L’odorat est notre tout premier sens, celui qui nous relie, in utero déjà, à notre mère. À la source de tous nos goûts et de nos dégoûts, aussi bien alimentaires que sensuels, pourquoi une odeur ou un parfum réveille tant d’émotions et de souvenirs ? Notre cerveau a-t-il du nez ? (Rediffusion du 9 avril 2024). Réhabilitons un sens majeur, méconnu et sous-estimé voire méprisé : l’odorat !C’est notre tout premier sens, in utero, nous sentons et ressentons déjà l’odeur maternelle. Aussi essentielle pour nous nourrir que pour nous lier et relier aux autres, l’olfaction est à la source de nos goûts et dégoûts… alimentaires mais aussi sensoriels et sexuels, à l’origine de tant d’émotions plaisantes ou déplaisantes. Quoi de plus fort qu’une odeur, un parfum pour éveiller et titiller notre mémoire ? Notre cerveau aurait-il du nez ? Pourquoi et comment ?Avec Hirac Gurden, directeur de recherche en neurosciences au CNRS, il étudie la représentation des odeurs par le cerveau. Pour son ouvrage Sentir : comment les odeurs agissent sur notre cerveau (Éditions les Arènes).

Les plus grands observatoires du ciel sont construits sur des terres autochtones. À Hawaï, c’est sur le Mona Kéa, la montagne sacrée des Hawaïens, sauf que ceux-ci se mobilisent désormais contre la construction d’un nouveau télescope géant. Enquête sur les terres contestées de l’astronomie... (Rediffusion du 30 avril 2024) Demandons-nous comment partager le ciel depuis la Terre ?Question sensible pour tous ceux qui aiment observer les étoiles, les planètes et la sublime voûte céleste… Sauf qu’à une toute autre échelle -quand il s’agit des gigantesques observatoires équipés de télescopes géants aux multiples miroirs tournés vers le ciel pour faire de la cosmologie et de l'astronomie de pointe- le choix du lieu n’est pas anodin. C’est sur les plus hauts plateaux et sommets du monde, dans des endroits isolés vierges et dégagés qui sont le plus souvent des territoires autochtones, que sont installés les grands observatoires et les télescopes…C'est le cas à Hawaï sur le Mona Kea, la montagne sacrée des natifs de Hawaï. Ce volcan, point culminant du Pacifique avec ses 4 207 mètres d’altitude, est aussi un lieu unique pour les astronomes du XXème et XXIème siècles, qui y ont installé leurs plus grands observatoires. Sauf qu’en 2019, la population hawaïenne a dit non et s'est mobilisée en nombre contre la construction d’un nouveau télescope géant. Pourquoi et comment cette montagne magique pour les Hawaïens, comme pour les scientifiques, est-elle devenue un lieu de  confrontation ? Avec Pascal Marichalar, sociologue et historien au CNRS, diplômé d’Astronomie à l’Observatoire de Paris pour son ouvrage La montagne aux étoiles : enquête sur les terres contestées de l’astronomie, paru à la Découverte.

Le poisson globe qui sculpte le fond des océans, l’oiseau jardinier qui décore son nid : ont-ils le sens du beau ? Que ressentent les baleines quand elles chantent, les flamants roses quand ils dansent ou l’araignée en tissant sa toile ? Esthétique, plaisir et création au cœur du règne animal.  Du poisson globe qui sculpte des rosaces au fond des océans à l’oiseau jardinier qui décore son nid en trompe l’œil en passant par la toile géométrique de ‘l’araignée: les animaux ont il le sens du beau ? Voire un plaisir esthétique a créer ? Que ressentent les baleines lorsqu’elle chantent, les cacatoès quand ils battent la mesure ou les flamants roses quand ils dansent  ? Autant de questions ouvertes (avec l’enthousiasme qui la caractérise) par notre invitée la chercheuse Emmanuelle Pouydebat Avec Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche CNRS, spécialisée dans l’évolution des comportements et des performances animales, pour son nouvel ouvrage, Animaux artistes, paru chez Odile Jacob. 

Ils peuplent les sols et les océans et colonisent tous les êtres vivants. Les micro-organismes sont nos alliés pour régénérer la terre et ses habitants. Mais comment ? La révolution des microbiomes :  à la fois médecine des hommes et médecine des sols.  Changeons de regard sur le monde des microbes et des bactéries, un monde invisible, encore méconnu, mal aimé et maltraité qui nous environne et nous constitue, nous, comme tous les autres les vivants sur Terre, végétaux et animaux… Présents sur Terre bien avant nous, les microorganismes – bactéries et microbes – peuplent les sols et les océans, mais aussi nos intestins et notre peau. Si on sait désormais l’importance du microbiome humain pour notre santé, on oublie que ces microorganismes sont aussi le garant de la bonne santé de tous les écosystèmes terrestres, des sols aux océans. Et donc une piste de réponse encore peu explorée, voire de solution aux crises environnementales, climatiques, sanitaires, alimentaires et écologiques auxquelles nous devons faire face.Avec Christian Brechot, médecin, enseignant, chercheur, vice-président du Global Virus Network, réseau de 70 centres de recherche en virologie dans le monde, pour l’ouvrage La Révolution des microbiomes, médecine des hommes, médecine des sols paru chez Odile Jacob. 

Interrogations partagées au Forum international Science4action organisé par l’IRD (l’Institut de recherche pour le développement) à Marseille. L’occasion de croiser les regards, les parcours et les approches de chercheuses engagées sur tout le continent africain... Émission enregistrée dans le cadre du Forum international Science4Action pour les 80 ans de l’IRD à Marseille Ravis de vous retrouver à Marseille depuis le palais du Pharo qui surplombe le Vieux Port avec une vue imprenable sur la Méditerranée, pour une émission spéciale recherche au Sud et pour les Suds, enregistrée au Forum International Science4Action, la science au service de l’action, organisé par L’IRD, l’Institut de recherche pour le développement, pour célébrer ses 80 ans, en partenariat avec RFI. Comment mettre la science la plus innovante au service d’un développement durable et partagé par tous ? Comment croiser tous les savoirs pour répondre aux défis majeurs environnementaux, économiques et sanitaires de notre humanité ?Avec- Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l’Institut de recherche pour le développement- Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, directrice de recherche au CEA- Adèle Ouédraogo, chercheuse à l'Institut de recherche en sciences appliquées et technologies du Burkina Faso (IRSAT), fondatrice de l'association Faso Compost et lauréate 2023 des Trophées de l'Innovation de l'IRD- Michèle Mbo’o-Tchouawou, directrice adjointe du Réseau des femmes africaines pour la recherche en agriculture. Ainsi que Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l’Institut de recherche pour le développement depuis le 12 février 2020.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Avec Valérie Greffoz, Epsiloon : En fait, le réchauffement, c'est quantique ! Marine Benoît, Sciences et Avenir : Madagascar, un exceptionnel repaire de pirates se dévoile Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Extremely large telescope, le géant qui va percer les secrets de l'Univers Benoit Tonson, The Conversation : Néandertal, un corps retrouvé en France révèle qu’il n’y avait pas une, mais au moins deux lignées au moment de leur extinction Thomas Delozier, Science et Vie :Les médicaments du futur.

Bienvenue dans l’univers déjanté de Silex and the city la BD culte de Jul, qui éclaire la folie de notre présent à la lumière de la préhistoire pour le meilleur et pour le rire, mais pas seulement. Le dessinateur Jul et le paléoanthropologue Antoine Balzeau sont nos invités. Eclairons la folie de notre présent à la lumière de la préhistoire ! Bienvenue dans l’univers déjanté de Silex and the city la bande dessinée culte de JUL déjà déclinée en série sur Arte et désormais sur grand écran au cinéma   silex and the city la clé, l’adaptation du 10 ème album des aventures de la famille dot.com, il y a 40 000 ans, dans une vallée qui résiste encore et toujours à l’évolution…   Avec le dessinateur Jul pour l’exposition Silex and the City qui se tient au Musée de l’Homme, le film Silex and the City et l le tome 10 de la bande dessinée paru chez Dargaudet le paléoanthropologue Antoine Balzeau dont l'ouvrage Histoire d'os, est paru aux Editions TANA

De Kigali à Dakar, de Libreville à Kenitra : les jeunes chercheuses et chercheurs se mobilisent en réseau sur tout le continent autour des objectifs de développement durable. Comment soutenir cette nouvelle génération engagée de scientifiques africains ? Rdv avec de jeunes scientifiques africains de grand talent, tous très engagés dans leurs pays respectifs, du Rwanda au Sénégal, du Gabon au Maroc, dans la diffusion de leurs sciences. Mais aussi dans la mise en avant de ses impacts sur la société, notamment autour des initiatives portées par la jeunesse africaine pour répondre aux objectifs du développement durable : ces ODD des Nations unies, si difficiles à atteindre, si inégalement poursuivis et pourtant si essentiels pour tous les pays africains. D’où l’idée de cette semaine africaine des ODD lancée par le Next Einstein Forum et ces ambassadeurs et ambassadrices déployés sur tout le continent, issus du réseau Aims ces instituts d’excellence en sciences mathématiquse et physiques et qui forment les têtes chercheuses de demain avec ce slogan : connecting  science to humanity pour reconnecter les sciences à l’humanité. Émission autour de la semaine africaine des ODD du Next Einstein Forum (qui se tiendra du 7 au 18 octobre 2024).Avec Charles Lebon Mberi Kimpolo (chercheur en informatique et directeur de AIMS Industry Initiative, Head of the Next Einstein Forum)Arame Thiam (chercheuse en informatique au sein de Code for Africa -data analyses- au Sénégal)Lahcen El Youssfi (professeur à l'Université Ibn Tofail basée à Kenitra)Chimene NZE NKOGUE (virologue au Gabon, Coordination du Projet Alliance de Recherche pour les maladies infectieuses et les épidémies en Afrique Centrale (CAIDERA), chercheuse à l'Institut de Recherche en Écologie Tropicale de Libreville).

Pluie de méthane et plusieurs kilomètres de couche nuageuse prévus pour la mission Dragonfly (nom du drone en forme de libellule) qui va, c’est une première, explorer Titan, l’une des lunes glacées de Saturne. Pourquoi et comment viser Titan ? Projetons-nous sur Titan, la plus fascinante des lunes glacées de Saturne ! Située à plus d’1,3 million de kilomètres de la Terre, Titan va être explorée par l’une des plus ambitieuses missions spatiales de la NASA la mission Dragonfly : c’est le nom de l’énorme drone (en forme de libellule ou d’hélicoptère géant) qui va imager, mesurer, analyser, sonder la surface de l’atmosphère, les vents, les nuages, le sol et même le sous-sol voire l‘océan souterrain de Titan, le seul satellite du système solaire qui aie une atmosphère riche en molécules organiques et de l'eau liquide en grande profondeur...Émission sur la mission DragonFly (qui a pour but l’étude d’une douzaine de sites géologiques à la surface de Titan), lancement programmé en 2028 pour un atterrissage en 2035.Avec les chercheuses- Alice Le Gall, enseignante- chercheuse en planétologie à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et spécialiste des surfaces et sous-surfaces du système solaire au laboratoire Atmosphères, milieux, observations spatiales.- Caroline Freissinet, chargée de recherche CNRS en sciences planétaires et en astrochimie. Elle travaille au Laboratoire atmosphères et observations spatiales à Guyancourt (LATMOS – CNRS/Université Versailles Saint-Quentin/ Sorbonne Université). Responsable de la fourniture instrumentale française à Dragonfly (Titan, 2028)- Sandrine Vinatier planétologue au LESIA et spécialiste de l’atmosphère de Titan.

Pourquoi le vivant ose tout ? De la roue du paon, aux cacas carrés des wombats, en passant par le très étrange ornithorynque, le vivant a quasiment tout essayé. De quoi inspirer la philosophe des sciences Vinciane Despret et le dessinateur Pierre Kroll... Pourquoi tout est possible ou presque dans le vivant ? Pourquoi tant d’excentricité, d’inventivité et de bizarrerie dans la nature ? De la stupéfiante roue du paon aux cacas, carrés des wombats en passant par des poissons travestis et des plantes carnivores, pourquoi le vivant a tout essayé, en tout cas tout osé ? Et si l’évolution, c’était d’abord la vie qui risque, qui essaie, qui rate, qui réussit, qui recommence ?Avec Vinciane Despret (philosophe des sciences) et Pierre Kroll (dessinateur) pour Dieu, Darwin, tout et n’importe quoi, histoires naturelles paru aux Arènes.

Il y a 515 millions d’années, une éruption volcanique a fossilisé pour l’éternité tout un écosystème d’organismes marins archaïques. Pourquoi et comment cette découverte exceptionnelle ouvre une nouvelle fenêtre sur l’histoire de la vie ? Il y a 515 millions d’années dans ce qu'est aujourd’hui le Maroc, une éruption volcanique et la nuée ardente qui a suivi, ont figé en pleine vie dans la cendre tout un écosystème d’organismes marins aujourd'hui disparus, fossilisés pour l’éternité… Jusqu’à ce que notre invité le géologue Abderrazak el Albani de l’Université de Poitiers, l’homme qui fait parler les roches et qui a déjà mis au jour au Gabon les plus anciens organismes vivants sur terre, découvre ce Pompéi sous la mer et parvienne à analyser et à reconstituer en 3D la morphologie des ces arthropodes du cambrien. Que révèle le Pompéi marin sur l’histoire de la vie en général et la sortie de l’eau en particulier.Avec Abderrazak El Albani, enseignant chercheur à l’Institut de chimie des milieux et matériaux de Poitiers et Arnaud Mazurier, ingénieur au sein du Bureau d'études Etudes Recherches Matériaux Université Poitiers.

Comment démêler le vrai du faux dans la profusion de discours souvent simplistes ou caricaturaux sur le cerveau ? Face à cette « neuromania », le chercheur Albert Moukheiber, lui-même neuroscientifique et psychologue, nous remet les idées en place et la tête entre les deux oreilles…  Remettons en question nos idées reçues sur le cerveau, organe si complexe, que nous avons tous en tête, et qui est aujourd’hui mis à toutes les sauces.Pourquoi tout est devenu neuro ? Comment démêler le vrai du faux ? Face à une profusion de discours simplistes ou caricaturaux, faits d’approximations, de raccourcis voir de contre-vérités...Avec Albert Moukheiber, docteur en neurosciences pour son nouvel ouvrage Neuromania, le vrai du faux sur votre cerveau paru aux Éditions Allary.

Il se présente comme un plombier de l'infiniment petit et nous ouvre de nouveaux horizons à l’échelle nano, micro et méga. Rencontre avec l’un des esprits les plus libres de la recherche française, le physicien Lydéric Bocquet, ou comment passer de la science des ricochets à la friction quantique ?  Faisons des ponts entre notre monde macroscopique et le monde nanoscopique, en compagnie de l'un des esprits les plus inspirants et inspirés de la recherche française : le physicien Lydéric Bocquet, professeur attaché à l’ENS où il dirige l’équipe Microméga. Il faut dire que Lydéric Bocquet, qui se définit comme un « plombier de l'infiniment petit », ose tout pour percer les mystères de la vitesse d’écoulement des liquides à l’échelle nano, à commencer par l’art et la science des ricochets. Comment faire des ricochets dans l’eau a pu l’entrainer jusqu’à la friction quantique, à faire le lien entre mécanique des fluides et mécanique quantique ? Comment des recherches aussi fondamentales ouvrent tant de pistes encore inexplorées et d’applications inédites pour faire face aux défis environnementaux et énergétiques ?Avec Lydéric Bocquet, directeur de recherche au CNRS et professeur attaché à l’École normale supérieure. Il dirige l’équipe Micromégas à l’ENS, qui combine expériences, théorie et modélisation pour explorer la mécanique intime des fluides et de leurs interfaces, du niveau macroscopique jusqu’aux échelles moléculaires. L'un de ses principaux axes de recherche au cours des dix dernières années est la nanofluidique, la science des flux moléculaires. Lydéric Bocquet a reçu la médaille de l’innovation CNRS 2024.

Leur aspect fantomatique, leur vol furtif, leur chuintement nocturne allié à un regard perçant alimentent toutes les superstitions : comment mieux connaitre ces oiseaux de nuit au comportement si proche du nôtre qui n’ont d’effrayant que le nom ? Pourquoi les chouettes effraies sont très chouettes ? Pourquoi les chouettes effraient ? Pourquoi, sous toutes les latitudes, c'est l’animal de mauvaise augure par excellence ? Bien sûr, son aspect fantomatique, son vol furtif et silencieux, son chuintement qui perce la nuit et ses grands yeux noirs au centre d’une face à l’aspect presque humain ont de quoi alimenter nos peurs. Mais qu’en est-il réellement ? Pourquoi les chouettes sont non seulement très chouettes, mais aussi très proches de nous ? Saviez-vous que ces chasseuses hors pair sont solidaires, ont l’esprit de famille, se sacrifient pour nourrir et éduquer leurs petits et sont passées maitres dans l’art de la négociation ?Avec Christine Mohr, professeur de psychologie spécialiste de l’analyse des comportements humains et des superstitions, et Alexandre Roulin ornithologue et professeur de biologie à l’Université de Lausanne. Pour l’ouvrage Ma vie de chouette, moi dame blanche pas si différente de toi paru aux Éditions Salamandre.

Comment scientifiques et para athlètes ont-ils collaboré pour améliorer leurs performances et leur qualité de vie ?  Quels matériaux innovants, quelles techniques issues des laboratoires ont tout changé sur le terrain sportif, mais pas seulement ? Comment les Jeux inspirent la recherche sur le handicap ? Émission à l’occasion des Jeux paralympiques qui se tiennent à Paris jusqu’au 8 septembre, en direct depuis le Club FranceComment les Jeux paralympiques inspirent la recherche... et réciproquement ? Comment les chercheurs en mettant leurs sciences au service des para athlètes peuvent changer la donne et le regard sur le handicap ? Grâce à des techniques de pointe, des matériaux innovants et tous terrains conçus en étroite collaboration avec les para athlètes, pour améliorer leurs performances, mais aussi leur confort et leur qualité de vie au quotidien… Un défi aussi scientifique que sportif et sociétal, lancé a l’occasion des Jeux de Paris et relevé par nos invités, eux aussi, scientifiques et sportifs.Avec : Vance Bergeron, chercheur au Laboratoire de physique à l’ENS de Lyon. Il œuvre pour l’association Ants (acronyme anglais pour Advanced Neuro-rehabilitation Therapies & Sport), qui s’est donné pour mission de surmonter les handicaps neuromoteurs en développant des méthodes rééducatives novatrices. Fabien Szmytka, enseignant-chercheur à l’ENSTA Paris (IP Paris) : ses travaux portent notamment sur les lames de saut pour les athlètes amputés.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Invités :  Muriel Valin, Epsiloon : Cargo à voile, il arrive Marie Parra, Sciences et avenir : Diabète, surpoids : la molécule miracle Philippe Henarejos, Ciel et Espace : La grande tâche rouge de Jupiter a moins de 200 ans François Lassagne, Pour la Science : Réseaux de tenseurs – Quand les ordinateurs classiques font jeu égal avec les ordinateurs quantiques  

Regards croisés du planétologue Alessandro Morbidelli (spécialiste mondialement reconnu de la formation des planètes et des exoplanètes) et de l’astronome Valéry Lainé, ce spécialiste des marées qui vient de découvrir un océan jusque sous la glace d’une lune de Saturne. (Rediffusion du 13/03/304) Interrogeons-nous sur la mécanique céleste ! Pourquoi observe-t-on dans notre système solaire ? Et pourquoi découvre-t-on au-delà une telle diversité, un tel bestiaire de planètes et désormais d’exoplanètes ? Accompagnées de satellites, de lunes, elles aussi, toutes différentes, gravitant autour d’une étoile comme notre soleil et pourtant à chaque fois si singulières… Comment se sont formés tous ces systèmes planétaires à partir de poussières stellaires ?Avec : Valéry Lainey, astronome à l’Observatoire de Paris pour parler de la découverte d’un jeune océan sous la couche de glace de Mimas (Mimas est l’une des petites lunes de Saturne) Alessandro Morbidelli, planétologue à l’Observatoire de la Côte d’Azur, est membre associé de l’Académie des sciences et de l’Académie royale de Belgique. Professeur au Collège de France à la chaire Formation planétaire : de la Terre aux exoplanètes.

Qu’est-ce qui nous pousse à procrastiner ? Quels sont les mécanismes cérébraux qui nous font tout remettre à plus tard ? Regards croisés en cette semaine du cerveau, d'un neuroscientifique et d'une philosophe. Peut-on apprivoiser sa procrastination ? (Rediffusion du 11/03/2024) Pourquoi avons-nous trop souvent tendance à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui ? Cela s’appelle la procrastination et il semblerait bien que nous soyons tous concernés : que ce soit pour payer une facture, déclarer ses impôts, rendre un devoir ou arrêter de fumer. Pourquoi avons-nous tendance à remettre à plus tard, au dernier moment ou à la Saint-Glinglin, des tâches pourtant incontournables dans notre agenda, tout en ayant parfaitement conscience des effets délétères et de l’angoisse que ça génère ? Pourquoi est-ce si universellement partagé ? Y aurait-il des mécanismes cérébraux qui nous pousseraient à procrastiner ?Avec : La philosophe Mathilde Ramadier pour son ouvrage Apprivoiser sa procrastination, l’art de faire autrement, paru aux Éditions Eyrolles. Mathias Pessiglione, chercheur à l’Inserm, coresponsable de l'équipe Motivation, cerveau et comportement de l'Institut du cerveau.► Semaine du cerveau du 11 au 17 mars

Bienvenue pour découvrir l’intelligence phénoménale des corneilles, mais aussi celle des grands oiseaux migrateurs, ou des perroquets, sans oublier pinsons et tourterelles... Comment approcher ces prétendues cervelles d’oiseau pour nous inspirer de leurs intelligences plurielles ? (Rediffusion du 05/03/2024) Prenons notre envol en nous mettant dans la tête d’un oiseau, histoire d’approcher d’autres formes d’intelligence que la nôtre. Bien loin des clichés de tête de linotte ou cervelle d’oiseau dont on les a longtemps affublés, l’heure est venue de nous incliner devant la phénoménale intelligence des corneilles et autres corvidés qui, avec les perroquets, tiennent le haut du pavé. Mais aussi de nous intéresser aux talents divers et cachés des oiseaux migrateurs, des pinsons, et même des pigeons qui ont tous des capacités cognitives et sociales hallucinantes !Invités:- Gérard Leboucher, enseignant-chercheur émérite, spécialiste du comportement des oiseaux, auteur de Dans la tête d’un oiseau, paru chez Humensciences- Frédéric Jiguet, ingénieur agronome, chercheur au Centre d’écologie et de sciences de la conservation, auteur de Vivent les corneilles : un plaidoyer pour une cohabitation responsable, aux éditions Actes Sud.

Pourquoi tant d’avatars en réalité virtuelle ? Saviez-vous que le fait de s’incarner en génie booste notre créativité ? Que des patients sortant du coma apprennent à remarcher virtuellement et plus rapidement grâce à leur avatar ? (Rediffusion du 06/02/24) Immerger dans une autre réalité, dans le monde virtuel et déjà bien concret des avatars. Pourquoi s’incarner dans un avatar ? Et pas seulement pour jouer aux jeux vidéo ou faire du cinéma, mais aussi pour développer son empathie, sa créativité ou plus fort encore, se rééduquer suite à un accident. Mais aussi pour mieux comprendre en miroir notre propre fonctionnement humain...Avec Anatole Lecuyer, directeur de recherche chez Inria (l’Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique) spécialiste mondialement reconnu de la réalité virtuelle et Rebecca Fribourg, maître de conférence à l’École Centrale de Nantes, spécialiste des avatars.Reportage de Stéphane Duguet à l’Institut Arts et Métiers de Laval pour tester l’application Proteus : expérience en réalité virtuelle réalisée par des chercheurs français qui montre qu’incarner un personnage stéréotypé influence la réalisation de tâches intellectuelles…

250 fois plus petite qu’un globule rouge, l’hémoglobine de ce ver de sable arénicole délivre 40 fois plus d’oxygène dans le sang que l’hémoglobine humaine : une formidable découverte bio-inspirée qui pourrait bien révolutionner la chirurgie et la médecine... (Rediffusion du 31/01/24) Retrouvons-nous autour d’une découverte révolutionnaire, bio-inspirée par un petit ver marin arénicole qui se cache sous des tortillons de sable. Le buzuk (bien connu des promeneurs sur les plages bretonnes) est capable de survivre six heures en apnée grâce à son hémoglobine, qui fixe 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. C'est le biologiste marin Franck Zal, qui a découvert que l'hémoglobine de ce ver des sables (250 fois plus petite qu’un globule rouge) est compatible avec tous les groupes sanguins... et qui en a tiré une molécule oxygenate, qui révolutionne déjà la chirurgie mondiale dans le domaine des greffes mais aussi de la cicatrisation des grands brûlés...Avec Franck Zal, chercheur en biologie marine. Ce chercheur cultive l’hémoglobine d’un ver marin dont la capacité en oxygène est 40 fois supérieure à celle de l’humain ! Il raconte sa découverte dans l’ouvrage Un trésor sous le sable, une découverte française à l’impact universel (éditions les Arènes).

Destination Orion, à bord du télescope spatial James-Webb, pour observer cette fantastique pouponnière d’étoiles et tenter d’éclairer les grands mystères de l’origine des astres, des planètes, et de la vie... Alors que nous raconte la nébuleuse d’Orion sur nos origines ? (Rediffusion du 26/02/24). Destination la nébuleuse d’Orion, la pouponnière d’étoiles la plus proche de nous à 1 350 années lumières de la Terre dans l’œil du James Webb Telescope ! Et observons dans l’infrarouge - c’est une première dans l’histoire de l’humanité -comment se forment les étoiles et les planètes…Que nous raconte la nébuleuse d’Orion sur nos origines ? Sur la naissance de notre Soleil et de ses planètes ? Voire sur l'émergence de la vie, puisque nous sommes toutes et tous des poussières d’étoiles.   Avec Olivier Berné, astrophysicien à l’Institut de recherche en Astrophysique et Planétologie à Toulouse pour l’ouvrage Destination Orion, voyage à bord du télescope James-Webb, paru chez Dunod.

Égypte des pharaons, Paris du XVIIIème siècle ou civilisations pré-hispaniques… Depuis quelques années, une nouvelle discipline scientifique intéresse de plus en plus de musées et de chercheurs : l'archéologie des paysages sonores. C'est la spécialité de notre invitée aujourd'hui. Par Jeanne Lacaille. Ex-mécanicienne d’hélicoptère au sein de l’armée, docteure en musicologie, spécialiste des musiques militaires, à la trentaine, Mylène Pardoen a relevé le défi d’inventer le métier qui lui permet de nourrir sa passion de toujours : le son, sa matière première. En effet, Mylène Pardoen est à l'origine d'une nouvelle discipline scientifique : l'archéologie du paysage sonore - à ne pas confondre avec l’archéologie musicale qui existe, elle, depuis le XIXème siècle.Aujourd’hui, Mylène Pardoen est donc ingénieure de recherche au CNRS et archéologue du patrimoine sonore, Care d'Or 2023, lauréate du concours HériTech 2023, Geste d'Argent 2021, Prix Suzanne Srodogora 2021, Médaille de cristal du CNRS 2020 ; archéologue du paysage sonore à la Maison des sciences de l'Homme Lyon Saint-Étienne, créatrice et coordinatrice des projets Bretez et Esphahitos, ainsi qu’experte auprès du chantier scientifique CNRS et ministère de la Culture pour la restauration de Notre-Dame de Paris.L'archéologie du paysage sonore est «la science permettant une reconstruction, une restitution d’un environnement sonore dans un espace spatio-temporel donné». Ce n’est pas de l’habillage sonore (sound design) mais bien «une restitution qui s’appuie sur des sources historiques sérieuses et nombreuses», explique-t-elle. Elle a, par exemple, reconstitué la vie sonore du chantier de construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris vers 1170 lors de l'élévation du chevet, à écouter ici.Un peu plus au nord de Notre-Dame, en Seine-Saint-Denis, ce sont les Jeux Olympiques qui sont au cœur d'un projet de restitution sonore. L’Établissement public territorial Plaine Commune a imaginé un parcours de 10 km jonché de stations d'écoute pour raconter le territoire par le son et garder la mémoire des Jeux. Nicolas Dabre, chef de projet Animation territoriale de Plaine Commune, et Emily Jokiel, réalisatrice sonore chargée des captations, présentent le projet, au micro de Raphaëlle Pluskwa.

Pourquoi la foule a-t-elle mauvaise réputation ? A-t-elle forcément besoin d’un leader ? Peut-on être seul dans une foule ? Et quid de la foule dans le monde numérique, pourtant sans corps physique ?  Autour de cette foule de questions : éléments de réponses avec Elena Bovo, maître de conférences en littérature et civilisation italiennes à l’Université de Franche-Comté ; et autrice de nombreuses publications sur la question des foules. La dernière en date s’intitule Mécaniques des foules - Des mouvements hors de contrôle ?, un essai original à la croisée de la sociologie, de l’histoire et de la philosophie ; publié aux éditions Armand Colin en mars 2024.Et d’un point de vue scientifique, peut-on comprendre une foule ? C’est en tout cas la mission que s’est confiée le projet européen transdisciplinaire Crowd DNA, où des chercheurs en physique, informatique et biologie observent, captent, modélisent et simulent les foules, pour mieux les prédire. Mais chaque foule, dans sa multitude, est unique ! Julien Pettré est directeur de recherche à l’INRIA  et l’un des coordinateurs du projet Crowd DNA. Sa foule d’étude à lui, ce n’est pas n’importe laquelle, c’est celle du Hellfest, le plus gros festival de métal de France ! Il explique comment et pourquoi décrypter l’ADN des foules, au micro de Raphaëlle Pluskwa.

Elles travaillent au Sénégal, au Cameroun et au Tchad, elles étudient les sciences politiques, l’histoire des tirailleurs sénégalais, les plantes médicinales ou encore la grande muraille verte ! À quelles difficultés, à quels préjugés ces scientifiques font-elles face ? Réponses sous forme de portraits croisés de chercheuses africaines... Avec :Mame Penda Ba, professeure en science politique à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal. Fondatrice et directrice du Laboratoire d’analyse sociétés et pouvoirs/Afrique-Diasporas (LASPAD) et à ce titre rédactrice en chef de la toute nouvelle revue scientifique africaine internationale et pluridisciplinaire Global Africa.Et les témoignages de : Minda Mahamad Saleh, chercheuse Tchadienne en écologie végétale à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Elle est la première tchadienne à mener des recherches sur la grande muraille verte. Aby Tine, doctorante sénégalaise. Elle prépare une thèse sur les statistiques des tirailleurs africains recrutés lors des Première et Seconde Guerre mondiale. Hadidjatou Daïrou, doctorante camerounaise en physiologie cellulaire à l'Institut de recherches médicales et d'études des plantes médicinales, lauréate du Prix jeunes talents L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Sa thèse porte sur les propriétés médicinales de la plante Garcinia kola dans le traitement des maladies cardiovasculaires.

Et si le sport avait toujours existé ? C’est ce que suggèrent les découvertes des archéologues : les Néandertaliens lançaient le javelot, le patinage et le ski se pratiquaient à l’époque néolithique, et Mésopotamiens et Égyptiens adoraient la lutte. Puis, en Grèce antique, l’idée du sport international de compétition est née, et avec elle les Jeux olympiques. Comment les pratiques sportives ont évolué depuis ? Et demain ? Vers quels sports nous emmèneront les innovations technologiques ? Avec Valérie Delattre, archéo-anthropologue à l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et chercheure. Elle publie Il était une fois le sport aux éditions Actes Sud Jeunesse, en coédition avec l'Inrap.Et un éclairage de Jean-Michel Besnier, professeur à l’université Paris-Sorbonne. Dans son ouvrage Le sport, trop vite, trop haut, trop fort ? (Robert Laffont, 2021), il interroge notre fascination pour le sport, nos désirs de performances et de records, cette quête d’un corps optimal, à l’aune du courant de pensée transhumaniste. Il répondait aux questions de Raphaëlle Pluskwa.Le sport au passé et au futur, c'est aussi avec les enfants qui proposent des hypothèses très lucides sur les origines du sport, et aussi sur son devenir dans un futur plus ou moins proche… Ils ont entre 9 et 12 ans, ils s’appellent Tania, Liv, Billie et Esteban et ils partagent leurs réflexions au micro de Raphaëlle Pluskwa.

Pour observer l’extraordinaire ciel étoilé de l’hémisphère sud avec petits et grands, des villages de brousse jusqu’en ville :  comment les astronomes tous terrains de l’association Haikintana (astronomie en malgache) partagent leurs télescopes ? En route pour le festival Mahajanga sous les étoiles organisé par l'Alliance française de Mahajanga !Face au canal du Mozambique, 4e volet de notre périple astronomique en terre malgache où nous retrouvons la formidable équipe d’astronomes malgaches et français, qui installent leurs télescopes sous le soleil brûlant. Les habitants petits et grands, sont tous au rendez-vous pour observer notre étoile, le Soleil, dans la lunette du télescope. « Attention, ça brûle », comme leur explique l’astronome Ando Rajaonarivelo, notre fil rouge pour cette émission, astronome enseignant-chercheur engagé, cofondateur et président de l’association astronomique Haikintana et directeur de l'observatoire de Besely : le premier et le seul observatoire robotisé de Madagascar, installé au cœur de l’École du monde de Besely.Un campus unique en son genre fréquenté par les enfants de la région, qui font parfois des kilomètres pour venir s'y instruire et s’y nourrir, au sens propre comme au sens figuré, et jouer dans une pièce de théâtre astronomique comme celle qu’a écrite exprès pour eux l’astrophysicien Jean-Philippe Uzan.Reportage de Caroline Fillette.Avec le planétologue, David Baratoux (iRD) qui est à l’initiative de ce partage astronomique à Madagascar. Et Sylvain Bouley, président de la SAF (Société astronomique de France), planétologue a l'université Paris Saclay qui remet le télescope offert par RFI, SSVI et la SAF, à la toute jeune présidente de la nouvelle antenne de l’association Haikintana de Mahajanga.Dans ce périple aussi solaire que lunaire, nous croiserons de nombreuses étoiles filantes et inspirantes sous le ciel de Madagascar...À écouter aussiAoût, mois des étoiles filantes dans le ciel d'Afrique

Comment retracer l’histoire singulière du peuplement de Madagascar ? À partir de l’Afrique via le canal du Mozambique, mais aussi depuis l’Asie comme le prouve la langue malagasy... Comment l’archéologie, la génétique et la linguistique révèlent une autre histoire de Madagascar, à la croisée des chemins ?   Bienvenue sur la terre rouge de Madagascar où nous sommes ravis de vous embarquer en reportage avec Thibault Baduel et Caroline Fillette, pour le troisième volet de notre série itinérante qui va nous entrainer jusqu’au festival astronomique de Mahajanga sous les étoiles pour observer la voie lactée avec les enfants de l’École du monde de Besely en pleine brousse…Il va nous falloir prendre la route forcement chaotique, et même la piste, pour passer des hauts plateaux de Tana la capitale jusqu’à la région tropicale luxuriante qui borde le canal du Mozambique, en passant par des rizières et des forêts d’une beauté stupéfiante : une diversité de paysages et d’écosystèmes, de faune et de flore, mais aussi une diversité humaine et culturelle à vous couper le souffle. Face aux sourires lumineux de toutes celles et tous ceux que nous avons croisés en chemin, nous avons eu envie de faire un peu la lumière sur ces hommes, ces femmes et ces enfants de Madagascar en nous intéressant à l’histoire singulière et mal connue du peuplement humain de cette ile continent, morceau d’Afrique dans l’océan Indien. Une récente étude génétique vient de montrer la prééminence des gènes bantous dans la population malgache tandis que des études linguistiques ont démontré l’origine asiatique de la langue malagasy. Madagascar : à la croisée des chemins et des continents africain et asiatique. Nous reviendrons sur l’histoire singulière du peuplement de Madagascar avec l’archéologue Tanambelo Rasolondrainy, historiens de premiers peuplements humains de Madagascar, chercheur associé au musée d’art et d’archéologie de l’université d’Antananarivo et de l'université Diego Suarez.Avec une mise au point du généticien des populations animales Jordi Salmona de l’IRD co-auteur d’uneétude sur l’origine des potamochères ces cousins du sanglier et du phacochère arrivés dans les bagages des humains sur l’île-continent.En chemin nos nous arrêterons à l’École du monde de Besely à la rencontre des collégiens, lycéens et étudiants, en compagnie des astronomes malgaches et français qui ont construit dans ce village forestier un observatoire astronomique professionnel.Et notre éphéméride mensuel « Ciel d’Afrique », présenté par Andoniaina Rajaonarivelo de l’association astronomique Haikintana de Madagascar sera révélé le nom du nouveau gagnant (ou gagnante) de la lunette astronomique offerte par SSVI et RFI en partenariat avec la revue Web l’Astronomie Afrique.

Symboliques et endémiques de l’ile rouge, le destin des baobabs (dont la génétique vient de démontrer l’origine malgache) et celui des lémuriens, ces petits primates que l’on ne trouve plus qu’à Madagascar, sont liés. Pourquoi et comment ? Explications sur le terrain, du sommet des baobabs jusque dans les pas des lémuriens de deux chercheurs malgaches qui sont les meilleurs connaisseurs et les plus ardents défenseurs des lémuriens comme des baobabs de Madagascar... Émission enregistrée à Antanarivo dans les jardins de la représentation IRD /MNHN.Avec Onja Hariveloniaina Razanamaro, enseignante chercheuse à l’Université d’Antananarivo, spécialiste des baobabs au Centre de recherche du parc botanique de Tsimbazaza.Et le professeur Jonah Ratsimbazafy, primatologue et spécialiste internationalement reconnu des lémuriens auxquels il a consacré sa vie et toutes ses recherches, au sein du Groupe d'Étude et de Recherche sur les Primates de Madagascar (GERP).

Regards croisés de scientifiques malgaches engagés dans l’étude de l’extraordinaire diversité des écosystèmes de l’ile rouge. Comment préserver ces forêts sèches, humides ou montagneuses et ces mangroves, vues du ciel par satellite, sur le terrain, ou depuis l’océan au festival des baleines ? Comment la recherche s’engage à Madagascar ? Émission enregistrée à Antanarivo, en partenariat avec l’IRD, dans les jardins de la représentation IRD/MNHN.Avecl’écologue Samuel Razanaka, chercheur au Centre National de Recherche sur l'Environnement (CNRE) d'Antananarivo, membre de l'Académie des Sciences Malgache. Biologiste végétal spécialiste des forêts et des mangroves, il cherche à concilier connaissance, préservation et développement en lien avec les populations malgachesRina Ramahandrisoa, géographe de l’occupation des sols, spécialiste de la cartographie par satellite au sein de l’observatoire collaboratif des paysages et de leurs durabilités (Ird/Cirad/Université d’Antananarivo)Anjara Saloma, cétologue, présidente de Cétamada, (association pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar) en ligne depuis le Festival des baleines qui se déroule du 13 au 21 juillet à Sainte Marie, au nord de Madagascar.

Comment étudier la magnétosphère des planètes de notre système solaire voire même au-delà de toutes les exoplanètes que l’on ne cesse de découvrir autour d’autres étoiles que la nôtre. Pourquoi la Terre est-elle la seule planète, à ce jour, à abriter la vie ? (Rediffusion du 09/01/24) Prenons un peu de hauteur aujourd'hui et explorons d’autres planètes que la nôtre ! Dans le système solaire et même au-delà sur les traces des exoplanètes que l’on ne cesse de découvrir autour d’autres étoiles que notre Soleil... Pourquoi et comment étudier leur atmosphère ou plus exactement leur magnétosphère ? Pourrait-on y trouver des traces de vie ? Pistes de recherche sidérales et sidérantes avec nos invitées :- Magali Deleuil, astrophysicienne, directrice adjointe de l’Institut Origines de Marseille, spécialiste des exoplanètes et lauréate du prix de l’Académie des sciences « CNES Astrophysique et Sciences spatiales »- Léa Griton-Noël, docteure en Astrophysique, spécialisée en Physique des plasmas dans le système solaire pour son ouvrage En quête de planètes, explorer le système solaire aujourd’hui et (après-)demain, aux éditions Quanto.

Vous la connaissez sûrement cette petite voix dans la tête qui commente sans cesse et souvent à notre insu. Mais qui parle en nous ? Pourquoi avons-nous une, voire plusieurs petites voix et à quoi ça sert ? Bienvenue pour explorer le mystère des voix intérieures. (Rediffusion du 08/01/24) Mettons-nous à l’écoute de nos voix intérieures, cette petite voix familière qui nous trotte dans la tête et qui commente sans cesse. Mais qui parle en nous ? Que dis-je en moi ? Pourquoi avons-nous une (voire plusieurs petites voix ? À quoi ça nous sert (ou nous dessert ) ? Et comment étudier objectivement ce langage subjectif par essence, cette parole intérieure ?Avec Hélène Loevenbruck, linguiste et chercheuse française, médaillée de bronze du CNRS en 2006. Elle s'intéresse notamment au langage et à la parole intérieure. Pour son livre Le mystère des voix intérieures, paru chez Denoël.

Le chercheur en neurosciences Jean-Philippe Lachaux a interrogé des athlètes de haut niveau passés maîtres dans l’art de se concentrer pour exceller dans le feu de l’action. Comment développer nous aussi la force tranquille et la concentration mentale d’un champion ? Demandons-nous ce qui se passe dans le cerveau des champions ? À quelques semaines des Jeux Olympiques, comment se sont-ils préparés physiquement et mentalement pour être au top à l’instant T dans un état de concentration idéal face au stress et à la pression…? Jean-Philippe Lachaux a interrogé des athlètes de haut niveau passés maîtres dans l’art de se concentrer pour exceller dans le feu de l’action. Comment ont-ils transformé leur cerveau, leur mental et leurs corps, au fil du temps et des entraînements et comment cela peut nous aider, chacun d’entre nous, à cheminer vers notre propre excellence, pour traverser le tumulte de nos vies si complexes et le rythme effréné de nos existences ? Comment développer une force tranquille et une concentration à toute épreuve pour donner le meilleur de nous-même et éprouver le plaisir, la satisfaction et la sérénité que cela génère d’être simplement en accord avec soi et avec les éléments, ce qu’on appelle le flow...?Avec Jean-Philippe Lachaux (chercheur à l’Inserm en neurosciences) pour son ouvrage Dans le cerveau des champions, paru chez Odile Jacob.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Muriel Valin, Epsiloon : Fil d'araignée, enfin Philippe Pajot, La Recherche : Entretien avec Mahouton Norbert Hounkonnou, Président du Réseau des Académies africaines des Sciences Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Les endroits de France où il fait bon observer le ciel François Savatier, Pour la Science : Aux origines des dieux celtiques Dylan Beiner, Science&Vie : La quête des planètes habitables. 

Et si pour regagner notre liberté, face aux géants du numérique, on s’intéressait à ce qui peut faire dérailler la machine : les bugs ! C’est la proposition radicalement créative d’un philosophe spécialiste des écritures numériques pour reprendre la main et notre temps de cerveau disponible... Demandons-nous comment repenser la place du numérique dans nos vies, omniprésent et omnipotent ? Pourquoi avons-nous délégué nos choix et jusqu’à notre temps de cerveau disponible, aux géants du numérique, aux GAFAM ? Parce que ça fonctionne, ça marche et c’est bien pour cela que nous en sommes devenus dépendants et même esclaves. Comment sortir de cette spirale ? Comment regagner liberté et autonomie ? En soulevant le capot de la machine pour nous intéresser à ce qui peut la faire dérailler, dysfonctionner c'est-à-dire au bug ?Pourquoi et comment faire l’éloge du bug ?Avec Marcello Vitali-Rosati, professeur à l’Université de Montréal, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques pour son ouvrage Éloge du bug, être libre à l’époque du numérique, paru aux Éditions Zone.

Et si on s’intéressait à la manière dont les autres animaux voient et perçoivent le monde ? Est-il possible de se mettre dans l’œil d’un zèbre ou d’un lion, d’une abeille ou d’un cachalot ? Et pourquoi ça change tout, à commencer par notre propre perspective ? Changeons totalement de perspective et de point de vue sur nous-mêmes, sur les autres et sur le monde en général, en nous interrogeant sur la manière dont les autres animaux voient et perçoivent le monde.Serait-il possible de se mettre dans l’œil d’un zèbre, d’un lion ou d’une abeille ? Et pourquoi ça change tout, à commencer par notre propre perspective et notre regard sur la réalité forcément subjective et infiniment multiple ? Question aussi philosophique qu’éthologique voir artistique... Avec Thibault de Meyer, professeur de Philosophie des sciences à l’Université de Namur pour son ouvrage Qui a vu le zèbre ? L’invention de la perspective animale, paru aux Liens qui libèrent et Thierry Lodé, professeur d’Écologie évolutive, spécialiste des sexualités animales pour son livre Le Pacte des lions, une socioécologie de la vie sauvage paru chez Odile Jacob.

Dans le film culte Blade Runner, sorti en 1982, Ridley Scott nous projetait en 2019, dans une Los Angeles post-apocalyptique, ville multiculturelle où différencier les androïdes des humains relevait d’une gageure. En 2024, la réalité est-elle en train de rattraper la science-fiction ? Les robots sont-ils capables de ressentir des émotions ? L’intelligence artificielle peut-elle permettre à des androïdes de réellement éprouver de l’empathie, de l’affection, voire de l’amour ? Et risquons-nous un jour de tomber amoureux d’un robot ?Avec Frédéric Landragin, directeur de recherche au CNRS, spécialisé en linguistique et traitement automatique des langues, passionné de science-fiction, auteur de Aimer un robot avec Blade Runner, paru chez Dunod.

Qui n’a jamais rêvé de côtoyer les étoiles ? De découvrir les confins du Cosmos ? De jouer les chevaliers de l’Espace avec pour armure, un scaphandre ou d’être le nouveau Neil Armstrong ?  Et si nous partions pour un voyage de 50 minutes en apesanteur ? Avec Philippe Perrin.En apesanteur, c’est le titre de son livre paru chez Michel Lafon. Il y raconte, avec une pléiade d’anecdotes, son incroyable parcours : polytechnicien, instructeur de plongée sous-marine, pilote de chasse – il a participé à la guerre du Golfe-, pilote d’essai chez Airbus avant de concrétiser son rêve : devenir astronaute...

Mettre l’œil dans un télescope et se rêver astronome, planétologue ou astrophysicienne… Du Bénin au Pakistan, du Maroc au Mexique en passant par la France, comment les jeunes astronomes font réseau pour partager leur science et leur passion astronomique ? Nous évoquerons l’International Congress of the Astronomical Youth qui se tiendra du 28 au 30 juin 2024 à Paris avec Alexandre Bellon (coordinateur de l'événement) et Hélène Courtois (astrophysicienne  spécialisée en cosmographie, marraine de l'événement).Et le Speed Astromeetings, événement virtuel dédié aux écoles primaires loin des grandes métropoles au cours duquel les scolaires pourront échanger avec plusieurs astronomes qui s’est déroulé en mai avec Lucie Leboulleux (chercheuse à l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG).Et notre chronique mensuelle Ciel d’Afrique en partenariat avec l’Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.

De quoi et comment rions-nous ? Et pourquoi ce n’est pas toujours drôle ? Regards croisés sur les paradoxes du rire et les mécanismes de l’humour. Peut-on rire de tout et avec tout le monde ? À quoi cela nous sert de rire ? Et pourquoi avons-nous tant besoin d’humour ? Demandons-nous pourquoi nous avons tant besoin d’humour et surtout par les temps qui courent.Regards croisés sur les paradoxes du rire et les mécanismes de l’humour. Défensif, subversif ou transgressif souvent joyeux, mais aussi parfois haineux et si le rire n’était pas toujours drôle ? Peut-on rire de tout et avec tout le monde et qu’est-ce que ça dit de nous ? De nos manières d’affronter le pire justement ? Et si le rire n’était ni le propre ni le sale de l‘homme, mais un moyen de donner sens au tragique de nos existences ?Avec la philosophe Olivia Gazalé pour son ouvrage Le Paradoxe du rire, et si ce n’était pas toujours drôle ? (éditions Seghers) et le psychologue Arthur Durif-Meunier pour Psychologie de l’humour, mécanismes et impacts paru chez Dunod.

Comment donner à entendre le monde sous-marin, inaudible à nos oreilles? C’est le projet Inouï du biologiste marin Laurent Chauvaud et de la musicienne, native de Saint-Pierre-et-Miquelon, Alexandra Hernandez. Une plongée totalement inédite et inouïe à la découverte de la stupéfiante faune océanique... Plongeons à l’écoute de l’océan qui n’est pas le monde du silence, mais un univers vivant sonore et multicolore ! Comment donner à entendre et à percevoir ce tout monde sous-marin ? Réponse avec le projet inouï : entre art et science, l’océan comme vous ne l’avez jamais entendu, écouté ou approché... Un projet inouï donc, immersif et multiforme, sonore, musical visuel, photographique, poétique et scientifique mais, surtout sensible...Avec le biologiste Laurent Chauvaud et la musicienne et artiste Alexandra Hernandez pour leur projet musical Inouï Océan. Ce spectacle cherche à poser un regard nouveau sur l'océan qui entoure les îles Saint-Pierre-et-Miquelon en valorisant sa biodiversité et en exposant les sons sous-marins que la science enregistre comme patrimoine culturel immatériel de l’archipel.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Avec Vincent Nouyrigat, Epsiloon : L'Attaque des lianes Marine Benoît, Sciences et Avenir : Les rouleaux d’Herculanum Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Télescopes géants : L'Europe décolle, l'Amérique s'enlise François Lassagne, Pour la Science : Sur les traces des particules de Majorana.

Quelles recherches et quelles découvertes en biologie du sport pour éclairer et valider les pratiques d’entraînement et de récupération ? Comment améliorer ses performances musculaires pour être en forme olympique ? Que l'on soit athlète de haut niveau ou pas, jusqu’où peut-on améliorer ses performances physiques et musculaires ? Où en est la recherche en biologie du sport et de l’exercice ? Quelles avancées en biomécanique ? Pourquoi c’est à la fois dans la tête et dans le corps que ça se passe ? Comment évaluer les pratiques d’entrainement et de récupération ?Point d’étape avec nos invités : La professeure Claire Thomas-Junius, directrice du Laboratoire de biologie de l’exercice pour la performance et la santé (LBEPS - Univ. Paris-Saclay, Univ d’Évry, IRBA) et directrice-adjointe recherche de la Graduate School Sport, mouvement, facteurs humains de l’Université Paris-Saclay. Ancienne athlète de demi-fond, spécialiste de physiologie de l'exercice. Ses recherches portent sur les réponses et les adaptations du métabolisme énergétique, dans un contexte d'optimisation de la performance sportive et de la santé ! Et Pierre Samozino, maître de conférences en Biomécanique à l’Université Savoie Mont Blanc à Chambéry où il est en charge du master Ingénierie et Ergonomie des Activités Physiques au sein du département STAPS.

C’est une découverte stupéfiante : la mise au jour sous la forêt amazonienne d’un réseau routier et de cités jardins, vestiges d’une civilisation complexe, totalement inconnue. Pourquoi et comment ces sociétés ont-elles disparu ? Décimées, oubliées, effacées par l’histoire officielle ? Partons sur les traces des cités perdues d’Amazonie, autour d’une découverte stupéfiante : la mise au jour, sous le couvert de la forêt amazonienne, de véritables cités jardins, reliées par un réseau routier.Vestiges et témoins d’une civilisation complexe, totalement inconnue qui a vécu, défriché, cultivé et bâti le plus grand et le plus ancien centre urbain d’Amazonie, le long de la rivière Upano en Équateur, il y a 2 500 ans.Pourquoi ces sociétés préhispaniques d’Amazonie si évoluées ont elles disparu ? Oubliées, décimées ? Effacées de l’histoire ? Comment notre invité l’archéologue Stephen Rostain, aussi iconoclaste que persévérant, a réussi notamment, grâce à la technique du lidar, à mettre au jour ces cités jardins ? Brisant au passage toutes les idées reçues sur la forêt soi-disant vierge d’Amazonie, mais aussi sur les peuples et cultures autochtones qui l’ont habité bien avant l’arrivée des colons espagnols...Avec l’archéologue, spécialiste de l’Amazonie Stephen Rostain.Un article du CNRS : Des cités antiques en Amazonie.

La neuropsychologue Sylvie Chokron a mené l’enquête auprès de personnalités exceptionnelles comme de gens dits ordinaires. Pourquoi sommes-nous tous pareils et tous différents ? Comment utiliser au mieux les formidables potentialités de notre cerveau ? Explorons l’objet le plus complexe de l’Univers : notre cerveau. Et si pour décrypter son fonctionnement, sa formidable plasticité et sa singularité (chaque cerveau est unique), on pouvait se mettre dans la tête des autres pour voir ce qui s’y passe ? Notre invitée la neuropsychologue Sylvie Chokron a relevé le défi et mené l’enquête à travers une série d’entretiens avec des personnalités extraordinaires, mais aussi des gens tout à fait ordinaires. Que se passe-t-il dans la tête de l’astronaute Jean-Francois Clervoye, du champion de ski Edgar Gros-Piron, mais aussi d’une traductrice polyglotte, d’une musicienne ou d’une aventurière ? D’un hypersensible ou d’un optimiste ? Pourquoi sommes-nous à la fois tous pareils et tous différents ? Et comment chacun peut développer au mieux et à sa manière ses propres capacités cognitives ?Avec Sylvie Chokron, neuropsychologue pour son ouvrage Dans le cerveau de… paru aux Presses de la Cité.

Avec l’essor des fichiers génétiques et des bases de données biométriques, sommes-nous tous des suspects en puissance ? Identifiables et traçables par notre ADN, révélateur de notre identité mais aussi de celle de nos apparentés, jusqu’où notre corps devient objet du délit ? Jusqu’où l’ADN peut-il faire la police et la justice ? Avec le développement spectaculaire des fichiers génétiques et des bases de données biométriques, sommes-nous tous devenus des suspects en puissance ? Fichés, identifiables et traçables par notre ADN, révélateur de notre identité mais aussi de celle de nos apparentés. Pour le meilleur, évidemment : l’identification de criminels, comme de victimes. Mais aussi pour le pire : gouvernance sécuritaire, surveillance, soupçon et délation généralisée. Face à l’omniprésence des fichiers ADN et de la preuve par l’ADN, il est temps de s’interroger sur les usages et mésusages de nos données les plus personnelles et intimes qui soient...Avec Joëlle Vailly généticienne et sociologue pour son ouvrage ADN policier paru aux PUF.

Si, aux premiers instants du Big Bang, l’Univers comprenait autant de matière que d’antimatière, où cette dernière est-elle passée ? Avec ou sans la gravité ? Le physicien Gabriel Chardin partage ses hypothèses renversantes qui pourraient ouvrir sur un nouveau modèle cosmologique. Antimatière et gravité, c’est le titre du dernier essai de notre invité le physicien Gabriel Chardin. Il nous fait partager ses hypothèses renversantes pour unifier, la physique de l’infiniment grand et celle quantique de l‘infiniment petit, sans avoir besoin ni de la mystérieuse énergie noire ni de l’énigmatique matière noire. Un nouveau modèle cosmologique à remonter le temps jusqu’aux premiers instants du Big Bang, quand l’Univers comprenait autant de matière que d’antimatière. Mais où cette dernière a-t-elle bien pu passer ? Et comment se comporte-t-elle ? Plusieurs expériences sont actuellement en cours au CERN pour tenter de peser des atomes d’antimatière avec et sans gravité...Avec Gabriel Chardin, physicien, médaille d’argent CNRS en 2007, pour son ouvrage Antimatière et gravité, paru chez CNRS Éditions.

C'est une autre espèce humaine aujourd'hui disparue, qui a été révélée non par ses fossiles, mais par son ADN, extrait d’une phalange mise au jour dans une grotte de Sibérie. Mais qui étaient les Denisoviens qui ont peuplé l’Asie du nord au sud de l’Altaï jusqu’aux Philippines ? Faisons connaissance avec un nouveau membre de notre famille humaine, aujourd’hui disparu et dont l’ADN nous était totalement inconnu : l’humain de Denisova. Le frère asiatique de Néandertal est la première espèce définie, non pas par ses fossiles, mais par son ADN extrait d’une unique phalange mise au jour dans une grotte de Sibérie... Mais qui était cet humain de Denisova ? D’où venait-il ? Comment vivait-il et quelle part de Denisova portons-nous ? Pourquoi ce frère asiatique de Néandertal - qui a croisé Sapiens et qui a peuplé une immense aire géographique de l’Altaï jusqu’aux Philippines- nous était-il totalement inconnu ? Comment expliquer qu’en Papouasie Nouvelle-Guinée on porte aujourd'hui jusqu'à 5% d’ADN de Denisovien ?Avec la paléoanthropologue Silvana Condemi et le journaliste scientifique François Savatier pour leur ouvrage L’énigme Denisova paru chez Albin Michel. Découvert en 2010, Denisova, espèce définie pour la première fois par ses gènes et non pas par ses fossiles, aurait peuplé une immense aire géographique de l’Altaï aux Philippines…

Que se passe-t-il dans la tête d’un cheval ? Les cinq sens en alerte, le cheval est un animal social et hypersensible doté de capacités cognitives surprenantes et d’une mémoire... (Rediffusion du 23 octobre 2023) Tentons de comprendre ce qui se passe dans la tête d’un cheval, animal emblématique et fascinant, à la fois social et hypersensible. Saviez-vous qu’ils communiquent leurs émotions à travers leurs expressions faciales ? Qu’ils reconnaissent les visages humains et qu'ils ont l’esprit de famille... Toujours à fleur de peau, les cinq sens en éveil, les chevaux ont des capacités cognitives impressionnantes sans oublier une mémoire...Avec Léa Lansade, chercheuse en Éthologie, spécialiste des émotions et de la cognition animale, pour son ouvrage Dans la tête d’un cheval, paru chez Humensciences.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Vincent Nouyrigat, Epsiloon : Premier voyage au centre de la Terre Fabrice Nicot, Sciences et Avenir : La première seconde de l'Univers Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Trous noirs, et s'ils étaient tous proches ? François Savatier, Pour la Science : Des cités perdues en Amazonie   Carole Châtelain, Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) pour la tribune parue dans Libération : France Télévisions ne doit pas abandonner les sciences dans ses programmes.

Les plus grands observatoires du ciel sont construits sur des terres autochtones. À Hawaï, c’est sur le Mona Kéa, la montagne sacrée des Hawaïens, sauf que ceux-ci se mobilisent désormais contre la construction d’un nouveau télescope géant. Enquête sur les terres contestées de l’astronomie... Demandons-nous comment partager le ciel depuis la Terre ?Question sensible pour tous ceux qui aiment observer les étoiles, les planètes et la sublime voute céleste… Sauf qu’à une toute autre échelle -quand il s’agit des gigantesques observatoires équipés de télescopes géants aux multiples miroirs tournés vers le ciel pour faire de la cosmologie et de l'astronomie de pointe- le choix du lieu n’est pas anodin. C’est sur les plus hauts plateaux et sommets du monde, dans des endroits isolés vierges et dégagés qui sont le plus souvent des territoires autochtones, que sont installés les grands observatoires et les télescopes…C'est le cas à Hawaï sur le Mona Kea, la montagne sacrée des natifs de Hawaï. Ce volcan, point culminant du Pacifique avec ses 4 207 mètres d’altitude, est aussi un lieu unique pour les astronomes du XXème et XXIème siècle, qui y ont installé leur plus grands observatoires. Sauf qu’en 2019, la population hawaïenne a dit non et s'est mobilisée en nombre contre la construction d’un nouveau télescope géant. Pourquoi et comment cette montagne magique pour les Hawaïens, comme pour les scientifiques, est-elle devenue un lieu de  confrontation ? Avec Pascal Marichalar, sociologue et historien au CNRS, diplômé d’Astronomie à l’Observatoire de Paris pour son ouvrage La montagne aux étoiles : enquête sur les terres contestées de l’astronomie, paru à la Découverte.

Comment poussent les arbres et les plantes ? Rien ne se crée, tout se transforme, en particulier dans le monde végétal, mutant et adaptatif par nature mais aussi par culture. Comment cultiver justement cette formidable diversité voire excentricité du végétal, des arbres et de toutes ces plantes qui nous font vivre ? Cultivons notre jardin aujourd’hui pour nous émerveiller et nous interroger sur la formidable diversité voire excentricité du végétal, sa capacité à s’adapter à tout (ou presque) et sa résilience. Pourquoi et comment les arbres prennent les formes les plus étranges voire les plus difformes pour pousser ?Avec Catherine Lenne, docteure en Physiologie Végétale, enseignante à l’Université Clermont Auvergne de Clermont-Ferrand, pour son ouvrage Vous avez dit biz’arbres ? paru chez Belin.Et François Parcy directeur de recherche du CNRS au Laboratoire de physiologie cellulaire et végétale de l’Université de Grenoble-Alpes, dont l’équipe a contribué aux découvertes sur l’origine et la formation des fleurs. Il publie Les clés du champ - Comment domestiquer les plantes, aux éditions humenSciences.

Les communs sont des ressources partagées, gérées et entretenues par une communauté qui en définit les règles d’utilisation. Dans le numérique, les communs trouvent une puissance incroyable, avec de superbes réussites comme les logiciels libres, Wikipédia, le Web, la science ouverte... Pourquoi le numérique est-il si bien adapté aux communs ? Comment encourager cette approche collective, solidaire, partagée et démocratique ? Comment résister à la dictature des algorithmes et du marché ? Ouvrons d’autres possibles dans nos sociétés numériques, face à la dictature des algorithmes, à la loi du marché c’est-à-dire celle du plus fort des multinationales ou des États autoritaires… Comment reprendre la main ? Comment renverser la vapeur en développant, non plus la pire des dystopies, mais le meilleur de notre humanité : c’est-à-dire notre capacité à partager, à gérer collectivement et solidairement nos ressources ce qu’on appelle les communs. Et si le numérique justement était parfaitement adapté au communs ? À l’origine du World Wide Web à l’œuvre dans les logiciels libres ou Wikipedia, les biens numériques ont cette particularité intrinsèque que leur consommation par les uns n’enlève rien aux autres... le numérique favorisant au contraire le partage massif de données d’informations et de connaissances…Avec Serge Abiteboul, chercheur en informatique à l’Inria et François Bancilhon, entrepreneur et dirigeant de start-up du numérique en France et aux États-Unis, pour leur ouvrage Vive les communs numériques, logiciels libres, Wikipédia, science ouverte, etc. paru chez Odile JacobEt Lê Hoang Nguyen, polytechnicien, docteur en mathématiques, co-auteur avec Jean-Lou Fourquet de La dictature des algorithmes – Une transition numérique démocratique est possible, paru chez Tallandier.

Et si le vivant était hybride par nature ? Des plus anciens mythes comme celui du Centaure jusqu’aux interfaces homme-machine, en passant par les milliards de bactéries avec lesquelles nous cohabitons, pourquoi la figure de l’hybride revient elle en force aujourd’hui et pour le meilleur ? Et si nous étions tous hybrides par nature, composés et composites, mélangés, multiples et même contradictoires ? À la fois humains et animaux, comme le démontrent les milliards de micro-organismes avec lesquels nous cohabitons, rejoignant ainsi les mythes les plus anciens de toutes les civilisations, mais aussi hybrides homme-machine avec nos multiples interfaces et autres outils technologiques (qui deviennent de plus en plus hybrides, eux aussi). Pourquoi et comment la figure de l’hybride revient-elle en force aujourd'hui ? Et si c’était pour le meilleur, pour sortir enfin des frontières arbitraires des espèces et des cases identitaires ?Avec - Gabrielle Halpern, philosophe pour son livre Tous centaures ! Éloge de l’hybridation paru au Pommier- Romain Simenel, ethnologue et anthropologue, spécialiste de l’Inde et du Maroc pour son ouvrage De l’hybride à l’espèce : représenter le vivant de Léonard de Vinci à nos jours (Puf).Cette émission est une rediffusion du 11 octobre 2023.

Avec les découvertes de l’accélération de l’expansion de l’univers, celle du Boson de Higgs et la détection des ondes gravitationnelles, les astrophysiciens et les physiciens des particules pourront-ils unifier leurs théories ? Celle de l’infiniment grand avec celle de l’infiniment petit ? La mécanique quantique avec la relativité générale ? Et si pour résoudre l’énigme de la matière noire, de l’énergie sombre ou de la masse des neutrinos, il fallait inventer une nouvelle physique ? Avec Yann Mambrini, théoricien au Laboratoire de physique des 2infinis Irene Joliot-Curie à l'Université Paris-Saclay, scientifique associé au CERN - et magicien à ses heures.Il publie chez Albin Michel La Nouvelle physique, comprendre les lois ultimes du cosmos, préfacé par le prix Nobel de physique Alain Aspect.Et en fin d'émission, nous retrouverons le planétologue Sylvain Bouley pour la chronique Ciel d'Afrique. Ce mois-ci, ballet matinal de planètes et pluie d'étoiles filantes sont à prévoir...Félicitations d'ailleurs au nouveau lauréat de la lunette astronomique offerte par SSVI et RFI en partenariat avec la revue L'Astronomie Afrique : le club d’astronomie de Mahajanga à Madagascar ! Parfait pour célébrer astronomiquement le festival Majunga sous les étoiles qui s'y tiendra en juin prochain.

L’Égypte pharaonique suscite depuis toujours, et de toutes parts, au Nord comme au Sud, une réelle fascination. Comment se fait-il que tant de groupes humains, aux buts parfois opposés, s’en revendiquent ? Pourquoi ces fantasmes, nourris aussi bien par des suprémacistes blancs que par des abolitionistes et afrocentristes ? Comment démêler le vrai - les anciens royaumes des pharaons noirs de Méroé et Napata - du faux - Hiéroglyphes dans le grand canyon ou influence égyptienne des pyramides pré-colombiennes ? Décryptons avec notre invité cinq siècles d'égyptomanie.Avec l’anthropologue Jean-Loïc Le Quellec pour l’ouvrage Nos ancêtres les pharaons, 5 siècles d’illusions sur l’Égypte ancienne paru aux Éditions du Détour.

L’odorat est notre tout premier sens, celui qui nous relie, in utero déjà, à notre mère. À la source de tous nos goûts et de nos dégoûts, aussi bien alimentaires que sensuels, pourquoi une odeur ou un parfum réveille tant d’émotions et de souvenirs ? Notre cerveau a-t-il du nez ? Réhabilitons un sens majeur, méconnu et sous-estimé voir méprisé : l’odorat !C’est notre tout premier sens, in utero, nous sentons et ressentons déjà l’odeur maternelle. Aussi essentiel pour nous nourrir que pour nous lier et relier aux autres, l’olfaction est à la source de nos gouts et dégouts… alimentaires mais aussi sensoriels et sexuels, à l’origine de tant d’émotions plaisantes ou déplaisantes. Quoi de plus fort qu’une odeur, un parfum pour éveiller et titiller notre mémoire ? Notre cerveau aurait-il du nez ? Pourquoi et comment ?Avec Hirac Gurden, directeur de recherche en neurosciences au CNRS, il étudie la représentation des odeurs par le cerveau. Pour son ouvrage Sentir : comment les odeurs agissent sur notre cerveau (Editions les Arènes).

Comment les « humeurs » du Soleil, qui est à son pic d’activité cette année, affectent la Terre ? Entre éruptions solaires et électromagnétisme il est essentiel de prévoir la météo de l’espace et celle de notre Soleil qui sera éclipsé par la lune ce lundi...  Une éclipse solaire totale se produira ce jour dans le ciel du Canada, des États-Unis et du Mexique.Est-il possible de prévoir la météo de notre Soleil ? Une question de plus en plus d’actualité car nous sommes avec nos télécommunications et autres satellites de plus en plus sensibles et affectés par les « humeurs » du Soleil.Avec Barbara Perri chercheuse en astrophysique, spécialiste du Soleil. Au cours de sa thèse elle s'est intéressée aux relations entre le champ magnétique dynamo généré à l'intérieur de notre étoile et le vent solaire, un flot permanent de particules pouvant impacter l'environnement spatial de la Terre. Et en direct depuis les États-Unis et par téléphone Allan Sacha Brun, astrophysicien, chef du LDEE (Laboratoire Dynamique des Etoiles et de leur Environnement) à l'IRFU au CEA de Saclay.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Dylan Beiner, Science et Vie : Le monde vu par les animaux Hervé Poirier, Epsiloon : La génétique réécrit l'histoire de l'Europe Franck Daninos, Sciences et Avenir : Vaincre l'insomnie, nouveaux traitements Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Expansion de l'Univers : la tension s'accroît François Lassagne, Pour la Science : Glaciers en sursis.  

Avec Cédric Sueur, maître de conférences en éthologie, primatologie et éthique animale à l’Université de Strasbourg (IPHC Institut pluridisciplinaire Hubert Curien). Il travaille sur le terrain et s’est intéressé aux mécanismes de vie des groupes de primates. Auteur de Les péripéties d’un primatologue chez Odile Jacob→ La bande annonce du film Saru, une histoire de transmission culturelle  

Tout ce qui vit sur Terre a pour origine une cellule ancestrale commune. Comment Luca Last Comon Ancestor a pu évoluer pour produire une telle diversité ? Et comment partager cette diversité et cette unité de la vie à travers les cellules qui la composent ? (Rediffusion du 25/10/2023) Partons pour une odyssée fascinante, une plongée au cœur même du vivant et des cellules qui le composent. Tout ce qui vit sur Terre, des bactéries aux arbres et aux humains, est constitué de cellules ayant pour toute origine une même cellule ancestrale commune : Luca. Comment cette cellule ancêtre commune à tout le vivant est apparue, il y a des milliards d’années, et a pu évoluer pour former tous les organismes anciens et actuels ? Pourquoi comprendre l’origine et le fonctionnement de ces cellules, c’est découvrir la formidable unité du vivant ?Avec Christian Sardet, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire BioDev de l’Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (CNRS et Sorbonne Université), il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques sur les molécules, cellules, embryons et le plancton et co-fondateur et coordinateur de l'expédition Tara Océans. → Son ouvrage Les cellules. Une histoire de la vie, aux éditions Ulmer.

Hommage à Frans de Waal. Disparu le 14 mars 2024, ce primatologue d’exception, internationalement reconnu a révolutionné notre regard sur les grands singes, révélant notamment leur capacité d’empathie… (Rediffusion du 3 octobre 2016) Qu'est-ce qui distingue votre esprit de celui d'un animal ? Vous vous dites peut-être : la capacité de concevoir des outils, ou la conscience de soi, ou bien l'emprise sur le passé et le futur - pour citer les principaux traits de notre espèce dite dominante. Mais, dans les dernières décennies, ces thèses ont été érodées, ou même carrément réfutées, par un révolution dans l'étude de la cognition animale. (4ème de couverture de l'ouvrage Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l’intelligence des animaux ?, paru aux Liens qui libèrent.Avec :- Frans de Waal, primatologue et biologiste et auteur du livre Sommes-nous trop bêtes pour comprendre l’intelligence des animaux ?, paru aux Liens qui libèrent.

Du caméléon à l’humain en passant par chiens, chats, perroquets, serpents et chimpanzés, tous les animaux (ou presque) ont une langue, pour se nourrir, boire, se lécher... et parler ! Comment remonter aux origines de la parole en tirant sur le fil de la langue ? Intéressons-nous à un organe singulier, charnu, flexible et très mobile, indispensable pour se nourrir, boire, laper, se lécher et... se parler : c’est la langue !Pas la peine de la donner au chat car il en est pourvu comme tous les vertébrés, du caméléon aux chimpanzés en passant par les oiseaux, les serpents, les chiens et nous les humains ! Pourquoi la langue est l’organe le mieux partagé sur Terre ? Mais aussi l’un des moins connus. Quelles sont ses multiples et si diverses fonctions ? Comment l’étude de la langue permet de remonter aux origines de la parole articulée et donc du langage ? Bienvenue pour retracer l’odyssée de la langue...Avec Marion Laporte, primatologue pour le projet «Origins of speech » dont l’axe de recherche « Apes voice » a pour objet la compréhension des mécanismes anatomiques de la production vocale chez les chimpanzés et bonobo.Anthony Herrel, enseignant chercheur au Muséum national d’Histoire naturelle, ses recherches portent sur l’évolution des systèmes ostéomusculaires.

Et s’il nous suffisait d’observer le vivant, des plantes aux animaux en révisant nos jugements, en sortant de nos préjugés sur la nature et l’évolution (y compris humaine) ? Comment nous relier au vivant en nous et autour de nous ? Revisitons toutes nos idées reçues sur la nature (y compris) humaine. Non la nature n’est pas bien faite, vivre ce n’est pas être autonome mais nouer des liens en bonne interdépendance. Et si nous ouvrions les yeux sur le vivant, tous les vivants qui nous entourent : animaux, végétaux, bactéries, champignons. Pourquoi et comment leur observation, leur étude nous invitent à une autre compréhension du monde et à une autre manière d’habiter la terre ?Avec Marc-André Selosse, professeur au Muséum national d’Histoire naturelle, ses recherches portent sur les associations à bénéfices mutuels (symbioses), pour son nouvel ouvrage Nature et préjugés, convier l’humanité dans l’histoire naturelle, paru chez Actes Sud.

Intelligence artificielle, réseaux sociaux, satellites, métavers : nos cerveaux sont le champ de bataille du XXIè siècle avec les technologies comme véhicules du pouvoir et instruments de la puissance. Jusqu’où et dans quelles mains ? Et s’il était urgent de penser la technopolitique ?  Interrogeons-nous -au-delà des fantasmes et des oppositions stériles entre technophiles et technophobes - sur les réels enjeux politiques et géopolitiques des nouvelles technologies ? Intelligence artificielle, réseaux sociaux, satellites sont autant d’instruments de puissance, détenus non plus par des États mais par les bigs techs, ces géants technologiques, ces entités hybrides qui redéfinissent désormais les enjeux de pouvoir et de puissance entre nations et qui interviennent dans les processus électoraux et dans les guerres, mais jusqu’où ? Comment nos cerveaux sont devenus le nouveau champ de bataille du XXIè siècle ? Et si la boîte noire de la tech n’était pas algorithmique mais bien politique ? Pourquoi est-il urgent de le penser et comment résister si ce n’est par l’innovation, politique et démocratique ?Avec Asma Mhalla, chercheuse au Laboratoire d’Anthropologie politique de l’EHESS/CNRS, spécialiste des enjeux politiques et géopolitiques de la Tech et de l’IA.Pour Technopolitique, comment la technologie fait de nous des soldats paru aux Éditions du Seuil.

Regards croisés du planétologue Alessandro Morbidelli (spécialiste mondialement reconnu de la formation des planètes et des exoplanètes) et de l’astronome Valéry Lainé, ce spécialiste des marées qui vient de découvrir un océan jusque sous la glace d’une lune de Saturne. Interrogeons-nous sur la mécanique céleste ! Pourquoi observe-t-on dans notre système solaire - et pourquoi découvre t-on au-delà- une telle diversité, un tel bestiaire de planètes et désormais d’exoplanètes ? Accompagnées de satellites, de lunes elles aussi toutes différentes, gravitant autour d’une étoile comme notre soleil et pourtant à chaque fois si singulières… Comment se sont formés tous ces systèmes planétaires à partir de poussières stellaires ?Avec - Valéry Lainey, astronome à l’Observatoire de Paris pour parler de la découverte d’un jeune océan sous la couche de glace de Mimas (Mimas est l’une des petites lunes de Saturne)- Alessandro Morbidelli, planétologue à l’Observatoire de la Côte d’Azur, est membre associé de l’Académie des sciences et de l’Académie royale de Belgique. Professeur au Collège de France à la chaire Formation planétaire : de la Terre aux exoplanètes.

En s’inspirant de la robustesse du vivant sur la durée, le biologiste Oliver Hamant s’interroge sur cette injonction de nos sociétés à l’optimisation et à la cohérence parfaite. Pourquoi ça ne marche pas comme ça dans le vivant et dans un monde fluctuant ? Tentons de penser autrement notre monde et ses bouleversements : en s’inspirant du vivant, de la formidable robustesse du vivant qui lui permet de résister sur le long terme à toutes les fluctuations. Notre invité le chercheur Olivier Hamant a découvert, à partir de ses recherches en biologie végétale à l'Inrae, que le vivant n’était pas si performant que ça, ni optimal, ni cohérent... Et si c’était précisément cette incohérence propre au vivant dont il fallait s’inspirer pour faire face à tous les défis de notre monde en pleine mutation, en plein dérèglement et toujours plus complexe ?Avec Olivier Hamant, chercheur à l’Inrae (Institut national de Recherche pour l’Agriculture). Il travaille sur les nouvelles relations de l’humanité avec la nature. Pour son livre De l’incohérence, philosophie politique de la robustesse, paru chez Odile Jacob.

Qu’est-ce qui nous pousse à procrastiner ? Quels sont les mécanismes cérébraux qui nous font tout remettre à plus tard ? Regards croisés en cette semaine du cerveau, d'un neuroscientifique et d'une philosophe. Peut-on apprivoiser sa procrastination ? Pourquoi avons-nous trop souvent tendance à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui ? Cela s’appelle la procrastination et il semblerait bien que nous soyons tous concernés : que ce soit pour payer une facture, déclarer ses impôts, rendre un devoir ou arrêter de fumer. Pourquoi avons-nous tendance à remettre à plus tard, au dernier moment ou à la saint glinglin, des tâches pourtant incontournables dans notre agenda, tout en ayant parfaitement conscience des effets délétères et de l’angoisse que ça génère ? Pourquoi est-ce si universellement partagé ? Y aurait-il des mécanismes cérébraux qui nous pousseraient à procrastiner ?Avec la philosophe Mathilde Ramadier pour son ouvrage Apprivoiser sa procrastination, l’art de faire autrement, paru aux Éditions Eyrolles - Mathias Pessiglione, chercheur à l’Inserm, coresponsable de l'équipe Motivation, cerveau et comportement de l'Institut du cerveau.Semaine du cerveau du 11 au 17 mars.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Thomas Delozier, Science et Vie : Les nouveaux monstres cosmiques Mathilde Fontez, Epsiloon : Trou de ver, la nouvelle star Fabrice Nicot, Sciences et Avenir : Énergie noire, la force qui déchire l'Univers Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Enquête sur la méthode Space X François Lassagne, Pour la Science : Les IA face au réel…    

Bienvenue pour découvrir l’intelligence phénoménale des corneilles, mais aussi celle des grands oiseaux migrateurs, ou des perroquets, sans oublier pinsons et tourterelles... Comment approcher ces prétendues cervelles d’oiseau pour nous inspirer de leurs intelligences plurielles ? Prenons notre envol en nous mettant dans la tête d’un oiseau, histoire d’approcher d’autres formes d’intelligences que la nôtre. Bien loin des clichés de tête de linotte ou cervelles d’oiseaux dont on les a longtemps affublés, l’heure est venue de nous incliner devant la phénoménale intelligence des corneilles et autres corvidés qui avec les perroquets tiennent le haut du pavé. Mais aussi de nous intéresser aux talents divers et cachés des oiseaux migrateurs, des pinsons, et même des pigeons qui ont tous des capacités cognitives et sociales hallucinantes !Invités:- Gérard Leboucher, enseignant-chercheur émérite, spécialiste du comportement des oiseaux, auteur de Dans la tête d’un oiseau paru chez Humensciences- Frédéric Jiguet, ingénieur agronome, chercheur au centre d’écologie et de sciences de la conservation, auteur de Vivent les corneilles : un plaidoyer pour une cohabitation responsable aux éditions Actes Sud

Biberons préhistoriques, jouets antiques : comment les archéologues mettent au jour les traces des soins accordés aux petits, mais aussi celle des enfants esclaves ou travailleurs forcés ? Quelle place avaient les enfants dans les sociétés du passé ? Et qu’est-ce que ça nous raconte ? Demandons-nous quelle était la place et le statut des enfants dans les sociétés du passé ? Pourquoi faire l’archéologie de l’enfance et de la petite enfance ? Et qu’est ce ça dit de nous et de notre humanité ? Que révèlent les sites et les fouilles des sépultures de la préhistoire à nos jours ? Pourquoi les archéologues trouvent tant de traces de soins apportés aux tout-petits ?  Biberons préhistoriques, jouets antiques : de tous temps, en tous lieux, contrairement à ce que l’on a longtemps voulu croire, les hommes et surtout les femmes ont protégé et soigné leurs petits si vulnérables et si précieux. Mais comment et jusqu’où ? Car ce nouveau champ de recherche en archéologie de l’enfance exhume aussi les traces d’enfants esclaves, bagnards ou travailleurs forcés de la révolution industrielle …Avec Valérie Delattre archéo-anthropologue à l'INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives).Olivier Blin architecte, ethnologue diplômé de l'EHESS et archéologue, ingénieur de recherche à l’Inrap à la Direction scientifique et technique. Il est spécialiste de l’Antiquité et du fait urbain pour l’ouvrage Pour une archéologie de l’enfance (Les nouvelles de l’archéologie/ Editions de la Maison des Sciences de l'Homme).

Et si ce n’était pas à des fins utilitaires, pour se nourrir, que les humains auraient domestiqué les plantes ? Sur les traces des graines de l’au-delà, découverte bouleversante du biologiste archéologue et linguiste Nissim Amzallagh… Remettons en question « l’invention « de l’agriculture. Pourquoi les humains au Proche-Orient mais aussi ailleurs sur la planète, ont-ils planté les premières graines ?? Et si ce n’était pas à des fins alimentaires, vu le temps que prend la sélection des graines de céréales, la domestication des plantes est un processus qui se compte en centaines d’années voire plus… Alors pourquoi les humains ont-ils domestiqué des végétaux qui poussaient déjà en abondance autour d’eux ? Comment l’idée de transformer des plantes sauvages en plantes domestiques a-t-elle bien pu germer ? Et si ce n’était pas du tout pour des raisons utilitaires, alimentaires mais pour des raisons bien plus spirituelles et biologiques ? Et si les humains avaient commencé par constater que les plus belles plantes poussaient toujours là où sont enterrés les morts ?Avec Nissim Amzallagh, biologiste, archéologue, philosophe et linguiste, auteur de l'ouvrage Les graines de l’au-delà : domestiquer les plantes au Proche-Orient, paru aux éditions de la Maison des Sciences de l’homme.

Destination Orion, à bord du télescope spatial James-Webb, pour observer cette fantastique pouponnière d’étoiles et tenter d’éclairer les grands mystères de l’origine des astres, des planètes, et de la vie... Alors que nous raconte la nébuleuse d’Orion sur nos origines ? Destination la nébuleuse d’Orion, la pouponnière d’étoiles la plus proche de nous à 1 350 années lumières de la Terre dans l’œil du James Webb Telescope ! Et observons dans l’infrarouge - c’est une première dans l’histoire de l’humanité -comment se forment les étoiles et les planètes…Que nous raconte la nébuleuse d’Orion  sur nos origines ? Sur la naissance de notre Soleil et de ses planètes ? Voire sur l'émergence de la vie, puisque nous sommes toutes et tous des poussières d’étoiles.   Avec Olivier Berné, astrophysicien à l’Institut de recherche en Astrophysique et Planétologie à Toulouse pour l’ouvrage Destination Orion, voyage à bord du télescope James-Webb, paru chez Dunod.

Interrogeons aujourd'hui nos représentations du sol, ce sol qui nous porte et nous nourrit, que nous foulons au pied chaque jour sans même le regarder... Comment mieux le cultiver ? À quelles images, à quels imaginaires cela nous renvoie ? Comment les partager et s’en inspirer pour les préserver ? Ce sont les questions auxquelles Abigail Fallot et Antonia Taddéi ont voulu répondre en répertoriant 120 métaphores sur le sol dans trois pays différents dans leur ouvrage Collection de métaphores sur le sol, aux éditions Cabanera. Une enquête menée auprès d’agriculteurs et de chercheurs qui travaillent avec et sur le sol en France, au Sénégal et au Zimbabwe. Pourquoi et comment filer la métaphore du sol ? Et qu’est-ce que ça dit de notre lien à la terre ?Avec : Abigail Fallot, chercheuse au Cirad Antonia Taddei, dramaturge.

Comment dépasser les frontières entre les disciplines, mais aussi entre les continents ? Pari tenté pour l'École nationale supérieure à Paris qui a lancé un programme inédit entre la France et l'Afrique. Retour sur le 2è cycle d'un cours transnational. La plus prestigieuse école française a traversé les frontières en s'alliant aux universités de Thiès (Université Iba Der Thiam) et de Dakar (Université Cheikh Anta Diop) pour proposer un cours commun intitulé « Nouvelles compréhensions du monde ». Un objectif : construire un enseignement commun, en faveur d'une conversation interculturelle et interdisciplinaire. Alors, comment croiser et renouveler les savoirs ?Avec : Leïla Vignal, professeure et directrice du département de Géographie à l'ENS Zacharia Tiemtoré, enseignant-chercheur à l'ENS de Ouagadougou au Burkina Faso, co-fondateur et président de l'Institut supérieur de sécurité humaine Mouhamadou El Hady Ba, enseignant-chercheur en Philosophie à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar.

Autour de la question embarque aujourd'hui à bord du SpaceBus en France, mais aussi au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Maroc, au Togo... pour vous partager le ciel, la tête dans les étoiles. Bienvenue sous le ciel d'Afrique. Inspiré par la caravane de l’espace au Sénégal et par le SpaceBus au Maroc, notre invité a monté avec deux autres jeunes astrophysiciens bénévoles l’association SpaceBus France qui a soutenu AstroTour de Côte d’Ivoire en 2023 et le Togo sous les étoiles en 2022. Cet événement itinérant va à la rencontre des scolaires et du grand public des pays francophones pour leur faire découvrir l'astronomie grâce à des animations ludiques et animées par des professionnels. Et maintenant, quand part le prochain bus pour les étoiles ?Avec Raphaël Peralta, docteur en Astrophysique, fondateur de SpaceBus France.Et en fin d'émission notre chronique mensuelle Ciel d’Afrique en partenariat avec l’Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.

Pourquoi tout est sexuel dans la nature ? Regards croisés de biologistes, d’éthologues et de philosophes autour de l’exposition « Sex Appeal ou la scandaleuse vie de la nature » au Muséum de Toulouse. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des plantes et des animaux sans jamais oser le demander... Rendez-vous pour une émission spéciale sexualité animale, histoire de découvrir pourquoi et comment tous les goûts sont dans la nature, même les plus extravagants… Et pas seulement pour la reproduction, mais aussi juste pour le plaisir... De l’éjaculation de la mouche drosophile à l’homosexualité des lions en passant par l’éducation sexuelle des dauphins, nous allons explorer la formidable inventivité sexuelle à l’œuvre dans la nature... - Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche au CNRS et au MNHN en biologie de l’évolution. Ses travaux portent sur l’évolution du comportement animal. Son ouvrage Mes plus belles rencontres animales vient de paraître chez Odile Jacob- Thierry Hoquet, philosophe Ses recherches portent sur l’approche scientifique choisie pour questionner la notion de sexe, ses marques biologiques et ses politiques (scientifiques et sociales).Pour l’exposition Sex-Appeal, la scandaleuse vie de la nature qui se tient au Muséum de Toulouse (la biodiversité du vivant par le prisme de la sexualité).

Avec le scalpel du légiste et la truelle de l’archéologue, Philippe Charlier réussit à faire parler des morts illustres : de Marat à Picasso, de Marie-Madeleine à Napoléon 1er, que nous apprend l’autopsie des cœurs et des organes de personnages célèbres ? Comment les dernières avancées scientifiques permettent-elles de résoudre les grandes énigmes de l’Histoire ? (Rediffusion du 13 juin 2023). Philippe Charlier mène une double enquête, historique et médicale, avec une idée fixe : faire parler les morts illustres. Comment y parvient-il ? Que nous apprend l’autopsie des cœurs et des organes de personnages célèbres ? À quoi ont succombé Marie-Madeleine, Marat, Balzac, Napoléon 1er ou encore Bonaparte ? La science peut-elle expliquer le génie créatif d’un Picasso ? Pourquoi la canonisation de Pauline Jaricot, décédée en 1862, dépend-elle de l’état de conservation de son cœur ?Avec Philippe Charlier, médecin légiste, archéologue, anthropologue et directeur du Département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris). C’est à lui que l’on doit l’identification des restes de Diane de Poitiers, Henri IV ou Hitler. Pour son livre « Autopsie des cœurs célèbres », paru chez Tallandier.

L'hybridation homme/machine ne relève plus de la science-fiction, elle a déjà commencé avec la pose d'implants cérébraux chez des malades ou des victimes d'accidents, mais jusqu'où ira-t-elle ? Faut-il en avoir peur ? Comment se préparer à cette nouvelle ère ? Jusqu’où peut aller l’interface homme/machine ? Comment relever le défi de notre hybridation avec l’intelligence artificielle ? Quels bénéfices pourrons-nous en tirer ? Courons-nous le risque d’être dépassés par l’IA ? Où se situe la frontière entre l’homme réparé et l’homme augmenté  ?Avec Raphaël Gaillard, psychiatre, directeur du Pôle hospitalo-universitaire de Psychiatrie de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris et de l'Université Paris Cité, auteur de L'homme augmenté paru aux Éditions Grasset.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Dylan Beiner, Science et Vie : Souris de laboratoire, un monopole en question Vincent Nouyrigat, Epsiloon : Géo-ingénierie Mathieu Nowak, Sciences et Avenir : Ovnis, la NASA va mener l'enquête  David Fossé, Ciel et Espace : Les astronomes en quête de sobriété carbone François Lassagne, Pour la Science : La vitamine D, un supplément vraiment indispensable ?

Pourquoi tant d’avatars en réalité virtuelle ? Saviez-vous que le fait de s’incarner en génie booste notre créativité ? Que des patients sortant du coma apprennent à remarcher virtuellement et plus rapidement grâce à leur avatar ? Immerger dans une autre réalité, dans le monde virtuel et déjà bien concret des avatars. Pourquoi s’incarner dans un avatar ? Et pas seulement pour jouer aux jeux vidéo ou faire du cinéma, mais aussi pour développer son empathie, sa créativité ou plus fort encore, se rééduquer suite à un accident. Mais aussi pour mieux comprendre en miroir notre propre fonctionnement humain...Avec Anatole Lecuyer, directeur de recherche chez Inria (l’Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique) spécialiste mondialement reconnu de la réalité virtuelle et Rebecca Fribourg, maître de conférence à l’école Centrale de Nantes, spécialiste des avatars.Reportage de Stéphane Duguet à l’Institut Arts et Métiers de Laval pour tester l’application Proteus : expérience en réalité virtuelle réalisée par des chercheurs français qui montre qu’incarner un personnage stéréotypé influence la réalisation de tâches intellectuelles…

Saviez-vous qu’Archimède ne s’est jamais écrié Euréka? Que Marie Curie n’est pas la seule grande scientifique et que la Terre est ronde depuis bien longtemps ? Comment tordre le cou aux mythes et aux légendes de l’histoire des sciences pour cultiver notre esprit critique? Pourquoi ces légendes, ces fausses anecdotes,  ces petits mensonges circulent encore (et plus que jamais) sur tous les réseaux de diffusion? A quoi servent-ils et pourquoi nous desservent ils ? Qu’est-ce que ces fausses vérités nous font oublier ? Pourquoi  préférons-nous croire en un homme (ou une femme) génial et providentiel, en sciences comme ailleurs ?Avec Antoine Houlou-Garcia, chercheur associé à l’EHESS et fondateur de la chaine Youtube Arithm’Antique pour son ouvrage Et la pomme ne tomba pas sur la tête de Newton, ces petits mensonges qui ont fait l’histoire des sciences paru chez Albin Michel

250 fois plus petite qu’un globule rouge, l’hémoglobine de ce ver de sable arénicole délivre 40 fois plus d’oxygène dans le sang que l’hémoglobine humaine : une formidable découverte bio-inspirée qui pourrait bien révolutionner la chirurgie et la médecine... Retrouvons-nous autour d’une découverte révolutionnaire, bio-inspirée par un petit ver marin arénicole qui se cache sous des tortillons de sable. Le buzuk (bien connu des promeneurs sur les plages bretonnes) est capable de survivre six heures en apnée grâce à son hémoglobine, qui fixe 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. C'est le biologiste marin Franck Zal, qui a découvert que l'hémoglobine de ce ver des sables (250 fois plus petite qu’un globule rouge) est compatible avec tous les groupes sanguins... et qui en a tiré une molécule oxygenate, qui révolutionne déjà la chirurgie mondiale dans le domaine des greffes mais aussi de la cicatrisation des grands brûlés...Avec Franck Zal, chercheur en biologie marine. Ce chercheur cultive l’hémoglobine d’un ver marin dont la capacité en oxygène est 40 fois supérieure à celle de l’humain ! Il raconte sa découverte dans l’ouvrage Un trésor sous le sable, une découverte française à l’impact universel (éditions les Arènes).

Bienvenue dans l’exposition Préhistomania qui dévoile les impressionnants relevés, des chefs-d’œuvre, que les humains ont peints, dessinés et gravés sur les parois des grottes, depuis la Préhistoire et sur tous les continents. Que nous disent les artistes de la Préhistoire ?  Pourquoi cet art pariétal nous touche tant ? À la fois si lointain et si proche, si ancien et si moderne… si immédiatement beau et si universel et surtout vivant... Bienvenue au cœur de l’exposition Préhistomania au Musée de l’Homme à Paris qui dévoile les très impressionnants relevés d’art rupestre réalisés au début du XXème siècle. Dans les grottes du continent africain, ces relevés grandeur nature représentent aussi bien des animaux (girafes, éléphants) que des scènes complexes et même des silhouettes humaines. Ces peintures ont été un choc, une révélation, pour tous ceux et celles qui les ont vues, à commencer par les artistes. Et c’est le mérite de cette exposition que de nous redonner à voir les magnifiques relevés de ces chefs-d’œuvre aujourd'hui inaccessibles, disparus, voire oubliés…Avec- Egidia Souto, maître de conférences à l’Université, où elle enseigne le patrimoine, la littérature et l’histoire de l’art de l’Afrique- Jean-Louis Georget, professeur en Études germaniques à l'Université Sorbonne Nouvelle-Université des cultures, spécialiste de l’histoire coloniale de l’Allemagne en Afrique et en Asie.L’exposition Préhistomania, à la découverte des relevés d'art rupestre qui se tient au Musée de l’Homme jusqu’au 20 mai 2024.Reportage de Caroline Filliette au Musée de l'Homme avec Richard Kuba, commissaire de l'exposition.

Pourquoi étudier le climat martien ?  Que nous apprend l’atmosphère de Vénus ? Pistes de réponses aussi sidérales que  sidérantes du planétologue Francois Forget, spécialiste de l’exploration du système solaire et des environnement planétaires et exo- planétaires... Allons voir ailleurs dans le système solaire (et même au-delà), quelles sont les conditions atmosphériques, climatologiques, géologiques, environnementales des planètes qui gravitent autour de notre Soleil et autour des milliers d’exoplanètes découvertes à ce jour, avec en filigrane cette question vertigineuse : qu’est-ce qui a permis à la Terre de faire émerger la vie ?  Et d’être- à l’heure actuelle et en l’état des connaissances- la seule à l’abriter ? À quelles conditions pourrait-on en trouver des traces ailleurs ? Et comment la maintenir sur Terre ?Avec François Forget, planétologue français, spécialiste de l'exploration du Système solaire et des environnements planétaires.François Forget a signé la préface du livre Astrobiologie : à la recherche de la vie extraterrestre de Andrew May Il a également participé au commissariat scientifique de l'exposition permanente Mission spatiale qui se tient à la Cité des Sciences. 

Rencontre avec l’écologue tous terrains Sandra Lavorel, médaille d’or du CNRS pour ses recherches sur le fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils rendent aux vivants. Comment penser en écosystème ? Et pourquoi ça change tout ? Changeons de regard et d’approche sur la biodiversité : comment élargir notre vision pour penser en écosystèmes et en interdépendance ? Pour reconsidérer les services essentiels rendus par la biodiversité- dans toute sa diversité justement- végétale, animale, microbienne mais aussi génétique, économique et culturelle. Nous dépendons de toutes les formes de vies qui font la vie : depuis le fond des océans jusqu'au sommet des montagnes en passant par les forêts. Sans ces services écosystémiques, nous n’aurions pas d’air à respirer, pas d’eau, ni de nourriture… Mais comment évaluer justement ces services écosystémiques rendus aux humains et le rôle essentiel de toute la biodiversité en interaction avec le climat ou l’état des sols ?Avec Sandra Lavorel, écologue, spécialiste du fonctionnement des écosystèmes. Elle a mis en évidence les contributions de la biodiversité à la vie humaine, révélé les impacts sociétaux et économiques de ses altérations par les changements environnementaux. Elle a reçu la Médaille d’Or 2023 du CNRS pour ses travaux de recherche.

Pourquoi est-il important de cultiver l’estime de soi pour s’ouvrir aux autres et au monde ? Rencontre avec Christophe André pour méditer en pleine conscience sur nos forces et nos faiblesses, qui ne sont pas toujours celles que l’on croit... Interrogeons-nous sur nous-mêmes, sur nos forces et nos faiblesses, qui ne sont pas toujours celles que l’on croit. Comment les accepter, comment s’accepter ? Comment cultiver une bonne estime de soi ? Et pourquoi est-ce essentiel pour traverser les épreuves, les bonheurs et les malheurs de l’existence mais aussi pour s’ouvrir aux autres et au monde ? À condition de savoir aussi s’oublier...Avec Christophe André, écrivain, psychiatre et psychothérapeute pour son ouvrage S’estimer et s’oublier paru chez Odile Jacob.

Le botaniste Cédric Dentant nous guide vers les plus hauts sommets du monde, des Alpes aux Andes en passant par l’Himalaya et le Kilimandjaro à la découverte de l’extraordinaire flore de haute altitude : que nous apprend cette botanique de l’extrême ? Tutoyons les sommets : des Alpes aux Andes en passant par l’Everest et le Kilimandjaro à la découverte des plantes de haute altitude, de ces plantes de l’extrême qui poussent là ou plus rien ne pousse. Pourquoi et comment faire la botanique des cimes ? De la soldanelle des Alpes qui pousse jusque sous la neige aux séneçons géants que l’on retrouve sur les 3 plus hauts sommets d’Afrique, en passant par la reine des Andes, comment cette rare et précieuse flore verticale s’est-elle adaptée à des conditions aussi inhospitalières ? Quels sont les secrets de l’edelweiss, mais aussi des plantes plus discrètes et si méconnues qui ont tout une histoire prodigieuse?Avec Cédric Dentant, botaniste, spécialiste de la flore de haute altitude. Il travaille sur les plantes des Alpes, des Andes, de l’Himalaya. Pour son ouvrage Botanique des cimes paru chez Arthaud.

Pourquoi ça n’a pas de sens de dire qu’il y a un programme génétique ? Des fossiles vivants ? Des espèces primitives ou des races humaines ? Pourquoi abuse-t-on de métaphores qui véhiculent des conceptions erronées du vivant et comment les déconstruire ? Déconstruisons les idées reçues sur le vivant.Pourquoi s’accroche-t-on et abuse-t-on de métaphores, un peu fausses ou totalement erronées, en tout cas obsolètes pour décrire et comprendre la complexité du monde vivant ? Pourquoi cela n’a pas de sens de parler de programme génétique, de fossiles vivants ou pire, de races humaines ? Et en quoi cela véhicule une idéologie ou une posture philosophique dépassée et qui nous enferme, plutôt que de nous éclairer sur les enjeux et les défis environnementaux et scientifiques qui nous attendent ? Comment démystifier le vivant ?Avec Guillaume Lecointre, zoologiste, systématicien, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle pour l’ouvrage Démystifier le vivant, 36 métaphores à ne plus utiliser paru chez Belin.Et notre chronique mensuelle Ciel d’Afrique en partenariat avec l’Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley. Un immense bravo à notre nouveau gagnant de lunette astronomique : Taghiyoullah Dia de Mauritanie. 

Que se passe-t-il dans la tête des grands prédateurs ? Regards croisés de zoologues et d’éthologues autour de la superbe l’exposition Félins au Muséum national d'Histoire naturelle et sur la saison prédateurs au Parc zoologique de Paris... Du jaguar à la libellule en passant par l'otarie et le chat, pourquoi les grands prédateurs ne sont pas toujours ceux que l'on croit ? (Rediffusion du 11 avril 2023). Intéressons-nous aux félins (lions, tigres, panthères et chats) mais aussi aux prédateurs en général, qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit... De la libellule au jaguar en passant par les étoiles de mer et les flamants roses, qui sont les plus forts et les meilleurs chasseurs ? Pas systématiquement ceux qui ont des crocs et des griffes… Émission autour des expositions Félins (au Muséum national d’Histoire naturelle) et pour la saison Prédateurs au Parc zoologique de Paris avec :- Géraldine Véron, zoologiste, spécialiste des petits mammifères carnivores, enseignante chercheuse au Muséum national d'Histoire naturelle- Alexis Lécu, directeur scientifique du Parc zoologique de Paris.

Et si nos actes manqués, nos lapsus, nos ratages et autres quiproquos étaient liés au fonctionnement même de notre cerveau humain, imparfait par essence mais aussi étonnamment créatif... ? Pourquoi et comment se réconcilier avec ses bugs mentaux ? (Rediffusion du 03/07/2023) Demandons-nous pourquoi parfois on bugue, on fait des gaffes, on a la langue qui fourche... Et si nos actes manqués, nos lapsus, nos ratages et autres quiproquos étaient liés au fonctionnement même de notre cerveau ? Humain trop humain... Pourquoi et comment nous réconcilier avec nos erreurs et nos bugs mentaux ?Avec Sebastian Dieguez, docteur en neurosciences pour son ouvrage La force de nos bugs, paru chez Humensciences. 

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Thomas Delozier, Science et Vie : Et soudain... La vie ! Hervé Poirier, Epsiloon : Éloge de l'acné Mathieu Nowak, Sciences et Avenir : L'évangile oublié qui bouleverse la Bible  Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Les Aurores boréales François Lassagne, Pour la Science : Cryptographie, un avenir 100 % quantique ?   

Comment étudier la magnétosphère des planètes de notre système solaire voire même au-delà de toutes les exoplanètes que l’on ne cesse de découvrir autour d’autres étoiles que la nôtre. Pourquoi la Terre est-elle la seule planète, à ce jour, à abriter la vie ?  Prenons un peu de hauteur aujourd'hui et explorons d’autres planètes que la nôtre ! Dans le système solaire et même au-delà sur les traces des exoplanètes que l’on ne cesse de découvrir autour d’autres étoiles que notre Soleil... Pourquoi et comment étudier leur atmosphère ou plus exactement leur magnétosphère ? Pourrait-on y trouver des traces de vie ? Pistes de recherche sidérales et sidérantes avec nos invitées :- Magali Deleuil, astrophysicienne, directrice adjointe de l’Institut Origines de Marseille, spécialiste des exoplanètes et lauréate du prix de l’Académie des sciences « CNES Astrophysique et Sciences spatiales »- Léa Griton-Noël, docteure en Astrophysique, spécialisée en Physique des plasmas dans le système solaire pour son ouvrage En quête de planètes, explorer le système solaire aujourd’hui et (après-)demain, aux éditions Quanto.

Vous la connaissez sûrement cette petite voix dans la tête qui commente sans cesse et souvent à notre insu. Mais qui parle en nous ? Pourquoi avons-nous une, voire plusieurs petites voix et à quoi ça sert ? Bienvenue pour explorer le mystère des voix intérieures. Mettons-nous à l’écoute de nos voix intérieures, cette petite voix familière qui nous trotte dans la tête et qui commente sans cesse. Mais qui parle en nous ? Que dis-je en moi ? Pourquoi avons-nous une (voire plusieurs petites voix ? À quoi ça nous sert (ou nous dessert ) ? Et comment étudier objectivement ce langage subjectif par essence, cette parole intérieure ?Avec Hélène Loevenbruck, linguiste et chercheuse française, médaillée de bronze du CNRS en 2006. Elle s'intéresse notamment au langage et à la parole intérieure. Pour son livre Le mystère des voix intérieures, paru chez Denoël.

Stephen Hawking disait que les trous noirs sont un peu gris sur les bords... Le physicien quantique Carlo Rovelli va encore plus loin dans la profondeur des trous noirs d’où naîtraient... des trous blancs ! Hypothèse aussi renversante que troublante, jusqu’où nous entraîneront les trous blancs ?Rediffusion du 20/09/23. Quand les trous noirs se transforment en trous blancs, troublant n’est-ce pas ? L’hypothèse des trous blancs, les petits frères des trous noirs, partagée par l’un de plus grands physiciens contemporains, Carlo Rovelli notre invité, initiateur de la théorie de la gravitation quantique à boucles, nous entraîne une fois encore de l’autre côté du miroir : « le trou blanc nous permet de traverser ce qu’Einstein appelait le bord de la réalité, la fin du temps »... quand le temps s’inverse...Avec le physicien Carlo Rovelli pour son livre Trous Blancs, paru chez Flammarion.

Est-il possible de se mettre dans la peau de Neandertal ? De cette autre branche de l’humanité aujourd’hui disparue ? Mais pourquoi et comment ? C’est un saut dans l’inconnu, dans l’altérité absolue, que nous propose l’archéologue Ludovic Slimak dans Le dernier néandertalien. Combien y a-t-il eu de manières différentes d’être humain sur Terre ?Rediffusion du 09/05/23 Tentons de nous mettre dans la peau de Néandertal, cette autre branche de l’humanité qui a habité la Terre pendant plus de 400 000 ans, avant de disparaître brutalement. Mais pourquoi et comment ? Et si pour le comprendre, il nous fallait changer totalement de regard et d’approche, oublier à la fois l’image de brute épaisse qui a longtemps collé à la peau de Néandertal... Et si Néandertal n’était tout simplement pas comme nous, ni mieux, ni moins bien que nous, juste différent ? Combien y aurait-il eu de manières différentes d’être humains sur Terre ? Pourquoi les homos-sapiens ont-ils supplanté tous les autres ? Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Vertigineuse et bouleversante interrogation à partager ensemble / est-il possible de se mettre dans la peau de Néandertal ?Avec l’archéologue Ludovic Slimak pour son ouvrage Le dernier néandertalien, paru chez Odile Jacob.

Pourquoi et comment se mettre dans le cerveau et jusque dans le corps de l’artiste ? Rencontre au sommet entre le neurophysiologiste Alain Berthoz et la peintre et calligraphe Fabienne Verdier, pour partager entre cerveau, art et science, les mystères du geste et de la pensée créatrice.Rediffusion du 25 janvier 2023. Aujourd'hui, nous allons tenter d’approcher le mystère de la création en compagnie d’une artiste peintre calligraphe hors norme, Fabienne Verdier (dont les œuvres extraordinaires cosmiques et universelles s’exposent dans les musées du monde entier) et du neurophysiologiste Alain Berthoz (professeur honoraire au Collège de France internationalement reconnu pour ses travaux et découvertes sur la perception le mouvement et les géométries du cerveau). Tous deux ont entamé bien plus qu’un dialogue. Ils ont partagé la même expérience : une séance de peinture entre cerveau, art et science. Le neurophysiologiste et l’artiste ont, en effet, réalisé deux tableaux ensemble dans l’atelier de Fabienne Verdier, avec les gigantesques pinceaux que l’artiste a inventés. Le neurophysiologiste a pu interroger et expérimenter le geste créateur. Pourquoi et comment c’est d’un souffle, avec tout son corps et pas seulement avec ses mains ou sa tête que Fabienne Verdier peint ? Qu’est-ce qui se joue dans l’acte de créer et dans le cerveau de celle qu’Alain Berthoz a surnommé «un corps pinceau pensant» ? Avec le neurophysiologiste Alain Berthoz et l’artiste peintre Fabienne Verdier pour leur ouvrage Une séance de peinture, entre cerveau, art et science paru chez Odile Jacob.

Comment sortir de nos cases toutes faites et de nos spécialités bien compartimentées ? Comment provoquer courts-circuits et, si possible, des étincelles dans la vie des idées ?(Rediffusion du 1er mai 2023) Dans son nouvel essai intitulé Courts-Circuits, Étienne Klein, formidable empêcheur de penser en rond, nous invite à briser les enclos, en associant les trop souvent séparés physique et philosophie, pensée et action, réalité et imagination, hasard et destin, Einstein et Rolling Stones... Pour faire cette science des passerelles, si chère à un autre philosophe espiègle et visionnaire, le regretté Michel Serre.Avec Étienne Klein, physicien et philosophe des sciences pour son livre Courts-circuits, paru chez Gallimard. Programmation musicale :The Rolling Stones - 2000 light years from nowAnissa Altmayer feat. Jowee Omicil - Le chemin.

L’éco-acousticien Jérôme Sueur s’est mis a l’écoute du silence… ou plutôt des silences naturels intérieurs comme extérieurs qui révèlent en creux la formidable diversité sonore du vivant. Comment faire un peu moins de bruit pour laisser les autres vivants s’entendre jusque dans leurs silences ? (Rediffusion du 29 mai 2023) Ouvrons toutes grandes nos oreilles à l’écoute du silence. Le silence à la radio ? Quelle drôle d’idée sauf quand celui qui nous incite à écouter ce que personne n’entend plus : le silence, ou plutôt les silences naturels, n’est autre que l’éco-acousticien Jérôme Sueur.Qu’est-ce donc que le silence ? Existe-t-il vraiment ? Pourquoi n’est-il ni vide ni singulier, mais plein et pluriel, révélant en creux la formidable diversité sonore du vivant ? Comment faire un peu moins de bruit pour laisser les autres vivants s’entendre jusque dans leurs silences ?Avec le bioacousticien Jérôme Sueur pour son ouvrage Une histoire naturelle du silence, paru chez Actes Sud. Il est maître de conférences au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (MNHN), où il dirige le laboratoire d'éco-acoustique. Il mène des projets de suivi de la biodiversité par l’écoute et l’analyse des paysages sonores naturels, notamment forestiers. 

Rencontre avec un prestidigitateur des mathématiques, Tadashi Tokieda, qui n’a pas son pareil pour nos surprendre avec de simples jouets qu’il manipule billes élastique trombones ruban pierre feuille ciseau.. (Rediffusion du 20 juin 2023) Comment explorer l’univers avec une simple feuille de papier ? La singularité avec une pièce de monnaie ? Les probabilités en jouant à pierre papier  et ciseau  ou l’élasticité avec deux trombones et un ruban ou quelques billes qui roulent ? Autant de jouets minimalistes sortis d’une boite de biscuits de riz par Tadashi Tokieda pour chacune de ses conférences à destination des plus éminents chercheurs comme  des enfants (que cet inclassable prestidigitateur de mathématiques adore convier à ces spectacles expérimentaux). Il faut dire que Tadashi Tokieda aujourd'hui professeur à Stanford, fut d’abord peintre au Japon puis philologue : il maitrise couramment une dizaine de langues. Esprit totalement libre et curieux, il fait feu de tout bois pour créer la surprise .. et ouvrir de nouvelles voies de compréhension et de recherche inattenduesAvec Tadashi Tokieda : mathématicien et professeur à Stanford, érudit et polyglotte, spécialiste de la vulgarisation mathématique et physique. Professeur invité au département de mathématiques et applications de l’Ecole normale supérieure de Paris. 

Comme tout le vivant, nous n’habitons qu’une infime partie de la Terre, une zone dite critique comprise entre le ciel et les roches où tout est interconnecté le cycle de l’eau l’énergie du soleil les flux de carbone. Comment étudier cette zone critique comme un tout et pourquoi ça change tout ? Sur quelle Terre vivons-nous ? Comme tout le vivant nous n’habitons en effet qu’une infime partie de la Terre, comprise entre les roches et le ciel, ce que les chercheurs appellent la zone critique. Comment étudier cette zone critique comme un tout interconnecté et interdépendant et pourquoi ça change tout ? Une nouvelle approche d'une nouvelle science de la Terre qui fait parler vivants et non vivants à toutes les échelles. Quelle Terre habitons-nous vraiment ? Comment y revenir et cesser d’être hors-sol ?Avec Jérôme Gaillardet, géochimiste, professeur à l’IPG, il mène des recherches sur les cycles biogéochimiques et la composition chimique des rivières pour son livre La terre habitable ou l’épopée de la zone critique paru à La Découverte.

Plumes irisées, duvet arc en ciel, écailles bleutées ou hérissées de pointes :  galerie de portraits hauts en couleurs des plus récentes découvertes dans la fantastique famille des dinosaures. L’imagination des paléo artistes peut-elle rivaliser avec la stupéfiante réalité du jurassique ?  Prenons des nouvelles des dinosaures ! Des plus emblématiques (T-rex, Triceraptor, Velociraptor ou Iguanodon) aux plus rares et étranges (Mimorapelta, Spinosaurus ou Carnotaurus), comment se les représenter ? Avec des plumes multicolores mais aussi à écailles hérissées de pointes, avec un duvet multicolore et une crête aux couleurs vives, il y en a pour tous les goûts, de toutes les couleurs et de toute les tailles ! Des géants végétariens aux féroces carnivores, en passant par les dragons emplumés, que nous révèlent  les plus récentes recherches et  découvertes sur l’aspect, le comportement, les moeurs et et le fonctionnement de ces animaux stupéfiants, monstrueux qui ont peuplé la Terre pendant plus de 180 millions d’années ..?Avec Jean-Sébastien Steyer, paléontologue, pour Le Grand Atlas des dinosaures paru chez Glénat

Bienvenue pour un sacré voyage depuis la Terre jusqu’aux confins de l’univers dans l’œil des télescopes géants du désert d’Atacama au Chili, avec l’astrophysicien François Hammer responsable scientifique de ces instruments astronomiques.Rediffusion du 20 février 2023 Retrouvons-nous la tête dans les étoiles aujourd’hui, dans les milliards d’étoiles de notre galaxie. Galaxie explorée et cartographiée par le plus puissant télescope terrestre Le VLT (very large télescope) situé dans le désert d’Atacama au Chili.Embarquement immédiat pour un sacré voyage de la Terre jusqu’aux confins de l’Univers. Pour reprendre le titre de l’ouvrage de notre invité l’astrophysicien Francois Hammer, responsable scientifique des grands spectrographes installés au Chili sur le site du VLT qui va nous en faire voir de toutes les couleurs, mais aussi de toutes les formes stellaires et planétaires voire exoplanétaires...Avec l’astrophysicien à l’Observatoire de Paris, François Hammer, pour son ouvrage Voyage de la Terre aux confins de l’Univers paru chez Odile JacobEt notre éphéméride mensuel Ciel d’Afrique. 

Pourquoi est-ce dans le grand rift africain que se dévoile notre préhistoire ? Celle de l’humanité comme celle de la terre, mais aussi les pistes à creuser pour relever les défis qui nous attendent ? Regards croisés et interdisciplinaires sur le grand rift africain à la confluence des temps... Interrogeons nos origines et notre devenir sur terre, à partir d’un territoire-monde qui concentre tous les enjeux passés et futurs de notre humanité : le grand rift africain ! Cette immense fracture de l’écorce terrestre, qui va de de la Mer Rouge à l’Afrique Australe, couvrant près de 5 000 km est d’abord connue comme le premier berceau de l‘humanité, là où sont apparus et ont évolué tous nos ancêtres. Mais c’est aussi un lieu d’interaction majeure au fil du temps, entre sociétés et environnement, qui recèle la plus grande diversité de ressources d’écosystèmes, d’espèces, de cultures et de sociétés : 150 ethnies différentes parlant 2 000 langues réparties aussi bien dans des déserts que des mangroves des forêts, des montagnes ou de la savane…Comment, en conjuguant leurs savoirs avec ceux des habitants du rift, des préhistoriens, des géologues, des anthropologues des écologues, dégagent des pistes dans tous les domaines pour relever les défis qui nous attendent ?Émission autour du colloque « Le Grand rift africain, à la confluence des temps. Regards croisés scientifiques sur l’évolution de la biodiversité, des environnements et des sociétés » qui s’est tenu au Collège de France, il y a quelques jours.Avec Sandrine Prat (directrice de recherche CNRS au laboratoire Histoire naturelle de l'Homme préhistorique) et Christel Tiberi, directrice de recherche CNRS au Laboratoire Géosciences MontpellierEt Jean-Renaud Boisserie, paléontologue, directeur de recherche CNRS au Laboratoire Paléontologie Évolution Paléoécosystèmes Paléoprimatologie) au micro de Charlie Dupiot. À lireLe Grand Rift africain, à la confluence des temps (link is external), collectif, Le Cherche Midi, novembre 2023.

Pourquoi sous-estime-t-on l’intelligence des poissons ? Ingénieux, ingénieurs des mers, excellents navigateurs, ces rois du camouflage ont aussi de la mémoire. Loin d’être muets comme des carpes, ils ne cessent de communiquer entre eux... Pourquoi sous-estime-t-on systématiquement leurs capacités cognitives ? Pourquoi dit-on être muet comme une carpe ? Ou avoir la mémoire d’un poisson rouge ? Alors que les chercheurs qui les étudient nous démontrent exactement le contraire : l’ingéniosité de ces ingénieurs des mers, excellents navigateurs, rois du camouflage qui communiquent entre eux dans ce qui est tout sauf le monde du silence... et qui ont aussi une sacrée mémoire des lieux et même des visages...Avec- Bill François, biophysicien, passionné de Biologie marine pour son ouvrage Les génies des mers, quand les animaux marins défient les sciences, paru chez Flammarion- Eric Parmentier, biologiste spécialiste de la vocalisation des poissons, en duplex depuis Liège.

Faut-il donner une personnalité juridique aux fleuves, aux montagnes ou aux écosystèmes ? Comment faire pour que la nature reprenne un peu ses droits ? Localement ou planétairement ? (Rediffusion) Quels instruments juridiques devons-nous inventer et appliquer pour que la nature reprenne ses droits localement et planétairement ? Quelle justice pour le climat ? L’eau, l’air, les forêts sont-ils des biens communs ? Faut-il donner une personnalité juridique aux fleuves, aux montagnes ou aux écosystèmes ? Comment faire pour élargir les droits de l’homme aux droits de la nature et des autres vivants sur Terre et pourquoi est-ce si urgent de repenser le droit pour l’environnement ?Avec- Judith Rochfeld, professeure de droit privé à l’École de droit de La Sorbonne (Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne)- Laurent Fonbaustier, professeur à l’Université Paris-Sud, responsable du master 2 Droit de l’environnement.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?  Avec : Thomas Delozier, Science et Vie : Comment tout finira : un nouveau scénario sur la fin du monde Fiorenza Gracci, Epsiloon : Enquête sur les nouveaux médicaments contre l'obésité Fabrice Nicot, Sciences et Avenir : Les astres les plus intrigants Philippe Henarejos, Ciel et Espace : 9 étoiles étonnantes qui dévoilent l'histoire de l'Univers et l'occultation de Bételgeuse, attendue dans la nuit du 11 au 12 décembre François Lassagne, Pour la Science : Ce que le son fait aux plantes  

Pourquoi prendre soin des morts, c’est d’abord soulager les vivants ? Regards intimes et croisés d’une archéologue et d’une thanatopractrice sur les rites funéraires à l’œuvre dans toutes les sociétés humaines. Comment retrouver un autre rapport avec nos morts ? Demandons-nous pourquoi et comment prendre soin de nos morts, comment les accompagner, comment les quitter, comment traverser l’épreuve du deuil ? Pourquoi prendre soin des morts, c’est d’abord soulager les vivants ? Et comment, depuis les origines les premières sépultures l’attestent. À toutes les époques et sous toutes les latitudes, les humains ont imaginé tant de rituels et de pratiques sophistiquées (voire étranges) pour y faire face, voire pour redonner face à leurs morts, pour parvenir à les laisser partir ou à les guider vers l’invisible tout en restant en lien avec ceux qui ne sont plus. Serait-ce la marque même de notre humanité que de prendre soin de ses morts ? Et ne s’agirait-il pas alors aujourd’hui de retrouver un rapport à la fois singulier et universel à la mort et à nos morts ?Avec- Jennifer Kerner, docteur en Archéologie pour Le mari de nuit, expériences du deuil et pratiques funéraires, paru chez Gallimard- Juliette Cuisiner-Raynal, thanatopractrice pour son livre l’Embaumeuse, paru chez Grasset. 

Quelles énergies pour une transition bas carbone ? Et si on commençait par reconnaitre notre dépendance croissante à toutes les formes d’énergie ? Pourquoi Homo Sapiens est devenu Homo Energeticus, aux dépens de tous les autres vivants sur Terre ? Comment renouveler nos énergies et notre manière de les consommer ?   Demandons-nous comment nos sociétés modernes peuvent relever les défis que pose la question de l’énergie ? Question cruciale, au cœur des discussions et des négociations de la COP28 à Dubaï. Face au changement climatique, comment décarboner nos usages ? Une question qui met aussi le doigt sur les flagrantes inégalités entre le Nord et le Sud… et qui s’avère existentielle pour l’Homo Energeticus que nous sommes... Pourquoi et comment Homo Sapiens est devenu Homo Energeticus ? Avec Stéphane Sarrade, chercheur dans le domaine de la chimie verte et directeur des programmes énergies au CEA pour son ouvrage Homo Energeticus pour une transition bas carbone Humensciences.

Comment développer la recherche en intelligence artificielle et pourquoi c’est essentiel que les scientifiques africains s’en emparent ? Rencontre avec le brillant chercheur sénégalais Moustapha Cissé, initiateur du 1er master en IA sur le continent... Interrogeons-nous sur l’intelligence artificielle avec une autre perspective, depuis le contient africain.Comment les chercheurs et les chercheuses sur tous les continents s’emparent de ces technologies disruptives et pourquoi c’est essentiel aujourd'hui, pour les Africains mais aussi pour tous les citoyens des Suds que de développer la formation l’expertise et les recherches de pointe en IA ?Avec Moustapha Cissé en duplex depuis Dakar. Chercheur en intelligence artificielle, il vient de lancer Kera, plateforme d’intelligence artificielle appliquée à la santé, basée au Sénégal et aux États-Unis. Il est le fondateur et directeur général du premier master africain en intelligence artificielle (AMMI).Et Fatou Lo Niang, doctorante en Intelligence artificielle (IA) appliquée à la Médecine, rencontrée par Léa Lisa Westerhoff.

Des plus petites bactéries aux plus grands animaux, en passant par les végétaux, tous les vivants doivent se reproduire, respirer ,manger se déplacer et dormir. Mais pourquoi y a-t-il une telle diversité dans l’art et la manière d’être vivant sur Terre ? Partons en quête du mode d’emploi du vivant ! Des plus infimes bactéries aux plus grands animaux en passant par les végétaux,  tous les vivants ont besoin de se reproduire, de respirer, de se nourrir , se déplacer et dormir. Mais pourquoi y a-t-il tant de façons différentes de le faire ?  Tant de stratégies étonnantes et une telle diversité dans l’art et les manières d’être vivant sur Terre ?Avec Tania Louis (docteure en virologie, médiatrice scientifique) Agatha Lievin-Bazin    (docteure en éthologie et vulgarisatrice scientifique) et Eléa Héberlé (docteure en biologie moléculaire et cellulaire, botaniste amatrice et vulgarisatrice scientifique)pour leur ouvrage La Battle du vivant : une plongée dans la biodiversité paru chez De Boeck Supérieur

De l’infiniment petit l’infiniment grand, c’est grâce à la physique que l‘on peut explorer la matière, l’espace et le temps. Trois physiciennes de renom partagent avec nous leurs recherches, leurs émerveillements et leurs plus étonnantes découvertes... Explorons l’espace, le temps et toutes les matières, à toutes les échelles de l’infiniment petit : des particules élémentaires jusqu'à l'infiniment grand des galaxies, pourquoi la physique n’a pas fini de nous étonner et comment en rendre en compte en cette année de la physique ?Avec - Séverine Martrenchard, physicienne, déléguée scientifique à CNRS Physique - Ursula Bassler, directrice adjointe scientifique à CNRS Nucléaire & Particules (IN2P3)- Anke Lindler directrice de recherche au laboratoire "Physique et mécanique des milieux Hétérogènes (PMMH)" qui parlera de l'interface physique-vivant. pour l’ouvrage Étonnante Physique paru chez CNRS Éditions.L’année de la physique  a été lancée le 3 octobre, afin de stimuler l’intérêt des jeunes et du grand public pour cette discipline.

Enquête sur une découverte stupéfiante ! Au cœur même de nos cellules, se cache l’ADN d’autres êtres humains, nos ancêtres, mais aussi nos enfants… nés ou pas… Comment le microchimérisme brouille toutes les frontières de l’humain, mais aussi du temps et de la mort ? Nous avons tous et toutes en nous des cellules d’autrui, de l’ADN d’autres êtres humains, vivants ou morts, voire non nés…  De l’ADN - de nos ancêtres, de jumeaux évanescents mais aussi de nos enfants- se cache au cœur même de nos cellules. Cela s’appelle le microchimérisme, une découverte totalement incongrue, un nouveau champ de recherche inouï et stupéfiant qui brouille toutes les frontières de l’humain, du vivant mais aussi du temps et de la mort. Pourquoi et comment sommes-nous tous des chimères et qu’est-ce que cela implique ?Avec la journaliste scientifique Lise Barnéoud, pour son ouvrage Les Cellules buissonnières : l’enfant dont la mère n’était pas née et autres folles histoires du microchimérisme (éditions Premier Parallèle).

Saviez-vous que les cafards allaitent leurs petits, que le baby-sitting est courant chez les dauphins ou que les babouins portent leur bébé du côté gauche pour une meilleure interaction émotionnelle ? Quelle diversité, quelle créativité chez tous les parents animaux ? Découvrons comment les animaux, tous les animaux - des invertébrés aux mammifères en passant par les oiseaux, les poissons, les amphibiens et les reptiles- prennent soin de leurs petits… Saviez vous qu’il n’y a pas que les mammifères qui les allaitent ?? Comment les pythons royaux mâles et femelles couvent leurs œufs ? Et pourquoi les grenouilles protègent leurs têtards dans des poches marsupiales ?Avec Raymond Nowak, responsable de l’équipe neuroéthologie et cognition sociale à l’Inrae, spécialiste des relations mère-jeune chez les animaux pour son livre Parents animaux paru chez Humensciences.

Comment transmettre des concepts aussi renversants que ceux de la physique quantique ? Pourquoi cette tendance à interpréter, à déformer ce qu’on ne comprend pas ? Comment ne pas se laisser biaiser par notre cerveau et pourquoi c’est essentiel ? Demandons-nous comment comprendre et faire passer les sciences sans se faire biaiser par notre cerveau qui a toujours tendance à déformer, à réinterpréter, ce qu’il ne comprend pas...De la physique quantique aux nanos et neurosciences, c’est à une expérience croisée à un jeu de rôles, que nous vous convions aujourd'hui avec nos invités :- Albert Moukheiber (psychologue et docteur en Neurosciences cognitives) - Charles Antoine (docteur en Physique théorique, il est chercheur à Paris, au Laboratoire de Physique Théorique de la Matière Condensée).Ils participeront tous deux à une rencontre participative entre public et scientifiques au Théâtre de la Ville le 25 novembre, où ils tenteront non seulement de parler quantique et nanosciences, mais d’essayer également - de façon pratique et interactive - de mettre en évidence les divers biais cognitifs, lors de la vulgarisation d’un sujet scientifique...- Equiquanto, le spectacle de Charles Antoine, sera joué au Théâtre de la Reine Blanche à Paris, le 16 décembre 2023.

Retour sur le parcours atypique de l’archéologue Jean Guilaine. De ses origines paysannes jusqu’au Collège de France, comment ce protohistorien internationalement reconnu a bouleversé les connaissances et l’approche des premières sociétés rurales du néolithique ?  Traversons les âges et remontons le temps sur les traces d’une vocation, celle de l’archéologue et préhistorien Jean Guilaine, qui a consacré sa vie à mettre au jour un patrimoine longtemps négligé : les vestiges matériels de sociétés néolithiques. Il a révolutionné par son  approche, ses fouilles et ses découvertes, toutes nos connaissances sur les hommes et les femmes du Néolithique en Méditerranée.Pourquoi et comment ce fils de paysans de l’Aude est-il devenu professeur au Collège de France, directeur d’Études à l’Éhess, et spécialiste internationalement reconnu des premières sociétés rurales du Néolithique ? Avec Jean Guilaine, archéologue pour les ouvrages L’aube des moissonneurs paru chez Verdier et Un désir d’histoire, l’enfance d’un archéologue paru chez Odile Jacob.

Rencontre avec l’astronaute Jean-François Clervoy. Fondateur d’Air zéro G, unique opérateur de vol en impesanteur d’Europe, il partage sa vision de la Terre depuis l’espace... Pourquoi ça a tout changé ? Regards croisés des astronautes du passé et du futur… (Rediffusion du 30 janvier 2023) Prenons un peu de recul et de hauteur sur ce qui nous arrive en compagnie de l’astronaute humaniste et écologiste Jean-Francois Clervoy, notre invité spécial et spatial, venu en direct partager une autre vision de la Terre et de notre humanité, vue de l’espace... Pourquoi ça change tout et pourquoi ça a tout changé ? Pistes de réflexions et d’interrogations sur nous-même, notre avenir et celui de notre petite planète...Avec Jean-François Clervoy, ancien astronaute, fondateur d’Air Zero G, seul opérateur de vols en impesanteur en Europe. Pour l’ouvrage que le journaliste Franck Lehot lui a consacré Entretiens avec un astronaute.

Comment détecter des signaux invisibles ? Comme le glissement des failles, quelques heures avant les grands tremblements de terre… Où en est la recherche en sismologie ? Et pourquoi est-il si difficile, voire impossible de prévoir les grands séismes ? Pourquoi est-il difficile de prévoir les grands tremblements de terre ? Ces séismes dévastateurs et meurtriers qui ont récemment frappé le Maroc, mais aussi la Turquie, le Népal, l'Indonésie et puis Haïti, bien sûr... la liste est longue.Au cours des trente dernières années, les tremblements de terre et les tsunamis qu'ils génèrent, ont causé la mort d’un million de personnes dans le monde, principalement dans les pays du Sud.Et si des systèmes de prévention et d’alerte ont été mis en place, ils n’offrent malheureusement que quelques secondes d’anticipation, l’alerte ne se déclenchant qu’une fois le séisme initié. Comment faire mieux ? Y a-t-il des signaux invisibles, infimes, qui permettraient de prédire l’occurrence imminente d’un grand tremblement de terre ?Avec Quentin Bletery, géophysicien, chargé de recherche IRD.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Avec : Dylan Beiner, Science et Vie : Révolution annoncée en médecine, les différences hommes-femmes sont enfin prises en compte Hervé Poirier, Epsiloon : Le premier embryon humain synthétique Olivier Lascar, Sciences et Avenir : Terre, première plongée dans le manteau Philippe Henarejos, Ciel et Espace : 9 étoiles étonnantes qui dévoilent l'histoire de l'Univers François Lassagne, Pour la Science : Sauropodes : quand l’évolution pariait sur les géants.  

Pourquoi tout est sexuel dans la nature ? Regards croisés de biologistes, d’éthologues et de philosophes autour de l’exposition « Sex Appeal ou la scandaleuse vie de la nature » au Muséum de Toulouse. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la sexualité des plantes et des animaux sans jamais oser le demander... Rendez-vous pour une émission spéciale sexualité animale, histoire de découvrir pourquoi et comment tous les goûts sont dans la nature, même les plus extravagants… Et pas seulement pour la reproduction, mais aussi juste pour le plaisir... De l’éjaculation de la mouche drosophile à l’homosexualité des lions en passant par l’éducation sexuelle des dauphins, nous allons explorer la formidable inventivité sexuelle à l’œuvre dans la nature... - Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche au CNRS et au MNHN en biologie de l’évolution. Ses travaux portent sur l’évolution du comportement animal. Son ouvrage Mes plus belles rencontres animales vient de paraître chez Odile Jacob- Thierry Hoquet, philosophe Ses recherches portent sur l’approche scientifique choisie pour questionner la notion de sexe, ses marques biologiques et ses politiques (scientifiques et sociales).Pour l’exposition Sex-Appeal, la scandaleuse vie de la nature qui se tient au Muséum de Toulouse (la biodiversité du vivant par le prisme de la sexualité).

Jusqu’où nous entraînera l’ARN Messager ?Révélés par la pandémie de Covid, couronnés par le prix Nobel, les vaccins à ARN sont le fruit de dizaines d’années de recherche et d’engagement semé d’embûches et le plus souvent dans l’ombre. Dans les coulisses d’une révolution scientifique, qui sont les aventuriers de l’ARN Messager ? Partons dans les coulisses d’une révolution scientifique, sur les traces des aventuriers de l’ARN Messager... Et de tous les chercheuses et chercheurs qui, envers et contre tous, souvent dans l’ombre et parfois le mépris, ont œuvré à la compréhension de cette fameuse molécule d’ARN Messager. Cette molécule a permis 60 ans après sa découverte par les Français Jacob, Monod et lvoff, Prix Nobel de Médecine en 1965, la mise au point exceptionnellement rapide d’un vaccin inespéré contre le virus de l’épidémie de Covid-19…Une aventure scientifique, médicale et humaine, qui n’a pas été un long fleuve tranquille mais bien une épopée semée d’embûches, d’engagement et de découragement...Avec- Raphaël Hitier, réalisateur, pour son documentaire Les aventuriers de l’ARN Messager, coulisses d’une révolution scientifique (sur Arte jusqu’au 5 décembre 2023) - Frédéric Martinon, chercheur à l’Inserm (il est le premier chercheur français à avoir utilisé un liposome renfermant un ARNm codant pour le virus de la grippe).Le Prix Nobel de médecine 2023 a été décerné à Katalin Kariko et Drew Weissman pour leurs travaux sur l’ARN Messager à l’origine des premiers vaccins utilisant cette technologie.

Comment faire face au vertige qui nous saisit au sens propre comme au sens figuré devant ce qui nous arrive et ce qui nous attend ? Face aux crises multiples... Et si, au bord du précipice, il nous fallait apprendre à habiter nos vertiges ? (Rediffusion) Interrogeons-nous sur ce vertige qui nous saisit, au sens propre comme au sens figuré, devant ce qui nous arrive et ce qui nous attend face aux crise écologiques et existentielles. Nos appuis s’érodent comme nos certitudes, nous perdons nos repères habituels, le sol même de la planète sur laquelle nous vivons semble se dérober sous nos pieds car nous l’avons épuisée, en vivant hors sol justement, en nous pensant au-dessus, à part, maître du monde et de la nature, nous avons oublié ce qui nous lie et nous relie aux autres, à tous les autres vivants humains et non humains et du coup, nous sommes littéralement pris de vertige face à l’incertain, face à notre commune vulnérabilité. Et si, au lieu de fuir ce vertige, nous tentions de le traverser ?Avec l’écrivain chercheur Camille de Toledo pour son ouvrage Une histoire du vertige, paru aux Éditions Verdier.

Des réseaux sociaux aux réseaux de transport, des réseaux financiers à internet et jusqu’aux neurones de notre cerveau, comment mieux comprendre la structure de tous ces grands réseaux ? (Rediffusion du 20 mars 2023) Tentons de comprendre pourquoi les réseaux sont partout et jusqu’où nous entraîneront-ils ?... Les réseaux sociaux, bien sûr, mais pas que : des réseaux urbains aux réseaux financiers, en passant par Internet et jusqu’à la structure même de notre cerveau... Pourquoi tout fonctionne en réseaux ? Comment tous ces grands réseaux maillent désormais nos vies ?Avec le physicien Marc Barthélémy, spécialiste des réseaux complexes pour son ouvrage Le monde des réseaux, éditions Odile Jacob.

Comment communiquer la fureur de vivre, la formidable volonté de vivre à l’œuvre dans le monde ? Rencontre féconde, sous les étoiles exactement, avec l’astrophysicien Hubert Reeves, décédé le13 octobre 2023. Hubert Reeves, le célèbre astrophysicien nous avait fait l’honneur et le plaisir d’être en direct avec nous sur RFI pour partager, à 88 printemps, la fureur de vivre... Oui la fureur de vivre : magnifique titre de son dernier ouvrage qui célébrait la volonté de vivre à l’œuvre dans le monde, un vrai spectacle magnifique, mais aussi tragique auquel nous sommes tous conviés et confrontés... nous qui sommes, comme Hubert Reeves nous l’a fait découvrir, des poussières d’étoiles. Indissolublement lié à la grande aventure de la complexité cosmique, mais aussi capable de l’interroger et de nous interroger sur les mystères de l’existence, comment partager la fureur de vivre ?Avec l’astrophysicien Hubert Reeves, pour son livre La fureur de vivre, paru aux Éditions du Seuil.Hubert Reeves est décédé le 13 octobre 2023.

Tout ce qui vit sur Terre a pour origine une cellule ancestrale commune. Comment Luca Last Comon Ancestor a pu évoluer pour produire une telle diversité ? Et comment partager cette diversité et cette unité de la vie à travers les cellules qui la composent ? Partons pour une odyssée fascinante, une plongée au cœur même du vivant et des cellules qui le composent. Tout ce qui vit sur Terre, des bactéries aux arbres et aux humains, est constitué de cellules ayant toute pour origine une même cellule ancestrale commune : Luca. Comment cette cellule ancêtre commune à tout le vivant est apparue, il y a des milliards d’années, et a pu évoluer pour former tous les organismes anciens et actuels ? Pourquoi  comprendre l’origine et le fonctionnement de ces cellules, c’est découvrir la formidable unité du vivant ?Avec Christian Sardet, directeur de recherche émérite CNRS au Laboratoire BioDev de l’Institut de la Mer de Villefranche-sur-Mer (CNRS et Sorbonne Université), il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques sur les molécules, cellules, embryons et le plancton et co-fondateur et coordinateur de l'expédition Tara Océans. → Son ouvrage Les cellules. Une histoire de la vie, aux éditions Ulmer.

Pourquoi et comment toutes les sociétés humaines, depuis les origines, ont pris soin de leurs morts ? Regards croisés d’une archéo-anthropologue et d’un historien des mythes sur toutes les manières d’apprivoiser la mort, de faire son deuil et de penser l’au-delà... Comment nos ancêtres préhistoriques concevaient la mort et l’au-delà ? Comme un passage ou comme une fin ? Pourquoi et comment toutes les sociétés humaines depuis les origines, les premiers humains ont-ils pris soin de leurs défunts ? Pourquoi tant de rites funéraires et qu'est-ce que ça dit de nous ? Comment avons-nous toujours vécu avec nos morts et quelles ont été les mille et une manières dont nous avons tenté d’apprivoiser la mort, de faire notre deuil et de penser l’au-delà ? Avec- Fanny Bocquentin, archéo-anthropologue pour son ouvrage La mort à l’œil nu (pratiques funéraires, gestion du cadavre, deuil : un tour du monde du rapport à la mort) paru chez CNRS Éditions - Julien d’Huy, docteur en Histoire, affilié au Laboratoire d'Anthropologie sociale (Collège de France, CNRS, EHESS), pour son ouvrage L’aube des mythes, quand les premiers Sapiens parlaient de l’au-délà paru à La Découverte.

Que se passe-t-il dans la tête d’un cheval ? Les  cinq sens en alerte, le cheval est un animal social et hypersensible doté de capacités cognitives surprenantes et d’une mémoire… Tentons de comprendre ce qui se passe dans la tête d’un cheval, animal emblématique et fascinant, à la fois social et hypersensible. Saviez-vous qu’ils communiquent leurs émotions à travers leurs expressions faciales ? Qu’ils reconnaissent  les visages humains et qu'ils ont l’esprit de famille... Toujours à fleur de peau, les cinq sens en éveil, les chevaux ont des capacités cognitives impressionnantes sans oublier une mémoire...Avec Léa Lansade, chercheuse en Éthologie, spécialiste des émotions et de la cognition animale, pour son ouvrage Dans la tête d’un cheval, paru chez Humensciences.

Les astéroïdes risquent-ils de nous tomber sur la tête ? Comment dévier la trajectoire de ces objets célestes qui recèlent l’histoire de nos origines, de la formation du système solaire à l’émergence de la vie sur Terre ? Pourquoi et comment partir à la rencontre des astéroïdes ? Partons à la rencontre des astéroïdes avec l'astrophysicien Patrick Michel, spécialiste internationalement reconnu de ces corps célestes qu’il étudie à la fois pour comprendre les origines du système solaire et de l’émergence de la vie sur Terre... mais aussi pour éviter que ces bolides ne viennent percuter la Terre et la vie qu'elle abrite. Patrick Michel a contribué au tout premier test de déviation d’astéroïde avec la mission DART de la NASA, mais aussi à la toute récente mission Psyché partie étudier une énigmatique astéroïde de métal...Avec Patrick Michel, astrophysicien et ingénieur en Aéronautique et techniques spatiales pour son livre À la rencontre des astéroïdes chez Odile Jacob. Et notre chronique mensuelle Ciel d’Afrique. Bravo à Ismaïlou Mounkaila qui vit à Niamey au Niger, nouveau gagnant de la lunette astronomique mise en jeu grâce à nos partenaires SSVI et l'Astronomie Afrique. 

Comment réparer les gueules cassées par les guerres, les accidents ou la maladie ? Regards croisés du professeur Duvauchelle, pionnier des greffes du visage et de l’anthropologue David Le Breton. Retrouvons-nous autour d’une question terrible qui touche à l'essence même de notre humanité et de notre identité : comment reconstruire un visage ? Comment réparer les gueules cassées par la guerre, les accidents ou la maladie ? Comment refaire face ? Retour sur plus de 100 ans de chirurgie faciale, au cœur des défis et des enjeux de la réparation, de la reconstruction, pour redonner forme humaine aux blessés et aux accidentés de la vie... qui n’ont de monstrueux que le regard qu’on leur porte...Émission autour du colloque La face du futur (histoire, médecine, chirurgie biologie et art) organisé par la Fondation des « gueules cassées » et qui a eu lieu les 13 et 14 octobre 2023.Avec Bernard Devauchelle, médecin, il a piloté en 2005 la première greffe partielle du visage au monde (la réparation du visage, des origines à nos jours) et David Le Breton, anthropologue et sociologue français, il est spécialiste des représentations et des mises en jeu du corps humain pour son livre Des visages, une anthropologie, paru aux Éditions Métailié.

Pourquoi tous les animaux ont du nez ? Et pourquoi ce nez, cet odorat si développé est indispensable à la survie, à la reproduction, à la communication et au plaisir ? Réponses aussi variées qu’inattendues dans le dernier ouvrage du chercheur en Neurosciences Gérard Brand, spécialiste de l‘olfaction. (Rediffusion du 22/02/2023). Quelles que soient leur forme ou leur taille, de l'éléphant jusqu'à la plus petite bactérie en passant par le lézard, la fourmi, la mésange ou la truie, tous les êtres vivants sont dotés d’un système olfactif très sophistiqué, indispensable et vital, aussi bien pour marquer leur territoire, se repérer dans l‘espace, chercher leur nourriture et leurs partenaires sexuels, se reconnaître entre congénères, se transmettre des messages chimiques et éviter les prédateurs... Mais comment fonctionne l'odorat des animaux ? Avec Gérard Brand, chercheur en neurosciences à l’Université de Besançon pour l'ouvrage l'Odorat des animaux, paru chez EDP Sciences. 

Et si le vivant était hybride par nature ? Des plus anciens mythes comme celui du Centaure jusqu’aux interfaces homme machine, en passant par les milliards de bactéries avec lesquelles nous cohabitons, pourquoi la figure de l’hybride revient elle en force aujourd’hui et pour le meilleur ? Et si nous étions tous hybrides par nature, composés et composites, mélangés, multiples et même contradictoires ? À la fois humains et animaux comme le démontrent les milliards de micro-organismes avec lesquels nous cohabitons, rejoignant ainsi les mythes les plus anciens de toutes les civilisations, mais aussi hybrides hommes-machine avec nos multiples interfaces et autres outils technologiques (qui deviennent de plus en plus hybrides eux aussi) Pourquoi et comment la figure de l’hybride revient-elle en force aujourd'hui ? Et si c’était pour le meilleur, pour sortir enfin des frontières arbitraires des espèces et des cases identitaires ?Avec Gabrielle Halpern, philosophe pour son livre Tous centaures ! Eloge de l’hybridation paru au PommierRomain Simenel, ethnologue et anthropologue, spécialiste de l’Inde et du Maroc pour son ouvrage De l’hybride à l’espèce : représenter le vivant de Léonard de Vinci à nos jours ( Puf)

Comment fonctionne cet organe mystérieux que nous avons tous en tête et qui consomme plus de 20% de notre énergie... le point sur les récentes découvertes en neurosciences, ou comment voir le cerveau penser et pourquoi c’est toujours en réseau ? Comment les formidables avancées de l’imagerie médicale et des neurosciences cognitives éclairent d’un jour nouveau le fonctionnement du cerveau, cet organe si complexe ? Est-il possible de voir le cerveau penser, parler, écouter anticiper et  imaginer ? Et pourquoi est-ce toujours en réseau ?Avec Paolo Bartolomeo, neurologue et directeur de recherche à l’Inserm pour son ouvrage Dernières nouvelles du cerveau, paru chez Flammarion.

Jusqu’où nous entraînera la science du toucher ? L’haptique, à l’œuvre dans tous nos dispositifs technologiques, en santé comme en robotique et en informatique. Notre réalité virtuelle est d’abord tactile, d’où l’intérêt de mieux comprendre ce formidable sens du toucher que nous avons tous en main... (Rediffusion en hommage à Vincent Hayward, décédé en mai 2023). Intéressons-nous au plus fondamental et au plus discret de nos cinq sens : le toucher, essentiel au bon développement des humains que nous sommes, indispensable tout au long de la vie. Que ce soit du bout des doigts, avec la langue ou sur chaque millimètre de peau, nous sentons, percevons, saisissons le monde. Nous nous relions aux autres par le toucher, nous sommes tactiles et le devenons de plus en plus, même avec nos machines et autres outils informatiques, grâce à l’émergence et au développement de la science du toucher. Longtemps parent pauvre de la recherche, l’haptique, science du toucher (comme on parle d’optique ou d’acoustique) ouvre un champ de recherche, d’explorations et d’applications considérable : en médecine, dans l’industrie et, bien sûr, en réalité virtuelle...Avec Maud Marchal, professeure des Universités en Informatique à l'INSA Rennes et membre de l'IRISA (Institut de Recherche en Informatique et Systèmes Aléatoire) et Vincent Hayward, spécialiste du toucher, il était professeur à Sorbonne Université, Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique (ISIR), où il dirigeait une équipe consacrée à l'étude de la perception haptique et à la création de dispositifs de stimulation tactile. Vincent Hayward est décédé en mai 2023.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?  Avec : Philippe Pajot, La Recherche : L'âge d'or des lettres sous le règne d'Hammu-rabi François Lassagne, Pour la Science : De l'eau douce sous la mer Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Faut-il revoir la définition des planètes ? Hervé Poirier, Epsiloon : Au plus près du Big Bang, la nouvelle histoire par JWST Thomas Cavaillé Foll, Science et vie : On a découvert des sources d'hydrogène.

Saviez-vous que la boussole, le papier et la poudre ont été inventés en Chine ? Que les astronomes y ont établi les toutes premières cartes du ciel ? Jusqu’où pourrait nous entraîner la plus longue civilisation scientifique au monde ? Jusque sur la Lune et au-delà ?   Saviez-vous que le papier, la boussole, la poudre, mais aussi le sismographe, les premières cartes du ciel et la monture moderne des télescopes ont été inventés en Chine ? Pourquoi et comment toutes ces inventions se sont-elles produites en Chine, la plus longue civilisation scientifique au monde dont on connaît pourtant très mal les apports ? Comment les sciences chinoises ont-elles irrigué les sciences modernes ? Pourquoi est-il grand temps de s’intéresser à d’autres manières de faire de la science, ailleurs qu’en Occident ?Avec- l’astrophysicien Jean-Marc Bonnet Bidaud pour l’ouvrage Les sciences de l’Empire du milieu, paru chez Belin - Jean Duprat (chercheur en Cosmochimie au CNRS). Il nous parlera des échantillons lunaires provenant de la mission spatiale chinoise Chang’e 5 partie en décembre 2020 sur la Lune et conservés au Muséum National d’Histoire naturelle.

Pourquoi parle-t-on si peu des femelles Alpha ? Chez nos cousins primates: chimpanzés, bonobos, gorilles, l’autorité, le pouvoir, la coopération, la compétition, les liens filiaux et les comportements sexuels sont bien plus partagés qu’on ne l’imagine. (Rediffusion du 27/09/22). Éclairons l’épineuse question du genre à travers l’observation et l’étude de nos plus proches cousins primates : les chimpanzés et les bonobos. Comment ces grands singes se partagent (ou pas) le pouvoir, la domination, les comportements sexuels et les liens filiaux ? Le miroir que nous tendent nos cousins primates secouent tous les cocotiers de nos idées reçues, dans un sens, comme dans l’autre…Différents: le genre vu par un primatologue : c’est le titre du dernier essai de notre invité, le célèbre primatologue Frans de Waal, qui éclaire via l’éthologie, nos controverses les plus brûlantes sur le genre et le sexe…Avec le primatologue Frans de Waal, pour son nouvel ouvrage Différents, le genre vu par un primatologue, paru aux Éditions les Liens qui libèrent.

Sur tous les terrains, les géographes sont en première ligne confrontés à l’urgence : catastrophes naturelles et climatiques, conflits armés, crises sociales, environnementales, urbanisation galopante... Face à l’urgence, et si nous écoutions aussi les géographes ? Mettons-nous à l’écoute de géographes engagés, sur tous les terrains, tous les espaces, et sur tous les fronts. De l’urgence climatique environnementale mais aussi sociale, économique, territoriale, politique, pourquoi et comment les géographes se mobilisent aujourd'hui ? Émission autour du Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges qui se tiendra du 29 septembre au 1er octobre 2023.Avec Florian Opillard (géographe, chercheur à l’IRSEM et directeur scientifique du festival) pour son ouvrage Il y a urgence, les géographes s’engagent et le géographe Arthur Bertucat, pour sa conférence « Urgences urbaines en Afrique : regards croisés entre Abidjan et Nairobi ».

Et si pour le savoir, il nous fallait changer de regard sur nous-mêmes et sur les autres non-humains ? Aussi interdisciplinaire qu’indiscipliné, le sociologue Bernard Lahire étudie les sociétés humaines de la même manière que les sociétés animales et vice-versa... Interrogeons-nous ensemble sur nous-mêmes, sur ce qui fait et qui fonde nos sociétés…Qu’y a-t-il de commun à toutes les sociétés humaines ? Et si pour le découvrir, pour le comprendre et même pour oser se poser la question, il fallait changer de regard sur nous-mêmes et sur les autres sociétés, animales, non humaines… ?C’est l’approche novatrice interdisciplinaire (et très indisciplinée) de notre invité, le sociologue Bernard Lahire qui, depuis des années, cherche à ouvrir sa discipline, la sociologie, aux sciences humaines et sociales en général et aux autres sciences du vivant, à commencer par la biologie, mais aussi l’éthologie, la paléoanthropologie et l’écologie...Avec Bernard Lahire, directeur de recherche CNRS, membre du Centre Max Weber à l’ENS de Lyon pour l’ouvrage Les structures fondamentales des sociétés humaines, paru aux Éditions de La Découverte.

Rencontre avec une chercheuse à l’esprit libre et ouvert, la mathématicienne Nalini Anantharanam, nommée professeur au Collège de France sur la nouvelle chaire de géométrie spectrale. Alors, comment la géométrie des objets influence la propagation des ondes ? Et pourquoi c’est mathématique et quantique ? (Rediffusion du 28 février 2023). Sa spécialité, si tant est que cette chercheuse inclassable lauréate des prix les plus prestigieux, internationalement reconnue et appréciée pour l’éclectisme de ses travaux, ne puisse être résumée qu'à un seul champ de recherche. Car, Nalini aime explorer toutes les pistes et faire le lien entre mathématiques et physique quantique, physique des spectres ou mécanique céleste, pour mieux comprendre ce qu’on appelle les systèmes dynamiques chaotiques à toutes les échelles. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’influence de la géométrie des objets sur la propagation des ondes.Comment entendre la forme d’un tambour ? Question qui résonne comme une devinette ou un koan zen inspiré d’un célèbre article du mathématicien Mark Kac : « Peut-on entendre la forme d’un tambour ? ». À méditer et à découvrir ensemble.Avec Nalini Anantharaman, mathématicienne française, professeure au Collège de France depuis octobre 2022, titulaire de la chaire de géométrie spectrale.

Stephen Hawking disait que les trous noirs sont un peu gris sur les bords... Le physicien quantique Carlo Rovelli va encore plus loin dans la profondeur des trous noirs d’où naîtraient .. des trous blancs ! Hypothèse aussi renversante que troublante, jusqu’où nous entraîneront les trous blancs ?  Quand les trous noirs se transforment en trous blancs, troublant n’est-ce pas ? L’hypothèse des trous blancs, les petits frères des trous noirs, partagée par l’un de plus grands physiciens contemporains, Carlo Rovelli notre invité, initiateur de la théorie de la gravitation quantique à boucles, nous entraîne une fois encore de l’autre côté du miroir : « le trou blanc nous permet de traverser ce qu’Einstein appelait le bord de la réalité, la fin du temps »... quand le temps s’inverse...Avec le physicien Carlo Rovelli pour son livre Trous Blancs, paru chez Flammarion.

Contrôler ses mouvements ou des objets par la pensée ? Ce n’est plus de la science-fiction... Comment les technologies immersives, du casque de réalité virtuelle aux implants permettant à une personne paraplégique de remarcher, rendent possible l’impossible ? Jusqu’où nous entraîneront les technologies immersives ? Et quels sont leurs effets sur le cerveau ? Casques de réalité virtuelle, implants cérébraux permettant de remarcher quand on est paralysé ? Comment ces technologies immersives rendent possible l’impossible : contrôler ses mouvements ou des objets par la pensée ?Ce n’est plus de la science-fiction, mais une réalité dans les laboratoires de recherche où nos invités tentent de reconnecter le corps et l’esprit en se basant sur la perception, grâce à la stimulation des sens (vision, toucher, mouvement), grâce à la possession d’un corps virtuel ou avatar et d’interfaces neuronales à la surface ou implantées dans le cerveau. Ce qui ouvre sur des applications stupéfiantes, en santé, en rééducation, en médecine et mais aussi dans la création artistique et les jeux vidéo...Avec- Anatole Lecuyer, chercheur en réalité virtuelle à l’Inria pour son ouvrage Comprendre le métavers : les technologies immersives et leurs effets sur le cerveau- Guillaume Charvet, chef de projet au CEA Brain Computer Interface (BCI), qui a développé une interface cerveau-ordinateur pour permettre à un patient tétraplégique de commander un exosquelette par la pensée...

La nébuleuse de l’œuf au plat, la galaxie d’Andromède... Vus depuis le désert d’Atacama au Chili, sur la terre ocre rouge du Sénégal ou dans les Monts d’Arrée en Bretagne par l’astrophysicien Éric Lagadec. L'odyssée cosmique ou comment attraper le virus astronomique ? Posons-nous ensemble des questions astronomiques, vertigineuses, sidérales et sidérantes, celle que tous les humains - depuis les origines et sous toutes les latitudes - se sont un jour, (ou plutôt une nuit) posé en regardant le ciel...Puisque nous sommes toutes et tous des poussières d'étoiles, c’est précisément un spécialiste de poussières d'étoiles, l’astrophysicien Éric Lagadec qui nous embarque dans l’odyssée cosmique. De la nébuleuse de l’oeuf au plat, à la galaxie d’Andromède, en passant par Béltegeuse Éric Lagadec nous entraîne d'observations en découvertes. Depuis le désert d’Atacama au Chili jusque sur la terre rouge ocre du Sénégal en passant par Hawaii et sa Bretagne natale, il partage avec nous sa passion et ses expériences astronomiques...Avec Éric Lagadec, astrophysicien à l'Observatoire de la Côte d'Azur, spécialiste de poussière d'étoiles, pour son ouvrage L'Odyssée cosmique, une histoire intime des étoiles, paru au Seuil.En fin d'émission, nous retrouvons Sylvain Bouley pour la chronique mensuelle Ciel d'Afrique en partenariat avec l'Astronomie Afrique.

Comment la science explique et améliore les performances sportives ? Dans la mêlée, avec une mathématicienne qui modélise la course à pied, le lancer de ballon ou la longueur d’un saut... Jusqu’où le sport peut-il être éclairé par les sciences ? Comment les performances sportives peuvent-elles être expliquées, éclairées et améliorées par les sciences ?  Comment courir plus vite et mieux grâce aux mathématiques ? Et pourquoi le sprinter doit-il décélérer avant la ligne d’arrivée ? Pourquoi nage-t-on mieux sous l'eau ? Pourquoi vaut-il mieux reculer pour transformer l’essai en rugby?Avec Amandine Aftalion, mathématicienne, spécialiste des mathématiques de la course à pied, pour son livre Pourquoi est-on penché dans les virages ? Le sport expliqué par les sciences en 40 questions, paru chez CNRS Éditions.Les vidéos de vulgarisation VideoDiMath

Saviez-vous que le cerveau des cochons est très proche du nôtre, que ce sont des animaux sensibles, dotés de capacités intellectuelles, émotionnelles et cognitives étonnantes et même d’un langage ! Pourquoi et comment changer de regard sur ces cochons qui nous ressemblent tant ? Mettons en question tous nos a priori sur les cochons. Oui, les cochons qui n’ont de sale et de dégoûtant que le qualificatif qu’on leur a donné. Saviez-vous que ces animaux mal aimés ou méprisés sont bien plus proches de nous qu’on ne veut le croire ? Des êtres sensibles et intelligents dotés de capacités cognitives étonnantes, doués d’émotions. Et même d’un langage que nous allons tenter de décrypter avec notre invitée l’éthologue Céline Tallet qui étudie de très près et depuis de nombreuses années, le comportement, les émotions, et les vocalisations des cochons domestiques afin de proposer des modes d’élevage plus respectueux de leur bien-être. Pourquoi et comment changer de regard sur les cochons ? Est-il possible de se mettre dans leur peau ? Dans leur tête et leur cerveau si proches des nôtres ? À quoi pensent les cochons ?Avec Céline Tallet, éthologue à l’INRAE, animatrice de l'équipe bien-être animal, spécialiste du cochon.

Rencontre avec la prix Nobel d’économie Esther Duflo engagée pour une autre approche pragmatique et plus humaine de la lutte contre la pauvreté. Comment repenser la vulnérabilité et la pauvreté et pourquoi c’est urgent et inspirant ? Changeons de regard et d’approche sur la pauvreté grâce à une économiste pas comme les autres, engagée corps et âme, au nord comme au sud dans la lutte contre la pauvreté: Esther Duflo. Elle a révolutionné sa discipline,  l’économie du développement,  en initiant une nouvelle approche expérimentale d’évaluation dans la politique de lutte contre la pauvreté, à la fois plus scientifique et plus humaine… et cela change tout ..Avec Esther Duflo économiste franco-américaine, Prix Nobel d'économie 2019, professeure au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et au Collège de France, pour ses ouvrages jeunesse (dessins de Cheyenne Olivier)  La pauvreté expliquée aux enfants parus au Seuil jeunesse 

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?  Avec : Thomas Delozier, Science et Vie : L'ordinateur quantique  Roman Ikonikof, Epsiloon : La révolution mathématiques, un jeune chercheur révolutionne tout Mathieu Nowak , Sciences et Avenir : Révélations sur la Jérusalem éthiopienne  Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Les exoplanètes  Cécile Lestienne,  Cerveau et Psycho : Le manchot et la crise du langage.

Les psychédéliques vont-ils nous soigner ? Quels sont les effets du LSD sur le cerveau ? De plus en plus de recherches en neuroscience et en psychiatrie démontrent le potentiel thérapeutique des substances psychédéliques pour soulager la dépression, le stress post traumatique ou les addictions.... Remettons en question la recherche sur les psychédéliques : LSD, psilocybine, mescaline, ayahuasca ...Ces psychoactifs très puissants pourraient-ils nous soigner ? Illégales en France, ces substances au pouvoir hallucinogène sont désormais étudiées dans les laboratoires du monde entier par des chercheurs en neuroscience et des psychiatres qui remettent en lumière leur potentiel thérapeutique. Sous encadrement strict, ils peuvent traiter des dépression sévères  (résistantes aux traitements conventionnels), le stress post- traumatique ou encore les addictions. Quels sont les effets des psychédéliques et des états modifiés de conscience qu'ils induisent, sur le cerveau. Est-ce une alternative, un espoir pour la psychiatrie et quels sont les risques ?Avec Lucie Berkovitch psychiatre et chercheuse en neurosciences qui travaille actuellement sur la neuro-imagerie des psychédéliques. 

Que doit-on aux microbes que l’on héberge en quantité dans notre intestin, sur notre peau ? Comment tous ces microbes et bactéries font de nous ce que nous sommes ? Que doit-on aux microbes et aux bactéries que l’on héberge en quantité dans notre intestin, sur notre peau ? Et qui font de nous ce que nous sommes : des écosystèmes plus bactériens qu’humains. Qu’est-ce que cette révolution microbiotique et microbiomique implique à toutes les échelles et dans tous les domaines du vivant ? Pourquoi ça ouvre tant de questions biologiques mais aussi philosophiques, anthropologiques et même politiques ?Avec Eric Bapteste, directeur de recherche au CNRS, spécialisé en microbiologie évolutive et philosophie de la biologie pour le colloque international « Nouveaux défis posés par les microbiome » qui se tiendra le 15 septembre à Paris

Pourquoi vous levez-vous le matin ? Réponses originales et émouvantes des plus grands noms de la recherche qui nous dévoilent leur moteur intime, ce qui les pousse à sortir du lit le matin pour agir, créer, travailler et vivre au mieux, donner sens à leur existence. Et vous, pourquoi vous levez vous le matin ? (Rediffusion du 12 septembre 2022) Retrouvons-nous autour de la question la plus quotidienne et la plus essentielle qui soit : pourquoi vous levez-vous le matin ? Qu’est-ce qui vous pousse à sortir du lit pour créer, travailler, aimer, vivre au mieux et donner sens à nos existences. Pourquoi vous levez-vous le matin ? La question a été posée aux plus grands noms de la recherche, penseurs, scientifiques, philosophes, artistes interrogés par notre invitée Laurence Honnorat qui en a même fait un ouvrage.Avec Laurence Honnorat pour l’ouvrage Pourquoi vous levez-vous le matin ? paru chez Belin, ouvrage qui réunit plus d’une centaine de témoignages : astronautes, philosophes, biologistes.

Rencontre avec Hugo Duminil-Copin, lauréat de la médaille Fields, la plus haute distinction en mathématiques ! Ce jeune probabiliste, à l’esprit libre, ouvert et particulièrement créatif partagera avec nous quelques-unes de ses fulgurantes intuitions et son goût pour les énigmes, pas forcement mathématiques....(Rediffusion du 4 octobre 2022) Nous sommes aujourd'hui en compagnie du prodigieux mathématicien probabiliste Hugo Duminil-Copin, lauréat 2022 de la prestigieuse Médaille Fields (équivalent du Prix Nobel pour les maths qui récompense, tous les 4 ans, 4 mathématiciens de moins de 40 ans, dont les travaux apportent des avancées significatives dans la discipline). Hugo Duminil-Copin a 36 ans, et ses recherches dans le domaine des probabilités sur des particules en interaction (comme les aimants, le fer magnétisme en 4 dimensions par exemple) ouvrent encore plus ce formidable champ de recherche à la frontière de la physique, de la physique quantique et des mathématiques...Avec le chercheur en mathématiques, Hugo Duminil-Copin, Médaille Fields 2022, pour ses travaux sur les modèles de particules en interaction.

L’astrobiologiste Nathalie Cabrol, directrice de Seti, le centre de recherche américain en intelligence extra-terrestre, nous embarque dans sa quête d’un écho cosmique qui révèlera peut-être, dans un futur proche ou lointain, que nous ne sommes pas tout seuls dans l’univers.(Rediffusion du 3 janvier 2022) Intéressons-nous à la question la plus vertigineuse qui soit : y a-t-il une vie ou des étincelles de vie, ailleurs dans l’Univers ? Dans notre système solaire, sur Mars ? Titan, Encelade ou au-delà sur l’une des 300 millions d’exoplanètes situées dans la zone habitable de notre galaxie ? Voire encore au-delà dans les milliards de milliards de galaxies qui constituent l'Univers et dont le James Webb Telescope est en train de nous révéler de fabuleuses images toujours plus loin dans l’espace et dans le temps ? Pour faire le point sur cette quête intersidérale et sidérante, nous avons la chance d’être en direct avec l’astrobiologiste Nathalie A. Cabrol, la directrice scientifique du Centre SETI (Search for extraterestrial intelligence) de l’Institut Carl Sagan aux États-Unis.Avec Nathalie A. Cabrol, astrobiologiste, directrice du centre Carl Sagan pour l'Étude de la Vie dans l'Univers (Institut SETI) son nouvel ouvrage À l’aube d’horizons nouveaux, paru au Seuil.

Bienvenue dans la nouvelle révolution quantique... Dans nos ordinateurs ? En cryptographie ? Dans le spatial, l’environnement ou en intelligence artificielle ? Le physicien et génial passeur de science quantique Julien Bobroff s’interroge avec nous : le XXIème siècle sera-t-il quantique ? (Rediffusion du 29 novembre 2022) Retrouvons-nous dans le meilleur des mondes quantiques pour décrypter cette nouvelle révolution en marche, cette rupture technologique annoncée et beaucoup fantasmée.Le fameux chat de Schrödinger à la fois mort et vivant ou encore les liens indéfectibles entre deux particules quelle que soit la distance spatio-temporelle qui les sépare : autant de phénomènes hallucinants, dignes du meilleur de la science-fiction, à l’œuvre exclusivement dans l’infiniment petit, mais qui pourraient bientôt bouleverser nos vies et surtout nos technologies.Où en sommes-nous exactement sur le plan quantique ? Et pourquoi se méfier des escrocs et autres charlatans de qubits ?Avec le physicien Julien Bobroff pour l’ouvrage Bienvenue dans la nouvelle révolution quantique Ordinateur, cryptographie, Internet, spatial, etc. : pourquoi le XXIᵉ siècle sera quantique paru chez Flammarion. 

Que nous apprend l’océan ? Rencontre avec le marin philosophe Roberto Casati, pour repenser le monde et notre devenir commun à partir de cet espace immense, de cet ailleurs absolu qui se révèle pour les navigants une formidable école de vie... Quelle philosophie à partir des océans ? (Rediffusion du 21 novembre 2022) Ouvrons de nouveaux horizons, en portant un autre regard inédit sur l’océan, en larguant nos amarres habituelles pour oser le grand large et parvenir à repenser le monde d’une toute autre perspective, à partir de l’océan. Cet ailleurs absolu qui nous environne de toutes parts et qui nous fait vivre. La quasi-totalité de la Terre est recouverte par les océans. La mer est une ressource essentielle à tous les sens du terme et pour tous les vivants, aussi bien pour respirer que pour se nourrir, pour voyager, mais aussi pour rêver et même philosopher...Avec Roberto Casati (spécialiste de la philosophie de la perception) pour Philosophie de l’océan, paru aux Éditions PUF.

En hommage au physicien Étienne Guyon décédé le 13 juillet 2023, nous rediffusons cette émission dans laquelle nos invités, les physiciens Étienne Guyon et Benoît Roman, s'interrogeaient autour de la question suivante : « Pourquoi tant de merveilleux caché dans le quotidien ? » (Rediffusion du 18 septembre 2018) Pourquoi tant de merveilleux caché dans le quotidien ?Comment expliquer l’effervescence d’une bulle, la vibration d’un archet, le drapé d’un tissu ou la résistance du fil d’araignée ?Expériences de physique élégante avec :- Étienne Guyon, professeur émérite à l'École supérieure de physique et chimie industrielles ESPCI ParisTech et directeur honoraire de l'École normale supérieure-Benoît Roman, physicien chercheur à l'ESPCI.→ L'ouvrage Du merveilleux caché dans le quotidien, la physique de l'élégance a été publié chez Flammarion.→ Le blog : → ici.

Pourquoi les humains ont créé les momies ? Pourquoi tant de techniques différentes autour de la préservation des corps, dans toutes les sociétés du monde ? Qu’est-ce que cela dit de notre rapport à la mort ?  Interrogeons notre rapport à la mort et à l’éternité, à travers une exposition fascinante : momies, corps préservés, corps éternels au Muséum de Toulouse. Pourquoi de tout temps et en tous lieux, pas seulement en Égypte ancienne, avons-nous tenté d’arrêter le temps et de préserver les corps de ceux qui nous sont chers ? Et surtout avec quelles techniques, des plus archaïques aux plus modernes ? Que révèlent les momies artificielles ou naturelles sur les vivants que nous sommes, sur nos rites funéraires et notre désir universel d’éternité ? Que dévoilent-elles sous leurs bandelettes quand on les passe au scanner ? Et pourquoi cela nous touche ?Avec Patrice Georges,archéo-anthropologue (auteur de Momies : corps préservés, corps éternels, paru aux éditions Museo). 

Ouvrons tout grand nos oreilles à la découverte de l’extraordinaire biodiversité sonore du monde animal. Pourquoi et comment tout le vivant se fait entendre mélodieusement, harmoniquement, et comment se mettre à l’écoute de cette formidable symphonie animale sans provoquer de fausses notes ? Pourquoi les baleines et les oiseaux ne chantent pas pour rien ? (Rediffusion du 16 novembre 2022). Avec :- le musicien Christophe Chassol.- l’éco-acousticien Jérôme Sueur- le bio-acousticien, spécialiste du chant des baleines Olivier Adam.

L’art de frapper le fer et les métaux a une très longue et riche histoire sur tout le continent, une histoire longtemps occultée et pourtant pleine d’enseignements matériels et spirituels. Du Mali au Ghana en passant par le Bénin et jusqu’en Éthiopie, que nous apprend la paléométallurgie ?  (Rediffusion du 26 septembre 2022) Remontons le temps sur les traces des premiers forgerons en Afrique. L’art de frapper le fer (mais aussi de l’extraire, de le transformer et de le diffuser) a une très longue histoire sur tout le continent, pleine d’enseignements géologiques, économiques, politiques et spirituels… Cette histoire, cette préhistoire de la métallurgie en Afrique, longtemps occultée et négligée, est aujourd’hui étudiée par des paléométallurgistes passionnés, comme notre invitée Caroline Robion-Brunner. Depuis son premier terrain de recherche chez les Dogons au Mali jusqu’à son actuel poste de chargée de recherche au Centre d'Études Éthiopiennes d’Addis-Abeba, elle a exhumé quelques-unes des 100 et une manières de transformer le fer et les autres métaux. Pourquoi ton four n’est pas comme le mien ? Que nous apprend la paléométallurgie sur le continent ?Avec Caroline Robion-Brunner, archéologue, chargée de recherche CNRS (basée en Éthiopie), spécialiste de paléométallurgie.

Nous vous retrouvons pour une émission intergalactique et astronomique. Dans l’œil du télescope James Webb, nous remonterons à l’aube de l'univers, jusqu'aux confins du visible et même au-delà, dans l’invisible et dans l’infrarouge. Nous découvrirons la naissance des étoiles, dans de véritables rivières célestes et celles des innombrables galaxies, dans de formidables fleuves cosmiques… (Rediffusion du 26 octobre 2022) C’est l’astrophysicien et conteur David Elbaz, qui nous entraîne dans cette hallucinante danse du cosmos, pour reprendre le sous-titre de son ouvrage : les 10 001 nuits de l’Univers, la danse du cosmos qui vient de paraître aux éditions Odile Jacob. Comme nous le découvrons ensemble, nous sommes tous des enfants de la danse des galaxies. Mais pourquoi ? Et comment remonter les 10 000 et une nuits de l’Univers ? Entrons dans la danse astronomique et découvrons pourquoi l’essentiel est invisible pour les yeux, mais pas pour le télescope spatial James Webb. Avec le conteur et astrophysicien David Elbaz, pour son nouvel ouvrage Les 10 001 Nuits de l’Univers, la danse du cosmos, paru chez Odile Jacob. Il commentera les nouvelles données liées aux images du télescope James Webb.

Pourquoi la guerre ? Et pourquoi parler de son retour alors que les guerres n’ont jamais cessé sur la planète ? Immenses questions ouvertes par le philosophe Frédéric Gros. Y a-t-il des guerres justes ? Est-ce toujours l’État qui fait la guerre ou bien la guerre qui fait l’État ? Pour quelle paix nous faisons-nous la guerre ? (Rediffusion du 17 janvier 2023) Retrouvons-nous autour d’une des plus immenses et lancinantes questions de l’humanité : pourquoi la guerre ? Pourquoi les hommes se font-ils encore et toujours la guerre ? Pourquoi parler de son retour alors qu’elle n’a jamais cessé sur la planète ? Y aurait-il des guerres plus vraies que d’autres ? Des guerres justes ? Et qu'est-ce que cela signifie ? Avec le philosophe Frédéric Gros pour son ouvrage Pourquoi la guerre ? paru chez Albin Michel.

Sera-t-il possible d’assurer l’accès universel à l’eau potable au Sahel et en Afrique de l'Ouest ? Grâce aux eaux souterraines qui circulent de ces régions de socle ? Pourquoi faudrait-il revisiter toutes nos pratiques de recherche des eaux souterraines pour y parvenir ? Regards croisés d’hydrogéologues engagés sur le continent pour rendre visible l’invisible, la plus précieuse de nos ressources : l’eau. (Rediffusion du 8 novembre 2022) Retrouvons-nous autour d’une question vitale : celle de l’accès universel à l’eau potable en Afrique subsaharienne. C’est l’un des objectifs de développement durable fixé par l’Onu, pour 2030... Un objectif qui semble d’ores et déjà hors d’atteinte dans ces régions de socle où l’eau coule pourtant en quantité, mais souterrainement dans les roches anciennes...Alors comment rendre visible l’invisible ? Ces eaux souterraines si précieuses, si indispensables aux habitants du Sahel ? Et pourquoi faudra-t-il revisiter entièrement les méthodes de recherche et d'exploitation des eaux souterraines pour y parvenir ? C’est un cri d’alerte et un défi majeur auquel ont décidé de s’atteler les hydrogéologues de toute l’Afrique de l’Ouest. Rassemblés en collectif, ils se sont fait entendre en cette année des eaux souterraines décrétées par l’Unesco, lors d'un congrès, au printemps dernier (2022), où notre reporter Clémentine Méténier les a rencontrés et interrogés sur leurs recherches et leur engagements...Avec Jean-Michel Vouillamoz, chercheur en Hydrogéologie à l'IRD.Et des interviews réalisées par Clémentine Méténier avec les chercheurs suivants : - Dimitri Soro, chercheur en Hydrologie-Géophysique à l'Université Félix Houpohouët-Boigny à Abidjan en Côte d'Ivoire- Samuel Nakolendousse, expert géophysicien à l'Université Joseph Kizerbo de Ouagadougou- Fabrice Lawson, chercheur au Laboratoire d'Hydrologie appliquée à l'Institut National de l'Eau, Université d'Abomey-Calavi au Bénin- Valérie Kotchoni, chercheuse hydrogéologue et hydrochimiste à l'Institut National de l'eau, Université d'Abomey-Calavi au Bénin.

Comment explorer Saturne et toutes ses lunes ? Bienvenue en orbite, à plus d’un milliard de km de la Terre pour découvrir de quoi sont faits les superbes anneaux de Saturne. Mais aussi ce qui se cache dans l’atmosphère unique de Titan sous ses mystérieuses brumes de méthane, ou encore dans l’océan souterrain d’Encelade... (Rediffusion du 12 décembre 2022) Nous nous retrouvons en orbite à plus d’un milliard de kilomètres de la Terre, pour explorer Saturne, ses superbes anneaux et toutes ses lunes… 82 lunes en tout, 82 satellites glacés dévoilés à ce jour autour de la sixième planète de notre système solaire, à commencer par l’impressionnant Titan et son atmosphère unique, ou la volcanique Encelade. « Les mondes de Saturne », pour reprendre le titre du fabuleux ouvrage collectif paru chez Belin et co-signé par nos trois invitées : Alice le Gall, spécialiste des surfaces du système solaire ; Sandrine Guerlet, spécialiste de l’atmosphère de Saturne et Sandrine Vinatier, spécialiste de l’atmosphère de Titan. Elles nous font découvrir les paysages fabuleux qui se cachent sous les brumes de Titan, au cœur des monstrueuses tempêtes sur Saturne et jusque dans l’océan souterrain glacé d’Encelade.Bienvenue pour un voyage inouï, intersidéral et sidérant, autour de la question : comment explorer Saturne et toutes ses lunes ?Les premières pistes de réponse spatiales nous viennent du spécialiste des anneaux de Saturne, le regretté André Brahic, astrophysicien génial à l’enthousiasme communicatif, à qui nos invitées rendent hommage. Il nous écoute peut-être, qui sait, en orbite autour des anneaux de Neptune qu’il avait découverts… L’ouvrage Les Mondes de Saturne qui vient de paraître chez Belin.Avec :- Alice Le Gall, enseignante-chercheuse en Planétologie à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et spécialiste des surfaces et sous-surfaces du système solaire au Laboratoire Atmosphères, milieux, observations spatiales- Sandrine Guerlet, chercheuse CNRS au Laboratoire de Météorologie Dynamique (LMD), à Paris, spécialisée dans l'étude des atmosphères planétaires (Terre, Mars, Saturne...)- Sandrine Vinatier, planétologue au LESIA et spécialiste de l’atmosphère de Titan.

Les chameaux vont-ils conquérir le monde ? Adaptés aux zones désertiques, résistants aux climats arides, ces animaux ressources et compagnons des peuples nomades ont plus d’un tour dans leurs bosses. Comment mieux connaître la fascinante famille des camélidés ?  (Rediffusion du 30 août 2022). Intéressons-nous aux chameaux, ces fascinants animaux sobres et si résistants, adaptés et adaptables aux climats les plus extrêmes, aux zones les plus arides et désertiques de la planète. Chameaux d’Asie, dits chameaux de Bactriane ou dromadaires d’Arabie et d’Afrique ont, en effet, plus d’un tour dans leur bosse (une pour les dromadaires, deux pour les chameaux) pour affronter le réchauffement climatique, la désertification, les sécheresses et le manque de nourriture. Longtemps confinés au rôle de compagnons ressources des seuls peuples nomades des régions arides du monde, les grands camélidés étendent désormais leur territoire et intéressent les éleveurs sédentaires.Avec Bernard Faye, docteur vétérinaire, spécialiste de l’élevage camelin et Gaukhar Konuspayeva, biochimiste, spécialiste du lait de chamelle et sa transformation pour l’ouvrage L'élevage des grands camélidés, paru aux éditions Quae.

Bienvenue pour un sacré voyage à remonter le temps sur l’immense chantier de reconstruction de Notre-Dame... avec les archéologues qui auscultent, analysent et reconstituent les matériaux, les gestes et l’environnement, et même le paysage sonore des bâtisseurs de cathédrales. (Rediffusion du 5 décembre 2022) Remontons le temps et la mémoire de la cathédrale pour réinventer son avenir aussi car, comme le souligne l’historien Patrice Boucheron, si l’on ne reverra jamais la cathédrale telle qu'elle était au matin du 15 avril 2019, ce drame a permis aussi de la voir comme on ne l'avait jamais vue. De l’ausculter, de l’analyser, de comprendre comment Notre-Dame a été pensée, avec quels matériaux elle a été construite par les bâtisseurs de cathédrales qui se sont succédé au fil des siècles, comment elle a été rénovée à chaque période de son histoire et comment la restaurer aujourd’hui à l'identique ?Avec Philippe Dillmann (physico-chimiste archéologue), Mylène Pardoen (archéo-musicologue) et Olivier Girardclos (spécialiste de chrono-environnement) pour l'ouvrage Notre-Dame, la science à l’œuvre, paru au Cherche-Midi.

Comment construire un ballon aussi rond que possible ? Question ouverte par le génial mathématicien Étienne Ghys dans sa «petite histoire du ballon de foot» qui devrait réjouir tous les fans... de figures géométriques comme de figures footballistiques. Quelle géométrie du ballon rond et pourquoi ça change tout ? (Rediffusion du 23 janvier 2023). Quelle géométrie du ballon rond ? Et pourquoi cette question taraude les mathématiciens et les géomètres depuis toujours, bien avant l’invention du foot. Pourquoi est-ce si compliqué de construire un ballon rond en forme de sphère, plutôt qu’un ballon carré (quoique nos actuels ballons tiennent aussi du cube) ? Et dans quelle matière pour une meilleure trajectoire ? Pourquoi la balistique, le frottement ou l'écoulement d’air sont essentiels pour marquer des buts ? Quel serait le ballon de foot idéal ? Autant de questions qui devraient réjouir les amateurs de figures géométriques comme les amateurs de figures footballistiques...Avec le mathématicien, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences Étienne Ghys. Son ouvrage Petite Histoire du ballon de foot vient de paraître aux Éditions Odile Jacob.Voici les références des extraits diffusés pendant l'émission :1 - Sékouba Bambino – « Sily National 2000 » (Guinée)2 - Gadji Celi – « Maroc 88 » (Côte d’Ivoire)3 - Black So Man – « Burkina 98 » (Burkina Faso)4 - Longuè Longuè – « Samuel Eto’o » (Cameroun)5 - BlvckBurn – « Gboka » (Bénin)6 - Petit Pays – « Gagnez gagnez » (Cameroun)7 - Felix Wazekwa – « Léopards Fimbu Na Fimbu Champions Chan 2016 » (R.D.C.)8 - Franco & le T.P. O.K. Jazz – « F.C. 105 du Gabon » (R.D.C.)9 - Marie Helen Et Ses Créol’s – « Séga Le Sport » (La Réunion)10 - Neba Solo – « CAN 2002 » (Mali).

Rencontre avec la primatologue Shelly Masi qui étudie, depuis 20 ans, les gorilles sauvages dans les forêts du Congo mettant au jour des aptitudes et des comportements toujours plus fascinants et sophistiqués. Gare au gorille, mais pas dans le sens qu’on croit... (Rediffusion du 31 octobre 2022). Partons au plus près des gorilles, ces grands singes qui nous fascinent tant, nous effrayent et nous émeuvent aussi. Est-ce parce qu’ils nous ressemblent ? Objet de tant de fantasmes (notamment cinématographiques), si forts, si fragiles car menacés d’extinction, qui sont vraiment les gorilles ? Avec Shelly Masi, primatologue, maîtresse de conférences au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, pour ses dernières découvertes au sujet de la frappe à mains nues, observée pour les premières chez des gorilles de l’Ouest.

La vie est-elle possible ailleurs que sur Terre ? Ou bien est-elle liée à l’histoire même de notre planète ? Le vivant est-il terrien par essence ? L’astrophysicien Jean-Pierre Bibring remet en question notre quête d’autres formes de vie extraterrestre… de la diversité des mondes à l’unicité de la vie... (Rediffusion du 28 septembre 2022). Reposons-nous les questions les plus vertigineuses qui soient sur la vie terrestre et extraterrestre : sommes-nous seuls dans l’univers ? La vie est-elle possible ailleurs que sur Terre ? Et si l’émergence du vivant était précisément liée à l’histoire même de notre planète, une histoire folle, pleine de rebondissements et de hasards…? Et si le vivant était terrien par essence ?Avec l’astrophysicien Jean-Pierre Bibring, pour son nouvel ouvrage Seuls dans l’Univers, paru chez Odile Jacob.

Le biopiratage ou pillage du vivant est l’appropriation illégitime de ressources de la biodiversité ou des connaissances traditionnelles des peuples autochtones. Reportage de Lydia Ben Ytzhak en Colombie sur les traces de celles et ceux qui luttent contre ce pillage organisé au nom de la science et du profit. Mettons en question la biopiraterie : l’appropriation au nom de la science et surtout du profit, des ressources naturelles, des échantillons biologiques et des savoirs ancestraux des peuples autochtones. Brevetage abusif de plantes médicinales, semences génétiquement modifiées, ADN obtenu sans consentement éclairé, ce pillage de la biodiversité et des connaissances traditionnelles peut prendre de nombreuses formes, mais parfois aux dépens des communautés indigènes, sans aucune considération éthique ni reconnaissance pour ces populations si démunies. Comment lutter contre ce pillage du vivant et des savoirs traditionnels par les entreprises internationales de biotechnologies, souvent encouragées par la corruption locale ? Et pourquoi c’est un enjeu de taille dans les relations Nord-Sud  ? Enquête tout terrain et reportage en Amazonie colombienne de Lydia Ben Ytzhak pour RFI.- Carla Crespo, biochimiste en Bolivie (chercheuse à l'Université supérieure de Saint André de La Paz, travaille avec les micro-organismes de la diversité microbienne des Indiens natifs pour résoudre des problèmes de société)- Professeur Ikechi Mgbeoji, juriste nigérian (avocat et enseignant au Canada et au Nigeria, expert en droit de la propriété intellectuelle et de droit international public, auteur de nombreux ouvrages dont « Biopiraterie mondiale : brevets, plantes et savoirs autochtones ») - Maria Corazon de Ungria, microbiologiste aux Philippines (directrice du Laboratoire d'analyse de l'ADN de l'Institut de recherche en sciences naturelles de l'Université des Philippines et directrice du programme sur la biodiversité, l'ethnicité et la criminalistique au Philippine Genome Center)- Gabriela Montenegro (nutritionniste et scientifique de l'alimentation dans les zones rurales les plus pauvres du Guatemala pour fournir des soins de santé en langues mayas et contribuer à réduire la mortalité maternelle et la malnutrition infantile)- Camilo Hernàndez, ingénieur agronome colombien (Université nationale de Colombie)- Sashenka Hernández Estrada, psychologue mexicaine (femme indigène Turicuaro, de Purépecha de Michoacán au Mexique : psychologue cinéaste poète activiste)- Gabriela Doria, botaniste (directrice de recherche au Jardin botanique de Medellin)- Norberto Lopez, botaniste biologiste (conservateur de l'Herbier Jaum au Jardin botanique de Medellin)- « Sopita » le surnom d'Ana Yudira Cordoba Mosquera, membre du projet de protection des savoirs locaux « Los Saberes del Monte », Université Eafit- Enrique Murillo Palacio, fabriquant de Viche à Nuqui - Angelmire Tapichamapuro de Villa Nueva  et  Eusebio Tunay Chamorro, de Puerto Indio.

Qu’est-ce qui déclenche les feux de végétations ? Pourquoi ce phénomène naturel, lié au climat et aux activités humaines prend des proportions de plus en plus inquiétantes ? Comment mieux comprendre la dynamique, l’évolution et la diversité des incendies de forêt ? Pourquoi tant d’incendies de forêts, de feux de végétation, de mégafeux ravageurs sur tous les continents. Au sud de l’Europe aujourd’hui, hier au Canada, en Australie ou en Indonésie, qu’est-ce qui déclenche tous ces feux ? Comment mieux comprendre leur dynamique, leur évolution et leur diversité ? Pourquoi ces phénomènes naturels, liés aux climat, accentués par le réchauffement climatique et, bien sûr, par nos activité humaines et industrielles, sont-ils devenus si intenses ? Pourquoi une forêt bien entretenue brûle moins ? Comment certains feux de végétation ou feux de brousse traditionnellement maîtrisés peuvent-ils avoir un impact positif ? Est-il possible de restaurer des écosystèmes fragilisés ? Quelles pratiques recommander ? Comment prévenir à l’échelle mondiale ces mégafeux ?Avec Christelle Hely (directrice d’études à l’EPHE-ISEM), elle mène des études sur les incendies et la dynamique des écosystèmes passés et actuels face aux changements globaux pour l’ouvrage Feux de végétation : comprendre leur diversité et leur évolution, paru aux Éditions Quae. Les formations EPHE sur les incendies au niveau master. en Formation continue.

Sur les cinq continents avec les lauréates du prix l’Oréal Unesco pour les femmes et la science, au Sénégal avec le chasseur d’étoiles Maram Kairé, lauréat du prix astronomique Marcel Moye, sans oublier notre nouveau gagnant de lunette astronomique sur le continent... Comment fêter nos étoiles sous les étoiles ? Retrouvons-nous la tête dans les étoiles aujourd’hui pour fêter nos scientifiques de l’année !À commencer par les lauréates du prix L’Oréal Unesco pour les femmes et la science sur les cinq continents. À suivre avec le prix astronomique Marcel Moye décerné, pour la première fois, cette année, à un Africain qui fait avancer non seulement l’astronomie, mais aussi les sciences spatiales au Sénégal et dans toute l’Afrique de l'Ouest (un astéroïde porte même son nom) Maram Kairé, qui est aussi le héros du documentaire Chasseurs d’étoiles au Sénégal, qui sera présenté au festival astronomique de Fleurance cet été...AvecMaram Kairé, directeur général de la nouvelle Agence sénégalaise d'études spatiales.Un reportage de Marjorie Bertin qui a rencontré les lauréates du 25ème Prix international L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science qui est remis chaque année à cinq femmes scientifiques.Et en fin d'émission, nous retrouverons Sylvain Bouley pour la chronique mensuelle Ciel d'Afrique.Bravo à Richter Gbenahoun, 16 ans, qui rentre en 1ère au complexe scolaire Sainte Félicité à Godomey, au Bénin. Il est le nouveau gagnant de la lunette astronomique mise en jeu par l'Astronomie Afrique et SSVI.

Pour combler les fractures sociales écologiques, politiques, numériques, il est urgent de s’entendre sur des biens communs à tous les vivants sur Terre. Le bien commun comme voie d’espoir face aux défis et aux inégalités ? Au Nord comme au Sud, comment reconstruire du commun en commun ? Retrouvons-nous autour de la question des communs, des biens communs : l’eau, l’air, les ressources naturelles mais aussi la santé, l’éducation, le partage des connaissances... Et si nous n’avions d’autre choix face aux défis écologiques, économiques, politiques face à l’augmentation des inégalités, des fractures sociales, géographiques, numériques, face au changement climatique, que de nous entendre sur des biens communs à toute l’humanité, au Nord comme au Sud, équitablement partagés entre tous les vivants sur terre ? Mais comment construire ou plutôt reconstruire des communs en commun ?Avec - Bettina Laville, présidente de l’Institut d’études avancées de Paris- François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège- Nicolas Berthelot, responsable de la Fabrique des géos-communs à l’IGN pour le cycle de l’IEA : Bien(s) Commun(s), voies d’espoir face aux défis du siècle.

Si loin de la Terre et du Soleil : Uranus géante glacée gazeuse aux 27 lunes et aux 13 anneaux est loin d’avoir livré tous ses secrets. Pourquoi son axe de rotation est si penché ? Comment fonctionne son champ magnétique ?  Explorons l’une des plus mystérieuses et des plus lointaines planètes de notre système solaire... Destination Uranus, géante gazeuse glacée, la 7ème planète de notre système solaire est aussi l’une des plus méconnues et pour cause. Si loin de notre Terre comme du Soleil, Uranus n’a pu être survolée qu’une seule fois très rapidement par la Sonde Voyager 2 en 1986, ouvrant de troublantes questions astronomiques. Pourquoi son axe de rotation est-il si incliné ? Qu’est-ce qui se joue dan son étrange magnétosphère ? Dans ses 27 lunes et ses 13 anneaux ? L'exploration d’Uranus a été d’être classée mission prioritaire des 10 prochaines années par la NASA en avril 2022Avec Léa Griton, maîtresse de conférences à Sorbonne Université et chercheuse au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique.

3 600 espèces de moustiques répertoriées : comment les étudier dans leur diversité, lutter de façon ciblée contre les plus nuisibles, vecteur de parasites et en tenant compte de leur rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes ? Présents sur terre depuis 270 millions d’années (soit bien avant l’apparition des hominidés) les moustiques ont colonisé toute la planète. Avec une prédilection tout de même pour les Tropiques où se trouve le plus grand nombre d’espèces (dont la plupart ne sont pas nuisibles et jouent un rôle essentiel dans l’équilibre des écosystèmes). Sauf qu’une minorité de moustiques, les aedes, sont vecteurs d’agents pathogènes redoutables. C'est l’intensification de nos activités humaines à laquelle se rajoute le réchauffement climatique, qui sont responsables de leur libre circulation et donc de la propagation sous toutes les latitudes, d’agents pathogènes du paludisme, de la dengue ou de la fièvre du Nil mais aussi de l’émergence de nouvelles épidémies comme celle du Chikiungunya et du Zika ?Comment lutter efficacement contre ces fléaux ? Comment pourrait-on réguler les populations de méchants moustiques pour laisser les autres (la majorité) jouer leur rôle dans les écosystèmes, même au prix de quelques piqûres? Sera-t-il possible de vivre avec les moustiques ? Avec- Sylvie Lecollinet, vétérinaire et virologue au Cirad, elle travaille sur les zoonoses et en particulier celles transmises par les vecteurs moustiques et tiques- Didier Fontenille, entomologiste médical, directeur de recherche IRD, il développe des activités de recherche et d’expertise sur la transmission vectorielle du paludisme et d’arboviroses.Pour l’ouvrage Le moustique, ennemi public numéro 1 ?  paru aux Éditions Quae.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?  Avec : Dylan Beiner, Science et Vie : Comment sauver les Atlantides du XXIè siècle Valérie Greffoz, Epsiloon : Les voyages d'Epsiloon dans la Lune Marine Benoit, Sciences et Avenir : Pirates, plongée sur les épaves des insaisissables écumeurs des mers Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Le jour où l'Univers a basculé, mission Euclid Cécile Lestienne,Cerveau et Psycho : Canicule, comment éviter la surchauffe du cerveau ?Et en fin d'émission, rendez-vous avec la météo de l'espace concoctée par  en partenariat avec le CNRS et par les prévisionnistes du Centre opérationnel de météorologie de l’espace des Alpes. Que se passe-t-il sous le soleil notre étoile ? Entre aurores boréales, tempêtes et éjection de matière solaire… 

Comment les découvertes d‘Yves Coppens ont inspiré des générations de préhistoriens et préhistoriennes, archéologues et paléontologues venus d’Afrique, d’Asie,  d’Amérique et d’Europe ? Pourquoi sommes-nous tous héritiers de Lucy ?  Rendons hommage à Yves Coppens, découvreur de Lucy, le plus visionnaire et le plus généreux de nos préhistoriens... Décédé, il y a juste un an, ses travaux (les formidables découvertes sur le terrain dan le rift africain) ont inspiré et continuent d’inspirer des générations d’archéologues et de paléontologues sur tous les continents. Venus d’Afrique, Amérique, Asie et d’Europe, ces préhistoriens et préhistoriennes de renom ont tous répondu présent à l’invitation du professeur Jean-Jacques Hublin pour participer au colloque hommage à Yves Coppens. Qui sont ces héritiers et ces héritières de Lucy et de Yves Coppens ?Retour sur le colloque en hommage à Yves Coppens : les Héritiers de Lucy qui s’est tenu au Collège de France en juin avec Jean-Jacques Hublin, paléoanthropologue, professeur au Collège de France et Hélène Roche, archéologue. Elle a travaillé dans plusieurs pays d’Afrique, et a notamment dirigé pendant plus de 25 ans un programme de recherche au bord du lac Turkana, dans le nord du Kenya. 

Et si nos actes manqués, nos lapsus, nos ratages et autres quiproquos étaient liés au fonctionnement même de notre cerveau humain, imparfait par essence mais aussi étonnamment créatif...? Pourquoi et comment se réconcilier avec ses bugs mentaux ? Demandons-nous pourquoi parfois on bugue, on fait des gaffes, on a la langue qui fourche... Et si nos actes manqués, nos lapsus, nos ratages et autre quiproquos étaient liés au fonctionnement même de notre cerveau ? Humain trop humain... Pourquoi et comment nous réconcilier avec nos erreurs et nos bugs mentaux ?Avec Sebastian Dieguez, docteur en neurosciences pour son ouvrage La force de nos bugs, paru chez Humensciences. 

Est-il envisageable d’accélérer cet ambitieux projet panafricain de reboisement ? Ne vaudrait-il pas mieux soutenir les écologues et botanistes au Sénégal qui patiemment avec les populations, replantent parcelle après parcelle pour lutter contre l’avancement du désert ? Où en est la grande muraille verte au Sénégal ? Pourquoi cet ambitieux projet panafricain de reboisement pour lutter contre la désertification, ce mur vert censé recouvrir une large bande du continent (depuis Dakar jusqu'à Djibouti) d’ici 2030 n’avance pas, ou peu ? Seulement 15% de cette fragile muraille verte sont plantés principalement au Sénégal et en Éthiopie... Pourquoi ? Question de moyens mais aussi d’engagement véritable  et pérenne au niveau national comme international… Et s’il fallait d’abord s’inspirer de ce qui se fait et fonctionne à petite échelle au Sénégal grâce à l’engagement et à la volonté sans faille de tous les acteurs impliqués : écologues, botanistes, anthropologues, étudiants en lien avec les populations locales pour reverdir parcelle par parcelle, au rythme de la nature et de tous ceux et celles qui vivent comme ils le peuvent l’avancée du désert… Et s’il fallait non pas réduire ses ambitions mais les ajuster à la réalité et surtout à la temporalité des zones sahéliennes plutôt que de parler d’accélération ? Comment laisser aux acacias et aux palmiers du désert le temps de pousser ?  Avec- Gilles Boëtsch, anthropologue directeur de recherche émérite au CNRS- Aliou Guissé, écologue, professeur émérite à l’Université Cheikh-Anta Diop de Dakaret depuis nos studios de Dakar : - Enguerran Macia, anthropologue, directeur de recherche CNRS- Moustapha B Sagna, écologue, maître de conférences à l’université Cheikh-Anta Diop de Dakar.

On les appelle mirusvirus, découverts en quantités dans les océans par la mission Tara. Cette nouvelle famille de virus illustre la formidable biodiversité de ce monde méconnu et nous interroge sur le rôle essentiel des virus dans l’évolution du vivant... Partons sur les traces d’un monde étrange et si méconnu, d’une incroyable diversité, présent sous toutes les formes (ou presque) partout, dans tous les écosystèmes, sur terre comme dans les océans, et à l’intérieur de tous les organismes vivants : les virus, dont on vient juste de découvrir une nouvelle grande famille totalement inconnue à partir des échantillons de la mission Tara océan. Dénommés mirusvirus (étranges virus en latin), ces étonnants nouveaux virus sont présents pourtant en grand nombre dans tous les océans du globe. À mi-chemin entre les virus géants découverts, il y a quelques années, et le virus de l’herpès, jusqu’où nous entraîneront tous ces nouveaux virus à ADN ? Quel rôle jouent-ils ? Pour le meilleur et pas seulement pour le pire, dans l’évolution et le développement du vivant ? Avec Morgan Gaïa, chercheur au CEA. Genoscope - Centre National de Séquençage. Par téléphone Marie-Agnès Petit nous parlera d'une étude danoise qui vient de démontrer que le microbiote des nourrissons recèle quantités de virus inconnus...

Lancement prévu le 1er juillet 2023 pour cartographier l’Univers, jusqu’à 10 milliards d’années lumière ! La plus ambitieuse mission cosmologique de l’Agence spatiale européenne percera-t-elle les mystères de l’énergie sombre, de la matière noire et de l’expansion de l’Univers ? Lancement prévu le 1er juillet 2023 du télescope spatial Euclid de l’Agence spatiale européenne qui va (et c’est une première) cartographier tout l’Univers jusqu’à 10 milliards d’années-lumière…  Du jamais vu et pour cause : le télescope Euclid va photographier dans le visible et l’infrarouge des dizaine de milliards de galaxies à toutes les distances et à toutes les époques pour nous éclairer sur l'énigmatique matière noire et la non moins mystérieuse énergie sobre, histoire de répondre à des questions hallucinantes comme :  de quoi est fait l’étoffe de l’Univers ? Pourquoi son expansion s’accélère et jusqu'où ? Et parvenir peut-être au graal de la physique et de l’astrophysique : relier l’infiniment grand et  l'infiniment petit,  la gravité et la relativité quantique...Avec - Nabila Aghanim, cosmologiste à l'Institut d'Astrophysique spatiale (IAS) d'Orsay- Yannick Mellier, astrophysicien à l’Institut d’Astrophysique de Paris, responsable scientifique de la mission. 

Comment expliquer que nous ayons tant d’ADN en commun avec les autres animaux et que nous soyons pourtant tous aussi différents ? Qu’est-ce qui se joue pendant le développement embryonnaire pour donner naissance à une mouche, un éléphant ou un humain ?  Interrogeons-nous sur les mécanismes si complexes qui assurent le (bon) développement des êtres vivants…Comment à partir des mêmes gènes (ou presque) - 15 000 pour la mouche, 20 000 pour le génome humain- peuvent se développer des organismes aussi différents ? Qu’est-ce qui se joue (ou pas) pendant le développement de l'embryon pour donner naissance à une mouche, un poisson zèbre un éléphant ou un être humain ? Comment les mêmes gènes peuvent donner des ailes, des nageoires ou des bras car on sait désormais qu'il n’y a pas un gène de la trompe chez l’éléphant, mais qu’un même gène peut avoir plusieurs fonctions. Tout est question d’expression et de régulation de ces gènes à des échelles de temps ultra-précises et complexes. Pourquoi sommes-nous porteurs de l’histoire des autres animaux ? Et qu’est-ce que ça change ?Avec Denis Duboule, biologiste. Il est professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire internationale Évolution du développement et des génomes.

Rencontre avec un prestidigitateur des mathématiques, Tadashi Tokieda, qui n’a pas son pareil pour nos surprendre avec de simples jouets qu’il manipule billes élastique trombones ruban pierre feuille ciseau.. Comment explorer l’univers avec une simple feuille de papier ? La singularité avec une pièce de monnaie ? Les probabilités en jouant à pierre papier  et ciseau  ou l’élasticité avec deux trombones et un ruban ou quelques billes qui roulent ? Autant de jouets minimalistes sortis d’une boite de biscuits de riz par Tadashi Tokieda pour chacune de ses conférences à destination des plus éminents chercheurs comme  des enfants (que cet inclassable prestidigitateur de mathématiques adore convier à ces spectacles expérimentaux). Il faut dire que Tadashi Tokieda aujourd'hui professeur à Stanford, fut d’abord peintre au Japon puis philologue : il maitrise couramment une dizaine de langues. Esprit totalement libre et curieux, il fait feu de tout bois pour créer la surprise .. et ouvrir de nouvelles voies de compréhension et de recherche inattenduesAvec Tadashi Tokieda : mathématicien et professeur à Stanford, érudit et polyglotte, spécialiste de la vulgarisation mathématique et physique. Professeur invité au département de mathématiques et applications de l’Ecole Normale Supérieure de Paris.

Pourquoi le mot même de « préhistoire », avant l’écriture, est à remettre en question et en perspective ? Regards croisés sur les nouvelles frontières de la préhistoire ou comment reconsidérer notre longue histoire humaine dans son ensemble et au pluriel ? Demandons-nous pourquoi et comment repenser notre préhistoire ? Au pluriel évidemment,  dans l’espace comme dans le temps et en commençant par remettre en question le terme même de « pré-histoire »... Pourquoi l’histoire, notre longue histoire humaine, ne commencerait qu’après l’invention de l’écriture ? Et s’il était grand temps de changer de perspective et d’ouvrir les frontières géographiques temporelles et même interdisciplinaires ?Avec - Jean-Michel Geneste (conservateur général du patrimoine, archéologue du paléolithique)- Boris Valentin (professeur en archéologie préhistorique à Paris 1 Panthéon Sorbonne) - Philippe Grosos (professeur de philosophie, spécialiste d’art paléolithique et de préhistoire) pour l’ouvrage Préhistoire. Nouvelles frontières paru aux Éditions de la Maison des sciences de l’homme.

Oubliez le gentil Flipper, les dauphins mâles peuvent former des gangs de violeurs, il existe des armées professionnelles chez les termites, des fourmis kamikazes ou des chimpanzés mangeurs de bébés gorilles... Pourquoi les animaux, comme les hommes, se font-ils la guerre ? Et commettent parfois les pires atrocités... Qui a dit que les animaux ne tuaient que par nécessité ? Il existe des armées professionnelles chez les termites, des fourmis kamikazes, des orques sadiques, des chimpanzés tueurs de bébés gorilles ou encore des corneilles assassines... Pourquoi les animaux, comme les hommes, se font-ils la guerre ? Comment décident-ils de froidement éliminer leurs rivaux ou de se venger de leurs ennemis ? Comment préparent-ils leurs plans de bataille, leur stratégie de conquête du pouvoir, comment parviennent-ils à nouer des alliances de circonstance pour remporter la victoire ? Savent-ils se réconcilier et faire la paix  ?Avec Loïc Bollache, professeur d'écologie à l'Université Bourgogne-Franche-Comté, pour Quand les animaux font la guerre, paru chez Humensciences.

Avec le scalpel du légiste et la truelle de l’archéologue, Philippe Charlier réussit à faire parler des morts illustres : de Marat à Picasso, de Marie-Madeleine à Napoléon 1er, que nous apprend l’autopsie des cœurs et des organes de personnages célèbres ? Comment les dernières avancées scientifiques permettent-elles de résoudre les grandes énigmes de l’Histoire ? Philippe Charlier mène une double enquête, historique et médicale, avec une idée fixe : faire parler les morts illustres. Comment y parvient-il ? Que nous apprend l’autopsie des cœurs et des organes de personnages célèbres ? À quoi ont succombé Marie-Madeleine, Marat, Balzac, Napoléon 1er ou encore Bonaparte ? La science peut-elle expliquer le génie créatif d’un Picasso ? Pourquoi la canonisation de Pauline Jaricot, décédée en 1862, dépend-elle de l’état de conservation de son cœur ?Avec Philippe Charlier, médecin légiste, archéologue, anthropologue et directeur du Département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris). C’est à lui que l’on doit l’identification des restes de Diane de Poitiers, Henri IV ou Hitler. Pour son livre « Autopsie des cœurs célèbres » paru chez Tallandier.

Deep learning, imagerie 3D, robots conversationnels: comment l’intelligence artificielle est-elle en train de révolutionner  la recherche scientifique ? Jusqu’où va-t-elle changer nos vies ? Quel impact sur la médecine en particulier ? Serons-nous sauvés par nos jumeaux numériques ?   Data, deep learning, imagerie 3D, robots conversationnels : autant de mots synonymes de l’Intelligence artificielle, désormais au cœur de notre quotidien : smartphones, objets connectés, transports, industrie, agriculture, marketing, sécurité, militaire, espace, médecine... Les champs d’applications sont innombrables... L’IA est partout et la sortie en mars de Chat GPT, ce robot capable de tenir une conversation, de rédiger une dissertation, d’écrire un poème ou d’imiter un chanteur n’en finit pas de susciter un incroyable engouement médiatique et public...Alors jusqu’où l’IA qui fascine mais aussi inquiète, va-t-elle changer nos vies ? Comment la recherche scientifique profite-t-elle de cette révolution technologique ? Quel bénéfice la médecine, notamment, peut-elle en tirer ? Existe-t-il un risque de voir un jour l’intelligence artificielle remplacer les médecins ou les chirurgiens ? Comment combiner secret médical et partage des données ? Faut-il craindre des dérives, des manipulations ? Comment réguler l’intelligence artificielle sans freiner la recherche ?  Avec : - Isabelle Ryl, professeur de l'Université de Lille, directrice du PRAIRIE (PaRis Artificial Intelligence Research Institute) Inria- Jean-Emmanuel Bibault, cancérologue pour son ouvrage 2041 Odyssée de la médecine paru aux Éditions des Équateurs - François Goulette, professeur, directeur adjoint Unité Informatique et Ingénierie des Systèmes, ENSTA Paris - Institut Polytechnique de Paris - chercheur associé à Mines Paris – PSL. Il a participé à un projet d'utilisation d'imagerie 3D avec de l'IA pour des applications en archéologie, conjoint entre l'École des Mines et l'ENS.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?  Avec : Fabrice Nicot, Sciences et Avenir : Télescope James-Webb : une nouvelle histoire de l'Univers  Cécile Lestienne, Cerveau et Psycho : Faut-il répéter au calme ? Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Les étoiles vont-elles nous sauver ? Ou comment l'énergie stellaire pourrait nous aider à résoudre la crise de l'énergie sur Terre ? Mathilde Fontez, Epsiloon : Plastique, enquête sur la plus grande pollution de tous les temps Thomas Cavaillé Foll, Science et vie : Mission, recréer le cerveau des humains disparus : paléobrain.

Séductrices, épineuses ou carnivores: orchidées roses ou mandragores ont souvent le beau rôle au cinéma. Des polars à la science-fiction, que nous racontent ces belles plantes ? Pourquoi les fleurs sauvages et vagabondes ont-elles mauvaise réputation ? Jusqu’où nous poussent les plantes ? Portons un autre regard sur les plantes vertes ou à fleurs, avec ou sans épines, exotiques ou familières qu’on les trouve fraîches comme une rose ou qu’on les appelle mauvaises herbes... Sans elles, sans toutes ces vagabondes, point de vivant sur terre : et si c’était elles les vraies stars de la planète ? Et si c’étaient elles qui nous cultivaient, au moins autant que nous les cultivons ?Avec- Le jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste et écrivain Gilles Clément pour son livre Éloge des vagabondes, herbes, arbres et fleurs à la conquête du monde paru chez Robert Laffont. - Katia Astafieff, biologiste de formation, directrice adjointe des Jardins Botaniques du Grand Nancy et de l’Université de Lorraine pour Les plantes font leur cinéma, paru chez Dunod.

Comment les sciences cognitives éclairent d’un jour nouveau cet éternel débat philosophique ? Après avoir longtemps accordé la prééminence à l’esprit, aujourd'hui c’est au corps que l’on revient comme en réaction... Et s’il fallait sortir de ce dualisme pour comprendre que l’un ne va pas sans l’autre ? Interrogeons-nous sur nous-même aujourd'hui en revisitant la plus ancienne et la plus existentielle des questions philosophiques : qui suis-je ? Un esprit dans un corps ou un corps dans un esprit ? Comment les sciences cognitives peuvent-elles éclairer d’un jour nouveau ce vieux débat philosophique autour de la conscience de soi, de la conscience du corps et de la conscience des autres ? Après avoir longtemps privilégié l’esprit sur le corps, notre époque accorde désormais la primauté au corps dans le développement personnel. Pourquoi ? Et surtout comment sortir de cet éternel dualisme corps/esprit qui nous colle à la peau ? Comment intégrer que l’un ne va pas sans l’autre ?Avec la philosophe Frédérique de Vignemont pour Désenchanter le corps : aux origines de la conscience de soi, paru chez Odile Jacob.

Retour sur l’explosion la plus lumineuse détectée dans l’Univers : un sursaut gamma, plus lumineux que des millions de milliards de soleil, qui a eu lieu il y a deux milliards d’années-lumière, lors de l’effondrement d’une étoile dans un trou noir… Que nous révèlent les sursauts gamma ? Partons pour une émission astronomique explosive et intersidérale qui va nous entraîner au plus loin dans l’espace et dans le temps, sur les traces des sursauts gamma... sursaut gamma le plus brillant, le plus lumineux jamais observé dans l’Univers car son énergie totale rayonnée en quelques secondes est plus d’un million de fois supérieure à celle de notre Soleil pendant toute sa durée de vie. De quoi saturer les détecteurs à rayons gamma qui l’ont observé le 9 octobre dernier et l’ont daté à 1,9 milliard d’années lumière... Il  y a 1,9 milliard d’années lumière donc, une étoile massive a dû s’effondrer dans un trou noir et le flash intense de photons générés vient juste de nous parvenir. Pourquoi et comment ? Que nous révèlent ces sursauts gamma ?Avec :- Damien Dornic, chercheur en astroparticules et astrophysique, Damien Dornic est spécialiste de l’astronomie multi-messager, en particulier les émissions de haute énergie et les neutrinos.- Susanna Vergani (chercheuse CNRS au Laboratoire Galaxies, étoiles, physique, instrumentation (CNRS/Observatoire de Paris-PSL))- Sarah Antier (astronome Observatoire de la Côte d’Azur au Laboratoire Astrophysique relativiste, théories, expériences, instrumentation, signaux (CNRS/OCA/Université de la Côte d’Azur))Le lien vers le projet Grandma, programme d'astronomie participative. Pour en savoir plus ici.

L’éco-acousticien Jérôme Sueur s’est mis a l’écoute du silence… ou plutôt des silences naturels intérieurs comme extérieurs qui révèlent en creux la formidable diversité sonore du vivant. Comment faire un peu moins de bruit pour laisser les autres vivants s’entendre jusque dans leurs silences ? Ouvrons toutes grandes nos oreilles à l’écoute du silence. Le silence à la radio ? Quelle drôle d’idée sauf quand celui qui nous incite à écouter ce que personne n’entend plus : le silence, ou plutôt les silences naturels, n’est autre que l’éco-acousticien Jérôme Sueur.Qu’est-ce donc que le silence ? Existe-t-il vraiment ? Pourquoi n’est-il ni vide ni singulier, mais plein et pluriel, révélant en creux la formidable diversité sonore du vivant ? Comment faire un peu moins de bruit pour laisser les autres vivants s’entendre jusque dans leurs silences ?Avec le bioacousticien Jérôme Sueur pour son ouvrage Une histoire naturelle du silence, paru chez Actes Sud. Il est maître de conférences au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris (MNHN), où il dirige le laboratoire d'éco-acoustique. Il mène des projets de suivi de la biodiversité par l’écoute et l’analyse des paysages sonores naturels, notamment forestiers. 

Rencontre avec la professeure d’Anthropologie génétique Evelyne Heyer, pour retracer toute l’histoire de l’humanité à travers l’odyssée des dizaines de milliers de gènes qui font de nous ce que nous sommes. Tous cousins, tous issus de migrants et tous différents... Comment retracer la vie secrète de nos gènes et pourquoi c’est dans notre ADN ? Rediffusion du 9 novembre 2022. Tentons de comprendre ce qui fait de nous ce que nous sommes : des êtres à la fois uniques et singuliers, mais aussi héritiers et porteurs de toute l’histoire de l'humanité et du vivant. Pourquoi tout cela est-il inscrit dans notre ADN ? Dans 2 mètres d’ADN très précisément, 46 chromosomes et 25 000 gènes nous différencient et nous relient à la fois… C'est dans le secret et les mystères de nos gènes (qui ne sont pas qu’humains mais aussi bactériens), que nous entraîne notre invitée Evelyne Heyer. Avec Évelyne Heyer, professeure au MNHN en Génétique des populations pour son ouvrage La vie secrète des gènes paru chez Flammarion.

Regards croisés de l’astrophysicien et conteur David Elbaz, du généticien et blogueur Patrick Kerner et de la biologiste et médiatrice Tania Louis pour la première édition du festival Double Science ou comment partager la culture scientifique dans tous les sens et avec tous nos sens ? Interrogeons-nous sur l’art et la meilleure manière de faire passer sa science dans tous les sens et avec tous nos sens... visuels, auditifs, tactiles et même gustatifs pour partager l’émerveillement et les émotions des chercheurs, l’aspect ludique de leurs expériences mais aussi les profondes interrogations quasiment métaphysiques qu’ils soulèvent..Comment faire émerger et développer cette culture scientifique dont nous avons tant besoin pour comprendre un peu mieux ce monde?  Emission autour du Festival Double-Science, festival de la vulgarisation scientifique qui se tiendra du 26 au 28 mai à Paris. Le Festival Pint of Science quant à lui se tient du 22 au 24 mai, partout en France mais aussi au Kenya au Laos, en Argentine .... Avec Tania Louis (docteur en biologie et médiatrice scientifique) David Elbaz (astrophysicien) Pierre Kerner (Blogueur - Strange Stuff and Funky Things (SSAFT) ; Maitre de conférences en génétique évolutive du développement à l’université Paris-Cité et à l’Institut Jacques Monod)

Qu’est-ce que chat GPT dit de nous ? Les humains n’ont-ils plus le monopole du langage ? depuis la mise en ligne de cette intelligence artificielle conversationnelle et productrice de contenus, c’est l’effervescence : s’agit-il d’une vraie rupture technologique voire anthropologique ou d’un simple buzz ? Demandons-nous ce que ChatGPT dit de nous ? Depuis la mise en ligne, en accès libre de cette intelligence artificielle conversationnelle et productrice de contenus, c’est l’affolement généralisé. Pourquoi et comment avons-nous donné la parole et le sens aux machines ?  Quand avons-nous perdu le monopole de l’expression linguistique et sémantique et jusqu’où nous entraîneront toutes ces intelligences artificielles ? Peut-on vraiment leur faire confiance ? Ces machines parlantes et pensantes vont-elles nous remplacer ?  ChatGPt, vraie révolution ? Rupture technologique voire anthropologique ou simple buzz ?   Avec - Alexei Grinbaum, spécialiste de la théorie de l’information quantique, il s’intéresse aux questions éthiques posées par les nouvelles technologies, notamment par les nanotechnologies, l’intelligence artificielle et la robotique. Membre du Comité national pilote d’éthique du numérique. Pour son livre Paroles de machines paru chez Humensciences - Marion Trommenschlager, chercheure en sciences de l’information-communication à Rennes 2 - Lionel Obadia, professeur en anthropologie sociale et culturelle (par téléphone).

Au-delà des clichés, qui sont vraiment ces animaux sociaux hypersensibles et parfois manipulateurs et acousticiens hors pair : saviez-vous qu’ils sifflent et s’interpellent par leurs noms ? Qu'ils s’associent pour éduquer leurs petits ou ériger de complexes pièges à poissons ?  Qui sont vraiment ces cétacés qui nous font tant rêver ? Au-delà de l’image véhiculée par la fiction, qu’en est-il réellement de leur intelligence, de leur communication et de leur langage, de leurs émotions de leurs apprentissages et même de leurs cultures ? Pourquoi et comment déconstruire tous les clichés qui leur collent à la peau pour se couler dans leur peau précisément ? Avec la cétologue et spécialiste de cognition animale Fabienne Delfour pour son ouvrage Dans la peau d’un dauphin, paru chez Flammarion. 

Rencontre avec un scientifique altruiste. Le professeur d’immunologie Philippe Kourilsky raconte ses années Pasteur et l’âge d’or de la biologie. Mais aussi l’éthique pasteurienne du partage qui l’a mené au Collège de France à initier la chaire Savoirs contre pauvreté. Parcours d’un chercheur humaniste, engagé au Nord comme au Sud... Partageons le parcours hors du commun (scientifique, humaniste et altruiste) du professeur Philippe Kourilsky. Immunologiste internationalement reconnu, membre de l’Académie des Sciences, il fut le directeur de l‘Institut Pasteur pendant l’âge d’or de la biologie moderne, et a accompagné les formidables découvertes autour de l’ADN et de l'ARN messager avant d’être nommé professeur au Collège de France où il initia la chaire Savoirs contre pauvreté. « Je ne te demande pas quelle est ta race, ta nationalité ou ta religion mais quelle est ta souffrance ? disait Pasteur cité par Philippe Kourilsky. Comment poursuivre dans cette voie, pourquoi s’engager au Nord comme au Sud pour une vraie réciprocité, une santé globale réellement partagée par tous les humains sur la planète ? Avec l’immunologiste, professeur honoraire au Collège de France Philippe Kourilsky pour son ouvrage Mes années Pasteur : l’âge d’or de la biologie moderne, paru chez Odile Jacob.  Au micro de Charlie Dupiot : Michaela Müller-Trutwin, responsable de l’unité HIV, inflammation et persistance de l’Institut Pasteur à Paris et le Professeur Emmanuel Nakouné est le directeur scientifique de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine.

Voyage intersidéral dans une cuisine pour décrypter les phénomènes astronomiques à partir de réalisations culinaires : vous reprendrez bien un peu de lentilles célestes avec votre clafoutis d’étoiles et vos macarons proto-planétaires ? Des vermicelles et au-delà... Comment l’astronomie rime avec la gastronomie ? Ravis de vous retrouver dans la nébuleuse de l’œuf au plat, pour déguster des bouchées planétaires, un clafoutis d’étoiles ou une crêpe solaire flambée avec quelques bonbons en orbite, dans nos lentilles célestes. Pourquoi faire rimer astronomie avec gastronomie ? Comment décrypter les phénomènes cosmiques les plus complexes à partir de simples recettes de cuisine ? Et pourquoi la métaphore culinaire fonctionne aussi bien en astrophysique ?  Avec la réalisatrice Geneviève Anhoury pour la série vidéo Astronome Gastronome et les conseillers scientifiques de la série : les astrophysiciens Anne-Marie Lagrange et Sébastien Charnoz.

Comment saisir les rapports entre le conflit des mémoires, l’histoire commune et les promesses enfouies ? Quand pouvons-nous dire que le passé, dans ses traumatismes et ses promesses, est passé ? Comment convertir l’hostilité des mémoires en hospitalité narrative ?  En cette journée du 10 mai qui commémore le souvenir de la traite de l'esclavage et de son abolition, nous revenons sur le colloque qui s'est tenu du 25 au 27 avril à l'Institut français de Kinshasa autour de la pensée du philosophe Paul Ricœur, à initiative du Fonds Ricœur (EHESS-Paris). Intitulé « Mémoires blessées, promesses inachevées », ce colloque reprenait en trois journées les trois grandes lignes du titre du livre du philosophe français La mémoire, l’histoire, l’oubli (Seuil, 2000) pour aborder les mémoires blessées - tant par le passé colonial que par le présent des guerres - leurs représentations et leur réparation. Pourquoi et comment l’œuvre de Ricoeur fait-elle écho aujourd’hui et résonne avec les questionnements des penseurs du continent tout particulièrement en RDC meurtrie, blessée par le passé colonial et par le présent des guerres et de la barbarie... Comment penser et panser toutes ces blessures ? Comment sortir du ressentiment sans revenir sur les promesses non tenues ? Comment convertir l'hostilité des mémoires en hospitalité, et faire advenir le grand dialogue des cultures annoncé par Ricoeur pour ouvrir d’autres horizons d’autres imaginaires et une autre réalité sur le continent ? Avec Olivier Abel, professeur de Philosophie éthique à l’Institut Protestant de Théologie de Montpellier et créateur du Fonds Ricœur.  Et les témoignages de l'historienne Arlette Masamuna (Kinshasa) et des philosophes Amélie Aristelle Ekassi (Yaoundé) et David-Le-Duc Tiaha (Paris/ Créteil) - propos recueillis par Charlie Dupiot.

Est-il possible de se mettre dans la peau de Neandertal ? De cette autre branche de l’humanité aujourd’hui disparue ? Mais pourquoi et comment ? C’est un saut dans l’inconnu, dans l’altérité absolue, que nous propose l’archéologue Ludovic Slimak dans Le dernier néandertalien. Combien y a-t-il eu de manières différentes d’être humain sur Terre ?  Tentons de nous mettre dans la peau de Néandertal, cette autre branche de l’humanité qui a habité la Terre pendant plus de 400 000 ans, avant de disparaître brutalement. Mais pourquoi et comment ? Et si pour le comprendre, il nous fallait changer totalement de regard et d’approche, oublier à la fois l’image de brute épaisse qui a longtemps collé à la peau de Néandertal... Et si Néandertal n’était tout simplement pas comme nous, ni mieux, ni moins bien que nous, juste différent ? Combien y aurait-il eu de manières différentes d’être humains sur Terre ? Pourquoi les homos-sapiens ont-ils supplanté tous les autres ? Est-ce ainsi que les hommes meurent ? Vertigineuse et bouleversante interrogation à partager ensemble / est-il possible de se mettre dans la peau de Néandertal ? Avec l’archéologue Ludovic Slimak pour son ouvrage Le dernier néandertalien, paru chez Odile Jacob.

Pourquoi chercher de l’eau dans l’Univers ? Et pourquoi en détecte -t-on presque partout dans notre système solaire et jusque dans les galaxies les plus lointaines, sous forme de glace ou de gaz… mais pas sous sa forme liquide, la plus rare et la plus précieuse, indispensable à la vie sur Terre comme ailleurs ? Jusqu’où nous entrainera l’eau dans l’Univers ?   Pourquoi, contrairement à ce que l’on pensait, on détecte de l'eau partout où on la cherche :  sur Terre bien sûr, sous sa forme liquide, la plus précieuse, indispensable à la vie, mais également dans tout notre système solaire, sous forme solide ou gazeuse ? Cachée sous les glaces des lunes de Jupiter et de Saturne, elle aurait abondamment coulé sur Mars et on en trouve jusque dans les milieux interstellaires, à la surface des étoiles et sur les exoplanètes des galaxies les plus lointaines… Si l’eau est universelle, sa présence est-elle la signature de la vie ? Pourrait-on imaginer de la vie sans eau et de l'eau sans la vie ?   Avec Johan Kieken, pour son ouvrage L’eau dans l’Univers paru chez CNRS Editions. Johan Kieken, spécialiste en planétologie, a exercé près de dix ans au département Astronomie-astrophysique du Palais de la découverte. Il est aujourd'hui chargé de médiation pédagogique à Universcience.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Avec : Thomas Delozier, Science et Vie : Comment les mammifères ont conquis le monde Jean-Baptiste Veyrieras, Epsiloon : Et si on avait enfin compris le cancer ? Frank Daninos, Sciences et Avenir : Voie lactée, son nouveau visage se dessine Cécile Lestienne, Cerveau et Psycho : L'amour est dans le pré, les leçons du campagnol Philippe Henarejos, Ciel et Espace (hors-série) : L'équipage du programme Artemis. Et en fin d'émission, rendez-vous avec notre météo de l'espace concoctée par Olivier Katz, en partenariat avec le CNRS et par les prévisionnistes du Centre opérationnel de météorologie de l’espace des Alpes. Que se passe-t-il sous le soleil notre étoile ? Entre aurores boréales, tempêtes et éjection de matière solaire… 

A plus de 2000 mètres de profondeur au large de l’océan atlantique, dans les reliefs tourmentés de sources hydrothermales fumantes, c'est un milieu extrême, sans lumière, où, écrasés par une pression colossale, des formes de vie stupéfiantes se sont développées. C'est ce qu'étudient les chercheurs de l'IFREMER Jozée Sarrazin et Pierre-Marie Sarradin à bord du Pourquoi pas ?, navire amiral de la flotte océanique française qui a pour mission de mieux comprendre la vie des grandes profondeurs. Et ils n'ont pas hésité à embarquer l'écrivain et dramaturge David Wahl, qui a livré le récit de cette exploration des grands fonds dans son journal de bord, un témoignage rare, tant scientifique que poétique. Tous les trois, ils l'ont même adapté au théâtre, dans le spectacle Donvor, fruit d'une collaboration artistique et scientifique inédite entre le Teatr Piba et l'IFREMER. Avec : David Wahl, écrivain et dramaturge. Son livre La vie profonde, une expédition dans les abysses est paru aux éditions Arthaud Pierre-Marie Sarradin, responsable de l'unité de recherche Etude des écosystèmes profonds à l'IFREMER Jozée Sarrazin, chercheure en écologie benthique, responsable du laboratoire Environnement profond de l'IFREMER.  Programmation musicale : Pink Floyd - Another brick in the wall, Part 2 Clarika - Le banquet des abysses

Comment sortir de nos cases toutes faites et de nos spécialités bien compartimentées ? Comment provoquer courts-circuits et si possible des étincelles dans la vie des idées ? Dans son nouvel essai intitulé Courts-Circuits, Etienne Klein, formidable empêcheur de penser en rond, nous invite à briser les enclos, en associant les trop souvent séparés physique et philosophie, pensée et action, réalité et imagination, hasard et destin, Einstein et Rolling Stones... Pour faire cette science des passerelles, si chère à un autre philosophe espiègle et visionnaire, le regretté Michel Serre. Avec Etienne Klein physicien et philosophe des sciences pour son livre Courts-circuits paru chez Gallimard.   Programmation musicale : The Rolling Stones - 2000 light years from now Anissa Altmayer feat. Jowee Omicil - Le chemin

Qu'est-ce qui fait la particularité de la science ? Sa force, sa beauté, mais aussi parfois sa fragilité ? Pourquoi tant d'idées fausses à son sujet ? Il est normal que la science fasse l'objet de débats. Les scientifiques peuvent aussi se tromper. Certains s'expriment dans un domaine qu'ils ne connaissent pas, et d'autres se fourvoient par intérêt financier. Mais depuis la pandémie de Covid-19, on assiste à une explosion de fausses informations, de confusions, ou de critiques parfois légitimes, mais aussi parfois totalement déplacées, voire malhonnêtes… Comment faire le tri ? À qui faire confiance ? Pourquoi une théorie scientifique n’est-elle pas qu’une idée comme une autre ? Quels arguments opposer à ceux qui rejettent la science ?  Autant de questions auxquelles nous allons chercher des réponses, avec notre invitée Annabelle Kremer-Lecointre. Annabelle Kremer-Lecointre est enseignante agrégée en SVT et auteure de nombreux ouvrages de sciences à destination du grand public et de la jeunesse. Son dernier livre, La Science à l’épreuve des mauvaises langues, paru chez Delachaux et Nietslé.

La gravitation est sans doute le plus familier des phénomènes physiques. Dès le plus jeune âge, nous découvrons que les objets sont attirés par le sol. Et pourtant, l'attraction universelle des corps n'en finit pas de fasciner les physiciens... Il y a eu Newton, qui a montré que ce sont les mêmes lois qui font tomber les pommes sur terre et régissent le mouvement des planètes dans l'espace. Ce qui n'avait rien d'évident. Einstein en a fait une courbure de l’espace-temps, ce qui ouvre une vision encore plus révolutionnaire. Tout est gravitation. Elle nous fait tomber à terre, et on l'utilise pour trouver la composition du sous-sol, ou positionner les satellites qui nous sont si utiles. Elle permet d'expliquer aussi la fabrication de l'univers, de ses mystérieux trous noirs, ou encore des étoiles sans lesquelles nous n'existerions pas. À la fois les pieds sur terre, et aux confins de l'univers, en avant pour une balade enivrante mais sans jamais perdre l'équilibre, grâce à notre guide, le physicien Marc Lachieze-Rey. Marc Lachieze-Rey est astrophysicien et physicien théoricien, directeur de recherche émérite au CNRS. Il vient de publier Gravitation - Dépasser Einstein, du Big-Bang aux trous noirs, aux éditions Flammarion.

L’intelligence artificielle envahit de plus en plus notre quotidien. Elle produit des applications formidables, comme la détection des cancers avec une précision supérieure à celle des meilleurs médecins. Mais il y en a d'autres plus discutables, comme ces services en ligne où nous sommes promenés de répondeur en répondeur sans jamais avoir de réponses. Et certaines utilisations sont carrément catastrophiques, comme lorsque des accidents d'avions surviennent parce qu'on a donné trop de pouvoir aux ordinateurs.  L'intelligence artificielle peut conduire au meilleur comme au pire... N'est-il pas urgent de réfléchir à la façon de l'utiliser ? Par fantasme technologique ou pour faire des économies financières, ne donnons-nous pas trop de pouvoir aux machines ? Comment prendre les bons côtés de l'intelligence artificielle sans être aliéné ?  Pour réfléchir à ces questions, deux invités aujourd'hui : un philosophe et un informaticien.  Laurent Bibard, professeur de philosophie politique et d’économie, responsable de la filière management et philosophie à l’ESSEC Nicolas Sabouret, professeur d’informatique et de sciences du numérique à l’Université Paris Saclay. Ils publient ensemble L’Intelligence artificielle n’est pas un question technologique ; échanges entre le philosophe et l’informaticien aux Éditions de l'Aube. 

D’où venons-nous ? La Terre est-elle née d’un concours de circonstances ? Comment est apparue la vie ? Notre planète est-elle condamnée un jour à disparaître ? Redeviendrons-nous alors des poussières d’étoiles ? Comment les scientifiques, découverte après découverte, parviennent-ils à décrypter le destin de la Terre ? Depuis des siècles, les savants – on les appelle aujourd’hui les scientifiques- scrutent le ciel et les étoiles pour tenter de répondre à des questions vertigineuses  : d’où venons-nous ?  Comment la terre s’est-elle créée ? Comment la vie est-elle apparue ? Sommes-nous seuls dans l’univers ?  Et cet univers est-il fini ou infini ? Quel est l’avenir de notre planète ? La science et les technologies ont permis d’assouvir en partie notre soif de savoir, mais nombre de mystères demeurent... Avec l’astrophysicien Alain Riazuelo pour son ouvrage L’incroyable aventure de la Terre paru chez Humensciences.

Le séisme du 6 février qui a dévasté la Turquie et la Syrie est le plus violent enregistré dans la région depuis le XIIème siècle… Est-ce possible de prévoir ce type de secousses ? Le réchauffement climatique va-t-il accentuer la fréquence et l’ampleur des tremblements de terre ? Quelles sont les failles les plus dangereuses dans le monde ? Le 6 février 2023, un séisme de magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter frappait le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie. Une région du monde où les séismes sont fréquents, mais on n’en n’avait pas enregistré d’aussi puissants depuis le XIIème siècle. Bilan : près de 50 000 morts... des centaines de blessés... des villes totalement dévastées et des populations qui ont tout perdu... Pourquoi n’arrive-t-on pas à anticiper ce type de catastrophes, à prédire le lieu la date et la puissance d’un séisme ? Quelle est l’origine des ondes sismiques ? Quelles sont les régions du monde les plus exposées ? Le réchauffement climatique va-t-il entraîner une multiplication des séismes et renforcer leur ampleur ? Comment améliorer la prévention ? Sur quelles nouvelles pistes travaillent les chercheurs ? Avec : - Jean-Paul Ampuero, sismologue IRD (GéoAzur) - Martin Vallée de l’Institut de physique du Globe de Paris.

C’est un sujet qui ne relève plus tout à fait de la science-fiction mais divise la communauté scientifique : du dodo au mammouth laineux en passant par le loup de Tasmanie, pourquoi vouloir faire revivre des espèces disparues ? Ne vaudrait-il pas mieux protéger les espèces menacées aujourd’hui d’extinction et en premier lieu les insectes ?  Caresser la fourrure d’un mammouth laineux, frissonner devant un dinosaure, admirer un tigre de Tasmanie ou observer un dodo : ces rêves un peu fous pourraient-ils un jour ne plus relever de la science-fiction ? Des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Danemark, des scientifiques tentent de recréer dans leurs laboratoires des espèces disparues. Comment ? Avec quelles technologies ? Quel est l’intérêt de faire revivre des espèces éteintes depuis des centaines, voire des milliers d’années ? Ces chercheurs jouent-ils aux apprentis sorciers ?  Comment ces animaux recréés pourraient-ils être relâchés dans la nature sans bouleverser les écosystèmes ?   Avec Nadir Alvarez, biologiste de l’évolution et généticien et Lionel Cavin, paléontologue et conservateur au Muséum d'histoire naturelle de Genève (Géologie Paléontologie) pour l’ouvrage Faire revivre des espèce disparues ? paru aux Éditions Favre.

Pourquoi explorer les lunes glacées de Jupiter ? Que cachent les océans souterrains d’Europe et de Ganymède ? Ont-ils pu abriter la vie ? Retrouvons-nous à la veille du lancement de la sonde spatiale Juice, mission d’exploration spatiale phare de l’Agence Spatiale Européenne,  pour un long voyage interplanétaire qui la mènera dans 7 ans , en orbite autour de Jupiter pour explorer l’atmosphère de la géante gazeuse et surtout étudier 3 de ses plus grands satellites : Ganymède la plus grosse lune du système solaire, Europa et la mystérieuse Callisto… Des lune glacées qui abriteraient sous leurs couches de glace d’immenses océan souterrains... Leur exploration au programme de la très attendue mission JUICE permettra de répondre à de nombreuses questions et d’en ouvrir d’autres sur la formation des planètes, leur habitabilité et la recherche de traces de vie possibles dans l’Univers... Emission sur la mission d’exploration JUICE (JUpiter ICy moons Explorer)qui sera lancée de Kourou le 13 avril par une Ariane 5 et atteindra Jupiter en 2030, où elle passera au moins trois ans à procéder à des observations détaillées. Avec l’astrophysicienne, spécialiste de planétologie Athena Coustenis (CNRS) Carole Larigauderie, cheffe de projet JUICE au CNES En fin d'émission rendez-vous avec Sylvain Bouley pour notre chronique mensuelle Ciel d'Afrique Bravo à notre nouvelle gagnante de lunette astronomique : Adjaratou Lingani au Burkina Faso (Ouagadougou) qui va créer le premier club d'astronomie du pays.  

Que se passe-t-il dans la tête des grands prédateurs ? Regards croisés de zoologues et d’éthologues autour de la superbe l’exposition Félins au Muséum national d'Histoire naturelle et sur la saison prédateurs au Parc zoologique de Paris...Du jaguar à la libellule en passant par l'otarie et le chat, pourquoi les grands prédateurs ne sont pas toujours ceux que le croit ? Intéressons-nous aux félins  (lions, tigres, panthères et chats) mais aussi aux prédateurs en général, qui ne sont pas toujours ceux que l’on croit... De la libellule au jaguar en passant par les étoiles de mer et les flamants roses, qui sont les plus forts et les meilleurs chasseurs ? Pas systématiquement ceux qui ont des crocs et des griffes…  Émission autour des expositions Félins (au Museum national d’histoire naturelle) et pour la saison Prédateurs au Parc Zoologique de Paris avec Géraldine Véron, zoologiste, spécialiste des petits mammifères carnivores, enseignante chercheuse au Muséum national d'Histoire naturelle Alexis Lécu, directeur scientifique du Parc Zoologique de Paris

Faut-il donner une personnalité juridique aux fleuves, aux montagnes ou aux écosystèmes ? Comment faire pour que la nature reprenne un peu ses droits ? Localement ou planétairement ? Quels instruments juridiques devons-nous inventer et appliquer pour que la nature reprenne ses droits localement et planétairement ? Quelle justice pour le climat ? L’eau, l’air, les forêts sont-ils des biens communs ? Faut-il donner une personnalité juridique aux fleuves, aux montagnes ou aux écosystèmes ? Comment faire pour élargir les droitS de l’homme aux droits de LA nature et des autres vivants sur Terre et pourquoi est-ce si urgent de repenser le droit pour l’environnement ? Avec Judith Rochfeld professeure de droit privé à l’École de droit de la Sorbonne (université Paris-I-Panthéon-Sorbonne) Laurent Fonbaustier professeur à l’université Paris-Sud, responsable du master 2 Droit de l’environnement.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Avec : Dylan Beiner, Science et Vie : Station sur la Lune, c'est parti ! Roman Ikonikof, Epsiloon : Topos, et si le plus abstrait des concepts mathématiques pouvait enfin rendre l'IA intelligente ? Marine Benoit, Sciences et Avenir : Une pierre gravée pourrait réécrire l'histoire des runes Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Avec le télescope spatial James Webb : lumière sur les origines. Et en fin d'émission, rendez-vous avec notre première météo de l'espace concoctée par Olivier Katz, en partenariat avec le CNRS et par les prévisionnistes du Centre opérationnel de météorologie de l’espace des Alpes. Que se passe-t-il sous le soleil notre étoile ? Entre aurores boréales, tempêtes et éjection de matière solaire… 

Pistes de réponses dans l’ADN des chevaux, des ânes et des hommes étudiés par le formidable paléogénéticien Ludovic Orlando qui nous révèle une toute autre histoire génétique de la conquête du cheval et de la domestication des ânes… qui ne sont pas si bêtes que ça... Refaisons toute l’histoire (génétique) du cheval, la plus noble conquête de l’homme selon Buffon... L’un des derniers grands mammifères que nous ayons réussi à domestiquer et sans lequel notre humanité ne serait pas devenue ce qu’elle est... C’est bien lui, le cheval qui nous a permis d’explorer le monde de rencontrer et de commercer avec nos voisins les plus lointains, d’essaimer nos langues et nos cultures, mais aussi de nous faire la guerre ! Cheval des rois, des conquérants des paysans mais aussi des nomades des steppes ou des indiens d’Amérique, chevaux de Botaï ou de Prjevalski pur sang anglais arabes ou mustang... Des chevaux rupestres aux champions des champs de course... Comment sommes-nous montés sur nos grands chevaux ? Comment les avons-nous amadoués et comment ont-ils transformé nos vies ?   Avec Ludovic Orlando, directeur de recherche au CNRS, directeur du Centre d'anthropobiologie et de Génomique de Toulouse (CNRS et de l'Université de Toulouse III Paul Sabatier), pour son ouvrage La conquête du cheval : une histoire génétique (paru chez Odile Jacob).

Bilan à mi-parcours d’un programme d’enseignement révolutionnaire commun et partagé entre 3 universités au Sénégal en Afrique du Sud et en France, ou comment décentrer nos façons de penser le monde ? Rendez-vous entre Paris, Dakar et Johannesburg, pour décentrer notre regard et faire émerger de nouvelles compréhensions du monde, à égalité entre le Sud et le Nord … C'est tout l’enjeu d’un programme d’enseignement et de recherche inédit, commun et partagé entre 3 universités du Nord et du Sud : l’Université Iba der Thiam de Thiès au Sénégal, celle de Witwatersrand en Afrique du Sud et l’École Normale Supérieure à Paris. Bilan d’étape de la première session sur les nouvelles compréhensions du monde. Avec :  - Fatou Bintou Sarr (professeure à l'Université de Thiès) - Leïla Vignal, professeure et directrice du Département de Géographie à l'École normale supérieure (ENS) - Sarah Marniesse (responsable du Campus AFD) - Achille Mbembé par téléphone. Pour le cours Nouvelles Compréhensions du Monde inauguré en janvier 2023, à l’Université Iba der Thiam de Thies  - en partenariat avec l’ENS et l’université Witwatersrand à Johannesburg.

Que peuvent bien partager des chercheuses avec un écrivain ? Des scientifiques avec un poète ou un auteur de théâtre ? C’est précisément tout l’enjeu de Binôme, le poète et le savant 12ème édition, orchestrée par la compagnie Les sens des mots. Organiser une 12ème édition de ces rencontres surprises entre un scientifique et un auteur chargé ensuite d’écrire une pièce de théâtre autour de ce qu’il a saisi de la recherche en cours… Une aventure scientifique, poétique et théâtrale mais surtout humaine, à partager les 13 et 14 avril 2023 au Théâtre de La Reine Blanche à Paris. Émission autour du projet Binôme qui mêle recherche et théâtre. Avec Jean-Luc Raharimanana, auteur malgache et Pascale Chabanet, directrice de recherche IRD, spécialiste de l’écologie des poissons récifaux à La Réunion, pour La compteuse de poissons et le conteur d’histoire et l’archéo-anthropologue Valérie Delattre pour Ouvrir les limbes.

Comment les bactéries se défendent contre les virus ? Et pourquoi est-ce fondamental de le comprendre ? Rencontre avec Aude Bernheim, microbiologiste engagée, lauréate du prix du Collège de France pour les jeunes chercheuses et les jeunes chercheurs pour ses découvertes sur les mécanismes de défense des bactéries. (Rediffusion du 13 septembre 2022). Partons sur les traces d’une jeune chercheuse, engagée dans la découverte des mécanismes de défense des bactéries contre les virus : un tout nouveau champ de recherche particulièrement prometteur où la microbiologiste Aude Bernheim est une pionnière. À l’actif de son équipe de recherche en Biodiversité microbienne à l’Inserm, des découvertes hallucinantes sur les collaborations entre les bactéries pour lutter contre les virus et sur les ressemblances entre l’immunité de bactéries et la nôtre. Avec Aude Bernheim, chercheuse en Microbiologie et en Génétique, prix du Collège de France pour les jeunes chercheuses et les jeunes chercheurs.

Plonger dans les abysses sans même se mouiller, c'est possible grâce à l’extraordinaire robot sous-marin humanoïde et ambidextre : Ocean One, conçu par notre invité le roboticien Oussama Khatib, directeur du Robotics Lab de Stanford aux États-Unis. (Rediffusion du 2 mai 2022). Ocean One, le premier robot archéologue sous-marin, explorateur et chirurgien des profondeurs, est bien plus qu’un simple bijou de technologie. Avec sa tête pivotante, ses yeux perçants, ses deux bras robustes et surtout ses deux mains si délicates, il restitue virtuellement toutes les sensations tactiles et visuelles d’un plongeur, sauf qu’Ocean One lui peut descendre jusqu’à presque 1 000 mètres, une profondeur inatteignable pour des poumons humains… Une vraie révolution pour l’archéologie sous-marine, mais aussi pour l’exploration, la recherche et la protection des océans jusque dans les grandes profondeurs. Expérimenté avec succès en 2016 sur L'épave de la Lune (le vaisseau amiral de Louis XIV), c’est un nouvelle version encore plus performante, un nouveau prototype : le robot sous-marin Ocean One K, pour « one kilometer », 1 000 mètres de profondeur que va nous présenter Oussama Khatib. Avec Oussama Khatib, directeur du Robotics Lab de Stanford. 

Insaisissables et mystérieuses, ces fantômes de la nuit, à nos côtés depuis la Préhistoire, dotés de super pouvoirs, furtives et résistantes aux pires virus, menant une intense vie sociale, ont de quoi nous fasciner et nous inspirer. Comment les chauves-souris nous font écho ? Intéressons-nous à des animaux extraordinaires, dotés de super pouvoirs et qui vivent leur vie à l’envers, dans un autre espace temps que le nôtre (c’est peut-être pour cela qu’elles nous fascinent autant qu’elles nous effraient) : les chauves-souris, furtives, insaisissables et mystérieuses... Mal aimées et mal connues, elles ont pourtant de quoi nous inspirer et nous interroger. Nos destins sont liés depuis la préhistoire (où nous nous sommes côtoyés dans les grottes) jusqu’aux crises environnementales et sanitaires qui nous relient aujourd'hui à ces fantômes de la nuit... Avec Laurent Tillon, responsable biodiversité de l’ONF pour l’ouvrage Les Fantômes de la nuit, des chauves-souris et des hommes, paru chez Actes Sud.

Comment faire face au vertige qui nous saisit au sens propre comme au sens figuré devant ce qui nous arrive et ce qui nous attend ? Face aux crises multiples... Et si, au bord du précipice, il nous fallait apprendre à habiter nos vertiges ?  Interrogeons-nous sur ce vertige qui nous saisit, au sens propre comme au sens figuré, devant ce qui nous arrive et ce qui nous attend face aux crise écologiques et existentielles… Nos appuis s’érodent comme nos certitudes, nous perdons nos repères habituels, le sol même de la planète sur laquelle nous vivons semble se dérober sous nos pieds car nous l’avons épuisée... En vivant hors sol justement... En nous pensant au-dessus, à part, maître du monde et de la nature, nous avons oublié ce qui nous lie et nous relie aux autres... à tous les autres vivants humains et non humains et du coup, nous sommes littéralement pris de vertige face à l’incertain, face à notre commune vulnérabilité… Et si au lieu de fuir ce vertige, nous tentions de le traverser ? Avec l’écrivain chercheur Camille de Toledo pour son ouvrage Une histoire du vertige, paru aux Éditions Verdier.

Des réseaux sociaux aux réseaux de transport, des réseaux financiers à internet et jusqu’aux neurones de notre cerveau, comment mieux comprendre la structure de tous ces grands réseaux ? Tentons de comprendre pourquoi les réseaux sont partout et jusqu’où nous entraîneront-ils?.... Les réseaux sociaux, bien sûr, mais pas que : des réseaux urbains aux réseaux financiers, en passant par internet et jusqu’à la structure même de notre cerveau... Pourquoi tout fonctionne en réseaux ? Comment tous ces grands réseaux maillent désormais nos vies ? Avec le physicien Marc Barthélémy, spécialiste des réseaux complexes pour son ouvrage Le monde des réseaux, Éditions Odile Jacob.

Jusqu’où nous entraînera la dernière théorie de Stephen Hawking ? Cinq ans après sa mort, son plus proche collaborateur le cosmologiste Thomas Hertog partage leurs ultimes travaux dans un essai stupéfiant, révolutionnaire, quantique, cosmologique et métaphysique... Posons-nous les questions les plus vertigineuses qui soient sur les origines de l’Univers, du temps et de la vie sur Terre... Comment tout a commencé ?  Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi notre Terre abrite la vie ? Comment sommes-nous là ? Questions métaphysiques au cœur des travaux du plus célèbre physicien et cosmologiste de la fin du XXème siècle Stephen Hawking. Cinq ans après sa mort, son ami et plus proche collaborateur le physicien Thomas Hertog, notre invité, nous fait partager les pistes de réponses stupéfiantes auxquelles ils sont parvenus ensemble... Préparez-vous à un nouveau big bang : à la naissance du temps (qui n’a pas toujours existé) et à l’incroyable coévolution de l’univers avec les formes de vies générées... La vie aurait-elle toujours besoin d’un observateur pour exister ? Cette nouvelle théorie quantique du cosmos bouleverse aussi notre place dans l’ordre de l'Univers et de ses lois... Avec le cosmologiste belge Thomas Hertog pour son ouvrage L’Origine du temps, la dernière théorie de Stephen Hawking paru chez Odile Jacob.

Où en est-on vraiment en termes d’immigration ? Pourquoi grossir les chiffres et attiser les peurs ? Rencontre avec le démographe Francois Héran pour en revenir aux faits et retrouver raison et lucidité : l’immigration n’a rien d’une catastrophe annoncée... Interrogeons-nous sur l’immigration, où en est-on vraiment ? Comment sortir des fantasmes et des peurs pour en revenir aux faits et aux chiffres, à la réalité forcément plus complexe que la prétendue catastrophe annoncée ? Pourquoi toujours grossir l’immigration pour mieux la dénier ? Comment retrouver raison et lucidité ? Avec François Héran, sociologue, démographe titulaire de la chaire Migrations et sociétés au Collège de France, pour son ouvrage Immigration, le grand déni,  paru au Seuil.

Pourquoi penser comme une montagne ? Que nous racontent ces reliefs, ces vallées, ces torrents, sur les interdépendances entre les êtres et les éléments ? Comment se mettre à leur écoute et pourquoi ça change tout ? Changeons de point de vue et de perspective sur le monde, ou plutôt sur les mondes qui nous entourent... Et si nous prenions un peu de hauteur et une grande inspiration pour aller voir là-haut sur la montagne ? En compagnie de deux philosophes qui nous invitent chacun à leur manière, à penser comme une montagne. Pourquoi et comment penser comme une montagne ? Que nous racontent ces reliefs immémoriaux mais aussi ces vallées creusées par le temps, ces torrents, ces pierres, sur l’interdépendance entre les êtres ? Comment se mettre à leur écoute avec tous nos sens et pourquoi ça change tout ? Avec le philosophe Olivier Remaud pour Quand les montages dansent (Actes Sud) et le philosophe, enseignant à l’Université de Bourgogne Jean-Philippe Pierron, pour son ouvrage Méditer comme une montagne (Éditions Atelier).

Et comment rendre justice et honneur à toutes ces figures de l’ombre ? Ce sont majoritairement des femmes mais pas que. À tous ces inventeurs évincés de l’histoire des sciences, par sexisme ou par racisme… Retour en BD sur les découvertes des innombrables oubliées de la science. (Rediffusion du 1er novembre 2022) Rendons justice et honneur aux oublié(e)s de la science, à toutes ces figures de l’ombre (principalement des femmes mais pas que) évincées de l’histoire de sciences par sexisme ou par racisme. Saviez-vous par exemple que la mystérieuse matière noire a été mise en évidence par une femme, Vera Rubin ? Que la découverte de la double hélice de l'ADN a été volée à une autre femme, Rosalind Franklin ? Que c'est une femme afro-américaine, Katherine Johnson, qui a fait marcher le 1er homme sur la Lune ?  Avec Camille Van Belle, scientifique de formation et journaliste pour sa bande dessinée Les oubliés de la science, paru chez Alisio Sciences. Il s'agit d'un roman graphique tiré de ses chroniques dessinées pour Science et vie Junior.

Pourquoi parler, c’est bien plus qu’on ne le croit... Si la parole, notre super pouvoir humain, est créatrice, elle peut aussi être destructrice : violence des mots, médisance, rumeurs, quand la parole détruit… Le philosophe Roger Pol Droit et la journaliste Monique Atlan s’interrogent : que fait la parole ?  Interrogeons-nous sur le rôle et la puissance de la parole, créatrice, mais aussi destructrice. Pourquoi parler, c’est bien plus qu’on ne le croit ? Peut-être même le seul super pouvoir des humains ? Et comment expliquer qu’aujourd’hui où la parole circule à flots, où chacun prend la parole même quand il n’a rien à dire, où nous sommes quasiment immergés dans une parole  torrentielle qui passe par et sur tous nos réseaux, nous ne nous soyons jamais aussi peu et surtout aussi mal parlé ? Aurions nous perdu le sens de la parole ?  Avec Roger-Pol Droit (philosophe) et Monique Atlan (journaliste et essayiste) et pour leur ouvrage « Quand la parole détruit », paru aux Éditions de l’Observatoire.

Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l’attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ? Avec : Fabrice Nicot, Sciences et Avenir : Fusion nucléaire Cécile Lestienne, Cerveau et Psycho : Numéro spécial anniversaire 2003 - 2023 :10 clés pour améliorer son cerveau Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Découverte près de la galaxie d'Andromède Muriel Valin, Epsiloon : Génération jeux vidéo : le bilan Thomas Delozier, Science et vie : Virus modifiés en labo, va-t-on trop loin ?

Rencontre avec une chercheuse à l’esprit libre et ouvert, la mathématicienne Nalini Anantharanam, nommée professeur au Collège de France sur la nouvelle chaire de géométrie spectrale. Alors, comment la géométrie des objets influence la propagation des ondes ? Et pourquoi c’est mathématique et quantique ? Sa spécialité, si tant est que cette chercheuse inclassable lauréate des prix les plus prestigieux, internationalement reconnue et appréciée pour l’éclectisme de ses travaux, ne puisse être résumée qu'à un seul champ de recherche. Car, Nalini aime explorer toutes les pistes et faire le lien entre mathématiques et physique quantique, physique des spectres ou mécanique céleste, pour mieux comprendre ce qu’on appelle les systèmes dynamiques chaotiques à toutes les échelles. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’influence de la géométrie des objets sur la propagation des ondes. Comment entendre la forme d’un tambour ? Question qui résonne comme une devinette ou un koan zen inspiré d’un célèbre article du mathématicien Mark Kac : « Peut-on entendre la forme d’un tambour ? ». À méditer et à découvrir ensemble. Avec Nalini Anantharaman, mathématicienne française, professeure au Collège de France depuis octobre 2022, titulaire de la chaire de géométrie spectrale.

Impressionnantes statuettes de Vénus callipyge ou impudiques, bisons ou chevaux galopant sur les parois des grottes, ivoire de mammouth gravé de signes hybrides... Leur symbolique nous échappe, mais pas leur magnétisme universel. Pourquoi l’art préhistorique nous touche tant ? Le chercheur en préhistoire Patrick Paillet nous dit tout. Si leur symbolique nous échappe, les arts de la préhistoire nous touchent au plus profond. Leur universalité mais aussi leur modernité ont et continuent de fasciner les plus grands artistes, autant que les simples mortels que nous sommes, car c’est peut-être le meilleur, l’essence même de notre humanité qui se révèle à travers les œuvres de ces extraordinaires artistes de la préhistoire. Pourquoi des hommes et des femmes, il y a des dizaines de millénaires, ont-ils décidé de peindre, graver, décorer partout sur la planète les lieux qu’ils habitaient, les parois des grottes et les objets de leur quotidien ? Comment ont-ils représenté avec tant de talent leur monde réel, onirique ou mythique ? Et pourquoi ces œuvres préhistoriques exercent sur nous un tel magnétisme ? Interrogations à partager dans une  exposition : « Arts & préhistoire » au Musée de l’homme à Paris. Avec Patrick Paillet, chercheur en préhistoire, maître de conférences au Muséum national d’histoire naturelle pour l’exposition Art et préhistoire qui se tient au Musée de l’homme jusqu’au 22 mai 2023.

Pourquoi tous les animaux ont du nez ? Et pourquoi ce nez, cet odorat si développé est indispensable à la survie, à la reproduction, à la communication et au plaisir ? Réponses aussi variées qu’inattendues dans le dernier ouvrage du chercheur en Neurosciences Gérard Brand, spécialiste de l‘olfaction. Quelles que soient leur forme ou leur taille, de l'éléphant jusqu'à la plus petite bactérie en passant par le lézard, la fourmi, la mésange ou la truie, tous les êtres vivants sont dotés d’un système olfactif très sophistiqué, indispensable et vital, aussi bien pour marquer leur territoire, se repérer dans l‘espace, chercher leur nourriture et leurs partenaires sexuels, se reconnaître entre congénères, se transmettre des messages chimiques et éviter les prédateurs... Mais comment fonctionne l'odorat des animaux ?  Avec Gérard Brand, chercheur en neurosciences à l’Université de Besançon pour l'ouvrage l'Odorat des animaux paru chez EDP Sciences. 

Grâce aux multiples traces et données personnelles que nous laissons sans nous en rendre compte, il est désormais possible de nous évaluer, de nous optimiser et même de prédire nos comportements. Mais jusqu'où ? Et s’il était temps de nous demander quel est notre profil et surtout à qui et à quoi il sert ? Réponses avec le philosophe des sciences Philippe Huneman. Avec son dernier essai « Les sociétés du profilage : évaluer, optimiser, prédire », notre invité, le philosophe des sciences Philippe Huneman alerte sur les multiples traces et autres données personnelles que nous laissons volontairement ou à notre insu sur la toile. Un flux de données exponentielles qui valent leur pesant d’or et que s’arrachent aussi bien les grandes firmes que les instituts de recherche ; les gouvernements ou les partis politiques car, croisées avec celle d’individus similaires, ces multitudes de données permettent d’établir des profils, d’en déduire des prédictions relatives à nos décisions et à nos actions et donc de nous orienter dans nos choix, de nous manipuler, de nous contrôler en quelque sorte. Mais jusqu’où ? Est-il encore possible d’échapper  au codage et au profilage ? Quel est notre meilleur profil ? Et si on commençait par se demander à qui et à quoi il sert ? Avec Philippe Huneman, philosophe de sciences pour son ouvrage Les sociétés du profilage, évaluer, optimiser, prédire, paru aux Éditions Payot.

Bienvenue pour un sacré voyage depuis la Terre jusqu’aux confins de l’univers dans l’œil des télescopes géants du désert d’Atacama au Chili, avec l’astrophysicien François Hammer responsable scientifique de ces instruments astronomiques. Retrouvons-nous la tête dans les étoiles aujourd’hui, dans les milliards d’étoiles de notre galaxie. Galaxie explorée et cartographiée par le plus puissant télescope terrestre Le VLT (very large télescope) situé dans le désert d’Atacama au Chili. Embarquement immédiat pour un sacré voyage de la Terre jusqu’aux confins de l’Univers. Pour reprendre le titre de l’ouvrage de notre invité l’astrophysicien Francois Hammer, responsable scientifique des grands spectrographes installés au Chili sur le site du VLT qui va nous en faire voir de toutes les couleurs, mais aussi de toutes les formes stellaires et planétaires voire exoplanétaires... Avec l’astrophysicien à l’Observatoire de Paris, François Hammer, pour son ouvrage Voyage de la Terre aux confins de l’Univers paru chez Odile Jacob Et notre éphéméride mensuel Ciel d’Afrique.  

Avec ses bateaux ou ses installations de forage, l'homme fait beaucoup de bruit dans les mers et les océans. Il est prouvé que les animaux peuvent en souffrir. Mais jusqu'à quel point ? Comment pour protéger la faune marine ? Réponses en plongée avec le bioacousticien Hervé Glotin.  Nous vous convions aujourd’hui à une immersion pour une balade sous-marine. Une balade sonore évidemment. Contrairement à ce qu’on a longtemps pu dire et entendre, la mer n’est absolument pas un monde de silence. Bien au contraire, elle est remplie de toutes sortes de bruits. Il y a d’abord les animaux marins, qui émettent des sons, pour communiquer, retrouver leur partenaire à des dizaines, voire des centaines de kilomètres, car les sons se propagent très loin dans l’eau. Ces sons peuvent aussi servir à se repérer. Mais il y a aussi beaucoup de bruits d’origine humaine. Les bateaux avec leurs moteurs, les sous-marins avec leurs sonars, les installations de forages, ou les éoliennes en mer… tout cela produit un énorme vacarme. Les animaux ont du mal à s’entendre, donc à se retrouver, et se reproduire. Ils peuvent même devenir carrément sourds. On sait que de nombreux mammifères marins, dauphins, cachalots, ou baleines, s’échouent sur les plages à cause de la pollution sonore. Il est urgent de faire moins de bruit sous l’eau pour limiter le déclin dramatique de la biodiversité. Une réglementation dans ce domaine commence tout juste à prendre forme, grâce à des collaborations entre scientifiques et juristes. Avec Hervé Glotin, bioacousticien pour l’ouvrage Le Bruit en mer, développement des activités maritimes et protection de la faune marine, paru aux Éditions Quae et Frédéric Schneider, maître de conférences en droit public à l’Université de Toulon. 

Ils sont fascinants et terrifiants. Et surtout, les volcans recèlent encore beaucoup de mystères. Pour mieux apprendre à les admirer, mais aussi s'en protéger, faisons le point sur les dernières découvertes, avec un tour du monde volcanique en compagnie du géologue Arnaud Guérin.  Retrouvons aujourd'hui pour un voyage autour du monde. Et pas n'importe quel voyage. Un voyage plein de feu et de puissance, mais aussi de beauté, de lumière, et de mystères : un voyage dans l'univers des volcans. De l'Islande à la Tanzanie, en passant par le Japon et le Cameroun, en moyenne chaque année, 60 volcans entrent en éruption dans le monde. Et ce n'est pas anodin quand on sait que 800 millions de personnes vivent à moins de 100 km d'un volcan susceptible d'entrer en éruption. Et les volcans sont également reliés aux plaques tectoniques dont les mouvements provoquent les séismes... Ils ont tous leur caractère, leur personnalité, sont imprévisibles, mais en même temps, obéissent à des lois que les scientifiques s'efforcent de comprendre. De nouveaux outils technologiques permettent aujourd'hui de les ausculter avec toujours plus de précision. Mais, les volcans ne sont pas seulement synonymes de catastrophes. Ils nous racontent une partie de la fabuleuse histoire de notre planète. Ce sont aussi des zones fabuleuses pour la biodiversité. Les éruptions peuvent fertiliser la terre. Et les humains peuvent même utiliser les phénomènes volcaniques pour produire de la chaleur et de l'énergie. Quoi de neuf sur les volcans ? Avec Arnaud Guérin, géologue spécialisé dans la volcanologie, pour Le grand atlas des volcans, les feux de la Terre, paru chez Glénat.

On les appelle des cryptomonnaies. On sait qu'elles circulent sur internet. Mais qui les fabrique ? À qui profitent-elles ? Supercherie ou vraie révolution ? À quoi faut-il s'attendre dans les prochaines années ? Le mathématicien Jean-Paul Delahaye nous dit tout. Nous en avons tous entendu parler : on les appelle des crytpomonnaies. La plus connue est le bitcoin, mais il en existe aujourd'hui des milliers d'autres. Elles n'ont absolument rien à voir avec les autres monnaies, telles que le dollar ou l'euro. Elles sont totalement indépendantes de tout, état ou banque, et basées sur une technologie informatique innovante : la blockchain, dont nous allons vous révéler les secrets. Depuis son invention, en 2008, par un certain Satoshi Nakamoto, pseudonyme dont on ne sait même pas s’il désigne une seule personne ou un groupe, le bitcoin a fait et défait des fortunes. Il peut servir à effectuer des transactions criminelles… mais pas seulement. Il peut aussi permettre d' acheter des biens légalement, bien qu'il serve surtout à spéculer. Comment fonctionnent les cryptomonnaies ? Comment sont-elles produites ? À qui profite-t-elles ? Comment peuvent-elles prendre de la valeur ou, au contraire, en perdre ? Est-ce une escroquerie ou une vraie révolution qui va changer nos vies à tous ? Sont-elles vouées à disparaître, ou à remplacer les monnaies classiques ? Représentent-elles un espace de liberté ou un asservissement supplémentaire ? Avec Jean-Paul Delahaye, informaticien, mathématicien et professeur à l'Université de Lille pour son ouvrage Au-delà du Bitcoin, dans l’univers de la blockchain et de la cryptomonnaie, paru chez Dunod.