Lancer un titre musical avec un clip, c'est devenu un réflexe à l'ère des chaînes de musique en continu et des réseaux sociaux. Les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM se demandent si la musique n'est pas reléguée à jouer le rôle de bande annonce d'une vidéo. Julien, Wilfried, Amandine, Christopher, Philippe, Julien et Véronique sont stagiaires au Medialab, pour reprendre un rythme et retourner vers l'emploi. Pour Julien, le clip permet d'enrichir la musique, mais ses camarades ne sont pas de cet avis.

Téléphoner, prendre des photos ou encore trouver son chemin, c'est possible grâce à un seul appareil, le smartphone. Mais cet appareil oblige l'utilisateur à partager beaucoup d'informations sur son comportement. Les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM s'interrogent sur l'un des paradoxes du « téléphone intelligent ». Julien, Wilfried, Amandine, Christopher, Philippe, Julien et Véronique sont stagiaires au Medialab, pour reprendre un rythme et retourner vers l'emploi et la plupart utilisent un smartphone. Seul Julien a choisi de garder un téléphone mobile classique, parce qu'il refuse de se plier à « un contrôle social accru et exagéré ». Le reste du groupe est bien conscient que nous sommes face à un dilemme : accepter d'être suivi à la trace et accéder à tout ou refuser. Amandine estime que nous sommes déjà dépendants du téléphone et de ses applications. Un autre stagiaire, Julien a décidé d'aller plus loin. Ce passionné des technologies a réussi à « casser » les systèmes de son téléphone pour enlever toutes les applications qui envoient ses données aux industriels et aux entreprises. Une démarche qui demande des connaissances et qui montre que le chemin est encore long pour cet appareil soit plus respectueux du caractère privé des utilisateurs.

Le graffiti, le tag et la fresque murale, des oeuvres d'art ? Longtemps on a considéré cette production comme une dégradation de l'espace public. La situation a radicalement changé avec l'entrée de plusieurs artistes issu de la rue dans les galerie et les musée d'art contemprain. Les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnel de Vivre FM se demandent si le street art n'a pas perdu son âme. Julien, Wilfried, Amandine, Philippe, Julien et Véronique sont stagiaires au Medialab, ce débat est leur première émission. Le groupe s'interroge sur l'évolution du street art, autrefois mis à l'index et désormais accepté comme une forme originale de création.

Origine, religion ou milieu sociale, la mixité est de mieux en mieux perçue dans la société française, même si le sujet n'est pas facile à aborder en famille quand on doit par exemple présenter un conjoint d'une autre culture au cercle familial. Aurélien, Mathieu, Aya, Elisabeth, Julien et Thomas débattent de notre rapport au métissage sous toutes ses formes.

Chaque semaine, les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle nous proposent un débat. Aujourd'hui il est question de notre rapport à la mendicité, une pratique vieille comme le monde. Donner une « petite pièce » à une personne en grande difficulté au coin de la rue, Véronique n’est pas contre mais elle craint que l’argent soit utilisé à mauvais escient : « Il y en a qui profitent de l’argent pour acheter de l’alcool ». Thomas avoue une méfiance, il refuse de cautionner les « professionnels de la mendicité » et préfère offrir de la nourriture ou des vêtements. Julien estime de son côté que la solidarité ne doit pas relever des passants : « On est au XXIe siècle, c’est aussi à l’État de prendre ses responsabilités ». Mathieu va plus loin et s’interroge sur la volonté réelle des pouvoirs publics à appliquer le droit au logement opposable, le DALO. Dans ce débat animé par Aya, nos stagiaires s’interrogent enfin sur notre rapport aux personnes exclues. Écouter d'autres débats Faut-il interdire le smartphone à l'école ? L'argent liquide est-il une espèce menacée ? Les robots vont-ils prendre le pouvoir ?

Dès leur plus jeunes âges, les enfants sont habitués aux écrans, au risque qu'ils accèdent à des contenus violents ou pornographiques. La tentation est grande de bannir pour de bon le smartphone dans l'enceinte des établissements scolaires. Aurélien, Mathieu, Aya, Elisabeth, Julien et Thomas sont stagiaires au centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM et ils débattent des dangers réels ou supposés du mobile à l'école, au collège et au lycée.

En ligne comme dans les boutiques, nos paiements se font de plus en plus souvent par carte bancaire. Demain nous aurons probablement recours à notre smartphone pour régler les achats. Les pièces et les billets sont-ils hors course pour autant ? Pas sûr... Aurélien, Mathieu, Aya, Elisabeth, Julien et Thomas sont stagiaires au Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM, ils parlent des distributeurs, de sites marchands et de monnaie sonnante et trébuchantes. L'argent liquide est plus que jamais utile. Depuis que sa carte bleue a été piratée, Elisabeth évite le commerce en ligne. « J'utilise les chèques, les espèces ou la carte bleue dans les grandes surfaces, mais pas sur Internet » explique la stagiaire. Lorsqu'on achète sur un site, celui-ci enregistre nos données bancaires pour que le client n'ait plus à saisir son numéro de carte et son numéro secret les fois suivantes. Aurélien croit avoir trouvé la parade, il efface les informations après chaque transaction. Si le paiement en espèces a un avantage, c'est évidemment sa relative discrétion « Cela permet de se faire plein de petits plaisirs sans le déclarer à tout le monde » dit Mathieu. Cet anonymat est remis en cause par le paiement électronique, les trafiquants et les criminels l'ont bien compris, ils paient en espèces pour ne pas laisser de traces. Écouter d'autres débats Les robots vont-ils prendr le pouvoir ? Aurélien, un mordu de manga Tiago a animé une chaîne vidéo sur Internet

Aurélien est stagiaire au Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM. Ce passionné de culture japonaise nous raconte ses liens avec la musique de ce pays, l'animation et le manga Mathieu, Aya, Elisabeth, Julien, Thomas interviewent leur camarade..

Les robots n'ont pas toujours bonne presse. Ils sont censés aider les humains à effectuer des tâches pénibles et répétitives. La science-fiction met aussi en lumière nos inquiétude, notre crainte d'être dépassés par les technologies. Les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnel de Vivre FM s'interrogent sur ce que sera notre collaboration avec ces machines complexes que les humains ont eux-mêmes mis au point. Ce débat est animé par Mathieu, l'un des stagiaires du Medialab. Difficile pour un robot de remplacer un humain. Dans le film AI Intelligence artificielle de Steven Spielberg, un couple adopte un enfant robot et très vite ils déchantent. L'androïd multiplie les incidents et la famille finit par s'en débarrasser. Rebecca trouve cet exemple « effrayant ». Pour Thomas, la recherche autour des robot militaire est tout aussi inquiétante. Julien estime que les robots peuvent nous rendre service, mais se pose des questions sur les conséquence de notre dépendances aux technologies : « Que fera-t-on si le robot bugue ? » demande-t-il à ses camarades. Aurélien note que ces problèmes ne se posent pas réellement de nos jours, parce que la robotique n'est pas encore une réalité quotidienne et que la plupart du temps nous avons encore affaire à des distributeurs et à des automates. Écouter les autres débats Peut-on parler de sexualité sans tabou ? L’accessibilité est-elle inaccessible ? L'homme est-il un loup pour la femme ?

Chaque semaine, retrouvez un nouveau débat entre les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM. Aujourd’hui Tiago raconte à ses camarades comment il a créé Pica TV. Le stagiaire est interviewé par Guillaume, Florent, Cindy, Rebecca, Fabrice, Nicolas et Fatima. Elle a vu le jour en Picardie, d’où son nom Pica TV. Cette chaîne Dailymotion a été animée par Tiago. A l’époque adolescent, le jeune homme réalise des reportages et des interviews seul, il les monte et les diffuse sur Internet. Quelques personnes connues sont passées à l’antenne, notamment le cuisinier Cyril Lignac et l’animatrice télé Sophie Davant. Cette expérience n’a duré que quelques années, mais Tiago a pris le virus, il aimerait mettre un pied dans l’audiovisuel. Écouter les autres débats Peut-on parler de sexualité sans tabou ? L'accessibilité est-elle inaccessible ? L'homme est-il un loup pour la femme ?

Chaque semaine, retrouvez un nouveau débat entre les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM. Aujourd’hui les stagiaires se demandent pourquoi il est si difficile de parler de sexe entre. Un débat avec Guillaume, Florent, Cindy, Rebecca, Fabrice, Nicolas, Tiago et Fatima. Parler de sexe ne va pas de soi. Notre société est hantée par la performance, le terrain est miné et chacun a peur de ne pas être à la hauteur. Du coup le sujet est traité de loin, on ne se livre pas, ou bien on choisit la dérision. Et surtout on n’évoque pas le sujet entre personnes de sexe différent, par peur de tenir un discours connoté. Mais tout n’est pas noir. Tiago nous explique qu’entre homosexuels les gens en parlent plus facilement. Et l’on retiendra ce conseil de Cindy :en matière de sexualité il faut « écouter l’autre ». Écouter les autres débats L'accessibilité est-elle inaccessible ? L'homme est-il un loup pour la femme ? Pourriez-vous vivre 24 heures sans smartphone ?

Chaque semaine, retrouvez un nouveau débat entre les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM. Aujourd’hui les stagiaires se demandent pourquoi dans notre pays les lieux publics ne sont pas toujours pas accessibles à toutes les personnes handicapées. Un débat avec Guillaume, Florent, Cindy, Rebecca, Fabrice, Nicolas, Tiago et Fatima. Prendre l’escalier ou l’escalator, c’est souvent les deux seuls moyen de circuler dans les centres commerciaux, dans les transports en commun ou encore les administrations. Tous les lieux publics de France devaient être accessibles à tous en janvier 2015. Cette disposition de la loi handicap de 2005 n’est pas entrée en vigueur, son application n’a cessé d’être repoussée. Fabrice se demande pourquoi la France a échoué là où d’autres pays européens ont réussi. Rebecca estime qu’en plus des aménagements on peut toujours être bienveillant, par exemple en laissant plus de temps aux passagers handicapés des transports pour monter et descendre lors des arrêts. Écouter les autres débats L'homme est-il un loup pour la femme ? Pourriez-vous vivre 24 heures sans smartphone ? L'argent est-il l'ennemi du couple ?

Chaque semaine, retrouvez un nouveau débat entre les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM. Aujourd'hui on débat des rapports entre les sexes et de la pression exercée sur les femmes pour les obliger à cacher leurs formes et leur visage derrière des vêtements "convenables" ou derrière un voile. Découvrez le premier débat de Guillaume, Florent, Cindy, Rebecca, Fabrice, Nicolas, Tiago et Fatima. « C'est la marque du fait que l'homme prend le pouvoir. Car même le voile, c'est l'homme qui l'a imposé pour dire aux femmes qu'elles sont protégées et qu'elles risquent moins de se faire attaquer en le portant ».. Pour Nicolas, les hommes ont imposé des règles aux femmes. Celles-ci obéissent quand elles estiment qu'elles y gagnent en évitant d'être harcelée et agressées. Cindy a travaillé aux Galerie Lafayette, elle a rencontré des clientes en niqab et résume ainsi leur sentiment « C'est plus du genre, "si je porte le niqab ou si je porte le voile, ou la robe, automatiquement je suis une fille bien, contrairement à une femme qui va porter une jupe, ou un pantalon trop moulant". C'est surtout le jugement de l'homme qui compte ». Faire face au harcèlement de rue Les stagiaires citent une autre forme de pression : les piscines réservées aux nageuses à certaines heures. Pour Fatima, qui a autrefois porté le voile avant de le retirer la seule protection contre les violences sexistes, c'est l'éducation. Florent et Tiago évoquent le harcèlement de rue et le courage de toutes celles qui tentent de s'opposer à leurs agresseurs, notamment cette jeunes femme qui a pris un homme en photo pour le dénoncer ensuite. Photo de Jeanne Menjoulet Flickr.com sous licence Creative Commons CC-BY 2.0 Écouter les autres débats Pourriez-vous vivre 24 heures sans smartphone ? L'argent est-il l'ennemi du couple ? Le livre électeronique est-il écologique ?

Chaque semaine, retrouvez un nouveau débat entre les stagiaires du Medialab, le centre de remobilisation professionnel de Vivre FM. Aujourd’hui on s’interroge sur le smartphone, un objet devenu comme une extension de nous et qui engendre une dépendance souvent décriée. Vivre sans son téléphone ? Essie n’y pense pas un instant. Cette jeune femme se sert du smartphone pour contacter les membres de sa famille au Togo, c’est un véritable lien avec les proches. Pour Garry le mobile permet d’éviter la solitude « Quand je mange seul par exemple, j’aime bien ma petite application. On peut dire que je pourrais survivre 24 heures, mais il va beaucoup me manquer. Surtout que quand je rentrerai, je verrai plein de messages ». Le téléphone est décrit comme un objet personnel, voire un bijoux pour certains. C'est dire combien cet objet, apparu il y a moins de 30 ans, occupe une place centrale dans notre vie et nos rapport. « Les gens sont scotchés sur leur écran » Vivre sans son ordiphone, c’est parvenir à l’oublier et cela arrive parfois à Emmanuel qui pense pouvoir s’en passer une bonne journée, parce qu'elle ne se sert pas des applications. Mais le vrai résistant au smartphone, c’est Emmanuel, qui reste sur un mobile à l’ancienne, fait pour téléphoner et recevoir des SMS. Pour accéder à Internet, cet homme trouve qu’un ordinateur suffit. Les bras en tombent aux autres stagiaires en entendant leur camarade parler ainsi. Sovanna se demande comme on peut trouver son chemin sans application dédiée… Emmanuel préfère s’adresser à des passants. Emmanuelle dénonce un repli de chacun sur soi. « les gens sont scotchés sur leur écran » explique Emmanuel, alors que lui dans le métro, il préfère regarder les autres voyageurs. Sur le même thème L'argent est-il l'ennemi du couple ? Le livre électronique est-il écologique ? Stars, médias, fans, qui porte la culotte ?

Dans un couple, on partage tout, y compris l'argent, mais il ne fait pas bon en parler trop souvent. Les finances sont un sujet rabat-joie, terre-à-terr, loin derrière l'amour, alors mieux vaut ne pas en parler. Sovanna, Aurélien, Fabrice, Isabelle, Emmanuel et Emmanuelle évoque ce sujet tabou, clivant, qui dévoile tout sur ce que nous attendons de l'autre. Et vous, qu'en pensez-vous ? Le Medialab est le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM, destiné à des personnes en recherche d'emploi avec un handicap psychique. Les stagiaires passent sept semaines dans ce lieu pour retrouver un rythme, se réhabituer à un cadre professionnel et reprendre confiance en eux-mêmes. Le stage propose des ateliers de radio, de théâtre et de vidéo. En radio les stagiaires participent à Ça des méninges !, une émission de débats et d'interviews.

La liseuse, cette tablette conçue pour consulter des livres électroniques est désormais ancrée dans le paysage. Les stagiaires du centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM évaluent l'impact de cette révolution sur l'environnement. Sovanna, Aurélien, Fabrice, Isabelle, Emmanuel et Emmanuelle se confient en tant que lecteurs. Et vous, qu'en pensez-vous? Le livre électronique est un fichier, il prend pas de place. On peut emmener toute sa bibliothèque dans une liseuse quand on part en vacances. Ce support numérique, qui ne nécessite pas de couper des arbres. Sans oublier qu'avec une liseuse, une lecteur malvoyant peut agrandir le texte et le rendre accessible à son handicap. Tous ces arguments reviennent dans les propos des stagiaires. Mais le bon vieux « bouquin » n'est oas mort. Sovanna ne renoncera jamais au contact avec le papier, Emmanuel adore chiner et fouiller dans les bacs à livres anciens quand il se rend aux puces. Fabrice lit sur tous les supports, pour lui la révolution numérique est une bonne chose mais il continue à tourner les pages avec plaisir. Le Medialab est le centre de remobilisation professionnelle de Vivre FM, destiné à des personnes en recherche d'emploi avec un handicap psychique. Les stagiaires passent sept semaines dans ce lieu pour retrouver un rythme, se réhabituer à un cadre professionnel et reprendre confiance en eux-mêmes. Le stage propose des ateliers de radio, de théâtre et de vidéo. En radio les stagiaires participent à Ça des méninges !, une émission de débats et d'interviews. Sur le même thème Stars, médias, fans, qui porte la culotte ? Le foyer Falret, un lieu stable, une étape vers l'autonomie Quel film vous a décoiffé ?

Les célébrités, les médias et le public forment un trio explosif. A l'ère des médias de masse et des réseaux sociaux, les stagiaire en remobilisation professionnelle du Medialab ont voulu débattre des relations à l'intérieur de ce ménage à trois. Image : Photo de rawpixel sur Unsplash.com

Guilaine Chenu, journaliste de télévision Son nom est indissociable de l'émission de reportages Envoyé spcial dont elle a été l'une des animatrices à partir de 2001. Guilaine Chenu est également une femme engagée, aux côtés du Centre TEDDyBEAR. Les stagiaires du Medialab ont souhaité échanger avec cette journaliste sur son parcours, du traitement de l'actualité et du handicap.

Elsa, Hassan, Henriette, Karina, Lætitia et Valérie Accusé « bourgeois bohème » levez-vous ! On reproche aux bobos d'avoir fait main basse sur les quartiers populaires de l'Île-de-France et d'avoir provoqué une flambée des loyers et des prix. Cette population est pourtant difficile à cerner, composée de journalistes, de développeurs et autres créatifs, elle est plutôt aisée sans être forcément riche. Les stagiaires défendent la mixité sociale, mise à mal à Paris ou encore à Montreuil-sous-Bois. Mais le procès est difficile, car à vouloir faire le portrait-robot du bourgeois-bohème, certains avouent clairement qu'ils pourraient bien en faire partie.

Elsa, Hassan, Henriette, Karina, Lætitia et Valérie Laetita a renoncé à son métier d’institutrice, Karina à son activité de journaliste. Pour ces deux femmes leur activité était une vocation et une raison de vivre. Être passionné par son travail peut conduire au surmenage et à un effondrement si l’on perd son emploi. Elsa voulait être danseuse, mais son père a préféré qu’elle étudie le droit et travaille dans ce secteur. La jeune femme a suivi cette voie et explique qu’on peut prendre goût pour un métier qu’on n’a pas choisi au départ.

Elsa, Hassan, Henriette, Karina, Lætitia, Valérie et Yvette Yvette n'a pas de mots assez durs contre les sites de rencontres et les réseaux sociaux, eux qui sont censés nous mettre en lien avec nos semblables. Selon les stagiaires ce sont les associations qui se retrouvent en première ligne. Karina a ainsi pu élargir son horizon. Notre société s'est libéralisée mais les liens se sont rompus et les personnes seules sont nombreuses, qu'elles soient âgées, handicapées, à la rue ou simplement désocialisées à la suite d'un incident de parcours. Photo de Le Buzz sur Unsplash

Elsa, Hassan, Henriette, Karina, Lætitia, Valérie et Yvette « Dans le monde du journalisme, t'es une nana... c'est pas compliqué, tu as le droit d'avoir des idées. Il faut juste être sexy. Je ne sais si on a le droit de dire baisable, mais c'est le cas » explique Karina. Cette ancienne journaliste trouve que dans son domaine d'activité le règne des apparences est absolu. Yvette trouve que dans le monde du travail, en général, les employés sont obligés d'être souriants, avenants, faute de quoi on les trouve rigides et froid, surtout quand on est une femme. On pourrait multiplier les critères : avoir un accent, marcher une canne ou être surpoids, c'est être réduit à un détail qui empêche les autres de vous comprendre. Photo de Kris Atomic sur Unsplash

Karine, Pierre, Pierre-Yves, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Pierre est un habitué des sentiers de randonnée, depuis plus de 20 ans, avec une préférence pour la montagne. Ce passionné ne recherche les beaux paysages, la nature, tout ce qui lui permet de « couper avec Paris ». Notre invité explique à ses camarades ce qui lui a donné le goût de l’altitude et comment il s’organise à chaque départ.

Karine, Pierre, Pierre-Yves, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Depuis les terribles attentats de 2015, la France a pris des mesures sécuritaires drastiques, avec notamment l’adoption d’une loi antiterroriste. Pour Emmanuel et Edouard, les mesures « un peu extrêmes » se justifient par l’urgence et l’émotion. Mais à quel prix… Eric et Romain pointent du doigt la possibilité pour l’administration de limiter la liberté de circulation et de surveiller nos communications, le tout sans passer par la justice. Pierre craint même que ces mesures d’exception soient utilisées pour museler les mouvements de protestation comme celui de Notre-Dame-des-Landes.

Karine, Pierre, Pierre-Yves, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Edouard s’est toujours demandé pourquoi l’honnête citoyen lambda apprécie autant les affaires criminelles. Les tueurs en série, les gangsters et autres assassins font vendre… et pas seulement des romans policiers. Entre les séries, les rubriques des faits divers, les émissions spécialisées et les livres d’enquêtes ce stagiaire trouve cet intérêt suspect.

Karine, Pierre, Pierre-Yves, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Faire une partie avec des amis sur sa console ou jouer en réseau, cela peut être convivial. Mais le jeu vidéo rime aussi avec dépendance. Autour de l’an 2000 Romain a commencé à passer ses journées et ses soirées à jouer. La manette a remplacé l’activité sportive mais aussi les sorties. Le jeune homme a choisi de faire une croix sur ce passe-temps débordant. Les stagiaires nous parlent aussi de la qualité de certains jeux et d’un secteur devenu très important économiquement.

Karine, Pierre, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Des restaurants et des cafés branchés réservés à une élite, des commerces tout aussi chers destinés à attraper les touristes de passage. La capitale a perdu sa convivialité et son caractère populaire. Le patrimoine exceptionnel de Paris en fait un haut lieu du tourisme, au risque de la transformer en ville-musée insupportable pour ceux qui y vivent et viennent y travailler. Ce constat est partagé par beaucoup de Français. En revanche, sur la question de la place de la voiture à Paris, le débat est beaucoup plus tranché.

Karine, Pierre, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Emmanuel avait 21 ans quand il a entrepris un voyage de cinq mois en Inde. Le stagiaire raconte à ses camarades son périple au nord et au sud d'un pays immense. Retour sur un séjour qui n'a rien de touristique et qui est jalonné de découvertes spirituelles et culturelles.

Karine, Pierre, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Les smartphones, l'informatique et bientôt les robots et l'intelligence artificielle... Les technologies nous rendent service et nous rendent dépendants. La plupart des utilisateurs du mobile n'ont plus besoin de retenir l'heure d'un rendez-vous ou le numéro de leurs amis, juste parce que des applications se chargent de conserver ces informations. Karine nous cite le cas de Jean-Baptiste, un homme qui a choisi de vivre sans téléphone portable, mais c'est un cas isolé. Les machines vont nous assister de plus en plus, au point que selon Pierre, il faut aussi apprendre aux enfants, dès l'école à « ne pas se laisser déborder » par ces outils.

Karine, Pierre, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard L'acuponcture ou encore l'homéopathie ne remplaceront pas les médicaments mais peuvent rendre de grands services. L'acuponcture par exemple est utilsiée pour soulager la douleur. Romain cite un autre exemple, celui des onguants, un remède « de grand mère » auquel il a déjà eu recours, il explique que des pharmacies proposent même ce type de produit. « Je ne dis pas que ça évite d'aller voir le médecin... » prévient Romain.

Karine, Pierre, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard Impossible de surfer sur le web sans être assassilli par la publicité, des scripts qui permettent à des sociétés de connaître les habitudes de l'internaute et de lui envoyer des publicités censées lui convenir. Pierre a décidé d'installer un bloqueur de publicité pour être tranquille. A part Édouard, qui trouve normal l'existence des annonces en ligne, les stagiaires trouvent ce contenu plutôt indigent. La solution consisterait peut être à trouver un autre mode de financement pour les sites.

Karine, Pierre, Eric, Emmanuel, Romain et Édouard On peut voyager sans avoir forcément besoin de débourser une fortune. Emmanuel pense que la vraie découverte d’un pays est praticable à moindre coût, lui-même a passé six mois en Inde en dépensant peu. Son camarade Edouard ajoute que grâce à Internet, on peut dénicher des billets d’avion en payant moins.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Rosa, Thibaut et Nicolas Les stagiaires du Médialab s’intéressent au monde du théâtre. Ils invitent Nathalie Guisset, metteur en scène, comédienne. Une artiste qui a plus d’une corde à son arc. Nathalie a une formule : « Le corps est un langage en soi » Sa méthode est dans l’improvisation. Elle travaille principalement sur le corps et la voix. Dans le cadre d’un projet France-Maroc, la comédienne a accompagné des jeunes de 17 à 21 ans, tous handicapés physiques, pour les aider à gagner une autonomie et à se sociabiliser. Elle fait également des portraits vidéo des participants à ses ateliers. Grâce à son travail, Nathalie réussie à « désamorcer les tabous ». De la drogue à la maladie rien ne l’arrête. Sa compagnie est située à Montreuil. Photo Theater der Künste de Johannes Dietschi via Flickr sous licence Creative Commons CC BY 2.0

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas Chercher quelque chose de « mieux que ce dont on a besoin », c’est ainsi que Mathieu définit le luxe. Mise à part cette « recherche ». Pour le reste les stagiaires considèrent que l’étalage de la richesse n’est qu’une caricature. Les uns citent les rappeurs qui exhibent des chaînes en or et des filles en bikini, d’autres parlent de Donald Trump et de ses tours.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas Elle a créé une revue Être et Handicap, puis la radio Vivre FM, Anne Voileau siège actuellement au Conseil économique social et environnemental régional d'Île-de-France. Les stagiaires du centre de formation interrogent cette femme sur ses engagements successifs, notamment contre l'internement abusif des personnes en souffrance psychique.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas A vouloir interdire les drogues sans mener une vraie politique de prévention, on risque de pousser à une consommation irréfléchie et dangereuse, c'est l'hypothèse dicutée par les stagiaires du centre de formation de Vivre FM.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas Régine a recours aux braderies et aux boutiques solidaires pour dénicher des vêtements en bon état et à un prix abordable. Milève approuve, pour elle c'est un "acte citoyen" que de faire durer des produits et de sortir du consumérisme. Pour d'autres stagiaires, la stratégie gagnante consiste à investir dans des vêtements de meilleure qualité qui durent plus longtemps, un choix qui serait économiquement plus payant à moyen terme.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas Un lieu d’hébergement et d’accompagnement pour des femmes en souffrance psychique, c’est la mission que se fixe le foyer Falret, un établissement parisien qui accueille actuellement 106 femmes. Leslie Bouboune est chef du service socio-éducatif dans ce foyer. Les stagiaires du centre de formation de Vivre FM interrogent leur invitée sur son travail et le fonctionnement de l’établissement.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas Pour Rosa, le bonheur est d'abord « un sentiment », bien manger, ou apprendre une très bonne nouvelle. L'argent peut avoir un rôle facilitateur sans directement rendre heureux. Les stagiaires mettent en garde contre les promesses de la publicité et du bonheur par produit interposé.

Laurent, Mathieu, Milève, Régine, Sophie, Rosa, Thibaut et Nicolas Nous avons tous un film qui devient une référence et qu'on aime revoir. Laurent a été marqué par Little Big Man, l'histoire d'un jeune Américain joué par Dustin Hoffman est déchiré à cause de son appartenance à deux cultures, amérindienne et anglo-saxonne. Les stagiaires nous livrent leurs films culte.