About Les Transes Lucides
Les Transes Lucides sont une réunion psycho-morphologique entre Tony HW et Loukoum, une entité mélodique volubile. Alors qu’il macérait à longueur de journée dans un restaurant turc miteux, Loukoum s’est imprégné des goûts musicaux du pâtissier turc, Abdelhalim Al-Atrach, qui lui avait donné naissance. Cet homme était un mélomane accompli qui ne pouvait cuisiner correctement sans s’enivrer des mélodies seventies, sans vibrer au rythme des Moogs et des Rolands, des Rhodes et des Hammonds, des MPC et des TR-808. Un beau jour, alors que le valeureux Abdelhalim dansait furieusement dans sa cuisine en écoutant Good Vibrations ( !?), il versa accidentellement du tri nitrite de manganèse que son frère aîné gardait en vue d’une nouvelle recette. C’est alors que dans une gerbe d’étincelle, surgit de la marmite encore bouillonnante Loukoum, une pâtisserie mutante douée de conscience. Loukoum et Tony se rencontrèrent dans la salle du fond d’une boîte gay tenu par un tueur sodomite de la Wehrmacht. Tony avait atterri là par hasard pensant se trouver dans un magasin d’electro underground et y dénicher la dernière compilation d’Ed Banger. Mal renseigné, il tomba sur un homme à couleur rosée vêtu d’un grand imper noir digne d’Humphrey Bogart dans Casablanca. Tony : Grands-Pas ? Loukoum : Salam Oualikoum mais je ne suis pas Grands-Pas.Tony : Ah pardon…Vous savez ou je peux trouver « Ed Rec Volume 2 » ?Loukoum : Faire abstraction, tu dois, de la musique qui ne vient pas de ton cœur.Tony : Vous y connaissez quoi en musique ?Loukoum : J’ai un DEM en woodblock, triangle et cloches tubulaires.Tony : Hey ! Pas mal ! Ca vous dirait qu’on fasse de la musique ensemble ?Loukoum : Je suis heureux de constater que tu aimes les instruments qui ont une âme. Je t’accompagnerais mentalement sur le chemin de la lucidité transcendantale phonique. Ainsi fut-il (vous avez dit futil ?). Nos deux compagnons se retirèrent dans un endroit connu d’eux seuls . En effet ils ne pouvaient y accéder que lors de TRANSES LUCIDES !!!*Générique de fin by Jonnio Morrilliamws*