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Atelier des médias

French, Technology, 1 season, 96 episodes, 2 days, 4 hours, 31 minutes
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L'Atelier des médias, c’est une émission à l’écoute des r/évolutions des médias à l'ère numérique. Chaque semaine, par des entretiens et des reportages, Steven Jambot et son équipe explorent ce monde en perpétuelle mutation. Contact : [email protected]
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« Usbek & Rica » devient « FUTU&R » : conversation avec Blaise Mao, rédacteur en chef

La revue trimestrielle française Usbek & Rica change de formule mais aussi de nom pour s’appeler Futur. Sa ligne éditoriale reste axée sur la prospective. Et son modèle économique, qui s'appuie sur un studio qui réalise des activités pour des marques ou institutions, lui permet de poursuivre son aventure éditoriale. En septembre 2010, Blaise Mao était venu présenter Usbek & Rica dans L'atelier des médias. Quatorze ans plus tard, le magazine dont il est le rédacteur en chef change de nom et devient FUTU&R. Propriété depuis 2022 du groupe d'édition CMI France, ce média multiplateforme poursuit sa mue et son regard de prospective.De retour au micro de L'atelier des médias, Blaise Mao explique : « Le nom Usbek & Rica reste intriguant pour beaucoup de gens. Même si ça fait 15 ans qu'on est là, même si on a eu le temps d'installer la marque, on est toujours obligé de rappeler l'histoire d’Usbek & Rica[...] ces deux petits personnages des Lettres persanes de Montesquieu, un livre sur l'étonnement philosophique. Nous, on aimait l'idée de faire de l'étonnement philosophique une démarche journalistique et on s'est dit, en fait, c'est plus simple : Usbek & Rica, le magazine qui explore le futur devient Futur, le magazine d'Usbek & Rica. »« Et puis il y a aussi la volonté de d'outiller nos lecteurs, de construire ce futur ensemble, en leur donnant des prises, des pistes pour le faire. Nouveau nom, nouvelle formule, nouvelle baseline aussi, “prenez-le en main”, qui est évidemment un jeu de mots sur l'objet papier auquel on croit toujours [...]. Et évidemment, “prenez-le en main” parce qu’il faut que ce magazine soit utile. [...] On va vous aider à esquisser des chemins possibles, on va faire des propositions, on va montrer des futurs incarnés, montrer des futurs un peu plus vivants. Il y a toujours des idées nouvelles dans Usbek & Rica, ça fait partie de notre promesse, de notre héritage, mais il y a aussi des pistes pour inventer ensemble, construire ensemble, aider nos lecteurs à construire eux-mêmes aussi, de leur côté, un futur qui soit un peu plus désirable que notre présent. »Plus d'information sur le site d'Usbek & Rica.
10/19/202442 minutes, 50 seconds
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Pourquoi Mediapart a nommé une « responsable éditoriale aux questions raciales »

Depuis septembre 2024, le site d'information français Mediapart dispose d'une responsable éditoriale aux questions raciales. Sabrina Kassa, journaliste et éditrice à Mediapart, explique au micro de L'atelier des médias pourquoi sa rédaction a fait ce choix et détaille les contours de son poste.  Mediapart avait déjà, une journaliste responsable éditoriale aux questions de genre – nous l'avions reçue en 2020. Cette rédaction a maintenant, en la personne de Sabrina Kassa, une responsable éditoriale aux questions raciales. Dans L'atelier des médias de RFI, elle explique pourquoi la notion de race – sans fondement scientifique pour l’homme – est dans l'intitulé de son rôle éditorial : « Parce que on considère que la race va bien au-delà de la question ethnique. La question ethnique est liée aux identités, ce sont des caractéristiques auxquelles les gens s'identifient et qui sont liées à leur histoire, à leur langue, à toutes sortes de productions culturelles. La race, c'est quelque chose qui est imposé, qui est assigné aux autres et qui est dévalorisante. C'est à dire que c'est une assignation sociale ou symbolique et qui vise en fait à positionner des personnes dans l'échelle sociale donc ça ne raconte pas la même chose. La race s'applique aussi d'une façon beaucoup plus diffuse dans la société. C'est une façon de répartir les responsabilités. Par exemple où les personnes blanches vont être plus validées, et les personnes noires ou ou arabes ou perçues comme autres vont être considérées un peu moins aptes, moins légitimes pour assumer ce genre de poste. C'est ça en fait la race. »Sabrina Kassa a déjà annoncé travailler sur deux chantiers. Le premier, c’est l’utilisation des mots, car ils peuvent parfois être l’objet de batailles idéologiques. Un glossaire et un guide des bonnes pratiques sur ces questions sont donc en cours de rédaction à Mediapart. Deuxième chantier, l’évaluation des biais dans leur traitement éditorial pour avoir une vigilance et donc s'interroger sur les angles choisis, les personnes interviewées et leur rôle en lien avec le sujet.En début d'émission, nous diffusons quelques paroles de journalistes recueillies début octobre à Marseille durant le festival de l’Association des journalistes antiracistes et racisés (Ajar).
10/12/202433 minutes, 23 seconds
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Balobaki Check primé pour son info vérifiée envoyée sur WhatsApp

Lancé en 2022 en République démocratique du Congo (RDC), Balobaki Check s’est illustré dans la vérification des faits en utilisant WhatsApp, notamment en période électorale. Cette initiative vient de remporter le Prix francophone de l’innovation dans les médias, décerné par l’OIF, RSF et France Médias Monde. L'atelier des médias reçoit la journaliste Ange Kasongo, fondatrice et éditrice en chef de Balobaki Check. Jeudi 3 octobre, L'atelier des médias s’est installé à la Gaîté lyrique, à Paris, pour enregistrer une émission durant le festival de la Francophonie.C'était l'occasion de recevoir Ange Kasongo, fondatrice de Balobaki Check, qui a remporté le 1er prix de la 8e édition du Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFI.À l’occasion du processus électoral de 2023 en RDC, Balobaki Check a diffusé des lettres d’informations faisant la chasse aux infox à partir des principaux foyers de désinformation que sont les réseaux sociaux et les boucles fermées comme WhatsApp.Dans cette émission, Ange Kasongo revient sur son parcours et raconte l'aventure de Balobaki Check, qu'elle a fondé après avoir constaté les besoins de vérification d'informations en RDC. 
10/5/202427 minutes, 22 seconds
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Avec 2050NOW, Les Échos-Le Parisien veut incarner la transition écologique

Adossé au groupe Les Échos-Le Parisien, 2050NOW se présente comme un média d’information et de formation sur la transition écologique qui met en avant des solutions. Son offre éditoriale prend la forme de vidéos sur Instagram, TikTok et YouTube mais aussi des newsletters. Aude Baron, co-fondatrice et rédactrice en chef de 2050NOW, le présente dans L’atelier des médias. « Notre enjeu, c'est qu'en fait on aide les gens à comprendre, on partage des solutions et on met en avant des personnes qui font, c'est-à-dire qu'on se veut très concrets. Notre positionnement, c'est d'être complémentaires par rapport à de très nombreux médias qui existent et qui eux sont sur la dénonciation – qui est nécessaire. Mais une fois qu'on a dénoncé, une fois qu'on a pu avoir cet électrochoc, on ne sait pas forcément comment, quoi faire. Et c'est là où nous on arrive pour exposer des solutions (...), proposer des inspirations pour mettre chacun et chacune en mouvement », explique Aude Baron, rédactrice en chef de 2050NOW, créé sous les auspices du groupe Les Échos-Le Parisien, propriété de LVMH.Plus d'informations sur 2050now.com.
9/28/202423 minutes, 46 seconds
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États généraux de l'information : quand l'INA fait de la prospective

Les États généraux de l'information ont publié, il y a quelques jours en France, leurs propositions et recommandations. C'est dans ce cadre que l'Institut national de l'audiovisuel a rédigé un rapport de prospective sur le monde de l'information en 2050. L'atelier des médias a reçu la directrice générale déléguée de l'INA, Agnès Chauveau, pour en discuter. Le rapport final des États généraux de l’information – réunis à la demande du président français Emmanuel Macron – a été rendu public le 12 septembre, après plus de 9 mois de travaux. Le texte contient pas moins de 350 pages. 15 propositions et 2 recommandations pour améliorer la qualité de l’information.Dans le cadre de ces EGI, l’Institut national de l’audiovisuel a produit un rapport de prospective sur le monde de l’information en 2050, en partant du postulat que cinq chocs décisifs — technologique, économique, politique, sociétal et écologique — façonneront le monde de l’information dans vingt-cinq ans.Au micro de L'atelier des médias de RFI, la directrice générale déléguée de l'INA Agnès Chauveau présente les trois scénarios imaginés : un âge d’or de l’information (le plus optimiste), la mort de l’information (le plus pessimiste) et une information éclatée (scénario médian).Durant cet entretien qui dure plus de 35 minutes, il est aussi question de la mue de l'INA en producteur de contenus. "L'INA est devenu un média patrimonial parce que toutes ces archives qui sont conservées permettent d'éclairer l'actualité", explique Agnès Chauveau. "On pense qu'effectivement, la profondeur historique manque souvent dans la contextualisation de l'actualité. C'est le petit plus que nous apportons au quotidien", ajoute-t-elle.L'INA réalise d'excellentes audiences sur le numérique. Cela s'est tout particulièrement vu durant les Jeux olympiques de Paris 2024 sur Instagram et TikTok. "Ça nous a permis de conquérir des publics très jeunes. Le fait d'aller sur les réseaux sociaux, en fait, nous permet de conquérir ce public et je crois que c'est très important de donner un peu de contexte et un peu d'histoire et à ces publics beaucoup plus jeunes. C'est pour ça qu'on a voulu se détacher absolument de cette fibre de la nostalgie qui nous collait un petit peu à la peau et qu'on s'est dit non, le en fait, ces vidéos d'archives, cette histoire, ce n'est pas simplement de la nostalgie, ça nous permet de comprendre le passé et mieux comprendre le passé nous permet d'analyser le présent", analyse la directrice déléguée de l'INA.
9/21/202438 minutes, 28 seconds
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Journalistes emprisonnés : « Society » et RSF s'associent pour un numéro spécial

La directrice éditoriale de Reporters sans frontières Anne Bocandé et le rédacteur en chef de Society Thomas Pitrel présentent un numéro exceptionnel du magazine, coproduit par les deux organisations, qui est entièrement consacré à la liberté de la presse dans le monde. Ils s’appellent Jimmy Lai à Hong Kong, Maryna Zolatava en Biélorussie, Narges Mohammadi en Iran, Amadou Vamoulké au Cameroun, José Ruben Zamora au Guatemala, Irfan Mehraj en Inde, Dawit Isaak en Érythrée et Mohamed Oxygen en Égypte. Ils font partie des plus de 550 journalistes qui, quelque part dans le monde, vivent en prison.Puisqu’ils sont réduits au silence, RSF et Society ont choisi de leur redonner une voix avec ce numéro spécial paru jeudi 12 septembre. Pour en discuter, L'atelier des médias a reçu en studio à RFI la directrice éditoriale de RSF Anne Bocandé et l'un des rédacteurs en chef de Society, Thomas Pitrel.
9/14/202428 minutes, 58 seconds
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Jeux paralympiques de Paris 2024 : une meilleure médiatisation du parasport

Alors que les Jeux paralympiques de Paris 2024 s'achèvent, la médiatisation du parasport, en France, a-t-elle passé un cap ? L'atelier des médias en discute avec Laurence Pécaut-Rivolier, membre du collège de l’Arcom. Au sein de l'autorité de régulation de l’audiovisuel français, Laurence Pécaut-Rivolier préside le groupe de travail "Protection des publics et diversité de la société française". Au micro de L'atelier des médias, elle dresse un premier bilan de la médiatisation des Jeux paralympiques de Paris 2024. Elle raconte aussi le travail mené en amont, avec les médias, afin qu'ils fassent le nécessaire pour « mettre en avant tout ce qui est diversité et représentation d'une France complète » durant l'événement.Sous-titrage, oralisation (ou vocalisation), langue des signes : Laurence Pécaut-Rivolier explique aussi la nécessaire valorisation des initiatives en matière d'accessibilité. « Puisque nous n'avons pas de pouvoir de sanction, nous ne pouvons pas agir sur l'éditorialisation. Donc tout ce que nous pouvions faire, c'est leur dire : "On est derrière vous et tout ce que vous ferez, on le valorisera avec vous". »
9/7/202423 minutes, 12 seconds
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Edwy Plenel raconte l'aventure de Mediapart (rediffusion)

Après 16 ans à la présidence de Mediapart, Edwy Plenel a passé la main, mi-mars 2024, à Carine Fouteau à la tête du site d’information français reconnu pour ses enquêtes. Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 16 mars 2024.« Transmettre, c’est probablement le défi le plus délicat dans toutes sortes de structures et notamment dans le monde politique. Celles et ceux qui nous écoutent sur tous les continents le savent. Beaucoup de gens qui ont mon âge – j’ai 71 ans – s’accrochent au pouvoir. [...] Pour moi, il était essentiel de réussir une transmission en bon ordre », dit celui qui continuera d’écrire sur Mediapart et qui animera à partir de l’automne prochain une émission vidéo.Edwy Plenel revient sur l’aventure du site d’information qu’il a lancé en 2008. « Mediapart est un journal numérique sans papier ni frontières » qui a l’investigation dans son ADN, explique-t-il. Il revient sur l’affaire qu’il qualifie de « mère des batailles » : celle du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye de Mouammar Kadhafi.L’ancien président de Mediapart explique pourquoi feuilletonner l’information fait sens, il rappelle l’importance du collectif dans le journalisme, il se félicite que son média soit rentable, alors qu’il s’est développé sans publicité ni subventions publiques, ne comptant que sur les abonnements payants de ses lecteurs. Il est aussi question du Fonds pour une presse libre (FPL).
8/17/202419 minutes, 29 seconds
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Irène Omélianenko, une vie de documentariste radio (rediffusion)

Durant près de 40 ans, Irène Omélianenko a fait du documentaire sonore pour France Culture, radio française de service public. Au micro de L'atelier des médias, elle raconte son parcours et partage son approche du son pour raconter le réel. Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 10 février 2024.L'atelier des médias a fait le choix de recevoir une productrice et documentariste radio de renom : Irène Omélianenko.Née en 1952, Irène Omélianenko a effectué la quasi-intégralité de sa vie professionnelle au sein du groupe Radio France, à France Culture. Elle est aussi cofondatrice de l’Addor, l’association pour le développement du documentaire radiophonique.Durant une heure d'entretien, cette grande dame de radio raconte son parcours et commente des archives sonores sélectionnées avec soin. Archives INA : Radiotopsie : 1ère partie : Marie Vanaret et le mouvement punk - Nuits magnétiques - France Culture - 12/10/1981 Un commerçant en tournée - Voyages itinérances - France Culture - 01/08/1983 Fanzine radiophonique - Nuits magnétiques - France Culture - 08/06/1984 Ocora encore ? encore Ocora ? - Clair de nuit - France Culture - 28/12/1986 Concours z'oreilles, Rémanences - Clair de nuit - France Culture - lundi 11/05/1987 Sans papières : la mécanique de l'absurde - Le vif du sujet - France Culture - 30/10/2001 Souvenons nous du Joola - Sur les docks - France Culture - 09/10/2012
8/10/202419 minutes, 30 seconds
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BloLab, un lieu dédié au numérique pour la jeunesse du Bénin (rediffusion)

Direction Cotonou, où pour L'atelier des médias Raphaëlle Constant est allée pousser la porte de BloLab, un espace d’innovation et de formation aux outils du numérique. Son fondateur Médard Agbayazon lui a expliqué son objectif : trouver des solutions pour répondre aux défis du Bénin d’aujourd’hui. Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 24 février 2024.Plus d’informations sur blolab.org.
8/3/202419 minutes, 31 seconds
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« Ouest-France », premier quotidien francophone, veut élargir sa diffusion (rediffusion)

Avec 600 000 exemplaires vendus chaque jour, le journal français Ouest-France est le premier quotidien francophone. Chose intéressante : il est dirigé par une association à but non lucratif. Pour discuter de l’ancrage local de Ouest-France, de ses ambitions nationales et de sa transition numérique, L'atelier des médias reçoit son directeur de la publication, François-Xavier Lefranc. Cet épisode est une rediffusion (en version courte) de l'émission du 27 avril 2024.Depuis le 29 mars 2024, Ouest-France affiche une particularité à sa une, par unephrase : « Une publication de l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste. » Le directeur de la publication de Ouest-France, François-Xavier Lefranc, explique au micro de L'atelier des médias de RFI pourquoi son journal a fait ce choix.Dans cet entretien qui dure une quarantaine de minutes, celui qui est aussi président du directoire du groupe Sipa Ouest-France raconte la genèse de l'ancrage local du premier quotidien français. Il renvient sur une des missions qui a été confiée à son directoire : « travailler au renforcement du rayonnement national de "Ouest-France" ». Et précise les ambitions nationales du titre qui s'est aussi positionné ces dernières années sur le traitement de l'outre-mer française.Il est aussi question de chartes rédigées au sein de Ouest-France : la charte des faits divers et de la justice (qui date de 1990 et vient d’être révisée) et la charte pour un journalisme au niveau de l’enjeu écologique (dévoilée en février 2023).François-Xavier Lefranc explique comment Ouest-France effectue sa mue numérique dans un contexte économique compliqué pour la presse en raison notamment du poids des plateformes. Il parle d'IA (intelligence artificielle), des thématiques passions que le journal développe.
7/27/202419 minutes, 30 seconds
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Sélection de podcasts à écouter en lien avec la fabrique de l'information

Pour vous aider à choisir des programmes à écouter dans l’océan des podcasts, L'atelier des médias reçoit une journaliste dont le métier est d’écouter et chroniquer des séries audio : Matilde Meslin, de Slate.  Matilde Meslin est la responsable éditoriale de Slate Audio, site qui a pour raison d’être de guider les auditeurices dans leur découverte de podcasts et d'aider les créateurices à gagner en visibilité. Pour cela, elle écoute plusieurs dizaines d'heures de podcast chaque mois. Elle produit aussi le podcast Sans algo, diffusé toutes les deux semaines, et met en valeur des podcasts. C’est aussi le nom de sa newsletter podcast et culture, avec la même régularité. Voici les podcasts recommandés en lien avec la fabrique de l'information :• La Story (Pierrick Faye, Les Échos)• Ça dit quoi (Léo Tescher, France info) – qui s'est notamment inspiré de l'excellent Le Short, de Davy Bailly-Basin (RTS)• Mécaniques du journalisme (France Culture)• Shame on you (Anne-Cécile Genre et Marine Pradel, StudioFact Audio)• Carnets de correspondante (Marine Vlahovic, Arte Radio)• Ondes africaines (Anne Roger, RFI)Sont aussi mentionnés :• Gouinistan and co (Aurélie Cutat et Christine Gonzales, RTS)• La chute de Lapinville (Arte Radio)On aurait aussi pu parler de : Ligne de fuite (Arte Radio) Hors ligne (RTBF) Programme B (Binge audio) Les archives du crime (INA) L’heure du Monde (Le Monde) Code source (Le Parisien)
7/20/202435 minutes, 22 seconds
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Géorgie : paroles de journalistes indépendants attaqués par le pouvoir pro-russe

Fin mai 2024, la Géorgie a adopté une loi d’inspiration russe qui oblige les ONG ou les médias dont plus de 20 % des financements proviennent de l’étranger, à s’enregistrer comme « agents de l’étranger ». À Tbilissi, pour L’atelier des médias de RFI, Arnaud Contreras a tendu son micro à plusieurs figures des médias indépendants qui refusent de se faire étiqueter.  Avec Nata Koridze, rédactrice en chef de civil.ge ; Zaza Abashidze, fondateur de RealPolitica ; Giorgi Gugua, cofondateur de Project64 ; Buta Orjonikidze, reporter pour Netgazeti.ge.
7/13/202426 minutes, 1 second
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Comment Télé-Louisiane accompagne le renouveau du français louisianais

En Louisiane, dans le sud des États-Unis, la langue française reprend de la vigueur. Des médias accompagnent et encouragent ce renouveau, à l'image de Télé-Louisiane qui depuis 2018 diffuse des vidéos en ligne et s’est fait une place sur l’antenne de la télévision publique. Au micro de L'atelier des médias de RFI, Will McGrew, cofondateur de Télé-Louisiane, raconte l'aventure et les défis de ce média francophone. Télé-Louisiane a été lancée en 2018 dans la ville de la Nouvelle-Orléans. Son slogan, c’est : « Icitte. Asteur. Ensemble. » Icitte parce que c’est en Louisiane que ça se passe; Asteur, qui veut dire maintenant ; et Ensemble parce que l’union fait la force entre les communautés créoles, cajuns, amérindiennes et autres qui peuplent la Louisiane. Will McGrew, l'un des cofondateurs de Télé-Louisiane, était de passage à Paris. Âgé de 29 ans, il est né à la Nouvelle-Orléans. Au micro, il explique son aventure entrepreneuriale et médiatique… qui relève le défi de raconter la Louisiane d’aujourd’hui en français louisianais.Voir aussi la chaîne YouTube de Télé-Louisiane.
7/6/202448 minutes, 21 seconds
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WikiLeaks et Julian Assange: quelle contribution au journalisme ?

Julian Assange a retrouvé la liberté cette semaine à la suite d’un accord passé avec la justice américaine. Avec le journaliste Olivier Tesquet, L'atelier des médias propose de revenir sur l’histoire de WikiLeaks et la figure de son fondateur, et discute de leur impact sur le droit à l’information et le journalisme dans son ensemble. Sécurité nationale, diplomatie, liberté de la presse : l’affaire Julian Assange a soulevé de nombreuses questions. Le fondateur de WikiLeaks, âgé maintenant de 52 ans – il en aura 53 mercredi 3 juillet – a retrouvé la liberté à la suite d’un accord de plaider coupable passé avec la justice américaine. Journaliste à la cellule enquêtes du magazine français Télérama, Olivier Tesquet est l'un des meilleurs connaisseurs français de WikiLeaks et Assange. En 2011, il publiait Comprendre WikiLeaks aussi disponible sous le titre La véritable histoire de WikiLeaks. En 2020, il cosignait aussi avec Guillaume Ledit Dans la tête de Julian Assange, aux éditions Actes Sud.Au micro de L'atelier des médias, Olivier Tesquet dit avoir été « assez surpris » par l'annonce de cette libération qui, il le rappelle, est assortie d'une condamnation de Julian Assange par la justice américaine. À lire aussiWikiLeaks: l'affaire Julian Assange en dix dates clésChapitres :(00:00) Introduction(01:18) La surprise de la libération d'Assange(03:06) Les débuts médiatiques de WikiLeaks(05:09) Une boîte aux lettres sécurisée pour documents confidentiels(06:04) Julian Assange, hacker australien féru de mathématiques(09:35) Chelsea Manning, une source(10:38) De l'ambassade d'Equateur à Londres...(14:54) à la case prison (16:02) Hommage à Christophe Deloire (RSF)(17:43) Assange peut-il encore être poursuivi ?(19:39) Que devient WikiLeaks ?(21:52) Le legs de WikiLeaks(23:41) Owni.fr, média partenaire de WikiLeaks en France(28:03) Les morts de WikiLeaks(29:55) Assange va-t-il reprendre du service ?(31:14) Assange pourrait-il s'installer en France ?(32:44) Parallèle avec Edward SnowdenÀ lire aussiWikiLeaks et Julian Assange, ou la révolution de l'information transparente 
6/29/202436 minutes, 9 seconds
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À Madagascar, des petites mains entraînent les intelligences artificielles

Pour entraîner les outils d’intelligence artificielle qui sont déployés dans de nombreux secteurs, il faut faire travailler des humains. Pour la langue française, c’est notamment à Madagascar que cela se passe. L'atelier des médias diffuse le témoignage d’une de ces petites mains malgaches de l’IA à Antananarivo puis reçoit le sociologue Antonio Casilli. Quand on parle d’intelligence artificielle en langue française, il est un pays du monde francophone auquel pas grand monde pense mais qui est pourtant fondamental : Madagascar. À AnAntananarivo, pour L'atelier des médias, Raphaëlle Constant s'est entretenu avec un de ces travailleurs du clic. Eric a 22 ans et travaille depuis 2021 chez SmartOne, une société d’origine malgache spécialisée dans le traitement de la donnée pour l’intelligence artificielle. Cette société est également présente aux Etats-Unis, en France, au Royaume-Uni et au Japon. SmartOne accompagne notamment les géants de la tech de la Silicon Valley dans la mise en œuvre de solutions d’IA et dans tous les projets liés à la création et à l'exploitation de la donnée.Eric explique son parcours, présente le travail qu'il accomplit quotidiennement. Il parle de ses conditions de travail, de sa rémunération et de l'absence d'évolution professionnelle. Puis le sociologue Antonio Casilli, professeur à l'institut Polytechnique de Paris, vient discuter du rôle des micro-travailleurs du web dans le développement des intelligences artificielles. Il présente les conclusions du travail mené avec Clément Le Ludec et Maxime Cornet sur la sous-traitance malgache de l'entraînement des IA.
6/22/202441 minutes, 21 seconds
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Espaces autochtones : comment Radio-Canada valorise les perspectives autochtones

Au Canada, il y a plus de 600 communautés autochtones qui constituent 50 nations. Pour raconter les réalités et les défis de ces communautés, le média public Radio-Canada dispose d’un site internet nommé Espaces autochtones. Pour le présenter, L'atelier des médias reçoit l’un de ses journalistes : Jérôme Gill-Couture, qui est d'une communauté innu. « Bonjour, au nom du Festival international du journalisme de Carleton-sur-mer, dans cette journée d'ouverture et de collaboration, nous tenons à reconnaître que nous vivons sur le territoire non cédé des Micmacs. » C'est ainsi qu'a débuté une des tables rondes de la deuxième édition de ce festival auquel RFI s'est associé. Durant cet événement, Jérôme Gill-Couture, reporter spécialisé pour le site Espaces autochtones de Radio-Canada, a pendant trente minutes répondu aux questions de L'atelier des médias. « Je crois que l'importance en fait d'avoir Espaces autochtones, c'est d'avoir des gens qui vont au fond des choses, qui créent des contacts avec les communautés (...) Comme plusieurs peuples colonisés à travers le monde, il n'y a pas eu nécessairement une couverture positive des communautés autochtones. Les seules fois où ils étaient mentionnés dans les médias, c'était pour dire qu'il y avait des gens qui se suicidaient ou qu'il y avait une montée de l'alcoolisme... des gros clichés alors que ce sont des sociétés complexes comme les autres et qui font face à de nombreux défis (...) Cette couverture historique là a fait en sorte que ça a créé une méfiance avec les communautés. Une équipe spécialisée comme Espaces autochtones doit avoir en fait le temps de recréer ces liens là », explique Jérôme Gill-Couture.« L'importance d'Espaces autochtones, c'est d'amener les questions autochtones dans le débat public. »Chapitres :(00:00) Introduction(01:28) Reporter spécialisé en questions autochtones(02:14) Innu de Mashteuiatsh qui a fait des études autochtones(04:43) La raison d'être du site Espaces autochtones(08:45) Un bon sujet pour Espaces autochtones(11:58) La cible d'Espaces autochtones(15:28) La perception du site et l'importance du terrain(18:53) Le rôle des médias pour trouver la voie de la réconciliation(22:52) La représentation de la diversité dans les rédactions(26:08) Ce que pense la famille de Jérôme Gill-Couture
6/15/202430 minutes, 10 seconds
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La métamorphose des stratégies d'influence informationnelles russes

Comment la guerre en Ukraine a-t-elle transformé les médias et l'internet russes ? Quelles sont les dynamiques actuelles de la stratégie d'influence de la Russie, notamment en matière d'information ? Pour discuter de ces questions, L'atelier des médias reçoit deux spécialistes de l’influence russe : Maxime Audinet et Kevin Limonier. Maxime Audinet est chercheur à l'Irsem. Il est l'auteur de « Un média d’influence d’Etat. Enquête sur la chaîne russe RT » (INA éditions), version actualisée et augmentée d'un précédent livre sur la chaîne d'État RT (ex-Russia Today). Kevin Limonier est maître de conférence à l’Institut français de géopolitique (Université Paris-VIII) et directeur adjoint du centre Géode (Géopolitique de la datasphère).La conversation, qui dure 45 minutes, aborde de nombreux aspects de l'influence russe. Il est tout d'abord question du paysage médiatique russe intérieur, alors que les médias indépendants ont été mis au pas par une loi de censure, et donc pour certains forcés de fermer ou de se poursuivre depuis l'extérieur de la Russie (Novaïa Gazeta, Meduza ou encore Dojd). Des plateformes de réseaux sociaux, notamment les services de Meta, ont été bloqués, et plus globalement l'internet est hypercontrôlé, via un vaste réseau d'appareils de lutte contre les menaces (TSPU). Il est aussi question des « Kremlin Leaks ».Les médias d'État transnationaux que sont RT et Sputnik, interdits dans l'Union européenne depuis mars 2022, ont dû muter et se réorientent notamment sur l'Afrique subsaharienne. En fin d'émission, Kevin Limonier et Maxime Audinet expliquent la raison d'être et les objectifs du Coruscant (Collectif de recherche sur la Russie contemporaine pour l’analyse de ses nouvelles trajectoires), qu'ils ont contribué à cofonder en 2023.
6/8/202447 minutes, 57 seconds
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Meta et le Canada : les effets d'un bras de fer

L'atelier des médias diffuse deux entretiens enregistrés mi-mai au Festival international de journalisme de Carleton-sur-Mer, au Québec. Le juge en chef du Canada, Richard Wagner, raconte son positionnement face à la désinformation. Le journaliste et auteur québécois Alain Saulnier explique le bras de fer entre Meta et l’État canadien, qui fait que depuis presqu’un an, au Canada, les contenus des médias d’information ne s’affichent plus sur Facebook et Instagram. xxx
6/1/202435 minutes, 34 seconds
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Ukraine : défendre le journalisme en temps de guerre

Pour L'atelier des médias de RFI, la journaliste française Sarah-Lou Lepers a réalisé un reportage à Kiev en février 2024. Elle propose une mise en perspective sur la manière dont les journalistes ukrainiens couvrent la guerre depuis 2022. Ce reportage revient aussi plus largement sur le traitement médiatique du conflit. Le reportage donne à entendre plusieurs journalistes ukrainiens, parmi lesquels Julia Kochetova, photoreporter récemment distinguée par le prestigieux World Press Photo : « Je fais ce que je sais faire de mieux : prendre des photos sur le front pour documenter le réel et lutter contre la propagande russe. »Danylo Mokryk, journaliste d'investigation et réalisateur de documentaires pour The Kyiv Independent, critique la réticence des journalistes étrangers à “nommer les choses”, soulignant l'importance de qualifier les crimes de guerre et les actes de génocide. Iryna Slavinska et Olesia Tytarenko, journalistes du groupe audiovisuel public Suspline, racontent le télémarathon, programme d’information unifié, qui est de plus en plus critiqué. Olga Rudenko, cofondatrice de The Kyiv Independent dénonce, elle, la fragilité de la liberté de la presse en Ukraine, malgré le courage de nombreux journalistes d’investigations qui n'hésitent pas à enquêter sur la corruption d’État, à l'instar de Denys Bihus et son média Bihus.info.Quant au journaliste français Stéphane Siohan, qui vit en Ukraine depuis 10 ans et travaille notamment pour RFI et le quotidien français Libération, il explique pourquoi ses consœurs et confrères ukrainiens ont cessé d’accorder de la crédibilité aux sources russes, qu’elles soient politiques ou médiatiques.La traduction de l'ukrainien vers le français a été assurée par Mariia Khomkovych.
5/18/202447 minutes, 13 seconds
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« Jazz Magazine » : 70 ans d'une histoire de presse à la « créativité formidable »

Peu de titres de presse peuvent se vanter d’avoir 70 ans. C’est le cas du mensuel français Jazz Magazine. Pour discuter de cet anniversaire et des défis actuels de la presse musicale en France, L'atelier des médias reçoit Edouard Rencker, directeur de la publication, et Fred Goaty, rédacteur en chef de Jazz Magazine. Durant 45 minutes d'entretien, il est question des débuts de Jazz Magazine, lancé par Nicole Barclay en décembre 1954, et dont s'est très vite occupé « un vrai génie des médias : Daniel Filipacchi », explique Edouard Rencker, directeur de la publication du magazine depuis 2012. Dès ses débuts, il est le « terrain d'une créativité formidable » : couvertures sans titre, formats de photos, typographies nouvelles ou encore jeux de mots. « Pour bien vivre au temps présent, il ne faut surtout pas perdre la mémoire », explique Fred Goaty, directeur de la rédaction et rédacteur en chef. « Nous sommes tous à notre manière des passeurs dans Jazz Magazine et ça c'est passionnant. »Il est aussi question du modèle économique de Jazz Magazine, dont les lecteurs sont attachés au papier. Edouard Rencker, qui est aussi président du CEPM, collectif des éditeurs de la presse musicale, dresse quelques constats et explique son combat pour la création d'un label définissant la presse musicale et culturelle.
5/11/202448 minutes, 4 seconds
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Comment les algorithmes ont déprécié l'information sur les réseaux sociaux (rediffusion)

Le journaliste Hubert Guillaud se présente comme « rétroingénieur des zinternets ». Sur son blog, il a récemment raconté l’« effondrement de l’information » sur les réseaux sociaux qui, entre autres choses, plonge les médias dans une situation compliquée. Pendant plus de 20 ans, il nous a informés sur les enjeux politiques du numérique sur Internetactu.net. L’aventure de ce site d’information s’est arrêtée il y a deux ans maintenant. Mais celui qui en était le rédacteur en chef continue d’écrire pour nous raconter, de façon toujours précise et sourcée, la numérisation de nos sociétés, et les connaissances critiques que l’on se doit de structurer.Début janvier, Hubert Guillaud a posé sur son blog personnel un diagnostic sur l’effondrement de l’information sur les réseau sociaux. Pendant 40 minutes, au micro de L'atelier des médias, il revient sur la montée des algorithmes, précise la notion de « plafond informationnel » atteint par certains utilisateurs face aux infos anxiogènes et déprimantes, expose l'impact de la montée de l'intelligence artificielle (IA).Mondoblog audio fait entendre un blogueur de Madagascar, Andriamialy Ranaivoson, sur la polysémie du mot liberté en malgache.
5/4/202419 minutes, 30 seconds
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« Ouest-France », premier quotidien francophone, veut élargir sa diffusion

Avec 600 000 exemplaires vendus chaque jour, le journal français Ouest-France est le premier quotidien francophone. Chose intéressante : il est dirigé par une association à but non lucratif. Pour discuter de l’ancrage local de Ouest-France, de ses ambitions nationales – qui n'oublie pas l'outre-mer – et de sa transition numérique, L'atelier des médias reçoit son directeur de la publication, François-Xavier Lefranc. Depuis le 29 mars 2024, Ouest-France affiche une particularité à sa une, par unephrase : « Une publication de l’Association pour le soutien des principes de la démocratie humaniste. » Le directeur de la publication de Ouest-France, François-Xavier Lefranc, explique au micro de L'atelier des médias de RFI pourquoi son journal a fait ce choix.Dans cet entretien qui dure une quarantaine de minutes, celui qui est aussi président du directoire du groupe Sipa Ouest-France raconte la genèse de l'ancrage local du premier quotidien français. Il renvient sur une des missions qui a été confiée à son directoire : « travailler au renforcement du rayonnement national de "Ouest-France" ». Et précise les ambitions nationales du titre qui s'est aussi positionné ces dernières années sur le traitement de l'outre-mer française.Il est aussi question de chartes rédigées au sein de Ouest-France : la charte des faits divers et de la justice (qui date de 1990 et vient d’être révisée) et la charte pour un journalisme au niveau de l’enjeu écologique (dévoilée en février 2023).François-Xavier Lefranc explique comment Ouest-France effectue sa mue numérique dans un contexte économique compliqué pour la presse en raison notamment du poids des plateformes. Il parle d'IA (intelligence artificielle), des thématiques passions que le journal développe
4/27/202439 minutes, 8 seconds
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Journalism Trust Initiative : quand les médias (dont RFI) jouent la transparence (rediffusion)

La Journalism Trust Initiative (JTI) est un outil de certification initié par Reporters sans frontières (RSF) pour apprécier la transparence et le respect des standards d'éthique et de déontologie de médias d’information. France Médias Monde, maison-mère de RFI, France 24 et MCD fait partie des médias certifiés. Pour en discuter, L’atelier des médias recevait en décembre 2023 Thibaut Bruttin de RSF, et Jean-Marc Four, directeur de RFI. La défiance d’une partie des citoyens envers les médias est bien installée. Mais dans le monde de l’information, certains s’activent à trouver des solutions pour créer des conditions favorables au retour de la confiance. Parmi ces propositions de solution, il y a la Journalism Trust Initiative (JTI), que l'on pourrait qualifier en français d'initiative pour la fiabilité de l’information et les bonnes pratiques journalistiques, conçue én 2019 par Reporters sans frontières (RSF). La JTI est un outil de certification des médias d’information qui souhaitent jouer la transparence sur leur organisation et leurs pratiques éditoriales, notamment en matière d’éthique et de déontologie. La maison-mère de RFI et France 24, France Médias Monde, a obtenu cette certification en octobre 2023, après avoir répondu à 130 questions précises dont les réponses ont été vérifiées par un organisme certificateur indépendant, Deloitte.  Thibaut Brutin, adjoint au directeur général de RSF où il est en charge de la JTI, et Jean-Marc Four, directeur de RFI depuis mai 2023, sont venus dans L'atelier des médias en décembre 2023 pour présenter la JTI, discuter de son actualité et ses ambitions.Pour écouter la version intégrale de cette émission, rendez-vous sur sa première édition ► Ce que la certification Journalism Trust Initiative représente
4/20/202419 minutes, 30 seconds
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Ce que RFI et France 24 font sur leurs chaînes WhatsApp (rediffusion)

Depuis septembre 2023, un onglet intitulé Actus est apparu dans WhatsApp. Il rassemble des chaînes de personnalités, d’organisations mais aussi de médias. Celles de France 24 et RFI se classent en tête parmi les médias français. L'atelier des médias discute des possibilités que cette fonctionnalité offre aux éditeurs. Cette émission initialement diffusée en version longue le 20 janvier 2024 a quatre invités : Jean-Noël Buisson, responsable veille et analyse à l'agence de communication Image 7, tient un classement des chaînes WhatsApp des médias français ; Nolwenn Guyon, responsable des réseaux sociaux du groupe France Médias Monde  Quentin Feral, coordinateur d'Appels sur l'actualité et cheville ouvrière de la chaîne WhatsApp de cette émission de RFI ; Sylvain Mornet, rédacteur en chef à France 24, qui a impulsé et cogère la chaîne WhatsApp de France 24.Dans cette conversation, il est question de la croissance rapide des chaînes WhatsApp, des contenus que les médias y publient mais aussi du type d'engagement des utilisateurs. On revient aussi sur la stratégie actuelle de Meta, sur le peu de données que le propriétaire de WhatsApp partage avec les éditeurs, et sur la monétisation prochaine des fonctionnalités.Abonnez-vous aux chaînes WhatsApp de France Médias Monde en cliquant sur les liens suivants : RFI, RFI Appels sur l'actualité, RFI Priorité santé, RFI 8 milliards de voisins, France 24 et InfoMigrants.
4/13/202419 minutes, 30 seconds
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Comment Urbania France veut informer autrement

Urbania est un média numérique dont la promesse est de « rendre l’ordinaire extraordinaire ». Il a fait le pari de mélanger humour et information. Né il y a une vingtaine d’années au Québec, Urbania se décline en France depuis 2020. Florent Peiffer, président du groupe Urbania France, est l'invité de L'atelier des médias. « Ce qu'on dit à nos créateurs de contenu, à nos journalistes, aux artistes qui travaillent avec nous, c'est : prenez le temps que vous voulez, mais inventez des choses et essayez de trouver d'autres manières de raconter des histoires », explique Florent Peiffer.« On est ce qu'on appelle un média incarné, on va dire. En tout cas, on cherche beaucoup à incarner les contenus vidéos qu'on produit tous les jours », ajoute le président du groupe Urbania France. « Du coup, dans cette incarnation, l'idée c'est qu'on vienne avec sa personnalité, qu'on vienne avec ses croyances, qu'on vienne avec son engagement aussi. Et puis avec son humour, en l'occurrence dans le cas d'Urbania. Donc tout le challenge, c'est d'être à la fois hyper fort sur l'info, irréprochable sur l'info, sur la vérification des sources et sur le travail qui est fait en amont et en même temps de réussir à faire rire les gens, ce qui n’est pas toujours évident. Mais en gros, quand on arrive à faire les deux en même temps, on est content. »
4/6/202436 minutes, 41 seconds
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Une sélection de « Mondoblog audio », qui rejoint « 8 milliards de voisins »

En 2010, L’atelier des médias donnait naissance à Mondoblog, la communauté des blogueuses et blogueurs francophones de RFI. Et depuis 2018, vous entendez chaque semaine dans notre émission la voix d’un de ces citoyens numériques. Mondoblog audio rejoindra 8 milliards de voisins à partir de jeudi. Cela valait bien une sélection d’audios venus du Mali, de Burkina Faso, du Tchad ou encore du Cameroun, diffusés ces dernières années. Avec Georges Attino (Mali), Ousmane Makaveli (Mali), Leaticia Nabi (Burkina Faso), Sandrine Naguertiga (Tchad) et Dania Ebongué (Cameroun).
3/30/202419 minutes, 33 seconds
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Podcasthon et Assises internationales du journalisme : le dynamisme des associations à l’honneur

Deux événements média vont animer l'écosystème informationnel dans les jours qui viennent : le Podcasthon et les Assises du journalisme de Tours. L'atelier des médias reçoit Jérémie Mani, cofondateur du Podcasthon, une initiative caritative par laquelle des producteurs francophones de podcasts mettent en avant le travail d’une association pour le faire découvrir au plus grand nombre, pourquoi pas récolter des fonds et peut-être inspirer des engagements associatifs.Dans la deuxième partie de l’émission, Jérôme Bouvier, président de l'association Journalisme et Citoyenneté, fondateur des Assises internationales du journalisme, présente le programme de la 17e édition des Assises qui débute lundi à Tours.
3/23/202419 minutes, 30 seconds
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Edwy Plenel raconte l'aventure de Mediapart, « journal sans papier ni frontières »

Après 16 ans à la présidence de Mediapart, Edwy Plenel a passé la main. Jeudi 14 mars, il a été remplacé par Carine Fouteau à la tête du site d’information français reconnu pour ses enquêtes. Mardi 12 mars, pendant une heure en studio à RFI, Edwy Plenel a répondu aux questions de L’atelier des médias. « Transmettre, c’est probablement le défi le plus délicat dans toutes sortes de structures et notamment dans le monde politique. Celles et ceux qui nous écoutent sur tous les continents le savent. Beaucoup de gens qui ont mon âge – j’ai 71 ans – s’accrochent au pouvoir. [...] Pour moi, il était essentiel de réussir une transmission en bon ordre », dit celui qui continuera d’écrire sur Mediapart et qui animera à partir de l’automne prochain une émission vidéo.Edwy Plenel revient sur l’aventure du site d’information qu’il a lancé en 2008. « Mediapart est un journal numérique sans papier ni frontières » qui a l’investigation dans son ADN, explique-t-il. Il revient sur l’affaire qu’il qualifie de « mère des batailles » : celle du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy par la Libye de Mouammar Kadhafi.L’ancien président de Mediapart explique pourquoi feuilletonner l’information fait sens, il rappelle l’importance du collectif dans le journalisme, il se félicite que son média soit rentable, alors qu’il s’est développé sans publicité ni subventions publiques, ne comptant que sur les abonnements payants de ses lecteurs. Il est aussi question du Fonds pour une presse libre (FPL).
3/16/202457 minutes, 24 seconds
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Les Filles de la photo, un regard féminin sur l'écosystème de la photographie

Créée en 2017, l'association Les Filles de la photo est un réseau professionnel qui s’est donné pour mission de valoriser et défendre la photographie et les photographes, femmes et hommes. L'atelier des médias reçoit deux de ses cofondatrices, alors que ce collectif publie un Livre blanc intitulé Y voir clair dans le méli-mélo de la photo. Cette émission vient en écho au 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes.Les lignes bougent dans de nombreux secteurs sur les questions de représentation des femmes, de leur place dans les organigrammes ou encore de leur rémunération. C’est le cas aussi dans les médias. Nous en avons parlé à plusieurs reprises dans cette émission. Dans cet épisode, on va se pencher sur un collectif de femmes qui s’est structuré à partir de 2017 et s’est donné pour nom Les filles de la photo. Elles sont quelque 250 adhérentes – mais il n’y a pas de photographes – dans cette association qui forme un véritable réseau professionnel qui s’est donné pour mission de valoriser et défendre la photographie et les photographes, femmes et hommes. L'atelier des médias reçoit deux des cofondatrices des Filles de la photo qui publient un Livre blanc intitulé Y voir clair dans le méli-mélo de la photo et sous-titré Vers les bonnes pratiques dans les processus de sélection. Elles ont aussi impulsé un observatoire de la mixité femmes-hommes dans le monde de la photographie. Ave Chantal Nedjib, consultante, initiatrice de ce livre blanc et Florence Moll, agent de photographes.
3/9/202429 minutes, 40 seconds
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France 24 fait évoluer son offre éditoriale : les explications de Vanessa Burggraf

Une nouvelle offre éditoriale et un nouvel habillage arrivent lundi 4 mars sur la télévision française internationale de service public. L'atelier des médias reçoit Vanessa Burggraf, la directrice de France 24, pour qu'elle présente ce qui va changer sur nos écrans, par exemple la diffusion 7 jours sur 7 de son Journal Afrique. À compter de lundi 4 mars, France 24 change de visage : sa grille va se structurer autour de 7 grandes tranches d'information incarnées, de nouveaux rendez-vous font leur apparition – le Journal Afrique sera ainsi quotidien –, et un nouvelle habillage apparaîtra sur les antennes.« France 24 a décidé d'offrir plus de direct à nos téléspectateurs. Plus de direct, ça ne veut pas dire aller plus vite. C'est au contraire prendre le temps de plus de décryptage, d'analyser, de contextualiser tous les grands événements de l'actualité internationale pour donner des clés de compréhension à nos téléspectateurs », explique Vanessa Burggraf.Les notions de transparence, de confiance et de proximité sont également mises en avant dans la communication de la chaîne à propos de cette refonte. « La vérification de l'information est vraiment au cœur de notre ligne éditoriale », clame la directrice de France 24.Cette nouvelle offre éditoriale a des implications sur les rythmes et rythmiques de travail des collaborateurs de France 24. Certains ont d'ailleurs exprimé leur mécontentement ces derniers mois. « Il était nécessaire de changer l'organisation du travail », répond Vanessa Burggraf, qui reconnaît qu'avoir des « inquiétudes » est « légitime » mais elle asssure qu'un « très très grand travail de dialogue » a été mené en interne.Mondoblog audio fait entendre le blogueur ivoirien Yves-Landry Kouamé à propos des effets de la fast fashion sur l'environnement.
3/2/202428 minutes, 3 seconds
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BloLab, un lieu dédié au numérique pour la jeunesse du Bénin

Direction Cotonou, où pour L'atelier des médias Raphaëlle Constant est allée pousser la porte de BloLab, un espace d’innovation et de formation aux outils du numérique. Son fondateur Médard Agbayazon lui a expliqué son objectif : trouver des solutions pour répondre aux défis du Bénin d’aujourd’hui. Plus d’informations sur blolab.org.Mondoblog audio fait entendre la blogueuse mauricienne Carole Ricco.
2/24/202421 minutes, 46 seconds
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Longueur d’ondes : 20 ans d’un festival de radio bien singulier

En écho à la Journée mondiale de la radio, qui s’est tenue mardi 13 février, L’atelier des médias diffuse des entretiens enregistrés à Brest, où avait lieu il y a quelques jours le festival Longueur d’ondes, dédié à la radio et à l’écoute. Laurent Le Gall, un de ses cofondateurs, raconte la genèse de ce festival d’exception et sa directrice Anne-Claire Lainé présente sa dynamique actuelle.  Mondoblog audio fait entendre la blogueuse ivoirienne Mariam Sorelle. 
2/17/202438 minutes, 10 seconds
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Irène Omélianenko, une vie de documentariste radio

Durant près de 40 ans, Irène Omélianenko a fait du documentaire sonore pour France Culture, radio française de service public. Au micro de L'atelier des médias, elle raconte son parcours et partage son approche du son pour raconter le réel. Cette émission est diffusée alors que se tient à Brest, en Bretagne, dans l'extrême nord-ouest de la France, la 20e édition du festival Longueur d’ondes. Il se présente comme « le festival de la radio et de l’écoute » et consacre une large place au documentaire sonore, un genre radiophonique qui permet de raconter le réel par le son : les témoignages, les situations, les ambiances sonores.Aussi, L'atelier des médias a fait le choix de recevoir une productrice et documentariste radio de renom : Irène Omélianenko.Née en 1952, Irène Omélianenko a effectué la quasi-intégralité de sa vie professionnelle au sein du groupe Radio France, à France Culture. Elle est aussi cofondatrice de l’Addor, l’association pour le développement du documentaire radiophonique.Durant une heure d'entretien, cette grande dame de radio raconte son parcours et commente des archives sonores sélectionnées avec soin. Archives INA : Radiotopsie : 1ère partie : Marie Vanaret et le mouvement punk - Nuits magnétiques - France Culture - 12/10/1981 Un commerçant en tournée - Voyages itinérances - France Culture - 01/08/1983 Fanzine radiophonique - Nuits magnétiques - France Culture - 08/06/1984 Ocora encore ? encore Ocora ? - Clair de nuit - France Culture - 28/12/1986 Concours z'oreilles, Rémanences - Clair de nuit - France Culture - lundi 11/05/1987 Sans papières : la mécanique de l'absurde - Le vif du sujet - France Culture - 30/10/2001 Souvenons nous du Joola - Sur les docks - France Culture - 09/10/2012
2/10/20241 hour, 3 minutes, 28 seconds
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Pourquoi l'information semble avoir perdu sa place sur les réseaux sociaux

Le journaliste Hubert Guillaud se présente comme « rétroingénieur des zinternets ». Sur son blog, il a récemment raconté l’« effondrement de l’information » sur les réseaux sociaux qui, entre autres choses, plonge les médias dans une situation compliquée. Pendant plus de 20 ans, il nous a informés sur les enjeux politiques du numérique sur Internetactu.net. L’aventure de ce site d’information s’est arrêtée il y a deux ans maintenant. Mais celui qui en était le rédacteur en chef continue d’écrire pour nous raconter, de façon toujours précise et sourcée, la numérisation de nos sociétés, et les connaissances critiques que l’on se doit de structurer.Début janvier, Hubert Guillaud a posé sur son blog personnel un diagnostic sur l’effondrement de l’information sur les réseau sociaux. Pendant 40 minutes, au micro de L'atelier des médias, il revient sur la montée des algorithmes, précise la notion de « plafond informationnel » atteint par certains utilisateurs face aux infos anxiogènes et déprimantes, expose l'impact de la montée de l'intelligence artificielle (IA).Mondoblog audio fait entendre un blogueur de Madagascar, Andriamialy Ranaivoson, sur la polysémie du mot liberté en malgache.
2/3/202446 minutes, 19 seconds
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TV5MONDE a 40 ans : son PDG Yves Bigot précise son positionnement en Afrique francophone

TV5MONDE a fêté ses 40 ans. L’atelier des médias reçoit son président directeur général Yves Bigot pour discuter du positionnement de la chaîne francophone mondiale, notamment en Afrique en matière d’information et de fiction. Et cela alors que la direction de TV5MONDE a pour objectif d’associer des États africains à sa gouvernance. Dans cet entretien d'une quarantaine de minutes, le PDG de TV5MONDE Yves Bigot commence par rappeler quelques données et chiffres sur la diffusion et les audiences de ses chaînes. Il précise ce qu'est la plateforme numérique TV5MONDEplus et l'ambition de son média en matière de Fast TV. Il est aussi question de son rôle dans l'espace francophone et de l'importance des questions environnementales sur les antennes du groupe. Dans la deuxième moitié de la conversation, Yves Bigot revient en profondeur sur le positionnement singulier de TV5MONDE en Afrique. Elle continue par exemple d'émettre au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où RFI et France 24 ont pourtant été coupées par les autorités. Ensuite le PDG de la chaîne francophone mondiale présente quelques unes des fictions coproduites par TV5MONDE sur le continent africain, dont l'ambitieuse série quotidienne Le meilleur est à venir, prévue pour le printemps 2025, fruit d'une collaboration avec Mediawan Africa et la République du Bénin. Enfin Yves Bigot fait état des discussions avec plusieurs pays africains pour leur faire rejoindre la gouvernance de TV5MONDE. Mondoblog audio fait entendre le blogueur haïtien Thélyson Orélien, qui explique pourquoi il a choisi de ne pas célébrer les 220 ans de l'indépendance de son pays, Haïti. 
1/27/202443 minutes, 20 seconds
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Chaînes WhatsApp : comment RFI et France 24 gagnent des abonnés

Depuis septembre 2023, un onglet intitulé Actus est apparu dans WhatsApp. Il rassemble des chaînes de personnalités, d’organisations mais aussi de médias. Celles de France 24 et RFI se classent en tête parmi les médias français. L'atelier des médias discute des possibilités que cette fonctionnalité offre aux éditeurs. Avec quatre invités : Jean-Noël Buisson, responsable veille et analyse à l'agence de communication Image 7, tient un classement des chaînes WhatsApp des médias français ; Nolwenn Guyon, responsable des réseaux sociaux du groupe France Médias Monde  Quentin Feral, coordinateur d'Appels sur l'actualité et cheville ouvrière de la chaîne WhatsApp de cette émission de RFI  Sylvain Mornet, rédacteur en chef à France 24, qui a impulsé et cogère la chaîne WhatsApp de France 24Dans cette conversation qui a dure 45 minutes, il est question de la croissance rapide des chaînes WhatsApp, des contenus que les médias y publient mais aussi du type d'engagement des utilisateurs. On revient aussi sur la stratégie actuelle de Meta, sur le peu de données que le propriétaire de WhatsApp partage avec les éditeurs, et sur la monétisation prochaine des fonctionnalités.Abonnez-vous aux chaînes WhatsApp de France Médias Monde en cliquant sur les liens suivants : RFI, RFI Appels sur l'actualité, RFI Priorité santé, RFI 8 milliards de voisins, France 24 et InfoMigrants.Mondoblog audio fait entendre la blogueuse camerounaise Mariette Tchamda Mbunpi, qui a dressé en 2017 un top 10 des inconvénients de WhatsApp.
1/20/202443 minutes, 17 seconds
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Médias et intelligence artificielle : premier bilan et perspectives pour 2024

En 2023, le monde de la tech a connu un véritable emballement autour de l’intelligence artificielle (IA) avec le développement de ChatGPT, Bard ou encore MidJourney. Le monde des médias n'était pas en reste. Pour faire le point, L'atelier des médias a réinvité deux experts du sujet reçus l'an passé dans l'émission : Olivier Martinez et Gérald Holubowicz. Olivier Martinez est consultant spécialisé dans l'intelligence artificielle générative dans le monde de l'information, créateur de la newsletter IA-pulse.newsGérald Holubowicz est journaliste et consultant en innovation éditoriale. Il publie la newsletter Synth, qui parle d'IA d'un point de vue humain.Dans cette conversation d'une cinquantaine de minutes, il est question des évolutions des intelligences artificielles génératives au cours de l'année passée, notamment en matière de capacités et de précision de production. La façon dont les médias ont réagi face aux acteurs technologiques est également discutée, notamment la mise en place, par certains éditeurs, du TDMRep, qui interdit aux bots d'OpenAI, Common Crawl ou encore Google Bard d'utiliser les contenus de ces sites pour entraîner leurs IA. On revient aussi sur les chartes que certains médias ont rédigé et enfin sur le cadre règlementaire qui est en train de se dessiner, notamment au sein de l'Union européenne.Alors que débute la CAN 2024, Mondoblog audio fait entendre le blogueur haïtien Osman Jérôme parler de la façon dont il aime suivre les matchs de football dans son quartier.
1/13/202454 minutes, 58 seconds
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Comment la Fondation Hirondelle crée des médias dans des pays fragiles (rediffusion)

Radio Ndeke Luka en Centrafrique, les studios Kalangou au Niger, Tamani au Mali, Yafa au Burkina Faso. Derrière ces médias se trouve une organisation suisse : la Fondation Hirondelle. Avec sa directrice générale Caroline Vuillemin, L'atelier des médias a notamment discuté de l’importance de la radio dans les zones de crise et les pays aux contextes fragiles.  Cet entretien a été réalisé à Paris le mercredi 12 juillet 2023 durant le forum Médias et développement de CFI.Mondoblog audio fait entendre Guy Patrice Nzoda, depuis Bafoussam au Cameroun.
1/6/202419 minutes, 30 seconds
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Tchad: à la découverte des radios d'Abéché (rediffusion)

En janvier 2023, L'atelier des médias était en reportage à Abéché, dans l’est du Tchad. Les responsables de la Radio nationale tchadienne (Onama) et des deux radios communautaires de la ville – la Voix du Ouaddai et la Voix du développement – faisaient part du manque de moyens de leurs médias mais ils témoignaient de l’importance des ondes pour promouvoir le vivre ensemble dans cette région. Avec Mahamat Albakher Ahmat Idriss (Onama, Radio nationale tchadienne), Issakha Allfouza (La Voix du Ouaddai) et Mahamat Moustapha Mht Saleh (La Voix du développement).Mondoblog audio fait entendre le blogueur togolais Omaw Buame. Il se remémore son enfance et certaines images lui reviennent, celles de son enseignante et des baobabs.
12/30/202319 minutes, 30 seconds
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« Femme, vie, liberté » : une bande dessinée raconte le mouvement féministe en Iran

Le journaliste et écrivain français Jean-Pierre Perrin est l’un des co-auteurs du roman graphique « Femme, vie, liberté » consacré à la révolte qui secoue l'Iran depuis la mort de Mahsa Amini. Raphaël Krafft l'a rencontré pour L'atelier des médias. « Femme, vie, liberté » est le slogan du mouvement féministe que connaît l’Iran depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022. C’est aussi le titre d’une bande dessinée collective, coordonnée par l’artiste franco-iranienne Marjane Satrapi, parue aux éditions L’Iconoclaste.Longtemps grand reporter au quotidien français Libération, Jean-Pierre Perrin est l'un des coscénaristes de cette BD. Au micro de Raphaël Krafft, il raconte la genèse de ce projet, revient sur le déroulé des événements en Iran et explique notamment en quoi le format BD était adapté pour raconter le mouvement féministe iranien.
12/23/202329 minutes, 41 seconds
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Raconter l'est de la RDC en photos, une histoire de contrastes

Pour L'atelier des médias, Raphaël Krafft a tendu son micro aux photojournalistes congolaises Esther N'sapu et Ley Uwera, ainsi qu'à Maria Malagardis, journaliste Afrique au quotidien français Libération, commissaire d'une exposition racontant la vie sur fond de conflit en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, trois régions de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). 30 ans de guerre dans l'est de la République démocratique du Congo, l'envers du paradis, c'est le titre d'une exposition de photographies qui était proposée au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre, dans le nord-ouest de la France. Les cinq photographes exposés étaient tous africains. Parmi eux, Esther N'sapu et Ley Uwera, toutes deux Congolaises basées entre Bukavu et Goma, au bord du lac Kivu. Au micro de Raphaël Krafft pour L'atelier des médias de RFI, elles racontent comment, à travers leurs images, elles montrent les réalités du quotidien dans l'est de la République démocratique du Congo.Maria Malagardis, journaliste Afrique au quotidien français Libération et commissaire de l'exposition présentée à Bayeux, a eu la lourde tâche de coordonner la sélection de photographes et de photos pour raconter trois décennies de crise d'une zone dans laquelle elle se rend en reportage depuis 1994. Mondoblog audio fait entendre Didier Makal, journaliste et mondoblogueur à Lubumbashi, dans le sud de la RDC. Il parle des fake news, des rumeurs, des théories complotistes qui pullulent dans les groupes WhatsApp et sur les réseaux sociaux dans son pays.
12/16/202324 minutes, 42 seconds
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Ce que la certification Journalism Trust Initiative représente

La Journalism Trust Initiative (JTI) est un outil de certification initié par Reporters sans frontières (RSF) pour apprécier la transparence et le respect des standards d'éthique et de déontologie de médias d’information. France Médias Monde, maison-mère de RFI, France 24 et MCD, a récemment obtenu cette certification. Pour en discuter, L’atelier des médias reçoit Thibaut Bruttin de RSF, et Jean-Marc Four, directeur de RFI. La défiance d’une partie des citoyens envers les médias est bien installée. Mais dans le monde de l’information, certains s’activent à trouver des solutions pour créer des conditions favorables au retour de la confiance. Parmi ces propositions de solution, il y a la Journalism Trust Initiative (JTI), que l'on pourrait qualifier en français d'initiative pour la fiabilité de l’information et les bonnes pratiques journalistiques, conçue én 2019 par Reporters sans frontières (RSF). La JTI est un outil de certification des médias d’information qui souhaitent jouer la transparence sur leur organisation et leurs pratiques éditoriales, notamment en matière d’éthique et de déontologie. La maison-mère de RFI et France 24, France Médias Monde, a obtenu récemment cette certification, après avoir répondu à 130 questions précises dont les réponses ont été vérifiées par un organisme certificateur indépendant.  Thibaut Brutin, adjoint au directeur général de RSF où il est en charge de la JTI, et Jean-Marc Four, directeur de RFI depuis mai 2023, sont venus dans L'atelier des médias pendant plus d'une demie heure pour présenter la JTI, discuter de son actualité et ses ambitions.Extraits choisis :Thibaut Bruttin : « On s'est dit [...] qu'il était important [...] de trouver une initiative qui permette de favoriser les meilleures pratiques dans le journalisme, qui favorise aussi la transparence à l'égard des différents acteurs du système médiatique, que ce soit les annonceurs, les plateformes ou le grand public. Et c'est pour ça qu'on a fait un choix [...] qui est celui de la normalisation, qui existe dans la plupart des secteurs industriels, mais qui n'existait pas dans le domaine du journalisme. »Jean-Marc Four : « Je pense que France médias monde a vraiment eu raison de faire cette démarche et de solliciter cette certification. [...] On est dans un monde plein de défiance où les les fausses informations se multiplient [...] donc tout ce qui peut permettre de lutter contre cette défiance, tout ce qui peut permettre de démontrer qu'on est rigoureux, qu'on est indépendant, tout cela c'est peu, mais c'est déjà beaucoup pour lutter dans cet univers de défiance et en l'occurrence cette certification, elle est quand même extrêmement complète. Il y a énormément de critères qui sont très stricts, très variés, qui finissent par former un paysage global assez complet finalement de ce que peut être un média et son indépendance aujourd'hui. Bien sûr, dans notre métier, l'objectivité ça n'existe pas. Néanmoins tout ce qui peut permettre d'objectiver cette indépendance et cette rigueur d'un média, je pense que c'est utile dans le paysage que je décrivais juste avant. Donc oui, cette démarche, il fallait la faire, moi je l'approuve pleinement. »Thibaut Bruttin : « C'est une approche positive. Il s'agit  d'inviter les médias à s'engager dans une démarche de transparence. On n'est pas dans un jugement des médias, il n'y a pas de contrôle de leur ligne éditoriale, il y a pas de définition a priori de ce que doit être le contenu des médias. C'est vraiment une norme processuelle donc ça c'est vraiment pour nous fondamental parce qu'il y a une tentation qui est tout à fait légitime et parfois très efficace, qui est celle de rentrer dans le blacklisting, de rentrer dans le naming and shaming. Nous, on est plutôt dans le praising, son exact contraire, et je crois que c'est ça qui fait la différence et qui fait qu'on a aussi l'intérêt de beaucoup de médias parce qu'ils voient l'avantage qu'il y a. Devancer en quelque sorte les attentes du public, les attentes aussi des annonceurs ou également des plateformes puisque c'est quelque chose qui vient répondre à une question fondamentale qui est : qu'est ce que c'est que un média qui pratique un journaliste de qualité ? »Jean-Marc Four : « Je pense que ces processus de certification sont effectivement une façon d'affirmer qu'il y a des critères objectivables du travail journalistique, de l'indépendance de l'information et envoyer ce message aux États et aux gouvernements – y compris dans les démocraties –, c'est absolument majeur. Parce que [...] même dans les démocraties, on voit bien qu'il y a de façon récurrente, fréquente malheureusement, des tentations de limiter la liberté de la presse. [...] Affirmer ces critères d'indépendance, de rigueur via la JTI, c'est une façon aussi d'envoyer des messages aux pouvoirs publics en disant, protégez nous, soyez conscients que c'est majeur que nous soyons protégés. »Mondoblog audio fait entendre la blogueuse Leaticia Marie Eliane Nabi, du Burkina Faso.
12/9/202338 minutes, 13 seconds
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« Sur la Terre », « Sur le fil » : quand l’AFP fait des podcasts

Depuis quelques années, l’AFP produit des podcasts. En pleine COP28, l’agence France-Presse met en avant sa série thématique intitulée Sur la Terre, qui aborde les solutions face à l’urgence écologique. Michaela Cancela-Kieffer, responsable de l’audio à l’AFP, explique au micro de L'atelier des médias la stratégie podcast de l’agence. Avec l’agence britannique Reuters, et l'américaine Associated Press (AP), l’AFP est l’une des 3 agences de presse mondiale. Ses 1 700 journalistes à travers le monde, de 100 nationalités différentes, produisent en 6 langues, pour les clients de l’agence – principalement des médias –, des dépêches écrites, des photos, des vidéos, des couvertures d’événements en direct vidéo, des infographies… mais aussi des podcasts. Et alors que la COP28, conférence des Nations unies sur les changements climatiques, se déroule en ce moment aux Émirats arabes unis, l’AFP met en avant sa série audio thématique intitulée Sur la Terre. Depuis le 1er juin, ce podcast réalisé en partenariat avec le site The Conversation traite de l’urgence écologique avec une approche didactique, pédagogique et internationale… en mettant en avant les solutions. Responsable des podcasts à l’AFP, Michaela Cancela-Kieffer explique : « Ça ne veut pas dire que l'on va juste donner des bonnes nouvelles. Finalement, si on parle des problèmes et qu'on n'explore pas les réponses, les solutions qui sont apportées, en tant que journalistes il nous manque une partie de l'histoire. [...] On essaie vraiment de prendre beaucoup de recul, de regarder la planète un peu comme si on était des astronautes et de nous demander si les solutions proposées fonctionnent à l'autre bout de la planète et aussi d'aller chercher des solutions auxquelles on ne pense pas forcément. »Dans cette conversation, il est aussi question de l'approche globale des podcasts de l'AFP, par exemple avec Sur le fil, produit quotidiennement, et des séries documentaires comme Le Poison de Poutine. Mondoblog audio fait entendre le blogueur béninois Edmond Nanoukon à propos des légendes du Fâ.
12/2/202325 minutes, 15 seconds
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Don McCullin : « Je crois que ma vie de photographe va s'arrêter cette année »

Dans L'atelier des médias, le photographe britannique Don McCullin revient sur son parcours hors du commun, son choix du noir et blanc et des portraits à hauteur d’homme.  Vietnam, Biafra, Cambodge ou encore Liban… Le photographe britannique Don McCullin, maintenant âgé de 88 ans, a couvert nombre de conflits. Début octobre, il était à Bayeux, pour présider le jury de la 30e édition du prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre.Pour L'atelier des médias de RFI, Raphaël Krafft a tendu son micro à Don McCullin.Extraits choisis : « Nous faisons ce métier parce que nous essayons de trouver la paix dans le monde. Essayer d’expliquer pourquoi nous avons ces guerres catastrophiques qui éclatent chaque année. Dès que l’une d’elles se termine, une autre commence. Nous essayons d’expliquer ces confrontations mais bon, bien que nous fassions notre métier, ces guerres continuent années après années. »« Au début, je ne m’intéressais qu’au combat entre les hommes. Mais bien sûr, ils n’étaient jamais les victimes eux-mêmes, enfin si, ils le devenaient parfois à la fin. Mais les vraies victimes étaient celles qui n’avaient pas commencé la guerre. Les femmes et les enfants ne commencent pas les guerres mais ils sont les premiers à en souffrir notamment lorsque leurs maisons sont bombardées. L’exemple parfait, c’est Gaza aujourd’hui. »« Vous savez, la photographie a été une drôle d’aventure pour moi parce que j’ai quitté l’école à l’âge de 15 ans, je n’avais aucune éducation et je pensais à cette époque que la photographie resterait un simple et agréable passe-temps dans ma vie. Et je me disais : ne t’en fais pas, personne ne sait que tu n’as pas d’éducation, parle de photographie, c’est tout. Et c’est incroyable à quel point ça a été tout le contraire. J’ai toujours eu une démarche politique dans ma façon de prendre des photos. Même pour les paysages, regardez, ils sont menacés par la pollution et autres. De nos jours, tout est politique. »« Je suis enthousiasmé par mes photographies, enfin, j’étais enthousiasmé par mes photos. Je deviens vieux. Je crois que ma vie de photographe va s’arrêter cette année. »Dans cette émission, vous entendez aussi Michel Guerrin, rédacteur en chef au journal Le Monde, qui a cosigné Don McCullin, le monde dans le viseur, aux éditions des Équateurs. Il raconte Don McCullin et explique en quoi ce Britannique issu d'un milieu populaire a marqué de son empreinte le reportage de guerre et la photographie de la seconde moitié du XXe siècle.Mondoblog audio fait entendre le blogueur camerounais Ecclésiaste Deudjui à propos du permis de conduire dans son pays.
11/25/202339 minutes, 1 second
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«Citizen facts»: une rédaction citoyenne face à la désinformation

Au micro de L'atelier des médias, la journaliste française Aude Favre explique comment elle a travaillé avec une communauté de plusieurs centaines d'internautes pour enquêter sur la désinformation. Pour lutter contre la désinformation, une journaliste a créé sur un serveur Discord une rédaction citoyenne anti-fake news forte de plusieurs centaines de personnes. Les cinq enquêtes qu'Aude Favre – aussi connue sous son pseudo de youtubeuse Aude WTFake – a orchestré sont diffusées sur la forme d'une série documentaire sur le site et le compte YouTube de la chaîne franco-allemande Arte, sous le titre Citizen facts.Mondoblog audio fait entendre le blogueur ivoirien Siaka doh Ouattara Bamba qui parle des taxis qui roulent au gaz butane dans les villes de Côte d'Ivoire, pour faire des économies de carburant.
11/18/202327 minutes, 15 seconds
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Les lauréats de la Bourse Dupont-Verlon créent un réseau pour le journalisme d'investigation

Alors que la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, du nom des envoyés spéciaux de RFI assassinés à Kidal en 2013, fête cette année ses dix ans, les lauréats des précédentes éditions ont décidé de se rassembler en un réseau pour le journalisme d'investigation, nommé REJI. Réunis début novembre à Abidjan, pour la 10e édition de la bourse Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les lauréats des neuf premières éditions ont officialisé la création du Réseau Dupont-Verlon pour le journalisme d'investigation (REJI).Ensemble, ils ont produit un magazine audio intitulé Journalisme en Afrique, la rançon du métier, qui rend compte des difficultés d'informer dans plusieurs pays de la sous-région. Cette production de 9 minutes est intégralement diffusée ce épisode de L'atelier des médias. En outre, la journaliste béninoise Cécile Goudou, qui préside ce réseau, explique sa raison d'être et ses ambitions, et Cécile Mégie, ancienne directrice de RFI, raconte comment la radio mondiale forme depuis une décennie journalistes et techniciens de reportage.
11/11/202334 minutes, 19 seconds
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La sociologie de la Silicon Valley racontée dans un livre (rediffusion)

Les technologies conçues dans la Silicon Valley accompagnent le quotidien de milliards de personnes. Mais l'on connaît paradoxalement peu de choses sur le fonctionnement de cette petite zone de la Californie. Olivier Alexandre, sociologue au CNRS, a publié plus tôt cette année « La tech – Quand la Silicon Valley refait le monde » (Seuil). Olivier Alexandre est sociologue, chargé de recherche au Centre Internet et Société du CNRS. Il a publié aux éditions du Seuil un livre intitulé La Tech – Quand la Silicon Valley refait le monde, fruit d’une enquête de plusieurs années. Dans cet entretien – qui durait plus d'une demie heure dans notre première diffusion le 3 juin 2023 –, Olivier Alexandre explique comment il en est arrivé à dresser une « sociologie transversale de la Silicon Valley ». Il raconte la façon dont on vit et se comporte dans cet endroit du nord de la Californie où se concentrent des milliers d'entreprises de haute technologie comme Google, Apple et Facebook. Il revient sur le fonctionnement d'une économie d'investissement où les capital risqueurs jouent un rôle-clé et où l'échec est partout mais dédramatisé. Enfin il est question des idéologies qui circulent dans la Silicon Valley, des contradictions de ce modèle et de l'encadrement des visées technologiques.Mondoblog audio fait entendre le blogueur camerounais Ecclésiaste Deudjui. Il raconte le déroulé d’un enterrement traditionnel chez les Bassa, peuple bantou vivant au Cameroun.
11/4/202319 minutes, 30 seconds
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RFI en ondes courtes: reportage au centre émetteur d'Issoudun (rediffusion)

En mars 2023, L'atelier des médias était en reportage à Issoudun, dans le centre de la France, où se trouvent les immenses antennes ALLISS, gérées par TDF, qui émettent en ondes courtes à l'international les programmes de RFI et d'autres radios, par un jeu de bonds dans l'ionosphère. L'atelier des médias s'est rendu au centre TDF d'Issoudun-Saint Aoustrille, qui diffuse depuis 1950 des programmes radio en ondes courtes (OC ou SW – shortwave), dont ceux de Radio France internationale. Dans ce reportage, on entend Denis Morel, futur responsable du site TDF d'Issoudun, Philippe Ourdouillie, responsable du site d'Issoudun, et Jérôme Hirigoyen, directeur du développement chez TDF, en charge des radios internationales.Dans ces entretiens, la diffusion en ondes courtes est expliquée ainsi que l'attribution des fréquences. Il est aussi question de la diffusion numérique en ondes courtes, appelée DRM, et du système DRMCast, développé par TDF.À écouter aussi : ► Atelier des médias du 5 juin 2021 : Otages et radio : une histoire sonoreMondoblog audio fait entendre le blogueur togolais Roger Comlanvi Mawulolo Lasmothey, qui vit à Dakar mais a parfois l'occasion de voyager en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il nous parle avec malice des toits en tôle… et de leurs trous.
10/28/202319 minutes, 30 seconds
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Radio Ndarason étend ses ondes dans le bassin du lac Tchad (rediffusion)

En janvier 2023, L'atelier des médias était au Tchad. À N'Djaména se trouve le siège de RNI, Radio Ndarason internationale, qui émet en plusieurs langues dans les pays voisins du lac Tchad. Rencontre avec celles et ceux qui font vivre ce média qui donne une voix aux populations de zones où les crises sont multiples. Dans les régions du pourtour du lac Tchad vivent des millions de personnes souvent oubliées par les médias. Il existe pourtant depuis 2016 une radio qui diffuse des programmes en trois langues locales (kanembou, kanouri, boudouma) et en français : Radio Ndarason internationale.On peut capter RNI en FM et en ondes courtes dans quatre pays : le Tchad, le Nigeria, le Niger et le Cameroun. Son positionnement est on ne peut plus clair : servir de rempart contre la violence extrême et convaincre les populations qu’une vie meilleure est possible dans la région du lac Tchad.L'atelier des médias de RFI s'est rendu à N’Djaména, au Tchad où se trouve le siège de cette radio. Steven Jambot y a tendu son micro à David Smith, directeur d’Okapi Consulting et initiateur de RNI, et à plusieurs membres de la rédaction. Mondoblog audio fait entendre Fabrice Nouanga, Mondoblogueur camerounais qui tient le blog Mbo Attitudes.
10/21/202341 minutes, 7 seconds
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Eco Conscience TV, webTV togolaise dédiée aux questions environnementales

Il existe au Togo une webTV dédiée aux questions environnementales. La journaliste Rolande Djatougbe Akouvi Aziaka partage les difficultés qu’elle a rencontrées pour fonder ce média. Elle explique aussi l’importance du journalisme de solution pour sensibiliser citoyens et décideurs à l’urgence écologique. Rolande Djatougbe Akouvi Aziaka, 35 ans, est journaliste togolaise. En 2017, elle a fondé à Lomé Eco Conscience TV, la première webTV thématique dédiée à l’écologie au Togo, déclarée auprès de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC).Engagée sur les questions d’environnement et de démocratie, Rolande a représenté la société civile africaine à la Convention des Nations unies sur la désertification pendant deux ans. Elle est aussi co-facilitatrice du groupe des Grandes ONG au Programme des Nations unies pour l’environnement.Raphaëlle Constant l’a rencontrée à Paris en juillet 2023 pour L'atelier des médias. Elle explique qu'il lui a fallu de l'« audace » et de la « détermination » pour que son média voit le jour et se développe. Les interviews de personnalités qui prenaient l'écologie au sérieux et un partenariat avec la radio locale Kanal FM lui ont permis d'être reconnue.« Pour que les transitions réussissent, il faut les médias »Face à l'urgence écologique, « les médias doivent faire leur part », croit Rolande Aziaka. « Nous sommes au temps des transitions et pour que les transitions réussissent, il faut les médias. » Et d'ajouter qu'« il faut un journalisme de solutions, vendre ce qui marche, interpeler sur ce qui ne marche pas, essayer d'être ce trait d'union entre décideurs, citoyens, partenaires techniques et financiers, société civile... [...] pour plus d'impact social ». Elle évoque le projet civic tech qu'elle développe – une plateforme d'information dédiée à la décentralisation – avec le soutien de CFI et de l'Agence française de développement (AFD). Rolande Aziaka raconte aussi ses origines, elle qui est issue d'une communauté indigène du bord du lac Togo. « Nous croyons à l'esprit de l'eau, de la forêt, de la terre. [...] La terre est vivante, pas seulement un capital pour faire du business. »Quant au futur d'Eco Conscience TV, elle assure qu'un « gros travail » reste à faire : « Nous devons nous démarquer des activistes. On est un média engagé mais nous devons faire un traitement journalistique des questions climatiques, écologiques. Et ça, c'est un gros défi sur le territoire togolais. »
10/14/202325 minutes, 19 seconds
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La revue « Kometa » fait le pari de regarder vers l'Est pour raconter les bouleversements du monde

« Kometa » veut dire comète en ukrainien, en polonais ou encore en russe. C’est aussi le nom d’une revue qui se lance et qui fait le pari de regarder vers l’Est pour raconter les bouleversements actuels du monde. L'atelier des médias reçoit Léna Mauger, cofondatrice et rédactrice en chef de Kometa.   « À l’Est, du nouveau », peut-on lire accolé au titre du premier numéro papier de Kometa. Au micro de L'atelier des médias, la rédactrice en chef de ce nouveau média commence par expliquer ce qu'est l’Est pour Kometa.Ce trimestriel papier – le premier numéro sera disponible en librairie et dans les Relay en France, Suisse et Belgique à compter du 11 octobre 2023 – est lancé en écho à l'invasion russe de l’Ukraine. Il est aussi doté d'un site internet et propose des newsletters. Sa proposition éditoriale comprend des récits littéraires, des enquêtes, de la photo documentaire, des cartes et des grands entretiens.Sans publicité, Kometa est vendu 22 euros. Son modèle économique s'appuie sur les abonnements, les ventes au numéro et les dons. Une campagne de financement participative sur la plateforme Kisskissbankbank a déjà permis au titre de disposer de plus de 4 000 préventes sur un objectif de 300.
10/7/202327 minutes, 47 seconds
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Ariane Lavrilleux : « L’unique objectif de la DGSI, c'est de traquer nos sources »

Il y a quelques jours, le domicile de la journaliste française Ariane Lavrilleux a été perquisitionné dans le cadre d’une enquête pour « compromission du secret de la défense nationale ». Au micro de L'atelier des médias, elle appelle à la mobilisation pour garantir la protection des sources des journalistes. « Dans les précédentes enquêtes sur les armes françaises vendues à l'Arabie saoudite et aux Émirats, [mes collègues de Disclose] avaient été auditionnés par la DGSI (…). Donc on s'attendait à peu près à la même chose. On s'était dit qu’ils allaient peut-être augmenter d'un cran parce qu’il y a une récidive de Disclose et donc peut-être perquisitionner la rédaction. Mais là, ce déploiement de forces policières, de renseignement, de surveillance, de moyens antiterroristes contre une des journalistes qui a travaillé sur l'enquête, là j'avoue qu'ils y sont allés un peu fort. » Lors de la perquisition au domicile d'Ariane Lavrilleux à Marseille, les enquêteurs de la DGSI en avaient après ses téléphones et ordinateurs. Ils voulaient aspirer ses données, et elle n’a pas pu s’y opposer. « Ils sont venus avec des valises informatiques, des logiciels très puissants qui permettent de copier assez rapidement tout le contenu d'un disque dur d'un ordinateur et surtout d'analyser ce qu'il y a à l'intérieur à partir de mots clés et donc de taper un certain nombre de mots clés qui les intéressaient – par exemple ‘Égypte’, ‘opération Sirli’ – pour retrouver des potentiels mails, des documents qui ont auraient un lien avec l'affaire. » « L’unique objectif de la DGSI, c'est de traquer nos sources »Sa colère contre les autorités françaises « n’est pas retombée ». « Elle est continue, c'est un carburant pour pouvoir tenir et puis pour pouvoir se mobiliser et contre-attaquer ». « Effectivement, la mise en examen de journalistes, c'est extrêmement rare [en France], mais je ne serai pas la première si jamais ça arrive », dit-elle en mentionnant le cas d’Alex Jordanov. « Mais avec mon affaire, on franchit une nouvelle étape, c'est une manière de dire à tous les médias qui veulent enquêter ou simplement poser des questions, s’intéresser aux coulisses des ventes d'armes, qui est vraiment un angle mort de la politique française, qui est aussi un angle mort de la couverture médiatique, eh bien à tous ces journalistes : ‘Bon, ça suffit, n'allez pas trop loin, ne cherchez pas trop loin parce que bah sinon on va vous perquisitionner, on va vous arrêter.’ Et puis surtout en fait, au fond, ‘on va aller traquer vos sources.’ Et la pire chose qui puisse arriver à un journaliste, c'est que ses sources soient inquiétées, parce que nous on fait ce métier-là justement pour améliorer la situation, pour permettre à des sources qui sont en colère contre une situation injuste, qu'elle soit sur la place publique mais que leur sécurité reste intacte et donc atteindre à la sécurité des sources, c'est un drame pour les journalistes. » « L’unique objectif de la DGSI, c'est de traquer nos sources, traquer les sources de France Télévisions, de Disclose qui nous ont informé sur cette opération Sirli parce que le délit d'atteinte au secret de la défense nationale, il est constitué depuis novembre 2021, quand on a publié l'enquête. Donc il n’y a même pas besoin de me perquisitionner en fait pour m'arrêter et me mettre en examen. L'unique objectif de ces auditions, de ces perquisitions, c'est de traquer des sources, donc c'est là où il faut réagir parce qu'en fait, quand on traque les sources, bah on traque toute la société française. » Un appel à « changer la loi » pour une meilleure protection des sourcesAriane Lavrilleux dit en attendre « beaucoup » des États généraux de l'information, voulus par le président Emmanuel Macron, qui doivent s'ouvrir en France le 3 octobre. « L'objectif pour moi, (...) c'est que (…) l'amélioration de la protection des sources soit au cœur des débats (…) et donc qu'on sorte des États généraux avec des propositions très concrètes sur comment faire pour qu'on ait une démocratie qui fonctionne beaucoup mieux sur ce plan-là. » « Si on ne saisit pas cette opportunité extraordinaire pour changer la loi, pour changer la loi sur la protection des sources et faire qu'enfin ce ne soit pas juste un grand principe, mais qu'on l'applique réellement, eh bien on a tout raté en fait. Parce que là il y a un gros trou dans la loi qui permet ce qui m'est arrivé. La loi sur la protection des sources, donc la loi Dati de 2010, dit que on a le droit d'aller perquisitionner une journaliste. On a le droit de prendre ses outils, ses ordinateurs, et cetera, uniquement s'il y a un impératif prépondérant d'intérêt public. Qui a défini cet intérêt prépondérant d'intérêt public ? Bah personne. Voilà. Donc il y a un grand flou, c'est un grand fourre-tout et bah ce flou a permis mon arrestation, ma perquisition, parce que (...) le juge des libertés et la détention a estimé que c'était nécessaire. Donc il faut mettre un stop à ça. Il faut mettre des limites et il faut a minima qu'on change cette loi et ensuite il faut qu'il y ait une mobilisation beaucoup plus forte en France pour protéger les journalistes qui vont être inquiétés. » La parallèle symbolique avec le journaliste congolais Stanis Bujakera « Le président [congolais] Tshisekedi m'a fait l'honneur de me comparer à un des plus grands journalistes d'investigation du pays, Stanis Bujakera, qui est actuellement détenu arbitrairement parce qu'il a eu le courage d'enquêter sur le meurtre d'un ancien ministre. Donc il m'a fait l'honneur de comparer mon cas à ce journaliste et de dire ‘Bah vous voyez, il y a des journalistes en France qui sont interrogés, emprisonnés, donc pourquoi pas en République démocratique du Congo ?’ (…) Je le remercie parce qu’il montre exactement le continuum qu'il y a : quand on attaque un journaliste, on attaque tous les journalistes et il montre précisément que mon cas peut faire jurisprudence au niveau mondial et que si une démocratie, un État de droit tel que la France se permet d'aller aussi loin avec une journaliste, eh bien ça donne des ailes aux dictatures, ça donne des ailes aux régimes autoritaires ou aux démocraties faillibles. Ça leur donne des ailes pour démultiplier les arrestations de journalistes, traquer leurs sources, intimider les journalistes extrêmement courageux qui font leur travail dans un contexte bien plus difficile que le mien, comme Stanis Bujakera. Donc, il montre bien la nécessité de se mobiliser entre journalistes de tous les pays, quel que soit le contexte réglementaire - du droit qu'il y a dans nos pays - parce que c'est la même idéologie qui sous-tend ces attaques, c'est que le secret de la défense nationale, ce grand fourre-tout, permet de cacher tous les crimes, que ce qui compte, c'est de protéger l'impunité des puissants. » Les incohérences françaises en questionAriane Lavrilleux revient sur le difficile exercice du journalisme dans l’Égypte du maréchal Abdel Fattah al-Sissi, où elle a été correspondante pendant cinq ans. Elle fait un constat : « En fait, les plus graves entraves à ma profession, je les retrouve dans mon propre pays, en France ». « Ce qui m’a beaucoup touché, et mis en colère, c'est que des journalistes, des défenseurs des droits humains en Égypte – qui ont quand même d'autres chats à fouetter, qui sont menacés en permanence –, se sont mobilisés pour mon cas, ont passé des coups de fil, ont mobilisé leur réseau militant pour me soutenir et pour demander ma libération alors qu'ils ont des dizaines de prisonniers politiques à soutenir. Ils n'ont pas fait ça simplement parce qu’ils me connaissent (…) mais parce qu’ils se rendent compte que (…) si on laisse passer ça en France (…), ça va donner des ailes aux dictateurs et encore plus aux partenaires de la France. Et que le discours de la France, de défense des droits humains (…) – le président Macron a critiqué la manière dont les activistes, les journalistes, étaient traités en Égypte –, ce discours ne portera plus du tout si, dans notre propre pays, on utilise des outils similaires de cybersurveillance, si on intimide les journalistes comme en Égypte. »  
9/30/202333 minutes, 37 seconds
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Orient XXI met les mondes arabe et musulman à la une depuis dix ans

Le site d'information Orient XXI, qui se présente comme « le journal en ligne de référence du monde arabe et musulman », fête ses dix ans. Pour discuter de ses nombreux défis, «​​​​ L'atelier des médias » reçoit Sarra Grira, sa rédactrice en chef. Lancé en 2013, le site Orient XXI fête ses 10 ans. Indépendant, il est totalement gratuit et sans publicité. La journaliste tunisienne Sarra Grira en est depuis peu la rédactrice en chef. Au micro de «​​​​ L'atelier des médias », elle explique comment Orient XXI est organisé éditorialement et détaille son modèle économique. Mondoblog audio fait entendre le blogueur malien Ousmane Makaveli qui depuis Bamako insiste sur la tradition malienne du vivre ensemble.
9/23/202335 minutes, 9 seconds
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Le journaliste Corentin Fohlen raconte Haïti en photographie documentaire

"L'atelier des médias" diffuse un entretien avec le photojournaliste indépendant Corentin Fohlen, enregistré au festival Visa pour l'image, à Perpignan, par Séverine Peyron Dit Thouard. Lauréat de deux World Press Photo et d'un Visa d'or, Corentin Fohlen couvre l'actualité nationale et internationale. Il développe aussi un travail au long cours sur Haïti, qu'il a découvert lors du séisme en 2010, et documente en images la guerre des gangs qui y fait rage et ses impacts sur la société haïtienne. Voir aussi le site de Corentin Fohlen, qui présente de nombreuses photos de ses reportages à Haïti.
9/16/202335 minutes, 28 seconds
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Le désenchantement des jeunes journalistes raconté dans une enquête sociologique

Le sociologue des médias Jean-Marie Charon publie une enquête intitulée « Jeunes journalistes, l’heure du doute ». Le journalisme fait parfois rêver. Certain.e.s choisissent ce métier passionnant, consentent à un investissement énorme pour y accéder, mais une partie de ces jeunes déchante et quitte la profession après quelques années.Dans le livre « Jeunes journalistes, l’heure du doute », à paraître aux éditions Entremises, le sociologue Jean-Marie Charon, rattaché à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, revient sur les raisons de ce désenchantement. Dans cet entretien d'une quarantaine de minutes, il est question de la précarité, du rapport aux chefs et à la hiérarchie, des attentes d'une génération en matière de vie personnelle, de la difficulté de se projeter et enfin de la défiance d'une partie du public envers les journalistes, notamment sur les réseaux sociaux.
9/9/202345 minutes, 43 seconds
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La stratégie de Brut en Afrique expliquée par sa rédactrice en chef Haby Niakaté

Journaliste franco-malienne, Haby Niakaté est la rédactrice en chef Afrique du média vidéo français Brut, dont vous avez sans doute déjà vu des vidéos sur Facebook, TikTok ou Snapchat. Haby Niakaté a travaillé à Jeune Afrique, au Monde et chez Canal+. Depuis deux ans, elle est la rédactrice en chef Afrique de Brut, dont elle détaille la stratégie au micro de L'atelier des médias.Durant une vingtaine de minutes d'entretien, elle explique pourquoi Brut a fait le choix de recentrer son offre de contenus africains sur la seule marque Brut Afrique, alors qu'il y a peu existaient encore Brut Côte d'Ivoire, Brut Maroc, Brut Sénégal et Brut Tunisie. Elle présente le public cible de Brut Afrique, l'indicateur d'impact qu'elle retient (les vues) et l'importance prise par TikTok, qui réussit à toucher un public rural.Mondoblog audio fait entendre la blogueuse malgache Fenosoa Sergia.
8/5/202321 minutes
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Comment la Fondation Hirondelle agit pour l'information dans des pays fragiles

Radio Ndeke Luka en Centrafrique, les studios Kalangou au Niger, Tamani au Mali, Yafa au Burkina Faso. Derrière ces médias se trouve une organisation suisse : la Fondation Hirondelle. Avec sa directrice générale Caroline Vuillemin, L'atelier des médias a notamment discuté de l’importance de la radio dans les zones de crise et les pays aux contextes fragiles.  Cet entretien a été réalisé à Paris le mercredi 12 juillet 2023 durant le forum Médias et développement de CFI.Mondoblog audio fait entendre Guy Patrice Nzoda, depuis Bafoussam au Cameroun.
7/29/202325 minutes, 7 seconds
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Comment The Museba Project fait du journalisme d'enquête en Afrique centrale

Journaliste camerounais, Christian Locka est le fondateur du média en ligne The Museba project, dédié au journalisme d’enquête en Afrique centrale et dans la région des grands lacs. Au micro de L'atelier des médias, Christian Locka explique la raison d’être du Museba Project, pensé pour l’intérêt public, et présente les multiples difficultés qu’il rencontre, de l’accès à l’information jusqu’aux risques pour l’intégrité physique des producteurs d’information dans cette région du monde.Mondoblog audio fait entendre le blogueur congolais Prince Ley Ntontolo pour une lecture de son article intitulé Que faire après le bac : partir ou rester ?
7/22/202325 minutes, 32 seconds
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Comment CFI accompagne les médias dans leur développement

Du 11 au 13 juillet 2023, CFI organisait à Paris un forum rassemblant 300 journalistes et acteurs de l’écosystème informationnel venus de plus d’une quarantaine de pays. L'atelier des médias en a profité pour y interviewer le PDG de cette agence. CFI (Canal France International) est une filiale du groupe France Médias Monde, maison-mère de RFI et France 24. Elle se présente comme une agence de développement des médias et existe depuis une trentaine d'années.L’atelier des médias a reçu le président directeur général de CFI, Thierry Vallat, pour discuter des missions et du positionnement de son agence face aux multiples défis du moment : fausses informations, urgence écologique, conflits, etc.Mondoblog audio fait entendre le blogueur haïtien Marc Sony Ricot qui a ouvert dans son pays une bibliothèque partagée.
7/15/202327 minutes, 31 seconds
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Cameroun : journalistes, blogueurs, influenceurs face aux discours de haine

Fin juin à Yaoundé, L'atelier des médias organisait une table ronde​​​​​à propos de la responsabilité des producteurs de contenus. Voici quelques extraits choisis des échanges qui réunissaient une journaliste, un représentant du ministère de la communication, le promoteur de groupes Facebook très suivis au Cameroun et le président d’une ONG qui lutte contre les discours de haine. Le Cameroun est un pays de 28 millions d’habitants dont une bonne moitié est connectée à internet. Les réseaux sociaux sont une source d’information majeure pour nombre de Camerounais. De fait, ils constituent une caisse de résonance pour la circulation de fausses informations et des discours de haine dans un pays fracturé par de multiples crisesFin juin, L'atelier des médias était à Yaoundé dans le cadre du Sommet de l’association des blogueurs du Cameroun qui se tenait à l’Institut français. Jeudi 29 juin, dans la salle de spectacle, nous avons animé une table ronde dont l’intitulé était « Éthique des réseaux sociaux : tous producteurs de contenus, tous responsables ».Cette table ronde, enregistrée, a duré près de deux heures. Elle est disponible à l’écoute dans l'épisode précédent de notre podcast.Ce numéro de L'atelier des médias, diffusé dimanche 9 juillet sur l'antenne de RFI (qui dispose de 6 relais FM au Cameroun), vous permet d’écouter quelques extraits choisis pour rendre compte de la teneur des échanges. Voici les quatre invités : Salma Amadore est journaliste et blogueuse. Diplômée de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), elle a une solide expérience pour des médias web et papier, et travaille en radio. Elle est membre de Mondoblog, communauté des blogueurs francophones de RFI Denis Omgba Bomba est le directeur de l’Observatoire national des médias et de l’opinion publique, qui dépend du MinCom, le ministère camerounais de la communication. Dominique Minyono est depuis 2011 le promoteur de Kerel Kongossa, un ensemble de groupes Facebook très suivis au Cameroun. Desmond Ngala préside l’association Civic Watch, qui mobilise les communautés pour lutter contre les discours de haine chez les jeunes, en ligne et hors ligne.Mondoblog audio fait entendre le blogueur congolais Jean-Hubert Bondo à propos des motos-taxis à Mbuji-Mayi.
7/8/202327 minutes, 11 seconds
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Éthique des réseaux sociaux au Cameroun: tous producteurs de contenus, tous responsables

L’atelier des médias était à Yaoundé dans le cadre du sommet annuel de l’association des blogueurs du Cameroun (ABC). Pour l'occasion, un enregistrement public a eu lieu à l’Institut français. Il s'écoute ici sur la longueur avant la diffusion d'une version raccourcie le dimanche 9 juillet. Le Cameroun est un pays de 28 millions d’habitants dont une bonne moitié est connectée à internet. Boko Haram, la crise anglophone, la crise électorale de 2018 et d’autres crises encore fracturent ce pays. Les réseaux sociaux, source d’information majeure pour nombre de Camerounais, sont de fait une caisse de résonnance pour la circulation de fausses informations et des discours de haine.Jeudi 29 juin 2023, dans la salle de spectacle de l’Institut français du Cameroun à Yaoundé, L’atelier des médias organisait une table ronde sur le thème “Éthique des réseaux sociaux : tous producteurs de contenus, tous responsables” pour discuter de ces enjeux dans le contexte camerounais, des solutions que les Camerounais peuvent trouver ensemble.Sur scène, quatre invités : Salma Amadore est journaliste et blogueuse. Diplômée de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), elle a une solide expérience pour des médias web et papier, et travaille en radio. Elle est membre de Mondoblog, communauté des blogueurs francophones de RFI Denis Omgba Bomba est le directeur de l’Observatoire national des médias et de l’opinion publique, qui dépend du MinCom, le ministère camerounais de la communication. Dominique Minyono est depuis 2011 le promoteur de Kerel Kongossa, un ensemble de groupes Facebook très suivis au Cameroun. Desmond Ngala préside l’association Civic Watch, qui mobilise les communautés pour lutter contre les discours de haine chez les jeunes, en ligne et hors ligne ; avec cette ONG, il coordonne au Cameroun une initiative internationale, #DefyHateNow, qui a pour but de développer, sur le continent africain, des moyens pour contrer les discours de haine, la rhétorique des conflits et l’incitation à la violence.A également participé à cette émission : Mahmoud Sabir Seid, vice-président de l’association des blogueurs du Tchad.
7/3/20231 hour, 54 minutes, 51 seconds
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L'urgence de repenser la régulation du numérique et des médias

Les géants de la tech et du web que sont Google, Facebook ou encore Microsoft exercent une telle emprise sur l’écosystème informationnel qu’il est urgent de repenser leur régulation, explique Nathalie Sonnac, professeure à l’université Paris-Panthéon-Assas. Ancienne membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), instance régulatrice des médias en France, Nathalie Sonnac a publié en mars 2023 un livre intitulé Le nouveau monde des médias – Une urgence démocratique (Odile Jacob).Durant une trentaine de minutes d'entretien dans L'atelier des médias de RFI, Nathalie Sonnac explique pourquoi « défendre les médias, c’est défendre la démocratie ». Pour elle, cela passe par une remise à plat du cadre régissant les médias, un « véritable changement de logiciel » tant économique que réglementaire. L'idée générale est de prendre en compte les nouveaux usages. Enfin elle rappelle l'importance de l'éduction aux médias et à l'information (EMI).Mondoblog audio fait entendre le blogueur malien Mohamed Camara qui nous raconte comment sont vécus les délestages dans son pays en cette période de fortes chaleurs. Son article a pour titre : « Au Mali, l’électricité est le luxe du siècle ».
6/24/202333 minutes, 21 seconds
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FIP, une radio musicale éclectique qui « repart à zéro tous les jours »

En écho à la Fête de la radio, qui s’est déroulée en France jeudi et vendredi, "L'atelier des médias" reçoit Ruddy Aboab, directeur de FIP, radio musicale du groupe Radio France. Cette antenne publique atypique à la programmation éclectique est de plus en plus écoutée sur le numérique par des auditeurs du monde entier. Les 15 et 16 juin se déroulait en France la Fête de la radio, un événement annuel initié par en 2020 par Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom. L'atelier des médias a saisi l'occasion pour recevoir Ruddy Aboab, directeur de FIP, qui dit être « un auditeur complètement fasciné par cette radio » qu'il dirige depuis janvier 2022, après avoir passé près de deux décennies à Radio Nova. « Je dois avoir une durée d'écoute de l'antenne qui doit avoisiner 8 à 10 heures par jour (...) C'est avec ça en effet que je me réveille et que je me couche le soir », explique-t-il.Il raconte son étonnement d’avoir constaté, le jour de son arrivée à la direction de FIP, que l’enchaînement des titres était réalisé à la console, par un technicien.Concernant la programmation musicale, Ruddy Aboab explique : « L'ADN même de FIP, radio du service public, c'est de pouvoir s'adresser musicalement à tout le monde. C'est d’essayer de rendre tout le monde un peu plus curieux. C'est aussi de rassurer avec des morceaux connus de toutes et tous, mais c'est essayer de raconter une nouvelle histoire de la musique tous les jours, sans répétition. Et sans répétition, quand on regarde dans les l'histoire de la radio ou l'histoire des radios musicales, c'est un anti-format puisque la radio musicale, de fait, se singularise par la répétition des nouveautés. Des morceaux sur lesquels on va se dire : allez, pendant 2 mois on joue ce morceau, on va le bastonner pour que les auditeurs le reconnaissent, s’y attachent. Et puis le morceau disparaîtra. Nous, c'est tout l'inverse : tous les jours, on repart à zéro. Tous les jours, les programmateurs et programmatrices se doivent d'imaginer, de raconter une nouvelle histoire de la musique. »« J'écoute pas mal de radios du monde entier, j'essaie de de voir s'il existe une autre radio qui fonctionne de manière aussi radicale que ça dans sa manière de jouer la musique. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé », assure-t-il fièrement. « Je trouve (...) qu'aujourd'hui, c'est le format radiophonique – pour une musicale – le plus moderne qui soit, d'avoir cette flexibilité dans l'antenne. (...) FIP, radio du service public qui a 50 ans, donc qui s'est créée avant les radios libres, se retrouve avec un format qui aujourd'hui est d'une modernité inouïe et qui se rapproche au plus proche du format des radios libres des années 70-80. » Le directeur de FIP présente l'émission du vendredi soir, Transe Fip Express : « La promesse, c'est de pouvoir faire danser à distance vos enfants vous même vos parents, peut-être même vos grands-parents. On se permet de jouer de manière soutenue, à savoir pendant 3 heures, des musiques qui sont rythmées, des musiques de danse, des musiques de fête, des musiques de célébration. (...) Mais ce n'est pas une émission de musique électronique, ce n'est pas une émission du club. »Il est question des 10 fréquences FM de FIP en France, et de la présence de la radio sur le DAB+, la radio numérique terrestre, qui « à l’horizon 2028 » devrait permettre « une couverture du territoire de 90 % ». Il est aussi question des 10 web radios de FIP  jazz, rock, groove, pop, électro, monde, reggae, métal, hip-hop et nouveautés.Ruddy Aboab communique aussi les audiences de FIP sur le numérique, qui sont « autour de 13,5-14 millions d'écoutes actives mensuelles » du flux de FIP plus les web radios. « 70 % » de ces écoutes viennent de France. Ces chiffres font de FIP la 6e radio nationale sur le numérique. Enfin, la durée d'écoute moyenne de FIP est d’environ deux heures, selon Médiamétrie. Le directeur de FIP présente aussi l’opération prévue pour la Fête de la musique, le 21 juin, un partenariat avec la RATP : FIP va être diffusée dans les couloirs et sur les quais du métro parisien. Ruddy Aboab, qui présente FIP comme une station « artisanale », la positionne en « alternative » à Deezer, Spotify, Apple Music ou YouTube Music. « Il n’y a aucun algorithme au monde, en tout cas pour l'instant (...) qui vous proposera d'écouter dans la même demi-heure Chet Baker, enchaîné avec Rosalia, enchaîné avec Dudu Tassa et Jonny Greenwood lui-même, enchaîné avec Kassa Overall, enchaîné avec November Ultra, enchaîné avec du Bach, qui lui-même passera la main à je ne sais quel autre artiste. C'est pour ça que je parle vraiment d'alternative et non pas de concurrence. »Mondoblog audio fait entendre le blogueur béninois Médard Clobechi.
6/17/202345 minutes, 58 seconds
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Au Canada, Médias Ténois parle aux francophones des Territoires du Nord-Ouest

Au Canada, dans l’immensité des Territoires du Nord-Ouest, vivent quelque 40 000 personnes dont une poignée de francophones qui pour s’informer peuvent compter sur le groupe Média Ténois, avec son journal L’Aquilon et Radio Taïga. Reportage dans la ville de Yellowknife, chef lieu de cet État, avec Marie-Line Darcy. Avec Raphaël Hamel et Alexandre Beaudin, de Radio Taïga (une des nombreuses radios partenaires de RFI), Giovanni Imidy, responsable de l'information du journal hebdomadaire L'Aquilon, Nicolas Servel, directeur de Medias Ténois, et Baptiste Foisy, responsable de l’association franco-culturelle de Yellowknife.Mondoblog audio fait entendre Louis Dorsouma, blogueur tchadien vivant à Ouagadougou, au Burkina Faso, à propos de l'arbre à palabres.
6/10/202326 minutes, 12 seconds
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Plongée sociologique au cœur de la Silicon Valley

Les technologies conçues dans la Silicon Valley accompagnent le quotidien de milliards de personnes. Mais l'on connaît paradoxalement peu de choses sur le fonctionnement de cette petite zone de la Californie. Olivier Alexandre, sociologue au CNRS, publie « La tech – Quand la Silicon Valley refait le monde » (Seuil).  Olivier Alexandre est sociologue, chargé de recherche au Centre Internet et Société du CNRS. Il a publié aux éditions du Seuil un livre intitulé La Tech – Quand la Silicon Valley refait le monde, fruit d’une enquête de plusieurs années. Dans cet entretien de plus d'une demie heure, Olivier Alexandre explique comment il en est arrivé à dresser une « sociologie transversale de la Silicon Valley ». Il raconte la façon dont on vit et se comporte dans cet endroit du nord de la Californie où se concentrent des milliers d'entreprises de haute technologie comme Google, Apple et Facebook. Il revient sur le fonctionnement d'une économie d'investissement où les capital risqueurs jouent un rôle-clé et où l'échec est partout mais dédramatisé. Enfin il est question des idéologies qui circulent dans la Silicon Valley, des contradictions de ce modèle et de l'encadrement des visées technologiques. Mondoblog audio fait entendre le blogueur camerounais Ecclésiaste Deudjui. Il raconte le déroulé d’un enterrement traditionnel chez les Bassa, peuple bantou vivant au Cameroun.
6/3/202344 minutes, 19 seconds
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Brut et ses vidéos étudiés par une chercheuse en sciences de l'information

L'atelier des médias reçoit la chercheuse Aurélie Aubert qui publie Une information brute ?, un livre dans lequel elle décortique la façon dont le média français Brut crée des contenus qui suscitent énormément d’engagement sur les plateformes, accompagnent les évolutions sociétales mais ne sont pas toujours exempts de reproches. Depuis 2016, Brut diffuse sur les réseaux sociaux des vidéos qui sont très regardées, likées, commentées et partagées. Aurélie Aubert, maîtresse de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis, vient de publier Une information brute ? – Journalisme, vidéos et réseaux sociaux (INA éditions). Dans cet ouvrage, elle décortique la façon dont Brut conçoit ses contenus vidéos et stories diffusés sur les plateformes sociales (Facebook, Instagram, TikTok, Snapchat ou encore YouTube).  → Lire aussi l'interview d'Aurélie Aubert à La revue des médias de l'INA En début d'émission, Anne de Kinkelin, directrice des offres numériques de France Médias Monde, vient présenter la stratégie derrière la refonte de RFI Pure Radio, l'application mobile 100% audio de Radio France internationale.  ► Téléchargez RFI Pure Radio : Google Play (Android) et Apple Store (iOS)  Mondoblog audio fait entendre la blogueuse ivoirienne Corelia Porquet à propos de la représentation des femmes noires dans le film d'animation de Disney La petite sirène, qui vient de sortir au cinéma.
5/27/202339 minutes, 53 seconds
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L'éducation aux médias et à l'information au Cameroun: l'exemple d'Éduk-Média

L'association Éduk-Média invite les jeunes, les enseignants, et même les journalistes camerounais à s’interroger sur leur rapport à l’information. Direction Yaoundé pour un atelier d'éducation aux médias et l'information (EMI) animé par Blaise Pascal Andzongo. L’éducation aux médias et à l’information (EMI) est fondamentale en ces temps troublés par la désinformation. Les initiatives comme celles d'Éduk-Média Cameroun doivent donc être signalées et soutenues. Cette association est née en 2016. Au départ, il s’agissait de former des lycéens et de créer des clubs d'éducation aux médias dans les établissements pour que les élèves eux-mêmes amènent leurs camarades à s’interroger sur les questions de désinformation. Et puis la petite équipe de sept personnes a décidé de s’orienter vers les relayeurs, c’est-à-dire des enseignants, des responsables structures de jeunes, des leaders d’associations de jeunesse pour toucher in fine plus de citoyens camerounais. Depuis 2020, ils forment des journalistes et des membres de radios communautaires pour amplifier le message. À Yaoundé, Raphaëlle Constant a assisté à un atelier d'EMI organisé par le président d'Éduk-Média, Blaise Pascal Andzongo, âgé de 35 ans, qui souhaite que l’éducation aux médias soit inscrite dans les politiques publiques au Cameroun. Eduk-Média a remporté un prix EMI aux Assises internationales du journalisme 2023. Mondoblog audio fait entendre le blogueur belge Tanguy Wéra.
5/20/202329 minutes, 23 seconds
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Cameroun: les défis de la lutte contre les discours de haine et la désinformation

À Yaoundé, au Cameroun, Raphaëlle Constant s’est entretenue avec Desmond Ngala, qui préside Civic Watch, une association qui mobilise les jeunes pour lutter contre les appels à la violence en ligne et hors ligne. La désinformation et les discours de haine, dont Internet et les réseaux sociaux constituent une caisse de résonance, ont des effets concrets dans la vraie vie. On se souvient des événements du Capitole, à Washington, en janvier 2021 ou encore de l’invasion de la place des Trois pouvoirs, à Brasilia, en janvier 2023. Mais c’est chaque jour, partout dans le monde, que des responsables publics ou des “rageux” de tous bords, déversent des torrents de violence dans la sphère numérique avec des conséquences parfois désastreuses et tenaces pour des communautés plus ou moins grandes.  Raphaëlle Constant était en reportage au Cameroun pour RFI, fin avril 2023. Pour L'atelier des médias, elle s'est penchée sur les défis de la lutte contre les discours de haine et la désinformation dans le pays. Elle a notamment rencontré un acteur de la société civile camerounaise nommé Desmond Ngala. Originaire de la région anglophone du Nord-Ouest, il est doctorant en résolution de conflits. Il a notamment travaillé sur l’analyse des comportements des internautes camerounais sur les médias sociaux dans le contexte de la crise anglophone ou de la crise électorale de 2018. Desmond Ngala préside l’association Civic Watch, qui mobilise les communautés pour lutter contre les discours de haine chez les jeunes, en ligne et hors ligne ; avec cette ONG, il coordonne au Cameroun une initiative internationale, #DefyHateNow, qui a pour but de développer, sur le continent africain, des moyens pour contrer les discours de haine, la rhétorique des conflits et l’incitation à la violence qui pullule parfois en ligne avant de faire couler le sang dans la rue.   Mondoblog audio donne à entendre Leaticia Marie Eliane Nabi, blogueuse du Burkina Faso. Elle raconte l'histoire de sa grand-mère, qu'elle appelle sa dame de fer.
5/13/202329 minutes, 15 seconds
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Face au chaos de l'info, un journaliste propose un atypique guide de développement personnel

L'atelier des médias reçoit Benoît Raphaël, un journaliste et entrepreneur français qui publie Information : l’indigestion, un livre sur le chaos informationnel et la façon dont nous pouvons individuellement y faire face.  Le constat de Benoît Raphaël, c’est qu’« on s’informe mal comme on s’alimente mal » et son livre publié aux éditions Eyrolles se présente comme un manuel reprenant les codes du développement personnel.  Dans cet entretien de 30 minutes, il est question de la façon dont nous – et notre cerveau – abordons l'information, des réseaux sociaux et leurs algorithmes, de l'intelligence artificielle, ou encore de notre rapport aux fake news.  Mondoblog audio fait entendre la blogueuse malgache Tiasy.
4/29/202335 minutes, 7 seconds
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« Le Collimateur », un podcast produit sous les auspices de l'École militaire

Le Collimateur est le podcast de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem). Il traite des questions de défense, de renseignement, de géopolitique. Rencontre avec Alexandre Jubelin, qui l'incarne. Pour L'atelier des médias de RFI, Arnaud Contreras a tendu son micro à Alexandre Jubelin, producteur du podcast Le Collimateur, de l'Irsem. Objectif : comprendre pourquoi et comment cette institution dépendant du ministère français des Armées s’adresse au grand public par ce mode de diffusion audio. >> Abonnez-vous aussi au podcast Lignes de défense, de RFI, par Franck Alexandre Mondoblog audio fait entendre la blogueuse Stella Attiogbe.
4/22/202327 minutes, 27 seconds
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Tchad: à la découverte des radios d'Abéché

L'atelier des médias est parti en reportage à Abéché, dans l’est du Tchad. Les responsables de la Radio nationale tchadienne (Onama) et des deux radios communautaires de la ville – la Voix du Ouaddai et la Voix du développement – font part du manque de moyens de leurs médias mais ils témoignent de l’importance des ondes pour promouvoir le vivre ensemble dans cette région. Avec Mahamat Albakher Ahmat Idriss (Onama, Radio nationale tchadienne), Issakha Allfouza (La Voix du Ouaddai) et Mahamat Moustapha Mht Saleh (La Voix du développement). Mondoblog audio fait entendre le blogueur togolais Omaw Buame. Il se remémore son enfance et certaines images lui reviennent, celles de son enseignante et des baobabs.
4/15/202323 minutes, 10 seconds
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Les images générées par des intelligences artificielles, nouveau défi pour les médias

Midjourney, Stable Diffusion... L'atelier des médias reçoit le journaliste Gérald Holubowicz, spécialiste de l'IA, des deepfakes et des médias synthétiques, pour discuter de l'impact des IA génératives d'images sur l'écosystème informationnel. Donald Trump arrêté par des policiers américains, le pape François portant une doudoune très stylée... peut-être avez-vous vu passer une photo de ce genre sur les réseaux sociaux ou dans un groupe WhatsApp. Ces images sont fausses. Elles ont été créées grâce à des services d'intelligence artificielle comme MidJourney ou Stable Diffusion, deux services qui permettent de générer des images numériques photoréalistes à partir d'une description en langage naturel. L'atelier des médias reçoit le journaliste Gérald Holubowicz, qui depuis plusieurs années la manipulation d'images numériques par IA et les deepfakes. Dans cet entretien, il est question de l'accélération de ces sujets portée par l'évolution des technologies mais aussi une actualité mondiale chargée. Nous donnons aussi des conseils pour identifier des images générées par une IA car les diffuseurs de désinformation s'en emparent de plus en plus, pour quelques dollars par mois. On s'interroge aussi sur les questions de propriété intellectuelle et de droits d'auteur, et sur la régulation de l'IA. Abonnez-vous à la newsletter SYNTH de Gérald Holubowicz.  >> A lire aussi : Comment identifier des images générées par une IA   Mondoblog audio fait entendre la blogueuse béninoise Majoie Koutohounou. Elle nous livre le récit poignant de Sobou, une enfant victime du terrorisme.
4/8/202332 minutes, 13 seconds
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Les dynamiques de l'éducation aux médias: entretien avec Serge Barbet

Les Assises internationales du journalisme 2023 se déroulaient cette année à Tours en plein pendant la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Aussi L'atelier des médias y a retrouvé Serge Barbet, directeur délégué du Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (Clémi), pour discuter des enjeux actuels de l'éducation aux medias et à l'information (EMI). Il fête cette année ses 40 ans ! Le Clémi est l'organisme chargé de l’éducation aux médias et à l’information dans le système éducatif français. Sa mission est de « de promouvoir (...) l’utilisation pluraliste des moyens d’information dans l’enseignement afin de favoriser une meilleure compréhension par les élèves du monde qui les entoure tout en développant leur sens critique ».  Chaque année, le Clémi organise la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Par un heureux hasard, les Assises internationales du journalisme 2023 se tenaient à Tours au même moment, la semaine du 27 mars.  L'atelier des médias a saisi l'occasion pour tendre son micro à Serge Barbet, directeur délégué du Clémi. Dans cet entretien d'une vingtaine de minutes, il est question des synergies qui s'affirment entre les deux événements, des dynamiques actuelles de l'EMI sur fond de crises multiples, du devoir de responsabilité des médias et des journalistes mais aussi des enjeux de l'EMI dans l'espace francophone. Mondoblog audio fait entendre la blogueuse malgache Sergia Fenosoa.
4/1/202329 minutes, 36 seconds
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Ondes courtes: à la découverte des antennes géantes qui diffusent RFI à travers le monde

L'atelier des médias est en reportage à Issoudun, dans le centre de la France, où se trouvent les gigantesques antennes ALLISS, gérées par TDF, qui émettent en ondes courtes à l'international les programmes de RFI et d'autres radios, par un jeu de bonds dans l'ionosphère. Depuis les confins du nord du Mali, où il a été retenu en otage durant près de deux ans, le journaliste français Olivier Dubois pouvait écouter RFI via les ondes courtes. Il l'a raconté à plusieurs médias depuis sa libération.  L'atelier des médias s'est rendu au centre TDF d'Issoudun-Saint Aoustrille, qui diffuse depuis 1950 des programmes radio en ondes courtes (OC ou SW – shortwave), dont ceux de Radio France internationale.  Dans ce reportage, on entend Denis Morel, futur responsable du site d'Issoudun, Philippe Ourdouillie, responsable du site d'Issoudun, et Jérôme Hirigoyen, directeur du développement en charge des radios internationales. Dans ces entretiens, la diffusion en ondes courtes est expliquée ainsi que l'attribution des fréquences. Il est aussi question de la diffusion numérique en ondes courtes, appelée DRM, et du système DRMCast, développé par TDF. À écouter aussi : ► Témoins d'actu : Comment RFI a maintenu le lien entre Olivier Dubois et ses proches durant sa captivité au Mali ► Atelier des médias du 5 juin 2021 : Otages et radio : une histoire sonore Mondoblog audio fait entendre le blogueur togolais Roger Comlanvi Mawulolo Lasmothey, qui vit à Dakar mais a parfois l'occasion de voyager en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Il nous parle avec malice des toits en tôle… et de leurs trous.
3/25/202326 minutes, 19 seconds
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La revue « XXI » investit l'univers du podcast pour trouver un nouveau souffle

Consacré à l’enquête et au grand reportage, le trimestriel français XXI vient de fêter ses 15 ans et fait le choix de se lancer dans le podcast. Alors pourquoi et comment XXI veut-elle parler à l’oreille des gens ? L’atelier des médias en discute avec Catherine de Coppet, rédactrice en chef adjointe de la revue et Thomas Baumgartner, cofondateur du studio Wave.audio, qui coproduit les podcasts de XXI. La revue « XXI » veut ouvrir un nouveau chapitre de son histoire. Lancée en 2008, elle vient de modifier légèrement sa formule papier, a lancé une collection de petits livres de grand reportage nommée XXI bis et embrasse progressivement le numérique.  Depuis peu, XXI diffuse gratuitement sur toutes les plateformes d'écoute des podcasts coproduits avec Wave.audio. L'idée est de « faire entendre en podcast l'esprit de XXI c'est à dire le grand reportage, l'enquête, les narrations du réel », explique Thomas Baumgartner.  Les podcasts de XXI auront quatre formats : une série documentaire, un document sonore brut, un entretien et une « lecture augmentée ». Ils seront incarnés par la voix de Pascale Clark. Écoutez cet épisode de L'atelier des médias pour en savoir plus sur la stratégie de XXI en matière de podcast. Mondoblog audio fait entendre le blogueur burkinabé Louis Dorsouma. Il nous propose un one-man-show des plus créatifs. En trois minutes, il présente une de ses amies qu’il a personnifié : la parenté à plaisanterie. 
3/18/202319 minutes, 55 seconds
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Comment Forbidden Stories poursuit les enquêtes de journalistes assassinés

Forbidden Stories a coordonné «Story Killers», une série d’enquêtes sur l’industrie mondiale de la désinformation publiées il y a quelques jours par plusieurs dizaines de médias à travers le monde. Entretien avec Laurent Richard, fondateur de ce consortium international de journalisme d’investigation. Au micro de L’atelier des médias, Laurent Richard explique la raison d’être et le fonctionnement de Forbidden Stories, qui poursuit le travail de journalistes assassinés. Il raconte l'importance de l'évaluation des risques, le choix des médias partenaires, l'impact massif du journalisme collaboratif.  Mondoblog audio fait entendre le blogueur togolais Eli Akue, dont le blog s'intitule Échos de mes états d’âme.
3/11/202339 minutes, 1 second
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«Technoféminisme»: Mathilde Saliou raconte le problème du numérique avec la diversité

L'atelier des médias reçoit la journaliste Mathilde Saliou, qui publie Technoféminisme – Comment le numérique aggrave les inégalités (Grasset). Elle montre comment le milieu de la tech s'est fermé aux femmes et propose des pistes de solution pour davantage d'égalité dans le numérique. Mathilde Saliou est journaliste spécialisée dans le numérique. Si vous êtes un.e fidèle de L'atelier des médias, son nom vous dit peut-être quelque chose puisqu’elle a fait partie de l’équipe, en 2018. Elle vient de publier aux éditions Grasset : Technoféminisme – Comment le numérique aggrave les inégalités. Ce livre résonne avec le thème choisi par l’ONU pour la Journée internationale des droits des femmes 2023 : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l'égalité des sexes ». Dans cet entretien, Mathilde Saliou explique la genèse de cet ouvrage, son souhait de vulgarisation des questions numériques et l'emploi de lunettes féministes. « Le numérique, par pans entiers, a un problème avec la diversité. Il l’oublie, la dessert, voire l’agresse », écrit-elle. Il est aussi question de cyberharcèlement alors qu'« en ligne, les femmes courent 27 fois plus de risque d’être visées par du cyberharcèlement que les hommes ». Les algorithmes et leurs biais discriminants, le financement de la tech sont également au cœur des échanges. En fin d'émission, des pistes de solution sont esquissées. Mondoblog audio fait entendre la blogueuse burkinabè Fazia Nassira Zeba.
3/4/202330 minutes, 34 seconds
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«Art Press»: une revue d’art contemporain à l’ère numérique

Les innovations liées au numérique deviennent une véritable mine d’or pour certains artistes. Certains médias en parlent mieux que d’autres, comme la revue d’art contemporain de référence : Art Press. L’histoire d’Art Press débute en 1972. Comme beaucoup d’autres revues d’art, ce mensuel dédié à la création contemporaine a opté pour le papier glacé. Sur ce support de qualité, on peut tenter de capter au mieux l’émotion de l’artiste, dans toutes ses couleurs et contrastes. Quand est arrivé Internet, Art Press a transposé une partie de sa production éditoriale sur le web et a voulu mettre en avant les arts numériques. Pour marquer le coup pour ses 50 ans d’existence mais aussi pour montrer que la revue vit avec son temps, Art Press a organisé un événement, mi-janvier à Paris, au Centre Pompidou. Caroline Renaux et Séverine Peyron dit Thouard s’y sont rendues pour L’atelier des médias. Elles y ont notamment tendu leur micro à Catherine Millet et Aurélie Cavanna. Mondoblog audio fait entendre le blogueur congolais Prince Ley Ntontolo. Dans Lettre à mon fils, il s’adonne à un exercice difficile : celui de partager son expérience de vie. Une façon poétique pour mettre en avant l’amour paternel.
2/18/202322 minutes, 5 seconds
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Radio Ndarason internationale étend ses ondes dans le bassin du lac Tchad

Le 13 février est la Journée mondiale de la radio. Pour l'occasion, L'atelier des médias propose un reportage au sein de RNI, une radio qui émet en plusieurs langues autour du lac Tchad. Rencontre avec celles et ceux qui font vivre ce média qui donne une voix aux populations d’une zone où les crises sont multiples. Dans les régions du pourtour du lac Tchad vivent des millions de personnes souvent oubliées par les médias. Il existe pourtant depuis 2016 une radio qui diffuse des programmes en trois langues locales (kanembou, kanouri, boudouma) et en français : Radio Ndarason internationale. On peut capter RNI en FM et en ondes courtes dans quatre pays : le Tchad, le Nigeria, le Niger et le Cameroun. Son positionnement est on ne peut plus clair : servir de rempart contre la violence extrême et convaincre les populations qu’une vie meilleure est possible dans la région du lac Tchad. L'atelier des médias de RFI s'est rendu à N’Djaména, au Tchad où se trouve le siège de cette radio. Steven Jambot y a tendu son micro à David Smith, directeur d’Okapi Consulting et initiateur de RNI, et à plusieurs membres de la rédaction.  À l'approche de la Saint-Valentin, Mondoblog audio fait entendre Fabrice Nouanga, Mondoblogueur camerounais qui tient le blog Mbo Attitudes.
2/11/202341 minutes, 7 seconds
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WenakLabs fait le pari de lancer un Media Lab au Tchad

L'atelier des médias s'est rendu à N’Djaména dans les locaux de WenakLabs. Ce lieu moteur de l’écosystème numérique tchadien a ouvert le 18 janvier 2023 un Media Lab, une structure destinée à accompagner celles et ceux qui veulent entreprendre dans la création de contenus. Avec les interventions de : Abdelsalam Safi, directeur exécutif de WenakLabs Deuh’b Zyzou, manager du Media Lab de WenakLabs Tony Ives, responsable production du Média Lab Suzanne Nassima Outman, responsable des opérations pour Le N’Djam Post Houphet le soldat, vidéaste Dans Mondoblog audio, le blogueur haïtien Job Peterson Mompremier raconte son expérience de l’exil. Il y a six ans, il a dû quitter à la fois son pays et sa famille.     
2/4/202330 minutes, 31 seconds
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Atelier Désinfox au Tchad et poursuite du développement de WenakLabs

L’atelier des médias a proposé mi-janvier à N’Djaména et Abéché, au Tchad, des ateliers de décryptage des médias sur la collecte et le traitement de l’information à l'ère numérique. Au micro de Steven Jambot, Mahamat Saleh Beindjeré et Issakha Khatir Hassap, du club RFI dans la capitale tchadienne, expliquent comment les infox se diffusent au Tchad et pourquoi il est important de se former à la vérification des faits et des images.  Fadoul Hissein Abba, cofondateur et directeur lab innovation de WenakLabs, raconte la poursuite du développement de ce lieu créé en 2014 à N'Djaména pour sensibiliser, former et accompagner les acteurs de l'écosystème entrepreneurial et numérique tchadien. 
1/28/202329 minutes, 31 seconds
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Tendances médias de l'année 2023 : conversation avec Cyrille Frank

L'atelier des médias propose cette semaine un tour d'horizon des tendances médias de l'année 2023 qui démarre. Notre invité est Cyrille Frank, directeur de la formation au sein de l'agence Cosa Vostra, pour laquelle il rédige chaque semaine la newsletter Mediarama. Parmi les tendances présentées : Les médias ont une meilleure prise en compte de l’urgence écologique L’intelligence artificielle va favoriser la multiplication des formats éditoriaux La fin de l’utopie de l’abonnement comme alpha et omega du modèle d’affaire des médias L’essoufflement des réseaux sociaux généralistes La nécessité de recréer du lien avec les audiences S'abonner à la newsletter Mediarama de l'agence Cosa Vostra. Mondoblog audio fait entendre Michelle Ymele. Elle nous dresse le portrait de Marie Mbala Biloa, une Camerounaise devenue la voix des femmes appelées les « Bayam Selam », ces revendeuses qui font vivre les marchés du pays.
1/14/202333 minutes, 30 seconds
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Médias: ce que l'intelligence artificielle générative peut apporter

Dans les mondes de la tech, mais aussi dans les médias, on parle de plus en plus des possibilités offertes par l’intelligence artificielle générative. En 2022, deux outils d’intelligence artificielle de la société américaine OpenAI, Dall-E 2 et ChatGPT, ont été ouverts à tous. Alors quelle place l'IA peut-elle prendre dans la production de contenus éditoriaux sur internet ? L’Atelier des médias a reçu Olivier Martinez, qui en clôture d'un master en management des médias et du numérique à Sciences Po Paris a redigé un mémoire intitulé "Quelle place pour l’IA dans la production et la diffusion de contenus ?" Dans cet entretien d'une trentaine de minutes, il est question des origines de l'intelligence artificielle générative, de l'histoire d'OpenAI, des technologies GPT-3 et GPT-4, ... Olivier Martinez explique que « faire entrer l’intelligence artificielle dans une organisation n’est pas neutre ». Il dit aussi qu'introduire l’IA dans la création de contenus, ou développer la rédaction augmentée « ne veut pas dire éliminer ou même remplacer l’humain ». Selon lui, l’IA permet plutôt à l’humain d’augmenter ses capacités, de gagner en temps et en moyens. Mondoblog audio fait entendre le Béninois Fréjus Attindoglo prononcer un plaidoyer pour les droits des minorités sexuelles.
1/7/202336 minutes, 32 seconds
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«Témoins d'actu» s'invite dans les coulisses d'une matinale de RFI

Début décembre, Alexandra Cagnard, la productrice de Témoins d'actu, le podcast d'info de RFI, est allée tendre son micro à celles et ceux qui se lèvent tôt pour réveiller les auditeurs de Radio France internationale. Dans cet épisode, vous entendez Jean-Baptiste Letondeur, Edouard du Penhoat, Sébastien Duhamel, Nathalie Amar, Nathanaël Vittrant ou encore le technicien-réalisateur Alexis Levavasseur. Cela donne un numéro spécial du podcast Témoins d’actu dans les coulisses de la matinale de RFI, que L'atelier des médias a décidé de diffuser pour Noël... à la radio et en podcast.
12/24/202219 minutes, 33 seconds
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Jeunes journalistes en Mauritanie, ils misent sur l'avenir [2/2]

Pour la deuxième semaine consécutive, L'atelier des médias propose des entretiens enregistrés à Nouakchott, en Mauritanie. Trois jeunes journalistes racontent leur parcours et exposent les nombreux défis auxquels ils font face, en tant que professionnels de l’information, dans cette République islamique d’Afrique de l’Ouest.  Amadou Sy, 30 ans, est originaire de Nouadhibou. Arrivé à Nouakchott à l'âge de 20 ans, il avait pour ambition de faire des études de journalisme mais l'absence d'une école dédiée dans la capitale mauritanienne l'a contraint à commencer par par un « apprentissage sur le tas ». Puis, année après année, des bourses d'études lui ont permis de décrocher des diplômes au CFPJ Paris, à l'Ejicom de Dakar et à l'ESJ Paris. Amadou Sy, devenu responsable de l'association franco-africaine Médias et Démocratie en Mauritanie, explique l'importance de la transmission, lui qui, tout juste trentenaire, se sent déjà investi d'un « rôle de grand-frère ». « Les besoins de formation sont criants en Mauritanie » pour les journalistes, explique-t-il, notamment en matière d'éthique et de déontologie. Il revient aussi sur l'évolution de l'écosystème des médias dans le pays, qui a connu différentes phases et est face à de nouveaux défis dont s'empare la commission pour la réforme du secteur des médias, commanditée par la présidence mauritanienne. Il raconte aussi que « la HAPA [Haute autorité de la presse et de l'audiovisuel] est passée d'un statut de gendarme des médias, assez répressif, à une posture de dialogue et d'échange... même si elle reste un gendarme ». Aminata Kane, journaliste à la la télévision nationale mauritanienne, raconte sa « passion » devenue réalité. Elle est heureuse d'avoir « renoué avec le reportage » ; être présentatrice de journaux ne lui plaisait pas. Elle est intéressée par l'environnement et les sujets sur le genre. Aminata estime qu'il faut « profiter des occasions offertes par le numérique et ne pas rester sur les médias traditionnels qui utilisent plus de langue de bois qu'autre chose ». Elle réfléchit à « créer une chaîne YouTube », car « on a toujours quelque chose à raconter ».  Aliya Abass est journaliste indépendante depuis 2018. Elle se présente aussi comme féministe et formatrice en journalisme mobile. « J'ai toujours voulu être journaliste », dit-elle d'emblée. Née au Sénégal, elle est arrivée en Mauritanie en 2014 et s'est heurtée à l'absence d'une filière de journalisme. Elle a eu une révélation en découvrant le journalisme mobile au cours d'une formation de l'association Slice Up. Aliya développe les avantages de ce dispositif technique, qui lui permet de se fondre dans la masse. Elle qui travaille beaucoup sur les droits des femmes souhaiterait « créer un média totalement indépendant » en Mauritanie, mais estime que le pays « n'est pas encore prêt » pour ça. Elle pointe aussi l'autocensure des journalistes mauritaniens. Enfin, elle adresse un message aux jeunes filles, à qui elle recommande d'être « tétues et bornées » pour réaliser leurs rêves.
12/17/202245 minutes, 11 seconds
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En Mauritanie, la presse est face à de nombreux défis [1/2]

L'atelier des médias s'est rendu à Nouakchott, capitale de la Mauritanie, à la rencontre de journalistes. Ils racontent le cheminement de la presse indépendante mauritanienne depuis l’ouverture à la démocratie il y a trois décennies. Il faut aussi part des nombreux défis qui subsistent parmi lesquels la formation des journalistes ou encore une meilleure structuration des médias.  Bakari Guèye, un des doyens du journalisme en Mauritanie – il s'est lancé en 1992, alors qu'il était professeur de français –, raconte comment la presse indépendante s'est développée dans le pays, magré l'absence d'école de journalisme. Si ces trente dernières années n'ont pas été un long fleuve tranquille, actuellement « aucune question n'est taboue au niveau de la presse. La liberté de la presse est une réalité [...] le pouvoir comprend qu'elle est nécessaire », assure-t-il. Journaliste et blogueur sur Mondoblog,Bakari explique que cette deuxième casquette lui permet de « [se] lacher complètement ». Journalisme et blogging « peuvent faire bon ménage », à tel point que cela peut être une « nécessité pour un journaliste d'allier les deux », estime-t-il. Awa Seydou Traoré, journaliste indépendante diplômée du Cesti et elle aussi blogueuse sur Mondoblog, se sert de son blog pour « donner son opinion », partager son « regard sur le monde ». « Le faits sont sacrés, les commentaires sont libres », rappelle celle qui travaille notamment sur les droits des femmes et les questions de migrations. Elle insiste sur le nécessaire « développement de la formation des journalistes en Mauritanie », où « il n'y a pas encore d'école de journalisme en bonne et dûe forme ». Pour qu'un journalisme de qualité s'installe durablement, il faut que le métier se professionnalise, dit-elle. Mohamed Diop travaille notamment pour l'agence de presse privée Al-Akhbar, mais aussi pour TV5 Monde et VOA. Il commence par présenter Al-Akhbar, média en français et en arabe qui mène des enquêtes et réussit à maintenir une certaine indépendance vis-à-vis des pressions politiques. Il liste les principaux défis des médias mauritaniens : le manque de journalistes qualifiés, la publicité accaparée par les médias publics, les fonds d'aides publics à la presse privée qui ne sont pas suffisants, ou encore la nécessaire structuration des médias en véritables entreprises de presse.  Mondoblog audio fait entendre la blogueuse malgache Sergia Fenosoa. Elle explique la nécessité d'éduquer les garçons tout autant que les filles.
12/10/202251 minutes, 11 seconds
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Arte Radio, pionnière du podcast, fête 20 ans d’écriture sonore

Il y a 20 ans naissait Arte Radio, un projet de la chaîne de télévision franco-allemande Arte. Arte Radio proposait de l’audio à la demande sur internet – des podcasts – alors que ce mot n’existait pas encore. Son fondateur, Silvain Gire, raconte au micro de L’atelier des médias comment l’équipe d’Arte Radio a développé une écriture sonore internationalement reconnue. « Le podcast permet plusieurs écoutes. Mais c'est une écoute immersive, intensive », explique Silvain Gire, « auditeur en chef » d'Arte Radio.  Dans cette conversation de près de quarante minutes, il est question de l'approche créative d'Arte Radio, tant sur le fond que sur la forme, alors qu'« Arte Radio cultive les talents plus que les sujets ». Ainsi, est privilégiée une démarche d'auteur, en prenant le temps et en portant une attention particulière au son, de la captation à la compression en vue de la diffusion (gratuite) sur les site et application d'Arte Radio, ainsi que sur les plateformes. Silvain Gire parle aussi de l'approche de la fiction qu'a Arte Radio, passant en revue les précédentes productions dans ce genre. Il présente aussi La dernière nuit d’Anne Bonny, bientôt diffusé. Enfin, il donne un avant-goût de l'événement Arte Radio part en live, prévu au Palais de Tokyo, à Paris, du 3 au 12 décembre. Dans Mondoblog audio, Ecclésiaste Deudjui parle des stories que les Camerounais postent sur les réseaux sociaux.
11/26/202245 minutes, 6 seconds
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Qatar 2022: comment «L'Équipe» s'empare de la Coupe du monde

Coup d'envoi de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar. L'atelier des médias reçoit Christophe Jousset, chef du service des sports de RFI, puis Jérôme Cazadieu, directeur de la rédaction du quotidien français L'Équipe, qui présentent leurs dispositifs éditoriaux pour un événement aux enjeux sportifs... mais pas que. Christophe Jousset détaille le « dispositif d'ampleur » déployé par RFI: « une vingtaine de personnes en tout, tous métiers confondus » pour la seule antenne francophone. Ces envoyés spéciaux s'intéresseront « particulièrement aux cinq qualifiés du continent africain – Ghana, Cameroun, Sénégal, Tunisie et Maroc – et bien sûr à l'équipe de France qui continue d'intéresser beaucoup d'auditeurs en Afrique ». Ainsi, « tous les matchs de l'équipe de France et des cinq équipes africaines seront en direct et en intégralité sur l'antenne » de RFI, précise le chef du service des sports. Sur le numérique, 44 des 64 matchs de la compétition seront à suivre en direct sur RFI.fr.  Jérôme Cazadieu commence par expliquer pourquoi il n'a jamais été question, pour L'Équipe, de boycotter la Coupe du monde au Qatar. « C'est essentiel d'être sur place parce que si on est sur place, on va pouvoir témoigner. » Sa rédaction disposera d'une trentaine d'envoyés spéciaux – « un dispositif classique et renforcé » – accrédités par la Fifa et les autorités du Qatar. 25 journalistes pour le quotidien et le site internet, dont 6 pour la seule équipe de France, et 5 journalistes pour L'Équipe TV. Le directeur de la rédaction de L'Équipe raconte le défi des synergies de la « rédaction fusionnée » sur un tel événement. « Il faut qu'on soit bon par rapport à toutes les attentes de nos lecteurs : l'information, le récit, l'enquête, le débat, l'analyse, ... On doit être meilleurs que les autres. » Il revient sur la transition numérique effectuée ces dernières années, sur la création des univers L'Équipe Live et L'Équipe Explore, sur l'organisation du Ballon d'or, ou encore de la mue de France football. L'objectif de L'Équipe est également « d'épouser les enjeux de notre temps », comme le sport féminin et le handisport : « On doit s'assurer que on n'est pas qu'un journal qui parle de foot, de comptes rendus, qui s'adresse à des garçons ».
11/19/202228 minutes, 55 seconds
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Elon Musk et Twitter: conséquences politiques et géopolitiques d'un rachat

Le milliardaire Elon Musk s’est offert le réseau social américain Twitter. Ce rachat pose de nombreuses questions, et il aura très certainement des conséquences politiques et même géopolitiques. L'atelier des médias en discute avec Asma Mhalla, spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique. Jeudi 27 octobre, le milliardaire sud-africano-canado-américain Elon Musk a finalisé le rachat de Twitter pour la coquette somme de 44 milliards de dollars. Sa première action a été de licencier l’équipe dirigeante de l’entreprise et la moitié de ses effectifs. Celui qui est aussi le patron de Tesla et SpaceX a donc un nouveau joujou.   Ce rachat pose de nombreuses questions. Il aura très certainement des conséquences politiques et même géopolitiques, certains y voient un risque pour les démocraties à travers le monde. Pour en discuter, L'atelier des médias reçoit Asma Mhalla, spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique, enseignante à Sciences Po Paris et à l’École polytechnique. Dans cet entretien, il est question de la personnalité d'Elon Musk et de son intérêt de racheter Twitter, une entreprise américaine qui n'est pas rentable. On parle de liberté d'expression, de modération, des réactions internationales à ce rachat – en Russie, en Chine, au sein de l'UE. En fin de conversation, on discute de ce que ce rachat peut provoquer dans le futur, comme la migration vers d'autres plateformes plus décentralisées comme Mastodon qui a déjà commencé.  Mondoblog audio fait entendre Daniel Komlan a propos du culte vaudou au Bénin. 
11/12/202239 minutes, 35 seconds
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Comment l'AFP entend sauvegarder et valoriser ses archives photo

Un livre, une exposition, une vente aux enchères : l’Agence France-Presse a entamé un judicieux travail de mise en valeur de son patrimoine photographique. Pour en discuter, L'atelier des médias reçoit Marielle Eudes, directrice des projets spéciaux photo de l'AFP. Plus vieille agence de presse au monde, l’AFP dispose d'un fonds d'archives de 6 millions de photos argentiques. Cet automne, l'agence met à l'honneur ce précieux patrimoine de plusieurs façons : le beau livre AFP, une épopée photo – Un journal sensible de l’histoire à travers 120 ans d’archives rassemble 300 photos argentiques en noir et blanc. l'exposition « De l'argentique à l'iconique » présente 200 images à la Ellia Art Gallery, dans le quartier du Marais, à Paris, du 26 octobre au 5 novembre une vente aux enchères de ces images exposées et de 3 NFT – une première – doit avoir lieu le 5 novembre 2022 dès 14 h dans cette même galerie L'atelier des médias en discute avec Marielle Eudes, directrice des projets spéciaux photo de l’AFP – et ancienne directrice de la photo de l'agence. Dans cet entretien, notre invitée explique la démarche de l'agence avec ce travail. L'idée est de montrer que l'AFP, agence de presse d'actualité, compte aussi des « auteurs photographiques ». Si la sélection compte des photos liées à des faits d'actualité majeurs, elle contient aussi des clichés de la vie quotidienne. Si bien que « cette exposition photo par photo est un puzzle de capsules temporelles qui dessine ce journal sensible de l'histoire », explique Marielle Eudes. « Avec le temps, les images prennent de la poésie, le regard change. » Marielle Eudes explique avoir fait des « carottages » dans le fonds d'archives pour choisir ces photos qui sont exposées. Elle raconte le travail de restauration des images, réalisé par un service spécialisé interne à l'agence, qui peut prendre une heure à plusieurs jours, avec l'impératif de respecter le travail du photographe. Elle revient sur l'épineuse question de la gestion du droit des images. Les fonds récoltés par la vente aux enchères permettront de faire vivre le fonds photographique de l'AFP. L'argentique appartient maintenant au passé, puisque depuis 1998, « la totalité des boîtiers des 450 photographes de l'agence à travers le monde est numérique », dit Marielle Eudes. Mondoblog audio fait entendre la blogueuse burkinabè Fatim Touré. Elle est musulmane, vit sa foi de façon intime, et ne ressent pas le besoin de l’afficher ni de le revendiquer.
10/29/202221 minutes, 4 seconds
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Africa Check, la vérification de l'information pour mission

L'atelier des médias reçoit le rédacteur en chef d’Africa Check, une organisation créée pour « promouvoir l'exactitude dans le débat public et les médias en Afrique ». Avec Valdez Onanina, Steven Jambot discute de la désinformation sur le continent africain et donc des enjeux de la vérification de l’information. Le journaliste camerounais Valdez Onanina a pris en septembre 2022 la suite de Samba Dialimpa Badji à la rédaction en chef de la version francophone d'Africa Check. Il avait rejoint en 2016 cette association à but non lucratif qui promet de « séparer la réalité de la fiction » – nous en parlions en juin 2021 dans notre émission consacrée aux spécificités du fact-checking en Afrique de l'Ouest. Au micro de L'atelier des médias, Valdez Onanina, installé de longue date à Dakar, explique le contexte dans lequel prolifèrent actuellement les fausses informations sur le continent africain. Il donne des conseils concrets pour éviter de se faire avoir par des infox. Il parle aussi de la nécessité, pour les journalistes vérificateurs d'informations, de travailler en réseau, d'être formés aux techniques de vérification et ce dès l'école de journalisme. Il est aussi question, dans cet entretien, de transmission de savoirs et d'éducation aux médias et à l'information (EMI). Mondoblog audio fait entendre la blogueuse ivorienne Aurore Mondah qui s’indigne contre la dépigmentation. Pour elle, il s’agit d’une insulte au combat de ses aïeuls.
10/22/202224 minutes, 36 seconds
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Les défis de la régulation des plateformes numériques en Afrique francophone

Le Réseau francophone des régulateurs des médias (Refram) s’est réuni à Paris. L'atelier des médias a tendu son micro aux présidents des autorités de régulation de Côte d’Ivoire, du Niger et de RDC. Ils s’emparent de la régulation des plateformes comme YouTube, Facebook ou encore WhatsApp… mais se heurtent à la quasi-absence d’interlocuteurs de ces géants du web sur le continent africain. Les 6 et 7 octobre, à la Maison de l’Unesco à Paris, s’est tenue la 7e conférence des présidents du Refram, Réseau francophone des régulateurs des médias. Ces autorités nationales, qui sont en charge du suivi du secteur audiovisuel, ont de plus en plus dans leur giron les plateformes de contenus en ligne, notamment les réseaux sociaux de la galaxie Meta (Facebook, Instagram, Messenger ou WhatsApp), mais aussi YouTube, Twitter, Snapchat ou encore TikTok.  Aussi, l’enjeu de cette rencontre du Refram était d’accélérer le partage d’expériences entre les régulateurs francophones en matière de cadre juridique, ou encore de parler des outils et de méthodes existantes pour suivre ce qui se passe sur ces plateformes.  Un des points d’orgue de cette conférence fut un moment de rencontre, en plénière, avec des représentants en France de plusieurs de ces plateformes : Benoît Tabaka (de Google France), Claire Dilé (de Twitter France) et Anton’Maria Battesti (de Meta France). Pour la première fois, certains régulateurs, africains notamment, pouvaient discuter avec des représentants de géants du Web. Dans cet épisode de L'atelier des médias, vous entendez : René Bourgoin, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) de Côte d’Ivoire,  Christophe Tito Ndombi, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, de République démocratique du Congo.  Kabir Sani, président du Conseil supérieur de la communication du Niger  Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom, Autorité française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique. Il vient tout juste de prendre la présidence du Réfram.  Ils commencent par expliquer qu'ils se heurtent à l’absence d’interlocuteurs des géants du Web sur le continent africain. Ensuite, il est question de la nécessaire mise en place de lignes politiques et juridiques claires au niveau continental ou régional. Le Digital Services Act, règlement européen sur les services numériques, pourrait être une inspiration. Enfin il est rappelé que ce cadre doît être respectueux des libertés individuelles, sûr et adapté aux réalités du continent africain. Le 7 octobre à Paris, les présidents du Refram ont publié une Déclaration de Paris sur d’adaptation de la régulation audiovisuelle aux enjeux et défis soulevés par les plateformes en ligne qui appelle ces dernières à : renforcer les capacités de modération des contenus en ligne accroître leurs efforts de transparence sur leurs systèmes de recommandation et de publicité davantage ouvrir leurs données au monde de la recherche désigner des interlocuteurs locaux au plus proche des réalités du terrain dans les différents pays ou sous-régions concernées.  Mondoblog audio fait entendre le blogueur ivoirien Koffi Arcel Boussou. Il dresse le portrait de Pol le rizicologue.
10/15/202222 minutes, 38 seconds
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Rad, l'approche vertueuse de Radio Canada pour parler aux jeunes

Depuis Montréal, L'atelier des médias présente Rad, le laboratoire de journalisme de Radio Canada, média public francophone canadien.  Rad a été conçu en 2016 pour être le laboratoire de contenus journalistiques de Radio Canada. Son objectif premier était de réconcilier les jeunes et l’information.  Gigi Huynh, stratège numérique de Rad, raconte l'aventure de cette rédaction pas comme les autres où l'on parle d'engagement sur les plateformes, d'inclusion... – le tout en français – et sa mission d’attirer, au-delà des jeunes, tous les citoyens numériques qui se sont détournés de l’information.
10/8/202225 minutes, 55 seconds
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Les images des manifestations en Iran suite à la mort de Mahsa Amini

Depuis la mort de Mahsa Amini, 22 ans, le 16 septembre à Téhéran, une vague d’indignation, de colère même, secoue l’Iran.  Dans des manifestations, on voit des femmes retirer et parfois brûler leur voile, on voit aussi des forces de sécurité réprimer les rassemblements et être – chose rare – à leur tour prises à partie. Avec Ershad Alijani des Observateurs de France 24 et Farid Fatemi de RFI en persan, L’atelier des médias discute des images qui nous parviennent d’Iran : de quoi sont-elles le symbole et comment les journalistes les vérifient-ils ?  Mondoblog audio fait entendre le blogueur togolais Roger Mawulolo, qui vit à Dakar. Il raconte ses mésaventures avec les moutons et les poules élevés par ses voisins sur leur terrasse. Car dans les grandes villes sénégalaises comme Dakar, Thiès ou Saint-Louis, le phénomène des éleveurs urbains prend de l’ampleur.
10/1/202227 minutes, 33 seconds
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Ciné-Jardins, du cinéma documentaire en plein air pour sensibiliser la ville à l’écologie

Ciné-Jardins est un festival de cinéma documentaire et d'écologie qui se déroule dans des lieux de nature situés en ville, en région parisienne. Pour L'atelier des médias, Nolwenn Autret a assisté à une soirée de projection dans le 19e arrondissement de Paris. Rencontres avec Benjamin Bibas et Marine Cerceau, coordinateur et programmatrice de Ciné-Jardins, et Stephan Rytz, réalisateur de Wetlands, l'héritage de Luc Hoffmann diffusé au cours de l'édition 2022 du festival. En début d'émission, Dania Ebongue, président de l'Association des blogueurs du Cameroun, présente le Colloque interntional des médias en ligne que l'ABC organise les 29 et 30 septembre à Yaoundé.  Mondoblog audio fait entendre la blogueuse camerounaise Liza Abou. Elle s’interroge sur le style vestimentaire des femmes qui a le don d’agacer certains hommes.
9/24/202221 minutes, 15 seconds