Morning SaaS, c'est le podcast qui vous plonge dans l'univers du Software as a Service. Tous les mercredis, Anthony Virapin directeur des partenariats startups chez Microsoft, échange avec un entrepreneur autour de sa solution SaaS. Au programme : stratégies, tactiques, conseils pratiques et exemples concrets pour bâtir, lancer, et faire grossir votre business SaaS ! Bonne écoute !
#15 Christophe Platet (Lundano) - Lancer un SaaS dédié au télétravail en quelques semaines pendant la crise sanitaire
“J’ai fait le choix d’un modèle Saas qui s’adresse plutôt à des grandes organisations et des grands comptes, parce que c’est le monde que je connais.”
Après avoir passé 25 ans au sein de grands réseaux de conseil, Christophe Platet décide de voler de ses propres ailes pour fonder sa propre entreprise. C’est ainsi que naît en 2018, Lundano, un cabinet de conseil en management spécialisé dans l’accompagnement de la transformation des entreprises. Jusque là, le modèle du SaaS n’est pas encore à l’oeuvre dans le projet.
Mais depuis le début de sa carrière, Christophe s'intéresse de près aux modèles d’innovation. Son objectif à terme : allier sa passion pour l’accompagnement par le conseil à des services technologiques innovants. Il n’en fallait pas plus pour imaginer et lancer la solution Org@Work !
Concrètement, Org@Work est une solution Saas qui permet aux entreprises de s’adapter efficacement et rapidement au télétravail. L’idée est lancée le 17 mars 2020 tout de suite après les premières annonces du confinement en France. C’est aussi le début d’une organisation de travail complètement chamboulée par les restrictions et obligée d’être repensée. L’occasion de proposer une nouvelle gestion d’organisation hybride au travail.
“On a voulu faire une application très simple et couvrir plusieurs cas d’usages. On est très vite passé au développement et on a disposé d’une première version en 8 semaines.”
Dans ce 15ème épisode du Morning Saas, Christophe revient sur l’ambition du double positionnement de Lundano, à la fois un cabinet de conseil et un éditeur de logiciel SaaS.
Comment s’organiser en quelques semaines pour créer un nouveau business SaaS, en plein confinement ? Comment l’adapter et répondre à de nouveaux défis avec l’évolution des modes de travail des entreprises ? Christophe raconte la mise en service express d’Org@Work, qui a pu voir le jour en partie grâce à de nombreux partenariats, notamment sur le plan technique et communicationnel. Une expérience qu’il relate au micro de Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft.
“Ce qui fait une partie de la différence quand on interagit avec les entreprises, c’est notre background et notre approche conseils. C’est un vrai plus par rapport au strict intérêt que représente la solution en tant que tel.”
Enfin, Christophe nous livre ses méthodes pour se former en tant qu’entrepreneur au quotidien :
Lire beaucoup, notamment sur l’entreprenariat.
Échanger avec des personnes issues d’écosystèmes très variés, qui nourrissent la réflexion et orientent la décision.
Travailler en équipe et choisir les bons partenaires. Rester très prudent et très humble.
Il faut tenter, prendre des risques et accepter que de temps en temps il y ait des loupés et des échecs.
Pour suivre l’actualité de Christophe et de Lundano, rendez-vous sur :
le site web de Lundano et via leur compte LinkedIn
le LinkedIn de Christophe
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
6/9/2021 • 40 minutes, 9 seconds
#14 Christophe Bourguignat (Zelros) - Parier sur l’intelligence artificielle et une spécialisation sectorielle dans le Saas
“La vertu du modèle Saas est qu’il permet d’avoir des métriques, des benchmarks sur l’ARR, de mesurer le taux de croissance et le coût d'acquisition client. Cela permet aux investisseurs, et à nous entrepreneurs, de mieux gérer notre trésorerie et notre croissance et de mieux valoriser notre société.”
Ingénieur de formation, Christophe Bourguignat a commencé sa carrière en 2000 chez Ercom, une PME spécialisée dans la cybersécurité. Après 13 ans, il décide de changer de métier et devient data scientist au sein du Data innovation lab d’Axa. Cette expérience riche en apprentissages le pousse à créer Zelros en 2016. Il est rapidement rejoint par deux associés, Fabien et Damien, et de là, l’aventure est lancée !
L'idée de départ de Zelros est simple : créer un logiciel qui utilise l'intelligence artificielle pour une industrie. Mais sur quelle industrie se spécialiser ? Au bout d’un an et demi de tests dans divers secteurs (luxe, assurance, énergie) le choix est fait ! Christophe et son équipe comprennent que le secteur de l’assurance présente un fort potentiel de développement. C’est cette spécialisation qui leur permet une première levée de fond.
Fin 2020, Zelros réunit des fonds pour la deuxième fois et de nouveaux projets voient le jour. Après s’être implanté en Europe, l’objectif est désormais de mettre un premier pied en Amérique du Nord pour démontrer que le modèle s’exporte à l'international.
Pour ce 14ème épisode du Morning Saas, Christophe analyse les défis de l'intelligence artificielle dans le Saas. Il nous parle également plus précisément du secteur dans lequel Zelros s’est spécialisé, l’assurance et son homologue tech l'insurtech. Des paris réussis qu'il raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft.
“Mon analyse, c’est que l’IA a beaucoup évolué depuis ⅘ ans. On est en train de passer d’une IA très théorique, algorithmique, de performance et d’experts data scientists, à une IA de mise en production qui intègre une grosse partie plus softwear que machine learning. “
Christophe explique le succès de Zelros par la diversité des profils et des expériences recrutés au sein de l’entreprise. Mais également grâce à la bonne entente entre fondateurs qui a permis de créer une véritable culture d’entreprise, et d’avoir des salariés qui restent sur le long terme.
Christophe nous livre les méthodes qui l’accompagnent au quotidien pour se former en tant qu’entrepreneur et CEO :
Beaucoup observer, s'inspirer des managers dont on a pu croiser la route.
Écouter des podcasts, lire des livres sur le recrutement, sur le développement business et sur la culture d’entreprise.
Et surtout, il y n’a pas de formation pour être entrepreneur et pas une seule façon de faire. Chacun doit trouver celle qui lui correspond !
Pour suivre l’actualité de Christophe et Zelros, rendez-vous sur :
le site web de Zelros et via leur compte LinkedIn
le LinkedIn de Christophe
leur vidéo Welcome to the Jungle
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
6/2/2021 • 38 minutes, 26 seconds
#13 Adrien Chaltiel (Eldorado) - Trouver la bonne solution de financement pour sa solution Saas
“Nous sommes toutes et tous, par la force des choses, utilisatrices et utilisateurs de beaucoup solutions Saas qui nous facilitent la vie. J’aime bien le côté universel de ce modèle.”
Entrepreneur depuis une quinzaine d’années, Adrien Chaltiel connaît sur le bout des doigts les hauts et les bas de l'entrepreneuriat : succès, échecs, ventes, rachats et levées de fonds, il a tout expérimenté.
Ce parcours l’a amené à constater un véritable paradoxe entre la démultiplication des sources de financement et la difficulté des entrepreneurs à financer leurs entreprises. Parallèlement à cela, il constate un accès au financement beaucoup trop inéquitable selon le genre et la situation géographique de l’entrepreneur.
Adrien décide alors de fonder Eldorado en 2017, une plateforme qui aide tout type d’entrepreneur à trouver LA solution de financement la plus adaptée à sa situation : levée de fonds, banque ou financement public, il y en a pour tous les profils !
La plateforme est construite sur un modèle de marketplace avec les startups d’un côté et les solutions de financement de l’autre. Des algorithmes font ensuite matcher les bons profils au bon moment. En 2020, pas moins de 3000 entrepreneurs, tous domaines confondus, se sont inscrits sur Eldorado. Un bilan positif qui annonce de belles perspectives pour l’avenir !
Pour ce 13ème épisode du Morning Saas, Adrien nous invite à prendre de la hauteur sur l'écosystème Saas . Au programme : investissement, levée de fonds Saas et statistiques sur le secteur. Une discussion passionnante qu'il partage avec Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft.
“Aujourd’hui on atteint un peu le paroxysme de ce que j’appelle les “10 glorieuses” de l'écosystème des startups. Tous les chiffres sont au vert depuis 2013-2014. Il y a de plus en plus d’entrepreneurs en France et une structuration de l'écosystème très forte, avec beaucoup d’accompagnement.”
Adrien nous partage ses meilleurs conseils pour (apprendre à) entreprendre :
Ne pas oublier qu’entrepreneur est un métier qui s’apprend, tout le monde ne peut pas devenir entrepreneur du jour au lendemain, il faut prendre le temps de se former.
C’est un métier coûteux et il faut aimer être seul.
La positivité est très importante, il faut rester le plus optimiste possible.
Apprendre à se connaître au mieux pour gagner en efficacité.
Toujours anticiper toutes les possibilités et avoir des solutions prévues pour toutes les situations.
Être résilient : tous les entrepreneurs à succès ont eux aussi connu des problèmes et des gros défis à relever. Ceux qui réussissent se sont montrés résilients.
Enfin, Adrien a sélectionné une liste de ressources à consulter pour être au point sur l'écosystème des startups et de l’entreprenariat.
Les ressources signées Eldorado :
Le livre Obtenez les meilleurs financements pour votre projet
Bilan annuel du financement 2020
Top 20 des investisseurs/ses à suivre sur les réseaux sociaux
Avril 2021: les startups françaises lèvent 800 millions d’euros
Templates pour startups
Infographie : le fonctionnement de Bpifrance pour financer l'innovation
D’autres ressources anglophones qu’il partage sur le sujet :
Station F guide of fundraising
SIFTED report - The French Tech revolution
French tech startups and scaleups to watch in 2021
The Ultimate VC list, 2020 edition
Fundraise List
Pour suivre l’actualité d’Adrien et Eldorado, rendez-vous sur :
le site web de Eldorado et via leur blog, et leur compte LinkedIn
le LinkedIn et le Medium d’Adrien
Nous avons cité un autre épisode du Morning SaaS :
#4 Pauline Roux (Elaia)
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
5/26/2021 • 42 minutes, 47 seconds
#12 Jérôme Fauquembergue (Cdiscount) - Comment convaincre un grand groupe avec sa solution Saas ?
“Le Saas a eu un impact important sur l’intellect de beaucoup d’entreprises et d’entrepreneurs qui ont réalisé qu’ils pouvaient devenir as a service.”
Avant de devenir directeur de l’innovation chez Cdiscount, Jérôme Fauquembergue s’occupait d'Euratechnologies, un incubateur et accélérateur de startups à Lille. Une expérience d’une dizaine d’années qui lui a permis de suivre de très près la naissance du Saas et d’observer la mue des entreprises vers ce modèle.
C’est en 2016 qu’il rejoint Cdiscount avec l’idée de créer une direction de l’innovation pour rendre l’entreprise plus autonome.
“J’aime la relation avec les startups, je voulais créer une relation startups/grand groupe un peu différente de ce qu’on peut lire, en essayant d’être très pragmatique.”
Cdiscount est l’un des leaders français du e-commerce. L'entreprise comptabilise plus de 26 millions de visiteurs uniques par mois, 11 millions de clients, plus de 100 millions de références et plus de 2000 collaborateurs. Rien que ça !
Pour ce 12ème épisode du Morning Saas, l’invité nous invite à passer de l’autre côté de la barrière. Le rôle de Jérôme est de chercher, analyser, acheter et utiliser des solutions Saas. Comment le convaincre et convaincre un grand groupe avec sa solution Saas ? Il répond à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft.
Dans sa quête aux solutions Saas, la devise de Jérôme est simple : être le plus exhaustif possible sur la sélection et comprendre au mieux les besoins de ses collègues. L’objectif est alors de trouver le matching parfait entre un problème et une startup.
“On a pris le parti de se mettre au service des métiers, de ne pas faire exister l’innovation pour l’innovation, mais d’essayer de comprendre leurs problématiques et là où ça bloquait.”
Jérôme révèle les ingrédients du succès pour convaincre un grand groupe comme Cdiscount :
il faut bien comprendre qui est son interlocuteur et ne pas négliger cette partie. L’objectif est d’avoir le maximum d’informations sur l’entreprise et la personne qui la représente.
dans le cas d’une entreprise de retail avec beaucoup de données : il faut bien connaître les indicateurs et les KPI utilisés.
ne pas faire de très grosses promesses pour des grands groupes, elles paraîtraient trop ambitieuses et non réalisables.
Enfin, Jérôme nous donne 2 conseils indispensables pour se lancer dans le Saas :
rencontrer rapidement des clients, bien comprendre son environnement, être tout de suite proche de la cible qu’on souhaite atteindre.
ne pas avoir peur de donner son idée et tout simplement se lancer !
Exotec, Agrikolis, des exemples de startups qui ont connu des success story avec Cdiscount. Alors pourquoi pas vous ? Jérôme est à la recherche de solutions sur des sujets comme l’IA et la personnalisation client dans le but d’améliorer la relation client.
Et spoiler : Cdiscount est en train de créer son propre business Saas et va avoir besoin de l’aide de startups pour le développer au mieux !
Pour suivre l’actualité de Jérôme et Cdiscount, rendez-vous sur :
le site web de Cdiscount et via leur compte LinkedIn
le LinkedIn de Jérôme
Nous avons cité un autre épisode du Morning SaaS :
#8 Sacha Azoulay (Growth Room)
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
5/12/2021 • 41 minutes, 34 seconds
#11 Taïg Khris (Onoff) - Le pari réussi d’un champion du monde de roller dans le SaaS
“Ces dernières années, ce ne sont plus les nouveaux géants qui créent les valeurs. Les nouveaux géants ne sont plus des propriétaires mais des intermédiaires qui arrivent à améliorer l’expérience utilisateur.”
Multiple champion du monde de roller, auteur d’un saut mythique depuis le haut de la Tour Eiffel, cascadeur dans plusieurs films et participant à des émissions de télévision, vous avez certainement déjà entendu parler de Taïg Khris.
Aujourd’hui CEO et fondateur d’Onoff Telecom, Taïg a complètement changé de casquette. Il a carrément changé de vie en devenant entrepreneur dans la tech. Une transition qui n’a pas été simple, mais qu’il a su transformer en un pari réussi !
Avec Onoff, Taïg s’est donné la mission de révolutionner l’industrie des télécommunications. Onoff est un opérateur de télécommunications agréé dans 21 pays et fournissant des numéros de 33 pays différents.
Au lancement de ce projet, Taïg ne connaît pas grand-chose, voire rien du tout, à l’industrie de la tech, mais il veut transformer les usages. Il est parti d’un constat très simple : de nos jours, absolument tout se fait depuis le cloud. Enfin, presque tout : notre numéro de téléphone est lui resté bloqué sur un bout de plastique, appelé plus communément “carte sim”.
“A ce moment, je n’y connais encore rien. Je suis en béquilles, j’ai juste deux interlocuteurs qui me disent que c’est possible. Je m’enferme dans ma chambre pendant des mois pour élaborer un véritable business plan et je design le produit sur Photoshop pour démontrer l’expérience utilisateur.”
Taïg rêve alors de créer un numéro de téléphone sur le cloud qui permet de téléphoner avec son propre numéro depuis n’importe quel autre téléphone. Cela permet également d'avoir deux numéros, un professionnel et un personnel. Un usage pourtant communément appliqué dans le cas des adresses emails - nous mélangeons rarement notre adresse email personnelle de celle professionnelle.
"L'échec est réel mais la peur est une sensation. Donc je sais que je peux rater mais je ne me parasite pas de toutes les peurs qui m'empêchent d'avancer. J’analyse, j’essaie de faire le bon choix et j’avance.”
Une aventure riche en rebondissements, et finalement gagnante, qu’il raconte en détails à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, pour ce 11ème épisode du Morning Saas.
Une ascension qui continue pour Onoff Telecom avec le lancement de l’offre Onoff Business, destinée aux entreprises. Avec Onoff Business, les sociétés peuvent fournir à leurs salariés un second numéro de téléphone sans pour autant leur fournir nécessairement un second téléphone. Plus récemment, Onoff a réalisé un partenariat avec Microsoft Teams, qui permet de relier directement un numéro de téléphone à un compte Microsoft, et d’ouvrir ainsi Microsoft Teams à tous les téléphones de la planète.
“Je suis un rêveur challenger. Je ne suis pas spécialement sportif ou entrepreneur, je suis plus un challenger qui rêve de choses un peu dingues et qui se bat pour les réaliser.”
Finalement, pour Taïg il y a beaucoup de similitudes entre la vie de sportif et celle d’entrepreneur. Le quotidien reste ce challenge infernal qui consiste à constamment essayer d’aller de l’avant et à se remettre en question.
Taïg nous livre les méthodes qui l’accompagnent au quotidien pour se former en tant qu’entrepreneur :
ne pas avoir de doutes, foncer, choisir un métier qui est un métier d’avenir.
s’inspirer des vidéos en ligne qui peuvent nous aider à comprendre les clefs de la tech.
aimer ce que l’on fait et être passionné pour entraîner tout le monde dans cette dynamique.
savoir se remettre en question.
penser les choses en grand, ne pas avoir peur de créer le Facebook de demain.
Pour suivre l’actualité de Taïg et Onoff, rendez-vous sur :
le site web de Onoff et via leurs comptes LinkedIn, Twitter et Instagram
le LinkedIn de Taïg
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
5/5/2021 • 55 minutes, 39 seconds
#10 Nicolas Fournier (JOB4) - Guerre des talents dans le SaaS, comment recruter ?
“Le Saas, c’est un incontournable. Ça touche vraiment tous les secteurs d'activité. Je ne connais pas un acteur qui ne se positionne pas sur du Saas, à l’image de ce qu’était internet il y a 20 ans. Aujourd’hui l’évolution passe par l'aspect Saas et par les nouveaux modèles économiques qui peuvent en découler.”
C’est avant tout une passion et un savoir-faire dans le recrutement qui anime depuis plus de 10 ans Nicolas Fournier, fondateur et CEO de JOB4. Après une première expérience de conseil en ingénierie, Nicolas a souhaité se rapprocher du secteur de l’innovation et créer JOB4 en 2011.
Il y a 10 ans, on est encore très loin de percevoir l’innovation comme on le fait aujourd’hui. Les financements et les levées de fonds pour les startups sont rares. Nicolas part d’un simple constat : les startups ont cruellement besoin d’être accompagnées sur le recrutement. Nicolas commence alors par aider des startups avec des profils aussi bien techniques que commerciaux.
“Aujourd’hui, le growth est un incontournable. Je ne vois pas un article qui ne parle pas du growth actuellement. Notre valeur ajoutée par rapport aux startups, c’est de maîtriser ces évolutions.”
En 10 ans, JOB4 a beaucoup évolué. 2015 représente un premier tournant : JOB4 se spécialise sur les profils sales et marketing. Le second tournant arrive naturellement en 2020. JOB4 passe alors d'un cabinet de recrutement à une plateforme Saas. La plateforme dispose d’un modèle en MRR (Monthly Recurrent Revenue) qui permet pour ceux qui y adhèrent de diviser par deux le coût d'un recrutement.
Dit autrement, JOB4 est une plateforme Saas de recrutement qui ambitionne de trouver le matching parfait entre des talents et les plus belles pépites de la tech française.
“Avec la plateforme, on ne voulait pas perdre toute l’efficacité qu’on avait auparavant. Ni toute l’expertise acquise depuis 10 ans en termes d'accompagnement et de recrutement. C’est ce qui fait notre force.”
D’une équipe de 2 personnes en 2015 à 20 personnes en 2020, JOB4 a augmenté ses effectifs fois dix et ne cesse de croître depuis. JOB4 devient ainsi un acteur Saas incontournable sur le recrutement pour des business également SaaS. Nicolas partage son double point de vue sur cet écosystème à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, pour ce 10ème épisode du Morning Saas.
“On a vu des centaines et des centaines de belles aventures. On sait définir en amont ce qui fonctionne bien suivant la taille de l’entreprise.”
Dans cet épisode, Nicolas revient sur les enjeux de la guerre des talents en 2021. Selon lui, pour réussir il n’y a pas de secrets : il faut nécessairement bien structurer ses objectifs et sa base de recrutement en amont. C'est-à-dire savoir précisément comment les candidats vont être testés.
“Ce qui nous motive, c’est vraiment la reconnaissance des clients et des candidats qui viennent nous remercier."
Nicolas nous livre les méthodes qui l’accompagnent au quotidien pour se former :
rester à jour et connecté au marché, écouter des podcasts ou regarder des vidéos avec des entrepreneurs
s’entourer des acteurs qui ont réussi
être en lien avec ses paires, échanger avec des concurrents, se soutenir mutuellement
Enfin, Nicolas a cité des livres qui l’inspirent en tant qu’entrepreneur :
Zero to One, de Peter Thiel
La méthode WHO, de Geoff Smart et Randy Street
Learning to Scale, de Régis Medina
Pour suivre l’actualité de Nicolas et JOB4, rendez-vous sur :
le site web de JOB4 et via leur compte LinkedIn
le LinkedIn de Nicolas
Nous avons cité un autre épisode du Morning SaaS :
#8 sacha Azoulay (Growth Room)
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts
4/28/2021 • 36 minutes, 49 seconds
#9 Ophélie Duvillard (Cohort) - D’une communauté Instagram au lancement d’un business Saas
“Quand je me suis lancée dans le Saas, je ne savais pas du tout ce que c’était. J’avais lu le livre La semaine de 4 heures et je voulais faire quelque chose qui tourne tout seul sans que j’ai besoin de travailler.”
A la fois coach, influenceuse, créatrice de contenus pour des marques et notamment host du podcast Game Changer, Ophélie Duvillard multiplie les casquettes.
Mais Ophélie ne s'arrête pas là. Elle adore être sur tous les fronts et a récemment ajouté une corde à son arc en se lançant dans le Saas. D’abord avec Way2Up, sa première solution Saas, dont l'activité est désormais arrêtée. Et aujourd’hui avec Cohort, une plateforme qui aide les créateurs à créer et gérer leurs communautés privées.
“ Moi je réagis, je n’agis pas. Je n’ai pas d’idées, mais je réagis à des choses.”
Lors d’une fête d’anniversaire, Ophélie entend parler d’une nouvelle tendance qui cartonne en Inde : les groupes privés avec membership sur Whatsapp. Il ne lui en faut pas plus pour lancer son propre groupe et comptabiliser 250 membres en un rien de temps. Mais très vite, Ophélie se rend compte que Whatsapp n'est pas une plateforme optimale pour gérer une communauté. Après avoir essayé plusieurs outils en ligne qui ne lui conviennaient pas, elle décide de lancer Cohort.
Cohort fonctionne selon une règle simple : une souscription de 40€ par mois pour une communauté de 50 membres. En plus de l’accès à la plateforme, les créateurs ont accès à un podcast exclusif dans lequel Ophélie partage ses conseils pour monter un club privé et gérer une communauté sur les réseaux sociaux. Cohort est également un moyen d’accéder à un club de créateurs, espace d’échange et d’entraide.
“Mon but est d’avoir un impact dans la vie des gens et dans le monde. Je me suis demandé comment le faire à grande échelle et me démultiplier, et c’est ce que je fais avec Cohort. J’aide d’autres personnes à avoir un impact dans le monde et dans la vie des gens de façon exponentielle”
Avec plus de 76K abonnés sur Instagram, Ophélie revient sur le pouvoir des réseaux sociaux et ses débuts dans le Saas avec Way2Up, et bien sûr Cohort, cette nouvelle aventure Saas, lancée début 2021. Un parcours riche en apprentissage qu’Ophélie raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, pour ce 9ème épisode du Morning Saas.
4/21/2021 • 29 minutes, 18 seconds
#8 Sacha Azoulay (Growth Room) - Comment faire du growth marketing avec un Saas ?
“Selon moi, dans le Saas, le premier focus n’est pas l'acquisition mais la rétention. Aujourd’hui c’est devenu plus simple de trouver des utilisateurs pour un Saas. Mais la principale problématique est post-inscription : comment faire pour que tes utilisateurs continuent d’utiliser ton produit ?”
En 2015, encore étudiant, Sacha Azoulay fait un stage chez Talent.io. Bingo ! Il tombe la tête la première dans le growth marketing.
Nous voici 6 ans plus tard, le growth marketing est plus que présent dans la vie professionnelle de Sacha, aujourd’hui CEO et cofondateur de Growth Room.
Mais tout ne s’est pas passé en un claquement de doigts. Entre-temps, Sacha a conseillé des dizaines d’entrepreneurs chez The Family . Il a ensuite été Head of growth chez Dreem pendant 3 ans. Des expériences qui ont forgé son savoir-faire et qui l’ont amené à cofonder Growth Room.
En une phrase, Growth Room est un collectif d’experts en growth marketing qui aide les startups et les grandes entreprises à structurer leur croissance. De l’élaboration des stratégies, à l'exécution de celles-ci, Growth Room revendique son statut de collectif. L’objectif étant de combiner les expertises de chacun pour conseiller au mieux car personne ne peut être expert sur tous les sujets.
Avec Growth Room, Sacha aide différents types d’entreprises : des entrepreneurs de startups, des startups en post levée de fonds, mais aussi plus récemment, des grandes entreprises qui ont besoin de stratégie growth marketing pour tester leurs idées rapidement. Parmi toutes ces entreprises, on retrouve beaucoup de Saas qui cherchent à gagner en rapidité sur l'acquisition client.
“Curiosité plus exécution. C’est ça qui fait qu’on arrive à rester à la page en termes de growth et à gagner en expertise”
D’un side project sur Slack, à un collectif performant, comment cette entreprise de growth marketing s'est-elle développée ? Comment Growth Room aide concrètement les entreprises Saas à générer un maximum d’impacts ? C’est ce que Sacha raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, pour ce 8ème épisode du Morning Saas.
Selon Sacha, faire du growth marketing dans le Saas, c’est avant tout appliquer des méthodes universelles comme le funnel AARRR qui prend en compte l’expérience client de A à Z.
Pour illustrer cela, il nous explique concrètement comment Growth room a aidé Teach Up, un Saas d'e learning, à générer des leads. Sacha nous dévoile aussi le moment idéal pour commencer à faire du growth, mais également le moment le plus intéressant pour faire appel au collectif. Au-delà de ça, entreprendre, c’est aussi se poser beaucoup de questions sur le plan financier.
“J’ai mon Saas, qu’est ce que je fais pour avoir des utilisateurs ? Clairement, tu peux faire un certain nombre d’actions hyper efficaces avec 0 € ”
Enfin, Sacha nous révèle le top 5 des outils que Growth Room utilise le plus au quotidien :
Dropcontact : qui est l’idéal pour constituer des bases d’utilisateurs
Leimlist : qui atteint un niveau de performance inégalé en termes d’envoie d’email
Phantombuster : qui permet d’automatiser les tâches marketing
Webflow : qui permet de construire des landing page de manière personnalisée
Zapier : qui permet d’automatiser au maximum tous les workflows entre eux
Pour suivre l’actualité de Sacha et Growth Room, rendez-vous sur :
le site web de Growth Room et via leur compte LinkedIn
le LinkedIn de Sacha
Nous avons cité un autre épisode du Morning SaaS :
#1 Guillaume Moubeche (Lemlist)
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
4/14/2021 • 44 minutes, 57 seconds
#7 Hela Atmani (Expanders et Palm) - Se lancer dans le Saas après 10 ans dans le consulting
“Ces dernières années le SaaS est un peu devenu le graal de l'entrepreneuriat. Ce sont des modèles de revenus qui sont récurrents. À partir du moment où on a un product market fit super bon, ça permet d’avoir une vision sur la croissance et la capacité de se déployer”
Après avoir passé 10 ans dans le consulting, Hela Atmani se lance un défi : révolutionner l’accès aux talents dans le monde entier. Hela cofonde Expanders en 2017 et réinvente “le conseil aux dirigeants par des dirigeants” pour faciliter l’accès des startups, PME et ETI aux savoir-faire d'experts.
“J’aime beaucoup la philosophie du lean startup : start small and think big”
Plus concrètement, Expanders c’est une solution Saas qui permet de rendre accessible le conseil à toutes les entreprises en les connectant à une communauté de plus de 450 experts cadres et dirigeants expérimentés.
Nous sommes 4 ans plus tard, début mars 2021 : Hela son équipe ont de nouvelles ambitions et lancent Palm, une solution IA maison qui accompagne les clients sur le diagnostic du besoin, le matching et la proposition de méthodologies.
Dans ce 7ème épisode du Morning Saas, Hela Atmani revient sur la genèse d’Expanders, qui a vu le jour après un constat observé lors de sa longue expérience de consulting. Le marché des small medium business qui manque cruellement d’accompagnement. Avec Expanders, elle permet à toutes les entreprises d’accéder au conseil, aussi bien sur le plan digital qu’en termes de prix. Un nouveau moyen pour faire matcher la bonne personne avec le bon projet. Un pari audacieux qu’elle raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft.
“Au tout début, j’avais échangé avec plusieurs experts et entrepreneurs de l’écosystème, en particulier avec un qui avait fait tout son parcours dans l’écosystème tech et travaillé chez Microsoft. Il m’avait dit “ Le modèle de plateforme c’est comme quand tu fais du vélo, il faut que tu pédales des deux côtés pour que ça avance, sinon tu tombes d’un côté ou de l’autre”. Cette phrase ne m’a jamais quitté.”
4/7/2021 • 48 minutes, 44 seconds
#6 Victor Arfi (WeLoop) - Affronter les vagues avec son SaaS : pivot, passage aux US et pandémie internationale
“Mon conseil pour une personne qui veut se lancer dans le SaaS ? Fonce, fais ton business plan, multiplie par deux sa durée, la quantité de travail et les émotions que tu auras - car crois-le bien tu t’éclatera deux fois plus que prévu.”
En entreprise, faire ou recevoir du feedbacks sur les applications déployées en interne, cela ressemble souvent au scénario de Mission Impossible (sans Tom Cruise et les cascades).
Cela implique des process lourds, des boucles de mails infinies, des formulaires souvent incomplets. Si bien qu’au final, pour les équipes informatiques, il est parfois difficile de comprendre quel était le besoin initial de l’utilisateur final et dans quelle mesure l’amélioration peut réellement servir aux autres utilisateurs.
Mais tout cela, c’était avant WeLoop. C’est alors qu’il est consultant en informatique chez PwC que Victor Arfi se rend compte de ce point de friction immense et de la difficile communication entre les deux parties. De là germe l’idée de WeLoop. Une idée gagnante et une aventure faite de rebondissements qu’il raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, dans ce 6ème épisode du Morning SaaS.
“Chez WeLoop, on mise sur l’intelligence collective. Avec notre snippet java, on permet à un utilisateur final de faire ses feedbacks sur l’application de manière simplissime, sans quitter l’application, en collant des post-it digitaux, qui sont ensuite partagés à des profils similaires. Concrètement, on ne fait pas "que" récupérer des retours, on les qualifie. C’est ce qui fait que les équipes IT peuvent ensuite comprendre ce qui doit réellement être fait et modifié pour satisfaire les utilisateurs.”
Car depuis sa naissance en 2015, cette entreprise en a vécu des rebondissements. Et cela même au jour 0 de sa création, quand Paseuth Thammavong, l’associé que Victor a trouvé grâce à des petites annonces, lui conseille de tout miser sur la collaboration. C’est la première brique de WeLoop.
L’entreprise change ensuite plusieurs fois de noms et commence à se faire une place, doucement, mais sûrement. Mais le pivot qui lance définitivement WeLoop et les propulse sur le devant de la scène (et dans les pages du Gartner !), c’est bien leur passage chez The Refiners, cet accélérateur - investisseur qui les emmène jusque dans la Silicon Valley. C’est là-bas qu’ils décident de :
d’abandonner Comète, leur nom de l’époque, beaucoup trop “frenchy”,
de miser nettement plus sur le customer services,
de se rencentrer - exit les nombreuses applications compatibles ! Désormais, l’entreprise se concentrera sur SAP et Salesforce et aura comme cibles les grands groupes et ETI.
de modifier leur pricing - de 90€ par mois à 25 000€ la licence (et le service client !).
Un pari qui se révèle gagnant car malgré un léger ralentissement au début de la crise du Covid-19 (lié notamment à leur volonté de cibler des grands groupes dans l’aéronautique), WeLoop compte aujourd’hui une quinzaine d’employés et un churn négatif qui serait presque insolent !
“Avoir su nous encadrer de gens qui te partagent leurs visions du business, qui t’expliquent comment fonctionne le monde de l’entreprise et la place du SaaS dans celui-ci, ça change complètement la donne !”
Et, au-delà de l’histoire fascinante qu’est WeLoop, Victor nous donne aussi ses meilleurs conseils :
ne pas avoir peur de contacter des personnes que l’on ne connaît pas mais expertes dans leur domaine.
savoir s’entourer de personnes plus brillantes que soi, que l’on peut solliciter à n’importe quel moment.
lire, beaucoup, pour s’inspirer des autres. Et pour cela, il conseille l’incontournable From Impossible to Inevitable d’Aaron Ross et Jason Lemkin et Winners Dream de Bill McDermott.
Un épisode qui donne des clés de compréhension pour faire face aux crises. Et pour apprendre à se remettre en question !
Pour suivre Victor et WeLoop c’est :
sur le site web de WeLoop et via leur compte LinkedIn
sur le LinkedIn de Victor
sur le compte twitter de Victor (il a promis de s’y mettre sérieusement !)
par mail, à l’adresse [email protected], il se fera un plaisir de vous répondre.
On a cité d’anciens épisodes du Morning SaaS :
#1 Guillaume Moubeche (Lemlist)
#2 Patrick Joubert (Ponicode, Recast.AI, Beamap), l’un des mentors de Victor !
Le Morning SaaS vous plaît ? N’hésitez pas à le partager à tous vos proches, à le noter 5 étoiles sur Apple Podcast et à laisser un (gentil) commentaire. C’est par ici pour les utilisateurs de Spotify, ici pour ceux d’Apple Podcasts, là pour les partisans de Deezer et ici pour les fans de Google Podcasts.
3/31/2021 • 45 minutes, 3 seconds
#5 Gwenaël Flatres (Glaze) - Aller à contre-courant pour développer son business SaaS et faire de l’acquisition
“La beauté du SaaS, c’est que ce n’est pas une fin en soi. C’est un organisme vivant qui s’enrichit constamment avec les retours d'expériences des clients - des retours qui permettent d’améliorer la solution pour tous.”
Il y a 5 ans, Gwenaël Flatres a débarqué dans les locaux de Microsoft pour pitcher son idée de SaaS. En 5 minutes, il avait fait mouche.
Aujourd’hui, on ne peut qu’être impressionné par ce qu’il a réussi à créer. Avec Glaze, il permet à des grands groupes comme Fnac-Darty, Pôle Emploi, Schneider Electric, Michelin ou encore Office Depot d’attirer l'œil et la souris des utilisateurs afin d'accélérer la conversion sur un site web donné.
Plus concrètement, Glaze est une solution d’accompagnement et de guidage, qui permet aux équipes métiers de reprendre la main pour éditer et déployer, par elles-mêmes, de nouveaux parcours utilisateurs ou visuels, sans avoir à passer par les départements IT. En somme, une petite révolution qui permet aux équipes opérationnelles de grands groupes de retrouver de l’agilité.
Surtout, une révolution gagnante ! Depuis sa création en 2015, Glaze double chaque année son chiffre d'affaires et est aujourd’hui totalement rentable, avec un capital détenu à 100% par ses fondateurs.
Une histoire à contre-courant des parcours traditionnels des solutions SaaS que Gwenaël raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, pour ce 4ème épisode du Morning Saas.
“En 2021, le mot service dans la formule “Service as a Software” est encore plus important qu’il y a 5 ans. Aujourd’hui, au-delà de la solution étagère activable en un clic, les gens attendent un réel accompagnement quant à l’usage de la solution et à la manière dont elle peut répondre à leurs besoins.”
Dans cet épisode, Gwenaël revient sur l’origine de Glaze, un side project sur lequel il travaille dans son agence digitale avant de se rendre compte, avec son associée Mira Emmerling, de son potentiel et de concentrer leur force sur cette solution. Il nous explique également comment il pensait que son SaaS intéresserait en priorité les PME et TPE; avant de se rendre compte que ses clients étaient principalement de grandes organisations, en quête de l’agilité qu’elles avaient perdue en croissant et en se structurant.
En parlant de clients, Gwenaël nous donne ses meilleurs conseils d’acquisition (et vu le nombre de clients prestigieux à leur portefeuille, on peut partir du principe que ce sont des conseils de qualité !).
“Quand on crée une solution SaaS, on est souvent très fier de la technologie et on a envie d’en parler. Sauf que, dans les faits, le client, la direction métier, n'en a rien a faire de la technologie qu’il y a derrière. Par contre, elle veut savoir si le produit fonctionne et comment on va les accompagner.”
Il revient également sur le développement de Glaze, qui s’est fait, d’une certaine façon, à l’inverse du modèle traditionnel des SaaS, à savoir commencer par des petits groupes, lever des fonds et s’attaquer à de plus gros portefeuilles et de nouveaux marchés. Il nous parle également de sa vision des VCs (en tant que fondateur d’une société qui n’a pas levé de fonds) et de ce qui fait la “secret sauce” de Glaze. Un avant-goût : il évoque dans l’épisode leurs choix de recruter avant tout des profils seniors particulièrement compétents et l’importance cruciale donnée au service client.
Gwenaël nous a confié ceux et celles qui l'ont guidé et dont il s'est entouré pour arriver jusqu'à son succès d'aujourd'hui :
l’accélérateur de Microsoft (promis c’est lui qui le dit !)
WILCO, l’accélérateur de la région Ile-de-France
la BPI
Echangeur de BNP Paribas
Tech in France, association qu’il affectionne particulièrement et qui permet de se “frotter à des vieux de la vielle”, des entrepreneurs qui ont su développer et faire vivre leur entreprise à travers les années. Pour vous donner un sneak peek, le Président est Pierre-Marie Lehucher, CEO de Berger Levrault, éditeur de solutions auparavant éditeur-imprimeur, fondé à l’époque de Gutenberg !
Une immersion dans le monde de l’acquisition et de la conversion que tout entrepreneur du SaaS devrait tous écouter !
Où suivre et contacter Gwenaël ?
sur son profil LinkedIn
sur le LinkedIn de Glaze
via le site de Glaze
Vous aimez le Morning SaaS ? Alors abonnez-vous au podcast sur Spotify, Deezer, Google Podcasts et Apple Podcasts, à le noter 5 étoiles, à laisser un (gentil) commentaire et à le partager à tout votre entourage !
3/24/2021 • 46 minutes, 1 second
#4 Pauline Roux (Elaia) - Pourquoi, quand et comment convaincre un fonds d’investir dans son SaaS ?
“Si j’avais un conseil pour ceux qui hésitent à lancer leur SaaS, ce serait : lancez-vous !”
Vous ne connaissez peut-être pas Elaia, ce fonds de capital risque qui met des tickets d’un à plusieurs dizaines de millions d’euros pour soutenir des startups disruptives.
Mais vous connaissez forcément une des entreprises qu’ils backent. Vous ne nous croyez pas ? Elaia est au board de Sigfox, Criteo ou encore de Shift Technology. Ce sont eux aussi qui se cachent - en partie - derrière la levée record de Mirakl (300 millions de dollars).
“Le SaaS, c’est un marqueur est hyper présent dans notre portefeuille d’investissement. C’est une nouvelle génération de sociétés.”
Eux qui reçoivent, en moyenne, 2200 à 3000 sociétés chaque année pour pitcher leurs idées et présenter leur deck et qui sont aux premières loges des plus beaux succès de la tech européenne… et donc eux les mieux placés pour comprendre leurs succès et leurs échecs.
Alors, forcément, on avait très envie de les faire intervenir au micro du Morning SaaS. Et c’est Pauline Roux, l’une des investisseuses et associées d’Elaia qui nous fait l’honneur d’être l’invitée d’Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, pour ce 5ème épisode.
Ensemble, ils reviennent sur la place que le SaaS a peu à peu pris dans le monde de la tech, sur l’importance de la relation et de la confiance mutuelle entre un fonds et un.e fondateur.ice et du rapport de séduction qu’il existe entre les deux.
“La confiance mutuelle entre l’investisseur et le fondateur, c’est aussi important que les metrics.”
Pauline répond aussi aux trois grandes questions : quand, pourquoi et comment faire appel à un fonds d’investissement pour sa solution SaaS. Elle explique aussi comment choisir son fonds et comment le convaincre d’investir dans son entreprise.
“Chez Elaia, on a 90 investissements au portefeuille. Sur ces 90, il y a des choses qu’on a bien fait, des choses qu’on a mal faites, et du coup, beaucoup de partage d'expériences, notamment sur les stratégies d’acquisition clients, le marketing, sur le recrutement, le déploiement à l’international et le pricing. Un fond ça apporte cela aussi : son expérience. ”
En particulier, Pauline, revient sur les metrics à soigner pour taper dans l’oeil des meilleurs fonds (et d’Elaia, mais ils entrent dans la première catégorie !). Elle vous conseille ainsi d’entretenir plus particulièrement :
Votre Monthly Recurring Revenue (ou MRR, en français la croissance récurrente) - le KPI roi dans le monde du SaaS - ainsi que votre Annual Contract Value (ACV), la valeur du contrat annuel. Deux éléments clés pour comprendre la qualité de l’attraction du chiffre d’affaires.
Le coût d’acquisition de vos clients (CAC) qui permet de comprendre combien vous coûte de trouver et de faire signer un nouveau client. Attention, cela inclut toutes vos dépenses marketing et publicitaires mais aussi tous les salaires de vos sales et pré-sales.
La Lifetime Value (LTV), ce que votre client, sur la durée présumée de sa vie, va vous rapporter.
Le ratio entre votre CAC et votre LTV qui doit osciller entre 3 et 5 (ou plus !).
Et, s’il vous en fallait plus, elle vous explique aussi comment intéresser un fonds, comment les contacter et quelles sont les erreurs qu’ils constatent le plus souvent (et comment les éviter). On vous laisse écouter l’épisode pour tout savoir !
Où suivre et contacter Pauline ?
sur LinkedIn
sur Twitter
sur les réseaux sociaux d’Elaia : ils sont sur LinkedIn, Twitter, Facebook et Medium.
Nous avons cité d’autres épisodes du Morning SaaS :
#1 Guillaume Moubeche (Lemlist)
#2 Patrick Joubert (Ponicode)
#4 Gwenaël Flatres (Glaze)
Cet épisode de Morning SaaS vous a plu ? N’hésitez pas à vous abonner au podcast sur Spotify, Deezer, Google Podcasts et Apple Podcasts, à le noter 5 étoiles et à laisser un commentaire !
3/17/2021 • 45 minutes, 46 seconds
#3 Grégoire Gambatto (Germinal) - Comment pivoter d’une agence growth à un SaaS ?
“Monter un SaaS quand tu es une agence, c’est un changement d’esprit. Ta façon de penser, d’agir doivent changer. Quant à ta notoriété, tu dois la transformer. ”
Quand on perd 80% de ses clients en deux jours, avec seulement trois semaines de cash pour se backer juste au début d’un (premier) confinement, on peut avoir envie de baisser les bras.
Pas Grégoire Gambatto.
Face à l’adversité, le cofondateur et CEO de Germinal, prend une décision qui en surprend plus d’un : celle de se lancer… dans les formations en ligne ! Et ça prend. Dès le premier mois, il engrange 30 000 euros. 80 000 euros le second.
C’est ce qui lui donne alors l’idée, un peu folle, de tout miser et de faire pivoter son agence de growth en un SaaS qui pourrait aider des centaines (un million d’ici 2050 !) d’entrepreneurs à générer de la croissance grâce à des formations et un plan d’action personnalisé.
“On ne cherchait pas à pivoter, mais à survivre.”
Un pari fou qui a porté ses fruits : aujourd’hui, Germinal, c’est 120 000 euros de revenus mensuels et de nouveaux objectifs et fonctionnalités quasiment chaque mois.
Une belle histoire qu’il raconte à Anthony Virapin, directeur des programmes startup France de Microsoft dans ce troisième épisode du Morning SaaS !
“Notre objectif c’est de construire un incubateur dématérialisé spécialisé en growth. Concrètement, l’entrepreneur qui se lance va nous donner sa data. Nous on va lui poser des questions, se connecter à des points de données. Tout cela pour lui proposer un parcours personnalisé - composé de formations, d’articles, de challenges - qui vont lui permettre d’atteindre ses objectifs.”
Ensemble, ils retracent le parcours de Grégoire et de Germinal, reviennent sur le coup porté par la pandémie sur l’activité de l’agence, le shift vers les formations et le pivot vers la solution SaaS… alors qu’il n’y connaissait rien !
Grégoire explique aussi les nombreux challenges que cela a représentés pour lui en termes :
d’organisation de ses équipes, entre celles dédiées au conseil dont l’activité disparaissait peu à peu, et celles en charge du SaaS sur lesquelles reposaient le futur de l’entreprise.
de recrutement puisque, face à cette réorganisation, il a fallu s’entourer de nouveaux talents mais aussi compenser ceux qui ne trouvaient plus leur place dans ce nouveau modèle (on parle d’un turn-over de 80% !).
de communication et de crédibilité - ou comment ils ont été obligés de faire oublier leur activité de conseil pour être légitime dans le monde des SaaS.
“Je n’y connaissais rien au SaaS. Ce n’était pas dans mon scope, moi je vendais des jours, du service.”
Mais, Grégoire revient aussi sur les outils qui leur ont permis de réussir BIG TIME, notamment :
Webflow pour designer l’interface produit.
Thinkific pour créer leurs formations.
Memberstack pour gérer les comptes et, plus particulièrement, les comptes payants.
Le test Superhuman Product/Market Fit Engine qui permet de demander directement aux clients à quel point ils seraient déçus si le produit/service disparaissait. Permettant ainsi de comprendre qui sont les usagers les plus fidèles, pourquoi et d’adapter sa stratégie en conséquence.
Et pour découvrir sa botte secrète pour réussir son pivot, les prochains projets de Germinal ou de l’Antichambre et la routine de Grégoire pour réussir, il faudra écouter l’épisode pour tout savoir !
Anthony et Grégoire ont mentionné :
le premier épisode du Morning SaaS avec Guillaume Moubeche de Lemlist.
le second épisode du Morning SaaS avec Patrick Joubert de Ponicode, Recast.AI et Beamap.
l’épisode de Génération Do It Yourself auquel Grégoire a participé - parfait “prequel” à cet épisode !
le livre de Grégoire à paraître en mai 2021 : Cicatrices.
Pour suivre Grégoire et l’aventure Germinal c’est :
sur LinkedIn (vous pouvez le suivre ou lui demander de rejoindre votre réseau en lui précisant que vous venez car vous avez écouté le Morning SaaS).
sur Clubhouse (en tout cas, il s’y lance !)
par mail, en vous inscrivant à leur newsletter Germinable.
Cet épisode de Morning SaaS vous a plu ? N’hésitez pas à vous abonner au podcast sur Spotify, Deezer, Google Podcasts et Apple Podcasts, à le noter 5 étoiles et à laisser un commentaire !
3/10/2021 • 45 minutes, 19 seconds
#2 Patrick Joubert (Ponicode, Recast.AI, Beamap) - 3 entreprises successful, 2 exits réalisés avec brio, 1 entrepreneur du SaaS
“En 2021, on ne peut pas imaginer utiliser ou développer des logiciels autrement qu’en SaaS.”
S’il fallait décrire l’invité de ce deuxième épisode du Morning SaaS, on empruntera la formule de Natacha Heurtault, la fondatrice d’EarlyCom : “Patrick Joubert est un startup studio à lui tout seul”.
C’est que Patrick, c’est un entrepreneur récidiviste. Et un à succès s'il vous plaît !
Le fondateur de Beamap, cabinet de conseil spécialiste du Cloud lancé en 2011 et revendu en 2016 à Steria.
Le cerveau derrière Recast.AI, la plateforme de création de chatbot en SaaS fondée en 2015 et rachetée par le géant SAP en 2018.
Enfin, le CEO de Ponicode, la solution (toujours en SaaS) qui, grâce à l’intelligence artificielle, permet aux développeurs de réaliser les tests unitaires en quelques minutes seulement - leur faisant gagner un temps considérable.
Définitivement, les startups, ça le connaît. Comme il connaît le succès, la tech et le SaaS.
Quoi de plus logique donc, que ce soit le second invité à se glisser derrière le micro du Morning SaaS pour répondre aux questions d’Antony Virapin, directeur des programmes startup France de Microsoft ?
“Toutes mes expériences se complètent, s'emboîtent. Je n’aurais pas pu faire Recast.AI si je n’avais pas fait Beamap. Et je n'aurai pas pu faire Ponicode si je n’étais pas passée par la case Recast.AI.”
Dans cet épisode, Patrick revient sur le début de sa carrière, en tant que salarié au sein de grands groupes et de ce que cela lui a appris pour la suite, lorsqu’il a fondé ses propres business. Il nous parle de sa vision de l’entrepreneuriat, de la création de ses entreprises, de ses deux exits réalisés avec brio. Surtout, il livre ses meilleurs conseils pour faire décoller, à votre tour, votre startup, parmi lesquels :
comprendre l’importance de savoir s’entourer d’esprits neufs, de personnes qui osent penser en dehors des sentiers battus.
accepter que l’échec est une possibilité, mais ne pas se focaliser dessus.
savoir se remettre en question et faire preuve d’humilité.
faire des erreurs, beaucoup, mais si possible qui ne coûtent pas trop chères.
demander des conseils, beaucoup, et toujours.
Et plein d’autres, notamment sur comment travailler et innover, sur la façon d’influencer dans la prise de décision ou sur comment séduire ses investisseurs. Mais pour les entendre il va falloir écouter l’épisode en entier !
“L’important ce n’est pas la réponse, c’est de se poser les bonnes questions.”
Le parcours et les conseils de Patrick vous ont plu ?
Retrouvez-le sur LinkedIn et sur Twitter. Surtout, n’oubliez pas de suivre l’aventure Ponicode, future grande licorne française sur LinkedIn et Twitter également.
Nous avons cité un ancien épisode du Morning SaaS, le premier :
#1 Guillaume Moubeche (Lemlist)
Vous avez aimé ce deuxième épisode du Morning SaaS ? Alors, n’hésitez pas à vous abonner au podcast sur Spotify, Deezer, Google Podcasts et Apple Podcasts, à le noter 5 étoiles et à laisser un (gentil) commentaire !
3/3/2021 • 45 minutes, 51 seconds
#1 Guillaume Moubeche (Lemlist) - Passer de 0 à 4M$ de revenus annuels récurrents avec un SaaS en 3 ans.
“Le marché du Saas est en pleine explosion et c’est dû à plusieurs facteurs. En premier lieu, le fait qu’il y ait de plus en plus de développeurs webs, donc que les barrières à l’entrée sont de plus en plus faibles. À côté de cela, le développement du mouvement “no code”. Ces deux tendances font qu’à partir du moment où une personne a une idée, elle peut facilement développer une preuve de concept, la faire tester, la valider et par conséquent, se lancer.”
Le SaaS est une révolution. Ni plus ni moins.
S’il y a bien une personne qui l’a compris c’est Guillaume Moubeche, le cofondateur et CEO de Lemlist, avec une solution (SaaS évidemment) qui permet d’envoyer des emails de prospections qui reçoivent (enfin) des réponses. Et ça fonctionne ! En seulement 3 ans, Lemlist, c’est :
10 000 clients - 70% aux Etats-Unis, 20% internationaux et 10% basés en France.
4 millions de revenus annuels récurrents, et cela sans aucune levée de fonds !
25 collaborateurs en ce début d’année 2021, 32 d’ici mars.
1 communauté, la Lemlist Family, un groupe Facebook sur lequel de jeunes et moins jeunes entrepreneurs échangent leurs bonnes pratiques, leurs doutes, leurs succès comme leurs échecs.
À côté de ça, Guillaume, c’est aussi le cofondateur de Lemtalk et Lempod, deux solutions SaaS rachetées 18 mois après leur création.
Quoi de plus logique donc que ce passionné de SaaS soit le premier invité du Morning SaaS ?
“Quand tu es dans un océan rouge, l’avantage, c’est que ton marché existe. Si tu n’arrives pas à t’implanter, c’est juste que t’es pas aussi bon que les autres."
Au micro d’Anthony Virapin, directeur des programmes start-up France de Microsoft, Guillaume Moubeche revient sur le succès de sa solution SaaS. De son premier échec qui plante la graine de Lemlist à sa rencontre avec ses associés Vianney et François Lecroart à la station F, en passant par ses premiers recrutements et sa philosophie de management, il nous raconte tout.
Il nous explique aussi comment il a lancé Lemlist en :
misant tout sur la personnalisation, ce qui lui a permis de se différencier dans un secteur hyper concurrentiel : celui de la prospection et de l’acquisition.
testant son produit le plus rapidement possible avec Product Hunt.
adoptant une stratégie d’alignement en termes de pricing - quitte à augmenter les prix au fur et à mesure que le produit se développe et gagne en qualité.
utilisant les groupes Facebook d’entrepreneurs pour faire connaître son produit.
ne se limitant pas aux frontières de l’Hexagone, mais en cherchant du business partout.
se développant et en recrutant à son rythme, avec un process d’onboarding clair et en travaillant ses skills de managers.
mettant en place des KPIS clairs.
“Dans le SaaS, tu as beaucoup de metrics : le nombre de reviews positives, le temps de réponse, le nombre de rendez-vous bookés en inbound comme en outbound, le churn... Toutes peuvent et doivent être mesurées pour pouvoir ensuite prendre des décisions qui vont dans le sens de tes utilisateurs.”
Enfin, Guillaume nous parle aussi de ses objectifs à venir et de son but ultime : celui d’aider des dizaines d’entrepreneurs à lancer leur business avec succès.
Un épisode passionnant, plein d’enseignements, de leçons et de conseils facilement applicables qui donne le la du podcast Morning SaaS !