowfunding" peut permettre à ses nombreux utilisateurs de faire un investissement, en participant au capital d'une entreprise par exemple. Aujourd'hui, ce mode de financement participatif semble avoir la faveur des Français. En effet, les plateformes de "crowfunding" ont récolté 2,3 milliards d'euros en 2022. Soit une progression de 25 % par rapport à l'année précédente. Plusieurs raisons expliquent cet engouement. Par rapport à d'autres dispositifs, le fonctionnement du "crowfunding" semble d'abord très simple. Ensuite, il n'est pas nécessaire de consacrer à cette activité de financement des sommes trop importantes. Ainsi, pour 2022, les dons se montent, en moyenne, à 82 euros, tandis que, sur la même période, les utilisateurs ont consacré une moyenne de 3.000 euros aux prêts et 5.420 euros aux investissements. Par ailleurs, la destination des sommes données, prêtées ou investies semble plus facile à identifier que dans le cas d'un prêt bancaire. Enfin, avec le "crowfunding", les rendements paraissent plus élevés. En effet, on peut compter sur un rendement moyen de 6 %, avec un pic à 9,4 % pour le "crowfunding" immobilier. Ce qui explique d'ailleurs le succès remporté par ce secteur. Mais ce mode de financement n'est pas sans risque. Si le projet dans lequel on a investi se solde par un échec, les fonds sont perdus. C'est notamment pour cette raison qu'à compter de novembre prochain, les plateformes de "crowfunding" devraient être soumises à des règles plus strictes, édictées dans le cadre européen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/27/20232 minutes, 27 seconds
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Le crowdfunding séduit-il les Français ?

Comme son nom le laisse supposer, le "crowfunding" nous vient des pays anglo-saxons. Ce concept, développé dans les années 2.000, consiste à compter sur les gens (la "foule", "crowd" en anglais) pour participer au financement d'un projet.Il s'agit donc d'une forme de "financement participatif". Le "crowfunding" peut prendre plusieurs formes. Les gens intéressés peuvent utiliser les plateformes spécialisées pour faire des dons, en échange desquels ils n'attendent donc aucune contrepartie.Mais elles peuvent être aussi utilisées pour obtenir des prêts, l'emprunteur ayant ainsi affaire à une multitude de prêteurs. Enfin, le "crowfunding" peut permettre à ses nombreux utilisateurs de faire un investissement, en participant au capital d'une entreprise par exemple.Aujourd'hui, ce mode de financement participatif semble avoir la faveur des Français. En effet, les plateformes de "crowfunding" ont récolté 2,3 milliards d'euros en 2022. Soit une progression de 25 % par rapport à l'année précédente.Plusieurs raisons expliquent cet engouement. Par rapport à d'autres dispositifs, le fonctionnement du "crowfunding" semble d'abord très simple. Ensuite, il n'est pas nécessaire de consacrer à cette activité de financement des sommes trop importantes.Ainsi, pour 2022, les dons se montent, en moyenne, à 82 euros, tandis que, sur la même période, les utilisateurs ont consacré une moyenne de 3.000 euros aux prêts et 5.420 euros aux investissements.Par ailleurs, la destination des sommes données, prêtées ou investies semble plus facile à identifier que dans le cas d'un prêt bancaire. Enfin, avec le "crowfunding", les rendements paraissent plus élevés.En effet, on peut compter sur un rendement moyen de 6 %, avec un pic à 9,4 % pour le "crowfunding" immobilier. Ce qui explique d'ailleurs le succès remporté par ce secteur. Mais ce mode de financement n'est pas sans risque. Si le projet dans lequel on a investi se solde par un échec, les fonds sont perdus.C'est notamment pour cette raison qu'à compter de novembre prochain, les plateformes de "crowfunding" devraient être soumises à des règles plus strictes, édictées dans le cadre européen. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/27/20231 minute, 57 seconds
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Les diplômes influencent-ils les couples ?

On se doute que le niveau d'études n'est pas sans influencer le comportement des gens. Une récente enquête de l'Insee en apporte une nouvelle preuve. L'institut a voulu savoir si le fait d'être diplômé incitait ou non les personnes interrogées à vivre en couple. Et la réponse semble assez nette. En effet, plus le niveau d'études est élevé, plus les gens ont tendance à se mettre en couple. Cette tendance, qui se vérifie pour les deux sexes, est encore plus nette chez les femmes. En effet, cette enquête révèle qu'en 2019 62 % des femmes âgées de 30 à 39 ans vivaient en couple. Cette proportion monte à 71 % pour les bachelières et à 75 % chez les titulaires d'un diplôme Bac+5. Du côté des hommes, et toujours d'après cette étude, 56 % des personnes sans diplômes, 68 % des bacheliers et 72 % des titulaires d'un diplôme Bac+5 vivaient en couple. On le voit, les diplômes inciteraient un peu moins les hommes à cohabiter avec leur partenaire. L'un des intérêts de cette enquête, c'est de montrer que la tendance s'est inversée en quelques décennies. En effet, une précédente étude, réalisée en 1990, faisait apparaître que les gens dépourvus de diplômes avaient plus tendance à vivre en couple que les personnes diplômées. De fait, en 1990, plus de 83 % des femmes titulaires d'un CAP ou d'un BEP vivaient en couple, alors que seulement 74,1 % des femmes titulaires d'un diplôme Bac+2 habitaient avec leur partenaire. La même tendance se vérifie chez les hommes. Il est assez difficile d'expliquer la tendance actuelle. Le nombre de diplômés augmentant et beaucoup de relations se nouant durant le temps des études, ceci expliquerait peut-être cela. De toute façon, le phénomène est à relativiser dans la mesure où la part des jeunes vivant en couple ne cesse de diminuer. En effet, plus de la moitié des femmes de 20 à 24 ans vivaient en couple en 1975, contre seulement 25 % en 2019. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/26/20232 minutes, 23 seconds
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Les diplômes influencent-ils les couples ?

On se doute que le niveau d'études n'est pas sans influencer le comportement des gens. Une récente enquête de l'Insee en apporte une nouvelle preuve. L'institut a voulu savoir si le fait d'être diplômé incitait ou non les personnes interrogées à vivre en couple.Et la réponse semble assez nette. En effet, plus le niveau d'études est élevé, plus les gens ont tendance à se mettre en couple. Cette tendance, qui se vérifie pour les deux sexes, est encore plus nette chez les femmes.En effet, cette enquête révèle qu'en 2019 62 % des femmes âgées de 30 à 39 ans vivaient en couple. Cette proportion monte à 71 % pour les bachelières et à 75 % chez les titulaires d'un diplôme Bac+5.Du côté des hommes, et toujours d'après cette étude, 56 % des personnes sans diplômes, 68 % des bacheliers et 72 % des titulaires d'un diplôme Bac+5 vivaient en couple. On le voit, les diplômes inciteraient un peu moins les hommes à cohabiter avec leur partenaire.L'un des intérêts de cette enquête, c'est de montrer que la tendance s'est inversée en quelques décennies. En effet, une précédente étude, réalisée en 1990, faisait apparaître que les gens dépourvus de diplômes avaient plus tendance à vivre en couple que les personnes diplômées.De fait, en 1990, plus de 83 % des femmes titulaires d'un CAP ou d'un BEP vivaient en couple, alors que seulement 74,1 % des femmes titulaires d'un diplôme Bac+2 habitaient avec leur partenaire. La même tendance se vérifie chez les hommes.Il est assez difficile d'expliquer la tendance actuelle. Le nombre de diplômés augmentant et beaucoup de relations se nouant durant le temps des études, ceci expliquerait peut-être cela.De toute façon, le phénomène est à relativiser dans la mesure où la part des jeunes vivant en couple ne cesse de diminuer. En effet, plus de la moitié des femmes de 20 à 24 ans vivaient en couple en 1975, contre seulement 25 % en 2019. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/26/20231 minute, 53 seconds
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Est-il légal de louer une « passoire thermique » ?

Certains logements sont qualifiés de "passoires thermiques". En règle générale, ils sont classés F ou G après la réalisation du diagnostic de performance énergétique (DPE), obligatoire pour la vente ou la location d'un bien. C'est dire qu'il est difficile de chauffer ces logements mal isolés, dans lesquels les fenêtres sont souvent équipées d'un simple vitrage et où aucune isolation efficace n'est prévue pour les combles ou d'autres parties de l'habitation. Les occupants de ces logements, étouffants en été et glaciaux en hiver, voient donc leur facture énergétique grimper. Ce chauffage intense est également source de pollution. Diverses aides, accordées par l'État, comme "MaPrimeRenov'", l'éco-prêt à taux zéro ou encore un taux de TVA réduit, permettent aux propriétaires de mieux isoler ces logements et d'améliorer leurs performances thermiques. Soucieux à la fois de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d'accroître le confort des logements, le gouvernement s'en prend d'abord à ces "passoires thermiques". Les mesures qui les visent sont progressives. En effet, tous ces logements ne sont pas concernés dans l'immédiat, mais dans un avenir proche. D'ores et déjà, cependant, les logements dont la consommation énergétique annuelle excède les 450 Kwh/m2 ne peuvent plus être mis en location, et ce depuis le 1er janvier dernier. Dans un second temps, ce sont les logements classés G au DPE qui, dès 2025, ne pourront plus être loués. Puis, en 2028, ce sera au tour des logements placés dans la catégorie F qui, eux non plus, ne pourront faire l'objet d'une location. Enfin, en 2034, les logements classés E entreront à leur tour dans le champ de cette interdiction. Leurs propriétaires ne pourront plus les proposer à la location. Grâce à l'audit thermique, qui deviendra obligatoire en avril prochain, tout acquéreur pourra savoir s'il s'apprête à acheter une "passoire thermique". Si c'est le cas, et s'il persiste dans sa décision d'achat, il aura donc un peu de temps devant lui pour rendre le logement propre à la location. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/23/20232 minutes, 19 seconds
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Est-il légal de louer une « passoire thermique » ?

Certains logements sont qualifiés de "passoires thermiques". En règle générale, ils sont classés F ou G après la réalisation du diagnostic de performance énergétique (DPE), obligatoire pour la vente ou la location d'un bien.C'est dire qu'il est difficile de chauffer ces logements mal isolés, dans lesquels les fenêtres sont souvent équipées d'un simple vitrage et où aucune isolation efficace n'est prévue pour les combles ou d'autres parties de l'habitation.Les occupants de ces logements, étouffants en été et glaciaux en hiver, voient donc leur facture énergétique grimper. Ce chauffage intense est également source de pollution.Diverses aides, accordées par l'État, comme "MaPrimeRenov'", l'éco-prêt à taux zéro ou encore un taux de TVA réduit, permettent aux propriétaires de mieux isoler ces logements et d'améliorer leurs performances thermiques.Soucieux à la fois de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d'accroître le confort des logements, le gouvernement s'en prend d'abord à ces "passoires thermiques".Les mesures qui les visent sont progressives. En effet, tous ces logements ne sont pas concernés dans l'immédiat, mais dans un avenir proche. D'ores et déjà, cependant, les logements dont la consommation énergétique annuelle excède les 450 Kwh/m2 ne peuvent plus être mis en location, et ce depuis le 1er janvier dernier.Dans un second temps, ce sont les logements classés G au DPE qui, dès 2025, ne pourront plus être loués. Puis, en 2028, ce sera au tour des logements placés dans la catégorie F qui, eux non plus, ne pourront faire l'objet d'une location.Enfin, en 2034, les logements classés E entreront à leur tour dans le champ de cette interdiction. Leurs propriétaires ne pourront plus les proposer à la location.Grâce à l'audit thermique, qui deviendra obligatoire en avril prochain, tout acquéreur pourra savoir s'il s'apprête à acheter une "passoire thermique". Si c'est le cas, et s'il persiste dans sa décision d'achat, il aura donc un peu de temps devant lui pour rendre le logement propre à la location. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/23/20231 minute, 49 seconds
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Pourquoi l'Europe mobilise-t-elle 3,75 milliards ?

Le poids de l'Europe dans l'économie mondiale, face aux États-Unis et à la Chine, dépend en partie de sa capacité à développer son secteur technologique. Et, pour donner de l'élan à ce domaine, il faut lui assurer un financement suffisant. Pour créer les startups les plus innovantes de ce qu'il est convenu d'appeler la "Tech" européenne, un nouveau dispositif a été adopté. Il a été annoncé, pour la première fois, en février 2022, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne. Il consiste en la création d'un fonds de fonds européen, appelé "Initiative champions technologiques européens", ou ICTE. Ce fonds est pourvu de la coquette somme de 3,75 milliards d'euros. Comme son nom le laisse supposer, un fonds de fonds est un fonds d'investissement dont la vocation est d'investir dans d'autres fonds d'investissement. Il doit lui-même investir dans des fonds de capital-risque, qui devront soutenir les futurs poids lourds de l'innovation technologique en Europe. Ces fonds permettent aux investisseurs de participer au capital d'entreprises dont les perspectives de croissance sont prometteuses. Ce fonds ICTE sera alimenté par deux sources. La première est représentée par les États, qui versent la somme la plus importante. Cinq pays, la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la Belgique, ont voulu participer à cette initiative. Par ailleurs, la Banque européenne d'investissement (BEI) complète, à hauteur de 500 millions d'euros, ce fonds de fonds destiné à donner un nouveau souffle à l'industrie technologique européenne. Avoir réussi à réunir près de 4 milliards d'euros pour favoriser l'éclosion de startups encore plus innovantes est déjà un beau résultat. Ceci étant, l'objectif de 5 milliards d'euros que s'étaient fixé les initiateurs de ce dispositif n'est pas atteint. Même si le financement annoncé n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes, la création de ce fonds de fonds devrait permettre de préserver l'autonomie des entreprises européennes, dans un secteur où l'interdépendance est souvent de règle. Elle peut également faciliter l'accès de ces entreprises à des technologies dont dépend en parie leur capacité d'innovation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20232 minutes, 22 seconds
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Pourquoi l'Europe mobilise-t-elle 3,75 milliards ?

Le poids de l'Europe dans l'économie mondiale, face aux États-Unis et à la Chine, dépend en partie de sa capacité à développer son secteur technologique. Et, pour donner de l'élan à ce domaine, il faut lui assurer un financement suffisant.Pour créer les startups les plus innovantes de ce qu'il est convenu d'appeler la "Tech" européenne, un nouveau dispositif a été adopté. Il a été annoncé, pour la première fois, en février 2022, dans le cadre de la présidence française de l'Union européenne.Il consiste en la création d'un fonds de fonds européen, appelé "Initiative champions technologiques européens", ou ICTE. Ce fonds est pourvu de la coquette somme de 3,75 milliards d'euros. Comme son nom le laisse supposer, un fonds de fonds est un fonds d'investissement dont la vocation est d'investir dans d'autres fonds d'investissement.Il doit lui-même investir dans des fonds de capital-risque, qui devront soutenir les futurs poids lourds de l'innovation technologique en Europe. Ces fonds permettent aux investisseurs de participer au capital d'entreprises dont les perspectives de croissance sont prometteuses.Ce fonds ICTE sera alimenté par deux sources. La première est représentée par les États, qui versent la somme la plus importante. Cinq pays, la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et la Belgique, ont voulu participer à cette initiative.Par ailleurs, la Banque européenne d'investissement (BEI) complète, à hauteur de 500 millions d'euros, ce fonds de fonds destiné à donner un nouveau souffle à l'industrie technologique européenne.Avoir réussi à réunir près de 4 milliards d'euros pour favoriser l'éclosion de startups encore plus innovantes est déjà un beau résultat. Ceci étant, l'objectif de 5 milliards d'euros que s'étaient fixé les initiateurs de ce dispositif n'est pas atteint.Même si le financement annoncé n'est pas tout à fait à la hauteur des attentes, la création de ce fonds de fonds devrait permettre de préserver l'autonomie des entreprises européennes, dans un secteur où l'interdépendance est souvent de règle. Elle peut également faciliter l'accès de ces entreprises à des technologies dont dépend en parie leur capacité d'innovation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/22/20231 minute, 52 seconds
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Pourquoi les légumes sont-ils de plus en plus importés ?

Dans l'ensemble, les Français mangent moins de fruits et de légumes. Et, quand ils en consomment, ils viennent de plus en plus de l'étranger. De fait, environ la moitié des fruits et légumes consommés en France sont importés. La part de l'importation est plus importante pour certains produits que pour d'autres. Ainsi, près de 75 % des produits alimentaires surgelés viennent de l'étranger. C'est un peu moins pour les conserves de fruits et de légumes, dont 43 % sont importés. Le taux d'autosuffisance, pour ce type de produits, ne cesse donc de se réduire. Dans ce secteur, en effet, le déficit commercial est passé de 58 millions d'euros en 2002 à 260 millions d'euros en 2022. En parallèle, la capacité à exporter s'est érodée, de 50 % pour les conserves depuis 2010, et de près de 15 % pour les produits surgelés. Si la production française de fruits et légumes peine à répondre à la demande, c'est d'abord en raison des perturbations climatiques. Ainsi la sécheresse qui s'est abattue sur la France en 2022 a-t-elle nui aux récoltes. Faisant baisser les rendements, elle a provoqué une diminution d'environ 16 % de la récolte de haricots verts, et de 8 % pour les petits pois. D'autres légumes encore, comme les épinards, ont du mal à résister à de tels pics de chaleur. De même, les restrictions d'eau et l'interdiction de certains pesticides, non remplacés par d'autres produits aussi efficaces, ont également pesé sur la production agricole. Il en résulte une diminution de la surface cultivée, et donc une baisse supplémentaire des récoltes. De leur côté, les entreprises de transformation, comme les conserveries, ont vu leurs frais de production augmenter, du fait de la hausse des coûts de l'énergie et de l'emballage. Dans ces conditions, ces entreprises ont plus de mal à résister à la concurrence de certains pays étrangers, qui, du fait notamment d'une main-d'œuvre moins chère, s'en sortent mieux. Ils peuvent aussi se targuer d'une meilleure productivité, grâce à des outils de production plus rentables et plus économes en énergie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20232 minutes, 23 seconds
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Pourquoi les légumes sont-ils de plus en plus importés ?

Dans l'ensemble, les Français mangent moins de fruits et de légumes. Et, quand ils en consomment, ils viennent de plus en plus de l'étranger.De fait, environ la moitié des fruits et légumes consommés en France sont importés. La part de l'importation est plus importante pour certains produits que pour d'autres. Ainsi, près de 75 % des produits alimentaires surgelés viennent de l'étranger.C'est un peu moins pour les conserves de fruits et de légumes, dont 43 % sont importés. Le taux d'autosuffisance, pour ce type de produits, ne cesse donc de se réduire. Dans ce secteur, en effet, le déficit commercial est passé de 58 millions d'euros en 2002 à 260 millions d'euros en 2022.En parallèle, la capacité à exporter s'est érodée, de 50 % pour les conserves depuis 2010, et de près de 15 % pour les produits surgelés.Si la production française de fruits et légumes peine à répondre à la demande, c'est d'abord en raison des perturbations climatiques. Ainsi la sécheresse qui s'est abattue sur la France en 2022 a-t-elle nui aux récoltes.Faisant baisser les rendements, elle a provoqué une diminution d'environ 16 % de la récolte de haricots verts, et de 8 % pour les petits pois. D'autres légumes encore, comme les épinards, ont du mal à résister à de tels pics de chaleur.De même, les restrictions d'eau et l'interdiction de certains pesticides, non remplacés par d'autres produits aussi efficaces, ont également pesé sur la production agricole. Il en résulte une diminution de la surface cultivée, et donc une baisse supplémentaire des récoltes.De leur côté, les entreprises de transformation, comme les conserveries, ont vu leurs frais de production augmenter, du fait de la hausse des coûts de l'énergie et de l'emballage.Dans ces conditions, ces entreprises ont plus de mal à résister à la concurrence de certains pays étrangers, qui, du fait notamment d'une main-d'œuvre moins chère, s'en sortent mieux. Ils peuvent aussi se targuer d'une meilleure productivité, grâce à des outils de production plus rentables et plus économes en énergie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/21/20231 minute, 53 seconds
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L'argent placé sur un Livret A dort-il ?

On le sait, le Livret A, dont le taux de rémunération vient d'augmenter, est l'un des placements préférés des Français. En décembre 2022, l'encours des quelque 55 millions de Livrets A était de plus de 375 milliards. On se doute bien que l'État ne va pas laisser dormir une telle somme. Plus de la moitié de l'argent versé sur les Livrets A, 59,5 % pour être exact, est confié à la Caisse des dépôts et consignations. Entre autres missions, cet établissement public doit protéger l'épargne des Français et financer le logement social. C'est pourquoi la Caisse des dépôts consacré plus de 160 milliards d'euros à soutenir ce secteur. Le reste de cette somme est utilisé pour investir dans des obligations d'État, qui sont des emprunts, ou des actions, et prêter de l'argent aux collectivités locales et aux entreprises. La seconde part de l'encours des Livrets A, soit 40,5 %, est confié aux banques. Ces établissements ne peuvent pas utiliser cet argent à leur guise. En effet, 80 % de cette somme doivent être consacrés à des prêts aux petites et moyennes entreprises (PME). 10 % doivent aller à des projets écologiques, sans que leur nature soit bien précisée. Ces sommes devaient précédemment financer des projets mettant en œuvre le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), qui a été supprimé en janvier 2020. 5% doivent encore financer des entreprises relevant de l'économie sociale et solidaire (ESS). Seul le reliquat de cet argent confié aux banques, soit 5 %, peut être utilisé par ces établissements comme il leur convient. Mais l'encours des Livrets A pourrait encore être employé d'une autre manière. En effet, les pouvoirs publics réfléchissent à la possibilité de faire financer, par ce moyen, une partie des EPR, ces réacteurs nucléaires de dernière génération. Les Français pourraient retirer sans crainte une bonne partie des sommes versées sur les Livrets A. En effet, l'argent consacré aux obligations d'État pourrait être récupéré très vite. Par contre, il ne serait pas possible de retirer, sur tous les Livrets, la totalité des sommes placées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/20/20232 minutes, 32 seconds
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L'argent placé sur un Livret A dort-il ?

On le sait, le Livret A, dont le taux de rémunération vient d'augmenter, est l'un des placements préférés des Français. En décembre 2022, l'encours des quelque 55 millions de Livrets A était de plus de 375 milliards.On se doute bien que l'État ne va pas laisser dormir une telle somme. Plus de la moitié de l'argent versé sur les Livrets A, 59,5 % pour être exact, est confié à la Caisse des dépôts et consignations.Entre autres missions, cet établissement public doit protéger l'épargne des Français et financer le logement social. C'est pourquoi la Caisse des dépôts consacré plus de 160 milliards d'euros à soutenir ce secteur.Le reste de cette somme est utilisé pour investir dans des obligations d'État, qui sont des emprunts, ou des actions, et prêter de l'argent aux collectivités locales et aux entreprises.La seconde part de l'encours des Livrets A, soit 40,5 %, est confié aux banques. Ces établissements ne peuvent pas utiliser cet argent à leur guise. En effet, 80 % de cette somme doivent être consacrés à des prêts aux petites et moyennes entreprises (PME).10 % doivent aller à des projets écologiques, sans que leur nature soit bien précisée. Ces sommes devaient précédemment financer des projets mettant en œuvre le crédit d'impôt pour la transition énergétique (CITE), qui a été supprimé en janvier 2020.5% doivent encore financer des entreprises relevant de l'économie sociale et solidaire (ESS). Seul le reliquat de cet argent confié aux banques, soit 5 %, peut être utilisé par ces établissements comme il leur convient.Mais l'encours des Livrets A pourrait encore être employé d'une autre manière. En effet, les pouvoirs publics réfléchissent à la possibilité de faire financer, par ce moyen, une partie des EPR, ces réacteurs nucléaires de dernière génération.Les Français pourraient retirer sans crainte une bonne partie des sommes versées sur les Livrets A. En effet, l'argent consacré aux obligations d'État pourrait être récupéré très vite. Par contre, il ne serait pas possible de retirer, sur tous les Livrets, la totalité des sommes placées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/20/20232 minutes, 2 seconds
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Comment Salto, le Netflix français, se porte-t-il ?

On le sait, les plateformes de streaming ont le vent en poupe. Elles sont devenues, avec le temps, la meilleure manière de voir ses films ou ses séries préférés. Certaines de ces plateformes, comme Netflix ou Disney+, sont plus utilisées que d'autres. C'est pourquoi certains responsables de l'audiovisuel français ont voulu créer une plateforme qui puisse les concurrencer. C'est ainsi que "Salto" est née, en juin 2018, de la collaboration entre les chaînes TF1 et M6 et la société nationale de programmes France Télévision. Mais, du fait de démarches relatives à l'obtention de certaines autorisations et de l'épidémie de Covid, la mise en route réelle n'a eu lieu qu'en octobre 2020. Dès lors, la plateforme, souvent surnommée le "Netflix français", offre à ses abonnés un grand choix d'émissions et de séries, qu'ils peuvent regarder en avant-première ou en replay. Au départ, les créateurs de cette plateforme de streaming française étaient confiants. La présidente de France Télévision estimait, au moment de la création de Salto, que la plateforme devrait trouver sa place dans un marché pourtant très concurrentiel. Et, fin 2022, la barre du million d'abonnés était près d'être franchie. Mais ça n'a pas suffi et les pertes ont commencé à s'accumuler. Au point que le déficit de la plateforme atteint aujourd'hui 80 millions d'euros. Et, de fait, Salto peine à convaincre, n'attirant guère que 800.000 abonnés. Ce qui n'est pas suffisant pour assurer sa rentabilité. Si les spectateurs s'abonnent peu à Salto, c'est notamment parce qu'ils trouvent souvent les mêmes programmes sur les plateformes de streaming de chaînes comme TF1 ou M6. Ce sont d'ailleurs les mêmes chaînes qui, confrontées à cette situation, ont jeté l'éponge les premières. Et, à son tour, France Télévision vient d'annoncer qu'elle se retirait de la plateforme. Ses salariés sont d'autant plus inquiets que, pour l'heure, une seule société semble intéressée par une éventuelle reprise. En cas de dissolution de la plateforme Salto, les responsables De France Télévision, de TF1 et de M6 se sont engagés à trouver des solutions pour assurer le réemploi de ses salariés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/19/20232 minutes, 18 seconds
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Comment Salto, le Netflix français, se porte-t-il ?

On le sait, les plateformes de streaming ont le vent en poupe. Elles sont devenues, avec le temps, la meilleure manière de voir ses films ou ses séries préférés.Certaines de ces plateformes, comme Netflix ou Disney+, sont plus utilisées que d'autres. C'est pourquoi certains responsables de l'audiovisuel français ont voulu créer une plateforme qui puisse les concurrencer.C'est ainsi que "Salto" est née, en juin 2018, de la collaboration entre les chaînes TF1 et M6 et la société nationale de programmes France Télévision. Mais, du fait de démarches relatives à l'obtention de certaines autorisations et de l'épidémie de Covid, la mise en route réelle n'a eu lieu qu'en octobre 2020.Dès lors, la plateforme, souvent surnommée le "Netflix français", offre à ses abonnés un grand choix d'émissions et de séries, qu'ils peuvent regarder en avant-première ou en replay.Au départ, les créateurs de cette plateforme de streaming française étaient confiants. La présidente de France Télévision estimait, au moment de la création de Salto, que la plateforme devrait trouver sa place dans un marché pourtant très concurrentiel.Et, fin 2022, la barre du million d'abonnés était près d'être franchie. Mais ça n'a pas suffi et les pertes ont commencé à s'accumuler. Au point que le déficit de la plateforme atteint aujourd'hui 80 millions d'euros.Et, de fait, Salto peine à convaincre, n'attirant guère que 800.000 abonnés. Ce qui n'est pas suffisant pour assurer sa rentabilité. Si les spectateurs s'abonnent peu à Salto, c'est notamment parce qu'ils trouvent souvent les mêmes programmes sur les plateformes de streaming de chaînes comme TF1 ou M6.Ce sont d'ailleurs les mêmes chaînes qui, confrontées à cette situation, ont jeté l'éponge les premières. Et, à son tour, France Télévision vient d'annoncer qu'elle se retirait de la plateforme.Ses salariés sont d'autant plus inquiets que, pour l'heure, une seule société semble intéressée par une éventuelle reprise. En cas de dissolution de la plateforme Salto, les responsables De France Télévision, de TF1 et de M6 se sont engagés à trouver des solutions pour assurer le réemploi de ses salariés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/19/20231 minute, 48 seconds
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Quels sont les ménages surendettés ?

Après avoir légèrement augmenté en 2021, le nombre de dossiers de surendettement a diminué de manière notable en 2022. En effet, la banque de France en a traité un peu plus de 113.000, ce qui représente une baisse de 7 % par rapport à 2021 et même de 51 % par rapport à 2014. Le contexte économique n'est pas seulement marqué par l'inflation, mais aussi par la baisse du chômage, qui peut expliquer en partie cette baisse relative du surendettement. Par ailleurs, des lois se sont succédé, depuis 1989, pour encadrer les procédures liées au surendettement, limiter certaines pratiques, au niveau des prêts, et mieux informer les consommateurs sur leurs droits et les précautions à prendre avant de solliciter un emprunt. La Banque de France fait régulièrement état du profil des personnes surendettées. Elles sont plus nombreuses parmi les actifs de 25 à 64 ans et plus encore chez les personnes de 35 à 54 ans. Parmi les gens les plus touchés par ce phénomène figurent, au premier chef, les personnes seules. En effet, les familles monoparentales représentent 21 % des dossiers de surendettement. Et ces personnes seules sont très souvent des femmes. En effet, celles-ci sont très touchées par le surendettement. En effet, les personnes surendettées sont, pour 55 % d'entre elles, des femmes. On ne s'étonnera pas que ce surendettement soit d'abord dû à la faiblesse des ressources des personnes concernées. De fait, 61 % des personnes surendettées se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté, fixé actuellement à 1.128 euros par mois. Et 70 % des femmes à la tête d'un foyer monoparental se situent même en deçà de ce seuil. La situation est d'autant plus préoccupante que la moitié des ménages surendettés dispose de revenus à peine suffisants pour satisfaire à leurs besoins essentiels. Ils ne peuvent donc honorer des dettes qui, pour environ le tiers des ménages, sont comprises entre 7.000 et 18.000 euros. Il est à noter, enfin, que les principales régions touchées par le surendettement sont les Hauts-de-France et le Centre-Val de Loire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/16/20232 minutes, 24 seconds
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Quels sont les ménages surendettés ?

Après avoir légèrement augmenté en 2021, le nombre de dossiers de surendettement a diminué de manière notable en 2022. En effet, la banque de France en a traité un peu plus de 113.000, ce qui représente une baisse de 7 % par rapport à 2021 et même de 51 % par rapport à 2014.Le contexte économique n'est pas seulement marqué par l'inflation, mais aussi par la baisse du chômage, qui peut expliquer en partie cette baisse relative du surendettement.Par ailleurs, des lois se sont succédé, depuis 1989, pour encadrer les procédures liées au surendettement, limiter certaines pratiques, au niveau des prêts, et mieux informer les consommateurs sur leurs droits et les précautions à prendre avant de solliciter un emprunt.La Banque de France fait régulièrement état du profil des personnes surendettées. Elles sont plus nombreuses parmi les actifs de 25 à 64 ans et plus encore chez les personnes de 35 à 54 ans.Parmi les gens les plus touchés par ce phénomène figurent, au premier chef, les personnes seules. En effet, les familles monoparentales représentent 21 % des dossiers de surendettement.Et ces personnes seules sont très souvent des femmes. En effet, celles-ci sont très touchées par le surendettement. En effet, les personnes surendettées sont, pour 55 % d'entre elles, des femmes.On ne s'étonnera pas que ce surendettement soit d'abord dû à la faiblesse des ressources des personnes concernées. De fait, 61 % des personnes surendettées se trouvent au-dessous du seuil de pauvreté, fixé actuellement à 1.128 euros par mois.Et 70 % des femmes à la tête d'un foyer monoparental se situent même en deçà de ce seuil. La situation est d'autant plus préoccupante que la moitié des ménages surendettés dispose de revenus à peine suffisants pour satisfaire à leurs besoins essentiels.Ils ne peuvent donc honorer des dettes qui, pour environ le tiers des ménages, sont comprises entre 7.000 et 18.000 euros. Il est à noter, enfin, que les principales régions touchées par le surendettement sont les Hauts-de-France et le Centre-Val de Loire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/16/20231 minute, 54 seconds
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Pourquoi le gouvernement veut-il doubler le nombre de pompes à chaleur géothermique ?

Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, le gouvernement cherche à développer des modes de chauffage écologiques. C'est notamment le cas de la pompe à chaleur. En effet, il s'agit d'un équipement de chauffage fonctionnant grâce à la géothermie. Ce sont donc les eaux très chaudes des nappes situées sous la terre qui alimentent les pompes à chaleur. Il s'agit d'une énergie renouvelable et qui permet, selon les estimations des experts, de diminuer d'environ 90 % les émissions de CO2 du logement chauffé de cette manière. Les Français utiliseraient actuellement environ 200.000 pompes à chaleur géothermiques. Mais il ne s'en vendrait que 3.000 par an. Ce que les pouvoirs publics jugent insuffisant. Ils veulent donc d'abord accroître l'offre. En effet, le gouvernement veut augmenter de 40 % le nombre d'installations géothermiques d'ici 2030. Mais il compte aussi doubler, à l'horizon 2025, le nombre de pompes à chaleur possédées par les Français. C'est dans ce but qu'il a décidé d'augmenter le montant de l'aide destinée à encourager l'achat d'une pompe à chaleur géothermique. Jusque là, cette aide dépendait des ressources de l'intéressé. Les ménages les plus modestes recevaient une aide de 4.000 euros, les autres devant se contenter de 2.500 euros. Désormais, tous les possesseurs de pompes à chaleur se verront accorder une aide de 5.000 euros. Elle est donc octroyée sans conditions de ressources. Comme ce "coup de pouce" au montant accru pourra s'ajouter à d'autres dispositifs de soutien, une personne s'équipant d'une pompe à chaleur pourra bénéficier, au total, d'une aide pouvant aller jusqu'à 16.000 euros. Et ce n'est pas trop pour faire installer ce mode de chauffage chez soi. En effet, une pompe à chaleur géothermique coûte très cher. Selon certains calculs, le coût d'installation moyen s'élèverait en effet à environ 18.000 euros. Mais, en fonction du type d'installation, de l'ampleur des travaux à prévoir, et notamment des forages à effectuer dans le sol, le coût total d'une pompe à chaleur géothermique peut largement dépasser les 20.000 euros. La revalorisation de cette aide est donc loin d'être superflue. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20232 minutes, 27 seconds
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Pourquoi le gouvernement veut-il doubler le nombre de pompes à chaleur géothermique ?

Dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, le gouvernement cherche à développer des modes de chauffage écologiques. C'est notamment le cas de la pompe à chaleur.En effet, il s'agit d'un équipement de chauffage fonctionnant grâce à la géothermie. Ce sont donc les eaux très chaudes des nappes situées sous la terre qui alimentent les pompes à chaleur.Il s'agit d'une énergie renouvelable et qui permet, selon les estimations des experts, de diminuer d'environ 90 % les émissions de CO2 du logement chauffé de cette manière.Les Français utiliseraient actuellement environ 200.000 pompes à chaleur géothermiques. Mais il ne s'en vendrait que 3.000 par an. Ce que les pouvoirs publics jugent insuffisant.Ils veulent donc d'abord accroître l'offre. En effet, le gouvernement veut augmenter de 40 % le nombre d'installations géothermiques d'ici 2030. Mais il compte aussi doubler, à l'horizon 2025, le nombre de pompes à chaleur possédées par les Français.C'est dans ce but qu'il a décidé d'augmenter le montant de l'aide destinée à encourager l'achat d'une pompe à chaleur géothermique. Jusque là, cette aide dépendait des ressources de l'intéressé. Les ménages les plus modestes recevaient une aide de 4.000 euros, les autres devant se contenter de 2.500 euros.Désormais, tous les possesseurs de pompes à chaleur se verront accorder une aide de 5.000 euros. Elle est donc octroyée sans conditions de ressources. Comme ce "coup de pouce" au montant accru pourra s'ajouter à d'autres dispositifs de soutien, une personne s'équipant d'une pompe à chaleur pourra bénéficier, au total, d'une aide pouvant aller jusqu'à 16.000 euros.Et ce n'est pas trop pour faire installer ce mode de chauffage chez soi. En effet, une pompe à chaleur géothermique coûte très cher. Selon certains calculs, le coût d'installation moyen s'élèverait en effet à environ 18.000 euros.Mais, en fonction du type d'installation, de l'ampleur des travaux à prévoir, et notamment des forages à effectuer dans le sol, le coût total d'une pompe à chaleur géothermique peut largement dépasser les 20.000 euros. La revalorisation de cette aide est donc loin d'être superflue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/15/20231 minute, 57 seconds
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A quoi sert le taux de l'usure ?

Les emprunteurs à la recherche d'un prêt entendent souvent parler du taux de l'usure. Mais de quoi s'agit-il au juste ? Ce taux de l'usure est le taux maximum légal que sont autorisés à pratiqués les établissements prêteurs quand ils consentent un prêt. Son but est donc de protéger l'emprunteur contre des taux trop élevés. En permettant d'emprunter de l'argent à des conditions raisonnables, le taux de l'usure permet donc, de manière plus générale, de soutenir l'économie française. Ce taux est fixé par la Banque de France, en principe tous les trimestres. Cependant, du fait de la remontée actuelle des taux d'intérêt, due notamment à la reprise de l'inflation, le taux de l'usure sera fixé sur une base mensuelle entre le 1er février et le 1er juillet 2023. Ce taux de l'usure s'applique à l'ensemble des prêts, aux crédits immobiliers comme aux prêts à la consommation. On devrait d'ailleurs parler de taux de l'usure au pluriel, car il en existe plusieurs. Le taux de l'usure se présente sous la forme d'un taux d'intérêt annuel effectif global, ou TAEG. Il faut rappeler que le TAEG comprend l'ensemble des coûts supportés par l'emprunteur, puisqu'on y trouve notamment, outre le taux d'intérêt nominal, les frais de dossier et d'assurance. Pour calculer le taux de l'usure, la Banque de France se fait communiquer les TAEG moyens pratiqués par les banques au cours de la période considérée. Puis, sur cette base, la Banque de France établit le TAEG moyen, auquel elle ajoute un tiers. Le taux de l'usure ainsi fixé dépend cependant du type de prêt sollicité, ainsi que du montant emprunté et de la durée du crédit. C'est ainsi que pour un prêt à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus, le TAEG moyen pratiqué par les établissements prêteurs au quatrième trimestre 2022 a été fixé à 2,68 % par la Banque de France. Sur cette base, la Banque de France a établi le taux de l'usure correspondant à 3,57 %. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20232 minutes, 14 seconds
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A quoi sert le taux de l'usure ?

Les emprunteurs à la recherche d'un prêt entendent souvent parler du taux de l'usure. Mais de quoi s'agit-il au juste ?Ce taux de l'usure est le taux maximum légal que sont autorisés à pratiqués les établissements prêteurs quand ils consentent un prêt. Son but est donc de protéger l'emprunteur contre des taux trop élevés. En permettant d'emprunter de l'argent à des conditions raisonnables, le taux de l'usure permet donc, de manière plus générale, de soutenir l'économie française.Ce taux est fixé par la Banque de France, en principe tous les trimestres. Cependant, du fait de la remontée actuelle des taux d'intérêt, due notamment à la reprise de l'inflation, le taux de l'usure sera fixé sur une base mensuelle entre le 1er février et le 1er juillet 2023.Ce taux de l'usure s'applique à l'ensemble des prêts, aux crédits immobiliers comme aux prêts à la consommation. On devrait d'ailleurs parler de taux de l'usure au pluriel, car il en existe plusieurs.Le taux de l'usure se présente sous la forme d'un taux d'intérêt annuel effectif global, ou TAEG. Il faut rappeler que le TAEG comprend l'ensemble des coûts supportés par l'emprunteur, puisqu'on y trouve notamment, outre le taux d'intérêt nominal, les frais de dossier et d'assurance.Pour calculer le taux de l'usure, la Banque de France se fait communiquer les TAEG moyens pratiqués par les banques au cours de la période considérée. Puis, sur cette base, la Banque de France établit le TAEG moyen, auquel elle ajoute un tiers.Le taux de l'usure ainsi fixé dépend cependant du type de prêt sollicité, ainsi que du montant emprunté et de la durée du crédit.C'est ainsi que pour un prêt à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus, le TAEG moyen pratiqué par les établissements prêteurs au quatrième trimestre 2022 a été fixé à 2,68 % par la Banque de France. Sur cette base, la Banque de France a établi le taux de l'usure correspondant à 3,57 %. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/14/20231 minute, 44 seconds
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Pourquoi baisser la TVA n'augmenterait pas le pouvoir d'achat ?

Les prix continuent à augmenter en France à un rythme rapide. C'est ce que montrent les derniers chiffres de l'inflation, qui s'est établie à 6 % sur un an en janvier 2023. La poursuite de ce phénomène ne peut que grever le pouvoir d'achat des Français, et plus encore celui des ménages modestes. Dans un tel contexte, les suggestions, pour les aider à maintenir leur niveau de vie, ne manquent pas. On a ainsi proposé de baisser la TVA sur les produits alimentaires. Il faut rappeler que cette taxe, qui est l'impôt le plus lucratif pour l'État, représentait 17 % des prélèvements obligatoires en 2021. Une telle baisse entraînerait donc un manque à gagner notable pour les pouvoirs publics. Ce n'est pourtant pas cet argument qu'a retenu la Cour des Comptes dans un récent rapport. Elle y indique que la baisse de la TVA sur les produits alimentaires ne lui paraît pas de nature à soutenir le pouvoir d'achat des ménages, ni d'ailleurs à apporter une aide ciblée aux ménages les plus modestes. En effet, une telle mesure lui paraît inefficace. Et les sages de la rue Cambon prennent un exemple. D'après leurs calculs, la baisse de la TVA à 10% sur le gaz et l'électricité aurait trois fois moins d'effet sur le pouvoir d'achat que le maintien du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie. Même la suppression de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité n'améliorerait pas de manière sensible le niveau de vie des ménages. En effet, cette mesure n'entraînerait qu'une hausse de 1,5 % du pouvoir d'achat des ménages les plus modestes, alors qu'il augmenterait de 2,5 % avec le versement d'une aide de 250 euros. Pour la Cour des Comptes, on le voit, le versement d'aides ponctuelles, comme le chèque énergie, et le maintien du bouclier tarifaire sur le prix de l'énergie, sont plus susceptibles de soutenir le pouvoir d'achat des ménages que la baisse de la TVA sur les produits alimentaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/13/20232 minutes, 17 seconds
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Pourquoi baisser la TVA n'augmenterait pas le pouvoir d'achat ?

Les prix continuent à augmenter en France à un rythme rapide. C'est ce que montrent les derniers chiffres de l'inflation, qui s'est établie à 6 % sur un an en janvier 2023.La poursuite de ce phénomène ne peut que grever le pouvoir d'achat des Français, et plus encore celui des ménages modestes. Dans un tel contexte, les suggestions, pour les aider à maintenir leur niveau de vie, ne manquent pas.On a ainsi proposé de baisser la TVA sur les produits alimentaires. Il faut rappeler que cette taxe, qui est l'impôt le plus lucratif pour l'État, représentait 17 % des prélèvements obligatoires en 2021. Une telle baisse entraînerait donc un manque à gagner notable pour les pouvoirs publics.Ce n'est pourtant pas cet argument qu'a retenu la Cour des Comptes dans un récent rapport. Elle y indique que la baisse de la TVA sur les produits alimentaires ne lui paraît pas de nature à soutenir le pouvoir d'achat des ménages, ni d'ailleurs à apporter une aide ciblée aux ménages les plus modestes.En effet, une telle mesure lui paraît inefficace. Et les sages de la rue Cambon prennent un exemple. D'après leurs calculs, la baisse de la TVA à 10% sur le gaz et l'électricité aurait trois fois moins d'effet sur le pouvoir d'achat que le maintien du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie.Même la suppression de la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité n'améliorerait pas de manière sensible le niveau de vie des ménages. En effet, cette mesure n'entraînerait qu'une hausse de 1,5 % du pouvoir d'achat des ménages les plus modestes, alors qu'il augmenterait de 2,5 % avec le versement d'une aide de 250 euros.Pour la Cour des Comptes, on le voit, le versement d'aides ponctuelles, comme le chèque énergie, et le maintien du bouclier tarifaire sur le prix de l'énergie, sont plus susceptibles de soutenir le pouvoir d'achat des ménages que la baisse de la TVA sur les produits alimentaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/13/20231 minute, 47 seconds
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Pourquoi les tarifs vont-ils augmenter aux péages ?

Rien ne semble échapper à la logique de l'inflation. Après les prix du carburant, de l'énergie, des loyers ou des produits alimentaires, c'est au tour des péages d'autoroutes de voir leurs tarifs augmenter. Et la hausse n'est pas symbolique. En tous cas, elle est nettement plus forte que les années précédentes. En effet, l'augmentation devrait être, cette année, de 4,75 % en moyenne, contre 2 % en 2022 et 0,44 % l'année précédente. Pour justifier cette hausse, les sociétés d'autoroutes rappellent d'abord qu'elle reste inférieure à l'inflation. Elles soulignent également que le phénomène ne les a pas plus épargnées que les autres secteurs de l'économie. En effet, l'inflation a provoqué une augmentation des coûts salariaux et des frais d'exploitation supportées par les gestionnaires d'autoroutes. Ils ont également dû réviser à la hausse leurs prévisions d'investissements. De son côté, la société d'autoroutes Vinci se défend aussi en rappelant qu'elle s'efforce de moduler ses tarifs en fonction du type de trajet effectué. De fait, elle annonce que 70 % des trajets de moins de 30 kilomètres ne seront pas concernés par cette augmentation. Ce sera aussi le cas pour la moitié des trajets de moins de 50 kilomètres. Enfin, les usagers empruntant certains itinéraires de détournement ne devraient pas voir non plus leur facture s'alourdir. Enfin, les habitués du télépéage auront droit, durant un an, à une réduction supplémentaire sur leur abonnement. En effet, elle devrait passer de 30 à 40 %. Ces gestes commerciaux ne semblent cependant pas suffisants, ni aux yeux des usagers ni à ceux de certains observateurs. Si le gouvernement souligne que, en période de transition écologique, il semble normal de demander un effort supplémentaire aux automobilistes, certains experts insistent plutôt sur les bénéfices engrangés par les sociétés concessionnaires. Ils se monteraient en effet à près de 4 milliards d'euros pour l'année 2021. Par ailleurs, un récent rapport de l'Inspection générale des Finances, daté de 2021, émettait déjà des doutes sur la légitimité des hausses de tarifs de ces dernières années. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/12/20232 minutes, 24 seconds
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Pourquoi les tarifs vont-ils augmenter aux péages ?

Rien ne semble échapper à la logique de l'inflation. Après les prix du carburant, de l'énergie, des loyers ou des produits alimentaires, c'est au tour des péages d'autoroutes de voir leurs tarifs augmenter.Et la hausse n'est pas symbolique. En tous cas, elle est nettement plus forte que les années précédentes. En effet, l'augmentation devrait être, cette année, de 4,75 % en moyenne, contre 2 % en 2022 et 0,44 % l'année précédente.Pour justifier cette hausse, les sociétés d'autoroutes rappellent d'abord qu'elle reste inférieure à l'inflation. Elles soulignent également que le phénomène ne les a pas plus épargnées que les autres secteurs de l'économie.En effet, l'inflation a provoqué une augmentation des coûts salariaux et des frais d'exploitation supportées par les gestionnaires d'autoroutes. Ils ont également dû réviser à la hausse leurs prévisions d'investissements.De son côté, la société d'autoroutes Vinci se défend aussi en rappelant qu'elle s'efforce de moduler ses tarifs en fonction du type de trajet effectué. De fait, elle annonce que 70 % des trajets de moins de 30 kilomètres ne seront pas concernés par cette augmentation.Ce sera aussi le cas pour la moitié des trajets de moins de 50 kilomètres. Enfin, les usagers empruntant certains itinéraires de détournement ne devraient pas voir non plus leur facture s'alourdir.Enfin, les habitués du télépéage auront droit, durant un an, à une réduction supplémentaire sur leur abonnement. En effet, elle devrait passer de 30 à 40 %.Ces gestes commerciaux ne semblent cependant pas suffisants, ni aux yeux des usagers ni à ceux de certains observateurs. Si le gouvernement souligne que, en période de transition écologique, il semble normal de demander un effort supplémentaire aux automobilistes, certains experts insistent plutôt sur les bénéfices engrangés par les sociétés concessionnaires.Ils se monteraient en effet à près de 4 milliards d'euros pour l'année 2021. Par ailleurs, un récent rapport de l'Inspection générale des Finances, daté de 2021, émettait déjà des doutes sur la légitimité des hausses de tarifs de ces dernières années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/12/20231 minute, 54 seconds
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Quelle est la réforme du travail envisagée en Corée du sud ?

L'opposition à l'actuel projet de réforme des retraites le montre bien : les Français n'ont pas envie de travailler davantage. C'est d'ailleurs la tendance constatée dans plusieurs pays d'Europe, où la semaine de 4 jours est envisagée. Mais il n'en va pas de même dans les pays asiatiques, où le travail tient encore une place bien plus importante que les loisirs. C'est dans ce contexte que le gouvernement sud-coréen vient d'annoncer sa volonté d'augmenter la durée de la semaine de travail. Compte tenu de la relative pénurie de main-d'œuvre, les autorités ne voient pas d'autre solution pour soutenir l'essor économique soutenu que connaît le pays, En Corée du Sud, la semaine de travail est organisée de manière assez souple. Les Coréens doivent en effet travailler 40 heures, qui est la durée obligatoire de la semaine de travail. Mais, depuis 2018, ils peuvent y ajouter jusqu'à 12 heures supplémentaires. Ce qui porte la durée maximale de travail à 52 heures par semaine. Et, de fait, certains Coréens ne manquent pas d'utiliser leur lot d'heures supplémentaires, puisque, d'après des chiffres de l'OCDE, 18 % d'entre eux travaillaient déjà plus de 50 heures par semaine en 2021. Le gouvernement avait fixé ce seuil de 52 heures pour éviter que les Coréens ne soient exploités au travail. Ce qui ne l'empêche pourtant pas de revoir cette limite à la hausse. En effet, si le projet est adopté, les Coréens pourront travailler jusqu'à 69 heures par semaine. Et ce toujours sur la base d'une durée légale de 40 heures par semaine, à laquelle se rajoutent désormais 29 heures supplémentaires. Mais le gouvernement prévoit tout de même une compensation. En période de faible activité, les travailleurs pourront transformer des heures supplémentaires devenues inutiles en jours de congé. Ce qui permettrait peut-être aux Coréens, qui n'ont droit qu'entre 15 et 25 jours de congés par an, de prendre davantage de vacances. Sans surprise, cette réforme est soutenue par le patronat et plutôt critiquée par les syndicats. Par certaines associations aussi, qui la jugent incompatible avec la vie de famille. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/9/20232 minutes, 23 seconds
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Quelle est la réforme du travail envisagée en Corée du sud ?

L'opposition à l'actuel projet de réforme des retraites le montre bien : les Français n'ont pas envie de travailler davantage. C'est d'ailleurs la tendance constatée dans plusieurs pays d'Europe, où la semaine de 4 jours est envisagée.Mais il n'en va pas de même dans les pays asiatiques, où le travail tient encore une place bien plus importante que les loisirs.C'est dans ce contexte que le gouvernement sud-coréen vient d'annoncer sa volonté d'augmenter la durée de la semaine de travail. Compte tenu de la relative pénurie de main-d'œuvre, les autorités ne voient pas d'autre solution pour soutenir l'essor économique soutenu que connaît le pays,En Corée du Sud, la semaine de travail est organisée de manière assez souple. Les Coréens doivent en effet travailler 40 heures, qui est la durée obligatoire de la semaine de travail.Mais, depuis 2018, ils peuvent y ajouter jusqu'à 12 heures supplémentaires. Ce qui porte la durée maximale de travail à 52 heures par semaine. Et, de fait, certains Coréens ne manquent pas d'utiliser leur lot d'heures supplémentaires, puisque, d'après des chiffres de l'OCDE, 18 % d'entre eux travaillaient déjà plus de 50 heures par semaine en 2021.Le gouvernement avait fixé ce seuil de 52 heures pour éviter que les Coréens ne soient exploités au travail. Ce qui ne l'empêche pourtant pas de revoir cette limite à la hausse. En effet, si le projet est adopté, les Coréens pourront travailler jusqu'à 69 heures par semaine.Et ce toujours sur la base d'une durée légale de 40 heures par semaine, à laquelle se rajoutent désormais 29 heures supplémentaires.Mais le gouvernement prévoit tout de même une compensation. En période de faible activité, les travailleurs pourront transformer des heures supplémentaires devenues inutiles en jours de congé.Ce qui permettrait peut-être aux Coréens, qui n'ont droit qu'entre 15 et 25 jours de congés par an, de prendre davantage de vacances. Sans surprise, cette réforme est soutenue par le patronat et plutôt critiquée par les syndicats. Par certaines associations aussi, qui la jugent incompatible avec la vie de famille. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/9/20231 minute, 53 seconds
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Qu'est-ce que le panier inflation ?

L'inflation, à 6 % sur un an en décembre 2022, progresse encore légèrement en ce début d'année 2023. Cette hausse des prix touche tous les domaines, le carburant et l'énergie notamment, mais aussi les prix des produits alimentaires. Pour limiter cette poussée inflationniste, le gouvernement a pris diverses mesures, dont l'instauration d'un bouclier tarifaire, qui tend à ralentir l'augmentation des tarifs réglementés de l'énergie. Mais les Français sont également très sensibles à l'évolution des prix dans le secteur alimentaire, qui impacte directement leur budget quotidien. C'est pour répondre à cette inquiétude que la ministre du Commerce annonce la mise en place d'un "panier anti-inflation". Cette mesure serait mise en place au mois de mars prochain, et pour une durée de trois mois, dans les principales enseignes de la grande distribution. Les clients de ces supermarchés s'y verraient proposer une cinquantaine de produits, à des prix attractifs. Au départ, seulement une vingtaine de produits devaient composer ce panier. La ministre a donc décidé d'en étoffer le contenu. Les clients devraient trouver, dans ce panier, des produits du quotidien, comme des produits laitiers ou de la viande. Des produits d'hygiène en feraient également partie. La Ministre s'est dite attentive à la qualité de ce qui est proposé. Ainsi, le panier ne devrait pas seulement comprendre des produits de base, comme des pâtes ou de la farine, mais aussi des produits frais et bio. C'est à chaque magasin de fixer la composition de ce panier anti-inflation. Mais les pouvoirs publics espèrent que les enseignes pourront s'entendre pour harmoniser leurs propositions et proposer des paniers à la composition à peu près semblable. Le gouvernement ne peut pas obliger les enseignes de la grande distribution à adopter une telle mesure. Il doit en effet respecter le droit à la concurrence. Il compte donc sur la coopération des enseignes. Enfin, les pouvoirs publics ne veulent pas léser les fournisseurs. En effet, cette opération ne doit pas conduite à réduire les marges, déjà très étroites, des agriculteurs. C'est donc surtout aux enseignes de faire un effort. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20232 minutes, 27 seconds
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Qu'est-ce que le panier inflation ?

L'inflation, à 6 % sur un an en décembre 2022, progresse encore légèrement en ce début d'année 2023. Cette hausse des prix touche tous les domaines, le carburant et l'énergie notamment, mais aussi les prix des produits alimentaires.Pour limiter cette poussée inflationniste, le gouvernement a pris diverses mesures, dont l'instauration d'un bouclier tarifaire, qui tend à ralentir l'augmentation des tarifs réglementés de l'énergie.Mais les Français sont également très sensibles à l'évolution des prix dans le secteur alimentaire, qui impacte directement leur budget quotidien. C'est pour répondre à cette inquiétude que la ministre du Commerce annonce la mise en place d'un "panier anti-inflation".Cette mesure serait mise en place au mois de mars prochain, et pour une durée de trois mois, dans les principales enseignes de la grande distribution.Les clients de ces supermarchés s'y verraient proposer une cinquantaine de produits, à des prix attractifs. Au départ, seulement une vingtaine de produits devaient composer ce panier. La ministre a donc décidé d'en étoffer le contenu.Les clients devraient trouver, dans ce panier, des produits du quotidien, comme des produits laitiers ou de la viande. Des produits d'hygiène en feraient également partie.La Ministre s'est dite attentive à la qualité de ce qui est proposé. Ainsi, le panier ne devrait pas seulement comprendre des produits de base, comme des pâtes ou de la farine, mais aussi des produits frais et bio.C'est à chaque magasin de fixer la composition de ce panier anti-inflation. Mais les pouvoirs publics espèrent que les enseignes pourront s'entendre pour harmoniser leurs propositions et proposer des paniers à la composition à peu près semblable.Le gouvernement ne peut pas obliger les enseignes de la grande distribution à adopter une telle mesure. Il doit en effet respecter le droit à la concurrence. Il compte donc sur la coopération des enseignes.Enfin, les pouvoirs publics ne veulent pas léser les fournisseurs. En effet, cette opération ne doit pas conduite à réduire les marges, déjà très étroites, des agriculteurs. C'est donc surtout aux enseignes de faire un effort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/8/20231 minute, 57 seconds
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Le Dry January a-t-il eu un impact économique ?

Inciter les consommateurs à boire moins d'alcool demeure l'un des principaux enjeux de santé publique. Pour répondre à cet objectif, des campagnes de santé sont organisées de manière régulière. Elles sont lancées à l'initiative des pouvoirs publics ou, comme c'est le cas pour le "Dry january", par certaines associations. Venue du Royaume-Uni, où elle a eu lieu pour la première fois en 2013, cette opération propose aux buveurs de s'abstenir d'alcool durant tout le mois de janvier. Une campagne du même ordre est organisée en France au début de l'année 2020. Mais l'épidémie de Covid est venue en perturber le déroulement durant les deux années suivantes. Il n'existe pas, de ce fait, d'étude d'ensemble sur l'impact économique du "Dry january". Il pourrait n'être pas négligeable, dans la mesure où, d'après une récente enquête, 60 % des Français disent connaître cette initiative, 10 % annonçant même leur intention de ne pas boire d'alcool en janvier. Et, de fait, certains bars affichent des pertes de recettes, d'une ampleur différente selon les établissements. Ainsi, le chiffre d'affaires a pu baisser de 10 à 30 % selon les endroits. Mais tout dépend de la nature de l'établissement. Ainsi, dans les bars fréquentés par les étudiants, les recettes sont excellentes en janvier, car c'est le mois où les étudiants rentrent de vacances et retrouvent leurs cafés favoris. De même, dans les bars où se retrouvent les gens après le travail, certains se laisseraient parfois tenter, malgré leurs bonnes résolutions, par un verre d'alcool. D'autres éléments, d'ailleurs, tendent à minimiser l'impact économique du "Dry january". Après la période des fêtes, où l'alcool coule parfois à flots, janvier est le mois des bonnes résolutions, où l'on décide souvent de se montrer plus sobre. Par conséquent, la consommation d'alcool étant déjà modérée à ce moment de l'année, cette campagne ne changerait pas grand chose. Par ailleurs, les consommateurs remplaçant la bière par des sodas, par exemple, paieraient une addition presque aussi élevée. Quoi qu'il en soit, les professionnels comptent sur le mois de février pour compenser les éventuelles conséquences du "Dry January". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20232 minutes, 27 seconds
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Le Dry January a-t-il eu un impact économique ?

Inciter les consommateurs à boire moins d'alcool demeure l'un des principaux enjeux de santé publique. Pour répondre à cet objectif, des campagnes de santé sont organisées de manière régulière.Elles sont lancées à l'initiative des pouvoirs publics ou, comme c'est le cas pour le "Dry january", par certaines associations. Venue du Royaume-Uni, où elle a eu lieu pour la première fois en 2013, cette opération propose aux buveurs de s'abstenir d'alcool durant tout le mois de janvier.Une campagne du même ordre est organisée en France au début de l'année 2020. Mais l'épidémie de Covid est venue en perturber le déroulement durant les deux années suivantes.Il n'existe pas, de ce fait, d'étude d'ensemble sur l'impact économique du "Dry january". Il pourrait n'être pas négligeable, dans la mesure où, d'après une récente enquête, 60 % des Français disent connaître cette initiative, 10 % annonçant même leur intention de ne pas boire d'alcool en janvier.Et, de fait, certains bars affichent des pertes de recettes, d'une ampleur différente selon les établissements. Ainsi, le chiffre d'affaires a pu baisser de 10 à 30 % selon les endroits.Mais tout dépend de la nature de l'établissement. Ainsi, dans les bars fréquentés par les étudiants, les recettes sont excellentes en janvier, car c'est le mois où les étudiants rentrent de vacances et retrouvent leurs cafés favoris. De même, dans les bars où se retrouvent les gens après le travail, certains se laisseraient parfois tenter, malgré leurs bonnes résolutions, par un verre d'alcool.D'autres éléments, d'ailleurs, tendent à minimiser l'impact économique du "Dry january". Après la période des fêtes, où l'alcool coule parfois à flots, janvier est le mois des bonnes résolutions, où l'on décide souvent de se montrer plus sobre.Par conséquent, la consommation d'alcool étant déjà modérée à ce moment de l'année, cette campagne ne changerait pas grand chose. Par ailleurs, les consommateurs remplaçant la bière par des sodas, par exemple, paieraient une addition presque aussi élevée.Quoi qu'il en soit, les professionnels comptent sur le mois de février pour compenser les éventuelles conséquences du "Dry January". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/7/20231 minute, 57 seconds
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Qu'est-ce qu'une "carrière longue" ?

En ce début d'année 2023, la réforme des retraites préparée par le gouvernement occupe le devant de l'actualité. Dans le texte, qui vient d'être présenté à la Commission des lois de l'Assemblée nationale, des dispositions sont prévues pour les personnes ayant eu ce qu'il est convenu d'appeler une "carrière longue". Mais de quoi s'agit-il ? Dans le régime actuel, une personne doit remplir certaines conditions pour qu'elle puisse prétendre avoir eu une carrière longue. Il faut d'abord qu'elle ait commencé à travailler avant l'âge de 20 ans. Ensuite, pour bénéficier de la retraite à taux plein, le salarié ou le fonctionnaire doivent avoir cotisé un nombre de trimestres suffisant, tous régimes confondus. Pour les personnes nées en 1959, par exemple, il fallait justifier de 167 trimestres de cotisations. Le nombre de trimestres devait être porté à 172 pour les générations nées à partir de 1973. Ce sont là les conditions principales qui, si elles sont remplies, permettent à la personne concernée de prendre sa retraite avant d'atteindre l'âge légal, toujours fixé à 62 ans. En fonction de l'âge auquel la personne a commencé sa carrière, le départ anticipé à la retraite a lieu plus ou moins tôt. Dans le texte proposé actuellement par le gouvernement, des mesures concernent les personnes ayant fait des carrières longues. C'est d'ailleurs un point qui, parmi d'autres, cristallise les oppositions. Dans le projet de loi, les "carrières longues" sont toujours reconnues comme des parcours professionnels atypiques, qui peuvent donner droit à un départ anticipé. Pour en bénéficier, les conditions à réunir sont les mêmes, à la différence près que la durée de cotisation maximale est portée à 44 ans (soit 176 trimestres) au lieu de 43 ans dans le cas général. Le départ anticipé est toujours modulé en fonction de l'âge de début de carrière. Ainsi, une personne ayant commencé à travailler avant l'âge de 16 ans pourra partir en retraite à 58 ans et une personne ayant débuté entre 16 et 18 ans pourra se retirer à partir de 60 ans. Enfin, des mesures spécifiques concernent les femmes ayant eu des carrières longues. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/6/20232 minutes, 25 seconds
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Qu'est-ce qu'une "carrière longue" ?

En ce début d'année 2023, la réforme des retraites préparée par le gouvernement occupe le devant de l'actualité. Dans le texte, qui vient d'être présenté à la Commission des lois de l'Assemblée nationale, des dispositions sont prévues pour les personnes ayant eu ce qu'il est convenu d'appeler une "carrière longue".Mais de quoi s'agit-il ? Dans le régime actuel, une personne doit remplir certaines conditions pour qu'elle puisse prétendre avoir eu une carrière longue.Il faut d'abord qu'elle ait commencé à travailler avant l'âge de 20 ans. Ensuite, pour bénéficier de la retraite à taux plein, le salarié ou le fonctionnaire doivent avoir cotisé un nombre de trimestres suffisant, tous régimes confondus.Pour les personnes nées en 1959, par exemple, il fallait justifier de 167 trimestres de cotisations. Le nombre de trimestres devait être porté à 172 pour les générations nées à partir de 1973.Ce sont là les conditions principales qui, si elles sont remplies, permettent à la personne concernée de prendre sa retraite avant d'atteindre l'âge légal, toujours fixé à 62 ans. En fonction de l'âge auquel la personne a commencé sa carrière, le départ anticipé à la retraite a lieu plus ou moins tôt.Dans le texte proposé actuellement par le gouvernement, des mesures concernent les personnes ayant fait des carrières longues. C'est d'ailleurs un point qui, parmi d'autres, cristallise les oppositions.Dans le projet de loi, les "carrières longues" sont toujours reconnues comme des parcours professionnels atypiques, qui peuvent donner droit à un départ anticipé.Pour en bénéficier, les conditions à réunir sont les mêmes, à la différence près que la durée de cotisation maximale est portée à 44 ans (soit 176 trimestres) au lieu de 43 ans dans le cas général.Le départ anticipé est toujours modulé en fonction de l'âge de début de carrière. Ainsi, une personne ayant commencé à travailler avant l'âge de 16 ans pourra partir en retraite à 58 ans et une personne ayant débuté entre 16 et 18 ans pourra se retirer à partir de 60 ans.Enfin, des mesures spécifiques concernent les femmes ayant eu des carrières longues. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/6/20231 minute, 55 seconds
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Comment Al Gore s'est-il enrichi ?

Les hommes d'État savent souvent trouver les voies d'une reconversion qui, d'un point de vue financier, leur est souvent plus profitable que leur action politique. C'est le cas d'Al Gore. Ce représentant démocrate du Tennessee, élu de 1977 à 1985, sera le vice-président de Bill Clinton tout au long de ses deux mandats, de 1993 à 2001. Puis il échouera d'un cheveu à l'élection présidentielle de 2.000, face à George W. Bush. Al Gore quitte alors la politique active et se consacre à une autre activité. En effet, il devient le porte-drapeau de la cause écologique, militant sans relâche, à travers tout le pays, contre tout ce qui peut accélérer le réchauffement climatique. L'ancien vice-président y gagne non seulement une grande popularité, mais aussi le prix Nobel de la paix, qu'on lui décerne en 2007. Dans son nouveau rôle d'activiste, Al Gore n'est guère fidèle à l'image traditionnelle du militant écologique, dont le combat pour l'environnement est souvent teinté d'un anticapitalisme latent. Lui ne semble pas avoir ce genre de prévention. Au contraire, il n'a jamais été aussi riche, semble-t-il, que depuis qu'il défend l'avenir de la planète. En effet, il a créé une société, "Generation Invstment Management", qui s'est spécialisée dans la recherche sur le développement durable. Entre autres activités, elle soutient les entreprises qui, dans le cadre de leurs activités, s'efforcent de respecter la planète, notamment en limitant leurs émissions de gaz à effet de serre. La valeur de l'entreprise elle-même est estimée à 36 milliards de dollars. Et, depuis la création de sa société, en 2004, Al Gore aurait engrangé, selon le "Daily Mail", pas moins de 330 millions de dollars. Par ailleurs, l'ancien homme politique fait des conférences très bien rémunérées sur les méfaits du réchauffement climatique et des placements judicieux dans des entreprises prospères, comme Apple. Aussi peut-il mener grand train. Il passe en effet une partie de son temps entre son luxueux manoir de Nashville et sa villa de Montecito, en Californie, estimée à 13 millions de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/5/20232 minutes, 21 seconds
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Comment Al Gore s'est-il enrichi ?

Les hommes d'État savent souvent trouver les voies d'une reconversion qui, d'un point de vue financier, leur est souvent plus profitable que leur action politique.C'est le cas d'Al Gore. Ce représentant démocrate du Tennessee, élu de 1977 à 1985, sera le vice-président de Bill Clinton tout au long de ses deux mandats, de 1993 à 2001. Puis il échouera d'un cheveu à l'élection présidentielle de 2.000, face à George W. Bush.Al Gore quitte alors la politique active et se consacre à une autre activité. En effet, il devient le porte-drapeau de la cause écologique, militant sans relâche, à travers tout le pays, contre tout ce qui peut accélérer le réchauffement climatique.L'ancien vice-président y gagne non seulement une grande popularité, mais aussi le prix Nobel de la paix, qu'on lui décerne en 2007.Dans son nouveau rôle d'activiste, Al Gore n'est guère fidèle à l'image traditionnelle du militant écologique, dont le combat pour l'environnement est souvent teinté d'un anticapitalisme latent.Lui ne semble pas avoir ce genre de prévention. Au contraire, il n'a jamais été aussi riche, semble-t-il, que depuis qu'il défend l'avenir de la planète. En effet, il a créé une société, "Generation Invstment Management", qui s'est spécialisée dans la recherche sur le développement durable.Entre autres activités, elle soutient les entreprises qui, dans le cadre de leurs activités, s'efforcent de respecter la planète, notamment en limitant leurs émissions de gaz à effet de serre.La valeur de l'entreprise elle-même est estimée à 36 milliards de dollars. Et, depuis la création de sa société, en 2004, Al Gore aurait engrangé, selon le "Daily Mail", pas moins de 330 millions de dollars.Par ailleurs, l'ancien homme politique fait des conférences très bien rémunérées sur les méfaits du réchauffement climatique et des placements judicieux dans des entreprises prospères, comme Apple.Aussi peut-il mener grand train. Il passe en effet une partie de son temps entre son luxueux manoir de Nashville et sa villa de Montecito, en Californie, estimée à 13 millions de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/5/20231 minute, 51 seconds
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Combien les Panama Papers ont-ils permis de collecter ?

Les initiatives prises par les pouvoirs publics pour lutter contre la fraude fiscale ont permis au Trésor de récupérer des sommes considérables. Dans ce domaine, l'administration française a pu profiter des fuites de millions de documents confidentiels. C'est d'abord le cas de ce qu'il est convenu d'appeler les "Panama papers", révélés en 2016. Grâce à un lanceur d'alerte anonyme, environ 11,5 millions de documents, en provenance d'un cabinet d'avocats panaméen, ont pu être consultés par les services de Bercy. Ils mettent notamment en cause des responsables politiques très haut placés. De leur côté, les "paradise papers" portent sur des millions de documents révélés, en 2017, par une organisation internationale de journalistes. Dans les deux cas, ces révélations mettent au jour des opérations de fraude fiscale de grande ampleur. La consultation de ces documents, portant notamment sur des placements offshore, ont permis au fisc français de récupérer environ 200 millions d'euros. Pour l'heure, ce sont les "Panama papers" qui ont permis de faire rentrer le plus d'argent dans les caisses. En effet, l'exploitation de ces documents s'est soldée par un retour au Trésor de près de 177 millions d'euros. Cette somme résulte de l'examen de près de 200 dossiers. D'après les ministres concernés, il ne s'agit que de chiffres provisoires. En effet, de nombreuses procédures restent encore bloquées, faute d'une coopération suffisante au niveau international. Pour le moment, l'utilisation des "Paradise papers" s'est révélée moins fructueuse. Elle n'aurait permis de récupérer que 11,5 millions d'euros. Mais seulement 35 dossiers ont été examinés. D'autres affaires de fraude comparables ont encore été révélées par le même groupe de journalistes. Il s'agit notamment des "Pandora papers", une fuite concernant cette fois-ci près de 12 millions de documents, la plupart portant toujours sur la fraude ou l'évasion fiscales. Il est également question d'une affaire de blanchiment d'argent passant par une société basée à Dubaï. Mais les services de Bercy indiquent ne pas disposer d'assez de recul pour évaluer les contours et l'ampleur de cette nouvelle affaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/2/20232 minutes, 27 seconds
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Combien les Panama Papers ont-ils permis de collecter ?

Les initiatives prises par les pouvoirs publics pour lutter contre la fraude fiscale ont permis au Trésor de récupérer des sommes considérables. Dans ce domaine, l'administration française a pu profiter des fuites de millions de documents confidentiels.C'est d'abord le cas de ce qu'il est convenu d'appeler les "Panama papers", révélés en 2016. Grâce à un lanceur d'alerte anonyme, environ 11,5 millions de documents, en provenance d'un cabinet d'avocats panaméen, ont pu être consultés par les services de Bercy.Ils mettent notamment en cause des responsables politiques très haut placés. De leur côté, les "paradise papers" portent sur des millions de documents révélés, en 2017, par une organisation internationale de journalistes. Dans les deux cas, ces révélations mettent au jour des opérations de fraude fiscale de grande ampleur.La consultation de ces documents, portant notamment sur des placements offshore, ont permis au fisc français de récupérer environ 200 millions d'euros. Pour l'heure, ce sont les "Panama papers" qui ont permis de faire rentrer le plus d'argent dans les caisses.En effet, l'exploitation de ces documents s'est soldée par un retour au Trésor de près de 177 millions d'euros. Cette somme résulte de l'examen de près de 200 dossiers. D'après les ministres concernés, il ne s'agit que de chiffres provisoires.En effet, de nombreuses procédures restent encore bloquées, faute d'une coopération suffisante au niveau international.Pour le moment, l'utilisation des "Paradise papers" s'est révélée moins fructueuse. Elle n'aurait permis de récupérer que 11,5 millions d'euros. Mais seulement 35 dossiers ont été examinés.D'autres affaires de fraude comparables ont encore été révélées par le même groupe de journalistes. Il s'agit notamment des "Pandora papers", une fuite concernant cette fois-ci près de 12 millions de documents, la plupart portant toujours sur la fraude ou l'évasion fiscales.Il est également question d'une affaire de blanchiment d'argent passant par une société basée à Dubaï. Mais les services de Bercy indiquent ne pas disposer d'assez de recul pour évaluer les contours et l'ampleur de cette nouvelle affaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/2/20231 minute, 57 seconds
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Pourquoi le label « Haute valeur environnementale » est-il si critiqué ?

Conscients d'une demande forte à cet égard, de la part des consommateurs, les pouvoirs publics soutiennent des initiatives propres à encourager une agriculture plus respectueuse de l'environnement et de la santé humaine. Mais elles ne sont pas forcément appréciées des associations de défense des consommateurs. En effet, plusieurs d'entre elles dénoncent le label "Haute valeur environnementale" (HVE), mis en place en 2012. On voit, sur ce label, une ferme, surmontée d'un soleil rayonnant et d'un papillon. Ces éléments bucoliques, et les mots utilisés pour cette certification, ont de quoi donner confiance aux consommateurs. Et c'est bien ce que lui reprochent les associations. En effet, elles jugent qu'il y a tromperie sur la marchandise. Ces associations, mais aussi certains organismes publics, estiment que le consommateur est dupé par un logo qui lui fait espérer des conditions de culture idéales. Or il n'en serait rien. Les conditions à respecter, pour obtenir ce label, seraient beaucoup moins contraignantes que le cahier des charges de l'agriculture biologique. Les agriculteurs ayant obtenu le label HVE pourraient même utiliser des pesticides, et parmi les plus dangereux. Par ailleurs, le dispositif ne serait pas encadré par des contrôles suffisants, ceux-ci n'ayant lieu que tous les trois ans. D'après les associations, la situation serait d'autant plus grave que ce label, plus facile à obtenir, aurait rencontré un grand succès. En juillet 2022, environ 30.000 exploitations en bénéficieraient. On aurait enregistré, à cet égard, une progression de 56 % en un an. La viticulture représenterait d'ailleurs, à elle seule, près de 70 % des exploitations concernées. Fort mécontentes, les associations de défense des consommateurs ont donc saisi le Conseil d'État pour faire annuler le label HVE. Face à cette offensive, les autorités répondent que, sur le demande de Bruxelles, elles ont récemment renforcé les conditions donnant accès à ce label. Quant aux agriculteurs concernés par ce dispositif, ils déplorent l'attitude de ces associations, rappelant notamment que ce label représente une étape vers une agriculture plus soucieuse de l'environnement. Et donc, à leurs yeux, un progrès. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20232 minutes, 30 seconds
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Pourquoi le label « Haute valeur environnementale » est-il si critiqué ?

Conscients d'une demande forte à cet égard, de la part des consommateurs, les pouvoirs publics soutiennent des initiatives propres à encourager une agriculture plus respectueuse de l'environnement et de la santé humaine.Mais elles ne sont pas forcément appréciées des associations de défense des consommateurs. En effet, plusieurs d'entre elles dénoncent le label "Haute valeur environnementale" (HVE), mis en place en 2012.On voit, sur ce label, une ferme, surmontée d'un soleil rayonnant et d'un papillon. Ces éléments bucoliques, et les mots utilisés pour cette certification, ont de quoi donner confiance aux consommateurs.Et c'est bien ce que lui reprochent les associations. En effet, elles jugent qu'il y a tromperie sur la marchandise.Ces associations, mais aussi certains organismes publics, estiment que le consommateur est dupé par un logo qui lui fait espérer des conditions de culture idéales. Or il n'en serait rien.Les conditions à respecter, pour obtenir ce label, seraient beaucoup moins contraignantes que le cahier des charges de l'agriculture biologique. Les agriculteurs ayant obtenu le label HVE pourraient même utiliser des pesticides, et parmi les plus dangereux. Par ailleurs, le dispositif ne serait pas encadré par des contrôles suffisants, ceux-ci n'ayant lieu que tous les trois ans.D'après les associations, la situation serait d'autant plus grave que ce label, plus facile à obtenir, aurait rencontré un grand succès. En juillet 2022, environ 30.000 exploitations en bénéficieraient. On aurait enregistré, à cet égard, une progression de 56 % en un an. La viticulture représenterait d'ailleurs, à elle seule, près de 70 % des exploitations concernées.Fort mécontentes, les associations de défense des consommateurs ont donc saisi le Conseil d'État pour faire annuler le label HVE. Face à cette offensive, les autorités répondent que, sur le demande de Bruxelles, elles ont récemment renforcé les conditions donnant accès à ce label.Quant aux agriculteurs concernés par ce dispositif, ils déplorent l'attitude de ces associations, rappelant notamment que ce label représente une étape vers une agriculture plus soucieuse de l'environnement. Et donc, à leurs yeux, un progrès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
2/1/20232 minutes
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Quelle importance les français accordent-ils au travail ?

La récente épidémie de Covid, qui a notamment entraîné une généralisation du télétravail, avait déjà montré un certain désamour des Français pour leur travail. De nouvelles études viennent confirmer que si, dans l'esprit de nos contemporains, le travail reste important, il n'occupe plus la place essentielle qu'il avait encore quelques décennies auparavant. En effet, dans une récente enquête de l'institut de sondages Ifop, seulement 21 % des personnes interrogées déclarent leur travail "très important". Elles étaient 24 % à répondre de cette façon en 2021 et 60 % en 1990. On voit donc qu'en l'espace d'une trentaine d'années le rapport des Français à leur travail s'est modifié de manière notable. On s'aperçoit aussi que, d'après ces études, les Français ont tendance à reconsidérer la place du travail dans leur vie. En effet, il leur semble désormais moins important que le temps libre et les loisirs. En effet, 61 % des personnes interrogées préfèrent avoir plus de temps libre que de gagner plus d'argent en travaillant davantage. L'opinion des Français, en ce domaine, a complètement changé en une quinzaine d'années. En effet, en 2008, 62 % des Français prétendaient que gagner plus d'argent leur paraissait plus important qu'avoir des loisirs. Une proportion qui s'est donc inversée en un court laps de temps. De même, des comportements plus individualistes et une plus grande difficulté à trouver un emploi, dans un contexte de chômage élevé, ont entraîné, au fil du temps, un moindre attachement à un travail considéré comme une expérience collective. Ainsi, dans une enquête de l'Ifop datant de 2021, trois personnes sur quatre exprimaient tout l'intérêt qu'elles portaient à des figures comme celles de l'auto-entrepreneur ou du "freelance". Ce comportement plus individualiste se traduit aussi par un moindre attachement à une entreprise dont seulement 51 % des salariés jugent qu'elle prend bien en compte les besoins de ses employés. Enfin, environ un salarié sur cinq pratiquerait ce qu'on appelle la "démission silencieuse", une manière de se déconnecter complètement du travail une fois la journée de travail terminée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20232 minutes, 25 seconds
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Quelle importance les français accordent-ils au travail ?

La récente épidémie de Covid, qui a notamment entraîné une généralisation du télétravail, avait déjà montré un certain désamour des Français pour leur travail.De nouvelles études viennent confirmer que si, dans l'esprit de nos contemporains, le travail reste important, il n'occupe plus la place essentielle qu'il avait encore quelques décennies auparavant.En effet, dans une récente enquête de l'institut de sondages Ifop, seulement 21 % des personnes interrogées déclarent leur travail "très important". Elles étaient 24 % à répondre de cette façon en 2021 et 60 % en 1990.On voit donc qu'en l'espace d'une trentaine d'années le rapport des Français à leur travail s'est modifié de manière notable.On s'aperçoit aussi que, d'après ces études, les Français ont tendance à reconsidérer la place du travail dans leur vie. En effet, il leur semble désormais moins important que le temps libre et les loisirs.En effet, 61 % des personnes interrogées préfèrent avoir plus de temps libre que de gagner plus d'argent en travaillant davantage. L'opinion des Français, en ce domaine, a complètement changé en une quinzaine d'années.En effet, en 2008, 62 % des Français prétendaient que gagner plus d'argent leur paraissait plus important qu'avoir des loisirs. Une proportion qui s'est donc inversée en un court laps de temps.De même, des comportements plus individualistes et une plus grande difficulté à trouver un emploi, dans un contexte de chômage élevé, ont entraîné, au fil du temps, un moindre attachement à un travail considéré comme une expérience collective.Ainsi, dans une enquête de l'Ifop datant de 2021, trois personnes sur quatre exprimaient tout l'intérêt qu'elles portaient à des figures comme celles de l'auto-entrepreneur ou du "freelance".Ce comportement plus individualiste se traduit aussi par un moindre attachement à une entreprise dont seulement 51 % des salariés jugent qu'elle prend bien en compte les besoins de ses employés.Enfin, environ un salarié sur cinq pratiquerait ce qu'on appelle la "démission silencieuse", une manière de se déconnecter complètement du travail une fois la journée de travail terminée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/31/20231 minute, 55 seconds
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Êtes-vous plus riche que la moyenne ?

En France, le moins qu'on puisse dire est que la richesse est mal répartie. En effet, d'après une récente enquête de l'Insee, la moitié des ménages détiendraient 92 % des avoirs. Et l'on n'est pas surpris de constater que leur patrimoine brut, c'est-à-dire calculé avant le remboursement des emprunts, est supérieur à celui détenu par l'autre moitié de la population. En effet, ce patrimoine brut de la moitié des ménages est supérieur à 177.200 euros. Mais il est encore bien plus élevé pour les 10 % des ménages les plus aisés, qui peuvent compter sur un patrimoine brut supérieur à 716.300 euros. Quant aux Français les plus riches, qui forment 1 % de la population, leur patrimoine brut dépasse 2,24 millions d'euros. De leur côté, les 10 % de ménages les plus pauvres doivent se contenter d'un patrimoine brut inférieur à 4.000 euros. De quoi se compose ce patrimoine ? Sans surprise, c'est l'immobilier qui en représente la part la plus notable. Plus de 60 % du patrimoine des ménages vient en effet de ces biens. la part de l'immobilier diminue cependant avec la richesse. En effet, il ne représente plus que 36 % du patrimoine des personnes les plus aisées. En effet, une partie notable de leur richesse est composée du patrimoine professionnel, où l'on trouve notamment des entreprises ou des commerces. De fait, il représente 34 % de la richesse du 1 % de ménages les plus aisés, contre 11 % pour la moyenne des ménages. Le patrimoine financier, composé notamment de l'épargne des ménages, n'est pas non plus sans importance. Il représente 21 % du patrimoine des ménages, mais les 5 % les plus riches détiennent près de la moitié de ce patrimoine. Dans l'ensemble, le patrimoine a tendance à augmenter avec l'âge. De fait, le patrimoine brut est de 71.200 euros chez les moins de 30 ans, alors qu'il dépasse les 360.000 euros chez les personnes âgées de 60 ans et plus, pour se stabiliser à peu plus de 340.000 euros chez les septuagénaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/30/20232 minutes, 27 seconds
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Êtes-vous plus riche que la moyenne ?

En France, le moins qu'on puisse dire est que la richesse est mal répartie. En effet, d'après une récente enquête de l'Insee, la moitié des ménages détiendraient 92 % des avoirs.Et l'on n'est pas surpris de constater que leur patrimoine brut, c'est-à-dire calculé avant le remboursement des emprunts, est supérieur à celui détenu par l'autre moitié de la population.En effet, ce patrimoine brut de la moitié des ménages est supérieur à 177.200 euros. Mais il est encore bien plus élevé pour les 10 % des ménages les plus aisés, qui peuvent compter sur un patrimoine brut supérieur à 716.300 euros.Quant aux Français les plus riches, qui forment 1 % de la population, leur patrimoine brut dépasse 2,24 millions d'euros.De leur côté, les 10 % de ménages les plus pauvres doivent se contenter d'un patrimoine brut inférieur à 4.000 euros.De quoi se compose ce patrimoine ? Sans surprise, c'est l'immobilier qui en représente la part la plus notable. Plus de 60 % du patrimoine des ménages vient en effet de ces biens.la part de l'immobilier diminue cependant avec la richesse. En effet, il ne représente plus que 36 % du patrimoine des personnes les plus aisées. En effet, une partie notable de leur richesse est composée du patrimoine professionnel, où l'on trouve notamment des entreprises ou des commerces.De fait, il représente 34 % de la richesse du 1 % de ménages les plus aisés, contre 11 % pour la moyenne des ménages. Le patrimoine financier, composé notamment de l'épargne des ménages, n'est pas non plus sans importance.Il représente 21 % du patrimoine des ménages, mais les 5 % les plus riches détiennent près de la moitié de ce patrimoine. Dans l'ensemble, le patrimoine a tendance à augmenter avec l'âge.De fait, le patrimoine brut est de 71.200 euros chez les moins de 30 ans, alors qu'il dépasse les 360.000 euros chez les personnes âgées de 60 ans et plus, pour se stabiliser à peu plus de 340.000 euros chez les septuagénaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/30/20231 minute, 57 seconds
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Pourquoi la croissance de la Chine est-elle si « faible » ?

Depuis ces dernières années, l'essor économique de la Chine semblait irrésistible. Au point que le pays était devenu, à la fin de l'année 2021, la première puissance mondiale, coiffant les États-Unis au poteau. Mais, en ce début d'année 2023, force est de constater que la croissance chinoise s'est enrayée. En 2022, elle aura même été la plus faible jamais enregistrée dans le pays en 40 ans. En effet, les derniers chiffres disponibles indiquent une hausse de 2,7 % pour cette année. Soit la performance la plus médiocre depuis le repli de 1976, où la croissance avait reculé de 1,6 %. Il est à noter que l'année 2020, la première de la pandémie de Covid, pendant laquelle la croissance n'a progressé que de 2,3 % , n'est pas prise en compte. Comment expliquer un essor aussi limité de la croissance en 2022 ? Le Covid est bien sûr la première cause de cette contre-performance. On sait en effet que les autorités ont appliqué une politique dite "zéro Covid". Elle s'est notamment traduite par des dépistages quotidiens obligatoires et la quarantaine systématique des personnes testées positives. De telles restrictions ont obligé des millions de gens à rester chez eux. De ce fait, de nombreuses usines ont fermé. Dans de nombreux secteurs, la production et les exportations ont accusé un net repli. Ces dernières ont même reculé de près de 10 %. On a également constaté une baisse sensible de la consommation. Si la croissance a fléchi, c'est aussi en raison des difficultés du secteur immobilier. Depuis 2020, en effet, certaines dispositions visaient à restreindre la capacité d'emprunt des promoteurs immobiliers, très endettés dans l'ensemble. Touchés par ces mesures, nombre d'entre eux risquent de faire faillite. Les exportations, la consommation des ménages et la construction étant souvent considérées comme les trois piliers de la croissance, les difficultés qu'elles rencontrent expliquent assez les difficultés actuelles. Cependant, la situation commencera peut-être à s'améliorer dès cette année puisque, d'après la Banque mondiale, le PIB de la Chine devrait progresser de 4,3 % en 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/29/20232 minutes, 29 seconds
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Pourquoi la croissance de la Chine est-elle si « faible » ?

Depuis ces dernières années, l'essor économique de la Chine semblait irrésistible. Au point que le pays était devenu, à la fin de l'année 2021, la première puissance mondiale, coiffant les États-Unis au poteau.Mais, en ce début d'année 2023, force est de constater que la croissance chinoise s'est enrayée. En 2022, elle aura même été la plus faible jamais enregistrée dans le pays en 40 ans.En effet, les derniers chiffres disponibles indiquent une hausse de 2,7 % pour cette année. Soit la performance la plus médiocre depuis le repli de 1976, où la croissance avait reculé de 1,6 %. Il est à noter que l'année 2020, la première de la pandémie de Covid, pendant laquelle la croissance n'a progressé que de 2,3 % , n'est pas prise en compte.Comment expliquer un essor aussi limité de la croissance en 2022 ? Le Covid est bien sûr la première cause de cette contre-performance.On sait en effet que les autorités ont appliqué une politique dite "zéro Covid". Elle s'est notamment traduite par des dépistages quotidiens obligatoires et la quarantaine systématique des personnes testées positives.De telles restrictions ont obligé des millions de gens à rester chez eux. De ce fait, de nombreuses usines ont fermé. Dans de nombreux secteurs, la production et les exportations ont accusé un net repli. Ces dernières ont même reculé de près de 10 %. On a également constaté une baisse sensible de la consommation.Si la croissance a fléchi, c'est aussi en raison des difficultés du secteur immobilier. Depuis 2020, en effet, certaines dispositions visaient à restreindre la capacité d'emprunt des promoteurs immobiliers, très endettés dans l'ensemble. Touchés par ces mesures, nombre d'entre eux risquent de faire faillite.Les exportations, la consommation des ménages et la construction étant souvent considérées comme les trois piliers de la croissance, les difficultés qu'elles rencontrent expliquent assez les difficultés actuelles.Cependant, la situation commencera peut-être à s'améliorer dès cette année puisque, d'après la Banque mondiale, le PIB de la Chine devrait progresser de 4,3 % en 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/29/20231 minute, 59 seconds
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Pourquoi Elon Musk est-il dans le « Guinness des records » ?

Ce n'est pas en raison d'une fortune considérée, voilà peu, comme la plus importante au monde, qu'Elon Musk entre au Guinness des records. En fait ce n'est pas pour ce qu'il a gagné qu'il y fait son entrée, mais plutôt pour ce qu'il a perdu. En effet, le patron de Tesla vient d'établir, en 2022, le record de la plus grosse perte de fortune personnelle jamais enregistrée. De fait, il aurait perdu 182 milliards de dollars durant cette année, soit à peu près 170 millions d'euros. Même si ces chiffres ne sont pas certains, le comité du Guinness des records indique que, de toute façon, le milliardaire a largement battu le record précédent, détenu par l'homme d'affaires japonais Masayochi Son, qui n'avait perdu qu'un peu plus de 58 milliards de dollars... Comment expliquer une telle déconfiture ? Il faut dire que l'année 2022 n'aura pas été très favorable à Elon Musk. Sa prise de contrôle très médiatisée de Twitter et sa gestion controversée du réseau social ont soulevé de nombreuses critiques. Il se peut qu'un tel comportement ait fait réfléchir nombre d'investisseurs, désormais peu désireux de soutenir les actions de Tesla, l'un des fleurons du groupe dirigé par Elon Musk. Ses voitures électriques ont en effet rencontré de nombreux problèmes, comme une certaine inefficacité des batteries utilisées et de l'autopilote, le coût très élevé des primes d'assurance ou encore le mauvais fonctionnement de la direction assistée. On ne s'étonnera donc pas, dans ces conditions, que les actions de Tesla aient chuté de 65 % en 2022. Une véritable catastrophe pour Elon Musk, qui tire une partie appréciable de ses revenus de son groupe automobile. Ces déboires ont donc ramené la fortune de l'entrepreneur à 138 milliards de dollars en janvier 2023, avec une récente remontée à 146 milliards de dollars. Ce qui reste, on le conçoit, une somme très appréciable, moins élevée, toutefois, que celle de l'industriel français Bernard Arnault qui, avec une fortune estimée à 206 milliards de dollars, est devenu l'homme le plus riche du monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/26/20232 minutes, 19 seconds
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Pourquoi Elon Musk est-il dans le « Guinness des records » ?

Ce n'est pas en raison d'une fortune considérée, voilà peu, comme la plus importante au monde, qu'Elon Musk entre au Guinness des records. En fait ce n'est pas pour ce qu'il a gagné qu'il y fait son entrée, mais plutôt pour ce qu'il a perdu.En effet, le patron de Tesla vient d'établir, en 2022, le record de la plus grosse perte de fortune personnelle jamais enregistrée. De fait, il aurait perdu 182 milliards de dollars durant cette année, soit à peu près 170 millions d'euros.Même si ces chiffres ne sont pas certains, le comité du Guinness des records indique que, de toute façon, le milliardaire a largement battu le record précédent, détenu par l'homme d'affaires japonais Masayochi Son, qui n'avait perdu qu'un peu plus de 58 milliards de dollars...Comment expliquer une telle déconfiture ? Il faut dire que l'année 2022 n'aura pas été très favorable à Elon Musk. Sa prise de contrôle très médiatisée de Twitter et sa gestion controversée du réseau social ont soulevé de nombreuses critiques.Il se peut qu'un tel comportement ait fait réfléchir nombre d'investisseurs, désormais peu désireux de soutenir les actions de Tesla, l'un des fleurons du groupe dirigé par Elon Musk.Ses voitures électriques ont en effet rencontré de nombreux problèmes, comme une certaine inefficacité des batteries utilisées et de l'autopilote, le coût très élevé des primes d'assurance ou encore le mauvais fonctionnement de la direction assistée.On ne s'étonnera donc pas, dans ces conditions, que les actions de Tesla aient chuté de 65 % en 2022. Une véritable catastrophe pour Elon Musk, qui tire une partie appréciable de ses revenus de son groupe automobile.Ces déboires ont donc ramené la fortune de l'entrepreneur à 138 milliards de dollars en janvier 2023, avec une récente remontée à 146 milliards de dollars. Ce qui reste, on le conçoit, une somme très appréciable, moins élevée, toutefois, que celle de l'industriel français Bernard Arnault qui, avec une fortune estimée à 206 milliards de dollars, est devenu l'homme le plus riche du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/26/20231 minute, 48 seconds
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Combien rapporte Airbnb aux communes françaises ?

Les touristes passent de plus en plus par la plateforme Airbnb pour louer les logements où ils vont passer leurs séjours de vacances. Les revenus de la plateforme préviennent de commissions, payées par le loueur et le voyageur. Mais les communes dans lesquelles se trouvent les logements loués y trouvent aussi leur profit. En effet, la plateforme encaisse la taxe de séjour payée par les vacanciers et la reverse aux communes. Cette taxe, qui varie, selon les cas, de 1 à 5 % par personne et par nuitée, s'ajoute au prix du séjour. En 2022, Airbnb a reversé aux communes françaises 148 millions d'euros de taxe de séjour, soit une augmentation de 60 % par rapport à l'année précédente. Une telle progression est due en grande partie à la reprise du tourisme et au retour des voyageurs internationaux au terme de l'épidémie de Covid. L'importance d'une telle somme est le reflet de la forte activité de la plateforme Airbnb en France. C'est en effet le pays où, après les États-Unis, elle est le plus sollicitée par les touristes. Et les logements loués par l'intermédiaire d'Airbnb sont encore plus nombreux dans certaines villes de l'hexagone. C'est notamment le cas de la ville de Paris, à laquelle la plateforme a reversé plus de 24 millions d'euros de taxe de séjour en 2022, ou de Marseille, qui, pour la même année, a engrangé près de 3 millions d'euros au titre de cette taxe. Les revenus qu'en tirent les communes leur permettent de financer des infrastructures de loisirs et des projets liés à la promotion du tourisme. Cette manne ne les empêche pourtant pas de critiquer la plateforme Airbnb. D'abord parce qu'au gré de beaucoup, elle ne paie pas des impôts proportionnés à la réalité de son activité. Ayant son siège en Irlande, elle profite en effet d'une fiscalité avantageuse. Par ailleurs, les communes reprochent à Airbnb de favoriser la location de meublés touristiques au détriment des logements occupés à l'année. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20232 minutes, 16 seconds
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Combien rapporte Airbnb aux communes françaises ?

Les touristes passent de plus en plus par la plateforme Airbnb pour louer les logements où ils vont passer leurs séjours de vacances. Les revenus de la plateforme préviennent de commissions, payées par le loueur et le voyageur.Mais les communes dans lesquelles se trouvent les logements loués y trouvent aussi leur profit. En effet, la plateforme encaisse la taxe de séjour payée par les vacanciers et la reverse aux communes.Cette taxe, qui varie, selon les cas, de 1 à 5 % par personne et par nuitée, s'ajoute au prix du séjour. En 2022, Airbnb a reversé aux communes françaises 148 millions d'euros de taxe de séjour, soit une augmentation de 60 % par rapport à l'année précédente.Une telle progression est due en grande partie à la reprise du tourisme et au retour des voyageurs internationaux au terme de l'épidémie de Covid.L'importance d'une telle somme est le reflet de la forte activité de la plateforme Airbnb en France. C'est en effet le pays où, après les États-Unis, elle est le plus sollicitée par les touristes.Et les logements loués par l'intermédiaire d'Airbnb sont encore plus nombreux dans certaines villes de l'hexagone. C'est notamment le cas de la ville de Paris, à laquelle la plateforme a reversé plus de 24 millions d'euros de taxe de séjour en 2022, ou de Marseille, qui, pour la même année, a engrangé près de 3 millions d'euros au titre de cette taxe.Les revenus qu'en tirent les communes leur permettent de financer des infrastructures de loisirs et des projets liés à la promotion du tourisme.Cette manne ne les empêche pourtant pas de critiquer la plateforme Airbnb. D'abord parce qu'au gré de beaucoup, elle ne paie pas des impôts proportionnés à la réalité de son activité. Ayant son siège en Irlande, elle profite en effet d'une fiscalité avantageuse.Par ailleurs, les communes reprochent à Airbnb de favoriser la location de meublés touristiques au détriment des logements occupés à l'année. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/25/20231 minute, 46 seconds
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Quel est le nouveau concurrent de la SNCF ?

Dans le cadre de la libéralisation du transport ferroviaire en Europe, la SNCF doit s'ouvrir à la concurrence. Depuis la fin de l'année 2019, les régions aussi bien que l'État peuvent faire exploiter leurs lignes par d'autres compagnies ferroviaires. À partir de cette année, 2023, cette procédure deviendra même obligatoire. C'est dans ce contexte que la compagnie espagnole Renfe annonce son intention de s'installer sur le réseau ferroviaire français. Pour l'heure, elle n'en est qu'à la période d'essai. Dans un premier temps, en effet, elle fera circuler des trains sans passagers sur deux itinéraires : Perpignan-Marseille et Perpignan-Lyon. À plus long terme, cependant, l'objectif est plus ambitieux. En effet, deux lignes de plus grande ampleur, Lyon-Barcelone et Marseille-Madrid, devraient voir le jour avant l'été 2023. Les passagers devraient alors profiter de deux allers-retours quotidiens. L'ouverture d'une ligne Paris-Barcelone est également envisagée, mais à plus long terme. Avant de faire circuler ses premiers trains, Renfe a dû obtenir des certificats spécifiques, qui attestent de leur capacité à respecter les exigences de sécurité qui sont de rigueur sur le réseau ferroviaire français. De tels certificats ne sont pas valables pour l'ensemble du réseau, mais doivent être obtenus pour l'exploitation de chaque ligne. La compagnie espagnole a également dû former ses cheminots à la conduite des trains sur le réseau français. Cette ouverture du marché ferroviaire à l'Espagne ne semble pas s'être faite sans difficulté, Madrid ayant même menacé d'en appeler à Bruxelles pour vaincre les réticences de la SNCF. Quoi qu'il en soit, la compagnie française profite elle aussi de cette ouverture du marché ferroviaire à la concurrence. D'ores et déjà, les trains à bas coût Ouigo se sont emparés de près du tiers du marché ferroviaire espagnol. Une concurrence qui profite aux voyageurs; en effet, le prix des billets a baissé de plus de 40 % sur la ligne Madrid-Barcelone. Renfe n'est pas la seule compagnie ferroviaire étrangère à s'être installée en France. La compagnie italienne Trenitalia devrait exploiter, dans un proche avenir, la ligne Paris-Milan. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20232 minutes, 26 seconds
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Quel est le nouveau concurrent de la SNCF ?

Dans le cadre de la libéralisation du transport ferroviaire en Europe, la SNCF doit s'ouvrir à la concurrence. Depuis la fin de l'année 2019, les régions aussi bien que l'État peuvent faire exploiter leurs lignes par d'autres compagnies ferroviaires.À partir de cette année, 2023, cette procédure deviendra même obligatoire. C'est dans ce contexte que la compagnie espagnole Renfe annonce son intention de s'installer sur le réseau ferroviaire français.Pour l'heure, elle n'en est qu'à la période d'essai. Dans un premier temps, en effet, elle fera circuler des trains sans passagers sur deux itinéraires : Perpignan-Marseille et Perpignan-Lyon.À plus long terme, cependant, l'objectif est plus ambitieux. En effet, deux lignes de plus grande ampleur, Lyon-Barcelone et Marseille-Madrid, devraient voir le jour avant l'été 2023. Les passagers devraient alors profiter de deux allers-retours quotidiens. L'ouverture d'une ligne Paris-Barcelone est également envisagée, mais à plus long terme.Avant de faire circuler ses premiers trains, Renfe a dû obtenir des certificats spécifiques, qui attestent de leur capacité à respecter les exigences de sécurité qui sont de rigueur sur le réseau ferroviaire français.De tels certificats ne sont pas valables pour l'ensemble du réseau, mais doivent être obtenus pour l'exploitation de chaque ligne. La compagnie espagnole a également dû former ses cheminots à la conduite des trains sur le réseau français.Cette ouverture du marché ferroviaire à l'Espagne ne semble pas s'être faite sans difficulté, Madrid ayant même menacé d'en appeler à Bruxelles pour vaincre les réticences de la SNCF.Quoi qu'il en soit, la compagnie française profite elle aussi de cette ouverture du marché ferroviaire à la concurrence. D'ores et déjà, les trains à bas coût Ouigo se sont emparés de près du tiers du marché ferroviaire espagnol.Une concurrence qui profite aux voyageurs; en effet, le prix des billets a baissé de plus de 40 % sur la ligne Madrid-Barcelone. Renfe n'est pas la seule compagnie ferroviaire étrangère à s'être installée en France. La compagnie italienne Trenitalia devrait exploiter, dans un proche avenir, la ligne Paris-Milan. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/24/20231 minute, 56 seconds
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Pourquoi Twitter a réalisé une vente aux enchères ?

Décidément, depuis qu'Elon Musk est aux manettes, rien ne va plus chez Twitter. Il avait déjà quelques coups d'éclat à son actif, comme le licenciement de près de la moitié du personnel ou le rétablissement du compte de personnalités controversées, comme l'ancien président Donald Trump. Et le voilà qui se lance à présent dans une grande vente aux enchères. Elle comporte pas moins de 631 lots. On y trouve des objets emblématiques, qui n'ont pas tardé à trouver preneur. C'est le cas d'une statue de l'oiseau bleu qui symbolise le réseau social. Un acheteur n'a pas hésité à la payer 100.000 dollars. De même, une grande installation électrique représentant le même emblème est partie pour 40.000 dollars. Mais, dans le catalogue de la vente aux enchères, on trouve une liste d'objets très hétéroclites : un immense pot de fleurs, des bureaux et jusqu'aux machines à café. Le but d'une telle opération est très clair : faire des économies. C'est un peu devenu l'obsession du patron de Tesla, depuis qu'il a racheté Twitter. En effet, le réseau social ne se porte pas très bien. Il perd même de l'argent. En effet, les décisions d'Elon Musk, jugées souvent malencontreuses, ont découragé certains annonceurs. Or, les revenus du réseau social lui viennent surtout de la publicité. Dans ces conditions, le milliardaire n'a d'autre choix que de réduire la voilure. Les licenciements massifs qu'il a ordonnés entrent dans une telle logique de réduction des coûts. Comme la vente aux enchères qui vient d'avoir lieu. Mais cette politique ne consiste pas seulement à limiter les dépenses. Elon Musk entend aussi augmenter les ressources. Ainsi, il a décidé de proposer un abonnement payant à ses clients. Ils auront le choix entre des formules à 8 ou 11 dollars par mois. À l'année, il ne leur en coûtera que 84 dollars. Pour l'instant, de tels abonnements ne sont disponibles que dans certains pays. D'après Elon Musk, une telle politique devrait tirer d'affaire le réseau social, qui pourrait même réaliser un chiffre d'affaires de 3 milliards de dollars en 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/23/20232 minutes, 15 seconds
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Pourquoi Twitter a réalisé une vente aux enchères ?

Décidément, depuis qu'Elon Musk est aux manettes, rien ne va plus chez Twitter. Il avait déjà quelques coups d'éclat à son actif, comme le licenciement de près de la moitié du personnel ou le rétablissement du compte de personnalités controversées, comme l'ancien président Donald Trump.Et le voilà qui se lance à présent dans une grande vente aux enchères. Elle comporte pas moins de 631 lots. On y trouve des objets emblématiques, qui n'ont pas tardé à trouver preneur.C'est le cas d'une statue de l'oiseau bleu qui symbolise le réseau social. Un acheteur n'a pas hésité à la payer 100.000 dollars. De même, une grande installation électrique représentant le même emblème est partie pour 40.000 dollars.Mais, dans le catalogue de la vente aux enchères, on trouve une liste d'objets très hétéroclites : un immense pot de fleurs, des bureaux et jusqu'aux machines à café.Le but d'une telle opération est très clair : faire des économies. C'est un peu devenu l'obsession du patron de Tesla, depuis qu'il a racheté Twitter. En effet, le réseau social ne se porte pas très bien.Il perd même de l'argent. En effet, les décisions d'Elon Musk, jugées souvent malencontreuses, ont découragé certains annonceurs. Or, les revenus du réseau social lui viennent surtout de la publicité.Dans ces conditions, le milliardaire n'a d'autre choix que de réduire la voilure. Les licenciements massifs qu'il a ordonnés entrent dans une telle logique de réduction des coûts. Comme la vente aux enchères qui vient d'avoir lieu.Mais cette politique ne consiste pas seulement à limiter les dépenses. Elon Musk entend aussi augmenter les ressources. Ainsi, il a décidé de proposer un abonnement payant à ses clients.Ils auront le choix entre des formules à 8 ou 11 dollars par mois. À l'année, il ne leur en coûtera que 84 dollars. Pour l'instant, de tels abonnements ne sont disponibles que dans certains pays.D'après Elon Musk, une telle politique devrait tirer d'affaire le réseau social, qui pourrait même réaliser un chiffre d'affaires de 3 milliards de dollars en 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/23/20231 minute, 45 seconds
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À quel âge les Français partent-ils réellement à la retraite ?

En ce début d'année 2023, le gouvernement devrait présenter le projet de réforme des retraites qu'il avait dû abandonner provisoirement à cause de la crise sanitaire. L'un des points essentiels de cette réforme porte sur le report de l'âge légal de départ en retraite, fixé à 62 ans en 2010. Cet âge pourrait être repoussé à 64 ou 65 ans. Mais cet âge légal de départ ne correspond pas forcément à celui auquel les français prennent effectivement leur retraite. En fait, il n'en diffère pas beaucoup. En effet, selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), cet âge effectif de départ à la retraite était de 62 ans et 2 mois en 2019. Mais, comme toutes les moyennes, ce chiffre cache de nombreuses disparités. Entre les hommes et les femmes d'abord. En effet, toujours selon ces chiffres de la DREES, les femmes, en 2019, partaient en retraite à 62 ans et 5 mois, contre 61 ans et 9 mois pour les hommes. Par ailleurs, cet organisme relève aussi des différences, à cet égard, entre les fonctionnaires et les salariés du privé. En 2019, les premiers prenaient leur retraite à 61 ans et 6 mois, alors que les seconds, du moins les salariés relevant du régime général, quittaient la vie active à 63 ans et un mois. De leur côté, les membres des professions libérales partaient encore plus tard à la retraite. En effet, ils attendaient d'avoir 65 ans pour tirer un trait définitif sur leur vie professionnelle. Là encore, tous ces chiffres sont des moyennes. Enfin, les personnes bénéficiant des régimes spéciaux de retraite mettent un terme à leur vie active encore plus tôt. Ainsi, d'après la DREES, ils partaient en retraite, en 2019, entre 55 ans et 9 mois et 60 ans et 6 mois. À titre d'exemples, on peut citer le cas des cheminots qui, d'après le Conseil d'orientation des retraites (COR), prennent leur retraite à 58 ans en moyenne. C'est 56 ans pour les employés de la RATP. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/22/20232 minutes, 23 seconds
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À quel âge les Français partent-ils réellement à la retraite ?

En ce début d'année 2023, le gouvernement devrait présenter le projet de réforme des retraites qu'il avait dû abandonner provisoirement à cause de la crise sanitaire.L'un des points essentiels de cette réforme porte sur le report de l'âge légal de départ en retraite, fixé à 62 ans en 2010. Cet âge pourrait être repoussé à 64 ou 65 ans. Mais cet âge légal de départ ne correspond pas forcément à celui auquel les français prennent effectivement leur retraite.En fait, il n'en diffère pas beaucoup. En effet, selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES), cet âge effectif de départ à la retraite était de 62 ans et 2 mois en 2019.Mais, comme toutes les moyennes, ce chiffre cache de nombreuses disparités. Entre les hommes et les femmes d'abord. En effet, toujours selon ces chiffres de la DREES, les femmes, en 2019, partaient en retraite à 62 ans et 5 mois, contre 61 ans et 9 mois pour les hommes.Par ailleurs, cet organisme relève aussi des différences, à cet égard, entre les fonctionnaires et les salariés du privé. En 2019, les premiers prenaient leur retraite à 61 ans et 6 mois, alors que les seconds, du moins les salariés relevant du régime général, quittaient la vie active à 63 ans et un mois.De leur côté, les membres des professions libérales partaient encore plus tard à la retraite. En effet, ils attendaient d'avoir 65 ans pour tirer un trait définitif sur leur vie professionnelle. Là encore, tous ces chiffres sont des moyennes.Enfin, les personnes bénéficiant des régimes spéciaux de retraite mettent un terme à leur vie active encore plus tôt. Ainsi, d'après la DREES, ils partaient en retraite, en 2019, entre 55 ans et 9 mois et 60 ans et 6 mois.À titre d'exemples, on peut citer le cas des cheminots qui, d'après le Conseil d'orientation des retraites (COR), prennent leur retraite à 58 ans en moyenne. C'est 56 ans pour les employés de la RATP. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/22/20231 minute, 53 seconds
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Les salaires vont-ils augmenter fortement en 2023 ?

La forte poussée inflationniste qui, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, en février 2022, perturbe l'économie mondiale, ne peut qu'influer sur l'évolution des salaires. Comme les rémunérations n'ont pas suivi l'inflation, le niveau réel des salaires est plus faible qu'en 2019. D'après la Banque centrale européenne (BCE), le taux d'évolution annuel réel de ces salaires serait à -5,2 % au deuxième trimestre 2022. Aussi la BCE s'attend-elle à des hausses de salaire significatives, qui permettent de récupérer le manque à gagner provoqué par l'inflation. Ainsi, pour l'organisation financière, les salaires bruts, en zone euro, qui ont progressé de 4,5 % en 2022, devraient encore augmenter de 5,2 % en 2023. Soucieux de regagner le pouvoir d'achat perdu, certains salariés, épaulés par des syndicats combatifs, revendiquent des hausses de salaire plus importantes. Ainsi, les fonctionnaires allemands réclament des augmentations de l'ordre de 10,5 %, tandis que, dans le même pays, les salariés de la poste veulent voir leurs salaires progresser de 15 %. Devant cette évolution prévisible des salaires, la BCE tire la sonnette d'alarme. En effet, pour elle, il est à craindre que cette augmentation des salaires ne tire encore les prix vers le haut, alimentant cette spirale inflationniste que craignent les experts et les responsables politiques. en effet, la croissance de la masse salariale augmentant les coûts de production, les entrepreneurs pourraient répercuter cette augmentation sur les prix de vente de leurs produits. Ce qui leur permettrait de ne pas rogner sur leurs marges. L'inflation repartirait alors de plus belle, exerçant à nouveau une pression sur des salaires qu'il faudrait encore augmenter. On entrerait ainsi dans un véritable cercle vicieux. En tous cas, une telle évolution ne permettrait pas d'envisager, du moins à moyen terme, la baisse d'une inflation qui, en ce début d'année 2023, commence à marquer le pas. Pour les experts de la BCE, un contexte économique morose et les conséquences de la guerre en Ukraine ne devraient pas permettre de maintenir cette pression à la hausse sur des salaires qui, à plus ou moins brève échéance, pourraient même baisser de nouveau. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/19/20232 minutes, 30 seconds
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Les salaires vont-ils augmenter fortement en 2023 ?

La forte poussée inflationniste qui, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, en février 2022, perturbe l'économie mondiale, ne peut qu'influer sur l'évolution des salaires.Comme les rémunérations n'ont pas suivi l'inflation, le niveau réel des salaires est plus faible qu'en 2019. D'après la Banque centrale européenne (BCE), le taux d'évolution annuel réel de ces salaires serait à -5,2 % au deuxième trimestre 2022.Aussi la BCE s'attend-elle à des hausses de salaire significatives, qui permettent de récupérer le manque à gagner provoqué par l'inflation. Ainsi, pour l'organisation financière, les salaires bruts, en zone euro, qui ont progressé de 4,5 % en 2022, devraient encore augmenter de 5,2 % en 2023.Soucieux de regagner le pouvoir d'achat perdu, certains salariés, épaulés par des syndicats combatifs, revendiquent des hausses de salaire plus importantes. Ainsi, les fonctionnaires allemands réclament des augmentations de l'ordre de 10,5 %, tandis que, dans le même pays, les salariés de la poste veulent voir leurs salaires progresser de 15 %.Devant cette évolution prévisible des salaires, la BCE tire la sonnette d'alarme. En effet, pour elle, il est à craindre que cette augmentation des salaires ne tire encore les prix vers le haut, alimentant cette spirale inflationniste que craignent les experts et les responsables politiques.en effet, la croissance de la masse salariale augmentant les coûts de production, les entrepreneurs pourraient répercuter cette augmentation sur les prix de vente de leurs produits. Ce qui leur permettrait de ne pas rogner sur leurs marges.L'inflation repartirait alors de plus belle, exerçant à nouveau une pression sur des salaires qu'il faudrait encore augmenter. On entrerait ainsi dans un véritable cercle vicieux.En tous cas, une telle évolution ne permettrait pas d'envisager, du moins à moyen terme, la baisse d'une inflation qui, en ce début d'année 2023, commence à marquer le pas.Pour les experts de la BCE, un contexte économique morose et les conséquences de la guerre en Ukraine ne devraient pas permettre de maintenir cette pression à la hausse sur des salaires qui, à plus ou moins brève échéance, pourraient même baisser de nouveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/19/20232 minutes
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Qu'est-ce que le « soft discount » ?

Le "hard discount" est un concept désormais connu du grand public. Les consommateurs fréquentent volontiers les magasins qui s'en réclament et qui mordent sur la clientèle des enseignes de la grande distribution classique. Mais les clients connaissent sans doute moins bien les magasins pratiquant le "soft discount". Il existe pourtant des similitudes entre ces deux notions. Dans les deux cas, en effet, la réduction des marges, les achats de produits en grande quantité et l'accent mis sur les circuits courts permettent d'offrir aux clients des promotions et des prix beaucoup plus bas que dans les hypermarchés habituels. De même, les frais de fonctionnement sont moindres, aussi bien pour le "hard" que pour le "soft discount". Les deux types de magasins sont souvent de dimensions moyennes. Tous deux situés de préférence en périphérie des villes, ils tendent à se rapprocher du centre, pour toucher une clientèle plus nombreuse. Dans les deux cas, enfin, le personnel, plus limité, doit être polyvalent. Comme son nom le laisse supposer, le "soft discount" repose sur les mêmes principes de base que le "hard discount", mais il atténue certains d'entre eux. Ainsi, le "hard discount" ne présente à ses clients que des produits de base. Dans ces magasins, en effet, les références sont en moyenne 20 fois moins nombreuses que dans les autres enseignes de la grandes distribution. De son côté, le "soft discount" occupe une position intermédiaire. Les produits proposés, qui appartiennent d'ailleurs souvent à des marques nationales, sont moins abondants que dans des supermarchés classiques, mais plus nombreux que dans les magasins "hard discount". De même, les produits sont mieux présentés. En effet, ils sont souvent disposés sur des rayons, comme dans les enseignes classiques, et non sommairement entassés sur des palettes ou dans des cartons, comme dans les magasins "hard discount". Ils sont également mieux mis en valeur, notamment par un meilleur éclairage. Dans le "soft discount", le personnel est un peu plus étoffé que dans le "hard discount", mais nettement moins nombreux que dans les enseignes classiques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20232 minutes, 10 seconds
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Qu'est-ce que le « soft discount » ?

Le "hard discount" est un concept désormais connu du grand public. Les consommateurs fréquentent volontiers les magasins qui s'en réclament et qui mordent sur la clientèle des enseignes de la grande distribution classique.Mais les clients connaissent sans doute moins bien les magasins pratiquant le "soft discount". Il existe pourtant des similitudes entre ces deux notions.Dans les deux cas, en effet, la réduction des marges, les achats de produits en grande quantité et l'accent mis sur les circuits courts permettent d'offrir aux clients des promotions et des prix beaucoup plus bas que dans les hypermarchés habituels. De même, les frais de fonctionnement sont moindres, aussi bien pour le "hard" que pour le "soft discount".Les deux types de magasins sont souvent de dimensions moyennes. Tous deux situés de préférence en périphérie des villes, ils tendent à se rapprocher du centre, pour toucher une clientèle plus nombreuse. Dans les deux cas, enfin, le personnel, plus limité, doit être polyvalent.Comme son nom le laisse supposer, le "soft discount" repose sur les mêmes principes de base que le "hard discount", mais il atténue certains d'entre eux.Ainsi, le "hard discount" ne présente à ses clients que des produits de base. Dans ces magasins, en effet, les références sont en moyenne 20 fois moins nombreuses que dans les autres enseignes de la grandes distribution.De son côté, le "soft discount" occupe une position intermédiaire. Les produits proposés, qui appartiennent d'ailleurs souvent à des marques nationales, sont moins abondants que dans des supermarchés classiques, mais plus nombreux que dans les magasins "hard discount".De même, les produits sont mieux présentés. En effet, ils sont souvent disposés sur des rayons, comme dans les enseignes classiques, et non sommairement entassés sur des palettes ou dans des cartons, comme dans les magasins "hard discount". Ils sont également mieux mis en valeur, notamment par un meilleur éclairage.Dans le "soft discount", le personnel est un peu plus étoffé que dans le "hard discount", mais nettement moins nombreux que dans les enseignes classiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/18/20231 minute, 40 seconds
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La crise affecte-t-elle les ventes de Rolls Royce ?

La crise déclenchée par l'épidémie de Covid a durement touché l'industrie automobile. En effet, elle a entraîne une pénurie de certaines pièces essentielles, comme les semi-conducteurs, désorganisé les circuits de production et allongé les délais de livraison. Mais certains secteurs, comme les voitures de luxe, s'en sortent beaucoup mieux. C'est notamment le cas de Rolls Royce, rachetée par BMW en 1998. En effet, cette marque emblématique, fondée depuis plus d'un siècle, ne semble pas touchée par la crise. En 2021, une année très difficile pour la plupart de ses concurrents, Rolls Royce a réussi à vendre plus de 5.500 voitures, ce qui constitue un record. Il est pourtant battu l'année suivante, où la marque vend plus de 6.000 automobiles. Ce qui représente une progression de 8 %. Et, d'ores et déjà, les carnets de commande sont pleins pour 2023. Pourtant, ce contexte très défavorable aurait pu avoir un impact négatif sur cette marque de voitures de prestige. En effet, les confinements liés à la crise sanitaire ont provoqué une diminution de l'activité en Chine, l'un des principaux débouchés de Rolls Royce, et donc une baisse des ventes. Par ailleurs, la guerre en Ukraine a fermé la Russie à la marque, comme à la plupart de ses concurrents. Or, Rolls Royce vendait entre 250 et 300 voitures par an à ses clients russes. Mais l'entreprise a réussi à maintenir le cap, et même à augmenter le volume de ses affaires, en s'orientant vers d'autres marchés. C'est notamment le cas du marché américain, qui représente désormais 35 % des ventes. L'Europe occupe également une très bonne place. Pour autant, Rolls Royce ne s'endort pas sur ses lauriers. En effet, son projet de véhicule électrique, nommé "Spectre", devrait être présenté cette année. Si tout se passe comme prévu, les premières voitures électriques devraient être vendues fin 2023. Rolls Royce n'est pas la seule marque de luxe à tirer son épingle du jeu. D'autres constructeurs automobiles, comme Bentley, Lamborghini ou Bugati ne semblent pas non plus affectés par la crise actuelle. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20232 minutes, 22 seconds
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La crise affecte-t-elle les ventes de Rolls Royce ?

La crise déclenchée par l'épidémie de Covid a durement touché l'industrie automobile. En effet, elle a entraîne une pénurie de certaines pièces essentielles, comme les semi-conducteurs, désorganisé les circuits de production et allongé les délais de livraison.Mais certains secteurs, comme les voitures de luxe, s'en sortent beaucoup mieux. C'est notamment le cas de Rolls Royce, rachetée par BMW en 1998. En effet, cette marque emblématique, fondée depuis plus d'un siècle, ne semble pas touchée par la crise.En 2021, une année très difficile pour la plupart de ses concurrents, Rolls Royce a réussi à vendre plus de 5.500 voitures, ce qui constitue un record. Il est pourtant battu l'année suivante, où la marque vend plus de 6.000 automobiles. Ce qui représente une progression de 8 %. Et, d'ores et déjà, les carnets de commande sont pleins pour 2023.Pourtant, ce contexte très défavorable aurait pu avoir un impact négatif sur cette marque de voitures de prestige. En effet, les confinements liés à la crise sanitaire ont provoqué une diminution de l'activité en Chine, l'un des principaux débouchés de Rolls Royce, et donc une baisse des ventes.Par ailleurs, la guerre en Ukraine a fermé la Russie à la marque, comme à la plupart de ses concurrents. Or, Rolls Royce vendait entre 250 et 300 voitures par an à ses clients russes.Mais l'entreprise a réussi à maintenir le cap, et même à augmenter le volume de ses affaires, en s'orientant vers d'autres marchés. C'est notamment le cas du marché américain, qui représente désormais 35 % des ventes. L'Europe occupe également une très bonne place.Pour autant, Rolls Royce ne s'endort pas sur ses lauriers. En effet, son projet de véhicule électrique, nommé "Spectre", devrait être présenté cette année. Si tout se passe comme prévu, les premières voitures électriques devraient être vendues fin 2023.Rolls Royce n'est pas la seule marque de luxe à tirer son épingle du jeu. D'autres constructeurs automobiles, comme Bentley, Lamborghini ou Bugati ne semblent pas non plus affectés par la crise actuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/17/20231 minute, 52 seconds
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Combien faut-il débourser pour recharger une voiture électrique ?

Le conducteur d'une voiture électrique peut recharger son véhicule en utilisant une prise domestique. Le coût d'ensemble doit d'abord tenir compte de la taille de la batterie. Ainsi, une batterie d'une capacité de 50 kilowatts-heure (kWh) coûte entre 8 et 10 euros. Il faut aussi prendre en considération le style de conduite ou les routes empruntées par le conducteur. Mais le principal élément à retenir est le prix du kWh. C'est le prix de cette électricité, qui alimente les autres appareils domestiques, qui vous permettra d'évaluer le coût d'une recharge à la maison. Il dépendra à la fois de votre consommation et de la période choisie pour recharger le véhicule. Ainsi, d'après le site "maitriser-mon-energie.fr", la recharge vous reviendra : À 1,62 euro, en heures creuses, pour une consommation estimée à 12 kWh/100 km. À 2,22 euros en heures pleines, pour la même consommation. Le conducteur peut aussi faire installer une prise renforcée. Elle a une plus grande capacité et réduit le temps de charge. C'est donc une alternative intéressante. Il existe également des bornes de recharge publiques. Certaines sont gratuites; on les trouve notamment sur les parkings publics, ou dans le voisinage de certains supermarchés, hôtels ou restaurants. Cependant, l'accès à ces bornes est souvent réservé aux clients de ces établissements. Le prix des autres bornes est calculé de différentes façons. Le mode de facturation à la minute, pour les bornes les plus rapides, ou à l'heure, pour les plus lentes, est le plus fréquent. Mais le prix de certaines bornes de recharge est fonction de celui du kWh. Comme pour les bornes domestiques, le tarif sera alors moins élevé à certaines périodes, et notamment la nuit. Enfin, certaines bornes sont accessibles après règlement d'une somme forfaitaire. Elle est payée dans le cadre d'un abonnement mensuel. Ainsi, le réseau de bornes de recharges électriques Bélib propose un forfait de 3,90 euros par mois, entre 20 heures et 8 heures du matin. D'une manière générale, le prix de ces recharges dépend aussi de l'opérateur et du type de borne utilisé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/16/20232 minutes, 16 seconds
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Combien faut-il débourser pour recharger une voiture électrique ?

Le conducteur d'une voiture électrique peut recharger son véhicule en utilisant une prise domestique. Le coût d'ensemble doit d'abord tenir compte de la taille de la batterie. Ainsi, une batterie d'une capacité de 50 kilowatts-heure (kWh) coûte entre 8 et 10 euros.Il faut aussi prendre en considération le style de conduite ou les routes empruntées par le conducteur. Mais le principal élément à retenir est le prix du kWh. C'est le prix de cette électricité, qui alimente les autres appareils domestiques, qui vous permettra d'évaluer le coût d'une recharge à la maison.Il dépendra à la fois de votre consommation et de la période choisie pour recharger le véhicule. Ainsi, d'après le site "maitriser-mon-energie.fr", la recharge vous reviendra :À 1,62 euro, en heures creuses, pour une consommation estimée à 12 kWh/100 km.À 2,22 euros en heures pleines, pour la même consommation.Le conducteur peut aussi faire installer une prise renforcée. Elle a une plus grande capacité et réduit le temps de charge. C'est donc une alternative intéressante.Il existe également des bornes de recharge publiques. Certaines sont gratuites; on les trouve notamment sur les parkings publics, ou dans le voisinage de certains supermarchés, hôtels ou restaurants.Cependant, l'accès à ces bornes est souvent réservé aux clients de ces établissements. Le prix des autres bornes est calculé de différentes façons. Le mode de facturation à la minute, pour les bornes les plus rapides, ou à l'heure, pour les plus lentes, est le plus fréquent.Mais le prix de certaines bornes de recharge est fonction de celui du kWh. Comme pour les bornes domestiques, le tarif sera alors moins élevé à certaines périodes, et notamment la nuit.Enfin, certaines bornes sont accessibles après règlement d'une somme forfaitaire. Elle est payée dans le cadre d'un abonnement mensuel. Ainsi, le réseau de bornes de recharges électriques Bélib propose un forfait de 3,90 euros par mois, entre 20 heures et 8 heures du matin. D'une manière générale, le prix de ces recharges dépend aussi de l'opérateur et du type de borne utilisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/16/20231 minute, 46 seconds
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Pourquoi l'application TikTok vient-elle de recevoir une amende de 5 millions d'euros ?

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient en effet de lui infliger une amende de 5 millions d'euros. Elle reproche à Tiktok de rendre plus difficile le refus des cookies. Ces derniers sont des sortes de traceurs, qui repèrent ce que recherchent les internautes, de manière à leur proposer des publicités en rapport avec ce comportement. La CNIL précise que son investigation n'a porté que sur le site du réseau social, et non sur son application mobile. Tiktok a répondu à ces accusations en rappelant que les remarques de la CNIL portaient sur des pratiques antérieures, qu'il a eu l'occasion de modifier. Désormais, si l'on en croit ses dires, les internautes ont plus de facilité pour refuser les cookies non essentiels et sont mieux informés sur leur rôle. Tiktok ne rencontre pas seulement des problèmes en France. Ainsi l'autorité de régulation irlandaise, chargée de ce type de contrôle, a fait savoir qu'elle envisageait d'infliger des sanctions au réseau social. En effet, d'après elle, Tiktok ne protégerait pas suffisamment les données personnelles des internautes mineurs. Par ailleurs, si le réseau social est très apprécié des adolescents américains, il n'est pas du goût des autorités du pays. En effet, Tiktok, qui appartient à un groupe chinois, est accusé de se livrer, sous le couvert d'activités en apparence innocentes, à un véritable espionnage au profit de la Chine. Pour cette raison, les comptes de nombreux fonctionnaires ont été bloqués. Le climat tendu régnant actuellement entre les États-Unis et la Chin, en raison notamment de différends commerciaux, donne plus de relief à ces pratiques. D'ailleurs, l'autorité américaine de régulation du commerce avait déjà eu l'occasion, en février 2019, de soumettre Tiktok à une amende de près de 6 millions de dollars pour avoir recueilli les données de certains de ses utilisateurs, âgés de moins de 13 ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/15/20232 minutes, 31 seconds
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Pourquoi l'application TikTok vient-elle de recevoir une amende de 5 millions d'euros ?

La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient en effet de lui infliger une amende de 5 millions d'euros. Elle reproche à Tiktok de rendre plus difficile le refus des cookies. Ces derniers sont des sortes de traceurs, qui repèrent ce que recherchent les internautes, de manière à leur proposer des publicités en rapport avec ce comportement.La CNIL précise que son investigation n'a porté que sur le site du réseau social, et non sur son application mobile.Tiktok a répondu à ces accusations en rappelant que les remarques de la CNIL portaient sur des pratiques antérieures, qu'il a eu l'occasion de modifier. Désormais, si l'on en croit ses dires, les internautes ont plus de facilité pour refuser les cookies non essentiels et sont mieux informés sur leur rôle.Tiktok ne rencontre pas seulement des problèmes en France. Ainsi l'autorité de régulation irlandaise, chargée de ce type de contrôle, a fait savoir qu'elle envisageait d'infliger des sanctions au réseau social.En effet, d'après elle, Tiktok ne protégerait pas suffisamment les données personnelles des internautes mineurs. Par ailleurs, si le réseau social est très apprécié des adolescents américains, il n'est pas du goût des autorités du pays.En effet, Tiktok, qui appartient à un groupe chinois, est accusé de se livrer, sous le couvert d'activités en apparence innocentes, à un véritable espionnage au profit de la Chine. Pour cette raison, les comptes de nombreux fonctionnaires ont été bloqués.Le climat tendu régnant actuellement entre les États-Unis et la Chin, en raison notamment de différends commerciaux, donne plus de relief à ces pratiques.D'ailleurs, l'autorité américaine de régulation du commerce avait déjà eu l'occasion, en février 2019, de soumettre Tiktok à une amende de près de 6 millions de dollars pour avoir recueilli les données de certains de ses utilisateurs, âgés de moins de 13 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/15/20232 minutes, 1 second
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Le coût du travail est il réellement élevé en France ?

Dans l’Union Européenne, une heure travaillée coûte en moyenne 28,2 euros... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/12/20232 minutes, 26 seconds
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Le coût du travail est il réellement élevé en France ?

Dans l’Union Européenne, une heure travaillée coûte en moyenne 28,2 euros... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/12/20231 minute, 56 seconds
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Les tarifs bancaires vont-ils encore augmenter cette année ?

En 2023 les banques semblent tenir leurs engagements... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20232 minutes, 12 seconds
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Les tarifs bancaires vont-ils encore augmenter cette année ?

En 2023 les banques semblent tenir leurs engagements... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/11/20231 minute, 42 seconds
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Quelle est la tarification originale de l'eau à Montpellier ?

Ouvrir son robinet va coûter moins cher aux personnes disposant d’un compteur individuel... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20232 minutes, 20 seconds
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Quelle est la tarification originale de l'eau à Montpellier ?

Ouvrir son robinet va coûter moins cher aux personnes disposant d’un compteur individuel... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/10/20231 minute, 50 seconds
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Les facteurs vont-ils arrêter leurs tournées quotidiennes ?

Non, La Poste ne semble pas avoir vraiment l’intention de mettre fin à sa traditionnelle distribution du courrier... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/9/20232 minutes, 28 seconds
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Non, La Poste ne semble pas avoir vraiment l’intention de mettre fin à sa traditionnelle distribution du courrier... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/9/20231 minute, 57 seconds
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Que reproche-t-on à l'île de Man ?

L'île de Man est un petit archipel dans la mer d’Irlande. Elle a le statut de dépendance de la Couronne Britannique mais ne fait pas formellement partie du territoire du Royaume-Uni... Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/5/20232 minutes, 4 seconds
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Que reproche-t-on à l'île de Man ?

L'île de Man est un petit archipel dans la mer d’Irlande. Elle a le statut de dépendance de la Couronne Britannique mais ne fait pas formellement partie du territoire du Royaume-Uni... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/5/20231 minute, 34 seconds
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Les sanctions contre la Russie affectent-elles vraiment l'économie du pays ?

Vous le savez, la guerre menée par la Russie à l’Ukraine depuis le mois de février 2022 a provoqué un certain nombre de mesures de rétorsion de la part de pays occidentaux, dont ceux de l’Union européenne et des États-Unis. Mais sont-elles efficaces ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/4/20232 minutes, 38 seconds
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Les sanctions contre la Russie affectent-elles vraiment l'économie du pays ?

Vous le savez, la guerre menée par la Russie à l’Ukraine depuis le mois de février 2022 a provoqué un certain nombre de mesures de rétorsion de la part de pays occidentaux, dont ceux de l’Union européenne et des États-Unis. Mais sont-elles efficaces ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
1/4/20232 minutes, 8 seconds
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Bonnes fêtes de fin d'année !

Rendez-vous le 4 janvier pour la reprise ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/18/202238 seconds
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Bonnes fêtes de fin d'année !

Rendez-vous le 4 janvier pour la reprise ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/18/202237 seconds
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Quelle est la première préoccupation des français ?

Le contexte actuel, marqué par la guerre en Ukraine et une forte inflation, se signale par sa morosité. Dans ces conditions, on pourrait penser que les fêtes de Noël vont apporter un peu de répit et tempérer le pessimisme ressenti par les Français. Mais il n'en est rien, du moins pour une partie d'entre eux. En effet, à l'occasion d'une enquête récente sur leurs sujets d'inquiétude, à l'approche des fêtes, 34 % des personnes interrogées avouaient que le principal d'entre eux était de ne pas pouvoir faire de cadeaux pour Noël, ou d'en faire moins. De leur côté, les parents sont 44 % à éprouver cette crainte. Soit 8 % de plus qu'en 2021. L'augmentation générale des prix, et la baisse consécutive du pouvoir d'achat, ne laisse guère le choix à de nombreuses personnes. Ainsi, d'après ce sondage, 51 % des Français devront se résoudre à réduire le budget consacré aux cadeaux de Noël. Cette situation est souvent mal vécue. Ainsi, 43 % des personnes interrogées éprouvent de la honte, et même de la culpabilité, à l'idée de moins gâter leurs enfants et leurs proches. Environ la moitié des parents pense même se priver de cadeaux pour pouvoir en offrir à leurs enfants. 18 % comptent sur l'aide de leur famille pour pouvoir en acheter et près de la moitié a l'intention de se contenter d'objets d'occasion. Et cette tendance est d'autant plus nette que le prix des jouets a progressé, en moyenne, d'environ 6 % sur un an, certaines marques augmentant encore plus leurs tarifs. Le sondage révèle cependant d'autres préoccupations qui, si elles inquiètent moins de personnes, n'en contribuent pas moins à assombrir cette période de fêtes pour de nombreux Français. Ainsi 27 % d'entre eux craignent de passer Noël dans la solitude, alors que 21 % des personnes interrogées redoutent de ne pas pouvoir préparer un vrai repas de fête. D'autres encore se désolent à la pensée de devoir travailler durant cette période ou ont peur de ne pas recevoir de cadeaux. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/15/20222 minutes, 16 seconds
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Quelle est la première préoccupation des français ?

Le contexte actuel, marqué par la guerre en Ukraine et une forte inflation, se signale par sa morosité. Dans ces conditions, on pourrait penser que les fêtes de Noël vont apporter un peu de répit et tempérer le pessimisme ressenti par les Français.Mais il n'en est rien, du moins pour une partie d'entre eux. En effet, à l'occasion d'une enquête récente sur leurs sujets d'inquiétude, à l'approche des fêtes, 34 % des personnes interrogées avouaient que le principal d'entre eux était de ne pas pouvoir faire de cadeaux pour Noël, ou d'en faire moins.De leur côté, les parents sont 44 % à éprouver cette crainte. Soit 8 % de plus qu'en 2021.L'augmentation générale des prix, et la baisse consécutive du pouvoir d'achat, ne laisse guère le choix à de nombreuses personnes. Ainsi, d'après ce sondage, 51 % des Français devront se résoudre à réduire le budget consacré aux cadeaux de Noël.Cette situation est souvent mal vécue. Ainsi, 43 % des personnes interrogées éprouvent de la honte, et même de la culpabilité, à l'idée de moins gâter leurs enfants et leurs proches.Environ la moitié des parents pense même se priver de cadeaux pour pouvoir en offrir à leurs enfants. 18 % comptent sur l'aide de leur famille pour pouvoir en acheter et près de la moitié a l'intention de se contenter d'objets d'occasion.Et cette tendance est d'autant plus nette que le prix des jouets a progressé, en moyenne, d'environ 6 % sur un an, certaines marques augmentant encore plus leurs tarifs.Le sondage révèle cependant d'autres préoccupations qui, si elles inquiètent moins de personnes, n'en contribuent pas moins à assombrir cette période de fêtes pour de nombreux Français.Ainsi 27 % d'entre eux craignent de passer Noël dans la solitude, alors que 21 % des personnes interrogées redoutent de ne pas pouvoir préparer un vrai repas de fête. D'autres encore se désolent à la pensée de devoir travailler durant cette période ou ont peur de ne pas recevoir de cadeaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/15/20221 minute, 46 seconds
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Qu'est-ce que le dispositif “Oui pub” ?

À l'approche de Noël, journaux et prospectus publicitaires ne manqueront pas d'envahir nos boîtes aux lettres. Sauf celles sur lesquelles s'affiche un autocollant "Stop pub". Mais ce dispositif, lancé en 2005, n'a pas rencontré le succès escompté. En effet, en 2021, moins de 15 % des Français avaient collé cette petite vignette sur leurs boîtes aux lettres. Aussi une nouvelle mesure entre-t-elle en application, dans le cadre de la loi "Climat et résilience", adoptée en 2021. Elle prend le problème à l'envers si l'on peut dire. Cette fois, en effet, les gens qui le souhaitent pourront orner leurs boîtes aux lettres d'un autocollant "Oui pub". Il sera donc interdit de glisser des prospectus dans les autres boîtes aux lettres. Pour l'instant, cette disposition n'a pas vocation à s'appliquer sur tout le territoire. Elle n'est en vigueur que dans 14 secteurs, qui ont accepté d'appliquer la mesure. C'est le cas d'agglomérations comme Grenoble, Dunkerque ou Bordeaux. Une partie de la Corse ou le département des Côtes d'Armor devraient aussi être concernés. Mais le dispositif ne s'appliquera pas tout de suite. En effet, les autorités locales disposent de trois mois pour prévenir les habitants. Et le champ d'application de la mesure devra s'étendre à 14 autres collectivités territoriales entre la fin de 2022 et 2025. Si ce dispositif "Oui pub" était adopté par la population, il permettrait de limiter le volume de déchets que doivent traiter les collectivités locales. En effet, ces prospectus représentaient près de 900.000 tonnes de déchets en 2019. Moins de déchets à traiter, pour ces collectivités locales, c'est la perspective de substantielles économies. C'est aussi moins de papier dépensé. Mais la mise en place de cette mesure ne fait pas que des heureux. Elle entraînera notamment une réduction de l'activité des imprimeurs. D'ailleurs, le personnel de l'un d'entre eux s'est déjà mis en grève. Quant aux enseignes de la grande distribution, elles devraient remplacer progressivement les prospectus distribués dans les boîtes aux lettres par des campagnes publicitaires en ligne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20222 minutes, 24 seconds
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Qu'est-ce que le dispositif “Oui pub” ?

À l'approche de Noël, journaux et prospectus publicitaires ne manqueront pas d'envahir nos boîtes aux lettres. Sauf celles sur lesquelles s'affiche un autocollant "Stop pub". Mais ce dispositif, lancé en 2005, n'a pas rencontré le succès escompté.En effet, en 2021, moins de 15 % des Français avaient collé cette petite vignette sur leurs boîtes aux lettres. Aussi une nouvelle mesure entre-t-elle en application, dans le cadre de la loi "Climat et résilience", adoptée en 2021.Elle prend le problème à l'envers si l'on peut dire. Cette fois, en effet, les gens qui le souhaitent pourront orner leurs boîtes aux lettres d'un autocollant "Oui pub". Il sera donc interdit de glisser des prospectus dans les autres boîtes aux lettres.Pour l'instant, cette disposition n'a pas vocation à s'appliquer sur tout le territoire. Elle n'est en vigueur que dans 14 secteurs, qui ont accepté d'appliquer la mesure.C'est le cas d'agglomérations comme Grenoble, Dunkerque ou Bordeaux. Une partie de la Corse ou le département des Côtes d'Armor devraient aussi être concernés. Mais le dispositif ne s'appliquera pas tout de suite.En effet, les autorités locales disposent de trois mois pour prévenir les habitants. Et le champ d'application de la mesure devra s'étendre à 14 autres collectivités territoriales entre la fin de 2022 et 2025.Si ce dispositif "Oui pub" était adopté par la population, il permettrait de limiter le volume de déchets que doivent traiter les collectivités locales. En effet, ces prospectus représentaient près de 900.000 tonnes de déchets en 2019.Moins de déchets à traiter, pour ces collectivités locales, c'est la perspective de substantielles économies. C'est aussi moins de papier dépensé.Mais la mise en place de cette mesure ne fait pas que des heureux. Elle entraînera notamment une réduction de l'activité des imprimeurs. D'ailleurs, le personnel de l'un d'entre eux s'est déjà mis en grève.Quant aux enseignes de la grande distribution, elles devraient remplacer progressivement les prospectus distribués dans les boîtes aux lettres par des campagnes publicitaires en ligne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/14/20221 minute, 54 seconds
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Pourquoi les hypermarchés se montrent-ils plus généreux envers les associations caritatives ?

Chaque jour, dans les grandes surfaces, de grandes quantités de marchandises ne trouvent pas preneur. Jusqu'à une date assez récente, ces invendus étaient le plus souvent jetés. Un tel gaspillage alimentaire, alors même que certains de nos concitoyens avaient du mal à se nourrir correctement, pouvait susciter une certaine indignation. D'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), 10 millions de tonnes de marchandises seraient ainsi jetées chaque année, alors même que 8 millions de personnes ne s'alimentent pas comme il le faudrait. Mais, depuis l'adoption de la loi Garot, en février 2016, les supermarchés doivent donner leurs invendus à des associations caritatives. En revanche, ils ont droit à une réduction d'impôt substantielle. Ainsi, les enseignes de la grande distribution font preuve de générosité, tout en profitant d'un avantage fiscal, et les associations voient leurs stocks alimentaire augmenter. Ceci étant, ces dons aux associations doivent obéir à des règles précises. En effet, tous les produits ne peuvent être donnés. Bien entendu, les aliments périmés ne sont pas concernés par ces dons. Encore faut-il s'entendre sur ce qu'on entend par là. Les aliments dont la date de durabilité minimale (DDM) est dépassée, mais inférieure à 3 mois, peuvent être donnés. En effet, le dépassement de la DDM signifie seulement que les produits concernés auront peut-être un peu moins de goût. Mais ils seront sans danger pour la santé. En revanche, ce n'est pas le cas des aliments dont la date limite de consommation (DLC) est dépassée. Ces produits ne peuvent en aucun cas être donnés. Par ailleurs, les aliments donnés doivent avoir été conservés dans des lieux conçus à cet usage, où la température aura été maintenue à un niveau adéquat. Même s'il n'est pas périmé, l'état du produit, et de son emballage, devra être examiné avec soin avant d'être donné. Enfin, la mise en œuvre de ces opérations de dons doivent faire l'objet d'une convention de partenariat entre les hypermarchés et les associations, qui doivent recevoir la liste détaillée des produits donnés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20222 minutes, 28 seconds
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Pourquoi les hypermarchés se montrent-ils plus généreux envers les associations caritatives ?

Chaque jour, dans les grandes surfaces, de grandes quantités de marchandises ne trouvent pas preneur. Jusqu'à une date assez récente, ces invendus étaient le plus souvent jetés. Un tel gaspillage alimentaire, alors même que certains de nos concitoyens avaient du mal à se nourrir correctement, pouvait susciter une certaine indignation.D'après l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME), 10 millions de tonnes de marchandises seraient ainsi jetées chaque année, alors même que 8 millions de personnes ne s'alimentent pas comme il le faudrait.Mais, depuis l'adoption de la loi Garot, en février 2016, les supermarchés doivent donner leurs invendus à des associations caritatives. En revanche, ils ont droit à une réduction d'impôt substantielle.Ainsi, les enseignes de la grande distribution font preuve de générosité, tout en profitant d'un avantage fiscal, et les associations voient leurs stocks alimentaire augmenter.Ceci étant, ces dons aux associations doivent obéir à des règles précises. En effet, tous les produits ne peuvent être donnés. Bien entendu, les aliments périmés ne sont pas concernés par ces dons.Encore faut-il s'entendre sur ce qu'on entend par là. Les aliments dont la date de durabilité minimale (DDM) est dépassée, mais inférieure à 3 mois, peuvent être donnés.En effet, le dépassement de la DDM signifie seulement que les produits concernés auront peut-être un peu moins de goût. Mais ils seront sans danger pour la santé.En revanche, ce n'est pas le cas des aliments dont la date limite de consommation (DLC) est dépassée. Ces produits ne peuvent en aucun cas être donnés.Par ailleurs, les aliments donnés doivent avoir été conservés dans des lieux conçus à cet usage, où la température aura été maintenue à un niveau adéquat. Même s'il n'est pas périmé, l'état du produit, et de son emballage, devra être examiné avec soin avant d'être donné.Enfin, la mise en œuvre de ces opérations de dons doivent faire l'objet d'une convention de partenariat entre les hypermarchés et les associations, qui doivent recevoir la liste détaillée des produits donnés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/13/20221 minute, 58 seconds
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A quoi les “cargos fantômes” russes servent-ils ?

Dans leur volonté d'aider l'Ukraine, dans le conflit qui l'oppose à la Russie, l'Union européenne vient de compléter l'arsenal de ses sanctions envers ce dernier pays. Il s'agit de l'attaquer au portefeuille, en le privant d'une partie de ses revenus pétroliers. Ce qui ne manquerait pas d'affaiblir la Russie, puisque ces revenus représentaient 18 % du PIB du pays en 2021. Les mesures prises par les Occidentaux comprennent deux volets : un embargo sur le pétrole russe à destination des pays européens, et, pour les pays qui ne le respectent pas, un plafonnement à 60 dollars le baril. Mais il se pourrait que les Russes aient trouvé une parade. En effet, ils auraient rassemblé une flotte marchande de vieux tankers en fin de vie mais encore capables de naviguer. De ce fait, le prix de ces navires usagés, désormais très demandés, s'est envolé. On a nommé ces bateaux, destinés à transporter clandestinement le pétrole russe, des "cargos fantômes". Cette tactique avait déjà été utilisée par des pays comme l'Iran ou le Venezuela, touchés, eux aussi, par des sanctions internationales. Afin d'empêcher les recherches, ces navires ont été acquis par des acheteurs anonymes ou non inscrits dans les registres de la marine. Ils suivraient un itinéraire qui leur éviterait de passer par des ports occidentaux où ils pourraient être contrôlés. Pour n'être pas suivis à la trace, ces tankers "fantômes" éteignent leur transpondeur, qui permet de connaître leur position. Restait la question de l'assurance. En effet, les Occidentaux incitent les compagnies maritimes à refuser d'assurer des bateaux dont la cargaison n'est pas conforme aux récentes mesures prises par l'Union européenne. Mais, là encore, les Russes semblent avoir trouvé la solution. Une compagnie d'assurance russe a été créée pour assurer cette "flotte de l'ombre", comme on l'appelle aussi. Il est donc probable que la Russie ait trouvé les moyens de contourner les sanctions occidentales. Loin d'en affaiblir l'économie, de telles ùmesures peuvent au contraire renforcver le pays. D'ores et déjà, d'ailleurs, il semble que les Russes vendent leur pétrole plus cher qu'avant la guerre. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/12/20222 minutes, 33 seconds
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A quoi les “cargos fantômes” russes servent-ils ?

Dans leur volonté d'aider l'Ukraine, dans le conflit qui l'oppose à la Russie, l'Union européenne vient de compléter l'arsenal de ses sanctions envers ce dernier pays. Il s'agit de l'attaquer au portefeuille, en le privant d'une partie de ses revenus pétroliers.Ce qui ne manquerait pas d'affaiblir la Russie, puisque ces revenus représentaient 18 % du PIB du pays en 2021. Les mesures prises par les Occidentaux comprennent deux volets : un embargo sur le pétrole russe à destination des pays européens, et, pour les pays qui ne le respectent pas, un plafonnement à 60 dollars le baril.Mais il se pourrait que les Russes aient trouvé une parade. En effet, ils auraient rassemblé une flotte marchande de vieux tankers en fin de vie mais encore capables de naviguer. De ce fait, le prix de ces navires usagés, désormais très demandés, s'est envolé.On a nommé ces bateaux, destinés à transporter clandestinement le pétrole russe, des "cargos fantômes". Cette tactique avait déjà été utilisée par des pays comme l'Iran ou le Venezuela, touchés, eux aussi, par des sanctions internationales.Afin d'empêcher les recherches, ces navires ont été acquis par des acheteurs anonymes ou non inscrits dans les registres de la marine. Ils suivraient un itinéraire qui leur éviterait de passer par des ports occidentaux où ils pourraient être contrôlés.Pour n'être pas suivis à la trace, ces tankers "fantômes" éteignent leur transpondeur, qui permet de connaître leur position. Restait la question de l'assurance. En effet, les Occidentaux incitent les compagnies maritimes à refuser d'assurer des bateaux dont la cargaison n'est pas conforme aux récentes mesures prises par l'Union européenne.Mais, là encore, les Russes semblent avoir trouvé la solution. Une compagnie d'assurance russe a été créée pour assurer cette "flotte de l'ombre", comme on l'appelle aussi.Il est donc probable que la Russie ait trouvé les moyens de contourner les sanctions occidentales. Loin d'en affaiblir l'économie, de telles ùmesures peuvent au contraire renforcver le pays. D'ores et déjà, d'ailleurs, il semble que les Russes vendent leur pétrole plus cher qu'avant la guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/12/20222 minutes, 3 seconds
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Quelles sont les villes françaises les moins chères ?

Liée en partie à la guerre en Ukraine, l'inflation ne cesse de progresser. Il n'est, de ce fait, aucun prix de service ou de produit du quotidien qui soit épargné par cette hausse des prix. Cependant, elle n'est pas la même partout. En effet, une récente étude, réalisée par un journal quotidien, publie la liste des villes les moins chères de France. L'étude porte sur 96 villes. Sur les premières marches du podium, on trouve des cités moyennes. De fait, Niort arrive à la première place, suivie par Châteauroux. Les habitants de Laval, Saint-Brieuc ou Rodez dépensent également moins d'argent que ceux d'autres villes. En revanche, si l'on en croit cette étude, la vie est plus chère dans les grandes villes. En effet, des agglomérations comme Paris, Marseille ou Montpellier se classent respectivement aux 77e, 84e et 90e places de ce palmarès des villes les moins chères. Pour calculer le pouvoir d'achat moyen d'un habitant de Niort, de Rodez ou de Marseille, les auteurs de l'étude ont pris en compte un certain nombre de paramètres. Pour l'établir, ils se sont fondés sur le prix d'un panier de courses type, comportant certains produits du quotidien, et sur les tarifs de l'immobilier, aussi bien à l'achat qu'à la location. De même, le prix du carburant et celui des transports en commun ont été pris en considération. D'autres facteurs, comme le prix d'une place de cinéma ou le montant de la taxe foncière, ont encore permis d'affiner les calculs. En regard de ces dépenses, le salaire moyen a été pris en compte. Les habitants de Niort et de Châteauroux doivent leur relative aisance à certains éléments, qui comptent plus que d'autres. C'est le cas des transports en commun, qui sont gratuits dans ces deux villes. Par ailleurs, les villes du Grand Ouest semblent tirer leur épingle du jeu. D'après cette étude, en effet, les prix de l'alimentation, du carburant et de l'immobilier y seraient moins élevés qu'ailleurs. Les villes d'autres régions, comme le Sud, seraient moins avantagées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/11/20222 minutes, 19 seconds
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Quelles sont les villes françaises les moins chères ?

Liée en partie à la guerre en Ukraine, l'inflation ne cesse de progresser. Il n'est, de ce fait, aucun prix de service ou de produit du quotidien qui soit épargné par cette hausse des prix.Cependant, elle n'est pas la même partout. En effet, une récente étude, réalisée par un journal quotidien, publie la liste des villes les moins chères de France. L'étude porte sur 96 villes. Sur les premières marches du podium, on trouve des cités moyennes.De fait, Niort arrive à la première place, suivie par Châteauroux. Les habitants de Laval, Saint-Brieuc ou Rodez dépensent également moins d'argent que ceux d'autres villes.En revanche, si l'on en croit cette étude, la vie est plus chère dans les grandes villes. En effet, des agglomérations comme Paris, Marseille ou Montpellier se classent respectivement aux 77e, 84e et 90e places de ce palmarès des villes les moins chères.Pour calculer le pouvoir d'achat moyen d'un habitant de Niort, de Rodez ou de Marseille, les auteurs de l'étude ont pris en compte un certain nombre de paramètres.Pour l'établir, ils se sont fondés sur le prix d'un panier de courses type, comportant certains produits du quotidien, et sur les tarifs de l'immobilier, aussi bien à l'achat qu'à la location.De même, le prix du carburant et celui des transports en commun ont été pris en considération. D'autres facteurs, comme le prix d'une place de cinéma ou le montant de la taxe foncière, ont encore permis d'affiner les calculs.En regard de ces dépenses, le salaire moyen a été pris en compte. Les habitants de Niort et de Châteauroux doivent leur relative aisance à certains éléments, qui comptent plus que d'autres. C'est le cas des transports en commun, qui sont gratuits dans ces deux villes.Par ailleurs, les villes du Grand Ouest semblent tirer leur épingle du jeu. D'après cette étude, en effet, les prix de l'alimentation, du carburant et de l'immobilier y seraient moins élevés qu'ailleurs. Les villes d'autres régions, comme le Sud, seraient moins avantagées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/11/20221 minute, 49 seconds
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Qui est Bob Iger, le patron de Disney ?

À la surprise générale, l'homme d'affaires Bob Iger, qui a dirigé le groupe Disney pendant 15 ans, de 2005 à 2020, a été rappelé à la tête de l'entreprise. Son prédécesseur, Bob Chapek, n'aura donc tenu la barre que durant deux ans. Bob Iger a débuté dans le secteur de l'audiovisuel, mais plutôt au bas de l'échelle. En effet, c'est en tant que présentateur météo qu'il a commencé sa carrière. Entré dans le réseau de télévision ABC, il en gravit tous les échelons, jusqu'à devenir, en 1989, directeur d'ABC Entertainment. C'est par le biais d'ABC qu'il entre chez Disney où, là encore, cet homme d'affaires doué et ambitieux se taille la part du lion. En 2000, en effet, il devient le numéro 2 du groupe, avant d'être placé à sa tête 5 ans plus tard. Bob Iger, qui reprend du service à 71 ans, n'a guère de goût pour une retraite qu'il a repoussée à plusieurs reprises. On lui a même prêté des ambitions présidentielles. S'il ne s'est pas lancé dans la course à la Maison Blanche, celui qui a été désigné par "Time", en 2019, comme l'homme d'affaires de l'année, a transformé en profondeur le groupe Disney. En effet, il est responsable d'une série d'acquisitions spectaculaires. En 2006, c'est l'achat de Pixar, une société de production spécialisée dans les films d'animation, à qui l'on doit des dessins animés très populaires, comme "Toy story" ou "le monde de Nemo". En 2009, Disney rachète, toujours sous l'impulsion de Bob Iger, la prestigieuse franchise Marvel, avec ses superhéros emblématiques. Trois ans plus tard, c'est l'acquisition de "Lucas Films", avec, dans leur sillage, la fameuse saga "Star wars". On peut encore citer, à l'actif de l'entreprenant patron de Disney, le rachat, en 2019, des studios de cinéma et de télévision 21st Century Fox, et, la même année, le lancement de la plateforme de vidéos à la demande Disney +. En principe, Bob Iger ne devrait rester que deux ans à la tête du groupe, le temps de lui faire retrouver les chemins de la croissance.#la surprise générale, l'homme d'affaires Bob Iger, qui a dirigé le groupe Disney pendant 15 ans, de 2005 à 2020, a été rappelé à la tête de l'entreprise. Son prédécesseur, Bob Chapek, n'aura donc tenu la barre que durant deux ans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/8/20222 minutes, 18 seconds
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Qui est Bob Iger, le patron de Disney ?

À la surprise générale, l'homme d'affaires Bob Iger, qui a dirigé le groupe Disney pendant 15 ans, de 2005 à 2020, a été rappelé à la tête de l'entreprise. Son prédécesseur, Bob Chapek, n'aura donc tenu la barre que durant deux ans.Bob Iger a débuté dans le secteur de l'audiovisuel, mais plutôt au bas de l'échelle. En effet, c'est en tant que présentateur météo qu'il a commencé sa carrière. Entré dans le réseau de télévision ABC, il en gravit tous les échelons, jusqu'à devenir, en 1989, directeur d'ABC Entertainment.C'est par le biais d'ABC qu'il entre chez Disney où, là encore, cet homme d'affaires doué et ambitieux se taille la part du lion. En 2000, en effet, il devient le numéro 2 du groupe, avant d'être placé à sa tête 5 ans plus tard.Bob Iger, qui reprend du service à 71 ans, n'a guère de goût pour une retraite qu'il a repoussée à plusieurs reprises. On lui a même prêté des ambitions présidentielles.S'il ne s'est pas lancé dans la course à la Maison Blanche, celui qui a été désigné par "Time", en 2019, comme l'homme d'affaires de l'année, a transformé en profondeur le groupe Disney.En effet, il est responsable d'une série d'acquisitions spectaculaires. En 2006, c'est l'achat de Pixar, une société de production spécialisée dans les films d'animation, à qui l'on doit des dessins animés très populaires, comme "Toy story" ou "le monde de Nemo".En 2009, Disney rachète, toujours sous l'impulsion de Bob Iger, la prestigieuse franchise Marvel, avec ses superhéros emblématiques. Trois ans plus tard, c'est l'acquisition de "Lucas Films", avec, dans leur sillage, la fameuse saga "Star wars".On peut encore citer, à l'actif de l'entreprenant patron de Disney, le rachat, en 2019, des studios de cinéma et de télévision 21st Century Fox, et, la même année, le lancement de la plateforme de vidéos à la demande Disney +.En principe, Bob Iger ne devrait rester que deux ans à la tête du groupe, le temps de lui faire retrouver les chemins de la croissance.#la surprise générale, l'homme d'affaires Bob Iger, qui a dirigé le groupe Disney pendant 15 ans, de 2005 à 2020, a été rappelé à la tête de l'entreprise. Son prédécesseur, Bob Chapek, n'aura donc tenu la barre que durant deux ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/8/20221 minute, 47 seconds
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Comment les dons effectués pendant l'épidémie de Covid ont-ils été utilisés ?

Pendant la période où l'épidémie de Covid a battu son plein, les Français se sont montrés très généreux. Sollicités par des associations humanitaires et philanthropiques, ils ont fait des dons à hauteur de 200 millions d'euros. Des dons qui se sont d'ailleurs surtout concentrés sur le mois de mars 2020, qui a vu le premier confinement. Ils ont été consentis à des associations aussi connues que la Croix-Rouge, la Fondation de France ou la Fondation de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). C'est pour mettre en œuvre des actions précises que ces organismes ont fait appel à la générosité des Français. En effet, elle devait permettre aussi bien de soutenir, dans l'immédiat, les patients, les personnes fragiles et les soignants, que de favoriser, à plus long terme, un développement de la recherche médicale. La Cour des Comptes a voulu savoir ce qu'étaient devenus ces dons et si leur emploi était bien en accord avec leur objet. Dans un rapport qui vient d'être publié, les sages indiquent, en effet, comment l'argent recueilli a été utilisé. Si l'on en croit cette étude, les dons auraient été utilisés à bon escient. En effet, la moitié d'entre eux a été consacré à des actions visant à aider les soignants et les patients atteints par le Covid. 22 % de ces dons ont été réservés à la recherche médicale, tandis qu'une proportion à peine moindre, 21 %, a été utilisée pour venir en aide aux personnes vulnérables. La Cour des Comptes souligne également la réactivité des associations bénéficiaires de ces dons. De fait, elles n'ont pas attendu pour en faire profiter les personnes concernées. À la fin de l'année 2021, en effet, 70 % de l'argent recueilli avaient déjà été utilisés. En revanche, la Cour des Comptes juge insuffisante l'information dispensée par les associations aux donateurs. L'institution incrimine le caractère partiel de cette information, qui n'aurait pas recensé tous les objectifs poursuivis par les associations. De tels renseignements, trop parcellaires, pouvaient être source de confusion dans l'esprit des donateurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20222 minutes, 17 seconds
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Comment les dons effectués pendant l'épidémie de Covid ont-ils été utilisés ?

Pendant la période où l'épidémie de Covid a battu son plein, les Français se sont montrés très généreux. Sollicités par des associations humanitaires et philanthropiques, ils ont fait des dons à hauteur de 200 millions d'euros.Des dons qui se sont d'ailleurs surtout concentrés sur le mois de mars 2020, qui a vu le premier confinement. Ils ont été consentis à des associations aussi connues que la Croix-Rouge, la Fondation de France ou la Fondation de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).C'est pour mettre en œuvre des actions précises que ces organismes ont fait appel à la générosité des Français. En effet, elle devait permettre aussi bien de soutenir, dans l'immédiat, les patients, les personnes fragiles et les soignants, que de favoriser, à plus long terme, un développement de la recherche médicale.La Cour des Comptes a voulu savoir ce qu'étaient devenus ces dons et si leur emploi était bien en accord avec leur objet. Dans un rapport qui vient d'être publié, les sages indiquent, en effet, comment l'argent recueilli a été utilisé.Si l'on en croit cette étude, les dons auraient été utilisés à bon escient. En effet, la moitié d'entre eux a été consacré à des actions visant à aider les soignants et les patients atteints par le Covid.22 % de ces dons ont été réservés à la recherche médicale, tandis qu'une proportion à peine moindre, 21 %, a été utilisée pour venir en aide aux personnes vulnérables. La Cour des Comptes souligne également la réactivité des associations bénéficiaires de ces dons.De fait, elles n'ont pas attendu pour en faire profiter les personnes concernées.À la fin de l'année 2021, en effet, 70 % de l'argent recueilli avaient déjà été utilisés.En revanche, la Cour des Comptes juge insuffisante l'information dispensée par les associations aux donateurs. L'institution incrimine le caractère partiel de cette information, qui n'aurait pas recensé tous les objectifs poursuivis par les associations. De tels renseignements, trop parcellaires, pouvaient être source de confusion dans l'esprit des donateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/7/20221 minute, 47 seconds
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De quels employés Google veut-il se séparer ?

Comme d'autres entreprises du Net, comme Meta ou Amazon, le groupe Google connaît actuellement des difficultés économiques. En effet, en septembre 2022, le chiffre d'affaires de l'entreprise était en recul de 6 %. Ce fléchissement est dû en partie à la baisse des recettes publicitaires. Mais il n'est pas non plus sans rapport avec un contexte économique morose, marqué par la progression de l'inflation et des risques de récession. Dans ces conditions, Google est amené à réduire ses dépenses d'exploitation. Or, les plus notables sont constituées par les frais de personnel. Le groupe, en effet, a plutôt eu tendance à embaucher ces derniers temps. De fait, pour le dernier trimestre fiscal de l'année 2022, Google a encore recruté plus de 12.700 personnes. D'après certaines sources, l'entreprise s'apprêterait, en effet, à comprimer ses effectifs. On lui prête même l'intention de licencier 10.000 personnes. Pour mettre ce plan à exécution, Google aurait mis au point un nouveau système d'évaluation pour ses employés. Par sa conception même, ce dispositif permettrait de mettre en œuvre de nouvelles méthodes d'évaluation pour apprécier les performances des salariés. Grâce à ce système, il serait possible d'attribuer des notes plus basses à 6 % des employés, au lieu de 2 %, en moyenne, avec le dispositif d'évaluation précédent. Les critères utilisés, pour juger du travail des salariés, sont présentés comme objectifs et uniformes. Ils seraient donc les mêmes pour tous. Pourtant, avec la mise en application de ce système, il serait plus difficile d'obtenir des notes élevées. Promotions et primes seraient donc compromises pour certains. Et pour les moins bien notés, désormais plus nombreux, la seule perspective serait le licenciement. Elle est encore rendue plus crédible, aux yeux des salariés de Google, par les réductions d'effectifs qui ont eu lieu dans d'autres entreprises du secteur, comme Microsoft ou Oracle. Pour l'instant, la direction de Google n'a pas donné de précisions sur le nouveau système d'évaluation mis en place. Elle exhorte cependant ses employés, pour faire face à la situation, à améliorer leur productivité. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20222 minutes, 26 seconds
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De quels employés Google veut-il se séparer ?

Comme d'autres entreprises du Net, comme Meta ou Amazon, le groupe Google connaît actuellement des difficultés économiques. En effet, en septembre 2022, le chiffre d'affaires de l'entreprise était en recul de 6 %.Ce fléchissement est dû en partie à la baisse des recettes publicitaires. Mais il n'est pas non plus sans rapport avec un contexte économique morose, marqué par la progression de l'inflation et des risques de récession.Dans ces conditions, Google est amené à réduire ses dépenses d'exploitation. Or, les plus notables sont constituées par les frais de personnel. Le groupe, en effet, a plutôt eu tendance à embaucher ces derniers temps.De fait, pour le dernier trimestre fiscal de l'année 2022, Google a encore recruté plus de 12.700 personnes.D'après certaines sources, l'entreprise s'apprêterait, en effet, à comprimer ses effectifs. On lui prête même l'intention de licencier 10.000 personnes.Pour mettre ce plan à exécution, Google aurait mis au point un nouveau système d'évaluation pour ses employés. Par sa conception même, ce dispositif permettrait de mettre en œuvre de nouvelles méthodes d'évaluation pour apprécier les performances des salariés.Grâce à ce système, il serait possible d'attribuer des notes plus basses à 6 % des employés, au lieu de 2 %, en moyenne, avec le dispositif d'évaluation précédent. Les critères utilisés, pour juger du travail des salariés, sont présentés comme objectifs et uniformes.Ils seraient donc les mêmes pour tous. Pourtant, avec la mise en application de ce système, il serait plus difficile d'obtenir des notes élevées. Promotions et primes seraient donc compromises pour certains.Et pour les moins bien notés, désormais plus nombreux, la seule perspective serait le licenciement. Elle est encore rendue plus crédible, aux yeux des salariés de Google, par les réductions d'effectifs qui ont eu lieu dans d'autres entreprises du secteur, comme Microsoft ou Oracle.Pour l'instant, la direction de Google n'a pas donné de précisions sur le nouveau système d'évaluation mis en place. Elle exhorte cependant ses employés, pour faire face à la situation, à améliorer leur productivité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/6/20221 minute, 56 seconds
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Pourquoi l'« Inflation Reduction Act » inquiète autant la France ?

Emmanuel Macron achève, en ce début décembre 2022, une visite officielle aux États-Unis, où il a été reçu en grande pompe. Peut-être pour lui donner un peu de baume au cœur. En effet, la relation entre les deux pays n'est pas vraiment au beau fixe. Parmi les sujets qui fâchent, l'un d'eux contrarie encore davantage le Président français. Il s'agit de l'"Inflation Reduction Act" (IRA). Adopté en août dernier, ce programme très ambitieux, chiffré à environ 430 milliards de dollars, a des objectifs très divers. Comme son nom l'indique, il vise à réduire l'inflation que subissent aussi les ménages américains, mais doit aussi permettre d'étoffer la couverture maladie des retraités. Le plan a également des enjeux environnementaux; en effet, il doit aider à atteindre, d'ici 2030, l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre que s'est fixé le gouvernement américain. C'est ce volet écologique qui inquiète les autorités françaises. En effet, pour diminuer l'empreinte carbone de leur pays, les Américains veulent encourager la production et l'achat de véhicules électriques. Et c'est là où le bât blesse. De fait, l'IRA prévoit un crédit d'impôt de 7.500 dollars pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Mais la subvention ne sera versée que si la voiture a été fabriquée aux États-Unis. La France, et les autres pays européens, considèrent cette disposition comme une mesure protectionniste, qui favorise les produits américains au détriment de ceux venus d'Europe. Les fabricants européens ne peuvent rivaliser avec des entreprises américaines qui, désormais, seront nettement avantagées par une telle mesure. Les autorités françaises craignent également qu'elle n'incite des entreprises installées en France à se délocaliser aux États-Unis. Le président de la République espère sans doute obtenir quelques concessions de la part du Président Biden. Peut-être les entreprises européennes pourraient-elles bénéficier de certaines exemptions, comme les sociétés canadiennes ou mexicaines. Par ailleurs, la France essaie de convaincre ses partenaires européens, et notamment l'Allemagne, d'adopter des mesures équivalentes au plan américain, destinées à mieux protéger les produits européens de la concurrence. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/5/20222 minutes, 35 seconds
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Pourquoi l'« Inflation Reduction Act » inquiète autant la France ?

Emmanuel Macron achève, en ce début décembre 2022, une visite officielle aux États-Unis, où il a été reçu en grande pompe. Peut-être pour lui donner un peu de baume au cœur. En effet, la relation entre les deux pays n'est pas vraiment au beau fixe.Parmi les sujets qui fâchent, l'un d'eux contrarie encore davantage le Président français. Il s'agit de l'"Inflation Reduction Act" (IRA). Adopté en août dernier, ce programme très ambitieux, chiffré à environ 430 milliards de dollars, a des objectifs très divers.Comme son nom l'indique, il vise à réduire l'inflation que subissent aussi les ménages américains, mais doit aussi permettre d'étoffer la couverture maladie des retraités. Le plan a également des enjeux environnementaux; en effet, il doit aider à atteindre, d'ici 2030, l'objectif de réduction de l'émission de gaz à effet de serre que s'est fixé le gouvernement américain.C'est ce volet écologique qui inquiète les autorités françaises. En effet, pour diminuer l'empreinte carbone de leur pays, les Américains veulent encourager la production et l'achat de véhicules électriques.Et c'est là où le bât blesse. De fait, l'IRA prévoit un crédit d'impôt de 7.500 dollars pour l'achat d'un véhicule électrique neuf. Mais la subvention ne sera versée que si la voiture a été fabriquée aux États-Unis.La France, et les autres pays européens, considèrent cette disposition comme une mesure protectionniste, qui favorise les produits américains au détriment de ceux venus d'Europe.Les fabricants européens ne peuvent rivaliser avec des entreprises américaines qui, désormais, seront nettement avantagées par une telle mesure. Les autorités françaises craignent également qu'elle n'incite des entreprises installées en France à se délocaliser aux États-Unis.Le président de la République espère sans doute obtenir quelques concessions de la part du Président Biden. Peut-être les entreprises européennes pourraient-elles bénéficier de certaines exemptions, comme les sociétés canadiennes ou mexicaines.Par ailleurs, la France essaie de convaincre ses partenaires européens, et notamment l'Allemagne, d'adopter des mesures équivalentes au plan américain, destinées à mieux protéger les produits européens de la concurrence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/5/20222 minutes, 5 seconds
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Combien donner aux pompiers pour leur calendrier ?

Chaque année, au mois de décembre, les pompiers sonnent à votre porte pour vous proposer leurs calendriers. Cette tournée fait partie des rituels de fin d'année. On peut penser que, à l'heure des smartphones, on n'a plus vraiment besoin d'un calendrier pour organiser son emploi du temps. Mais, on le sait, un tel achat témoigne surtout de la reconnaissance qu'on éprouve envers un corps de métier qui s'attache à sauver des gens. Pourtant, certains ne désirent pas acheter ce calendrier, ce qui est leur droit. Pour les autres, se pose une question : combien donner aux pompiers qui les sollicitent ? Pour répondre à cette interrogation, il faut d'abord rappeler un principe : aucun tarif n'est fixé. Autrement dit, vous pouvez décider vous-même du prix à payer. Il faut pourtant savoir qu'au-dessous d'une certaine somme, la vente de ces calendriers n'est plus rentable. D'après Moneyvox, un site spécialisé dans les questions d'argent, il faut de 2 à 3 euros pour acheter un calendrier. Il faut ajouter à ce prix d'achat le temps nécessaire pour les distribuer. Il alourdit le temps de travail, déjà chargé, de pompiers qui, en outre, se déplacent souvent le soir au domicile des acheteurs. Si l'on tient compte de ces éléments, la vente de ces calendriers ne serait rentable qu'à partir de 10 euros. Par ailleurs, il faut rappeler que cette somme ne peut pas être déduite des impôts. En effet, il ne s'agit pas d'un don, mais d'un achat, avec une contrepartie pour l'acquéreur, qui est le calendrier lui-même. Les pompiers doivent se présenter chez vous en tenue de travail. En effet, c'est en vertu d'une autorisation officielle, délivrée en 1946, qu'ils peuvent vendre leurs calendriers à domicile. Rien ne vous empêche, à cet égard, de leur demander leur carte professionnelle. En règle générale, l'argent récolté est destiné à alimenter les amicales des pompiers ou leurs œuvres sociales. D'autres professions, du moins dans certaines villes, sont autorisées à vendre des calendriers. C'est notamment le cas des facteurs et des éboueurs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/4/20222 minutes, 12 seconds
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Combien donner aux pompiers pour leur calendrier ?

Chaque année, au mois de décembre, les pompiers sonnent à votre porte pour vous proposer leurs calendriers. Cette tournée fait partie des rituels de fin d'année.On peut penser que, à l'heure des smartphones, on n'a plus vraiment besoin d'un calendrier pour organiser son emploi du temps. Mais, on le sait, un tel achat témoigne surtout de la reconnaissance qu'on éprouve envers un corps de métier qui s'attache à sauver des gens.Pourtant, certains ne désirent pas acheter ce calendrier, ce qui est leur droit. Pour les autres, se pose une question : combien donner aux pompiers qui les sollicitent ?Pour répondre à cette interrogation, il faut d'abord rappeler un principe : aucun tarif n'est fixé. Autrement dit, vous pouvez décider vous-même du prix à payer.Il faut pourtant savoir qu'au-dessous d'une certaine somme, la vente de ces calendriers n'est plus rentable. D'après Moneyvox, un site spécialisé dans les questions d'argent, il faut de 2 à 3 euros pour acheter un calendrier.Il faut ajouter à ce prix d'achat le temps nécessaire pour les distribuer. Il alourdit le temps de travail, déjà chargé, de pompiers qui, en outre, se déplacent souvent le soir au domicile des acheteurs.Si l'on tient compte de ces éléments, la vente de ces calendriers ne serait rentable qu'à partir de 10 euros. Par ailleurs, il faut rappeler que cette somme ne peut pas être déduite des impôts.En effet, il ne s'agit pas d'un don, mais d'un achat, avec une contrepartie pour l'acquéreur, qui est le calendrier lui-même.Les pompiers doivent se présenter chez vous en tenue de travail. En effet, c'est en vertu d'une autorisation officielle, délivrée en 1946, qu'ils peuvent vendre leurs calendriers à domicile. Rien ne vous empêche, à cet égard, de leur demander leur carte professionnelle.En règle générale, l'argent récolté est destiné à alimenter les amicales des pompiers ou leurs œuvres sociales. D'autres professions, du moins dans certaines villes, sont autorisées à vendre des calendriers. C'est notamment le cas des facteurs et des éboueurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/4/20221 minute, 42 seconds
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Quelles sont les enseignes alimentaires qui progressent ?

Malgré l'inflation liée au contexte international, la consommation des ménages en biens a, selon l'INSEE, augmenté de 1,2 % en septembre 2022. Selon le groupe Kantar, qui est un institut d'études et de conseil de marque, cette hausse aurait même été, par rapport à la même période de l'an passé, de 6,8 % entre le 3 et le 30 octobre dernier. L'institut Kantar a l'habitude de réaliser des études, à l'échelle internationale, sur tous les sujets portant sur la consommation. La présente étude a été menée à partir des habitudes de consommation d'un ensemble de 20.000 foyers. Chacun de ceux qui font partie du panel communique à l'institut les informations relatives à sa consommation. Les participants contribuent ainsi à l'établissement d'un sondage permanent. D'après cette étude, certaines enseignes de la grande distribution tirent leur épingle du jeu. C'est le cas de Lidl, qui, sur la période considérée, gagne 0,3 points en termes de parts de marché. Ce qui lui permet de capter plus de 8 % des dépenses des Français. Deux enseignes se hissent à la seconde place de ce peloton. Le groupe Les Mousquetaires d'abord, composé d'Intermarché et du discounter Netto, qui progresse de 0,2 points et capte désormais plus de 16 % des dépenses des ménages. Aldi avance au même rythme, mais seulement près de 3 % des consommateurs font leurs courses dans les rayons de ses magasins. Il faut signaler que Lidl et Aldi, deux enseignes discount, sont classés par Kantar dans la catégorie EDMP, qui regroupe les "enseignes à dominante marque propre". Elle remplace la dénomination "hard discount", qui était précédemment utilisée par l'institut pour mener ses études. Enfin, deux autres enseignes gagnent des parts de marché, mais leurs résultats sont plus modestes. Il s'agit de Carrefour et des Magasins U, qui progressent de 0,1 point. Par contre, d'autres enseignes de la grande distribution, comme Casino, Auchan ou Monoprix, connaissent des difficultés. D'après l'étude de l'institut Kantar, elles ont amorcé, sur la période considérée, un recul compris entre 0,1 et 0,6 point. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/1/20222 minutes, 14 seconds
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Quelles sont les enseignes alimentaires qui progressent ?

Malgré l'inflation liée au contexte international, la consommation des ménages en biens a, selon l'INSEE, augmenté de 1,2 % en septembre 2022. Selon le groupe Kantar, qui est un institut d'études et de conseil de marque, cette hausse aurait même été, par rapport à la même période de l'an passé, de 6,8 % entre le 3 et le 30 octobre dernier.L'institut Kantar a l'habitude de réaliser des études, à l'échelle internationale, sur tous les sujets portant sur la consommation.La présente étude a été menée à partir des habitudes de consommation d'un ensemble de 20.000 foyers. Chacun de ceux qui font partie du panel communique à l'institut les informations relatives à sa consommation. Les participants contribuent ainsi à l'établissement d'un sondage permanent.D'après cette étude, certaines enseignes de la grande distribution tirent leur épingle du jeu. C'est le cas de Lidl, qui, sur la période considérée, gagne 0,3 points en termes de parts de marché. Ce qui lui permet de capter plus de 8 % des dépenses des Français.Deux enseignes se hissent à la seconde place de ce peloton. Le groupe Les Mousquetaires d'abord, composé d'Intermarché et du discounter Netto, qui progresse de 0,2 points et capte désormais plus de 16 % des dépenses des ménages. Aldi avance au même rythme, mais seulement près de 3 % des consommateurs font leurs courses dans les rayons de ses magasins.Il faut signaler que Lidl et Aldi, deux enseignes discount, sont classés par Kantar dans la catégorie EDMP, qui regroupe les "enseignes à dominante marque propre". Elle remplace la dénomination "hard discount", qui était précédemment utilisée par l'institut pour mener ses études.Enfin, deux autres enseignes gagnent des parts de marché, mais leurs résultats sont plus modestes. Il s'agit de Carrefour et des Magasins U, qui progressent de 0,1 point.Par contre, d'autres enseignes de la grande distribution, comme Casino, Auchan ou Monoprix, connaissent des difficultés. D'après l'étude de l'institut Kantar, elles ont amorcé, sur la période considérée, un recul compris entre 0,1 et 0,6 point. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
12/1/20221 minute, 44 seconds
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Quel est l'avenir des dosettes Nespresso ?

Depuis qu'elles ont été lancées, en 1986, les dosettes créées par le groupe Nespresso ont connu un grand succès. Elles expliquent en partie la réussite 'une entreprise qui est devenue la seconde marque de café dans le monde. Pour conforter sa position, Nespresso a voulu s'inscrire dans une politique "zéro déchet", gage de son intérêt pour les enjeux environnementaux. Ce souci se manifeste notamment par la mise en vente de dosettes compostables. Elles pourront donc se dégrader naturellement dans le sol du jardin, mêlées à d'autres déchets organiques. Ces dosettes seront d'abord disponibles, dès 2023, en France et en Suisse, avant d'être lancées, dans les années suivantes, sur d'autres marchés. Ces nouvelles dosettes, en papier, seront recouvertes d'une fine pellicule d'une substance issue de la biomasse, donc de végétaux ou d'algues par exemple. Cette substance, destinée à préserver la fraîcheur du café, sera également compostable. Mais ces dosettes ne remplaceront pas pour autant les traditionnels modèles en aluminium, que les habitués continueront à trouver dans les rayons des magasins. La mise au point de ces dosettes compostables a nécessité trois années de recherches. Il fallait en effet s'assurer que le café qu'elles produiraient ne perdrait rien de sa qualité traditionnelle. D'autres marques de café ont mis au point, comme Nespresso, des capsules recyclables ou compostables. Même s'ils saluent cette innovation, les écologistes ne considèrent pas pour autant les dosettes compostables comme un progrès décisif. Bien au contraire. En effet, l'existence de ces dosettes pourrait donner bonne conscience à des amateurs de café, peu désireux, dès lors, de réduire leur consommation. Pour les écologistes, il ne faudrait pas que la mise au point de ces dosettes amène à minimiser l'impact que le café, tant par sa culture que par son mode de consommation, fait peser sur l'environnement. Il conviendrait aussi de rappeler que, si ces dosettes sont bien compostables, il ne faut pas pour autant les jeter dans la nature. Ce qui serait une autre source de déchets. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20222 minutes, 25 seconds
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Quel est l'avenir des dosettes Nespresso ?

Depuis qu'elles ont été lancées, en 1986, les dosettes créées par le groupe Nespresso ont connu un grand succès. Elles expliquent en partie la réussite 'une entreprise qui est devenue la seconde marque de café dans le monde.Pour conforter sa position, Nespresso a voulu s'inscrire dans une politique "zéro déchet", gage de son intérêt pour les enjeux environnementaux.Ce souci se manifeste notamment par la mise en vente de dosettes compostables. Elles pourront donc se dégrader naturellement dans le sol du jardin, mêlées à d'autres déchets organiques.Ces dosettes seront d'abord disponibles, dès 2023, en France et en Suisse, avant d'être lancées, dans les années suivantes, sur d'autres marchés.Ces nouvelles dosettes, en papier, seront recouvertes d'une fine pellicule d'une substance issue de la biomasse, donc de végétaux ou d'algues par exemple. Cette substance, destinée à préserver la fraîcheur du café, sera également compostable.Mais ces dosettes ne remplaceront pas pour autant les traditionnels modèles en aluminium, que les habitués continueront à trouver dans les rayons des magasins.La mise au point de ces dosettes compostables a nécessité trois années de recherches. Il fallait en effet s'assurer que le café qu'elles produiraient ne perdrait rien de sa qualité traditionnelle.D'autres marques de café ont mis au point, comme Nespresso, des capsules recyclables ou compostables.Même s'ils saluent cette innovation, les écologistes ne considèrent pas pour autant les dosettes compostables comme un progrès décisif. Bien au contraire. En effet, l'existence de ces dosettes pourrait donner bonne conscience à des amateurs de café, peu désireux, dès lors, de réduire leur consommation.Pour les écologistes, il ne faudrait pas que la mise au point de ces dosettes amène à minimiser l'impact que le café, tant par sa culture que par son mode de consommation, fait peser sur l'environnement.Il conviendrait aussi de rappeler que, si ces dosettes sont bien compostables, il ne faut pas pour autant les jeter dans la nature. Ce qui serait une autre source de déchets. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/30/20221 minute, 55 seconds
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Quelle est la demande du FMI à la France ?

Pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid, qui a surtout touché la France en 2020 et 2021, le gouvernement avait pris, dans le cadre de sa politique "quoi qu'il en coûte", des mesures de soutien spécifiques. Elles ont notamment permis de financer le chômage partiel et d'aider les commerçants obligés de fermés leurs boutiques ou leurs restaurants. Les contrecoups de la guerre en Ukraine, déclenchée en février 2022, ont également conduit les autorités à prendre d'autres décisions, destinées notamment à combattre une inflation en hausse constante. Le gel des prix de l'énergie, l'octroi de ristournes sur le carburant, la distribution de chèques énergie ou le soutien aux entreprises sont parmi les mesures qui ont permis de contenir l'inflation. De fait, elle est plus basse que dans les autres pays européens. Mais toutes ces mesures, si elles ont permis de préserver en partie le pouvoir d'achat de Français qui n'ont pas été plus nombreux à sombrer dans la pauvreté, ont un coût important. En effet, les dépenses consenties par le gouvernement, depuis un an, pour faire face à cette conjoncture difficile, représentent, d'après le Fonds monétaire international (FMI), environ 2 % de son PIB. C'est pourquoi cette institution tire la sonnette d'alarme. En effet, il demande au gouvernement français de mettre fin à la politique du "quoi qu'il en coûte". Si elle devait se poursuivre, rappelle l'organisation financière, le déficit, déjà important, ne pourrait qu'augmenter. Le gouvernement prévoit en effet un déficit de 5 % pour 2023. Avec la perspective de revenir sous la barre des 3 % seulement en 2027, alors que les autres pays européens, dans leur majorité, pensent atteindre cet objectif plus tôt. Le FMI demande donc à la France de réduire ses dépenses, notamment en accordant de manière moins large les aides maintenues. Il est vrai que le FMI souligne aussi les points positifs. Il prévoit en effet, pour 2023, une croissance de 0,7 % pour l'économie française. Un chiffre encourageant, alors que l'économie anglaise, par exemple, pourrait se contracter de 1,4 % l'an prochain. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20222 minutes, 30 seconds
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Quelle est la demande du FMI à la France ?

Pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid, qui a surtout touché la France en 2020 et 2021, le gouvernement avait pris, dans le cadre de sa politique "quoi qu'il en coûte", des mesures de soutien spécifiques.Elles ont notamment permis de financer le chômage partiel et d'aider les commerçants obligés de fermés leurs boutiques ou leurs restaurants.Les contrecoups de la guerre en Ukraine, déclenchée en février 2022, ont également conduit les autorités à prendre d'autres décisions, destinées notamment à combattre une inflation en hausse constante.Le gel des prix de l'énergie, l'octroi de ristournes sur le carburant, la distribution de chèques énergie ou le soutien aux entreprises sont parmi les mesures qui ont permis de contenir l'inflation. De fait, elle est plus basse que dans les autres pays européens.Mais toutes ces mesures, si elles ont permis de préserver en partie le pouvoir d'achat de Français qui n'ont pas été plus nombreux à sombrer dans la pauvreté, ont un coût important.En effet, les dépenses consenties par le gouvernement, depuis un an, pour faire face à cette conjoncture difficile, représentent, d'après le Fonds monétaire international (FMI), environ 2 % de son PIB.C'est pourquoi cette institution tire la sonnette d'alarme. En effet, il demande au gouvernement français de mettre fin à la politique du "quoi qu'il en coûte". Si elle devait se poursuivre, rappelle l'organisation financière, le déficit, déjà important, ne pourrait qu'augmenter.Le gouvernement prévoit en effet un déficit de 5 % pour 2023. Avec la perspective de revenir sous la barre des 3 % seulement en 2027, alors que les autres pays européens, dans leur majorité, pensent atteindre cet objectif plus tôt.Le FMI demande donc à la France de réduire ses dépenses, notamment en accordant de manière moins large les aides maintenues.Il est vrai que le FMI souligne aussi les points positifs. Il prévoit en effet, pour 2023, une croissance de 0,7 % pour l'économie française. Un chiffre encourageant, alors que l'économie anglaise, par exemple, pourrait se contracter de 1,4 % l'an prochain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/29/20222 minutes
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Pourquoi l'UE est-elle inquiète à propos de Twitter ?

Le récent rachat de Twitter par le milliardaire Elon Musk provoque l'inquiétude de l'Union européenne. Elle est notamment suscitée par la politique mise en place par le fondateur de SpaceX, qui a décidé de licencier près de la moitié des 7.500 personnes travaillant pour le réseau social. Par ailleurs, les conditions fixées par le nouvel employeur ont poussé bien d'autres employés vers la sortie. Dans ces conditions, le Commissaire européen à la Justice craint que Twitter n'ait plus assez de personnel pour sanctionner les contenus violents mis en ligne par certains abonnés. En effet, ces discours haineux sont en progression constante. Ainsi, Facebook avait-il supprimé près de 10 millions de propos haineux durant le seul premier trimestre de 2020. Twitter définit ces propos comme des attaques et des menaces "ad hominem" , fondées notamment sur l'origine ethnique, l'âge, l'orientation sexuelle ou encore la religion. Or, pour la Commission européenne, la surveillance et la prise de sanctions contre les abonnés se rendant coupables de telles dérives supposent la présence, au sein de Twitter, d'un personnel suffisamment nombreux. Cette limitation drastique des effectifs de Twitter semble avoir eu une autre conséquence dommageable. En effet, le personnel, trop peu nombreux, n'a pu empêcher la diffusion, sur le réseau social, de films entiers, au détriment du droit d'auteur. De fait, cette réduction des équipes s'est traduite par un mauvais fonctionnement du dispositif automatique de blocage qui, en temps ordinaire, suspend les contenus contraires au droit d'auteur. Autre sujet d'inquiétude de la Commission européenne : la décision d'Elon Musk de rétablir les comptes d'abonnés accusés, par la précédente direction de Twitter, de favoriser une certaine forme de désinformation. Le cas le plus emblématique était celui de l'ancien Président Donald Trump, dont le compte avait été suspendu. Il est désormais réactivé. Elon Musk s'est justifié en invoquant les résultats du récent sondage proposé à ses abonnés. En effet, plus de 70 % ont prétendu accepter le rétablissement des comptes suspendus, à condition que leurs titulaires aient respecté la loi. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/28/20222 minutes, 33 seconds
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Pourquoi l'UE est-elle inquiète à propos de Twitter ?

Le récent rachat de Twitter par le milliardaire Elon Musk provoque l'inquiétude de l'Union européenne. Elle est notamment suscitée par la politique mise en place par le fondateur de SpaceX, qui a décidé de licencier près de la moitié des 7.500 personnes travaillant pour le réseau social. Par ailleurs, les conditions fixées par le nouvel employeur ont poussé bien d'autres employés vers la sortie.Dans ces conditions, le Commissaire européen à la Justice craint que Twitter n'ait plus assez de personnel pour sanctionner les contenus violents mis en ligne par certains abonnés.En effet, ces discours haineux sont en progression constante. Ainsi, Facebook avait-il supprimé près de 10 millions de propos haineux durant le seul premier trimestre de 2020.Twitter définit ces propos comme des attaques et des menaces "ad hominem" , fondées notamment sur l'origine ethnique, l'âge, l'orientation sexuelle ou encore la religion. Or, pour la Commission européenne, la surveillance et la prise de sanctions contre les abonnés se rendant coupables de telles dérives supposent la présence, au sein de Twitter, d'un personnel suffisamment nombreux.Cette limitation drastique des effectifs de Twitter semble avoir eu une autre conséquence dommageable. En effet, le personnel, trop peu nombreux, n'a pu empêcher la diffusion, sur le réseau social, de films entiers, au détriment du droit d'auteur.De fait, cette réduction des équipes s'est traduite par un mauvais fonctionnement du dispositif automatique de blocage qui, en temps ordinaire, suspend les contenus contraires au droit d'auteur.Autre sujet d'inquiétude de la Commission européenne : la décision d'Elon Musk de rétablir les comptes d'abonnés accusés, par la précédente direction de Twitter, de favoriser une certaine forme de désinformation.Le cas le plus emblématique était celui de l'ancien Président Donald Trump, dont le compte avait été suspendu. Il est désormais réactivé. Elon Musk s'est justifié en invoquant les résultats du récent sondage proposé à ses abonnés.En effet, plus de 70 % ont prétendu accepter le rétablissement des comptes suspendus, à condition que leurs titulaires aient respecté la loi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/28/20222 minutes, 3 seconds
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Est-il risqué de conduire sans assurance auto ?

En France, 800.000 personnes prendraient le volant sans être assurées. Pourtant, la souscription d'une assurance auto, pour la conduite d'un véhicule à moteur, comme une voiture ou une moto, est obligatoire. Le conducteur roulant sans assurance s'expose d'abord, en cas d'accident, à des frais considérables. En effet, s'il est responsable d'un accident, il devra rembourser le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO), chargé d'indemniser les victimes de l'accident, pour les dommages corporels et matériels qu'elles ont subis. Mais si l'automobiliste non assuré est lui-même victime d'un accident, il ne sera pas non plus indemnisé pour les dommages physiques et matériels qu'il pourrait subir à cette occasion. Mais rouler sans assurance n'a pas seulement des conséquences financières pour le conducteur. En effet, il s'agit d'un délit. C'est pourquoi le Code de la route et la législation prévoient, dans ce cas, des sanctions spécifiques. En effet, selon la situation, le permis de conduire peut être suspendu ou annulé, en général pour une durée maximale de 3 ans. Parfois, le conducteur fautif se voit signifier une interdiction de le repasser, pour une durée de 5 ans au maximum. Par ailleurs, le véhicule peut faire l'objet d'une immobilisation immédiate, avant d'être confisqué. De même, le conducteur peut être contraint de suivre un stage de sensibilisation routière, dont il assume les frais. En plus de ces sanctions, l'automobiliste sans assurance peut être amené à payer une amende. Lors d'un contrôle, la police peut lui infliger une amende de 500 euros, qui passe à 400 si le conducteur la paie rapidement. Si, au bout d'un mois et demi, l'amende n'est toujours pas réglée, son montant peut être porté à 1.000 euros. À la suite d'un accident causé par un conducteur non assuré, la justice est parfois saisie. Dans ce cas, le tribunal peut condamner l'automobiliste à payer une amende plus lourde. En règle générale, son montant est de 3.750 euros. Mais, en cas de récidive, il peut monter jusqu'à 7.500 euros. On le voit, rouler sans assurance est donc très risqué. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/27/20222 minutes, 30 seconds
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Est-il risqué de conduire sans assurance auto ?

En France, 800.000 personnes prendraient le volant sans être assurées. Pourtant, la souscription d'une assurance auto, pour la conduite d'un véhicule à moteur, comme une voiture ou une moto, est obligatoire.Le conducteur roulant sans assurance s'expose d'abord, en cas d'accident, à des frais considérables. En effet, s'il est responsable d'un accident, il devra rembourser le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO), chargé d'indemniser les victimes de l'accident, pour les dommages corporels et matériels qu'elles ont subis.Mais si l'automobiliste non assuré est lui-même victime d'un accident, il ne sera pas non plus indemnisé pour les dommages physiques et matériels qu'il pourrait subir à cette occasion.Mais rouler sans assurance n'a pas seulement des conséquences financières pour le conducteur. En effet, il s'agit d'un délit. C'est pourquoi le Code de la route et la législation prévoient, dans ce cas, des sanctions spécifiques.En effet, selon la situation, le permis de conduire peut être suspendu ou annulé, en général pour une durée maximale de 3 ans. Parfois, le conducteur fautif se voit signifier une interdiction de le repasser, pour une durée de 5 ans au maximum.Par ailleurs, le véhicule peut faire l'objet d'une immobilisation immédiate, avant d'être confisqué. De même, le conducteur peut être contraint de suivre un stage de sensibilisation routière, dont il assume les frais.En plus de ces sanctions, l'automobiliste sans assurance peut être amené à payer une amende. Lors d'un contrôle, la police peut lui infliger une amende de 500 euros, qui passe à 400 si le conducteur la paie rapidement. Si, au bout d'un mois et demi, l'amende n'est toujours pas réglée, son montant peut être porté à 1.000 euros.À la suite d'un accident causé par un conducteur non assuré, la justice est parfois saisie. Dans ce cas, le tribunal peut condamner l'automobiliste à payer une amende plus lourde. En règle générale, son montant est de 3.750 euros. Mais, en cas de récidive, il peut monter jusqu'à 7.500 euros.On le voit, rouler sans assurance est donc très risqué. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/27/20222 minutes
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Quelle est la première bourse européenne ?

Pour la première fois, Paris devient la première place financière d'Europe. Ce titre était jusque-là détenu par Londres, que la capitale française vient en effet de coiffer sur le poteau. Il est vrai que c'est de peu. De fait, la capitalisation totale des sociétés cotées à la bourse de Paris se monte désormais à 2.823 milliards de dollars, contre 2.821 pour la City de Londres. Même si cette avance peut sembler modeste, elle marque un véritable changement d'époque. En effet, il ne faut pas oublier que voilà seulement huit ans, en 2014, la place de Londres affichait une capitalisation totale de plus de 4.000 milliards de dollars, alors que Paris devait se contenter de 2.234 milliards de dollars. Cette désaffection pour la bourse de Londres tient en grande partie aux difficultés économiques que connaît le Royaume-Uni depuis le Brexit. En effet, le PIB britannique n'a enregistré qu'une très légère hausse de 0,2 % au second trimestre 2022. Et le FMI prévoit, pour l'année 2023, une modeste croissance de 0,3 %. Par ailleurs, l'inflation, qui ne cesse de progresser, frôle les 10 %. La demande des ménages devrait donc diminuer, pénalisant des entreprises déjà confrontées à la hausse des prix de l'énergie. Pour beaucoup d'économistes, le Royaume-Uni serait au bord de la récession. Dans ces conditions, de nombreuses entreprises hésitent à investir dans le pays. Certaines sociétés, et pas des moindres, ont même renoncé à se faire coter à la bourse de Londres. À quoi il faut ajouter la baisse de la livre sterling, qui, depuis 2016, a décroché de plus de 15 % face à l'euro. Ces difficultés ont affaibli les indices boursiers britanniques, à l'image du FTSE 100. À l'inverse, le CAC 40 se porte comme un charme, avec une progression de près de 25 % sur cinq ans. Il faut dire qu'il est dopé, et la bourse de Paris avec lui, par la bonne santé du secteur du luxe. Avec une capitalisation de 350 milliards d'euros, le groupe LVMH est ainsi devenu la plus grande société cotée en Europe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/24/20222 minutes, 23 seconds
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Quelle est la première bourse européenne ?

Pour la première fois, Paris devient la première place financière d'Europe. Ce titre était jusque-là détenu par Londres, que la capitale française vient en effet de coiffer sur le poteau.Il est vrai que c'est de peu. De fait, la capitalisation totale des sociétés cotées à la bourse de Paris se monte désormais à 2.823 milliards de dollars, contre 2.821 pour la City de Londres.Même si cette avance peut sembler modeste, elle marque un véritable changement d'époque. En effet, il ne faut pas oublier que voilà seulement huit ans, en 2014, la place de Londres affichait une capitalisation totale de plus de 4.000 milliards de dollars, alors que Paris devait se contenter de 2.234 milliards de dollars.Cette désaffection pour la bourse de Londres tient en grande partie aux difficultés économiques que connaît le Royaume-Uni depuis le Brexit. En effet, le PIB britannique n'a enregistré qu'une très légère hausse de 0,2 % au second trimestre 2022.Et le FMI prévoit, pour l'année 2023, une modeste croissance de 0,3 %. Par ailleurs, l'inflation, qui ne cesse de progresser, frôle les 10 %. La demande des ménages devrait donc diminuer, pénalisant des entreprises déjà confrontées à la hausse des prix de l'énergie.Pour beaucoup d'économistes, le Royaume-Uni serait au bord de la récession. Dans ces conditions, de nombreuses entreprises hésitent à investir dans le pays. Certaines sociétés, et pas des moindres, ont même renoncé à se faire coter à la bourse de Londres.À quoi il faut ajouter la baisse de la livre sterling, qui, depuis 2016, a décroché de plus de 15 % face à l'euro.Ces difficultés ont affaibli les indices boursiers britanniques, à l'image du FTSE 100. À l'inverse, le CAC 40 se porte comme un charme, avec une progression de près de 25 % sur cinq ans.Il faut dire qu'il est dopé, et la bourse de Paris avec lui, par la bonne santé du secteur du luxe. Avec une capitalisation de 350 milliards d'euros, le groupe LVMH est ainsi devenu la plus grande société cotée en Europe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/24/20221 minute, 53 seconds
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Qui est l'ex milliardaire Sam Bankman-Fried ?

Pour écouter la série sur Xavier Niel sur mon podcast Comment j'ai bâti un empire: Apple podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D --------------------------------- Sam Bankman-Fried était considéré comme le plus jeune milliardaire de la planète. À l'âge de 30 ans, il était en effet, du moins jusqu'à ces derniers jours, à la tête d'une fortune estimée à 16 milliards de dollars. Le jeune prodige a fait des études de mathématiques et de physique au sein du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il fonde d'abord "Alameda Research", une société spécialisée dans le trading. Mais Sam Bankman-Fried s'intéresse surtout aux cryptomonnaies, un secteur en pleine expansion. C'est ainsi qu'en avril 2019, il lance FTX. C'est une plateforme permettant l'échange de cryptomonnaies, qui connaît un succès très rapide. Le milliardaire, qui garde une allure juvénile et suit un régime végétalien, s'investit également dans la politique. Il soutient de ses deniers la campagne de Joe Biden, en 2020. Il est très présent sur les réseaux sociaux et dans les médias et dépense beaucoup d'argent pour faire connaître ses activités. Il en retire une grande notoriété. Comme Warren Buffet ou Bill Gates, il se veut un philanthrope convaincu. Il déclare d'ailleurs son intention de léguer une grande partie de sa fortune à des œuvres caritatives. Mais, comme disaient les Romains, il n'y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. De fait, Sam Bankman-Fried s'est trouvé ruiné du jour au lendemain. Le 11 novembre dernier, en effet, il a déclaré sa société FTX en faillite et démissionné de son poste de PDG. De ce fait, l'essentiel de son immense fortune s'est évaporé. Avant d'en arriver là, le milliardaire a essayé, mais en vain, de vendre sa société à son principal concurrent. Cette ruine subite s'explique en partie par la révélation de pratiques pour le moins douteuses. En effet, la presse révèle que Sam Bankman-Fried aurait détourné une partie de l'argent de ses clients pour l'investir dans sa société "Alameda Research". De ce fait, l'homme d'affaires est désormais sous le coup d'une enquête. Cette affaire ne fera rien pour donner un peu de stabilité à un secteur connu pour sa grande volatilité. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20223 minutes, 57 seconds
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Qui est l'ex milliardaire Sam Bankman-Fried ?

Pour écouter la série sur Xavier Niel sur mon podcast Comment j'ai bâti un empire:Apple podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D---------------------------------Sam Bankman-Fried était considéré comme le plus jeune milliardaire de la planète. À l'âge de 30 ans, il était en effet, du moins jusqu'à ces derniers jours, à la tête d'une fortune estimée à 16 milliards de dollars.Le jeune prodige a fait des études de mathématiques et de physique au sein du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Il fonde d'abord "Alameda Research", une société spécialisée dans le trading.Mais Sam Bankman-Fried s'intéresse surtout aux cryptomonnaies, un secteur en pleine expansion. C'est ainsi qu'en avril 2019, il lance FTX. C'est une plateforme permettant l'échange de cryptomonnaies, qui connaît un succès très rapide.Le milliardaire, qui garde une allure juvénile et suit un régime végétalien, s'investit également dans la politique. Il soutient de ses deniers la campagne de Joe Biden, en 2020.Il est très présent sur les réseaux sociaux et dans les médias et dépense beaucoup d'argent pour faire connaître ses activités. Il en retire une grande notoriété.Comme Warren Buffet ou Bill Gates, il se veut un philanthrope convaincu. Il déclare d'ailleurs son intention de léguer une grande partie de sa fortune à des œuvres caritatives.Mais, comme disaient les Romains, il n'y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne. De fait, Sam Bankman-Fried s'est trouvé ruiné du jour au lendemain. Le 11 novembre dernier, en effet, il a déclaré sa société FTX en faillite et démissionné de son poste de PDG. De ce fait, l'essentiel de son immense fortune s'est évaporé.Avant d'en arriver là, le milliardaire a essayé, mais en vain, de vendre sa société à son principal concurrent. Cette ruine subite s'explique en partie par la révélation de pratiques pour le moins douteuses.En effet, la presse révèle que Sam Bankman-Fried aurait détourné une partie de l'argent de ses clients pour l'investir dans sa société "Alameda Research". De ce fait, l'homme d'affaires est désormais sous le coup d'une enquête.Cette affaire ne fera rien pour donner un peu de stabilité à un secteur connu pour sa grande volatilité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/23/20223 minutes, 27 seconds
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Pourquoi “des mois difficiles” nous attendraient-ils ?

Marquée par les conséquences de la guerre en Ukraine, la situation économique actuelle ne peut qu'inciter la Commission européenne au pessimisme. En effet, le Commissaire européen à l'Économie a reconnu qu'une période difficile nous attend. À tel point que l'Europe pourrait entrer en récession en cette fin d'année 2022, la situation demeurant préoccupante pour le début de l'année prochaine. Zn effet, les chiffres ne sont pas bons. À commencer par le niveau du PIB qui, l'an prochain, ne devrait pas dépasser 0,3 % (au lieu d'1,4 % espéré) pour les pays ayant adopté l'euro. De son côté, l'inflation est revue à la hausse pour l'ensemble de l'année 2022, avec 8,5 % au lieu des 7,6 % attendus. C'est la même chose pour 2023 : l'inflation pourrait se situer à 6,1 % et non à 4 % comme on l'espérait jusque-là. Cependant, certains pays s'en sortent mieux que d'autres. C'est le cas de l'Espagne, qui devrait enregistrer une progression de 1 % de son PIB en 2023, ou de la France, avec une hausse du PIB de 0,4 %. Alors que le PIB allemand, par exemple, devrait chuter de 0,6 %. De telles difficultés conjoncturelles sont dues, pour l'essentiel, à la poursuite du conflit en Ukraine. Même si, à cet égard, des différences existent entre les pays qui la composent, l'Europe demeure dépendante du gaz russe. C'est pourquoi la cessation presque complète des livraisons ne peut qu'avoir un impact négatif sur les économies des pays européens. Malgré les mesures prises par les différents pays, la persistance d'une inflation élevée provoque une érosion du pouvoir d'achat des ménages. Mais les entreprises sont également touchées. En effet, elles sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement, une augmentation des coûts de production, liés à la hausse des prix de l'énergie, et à des problèmes de financement. On peut se demander si, dans ces conditions, certains entrepreneurs ne seront pas tentés de s'installer hors d'Europe. Il reste à savoir si le Vieux Continent parviendra à faire face à la situation, notamment en diversifiant ses approvisionnements en énergie. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20222 minutes, 29 seconds
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Pourquoi “des mois difficiles” nous attendraient-ils ?

Marquée par les conséquences de la guerre en Ukraine, la situation économique actuelle ne peut qu'inciter la Commission européenne au pessimisme. En effet, le Commissaire européen à l'Économie a reconnu qu'une période difficile nous attend.À tel point que l'Europe pourrait entrer en récession en cette fin d'année 2022, la situation demeurant préoccupante pour le début de l'année prochaine. Zn effet, les chiffres ne sont pas bons. À commencer par le niveau du PIB qui, l'an prochain, ne devrait pas dépasser 0,3 % (au lieu d'1,4 % espéré) pour les pays ayant adopté l'euro.De son côté, l'inflation est revue à la hausse pour l'ensemble de l'année 2022, avec 8,5 % au lieu des 7,6 % attendus. C'est la même chose pour 2023 : l'inflation pourrait se situer à 6,1 % et non à 4 % comme on l'espérait jusque-là.Cependant, certains pays s'en sortent mieux que d'autres. C'est le cas de l'Espagne, qui devrait enregistrer une progression de 1 % de son PIB en 2023, ou de la France, avec une hausse du PIB de 0,4 %. Alors que le PIB allemand, par exemple, devrait chuter de 0,6 %.De telles difficultés conjoncturelles sont dues, pour l'essentiel, à la poursuite du conflit en Ukraine. Même si, à cet égard, des différences existent entre les pays qui la composent, l'Europe demeure dépendante du gaz russe.C'est pourquoi la cessation presque complète des livraisons ne peut qu'avoir un impact négatif sur les économies des pays européens.Malgré les mesures prises par les différents pays, la persistance d'une inflation élevée provoque une érosion du pouvoir d'achat des ménages. Mais les entreprises sont également touchées.En effet, elles sont confrontées à des difficultés d'approvisionnement, une augmentation des coûts de production, liés à la hausse des prix de l'énergie, et à des problèmes de financement.On peut se demander si, dans ces conditions, certains entrepreneurs ne seront pas tentés de s'installer hors d'Europe. Il reste à savoir si le Vieux Continent parviendra à faire face à la situation, notamment en diversifiant ses approvisionnements en énergie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/22/20221 minute, 59 seconds
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Pourquoi consomme-t-on moins de vin rouge ?

Les Français sont souvent vus, de l'étranger, comme des amateurs de vin. Voilà une idée qu'il faudra sans doute réviser. En effet, la consommation de vin ne cesse de baisser dans notre pays. Cette diminution dépend de l'âge du consommateur. Elle est plus accusée chez les plus jeunes. En effet, de 2011 à 2021, la consommation de vin a reculé de 7 % chez les 18/35 ans et de 6 % chez les moins de 50 ans. Par contre, elle n'a fléchi, durant la même période, que de 1 % chez les retraités. Les amateurs de vin sont donc plus âgés : près d'un sur deux a plus de 55 ans aujourd'hui. Et cette désaffection touche encore plus le vin rouge. Durant ces dix dernières années, sa consommation a chuté de plus de 30 %. Ce vin reste cependant le plus apprécié des consommateurs plus âgés. Malgré tout, le vin rouge est davantage consommé que le rosé ou le vin blanc. Une autre manière de boire du vin On peut se demander pourquoi les Français consomment moins de vin, et notamment de vin rouge. On l'a vu, les jeunes générations sont encore plus concernées par ce phénomène. Mais si elles boivent moins de vin, cela ne veut pas dire qu'elles ne l'apprécient plus. Simplement, leur mode de consommation a changé. Au lieu de concevoir le vin comme une boisson quotidienne, qu'on boit à table, comme avant, on le réserve plutôt pour les moments festifs. On boira donc du vin au restaurant ou à l'occasion d'un anniversaire, par exemple. Il sera donc consommé plus rarement. Par ailleurs, on ne saurait négliger l'impact des campagnes de prévention organisées par les autorités de santé. Elles incitent beaucoup de Français à juger dangereuse une certaine consommation de vin. Ainsi, l'Assurance maladie recommande de ne pas boire plus de deux verres de vin par jour, en s'efforçant d'éviter toute consommation d'alcool certains jours de la semaine. Par ailleurs, la diminution plus marquée de la consommation de vin rouge est sans doute liée à celle de la viande rouge, qui lui est souvent associée. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/21/20222 minutes, 22 seconds
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Pourquoi consomme-t-on moins de vin rouge ?

Les Français sont souvent vus, de l'étranger, comme des amateurs de vin. Voilà une idée qu'il faudra sans doute réviser. En effet, la consommation de vin ne cesse de baisser dans notre pays.Cette diminution dépend de l'âge du consommateur. Elle est plus accusée chez les plus jeunes. En effet, de 2011 à 2021, la consommation de vin a reculé de 7 % chez les 18/35 ans et de 6 % chez les moins de 50 ans.Par contre, elle n'a fléchi, durant la même période, que de 1 % chez les retraités. Les amateurs de vin sont donc plus âgés : près d'un sur deux a plus de 55 ans aujourd'hui.Et cette désaffection touche encore plus le vin rouge. Durant ces dix dernières années, sa consommation a chuté de plus de 30 %. Ce vin reste cependant le plus apprécié des consommateurs plus âgés. Malgré tout, le vin rouge est davantage consommé que le rosé ou le vin blanc.Une autre manière de boire du vinOn peut se demander pourquoi les Français consomment moins de vin, et notamment de vin rouge. On l'a vu, les jeunes générations sont encore plus concernées par ce phénomène. Mais si elles boivent moins de vin, cela ne veut pas dire qu'elles ne l'apprécient plus.Simplement, leur mode de consommation a changé. Au lieu de concevoir le vin comme une boisson quotidienne, qu'on boit à table, comme avant, on le réserve plutôt pour les moments festifs.On boira donc du vin au restaurant ou à l'occasion d'un anniversaire, par exemple. Il sera donc consommé plus rarement. Par ailleurs, on ne saurait négliger l'impact des campagnes de prévention organisées par les autorités de santé.Elles incitent beaucoup de Français à juger dangereuse une certaine consommation de vin. Ainsi, l'Assurance maladie recommande de ne pas boire plus de deux verres de vin par jour, en s'efforçant d'éviter toute consommation d'alcool certains jours de la semaine.Par ailleurs, la diminution plus marquée de la consommation de vin rouge est sans doute liée à celle de la viande rouge, qui lui est souvent associée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/21/20221 minute, 52 seconds
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Quels sont les bénéficiaires de la prime de Noel ?

Chaque année, depuis 1998, le gouvernement alloue une "aide exceptionnelle de fin d'année" à un certain nombre de Français. Il est donc très probable que cette "prime de Noël", comme on l'appelle aussi, sera versée cette année encore. En effet, en raison du contexte actuel de hausse des prix, il est encore moins question de la supprimer. Elle viendrait ainsi s'ajouter à d'autres aides, comme le chèque énergie ou la prime de rentrée exceptionnelle, destinées, elles aussi, à lutter contre l'inflation. En principe, cette aide est annoncée par le gouvernement au début du mois de décembre. Puis elle est versée, quelques jours plus tard, sur le compte en banque des bénéficiaires, sans qu'ils aient aucune démarche à faire pour la percevoir. Depuis le début, le montant de base de cette aide n'a pas varié. Il est en effet resté à 152,45 euros. Ce qui équivalait à 1.000 francs avant le passage à l'euro. Le coût total de cette aide, désormais inscrite au budget de l'État, varie, selon les estimations, entre 467 et 509 millions d'euros. D'après les calculs des autorités, il devrait y avoir 2,43 millions de bénéficiaires. Cette année encore, ce sont les mêmes personnes qui devraient toucher la prime de Noël. Et il est assez facile de les connaître, puisque ce sont les bénéficiaires de certaines aides. En effet, devraient recevoir la prime de Noël les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS), de la Prime forfaitaire pour reprise d'activité ou de l'Allocation équivalent retraite (AER). Cette dernière aide ayant été supprimée en 2011, seules la perçoivent encore les personnes qui bénéficiaient du dispositif avant le 1er janvier 2011. Le montant de la prime de Noël versé aux bénéficiaire du RSA dépend de la composition du foyer. Ainsi, un couple avec un enfant, par exemple, touchera une prime de 274,41 euros. Le montant de l'aide est forfaitaire pour tous les autres bénéficiaires. Ils ne toucheront donc que 152,45 euros, quelle que soit la composition du foyer. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/20/20222 minutes, 26 seconds
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Quels sont les bénéficiaires de la prime de Noel ?

Chaque année, depuis 1998, le gouvernement alloue une "aide exceptionnelle de fin d'année" à un certain nombre de Français. Il est donc très probable que cette "prime de Noël", comme on l'appelle aussi, sera versée cette année encore.En effet, en raison du contexte actuel de hausse des prix, il est encore moins question de la supprimer. Elle viendrait ainsi s'ajouter à d'autres aides, comme le chèque énergie ou la prime de rentrée exceptionnelle, destinées, elles aussi, à lutter contre l'inflation.En principe, cette aide est annoncée par le gouvernement au début du mois de décembre. Puis elle est versée, quelques jours plus tard, sur le compte en banque des bénéficiaires, sans qu'ils aient aucune démarche à faire pour la percevoir.Depuis le début, le montant de base de cette aide n'a pas varié. Il est en effet resté à 152,45 euros. Ce qui équivalait à 1.000 francs avant le passage à l'euro. Le coût total de cette aide, désormais inscrite au budget de l'État, varie, selon les estimations, entre 467 et 509 millions d'euros.D'après les calculs des autorités, il devrait y avoir 2,43 millions de bénéficiaires. Cette année encore, ce sont les mêmes personnes qui devraient toucher la prime de Noël.Et il est assez facile de les connaître, puisque ce sont les bénéficiaires de certaines aides. En effet, devraient recevoir la prime de Noël les bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA), de l'Allocation de solidarité spécifique (ASS), de la Prime forfaitaire pour reprise d'activité ou de l'Allocation équivalent retraite (AER).Cette dernière aide ayant été supprimée en 2011, seules la perçoivent encore les personnes qui bénéficiaient du dispositif avant le 1er janvier 2011.Le montant de la prime de Noël versé aux bénéficiaire du RSA dépend de la composition du foyer. Ainsi, un couple avec un enfant, par exemple, touchera une prime de 274,41 euros.Le montant de l'aide est forfaitaire pour tous les autres bénéficiaires. Ils ne toucheront donc que 152,45 euros, quelle que soit la composition du foyer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/20/20221 minute, 56 seconds
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Comment Paris va-t-elle lutter contre son dépeuplement ?

On le sait, Paris est une ville où il coûte très cher de se loger. En effet, le prix moyen du m2 n'est pas loin de 10.000 euros et il faut débourser environ 1.200 euros par mois pour louer un logement de 50 m2. Il n'est pas étonnant que, dans ces conditions, 10.000 Parisiens quittent la capitale chaque année. L'adjoint à la Maire de Paris, chargé du logement, revendique pourtant un certain nombre d'avancées en la matière. Il rappelle d'abord que la proportion de 25 % de logements sociaux, objectif fixé au début des années 2.000, est déjà quasiment respectée. Par ailleurs, la municipalité attend la publication d'un arrêté qui lui donnerait compétence pour sanctionner les propriétaires qui ne respectent pas le plafonnement des loyers. Ils seraient environ un tiers dans ce cas. Mais, en matière de logement, les projets de la municipalité parisienne sont plus ambitieux pour les années à venir. En effet, le but est de porter la part du "logement public" à 40 % du parc immobilier à l'horizon 2035. À cette catégorie appartiennent le logement social et ce que les spécialistes appellent le logement "intermédiaire". Il s'agit de biens aux prix plus abordables, environ 20 % moins chers que le prix du marché d'après l'adjoint au logement. Ces 40 % de logement public seront composés par le logement social, à hauteur de 30 %, et, pour le reste, par le logement intermédiaire. Il serait aussi question de rendre obligatoire l'intégration d'une part de logement, sans doute social ou intermédiaire, dans tout projet de construction neuve, même s'il s'agit de bureaux. La municipalité compte sur la révision en cours du Plan local d'urbanisme (PLU) pour mettre en œuvre ces dispositions. Enfin, l'adjoint au logement propose la constitution d'une société foncière, qui serait chargée de racheter des garages, des hôtels ou des bureaux pour en faire des logements sociaux ou intermédiaires, destinés à la location. Reste à savoir si toutes ces mesures seront de nature à enrayer le relatif dépeuplement que connaît actuellement la capitale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/17/20222 minutes, 20 seconds
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Comment Paris va-t-elle lutter contre son dépeuplement ?

On le sait, Paris est une ville où il coûte très cher de se loger. En effet, le prix moyen du m2 n'est pas loin de 10.000 euros et il faut débourser environ 1.200 euros par mois pour louer un logement de 50 m2. Il n'est pas étonnant que, dans ces conditions, 10.000 Parisiens quittent la capitale chaque année.L'adjoint à la Maire de Paris, chargé du logement, revendique pourtant un certain nombre d'avancées en la matière. Il rappelle d'abord que la proportion de 25 % de logements sociaux, objectif fixé au début des années 2.000, est déjà quasiment respectée.Par ailleurs, la municipalité attend la publication d'un arrêté qui lui donnerait compétence pour sanctionner les propriétaires qui ne respectent pas le plafonnement des loyers. Ils seraient environ un tiers dans ce cas.Mais, en matière de logement, les projets de la municipalité parisienne sont plus ambitieux pour les années à venir. En effet, le but est de porter la part du "logement public" à 40 % du parc immobilier à l'horizon 2035.À cette catégorie appartiennent le logement social et ce que les spécialistes appellent le logement "intermédiaire". Il s'agit de biens aux prix plus abordables, environ 20 % moins chers que le prix du marché d'après l'adjoint au logement.Ces 40 % de logement public seront composés par le logement social, à hauteur de 30 %, et, pour le reste, par le logement intermédiaire.Il serait aussi question de rendre obligatoire l'intégration d'une part de logement, sans doute social ou intermédiaire, dans tout projet de construction neuve, même s'il s'agit de bureaux. La municipalité compte sur la révision en cours du Plan local d'urbanisme (PLU) pour mettre en œuvre ces dispositions.Enfin, l'adjoint au logement propose la constitution d'une société foncière, qui serait chargée de racheter des garages, des hôtels ou des bureaux pour en faire des logements sociaux ou intermédiaires, destinés à la location.Reste à savoir si toutes ces mesures seront de nature à enrayer le relatif dépeuplement que connaît actuellement la capitale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/17/20221 minute, 50 seconds
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Qu'est-ce qui coûte 4 euros chez Carrefour ?

En octobre dernier, l'inflation s'élevait, sur un an, à 6,2 %. Les prix continuent donc d'augmenter. Mais, pour fidéliser leur clientèle, certains professionnels font le choix de les baisser. C'est le cas de Carrefour. En effet, ce groupe de la grande distribution propose un service de location de voiture à des prix défiant toute concurrence. De fait, il n'en coûtera que 4 euros par jour aux clients. Alors que, selon certaines sources, le prix moyen, pour la location d'une voiture, tourne autour de 35 euros par jour. Si Carrefour peut faire une telle offre, c'est en partie parce que les véhicules proposés font partie des modèles les moins chers du marché. Le coût très bas de ce service de location s'explique encore par d'autres facteurs. En effet, ce prix de 4 euros ne comprend pas tous les frais payés par le client. Il lui faut en outre, comme il est d'usage en pareil cas, prévoir les dépenses de carburant. Par ailleurs, et contrairement à d'autres loueurs, Carrefour fait payer à ses clients un prix additionnel, calculé au kilomètre. C'est un prix dégressif, qui dépend de la durée de location. Ainsi, le client paie 0,24 euro par kilomètre s'il loue la voiture de 1 à 6 jours, et 0,20 euro si la location dure un mois. Ceci étant, le client doit rester vigilant s'il ne veut pas s'exposer à d'autres frais. Ainsi, au-delà d'une demi-heure de retard, dans la restitution du véhicule, il devra payer une pénalité de 130 euros, soit davantage que le coût d'une location d'un mois. D'autres frais sont facturés si la voiture n'a pas été nettoyée avant d'être rendue. Autre frein éventuel à une telle location : le montant du dépôt de garantie, qui est loin d'être négligeable. En effet, le client doit laisser, à ce titre, 1.000 euros au loueur. Sinon, il doit payer une somme journalière, qui s'ajoute aux frais de la location. Enfin, le paiement ne peut se faire que par carte et le nombre de voitures disponibles n'est peut-être pas suffisant pour répondre à la demande. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20222 minutes, 19 seconds
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Qu'est-ce qui coûte 4 euros chez Carrefour ?

En octobre dernier, l'inflation s'élevait, sur un an, à 6,2 %. Les prix continuent donc d'augmenter. Mais, pour fidéliser leur clientèle, certains professionnels font le choix de les baisser.C'est le cas de Carrefour. En effet, ce groupe de la grande distribution propose un service de location de voiture à des prix défiant toute concurrence. De fait, il n'en coûtera que 4 euros par jour aux clients.Alors que, selon certaines sources, le prix moyen, pour la location d'une voiture, tourne autour de 35 euros par jour. Si Carrefour peut faire une telle offre, c'est en partie parce que les véhicules proposés font partie des modèles les moins chers du marché.Le coût très bas de ce service de location s'explique encore par d'autres facteurs. En effet, ce prix de 4 euros ne comprend pas tous les frais payés par le client. Il lui faut en outre, comme il est d'usage en pareil cas, prévoir les dépenses de carburant.Par ailleurs, et contrairement à d'autres loueurs, Carrefour fait payer à ses clients un prix additionnel, calculé au kilomètre. C'est un prix dégressif, qui dépend de la durée de location.Ainsi, le client paie 0,24 euro par kilomètre s'il loue la voiture de 1 à 6 jours, et 0,20 euro si la location dure un mois. Ceci étant, le client doit rester vigilant s'il ne veut pas s'exposer à d'autres frais.Ainsi, au-delà d'une demi-heure de retard, dans la restitution du véhicule, il devra payer une pénalité de 130 euros, soit davantage que le coût d'une location d'un mois. D'autres frais sont facturés si la voiture n'a pas été nettoyée avant d'être rendue.Autre frein éventuel à une telle location : le montant du dépôt de garantie, qui est loin d'être négligeable. En effet, le client doit laisser, à ce titre, 1.000 euros au loueur. Sinon, il doit payer une somme journalière, qui s'ajoute aux frais de la location.Enfin, le paiement ne peut se faire que par carte et le nombre de voitures disponibles n'est peut-être pas suffisant pour répondre à la demande. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/16/20221 minute, 49 seconds
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Quel produit coûte désormais au moins 10.000 euros ?

Dans notre pays comme dans les autres, l'inflation continue de progresser. En octobre dernier, elle a été mesurée, sur un an, à 6,2 %. Aucune produit n'est vraiment épargné par cette hausse des prix. Pas plus les voitures que les autres. Le prix de ces dernières vient même de franchir un seuil symbolique. En effet, il n'est plus possible de trouver, en France, une voiture neuve pour moins de 10.000 euros. De fait, la voiture la moins chère du marché, la Dacia Sandero, fabriquée par une filiale du groupe Renault, coûte désormais près de 11.500 euros. Or, elle se vendait encore à 9.990 euros à la fin de l'année dernière et à 8.690 euros un an auparavant. Aujourd'hui, un acheteur devrait donc débourser environ 2.800 euros de plus qu'à la fin de l'année 2020 pour acquérir cette voiture. À l'image de la Dacia Sandero, toutes les autres voitures ont vu leurs prix augmenter. Aucun constructeur n'échappe à ce phénomène. Ainsi, chez Citroën, il faut dépenser près de 16.600 euros pour acheter une voiture d'entrée de gamme. Tarif comparable chez Peugeot, qui propose sa voiture la moins chère à un prix légèrement supérieur à 16.600 euros. Les clients des deux constructeurs déploreront sans doute l'abandon des petites citadines qui, chez Citroën comme chez Peugeot, se négociaient à environ 11.500 euros. On trouve ensuite Toyota, dont la voiture d'entrée de gamme coûte un peu plus de 15.000 euros. Chez Renault, 13.750 euros suffisent, si l'on peut dire, pour s'offrir la moins chère des voitures proposées par le constructeur. Fiat fait un peu mieux, en proposant sa première voiture aux prix un peu plus abordable de 13.000 euros. Ce sont finalement les voitures sud-coréennes qui, en ce moment, reviennent le moins cher. En effet, les constructeurs Hyundai et Kia tirent leur épingle du jeu en proposant à leurs clients des modèles valant moins de 13.000 euros. Quant à la voiture électrique la moins chère, elle coûte actuellement un peu moins de 21.000 euros, un prix lui aussi en nette augmentation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20222 minutes, 23 seconds
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Quel produit coûte désormais au moins 10.000 euros ?

Dans notre pays comme dans les autres, l'inflation continue de progresser. En octobre dernier, elle a été mesurée, sur un an, à 6,2 %. Aucune produit n'est vraiment épargné par cette hausse des prix.Pas plus les voitures que les autres. Le prix de ces dernières vient même de franchir un seuil symbolique. En effet, il n'est plus possible de trouver, en France, une voiture neuve pour moins de 10.000 euros.De fait, la voiture la moins chère du marché, la Dacia Sandero, fabriquée par une filiale du groupe Renault, coûte désormais près de 11.500 euros. Or, elle se vendait encore à 9.990 euros à la fin de l'année dernière et à 8.690 euros un an auparavant.Aujourd'hui, un acheteur devrait donc débourser environ 2.800 euros de plus qu'à la fin de l'année 2020 pour acquérir cette voiture.À l'image de la Dacia Sandero, toutes les autres voitures ont vu leurs prix augmenter. Aucun constructeur n'échappe à ce phénomène. Ainsi, chez Citroën, il faut dépenser près de 16.600 euros pour acheter une voiture d'entrée de gamme. Tarif comparable chez Peugeot, qui propose sa voiture la moins chère à un prix légèrement supérieur à 16.600 euros.Les clients des deux constructeurs déploreront sans doute l'abandon des petites citadines qui, chez Citroën comme chez Peugeot, se négociaient à environ 11.500 euros.On trouve ensuite Toyota, dont la voiture d'entrée de gamme coûte un peu plus de 15.000 euros. Chez Renault, 13.750 euros suffisent, si l'on peut dire, pour s'offrir la moins chère des voitures proposées par le constructeur. Fiat fait un peu mieux, en proposant sa première voiture aux prix un peu plus abordable de 13.000 euros.Ce sont finalement les voitures sud-coréennes qui, en ce moment, reviennent le moins cher. En effet, les constructeurs Hyundai et Kia tirent leur épingle du jeu en proposant à leurs clients des modèles valant moins de 13.000 euros.Quant à la voiture électrique la moins chère, elle coûte actuellement un peu moins de 21.000 euros, un prix lui aussi en nette augmentation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/15/20221 minute, 53 seconds
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Pourquoi l'immobilier baisse-t-il dans les grandes villes ?

En cette fin d'année 2022, les prix de l'immobilier semblent être à la baisse dans les grandes villes. Du moins dans la majorité d'entre elles. Car certaines agglomérations résistent à cette tendance générale. C'est notamment le cas de Lille et Montpellier, où le prix moyen de l'immobilier a progressé de 1 % en octobre dernier, ou encore de Marseille, où ce prix a augmenté de 0,8 % durant la même période. Mais, dans les autres grandes villes, le mouvement des prix est à la baisse. Durant les deux derniers mois, septembre et octobre, les prix de l'immobilier ont chuté de 1,1 % à Bordeaux, dont 0,8 % pour le seul mois d'octobre. Durant ce même mois, la baisse a été de 0,8% à Strasbourg, de 0,7 % à Toulouse et de 0,6 % à Rennes. Cette baisse de l'immobilier dans la majorité des grandes villes a plusieurs causes. L'une des plus évidentes est la hausse des taux d'intérêt. Pour un crédit de 20 ans, de nombreuses banques proposent désormais des taux compris entre 2 et 2,35 %. Il est très possible que cette tendance haussière se confirme. Et certains experts n'excluent pas des taux supérieurs à 3 % pour 2023. Une autre raison de cette hausse des prix de l'immobilier urbain est à rechercher dans un affaissement de la demande par rapport à l'offre. En effet, de nombreux Français quittent les grandes villes, pour s'installer à la campagne ou dans de petites communes. Une tendance qui s'est nettement confirmée pendant la pandémie de Covid, et notamment au moment des confinements. Aussi les biens trouvent-ils moins facilement preneurs dans les grandes villes. Il faut désormais deux mois, en moyenne, pour qu'un logement passe d'un propriétaire à un autre. Soit, depuis août 2022, une augmentation d'une semaine. Une telle situation est due aussi au durcissement des conditions d'octroi des prêts immobiliers. Désormais, il n'est plus possible d'emprunter sur 25 ans, ou 27 ans quand il s'agit d'un bien neuf, et les remboursements du prêt ne doivent pas dépasser 35 % des revenus. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/14/20222 minutes, 15 seconds
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Pourquoi l'immobilier baisse-t-il dans les grandes villes ?

En cette fin d'année 2022, les prix de l'immobilier semblent être à la baisse dans les grandes villes. Du moins dans la majorité d'entre elles. Car certaines agglomérations résistent à cette tendance générale.C'est notamment le cas de Lille et Montpellier, où le prix moyen de l'immobilier a progressé de 1 % en octobre dernier, ou encore de Marseille, où ce prix a augmenté de 0,8 % durant la même période.Mais, dans les autres grandes villes, le mouvement des prix est à la baisse. Durant les deux derniers mois, septembre et octobre, les prix de l'immobilier ont chuté de 1,1 % à Bordeaux, dont 0,8 % pour le seul mois d'octobre.Durant ce même mois, la baisse a été de 0,8% à Strasbourg, de 0,7 % à Toulouse et de 0,6 % à Rennes.Cette baisse de l'immobilier dans la majorité des grandes villes a plusieurs causes. L'une des plus évidentes est la hausse des taux d'intérêt. Pour un crédit de 20 ans, de nombreuses banques proposent désormais des taux compris entre 2 et 2,35 %.Il est très possible que cette tendance haussière se confirme. Et certains experts n'excluent pas des taux supérieurs à 3 % pour 2023.Une autre raison de cette hausse des prix de l'immobilier urbain est à rechercher dans un affaissement de la demande par rapport à l'offre. En effet, de nombreux Français quittent les grandes villes, pour s'installer à la campagne ou dans de petites communes.Une tendance qui s'est nettement confirmée pendant la pandémie de Covid, et notamment au moment des confinements. Aussi les biens trouvent-ils moins facilement preneurs dans les grandes villes.Il faut désormais deux mois, en moyenne, pour qu'un logement passe d'un propriétaire à un autre. Soit, depuis août 2022, une augmentation d'une semaine.Une telle situation est due aussi au durcissement des conditions d'octroi des prêts immobiliers. Désormais, il n'est plus possible d'emprunter sur 25 ans, ou 27 ans quand il s'agit d'un bien neuf, et les remboursements du prêt ne doivent pas dépasser 35 % des revenus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/14/20221 minute, 45 seconds
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Pourquoi les étiquettes de dates de péremption vont-elles être simplifiées ?

De nombreux consommateurs ne savent pas avec certitude s'il est possible ou non de garder tel ou tel produit. En effet, les dates au-delà desquelles il n'est pas conseillé de consommer le produit ne sont pas toujours faciles à interpréter. Sur certains produits, comme la viande ou les produits laitiers, le consommateur trouve une "date limite de consommation" (DLC), qui se signale par la mention "à consommer jusqu'au...". Dans ce cas, il s'agit d'une date impérative. La DLC s'applique à des produits très périssables, qui peuvent présenter un danger pour la santé s'ils sont consommés au-delà de la date indiquée. Il n'en va pas de même pour la "date de durabilité minimale" (DDM), qui concerne des produits comme les pâtes ou le café. Ces produits sont "à consommer de préférence avant le...". Ce qui signifie simplement qu'au-delà de la date indiquée, ils perdent un peu de leur goût ou de leur arôme. Mais on peut continuer à les consommer sans crainte pour sa santé. Peu averties de cette différence, à vrai dire assez subtile, entre les diverses sortes de produits, de nombreuses personnes jettent certains aliments dès que la DDM est dépassée. Or, nous l'avons vu, ils pourraient continuer à les consommer, même s'ils perdent certaines de leurs qualités gustatives. Jeter des produits encore consommables génère un véritable gaspillage. En finissant un paquet de pâtes ou de café, on retarde l'achat d'un nouveau. C'est autant d'argent de gagné. Or, le gaspillage alimentaire coûterait 400 euros par an et par foyer. Et le simple fait de jeter des aliments encore consommables en représenterait environ 20 %. En évitant de le faire, chaque foyer pourrait économiser 100 euros par. C'est pour éviter un tel gaspillage qu' on songe aujourd'hui à modifier le contenu des étiquettes indiquant les dates de péremption des produits. Ainsi, le client trouverait, à côté de la mention "à consommer de préférence jusqu'au...", les quelques mots suivants : "pour une dégustation optimale". De quoi le rassurer sur le caractère inoffensif d'une telle consommation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/13/20222 minutes, 29 seconds
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Pourquoi les étiquettes de dates de péremption vont-elles être simplifiées ?

De nombreux consommateurs ne savent pas avec certitude s'il est possible ou non de garder tel ou tel produit. En effet, les dates au-delà desquelles il n'est pas conseillé de consommer le produit ne sont pas toujours faciles à interpréter.Sur certains produits, comme la viande ou les produits laitiers, le consommateur trouve une "date limite de consommation" (DLC), qui se signale par la mention "à consommer jusqu'au...". Dans ce cas, il s'agit d'une date impérative.La DLC s'applique à des produits très périssables, qui peuvent présenter un danger pour la santé s'ils sont consommés au-delà de la date indiquée.Il n'en va pas de même pour la "date de durabilité minimale" (DDM), qui concerne des produits comme les pâtes ou le café. Ces produits sont "à consommer de préférence avant le...".Ce qui signifie simplement qu'au-delà de la date indiquée, ils perdent un peu de leur goût ou de leur arôme. Mais on peut continuer à les consommer sans crainte pour sa santé.Peu averties de cette différence, à vrai dire assez subtile, entre les diverses sortes de produits, de nombreuses personnes jettent certains aliments dès que la DDM est dépassée.Or, nous l'avons vu, ils pourraient continuer à les consommer, même s'ils perdent certaines de leurs qualités gustatives. Jeter des produits encore consommables génère un véritable gaspillage.En finissant un paquet de pâtes ou de café, on retarde l'achat d'un nouveau. C'est autant d'argent de gagné. Or, le gaspillage alimentaire coûterait 400 euros par an et par foyer.Et le simple fait de jeter des aliments encore consommables en représenterait environ 20 %. En évitant de le faire, chaque foyer pourrait économiser 100 euros par. C'est pour éviter un tel gaspillage qu' on songe aujourd'hui à modifier le contenu des étiquettes indiquant les dates de péremption des produits.Ainsi, le client trouverait, à côté de la mention "à consommer de préférence jusqu'au...", les quelques mots suivants : "pour une dégustation optimale". De quoi le rassurer sur le caractère inoffensif d'une telle consommation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/13/20221 minute, 59 seconds
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Pourquoi les relations entre la France et l'Allemagne sont-elles tendues ?

Depuis le début des années 1960, qui avaient vu s'afficher une véritable complicité entre le général de Gaulle et le chancelier Adenauer, le "couple" franco-allemand est considéré comme l'un des principaux piliers de l'Europe. Or, depuis quelque temps, les relations sont plutôt tendues entre le président Macron et le chancelier Scholz. Au point qu'un conseil des ministres franco-allemand, prévu pour le 26 octobre, a été annulé au dernier moment. Pourquoi des rapports jusque-là harmonieux se grippent-ils soudain ? Les raisons en sont assez nombreuses. À commencer par un désaccord sur la fixation des prix du gaz. La France en défend le plafonnement, auquel s'oppose l'Allemagne. Très dépendante du gaz, elle craint qu'un tel plafonnement ne détourne les producteurs de gaz vers d'autres marchés. La France, ainsi que d'autres pays européens, reproche également à l'Allemagne de faire cavalier seul. En ligne de mire, ici, le massif plan de 200 milliards d'euros adopté par le gouvernement allemand pour protéger les consommateurs contre les conséquences de la flambée des prix de l'énergie. La France, là encore avec d'autres pays, critique ce qu'elle considère comme une attitude égoïste. Au surplus, les autorités françaises, non mises dans la confidence, n'ont pas apprécié d'être tenues à l'écart. D'autres divergences se sont fait jour à propos du conflit en Ukraine et de son éventuel élargissement. En effet, l'Allemagne, approuvée en cela par 14 pays membres de l'OTAN, a proposé l'installation, dans le pays même, et, plus tard, en Europe, d'un bouclier anti-missiles. La France, pour sa part ne s'est pas associée à ce projet. Elle préfère miser sur la dissuasion nucléaire et craint, par ailleurs, qu'un tel projet ne réactive la course aux armements. Un tel désaccord ne fait d'ailleurs que fragiliser un peu plus la coopération militaire franco-allemande. En effet, le projet d'un Système de combat aérien du futur, ou SCAF, qui implique aussi l'Espagne, semble au point mort. Ce programme, fondé sur une volonté de défense commune, prévoit notamment le remplacement progressif des avions Rafale par des appareils américains et des avions qui sont le fruit d'une coopération entre plusieurs pays européens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/10/20222 minutes, 42 seconds
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Pourquoi les relations entre la France et l'Allemagne sont-elles tendues ?

Depuis le début des années 1960, qui avaient vu s'afficher une véritable complicité entre le général de Gaulle et le chancelier Adenauer, le "couple" franco-allemand est considéré comme l'un des principaux piliers de l'Europe.Or, depuis quelque temps, les relations sont plutôt tendues entre le président Macron et le chancelier Scholz. Au point qu'un conseil des ministres franco-allemand, prévu pour le 26 octobre, a été annulé au dernier moment.Pourquoi des rapports jusque-là harmonieux se grippent-ils soudain ? Les raisons en sont assez nombreuses. À commencer par un désaccord sur la fixation des prix du gaz. La France en défend le plafonnement, auquel s'oppose l'Allemagne.Très dépendante du gaz, elle craint qu'un tel plafonnement ne détourne les producteurs de gaz vers d'autres marchés.La France, ainsi que d'autres pays européens, reproche également à l'Allemagne de faire cavalier seul. En ligne de mire, ici, le massif plan de 200 milliards d'euros adopté par le gouvernement allemand pour protéger les consommateurs contre les conséquences de la flambée des prix de l'énergie.La France, là encore avec d'autres pays, critique ce qu'elle considère comme une attitude égoïste. Au surplus, les autorités françaises, non mises dans la confidence, n'ont pas apprécié d'être tenues à l'écart.D'autres divergences se sont fait jour à propos du conflit en Ukraine et de son éventuel élargissement. En effet, l'Allemagne, approuvée en cela par 14 pays membres de l'OTAN, a proposé l'installation, dans le pays même, et, plus tard, en Europe, d'un bouclier anti-missiles.La France, pour sa part ne s'est pas associée à ce projet. Elle préfère miser sur la dissuasion nucléaire et craint, par ailleurs, qu'un tel projet ne réactive la course aux armements.Un tel désaccord ne fait d'ailleurs que fragiliser un peu plus la coopération militaire franco-allemande. En effet, le projet d'un Système de combat aérien du futur, ou SCAF, qui implique aussi l'Espagne, semble au point mort.Ce programme, fondé sur une volonté de défense commune, prévoit notamment le remplacement progressif des avions Rafale par des appareils américains et des avions qui sont le fruit d'une coopération entre plusieurs pays européens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/10/20222 minutes, 12 seconds
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Pourquoi la Russie se rue-t-elle sur l'électroménager ?

Les Russes semblent soudain très intéressés par les appareils électroménagers. Ils ne les achètent pas directement auprès des pays occidentaux, mais s'adressent à des pays voisins, comme l'Arménie ou la kazakhstan. C'est ainsi que l'Arménie a augmenté, de manière très notable, ses importations de machines à laver. Ces huit derniers mois, elle en acheté autant qu'au cours des deux années précédentes. Quant au Kazakhstan, on pourrait penser qu'il doit faire face à une augmentation subite de sa natalité. En effet, durant le premier semestre 2022, ses achats de tire-lait ont progressé de plus de 630 % par rapport à la même période de l'année précédente ! Or il n'en est rien. En effet, le taux de natalité, dans ce pays d'Asie centrale, a même diminué de plus de 8 % en un an. En fait, nous l'avons vu, ces deux pays n'acquièrent pas ces appareils électroménagers pour eux-mêmes. Ils les revendent à la Russie. Non pas que les ménagères russes aient plus de linge à laver. Ce qui intéresse les Russes, ce sont les semi-conducteurs utilisés dans les machines à laver et les tire-lait. Ils en ont absolument besoin pour fabriquer leurs armes. En effet, ils arrivent au bout de leurs stocks et ils doivent les renouveler. Or, ces semi-conducteurs, fabriqués par quelques pays, dont Taiwan ou les États-Unis, sont concernés par les sanctions occidentales qui, dès les premières semaines de la guerre en Ukraine, ont frappé la Russie. En effet, les exportations de ces précieuses puces ont baissé d'environ 70 % dès le début du conflit. La Russie ne peut donc s'approvisionner ni auprès des pays occidentaux ni auprès de la Chine, qui a limité sa production de semi-conducteurs. Pour ne pas éveiller les soupçons, la Russie passe donc, pour ses achats d'appareils électroménagers, par ces deux pays limitrophes. En effet, ils ne sont pas concernés par les sanctions occidentales, et, en plus, ils font partie de l'union économique eurasiatique, dont la Russie est également membre. Moscou les utilise donc comme des sortes de "clients écran". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20222 minutes, 26 seconds
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Pourquoi la Russie se rue-t-elle sur l'électroménager ?

Les Russes semblent soudain très intéressés par les appareils électroménagers. Ils ne les achètent pas directement auprès des pays occidentaux, mais s'adressent à des pays voisins, comme l'Arménie ou la kazakhstan.C'est ainsi que l'Arménie a augmenté, de manière très notable, ses importations de machines à laver. Ces huit derniers mois, elle en acheté autant qu'au cours des deux années précédentes.Quant au Kazakhstan, on pourrait penser qu'il doit faire face à une augmentation subite de sa natalité. En effet, durant le premier semestre 2022, ses achats de tire-lait ont progressé de plus de 630 % par rapport à la même période de l'année précédente !Or il n'en est rien. En effet, le taux de natalité, dans ce pays d'Asie centrale, a même diminué de plus de 8 % en un an.En fait, nous l'avons vu, ces deux pays n'acquièrent pas ces appareils électroménagers pour eux-mêmes. Ils les revendent à la Russie. Non pas que les ménagères russes aient plus de linge à laver.Ce qui intéresse les Russes, ce sont les semi-conducteurs utilisés dans les machines à laver et les tire-lait. Ils en ont absolument besoin pour fabriquer leurs armes. En effet, ils arrivent au bout de leurs stocks et ils doivent les renouveler.Or, ces semi-conducteurs, fabriqués par quelques pays, dont Taiwan ou les États-Unis, sont concernés par les sanctions occidentales qui, dès les premières semaines de la guerre en Ukraine, ont frappé la Russie.En effet, les exportations de ces précieuses puces ont baissé d'environ 70 % dès le début du conflit. La Russie ne peut donc s'approvisionner ni auprès des pays occidentaux ni auprès de la Chine, qui a limité sa production de semi-conducteurs.Pour ne pas éveiller les soupçons, la Russie passe donc, pour ses achats d'appareils électroménagers, par ces deux pays limitrophes. En effet, ils ne sont pas concernés par les sanctions occidentales, et, en plus, ils font partie de l'union économique eurasiatique, dont la Russie est également membre. Moscou les utilise donc comme des sortes de "clients écran". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/9/20221 minute, 56 seconds
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Pourquoi l'Europe est-elle opposée au plan américain sur les voitures électriques ?

Les Américains ont mis au point, l'été dernier, un ambitieux plan de lutte contre le réchauffement climatique. À cette occasion, en effet, 370 milliards de dollars ont été mis sur la table. Mais certaines de ces mesures ne soulèvent pas l'enthousiasme de l'Union européenne. Bien au contraire. En effet, les Européens les jugent discriminatoires. Et surtout l'une d'entre elles, qui prévoit l'octroi d'un crédit d'impôt de 7.500 dollars pour l'acquisition d'un véhicule électrique fabriqué aux États-Unis. Une mesure propre à fausser la concurrence, jugent les Européens. Le ministre tchèque de l'industrie, dont le pays occupe la présidence de l'Union européenne, a jugé "inacceptable" le plan américain, dont il déplore le caractère protectionniste. Pour l'heure, la Commission européenne veut espérer qu'une solution diplomatique permettra de régler ce différend commercial. Des négociations devraient donc avoir lieu sur cette question. Si elles étaient couronnées de succès, elles ne devraient pas seulement permettre, dans l'esprit des Européens, de retirer les mesures de protection incriminées. Elles pourraient aboutir à l'octroi aux Européens d'un statut commercial semblable à celui dont jouissent Canadiens et Mexicains. La production de ces deux pays bénéficie en effet des mêmes avantages que les produits américains. Évoquant la bonne volonté des Américains, les Européens ont bon espoir que les discussions se concluent par un accord satisfaisant pour les deux parties. Il n'est donc pas prévu, pour le moment, de porter l'affaire devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Une solution qui ne serait envisagée qu'en dernier recours, en cas d'échec des négociations. Ce ne serait pourtant pas la première fois que l'organisation internationale aurait à se prononcer sur des différends commerciaux opposant l'Europe aux États-Unis. L'une de ces querelles concernait les subventions accordées au groupe Boeing par le gouvernement américain. Mais de nombreuses voix, dont celle des Allemands, plaident décidément en faveur d'un arrangement négocié. Elles jugent en effet que, dans le contexte actuel, marqué par le conflit en Ukraine et les problèmes d'approvisionnement énergétique, le moment serait très mal choisi pour déclarer une sorte de guerre commerciale entre l'Europe et l'Amérique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20222 minutes, 34 seconds
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Pourquoi l'Europe est-elle opposée au plan américain sur les voitures électriques ?

Les Américains ont mis au point, l'été dernier, un ambitieux plan de lutte contre le réchauffement climatique. À cette occasion, en effet, 370 milliards de dollars ont été mis sur la table.Mais certaines de ces mesures ne soulèvent pas l'enthousiasme de l'Union européenne. Bien au contraire. En effet, les Européens les jugent discriminatoires. Et surtout l'une d'entre elles, qui prévoit l'octroi d'un crédit d'impôt de 7.500 dollars pour l'acquisition d'un véhicule électrique fabriqué aux États-Unis.Une mesure propre à fausser la concurrence, jugent les Européens. Le ministre tchèque de l'industrie, dont le pays occupe la présidence de l'Union européenne, a jugé "inacceptable" le plan américain, dont il déplore le caractère protectionniste.Pour l'heure, la Commission européenne veut espérer qu'une solution diplomatique permettra de régler ce différend commercial. Des négociations devraient donc avoir lieu sur cette question.Si elles étaient couronnées de succès, elles ne devraient pas seulement permettre, dans l'esprit des Européens, de retirer les mesures de protection incriminées. Elles pourraient aboutir à l'octroi aux Européens d'un statut commercial semblable à celui dont jouissent Canadiens et Mexicains.La production de ces deux pays bénéficie en effet des mêmes avantages que les produits américains. Évoquant la bonne volonté des Américains, les Européens ont bon espoir que les discussions se concluent par un accord satisfaisant pour les deux parties.Il n'est donc pas prévu, pour le moment, de porter l'affaire devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Une solution qui ne serait envisagée qu'en dernier recours, en cas d'échec des négociations.Ce ne serait pourtant pas la première fois que l'organisation internationale aurait à se prononcer sur des différends commerciaux opposant l'Europe aux États-Unis. L'une de ces querelles concernait les subventions accordées au groupe Boeing par le gouvernement américain.Mais de nombreuses voix, dont celle des Allemands, plaident décidément en faveur d'un arrangement négocié. Elles jugent en effet que, dans le contexte actuel, marqué par le conflit en Ukraine et les problèmes d'approvisionnement énergétique, le moment serait très mal choisi pour déclarer une sorte de guerre commerciale entre l'Europe et l'Amérique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/8/20222 minutes, 4 seconds
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Qu'est-ce qu'un métier "en tension" ?

Le gouvernement pourrait créer un titre de séjour réservé aux personnes en situation irrégulière et travaillant, ou songeant à travailler, dans un métier dit "en tension". Mais que signifie cette expression ? Un métier "en tension" est une profession qui offre plus d'emplois qu'elle n'enregistre de candidatures. Autrement dit, elle peine à recruter la main-d'œuvre dont elle a besoin. Ainsi, les employeurs ont notamment du mal à trouver des serveurs, des infirmières, des aides à domicile, des serruriers, des agents de sécurité ou encore des carrossiers automobiles. Certains ouvriers qualifiés, ainsi que les métiers du BTP ou de l'agroalimentaire sont également touchés. Si ces métiers ne suscitent pas assez de vocations, c'est qu'ils ne sont guère attractifs. En effet, le temps de travail y est souvent jugé excessif ou s'étend sur les week-ends. De même, les CDD y sont plus fréquents que les CDI. On peut aussi incriminer un certain manque de formation. Chaque année, Pôle Emploi soumet un questionnaire aux entreprises, qui lui permet de savoir si elles éprouvent ou non des difficultés pour recruter la main-d'œuvre dont elles ont besoin. C'est sur la base des réponses obtenues que le gouvernement fixe, par décret, la liste des métiers en tension. Elle devrait être révisée au début de l'année prochaine. Même si ces problèmes de recrutement se sont sensiblement accrus durant la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid, ils existaient déjà auparavant. En effet, une étude officielle, publiée en 2019, alertait déjà sur ces tensions. Deux ans plus tard, une autre étude, émanant des mêmes services, estimait que ces difficultés de recrutement concernaient 7 métiers sur 10 en 2021. D'après ce travail, toutes les professions y seraient même plus ou moins confrontées. L'octroi d'un titre de séjour aux salariés de ces métiers en tension pourrait leur permettre de résoudre en partie leurs problèmes de recrutement. Et il serait désormais demandé par le travailleur lui-même, et non par son employeur, ce qui devrait le rendre plus facile à obtenir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/7/20222 minutes, 26 seconds
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Qu'est-ce qu'un métier "en tension" ?

Le gouvernement pourrait créer un titre de séjour réservé aux personnes en situation irrégulière et travaillant, ou songeant à travailler, dans un métier dit "en tension".Mais que signifie cette expression ? Un métier "en tension" est une profession qui offre plus d'emplois qu'elle n'enregistre de candidatures. Autrement dit, elle peine à recruter la main-d'œuvre dont elle a besoin.Ainsi, les employeurs ont notamment du mal à trouver des serveurs, des infirmières, des aides à domicile, des serruriers, des agents de sécurité ou encore des carrossiers automobiles. Certains ouvriers qualifiés, ainsi que les métiers du BTP ou de l'agroalimentaire sont également touchés.Si ces métiers ne suscitent pas assez de vocations, c'est qu'ils ne sont guère attractifs. En effet, le temps de travail y est souvent jugé excessif ou s'étend sur les week-ends. De même, les CDD y sont plus fréquents que les CDI. On peut aussi incriminer un certain manque de formation.Chaque année, Pôle Emploi soumet un questionnaire aux entreprises, qui lui permet de savoir si elles éprouvent ou non des difficultés pour recruter la main-d'œuvre dont elles ont besoin.C'est sur la base des réponses obtenues que le gouvernement fixe, par décret, la liste des métiers en tension. Elle devrait être révisée au début de l'année prochaine.Même si ces problèmes de recrutement se sont sensiblement accrus durant la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid, ils existaient déjà auparavant. En effet, une étude officielle, publiée en 2019, alertait déjà sur ces tensions.Deux ans plus tard, une autre étude, émanant des mêmes services, estimait que ces difficultés de recrutement concernaient 7 métiers sur 10 en 2021. D'après ce travail, toutes les professions y seraient même plus ou moins confrontées.L'octroi d'un titre de séjour aux salariés de ces métiers en tension pourrait leur permettre de résoudre en partie leurs problèmes de recrutement. Et il serait désormais demandé par le travailleur lui-même, et non par son employeur, ce qui devrait le rendre plus facile à obtenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/7/20221 minute, 56 seconds
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Quels sont les frais bancaire lors d'une succession ?

Le règlement d'une succession entraîne de notables dépenses pour les héritiers. Mais il ne s'agit pas seulement du paiement de droits spécifiques et des frais de notaire. S'y ajoutent encore des frais bancaires. Ils sont prélevés à l'occasion de la fermeture des comptes du défunt et des virements effectués sur les comptes des héritiers. Et ces frais bancaires ne sont pas négligeables. Pour une succession de 15.000 euros, la banque prélèverait 216 euros. Et, en moyenne, ces frais se monteraient à 233 euros. Ils sont d'ailleurs très variables selon les banques, et, parfois, selon les agences d'un même réseau bancaire. Dans certaines banques, la facture est parfois cinq fois plus élevée que dans d'autres. Ce n'est pas seulement le montant élevé de ces frais bancaires qui est critiqué. Les clients des banques, comme certaines associations de consommateurs, déplorent également un manque d'informations à propos de ces frais. Prélevés dans un moment pénible, ils sont souvent perçus comme une forme d'injustice. Et ce d'autant plus que les banques ont le champ libre. En effet, aucun texte n'encadre ces frais de succession. Aussi les banques peuvent-elles les fixer à leur guise. Des discussions ont pourtant eu lieu, sur cette question, au sein d'un organisme dépendant de la banque de France. Mais elles n'ont pas abouti. Conscient du problème, le ministère des Finances a demandé aux banques de faire des efforts. Certaines ont répondu favorablement à cette invite. Il en est même, comme Boursorama ou Hello Bank, qui ont supprimé ces frais, pour l'ensemble des successions ou certaines d'entre elles. Dans certains établissements, ces frais ont baissé, mais de façon modérée. De fait, les frais de succession prélevés par les banques n'ont diminué que de 4 % en moyenne sur un an. Et toutes les banques n'ont pas entendu ces conseils de modération, bien au contraire. En effet, selon certaines sources, plus de la moitié des banques n'auraient pas baissé leurs tarifs en la matière. Sourdes aux demandes du gouvernement, d'autres banques les auraient même augmentés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/6/20222 minutes, 20 seconds
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Quels sont les frais bancaire lors d'une succession ?

Le règlement d'une succession entraîne de notables dépenses pour les héritiers. Mais il ne s'agit pas seulement du paiement de droits spécifiques et des frais de notaire. S'y ajoutent encore des frais bancaires.Ils sont prélevés à l'occasion de la fermeture des comptes du défunt et des virements effectués sur les comptes des héritiers. Et ces frais bancaires ne sont pas négligeables. Pour une succession de 15.000 euros, la banque prélèverait 216 euros. Et, en moyenne, ces frais se monteraient à 233 euros.Ils sont d'ailleurs très variables selon les banques, et, parfois, selon les agences d'un même réseau bancaire. Dans certaines banques, la facture est parfois cinq fois plus élevée que dans d'autres.Ce n'est pas seulement le montant élevé de ces frais bancaires qui est critiqué. Les clients des banques, comme certaines associations de consommateurs, déplorent également un manque d'informations à propos de ces frais.Prélevés dans un moment pénible, ils sont souvent perçus comme une forme d'injustice. Et ce d'autant plus que les banques ont le champ libre. En effet, aucun texte n'encadre ces frais de succession.Aussi les banques peuvent-elles les fixer à leur guise. Des discussions ont pourtant eu lieu, sur cette question, au sein d'un organisme dépendant de la banque de France. Mais elles n'ont pas abouti.Conscient du problème, le ministère des Finances a demandé aux banques de faire des efforts. Certaines ont répondu favorablement à cette invite. Il en est même, comme Boursorama ou Hello Bank, qui ont supprimé ces frais, pour l'ensemble des successions ou certaines d'entre elles.Dans certains établissements, ces frais ont baissé, mais de façon modérée. De fait, les frais de succession prélevés par les banques n'ont diminué que de 4 % en moyenne sur un an.Et toutes les banques n'ont pas entendu ces conseils de modération, bien au contraire. En effet, selon certaines sources, plus de la moitié des banques n'auraient pas baissé leurs tarifs en la matière. Sourdes aux demandes du gouvernement, d'autres banques les auraient même augmentés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/6/20221 minute, 49 seconds
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Peut-on revendre des jeux vidéos au format digital ?

Un jeu vidéo peut être converti en une forme numérique ou digitale. Dans ce cas, il peut être installé, de manière plus simple, sur une tablette ou un smartphone. Mais peut-on revendre ces jeux dématérialisés ? Cette question oppose, depuis quelques années, l'association de consommateurs "UFC que choisir" à une plateforme spécialisée dans les jeux vidéo. Dans un premier temps, la justice a donné raison à l'association de consommateurs, qui défendait le droit à la revente de ces jeux au format digital. En effet, le tribunal de grande instance de Paris, devenu, depuis janvier 2020, le tribunal judiciaire, avait jugé illégale une clause du contrat d'utilisation des jeux vidéo de la plateforme, qui interdisait la vente des jeux dématérialisés. Une décision qui permettait la mise en place d'un marché d'occasion de ces jeux au format digital. "UFC que choisir" avait fait appel de ce jugement auprès de la Cour d'appel de Paris. Cette dernière vient de rendre un arrêt qui contredit le jugement prononcé en première instance. En effet, la Cour considère que la plateforme de jeux vidéo a le droit de s'opposer à la vente des jeux dématérialisés. Les juges d'appel fondent leur décision sur la nécessité de respecter le droit d'auteur. Pour eux, en effet, un jeu vidéo étant une œuvre de l'esprit, il convient de protéger les droits de ses auteurs. Ils considèrent que la vente de ces copies immatérielles des jeux vidéo porterait une grave atteinte à ce droit d'auteur. L'association de consommateurs aurait souhaité que la Cour d'appel demande son avis à la Cour de justice de l'Union européenne. Elle pense en effet que cette question devrait se régler au niveau européen. Cependant, les magistrats n'ont pas jugé bon de faire une telle démarche. Pour l'heure, on ignore si l'association de consommateurs formera un pourvoi en cassation. Ses responsables disent réfléchir à l'opportunité d'une telle démarche. En tous cas, la confirmation de ce jugement pourrait compromettre le lucratif marché des jeux vidéo. En effet, environ la moitié de ces jeux sur console serait au format digital. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/3/20222 minutes, 22 seconds
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Peut-on revendre des jeux vidéos au format digital ?

Un jeu vidéo peut être converti en une forme numérique ou digitale. Dans ce cas, il peut être installé, de manière plus simple, sur une tablette ou un smartphone. Mais peut-on revendre ces jeux dématérialisés ?Cette question oppose, depuis quelques années, l'association de consommateurs "UFC que choisir" à une plateforme spécialisée dans les jeux vidéo. Dans un premier temps, la justice a donné raison à l'association de consommateurs, qui défendait le droit à la revente de ces jeux au format digital.En effet, le tribunal de grande instance de Paris, devenu, depuis janvier 2020, le tribunal judiciaire, avait jugé illégale une clause du contrat d'utilisation des jeux vidéo de la plateforme, qui interdisait la vente des jeux dématérialisés. Une décision qui permettait la mise en place d'un marché d'occasion de ces jeux au format digital."UFC que choisir" avait fait appel de ce jugement auprès de la Cour d'appel de Paris. Cette dernière vient de rendre un arrêt qui contredit le jugement prononcé en première instance.En effet, la Cour considère que la plateforme de jeux vidéo a le droit de s'opposer à la vente des jeux dématérialisés. Les juges d'appel fondent leur décision sur la nécessité de respecter le droit d'auteur.Pour eux, en effet, un jeu vidéo étant une œuvre de l'esprit, il convient de protéger les droits de ses auteurs. Ils considèrent que la vente de ces copies immatérielles des jeux vidéo porterait une grave atteinte à ce droit d'auteur.L'association de consommateurs aurait souhaité que la Cour d'appel demande son avis à la Cour de justice de l'Union européenne. Elle pense en effet que cette question devrait se régler au niveau européen.Cependant, les magistrats n'ont pas jugé bon de faire une telle démarche. Pour l'heure, on ignore si l'association de consommateurs formera un pourvoi en cassation. Ses responsables disent réfléchir à l'opportunité d'une telle démarche.En tous cas, la confirmation de ce jugement pourrait compromettre le lucratif marché des jeux vidéo. En effet, environ la moitié de ces jeux sur console serait au format digital. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/3/20221 minute, 52 seconds
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Le livret A est-il encore plébiscité ?

Le livret A n'a jamais semblé autant apprécié par les Français. En effet, septembre 2022 se traduit, pour le 3e mois consécutif, par une collecte record de 2,7 milliards d'euros. Cette collecte représente la différence entre les dépôts faits sur le livret A et les retraits. On mesure l'intérêt croissant des Français pour ce produit d'épargne quand on compare cette collecte à celle du mois de septembre 2021, qui s'était établie à seulement 240 millions d'euros. Doit 10 fois moins qu'en septembre 2022 ! Un résultat d'autant plus remarquable que, compte tenu des dépenses de rentrée, les Français déposent d'ordinaire moins d'argent sur leur livret A au mois de septembre. Et ces bons chiffres font suite à deux mois d'été très favorables. La collecte du mois d'août, notamment, s'était montée à près de 4,5 milliards d'euros. Il faut aussi noter les bons résultats d'un autre produit d'épargne réglementé, le Livret de développement durable et solidaire, ou LDDS. En effet, pour ce livret, la collecte a été de 470 millions d'euros en septembre 2022 alors qu'elle avait été négative à la même période de l'année précédente. La raison essentielle de cette faveur renouvelée pour le livret A est la majoration de son taux de rémunération. En effet, il est passé de 1 à 2 % en août dernier. Soit davantage que celui des fonds euros de l'assurance-vie. Et, comme on le constate d'ordinaire, cette hausse a encore plus joué dans les deux mois qui ont suivi son annonce. Il faut aussi prendre en compte le climat morose qui règne en France comme en Europe. En effet, la guerre en Ukraine et l'inflation, causée en partie par ce conflit, n'incitent guère à l'optimisme et encouragent les Français à augmenter leur épargne de précaution. Il faut cependant noter qu'avec une inflation moyenne à 5,6 % en septembre 2022, la rémunération du livret A, même relevée, demeure peu intéressante. Elle le serait cependant un peu plus si le taux, comme il est possible, passait à 3 % en février 2023. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20222 minutes, 27 seconds
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Le livret A est-il encore plébiscité ?

Le livret A n'a jamais semblé autant apprécié par les Français. En effet, septembre 2022 se traduit, pour le 3e mois consécutif, par une collecte record de 2,7 milliards d'euros. Cette collecte représente la différence entre les dépôts faits sur le livret A et les retraits.On mesure l'intérêt croissant des Français pour ce produit d'épargne quand on compare cette collecte à celle du mois de septembre 2021, qui s'était établie à seulement 240 millions d'euros. Doit 10 fois moins qu'en septembre 2022 !Un résultat d'autant plus remarquable que, compte tenu des dépenses de rentrée, les Français déposent d'ordinaire moins d'argent sur leur livret A au mois de septembre. Et ces bons chiffres font suite à deux mois d'été très favorables.La collecte du mois d'août, notamment, s'était montée à près de 4,5 milliards d'euros. Il faut aussi noter les bons résultats d'un autre produit d'épargne réglementé, le Livret de développement durable et solidaire, ou LDDS.En effet, pour ce livret, la collecte a été de 470 millions d'euros en septembre 2022 alors qu'elle avait été négative à la même période de l'année précédente.La raison essentielle de cette faveur renouvelée pour le livret A est la majoration de son taux de rémunération. En effet, il est passé de 1 à 2 % en août dernier. Soit davantage que celui des fonds euros de l'assurance-vie.Et, comme on le constate d'ordinaire, cette hausse a encore plus joué dans les deux mois qui ont suivi son annonce. Il faut aussi prendre en compte le climat morose qui règne en France comme en Europe.En effet, la guerre en Ukraine et l'inflation, causée en partie par ce conflit, n'incitent guère à l'optimisme et encouragent les Français à augmenter leur épargne de précaution.Il faut cependant noter qu'avec une inflation moyenne à 5,6 % en septembre 2022, la rémunération du livret A, même relevée, demeure peu intéressante. Elle le serait cependant un peu plus si le taux, comme il est possible, passait à 3 % en février 2023. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/2/20221 minute, 57 seconds
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Quelle mine ouvrira en France en 2027 ?

Parmi les efforts déployés, tant au niveau national qu'européen, pour limiter l'émission de gaz à effet de serre, figure le remplacement progressif des véhicules thermiques par des voitures électriques. À l'horizon 2035, celles-ci devraient être les seuls véhicules neufs qu'il soit possible d'acheter. Pour les faire fonctionner, cependant, il faut du lithium, composant essentiel des batteries qui les alimentent. Mais, pour l'instant, la quasi-totalité de ce métal est importé de Chine. C'est pourquoi l'annonce faite par une société spécialisée dans la transformation des minéraux industriels a suscité autant d'espoir. En effet, ce groupe vient d'annoncer l'exploitation, d'ci 2027, d'une mine de lithium, située dans l'Allier. Durant un an et demi, des sondages ont été effectués sur place. Ils ont été concluants, le gisement s'avérant même plus riche que prévu. En effet, il pourrait produire environ, chaque année, 34.000 tonnes d'hydroxyde de lithium, le composé utilisé dans la fabrication des batteries installées sur les voitures électriques. Au total, le gisement pourrait produire environ un million de tonnes d'hydroxyde de lithium, soit beaucoup plus que les 320.000 tonnes initialement prévues. Quand on sait que la production mondiale de ce composant ne dépasserait pas 450.000 tonnes par an, on mesure l'importance de ce chiffre. De quoi équiper environ 700.000 véhicules par an. Et durant au moins un quart de siècle, la durée de vie probable du gisement. Par ses potentialités, cette mine de lithium deviendrait la seconde d'Europe, derrière un site allemand. C'est pourquoi l'exploitation de ce futur gisement de lithium est d'ores et déjà soutenue par les pouvoirs publics. Ils y voient d'abord la meilleure manière d'assurer l'indépendance de leurs approvisionnements. Par ailleurs, la mise en service de cette mine devrait générer des emplois. En effet, les deux sites prévus, la mine elle-même et une usine de purification du lithium, devraient se traduire par la création d'un millier d'emplois. Ce projet, s'il aboutit, serait donc une contribution majeure de la France à la décarbonation des activités humaines en Europe. Et il réduirait aussi sa dépendance aux autres pays. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/1/20222 minutes, 28 seconds
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Quelle mine ouvrira en France en 2027 ?

Parmi les efforts déployés, tant au niveau national qu'européen, pour limiter l'émission de gaz à effet de serre, figure le remplacement progressif des véhicules thermiques par des voitures électriques.À l'horizon 2035, celles-ci devraient être les seuls véhicules neufs qu'il soit possible d'acheter. Pour les faire fonctionner, cependant, il faut du lithium, composant essentiel des batteries qui les alimentent.Mais, pour l'instant, la quasi-totalité de ce métal est importé de Chine. C'est pourquoi l'annonce faite par une société spécialisée dans la transformation des minéraux industriels a suscité autant d'espoir.En effet, ce groupe vient d'annoncer l'exploitation, d'ci 2027, d'une mine de lithium, située dans l'Allier.Durant un an et demi, des sondages ont été effectués sur place. Ils ont été concluants, le gisement s'avérant même plus riche que prévu. En effet, il pourrait produire environ, chaque année, 34.000 tonnes d'hydroxyde de lithium, le composé utilisé dans la fabrication des batteries installées sur les voitures électriques.Au total, le gisement pourrait produire environ un million de tonnes d'hydroxyde de lithium, soit beaucoup plus que les 320.000 tonnes initialement prévues. Quand on sait que la production mondiale de ce composant ne dépasserait pas 450.000 tonnes par an, on mesure l'importance de ce chiffre.De quoi équiper environ 700.000 véhicules par an. Et durant au moins un quart de siècle, la durée de vie probable du gisement. Par ses potentialités, cette mine de lithium deviendrait la seconde d'Europe, derrière un site allemand.C'est pourquoi l'exploitation de ce futur gisement de lithium est d'ores et déjà soutenue par les pouvoirs publics. Ils y voient d'abord la meilleure manière d'assurer l'indépendance de leurs approvisionnements.Par ailleurs, la mise en service de cette mine devrait générer des emplois. En effet, les deux sites prévus, la mine elle-même et une usine de purification du lithium, devraient se traduire par la création d'un millier d'emplois.Ce projet, s'il aboutit, serait donc une contribution majeure de la France à la décarbonation des activités humaines en Europe. Et il réduirait aussi sa dépendance aux autres pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
11/1/20221 minute, 58 seconds
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Combien coûte la “mise au placard” ?

Certains salariés sont, selon l'expression consacrée, "mis au placard". Même si le nombre de personnes concernées est difficile à évaluer, un institut d'études a tenté d'établir cette statistique. C'est d'ailleurs la première fois, en France, qu'on essaie de mesurer ce phénomène. D'après ses chiffres, il y aurait en France environ 200.000 salariés "placardisés". Ce qui représente environ 0,7 % des salariés. Mais qu'est-ce qu'une mise au placard ? Elle concerne des salariés dont la direction voudrait se débarrasser, mais qu'elle ne tient pas à licencier. Il peut lui apparaître, entre autres raisons, que le coût d'un tel licenciement serait plus grand que celui d'une mise au placard. On espère alors que cette mise à l'écart incitera la personne concernée à partir d'elle-même. Un salarié dans cette situation se voit proposer des tâches sans intérêt. Son travail est peu à peu vidé de son sens et il n'est plus soutenu par une hiérarchie qui veille à ne plus l'insérer dans une dynamique collective. De telles pratiques sont clairement assimilables à du harcèlement moral. Et, comme telles, elles sont punies par la loi. Mais il faut pouvoir les prouver. La "placardisation" semble concerner tous les salariés et l'ensemble des entreprises. Ceci étant, les femmes paraissent plus touchées que les autres par ces pratiques. Quant aux seniors, qu'elles n'épargnent pas non plus, ils vivent cette mise à l'écart de façon particulièrement douloureuse. La mise au placard a un coût non négligeable, pour les entreprises mais aussi pour l'Assurance maladie. En effet, le même institut d'études le chiffre à environ 10 milliards d'euros par an. Ce chiffre comprend d'abord les salaires versés pour la rémunération de tâches sans utilité pour l'entreprise. Par ailleurs, cette mise au placard provoque souvent le désarroi de salariés qui, à la longue, éprouvent des troubles psychologiques. Ils sont même devenus la deuxième cause d'arrêts-maladie. En 2022, ces troubles provoquent environ 20 % des arrêts, contre 11% en 2016. Cette progression est sans doute due en partie au maintien de cette pratique douteuse au sein des entreprises. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/31/20222 minutes, 28 seconds
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Combien coûte la “mise au placard” ?

Certains salariés sont, selon l'expression consacrée, "mis au placard". Même si le nombre de personnes concernées est difficile à évaluer, un institut d'études a tenté d'établir cette statistique. C'est d'ailleurs la première fois, en France, qu'on essaie de mesurer ce phénomène.D'après ses chiffres, il y aurait en France environ 200.000 salariés "placardisés". Ce qui représente environ 0,7 % des salariés. Mais qu'est-ce qu'une mise au placard ? Elle concerne des salariés dont la direction voudrait se débarrasser, mais qu'elle ne tient pas à licencier.Il peut lui apparaître, entre autres raisons, que le coût d'un tel licenciement serait plus grand que celui d'une mise au placard. On espère alors que cette mise à l'écart incitera la personne concernée à partir d'elle-même. Un salarié dans cette situation se voit proposer des tâches sans intérêt.Son travail est peu à peu vidé de son sens et il n'est plus soutenu par une hiérarchie qui veille à ne plus l'insérer dans une dynamique collective. De telles pratiques sont clairement assimilables à du harcèlement moral. Et, comme telles, elles sont punies par la loi. Mais il faut pouvoir les prouver.La "placardisation" semble concerner tous les salariés et l'ensemble des entreprises. Ceci étant, les femmes paraissent plus touchées que les autres par ces pratiques. Quant aux seniors, qu'elles n'épargnent pas non plus, ils vivent cette mise à l'écart de façon particulièrement douloureuse.La mise au placard a un coût non négligeable, pour les entreprises mais aussi pour l'Assurance maladie. En effet, le même institut d'études le chiffre à environ 10 milliards d'euros par an.Ce chiffre comprend d'abord les salaires versés pour la rémunération de tâches sans utilité pour l'entreprise. Par ailleurs, cette mise au placard provoque souvent le désarroi de salariés qui, à la longue, éprouvent des troubles psychologiques.Ils sont même devenus la deuxième cause d'arrêts-maladie. En 2022, ces troubles provoquent environ 20 % des arrêts, contre 11% en 2016. Cette progression est sans doute due en partie au maintien de cette pratique douteuse au sein des entreprises. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/31/20221 minute, 58 seconds
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Quel opérateur de téléphonie mobile offre le meilleur service ?

Chaque année, depuis plus de 20 ans, le régulateur des télécoms, l'ARCEP, fait le point sur la qualité des services proposés par les divers opérateurs de téléphonie mobile. Il dresse d'abord un bilan d'ensemble, dans lequel il apparaît que, malgré une amélioration de la situation, tous les utilisateurs ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, les villes sont toujours plus favorisées, dans ce domaine, que les zones rurales. Il demeure plus facile de téléphoner, d'envoyer des messages ou de partager des fichiers quand on habite en ville que quand on réside à la campagne. Un opérateur qui fait la course en tête Le second objectif de ce rapport d'enquête était d'établir un classement des opérateurs. L'un d'entre eux, Orange, se détache des autres; c'est lui, en effet, qui monte sur la première marche du podium. S'il l'emporte dans tous les domaines, c'est parfois de peu. En termes d'affichage des résultats, par exemple, le score est serré. Les utilisateurs d'Orange, en effet, voient les pages web demandées s'afficher en moins de 10 secondes dans 98 % des cas. Avec 97 % de pages affichées dans le même temps, Bouygues se montre à peine moins rapide. Avec 95 % de pages affichées pour Free et 94 % pour SFR, toujours dans le même délai, certains opérateurs se montrent un peu plus lents. Cette prédominance d'Orange se manifeste aussi bien en ville qu'en zone rurale. Quant au rôle éventuel de la 5G sur la qualité du service proposé, il est trop tôt pour le mesurer. En effet, cette technologie est encore en voie de déploiement sur le territoire. Cependant, les performances semblent en légère baisse par rapports aux résultats enregistrés en 2021. En premier lieu, il est assez difficile d'établir une comparaison avec une année durant laquelle les divers confinements ont contribué à modifier l'utilisation du téléphone portable. Par ailleurs, cette enquête s'est déroulée durant l'été de 2022, marqué par de fortes chaleurs. Au-delà d'un certain seuil, la température n'est pas sans influer sur le fonctionnement des appareils. Ce qui peut fausser une comparaison entre ces deux années. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/30/20222 minutes, 24 seconds
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Quel opérateur de téléphonie mobile offre le meilleur service ?

Chaque année, depuis plus de 20 ans, le régulateur des télécoms, l'ARCEP, fait le point sur la qualité des services proposés par les divers opérateurs de téléphonie mobile.Il dresse d'abord un bilan d'ensemble, dans lequel il apparaît que, malgré une amélioration de la situation, tous les utilisateurs ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, les villes sont toujours plus favorisées, dans ce domaine, que les zones rurales.Il demeure plus facile de téléphoner, d'envoyer des messages ou de partager des fichiers quand on habite en ville que quand on réside à la campagne.Un opérateur qui fait la course en têteLe second objectif de ce rapport d'enquête était d'établir un classement des opérateurs. L'un d'entre eux, Orange, se détache des autres; c'est lui, en effet, qui monte sur la première marche du podium.S'il l'emporte dans tous les domaines, c'est parfois de peu. En termes d'affichage des résultats, par exemple, le score est serré. Les utilisateurs d'Orange, en effet, voient les pages web demandées s'afficher en moins de 10 secondes dans 98 % des cas.Avec 97 % de pages affichées dans le même temps, Bouygues se montre à peine moins rapide. Avec 95 % de pages affichées pour Free et 94 % pour SFR, toujours dans le même délai, certains opérateurs se montrent un peu plus lents.Cette prédominance d'Orange se manifeste aussi bien en ville qu'en zone rurale. Quant au rôle éventuel de la 5G sur la qualité du service proposé, il est trop tôt pour le mesurer. En effet, cette technologie est encore en voie de déploiement sur le territoire.Cependant, les performances semblent en légère baisse par rapports aux résultats enregistrés en 2021. En premier lieu, il est assez difficile d'établir une comparaison avec une année durant laquelle les divers confinements ont contribué à modifier l'utilisation du téléphone portable.Par ailleurs, cette enquête s'est déroulée durant l'été de 2022, marqué par de fortes chaleurs. Au-delà d'un certain seuil, la température n'est pas sans influer sur le fonctionnement des appareils. Ce qui peut fausser une comparaison entre ces deux années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/30/20221 minute, 54 seconds
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Où en est le projet de tunnel entre l'Espagne et le Maroc ?

Pour écouter l'histoire de Bernard Arnault sur Comment j'ai bâti un empire: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D ---------------------------------- Le projet de relier l'Espagne au Maroc par un tunnel ferroviaire sous-marin ne date pas d'hier. En effet, l'idée avait été lancée dès 1979, voilà plus de 40 ans. En 2007, on avait semblé près du but. De fait, cette année-là, un plan commun avait été présenté par les deux pays. Mais il n'avait pas résisté aux conséquences de la grave crise financière qui avait éclaté l'année suivante. Cette année 2022 verra-t-elle enfin les deux pays s'entendre sur un projet devenu un véritable serpent de mer ? C'est ce qu'on peut croire au vu des décisions prises de part et d'autre. Si ce projet est en passe d'aboutir, c'est sans doute parce que les deux pays ont décidé de mettre fin à la brouille qui s'était installée entre eux. Elle était notamment liée aux conséquences de l'interminable conflit du Sahara occidental. Un projet en bonne voie Présenté au début du mois d'octobre 2022, le projet de budget espagnol prévoit une somme de 750.000 euros, destinée à étudier la faisabilité du projet. Le tunnel devrait rejoindre le Maroc en empruntant le détroit de Gibraltar. Le trajet devrait être de 42 kilomètres au total. S'il était creusé, ce tunnel devrait grandement faciliter la circulation des hommes et des marchandises entre les deux continents. D'ores et déjà, le projet est confié à deux entreprises publiques, en Espagne et au Maroc. Des responsables de l'entreprise espagnole se sont d'ailleurs rendus en Allemagne, pour bénéficier de l'expertise d'industriels considérés comme les plus compétents en la matière. Le creusement de ce type de tunnel, qui suppose d'importants travaux d'excavation, est en effet des plus délicats. La mise en chantier de ce tunnel, qui, s'il est construit, reliera l'Europe à l'Afrique, ne peut qu'intéresser l'Union européenne. En effet, par sa situation, il présente un véritable intérêt stratégique. C'est pourquoi une partie du projet devrait être financée par des fonds européens, notamment dans le cadre du Mécanisme de relance et de résilience (MRR), qui soutient des projets et des réformes entrepris par des pays de l'Union européenne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/27/20223 minutes, 5 seconds
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Où en est le projet de tunnel entre l'Espagne et le Maroc ?

Pour écouter l'histoire de Bernard Arnault sur Comment j'ai bâti un empire:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D----------------------------------Le projet de relier l'Espagne au Maroc par un tunnel ferroviaire sous-marin ne date pas d'hier. En effet, l'idée avait été lancée dès 1979, voilà plus de 40 ans. En 2007, on avait semblé près du but.De fait, cette année-là, un plan commun avait été présenté par les deux pays. Mais il n'avait pas résisté aux conséquences de la grave crise financière qui avait éclaté l'année suivante.Cette année 2022 verra-t-elle enfin les deux pays s'entendre sur un projet devenu un véritable serpent de mer ? C'est ce qu'on peut croire au vu des décisions prises de part et d'autre.Si ce projet est en passe d'aboutir, c'est sans doute parce que les deux pays ont décidé de mettre fin à la brouille qui s'était installée entre eux. Elle était notamment liée aux conséquences de l'interminable conflit du Sahara occidental.Un projet en bonne voiePrésenté au début du mois d'octobre 2022, le projet de budget espagnol prévoit une somme de 750.000 euros, destinée à étudier la faisabilité du projet.Le tunnel devrait rejoindre le Maroc en empruntant le détroit de Gibraltar. Le trajet devrait être de 42 kilomètres au total. S'il était creusé, ce tunnel devrait grandement faciliter la circulation des hommes et des marchandises entre les deux continents.D'ores et déjà, le projet est confié à deux entreprises publiques, en Espagne et au Maroc. Des responsables de l'entreprise espagnole se sont d'ailleurs rendus en Allemagne, pour bénéficier de l'expertise d'industriels considérés comme les plus compétents en la matière. Le creusement de ce type de tunnel, qui suppose d'importants travaux d'excavation, est en effet des plus délicats.La mise en chantier de ce tunnel, qui, s'il est construit, reliera l'Europe à l'Afrique, ne peut qu'intéresser l'Union européenne. En effet, par sa situation, il présente un véritable intérêt stratégique.C'est pourquoi une partie du projet devrait être financée par des fonds européens, notamment dans le cadre du Mécanisme de relance et de résilience (MRR), qui soutient des projets et des réformes entrepris par des pays de l'Union européenne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/27/20222 minutes, 35 seconds
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Doit-on craindre une pénurie de riz ?

Les aléas climatiques et les événements internationaux, notamment le conflit en Ukraine, ont déjà provoqué une relative pénurie de certains produits alimentaires, comme la moutarde ou l'huile de tournesol. Le riz pourrait aussi s'ajouter à la liste des produits manquants. Les quantités disponibles pourraient s'avérer insuffisantes au moment de l'arrivée des nouvelles récoltes, en février-mars 2023. Les dérèglements climatiques sont la principale cause de cette probable pénurie. En effet, en mai dernier, une grave sécheresse a touché les principaux pays producteurs de riz, l'Inde et le Pakistan. Puis, en juin et septembre, de très fortes pluies se sont déversées sur ces pays, noyant jusqu'à 10 % de leur surface. On estime que ces épisodes climatiques ont entraîné la perte d'environ 250.000 tonnes de riz. Toutes les variétés de riz sont touchées, dont le riz basmati. Un riz plus rare et plus cher Ces aléas climatiques devraient donc entraîner une chute de la production de riz. L'Inde devrait produire environ 124 millions de tonnes de riz, au lieu de 130 millions de tonnées l'année dernière. Quant au Pakistan, la récolte de 2022 devrait être inférieure d'environ 300.000 tonnes à celle de 2021. Ces pays devant fournir en priorité le marché local, cette baisse de production devrait se faire sentir en Europe. L'Inde a déjà interdit l'exportation des brisures de riz, qui sont une variété de riz. Par ailleurs, la désorganisation du marché du riz et l'augmentation des coûts de production liées à la guerre en Ukraine ont tendu encore plus la situation. Si cette pénurie devait se confirmer, le prix du riz devrait encore augmenter. Depuis septembre dernier, il a déjà progressé de plus de 12 %. D'autres facteurs pourraient encore pousser les prix vers le haut; En effet, l'Inde a augmenté de 20 % la taxe sur l'exportation de riz. Quant à l'Union européenne, elle a fait passer de 30 à 65 euros la tonne le montant des droits de douane sur le riz. Tous ces éléments réunis devraient entraîner, au début de l'année prochaine, une hausse assez sensible du prix du riz. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20222 minutes, 31 seconds
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Doit-on craindre une pénurie de riz ?

Les aléas climatiques et les événements internationaux, notamment le conflit en Ukraine, ont déjà provoqué une relative pénurie de certains produits alimentaires, comme la moutarde ou l'huile de tournesol.Le riz pourrait aussi s'ajouter à la liste des produits manquants. Les quantités disponibles pourraient s'avérer insuffisantes au moment de l'arrivée des nouvelles récoltes, en février-mars 2023.Les dérèglements climatiques sont la principale cause de cette probable pénurie. En effet, en mai dernier, une grave sécheresse a touché les principaux pays producteurs de riz, l'Inde et le Pakistan.Puis, en juin et septembre, de très fortes pluies se sont déversées sur ces pays, noyant jusqu'à 10 % de leur surface. On estime que ces épisodes climatiques ont entraîné la perte d'environ 250.000 tonnes de riz. Toutes les variétés de riz sont touchées, dont le riz basmati.Un riz plus rare et plus cherCes aléas climatiques devraient donc entraîner une chute de la production de riz. L'Inde devrait produire environ 124 millions de tonnes de riz, au lieu de 130 millions de tonnées l'année dernière.Quant au Pakistan, la récolte de 2022 devrait être inférieure d'environ 300.000 tonnes à celle de 2021. Ces pays devant fournir en priorité le marché local, cette baisse de production devrait se faire sentir en Europe. L'Inde a déjà interdit l'exportation des brisures de riz, qui sont une variété de riz.Par ailleurs, la désorganisation du marché du riz et l'augmentation des coûts de production liées à la guerre en Ukraine ont tendu encore plus la situation.Si cette pénurie devait se confirmer, le prix du riz devrait encore augmenter. Depuis septembre dernier, il a déjà progressé de plus de 12 %. D'autres facteurs pourraient encore pousser les prix vers le haut;En effet, l'Inde a augmenté de 20 % la taxe sur l'exportation de riz. Quant à l'Union européenne, elle a fait passer de 30 à 65 euros la tonne le montant des droits de douane sur le riz.Tous ces éléments réunis devraient entraîner, au début de l'année prochaine, une hausse assez sensible du prix du riz. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/26/20222 minutes, 1 second
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Les Français ont-ils réduit leurs dons aux associations ?

Il semble que, depuis 2021, les Français aient réduit le montant de leurs dons à des associations, fondations ou personnes en difficulté. Selon une étude publiée, en mai 2022, par la société de sondages Ipsos, les dons consentis par les Français en 2021 auraient diminué d'un tiers par rapport à 2020. Un chiffre qui pourrait s'expliquer en partie par les contraintes liées à la crise sanitaire. Mais ces dons auraient aussi baissé de près de 9 % par rapport à 2019. Cependant, pour France générosités, qui regroupe des associations et des fondations, le montant de ces dons aurait progressé de près de 14 % entre 2019 et 2020. Quoi qu'il en soit, la tendance semble se confirmer pour 2022, même si la baisse observée est beaucoup moins nette. En effet, selon la 5e édition de l'Observatoire des générosités, un sondage réalisé par la société Odoxa, un Français sur trois aura moins donné en 2022 que l'année précédente. Cependant, la baisse n'est que relative puisque les Français ont encore donné 200 euros en 2022, soit seulement sept euros de moins qu'en 2021. Un contexte économique morose Si les Français ont fait moins de dons, c'est surtout en raison d'une baisse de leur pouvoir d'achat. En effet, plus de 80 % d'entre eux considèrent que l'inflation et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine les obligent à faire des choix et à gérer leur budget avec une prudence accrue. Les personnes ayant le plus réduit le montant de leurs dons sont, sans surprise, celles qui sont le plus touchées par les difficultés économiques du moment. Autrement dit les demandeurs d'emploi et les jeunes. Mais la catégorie 50-64 ans a elle aussi été moins généreuse en 2022. Les Français privilégient toujours certaines causes, comme la recherche médicale ou la protection de l'enfance. Mais d'autres sont également plébiscitées. C'est le cas du combat pour l'environnement, qui enregistre la plus forte progression; Les Français tiennent aussi à manifester leur soutien aux Ukrainiens. En effet, 16 % d'entre eux ont déjà fait un don en leur faveur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20222 minutes, 23 seconds
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Les Français ont-ils réduit leurs dons aux associations ?

Il semble que, depuis 2021, les Français aient réduit le montant de leurs dons à des associations, fondations ou personnes en difficulté. Selon une étude publiée, en mai 2022, par la société de sondages Ipsos, les dons consentis par les Français en 2021 auraient diminué d'un tiers par rapport à 2020.Un chiffre qui pourrait s'expliquer en partie par les contraintes liées à la crise sanitaire. Mais ces dons auraient aussi baissé de près de 9 % par rapport à 2019. Cependant, pour France générosités, qui regroupe des associations et des fondations, le montant de ces dons aurait progressé de près de 14 % entre 2019 et 2020.Quoi qu'il en soit, la tendance semble se confirmer pour 2022, même si la baisse observée est beaucoup moins nette. En effet, selon la 5e édition de l'Observatoire des générosités, un sondage réalisé par la société Odoxa, un Français sur trois aura moins donné en 2022 que l'année précédente.Cependant, la baisse n'est que relative puisque les Français ont encore donné 200 euros en 2022, soit seulement sept euros de moins qu'en 2021.Un contexte économique moroseSi les Français ont fait moins de dons, c'est surtout en raison d'une baisse de leur pouvoir d'achat. En effet, plus de 80 % d'entre eux considèrent que l'inflation et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine les obligent à faire des choix et à gérer leur budget avec une prudence accrue.Les personnes ayant le plus réduit le montant de leurs dons sont, sans surprise, celles qui sont le plus touchées par les difficultés économiques du moment. Autrement dit les demandeurs d'emploi et les jeunes. Mais la catégorie 50-64 ans a elle aussi été moins généreuse en 2022.Les Français privilégient toujours certaines causes, comme la recherche médicale ou la protection de l'enfance. Mais d'autres sont également plébiscitées. C'est le cas du combat pour l'environnement, qui enregistre la plus forte progression;Les Français tiennent aussi à manifester leur soutien aux Ukrainiens. En effet, 16 % d'entre eux ont déjà fait un don en leur faveur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/25/20221 minute, 53 seconds
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Pourquoi la CGT s'inquiète-t-elle de la disparition des pièces d'un et deux centimes ?

Dans un contexte où de plus en plus d'achats se font par carte bancaire, la présence de certaines pièces de monnaie peut sembler à certains sans grande utilité. C'est notamment le cas des pièces de 1 et 2 centimes. De fait, elles peuvent sembler encombrantes et les consommateurs ne s'en servent pas très souvent. Plus de 60 % de ces pièces ne seraient utilisées qu'une seule fois. De nombreuses personnes préfèrent d'ailleurs les échanger, dans certaines banques, contre des pièces plus fortes ou même des billets. C'est pourquoi certains pays en ont interrompu ou interdit la circulation. C'est le cas des Pays-Bas, où ces pièces ne sont plus utilisées depuis 10 ans. Depuis décembre 2021 en Belgique et juillet 2022 en Slovaquie, les pièces de 1 et 2 centimes n'ont plus droit de cité. Les prix sont donc arrondis aux 5 centimes les plus proches. Une cause supplémentaire d'inflation ? La Commission européenne s'est penchée sur la question. Et elle devait prendre une décision, sans doute dans le sens de la suppression de ces pièces, au cours du second semestre de 2022. Mais rien n'a encore été décidé. La Commission rappelle d'abord que certains pays européens ont déjà supprimé ses pièces. Elle s'appuie aussi sur un récent sondage, réalisé au niveau européen, selon lequel plus de 70 % des personnes interrogées jugent ces pièces sans intérêt. De son côté, la CGT proteste contre la disparition annoncée des pièces de 1 et 2 centimes. En effet, elle considère que ces pièces gardent toute leur utilité quand il s'agit de faire des achats d'une petite valeur. Le syndicat craint également que les commerçants n'arrondissent les prix à leur seul avantage. En effet, pour la CGT, il serait très difficile de contrôler l'application des règles que devrait fixer la Commission européenne sur la manière d'arrondir les prix. La CGT considère qu'une telle mesure, propre à provoquer une hausse supplémentaire des prix, serait malvenue dans le contexte inflationniste actuel. Elle s'inquiète aussi d'une baisse possible des effectifs de la Monnaie de Paris, chargée de fabriquer ces pièces. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/24/20222 minutes, 26 seconds
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Pourquoi la CGT s'inquiète-t-elle de la disparition des pièces d'un et deux centimes ?

Dans un contexte où de plus en plus d'achats se font par carte bancaire, la présence de certaines pièces de monnaie peut sembler à certains sans grande utilité. C'est notamment le cas des pièces de 1 et 2 centimes.De fait, elles peuvent sembler encombrantes et les consommateurs ne s'en servent pas très souvent. Plus de 60 % de ces pièces ne seraient utilisées qu'une seule fois. De nombreuses personnes préfèrent d'ailleurs les échanger, dans certaines banques, contre des pièces plus fortes ou même des billets.C'est pourquoi certains pays en ont interrompu ou interdit la circulation. C'est le cas des Pays-Bas, où ces pièces ne sont plus utilisées depuis 10 ans. Depuis décembre 2021 en Belgique et juillet 2022 en Slovaquie, les pièces de 1 et 2 centimes n'ont plus droit de cité. Les prix sont donc arrondis aux 5 centimes les plus proches.Une cause supplémentaire d'inflation ?La Commission européenne s'est penchée sur la question. Et elle devait prendre une décision, sans doute dans le sens de la suppression de ces pièces, au cours du second semestre de 2022. Mais rien n'a encore été décidé.La Commission rappelle d'abord que certains pays européens ont déjà supprimé ses pièces. Elle s'appuie aussi sur un récent sondage, réalisé au niveau européen, selon lequel plus de 70 % des personnes interrogées jugent ces pièces sans intérêt.De son côté, la CGT proteste contre la disparition annoncée des pièces de 1 et 2 centimes. En effet, elle considère que ces pièces gardent toute leur utilité quand il s'agit de faire des achats d'une petite valeur.Le syndicat craint également que les commerçants n'arrondissent les prix à leur seul avantage. En effet, pour la CGT, il serait très difficile de contrôler l'application des règles que devrait fixer la Commission européenne sur la manière d'arrondir les prix.La CGT considère qu'une telle mesure, propre à provoquer une hausse supplémentaire des prix, serait malvenue dans le contexte inflationniste actuel. Elle s'inquiète aussi d'une baisse possible des effectifs de la Monnaie de Paris, chargée de fabriquer ces pièces. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/24/20221 minute, 56 seconds
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L'écoconduite permet-elle de faire des économies ?

Dans le contexte inflationniste que nous connaissons actuellement, tous les prix ne cessent d'augmenter, et notamment ceux du carburant. L'essence devient donc un bien précieux. Et, comme beaucoup de personnes ne peuvent se passer de leur voiture, il ne reste qu'une solution pour faire face à la situation : économiser l'essence. Mais comment faire si on est obligé de maintenir sa consommation de carburant ? Une solution est de plus en plus souvent avancée : l'écoconduite. Elle permettrait non seulement de faire des économies mais aussi de limiter l'impact de nos véhicules thermiques sur l'environnement. Alors de quoi s'agit-il ? Un ensemble de gestes En prenant le volant de sa voiture, l'écoconducteur doit respecter un certain nombre de règles. En premier lieu, il doit rouler moins vite. En effet, diminuer sa vitesse de 10 km/h, c'est gagner environ un litre de carburant tous les 100 kilomètres. C'est aussi une question de régime. En effet, il ne faut pas attendre trop pour passer les vitesses. Sinon le moteur sera en surrégime. Il n'est donc pas nécessaire d'atteindre une certaine vitesse pour passer de la 3e à la 4e par exemple, un coup d'œil sur le compte-tours sera plus indiqué. Ces vitesses, il faut aussi les passer en douceur. De même, il faut éviter les coups de frein trop fréquents. Il vaut mieux rétrograder et compter sur le frein moteur. Pour cela, il faut anticiper les ralentissements, provoqués par un rond-point ou un feu par exemple. Pour ne pas multiplier les coups de frein, il faut aussi éviter de suivre de trop près la voiture qui vous précède. De même, les démarrages doivent être progressifs, sans accélération brutale. Quand c'est possible, il faut lâcher l'accélérateur, sans appuyer pour autant sur le frein. La voiture ralentira d'elle-même. Cette technique permet également d'économiser de l'essence. Enfin, si l'arrêt se prolonge, on éteint son moteur et on n'utilise pas systématiquement la climatisation. Le respect de tous ces gestes permet de réduire notablement sa facture. Des professionnels, qui animent des stages d'écoconduite, rapportent les cas de conducteurs ayant économisé 900 euros par an. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/23/20222 minutes, 30 seconds
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L'écoconduite permet-elle de faire des économies ?

Dans le contexte inflationniste que nous connaissons actuellement, tous les prix ne cessent d'augmenter, et notamment ceux du carburant. L'essence devient donc un bien précieux.Et, comme beaucoup de personnes ne peuvent se passer de leur voiture, il ne reste qu'une solution pour faire face à la situation : économiser l'essence. Mais comment faire si on est obligé de maintenir sa consommation de carburant ?Une solution est de plus en plus souvent avancée : l'écoconduite. Elle permettrait non seulement de faire des économies mais aussi de limiter l'impact de nos véhicules thermiques sur l'environnement. Alors de quoi s'agit-il ?Un ensemble de gestesEn prenant le volant de sa voiture, l'écoconducteur doit respecter un certain nombre de règles. En premier lieu, il doit rouler moins vite. En effet, diminuer sa vitesse de 10 km/h, c'est gagner environ un litre de carburant tous les 100 kilomètres.C'est aussi une question de régime. En effet, il ne faut pas attendre trop pour passer les vitesses. Sinon le moteur sera en surrégime. Il n'est donc pas nécessaire d'atteindre une certaine vitesse pour passer de la 3e à la 4e par exemple, un coup d'œil sur le compte-tours sera plus indiqué.Ces vitesses, il faut aussi les passer en douceur. De même, il faut éviter les coups de frein trop fréquents. Il vaut mieux rétrograder et compter sur le frein moteur. Pour cela, il faut anticiper les ralentissements, provoqués par un rond-point ou un feu par exemple.Pour ne pas multiplier les coups de frein, il faut aussi éviter de suivre de trop près la voiture qui vous précède. De même, les démarrages doivent être progressifs, sans accélération brutale.Quand c'est possible, il faut lâcher l'accélérateur, sans appuyer pour autant sur le frein. La voiture ralentira d'elle-même. Cette technique permet également d'économiser de l'essence. Enfin, si l'arrêt se prolonge, on éteint son moteur et on n'utilise pas systématiquement la climatisation.Le respect de tous ces gestes permet de réduire notablement sa facture. Des professionnels, qui animent des stages d'écoconduite, rapportent les cas de conducteurs ayant économisé 900 euros par an. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/23/20222 minutes
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EDF enregistre-t-elle une hausse ou une baisse de clients ?

Dans un contexte de hausse inédite des coûts de l'énergie, le fournisseur historique d'électricité, EDF, retrouve les faveurs du public. En effet, depuis la fin de l'été, il gagnerait 100.000 clients par mois, alors qu'il y a peu il en perdait autant sur la même période. L'année 2022 devrait donc se traduire par une hausse de sa part de marché. Les clients qui affluent chez EDF quittent les fournisseurs alternatifs dont les offres leur paraissaient plus intéressantes, du moins jusqu'à aujourd'hui. Plusieurs de ces fournisseurs, en effet, ont beaucoup augmenté leurs prix. Certains, d'ailleurs, auraient relevé leurs tarifs au lieu de faire profiter leur clientèle des prix modérés de l'énergie subventionnée à laquelle ils ont droit. Des investigations sont en cours à ce propos. D'autres fournisseurs n'auraient tout simplement pas les moyens d'acheter une électricité devenue trop chère pour eux. Ils n'auraient donc d'autre solution que de se séparer de clients incités à revenir dans le giron d'EDF. Un objectif essentiel : faire des économies d'électricité Un tel afflux de clients n'est pas forcément une bonne nouvelle pour EDF. En effet, l'entreprise doit acheter, à des prix devenus prohibitifs, la quantité d'électricité capable de fournir ces nouveaux clients. Or ces coûts supplémentaires seront difficiles à assumer, à l'heure où EDF doit éponger une dette de 60 milliards d'euros. C'est peut-être l'une des raisons qui poussent l'entreprise à proposer des programmes d'économie à ses clients. Dans le cadre d'une véritable campagne de communication, elle a ainsi conseillé aux particuliers d'adopter des gestes quotidiens destinés à faire des économies d'énergie, comme le fait de débrancher leurs appareils par exemple. De même, il leur est recommandé de décaler leur usage vers des heures creuses. EDF a également mis au point des dispositifs permettant à ses clients de vérifier, aussi souvent qu'ils le souhaitent, leur consommation d'électricité. Mais les professionnels ne sont pas oubliés. Ainsi EDF leur propose des avantages, comme des primes, s'ils consentent à diminuer pour un temps leur consommation électrique. Une consommation que les entreprise pourront, elles aussi, mieux contrôler. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/20/20222 minutes, 30 seconds
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EDF enregistre-t-elle une hausse ou une baisse de clients ?

Dans un contexte de hausse inédite des coûts de l'énergie, le fournisseur historique d'électricité, EDF, retrouve les faveurs du public. En effet, depuis la fin de l'été, il gagnerait 100.000 clients par mois, alors qu'il y a peu il en perdait autant sur la même période.L'année 2022 devrait donc se traduire par une hausse de sa part de marché. Les clients qui affluent chez EDF quittent les fournisseurs alternatifs dont les offres leur paraissaient plus intéressantes, du moins jusqu'à aujourd'hui.Plusieurs de ces fournisseurs, en effet, ont beaucoup augmenté leurs prix. Certains, d'ailleurs, auraient relevé leurs tarifs au lieu de faire profiter leur clientèle des prix modérés de l'énergie subventionnée à laquelle ils ont droit. Des investigations sont en cours à ce propos.D'autres fournisseurs n'auraient tout simplement pas les moyens d'acheter une électricité devenue trop chère pour eux. Ils n'auraient donc d'autre solution que de se séparer de clients incités à revenir dans le giron d'EDF.Un objectif essentiel : faire des économies d'électricitéUn tel afflux de clients n'est pas forcément une bonne nouvelle pour EDF. En effet, l'entreprise doit acheter, à des prix devenus prohibitifs, la quantité d'électricité capable de fournir ces nouveaux clients.Or ces coûts supplémentaires seront difficiles à assumer, à l'heure où EDF doit éponger une dette de 60 milliards d'euros. C'est peut-être l'une des raisons qui poussent l'entreprise à proposer des programmes d'économie à ses clients.Dans le cadre d'une véritable campagne de communication, elle a ainsi conseillé aux particuliers d'adopter des gestes quotidiens destinés à faire des économies d'énergie, comme le fait de débrancher leurs appareils par exemple.De même, il leur est recommandé de décaler leur usage vers des heures creuses. EDF a également mis au point des dispositifs permettant à ses clients de vérifier, aussi souvent qu'ils le souhaitent, leur consommation d'électricité.Mais les professionnels ne sont pas oubliés. Ainsi EDF leur propose des avantages, comme des primes, s'ils consentent à diminuer pour un temps leur consommation électrique. Une consommation que les entreprise pourront, elles aussi, mieux contrôler. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/20/20221 minute, 59 seconds
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Comment Amazon souhaite verdir son activité ?

Désireux de participer aux efforts déployés pour contenir le réchauffement climatique, Amazon s'est fixé un objectif très ambitieux. En effet, le groupe espère ne plus émettre de CO2 d'ici 2040. Soit une avance de 10 ans par rapport aux prévisions de l'Accord de Paris. Le but du géant du commerce en ligne est donc de dépendre de moins et moins des énergies fossiles. La première manière d'y parvenir est de remplacer peu à peu ses véhicules thermiques par des camions et des utilitaires électriques. Et, à cet égard, Amazon semble être dans la bonne voie. En effet, la firme fait savoir qu'elle utilise déjà des milliers de véhicules n'émettant pas de carbone. Et elle insiste notamment sur l'utilisation, d'ici la fin de l'année, de 20 camions électriques en Allemagne et de 5 véhicules du même type au Royaume-Uni. ...Qui devraient se poursuivre Les responsables d'Amazon ont annoncé leur intention d'accentuer cet effort dans les années à venir. Et, en effet, ils semblent bien décidés à renouveler leur flotte. Elle devrait comprendre de plus en plus de véhicules électriques, puisque Amazon prévoit d'acheter environ 1.500 poids lourds électriques pour l'ensemble de l'Europe, dont 300 pour la France. Mais ces efforts pour diminuer l'empreinte carbone de l'entreprise passent aussi par une certaine décentralisation. Le groupe devrait en effet se réorganiser, en prévoyant la construction, à côté de ses grands entrepôts, de ce qu'il appelle des "pôles de micromobilité". Il s'agit de structures plus petites et situées plus près de la clientèle. Il serait donc possible de faire les livraisons en vélo-cargo ou même à pied. Autant de modes de locomotion qui ne génèrent aucune émission de gaz à effet de serre. Même s'ils sont salués, ces efforts suscitent un certain scepticisme dans le milieu écologique. On doute en effet qu'ils soient suffisants pour réduire de manière significative une empreinte carbone estimée, en 2019, à plus de 51 millions de tonnes métriques équivalent CO2. Quant à l'objectif d'atteindre le "zéro émission" de carbone, d'ici à peine 20 ans, il paraît à ces observateurs encore plus improbable. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20222 minutes, 29 seconds
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Comment Amazon souhaite verdir son activité ?

Désireux de participer aux efforts déployés pour contenir le réchauffement climatique, Amazon s'est fixé un objectif très ambitieux. En effet, le groupe espère ne plus émettre de CO2 d'ici 2040. Soit une avance de 10 ans par rapport aux prévisions de l'Accord de Paris.Le but du géant du commerce en ligne est donc de dépendre de moins et moins des énergies fossiles. La première manière d'y parvenir est de remplacer peu à peu ses véhicules thermiques par des camions et des utilitaires électriques.Et, à cet égard, Amazon semble être dans la bonne voie. En effet, la firme fait savoir qu'elle utilise déjà des milliers de véhicules n'émettant pas de carbone. Et elle insiste notamment sur l'utilisation, d'ici la fin de l'année, de 20 camions électriques en Allemagne et de 5 véhicules du même type au Royaume-Uni....Qui devraient se poursuivreLes responsables d'Amazon ont annoncé leur intention d'accentuer cet effort dans les années à venir. Et, en effet, ils semblent bien décidés à renouveler leur flotte. Elle devrait comprendre de plus en plus de véhicules électriques, puisque Amazon prévoit d'acheter environ 1.500 poids lourds électriques pour l'ensemble de l'Europe, dont 300 pour la France.Mais ces efforts pour diminuer l'empreinte carbone de l'entreprise passent aussi par une certaine décentralisation. Le groupe devrait en effet se réorganiser, en prévoyant la construction, à côté de ses grands entrepôts, de ce qu'il appelle des "pôles de micromobilité".Il s'agit de structures plus petites et situées plus près de la clientèle. Il serait donc possible de faire les livraisons en vélo-cargo ou même à pied. Autant de modes de locomotion qui ne génèrent aucune émission de gaz à effet de serre.Même s'ils sont salués, ces efforts suscitent un certain scepticisme dans le milieu écologique. On doute en effet qu'ils soient suffisants pour réduire de manière significative une empreinte carbone estimée, en 2019, à plus de 51 millions de tonnes métriques équivalent CO2.Quant à l'objectif d'atteindre le "zéro émission" de carbone, d'ici à peine 20 ans, il paraît à ces observateurs encore plus improbable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/19/20221 minute, 59 seconds
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Pourquoi les défaillances d'entreprises sont-elles en hausse ?

Qu'est-ce qu'une défaillance d'entreprise ? Ce terme générique est utilisé pour désigner un certain nombre de procédures collectives. Ainsi, une entreprise est placée en liquidation judiciaire lorsqu'elle se retrouve en faillite, donc dans l'impossibilité de payer ses dettes. À l'été 2021, près de 75 % des entreprises en difficulté avaient été placées en liquidation judiciaire, soit davantage qu'avant la pandémie. Si l'entreprise est en cessation de paiement, elle est placée en redressement judiciaire; il s'agit de trouver une solution pour lui permettre de retrouver un équilibre entre le passif et l'actif. Toujours en 2021, ces procédures n'avaient concerné que 24 % des entreprises. Et les mesures de sauvegarde, prises pour maintenir l'activité de l'entreprise, étaient très peu nombreuses. Des défaillances d'entreprises en hausse Depuis le début de l'année, le nombre de ces défaillances d'entreprises ne cesse de progresser. Ainsi, depuis février, on constate, à cet égard, une augmentation de 45 % par mois. Pour donner un exemple concret, plus de 9.800 entreprises ont connu une défaillance entre le 1er avril et le 30 juin 2022; soit une augmentation de plus de 49 % par rapport à la même période de l'année précédente. Et le nombre de défaillances constaté entre le début juillet et la fin septembre 2022 a progressé d'environ 69 % par rapport à l'été précédent. C'est le niveau le plus élevé depuis la fin de l'année 2020, sans pourtant ramener les entreprises au niveau de 2019, où les défaillances avaient été plus nombreuses. L'augmentation est encore plus nette pour les PME et certains secteurs, comme la restauration rapide, les ventes en ligne ou l'habillement. Cette recrudescence des défaillances d'entreprises vient en partie de la fin progressive des dispositifs d'aide que le gouvernement avait mis en place pour les aider à maintenir leur activité durant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid. Les entreprises avaient en effet bénéficié, parmi d'autres mesures, d'un certain allègement des cotisations sociales, de prêts garantis par l'État ou encore de plans d'apurement destinés à faciliter le paiement des dettes des sociétés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20222 minutes, 43 seconds
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Pourquoi les défaillances d'entreprises sont-elles en hausse ?

Qu'est-ce qu'une défaillance d'entreprise ? Ce terme générique est utilisé pour désigner un certain nombre de procédures collectives. Ainsi, une entreprise est placée en liquidation judiciaire lorsqu'elle se retrouve en faillite, donc dans l'impossibilité de payer ses dettes.À l'été 2021, près de 75 % des entreprises en difficulté avaient été placées en liquidation judiciaire, soit davantage qu'avant la pandémie. Si l'entreprise est en cessation de paiement, elle est placée en redressement judiciaire; il s'agit de trouver une solution pour lui permettre de retrouver un équilibre entre le passif et l'actif.Toujours en 2021, ces procédures n'avaient concerné que 24 % des entreprises. Et les mesures de sauvegarde, prises pour maintenir l'activité de l'entreprise, étaient très peu nombreuses.Des défaillances d'entreprises en hausseDepuis le début de l'année, le nombre de ces défaillances d'entreprises ne cesse de progresser. Ainsi, depuis février, on constate, à cet égard, une augmentation de 45 % par mois.Pour donner un exemple concret, plus de 9.800 entreprises ont connu une défaillance entre le 1er avril et le 30 juin 2022; soit une augmentation de plus de 49 % par rapport à la même période de l'année précédente.Et le nombre de défaillances constaté entre le début juillet et la fin septembre 2022 a progressé d'environ 69 % par rapport à l'été précédent. C'est le niveau le plus élevé depuis la fin de l'année 2020, sans pourtant ramener les entreprises au niveau de 2019, où les défaillances avaient été plus nombreuses.L'augmentation est encore plus nette pour les PME et certains secteurs, comme la restauration rapide, les ventes en ligne ou l'habillement.Cette recrudescence des défaillances d'entreprises vient en partie de la fin progressive des dispositifs d'aide que le gouvernement avait mis en place pour les aider à maintenir leur activité durant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid.Les entreprises avaient en effet bénéficié, parmi d'autres mesures, d'un certain allègement des cotisations sociales, de prêts garantis par l'État ou encore de plans d'apurement destinés à faciliter le paiement des dettes des sociétés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/18/20222 minutes, 13 seconds
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Comment bénéficier du chèque fioul ?

Dans le contexte inflationniste que nous connaissons actuellement, les prix de l'énergie ne cessent d'augmenter. Le fioul ne fait pas exception à la règle. En ce début d'octobre 2022, le litre de fioul dépasse 1,80 euro, soit un prix 60 % plus élevé qu'à la même époque de l'année dernière. Aussi le gouvernement a-t-il décidé de prendre des mesures spécifiques pour aider les personnes qui se chauffent au fioul à payer leurs factures. Il s'agit pour lui d'utiliser à bon escient l'enveloppe de 230 millions d'euros que le Parlement destinait, dès cet été, aux Français utilisant ce mode de chauffage. À la mi-septembre, la Première ministre s'était dite favorable au principe d'un chèque spécifique pour les utilisateurs de fioul. Quant aux détails de la mise en œuvre de cette nouvelle subvention, ils viennent d'être dévoilés. ...Et ses modalités d'application D'après les indications données par les autorités, la moitié des ménages se chauffant au fioul devraient pouvoir profiter de ce chèque. Soit environ 1,6 million de personnes. Un simulateur en ligne, bientôt mis en service, permettra à chacun de savoir s'il y a droit. Les personnes ayant déjà payé leur fioul au moyen du chèque énergie recevront ce nouveau chèque sana avoir à faire aucune démarche. les autres devront en faire la demande, à partir du début du mois de novembre. Pour toucher cette nouvelle subvention, il leur suffira d'adresser une facture de fioul aux services compétents. Combien les bénéficiaires toucheront-ils ? Le montant du chèque dépend à la fois de leurs ressources et de la composition de leur foyer. Ainsi, par exemple, une personne touchant le SMIC, seule et sans enfant, devrait percevoir 100 euros. Si cette personne a un enfant, la somme devrait doubler. Ce chèque n'aura pas d'effet rétroactif. Autrement dit, il ne sert qu'à payer les futures factures. Enfin, les 6 millions de ménages touchant déjà le chèque énergie peuvent le cumuler avec cette nouvelle aide. Il est conseillé de ne pas attendre son versement pour acheter son fioul. Dans le cas inverse, ces achats cumulés provoqueraient une hausse supplémentaire des prix que personne ne souhaite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/17/20222 minutes, 30 seconds
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Comment bénéficier du chèque fioul ?

Dans le contexte inflationniste que nous connaissons actuellement, les prix de l'énergie ne cessent d'augmenter. Le fioul ne fait pas exception à la règle. En ce début d'octobre 2022, le litre de fioul dépasse 1,80 euro, soit un prix 60 % plus élevé qu'à la même époque de l'année dernière.Aussi le gouvernement a-t-il décidé de prendre des mesures spécifiques pour aider les personnes qui se chauffent au fioul à payer leurs factures.Il s'agit pour lui d'utiliser à bon escient l'enveloppe de 230 millions d'euros que le Parlement destinait, dès cet été, aux Français utilisant ce mode de chauffage. À la mi-septembre, la Première ministre s'était dite favorable au principe d'un chèque spécifique pour les utilisateurs de fioul.Quant aux détails de la mise en œuvre de cette nouvelle subvention, ils viennent d'être dévoilés....Et ses modalités d'applicationD'après les indications données par les autorités, la moitié des ménages se chauffant au fioul devraient pouvoir profiter de ce chèque. Soit environ 1,6 million de personnes. Un simulateur en ligne, bientôt mis en service, permettra à chacun de savoir s'il y a droit.Les personnes ayant déjà payé leur fioul au moyen du chèque énergie recevront ce nouveau chèque sana avoir à faire aucune démarche. les autres devront en faire la demande, à partir du début du mois de novembre.Pour toucher cette nouvelle subvention, il leur suffira d'adresser une facture de fioul aux services compétents. Combien les bénéficiaires toucheront-ils ? Le montant du chèque dépend à la fois de leurs ressources et de la composition de leur foyer.Ainsi, par exemple, une personne touchant le SMIC, seule et sans enfant, devrait percevoir 100 euros. Si cette personne a un enfant, la somme devrait doubler.Ce chèque n'aura pas d'effet rétroactif. Autrement dit, il ne sert qu'à payer les futures factures. Enfin, les 6 millions de ménages touchant déjà le chèque énergie peuvent le cumuler avec cette nouvelle aide.Il est conseillé de ne pas attendre son versement pour acheter son fioul. Dans le cas inverse, ces achats cumulés provoqueraient une hausse supplémentaire des prix que personne ne souhaite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/17/20222 minutes
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Quelle est l’obligation légale de subvenir aux besoins des enfants ?

Le Code civil, complété par la législation, ainsi que d'autres textes, comme la Convention internationale des droits de l'enfant, disposent que les parents ont un devoir d'entretien, appelé aussi obligation alimentaire, envers leurs enfants. Depuis 2002, cette obligation s'étend à tous les parents, qu'ils soient mariés ou non. Elle continue même de s'imposer à des parents auxquels on a retiré l'autorité parentale. En effet, elle n'est liée qu'à la filiation. L'obligation alimentaire est de droit pour les enfants mineurs. Elle s'impose donc, sans aucune condition, aux parents. Elle consiste à satisfaire les besoins matériels essentiels des enfants, comme la nourriture, le chauffage, les soins médicaux et d'autres encore. Elle oblige aussi les parents à assurer l'éducation de leurs enfants, en leur permettant notamment de suivre des études et des formations. Depuis 2002, une loi, dont les dispositions ont été intégrées au Code civil, stipule que l'obligation d'entretien ne s'arrête pas de plein droit à la majorité de l'enfant. Mais le droit d'un enfant majeur à être soutenu par ses parents n'a pas le caractère absolu qu'il revêt dans le cas d'un enfant mineur. Par conséquent, l'obligation alimentaire envers un enfant majeur est en quelque sorte conditionnée. Elle l'est surtout par la capacité de cet enfant à subvenir à ses besoins. En effet, la jurisprudence estime qu'à partir du moment où il y parvient, les parents ne sont plus dans l'obligation de l'aider. Or un enfant majeur n'est pas vraiment autonome tant qu'il poursuit ses études. En principe, la jurisprudence considère donc que, tant que l'enfant majeur est étudiant, l'obligation alimentaire s'applique. Le caractère sérieux de ces études pourra être pris en compte par le juge. Si l'enfant majeur demande une aide à ses parents, au titre de l'obligation alimentaire, il doit apporter la preuve qu'il ne peut subvenir par lui-même à certains de ses besoins. Enfin, dans certains cas, l'attitude de l'enfant peut conduire à la cessation de l'obligation alimentaire. Mais il faut alors qu'il manque gravement à ses devoirs envers ses parents. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/16/20222 minutes, 29 seconds
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Quelle est l’obligation légale de subvenir aux besoins des enfants ?

Le Code civil, complété par la législation, ainsi que d'autres textes, comme la Convention internationale des droits de l'enfant, disposent que les parents ont un devoir d'entretien, appelé aussi obligation alimentaire, envers leurs enfants.Depuis 2002, cette obligation s'étend à tous les parents, qu'ils soient mariés ou non. Elle continue même de s'imposer à des parents auxquels on a retiré l'autorité parentale. En effet, elle n'est liée qu'à la filiation.L'obligation alimentaire est de droit pour les enfants mineurs. Elle s'impose donc, sans aucune condition, aux parents. Elle consiste à satisfaire les besoins matériels essentiels des enfants, comme la nourriture, le chauffage, les soins médicaux et d'autres encore.Elle oblige aussi les parents à assurer l'éducation de leurs enfants, en leur permettant notamment de suivre des études et des formations.Depuis 2002, une loi, dont les dispositions ont été intégrées au Code civil, stipule que l'obligation d'entretien ne s'arrête pas de plein droit à la majorité de l'enfant.Mais le droit d'un enfant majeur à être soutenu par ses parents n'a pas le caractère absolu qu'il revêt dans le cas d'un enfant mineur. Par conséquent, l'obligation alimentaire envers un enfant majeur est en quelque sorte conditionnée.Elle l'est surtout par la capacité de cet enfant à subvenir à ses besoins. En effet, la jurisprudence estime qu'à partir du moment où il y parvient, les parents ne sont plus dans l'obligation de l'aider.Or un enfant majeur n'est pas vraiment autonome tant qu'il poursuit ses études. En principe, la jurisprudence considère donc que, tant que l'enfant majeur est étudiant, l'obligation alimentaire s'applique. Le caractère sérieux de ces études pourra être pris en compte par le juge.Si l'enfant majeur demande une aide à ses parents, au titre de l'obligation alimentaire, il doit apporter la preuve qu'il ne peut subvenir par lui-même à certains de ses besoins.Enfin, dans certains cas, l'attitude de l'enfant peut conduire à la cessation de l'obligation alimentaire. Mais il faut alors qu'il manque gravement à ses devoirs envers ses parents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/16/20221 minute, 58 seconds
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Quel pourcentage de chômeurs ne demandent pas d'allocation ?

Un récent rapport, transmis par le ministre du Travail au Parlement, a de quoi surprendre. Il révèle en effet que tous les chômeurs, loin de là, ne demandent pas à bénéficier des allocations auxquelles ils ont pourtant droit. Selon cette étude, entre 25 et 42 % des chômeurs ne demandent pas à être indemnisés. Ce qui représente, sur un an, entre 390.000 et 690.000 personnes. Cette étude a été réalisée entre novembre 2018 et octobre 2019. Elle s'appuie sur les critères d'éligibilité définis par la Convention Unedic négociée par les partenaires sociaux en 2017. D'après cette convention, il convient donc, pour avoir droit à une indemnité, d'avoir travaillé au moins 4 mois durant les 2 années ayant précédé la fin du contrat, de chercher un travail et d'être inscrit à pôle Emploi. Par ailleurs, les personnes ayant atteint l'âge de la retraite ne sont pas concernées, en principe, par l'indemnité de chômage. Il faut enfin noter que, pour réaliser leur étude, les auteurs ont, pour des raisons de commodité, exclu certaines personnes de son champ, comme les moins de 25 ans ou les personnes ayant très vite retrouvé un travail. Le profil des non-recourants Qui sont donc ces "non-recourants", comme on les appelle dans les textes officiels ? A priori, ils ressemblent assez aux "recourants". Certaines différences, cependant, séparent ces deux catégories. En premier lieu, les non-recourants sont plus souvent des titulaires de CDD ou de contrats d'intérim que de CDI. À l'inverse, les salariés victimes d'un licenciement économique ou négociant une rupture conventionnelle sont très nombreux à faire valoir leurs droits. D'après cette étude, ces derniers seraient plus de 90 % à demander leur allocation chômage. Est-ce parce qu'ils ont moins travaillé que les autres, en moyenne, que les non-recourants hésitent à réclamer leurs indemnités ? Du fait de cette faible durée de travail, ils pensent peut-être ne pas y avoir droit. On peut aussi invoquer une mauvaise connaissance des règles d'indemnisation, la crainte d'être mal vu ou l'espoir de retrouver rapidement un travail. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/13/20222 minutes, 27 seconds
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Quel pourcentage de chômeurs ne demandent pas d'allocation ?

Un récent rapport, transmis par le ministre du Travail au Parlement, a de quoi surprendre. Il révèle en effet que tous les chômeurs, loin de là, ne demandent pas à bénéficier des allocations auxquelles ils ont pourtant droit.Selon cette étude, entre 25 et 42 % des chômeurs ne demandent pas à être indemnisés. Ce qui représente, sur un an, entre 390.000 et 690.000 personnes.Cette étude a été réalisée entre novembre 2018 et octobre 2019. Elle s'appuie sur les critères d'éligibilité définis par la Convention Unedic négociée par les partenaires sociaux en 2017.D'après cette convention, il convient donc, pour avoir droit à une indemnité, d'avoir travaillé au moins 4 mois durant les 2 années ayant précédé la fin du contrat, de chercher un travail et d'être inscrit à pôle Emploi.Par ailleurs, les personnes ayant atteint l'âge de la retraite ne sont pas concernées, en principe, par l'indemnité de chômage. Il faut enfin noter que, pour réaliser leur étude, les auteurs ont, pour des raisons de commodité, exclu certaines personnes de son champ, comme les moins de 25 ans ou les personnes ayant très vite retrouvé un travail.Le profil des non-recourantsQui sont donc ces "non-recourants", comme on les appelle dans les textes officiels ? A priori, ils ressemblent assez aux "recourants". Certaines différences, cependant, séparent ces deux catégories.En premier lieu, les non-recourants sont plus souvent des titulaires de CDD ou de contrats d'intérim que de CDI. À l'inverse, les salariés victimes d'un licenciement économique ou négociant une rupture conventionnelle sont très nombreux à faire valoir leurs droits.D'après cette étude, ces derniers seraient plus de 90 % à demander leur allocation chômage. Est-ce parce qu'ils ont moins travaillé que les autres, en moyenne, que les non-recourants hésitent à réclamer leurs indemnités ? Du fait de cette faible durée de travail, ils pensent peut-être ne pas y avoir droit.On peut aussi invoquer une mauvaise connaissance des règles d'indemnisation, la crainte d'être mal vu ou l'espoir de retrouver rapidement un travail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/13/20221 minute, 57 seconds
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Pourquoi Lidl ne peut pas vendre ses lapins en Suisse ?

Depuis 2018, des poursuites judiciaires ont été lancées, par le chocolatier suisse Lindt, contre la branche helvétique du groupe Lidl. Objet du litige : de petits lapins en chocolat, vendus notamment à l'occasion des fêtes de Pâques. Lindt considère en effet que les lapins en chocolat proposés à leurs clients par les magasins suisses de Lidl ressemblent beaucoup à l'un de ses produits phares. Il s'agit d'un lapin en chocolat, le plus souvent enveloppé dans une feuille d'aluminium doré, et portant au cou un petit grelot. Dans un premier temps, en 2018, le tribunal de commerce local avait débouté la société Lindt. Mais, prenant le contrepied de cette décision, le Tribunal fédéral vient de lui donner raison. Assurer la protection d'un produit emblématique Le tribunal a donc jugé que les lapins en chocolat de Lidl étaient trop proches, par leur forme et leur aspect, de ceux confectionnés par Lindt. Au point que ces similitudes peuvent créer une confusion dans l'esprit des consommateurs. En effet, pour les juges, les menues différences entre les deux produits ne les empêchaient pas de se présenter sous une forme trop semblable. Or, la société Lindt tient à ce qu'il n'y ait aucun doute pour les consommateurs : ces petits lapins en chocolat ne doivent être confondus avec aucun autre produit. Le groupe chocolatier suisse est d'autant plus vigilant à ce sujet que ces lapins sont fabriqués dans ses usines depuis 1952. Il s'agit donc, pour Lindt, d'un produit emblématique, qui doit être défendu contre toutes les contrefaçons. D'ailleurs, un récent sondage, mis en avant par le tribunal, révèle bien que, pour la majorité des consommateurs, les lapins dorés sont associés à Lindt. la société veut donc conserver cette position dominante. En vertu de ce jugement, la branche suisse de Lidl ne pourra plus vendre ses lapins en chocolat. Et elle devra détruire les stocks existants. De quoi conforter encore un groupe dont les affaires sont déjà florissantes. Possédant plusieurs marques, la société emploie en effet plus de 14.500 personnes dans le monde et a réalisé, en 2021, près de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20222 minutes, 36 seconds
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Pourquoi Lidl ne peut pas vendre ses lapins en Suisse ?

Depuis 2018, des poursuites judiciaires ont été lancées, par le chocolatier suisse Lindt, contre la branche helvétique du groupe Lidl. Objet du litige : de petits lapins en chocolat, vendus notamment à l'occasion des fêtes de Pâques.Lindt considère en effet que les lapins en chocolat proposés à leurs clients par les magasins suisses de Lidl ressemblent beaucoup à l'un de ses produits phares. Il s'agit d'un lapin en chocolat, le plus souvent enveloppé dans une feuille d'aluminium doré, et portant au cou un petit grelot.Dans un premier temps, en 2018, le tribunal de commerce local avait débouté la société Lindt. Mais, prenant le contrepied de cette décision, le Tribunal fédéral vient de lui donner raison.Assurer la protection d'un produit emblématiqueLe tribunal a donc jugé que les lapins en chocolat de Lidl étaient trop proches, par leur forme et leur aspect, de ceux confectionnés par Lindt. Au point que ces similitudes peuvent créer une confusion dans l'esprit des consommateurs. En effet, pour les juges, les menues différences entre les deux produits ne les empêchaient pas de se présenter sous une forme trop semblable.Or, la société Lindt tient à ce qu'il n'y ait aucun doute pour les consommateurs : ces petits lapins en chocolat ne doivent être confondus avec aucun autre produit. Le groupe chocolatier suisse est d'autant plus vigilant à ce sujet que ces lapins sont fabriqués dans ses usines depuis 1952.Il s'agit donc, pour Lindt, d'un produit emblématique, qui doit être défendu contre toutes les contrefaçons. D'ailleurs, un récent sondage, mis en avant par le tribunal, révèle bien que, pour la majorité des consommateurs, les lapins dorés sont associés à Lindt. la société veut donc conserver cette position dominante.En vertu de ce jugement, la branche suisse de Lidl ne pourra plus vendre ses lapins en chocolat. Et elle devra détruire les stocks existants. De quoi conforter encore un groupe dont les affaires sont déjà florissantes.Possédant plusieurs marques, la société emploie en effet plus de 14.500 personnes dans le monde et a réalisé, en 2021, près de 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/12/20222 minutes, 6 seconds
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Pourquoi Kim Kardashian a dû payer une amende de 1,26 million de dollars ?

Pour écouter le podcast Faits Divers: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713 Spotify: https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b Deezer: https://deezer.com/show/3871907 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D -------------------------------------------- La productrice et animatrice de télévision Kim Kardashian est une personnalité très médiatique. La fortune de celle qui est aussi une femme d'affaires avisée est estimée à près de 2 milliards de dollars. Mais il faut croire qu'elle ne la jugeait pas encore suffisante. Elle aurait en effet reçu 250.000 dollars pour faire l'éloge d'une cryptomonnaie. Ses promoteurs savaient en effet qu'avec ses 331 millions d'abonnés sur le réseau social Instagram, Kim Kardashian pouvait toucher un large public. Mais cette initiative s'est retournée contre la star. En effet, l'organisme fédéral chargé de contrôler les marchés financiers, lui a reproché d'avoir fait de la publicité pour cette cryptomonnaie sans avoir précisé qu'elle avait été payée pour cela. Une très forte amende Reconnaissant le délit, Kim Kardashian a accepté de débourser 1,26 million de dollars. Cette somme comprend une amende d'un million de dollars et un redressement fiscal de 260.000 dollars, ce qui équivaut à la rémunération de la star, à laquelle s'ajoutent les intérêts. L'animatrice y est donc allée de son couplet pour vanter, sur les réseaux sociaux, les mérites de la cryptomonnaie. L'organisme de surveillance pense que ces annonces font partie d'une stratégie globale, connue sous le nom de "pump and dump". Elle consiste à susciter, par une publicité bien orchestrée, un fort engouement pour la monnaie virtuelle en question. Ses créateurs attendent que le cours de cette cryptomonnaie, stimulé par cette campagne promotionnelle, atteigne un plafond. Ils vendent alors leurs cryptoactifs à un taux très élevé. Le crash provoqué par cette action n'est pas sans ruiner certains investisseurs. D'où la vigilance du gendarme de Wall Street. Elle ne s'est d'ailleurs pas exercée au détriment de la seule Kim Kardashian. D'autres personnalités en vue ont eu maille à partir avec ses services. Et pour les mêmes raisons. En effet, c'est pour avoir fait l'éloge de cryptomonnaies, dans les mêmes conditions que Kim Kardashian, qu'un rappeur, un boxeur et un acteur connus ont dû rendre des comptes à l'autorité de contrôle des marchés financiers. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20223 minutes, 4 seconds
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Pourquoi Kim Kardashian a dû payer une amende de 1,26 million de dollars ?

Pour écouter le podcast Faits Divers:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713Spotify:https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483bDeezer:https://deezer.com/show/3871907Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDc1NTQ3MTkxMzI%3D--------------------------------------------La productrice et animatrice de télévision Kim Kardashian est une personnalité très médiatique. La fortune de celle qui est aussi une femme d'affaires avisée est estimée à près de 2 milliards de dollars.Mais il faut croire qu'elle ne la jugeait pas encore suffisante. Elle aurait en effet reçu 250.000 dollars pour faire l'éloge d'une cryptomonnaie. Ses promoteurs savaient en effet qu'avec ses 331 millions d'abonnés sur le réseau social Instagram, Kim Kardashian pouvait toucher un large public.Mais cette initiative s'est retournée contre la star. En effet, l'organisme fédéral chargé de contrôler les marchés financiers, lui a reproché d'avoir fait de la publicité pour cette cryptomonnaie sans avoir précisé qu'elle avait été payée pour cela.Une très forte amendeReconnaissant le délit, Kim Kardashian a accepté de débourser 1,26 million de dollars. Cette somme comprend une amende d'un million de dollars et un redressement fiscal de 260.000 dollars, ce qui équivaut à la rémunération de la star, à laquelle s'ajoutent les intérêts.L'animatrice y est donc allée de son couplet pour vanter, sur les réseaux sociaux, les mérites de la cryptomonnaie. L'organisme de surveillance pense que ces annonces font partie d'une stratégie globale, connue sous le nom de "pump and dump".Elle consiste à susciter, par une publicité bien orchestrée, un fort engouement pour la monnaie virtuelle en question. Ses créateurs attendent que le cours de cette cryptomonnaie, stimulé par cette campagne promotionnelle, atteigne un plafond. Ils vendent alors leurs cryptoactifs à un taux très élevé.Le crash provoqué par cette action n'est pas sans ruiner certains investisseurs. D'où la vigilance du gendarme de Wall Street. Elle ne s'est d'ailleurs pas exercée au détriment de la seule Kim Kardashian.D'autres personnalités en vue ont eu maille à partir avec ses services. Et pour les mêmes raisons. En effet, c'est pour avoir fait l'éloge de cryptomonnaies, dans les mêmes conditions que Kim Kardashian, qu'un rappeur, un boxeur et un acteur connus ont dû rendre des comptes à l'autorité de contrôle des marchés financiers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/11/20222 minutes, 34 seconds
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Combien pouvez-vous économiser en respectant le plan de sobriété ?

Du fait de la guerre en Ukraine, la Russie a suspendu ses livraisons de gaz à la France, qui doit aussi compter sur l'arrêt provisoire de certaines centrales nucléaires. Face à cette situation, et à l'approche de l'hiver, le gouvernement vient de présenter un plan de sobriété énergétique. Il invite les particuliers comme les entreprises à modifier leurs comportements. Il encourage notamment la baisse du chauffage dans les pièces principales et l'utilisation de certains appareils électroménagers durant les heures creuses. Par ailleurs, la perspective d'un chèque de 100 euros devrait pousser les conducteurs à adopter le covoiturage. D'autres mesures, comme la rénovation des bâtiments publics ou la coupure d'eau chaude dans les administrations, complètent ce plan gouvernemental, dont les autorités attendent une baisse de 10 % de la consommation d'énergie. Des économies non négligeables Une personne respectant à la lettre toutes ces recommandations peut-elle avoir une idée de ce qu'elle va économiser ? Oui, car un cabinet d'études économiques vient de chiffrer ces économies. Il les estime à un peu plus de 1.300 euros par an, ce qui n'est pas négligeable. D'après cette étude, le recours au covoiturage serait le principal moyen de réduire ses dépenses. En effet, il permettrait d'économiser environ 1.000 euros par an. Considérant qu'un ménage dépense, pour sa voiture, un peu plus de 2.100 euros par an, les auteurs de l'étude ont pensé que le recours au covoiturage permettait de diviser cette somme par deux. Par ailleurs, la réduction de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes permettrait de faire une économie de 125 euros par an. Mais elle ne serait que de 24 euros à l'année si la vitesse passait de 90 à 80 km/h sur certaines routes. La baisse du chauffage est aussi une bonne manière de limiter sa facture énergétique. D'après les calculs de ce cabinet d'études économiques, une baisse d'un peu plus de 1°C permettrait une économie annuelle de près de 80 euros par an. Par contre, il serait plus difficile de chiffrer les économies dégagées par le recours au télétravail. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/10/20222 minutes, 29 seconds
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Combien pouvez-vous économiser en respectant le plan de sobriété ?

Du fait de la guerre en Ukraine, la Russie a suspendu ses livraisons de gaz à la France, qui doit aussi compter sur l'arrêt provisoire de certaines centrales nucléaires. Face à cette situation, et à l'approche de l'hiver, le gouvernement vient de présenter un plan de sobriété énergétique.Il invite les particuliers comme les entreprises à modifier leurs comportements. Il encourage notamment la baisse du chauffage dans les pièces principales et l'utilisation de certains appareils électroménagers durant les heures creuses.Par ailleurs, la perspective d'un chèque de 100 euros devrait pousser les conducteurs à adopter le covoiturage. D'autres mesures, comme la rénovation des bâtiments publics ou la coupure d'eau chaude dans les administrations, complètent ce plan gouvernemental, dont les autorités attendent une baisse de 10 % de la consommation d'énergie.Des économies non négligeablesUne personne respectant à la lettre toutes ces recommandations peut-elle avoir une idée de ce qu'elle va économiser ? Oui, car un cabinet d'études économiques vient de chiffrer ces économies.Il les estime à un peu plus de 1.300 euros par an, ce qui n'est pas négligeable. D'après cette étude, le recours au covoiturage serait le principal moyen de réduire ses dépenses.En effet, il permettrait d'économiser environ 1.000 euros par an. Considérant qu'un ménage dépense, pour sa voiture, un peu plus de 2.100 euros par an, les auteurs de l'étude ont pensé que le recours au covoiturage permettait de diviser cette somme par deux.Par ailleurs, la réduction de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes permettrait de faire une économie de 125 euros par an. Mais elle ne serait que de 24 euros à l'année si la vitesse passait de 90 à 80 km/h sur certaines routes.La baisse du chauffage est aussi une bonne manière de limiter sa facture énergétique. D'après les calculs de ce cabinet d'études économiques, une baisse d'un peu plus de 1°C permettrait une économie annuelle de près de 80 euros par an.Par contre, il serait plus difficile de chiffrer les économies dégagées par le recours au télétravail. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/10/20221 minute, 59 seconds
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A quel taux la France emprunte-t-elle ?

La situation économique, marquée par la montée de l'inflation et de fortes tensions internationales, n'est pas plus favorable à la France qu'aux autres pays. Ainsi au moment où le budget pour 2023 est présenté, le gouvernement annonce la conclusion d'un nouvel emprunt. Négocié pour l'année prochaine, il devrait atteindre le niveau record de 270 milliards d'euros. C'est 10 milliards de plus que les emprunts des deux années précédentes. Ce chiffre est préoccupant, même s'il témoigne d'une relative stabilité. En effet, cet emprunt, programmé pour 2023, devrait correspondre à près de 10 % du PIB, comme en 2022. Mais si ce montant est tout de même préoccupant, c'est que l'État ne peut plus guère puiser dans l'épargne de précaution amassée au cours des années précédentes. Un taux en hausse Cependant, le véritable sujet d'inquiétude, au sujet de cet emprunt, concerne le taux d'intérêt qui lui sera appliqué. En effet, dans un contexte d'inflation croissante, les banques centrales ont relevé ces taux. Ainsi le temps où la France négociait ses emprunts à des taux très bas, voire négatifs, semble révolu. De fait, le taux servant de référence, le taux à 10 ans, vient de passer à 2,71 %. Du jamais vu depuis une décennie. Ce taux est légèrement supérieur à celui qu'attendait l'organisme chargé de négocier les emprunts de la France. En effet, il comptait plutôt sur un taux de 2,6 %. Une différence qui peut sembler minime, mais qui a son importance. De son côté, le taux moyen d'emprunt sur les marchés, après avoir été négatif en 2021, s'affiche à près de 1,20 % pour cette année. Mais, pour autant, cette hausse des taux ne décourage pas les investisseurs. En Effet, d'ores et déjà, plus de 80 % de la dette française a trouvé preneur. Quant aux conséquences de cette élévation des taux, elles ne devraient pas se faire sentir avant quelques années. En effet, compte tenu des caractères de la dette française, le pays devrait profiter, pendant quelque temps, de la période où les taux étaient encore négatifs. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/9/20222 minutes, 27 seconds
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A quel taux la France emprunte-t-elle ?

La situation économique, marquée par la montée de l'inflation et de fortes tensions internationales, n'est pas plus favorable à la France qu'aux autres pays. Ainsi au moment où le budget pour 2023 est présenté, le gouvernement annonce la conclusion d'un nouvel emprunt.Négocié pour l'année prochaine, il devrait atteindre le niveau record de 270 milliards d'euros. C'est 10 milliards de plus que les emprunts des deux années précédentes.Ce chiffre est préoccupant, même s'il témoigne d'une relative stabilité. En effet, cet emprunt, programmé pour 2023, devrait correspondre à près de 10 % du PIB, comme en 2022. Mais si ce montant est tout de même préoccupant, c'est que l'État ne peut plus guère puiser dans l'épargne de précaution amassée au cours des années précédentes.Un taux en hausseCependant, le véritable sujet d'inquiétude, au sujet de cet emprunt, concerne le taux d'intérêt qui lui sera appliqué. En effet, dans un contexte d'inflation croissante, les banques centrales ont relevé ces taux.Ainsi le temps où la France négociait ses emprunts à des taux très bas, voire négatifs, semble révolu. De fait, le taux servant de référence, le taux à 10 ans, vient de passer à 2,71 %.Du jamais vu depuis une décennie. Ce taux est légèrement supérieur à celui qu'attendait l'organisme chargé de négocier les emprunts de la France. En effet, il comptait plutôt sur un taux de 2,6 %. Une différence qui peut sembler minime, mais qui a son importance.De son côté, le taux moyen d'emprunt sur les marchés, après avoir été négatif en 2021, s'affiche à près de 1,20 % pour cette année. Mais, pour autant, cette hausse des taux ne décourage pas les investisseurs. En Effet, d'ores et déjà, plus de 80 % de la dette française a trouvé preneur.Quant aux conséquences de cette élévation des taux, elles ne devraient pas se faire sentir avant quelques années. En effet, compte tenu des caractères de la dette française, le pays devrait profiter, pendant quelque temps, de la période où les taux étaient encore négatifs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/9/20221 minute, 57 seconds
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Comment Google et Meta ont-ils réduit leurs effectifs ?

Dans le contexte de spirale inflationniste qui se met en place, avec des hausses de prix et de salaires en cascade, nombre d'entreprises doivent réviser leurs prévisions à la baisse. C'est même le cas pour des géants du web, comme Meta, le nouveau nom de Facebook, ou Google, intégré aujourd'hui dans une société nommée Alphabet. En effet, ces sociétés ont connu une progression constante, profitant même de la pandémie de Covid pour améliorer encore leurs affaires. Ce qui n'est guère étonnant compte tenu de la nature de l'activité de ces entreprises. Jusqu'au déclenchement de la guerre en Ukraine, et à la dégradation de la situation économique qui s'en est ensuivie, l'heure était donc à l'optimisme. Et, de fait, autant Google que Meta ont alors accru leurs effectifs, pour répondre aux besoins croissants de leur clientèle. Un licenciement qui ne dit pas son nom Mais cette période est révolue. En effet, le contexte économique, beaucoup moins favorable, oblige à réduire la voilure. De fait, les actions de ces sociétés sont en baisse et la masse salariale pourrait augmenter. Quand des entreprises veulent faire des économies, elles songent d'abord à diminuer leurs effectifs. Meta et Google ne font pas exception. Mais les dirigeants voudraient que les choses se passent en douceur. Il n'est pas question, du moins pour l'instant, d'annoncer des licenciements secs, comme l'a fait la société Snap, par exemple, qui a lancé l'application Snapchat. Pour leur part, Google (ou Alphabet) et Meta emploient un autre langage. les deux groupes ne parlent pas de licenciements, ils encouragent seulement leurs salariés à trouver un autre emploi dans l'entreprise. Ils estiment sans doute leur donner tout le temps nécessaire pour mener leurs recherches. Pourtant, les employés de Meta concernés par cette mesure ne disposent que d'un mois pour dénicher un autre poste. Alphabet se montre plus généreux, puisqu'il accorde trois fois plus de temps à ses salariés. Si le mot n'est pas prononcé, il s'agit bien à terme, de licenciements. En effet, si, à la fin de la période considérée, un salarié ne se recase pas ailleurs dans l'entreprise, il est tout bonnement renvoyé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/6/20222 minutes, 19 seconds
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Comment Google et Meta ont-ils réduit leurs effectifs ?

Dans le contexte de spirale inflationniste qui se met en place, avec des hausses de prix et de salaires en cascade, nombre d'entreprises doivent réviser leurs prévisions à la baisse.C'est même le cas pour des géants du web, comme Meta, le nouveau nom de Facebook, ou Google, intégré aujourd'hui dans une société nommée Alphabet. En effet, ces sociétés ont connu une progression constante, profitant même de la pandémie de Covid pour améliorer encore leurs affaires. Ce qui n'est guère étonnant compte tenu de la nature de l'activité de ces entreprises.Jusqu'au déclenchement de la guerre en Ukraine, et à la dégradation de la situation économique qui s'en est ensuivie, l'heure était donc à l'optimisme. Et, de fait, autant Google que Meta ont alors accru leurs effectifs, pour répondre aux besoins croissants de leur clientèle.Un licenciement qui ne dit pas son nomMais cette période est révolue. En effet, le contexte économique, beaucoup moins favorable, oblige à réduire la voilure. De fait, les actions de ces sociétés sont en baisse et la masse salariale pourrait augmenter.Quand des entreprises veulent faire des économies, elles songent d'abord à diminuer leurs effectifs. Meta et Google ne font pas exception. Mais les dirigeants voudraient que les choses se passent en douceur.Il n'est pas question, du moins pour l'instant, d'annoncer des licenciements secs, comme l'a fait la société Snap, par exemple, qui a lancé l'application Snapchat. Pour leur part, Google (ou Alphabet) et Meta emploient un autre langage.les deux groupes ne parlent pas de licenciements, ils encouragent seulement leurs salariés à trouver un autre emploi dans l'entreprise. Ils estiment sans doute leur donner tout le temps nécessaire pour mener leurs recherches.Pourtant, les employés de Meta concernés par cette mesure ne disposent que d'un mois pour dénicher un autre poste. Alphabet se montre plus généreux, puisqu'il accorde trois fois plus de temps à ses salariés.Si le mot n'est pas prononcé, il s'agit bien à terme, de licenciements. En effet, si, à la fin de la période considérée, un salarié ne se recase pas ailleurs dans l'entreprise, il est tout bonnement renvoyé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/6/20221 minute, 49 seconds
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Les comptes de la Sécurité sociale sont-ils enfin redressés ?

Dans les dernières décennies, les comptes de la Sécurité sociale ont souvent été dans le rouge. Et la situation s'était encore aggravée avec les mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid. Du fait de leur coût, en effet, la Sécurité sociale avait dû compter avec un déficit record de près de 40 milliards d'euros. Mais la situation s'est bien redressée depuis. En effet, le déficit est passé à 17,8 milliards d'euros cette année et il devrait encore baisser, les spécialistes l'évaluant à 6,8 milliards d'euros pour 2023. Une situation variable selon les branches Si l'inflation grève le pouvoir d'achat des Français, elle a aussi ses bons côtés. En effet, pour compenser l'augmentation des prix, nombre d'employeurs, publics et privés, consentent des hausses de salaires. Si les salaires sont plus élevés, les cotisations versées à la Sécurité sociale le sont aussi. Ce qui devrait entraîner, pour l'année prochaine, une hausse des recettes de plus de 4 %. Et, toujours en 2023, les dépenses ne devraient progresser que d'un peu plus de 2 %. En effet, l'épidémie de Covid étant sous contrôle, les frais occasionnés par la maladie devraient passer de 11 milliards d'euros à un milliard d'euros l'année prochaine. Une somme qui peut d'ailleurs se révéler insuffisante en cas de reprise de l'épidémie. Une telle amélioration profite d'abord à la branche maladie de la Sécurité sociale. En effet, son déficit devrait passer de 20 milliards d'euros en 2022 à environ 6,5 milliards d'euros l'année prochaine. Toutefois, ce déficit ne devrait pas diminuer dans les mêmes proportions les années suivantes, puisqu'il devrait se situer à 2,6 milliards d'euros en 2026. L'évolution devrait être moins favorable pour la branche vieillesse. Certes, le déficit est pour l'instant très limité, à la hauteur de 1,7 milliard d'euros. Mais les prévisions sont pessimistes, puisqu'on prévoit un déficit de plus de 13,5 milliards d'euros à l'horizon 2026. Une situation due en grande partie au vieillissement de la population française et aux problèmes rencontrés par certains régimes de retraite. De quoi poser à nouveau la question de la réforme des retraites. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20222 minutes, 32 seconds
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Les comptes de la Sécurité sociale sont-ils enfin redressés ?

Dans les dernières décennies, les comptes de la Sécurité sociale ont souvent été dans le rouge. Et la situation s'était encore aggravée avec les mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid.Du fait de leur coût, en effet, la Sécurité sociale avait dû compter avec un déficit record de près de 40 milliards d'euros. Mais la situation s'est bien redressée depuis.En effet, le déficit est passé à 17,8 milliards d'euros cette année et il devrait encore baisser, les spécialistes l'évaluant à 6,8 milliards d'euros pour 2023.Une situation variable selon les branchesSi l'inflation grève le pouvoir d'achat des Français, elle a aussi ses bons côtés. En effet, pour compenser l'augmentation des prix, nombre d'employeurs, publics et privés, consentent des hausses de salaires.Si les salaires sont plus élevés, les cotisations versées à la Sécurité sociale le sont aussi. Ce qui devrait entraîner, pour l'année prochaine, une hausse des recettes de plus de 4 %.Et, toujours en 2023, les dépenses ne devraient progresser que d'un peu plus de 2 %. En effet, l'épidémie de Covid étant sous contrôle, les frais occasionnés par la maladie devraient passer de 11 milliards d'euros à un milliard d'euros l'année prochaine. Une somme qui peut d'ailleurs se révéler insuffisante en cas de reprise de l'épidémie.Une telle amélioration profite d'abord à la branche maladie de la Sécurité sociale. En effet, son déficit devrait passer de 20 milliards d'euros en 2022 à environ 6,5 milliards d'euros l'année prochaine. Toutefois, ce déficit ne devrait pas diminuer dans les mêmes proportions les années suivantes, puisqu'il devrait se situer à 2,6 milliards d'euros en 2026.L'évolution devrait être moins favorable pour la branche vieillesse. Certes, le déficit est pour l'instant très limité, à la hauteur de 1,7 milliard d'euros. Mais les prévisions sont pessimistes, puisqu'on prévoit un déficit de plus de 13,5 milliards d'euros à l'horizon 2026.Une situation due en grande partie au vieillissement de la population française et aux problèmes rencontrés par certains régimes de retraite. De quoi poser à nouveau la question de la réforme des retraites. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/5/20222 minutes, 2 seconds
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Qu'est devenu le Mc Plant de McDonald's ?

McDonald's a voulu se mettre en phase avec son temps en proposant à ses clients un nouveau burger, le "Mc Plant". Comme son nom l'indique, il s'agit d'un produit végétarien, fait à partir de viande végétale. Il s'agit donc d'une "fausse viande", élaborée à partir de protéines de riz et de petits pois. Pour ne pas effaroucher sa clientèle, l'enseigne a voulu faire de ce burger un mets appétissant, présenté à peu près de la même manière que ses autres spécialités. En effet, le Mc Plant servi aux consommateurs devait les séduire avec sa "galette juteuse à base de plantes", le tout servi sur du pain chaud au sésame. Par ailleurs, toutes les garnitures habituelles sont présentes. ...Qui rencontre un succès très mitigé De quoi se lécher les babines ! Du moins en principe. Car le succès n'a pas été au rendez-vous. Au point que McDonald's a dû retirer le Mc Plant de ses menus dans plusieurs restaurants. C'est notamment les cas aux États-Unis, où l'on ne peut plus se faire servir ce burger végétarien. L'enseigne voulait fidéliser une nouvelle clientèle, qui n'aime pas la viande. Le pari est manqué, du moins pour l'instant. Elle voulait aussi rattraper son retard sur des concurrents qui avaient franchi le pas bien avant elle. C'est notamment le cas de Burger King, qui proposait un burger végétarien à ses clients depuis 2019. Alors pourquoi un tel échec ? En fait, ce burger n'est pas le seul à être délaissé par les consommateurs. En effet, l'ensemble des produits à base de "viande" végétale sont victimes d'une certaine désaffection. Il est vrai qu'aux États-Unis, les fabricants ne peuvent pas insister sur la similitude de leurs produits avec la viande. En effet, les termes "viande" ou "steak" ne peuvent pas être utilisés pour désigner un produit végétal. Sans cet effet d'appel, il se vendra sans doute plus mal. Par ailleurs, les clients végétariens ne sont pas très enclins à manger un burger végétal dans un restaurant McDonald's. Ils savent en effet qu'il sera cuit sur les mêmes grills que les burgers traditionnels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20222 minutes, 22 seconds
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Qu'est devenu le Mc Plant de McDonald's ?

McDonald's a voulu se mettre en phase avec son temps en proposant à ses clients un nouveau burger, le "Mc Plant". Comme son nom l'indique, il s'agit d'un produit végétarien, fait à partir de viande végétale.Il s'agit donc d'une "fausse viande", élaborée à partir de protéines de riz et de petits pois. Pour ne pas effaroucher sa clientèle, l'enseigne a voulu faire de ce burger un mets appétissant, présenté à peu près de la même manière que ses autres spécialités.En effet, le Mc Plant servi aux consommateurs devait les séduire avec sa "galette juteuse à base de plantes", le tout servi sur du pain chaud au sésame. Par ailleurs, toutes les garnitures habituelles sont présentes....Qui rencontre un succès très mitigéDe quoi se lécher les babines ! Du moins en principe. Car le succès n'a pas été au rendez-vous. Au point que McDonald's a dû retirer le Mc Plant de ses menus dans plusieurs restaurants.C'est notamment les cas aux États-Unis, où l'on ne peut plus se faire servir ce burger végétarien. L'enseigne voulait fidéliser une nouvelle clientèle, qui n'aime pas la viande. Le pari est manqué, du moins pour l'instant.Elle voulait aussi rattraper son retard sur des concurrents qui avaient franchi le pas bien avant elle. C'est notamment le cas de Burger King, qui proposait un burger végétarien à ses clients depuis 2019.Alors pourquoi un tel échec ? En fait, ce burger n'est pas le seul à être délaissé par les consommateurs. En effet, l'ensemble des produits à base de "viande" végétale sont victimes d'une certaine désaffection.Il est vrai qu'aux États-Unis, les fabricants ne peuvent pas insister sur la similitude de leurs produits avec la viande. En effet, les termes "viande" ou "steak" ne peuvent pas être utilisés pour désigner un produit végétal. Sans cet effet d'appel, il se vendra sans doute plus mal.Par ailleurs, les clients végétariens ne sont pas très enclins à manger un burger végétal dans un restaurant McDonald's. Ils savent en effet qu'il sera cuit sur les mêmes grills que les burgers traditionnels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/4/20221 minute, 52 seconds
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Quel ultimatum Paris lance-t-elle aux opérateurs de trottinettes ?

Durant les six premiers mois de cette année, trottinettes électriques, hoverboards et autres engins du même ordre auraient causé plus de 230 accidents à Paris. Soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à la même période de l'année dernière. En France, 24 personnes ont même perdu la vie en conduisant ces engins. Dans la capitale, la Mairie constate que ces trottinettes, sur lesquelles montent parfois plusieurs personnes, sont souvent stationnées un peu n'importe où. Et elles envahissent les trottoirs, au grand dam des piétons. Nombre de ces trottinettes sont disponibles en libre-service, à Paris comme dans certaines grandes villes de province. En principe, elles doivent être garées dans des endroits précis. De même, leur vitesse est limitée à 10 ou 20 km/h selon les lieux. Forte de ces constats, la municipalité parisienne s'interroge sur l'intérêt de ces trottinettes en libre-service. D'autant qu'elles rapportent moins d'un million d'euros à la ville. Des opérateurs qui doivent s'adapter Finalement, c'est un véritable ultimatum que la municipalité a lancé aux opérateurs de ce service de trottinettes. Pour mettre un peu d'ordre dans ce secteur foisonnant, elle n'en a d'ailleurs retenu que trois. Ils n'ont qu'un mois pour proposer à la Mairie des solutions pour rendre ces trottinettes moins dangereuses et moins encombrantes. L'invasion de la voie publique par ces engins a, on l'a vu, de quoi préoccuper la municipalité. De leur côté, les opérateurs se disent persuadés de pouvoir répondre à ses attentes, même si le délai qui leur est laissé est très court. Il est vrai que la ville ne peut supprimer un service plébiscité par les Parisiens. D'après un récent sondage, environ un quart d'entre eux utiliseraient une trottinette au quotidien. Par ailleurs, les sociétés concernées font valoir que ce service de trottinettes en libre-service génère environ 800 emplois. La seule solution est donc d'améliorer les prestations proposées. Par ailleurs, les opérateurs sont invités à souligner le faible impact de ces engins électriques sur l'environnement. De fait, ce bilan écologique, jugé positif par la Mairie, est parfois remis en cause. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/3/20222 minutes, 19 seconds
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Quel ultimatum Paris lance-t-elle aux opérateurs de trottinettes ?

Durant les six premiers mois de cette année, trottinettes électriques, hoverboards et autres engins du même ordre auraient causé plus de 230 accidents à Paris. Soit une augmentation de plus de 50 % par rapport à la même période de l'année dernière.En France, 24 personnes ont même perdu la vie en conduisant ces engins. Dans la capitale, la Mairie constate que ces trottinettes, sur lesquelles montent parfois plusieurs personnes, sont souvent stationnées un peu n'importe où.Et elles envahissent les trottoirs, au grand dam des piétons. Nombre de ces trottinettes sont disponibles en libre-service, à Paris comme dans certaines grandes villes de province.En principe, elles doivent être garées dans des endroits précis. De même, leur vitesse est limitée à 10 ou 20 km/h selon les lieux.Forte de ces constats, la municipalité parisienne s'interroge sur l'intérêt de ces trottinettes en libre-service. D'autant qu'elles rapportent moins d'un million d'euros à la ville.Des opérateurs qui doivent s'adapterFinalement, c'est un véritable ultimatum que la municipalité a lancé aux opérateurs de ce service de trottinettes. Pour mettre un peu d'ordre dans ce secteur foisonnant, elle n'en a d'ailleurs retenu que trois.Ils n'ont qu'un mois pour proposer à la Mairie des solutions pour rendre ces trottinettes moins dangereuses et moins encombrantes. L'invasion de la voie publique par ces engins a, on l'a vu, de quoi préoccuper la municipalité.De leur côté, les opérateurs se disent persuadés de pouvoir répondre à ses attentes, même si le délai qui leur est laissé est très court. Il est vrai que la ville ne peut supprimer un service plébiscité par les Parisiens. D'après un récent sondage, environ un quart d'entre eux utiliseraient une trottinette au quotidien.Par ailleurs, les sociétés concernées font valoir que ce service de trottinettes en libre-service génère environ 800 emplois. La seule solution est donc d'améliorer les prestations proposées.Par ailleurs, les opérateurs sont invités à souligner le faible impact de ces engins électriques sur l'environnement. De fait, ce bilan écologique, jugé positif par la Mairie, est parfois remis en cause. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/3/20221 minute, 49 seconds
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Quel est le patrimoine moyen d'un Français ?

Une récente étude fixe la patrimoine médian des Français à plus de 144.000 dollars, soit plus de 128.000 euros. La moitié des Français possède donc un patrimoine plus important. Il est d'ailleurs en progression de 9 % par rapport à 2020. De son côté, le patrimoine moyen, qui ne tient pas compte de la répartition, est d'environ 280.000 euros. Si ce chiffre est plus élevé, c'est notamment en raison de la prise en compte, dans le calcul, des patrimoines les plus importants. Ce patrimoine n'est pas composé de la même manière que dans certains pays européens, comme le Royaume-Uni. En effet, il est constitué d'une majorité de biens immobiliers, représentant environ 60 % du patrimoine, et, pour le reste, d'actifs financiers, comme des actions, des obligations ou d'autres valeurs. Une richesse comparée Les Français ont-ils un patrimoine comparable à celui des habitants des autres pays ? Certains les dépassent, comme les Belges, qui peuvent se prévaloir d'un patrimoine médian de plus de 270.000 dollars ou les Australiens, dont le patrimoine médian est d'un peu plus de 255.000 dollars. Par ailleurs, les Français font presque jeu égal avec les Britanniques, dont le patrimoine médian est d'un peu plus de 140.000 dollars. Mais un Français est 3,5 plus riche, en moyenne, qu'un Allemand. En effet, le patrimoine médian de ce dernier n'excède guère 61.000 dollars, ce qui représente environ 62.500 euros. De même, la fortune moyenne d'un Français est 1,5 fois plus élevée, en moyenne que celle d'un Américain. En effet, celle-ci s'établit à un peu plus de 93.000 dollars, ce qui équivaut à près de 94.500 euros. L'écart entre ces pays vient en partie d'une meilleure répartition des richesses en France. En effet, dans ce pays, les 1 % de personnes les plus riches concentrent un peu plus de 22 % du patrimoine total, contre près de 32 % en Allemagne. Mais cet écart est à relativiser. En effet, compte tenu du prix du m2, plus bas en Allemagne, posséder un bien de 70 m2 en France, par exemple, fait de celui qui le possède quelqu'un de plus riche qu'en Allemagne. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/2/20222 minutes, 32 seconds
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Quel est le patrimoine moyen d'un Français ?

Une récente étude fixe la patrimoine médian des Français à plus de 144.000 dollars, soit plus de 128.000 euros. La moitié des Français possède donc un patrimoine plus important. Il est d'ailleurs en progression de 9 % par rapport à 2020.De son côté, le patrimoine moyen, qui ne tient pas compte de la répartition, est d'environ 280.000 euros. Si ce chiffre est plus élevé, c'est notamment en raison de la prise en compte, dans le calcul, des patrimoines les plus importants.Ce patrimoine n'est pas composé de la même manière que dans certains pays européens, comme le Royaume-Uni. En effet, il est constitué d'une majorité de biens immobiliers, représentant environ 60 % du patrimoine, et, pour le reste, d'actifs financiers, comme des actions, des obligations ou d'autres valeurs.Une richesse comparéeLes Français ont-ils un patrimoine comparable à celui des habitants des autres pays ? Certains les dépassent, comme les Belges, qui peuvent se prévaloir d'un patrimoine médian de plus de 270.000 dollars ou les Australiens, dont le patrimoine médian est d'un peu plus de 255.000 dollars.Par ailleurs, les Français font presque jeu égal avec les Britanniques, dont le patrimoine médian est d'un peu plus de 140.000 dollars. Mais un Français est 3,5 plus riche, en moyenne, qu'un Allemand.En effet, le patrimoine médian de ce dernier n'excède guère 61.000 dollars, ce qui représente environ 62.500 euros. De même, la fortune moyenne d'un Français est 1,5 fois plus élevée, en moyenne que celle d'un Américain.En effet, celle-ci s'établit à un peu plus de 93.000 dollars, ce qui équivaut à près de 94.500 euros. L'écart entre ces pays vient en partie d'une meilleure répartition des richesses en France.En effet, dans ce pays, les 1 % de personnes les plus riches concentrent un peu plus de 22 % du patrimoine total, contre près de 32 % en Allemagne. Mais cet écart est à relativiser. En effet, compte tenu du prix du m2, plus bas en Allemagne, posséder un bien de 70 m2 en France, par exemple, fait de celui qui le possède quelqu'un de plus riche qu'en Allemagne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
10/2/20222 minutes, 2 seconds
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Une réglementation “anti Airbnb” est-elle légale ?

La prolifération, notamment dans les zones touristiques, de meublés touristiques inquiète les pouvoirs publics et les professionnels de l'immobilier. Elle limite en effet le nombre de logements disponibles et crée une véritable tension sur le marché locatif. La plateforme Airbnb, leader de la location de vacances entre particuliers, est un peu le symbole de cette pratique. C'est notamment le cas dans le Pays Basque, qui est l'une des régions les plus touristiques de France. Aujourd'hui, dans 24 communes de cette région, on compte plus de 16.000 meublés destinés à la location saisonnière. Soit une augmentation de 130 % entre 2016 et 2020. Face à une telle situation, La Communauté d'agglomérations du Pays Basque avait décidé, le 5 mars 2022, d'instaurer une procédure de compensation, afin de limiter l'expansion de ces meublés. En référence à la plateforme déjà cité, cette mesure avait pu être qualifiée de réglementation "anti Airbnb". Un règlement modifié Mais, dès le 3 juin 2022, la légalité d'une telle mesure a été contestée, notamment par des propriétaires, devant les tribunaux. La justice leur a donné raison, suspendant dès lors cette règle de compensation. Quelques mois plus tard, le 16 septembre dernier, le tribunal administratif de Pau a finalement annulé cette suspension. Aussi la réglementation "anti Airbnb" redevient-elle d'actualité, du moins jusqu'à nouvel ordre. La principale mesure prévue par ce dispositif oblige le propriétaire d'un logement destiné à la location touristique à mettre sur le marché un bien équivalent, mais loué à l'année. La mesure s'est cependant heurtée à la réalité : en effet, les logements concernés par ce processus de compensation se sont révélés peu nombreux. La Communauté d'agglomérations a donc revu sa copie. Ainsi, le nouveau règlement autorise les propriétaires à acheter les droits de commercialité attachés à un local, le transformant ainsi en lieu d'habitation. De même, d'autres locaux, situés en rez-de-chaussée, pourront être convertis en logements. Certaines associations se réjouissent que cette réglementation "anti Airbnb" puisse s'appliquer de nouveau. D'après elles, elle aurait d'ores et déjà empêché les propriétaires de meublés touristiques de continuer à s'approprier les logements présents sur le marché. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/29/20222 minutes, 43 seconds
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Une réglementation “anti Airbnb” est-elle légale ?

La prolifération, notamment dans les zones touristiques, de meublés touristiques inquiète les pouvoirs publics et les professionnels de l'immobilier. Elle limite en effet le nombre de logements disponibles et crée une véritable tension sur le marché locatif. La plateforme Airbnb, leader de la location de vacances entre particuliers, est un peu le symbole de cette pratique.C'est notamment le cas dans le Pays Basque, qui est l'une des régions les plus touristiques de France. Aujourd'hui, dans 24 communes de cette région, on compte plus de 16.000 meublés destinés à la location saisonnière.Soit une augmentation de 130 % entre 2016 et 2020. Face à une telle situation, La Communauté d'agglomérations du Pays Basque avait décidé, le 5 mars 2022, d'instaurer une procédure de compensation, afin de limiter l'expansion de ces meublés.En référence à la plateforme déjà cité, cette mesure avait pu être qualifiée de réglementation "anti Airbnb".Un règlement modifiéMais, dès le 3 juin 2022, la légalité d'une telle mesure a été contestée, notamment par des propriétaires, devant les tribunaux. La justice leur a donné raison, suspendant dès lors cette règle de compensation.Quelques mois plus tard, le 16 septembre dernier, le tribunal administratif de Pau a finalement annulé cette suspension. Aussi la réglementation "anti Airbnb" redevient-elle d'actualité, du moins jusqu'à nouvel ordre.La principale mesure prévue par ce dispositif oblige le propriétaire d'un logement destiné à la location touristique à mettre sur le marché un bien équivalent, mais loué à l'année.La mesure s'est cependant heurtée à la réalité : en effet, les logements concernés par ce processus de compensation se sont révélés peu nombreux. La Communauté d'agglomérations a donc revu sa copie.Ainsi, le nouveau règlement autorise les propriétaires à acheter les droits de commercialité attachés à un local, le transformant ainsi en lieu d'habitation. De même, d'autres locaux, situés en rez-de-chaussée, pourront être convertis en logements.Certaines associations se réjouissent que cette réglementation "anti Airbnb" puisse s'appliquer de nouveau. D'après elles, elle aurait d'ores et déjà empêché les propriétaires de meublés touristiques de continuer à s'approprier les logements présents sur le marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/29/20222 minutes, 13 seconds
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Pourquoi le gouvernement va-t-il proposer trois visites médicales gratuites ?

Pour écouter mon podcast Comment j'ai bâti un empire: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D ------------------------------------------------------- Le ministre de la Santé pourrait offrir aux Français trois visites gratuites au cours de leur existence. Elles auraient lieu à des âges de la vie jugés cruciaux. À 25 ans, le médecin devrait vérifier si le patient est bien à jour de ses vaccins ou s'il ne rencontre pas de difficultés dans son travail. Les questions de l'exercice physique et des addictions seraient aussi abordées. La visité prévue à 45 ans n'a pas les mêmes objectifs. Elle se concentrera plutôt sur le dépistage de certains cancers ou l'apparition d'éventuels troubles mentaux. Le dépistage sera toujours au cœur de la consultation réservée aux personnes de 65 ans. Mais elle insistera aussi sur la prévention de la perte d'autonomie. Un effort de prévention Le but de ces visites gratuites est d'abord de renforcer la prévention. Elles permettraient de dépister à temps certaines maladies, qui pourraient dès lors être combattues avec succès. On éviterait ainsi beaucoup de décès précoces, dus à un suivi médical insuffisant. Des traitements coûteux et de longs séjours à l'hôpital deviendraient inutiles. Ce qui permettrait de faire des économies chiffrées par le gouvernement à des milliards d'euros. Il faut rappeler que, si le volet prévention est moins développé en France que dans certains pays européens, il existe d'autres initiatives en la matière. Ainsi, l'Assurance maladie propose un bilan de santé gratuit, tous les 5 ans, à des assurés sociaux en situation de précarité ou vivant dans des déserts médicaux. Par ailleurs, la mammographie et le dépistage de certains cancers, comme celui du côlon, sont également gratuits pour le public concerné. C'est aussi le cas d'examens réservés aux enfants. Cette annonce a cependant suscité des critiques. Elles portent notamment sur la difficulté à trouver un médecin dans certaines régions. Par ailleurs, les médecins à la retraite n'étant pas toujours remplacés, les praticiens restants seront-ils en mesure de recevoir ces patients supplémentaires ? Se pose également la question du coût d'une telle mesure. Certains se demandent en effet qui prendra en charge le financement de ces consultations. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20223 minutes, 1 second
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Pourquoi le gouvernement va-t-il proposer trois visites médicales gratuites ?

Pour écouter mon podcast Comment j'ai bâti un empire: Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D-------------------------------------------------------Le ministre de la Santé pourrait offrir aux Français trois visites gratuites au cours de leur existence. Elles auraient lieu à des âges de la vie jugés cruciaux.À 25 ans, le médecin devrait vérifier si le patient est bien à jour de ses vaccins ou s'il ne rencontre pas de difficultés dans son travail. Les questions de l'exercice physique et des addictions seraient aussi abordées.La visité prévue à 45 ans n'a pas les mêmes objectifs. Elle se concentrera plutôt sur le dépistage de certains cancers ou l'apparition d'éventuels troubles mentaux. Le dépistage sera toujours au cœur de la consultation réservée aux personnes de 65 ans. Mais elle insistera aussi sur la prévention de la perte d'autonomie.Un effort de préventionLe but de ces visites gratuites est d'abord de renforcer la prévention. Elles permettraient de dépister à temps certaines maladies, qui pourraient dès lors être combattues avec succès.On éviterait ainsi beaucoup de décès précoces, dus à un suivi médical insuffisant. Des traitements coûteux et de longs séjours à l'hôpital deviendraient inutiles. Ce qui permettrait de faire des économies chiffrées par le gouvernement à des milliards d'euros.Il faut rappeler que, si le volet prévention est moins développé en France que dans certains pays européens, il existe d'autres initiatives en la matière. Ainsi, l'Assurance maladie propose un bilan de santé gratuit, tous les 5 ans, à des assurés sociaux en situation de précarité ou vivant dans des déserts médicaux.Par ailleurs, la mammographie et le dépistage de certains cancers, comme celui du côlon, sont également gratuits pour le public concerné. C'est aussi le cas d'examens réservés aux enfants.Cette annonce a cependant suscité des critiques. Elles portent notamment sur la difficulté à trouver un médecin dans certaines régions. Par ailleurs, les médecins à la retraite n'étant pas toujours remplacés, les praticiens restants seront-ils en mesure de recevoir ces patients supplémentaires ?Se pose également la question du coût d'une telle mesure. Certains se demandent en effet qui prendra en charge le financement de ces consultations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/28/20222 minutes, 31 seconds
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Quel produit a augmenté de 18% en un an dans l'UE ?

La pression inflationniste est toujours forte en Europe et, même si d'importantes disparités existent entre les pays qui la composent, les prix continuent de flamber. L'augmentation de certains d'entre eux frappe davantage le consommateur, car elle concerne des produits de première nécessité. C'est notamment le cas du pain, qui tient toujours une place importante dans l'alimentation quotidienne, surtout dans certains pays. Le prix du pain connaît en effet une forte progression. En septembre 2022, les professionnels constatent une augmentation moyenne de 18 % dans l'Union européenne. C'est beaucoup plus que l'année précédente, où la hausse, entre août 2020 et août 2021, s'était limitée à 3 %. Mais cette augmentation moyenne cache des différences notables. En effet, le prix du pain n'a progressé que de 8,1 % en Norvège et de 8,2 % en France. Par contre, d'autres pays ont subi une hausse considérable. La Hongrie détient un record en la matière, avec une hausse de 66 % du prix du pain. Dans des pays comme la Pologne, la Croatie ou la Lituanie, l'augmentation dépasse les 30 %. Des causes diverses La cause principale de cette forte augmentation des prix du pain est à rechercher dans la guerre en Ukraine. En effet, la Russie comme l'Ukraine sont de gros exportateurs de blé. Ils vendent aussi de grandes quantités d'engrais, nécessaires aux récoltes. Le fort ralentissement des exportations de blé et d'engrais en provenance de ces pays, et la désorganisation des circuits d'approvisionnement liée à la guerre, ont provoqué une envolée du prix de la tonne de blé. Mais cet enchérissement du pain a encore d'autres causes. La flambée des prix de l'énergie augmente le coût de fonctionnement des boulangeries. Par ailleurs, des épisodes de sécheresse ont frappé, depuis le début de l'année, aussi bien la France que des pays asiatiques exportateurs de céréales. Les récoltes s'en sont bien sûr ressenties. Les boulangers tirent la sonnette d'alarme. Dans un tel contexte, préviennent-ils, la hausse des prix du pain pourrait bien se poursuivre, avec des augmentations de 20 à 30 % de la baguette et des autres produits. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20222 minutes, 33 seconds
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Quel produit a augmenté de 18% en un an dans l'UE ?

La pression inflationniste est toujours forte en Europe et, même si d'importantes disparités existent entre les pays qui la composent, les prix continuent de flamber.L'augmentation de certains d'entre eux frappe davantage le consommateur, car elle concerne des produits de première nécessité. C'est notamment le cas du pain, qui tient toujours une place importante dans l'alimentation quotidienne, surtout dans certains pays.Le prix du pain connaît en effet une forte progression. En septembre 2022, les professionnels constatent une augmentation moyenne de 18 % dans l'Union européenne. C'est beaucoup plus que l'année précédente, où la hausse, entre août 2020 et août 2021, s'était limitée à 3 %.Mais cette augmentation moyenne cache des différences notables. En effet, le prix du pain n'a progressé que de 8,1 % en Norvège et de 8,2 % en France. Par contre, d'autres pays ont subi une hausse considérable.La Hongrie détient un record en la matière, avec une hausse de 66 % du prix du pain. Dans des pays comme la Pologne, la Croatie ou la Lituanie, l'augmentation dépasse les 30 %.Des causes diversesLa cause principale de cette forte augmentation des prix du pain est à rechercher dans la guerre en Ukraine. En effet, la Russie comme l'Ukraine sont de gros exportateurs de blé. Ils vendent aussi de grandes quantités d'engrais, nécessaires aux récoltes.Le fort ralentissement des exportations de blé et d'engrais en provenance de ces pays, et la désorganisation des circuits d'approvisionnement liée à la guerre, ont provoqué une envolée du prix de la tonne de blé.Mais cet enchérissement du pain a encore d'autres causes. La flambée des prix de l'énergie augmente le coût de fonctionnement des boulangeries. Par ailleurs, des épisodes de sécheresse ont frappé, depuis le début de l'année, aussi bien la France que des pays asiatiques exportateurs de céréales. Les récoltes s'en sont bien sûr ressenties.Les boulangers tirent la sonnette d'alarme. Dans un tel contexte, préviennent-ils, la hausse des prix du pain pourrait bien se poursuivre, avec des augmentations de 20 à 30 % de la baguette et des autres produits. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/27/20222 minutes, 3 seconds
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Combien coûte la famille royale aux Britanniques ?

Après le jubilé de platine de la Reine Elizabeth II, en juin dernier, les funérailles de la souveraine viennent de donner lieu à une manifestation grandiose. Dans les prochains mois, le couronnement du nouveau monarque, Charles III, sera encore l'occasion, pour les Britanniques, de montrer leur sens de l'apparat. Mais tous ces événements, sans doute très dispendieux, remettent en lumière la question toujours controversée du coût de la Monarchie. Elle fait cependant l'objet, de nos jours, d'un traitement plus transparent. En effet, un rapport financier est publié chaque année sur le sujet. Il précise notamment le montant de la subvention royale, qui remplace la liste civile. Cette somme, d'un peu plus de 86 millions de livres pour l'exercice 2021/2022, subvient aux dépenses occasionnées par les réceptions, les voyages officiels, les salaires du personnel ainsi que l'entretien des palais royaux. Un coût d'1,50 euro par habitant Cette somme représente un coût moyen de près d'1,50 euro pour chaque Britannique. Et encore comprend-il le coût de la réfection de Buckingham Palace, qui est actuellement en travaux. Si on retranche ces frais, la Monarchie coûterait 89 centimes à chaque contribuable. En fait, un tel calcul ne rend pas vraiment compte de la réalité. De fait, chaque Anglais ne paie pas directement cette somme, sous forme d'impôt. En effet, la Couronne, en non pas la personne du souverain, possède des terres et des bâtiments, dont elle transfère les revenus à l'État. En échange, les pouvoirs publics reversent au monarque une partie de ces ressources. Du fait des travaux du palais de Buckingham, un quart de ces revenus passe dans les caisses royales. Par contre, c'est bien le contribuable britannique qui paie certaines dépenses. C'est surtout le cas des frais liés à la sécurité du souverain et de la famille royale. Leur montant n'est pas dévoilé, pour des raisons de sécurité nationale. Ce secret irrite certains Britanniques. Mais d'autres rappellent que la Monarchie, par les somptueux spectacles qu'elle sait mettre en scène, attire des millions de touristes, remplissant ainsi les caisses de l'État plus qu'elle ne les vide. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/26/20222 minutes, 25 seconds
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Combien coûte la famille royale aux Britanniques ?

Après le jubilé de platine de la Reine Elizabeth II, en juin dernier, les funérailles de la souveraine viennent de donner lieu à une manifestation grandiose. Dans les prochains mois, le couronnement du nouveau monarque, Charles III, sera encore l'occasion, pour les Britanniques, de montrer leur sens de l'apparat.Mais tous ces événements, sans doute très dispendieux, remettent en lumière la question toujours controversée du coût de la Monarchie. Elle fait cependant l'objet, de nos jours, d'un traitement plus transparent.En effet, un rapport financier est publié chaque année sur le sujet. Il précise notamment le montant de la subvention royale, qui remplace la liste civile. Cette somme, d'un peu plus de 86 millions de livres pour l'exercice 2021/2022, subvient aux dépenses occasionnées par les réceptions, les voyages officiels, les salaires du personnel ainsi que l'entretien des palais royaux.Un coût d'1,50 euro par habitantCette somme représente un coût moyen de près d'1,50 euro pour chaque Britannique. Et encore comprend-il le coût de la réfection de Buckingham Palace, qui est actuellement en travaux.Si on retranche ces frais, la Monarchie coûterait 89 centimes à chaque contribuable. En fait, un tel calcul ne rend pas vraiment compte de la réalité. De fait, chaque Anglais ne paie pas directement cette somme, sous forme d'impôt.En effet, la Couronne, en non pas la personne du souverain, possède des terres et des bâtiments, dont elle transfère les revenus à l'État. En échange, les pouvoirs publics reversent au monarque une partie de ces ressources. Du fait des travaux du palais de Buckingham, un quart de ces revenus passe dans les caisses royales.Par contre, c'est bien le contribuable britannique qui paie certaines dépenses. C'est surtout le cas des frais liés à la sécurité du souverain et de la famille royale. Leur montant n'est pas dévoilé, pour des raisons de sécurité nationale.Ce secret irrite certains Britanniques. Mais d'autres rappellent que la Monarchie, par les somptueux spectacles qu'elle sait mettre en scène, attire des millions de touristes, remplissant ainsi les caisses de l'État plus qu'elle ne les vide. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/26/20221 minute, 55 seconds
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Comment effectuer un Paris-New York en 30 minutes ?

Décidément, le groupe SpaceX, la société d'Elon Musk, a de grandes ambitions. On connaît déjà ses projets d'exploration de l'espace, avec des vols prévus pour la Lune ou même la planète Mars. Mais la fusée Starship ne devrait plus seulement se lancer à la conquête de l'espace. Elle pourrait aussi voler d'un point à l'autre de la Terre. C'est du moins ce que vient d'annoncer la présidente de la société. D'ores et déjà, il ne s'agit donc plus d'un scénario un peu délirant, mais d'un projet sérieux, dont les principales étapes sont déjà planifiées. En effet, des vols intercontinentaux sont programmés à l'horizon 2027. Bien entendu, ils permettront d'arriver à destination beaucoup plus vite qu'en empruntant un avion. Rappelons en effet que la fusée vole à quelque 27.000 km/h. À cette vitesse, un vol Paris-New York ne prendrait qu'une trentaine de minutes. Et il n'en faudrait que 50 pour se rendre de Sidney à Zurich. Quant aux passagers désirant aller de Los Angeles à Shanghai, ils ne mettraient qu'un peu moins de 40 minutes pour arriver à bon port. Des fusées adaptées au transport de passagers Il n'est pas question, à ce stade du projet, d'édifier des sortes de "spatioports", comme dans les films de science-fiction, qui verraient s'envoler et atterrir les fusées. Elles devraient partir, du moins au début de l'expérience, depuis des plateformes situées en mer. Mais les dirigeants de SpaceX n'excluent pas, à terme, la construction de sites de décollage et d'atterrissage sur la terre ferme. Ces fusées ne sont pas conçues pour embarquer des passagers trop nombreux. Seulement une centaine d'entre eux devraient trouver place à bord. La présidente de la société a indiqué que tout serait fait pour assurer leur confort. On imagine que ces vols d'un genre nouveau seront réservés à une poignée de privilégiés, capables de débourser des sommes importantes. Sur ce point, cependant, la société d'Elon Musk n'a communiqué aucun détail sur les prix qui seront pratiqués. Nul doute, cependant, que ces vols en accéléré séduiront les hommes d'affaires pressés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/25/20222 minutes, 29 seconds
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Comment effectuer un Paris-New York en 30 minutes ?

Décidément, le groupe SpaceX, la société d'Elon Musk, a de grandes ambitions. On connaît déjà ses projets d'exploration de l'espace, avec des vols prévus pour la Lune ou même la planète Mars.Mais la fusée Starship ne devrait plus seulement se lancer à la conquête de l'espace. Elle pourrait aussi voler d'un point à l'autre de la Terre. C'est du moins ce que vient d'annoncer la présidente de la société. D'ores et déjà, il ne s'agit donc plus d'un scénario un peu délirant, mais d'un projet sérieux, dont les principales étapes sont déjà planifiées.En effet, des vols intercontinentaux sont programmés à l'horizon 2027. Bien entendu, ils permettront d'arriver à destination beaucoup plus vite qu'en empruntant un avion. Rappelons en effet que la fusée vole à quelque 27.000 km/h.À cette vitesse, un vol Paris-New York ne prendrait qu'une trentaine de minutes. Et il n'en faudrait que 50 pour se rendre de Sidney à Zurich. Quant aux passagers désirant aller de Los Angeles à Shanghai, ils ne mettraient qu'un peu moins de 40 minutes pour arriver à bon port.Des fusées adaptées au transport de passagersIl n'est pas question, à ce stade du projet, d'édifier des sortes de "spatioports", comme dans les films de science-fiction, qui verraient s'envoler et atterrir les fusées. Elles devraient partir, du moins au début de l'expérience, depuis des plateformes situées en mer.Mais les dirigeants de SpaceX n'excluent pas, à terme, la construction de sites de décollage et d'atterrissage sur la terre ferme. Ces fusées ne sont pas conçues pour embarquer des passagers trop nombreux.Seulement une centaine d'entre eux devraient trouver place à bord. La présidente de la société a indiqué que tout serait fait pour assurer leur confort. On imagine que ces vols d'un genre nouveau seront réservés à une poignée de privilégiés, capables de débourser des sommes importantes.Sur ce point, cependant, la société d'Elon Musk n'a communiqué aucun détail sur les prix qui seront pratiqués. Nul doute, cependant, que ces vols en accéléré séduiront les hommes d'affaires pressés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/25/20221 minute, 59 seconds
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Quels sont les produits le plus souvent en rupture de stock ?

Les consommateurs le constatent, et les spécialistes le confirment, de nombreux produits manquent à l'appel dans les rayons des supermarchés. On ne peut parler de pénuries à proprement parler, mais plutôt de ruptures de stock. Cette situation concerne l'épuisement momentané d'un produit qui, à plus ou moins brève échéance, devrait être à nouveau disponible. En moyenne, la durée de ces ruptures de stock, qui ont coûté quelque 2,7 milliards d'euros aux enseignes de la grande distribution, est d'environ quatre jours. Plusieurs causes peuvent les expliquer. La guerre en Ukraine est la première, qui a désorganisé les circuits de distribution et limité ou ralenti la fourniture de certaines denrées. Mais la sécheresse de cet été a eu aussi des conséquences sur les récoltes. La hausse du coût de l'énergie gênera aussi les agriculteurs cultivant leurs légumes sous serre. Enfin, une certaine surconsommation, liée à la crainte des pénuries et de l'inflation, explique aussi en partie ces ruptures de stock. Des produits qui manquent plus que d'autres Mais celles-ci ne concernent pas tous les produits. En effet, certains se classent en tête du podium. Si l'on voulait recenser les 10 produits qui manquent le plus dans nos magasins, on pourrait par exemple citer les eaux minérales. Qu'il s'agisse des eaux plates, aromatisées ou gazeuses, elles ont toutes été très demandées durant les périodes de canicule de cet été. Pour prendre un exemple, le taux de disponibilité des eaux aromatisées n'est que de 6,5 %. De son côté, l'huile de tournesol, dont l'Ukraine est le premier exportateur, se trouve difficilement dans les rayons de nos magasins. Il est logique que les produits qui en contiennent, comme la vinaigrette ou les chips, connaissent aussi des ruptures de stock. Ainsi, le taux de disponibilité des chips a baissé de près de 7 %. La sécheresse, responsable de récoltes moins abondantes, explique en partie le manque de disponibilité des potages de légumes. C'est aussi la principale cause de la faible production de graines de moutarde. D'autres produits encore, comme les sandwichs ou les produits pour allumer le feu, sont également en rupture de stock. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/22/20222 minutes, 26 seconds
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Quels sont les produits le plus souvent en rupture de stock ?

Les consommateurs le constatent, et les spécialistes le confirment, de nombreux produits manquent à l'appel dans les rayons des supermarchés. On ne peut parler de pénuries à proprement parler, mais plutôt de ruptures de stock.Cette situation concerne l'épuisement momentané d'un produit qui, à plus ou moins brève échéance, devrait être à nouveau disponible.En moyenne, la durée de ces ruptures de stock, qui ont coûté quelque 2,7 milliards d'euros aux enseignes de la grande distribution, est d'environ quatre jours.Plusieurs causes peuvent les expliquer. La guerre en Ukraine est la première, qui a désorganisé les circuits de distribution et limité ou ralenti la fourniture de certaines denrées.Mais la sécheresse de cet été a eu aussi des conséquences sur les récoltes. La hausse du coût de l'énergie gênera aussi les agriculteurs cultivant leurs légumes sous serre. Enfin, une certaine surconsommation, liée à la crainte des pénuries et de l'inflation, explique aussi en partie ces ruptures de stock.Des produits qui manquent plus que d'autresMais celles-ci ne concernent pas tous les produits. En effet, certains se classent en tête du podium. Si l'on voulait recenser les 10 produits qui manquent le plus dans nos magasins, on pourrait par exemple citer les eaux minérales.Qu'il s'agisse des eaux plates, aromatisées ou gazeuses, elles ont toutes été très demandées durant les périodes de canicule de cet été.Pour prendre un exemple, le taux de disponibilité des eaux aromatisées n'est que de 6,5 %. De son côté, l'huile de tournesol, dont l'Ukraine est le premier exportateur, se trouve difficilement dans les rayons de nos magasins.Il est logique que les produits qui en contiennent, comme la vinaigrette ou les chips, connaissent aussi des ruptures de stock. Ainsi, le taux de disponibilité des chips a baissé de près de 7 %.La sécheresse, responsable de récoltes moins abondantes, explique en partie le manque de disponibilité des potages de légumes. C'est aussi la principale cause de la faible production de graines de moutarde.D'autres produits encore, comme les sandwichs ou les produits pour allumer le feu, sont également en rupture de stock. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/22/20221 minute, 56 seconds
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L'iPhone 14 est-il un produit anachronique ?

Apple vient de présenter son nouveau téléphone portable, l'iPhone 14. Cette cérémonie se renouvelle souvent, car la firme propose un nouveau modèle chaque année. Dans le contexte actuel, où l'enjeu écologique prend une place essentielle, cette présentation était scrutée à la loupe. Pour certains observateurs, les références aux efforts du groupe pour réduire l'empreinte carbone de ses nouveaux produits étaient insuffisantes, pour ne pas dire inexistantes. Apple insiste au contraire sur certains progrès en la matière. En effet, pour le nouvel iPhone 14, l'extraction des matériaux nécessaires, le processus de fabrication du téléphone ainsi que les prévisions concernant son utilisation et son recyclage équivaudraient à une émission dans l'atmosphère de 61 kilos d'équivalent CO2. Un bilan écologique plus satisfaisant que celui du précédent appareil, l'iPhone 13, qui aurait rejeté l'équivalent de 64 kilos de C02. Un téléphone qui n'est pas dans l'air du temps ? Mais une telle amélioration est loin de faire l'unanimité. Certains font remarquer que ces bons chiffres, difficiles à vérifier, sont donnés par la firme elle-même. Par ailleurs, certains éléments seraient oubliés dans le calcul de l'empreinte carbone du nouveau téléphone. Ce serait notamment le cas des "data centers", qui recueillent l'ensemble des données. En effet, la construction et la ventilation de ces centres, qu'il faut aussi chauffer et éclairer, ont également une empreinte carbone. Par conséquent, ce nouvel iPhone serait anachronique par le seul fait que sa conception et sa fabrication ne prennent pas suffisamment en compte une problématique écologique considérée comme un enjeu majeur de société. Mais si ce produit n'est plus dans l'air du temps, c'est aussi, aux yeux de certains, parce qu'il inciterait les consommateurs à changer de téléphone chaque année. Ce qui serait d'ailleurs en contradiction avec les mesures prise pars Apple pour permettre la réparation de ses produits ou inciter à la souscription d'assurances destinées à en prolonger l'utilisation. Quoi qu'il en soit, cette incitation à la consommation, de produits au surplus très coûteux, ne cadrerait guère avec les encouragements actuels à la sobriété énergétique et à l'utilisation prolongée de produits dont l'obsolescence doit être retardée au maximum. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20222 minutes, 42 seconds
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L'iPhone 14 est-il un produit anachronique ?

Apple vient de présenter son nouveau téléphone portable, l'iPhone 14. Cette cérémonie se renouvelle souvent, car la firme propose un nouveau modèle chaque année.Dans le contexte actuel, où l'enjeu écologique prend une place essentielle, cette présentation était scrutée à la loupe. Pour certains observateurs, les références aux efforts du groupe pour réduire l'empreinte carbone de ses nouveaux produits étaient insuffisantes, pour ne pas dire inexistantes.Apple insiste au contraire sur certains progrès en la matière. En effet, pour le nouvel iPhone 14, l'extraction des matériaux nécessaires, le processus de fabrication du téléphone ainsi que les prévisions concernant son utilisation et son recyclage équivaudraient à une émission dans l'atmosphère de 61 kilos d'équivalent CO2.Un bilan écologique plus satisfaisant que celui du précédent appareil, l'iPhone 13, qui aurait rejeté l'équivalent de 64 kilos de C02.Un téléphone qui n'est pas dans l'air du temps ?Mais une telle amélioration est loin de faire l'unanimité. Certains font remarquer que ces bons chiffres, difficiles à vérifier, sont donnés par la firme elle-même. Par ailleurs, certains éléments seraient oubliés dans le calcul de l'empreinte carbone du nouveau téléphone.Ce serait notamment le cas des "data centers", qui recueillent l'ensemble des données. En effet, la construction et la ventilation de ces centres, qu'il faut aussi chauffer et éclairer, ont également une empreinte carbone.Par conséquent, ce nouvel iPhone serait anachronique par le seul fait que sa conception et sa fabrication ne prennent pas suffisamment en compte une problématique écologique considérée comme un enjeu majeur de société.Mais si ce produit n'est plus dans l'air du temps, c'est aussi, aux yeux de certains, parce qu'il inciterait les consommateurs à changer de téléphone chaque année. Ce qui serait d'ailleurs en contradiction avec les mesures prise pars Apple pour permettre la réparation de ses produits ou inciter à la souscription d'assurances destinées à en prolonger l'utilisation.Quoi qu'il en soit, cette incitation à la consommation, de produits au surplus très coûteux, ne cadrerait guère avec les encouragements actuels à la sobriété énergétique et à l'utilisation prolongée de produits dont l'obsolescence doit être retardée au maximum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/21/20222 minutes, 12 seconds
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Qui vit à l'étroit à Paris ?

En France, de nombreuses personnes vivent dans des logements trop petits. Mais une telle situation est encore plus nette pour Paris et sa banlieue. En effet, une récente enquête indique que, de 2008 à 2018, le taux de suroccupation des logements en Île-de-France aurait progressé de 0,6 %. En 2018, date à laquelle se termine l'enquête, 2,7 millions de Franciliens auraient donc vécu dans des logements exigus. Ce qui représente près d'un quart de la population de la région. Les gens vivraient à l'étroit surtout dans certains arrondissements de Paris et dans de nombreuses communes de la petite couronne. On y trouve notamment des villes dont le parc immobilier, en partie dégradé, permet à des locataires peu fortunés de se loger plus facilement. Les personnes concernées Les familles monoparentales représentent environ un tiers des personnes obligées de se contenter de ces habitations exiguës. Par contre, seuls 19 % des couples avec enfants habitent ces logements trop petits. Quant aux couples sans enfants, ils sont encore moins nombreux à devoir s'en contenter. En revanche, les jeunes de moins de 25 ans, et les personnes vivant en colocation, qui ont souvent le même âge, disposent fréquemment d'un espace vital restreint. De même 8 personnes sur 10 vivant dans des logements exigus sont des locataires. Si toutes ces personnes restent dans ces locaux inadaptés, c'est que, pour la plupart d'entre elles, elles n'ont pas les moyens d'aller ailleurs. En effet, l'offre d'achat ou de location émanant du parc immobilier privé n'est ni suffisante ni adaptée à leur budget. Ce qui explique aussi le maintien d'une majorité de ces personnes dans des logements sociaux, eux aussi trop petits. Dans ces conditions, nombre de jeunes sont forcés de rester chez leurs parents bien plus longtemps qu'ils ne l'auraient souhaité. De même, faute de trouver un logement, des couples séparés doivent continuer à cohabiter. Cette situation a été mise en relief par la crise sanitaire liée au Covid. Elle a montré que bien des logements, à Paris et dans sa banlieue, étaient trop petits pour offrir un cadre adapté au travail à distance. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20222 minutes, 29 seconds
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Qui vit à l'étroit à Paris ?

En France, de nombreuses personnes vivent dans des logements trop petits. Mais une telle situation est encore plus nette pour Paris et sa banlieue.En effet, une récente enquête indique que, de 2008 à 2018, le taux de suroccupation des logements en Île-de-France aurait progressé de 0,6 %. En 2018, date à laquelle se termine l'enquête, 2,7 millions de Franciliens auraient donc vécu dans des logements exigus.Ce qui représente près d'un quart de la population de la région. Les gens vivraient à l'étroit surtout dans certains arrondissements de Paris et dans de nombreuses communes de la petite couronne.On y trouve notamment des villes dont le parc immobilier, en partie dégradé, permet à des locataires peu fortunés de se loger plus facilement.Les personnes concernéesLes familles monoparentales représentent environ un tiers des personnes obligées de se contenter de ces habitations exiguës. Par contre, seuls 19 % des couples avec enfants habitent ces logements trop petits.Quant aux couples sans enfants, ils sont encore moins nombreux à devoir s'en contenter. En revanche, les jeunes de moins de 25 ans, et les personnes vivant en colocation, qui ont souvent le même âge, disposent fréquemment d'un espace vital restreint. De même 8 personnes sur 10 vivant dans des logements exigus sont des locataires.Si toutes ces personnes restent dans ces locaux inadaptés, c'est que, pour la plupart d'entre elles, elles n'ont pas les moyens d'aller ailleurs. En effet, l'offre d'achat ou de location émanant du parc immobilier privé n'est ni suffisante ni adaptée à leur budget. Ce qui explique aussi le maintien d'une majorité de ces personnes dans des logements sociaux, eux aussi trop petits.Dans ces conditions, nombre de jeunes sont forcés de rester chez leurs parents bien plus longtemps qu'ils ne l'auraient souhaité. De même, faute de trouver un logement, des couples séparés doivent continuer à cohabiter.Cette situation a été mise en relief par la crise sanitaire liée au Covid. Elle a montré que bien des logements, à Paris et dans sa banlieue, étaient trop petits pour offrir un cadre adapté au travail à distance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/20/20221 minute, 59 seconds
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Au Royaume Uni les billets vont-ils changer ?

Le décès de la Reine Elizabeth II a plongé le Royaume-Uni dans une période de deuil qui devrait prendre fin à l'issue des funérailles de la souveraine, qui seront célébrées demain. La mort de la Reine, qui marque la fin d'une époque, devrait avoir des conséquences dans la vie même des Britanniques. En effet, depuis 1960, l'effigie de la souveraine figure notamment sur les pièces et les billets de banque. Les organismes en charge de l'émission de ces signes monétaires ont assuré qu'ils continueront à avoir un cours légal. Les Anglais pourront donc continuer à les utiliser. Un long processus de remplacement Le processus de remplacement, qui devrait substituer les actuels pièces et billets par d'autres à l'effigie du nouveau Roi, Charles III, devrait être très lent. D'après les spécialistes, il faudrait des mois, et même peut-être des années, pour le mener à bien. À titre d'exemple, il a fallu près d'un an et demi pour rappeler les anciens billets de 50 livres et mettre en circulation le nouveau billet. Il est d'ailleurs possible que la mise en place des nouvelles pièces de monnaie prenne encore plus de temps. En attendant que tous les signes monétaires à l'effigie d'Elizabeth II soient retirés de la circulation, tous les billets et pièces pourront être utilisés, aussi bien ceux à l'effigie de la défunte Reine que ceux qui affichent le visage du nouveau Roi. Mais le visage de la Reine n'apparaît pas seulement sur la monnaie britannique, il s'affiche sur une trentaine de devises supplémentaires. Aussi chaque pays concerné prendra-t-il des mesures spécifiques pour remplacer les actuels pièces et billets. Ainsi, l'Australe a prévu que les nouvelles pièces à l'effigie de Charles III seront mises en circulation dès l'année prochaine. On sait que, sur les nouvelles pièces, c'est le profil gauche du nouveau monarque qui apparaîtra. Il est en effet d'usage de changer ce profil royal au début de chaque règne. Mais Charles III et ses ministres devront approuver le choix du visage qui s'affichera finalement sur les pièces et les billets. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/19/20222 minutes, 13 seconds
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Au Royaume Uni les billets vont-ils changer ?

Le décès de la Reine Elizabeth II a plongé le Royaume-Uni dans une période de deuil qui devrait prendre fin à l'issue des funérailles de la souveraine, qui seront célébrées demain.La mort de la Reine, qui marque la fin d'une époque, devrait avoir des conséquences dans la vie même des Britanniques. En effet, depuis 1960, l'effigie de la souveraine figure notamment sur les pièces et les billets de banque.Les organismes en charge de l'émission de ces signes monétaires ont assuré qu'ils continueront à avoir un cours légal. Les Anglais pourront donc continuer à les utiliser.Un long processus de remplacementLe processus de remplacement, qui devrait substituer les actuels pièces et billets par d'autres à l'effigie du nouveau Roi, Charles III, devrait être très lent. D'après les spécialistes, il faudrait des mois, et même peut-être des années, pour le mener à bien.À titre d'exemple, il a fallu près d'un an et demi pour rappeler les anciens billets de 50 livres et mettre en circulation le nouveau billet. Il est d'ailleurs possible que la mise en place des nouvelles pièces de monnaie prenne encore plus de temps.En attendant que tous les signes monétaires à l'effigie d'Elizabeth II soient retirés de la circulation, tous les billets et pièces pourront être utilisés, aussi bien ceux à l'effigie de la défunte Reine que ceux qui affichent le visage du nouveau Roi.Mais le visage de la Reine n'apparaît pas seulement sur la monnaie britannique, il s'affiche sur une trentaine de devises supplémentaires. Aussi chaque pays concerné prendra-t-il des mesures spécifiques pour remplacer les actuels pièces et billets.Ainsi, l'Australe a prévu que les nouvelles pièces à l'effigie de Charles III seront mises en circulation dès l'année prochaine.On sait que, sur les nouvelles pièces, c'est le profil gauche du nouveau monarque qui apparaîtra. Il est en effet d'usage de changer ce profil royal au début de chaque règne.Mais Charles III et ses ministres devront approuver le choix du visage qui s'affichera finalement sur les pièces et les billets. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/19/20221 minute, 43 seconds
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Avez-vous été plus ou moins augmenté que la moyenne en 2022 ?

Pour comparer sur Lelynx: https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_aout22&utm_content=lp_auto ----------------- En France, comme dans la plupart des autres pays, le contexte économique est marqué par le retour d'une forte inflation. Elle est due aussi bien à une nette progression de la demande des ménages, après les périodes de confinement liées à la pandémie de covid, qu'aux conséquences de la guerre en Ukraine. Face à une telle hausse des prix, il était difficile de ne pas augmenter les salaires. La plupart des entreprises s'y sont résolues. En effet, en 2022, seuls 7% des salariés du secteur privé n'ont pas vu leurs salaires progresser. L'effort est d'autant plus significatif que l'année dernière, en 2021, 45 % des salariés du privé avaient vu leurs salaires stagner. Si vous faites partie de ceux qui ont bénéficié d'une hausse salariale, vous vous demandez sans doute si elle se situe dans la moyenne. Des augmentations variables Si votre salaire a été augmenté d'au moins 2,5 %, on peut répondre par l'affirmative. En effet, ce chiffre correspond à ce que les économistes appellent l'augmentation médiane des salaires. Et vous êtes plus ou moins favorisé, de ce point de vue, selon le métier que vous exercez. Si, par exemple, vous faites partie des ouvriers, des agents de maîtrise ou des techniciens, vous avez eu droit, cette année, à une augmentation salariale plus importante que la moyenne. En effet cette augmentation médiane est de 3,7 %. De leur côté, les cadres doivent se contenter d'une progression un peu plus modeste, de l'ordre de 3 %. Elle est tout de même supérieure à l'augmentation moyenne. Et cet effort salarial devrait être poursuivi en 2023, les ouvriers, techniciens ou agents de maîtrise devant profiter, selon les prévisions, d'une nouvelle revalorisation de 3,5 %, les cadres bénéficiant d'une augmentation de 3 %. Par ailleurs, cette augmentation salariale profite toujours plus à un homme qu'à une femme. Pour la simple raison que l'écart qui, en matière salariale, sépare encore les sexes, n'a pas reculé. En effet, cet écart salarial moyen reste, pour 2022, ce qu'il était l'année dernière, à savoir 3,7 %. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/18/20222 minutes, 16 seconds
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Avez-vous été plus ou moins augmenté que la moyenne en 2022 ?

Pour comparer sur Lelynx:https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_aout22&utm_content=lp_auto-----------------En France, comme dans la plupart des autres pays, le contexte économique est marqué par le retour d'une forte inflation. Elle est due aussi bien à une nette progression de la demande des ménages, après les périodes de confinement liées à la pandémie de covid, qu'aux conséquences de la guerre en Ukraine.Face à une telle hausse des prix, il était difficile de ne pas augmenter les salaires. La plupart des entreprises s'y sont résolues. En effet, en 2022, seuls 7% des salariés du secteur privé n'ont pas vu leurs salaires progresser. L'effort est d'autant plus significatif que l'année dernière, en 2021, 45 % des salariés du privé avaient vu leurs salaires stagner.Si vous faites partie de ceux qui ont bénéficié d'une hausse salariale, vous vous demandez sans doute si elle se situe dans la moyenne.Des augmentations variablesSi votre salaire a été augmenté d'au moins 2,5 %, on peut répondre par l'affirmative. En effet, ce chiffre correspond à ce que les économistes appellent l'augmentation médiane des salaires.Et vous êtes plus ou moins favorisé, de ce point de vue, selon le métier que vous exercez. Si, par exemple, vous faites partie des ouvriers, des agents de maîtrise ou des techniciens, vous avez eu droit, cette année, à une augmentation salariale plus importante que la moyenne.En effet cette augmentation médiane est de 3,7 %. De leur côté, les cadres doivent se contenter d'une progression un peu plus modeste, de l'ordre de 3 %. Elle est tout de même supérieure à l'augmentation moyenne.Et cet effort salarial devrait être poursuivi en 2023, les ouvriers, techniciens ou agents de maîtrise devant profiter, selon les prévisions, d'une nouvelle revalorisation de 3,5 %, les cadres bénéficiant d'une augmentation de 3 %.Par ailleurs, cette augmentation salariale profite toujours plus à un homme qu'à une femme. Pour la simple raison que l'écart qui, en matière salariale, sépare encore les sexes, n'a pas reculé.En effet, cet écart salarial moyen reste, pour 2022, ce qu'il était l'année dernière, à savoir 3,7 %. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/18/20222 minutes, 16 seconds
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Si les affaires criminelles vous intéressent...

Pour écouter le podcast Affaires criminelles: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/affaires-criminelles/id1640810213 Spotify: https://open.spotify.com/show/4W6nRWNkr7B95TTt25ywNO?si=23e4eb85bc6440a7 Deezer: https://deezer.com/show/4522937 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDcwMDA3NTQ3MTU%3D Castbox: https://castbox.fm/channel/Affaires-criminelles-id5049360 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/16/20225 minutes, 24 seconds
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Si les affaires criminelles vous intéressent...

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9/16/20225 minutes, 24 seconds
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Pourquoi la Cour des Comptes veut-elle supprimer les vieux PEL ?

Le Plan d'épargne logement, ou PEL, ne semble pas un produit financier très intéressant. Du mons aujourd'hui. En effet, son taux de rémunération n'est que de 1 %, soit la moitié de ce que rapporte le livret A. Mais tout dépend de la date à laquelle il a été souscrit. En effet, les plans ouverts avant 2011 rapportent beaucoup plus. Il faut rappeler que le taux de rémunération est fixé une fois pour toutes, au moment de la signature du contrat. Or, le rendement de ces vieux PEL était de l'ordre de 4,5 %. Ce qui représenté, en 2021, plus de 107 milliards d'intérêts, déboursés par les banques. Et la situation est d'autant plus avantageuse qu'un tel placement n'a pas de limite dans le temps. Aussi les titulaires de ces PEL anciens peuvent-ils accumuler les intérêts aussi longtemps qu'ils en ont envie. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, puisque depuis 2011, on ne peut alimenter un PEL que pendant 10 ans. Les banques ne sont pas les seules à perdre de l'argent dans cette affaire. L'État ne s'y rtropuve pas non plus; en effet, les plans souscrits avant 2018 ne sont pas soumis à l'impôt durant 13 ans. Des plans dans le viseur de la Cour des Comptes La Cour des Comptes vient donc de tirer la sonnette d'alarme. Les PEL ouverts avant 2011 ne serviraient plus, comme c'était leur mission première, à faciliter l'accession à la propriété. Leurs titulaires les considéreraient plutôt comme des produits d'épargne à long terme. En plus, ils coûteraient trop cher aux banques et à l'État, dont le manque à gagner a été estimé par la Cour à plus de 400 millions d'euros pour 2022. Elle recommande donc de mettre un terme aux avantages offerts par ces anciens PEL. Il s'agirait, en quelque sorte, de les ramener au droit commun. Mais les associations de consommateurs s'alarment déjà, au nom du respect dû à un engagement sur lequel on ne peut revenir de façon unilatérale. Une telle décision, que n'envisagent d'ailleurs pas les pouvoirs publics, nuirait à l'image de ces plans et provoquerait sans doute de nombreuses contestations. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/15/20222 minutes, 24 seconds
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Pourquoi la Cour des Comptes veut-elle supprimer les vieux PEL ?

Le Plan d'épargne logement, ou PEL, ne semble pas un produit financier très intéressant. Du mons aujourd'hui. En effet, son taux de rémunération n'est que de 1 %, soit la moitié de ce que rapporte le livret A.Mais tout dépend de la date à laquelle il a été souscrit. En effet, les plans ouverts avant 2011 rapportent beaucoup plus. Il faut rappeler que le taux de rémunération est fixé une fois pour toutes, au moment de la signature du contrat.Or, le rendement de ces vieux PEL était de l'ordre de 4,5 %. Ce qui représenté, en 2021, plus de 107 milliards d'intérêts, déboursés par les banques. Et la situation est d'autant plus avantageuse qu'un tel placement n'a pas de limite dans le temps.Aussi les titulaires de ces PEL anciens peuvent-ils accumuler les intérêts aussi longtemps qu'ils en ont envie. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, puisque depuis 2011, on ne peut alimenter un PEL que pendant 10 ans.Les banques ne sont pas les seules à perdre de l'argent dans cette affaire. L'État ne s'y rtropuve pas non plus; en effet, les plans souscrits avant 2018 ne sont pas soumis à l'impôt durant 13 ans.Des plans dans le viseur de la Cour des ComptesLa Cour des Comptes vient donc de tirer la sonnette d'alarme. Les PEL ouverts avant 2011 ne serviraient plus, comme c'était leur mission première, à faciliter l'accession à la propriété. Leurs titulaires les considéreraient plutôt comme des produits d'épargne à long terme.En plus, ils coûteraient trop cher aux banques et à l'État, dont le manque à gagner a été estimé par la Cour à plus de 400 millions d'euros pour 2022.Elle recommande donc de mettre un terme aux avantages offerts par ces anciens PEL. Il s'agirait, en quelque sorte, de les ramener au droit commun.Mais les associations de consommateurs s'alarment déjà, au nom du respect dû à un engagement sur lequel on ne peut revenir de façon unilatérale. Une telle décision, que n'envisagent d'ailleurs pas les pouvoirs publics, nuirait à l'image de ces plans et provoquerait sans doute de nombreuses contestations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/15/20221 minute, 54 seconds
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Pourquoi la marque Sud de France pourrait-elle disparaitre sur le vin ?

Depuis 2006, un certain nombre de produits du Languedoc-Roussillon, dont certains vins, bénéficiaient du logo "Sud de France". Il permettait de mieux informer les consommateurs, et notamment les clients étrangers, sur la provenance de ces crus. Or la préfecture demande l'enlèvement de ce logo sur les bouteilles de vin. En effet, cette appellation ne correspondrait pas à la réglementation européenne en vigueur. Les services préfectoraux rappellent que seuls les vins profitant d'une Appellation d'origine contrôlée (AOP) ou ayant reçu le label "Indication géographique protégée" (IGP), peuvent prétendre à la mention, sur la bouteille, d'une zone géographique plus vaste. Mais même les vins répondant à ce cahier des charges ne peuvent désormais profiter du logo "Sud de France", qui fait bien référence à une unité géographique plus grande. Seulement voilà, pour la préfecture, "Sud de France" ne correspond pas à une zone géographique, du moins telle que la voient les textes européens. La colère des viticulteurs les viticulteurs de la région ont très mal pris l'initiative du préfet. Ils estiment, en effet, que la suppression de ce logo compromettrait l'essor de nombreux marchés. Il aurait permis aux clients étrangers de mieux identifier des vins que, dès lors, ils auraient achetés plus volontiers. Pour les professionnels du secteur viticole, il en irait donc du rayonnement de leurs produits. Ils craignent qu'une telle décision ne déconcerte des acheteurs habitués de longue date à ce logo. Le caractère brutal de la mesure suscite aussi la colère des viticulteurs, qui ne voient pas comment expliquer à leurs clients ce changement subit. Ils alertent le préfet sur la menace qui pèserait sur la filière du vin si la décision était maintenue. Des élus locaux et des sénateurs ont également repris à leur compte les protestations des professionnels. Face à cette levée de boucliers, la préfecture a proposé de mettre en place une période de transition, qui permettrait aux viticulteurs de s'organiser. Ils devraient également bénéficier d'un accompagnement, de la part des pouvoirs publics, pour leur permettre, dans un tel contexte, de trouver des solutions appropriées. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20222 minutes, 25 seconds
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Pourquoi la marque Sud de France pourrait-elle disparaitre sur le vin ?

Depuis 2006, un certain nombre de produits du Languedoc-Roussillon, dont certains vins, bénéficiaient du logo "Sud de France". Il permettait de mieux informer les consommateurs, et notamment les clients étrangers, sur la provenance de ces crus.Or la préfecture demande l'enlèvement de ce logo sur les bouteilles de vin. En effet, cette appellation ne correspondrait pas à la réglementation européenne en vigueur.Les services préfectoraux rappellent que seuls les vins profitant d'une Appellation d'origine contrôlée (AOP) ou ayant reçu le label "Indication géographique protégée" (IGP), peuvent prétendre à la mention, sur la bouteille, d'une zone géographique plus vaste.Mais même les vins répondant à ce cahier des charges ne peuvent désormais profiter du logo "Sud de France", qui fait bien référence à une unité géographique plus grande. Seulement voilà, pour la préfecture, "Sud de France" ne correspond pas à une zone géographique, du moins telle que la voient les textes européens.La colère des viticulteursles viticulteurs de la région ont très mal pris l'initiative du préfet. Ils estiment, en effet, que la suppression de ce logo compromettrait l'essor de nombreux marchés. Il aurait permis aux clients étrangers de mieux identifier des vins que, dès lors, ils auraient achetés plus volontiers.Pour les professionnels du secteur viticole, il en irait donc du rayonnement de leurs produits. Ils craignent qu'une telle décision ne déconcerte des acheteurs habitués de longue date à ce logo.Le caractère brutal de la mesure suscite aussi la colère des viticulteurs, qui ne voient pas comment expliquer à leurs clients ce changement subit. Ils alertent le préfet sur la menace qui pèserait sur la filière du vin si la décision était maintenue.Des élus locaux et des sénateurs ont également repris à leur compte les protestations des professionnels. Face à cette levée de boucliers, la préfecture a proposé de mettre en place une période de transition, qui permettrait aux viticulteurs de s'organiser.Ils devraient également bénéficier d'un accompagnement, de la part des pouvoirs publics, pour leur permettre, dans un tel contexte, de trouver des solutions appropriées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/14/20221 minute, 55 seconds
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Quelle économie réalise-t-on en roulant à 80km/h ?

Pour comparer sur Lelynx: https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_aout22&utm_content=lp_auto ----------------- Depuis juillet 2018, la limitation de vitesse sur les routes secondaires est passée à 80 km/h. Une loi de 2019 permet cependant aux autorités du départements de déroger à cette règle et de revenir à la limitation précédente, qui était de 90 km/h. Le premier objectif de cette mesure était de diminuer le nombre d'accidents, beaucoup d'entre eux étant causés par une vitesse excessive. Mais cette limitation à 80 km/h présente un autre avantage. En effet, elle permettrait de faire des économies. Il en irait d'ailleurs de même d'une limitation à 110 km/h sur les autoroutes, si cette mesure était adoptée. À l'heure où les prix du carburant et de l'énergie s'envolent, dans un contexte généralisé d'inflation, toutes les économies sont bonnes à prendre. Près de 150 euros d'économie Il reste à savoir de quel ordre serait cette économie. Le calcul a été fait par un cabinet indépendant. Il a pris en compte la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires, mais aussi celle qui pourrait ramener la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes. Ces calculs donnent une économie annuelle de près de 150 euros par ménage. C'est sur l'autoroute qu'elle serait la plus notable. La conduite y est particulière, avec une vitesse plus stable et moins d'arrêts. D'après cette étude, l'économie réalisée sur des autoroutes où la vitesse serait ramenée à 110 km/h atteindrait 125 euros par an, soit un gain de pouvoir d'achat de 0,3 %. Les voitures consommeraient, dans ce cas, 25 % de carburant en moins. Elle serait d'autant plus significative que près d'un tiers des trajets s'effectuent sur autoroute. Compte tenu de l'ampleur de la réduction de vitesse, l'avantage est moins net pour les 30 % d'automobilistes empruntant les routes secondaires. En effet, l'économie de carburant ne serait que de 5 %. Les conducteurs y gagneraient 24 euros par an, ce qui représente un modeste gain de pouvoir d'achat de 0,1 %. Ainsi, la limitation de vitesse deviendrait à la fois un instrument de sécurité routière et un moyen pour augmenter le pouvoir d'achat. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20222 minutes, 13 seconds
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Quelle économie réalise-t-on en roulant à 80km/h ?

Pour comparer sur Lelynx:https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_aout22&utm_content=lp_auto-----------------Depuis juillet 2018, la limitation de vitesse sur les routes secondaires est passée à 80 km/h. Une loi de 2019 permet cependant aux autorités du départements de déroger à cette règle et de revenir à la limitation précédente, qui était de 90 km/h.Le premier objectif de cette mesure était de diminuer le nombre d'accidents, beaucoup d'entre eux étant causés par une vitesse excessive. Mais cette limitation à 80 km/h présente un autre avantage.En effet, elle permettrait de faire des économies. Il en irait d'ailleurs de même d'une limitation à 110 km/h sur les autoroutes, si cette mesure était adoptée.À l'heure où les prix du carburant et de l'énergie s'envolent, dans un contexte généralisé d'inflation, toutes les économies sont bonnes à prendre.Près de 150 euros d'économieIl reste à savoir de quel ordre serait cette économie. Le calcul a été fait par un cabinet indépendant. Il a pris en compte la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires, mais aussi celle qui pourrait ramener la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes.Ces calculs donnent une économie annuelle de près de 150 euros par ménage. C'est sur l'autoroute qu'elle serait la plus notable. La conduite y est particulière, avec une vitesse plus stable et moins d'arrêts.D'après cette étude, l'économie réalisée sur des autoroutes où la vitesse serait ramenée à 110 km/h atteindrait 125 euros par an, soit un gain de pouvoir d'achat de 0,3 %. Les voitures consommeraient, dans ce cas, 25 % de carburant en moins.Elle serait d'autant plus significative que près d'un tiers des trajets s'effectuent sur autoroute. Compte tenu de l'ampleur de la réduction de vitesse, l'avantage est moins net pour les 30 % d'automobilistes empruntant les routes secondaires.En effet, l'économie de carburant ne serait que de 5 %. Les conducteurs y gagneraient 24 euros par an, ce qui représente un modeste gain de pouvoir d'achat de 0,1 %.Ainsi, la limitation de vitesse deviendrait à la fois un instrument de sécurité routière et un moyen pour augmenter le pouvoir d'achat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/13/20222 minutes, 13 seconds
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Comment la SNCF peut-elle réduire sa consommation d'énergie ?

Du fait notamment de la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie s'envolent. Au point que certains se demandent s'il y aura suffisamment d'électricité cet hiver. Dans un tel contexte, le gouvernement invite les entreprises à baisser de 10 % leur consommation d'électricité. La SNCF est d'autant plus concernée qu'elle est le premier consommateur industriel d'électricité. Chaque année, sa facture se monte en effet à environ un milliard d'euros. Si la SNCF est bien décidée à faire des efforts, il n'est pas question, pour le moment, de supprimer des trains ou de ralentir leur vitesse. Par contre, d'autres mesures sont envisagées. Au premier rang d'entre elles, figure la généralisation de l'éco-conduite, déjà mise en place, au niveau régional, par la Nouvelle-Aquitaine. Il s'agit, pour des conducteurs formés à cette nouvelle manière de piloter un train, d'adopter, à tout moment du parcours, la vitesse la mieux à même d'économiser de l'électricité. Par ailleurs, l'électricité pourrait être coupée dans les pentes. Cette éco-conduite, sur les trains à grande vitesse comme sur les TER, pourrait représenter une économie de 8 à 10 % sur la facture énergétique. D'autres mesures pour faire des économies Ces économies passent encore par d'autres mesures. Ainsi, les nouveaux modèles permettent d'arrêter le moteur des trains arrêtés en gare, puis de les redémarrer sans dommage pour les machines. Or stopper le moteur d'un train à l'arrêt n'est pas un geste symbolique. En effet, quand il stationne en gare, un train consomme environ le tiers de l'énergie qui lui serait nécessaire s'il circulait. Par ailleurs, les TGV de nouvelle génération seront moins dépensiers en électricité. Leur forme, plus aérodynamique, et des moteurs perfectionnés, leur permettront de consommer moins d'électricité. Mais ils ne seront pas en service avant 2024. De même, la SNCF souhaite, à terme, produire sa propre électricité. Elle lui serait fournie par des panneaux solaires. Mais, là encore, ils ne seraient pas opérationnels avant plusieurs années. La SNCF songe aussi à réduire sa consommation de carburant, en prévoyant la construction de trains hybrides moins énergivores, mêlant le diesel et des batteries électriques. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/12/20222 minutes, 33 seconds
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Comment la SNCF peut-elle réduire sa consommation d'énergie ?

Du fait notamment de la guerre en Ukraine, les prix de l'énergie s'envolent. Au point que certains se demandent s'il y aura suffisamment d'électricité cet hiver. Dans un tel contexte, le gouvernement invite les entreprises à baisser de 10 % leur consommation d'électricité.La SNCF est d'autant plus concernée qu'elle est le premier consommateur industriel d'électricité. Chaque année, sa facture se monte en effet à environ un milliard d'euros.Si la SNCF est bien décidée à faire des efforts, il n'est pas question, pour le moment, de supprimer des trains ou de ralentir leur vitesse. Par contre, d'autres mesures sont envisagées.Au premier rang d'entre elles, figure la généralisation de l'éco-conduite, déjà mise en place, au niveau régional, par la Nouvelle-Aquitaine. Il s'agit, pour des conducteurs formés à cette nouvelle manière de piloter un train, d'adopter, à tout moment du parcours, la vitesse la mieux à même d'économiser de l'électricité.Par ailleurs, l'électricité pourrait être coupée dans les pentes. Cette éco-conduite, sur les trains à grande vitesse comme sur les TER, pourrait représenter une économie de 8 à 10 % sur la facture énergétique.D'autres mesures pour faire des économiesCes économies passent encore par d'autres mesures. Ainsi, les nouveaux modèles permettent d'arrêter le moteur des trains arrêtés en gare, puis de les redémarrer sans dommage pour les machines.Or stopper le moteur d'un train à l'arrêt n'est pas un geste symbolique. En effet, quand il stationne en gare, un train consomme environ le tiers de l'énergie qui lui serait nécessaire s'il circulait.Par ailleurs, les TGV de nouvelle génération seront moins dépensiers en électricité. Leur forme, plus aérodynamique, et des moteurs perfectionnés, leur permettront de consommer moins d'électricité. Mais ils ne seront pas en service avant 2024.De même, la SNCF souhaite, à terme, produire sa propre électricité. Elle lui serait fournie par des panneaux solaires. Mais, là encore, ils ne seraient pas opérationnels avant plusieurs années.La SNCF songe aussi à réduire sa consommation de carburant, en prévoyant la construction de trains hybrides moins énergivores, mêlant le diesel et des batteries électriques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/12/20222 minutes, 3 seconds
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Pourquoi allons-nous moins bien voir dans les supermarchés Leclerc ?

Compte tenu du risque très fort pour cet hiver de pénuries de gaz et d'électricité, mais aussi pour répondre au plan de sobriété énergétique du gouvernement, les supermarchés de la marque Leclerc se sont fixés pour objectif de baisser leurs éclairages. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/11/20222 minutes, 29 seconds
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Pourquoi allons-nous moins bien voir dans les supermarchés Leclerc ?

Compte tenu du risque très fort pour cet hiver de pénuries de gaz et d'électricité, mais aussi pour répondre au plan de sobriété énergétique du gouvernement, les supermarchés de la marque Leclerc se sont fixés pour objectif de baisser leurs éclairages. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/11/20221 minute, 59 seconds
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Pourquoi doit-on la ruée vers l'or à un butoir de porte ?

Certaines personnes ont de l'or dans les mains... sans le savoir ! En Caroline du Nord, par exemple, la ruée vers l'or est précisément survenue de manière incidente. La première pépite découverte avait même d'abord servi... de butoir de porte ! Trésor caché C'est en 1799 que cette drôle d'histoire s'est déroulée, sur la côte Est des États-Unis d'Amérique. En ces lieux, un jeune garçon de douze ans découvre une pépite d'or de 7,7 kilos ! Seulement, l'adolescent n'a rien d'un bijoutier (et encore moins d'un orfèvre) : il ne saisit donc absolument pas de quelle merveille il est en possession. Pensant avoir trouvé un simple caillou jaunâtre, le jeune américain rapporte ainsi le (très précieux) morceau de métal à ses parents... qui, à leur tour, s'en saisissent avec nonchalance ! C'est donc par ce concours de circonstance qu'une énorme pépite d'or a d'abord servi comme... vulgaire butoir, pour bloquer une porte de l'habitation familiale ! Une affaire de connaisseurs Pendant des années, la famille de Conrad Reed (le petit garçon à l'origine de la découverte) continue donc de côtoyer innocemment cet énorme trésor. Seulement – l'on ne sait trop comment – l'amusante situation finit par faire parler... et la nouvelle ne tombe pas vraiment dans l'oreille d'un sourd ! En 1802, un bijoutier se renseigne effectivement auprès de l'ingénue famille. Il propose alors aux parents de l'adolescent de racheter leur "butoir" de porte, pour la modique somme de 3,5 dollars. Évidemment : le deal avait tout d'une arnaque, puisque la pépite d'or valait en ce temps-là - au moins – 5 000 dollars, en espèces sonnantes et trébuchantes ! Sitôt le marché conclu, une fiévreuse rumeur se répandit alors dans tout le pays : il y avait bien de l'or en Caroline du Nord ! Pendant trente ans, des aventuriers se ruèrent alors pour extraire en masse ce qui servira à alimenter la monnaie américaine. Rapidement, cependant, le filon s'appauvrit et ne devient qu'un modeste filet de métal... Mais ce n'est que partie remise. En 1848, un autre gisement est découvert à l'autre bout du pays ! Cette ruée vers l'or transformera tout l'ouest américain et, bien plus particulièrement, l’État de Californie (surnommé "Golden State", pour l'occasion) ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/8/20222 minutes, 41 seconds
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Pourquoi doit-on la ruée vers l'or à un butoir de porte ?

Certaines personnes ont de l'or dans les mains... sans le savoir ! En Caroline du Nord, par exemple, la ruée vers l'or est précisément survenue de manière incidente. La première pépite découverte avait même d'abord servi... de butoir de porte !Trésor cachéC'est en 1799 que cette drôle d'histoire s'est déroulée, sur la côte Est des États-Unis d'Amérique. En ces lieux, un jeune garçon de douze ans découvre une pépite d'or de 7,7 kilos ! Seulement, l'adolescent n'a rien d'un bijoutier (et encore moins d'un orfèvre) : il ne saisit donc absolument pas de quelle merveille il est en possession.Pensant avoir trouvé un simple caillou jaunâtre, le jeune américain rapporte ainsi le (très précieux) morceau de métal à ses parents... qui, à leur tour, s'en saisissent avec nonchalance !C'est donc par ce concours de circonstance qu'une énorme pépite d'or a d'abord servi comme... vulgaire butoir, pour bloquer une porte de l'habitation familiale !Une affaire de connaisseursPendant des années, la famille de Conrad Reed (le petit garçon à l'origine de la découverte) continue donc de côtoyer innocemment cet énorme trésor.Seulement – l'on ne sait trop comment – l'amusante situation finit par faire parler... et la nouvelle ne tombe pas vraiment dans l'oreille d'un sourd !En 1802, un bijoutier se renseigne effectivement auprès de l'ingénue famille. Il propose alors aux parents de l'adolescent de racheter leur "butoir" de porte, pour la modique somme de 3,5 dollars. Évidemment : le deal avait tout d'une arnaque, puisque la pépite d'or valait en ce temps-là - au moins – 5 000 dollars, en espèces sonnantes et trébuchantes !Sitôt le marché conclu, une fiévreuse rumeur se répandit alors dans tout le pays : il y avait bien de l'or en Caroline du Nord !Pendant trente ans, des aventuriers se ruèrent alors pour extraire en masse ce qui servira à alimenter la monnaie américaine.Rapidement, cependant, le filon s'appauvrit et ne devient qu'un modeste filet de métal...Mais ce n'est que partie remise.En 1848, un autre gisement est découvert à l'autre bout du pays !Cette ruée vers l'or transformera tout l'ouest américain et, bien plus particulièrement, l’État de Californie (surnommé "Golden State", pour l'occasion) ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/8/20222 minutes, 11 seconds
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Pourquoi les stations de ski sont-elles inquiètes ?

Les prix de l'énergie ne cessent de progresser, atteignant des niveaux record. Pour 2023, la France devrait compter sur un tarif de 1.000 euros le mégawatt/heure (MWH). Et on annonce 850 euros par MWH pour l'Allemagne. L'augmentation paraît encore plus surprenante si on compare ces tarifs exorbitants de l'électricité au prix pratiqué l'année dernière : il n'en coûtait alors que 85 euros par MWH, aussi bien en France qu'en Allemagne. Cette évolution est bien sûr liée à la guerre en Ukraine, qui entraîne la raréfaction des livraisons de gaz russe. Mais une telle augmentation est due aussi à l'arrêt, pour des raisons de corrosion, de près de la moitié des réacteurs nucléaires français. De leur côté, les prix du carburant, après avoir baissé depuis la mi juin, repartent à la hausse en cette fin du mois d'août. Une saison de ski compromise ? Un tel contexte économique inquiète beaucoup les responsables des stations de ski et les maires des communes de montagne. En effet, ils craignent de ne pas pouvoir faire face à cette flambée des prix de l'énergie. Ainsi, un maire d'un village des Hautes-Alpes vient de révéler que la facture d'électricité, pour sa commune, avait été multipliée par 13 ! Il lui faudrait donc débourser 3 millions d'euros supplémentaires pour l'acquitter. Les élus craignent beaucoup que le fonctionnement des stations de ski ne soit compromis par cette situation. En effet, elles ont besoin de beaucoup d'énergie, pour faire marcher les remontées mécaniques ou alimenter les dameuses, chargées de préparer les pistes. Aussi édiles et responsables des stations cherchent-ils des solutions pour les maintenir ouvertes. Certains envisagent d'augmenter le prix des forfaits, ce qui ne sera sans doute guère apprécié de la clientèle. D'autres envisagent de faire des économies, en ralentissant les remontées mécaniques par exemple. Mais les maires comptent avant tout sur l'aide de l'État. Les pouvoirs publics pourraient prendre en charge environ le tiers des coûts supplémentaires. Mais les élus réclament une aide plus importante, de l'ordre de 50 % de ces charges nouvelles. Sans quoi, ils pourraient être dans l'incapacité de payer la facture. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/7/20222 minutes, 31 seconds
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Pourquoi les stations de ski sont-elles inquiètes ?

Les prix de l'énergie ne cessent de progresser, atteignant des niveaux record. Pour 2023, la France devrait compter sur un tarif de 1.000 euros le mégawatt/heure (MWH). Et on annonce 850 euros par MWH pour l'Allemagne.L'augmentation paraît encore plus surprenante si on compare ces tarifs exorbitants de l'électricité au prix pratiqué l'année dernière : il n'en coûtait alors que 85 euros par MWH, aussi bien en France qu'en Allemagne.Cette évolution est bien sûr liée à la guerre en Ukraine, qui entraîne la raréfaction des livraisons de gaz russe. Mais une telle augmentation est due aussi à l'arrêt, pour des raisons de corrosion, de près de la moitié des réacteurs nucléaires français.De leur côté, les prix du carburant, après avoir baissé depuis la mi juin, repartent à la hausse en cette fin du mois d'août.Une saison de ski compromise ?Un tel contexte économique inquiète beaucoup les responsables des stations de ski et les maires des communes de montagne. En effet, ils craignent de ne pas pouvoir faire face à cette flambée des prix de l'énergie.Ainsi, un maire d'un village des Hautes-Alpes vient de révéler que la facture d'électricité, pour sa commune, avait été multipliée par 13 ! Il lui faudrait donc débourser 3 millions d'euros supplémentaires pour l'acquitter.Les élus craignent beaucoup que le fonctionnement des stations de ski ne soit compromis par cette situation. En effet, elles ont besoin de beaucoup d'énergie, pour faire marcher les remontées mécaniques ou alimenter les dameuses, chargées de préparer les pistes.Aussi édiles et responsables des stations cherchent-ils des solutions pour les maintenir ouvertes. Certains envisagent d'augmenter le prix des forfaits, ce qui ne sera sans doute guère apprécié de la clientèle.D'autres envisagent de faire des économies, en ralentissant les remontées mécaniques par exemple. Mais les maires comptent avant tout sur l'aide de l'État. Les pouvoirs publics pourraient prendre en charge environ le tiers des coûts supplémentaires.Mais les élus réclament une aide plus importante, de l'ordre de 50 % de ces charges nouvelles. Sans quoi, ils pourraient être dans l'incapacité de payer la facture. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/7/20222 minutes, 1 second
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Pourquoi le cours du bitcoin ne cesse de baisser ?

Depuis le début de cette année, la valeur du bitcoin ne cesse de baisser. Il est vrai que la reine des cryptomonnaies était montée très haut. En 2017, le bitcoin avait déjà atteint les 19.000 dollars. Et la cryptomonnaie a continué d'aller de record en record, pour se hisser à 69.000 dollars en novembre 2021. Mais depuis, rien ne va plus. Le bitcoin a perdu près de 40 % de sa valeur, entre novembre 2021 et janvier 2022. Et depuis, malgré quelques sursauts, la chute a continué. Le 29 août 2022, le bitcoin a franchi un nouveau cap symbolique. En effet, un jeton se négocie alors à moins de 20.000 dollars, soit la valeur le plus faible depuis le 13 juillet. En l'espace de quelques jours, du 19 au 24 août, le bitcoin avait déjà perdu près de 7 % de sa valeur. Leader des cryptomonnaies, le bitcoin entraîne les autres dans sa descente. C'est notamment le cas de l'ethereum. Les raisons d'une glissade Plusieurs raisons expliquent la baisse du bitcoin. La principale doit être recherchée dans la politique de rigueur menée par la banque centrale américaine. Elle a annoncé, en effet, des hausses du taux d'intérêt, destinées à lutter contre l'inflation. C'est en effet l'une des missions des banques centrales qui, en limitant ainsi les liquidités, freinent l'inflation. Mais une telle politique risque de ralentir la croissance. Dans un tel contexte économique, les investisseurs se replient sur les valeurs les plus sûrs et délaissent des valeurs aussi volatiles que les cryptomonnaies. Le bitcoin pâtit donc de cette évolution. Il existe cependant d'autres explications, plus ponctuelles. En effet, certains pays, comme la Chine ou la Russie, ont limité, ou même interdit, les transactions en cryptomonnaies. Les autorités russes, pour ne citer que cet exemple, considèrent qu'elles menacent la stabilité de leur système financier. Ainsi, la liquidation de ces contrats en bitcoins, et notamment en Asie, a porté un rude coup à la cryptomonnaie. D'après les spécialistes, le resserrement de certains marchés financiers aurait également influencé les cours des cryptomonnaies, et notamment ceux du bitcoin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20222 minutes, 29 seconds
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Pourquoi le cours du bitcoin ne cesse de baisser ?

Depuis le début de cette année, la valeur du bitcoin ne cesse de baisser. Il est vrai que la reine des cryptomonnaies était montée très haut. En 2017, le bitcoin avait déjà atteint les 19.000 dollars.Et la cryptomonnaie a continué d'aller de record en record, pour se hisser à 69.000 dollars en novembre 2021. Mais depuis, rien ne va plus. Le bitcoin a perdu près de 40 % de sa valeur, entre novembre 2021 et janvier 2022.Et depuis, malgré quelques sursauts, la chute a continué. Le 29 août 2022, le bitcoin a franchi un nouveau cap symbolique. En effet, un jeton se négocie alors à moins de 20.000 dollars, soit la valeur le plus faible depuis le 13 juillet. En l'espace de quelques jours, du 19 au 24 août, le bitcoin avait déjà perdu près de 7 % de sa valeur.Leader des cryptomonnaies, le bitcoin entraîne les autres dans sa descente. C'est notamment le cas de l'ethereum.Les raisons d'une glissadePlusieurs raisons expliquent la baisse du bitcoin. La principale doit être recherchée dans la politique de rigueur menée par la banque centrale américaine. Elle a annoncé, en effet, des hausses du taux d'intérêt, destinées à lutter contre l'inflation.C'est en effet l'une des missions des banques centrales qui, en limitant ainsi les liquidités, freinent l'inflation. Mais une telle politique risque de ralentir la croissance.Dans un tel contexte économique, les investisseurs se replient sur les valeurs les plus sûrs et délaissent des valeurs aussi volatiles que les cryptomonnaies. Le bitcoin pâtit donc de cette évolution.Il existe cependant d'autres explications, plus ponctuelles. En effet, certains pays, comme la Chine ou la Russie, ont limité, ou même interdit, les transactions en cryptomonnaies.Les autorités russes, pour ne citer que cet exemple, considèrent qu'elles menacent la stabilité de leur système financier. Ainsi, la liquidation de ces contrats en bitcoins, et notamment en Asie, a porté un rude coup à la cryptomonnaie.D'après les spécialistes, le resserrement de certains marchés financiers aurait également influencé les cours des cryptomonnaies, et notamment ceux du bitcoin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/6/20221 minute, 59 seconds
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Comment le fisc repère-t-il les piscines non déclarées ?

Qu'elles soient enterrées ou hors-sol, les piscines de plus de 10 m2 sont soumises à l'impôt. En effet, elles accroissent la valeur locative de la maison. Leurs possesseurs peuvent donc voir leur taxe foncière augmenter. Seulement toutes les piscines ne sont pas déclarées, tant s'en faut. C'est pourquoi les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif original pour repérer les piscines dont les propriétaires ne se sont pas acquittés de leur devoir fiscal. Le procédé mis en œuvre fait appel aux techniques les plus innovantes. Il est fondé sur l'utilisation d'images aériennes, qui permettent de repérer les piscines dont les propriétaires ne sont pas en règle avec le fisc. Pour l'instant, il s'agit d'un dispositif expérimental. En effet, il n'est en vigueur que dans neuf départements. S'il continue à donner satisfaction, il devrait être étendu progressivement à l'ensemble du territoire, à compter de septembre 2022. Un procédé rentable pour le fisc Ce nouveau procédé de détection semble donner des résultats appréciables, si l'on en croit les responsables des finances publiques. En effet, plus de 20.000 piscines non déclarées aux services fiscaux auraient été recensées de cette manière. Et, pour l'instant, la recette fiscale supplémentaire serait, pour la seule année 2022, de près de 10 millions d'euros. Sur cette somme, un peu plus de 5,5 millions d'euros auraient été prélevés sur des propriétaires de piscines n'ayant pas satisfait à leurs obligations fiscales les années précédentes. Le reste relèverait de la taxe foncière. Le dispositif devant être perfectionné et généralisé, les services concernés attendent un rendement encore plus important. Ainsi, environ 40 millions d'euros pourraient être récoltés en 2023. Mais les pouvoirs publics ne veulent pas s'en tenir là. Le procédé ne devrait pas se limiter au repérage des piscines non déclarées. D'autres bâtiments dans le même cas, come des vérandas ou certains abris de jardin, pourraient être aussi concernés. Les syndicats ne voient pas forcément cette initiative d'un bon œil. Pour eux, en effet, le recours à de telles techniques serait surtout une façon de faire des économies et d'éviter de nouvelles embauches. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/5/20222 minutes, 31 seconds
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Comment le fisc repère-t-il les piscines non déclarées ?

Qu'elles soient enterrées ou hors-sol, les piscines de plus de 10 m2 sont soumises à l'impôt. En effet, elles accroissent la valeur locative de la maison. Leurs possesseurs peuvent donc voir leur taxe foncière augmenter.Seulement toutes les piscines ne sont pas déclarées, tant s'en faut. C'est pourquoi les pouvoirs publics ont mis en place un dispositif original pour repérer les piscines dont les propriétaires ne se sont pas acquittés de leur devoir fiscal.Le procédé mis en œuvre fait appel aux techniques les plus innovantes. Il est fondé sur l'utilisation d'images aériennes, qui permettent de repérer les piscines dont les propriétaires ne sont pas en règle avec le fisc.Pour l'instant, il s'agit d'un dispositif expérimental. En effet, il n'est en vigueur que dans neuf départements. S'il continue à donner satisfaction, il devrait être étendu progressivement à l'ensemble du territoire, à compter de septembre 2022.Un procédé rentable pour le fiscCe nouveau procédé de détection semble donner des résultats appréciables, si l'on en croit les responsables des finances publiques.En effet, plus de 20.000 piscines non déclarées aux services fiscaux auraient été recensées de cette manière. Et, pour l'instant, la recette fiscale supplémentaire serait, pour la seule année 2022, de près de 10 millions d'euros.Sur cette somme, un peu plus de 5,5 millions d'euros auraient été prélevés sur des propriétaires de piscines n'ayant pas satisfait à leurs obligations fiscales les années précédentes. Le reste relèverait de la taxe foncière.Le dispositif devant être perfectionné et généralisé, les services concernés attendent un rendement encore plus important. Ainsi, environ 40 millions d'euros pourraient être récoltés en 2023.Mais les pouvoirs publics ne veulent pas s'en tenir là. Le procédé ne devrait pas se limiter au repérage des piscines non déclarées. D'autres bâtiments dans le même cas, come des vérandas ou certains abris de jardin, pourraient être aussi concernés.Les syndicats ne voient pas forcément cette initiative d'un bon œil. Pour eux, en effet, le recours à de telles techniques serait surtout une façon de faire des économies et d'éviter de nouvelles embauches. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/5/20222 minutes, 1 second
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Quelles sont les marques accusées de "shrinkflation" ?

Pour découvrir le podcast "Dodo, sons de la nature et bruit blanc": Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/dodo/id1609342835 Spotify: https://open.spotify.com/show/5Y9yr2NlSPEX7mPbNiEWIf Deezer: https://deezer.page.link/v9kNaNjzDEjE1jfq9 Google Podcast: https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzL2RvZG8tZGVzLW1vdHMtcG91ci1zZW5kb3JtaXI?ep=14 ------------------------------------------- C'est l'association Foodwatch qui, dans un communiqué publié il y a quelques jours, accuse six marques d'avoir modifié la taille de leurs produits-phares, à la baisse, tout en augmentant leur prix. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/4/20224 minutes, 20 seconds
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Quelles sont les marques accusées de "shrinkflation" ?

Pour découvrir le podcast "Dodo, sons de la nature et bruit blanc":Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/dodo/id1609342835Spotify:https://open.spotify.com/show/5Y9yr2NlSPEX7mPbNiEWIfDeezer:https://deezer.page.link/v9kNaNjzDEjE1jfq9Google Podcast:https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzL2RvZG8tZGVzLW1vdHMtcG91ci1zZW5kb3JtaXI?ep=14-------------------------------------------C'est l'association Foodwatch qui, dans un communiqué publié il y a quelques jours, accuse six marques d'avoir modifié la taille de leurs produits-phares, à la baisse, tout en augmentant leur prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/4/20223 minutes, 50 seconds
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Pourquoi les fournitures scolaires sont-elles si chères ?

L'explication réside dans la flambée des coûts de l'énergie et des matières premières. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/1/20222 minutes, 10 seconds
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Pourquoi les fournitures scolaires sont-elles si chères ?

L'explication réside dans la flambée des coûts de l'énergie et des matières premières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
9/1/20221 minute, 40 seconds
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Est-il possible de posséder une plage ?

En France, posséder une plage est impossible. Mais il existe des limites à ce principe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/31/20224 minutes, 2 seconds
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En France, posséder une plage est impossible. Mais il existe des limites à ce principe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/31/20223 minutes, 32 seconds
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Comment de plus en plus de français luttent contre l'inflation ?

Louer son logement pour arrondir ses fins de mois est une pratique en forte augmentation: +30% au second trimestre 2022 par rapport à la même période en 2019. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20222 minutes, 32 seconds
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Comment de plus en plus de français luttent contre l'inflation ?

Louer son logement pour arrondir ses fins de mois est une pratique en forte augmentation: +30% au second trimestre 2022 par rapport à la même période en 2019. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/30/20222 minutes, 2 seconds
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Qu'est-ce que le “train bragging” ?

Vous connaissiez surement le flight shaming, la honte de prendre l'avion pour des raisons écologiques, voici venu le "train-bragging", de l'anglais brag qui veut dire se vanter.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/29/20222 minutes, 59 seconds
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Qu'est-ce que le “train bragging” ?

Vous connaissiez surement le flight shaming, la honte de prendre l'avion pour des raisons écologiques, voici venu le "train-bragging", de l'anglais brag qui veut dire se vanter.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/29/20222 minutes, 29 seconds
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Qu'est-ce que le crowdfunding immobilier ?

Le "crowfunding", ou financement participatif, rencontre un succès qui ne se dément pas. Et il s'étend sans cesse à de nouveaux secteurs, comme l'immobilier. Rassembler plus facilement les fonds nécessaires Les opérateurs immobiliers peuvent utiliser le "crowfunding" pour financer leurs projets. Si un promoteur décide d'y recourir, il fait appel à une plateforme spécialisée, qui le met en relation avec des particuliers souhaitant apporter leur participation financière. En recourant à ce moyen, le promoteur immobilier rassemble plus facilement les sommes dont il a besoin pour ses projets. Il doit en effet apporter entre 5 et 10 % de fonds propres pour monter une opération immobilière. De même, un marchand de biens, qui achète et revend des logements, dans l'ancien comme dans le neuf, peut être intéressé par cette solution de financement. Un placement intéressant... Si le "crowfunding" immobilier a le vent en poupe, c'est qu'il est très rentable pour ceux qui acceptent d'y participer. En effet, même si son rendement moyen a très légèrement fléchi, il était encore de 9,21 % en 2021, contre 9,30 % l'année précédente. Par ailleurs, la durée de placement, autour de 21 mois, est restée sensiblement la même. Autre élément qui devrait rassurer les investisseurs : on n'observe pas de hausse significative des retards de remboursement des "crowfunders". Du moins pour ceux inférieurs à 6 mois. ...Mais pouvant comporter certains risques Il faut cependant rappeler que les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid ont rendu le marché immobilier plus incertain. Ainsi, durant les deux dernières années, et plus encore en 2020, la construction a subi un coup d'arrêt, en raison notamment de l'indisponibilité d'une partie de la main-d'œuvre et d'une délivrance plus modérée des permis de construire. À cet égard, 2022 sera une année décisive, car nombre de chantiers, commencés deux ans plus tôt, devraient prendre fin à cette date. On verra alors quelle est l'ampleur des éventuels retard de remboursement. Les projets portant sur des bâtiments déjà construits, qui supposent une durée de travaux plus courte, présentent d'ailleurs moins de risques pour les "crowfunders" que les opérations des promoteurs immobiliers. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/28/20222 minutes, 38 seconds
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Qu'est-ce que le crowdfunding immobilier ?

Le "crowfunding", ou financement participatif, rencontre un succès qui ne se dément pas. Et il s'étend sans cesse à de nouveaux secteurs, comme l'immobilier.Rassembler plus facilement les fonds nécessairesLes opérateurs immobiliers peuvent utiliser le "crowfunding" pour financer leurs projets. Si un promoteur décide d'y recourir, il fait appel à une plateforme spécialisée, qui le met en relation avec des particuliers souhaitant apporter leur participation financière.En recourant à ce moyen, le promoteur immobilier rassemble plus facilement les sommes dont il a besoin pour ses projets. Il doit en effet apporter entre 5 et 10 % de fonds propres pour monter une opération immobilière.De même, un marchand de biens, qui achète et revend des logements, dans l'ancien comme dans le neuf, peut être intéressé par cette solution de financement.Un placement intéressant...Si le "crowfunding" immobilier a le vent en poupe, c'est qu'il est très rentable pour ceux qui acceptent d'y participer. En effet, même si son rendement moyen a très légèrement fléchi, il était encore de 9,21 % en 2021, contre 9,30 % l'année précédente.Par ailleurs, la durée de placement, autour de 21 mois, est restée sensiblement la même. Autre élément qui devrait rassurer les investisseurs : on n'observe pas de hausse significative des retards de remboursement des "crowfunders". Du moins pour ceux inférieurs à 6 mois....Mais pouvant comporter certains risquesIl faut cependant rappeler que les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid ont rendu le marché immobilier plus incertain. Ainsi, durant les deux dernières années, et plus encore en 2020, la construction a subi un coup d'arrêt, en raison notamment de l'indisponibilité d'une partie de la main-d'œuvre et d'une délivrance plus modérée des permis de construire.À cet égard, 2022 sera une année décisive, car nombre de chantiers, commencés deux ans plus tôt, devraient prendre fin à cette date. On verra alors quelle est l'ampleur des éventuels retard de remboursement.Les projets portant sur des bâtiments déjà construits, qui supposent une durée de travaux plus courte, présentent d'ailleurs moins de risques pour les "crowfunders" que les opérations des promoteurs immobiliers. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
8/28/20222 minutes, 8 seconds
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Pause estivale - Rendez-vous le lundi 29 août !

Je souhaite de passer un bel été ! Rendez-vous le lundi 29 août pour la reprise. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/16/202242 seconds
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Pourquoi les maisons Phénix mettent-elles la clef sous la porte ?

Les Maisons Phénix, détenues par le groupe Geoxia, étaient un peu le symbole, dans les années 1970, de l'accession à la propriété de couches sociales modestes. Mais, confrontée à de nombreuses difficultés, l'entreprise vient d'être placée en liquidation judiciaire. Les difficultés d'un leader de la maison individuelle Un slogan, populaire dans les années 1970, résume bien l'ambition du groupe détenant les Maisons Phénix, créées en 1946 : "Pour que chacun ait sa maison". Si ces maisons étaient souvent moins chères que d'autres, c'est que leur structure était fabriquée en usine et transportée sur place. Dès lors, il ne restait plus qu'à compléter la construction. Mais ce modèle "démocratique" n'a pas résisté aux nombreuses difficultés auxquelles le groupe a été confronté. Il avait en effet essuyé des pertes importantes à la fin des années 2.000, que ni l'État ni les banques n'avaient voulu éponger. Par ailleurs, des prix de l'immobilier plus élevés et des aides au logement plus limitées avaient encore fragilisé l'entreprise. Les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid et l'augmentation du prix des matériaux consécutive à la guerre en Ukraine, lui ont porté le coup fatal. Des mesures d'urgence La nouvelle du placement du groupe Geoxia en liquidation judiciaire, prononcée en ce début du mois de juillet 2022, a plongé les 1.150 salariés de l'entreprise dans le désarroi. Et ce d'autant qu'à ce stade un repreneur n'a pu être trouvé. Plusieurs dispositifs, aussitôt déclenchés, vont heureusement venir à leur aide. Ainsi, le plan de grands licenciements, qui n'intervient que pour les entreprises de plus de 200 salariés, devrait accompagner les employés de Geoxia dans la recherche d'un nouvel emploi. Quant au régime de garantie des salaires, il devrait permettre le versement aux salariés des sommes qui leur sont dues. Mais, au moment où le jugement a été rendu, des centaines de maisons étaient en pleines construction. Certaines usines du groupe vont pouvoir mener quelques chantiers à leur terme. Pour d'autres chantiers déjà ouverts, les assurances devraient prendre le relais. Toutes ces mesures n'estompent qu'en partie l'impression de gâchis ressentie à l'annonce de la faillite de cette entreprise emblématique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/14/20222 minutes, 31 seconds
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Pourquoi les maisons Phénix mettent-elles la clef sous la porte ?

Les Maisons Phénix, détenues par le groupe Geoxia, étaient un peu le symbole, dans les années 1970, de l'accession à la propriété de couches sociales modestes. Mais, confrontée à de nombreuses difficultés, l'entreprise vient d'être placée en liquidation judiciaire.Les difficultés d'un leader de la maison individuelleUn slogan, populaire dans les années 1970, résume bien l'ambition du groupe détenant les Maisons Phénix, créées en 1946 : "Pour que chacun ait sa maison". Si ces maisons étaient souvent moins chères que d'autres, c'est que leur structure était fabriquée en usine et transportée sur place.Dès lors, il ne restait plus qu'à compléter la construction. Mais ce modèle "démocratique" n'a pas résisté aux nombreuses difficultés auxquelles le groupe a été confronté.Il avait en effet essuyé des pertes importantes à la fin des années 2.000, que ni l'État ni les banques n'avaient voulu éponger. Par ailleurs, des prix de l'immobilier plus élevés et des aides au logement plus limitées avaient encore fragilisé l'entreprise.Les conséquences de la crise sanitaire liée au Covid et l'augmentation du prix des matériaux consécutive à la guerre en Ukraine, lui ont porté le coup fatal.Des mesures d'urgenceLa nouvelle du placement du groupe Geoxia en liquidation judiciaire, prononcée en ce début du mois de juillet 2022, a plongé les 1.150 salariés de l'entreprise dans le désarroi.Et ce d'autant qu'à ce stade un repreneur n'a pu être trouvé. Plusieurs dispositifs, aussitôt déclenchés, vont heureusement venir à leur aide. Ainsi, le plan de grands licenciements, qui n'intervient que pour les entreprises de plus de 200 salariés, devrait accompagner les employés de Geoxia dans la recherche d'un nouvel emploi.Quant au régime de garantie des salaires, il devrait permettre le versement aux salariés des sommes qui leur sont dues. Mais, au moment où le jugement a été rendu, des centaines de maisons étaient en pleines construction.Certaines usines du groupe vont pouvoir mener quelques chantiers à leur terme. Pour d'autres chantiers déjà ouverts, les assurances devraient prendre le relais. Toutes ces mesures n'estompent qu'en partie l'impression de gâchis ressentie à l'annonce de la faillite de cette entreprise emblématique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/14/20222 minutes, 1 second
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Que devient le portefeuille numérique de Meta ?

Meta, le nouveau nom de Facebook, a dû mettre fin à une nouvelle expérience qui semblait pourtant prometteuse. Après avoir renoncé à sa cryptomonnaie, nommée Diem, le groupe a dû renoncer à son nouveau portefeuille numérique. Une expérience de portefeuille numérique Ce nouveau mode de paiement avait été baptisé Novi. Il s'agissait d'un portefeuille numérique permettant de recevoir et d'envoyer de l'argent, essentiellement entre deux pays, les États-Unis et le Guatemala. Pour ces échanges d'argent, Novi utilisait un "stablecoin", autrement dit une cryptomonnaie adossée à une devise, comme le dollar ou l'euro. Il s'agit donc d'une monnaie numérique dont le cours est en principe stable. Meta avait choisi, pour son portefeuille numérique, le stablecoin USDP, d'abord appelé le "Pax", création de la société Paxos. C'est une cryptomonnaie adossée au dollar. Quand une somme était ajoutée au portefeuille Novi d'un client, la devise dans laquelle elle était exprimée était convertie en USDP. Au contraire, si de l'argent était retiré du compte Novi, il était converti dans cette devise locale. Il s'agissait donc d'un fonctionnement très simple. Une fin programmée L'expérience de ce portefeuille numérique a été plutôt brève, puisque Meta avait annoncé sa création en octobre 2021. Il a été demandé à ses utilisateurs, par un simple SMS, de ne plus y déposer d'argent à l'avenir. Une telle opération sera d'ailleurs impossible à partir du 21 juillet. Quant à la fermeture définitive de Novi, elle devrait avoir lieu début septembre. Sans doute un peu pris de court, les utilisateurs pourront se tourner vers une page d'aide, créée pour l'occasion. Bien entendu, les clients sont invités à retirer dès que possible l'argent déposé sur le portefeuille numérique. Bon prince, Meta promet cependant à ceux qui ne pourraient le faire de leur rendre leurs fonds. Cet agent devrait être transféré sur le compte bancaire ou la carte de paiement des clients concernés. Cet échec est un coup dur pour le groupe qui, en février dernier, avait déjà dû renoncer à sa cryptomonnaie, Diem, qui devait concurrencer les nombreuses monnaies virtuelles de ce marché en pleine expansion. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/13/20222 minutes, 21 seconds
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Que devient le portefeuille numérique de Meta ?

Meta, le nouveau nom de Facebook, a dû mettre fin à une nouvelle expérience qui semblait pourtant prometteuse. Après avoir renoncé à sa cryptomonnaie, nommée Diem, le groupe a dû renoncer à son nouveau portefeuille numérique.Une expérience de portefeuille numériqueCe nouveau mode de paiement avait été baptisé Novi. Il s'agissait d'un portefeuille numérique permettant de recevoir et d'envoyer de l'argent, essentiellement entre deux pays, les États-Unis et le Guatemala.Pour ces échanges d'argent, Novi utilisait un "stablecoin", autrement dit une cryptomonnaie adossée à une devise, comme le dollar ou l'euro. Il s'agit donc d'une monnaie numérique dont le cours est en principe stable.Meta avait choisi, pour son portefeuille numérique, le stablecoin USDP, d'abord appelé le "Pax", création de la société Paxos. C'est une cryptomonnaie adossée au dollar.Quand une somme était ajoutée au portefeuille Novi d'un client, la devise dans laquelle elle était exprimée était convertie en USDP. Au contraire, si de l'argent était retiré du compte Novi, il était converti dans cette devise locale. Il s'agissait donc d'un fonctionnement très simple.Une fin programméeL'expérience de ce portefeuille numérique a été plutôt brève, puisque Meta avait annoncé sa création en octobre 2021. Il a été demandé à ses utilisateurs, par un simple SMS, de ne plus y déposer d'argent à l'avenir.Une telle opération sera d'ailleurs impossible à partir du 21 juillet. Quant à la fermeture définitive de Novi, elle devrait avoir lieu début septembre.Sans doute un peu pris de court, les utilisateurs pourront se tourner vers une page d'aide, créée pour l'occasion. Bien entendu, les clients sont invités à retirer dès que possible l'argent déposé sur le portefeuille numérique.Bon prince, Meta promet cependant à ceux qui ne pourraient le faire de leur rendre leurs fonds. Cet agent devrait être transféré sur le compte bancaire ou la carte de paiement des clients concernés.Cet échec est un coup dur pour le groupe qui, en février dernier, avait déjà dû renoncer à sa cryptomonnaie, Diem, qui devait concurrencer les nombreuses monnaies virtuelles de ce marché en pleine expansion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/13/20221 minute, 51 seconds
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Pourquoi Sanofi lance une nouvelle marque de médicaments ?

Sanofi, spécialisée dans les produits de santé, se lance dans un nouveau marché. Le groupe annonce en effet la création d'une nouvelle marque, destinée à la vente à prix coûtant de médicaments proposés aux pays les plus pauvres. Une opération à but non lucratif Sanofi a d'abord créé une nouvelle entité, "Sanofi global health". Elle aura pour tâche de vendre certains médicaments par le biais de la nouvelle marque "Impact". La plupart de ces médicaments seront vendus à prix coûtant, ce qui signifie que leur vente ne procurera aucun bénéfice au groupe. Il s'agit donc bien d'une entreprise à but non lucratif. Pour la rendre possible, le conditionnement et la présentation des médicaments ont été simplifiés, la notice étant notamment remplacée par un QR code quand c'est possible. 30 médicaments devraient être concernés par cette opération. Ils comprennent aussi bien des antibiotiques que de l'insuline ou des médicaments anticancéreux. Ils sont destinés aux pays les plus défavorisés de la planète. L'entreprise a retenu, comme bénéficiaires de cette opération, 40 pays, qui regroupent environ 640 millions d'habitants. Parmi eux, plus de 260 millions vivent avec moins d'1,90 dollar par jour. Des effets variés Derrière ce but généreux, le sens des affaires demeure. En effet, Sanofi produit en Afrique 70 % des médicaments qu'ell y vend. Par conséquent, cette opération à but non lucratif pourrait être un autre moyen de pénétrer le marché africain. On pourrait aussi penser que la vente de certains médicaments représente une sérieuse concurrence pour l'industrie pharmaceutique locale. Dans de telles conditions, en effet, elle aura peut-être plus de mal à se développer. Mais de telles initiatives ont aussi des effets plus positifs. En effet, la diffusion de médicaments vendus à prix coûtant peut porter un coup fatal à la contrefaçon, encore plus active dans les pays pauvres. Sanofi n'est pas la seule à s'être lancée dans une telle entreprise. Le groupe Pfizer s'est aussi engagé à vendre à prix coûtant, aux 45 pays les plus pauvres de la planète, de nombreux vaccins et médicaments. Environ 1,2 milliard de personnes sont concernées par cette opération. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/12/20222 minutes, 33 seconds
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Pourquoi Sanofi lance une nouvelle marque de médicaments ?

Sanofi, spécialisée dans les produits de santé, se lance dans un nouveau marché. Le groupe annonce en effet la création d'une nouvelle marque, destinée à la vente à prix coûtant de médicaments proposés aux pays les plus pauvres.Une opération à but non lucratifSanofi a d'abord créé une nouvelle entité, "Sanofi global health". Elle aura pour tâche de vendre certains médicaments par le biais de la nouvelle marque "Impact". La plupart de ces médicaments seront vendus à prix coûtant, ce qui signifie que leur vente ne procurera aucun bénéfice au groupe.Il s'agit donc bien d'une entreprise à but non lucratif. Pour la rendre possible, le conditionnement et la présentation des médicaments ont été simplifiés, la notice étant notamment remplacée par un QR code quand c'est possible.30 médicaments devraient être concernés par cette opération. Ils comprennent aussi bien des antibiotiques que de l'insuline ou des médicaments anticancéreux.Ils sont destinés aux pays les plus défavorisés de la planète. L'entreprise a retenu, comme bénéficiaires de cette opération, 40 pays, qui regroupent environ 640 millions d'habitants. Parmi eux, plus de 260 millions vivent avec moins d'1,90 dollar par jour.Des effets variésDerrière ce but généreux, le sens des affaires demeure. En effet, Sanofi produit en Afrique 70 % des médicaments qu'ell y vend. Par conséquent, cette opération à but non lucratif pourrait être un autre moyen de pénétrer le marché africain.On pourrait aussi penser que la vente de certains médicaments représente une sérieuse concurrence pour l'industrie pharmaceutique locale. Dans de telles conditions, en effet, elle aura peut-être plus de mal à se développer.Mais de telles initiatives ont aussi des effets plus positifs. En effet, la diffusion de médicaments vendus à prix coûtant peut porter un coup fatal à la contrefaçon, encore plus active dans les pays pauvres.Sanofi n'est pas la seule à s'être lancée dans une telle entreprise. Le groupe Pfizer s'est aussi engagé à vendre à prix coûtant, aux 45 pays les plus pauvres de la planète, de nombreux vaccins et médicaments. Environ 1,2 milliard de personnes sont concernées par cette opération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/12/20222 minutes, 3 seconds
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Quelle est la meilleure plateforme de livraison à vélo pour les livreurs ?

En 2021, près de la moitié des Français se sont fait livrer leurs repas à domicile. Les plateformes spécialisées dans cette activité ont donc le vent en poupe. Sur la base d'un certain nombre de critères, des chercheurs britanniques ont voulu les évaluer. Des livreurs salariés En France, plus de 400.000 personnes travaillent pour les plateformes numériques proposant à leurs clients la livraison de repas à domicile. Elles n'ont pas toujours une bonne réputation, en raison notamment de la gestion de leurs employés. Dans une vaste étude, qui s'étend sur 25 pays, des chercheurs britanniques ont voulu faire le point sur ces plateformes. En tête de leur classement, ils ont placé la plateforme Just Eat. Si ce groupe se hisse en tête du podium, c'est avant tout parce qu'elle salarie une partie de ses livreurs. Là où les autres plateformes emploient des indépendants, Just Eat propose des CDI à certains de ses employés. Par conséquent, ils ne connaissent pas la précarité qui touche de nombreux auto-entrepreneurs et bénéficient d'une véritable protection sociale. Seul bémol : ce statut de salarié ne s'applique pour l'instant qu'aux livreurs travaillant dans certaines grandes villes. D'autres plateformes moins bien classées D'autres plateformes, comme Uber Eats, Deliveroo ou Stuart, ont obtenu des notes nettement plus basses. Ce sont pourtant des acteurs majeurs de ce marché de la livraison de repas à domicile. Mais les auteurs de l'étude n'ont pas trouvé d'indices suffisants permettant de conclure à une rémunération juste des livreurs de ces plateformes, ni à une couverture efficace en cas de maladie ou d'accident. Pour autant, l'appréciation portée sur ces plateformes n'est pas entièrement négative. Ainsi, le management des employés, qu'on aide à créer leurs entreprises, est jugé positif. Les chercheurs mettent aussi en avant la lutte de ces plateformes contre la discrimination. D'autres critères encore, comme la manière dont les livreurs sont représentés, ont été pris en compte. N'ayant pu mener avec leurs responsables des entretiens satisfaisants, les auteurs de l'étude ont été conduits à écarter certaines plateformes de livraison de leur travail. Par contre, celui-ci devrait s'étendre aux plateformes spécialisées dans la livraison des courses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/11/20222 minutes, 9 seconds
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Quelle est la meilleure plateforme de livraison à vélo pour les livreurs ?

En 2021, près de la moitié des Français se sont fait livrer leurs repas à domicile. Les plateformes spécialisées dans cette activité ont donc le vent en poupe. Sur la base d'un certain nombre de critères, des chercheurs britanniques ont voulu les évaluer.Des livreurs salariésEn France, plus de 400.000 personnes travaillent pour les plateformes numériques proposant à leurs clients la livraison de repas à domicile. Elles n'ont pas toujours une bonne réputation, en raison notamment de la gestion de leurs employés.Dans une vaste étude, qui s'étend sur 25 pays, des chercheurs britanniques ont voulu faire le point sur ces plateformes. En tête de leur classement, ils ont placé la plateforme Just Eat.Si ce groupe se hisse en tête du podium, c'est avant tout parce qu'elle salarie une partie de ses livreurs. Là où les autres plateformes emploient des indépendants, Just Eat propose des CDI à certains de ses employés.Par conséquent, ils ne connaissent pas la précarité qui touche de nombreux auto-entrepreneurs et bénéficient d'une véritable protection sociale. Seul bémol : ce statut de salarié ne s'applique pour l'instant qu'aux livreurs travaillant dans certaines grandes villes.D'autres plateformes moins bien classéesD'autres plateformes, comme Uber Eats, Deliveroo ou Stuart, ont obtenu des notes nettement plus basses. Ce sont pourtant des acteurs majeurs de ce marché de la livraison de repas à domicile.Mais les auteurs de l'étude n'ont pas trouvé d'indices suffisants permettant de conclure à une rémunération juste des livreurs de ces plateformes, ni à une couverture efficace en cas de maladie ou d'accident.Pour autant, l'appréciation portée sur ces plateformes n'est pas entièrement négative. Ainsi, le management des employés, qu'on aide à créer leurs entreprises, est jugé positif. Les chercheurs mettent aussi en avant la lutte de ces plateformes contre la discrimination.D'autres critères encore, comme la manière dont les livreurs sont représentés, ont été pris en compte. N'ayant pu mener avec leurs responsables des entretiens satisfaisants, les auteurs de l'étude ont été conduits à écarter certaines plateformes de livraison de leur travail. Par contre, celui-ci devrait s'étendre aux plateformes spécialisées dans la livraison des courses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/11/20221 minute, 39 seconds
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Combien coûte un “billet chien” SNCF ?

Soucieuse de répondre à la concurrence de l'avion et de l'autocar, la SNCF ajuste son offre dans le but de fidéliser sa clientèle et d'attirer de nouveaux passagers. C'est ainsi qu'elle propose une formule simplifiée, et plus économique, aux personnes voyageant avec leurs animaux de compagnie. Des tarifs divers et parfois onéreux... les tarifs qui, jusqu'à aujourd'hui, s'appliquaient au voyage des chiens, chats et autres animaux de compagnie, étaient très divers et parfois onéreux. En effet, une distinction était faite entre les animaux pesant moins de 6 kilos et les autres. Les propriétaires des premiers devaient acquitter un forfait de 7 euros pour un voyage dans un TGV Inoui. Quant aux maîtres des seconds, ils devaient payer, pour leurs animaux, ce qu'on appelle un demi tarif du barème kilométrique. Dans certains cas, le propriétaire d'un chien, par exemple, payait plus cher pour lui-même que pour son animal. Ainsi, un trajet Paris-Avignon pouvait coûter 25 euros au passager, et dépasser 43 euros pour son chien de plus de 6 kilos. ...Remplacés par une offre plus simple et plus économique La SNCF modifie donc complètement son offre à l'égard des animaux de compagnie. Elle ne fait plus aucune différence selon le poids de l'animal. En effet, il en coûtera désormais 7 euros pour voyager avec son chien ou son chat dans un TGV Inoui et 10 euros pour les transporter dans un Ouigo. Autre nouveauté : on peut désormais réserver en ligne le billet de son chien. Par contre, il est impossible d'annuler le seul billet de l'animal. Par contre, les conditions du voyage ne changent pas. Ainsi, les petits animaux doivent être placés dans une cage ou un panier, qui reste sur les genoux de leurs maîtres. Quant aux animaux plus volumineux, ils doivent porter une muselière et rester couchés au pied de leurs propriétaires. Par ailleurs, et selon les trains, un passager ne peut pas voyager avec plus d'un ou deux chiens tenus en laisse. Il ne peut non plus avoir plus de deux paniers avec lui dans un TGV Inoui. Enfin, le voyage des chiens guides, qui accompagnent les personnes malvoyantes, est toujours gratuit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/10/20222 minutes, 24 seconds
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Combien coûte un “billet chien” SNCF ?

Soucieuse de répondre à la concurrence de l'avion et de l'autocar, la SNCF ajuste son offre dans le but de fidéliser sa clientèle et d'attirer de nouveaux passagers. C'est ainsi qu'elle propose une formule simplifiée, et plus économique, aux personnes voyageant avec leurs animaux de compagnie.Des tarifs divers et parfois onéreux...les tarifs qui, jusqu'à aujourd'hui, s'appliquaient au voyage des chiens, chats et autres animaux de compagnie, étaient très divers et parfois onéreux.En effet, une distinction était faite entre les animaux pesant moins de 6 kilos et les autres. Les propriétaires des premiers devaient acquitter un forfait de 7 euros pour un voyage dans un TGV Inoui.Quant aux maîtres des seconds, ils devaient payer, pour leurs animaux, ce qu'on appelle un demi tarif du barème kilométrique. Dans certains cas, le propriétaire d'un chien, par exemple, payait plus cher pour lui-même que pour son animal.Ainsi, un trajet Paris-Avignon pouvait coûter 25 euros au passager, et dépasser 43 euros pour son chien de plus de 6 kilos....Remplacés par une offre plus simple et plus économiqueLa SNCF modifie donc complètement son offre à l'égard des animaux de compagnie. Elle ne fait plus aucune différence selon le poids de l'animal. En effet, il en coûtera désormais 7 euros pour voyager avec son chien ou son chat dans un TGV Inoui et 10 euros pour les transporter dans un Ouigo.Autre nouveauté : on peut désormais réserver en ligne le billet de son chien. Par contre, il est impossible d'annuler le seul billet de l'animal.Par contre, les conditions du voyage ne changent pas. Ainsi, les petits animaux doivent être placés dans une cage ou un panier, qui reste sur les genoux de leurs maîtres.Quant aux animaux plus volumineux, ils doivent porter une muselière et rester couchés au pied de leurs propriétaires. Par ailleurs, et selon les trains, un passager ne peut pas voyager avec plus d'un ou deux chiens tenus en laisse. Il ne peut non plus avoir plus de deux paniers avec lui dans un TGV Inoui.Enfin, le voyage des chiens guides, qui accompagnent les personnes malvoyantes, est toujours gratuit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/10/20221 minute, 54 seconds
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Comment pourra-t-on bientôt payer Netflix moins cher ?

La plateforme Netflix, qui perd des abonnés, traverse une passe difficile. Pour améliorer ses résultats, elle compte autoriser la publicité et proposer, en contrepartie, des offres moins coûteuses. Une démarche nouvelle Ses responsables pensaient que la publicité n'avait pas sa place sur Netflix. Cette absence de spots publicitaires était même l'une des originalités de la plateforme de streaming. Mais la situation a changé. En effet, Netflix aurait perdu plus de 200.000 abonnés au cours du premier trimestre 2022. La plateforme a donc dû réduire ses dépenses et licencier une partie de son personnel. Et il lui a fallu essuyer la colère de certains actionnaires, mécontents de l'évolution de la société. Dans un tel contexte, l'introduction de la publicité serait le meilleur moyen de renflouer les finances de l'entreprise. Elle ne ferait d'ailleurs, en cela, que suivre l'exemple des autres médias. Pour les responsables de la plateforme, de nombreux clients ne sont pas gênés par la publicité. Il faut donc viser ce nouveau public. Une nouvelle formule au coût réduit Même si ces clients potentiels ne sont pas trop importunés par les spots publicitaires, il convient cependant, pour les convaincre de rejoindre Netflix, de leur proposer de nouveaux avantages. Le principal réside bien sûr dans le prix de l'abonnement. En effet, la plateforme devrait proposer des tarifs plus bas. Mais ils ne devraient concerner que les offres prévoyant de la publicité. Les formules actuelles, qui vont de l'offre "Essentiel" à l'offre "Premium", devraient donc rester en vigueur. Seule la nouvelle formule d'abonnement, comportant l'insertion, au milieu des programmes, d'un peu de publicité, devrait coûter moins cher. Pour autant, Netflix n'a donné aucun détail. Pour l'heure, on ne connaît ni le montant de cette nouvelle offre ni la date à laquelle elle sera proposée. Les responsables de la plateforme de streaming ont cependant précisé que Netflix ne diffuserait pas n'importe quels spots publicitaires. En effet, ils devraient posséder des qualités qui les assimilent à de véritables films de cinéma. D'après une récente enquête, cependant, seules 15 % des personnes interrogées seraient prêtes à rejoindre Netflix pour profiter de ce nouvel abonnement plus économique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/7/20222 minutes, 22 seconds
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Comment pourra-t-on bientôt payer Netflix moins cher ?

La plateforme Netflix, qui perd des abonnés, traverse une passe difficile. Pour améliorer ses résultats, elle compte autoriser la publicité et proposer, en contrepartie, des offres moins coûteuses.Une démarche nouvelleSes responsables pensaient que la publicité n'avait pas sa place sur Netflix. Cette absence de spots publicitaires était même l'une des originalités de la plateforme de streaming.Mais la situation a changé. En effet, Netflix aurait perdu plus de 200.000 abonnés au cours du premier trimestre 2022. La plateforme a donc dû réduire ses dépenses et licencier une partie de son personnel. Et il lui a fallu essuyer la colère de certains actionnaires, mécontents de l'évolution de la société.Dans un tel contexte, l'introduction de la publicité serait le meilleur moyen de renflouer les finances de l'entreprise.Elle ne ferait d'ailleurs, en cela, que suivre l'exemple des autres médias. Pour les responsables de la plateforme, de nombreux clients ne sont pas gênés par la publicité. Il faut donc viser ce nouveau public.Une nouvelle formule au coût réduitMême si ces clients potentiels ne sont pas trop importunés par les spots publicitaires, il convient cependant, pour les convaincre de rejoindre Netflix, de leur proposer de nouveaux avantages.Le principal réside bien sûr dans le prix de l'abonnement. En effet, la plateforme devrait proposer des tarifs plus bas. Mais ils ne devraient concerner que les offres prévoyant de la publicité.Les formules actuelles, qui vont de l'offre "Essentiel" à l'offre "Premium", devraient donc rester en vigueur. Seule la nouvelle formule d'abonnement, comportant l'insertion, au milieu des programmes, d'un peu de publicité, devrait coûter moins cher.Pour autant, Netflix n'a donné aucun détail. Pour l'heure, on ne connaît ni le montant de cette nouvelle offre ni la date à laquelle elle sera proposée. Les responsables de la plateforme de streaming ont cependant précisé que Netflix ne diffuserait pas n'importe quels spots publicitaires.En effet, ils devraient posséder des qualités qui les assimilent à de véritables films de cinéma. D'après une récente enquête, cependant, seules 15 % des personnes interrogées seraient prêtes à rejoindre Netflix pour profiter de ce nouvel abonnement plus économique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/7/20221 minute, 52 seconds
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Les loyers peuvent-ils augmenter librement ?

Le pouvoir d'achat des Français est mis à mal par une inflation qui ne cesse d'augmenter. C'est dans ce contexte que le ministre des Finances propose un plafonnement des loyers. Comme l'encadrement des loyers, dans certaines villes, cette nouvelle mesure les empêche d'augmenter librement. Limiter l'envol des loyers Liée notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine, l'inflation ne cesse de progresser, en France comme ailleurs. Elle ne provoque pas seulement l'augmentation du prix des carburants ou des denrées alimentaires. Elle entraîne aussi une hausse notable des loyers. Or le loyer représente, en moyenne, plus du tiers du budget mensuel des Français. Aussi le gouvernement se devait-il de prendre des mesures pour limiter, dans ce domaine sensible, l'impact de l'inflation. C'est ce que vient de faire le ministre des Finances. Bruno Le Maire vient en effet de proposer un plafonnement des loyers. Ils ne devraient pas augmenter de plus de 3,5 % sur un an. Ce" "bouclier loyers" sera intégré à la loi sur le pouvoir d'achat que le gouvernement devrait présenter cet été au Parlement. Sans ce plafonnement, les loyers auraient pu augmenter, d'après le ministre, de 4 à 6 %. Une mesure qui s'ajoute à l'encadrement des loyers Cette mesure empêche les loyers de suivre l'indice du coût de la construction, qui, en règle générale, sert de référence pour fixer leur progression. Comme cet indice suit l'inflation, il aurait dû en effet, sans ce plafonnement, augmenter davantage. Mais il est d'autres dispositions qui empêchent les loyers d'augmenter librement, c'est-à-dire en se référant à l'indice de la construction. En effet, dans certaines villes, comme Paris, Lille ou Lyon, les loyers sont encadrés. Il s'agit d'agglomérations où, du fait d'une demande supérieure à l'offre, ces loyers sont plus élevés que la moyenne. Parallèlement au plafonnement des loyers, le gouvernement se propose d'augmenter de 3,5 % l'Aide personnalisée au logement (APL). Ces mesures ne sont pas jugées suffisantes par les associations de locataires, qui auraient préféré un gel des loyers. Elles déplorent que les pouvoirs publics aient choisi d'augmenter les revenus des propriétaires, au détriment de ceux des locataires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/6/20222 minutes, 12 seconds
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Les loyers peuvent-ils augmenter librement ?

Le pouvoir d'achat des Français est mis à mal par une inflation qui ne cesse d'augmenter. C'est dans ce contexte que le ministre des Finances propose un plafonnement des loyers. Comme l'encadrement des loyers, dans certaines villes, cette nouvelle mesure les empêche d'augmenter librement.Limiter l'envol des loyersLiée notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine, l'inflation ne cesse de progresser, en France comme ailleurs. Elle ne provoque pas seulement l'augmentation du prix des carburants ou des denrées alimentaires.Elle entraîne aussi une hausse notable des loyers. Or le loyer représente, en moyenne, plus du tiers du budget mensuel des Français. Aussi le gouvernement se devait-il de prendre des mesures pour limiter, dans ce domaine sensible, l'impact de l'inflation.C'est ce que vient de faire le ministre des Finances. Bruno Le Maire vient en effet de proposer un plafonnement des loyers. Ils ne devraient pas augmenter de plus de 3,5 % sur un an.Ce" "bouclier loyers" sera intégré à la loi sur le pouvoir d'achat que le gouvernement devrait présenter cet été au Parlement. Sans ce plafonnement, les loyers auraient pu augmenter, d'après le ministre, de 4 à 6 %.Une mesure qui s'ajoute à l'encadrement des loyersCette mesure empêche les loyers de suivre l'indice du coût de la construction,qui, en règle générale, sert de référence pour fixer leur progression. Comme cet indice suit l'inflation, il aurait dû en effet, sans ce plafonnement, augmenter davantage.Mais il est d'autres dispositions qui empêchent les loyers d'augmenter librement, c'est-à-dire en se référant à l'indice de la construction. En effet, dans certaines villes, comme Paris, Lille ou Lyon, les loyers sont encadrés. Il s'agit d'agglomérations où, du fait d'une demande supérieure à l'offre, ces loyers sont plus élevés que la moyenne.Parallèlement au plafonnement des loyers, le gouvernement se propose d'augmenter de 3,5 % l'Aide personnalisée au logement (APL). Ces mesures ne sont pas jugées suffisantes par les associations de locataires, qui auraient préféré un gel des loyers.Elles déplorent que les pouvoirs publics aient choisi d'augmenter les revenus des propriétaires, au détriment de ceux des locataires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/6/20221 minute, 42 seconds
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De quelle arnaque Michel Drucker a-t-il été victime ?

Les escrocs ne sont jamais en peine d'imagination pour extorquer de l'argent à leurs victimes. Ainsi, l'animateur de télévision Michel Drucker vient de faire les frais d'une arnaque qui lui a coûté 10.000 euros. Michel Drucker perd 10.000 euros Le célèbre présentateur indique en effet avoir reçu un coup de téléphone d'une personne se faisant passer pour un conseiller de sa banque. L'individu s'est semble-t-il montré assez convaincant pour persuader Michel Drucker qu'il avait bien affaire à un agent bancaire. Son interlocuteur lui apprend alors qu'une opération frauduleuse est en cours sur son compte bancaire. Une somme de 10.000 euros en aurait été détournée pour être expédiée sur un compte en Côte-d'Ivoire. Puis l'escroc presse Michel Drucker de contrer la fraude en procédant à deux virements, d'un montant total de 10.000 euros, semblable à celui de la prétendue fraude. Bien entendu, c'est l'arnaqueur qui a empoché cet argent. L'animateur n'a pas été long à soupçonner l'escroquerie, mais il était déjà trop tard. Il a néanmoins porté plainte auprès de la police. Des arnaques de plus en plus fréquentes L'escroquerie dont a été victime Michel Drucker est loin d'être un cas isolé. Ce type de fraude est en effet de plus en plus courant. Les escrocs parviennent à se procurer des informations bancaires dont l'exactitude trompe la vigilance de leurs victimes. En effet, elles ont vraiment l'impression d'être contactées par un conseiller bancaire. Pourtant, les banques avertissent leurs clients qu'elles ne leur demanderaient jamais de procéder à des opérations bancaires par téléphone. Mais les personnes malveillantes jouent sur le sentiment d'urgence et l'inquiétude provoquée par l'annonce de fraudes sur le compte bancaire de leurs victimes. Et l'animateur de télévision n'est pas le seul à perdre, du fait de ces arnaques, des sommes importantes. Récemment, un couple s'est fait dérober, selon la même méthode, près de 15000 euros. Heureusement, il a pu faire opposition à temps et récupérer la somme en question. Hélas, les choses ne se terminent pas toujours aussi bien. Victimes d'une telle arnaque, des retraités ont dû reprendre le chemin du travail pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20222 minutes, 25 seconds
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De quelle arnaque Michel Drucker a-t-il été victime ?

Les escrocs ne sont jamais en peine d'imagination pour extorquer de l'argent à leurs victimes. Ainsi, l'animateur de télévision Michel Drucker vient de faire les frais d'une arnaque qui lui a coûté 10.000 euros.Michel Drucker perd 10.000 eurosLe célèbre présentateur indique en effet avoir reçu un coup de téléphone d'une personne se faisant passer pour un conseiller de sa banque. L'individu s'est semble-t-il montré assez convaincant pour persuader Michel Drucker qu'il avait bien affaire à un agent bancaire.Son interlocuteur lui apprend alors qu'une opération frauduleuse est en cours sur son compte bancaire. Une somme de 10.000 euros en aurait été détournée pour être expédiée sur un compte en Côte-d'Ivoire.Puis l'escroc presse Michel Drucker de contrer la fraude en procédant à deux virements, d'un montant total de 10.000 euros, semblable à celui de la prétendue fraude.Bien entendu, c'est l'arnaqueur qui a empoché cet argent. L'animateur n'a pas été long à soupçonner l'escroquerie, mais il était déjà trop tard. Il a néanmoins porté plainte auprès de la police.Des arnaques de plus en plus fréquentesL'escroquerie dont a été victime Michel Drucker est loin d'être un cas isolé. Ce type de fraude est en effet de plus en plus courant. Les escrocs parviennent à se procurer des informations bancaires dont l'exactitude trompe la vigilance de leurs victimes.En effet, elles ont vraiment l'impression d'être contactées par un conseiller bancaire. Pourtant, les banques avertissent leurs clients qu'elles ne leur demanderaient jamais de procéder à des opérations bancaires par téléphone.Mais les personnes malveillantes jouent sur le sentiment d'urgence et l'inquiétude provoquée par l'annonce de fraudes sur le compte bancaire de leurs victimes.Et l'animateur de télévision n'est pas le seul à perdre, du fait de ces arnaques, des sommes importantes. Récemment, un couple s'est fait dérober, selon la même méthode, près de 15000 euros. Heureusement, il a pu faire opposition à temps et récupérer la somme en question.Hélas, les choses ne se terminent pas toujours aussi bien. Victimes d'une telle arnaque, des retraités ont dû reprendre le chemin du travail pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/5/20221 minute, 55 seconds
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Pourquoi Leclerc juge-t-il l'inflation “suspecte” ?

L'inflation ne cesse de progresser et devrait atteindre 5,8 % sur un an en juin. L'augmentation notable des prix alimentaires est en partie responsable de l'ampleur du phénomène. Cependant, pour Michel-Édouard Leclerc, la moitié de ces hausses ne seraient pas justifiées. Des hausses pas seulement liées à la guerre Le président du comité stratégique des centres Leclerc a encore jeté un pavé dans la mare. Pour lui, en effet, la moitié des hausses de prix demandées par les fournisseurs des centres Leclerc seraient "suspectes". Il incrimine surtout les grandes entreprises. Certaines, en effet, réclament des hausses de prix de 15 à 30 %, sur les conteneurs par exemple, alors qu'elles ont atteint, au début de l'année présente, des bénéfices considérables. C''est ainsi que l'armateur français CMA CGM a réalisé plus de 7 milliards de bénéfices au cours du premier trimestre 2022. Pour Michel-Édouard Leclerc, par conséquent, les pénuries liées à la guerre en Ukraine ne sauraient expliquer, à elles seules, de telles augmentations de prix. Pour faire toute la lumière sur cette question, il propose même la réunion d'une commission d'enquête parlementaire. Le gouvernement, qui avait demandé à ces entreprises de faire un effort, a d'ailleurs été entendu par Total et CMA CGM, qui ont consenti un geste en faveur du pouvoir d'achat des Français. Cacao et tournesol Le patron des centres Leclerc donne un autre exemple de hausse injustifiée, du moins pour lui. Il considère ainsi que l'augmentation des prix de produits à base de cacao n'a pas lieu d'être et n'a en tous cas rien à voir avec le conflit en Ukraine. Même si cette hausse n'est pas liée à la guerre, elle se justifie cependant par un autre élément. En effet, les deux principaux producteurs de cacao, le Ghana et la Côte-d'Ivoire, ont arrêté leurs livraisons pour redresser les prix de cette matière première agricole. Michel-Édouard Leclerc épingle aussi les marques qui augmentent les prix de l'huile de tournesol, alors qu'elles se fournissent en France et non en Ukraine. Mais la très forte progression de la demande, après l'épidémie de Covid, a également entraîné une forte hausse des prix. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/4/20222 minutes, 29 seconds
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Pourquoi Leclerc juge-t-il l'inflation “suspecte” ?

L'inflation ne cesse de progresser et devrait atteindre 5,8 % sur un an en juin. L'augmentation notable des prix alimentaires est en partie responsable de l'ampleur du phénomène. Cependant, pour Michel-Édouard Leclerc, la moitié de ces hausses ne seraient pas justifiées.Des hausses pas seulement liées à la guerreLe président du comité stratégique des centres Leclerc a encore jeté un pavé dans la mare. Pour lui, en effet, la moitié des hausses de prix demandées par les fournisseurs des centres Leclerc seraient "suspectes".Il incrimine surtout les grandes entreprises. Certaines, en effet, réclament des hausses de prix de 15 à 30 %, sur les conteneurs par exemple, alors qu'elles ont atteint, au début de l'année présente, des bénéfices considérables.C''est ainsi que l'armateur français CMA CGM a réalisé plus de 7 milliards de bénéfices au cours du premier trimestre 2022. Pour Michel-Édouard Leclerc, par conséquent, les pénuries liées à la guerre en Ukraine ne sauraient expliquer, à elles seules, de telles augmentations de prix.Pour faire toute la lumière sur cette question, il propose même la réunion d'une commission d'enquête parlementaire. Le gouvernement, qui avait demandé à ces entreprises de faire un effort, a d'ailleurs été entendu par Total et CMA CGM, qui ont consenti un geste en faveur du pouvoir d'achat des Français.Cacao et tournesolLe patron des centres Leclerc donne un autre exemple de hausse injustifiée, du moins pour lui. Il considère ainsi que l'augmentation des prix de produits à base de cacao n'a pas lieu d'être et n'a en tous cas rien à voir avec le conflit en Ukraine.Même si cette hausse n'est pas liée à la guerre, elle se justifie cependant par un autre élément. En effet, les deux principaux producteurs de cacao, le Ghana et la Côte-d'Ivoire, ont arrêté leurs livraisons pour redresser les prix de cette matière première agricole.Michel-Édouard Leclerc épingle aussi les marques qui augmentent les prix de l'huile de tournesol, alors qu'elles se fournissent en France et non en Ukraine. Mais la très forte progression de la demande, après l'épidémie de Covid, a également entraîné une forte hausse des prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/4/20221 minute, 59 seconds
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La fraude fiscale a-t-elle explosé en 2021 ?

En 2021, l'administration a transmis à la justice beaucoup plus de dossiers de fraude fiscale que les deux années précédentes. Par contre, le fisc a perçu, à la suite des contrôles exercés par ses soins sur les particuliers, une somme voisine de celle qui avait été récupérée en 2019, l'année précédant l'apparition de l'épidémie de Covid. Une augmentation des plaintes Les pouvoirs publics ont transmis à la justice bien plus de dossiers de fraude fiscale qu'en 2020 et 2019. En effet, plus de 4.100 dossiers sont parvenus sur le bureau des juges. C'est beaucoup plus qu'en 2020, où le fisc n'a transmis à la justice que 1.489 dossier, et qu'en 2019, où les juges ont examiné 1.826 dossiers. Si le nombre des cas potentiels de fraude fiscale a augmenté dans de telles proportions, c'est surtout en raison du grand nombre de plaintes pour fraude au fonds de solidarité. Il s'agit du principal dispositif mis en place par les pouvoirs publics pour aider les entreprises à faire face aux conséquence de l'épidémie de Covid. Le fisc a ainsi pu, récupérer, à ce titre, environ 67 millions d'euros. Une lutte active contre la fraude fiscale Pour ce qui est du contrôle fiscal des particuliers, l'État a encaissé, l'année dernière, presque autant d'argent qu'en 2019. Il a en effet engrangé 10,7 milliards d'euros en 2021, contre 11 milliards deux ans avant. Seuls les dossiers révélant de graves tentatives de fraudes fiscale sont transmis à la justice. Dans certains cas, l'administration fiscale est tenue de procéder à ce transfert. Ainsi, en 2021, 1.217 dossiers ont fait l'objet d'une transmission obligatoire à la justice, contre seulement 823 dossiers en 2020. 45 cas ont même été soumis à l'examen du Service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF), qui représente, en quelque sorte, la "police" fiscale. L'examen de 286 de ces dossiers a abouti au dépôt d'une plainte pour fraude fiscale, après que la Commission des infractions fiscales, ou CIF, eut donné un avis favorable. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/3/20222 minutes, 22 seconds
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La fraude fiscale a-t-elle explosé en 2021 ?

En 2021, l'administration a transmis à la justice beaucoup plus de dossiers de fraude fiscale que les deux années précédentes. Par contre, le fisc a perçu, à la suite des contrôles exercés par ses soins sur les particuliers, une somme voisine de celle qui avait été récupérée en 2019, l'année précédant l'apparition de l'épidémie de Covid.Une augmentation des plaintesLes pouvoirs publics ont transmis à la justice bien plus de dossiers de fraude fiscale qu'en 2020 et 2019. En effet, plus de 4.100 dossiers sont parvenus sur le bureau des juges.C'est beaucoup plus qu'en 2020, où le fisc n'a transmis à la justice que 1.489 dossier, et qu'en 2019, où les juges ont examiné 1.826 dossiers. Si le nombre des cas potentiels de fraude fiscale a augmenté dans de telles proportions, c'est surtout en raison du grand nombre de plaintes pour fraude au fonds de solidarité.Il s'agit du principal dispositif mis en place par les pouvoirs publics pour aider les entreprises à faire face aux conséquence de l'épidémie de Covid. Le fisc a ainsi pu, récupérer, à ce titre, environ 67 millions d'euros.Une lutte active contre la fraude fiscalePour ce qui est du contrôle fiscal des particuliers, l'État a encaissé, l'année dernière, presque autant d'argent qu'en 2019. Il a en effet engrangé 10,7 milliards d'euros en 2021, contre 11 milliards deux ans avant.Seuls les dossiers révélant de graves tentatives de fraudes fiscale sont transmis à la justice. Dans certains cas, l'administration fiscale est tenue de procéder à ce transfert. Ainsi, en 2021, 1.217 dossiers ont fait l'objet d'une transmission obligatoire à la justice, contre seulement 823 dossiers en 2020.45 cas ont même été soumis à l'examen du Service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF), qui représente, en quelque sorte, la "police" fiscale.L'examen de 286 de ces dossiers a abouti au dépôt d'une plainte pour fraude fiscale, après que la Commission des infractions fiscales, ou CIF, eut donné un avis favorable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
7/3/20221 minute, 52 seconds
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Quelles sont les villes les plus chères pour se garer ?

Il faut décidément dépenser beaucoup d'argent pour utiliser sa voiture au quotidien. Au coût de l'assurance, de l'entretien, et du carburant, qui ne cesse d'augmenter, s'ajoutent les frais liés au stationnement. Et les automobilistes français ne sont pas les seuls à être concernés par ces dépenses. Un stationnement coûteux, en France... Le coût du stationnement n'est pas le même partout sur le territoire national. Dans une récente enquête, un site de location de parkings a voulu savoir dans quelles villes ces frais étaient les plus lourds. Pour en mesurer l'ampleur, il a sélectionné un premier critère, le coût horaire du stationnement. D'après les résultats de cette étude, c'est à Paris que le stationnement horaire revient le plus cher. Il varie selon les arrondissements, mais représente 5 euros en moyenne. Après la capitale, c'est à Grenoble, Bordeaux et Nantes que l'automobiliste paiera, pour se garer, le tarif horaire le plus élevé. L'enquête prend en compte un second paramètre, le forfait post stationnement, c'est-à-dire la somme à régler si on n'a pas payé son stationnement, ou si on l'a fait de manière partielle. Là, les villes les plus chères sont Paris, Lyon, Juvisy-sur-Orge et Saint-Étienne. ...Et à l'étranger Si l'on compare les frais de stationnement des villes françaises, et même de Paris, avec ceux en usage dans certains pays, on s'aperçoit que la France pratique, dans ce domaine, une politique tarifaire plutôt modérée. Au contraire, la palme du prix de stationnement le plus élevé revient sans conteste à la ville de New York. Dans certains quartiers, en effet, il faut débourser l'équivalent de 22 euros de l'heure pour garer sa voiture. Dans certains secteurs de la ville, le coût du stationnement est même plus de 800 % plus élevé que le prix médian ! Dans d'autres agglomérations américaines, comme Miami, San Francisco ou Chicago, le prix du stationnement atteint également des sommets. Il faut également prévoir un important budget stationnement dans certaines villes anglaises. Ainsi, il faut débourser l'équivalent de 35 euros pour trois heures de stationnement dans certains secteurs de Londres. À cet égard, d'autres villes européennes, comme Amsterdam ou Oslo, sont également très chères. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/30/20222 minutes, 37 seconds
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Quelles sont les villes les plus chères pour se garer ?

Il faut décidément dépenser beaucoup d'argent pour utiliser sa voiture au quotidien. Au coût de l'assurance, de l'entretien, et du carburant, qui ne cesse d'augmenter, s'ajoutent les frais liés au stationnement. Et les automobilistes français ne sont pas les seuls à être concernés par ces dépenses.Un stationnement coûteux, en France...Le coût du stationnement n'est pas le même partout sur le territoire national. Dans une récente enquête, un site de location de parkings a voulu savoir dans quelles villes ces frais étaient les plus lourds.Pour en mesurer l'ampleur, il a sélectionné un premier critère, le coût horaire du stationnement. D'après les résultats de cette étude, c'est à Paris que le stationnement horaire revient le plus cher.Il varie selon les arrondissements, mais représente 5 euros en moyenne. Après la capitale, c'est à Grenoble, Bordeaux et Nantes que l'automobiliste paiera, pour se garer, le tarif horaire le plus élevé.L'enquête prend en compte un second paramètre, le forfait post stationnement, c'est-à-dire la somme à régler si on n'a pas payé son stationnement, ou si on l'a fait de manière partielle. Là, les villes les plus chères sont Paris, Lyon, Juvisy-sur-Orge et Saint-Étienne....Et à l'étrangerSi l'on compare les frais de stationnement des villes françaises, et même de Paris, avec ceux en usage dans certains pays, on s'aperçoit que la France pratique, dans ce domaine, une politique tarifaire plutôt modérée.Au contraire, la palme du prix de stationnement le plus élevé revient sans conteste à la ville de New York. Dans certains quartiers, en effet, il faut débourser l'équivalent de 22 euros de l'heure pour garer sa voiture. Dans certains secteurs de la ville, le coût du stationnement est même plus de 800 % plus élevé que le prix médian !Dans d'autres agglomérations américaines, comme Miami, San Francisco ou Chicago, le prix du stationnement atteint également des sommets. Il faut également prévoir un important budget stationnement dans certaines villes anglaises.Ainsi, il faut débourser l'équivalent de 35 euros pour trois heures de stationnement dans certains secteurs de Londres. À cet égard, d'autres villes européennes, comme Amsterdam ou Oslo, sont également très chères. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/30/20222 minutes, 7 seconds
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Combien gagne un député ?

Pour écouter Comment j'ai bâti un empire: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D ------------------------------ Alors que la nouvelle Assemblée Nationale vient d'être élue, on peut s'interroger sur le montant de la rémunération des députés. Elle se compose de diverses allocations mais aussi de certains avantages matériels. Un "traitement" de base Au cours de l'histoire, en France ou ailleurs, les représentants de la nation n'ont pas toujours été payés. Aussi cette fonction était-elle réservée aux citoyens les plus fortunés. C'est pour éviter un tel inconvénient, et aussi pour assurer leur indépendance, que les députés sont rétribués. Ils reçoivent d'abord une indemnité parlementaire, qui représente en quelque sorte leur salaire. Son montant est de 5.623,23 euros bruts par mois. À quoi s'ajoutent une indemnité de fonction de 1447,98 euros bruts et une indemnité de résidence de 168, 70, toujours calculée en euros bruts. Ainsi, le "traitement" du député s'élève, au total, à 7.239,91 euros bruts par mois, soit 5.679,71 euros nets. De par leurs fonctions, certains députés gagnent davantage. C'est notamment le cas du Président de l'Assemblée Nationale, qui touche une indemnité spéciale de plus de 7.200 euros par mois. Indemnités et avantages matériels Mais une telle rémunération n'a pas paru suffisante pour permettre au député de subvenir à ses besoins et d'assumer les charges inhérentes à sa fonction. C'est pourquoi des frais de mandat, d'un montant mensuel de 5.373 euros, s'ajoutent à ses revenus. Cette somme lui permet notamment de faire face à ses frais de déplacement et de représentation. Mais, en dehors d'une enveloppe mensuelle de 600 euros, qu'il peut dépenser à sa guise, le député ne peut pas utiliser librement ses frais de mandat. Le bureau de l'Assemblée Nationale lui impose en effet certaines limites. Ainsi, il ne peut pas consacrer une partie de ces frais de mandat au financement d'un parti politique ou à la location d'un logement pour un membre de sa famille. Le député jouit encore de certains avantages matériels. Ainsi, ses voyages en train, en première classe, sont pris en charge. Il peut également disposer d'une voiture avec chauffeur. Enfin, pour faire face à leurs frais de taxi, de téléphone ou de courrier, les députés se voient allouer une somme annuelle de près de 19.000 euros. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/29/20223 minutes, 33 seconds
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Combien gagne un député ?

Pour écouter Comment j'ai bâti un empire:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D------------------------------Alors que la nouvelle Assemblée Nationale vient d'être élue, on peut s'interroger sur le montant de la rémunération des députés. Elle se compose de diverses allocations mais aussi de certains avantages matériels.Un "traitement" de baseAu cours de l'histoire, en France ou ailleurs, les représentants de la nation n'ont pas toujours été payés. Aussi cette fonction était-elle réservée aux citoyens les plus fortunés.C'est pour éviter un tel inconvénient, et aussi pour assurer leur indépendance, que les députés sont rétribués. Ils reçoivent d'abord une indemnité parlementaire, qui représente en quelque sorte leur salaire.Son montant est de 5.623,23 euros bruts par mois. À quoi s'ajoutent une indemnité de fonction de 1447,98 euros bruts et une indemnité de résidence de 168, 70, toujours calculée en euros bruts.Ainsi, le "traitement" du député s'élève, au total, à 7.239,91 euros bruts par mois, soit 5.679,71 euros nets. De par leurs fonctions, certains députés gagnent davantage. C'est notamment le cas du Président de l'Assemblée Nationale, qui touche une indemnité spéciale de plus de 7.200 euros par mois.Indemnités et avantages matérielsMais une telle rémunération n'a pas paru suffisante pour permettre au député de subvenir à ses besoins et d'assumer les charges inhérentes à sa fonction. C'est pourquoi des frais de mandat, d'un montant mensuel de 5.373 euros, s'ajoutent à ses revenus.Cette somme lui permet notamment de faire face à ses frais de déplacement et de représentation. Mais, en dehors d'une enveloppe mensuelle de 600 euros, qu'il peut dépenser à sa guise, le député ne peut pas utiliser librement ses frais de mandat.Le bureau de l'Assemblée Nationale lui impose en effet certaines limites. Ainsi, il ne peut pas consacrer une partie de ces frais de mandat au financement d'un parti politique ou à la location d'un logement pour un membre de sa famille.Le député jouit encore de certains avantages matériels. Ainsi, ses voyages en train, en première classe, sont pris en charge. Il peut également disposer d'une voiture avec chauffeur.Enfin, pour faire face à leurs frais de taxi, de téléphone ou de courrier, les députés se voient allouer une somme annuelle de près de 19.000 euros. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/29/20223 minutes, 3 seconds
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Qu'est-ce que le dispositif “DérogConso” ?

La Russie et l'Ukraine étant de gros producteurs de certaines matières premières alimentaires, le conflit qui les oppose entraîne la relative pénurie de certains produits. C'est dans ce contexte que les industriels bénéficient de mesures dérogatoires. Un dispositif dérogatoire Du fait de la guerre en Ukraine, certains produits se font rares dans les rayons des magasins. C'est le cas des produits à base de blé, comme les biscuits, de la moutarde, de l'huile de tournesol ou encore de certains poissons panés. Dans ce contexte difficile, les industriels ont été autorisés à remplacer certains ingrédients introuvables par d'autres. En temps ordinaire, cette modification de la recette devrait être portée, dans des conditions très précise, sur l'étiquette du produit. Compte tenu de la situation internationale, ces règles d'étiquetage ont été assouplies. Le fabricant intéressé peut donc adresser une demande au service concerné. Après examen du dossier, cet organisme peut lui accorder une dérogation, pour une durée de 6 mois. Ce dispositif, appelé "DérogConso" permet donc à l'industriel de modifier sa recette, de manière temporaire, sans forcément indiquer sur l'étiquette l'utilisation de nouveaux ingrédients. Des conditions à respecter Cependant, la demande de dérogation n'est satisfaite que si le fabricant respecte un certain nombre de conditions. En premier lieu, cette nouvelle recette ne doit comporter aucun danger pour le consommateur. Le service concerné s'assure donc que l'étiquetage incomplet du produit, tous les ingrédients de la nouvelle recette n'apparaissant pas sur l'étiquette, n'induit pas un risque pour sa santé. On vérifie également que les éléments essentiels d'information sont mentionnés sur l'étiquette. À cet égard, d'ailleurs, l'industriel a des obligations précises. Même si, par dérogation, il est autorisé à ne pas suivre toutes les règles en matière d'étiquetage, il doit informer le consommateur de la modification de la recette. Il est invité, pour cela, à utiliser divers moyens. Des étiquettes supplémentaires, et provisoires, doivent être apposées sur le produit, pour indiquer au consommateur l'emploi de nouveaux ingrédients et la présence éventuelle, dans certains, de substances allergènes. Et une information complémentaire doit être disponible dans les rayons et à l'entrée des caisses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20222 minutes, 41 seconds
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Qu'est-ce que le dispositif “DérogConso” ?

La Russie et l'Ukraine étant de gros producteurs de certaines matières premières alimentaires, le conflit qui les oppose entraîne la relative pénurie de certains produits. C'est dans ce contexte que les industriels bénéficient de mesures dérogatoires.Un dispositif dérogatoireDu fait de la guerre en Ukraine, certains produits se font rares dans les rayons des magasins. C'est le cas des produits à base de blé, comme les biscuits, de la moutarde, de l'huile de tournesol ou encore de certains poissons panés.Dans ce contexte difficile, les industriels ont été autorisés à remplacer certains ingrédients introuvables par d'autres. En temps ordinaire, cette modification de la recette devrait être portée, dans des conditions très précise, sur l'étiquette du produit.Compte tenu de la situation internationale, ces règles d'étiquetage ont été assouplies. Le fabricant intéressé peut donc adresser une demande au service concerné. Après examen du dossier, cet organisme peut lui accorder une dérogation, pour une durée de 6 mois.Ce dispositif, appelé "DérogConso" permet donc à l'industriel de modifier sa recette, de manière temporaire, sans forcément indiquer sur l'étiquette l'utilisation de nouveaux ingrédients.Des conditions à respecterCependant, la demande de dérogation n'est satisfaite que si le fabricant respecte un certain nombre de conditions. En premier lieu, cette nouvelle recette ne doit comporter aucun danger pour le consommateur.Le service concerné s'assure donc que l'étiquetage incomplet du produit, tous les ingrédients de la nouvelle recette n'apparaissant pas sur l'étiquette, n'induit pas un risque pour sa santé.On vérifie également que les éléments essentiels d'information sont mentionnés sur l'étiquette. À cet égard, d'ailleurs, l'industriel a des obligations précises. Même si, par dérogation, il est autorisé à ne pas suivre toutes les règles en matière d'étiquetage, il doit informer le consommateur de la modification de la recette.Il est invité, pour cela, à utiliser divers moyens. Des étiquettes supplémentaires, et provisoires, doivent être apposées sur le produit, pour indiquer au consommateur l'emploi de nouveaux ingrédients et la présence éventuelle, dans certains, de substances allergènes.Et une information complémentaire doit être disponible dans les rayons et à l'entrée des caisses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/28/20222 minutes, 11 seconds
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Comment l'Allemagne compense-t-elle le gaz russe ?

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gaz représente une arme essentielle pour Vladimir Poutine. Face à une réduction des livraisons russes, l'Allemagne vient de prendre des mesures d'urgence. Une limitation des envois de gaz Plus que d'autres pays européens, comme la France, l'Allemagne est dépendante du gaz russe. Avant la guerre, plus de la moitié du gaz utilisé en Allemagne provenait de Russie. Même si cette proportion a été ramenée à 35 %, l'économie allemande demeure encore trop liée à ces arrivages de gaz russe. C'est pourquoi le gouvernement d'Olaf Scholz a dû prendre certaines décisions pour réduire cette dépendance à la Russie. Et ce d'autant plus que Moscou a réduit ses exportations de gaz à destination de l'Allemagne. Ainsi, les envois ont d'abord diminué de 40 %, puis à nouveau de 33 %. Même si la Russie a invoqué des problèmes techniques pour justifier ce ralentissement des arrivages, nul ne doute qu'il s'agit en fait d'une mesure de rétorsion. Le retour du charbon Pour faire face à cette situation, les autorités allemandes ont pris une décision qui a dû leur coûter. Elle est en effet en contradiction avec l'un des axes majeurs du programme de la coalition au pouvoir à Berlin. Elle avait en effet promis de limiter peu à peu le recours au charbon. Cette source d'énergie fossile devait même être abandonnée à l'horizon 2030. Mais, nécessité faisant loi, le chancelier Scholz a dû se résoudre à revenir sur cette promesse. Il ne s'agit pas, cependant, d'ouvrir de nouvelles centrales à charbon, mais de réactiver des centrales dites de "réserve", auxquelles on ne devait avoir recours qu'en cas d'urgence. Le gouvernement envisage une autre piste, pour faire face à cette relative pénurie de gaz. Il veut encourager les consommateurs, et notamment les entreprises, à utiliser cette source d'énergie avec parcimonie. Pour leur donner de bonnes habitudes, le gouvernement a même décidé de récompenser celles qui feront le plus d'économies de gaz. Même si le niveau des réserves est assez haut et la sécurité de l'approvisionnement garantie pour le moment, il n'a pas exclu de durcir ce rationnement. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/27/20222 minutes, 37 seconds
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Comment l'Allemagne compense-t-elle le gaz russe ?

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gaz représente une arme essentielle pour Vladimir Poutine. Face à une réduction des livraisons russes, l'Allemagne vient de prendre des mesures d'urgence.Une limitation des envois de gazPlus que d'autres pays européens, comme la France, l'Allemagne est dépendante du gaz russe. Avant la guerre, plus de la moitié du gaz utilisé en Allemagne provenait de Russie.Même si cette proportion a été ramenée à 35 %, l'économie allemande demeure encore trop liée à ces arrivages de gaz russe. C'est pourquoi le gouvernement d'Olaf Scholz a dû prendre certaines décisions pour réduire cette dépendance à la Russie.Et ce d'autant plus que Moscou a réduit ses exportations de gaz à destination de l'Allemagne. Ainsi, les envois ont d'abord diminué de 40 %, puis à nouveau de 33 %.Même si la Russie a invoqué des problèmes techniques pour justifier ce ralentissement des arrivages, nul ne doute qu'il s'agit en fait d'une mesure de rétorsion.Le retour du charbonPour faire face à cette situation, les autorités allemandes ont pris une décision qui a dû leur coûter. Elle est en effet en contradiction avec l'un des axes majeurs du programme de la coalition au pouvoir à Berlin.Elle avait en effet promis de limiter peu à peu le recours au charbon. Cette source d'énergie fossile devait même être abandonnée à l'horizon 2030. Mais, nécessité faisant loi, le chancelier Scholz a dû se résoudre à revenir sur cette promesse.Il ne s'agit pas, cependant, d'ouvrir de nouvelles centrales à charbon, mais de réactiver des centrales dites de "réserve", auxquelles on ne devait avoir recours qu'en cas d'urgence.Le gouvernement envisage une autre piste, pour faire face à cette relative pénurie de gaz. Il veut encourager les consommateurs, et notamment les entreprises, à utiliser cette source d'énergie avec parcimonie.Pour leur donner de bonnes habitudes, le gouvernement a même décidé de récompenser celles qui feront le plus d'économies de gaz. Même si le niveau des réserves est assez haut et la sécurité de l'approvisionnement garantie pour le moment, il n'a pas exclu de durcir ce rationnement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/27/20222 minutes, 7 seconds
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Quel test Amazon effectue-t-il en Californie ?

Soucieuses d'améliorer l'expédition de leurs marchandises, certaines grandes entreprises, comme Amazon, testent un nouveau procédé : la livraison par drones. La mise au point d'un drone efficace Amazon n'a pas l'intention, pour l'instant, d'étendre la livraison par drones à l'ensemble du pays. L'entreprise étant en effet dans une phase d'expérimentation, elle entend d'abord essayer la méthode dans une seule ville de Californie. Avant de se lancer dans cette expérience, les ingénieurs et techniciens d'Amazon ont mis au point divers prototypes, avant d'arrêter leur choix sur l'un d'entre eux. En effet, il fallait concevoir un drone capable de se mouvoir en évitant les obstacles rencontrés sur son chemin. Ainsi, la course de l'appareil ne devait pas être arrêtée par la présence d'une cheminée ou d'un chien dans le jardin du client. Un service bientôt opérationnel Amazon a donc créé un service de livraison spécifique, baptisé "Prime Air". Pour se faire expédier leurs commandes par la voie aérienne, les clients intéressés devront s'inscrire. Il s'agit d'un service gratuit, permettant au client de faire son choix parmi des milliers de produits. La marchandise sera déposée par le drone dans le jardin de la personne qui l'a commandée, si du moins elle en possède un. les drones pourraient transporter, sur une distance d'un peu plus de 20 kilomètres, des produits pesant un peu plus de 2 kilos. Ils pourraient être placés dans des colis ressemblant un peu à des boîtes à chaussures. Amazon compte sur les réactions de ses clients pour améliorer peu à peu ce service de livraison. Il pourrait aussi s'inspirer de l'exemple du groupe de grande distribution Walmart, qui vient d'annoncer l'extension à 6 États américains de son service de livraison par drones. La société table sur un million de livraisons par an, touchant environ 4 millions de foyers. Les clients pourront passer leurs commandes durant toute la journée et devront payer la livraison. Livrés en une demi-heure, les colis pourront peser jusqu'à 4,5 kg. Désireux de se poser en leader de ce nouveau secteur, Walmart apparaît, dans ce domaine, comme un redoutable concurrent d'Amazon. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/26/20222 minutes, 26 seconds
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Quel test Amazon effectue-t-il en Californie ?

Soucieuses d'améliorer l'expédition de leurs marchandises, certaines grandes entreprises, comme Amazon, testent un nouveau procédé : la livraison par drones.La mise au point d'un drone efficaceAmazon n'a pas l'intention, pour l'instant, d'étendre la livraison par drones à l'ensemble du pays. L'entreprise étant en effet dans une phase d'expérimentation, elle entend d'abord essayer la méthode dans une seule ville de Californie.Avant de se lancer dans cette expérience, les ingénieurs et techniciens d'Amazon ont mis au point divers prototypes, avant d'arrêter leur choix sur l'un d'entre eux.En effet, il fallait concevoir un drone capable de se mouvoir en évitant les obstacles rencontrés sur son chemin. Ainsi, la course de l'appareil ne devait pas être arrêtée par la présence d'une cheminée ou d'un chien dans le jardin du client.Un service bientôt opérationnelAmazon a donc créé un service de livraison spécifique, baptisé "Prime Air". Pour se faire expédier leurs commandes par la voie aérienne, les clients intéressés devront s'inscrire.Il s'agit d'un service gratuit, permettant au client de faire son choix parmi des milliers de produits. La marchandise sera déposée par le drone dans le jardin de la personne qui l'a commandée, si du moins elle en possède un.les drones pourraient transporter, sur une distance d'un peu plus de 20 kilomètres, des produits pesant un peu plus de 2 kilos. Ils pourraient être placés dans des colis ressemblant un peu à des boîtes à chaussures.Amazon compte sur les réactions de ses clients pour améliorer peu à peu ce service de livraison. Il pourrait aussi s'inspirer de l'exemple du groupe de grande distribution Walmart, qui vient d'annoncer l'extension à 6 États américains de son service de livraison par drones.La société table sur un million de livraisons par an, touchant environ 4 millions de foyers. Les clients pourront passer leurs commandes durant toute la journée et devront payer la livraison.Livrés en une demi-heure, les colis pourront peser jusqu'à 4,5 kg. Désireux de se poser en leader de ce nouveau secteur, Walmart apparaît, dans ce domaine, comme un redoutable concurrent d'Amazon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/26/20221 minute, 56 seconds
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Quel est le forfait à 2899 euros proposé par Porsche ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien: https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto -------------------------- Certains clients fortunés ont peut-être envie de changer facilement de voiture, à condition qu'il s'agisse de véhicules de luxe bien sûr. C'est ce que s'est dit, sans doute, la firme Porsche, qui propose un forfait en ce sens. Pour changer sa Porsche aussi souvent qu'on veut À chaque occasion sa tenue. Alors pourquoi ne pas changer aussi de voiture, pour aller au spectacle ou se balader en famille par exemple ? Il faudrait, pour cela, posséder un important parc de véhicules. Mais Porsche a trouvé une autre solution. La prestigieuse firme ne s'adresse, bien sûr, qu'à des conducteurs très aisés. Ainsi, elle leur propose, dans deux villes tests, Hambourg et Berlin, de changer de voiture aussi souvent qu'ils le souhaitent. En échange, le client paie un forfait mensuel de 2.899 euros. Outre ces changements de véhicules, cet abonnement comprend plus de 1.700 kilomètres gratuits, un service d'assistance et le rechargement gratuit des véhicules électriques. En revanche, les frais de carburant restent à la charge du client. Les voitures de prestige, dont on peut choisir la couleur, sont livrés à domicile. Le client peut les garder 28 jours au maximum. Quelques précautions cependant La société a cependant pris certaines précautions. En effet, les nouveaux conducteurs en sont exclus. Ces automobilistes, sans doute jugés trop jeunes et inexpérimentés, pourraient malmener les bolides. Aussi cette offre est-elle réservée aux conducteurs âgés de plus de 25 ans, titulaires de leur permis depuis au moins 5 ans. Par ailleurs, le client doit verser, avant de se mettre au volant de la voiture, une importante caution de 5.000 euros. Pour compenser d'éventuels dommages causés à la voiture, la franchise est fixée à 2.500 euros. Enfin, le client, une fois qu'il s'est engagé, ne peut pas revenir si facilement sur sa décision. En effet, le forfait n'est résiliable qu'au bout de trois mois, et avec un préavis d'un mois. Porsche destine ce type d'offres à une clientèle souvent plus jeune, à la recherche de formules plus souples. En proposant une telle offre à la carte, la firme cherche à s'adapter aux nouvelles habitudes de ses clients. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/23/20222 minutes, 8 seconds
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Quel est le forfait à 2899 euros proposé par Porsche ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien:https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto--------------------------Certains clients fortunés ont peut-être envie de changer facilement de voiture, à condition qu'il s'agisse de véhicules de luxe bien sûr. C'est ce que s'est dit, sans doute, la firme Porsche, qui propose un forfait en ce sens.Pour changer sa Porsche aussi souvent qu'on veutÀ chaque occasion sa tenue. Alors pourquoi ne pas changer aussi de voiture, pour aller au spectacle ou se balader en famille par exemple ? Il faudrait, pour cela, posséder un important parc de véhicules.Mais Porsche a trouvé une autre solution. La prestigieuse firme ne s'adresse, bien sûr, qu'à des conducteurs très aisés. Ainsi, elle leur propose, dans deux villes tests, Hambourg et Berlin, de changer de voiture aussi souvent qu'ils le souhaitent.En échange, le client paie un forfait mensuel de 2.899 euros. Outre ces changements de véhicules, cet abonnement comprend plus de 1.700 kilomètres gratuits, un service d'assistance et le rechargement gratuit des véhicules électriques. En revanche, les frais de carburant restent à la charge du client.Les voitures de prestige, dont on peut choisir la couleur, sont livrés à domicile. Le client peut les garder 28 jours au maximum.Quelques précautions cependantLa société a cependant pris certaines précautions. En effet, les nouveaux conducteurs en sont exclus. Ces automobilistes, sans doute jugés trop jeunes et inexpérimentés, pourraient malmener les bolides.Aussi cette offre est-elle réservée aux conducteurs âgés de plus de 25 ans, titulaires de leur permis depuis au moins 5 ans. Par ailleurs, le client doit verser, avant de se mettre au volant de la voiture, une importante caution de 5.000 euros.Pour compenser d'éventuels dommages causés à la voiture, la franchise est fixée à 2.500 euros. Enfin, le client, une fois qu'il s'est engagé, ne peut pas revenir si facilement sur sa décision.En effet, le forfait n'est résiliable qu'au bout de trois mois, et avec un préavis d'un mois. Porsche destine ce type d'offres à une clientèle souvent plus jeune, à la recherche de formules plus souples. En proposant une telle offre à la carte, la firme cherche à s'adapter aux nouvelles habitudes de ses clients. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/23/20222 minutes, 8 seconds
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Pourquoi les primes d'assurance habitation vont-elles fortement augmenter ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien: https://www.lelynx.fr/assurance-habitation/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_juin22&utm_content=lp_habitation -------------------------- Les contrats d'assurance habitation devraient fortement augmenter dans les années et décennies à venir. Une telle évolution serait liée en grande partie aux conséquences du réchauffement climatique. Des cotisations d'assurance en forte hausse Les cotisations versées au titre des contrats d'assurance multirisques habitation ont déjà progressé de 33 %, en moyenne, depuis une décennie. Cette hausse est d'ailleurs inégale selon les régions. En effet, les primes d'assurance ont augmenté, durant cette dernière décennie, de plus de 33 % dans la région PACA et de près de 41 % en Occitanie. Une telle augmentation est due en partie à la hausse de la taxe Cat'nat', qui passe de 12 à 18 %. Cette taxe, prélevée sur les contrats auto et habitation et fondée sur la solidarité nationale, doit alimenter un fonds d'indemnisation réservé aux victimes des catastrophes naturelles. Mais ce n'est encore rien en comparaison de ce qui attend les assurés, En effet, selon l'organisme chargé de la surveillance des banques et des assurances, les cotisations d'assurance habitation pourraient progresser de 130 à 200 % d'ici une trentaine d'années. L'impact du réchauffement climatique Pour les spécialistes du secteur, ce phénomène de hausse serait dû, avant tout, aux aléas climatiques liés au réchauffement de la planète. La hausse continue des températures qu'il implique est en partie à l'origine de catastrophes naturelles récurrentes. Ce dérèglement climatique provoque en effet toujours plus d'incendies dévastateurs et d'épisodes de sécheresse précoce ou de précipitations torrentielles. Dès lors, les assureurs sont amenés à consacrer des sommes de plus en plus considérables à l'indemnisation des victimes. En effet, sur la période 2016-2020, les assureurs ont dû débourser environ un milliard d'euros supplémentaire chaque année, par rapport à la période 2011-2015, pour indemniser les victimes de la sécheresse ou des inondations. Et cette somme devrait à l'avenir croître encore dans de notables proportions. Selon les acteurs du secteur de l'assurance, l'ensemble des catastrophes à venir, d'ici 2050, devrait représenter, pour les assureurs, un coût total de l'ordre de 43 milliards d'euros. Enfin, si les primes augmentent davantage dans certaines régions, c'est qu'elles sont plus touchées par le réchauffement climatique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20222 minutes, 28 seconds
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Pourquoi les primes d'assurance habitation vont-elles fortement augmenter ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien:https://www.lelynx.fr/assurance-habitation/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_juin22&utm_content=lp_habitation--------------------------Les contrats d'assurance habitation devraient fortement augmenter dans les années et décennies à venir. Une telle évolution serait liée en grande partie aux conséquences du réchauffement climatique.Des cotisations d'assurance en forte hausseLes cotisations versées au titre des contrats d'assurance multirisques habitation ont déjà progressé de 33 %, en moyenne, depuis une décennie. Cette hausse est d'ailleurs inégale selon les régions.En effet, les primes d'assurance ont augmenté, durant cette dernière décennie, de plus de 33 % dans la région PACA et de près de 41 % en Occitanie.Une telle augmentation est due en partie à la hausse de la taxe Cat'nat', qui passe de 12 à 18 %. Cette taxe, prélevée sur les contrats auto et habitation et fondée sur la solidarité nationale, doit alimenter un fonds d'indemnisation réservé aux victimes des catastrophes naturelles.Mais ce n'est encore rien en comparaison de ce qui attend les assurés, En effet, selon l'organisme chargé de la surveillance des banques et des assurances, les cotisations d'assurance habitation pourraient progresser de 130 à 200 % d'ici une trentaine d'années.L'impact du réchauffement climatiquePour les spécialistes du secteur, ce phénomène de hausse serait dû, avant tout, aux aléas climatiques liés au réchauffement de la planète. La hausse continue des températures qu'il implique est en partie à l'origine de catastrophes naturelles récurrentes.Ce dérèglement climatique provoque en effet toujours plus d'incendies dévastateurs et d'épisodes de sécheresse précoce ou de précipitations torrentielles. Dès lors, les assureurs sont amenés à consacrer des sommes de plus en plus considérables à l'indemnisation des victimes.En effet, sur la période 2016-2020, les assureurs ont dû débourser environ un milliard d'euros supplémentaire chaque année, par rapport à la période 2011-2015, pour indemniser les victimes de la sécheresse ou des inondations.Et cette somme devrait à l'avenir croître encore dans de notables proportions. Selon les acteurs du secteur de l'assurance, l'ensemble des catastrophes à venir, d'ici 2050, devrait représenter, pour les assureurs, un coût total de l'ordre de 43 milliards d'euros.Enfin, si les primes augmentent davantage dans certaines régions, c'est qu'elles sont plus touchées par le réchauffement climatique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/22/20222 minutes, 28 seconds
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Pourquoi McDonald's va payer 1,25 milliard d'euros ?

McDonald's a accepté de payer plus d'un milliard d'euros en France, afin d'éviter les poursuites pénales pour fraude fiscale que la justice aurait pu décider contre l'entreprise. Des soupçons de fraude fiscale Depuis 2014, la justice française soupçonnait McDonald's de se livrer à la fraude fiscale. Deux ans plus tard, à la suite de la plainte émanant d'un Comité d'entreprise du groupe, une enquête est diligentée par le Parquet national financier. En effet, les éléments en possession des magistrats leur permettaient de penser que l'antenne française de McDonald's versait des redevances à la maison mère du groupe, sise au Luxembourg. Ces versements auraient réduit d'autant les bénéfices réalisés par les restaurants français. Ce qui minorait les impôts que l'entreprise devait payer en France. Une lourde sanction financière McDonald's a voulu éviter les poursuites pénales qui auraient pu être engagées à son encontre à la suite de l'enquête du parquet financier. Pour solder de manière définitive son différend avec l'administration fiscale, le groupe a préféré lui verser une très importante somme d'argent. Elle s'élève en effet à 1,25 milliard d'euros. Il s'agirait de la plus importante transaction financière conclue dans le cadre d'une Convention judiciaire d'intérêt public, ou CJIP. Créée en 2016, elle représente une alternative à l'action judiciaire. Cette somme est d'ailleurs le maximum qu'il soit possible d'exiger en application de cette mesure. Ce montant résulte en fait de deux versements. McDonald's, en effet, règle au fisc 737 millions d'euros au titre de son impôt sur les sociétés. À quoi s'ajoute une amende d'intérêt public de 508 millions d'euros. Pour la justice, un tel accord n'a rien de complaisant, bien au contraire. En effet, il représente une véritable sanction pour le groupe de restauration rapide. De fait, la somme versée serait deux fois et demi plus importante que la part d'impôt que n'aurait pas payée McDonald's. Le versement d'une telle somme, acceptée par le groupe, serait un bon exemple de l'efficacité de la CJIP. Elle montre bien, par ailleurs que, pour une entreprise soupçonnée de fraude fiscale, la sanction financière est la meilleure arme dont la justice dispose. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20222 minutes, 40 seconds
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Pourquoi McDonald's va payer 1,25 milliard d'euros ?

McDonald's a accepté de payer plus d'un milliard d'euros en France, afin d'éviter les poursuites pénales pour fraude fiscale que la justice aurait pu décider contre l'entreprise.Des soupçons de fraude fiscaleDepuis 2014, la justice française soupçonnait McDonald's de se livrer à la fraude fiscale. Deux ans plus tard, à la suite de la plainte émanant d'un Comité d'entreprise du groupe, une enquête est diligentée par le Parquet national financier.En effet, les éléments en possession des magistrats leur permettaient de penser que l'antenne française de McDonald's versait des redevances à la maison mère du groupe, sise au Luxembourg.Ces versements auraient réduit d'autant les bénéfices réalisés par les restaurants français. Ce qui minorait les impôts que l'entreprise devait payer en France.Une lourde sanction financièreMcDonald's a voulu éviter les poursuites pénales qui auraient pu être engagées à son encontre à la suite de l'enquête du parquet financier. Pour solder de manière définitive son différend avec l'administration fiscale, le groupe a préféré lui verser une très importante somme d'argent.Elle s'élève en effet à 1,25 milliard d'euros. Il s'agirait de la plus importante transaction financière conclue dans le cadre d'une Convention judiciaire d'intérêt public, ou CJIP. Créée en 2016, elle représente une alternative à l'action judiciaire. Cette somme est d'ailleurs le maximum qu'il soit possible d'exiger en application de cette mesure.Ce montant résulte en fait de deux versements. McDonald's, en effet, règle au fisc 737 millions d'euros au titre de son impôt sur les sociétés. À quoi s'ajoute une amende d'intérêt public de 508 millions d'euros.Pour la justice, un tel accord n'a rien de complaisant, bien au contraire. En effet, il représente une véritable sanction pour le groupe de restauration rapide. De fait, la somme versée serait deux fois et demi plus importante que la part d'impôt que n'aurait pas payée McDonald's.Le versement d'une telle somme, acceptée par le groupe, serait un bon exemple de l'efficacité de la CJIP. Elle montre bien, par ailleurs que, pour une entreprise soupçonnée de fraude fiscale, la sanction financière est la meilleure arme dont la justice dispose. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/21/20222 minutes, 10 seconds
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Pourquoi le protocole nord-irlandais pose-t-il problème ?

Négocié entre Bruxelles et Londres, le protocole nord-irlandais a pour but de régler, dans le cadre du Brexit, le problème que pose, pour le Royaume-Uni, l'existence d'une frontière terrestre entre ce pays et l'Union européenne. Or cet accord est remis en cause par le gouvernement britannique. Le double objectif du protocole La République d'Irlande, appelée aussi Eire, fait partie de l'Union européenne alors que l'Irlande du Nord est l'une des provinces du Royaume-Uni. Le protocole nord-irlandais voulait donc éviter que le contrôle des marchandises en provenance du Royaume-Uni s'effectue à la frontière entre les deux Irlandes. Une telle procédure aurait pour effet, en quelque sorte, de matérialiser à nouveau cette frontière, risquant par là de raviver le conflit et les tensions qui, jusqu'en 1998, ont opposé les unionistes protestants d'Irlande du Nord, fidèles au Royaume-Uni, et les républicains catholiques, partisans d'une réunification de l'île. Pour éviter un tel risque, le protocole a prévu que les marchandises seraient contrôlées à leur arrivée en Irlande du Nord, ce qui préserverait la paix entre les deux communautés tout en respectant l'intégrité du marché unique européen. Boris Johnson veut réformer le texte Mais la conclusion de ce protocole nord-irlandais n'a pas fait l'unanimité. D'après certains responsables d'Irlande du Nord, son application provoquerait des difficultés d'approvisionnement. Surtout, elle ravive les tensions politiques. En effet, les unionistes craignent que la procédure actuelle ne déplace la frontière de fait jusqu'à la mer d'Irlande. Une telle évolution serait, pour eux, le prélude à une réunification dont ils ne veulent à aucun prix. Aussi Boris Johnson vient-il d'annoncer son intention de réviser, de manière unilatérale, le protocole nord-irlandais. Le projet présenté consiste à réserver un cheminement spécial aux marchandises anglaises destinées à rester en Irlande du Nord. Ce qui n'empêcherait pas l'Union européenne de recevoir les informations nécessaires sur ces produits. À l'instigation du premier ministre britannique, le Parlement devrait donc voter une moi visant à modifier ce protocole nord-irlandais. Bruxelles juge une telle initiative illégale et promet des mesures de rétorsion commerciales. Décidément, le Brexit n'en finit pas de faire des vagues. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/20/20222 minutes, 44 seconds
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Pourquoi le protocole nord-irlandais pose-t-il problème ?

Négocié entre Bruxelles et Londres, le protocole nord-irlandais a pour but de régler, dans le cadre du Brexit, le problème que pose, pour le Royaume-Uni, l'existence d'une frontière terrestre entre ce pays et l'Union européenne. Or cet accord est remis en cause par le gouvernement britannique.Le double objectif du protocoleLa République d'Irlande, appelée aussi Eire, fait partie de l'Union européenne alors que l'Irlande du Nord est l'une des provinces du Royaume-Uni. Le protocole nord-irlandais voulait donc éviter que le contrôle des marchandises en provenance du Royaume-Uni s'effectue à la frontière entre les deux Irlandes.Une telle procédure aurait pour effet, en quelque sorte, de matérialiser à nouveau cette frontière, risquant par là de raviver le conflit et les tensions qui, jusqu'en 1998, ont opposé les unionistes protestants d'Irlande du Nord, fidèles au Royaume-Uni, et les républicains catholiques, partisans d'une réunification de l'île.Pour éviter un tel risque, le protocole a prévu que les marchandises seraient contrôlées à leur arrivée en Irlande du Nord, ce qui préserverait la paix entre les deux communautés tout en respectant l'intégrité du marché unique européen.Boris Johnson veut réformer le texteMais la conclusion de ce protocole nord-irlandais n'a pas fait l'unanimité. D'après certains responsables d'Irlande du Nord, son application provoquerait des difficultés d'approvisionnement.Surtout, elle ravive les tensions politiques. En effet, les unionistes craignent que la procédure actuelle ne déplace la frontière de fait jusqu'à la mer d'Irlande. Une telle évolution serait, pour eux, le prélude à une réunification dont ils ne veulent à aucun prix.Aussi Boris Johnson vient-il d'annoncer son intention de réviser, de manière unilatérale, le protocole nord-irlandais. Le projet présenté consiste à réserver un cheminement spécial aux marchandises anglaises destinées à rester en Irlande du Nord.Ce qui n'empêcherait pas l'Union européenne de recevoir les informations nécessaires sur ces produits. À l'instigation du premier ministre britannique, le Parlement devrait donc voter une moi visant à modifier ce protocole nord-irlandais.Bruxelles juge une telle initiative illégale et promet des mesures de rétorsion commerciales. Décidément, le Brexit n'en finit pas de faire des vagues. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/20/20222 minutes, 14 seconds
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Pourquoi les frais d'incidents bancaires sont-ils montrés du doigt ?

Les associations de consommateurs tirent la sonnette d'alarme. En France, les frais prélevés en cas d'incidents bancaires sont bien plus élevés que dans les autres pays européens. Elles demandent donc aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour les réduire. Des frais d'incidents bancaires... Il faut d'abord rappeler ce qu'est un incident bancaire. Il s'agit d'un prélèvement, d'un virement ou encore d'un paiement par carte bancaire rejetés par la banque. La raison en est simple : le compte bancaire sur lequel doit s'effectuer le prélèvement ou le virement n'est pas assez crédité. Ainsi, par exemple, la banque s'opposera aux prélèvements correspondant à une mensualité de crédit ou au paiement d'une facture d'électricité si le compte sollicité est à découvert. Mais la banque ne se contente pas de rejeter le prélèvement, elle impose des frais au client. C'est ce que l'on appelle des frais d'incidents bancaires. ...Plus élevés que dans les pays voisins Ces frais ne sont pas symboliques. Pour chaque incident bancaire, la banque peut en effet retenir jusqu'à 20 euros. D'après les associations de consommateurs, les banques prélèveraient, de manière systématique, cette somme maximale. Au total, les banques ponctionneraient, au titre de ces frais d'incidents bancaires, près de deux milliards d'euros sur le budget de leurs clients. Les habitants des autres pays d'Europe seraient mieux lotis; en effet, les Allemands, par exemple, paieraient des frais 17 fois moins élevés. Quant aux frais prélevés par les banques italiennes, ils seraient 8 fois plus faibles. Les banques rappellent que ces incidents bancaires demandent une intervention de leur part, qu'il leur faut bien facturer. Mais, pour les associations, ces interventions seraient très brèves et les banques feraient, dans ce domaine, de substantiels bénéfices. Autre ligne de défense du secteur bancaire : le plafonnement de ces frais, à hauteur de 25 euros par mois, pour les ménages les plus vulnérables. Les associations demandent néanmoins au gouvernement d'intervenir pour réguler un marché peu concurrentiel. Ce serait, pour elles, le seul moyen d'obtenir la baisse de ces frais. Elles réclament aussi des banques davantage de transparence quant à la gestion de ces frais d'incidents bancaires. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/19/20222 minutes, 28 seconds
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Pourquoi les frais d'incidents bancaires sont-ils montrés du doigt ?

Les associations de consommateurs tirent la sonnette d'alarme. En France, les frais prélevés en cas d'incidents bancaires sont bien plus élevés que dans les autres pays européens. Elles demandent donc aux pouvoirs publics de prendre des mesures pour les réduire.Des frais d'incidents bancaires...Il faut d'abord rappeler ce qu'est un incident bancaire. Il s'agit d'un prélèvement, d'un virement ou encore d'un paiement par carte bancaire rejetés par la banque. La raison en est simple : le compte bancaire sur lequel doit s'effectuer le prélèvement ou le virement n'est pas assez crédité.Ainsi, par exemple, la banque s'opposera aux prélèvements correspondant à une mensualité de crédit ou au paiement d'une facture d'électricité si le compte sollicité est à découvert.Mais la banque ne se contente pas de rejeter le prélèvement, elle impose des frais au client. C'est ce que l'on appelle des frais d'incidents bancaires....Plus élevés que dans les pays voisinsCes frais ne sont pas symboliques. Pour chaque incident bancaire, la banque peut en effet retenir jusqu'à 20 euros. D'après les associations de consommateurs, les banques prélèveraient, de manière systématique, cette somme maximale.Au total, les banques ponctionneraient, au titre de ces frais d'incidents bancaires, près de deux milliards d'euros sur le budget de leurs clients. Les habitants des autres pays d'Europe seraient mieux lotis; en effet, les Allemands, par exemple, paieraient des frais 17 fois moins élevés.Quant aux frais prélevés par les banques italiennes, ils seraient 8 fois plus faibles. Les banques rappellent que ces incidents bancaires demandent une intervention de leur part, qu'il leur faut bien facturer.Mais, pour les associations, ces interventions seraient très brèves et les banques feraient, dans ce domaine, de substantiels bénéfices. Autre ligne de défense du secteur bancaire : le plafonnement de ces frais, à hauteur de 25 euros par mois, pour les ménages les plus vulnérables.Les associations demandent néanmoins au gouvernement d'intervenir pour réguler un marché peu concurrentiel. Ce serait, pour elles, le seul moyen d'obtenir la baisse de ces frais. Elles réclament aussi des banques davantage de transparence quant à la gestion de ces frais d'incidents bancaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/19/20221 minute, 58 seconds
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Qu'est-ce que le prêt sur gage ?

Comme son nom l'indique, le prêt sur gage permet d'obtenir un prêt en échange du dépôt d'un objet. Son fonctionnement, assez simple, répond à des règles précises. Du mont-de-piété au crédit municipal Le prêt sur gage existe depuis des temps très reculés, notamment en Chine. On le trouve en Allemagne dès la fin du XIIe siècle. Mais la forme la plus connue de prêt sur gage prendra, en Europe, le nom de "mont-de-piété". Elle a vu le jour en Italie, au XVe siècle, pour combattre les agissements des usuriers. Les premiers monts-de-piété sont signalés en France dès le début du XVIIe siècle. Supprimé en 1644, puis rétabli en 1777, le mont-de-piété laissera finalement la place, en 1918, au crédit municipal, qui a le même objet. Le fonctionnement du prêt sur gage En France, les diverses agences du crédit municipal sont les seules à pouvoir accorder un crédit sur gage. Le principe est le même que celui du mont-de-piété : obtenir un prêt en échange d'un objet d'une certaine valeur, qui représente une garantie pour l'établissement prêteur. L'emprunteur reste propriétaire de l'objet qu'il dépose au crédit municipal. La valeur de l'objet apporté par l'emprunteur est établie par un commissaire-priseur. l'intervention de cet expert a pour but d'éviter toute contestation à cet égard. L'emprunteur touche en principe entre 50 et 70 % de la valeur de l'objet. Quand le prêt est accordé, l'argent est aussitôt versé à l'emprunteur. Avant de le toucher, il doit signer un contrat avec l'établissement qui lui accorde le prêt. Il doit aussi fournir certains justificatifs, notamment pour attester de son identité et de son domicile. Le contrat est souvent d'une durée de deux ans, parfois un peu moins. Si, dans ce délai, l'emprunteur rembourse son prêt, ainsi que les intérêts, l'objet lui est rendu. Parfois, il devra aussi s'acquitter de frais de garde, précisés dans le contrat. Si le prêt ne peut être remboursé dans le temps imparti, l'objet sera vendu aux enchères. Un prêt bancaire n'étant pas facile à obtenir, surtout dans le contexte actuel, le prêt sur gage connaît à nouveau un certain succès. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/16/20222 minutes, 32 seconds
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Qu'est-ce que le prêt sur gage ?

Comme son nom l'indique, le prêt sur gage permet d'obtenir un prêt en échange du dépôt d'un objet. Son fonctionnement, assez simple, répond à des règles précises.Du mont-de-piété au crédit municipalLe prêt sur gage existe depuis des temps très reculés, notamment en Chine. On le trouve en Allemagne dès la fin du XIIe siècle. Mais la forme la plus connue de prêt sur gage prendra, en Europe, le nom de "mont-de-piété".Elle a vu le jour en Italie, au XVe siècle, pour combattre les agissements des usuriers. Les premiers monts-de-piété sont signalés en France dès le début du XVIIe siècle.Supprimé en 1644, puis rétabli en 1777, le mont-de-piété laissera finalement la place, en 1918, au crédit municipal, qui a le même objet.Le fonctionnement du prêt sur gageEn France, les diverses agences du crédit municipal sont les seules à pouvoir accorder un crédit sur gage. Le principe est le même que celui du mont-de-piété : obtenir un prêt en échange d'un objet d'une certaine valeur, qui représente une garantie pour l'établissement prêteur. L'emprunteur reste propriétaire de l'objet qu'il dépose au crédit municipal.La valeur de l'objet apporté par l'emprunteur est établie par un commissaire-priseur. l'intervention de cet expert a pour but d'éviter toute contestation à cet égard. L'emprunteur touche en principe entre 50 et 70 % de la valeur de l'objet.Quand le prêt est accordé, l'argent est aussitôt versé à l'emprunteur. Avant de le toucher, il doit signer un contrat avec l'établissement qui lui accorde le prêt. Il doit aussi fournir certains justificatifs, notamment pour attester de son identité et de son domicile.Le contrat est souvent d'une durée de deux ans, parfois un peu moins. Si, dans ce délai, l'emprunteur rembourse son prêt, ainsi que les intérêts, l'objet lui est rendu. Parfois, il devra aussi s'acquitter de frais de garde, précisés dans le contrat.Si le prêt ne peut être remboursé dans le temps imparti, l'objet sera vendu aux enchères. Un prêt bancaire n'étant pas facile à obtenir, surtout dans le contexte actuel, le prêt sur gage connaît à nouveau un certain succès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/16/20222 minutes, 2 seconds
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Qui est le plus jeune milliardaire du monde ?

Comme le disait Corneille, "la valeur n'attend point le nombre des années". Une citation qui peut s'appliquer à Alexandr Wang, considéré comme le plus jeune milliardaire du monde. Des débuts fulgurants Depuis son enfance, Alexandr Wang manie les chiffres avec une virtuosité remarquée. Dans son adolescence, le jeune Américain participe à un concours de mathématiques et y gagne un billet gratuit pour Disney World. Un forum en ligne remarque la dextérité du jeune homme en matière de mathématiques appliquées à l'informatique. Aussi l'engage-t-il comme codeur à plein temps. Il n'a que 17 ans. Il entreprend tout de même des études au prestigieux MIT, dans le Massachusetts. Mais il le quitte très vite. En effet, à 19 ans, il décide de consacrer tout son temps à la start-up Scale, spécialisée dans le traitement des données des entreprises. Une clientèle prestigieuse Avec une fortune personnelle estimée à un milliard de dollars, Alexandr Wang est considéré par le magazine Forbes comme le plus jeune milliardaire du monde. Le jeune homme de 25 ans possède en effet 15 % d'une société dont la valeur est estimée à 7,3 milliards de dollars. Le succès a été tel que Scale, qui aurait engrangé 100 millions de dollars de bénéfices en 2021, serait passée de 3 à 600 employés. La société conçoit des programmes informatiques qui analysent, en un temps record, les énormes quantités de données que les entreprises n'ont pas le temps, ni souvent les moyens, d'exploiter. Aussi le jeune milliardaire a-t-il pu séduire une clientèle prestigieuse. En effet, il a signé trois contrats, d'une valeur de 350 millions de dollars, avec l'armée américaine. La société se propose d'analyser pour elle, avec plus de rapidité et de précision, les images fournies par les satellites. Ce qui permettrait aux militaires de mieux évaluer l'avancée des combats en Ukraine et l'efficacité des bombardements russes. Mais l'entreprise d'Alexandr Wang a su également convaincre des groupes très prospères, comme General Motors, Samsung ou la plateforme de location de logements Airbnb. Nombreux sont ceux qui voient dans ce jeune milliardaire un futur Elon Musk. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20222 minutes, 28 seconds
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Qui est le plus jeune milliardaire du monde ?

Comme le disait Corneille, "la valeur n'attend point le nombre des années". Une citation qui peut s'appliquer à Alexandr Wang, considéré comme le plus jeune milliardaire du monde.Des débuts fulgurantsDepuis son enfance, Alexandr Wang manie les chiffres avec une virtuosité remarquée. Dans son adolescence, le jeune Américain participe à un concours de mathématiques et y gagne un billet gratuit pour Disney World.Un forum en ligne remarque la dextérité du jeune homme en matière de mathématiques appliquées à l'informatique. Aussi l'engage-t-il comme codeur à plein temps. Il n'a que 17 ans.Il entreprend tout de même des études au prestigieux MIT, dans le Massachusetts. Mais il le quitte très vite. En effet, à 19 ans, il décide de consacrer tout son temps à la start-up Scale, spécialisée dans le traitement des données des entreprises.Une clientèle prestigieuseAvec une fortune personnelle estimée à un milliard de dollars, Alexandr Wang est considéré par le magazine Forbes comme le plus jeune milliardaire du monde.Le jeune homme de 25 ans possède en effet 15 % d'une société dont la valeur est estimée à 7,3 milliards de dollars. Le succès a été tel que Scale, qui aurait engrangé 100 millions de dollars de bénéfices en 2021, serait passée de 3 à 600 employés.La société conçoit des programmes informatiques qui analysent, en un temps record, les énormes quantités de données que les entreprises n'ont pas le temps, ni souvent les moyens, d'exploiter.Aussi le jeune milliardaire a-t-il pu séduire une clientèle prestigieuse. En effet, il a signé trois contrats, d'une valeur de 350 millions de dollars, avec l'armée américaine.La société se propose d'analyser pour elle, avec plus de rapidité et de précision, les images fournies par les satellites. Ce qui permettrait aux militaires de mieux évaluer l'avancée des combats en Ukraine et l'efficacité des bombardements russes.Mais l'entreprise d'Alexandr Wang a su également convaincre des groupes très prospères, comme General Motors, Samsung ou la plateforme de location de logements Airbnb.Nombreux sont ceux qui voient dans ce jeune milliardaire un futur Elon Musk. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/15/20221 minute, 58 seconds
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La France va-t-elle entrer en récession en 2022 ?

Comme tous les pays, la France est touchée par une forte inflation, due notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine. Mais peut-elle compromettre la croissance de l'économie française, voire la conduire à la récession ? Une croissance qui devrait rester positive Aux pénuries provoquées par le conflit en Ukraine s'ajoute le blocage, durant de longues semaines, d'une économie chinoise atteinte de plein fouet par la pandémie de Covid. De tels facteurs contribuent à la résurgence d'une inflation qu'on croyait maîtrisée, du moins dans des pays comme le nôtre. Or, elle a grimpé à 5,2 % en mai, chiffre calculé sur un an. Certains observateurs craignent que l'économie française n'y résiste pas. De fait, le produit intérieur brut a encore reculé de 0,2 % au premier trimestre 2022, ce qui est dû en partie à la baisse de la consommation des ménages. Mais ces mauvais chiffres n'empêchent pas le ministre des Finances de se montrer optimiste. Pour Bruno Le Maire, en effet, la croissance de l'économie française devrait rester positive. La Banque de France est de son avis, puisqu'elle prévoit une croissance de 0,2 % pour le second trimestre de cette année. Le ministre des Finances envisage pourtant de réviser le chiffre de 4 %, qui se révèle une prévision de croissance trop élevée. Une bonne gestion de l'inflation Bruno Le Maire considère que, dans ce contexte difficile, la France s'en tire mieux que ses partenaires européens. Il rappelle, à cet égard, que le taux d'inflation, en France, est le plus bas de la zone euro. De l'aveu même du Commissaire européen au marché intérieur, c'est notre pays qui saurait le mieux gérer cette inflation. Pour Bruno le Maire, cela s'explique notamment par une bonne anticipation du phénomène. Pour le moment, le ministre pense que l'inflation va durer et même progresser jusque dans le courant de l'année 2023. Après quoi elle devrait céder le pas, sans retrouver le niveau très faible qu'elle avait jusque là. En effet, Bruno Le Maire table, dans un avenir prochain, sur une inflation se situant à 2 % environ. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20222 minutes, 4 seconds
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La France va-t-elle entrer en récession en 2022 ?

Comme tous les pays, la France est touchée par une forte inflation, due notamment aux conséquences de la guerre en Ukraine. Mais peut-elle compromettre la croissance de l'économie française, voire la conduire à la récession ?Une croissance qui devrait rester positiveAux pénuries provoquées par le conflit en Ukraine s'ajoute le blocage, durant de longues semaines, d'une économie chinoise atteinte de plein fouet par la pandémie de Covid. De tels facteurs contribuent à la résurgence d'une inflation qu'on croyait maîtrisée, du moins dans des pays comme le nôtre.Or, elle a grimpé à 5,2 % en mai, chiffre calculé sur un an. Certains observateurs craignent que l'économie française n'y résiste pas. De fait, le produit intérieur brut a encore reculé de 0,2 % au premier trimestre 2022, ce qui est dû en partie à la baisse de la consommation des ménages.Mais ces mauvais chiffres n'empêchent pas le ministre des Finances de se montrer optimiste. Pour Bruno Le Maire, en effet, la croissance de l'économie française devrait rester positive. La Banque de France est de son avis, puisqu'elle prévoit une croissance de 0,2 % pour le second trimestre de cette année.Le ministre des Finances envisage pourtant de réviser le chiffre de 4 %, qui se révèle une prévision de croissance trop élevée.Une bonne gestion de l'inflationBruno Le Maire considère que, dans ce contexte difficile, la France s'en tire mieux que ses partenaires européens. Il rappelle, à cet égard, que le taux d'inflation, en France, est le plus bas de la zone euro.De l'aveu même du Commissaire européen au marché intérieur, c'est notre pays qui saurait le mieux gérer cette inflation. Pour Bruno le Maire, cela s'explique notamment par une bonne anticipation du phénomène.Pour le moment, le ministre pense que l'inflation va durer et même progresser jusque dans le courant de l'année 2023. Après quoi elle devrait céder le pas, sans retrouver le niveau très faible qu'elle avait jusque là.En effet, Bruno Le Maire table, dans un avenir prochain, sur une inflation se situant à 2 % environ. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/14/20221 minute, 34 seconds
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Pourquoi l'accès à l'eau n'est pas le même pour tous ?

L'accès à l'eau potable est un droit fondamental, ce qui fait que l'eau, en elle-même, n'est pas facturée. Par contre, son traitement et sa distribution ont un coût, qui varie selon les régions. Le traitement et la distribution de l'eau ont un coût Selon le site "Services eau France", le prix moyen de l'eau au m3 serait de 3,78 euros. Pour le site "Eau France", il serait, en janvier 2014, de 3,98 euros. Cette somme comprend la distribution de l'eau potable, la collecte et le traitement des eaux usées, ainsi que diverses taxes et redevances. De son côté, le site "20 minutes" rappelle que les Français, qui consomment 120 m3 d'eau par an, règleraient, chaque année, une facture s'élevant à 503 euros. Mais il ne s'agit là que d'un chiffre moyen, qui cache de fortes disparités régionales. Un prix de l'eau très variable selon les régions Le site "Que choisir" a voulu mesurer les différences de tarification de l'eau en France. Il a constaté de fortes disparités. Dans les régions du Nord-Est de la France, par exemple, le prix moyen de l'eau varie, selon les zones, de 2,68 à 8,01 euros au m3. Comment expliquer de tels écarts ? Le coût du traitement de l'eau est d'abord fonction de sa qualité. Si elle laisse à désirer, son traitement exigera des opérations plus complexes, qui coûteront plus cher au consommateur. Le prix de l'eau dépend aussi de l'importance de la population concernée. Le prix sera d'autant plus faible qu'il pourra être réparti entre des usagers nombreux. Les équipements techniques utilisés par la collectivité territoriale responsable de la distribution de l'eau influent aussi sur le prix payé par le consommateur. La taille de la collectivité, ainsi que les règles comptables et le mode de gestion de l'eau qu'elle choisit, pèsent également sur ce prix. Enfin, ce tarif de l'eau varie aussi en fonction du fournisseur d'eau. Il faut d'ailleurs rappeler, à cet égard, que le consommateur ne peut le choisir librement. L'eau sera distribuée par le fournisseur que la commune où il réside aura choisi. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/13/20222 minutes, 25 seconds
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Pourquoi l'accès à l'eau n'est pas le même pour tous ?

L'accès à l'eau potable est un droit fondamental, ce qui fait que l'eau, en elle-même, n'est pas facturée. Par contre, son traitement et sa distribution ont un coût, qui varie selon les régions.Le traitement et la distribution de l'eau ont un coûtSelon le site "Services eau France", le prix moyen de l'eau au m3 serait de 3,78 euros. Pour le site "Eau France", il serait, en janvier 2014, de 3,98 euros.Cette somme comprend la distribution de l'eau potable, la collecte et le traitement des eaux usées, ainsi que diverses taxes et redevances. De son côté, le site "20 minutes" rappelle que les Français, qui consomment 120 m3 d'eau par an, règleraient, chaque année, une facture s'élevant à 503 euros.Mais il ne s'agit là que d'un chiffre moyen, qui cache de fortes disparités régionales.Un prix de l'eau très variable selon les régionsLe site "Que choisir" a voulu mesurer les différences de tarification de l'eau en France. Il a constaté de fortes disparités. Dans les régions du Nord-Est de la France, par exemple, le prix moyen de l'eau varie, selon les zones, de 2,68 à 8,01 euros au m3.Comment expliquer de tels écarts ? Le coût du traitement de l'eau est d'abord fonction de sa qualité. Si elle laisse à désirer, son traitement exigera des opérations plus complexes, qui coûteront plus cher au consommateur.Le prix de l'eau dépend aussi de l'importance de la population concernée. Le prix sera d'autant plus faible qu'il pourra être réparti entre des usagers nombreux. Les équipements techniques utilisés par la collectivité territoriale responsable de la distribution de l'eau influent aussi sur le prix payé par le consommateur.La taille de la collectivité, ainsi que les règles comptables et le mode de gestion de l'eau qu'elle choisit, pèsent également sur ce prix. Enfin, ce tarif de l'eau varie aussi en fonction du fournisseur d'eau.Il faut d'ailleurs rappeler, à cet égard, que le consommateur ne peut le choisir librement. L'eau sera distribuée par le fournisseur que la commune où il réside aura choisi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/13/20221 minute, 55 seconds
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Pourquoi Apple va augmenter certains de ses salariés ?

Apple vient de faire une annonce qui a de quoi réjouir certains de ses employés. La firme à la pomme a en effet décidé d'augmenter leurs salaires de manière substantielle. À quoi une telle générosité est-elle due ? Une hausse de salaires notable Chez Apple, certains employés ont le sourire. Ils viennent en effet d'apprendre que le salaire minimum passerait de 20 à 22 dollars de l'heure. Une telle annonce n'a pas vraiment pour but de relancer la production. En effet, la firme a précisé que, pour 2022, elle n'attendait pas de résultats significatifs dans ce domaine. Les responsables d'Apple ont donc une autre idée en tête. Et ils ne sont pas les seuls, car d'autres entreprises en vue, comme Starbucks, ont également prévu d'importantes hausses de salaire. Contrer les effets de la "grande démission" L'objectif d'Apple, en fait, c'est de contrer les effets de ce qu'il est convenu d'appeler la "grande démission". Cette expression désigne le comportement de très nombreux Américains qui, depuis les débuts de la pandémie de Covid, en 2020, ont décidé de changer de vie et d'emploi. Rien qu'en mars dernier, plus de 4,5 millions de salariés américains auraient quitté leur travail Et ils seraient près de 25 millions à l'avoir fait entre avril et septembre 2021. Parmi les causes de ce phénomène, on peut noter la découverte, à la faveur de l'épidémie, d'une autre façon de travailler et la possibilité, dans une période de chômage peu élevé, de négocier de meilleurs salaires et de trouver assez facilement un nouvel emploi. Par ailleurs, l'augmentation du coût de la vie, liée à une inflation consécutive aux pénuries provoquées par la guerre en Ukraine, conduit de nombreux patrons à augmenter les salaires de leurs ouvriers. Les responsables d'Apple assignent sans doute une autre fonction à cette politique salariale : rendre moins intéressante la création d'un syndicat dans l'entreprise, comme il en est question en ce moment. Ce n'est sans doute pas un hasard si les salariés les plus concernés par cette apparition du syndicalisme chez Apple ont été les premiers à être informés de ces hausses de salaire. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/12/20222 minutes, 24 seconds
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Pourquoi Apple va augmenter certains de ses salariés ?

Apple vient de faire une annonce qui a de quoi réjouir certains de ses employés. La firme à la pomme a en effet décidé d'augmenter leurs salaires de manière substantielle. À quoi une telle générosité est-elle due ?Une hausse de salaires notableChez Apple, certains employés ont le sourire. Ils viennent en effet d'apprendre que le salaire minimum passerait de 20 à 22 dollars de l'heure. Une telle annonce n'a pas vraiment pour but de relancer la production.En effet, la firme a précisé que, pour 2022, elle n'attendait pas de résultats significatifs dans ce domaine. Les responsables d'Apple ont donc une autre idée en tête.Et ils ne sont pas les seuls, car d'autres entreprises en vue, comme Starbucks, ont également prévu d'importantes hausses de salaire.Contrer les effets de la "grande démission"L'objectif d'Apple, en fait, c'est de contrer les effets de ce qu'il est convenu d'appeler la "grande démission". Cette expression désigne le comportement de très nombreux Américains qui, depuis les débuts de la pandémie de Covid, en 2020, ont décidé de changer de vie et d'emploi.Rien qu'en mars dernier, plus de 4,5 millions de salariés américains auraient quitté leur travail Et ils seraient près de 25 millions à l'avoir fait entre avril et septembre 2021.Parmi les causes de ce phénomène, on peut noter la découverte, à la faveur de l'épidémie, d'une autre façon de travailler et la possibilité, dans une période de chômage peu élevé, de négocier de meilleurs salaires et de trouver assez facilement un nouvel emploi.Par ailleurs, l'augmentation du coût de la vie, liée à une inflation consécutive aux pénuries provoquées par la guerre en Ukraine, conduit de nombreux patrons à augmenter les salaires de leurs ouvriers.Les responsables d'Apple assignent sans doute une autre fonction à cette politique salariale : rendre moins intéressante la création d'un syndicat dans l'entreprise, comme il en est question en ce moment.Ce n'est sans doute pas un hasard si les salariés les plus concernés par cette apparition du syndicalisme chez Apple ont été les premiers à être informés de ces hausses de salaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/12/20221 minute, 54 seconds
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Pourquoi les restaurants vont-ils manquer de canards ?

Débutée en novembre 2021, une nouvelle épidémie de grippe aviaire a touché de nombreux élevages de volailles, notamment dans le sud-ouest de la France. Parmi les conséquences de cette maladie, une relative pénurie de canards, qui commence à préoccuper les restaurateurs. Une nouvelle épidémie de grippe aviaire Commencée en novembre dernier, l'épidémie de grippe aviaire touche encore, en mai 2022, près de 1.400 élevages. Elle a d'abord atteint les départements du sud-ouest, avant de s'étendre, au début de l'année 2022, à la région des Pays de la Loire. Des cas ont également été détectés dans la faune sauvage. Cette épizootie étant hautement pathogène, il est souvent nécessaire, pour l'enrayer, de procéder à l'abattage des volailles contaminées. Un abattage préventif peut même être préconisé. C'est ainsi qu'en raison de cette nouvelle épidémie, plus de 16 millions de volailles ont été abattues. Toute la chaîne de production est touchée par l'épidémie. Ainsi, les éleveurs des pays de Loire ne peuvent, comme d'habitude, fournir des canetons à leurs confrères du Gers. Des restaurateurs dans l'embarras Parmi ces volailles sacrifiées, se trouvent donc de nombreux canards. Or, cette viande est très appréciée des connaisseurs, qui goûtent particulièrement le magret ou le cassoulet. Ces plats réputés font partie des nombreuses spécialités culinaires du sud-ouest. Mais la grippe aviaire est passée par là. En effet, les restaurateurs ont de plus en plus de mal à trouver des canards. D'ores et déjà, ils ne reçoivent qu'une partie de leurs commandes. Cette pénurie les met dans l'embarras, surtout si leur établissement est renommé pour son magret de canard. Certains clients viennent aussi pour le foie gras, qui va devenir un produit tout aussi rare. Alors chacun essaie de s'adapter, en proposant des plats à base de bœuf ou de poulet. Certains professionnels s'efforcent aussi de multiplier les fournisseurs. Malgré leurs efforts, ils sont souvent obligés d'augmenter leurs prix. La disparition de certaines spécialités, comme le magret de canard, et la hausse des tarifs peuvent décourager la clientèle. Les restaurateurs sont bien conscients du risque. D'autant que cette situation pourrait perdurer tout l'été. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/9/20222 minutes, 25 seconds
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Pourquoi les restaurants vont-ils manquer de canards ?

Débutée en novembre 2021, une nouvelle épidémie de grippe aviaire a touché de nombreux élevages de volailles, notamment dans le sud-ouest de la France. Parmi les conséquences de cette maladie, une relative pénurie de canards, qui commence à préoccuper les restaurateurs.Une nouvelle épidémie de grippe aviaireCommencée en novembre dernier, l'épidémie de grippe aviaire touche encore, en mai 2022, près de 1.400 élevages. Elle a d'abord atteint les départements du sud-ouest, avant de s'étendre, au début de l'année 2022, à la région des Pays de la Loire.Des cas ont également été détectés dans la faune sauvage. Cette épizootie étant hautement pathogène, il est souvent nécessaire, pour l'enrayer, de procéder à l'abattage des volailles contaminées. Un abattage préventif peut même être préconisé.C'est ainsi qu'en raison de cette nouvelle épidémie, plus de 16 millions de volailles ont été abattues. Toute la chaîne de production est touchée par l'épidémie. Ainsi, les éleveurs des pays de Loire ne peuvent, comme d'habitude, fournir des canetons à leurs confrères du Gers.Des restaurateurs dans l'embarrasParmi ces volailles sacrifiées, se trouvent donc de nombreux canards. Or, cette viande est très appréciée des connaisseurs, qui goûtent particulièrement le magret ou le cassoulet. Ces plats réputés font partie des nombreuses spécialités culinaires du sud-ouest.Mais la grippe aviaire est passée par là. En effet, les restaurateurs ont de plus en plus de mal à trouver des canards. D'ores et déjà, ils ne reçoivent qu'une partie de leurs commandes.Cette pénurie les met dans l'embarras, surtout si leur établissement est renommé pour son magret de canard. Certains clients viennent aussi pour le foie gras, qui va devenir un produit tout aussi rare.Alors chacun essaie de s'adapter, en proposant des plats à base de bœuf ou de poulet. Certains professionnels s'efforcent aussi de multiplier les fournisseurs. Malgré leurs efforts, ils sont souvent obligés d'augmenter leurs prix.La disparition de certaines spécialités, comme le magret de canard, et la hausse des tarifs peuvent décourager la clientèle. Les restaurateurs sont bien conscients du risque. D'autant que cette situation pourrait perdurer tout l'été. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/9/20221 minute, 55 seconds
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Le paiement par chèque a-t-il un avenir ?

Le chèque est un mode de paiement de plus en plus délaissé. En effet, seuls 8 % des Français l'utiliseraient encore. Compte tenu de ses défauts, cette manière de régler ses achats a-t-elle encore un avenir ? Un mode de paiement en recul constant Même si la France est l'un des pays où le chèque est le plus utilisé, de plus en plus de consommateurs l'abandonnent au profit de modes de paiement plus modernes, comme la carte bancaire, plébiscitée par plus de neuf Français sur dix, ou le paiement au moyen du téléphone portable. Introduit en France dès 1865, le chèque a longtemps séduit les Français par sa simplicité d'utilisation et sa gratuité. Ce qui ne l'empêche pas de perdre sans cesse du terrain. En effet, son usage recule de 10 % chaque année. Ceci étant, ce déclin n'est qu'apparent. En effet, en termes de transactions, le chèque l'emporte encore sur la carte bancaire. De fait, en 2020, les transactions par carte bancaire se sont chiffrées à 578 milliards d'euros, contre 614 milliards d'euros pour le chèque. Les inconvénients du chèque Si, malgré tout, le chèque est de moins en moins utilisé, au point d'avoir disparu dans plusieurs pays européens, c'est qu'il présente un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu, si les banques délivrent les chéquiers gratuitement, leur fabrication et leur traitement ont pour elles un coût non négligeable. Par ailleurs, ce moyen de paiement, qui utilise beaucoup de papier, n'est pas très écologique, à un moment où la protection de l'environnement est devenue, en France comme ailleurs, un enjeu essentiel. Mais l'inconvénient majeur du chèque est qu'il facilite la fraude. En effet, le paiement par chèque représentait, en 2020, plus de 40 % du montant de la fraude sur les modes de paiement scripturaux. Aussi l'autorité chargée de veiller sur la sécurité des moyens de paiement vient-elle de mettre au point des moyens d'action pour combattre cette fraude. Elle invité également les banques à renforcer leur vigilance dans le traitement des chèques et les particuliers à prendre certaines précautions élémentaires, comme de ne pas signer de chèques en blanc ou à l'avance. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20222 minutes, 31 seconds
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Le paiement par chèque a-t-il un avenir ?

Le chèque est un mode de paiement de plus en plus délaissé. En effet, seuls 8 % des Français l'utiliseraient encore. Compte tenu de ses défauts, cette manière de régler ses achats a-t-elle encore un avenir ?Un mode de paiement en recul constantMême si la France est l'un des pays où le chèque est le plus utilisé, de plus en plus de consommateurs l'abandonnent au profit de modes de paiement plus modernes, comme la carte bancaire, plébiscitée par plus de neuf Français sur dix, ou le paiement au moyen du téléphone portable.Introduit en France dès 1865, le chèque a longtemps séduit les Français par sa simplicité d'utilisation et sa gratuité. Ce qui ne l'empêche pas de perdre sans cesse du terrain. En effet, son usage recule de 10 % chaque année.Ceci étant, ce déclin n'est qu'apparent. En effet, en termes de transactions, le chèque l'emporte encore sur la carte bancaire. De fait, en 2020, les transactions par carte bancaire se sont chiffrées à 578 milliards d'euros, contre 614 milliards d'euros pour le chèque.Les inconvénients du chèqueSi, malgré tout, le chèque est de moins en moins utilisé, au point d'avoir disparu dans plusieurs pays européens, c'est qu'il présente un certain nombre d'inconvénients.En premier lieu, si les banques délivrent les chéquiers gratuitement, leur fabrication et leur traitement ont pour elles un coût non négligeable. Par ailleurs, ce moyen de paiement, qui utilise beaucoup de papier, n'est pas très écologique, à un moment où la protection de l'environnement est devenue, en France comme ailleurs, un enjeu essentiel.Mais l'inconvénient majeur du chèque est qu'il facilite la fraude. En effet, le paiement par chèque représentait, en 2020, plus de 40 % du montant de la fraude sur les modes de paiement scripturaux.Aussi l'autorité chargée de veiller sur la sécurité des moyens de paiement vient-elle de mettre au point des moyens d'action pour combattre cette fraude. Elle invité également les banques à renforcer leur vigilance dans le traitement des chèques et les particuliers à prendre certaines précautions élémentaires, comme de ne pas signer de chèques en blanc ou à l'avance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/8/20222 minutes, 1 second
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Comment la Joconde est-elle assurée ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien: https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto -------------------------- La Joconde est sans conteste l'un des tableaux les plus célèbres du monde. Comme bien d'autres toiles, elle a déjà été victime d'actes de vandalisme. Mais a-t-on souscrit un contrat d'assurance pour payer les éventuels dégâts causés à ce chef-d'œuvre ? L'État est son propre assureur Aussi bien protégée qu'elle soit, la Joconde n'est pas à l'abri des convoitises ni des tentatives de destruction. Elle a déjà été volée, dans le passé, et atteinte par divers projectiles. Récemment, un visiteur a ainsi jeté sur le tableau un morceau de gâteau. On pourrait penser que, comme tout bien, cette toile célèbre est assurée. Or, elle ne l'est pas au sens où on l'entend d'ordinaire. En effet, le tableau n'est pas assuré par une compagnie d'assurance. Comme il est propriété nationale, il est assuré par l'État. Propriétaire, l'État s'assure en quelque sorte lui-même. Du moins si la toile reste à sa place, dans le musée qui l'abrite. Des œuvres proprement inestimables En effet, si le tableau est prêté à un autre musée, par exemple, il faudra l'assurer de la manière habituelle. Et, dans ce cas, le coût à prévoir est considérable. À tel point que, quand il fut question, voilà quelques années, d'envoyer la Joconde à Lens, dans l'annexe du Louvre, le musée refusa le transfert. En effet, l'assurance aurait coûté au moins 2 millions d'euros. De fait, si un tableau comme la Joconde est quasiment impossible à assurer, c'est que sa valeur est très difficile à estimer. En fait, il s'agit, à proprement parler, d'un tableau inestimable. Par conséquent, aucun assureur ne voudra s'en occuper. Et si même l'État trouvait une compagnie qui acceptât d'assurer ce chef-d'œuvre, il n'aurait pas les moyens de payer la prime qu'on lui réclamerait. Et ce d'autant plus que les tableaux qui sont en sa possession garnissent les murs de nombreux musées. L'État possède en effet des centaines de milliers d'œuvres, dont beaucoup sont inestimables. C'est la raison pour laquelle il préfère investir dans le renforcement de la sécurité des musées et la surveillance des œuvres plutôt que dans leur assurance. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/7/20222 minutes, 26 seconds
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Comment la Joconde est-elle assurée ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien:https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto--------------------------La Joconde est sans conteste l'un des tableaux les plus célèbres du monde. Comme bien d'autres toiles, elle a déjà été victime d'actes de vandalisme. Mais a-t-on souscrit un contrat d'assurance pour payer les éventuels dégâts causés à ce chef-d'œuvre ?L'État est son propre assureurAussi bien protégée qu'elle soit, la Joconde n'est pas à l'abri des convoitises ni des tentatives de destruction. Elle a déjà été volée, dans le passé, et atteinte par divers projectiles. Récemment, un visiteur a ainsi jeté sur le tableau un morceau de gâteau.On pourrait penser que, comme tout bien, cette toile célèbre est assurée. Or, elle ne l'est pas au sens où on l'entend d'ordinaire. En effet, le tableau n'est pas assuré par une compagnie d'assurance.Comme il est propriété nationale, il est assuré par l'État. Propriétaire, l'État s'assure en quelque sorte lui-même. Du moins si la toile reste à sa place, dans le musée qui l'abrite.Des œuvres proprement inestimablesEn effet, si le tableau est prêté à un autre musée, par exemple, il faudra l'assurer de la manière habituelle. Et, dans ce cas, le coût à prévoir est considérable. À tel point que, quand il fut question, voilà quelques années, d'envoyer la Joconde à Lens, dans l'annexe du Louvre, le musée refusa le transfert.En effet, l'assurance aurait coûté au moins 2 millions d'euros. De fait, si un tableau comme la Joconde est quasiment impossible à assurer, c'est que sa valeur est très difficile à estimer.En fait, il s'agit, à proprement parler, d'un tableau inestimable. Par conséquent, aucun assureur ne voudra s'en occuper. Et si même l'État trouvait une compagnie qui acceptât d'assurer ce chef-d'œuvre, il n'aurait pas les moyens de payer la prime qu'on lui réclamerait.Et ce d'autant plus que les tableaux qui sont en sa possession garnissent les murs de nombreux musées. L'État possède en effet des centaines de milliers d'œuvres, dont beaucoup sont inestimables.C'est la raison pour laquelle il préfère investir dans le renforcement de la sécurité des musées et la surveillance des œuvres plutôt que dans leur assurance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/7/20222 minutes, 25 seconds
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Quel va être le coût mensuel de l'inflation par ménage ?

Les conséquences de la guerre en Ukraine, qui provoque des pénuries de produits alimentaires, et la hausse des dépenses publiques, liée à la pandémie de Covid, font partie des causes de l'inflation actuelle. Quoi qu'il en soit de ses origines, elle a un coût notable pour les ménages. La hausse continue de l'inflation Les chiffres de l'inflation sont toujours plus élevés. En avril dernier, elle était déjà de 4,8 % sur un an. Durant le mois de mai 2022, elle a encore progressé, atteignant 5,2 %, toujours sur un an. C'est le plus haut niveau jamais atteint depuis 1985. Une telle augmentation des prix ne peut que grignoter le pouvoir d'achat des Français. Pour savoir à quel point l'inflation pesait sur le budget des ménages, le magazine "60 millions de consommateurs" a voulu mesurer le surcoût mensuel qu'elle représentait pour les Français. Le poids encore plus notable de certaines dépenses La publication vient d'établir ce surcoût dans un article récent. Il serait, en moyenne, de 90 euros par mois. Chacun des trois postes de dépenses principaux relevés par le magazine compterait pour un tiers dans ce surcoût. Au premier rang de ces dépenses, l'énergie, dont les prix ont progressé de 25 % en moyenne, représenterait un coût supplémentaire de 32 euros. Les Français devraient également débourser 30 euros de plus, chaque mois, pour assurer leurs besoins alimentaires. Rien d'étonnant à cela, puisque les prix des produits de consommation devraient connaître, cet été, une hausse moyenne de 7 %, après avoir progressé de plus de 4 % au mois de mai. Ceci étant, ce surcoût de 30 euros n'est qu'une moyenne. En effet, ce chiffre varie en fonction des besoins de chaque ménage. De fait, un couple sans enfants ne paiera, chaque mois, que 21 euros de plus pour se nourrir, contre 38 euros, en moyenne, pour une famille. Enfin, dernier poste de dépense gonflé par l'inflation : le carburant. En effet, son prix a subi une augmentation de 20 %. Ce qui représente, en moyenne, un coût supplémentaire de 27 euros par mois pour les ménages. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/6/20222 minutes, 25 seconds
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Quel va être le coût mensuel de l'inflation par ménage ?

Les conséquences de la guerre en Ukraine, qui provoque des pénuries de produits alimentaires, et la hausse des dépenses publiques, liée à la pandémie de Covid, font partie des causes de l'inflation actuelle. Quoi qu'il en soit de ses origines, elle a un coût notable pour les ménages.La hausse continue de l'inflationLes chiffres de l'inflation sont toujours plus élevés. En avril dernier, elle était déjà de 4,8 % sur un an. Durant le mois de mai 2022, elle a encore progressé, atteignant 5,2 %, toujours sur un an.C'est le plus haut niveau jamais atteint depuis 1985. Une telle augmentation des prix ne peut que grignoter le pouvoir d'achat des Français.Pour savoir à quel point l'inflation pesait sur le budget des ménages, le magazine "60 millions de consommateurs" a voulu mesurer le surcoût mensuel qu'elle représentait pour les Français.Le poids encore plus notable de certaines dépensesLa publication vient d'établir ce surcoût dans un article récent. Il serait, en moyenne, de 90 euros par mois. Chacun des trois postes de dépenses principaux relevés par le magazine compterait pour un tiers dans ce surcoût.Au premier rang de ces dépenses, l'énergie, dont les prix ont progressé de 25 % en moyenne, représenterait un coût supplémentaire de 32 euros. Les Français devraient également débourser 30 euros de plus, chaque mois, pour assurer leurs besoins alimentaires.Rien d'étonnant à cela, puisque les prix des produits de consommation devraient connaître, cet été, une hausse moyenne de 7 %, après avoir progressé de plus de 4 % au mois de mai. Ceci étant, ce surcoût de 30 euros n'est qu'une moyenne.En effet, ce chiffre varie en fonction des besoins de chaque ménage. De fait, un couple sans enfants ne paiera, chaque mois, que 21 euros de plus pour se nourrir, contre 38 euros, en moyenne, pour une famille.Enfin, dernier poste de dépense gonflé par l'inflation : le carburant. En effet, son prix a subi une augmentation de 20 %. Ce qui représente, en moyenne, un coût supplémentaire de 27 euros par mois pour les ménages. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/6/20221 minute, 55 seconds
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Pourquoi les chambres d'hotels vont coûter plus cher ?

Après les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, les Français ont besoin de s'évader. Et, de fait, les hôtels affichent souvent d'excellents taux de réservation, dès ce mois de mai, mais aussi pour l'été prochain. Mais cette embellie sse maintiendra-t-elle, malgré une augmentation prévisible du prix des chambres ? Une forte inflation Les hôteliers ont le sourire car ils voient revenir leurs clients. Mais cet optimisme est cependant tempéré par la hausse de leurs charges. En premier lieu, ces professionnels doivent rembourser les emprunts garantis, que l'État leur avait consentis pendant la crise sanitaire. Par ailleurs, ce secteur économique doit faire face, comme tous les autres, à l'inflation consécutive à la guerre en Ukraine et aux pénuries qu'elle a engendrées. La hausse notable du coût de l'énergie atteint donc les hôteliers de plein fouet. En effet, ils utilisent beaucoup d'électricité ou de gaz, pour l'éclairage, la ventilation et le chauffage des chambres, ainsi que du carburant, indispensable aux différents transports liés à l'activité des établissements hôteliers. Une augmentation des charges répercutée sur le prix des chambres Mais cette hausse du coût des matières premières n'est pas la seule responsable de l'alourdissement des charges des hôteliers. En effet, au début de cette année, ils ont dû consentir une augmentation de salaire à leurs employés. Et elle n'est pas anecdotique, puisque la hausse est de plus de 16 % en moyenne. Les propriétaires d'hôtels y ont vu le meilleur moyen d'attirer une main-d'œuvre qui fait de plus en plus défaut. Cette revalorisation salariale devrait d'ailleurs s'accompagner d'une amélioration des conditions de travail. Il était prévisible que cette augmentation des charges finisse par se répercuter sur le prix des chambres. À cet égard, certains patrons du secteur préconisent une augmentation substantielle des tarifs, de l'ordre de 10 % Ce serait, pour eux, la seule manière de faire face à des coûts d'exploitation dont on peut supposer, compte tenu de l'évolution de la situation internationale, qu'ils continueront encore à grimper. Reste à savoir si les clients, qui retrouvent leurs habitudes d'avant le Covid, s'accommoderont de cette nouvelle hausse, qui s'ajouterait à bien d'autres. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/5/20222 minutes, 34 seconds
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Pourquoi les chambres d'hotels vont coûter plus cher ?

Après les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, les Français ont besoin de s'évader. Et, de fait, les hôtels affichent souvent d'excellents taux de réservation, dès ce mois de mai, mais aussi pour l'été prochain. Mais cette embellie sse maintiendra-t-elle, malgré une augmentation prévisible du prix des chambres ?Une forte inflationLes hôteliers ont le sourire car ils voient revenir leurs clients. Mais cet optimisme est cependant tempéré par la hausse de leurs charges. En premier lieu, ces professionnels doivent rembourser les emprunts garantis, que l'État leur avait consentis pendant la crise sanitaire.Par ailleurs, ce secteur économique doit faire face, comme tous les autres, à l'inflation consécutive à la guerre en Ukraine et aux pénuries qu'elle a engendrées.La hausse notable du coût de l'énergie atteint donc les hôteliers de plein fouet. En effet, ils utilisent beaucoup d'électricité ou de gaz, pour l'éclairage, la ventilation et le chauffage des chambres, ainsi que du carburant, indispensable aux différents transports liés à l'activité des établissements hôteliers.Une augmentation des charges répercutée sur le prix des chambresMais cette hausse du coût des matières premières n'est pas la seule responsable de l'alourdissement des charges des hôteliers. En effet, au début de cette année, ils ont dû consentir une augmentation de salaire à leurs employés.Et elle n'est pas anecdotique, puisque la hausse est de plus de 16 % en moyenne. Les propriétaires d'hôtels y ont vu le meilleur moyen d'attirer une main-d'œuvre qui fait de plus en plus défaut. Cette revalorisation salariale devrait d'ailleurs s'accompagner d'une amélioration des conditions de travail.Il était prévisible que cette augmentation des charges finisse par se répercuter sur le prix des chambres. À cet égard, certains patrons du secteur préconisent une augmentation substantielle des tarifs, de l'ordre de 10 %Ce serait, pour eux, la seule manière de faire face à des coûts d'exploitation dont on peut supposer, compte tenu de l'évolution de la situation internationale, qu'ils continueront encore à grimper.Reste à savoir si les clients, qui retrouvent leurs habitudes d'avant le Covid, s'accommoderont de cette nouvelle hausse, qui s'ajouterait à bien d'autres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/5/20222 minutes, 4 seconds
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Comment j'ai bâti un empire, mon nouveau podcast !

Pour écouter Comment j'ai bâti un empire: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D RSS: https://feeds.megaphone.fm/FODL4588439181 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/3/20223 minutes, 22 seconds
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Comment j'ai bâti un empire, mon nouveau podcast !

Pour écouter Comment j'ai bâti un empire:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3DRSS:https://feeds.megaphone.fm/FODL4588439181 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/3/20223 minutes, 22 seconds
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Netflix ou Disney+, qui devrait l'emporter ?

La concurrence est rude entre les grandes plateformes de streaming. La plus connue, Netflix, tient encore le haut du pavé, mais elle connaît des déboires et sa position est de plus en plus menacée par Disney Plus, la plateforme de streaming de Disney, qui ne cesse de marquer des points. Les déboires de Netflix... La position de Netflix reste encore solide. En effet, elle peut se prévaloir de près de 222 millions d'abonnés, ce qui en fait toujours la première plateforme de streaming. Mais son avance s'amenuise. Et elle a essuyé des revers durant la période récente. La plus rude déconvenue vient de la perte d'environ 200.000 abonnés au premier trimestre de 2022. La déception est d'autant plus forte que Netflix comptait en attirer 2,5 millions durant la même période. Les conséquences de ce camouflet ne se sont pas fait attendre. L'action de Netflix a reculé de près de 40 % en avril, ce qui représente une perte de capitalisation de plus de 50 milliards de dollars. Et, pour ne rien arranger, des actionnaires ont porté plainte contre la société, à laquelle ils reprochent de leur avoir dissimulé la gravité de la situation. ...Et les succès de Disney Plus Si le sort s'acharne sur Netflix, la chance semble sourire à sa rivale, Disney Plus. Certes, la plateforme n'a pas encore atteint, en termes d'abonnés, le niveau de Netflix. Mais Disney Plus, créée à la fin de 2019, a réussi, en deux ans et demi, à attirer plus de 130 millions d'abonns. Et elle ne cesse de progresser, rattrapant peu à peu son retard sur sa concurrente. En effet, Disney Plus a gagné près de 8 millions d'abonnés supplémentaires durant le premier trimestre 2022, alors que, dans le même temps, Netflix en perdait 200.000. Le chiffre a même dépassé les espérances des dirigeants de Disney Plus. Forte de ces succès, la plateforme espère compter entre 230 et 260 millions d'abonnés d'ici 2024. Si ces prévisions s'avéraient exactes, et si Netflix n'arrivait pas à redresser la barre, Disney Plus pourrait passer devant sa concurrente et devenir la première plateforme de streaming. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/2/20222 minutes, 24 seconds
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Netflix ou Disney+, qui devrait l'emporter ?

La concurrence est rude entre les grandes plateformes de streaming. La plus connue, Netflix, tient encore le haut du pavé, mais elle connaît des déboires et sa position est de plus en plus menacée par Disney Plus, la plateforme de streaming de Disney, qui ne cesse de marquer des points.Les déboires de Netflix...La position de Netflix reste encore solide. En effet, elle peut se prévaloir de près de 222 millions d'abonnés, ce qui en fait toujours la première plateforme de streaming. Mais son avance s'amenuise.Et elle a essuyé des revers durant la période récente. La plus rude déconvenue vient de la perte d'environ 200.000 abonnés au premier trimestre de 2022. La déception est d'autant plus forte que Netflix comptait en attirer 2,5 millions durant la même période.Les conséquences de ce camouflet ne se sont pas fait attendre. L'action de Netflix a reculé de près de 40 % en avril, ce qui représente une perte de capitalisation de plus de 50 milliards de dollars.Et, pour ne rien arranger, des actionnaires ont porté plainte contre la société, à laquelle ils reprochent de leur avoir dissimulé la gravité de la situation....Et les succès de Disney PlusSi le sort s'acharne sur Netflix, la chance semble sourire à sa rivale, Disney Plus. Certes, la plateforme n'a pas encore atteint, en termes d'abonnés, le niveau de Netflix.Mais Disney Plus, créée à la fin de 2019, a réussi, en deux ans et demi, à attirer plus de 130 millions d'abonns. Et elle ne cesse de progresser, rattrapant peu à peu son retard sur sa concurrente.En effet, Disney Plus a gagné près de 8 millions d'abonnés supplémentaires durant le premier trimestre 2022, alors que, dans le même temps, Netflix en perdait 200.000.Le chiffre a même dépassé les espérances des dirigeants de Disney Plus. Forte de ces succès, la plateforme espère compter entre 230 et 260 millions d'abonnés d'ici 2024. Si ces prévisions s'avéraient exactes, et si Netflix n'arrivait pas à redresser la barre, Disney Plus pourrait passer devant sa concurrente et devenir la première plateforme de streaming. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/2/20221 minute, 54 seconds
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La production peut-elle suivre le rythme des ventes de voitures électriques ?

La production de voitures électriques n'a cessé de progresser en 2021, et la tendance semble se confirmer pour ce début de 2022. Mais les fabricants se demandent si la production pourra suivre longtemps un tel rythme. Des ventes qui explosent En 2021, plus de 6,5 millions de véhicules électriques se sont vendus dans le monde. On observe, sur une année, un doublement de ces ventes. Désormais, les voitures électriques représentent 10 % des ventes de voitures neuves. Une telle progression s'explique en partie par les incitations financières consenties par des gouvernements désireux d'accélérer la transition écologique. Ainsi, au niveau mondial, les subventions publiques auraient vu leur montant multiplié par deux en 2021. Pour répondre à une demande croissante de consommateurs sensibles aux enjeux climatiques, les constructeurs ont d'ailleurs mis à leur disposition des modèles toujours plus nombreux. Un problème de matières premières Cependant, les industriels s'interrogent sur leur capacité à répondre à une telle augmentation de la demande. En effet, la production de voitures électriques dépend de matières premières qui sont extraites dans des pays lointains, comme le Congo, le Chili ou l'Australie. Il s'agit notamment du graphite, du cobalt, mais surtout du lithium, qui alimente les piles des voitures électriques. Or, les besoins en lithium devraient être multipliés par six à l'horizon 2030. Les risques de rupture d'approvisionnement sont donc bien réels sur une matière première dont les pays européens ne maîtrisent ni l'extraction ni l'acheminement. Et l'Europe ne contrôle pas davantage la production des batteries au lithium. C'est, pour l'instant du moins, l'apanage de la Chine qui, du fait du confinement très strict imposé dans plusieurs régions du pays, ne peut fournir normalement ses clients. En outre, la hausse du prix des matières premières, dont celui du lithium, devrait un peu limiter les ventes. Pour améliorer la situation, Européens et Américains devraient augmenter leurs capacités de production et encourager le recyclage et la fabrication d'autres types de batteries. La production de voitures électriques plus petites, et consommant donc moins de lithium, permettrait aussi de remédier, du moins en partie, à une éventuelle pénurie de cette matière première. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20222 minutes, 43 seconds
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La production peut-elle suivre le rythme des ventes de voitures électriques ?

La production de voitures électriques n'a cessé de progresser en 2021, et la tendance semble se confirmer pour ce début de 2022. Mais les fabricants se demandent si la production pourra suivre longtemps un tel rythme.Des ventes qui explosentEn 2021, plus de 6,5 millions de véhicules électriques se sont vendus dans le monde. On observe, sur une année, un doublement de ces ventes. Désormais, les voitures électriques représentent 10 % des ventes de voitures neuves.Une telle progression s'explique en partie par les incitations financières consenties par des gouvernements désireux d'accélérer la transition écologique.Ainsi, au niveau mondial, les subventions publiques auraient vu leur montant multiplié par deux en 2021. Pour répondre à une demande croissante de consommateurs sensibles aux enjeux climatiques, les constructeurs ont d'ailleurs mis à leur disposition des modèles toujours plus nombreux.Un problème de matières premièresCependant, les industriels s'interrogent sur leur capacité à répondre à une telle augmentation de la demande. En effet, la production de voitures électriques dépend de matières premières qui sont extraites dans des pays lointains, comme le Congo, le Chili ou l'Australie.Il s'agit notamment du graphite, du cobalt, mais surtout du lithium, qui alimente les piles des voitures électriques. Or, les besoins en lithium devraient être multipliés par six à l'horizon 2030.Les risques de rupture d'approvisionnement sont donc bien réels sur une matière première dont les pays européens ne maîtrisent ni l'extraction ni l'acheminement.Et l'Europe ne contrôle pas davantage la production des batteries au lithium. C'est, pour l'instant du moins, l'apanage de la Chine qui, du fait du confinement très strict imposé dans plusieurs régions du pays, ne peut fournir normalement ses clients.En outre, la hausse du prix des matières premières, dont celui du lithium, devrait un peu limiter les ventes. Pour améliorer la situation, Européens et Américains devraient augmenter leurs capacités de production et encourager le recyclage et la fabrication d'autres types de batteries.La production de voitures électriques plus petites, et consommant donc moins de lithium, permettrait aussi de remédier, du moins en partie, à une éventuelle pénurie de cette matière première. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
6/1/20222 minutes, 13 seconds
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Pourquoi HSBC a-t-elle suspendu un de ses dirigeants ?

Les responsables comme la majorité de l'opinion mondiale semblent avoir pris conscience des conséquences dramatiques provoquées par le réchauffement climatique. Aussi ne fait-il pas bon prendre des positions contraires. Un dirigeant de la banque britannique HSBC vient de l'apprendre à ses dépens. Des déclarations très remarquées Stuart Kirk occupait une position éminente chez HSBC. En effet, il occupait les fonctions de directeur mondial de l'investissement. Autant dire que ses prises de position ne passaient pad inaperçues et ne pouvaient qu'engager la banque elle-même. Or, ce dirigeant vient de tenir des propos "climatosceptiques", selon la formule convenue. Il a ainsi affirmé que si Miami devait se retrouver sous l'eau dans un siècle, ce ne serait pas un drame. Il a continué en rappelant qu'Amsterdam était dans cette situation depuis bien longtemps et que ses habitants ne s'en trouvaient pas plus mal. Une façon de relativiser la gravité des changements induits par le réchauffement climatique. De vives réactions Les propos de M. Kirk ont suscité un tollé immédiat. À tel point que la banque l'a suspendu de ses fonctions. S'inquiétant pour l'image du groupe bancaire, la direction a tenu à rappeler que les déclarations de ce dirigeant ne reflétaient nullement les positions défendues par HSBC. Elle rappelle en effet que la banque, consciente des enjeux du changement climatique, met tout en œuvre pour contribuer à la transition vers la neutralité carbone. Des propos qui laissent sceptiques les représentants des associations écologiques. Ils rappellent en effet que Stuart Kirk n'est pas le seul dirigeant de la banque à minimiser les risques du réchauffement climatique. Par ailleurs, ils reprochent à HSBC, come à d'autres banques, de continuer à financer des entreprises dont les activités encouragent la déforestation et le recours aux carburants fossiles. Ils s'étonnent aussi que de tels propos, émanant d'un haut responsable de la banque, aient pu être tenus et même validés, du moins dans un premier temps. Ils signalent enfin que les déclarations de Stuart Kirk, ou des propos similaires, pourraient valoir des ennuis à la banque, de la part du régulateur de la publicité. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20222 minutes, 32 seconds
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Pourquoi HSBC a-t-elle suspendu un de ses dirigeants ?

Les responsables comme la majorité de l'opinion mondiale semblent avoir pris conscience des conséquences dramatiques provoquées par le réchauffement climatique. Aussi ne fait-il pas bon prendre des positions contraires. Un dirigeant de la banque britannique HSBC vient de l'apprendre à ses dépens.Des déclarations très remarquéesStuart Kirk occupait une position éminente chez HSBC. En effet, il occupait les fonctions de directeur mondial de l'investissement. Autant dire que ses prises de position ne passaient pad inaperçues et ne pouvaient qu'engager la banque elle-même.Or, ce dirigeant vient de tenir des propos "climatosceptiques", selon la formule convenue. Il a ainsi affirmé que si Miami devait se retrouver sous l'eau dans un siècle, ce ne serait pas un drame.Il a continué en rappelant qu'Amsterdam était dans cette situation depuis bien longtemps et que ses habitants ne s'en trouvaient pas plus mal. Une façon de relativiser la gravité des changements induits par le réchauffement climatique.De vives réactionsLes propos de M. Kirk ont suscité un tollé immédiat. À tel point que la banque l'a suspendu de ses fonctions. S'inquiétant pour l'image du groupe bancaire, la direction a tenu à rappeler que les déclarations de ce dirigeant ne reflétaient nullement les positions défendues par HSBC.Elle rappelle en effet que la banque, consciente des enjeux du changement climatique, met tout en œuvre pour contribuer à la transition vers la neutralité carbone.Des propos qui laissent sceptiques les représentants des associations écologiques. Ils rappellent en effet que Stuart Kirk n'est pas le seul dirigeant de la banque à minimiser les risques du réchauffement climatique.Par ailleurs, ils reprochent à HSBC, come à d'autres banques, de continuer à financer des entreprises dont les activités encouragent la déforestation et le recours aux carburants fossiles.Ils s'étonnent aussi que de tels propos, émanant d'un haut responsable de la banque, aient pu être tenus et même validés, du moins dans un premier temps. Ils signalent enfin que les déclarations de Stuart Kirk, ou des propos similaires, pourraient valoir des ennuis à la banque, de la part du régulateur de la publicité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/31/20222 minutes, 2 seconds
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Pourquoi les Etats Unis sont-ils touchés par une pénurie de lait pour bébé ?

Les ménages américains peinent de plus en plus à trouver du lait infantile dans les rayons des magasins. Cette pénurie, touchant un produit essentiel, est liée à des causes diverses. Pressées d'agir, les autorités américaines ont pris des mesures d'urgence. Des raisons diverses Au début du mois de mai, les stocks de lait infantile de plus de 10.000 magasins à travers le pays avaient déjà diminué de 40 %. Dans six États, seulement la moitié de ces stocks était encore disponible. Cette situation est due à la conjonction de plusieurs facteurs. Le manque de personnel et les ruptures d'approvisionnement causés, là comme ailleurs, par la pandémie de Covid, ont contribué à cette pénurie. Mais ce secteur industriel présente des traits spécifiques, qui ont joué un rôle encore plus déterminant. En effet, la quasi totalité du lait infantile est produite dans le pays. Et, comme le secteur est très concentré, cette production dépend, pour l'essentiel, de trois entreprises. Or, une usine de l'un de ces groupes vient de fermer, pour des raisons sanitaires. À tout cela s'ajoutent les conséquences de la forte inflation qui touche le lait infantile comme la plupart des autres produits. Des mesures d'urgence Les réactions très vives suscitées par cette pénurie inquiètent d'autant plus le gouvernement démocrate que les élections de mi-mandat ne sont plus très éloignées. Et ce qui rend la situation encore plus préoccupante, c'est qu'elle touche en priorité les familles modestes. Le Président Biden, accusé d'attentisme par certains, vient donc de prendre des mesures, afin de surmonter cette crise. Ainsi, il a remis en vigueur une loi datant de la guerre froide, qui oblige les entreprises fabriquant des ingrédients nécessaires à l'élaboration du lait infantile, à livrer en priorité les usines qui le produisent. Par ailleurs, un véritable pont aérien a été mis en place. D'ores et déjà, plus cde 30 tonnes de lait infantile en provenance d'Allemagne sont arrivées aux États-Unis. D'autres livraisons sont attendues dans les jours qui viennent. Reste à savoir si ces mesures seront suffisantes pour réapprovisionner les magasins et rassurer les parents angoissés. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/30/20222 minutes, 34 seconds
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Pourquoi les Etats Unis sont-ils touchés par une pénurie de lait pour bébé ?

Les ménages américains peinent de plus en plus à trouver du lait infantile dans les rayons des magasins. Cette pénurie, touchant un produit essentiel, est liée à des causes diverses. Pressées d'agir, les autorités américaines ont pris des mesures d'urgence.Des raisons diversesAu début du mois de mai, les stocks de lait infantile de plus de 10.000 magasins à travers le pays avaient déjà diminué de 40 %. Dans six États, seulement la moitié de ces stocks était encore disponible.Cette situation est due à la conjonction de plusieurs facteurs. Le manque de personnel et les ruptures d'approvisionnement causés, là comme ailleurs, par la pandémie de Covid, ont contribué à cette pénurie.Mais ce secteur industriel présente des traits spécifiques, qui ont joué un rôle encore plus déterminant. En effet, la quasi totalité du lait infantile est produite dans le pays. Et, comme le secteur est très concentré, cette production dépend, pour l'essentiel, de trois entreprises.Or, une usine de l'un de ces groupes vient de fermer, pour des raisons sanitaires. À tout cela s'ajoutent les conséquences de la forte inflation qui touche le lait infantile comme la plupart des autres produits.Des mesures d'urgenceLes réactions très vives suscitées par cette pénurie inquiètent d'autant plus le gouvernement démocrate que les élections de mi-mandat ne sont plus très éloignées. Et ce qui rend la situation encore plus préoccupante, c'est qu'elle touche en priorité les familles modestes.Le Président Biden, accusé d'attentisme par certains, vient donc de prendre des mesures, afin de surmonter cette crise. Ainsi, il a remis en vigueur une loi datant de la guerre froide, qui oblige les entreprises fabriquant des ingrédients nécessaires à l'élaboration du lait infantile, à livrer en priorité les usines qui le produisent.Par ailleurs, un véritable pont aérien a été mis en place. D'ores et déjà, plus cde 30 tonnes de lait infantile en provenance d'Allemagne sont arrivées aux États-Unis. D'autres livraisons sont attendues dans les jours qui viennent.Reste à savoir si ces mesures seront suffisantes pour réapprovisionner les magasins et rassurer les parents angoissés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/30/20222 minutes, 4 seconds
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Pourquoi la rémunération des grands patrons augmente-t-elle ?

Le contexte économique morose lié à la crise sanitaire n'a pas empêché les grands patrons d'enregistrer une sensible augmentation de leur rémunération en 2021. Comment expliquer une telle progression ? La hausse du cours des actions La rémunération moyenne des grands patrons du CAC 40 est quasiment passée du simple au double en 2021. En effet, elle se situait à 8,7 millions d'euros, contre 4,5 millions d'euros en 2020. Une telle hausse s'explique par la progression notable de tous les éléments composant la rémunération de ces entrepreneurs. C'est ainsi que le cours des actions, qui représentent une partie notable du salaire de ces grands patrons, a beaucoup grimpé en 2021. En effet, les coures de la bourse ont connu une forte progression, avec, en 2021, une hausse moyenne de 30 % de l'indice du CAC 40. Ainsi, au cours de cette année, les actions ont compté pour 18 millions d'euros dans la rémunération du patron de la première entreprise mondiale de centres d'appel. Primes et salaires fixes : une véritable envolée Ces grands patrons touchent aussi des bonus ou des primes exceptionnelles, qui représentent une part notable de leur rémunération. Ces primes, qui ont également connu une forte progression, sont souvent versées aux entrepreneurs pour les remercier de leur action à la tête de l'entreprise. Carlos Tavares, le patron de Stellantis, a ainsi touché 1,7 million d'euros pour avoir su négocier, en 2021, la fusion de PSA Peugeot Citroën et de Fiat Chrysler à l'origine de la formation du nouveau groupe. Ces chefs d'entreprise touchent également un salaire fixe qui, lui aussi, s'est accru en 2021. On peut citer, entre bien d'autres exemples, le cas du patron de Danone, dont le salaire fixe a connu une progression de 40 % en 2021. D'après certains analystes, cette envolée de la rémunération des grands patrons s'expliquerait en partie par une forme de connivence entre ces entrepreneurs et ceux qui sont chargés de fixer le niveau de leurs salaires. Les premiers, en effet, appartiendraient aux conseils d'administration des seconds, et vice versa. D'où une tendance à défendre leurs intérêts mutuels. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/29/20222 minutes, 32 seconds
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Pourquoi la rémunération des grands patrons augmente-t-elle ?

Le contexte économique morose lié à la crise sanitaire n'a pas empêché les grands patrons d'enregistrer une sensible augmentation de leur rémunération en 2021. Comment expliquer une telle progression ?La hausse du cours des actionsLa rémunération moyenne des grands patrons du CAC 40 est quasiment passée du simple au double en 2021. En effet, elle se situait à 8,7 millions d'euros, contre 4,5 millions d'euros en 2020.Une telle hausse s'explique par la progression notable de tous les éléments composant la rémunération de ces entrepreneurs. C'est ainsi que le cours des actions, qui représentent une partie notable du salaire de ces grands patrons, a beaucoup grimpé en 2021.En effet, les coures de la bourse ont connu une forte progression, avec, en 2021, une hausse moyenne de 30 % de l'indice du CAC 40. Ainsi, au cours de cette année, les actions ont compté pour 18 millions d'euros dans la rémunération du patron de la première entreprise mondiale de centres d'appel.Primes et salaires fixes : une véritable envoléeCes grands patrons touchent aussi des bonus ou des primes exceptionnelles, qui représentent une part notable de leur rémunération. Ces primes, qui ont également connu une forte progression, sont souvent versées aux entrepreneurs pour les remercier de leur action à la tête de l'entreprise.Carlos Tavares, le patron de Stellantis, a ainsi touché 1,7 million d'euros pour avoir su négocier, en 2021, la fusion de PSA Peugeot Citroën et de Fiat Chrysler à l'origine de la formation du nouveau groupe.Ces chefs d'entreprise touchent également un salaire fixe qui, lui aussi, s'est accru en 2021. On peut citer, entre bien d'autres exemples, le cas du patron de Danone, dont le salaire fixe a connu une progression de 40 % en 2021.D'après certains analystes, cette envolée de la rémunération des grands patrons s'expliquerait en partie par une forme de connivence entre ces entrepreneurs et ceux qui sont chargés de fixer le niveau de leurs salaires.Les premiers, en effet, appartiendraient aux conseils d'administration des seconds, et vice versa. D'où une tendance à défendre leurs intérêts mutuels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/29/20222 minutes, 2 seconds
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Le démarcharge téléphonique est-il efficace ?

Pour écouter les podcasts recommandés dans cet épisode: Choses à Savoir Santé: https://chosesasavoir.com/podcast/sante/ Choses à Savoir Culture Générale: https://chosesasavoir.com/podcast/culture-generale/ Choses à Savoir Histoire: https://chosesasavoir.com/podcast/histoire/ --------------------------------- De nombreuses personnes sont sollicitées, de façon régulière, par des appels téléphoniques provenant de certaines enseignes, de compagnies d'assurance ou encore d'opérateurs de téléphonie mobile. Ce démarchage téléphonique, au demeurant peu efficace, est souvent assimilé à un véritable harcèlement. Une démarche très peu efficace Pour savoir ce que les gens pensent du démarchage téléphonique, un récent sondage a été réalisé sur un échantillon de 900 personnes. Près de 9 personnes sur 10 avaient reçu l'appel d'un démarcheur dans le mois précédant le sondage. Les personnes interrogées évoquent des appels très fréquents. En effet, près de 40 % d'entre elles auraient reçu plus de 10 appels pendant la période considérée. Et près de 60 % des sondés parlent de plus de 5 appels. Ce démarchage téléphonique est d'abord pratiqué par les organismes de formation, suivis par les fournisseurs d'énergie ou les opérateurs de téléphonie. Une telle technique paraît très peu efficace. Pensant qu'il s'agit d'un démarchage ou d'une escroquerie, 2 personnes sur 3 ne décrochent pas quand elles voient s'afficher un numéro inconnu. Seulement 7% des sondés ont donné suite à l'issue d'un appel téléphonique et 4 % ont souscrit à une offre proposée par un démarcheur. Et, pour près de 60 % des personnes interrogées, ce démarchage nuirait à l'image de marque des entreprises qui y ont recours. De nouvelles règles pour certains démarcheurs Depuis le 1er avril 2022, de nouvelles mesures encadrent le démarchage téléphonique entrepris par des courtiers d'assurances. En effet, ces derniers devront désormais respecter certaines règles. Ils devront d'abord demander à leur interlocuteur l'autorisation de continuer la conversation. En cas de refus, ils doivent y mettre un terme. Par ailleurs, ils doivent adresser au client l'ensemble des documents précisant les termes du contrat et s'assurer que l'actuel contrat peut bien être résilié. Un délai de 24 heures doit séparer la proposition de la signature du contrat. De même, l'accord verbal du client ne suffit pas. Le courtier doit obtenir sa signature, manuscrite ou électronique. Enfin, l'enregistrement de la conversation, qui peut servir de preuve le cas échéant, doit être conservé durant une certaine période. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/26/20223 minutes, 7 seconds
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Le démarcharge téléphonique est-il efficace ?

Pour écouter les podcasts recommandés dans cet épisode:Choses à Savoir Santé:https://chosesasavoir.com/podcast/sante/Choses à Savoir Culture Générale:https://chosesasavoir.com/podcast/culture-generale/Choses à Savoir Histoire:https://chosesasavoir.com/podcast/histoire/---------------------------------De nombreuses personnes sont sollicitées, de façon régulière, par des appels téléphoniques provenant de certaines enseignes, de compagnies d'assurance ou encore d'opérateurs de téléphonie mobile. Ce démarchage téléphonique, au demeurant peu efficace, est souvent assimilé à un véritable harcèlement.Une démarche très peu efficacePour savoir ce que les gens pensent du démarchage téléphonique, un récent sondage a été réalisé sur un échantillon de 900 personnes. Près de 9 personnes sur 10 avaient reçu l'appel d'un démarcheur dans le mois précédant le sondage.Les personnes interrogées évoquent des appels très fréquents. En effet, près de 40 % d'entre elles auraient reçu plus de 10 appels pendant la période considérée. Et près de 60 % des sondés parlent de plus de 5 appels.Ce démarchage téléphonique est d'abord pratiqué par les organismes de formation, suivis par les fournisseurs d'énergie ou les opérateurs de téléphonie.Une telle technique paraît très peu efficace. Pensant qu'il s'agit d'un démarchage ou d'une escroquerie, 2 personnes sur 3 ne décrochent pas quand elles voient s'afficher un numéro inconnu.Seulement 7% des sondés ont donné suite à l'issue d'un appel téléphonique et 4 % ont souscrit à une offre proposée par un démarcheur. Et, pour près de 60 % des personnes interrogées, ce démarchage nuirait à l'image de marque des entreprises qui y ont recours.De nouvelles règles pour certains démarcheursDepuis le 1er avril 2022, de nouvelles mesures encadrent le démarchage téléphonique entrepris par des courtiers d'assurances.En effet, ces derniers devront désormais respecter certaines règles. Ils devront d'abord demander à leur interlocuteur l'autorisation de continuer la conversation. En cas de refus, ils doivent y mettre un terme.Par ailleurs, ils doivent adresser au client l'ensemble des documents précisant les termes du contrat et s'assurer que l'actuel contrat peut bien être résilié. Un délai de 24 heures doit séparer la proposition de la signature du contrat.De même, l'accord verbal du client ne suffit pas. Le courtier doit obtenir sa signature, manuscrite ou électronique. Enfin, l'enregistrement de la conversation, qui peut servir de preuve le cas échéant, doit être conservé durant une certaine période. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/26/20222 minutes, 37 seconds
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Le télétravail accroit-il la productivité ?

Les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 ont obligé de nombreuses entreprises à fermer leurs portes, notamment durant l'année 2020. Elles ont alors eu recours au télétravail, souvent encouragé par les pouvoirs publics. On peut se demander quel impact il a eu sur la productivité. Télétravail : une amélioration de la productivité... Alors qu'avant la crise sanitaire, seuls 3 % des salariés français étaient en télétravail, plus du quart des travailleurs y ont eu recours durant la pandémie. Cette tendance se retrouve dans de nombreux pays. La question de savoir si cette nouvelle forme de travail pouvait accroître la productivité s'est rapidement posée. Certains facteurs pourraient le laisser penser. Une récente étude, due à un groupe de réflexion bien connu, chiffre ainsi à 22 % les gains de productivité liés au télétravail. Les salariés travailleraient plus parce qu'ils se sentiraient mieux. En effet, ils s'épargneraient des heures de transport très fatigantes et des réunions trop longues. Au surplus, ils travailleraient dans un cadre plus agréable et plus paisible, avec la possibilité de mieux articuler temps de travail et vie privée. ...À condition que certaines conditions soient réunies Pour être positif, ce passage au télétravail doit faire l'objet d'une préparation suffisante. Faute de quoi, il peut entraîner une baisse de la productivité. Elle aurait même chuté de 40 % pour un institut de recherche japonais qui serait passé sans transition à cette façon de travailler. En effet, il apparaît essentiel de former les salariés à ce type de travail et de leur fournir le matériel nécessaire à l'accomplissement de ces nouvelles tâches dans les meilleures conditions possible. De fait, ce travail à distance est moins productif quand il est effectué par des salariés qui sont dérangés par leurs enfants, par exemple, ou qui ne disposent pas d'un lieu commode pour travailler. Leur travail peut aussi se ressentir d'un manque d'échanges avec leurs collègues, qui peut générer un sentiment d'isolement et entraîner, à la longue, une certaine démotivation. Autant d'éléments à prendre en compte pour éviter que le télétravail ne se traduise par une perte de productivité. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20222 minutes, 25 seconds
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Le télétravail accroit-il la productivité ?

Les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 ont obligé de nombreuses entreprises à fermer leurs portes, notamment durant l'année 2020. Elles ont alors eu recours au télétravail, souvent encouragé par les pouvoirs publics. On peut se demander quel impact il a eu sur la productivité.Télétravail : une amélioration de la productivité...Alors qu'avant la crise sanitaire, seuls 3 % des salariés français étaient en télétravail, plus du quart des travailleurs y ont eu recours durant la pandémie. Cette tendance se retrouve dans de nombreux pays.La question de savoir si cette nouvelle forme de travail pouvait accroître la productivité s'est rapidement posée. Certains facteurs pourraient le laisser penser. Une récente étude, due à un groupe de réflexion bien connu, chiffre ainsi à 22 % les gains de productivité liés au télétravail.Les salariés travailleraient plus parce qu'ils se sentiraient mieux. En effet, ils s'épargneraient des heures de transport très fatigantes et des réunions trop longues. Au surplus, ils travailleraient dans un cadre plus agréable et plus paisible, avec la possibilité de mieux articuler temps de travail et vie privée....À condition que certaines conditions soient réuniesPour être positif, ce passage au télétravail doit faire l'objet d'une préparation suffisante. Faute de quoi, il peut entraîner une baisse de la productivité. Elle aurait même chuté de 40 % pour un institut de recherche japonais qui serait passé sans transition à cette façon de travailler.En effet, il apparaît essentiel de former les salariés à ce type de travail et de leur fournir le matériel nécessaire à l'accomplissement de ces nouvelles tâches dans les meilleures conditions possible.De fait, ce travail à distance est moins productif quand il est effectué par des salariés qui sont dérangés par leurs enfants, par exemple, ou qui ne disposent pas d'un lieu commode pour travailler.Leur travail peut aussi se ressentir d'un manque d'échanges avec leurs collègues, qui peut générer un sentiment d'isolement et entraîner, à la longue, une certaine démotivation. Autant d'éléments à prendre en compte pour éviter que le télétravail ne se traduise par une perte de productivité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/25/20221 minute, 55 seconds
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De quel pays McDonald's se retire-t-il ?

Suivant l'exemple d'autres groupes emblématiques comme Starbucks ou Coca Cola, McDonald's décide de fermer tous ses restaurants en Russie. Une décision qui ne sera pas sans conséquences pour l'entreprise. Un retrait définitif de Russie La pression se faisait de plus en plus forte sur les réseaux sociaux, où le départ de McDonald's de Russie était demandé avec insistance. Le groupe avait cru faire une concession de taille en annonçant, le 8 mars dernier, la fermeture provisoire des établissements implantés sur le territoire russe. Mais cette décision a été considérée par beaucoup comme une demi-mesure. Aussi les dirigeants de McDonald's se sont-ils finalement décidés à franchir le pas. Le groupe se retire complètement de Russie. Pour le patron de McDonald's, un maintien dans le pays qui, en février dernier, a agressé l'Ukraine, serait contraire aux valeurs portées par le groupe. Avant de se retirer du pays, il voudrait vendre ses restaurants à une entreprise locale. Mais ce repreneur ne pourra utiliser ni le nom, ni le logo ni même les recettes de la célèbre chaîne de restauration rapide. Le poids de McDonald's en Russie En 1990, l'inauguration du premier restaurant McDonald's de Russie, qui s'installait sur la célèbre place Pouchkine, à Moscou, était apparue comme un symbole éclatant de la fin de la guerre froide. Depuis cette date, les établissements s'étaient multipliés sur le territoire russe. Il y en a aujourd'hui 850, qui emploient quelque 62.000 personnes. McDonald's gère directement 80 % de ce parc, ces établissements représentant environ 9 % de son chiffre d'affaires global et jusqu'à 3 % de ses bénéfices. Pour éviter que ces fermetures brutales ne les précipitent dans la précarité, le groupe s'est engagé à payer ses employés jusqu'à la finalisation de la vente des restaurants. McDonald's irait même jusqu'à s'assurer que ces salariés trouveront bien un emploi dans l'entreprise qui lui succédera. Nul doute que cette décision ne coûte cher au groupe fondé au début des années 50. On estime que ce retrait de Russie entraînera, pour l'entreprise, une charge supplémentaire de l'ordre de 1,2 à 1,4 milliard de dollars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20222 minutes, 50 seconds
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De quel pays McDonald's se retire-t-il ?

Suivant l'exemple d'autres groupes emblématiques comme Starbucks ou Coca Cola, McDonald's décide de fermer tous ses restaurants en Russie. Une décision qui ne sera pas sans conséquences pour l'entreprise.Un retrait définitif de RussieLa pression se faisait de plus en plus forte sur les réseaux sociaux, où le départ de McDonald's de Russie était demandé avec insistance. Le groupe avait cru faire une concession de taille en annonçant, le 8 mars dernier, la fermeture provisoire des établissements implantés sur le territoire russe.Mais cette décision a été considérée par beaucoup comme une demi-mesure. Aussi les dirigeants de McDonald's se sont-ils finalement décidés à franchir le pas. Le groupe se retire complètement de Russie.Pour le patron de McDonald's, un maintien dans le pays qui, en février dernier, a agressé l'Ukraine, serait contraire aux valeurs portées par le groupe. Avant de se retirer du pays, il voudrait vendre ses restaurants à une entreprise locale.Mais ce repreneur ne pourra utiliser ni le nom, ni le logo ni même les recettes de la célèbre chaîne de restauration rapide.Le poids de McDonald's en RussieEn 1990, l'inauguration du premier restaurant McDonald's de Russie, qui s'installait sur la célèbre place Pouchkine, à Moscou, était apparue comme un symbole éclatant de la fin de la guerre froide.Depuis cette date, les établissements s'étaient multipliés sur le territoire russe. Il y en a aujourd'hui 850, qui emploient quelque 62.000 personnes. McDonald's gère directement 80 % de ce parc, ces établissements représentant environ 9 % de son chiffre d'affaires global et jusqu'à 3 % de ses bénéfices.Pour éviter que ces fermetures brutales ne les précipitent dans la précarité, le groupe s'est engagé à payer ses employés jusqu'à la finalisation de la vente des restaurants. McDonald's irait même jusqu'à s'assurer que ces salariés trouveront bien un emploi dans l'entreprise qui lui succédera.Nul doute que cette décision ne coûte cher au groupe fondé au début des années 50. On estime que ce retrait de Russie entraînera, pour l'entreprise, une charge supplémentaire de l'ordre de 1,2 à 1,4 milliard de dollars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/24/20222 minutes, 20 seconds
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Quel est le patrimoine de la nouvelle première ministre ?

Elisabeth Borne, qui occupait les fonctions de ministre du Travail dans le précédent gouvernement, vient donc de succéder à Jean Castex. Comme ses collègues, la nouvelle Première ministre avait précisé les diverses composantes de son patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Le patrimoine de la nouvelle Première ministre Le patrimoine du nouveau chef du gouvernement comprend d'abord un certain nombre de liquidités. Si l'on en croit ses déclarations auprès de la HATVP, en 2017, Elisabeth Borne possédait un compte courant et plusieurs produits d'épargne à la Société générale. Le premier était, au moment de la déclaration, de 61.245 euros, les seconds comprenaient notamment un livret A, d'un montant de 23.093 euros, et un Plan d'épargne logement (PEL) s'élevant à 72.051 euros. La nouvelle Première ministre possède également deux appartements, pour une valeur totale de 986.000 euros. Elle a également déboursé 12.825 euros, en 2015, pour acheter une voiture. Il est enfin à noter qu'elle doit toujours rembourser un emprunt qui, en 2017, s'élevait à 189.281 euros. Une carrière multiforme La carrière de cette polytechnicienne a emprunté des voies diverses. Ses diplômes et son profil lui ont d'abord permis de faire un parcours exemplaire de haut fonctionnaire. Elle a en effet exercé, entre février 2013 et avril 2014, les fonctions de préfète, d'abord du département de la Vienne, puis de la région Poitou-Charentes. Avant d'être la seconde femme à occuper les fonctions de Premier ministre, elle fut la première préfète de cette région. En tant que telle, elle était tenue à une grande réserve. Elisabeth Borne fut plus libre de laisser paraître sa sensibilité de gauche dans les cabinets de Lionel Jospin, où elle fut conseillère, et de Ségolène Royal, qu'elle dirigea. Enfin, la nouvelle Première ministre a aussi travaillé dans de grands groupes, comme la Sonacotra ou la SNCF. Elle a même dirigé la RATP de 2015 à 2017. Depuis cette date, elle a occupé divers postes ministériels, dont ceux des Transports et de la Transition écologique, dans les gouvernements d'Édouard Philippe puis de Jean Castex. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/23/20222 minutes, 27 seconds
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Quel est le patrimoine de la nouvelle première ministre ?

Elisabeth Borne, qui occupait les fonctions de ministre du Travail dans le précédent gouvernement, vient donc de succéder à Jean Castex. Comme ses collègues, la nouvelle Première ministre avait précisé les diverses composantes de son patrimoine auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).Le patrimoine de la nouvelle Première ministreLe patrimoine du nouveau chef du gouvernement comprend d'abord un certain nombre de liquidités. Si l'on en croit ses déclarations auprès de la HATVP, en 2017, Elisabeth Borne possédait un compte courant et plusieurs produits d'épargne à la Société générale.Le premier était, au moment de la déclaration, de 61.245 euros, les seconds comprenaient notamment un livret A, d'un montant de 23.093 euros, et un Plan d'épargne logement (PEL) s'élevant à 72.051 euros.La nouvelle Première ministre possède également deux appartements, pour une valeur totale de 986.000 euros. Elle a également déboursé 12.825 euros, en 2015, pour acheter une voiture. Il est enfin à noter qu'elle doit toujours rembourser un emprunt qui, en 2017, s'élevait à 189.281 euros.Une carrière multiformeLa carrière de cette polytechnicienne a emprunté des voies diverses. Ses diplômes et son profil lui ont d'abord permis de faire un parcours exemplaire de haut fonctionnaire.Elle a en effet exercé, entre février 2013 et avril 2014, les fonctions de préfète, d'abord du département de la Vienne, puis de la région Poitou-Charentes. Avant d'être la seconde femme à occuper les fonctions de Premier ministre, elle fut la première préfète de cette région.En tant que telle, elle était tenue à une grande réserve. Elisabeth Borne fut plus libre de laisser paraître sa sensibilité de gauche dans les cabinets de Lionel Jospin, où elle fut conseillère, et de Ségolène Royal, qu'elle dirigea.Enfin, la nouvelle Première ministre a aussi travaillé dans de grands groupes, comme la Sonacotra ou la SNCF. Elle a même dirigé la RATP de 2015 à 2017.Depuis cette date, elle a occupé divers postes ministériels, dont ceux des Transports et de la Transition écologique, dans les gouvernements d'Édouard Philippe puis de Jean Castex. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/23/20221 minute, 57 seconds
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Quel est l'effet de la guerre sur les prix en Russie ?

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5/19/20222 minutes
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5/19/20221 minute, 30 seconds
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Quel terrain original la ville de Dubai vient-elle d'acheter ?

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5/18/20222 minutes, 42 seconds
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5/18/20222 minutes, 12 seconds
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Que reproche Twitter à Elon Musk ?

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5/17/20222 minutes, 28 seconds
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5/17/20221 minute, 58 seconds
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De quel produit l'Inde va-t-elle cesser ses exportations ?

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5/16/20222 minutes, 48 seconds
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5/16/20222 minutes, 18 seconds
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Que pense Warren Buffet du Bitcoin ?

Le célèbre milliardaire Warren Buffett, dont la fortune est estimée à plus de 100 milliards de dollars, est réputé pour son franc-parler. Il s'exprime donc sans détour sur des sujets comme le bitcoin, dont il est loin de penser du bien. Un actif qui ne produit rien La semaine dernière, Warren Buffett a profité d'une réunion des actionnaires de son conglomérat, Berkshire Hathaway, pour répondre à de nombreuses questions. Certaines ont notamment porté sur le bitcoin. Le moins qu'on puisse dire est que l'homme d'affaires n'a aucune estime pour cette cryptomonnaie. Pour lui, un actif n'a de valeur que s'il produit quelque chose. Warren Buffett a pris l'exemple des appartements, qu'il aurait achetés en masse si on les lui avait proposés. En effet, ces biens génèrent des loyers. Comme, d'après lui, le bitcoin, qui ne produit rien, n'a pas non plus de valeur en lui-même, cette monnaie virtuelle serait sans intérêt. Pour Warren Buffett, il est donc impossible de vraiment évaluer cette cryptomonnaie. Enfin, l'homme d'affaires insiste sur la forte concurrence à laquelle le bitcoin est soumis. Ce qui est, pour lui, un gage de fragilité. D'autres actifs sans véritable valeur propre L'argument de Warren Buffett peut s'entendre, et il est sans doute partagé par d'autres. Il présente cependant quelques failles. En effet, le bitcoin n'est pas le seul actif ne produisant rien et n'ayant pas de valeur intrinsèque. C'est un peu le cas de toutes les monnaies. Le temps est loin où leur valeur tenait en partie au poids du métal qui les composait. Ce qui fonde la valeur d'une monnaie, depuis longtemps, c'est bien plutôt la loi de l'offre et de la demande. C'est aussi le fait qu'elle est acceptée, d('un commun accord, comme instrument pour l'ensemble des transactions. À première vue, l'or présente également les mêmes inconvénients que ceux qu'attribue Warren Buffett au bitcoin. Il a cependant une valeur intrinsèque plus grande et on peut l'utiliser pour fabriquer des objets précieux, des bijoux par exemple. Il n'entre donc pas dans la catégorie des actifs "inutiles", dans laquelle le milliardaire ne semble placer que le bitcoin. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/15/20222 minutes, 17 seconds
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Que pense Warren Buffet du Bitcoin ?

Le célèbre milliardaire Warren Buffett, dont la fortune est estimée à plus de 100 milliards de dollars, est réputé pour son franc-parler. Il s'exprime donc sans détour sur des sujets comme le bitcoin, dont il est loin de penser du bien.Un actif qui ne produit rienLa semaine dernière, Warren Buffett a profité d'une réunion des actionnaires de son conglomérat, Berkshire Hathaway, pour répondre à de nombreuses questions. Certaines ont notamment porté sur le bitcoin.Le moins qu'on puisse dire est que l'homme d'affaires n'a aucune estime pour cette cryptomonnaie. Pour lui, un actif n'a de valeur que s'il produit quelque chose. Warren Buffett a pris l'exemple des appartements, qu'il aurait achetés en masse si on les lui avait proposés.En effet, ces biens génèrent des loyers. Comme, d'après lui, le bitcoin, qui ne produit rien, n'a pas non plus de valeur en lui-même, cette monnaie virtuelle serait sans intérêt. Pour Warren Buffett, il est donc impossible de vraiment évaluer cette cryptomonnaie.Enfin, l'homme d'affaires insiste sur la forte concurrence à laquelle le bitcoin est soumis. Ce qui est, pour lui, un gage de fragilité.D'autres actifs sans véritable valeur propreL'argument de Warren Buffett peut s'entendre, et il est sans doute partagé par d'autres. Il présente cependant quelques failles. En effet, le bitcoin n'est pas le seul actif ne produisant rien et n'ayant pas de valeur intrinsèque.C'est un peu le cas de toutes les monnaies. Le temps est loin où leur valeur tenait en partie au poids du métal qui les composait. Ce qui fonde la valeur d'une monnaie, depuis longtemps, c'est bien plutôt la loi de l'offre et de la demande.C'est aussi le fait qu'elle est acceptée, d('un commun accord, comme instrument pour l'ensemble des transactions. À première vue, l'or présente également les mêmes inconvénients que ceux qu'attribue Warren Buffett au bitcoin.Il a cependant une valeur intrinsèque plus grande et on peut l'utiliser pour fabriquer des objets précieux, des bijoux par exemple. Il n'entre donc pas dans la catégorie des actifs "inutiles", dans laquelle le milliardaire ne semble placer que le bitcoin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/15/20221 minute, 47 seconds
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La suppression des tickets de caisse est-elle une bonne idée ?

D'ores et déjà, les tickets de caisse ne sont plus systématiquement donnés aux consommateurs. Cette suppression de la délivrance automatique des tickets de caisse devrait être généralisée à compter du 1er janvier 2023. Mais cette mesure n'a-t-elle que des avantages ? Un geste pour la planète À partir du 1er janvier 2023, il sera toujours possible d'obtenir un ticket de caisse après avoir fait ses achats. Mais il faudra le demander. Sinon, aucun ticket ne sera édité. Et cela quels que soient le montant et la nature des achats effectués. Une telle pratique existe d'ailleurs déjà dans certains magasins. Le but est d'éviter le gaspillage et la production de déchets. Il s'agit aussi de préserver les forêts, qui, comme on le sait, sont un véritable poumon pour la planète. Beaucoup d'arbres, en effet, seraient épargnés si l'on n'avait plus besoin des 150.000 tonnes de papier nécessaires à la fabrication des quelque 12 milliards de tickets de caisse qui, chaque année, sont imprimés en France. Une mesure qui ne fait pas l'unanimité Mais la mesure est diversement appréciée, tant par les associations que par les consommateurs. En effet, pour certaines personnes, toutes les opérations d'achat ne passent pas par le portable. Elles affirment avoir encore besoin du ticket de caisse pour vérifier leurs comptes. D'autres consommateurs rappellent que ces documents servent aussi de preuves d'achat, en cas d'échange ou de demande de remboursement d'un produit. Ils permettraient aussi d'éviter les fraudes, notamment quand les consommateurs utilisent le paiement sans contact. Par ailleurs, pour obtenir un ticket de caisse, les consommateurs devront en faire la demande expresse. Ce qui, pour plusieurs associations, les priverait d'un véritable choix. Enfin, l'envoi des tickets par courriel, conçu comme une solution de remplacement, générerait une forte dépense d'énergie. Enfin, l'utilisation de certaines données personnelles par les commerçants peut poser problème. Il faut rappeler, cependant, que certaines exceptions sont prévues. En effet, il sera encore possible d'éditer des tickets de caisse, même après le 1er janvier 2023, à l'occasion de certaines opérations impliquant l'usage de cartes bancaires ou de transactions sur certains biens. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/12/20222 minutes, 28 seconds
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La suppression des tickets de caisse est-elle une bonne idée ?

D'ores et déjà, les tickets de caisse ne sont plus systématiquement donnés aux consommateurs. Cette suppression de la délivrance automatique des tickets de caisse devrait être généralisée à compter du 1er janvier 2023. Mais cette mesure n'a-t-elle que des avantages ?Un geste pour la planèteÀ partir du 1er janvier 2023, il sera toujours possible d'obtenir un ticket de caisse après avoir fait ses achats. Mais il faudra le demander. Sinon, aucun ticket ne sera édité. Et cela quels que soient le montant et la nature des achats effectués.Une telle pratique existe d'ailleurs déjà dans certains magasins. Le but est d'éviter le gaspillage et la production de déchets. Il s'agit aussi de préserver les forêts, qui, comme on le sait, sont un véritable poumon pour la planète.Beaucoup d'arbres, en effet, seraient épargnés si l'on n'avait plus besoin des 150.000 tonnes de papier nécessaires à la fabrication des quelque 12 milliards de tickets de caisse qui, chaque année, sont imprimés en France.Une mesure qui ne fait pas l'unanimitéMais la mesure est diversement appréciée, tant par les associations que par les consommateurs. En effet, pour certaines personnes, toutes les opérations d'achat ne passent pas par le portable.Elles affirment avoir encore besoin du ticket de caisse pour vérifier leurs comptes. D'autres consommateurs rappellent que ces documents servent aussi de preuves d'achat, en cas d'échange ou de demande de remboursement d'un produit.Ils permettraient aussi d'éviter les fraudes, notamment quand les consommateurs utilisent le paiement sans contact. Par ailleurs, pour obtenir un ticket de caisse, les consommateurs devront en faire la demande expresse.Ce qui, pour plusieurs associations, les priverait d'un véritable choix. Enfin, l'envoi des tickets par courriel, conçu comme une solution de remplacement, générerait une forte dépense d'énergie. Enfin, l'utilisation de certaines données personnelles par les commerçants peut poser problème.Il faut rappeler, cependant, que certaines exceptions sont prévues. En effet, il sera encore possible d'éditer des tickets de caisse, même après le 1er janvier 2023, à l'occasion de certaines opérations impliquant l'usage de cartes bancaires ou de transactions sur certains biens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/12/20221 minute, 58 seconds
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De quel alcool une ville allemande a-t-elle bloqué les prix ?

Dans un contexte d'inflation généralisée, il est courant d'imaginer des mécanismes d'encadrement des prix. Du moins de ceux des produits de première nécessité. Mais une ville allemande innove en décidant de bloquer les prix de la bière. Une bière moins chère qu'ailleurs La ville de Schwäbisch Hall, dans le Bade-Wurtemberg, vient de prendre une décision inédite : celle de bloquer le prix de la bière. Désormais, il n'en coûtera pas plus de 2 euros pour boire une pinte. Et le prix du litre de bière ne pourra pas dépasser 4 euros. Ce qui est bien peu quand on sait qu'en Allemagne le prix moyen du demi-litre de cette boisson, qui correspond justement à une pinte, s'établit à 3,70 euros. Mais le conseil municipal ne veut pas ruiner les propriétaires de pubs. Nous verrons même que c'est le contraire. En effet, ils peuvent vendre la bière à des prix plus élevés. Dans ce cas, c'est la ville qui paiera la différence. Soutenir les bars Le but principal de la mesure est de permettre aux propriétaires de pubs et autres débits de boissons de remonter la pente. En Allemagne comme ailleurs, en effet, la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid a durement impacté leur activité. De fait, les bars ont fermé durant de longues périodes puis ont été l'objet de mesures restrictives, les consommateurs ne pouvant y accéder qu'avec un passe sanitaire. Mais la mesure ne fait pas l'unanimité. Le maire en personne, suivi par 8 conseillers municipaux, a clairement désapprouvé cette initiative. En effet, elle n'est guère compatible avec la politique de santé publique, qui vise, au contraire, à réduire la consommation d'alcool. La consommation de bière, en Allemagne, s'élève à près de 100 litres par habitant et par an. Et l'alcool serait responsable, chaque année, de la mort de plus de 70.000 personnes. Pourtant, dans un pays où des adolescents de 16 ans peuvent acheter de l'alcool et où la publicité pour les boissons alcoolisées est fréquente, la mesure prise par la ville de Schwäbisch Hall trouvera sans doute de nombreux partisans. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20222 minutes, 20 seconds
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De quel alcool une ville allemande a-t-elle bloqué les prix ?

Dans un contexte d'inflation généralisée, il est courant d'imaginer des mécanismes d'encadrement des prix. Du moins de ceux des produits de première nécessité. Mais une ville allemande innove en décidant de bloquer les prix de la bière.Une bière moins chère qu'ailleursLa ville de Schwäbisch Hall, dans le Bade-Wurtemberg, vient de prendre une décision inédite : celle de bloquer le prix de la bière. Désormais, il n'en coûtera pas plus de 2 euros pour boire une pinte. Et le prix du litre de bière ne pourra pas dépasser 4 euros.Ce qui est bien peu quand on sait qu'en Allemagne le prix moyen du demi-litre de cette boisson, qui correspond justement à une pinte, s'établit à 3,70 euros. Mais le conseil municipal ne veut pas ruiner les propriétaires de pubs. Nous verrons même que c'est le contraire.En effet, ils peuvent vendre la bière à des prix plus élevés. Dans ce cas, c'est la ville qui paiera la différence.Soutenir les barsLe but principal de la mesure est de permettre aux propriétaires de pubs et autres débits de boissons de remonter la pente. En Allemagne comme ailleurs, en effet, la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid a durement impacté leur activité.De fait, les bars ont fermé durant de longues périodes puis ont été l'objet de mesures restrictives, les consommateurs ne pouvant y accéder qu'avec un passe sanitaire.Mais la mesure ne fait pas l'unanimité. Le maire en personne, suivi par 8 conseillers municipaux, a clairement désapprouvé cette initiative.En effet, elle n'est guère compatible avec la politique de santé publique, qui vise, au contraire, à réduire la consommation d'alcool. La consommation de bière, en Allemagne, s'élève à près de 100 litres par habitant et par an. Et l'alcool serait responsable, chaque année, de la mort de plus de 70.000 personnes.Pourtant, dans un pays où des adolescents de 16 ans peuvent acheter de l'alcool et où la publicité pour les boissons alcoolisées est fréquente, la mesure prise par la ville de Schwäbisch Hall trouvera sans doute de nombreux partisans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/11/20221 minute, 50 seconds
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De quoi Carlos Ghosn est-il suspecté ?

Évadé, depuis décembre 2019, de sa prison japonaise, et réfugié au Liban, Carlos Ghosn, l'ex-PDG de Renault-Nissan, est sous le coup de plusieurs mandats d'arrêt. Entre autres malversations, la justice l'accuse d'avoir touché des rétrocommissions d'un montant très élevé. Un système de rétrocommissions Les relations entre Carlos Ghosn et l'homme d'affaires omanais Suhai Bahwan sont au cœur du système de rétrocommissions mis au jour par la justice française. La société SBA, fondée par le milliardaire omanais, est en effet le distributeur automobile de Renault, non seulement pour le sultanat d'Oman, mais aussi pour l'Iran et l'Arabie Saoudite. D'après la justice, l'ex PDG de Renault faisait verser des primes, maquillées par diverses écritures comptables, à la société SBA. Ces primes venaient de Renault mais aussi de Nissan. Le montant de ces primes aurait ensuite été versé sur des comptes appartenant à des sociétés-écran aux mains de proches de Carlos Ghosn. L'argent issu de ces primes aurait donc été acquis de cette façon par Carlos Ghosn. Les sommes en jeu sont considérables. En effet, les sources judiciaires évoquent des primes d'un montant de près de 45 millions d'euros. Parmi les biens acquis grâce au blanchiment de cet argent, figure un somptueux yacht de 37 mètres. D'autres chefs d'accusation Mais d'autres chefs d'accusation pèsent encore sur Carlos Ghosn. La justice évoque notamment un prêt de 25 millions d'euros, consenti par Suhai Bahwan, et non remboursé à ce jour. En fait, ce remboursement n'aurait pas été demandé. L'ex PDG de Renault semble avoir confirmé ces faits. Il aurait bien profité de cet argent sans jamais le rembourser. D'autres éléments paraissent encore suspects aux juges. C'est notamment le cas des bénéfices personnels que Carlos Ghosn aurait retirés d'une convention de mécénat entre Renault et l'établissement public gérant le château de Versailles. En fait, l'homme d'affaires est visé par deux instructions distinctes et les accusations dont il doit répondre mettraient en évidence aussi bien la "corruption passive" que "l'abus de confiance" ou encore "l'abus de biens sociaux". Aujourd'hui, Carlos Ghosn est sous le coup de plusieurs mandats d'arrêt, dont un international. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20222 minutes, 33 seconds
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De quoi Carlos Ghosn est-il suspecté ?

Évadé, depuis décembre 2019, de sa prison japonaise, et réfugié au Liban, Carlos Ghosn, l'ex-PDG de Renault-Nissan, est sous le coup de plusieurs mandats d'arrêt. Entre autres malversations, la justice l'accuse d'avoir touché des rétrocommissions d'un montant très élevé.Un système de rétrocommissionsLes relations entre Carlos Ghosn et l'homme d'affaires omanais Suhai Bahwan sont au cœur du système de rétrocommissions mis au jour par la justice française. La société SBA, fondée par le milliardaire omanais, est en effet le distributeur automobile de Renault, non seulement pour le sultanat d'Oman, mais aussi pour l'Iran et l'Arabie Saoudite.D'après la justice, l'ex PDG de Renault faisait verser des primes, maquillées par diverses écritures comptables, à la société SBA. Ces primes venaient de Renault mais aussi de Nissan.Le montant de ces primes aurait ensuite été versé sur des comptes appartenant à des sociétés-écran aux mains de proches de Carlos Ghosn. L'argent issu de ces primes aurait donc été acquis de cette façon par Carlos Ghosn.Les sommes en jeu sont considérables. En effet, les sources judiciaires évoquent des primes d'un montant de près de 45 millions d'euros. Parmi les biens acquis grâce au blanchiment de cet argent, figure un somptueux yacht de 37 mètres.D'autres chefs d'accusationMais d'autres chefs d'accusation pèsent encore sur Carlos Ghosn. La justice évoque notamment un prêt de 25 millions d'euros, consenti par Suhai Bahwan, et non remboursé à ce jour. En fait, ce remboursement n'aurait pas été demandé.L'ex PDG de Renault semble avoir confirmé ces faits. Il aurait bien profité de cet argent sans jamais le rembourser. D'autres éléments paraissent encore suspects aux juges. C'est notamment le cas des bénéfices personnels que Carlos Ghosn aurait retirés d'une convention de mécénat entre Renault et l'établissement public gérant le château de Versailles.En fait, l'homme d'affaires est visé par deux instructions distinctes et les accusations dont il doit répondre mettraient en évidence aussi bien la "corruption passive" que "l'abus de confiance" ou encore "l'abus de biens sociaux". Aujourd'hui, Carlos Ghosn est sous le coup de plusieurs mandats d'arrêt, dont un international. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/10/20222 minutes, 3 seconds
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Que reproche Bruxelles à Apple ?

Les propriétaires de téléphones Apple peuvent utiliser, depuis plusieurs années, une application spécifique leur permettant de régler leurs achats au moyen de leur portable. Mais la Commission européenne accuse le groupe de bloquer toute concurrence dans ce domaine. Une application trop exclusive Aujourd'hui, de nombreux consommateurs se servent d'applications spécifiques pour régler leurs achats. On leur a donné le nom de "portefeuilles mobiles". Avec l'application Apple Pay, lancée en 2014, la marque à la pomme a acquis une position centrale sur ce marché en expansion. Et la commissaire européenne à la concurrence lui reproche même d'en abuser. En effet, elle vient d'accuser Apple d'abus de position dominante. Autrement dit, l'entreprise obligerait en quelque sorte ses clients à utiliser son application pour payer leurs achats. Ce n'est pas la première fois que la Commission européenne, qui joue le rôle de gendarme de la concurrence, fustige les pratiques d'Apple. Elle lui avait déjà reproché de fausser la concurrence dans le domaine de la musique en ligne. Un accès restreint à une technologie indispensable La commissaire européenne a précisé comment l'entreprise s'y prendrait, d'après elle, pour imposer l'application Apple play aux consommateurs. Elle empêcherait d'autres sociétés d'accéder à une technologie sans fil spécifique, nécessaire à ce paiement sans contact. Apple Pay étant la seule application capable d'utiliser cette technologie, les concurrents seraient donc, par ce seul fait, évincés de ce marché très porteur. Après avoir ouvert une enquête à ce sujet dès juin 2020, la Commission européenne vient d'informer Apple des griefs qu'elle nourrissait à son encontre. Ayant désormais accès au dossier, le groupe pourra fourbir sa défense. D'ores et déjà, l'entreprise, qui plaide la bonne foi, justifie ses pratiques par la nécessité de renforcer la sécurité de ses clients. Par ailleurs, elle considère que les consommateurs ont d'autres solutions qu'Apple Pay pour régler leurs achats. Si l'abus de position dominante est démontré, Apple devra s'ouvrir davantage à la concurrence. Faute de quoi elle s'exposerait à des amendes pouvant représenter jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel. Pour l'instant, l'enquête diligentée par la Commission européenne se poursuit. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/9/20222 minutes, 34 seconds
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Que reproche Bruxelles à Apple ?

Les propriétaires de téléphones Apple peuvent utiliser, depuis plusieurs années, une application spécifique leur permettant de régler leurs achats au moyen de leur portable. Mais la Commission européenne accuse le groupe de bloquer toute concurrence dans ce domaine.Une application trop exclusiveAujourd'hui, de nombreux consommateurs se servent d'applications spécifiques pour régler leurs achats. On leur a donné le nom de "portefeuilles mobiles". Avec l'application Apple Pay, lancée en 2014, la marque à la pomme a acquis une position centrale sur ce marché en expansion.Et la commissaire européenne à la concurrence lui reproche même d'en abuser. En effet, elle vient d'accuser Apple d'abus de position dominante. Autrement dit, l'entreprise obligerait en quelque sorte ses clients à utiliser son application pour payer leurs achats.Ce n'est pas la première fois que la Commission européenne, qui joue le rôle de gendarme de la concurrence, fustige les pratiques d'Apple. Elle lui avait déjà reproché de fausser la concurrence dans le domaine de la musique en ligne.Un accès restreint à une technologie indispensableLa commissaire européenne a précisé comment l'entreprise s'y prendrait, d'après elle, pour imposer l'application Apple play aux consommateurs. Elle empêcherait d'autres sociétés d'accéder à une technologie sans fil spécifique, nécessaire à ce paiement sans contact.Apple Pay étant la seule application capable d'utiliser cette technologie, les concurrents seraient donc, par ce seul fait, évincés de ce marché très porteur.Après avoir ouvert une enquête à ce sujet dès juin 2020, la Commission européenne vient d'informer Apple des griefs qu'elle nourrissait à son encontre. Ayant désormais accès au dossier, le groupe pourra fourbir sa défense.D'ores et déjà, l'entreprise, qui plaide la bonne foi, justifie ses pratiques par la nécessité de renforcer la sécurité de ses clients. Par ailleurs, elle considère que les consommateurs ont d'autres solutions qu'Apple Pay pour régler leurs achats.Si l'abus de position dominante est démontré, Apple devra s'ouvrir davantage à la concurrence. Faute de quoi elle s'exposerait à des amendes pouvant représenter jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires annuel. Pour l'instant, l'enquête diligentée par la Commission européenne se poursuit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/9/20222 minutes, 4 seconds
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Pourquoi certains français doivent-ils déclarer leurs revenus plus tôt que d'autres ?

Le mois d'avril voit revenir la période de déclaration de ses revenus aux services fiscaux. Mais tous les Français désireux de faire leur déclaration en ligne ne sont pas logés à la même enseigne. En effet la date limite dépend du département de résidence. Trois zones pour la déclaration de revenus en ligne Tous les Français utilisant les services en ligne des impôts ne déclarent pas leurs revenus en même temps. En Effet, la France, ainsi que les territoires ultramarins, sont, à cet égard, divisés en trois zones. Ainsi, les habitants des départements numérotés de 1 à 19 font partie de la "première vague" de déclarants et n'ont que jusqu'au 24 mai 2022 pour faire leur déclaration de revenus. Puis viennent les départements allant de la Corse du Sud à la Meurthe-et-Moselle, soit de 2a à 54. Leurs habitants disposent d'une semaine supplémentaire pour faire la démarche, soit jusqu'au 31 mai. Enfin, les Français vivant dans les autres départements ont jusqu'au 8 juin pour déclarer leurs revenus en ligne. Éviter la surcharge Certains responsables politiques ont déploré cette situation, qu'ils assimilent à une inégalité devant l'impôt. Interrogés, les services de Bercy ont voulu justifier un tel échelonnement dans la déclaration de revenus. Pour eux, il s'agit surtout d'éviter une surcharge du site dédié à cette déclaration. Cette répartition dans le temps de la démarche fiscale permettrait de fluidifier le trafic et d'éviter ainsi d'éventuels dysfonctionnements. Pour les responsables politiques, une telle solution serait acceptable, à la rigueur, si les zones décrites plus haut faisaient l'objet d'un roulement. D'après eux, en effet, il n'est pas normal que les premiers à devoir faire la démarche soient toujours les mêmes. On pourrait donc imaginer un système comparable à l'organisation des vacances scolaires. Mais le ministère des Finances s'oppose à une telle réforme, préférant mettre en avant les vertus pédagogiques du système actuel. En effet, il éviterait la confusion, en habituant les contribuables à un ordre de passage immuable. Enfin, il faut rappeler que, pour la déclaration de revenus sur papier, la date limite, le 19 mai 2022, est la même pour tout le monde. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/5/20222 minutes, 18 seconds
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Pourquoi certains français doivent-ils déclarer leurs revenus plus tôt que d'autres ?

Le mois d'avril voit revenir la période de déclaration de ses revenus aux services fiscaux. Mais tous les Français désireux de faire leur déclaration en ligne ne sont pas logés à la même enseigne. En effet la date limite dépend du département de résidence.Trois zones pour la déclaration de revenus en ligneTous les Français utilisant les services en ligne des impôts ne déclarent pas leurs revenus en même temps. En Effet, la France, ainsi que les territoires ultramarins, sont, à cet égard, divisés en trois zones.Ainsi, les habitants des départements numérotés de 1 à 19 font partie de la "première vague" de déclarants et n'ont que jusqu'au 24 mai 2022 pour faire leur déclaration de revenus.Puis viennent les départements allant de la Corse du Sud à la Meurthe-et-Moselle, soit de 2a à 54. Leurs habitants disposent d'une semaine supplémentaire pour faire la démarche, soit jusqu'au 31 mai.Enfin, les Français vivant dans les autres départements ont jusqu'au 8 juin pour déclarer leurs revenus en ligne.Éviter la surchargeCertains responsables politiques ont déploré cette situation, qu'ils assimilent à une inégalité devant l'impôt. Interrogés, les services de Bercy ont voulu justifier un tel échelonnement dans la déclaration de revenus.Pour eux, il s'agit surtout d'éviter une surcharge du site dédié à cette déclaration. Cette répartition dans le temps de la démarche fiscale permettrait de fluidifier le trafic et d'éviter ainsi d'éventuels dysfonctionnements.Pour les responsables politiques, une telle solution serait acceptable, à la rigueur, si les zones décrites plus haut faisaient l'objet d'un roulement. D'après eux, en effet, il n'est pas normal que les premiers à devoir faire la démarche soient toujours les mêmes.On pourrait donc imaginer un système comparable à l'organisation des vacances scolaires. Mais le ministère des Finances s'oppose à une telle réforme, préférant mettre en avant les vertus pédagogiques du système actuel.En effet, il éviterait la confusion, en habituant les contribuables à un ordre de passage immuable. Enfin, il faut rappeler que, pour la déclaration de revenus sur papier, la date limite, le 19 mai 2022, est la même pour tout le monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/5/20221 minute, 48 seconds
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Quel a été l'impact exact du Covid sur le transport aérien ?

Les conséquences de la pandémie de Covid sur le transport aérien devraient encore se faire sentir longtemps. Ayant mal anticipé la relative reprise du trafic, les compagnies aériennes sont également confrontées à un manque de pilotes. Une croissance en berne Durant deux ans, les pays confrontés à l'épidémie ont imposé des confinements et des restrictions de déplacement qui ont sérieusement affecté le transport aérien. Aussi a-t-on dû revoir à la baisse la croissance du trafic aérien. Avant le déclenchement de la pandémie, l'organisme chargé de la gestion de ce trafic en Europe avait prévu une croissance du secteur de 53 % sur la période 2018-2040. À cette dernière date, le trafic aurait dû, selon ces prévisions, se situer à un peu plus de 16 millions de passagers. Ce niveau devrait cependant être atteint, mais avec dix ans de retard, c'est-à-dire vers 2050. Dans ce cas, la croissance du secteur ne serait plus de 4 %, comme c'était d'abord prévu, mais seulement d'un peu plus de 1 %. Et les spécialistes pensent qu'il faudra patienter jusqu'en 2023, ou même 2024, pour que le trafic aérien retrouve son niveau d'avant le Covid. Une véritable pénurie de pilotes Même si la crise sanitaire a beaucoup ralenti la croissance du secteur aérien, la reprise du trafic s'est opérée plus vite qu'on ne l'avait escompté. Ce redémarrage assez rapide de l'activité confronte les compagnies aériennes au problème du recrutement des pilotes. Pour l'instant, en effet, ces derniers ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande. Les spécialistes estiment les besoins annuels des compagnies aériennes à 5.000 ou 6.000 pilotes par an. Or, les écoles ne peuvent en former, chaque année, qu'un millier environ. Ainsi, toutes les compagnies ont un besoin urgent de pilotes. Air France va en recruter 100 cette année, alors que la compagnie Easy Jet annonce un plan de recrutement de 1.000 pilotes sur 5 ans. Pour attirer les futurs pilotes, certaines compagnies leur proposent des formations spécifiques, d'autres leur offrent des conditions de travail plus adaptées au rythme de la vie familiale. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20222 minutes, 26 seconds
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Quel a été l'impact exact du Covid sur le transport aérien ?

Les conséquences de la pandémie de Covid sur le transport aérien devraient encore se faire sentir longtemps. Ayant mal anticipé la relative reprise du trafic, les compagnies aériennes sont également confrontées à un manque de pilotes.Une croissance en berneDurant deux ans, les pays confrontés à l'épidémie ont imposé des confinements et des restrictions de déplacement qui ont sérieusement affecté le transport aérien.Aussi a-t-on dû revoir à la baisse la croissance du trafic aérien. Avant le déclenchement de la pandémie, l'organisme chargé de la gestion de ce trafic en Europe avait prévu une croissance du secteur de 53 % sur la période 2018-2040.À cette dernière date, le trafic aurait dû, selon ces prévisions, se situer à un peu plus de 16 millions de passagers. Ce niveau devrait cependant être atteint, mais avec dix ans de retard, c'est-à-dire vers 2050.Dans ce cas, la croissance du secteur ne serait plus de 4 %, comme c'était d'abord prévu, mais seulement d'un peu plus de 1 %. Et les spécialistes pensent qu'il faudra patienter jusqu'en 2023, ou même 2024, pour que le trafic aérien retrouve son niveau d'avant le Covid.Une véritable pénurie de pilotesMême si la crise sanitaire a beaucoup ralenti la croissance du secteur aérien, la reprise du trafic s'est opérée plus vite qu'on ne l'avait escompté.Ce redémarrage assez rapide de l'activité confronte les compagnies aériennes au problème du recrutement des pilotes. Pour l'instant, en effet, ces derniers ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande.Les spécialistes estiment les besoins annuels des compagnies aériennes à 5.000 ou 6.000 pilotes par an. Or, les écoles ne peuvent en former, chaque année, qu'un millier environ.Ainsi, toutes les compagnies ont un besoin urgent de pilotes. Air France va en recruter 100 cette année, alors que la compagnie Easy Jet annonce un plan de recrutement de 1.000 pilotes sur 5 ans.Pour attirer les futurs pilotes, certaines compagnies leur proposent des formations spécifiques, d'autres leur offrent des conditions de travail plus adaptées au rythme de la vie familiale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/4/20221 minute, 56 seconds
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Les cinémas ont-ils retrouvé une activité normale ?

Très touchés par la crise sanitaire, certains secteurs, comme le tourisme ou l'hôtellerie-restauration, ont réussi à redresser la barre. Mais ce n'est pas encore le cas du cinéma, qui peine à faire revenir le public dans les salles obscures. Un bilan en demi-teinte Il est rare, désormais, de voir une salle de cinéma remplie. Même des événements comme le Printemps du cinéma, en mars dernier, n'ont attiré qu'un peu plus de 13 millions de spectateurs, soit un tiers de moins qu'en 2019. Depuis le début de cette année, les exploitants comptent près de 38 % de spectateurs en moins par rapport à la même période de 2019, la dernière année faste pour le cinéma. Rares, désormais, sont les films qui font venir plus de 500.000 personnes par semaine dans les salles. Cependant, tout n'est pas négatif dans ce bilan. En effet, 130 à 150 millions de spectateurs devraient fréquenter les salles de cinéma cette année. C'est certes beaucoup moins bien qu'en 2019, où 215 millions de spectateurs s'étaient rendus au cinéma, mais mieux qu'en 2021, où la fréquentation était tombée à un peu plus de 95 millions de spectateurs. Baisse de fréquentation : les raisons Pourquoi le public boude-t-il encore les salles de cinéma ? Plusieurs raisons contribuent à expliquer cette relative désaffection. L'impact du Covid est certainement l'une d'entre elles. De nombreux spectateurs craignent encore d'être contaminés en allant au cinéma. C'est notamment le cas des personnes, souvent d'un certain âge, qui fréquentent les cinémas d'art et d'essai. Par ailleurs, le cinéma est de plus en plus concurrencé par des plateformes comme Netflix, qui offrent aux spectateurs un grand choix de films et de séries. De tels services incitent nombre de personnes à rester chez elles, d'autant que, durant les longues périodes de fermeture des cinémas, en 2020 et 2021, elles ont pris des habitudes plus sédentaires. L'augmentation du prix des billets, qui ont connu une hausse de près de 18 % en près de 25 ans, et les effets de l'inflation, qui commencent à se faire sentir, ne sont pas non plus pour rien dans cette baisse de fréquentation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20222 minutes, 17 seconds
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Les cinémas ont-ils retrouvé une activité normale ?

Très touchés par la crise sanitaire, certains secteurs, comme le tourisme ou l'hôtellerie-restauration, ont réussi à redresser la barre. Mais ce n'est pas encore le cas du cinéma, qui peine à faire revenir le public dans les salles obscures.Un bilan en demi-teinteIl est rare, désormais, de voir une salle de cinéma remplie. Même des événements comme le Printemps du cinéma, en mars dernier, n'ont attiré qu'un peu plus de 13 millions de spectateurs, soit un tiers de moins qu'en 2019.Depuis le début de cette année, les exploitants comptent près de 38 % de spectateurs en moins par rapport à la même période de 2019, la dernière année faste pour le cinéma.Rares, désormais, sont les films qui font venir plus de 500.000 personnes par semaine dans les salles. Cependant, tout n'est pas négatif dans ce bilan. En effet, 130 à 150 millions de spectateurs devraient fréquenter les salles de cinéma cette année.C'est certes beaucoup moins bien qu'en 2019, où 215 millions de spectateurs s'étaient rendus au cinéma, mais mieux qu'en 2021, où la fréquentation était tombée à un peu plus de 95 millions de spectateurs.Baisse de fréquentation : les raisonsPourquoi le public boude-t-il encore les salles de cinéma ? Plusieurs raisons contribuent à expliquer cette relative désaffection. L'impact du Covid est certainement l'une d'entre elles.De nombreux spectateurs craignent encore d'être contaminés en allant au cinéma. C'est notamment le cas des personnes, souvent d'un certain âge, qui fréquentent les cinémas d'art et d'essai.Par ailleurs, le cinéma est de plus en plus concurrencé par des plateformes comme Netflix, qui offrent aux spectateurs un grand choix de films et de séries. De tels services incitent nombre de personnes à rester chez elles, d'autant que, durant les longues périodes de fermeture des cinémas, en 2020 et 2021, elles ont pris des habitudes plus sédentaires.L'augmentation du prix des billets, qui ont connu une hausse de près de 18 % en près de 25 ans, et les effets de l'inflation, qui commencent à se faire sentir, ne sont pas non plus pour rien dans cette baisse de fréquentation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/3/20221 minute, 47 seconds
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Pourquoi Leclerc a-t-il fermé son tout premier supermarché 100% bio ?

Michel-Édouard Leclerc, le patron du groupe du même nom, a toujours eu de grandes ambitions pour son entreprise. Même si ses magasins sont très fréquentés par les consommateurs, Leclerc n'a pas réussi à imposer ses supermarchés spécialisés dans les produits bio. Des magasins qui ne trouvent pas leur clientèle En janvier 2018, Leclerc ouvrait son premier magasin entièrement bio à Fontaine-lès-Dijon, en Côte-d'Or. Près de 250 commerces de ce type, appelés les "marchés bio Leclerc", devaient voir le jour entre fin 2019 et 2021. Or seulement 17 magasins consacrés aux produits bio ont finalement ouvert. Et Leclerc a même dû se résoudre, le 11 avril dernier, à fermer le magasin de Fontaine-lès-Dijon, le premier de la série. Le concept n'a donc pas réussi à s'imposer aux consommateurs qui, dans l'ensemble, ont plutôt boudé ces magasins bio. L'une des raisons de cette désaffection serait à rechercher dans l'incomplète traçabilité de certains des produits disponibles dans les rayons. Concernant leur origine, en effet, on ne trouve d'autre précision que "UE", pour Union européenne, ou "hors UE". Leclerc n'est donc pas parvenu, comme il le souhaitait, à devenir un leader dans le domaine du bio. Une enseigne toujours appréciée des consommateurs Malgré cet échec relatif dans ce secteur pourtant porteur du bio, le groupe Leclerc affiche des résultats satisfaisants. Il peut en effet se prévaloir d'une croissance de 3 % en 2021, une année qui, compte tenu du contexte sanitaire, a vu se développer le secteur de la vente en drive. Cette réussite, Leclerc la doit à la fidélité des consommateurs. En effet, une enquête, réalisée en avril 2020 auprès de plus de 12.000 personnes, indique bien la préférence des Français pour cette enseigne de la grande distribution. De fait, 53 % des personnes interrogées prétendent faire leurs achats alimentaires chez Leclerc. Viennent ensuite Carrefour puis Lidl. Reste à savoir si la fermeture de certains magasins bio du groupe Leclerc ne dénote pas une certaine déception de la part des consommateurs. Quoi qu'il en soit, il faudra attendre un peu pour connaître les éventuelles conséquences de ce mécompte sur le chiffre d'affaires du groupe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/2/20222 minutes, 37 seconds
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Pourquoi Leclerc a-t-il fermé son tout premier supermarché 100% bio ?

Michel-Édouard Leclerc, le patron du groupe du même nom, a toujours eu de grandes ambitions pour son entreprise. Même si ses magasins sont très fréquentés par les consommateurs, Leclerc n'a pas réussi à imposer ses supermarchés spécialisés dans les produits bio.Des magasins qui ne trouvent pas leur clientèleEn janvier 2018, Leclerc ouvrait son premier magasin entièrement bio à Fontaine-lès-Dijon, en Côte-d'Or. Près de 250 commerces de ce type, appelés les "marchés bio Leclerc", devaient voir le jour entre fin 2019 et 2021.Or seulement 17 magasins consacrés aux produits bio ont finalement ouvert. Et Leclerc a même dû se résoudre, le 11 avril dernier, à fermer le magasin de Fontaine-lès-Dijon, le premier de la série.Le concept n'a donc pas réussi à s'imposer aux consommateurs qui, dans l'ensemble, ont plutôt boudé ces magasins bio. L'une des raisons de cette désaffection serait à rechercher dans l'incomplète traçabilité de certains des produits disponibles dans les rayons.Concernant leur origine, en effet, on ne trouve d'autre précision que "UE", pour Union européenne, ou "hors UE". Leclerc n'est donc pas parvenu, comme il le souhaitait, à devenir un leader dans le domaine du bio.Une enseigne toujours appréciée des consommateursMalgré cet échec relatif dans ce secteur pourtant porteur du bio, le groupe Leclerc affiche des résultats satisfaisants. Il peut en effet se prévaloir d'une croissance de 3 % en 2021, une année qui, compte tenu du contexte sanitaire, a vu se développer le secteur de la vente en drive.Cette réussite, Leclerc la doit à la fidélité des consommateurs. En effet, une enquête, réalisée en avril 2020 auprès de plus de 12.000 personnes, indique bien la préférence des Français pour cette enseigne de la grande distribution.De fait, 53 % des personnes interrogées prétendent faire leurs achats alimentaires chez Leclerc. Viennent ensuite Carrefour puis Lidl.Reste à savoir si la fermeture de certains magasins bio du groupe Leclerc ne dénote pas une certaine déception de la part des consommateurs. Quoi qu'il en soit, il faudra attendre un peu pour connaître les éventuelles conséquences de ce mécompte sur le chiffre d'affaires du groupe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
5/2/20222 minutes, 7 seconds
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Je prends une semaine de vacances ;)

On se retrouve lundi 2 mai. D'ici là, je vous invite à découvrir toute la gamme des podcasts Choses à savoir sur www.chosesasavoir.com ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/25/202225 seconds
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Je prends une semaine de vacances ;)

On se retrouve lundi 2 mai. D'ici là, je vous invite à découvrir toute la gamme des podcasts Choses à savoir sur www.chosesasavoir.com ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/25/202225 seconds
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La flambée des prix se poursuit-elle ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien: https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto ------------------------------------- Après une hausse de 3,6% en février, l'indice des prix à la consommation a été de 4,5% en mars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/21/20221 minute, 59 seconds
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La flambée des prix se poursuit-elle ?

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien:https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto-------------------------------------Après une hausse de 3,6% en février, l'indice des prix à la consommation a été de 4,5% en mars. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/21/20221 minute, 29 seconds
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Quels sont les revenus du couple Biden ?

EN 2021 le couple Biden a déclaré 610.702 dollars, et a payé 150.439 dollars d'impôt sur le revenu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20222 minutes, 14 seconds
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Quels sont les revenus du couple Biden ?

EN 2021 le couple Biden a déclaré 610.702 dollars, et a payé 150.439 dollars d'impôt sur le revenu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/20/20221 minute, 44 seconds
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De quel détournement Marine LePen est-elle accusée ?

Un rapport de l'Office européen de lutte antifraude accuse Marine Le Pen et d'autres anciens députés européens du RN d'avoir détourné 600.000 euros d'argent public européen.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20222 minutes, 25 seconds
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De quel détournement Marine LePen est-elle accusée ?

Un rapport de l'Office européen de lutte antifraude accuse Marine Le Pen et d'autres anciens députés européens du RN d'avoir détourné 600.000 euros d'argent public européen.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/19/20221 minute, 55 seconds
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Pourquoi Twitter veut utiliser la « pilule empoisonnée » contre Elon Musk ?

La « pilule empoisonnée » est une clause destinée à se protéger d'une prise de pouvoir inamicale par un groupe ou une société hostile.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/18/20222 minutes, 30 seconds
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Pourquoi Twitter veut utiliser la « pilule empoisonnée » contre Elon Musk ?

La « pilule empoisonnée » est une clause destinée à se protéger d'une prise de pouvoir inamicale par un groupe ou une société hostile.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/18/20222 minutes
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Pourquoi le Reblochon est-il né d'une fraude fiscale ?

Le reblochon vous connaissez, ce célèbre fromage produit en Savoie et qui bénéficie d'une AOC depuis plus de 50 ans ! Autant dire un élément fondamental de la gastronomie française, ne serait-ce qu'en raison de son importance dans la tartiflette. Et bien aussi étonnant que cela puisse paraitre, il tire son nom d'une véritable fraude pour échapper à l'impôt. Et cela ne date pas d'hier puisque la manoeuvre avait lieu au 13e siècle. Quelle manoeuvre exactement ? Un indice, “re-blocher' signifiait à l'époque « pincer de nouveau » ou « traire une deuxième fois ». Voila donc en quoi consistait la fraude. A l'époque et plus encore à la Renaissance, les fermages étaient dus en nature. Cela veut dire que le fermier avait le droit de cultiver la terre de son propriétaire et en retour il le payait non pas en argent mais ave une partie des produits cultivés. Dans le cas du reblochon le fermier devait donner un certain nombre de fromages; un nombre calculés en fonction du volume de lait trait. Donc le propriétaire ou son contrôleur vérifiait la traite pour en déduire le nombre de fromages dus par le fermier. Ainsi pour avoir à donner moins de fromages aux propriétaires les fermiers faisaient une première traite pour eux et une deuxième traite une fois la nuit tombée cette fois pour leur propre compte. Donc vous l'avez compris la première traite était volontairement incomplète. Il l'achevait le soir venu. Et les propriétaires y perdaient presque doublement car le lait de la seconde traite, était certes en plus petite quantité mais se trouvait être riche en crème, avec davantage de matières grasses supérieur. Bref tout simplement meilleur ! Un dernier mot sur le fermage. Au Moyen Age il se substitua progressivement au servage qu se définit comme la condition d'une personne qui est tenu de vivre et de travailler sur une terre appartenant à une autre personne et de fournir à cette autre personne, contre rémunération ou gratuitement, certains services déterminés, sans pouvoir changer sa condition. Si on le compare, le fermage était donc à l'époque une évolution positive. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/14/20222 minutes, 4 seconds
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Pourquoi le Reblochon est-il né d'une fraude fiscale ?

Le reblochon vous connaissez, ce célèbre fromage produit en Savoie et qui bénéficie d'une AOC depuis plus de 50 ans ! Autant dire un élément fondamental de la gastronomie française, ne serait-ce qu'en raison de son importance dans la tartiflette.Et bien aussi étonnant que cela puisse paraitre, il tire son nom d'une véritable fraude pour échapper à l'impôt. Et cela ne date pas d'hier puisque la manoeuvre avait lieu au 13e siècle.Quelle manoeuvre exactement ? Un indice, “re-blocher' signifiait à l'époque « pincer de nouveau » ou « traire une deuxième fois ».Voila donc en quoi consistait la fraude. A l'époque et plus encore à la Renaissance, les fermages étaient dus en nature. Cela veut dire que le fermier avait le droit de cultiver la terre de son propriétaire et en retour il le payait non pas en argent mais ave une partie des produits cultivés.Dans le cas du reblochon le fermier devait donner un certain nombre de fromages; un nombre calculés en fonction du volume de lait trait.Donc le propriétaire ou son contrôleur vérifiait la traite pour en déduire le nombre de fromages dus par le fermier. Ainsi pour avoir à donner moins de fromages aux propriétaires les fermiers faisaient une première traite pour eux et une deuxième traite une fois la nuit tombée cette fois pour leur propre compte. Donc vous l'avez compris la première traite était volontairement incomplète. Il l'achevait le soir venu. Et les propriétaires y perdaient presque doublement car le lait de la seconde traite, était certes en plus petite quantité mais se trouvait être riche en crème, avec davantage de matières grasses supérieur. Bref tout simplement meilleur ! Un dernier mot sur le fermage. Au Moyen Age il se substitua progressivement au servage qu se définit comme la condition d'une personne qui est tenu de vivre et de travailler sur une terre appartenant à une autre personne et de fournir à cette autre personne, contre rémunération ou gratuitement, certains services déterminés, sans pouvoir changer sa condition. Si on le compare, le fermage était donc à l'époque une évolution positive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/14/20221 minute, 34 seconds
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Qu'est-ce que “l'année lombarde” ?

L'année lombarde est une pratique bancaire dont les origines sont très anciennes. Elles datent du Moyen Âge, époque à laquelle les banquiers lombards (dans le nord de l'Italie) l'utilisaient. Cette pratique consiste, dans le cadre d'un prêt, à calculer les intérêts non pas sur 365 jours mais sur 360 seulement. La justification est que sur 360 jours, le calcul des intérêts est plus simple, puisque ce chiffre peut être divisé par 12, 6, 4 et 2. Mais vous l'avez compris puisqu'il y a moins de jours pour rembourser, cela permet d'augmenter le coût journalier du prêt ! Par exemple si on prend un emprunt de 200.000 euros au taux annuel de 3 %, cela donne un coût journalier normalement de 16,49 euros. Mais avec une année lombarde on obtient un coût journalier du prêt de 16,66 euros, soit 17 centimes de plus par jour. Cela ne signifie pas pour autant que dans tous les remboursements la banque encaisse effectivement cette différence journalière. Seulement dans des situations bien précises et assez rares, notamment quand l'échéance d'une mensualité tombe au milieu d'un mois et qu'il convient dès lors de calculer les intérêts en fonction du nombre de jours. Ou au début du prêt, car il y a alors souvent un décalage entre la date de la souscription de l'emprunt et celle de la première échéance mensuelle. Souvent le surcoût n'est que d'une centaine d'euros sur la totalité de l'emprunt. Mais malgré les conséquences limitées de cette pratique, remplacer l'année civile par l'année lombarde est aujourd'hui illégal même si en se tenant à la loi rien n'est très clair. Mais les tribunaux eux la sanctionnent le plus souvent. Si un juge constate que l'année lombarde a été utilisée, il peut annuler le taux prévu dans le contrat de prêt et appliquer en remplacement le taux d'intérêt légal, qui est bien plus bas que le taux du marché. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20222 minutes, 17 seconds
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Qu'est-ce que “l'année lombarde” ?

L'année lombarde est une pratique bancaire dont les origines sont très anciennes. Elles datent du Moyen Âge, époque à laquelle les banquiers lombards (dans le nord de l'Italie) l'utilisaient. Cette pratique consiste, dans le cadre d'un prêt, à calculer les intérêts non pas sur 365 jours mais sur 360 seulement.La justification est que sur 360 jours, le calcul des intérêts est plus simple, puisque ce chiffre peut être divisé par 12, 6, 4 et 2.Mais vous l'avez compris puisqu'il y a moins de jours pour rembourser, cela permet d'augmenter le coût journalier du prêt ! Par exemple si on prend un emprunt de 200.000 euros au taux annuel de 3 %, cela donne un coût journalier normalement de 16,49 euros. Mais avec une année lombarde on obtient un coût journalier du prêt de 16,66 euros, soit 17 centimes de plus par jour. Cela ne signifie pas pour autant que dans tous les remboursements la banque encaisse effectivement cette différence journalière. Seulement dans des situations bien précises et assez rares, notamment quand l'échéance d'une mensualité tombe au milieu d'un mois et qu'il convient dès lors de calculer les intérêts en fonction du nombre de jours. Ou au début du prêt, car il y a alors souvent un décalage entre la date de la souscription de l'emprunt et celle de la première échéance mensuelle. Souvent le surcoût n'est que d'une centaine d'euros sur la totalité de l'emprunt. Mais malgré les conséquences limitées de cette pratique, remplacer l'année civile par l'année lombarde est aujourd'hui illégal même si en se tenant à la loi rien n'est très clair. Mais les tribunaux eux la sanctionnent le plus souvent.Si un juge constate que l'année lombarde a été utilisée, il peut annuler le taux prévu dans le contrat de prêt et appliquer en remplacement le taux d'intérêt légal, qui est bien plus bas que le taux du marché. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/13/20221 minute, 47 seconds
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Qu'est-ce que « la crise de la tulipe » ?

Également nommée « tulipomanie », la « crise de la tulipe » est, selon de nombreux historiens, la première bulle spéculative de l'Histoire. Survenue au nord des Provinces-Unies (les actuels Pays-Bas), au XVIIe siècle, elle a été le théâtre d'une augmentation et d'une baisse démesurées des cours d'échange du bulbe de tulipe (alors prisé pour des vertus purement esthétiques). Pour comrendre cette crise il faut d'abord souligner qu'au XVIIe siècle, les Provinces-Unies forment une nation prospère, située sur l'actuel territoire des Pays-Bas. À la tête d'un gigantesque empire commercial, acquis grâce à sa redoutable puissance maritime, cette région – alors rattachée à la couronne espagnole – tire, en outre, grandement partie de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, créée en 1602. Première Société Anonyme de l'Histoire, cette organisation (cotée en bourse) générait de nombreux profits grâce au commerce international (des épices, des tissus, des matières précieuses, etc.). Les provinces qui y étaient indirectement associées, rayonnaient ainsi dans le monde. C'est dans ce contexte que surgit, aux alentours des années 1630, une nouvelle mode au sein de la haute société néerlandaise. En effet fascinés par les tulipes tigrées cultivées dans l'Empire ottoman (les Semper Augustus, aujourd'hui nommées « tulipes Rembrandt », en hommage au célèbre peintre néerlandais) les nantis flamands souhaitaient s'en procurer à tout prix, en guise d'objet de luxe. Problème... ces tulipes avaient une particularité peu avantageuse. Très attrayants, leurs motifs marbrés provenaient d'un virus contracté par les bulbes. Cet état de fait les rendait donc très difficiles à produire (il faut entre 7 et 12 ans pour qu'une graine produise un bulbe). Du coup elles étaient très rares sur le marché. L'inélasticité de l'offre par rapport à la demande favorisa, ainsi, l'arrivée de spéculateurs qui mirent en place des stratagèmes pour faire monter les prix. Ainsi, des revendeurs posèrent-ils les bases du marché à terme, en achetant à l'avance des bulbes qu'ils promettaient de vendre à des acheteurs, une fois que les tulipes étaient produites (ces instruments financiers persistent dans la finance contemporaine, sous la forme de produits dérivés et d'options). Avec de tels procédés, le prix du bulbe monta en flèche. En 1635, il fallait 100 000 florins pour acquérir un lot de 0 bulbes, tandis que l'apparition d'une demande dans les pays voisins (dont la France) contribuait à la hausse des cours. Le pic est finalement atteint en 1637, lorsqu'un bulbe est vendu pour la somme incroyable de 6700 florins (soit 15 fois le salaire annuel d'un artisan). Néanmoins, au cours du mois de février de la même année, les cours s'effondrent et les bulbes ne trouvent plus d'acheteurs (la peste bubonique, sévissant à Haarlem, ayant une probable incidence sur ce brusque revirement). Encombrés de produits ne valant plus que le centième de leur prix, les revendeurs furent probablement - sans le savoir - les victimes de l'éclatement de la première bulle spéculative de l'Histoire.   Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20223 minutes
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Qu'est-ce que « la crise de la tulipe » ?

Également nommée « tulipomanie », la « crise de la tulipe » est, selon de nombreux historiens, la première bulle spéculative de l'Histoire.Survenue au nord des Provinces-Unies (les actuels Pays-Bas), au XVIIe siècle, elle a été le théâtre d'une augmentation et d'une baisse démesurées des cours d'échange du bulbe de tulipe (alors prisé pour des vertus purement esthétiques).Pour comrendre cette crise il faut d'abord souligner qu'au XVIIe siècle, les Provinces-Unies forment une nation prospère, située sur l'actuel territoire des Pays-Bas.À la tête d'un gigantesque empire commercial, acquis grâce à sa redoutable puissance maritime, cette région – alors rattachée à la couronne espagnole – tire, en outre, grandement partie de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, créée en 1602.Première Société Anonyme de l'Histoire, cette organisation (cotée en bourse) générait de nombreux profits grâce au commerce international (des épices, des tissus, des matières précieuses, etc.). Les provinces qui y étaient indirectement associées, rayonnaient ainsi dans le monde.C'est dans ce contexte que surgit, aux alentours des années 1630, une nouvelle mode au sein de la haute société néerlandaise. En effet fascinés par les tulipes tigrées cultivées dans l'Empire ottoman (les Semper Augustus, aujourd'hui nommées « tulipes Rembrandt », en hommage au célèbre peintre néerlandais) les nantis flamands souhaitaient s'en procurer à tout prix, en guise d'objet de luxe.Problème... ces tulipes avaient une particularité peu avantageuse. Très attrayants, leurs motifs marbrés provenaient d'un virus contracté par les bulbes. Cet état de fait les rendait donc très difficiles à produire (il faut entre 7 et 12 ans pour qu'une graine produise un bulbe). Du coup elles étaient très rares sur le marché.L'inélasticité de l'offre par rapport à la demande favorisa, ainsi, l'arrivée de spéculateurs qui mirent en place des stratagèmes pour faire monter les prix.Ainsi, des revendeurs posèrent-ils les bases du marché à terme, en achetant à l'avance des bulbes qu'ils promettaient de vendre à des acheteurs, une fois que les tulipes étaient produites (ces instruments financiers persistent dans la finance contemporaine, sous la forme de produits dérivés et d'options).Avec de tels procédés, le prix du bulbe monta en flèche.En 1635, il fallait 100 000 florins pour acquérir un lot de 0 bulbes, tandis que l'apparition d'une demande dans les pays voisins (dont la France) contribuait à la hausse des cours. Le pic est finalement atteint en 1637, lorsqu'un bulbe est vendu pour la somme incroyable de 6700 florins (soit 15 fois le salaire annuel d'un artisan).Néanmoins, au cours du mois de février de la même année, les cours s'effondrent et les bulbes ne trouvent plus d'acheteurs (la peste bubonique, sévissant à Haarlem, ayant une probable incidence sur ce brusque revirement).Encombrés de produits ne valant plus que le centième de leur prix, les revendeurs furent probablement - sans le savoir - les victimes de l'éclatement de la première bulle spéculative de l'Histoire.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/12/20222 minutes, 30 seconds
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Pourquoi Twitter vient-il de bondir en bourse ?

L'action du réseau social Twitter vient de connaître une très forte hausse à Wall Street. La raison principale de ce succès est sans doute l'entrée d'Elon Musk au conseil d'administration de la société. On peut se demander quel rôle il compte y jouer. Elon Musk détient plus de 9 % du capital de Twitter Le patron de Tesla et de Space X vient d'acheter, le 4 avril dernier, un peu plus de 73 millions d'actions du groupe Twitter. À cette date, l'action s'échangeait à plus de 47 dollars, bondissant de 20 % par rapport à son cours précédent. Au total, le titre Twitter a connu une hausse de 33 % depuis le 1er avril. Cette acquisition représente un investissement de 2,9 milliards de dollars pour Elon Musk. Il détient désormais 9,2 % du capital de la société. Le milliardaire a cependant indiqué que sa participation ne devrait pas, au moins dans les deux ans, dépasser 14,9 %. Quel rôle pour le milliardaire ? Le directeur général de Twitter se félicite de l'entrée d'Elon Musk dans le capital de la société. Il pense en effet que le milliardaire peut amener le réseau social à évoluer. De fait, certains observateurs considèrent qu'Elon Musk pourra apporter de nouvelles idées, propres à améliorer les fonctionnalités et la rentabilité d'un réseau social qui affiche de moins bons résultats que ses concurrents. De son côté, Elon Musk se dit prêt à travailler en ce sens avec les responsables de Twitter. Mais de nombreuses voix se font entendre, pour s'inquiéter d'une possible ingérence de l'homme d'affaires dans les activités du groupe. Détenteur de moins de 10 % du capital du réseau social, Elon Musk a cependant fait savoir qu'il n'avait pas l'intention de peser sur les grandes décisions que la société serait amenée à prendre. Quoi qu'il en soit, le milliardaire n'a pas ménagé ses critiques envers Twitter. Il lui a reproché notamment, à plusieurs reprises, d'exercer une véritable censure à l'égard de ses utilisateurs, brimant ainsi la liberté d'expression. Certains semblent compter sur lui pour changer les choses à cet égard. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/11/20222 minutes, 24 seconds
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Pourquoi Twitter vient-il de bondir en bourse ?

L'action du réseau social Twitter vient de connaître une très forte hausse à Wall Street. La raison principale de ce succès est sans doute l'entrée d'Elon Musk au conseil d'administration de la société. On peut se demander quel rôle il compte y jouer.Elon Musk détient plus de 9 % du capital de TwitterLe patron de Tesla et de Space X vient d'acheter, le 4 avril dernier, un peu plus de 73 millions d'actions du groupe Twitter. À cette date, l'action s'échangeait à plus de 47 dollars, bondissant de 20 % par rapport à son cours précédent. Au total, le titre Twitter a connu une hausse de 33 % depuis le 1er avril.Cette acquisition représente un investissement de 2,9 milliards de dollars pour Elon Musk. Il détient désormais 9,2 % du capital de la société. Le milliardaire a cependant indiqué que sa participation ne devrait pas, au moins dans les deux ans, dépasser 14,9 %.Quel rôle pour le milliardaire ?Le directeur général de Twitter se félicite de l'entrée d'Elon Musk dans le capital de la société. Il pense en effet que le milliardaire peut amener le réseau social à évoluer.De fait, certains observateurs considèrent qu'Elon Musk pourra apporter de nouvelles idées, propres à améliorer les fonctionnalités et la rentabilité d'un réseau social qui affiche de moins bons résultats que ses concurrents.De son côté, Elon Musk se dit prêt à travailler en ce sens avec les responsables de Twitter. Mais de nombreuses voix se font entendre, pour s'inquiéter d'une possible ingérence de l'homme d'affaires dans les activités du groupe.Détenteur de moins de 10 % du capital du réseau social, Elon Musk a cependant fait savoir qu'il n'avait pas l'intention de peser sur les grandes décisions que la société serait amenée à prendre.Quoi qu'il en soit, le milliardaire n'a pas ménagé ses critiques envers Twitter. Il lui a reproché notamment, à plusieurs reprises, d'exercer une véritable censure à l'égard de ses utilisateurs, brimant ainsi la liberté d'expression. Certains semblent compter sur lui pour changer les choses à cet égard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/11/20221 minute, 54 seconds
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Le congé paternité est-il un succès ?

Créé seulement en 2002, le congé paternité a été perçu comme une avancée sociale et une meilleure reconnaissance des droits des pères. Pourtant tous les hommes n'en profitent pas. La durée du congé paternité Il a fallu attendre 2002 pour qu'un congé spécifique accordé aux pères succède au congé maternité, mis en place presque un siècle plus tôt, en 1909. Pourtant, 30 % des hommes qui pourraient y prétendre ne prennent pas ce congé. Depuis juillet 2021, le congé paternité est de 25 jours calendaires, une manière de compter qui inclut tous les jours de la semaine, y compris les jours fériés. Ce congé est divisé en deux périodes, l'une, obligatoire, de 4 jours calendaires, et une autre, composée des 21 jours calendaires restants. Des différences entre les salariés La proportion des hommes profitant du congé paternité est très variable selon la nature du contrat de travail, la rémunération ou encore l'ancienneté dans l'entreprise. Ainsi, les titulaires d'un CDI, dont la situation est plus stable, sont 87 % à prendre le congé paternité, contre seulement 67 % pour les personnes en CDD. D'une manière générale, la précarité de la situation professionnelle n'incite pas à profiter de cet avantage. Ainsi, seulement le quart des chômeurs indemnisés, qui y ont pourtant droit, profitent de ce congé. Le niveau de rémunération joue aussi un rôle. En effet, ce sont les salariés les plus modestes et, à l'autre bout de l'échelle salariale, les mieux payés, qui prennent le plus volontiers ce congé paternité. Des raisons diverses Bien des raisons peuvent expliquer les réticences de certains salariés. Ainsi, certains d'entre eux, notamment ceux qui travaillent depuis peu dans l'entreprise, peuvent craindre que la prise de ce congé ne nuise à la suite de leur carrière. De leur côté, les salariés les mieux rémunérés voient surtout, dans le congé paternité, dont les indemnités sont plafonnées, la perspective d'une perte de revenus. Quant aux salariés en CDD ou en intérim, ils peuvent ne pas se sentir autorisés, compte tenu de leur situation, à prétendre à un tel congé. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/10/20222 minutes, 17 seconds
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Le congé paternité est-il un succès ?

Créé seulement en 2002, le congé paternité a été perçu comme une avancée sociale et une meilleure reconnaissance des droits des pères. Pourtant tous les hommes n'en profitent pas.La durée du congé paternitéIl a fallu attendre 2002 pour qu'un congé spécifique accordé aux pères succède au congé maternité, mis en place presque un siècle plus tôt, en 1909. Pourtant, 30 % des hommes qui pourraient y prétendre ne prennent pas ce congé.Depuis juillet 2021, le congé paternité est de 25 jours calendaires, une manière de compter qui inclut tous les jours de la semaine, y compris les jours fériés. Ce congé est divisé en deux périodes, l'une, obligatoire, de 4 jours calendaires, et une autre, composée des 21 jours calendaires restants.Des différences entre les salariésLa proportion des hommes profitant du congé paternité est très variable selon la nature du contrat de travail, la rémunération ou encore l'ancienneté dans l'entreprise.Ainsi, les titulaires d'un CDI, dont la situation est plus stable, sont 87 % à prendre le congé paternité, contre seulement 67 % pour les personnes en CDD. D'une manière générale, la précarité de la situation professionnelle n'incite pas à profiter de cet avantage.Ainsi, seulement le quart des chômeurs indemnisés, qui y ont pourtant droit, profitent de ce congé. Le niveau de rémunération joue aussi un rôle. En effet, ce sont les salariés les plus modestes et, à l'autre bout de l'échelle salariale, les mieux payés, qui prennent le plus volontiers ce congé paternité.Des raisons diversesBien des raisons peuvent expliquer les réticences de certains salariés. Ainsi, certains d'entre eux, notamment ceux qui travaillent depuis peu dans l'entreprise, peuvent craindre que la prise de ce congé ne nuise à la suite de leur carrière.De leur côté, les salariés les mieux rémunérés voient surtout, dans le congé paternité, dont les indemnités sont plafonnées, la perspective d'une perte de revenus.Quant aux salariés en CDD ou en intérim, ils peuvent ne pas se sentir autorisés, compte tenu de leur situation, à prétendre à un tel congé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/10/20221 minute, 47 seconds
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Pourquoi va-t-il faire plus froid dans les bâtiments publics ?

Du fait de la guerre en Ukraine, la France risque de se voir privée, à terme, d'une partie du pétrole et du gaz russes. Cette situation incite le gouvernement à prévoir des mesures destinées à la fois à économiser l'énergie et à remplacer les hydrocarbures par des solutions renouvelables. Des bâtiments publics moins chauffés Même si la France n'est pas aussi dépendante des hydrocarbures russes que l'Allemagne, une rupture des approvisionnements en provenance de Russie pourrait avoir de sérieuses conséquences économiques. De ce fait, un relatif rationnement du gaz, au cours de l'hiver prochain, n'est même pas exclu. Sans aller aussi loin, il est possible, dès à présent, de réduire la facture énergétique. Et, dans ce domaine, le gouvernement se doit de donner l'exemple. C'est dans cette logique que le Premier ministre devrait demander aux administrations et services publics de baisser le chauffage de leurs bâtiments d'un degré. C'est la ministre de la Transition écologique qui a annoncé cette mesure. Elle devrait faire partie du plan de résilience prévu par Jean Castex pour faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Les énergies fossiles remplacées par des solutions renouvelables Barbara Pompili a cependant précisé qu'une telle mesure d'économie n'était pas une fin en soi. Elle doit être interprétée comme un signe de la volonté du gouvernement de sortir des hydrocarbures et de les remplacer à terme par des sources d'énergie renouvelables. Il s'agirait, par exemple, d'encourager plus encore qu'auparavant le remplacement des chaudières au fioul ou au gaz par des pompes à chaleur. Pour convaincre les Français d'aller dans ce sens, les pouvoirs publics vont mettre en place un fonds destiné à financer en partie de telles opérations. La création de ce fonds, annoncé également par la ministre, devrait s'ajouter aux aides mises en place par l'État, comme MaPrimeRénov, qui sera augmentée à compter du 15 avril de cette année. Barbara Pompili a enfin précisé que, dans la même logique, une campagne de promotion serait bientôt organisée pour inciter l'ensemble des Français à adopter ce que la ministre appelle des "écogestes". Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/7/20222 minutes, 18 seconds
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Pourquoi va-t-il faire plus froid dans les bâtiments publics ?

Du fait de la guerre en Ukraine, la France risque de se voir privée, à terme, d'une partie du pétrole et du gaz russes. Cette situation incite le gouvernement à prévoir des mesures destinées à la fois à économiser l'énergie et à remplacer les hydrocarbures par des solutions renouvelables.Des bâtiments publics moins chauffésMême si la France n'est pas aussi dépendante des hydrocarbures russes que l'Allemagne, une rupture des approvisionnements en provenance de Russie pourrait avoir de sérieuses conséquences économiques.De ce fait, un relatif rationnement du gaz, au cours de l'hiver prochain, n'est même pas exclu. Sans aller aussi loin, il est possible, dès à présent, de réduire la facture énergétique.Et, dans ce domaine, le gouvernement se doit de donner l'exemple. C'est dans cette logique que le Premier ministre devrait demander aux administrations et services publics de baisser le chauffage de leurs bâtiments d'un degré.C'est la ministre de la Transition écologique qui a annoncé cette mesure. Elle devrait faire partie du plan de résilience prévu par Jean Castex pour faire face aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.Les énergies fossiles remplacées par des solutions renouvelablesBarbara Pompili a cependant précisé qu'une telle mesure d'économie n'était pas une fin en soi. Elle doit être interprétée comme un signe de la volonté du gouvernement de sortir des hydrocarbures et de les remplacer à terme par des sources d'énergie renouvelables.Il s'agirait, par exemple, d'encourager plus encore qu'auparavant le remplacement des chaudières au fioul ou au gaz par des pompes à chaleur. Pour convaincre les Français d'aller dans ce sens, les pouvoirs publics vont mettre en place un fonds destiné à financer en partie de telles opérations.La création de ce fonds, annoncé également par la ministre, devrait s'ajouter aux aides mises en place par l'État, comme MaPrimeRénov, qui sera augmentée à compter du 15 avril de cette année.Barbara Pompili a enfin précisé que, dans la même logique, une campagne de promotion serait bientôt organisée pour inciter l'ensemble des Français à adopter ce que la ministre appelle des "écogestes". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/7/20221 minute, 48 seconds
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Pourquoi certaines stations service n'appliquent pas la remise de 18 centimes ?

Tirés vers le haut par l'augmentation du prix du baril de pétrole et par les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'approvisionnement en pétrole russe, les prix de l'essence s'envolent. C'est pour limiter cette hausse que le gouvernement a prévu une ristourne spécifique. Mais toutes les stations-service ne pourront pas l'appliquer dans les délais. Une ristourne indiquée sur le ticket Les pouvoirs publics ont décidé d'instaurer une remise sur les prix des carburants. Elle devrait être effective à compter du 1er avril. D'un montant initial de 15 centimes par litre, elle a finalement été portée à 18 centimes. En fait, ce sont les tarifs habituels qui restent affichés dans les stations-service. Le nouveau prix, obtenu après déduction de la ristourne, sera indiqué sur le ticket. Ainsi, c'est en payant son essence que l'automobiliste pourra mesurer, en comparant les deux prix, l'intérêt de la remise. Un préalable indispensable : vider les cuves Mais certains consommateurs, se réjouissant à l'idée de pouvoir payer leur essence moins cher dès le 1er avril, risquent d'être déçus. En effet, il est probable que certaines stations-service ne seront pas en mesure, à cette date, de proposer la remise prévue. Pour comprendre les raisons de cette défaillance, il faut revenir sur le mécanisme mis en place par le gouvernement. En effet, ce ne sont pas les pompistes qui vendent de l'essence moins cher, mais les fournisseurs. Et ces derniers se font ensuite rembourser par les pouvoirs publics. Mais cette remise ne s'applique pas aux stocks d'essence actuels. Pour pouvoir proposer cette essence soldée aux automobilistes, les pompistes doivent d'abord vider leurs cuves. Or, cette opération prendra plus de temps pour le gérant d'une station-service peu fréquentée que pour un pompiste distribuant de grandes quantités d'essence chaque jour. C'est notamment le cas des stations installées sur les autoroutes. Le délai nécessaire à l'application effective de la ristourne pourra ainsi varier, selon les stations-service, entre deux jours et trois semaines. Le gouvernement devrait cependant aider les petits pompistes en leur accordant une avance de 3.000 euros, qu'ils auront quelques mois pour rembourser. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20222 minutes, 6 seconds
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Pourquoi certaines stations service n'appliquent pas la remise de 18 centimes ?

Tirés vers le haut par l'augmentation du prix du baril de pétrole et par les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'approvisionnement en pétrole russe, les prix de l'essence s'envolent. C'est pour limiter cette hausse que le gouvernement a prévu une ristourne spécifique. Mais toutes les stations-service ne pourront pas l'appliquer dans les délais.Une ristourne indiquée sur le ticketLes pouvoirs publics ont décidé d'instaurer une remise sur les prix des carburants. Elle devrait être effective à compter du 1er avril. D'un montant initial de 15 centimes par litre, elle a finalement été portée à 18 centimes.En fait, ce sont les tarifs habituels qui restent affichés dans les stations-service. Le nouveau prix, obtenu après déduction de la ristourne, sera indiqué sur le ticket. Ainsi, c'est en payant son essence que l'automobiliste pourra mesurer, en comparant les deux prix, l'intérêt de la remise.Un préalable indispensable : vider les cuvesMais certains consommateurs, se réjouissant à l'idée de pouvoir payer leur essence moins cher dès le 1er avril, risquent d'être déçus. En effet, il est probable que certaines stations-service ne seront pas en mesure, à cette date, de proposer la remise prévue.Pour comprendre les raisons de cette défaillance, il faut revenir sur le mécanisme mis en place par le gouvernement. En effet, ce ne sont pas les pompistes qui vendent de l'essence moins cher, mais les fournisseurs.Et ces derniers se font ensuite rembourser par les pouvoirs publics. Mais cette remise ne s'applique pas aux stocks d'essence actuels. Pour pouvoir proposer cette essence soldée aux automobilistes, les pompistes doivent d'abord vider leurs cuves.Or, cette opération prendra plus de temps pour le gérant d'une station-service peu fréquentée que pour un pompiste distribuant de grandes quantités d'essence chaque jour. C'est notamment le cas des stations installées sur les autoroutes.Le délai nécessaire à l'application effective de la ristourne pourra ainsi varier, selon les stations-service, entre deux jours et trois semaines. Le gouvernement devrait cependant aider les petits pompistes en leur accordant une avance de 3.000 euros, qu'ils auront quelques mois pour rembourser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/6/20221 minute, 36 seconds
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Nouveau podcast ! Choses à Savoir Gaming

Pour écouter Choses à Savoir Gaming, rien de plus simple ! Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-gaming/id1614359335 Spotify: https://open.spotify.com/show/5BzWe50r3lOSY5cOsFj5oj?si=2e765f85c9e7482e Deezer: https://deezer.com/show/3505927 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vY2hvc2VzYXNhdm9pcmdhbWluZw%3D%3D Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/202259 seconds
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Pour écouter Choses à Savoir Gaming, rien de plus simple !Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-gaming/id1614359335Spotify:https://open.spotify.com/show/5BzWe50r3lOSY5cOsFj5oj?si=2e765f85c9e7482eDeezer:https://deezer.com/show/3505927Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vY2hvc2VzYXNhdm9pcmdhbWluZw%3D%3D Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/202259 seconds
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Le RSA doit-il être conditionné à une activité ?

Le Président de la République, candidat à sa succession, propose de conditionner l'octroi du RSA à une activité de quelques heures par semaine. Une telle mesure semble plébiscitée par les Français. Du travail en échange du RSA Emmanuel Macron propose de n'accorder le Revenu de solidarité active, ou RSA, qu'à des personnes acceptant, en échange, de travailler entre 15 et 20 heures par semaine. La majorité des Français semble partager cette manière de voir les choses. Dans un récent sondage, 80 % des personnes interrogées approuveraient une telle mesure. Une autre consultation voit près de 70 % des sondés s'y montrer favorables. Les Français récuseraient-ils le principe des aides publiques ? Il semble qu'un tel sentiment prévale surtout dans les périodes de prospérité économique. Dans de tels moments, le chômage ou la précarité semblent être, pour beaucoup de Français, le résultat d'une défaillance individuelle. Mais, dans les temps plus difficiles, comme en 2020, pendant la crise sanitaire, cette vision fait place, pour une partie de la population, à une solidarité plus active. Un discours souvent ambivalent En fait, cette réaction face à la proposition du candidat Macron illustre bien la nature ambivalente et ambiguë du discours à l'égard de la précarité et des moyens de la prévenir. D'un côté, les Français, pour une partie d'entre eux, voient dans les mesures prises pour aider les plus démunis la manifestation d'un "assistanat" qu'ils jugent à la fois injuste et improductif. Mais, d'un autre côté, ces personnes louent les vertus d'un système de protection sociale et d'un dispositif de redistribution des richesses qui sont des instruments de lutte contre la précarité. De même, les mesures prises durant l'épidémie de Covid, comme le chômage partiel ou le "quoi qu'il en coûte", destinées à aider les personnes menacées par la crise, ont été généralement bien acceptées. Ceci étant, l'activité demandée aux personnes prétendant au RSA ne se compose pas forcément d'heures de travail. Il peut aussi s'agir de stages de formation ou de reprises d'études. Ce qui permettrait de donner une autre valeur aux résultats des sondages cités. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20222 minutes, 29 seconds
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Le RSA doit-il être conditionné à une activité ?

Le Président de la République, candidat à sa succession, propose de conditionner l'octroi du RSA à une activité de quelques heures par semaine. Une telle mesure semble plébiscitée par les Français.Du travail en échange du RSAEmmanuel Macron propose de n'accorder le Revenu de solidarité active, ou RSA, qu'à des personnes acceptant, en échange, de travailler entre 15 et 20 heures par semaine.La majorité des Français semble partager cette manière de voir les choses. Dans un récent sondage, 80 % des personnes interrogées approuveraient une telle mesure. Une autre consultation voit près de 70 % des sondés s'y montrer favorables.Les Français récuseraient-ils le principe des aides publiques ? Il semble qu'un tel sentiment prévale surtout dans les périodes de prospérité économique. Dans de tels moments, le chômage ou la précarité semblent être, pour beaucoup de Français, le résultat d'une défaillance individuelle.Mais, dans les temps plus difficiles, comme en 2020, pendant la crise sanitaire, cette vision fait place, pour une partie de la population, à une solidarité plus active.Un discours souvent ambivalentEn fait, cette réaction face à la proposition du candidat Macron illustre bien la nature ambivalente et ambiguë du discours à l'égard de la précarité et des moyens de la prévenir.D'un côté, les Français, pour une partie d'entre eux, voient dans les mesures prises pour aider les plus démunis la manifestation d'un "assistanat" qu'ils jugent à la fois injuste et improductif.Mais, d'un autre côté, ces personnes louent les vertus d'un système de protection sociale et d'un dispositif de redistribution des richesses qui sont des instruments de lutte contre la précarité.De même, les mesures prises durant l'épidémie de Covid, comme le chômage partiel ou le "quoi qu'il en coûte", destinées à aider les personnes menacées par la crise, ont été généralement bien acceptées.Ceci étant, l'activité demandée aux personnes prétendant au RSA ne se compose pas forcément d'heures de travail. Il peut aussi s'agir de stages de formation ou de reprises d'études. Ce qui permettrait de donner une autre valeur aux résultats des sondages cités. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/5/20221 minute, 59 seconds
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L'Europe va-t-elle payer le gaz russe en roubles ?

En réponse aux sanctions économiques prises par les pays européens à l'encontre de la Russie, Vladimir Poutine a annoncé que le gaz russe importé par ces pays devrait désormais se payer en roubles. Les responsables de l'Union européenne ont fait savoir qu'ils rejetaient cette exigence. Un piège tendu par Poutine Le 23 mars dernier, le Président russe a précisé que les pays "inamicaux", parmi lesquels figurent les membres de l'Union européenne, devraient désormais payer le gaz russe en roubles. Et il a donné une semaine à son administration pour s'adapter à cette exigence. Le premier objectif de cette mesure serait de revitaliser la monnaie nationale, au plus bas depuis la mise en application des sanctions contre la Russie. De fait, depuis cette annonce, le cours du rouble s'est redressé, alors que ceux de l'euro et du dollar ont légèrement baissé. Par ailleurs, le dirigeant russe espère que les pays européens, qui ont besoin du gaz russe, se plieront à ses exigences. Si c'était le cas, ils n'auraient d'autre choix, pour s'approvisionner en roubles, que de remettre dans le circuit financier des banques russes qui en avaient été retirées. Un refus unanime Face à cet ultimatum de Vladimir Poutine, la réponse européenne a été unanime. En tous cas, tous les membres du G7 sont tombés d'accord pour ne pas céder aux demandes du Président russe. Plusieurs responsables européens, dont Emmanuel Macron, ont souligné que les accords organisant la livraison de gaz russe ne prévoyaient pas l'hypothèse d'un paiement en roubles. D'après le texte des contrats signés entre les pays européens concernés et la Russie, le gaz russe doit être réglé en euros. Les responsables européens s'insurgent donc contre une décision qui va à l'encontre des clauses prévues par les textes. En même temps, ils demandent aux entreprises concernées par ces livraisons de gaz de ne pas céder à ce qu'ils interprètent comme une forme de chantage. Quant aux pays les plus dépendants du gaz mais aussi du charbon russes, comme l'Allemagne, ils sont en train de prendre des mesures pour diversifier leurs approvisionnements. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/4/20222 minutes, 25 seconds
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L'Europe va-t-elle payer le gaz russe en roubles ?

En réponse aux sanctions économiques prises par les pays européens à l'encontre de la Russie, Vladimir Poutine a annoncé que le gaz russe importé par ces pays devrait désormais se payer en roubles. Les responsables de l'Union européenne ont fait savoir qu'ils rejetaient cette exigence.Un piège tendu par PoutineLe 23 mars dernier, le Président russe a précisé que les pays "inamicaux", parmi lesquels figurent les membres de l'Union européenne, devraient désormais payer le gaz russe en roubles. Et il a donné une semaine à son administration pour s'adapter à cette exigence.Le premier objectif de cette mesure serait de revitaliser la monnaie nationale, au plus bas depuis la mise en application des sanctions contre la Russie.De fait, depuis cette annonce, le cours du rouble s'est redressé, alors que ceux de l'euro et du dollar ont légèrement baissé. Par ailleurs, le dirigeant russe espère que les pays européens, qui ont besoin du gaz russe, se plieront à ses exigences.Si c'était le cas, ils n'auraient d'autre choix, pour s'approvisionner en roubles, que de remettre dans le circuit financier des banques russes qui en avaient été retirées.Un refus unanimeFace à cet ultimatum de Vladimir Poutine, la réponse européenne a été unanime. En tous cas, tous les membres du G7 sont tombés d'accord pour ne pas céder aux demandes du Président russe.Plusieurs responsables européens, dont Emmanuel Macron, ont souligné que les accords organisant la livraison de gaz russe ne prévoyaient pas l'hypothèse d'un paiement en roubles.D'après le texte des contrats signés entre les pays européens concernés et la Russie, le gaz russe doit être réglé en euros. Les responsables européens s'insurgent donc contre une décision qui va à l'encontre des clauses prévues par les textes.En même temps, ils demandent aux entreprises concernées par ces livraisons de gaz de ne pas céder à ce qu'ils interprètent comme une forme de chantage. Quant aux pays les plus dépendants du gaz mais aussi du charbon russes, comme l'Allemagne, ils sont en train de prendre des mesures pour diversifier leurs approvisionnements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/4/20221 minute, 55 seconds
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2022 célèbrera-t-elle de nombreux mariages ?

Durant les deux dernières années, et surtout en 2020, les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid ont limité le nombre de mariages. Mais, durant cette année 2022, le nombre d'unions devrait connaître une très forte hausse. Moins de mariages du fait de la crise sanitaire En 2020, les maires et parfois les prêtres ont célébré beaucoup moins de mariages que l'année précédente. On a en effet compté environ 155.000 mariages en 2020, contre 224.000 l'année d'avant. Les raisons de cette désaffection sont clairement liées à la crise sanitaire consécutive à l'épidémie de coronavirus. De nombreux couples ont préféré renoncer à la cérémonie plutôt que de limiter drastiquement le nombre de leurs invités, comme les règles sanitaires les obligeaient à le faire. D'autres ont redouté que, même réduites, ces assemblées ne se transforment en autant de clusters. Et parmi ceux qui ont quand même décidé de convoler en 2020, beaucoup ont renoncé aux festivités qui accompagnent d'ordinaire un mariage. Ainsi, cette année-là, seulement 30.000 à 40.000 mariages ont été accompagnés d'une fête. Un véritable "embouteillage" La situation s'est nettement redressée en 2021. En effet, environ 220.000 unions ont été célébrées cette année-là. Mais le nombre de mariages devrait s'envoler en 2022. En effet, au nombre habituel de mariages, déjà élevé, devraient s'ajouter tous ceux qui ont été simplement reportés en 2020. Sans compter les mariés qui souhaitent organiser la fête qu'ils n'ont pu faire à cause de l'épidémie. Les futurs époux qui s'y prendraient un peu tard risquent donc d'avoir bien du mal à trouver des salles de réception ou même des mairies pour les accueillir. Ils auraient donc tout intérêt à programmer l'événement en dehors des périodes habituelles, c'est-à-dire plutôt les samedis de la saison estivale. En effet, plus de 80 % des gens se sont mariés un samedi en 2019, un chiffre qui ne cesse de progresser depuis les dernières décennies. En choisissant plutôt un jour de semaine et une saison "creuse", comme le printemps ou l'automne, les futurs mariés trouveront plus facilement des espaces disponibles, à des tarifs plus abordables. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/3/20222 minutes, 17 seconds
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2022 célèbrera-t-elle de nombreux mariages ?

Durant les deux dernières années, et surtout en 2020, les restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid ont limité le nombre de mariages. Mais, durant cette année 2022, le nombre d'unions devrait connaître une très forte hausse.Moins de mariages du fait de la crise sanitaireEn 2020, les maires et parfois les prêtres ont célébré beaucoup moins de mariages que l'année précédente. On a en effet compté environ 155.000 mariages en 2020, contre 224.000 l'année d'avant.Les raisons de cette désaffection sont clairement liées à la crise sanitaire consécutive à l'épidémie de coronavirus. De nombreux couples ont préféré renoncer à la cérémonie plutôt que de limiter drastiquement le nombre de leurs invités, comme les règles sanitaires les obligeaient à le faire.D'autres ont redouté que, même réduites, ces assemblées ne se transforment en autant de clusters. Et parmi ceux qui ont quand même décidé de convoler en 2020, beaucoup ont renoncé aux festivités qui accompagnent d'ordinaire un mariage. Ainsi, cette année-là, seulement 30.000 à 40.000 mariages ont été accompagnés d'une fête.Un véritable "embouteillage"La situation s'est nettement redressée en 2021. En effet, environ 220.000 unions ont été célébrées cette année-là. Mais le nombre de mariages devrait s'envoler en 2022.En effet, au nombre habituel de mariages, déjà élevé, devraient s'ajouter tous ceux qui ont été simplement reportés en 2020. Sans compter les mariés qui souhaitent organiser la fête qu'ils n'ont pu faire à cause de l'épidémie.Les futurs époux qui s'y prendraient un peu tard risquent donc d'avoir bien du mal à trouver des salles de réception ou même des mairies pour les accueillir.Ils auraient donc tout intérêt à programmer l'événement en dehors des périodes habituelles, c'est-à-dire plutôt les samedis de la saison estivale. En effet, plus de 80 % des gens se sont mariés un samedi en 2019, un chiffre qui ne cesse de progresser depuis les dernières décennies.En choisissant plutôt un jour de semaine et une saison "creuse", comme le printemps ou l'automne, les futurs mariés trouveront plus facilement des espaces disponibles, à des tarifs plus abordables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
4/3/20221 minute, 47 seconds
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Comment gagner 5 millions de dollars ?

Depuis le début de la guerre en Ukraine, en février dernier, la communauté internationale a pris un certain nombre de sanctions économiques contre la Russie. Certaines visent les oligarques liés à Vladimir Poutine. Le gouvernement américain vient de prendre une autre mesure pour faciliter leur mise en œuvre. La chasse aux actifs des oligarques russes Aux États-Unis et dans plusieurs pays européens, les actifs des milliardaires russes appartenant à l'entourage de Vladimir Poutine, ou liés à son régime, sont recherchés et parfois confisqués. C'est ainsi que des yachts luxueux ont déjà été saisis par divers pays, dont la France. L'équivalent de 850 millions d'euros a déjà été confisqué par les services de Bercy. Ces actifs peuvent aussi comprendre des biens immobiliers, des avions privés et bien sûr des fonds versés sur des comptes bancaires. Les autorités britanniques ont ainsi gelé les avoirs au Royaume-Uni d'un oligarque russe, pour une somme qui dépasse les 4 millions de dollars. Un autre milliardaire russe possède dans ce pays une résidence d'une valeur de plus de 200 millions de dollars, des jets privés et des hélicoptères, tous biens qui pourraient faire l'objet d'une nouvelle saisie. Une forte récompense Le gouvernement américain a décidé d'employer un moyen original pour débusquer les biens des oligarques russes. En effet, il veut mettre ses compatriotes à contribution. C'est dans ce but que le Trésor américain a promis une récompense pouvant se monter à 5 millions de dollars à quiconque l'aiderait à mettre la main sur des actifs appartenant à des oligarques russes. Il s'agit d'une récompense légale, prévue par un programme adopté par le Congrès en 2021. Ce programme prévoit en effet de récompenser toute personne donnant des informations susceptibles de faciliter la saisie de biens que des ressortissants russes auraient obtenus par la corruption. À l'origine, ce programme ne visait pas spécialement la Russie. En effet, il devait faciliter la confiscation d'actifs présents sur le territoire américain et obtenus grâce à des pots-de-vin et d'autres moyens frauduleux. C'est ainsi que les biens de sociétés pétrochimiques brésiliennes ont déjà fait l'objet d'enquêtes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/31/20222 minutes, 26 seconds
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Qu'est-ce que la “Grande Démission” ?

Une vague de démissions sans précédent touche les entreprises américaines depuis l'été 2021. Au point que les économistes ont baptisé de phénomène du nom de "Grande Démission", ou "Big Quit" en anglais. Cette épidémie de départs semble contagieuse, puisqu'elle commence à toucher la France. Une vague de démissions dans les entreprises françaises Au cours du seul mois de novembre 2021, 4,5 millions d'Américains ont claqué la porte de leur entreprise. Et les salariés français commencent à les imiter. En effet, 620.000 démissions et ruptures conventionnelles ont été enregistrées au 3e trimestre 2021. Le nombre de démissions a augmenté de 10 % en juin 2021, et de 20 % le mois suivant, par rapport aux mêmes périodes de l'année précédente. Il semble que les petites et moyennes entreprises soient le plus touchées par ce phénomène. En effet, entre juillet et octobre 2021, ces départs ont progressé de 21 % dans les entreprises employant entre 10 et 49 salariés. Certains secteurs, comme l'hôtellerie-restauration ou la construction, semblent plus touchés que d'autres. Toutes les catégories de travailleurs paraissent concernées, les cadres occupant des postes de direction aussi bien que les salariés moins qualifiés. Causes et conséquences de ces départs La première raison de cette vague de départs est sans doute à rechercher dans la baisse du chômage. En effet, il est tombé à 7,4 % à la fin de l'année 2021. Les salariés hésitent donc moins à quitter leur emploi, car ils pensent avoir de bonnes chances, dans un tel contexte économique, d'en trouver un autre. Par ailleurs, la crise sanitaire, et la réorganisation des tâches qu'elle a souvent imposée, a fait réfléchir nombre de salariés sur leurs conditions de travail. Certains en ont déduit que leur travail manquait de sens et né bénéficiait pas d'une marge d'autonomie suffisante. Enfin, beaucoup, chez les jeunes notamment, recherchent ailleurs de meilleurs salaires. Cette vague de démissions provoque une relative pénurie de main-d'œuvre dans certains secteurs. Elle pourrait également contraindre les entreprises à augmenter les salaires, pour attirer de nouveaux employés, et à prévoir des temps de formation pour les habituer à leur nouveau travail. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20222 minutes, 26 seconds
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Pourquoi les prix des billets sur Air France-KLM augmentent-ils ?

Parmi les conséquences de la guerre en Ukraine, figure l'augmentation des prix du carburant. Celle-ci touche directement les compagnies aériennes, dont certaines ont déjà annoncé une hausse de leurs tarifs. Une hausse des prix Plusieurs compagnies aériennes ont déjà annoncé la couleur. Air France-KLM a d'ores et déjà prévu l'augmentation des prix sur certains de ses vols long-courriers. D'autres compagnies lui ont emboîté le pas; c'est le notamment le cas d'Air Caraïbes, qui annonce une hausse de 15 à 20 % du prix de ses billets. Lufthansa et sa filiale Brussels Airlines pourraient en faire autant. Cette augmentation dépend bien sûr de la destination. Certaines compagnies ont donné quelques détails sur ces hausses de prix. Ainsi, d'après un porte-parole d'Air France, le prix du vol Paris-La Havane pourrait être augmenté d'environ 40 euros. Les prix du kérosène en forte hausse ? Ces hausses de prix sont dues en grande partie à l'augmentation des prix du kérosène. Sous le double effet d'une forte augmentation de la demande mondiale, du fait de la reprise économique consécutive à l'atténuation de la crise sanitaire, et des conséquences de la guerre en Ukraine, le prix du baril de pétrole n'a cessé d'augmenter. C'est ainsi que les cours du pétrole ont été multipliés par deux depuis novembre 2021. Et les prix des carburants ont suivi ce mouvement ascendant, obligeant certaines compagnies aériennes à répercuter cette hausse sur les prix de leurs billets. En effet, le kérosène compte pour environ 20 à 30 % dans les coûts globaux auxquels les compagnies doivent faire face. Pour atténuer l'impact d'une telle hausse des carburants, elles prennent cependant des précautions. En effet, elles achètent à l'avance, à des prix fixes et plus avantageux, une partie du carburant qui fait voler leurs avions. Ainsi, un porte-parole d'Air France-KLM a annoncé que la compagnie avait déjà acheté, à de telles conditions, 72 % du carburant nécessaire au premier trimestre de 2022. Et, pour le second trimestre de cette année, 63 % du carburant a déjà été entreposé. Il s'agit de ce que les compagnies aériennes appellent le mécanisme de la "couverture". Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20222 minutes, 22 seconds
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Pourquoi le LEP fait-il un carton ?

Parmi les produits d'épargne disponibles sur le marché, le Livret d'épargne populaire, ou LEP, semble être devenu le plus intéressant. En effet, son taux vient d'être sensiblement relevé. Un grand succès pour le LEP Le 1er février dernier, le taux d'intérêt du Livret d'épargne populaire est passé de 1 à 2,2 %. Ce qui en fait un produit beaucoup plus intéressant que le Livret A, dont le taux reste fixé à 0,5 %. Depuis le relèvement de son taux, les Français semblent plébisciter le LEP. En effet, durant le seul mois de février 2022, 1,5 milliard d'euros a été versé sur ce livret. Ce qui a fait passer la barre de l'encours au-dessus de 40 milliards d'euros. Il faut remonter assez loin pour retrouver un tel engouement pour le LEP. En effet, le mois de décembre 2007 est le dernier au cours duquel plus d'un milliard d'euros a été versé sur ce produit d'épargne. Et un montant supérieur à la collecte de ce mois de février 2022 a déjà été enregistré, mais en décembre 2003 ! Reste cependant à savoir si cette exceptionnelle collecte est liée à une augmentation des versements ou à de nouvelles ouvertures de LEP. Un plan un peu délaissé Pour l'instant, 7 millions de Français ont ouvert un LEP. Mais ils sont 15 millions à pouvoir y prétendre. Le Ministère des finances vient d'ailleurs d'adresser un courrier aux 8 millions de personnes qui peuvent placer de l'argent sur ce livret d'épargne populaire. Il s'agissait de leur rappeler leurs droits. En effet, tout le monde ne peut pas ouvrir un LEP. Cette possibilité est soumise à des conditions de ressources, calculées en fonction du revenu fiscal. Pour faire simple ce livret s'adrsse aux personnes aux revenus modestes. Vous pouvez trouver tous les details sur Internet. D'autres caractères du plan peuvent aussi décourager certains épargnants. En effet, les sommes versées sont plafonnées à 7.700 euros et chaque contribuable ne peut posséder qu'un seul LEP. En fait, il semble que ce produit d'épargne soit assez mal connu et que les publics qui peuvent y prétendre n'aient pas toujours les moyens d'épargner. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20222 minutes, 16 seconds
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Comment le marché français du jeu vidéo se porte-t-il ?

Le marché du jeu vidéo se porte toujours très bien en France. Après une année record, en 2020, la progression est un peu plus limitée pour 2021 mais dénote l'intérêt grandissant que les Français portent aux jeux vidéo. Un secteur toujours en croissance Confinés chez eux, du fait de la crise sanitaire, les Français ont joué plus que d'habitude en 2020. Aussi les ventes de matériel et de jeux vidéo se sont-elles envolées durant cette année. La progression a continué en 2021, le secteur du jeu vidéo enregistrant un chiffre d'affaires de 5,6 milliards d'euros. Sur deux ans, de 2019 à 2021, la hausse s'établit même à 13,5 %. Les progrès sont cependant moins nets si on compare les chiffres de 2021 à ceux de l'année précédente. En effet, la progression de l'activité, entre ces deux dates, n'est que de 1,6 %. Des ventes de matériel en forte hausse Ce qui tire le secteur du jeu vidéo vers le haut, ce sont d'abord les ventes de matériel. Elles ont en effet progressé de 22 % en 2021, générant un chiffre d'affaires de 1,76 milliard d'euros. Le succès des ordinateurs destinés au "gaming" compte pour beaucoup dans ces bons résultats. En 2021, leurs ventes ont en effet bondi de 26 %, avec un chiffre d'affaires de 971 millions d'euros. De leur côté, les ventes de consoles ont augmenté de 17 %. La demande d'accessoires est plus modérée, avec une progression limitée à 11 % en 2021. Par contre, les résultats sont plus mitigés du côté des jeux vidéo eux-mêmes. En effet, le marché accuse une baisse de 11 % par rapport à 2020. Il était difficile de rivaliser avec une année 2020 exceptionnelle à tous égards. Quant aux jeux sur mobile, ils reculent de 1 %, après une hausse spectaculaire entre 2017 et 2020. Cette légère régression du marché des jeux vidéo a conduit à repousser la sortie de titres pourtant très attendus par la communauté des joueurs. Les responsables du secteur doivent également compter avec une relative pénurie mondiale des semi-conducteurs et avec les difficultés d'approvisionnement qu'elle provoque. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/24/20222 minutes, 9 seconds
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Que signifie “le défaut de paiement” pour un pays ?

Quand un pays connaît, pour diverses raisons, une situation économique difficile, il peut se retrouver en "défaut de paiement". C'est ce qui pourrait arriver à la Russie à plus ou moins court terme. Qu'est-ce qu'un pays en défaut de paiement ? Un pays est déclaré en défaut de paiement quand il n'est plus en mesure de rembourser sa dette ou les intérêts qui l'accompagnent. Une telle mésaventure peut aussi arriver à un particulier ou à une entreprise. Mais, à la différence d'une société en faillite, qui est mise en liquidation judiciaire, un État continue à exister. Il peut même connaître plusieurs défauts de paiement sans pour autant disparaître de la scène internationale. Ce défaut de paiement, l'État concerné peut le reconnaître lui-même. Mais il peut être mis en évidence par ses créanciers, qu'il s'agisse de groupes privés, par exemple, ou d'institutions financières, comme le FMI. Des agences de notation peuvent également signaler ce défaut de paiement. Quoi qu'il en soit, il donne à l'État en question une fâcheuse réputation de "mauvais payeur" et le coupe des marchés financiers. Le pays en défaut de paiement s'expose aussi à des mesures de rétorsion, comme le gel de ses avoirs notamment, de la part de ses créanciers. Le cas de la Russie La dette de la Russie, d'un montant d'environ 220 milliards de dollars, ne représente qu'une part assez faible de son PIB. Par ailleurs, elle a pu amasser, du fait notamment de la vente de son pétrole, une réserve de 600 milliards de dollars. Mais, du fait des sanctions internationales prises contre le pays, une grande partie des avoirs russes à l'étranger ont été gelés. De ce fait, la Russie n'a accès qu'à la moitié de la cagnotte accumulée grâce à la manne pétrolière. Elle va donc avoir du mal à honorer ses prochaines échéances. Ainsi, le 16 mars, elle doit rembourser 117 millions de dollars à certains de ses créanciers. La chose sera d'autant plus difficile que, pour diverses raisons, ce paiement devrait se faire en partie en roubles, une monnaie qui aurait déjà perdu le tiers de sa valeur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20222 minutes, 21 seconds
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Que propose Emmanuel Macron sur les retraites ?

Désormais candidat à sa propre succession, Emmanuel Macron vient de dévoiler ses propositions au sujet de la retraite. Il s'engage notamment à repousser l'âge légal de départ à la retraite, tout en reprenant l'essentiel de son ancien projet. Un allongement de l'âge de départ à la retraite Au début de son quinquennat, le Président de la République avait déjà mis en chantier une réforme des retraites, qui n'avait pu aboutir en raison des manifestations des "gilets jaunes" et du début de la pandémie de Covid. Il compte donc, s'il est réélu en avril prochain, reprendre une réforme qui lui paraît, selon ses propres dires, d'une grande importance. Par rapport à son projet précédent, le candidat Macron introduit un nouvel élément capital. Il se propose en effet de reculer jusqu'à 65 ans l'âge légal de départ à la retraite, fixé à 62 ans aujourd'hui. Il fonde notamment cette décision sur une augmentation constante de l'espérance de vie. Ce passage de l'âge de départ à 65 ans se fera de manière progressive, à raison de 4 mois supplémentaire par an. Aussi, ce n'est pas avant 2032 que les premières personnes devraient partir à la retraite à cet âge. Il a par ailleurs précisé que, en cas de carrière longue ou de travail pénible, il serait possible de partir à la retraite plus tôt. Les autres propositions Reprenant des propos tenus depuis le début de son mandat, le Chef de l'État désire mettre en œuvre, comme il le dit, une réforme des retraites "juste". C'est dans ce but qu'il s'engage à fixer à 1.100 euros le montant minimal de la retraite. Cette volonté de justice doit aussi se manifester, à ses yeux, par la suppression des régimes spéciaux de retraite. Pour lui, en effet, un système "universel", selon ses termes, est forcément plus équitable. Emmanuel Macron a également insisté sur la nécessité d'aménager les fins de carrière. Cela permettrait, dans la perspective d'un recul de l'âge de départ à la retraite, de lutter contre le chômage des seniors et d'éviter certaines tâches pénibles aux travailleurs plus âgés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20222 minutes, 19 seconds
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Pourquoi Auchan, Décathlon et Leroy Merlin ne quittent-ils pas la Russie ?

Voilà maintenant plus de trois semaines que la Russie a envahi l'Ukraine. De nombreuses sanctions économiques ont été prises par la communauté internationale, pour tenter d'affaiblir le régime de Vladimir Poutine. De ce fait, beaucoup d'enseignes ont déjà quitté le territoire russe. Mais certaines ont décidé de rester. Une présence en Russie jugée choquante Le nombre des entreprises décidant de quitter la Russie ou d'y arrêter leurs investissements ne cesse de grandir. Parmi elles, on compte des sociétés aussi connues que Coca Cola, McDonald's, Hermès ou LVMH. Pourtant, certaines enseignes ont fait le choix inverse. C'est notamment le cas d'Auchan, de Décathlon et de Leroy Merlin, qui appartiennent à l'influente famille Mulliez. Une telle décision suscite l'incompréhension de l'opinion publique. Elle provoque des réactions de colère sur les réseaux sociaux et des manifestations devant les sièges de ces entreprises. Enfin, les publicités et les logos d'Auchan et de Leroy Merlin ont été détournés afin de dénoncer leur présence en Russie. Une importante activité sur le territoire russe Pour l'instant, les responsables de ces sociétés ont refusé de s'exprimer sur les raisons qui motivent leur maintien en Russie. Mais on peut supposer que l'importance du chiffre d'affaires qu'elles y réalisent explique en partie leur décision d'y rester. En effet, le groupe Auchan compte pas moins de 231 magasins en Russie, qui emploient environ 30.000 personnes. Son activité en Russie représente environ 10 % de son chiffre d'affaires total, soit un peu plus de 3 milliards de dollars. Quant à Leroy Merlin, la Russie est son second marché, juste derrière la France. L'enseigne de bricolage y possède 107 magasins, qui font travailler environ 36.000 personnes. La Russie représente 18 % des activités du groupe. De son côté, Décathlon compte 60 magasins sur le territoire russe. Mais, pour ces enseignes, le souci de ne pas écorner leur chiffre d'affaires ne serait pas la seule raison de rester en Russie. En effet, un responsable syndical, relayant des propos de la direction d'Auchan, a fait savoir que, si l'enseigne restait en Russie, c'était pour payer ses employés et nourrir la population. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20222 minutes, 24 seconds
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Quelle est la part de taxes dans le prix de l'essence ?

La production de pétrole, réduite du fait de l'épidémie de Covid, ne peut répondre à la forte hausse de la demande, liée à la reprise économique. Par ailleurs, du fait de la guerre en Ukraine, l'approvisionnement devient incertain. Ces facteurs expliquent la forte hausse du baril de pétrole, et donc de l'essence. Mais les taxes comptent pour beaucoup dans le prix du carburant. Des coûts divers Le prix de l'essence dépend d'abord de celui du baril de pétrole, qui a atteint 122 dollars au début du mois de mars. Il représente environ 40 % du prix d'un litre de diesel. Il faut y ajouter le coût du raffinage du pétrole brut, qui permet de le transformer en essence. Il faut aussi compter le coût de l'acheminement et de l'entreposage du carburant. Ces divers coûts sont intégrés au prix de l'essence. Enfin, les distributeurs prélèvent une marge, qui accroît encore ce prix. De façon modérée, cependant, car cette marge atteint parfois à peine 1 %. Des taxes qui pèsent lourd Mais ces divers éléments ne représentent pas la part la plus importante du prix de l'essence. En effet, ce sont les taxes qui pèsent le plus lourd. Elles représentent environ entre 53 et 56 % du prix du carburant, selon qu'il s'agit d'un litre d'essence sans plomb ou de diesel. La plus lourde de ces taxes est la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, ou TICPE. Cette taxe au taux fixe fait l'objet, chaque année, d'un vote du Parlement. Elle est d'un peu plus de 59 centimes pour le litre de gazole et elle dépasse les 68 centimes pour le litre de SP95. C'est un vrai pactole pour l'État, puisque cette taxe devrait rapporter plus de 18 milliards d'euros cette année. Une autre taxe est intégrée à la TICPE, la "composante carbone". Son montant est calculé, en euros, par tonne de CO2 émise. Par ailleurs, la TVA, au taux de 20 %, s'applique à la fois sur l'ensemble du prix d'un litre de gazole ou d'essence, et, séparément, sur la TICPE. C'est en quelque sorte une "taxe sur la taxe". Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/20/20222 minutes, 27 seconds
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Combien les oligarques russes ont-ils déjà perdu ?

Face à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Union européenne et les États-Unis ont pris un certain nombre de sanctions économiques. Certaines touchent la Russie, d'autres visent, de manière plus ciblée, certains des hommes les plus riches du pays, qu'on appelle communément les oligarques. Des pertes déjà considérables Depuis le début de la guerre en Ukraine, certains oligarques auraient déjà perdu beaucoup d'argent. Selon certaines sources, leurs pertes cumulées se monteraient à environ 80 milliards de dollars. Ces magnats auraient subi le contrecoup des sanctions occidentales dès le premier jour de l'invasion. Dès le début, en effet, ils auraient perdu environ 39 milliards de dollars, soit plus que les gains accumulés depuis le commencement de l'année. Et cette diminution drastique de revenus a déjà conduit le magazine Forbes à supprimer de sa liste des milliardaires au moins douze oligarques russes. De nombreux oligarques touchés Pour l'instant, certains milliardaires russes semblent plus touché que d'autres. Ainsi, Vladimir Potanin, l'homme considéré comme le plus riche du pays, aurait vu sa fortune fondre d'un quart. Par ailleurs, l'homme d'affaires Alicher Ousmanov, dont la richesse provient surtout du secteur minier et de la métallurgie, aurait déjà perdu plus d'1,5 milliard de dollars. Aux sanctions infligées par l'Europe, pourraient d'ailleurs s'ajouter, pour cet oligarque, celles que pourraient lui faire subir les États-Unis. On signale également la saisie de deux yachts luxueux par les autorités françaises et monégasques. L'un appartiendrait, par le biais d'une société, au patron d'un important groupe pétrolier russe, et l'autre serait la propriété de Sergeï Galitski, le 17e homme le plus riche de Russie. Quant au patron du groupe gazier russe Novatek, Leonid Mikhelson, sa fortune aurait d'ores et déjà été amputée de 10 milliards de dollars. Il est vrai qu'il lui en reste encore plus de 20. 26 nouveaux noms viennent de s'ajouter à la liste, déjà très longue, établie par la Commission européenne. En effet, environ 680 Russes très fortunés y figurent, hommes d'affaires et oligarques. Ces sanctions n'en sont qu'à leur début. Elles devraient avoir un impact de plus en plus considérable sur la fortune des oligarques russes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/17/20222 minutes, 26 seconds
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Combien le nom Tesla a-t-il couté à Elon Musk ?

La réussite du groupe Tesla est décidément irrésistible. En 2020, en effet, le chiffre d'affaires de l'entreprise a dépassé les 30 milliards de dollars et la société vient de franchir le cap des 1.000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Mais le patron de Tesla a dû payer cher pour pouvoir utiliser ce nom. Un nom qui coûte cher Tout le monde, aujourd'hui, connaît l'entreprise de véhicules électriques dirigée par Elon Musk sous le nom de Tesla Motors. Ce nom désormais célèbre semble en quelque sorte évident. Et pourtant, le milliardaire a dû batailler pour pouvoir en disposer. Ou, plus exactement, il a dû mettre la main au portefeuille. Il est vrai qu'il est bien garni ! En effet, le nom "Tesla" n'était pas libre. Un habitant de Sacramento en avait la propriété et ne voulait pas la céder. On lui envoie alors un collaborateur réputé pour ses talents de négociateur. Il a reçu pour mission de ne pas quitter le domicile de l'individu en question avant de l'avoir convaincu de vendre ce nom de Tesla. Il a fini par se laisser persuader, mais il a fallu pour cela débourser la coquette somme de 75.000 dollars. Il faut croire que ce nom tenait à cœur à Elon Musk ! Un autre nom était prévu Malgré les instructions très fermes données à son négociateur, le patron de Tesla avait envisagé un possible échec. Si le propriétaire du nom Tesla ne se laissait pas convaincre, il avait pensé à une autre solution; Dans ce cas, le groupe se serait appelé Faraday. Et ce nom ne doit rien au hasard. En effet, il désigne le physicien et chimiste anglais Michael Faraday, connu notamment pour ses travaux sur l'électrolyse. Mais c'est aussi l'inventeur du moteur électrique. On comprend pourquoi Elon Musk s'était intéressé à lui. Cependant, il ne pourrait plus utiliser ce nom aujourd'hui, car il est pris. C'est une start-up spécialisée, elle aussi, dans la conception de véhicules électriques, qui l'a adopté. Et Faraday Future, le nom exact de l'entreprise, entend bien concurrencer Tesla sur son propre terrain. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20222 minutes, 9 seconds
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Combien les contrôles fiscaux rapportent-ils ?

Après une année 2020 où, du fait de l'épidémie de Covid, les contrôles fiscaux ont sensiblement diminué, ceux-ci sont repartis à la hausse pendant l'année 2021. Durant cet exercice, l'État a récupéré presque autant d'argent qu'en 2019 Une bonne année pour le fisc En 2019, les contrôles fiscaux avaient permis aux pouvoirs publics de recouvrer 11 milliards d'euros, ce qui en a fait une année record. Or, le résultat enregistré en 2021 est presque aussi bon. En effet, les contrôles fiscaux ont réussi à faire entrer dans les caisses de l'État 10,7 milliards d'euros d'impôts éludés et de pénalités. Ce qui représente une hausse de près de 40 % par rapport à l'année précédente. Les données rassemblées par l'administration dans de vastes fichiers électroniques ont permis de procéder à 45 % des contrôles fiscaux. Les services de Bercy ont également reçu le feu vert pour exploiter les ressources offertes par les réseaux sociaux. l'utilisation des nouvelles technologies ne s'arrête pas là. En collaboration avec certains partenaires, le fisc utilise également des outils numériques pour repérer des biens non déclarés et traquer ainsi d'éventuels fraudeurs. À eux seuls, les contrôles exercés sur les donations et les successions ont permis de récupérer 1,5 milliard d'euros. Une meilleure collaboration du fisc et de la justice Selon certains, cette efficacité de la lutte contre la fraude fiscale doit être tempérée par certaines évolutions. C'est notamment le cas de la levée partielle de ce qu'on a coutume d'appeler le "verrou de Bercy". Il s'agit d'un dispositif encadrant la manière dont sont organisées les poursuites pénales contre les personnes coupables de fraude fiscale. En vertu de ce mécanisme, les poursuites n'étaient engagées par la justice que si l'administration fiscale déposait une plainte. Or, depuis la loi d'octobre 2018, toutes les affaires de fraude fiscale dépassant 100.000 euros ou concernant des faits graves doivent être transmises au Parquet. Cette réforme risquait de ralentir les procédures, les magistrats étant peu habitués à ce type d'affaires. Pour remédier à cette situation, Bercy a demandé à ses agents d'aider la justice à traiter ces dossiers. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20222 minutes, 24 seconds
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Quels sont les produits qui vont coûter plus cher à cause de la guerre ?

Dans un contexte déjà inflationniste, marqué notamment par la hausse des prix du carburant et de l'énergie, la guerre en Ukraine pourrait, par ses conséquences économiques, entraîner l'enchérissement de nombreux produits. L'impact sur les prix du pétrole et du gaz Du fait de la guerre en Ukraine, les tarifs du pétrole et du gaz, qui ont déjà subi, ces derniers temps, des hausses considérables, devraient encore augmenter. En effet, en 2019, l'Europe importait la quasi totalité de son pétrole et environ 90 % du gaz naturel utilisé. Or la Russie est le premier exportateur de gaz vers l'Europe. Elle lui en fournit environ 40 % et 20 % de son pétrole. À cet égard, certains pays européens sont plus dépendants que d'autres de la Russie. C'est le cas de la Finlande, qui importe de Russie plus de 90 % de son gaz, ou de l'Allemagne, qui lui en achète environ la moitié. Même si l'Europe ne devrait pas suivre les États-Unis, et imposer un embargo total à la Russie, la diminution de l'approvisionnement en gaz et pétrole russes devrait provoquer une forte augmentation de leur prix. De nombreux produits concernés Mais d'autres produits devraient subir des hausses de prix du fait de la guerre en Ukraine. Les prix du blé ont déjà connu une forte hausse. En effet, l'Ukraine et la Russie exportent un tiers du blé consommé dans le monde. Or, le conflit et les sanctions économiques imposées à la Russie entraînent des ruptures dans l'approvisionnement de blé. Le prix du pain et des produits qui utilisent cette céréale, la farine notamment, devrait donc augmenter à plus ou moins court terme. Mais la Russie et l'Ukraine exportent aussi d'autres céréales. Ainsi, les deux pays vendent environ 20 % du maïs consommé dans le monde. Comme cette céréale est à la base de l'alimentation animale, on peut aussi s'attendre, à moyen terme, à une hausse des prix des volailles et de la viande de porc. D'autres produits, comme l'huile ou encore le lait, devraient voir leurs prix gonfler. Ces hausses pourraient faire le lit d'une inflation plus globale. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20222 minutes, 22 seconds
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Quel type de bien immobilier coûte de plus en plus cher ?

Dans l'ensemble, et malgré d'importantes disparités, les prix de l'immobilier ont continué à progresser durant toute l'année 2021. Mais les prix des logements anciens ont encore plus augmenté. Les prix de l'ancien progressent encore plus vite En 2020, les prix de l'immobilier ont augmenté de 6,5 % en moyenne, et la progression a été à peu près comparable en 2021. Ce qui n'a pas empêché le marché d'afficher une santé insolente, puisque les transactions, au nombre de 1.178.000, ont enregistré un niveau sans précédent. Les ventes ont même dépassé le chiffre de 1.200.000 au troisième trimestre de l'année 2021. Durant cette même année 2021, il semble que les prix de l'immobilier ancien aient progressé un peu plus. En effet, ils ont connu une hausse moyenne de 7,1 % pendant cette période. Un engouement pour les maisons Cet engouement pour l'immobilier ancien, qui se reflète dans une progression tarifaire plus forte pour ce type de biens, se manifeste plus encore pour les maisons. En effet, ce sont les transactions portant sur ces biens qui expliquent en grande partie la progression plus nette des prix de l'immobilier ancien. De fait, le prix des maisons anciennes a progressé de 9 %, en moyenne, sur l'année 2021. Alors que, dans le même temps, le prix des appartements anciens n'accusait qu'une hausse moyenne de 4,6 %. De l'aveu même des professionnels de l'immobilier, ces chiffres font de 2021 une année exceptionnelle. Ils confirment, en tout cas, la volonté des Français de posséder un bien indépendant, assorti d'un terrain. Ce goût pour l'espace, et parfois aussi la campagne, n'a pu qu'être renforcé par les envies de liberté ressenties au terme des confinements qui ont marqué les deux dernières années. Aussi, après ce "cru" particulier, les professionnels s'attendent-ils à une relative stabilisation du marché en 2022, même si, d'après eux, le nombre de transactions devrait rester assez élevé. Une fois n'est pas coutume, cette hausse de l'ancien est plutôt tirée vers le haut par la province, les prix ayant eu tendance à baisser en Île-de-France durant cette année 2021. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/13/20222 minutes, 59 seconds
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Combien le patron d'Apple a-t-il gagné en 2021 ?

On le sait, les revenus des grands patrons atteignent parfois des niveaux vertigineux, qui ont de quoi laisser pantois le profane. C'est le cas pour Tim Cook, qui dirige la firme Apple depuis 2011. Des revenus mirifiques Le directeur général d'Apple peut dormir sur ses deux oreilles : sa situation financière est au beau fixe. En effet, un document officiel, provenant de l'organe américain de contrôle des marchés financiers, vient de révéler les revenus qui lui avaient été alloués en 2021. Leur montant fait un peu tourner la tête. Tim Cook aurait perçu près de 100 millions de dollars durant cette année 2021. Ce qui représente une augmentation de près de 570 % par rapport à l'année précédente ! Ces revenus fabuleux sont près de 1.500 fois plus élevés que le salaire moyen d'un employé d'Apple. Mais un tel pactole ne fait pas de Tim Cook l'homme le plus riche du monde. Avec une fortune estimée à 1,5 milliard de dollars, il est encore très loin du patron de Tesla, Elon Musk. Un revenu provenant surtout des actions Sur cette centaine de millions de dollars de revenus annuels, le salaire proprement dit ne compte pas pour grand chose. En effet, cette rémunération annuelle est de l'ordre de 3 millions de dollars. Par ailleurs, Tim Cook a touché 12 millions de dollars pour avoir permis à l'entreprise de dépasser certains objectifs financiers. À quoi il faut ajouter 1,4 million de dollars en notes de frais, touchées à l'occasion de ses voyages professionnels, et plus de 400.000 dollars de primes d'assurance. Mais l'essentiel des revenus du patron d'Apple est en lien avec les actions du groupe qui lui ont été octroyées. En effet, Tim Cook en a tiré plus de 82 millions de dollars. Ce qui n'est guère étonnant vu le succès de ces actions, qui reflète la bonne santé financière du groupe. En effet, sous la direction de Tim Cook, l'action d'Apple a connu une progression de plus de 1.000 %. Une telle progression a permis à la firme à la pomme de franchir, pour la première fois dans l'histoire boursière, le cap des 3.000 milliards de dollars de capitalisation. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/10/20222 minutes, 24 seconds
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Pourquoi Airbus et Qatar Airways sont-ils en conflit ?

Un différend oppose depuis des mois le constructeur européen Airbus et la compagnie aérienne Qatar Airways, qui déplore un défaut de construction de ses A350. Un conflit porté devant la justice et qui, pour l'instant, avantage la concurrence. Un défaut mettant en cause la sécurité ? La tension est vive entre Qatar Airways et Airbus. Pour la compagnie aérienne, en effet, les avions A350 livrés par le constructeur européen présentent un défaut sur la surface de fuselage des appareils. Elle considère que cette dégradation met en péril la sécurité des passagers, ce que nie Airbus, qui évoque un simple souci "cosmétique". La compagnie aérienne a donc décidé de maintenir au sol, jusqu'à nouvel ordre, 22 de ses 53 A350. Par ailleurs, elle reproche à Airbus de ne pas vouloir traiter cette affaire à l'amiable. Ce que dément le constructeur européen. Quoi qu'il en soit, Qatar Airways a décidé de s'adresser à la justice britannique. La compagnie a réclamé le paiement par Airbus d'une indemnité de plus de 600 millions de dollars, auxquels s'ajouterait une pénalité quotidienne de 4 millions de dollars tant que les A350 resteraient cloués au sol. Par ailleurs, elle demande qu'Airbus soit contraint à diligenter une enquête approfondie sur le défaut constaté sur ses avions. Après la récente annulation, par Airbus, d'un contrat portant sur la livraison d'A321 à la compagnie qatarie, celle-ci a enfin demandé à la justice d'empêcher le constructeur européen d'annuler d'autres contrats. Une compagnie qui fait jouer la concurrence En attendant, Qatar Airways a décidé de se tourner vers la concurrence. Elle a en effet passé une très importante commande à la société Boeing. De fait, celle-ci devrait livrer à Qatar Airways environ 50 appareils gros porteurs ainsi qu'une cinquantaine d'exemplaires du nouvel avion de la firme, le 737 Max, mis en service en 2017. Qatar Airways s'est également proposée pour inaugurer un autre appareil récent lancé par Boeing, le 777-8F, qui devrait remplacer le 747-8F. Avec cette nouvelle commande, la flotte de Qatar Airways comprendrait nettement plus d'avions fabriqués par Boeing que d'appareils livrés par Airbus. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20222 minutes, 30 seconds
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Qu'est-ce que la plateforme SWIFT ?

À la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une majorité des banques russes a été exclue du système Swift. Créée en 1973, cette plateforme, qui se présente sous la forme d'une coopérative de banques, a son siège en Belgique. Son rôle essentiel est de faciliter les règlements interbancaires. Un transfert d'informations Swift est l'acronyme de "Society for worldwide interbank financial telecommunications". Cette plateforme fonctionne comme une sorte de messagerie. Ainsi, quand une entreprise doit de l'argent à une autre, située dans un pays étranger, sa banque débite le montant prévu et en informe la plateforme Swift. Cette dernière fait alors passer le message à la banque de l'entreprise créancière, qui réalise alors l'opération de paiement. Swift se trouve également au cœur des ordres d'achet et de vente de valeurs mobilières ainsi que des ordres de transfert de fonds. Aujourd'hui, Swift assure ce transfert d'informations pour le compte d'environ 11.000 organismes financiers, situés dans 200 pays. Elle traite plus de 42 millions d'ordres par jour, soit près de 500 par seconde. Les conséquences d'un retrait de Swift pour la Russie La guerre déclenchée en Ukraine par la Russie a incité les pays de l'Union européenne et d'autres nations à prendre des sanctions massives contre Moscou. C'est dans le cadre de ces mesures de rétorsion que plusieurs banques russes ont d'ores et déjà été retirées de la plateforme Swift. Une déconnexion totale des organismes financiers russes du système Swift a pu être présentée comme une "arme nucléaire" financière. Il y a d'ailleurs des précédents : ainsi, en 2012, une trentaine de banques iraniennes avaient été retirées de la plateforme. Si une telle mesure devait être prise à l'encontre de la Russie, cela équivaudrait, en pratique, à mettre un terme à la plupart de ses échanges internationaux. Elle se verrait notamment privée des ressources substantielles tirées de la vente du pétrole et du gaz naturel. Le PIB, et donc la richesse du pays, s'en trouverait durablement affaibli. En 2014, à la suite de l'invasion de la Crimée par la Russie, les autorités russes avaient estimé qu'un retrait de Swift entraînerait une baisse de 5 % du PIB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20222 minutes, 23 seconds
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Que contiendra le “plan de résilience économique” ?

Lors d'une allocution aux Français, le 2 mars 2022, le Président de la République a fait le point sur la guerre en Ukraine. Indiquant que de nombreuses entreprises, et l'économie française elle-même, ne manqueraient pas de souffrir de ses conséquences, il a annoncé, selon ses termes, un "plan de résilience économique", dont les détails ne sont pas encore connus. Un impact sur les entreprises et l'économie françaises Le Chef de l'État a rappelé, dans son discours, que certaines entreprises ne pouvaient qu'être impactées par la guerre en Ukraine. Il s'agit notamment de celles qui dépendent, pour leur approvisionnement, du gaz ou du pétrole russes. Les entreprises qui importent des matières premières de Russie ou d'Ukraine ou qui exportent des biens vers ces pays seront également touchées par les conséquences de la crise. Sans parler des entreprises présentes en Russie ou en Ukraine. Par ailleurs, le pouvoir d'achat des Français, déjà écorné par l'inflation et les hausses des prix de l'énergie et du carburant, aura encore à subir les conséquences de probables ruptures d'approvisionnement concernant le gaz et le pétrole russes. Enfin, l'économie française ne peut que pâtir de ces graves événements. Ainsi, la croissance, qui avait atteint, en 2021, le haut niveau de 7 %, devrait reculer. Des réponses ciblées Les mesures proposées par ce plan de résilience, qui doivent être préparées sous l'autorité du Premier ministre, ne sont pas encore connues. Mais les grandes lignes peuvent en être précisées d'ores et déjà. Il s'agirait, avant tout, de prendre les dispositions nécessaires à la préservation et même au renforcement de l'indépendance énergétique de la France. Un sommet européen, sur cette question devrait d'ailleurs se tenir à Versailles les 10 et 11 mars prochains. Les autorités rappellent également que les réserves de gaz vet de pétrole sont suffisantes pour faire face, à court ou moyen terme, aux besoins essentiels. Les besoins des entreprises serontr recensés au cas par cas, afin de leur apporter des réponses ciblées. En effet, il n'est pas prévu de recourir à une politique de soutien globale, sur le modèle du "quoi qu'il en coûte". Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20222 minutes, 25 seconds
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Qu'est-ce qu'une pension de réversion ?

La pension de réversion est versée au conjoint survivant d'une personne décédée. Elle représente une partie de sa pension de retraite et n'est attribuée à son bénéficiaire qu'à certaines conditions. Un montant qui dépend des revenus La pension de réversion permet donc au conjoint survivant de toucher une partie de la pension de base et de la pension complémentaire du conjoint décédé. Elle lui assure donc un revenu supplémentaire. Le montant de la pension de réversion dépend des revenus annuels du conjoint survivant. S'ils dépassent un certain plafond, fixé à un peu plus de 21.985 euros pour une personne seule, il n'aura pas droit à une pension. Si ces ressources sont inférieures au plafond, le conjoint survivant touchera la pension de réversion. Elle lui sera versée en totalité si elle n'entraîne pas un dépassement du plafond. Dans le cas contraire, la pension sera moindre, de manière à rester dans les limites de ce plafond. Ces conditions de ressources ne s'appliquent qu'à la retraite de base. En effet, la retraite complémentaire n'est pas concernée. Les conditions d'attribution Même si, dans la pratique, la pension de réversion bénéficie surtout aux femmes, elle est également ouverte aux hommes. Par ailleurs, elle n'est accordée qu'aux personnes ayant été mariées. Certains régimes, comme celui des fonctionnaires, imposent même, pour pouvoir toucher la pension, une durée minimale de mariage. Par conséquent, ni les personnes pacsées ni celles vivant en concubinage ne peuvent prétendre, le moment venu, à la pension de réversion. Elle est également conditionnée à l'âge du conjoint survivant, sauf dans certains régimes, comme celui des fonctionnaires. En règle générale, il faut avoir 55 ans pour bénéficier de la pension. Les conjoints survivants n'ayant pas atteint cet âge peuvent profiter, sous certaines conditions, de ressources notamment, de l'allocation veuvage. Cette condition d'âge ne joue pas pour le défunt. Ainsi, la veuve ou le veuf pourront toucher une pension de réversion même si la personne décédée n'avait pas atteint l'âge de la retraite. Enfin, l'attribution de la pension de réversion n'est pas automatique. Le conjoint survivant doit penser à en faire la demande. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/6/20222 minutes, 12 seconds
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Pourquoi la BCE veut-elle créer l'euro numérique ?

Le succès grandissant des monnaies virtuelles et une nette tendance à la dématérialisation des paiements ont incité la banque centrale européenne (BCE) à annoncer la création d'un euro numérique. Lutter contre la concurrence des monnaies virtuelles Pourquoi les autorités monétaires européennes se lancent-elles dans un tel projet ? La raison essentielle est à rechercher dans l'engouement de plus en plus net pour le paiement dématérialisé. Les autorités monétaires craignent que cette habitude ne profite surtout aux nombreuses cryptomonnaies, comme le bitcoin, qui ont le vent en poupe. En effet, les projets de nouvelles monnaies virtuelles ne manquent pas. On peut, par exemple, citer la tentative inaboutie de Facebook pour mettre en place une cryptomonnaie baptisée Diem. Mais les États eux-mêmes ne sont pas en reste; ainsi, la Chine a prévu le lancement du e-yuan. La création d'un euro numérique permettrait donc de faire face à cette concurrence accrue des monnaies virtuelles. Une monnaie sûre et stable Pour l'instant, le projet d'un euro numérique est dans une phase préliminaire, amorcée dès l'été 2021 par la BCE. Environ 8.000 personnes, résidant dans divers pays européens, ont été interrogées sur l'intérêt que pouvait présenter une telle monnaie. La majorité d'entre elles ont jugé la démarche positive. La BCE va donc continuer à développer son projet, qui, cependant, ne devrait pas aboutir avant 2025. L'organisme monétaire européen souligne les avantages de cette nouvelle monnaie virtuelle. En premier lieu, elle serait émise par une banque centrale, et non par un organisme privé. Elle serait également contrôlée par cet institut financier, et non par les utilisateurs d'un réseau informatique, comme dans le cas du bitcoin et d'autres cryptomonnaies. Adossée à une banque centrale, l'euro numérique serait une monnaie beaucoup plus sûre pour ses utilisateurs. Son cours serait également défini par cet organisme financier, ce qui donnerait à la nouvelle monnaie une stabilité dont ne peuvent se prévaloir les cryptomonnaies. Pour utiliser leurs euros numériques, les personnes intéressées se verraient ouvrir un compte directement auprès de la BCE. Cette nouvelle monnaie devrait être d'un usage commode, servant aussi bien au paiement en ligne qu'au règlement de ses achats dans un magasin. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20222 minutes, 25 seconds
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Le réseau social de D. Trump est-il un succès ?

Après l'invasion du Capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021, Donald Trump s'était vu interdire l'accès aux principaux réseaux sociaux. En octobre, l'ancien président américain avait annoncé le lancement d'un nouveau réseau, "Truth Social". Le 21 février, il a entamé sa mise en service. Un nouveau réseau social très demandé Truth Social, tout un programme. "Truth", en effet, signifie "vérité". Et l'on sait que Donald Trump accusait ses adversaires d'avoir trompé les Américains sur l'issue véritables des élections présidentielles de novembre 2020. Désormais, selon les partisans de l'ancien président, le public sera mieux informé. En effet, certains se sont félicités que "la vérité arrive". Cette perspective a peut-être convaincu les adeptes des réseaux sociaux. En tous cas, à peine mis en service, de manière partielle, le nouveau réseau social a connu un succès certain. En effet, la demande est telle que tous ceux qui le désiraient n'ont pu y accéder. Il a fallu les mettre sur une liste d'attente. Dès son lancement partiel, le nouveau réseau social est devenu, sur le magasin d'applications utilisé, l'application gratuite la plus téléchargée. Une organisation spécifique La mise en ligne de "Truth Social" s'est faite de manière progressive, entre le 20 et le 21 février. Certains, qui avaient précommandé l'application, ont pu bénéficier d'un accès précoce. Cependant, des problèmes techniques ont empêché un fonctionnement fluide de l'application, contraignant de nombreux utilisateurs à devoir prendre leur mal en patience. La présentation du nouveau réseau social est assez similaire à celle de Twitter, dont on sait que Donald Trump était un inconditionnel. La maison-mère de "Truth Social", le "Trump media and technology group", s'est adressée à la plateforme "Rumble", inconnue en France, pour héberger le réseau social. Ce n'est pas le fruit du hasard, car elle partage les idées de Donald Trump sur la nécessité d'une liberté d'expression sans limites. Le financement de son nouveau réseau social ne semble pas avoir posé de problèmes à l'ancien président. En effet, il aurait récolté plus d'un milliard de dollars auprès de riches donateurs et de certains fonds d'investissement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/2/20222 minutes, 29 seconds
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Quel est le projet de Disney dans l'immobilier ?

Depuis longtemps, le groupe Disney cherche à diversifier ses activités. En dehors de ses parcs et des films d'animation qu'il signe, il s'est ainsi lancé dans l'organisation de croisières ou la construction d'hôtels. Mais c'est à l'édification d'une ville "Disney" qu'il entend désormais se consacrer. Des quartiers "Disney" Dans le passé, le groupe Disney s'est déjà intéressé à l'urbanisme. À la fin de sa vie, Walt Disney avait réfléchi à la construction d'une ville répondant à ses idées en la matière. Dans les années 1990, le groupe Disney s'était même investi dans un projet de ville nouvelle, en Floride. Le nouveau programme immobilier mis en œuvre par Disney a donc eu des précédents. Il consiste à concevoir des quartiers spécifiques, dans lesquels les habitants pourraient vivre dans l'univers Disney. Il s'agirait donc d'une véritable expérience de "storyliving", qui permettrait de "vivre une histoire" inspirée de ses thématiques. De nombreuses activités Pour mettre son projet en œuvre, Disney a choisi une petite ville de Californie, Rancho Mirage, où Walt Disney possédait une résidence secondaire. La construction de 1.900 logements est d'ores et déjà prévue. Les futurs résidents pourraient acheter un appartement ou une maison. Des zones spécifiques seraient réservées aux personnes de plus de 55 ans, qui bénéficieraient de logements adaptés. Des commerces et des hôtels devraient également voir le jour dans cette future ville Disney. Un centre d'affaires et des restaurants feraient aussi partie du projet urbanistique. Une telle ville n'est cependant pas comparable à un parc. Les habitants n'y trouveront pas d'attractions ou de personnages Disney prêts à leur serrer la main. En revanche, ils pourront fréquenter un club capable de leur proposer des divertissements et des activités en lien avec l'univers Disney. De même, une base nautique, créée dans un lagon artificiel, mettra sa plage privée et ses activités sportives et de loisir à la disposition des résidents. Mais ils doivent encore s'armer de patience. En effet, aucune information n'a encore filtré sur la date de début des travaux de construction. Pas plus, d'ailleurs, que sur le prix des futurs logements. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/1/20222 minutes, 52 seconds
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Pourquoi louer une voiture coûte-t-il de plus en plus cher ?

Les Français louent souvent une voiture pour partir en vacances. C'est en effet une solution souple et pratique. Et, avant la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid, la location d'un véhicule n'était pas trop coûteuse. Mais ce n'est plus le cas : en effet, les prix de la location de voiture se sont envolés en 2021. Des prix qui flambent Un comparateur en ligne a fait les comptes : louer une voiture revient désormais beaucoup plus cher. En 2021, l'augmentation moyenne des prix, pour l'ensemble des pays concernés, serait de 43 % par rapport à 2019. Ce qui ferait passer le tarif moyen de location de 32 euros à 46 euros par jour. Et la progression des tarifs serait encore plus forte pour la France. Les prix y auraient augmenté de 49 % entre 2019 et 2021. Ce qui représente un tarif moyen de 48 euros par jour. Mais cette augmentation des prix n'est pas la même partout. C'est en Corse qu'elle est la plus forte. D'après les chiffres établis par le comparateur, le prix moyen pour la location d'une voiture aurait progressé à Ajaccio de 101 % entre 2019 et 2021. On relève également une forte augmentation des tarifs dans le Sud-Ouest et sur la Côte d'Azur. Par contre, des villes comme Toulouse (6 % d'augmentation) ou Lille (9 %), se signalent par la modestie de la hausse. Un marché sous forte tension La forte augmentation des prix dans ce secteur s'explique d'abord par la relative pénurie mondiale de semi-conducteurs, composants essentiels des automobiles. Cette situation s'est traduite par une diminution de la fabrication de voitures neuves. Par ailleurs, les loueurs, anticipant de possibles restrictions de circulation consécutives à la crise sanitaire, ont acheté moins de voitures. En 2021, la flotte de voitures de location aurait été réduite de 40 % par rapport à 2019. Dans le même temps, la demande n'a cessé de progresser, encore stimulée par une forte envie de bouger après de longs confinements. Un tel déséquilibre entre l'offre et la demande ne pouvait que se traduire par une forte augmentation des prix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/28/20222 minutes, 20 seconds
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Comment fonctionne le bonus-malus dans l'assurance auto ?

Mis au point par les assureurs, le dispositif de bonus-malus récompense les conducteurs prudents et pénalise les automobilistes responsables d'accidents de la circulation. Ce système est prévu par le code des assurances. Le fonctionnement du bonus Si, au bout d'une année, un conducteur n'est responsable d'aucun accident, il a droit à un bonus de 5 % sur sa prime de référence, fixée librement par l'assureur. Ce qui veut dire que son bonus-malus, encore appelé coefficient de réduction-majoration, ou CRM, est seulement multiplié par 0,95, au lieu de 1, qui est le coefficient de départ. Autrement dit, sa prime d'assurance sera réduite. Le mieux que puisse faire un automobiliste est d'obtenir un CRM de 0,50. Ce qui suppose de n'être responsable d'aucun sinistre durant 14 années consécutives. Qu'est-ce que le malus ? Au contraire du bonus, le malus entraîne une augmentation de la cotisation d'assurance du conducteur. Pour qu'il soit déclenché, il faut que l'automobiliste soit impliqué dans un accident dont il est responsable, en totalité ou de manière partielle. Chacun de ces sinistres se traduit par un malus de 25 %. Le CRM est alors multiplié par 1,25. Ce qui entraîne une majoration de la prime d'assurance. Il existe toutefois un plafond, que ne peut dépasser le coefficient. Il est fixé à 3,50. Un conducteur payant une prime de départ de 50 euros, et se voyant appliquer ce malus maximal de 3,50 (qui correspond à 350 % de la prime), devra régler 175 euros à son assureur. Il est à noter que si un automobiliste n'a qu'une responsabilité partielle dans un accident, son malus sera plus faible. En effet, il sera de 12,5 % au lieu de 25 %. Il faut rappeler, à ce propos, qu'un sinistre n'impliquant pas du tout la responsabilité du conducteur n'influe en rien sur son bonus-malus. Pour que le CRM recommence à baisser, l'automobiliste doit passer deux années sans avoir provoqué d'accident. Enfin, le bonus-malus obtenu par un conducteur ne subit aucune modification s'il change d'assurance ou de véhicule. Et c'est la même chose s'il acquiert un véhicule supplémentaire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/27/20222 minutes, 39 seconds
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Est-il possible de payer en plusieurs fois ses billets de train ?

Payer ses achats en plusieurs fois est devenu un mode de règlement courant. Plus d'un tiers des Français auraient déjà franchi le pas. Consciente de l'engouement provoqué par ce mode de paiement, la SNCF aurait décidé de l'adopter à son tour. Un mode de paiement qui se généralise Les Français n'utilisent pas seulement le paiement fractionné pour acheter des meubles ou des appareils électroménagers. Ils sont toujours plus nombreux à se servir de ce mode de paiement pour partir en vacances. En effet, des agences de voyage et des compagnies aériennes l'ont introduit dans leurs pratiques. Alors pourquoi n'en serait-il pas de même pour le train ? Pourtant, il n'est toujours pas possible de payer ses billets en plusieurs fois. Mais les choses pourraient bien changer. En effet, la SNCF reconnaît que ce mode de règlement serait bien pratique pour certains de ses clients, comme les familles ou les groupes, qui doivent débourser de fortes sommes, parfois bien avant de partir en voyage. Le paiement fractionné pour la fin de l'année ? Pour l'instant, les services de la SNCF n'ont pas confirmé l'adoption du paiement fractionné. En revanche, l'heure semble à la réflexion. La compagnie déclare étudier toutes les suggestions permettant un meilleur accès à ses trains. Et elle ne nie pas que le paiement fractionné pourrait être une piste intéressante. Pour l'instant, la SNCF étudierait les modalités selon lesquelles ce mode de paiement pourrait être mis en place. Elle rechercherait même un partenaire financier susceptible de l'aider dans cette tâche. Mais il faudra pourtant s'armer de patience avant de pouvoir bénéficier de cette offre. En effet, si le paiement échelonné était vraiment adopté par la SNCF, il est peu probable qu'il devienne effectif avant la fin de l'année 2022. Le report d'une telle mesure pourrait encore coûter des clients à la compagnie de chemin de fer. En effet, l'adoption rapide du paiement fractionné aurait été un bon moyen de lutter contre des rivaux qui n'ont pas attendu pour mettre en œuvre ce mode de règlement. Elle aurait aussi incité les Français à délaisser un peu la voiture au profit du train. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/24/20222 minutes, 21 seconds
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Les propriétaires de trottinettes doivent-ils s'assurer ?

Les propriétaires de trottinettes électriques l'ignorent souvent : ils doivent s'assurer avant de ses déplacer sur leurs engins. Cette méconnaissance de la règlementation n'est pas sans conséquences sur la manière dont sont indemnisées les victimes d'accidents provoqués par ces trottinettes. Une obligation d'assurance mal connue La trottinette électrique fait partie des "engins de déplacement personnel motorisés", ou EDPM. Les hoverboards ou les gyropodes sont aussi inclus dans cette catégorie. Quant au Code de la route, il classe les trottinettes électriques parmi les "véhicules terrestres à moteur", ou VTAM. La trottinette électrique est donc considérée comme un engin à part entière qui, au même titre qu'une voiture ou une moto, doit être assurée. Son propriétaire doit souscrire un contrat qui prévoie, au minimum, la garantie responsabilité civile. Elle le couvre si la trottinette qu'il conduit cause des dommages à autrui. Or, il semble que cette obligation d'assurance soit très mal connue des utilisateurs de trottinettes électriques. En effet, seul un tiers d'entre eux saurait qu'il doit s'assurer. Des conséquences financières pour les conducteurs négligents Cette méconnaissance de l'obligation d'assurance est d'autant plus inquiétante que les trottinettes électriques provoquent de plus en plus d'accidents. C'est en tous cas ce qui ressort des chiffres données par le Fonds de garantie des assurances obligatoires, ou FGAO. Cet organisme est chargé d'indemniser les victimes d'un accident provoqué par un véhicule dont le propriétaire n'est pas assuré. Or, les demandes d'indemnisation, de la part de personnes ayant subi des dommages du fait de trottinettes conduites par un propriétaire non assuré, n'ont cessé de progresser. En effet, la FGAO aurait reçu près de 400 demandes en 2021, soit une hausse d'environ 34 % par rapport à l'année précédente. Les conséquences financières sont parfois lourdes pour les conducteurs de trottinettes négligents. C'est en effet vers eux que le Fonds de garantie, après avoir indemnisé les victimes, ne manque pas de se tourner. Ils peuvent être obligés de lui verser de fortes sommes. Les assureurs ne voient qu'une solution pour éviter ce genre de désagrément : mieux informer les propriétaires de trottinettes électriques de leurs obligations en matière d'assurance. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/23/20222 minutes, 35 seconds
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Comment fonctionne Facebook News ?

La mise en service de Facebook News, qui arrive en France, répond à deux objectifs principaux : diversifier les activités du réseau social et combattre sa réputation de diffuseur de fausses nouvelles. Un accord avec les médias Certains utilisateurs français de Facebook pourront consulter, dès la mi février 2022, le fil infos mis en service par le réseau social. D'autres pays, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou l'Allemagne, ont déjà pu en profiter avant la France. Facebook s'est entendu avec des journaux d'information, nationaux ou locaux, des magazines et même des chaînes de télévision. Aux termes de ces accords, des articles sont diffusés sur le fil infos. En échange, les éditeurs concernés sont rémunérés. Le contenu de Facebook News est divisé en deux catégories principales. Le lecteur y trouve d'abord un point sur l'actualité, puis, s'il le souhaite, des pages plus proches de ses centres d'intérêt et de ses préoccupations. Le fonctionnement du fil infos L'utilisateur désirant consulter Facebook News doit d'abord se connecter sur l'application du réseau social. Il y trouve un nouvel onglet, sur lequel il doit cliquer pour accéder au fil d'informations. Là, les articles sont présentés avec leurs titres. Une image et le média dont ils sont issus complètent cette présentation succincte. Les articles ne sont pas accessibles sur le réseau social lui-même. L'utilisateur soucieux de les consulter doit cliquer sur un lien, qui le mène vers le site du journal ou du magazine. Un accord spécifique avec les médias permet aux utilisateurs de lire gratuitement un nombre limité d'articles en ligne qui sont payants pour les autres lecteurs. Ce fil d'informations comporte autant d'avantages pour Facebook que pour ses nouveaux partenaires. C'est un gage de sérieux pour le réseau social, souvent accusé, ces derniers temps, de propager de fausses rumeurs et de favoriser la désinformation. Pour les médias, c'est l'assurance d'attirer de nouveaux clients. En effet, les millions d'utilisateurs de Facebook sont autant de nouveaux lecteurs potentiels. D'ores et déjà, l'utilisation de cette nouvelle passerelle, consacrée à l'information, représenterait un tiers du trafic entre Facebook et les sites internet des médias. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20222 minutes, 28 seconds
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Pourquoi votre café coûte-t-il de plus en plus cher ?

Les prix de l'énergie et du carburant ne sont pas les seuls à flamber. Les prix des produits alimentaires ne sont pas en reste. C'est notamment le cas du café, dont l'enchérissement s'explique par des causes spécifiques. Les conséquences du réchauffement climatique Après avoir connu des prix bas, le café se négocie de plus en plus cher. Après s'être vendue, voilà peu, à un dollar, la livre de café arabica coûte désormais 2,50 dollars. Cette hausse est déjà sensible pour le consommateur français : il devra débourser un ou deux euros de plus pour acheter un kilo de café. Et l'augmentation des prix est telle qu'elle est refusée par certains hypermarchés. La première cause de cette augmentation des prix du café est à rechercher dans les conséquences du réchauffement de la planète. Celui-ci a provoqué, en effet, des événements climatiques qui ont compromis les récoltes. C'est ainsi qu'un récent épisode de gel, d'une grande intensité, a détruit l'équivalent de six millions de sacs de café au Brésil. De quoi entraîner une hausse brutale des prix. D'autres causes Il faut aussi compter avec les bouleversements du marché provoqués par une pandémie de Covid-19, dont les répercussions, notamment sur les conditions de transport du café, se font encore sentir. La hausse du dollar, qui s'est apprécié d'environ 40 % en 15 ans par rapport à l'euro, n'est pas non plus sans conséquences sur l'augmentation des prix du café. Le café faisant l'objet d'un négoce mondial, il est normal qu'il se négocie dans une monnaie considérée, de facto, comme une devise internationale. Cette hausse des prix aurait également un caractère cyclique. Après une période de prix bas, les professionnels auraient tendance à augmenter leur production. Ils le feraient notamment pour mieux répondre à une augmentation de la demande qui est l'une des causes de la hausse des prix du café. Cette progression de la demande est due en partie à la forte expansion du café sur certains marchés. C'est le cas de l'Asie, dont les habitants n'étaient pas, jusqu'à une date assez récente, de grands amateurs de café. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20222 minutes, 18 seconds
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Pourquoi Mark Zuckerberg menace-t-il de fermer Facebook et Instagram en Europe ?

Le groupe Meta, qui contrôle notamment Facebook et Instagram, connaît décidément une mauvaise passe. Après avoir perdu près de 4 millions d'utilisateurs au dernier trimestre 2021, Mark Zuckerberg, le patron de la société, pourrait être amené à fermer Instagram et Facebook en Europe. La menace agitée par le patron de Meta Le patron du groupe Meta laisse en effet entendre qu'il pourrait priver les utilisateurs européens de ces deux réseaux sociaux très populaires ou, du moins, de certains de leurs services. Il a fait part de ses intentions dans un document transmis à l'autorité américaine de régulation des marchés financiers. Qu'est-ce qui a pu pousser Mark Zuckerberg à proférer une telle menace ? Le jeune entrepreneur considère en effet que le bon fonctionnement et la rentabilité financière des branches européennes de ces réseaux sociaux reposent sur la faculté de transférer et de stocker les données des utilisateurs européens sur des serveurs basés aux États-Unis. De telles facilité seraient la condition même de l'utilisation rationnelle de ces informations. À la recherche d'un nouvel accord Pour le comprendre, il faut rappeler que les dispositions concernant la protection des données transmises par les utilisateurs ne sont pas les mêmes aux Ètats-Unis et en Europe. D'une manière générale, les règles sont plus strictes dans les pays du vieux continent. Malgré tout, la transmission des données résultant des utilisateurs européens pouvait quand même s'opérer, jusqu'à une date récente, sous l'égide du "Privacy shield" (ce qu'on pourrait traduire par "bouclier de la vie privée"). Adopté en 2016, ce dispositif permettait, dans des conditions qui paraissaient satisfaisantes, le transfert des données personnelles entre les pays européens et les États-Unis, ainsi que leur stockage et leur traitement. En effet, ce mécanisme semblait comporter des garanties assez comparables à celles que présente le Règlement général sur la protection des données, ou RGPD. Il s'agit d'un règlement européen adopté également en 2016. Or, la Cour de Justice de l'Union européenne, ou CJUE, a annulé le "Privacy shield" en juillet 2020. Entre autres motifs, le tribunal européen a invoqué un risque possible de surveillance, de la part des États-Unis, des données personnelles des utilisateurs européens. La Cour estime donc que ce "bouclier" n'offrirait plus une protection suffisante aux utilisateurs européens de Facebook et d'Instagram. La Cour n'est d'ailleurs pas la seule institution à déplorer la faiblesse des règles de sécurité mises en œuvre sur Facebook et Instagram pour encadrer la transmission des données personnelles. En effet, même un pays comme l'Irlande, qui fait tout son possible pour attirer les GAFAM (autrement dit les géants du web) sur son territoire, pourrait décider que les conditions d'utilisation de Facebook ne respectent pas celles qui ont été fixées par l'Union européenne. Si elle était adoptée, une telle décision pourrait faire jurisprudence dans toute l'Europe, creusant encore le fossé qui sépare désormais l'Europe des États-Unis dans le domaine de la protection des données personnelles. La conséquence la plus claire de cette invalidation du "Privacy shield" est l'interdiction de la transmission, du stockage et du traitement de ces informations sur des serveurs situés aux États-Unis. C'est cette situation qui a fait réagir Mark Zuckerberg. Il n'ignore pas, sans doute, que, des deux côtés de l'océan, les responsables en charge de ce dossier s'efforcent d'élaborer un nouveau document, susceptible d'encadrer la transmission et le traitement des données personnelles des utilisateurs européens... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/20/20224 minutes, 49 seconds
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Quels sont les pays qui exigent une assurance Covid ?

Les conséquences de la pandémie de Covid-19 n'en finissent plus de modifier les conditions de voyage. Désormais, de nombreux pays conditionnent l'entrée sur leur territoire à la possession d'une assurance spécifique. Une assurance désormais réclamée par de nombreux pays Il ne suffit pas toujours de présenter un passe vaccinal pour pouvoir entrer dans le pays où l'on souhaite séjourner. Il faut également se munir d'une attestation d'assurance couvrant les frais liés à une éventuelle contamination par le virus de la Covid. Il y a peu, seuls 6 pays exigeaient ce document. On en compte aujourd'hui 41. Outre la Chine ou la Russie, qui demandaient déjà cette assurance, on trouve dans cette liste des destinations prisées des touristes, comme Cuba, la Thaïlande ou encore le Costa Rica. Le document est le plus souvent vérifié au moment de monter dans l'avion. Faute de le présenter, un voyageur peut s'en voir interdire l'accès. La couverture de tous les frais liés à la Covid Cette assurance doit couvrir toutes les dépenses de santé associées à une infection par le virus de la Covid. Elle doit donc prendre en charge les frais d'hospitalisation ou de consultation médicale sur place, ainsi que les dépenses provoquées par une éventuelle quarantaine. Un possible rapatriement vers le pays de résidence doit être également prévu. Toutes ces situations, ainsi que la mention de la maladie, doivent être indiquées de manière explicite sur le document. Mais certains pays ont une exigence supplémentaire. Ils réclament que le montant minimal de la prise en charge soit mentionné dans l'attestation d'assurance. Et, à cet égard, certains pays ont la main lourde. Ainsi, la Thaïlande exige une prise en charge supérieure à plus de 100.000 dollars. Ces clauses spécifiques d'assurance sont parfois incluses dans certaines cartes bleues ou ont été intégrées dans les contrats par les assureurs. Si ce n'est pas le cas, il faut contacter son assurance pour souscrire ces conditions supplémentaires, parfois sans surcoût. La situation est quelquefois plus compliquée pour les seniors qui, en, raison de leur âge, ont parfois du mal à trouver une assurance appropriée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/17/20222 minutes, 22 seconds
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Quel est le meilleur produit d'épargne ?

Les Français ont épargné 200 milliards d'euros supplémentaires en 2021. Ils continuent donc à se montrer prudents dans la gestion de leur argent et à se constituer un revenu supplémentaire, en prévision de la retraite ou des aléas de la vie. Mais à quels produits d'épargne font-ils confiance pour placer leur argent ? Des produits d'épargne toujours plébiscités Chaque année, le Cercle des épargnants, qui se veut un centre de réflexion sur l'évolution de l'épargne des Français, publie un sondage sur cette question. D'après l'édition de cette année, qui vient de paraître, on voit que les préférences des Français en matière d'épargne n'ont pas changé. En effet, ce sont toujours les mêmes produits d'épargne qui arrivent en tête. Ainsi, le premier choix des Français demeure l'assurance-vie. De fait, un tiers des sondés la désignent comme le produit d'épargne le plus intéressant. On remarque, à cet égard, que les taux très bas des fonds en euros de l'assurance-vie n'ont pas vraiment entamé la confiance des Français dans ce produit d'épargne. Le livret A arrive en seconde position, suivi par les produits d'épargne logement. Il est à noter que le Plan d'épargne retraite (PER), qui remplace les anciens produits d'épargne retraite, suscite un véritable intérêt parmi les épargnants. D'autres enseignements Si l'assurance-vie reste le produit d'épargne préféré des Français, sa position dominante semble cependant s'effriter un peu. En effet, d'après ce sondage, les Français ne sont plus que 31 % à choisir l'assurance-vie, contre 34 % l'année précédente. Malgré ce léger fléchissement, l'assurance-vie demeure tout de même le produit d'épargne le plus apprécié. Le livret A arrive juste derrière. Et il est possible que le récent relèvement de son taux, porté à 1 %, consolide encore sa position. Autre enseignement de ce sondage : Les Français sont des épargnants encore un peu frileux. En effet, la moitié d'entre eux préfèrent les investissements sûrs, alors qu'ils ne sont qu'un peu plus du quart à choisir des placements risqués mais plus rentables. Près de la moitié des épargnants choisissent également des produits dont les fonds sont faciles à récupérer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/16/20222 minutes, 23 seconds
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Les Français sont-ils toujours plus nombreux à être surendettés ?

Après une hausse en 2020, le surendettement des ménages français s'est tassé en 2021, poursuivant une décrue amorcée en 2015. Certaines personnes sont toujours plus touchées que d'autres par ce phénomène. Un surendettement en baisse Un peu plus de 120.000 dossiers de surendettement ont été déposés en 2021, ce qui représente une baisse de 15 % par rapport à 2019. L'examen de ces dossiers révèle un endettement global de près de 5 milliards d'euros, en baisse de 1,2 milliards d'euros par rapport à 2019. Si l'on compare ce surendettement des ménages à celui de 2014, qui dépassait 8 milliards d'euros, on constate une baisse continue, sauf en 2020, qui, du fait des conséquences de la crise sanitaire, ne peut qu'être considérée comme une année atypique. En 2021, un ménage endetté devait en moyenne 16.075 euros, soit 3 % de moins qu'en 2020. La baisse du chômage et les mesures prises pour freiner le surendettement expliquent en partie la poursuite de sa décrue. Concernant la structure de cet endettement, il est à noter que les créances immobilières diminuent légèrement en 2021, contrairement aux dettes de charges courantes. Des personnes plus endettées que d'autres Les derniers rapports sur le surendettement montrent que les causes du phénomène ne changent guère. Si les ménages s'endettent, c'est en raison d'une diminution de leurs ressources, due notamment au chômage, à un divorce ou à une maladie, qui entraîne parfois le recours à l'invalidité. Certaines personnes restent davantage concernées par le surendettement. C'est notamment le cas des femmes, qui ont déposé 54 % des dossiers de surendettement en 2021. Cela s'explique notamment par des salaires moyens moins élevés que ceux des hommes . Les femmes qui élèvent seules un ou plusieurs enfants sont encore plus touchées par ce phénomène. C'est aussi le cas des jeunes de 18 à 34 ans, qui ont déposé plus de 20 % des dossiers de surendettement en 2021. Si l'on examine la situation de famille des Français endettés, on s'aperçoit que, pour plus de la moitié, ils sont célibataires, veufs ou séparés. Et six sur dix vivent sous le seuil de pauvreté. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20222 minutes, 33 seconds
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Comment les français jugent-ils l'impôt ?

La résistance à l'impôt fut l'une des causes principales des émeutes populaires qui éclatèrent sous l'Ancien Régime. Depuis lors, les choses ont bien changé et, dans leur majorité, les Français acceptent le principe de l'impôt, même si certains le jugent trop élevé et peu équitable. Un principe accepté Une récente enquête fait état des sentiments que les Français nourrissent face à l'impôt. Environ 80 % d'entre eux en acceptent le principe, considérant que le paiement de l'impôt est une manière d'apporter sa contribution au fonctionnement de la société. Cette acceptation massive de l'impôt montre que, pour la grande majorité des Français, il s'agit d'une manière normale de participer aux dépenses publiques. Une pression fiscale excessive Mais, en dehors de son principe même, les Français semblent porter un jugement assez négatif sur l'impôt. En effet, l'enquête citée révèle que seules 18 % des Français trouvent sa répartition équitable. Plus de la moitié d'entre eux estiment que l'impôt, tel qu'il est calculé, ne permet pas une véritable redistribution des richesses. Il ne serait donc pas, à leurs yeux, un instrument efficace de justice sociale. Il est vrai que, a contrario, près d'un tiers des personnes interrogées pensent le contraire. Par ailleurs, si l'on en croit cette enquête, la plupart des Français trouvent les impôts trop lourds. Les trois quarts d'entre eux expriment en effet un véritable "ras-le-bol" fiscal. À en croire cette enquête, la charge de l'impôt pèserait cependant plus sur certaines catégories que sur d'autres. Ainsi, pour 66 % des Français, ce sont surtout les classes intermédiaires qui en supporteraient le poids, alors qu'un peu moins de la moitié des personnes interrogées considère que les impôts sont trop lourds pour les ménages les plus modestes. Ce qui ressort encore de ce document, outre une pression fiscale jugée excessive, c'est l'idée selon laquelle l'impôt est d'autant mieux accepté que l'argent qu'il met à la disposition des pouvoirs publics est utilisé de manière judicieuse et équitable. En comparaison, le paiement des cotisations sociales, considéré comme une condition des remboursements de l'Assurance maladie, paraît un peu moins pesant aux Français. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20222 minutes, 30 seconds
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Qu'est-ce que le “chips Act” ?

Confrontée à une pénurie de semi-conducteurs, l'Union européenne veut favoriser la production de nouvelles générations de puces électroniques sur le vieux continent. C'est toute l'ambition du "Chips Act", défendu par le Commissaire en charge du Marché intérieur. Accroître la part de l'Europe La pandémie de coronavirus, en provoquant une baisse de production dans les pays producteurs de puces électroniques, et une désorganisation des circuits d'approvisionnement, a entraîné une relative pénurie de semi-conducteurs en Europe. Or, ces éléments sont des composants essentiels, notamment dans certains secteurs, comme l'automobile. C'est donc d'abord pour éviter une aussi grande dépendance à l'égard des pays qui, en Asie surtout, fabriquent ces puces électroniques, que la Commission européenne doit présenter, en ce mois de février, un plan d'ensemble devant le Parlement. Cet ambitieux programme, qui a reçu le nom de "Chips Act", devrait permettre à l'Europe de multiplier par quatre sa production de puces électroniques à l'horizon 2030. Si elle atteignait cet objectif, l'Europe fabriquerait alors 20 % des puces électroniques produites dans le monde. Un défi pour l'industrie européenne En limitant la dépendance de l'Europe à l'égard de ce composant essentiel, le "Chips Act" devrait aussi ouvrir de nouvelles perspectives à l'industrie européenne. En effet, il s'agit d'un marché très porteur, qui devrait représenter environ mille milliards de dollars d'ici 2030. Et les positions européennes en la matière devraient d'autant plus s'affirmer que le projet prévoit la fabrication de puces de dernière génération, encore plus miniaturisées. Il s'agit donc d'un projet doublement ambitieux pour l'industrie européenne, tant en termes de volume que de qualité de la production. Le Commissaire chargé du Marché intérieur estime que l'Europe dispose de tous les atouts nécessaires pour relever ce défi. En effet, elle peut compter sur les compétences indispensables, ainsi que sur un matériel et des structures industrielles de haut niveau. Par ailleurs, la stabilité de l'environnement politique crée les conditions nécessaires à la mise en place, dans les délais prévus, du plan envisagé. Enfin, des aides financières spécifiques seraient consenties aux industriels désireux d'investir dans des technologies innovantes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/13/20222 minutes, 22 seconds
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Combien rapporte la vente de produits d'occasion ?

De nombreux consommateurs, en France comme dans le reste de l'Europe, ont pris l'habitude d'acheter et de vendre des produits de seconde main. Et ce marché en expansion permet à ses habitués de gagner de l'argent et de se constituer ainsi un revenu d'appoint. Un marché en pleine expansion Qu'il s'agisse des vêtements, des meubles ou même des accessoires high-tech, le marché de l'occasion n'est plus une simple curiosité. En effet, il fait de plus en plus d'adeptes. D'après de récentes enquêtes, huit Européens sur dix, et même un peu plus chez nos compatriotes, le voient d'un bon œil. D'ailleurs, environ 70 % des Européens reconnaissent avoir acheté des produits de seconde main en 2021. Et les plus jeunes sont les plus intéressés. En effet, les Européens âgés de 18 à 34 ans, représentent, à eux seuls, environ 40 % des acheteurs de produits d'occasion. Leur motivation première est le prix plus abordable de ces produits. Il leur permet donc d'augmenter le volume de leurs achats. Quant aux préoccupations écologiques, elles sont moins souvent évoquées. Cependant, il existe encore des réfractaires. Environ le quart des personnes interrogées se déclare hostile à l'achat de produits de seconde main, notamment pour des raisons d'hygiène. Des revenus réguliers Aujourd'hui, ce goût pour les produits de seconde main est même devenu un moyen de gagner de l'argent. En effet, la vente de vêtements ou d'objets d'occasion permet d'engranger des revenus d'appoint. En moyenne, les Européens gagnent 77 euros par mois en vendant ces produits. Les plus jeunes, entre 18 et 34 ans, tirent même 103 euros mensuels de ces transactions. En France, le revenu moyen est un peu plus faible, puisqu'il s'établit à 67 euros par mois. Si ces transactions sont suffisamment nombreuses, elles sont donc la source de revenus réguliers, qui viennent s'ajouter aux autres ressources. 44 % des personnes interrogées déclarent dépenser une partie de l'argent gagné dans l'achat d'autres produits. Mais toutes n'en profitent pas pour consommer davantage. En effet, pour plus d'un tiers des sondés, ces sommes sont plutôt destinées à alimenter leur épargne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/10/20222 minutes, 16 seconds
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Quelle mesure Casino va-t-il prendre sur le gaz ?

Après la baguette de pain vendue à 29 centimes par le groupe Leclerc, l'enseigne Casino annonce son intention de vendre ses bouteilles de gaz à prix coûtant. Il s'agirait, là encore, d'aider les ménages à faire face à l'inflation. Un produit symbolique Le groupe Casino vient d'annoncer qu'il vendrait ses bouteilles de gaz à prix coûtant. Il ne s'agit pas d'une vente à perte, ce qui est interdit par la loi, mais d'un tarif qui, en principe, ne dégage pas de profit pour le vendeur. Selon les marques, ces bouteilles devraient être vendues entre 29,29 euros et 33,06 euros. Annoncée fin janvier, cette opération devrait se poursuivre jusqu'au 31 mars 2022. Le produit n'a pas été choisi au hasard. Selon l'enseigne, il s'agit d'un article symbolique, qui occupe une place centrale dans la vie quotidienne de nombreux consommateurs. En effet, plus de 10 millions de Français se servent de ces bouteilles de gaz chaque jour, pour des usages divers. Contribuer à la lutte contre l'inflation Le but de Casino semble le même que celui de Leclerc : permettre aux Français de mieux supporter l'actuelle inflation en abaissant les prix de quelques produits symboliques ou de première nécessité. Depuis de nombreux mois, les ménages sont en effet confrontés à une hausse régulière des prix des carburants, de l'énergie et de nombreux produits alimentaires. À la fin de l'année 2021, l'inflation atteignait en effet près de 3 %. Et le prix des bouteilles de gaz n'a pas échappé à cette envolée des prix. En un peu plus de six mois, entre juin 2021 et janvier 2022, ces prix ont augmenté en moyenne de 7 %. L'impact sera loin d'être négligeable pour les clients de Casino, puisqu'il se vend entre 7.000 et 10.000 bouteilles de gaz par semaine. Et l'enseigne ne compte pas en rester là. Elle a l'intention de bloquer les prix d'autres produits, alimentaires ou non. Ce qui permet au groupe de proposer à ses clients des tarifs aussi attractifs, c'est sa capacité à vendre de grands volumes. Il peut d'ailleurs rattraper sur la quantité ce qu'il perd sur le prix à l'unité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/9/20222 minutes, 23 seconds
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Quel est le projet de loi "libertés du Brexit" ?

Deux ans après l'entrée en vigueur du Brexit, les bénéfices concrets de ce divorce d'avec l'Europe tardent à apparaître, notamment pour les entreprises britanniques. C'est pour leur redonner espoir que le Premier ministre vient d'annoncer un ambitieux train de réformes. Un projet ambitieux Si Boris Johnson a été choisi, en juillet 2019, pour succéder à Theresa May au 10 Downing Street, c'est parce qu'il défendait fermement le Brexit. Il a donc joué sa crédibilité politique, en grande partie, sur cette séparation avec l'Europe. Or, le divorce a été laborieux, et ses conditions d'application difficiles à mettre en place. Et les entrepreneurs britanniques ne voient pas vraiment venir les bénéfices de l'opération. C'est pour leur mettre un peu de baume au cœur que le Premier ministre défend un projet de loi nommé "libertés du Brexit". Ce plan comprendrait des mesures destinées à alléger encore les formalités et les règlements hérités de la période européenne. Leur application permettrait aux entreprises britanniques d'économiser 1 milliard de livres sterling, soit l'équivalent de 1,2 milliards d'euros. De l'argent que les patrons pourraient plus utilement employer pour investir et créer des emplois. Un plan qui ne convainc pas vraiment Mais, dans leur majorité, les principaux intéressés ne semblent pas convaincus par les arguments du Premier ministre. En effet, les deux tiers des entrepreneurs estiment que le Brexit leur a déjà causé de nombreuses difficultés. Et ils appréhendent, pour 2022, la mise en place de contrôles douaniers qui pourraient avoir des effets délétères sur leur activité. Par ailleurs, les employeurs se plaignent de manquer de bras. L'une des conséquences du Brexit serait, en effet, de les priver d'une main-d'œuvre saisonnière souvent indispensable, notamment dans le secteur de l'alimentation. Ainsi, pour le gouvernement écossais, les 30.000 visas de travailleurs saisonniers accordés par Londres seraient loin de répondre aux besoins. D'après les autorités d'Edimbourg, il en faudrait plus de 55.000. Enfin, le plan annoncé par Boris Johnson est considéré par beaucoup de Britanniques comme une tentative, peut-être un peu maladroite, pour détourner l'attention de l'opinion publique des scandales dans lesquels est empêtré le Premier ministre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20222 minutes, 30 seconds
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Pourquoi l'action de Facebook vient-elle de s'effondrer ?

Coup de tonnerre dans le monde de la bourse : l'action de Meta, la maison-mère de Facebook, vient d'accuser une baisse sensible. Ces difficultés, dont les causes sont nombreuses, écornent la fortune du patron de la firme. Une chute brutale en bourse Le jeudi 3 février 2021, les actions de la société Meta, qui regroupe Facebook, mais aussi la plateforme Instagram et les messageries Messenger et WhatsApp, ont brutalement dévissé. Elles ont en effet chuté d'environ 23 %, ce qui représente une perte de capitalisation d'environ 200 milliards de dollars. Pour la première fois, le dirigeant du groupe, Mark Zuckerberg, a annoncé, pour le quatrième trimestre de l'année 2021, un profit en baisse de 8 % par rapport à la même période de l'année précédente. Des difficultés qui s'expliquent Les difficultés du groupe Meta, et donc de Facebook, sont d'abord liées à la baisse du nombre de ses utilisateurs. À la fin de l'année dernière, Facebook a en effet perdu, en trois mois, un million d'utilisateurs. En décembre 2021, ils étaient un peu plus de 1,9 milliard à se servir de la plateforme. Cette baisse de fréquentation est due avant tout à une rude concurrence. En effet, des plateformes comme Instagram ou TikTok, qui ont popularisé l'utilisation de courtes vidéos, attirent davantage les jeunes. Par ailleurs les investissements très coûteux nécessités par la mise au point du métavers, ce nouvel espace de réalité virtuelle, et le relatif échec du lancement d'une monnaie virtuelle spécifique, ont également pesé lourd dans la balance. Un entrepreneur moins riche L'effondrement des actions de Meta met à mal la fortune de Mark Zuckerberg, le patron du groupe. On estime que ce revers boursier lui aurait fait perdre quelque 30 milliards de dollars. Même si le jeune entrepreneur demeure un homme très riche, il ne fait plus partie, désormais, des dix personnalités les plus fortunées de la planète, qui se classent en tête du palmarès établi par le magazine économique Forbes. Il n'est cependant pas loin derrière puisque, avec une fortune d'environ 85 milliards de dollars, il occupe la douzième position du classement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20222 minutes, 25 seconds
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L'art vous intéresse ? Découvrez Choses à Savoir Art !

Tous les liens pour écouter Choses à Savoir Art se trouvent sur: https://www.chosesasavoir.com/podcast/art/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/4/20221 minute, 16 seconds
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Quel est le rendement moyen d'un livret A ?

En 2021, le rendement du livret A a été très légèrement supérieur à ce qu'il a été l'année précédente. Même si le relèvement annoncé de son taux devrait lui permettre de rapporter encore plus aux épargnants, cela ne devrait pas suffire à combler les effets de l'inflation. Un rendement très légèrement supérieur Le livret A demeure le placement préféré des Français. En effet,, plus de 15 milliards d'euros sont encore venus alimenter ces livrets en 2021. Au total, la collecte se monte à la coquette somme de 343 milliards d'euros. Par rapport à 2020, le livret A a rapporté un peu plus en 2021. En effet, les intérêts versés sont cette année en hausse de 60 millions d'euros. En moyenne, chaque épargnant empoche près de 30 euros d'intérêts en 2021, soit un euro de plus que l'année précédente. Avec la baisse continue des taux, ces intérêts n'ont cessé de baisser. Il faut, à cet égard, rappeler qu'en 2012, le livret A avait rapporté environ 5 milliards d'euros d'intérêts. Avec un taux à 0,5 % à la fin de l'année 2021, les intérêts versés sont trois moins élevés. Un relèvement insuffisant du taux du livret A Mais tout n'est pas négatif à propos du livret A. D'abord parce que certains épargnants tirent mieux que d'autres leur épingle du jeu. Il s'agit des gros épargnants, qui ont placé plus de 19.000 euros sur leur livret A. Ils ont en effet gagné près de 100 euros d'intérêts en 2021. Il est vrai qu'ils ne représentent pas même 15 % des épargnants. Par contre, tous les épargnants sont concernés par la hausse du taux du livret A, annoncée par le ministre de l'Économie. En début d'année 2022, il devrait en effet doubler, passant de 0,5 % à 1 %. C'est la poursuite de l'inflation qui a incité les pouvoirs publics à prendre cette décision. Celle-ci était en effet de 2,8 % en décembre 2021. Face à une telle hausse des prix, cependant, ce relèvement ne suffira pas à faire du livret A un placement vraiment rémunérateur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/3/20222 minutes, 17 seconds
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La croissance de la Corée du sud se poursuit-elle ?

En 2021, la Corée du Sud se hisse à la 10e place parmi les grandes puissances mondiales et se classe au 4e rang en Asie. Ces bons résultats s'expliquent en partie par une excellente croissance au cours de l'année 2021. Une forte croissance La Corée du Sud ne semble pas avoir vraiment souffert du resserrement du marché intérieur et de la relative diminution des échanges internationaux liés à la pandémie de Covid-19. De tels effets de la crise sanitaire ont pu impacter l'économie du pays durant l'année 2020. De fait, la consommation intérieure a reculé d'environ 5 % au cours de cette année et les chaînes d'approvisionnement ont été mises à mal. Mais l'économie a repris des couleurs dès l'année suivante. En effet, le PIB de la Corée du Sud a enregistré une hausse de 4 % en 2021, soit la plus forte que le pays ait connue en 11 ans. Une augmentation de la demande Cette croissance est tirée par une augmentation de la demande, aussi bien sur le marché intérieur qu'à l'international. En effet, la machine économique a tourné à plein régime afin de satisfaire une demande intérieure en augmentation de 3,6 %. Des mesures spécifiques ont été prises par le gouvernement pour favoriser cette reprise de la consommation. C'est ainsi que l'extension de la vaccination a permis un meilleur accès des Coréens aux centres commerciaux, aux restaurants et aux lieux culturels. De leur côté, les pouvoirs publics ont apporté leur pierre à l'édifice. Ainsi, les achats massifs de vaccins, destinés aux fonctionnaires, ont profité à l'industrie pharmaceutique. Quant aux entreprises, désireuses d'investir, elles ont multiplié les commandes auprès de leurs sous-traitants. L'augmentation de la production, et donc de la croissance, s'explique aussi par une hausse des exportations de près de 10 % en 2021. Mais le gouvernement demeure prudent. En effet, un tel sursaut de la croissance peut aussi se traduire par un emballement des prix. C'est pour le prévenir que la banque de Corée a, depuis août 2021, relevé à trois reprises son taux directeur. Enfin, la crise sanitaire liée au Covid n'est pas encore terminée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/2/20222 minutes, 15 seconds
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Quelles sont les différents salaires minimums dans les pays européens ?

À l'instar de la France, une majorité des pays membres de l'Union européenne ont mis en place un salaire minimum. Mais son montant est très différent selon les pays, dont certains ont d'ailleurs prévu de l'augmenter fortement. Un salaire minimum très variable Il faut d'abord rappeler que tous les pays de l'Union européenne n'ont pas instauré un salaire minimum. En effet, 6 pays n'ont pas encore franchi le pas, dont l'Autriche, Chypre, le Danemark ou encore l'Italie. Certains pays ne s'y sont décidés que récemment. C'est le cas de l'Allemagne, qui a attendu 2015 pour prévoir un salaire minimum. Quant au montant de ce salaire de base, il varie aussi beaucoup selon les pays. Avec 332 euros bruts par mois, c'est en Bulgarie qu'il est le plus faible. De son côté, le Luxembourg occupe la première place de ce classement, avec un salaire minimum mensuel d'un peu plus de 2.200 euros bruts. Il faut enfin noter que le salaire minimum ne dépasse 1.000 euros par mois que dans 8 pays européens, dont l'Allemagne, la France, l'Espagne ou encore l'Irlande. Une évolution différente selon les pays Certains pays européens, comme la France, ont décidé de n'augmenter le salaire minimum que de manière modérée. Il a ainsi progressé d'un peu plus de 3 % en 2021. Cette politique a pour but de ne pas tirer vers le haut les autres salaires, déclenchant ou renforçant alors une poussée inflationniste. Il s'agit aussi de ne pas décourager la création d'emplois. Mais d'autres pays viennent de faire le choix inverse. Ainsi, la hausse du salaire minimum devrait être, pour 2022, d'environ 3,6 % en Espagne et d'un peu plus de 9,5 % au Royaume-Uni. Mais c'est en Allemagne que le salaire minimum devrait le plus progresser. En effet, il devrait bondir de plus de 22 % entre janvier et octobre 2022. Ce qui représenterait un montant horaire d'environ 12 euros, contre 10,57 en France. De telles mesures ont pour objectif essentiel d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages, leur permettant de mieux supporter les effets d'une inflation désormais sensible dans l'ensemble de l'Europe. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20222 minutes, 31 seconds
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Quelle est la durée moyenne d'emprunt immobilier ?

Pour absorber en partie la hausse constante des prix de l'immobilier, la durée moyenne des emprunts a tendance à augmenter. Ce qui n'est pas sans conséquence sur le coût total du prêt. Un allongement de la durée des emprunts La durée moyenne d'un emprunt immobilier, avant 2004, était de moins de 15 ans. Elle s'établissait en effet à 13 ans et demi en 2001. Depuis lors, cette durée n'a cessé de s'allonger. De fait, elle est passée à un peu plus de 19 ans et demi en 2021. Soit, en l'espace de deux décennies, une augmentation d'environ 6 ans. Le rythme de cet allongement s'est même accru avec le temps. En effet, entre 2019 et 2021, sur deux années seulement, la durée moyenne d'un emprunt a augmenté de 9 mois. Les longs prêts deviennent donc la norme. Ainsi, les emprunts courant sur plus de 20 ans représentent environ 60 % des prêts en 2021, contre près de 29 % en 2012. À cette date, les emprunts souscrits pour une période allant de 15 à 20 ans étaient les plus nombreux. Il est à noter, cependant, que de nouvelles règles ont limité de manière drastique les très longs emprunts, supérieurs à 25 ans. Un coût finalement très élevé La persistance de taux d'intérêt très bas, malgré la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, attire vers l'immobilier de plus en plus d'acheteurs. Ainsi, environ 1,2 million de transactions ont été réalisées pour la seule année 2021. Plus nombreux, ces futurs propriétaires n'ont pas toujours d'apport personnel ou disposent d'une somme assez limitée. En étalant sur une plus longue période le paiement de leurs mensualités, l'allongement de la durée d'emprunt leur permet de faire face à un financement que, sans cette possibilité, ils n'auraient peut-être pas pu honorer. Mais, en même temps, ces crédits prolongés ont un coût. Plus la durée de l'emprunt augmente, plus les dépenses liées au paiement des intérêts ou aux frais d'assurance sont lourdes. Pour les acheteurs disposant d'un faible apport personnel, cet allongement de la durée moyenne d'emprunt n'est donc une bonne nouvelle qu'en apparence. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20222 minutes, 24 seconds
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La France est-elle vraiment la septième puissance mondiale ?

Certains membres de l'opposition ont commenté le dernier classement du Fonds monétaire international (FMI), qui ne place la France qu'au 7e rang des puissances mondiales. Mais faut-il pour autant parler de "déclin", comme on a pu l'entendre ? Un déclin de la France ? Deux fois par an, le FMI fait le bilan de la situation économique mondiale. Il établit, à cette occasion, un classement des dix plus grandes puissances, fondé sur le montant du Produit intérieur brut (PIB), exprimé en milliards de dollars. Dans les dernières statistiques publiées, en octobre 2021, par l'organisation internationale, la France n'occupe que la septième position, avec un PIB estimé à un peu plus de 2.940 milliards de dollars, derrière le Royaume-Uni et l'Inde. Dans un précédent rapport, publié plus tôt dans l'année 2021, le FMI avait accordé la cinquième place à la France, qui, cette fois-ci, devançait le Royaume-Uni et l'Inde. D'où cette idée de "déclin" de la France, défendue dans certains milieux politiques. Des chiffres à relativiser Les chiffres donnés par le FMI sont à prendre avec certaines précautions. En effet, les données indiquées par l'organisation internationale sont des chiffres exprimés dans la monnaie de chaque pays, puis convertis en dollars. Or, la livre sterling s'est appréciée par rapport au dollar, alors que l'euro est resté stable. Aussi cette comparaison entre des PIB exprimés en dollars ne rend-elle pas vraiment compte de la réalité. Par ailleurs, ces données pour l'année 2021 ne sont que des estimations dans la mesure où, au moment de la publication de ces chiffres, l'année n'était pas encore terminée. En outre, si le PIB est un bon indicateur de la richesse d'un pays, il n'est pas le seul. La croissance peut également en rendre compte. Or, avec une croissance de 6,75 % pour la France en 2021, contre 6,8 % pour le Royaume-Uni, on voit que les deux pays sont au même niveau en termes de richesse. Enfin, le dernier classement du FMI s'expliquerait davantage par une très forte progression de la richesse nationale de l'Inde depuis 2017 que par un réel déclin économique de la France. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/30/20222 minutes, 28 seconds
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Pourquoi les compagnies aériennes craignent-elles l'arrivee de la 5G ?

De nombreuses compagnies aériennes américaines demandent que la nouvelle technologie Internet de cinquième génération, dite 5G, soit désactivée aux abords des aéroports. Elles l'accusent de représenter une sérieuse menace pour le trafic aérien. Une première satisfaction vient de leur être donnée. Des instruments de bord perturbés Les dirigeants de plusieurs compagnies aériennes américaines viennent d'alerter les autorités fédérales et l'organisme chargé de la sécurité aérienne sur les risques représentés par l'arrivée de la 5G. D'après eux, cette nouvelle technologie pourrait perturber le fonctionnement de certains instruments de bord. Ce serait notamment le cas pour les radio-altimètres, des instruments essentiels à la sécurité des atterrissages de nuit. Ils emprunteraient en effet des fréquences similaires à celles utilisées par la 5G. Certaines compagnies auraient d'ores et déjà annulé leurs vols vers certains aéroports américains. Plus de 1.000 vols, concernant environ 100.000 passagers, seraient ainsi supprimés ou retardés. Les voyageurs ne seraient d'ailleurs pas les seuls touchés par les possibles conséquences de l'installation de la 5G. Les transporteurs comme les chaînes d'approvisionnement auraient aussi à pâtir des perturbations consécutives au déploiement de la nouvelle technologie. C'est pourquoi les compagnies aériennes alertent les autorités sur les graves répercussions économiques d'un déploiement de la 5G à proximité des aéroports. Une installation retardée Les compagnies aériennes avaient déjà obtenu un délai pour la mise en place de la RG près de certains aéroports. Il est vrai que, pour l'obtenir, elles avaient menacé d'un recours en justice les entreprises en charge du déploiement de la nouvelle technologie. Une telle décision ne suffisant pas à calmer l'inquiétude des compagnies aériennes, certaines entreprises de télécommunications ont annoncé qu'elles différaient l'installation de la nouvelle technologie dans un certain périmètre autour des aéroports désignés par l'autorité chargée de la sécurité aérienne. Le gouvernement américain s'est félicité d'une mesure qui permettra d'éviter la perturbation du trafic aérien, sans remettre en cause le déploiement de la 5G dans le reste du pays. Les compagnies ont cependant regretté qu'une telle décision soit prise aussi tard, alors que le programme de déploiement de la 5G était prévu depuis longtemps. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/27/20222 minutes, 23 seconds
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Pourquoi les ventes de Cognac ont-elles tant progressé en 2021 ?

Affectées de manière passagère par la crise sanitaire, les ventes de Cognac ont bondi en 2021. Une telle progression d'un secteur voué à l'exportation s'explique en partie par l'existence de marchés extérieurs très dynamiques. Une très belle année pour le Cognac Le Cognac s'est très bien vendu en 2021. En effet, plus de 223 millions de bouteilles se sont écoulées, ce qui représente un chiffre d'affaires de plus de 3,5 milliards d'euros, en hausse de 1,6 % par rapport à 2019. Ainsi, en 2021, les ventes de Cognac ont progressé de plus de 16 % en volume et de près de 31 % en valeur. Le secteur du Cognac a donc retrouvé tout son allant, après une année 2020 plus difficile, durant laquelle, du fait de la pandémie, les ventes avaient baissé de plus de 22 %. En France même, le Cognac s'est beaucoup mieux vendu en 2021, avec une hausse des ventes de plus de 23 %. Un secteur tourné vers les marchés extérieurs Ce qui explique surtout la progression des ventes de Cognac, en 2021, c'est une hausse très nette des exportations. Il s'agit en effet d'un secteur porté par les ventes extérieures. Et, à cet égard, certains marchés se révèlent plus prometteurs que d'autres. Ainsi, avec 115 millions de bouteilles achetées, et une progression des ventes de 11 %, le marché américain confirma sa première place. Mais cette forte augmentation de la demande s'explique aussi par l'engouement que manifestent les Chinois à l'égard du Cognac. Ce marché a en effet connu une progression spectaculaire, avec une progression de près de 56 % des ventes. Elles augmentent également en Europe et le Cognac conquiert même de nouveaux marchés, en Afrique notamment. Par ailleurs, la bonne tenue de la récolte, en 2021, a permis de satisfaire cette demande en expansion. Mais ce succès du Cognac s'explique également par une évolution des modes de consommation. C'est ainsi que les adeptes de la mixologie, qui désigne l'art de préparer des cocktails, font du Cognac l'un des ingrédients favoris de leurs créations. D'après les professionnels, le dynamisme du secteur devrait se confirmer dans les mois à venir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/26/20222 minutes, 23 seconds
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De combien les frais bancaires vont-ils augmenter en 2022 ?

Pour la plupart d'entre eux, les frais bancaires vont encore augmenter en 2022, même si cette hausse dépend des banques. Certains frais, cependant, demeurent stables. Des frais bancaires qui s'envolent... En moyenne, les frais bancaires devraient progresser de 1,5 % en 2022, ce qui représente un coût annuel de près de 220 euros. Il s'agit de la plus forte hausse depuis 2017. L'année dernière, en effet, l'augmentation de ces frais n'avait pas dépassé 0,6 %. Certains frais bancaires accusent une hausse plus notable que d'autres. C'est le cas des frais prélevés pour assurer la tenue des comptes. Après avoir triplé entre 2013 et 2017, ces frais sont passés de 17 euros en 2019 à 19,30 euros cette année. Seules deux banques annoncent une baisse de ces frais, alors que 35 les augmentent. Une vingtaine de banques, dont la plupart des banques en ligne, n'en facturent toujours pas. Quant au coût des retraits déplacés, qui consistent à retirer de l'argent dans une autre banque que la sienne, il devrait connaître une envolée de 39 % en 2022. De son côté, la carte bancaire connaît une hausse moyenne de 1,3 %, avec une augmentation plus nette, de près de 3 %, pour la carte à débit immédiat. ...D'autres qui restent stables En revanche, certains frais bancaires demeurent à peu près au même niveau. C'est le cas de la commission d'intervention, un frais bancaire prélevé par la banque lorsqu'elle constate une irrégularité sur le compte courant, comme un découvert non autorisé par exemple. De même, les abonnements en ligne concernant la gestion du compte ne génèrent pas de frais plus importants de la part des banques qui facturent ce service. Par ailleurs, si l'augmentation moyenne des frais prélevés par les banques en cas de découvert n'est pas aussi forte qu'on aurait pu le craindre, c'est en raison d'une grande disparité de pratiques. En effet, la plupart des banques en ligne ne prélèvent pas de frais à cette occasion. Leurs clients ne paient ainsi, en moyenne, que 4 euros en moyenne, en cas de découvert, contre 66 euros pour les clients des banques traditionnelles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20222 minutes, 20 seconds
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Pourquoi Netflix chute en bourse ?

Le service de streaming Netflix semble en perte de vitesse. En effet, l'action du groupe vient de perdre des points à la bourse de New-York. Comment expliquer ce fléchissement ? Moins d'abonnés L'action de la société Netflix vient de perdre 20 % à Wall Street. Les investisseurs se sont sans doute inquiétés de la baisse relative du nombre de ses abonnés. Alors qu'elle prévoyait de séduire 222 millions d'abonnés en fin d'année 2021, le service de streaming n'en a attiré que 221,8 millions. Soit un peu moins que prévu. Et Netflix ne compte pas sur une augmentation de la demande, puisqu'il n'attend que 2,5 millions d'abonnés supplémentaires pour ce premier trimestre 2022, au lieu des 4 millions qui avaient rejoint ses rangs à la même période de l'année précédente. Pourtant, les résultats du groupe demeurent très encourageants. En 2021, il a engrangé 30 milliards de dollars de revenus, soit une progression de 19 % sur un an. Et pour la seule période comprise entre octobre et décembre 2021, Netflix a réalisé près de 8 milliards de dollars de recettes et un bénéfice net de plus de 600 millions de dollars. Enfin, le catalogue de Netflix est toujours plus riche, ses abonnés y trouvant des programmes qui rencontrent un succès grandissant. Une concurrence de plus en plus affirmée Cette légère érosion de l'audience de Netflix peut s'expliquer de diverses façons. En premier lieu, le groupe doit affronter la rude concurrence de plateformes de streaming qui investissent une part de plus en plus importante du marché. Par ailleurs, elle a dû faire face à une croissance de ses coûts de production. En effet, elle doit beaucoup investir pour produire des séries à succès et des longs métrages appréciés du public. En outre, les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 et les effets d'une inflation ressentie dans de nombreux pays rognent le pouvoir d'achat des abonnés. Et ce d'autant plus que Netflix a décidé d'augmenter légèrement le prix de ses abonnements. Le groupe invoque également une certaine difficulté à investir des marchés pourtant très prometteurs, comme celui de l'Inde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20222 minutes, 23 seconds
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Comment Amazon veut-il décarboner ses livraisons ?

En butte à de nombreuses critiques, notamment sur son modèle social, Amazon tient à montrer ses bonnes intentions dans un domaine sensible, celui des enjeux environnementaux. C'est dans cette logique que le géant du commerce en ligne a annoncé sa volonté de limiter au maximum l'empreinte carbone associée à son activité. Des livraisons urbaines bientôt neutres en carbone ? En matière de préservation de l'environnement, Amazon s'est fixé des objectifs très ambitieux. En effet, ce n'est pas moins que la neutralité carbone que le groupe espère atteindre, à l'horizon 2040, pour l'ensemble de ses activités. Pour limiter de manière drastique ses émissions de gaz à effet de serre, l'entreprise table d'abord sur ses modes de livraison. Déjà, dans plusieurs grandes villes, les produits commandés sur Amazon sont apportés à leurs destinataires par des vélos spécialement équipés, des véhicules électriques ou même par des livreurs à pied. D'ores et déjà, les deux tiers des trajets parisiens consacrés à ces livraisons n'émettraient plus de CO2 dans l'atmosphère. La capitale devait ainsi devenir la première ville où Amazon ambitionne d'atteindre la neutralité carbone. Et l'entreprise compte étendre ces modes de livraison à 17 autres villes en 2022. D'autres moyens de réduire l'émission de gaz à effet de serre Mais, pour atteindre, dans une vingtaine d'années, son objectif de neutralité carbone, Amazon doit encore utiliser d'autres moyens. Ainsi, le groupe a déjà commencé à réduire l'empreinte carbone liée à ses livraisons à grande distance. Pour cela, elle privilégie des modes de transport moins polluants, comme le chemin de fer et de la voie fluviale. Et elle remplace sa flotte de camions par des véhicules électriques ou à hydrogène. Par ailleurs, Amazon abandonne le plastique au profit de modes d'emballage plus respectueux de l'environnement. La firme rappelle aussi que le principe même de la vente en ligne et la livraison des colis au plus près des clients limitent les trajets, et donc l'émission de CO2. Enfin, Amazon choisit, pour l'aider dans ses livraisons, des partenaires, comme La Poste ou Colis Privé, qui ont eux-mêmes mis en place des programmes visant à réduire l'émission de gaz à effet de serre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/20/20222 minutes, 34 seconds
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Les ventes de cigarettes continuent-elles de baisser ?

Pour la troisième année consécutive, les ventes de cigarettes ont baissé en France. À première vue, une telle évolution peut paraître assez surprenante, dans la mesure où aucune taxe récente n'est venue augmenter le prix des cigarettes. Une baisse des ventes qui se confirme En 2019, les ventes de cigarettes avaient baissé de 6,6 %, pour reculer à nouveau de 1,3 % l'année suivante. Pour la troisième fois consécutive, il s'est vendu moins de cigarettes dans notre pays. En effet, les ventes ont accusé une nouvelle baisse de 6,5 % en 2021. Sur les cinq dernières années, le recul est significatif. En effet, durant cette période, les ventes de cigarettes ont fléchi de 24,5 % et celles de cigares et cigarillos de 20 %. Quant à la vente de tabac à rouler, elle a connu, elle aussi, un, recul de 17,5 %. Du fait de cette nouvelle baisse, seulement 33,5 milliards de cigarettes sont venues garnir les rayons des buralistes en 2021, contre 35,8 milliards en 2020. Une évolution surprenante à première vue Cette nouvelle baisse de la vente de cigarettes peut surprendre au premier abord. En effet, elle ne peut s'expliquer par une nouvelle augmentation des taxes sur ce produit. De fait, sa fiscalité est restée inchangé depuis novembre 2020. On aurait également pu s'attendre à ce que, dans le contexte un peu anxiogène de la pandémie de Covid, les fumeurs augmentent leur consommation de cigarettes. Or il n'en a rien été. Cette diminution continue des ventes de cigarettes s'explique sans doute, en premier lieu, par le prix élevé du paquet de cigarettes, qui dépasse aujourd'hui, en moyenne, les 10 euros. Par ailleurs, il est probable que les programmes de lutte contre le tabagisme, initiés par les pouvoirs publics, aient fini par porter leurs fruits. Les acteurs de ce combat, à commencer par les médecins, sont donc satisfaits de cette évolution. Ils demandent cependant que ces efforts soient poursuivis. Selon eux, porter le prix du paquet de cigarettes à 15 euros et taxer davantage des produits comme le tabac chauffé seraient des mesures allant dans le bon sens. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/19/20222 minutes, 27 seconds
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Quelle banque va licencier ses salariés non vaccinés ?

Pour lutter contre la pandémie de coronavirus, la vaccination est souvent présentée comme le remède le plus efficace. L'obligation vaccinale, pour l'ensemble de la population ou des groupes plus ciblés, a d'ailleurs été décidée par certains pays. Et, aux États-Unis, une banque a également franchi le pas. Des employés obligés de se faire vacciner La banque américaine Citigroup a lancé un véritable ultimatum à ses employés non vaccinés. En effet, ils ont jusqu'au 14 janvier pour se faire administrer un vaccin contre le virus de la Covid-19. Faute de quoi ils peuvent être licenciés et, qui plus est, sans la moindre indemnité. Cette mesure concernerait environ 10 % des effectifs de la banque, soit 16.000 personnes. La direction a cependant prévu quelques exceptions, motivées par des raisons médicales ou religieuses. C'est pourquoi chaque cas sera examiné individuellement. Ce n'est pas la première entreprise américaine à recourir à un moyen aussi radical. En effet, la compagnie américaine United Airlines a déjà remercié 200 de ses salariés, qui refusaient de se soumettre à l'obligation vaccinale. Une mesure légale En France, par exemple, un chef d'entreprise ne peut obliger ses employés à se faire vacciner. Mais, aux États-Unis, il a le droit d'imposer le vaccin à ses salariés et de licencier les récalcitrants. C'est peut-être pour imiter ces deux entreprises que le président Biden a cherché, en septembre dernier, à imposer la vaccination à toutes les entreprises de plus de 100 salariés. De fait, il a déposé un projet de loi en ce sens sur le bureau du Congrès. Mais, pour l'instant, la mesure est entravée par de nombreux recours judiciaires. La décision finale reviendra donc à la Cour suprême. Or, il est très possible que ses juges repoussent le projet. Ce serait un échec pour le président, qui s'efforce d'étendre la couverture vaccinale de la population. En effet, un peu plus de 60 % des Américains ont à ce jour reçu un schéma vaccinal complet. Comme aux États-Unis, les autorités françaises ont dû récemment renoncer, notamment devant l'opposition des syndicats, à leur volonté d'imposer la vaccination dans le milieu professionnel. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20222 minutes, 14 seconds
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Pourquoi ING se sépare de 300.000 clients en France ?

La banque en ligne ING a annoncé, en décembre dernier, la fermeture de sa filiale française. Parallèlement à cette décision, la banque a clôturé un grand nombre de comptes. Elle l'a fait dans des conditions qui, malgré de nombreuses protestations, semblent respecter les règles en vigueur. La fermeture de 300.000 comptes La banque en ligne ING aurait clôturé, depuis l'été 2021, environ 300.000 comptes. Les clients concernés auraient ouvert le livret d'épargne proposé par la banque. D'après les responsables de l'établissement bancaire, ils ne possèderaient aucun autre compte. Au moment de sa création, les taux très attractifs de ce livret d'épargne avaient attiré de nombreux clients. Aujourd'hui, il est très faiblement rémunéré, à un taux presque nul. La banque ne cache pas son intention de se défaire de ces comptes peu rémunérateurs. En se concentrant sur les produits les plus rentables, elle peut espérer séduire les futurs repreneurs. Certaines banques, comme la Société générale, seraient ainsi sur les rangs. Une opération qui semble légale L'annonce de la fermeture des comptes a choqué nombre de clients, mis devant le fait accompli. Un collectif de défense s'est d'ailleurs formé, qui n'exclut pas de porter l'affaire devant les tribunaux. De son côté, la banque en ligne prétend être dans son droit. Elle rappelle d'abord que les clients concernés par cette mesure seront intégralement remboursés. En attendant la fin de l'opération de clôture des comptes, ils continueront, par ailleurs, à bénéficier de tous les services de la banque. Le collectif de défense conteste la décision de fermeture des comptes au motif que la banque n'aurait accordé à ses clients qu'un délai de préavis d'un mois. Pour le collectif, sa durée devrait être double. Or, d'après un juriste spécialisé dans le droit bancaire, ce préavis de deux mois ne concerne que les comptes de dépôt. Pour les autres comptes, et notamment les livrets d'épargne, la banque doit accorder à ses clients, en cas de clôture du compte, un "délai suffisant". Pour ce juriste, ce délai, prévu au contrat, semble d'une durée raisonnable. Enfin, la banque a pris soin de notifier la décision à ses clients. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20222 minutes, 30 seconds
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Pourquoi la baguette à 29 centimes suscite-t-elle un tollé ?

Le président du groupe de grande distribution Leclerc vient d'indiquer que, durant quelques mois, les baguettes de pain, se vendraient au prix de 29 centimes dans les magasins de l'enseigne. Cette annonce a aussitôt provoqué une vive polémique et la colère des boulangers. Une baguette très bon marché Les consommateurs pourront acheter leur baguette au-dessous de 30 centimes chez Leclerc. Alors qu'ils la paient trois fois plus cher, en moyenne, chez le boulanger. Selon le patron du groupe, cette annonce, portant sur un produit symbolique, vise à redonner du pouvoir d'achat à des Français pénalisés par une inflation qui ne faiblit pas. Les enseignes ont le droit de vendre leurs produits à prix coûtant, c'est-à-dire sans dégager de marges. Le plus souvent, la grande distribution peut se le permettre, en compensant le bas prix de chaque article par le volume vendu. D'autant que la baguette est un produit d'appel, qui se vend très bien. Il est également possible de se rattraper sur d'autres produits, dont le prix augmente ou, du moins, ne baisse pas. La colère des boulangers L'annonce du groupe Leclerc a provoqué la colère des boulangers et de leurs syndicats. Ils dénoncent une concurrence déloyale de la part de l'enseigne. De leur point de vue, en effet, il est impossible de pratiquer des prix aussi bas alors que le prix des céréales ne cesse d'augmenter. Le prix de la tonne de blé est ainsi passé de 210 euros, en août 2018, à 273 euros en janvier 2021. Ce qui fait grimper d'autant le coût de la farine. Par ailleurs, l'augmentation des salaires et la hausse de prix de l'électricité entraînent une progression des coûts de production. Par conséquent, les boulangers ne peuvent pas suivre Leclerc sur le chemin qu'il a choisi d'emprunter. Et ils ne doutent pas que, à terme, une telle concurrence n'entraîne la faillite de leurs entreprises. Certains d'entre eux accusent même l'enseigne de vendre à perte ses baguettes, c'est-à-dire de les vendre à un tarif moins élevé que ce qu'il lui en a coûté pour les fabriquer. Or, sauf à de rares exceptions près, cette pratique est interdite par la loi. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20222 minutes, 21 seconds
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Combien la SNCF coûte-t-elle à chaque français ?

Les Français se plaignent parfois des tarifs de la SNCF, qu'ils trouvent trop élevés. Mais ils ignorent souvent qu'avant même d'acheter un billet de train, chacun d'entre eux, en tant que contribuable, verse tous les ans une somme non négligeable à la compagnie ferroviaire. La SNCF coûte cher au contribuable français D'après une récente étude, chaque contribuable français aurait versé, en 2020, près de 250 euros à la SNCF. En effet, l'État et les régions contribuent, à hauteur de 40 % environ, aux frais de fonctionnement de la société. Par ailleurs, les pouvoirs publics lui octroient régulièrement des subventions, qui financent une partie des investissements de la société et maintiennent à flot le régime spécial des cheminots. Enfin, l'État est intervenu, à deux reprises, pour effacer une partie de la dette de la SNCF. Il en a repris environ 35 milliards d'euros à son compte. Et la SNCF coûte de plus en plus cher aux Français. Chacun d'entre eux devait en effet débourser 215 euros en 2018, comme près de 250 l'année dernière. Des coûts en hausse Si les Français doivent dépenser, par le biais de leurs impôts, toujours plus d'argent pour la SNCF, c'est donc d'abord en raison de la dette massive de la compagnie. En effet, l'État actionnaire s'est engagé, à plusieurs reprises, à en éponger une partie. Aux frais du contribuable. Par ailleurs, les Français paient en partie l'augmentation notable des investissements réalisés par la compagnie ferroviaire. Des investissements qui ne se sont d'ailleurs guère portés sur l'entretien des réseaux régionaux. Aussi la maintenance des TER est-elle plus onéreuse. Là encore, le contribuable doit mettre à la main à la poche. Et les raisons d'espérer une amélioration de la situation ne sont pas nombreuses. En effet, la fin du régime spécial de retraite pour les cheminots nouvellement recrutés, effective en 2020, ne devrait pas se traduire par des économies significatives. Seule l'ouverture à la concurrence de la SNCF, qui devrait se mettre en place entre 2020 et 2023, permet d'attendre une diminution des dépenses pour la compagnie, et donc pour les contribuables. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/13/20222 minutes, 32 seconds
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De quel bol d'air bénéficie la SNCF ?

Encore aggravée par la crise sanitaire, la dette de la SNCF, déjà très élevée, s'est encore accrue au cours des derniers mois. C'est pour l'alléger d'une partie de ce fardeau que l'État, actionnaire de la SNCF-Réseau, vient d'effacer une partie de cette dette. Une dette encore aggravée par la situation sanitaire Durant ces dernières années, la dette de la SNCF n'avait cessé de se creuser. L'un des groupes qui composent désormais la SNCF, SNCF-Réseau, créé en 2015, accuse le déficit le plus important. C'est cette société qui gère les infrastructures ferroviaires du pays. Mais cette dette s'est encore accrue en 2020. Du fait des confinements, des restrictions de circulation et de l'extension du télétravail, la SNCF a perdu de nombreux usagers. Cette situation se traduit par une augmentation de 3 milliards de la dette. L'année suivante ne voit pas une amélioration de la situation. En effet, 256 millions s'ajoutent encore à la dette au premier semestre 2021. Elle atteint alors plus de 38 milliards d'euros. Une partie de la dette de la SNCF à nouveau effacée Actionnaire de SNCF-Réseau, l'État a le pouvoir d'effacer en tout ou partie la dette du groupe. Devant l'aggravation de sa situation financière, il n'a pas hésité à le faire. En janvier 2020, les pouvoirs publics annoncent une opération de reprise de dette s'élevant à 25 milliards d'euros. Autrement, cette somme considérable est retranchée de la dette de la compagnie ferroviaire. Mais, du fait de la crise sanitaire, cette mesure généreuse n'a pas suffi à assainir les finances de la SNCF. C'est pourquoi le ministre de l'Économie a prévu, en ce début d'année, un nouvel effacement de la dette. 10 nouveaux milliards devraient donc disparaître de la dette de la société. Effective au 31 décembre 2021, la mesure a été annoncée quelques jours plus tard par le ministre. Dans le cadre de sa dette, SNCF-Réseau était débiteur de la Caisse de la dette publique, établissement public, qui peut acheter des titres émis par l'État. Désormais, l'État prendra la place de la SNCF dans ses relations avec cet organisme. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/12/20222 minutes, 34 seconds
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Est-il possible de s'endetter sur plus de 25 ans ?

À compter du 1er janvier 2022, les banques ne pourront plus accorder de crédit courant sur une période de plus de 25 ans. La loi prévoit cependant quelques exceptions. Son objectif est de limiter l'endettement des Français. La fin des prêts de très longue durée La réduction de la durée des prêts immobiliers était préconisée par les institutions financières. Le conseil a été entendu puisque il ne sera plus possible, à partir du 1er janvier 2022, d'emprunter sur plus de 25 ans pour acheter un logement. Une autre mesure va dans le même sens. En effet, il a également été décidé, à compter de la même date, de limiter le taux d'endettement des ménages à 35 % de leurs revenus. Quelques exceptions Les textes prévoient cependant un certain nombre d'exceptions. Ainsi, il sera possible d'emprunter au-delà de 25 ans pour financer l'acquisition d'un logement neuf en cours de construction. Ce sera également le cas si les travaux représentent 25 % du prix du bien. Si ces conditions sont réunies, l'emprunteur pourra obtenir une rallonge de deux ans sur son prêt, ce qui représente un crédit de 27 ans au maximum. Des dérogations sont également prévues. Ainsi, dans la limite de 20 % des crédits consentis, les banques ne sont pas tenues de respecter ces nouvelles dispositions. Par ailleurs, certains prêts ne sont pas concernés par ces mesures. Il s'agit notamment des prêts faisant l'objet d'une renégociation, des crédits relais ou encore des rachats de crédits. Limiter l'endettement des Français C'est l'objectif affiché par les pouvoirs publics. En effet, cet endettement est passé d'un peu plus de 53 % du revenu disponible des ménages en 2001 à près de 101 % en 2021. Or, l'augmentation de la durée des prêts tendait à renforcer cette fragilité financière. En effet, elle était en moyenne de 20 ans en 2021, contre près de 19 ans en 2018. De fait, plus un crédit dure longtemps, plus les intérêts sont importants et plus le coût du prêt est élevé. La limitation du taux d'endettement des ménages a le même but. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20222 minutes, 26 seconds
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Comment fonctionne la retraite anticipée ?

Actuellement, l'âge de départ légal à la retraite est fixé à 62 ans. Mais certaines personnes, ayant eu une carrière professionnelle longue ou pénible ou encore souffrant de handicap, peuvent prétendre à une retraite anticipée. En 2020, près de 150.000 travailleurs ont bénéficié de ce dispositif. La retraite anticipée pour carrière longue Les dispositions prises en 2003 pour modifier la retraite, et complétées par la suite, permettent à des personnes ayant travaillé longtemps de s'arrêter avant l'âge légal de départ à la retraite. Pour cela, il faut avoir débuté sa carrière avant l'âge de 20 ans. Les personnes concernées doivent également avoir travaillé durant cinq trimestres avant la fin de leur vingtième année. Si ces conditions sont réunies et qu'elles justifient, en outre, d'un nombre suffisant de trimestres cotisés, elles peuvent prendre leur retraite à partir de 60 ans. Quant aux travailleurs ayant commencé leur carrière avant l'âge de 16 ans et réunissant assez de trimestres, ils peuvent quitter le monde du travail entre 58 et 60 ans. Il faut noter que certaines périodes, comme les temps de maladie, le service militaire ou le chômage indemnisé, sont prises en compte pour le calcul de la retraite. Les autres cas de retraite anticipée Depuis 2014, les personnes exerçant des métiers pénibles peuvent également prétendre à une retraite anticipée. Ainsi, les salariés travaillant la nuit ou qui sont exposés à des températures extrêmes ou au bruit gagnent des points, qui sont comptabilisés sur un compte spécifique. Ce dispositif permet de gagner huit trimestres au total, 10 points permettant d'en obtenir un. Les travailleurs peuvent les utiliser à partir de 55 ans, ce qui peut leur permettre de partir à la retraite à partir de 60 ans. Par ailleurs, une incapacité permanente peut donner droit à une retraite anticipée si elle est d'origine professionnelle et si elle a été causée par des facteurs précis, recensés par la loi. Dans ce cas, l'âge de départ est fonction du taux d'incapacité du salarié. S'il est égal ou supérieur à 50 %, le salarié peut, dans certains cas, partir en retraite à taux plein dès 55 ans. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20222 minutes, 29 seconds
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Quelle sera la hausse du taux du livret A en 2022 ?

Le livret A demeure le produit d'épargne préféré des Français. En effet, plus de 55 millions d'entre eux l'ont choisi pour placer leur argent. Pourtant, il n'est guère rémunérateur, même si son taux devrait augmenter au début de l'année 2022. Une hausse modérée Même si les Français le plébiscitent, le taux du livret A ne semble pas très attractif. En effet, depuis février 2020, il reste figé au taux très bas de 0,5 %. Mais, en ce début d'année, les choses devraient changer. C'est du moins ce qu'a annoncé, à la mi décembre 2021, le ministre de l'Économie. S'il a indiqué que le taux du livret A serait revalorisé, il n'a pas précisé dans quelles proportions. Les économistes tablent sur une augmentation modérée de 0,2 à 0,5 %. Ainsi, le taux du livret A pourrait passer, en janvier 2022, de 0,5 % à 0,7 % ou même 1 %. Cette progression s'explique surtout par une inflation qui, pour l'instant, ne faiblit pas. En novembre 2021, la hausse des prix, sur un an, était en effet de 2,8 %. Un livret à nouveau revalorisé ? Cette revalorisation du livret A va-t-elle se poursuivre ? Tout dépend, en fait, de l'augmentation des prix. Et, à cet égard, les experts ont des avis divergents. Les uns prévoient un ralentissement de l'inflation dans le courant de l'année 2022, alors que d'autres n'envisagent pas d'amélioration, à cet égard, avant l'année suivante. Si le gouvernement partage le sentiment des premiers, il est probable qu'il augmente encore un peu le taux du livret A. Mais, en état état de causse, cette hausse, si elle se produit, devrait être tout aussi modérée. En effet, les pouvoirs publics ne tiennent pas à trop favoriser le livret A. D'abord parce que sa gestion revient assez cher à l'État. Par ailleurs, si son taux était plus attractif, il attirerait davantage encore l'argent des Français. Or, c'est précisément ce que le gouvernement ne veut pas. Il préfère en effet que les sommes économisées par leurs soins, au lieu d'être placées dans un produit d'épargne très populaire, viennent stimuler la croissance de l'économie française. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/9/20222 minutes, 28 seconds
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Les cheminots vont-ils perdre la gratuité des billets ?

Retrouvez le nouveau podcast de Ben, Apprendre l'anglais avec l'actu, sur https://www.chosesasavoir.com/podcast/apprendre-langlais-avec-lactu/ ----------------------------------- Le ministre des Transports a récemment indiqué son intention de mettre en discussion la question de la gratuité des billets de train pour les cheminots et leurs familles. Mais des accords entre la direction de la SNCF et les syndicats viennent pourtant de confirmer cette garantie sociale. Un important manque à gagner La gratuité des billets de train est un avantage dont bénéficient les cheminots mêmes, actifs ou retraités, mais aussi leurs conjoints, leurs ascendants et leurs enfants jusqu'à 21 ans. Mais si ces derniers font des études, ils en profitent au-delà de cet âge. Plus d'un million de personnes peuvent ainsi, chaque année, prendre le train gratuitement. Ces "facilités de circulation", comme on les appelle aussi, représentent, en moyenne, un manque à gagner annuel d'un peu plus de 400 euros par agent, soit, au total, une perte d'environ 105 millions d'euros pour la SNCF. Aussi le ministre des Transports a-t-il proposé, dans une déclaration récente, de discuter de cette question avec les parties intéressées. Un avantage finalement maintenu La proposition du ministre a soulevé un véritable tollé parmi les responsables des syndicats de cheminots. Ils estiment en effet qu'après la suppression de leur statut, effective au 1er janvier 2020, et l'ouverture du rail à la concurrence, une telle mesure ajouterait encore à la fragilité de leur situation. Soucieuse de ne pas provoquer la colère de ses employés, la SNCF a favorisé la tenue de négociations avec les syndicats. Elles ont abouti à la conclusion de deux accords, l'un sur les salaires, l'autre sur les garanties sociales des cheminots. Ce dernier maintient finalement la gratuité des billets de train, notamment pour les cheminots qui seraient appelés à travailler pour d'autres compagnies. Cet accord complète la loi de 2018, qui précisait certains des avantages octroyés aux salariés changeant d'entreprise. Mais cette loi reconnaît aux parties intéressées la faculté de conclure des accords destinés à compléter ces garanties. C'est ce que vient de faire cette entente entre direction et syndicats, en actant le maintien de la gratuité des billets de train pour l'ensemble des cheminots et leurs familles. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/6/20223 minutes, 2 seconds
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Comment fonctionne le congé sabbatique ?

Le congé sabbatique fait partie des congés pour convenances personnelles. Sa durée, ses conditions d'octroi et la situation du salarié durant le congé sont fixées par la loi. Qui a droit à un congé sabbatique ? Pour obtenir un congé sabbatique, le salarié doit réunir certaines conditions. En effet, il doit travailler depuis au moins 6 ans et avoir 3 ans d'ancienneté dans l'entreprise. Par ailleurs, il ne doit pas avoir profité, au cours des 6 dernières années, d'un congé sabbatique ou d'autres types de congés, comme le congé pour création d'entreprise. La demande et la réponse du chef d'entreprise Le salarié doit demander son congé sabbatique au plus tard 3 mois avant son début. Il peut adresser la demande à son patron au moyen d'une lettre recommandée avec accusé de réception ou la lui remettre en mains propres. Le salarié doit indiquer la durée du congé qu'il prétend prendre. Mais il n'est pas tenu d'en justifier la demande. Le chef d'entreprise peut réagir de diverses manières. Il dispose d'un délai d'un mois pour prendre sa décision. Il peut accepter le congé. Mais il a aussi le droit d'en demander le report. La durée de celui-ci, 6 ou 9 mois, dépend de la taille de l'entreprise. C'est ce qui peut également motiver le refus du congé, qui doit être motivé. En effet, dans les seules entreprises de moins de 300 salariés, le chef d'entreprise peut refuser le congé s'il estime qu'il peut nuire à la bonne marche de l'entreprise. Les caractères du congé sabbatique La durée du congé sabbatique est comprise entre 6 et 11 mois. Durant cette période, le salarié ne reçoit aucune rémunération. et son contrat de travail est suspendu. Durant cette période de congé, il peut mettre en œuvre un projet personnel. Mais il a aussi le droit de travailler, à condition que sa nouvelle activité professionnelle ne représente pas une concurrence déloyale pour son dernier patron. À son retour, le salarié ne retrouve pas forcément son poste. On doit lui proposer, à la place, un emploi comparable, assorti d'un salaire équivalent. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/5/20222 minutes, 22 seconds
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Quel est le nouvel eldorado des arnaques à l'épargne ?

Dans le contexte de pandémie et de restrictions sanitaires que nous connaissons depuis près de deux ans, les Français n'ont jamais tant épargné. Les escrocs le savent. Aussi se servent-ils d'Internet et des réseaux sociaux pour multiplier les arnaques à l'épargne. Des escroqueries en hausse On le sait, les jeunes fréquentent assidûment des réseaux sociaux où ils deviennent la proie d'escrocs qui en veulent à leurs économies. Quant à Internet, il accueille des sites frauduleux toujours plus nombreux. Leur nombre a progressé de plus cde 300 % en deux ans , de 2019 à 2021. Quant aux plaintes enregistrées par les services de la répression des fraudes, elles sont en hausse de 15 % par rapport à 2019. Toutes plus alléchantes les unes que les autres, les offres frauduleuses portent sur l'acquisition de places de parking (dans des aéroports par exemple), ou de chambres de maisons de retraite, qui n'existent pas, ou sur des investissements incertains dans les cryptomonnaies. On propose aussi de faux livrets d'épargne ou des montages financiers qui ne sont financés que par les apports éventuels de nouveaux participants. Un mode opératoire éprouvé Ces escroqueries à l'épargne peuvent faire perdre beaucoup d'argent à leurs victimes. Ainsi, la somme moyenne dépensée à l'occasion de l'"acquisition" de fausses chambres d'EHPAD serait de 72.000 euros. Certaines personnes versent même aux escrocs toutes leurs économies ! Et le mode opératoire est toujours le même. On appâte d'abord les futures victimes en leur proposant des taux qui dépassent largement ceux des produits d'épargne véritables. Ainsi, il n'est pas rare de trouver, sur Internet et les réseaux sociaux, des livrets d'épargne à 5%, voire à 7 %. Une fois le client intéressé, on lui demande de communiquer ses données personnelles. Ainsi, un soi-disant "conseiller", qui se réclame parfois de véritables établissements financiers, pourra le rappeler. On lui demande alors de consacrer une petite somme à un premier investissement, qu'on s'empresse de rémunérer. Mis en confiance, le "client" investit davantage. Quand il se rend compte qu'il a été victime d'une arnaque, les escrocs ont déjà pris la clef des champs avec son argent. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/4/20222 minutes, 27 seconds
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A quel âge achète-t-on une Tesla ?

Les voitures neuves coûtent de plus en plus cher. Aussi les tranches d'âge les plus jeunes ne sont-elles pas les plus nombreuses à en acheter. En effet, l'âge moyen, pour acheter une voiture neuve, est d'environ 55 ans. Mais certaines marques, comme Tesla, font exception à la règle. Les jeunes attirés par Tesla En règle générale, les clients les plus jeunes n'ont guère les moyens d'acheter une voiture neuve. Son prix moyen est de près de 27.000 euros en 2021, avec une hausse de 7.000 euros sur 10 ans. La flambée du prix des matières premières et la relative pénurie de semi-conducteurs expliquent en partie cette forte augmentation. Il y a cependant des exceptions. En effet, les personnes achetant des véhicules de la marque Tesla sont plus jeunes que les autres acheteurs de voitures neuves. Ils ont 44,7 ans en moyenne. Ce qui en fait les clients les plus jeunes. Ce qui attire ces jeunes clients, c'est sans doute la technologie qui équipe ces voitures. Chez Tesla, en effet, les voitures sont très connectées. L'un de ses modèles les plus récents est en effet équipé de nombreuses caméras, de capteurs à ultrasons et d'un radar spécifique, qui détecte les obstacles devant la voiture. Les autres marques séduisent une clientèle plus âgée D'autres marques, comme Seat ou Cupra, un constructeur automobile espagnol, séduisent aussi des acheteurs dans ces tranches d'âge. En revanche, les marques qui occupent une place plus ancienne dans le paysage automobile, attirent des acheteurs plus âgés. Le record, en la matière, est détenu par Citroën. En effet, les clients achetant une voiture neuve de cette marque ont, en moyenne, près de 62 ans. De leur côté, les acheteurs de véhicules neufs, chez Renault et Peugeot, sont à peine plus jeunes. La première firme séduit des clients qui attendent d'avoir un peu plus de 58 ans pour acquérir un véhicule neuf, alors que ceux du second groupe s'y décident autour de 56 ans. Quelle que soit la marque, les clients achetant un véhicule neuf par le biais d'un leasing sont un peu plus jeunes que ceux qui n'y recourent pas. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/3/20221 minute, 59 seconds
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Les armes se sont-elles bien vendues en 2020 ?

De nombreux secteurs industriels ont souffert des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Mais ce n'est pas le cas de l'industrie de l'armement qui, malgré ce contexte difficile, a su tirer son épingle du jeu. Des ventes d'armes en augmentation En 2020, la croissance des principales firmes d'armement a certes connu un certain repli par rapport à l'année précédente. En effet, les 100 premiers groupes du secteur ont connu une progression de 1,3 %, alors que leurs ventes avaient augmenté de 6,7 % en 2019. Compte tenu de l'atonie générale de l'économie mondiale, au cours de l'année 2020, de tels résultats ont de quoi satisfaire les dirigeants de l'industrie de l'armement. En effet, durant cette année, les ventes d'armes auraient encore rapporté 531 milliards de dollars à ces 100 géants de l'armement. Depuis 2015, ils auraient enregistré, au total, une progression de 17 % de leur chiffre d'affaires. Le maintien des commandes militaires, de la part des États, et leur étalement sur plusieurs années, expliquent en partie la bonne santé de l'industrie de l'armement. En mettant à l'arrêt de nombreuses usines, la pandémie a cependant ralenti l'approvisionnement de certaines entreprises et provoqué des retards de livraison. Les Américains en tête du palmarès Les États-Unis restent, et de loin, le pays fabriquant et vendant le plus d'armes. Sur les 1OO entreprises les plus puissantes du secteur, on compte 41 groupes américains, qui produisent plus de la moitié des armes vendues. La Chine, qui représente 13 % de cette production, arrive en seconde position dans ce classement, si l'on compte à part les pays européens. Quant au Royaume-Uni, il occupe la troisième place du palmarès. De leur côté, les positions françaises en matière d'armement se sont un peu effritées. En effet, la première entreprise française n'occupe, dans ce domaine, que la 14e place et les ventes d'armes ont connu une baisse de 7,7 % en 2020. Cette évolution ne devrait pas trop contrarier les Français, plus de 70 % des personnes interrogées dans le cadre d'une récente enquête estimant que la vente d'armes était incompatible avec les valeurs portées par la France. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/2/20222 minutes, 28 seconds
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Joyeux Noël !

Rendez-vous le lundi 3 janvier ! D'ici là je vous invite à découvrir tous les podcasts Choses à Savoir sur www.chosesasavoir.com Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/19/20211 minute, 58 seconds
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Combien vaut une maison dans un métavers ?

Selon certains réseaux sociaux, comme Facebook, les univers virtuels seraient l'avenir d'Internet. C'est pourquoi le géant américain, et bien d'autres entreprises, misent sur le "métavers", où même les maisons et les terrains peuvent s'acheter et se vendre, souvent très cher. Un univers virtuel Le "métavers" est un univers virtuel dans lequel les internautes, munis de casques de réalité virtuelle adaptés, peuvent, par le biais de leurs doubles virtuels, échanger entre eux et même se rencontrer. Dans cet univers fictif, chacun pourra faire les mêmes expériences que dans le monde réel. Casque sur la tête, l'internaute "envoie" ainsi son avatar partager un verre dans un bar plus vrai que nature, assister à un spectacle ou, pourquoi pas, rencontrer ses collègues de travail. L'immobilier encore plus cher que dans la vie Et dans ce "métavers", on peut même, comme dans la vraie vie, s'intéresser à l'immobilier et acheter ou vendre des terrains et des maisons. Pour cela, on se sert d'une monnaie virtuelle, qui se présente sous la forme de "tokens". Ce sont des sortes de jetons, qu'on peut assimiler à des actifs digitaux assortis d'une certaine valeur. C'est ainsi qu'une société vient de débourser l'équivalent de près de 2,5 millions de dollars pour acquérir, sur une plateforme de réalité virtuelle, 116 parcelles d'un terrain virtuel. La zone est située au cœur d'un quartier virtuel très élégant, consacré aux vêtements dernier cri. L'acheteur compte utiliser son terrain pour y créer des commerces et y organiser, à terme, des défilés de mode. Mais le record, pour l'instant, a été battu par une autre entreprise américaine, qui a dépensé plus de 4 millions de dollars pour acheter un terrain sur une autre plateforme. On le voit, ces terrains virtuels, et les maisons qu'on y construit, coûtent en général plus cher que dans la vraie vie. En effet, ils sont plus onéreux qu'à San Francisco, qui est pourtant connue comme une ville où les prix de l'immobilier sont très élevés. Même le mètre carré et les logements de Manhattan, à New York qui, pourtant, sont encore plus hors de prix, sont un peu moins chers que les maisons du "métavers". Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/16/20212 minutes, 13 seconds
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Pourquoi les prix des mangas vont-ils augmenter ?

Une mauvaise nouvelle pour les amateurs de mangas : deux éditeurs viennent d'annoncer des hausses de prix. Mais comment expliquer une augmentation de tarif dont on ne sait pas encore si elle va se généraliser ? Une hausse des prix chez deux éditeurs de mangas Un important éditeur de mangas vient de l'annoncer : ses prix devraient augmenter à compter du 1er janvier 2022. A priori, ces hausses semblent assez modérées, puisqu'elles s'étalent, selon les produits concernés, de 30 centimes à un euro. En réalité, ces augmentations devraient avoir un impact notable dans un secteur où les parutions se succèdent à un rythme rapide. Pour les amateurs de mangas, qui tiennent à posséder des séries complètes, il s'agit donc d'une hausse non négligeable des dépenses consacrées à ce hobby. Un autre éditeur prévoit lui aussi une hausse de ses tarifs. Ce qui, pour l'instant, n'est pas le cas des autres responsables du secteur.. Mais il est possible, sinon probable, qu'une hausse générale des prix des mangas intervienne à l'été ou à l'automne 2022. Un contexte de pénurie Du moins, cette augmentation globale des prix des mangas devrait être décidée si le contexte actuel perdure. Il est en effet de nature à expliquer ces hausses. Elles viennent d'abord de l'augmentation des prix des matières premières nécessaires à la fabrication des mangas, à savoir le papier, le carton et l'encre. Ces hausses de prix s'expliquent par une véritable pénurie, notamment pour le papier et le carton. Elle est due à une véritable explosion de la demande mondiale, que les usines, longtemps à l'arrêt en raison de la pandémie de Covid-19, ont du mal à satisfaire. Tous les secteurs du livre contribuent, pour leur part, à cette forte augmentation de la demande. Elle se traduit aussi par un engorgement des circuits de distribution et un important retard de livraison, qui alimentent cette pénurie, et donc les hausses de prix. Malgré ces contraintes, certains éditeurs hésitent cependant à augmenter leurs prix. Ils savent en effet que, dans un marché aussi concurrentiel, une telle progression des tarifs peut suffire à provoquer la défection d'une partie de la clientèle. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/15/20212 minutes, 17 seconds
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Combien de Français estiment manquer d'argent ?

Dans un contexte économique marqué par la reprise de l'inflation, certaines personnes peuvent avoir le sentiment d'une stagnation de leur niveau de vie. De fait, d'après les résultats d'une récente enquête, de nombreux Français déclarent manquer d'argent. Pas assez d'argent pour vivre de manière satisfaisante Depuis plusieurs mois l'inflation semble repartir à la hausse, alimentée notamment par une forte augmentation des prix de l'énergie et du carburant. Par ailleurs, grèves et manifestations montrent à quel point le maintien du pouvoir d'achat demeure une préoccupation majeure des Français. On ne s'étonnera donc pas que, dans une récente enquête, nombre d'entre eux prétendent ne pas avoir assez d'argent pour vivre de manière satisfaisante. Environ quatre personnes interrogées sur dix ont ce sentiment. Une nouvelle conception de l'argent Cette impression de manquer d'argent en rend la possession d'autant plus essentielle aux yeux des sondés. Ainsi en gagner davantage serait un objectif important pour plus de 60 % des personnes interrogées. Les jeunes de 18 à 34 ans seraient moins animés par une telle ambition, puisqu'ils sont moins de la moitié à poursuivre ce but. Le manque d'argent paraît d'autant plus cruel à certains qu'il lui confèrent une nouvelle importance. Plus qu'avant, il est en effet considéré comme un moyen de changer le monde. Il est vrai que ce point de vue est surtout défendu par les jeunes. En effet, 56 % des 18-24 ans et 53 % des 25-34 ans perçoivent l'argent comme un levier propre à accélérer la transformation des choses. Il faut cependant rappeler que cette conception de l'argent n'est guère partagée par les personnes plus âgées. En effet, l'ensemble des sondés, dans lequel elles tiennent une grande place, estiment toujours que l'argent permet avant tout de se protéger des aléas de l'existence. Avec un tel ressenti, sa privation sera d'autant plus difficile à supporter. Les réponses à cette enquête montrent en tous cas que l'argent n'est plus un sujet tabou. En effet, quatre Français sur dix l'abordent volontiers avec leur entourage. Et c'est encore plus vrai pour la tranche d'âge des 25-34 ans. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20212 minutes, 12 seconds
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Quel est le patrimoine d'Emmanuel Macron ?

Comme la législation le prévoit, le Chef de l'État vient de rendre publique, à l'approche de la fin de son mandat, sa déclaration de situation patrimoniale. L'étude de ce document permet de constater une nette progression du patrimoine du Président, depuis son élection, en mai 2017. Des titres financiers mais pas de bien immobilier Comme le prévoit la loi, cette déclaration a été adressée au Conseil Constitutionnel et publiée par le Journal Officiel. Ce document recense les revenus et le patrimoine du Président de la République, mais également ceux de sa femme, car le couple présidentiel s'est marié sous le régime de la communauté de biens. On constate, d'après cette déclaration, que M. Macron ne possède aucun bien immobilier. Par ailleurs, le Président détient des titres financiers, sous diverses formes. Certains sont regroupés dans un Plan d'épargne en actions (PEA), qui permet d'acquérir des actions émises par des entreprises, en bénéficiant de certains avantages fiscaux. Emmanuel Macron possède aussi des comptes-titres, qui permettent également de détenir des actions ou des obligations, ainsi qu'une part d'un fonds de placement. Enfin, le Président est titulaire d'un grand nombre de livrets d'épargne, parmi lesquels figurent un Livret bleu, un Compte d'épargne logement ou encore un Livret de développement durable. Un patrimoine qui a bien progressé La publication de ce document permet de comparer les revenus et le patrimoine du Chef de l'État avec ceux qu'il possédait en mai 2017, date de sa précédente déclaration de situation patrimoniale. Déjà au moment de son élection, le Président n'avait pas de patrimoine immobilier. Il avait en effet vendu, quelques années auparavant, l'appartement qu'il possédait à Paris. Sur la période considérée, le patrimoine net d'Emmanuel Macron aurait nettement augmenté, passant de 310.000 à 548.000 euros. Il faut y ajouter un peu plus d'un million d'euros, au titre des salaires et droits d'auteur perçus durant son mandat. Ce patrimoine s'entend net de dettes, le Président devant encore rembourser 127.000 euros au titre d'un crédit contracté pour financer des travaux de rénovation dans une résidence secondaire appartenant à Mme Macron. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20212 minutes, 20 seconds
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Les trains français sont-ils les plus en retard ?

Malgré quelques améliorations, la ponctualité des trains français laisse encore à désirer. C'est du moins ce qui ressort du rapport que vient de publier l'organisme chargé de la qualité des services dans les transports. Un classement moyen D'après ce rapport, 91 % des trains français seraient arrivés à leur destination avec moins de cinq minutes de retard en 2019. Ce qui classe notre pays au 11e rang, sur les 16 pays européens pris en compte. Se classent en tête du peloton la Suisse, le Danemark et les Pays-Bas. Dans ces pays, plus de 95 % des trains arrivent à l'heure. Ce n'est pas le cas du Royaume-Uni, de l'Italie et du Portugal, qui occupent les dernières places de ce palmarès. Dans ce dernier pays, un peu plus de 82 % des trains seulement entrent en gare aux horaires prévus. La situation s'est très légèrement améliorée en 2020, avec 92 % des trains à l'heure. Ce qui n'a pas de conséquences sur le classement de la France, les pays les mieux classés ayant encore conforté leur position. Une ponctualité différente selon les trains Après avoir donné des chiffres portant sur l'ensemble des trains, le rapport entre davantage dans les détails. Il analyse en effet la ponctualité de chaque catégorie de train. Ainsi les trains de banlieue de la région parisienne, comme le RER ou le Transilien, affichaient un taux de ponctualité de 94 %, ce qui place la France au 8e rang européen. C'est le même classement pour les trains régionaux, dont près de 92 % arrivaient à l'heure en 2019. En revanche, la ponctualité des trains à grande vitesse, comme le TGV, laisse davantage à désirer. Près de 78 % d'entre eux seulement entraient en gare avec moins de cinq minutes de retard. C'est mieux que le Portugal, où à peine plus de 65 % de ces trains arrivent à l'heure, mais beaucoup moins bien que l'Espagne, qui affiche un taux de ponctualité de 93 % pour ses trains à grande vitesse. Enfin, près de 76 % des trains intercités sont à l'heure, toujours d'après ce rapport, ce qui place la France au 7e rang européen. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/12/20212 minutes, 25 seconds
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Le pouvoir d'achat est-il la priorité des français pour la Présidentielle ?

Quelques mois avant la tenue des élections présidentielles de 2022, la question du pouvoir d'achat reste la préoccupation prioritaire des Français. C'est du moins l'enseignement qu'on peut tirer d'un récent sondage. Le pouvoir d'achat en tête des préoccupations des Français Un récent sondage, publié en novembre 2021, invitait les Français à indiquer quel sujet influencerait le plus leur vote lors de la prochaine élection présidentielle. Pour 45 % des personnes interrogées, qui donnent la première place à cette question, il s'agit du pouvoir d'achat. La santé vient derrière, mais assez loin. En effet, 30 % des sondés affirment que ce sujet aura le plus de poids dans leur vote. Les personnes interrogées citent ensuite l'immigration, les problèmes de sécurité et le terrorisme. Et le pouvoir d'achat tient d'autant plus de place dans les préoccupations des Français que huit personnes interrogées sur dix ont le sentiment qu'il s'est amenuisé depuis un an. Une perception qui ne correspond pas à la réalité Les personnes interrogées à l'occasion de cette enquête attribuent cette perte de pouvoir d'achat à plusieurs facteurs. Près de 95 % d'entre eux pensent que les conséquences économiques liées à la crise sanitaire actuelle ont dégradé la situation du pays. Ils considèrent notamment qu'elles sont en partie à l'origine de la reprise de l'inflation. Pour une majorité de sondés, elle serait également due aux récentes augmentations des prix de l'énergie et du carburant. Or, ce ressenti des personnes interrogées, et, à travers elles, sans doute, d'une partie des Français, ne correspond pas à la réalité. En effet, d'après une étude de l'Institut des politiques publiques, le niveau de vie des Français aurait augmenté de 1,6 % depuis le début du quinquennat actuel. Un chiffre moyen qui ne rend pas compte de certaines évolutions moins favorables. Ainsi les 5 % de ménages aux revenus les plus modestes auraient vu leur niveau de vie décroître de 0,5 % durant la même période. L'augmentation de certaines taxes, sur l'énergie ou le tabac, et une revalorisation limitée de certaines prestations seraient à l'origine de cette perte de pouvoir d'achat. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/9/20212 minutes, 22 seconds
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Quelle sera la hausse du Smic au 1er janvier ?

Au 1er janvier 2022, le smic devrait bénéficier d'une revalorisation automatique, sans "coup de pouce" supplémentaire. Il faut cependant attendre les chiffres de l'inflation, en cette fin d'année 2021, pour connaître le niveau réel de cette augmentation du salaire minimum. Pas de "coup de pouce" pour le smic ? Le smic bénéficie, chaque année, d'une hausse mécanique. Elle est opérée selon deux critères : l'inflation constatée pour les 20 % de ménages les plus modestes et la moitié de gain de pouvoir d'achat du salaire horaire de base ouvrier et employé. Sur ces bases, les experts consultés préconisent une augmentation du smic de 0,5 ou 0,6 % au 1er janvier 2022. Ce qui porterait le salaire minimum à 1597,41 ou 1599 euros bruts. Il s'agirait d'une revalorisation automatique, sans "coup de pouce" supplémentaire. Mais il semble qu'une telle estimation ne prenne pas assez en compte la progression de l'inflation. C'est cette augmentation des prix, supérieure à 2 % entre novembre 2020 et août 2021, qui avait entraîné, en octobre dernier, une hausse exceptionnelle du smic de 2,2 %. Mais, comme l'inflation est estimée, en novembre, à 2,8 % sur un an, il se pourrait que la hausse du smic soit finalement supérieure à 0,6 %. Pour le savoir, il faudra connaître les chiffres définitifs de l'inflation, publiés à la mi-décembre. Des experts opposés à une trop forte augmentation du smic Si les experts ne sont pas favorables à un "coup de pouce" supplémentaire pour le smic, c'est pour deux raisons essentielles. En premier lieu, ils estiment qu'une revalorisation trop forte du smic augmenterait le coût du travail, ce qui, à terme, pourrait détruire des emplois. Par ailleurs, ils estiment qu'une telle augmentation n'est pas le moyen le plus adéquat de lutter contre la paupérisation des salariés. Ils rappellent en effet que moins de 20 % des personnes touchant le smic se trouvent sous le seuil de pauvreté. De fait, elles peuvent vivre avec des conjoints percevant des revenus plus élevés. De ce point de vue, la prime d'activité, plus ciblée, leur paraît plus efficace. Par ailleurs, une trop forte augmentation du smic pourrait augmenter la pression inflationniste. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/8/20212 minutes, 33 seconds
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Quelle sera la prochaine augmentation du tarif des autoroutes ?

Comme chaque année, les tarifs des autoroutes devraient augmenter en février 2022. Les concessionnaires assurent que cette hausse ne sera pas supérieure à celle de l'inflation. Une hausse automatique... En principe, les péages des autoroutes sont augmentés, de manière automatique, au 1er février de chaque année. Pour Février 2022, la hausse annoncée devrait être de 2 % en moyenne. Même si elle varie légèrement selon les sociétés d'autoroute, les principaux réseaux devraient se tenir à une augmentation de cet ordre. Avant de devenir effective, cette hausse de tarifs doit être présentée à l'examen du comité des usagers du réseau routier national, composé notamment de représentants de l'État et des associations d'usagers. Cet organisme, qui émet des recommandations, a un rôle essentiellement consultatif. Par contre, l'État doit encore valider ces tarifs autoroutiers avant qu'ils ne s'appliquent. ...Qui ne devrait pas être supérieure à l'inflation Il est naturel que, comme d'autres tarifs, ceux des péages autoroutiers tiennent compte de l'augmentation des prix. Or, celle-ci s'accélère en France depuis l'été 2021. En effet, cette hausse des prix est passée de 1,9 % en août, sur un an, à 2,8 % en novembre. Cette reprise de l'inflation est due notamment à la hausse des prix de l'énergie et du carburant. D'après une source proche des sociétés d'autoroute, l'augmentation des tarifs autoroutiers ne devrait pas être supérieure à l'inflation. Si cette hausse moyenne de 2 % se confirme, cette promesse sera bien tenue. De son côté, le gouvernement ne tient pas, en acceptant une hausse plus forte de ces tarifs, à accentuer l'inquiétude déjà provoquée par la progression des prix du carburant. on sait que cette dernière avait été le déclencheur de la crise des "gilets jaunes", commencée à la fin de l'année 2018. Pour éviter le probable mécontentement des usagers, à l'annonce d'une trop forte hausse des tarifs autoroutiers, les autorités avaient déjà essayé, en 2019, d'obtenir des sociétés d'autoroute une baisse générale de leurs tarifs. Mais elles avaient dû se contenter d'une diminution de 30 % de ces tarifs autoroutiers pour les conducteurs les plus réguliers. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20212 minutes, 19 seconds
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Pourquoi le site Wish est-il menacé par Bercy ?

Le ministère de l'Économie vient de demander le déréférencement, sur les moteurs de recherche, de la plateforme de commerce en ligne Wish, qui met en relation des vendeurs et des acheteurs. Cette décision aurait été prise en raison de la présence de nombreux produits non conformes sur le catalogue de la marketplace. Des produits dangereux Wish servirait d'intermédiaire entre 500.000 vendeurs et 100 millions d'utilisateurs qui, venus du monde entier, utiliseraient régulièrement la plateforme. Les premiers proposent surtout des produits peu coûteux, venant souvent de Chine. Une telle stratégie a permis à la marketplace de tirer son épingle du jeu, malgré la pandémie. Or, les services de la répression des fraudes auraient alerté, dès 2018, sur la présence, dans l'offre de la plateforme, de produits dangereux, non conformes aux normes de sécurité en vigueur. Et il ne s'agirait pas de quelques produits isolés. En effet, la répression des fraudes, qui vient d'examiner plus de 140 produits, estime que 90 % des appareils électriques, 45 % des jouets et plus de 60 % des bijoux doivent être considérés comme dangereux. Estimant que Wish n'a pas répondu à ses demandes de mise en conformité de ces produits, le ministère a demandé, comme la loi lui en donne le pouvoir, la disparition du site des moteurs de recherche. Le ministre a même menacé Wish d'interdiction en France. Une plateforme responsable des produits proposés ? Les autorités françaises reconnaissent pourtant que la marketplace fait le plus souvent preuve de bonne volonté. En effet, elle ne tarde pas, en principe, à retirer un produit de son catalogue quand les pouvoirs publics lui en font la demande. Mais les responsables de la plateforme rappellent que, du fait du nombre de vendeurs utilisant ses services, il est très difficile de vérifier l'innocuité d'autant de produits. Ils considèrent d'ailleurs que, n'étant qu'un intermédiaire, ce n'est pas au site d'assumer ce rôle. Pourtant, un récent jugement, prononcé par un tribunal californien à l'encontre d'Amazon, estime que la plateforme est bien responsable des produits proposés par les vendeurs qu'elle héberge. Un jugement qui, s'il devait faire jurisprudence, apporterait de l'eau au moulin des autorités françaises. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20212 minutes, 20 seconds
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Qui est concerné par les chèques cadeaux ?

Chaque année, de nombreuses entreprises distribuent, à l'occasion de certains événements, comme Noël, des chèques cadeaux à leur personnel. Le plafond vient d'ailleurs d'en être relevé. Mais qui bénéficie vraiment de cet avantage ?Un avantage pour l'ensemble du personnelLes chèques cadeaux sont émis par des sociétés qui déterminent les enseignes dans lesquelles ils peuvent être utilisés, lors d'événements dont la liste est fixée par l'Urssaf.Le ministère de l'Économie a décidé de relever le plafond de ces chèques, qui passe de 171 à 250 euros. Au-delà de cette limite, les entreprises ne bénéficient plus de l'exonération d'impôts et de cotisations sociales.Mais qui peut profiter de ces chèques cadeaux ? Ils concernent au total 8 millions de personnes. Comme il s'agit vraiment d'un "cadeau", l'employeur n'est pas tenu de distribuer ces chèques.Le contrat de travail ou un accord collectif, au sein de l'entreprise, ne peuvent en aucun cas rendre obligatoire l'attribution de ces chèques cadeaux. Si l'employeur décide l'attribution, l'ensemble du personnel peut alors en bénéficier.C'est bien sûr le cas des salariés, mais aussi des stagiaires, qui doivent avoir accès aux mêmes avantages sociaux et culturels que les salariés. Pour peu qu'ils aient un contrat de travail, les dirigeants de l'entreprise y ont également droit.Une parfaite égalité de traitementAucune discrimination ne peut être tolérée dans l'octroi des chèques cadeaux. Ainsi, ils sont attribués de manière égale aux salariés, sans qu'il soit tenu compte de leur ancienneté dans l'entreprise, de la nature de leurs fonctions ou de leur niveau de qualification.Par ailleurs, il serait illégal de refuser l'octroi d'un chèque cadeau à un salarié, en invoquant son âge, son sexe, son appartenance à un syndicat ou encore ses convictions religieuses. Il s'agirait dès lors d'une véritable discrimination, interdite par la loi.De même, l'employeur ne peut pas conditionner l'octroi du chèque cadeau à la qualité du travail ou au comportement du salarié. Ainsi, il serait illégal de priver un employé de son chèque cadeau sous prétexte qu'il n'a pas atteint les objectifs de travail prévu ou qu'il arrive souvent en retard. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/5/20212 minutes, 25 seconds
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Combien les Français vont-ils dépenser à Noel ?

En cette fin d'année, les Français commencent d'ores et déjà à faire leurs achats de Noël. Il semble que le budget moyen consacré à cette fête soit en légère baisse par rapport à l'année précédente.Un budget en baisseLe budget moyen des Français, pour ce Noël 2021, varie selon les sources consultées. D'après une étude réalisée par Kantar pour eBay, ce budget serait de 257 euros. Selon le site de la chaîne d'information LCI, les Français consacreraient 282 euros à leurs achats de Noël.De son côté, le site de "Yahoo Finance" parle d'un budget moyen de 533 euros. Il est vrai que ce chiffre englobe l'ensemble des dépenses, des cadeaux au repas, en passant par la décoration.Quoi qu'il en soit, le montant prévu est en baisse. Pour Kantar, les Français dépenseraient 8 euros de moins que l'an passé, alors que LCI annonce une baisse de 10 euros. Ce budget serait amputé de 70 euros pour Yahoo Finance.Selon l'étude de Kantar, cette restriction budgétaire n'empêcherait pas les Français de vouloir faire plaisir à 9 personnes de leur entourage, contre seulement 6 l'année précédente.Ce sondage montre aussi que, dans certaines régions, comme la Bourgogne-Franche-Comté, les Français dépenseraient un peu plus que dans d'autres, comme les Hauts-de-France, où le budget semble un peu plus serré.À la recherche de prix plus abordablesL'augmentation des prix de l'énergie et des carburants, ainsi que la reprise de l'inflation, ont sans doute incité les Français à réduire leur budget pour Noël.C'est pour trouver des prix plus abordables, sans forcément sacrifier la qualité des produits, qu'ils sont plus nombreux à se tourner vers le marché de l'occasion. D'après l'étude réalisée par Kantar, 53 % des personnes interrogées se disent prêtes à y recourir, contre 50 % l'année précédente.Mais ce chiffre monte à 64 % chez les jeunes de 16 à 24 ans. Nombre de consommateurs comptent aussi faire leurs achats de Noël en avance, pour profiter de certaines promotions, comme celles qui sont organisées dans le cadre du Black Friday, qui se tiendra du 26 au 28 novembre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/2/20212 minutes, 24 seconds
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Pourquoi le rachat de MGM par Amazon est-il incertain ?

Amazon n'en finit pas d'élargir ses activités. En effet, le géant de la vente en ligne serait décidé à racheter la Metro Goldwyn Mayer, ou MGM, le mythique studio crée en 1924, au temps du cinéma muet. Mais certains syndicats s'opposent à une telle acquisition.Un très riche catalogueAmazon s'est déjà taillé une place de choix dans le domaine du divertissement et le secteur du streaming de vidéos sur abonnements, ou VSOD. Elle possède déjà Amazon Prime, qui propose des films et des séries, et Prime Vidéos, qui est un service de vidéos à la demande.L'acquisition de la prestigieuse MGM permettrait à Amazon d'étoffer un catalogue déjà copieux. En effet, le studio hollywoodien possèderait environ 4.000 films et 17.000 séries.Parmi ces œuvres figurent certaines des franchises les plus célèbres du cinéma, comme la série des "James Bond", "Robocop", "Raging Bull" ou encore "Le silence des agneaux".Les syndicats s'opposant à cette acquisition estiment que le contrôle de MGM lui permettrait de posséder un catalogue riche d'environ 56.000 titres, distançant de loin l'offre de Netflix. Pour racheter MGM, Amazon pourrait dépenser jusqu'à 8,45 milliards de dollars.Un abus de position dominante ?À l'annonce de cette possible acquisition de MGM par Amazon, certains syndicats ont vivement réagi. Ils estiment que l'influence du géant de la vente en ligne sur l'industrie du cinéma est déjà considérable.Le rachat du grand studio hollywoodien lui permettrait de l'étendre encore plus. Les opposants à cette acquisition considèrent que, dès lors, Amazon ne laisserait guère de place à ses concurrents.En outre, les syndicats rappellent qu'en plus de son imposant catalogue, Amazon commercialise des appareils pour le streaming de vidéos. La firme tendrait donc vers une forme de concentration verticale.Amazon réplique en soulignant que les spectateurs peuvent visionner des films et des séries sur bien d'autres plateformes.Quoi qu'il en soit, les syndicats ont saisi l'autorité américaine chargée de faire respecter la concurrence, lui demandant de s'opposer à un rachat qui, selon eux, permettrait à Amazon de s'assurer une position dominante sur ce marché du divertissement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/1/20212 minutes, 24 seconds
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Les Français sont-ils prêts à acheter une voiture électrique ?

Alors que l'Union européenne songe à interdire la vente des voitures neuves fonctionnant au diesel ou à l'essence à l'horizon 2035, l'image que se font les Français de la voiture électrique s'améliore peu à peu. Ce qui ne veut pas dire que la majorité d'entre eux est prête à en acheter une. Une image qui s'améliore Les Français sont bien conscients que les véhicules thermiques n'ont guère d'avenir. En effet, un récent sondage montre que 66 % des personnes interrogées sont convaincues que ces voitures auront disparu d'ici 2040. Et, de fait, loin derrière les voitures électriques, elles ne représentent les mobilités d'avenir que pour 20 % des sondés. De même, l'opinion de nos compatriotes sur la voiture électrique change peu à peu. 56 % d'entre eux la regardent désormais de manière positive. Mais les Parisiens, qui utilisent peu leurs véhicules, sont 60 % à en avoir une bonne image. Ce sont les habitants des communes rurales qui sont les moins enthousiastes. La moitié d'entre eux seulement voit la voiture électrique d'un bon œil. Mais ce sont les jeunes qui sont les plus nombreux à l'apprécier. En effet, 58 % des 18-35 ans donneraient leurs voix à un candidat prônant les transports à faible émission de CO2, représentés notamment par la voiture électrique. Mais des Français encore réticents Même si leur regard sur la voiture électrique a changé, les Français, dans leur majorité, ne sont pas pour autant prêts à en acheter une. En effet, s'ils devaient remplacer leur véhicule, 15 % d'entre eux seulement feraient l'acquisition d'une voiture entièrement électrique. 41 % feraient toujours confiance aux véhicules thermiques. Le prix est la première raison invoquée pour expliquer cette réticence. Or, il semble que, si le prix d'achat est plus élevé, un véhicule électrique, en termes d'entretien notamment, revienne moins cher sur le long terme. D'autres arguments sont avancés, comme la faible autonomie de ces véhicules ou le manque de bornes de rechargement. C'est pour combler un équipement encore médiocre que les pouvoirs publics ont prévu l'installation de 100.000 bornes d'ici la fin de l'année 2021. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20212 minutes, 27 seconds
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Quelle est la taille du marché végan en France ?

Si le marché végan, composé de produits entièrement végétaux, dans lesquels on ne trouve ni viande, ni poisson, ni lait, prend de l'ampleur en France, cette progression est moins sensible que dans d'autres pays et a tendance à s'essouffler quelque peu. Une forte progression du marché végan... La progression du marché végan européen serait d'environ 15 à 20 % par an. Le succès de ces produits végétaux s'explique à la fois par le souci de se maintenir en bonne santé, la volonté de défendre la cause du bien-être animal et la dénonciation de la filière de la viande, qui serait une forte émettrice de gaz à effet de serre. Soucieux de répondre aux goûts des consommateurs, la branche agro-alimentaire montre un intérêt croissant pour ce marché végan. Des multinationales du secteur se sont ainsi associées avec des entreprises spécialisées pour proposer à leur clientèle des steaks et des boissons végétales. De son côté, une autre enseigne met en vente un burger végétal. Il n'est pas jusqu'à un célèbre fabricant de produits laitiers qui n'ait mis en rayon un fromage entièrement végétal. ...Moins sensible en France Certes, les produits végan sont également appréciés en France. Environ 40 % des consommateurs se disent intéressés par cette alternative alimentaire. D'ores et déjà, ils peuvent trouver, dans les rayons de leurs magasins, plus de 450 produits végan. Pour autant, ce secteur est encore loin d'avoir l'ampleur du marché bio. Et sa progression en France reste encore assez limitée. En effet, les trois secteurs essentiels du marché végan, à savoir les boissons, le traiteur et les desserts végétaux, n'auraient connu, d'après un responsable de la grande distribution, qu'une hausse modérée de 8,7 % sur le dernier exercice. Et le chiffre d'affaires de ce secteur végan n'aurait été que de 28 millions d'euros en 2020. Il aurait d'ailleurs tendance à s'essouffler depuis quatre ans. La modestie de ces performances ressort davantage si on les compare à celles d'autres pays. En effet, les ventes de produits végan auraient, sur le dernier exercice, augmenté de 56 % en Allemagne et de près de 40 % au Royaume-Uni. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20212 minutes, 12 seconds
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Quel emballage Amazon va-t-il abandonner ?

On le sait, le plastique se dégrade très lentement et n'est pas toujours recyclable. C'est pourquoi les grandes enseignes, contraintes aussi par la loi, participent à sa disparition. À son tour, Amazon vient de franchir le pas. Amazon renonce à certains emballages plastique Le géant du commerce en ligne annonce son intention de remplacer les emballages plastique de certains de ses colis par des sacs en papier ou des enveloppes en carton. Mais Amazon n'envisage cette solution que pour les petits paquets, comme les livres ou les cartes. Par contre, le papier bulle sera toujours utilisé pour protéger les produits. Par ailleurs, le nombre de colis expédiés à leurs destinataires dans leurs emballages d'origine devrait encore progresser. Amazon prétend avoir réduit de près de 40 % le poids de ses emballages et s'être passée de plus d'un million de tonnes de matériaux d'emballage. Quand on sait que le nombre d'articles commandés sur la plateforme est estimé à plus de 330 millions, on mesure à quel point cette décision d'Amazon devrait contribuer à réduire l'une des principales sources de pollution. La grande distribution concernée elle aussi Amazon est loin d'être la seule enseigne à avoir renoncé à une partie de ses emballages plastique. À compter du 1er janvier 2022, les magasins de la grande distribution vont devoir lui emboîter le pas. En effet, les fruits et légumes ne pourront plus être vendus sous un emballage plastique. La mesure n'est pas simple à appliquer et, pour leur laisser le temps de s'y préparer, les distributeurs bénéficieront d'un délai de six mois. Il n'est d'ailleurs pas sûr que cette loi, telle qu'elle est conçue, satisfasse pleinement les écologistes. En effet, elle souffre nombre d'exceptions. Des légumes comme les haricots verts, les endives, les champignons ou encore les salades, pourront encore être présentés sous emballage plastique jusqu'en 2023 ou même 2025 selon les cas. Par ailleurs, la loi ne concerne pas les gros conditionnements. En outre, la forte augmentation du prix du carton se traduit par d'importants surcoûts pour les producteurs. Enfin, un emballage en carton ne permet pas au client d'identifier facilement le produit. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/28/20212 minutes, 22 seconds
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3 épisodes inédits pour ce week-end !

1/ Pourquoi la couleur bleue du drapeau français vient-elle de changer ? https://www.chosesasavoir.com/podcast/culture-generale/ 2/ Pourquoi les cheveux gris n'existent pas ? https://www.chosesasavoir.com/podcast/incroyable/ 3/ Quelle est la plus vieille affaire criminelle de l'Histoire ? https://www.chosesasavoir.com/podcast/histoire/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/26/20217 minutes, 24 seconds
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Quelle hausse des salaires en 2022 ?

Après des années de faible augmentation, les salaires devraient progresser de manière beaucoup plus nette en 2022. Cette évolution serait liée au contexte économique. Des hausses de salaires... D'après certaines sources, la hausse moyenne des salaires devrait être de 2,4 % en 2022, contre seulement 1,3 % cette année. Très peu d'entreprises, à peine 0,40 % d'entre elles, envisagent un gel des salaires pour 2022, alors que, pour les dix premiers mois de l'année 2021, près de 20 % des sociétés l'avaient décidé. Il s'agit cependant d'une moyenne générale, qui englobe à la fois les hausses générales de salaires et les augmentations individuelles. Pour ces dernières, le chiffre est très comparables à celui des hausses générales : en effet, les hausses individuelles devraient être de 2,3 % en 2022, contre un peu plus de 1,7 % l'année précédente. Plus de 99 % des entreprises annoncent des augmentations individuelles de salaires pour 2022, et 42 % des hausses générales. Certains secteurs, comme le transport ou l'hôtellerie-restauration, devraient, plus encore que d'autres, bénéficier de cette évolution. ...Qui s'expliquent par le contexte économique Depuis quelques années, les entreprises montraient une certaine réticence à augmenter les salaires de leurs employés. Pourquoi ont-elles changé d'avis ? Deux facteurs peuvent expliquer cette évolution. Le premier est la reprise de l'inflation. Pour éviter une perte de pouvoir d'achat, cette augmentation des prix doit normalement s'accompagner d'une hausse des salaires. Or, en octobre 2021, l'Insee a prévu une inflation de 2,6 % sur un an. Et les experts tablent sur une inflation de 2,2 % en 2022. On le voit, avec une augmentation moyenne des salaires de 2,4 %, le gain de pouvoir d'achat est modeste. Malgré tout, de telles hausses de salaires font craindre la mise en place d'une spirale inflationniste qui, à terme, ne pourrait que nuire à la bonne santé de l'économie française. La seconde raison de cette hausse des salaires est à rechercher dans la relative pénurie de main-d'œuvre qui touche plusieurs secteurs économique. Déjà présent avant la crise sanitaire, ce phénomène est accentué par la vigueur inattendue de la reprise économique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/25/20212 minutes, 32 seconds
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Quels sont les profits de Pfizer, BionTech et Moderna ?

Face aux vagues successives de la maladie, des milliards de personnes se sont fait vacciner contre le virus du Covid-19, surtout dans les pays riches. Certains des principaux fabricants de ces vaccins tirent donc de substantiels profits de produits devenus indispensables. D'impressionnants bénéfices Les vaccins élaborés par les firmes Pfizer, BionTech et Moderna sont les plus utilisés, et souvent les seuls autorisés, dans la plupart des pays développés. Il n'est donc pas étonnant que la commercialisation de ces vaccins représente une véritable manne financière pour ces entreprises. D'après les calculs réalisés par une association réclamant une meilleure répartition des vaccins, les trois entreprises devraient réaliser, en 2021, 34 milliards de dollars de bénéfices après impôts. Ce qui représenterait pas moins de 65.000 dollars de bénéfices par minute, et 1.000 dollars par seconde. Des profits excessifs ? Dans les trois entreprises, le vaccin contre le Covid-19 s'avère un produit phare, qui, à lui seul, explique en grande partie la forte croissance de chacune de ces firmes. C'est d'abord le cas de Pfizer. En effet, sur les neuf premiers mois de l'année 2021, les revenus tirés du vaccin représentent près de la moitié du chiffre d'affaires de la firme. Au total, Pfizer compte, pour l'ensemble de l'année, sur environ 36 milliards de dollars générés par ce moyen. Ce qui représente plus de 2 milliards de doses vendues. Enfin, l'entreprise devrait réaliser environ 37 % de ses bénéfices annuels grâce à la seule vente du vaccin. De son côté, le vaccin de BionTech devrait lui permettre d'engranger, pour cette année, plus de 13 milliards de dollars. Ce qui représenterait l'essentiel de ses revenus. C'est le même constat pour Moderna, dont le vaccin devrait lui rapporter plus de 11 milliards de dollars, le résultat net après impôts étant d'un peu plus de 7 milliards. À elles seules, les trois entreprises auraient donc gagné plus de 82 milliards de dollars grâce à la commercialisation de leurs vaccins. Ce qui représente environ 34 milliards de résultats nets après impôts. Alors qu'à peine 2 % de la population des pays pauvres seraient vaccinés à ce jour, de tels profits paraissent excessifs à certains. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/24/20212 minutes, 36 seconds
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Avec qui Picard vient-il de s'associer ?

Les Français sont de plus en plus nombreux à commander leurs produits alimentaires en ligne. Les enseignes doivent donc se doter de services de livraison à domicile adaptés. C'est ce qui a incité la marque de produits surgelés Picard à s'associer à la plateforme britannique de livraison alimentaire Deliveroo. Un service de livraison étoffé Pour une enseigne, la qualité du service de livraison à domicile de ses produits alimentaires est souvent ce qui permet d'attirer et de fidéliser la clientèle. En effet, ses habitudes ont changé et, plutôt que de se rendre dans le magasin, elle préfère souvent commander en ligne les produits qu'elle a choisis. Comme les autres enseignes, Picard s'est adapté à cette évolution. L'enseigne de produits surgelés possède en effet son propre service de livraison. Mais, pour l'étoffer, elle a noué un partenariat avec la plateforme de livraison Deliveroo. Cette entreprise britannique est spécialisée dans la livraison à domicile de plats cuisinés. Outre le Royaume-Uni, elle est présente dans plusieurs pays, comme la France, la Belgique ou les Pays-Bas. Des tests rigoureux Picard s'est décidé pour un partenariat exclusif. Autrement dit, il ne s'adressera à aucune autre entreprise pour livrer ses produits au domicile de ses clients. Beaucoup de précautions ont été prises pour éviter la rupture de la chaîne du froid durant la livraison. En effet, les produits surgelés seront doublement protégés. Ils seront d'abord emballés dans les sacs isothermes que Picard destine à leur conservation. Puis ces sacs seront mis dans les glacières qu'utilisent les livreurs de Deliveroo. Des tests ont été menés pour vérifier que les produits sont placés dans des conditions optimales de conservation. Ils ont été réalisés dans 17 magasins, situés dans la région parisienne. Le temps de chaque livraison a été calculé, ainsi que les températures, avant le trajet et à l'arrivée du produit chez le client. Pour éviter que le temps de livraison ne dépasse 10 minutes, ce service de livraison a été, pour l'instant, limité à une dizaine de villes. 165 magasins Picard, sur les 1050 existant en France, proposent déjà ce service de livraison à leurs clients. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20212 minutes, 10 seconds
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Pourquoi les pêcheurs parlent-ils d'une “défaite” de la France ?

Les suites du Brexit sont parfois douloureuses pour certains secteurs économiques, comme celui de la pêche. En effet, Français et Britanniques s'opposent sur les droits qu'auraient les bateaux français à pêcher dans des zones maritimes relevant du Royaume-Uni et des îles anglo-normandes. Des droits de pêche redéfinis Durant une période transitoire, entre le 1er janvier 2021 et l'été 2026, les droits de pêche dans les zones relevant du Royaume-Uni et des îles anglo-normandes ont été redéfinis. Pour avoir le droit d'exercer leur activité dans ces secteurs, les pêcheurs français doivent obtenir une licence de la part des autorités concernées. Les gouvernements de Londres et des îles anglo-normandes auraient accordé 216 licences, ce qui, d'après eux, répondrait presque en totalité à la demande formulée par l'Union européenne. Mais la France ne se satisferait pas d'un tel chiffre. Elle réclamerait en effet 169 licences supplémentaires pour ses pêcheurs. Pour les obtenir, ils doivent prouver qu'ils ont déjà pêché, durant une période donnée, dans la zone concernée. Or, Paris, Londres et les îles anglo-normandes, et notamment les autorités de Jersey, ne sont pas d'accord sur les justificatifs à fournir pour démontrer cette activité des pêcheurs dans les secteurs en question. Le gouvernement accusé de "baisser pavillon" Pendant un certain temps, le ton est donc monté entre Paris et Londres, le gouvernement français annonçant même des mesures de rétorsion. Mais, face à l'opiniâtreté des Britanniques et, plus encre des autorités de Jersey, le ton semble avoir changé. En effet, le 18 novembre dernier, la ministre de la Mer a prévenu les pêcheurs qu'ils devaient s'attendre à des "pertes". Elle a également annoncé des aides pour les pêcheurs qui n'obtiendraient pas de licences de pêche. C'est ce que la Ministre appelle des "plans de sortie de flotte". Mais, pour les professionnels du secteur, il s'agit plutôt d'un plan de "destruction de bateaux". C'est pourquoi ils considèrent cette annonce comme une véritable "défaite" du gouvernement français, qui aurait reculé devant les exigences britanniques. Ils demandent aux pouvoirs publics de ne pas baisser les bras et de ne pas abandonner les jeunes pêcheurs, qui seraient davantage concernés par les refus de licence. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20212 minutes, 31 seconds
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Pour qui la “fête des célibataires” est-elle une mine d'or ?

Chaque 11 novembre, la Chine fête les célibataires. À cette occasion, les géants de la vente en ligne, comme Alibaba, organisent une imposante opération de soldes. Malgré un succès qui ne se dément pas, l'enseigne est pourtant obligée de faire profil bas. Une gigantesque opération de soldes Les promotions et les soldes proposées, à l'occasion de la fête des célibataires, par les grandes enseignes de commerce en ligne, dépassent les ventes réalisées lors du "Black friday", qui se tient aussi au mois de novembre. Le leader du secteur, Alibaba, a annoncé des profits records pour l'édition 2021 de la fête. Le montant des dépenses réalisées par les acheteurs en ligne se serait en effet monté à 74 milliards d'euros. Soit une augmentation de 8,5 % par rapport à l'année précédente. Les appareils électroménagers, l'informatique ou encore les produits cosmétiques se seraient particulièrement bien vendus au cours de ces soldes en ligne. Si le grand rival d'Alibaba, JD.com, arrive loin derrière, avec 37 milliards d'euros de ventes, il se félicite cependant d'avoir accru ses résultats de 28 % par rapport à l'édition précédente. Une entreprise qui fait profil bas Malgré ces spectaculaires résultats, Alibaba s'est montré plutôt discret dans sa campagne de communication. L'enseigne a en effet renoncé au traditionnel écran géant où s'affichait, en temps réel, le montant des ventes réalisées. Un des dirigeants de la firme a même indiqué, à l'occasion de cet événement commercial, que, dans la vie d'une entreprise, la croissance n'était pas le seul facteur à prendre en compte. C'est qu'en effet Alibaba n'est pas vraiment en cour auprès des autorités chinoises. On l'accuse d'exercer une concurrence déloyale face à des commerçants qu'elle empêcherait d'utiliser les services de plateformes rivales. L'entreprise s'était donc vu accuser d'abus de position dominante, ce qui lui avait valu une très lourde amende de 2,3 milliards d'euros. Les autorités ont également mis le holà à L'introduction en bourse de l'entreprise, d'un montant inédit. Elles craignaient en effet qu'elle ne perturbât le système financier. Enfin, cette frénésie de consommation, encouragée par de telles opérations commerciales, ne serait pas du goût du gouvernement chinois. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/21/20212 minutes, 32 seconds
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Quel est « l'amendement le plus cher de la Ve République » ?

En octobre 2021, le Président de la République annonce le lancement d'un ambitieux projet, le "plan France 2030". L'adoption de ses modalités de financement s'est faite par le biais d'un amendement qualifié d'"amendement le plus cher de la Ve République". Une telle procédure est critiquée par l'opposition. Un ambitieux plan d'investissement Le 12 octobre dernier, le chef de l'État dévoile un plan d'investissement baptisé "France 2030". Il comporte 15 priorités centrées sur la transition écologique. Il s'agit notamment de développer de nouvelles technologies, comme l'hydrogène vert, devant permettre à l'industrie de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. 34 milliards d'euros sont prévus pour financer ce plan très ambitieux. Ce financement, étalé sur 5 ans, devrait être inscrit dans la loi. D'ores et déjà, une première tranche de 3,5 milliards d'euros devrait être débloquée dès 2022. Une méthode contestée Préparé par les services de Bercy en septembre dernier, le projet de loi de finances pour 2022 comprend quelques vides. Le ministre de l'Économie attend en effet que certains arbitrages soient rendus pour compléter le texte. Ces ajouts prendraient la forme d'amendements au projet de loi. L'un d'entre eux concerne le financement du plan "France 20230", à hauteur de 34 milliards d'euros. Présenté par le gouvernement, il a été soumis, le 8 novembre, au vote de l'Assemblée nationale, où ne siégeaient que 50 députés. Le texte a été adopté par 48 voix contre 2. Il a été soutenu par une grande partie des députés d'opposition présents dans l'hémicycle. Le contenu de l'amendement, et du plan dont il est le prolongement, est donc largement approuvé. C'est la méthode qui est contestée. En effet, il ne s'agit pas d'un texte anodin; l'ampleur des dépenses qu'il prévoit l'a fait qualifier par une députée de l'opposition d'"amendement le plus cher de la Ve République". L'opposition déplore qu'un amendement d'une telle importance ait été adoptée "à la sauvette", alors qu'il aurait dû être l'objet d'un long débat à l'Assemblée. Elle y voit le signe du manque de respect de l'Exécutif à l'égard des prérogatives du Parlement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/18/20212 minutes, 22 seconds
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Quelles sont les prévisions de croissance pour la France en 2021 ?

Après le net repli dû à la crise sanitaire, la reprise économique, en France, s'annonce encore plus forte que prévu. Cette hausse de la croissance semble due, en grande partie, au niveau élevé de la consommation intérieure. Une croissance en forte progression Tous les indicateurs semblent concorder : la croissance devrait encore progresser en cette fin d'année 2021. Même si l'Insee, comme le gouvernement, maintient sa prévision de croissance à 6,25 % pour l'année 2021, l'institut de statistiques reconnaît qu'elle devrait, en fait, dépasser 6,6 %, à moins que les performances économiques soient moins bonnes au quatrième trimestre. Pour l'instant, ce n'est pas le cas, bien au contraire. Après un bond de 3 % au troisième trimestre, le PIB devrait encore progresser de 0,75 % au dernier trimestre. Ces excellents chiffres expliquent l'optimisme de la Banque de France, qui, de son côté, estime la croissance à 6,75 % pour l'année 2021. La France s'affiche donc clairement comme l'un des pays d'Europe qui profite le mieux de la conjoncture économique actuelle. Une forte consommation La reprise économique est donc au rendez-vous pour la France. Elle conduit à un recul historique du chômage, qui devrait descendre à 7,6 % d'ici à la fin de l'année. Cette situation est due en grande partie à une demande intérieure en nette progression. Elle pourrait l'être encore plus si les Français entamaient l'épargne amassée pendant la crise, qui dépasse légèrement les 150 milliards d'euros. Ce rebond de l'activité n'est pas ressenti de la même façon dans tous les secteurs de l'économie. En effet, la reprise est surtout liée aux excellentes performances des services, notamment dans le domaine de la restauration, de l'hébergement ou des activités de loisir. D'une manière générale, l'industrie a retrouvé ses niveaux d'activité d'avant la crise, sauf dans certains secteurs, comme l'automobile. En effet, les entreprises rencontrent encore des problèmes. Certaines peinent à recruter, bien que, dans ce domaine, la situation s'améliore en cette fin d'année 2021. Elles sont également confrontées au renchérissement des matières premières, même si elles ne répercutent pas complètement cette hausse sur les prix de vente. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/17/20212 minutes, 16 seconds
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Où trouver des distributeurs de Bitcoin ?

On le sait, les cryptomonnaies ont le vent en poupe. C'est notamment le cas de la plus célèbre d'entre elles, le bitcoin. Pour s'en procurer, on peut désormais se passer de son smartphone. Il suffit, pour cela, d'utiliser un distributeur spécifique. Ces nouveaux appareils sont toujours plus nombreux, mais pas partout. Acheter et vendre des bitcoins Poussés par la concurrence des banques en ligne, de nombreuses banques traditionnelles font enlever leurs distributeurs de billets. En parallèle, d'autres appareils rencontrent un succès grandissant. Il s'agit des distributeurs de bitcoins. Le premier a été installé au Canada, en 2013. Depuis, le réseau de ces distributeurs n'a cessé de s'étendre. Ces machines permettent à la fois d'acheter et de vendre des bitcoins. Leur fonctionnement est assez différent de celui des distributeurs de billets. Pour acheter des cryptomonnaies, il faut insérer de l'argent liquide dans l'appareil. Il faut ensuite fournir une adresse spécifique, à laquelle ces biens numériques seront adressés. Quant à la vente, un peu plus compliquée, elle se fait en plusieurs étapes. L'Amérique du Nord en pointe À ce jour,, il y a environ 26.000 distributeurs de bitcoins dans le monde, contre un peu plus de 3 millions de distributeurs de billets. Mais leur répartition est très inégale. En effet, plus de 24.700 appareils sont installés sur le territoire de l'Amérique du Nord, comprenant les États-Unis et le Canada. Soit environ 90 % du total. En deuxième position, mais loin derrière, on trouve l'Europe, où environ 1.3OO distributeurs ont été installés. Avec seulement 9 appareils, dans des métropoles comme Paris ou Marseille, la France est pour l'instant très en retard. Elle est devancée par des pays comme le Royaume-Uni, l'Espagne ou encore l'Autriche. Déjà en pointe dans le développement de ces appareils, les États-Unis en ont encore étoffé le réseau. Une enseigne de la grande distribution a en effet décidé de faire installer 200 distributeurs de bitcoins dans ses magasins. Cette initiative a été prise dans le cadre d'un projet pilote, qui permet de développer l'achat de bitcoins. Et la présence des 4.700 magasins de la chaîne témoigne de son importance. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20212 minutes, 24 seconds
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Pourquoi Elon Musk a-t-il demandé sur Twitter s'il devait vendre ses parts dans Tesla ?

Elon Musk fait encore parler de lui. Cette fois-ci, il a demandé à ses abonnés sur les réseaux sociaux leur avis sur une éventuelle cession d'une partie de ses actions Tesla. Mais que cache une telle proposition ? Une question posée sur les réseaux sociaux Elon Musk a l'habitude d'utiliser les réseaux sociaux pour faire des annonces ou parfaire sa communication. Il est vrai que ses quelque 60 millions d'abonnés lui procurent un large écho. Le milliardaire vient donc de leur demander s'ils étaient d'accord pour qu'il vende 10 % de ses actions Tesla. Ce qui représente environ 17 millions d'actions, valant à peu près 20 milliards de dollars. Malgré tout, ces actions constituent à peine 2 % de l'ensemble des titres de la marque automobile. En juin 2021, le patron de Tesla possédait 17 % de ces actions, pour un total d'environ 208 milliards de dollars. Elon Musk avait indiqué par avance qu'il se conformerait au résultat du sondage. Or, pour 58 % de ses abonnés, la vente de ces actions serait une bonne chose. Une opération boursière qui se justifie Pourquoi Elon Musk était-il prêt à vendre ces parts ? D'abord pour se poser en contribuable exemplaire dans le cadre d'un débat alimenté par l'administration Biden et portant sur l'imposition des milliardaires. Ces très riches Américains seraient accusés de ne payer des impôts, sur les plus-values, que quand ils vendent leurs actions. Alors qu'ils en retireraient de substantiels profits en profitant de la hausse du cours de ces actions pour obtenir des banques des emprunts plus importants. C'est ce que les spécialistes appellent des plus-values "latentes". Elon Musk a donc voulu montrer qu'il adoptait un tout autre comportement. Ceci étant, il était de l'intérêt du milliardaire de vendre ces parts. En effet, leur cours a augmenté de plus de 70 % depuis le début de l'année, battant ainsi un nouveau record. Les revenus tirés de cette vente devraient aussi l'aider à payer une taxe d'un montant très élevé. Cet impôt de 15 milliards de dollars porte sur les plus-values réalisées dans le cadre de l'acquisition de stock-options, en 2012. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20212 minutes, 20 seconds
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La crise du Covid a-t-elle créée de nouveaux pauvres ?

L'épidémie de Covid-19 a entraîné un ralentissement de l'activité économique. On peut se demander si cette crise sanitaire, par ses répercussions sur la situation financière des Français, n'a pas entraîné davantage de personnes dans la précarité. Un nombre qui reste stable Si l'on en croit les chiffres de l'Insee, le nombre de pauvres n'aurait pas augmenté en 2020, malgré la crise. En effet, il serait resté stable, avec près de 15 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté. Il faut rappeler que celui-ci correspond à 60 % du revenu médian. En 2020, environ 9,3 millions personnes seraient donc dans une situation de fragilité économique. Le chiffre est à peu de choses près le même que celui de l'année précédente. Du côté des associations caritatives, on a pourtant le sentiment que cette pauvreté s'aggrave. En effet, elles font état d'une augmentation de 11 % des aides, alimentaires ou autres, accordées aux familles les plus démunies. Nombre d'observateurs sont d'accord pour constater que, si le nombre de pauvres reste stable, la situation des personnes les plus vulnérables tend encore à s'aggraver. Le rôle des aides publiques Si la crise sanitaire n'a pas provoqué une plus grande précarisation des Français, c'est sans doute en raison des aides que les pouvoirs publics ont accordées aux particuliers comme aux entreprises. Cette politique du "quoi qu'il en coûte" a d'abord soutenu les entreprises. En effet, l'État prenant en charge en partie le chômage partiel, les entreprises ont pu maintenir leur activité, même de manière réduite, ce qui a permis de sauver de nombreux emplois. Par ailleurs, un fonds de solidarité est venu en aide aux indépendants, aux professions libérales et aux micro-entrepreneurs. Et les particuliers n'ont pas été en reste. Ainsi, les ménages les plus modestes, notamment, ont reçu des aides qui les ont sans doute empêchés de basculer dans la pauvreté. De fait, les personnes touchant le RSA ou l'allocation de solidarité spécifique ont perçu une aide de 150 euros entre juin et novembre 20120. On peut également citer des aides au loyer ou encore les repas à un euro dans les restaurants universitaires. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/14/20212 minutes, 31 seconds
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Pourquoi la Chine augmente-t-elle sa production de charbon ?

Alors que les dirigeants de la planète sont réunis à Glasgow, dans le cadre de la Cop26, pour tenter de limiter les effets du réchauffement climatique, la Chine annonce une augmentation de sa production de Charbon. Une production de charbon en hausse La Chine est déjà le premier producteur mondial de charbon. Le pays, qui exploite environ 12.000 mines, réparties sur le territoire, produit 47 % de l'approvisionnement mondial de charbon. Pourtant, les autorités chinoises ont décidé, en ce mois d'octobre 2021, d'accroître encore la production de ce minerai. Dans ce but, des instructions ont été données aux responsables de plus de 70 mines de charbon, pour leur demander d'augmenter leur production. Dès la mi-octobre, cette production s'était accrue de 1,1 millions de tonnes par rapport au mois précédent, la portant, au total, à 11,5 millions de tonnes. Au moment même où se tient la Cop26, à Glasgow, le président chinois, Xi Jinping, a donc oublié ses promesses de réduire ses émissions de CO2 avant 2030. Le charbon est en effet responsable de plus du quart des émissions de gaz à effet de serre. Déjà premier pollueur de la planète, la Chine semble aggraver son cas. Il ne faut cependant pas oublier que c'est aussi le pays qui consacre le plus d'argent au développement des énergies propres. Un besoin urgent de charbon Pourquoi les autorités chinoises ont-elles pris une décision qui va à l'encontre des efforts entrepris par la majorité des pays du monde ? La raison est simple : la Chine a un impérieux besoin de charbon. Il alimente en effet environ 60 % de ses centrales électriques. Or, dans un contexte de relative pénurie, la forte augmentation de la demande, due à une reprise économique plus vive que prévu, pousse les prix du charbon vers le haut. Pour éviter de payer une facture trop lourde, en important du charbon hors de prix, la Chine relance donc sa production nationale. Cette décision semblait d'autant plus urgente que, faute d'une quantité suffisante de charbon, les centrales tournent au ralenti, ce qui provoque un rationnement de l'électricité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/11/20212 minutes, 28 seconds
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Quelles sont les enseignes préférées des français ?

Un des leaders mondiaux du conseil en stratégie vient de publier son classement 2021 des enseignes préférées des Français. Un certain nombre de tendances se dégagent de ce palmarès. Les enseignes favorites des Français Cette année, c'est Leroy-Merlin qui se hisse en tête de ce classement des 10 enseignes favorites des Français. Avec 44 % de votants, il améliore encore son score de l'année précédente, où il occupait la deuxième place. L'enseigne de bricolage devance ainsi Decathlon qui, en 2020, était en tête du peloton. Certaines enseignes très connues, comme Ikea, McDonald's, Amazon ou la Fnac, demeurent dans le haut du palmarès, avec quelques changements d'une année sur l'autre. Ainsi, Amazon, qui occupait le 5e rang en 2020, gagne deux places l'année suivante. De nouvelles enseignes font leur apparition dans ce top 10 des enseignes préférées des Français. C'est notamment le cas de magasins de surgelés, comme Picard, qui occupe la 10e place, ou de supermarchés, comme Grand Frais, qui le devance d'une place. Par contre, certaines enseignes disparaissent de ce classement 2021, comme Etam Lingerie. Enfin, il est à noter que les enseignes ne proposant que la vente en ligne ont du mal à intégrer le classement. Pourquoi certaines enseignes sont-elles mieux placées ? La publication de ce nouveau classement permet de tirer certains enseignements. En premier lieu, les Français confirment leurs choix des années précédentes. Ils semblent plébisciter ce qu'ils connaissent déjà. C'est donc cet environnement familier, où ils ont leurs habitudes, qui a leurs préférences. On peut aussi penser, bien sûr, que si les clients fréquentent ces magasins, c'est qu'ils sont satisfaits de leur offre et qu'ils ont développé avec eux une relation de confiance. La capacité de ces enseignes à accompagner leurs clients tout au long de la pandémie de Covid-19 a dû également jouer un rôle dans cette fidélisation de la clientèle. À cet égard, le développement des services de retrait en magasin, le "click and collect" désormais bien connu, et de livraison à domicile, a pu séduire de nombreux clients. La présence d'une offre exclusive ou de marques propres à certaines enseignes a pu aussi influer sur les habitudes d'achat de la clientèle. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/10/20212 minutes, 22 seconds
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Quelles sont les conséquences de la fin du monopole de la SNCF ?

Les élus de la région PACA viennent de prendre une décision historique. En effet, elle met fin au monopole de la SNCF sur le réseau ferroviaire français. La fin du monopole de la SNCF Le 28 octobre 2021, la région PACA a décidé de confier l'exploitation de la ligne Marseille-Nice au groupe privé Transdev. Présente dans 17 pays, la société transporte déjà 11 millions de passagers chaque jour. Cette ligne, qui représente environ 10 % du trafic régional, sera effectivement gérée par le nouvel opérateur à partir de juillet 2025. D'un montant d'environ 870 millions d'euros, le contrat de concession est d'une durée de dix ans. Cette décision prive donc la SNCF de son monopole ferroviaire, au grand dam de plusieurs syndicats. En la prenant, la région PACA s'est mise, par avance, en conformité avec le droit européen, qui prévoit, pour le trafic ferroviaire, une mise en concurrence de toutes les régions à compter du mois de décembre 2023. Les conséquences pour les usagers et la SNCF Peut-on prévoir les effets de cette fin du monopole de la SNCF ? La première conséquence concerne l'ampleur du trafic ferroviaire. En effet, 14 trains quotidiens devraient emprunter la ligne, ce qui représente un doublement du trafic. Il ne devrait pas coûter plus cher à la collectivité locale, qui a d'ailleurs prévu d'investir 275 millions d'euros dans l'achat de nouveaux trains. Ce trafic plus dense profitera aussi aux usagers. Par contre, ils ne devraient pas voir baisser le prix du billet. Comme il est subventionné à hauteur de 80 %, la région aurait peu à gagner dans l'opération. La région PACA est la première à avoir franchi le pas. Mais, à l'horizon 2033, toutes les régions auront dû suivre son exemple. Cependant, cette ouverture à la concurrence du réseau ferroviaire français ne devrait pas représenter une menace trop grave pour la SNCF. En effet, l'expérience accumulée depuis la création de la compagnie, en 1937, la présence d'un personnel nombreux et compétent et l'existence d'un parc ferroviaire fourni devraient lui permettre, dans de nombreux cas, de damer le pion à ses rivaux. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20212 minutes, 24 seconds
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Pourquoi les paradis fiscaux sont-ils en danger ?

En cette fin du mois d'octobre 2021, les chefs d'État et de gouvernement participant au G2O, qui vient de se tenir à Rome, ont pris une décision historique. Ils ont en effet décidé d'instaurer une taxation mondiale sur les bénéfices des multinationales. La taxation des multinationales Porté notamment par la France, ce projet de taxation était en préparation depuis quelque temps déjà. Il aurait été finalisé, avec la bénédiction de l'OCDE, par pas moins de 136 pays, représentant, à eux tous, plus de 90 % du Produit intérieur brut (PIB) mondial. C'est dire que cet accord, qui vient d'être avalisé par les membres du G20, est représentatif de la volonté de l'ensemble des pays développés. Les entreprises multinationales concernées par cet impôt mondial sont celles dont le chiffre d'affaires, résultant de ses activités internationales, dépassent 20 milliards d'euros. Elles doivent également atteindre un certain seuil de rentabilité. Certaines sociétés, comme ce qu'il est convenu d'appeler les "Gafa", qui regroupent des géants du net, comme Facebook ou Google, sont tout spécialement visées par cette nouvelle taxe. Afin d'élargir son champ d'application, il est d'ailleurs prévu d'abaisser peu à peu le chiffre d'affaires retenu, pour le porter, d'ici sept ans, à un montant de 10 milliards d'euros. Une imposition à la hauteur des bénéfices Avec l'instauration de cette taxe, il s'agit en quelque sorte de fixer, pour la première fois, les règles initiales d'une véritable fiscalité internationale. Le but principal est d'imposer les grandes multinationales à la hauteur de leurs bénéfices. En effet, elles pouvaient jusqu'ici choisir d'implanter leurs sièges sociaux dans des pays connus pour la faiblesse de leurs impôts sur les sociétés. Désormais, ces multinationales devront aussi s'acquitter de cette taxe dans les pays où elles exercent réellement leurs activités. Si l'une d'elles a été imposée à un taux inférieur à celui prévu par la nouvelle taxe, le pays dont elle relève pourra la taxer à son tour, pour compenser la différence. Cette taxe sera de 15 % sur les bénéfices des multinationales concernées, ce qui devrait rapporter environ 150 milliards de dollars. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20212 minutes, 22 seconds
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Pourquoi les chantiers sont-ils plus chers ?

Du fait d'une hausse du prix des matériaux, les travaux de construction et de rénovation coûtent beaucoup plus cher aux industriels et artisans et, par voie de conséquence, à leurs clients. Une relative pénurie et la forte progression de la demande mondiale expliquent en partie ce phénomène. Une envolée du prix des matériaux Le prix de la plupart des matériaux a fortement augmenté lors du second trimestre 2021. C'est ainsi que le prix de l'aluminium a connu une hausse de 61 %, alors que le tarif de l'acier progressait de 57 % et celui du bois de 48 %. On peut aussi noter, pour la période comprise entre décembre 2020 et avril 2021, une hausse d'environ 30 % du PVC et de 20 % du cuivre. Mais les panneaux isolants, les résines, les colles ou le carrelage voient également leurs prix s'envoler. Quelques rares produits, comme le béton, font exception à la règle. Une forte augmentation de la demande Cette brusque augmentation du prix des matériaux est due à la conjonction de deux facteurs. En premier lieu, nombre d'usines ont ralenti leur activité, ou ont même, pour certaines, arrêté leurs chaînes de production, du fait des mesures restrictives prises durant la pandémie de Covid-19. Il leur était difficile de relancer d'un coup leur activité, d'autant que beaucoup de leurs salariés étaient encore en chômage partiel. Par ailleurs la reprise économique, au terme de la phase critique de l'épidémie, a été plus forte que prévu. Les entreprises, tournant souvent au ralenti, n'ont pas été en mesure de répondre à cette augmentation subite de la demande. Ce déséquilibre entre l'offre et la demande a donc provoqué une hausse soudaine du prix des matériaux. Et les commandes se sont accumulées, entraînant un allongement considérable des délais de livraison. Pour ne citer qu'un exemple, les délais prévus pour la livraison du métal ont doublé. Les artisans, qui subissent ces hausses de plein fouet, peuvent être tentés de les répercuter sur leurs factures. Ils peuvent aussi inciter leurs clients à prévoir des travaux supplémentaires. Refaire sa cuisine ou sa salle de bain, en ce moment, reviendra donc plus cher. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/7/20212 minutes, 20 seconds
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Qu'est-ce que la taxe Gemapi ?

Les compétences des collectivités locales ne cessent de s'élargir, et leurs charges de s'alourdir. Pour leur permettre de faire face à cette situation, ainsi qu'à la baisse sensible du produit de la taxe d'habitation, l'État leur permet de lever de nouvelles taxes, comme la taxe Gemapi. Une nouvelle taxe Les mesures destinées à prévenir et combattre les inondations relèvent, depuis la loi de décentralisation de 2014, des collectivités locales et des acteurs de l'intercommunalité que sont les communautés urbaines, les communautés d'agglomérations ou encore les communautés de communes. Pour leur permettre d'exercer cette nouvelle mission, ils peuvent lever une taxe appelée Gemapi, un sigle signifiant "Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations". Le produit de la taxe doit permettre d'aménager et d'entretenir les cours d'eau, ainsi que les zones humides, et de prendre toutes les dispositions nécessaires à la protection des populations contre les inondations et les risques de submersion. Une taxe due par certains contribuables De plus en plus de communes et d'intercommunalités adoptent cette taxe Gemapi. En effet, près de 40 % des structures intercommunales levaient cette taxe en 2018. Quant aux communes, un peu moins de la moitié d'entre elles l'avaient ajoutée à leur fiscalité locale en 2020. Une telle stratégie s'explique sans doute par le moindre rendement des impôts locaux, dû en grande partie à la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages. La taxe Gemapi n'est pas payée par tout le monde. Seules les personnes devant la taxe foncière ou la taxe d'habitation en sont redevables. C'est aussi le cas des entreprises, qui s'acquittent d'une cotisation foncière. Le taux de la taxe est voté au niveau de l'intercommunalité et s'applique à toutes les communes qui en font partie. Il est ensuite multiplié par la valeur locative cadastrale du logement. Quel que soit le taux adopté, cette taxe Gemapi ne peut excéder 40 euros par habitant. Le taux moyen de cette taxe se monte à un peu moins de 0,25 %, mais certaines villes adoptent des taux beaucoup plus élevés, qui peuvent dépasser 2 %. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/4/20212 minutes, 24 seconds
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Qui peut toucher deux fois l'indemnité inflation ?

Depuis quelques semaines, les effets de l'augmentation des prix de l'énergie et des carburants se font sentir sur le porte-monnaie des Français. Mais l'indemnité annoncée par le Premier ministre pour compenser la perte de pouvoir d'achat occasionnée par ces hausses pourrait être touchée deux fois par certaines personnes. Une prime spécifique La hausse des prix des carburants n'en finit pas d'alimenter les conversations et d'entretenir la grogne des Français. Pour éviter qu'elle ne prenne de l'ampleur, Jean Castex a annoncé, le 21 octobre dernier, la création d'une indemnité spécifique de 100 euros. Elle serait versée, dès le mois de décembre, aux personne gagnant moins de 2.000 euros nets par mois. Tout le monde serait concerné, aussi bien les salariés et les fonctionnaires que les indépendants, les retraités ou encore les étudiants. Au total, 38 millions de Français devraient toucher cette indemnité. La prime ne sera pas versée directement aux bénéficiaires, mais par l'intermédiaire des employeurs, de l'Urssaf, pour les indépendants, ou encore des caisses de retraite pour les retraités. Cette solution aurait été choisie pour des raisons d'efficacité. Elle devrait en effet permettre d'accélérer le paiement de la prime. De doubles bénéficiaires Mais, telle qu'elle est conçue, cette prime peut être versée deux fois à la même personne. C'est le cas, par exemple, d'un salarié qui exercerait une autre activité en tant qu'auto-entrepreneur. De même, un retraité complétant sa pension par les revenus d'un autre emploi bénéficierait d'une double prime. On pourrait encore citer le cas d'un salarié travaillant dans plusieurs entreprises. Interrogé sur ces "doubles indemnités", le ministère de l'Économie en admet la possibilité. Pour se justifier, il invoque la nécessité de préserver la simplicité du dispositif. D'après lui, elle aurait été compromise s'il avait fallu régler toutes les questions de détail. Certaines dispositions ont cependant été prises pour éviter que de telles anomalies ne se produisent trop souvent. Ainsi, un salarié fréquentant deux entreprises devra choisir, pour lui verser sa prime, l'un de ses deux employeurs. S'il omet de le faire, et perçoit deux indemnités, il pourra faire l'objet d'un redressement de la part du fisc. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/3/20212 minutes, 29 seconds
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Pourquoi la baguette pourrait-elle augmenter de 10 centimes ?

Cet automne 2021 n'est décidément guère favorable au pouvoir d'achat des Français. Après la hausse des tarifs des carburants et de l'énergie, voici que le prix de la traditionnelle baguette de pain devrait lui aussi augmenter. Une farine plus chère La baguette est l'un des emblèmes de la France et son prix un moyen commode de mesurer une éventuelle inflation. Son prix moyen est d'environ 90 centimes. D'après le responsable d'un des principaux syndicats du secteur, ce prix n'aurait augmenté que de 23 centimes en 20 ans. Or, c'est à une hausse soudaine d'environ 10 centimes qu'il faut s'attendre. Pourquoi le prix de la baguette s'envole-t-il ainsi ? La principale raison de cette hausse probable est l'augmentation des prix du blé. Le cours de cette céréale a en effet progressé de 30 % depuis le début de l'année. Si les prix du blé s'envolent, c'est en raison de la médiocrité des récoltes dans de grands pays céréaliers, comme la Russie. De mauvaises conditions climatiques et le bas niveau des stocks expliquent en partie ce phénomène. Le blé étant plus cher, la farine l'est aussi. Or elle représenterait parfois plus de 20 % des charges des boulangers. D'autres charges Mais les boulangers ne doivent pas seulement acheter une farine plus onéreuse pour confectionner leurs baguettes. Ils ont d'autres charges, dont certaines tendent également à s'alourdir. Les boulangers sont ainsi confrontés à l'augmentation des tarifs de l'énergie. En effet, ils utilisent des fours et d'autres équipements fonctionnant à l'électricité ou au gaz. Par ailleurs le prix des emballages aurait progressé, en moyenne, de 30 à 40 % depuis le début de l'année. Les professionnels rappellent également le coût de la main-d'œuvre. En tant qu'employeurs, ils doivent en effet payer de lourdes charges quand ils embauchent un employé. Toutes ces hausses de tarif, jointes à ce coût de la main-d'œuvre, ne pourraient que se répercuter sur le prix du pain, et notamment de la baguette. Cependant, celui-ci n'augmentera pas forcément, et pas partout de la même façon, dans la mesure où chaque boulanger est libre de fixer ses prix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20213 minutes, 18 seconds
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Comment Elon Musk a-t-il gagné 36 milliards de dollars en un seul jour ?

Le fondateur de Space X et directeur général de Tesla, Elon Musk, n'en finit pas de s'enrichir. Le 25 octobre, en un seul jour, sa fortune a encore franchi un nouveau palier. Une immense fortune Elon Musk est en passe de devenir l'un des hommes les plus riches du monde, sinon même le plus fortuné. D'ores et déjà, sa fortune approcherait les 300 milliards de dollars. Soit bien plus que celle de Jeff Bezos, le patron d'Amazon, ou de Bernard Arnault, le dirigeant du groupe LVMH. À la fois symbole et élément moteur de cette éclatante réussite, la capitalisation boursière de la société Tesla a dépassé les 1.000 milliards de dollars, soit 12 fois plus que celle du géant automobile General Motors. Des actions très demandées Depuis le début de l'année, la fortune d'Elon Musk se serait accrue de 119 milliards de dollars. Et, en un seul jour, le lundi 25 octobre 2021, 36 milliards auraient garni l'escarcelle de l'industriel. Ce résultat mirifique serait dû à la hausse subite de l'action Tesla qui, durant cette séance du 25 octobre, aurait bondi de 12,6 %. Un tel succès serait notamment lié à une commande très prometteuse. En effet, le loueur de voitures Hertz aurait commandé 100.000 véhicules Tesla. D'ici peu, les premières voitures électriques de la marque pourront être louées par les personnes intéressées, aussi bien en Europe qu'aux États-Unis. Hertz ne fait en cela que suivre la tendance du marché automobile. De fait, le modèle commandé se trouve être la voiture la plus vendue en Europe. Près de 25.000 exemplaires ont été écoulés. Belle performance pour une voiture électrique, qui dépasse des véhicules fonctionnant à l'essence ou au gazole. Par ailleurs, un autre modèle du groupe Tesla s'est hissé à la seconde place dans le classement des voitures entièrement électriques. Autant d'éléments qui expliquent le succès des actions Tesla. Nul doute qu'Elon Musk n'investisse une partie des gains engrangés lors de cette séance boursière dans sa société Space X, qui se propose de faire atterrir des hommes sur Mars à l'horizon 2024. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/1/20212 minutes, 28 seconds
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Qu'est-ce que la pratique du "CumCum" ?

Les révélations sur certaines pratiques d'optimisation ou même de fraude fiscale n'en finissent pas de défrayer la chronique. Révélée par un grand quotidien français, la technique du "CumCum" est la dernière en date. Un dispositif très simple La méthode dite du "CumCum" se signale en effet par sa simplicité. Elle concerne les actionnaires étrangers d'entreprises européennes cotées en bourse. Ceux-ci perçoivent des dividendes qui, dans de nombreux pays européens, sont imposés, sous la forme d'une taxe spécifique. Certains actionnaires ont donc trouvé une solution pour échapper à cette imposition. Avant que les dividendes ne soient versés, ils prêtent leurs actions à une banque. C'est donc elle qui perçoit les dividendes. Mais la banque, à la différence de l'actionnaire étranger, n'est pas soumise à la taxe sur les dividendes. Le moment venu, elle rend ses actions à l'actionnaire, qui n'a donc pas payé la taxe. Quant à la banque, elle prélève une commission sur la transaction effectuée. Chacun y gagne, sauf l'État, qui se voit privé d'importantes recettes fiscales. Une technique d'optimisation fiscale Dans certains pays, comme la France, la pratique du "CumCum" est tout à fait légale. Elle n'est donc pas assimilée à de la fraude fiscale. Dans ce cas, il faudrait plutôt parler d'optimisation fiscale. En effet, cette technique fait partie de ce qu'on appelle, dans les milieux bancaires, de l'arbitrage de dividendes. Celui-ci consiste, pour les actionnaires, à rechercher les moyens de réduire la fiscalité sur les dividendes perçus, notamment en plaçant les actions dans des pays où elle est faible ou même inexistante. En attendant, le manque à gagner, pour les services fiscaux, est considérable. Il se monterait à environ trois milliards d'euros. Ce qui n'est guère étonnant dans la mesure où les entreprises du CAC 40 verseraient la moitié de leurs dividendes à des actionnaires étrangers. Du côté des banques, certaines ne désirent pas faire de commentaires. D'autres rappellent que cette pratique est légale ou que le fisc lui-même n'a rien trouvé à y redire. Il faut enfin rappeler que la pratique du "CumCum" n'est pas autorisée dans des pays comme les États-Unis ou l'Allemagne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/31/20212 minutes, 24 seconds
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Combien de temps va durer la hausse du prix du carburant ?

Chacun le constate au quotidien, les prix du carburant sont repartis à la hausse. Confrontés à un phénomène qui rogne leur pouvoir d'achat, les Français se demandent combien de temps il peut durer. Des prix qui s'envolent Durant la semaine du 11 octobre 2021, les principaux carburants ont encore connu une hausse à la pompe de 2 centimes. Ainsi, le prix du gazole continue de s'emballer : il a donc atteint, pendant cette semaine, le niveau record de 1,5583 euro le litre, contre 1,5354 la semaine précédente. Quand au prix de l'essence sans plomb, il se monte, pour la même période, à 1,62 euro le litre. Depuis le début de l'année, les prix des carburants ne cessent d'augmenter. En mai 2021, le prix du gazole affichait déjà une hausse de 20 % sur un an, et celui de l'essence sans plomb une augmentation de plus de 22 %, toujours sur un an. Une très forte demande La hausse continue des prix des carburants, depuis le début de l'année 2021, s'explique en grande partie par une forte augmentation de la demande mondiale de pétrole, dont le prix progresse rapidement. Or, le prix des carburants suit celui du pétrole. Cette hausse de la demande est due à la reprise économique consécutive à l'amélioration de la situation sanitaire. Les progrès notables de la vaccination, la mise en place du passe sanitaire et les mesures de confinement et de restriction de déplacement mises en place par les pouvoirs publics, ont permis de faire reculer l'épidémie de Covid-19. Après avoir connu, en 2020, une baisse drastique de leur activité, les entreprises veulent rattraper le temps perdu. C'est ce qui explique en partie une hausse de la demande que l'offre n'est pas encore en mesure de satisfaire. C'est pourquoi, d'après les spécialistes, cette hausse des prix des carburants devrait se poursuivre durant plusieurs mois. De toute façon, si on les en croit, ils devraient rester élevés dans les années à venir. Cette augmentation de la demande pourrait aussi s'expliquer par une tendance à remplacer le gaz, encore plus cher, par le pétrole, notamment pour les besoins en chauffage. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/28/20212 minutes, 21 seconds
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Pourquoi les apiculteurs sont-ils mécontents ?

En raison de conditions météorologiques défavorables, la récolte de miel devrait être très médiocre en 2021. Les apiculteurs, qui tirent la sonnette d'alarme, parlent même d'une "année noire". Une année calamiteuse Selon les prévisions, les apiculteurs devraient produire entre 7.000 et 9.000 tonnes de miel en 2021. Ce qui est nettement en deçà de la production des années précédentes. En 1995, elle se montait en effet à plus de 30.000 tonnes. Descendue à 10.000 tonnes en 2019, elle remonte à près de 20.000 tonnes l'année suivante, qui est donc une année faste pour le miel français. Dans certaines régions, les ruches ne donnent qu'environ 8 kilos de miel en 2021, contre 20 à 25 kilos pour une saison normale. Tous les miels de printemps, comme ceux d'acacia, de colza, de romarin ou de bruyère blanche, sont touchés par cette récession. En raison des mauvaises conditions climatiques, les abeilles n'ont pu sortir pour se nourrir et produire du miel. Même si elles sont alimentées par les apiculteurs, avec du sirop de glucose, de nombreuses abeilles devraient mourir durant l'hiver. De très mauvaises conditions climatiques C'est ce que les apiculteurs appellent un véritable "dérèglement climatique" qui serait à l'origine de cette année catastrophique. En effet, après un hiver clément, le retour du froid au printemps, avec des périodes de gel, a compromis la production de miel. Celle-ci a besoin, pour porter tous ses fruits, d'un certain équilibre entre l'humidité et la chaleur. Or, le temps s'est plutôt caractérisé, durant cette année 2021, par une succession de périodes de froid, puis de pluie et de chaleur. Autrement dit, les abeilles se sont rarement trouvées dans les conditions propices à une bonne "miellée", comme disent les apiculteurs. Pour remédier à cette situation dramatique, ils ont demandé aux pouvoirs publics le déclenchement du dispositif de calamité agricole. Il est possible que cette baisse de la production de miel se traduise, à terme, par une hausse des prix. Mais il est probable que le miel français soit en partie remplacé, dans les rayons des magasins, par du miel en provenance de l'étranger. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/27/20212 minutes, 29 seconds
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Combien de Français sont à découvert ?

De nombreux Français se retrouvent dans une situation de fragilité économique qui les oblige à recourir régulièrement au découvert bancaire. Ceci étant, le nombre de personnes qui s'y résolvent est moins élevé en 2021 que l'année précédente. Environ la moitié des Français à découvert En 2021, nombreux sont les Français ayant un découvert bancaire. En effet, près d'une personne sur deux y aurait eu recours au moins une fois dans l'année, 46 % pour être précis. En y regardant de plus près, on s'aperçoit que 19 % des Français, donc près d'un sur cinq, se retrouve à découvert au moins une fois par mois. Les personnes subissant un découvert une fois par trimestre et une fois par an sont moins nombreuses, respectivement 13 et 15 %. Par ailleurs, le découvert moyen s'élève à 232 euros et le découvert non autorisé à 285 euros en moyenne. L'ensemble de ces chiffres est en baisse par rapport à 2020. L'année dernière, en effet, 51 % des Français étaient à découvert, pour un montant moyen de 246 euros. La relative reprise économique, liée à l'amélioration de la situation sanitaire, et l'argent mis de côté durant les confinements, peuvent expliquer en partie cette évolution. Des personnes en situation de fragilité économique Il n'est pas surprenant que les personnes contraintes de recourir au découvert bancaire soient les plus vulnérables. Il s'agit notamment des parents isolés, des familles avec enfants ou des personnes touchant de petits revenus. S'ils se retrouvent avec un découvert, c'est en raison d'une dépense inattendue ou d'une situation financière tendue. Certains reconnaissent aussi ne pas gérer leurs comptes avec la régularité et la rigueur nécessaires. Cette situation est encore plus préoccupante pour 15 % des Français, qui n'ont pas réussi à épargner la moindre somme. En cas de problème imprévu, ils n'ont donc aucune marge de manœuvre. Leurs difficultés sont d'ailleurs accrues par les frais élevés que les banques leur imposent souvent en cas de découvert. Ces établissements sont pourtant incités à proposer à leurs clients insolvables des offres spécifiques, qui se distinguent notamment par la modération des frais prévus en cas de découvert bancaire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20213 minutes, 9 seconds
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Qu'est-ce que la “shrinkflation” ?

La "shrinkflation" est une technique pratiquée surtout dans l'industrie alimentaire. Elle consiste à diminuer la quantité d'un produit donné, tout en maintenant son prix. Réduire les quantités sans modifier les prix "Shrinflation" a été formée à partir du verbe anglais "to shrink", qui veut dire "rétrécir". Il s'agit donc, pour les industriels, de réduire d'abord le poids ou la quantité d'un produit, un paquet de pâtes ou une boîte de haricots verts par exemple. Mais, en baissant la quantité, on ne diminue pas le prix. Cette manière d'accroître la valeur d'un produit peut s'assimiler à une hausse déguisée des prix. Cette pratique, qui n'est pas illégale, permet notamment aux industriels d'amortir le poids croissant de certaines charges, comme la hausse actuelle des matières premières. Elle concerne surtout le secteur de l'agroalimentaire, 2 % des produits de la grande distribution étant touchés. Mais la "shrinkflation" serait connue, de manière plus marginale, dans d'autres domaines, comme l'automobile ou l'aviation. Une manière plus insidieuse de faire du profit Il est facile de comprendre pourquoi les industriels préfèrent recourir à cette astuce plutôt qu'à une augmentation de leurs prix. C'est ce dernier aspect auquel la plupart des consommateurs accordent la plus grande attention. Bien rares sont ceux qui s'intéressent au poids ou à la quantité du produit. Pour se rendre compte d'un changement, il faudrait avoir noté le poids de la même boîte de céréales, par exemple, et se renseigner sur le prix au kilo. De fait, très peu de personnes font des réclamations à ce sujet. Mais les choses sont en train de changer. En effet, la "shrinkflation" est de plus en plus souvent mise en cause en ligne. Les internautes y sont donc sensibilisés bien plus qu'auparavant. Ainsi, près de 15.000 personnes, inscrites sur un réseau social, ont créé un groupe destiné à informer les consommateurs sur cette technique commerciale. Par ailleurs, les coûts générés par le nouveau conditionnement du produit, adapté à sa taille, sont inférieurs aux bénéfices que retirent les industriels de cette pratique. Il y a donc toutes les chances pour qu'elle perdure. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20212 minutes, 24 seconds
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La suppression de l’ISF a-t-elle été positive pour l’économie française?

En 2018, le gouvernement supprime l'impôt sur la fortune (ISF), pour le remplacer par un impôt sur la fortune immobilière (IFI). Trois ans après cette réforme, commence-t-on à en mesurer les effets sur l'économie ? Un impôt qui découragerait l'investissement L'ISF était considéré, par le président Macron et certains courants économiques, comme un impôt contreproductif. Il aurait rapporté un peu plus de 4 milliards d'euros en 2017, avant sa suppression. Or, d'après ces détracteurs, cette somme serait loin de compenser le manque à gagner représenté par la décision des personnes concernées de moins investir dans l'économie française, ou de ne plus y placer d'argent du tout. De fait, le montant de cet impôt aurait eu un effet dissuasif, qui aurait découragé toute velléité d'investissement. En supprimant cet impôt, au contraire, on redonnerait aux contribuables les plus aisés des liquidités susceptibles d'être réinjectées dans le circuit économique. Peu d'effets sur l'économie Pour mesurer l'effet de cette suppression de l'ISF, et d'autres réformes du même ordre, les pouvoirs publics ont confié à un Comité d'évaluation des réformes du capital le soin de présenter un rapport annuel sur la question. Or, le dernier rapport, qui vient d'être rendu public, laisse le gouvernement sur sa faim. Il précise en effet que, de son point de vue, la disparition de l'ISF n'aurait pas contribué à augmenter le volume des investissements dans les entreprises dont les dirigeants étaient assujettis à cet impôt. Le comité parle même d'un effet "nul". La mesure n'aurait pas eu non plus de conséquences mesurables sur l'emploi. Il est vrai que le Comité avoue ne s'appuyer que sur des résultats partiels. Et le gouvernement précise, de son côté, qu'il faudrait davantage de recul pour apprécier le réel effet de la mesure. Il est cependant un élément qui a pu être influencé par la suppression de l'ISF. Il s'agit de l'exil, pour raisons fiscales, des contribuables les plus riches. En effet, les départs auraient été plus rares, et les retours en France plus nombreux. Il est vrai qu'au total, seules quelques centaines de personnes sont concernées. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/24/20212 minutes, 34 seconds
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Quels fonctionnaires gagnent plus de 20.000 euros par mois ?

La fonction publique n'a parfois rien à envier au secteur privé en ce qui concerne la rémunération de certains de ses agents. Ainsi certains hauts fonctionnaires touchent-ils plus de 20.000 euros par mois. Mais, dans d'autres professions, on gagne aussi très bien sa vie. Des fonctionnaires très bien payés Une loi du 6 août 2019, relative à la fonction publique, fait obligation aux administrations et aux divers ministères d'indiquer, entre autres précisions, les salaires des dix agents les mieux payés. Le document mentionne la somme globale représentée par les rémunérations de ces dix fonctionnaires, et non le salaire de chacun d'eux. La fonction de ces agents n'est pas précisée. En revanche, on sait, en lisant ce rapport, combien de femmes sont concernées par ces hautes rémunérations. C'est au ministère de l'Écologie que les fonctionnaires semblent le mieux payés. Le salaire des dix agents les mieux rémunérés se monterait en effet à 22.000 euros bruts par mois, contre près de 21.000 euros au ministère de l'Intérieur et 20.500 euros au ministère de l'Économie pour les dix plus fortes rémunérations Les femmes ne seraient qu'un peu moins d'un tiers à avoir perçu des salaires aussi élevés. D'autres métiers qui rapportent Mais ces hauts fonctionnaires ne sont pas les seuls à tirer leur épingle du jeu. Dans son dernier rapport, l'Observatoire des inégalités met en lumière les 10 % de salariés les mieux payés. Là encore la fonction publique n'est pas absente de ce palmarès. D'après cette étude, un ambassadeur gagnerait en moyenne 13.800 euros nets par mois, tandis qu'un préfet empocherait environ 10.500 euros nets mensuels. De son côté, le secteur privé n'est pas en reste. Le salaire moyen des pilotes de ligne s'approcherait ainsi des 7.000 euros nets par mois. Les médecins salariés les suivraient d'assez près, avec un salaire mensuel net d'environ 6.400 euros. Quant aux cadres, ils seraient assez bien lotis eux aussi. Certains, travaillant dans l'industrie, gagneraient près de 6.000 euros nets par mois, d'autres, employés dans des services financiers ou administratifs, les talonneraient de près. Les ingénieurs et les communicants seraient également très bien payés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/21/20212 minutes, 25 seconds
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Une pièce de 1000 milliards pourrait-elle rembourser la dette américaine ?

Les récentes mesures prises par le gouvernement américain pour relancer l'économie, touchée par les effets de la crise sanitaire, pourraient entraîner une augmentation de la dette publique. Aussi certains suggèrent-ils une idée originale pour en rembourser une partie. Une dette publique qui s'envole Pour redonner un coup de fouet à une économie un peu essoufflée par les conséquences de l'épidémie de Covid-19, le président Biden souhaite mettre en œuvre un ambitieux plan de relance. D'un montant de près de 2.000 milliards de dollars, il représenterait environ 15 % du PIB du pays. L'application de ce plan ne pourrait qu'accroître le montant de la dette publique, qui dépassait déjà les 20.000 milliards de dollars à la fin de l'administration Trump. Elle atteindrait alors le plafond fixé par la loi, qui ne peut être relevé qu'avec l'accord du Congrès. Or les républicains, qui s'opposent au plan de relance proposé par Joe Biden, refusent une nouvelle augmentation de la dette publique. Une pièce peu ordinaire Voilà une dizaine d'années, un avocat américain a proposé une solution originale pour sortir de l'impasse. Il s'agirait de frapper une pièce en platine, d'une valeur de 1.000 milliards de dollars. Cette mesure serait prise en application d'une loi de 1997, qui autorise le secrétaire au Trésor, l'équivalent de notre ministre des Finances, à faire frapper une pièce du montant de son choix. Cette pièce viendrait alimenter le compte de la banque centrale américaine, qui s'en servirait pour diminuer de 1.000 milliards de dollars la dette du pays. Son plafond serait ainsi rabaissé, et le gouvernement pourrait se passer du Congrès. Les républicains dénoncent un tour de passe passe. Avec certains économistes, ils considèrent que cette augmentation de la masse monétaire se traduirait par une reprise de l'inflation. À quoi certains universitaires rétorquent que, depuis 2008, la banque centrale n'a cessé de soutenir l'économie à coup de liquidités, sans que cela ait entraîné de hausse des prix. Une telle idée n'est pas aussi fantaisiste qu'elle en l'air au premier abord. En effet, le président Obama a indiqué en avoir parlé à son secrétaire au Trésor en 2017. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/20/20212 minutes, 33 seconds
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Pourquoi le prix des voitures d'occasion grimpe-t-il ?

L'épidémie de Covid-19 a eu d'importantes répercussions sur l'industrie automobile, comme sur la plupart des autres secteurs économiques. Dans un contexte où les immatriculations de voitures neuves sont en baisse, la demande de véhicules d'occasion est en forte progression, ce qui commence à pousser les prix vers le haut. Les Français plébiscitent les voitures d'occasion Les voitures neuves se vendent moins bien en France. En juillet 2021, les immatriculations avaient reculé de 35 % par rapport au même mois de l'année précédente. Et la vente de véhicules neufs a encore baissé de plus de 20 % en septembre 2021. Profitant du repli du marché des voitures neuves, celui de l'occasion connaît au contraire une réelle embellie. Il a en effet progressé de près de 13 % depuis le début de l'année 2021, avec une hausse de près de 6 % depuis septembre 2019. Désormais, il se vend en moyenne près de quatre véhicules d'occasion pour une seule voiture neuve. La pénurie des semi conducteurs Si le marché des voitures neuves est en baisse, c'est surtout en raison de la pénurie des semi conducteurs, ces petits composants électroniques indispensables au fonctionnement des automobiles. De ce fait, les fabricants mettent plus de temps à produire leurs véhicules et les délais de livraison s'allongent. Des voitures d'occasion plus rares Ces retards dans les livraisons de voitures neuves incitent donc les conducteurs à se tourner vers les véhicules d'occasion, au volant desquels ils peuvent revenir chez eux sans attendre. Mais cet engouement commence à entraîner une diminution du stock de voitures d'occasion, plus marquée pour les véhicules les plus récents. À la fin de l'année 2020, en effet, les vendeurs pouvaient encore compter sur un stock d'environ 500.000 véhicules d'occasion. Mais il avait déjà fondu de 20 % en août de l'année suivante, s'établissant à 400.000 voitures à peu près. Ce qui représente une baisse de 20 %. C'est ainsi que le stock des voitures d'occasion de moins d'un an s'est retrouvé à son plus bas niveau depuis deux ans. À terme, le marché des voitures d'occasion plus anciennes, comprises entre deux et cinq ans, devrait être touché à son tour par cette hausse des prix. Plus des trois quarts des concessionnaires auraient d'ailleurs déclaré qu'en raison de leur relative rareté, il était désormais plus difficile d'acheter une voiture d'occasion. Cette situation est aggravée par la tendance des entreprises à conserver plus longtemps leurs véhicules professionnels. Par ailleurs, les restrictions de circulation, la généralisation du télétravail et le ralentissement de l'activité économique liés à la crise sanitaire se sont traduits, en 2020, par la baisse de la production automobile. Par conséquent, moins de véhicules neufs ont été mis en circulation durant cette année, contribuant ainsi à une moindre alimentation du marché des véhicules d'occasion. Des prix en augmentation Ce déséquilibre entre une demande toujours aussi forte et une offre qui commence à fléchir entraîne une augmentation des prix des voitures d'occasion. À cet égard, les spécialistes prévoient, dans les mois à venir, une hausse d'environ 10 % pour ce secteur. Les Français débourseraient alors, en moyenne, 1.000 euros de plus pour acquérir un véhicule d'occasion. Cette hausse n'est d'ailleurs pas partout la même. Ainsi, en Île-de-France, il faut presque débourser 20.000 euros, en moyenne, pour acquérir un véhicule d'occasion, ce qui représente une augmentation de prix de plus de 4 % depuis le début de l'année. Dans une région comme la Bretagne, le prix, plus modeste, s'établit à un peu plus de 16.500 euros. Mais ici, la hausse du prix des voitures d'occasion, de l'ordre de 7,5 %, est encore plus nette. Du fait de cette forte progression du... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20214 minutes, 23 seconds
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Qu'est-ce que le plan “France 2030” ?

Conscient de certaines faiblesses de l'économie française, le gouvernement se projette dans l'avenir et présente un ambitieux plan d'investissement baptisé "France 2030". L'un des objectifs est d'étoffer le réseau d'entreprises du pays. Des secteurs d'avenir La crise liée au Covid-19 a mieux révélé le degré de dépendance de l'industrie française par rapport à l'Asie. Ce constat incite les pouvoirs publics à prévoir un plan massif d'investissement, qui devrait faire sentir ses effets à l'horizon 2030. Il devrait permettre de mettre en avant des secteurs innovants, qui permettraient à l'industrie française de gagner de nouveaux marchés. Ces fers de lance de l'excellence française sont déjà identifiés : dans un contexte de transition énergétique, il s'agit notamment du train à hydrogène et de l'avion bas carbone, tous deux respectueux de la planète. À l'heure où les prix de l'énergie flambent, la question de la construction de nouvelles centrales nucléaires, plus petites, est également à l'ordre du jour. Les secteurs de l'intelligence artificielle et des semi conducteurs devraient également profiter des quelque 30 milliards d'euros prévus par ce plan "France 2030". Éviter le déclassement de la France Pour faire face à la concurrence asiatique et pénétrer de nouveaux marchés, la France doit se réindustrialiser. C'est un autre enjeu de "France 2030". Ce renouveau industriel passe une plus grande productivité de l'industrie et une meilleure collaboration entre les entreprises, qu'il s'agisse de grands groupes ou de startups. Mais un tel objectif ne peut être atteint que si l'industrie française se montre capable d'attirer les jeunes. Or, de nombreux secteurs sont peu connus et peinent à recruter la main-d'œuvre nécessaire à leur expansion. Pour mieux faire connaître ces métiers et leur permettre de recruter un personnel qualifié, il faudrait améliorer aussi bien l'orientation professionnelle que la formation, initiale ou continue. Sans oublier une nécessaire revalorisation salariale. Ce vaste plan d'investissement est critiqué par l'opposition, selon laquelle il augmenterait la dette publique. Pour le gouvernement, c'est le moment ou jamais de profiter de taux d'intérêt très bas pour investir massivement et éviter ce qu'il appelle le "déclassement" de la France. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20212 minutes, 29 seconds
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Je vous présente les deux nouveaux podcasts Choses à Savoir !

#1 Choses à Savoir Gastronomie Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-voyage/id1485689141 Spotify: https://open.spotify.com/show/6pxhnOnBGPXE462Dwl6Fuo?si=cSMZyQZrSLiQt4_68dW0GQ Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/692332 #2 Choses à Savoir Planète Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-nature/id1531256576 Spotify: https://open.spotify.com/show/73NxNpY0VWosZ1oiu6X2ze Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/1748492 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/15/20211 minute, 59 seconds
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Combien les radars rapportent-ils à l'Etat ?

Aujourd'hui, les radars rapportent nettement moins à l'État qu'en 2017, malgré une augmentation de leur nombre. Cette baisse de rentabilité s'explique de diverses façons. Des radars qui rapportent moins En 2017, les radars rapportaient près de 825 millions d'euros à l'État. L'année suivante, cette somme est passée à un peu plus de 860 millions. Si les contraventions associées à des excès de vitesse enregistrés par les radars ont augmenté en 2019, l'activité des radars s'est fortement ralentie en 2020. Pour 2022, l'État ne devrait empocher, grâce aux radars, que 714 millions d'euros, beaucoup moins que les 809 millions prévus. Et pourtant, le réseau de radars ne cesse de s'étendre. En 2022, on devrait en trouver 4.500 au bord des routes. La même année, des radars devraient même être installés en ville. Sans oublier les véhicules banalisés qui en sont équipés. On pouvait également penser que certains facteurs, comme l'introduction de la limite de vitesse à 80 km/h sur certaines routes, allaient augmenter le nombre de contraventions, et donc l'activité des radars. Des gilets jaunes à la crise sanitaire Dès lors, comment expliquer cette baisse de recettes alors que le nombre de radars ne cesse d'augmenter et que les occasions de dépasser la vitesse autorisée sont plus nombreuses ? Les raisons ne manquent pas pour rendre compte de ce phénomène. On peut d'abord invoquer de nouvelles dispositions, comme celle qui, depuis janvier 2017, enjoint aux chefs d'entreprise de signaler leurs salariés s'étant rendus coupables d'un excès de vitesse enregistré par un radar. Par ailleurs, des centaines de radars ont été détruits ou neutralisés dans le cadre du mouvement de protestation des "gilets jaunes", débuté en novembre 2018. Mais c'est sans doute la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 qui explique le mieux la baisse des contraventions, et donc la moindre rentabilité des radars. En effet, les restrictions de déplacement et les confinements décidés par les pouvoirs publics ont entraîné une nette réduction du trafic routier. Par ailleurs, l'extension du télétravail, conduisant les salariés à rester chez eux, a renforcé ce phénomène. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/14/20212 minutes, 22 seconds
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Pourquoi DSK est-il épinglé par les Pandora Papers ?

Les révélations des "Pandora papers", dues à une association internationale de journalistes, mettent en cause un certain nombre de personnalités, épinglées pour avoir recherché des moyens d'optimisation fiscale pas toujours conformes à l'éthique et aux lois en vigueur. Parmi elles, figure l'ancien ministre Dominique Strauss-Kahn. De très nombreuses personnalités mises en cause... Les "Pandora papers" sont le fruit des recherches du Consortium international des journalistes d'investigation, connu aussi sous le sigle d'ICIJ. Il a donné ce nom au résultat de son travail par référence au mythe de la boîte de Pandore, dont l'ouverture aurait répandu dans le monde tous les maux de l'humanité. Environ 600 journalistes ont participé à ces investigations, durant lesquelles près de 12 millions de documents ont été consultés. Les enquêtes du consortium auraient mis au jour 29.000 sociétés offshore, souvent associées à des tentatives d'évasion fiscale. De très nombreuses personnalités, dont des chefs d'État et des hommes politiques, ont été mis en cause dans cette affaire. ...Dont Dominique Strauss-Kahn Ancien ministre et ex directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn fait partie des personnalités citées dans les "Pandora papers". Il aurait créé des sociétés dans des pays connus pour être des paradis fiscaux ou, du moins, pour consentir aux entrepreneurs s'installant sur leur sol des conditions fiscales très avantageuses. L'ancien ministre aurait ainsi créé une société dans une zone franche de Casablanca, au Maroc. Il y aurait été exempté d'impôt sur les sociétés durant cinq ans, puis imposé à un taux très modéré. C'est l'émirat de Ras al-Khaimah, qui fait partie des Émirats arabes unis, qui aurait accueilli une autre société de l'ancien ministre. Dans ce pays, l'ensemble des informations sur les sociétés sont tenues secrètes. Dominique Strauss-Kahn aurait fait transiter par ces sociétés les honoraires issus de ses activités de conférencier et de consultant, bénéficiant ainsi de dispositions fiscales très avantageuses, qui lui auraient permis d'économiser des millions d'euros. L'ex patron du FMI se défend de ces accusations, rappelant notamment qu'il est résident fiscal au Maroc depuis 2013, et qu'entre 2018 et 2020, il a payé plus de 800.000 euros d'impôts chaque année. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/13/20212 minutes, 38 seconds
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Le “bouclier tarifaire” de Jean Castex sera-t-il efficace ?

Devant l'explosion des prix du gaz et de l'électricité, le Premier ministre, Jean Castex, vient d'annoncer des mesures qu'il a qualifiées de "bouclier tarifaire". Dans l'ensemble, elles ont été mal accueillies par l'opposition et les associations de consommateurs, qui les jugent insuffisantes. Blocage et baisse de prix Les prix de l'énergie ne cessent d'augmenter depuis le début de l'année. Depuis le mois de janvier, le prix réglementé du gaz aurait progressé de 57 %, avec une nouvelle hausse de 12,6 % au 1er octobre. Face à cette flambée des prix, le Premier ministre a donc annoncé, le 30 septembre, ce qu'il appelle lui-même un "bouclier tarifaire". Il consiste d'abord à annuler toute augmentation du prix du gaz jusqu'en avril 2022. Par conséquent, les fortes hausses, de l'ordre de 30 %, qui devaient intervenir à la fin de l'année n'auront pas lieu. Mais le gouvernement a été échaudé par de précédents jugements, qui avaient annulé les blocages décidés par certains de ses prédécesseurs. Il a donc prévu que les hausses de prix annulées seraient rattrapées peu à peu, à partir d'avril 2022. Concernant l'électricité, Jean Castex a réduit à 4% l'augmentation de prix de 12 % qui devait intervenir au début de l'année 2022. Des mesures jugées insuffisantes Une partie de l'opposition et des associations de consommateurs considèrent que les mesures concernant le prix du gaz ne sont qu'un leurre. Pour elles, en effet, l'augmentation n'est que reportée et son poids, à partir du printemps 2022, n'en pèsera pas moins sur le budget des Français. Elles auraient préféré que le gouvernement joue sur la fiscalité, en abaissant la TVA par exemple. Compte tenu de la date choisie pour le report de l'augmentation, qui correspond plus ou moins à l'élection présidentielle, l'opposition dénonce également une mesure "électoraliste". Ces mesures ne font pas non plus l'affaire des autres fournisseurs d'énergie. Comme leurs tarifs sont indexés sur le prix réglementé du gaz, elles vont se traduire par une baisse de leurs recettes. Dans cette situation, ils peineront à s'approvisionner, l'énergie coûtant toujours plus cher. Ils prévoient donc un important manque à gagner. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20212 minutes, 31 seconds
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Comment expliquer l'inflation dans la zone euro ?

En septembre 2021, l'inflation dans la zone euro a atteint son plus haut niveau depuis 2008. Elle serait due en grande partie à la forte augmentation des prix de l'énergie. Pour l'instant, les banques centrales n'y voient qu'un phénomène temporaire. Des prix en nette progression En septembre 2021, les prix à la consommation dans la zone euro ont accusé une hausse sur un an de 3,4 %. Ce qui en fait la plus forte augmentation depuis septembre 2008, où l'inflation avait atteint 3,6 %. Et, depuis le mois de juin, les prix n'arrêtent pas de progresser. En effet, la hausse avait été de 2,2 % en juillet, puis de 3 % en août. Ces niveaux dépassent désormais le chiffre de 2 % fixé par la Banque centrale européenne. Cette évolution s'inscrit dans un contexte mondial d'inflation. En effet, dans près du tiers des pays de la planète, l'augmentation des prix serait supérieure à 4 %. Les prix de l'énergie responsables de l'inflation Si les prix augmentent à un tel rythme, c'est d'abord en raison de la hausse des prix de l'énergie, notamment du pétrole et du gaz. C'est ce secteur qui a connu, et de loin, la plus forte hausse, puisque les prix y ont progressé de 15,4 % en août et de 17,4 % en septembre. Et encore ces chiffres ne tiennent-ils pas compte de la forte augmentation des prix du gaz en septembre. Cette hausse assez considérable des prix de l'énergie est liée en grande partie à un accroissement de la demande, provoqué par une reprise de l'activité due notamment à l'amélioration de la situation sanitaire. Une demande que l'offre n'est pas en mesure de satisfaire entièrement. Dans une moindre mesure, cette inflation dans la zone euro s'explique aussi par des difficultés d'approvisionnement et par quelques pénuries, de certaines pièces utilisées dans l'industrie notamment. De leur côté, les prix hors énergie ont connu une progression plus modérée. La Banque centrale européenne ne considère pas cette inflation comme un phénomène durable. C'est pourquoi elle n'envisage pas, du moins pour l'instant, d'augmenter ses taux d'intérêt. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20212 minutes, 19 seconds
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Comment toucher 10.000 euros lors du premier achat immobilier ?

Les pouvoirs publics et les divers acteurs du logement ont souvent encouragé les Français à accéder à la propriété. C'est le but de la nouvelle initiative proposée par Action Logement, l'organisme qui a succédé au 1 % patronal. Un plafond de ressources Action Logement offre e effet une prime de 10.OOO euros à un certain nombre de nouveaux propriétaires. En effet, le budget prévu pour cette opération limite le nombre de bénéficiaires. Comme il est de 200 millions d'euros, ce sont seulement 20.000 Français qui pourront en profiter. De toute façon, la prime n'est pas accordée à toutes les personnes accédant à la propriété. Elle est en effet réservée aux nouveaux propriétaires disposant de ressources modestes. L'octroi de la prime est soumis à des conditions de revenus. Les plafonds de ressources, qui ne sont d'ailleurs pas les mêmes partout, s'inspirent de ceux qui conditionnent l'obtention du prêt social de location-accession (PSLA). Il est à noter que les revenus pris en compte sont ceux de 2019. D'autres conditions à respecter Il faut réunir d'autres conditions pour avoir droit à cette prime exceptionnelle de 10.OOO euros. En premier lieu, elle s'adresse aux salariés, ou aux préretraités ayant travaillé dans le secteur privé ou agricole. Pour toucher cette aide, il faut acheter un bien immobilier pour la première fois. Et il doit servir de résidence principale. Par ailleurs, le prix du logement ne devra pas dépasser un certain seuil. C'est ce qu'Action Logement appelle des opérations immobilières "à prix maîtrisé". Là encore, ces prix maximaux sont calqués sur les plafonds prévus par le PSLA. Les personnes intéressées devront également faire leur demande dans les délais. L'offre débute en effet le 4 octobre 2021 et se terminera en principe le 31 décembre 2022. Compte tenu du financement limité attribué à cette opération, seules les personnes s'y prenant assez tôt auront des chances de profiter de l'offre. Pour faire aboutir leur demande, elles auront à déposer leur dossier sur la plateforme en ligne d'Action Logement. L'octroi de cette prime n'empêche pas de profiter d'autres aides, comme un prêt à taux zéro notamment. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/10/20212 minutes, 31 seconds
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Les revenus tirés d'une brocante doivent-ils être déclarés ?

Les brocantes et vide-greniers sont plus populaires que jamais. Au point qu'un Français sur deux a déclaré avoir participé, en 2019, aux quelque 50.000 ventes au déballage organisées chaque année. Mais devez-vous déclarer aux services fiscaux les revenus que vous en tirez ? Des revenus en principe non imposés Si vous êtes un particulier, les revenus tirés de la vente d'objets dans le cadre d'une brocante ne sont pas imposés. Il n'est donc pas nécessaire de les déclarer. À condition, toutefois, que vous respectiez certaines conditions. En premier lieu, vous ne pouvez vendre que des objets usagés, dont vous êtes le propriétaire. Par ailleurs, vous ne pouvez participer à plus de deux vide-greniers par an. C'est pour vérifier que cette règle est respectée que vous devez vous inscrire sur un registre spécifique. On peut aussi vous demander d'attester sur l'honneur que vous n'avez pas déjà pris part à deux ventes au déballage. L'objectif est de faire la distinction entre un simple particulier et un professionnel. Ce dernier, en effet, acquiert ou fabrique des objets neufs dans le but de les revendre. Ses revenus sont alors soumis à l'impôt sur le revenu. Des exceptions cependant Dans certains circonstances, vous êtes pourtant tenu, même si vous respectez ces conditions, de déclarer les revenus provenant d'une participation à une vente au déballage. C'est d'abord le cas de l'argent obtenu en vendant des métaux précieux. En principe, ils sont taxés à 11 %, à quoi il faut ajouter 0,5 % pour pour la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale). Vous devrez également déclarer vos revenus si la vente vous rapporte plus de 5.000 euros. Dans ce cas, vous serez soumis au régime d'imposition des plus-values, si du moins vous en réalisez une. L'écart entre le prix d'achat et le prix de vente sera taxé au taux de 36,2 %. Ceci étant, tous les biens vendus pour plus de 5.000 euros ne sont pas forcément déclarés. C'est notamment le cas de l'électroménager, des meubles ou encore des voitures, sauf si ce sont des véhicules de collection. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/7/20212 minutes, 20 seconds
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Quel seuil a été franchi par Tik Tok ?

On le sait, les réseaux sociaux sont devenus l'un des principaux moyens de s'exprimer et de communiquer avec ses semblables. Mais certains sont encore plus appréciés que d'autres. C'est le cas de Tik Tok, qui vient de franchir un seuil historique de fréquentation. Plus d'un milliard d'utilisateurs Le futur réseau social Tik Tok est né en Chine, en septembre 2016, sous le nom de Douyin. Cette application a été baptisée du nom qu'on lui connaît aujourd'hui un an plus tard. La plateforme, fondée sur la réalisation de courtes vidéos, est vite devenue très populaire. Mais, depuis quelques mois, l'engouement s'est encore accru. À tel point qu'en ce mois de septembre 2021, les responsables du réseau social ont annoncé qu'il recensait plus d'un milliard d'utilisateurs actifs. On désigne par là des personnes se connectant au moins une fois par mois au réseau. La plateforme aurait séduit plus de 300 millions d'utilisateurs depuis juillet 2020. Ce succès fulgurant doit beaucoup aux mesures imposées par la crise sanitaire due à l'épidémie de Covid-19. Les enfants, mais aussi certains adultes, ont en effet profité du loisir laissé par la fermeture des écoles ou la pratique du travail à distance pour fréquenter davantage ce réseau Tik Tok. Des vidéos très populaires Si la popularité de Tik Tok lui a permis de franchir ce seuil hautement symbolique, c'est que la plateforme a su offrir à ses utilisateurs des fonctionnalités correspondant à leurs goûts. Ce succès est avant tout fondé sur la possibilité de monter de petites vidéos, montrant souvent des gens en train de danser. Très courte, la durée de ces petits films est pourtant passée de 15 secondes à 3 minutes. Ce qui lui a permis d'attirer un public plus large. Les utilisateurs peuvent changer le rythme de leurs vidéos ou en enregistrer des parties séparément. S'ils le souhaitent, ils lui ajoutent un texte ou de la musique. Afin d'étoffer leurs revenus, les responsables du réseau social ont décidé de faire plus de place à la publicité. Il est également possible d'acheter certains produits sur la plateforme. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/6/20212 minutes, 4 seconds
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Quels sont les critères d'achat d'un vêtement ?

Que ce soit à l'occasion des soldes ou durant d'autres périodes de l'année, les Français renouvellent volontiers leur garde-robe. Une étude récente fait la lumière sur les critères qui président à l'achat de leurs vêtements. Des critères de choix traditionnels... Cette étude se penche sur les raisons qui incitent les Français à acheter un vêtement plutôt qu'un autre. L'enquête montre d'ailleurs que ces raisons varient selon la tranche d'âge considérée. Sans surprise, des considérations comme le prix, la qualité ou le côté pratique du vêtement influent toujours de façon notable sur la décision d'achat. Mais pas de la même manière selon l'âge. Ainsi, pour la globalité des Français, ce qui compte le plus est l'aspect commode d'un vêtement. Ils sont 45 % à le penser. Mais seuls 27 % des 18/24 ans déclarent acheter un vêtement pour cette raison. De même, l'existence de promotions, er donc le prix, est un critère essentiel pour 37 % des Français dans leur ensemble, un peu moins pour les 18/24 ans, qui ne sont que 33 % à mettre cet élément en avant. ...Et d'autres qui prennent de l'importance Mais, à côté de ces critères de choix somme toute assez classiques, d'autres facteurs influencent davantage la décision d'achat des Français. C'est notamment le cas du lieu de fabrication des vêtements. Ainsi, un sondage récent montre que près de 65 % des personnes interrogées font davantage attention, avant de les acheter, à la provenance des vêtements. C'est d'ailleurs un facteur encore plus décisif chez les plus de 35 ans. C'est ainsi que la mention "made in France" ne laisse pas indifférents une proportion grandissante de consommateurs. Conscientes de cet état d'esprit, les marques, qui n'y sont pourtant pas obligées, n'oublient pas d'indiquer le lieu où sont fabriqués leurs vêtements. Soucieux de contribuer à la protection de la planète, les jeunes générations sont également sensibles à l'empreinte écologique de la production des vêtements neufs. Enfin, les consommateurs attachent de l'importance aux valeurs affichées par les marques, notamment en terme de respect des droits de l'homme ou de travail des enfants. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20212 minutes, 14 seconds
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Pourquoi va-t-on connaitre une pénurie de produits Nike ?

Ne sera-t-il bientôt plus possible de chausser des baskets Nike ? En tous cas, la célèbre marque est confrontée à une relative pénurie de chaussures et de vêtements, ce qui ralentit sa croissance. À quoi cette situation est-elle due ? Fermetures d'usines et transport déficient Les clients ont été prévenus : des chaussures et des vêtements Nike pourraient manquer dans les rayons des magasins et sur les sites en ligne. Deux raisons expliquent surtout cette relative pénurie. En premier lieu, de nombreuses usines fabriquant les produits Nike sont fermées. Elles se trouvent surtout en Asie, et notamment au Vietnam. Confrontés à une recrudescence de l'épidémie de Covid-19, ces établissements n'ont toujours pas rouvert leurs portes. Et même s'ils le faisaient, il faudrait du temps pour remettre en marche la production. Mais ce n'est pas la seule cause de la pénurie. Elle s'explique aussi par de graves problèmes de transport. Il est en effet plus difficile de trouver des containers pour expédier la marchandise et des employés pour sa manutention. En conséquence, les délais d'acheminement ont doublé, passant d'environ 40 jours à 80 jours. Les retards de livraison s'aggravant, une telle situation devrait conduire à une pénurie plus sérieuse de produits Nike dans les mois à venir. Une prospérité à peine entamée Une telle pénurie oblige le fabricant américain à revoir ses ambitions à la baisse. Il prévoit en effet, pour l'exercice se terminant au printemps 2022, une croissance ramenée à 5 %, au lieu des 10 ou 15 % envisagés initialement. Mais le groupe prévoit cependant une amélioration de la situation pour l'exercice suivant. D'ores et déjà, certains indicateurs rendent ses dirigeants raisonnablement optimistes. De fait, la marque à la virgule a vu son chiffre d'affaires progresser de 19 % pour l'exercice clos en mai 2021. Par ailleurs, la demande reste très élevée, ce qui, malgré les problèmes rencontrés par la société, a continué de soutenir son activité. Ce haut niveau s'explique par l'engouement pour certains produits, mais plus encore par la progression très nette du commerce en ligne. Un tel écart entre l'offre et la demande pourrait d'ailleurs créer des tensions sur les prix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20212 minutes, 22 seconds
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Quel est le montant des primes versées par les GAFAM à leurs employés ?

En cet automne 2021, les géants du net, qu'on a coutume de désigner sous l'acronyme de "GAFAM", se montrent généreux avec leur personnel. Ils leur offrent en effet des primes au montant non négligeable. Les géants du net en veine de générosité On vient d'apprendre que la société Apple consentait une prime de 1.000 dollars, soit environ 850 euros, à ses salariés. Tous sont concernés par ce bonus exceptionnel, du moins tous ceux qui travaillent pour l'entreprise depuis au moins le 31 mars 2021. Les autres ne sont pas exclus pour autant, mais devront se contenter d'une prime de 500 dollars. Elle est encore plus faible pour les saisonniers, qui toucheront 200 dollars. De son côté, Microsoft se montre encore plus généreux envers son personnel. Elle distribuera en effet à ses employés une prime de 1.500 dollars. Sont concernés aussi bien les salariés qui, depuis le 31 mars 2021 ou avant, travaillent sur place, aux États-Unis, ou à l'étranger. Même politique chez Amazon, qui offre un bonus de 300 dollars, ou chez Facebook, qui propose une prime de 1.000 dollars à ses salariés. Pourquoi de telles primes ? Pourquoi ces groupes du net, qui ne sont pas toujours réputés pour distribuer des primes à tout va, ont-elles décidé de faire de tels cadeaux à leur personnel ? C'est d'abord pour les remercier d'avoir accompli leur tâche dans des conditions que la crise sanitaire liée au Covid-19 avait rendues plus difficiles. En effet, depuis le début de l'année 2020, nombre d'employés ont dû se mettre au télétravail, sans toujours être formés et équipés pour cette manière de travailler. Quant aux salariés restés sur leur lieu de travail, ils ont dû faire face à des restrictions sanitaires, comme le port du masque notamment, qui ont pu dégrader leurs conditions de travail. Certaines de ces sociétés cherchent, avec ces primes, à répondre à des critiques qui jugent leur politique salariale trop rigide. Ces primes devraient aussi permettre aux salariés de s'équiper en vue d'une possible recrudescence du télétravail et de mieux accepter la perspective d'une forte progression de l'activité à l'occasion des fêtes de fin d'année. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/3/20212 minutes, 32 seconds
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Pourquoi le marché des vélos d'occasion explose-t-il ?

Les Français délaissent de plus en plus les cycles neufs au profit des vélos d'occasion. Cet engouement s'explique aussi bien par le contexte sanitaire et des raisons économiques que par les conditions de production des vélos. Une préférence pour les vélos d'occasion Nos contemporains se déplacent de plus en plus en vélo. Mais ils achètent moins de bicyclettes neuves, les remplaçant souvent par des vélos d'occasion. Une récente enquête, réalisée pour le compte d'une plateforme spécialisée dans la vente de vélos, révèle ainsi que 40 % des personnes interrogées ont l'intention d'acquérir un vélo d'occasion. Même si ce type d'équipement à leurs préférences, ils restent méfiants. En effet, 60 % des sondés craignent que le vélo d'occasion acheté soit défectueux ou ait même été volé. Une pénurie de vélos Cette explosion du marché des vélos d'occasion peut s'expliquer de plusieurs manières. La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a incité de nombreuses personnes à délaisser les transports en commun au profit du vélo. La volonté de participer à la lutte contre la pollution et un meilleur équipement en pistes cyclables, dans de nombreuses villes, ont aussi contribué à ce choix. Mais l'une des explications principales de la croissance de ce marché est à rechercher dans la relative pénurie de vélos neufs. Pour la comprendre, il faut rappeler que les pièces nécessaires à la fabrication des vélos sont, pour l'essentiel, élaborées en Asie. Elles sont ensuite assemblées en Europe. Or, la demande mondiale de vélos neufs ayant beaucoup augmenté, notamment du fait du contexte sanitaire, les usines asiatiques n'arrivent pas à suivre la cadence. Et ce décalage entre l'offre et la demande entraîne une forte hausse des prix. À ces difficultés de production s'ajoutent des problèmes de transport. Les restrictions sanitaires ayant provoqué un ralentissement de l'activité portuaire, en Chine notamment, les ports sont engorgés de bateaux attendant leur cargaison. Par conséquent, il devient plus difficile, et plus coûteux, de trouver un conteneur disponible pour assurer le transport des pièces détachées. D'où une hausse du prix des vélos neufs et un allongement des délais de livraison. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/30/20212 minutes, 22 seconds
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Quelle sera la prochaine augmentation du SMIC ?

Le 1er octobre 2021, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) devrait augmenter de façon notable. Il s'agit cependant d'une progression automatique, liée au contexte économique. Une hausse de 2,2 % Le ministère du Travail a annoncé une hausse de Smic de 2,2 %, qui devrait prendre effet au 1er octobre 2021. Cette augmentation porterait le Smic horaire brut de 10,25 euros à 10,48 euros et le salaire mensuel brut de 1554,58 euros à 1589,47 euros. Cette progression du Smic fait suite à une première hausse de 0,99 % en janvier, qui avait entraîné une augmentation du Smic de 15 euros. Il faut remonter au 1er décembre 2011 pour retrouver une hausse automatique du Smic en cours d'année. Elle augmenta alors le Smic de 2,1 %. Deux types d'augmentations pour le Smic Le Smic peut augmenter de deux manières. Il est d'abord l'objet d'une revalorisation automatique, comme celle qui aura lieu le 1er octobre prochain. Elle est déclenchée par l'existence cumulée de deux facteurs. Il faut d'abord constater, sur une période donnée et pour les 20 % de ménages aux revenus les plus modestes, une augmentation des prix d'au moins 2 %. Or, l'indice des prix à la consommation de l'Insee enregistre une inflation de 2,2 % entre novembre 2020 et août 2021. Le Smic est également revalorisé en référence à l'évolution du salaire horaire de base des ouvriers et employés (SHBOE). Il s'agit d'une revalorisation mécanique, dont les principes sont inscrits dans la loi. Le gouvernement n'a donc dans ce domaine aucune marge de manœuvre. Il en va tout autrement d'u autre type d'augmentation, laissée à la discrétion du gouvernement. Il s'agit d'une augmentation exceptionnelle qui, à la différence de la progression automatique du Smic, relève donc de la seule décision des pouvoirs publics. Or, aucun "coup de pouce" de ce genre n'a été décidé depuis juillet 2012. Dans un contexte de faible croissance, une telle hausse du Smic, outre la pression inflationniste qu'elle pourrait exercer, mettrait, si l'on en croit certains analystes, des entreprises en difficulté. Ils considèrent que cette situation pourrait nuire à l'emploi. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/29/20212 minutes, 45 seconds
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Combien gagne un vendangeur ?

Le salaire d'un vendangeur est assorti de diverses indemnités et souvent complété par des heures supplémentaires mieux payées. Ces quelques semaines de travail peuvent représenter, pour un étudiant par exemple, un excellent moyen de gagner en peu de temps une somme d'argent non négligeable, utile au financement des études ou à la constitution d'une épargne. Un salaire de base : le SMIC le vendangeur est embauché dans le cadre d'un contrat de travail d'un mois, mais renouvelable, qui prévoit les différentes tâches auxquelles il peut être employé. Sa rémunération de base est le Smic horaire brut. Ce qui représentera, après l'augmentation prévue pour le 1er octobre 2021, 10,48 euros de l'heure, soit un salaire mensuel brut de 1589,47 euros. Cependant, le salaire net d'un vendangeur est plus élevé que d'ordinaire. En effet, il n'est pas amputé de la part salariale des cotisations d'assurances sociales. Ce qui peut représenter un gain d'environ 30 euros par semaine. Une telle exonération, par son caractère dérogatoire, a souvent été dans la ligne de mire de la représentation nationale. De nombreux compléments Les vendangeurs peuvent compléter cette rémunération principale de plusieurs manières. Le vendangeur travaillant dans le cadre d'un contrat de courte durée, il a droit à l'indemnité compensatrice de congés payés. Cette indemnité, équivalant à 10 % du salaire brut, donne une compensation financière au vendangeur pour les jours de congés payés qu'il n'a pas pu prendre en raison de la nature de son contrat. D'autres indemnités contribuent au financement de la nourriture et de l'hébergement du vendangeur. Elles représentent environ 15 euros supplémentaires par jour. Enfin, il a tout intérêt à faire des heures supplémentaires. Elles sont d'ailleurs souvent nécessaires pour venir à bout, dans de courts délais, d'un travail assez lourd.  Si le vendangeur fait entre 36 et 43 heures supplémentaires dans sa semaine, chacune lui sera payée 12,50 euros bruts. Au-delà de la 43e heure supplémentaire, il percevra 15 euros brut de l'heure. Si un vendangeur ajoute tous ces suppléments à son salaire de base, il peut toucher plus de 2.000 euros bruts par mois.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20212 minutes, 35 seconds
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Quels sont les frais lors d'un achat immobilier ?

Si vous comptez acheter un bien immobilier, ne vous intéressez pas seulement au prix du logement qui vous a séduit. En effet, vous devrez faire face à d'autres dépenses, qu'il ne faut pas négliger. Crédit, frais d'agence et de notaire Peu nombreuses sont les personnes qui disposent de la somme nécessaire pour acheter comptant le bien qui les intéresse. La majorité d'entre elles va donc souscrire un crédit. Il faut donc prévoir le règlement des mensualités, assorti du paiement des intérêts. Mais il faut y ajouter des dépenses annexes, comme les frais de dossier et de garantie. Parmi ces derniers, figurent les frais d'hypothèque ou le privilège du prêteur du deniers, en vertu duquel la banque devient, en cas de défaillance de l'emprunteur, son créancier prioritaire. L'acheteur doit également penser à ce qu'il est convenu d'appeler les frais de notaire, comptant pour environ 8 % du prix du bien dans l'ancien, un peu moins dans le neuf. En réalité, ce dernier prélève surtout des taxes pour le compte de l'État, ses émoluments ne représentant qu'une part assez minime du total. Si l'acheteur fait appel à une agence immobilière, il doit lui payer une somme qui varie fortement d'un établissement à l'autre. Il doit enfin prévoir des travaux de rénovation s'il achète un logement ancien. Des frais partagés L'achat d'un logement entraîne encore d'autres frais, qui sont souvent partagés entre l'acheteur et le vendeur. C'est le cas des charges de copropriété. Si la vente intervient au cours d'un trimestre, il est d'usage que ces frais soient partagés entre vendeur et acquéreur, au prorata du temps passé dans le logement. De même, les dépenses liées aux travaux décidés par les copropriétaires peuvent être assumées, selon les même règles, par les deux parties. Le plus souvent, le propriétaire assume ces charges si les travaux ont été prévus avant la signature du compromis de vente. Enfin, la taxe foncière peut également faire l'objet d'une clause de répartition des frais. C'est aux vendeurs et aux acheteurs de négocier au mieux de leurs intérêts les conditions de partage de ces frais, qui apparaîtront ensuite dans l'acte de vente. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20212 minutes, 26 seconds
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Les enseignants français sont-ils vraiment mal payés ?

La revalorisation du salaire des enseignants fait partie des revendications régulières de leurs syndicats. Elle peut se comprendre dans la mesure où, d'après l'OCDE, les revenus des enseignants français seraient nettement inférieurs à la moyenne européenne. Salaires des enseignants : la France mal placée en Europe D'après l'OCDE, le salaire brut annuel des enseignants du primaire et du secondaire, après 10 ou 15 ans de métier, serait inférieur de 15 % à la rémunération moyenne des enseignants européens. À cet égard, la France serait très mal classée, puisqu'elle se placerait, toujours d'après l'OCDE, au huitième rang européen, juste devant la Pologne et très loin de l'Allemagne, des Pays-Bas ou de l'Espagne. Ainsi, un enseignant français débutant dans le métier serait deux fois moins bien payé qu'un collègue allemand dans la même situation. Au-delà de 15 ans d'ancienneté, la différence serait encore plus nette. Par contre, l'écart tend à se resserrer pour les enseignants en fin de carrière. Si l'on en croit ces statistiques de l'OCDE, un enseignant néerlandais gagnerait ainsi deux fois plus que son confrère français après une dizaine d'années de carrière. Un salaire qui progresse peu Dans l'ensemble, le salaire des enseignants français aurait très peu augmenté, voire stagné, de 2010 à 2020. La hausse ne serait en effet que de 1 %. Cette faible progression s'expliquerait d'abord par l'augmentation très limitée, voire le gel, du point d'indice, qui sert de référence à l'établissement des salaires. Par ailleurs, ces rémunérations auraient progressé moins vite que le coût de la vie, entraînant une perte de pouvoir d'achat pour les enseignants. Le salaire d'un professeur des écoles débutant est d'environ 1.500 euros nets par mois. Un professeur certifié, et plus encore agrégé, gagnera davantage. Assez faibles en début de carrière, les salaires, tributaires des changements d'échelons, ont tendance à stagner au bout de 10 à 15 ans de métier. Parvenus au dernier échelon, les enseignants, qui n'accèdent pas forcément à la hors classe, ne voient plus leur salaire progresser. L'existence des heures supplémentaires et de diverses primes ne suffirait pas à remettre le salaire des enseignants français dans la moyenne européenne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/24/20212 minutes, 24 seconds
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Combien gagne un cadre par rapport à un employé ?

En France, comme dans d'autres pays, le monde du travail est marqué par une nette inégalité salariale, qui ne tend pas à diminuer. Ainsi, en moyenne, un cadre perçoit un salaire bien plus élevé qu'un employé. Et l'écart peut encore se creuser en fonction de l'âge, du sexe et du niveau d'études. Les cadres gagnent deux fois plus que les employés L'écart de revenus entre les cadres et les employés s'inscrit dans une inégalité salariale plus large. Ainsi, d'après l'Insee, la moitié de la population française travaillant 35 heures par semaine gagnait plus que le salaire net médian, qui était à 1789 euros, et l'autre moitié moins. Les cadres se situeraient dans la première tranche, et plutôt dans le haut du tableau, puisqu'ils gagneraient, selon certaines sources, 29,20 euros de l'heure. Quant aux employés, ils feraient partie de la seconde moitié, puisqu'ils devraient se contenter de 1",50 euros de l'heure. Les revenus des cadres seraient donc plus de deux fois supérieurs à ceux des employés. Dans l'ensemble, les salaires des premiers ont tendance à augmenter. Ce qui ne les empêche pas de considérer, dans leur majorité, qu'ils sont assez mal payés. Des écarts qui peuvent encore se creuser Ce salaire moyen des cadres peut varier en fonction de nombreux facteurs, se rapprochant ou s'éloignant ainsi de celui des employés. Il change d'abord en fonction de la branche dans laquelle travaille le cadre. Ainsi, les cadres employés dans les secteurs innovants, comme celui des nouvelles technologies, profitent de salaires moyens plus élevés. Dans d'autres domaines, cette rémunération est plus faible. Par ailleurs, les revenus de la plupart des cadres ne sont pas fixes. Une part non négligeable de leur salaire est composée de primes et de bonus, qui peuvent varier selon les mois. L'écart avec les revenus des employés est donc lui aussi variable. De même, celui-ci est plus ou moins important en fonction des diplômes, de l'âge et du sexe des employés comme des cadres. Autant d'éléments qu'il faut prendre en compte pour mieux mesurer l'inégalité salariale entre les uns et les autres. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/23/20212 minutes, 9 seconds
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Quelle sera la croissance de la France en 2021 ?

Les effets de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 ne semblent pas affecter la croissance de l'économie française en 2021. À cet égard, les prévisions de certains organismes officiels sont même plus optimistes que celles des pouvoirs publics. Une croissance plus forte que prévu En ce début d'automne 2021, la reprise économique semble se confirmer. Un ensemble de signes positifs avait conduit le gouvernement à miser sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 6 % pour l'année 2021. Or, la Banque de France et l'Insee tablent, dans leurs prévisions, sur un chiffre encore plus élevé. Selon leurs calculs, le PIB pourrait en effet progresser de 6,25 % cette année. La hausse au quatrième trimestre, 0,5 %, serait moins forte qu'aux deuxième et troisième trimestres, où on avait enregistré respectivement 1,1 % et 2,7 % de croissance du PIB. Une telle progression en fin d'année serait cependant suffisante pour atteindre une croissance dépassant les prévisions les plus optimistes. De quoi rattraper, en tous cas, la chute de 8 % du PIB constatée en 2020. L'économie se redresse malgré la crise sanitaire Cette forte croissance du PIB en 2021 montre que l'économie n'a que peu souffert des effets de la quatrième vague de l'épidémie, qui a frappé le pays durant l'été. Il est à noter, à cet égard, que l'instauration du pass sanitaire dans les restaurants, les lieux culturels et certains centres commerciaux ne semble pas avoir trop affecté leur activité. Les progrès de la vaccination expliquent en partie que la fréquentation de ces lieux n'ait pas trop fléchi. Ainsi, la consommation des ménages, qui tire la croissance vers le haut, ne devrait pas vraiment pâtir de la crise sanitaire durant cette année 2021. Les mesures de soutien prises par les autorités, dans le cadre de la politique du "quoi qu'il en coûte", semblent également avoir contribué à cette reprise économique. Malgré une légère hausse de l'inflation, qui devrait être temporaire, de telles conditions devraient favoriser la création d'emplois. La Banque de France table en effet sur près de 290.000 nouveaux emplois en 2021, contre 163.000 dans ses précédentes prévisions. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/22/20212 minutes, 25 seconds
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Qu'est-ce que l'arnaque au “wash wash” ?

Les billets de banque font souvent l'objet d'escroqueries. On connaît bien sûr l'activité des faussaires. Mais les coupures sont parfois noircies. On parle alors d'arnaque au "wash wash". De quoi s'agit-il exactement ? Des billets pas comme les autres Tout commence lorsqu'un couple du Loiret met sa maison en vente. Un acheteur ne tarde pas à se déclarer. Mais il met une condition à son achat : il voudrait en effet payer une partie du bien en liquide, pour limiter les frais de notaire. Le couple n'y voit pas d'inconvénients. Mais il se montre plus étonné quand l'acheteur leur donne, en guise de paiement, des billets noircis, avec de l'encre semble-t-il. Une autre personne, résidant en Normandie, s'était vu payer de la même façon. Tous venaient d'être victimes de l'escroquerie du "wash wash" (to wash signifiant "laver " en français). Des escrocs très ingénieux Cette anarque au "wash wash" consiste donc à recouvrir de faux billets de banque, ou même de simples morceaux de papier, d'une encre noire ou de feuilles noircies. On peut cependant se demander comment les escrocs persuadent leurs victimes de les accepter. Ils leur expliquent d'abord que ce maquillage des billets permet de leur faire passer les frontières sans problèmes. Ce qui, par parenthèse, aurait dû mettre la puce à l'oreille aux personnes qui se sont laissé duper. Et l'aigrefin s'empressait d'ajouter que, de toute façon, il disposait d'un produit "miracle", qui effaçait en quelques instants toute trace d'encre du billet. Et l'escroc de s'emparer d'un vrai billet, mis de côté pour l'occasion, et de le blanchir, grâce au produit, sous les yeux étonnés des spectateurs. Ce produit miraculeux et indispensable avait bien sûr un prix. En effet, ce n'zest pas moins de 50.000 euros que, dans un premier temps, l'escroc du Loiret réclame à ses victimes pour leur céder le produit. Non seulement elles étaient payées en monnaie de singe, mais il leur fallait encore débourser une forte somme d'argent pour acquérir le produit blanchissant. Pourtant assez courante en région parisienne, cette escroquerie n'avait jamais été signalée à la police. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20212 minutes, 16 seconds
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Pourquoi le prix de l'essence augmente-t-il autant ?

Sur un an, le prix de l'essence a fortement augmenté. Parmi les raisons qui expliquent cette hausse, la reprise économique, après le pic de la pandémie, et donc l'augmentation de la demande mondiale de pétrole, est la principale. Un carburant beaucoup plus cher En ce début d'automne 2021, faire son plein d'essence revient plus cher qu'au début de l'année. En effet, on enregistre, entre ces deux dates, une augmentation d'environ 12 % pour le tarif du gazole et d'environ 16 % pour le prix du super sans plomb 95. Sur un an, l'augmentation est encore plus nette. Ainsi, le prix du gazole a progressé de plus de 20 % depuis septembre 2020. Quant au tarif du sans plomb 98, il enregistre une hausse d'environ 17,50 % sur la même période. Les automobilistes doivent donc débourser davantage pour faire le plein. En un peu plus d'un an, il leur coûte en effet entre 10 et 15 euros de plus. Ce qui représente une dépense supplémentaire de 250 à 300 euros par an environ. Une hausse de la demande mondiale Pour une fois, ce ne sont pas les taxes qui sont jugées responsables de cette forte augmentation du prix du carburant. On sait en effet qu'elles en représentent une bonne part. Ce qui expliquerait surtout cette flambée des prix, c'est la reprise économique actuelle. Après une année 2020 marquée par le net ralentissement économique dû à la crise sanitaire, l'économie mondiale reprend des couleurs. Et le moteur de cette économie, c'est encore en large partie le pétrole. Dès lors, cette forte croissance de la demande ne peut que tirer ses prix vers le haut. De moins de 20 dollars en avril 2020, le prix du baril est passé aujourd'hui à 70 dollars. Une telle hausse ne peut que se répercuter sur le prix du carburant. D'autant que l'augmentation de la production décidée par les pays de l'OPEP n'est pas suffisante pour faire face à la demande. Enfin, il faut noter que l'évolution du taux de change entre l'euro et le dollar, devise dans laquelle se font les transactions d'hydrocarbures, rend plus coûteuses les importations de pétrole. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20212 minutes, 15 seconds
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Rénovation énergétique : pourquoi est-ce très intéressant ?

Quand il est question de réduire sa consommation d’énergie, le principal levier pour un particulier est la rénovation énergétique de son logement. D’ailleurs, il s’agit d’un point clé du plan de relance du Gouvernement présenté en septembre 2020. Le ministère de la Transition écologique estime que la France compte sur 32 millions de logements près de 5 millions de passoires énergétiques, autrement dit, des habitations mal isolées et qui induisent une consommation excessive d’énergie. Avant tout, pourquoi est-il intéressant de procéder à une rénovation énergétique de son habitation ? Et bien tout simplement par ce que même si le logement n’est pas extrêmement énergivore, cela permet de préserver la planète, de faire des économies et de valoriser son bien immobilier. Car qui dit logement mieux isolé, dit moins de sensibilité aux pics de température (chaud ou froid) et moins de frais sur la facture d’énergie. Comment faire pour financer la rénovation de son habitation ? L’aide "MaPrimeRénov’" gouvernementale, qui a remplacé le Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE), est ouverte tant aux propriétaires qu’aux bailleurs. Cette aide est soumise à conditions de ressources et son montant est plafonné, ce qui peut amener les propriétaires à se tourner vers leur banque comme BNP Paribas, le sponsor de cet épisode, soit pour compléter leur budget travaux en sus de cette aide, soit pour débloquer une avance de trésorerie dans l’attente la perception de ces aides . A cet effet, BNP Paribas a développé des offres et des outils pour vous accompagner. La banque s’est associé à Economie d'Energie, expert de la rénovation énergétique, pour vous proposer le site internet monprojetrenovation.com, qui vous permettra : d’identifier et chiffrer les travaux énergétiques prioritaires, déterminer les aides applicables et trouver des artisans qualifiés pour réaliser vos travaux. Des experts se tiennent à votre disposition soit par mail par soit par téléphone, gratuitement, au 01 81 69 81 91 pour répondre à toutes vos questions. Vous découvrirez aussi sur le site les solutions de financement de BNP Paribas. La banque propose les prêts Energibio dédiés à la rénovation énergétique. L’octroi de ces prêts est soumis à l’acceptation de la banque. Ceci dit, n’oubliez pas qu’un crédit vous engage et doit être remboursé. Veillez à bien vérifier vos capacités de remboursement avant de vous engager. Comme vous le voyez, BNP Paribas s’engage pleinement pour vous accompagner dans la réalisation de vos travaux de rénovation énergétique et pour la planète !BNP Paribas est un établissement de crédit ayant son siège social au 16, Boulevard des Italiens, Paris 9ème, immatriculé au registre du commerce et des sociétés de Paris sous le numéro 662 042 449.. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20213 minutes, 3 seconds
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Ce week-end, j'ai deux choses à vous dire !

Quelques recommandations et une opportunité... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/18/20212 minutes, 18 seconds
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Pourquoi le prix de l'immobilier augmente fortement en province mais pas à Paris ?

En juin 2021, les experts de l'immobilier remarquent que, pour le troisième trimestre consécutif, le nombre de transactions a augmenté, dépassant la hausse constatée à la fin de l'année 2019. Cette augmentation de la demande provoque une croissance du prix de l'immobilier en province mais pas à Paris. Immobilier : des prix en hausse, mais surtout en province Si l'on en croit les calculs de l'Insee et l'indice des notaires, les prix des maisons anciennes auraient encore progressé au second trimestre 2021. Cette évolution situerait la hausse à 5,9 % sur un an. Par rapport au premier trimestre 2021, l'augmentation des prix est de 1,6 %, contre 1,2 % au trimestre précédent. Depuis la fin de l'année 2020, le prix des maisons serait plus élevé que celui des appartements, ce qui ne s'était pas vu depuis 2018. En effet, la hausse serait, au 2e trimestre 2021, de 6,9 % sur un an pour les maisons, contre 4,6 % pour les appartements. Mais cette évolution est beaucoup plus nette en province qu'à Paris. En ce qui concerne la première, les prix de l'immobilier ont progressé de 7 % sur un an, contre seulement 3,1 % pour la capitale, soit deux fois moins que l'année précédente. Une redistribution de la demande Si les prix de l'immobilier ont davantage augmenté en province qu'à Paris, c'est d'abord en raison des effets de la pandémie de coronavirus. Les confinements ont été plus difficiles à vivre dans une grande métropole comme Paris, où de nombreux logements sont exigus. Bien des Parisiens ont donc délaissé la capitale pour s'installer à la campagne ou dans des villes à taille humaine, où la pression des contraintes urbaines paraissait moins forte. La nécessité du télétravail les a également convaincus que, quitte à travaillez chez eux, ils pouvaient tout aussi bien le faire dans une petite ville qu'à Paris. Par ailleurs, du fait de la crise sanitaire, les clients étrangers, qui investissaient d'habitude dans la capitale, ne se sont pas manifestés. Tous ces facteurs expliquent une redistribution de la demande, qui permet de mieux comprendre les disparités des prix de l'immobilier ente Paris et la province.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/16/20212 minutes, 26 seconds
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Vend-on plus voitures manuelles que de voitures automatiques ?

En 2021, les ventes de véhicules équipés d'une boîte de vitesses automatique ont dépassé celles de voitures classiques, dotées d'un embrayage. Cet engouement s'explique de diverses manières. Un marché en pleine expansion En 2021, les ventes de voitures dotées de boîtes automatiques ont représenté 54 % des transactions totales. Cette progression ne vise pas certaines voitures en particulier; en effet, tous les modèles sont concernés. Il est d'ailleurs difficile, dans certains cas, de trouver un véhicule doté d'une boîte mécanique. En effet, certaines marques délaissent de plus en plus les véhicules manuels et proposent à leurs clients une grande majorité de modèles automatiques. De fait, la part des voitures équipées de boîtes de vitesses automatiques est passée de 20 % en 2012 à près de 65 % aujourd'hui. Cette augmentation de la vente de voitures automatiques devrait se poursuivre durant les prochaines années. En effet, la part des voitures automatiques devrait passer, dans le parc automobile français, de 54 % en 2021 à 85 % à l'horizon 2030. Pourquoi les Français préfèrent-ils les voitures automatiques ? Si les Français plébiscitent les voitures automatiques, c'est d'abord en raison du confort de conduite qu'elles procurent. En effet, l'automobiliste n'a plus à se préoccuper des changements de vitesses. Il ne doit plus se servir que de deux pédales et peut laisser en permanence ses deux mains sur le volant. Ce faisant, il lui est plus facile de se concentrer sur la conduite. Ce confort de conduite est plus sensible à certains moments, dans les bouchons par exemple. Avec la voiture automatique, le conducteur n'a plus à manœuvrer sans cesse son levier de vitesse. Par conséquent, la voiture sera encore plus appréciée par les habitants des grandes villes. Par ailleurs, ce type de véhicules consomme moins de carburant sur le long terme. En effet, les rapports de vitesse sont mieux appréhendés par ce dispositif automatique que par un automobiliste. Consommant moins, ces voitures rejettent moins de CO2, ce qui est une bonne chose pour la planète. Tous ces avantages compensent largement un prix à l'achat un peu plus élevé. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/15/20212 minutes, 19 seconds
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Comment le marché des montres connectées se porte-t-il ?

Si de nombreux secteurs ont connu un net fléchissement depuis le début de la crise sanitaire, ce n'est pas le cas des montres connectées. En effet, leur marché a connu une progression spectaculaire, qui se poursuit à l'heure actuelle. Un marché en pleine expansion Les montres connectées ont plus que jamais la faveur du public. Même au premier trimestre 2020, marqué par un net ralentissement économique, dû aux conséquences de la pandémie de coronavirus, les ventes mondiales de montres connectées auraient augmenté de 20 %. Et cette progression s'est poursuivie en 2021, puisqu'au second trimestre de cette année, le marché aurait encore connu une nouvelle hausse de près de 50 %. Ainsi, plus de 25 millions de montres intelligentes auraient été livrées durant cette période. Certains fabricants font la course en tête. C'est d'abord le cas pour Apple, qui conserve sa position de leader, avec une part de marché estimée à plus de 50 %. Certains de ses modèles sont actuellement les plus demandés. Même s'il ne domine qu'un peu plus de 10 % du marché, Samsung connaît de son côté une remarquable progression de ses ventes. Les raisons d'un engouement Comment expliquer une telle progression du marché des montres connectées ? On peut d'abord invoquer leur présentation, avec un design plus travaillé et des motifs plus attractifs. Et ce design plus élégant ne se traduit pas par des prix plus élevés. Ce serait même plutôt le contraire. Ces tarifs plus abordables expliquent aussi cet engouement pour les montres connectées. Mais ce sont des objets connectés, et leur succès vient surtout de leurs nombreuses fonctionnalités. Les indicateurs de santé sont les plus recherchés. La montre connectée mesure ainsi le nombre de vos pas quotidiens, mesure votre rythme cardiaque ou votre taux de glycémie. Et cette tendance n'a fait que se confirmer à l'occasion des divers confinements, durant lesquels de nombreuses personnes ont renoué avec le sport. Si autant de personnes sont séduites par les montres connectées, c'est aussi parce qu'elles fonctionnent avec un smartphone. En effet, cette interconnexion entre les deux appareils n'est pas pour rien dans le succès de ces montres. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20212 minutes, 12 seconds
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Qu'est-ce que le chèque alimentaire ?

En 2021, près de 15 % des Français vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Le ralentissement de l'activité économique lié à la crise sanitaire et la forte augmentation des prix de l'énergie ont encore accentué cette précarité. C'est pour l'atténuer que les pouvoirs publics ont annoncé la création d'un chèque alimentaire. Une mesure reportée à 2022 La mise en place d'un chèque alimentaire avait été promise par le Président de la République, en décembre 2020, devant les participants à la Convention citoyenne pour le climat. Cette proposition a ensuite été intégrée dans une loi, adoptée en juillet de cette année. Le lancement de ce chèque devait avoir lieu en septembre 2021. Mais il a finalement été repoussé à l'année 2022. Avant de mettre au point le futur dispositif, le gouvernement attend la remise de divers rapports, qui devraient lui permettre de préciser les contours d'une mesure très attendue. À quoi ressemblerait le chèque alimentaire ? Ce chèque alimentaire devrait être attribué aux personnes ayant les ressources les plus modestes. Mais le profil des bénéficiaires n'est pas encore défini. Certains voudraient retenir en priorité les familles avec enfants ou encore les jeunes. Si, comme le souhaite le Ministère de l'Économie, le dispositif était confié aux Centres communaux d'action sociale (CCAS), pas moins de 5 millions de personnes seraient alors concernées. Le montant du chèque n'est pas non plus connu. Selon certaines sources, il pourrait être de 30 à 60 euros par bénéficiaire. Le but essentiel de ce chèque alimentaire est de permettre à ceux qui le touchent d'acheter certains produits. Il ne faut pas oublier, en effet, que l'idée a été avancée par des membres de la Convention pour le climat. Ils ont donc proposé que ce chèque soit utilisé à l'achat de produits alimentaires frais, cultivés et récoltés dans le respect des principes de l'agriculture biologique. Les personnes aux ressources modestes n'avaient souvent pas les moyens de les acheter, pas plus que les fruits ou les légumes produits sur place et issus par conséquent de circuits courts. Une telle mesure devrait donc aussi profiter aux agriculteurs. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20212 minutes, 23 seconds
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Pourquoi le Salvador a choisi le bitcoin comme monnaie nationale ?

Le 7 septembre 2021, le Salvador devient le premier pays à adopter le bitcoin comme l'une de ses monnaies nationales, à côté du dollar américain. Cette décision, critiquée par des organismes financiers internationaux, suscite une vive controverse dans le pays. Le bitcoin défendu par les autorités Les autorités salvadoriennes, et notamment le président Nayib Bukele, s'efforcent de convaincre leurs compatriotes des bienfaits du bitcoin. Ainsi, ils font valoir que, grâce à cette cryptomonnaie, les Salvadoriens pourront économiser les frais bancaires prélevés sur les transferts d'argent en provenance de la diaspora. En tout cas, tout est prévu pour l'accueil de cette nouvelle monnaie nationale. Les pouvoirs publics ont acheté 400 bitcoins, ce qui, au cours actuel, représente près de 21 millions de dollars. De même, un fonds spécial de 150 millions devrait faciliter la convertibilité du bitcoin en dollars. De son côté, l'installation de distributeurs spécifiques permettra aux habitants d'acquérir des cryptomonnaies. Par ailleurs, une offre de bienvenue de 30 dollars devrait inciter les Salvadoriens à télécharger des applications dédiées, qui leur permettront de régler leurs achats en bitcoins. Le gouvernement possède d'ailleurs sa propre application. Une monnaie contestée Mais la décision de faire du bitcoin l'une des monnaies nationales du pays est critiquée par une majorité de la population. Des sondages montrent en effet que plus des deux tiers des Salvadoriens s'y opposent. Ils regrettent d'abord que cette mesure ait été prise sans que le peuple ait été consulté. Ils y voient l'un des signes de ce que certains appellent la dérive autoritaire du président. Par ailleurs, l'introduction de cette cryptomonnaie, dans un pays où le taux de pauvreté dépasse 30 % de la population, ne paraît guère judicieuse aux personnes interrogées. En effet, la grande majorité des Salvadoriens n'aurait pas les moyens d'investir dans cette monnaie. Pour des organismes internationaux, comme le FMI ou la Banque mondiale, le principal inconvénient du bitcoin est sa grande volatilité. Comme sa valeur ne devrait être fixée que par les lois du marché, cette instabilité ne pourrait alors que compromettre le développement économique du pays. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20212 minutes, 33 seconds
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Que pèse le marché des purificateurs d'air ?

La pandémie de Covid-19 a attiré l'attention des pouvoirs publics sur l'intérêt qu'il y aurait à installer dans certains lieux, comme les salles de classe, des purificateurs d'air. Peu porteur jusque là, le marché représenté par ces appareils devrait connaître une forte progression dans les années à venir. Un marché en forte progression... Équipés de diverses technologies, les purificateurs d'air ont déjà fait leurs preuves pour filtrer l'air ambiant des poussières ou des particules émises par la pollution urbaine. Mais c'est l'épidémie de coronavirus qui les a placés sur le devant de la scène. D'après certains scientifiques, ces appareils seraient les mieux à même d'éliminer les aérosols, composés des minuscules particules contaminées émises par la parole ou même la respiration. Or, la communauté scientifique s'accorde à penser, dans son ensemble, que ces nuages invisibles seraient les principaux vecteurs du virus. Les purificateurs d'air seraient donc particulièrement utiles pour apurer l'air des écoles, et notamment des salles difficiles à aérer. Cet air filtré serait plus sain qu'un air extérieur souvent vicié par la pollution urbaine. C'est pourquoi le marché représenté par ces appareils connaît plus qu'un frémissement. En effet, les ventes devraient passer d'une centaine de millions d'euros en 2020 à 500 millions à l'horizon 2030. Par ailleurs, le marché des purificateurs d'air devrait quadrupler d'ci une décennie et doubler à l'échelle mondiale durant la même période. ...Mais des limites qui pourraient le freiner Il reste que tous les scientifiques ne sont pas convaincus de l'efficacité de ces appareils pour débarrasser l'air de ses miasmes, et notamment des aérosols contaminés. Malgré l'avis favorable donné par les autorités compétentes, rien ne vaudrait, de leur point de vue, la ventilation naturelle assurée par l'ouverture régulière des fenêtres. L'air extérieur leur paraît préférable à une atmosphère qui, même filtrée par les purificateurs, reste confinée. Certains soupçonnent même ces appareils de renvoyer le virus. Par ailleurs, même si la mise au point d'un label est à l'étude, il n'existe guère de normes pour mesurer la qualité de ces appareils et guider les consommateurs dans leurs choix. Ce qui n'a pas empêché certaines collectivités locales de s'en doter d'ores et déjà. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/9/20212 minutes, 34 seconds
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Combien le « quoi qu'il en coûte » a-t-il coûté ?

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a provoqué une baisse de l'activité économique et mis à rude épreuve la trésorerie des entreprises. Pour préserver l'économie durant cette phase difficile, les pouvoirs publics ont pris des mesures de sauvegarde, résumées par l'expression "quoi qu'il en coûte", due au Président de la République. Mais quel est le poids économique et financier d'une telle politique ? Une augmentation des dépenses Le ministre de l'Économie vient d'annoncer, en cette fin d'août 2021, que les mesures prises au titre du "quoi qu'il en coûte" avaient d'ores et déjà coûté 168 milliards d'euros à l'État. Ce coût s'explique d'abord par une augmentation des dépenses d'environ 40 milliards d'euros. Elles sont occasionnées en partie par le dispositif du chômage partiel. Les entreprises, forcées de réduire leur activité du fait de la crise sanitaire, et donc de mettre au chômage partiel une partie de leurs salariés, touchent de la part de l'État une allocation équivalente à une partie de leur rémunération. Ces dépenses sont également liées au Fonds de solidarité, aide publique exonérée de charges sociales et d'impôts, à la pris en charge d'une partie des cotisations sociales et de certains frais fixes des entreprises. Quant aux prêts garantis par l'État, pour un montant d'environ 140 milliards d'euros, on ne peut les considérer à proprement parler come des subventions. Une diminution des recettes Le reste du coût du "quoi qu'il en coûte" est lié à la baisse des recettes fiscales. En effet, pour mesurer l'impact de la crise sanitaire sur les finances de l'État, il ne faut pas seulement prendre en compte l'augmentation des dépenses. De fait, la réduction de l'activité économique, qui s'est notamment traduite par des périodes de chômage partiel et même des pertes d'emploi pour de nombreux salariés, a entraîné une diminution des recettes fiscales encaissées par l'État. Une telle évolution n'est pas sans conséquences sur la situation financière du pays. Elle se traduit en effet par une hausse considérable du déficit budgétaire et une croissance notable de la dette publique, qui devrait s'établir à environ 120 % du PIB en 2021. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/8/20212 minutes, 19 seconds
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A qui appartient un trésor ?

Qui ne rêve de dénicher un magot enfoui au fond du jardin ou un tableau de maître dissimulé dans une cachette secrète ? Mais, si vous avez cette chance, êtes-vous certain de connaître les règles qui régissent la propriété du trésor que vous venez de découvrir ? En principe, des règles simples A priori, ces règles semblent assez simples. La propriété du trésor dépend du lieu où vous l'avez trouvé. Si vous avez découvert le trésor chez vous, vous en conservez la totalité. Mais si vous le trouvez ailleurs, il est partagé pour moitié entre la personne qui l'a découvert et celle à qui appartient la propriété où le trésor était caché. Il existe cependant certains obstacles Pourtant, on ne devient pas toujours propriétaire d'un trésor aussi facilement. Son découvreur a d'abord l'obligation d'informer les autorités administratives de sa trouvaille. Si les objets composant le trésor ont un intérêt historique ou archéologique, l'État pourra les conserver durant une certaine période. Une fois ce temps écoulé, il pourra vous les restituer ou vous indemniser s'il décide de les garder. Dans tous les cas, le préfet peut décider de vous rendre visite pour apprécier la valeur ou l'intérêt particulier du trésor. Il peut alors réclamer l'expertise des objets découverts. Sur cette base, il fera parfois jouer son droit de revendication. Il lui permet de réclamer, au nom de l'État, la propriété du trésor. Son découvreur sera alors indemnisé. Un autre obstacle empêche parfois celui-ci d'entrer en possession du trésor qu'il a découvert. En effet, pour qu'il en devienne propriétaire, il faut qu'il le trouve de manière fortuite. Ainsi, une personne persuadée que le sous-sol de son jardin renferme des métaux précieux, et qui s'équipe d'un détecteur pour les trouver, ne découvrira pas, si son intuition est bonne, un trésor à proprement parler. De même, pour que des pièces ou d'autres objets constituent vraiment un trésor, il faut qu'ils aient été cachés par la personne qui les détenait. Autrement dit, si vous trouvez dans votre grenier un vase rempli de pièces d'or posé dans un recoin obscur, vous n'aurez pas découvert de trésor. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/7/20212 minutes, 10 seconds
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Comment expliquer le boum des piscines et résidences secondaires ?

La France détient désormais un record en matière de résidences secondaires : en effet, c'est là qu'on en compte le plus. Après les États-Unis, c'est aussi le pays où l'on dénombre le plus de piscines. Plusieurs raisons expliquent cet engouement des Français pour une installation confortable. Les résidences secondaires et les piscines plébiscitées par les Français En France, le nombre de résidences secondaires a augmenté de 20 % en deux décennies. En 2020, 3,6 millions de personnes en possédaient une. 90 % de ces résidences étaient la propriété de Français. On ne sera pas surpris que les heureux propriétaires soient d'abord les gens les plus aisés, mais aussi les retraités, qui ont eu le temps d'amasser un patrimoine plus important. Sans surprise, les résidences secondaires s'implantent surtout sur les littoraux ou à la campagne. Et leurs propriétaires y construisent de plus en plus de piscines. Il y en aurait plus de 3 millions en 2021, les professionnels prévoyant, pour cette année, l'aménagement d'environ 80.000 piscines en dur. Les raisons d'un engouement Comment expliquer un tel engouement pour les résidences secondaires et les piscines ? La volonté de transmettre un patrimoine accru à ses enfants n'est pas pour rien dans la décision d'acheter une résidence secondaire. En bord de mer ou aux champs, cette maison, agrémentée de sa piscine, est en outre l'endroit rêvé pour réunir l'ensemble de la famille. Par ailleurs, la situation du marché immobilier, toujours aussi favorable, incite nombre de Français à franchir le pas. En effet, le maintien de taux d'intérêt très bas ne peut que les encourager à se lancer dans un tel investissement. Enfin, il est probable que la pandémie de Covid-19, qui sévit depuis le début de l'année 2020, a joué un rôle notable dans cet engouement inédit pour les résidences secondaires et les piscines. En effet, les Français qui le peuvent ont tendance à fuir le plus possible des villes qui sont des foyers potentiels de contagion. Certains ont même élu domicile dans leur résidence secondaire au plus fort de la crise sanitaire. Ils ont alors réaménagé leur mode de vie, recourant notamment au télétravail. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20212 minutes, 19 seconds
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Pourquoi le bitcoin a dépassé les 50.000 dollars ?

Les monnaies virtuelles ont le vent en poupe. La principale d'entre elles, le bitcoin, vient de dépasser les 50.000 dollars. Plusieurs aisons expliquent cette envolée. Un cours très volatil La valeur du bitcoin est très variable. En 2010, quand son cours fut enregistré pour la première fois, cette cryptomonnaie ne valait pas même un dollar ! Depuis cette date, sa valeur a connu des hauts et des bas. Depuis un an et demi, le cours du bitcoin est nettement orienté à la hausse. En effet, sa valeur a été multipliée par 5 depuis le mois de mars 2020. Et elle a franchi le seuil symbolique des 50.000 dollars le 23 août 2021. Deux annonces décisives L'augmentation de la valeur d'une monnaie, numérique ou non, s'explique avant tout par la hausse de la demande. C'est ce qui se passe pour le bitcoin. Si la demande de bitcoins connaît une telle progression, c'est d'abord en raison d'un engouement croissant des acheteurs pour cette monnaie virtuelle. Mais ce n'est pas la seule explication. En effet, la plateforme de paiement Paypal vient d'annoncer que son service d'achat et de vente de cryptomonnaies fonctionnerait désormais au Royaume-Uni. Très prisé des consommateurs, ce service de paiement déploie une intense activité. Cette annonce témoigne à quel point le bitcoin parvient à s'imposer comme un mode de paiement irremplaçable. De son côté, la décision de Coinbase, plateforme dédiée aux transactions en cryptomonnaies, de placer une somme considérable en bitcoins, ne peut que doper la demande de cette monnaie numérique. Une monnaie qui soulève des réserves Mais si le bitcoin attire de plus en plus les investisseurs et suscite l'intérêt des grands groupes, elle soulève encore certaines réserves. Ce qui peut les décourager de miser sur cette monnaie, c'est son cours erratique, qui en fait une monnaie très volatile. Certains investisseurs dénoncent aussi son impact sur l'environnement. En effet, le fonctionnement même du bitcoin implique une très forte consommation d'électricité. C'est ce qui a incité un entrepreneur aussi célèbre qu'Elon Musk, le patron de Tesla, à refuser le paiement en bitcoins, malgré sa promesse de les utiliser. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20212 minutes, 27 seconds
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La crise sanitaire a-t-elle déclenché un « exode urbain » ?

La crise sanitaire et ses effets... Il faudrait, certes, beaucoup de temps pour tous les énumérer. L'un d'entre eux, par exemple, concerne l'urbanisme. Les confinements à répétition auraient, en effet, convaincu bon nombre de Français de quitter les grandes villes. Au point de parler d'« exode » ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/31/20212 minutes, 16 seconds
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Comment les chantiers font-ils face aux pénuries de matières premières ?

Les composants électroniques ne sont pas les seules ressources à être frappées par une pénurie. En effet, les matières premières (comme le bois, la ferraille ou encore le plâtre) font cruellement défaut aux professionnels du bâtiment. L'enjeu pour ces derniers est donc se débrouiller avec les moyens du bord pour affronter une situation plus que délicate. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20212 minutes, 26 seconds
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C'est la rentrée !

Je suis très heureux de vous retrouver ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20211 minute
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Cet été !

Voici le programme estival ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/18/20212 minutes, 14 seconds
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Pourquoi McDonald's prévoit de ne plus vendre de bouteilles d'eau ?

Pourquoi McDonald's prévoit de ne plus vendre de bouteilles d'eau ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/15/20212 minutes, 15 seconds
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Combien la redevance rapporte-t-elle ?

Combien la redevance rapporte-t-elle ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/14/20212 minutes, 46 seconds
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Combien Combien d'argent les français ont-ils mis de côté en 2020 ?

Combien Combiend 'argent les français ont-ils mis de côté en 2020 ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/12/20212 minutes, 36 seconds
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Pourquoi Bill Gates est-il le plus grand exploitant agricole privé des Etats Unis ?

Pourquoi Bill Gates est-il le plus grand exploitant agricole privé des Etats Unis ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/11/20212 minutes, 41 seconds
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Que sont les "bullshit jobs"

Que sont les "bullshit jobs" ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/8/20213 minutes, 14 seconds
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Qu'est-ce que la diplomatie de la canonnière ?

Qu'est-ce que la diplomatie de la canonnière ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/7/20212 minutes, 44 seconds
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Qu'est-ce que la gentrification ?

Qu'est-ce que la gentrification ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20212 minutes, 56 seconds
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L'appel au boycott est-il légal en France ?

L'appel au boycott est-il légal en France ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/4/20212 minutes, 46 seconds
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Qu'est-ce que le "culte du cargot" ?

Qu'est-ce que le "culte du cargot" ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/1/20213 minutes, 10 seconds
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Qu'est-ce qu'une assurance auto "au kilomètre" ?

Qu'est-ce qu'une assurance auto "au kilomètre" ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/30/20212 minutes, 37 seconds
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Quels sont les revenus des coureurs du Tour de France ?

Quels sont les revenus des coureurs du Tour de France ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20212 minutes, 42 seconds
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Combien des obsèques coûtent-elles ?

Combien des obsèques coûtent-elles ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/27/20212 minutes, 37 seconds
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Le télétravail plait-il aux salariés ?

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, les divers confinements ont provoqué la généralisation du télétravail. Même si cette façon de travailler n'est pas sans inconvénients, de nombreux salariés semblent s'y être attachés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/23/20212 minutes, 25 seconds
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Que sait-on de la récente panne des numéros d'urgence ?

Pendant environ sept heures, des numéros d'urgence ont été inaccessibles dans toute la France, le mercredi 2 juin 2021. Loin d'être anodine, cette grosse panne pourrait avoir des conséquences logistiques majeures dans les années qui viennent.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20212 minutes, 37 seconds
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Êtes-vous bien ou mal payé ?

Les études sur les salaires que l'Insee vient de faire paraître permettent d'avoir une idée plus précise sur leur évolution récente. Elle donne aussi à chacun l'occasion de se situer dans cette grille de rémunérations. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20212 minutes, 36 seconds
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Pourquoi le réacteur nucléaire « Natrium » est-il controversé ?

Entre Microsoft, les terres agricoles et les vaccins, le magnat Bill Gates semble être au four et au moulin. Une nouvelle corde peut justement être ajoutée à son arc. TerraPower, une entreprise qu'il a fondée en 2006, va prochainement installer son réacteur « Natrium » dans le Wyoming. Un projet plus que controversé.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/20/20212 minutes, 46 seconds
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Pourquoi les prix des écrans et des ordinateurs risquent-ils d'augmenter ?

Avec des pénuries de composants à répétitions, le secteur du high-tech est en pleine restructuration. Fort logiquement, le prix de certains produits devraient donc augmenter. Parmi ceux qui seront les plus touchés par cette hausse, on compte notamment les écrans et les ordinateurs.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/17/20212 minutes, 16 seconds
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Pourquoi la bière sans alcool a-t-elle autant de succès en France ?

La bière sans alcool peut ressembler à une hérésie pour tous les inconditionnels du houblon. Pourtant, ces dernières années, les bouteilles affichant « 0% d'alcool » sur leurs étiquettes se sont multipliées. Elles pourraient même représenter la moitié des ventes de bières dans les années qui viennent... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/16/20212 minutes, 7 seconds
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Pourquoi le groupe HSBC a-t-il vendu sa banque de détail ?

Changement de cap pour HSBC. Mis en difficulté par des tensions politiques, sanitaires et commerciales, le groupe bancaire de Hong Kong a en effet décidé de se recentrer sur ses activités d’origine. Une nouvelle politique qui le mène donc à vendre sa banque de détail.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/15/20212 minutes, 17 seconds
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Pourquoi n'y a t-il pas de « duty free » côté français sur Eurotunnel ?

En principe, les passagers en partance pour un autre pays peuvent trouver des zones dites "duty free" dans les aéroports français et certains ports. Mais, jusqu'à une décision très récente, qui autorise leur ouverture, Eurotunnel ne disposait plus, côté français, de ces boutiques hors taxes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20212 minutes, 30 seconds
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Comment la crise sanitaire a-t-elle modifié les comportements d'épargne des ménages français ?

Finie la folie des grandeurs : pour beaucoup de Français, le Covid-19 a fait l'effet d'une vive cure d'austérité. Cette tendance s'observe notamment au niveau de l'épargne des ménages qui connaît une forte hausse depuis le début de la crise sanitaire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/13/20212 minutes, 21 seconds
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Mon nouveau podcast: Mon Argent

"Mon Argent" est disponible sur les principales applications de podcasts: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Acast: https://play.acast.com/s/mon-argent Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/11/20211 minute, 55 seconds
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Le smartphone nuit-il à la concentration des salariés ?

Rester concentré n'est pas vraiment de tout repos... encore moins quand on a un smartphone à proximité ! En effet, plusieurs études scientifiques confirment un fait aussi intuitif que dérangeant : plus on est éloigné de son smartphone, mieux on est concentré sur son travail.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/10/20212 minutes, 12 seconds
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La Chine sous-estime-t-elle la quantité d'or qu'elle détient ?

Et si la Chine avait « tout l'or du monde » ? C'est bel et bien l'impression qu'ont certains économistes. Selon eux, l'Empire du Milieu détiendrait une quantité phénoménale du précieux métal. En tout cas bien plus que ce que la superpuissance laisse officiellement paraître... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/9/20212 minutes, 37 seconds
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Comment Google a-t-il été impacté par la crise sanitaire ?

Figure majeure des GAFAM, Google n'a pas vraiment souffert de la crise sanitaire. C'est le cas de le dire : le groupe a même réalisé un bénéfice net de presque 20 milliards de dollars au premier trimestre de l'année 2021 ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20212 minutes, 11 seconds
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Pourquoi les entreprises russes préfèrent-elles l'euro au dollar ?

Le dollar n'a plus la cote.. en tout cas du côté de Moscou. En effet, pour la première fois depuis longtemps, la devise américaine a été mise en minorité dans les exportations de la Russie. Quelle explication apporter à ce nouveau phénomène ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/6/20212 minutes, 31 seconds
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Quel est le programme adopté par les croisiéristes pour la reprise du tourisme ?

Frappés de plein fouet par la crise sanitaire, les croisiéristes s'escriment à sortir la tête de l'eau. Justement, avec la reprise progressive des activités touristiques, ces acteurs maritimes entendent mettre en œuvre un programme de reprise savamment orchestré.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/3/20212 minutes, 24 seconds
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Quels sont les pays qui taxent le plus les riches ?

L'économie mondiale étant en berne, la question du financement public se fait d'autant plus pressante pour de nombreux États du globe. Certains pays, d'ailleurs, taxent bien plus les riches que d'autres. Quels sont-ils ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/2/20212 minutes, 31 seconds
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Comment Amazon lutte-t-il contre les contrefaçons ?

Sur Amazon, n’importe qui peut se prétendre vendeurs et proposer des contrefaçons. Cependant, depuis quelques années, Amazon cherche à lutter contre ce phénomène en adoptant une politique assez claire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20212 minutes, 30 seconds
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Faut-il supprimer les pieces de 1 et 2 centimes d'euros ?

La majorité des Européens est favorable à l'abandon des petites pièces de 1 et 2 centimes d'euro, dont la fabrication coûte cher. La suppression de ces signes monétaires devrait s'accompagner de la possibilité d'arrondir les prix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20212 minutes, 37 seconds
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Pourquoi le fossé économique entre le Nord et le Sud de la Chine tend-il à se creuser ?

Géant de l'économie mondiale, la Chine n'est pas pour autant un bloc monolithique. En effet, de fortes disparités économiques déchirent encore l'Empire du Milieu. Pire encore : malgré le développement constant de cette surpuissance, il semblerait même que les inégalités se creusent entre le Nord et le Sud du pays.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/30/20212 minutes, 32 seconds
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À quoi les 6000 milliards débloqués par Biden serviront-ils ?

À peine arrivé au pouvoir, le président américain Joe Biden a déjà du pain sur la planche. Pour sortir son pays de la crise, l'ex-candidat démocrate a d'ailleurs mis en route un plan de relance pesant... 6000 milliards de dollars ! À quoi une telle manne pourra-t-elle bien servir ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/27/20212 minutes, 38 seconds
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Pourquoi TF1 rachète M6 ?

Les deux groupes auparavant concurrents, TF1 et M6, vont fusionner suite au rachat par Bouygues de 30 % du groupe M6. L’objectif de ce mariage serait de concurrencer les plateformes de streaming vidéo comme Netflix, Disney ou Amazon. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/26/20212 minutes, 13 seconds
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Pourquoi Vinted est accusé de « pratique commerciale trompeuse » ?

La nouvelle est tombée ce mardi 18 mai 2021, l'UFC-Que choisir, association majeure dans le cadre de la défense des consommateurs en France s'attaque au géant lithuanien Vinted site de E-commerce d'articles de seconde main aux 37 millions de membres à travers toute l'Europe pour son manque de transparence concernant la facturation systématique de frais nommés « protection acheteurs ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20212 minutes, 41 seconds
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Disney+ est-il un succès ?

Lancée en novembre 2019, la plateforme de streaming Disney+ a connu un remarquable développement, au point de devenir la principale rivale de Netflix, le leader du secteur. Mais cette spectaculaire progression s'est infléchie au début de l'année 2021. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20212 minutes, 21 seconds
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Pourquoi les super-milliardaires sont-ils les grands gagnants de l'envolée du marché boursier ?

C'est acté : les marchés financiers mondiaux ont atteint des sommets au début de l'année 2021. Grands gagnants de cette conjoncture, huit magnats pèsent – depuis – plus de 100 milliards de dollars chacun. Mais qui sont vraiment ces super-milliardaires ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/23/20212 minutes, 39 seconds
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Pénurie de semi-conducteurs : quelles conséquences pour l'industrie automobile ?

Ce n'est une surprise pour personne : la pandémie mondiale a considérablement perturbé le circuit économique global, depuis le début de l'année 2020. Aux premières loges de ce grand bouleversement, l'industrie automobile doit faire face à un grand défi : la pénurie mondiale de semi-conducteurs ; des pièces indispensables à la fabrications de nouveaux véhicules.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/20/20212 minutes, 37 seconds
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Quel danger représentent les « Spacs », selon Wall Street ?

Entreprises sans activité commerciale, les SPACs (pour « Special Purpose Acquisition Company ») sont utilisées dans le but de lever des fonds en entrant sur une place boursière. Non-orthodoxes dans leurs principe, ces nouveaux instruments financiers pourraient toutefois poser problème aux yeux des financiers de Wall Street. Pour quelles raisons ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/19/20212 minutes, 28 seconds
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Comment la crise sanitaire a-t-elle favorisé le retour de l'ISF dans certains pays du monde ?

Le Covid-19 est-il vraiment l'occasion rêvée pour une « grande réinitialisation » ? À certains égards, il faut bien le croire ; surtout quand on voit l'arrivée constante de nouvelles propositions pour gérer le monde de demain. Pendant longtemps tombé en disgrâce, l'ISF pourrait – à ce titre – être remis au goût du jour ; en vue de relancer l'économie mondiale.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/18/20212 minutes, 28 seconds
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Les plateformes en ligne communiquent-elles vos revenus au fisc ?

Rien ne semble échapper à la vigilance de l'administration fiscale. Ainsi, les utilisateurs de certaines plateformes de vente en ligne ont eu la surprise de voir figurer, sur leur déclaration de revenus, les gains provenant de leurs transactions. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/17/20212 minutes, 24 seconds
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Pourquoi n'y a-t-il pas de vaccin chinois en Europe ?

Pfizer, Moderna, Astrazeneca : l'offre de vaccins développés contre le Covid-19 semble pléthorique au sein des pays de l'Union européenne. Pourtant, au milieu de ce large panel de substances médicales, un grand absent demeure : la solution chinoise. Pour quelles raisons, au juste, les vaccins chinois ne sont-ils pas commercialisés sur le Vieux Continent ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/16/20212 minutes, 8 seconds
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Le marché du discount a-t-il un brillant avenir en France ?

Simple tendance ou véritable lame de fond ? En tout cas, il semblerait bien que la crise sanitaire ait – une fois de plus – révélé une nouvelle habitude de consommation. En effet, au cours de l'année 2020, les Français ont encore plus fait confiance aux enseignes discount pour y faire leurs courses.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/13/20212 minutes, 29 seconds
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Quels sont les départements français qui ont le plus souffert du premier confinement ?

Les terroirs de France n'ont pas tous été égaux face aux affres du premier confinement. Particulièrement dévastateur sur le plan économique, ce grand bouleversement sanitaire a, en effet, affecté certains départements en priorité.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/12/20212 minutes, 32 seconds
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Pourquoi Microsoft ne gagne pas d'argent avec ses consoles de jeux ?

On sait que la firme Microsoft occupe une place centrale sur le marché des consoles de jeu. Mais ce qui est peut-être moins connu, du moins du profane, c'est qu'elle ne gagne rien sur celles qu'elle vend. Cette stratégie de vente, qui peut sembler paradoxale, s'explique pourtant. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20212 minutes, 14 seconds
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Quelle est la dernière tendance chez Zara ?

Durement touchée, comme bien d'autres enseignes, par les conséquences de la crise sanitaire, la marque de prêt-à-porter Zara se lance dans les produits de beauté. Elle mise sur le caractère écologique et la conception éthique de cette nouvelle ligne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20212 minutes, 15 seconds
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Les magasins de bricolage ont-ils bénéficié du confinement ?

Et si le confinement avait donné quelques envies de bricolage aux Français ? En tout cas, c'est une déduction qui pourrait découler de l'analyse des chiffres de ventes enregistrés l'année passée. En effet, au cours de l'année 2020, les magasins de bricolage ont réalisé une croissance de 13% (et ce, malgré les diverses fermetures décrétées par le gouvernement).  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/9/20212 minutes, 11 seconds
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La 5G peut-elle contribuer à la réduction de déserts médicaux ?

Très controversée pour ses éventuels effets secondaires, la technologie de la 5G s'accompagne tout de même de nombreuses promesses. En effet, avec des débits de transmission d'informations beaucoup plus élevés, il ets possible d'échanger un volume considérable de données, avec un temps de latence extrêmement faible. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/6/20212 minutes, 37 seconds
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Qui a le plus profité de l'augmentation du salaire dans le privé, au cours de ces 20 dernières années ?

Travailler dans le privé a parfois du bon. Bien que n'ayant pas les avantages réservés à la fonction publique, les employés de ce secteur ont en effet bénéficié – de manière générale - d'une certaine augmentation de leur salaire, au cours de ces deux dernières décennies. Quels sont les secteurs les plus « chanceux », dans ce domaine ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/5/20212 minutes, 29 seconds
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France : qui sera le plus pénalisé par les réformes de l'assurance chômage ?

En temps de crise, les réformes de l'assurance chômage font forcément jaser. Selon une étude réalisée par l'Unédic, les salariés ayant été au chômage partiel, en congé maternité ou en arrêt maladie pourraient même être les plus négativement impactés par cette réforme.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20212 minutes, 5 seconds
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Futur : pourquoi des millions de voitures ne pourront-elles plus circuler dans les grandes villes européennes ?

Jadis moyen de locomotion attitré des Français, la voiture semble devoir affronter des jours bien moins cléments. Et pour cause : la plupart des grandes villes de l'Hexagone devraient devenir des ZFE (« zones à faibles émissions ») d'ici l'année 2024. Une mesure qui devrait d'ailleurs exclure les plus anciens modèles de véhicule de la circulation.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20212 minutes, 35 seconds
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Pourquoi la Chine a-t-elle sanctionné le groupe "Alibaba" ?

La Chine qui sanctionne un groupe chinois ? Voilà qui est plutôt étonnant. Bien sûr, il y a bien une raison à cela. Le géant du e-commerce - Alibaba - est en fait accusé par la justice chinoise d'avoir « profité de sa position dominante » pour exiger l'exclusivité, dans des échanges contractés avec des commerçants.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/2/20212 minutes, 27 seconds
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Qu'est-ce que l'art-crypto ?

De plus en plus présentes dans notre monde numérisé, les cryptomonnaies ne révolutionnent pas uniquement l'univers de la finance. En effet, de manière assez surprenante, le monde de l'art est également touché par cette révolution numérique. L'art-crypto en est probablement la plus vibrante manifestation.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/29/20212 minutes, 43 seconds
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Pourquoi le groupe McDonald's prévoit-il de ne plus commercialiser de bouteilles d'eau ?

Grand bouleversement du côté de chez McDonald's France: après avoir cessé de donner des jouets en plastique dans ses menus Happy Meal, la firme américaine de fast-food prévoit de ne plus commercialiser de bouteilles d'eau. Pour remplacer ce produit, l'enseigne prévoirait notamment la mise en lace d'un système de fontaine.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/28/20212 minutes, 9 seconds
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Combien la redevance rapporte-t-elle ?

Obligatoire pour les citoyens français, la redevance télévisuelle représente une manne financière conséquente pour le budget de l'Hexagone. Cette rentrée d'argent sert, notamment, à financer l'audiovisuel public. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/27/20212 minutes, 40 seconds
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L'e-commerce crée-t-il plus d'emplois qu'il n'en détruit ?

Avec la crise sanitaire liée au coronavirus, le commerce en ligne, apparu au début des années 2000, a plus que jamais le vent en poupe. Il semblerait cependant que le e-commerce, et notamment ses leaders, contribuent davantage à la destruction d'emplois dans le commerce traditionnel qu'à la création de nouveaux postes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/26/20212 minutes, 5 seconds
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Pourquoi l'armée américaine a-t-elle commandé des casques de réalité augmentée à Microsoft ?

Vingt-deux milliards de dollars : c'est la coquette somme qu'a acceptée de débourser l'armée américaine à Microsoft, pour l'acquisition de casques de réalité augmentée. Mais nulle question ici de se livrer à des activités de loisir : ces objets serviront avant tout aux forces de combat rapproché.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/25/20212 minutes, 17 seconds
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Pourquoi Microsoft veut-il racheter Discord ?

Géant incontesté du monde high tech, Microsoft a toujours les dents longues. Dernière folie du groupe fondé par Bill Gates ? L'achat de « Discord » - le célèbre logiciel de messagerie instantanée – pour... 10 milliards de dollars ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/22/20212 minutes, 29 seconds
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Pourquoi les Français ont-ils consommé plus de glaces en 2020 ?

« Après l'effort, le réconfort ». Très éprouvante, la crise sanitaire de l'année 2020 a sans doute poussé les Français à chercher un peu de consolation.... dans les desserts sucrés. Les ventes de glaces, par exemple, ont littéralement bondi de 10,3 % par rapport aux chiffres de l'année précédente.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/21/20212 minutes, 38 seconds
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France : pourquoi la consommation de lait a-t-elle augmenté durant le confinement ?

Les confinements sanitaires ont indubitablement changé nos habitudes. Témoin étonnant de ce changement de paradigme... : la consommation de produits laitiers! En effet, après des années de décroissance, les volumes de lait consommés ont bondi de 5 % au sein de l'Hexagone, au cours de l'année 2020. Premier responsable ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20212 minutes, 15 seconds
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Comment les jeux d'argent ont-ils été affectés par la crise ?

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a affecté de nombreux pans de l'activité économique. C'est notamment le cas du secteur des jeux d'argent qui, après avoir fléchi en 2020, repart à la hausse en ce premier trimestre 2021. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20212 minutes, 23 seconds
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À quoi sont dus les problèmes de production des vaccins contre le Covid ?

À mesure que les périodes de confinement s'enchaînent, l'impatience des populations qui en sont affectées s'accumule. Pour sortir de cette impasse, la vaccination massive apparaît donc comme une des issues de secours à privilégier. Cependant,la production de plusieurs milliards de doses a tout d'un défi industriel très ardu à relever... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/18/20212 minutes, 36 seconds
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Quelle est l'évolution du type des commerces à Paris ?

Entre 2003 et 2017, le nombre de commerces parisiens a assez peu varié, avant de connaître une baisse sensible entre 2017 et 2020. Mais, durant ces deux décennies, tous les établissements n'ont pas été, si l'on peut dire, logés à la même enseigne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/15/20212 minutes, 37 seconds
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Comment acheter sa maison à l'Etat ?

Ces dernières années, l'État a vendu une partie d'un patrimoine immobilier dont il n'avait plus l'utilité. C'est l'occasion, pour les acteurs publics comme pour les particuliers, de trouver des biens qui sortent souvent de l'ordinaire. Site web: https://cessions.immobilier-etat.gouv.fr/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/14/20212 minutes, 33 seconds
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Que réclament les jeunes banquiers de Goldman Sachs ?

Littéralement surmenés, les jeunes banquiers de Goldman Sachs demandent à avoir des semaines de... 80 heures ?! Ce n'est pas une erreur de retranscription : jusqu'à maintenant, les employés travaillaient, en fait, jusqu'à 95 heures par semaine... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20212 minutes, 22 seconds
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Pourquoi le marché du vélo est-il en plein boom ?

Dans la plupart des pays touchés par la pandémie de Covid-19, la crise sanitaire a provoqué une récession économique plus ou moins sensible. Mais certains secteurs, comme la fabrication de cycles, tirent pourtant leur épingle du jeu. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20212 minutes, 25 seconds
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Pourquoi le Bitcoin serait-il nocif pour le climat ?

Très prisé par les partisans de l'économie virtuelle, le Bitcoin n'a pas – pour autant – que des admirateurs. Parmi ses détracteurs les plus célèbres, se trouve en effet le magnat Bill Gates. Ce dernier estime en fait que le Bitcoin « n'est pas bon pour le climat » ; puisque son activité de minage consommerait beaucoup trop d'électricité.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/11/20212 minutes, 41 seconds
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Pourquoi la chaîne « Go Sport » a-t-elle été vendue pour un euro symbolique ?

Enseigne spécialisée dans la distribution d'articles de sport, « Go Sport » a été cédé pour un euro symbolique au fonds d'investissement qui avait déjà racheté Camaïeu. Il faut dire que « Rallye » - sa maison-mère, également propriétaire du groupe « Casino » - était lourdement endettée.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/8/20212 minutes, 27 seconds
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Une pénurie de sable est-elle envisageable ?

Des plages avec du sable fin à perte de vue... Il ne faut pas se fier aux apparences, le sable est bel et bien un produit rare. Il est même une ressource utile et non-renouvelable qui pourrait déclencher de grandes hostilités dans les années qui viennent.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/7/20212 minutes, 22 seconds
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Pourquoi la fortune d'Elon Musk a-t-elle fait un bond de 25 milliards de dollars, en une seule journée ?

Déjà multi-milliardaire, le magnat Elon Musk a connu une « journée en or » , le mardi 9 mars 2021.  En effet, grâce à l'envolée du cours de Tesla (sa principale entreprise) et celle du Bitcoin (dans lequel il a beaucoup investi), l'entrepreneur sud-africain a bien gagné... 25 milliards de dollars en une seule journée ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20212 minutes, 26 seconds
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Des autotests Covid vont-ils être commercialisés dans des supermarchés ?

Se rendre dans un centre pour se faire tester peut nous sembler fastidieux.  Comme « on n'est jamais mieux servi que par soi-même », des groupes Carrefour ont donc annoncé qu'ils commercialiseraient des « autotests nasaux » dans leurs magasins.  Qu'en est-il, exactement ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20212 minutes, 23 seconds
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Pourquoi le groupe Volkswagen pourrait-il être amené à supprimer des milliers de postes ?

Volkswagen n'y est pas allé par quatre chemins : le constructeur allemand compte bien supprimer 5000 postes d'ici 2022. La raison ? Un plan d'allègement de la masse salariale du groupe ; en pariant notamment sur des départs en retraite anticipée ainsi que sur des retraites partielles.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/4/20212 minutes, 35 seconds
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Quel bilan tirer des soldes d'hiver de l'année 2021 ?

Exceptionnellement rallongée (en cette année marquée par le Covid-19), la période des soldes hivernales n'a pas pour autant été couronnée d'un grand succès. À l'heure du bilan, les chiffres semblent en effet indiquer des ventes en demi-teinte.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/1/20212 minutes, 28 seconds
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Pourquoi la pandémie a-t-elle affecté la consommation de chocolat en Suisse ?

Une crise du chocolat en Suisse ? Décidément, nous vivons vraiment une période bizarre... À son plus bas niveau depuis près de 40 ans, la consommation du chocolat a évidemment été affectée par la crise sanitaire de 2020. La crise du tourisme n'y est, par ailleurs, pas vraiment étrangère.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/31/20212 minutes, 40 seconds
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Que signifie le discret changement de logo de Renault ?

Un logo est le fer de lance de l'identité visuelle d'une entreprise. Emblématique, celui du groupe automobile Renault a justement subi un léger lifting, il y a peu. Que signifie ce rafraîchissement esthétique ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20212 minutes, 12 seconds
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Combien faut-il gagner pour acheter à Paris?

Même si les prix de l'immobilier parisien se sont légèrement tassés en 2021, il faut encore avoir des revenus considérables pour acheter un logement dans la capitale. C'est un peu moins le cas dans la région parisienne, malgré une plus forte augmentation des prix. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20212 minutes, 27 seconds
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Quelles sont les entreprises qui devront compenser le paiement de la taxe numérique par Google ?

Ce n'est un secret pour personne : le paiement d'une taxe numérique (en France) enchante guère le géant Google. Pour compenser cette dépense, le groupe a donc décidé – à l'instar d'Amazon et d'Apple – de se « venger » sur les entreprises françaises... en faisant payer des frais supplémentaires pour les annonces publicitaires.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/28/20212 minutes, 38 seconds
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Pourquoi McDonald's prévoit-il de retirer les jouets en plastique de ses « Happy Meals » ?

Jadis incontournables dans chaque menu « Happy Meal », les jouets en plastique ne sont déjà plus offerts par McDonald's. La raison de ce choix ? Un effort consenti dans le sens du respect de l'environnement. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/25/20212 minutes, 26 seconds
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Le camembert doit-il impérativement être fabriqué en Normandie ?

Né dans la commune du même nom, le camembert est un des fleurons de la gastronomie normande. Justement, pour ne pas perdre la main sur un de leurs plus célèbres formages, les producteurs de camemberts de Normandie AOP ont demandé l'interdiction de l'étiquetage « fabriqué en Normandie » sur les fromages industriels qui ne respectent pas les règles élémentaires de production.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/24/20212 minutes, 26 seconds
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Pourquoi la ville de Vendôme a-t-elle cédé son nom à LVMH ?

Le maire de Vendôme (dans le Loir-et-Cher) a fait un choix peu commun : celui d'accepter que le nom de sa ville soit privatisé par le groupe LVMH. Ainsi, la marque de luxe pourra utiliser le nom de « Vendôme » dans sa joaillerie... tandis que la ville devrait – en échange – bénéficier d'investissements pour créer des emplois.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20212 minutes, 33 seconds
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Pourquoi Amazon a été moins performant en France en 2020 ?

On aurait pu penser qu'Amazon, le géant du commerce en ligne, aurait profité de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 pour augmenter encore ses ventes en France. Or, cette progression a été moins nette que prévu. Comment expliquer un tel phénomène? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20212 minutes, 21 seconds
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Covid-19 : les stages de fin d'étude vont-ils être décalés ?

Interminable, la crise du Covid-19 n'en finit pas de bouleverser le fonctionnement social et économique des sociétés qu'elle touche. Les stages obligatoires de fin d'étude, par exemple, pourraient être régulièrement décalés en raison du faible nombre de stagiaires accueillis en entreprise jusqu'à présent.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/21/20212 minutes, 33 seconds
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Les épisodes à ne pas manquer !

Choses à Savoir ce n'est pas 1 mais 15 podcasts différents ! Voici ma sélection des épisodes à ne pas manquer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20213 minutes, 10 seconds
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Amazon va-t-il vraiment sortir une monnaie numérique ?

Les cryptomonnaies ont le vent en poupe. Le géant du e-commerce Amazon en a évidemment fait le constat et entend créer sa propre monnaie numérique virtuelle. Pour quel(s) usage(s), exactement ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/18/20212 minutes, 41 seconds
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Pourquoi Google va-t-il verser des dizaines de millions d'euros à la presse française ?

« Dura lex sed lex » (« la loi est dure, mais c'est la loi »). Après des mois de litige sur des questions de droit d'auteur, le géant Google devra verser – au total – 76 millions de dollars à un groupe d'éditeurs de presse de l'Hexagone. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/17/20213 minutes, 6 seconds
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Les Espagnols sont-ils vraiment moins riches que les Tchèques ?

Pays de plus de 45 millions d'habitants, l'Espagne serait moins riche... que la petite République Tchèque (à peu près 10 millions d'habitants). En effet, selon plusieurs estimations, le PIB du pays d'Europe centrale aurait dépassé celui de la péninsule ibérique, en 2020. Comment expliquer un tel phénomène ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20212 minutes, 54 seconds
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Combien d'argent les Français ont mis de côté en 2020?

En raison du contexte particulier dû à la crise sanitaire, les Français ont beaucoup épargné en 2020. L'argent économisé a plutôt été placé sur des produits d'épargne comme le livret A ou le livret de développement durable. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20212 minutes, 30 seconds
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Covid-19 : Pourquoi les brasseurs souffrent-ils plus de la crise que les viticulteurs ?

Il paraît que le vin vieillit bien. Ce n'est pas vraiment le cas de la bière. En effet, les fûts ne proposent qu'une durée de conservation assez limitée. Un handicap qui explique notamment pourquoi les brasseurs souffrent des restrictions dues à la crise sanitaire.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/14/20212 minutes, 35 seconds
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Que risque vraiment un chef d'entreprise qui ne respecte pas le recours au télétravail ?

La crise sanitaire du Covid-19 a vu la généralisation du télétravail. Toutefois, pour un certain nombre d'entreprises, les recommandations gouvernementales ne semblent pas avoir été accueillies avec enthousiasme. En bref : que risque vraiment un chef d'entreprise s'il ne respecte pas le recours au télétravail promu par le gouvernement français ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/11/20212 minutes, 40 seconds
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Comment la Russie compte-t-elle répandre son vaccin « Spoutnik V » à l'étranger ?

Le Covid-19 a engendré le développement d'une importante quantité de vaccins. Parmi ceux-ci, le vaccin russe Spoutnik V semble tirer son épingle du jeu. Quelle est la véritable stratégie du Kremlin dans ce dossier ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/10/20212 minutes, 34 seconds
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Pourquoi Jeff Bezos a-t-il démissionné d'Amazon ?

Fondateur et PDG emblématique du géant Amazon, Jeff Bezos a – le 2 février 2021 – démissionné de ses fonctions ; après 30 ans de bons et loyaux services. Quelles motivations se cachent derrière cette décision incroyable ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20212 minutes, 24 seconds
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Pourquoi la France va-t-elle vendre des bitcoins aux enchères?

Une vente aux enchères un peu particulière va avoir lieu dans le courant du mois de mars 2021. À cette occasion, les investisseurs intéressés pourront acheter plus de 600 bitcoins, cette monnaie virtuelle qui permet d'effectuer des paiements en ligne. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20212 minutes, 21 seconds
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Pourquoi le groupe canadien « Couche-Tard » veut-il racheter « Carrefour » ?

Les liens qui lient la France au Canada ne sont pas uniquement culturels. Très récemment, en effet, le groupe d'alimentation canadien Couche-Tard (relativement peu connu en France) a contacté le géant français Carrefour, en vue d'un « rapprochement ». Un deal qui pourrait bien prendre des proportions incroyables.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/7/20212 minutes, 28 seconds
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Immobilier : quelle est la différence entre un compromis et une promesse de vente ?

Une transaction immobilière se finalise au moyen de la signature de plusieurs contrats. Parmi ceux-ci, se trouvent des documents qu'il est aisé de confondre. Toutefois, entre un compromis et une promesse de vente, la différence est loin d'être superflue.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/4/20212 minutes, 40 seconds
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New-York : que faire des bureaux vides ?

Dans les grandes villes, la crise du Covid-19 a fait l'effet d'une catastrophe naturelle.  En effet, dans une mégapole comme New York, les bureaux des centres d'affaires sont quasiment vides ; du fait des restrictions sanitaires. Dès lors, la question de l'avenir de tous ces immeubles ne peut que se poser.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20212 minutes, 22 seconds
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En quoi consiste le minage de cryptomonnaie ?

L'émergence des cryptomonnaies s'est accompagnée de l'usage d'un nouveau vocabulaire. Ainsi, entend-on souvent parler du « minage du Bitcoin » ou de l'Ethereum. Derrière ce terme abscons se trouve en fait une opération toute simple : à savoir un service fourni par un particulier au réseau de ladite monnaie ; et ce , en échange d'une récompense pécuniaire.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/1/20212 minutes, 54 seconds
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Que s'est-il passé dans « l'affaire Gamestop » ?

Petits porteurs contre fonds d'investissement : voilà à quoi pourrait se résumer la lutte qui se joue dans « l'affaire Gamestop ». Débuté sur le forum Reddit, ce farouche affrontement a notamment fait exploser le cours de l'action GameStop à la Bourse ; au grand dam des hedge funds.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/28/20212 minutes, 52 seconds
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Je vous présente mon nouveau podcast: Cerveau !

Choses à Savoir Cerveau est disponible sur toutes les applications de podcasts. Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-cerveau/id1551260889 Spotify: https://open.spotify.com/show/1FupIJi4S1eriHQHdYJuuS?si=PZ4Y_ow7TeqEF13g35yVtQ Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2239482 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL2Nob3Nlcy1hLXNhdm9pci1jZXJ2ZWF1 Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/26/20211 minute, 18 seconds
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Qu'est-ce que la « semaine de quatre jours » adoptée par certaines entreprises ?

A priori, la semaine de quatre jours évoque la vie des petits écoliers. Pourtant, certaines entreprises ont choisi d'adopter ce rythme de travail pour leurs employés. De cette manière, avec moins de jour en entreprise, la productivité des travailleurs pourrait augmenter... en même temps que leur sensation de bien-être.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/24/20212 minutes, 49 seconds
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Pourquoi Bill Gates est le plus grand exploitant agricole privé des USA ?

Bill Gates, aujourd'hui, ce n'est plus simplement Microsoft. Si le magnat des technologies s'illustre dans le champ sanitaire (avec une promotion effrénée du vaccin contre le coronavirus), il est également désormais... le plus grand exploitant agricole privé des États-Unis d'Amérique. Une nouvelle qui a de quoi étonner.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/22/20212 minutes, 35 seconds
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Quel impact le Covid-19 a t-il sur l'immobilier ?

Dans ce contexte morose, la crise sanitaire frappe à peu près tous les secteurs économiques. L'immobilier, justement, n'échappe pas vraiment à la règle. En France, en tout cas, le marché n'est pas vraiment à son zénith.... même si les impacts négatifs enregistrés semblent bien moins critiques que dans le reste de l'économique domestique.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/21/20212 minutes, 49 seconds
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Quel est le « programme anti-crise » du nouveau président américain Joe Biden ?

Comme la plupart des pays du monde, les États-Unis d'Amérique font face à une crise économique intimement liée à la crise sanitaire. Fraîchement élu président de la république, Joe Biden propose justement un programme pour remédier à ce mal qui pourrait faire tache d'huile.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/18/20212 minutes, 30 seconds
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À quoi pourrait ressembler le bureau du futur ?

Le temps des bureaux austères et standardisés semble bien lointain. En effet, dans un monde de plus en plus connecté, le bureau du futur sera probablement un véritable lieu de vie laissant bien plus de place à la créativité et au bien-être de ses hôtes.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/17/20212 minutes, 40 seconds
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Comment expliquer le « fiasco Mediapro » ?

À l'origine, le groupe audiovisuel sino-espagnol Mediapro (géré par Jaume Roures) devait verser la coquette somme de 800 millions d'euros annuels à la Ligue et à la Ligue 2, pour la retransmission télévisée de 80 % des matchs. Un véritable jackpot qui a bien évidemment fait tourner toutes les têtes ! Malheureusement pour les acteurs du football français, le nouvel acquéreur des droits TV n'aura finalement versé qu'une seule échéance. À qui la faute ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/15/20212 minutes, 54 seconds
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L'économie alpine peut-elle faire face à la crise sanitaire ?

La fermeture des stations de sports d'hiver alpines est une catastrophe pour les entreprises du secteur. Pour tenter de survivre, celles-ci doivent donc imaginer plusieurs plans de secours. La saison estivale peut-elle vraiment faire office de planche de salut ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/14/20212 minutes, 22 seconds
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Couvre-feu : quelles sont les mesures de soutien accordées aux entreprises ?

Sans surprise, le couvre-feu sanitaire se révèle handicapant pour de nombreuses entreprises (dont beaucoup de commerces). Pour venir en aide à tous ces actifs impactés par la crise, le gouvernement français a ainsi proposé de nouvelles aides économiques. Quelles sont-elles ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/11/20212 minutes, 44 seconds
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L'année 2021 peut-elle être celle du rebond économique ?

Plombée par une crise sanitaire inédite, l'année 2020 a été celle de nombreuses crises sociales et économiques. Censée voir la généralisation de vaccins contre le COVID-19, l'année qui s'ouvre pourrait - par contre - être celle du rebond économique... ou pas ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/10/20212 minutes, 30 seconds
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Qu'est-ce que l'optimisation fiscale agressive ?

Pour les plus riches, éviter les impôts relève souvent du parcours acrobatique. Pour parvenir à leurs fins, certains suivent donc des stratagèmes plus ou moins légaux.  Ainsi, l'optimisation fiscale, par exemple, leur permet de faire des économies en tirant parti de mécanismes d'évasion fiscale. L'optimisation fiscale agressive, toutefois, joue plutôt sur les incohérences entre plusieurs systèmes fiscaux... ce qui la rend bien plus « borderline ».  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/8/20212 minutes, 35 seconds
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Qu'est-ce que la « Théorie Monétaire Moderne » (TMM) ?

La théorie monétaire moderne (couramment abrégée sous la forme de « TMM » en français, et sous celle de « MMT » en anglais, pour « modern monetary theory ») est une théorie qui place en son centre l'État comme régulateur économique. Rendu apte à créer la monnaie nécessaire à la mise en œuvre de ses politiques, celui-ci peut donc pallier les éventuelles déficiences qui enrayent la machine économique. Mais à quel prix ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/7/20212 minutes, 32 seconds
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Je vous présente Choses à Savoir Tech Verte

Ce week-end j'aimerais vous inviter à découvrir le tout dernier podcast Choses à Savoir: Tech Verte. Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-tech-verte/id1551261207 Spotify: https://open.spotify.com/show/1oUNoIFyhyNQxLi5s1qpro?si=jrOqYeVcTza3z-VVKWn0lQ Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL2Nob3Nlcy1hLXNhdm9pci10ZWNoLXZlcnRl Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/5/20212 minutes, 24 seconds
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Qu'est-ce que la « monnaie hélicoptère » ?

Également appelé « hélicoptère monétaire », le concept de « monnaie hélicoptère » a été défini par le célèbre économiste américain Milton Friedman. Prenant la forme d'une métaphore, cette « expérience de pensée » préconise la distribution de monnaie à des citoyens, en vue de faire sortir l'économie de la crise.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/4/20212 minutes, 23 seconds
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Qu'est-ce que le « crunch » pratiqué dans l'industrie vidéoludique ?

La production d'un jeu vidéo n'est pas de tout repos pour les développeurs. Loin de s'amuser, ces derniers passent même parfois par une période intense de travail, pour terminer leur projet dans les délais impartis. Cette période de « rush », c'est précisément ce qu'on appelle le « crunch »... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/1/20212 minutes, 30 seconds
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Quelle est la première chez Tesla ?

Malgré un dernier trimestre assez décevant, Tesla peut vraiment se féliciter de ses résultats annuels... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20212 minutes, 31 seconds
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Qu'est-ce qu'une « loi antitrust » ?

Certains pays de tradition libérale disposent d'un arsenal législatif conçu pour préserver la libre-concurrence. Aux États-Unis, par exemple, il existe des « lois antitrust » dont le but est d'entraver la mise en place de monopoles économiques... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/31/20212 minutes, 9 seconds
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Quel serait l'impact d'un troisième confinement ?

D'après les évaluations du Ministère d el'économie, un nouveau confinement strict causerait une perte d'activité de 18%... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/28/20212 minutes, 13 seconds
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Le télétravail est-il bénéfique pour l'environnement ?

A priori, travailler à distance permet d'éviter l'usage de transports polluants. C'est, entre autres, pour cette raison que l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a encouragé le télétravail pour les employés qui peuvent se le permettre. Cependant, cette même agence souligne également de potentiels « effets rebonds » susceptibles de faire leur apparition à moyen terme..  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/27/20212 minutes, 37 seconds
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Qu'est-ce que le « Boxing Day » ?

Aujourd'hui popularisé par le championnat anglais de football (« Premier League »), le « Boxing Day » est un jour particulier, célèbré depuis bien plus longtemps qu'on ne le pense. Par ailleurs, depuis quelques décennies, la date du 26 décembre est une journée durant laquelle des clients se ruent dans les commerces de leur ville, pour participer à des soldes en tout genre... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/25/20212 minutes, 27 seconds
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Qu'est-ce que la « concurrence pure et parfaite » ?

Dans un système économique libéral, la question de la concurrence est fondamentale.  Pour cette raison, des économistes de différentes écoles ont développé un concept souvent employé au moment de l'analyse d'un marché : celui de la concurrence pure et parfaite.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/24/20212 minutes, 51 seconds
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Qu'appelle-t-on les « bullshit jobs » ?

« Le travail c'est la santé » : l'anthropologue américain David Graeber relativise quelque peu cette maxime. En effet, selon lui, il existerait de véritables « bullshit jobs », des « emplois à la con » - faits de tâches inutiles et vides de sens – susceptibles de créer dégoût et malaise chez ceux qui les occupent... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/21/20213 minutes, 8 seconds
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Qu'est-ce que le « textile intelligent » ?

De nos jours, tout – ou presque – semble « connecté ». L'habillage de demain ne dérogera pas à la règle. Ces vêtements connectés, c'est précisément ce qu'on appelle le « textile intelligent ». Parfois capables de capter et d'émettre des signaux, ils sont conçus pour former une interface d'un genre nouveau... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/20/20212 minutes, 43 seconds
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Découvrez mon nouveau podcast !

Voici mon nouveau podcast: Choses à Savoir Célébrités Disponible sur Apple Podcast, Spotify, Deezer et Google Podcast. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/19/20212 minutes, 3 seconds
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Les États-Unis sont-ils menacés par une « dette étudiante » ?

Faire ses études aux États-Unis demande un colossal investissement. En effet, les exorbitants frais d'inscription des universités américaines obligent souvent les étudiants à contracter un prêt pour mener leurs études. Un crédit qui pourrait réellement menacer l'économie américaine d'une crise économique inédite. .. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/18/20212 minutes, 55 seconds
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Qu'est-ce que le dispositif « bad bank » ?

« Bad bank » : derrière ce terme peu amène se cache un dispositif pour gérer les institutions financières sujettes à une crise. En effet, ce qu'on appelle également une « banque poubelle » (ou, parfois, une « structure de défaisance ») a un but précis : récupérer et liquider les actifs « pourris » qui lestent une banque... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/17/20212 minutes, 36 seconds
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Que signifie exactement « faire marcher la planche à billets » ?

« Faire tourner la planche à billets » : voilà une expression qu'on entend souvent en temps de crise.... surtout lorsque l'argent vient à manquer dans les caisses d'un État. Mais qu'est-ce, au juste, qu'une « planche à billets » ? À quelle politique exacte cette image fait-elle allusion ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/14/20212 minutes, 37 seconds
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Qu'est-ce qu'un diagnostic financier ?

Par certains aspects, une entreprise est un peu comme un corps humain. Ainsi, pour s'assurer de sa bonne santé, il faut recourir à plusieurs analyses approfondies, menées par de véritables experts. À ce titre, le diagnostic financier permet d'évaluer la performance globale d'une activité commerciale, en soulignant ses points forts et ses points faibles... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/13/20212 minutes, 51 seconds
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Quels ont été les effets de la « Prohibition » américaine ?

Appliquée de 1919 à 1933, la « Prohibition » était une mesure draconienne visant à interdire la vente d'alcool sur le territoire fédéral américain. Loin de faire l'unanimité, cette interdiction a également engendré quelques effets pervers... dont le plus connu est sans doute l'émergence de la mafia... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/11/20213 minutes, 17 seconds
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Quelle est l'histoire du sucre ?

Omniprésent dans les aliments que l'on consomme, le sucre a pendant longtemps été une denrée rare. En fait, sa démocratisation date même du XIXe siècle. Avant cela, le sucre était donc produit de manière plus ou moins artisanale... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/10/20212 minutes, 49 seconds
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Qu'est-ce que le prêt de salarié ?

Les prêts de biens et d'argent sont des pratiques économiques bien connues des novices comme des économistes. Le « prêt de salarié », par contre, est assez peu documenté. De quoi s'agit-il exactement ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/7/20212 minutes, 59 seconds
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Peut-on vraiment manger de la viande artificielle ?

Manger de la viande animale pourrait bientôt s'apparenter à un plaisir luxueux. En effet, le régime carnivore est de plus en plus présenté comme étant trop coûteux pour l'environnement. Outre le véganisme, une solution proposée peut tout à fait surprendre : il s'agit de la viande artificielle... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/6/20212 minutes, 59 seconds
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Vente d'un bien : à quoi sert une contre-visite ?

Vous souhaitez acheter ou vendre un bien immobilier ? Dans les deux cas, vous ne pourrez passer outre la traditionnelle contre-visite. Ultime étape avant la signature du compromis de vente, celle-ci est, en effet, l'occasion de passer le logement au peigne fin, en vérifiant notamment tous les équipements... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/4/20213 minutes, 2 seconds
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Comment le Brexit va-t-il impacter le mercato de football anglais ?

Tremblement de terre politico-économique, le Brexit a des conséquences qui atteignent des domaines parfois peu abordés sur le plan médiatique. Celui de l’économie du football, par exemple, en fait partie. En effet, le mercato qui va s'ouvrir dès le premier janvier 2021 sera profondément affecté par les bouleversements qui surviendront au sein de la Premier League... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
1/3/20213 minutes, 3 seconds
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Merci pour votre fidélité

Rendez-vous le 4 janvier ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/27/20201 minute, 39 seconds
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Covid-19 : peut-on annuler la dette ?

L'annulation d'une dette n'a jamais rien d'anodin...encore moins quand il s'agit de celle d'un État. Avec la crise du coronavirus, il se pourrait pourtant qu'une décision de ce type soit prise pour effacer le déficit creusé par les effets dévastateurs de la pandémie... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/24/20202 minutes, 56 seconds
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Qu'est-ce qu'un médicament générique ?

Produire de manière identique, pour moins cher : est-ce bien possible ? C'est en tout cas ce que prétendent les commerçants de médicaments génériques, vendus librement dans toutes les pharmacies. Ces produits diffèrent-ils vraiment de ceux vendus par les grands laboratoires ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/23/20202 minutes, 54 seconds
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Que valent les marques distributeurs ?

Privilégiées par les ménages à petit budget, les marques de distributeurs (également appelées « MDD ») ont pour qualité principale d'être moins chères que leurs concurrentes. Calquées sur ce qui est produit et vendu par les marques de premier choix, ces ersatz alimentaires ont également la réputation d'être de faible qualité. Toutefois, diverses études prétendent que ce n'est pas toujours le cas... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/21/20202 minutes, 32 seconds
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Qu'est-ce que l'euro numérique ?

Alors que les cryptomonnaies ont le vent en poupe, la Banque centrale européenne a décidé de se pencher sur l'ascension inexorable de l'économie numérique. C'est pour cette raison que, le 12 octobre 2020, l'institution a lancé une grande consultation publique portant sur la création de l'euro numérique... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/20/20202 minutes, 36 seconds
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Qui peut récupérer des invendus alimentaires ?

À l'heure de la conscience écologique, la question du gaspillage alimentaire est de plus en plus épineuse. Afin de ne pas détruire inutilement des invendus, il existe donc des mesures de récupération dont peuvent bénéficier les consommateurs avertis. En voici un rapide tour d'horizon... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/17/20202 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que la diplomatie de la canonnière ?

Échanges marchands et politique étrangère peuvent, à bien des égards, être considérés comme deux faces d'une même pièce. Par le passé, des grandes puissances ont même basé leur stratégie géopolitique sur des mesures de pression économique. La diplomatie de la canonnière en est un bon exemple... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/16/20202 minutes, 38 seconds
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Le confinement peut-il déclencher une panne d'électricité ?

Tous confinés ! Voilà qui semble être le mot d'ordre pour de très nombreux citoyens français, durant cet hiver 2020. Quid alors de la consommation d'électricité ? Peut-on atteindre une surconsommation et, in fine, une panne générale ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/14/20202 minutes, 39 seconds
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Qu'est-ce que le « great reset » ?

La pandémie de Covid-19 a entraîné la mise en place de mesures sanitaires sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Très impactantes sur le plan économique, celles-ci peuvent donc justifier un « nouveau démarrage », en guise de retour à la normale. C'est en tout cas ce que laisse suggérer le terme de « Great Reset » évoqué par le Forum économique mondial de Davos... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/13/20202 minutes, 46 seconds
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Manger bio coûte-t-il vraiment plus cher ?

Manger bio est certes bon pour la santé, mais les produits trouvables en magasin semblent nettement plus chers que leurs équivalents « classiques ». Toutefois, sur le long terme, une alimentation bio est-elle vraiment plus onéreuse ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/10/20202 minutes, 37 seconds
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Qu'est-ce que la gentrification ?

Phénomène d'embourgeoisement bien connu des géographes, la « gentrification » est un comportement migratoire qui transforme le paysage urbain. Toutefois, en menaçant les quartiers populaires, ce processus sociologique met également en péril le brassage social dans les espaces urbains... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/9/20202 minutes, 50 seconds
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France : combien coûte, en moyenne, l'éducation d'un enfant ?

Nombreux sont les couples qui hésitent à enfanter, de peur de manquer de moyen pour élever leur(s) progéniture(s). Il faut dire que, de nos jours, avoir un enfant semble représenter un investissement conséquent. Qu'en est-il exactement ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/7/20202 minutes, 35 seconds
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Qu'est-ce que la « nouvelle route de la soie » ?

La route de la soie est un réseau commercial bien connu qui reliait l'Asie à l'Europe, de l'Antiquité jusqu'au Moyen Âge. De nos jours, un projet semblable est porté par le président chinois Xi Jinping. Articulée autour de routes terrestres et maritimes, cette nouvelle route de la soie inquiète autant qu'elle fascine...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/6/20202 minutes, 39 seconds
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Qu'est-ce que la "localisation" des produits ?

À chaque marché ses spécificités. Cela, les spécialistes du marketing l'ont bien compris. C'est la raison pour laquelle, à l'occasion de chaque lancement de produit, les marques de tous horizons font appel à des services de localisation. Une stratégie qui leur permet de bien cibler leur public cible, selon la zone géographique... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/3/20202 minutes, 40 seconds
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Qu'est-ce que la gentrification ?

Phénomène d'embourgeoisement bien connu des géographes, la « gentrification » est un comportement migratoire qui transforme le paysage urbain. Toutefois, en menaçant les quartiers populaires, ce processus sociologique met également en péril le brassage social dans les espaces urbains... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/2/20202 minutes, 50 seconds
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Pourquoi voyager avec Ryanair revient-il aussi peu cher ?

Pour beaucoup de voyageurs au budget modeste, Ryanair est vraiment LE bon plan pour se déplacer à petit prix. À y regarder de plus près, les prix cassés de la compagnie irlandaise sont même incroyablement étonnants. Comment expliquer de tels tarifs ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
12/2/20202 minutes, 56 seconds
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Qu'est-ce que "l'ubérisation" ?

Terme apparu dans les années 2010, l’« ubérisation » désigne un phénomène économique bien spécifique. Calqué sur le nom de l'entreprise californienne « Uber », ce néologisme recouvre une réalité en pleine mutation qui pourrait bien être fâcheuse pour les acquis sociaux des travailleurs...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/30/20202 minutes, 53 seconds
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Le télétravail est-il bon pour l'économie ?

Le confinement semble avoir donné un coup de boost au télétravail. Longtemps abordé comme une solution d'avenir, ce mode de travail à distance n'avait, en fait, jusque-là, été utilisé qu'avec parcimonie. Doit-on voir son possible avènement comme un point positif ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/29/20202 minutes, 59 seconds
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Peut-on réutiliser une bouteille d'eau en plastique ?

Il arrive souvent qu'on remplisse de nouveau une bouteille en plastique, pour un second usage. Ce geste, en soi, peut paraître anodin. Pourtant, il n'est pas sans risque... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/26/20202 minutes, 21 seconds
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La 5G va-t-elle entraîner l'augmentation des forfaits téléphoniques ?

Déjà très contestés sur le plan environnemental et sanitaire, les nouveaux réseaux 5G s'accompagnent également de questionnements économiques. Quid du prix des forfaits téléphoniques ? Au vu des progrès techniques proposés, seront-ils fatalement plus chers ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/25/20202 minutes, 33 seconds
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Quel est le bilan économique du premier mandat de Donald Trump ?

L'heure des élections américaines approche et nul ne sait encore qui de Joe Biden ou de Donald Trump sera élu président. Toutefois, pour donner plus de chance à sa réélection, l'actuel pensionnaire de la Maison Blanche brandit souvent son bilan économique comme réalisation probante. Dans les faits, qu'en est-il exactement ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/23/20202 minutes, 42 seconds
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Combien coûte un animal de compagnie ?

Les animaux de compagnie sont souvent une source de joie incommensurable pour ceux qui les adoptent. Cependant, tout a un coût et nos amis les bêtes n'échappent pas à la règle. Alors, entre l'alimentation, les soins vétérinaires et les fournitures basiques : combien coûte un animal de compagnie ?   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/22/20202 minutes, 16 seconds
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Qu'est-ce que le « carnet de rappel » ?

Les restrictions sanitaires portent une véritable estocade aux restaurateurs. Pour sortir de l'impasse, ces derniers proposent donc une solution qui leur permettrait de continuer à servir tout en garantissant la sécurité de leurs clients. Cette proposition, c'est le « carnet de rappel »...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/16/20202 minutes, 19 seconds
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Transition énergétique : la facture d'électricité va-t-elle fatalement augmenter ?

L'heure de la transition énergétique a sonné. Cependant, loin d'être un simple concept, cette nouvelle façon d'organiser le circuit énergétique aura des conséquences directes sur le prix de l'énergie consommée par les Français. Concrètement, cela signifie que les factures d'électricité risquent d'augmenter... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/15/20202 minutes, 47 seconds
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Le confinement peut-il sauver les fêtes de Noël ?

L'heure est au reconfinement et le moins qu'on puisse dire c'est que cette décision fait encore jaser. Pourtant, selon le discours officiel, cette mesure sanitaire n'est pas superflue et a un objet bien précis : celui de sauver les fêtes de Noël... et tout ce qu'il y a autour... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/12/20202 minutes, 33 seconds
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L'appel au boycott est-il légal en France ?

Menace parfois brandie à l'occasion de différends diplomatiques et internationaux, l'appel au boycott n'est pas géré de partout de la même manière. En France, par exemple, il est même – dans une certaine mesure - interdit d'y avoir recours... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/11/20202 minutes, 39 seconds
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Qu'est-ce qu'un reste-à-vivre ?

Souvent abordé au moment de souscrire un crédit, le « reste à vivre » correspond à la somme d'argent qu'il reste après le règlement de charges et des frais fixes. C'est donc précisément le pécule dont dispose une personne pour régler ses dépenses quotidiennes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/9/20202 minutes, 28 seconds
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Qu'est-ce qu'un bon rapport qualité-prix ?

Souvent présenté comme un argument de vente, le rapport qualité-prix est, en effet, un bon indicateur pour juger de la rentabilité d'un produit. Cependant, ne pouvant être calculé à partir de variables concrètes, celui-ci n'est souvent qu'un ratio établi à partir de jugements subjectifs... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/8/20202 minutes, 40 seconds
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En quoi consiste le prochain indicateur « score carbone » ?

Devenue incontournable jusque dans la consommation, la sensibilité écologique a enfanté d'un nouvel indicateur censé entrer en vigueur à l'horizon 2024. Ce « score carbone » (ou « CO2 score ») permettra d'informer les consommateurs sur l'impact environnemental des services qu'ils emploient et des produits qu'ils consomment... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/5/20202 minutes, 51 seconds
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Le système VOD va-t-il tuer le cinéma ?

Netflix, Disney Plus, HBO, Amazon Prime...nombreuses sont, aujourd'hui, les plateformes de vidéo à la demande (également appelées « VOD ») proposant une multitude de contenus audiovisuels aux téléspectateurs. Si l'offre pléthorique a de quoi satisfaire les individus connectés de tous bords, elle risque néanmoins de faire pâlir d'angoisse les gérants de salles obscures... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/4/20202 minutes, 48 seconds
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L'agriculture biologique est-elle un secteur porteur ?

Manger bio pourrait à la fois être bon pour la santé... mais aussi pour l'économie. En effet, grâce à ses nombreux débouchés, le marché de l'agriculture bio offre de véritables perspectives de croissance pour les années à venir. Une aubaine pour bon nombre de professionnels issus de secteurs d'activités divers... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/2/20202 minutes, 50 seconds
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Comment réduire ses dépenses ?

Nombreux sont les ménages à avoir des fins de mois difficiles. Pourtant, avec un peu de méthode et de rigueur, un budget peut se tenir sans encombre. Pour cela, il suffit de prendre de bonnes habitudes de consommation et éviter les dépenses futiles... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
11/1/20202 minutes, 37 seconds
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On se retrouve lundi 2 novembre !

Je prends quelques jours de vacances et serai de retour lundi 2 novembre. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/26/20201 minute, 22 seconds
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Qu'est-ce que le "culte du cargo" ?

La réaction face à l'inconnu prend parfois des tournures étonnantes. Par exemple, au XIXe siècle, des populations mélanésiennes ont développé un véritable culte pour les cargos de marchandises européens. Ne saisissant pas toute la profondeur de l'organisation logistique qui sous-tendait le commerce international, ces tribus avaient, en effet, pris le parti de fétichiser la création de richesses... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/25/20203 minutes, 4 seconds
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Laissez-vous tenter par Choses à Savoir Sport !

Nouveau venu sur Choses à Savoir: Sport ! Pour tous les passionnés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/23/20201 minute, 28 seconds
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Qu'est-ce que le « potlatch » ?

Dans certaines cultures, la question du don matériel est fondamentale et structurante. Ainsi, dans les tribus du monde amérindien (de même que chez de nombreuses ethnies polynésiennes), il existe une pratique communément appelée le « potlatch ». Celle-ci prend la forme d'une cérémonie marquée par un système de dons/contre-dons, donnant l'apparence de partages symboliques entre les différents membres d'une même communauté.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/21/20202 minutes, 45 seconds
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Qui va payer la dette publique française ?

Les finances françaises ne sont pas au beau fixe. En effet, la dette nationale a atteint – fin juin – la somme historique de 2.638,3 milliards d'euros ; ce qui équivaut, en moyenne, à 39 000 euros par Français. Quelles sont les solutions qui se présentent à l'État pour éponger ce gigantesque déficit public ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/19/20203 minutes, 30 seconds
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Qu'est-ce que la prime d'activité ?

La France propose de nombreuses aides aux personnes en état de difficulté financière. Parmi celles-ci, la prime d'activité est une prestation qui vise à compléter les revenus des travailleurs les plus modestes. Mais qui peut y avoir droit et pendant combien de temps ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/18/20202 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que « l'obsolescence programmée » ?

Parfois, les produits que nous achetons semblent rendre l'âme bien trop rapidement. Cette faible durée de vie pourrait être la conséquence d'une pratique illégale (notamment au regard de la loi française). Ce délit, c'est l'obsolescence programmée... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/15/20202 minutes, 38 seconds
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Qu'est-ce qu'une « assurance auto au kilomètre » ?

Venue des États-Unis, une offre d'assurance auto permet à l'assuré de payer au kilomètre. Également appelée « assurance petit rouleur », celle-ci présente, de ce fait, de très nets avantages pour les personnes qui n'utilisent que très rarement leur véhicule... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/14/20202 minutes, 30 seconds
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Que faire en cas de surendettement ?

« Une dette en amène une autre » et, parfois, des emprunteurs ne savent plus trop comment s'en sortir. En cas de surendettement, il existe cependant une procédure à suivre ; afin de permettre à la personne endettée de sortir une fois pour toutes de ce délicat cercle vicieux... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/12/20202 minutes, 27 seconds
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Comment sortir d'un compte joint ?

Privilégié par de nombreux couples, les comptes joints permettent à deux personnes (désignées comme solidaires et cotitulaires) de partager des ressources bancaires. Chaque titulaire peut alors disposer de l'argent qui s'y trouve, en le dépensant via des moyens de paiement associés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/11/20202 minutes, 41 seconds
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Qu'est-ce que le « fétichisme de la marchandise » ?

Pendant longtemps, les économistes ont analysé le phénomène de l'acquisition de biens, en mettant en avant leur valeur usuelle. Marx, cependant, a souligné un phénomène déjà observable à son époque : celui du fétichisme de la marchandise. Selon le philosophe allemand, dans une société capitaliste, la marchandise gagnerait progressivement une valeur intrinsèque qui en viendrait à aliéner ses possesseurs... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/8/20202 minutes, 39 seconds
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Les retraités français sont-ils menacés par une augmentation des taxes ?

Pour beaucoup de personnes, la retraite pourrait bien ne pas être de tout repos. En effet, selon la proposition récente d'un député, le financement de la dépendance des personnes âgées pourrait bien déboucher sur des hausses d'impôts... touchant avant tout des retraités...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/7/20202 minutes, 45 seconds
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Quelles seraient les conséquences d'un « no deal », sur l'économie britannique ?

Le Brexit n'a pas fini de faire parler de lui. Entré en vigueur le 31 janvier 2020 (à minuit), le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne a, en effet, des conséquences économiques d'une grande ampleur. Sans un « no deal », c'est bien l'ensemble de l'économie britannique qui pourrait gravement en pâtir... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/5/20202 minutes, 46 seconds
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Qu'est ce qui oppose un collectionneur à un spéculateur ?

L'époque est à l'accumulation démesurée de biens en tout genre. Si les collectionneurs paraissent se livrer à cette pratique par passion, d'autres individus – bien plus cyniques - semblent néanmoins flairer les bonnes occasions, pour faire quelques affaires. Dans les faits, le spéculateur pourrait donc bien être le pire ennemi du collectionneur sincère... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/4/20202 minutes, 35 seconds
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Que faire si un logement est squatté ?

Être propriétaire d'un logement présente son lot d'avantages... et d'inconvénients. En l'occurrence, constater que son bien immobilier est squatté est loin d'être une bonne surprise. Dans un tel cas, quels sont les recours qui se présentent au propriétaire ? Comment récupérer son bien spolié ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
10/1/20203 minutes, 12 seconds
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Quels sont les « biais de l'investisseur » ?

En théorie, pour marger le plus de profits possibles, les investisseurs sont censés être des agents économiques aussi dépassionnés que rationnels. Pourtant, comme tout être humain, ils sont eux aussi affectés par des biais cognitifs qui déteignent sur les mouvements des marchés financiers. Quels sont donc les travers de l’investisseur ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/30/20203 minutes, 12 seconds
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Qu'est-ce qu'un « money shot » ?

Le cinéma grand public est un divertissement de masse dans lequel les producteurs cherchent continuellement à séduire les spectateurs. À cet égard, le « money shot » est un plan souvent très spectaculaire et très onéreux. Parfois visible dès la bande-annonce, il doit littéralement donner envie au public de se rendre en salle...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/28/20202 minutes, 35 seconds
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Qu'est-ce qu'un port franc ?

Dans un marché des œuvres d'art qui a pris une dimension mondiale, les pièces les plus valorisées nécessitent des conditions de stockage très particulières. Ainsi, à l'instar des banques pour l'argent, les ports francs font office de refuge pour les tableaux et sculptures de très grande valeur... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/27/20202 minutes, 38 seconds
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Découvrez Choses à Savoir Nature !

Je vous invite à découvrir le tout nouveau podcast Choses à Savoir Nature. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/25/20201 minute, 27 seconds
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Quels sont les revenus des coureurs du Tour de France ?

Compétition extrêmement populaire, le Tour de France met à l'honneur les cyclistes pendant 3 semaines. Pour eux, en plus du symbole que représente cette compétition centenaire, la Grande Boucle est aussi l'occasion de gagner quelques belles sommes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/24/20202 minutes, 35 seconds
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Combien coûtent des obsèques ?

C'est une question à laquelle on ne voudrait pas forcément penser, quand un proche vient malheureusement à nous quitter. Pourtant, elle demande bien une réponse. En effet, comme bien d'autres choses, les obsèques ont bien un coût. Celui-ci doit donc être chiffré...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/23/20202 minutes, 31 seconds
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Qu'est-ce que le « chômage technologique » ?

Avant de révolutionner nos modes de vie, le progrès technologique a métamorphosé nos modes de productions. Ainsi, dans une économie sans cesse plus automatisée, les robots prennent toujours plus de place. Cet évincement des humains, au profit des automates, c'est précisément ce qu'on appelle le « chômage technologique »... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/21/20202 minutes, 44 seconds
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À quoi sert l'assurance scolaire ?

C'est la rentrée des classes et, avec elle, arrive son lot de chantiers administratifs. Parmi eux se trouve l'assurance scolaire. Est-elle obligatoire ? Quels risques peut-elle couvrir ? Comment la choisir ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/20/20202 minutes, 40 seconds
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Peut-on imaginer un monde sans travail ?

« Tu mangeras le pain, à la sueur de ton front » : c'est presque sous la forme d'une malédiction que la Genèse biblique explique la nécessité du travail dans le monde des Hommes. Pour autant, avec les progrès techniques (et leurs conséquences inévitables sur l'organisation productive), le travail représente-t-il encore pour longtemps une fatalité ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/17/20203 minutes, 2 seconds
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Que faire en cas du vol ou de la perte d'une carte bancaire ?

Perdre ou se faire dérober une carte bancaire est un fâcheux événement qui cause bien des tracas. Afin de « limiter la casse », il est donc conseillé de respecter une série d'étapes. C'est de cette manière que vos avoirs pourront être préservés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/16/20202 minutes, 42 seconds
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Qu'est-ce que « l'économie politique » ?

Avant de parler de « sciences économiques », les penseurs des siècles antérieurs employaient le terme « d'économie politique » pour désigner les phénomènes économiques pris dans leur globalité. Complément de l'économie domestique, cette « économie de la cité » était analysée à la lumière de la richesse des nations, ainsi que de leur juridiction propre... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/14/20202 minutes, 43 seconds
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Comment les salaires se fixent-ils ?

« Tout travail mérite salaire » : c'est en tout cas ce que dit l'adage populaire. Mais comment cette rétribution pécuniaire se fixe-t-elle ? Sur ce sujet, comme sur d'autres, il y a plusieurs critères à prendre en compte pour comprendre les rouages économiques... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/13/20202 minutes, 38 seconds
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Qu'est-ce que l'indemnité kilométrique ?

Malgré un recours croissant au télétravail, nombreux sont les salariés qui usent d'un véhicule dans le cadre de leur travail. Pour ces derniers, il existe cependant le remboursement des frais kilométriques par l'employeur (ou, plus simplement, « l'indemnité kilométrique »)...   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/10/20202 minutes, 52 seconds
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Quels sont les enjeux de la neutralité du net ?

Au centre de nombreux débats actuels, la neutralité du net (parfois appelée « neutralité d'internet ») est une notion qui a été popularisée en 2003, par le juriste américain Tim Wu. Son principe est simple : il s'agit de garantir l'égalité de traitement de toutes les données numériques, quels que soient leurs émetteurs et leurs destinataires... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/9/20202 minutes, 37 seconds
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Qu'est-ce que l'indice de développement humain ?

Plus connu sous le sigle « d' IDH », « l'indice de développement humain » est un indicateur forgé par le « Programme des Nations Unies pour le développement » (PNUD ), en vue d'évaluer avec plus de précision les inégalités mondiales. De cette manière, des plans peuvent être mis en place, afin de résoudre les problèmes d'éducation et de pauvreté... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/7/20202 minutes, 52 seconds
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À quoi servent les agences de notation ?

Le 13 janvier 2012, la perte du « triple A » par la France avait fait grand bruit. Mais que signifie, au juste, cette convention de notation financière ? En fait, sur les marchés financiers, les investisseurs ont besoin de garanties solides avant de valider des tractations avec un emprunteur. C'est précisément dans ce domaine qu'interviennent les agences de notation financière... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/6/20202 minutes, 23 seconds
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Qu'est-ce qu'un fonds de pension ?

Très répandus aux États-Unis, les fonds de pension (ou fonds de retraite) sont des fonds d'investissement spécialement dédiés à la retraite par capitalisation. Constamment alimentés par l'épargne des salariés, ces fonds sont également gérés collectivement par un organisme de placement collectif, en vue de faire capitaliser les retraites des épargnants... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/3/20202 minutes, 53 seconds
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Les banques en ligne ont-elles un avenir ?

De plus en plus prisées, les banques en ligne (également appelées « néobanques ») semblent représenter plein de promesses pour tous les épargnants. En effet, en offrant une gratuité, une rapidité et une grande souplesse des services bancaires, ces établissements digitaux ont de quoi séduire le grand public, souvent lassé par les pesanteurs inhérentes aux banques traditionnelles... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
9/2/20202 minutes, 48 seconds
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Qu'est-ce que l'ISF ?

Créé en 1982, par le président français François Mitterrand (sous le nom d'IGS, pour « impôt sur les grandes fortunes »), l'impôt de solidarité sur la fortune (ou ISF) était un impôt payé par des personnes physiques et des couples qui détenaient un patrimoine supérieur à 400 000 euros. Devenu caduc en 2018, il est depuis remplacé par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI)... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/31/20202 minutes, 46 seconds
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Impôts à la source : qu'est-ce que ça change ?

C'est le 1er janvier 2019 que pour la première fois, l'impôt sur le revenu a été prélevé directement sur les salaires en fonction des revenus réels ; et non sur la base de ceux de l'année précédente, comme cela était organisé dans l'ancien système. Cette mesure qui pourrait sembler – aux yeux de certains - purement banale est, en réalité, basée sur un constat sans appel... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/30/20202 minutes, 25 seconds
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Rejoignez Choses à Savoir !

Pour me contacter: [email protected] Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/28/202057 seconds
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Qu'est-ce que la plus-value immobilière ?

Le concept de plus-value est intuitivement compréhensible, même par les novices en sciences économiques. Et vous allez le voir.... appliqué au domaine de la vente immobilière, il englobe des éléments allant des méthodes de calcul au barème d'imposition de votre bien... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/27/20202 minutes, 38 seconds
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Quand faut-il prendre une assurance voyage ?

Vous serez surement d'accord avec moi, pour qu'elles soient reposantes, des vacances ne doivent pas s'encombrer de beaucoup de tracas. À cet effet, il vous est conseillé de souscrire une assurance voyage, pour couvrir vos biens et votre personne. Mais sachez qu'à chaque cas de figure correspond un mode d'assurance bien particulier...   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/26/20202 minutes, 36 seconds
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Comment obtenir le remboursement d'un produit défectueux ?

La vie de consommateur n'est pas de tout repos. En effet, vous pouvez parfois acheter un produit défectueux ou non conforme à sa description. Dans ces cas précis, vous êtes en droit d'obtenir un remboursement, un échange ou une réparation de votre bien; et des dispositions légales encadrent ce droit fondamental...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/24/20202 minutes, 40 seconds
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Qu'est-ce que la "stagflation" ?

Combinaison de deux maux économiques, la stagflation est la situation dans laquelle on observe à la fois une stagnation de l'activité économique et une hausse des prix. Alors, vous connaissez sans doute l'inflation, cette augmentation durable des prix qui s'accompagne d'une perte du pouvoir d'achat ; de même, vous avez probablement entendu parler de la « stagnation économique », une période durant laquelle la croissance économique (mesurée par le PIB) est inférieure à la croissance potentielle...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
8/23/20202 minutes, 55 seconds
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Bel été à tous !

Choses à Savoir prend des vacances jusqu'au 24 août. D'ici là, je vous propose d'écouter (ou réécouter), tous les jours, une sélection des meilleurs épisodes de l'année sur les podcasts suivants: - Choses à Savoir Culture Générale - Sciences - Histoire - Santé Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/20/20202 minutes, 14 seconds
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En quoi consiste le plan de relance du Sénat français ?

Vous le savez, le COVID-19 a causé bien des dégâts, aussi bien sanitaires qu'économiques. Aussi, pour repartir vers l'avant, le Sénat français a proposé un plan de relance pourvu de pas moins de... 170 mesures visant « à remettre l'économie française sur de bons rails ». Vous allez voir, cherchant à créer un rebond après la crise, les sénateurs ont notamment accordé une place centrale à l'industrie nationale ainsi qu'au secteur du numérique...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/16/20202 minutes, 35 seconds
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Qu'est-ce qu'un logement "décent" ?

Derrière cette formule a priori « littéraire » se cache une notion juridique fondamentale. En effet, pour être loué, un logement doit impérativement être d'une dimension minimale, proposer suffisamment de confort et être pourvu de matériaux sains, ainsi que d'installations de gaz et d'électricité sécurisées... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/15/20202 minutes, 17 seconds
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Qu'est-ce que la « saturation » en économie ?

Vous le savez peut-être, en chimie, la saturation désigne la concentration à partir de laquelle une substance ne peut plus se dissoudre dans un solvant. Et bien, en économie, le sens de ce terme est assez proche... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/13/20202 minutes, 29 seconds
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Que sont les « pure players » ?

Le sens de cette formule a évolué. A l'origine, elle désignait une entreprise exerçant dans un secteur d'activité unique. Mais de nos jours, « «pure player »  est principalement utilisé pour caractériser les acteurs économiques œuvrant uniquement sur internet, qu'il s'agisse de places de marchés virtuelles ou même de la presse purement web.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/12/20202 minutes, 33 seconds
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Pourquoi faut-il différencier la renégociation et le rachat de crédit ?

Pour bénéficier de taux plus attractifs pour financer un projet, il existe deux solutions: la renégociation ou le rachat de crédit. Cependant, quelle est la différence concrète entre ces deux pratiques ? Laquelle choisir, et dans quel contexte ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/9/20202 minutes, 45 seconds
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Qu'est-ce que la « démarque inconnue » ?

Le secteur de la grande distribution a décidément ses propres codes et son propre lexique ! Dans celui-ci se trouve le terme de « démarque inconnue ». Un « concept », vous allez voir, qui est loin d'être anodin... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/8/20202 minutes, 14 seconds
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Qu'est-ce que le « phygital » ?

De nos jours les places de marchés numériques font partie de nos vies de consommateurs. De nombreux commerçants ont pris note de cette évolution et ont métamorphosé leur manière de vendre leurs produits. Ainsi, reflet de cette évolution, le « phygital », dont je vais vous parler aujourd'hui, est la fusion du commerce physique et du commerce digital... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/6/20202 minutes, 26 seconds
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Le ferroutage est-il l'avenir du transport de marchandises ?

en plus d'être encombrantes, les files interminables de camions sur les nombreuses autoroutes d'Europe sont polluantes et dangereuses pour les autres conducteurs. Aussi une alternative est souhaitable. Pourrait-il s'agir du ferroutage ? En effet les autoroutes ferroviaires ont, de nombreux arguments à faire valoir...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/5/20202 minutes, 42 seconds
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Qu'est-ce que le « salary cap » ?

« L'argent est le nerf de la guerre ». Cette maxime se vérifie chaque jour dans la plupart des championnats de football professionnel, où les clubs les plus riches dominent outrageusement les clubs les plus pauvres. C'est afin d'éviter une telle situation que les ligues américaines de différents sports (comme la NBA, ou la NFL) ont – très tôt - décidé de mettre en place un plafond salarial... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/2/20202 minutes, 52 seconds
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Le crowdsourcing va-t-il bouleverser l'économie ?

L'arrivée d'internet a bouleversé notre rapport à la consommation... de même qu'il est en passe de modifier le processus de production. En effet, avec le « crowdsourcing » (également appelé « production participative »), des communautés d'utilisateurs peuvent elles-mêmes participer à la production d'une marchandise, et ce, de manière collaborative... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
7/1/20202 minutes, 35 seconds
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Comment les taux de change se fixent-ils ?

Pendant très longtemps, les taux de change étaient déterminés par l'offre et la demande de monnaies et donc, in fine, par les échanges de marchandises sur le marché. Néanmoins, depuis les années 1970, la mondialisation financière a entraîné une refonte du système financier, dans lequel les mouvements de capitaux occupent une place de plus en plus importante...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/29/20202 minutes, 29 seconds
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Comment fonctionne la création monétaire ?

Si l'argent irrigue le système économique, on peut se demander où se trouve sa source ! Loin d'être une simple formalité, vous allez le voir, la création monétaire obéit à des règles très strictes qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent engendrer des crises aussi bien financières qu'économiques... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/28/20202 minutes, 41 seconds
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Peut-on tout payer en espèces ?

À l'heure où le paiement dématérialisé a le vent en poupe, on peut se demander si nous pouvons toujours régler nos achats en espèces. En effet, si l'usage de pièces et de billets de banques semble aller de soi dans un tel contexte, le paiement en espèces est – en réalité – strictement réglementé par les juridictions des pays du globe et, notamment, par la loi française... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/25/20202 minutes, 31 seconds
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Qu'est-ce que la consommation collaborative ?

Commençons par une banalité ! La consommation est un acte fondamental pour faire tourner le circuit économique. Pour autant, la manière de consommer est rarement restée immuable à travers les époques. Ainsi, après des années d'individualisme, la mode semble s'être orientée vers un modèle économique basé sur la consommation collaborative, où la valeur d'usage prime sur la propriété privée...   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/24/20202 minutes, 28 seconds
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Qui a inventé les impôts ?

Vous le savez, chaque année c'est le même rituel : les travailleurs actifs sont amenés à déclarer leurs revenus, pour payer leurs impôts. Pourtant si cette pratique semble aujourd'hui être gravée dans le marbre, elle n'a pas existé depuis toujours. Autrement dit, il y a bien eu un (ou « des ») inventeurs de l'impôt qui ont posé les bases d'un système qui perdure encore... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/22/20202 minutes, 28 seconds
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Qu'est-ce que la clause du « grand-père » ?

Terme juridique, la « clause d'antériorité » (aussi appelée « clause du grand-père ») est une disposition légale qui permet, dès l'adoption d'une nouvelle loi, à des bénéficiaires de l'ancienne juridiction de continuer à disposer des droits qui leurs étaient accordés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/21/20202 minutes, 31 seconds
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Pourquoi Francis Fukuyama a-t-il parlé de « fin de l'Histoire » ?

D'abord formulée par Hegel - avant d'être reprise par Marx – la théorie de « la fin de l'Histoire » a connu une médiatisation de grande ampleur lorsqu'elle a été utilisée par l'intellectuel américain Francis Fukuyama. Témoin de l'écroulement de l'URSS, celui-ci entendait – en utilisant cette formule – annoncer l'avènement inéluctable du libéralisme, dans un monde devenu unipolaire... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/18/20203 minutes
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Le football est-il menacé par une crise financière ?

Saison interrompue, reprise partielle, matchs à huis clos : le football a fortement été perturbé par la crise sanitaire de 2020, provoquée par la pandémie de COVID-19. Pire, vous allez le voir, malgré la présence de nombreux investisseurs et l'engouement populaire qu'il suscite, « le sport le plus populaire du monde » risquerait de ne pas s'en remettre... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/14/20202 minutes, 56 seconds
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Pourquoi les commerces de proximité ont-ils progressivement disparu ?

Vous l'avez constaté comme moi, jadis souverains au sein du tissu économique local, les commerces de proximité ont progressivement disparu de l'espace géographique, notamment au profit des grandes surfaces... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/11/20202 minutes, 49 seconds
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Qu'est-ce que le "quantitative easing" ?

Le « quantitative easing » (également appelé « assouplissement quantitatif », en français) est une politique de dernier recour. Il s'agit d'une pratique qui permet aux banques centrales d'augmenter la masse monétaire, en accroissant leurs réserves en liquidités, pour – par exemple – endiguer un phénomène de déflation (c'est à dire une baisse durable du niveau général des prix)... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/10/20202 minutes, 53 seconds
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Pourquoi les micro-transactions vidéoludiques sont-elles décriées ?

Très répandues depuis l'avènement des jeux en ligne, les micro-transactions proposent à un joueur de payer pour progresser (ou obtenir des avantages) dans un jeu-vidéo. Néanmoins, bien qu'étant courante, cette pratique est très décriée pour ses conséquences économiques, mais aussi pour les effets néfastes qu'elle a sur le plaisir de jouer... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/8/20202 minutes, 34 seconds
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Qu'est-ce que le malthusianisme ?

Le malthusianisme est une doctrine née en réaction à la croissance démographique stimulée par la révolution industrielle du XIXe siècle. On la doit à l'économiste britannique Thomas Malthus. Elle prône notamment la restriction volontaire de la natalité, afin d'éviter aux sociétés développées les affres de la surpopulation... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/7/20202 minutes, 49 seconds
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Faudra-t-il travailler plus pour relancer l'économie ?

Comme nous le constatons tous, la crise sanitaire du COVID-19 est en train de toucher l'économie mondiale. Celle-ci semble bien avoir besoin d'un petit coup de pouce pour redémarrer sur les bons rails. C'est dans cette optique que des personnalités proposent une idée qui risque de faire débat dans l'opinion publique : celle de l'augmentation du temps de travail pour sortir de la crise... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/4/20202 minutes, 34 seconds
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Pourquoi surnomme-t-on l'État d'Israël la « start-up nation » ?

L'État d'Israël est un pays jeune et relativement isolé. Il a dû se construire dans l'urgence, face à l'hostilité de ses voisins. Malgré tout, plus de 70 ans après sa création, il est aujourd'hui un des pays les plus avancés dans le domaine des nouvelles technologies. Ces résultats probants, l'État hébreu les doit avant tout à une certaine culture de l'innovation, parfaitement incarnée par ses très nombreuses start-ups... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/3/20202 minutes, 56 seconds
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Que sont les « stable coins » ?

Les stablecoins sont le plus souvent adossés à une monnaie fiduciaire. Et ils ont pour avantage principal (comme leur nom l'indique) d'être moins volatils que les autres monnaies virtuelles. Ainsi dans un monde où les « coins » n'inspirent pas encore une totale confiance, ces monnaies intermédiaires pourraient faire office de premier palier vers la numérisation totale des échanges... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
6/1/20202 minutes, 45 seconds
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Qu'est-ce qu'un « free-rider/passager clandestin » ?

Abordé à la fois par les sciences économiques et la sociologie, le problème du free-rider (parfois francisé sous la forme de « problème du passager clandestin ») concerne le comportement d'un agent économique qui profite d'un avantage. Et il en profite sans avoir fourni une contrepartie (contrairement aux autres membres de la collectivité). Se pose alors un souci d'équité morale, pouvant avoir des répercussions économiques... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/31/20202 minutes, 47 seconds
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Comment fonctionne la PAC ?

La Politique Agricole Commune (couramment abrégée sous la forme de l'acronyme « PAC ») est un organisation mise en place à l'échelle de l'Union européenne. Elle repose – initialement – sur le contrôle des prix et du subventionnement accordés au secteur agricole de chaque pays de l'union... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/28/20202 minutes, 45 seconds
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Quelles sont les conséquences économiques du confinement « stop and go » ?

Dvant les risques d'une « deuxième vague » de l'épidémie de COVID-19, les gouvernements de nombreux pays du monde songent à pratiquer, dans les mois qui viennent, un mode de reconfinement bien particulier, censé ménager le plus possible l'économie et la vie civile des nations concernées... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/27/20202 minutes, 47 seconds
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Que signifie « too big to fail » ?

Souvent citée à l'occasion des crises bancaires, l'expression « Too big to fail » désigne une pratique interventionniste visant à sauver des entreprises ou des institutions bien trop grandes et stratégiques, pour être laissées en faillite... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/25/20202 minutes, 35 seconds
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Qu'est-ce qu'une O.P.A. ?

L'Offre Publique d'Achat (couramment abrégée sous l'acronyme d' « OPA ») est une intervention bien connue du monde la finance. Il s’agit tout simplement d’une proposition formulée par une entreprise, ou une personne physique, en vue de racheter les actions d'une société tierce... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/24/20202 minutes, 37 seconds
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Programme de la semaine prochaine

Voici le programme de la semaine prochaine sur les podcasts Choses à Savoir. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/22/20203 minutes, 8 seconds
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Qu'est-ce que le « principe de Peter » ?

Le principe de Peter est une loi empirique observée dans le domaine des organisations hiérarchiques. Elle traite du problème induit par le seuil d'incompétence fatalement atteint par un employé qui monte en grade. Plus qu'un simple constat, cette analyse entend, par ailleurs, redéfinir les méthodes de management des équipes... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/21/20202 minutes, 38 seconds
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Qu'est-ce que la « transition démographique » ?

La transition démographique est un phénomène bien connu des démographes. Il s'agit d'un processus historique qui voit une population changer complètement de taux de mortalité et de natalité, en seulement quelques générations. Souvent associé à l'indice de développement économique, ce type d'évolution amène à la stabilisation d'une population, notamment sous l'effet du changement des conditions de vie... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/20/20203 minutes, 23 seconds
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Pourquoi des entreprises choisissent-elles de délocaliser leurs activités ?

La délocalisation. Voilà bien une décision économique entourée d'une réputation peu flatteuse ! Pourtant elle est de plus en plus courante dans le monde post-industriel. En effet, dans des marchés hyper concurrentiels, elle présente de nombreux avantages pour les entreprises ; qu'il s'agisse de gains de marges ou de productivité...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/18/20202 minutes, 53 seconds
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Qu'est-ce que la théorie de l’avantage comparatif ?

Développée par l'économiste britannique David Ricardo, la théorie de l'avantage comparatif concerne avant tout le commerce international. En vertu de ce principe à l'énoncé mystérieux :-) chaque pays doit se spécialiser dans le domaine où il est plus productif et performant, afin de rendre les échanges commerciaux les plus avantageux possibles... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/17/20202 minutes, 35 seconds
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Ma proposition pour ce week-end

Qu'en dîtes-vous ? :) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/15/20201 minute, 41 seconds
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Qu'est-ce que l'effet de leurre ?

Cet effet est très utilisé en marketing. L'effet de leurre (ou « effet d'attraction » ou encore « effet de domination asymétrique ») est un biais cognitif qui sert à influencer les choix d'un consommateur (et même d'autres agents, dans d'autres contextes). Son principe est simple : il consiste en l'ajout d'une troisième option - servant de repoussoir - pour obliger le sujet à choisir précisément une des deux autres options disponibles...  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/14/20202 minutes, 44 seconds
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Le revenu universel a-t-il un avenir ?

Également nommé « revenu de base », le revenu universel est le projet d'une allocation qui serait versée à tous les membres d'une même communauté, sans condition de ressources ni obligation de travail. Sujet d'âpres débats, ce mode de fonctionnement est revenu sur le devant de la scène, avec la crise économique provoquée par la pandémie de coronavirus... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/13/20202 minutes, 50 seconds
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Jusqu'où peut aller la crise du pétrole ?

Vous le savez surement, le pétrole connaît une crise impressionnante depuis la survenance de la pandémie de coronavirus. Pire encore : si les cours ont chuté de plus de 30 %, depuis le début de l'année 2020, de nombreux indicateurs semblent suggérer des soubresauts bien plus violents dans les mois qui viennent... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/11/20202 minutes, 32 seconds
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Comment fonctionnent les machines à sous ?

Les premières machines furent mises en circulation à la fin du XIXe siècle. Depuis elles ont fortement évolué et se déclinent désormais sous forme physique et numérique. Mais pour beaucoup de joueurs, une question demeure: comment fonctionnent-elles ? (et, accessoirement, comment en tirer profit ?) Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/10/20202 minutes, 31 seconds
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Combien y a-t-il d’argent dans le monde ?

La question est bien ici de connaître le volume d’argent qui circule dans le monde. A priori autant calculer le nombre de litres qu’il y a dans les océans ! Pourtant, aussi difficile que semble être cette quête, des organismes mondiaux font fréquemment l’évaluation du volume de liquidités qui circulent dans le monde entier. Près de 90 % de l’argent se retrouve – en réalité – comptabilisé sous une forme…virtuelle. Réciproquement, il peut donc être déduit que seulement 10 % de tout l’argent du monde circule sous la forme de billets et de pièces de monnaie. Difficile, donc, dans ces conditions, de faire une évaluation précise de l’argent qu’il y a dans l’ensemble de l’économie mondiale. Pourtant, différents organismes mondiaux, comme la Central Intelligence Agency (basée aux États-Unis) s’attellent à réaliser cette tâche fastidieuse. Pour évaluer la quantité d’argent qui circule sur le globe, ce type d’organisme ne parlent pas de millions, ni de milliards, mais de « trillions ». La France, elle, parle de « billions » ; ce qui ne doit pas être confondu avec les « billions » américains, lesquels correspondent aux « milliards » français. Le trillion est une unité de mesure qui correspond à « 1000 milliards » ou à « 1 million de millions » (soit, un chiffre « 1 » suivi de 12 zéros). Ainsi, selon la Central Intelligence Agency, il y avait – en 2017 – l’équivalent de 89 trillions d’euros, en circulation dans le monde. Et cette année-là, le pays qui possédait le plus d’argent était la Chine (avec 27,5 trillions d’euros). Suivaient de près les États-Unis (avec 15,5 trillions d’euros), le Japon (avec 9,8 trillions), l’Allemagne (3,6 trillions), l’Angleterre (3,4 trillion) et, enfin la France (avec 2,5 trillions d’euros, en circulation). Néanmoins, comme nous l’avons dit un peu plus tôt, l’essentiel de cet argent ne circule que sous une forme dématérialisée (présente sur les comptes bancaires). Cela réduit le total d’argent physique en circulation (sous la forme de pièces et de billets) au « petit » chiffre de 5,5 trillions d’euros. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/7/20202 minutes, 24 seconds
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Ce qui est rare est-il toujours cher ?

Vous connaissez surement le dicton « Ce qui est rare est cher » Il permet d'expliquer les tarifs exorbitants d'une marchandise peu présente sur le marché. Pour autant, le prix est-il automatiquement indexé sur la quantité de marchandise disponible ? N'y a-t-il pas d'autres critères qui le conditionnent ? Nous allons voir cela. Alors.... la rareté d'un bien augmente-t-elle automatiquement son prix ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/6/20202 minutes, 16 seconds
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Pourquoi l'industrie de la soie française a-t-elle quasiment disparu ?

D'abord il faut savoir que la culture de la soie fut initialement pratiquée de manière exclusive en Extrême-Orient. Puis les siècles passant elle a essaimé dans d'autres parties du monde. Et parmi les pays européens, la France s'est particulièrement illustrée comme une nation habile dans cette industrie si particulière... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/4/20203 minutes, 24 seconds
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Qu'est-ce que la "ruée vers l'or" californienne ?

La ruée vers l'or en Californie fut bien sûr immortalisée dans de nombreuses productions culturelles. Elle est un des évènements majeurs de l'histoire des États-Unis. En drainant de nombreux immigrants en quête de fortune, elle s'est – par ailleurs – accompagnée de la formation d'un « écosystème économique » très particulier... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
5/3/20202 minutes, 46 seconds
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Qu'appelle-t-on les « achats de panique » ?

Peu après que le gouvernement français a décrété le confinement, les mêmes scènes défilaient en boucle sur les écrans de télévision. Des consommateurs angoissés dévalisaient les rayons et faisaient des provisions dans de grandes quantités. Et bien c'est ce phénomène qu'on appelle l'achat de panique (ou « panic buy », en anglais).Un acte d'achat qui en dit long sur la psychologie qui anime le marché. Je vous propose de voir cela plus en détail... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/30/20202 minutes, 48 seconds
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Le piratage a-t-il tué l'industrie musicale ?

Le temps des vinyles, des walkmans et des lecteurs CD semble si loin ! Depuis une vingtaine d'années la musique se consomme sous la forme de fichiers audio disponibles sur des plateformes de streaming en ligne. Et même si cette évolution a, avant tout, été rendue possible par les progrès techniques, soyons honnêtes... le piratage n'est pas tout à fait innocent dans cette histoire... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/29/20202 minutes, 44 seconds
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Qu'est-ce que le krach de 1929 ?

Cette crise boursière de grande ampleur, c'est à dire le krach de 1929, a marqué l'histoire de l'économie et de la finance. Immédiatement suivi de la plus grande crise économique du XXe siècle – la fameuse « Grande Dépression » - il a, en outre, mené à une réforme majeure des marchés financiers ainsi qu'à de grands remous politiques, notamment en Europe occidentale... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/27/20203 minutes, 14 seconds
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Pourquoi le safran est-il aussi cher ?

Celui que l'on surnomme “l'or rouge”, c'est à dire le safran, s'achète à des sommes démesurées. Jugez plutot: produite au terme d'une récolte et d'un mode de production bien particuliers, cette épice peut valoir 1500 € le kilo, au détail. Comment expliquer ce prix ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/26/20202 minutes, 32 seconds
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Qu'est-ce que « la crise de la tulipe » ?

Également nommée « tulipomanie », la « crise de la tulipe » est, selon de nombreux historiens, la première bulle spéculative de l'Histoire. Survenue au nord des Provinces-Unies (les actuels Pays-Bas), au XVIIe siècle, elle a été le théâtre d'une augmentation et d'une baisse démesurées des cours d'échange du bulbe de tulipe (alors prisé pour des vertus purement esthétiques)... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/23/20203 minutes, 6 seconds
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Robotique : quelle est la stratégie de croissance japonaise ?

Développé depuis les années 1970, le secteur de la robotique fait pleinement partie de l'économie japonaise. Mieux encore, les perspectives qu'il représente lui donnent une place de choix dans la stratégie de croissance économique élaborée par le « Pays du Soleil Levant »... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/22/20202 minutes, 21 seconds
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Primes pour les indépendants : comment ça marche ?

Dévastateur pour l'économie mondiale, le coronavirus affecte tout particulièrement les travailleurs indépendants, dont les activités sont mises en suspens par le confinement imposé à titre sanitaire. Aussi, afin de les aider le gouvernement français a décidé d'attribuer une aide financière (nommée la « prime pour les indépendants »), sous réserve du respect de certaines conditions... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/20/20202 minutes, 21 seconds
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Que sont les « pandemic bonds » ?

On peut traduire en français les “pandemic bonds” par les « obligations pandémie ». Émises en 2017 par la Banque mondiale elles étaient censées venir en aide aux pays les plus pauvres, dans le cadre d'une lutte contre une éventuelle épidémie.Toutefois, vous allez voir, depuis la crise du coronavirus, les conditions qui les régissent alimentent une polémique, au même titre que les intérêts versés aux investisseurs... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/19/20202 minutes, 49 seconds
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Programme de la semaine prochaine

Voici le programme de la semaine prochaine sur Choses à Savoir. 1/ Choses à Savoir Culture Générale: Lundi: Pourquoi nous nous frottons les yeux quand on est fatigué ? Mardi: Pourquoi Morgan Freeman portent-ils des boucles d'oreille ?  Mercredi: Depuis quand porte-t-on un nom de famille ? Jeudi: Pourquoi dit-on "être dans le coaltar" et "qui va à la chasse perd sa place" ? Vendredi: Quelles sont les 5 lois les plus étranges du Royame Uni ? 2/ Choses à Savoir Sciences Lundi: Pourquoi la glace flotte-t-elle ? Mardi: Pourquoi dit-on que “l'amour est aveugle” ?  Mercredi: Qu'est-ce que la "taille cible parentale" d'un enfant ? Jeudi: Qu'est-ce que l’expérience de Rowbotham ? Vendredi: Quelle est la différence entre matière noire et énergie noire ? 3/ Choses à Savoir Santé: Lundi: Quel est le lien entre le tulle gras et le cinéma ?  Mardi: Peut-on mourir d'indigestion ? Jeudi: Qu'est-ce que l'éthiopathie ? Vendredi: Qu'est-ce que la cohérence cardiaque ? 4/ Choses à Savoir Histoire:  Lundi: Qu'est-ce que le “bal des folles” ?  Mercredi: Pourquoi Clemens August von Galen est un vrai résistant ? Vendredi: Qu'est-ce que l'accident de Chappaquiddick ?  5/ Choses à Savoir Economie: Lundi: Que sont les « pandemic bonds » ? Mardi: Primes pour les indépendants : comment ça marche ? Jeudi: Robotique : quelle est la stratégie de croissance japonaise ? Vendredi: Qu'est-ce que « la crise de la tulipe » ? 6/ Incroyable ! Lundi: L'armée française élève des pigeons voyageurs Mardi: Les commerçants ne sont pas obligés de rendre la monnaie Jeudi: Les trains roulent à droite seulement en Alsace et Moselle Vendredi: Il est parfois interdit d'être nu chez soi 7/ Choses à Savoir Voyage: Lundi: Pourquoi la gare abandonnée de Canfranc est célèbre ? Mardi: Quelle est l'origine de la légende écossaise du Loch Ness ? Jeudi: Pourquoi le Groenland est danois ? Vendredi: Pourquoi le Sahara est-il désertique ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/17/20202 minutes, 54 seconds
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Pourquoi le caviar coûte-t-il aussi cher ?

Parfois surnommé « l'or noir » (à l'instar du pétrole), le caviar est un mets de fin gourmet dont le prix affole les compteurs. Produit à partir d'œufs d'esturgeon (un poisson répandu uniquement dans l'hémisphère nord) ce produit ne s'obtient, en outre, qu'en très petite quantité... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/16/20202 minutes, 22 seconds
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Le "fast good" est-il l'avenir du fast-food ?

Le succès du fast food n'est plus à démontrer. L'urbanisation et l'extension du salariat ont conduit des millions d'individus à manger sur le pouce, à défaut de pouvoir se cuisiner un repas pendant leur temps libre... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/15/20202 minutes, 42 seconds
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Qu'est-ce que l'étalon-or ?

Pour comprendre cette formule il faut savoir que l'or – métal précieux par excellence – sert aussi de référence en tant que système monétaire. Ainsi, encore utilisé au début du XXe siècle, l'étalon-or permettait aux pays de rendre leur devise à tout moment convertible en une certaine quantité d'or (et réciproquement)... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/13/20203 minutes, 23 seconds
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Qu'est-ce que la "silver économie" ?

Derrière cette formule mystérieuse se cache un ensemble d'activités économiques destinées aux seniors. Vous allez le voir, cette offre que l'on qualifie de “multi secteurs” va de l'alimentation à la santé, en passant par les loisirs et les transports... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/12/20202 minutes, 23 seconds
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La presse papier va-t-elle disparaître ?

Si vous avez plus de 30 ans vous savez qu’il fut un temps où la presse écrite était incontournable au sein des sociétés développées. Mais avec l'avènement du numérique, cette époque est en passe d'être révolue. Les journaux papiers sont progressivement remplacés par les articles web. Plus que jamais, la diffusion de l'information semble donc opérer une mutation... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/9/20202 minutes, 46 seconds
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Qu'est-ce que l'économie verte ?

Dans un monde où le respect de l'environnement est plus que jamais d'actualité, l'économie verte entend, vous allez le voir, s'imposer comme un modèle de développement durable. Mais centrée autour de la sauvegarde du « capital nature », cette nouvelle vision des activités humaines, on peut se demander si elle peut pour autant faire office de solution de développement pour les générations futures... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/8/20203 minutes, 4 seconds
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Quelles sont les conséquences d'une mise en quarantaine à l'échelle internationale?

Alarmante sur le plan sanitaire, la crise du coronavirus est également très inquiétante sur le plan économique. En effet, les politiques de confinement successives ont particulièrement contraint l'activité économique, tandis que les bourses mondiales s'affolaient devant une telle récession. D’où la question: le pire est-il à venir ?  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/6/20203 minutes, 10 seconds
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Le jeu vidéo est-il voué à se dématérialiser ?

Le secteur économique du jeu-vidéo se porte très bien. Et ce, même si le temps des consoles à cartouche - ou à support cd - semble, aujourd’hui, bien lointain. En effet, avec l'essor des plateformes de vente (Steam, Origin) et du jeu en ligne, la distribution dématérialisée des jeux-vidéos semble être inéluctable. Mais est-ce vraiment le cas ?   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/5/20203 minutes, 27 seconds
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Qu'est-ce que la « Loi des trois secteurs » ?

Vous connaissez surement son contenu. Traditionnellement enseignée aux élèves étudiant l'économie, la « loi des trois secteurs » est une théorie qui divise l'activité économique en trois secteurs d'activités : le secteur primaire (correspondant à l'extraction des matières premières), le secteur secondaire (pour la transformation et la fabrication d'artefacts) et enfin le secteur tertiaire (pour les services)...   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/2/20203 minutes, 46 seconds
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Qu'est-ce que l'économie quaternaire ?

Tous les étudiants en économie connaissent les trois principaux secteurs de production (primaire, secondaire et tertiaire, correspondant respectivement à l'agriculture, à l'industrie et aux services). Mais sSelon l'économiste Michèle Debonneuil, une économie quaternaire serait en passe de faire son apparition au sein des sociétés numérisées... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
4/1/20203 minutes, 13 seconds
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Qu'est-ce que l'élasticité-prix ?

L'élasticité-prix est un outil conceptuel utilisé par les économistes,. Ilpermet d'analyser la réaction de la demande d'un produit en fonction de la variation de son prix. Les statistiques produites par cet indicateur sont, évidemment, prisées par les entreprises soucieuses de fixer judicieusement le prix de leurs marchandises... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/30/20203 minutes, 4 seconds
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Comment assurer l’avenir de votre animal après votre décès ?

Vous le savez, un animal de compagnie peut être l'être qui compte le plus pour certaines personnes seules ou isolées. Mais que se passe-t-il si celle-si viennent à décéder ? Vous allez le voir, afin de clarifier cette situation, la France a prévu des solutions adaptées aux décisions qui ont été prises par le maître, de son vivant... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/29/20202 minutes, 9 seconds
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Quelles sont les vertus et les inconvénients du capital-risque ?

Procédé financier visant à investir dans des sociétés non cotées (généralement des start-ups), le capital risque est un outil extrêmement utile pour les entrepreneurs à la recherche d'un financement non-bancaire. Toutefois, s'il peut être avantageux pour des PME en quête de fonds supplémentaires, (vous allez le voir) le capital-risque ne présente pas que des avantages... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/26/20203 minutes, 7 seconds
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Comment le "Plan Marshall" a-t-il relancé l'économie d'après-guerre ?

Vous le connaissez surement ! Plan de relance proposé par les États-Unis d'Amérique - à l'issue de la Seconde Guerre mondiale - le plan Marshall a joué un rôle majeur dans la reconstruction économique et matérielle des pays d'Europe de l'ouest. Une aide généreuse donc... mais qui ne devait rien au hasard, dans un contexte où le communisme était particulièrement attractif... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/25/20203 minutes, 11 seconds
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Qui était Aloïs Schumpeter ?

Économiste de formation, Joseph Aloïs Schumpeter est un penseur atypique qui a produit une analyse du fonctionnement de l'économie politique. Théoricien de l'innovation et des « cycles économiques », cet idéologue autrichien a, en effet, mis la dynamique du changement au cœur de son système, lequel décrit avec précision les évolutions historiques et sociales liées au progrès technologique... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/23/20203 minutes, 36 seconds
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Comment le capitalisme a-t-il été façonné par les entrepreneurs ?

Système politico-économique reposant sur la propriété privée et l'accumulation financière, le capitalisme a littéralement fleuri au cours de la Révolution industrielle. Si ses racines remontent, vous allez le voir, à l'Europe médiévale, c'est bien la libre-entreprise et la profusion d'entrepreneurs qui lui ont donné ses lettres de noblesse, dès le XIXe siècle jusqu'à la révolution numérique que nous connaissons encore à l'heure actuelle... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/22/20203 minutes, 18 seconds
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Le coronavirus peut-il provoquer une crise économique ?

Je ne vous apprends rien en vous disant que le coronavirus s'est - depuis le début de l'année 2020 – répandu dans de nombreux pays du globe. Et en dehors des dégâts sanitaires qui pourraient prendre une tournure dramatique, cette épidémie représente également un frein majeur pour la croissance économique, ce qui pourrait mener tout droit à une crise majeure... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20203 minutes, 1 second
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Choses à savoir / Covid-19

Rien ne change sur Choses à Savoir. Nous allons continuer à vous proposer nos petites chroniques quotidiennes, sans faiblir ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/19/20201 minute, 54 seconds
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Pourquoi la déflation peut-elle être dangereuse ?

Vous le savez surement... caractérisée par une baisse générale du niveau des prix, la déflation augmente mécaniquement le pouvoir d'achat des consommateurs. Mais si ce phénomène peut – de prime abord – sembler positif, il comporte, en réalité, des effets secondaires pour le moins handicapants. La déflation peut ainsi bel et bien prendre l'allure d'un cauchemar dont il est difficile de sortir... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/18/20202 minutes, 53 seconds
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Pourquoi aller au cinéma devient un luxe ?

Si vous avez plus de 30 ans vous le savez bien... il fut un temps où les salles de cinéma étaient sans cesse bondées. Mais de nos jours, les choses sont légèrement différentes. Si les salles restent encore bien fréquentées, la sociologie du public a pour le moins sensiblement changé. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/16/20202 minutes, 50 seconds
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Comment fonctionne la taxe GAFA ?

Soulignons d'abord que l'idée d'une telle taxe est partie d'un constat: bien qu'étant extrêmement riches, les géants du numérique sont ordinairement moins imposés que les entreprises traditionnelles, sur le sol européen. Aussi la France a choisi de changer de réagir. Elle a changé sa politique en adoptant une « taxe GAFA » en juillet 2019... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/15/20202 minutes, 49 seconds
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Qu'est-ce que le keynésianisme ?

Idéologie économique développée par l'économiste anglais John Maynard Keynes, le keynésianisme fut la politique de nombreux États sociaux-démocrates, au cours du XXe siècle... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/12/20203 minutes, 21 seconds
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Succession : qui hérite si vous n'avez pas d'enfants ?

Quand la mort frappe et que vous n'avez pas pensé à écrire un testament, si vous avez des enfants et un(e) conjoint(e), vos biens doivent leur revenir. Mais si vous êtes célibataire et/ou sans descendance, que se passe-t-il ?   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/11/20202 minutes, 58 seconds
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Qu'est-ce que la "loi de Say" ?

Vous connaissez peut-être cette loi sous son autre appellation, la « loi des débouchés ». Il s'agit d'une théorie économique énoncée par l'industriel et économiste français, Jean-Baptiste Say. Selon lui, « la production ouvre des débouchés aux produits » ; un principe qui a été, par la suite, synthétisée sous la formulation plus connue de « l'offre crée sa propre demande »... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/9/20203 minutes, 4 seconds
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Qu'est-ce que la « destruction créatrice » ?

Concept forgé par le penseur et économiste Joseph Aloïs Schumpeter, la « destruction créatrice » désigne un processus lié à l'innovation technologique. (Vous le savez) Nombreux sont les métiers qui ont subitement disparu, au cours de l'Histoire. En effet, de nos jours, nous ne trouvons plus de cocher, de maréchal-ferrant, ou encore de rémouleur, alors que ces professions étaient encore très répandues il y a encore quelques siècles... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/8/20202 minutes, 59 seconds
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Qu'est-ce, au juste, que le communisme ?

Ensemble de doctrines hétérogènes, le communisme repose sur un principe d'organisation sociale où la propriété privée a été abolie. Tantôt développée sous la forme d'une utopie, ou sous celle d'une politique concrète, cette idéologie a considérablement évolué au cours des siècles, de même qu'au gré des Hommes qui s'en sont réclamée... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/5/20203 minutes, 36 seconds
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Le micro-crédit est-il efficace ?

Principalement conçu pour aider les pays en développement à faire décoller leur économie entrepreneuriale, le microcrédit est censé prendre le relais des prêts bancaires classiques. En attribuant des prêts de faible montant à des entrepreneurs en recherche de crédit, les banques comptent, en effet, favoriser la concrétisation de microprojets à l'origine de créations de richesses et du développement économique des zones défavorisées... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/4/20202 minutes, 43 seconds
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Pourquoi Karl Marx est-il aussi connu ?

Idéologue majeur du XIXe siècle, Karl Marx a probablement enfanté du système philosophique le plus influent de l'époque moderne. Au travers de son ouvrage majeur – Le Capital – ce penseur matérialiste allemand a, en effet, proposé une vision du monde, expliquant concrètement les mécanismes et les dangers du capitalisme, ainsi que de la société marchande qui en découle... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/4/20203 minutes, 22 seconds
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Comment Warren Buffet a-t-il bâti sa fortune ?

Détenteur d'une fortune supérieure à plus de 65 milliards de dollars américains, Warren Buffet est présenté comme l'Homme le plus riche du monde par le magazine Forbes. Surnommé « l'oracle d'Omaha », cet homme d'affaires et investisseur aguerri a bâti patiemment sa fortune, jusqu'à devenir un modèle à suivre pour bon nombres de personnes souhaitant s'enrichir sur les marchés financiers... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
3/3/20203 minutes, 14 seconds
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Pourquoi dit-on que "la mauvaise monnaie chasse la bonne" ?

Connu sous le nom de « loi de Gresham », l'adage "la mauvaise monnaie chasse la bonne" est un principe économique qui se vérifie dans le domaine de la circulation monétaire. Mais ce dicton peut s'appliquer dans d'autres domaines... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/20/20202 minutes, 41 seconds
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Quels sont les risques liés au Bitcoin ?

Fruit de la révolution numérique, le Bitcoin est sans conteste la monnaie virtuelle la plus connue et la plus prisée à l'heure actuelle. Si son utilisation semble recouvrir de nombreuses promesses, celles-ci ne peuvent occulter des risques aussi importants qu'imprévisibles. Créé en 2009, le Bitcoin (qui est un mot-valise formé à partir de « bit » : l'unité d'information binaire et de « coin » : « pièce de monnaie ») est une cryptomonnaie dont le but est d'effectuer des transactions en ligne, au moyen d’une technologie de stockage et de transmission de l'information appelée le blockchain... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/19/20203 minutes, 12 seconds
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Pourquoi Adam Smith est-il célèbre ?

Mondialement connu pour son théorème de « la main invisible », l'Écossais Adam Smith est considéré comme l'un des pères de la science économique moderne. À la fois philosophe et économiste, ce penseur a, par ailleurs, publié un livre à l'origine d'un des courants économico-philosophiques les plus influents du monde moderne : celui du libéralisme classique... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/17/20203 minutes, 16 seconds
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Qu'est-ce que le libéralisme ?

Doctrine à la fois philosophique, morale et économique, le libéralisme est un des courants de pensée majeurs du monde moderne. Fondé sur la liberté incontestable de tout individu, ce courant de pensée se caractérise par la volonté de réguler la vie civile et notamment le champ économique, où les acteurs doivent pouvoir interagir sans contrainte... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
2/16/20203 minutes, 27 seconds